L’astrologue est bientôt en vacances. Bon, okay, dans plusieurs mois. Mais bref, prenez votre dose d’astrologie 100 % véritable et vérifiée.
BÉLIER
Amour : Vous êtes sa moule, il/ elle est votre rocher. Mais ça sent la vase.
Gloire : « J’aurais eu le temps, mais j’ai eu la flemme » (entendu au travail, à ressortir comme bon vous semble)
Beauté : Du poil tout doux à la stache-mou.
TAUREAU
Amour : L’amour triomphe de tout. Sauf des MST.
Gloire : Vous êtes un peu troglodyte, non ?
Beauté : Arrêtez de vous échouer sur le sable.
GÉMEAUX
Amour : Lire tmv toutes les semaines fera de vous une bête au lit.
Gloire : Tirez la bobinette et la bobinette cherra.
Beauté : Combien de fois on va vous le dire ? Les leggings, c’est le mal !
CANCER
Amour : Cessez de copuler comme un beluga.
Gloire : Vous êtes le dindon de la farce.
Beauté : Ça pendouille un peu sur la droite.
LION
Amour : Attention, moment intense d’astrologie… Cette semaine, vous serez célibataire ou en couple. Voilà !
Gloire : Gastro ou resto gastro ? Aucune idée, notre boule de cristal est un peu floue.
Beauté : File donc, gros mammouth.
VIERGE
Amour… rime avec topinambour.
Gloire : Vous allez manger Mc Do pendant 32 jours d’affilée. Et survivre.
Beauté : Sauvez un vigneron, buvez un canon.
BALANCE
Amour : Que du love sur vous cette semaine et pour les mois à venir. Bisou paillette.
Gloire : L’argent n’a pas d’odeur mais vous n’en avez pas. Beauté : Dominique nique nique, s’en allait tout simplement… Routier, pauvre et chantant (vous l’avez dans la tête ?)
SCORPION
Amour : Trop de cons ? Buvez un picon.
Gloire : Les impôts sont là ? Pas grave, écrivez en gros 49-3 et ne payez pas. Manu s’occupe du reste.
Beauté : Moumoute, biroute et croûtes.
SAGITTAIRE Amour : Ne recherchez pas l’homme/la femme de votre vie. Jouez aux Sims, ça vaut mieux.
Gloire : Saturne vous conseille de la/le détacher du radiateur.
Beauté : Pluton vous ordonne d’arrêter de vous couper les ongles dans le lit. ‘Spèce de phacochère.
CAPRICORNE
Amour : Il vaut mieux tromper une fois Mimile, que mille fois personne. Hein, quoi, c’est pas ça ?
Gloire : Tout le monde sait que vous êtes un(e) Illuminati.
Beauté : Faites la grève de l’épilation.
VERSEAU
Amour : Allez, tous avec moi : Partiiir un jouuur, sans retour ; effaaaacer notre amour. Sans se retourner, ne rien regretter… Rah, on savait chanter en 96.
Gloire : Comme l’a dit le grand philosophe Booba : le savoir est une arme, j’suis calibré donc j’suis pas teubé.
Beauté : Nu(e), vous ressemblez à Kirikou.
POISSON
Amour : Ça craint du boudin.
Gloire : L’argent ne fait pas le bonheur. Tant mieux, filez-nous quelques billets.
Beauté : Un petit air de Quiche Kardashian.
Les intéressé(e)s seront ravi(e)s d’apprendre qu’un Forum de l’emploi se tient à Tours. A la clé ? 600 postes à pourvoir.
Évidemment, non. La mairie de Tours ne va pas embaucher d’un coup 600 nouveaux collaborateurs. Avec le soutien de la Région, de la CCI, de Pôle Emploi, de la Préfecture et de la Mission locale, elle organise à l’hôtel de ville la troisième édition de Tours pour l’emploi et l’alternance. « L’idée, c’est que nous n’aurons ici que des entreprises qui ont effectivement des postes en CDD ou en CDI à pourvoir ou des offres de contrats en alternance », explique Laetitia Pasquier, en charge du dossier à la Mairie.
En tout, donc, au moins 600 offres à pourvoir, le plus souvent en local, puisque les entreprises présentes interviennent essentiellement en Touraine. La manifestation prendra, cette année, une importance particulière puisqu’en plus du forum de l’emploi, on pourra assister à des démonstrations de métiers (de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h).
« Nous aurons des ascensoristes, des cordonniers, des coiffeurs, des étudiants en alternance. Une bonne façon pour des jeunes en période d’orientation de découvrir des formations porteuses ». A noter également que Murielle Hermine, la marraine de la journée donnera une conférence sur les valeurs du sport comme tremplin vers l’emploi. Là encore, une façon d’évoquer l’emploi qui devrait parler à tous.
>Mercredi 1er juin, Hôtel de ville de Tours, sans interruption, de 9 h à 17 h.
Du 31 mai au 4 juin, le mythique Aucard de Tours de Radio Béton investira de nouveau la Gloriette. On a interrogé Enzo Pétillault, programmateur, qui nous dévoile les dessous du festival.
Enzo, programmateur à Aucard de Tours.
Quand commencez-vous à travailler sur Aucard ?
Concrètement, ça ne s’arrête jamais. Je fais des concerts, on fait jouer des groupes qu’on défend à Radio Béton, il y a des artistes que j’ai vus il y a plusieurs années, etc. Mais la programmation, la prospection démarrent vraiment en octobre. Le bouclage a lieu vers la mi-mars. Ensuite, on entre dans le « très dur » : ce vendredi 27 mai, on investit la Gloriette (le festival débute le 31 mai, NDLR). A la fin d’Aucard, on démonte tout pendant trois jours.
La prog’, c’est un plaisir perso ?
Je me fais beaucoup plaisir. Mais avant tout, on veut trois choses pour Aucard avec Pascal Rémy : un lien avec Radio Béton, un lien avec l’histoire du festival et des découvertes, de l’innovant. Mais ce n’est pas qu’un plaisir personnel. Par exemple, les $heriff, c’est quelque chose qui ne me parle pas, mais c’est hyper important qu’ils jouent, car ils étaient là dès les débuts d’Aucard ! Debout sur le Zinc a joué il y a 10 ans et eux-mêmes ont demandé à revenir.
Il y en a beaucoup qui viennent vers toi ?
Certains, oui. Ou alors ils sont plus arrangeants. Par exemple, les Wampas, l’an dernier, qui nous avaient fait un tarif moins élevé qu’ailleurs. Ou encore Biga*Ranx qui nous avait fait un prix au ras des pâquerettes, car c’était chez lui et ça lui tenait à cœur de venir. Aucard, c’est le festival des Tourangeaux.
En parlant prix, quel est le budget d’Aucard ?
Il est petit comparé à d’autres. On a un budget de 350 000 € tout compris, dont 80 à 90 000 € pour la programmation. Sauf l’an dernier, où on a mis 10 000 € de plus pour notre anniversaire. Il n’y a pas tant de marge que ça. Il y a un peu de risques. S’il pleut, on est dedans direct ! Les Tourangeaux comprennent que c’est un festival pas cher. Même si, cette année, on a augmenté de 2 € la soirée et 5 € la semaine (lire ci-contre).
Vous avez des aides financières ?
Oui, des aides de la Ville avec 48 000 € contre 50 000 € l’an dernier. Mais aussi de l’agglo, de la SACEM…
Pour les cachets des artistes, y a-t-il une fourchette que tu t’imposes ?
Vu le tarif d’entrée, oui ! Pour une grosse tête d’affiche, j’essaye de ne pas mettre au-dessus de 10 000 €. Ce qui n’est pas beaucoup pour un gros groupe… The Shoes avait par exemple accepté ce prix au lieu de ses 20 000 € habituels.
Pourquoi c’est tabou de parler d’argent ?
Je ne sais pas. En France, dans le milieu du spectacle, les gens ne veulent pas savoir que c’est une économie. Certains chiffrent paraissent énormes, mais il faut savoir qu’il y a les frais inhérents au groupe, que 15 % vont au tourneur, etc. C’est bizarre, mais on ne veut pas comprendre que l’art coûte de l’argent. D’où le besoin de subventions.
Les « coulisses » d’Aucard, ce sont des artistes sous des tentes, avec un baby-boot, à la punk. Il y a déjà eu des demandes un peu étranges ou des caprices ?
La plupart ont leur rider (une liste de demandes – NDLR), mais on respecte quand même. Il est arrivé qu’un DJ nous demande deux bouteilles de champagne. Dans ce cas, je demande : « euh, t’es sûr qu’il en faut vraiment deux ? » Mais sinon, rien de particulier.
Comme chaque année, beaucoup vont se demander pourquoi les horaires de passage ne sont pas divulgués avant ?
C’est une vieille tradition à Aucard. Ce festival, c’est de la découverte. On aime que le public vienne pour tout et pas que pour un groupe. Il y a aussi un côté économique, soyons honnête : c’est toujours mieux que les gens viennent à 20 h, plutôt qu’à minuit ! D’ailleurs, j’en profite pour dire qu’il faudra venir tôt pour ne pas rater notamment Debout sur le zinc et Suuns ! Mais bon, on n’est pas »relou » : la sortie n’est pas définitive jusqu’à minuit, contrairement à beaucoup de festivals !
Cette année, quel groupe te fait vraiment plaisir ?
Je suis fier d’avoir Mystery Lights. C’est leur 2e concert en France. Ils sont de New York : un gros rock 70s, mon coup de cœur ! Ou encore les Onyx. C’est mortel d’avoir des légendes !
Pour quoi vient le public ? Les têtes d’affiche, les groupes locaux, l’ambiance… ?
C’est un tout. Je pense que 50 % d’entre eux viennent « parce que c’est Aucard ». L’autre moitié est attirée par un groupe, une tête d’affiche, etc. Aucard, c’est une ambiance à part, c’est un village.
Aucard, c’est un peu une famille, non ?
Oh oui ! Même dans le public, c’est une ambiance à part, c’est dingue.
J’ai entendu dire que cette année, il vous a été demandé de ne pas dépasser 85 décibels. Soit presque le bruit d’une machine à laver en mode essorage…
Il y a un arrêté préfectoral en Indre-et-Loire depuis 2 ans. Sauf qu’un public qui applaudit, c’est déjà 85 décibels. C’est fait par des gens qui n’y connaissent rien. Baisser à 85 au lieu des 103 réglementaires, c’est bête. Mais la mairie est obligée. On a expliqué que c’était pas possible, à part en ne faisant que de l’acoustique. Aucard respectera les 103 décibels, la limitation nationale. On a eu une dérogation et pour l’instant, il n’y a pas de souci.
L’an dernier, Aucard a fêté ses 30 ans… Alors, qu’en retiens-tu ?
C’était génial qu’il y ait autant de monde. On a fait 22 000 entrées. Il y avait de l’ambiance et des concerts de dingue, comme Rich Aucoin par exemple. Les artistes étaient adorables, ils aiment vraiment Aucard. Le public était au taquet, même pour des groupes moins connus. C’est toujours cool pour eux de jouer devant 3000 personnes !
L’an dernier, Aucard a marché sur la ville (Photo NR)
J’aime beaucoup aborder ce sujet : et les bénévoles alors ?
Une bonne partie d’entre eux revient chaque année. Ils posent leurs jours de congé pour venir monter un chapiteau, servir des bières. C’est fou. De toute façon, l’esprit bénévole, soit tu l’as, soit tu l’as pas. Cette année, on a reçu beaucoup de demandes sur les réseaux sociaux. Pour notre festival, les bénévoles se déguisent suivant le thème, ça rajoute du charme. Cette année, c’est « savants fous et fous savants », il y a ce côté fun chez nous.
Soyons fous : imaginons que la mairie te donne les pleins pouvoirs, 4 millions de budget MAIS obligé de faire une programmation grand public. Qui choisis-tu ?
Euh… Gorillaz, Daft Punk… Les Rolling Stones, tiens ! (sourire) Pas beaucoup de Français, je crois…
Pas de Patrick Sébastien…
Oula non ! Peut-être Jean-Michel Jarre, tiens. (bon, bah on fera pas tourner les serviettes à tmv – NDLR)
Tu regrettes certains choix dans la programmation ?
Je ne suis pas du genre à vivre dans le regret. En octobre, on a beau avoir une prog idéale, c’est complètement différent à la fin, mais on est super heureux. Chaque année, je suis fier.
Certains voient encore Aucard de Tours comme un festival « punk à chien ». ça t’embête ?
C’est marrant, car certains voient ça, d’autres me disent « oui, mais il n’y a que de l’électro ». On ne peut rien faire contre les images, mais ça m’est égal. Il y aura toujours des mécontents ! On ne s’en sort pas si mal, au final.
[vimeo]https://vimeo.com/162170545[/vimeo]
Que penses-tu de la vie culturelle tourangelle ?
Il se passe pas mal de choses, mais il y a clairement un manque de lieux de diffusion. Tours possède une vie de bars géniale, avec beaucoup de rock, d’électro. Moins pour la chanson et le hip-hop. Et en dehors du Temps Machine, il n’y a pas vraiment de salle avec de bonnes conditions pour un concert, comparé à un bar. Le Bateau ivre, il faudrait vraiment que ça rouvre ! Il y a aussi Phoenix Events, Le Pont Volant (ex-La Belle Rouge – NDLR), mais ça reste loin pour certains. C’est dommage qu’il y ait ce manque d’infrastructures, malgré l’importance de notre vivier musical. J’ai entendu dire qu’en France, Tours avait le plus gros ratio groupes de musique comparé à la population.
En fait, Aucard est un vieux papy maintenant. Mais est-il immortel ?
Rien n’est immortel. Mais Aucard a retrouvé une jeunesse.
Tonton Roger ne comprend pas votre amour pour Aucard ? Mamie Pierrette a du mal à imaginer le bien que ça fait quand vous secouez votre tignasse et remuez du popotin au fameux festival ? Voilà quelques infos à ressortir, histoire de briller au repas de famille.
La teuf avec les Wampas.
PLUS D’UNE CENTAINE DE BÉNÉVOLES
« On a 150 bénévoles, contre 600 pour Terres du Son par exemple. Ce qui fait que, du coup, tout le monde cohabite à Aucard : bénévoles et artistes mangent ensemble. C’est vraiment une bonne ambiance », rappelle Enzo, le big boss responsable de la prog’ du festival.
PETIT EST DEVENU GRAND
On prend la machine à remonter le temps : nous sommes le 21 juin 1986. Lana Del Rey fête ses un an (et pan, le coup de vieux), Coluche est mort deux jours plus tôt, le groupe Téléphone s’est séparé 2 mois auparavant, la mode est aux choucroutes sur la tête. Bref, tout va mal. Fort heureusement, Aucard lance sa 1re édition. Au menu ? 12 groupes, pendant 12 h, pour un budget de 12 000 francs.
L’Île Aucard accueille les concerts mais au fil du temps, les festivaliers affluent. De plus en plus nombreux. Aucard devra donc déménager. Maintenant, la Gloriette et le festoche semble indissociables. Le succès, aussi.
LIBERTÉ J’ÉCRIS TON NOM
On sait, on sait : Aucard, c’est un mélange de concerts, de découvertes, tout ça tout ça. Mais ce qui plaît, surtout, pendant ces cinq jours, c’est un état d’esprit propre à Radio Béton et plus globalement à Aucard. Bref, un vent libertaire tout simplement, aussi bien dans la musique que dans l’ambiance.
Un esprit de contestation aussi, comme à Béton qui se retrouve tant dans la colonne vertébrale du festival (l’an dernier, le thème était Ni Dieu, ni maître…) que dans la prog’ (oubliez les gros groupes commerciaux, racoleurs et qui copulent un peu trop avec le playback). Et quand on y pense, le festival Aucard est né en 1986, suite à une interdiction d’émettre de Radio Béton. Liberté et contestation, qu’on vous dit.
MOT D’ORDRE : DIVERSITÉ
On le disait : à Aucard, vous pouvez zapper les grosses variétoches un peu mièvres. Ici, le leitmotiv, c’est de proposer une diversité musicale et même au niveau des têtes d’affiche. Le festival a pu voir passer, au cours des années, Tryo, Ez3kiel, Les Ogres de Barback, Guerilla Poubelle ou encore Atari Teenage Riot. Pour l’anecdote, ces derniers avaient d’ailleurs voulu une certaine marque d’eau avec zéro nitrate, une loge individuelle excentrée sans aucune fumée de cigarette. Ça vous la coupe ? Non ? Tant pis, c’est cadeau.
LE MONDE EST FOU
Aucard, c’est l’occasion de faire la fête pendant 5 jours. C’est aussi la possibilité d’assister à des choses plutôt… étonnantes. En 1999, le musicien Jean- Louis 2000 a débarqué en hélico. Un périmètre de sécurité est installé, le public, lui, n’est au courant de rien. Jean-Louis 2000 descend sur le site, escorté par des gardes du corps et une infirmière. Il fend la foule, monte sur scène et balance du Boney M. Normal.
De l’absurde, du foufou, du WTF : Men & Chicken débarque sur nos écrans. Un film hybride, mais terriblement malin.
Chicken Run chez Men & Chicken.
Un OFNI. Un objet filmique non-identifié. C’est un peu ça, Men & Chicken : un extra-terrestre, une tambouille cinématographique à la fois déroutante, hilarante, perturbante, touchante.
Pondu par Anders Thomas Jensen (Les Bouchers verts, Adam’s apple…), ce Men & Chicken suit Gabriel et Elias qui viennent de perdre leur père. Ce dernier leur a laissé une vidéo, dans laquelle il leur annonce ne pas être leur père biologique. Les demi-frères vont alors tenter de rencontrer Evelio, leur vrai papa, généticien vivant dans une maison à la limite du sordide, où vivent aussi leurs autres frères… plutôt étranges.
Démarre alors un film rocambolesque, une fresque bizarroïde absurde, un drame complexe, un « freak show » déjanté dans un quasi huis-clos. Le tout, enveloppé dans un humour noir déroutant (la scène Bible/Darwinisme est grandiose). Difficile, d’ailleurs, de décrire Men & Chicken. Parce qu’à chaque séquence, le spectateur est trimballé dans des montagnes russes d’émotion et d’illogisme. Délicieusement fou, jubilatoire dans son postulat « on-ne-choisit-pas-sa-famille », traitant avec brio du rapport homme/animal, Men & Chicken est par ailleurs emmené par une tripotée d’acteurs extraordinaires, tant par leur jeu que leur physique (Mads Mikkelsen, méconnaissable en masturbateur compulsif !!).
Ce conte philosophique – aussi farfelu soit-il – a le mérite de prendre des risques, bousculer le public, entretenir une atmosphère drôle et inquiétante en même temps. Quitte à choquer ? Oui, assurément. Même lors d’une morale finale 100 % amorale. Irrévérencieux, le film de Thomas Jensen l’est donc jusqu’au bout de la pellicule. Iconoclaste, pas franchement grand public, certes. Mais à découvrir de toute urgence.
Aurélien Germain
> Comédie dramatique, d’Anders Thomas Jensen (Danemark). Durée : 1 h 38. Avec Mads Mikkelsen, David Dencik, Nikolaj Lie Kaas… > NOTE : 4/5
Notre blogueuse Mademoiselle Maeve vous fait découvrir les cinq romans qui étaient en lice pour le sprint final. A vous de les lire et de vous faire votre idée !
PRIX DU ROMAN TMV / LE GAGNANT :
LES GRANDES ET LES PETITES CHOSES, DE RACHEL KHAN (éditions Anne Carrière)
Sous le nom de Nina Gary, Rachel Khan raconte son histoire. Celle d’une jeune fille de dix-huit ans qui cherche sa place entre un père Gambien qui refuse qu’elle reproduise les clichés de ses origines, un grand-père juif polonais qui lui a transmis sa religion et sa mère qui a été traumatisée par la guerre. Difficile de trouver sa place au milieu de toute cette richesse culturelle et de ses propres envies : la fac de droit, l’athlétisme, les premiers émois… Les grandes et les petites choses est une belle découverte, un excellent premier roman qui lui vaut le prix du roman tmv. La Tourangelle a trouvé sa voix en même temps que sa voie.
Et sinon :
UN AUTRE MONDE, MICHKA ASSAYAS (Rivages)
Le journaliste spécialiste du rock – il a notamment travaillé pour France Inter, France Musique et Les Inrockuptibles et écrit plusieurs ouvrages sur le sujet – revient sur sa carrière et sur le groupe qu’il a créé avec son fils pour se rapprocher de lui alors qu’il sentait qu’un fossé se creusait entre eux. Une immersion dans l’histoire de la musique post-punk que les amateurs de la scène musicale des années 80 et 90 apprécieront. En revanche, les non mélomanes se sentiront peut-être un peu décontenancés face à toutes les références musicales de l’auteur.
VICTOR HUGO VIENT DE MOURIR, JUDITH PERRIGNON (l’Iconoclaste)
22 mai 1885, Paris est en deuil, Victor Hugo vient de mourir. En attendant les funérailles, la ville retient son souffle et son chagrin. Sa famille, le peuple, les politiciens, tout le monde se retrouve orphelin. Le roman de Judith Perrignon raconte les quelques jours qui se sont écoulés entre le décès d’Hugo et ses funérailles. Victor Hugo vient de mourir, dans un style très agréable à lire, permet de réaliser à quel point l’homme était apprécié, à quel point son absence laisse un trou béant dans le coeur de tous les Parisiens. À noter aussi, l’esthétique du livre et la belle mise en page des éditions L’Iconoclaste qui rend la lecture vraiment agréable.
L’APPEL DES ÉLÉPHANTS, MARTINE LE COZ (Michalon)
L’appel des éléphants immerge le lecteur dans le quotidien d’Anil, un cornac indien qui se rend au Botswana pour enseigner le métier de dresseur d’éléphants dans un centre touristique. Sur place, le jeune homme va se retrouver confronté au massacre des éléphants, traqués pour leurs défenses. Le rythme du roman est très lent au départ – on s’imagine très bien en balade sur le dos d’un éléphant avançant au pas et l’on espère qu’il accélérera un peu avant la fin. Eh oui, ouf !, l’intrigue finit par accrocher le lecteur qui ne peut pas s’empêcher de se prendre d’affection pour les personnages principaux du roman : les éléphants.
SANS ÉTAT D’ÂME, YVES RAVEY (les Editions de minuit)
John Lloyd a disparu. Sa petite amie fait appel à Gu qu’elle connaît depuis l’enfance pour essayer de retrouver son fiancé américain. Mais Gu, amoureux de Stéphanie, n’a pas vraiment envie de voir réapparaître son rival. Lorsque le frère de John débarque, les choses se corsent. Sans état d’âme est un roman court (moins de 130 pages), écrit dans un style très épuré et précis. On retrouve un peu l’esprit des polars ruraux, taiseux – les amateurs de Franck Bouysse apprécieront. On peut seulement regretter que la fin arrive un peu vite et qu’on la voit arriver d’un peu loin…
Encore merci à nos partenaires : La Boîte à Livres en tête, bien sûr, avec qui est née l’envie de ce prix, mais aussi le Cabinet d’avocats Vaccaro, le Crédit Mutuel, Fil Bleu Kéolis, L’hôtel de l’Univers, toujours fidèles au poste et prêts à remettre le couvert.
Le 22 mai, TF1 diffuse La Chute de la Maison-Blanche. Parfait pour se faire un top 4 des films qui
ont pris plaisir à dézinguer la maison présidentielle… sans pitié !
INDEPENDENCE DAY
Planquez vos fesses, les aliens ne sont ni contents, ni sympas. Dans ce film culte de 1996, Roland Emmerich réalise un plan mythique : une énorme soucoupe volante, un laser et BOUM, la Maison-Blanche explosée. Rah, c’est pas gentil ça…
2012
Roland Emmerich (encore !) a une dent contre l’édifice. En 2009, il tourne 2012. Bref, en gros, c’est la Fin du monde et tout le monde y passe. La Maison-Blanche aussi, puisqu’elle se prend un porte-avion en pleine face lors d’un tsunami.
MARS ATTACKS !
Le film culte de Tim Burton y est aussi allé de sa séquence destruction. Une fois de plus, ce sont les extra-terrestres qui mettent le bazar en pulvérisant tout dans la White House. La First Lady, elle, périra sous un lustre tombé du plafond.
SUPERMAN 2
En 1980, dans le film de Richard Les- ter, Krypton débarque dans la mai- son du Président. Et vas-y que je te détruis le toit, les portes, les colon- nes et même les gardes (normal, les assaillants sont indestructibles). Et qui va nettoyer, hein ?
Double dose de CD, avec Rob Zombie et Soan, de la BD, du DVD avec Creed ou encore un bad buzz bien moisi : voilà l’heure des chroniques culture et tendances web.
LES CDS SOAN – RETOURNÉ VIVRE
Après avoir joué sur son image de rebelle (participer à La Nouvelle star, on a connu plus punk mais bon), c’est désormais la rédemption qui prime pour Soan : avec Retourné vivre, l’écorché vif revient après 3 ans d’absence, une fois ses soucis réglés. Entièrement financé par le crowdfunding, ce 4 e album offre 16 titres, alternant entre le joyeux et le mélancolique. Soan malmène son auditeur en proposant une variété impressionnante (trop ?) dans les styles. Dommage que, malgré l’intensité de ses sublimes textes (« Un verre sur deux » est de toute beauté), certains titres soient gâchés par l’horrible articulation du musicien…
A.G.
ROB ZOMBIE – THE ELECTRIC…
Davantage occupé par ses films d’horreur (géniaux, au demeurant), sieur Rob Zombie est finalement revenu en studio pour enregistrer The Electric Warlock Acid Witch Satanic Orgy Celebration Dispenser (oui, il n’y avait pas plus long). Avec cette pépite taillée dans un mur du son, Rob Zombie propose ce qu’il sait faire de mieux : un metal rock horrifique testostéroné, saupoudré de grosses machines electro et de samples de films des années 40-50. Direct mais trop court (31 minutes au compteur), pêchu mais plombé par deux interludes, ce Electric Warlock reste tout de même un gros bâton de dynamite faisant péter les décibels.
A.G.
LA BD CHOC : LES FANTÔMES DE KNIGHTGRAVE
Déjà le deuxième tome pour cette série où le duo Colman (scénario) et Maltaite (dessin) font de nouveau merveille. La tâche était pourtant rude de se confronter à ce personnage emblématique des mythiques aventures de Tif & Tondu. Mais le résultat est une pure merveille due à la construction scénaristique flamboyante, mais aussi au dessin trop longtemps sous-évalué d’un Eric Maltaite. Ce polar sombre, truffé de flashbacks, rempli de gags, saturé de rebondissements est une œuvre jouissive. Inutile de dire que l’on attend le dénouement de ce triptyque avec impatience.
Hervé Bourit
MUSIQUE (BAD)BUZZ SORDIDE…
Un coup marketing… Le groupe YACHT, va peut-être voir son buzz se retourner contre lui. Le 9 mai, YACHT, dévasté, prévient ses fans sur Facebook que leur sex-tape a été piratée et dévoilée sur Internet. Pour prendre les devants, le groupe annonce s’approprier la vidéo en la revendant 5 $ sur une section de leur site. Mais les fans se retrouvent face à une page web bardée de bugs. Deux jours plus tard, YACHT avoue : « Si vous avez essayé d’acheter la vidéo, votre carte n’a jamais été débitée (…) Nous souhaitions explorer explorer les croisements entre l’intimité, les médias et la célébrité. » La plupart des fans, eux, n’ont pas franchement apprécié. Tout comme les assos de protection de victimes de revenge porn.
PIRATAGE GoT HBO PASSE À L’ATTAQUE
Game of Thrones a beau être la série la plus aimée de l’univers (si, si) et la plus regardée, elle est aussi la plus piratée. La chaîne HBO a donc décidé de contre-attaquer en faisant appel à IP Echelon, une société qui leur permettra d’identifier les adresses IP des méchants pirates, puis de les traquer via leur fournisseur d’accès à Internet… avant de les poursuivre. Bref, pas vraiment de quoi inquiéter, les Fournisseurs d’accès internet (FAI) de nombreux pays n’étant pas obligés de fournir ces données…
CINEMA LE DOUBLAGE QUI PASSE MAL
C’est le 22 juin que sortira le prochain Disney/ Pixar, Le Monde de Dory. Mais le doublage de cette suite du Monde de Nemo a provoqué la colère d’un paquet d’internautes. En cause ? La présence de Kev Adams (pour le rôle d’un… beluga !) et la youtubeuse EnjoyPhoenix. Beau- coup estiment que le respect pour le métier de doubleur professionnel est jeté aux oubliettes. Comme quoi, il faut toujours voir les films en VO…
LE DVD CREED
Pari casse-gueule, mais réussi, ce spin- off sur le rejeton d’Apollo Creed (ancien adversaire de Rocky) a été la surprise de ce début d’année. Débarquant en DVD/ Blu-ray, le film de Ryan Coogler est à revoir dans son salon : exit toute nostalgie pesante, Creed est un récit initiatique, avec un savant dosage entre combats, entraînements et instants mélo. Stallone, touchant, excelle ; Michael B.Jordan, sobre, attire tous les regards. L’éditeur ayant rempli les bonus de petites séquences de 20 minutes et de scènes coupées, c’est donc le moment de retourner au rayon DVD de son magasin…
A.G.
Et si on faisait un petit tour du côté de Tours Nord ? Histoire de découvrir le Gus Restaurant.
Ce n’est pas la première fois qu’on vous l’écrit : certains restos valent le coup de s’exiler à Tours-Nord. Cette semaine nous nous sommes carrément aventurés au nord de Tours. Dans une zone indus’ (on est des guedins). Vous nous direz : mais quel restaurateur est assez fou pour s’installer là-bas ? Eh beh, c’est qu’il y a des entreprises à côté !
Le Gus restaurant fait partie de ces bons petits bistrots qui proposent à la fois la base (tartare frites maison, bavette, etc.) et des plus. On a goûté le dos de cabillaud avec son écrasé de pommes de terre, l’échine de porc (plat du jour) et le burger au chèvre : des délices.
En cuisine, on s’applique à choisir des produits du coin et surtout de saison. Du coup, les entrées comme les plats sont régulièrement renouvelés. Pareil pour les burgers, qui changent tous les lundis. Le patron-cuisinier le précise tout de même : ce n’est pas un restaurant à burgers. Pour la carte des vins, rien à redire, le personnel connaît ses produits (issus pour une partie de l’agriculture raisonnée) et saura vous conseiller.
Le Gus c’est de la qualité et aussi de la sympathie. Accueil chaleureux, personnel aux petits soins : même si ces critères semblent parfois la moindre des choses il faut avouer qu’ils ne sont pas répandus pour autant. En été, la terrasse peut accueillir jusqu’à 15 personnes alors pensez à réserver. Depuis quelque temps le restaurant prépare aussi des plats à emporter et les livre, dans des bocaux consignés, histoire de ne pas jeter. Bistrot + en zone industrielle : on valide.
> 48 avenue Gustave-Eiffel. Ouvert du lundi au vendredi tous les midis (11 h 45-14h30), et les lundis, jeudis et vendredis soir (19 h 30-21 h 30). Résas : 02 47 74 64 92.
> Formule midi entrée + plat du jour ou plat du jour + dessert : 13,90 €. Formule midi et soir à la carte : entrée + plat ou plat +dessert : 17,90€. Formule complète entrée + plat + dessert : 20,90 €.
Des médecins généralistes, gynécos et endocrinologues lancent une campagne de prévention contre les perturbateurs endocriniens.
La guerre est déclarée : 2 000 médecins généralistes, gynécos et endocrinologues lancent une campagne de prévention contre les perturbateurs endocriniens. L’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail avait déjà tiré l’alarme en 2014 mais devant l’inertie des pouvoirs publics, les toubibs ont décidé de placarder eux-mêmes des affiches et de distribuer des brochures pour alerter les consommateurs. Premières ciblées : les femmes enceintes.
On ne les voit pas, on ne les sent pas, mais on les touche, on les respire et on les avale tous les jours. Cosmétiques, peinture, vernis des meubles, plats préparés, liquide vaisselle, gel désinfectant… et même les tickets de caisse cachent souvent des substances chimiques qui perturbent les hormones. en mimant l’action d’une hormone naturelle ou, au contraire, bloquer la transmission d’un signal hormonal.
Résultat ? Au mieux, prise de poids, fatigue, troubles du sommeil ; au pire, diabète, baisse de la fertilité, cancers. Pour connaître les risques d’expositions, de petits guides pédagogiques sont disponibles sur asef-asso.fr
Amoureux de la nature, cette balade est faite pour vous. Dépaysement garanti.
Postés sur la rive droite de la Loire, près de Rochecorbon, nous attendons Clément Sirgue, l’animateur de La Rabouilleuse, une association de navigation et d’éducation à l’environnement. C’est alors que nous l’apercevons au beau milieu du fleuve : à l’aide d’une petite barque, il rejoint la Rabouilleuse, une belle embarcation en bois. Il largue les amarres puis entame une périlleuse manœuvre pour accoster sur la berge, malgré la végétation printanière qui rend son accès difficile.
« Bienvenue à bord » , lance-t-il au groupe. Une fois installés, nous remontons le cours du fleuve, bercés par les flots. Un moment paisible, en pleine nature, pour observer les oiseaux de Loire, comme les sternes : ces migrateurs reviennent au printemps pondre sur les bancs de sable de petits œufs qui ressemblent à des cailloux. Puis nous empruntons un bras de la Loire situé entre deux îles. « Il y a 150 hectares d’îles entre Montlouis-sur-Loire et Tours » , compte Clément Sirgue.
Fin connaisseur de l’environnement ligérien, l’animateur n’est jamais à court d’anecdotes sur Dame Nature. Les castors, par exemple, ont élu domicile en bord de Loire : « Regardez ce castorium, c’est le terrier-hutte du castor, explique l’animateur en désignant un amas de bois sur la berge. Son entrée se trouve sous l’eau, et pourtant, à l’intérieur, le castor profite d’une litière sèche et douillette. Comment est-ce possible, alors que l’animal passe forcément sous l’eau pour apporter sa litière ? » La réponse ? Vous la trouverez sur la Rabouilleuse !
> La Rabouilleuse École de Loire. Rochecorbon. 06 95 393 200. larabouilleuse-ecoledeloire.com. Balade toute l’année sur réservation. Appel à financement participatif en cours sur helloasso.com.
À l’occasion du festival des Fourchettes soniques à Tours, les 20 et 21 mai, le groupe Flower Power Crew viendra balancer les watts, le vendredi dans le grand hall et le samedi dans le village du parc expo. Portrait de Grégoire (Dj GrègTONUS), Julien (Dj JUL), Guillaume (Dj Sigfried) et Léonard (Dj Léo)
Peace & love… and Flower Power crew (et electro, tiens)
SI VOUS ÉTIEZ UN ANIMAL…
Un taureau pour mettre à terre un torero. La Corrida est un art noble mais on a du mal à supporter et nous sommes contre la mise à mort d’un animal aussi beau et innocent. Eh oui, les Flowers adorent aussi les animaux (vivants).
SI VOUS ÉTIEZ UN (AUTRE) STYLE DE MUSIQUE
Le funk ! car sans lui la techno n’aurait sûrement jamais existé. Les artistes sont tellement atypiques et l’envie de danser irrésistible.
SI VOUS ÉTIEZ UNE FEMME…
« Je ne vois pas bien l’intérêt d’être une femme » (OSS 117).
SI VOUS ÉTIEZ UN PAYS…
La France car il y tant à faire, et à défaire… sinon les Pays-Bas pour leur liberté, leur civisme, leur vision et leur modernité (mais pas pour leur gastronomie …)
SI VOUS ÉTIEZ UN INSTRUMENT…
Une machine TR 909 de Roland, car nous sommes une asso de musiques électroniques !
SI VOUS ÉTIEZ UNE SALLE DE CONCERT
Le Grand Hall du parc des expositions de Tours (Tours Expo).
SI VOUS ÉTIEZ UNE CHANSON
« Aux armes et caetera » de Serge Gainsbourg car on adore le grand Serge, l’album est géant et cette chanson a un côté un peu révolutionnaire !
SI VOUS ÉTIEZ UNE DROGUE… LÉGALE
Le vin, français de préférence blanc, rosé ou rouge peu importe… sans modération !
SI VOUS ÉTIEZ UNE INSULTE
« Alors casse-toi pauv’ con »… (Nicolas Sarkozy)
SI VOUS ÉTIEZ UN FILM
La Classe Américaine (Michel Hazanavicius) en 2 e choix, plus sérieux, Taxi Driver.
SI VOUS ÉTIEZ UN OBJET DU QUOTIDIEN
Une clé USB, pour que nos tracks nous suivent partout …
SI VOUS ÉTIEZ UNE VILLE FRANÇAISE
Tours bien sûr !
SI VOUS ÉTIEZ UNE DEVISE…
Ne jamais remettre au lendemain ce qui peut être fait le jour même!
SI VOUS ÉTIEZ UN PERSONNAGE DE FICTION
Sangoku, car il peut se téléporter!!!
> Pour suivre en direct l’actu des Fourchettes Soniques : PAR ICI !
En mai, faites ce qu’il vous plaît. Du genre, lire l’horoscope wtf de tmv. Par exemple, hein.
BÉLIER
Amour : L’horreur… Rupture + ex enceinte + malheur + trop la tristesse en vous, snifou. Ah non, ouf, c’est destiné aux Taureau, relax.
Gloire : Vous allez prendre vos jambes à votre cou. Sauf les unijambistes.
Beauté : Vous sentez le triton.
TAUREAU
Amour : Conseil de l’astrologue : ne lisez pas l’horoscope des Bélier.
Gloire : « Prends-toi une bière et kiffe la life » (Socrate)
Beauté : Caressez-vous le lobe d’oreille.
GÉMEAUX
Amour : Rien ne sert de t’ouvrir, il faut flirter à point.
Gloire : À choisir pour toute la vie, vous préféreriez avoir le rire de Cyril Hanouna ou la coupe de Donald Trump ?
Beauté : Vous faites partie de la #TeamDuvet sur les tétons.
CANCER
Amour : Comme le dit le proverbe turc : tout nouveau, tout beau ; mais en mariage, c’est le contraire.
Gloire : Vous, vous êtes libertineuh, vous êtes une tatin. (haha qu’on est tarte !)
Beauté : Titille-moi la moumoute.
LION
Amour : Vive les petites travailleuses (on parle du meuble, vous êtes vraiment dégoûtants(es).
Gloire : Au moins, maman vous aime.
Beauté : Cessez de photoshoper vos trous de nez.
VIERGE
Amour : Ça ne va pu bien. Comme les poils.
Gloire : Aucune idée. Arrêtez de compter sur nous, c’est lourd.
Beauté : Sourcils touffus et steak au tofu.
BALANCE (Cette semaine, vous êtes punk)
Amour : Vous êtes le Sex Pistols du Kama-sutra.
Gloire : No future pour Balladur.
Beauté : Cocaïne et fraises Tagada.
SCORPION
Amour : Pas l’temps de niaiser. Faites vibrer le caribou qui est en vous au plumard.
Gloire : C’est la fin des haricots. Heureusement, votre père est un petit pois.
Beauté : Odeur de chou au niveau de l’aisselle gauche.
SAGITTAIRE
Amour : Il/elle vous aime comme un fou, comme un soldat, mais pas trop comme une star de cinéma. Faut pas déconner non plus.
Gloire : En changeant 142 lettres à stagiaire, ça fait esclave. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Ding dong, l’heure de la crème anti-rides a sonné.
CAPRICORNE
Amour : Vous vivrez de très beaux moments… à condition de laisser tomber vos défenses. (ça vient d’un vrai horoscope. On était jaloux alors on la pique !)
Gloire : Pas d’pitié pour votre pâté.
Beauté : Arrêtez de remuer des tétons.
VERSEAU
Amour : Rien à faire, vous êtes un cyclope.
Gloire : Arrêtez de retourner votre veste. On voit toutes vos coutures.
Beauté : Évitez d’aller en forêt. Vous avez assez de champignons comme ça.
POISSON
Amour : Jon Snow va vous faire l’amour d’ici 23 jours.
Gloire : Pluton vous conseille de prendre 2 kg. Et l’astrologie, ça ne trompe pas.
Beauté : Vous êtes le plus beau des Strudels.
À la maison d’arrêt de Tours, la compagnie de théâtre Les 3 Sœurs intervient auprès de jeunes détenus. L’objectif ? Les aider à avancer dans leur parcours de vie.
Les comédiens jouent une première saynète pour interpeller les détenus.
Une casquette bleue vissée sur la tête, Frank sort tout juste de prison. Pour redémarrer du bon pied, il souhaite se lancer dans le commerce. D’abord, se former. Mais avec son casier judiciaire bien rempli, il se dit qu’il ne sera jamais pris en formation. Heureusement, son pote Mario, qui a ouvert une pizzeria, propose de l’embaucher et lui donne même une avance sur salaire. Sauf que Frank est tiraillé. Là, il a surtout envie de fumer. Et puis son copain qui l’appelle pour jouer aux jeux vidéo, c’est super tentant. Alors tant pis, le travail attendra. Quant au rendez-vous avec sa petite amie, il a zappé. Résultat, il se brouille avec Mario et sa copine.
En réalité, Frank n’existe pas. C’est un personnage joué par Antoine Miglioretti, de la compagnie tourangelle Les 3 Sœurs. Face à lui, six jeunes détenus de la maison d’arrêt de Tours. La scène se déroule dans une salle d’activités de la prison, accessible de l’extérieur après avoir franchi cinq portes et autant de grilles fermées à clé. La compagnie intervient dans le cadre du programme Bouge — Bien orienter une génération en devenir — à destination de jeunes délinquants, souvent récidivistes, âgés de 18 à 25 ans. À l’origine, le questionnement de deux conseillères d’insertion et de probation — Vanessa Fouillet et Emmanuelle Terriot — chargées d’accompagner les détenus et de prévenir leur récidive : « Le comportement de ces jeunes est un réel problème. Comment les aider à évoluer ? » Une difficulté décuplée par la détention et la promiscuité qu’elle impose.
Un personnage tiraillé entre sa voix intérieure et les sollicitations extérieures.
Ici, plus de 200 détenus vivent à deux ou trois dans une cellule de 9 à 10 m2. Ils y passent 22 heures par jour, sauf activité ou rendez-vous particulier. Le projet Bouge est porté par le Spip, service pénitentiaire d’insertion et de probation, dont l’une des principales missions est de prévenir la récidive par un accompagnement individuel et collectif.
« Souvent, l’approche collective consiste à organiser des groupes de parole à visée thérapeutique. En investissant le champ éducatif, nous nous inscrivons dans une toute autre logique » , souligne Isabelle Larroque, directrice du Spip. Après une première session du programme Bouge fin 2015, une deuxième est aujourd’hui en cours. Parmi les six séances prévues, deux sont consacrées à l’intervention de la compagnie Les 3 sœurs, qui pratique le théâtre d’intervention : « Nous avons créé un objet théâtral personnalisé et adapté à la demande du Spip » , précise Sonia Fernandez-Velasco, comédienne de la compagnie. Le personnage de Frank a été conçu de sorte que les détenus puissent se projeter sur lui et réfléchir à leurs propres difficultés. Très présent, l’humour favorise l’implication des jeunes et leur participation.
Ce mercredi-là à la maison d’arrêt, les détenus réagissent à la scène jouée par la compagnie : « En fait, Frank, il a réussi que les problèmes ! », lance Kader*. Accompagné des trois acteurs, les participants retracent le parcours de Frank depuis sa sortie de prison. Matérialisées au sol, deux lignes divergentes constituent un plateau de jeu imaginaire. La première, la « ligne de conduite » , mène Frank à l’objectif qu’il s’est fixé, symbolisé par une coupe. Pour les jeunes, cette coupe, c’est avant tout « un travail légal » . La deuxième ligne, déviante, conduit à un point d’interrogation : c’est « la cité » , « le quartier », « la prison » ou encore « le travail illégal » .
Le groupe décortique ce qui a poussé Frank d’une ligne vers l’autre : Quelles priorités s’est-il fixé ? Quels choix l’ont fait basculer ? Quelle responsabilité porte-t-il dans cette évolution ? Puis, les trois acteurs invitent les détenus à prendre leur place : « Vous allez sortir de prison. Vous serez au début d’un nouveau chemin. À vous de vivre votre propre parcours. » Commence alors la distribution des rôles : aux côtés de Kader dans le rôle principal de Frank, Julien* joue le monde extérieur — toutes les personnes avec qui Frank interagit une fois dehors — et Kevin*, la voix intérieure de Frank. Quant à Luc*, extérieur à la scène, il peut à tout moment stopper l’action grâce à une télécommande. Voilà comment s’invente l’histoire avec les jeunes comédiens…
Elsa Adroguer, comédienne, dans le rôle de la petite amie de Frank.
Frank annonce à son conseiller : « Mon oncle va m’embaucher dans sa pizzeria. » Mais dès sa sortie de prison, son pote du quartier l’invite à boire un coup. Puis, son conseiller l’informe qu’il doit se rendre immédi- atement à la mission locale pour bénéficier d’un programme d’insertion, avec des aides au permis et au logement à la clé. Excellente nouvelle ! Mais Frank a vraiment envie de trinquer avec ses copains. Tout de suite. Il ne sait plus quoi faire…
Intervient alors sa maman, au téléphone : « Tu vas aller à ce rendez-vous, Frank, insiste-t-elle. Sinon, qui est-ce qui va encore finir au parloir pendant un an, hein ? » Ensuite, Frank apprend que le rendez-vous à la mission locale est finalement à Blois. Sans permis, il galère pour se faire conduire là-bas, et résultat, il arrive 45 minutes en retard. Le conseiller, joué par Julien, retire sa proposition : « Il faut être assidu, ponctuel » , justifie-t-il. Kader s’emporte : « J’ai fait 100 kilomètres pour vous ! Toi, t’as vu comment tu m’reçois ? Rentre chez toi, tu veux que j’t’insulte ou quoi ? » Fin de l’histoire.
Les trois comédiens se sont donné à fond dans leur rôle. Avec plein d’énergie, d’humour et un sacré sens de la répartie. Un débriefing de la saynète permet d’analyser pourquoi la situation a dérapé. En résumé : « Il y a eu trop d’embrouilles ! Frank aurait dû expliquer clairement sa situation au conseiller : lui dire qu’il n’avait pas le permis, pas de voiture. Qu’il ne pouvait donc pas se rendre à Blois en si peu de temps » , analyse Vanessa Fouillet.
L’occasion aussi, avec les comédiens de la compagnie, de lancer quelques pistes de réflexion : comment canaliser son énergie, se fixer des objectifs ou plus globalement, être réellement acteur de sa vie. Pour Vanessa Fouillet et Mathieu Besson, les deux conseillers d’insertion et de probation qui accompagnent le groupe, cette séance s’avère précieuse : « Nous pouvons évaluer leurs réactions, leur comportement. Ce qui nous permettra, dans les prochains entretiens, de valoriser ce qu’ils ont réalisé de positif et de leur montrer qu’ils détiennent en eux des clés pour changer » .
L’objectif : leur donner confiance dans leur capacité à changer dans la durée.
Reportage et photos : Nathalie Picard
* Les prénoms ont été changés.
Pas facile de choisir entre sa ligne de conduite et une voie divergente.
Boulevard, film testament de l’immense comédien Robin Williams, sort enfin sur les écrans français. Un bel hommage ?
Touchant. Oui, Boulevard est touchant. Tout au long de ce film maudit (budget quasi-inexistant, peu de recettes, dis- tributeurs aux abonnés absents…), il plane un petit « quelque chose ». Parce que le point névralgique de Boulevard, c’est Robin Williams. Le clown triste. Un immense acteur dont le suicide, peu après le tournage, laisse ici un goût amer. L’impression de voir le comédien exposer sa propre tristesse à l’écran. Et c’en est troublant.
Mais Robin Williams méritait-il meilleur testament que ce Boulevard, réalisé par Dito Montiel ?
À contre-courant de ses œuvres habituelles (davantage des action-movies), le cinéaste laisse ici éclore toute sa sensibilité. Il fait le portrait de Nolan, un homme effacé, au quotidien bien tristounet. Il a beau aimer sa femme, il fait tout de même chambre à part. Un jour, cet employé de banque modèle à l’existence aussi vide que plate rencontre Léo, un jeune prostitué. Va alors se tisser une relation d’amour (ou amitié ?) homo-érotique et asexuelle, emprunte d’une tendresse que Nolan n’a jamais su exprimer.
Force est donc de constater que dans Boulevard, tous les regards se tournent sur un Robin Williams qui vampirise l’écran, alors qu’il est paradoxalement quasi-inexpressif. Mes ses yeux brillent. Le comédien aussi. Son regard, qui contient toutes les peines du monde, agrippe le spectateur et ne le lâchera pas.
Mais en dehors de cette interprétation « williamesque », le reste du film ne convainc guère. Noyé sous une musique lancinante, Boulevard tend parfois à jouer de l’effet lacrymal un peu trop facilement. Quel dommage, aussi, de ne pas avoir plus insisté sur le rapport entre Nolan et sa femme. Finalement, Boulevard ne trouve sa force que dans la puissante émotion dégagée par la pudeur d’un Robin Williams bouleversant. Un joli dernier hommage.
Aurélien Germain
>Drame, de Dito Montiel (États-Unis). Durée : 1 h 28. Avec Robin Williams, Roberto Aguire… > NOTE : 3/5
Eric Liauté, un Tourangeau, lance Citydog services. Il fera donc le taxi pour les chiens et les chats !
(Photo Citydog services Facebook)
L’initiative est surprenante (et donc nous plaît) : le Tourangeau Eric Liauté vient de lancer CityDog Services. Soit un taxi animalier, pour chiens et chats ! Une idée que cet ancien de la grande distribution cogitait depuis longtemps, notamment lorsqu’il a recueilli Horus, un lévrier errant. Postulat de base ? Pas facile de l’emmener chez le vétérinaire quand les horaires de travail ne sont pas compatibles avec les siens. Il fallait trouver une solution.
Une fois sa tonne de certifications – obligatoires – sous le bras, Eric s’est donc lancé dans l’aventure… qui va encore plus loin, puisqu’il « propose également des gardes et des visites d’animaux à domicile, jeux et câlins compris » , ainsi que des promenades d’épanouissement.
Amoureux des animaux (il appartient à l’asso Lévriers sans frontières), Eric Liauté est donc le pionnier de ce secteur à Tours. Un projet qui a du chien (ok, elle était facile) et peut-être même un futur incontournable ?
Ils montent sur les planches et créent les bruitages de leur spectacle. Ce sont les jeunes stagiaires de l’atelier Théâtre et sons de Courteline.
Tiens, et si on arrivait à imiter le son des gargouillis d’un loup ? C’est la mission de William, 8 ans, armé de son casque et de son micro. Tel un sourcier cherchant de l’eau, il part en quête de bruits.
Comme chaque semaine, le garçon participe à l’atelier Théâtre et sons de l’association Courteline. A trois enjambées, deux camarades répètent le texte de leur pièce, tandis qu’une autre teste un piano à pouces ou un mini-synthétiseur tenant dans la paume d’une main. « Le principe, c’est que le théâtre et les sons sont mis au service de la création », résume Magali Manceau, coordinatrice culture et loisirs de l’association Courteline.
Deux artistes du Théâtre des trois clous, une compagnie de spectacle vivant, animent cet atelier en binôme. Pas besoin d’être instrumentiste pour s’y épanouir. « L’objectif, c’est de faire de la musique sans notion de solfège, détaille l’artiste sonore Olivier Bosseron. On apprend à ouvrir ses oreilles, à décrypter les atmosphères, les sons qui nous entourent : rythmes de la nature, rythmes cardiaques, etc. » Ces découvertes sont mises au service d’un spectacle créé collectivement. Les bruitages enregistrés par les jeunes stagiaires seront intégrés à la pièce que ces derniers joueront début juin. Le thème : l’émancipation d’un loup qui veut sortir des rôles auxquels il est habituellement cantonné… Tout un programme sonore !
AC/DC jouera à Marseille ce 13 mai. Problème : son chanteur culte a été remplacé – au grand dam des fans – par celui des Guns’n’Roses. Retour sur 4 groupes rock qui ont changé de leader pour le meilleur ou pour le pire.
PINK FLOYD
En 68, Syd Barrett carbure au LSD, en oublie les concerts et devient une loque. Les Pink Floyd décident de le virer pour le remplacer par un certain David Gilmour, en 69. En 73, le Dark Side of the moon se vendra à… 50 millions d’exemplaires. Plutôt un bon choix, non ?
IRON MAIDEN
En 81, Paul di’Anno est viré, car trop drogué. Il est remplacé par Bruce Dickinson (= succès) qui quittera le groupe en 93. Blaze Bayley le suit (= cata). Donc Bruce reviendra 6 ans après (= re-succès). A ce jour, Maiden a vendu 100 millions d’albums. CQFD.
BLACK SABBATH
Pendant 10 ans de concerts, le chanteur culte et complètement zinzin Ozzy Osbourne avale les kilomètres. Et les drogues. Trop camé (encore ?!), le Madman doit quitter Black Sab’ en 79. Dio le remplace, renouant avec le succès. Ozzy reviendra finalement. C’est qui l’patron ?
QUEEN
Lors du décès de Freddie Mercury en 1991, à l’âge de 45 ans, c’est un des plus grands groupes du monde qui meurt. Les différents projets estampillés « Queen + » s’enchaînent tristement. En 2012, Queen prend Adam Lambert au micro. Mais nous, on pleure encore.
Aujourd’hui, les maisons fleurissent sur Le Bon coin et la moitié des ventes auraient lieu de particulier à particulier. Pourtant, les agences continuent de convaincre acheteurs et vendeurs. Quelle est leur force ?
« Les agences, elles se gavent. Ça sert à rien, et ça coûte trop cher ! » Comme l’antiquaire, l’homme politique, le chauffeur de taxi (et le journaliste!), l’agent immobilier est souvent rhabillé pour l’hiver au fil des discussions. Sur les 2 millions de Français qui projettent d’acheter dans les six mois, la moitié évite la case agence. Cléo l’a zappée naturellement : « Quand ma propriétaire a cherché à vendre son appartement à deux pas de la rue Nationale, j’ai sauté sur l’occasion. J’étais prioritaire et elle en demandait un prix très raisonnable. »
Le bouche-à-oreille ou les transactions entre proches ont toujours existé, représentant 10 % du marché, mais Internet offre une vitrine de taille XXL aux petites annonces et Le Bon Coin est devenu le terrain de chasse n° 1 des acheteurs. Et des vendeurs. Stéphane est un irréductible de la transaction de particulier à particulier : après un premier appartement, c’est sa maison qu’il a acheté en direct et vient de mettre en vente sur Le Bon Coin. Il l’a estimée lui-même, en comparant avec des biens similaires « Je me mets à la place de l’acheteur, 15 000 euros de commission, c’est énorme. Alors à quoi bon lui faire payer juste pour visiter ? »
Après un mois, il a reçu 20 acheteurs potentiels et une offre dès la première visite, qu’il a jugé trop basse. Il avoue avoir surestimé sa maison en prévision de négociations et vient de la confier aussi à une agence en mandat simple, pour multiplier ses chances. Bien sûr, un particulier peut facilement mettre sa maison en vente et la faire visiter. Mais l’agent ne fait pas que tenir les clés. Tous les professionnels interrogés ont vu des déçus pousser la porte de leur agence : « Un monsieur est venu me voir après deux compromis signés et rompus pour défaut de financement », se rappelle Samuel Machefer, gérant de M&B et président de l’AMEPI 37. Dans une autre agence, c’est un couple qui trouvait trop compliqué de juger le sérieux des acheteurs et a préféré déléguer après 10 visites. Là où un vendeur hésite à fouiller, l’agent va vérifier le dossier de l’acheteur.
Et celui du vendeur : « Dès le mandat, je demande l’acte de propriété, les diagnostics… explique Anne Dubois, de l’agence ORPI Prébendes. Dans le cas d’extensions ou de travaux non déclarés (ce qui est plus fréquent qu’on ne pense), on incite le propriétaire à se mettre en conformité avec la loi. » Un travail qui évitera de mauvaises surprises.
Comme Stéphane, Valérie était bien décidée à éviter des frais et pensait se débrouiller avec Le Bon Coin. Son conjoint, lui, préférait les agences : « Il trouvait les prix plus justes. Il a particulièrement accroché avec un agent ; on cherchait depuis plus d’un an quand il a rentré une maison qui correspondait à nos critères, il a appelé mon conjoint en premier, qui n’était pas trop chaud pour la visiter, l’agent a insisté, l’a convaincu de faire un saut dans la journée. On a fait une offre dans l’heure. Et au prix demandé. »
Pour elle, l’agent a montré toutes ses compétences : alerter son client et lui donner des conseils pour faire une offre raisonnable. Si elle souhaitait, au début de son projet, économiser une commission, elle reconnaît que la dépense était justifiée : « L’agent a passé un temps de dingue avec nous, il la méritait largement. »
ENSEMBLE, ON EST PLUS
FORTS : LE FICHIER AMEPI
L’union faisant la force, pour offrir plus de choix aux acquéreurs, certaines agences mettent en commun leurs mandats via le fichier AMEPI. Ici, le vendeur confie son bien à une agence et celle-ci l’inscrit au fichier, chaque agence adhérente peut alors le proposer à ses propres clients. En cas de transaction, les deux agences se partagent la commission. Tout le monde y gagne : le client, qui garde un seul interlocuteur et le professionnel, qui multiplie ses chances de conclure. La pratique existait déjà depuis longtemps mais de façon informelle. En Indre-et-Loire, 50 agences partagent leurs portefeuilles. L’idée, excellente, a malgré tout laissé Emmanuel et Caroline sur leur faim. Pour trouver plus vite, ils étaient prêt à payer les services d’un pro, bien conscients que le temps c’est de l’argent. Après 20 visites en 4 ou 5 mois, le couple trouve finalement une maison à Saint-Avertin, via Le Bon Coin : « En revanche, à refaire, on ferait plus confiance aux agents pour aller vers des quartiers auxquels on ne pensait pas. » La connaissance du terrain reste la grande force des pros. « Rien ne remplacera une visite, rappelle Anne Dubois. D’ailleurs, beaucoup de vendeurs viennent nous voir pour avoir une estimation plus juste avant de mettre leur bien sur Le Bon Coin. On ne peut pas juger la valeur d’un bien à sa bonne mine extérieure ou au nom de la rue. »
Étage, orientation, cuisine aménagée, taille de l’extérieur, proximité de telle école… le prix varie selon une multitude de détails que le vendeur ne voit pas toujours. Détaché de l’appartement de la maison qu’il vend, l’agent est aussi plus objectif, souligne Samuel Machefer. Il sait ce qui inquiète son acheteur, le séduira ou le fera fuir. À lui de rassurer en montrant les points positifs. La résistance s’organise aussi sur Internet. Le site Bien’ici est l’une des dernières initiatives lancée par les agences pour coller au près des souhaits des acheteurs. Il propose des recherches géolocalisées. C’est bluffant de facilité et d’attractivité : en deux clics, on se voit déjà dans un T8 de 267 m2 près de la Cathédrale. Si vous voulez absolument habiter à moins de 100 m de votre bar à vin préféré, rien de plus simple, Bien’ici est là et vous indique tous les spots : bistrot, hôpitaux, écoles… Ce qu’on appelle en jargon de chasseurs d’appartement « les commodités ».
Là réside la force de Bien’ici : le site a cartographié des quartiers entiers en 3D et modélisé plus de 200 monuments. Résultat : on s’y croirait et c’est plus joli que du Google view. S’il a été bouleversé par la généralisation d’Internet, pour Anne Dubois, le secteur immobilier existe difficilement en 100 % virtuel : « C’est du concret, notre maison. Le contact physique est important. » Même quand elle n’a rien à faire visiter, elle envoie un texto de temps en temps à ses clients pour leur montrer qu’elle garde leur demande en tête. Une petite attention que n’aura pas LogicImmo. « On peut donner des contacts, faire visiter le quartier à un primo-arrivant, c’est un métier humain, » confirme Samuel Machefer.
Et quand les gens ne se parlent plus, l’agent a un rôle clé. Divorce saignant, succession où chacun tire à hue et à dia, exigences extravagantes des futurs propriétaires… l’agent peut se doubler d’un diplomate. Il prend du recul, rassure les parties, fait l’intermédiaire, joue le rôle de filtre. « Le vendeur était très, très bizarre, il posait plein de questions indiscrètes, se rappelle Nathalie. J’étais soulagée que l’agent soit là et le cadre. »
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Street Food se la joue british ! Ce nouvel établissement à deux pas de la Place Plum’ a fait le pari du fish and chips… mais pas que !
Il y a comme un petit air british rue de la Rôtisserie, non ? Street Food, c’est le nom du petit nouveau qui, suite à l’arrêt des Enfants Terribles, a posé ses valises dans le vieux Tours au mois de mars. Un sympathique établissement qui annonce tout de suite la couleur : ici, c’est welcome to Great Britain.
La devanture au top, calquée sur le plan du métro londonien, met dans le bain. À l’intérieur, la déco est moderne. Des burgers sont tagués au mur et il y a une énorme graffiti. Du street art pour de la street food. Outre de gros burgers maison, l’enseigne propose THE spécialité, le fish & chips. « Mais attention, avec du bon poisson comme du cabillaud ou du lieu noir. Cuisiné comme le vrai : pas de panure, mais un vrai beignet ! », prévient Isabelle. Elle a les yeux bleus (désolé), mais n’empêche que ce petit bout de femme mettrait au tapis une canette de RedBull® humaine. Loin du flegme britannique, l’adorable Isa – on se permet ce petit surnom – est plutôt du genre survitaminée. De sa cuisine ouverte, elle carbure, elle rigole, elle met à l’aise, ne lâche jamais son sourire, propose une bière « au verre ou à la cowboy ».
Et dans l’assiette, alors ? On a jeté notre dévolu sur le Taleggio burger (oui, pas très british au final, fouettez-nous avec les oreilles du Prince Charles). Composé d’un pavé de boeuf haché consistant, d’un confit d’oignons parsemé de roquette et de basilic, avec la touche finale : le fameux Taleggio, un fromage italien crémeux et fondant et des frites dorées, accompagnées d’excellentes sauces maison. On finira le ventre plein et avec un « big smile », d’autant que le Street Food a aussi bon goût en matière de musique. Manger sur du Rolling Stones ou du Led Zep’, what else ?
> 22 rue de la Rôtisserie. Sur place ou à emporter. Ouvert du mardi au jeudi (18 h 30 – 0 h), du mercredi au vendredi (11 h 30 – 14 h), vendredi et samedi (le soir jusqu’à 2 h !) et le samedi midi. > Plats à 8,50 €. Boissons à partir de 2 €. Facebook.com/Streetfoodtours ou 02 47 47 17 78.
C’est quelqu’un qui m’a dit, que, tu m’aimais encore… et que tu voulais prendre ta dose d’horoscope un peu bébête. Eh bien voilà, tes désirs sont des ordres.
BÉLIER (En mai, fais ce qu’il te plaît. Donc…)
Amour : … Marie-toi avec elle/ lui en tongs, avec un Elvis Presley en slip à Las Vegas.
Gloire : … Prends ton patron à part et fais-lui pouet pouet camion.
Beauté : … Laisse pousser ton mono-sourcil. Et pars en camp naturiste.
TAUREAU
Amour : Envoyez ‘’mon ex dans le mixer’’ au 6 12 12.
Gloire : www.lesdurillonscestunpeucon. com
Beauté : 3615 acné.
GÉMEAUX
Amour : Blanche-Fesse et les 7 mains.
Gloire : Rendez-vous utile. Soyez un homme/femme tronc et servez de boudin de porte.
Beauté : Nouveau dentier d’ici 15 jours.
CANCER
Amour : Le dimanche à Bamako, c’est le jour de mariage. Et c’est Amadou et Mariam qui le disent, donc bon.
Gloire : Arrêtez de vous en battre les steaks. Pensez aux végétariens.
Beauté : Vous avez quelque chose en vous de Tennessee. Super, non ?
LION
Amour : Arrêtez de vous la jouer Godzilla sous Lexomil au lit.
Gloire : Procrastinez plus pour gagner plus.
Beauté : Mal de tête, caresse ta belette.
VIERGE
Amour : Oui, bah rien que le nom du signe, faut pas s’étonner hein…
Gloire : Là où y a Eugène, y a pas de plaisir.
Beauté : Slip à paillettes.
BALANCE
Amour : Ni vu, ni cocu.
Gloire : Vous faites partie des gens qui ont l’armoire « j’ai-rien- à-me-mettre ». Changez : vivez nu(e).
Beauté : Un peu comme un coton-tige, mais avec des cheveux.
SCORPION
Amour : Célibataire, mais vous vous en badigeonnez allègrement les parties avec le pinceau de l’indifférence.
Gloire : Vous avez toujours raison. Rappelez-le à votre entourage.
Beauté : Vous allez manger chinois ou chez moi.
SAGITTAIRE
Amour : Prenez des lunettes 3D pour vos câlins sous la couette. Vous y verrez mieux.
Gloire : Z’êtes plutôt Mai 69 que Mai 68, non ?
Beauté : On vous surnomme le Petit Poucet à cause du temps passé aux sanitaires.
CAPRICORNE
Amour : Comme le dit le proverbe chinois, « quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère ».
Gloire : Doux comme un agneau (trop mignon).
Beauté : Mais frisé comme un mouton (ça, du coup…).
VERSEAU
Amour : Votre quotidien est répétitif.
Gloire : Votre quotidien est répétitif.
Beauté : Votre quotidien est répétitif.
POISSON
Amour : Vous avez le choix dans la date (pardon).
Gloire : Uranus vous turlupine (non, bah là, y a pas de contrepèteries roh !)
Beauté : 3 tequilas paf et paf le chien. Gaffe !
Ce week-end aura lieu à Tours la 2e édition de la Dreamhack, un tournoi e-sport où s’affrontent des milliers de joueurs venus de toute l’Europe. Créé en 1994 par des Suédois, ce circuit international (dont Tours est la seule date française) est une référence mondiale. Tmv en a profité pour rencontrer 4 joueurs tourangeaux.
FLORENT BEAUFILS (alias Morrison, 24 ans)
Florent Beaufils, plus connu sous le pseudo Morrison, est passionné de jeux de cartes et de réflexion depuis qu’il est gamin. Pokémon, Yu-Gi-Oh!, Magic : il n’a échappé à aucune de ces aventures. Depuis deux ans, il s’intéresse sérieusement au jeu vidéo de cartes Hearthstone et c’est tout naturellement que le Tourangeau jouera dans cette catégorie pour la Dreamhack. Néanmoins, Morisson ne fait pas (encore) partie des pros. Après des débuts d’études un peu chaotiques, le jeune homme s’est finalement tourné vers le périscolaire. « Ce n’était pas facile de trouver du travail sans qualification. Mais j’aime encadrer et divertir les gens. »
Pour autant, il n’assure pas un plein temps. « C’est un choix, qui me permet de continuer à améliorer mon niveau de jeu. » Il s’entraîne environ 4 h par jour et à l’approche de tournoi, cela grimpe vite à 8 h voire 12 h. Réaliste, il explique qu’il ne gagne pas sa vie pour l’instant avec le jeu, car son niveau « est correct mais encore insuffisant ».
Pour monter en compétences et en visibilité, il a rejoint une grande structure, CWOL. Staff, défraiement : tout est mis en place pour se professionnaliser. Morrison prévoit aussi d’investir dans du matériel (caméra HD, ordinateur, fond vert, micro…) pour assurer des heures de streaming et développer son audience. « Si un jour j’ai l’opportunité de vivre du jeu vidéo, je la saisirais. C’est un rêve de gosse. »
LA TEAM CONNECTESPORT
C’est bien connu, l’union fait la force. Comme de nombreux joueurs et passionnés de jeux vidéos, l’équipe de Connectesport a compris que pour avancer, se développer, se professionnaliser, il faut se regrouper. Une large partie de cette team est tourangelle, mais considérant les moyens technologiques actuels, des joueurs d’autres villes ont rejoint les rangs. Entraînement en ligne, conseils grâce au logiciel teamspeak, tout est facilité.
Pour la Dreamhack, John, 24 ans, et Dylan 21 ans joueront respectivement à Starcraft et Hearthstone. Pas besoin de constituer des équipes pour ces jeux qui se font en un contre un. Le premier nécessite beaucoup de dextérité et John en sait quelque chose : « J’ai dû freiner mon rythme, mon petit doigt gauche ne supporte plus la cadence », montre-t-il (petit doigt déformé à l’appui) et qui n’a rien d’une blague. Ces structures de e-sport ont un staff impressionnant : community manager, rédacteurs web, ingénieur son… l’équipe recherche même un monteur vidéo et un développeur web.
Pour l’instant, Connectesport fonctionne de manière bénévole, même si personne ne compte ses heures. Leur but ? Se faire une place sur le marché du e-sport et en vivre à terme, aussi bien en valorisant les joueurs qu’en proposant un site internet et des événements autour du gaming. Leur stratégie semble fonctionner : Orange les a démarché pour leur proposer un partenariat.
YSOLINE (alias Yziia, 18 ans)
Le monde du jeu vidéo, Ysoline est tombée dedans quand elle était petite. Grâce à son grand frère. Normal, puisque « déjà tout petit, il jouait aussi avec mon père ! Moi j’étais obligée de finir comme eux », raconte-t-elle. Une passion pour elle, « parce que ça sort de la réalité et divertit. Certains ont la musique ou le cheval, moi j’ai le jeu vidéo comme échappatoire ». Désormais, elle fait partie des orKs. Un nom étrange qui regroupe en fait une « association multigaming ». Un regroupement de fans, ou plutôt « une communauté, une famille », comme le décrit Ysoline. De quoi oublier ses débuts sur console, lorsqu’elle s’en prenait « plein la poire. Des joueurs me disaient : mais pourquoi tu fais pas le ménage, plutôt ? Il n’y a pas trop de filles dans le gaming. Elles n’osent pas trop… »
Un de ses jeux fétiches ? Rainbow Six Siege, « très stratégique ». Quand elle joue, elle est diffusée sur la web TV twitch.tv/yziia. À la manière d’un YouTube, cette plate-forme diffuse ses parties, mais en direct. Elle peut alors parler à des gens du monde entier, casque vissé aux oreilles. Une passion qui lui prend une douzaine d’heures par semaine. « Mais attention, je sors hein ! », rigole Yziia. « On ne reste pas tout le temps enfermés, contrairement à ce qu’on croit… »
Maintenant, elle attend la Dreamhack avec impatience. Comme l’an dernier. De toute façon, elle a déjà son pass VIP depuis bien longtemps…
FABIEN PAGNARD (alias Cafeine, 35 ans)
On est méchant à tmv. C’est qu’on l’a réveillé, Fabien, avec nos questions. Mais forcément, en parlant jeu et jeu vidéo, il a accepté d’y répondre avec plaisir, « avec sa voix de Barry White sorti du lit », comme il dit. Connu sous le pseudo de Cafeine, Fabien joue une à deux heures par jour, « mais gère aussi les pages Facebook, Twitter, a un rôle de community manager pour Hearthstone ». Un jeu qu’il adore, découvert il y a 2 ans (mais mister Cafeine a débuté avec les Magic en 1996 !) et qui compte 50 millions de connectés. « Vous n’imaginez même pas le nombre de gens qui jouent à Hearthstone, c’est dingue. Même des quadras, sur leur pause de midi au boulot. Il faut dire que les règles s’apprennent en 10 minutes… », rappelle Fabien, technicien Telecom dans la vraie vie et connu pour son rôle d’arbitre dans le monde du jeu.
Bref, Hearthstone, c’est son bébé. Et il s’y tient, comme beaucoup d’autres gamers. « C’est difficile d’aller voir ailleurs. Un joueur de volley ne va pas faire un marathon », métaphorise-til. « Moi, par exemple, je suis incapable de jouer à Counterstrike [un jeu de tir, NDLR]. » Lui aussi sera à la Dreamhack cette année. En précisant bien « que c’est une vraie compétition, un vrai tournoi. Le public ‘’lambda’’ ne doit pas s’imaginer venir pour voir des Pikachu. Là, il y a 2 000 mecs qui sont là pour gagner. Ce n’est pas un festival de jeux vidéos ! »
Le nouveau film de Jason Moore, Sisters, se la joue Projet X version quadra… et bien plus sage !
Les Sisters s’enjaillent !
Sisters est un cas typique. Celui du film qui restera anecdotique, malgré ses indéniables qualités. Le genre de comédie US agréable, mais bien trop légère pour laisser une empreinte durable. Sisters, c’est une sorte de Projet X pour quadras (en moins foufou), mélangé à l’esprit American Pie (en moins pipi-caca). Un trip régressif, mené par un duo déjanté de sœurs qui organise une grosse fête façon nostalgie dans leur maison d’enfance, bientôt vendue par leurs parents. L’occasion parfaite pour que Kate, la foldingue, puisse remuer Maura sa sœurette si sage et proprette. Un postulat déjà vu et revu, que le réalisateur Jason Moore – davantage habitué au monde de la télé – a choisi de traiter comme une comédie girlie rigolote à la Amy Schumer, mais bien trop gentillette et plombée par une écriture un poil paresseuse.
Pourtant, Sisters possède son lot de sympathiques moments : grâce à ce chouette binôme féminin survolté, on a ainsi droit à quelques comiques de situation vraiment très drôles. Le tout, aidé par une truculente galerie de personnages secondaires (le lourdaud camé à son insu, le dealer impassible, le vieux couple lubrique…).
Passant par la case ‘humour graveleux’, injectant une petite romance bébête mélangée à un discours familial un peu ronflant, Sisters attendrit parfois, fait sourire souvent, mais reste dans un rythme trop pépère pour sortir du lot. Souffrant aussi de longueurs, Sisters semble tirer à la ligne avec ses presque 2 h au compteur. Là où les 90 minutes de rigueur auraient suffit pour tirer un film si simple vers le haut. Il n’en reste pas moins que Sisters s’appréhende comme une petite production fun et sans prise de tête mais qui aura du mal à rester dans les mémoires.
Aurélien Germain
> Comédie, de Jason Moore (Etats-Unis). Durée : 1 h 58. Avec Amy Poehler, Tina Fey, Ike Barinholtz… > NOTE : 2,5/5
Ce 13 mai, c’est l’ouverture de la guinguette de Tours… qui a subi un petit lifting !
Rendez-vous incontournable des Tourangeaux. (Photo NR)
Avouons que cela va faire bizarre, cette guinguette sans ses saules pleureurs. Mais il faudra s’y faire, car pour le moment, les arbres ne seront pas replantés. L’Architecte des bâtiments de France (ABF) « souhaite d’abord un plan général de requalification du site avec végétalisation », comme l’a récemment indiqué Ronan Brient, cofondateur de l’association Le Petit Monde, en charge de l’organisation des animations à la guinguette de Tours.
Pour le reste, alors que l’installation est bientôt terminée, le Tourangeau devrait avoir droit à une nouvelle guinguette. Le lieu incontournable de l’été sera donc agrandi, puisque deux nouvelles zones verront le jour, tandis que l’espace en contrebas du bar-restaurant sera dégagé, d’après les volontés de l’ABF. Bref, une guinguette new generation étendue du bas de la descente (à la fac des Tanneurs) au pied de la bibliothèque.
Au programme ? « Un univers vintage, plus coloré avec de la musique » et « un endroit plus relax, nature, avec des transats », a précisé Ronan Brient. Ouverture de la guinguette prévue le 13 mai.
Chasseurs d’appart lance un casting à Tours et aux alentours.
Stéphane is in da place.
L’émission Chasseurs d’appart, présentée par Stéphane Plaza sur M6, débarque à Tours.
L’émission lance donc un casting et « recherche activement des personnes souhaitant acquérir une maison ou un appartement à Tours et dans ses environs ».
Le tournage aura lieu à partir du 28 juin.
Les intéressé(e)s peuvent donc s’inscrire dès à présent sur chasseursdappart.tours@gmail. com en précisant nom, prénom, âge, ville, numéro de téléphone et une photo.
Tmv et Orange vous font gagner des pass pour la Dreamhack de Tours !
A l’occasion de la Dreamhack, qui posera ses valises (et ses manettes) à Tours, tmv et Orange – fournisseur de la fibre sur l’événement – vous font gagner des entrées pour cet événement unique.
Du 14 au 16 mai, cette méga-compétition réunissant des tonnes de joueurs de jeu vidéo, venus de partout, s’installera au Vinci de Tours. > Nous mettons en jeu un pass 3 jours et 10 pass 1 journée.
Pour jouer, rien de plus simple : vous n’avez qu’à envoyer un petit mail à redac@tmvtours.fr avec nom, prénom et numéro de téléphone. Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort jeudi 12 au soir et seront contactés par mail.
Ils n’auront qu’à récupérer leur bien à la boutique Orange (rue Nationale), dès le vendredi 13.
Toute l’actu à ne pas manquer à Tours, aux alentours et partout en France, c’est maintenant !
MERCREDI
PANAMA PAPERS. C’est le 11 mai au matin que Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale, devrait être entendu par la commission des Finances du Sénat, suite aux révélations sur les liens entre la banque et le cabinet panaméen Mossack Fonseca.
CINÉMA. Ouverture du Festival de Cannes ce mercredi 11 mai ! Jusqu’au 22, la Croisette vivra au rythme du ciné, des stars, des paillettes, du champagne et de la coc… non, pardon. Reste que les intermittents menacent déjà de perturber le festival. La CGT spectacle, par la voix d’Eric Aubin (membre du bureau), a annoncé dans les colonnes du Figaro que « rien n’était exclu » et que « la menace autour » du festival de Cannes était « une réalité ».
VENDREDI
FOOT. La fin du championnat approche ! Le Tours FC affrontera le 13 mai l’ASNL. Les joueurs de Nancy ont beau avoir validé leur montée en Ligue 1, ils auront tout de même les crocs. Attention à ne pas se faire manger tout crû.
SAMEDI
JEUX VIDÉO. À partir du 14 mai, Tours accueillera pour la seconde fois la DreamHack. Les meilleurs joueurs du monde squatteront le Vinci jusqu’au 16 mai pour THE compétition mondiale de jeux vidéo en réseau. Il y aura aussi des concours, des nouveautés de jeux, des nuits blanches à jouer, une ambiance unique, des milliers de gens. La DreamHack de Tours sera séparée en trois zones : la Lan Party, la DH Open et la Dream Expo. Bref, le plus grand festival numérique au monde qui vient dans notre bonne vieille ville, c’est la classe. > Pass 1 jour : 15 € ; pass 3 jours : 35 € (ou 45 € en VIP). Infos sur dreamhack.fr
> à retrouver dans notre numéro du 11 mai : un dossier spécial sur les gamers tourangeaux !
LUNDI
TÉLÉVISION. À partir du 16 mai, et jusqu’au 22, France 3 retransmettra les championnats européens de natation, en direct de Londres. Ce qui veut dire – ô malheur que c’est moche la vie – que Plus Belle la vie ne sera plus diffusé à son horaire normal. Bon, que les fans de la place du Mistral se rassurent : le programme sera simplement décalé en prime-time.
MARDI
POLITIQUE. En février dernier, Martine Aubry, maire de Lille, signait une tribune assassine sur François Hollande. Mais no soucy, comme disent les jeunes : un nouveau meeting Hé oh la gauche sera organisé à Lille le 17 mai afin de soutenir le président. Un rassemblement initié par Patrick Kanner et Stéphane Le Foll.
Aaaah, le petit kif du Babybel, des Kinder, des coquillettes et de la cuisine maison… Les Fils à maman a ouvert sur Tours. On l’a testé !
La peinture du nouvel établissement est encore fraîche. Entre les gigantesques luminaires accrochés au plafond, la fresque de comics et les chaises d’école old school, le décor est chaleureux et accueillant. La musique donne la pêche et vous aurez du mal à ne pas fredonner en croquant dans votre burger (évitez la chemise blanche du coup). Sans complètement vous spoiler, on vous prévient aussi que vous allez kiffer votre set de table. Le concept du resto ? Retomber en enfance, avec une carte de bistrot classique (cheesburger, salade césar, pièce du boucher avec frites maison) à laquelle ont été ajoutés des plats plus originaux comme des croquettes de Babybel, un tiramisu au Kinder ou un Sablé de Petits Lu au Nutella (avec Chantilly bim bam boum).
Le concept est en vogue en ce moment, comme le prouvent les 16 autres établissements déjà ouverts par la chaîne. Disons le franchement : les produits sont frais et plutôt de qualité (du bon pain ça compte aussi !) et les entrées sont réussies (excepté la salade en décoration, pas assaisonnée). On recommande les nems au chèvre de Sainte-Maure, le tartare de saumon et les croquettes de Babybel.
Par contre le service est encore en train de s’ajuster : attente, plats pas toujours chauds et pas servis en même temps… c’est le début, restons compréhensifs. En revanche, attention aux prix. 10 € pour un plat du midi qui passe entre 15 € et 18 € le soir. Entrées et desserts sont à 3 € le midi (certains avec supplément + 1 € ou 2 €) mais minimum entre 6 € et 8,50 € le soir. En résumé, comptez au moins 16 € le midi (hors boissons) et 28 € le soir. Assez cher pour du bistrot.
> 24 rue du Grand marché à Tours. Ouvert du jeudi au samedi midi et soir, dimanche midi, mardi et mercredi soir. Fermé le lundi. Contact : 02 47 20 50 25
> Leur page Facebook par ICI !
Si vous avez loupé toute l’actu insolite et wtf de la semaine, faites un tour par ici…
> Les fast-food, c’est trop cool. À Montpellier, un client a trouvé une tête de poulet frit dans ses chicken wings. Mais au KFC de Birmingham (Angleterre), les glaçons ont révélé un taux très élevé de matière fécale. Allez, bon ap’, bisou !
> Toujours outre-Manche, la police londonienne est en pleine affaire : elle recherche activement un serial arroseur. Elle a lancé un appel pour retrouver un individu qui prend un malin plaisir, dans son 4×4, à foncer sur les flaques d’eau pour arroser les passants sur les trottoirs.
> À Baltimore (États-Unis), la police a blessé un homme en lui tirant dessus. Celui-ci était déguisé en panda et menaçait de se faire exploser dans les locaux d’une chaîne de télé locale. Il s’est avéré que ce cher mi-homme mi-panda n’était pas si dangereux que ça. Sa prétendue bombe était composée de barres de chocolat reliées par des fils électriques.
> Le footballeur Neymar vient de s’acheter un jet privé à 8 millions d’euros. Ce qui passe mal au Brésil, puisque le joueur – déjà propriétaire d’un autre avion, d’un yacht et d’un hélico, doit 16 millions d’euros d’impôts non-payés au fisc.
Nouvelle salve de chroniques culture et les tendances du moment, avec Game of Thrones, l’album de Seratones ou encore les salaires mirobolants des stagiaires chez Snapchat et compagnie.
LA BD LA PAROLE DU MUET
On savait Laurent Galandon fou de cinéma, mais quand il nous raconte les aventures de ce jeune apprenti cinéaste entre le Schpountz et Cinéma Paradiso, on est complètement bluffé. Il faut dire que Frédéric Blier son dessinateur s’y entend à merveille pour récréer l’ambiance des studios de cinéma et l’atmosphère très particulière de ce milieu. Son dessin fluide et semi-réaliste donne un relief bien particulier sonnant particulièrement juste notamment dans les scènes de tournage. Ajoutez à cela une mystérieuse inconnue, des séquences un peu pimentées et de très bon gags : un ouvrage plutôt plaisant qui ravira les amateurs d’histoires bien ficelées.
Hervé Bourit
LE CD SERATONES – GET GONE
Le dernier bébé de l’écurie Fat Possum (le label des Black Keys et de Bob Log III) était déjà réputé pour ses prestations scéniques du tonnerre. Et ce n’est pas avec ce nouvel album, intitulé Get Gone, que la Bête va se calmer. Leur garage-rock, aussi chaud que leur Louisiane d’origine, n’hésite pas à s’acoquiner avec des touches bluesy ou soul, aidé par les variations de voix hallucinantes d’AJ Haynes, souvent qualifiée de « Janis Joplin afro ». Alternant titres survitaminés et d’autres plus langoureux, Seratones parvient à trouver un juste équilibre dans l’intensité de cette petite pépite d’à peine 40 minutes. Un album qui sent le Sud, le vrai. Ambitieux et réussi.
A.G. > Sortie le 6 mai
HIGH TECH (TRÈS) RICHES STAGIAIRES
Rodney Folz, étudiant à Berkeley, a réalisé une étude sur les offres de stage proposées par les entreprises high-tech pour l’été 2016. On y apprend par exemple qu’un(e) stagiaire chez Snapchat touchera 10 000 $ par mois. Chez Google, il prendra 6 600 $/mois ou 8 000 chez Facebook. Amazon offre une paie de 6 000 $ pour leurs stagiaires, tandis que Twitter vise les 8 400 $. Sans compter que tous ces salaires sont hors-primes, bonus et aides au logement… Banco.
SÉRIE TV MARSEILLE : FUTURE CATA ?
Ce 5 mai, la saison 1 de Marseille sera dévoilée sur Netflix, avant de voir les deux premiers épisodes débarquer sur TF1 le 12 mai. Cette série 100 % frenchy était l’un des événements télé de 2016, sauf que ce House of cards version Côte d’Azur s’est littéralement fait dézinguer par la critique qui a pu la voir en avant-première. En résumé ? Un « raté industriel » selon Télérama, avec un Gérard Depardieu « qui a l’air de s’ennuyer » (AFP), bref « une bouse » (Le Monde) et « une série d’une banalité totale » (Écran Large).
LE DVD LES CLASSIQUES DES MONSTRES
Universal nous fait un petit plaisir bien monstrueux, en ressortant quelques unes de ses pépites estampillées « creature feature ». L’occasion de (re)découvrir ces films délicieux, classiques parmi les classiques, mais parmi les moins connus des Universal Studios. Ainsi, le fan d’horreur épouvante oldschool pourra se délecter de She Wolf of London, Le Monstre de Londres ou encore La Revanche de la créature et La Créature est parmi nous. Le must ? Ces bijoux du fantastique à l’ancienne ont droit à une réédition technique exemplaire et, surtout, son lot de bonus, notamment des présentations signées Jean-Pierre Dionnet, cofondateur de Métal Hurlant et cinéphile averti.
A.G.
Pour sa journée d’information sur les métiers du numérique, l’Esten recevra Coralie Brillaud, la vidéaste qui réalise Les Topovaures . La chaîne Youtube de la jeune femme propose des vidéos de quelques minutes pour raconter des anecdotes sur l’art ou l’histoire.
Alors, on fait moins l’malin Norman ?
Ses yeux bleus se posent sur sa tasse de chocolat chaud, sa voix est tranquille, presque timide. Une grande humilité émane d’elle et peu soupçonneraient qu’elle accumule des centaines de milliers de vues sur sa chaîne Youtube, Les Topovaures. Coralie Brillaud a 27 ans, elle est vidéaste et préfère ce terme à celui de Youtubeuse. « Je ne veux pas être rattachée à une seule plateforme », défend-t-elle. Originaire de Paris, elle a élu domicile à Tours depuis trois ans avec son mari et ses deux enfants. « Nous avons eu un vrai coup de cœur ici, nous ne sommes pas près de partir », assure-t-elle. Cela n’est pas toujours pratique pour fréquenter les réseaux professionnels parisiens, mais à peine une heure en TGV, la petite famille trouve des solutions.
Vidéaste, Youtubeuse, c’est quoi exactement ? Encore quelqu’un qui se met face caméra pour nous raconter des tas d’histoires ? Eh bien non. Contrairement à nombre de ses confrères, Coralie ne se met pas en scène dans ses vidéos, elle utilise seulement sa voix pour commenter ses sujets (qu’elle monte d’ailleurs elle-même). Quant à ce qu’elle raconte, ce sont des anecdotes sur l’art ou l’histoire avec, par exemple, les cinq meilleures improvisations au cinéma, les cinq partis politiques les plus improbables, les cinq morts les plus atroces dans les Disney ou encore les cinq lois françaises les plus absurdes.
Du haut de son mètre soixante- dix, la réalisatrice ne manque pas d’imagination. Son projet de créer une chaîne Youtube est né de deux idées : les vidéos sont un format à la mode qui touche facilement les gens et permettent de croiser divertissement et instruction. « J’ai voulu utiliser la vidéo pour montrer que Youtube n’est pas réservé à l’humour, au gaming et à la beauté », ajoute-t-elle. À l’époque, son concept de le construire sous forme de « Top » ne convainc pas ses pairs. Le milieu de la culture et du web le perçoit comme un format trop facile, peu créatif et très commercial. « Moi j’étais convaincue que c’était un excellent moyen d’être pédagogique et synthétique », s’accroche-t-elle. Elle lance son essai le 1er avril 2015, moment où de nombreux blogueurs et youtubeurs publient des vidéos « blagues ». « C’était symbolique, pour montrer que j’avais compris la critique mais en la détournant ».
La chaîne des Topovaures décolle rapidement, parvenant aujourd’hui à la coquette somme de 245 000 abonnés. « On est très fiers d’elle », insiste sa maman, « première fan » dont on voit les yeux briller même à l’autre bout du téléphone. « C’est vrai qu’au début quand elle m’a parlé de son projet, je voyais ça comme un passe-temps, pas comme un vrai travail », confie-t-elle. Mais très vite toute la famille, Coralie incluse, doit bien admettre que le projet prend de l’ampleur et qu’il devient une alternative professionnelle crédible. « Coralie est quelqu’un de très intuitif et je lui ai dit : “ Si tu arrives à faire de ta passion ton métier alors vas y, fonce ” », ajoute Annie.
Inventer son métier
Pour Coralie, cela avait toujours été compliqué de visualiser quel métier elle exercerait « plus tard ». Passionnée de numérique depuis qu’elle a posé les doigts sur un clavier, elle a fait une section Littéraire tout en gardant une option math pour ne pas abandonner les sciences. Après le bac, elle valide une licence en art et culture à Lille et un master cultures et métiers du web à Marne-la-Vallée. Ses premières expériences professionnelles la conduisent vers la formation pour adultes, lui permettant d’acquérir un autre atout : la pédagogie. Au bout du chemin, un dilemme : comment créer un pont entre toutes ces compétences ? « Depuis des années, j’avais envie de métiers qui fassent le lien entre le numérique et le traditionnel, mais je ne visualisais pas à quoi cela correspondait. Je me rends compte que c’est parce que ces métiers n’existaient pas. Nous sommes en train de les inventer. »
Les métiers du web sont effectivement en pleine expansion, aussi neufs que le secteur qui les abrite. Pour l’instant, force est de constater que ce sont plutôt les hommes qui s’en sont emparés, un constat qui n’a évidemment pas échappé à la jeune femme. Son apparente timidité disparaît d’ailleurs rapidement quand on aborde le sujet, même si le thème lui brûle un peu les lèvres. Pour elle comme pour d’autres, l’envie de faire avancer les choses le dispute souvent aux conséquences catastrophiques d’une mauvaise phrase dans un journal. Elle le reconnaît pourtant : elle a dû affronter la réalité d’un milieu professionnel très masculin et pas toujours enclin à respecter la minorité.
Pas plus tard qu’il y a deux semaines, elle assistait à la deuxième édition du salon Neocast, à Strasbourg, qui rassemble environ 70 Youtubeurs. « Nous étions cinq femmes seulement », raconte-t-elle. A l’annonce de la programmation, les critiques avaient fusé sur les réseaux sociaux, s’interrogeant sur les raisons de cette sous-représentation. « Quand j’en ai parlé autour de moi j’ai entendu tout et n’importe quoi, notamment que les femmes n’avaient qu’à augmenter la qualité de leurs chaînes. Ou encore que dans ce cas, nous pourrions aussi bien parler du quota d’handicapés et de noirs qui sont invités, ce à quoi j’ai répondu : oui parlons en aussi ! », s’agace Coralie. Heureusement, certains se sont simplement contentés d’une mauvaise foi absolue : que cinq femmes ? Ils n’avaient « pas remarqué ».
Pour faire évoluer les mentalités, le meilleur moyen est encore la preuve par l’exemple. Coralie continue à développer son projet, même si elle reconnaît que sa seule chaîne Youtube ne lui permet pas d’atteindre un Smic. Ce qui lui permet d’en vivre, ce sont les contrats qu’elle décroche « à côté », grâce à l’audience qu’elle a développé sur le web. « Je ne fais pas de placement de produits, à la fois car j’ai un public jeune et parce que je ne veux pas que Youtube devienne une télé bis. En revanche, je crée des partenariats avec des organismes privés ou publics où il est entendu que j’ai été payée : ce qui est normal puisque c’est mon métier », justifie-t-elle. Un grand musée français vient d’ailleurs de la contacter pour réaliser deux vidéos… tenues secrètes pour l’instant.
> INFOS PRATIQUES
Journée d’information aux métiers du numérique le samedi 7 mai de 10 h à 18 h, à l’Esten (18 rue Bretonneau à Tours) → Plus d’infos sur supedition.fr
Ô rage, ô désespoir, ô Justin Bieber ennemi. Oui, voici venue l’heure de l’horoscope wtf made in Tmv.
BÉLIER
Amour : Rien à battre, vous êtes un œuf.
Gloire : Vous saviez qu’au départ, « garce » signifiait « jeune personne féminine ». Non ? Bah, voilà.
Beauté : Poil soyeux.
TAUREAU
Amour : Tout vient à poil à qui sait attendre.
Gloire : En réalité, vous n’êtes pas Taureau. D’ailleurs, votre prénom est faux. Votre père n’est pas votre père. Vous êtes un topinambour.
Beauté : Certains ont Justin Bridou. Vous, vous avez juste un bidou.
GÉMEAUX
Amour : D’ici 10 ans, il/elle sera toute ramollo de partout. Fuyez tant qu’il est encore temps.
Gloire : Prononcez 3 fois de suite le mot allemand le plus long du monde : « Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz »
Beauté : Manger votre bébé ne fera pas de vous un Homme.
CANCER
Amour : Sauvez un(e) végétarien(ne), épousez une carotte.
Gloire : Pour vivre heureux, vivez tout(e) nu(e). Et caché(e), du coup.
Beauté : Attention aux renvois dans le tram’.
LION
Amour : Pour ne pas trop vous démoraliser, on vous conseille d’être Balance cette semaine.
Gloire : Votre maman dit que vous êtes spécial(e).
Beauté : Ouh, ça sent comme chez mémé, là-dedans.
VIERGE
Amour : Coucou, tu veux voir ma mite ?
Gloire : Voyez le bon côté des choses. Exemple : si vous tombez dans l’escalier, dites-vous « cool, je suis déjà en bas ».
Beauté : Tant va la cruche à l’eau qu’un moment, toi ou je ne sais quoi me les brise.
BALANCE (le signe de l’astrologue !)
Amour : Ah bah du coup, tout le monde vous aime♥♥♥♥♥♥♥.
Gloire : D’ailleurs, vous mériteriez une augmentation.
Beauté : Bien entendu, vous êtes le/la plus beau/belle et sentez bon le patchouli.
SCORPION
Amour : Votre cœur, c’est une maison bleue adossée à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas. Ceux qui vivent là, ont jeté la clé. Wesh.
Gloire : Portez un stérilet, soyez un cyborg.
Beauté : Vous êtes un très joli pruneau. Miam.
SAGITTAIRE
Amour : Même le loup solitaire a un jour besoin de se reproduire.
Gloire : Vous allez vous réincarner en gros loukoum tout dodu.
Beauté : Il vous reste un peu de mozzarella entre les doigts de pied.
CAPRICORNE
Amour : Signe cornu, signe cocu (on l’a déjà faite, mais on s’en fout, on fait ce qu’on veut).
Gloire : Tel Jésus, vous picolez et distribuez des pains à tout le monde.
Beauté : Pluton vous conseille de vous raser les épaules.
VERSEAU
Amour : Se fier à notre horoscope pour trouver l’amour… Aaaah, jeunes naïfs que vous êtes…
Gloire : Trois poils aux fesses et ça s’prend pour un ours.
Beauté : Nyctalope et tapioca.
POISSON (spécial proverbes ivoiriens)
Amour : « On ne donne pas un coup sur la tête de celui qui a votre doigt dans sa bouche ».
Gloire : « Fais plaisir à un ingrat, il te chiera sur les doigts ».
Beauté : « Excusez la fille qui, par manque d’expérience, a brisé son canari ».
L’association Dance Hope s’est lancé le défi d’organiser un festival de hip hop à Tours. Pour sa première édition, tous les acteurs sont mobilisés.
Baruc Mikiele, Tiara Logoué et Djalud Bandeke qui sont à l’initiative du Hope Festival.
La page Facebook de l’événement Hope festival affiche quasiment 300 personnes intéressées et plus de 130 participants. Ce qui n’était qu’un petit événement avec 150 places prévues est en train de devenir un rassemblement auquel de nombreux amateurs de hip hop aimeraient être conviés. « Nous sommes en train de voir si nous pouvons utiliser d’autres salles du Centre social », anticipe Andry .R, « l’ancien » de 43 ans qui aide l’association Dance Hope à porter l’événement (et qui mixera pendant la journée). C’est son petit protégé, Baruc Mikiele qui en est à l’initiative. À seulement 21 ans, il a eu l’idée d’organiser un festival de hip hop complet, avec à la fois des battles de danse (break et all style) mais aussi de rap. « Pour bien faire il aurait fallu avoir du graff, peut-être l’année prochaine », se projette-t-il. Il voit loin et il a raison.
Depuis deux ans, le hip hop lui a permis de créer ses propres opportunités. Il a fondé son association en 2014 et donne aujourd’hui des cours de danse à une cinquantaine d’élèves dans les salles de centres sociaux. « Moi, le gamin qui a grandi au Sanitas, on me confie les clefs des centres », s’étonne-t-il encore parfois, avec fierté. Ce qui émane le plus de lui et des deux autres jeunes qui l’ont aidé à organiser l’événement c’est de la reconnaissance. « On a eu la chance d’être accompagnés et d’arriver jusque là. Aujourd’hui nous voulons donner leur chance à d’autres », explique Djalud, 22 ans, en charge de l’organisation logistique.
Tiana, en études dans la mode et en charge des backstages pour l’événement, renchérit : « On veut que les danseurs aient l’occasion de se faire un nom. » Elle explique aussi que leur projet doit permettre de casser les stéréotypes, comme l’idée que les « noirs danseraient mieux que les blancs, qu’il y aurait moins de femmes, etc ». Loisir, passion, le hip hop est devenu pour eux une affaire plus sérieuse. Grâce à leur professionnalisme, Baruc et Andry ont voyagé en France et dans le monde (Maroc, Japon, Thaïlande, Miami).
« Aujourd’hui on peut vivre du hip hop c’est vrai. Mais, comme tous les arts, c’est instable et cela demande énormément de travail », insiste Baruc. Lui-même n’a pas validé ses deux ans d’études postbac et le regrette souvent : « Il ne faut rien lâcher, il faut aller le plus loin dans ses études pour toujours avoir le choix. » Malgré tout, il a trouvé un emploi qu’il occupe en plus de ses cours, pour assurer ses arrières. Tous les matins, le jeune homme se lève à 5 h et part travailler chez un grand distributeur alimentaire, rentre à 13 h 30 et s’entraîne tout l’après-midi ou donne des cours selon les jours de la semaine. « Il faut se ménager, récupérer du sommeil pendant le week-end car si on en abuse notre corps nous arrête très vite », reconnaît-il. Comme dans tout sport, interdiction de manger n’importe quoi ou de relâcher la pression. Baruc s’attache à découvrir toutes les autres danses, classiques, moderne jazz, africaines, pour s’approprier leurs techniques. « Je demande toujours à mes élèves d’avoir beaucoup de vocabulaire. Quand j’en vois qui dansent depuis 6 ans avec certains profs et qui n’ont pas les bases ça me choque », s’agace-t-il.
D’ailleurs des formations sont en cours pour répondre à la forte demande. Faire semblant de découvrir que le hip hop existe à Tours serait une hérésie : il y est bien présent depuis les années 1990 et une dizaine d’associations y sont consacrées. Mais depuis quelques années, la culture hip hop s’est structurée, institutionnalisée.
Les mentalités ont changé tout comme « les postures des intervenants de culture urbaine », note Marie- Lise Aubry, coordinatrice jeunesse pour la ville. Andry le reconnaît également, chacun a appris les codes, comme remplir un cahier des charges par exemple. Cela a permis notamment au hip hop d’être inscrit dans le programme Réussite éducative de la ville, qui offre à des jeunes de quartiers prioritaires l’accès à des activités extrascolaires. « Cette année la caisse des écoles de la ville de Tours a même étendu l’atelier aux maternelles », informe Marie-Lise Aubry. Le but ? « L’éveil corporel. Les enfants travaillent leur équilibre, leurs appuis et ils observent ce que font les autres », explique Andry.
De nouveaux projets et de nouveaux acteurs accélèrent encore le mouvement. « Baruc a fait en un an ce à quoi je n’ai pas accédé pendant 20 ans. C’est la génération 2.0, tout va plus vite », plaisante Andry, plein de fierté. Il fallait oser, frapper aux bonnes portes, faire ses preuves. Beaucoup de critères qui ont demandé du temps. De quoi se réjouir même si Baruc aime rester prudent. « Pour le moment nous sommes très demandés, il faudra voir si ça dure. »
> Plus d’infos sur la page Facebook de l’asso ICI !
Bill Condon offre une relecture intéressante de Sherlock Holmes, avec un Ian McKellen toujours aussi extraordinaire.
Gandalf porte bien le chapeau.
Il y avait de quoi avoir peur avec ce Mr Holmes signé Bill Condon. C’est que le cinéaste, malgré son oeuvre Le 5e Pouvoir, est aussi responsable de films plus ou moins discutables comme les chapitres 4 et 5 de Twilight ou encore Dreamgirls. Mais ô surprise, en s’attelant à cette nouvelle lecture de Sherlock Holmes, Bill Condon s’amuse et offre une adaptation étonnante et réussie.
Dans ce Mr Holmes, le célèbre détective vit désormais une paisible retraite dans le Sussex, entouré d’une gouvernante et de son fils Roger. Sa passion ? Les abeilles… et ses souvenirs. Car Sherlock, maintenant nonagénaire amaigri et affaibli, a la mémoire qui flanche. Il décide alors de se pencher sur une vieille affaire non-résolue, malgré le récit élogieux qu’en fit le célèbre Watson à l’époque.
En se focalisant sur l’esprit plus si aiguisé de Sherlock Holmes, le réalisateur emmène le spectateur dans un jeu assez difficile à suivre au départ : il s’amuse à flouter la frontière entre fiction et réalité, balance entre présent et passé, en y ajoutant des flashbacks. On vient, on part, on revient. Mais rapidement, cette mise en scène fait effet, aidé il est vrai par l’immense Ian McKellen. À la fois mélancolique, beau et tendre, le comédien britannique (connu pour son rôle de Gandalf) sait varier sa palette d’émotions et son jeu. Précis, il montre à quel point le temps est assassin ; malicieux, il montre à quel point la mémoire est méandreuse.
Mr Holmes a beau être alourdi par quelques lenteurs (une intrigue trop étirée pour une résolution si simple), il a le mérite de proposer une intéressante (re)lecture du mythe. En brouillant la réalité, en dézinguant l’imaginaire collectif (ici, point de pipe, ni de casquette). En se voulant humain. Plus qu’un film de détective, un conte intimiste.
Aurélien Germain
> Policier de Bill Condon (États-Unis, G-B). Durée : 1 h 44. Avec Ian McKellen, Laura Linney, Milo Parker… > Note : 3/5
Il y aura de nouveau de grands noms pour la saison 2016-2017 de l’Opéra de Tours.
En janvier, quand le grand Jean-Yves Ossonce a annoncé sa démission de l’Opéra de Tours, beaucoup craignaient une baisse de qualité au niveau de la programmation. Mais la nouvelle saison présentée et annoncée par le jeune directeur Benjamin Pionnier devrait en rassurer plus d’un(e) ! L’Opéra a prévu un programme bien chargé pour 2016-2017, avec une volonté première : « s’adresser aux néophytes et aux spécialistes », comme l’a rappelé Benjamin Pionnier la semaine dernière.
Ainsi, côté invités, si vous pouvez déjà compter sur de grands noms connus avec, par exemple, Fabrice Luchini, Benjamin Biolay ou I Muvrini, l’Opéra de Tours n’en a pas oublié le lyrique pour autant : notamment avec la soprano Annick Massis (16 septembre), les deux nouvelles productions Le Pays du Sourire et Tosca, ou encore l’oeuvre plus rarement jouée L’Homme de la Mancha, de Mitch Leight ! Au total, près de 90 levers de rideau pour cette prochaine saison.
> Journée portes ouvertes Tous à l’Opéra, le samedi 7 mai.
Marie-Ange Zorroche, coach parental sur Tours, vient d’imaginer des objets ludo-éducatifs pour aider les familles à vivre en harmonie.
La fondatrice de TerrEducation est bien connue des Tourangeaux pour ses conseils pratiques pour sortir parents et enfants de situations de crise. « L’idée est de laisser une trace de mon passage après mon coaching. J’ai eu envie de créer des objets qui entrent dans la vie quotidienne des foyers. Ces astuces permettent une médiation entre les parents et leurs progénitures dès l’âge de 2 ans.
Ces objets transitionnels sont là pour guider les enfants et non pour les sanctionner », explique-t-elle. Parmi les objets inventés par la directrice, on retiendra l’horloge de Ninou : une méthode qui a pour objectif d’apprivoiser le temps ensemble. Les règles sont établies par les parents puis présentées aux petits. « Idéalement, il faudrait respecter chaque jour les mêmes horaires pour que l’enfant s’habitue », conseille la coach. Pour rendre la tâche plus ludique, elle s’appuie sur l’histoire d’un petit lapin nommé Ninou. Un personnage tendre qui doit aller prendre son bain, manger, se coucher à heure régulière chaque jour.
Tout comme Ninou, l’enfant peut ainsi visualiser ces moments clés de la journée grâce à des gouttes d’eau en forme de magnets placées sur l’horloge. Autre astuce : le trousseau des sept émoti-panneaux qui apprennent aux bambins à mieux communiquer sur leurs émotions. Ils peuvent ainsi nommer ce qu’ils ressentent (fatigue, colère, etc.). Le principe reste le même avec, cette fois, l’histoire d’un poussin aux grands yeux bleus nommé Achille. Et pour les parents qui perdent patience, la coach a inventé le panneau STOP, particulièrement utile quand votre enfant transgresse les règles. À tester !
Le Pont des espions, réalisé par Steven Spielberg, sort en DVD cette semaine. Voici un petit Top 4 des anecdotes sur ses films.
LE BON DEAL
En 77, George Lucas, qui s’inquiète de la qualité de son premier Star Wars, appelle Spielberg. Il pense que Rencontres du 3e type marchera mieux et lui propose un échange : 2,5 % de ses benef’ sur Star Wars contre 2,5 % du film de Steven. Merci qui ?
PAS HARRY !
Steven Spielberg aurait pu réaliser Harry Potter. Sauf que : après 6 mois de travail sur le scénario, finalement non. « Pas prêt à faire un film pour enfants », « pas suffisamment touché par le projet », « envie de le faire en dessin animé », évoquent les rumeurs.
COMME UN ENFANT
Dans E.T., le cinéaste a tout filmé du point de vue d’un enfant pour se rapprocher des personnages d’Elliott et de E.T. (quitte à se mettre à genoux). Les scènes ont aussi été tournées de manière chronologique pour laisser intact le jeu de l’enfant.
LA LISTE DE SCHINDLER
Scorsese refusa de réaliser le film (pas légitime). Polanski idem (trop proche de sa propre histoire). Spielberg s’y colle, mais ému par l’histoire, il demandait à Robin Williams de l’appeler pour lui raconter des blagues.
Toute l’actu à ne pas louper, la semaine prochaine, du 4 au 9 mai à Tours et ailleurs.
JEUDI
NUITS SONORES. Ça y esssssssst !! Il est presque temps de sauter dans le train pour Lyon et d’aller prendre du son plein les oreilles : pendant QUATRE jours (du 4 mai au 8 mai). Les têtes d’affiche se bousculent, entre le trio berlinois Moderat, l’excellent Maceo Plex, The Hacker, Bambounou ou encore l’Anglais James Holden. C’est du lourd, comme d’habitude, et on a hâte d’enfiler notre pass.
UNION EUROPÉENNE. Lorsque nous nous rendons chez nos voisins allemands, espagnols, et autres pays de l’Union, nous n’avons pas besoin de visa (ô joies de l’Europe). En réalité nous avons même des accords pour le faire dans d’autres pays comme la Suisse ou encore la Turquie. Le 4 mai, la Commission européenne proposera la réciprocité, c’est-à-dire la levée des visas pour les ressortissants turcs se rendant dans l’UE. À condition qu’Ankara remplisse tous les critères requis… Et il y en a 72.
VENDREDI
NCIS. L’équipe de Jethro Gibbs revient sur M6 le 6 mai à 20 h 50. Deux épisodes de la trilogie finale sont programmés ce soir-là et le dernier la semaine suivante. La nouvelle et 13e saison suivra dans la foulée. Rappelons que Michael Weatherly, alias Tony DiNozzo ne fait plus partie du casting. En revanche, Michelle Obama a accepté d’apparaître dans un des épisodes de cette nouvelle saison.
SAMEDI
FOIRE DE TOURS. 50 000m2 de bouffe, de voitures et de fête foraine : non, ce n’est pas un rêve, juste la Foire de Tours. Elle débarque du 7 au 16 mai au Parc expo. Au menu cette année : un air du sud, avec à l’honneur l’Italie et ses petits plats à l’huile d’olive, la papamobile, les vieux films de Fellini, le Colysée et caetera. Pour les plus gourmands, le village et le marché gastronomique seront également de la partie. L’entrée est gratuite.
LUNDI
TÉLÉVISION. Le Bachelor c’est fini, mais en téléréalité « quand y en n’a plus, y en a encore ». La chaîne NT1 promet du grand spectacle, des règlements de compte et du crêpage de chignon entre Laurie, Diane, Shirley, Naëlle et Linda (ce sont vraiment leur nom et nous savons que vous le savez). Tout ça pour le plus grand bonheur des téléspectateurs, il paraît (oui parce que « les neurones », eux, se portent un peu moins bien).
La scène de musiques actuelles (Smac) le Temps Machine à Joué-lès-Tours célèbre (déjà) ses cinq ans et organise une petite fête le 30 avril pour l’occasion.
Hugues Barbotin, directeur de l’Asso et Sébastien Chevrier, directeur et directeur artistique du TM. Tous deux posey dans leur canapey. (photo tmv)
Cinq ans. Le bébé a bien grandi. Il a appris à marcher, même s’il lui est arrivé de trébucher. Il trébuchera sûrement encore, car, comme dit le proverbe, « c’est comme ça qu’on apprend ». Les étapes de construction, d’installation et de mise en place sont terminées. Mais pour son prochain lustre, la salle devra s’attaquer à sa phase de développement, d’expansion…bref, grandir encore un peu. Pour affronter les nouveaux obstacles, Le Temps Machine a été remis entre les mains de l’ASSO. Quelle voie l’équipe veut-elle suivre pour relever ce nouveau défi ? Hugues Barbotin et Sébastien Chevrier, membres de la direction, nous répondent en trois questions.
Les Smac ont notamment comme mission de renforcer les relations avec les populations et les territoires. Quelle place le Temps Machine prévoit d’accorder à la scène locale ? Sébastien Chevrier. La répartition actuelle des groupes se divise à peu près à 30 % de groupes locaux, 50 % de nationaux et 20 % de groupes internationaux. Pour les cinq ans à venir, cela devrait rester identique. Mais nous n’avons pas qu’une mission de diffusion. Le but est aussi d’accompagner les groupes locaux, en amont, car pour diffuser il faut avant tout créer. Par exemple, le personnel qui travaille ici est à disposition des artistes qui ont des projets sérieux pour répondre à toutes leurs interrogations sur les phases de développement des projets. Hugues Barbotin. Beaucoup d’entre eux viennent aussi répéter ici ou s’enregistrer dans nos studios, qui sont moins chers que la moyenne (environ 3,50 € de l’heure) puisque nous avons une mission de service public. Le taux de remplissage est de 85 %. Certains artistes sont ensuite programmés au Club ou dans la grande salle, mais ce n’est pas une obligation.
La grande équipe du Temps Machine.
Le Temps machine n’a pas toujours été un lieu très ouvert sur la programmation, quelle est /sera votre politique ? Sébastien Chevrier. Cette question m’est posée très souvent (rires) et je le comprends. Mais juger ce qui a été fait avant – et qui a été l’étape la plus dure – n’est pas mon rôle : je suis ici pour imaginer le futur. Notre politique envisage plus d’ouverture et de curiosité, tout en restant réalistes : pour des raisons d’espace et de temps nous ne pouvons pas accueillir tout le monde. Il s’agit de trouver un équilibre : on peut avoir un lieu populaire et fréquenté tout en restant exigent. Nous défendons l’excellence pour le plus grand nombre. Hugues Barbotin. Tous les styles de musique sont les bienvenus. Nous soutenons les artistes émergents, qu’ils soient en voie de professionnalisation ou pas. Il y a aussi des résidences d’artistes, environ trois fois par an, pour une durée de cinq à quinze jours. Ce ne sont pas que des artistes locaux.
Les subventions accordées au lieu ont baissé lors de la nouvelle délégation de service public. Quel sera votre nouveau modèle économique ? Hugues Barbotin. Il faut le repenser complètement, puisque Tour(s)Plus a ôté du budget 60 000€, ce qui était prévu dans l’accord initial. La problématique est la suivante : le cahier des charges que nous devons remplir est toujours très conséquent (le lieu propose beaucoup d’activités), alors comment financer tout ça autrement ? Comme de nombreuses structures culturelles, nous avons commencé à travailler sur des partenariats privés et aussi sur une exploitation privée du lieu, par exemple en louant des espaces de temps en temps. Un poste est attribué à toutes les démarches concernant ces nouvelles formes de financement. Sébastien Chevrier. Nous rationalisons l’effort public tout en sensibilisant les acteurs économiques locaux à l’importance de leur participation. Ils ne sont pas forcément sensibles à ce genre de musiques, mais il est primordial que chacun participe à la vitalité du territoire. Si des entreprises privées veulent bénéficier de nos espaces, cela y contribuera.
On a écumé le monde du web, des séries, mais aussi de la culture pour vous dégoter quelques jolies trouvailles à écouter, voir, lire, histoire de vous régaler.
LA BD Ô VOUS FRÈRES HUMAINS
Avec cette adaptation du magnifique roman d’Albert Cohen, LUZ vient de franchir un pas de géant. Ceux qui ne l’imaginaient qu’en caricaturiste vont tomber de leur chaise à la lecture de l’incroyable travail qu’il a fourni pour cette oeuvre humaniste sur la perte de l’innocence. À travers les yeux d’un enfant juif de 10 ans qui rencontre la haine, la haine des autres, l’auteur tourangeau livre un travail de mise en perspective éblouissant avec un talent de graphiste insoupçonné. Ses mises en perspective incroyables confèrent à ce livre une puissance fantastique. On utilise ici rarement le mot chef d’oeuvre mais à la lecture de cet ouvrage on s’y autorisera. Et plutôt deux fois qu’une !
Hervé Bourit
LES CDs
MODERAT – III
Dans le monde (de moins en moins intimiste) de l’electro, les noms de Modeselektor et d’Apparat sont synonymes de qualité. Alors, quand il s’allient, les trois Berlinois laissent présager saveurs, délices et subtilités. Le dernier EP, III, est un bébé dont ils ont accouché dans la douleur, entre souci de se renouveler, de sortir l’EP rapidement et de répondre à l’attente (pressante) du public. Les artistes ont relevé le défi avec brio, performant peut-être le meilleur des trois albums composés ensemble. À écouter en boucle, en CD ou vinyle.
J. M.
MOODYMANN – DJ-KICKS
Après avoir confié les rênes de son 50e opus à l’excellent producteur allemand DJ Koze, le célèbre label berlinois K7! a continué sa moisson de talents Outre-Atlantique en donnant au célèbre DJ et producteur de la ville mythique de Détroit (berceau de la techno) Moodymann le soin de réaliser le premier DJ-Kicks de l’année 2016. Mêlant dans une ambiance intimiste des genres aussi différents que la soul de Cody Chestnutt, l’electro déstructurée de Flying Lotus, la deep house de Haze ou encore des ambiances hip-hop, jazz ou P-Funk, ce mix impeccable saura ravir aussi bien ceux qui aiment l’éclectisme musical que les amateurs plus pointus de musique électronique.
J-P. Kempf
THE WALKING DEAD UN CASTING ET DARYL QUI RÂLE
Avis aux intéressé(e)s : la série The Walking Dead recherche des figurants zombies pour la prochaine saison. Vous devez être extrêmement mince, « avoir de grands yeux, un long cou mince et un petit nez » ! Quant à Norman Reedus (Daryl), il a poussé un petit coup de gueule pour défendre les showrunners, après le mécontentement des fans lors du dernier épisode : « C’est surprenant de constater à quel point les gens veulent voir du sang. Le but de ce final n’était pas de savoir qui meurt, notre série n’est pas Survivor Island ! »
INTERNET AU SERVICE DE SA MAJESTÉ
5 300 € par mois. C’est le salaire que touchera le community manager de la Reine d’Angleterre. Le poste est à pourvoir, car la Maison royale ne veut pas être trop en retard sur la technologie et souhaite parfaire sa com’ sur Facebook et Twitter. Le grand élu, qui touchera donc 50 000 livres par an, devra notamment s’adresser aux 2,4 millions d’internautes abonnés au compte de la Reine.
JOEYSTARR VS GILLES VERDEZ UN AMÉRICAIN HARCELÉ
Dommage collatéral pour cet Américain qui a eu le malheur, sur Twitter, d’avoir un nom ressemblant à celui de JoeyStarr. Après l’affaire de la gifle entre le rappeur et Gilles Verdez, de TPMP, le compte @joestarr187 a donc été enseveli sous des insultes en français. L’homme n’y a pas compris grand-chose et a tweeté « Apparemment, un Français nommé Joe Starr a fait quelque chose de mal et maintenant la twittosphère française me déteste ». Il a donc décidé de répondre à ses détracteurs dans un français approximatif, avec des perles comme : « J’aime rapper, bérets et gifler les femmes journalistes » ou « je suis JoeyStarr et mon film préféré est la fraternité du loup ». En attendant, certains twittos n’ont toujours pas compris et continuent d’insulter le faux JoeyStarr… Magique.
LE DVD SECTION ZÉRO
Le petit bébé tout nouveau tout chaud lancé sur Canal+ et signé Olivier Marchal voit déjà sa version DVD/Blu-ray débarquer. Cette série d’anticipation aux huit épisodes se pose en 2024, où le monde est aux mains de puissantes multinationales contre lesquelles s’opposent la Section Zéro et ses résistants. Brutalité et univers plein de crasse sont au programme, aidés par un casting regroupant Ola Rapace ou encore l’excellent Francis Renaud. Le seul regret ? Une édition un peu maigre, puisque Section Zéro propose zéro suppléments.
A.G.
Le Tourangeau Beat Matazz – Marco Pillitteri à la ville et ex-Funktrauma – continue de mélanger hip-hop et electro avec brio pour son projet solo. À l’occasion de la sortie de son second EP, tmv vous propose une session « track-by-track », où le musicien commente sa nouvelle offrande, chanson par chanson.
Le hip hop et l’electro, c’est Matazz de thé (oui, il fallait qu’on la fasse) [Photo tmv]
1. MA BEATZ
« Pour ce morceau d’ouverture, je voulais que l’auditeur se prenne une claque », sourit Beat Matazz. C’est chose faite avec ce Ma Beatz minimaliste, mais écrasant et tapant sec. « C’est inspiré du beatmaker Samiyam, le protégé de Flying Lotus. Il y a un beat [une pulsation sur laquelle se rythme la chanson, NDLR] bien lourd et qui donne le max de place à la voix. » Dans cette chanson, l’artiste raconte son rapport au beat qu’il imagine « comme des créatures aux pouvoirs secrets ». Mais c’est clairement l’electro qui domine ici et qui se greffe parfaitement au phrasé rappé de Beat Matazz.
2. DEDICATED INSPIRATION
« Comme son titre l’indique, la chanson parle de ma dévotion à la création. Je veux toujours aller plus loin, j’ai envie d’inspirer les gens. » Dedicated Inspiration est un morceau très charnel, aidé en cela par la sublime présence de Tilö, des Boys in Lilies. « Cela faisait pas mal de temps qu’on cherchait à faire quelque chose. Je voulais sa voix, son timbre. Ici, elle chante de manière un peu soul, c’est sensuel. » C’est le titre coup de cœur de tmv : un véritable voyage, un mélange envoûtant entre le hip-hop de la rue, l’electro planant et la douceur de la soul.
3. TANTRUM
Changement d’ambiance total avec ce Tantrum, véritable OVNI « qui parle de la Mort et de folie », précise Beat Matazz. « C’est un morceau ultra agressif, à base de samples, de basse, et de reverb. Il y a des grincements, c’est un cauchemar ! » L’ambiance glauque qui s’en dégage fait frissonner. Le Tourangeau prend l’auditeur par surprise avec cet instant bizarroïde. « C’est un univers que je veux esthétiser, un peu comme Tarantino. Je souhaitais peindre un tableau qui fait peur. » Qu’il se rassure : ça marche !
4. THE ATTACK
« Ici, j’ai samplé et trituré la B.O du film Mars Attacks ! » Normal, puisque ce morceau hyper-entêtant et dégoulinant d’esprit science-fiction « fait référence à une invasion d’aliens. » Beat Matazz avait en tête le film Signes qui l’avait bien flippé quand il était jeune (si, si, rappelez- vous de cette scène dans le champ de blé !). « C’est davantage une chanson avec une histoire et un scénario. Il y a tout de même une happy-end. À la fin, on entend l’extraterrestre chanter “ La guerre est injuste ”… »
5. THE FINGER DRUMMING MPC BEAT TAPE
L’EP se clôture comme il se doit : avec un morceau pensé comme tel, réfléchi, qui propose « toutes les instrus que j’avais stockées pour en faire un patchwork », indique le musicien. Un paquet d’ambiances, toutes plus réussies les unes que les autres. C’est le point final, sans textes, uniquement des images à se faire en tête. « Ma grosse inspiration a été Prefuse 73, hyper électro et subtil », dit-il. Avant, de nouveau, de métaphoriser : « Je suis entre le bûcheron et l’ébéniste du hip-hop fait main. »
Eh bien voilà : il fallait que ça arrive. Tmv a flashé sur le petit nouveau Les Canailles, un établissement qui n’est autre que le petit cousin du Dagobert. Miam !
En pointant le bout de notre nez dans ce nouvel établissement joliment intitulé Les Canailles (rien que le nom, on adore !), on savait par avance qu’on ne serait pas déçus. Parce qu’il faut vous confier un secret pas si secret : les Canailles, c’est le petit cousin du Dagobert, rue du Grand Marché. Alors en connaissant la réputation du Dago’, il eut été difficile de se prendre les pieds dans le plat avec ce beau bébé né il y a seulement quelques semaines.
Les gérants du Dagobert ont donc traversé quelques rues pour ouvrir ce charmant petit bistrot bien vintage comme il faut, rue Colbert. Vintage, car ici, les murs débordent d’esprit cool et old-school. Des Paris Match qui ont fait leur âge, de vieilles publicités au mur, des bobines de cinoche à l’ancienne : la déco a ce petit côté rétro qu’on aime tellement à tmv. Qui fait qu’on se sent à l’aise, comme chez soi.
Sauf que « chez soi », on ne mange pas aussi bien qu’aux Canailles. Pourtant, ils nous avaient prévenus, les fripons sur Facebook : « Cuisine bistrot, plats copieux, belle sélection de viandes et de vins… » Pfeuh ! Un de plus ? Que nenni ! Les Canailles sait enchanter l’assiette. Preuve en est avec cette bavette de bœuf Black Angus à la plancha – une merveille en bouche ! – tendre et sublimée par sa poelée de légumes du marché. Histoire de bien caler l’estomac, un gratin maison complète la bête. Les appétits de moineau, passez votre chemin : ici, c’est du copieux (et délicieux !).
Rajoutez à cela une belle assiette soignée et une présentation réfléchie, ainsi qu’une carte des vins très riche : vous obtenez un de nos restaurants « coup de coeur ». Rah, les canailles !
A. G.
> 123, rue Colbert à Tours. Du jeudi au lundi, midi et soir. Contact : 02 47 61 54 33 ou facebook.com/lescanailles37.
> Menu entrée+plat+dessert à 30 € ou menu entrée/plat ou plat/dessert à 25 €. Plats à la carte.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Sauf avec l’horoscope WTF de tmv, où tout le monde en prend pour son grade.
BÉLIER
Amour : Pluton prédit une amourette et des galipettes.
Gloire : Liquette, nymphette et paillette.
Beauté : Faites pousser vos rouflaquettes.
TAUREAU (CHOUETTE, CETTE SEMAINE VOUS ÊTES UN HAMSTER)
Amour : La chance vous sourit : le hamster est polygame. Sachez-le.
Gloire : Tel le hamster dans sa roue, vous courez éperdument et sans but. Jusqu’à la chute.
Beauté : L’été approche, planquez la bouffe dans vos grosses abajoues. Ou de la drogue, au choix.
GÉMEAUX
Amour : Tout n’est pas rose en ce moment, contrairement à vos tétons.
Gloire : N’hésitez pas à envoyer un petit chèque à l’astrologue tmv. Ça fait toujours zi-zir.
Beauté : Bah dis donc, plutôt canon pour un(e) Gémeaux !
CANCER
Amour : Comme chantait Cloclo, « Comme d’habitude, on fera semblant / Comme d’habitude, on fera l’amour / Comme d’habiiituuudeuh »
Gloire : Lisez l’horoscope jusqu’au bout : vous deviendrez riche.
Beauté : Vous avez un côté Emmanuel Chain au niveau des sourcils.
LION
Amour : Problème de paradoxe.
Gloire : Problème de box.
Beauté : Problème de botox.
VIERGE
Amour : Il/elle vous en touche une, sans faire bouger l’autre. (#bisouChirac)
Gloire : Les Balance veulent votre peau. Fuyez mes petites larves d’amour, fuyez !
Beauté : Eh bien non, ce n’est pas de la confiture de fraise, mais bel et bien de l’herpès.
BALANCE
Amour : « L’amour rend aveugle, mais moi je m’en fous » (Gilbert Montagné)
Gloire : Laissez-vous zoom zoom zang, dans votre Benz Benz Benz.
Beauté : Nez qui coule.
SCORPION
Amour : Qui se ressemble s’assemble. Mais pas vous deux.
Gloire : Quelle est la différence entre un bichon ? Aucune, surtout la droite qui est moins longue.
Beauté : Ok, vous avez de la moustache, des lunettes et vous adorez vous balader tout nu avec un pagne. Mais rien n’est perdu : regardez Gandhi.
SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes son patapon, il est votre patapouf. Kiss & love & prouts à paillettes.
Gloire : Exercice de style / Répétez 5 fois : « Trois gros rats gris dans trois gros trous ronds rongent trois gros croûtons ronds. »
Beauté : Vous piquez quand on vous fait la bise. Messieurs ET mesdames.
CAPRICORNE
Amour : Le soir, vous faites penser à un petit phoque échoué. Nous, on trouve ça mignon.
Gloire : Sur la route, attention aux roux. Et aux deux-roues. Ou à deux roux. On n’sait plus.
Beauté : Votre attitude sexy ne tient qu’à un cheveu. Parlez-en à un chauve.
VERSEAU
Amour : Sans vouloir balancer, mais avril, ça rime avec spermophile (et allez ouvrir un dictionnaire, bande de pervers !).
Gloire : Followez Jésus sur Twitter.
Beauté : L’avenir appartient à ceux qui ont un pied bot.
POISSON
Amour : Cyril Hanouna vous kiffe grave.
Gloire : Pastèque et topinambour.
Beauté : Slip blanc et chaussettes + sandales : soyez le/la hipster de demain.
Vous connaissez Corentin Charbonnier ? Ce Tourangeau chevelu est anthropologue doctorant, auteur d’une thèse sur… le festival de metal Hellfest comme lieu de pèlerinage ! A l’occasion de la semaine liée à la culture metal à Tours, on a parlé socio avec lui et dézingué les préjugés.
On vous surnomme l’anthropologue du metal. Une petite présentation ?
Je suis docteur en anthropologie et j’ai rédigé une thèse sur le Festival Hellfest, comme lieu de pèlerinage. Je suis aussi prof et chargé de cours dans diverses institutions. Il y a mon association Throne of Thanatos et avec ça, des conférences, expos-photo et l’organisation de concerts. Mon travail sur Radio Béton m’a aussi pas mal aidé pour préparer ma thèse et ses 375 interviews. Sinon, je suis Tourangeau et j’ai 33 ans. L’âge du Christ ! (rires)
Concernant votre thèse sur le Hellfest, c’est Isabelle Blanquis, de l’université de Tours, qui a accepté d’être directrice de recherche. C’était compliqué à trouver ?
Elle m’a tout de suite dit : « Je n’y connais rien. » Et moi, je m’y connaissais trop ! J’avais besoin de quelqu’un pour objectiver mon propos. Grâce à elle, j’ai pu simplifier des termes comme le mosh-pit (un dérivé du pogo dans le public, NDLR) ou la symbolique d’un veste à patchs (une caractéristique vestimentaire du métalleux, NDLR). J’avais tout à réexpliquer, car de l’extérieur, le Hellfest est perçu comme un ramassis de gens en noir, psychopathes dans une messe satanique qui mangent des poules. Bref, la vision M6+TF1.
On trouve quoi dans votre thèse ?
Il y a une partie sur le terrain, une sur le pèlerinage du point de vue religieux et sur l’économie. Car le Hellfest, c’est tout de même 16 millions d’euros de budget alors qu’ils sont partis de rien. C’est un festival auto-subventionné vivant grâce au festivalier qui est en fait un « consommateur-actionnaire » ! Il faut aussi rappeler que le festival a réussi à se lier au local. C’est 70 000 litres de Muscadet pendant trois jours au Hellfest… et grâce à des viticulteurs du coin.
Hellfest 2015 : on the road to Hell (photo tmv)Cliquez sur la photo pour l’agrandir et avoir accès au programme de la semaine metal à Tours.
Votre travail doit d’ailleurs être publié…
Oui, normalement, vers octobre-novembre 2016. J’ai réduit à 200 pages et ce sera sûrement en auto-édition, pour moins de 20 € avec, peut-être, une traduction future en anglais. Bref, du « do it yourself » de A à Z.
Cent quarante personnes à la soutenance de votre thèse. Le jury a dit ne jamais avoir vu ça…
Oui, d’habitude, une thèse, c’est 30 personnes dont la famille et les potes. Là, l’amphi était blindé. Dans la foulée, la vidéo de la présentation a comptabilisé 94 000 vues sur Internet.
C’est osé d’utiliser un terme religieux – pèlerinage – pour une thèse sur le Hellfest (1). Vous avez hésité ?
Oui… J’étais passionné par ce remplacement de la religion par d’autres facteurs, comme le metal. On sait pourquoi on vient au Hellfest et pourquoi on va s’entendre entre festivaliers. Donc oui, c’est comme un pèlerinage, où l’on oublie ses différences pendant trois jours, en étant hors du temps. Il faut savoir aussi qu’un tas de festivaliers débarquent chaque année dans la petite église de Clisson. Et il n’y a jamais eu de souci.
Alors pourquoi toujours autant d’a priori en France ? Pourquoi, en Norvège par exemple, il y a des groupes de metal qui gagnent l’équivalent de nos Victoires de la musique. Idem en Allemagne, où ce genre de musique est parfaitement intégré.
Ça choque encore. C’est un territoire judéo-chrétien, où la religion a encore un impact. On a du mal, quoiqu’on en dise, à intégrer tout le monde, alors que peu importent ses différences. Dans les autres pays, le hard-rock et le heavy metal sont apparus plus tôt. Dès les années 60, en Angleterre, ils ont eu Black Sabbath, Iron Maiden… En Allemagne, pareil avec Scorpions, ou encore les années 80, en Norvège, avec les débuts du black metal. En France, on aime tacler le truc visible et – sans vouloir taper sur les journalistes, hein – mais il y a un journalisme « gros medias » toujours soumis au diktat de l’audimat. Mais voilà, désormais, les gens commencent à voir que ce n’est pas si malsain.
Beaucoup voient le métalleux comme violent, bête et bourré de bière. Mais que fait-il dans la vie ?
Oui, bon, il boit, c’est sûr ! Le Hellfest, c’est tout de même 270 000 hectolitres de Kro ! Mais le métalleux sait gérer. Il y a plus de comas éthyliques dans les soirées étudiantes (rires). Dans le village de Clisson où se déroule le festival, les habitants sont contents. Ils disent que le festivalier est propre, poli et sympa ! Majoritairement, c’est quelqu’un d’intégré. Il y a très très peu de drogues… D’ailleurs, ce n’est pas spécifique aux métalleux. Ce sont aussi des gens qui aiment jouer avec la religion. Si le metal ne choque pas, il se fait bouffer par le système.
Cliquez sur la photo pour l’agrandir et avoir accès au programme de la semaine metal à Tours.
Et concernant les catégories socioprofessionnelles ?
Il y a de tout. Des étudiants, beaucoup de travailleurs sociaux, des gens de la police, de l’armée, ou encore des cadres de banque et des professions libérales. Au Hellfest, tout le monde se fout de la classe sociale. À préciser aussi que le métalleux consomme sa musique : il paye pour ses concerts, ses tee-shirts, sa collection de CD et de vinyles.
Certains imaginent le public metal très masculin et machiste.
En fait, le Hellfest devient de plus en plus féminin. Ce n’est pas l’équilibre, certes, mais il y a 35 % de femmes. Ça évolue ! C’est intéressant de voir leur façon de se vêtir en festival : elles peuvent être habillées hyper court, personne ne vient les embêter. Il y a toujours un respect de la femme.
Hellfest 2014 (photo tmv)
Les médias français ont mis 10 ans à se rendre compte que le Hellfest avait du succès. Pourquoi ?
Personne n’y croyait ! Alors que maintenant, certains crèvent de faim pour obtenir leur accréditation au festival ! Cela dit, dans les années 80, Philippe Manoeuvre (journaliste et critique musical) avait dit que les Ramones et AC/DC ne feraient pas carrière…
Le sociologue Gérôme Guibert a dit que le metal donnait à ses fans une forme d’énergie face à l’adversité. Vous êtes d’accord ?
Oui, le metal est un exutoire ! Peu importe les tracas de la vie, cette musique est une valeur refuge. Le metal, ça les tient en vie ! C’est un peu comme le milieu des motards : on se rassemble dans l’adversité.
En 1991, la sociologue Deena Weinstein disait que le metal permettait d’oublier la pression du quotidien à travers un imaginaire. Est-ce toujours vrai ?
Oh oui ! Je ne pense pas qu’il y ait un seul secteur musical qui ait autant d’imaginaire. Il suffit de voir les groupes de black metal, d’autres qui parlent d’heroic fantasy, Klone et son univers positif, Avatar et ses monstres ou encore Amon Amarth et ses vikings.
Alors au final, est-ce que le metal est une contre-culture ?
J’ai du mal avec ce terme. Je ne sais pas… Disons que pour moi, c’est une culture à part entière. Ce n’est d’ailleurs pas anodin si le Hellfest fonctionne si bien. Le metal possède ses rites, mais il ne rentre pas dans les moeurs et son acceptation est encore différente suivant les territoires. Le metal persiste et signe quand même : c’est la Bête qui refuse de mourir.
(1) En parlant pèlerinage, tmv fera le sien, car cette année encore, la rédac débarquera au Hellfest cet été pour vous ramener un paquet de souvenirs et un joli reportage.
Propos recueillis par Aurélien Germain
LE PROGRAMME COMPLET DE LA SEMAINE METAL A TOURS, DÉBUT MAI :
Dalton Trumbo sort sur nos écrans le 27 avril. Idéal pour se faire une petite piqûre de rappel historique sur la chasse aux sorcières qui a opéré en Amérique… et à Hollywood.
De Breaking Bad à Dalton Trumbo.
C’était le temps de la chasse aux sorcières. C’était le temps du Maccarthysme. C’était le temps de la Guerre Froide. Où, même à Hollywood, on traquait « les Rouges ». Dalton Trumbo fut l’une des figures emblématiques de cette période : un scénariste idolâtré et réputé – le meilleur disait-on à l’époque – tombé en disgrâce après avoir été placé sur la liste noire en raison de ses sympathies pour le communisme…
C’est cette histoire vraie qu’a voulu raconter Jay Roach, auteur d’Austin Powers ou encore Mon Beau-père et moi. Dans ce biopic élégant et passionnant, le cinéaste s’applique à suivre le fameux Dalton Trumbo, de sa confrontation au Congrès à son passage en prison, en passant par son exil et ses Oscars.
Interprété de façon irréprochable par l’excellent Bryan Cranston (le papa de Malcolm et Walter White dans Breaking Bad, oui oui !), Dalton Trumbo sait aussi s’entourer d’une brillante galerie de personnages. Parmi eux, John Goodman toujours aussi imposant et surtout Helen Mirren, exquise en chroniqueuse perfide et so chic !
Outre cette plongée dans les coulisses hollywoodiennes, dans une époque pas franchement glorieuse, le film de Jay Roach parvient aussi à saisir les conséquences de la clandestinité de Trumbo, entre vies brisées, instabilité familiale, lâchetés et injustices.
Et même si, dans la forme, Dalton Trumbo souffre évidemment de ce côté ronflant propre au genre du biopic (tout ça est un peu plat), il dépasse ce travers avec de subtils dialogues et des répliques assassines pour la plupart authentiques (« Il y a beaucoup de questions auxquelles il ne peut être répondu par oui ou non, que par un imbécile ou un esclave », dit Trumbo face au Congrès). Un portrait intéressant qui, certes aurait mérité d’accentuer son côté poil à gratter, mais qui se pose comme un plaidoyer politique et donne matière à réflexion.
Aurélien Germain
> Biopic, de Jay Roach (États-Unis). Durée : 2 h 04. Avec Bryan Cranston, Helen Mirren, Diane Lane… > Note : 3,5/5
Des étudiants de l’Esten de Tours lancent une appli mobile pour changer la vie et l’orientation scolaire.
Décidément, l’Esten Sup’édition regorge de talents. Cette fois, l’école supérieure des techniques de l’édition numérique a vu cinq de ses étudiants créer une appli mobile d’orientation scolaire. Pour leur projet, ils ont donc lancé Future You, faite « par des jeunes pour des jeunes », comme le présente Solène, l’une des meneuses du projet au côté de Faustine, Sylvain, Marine et Coralie.
Le concept ? Suggérer à chaque utilisateur, suite à un quiz ludique, les types d’intelligence dont il dispose (corporelle, musicale, naturaliste, interpersonnelle, etc.), notion proposée par Howard Gardner, prof à Harvard. L’appli propose alors différents exemples de métiers correspondant à ces types d’intelligence. Une manière « de renouveler les outils d’orientation scolaire actuels qui se basent principalement sur les résultats scolaires et qui ne conviennent souvent pas aux étudiants ».
Cette appli a été commandée par par l’éditrice et grande professionnelle de Paris, Brigitte Legendre. « Dans l’idéal, elle sera disponible courant mai sur le Play store et iBooks, et certainement début juin sur l’Apple store », précise Solène.
Il fallait y penser : fabriquer des instruments avec un pot de yaourt ou un bout de bois, c’est rigolo et pas bien compliqué.
Un pot de yaourt transpercé d’une paille et scotché sur une bouteille en plastique, ça donne quoi ? Une corne de brume ! Et cette tige creuse en bambou recouverte d’un papier de soie, c’est un mirliton. Mercredi dernier, une dizaine d’enfants, accompagnés de leurs parents ou de leurs grands-parents, ont fabriqué plusieurs petits instruments de musique. Leurs points communs : tous sont conçus à partir de matériaux que l’on peut trouver facilement, soit dans sa poubelle, soit dans la nature. L’atelier s’est déroulé à la maison de la Gloriette, dans le cadre du programme des animations environnement de Tour(s)Plus.
Au menu, un joyeux mélange entre sciences, musique et environnement : « Comprendre comment fonctionnent ces objets sonores et profiter de ce qui nous entoure pour s’amuser », propose Marion Carcelen, l’animatrice d’Arborésciences. Pour susciter l’envie, elle présente des exemples d’instruments. Tap-tap, kazoo, sifflet en paille, guiro, carillon… Sur une table, tout le matériel est mis à disposition des participants.
Munie d’une lime en bois, Eléana taille des encoches dans une tige de bambou. Pas facile ! Elle fabrique un guiro, instrument originaire des continents africain et américain : c’est une sorte de racloir, qui, frotté à l’aide d’un bâton, entonne le chant de la grenouille. Au fil de la séance, chacun fabrique plusieurs instruments et bien sûr, s’attache à vérifier leur bon fonctionnement. Au bruit fort de la corne de brume, s’ajoutent le coassement du guiro, puis le sifflement du kazoo… Le tout dans une joyeuse cacophonie !
> Infos pratiques : Maison de la Gloriette. 02 47 21 63 79. > Programme sur agglo-tours.fr
Ce vendredi 22 avril, Canal+ diffuse le film Jurassic World. Chouette, c’est donc l’occasion d’un top 4 des anecdotes sur la saga Jurassic Park ! Graou.
JURASSIC LOVE STORY
Dans le premier Jurassic Park, Jeff Goldblum draguouille tranquillou Laura Dern. Eh bien, le film les a visiblement rapprochés, puisque les deux comédiens se sont mariés après le tournage. L’idylle n’a duré que deux ans. Loupé.
FAUX RACCORD
Dans Jurassic World, le récent opus, Bryce Dallas Howard (alias Claire dans le film), qui a plutôt la trouille, tape un sprint en talons dans les bois. En y regardant de plus près, on voit dans un plan qu’elle court en fait… en baskets.
SCÈNE MYTHIQUE
Souvenez-vous de ce plan, où un verre d’eau tremble, avant l’arrivée du T-Rex. Spielberg l’a réalisé en pinçant une corde de guitare, placée dans la boîte à gant. Une idée qui lui est venue en écoutant la basse d’Earth Wind & Fire.
ORIGINE DES CRIS
Ah, qu’ils sont flippants ces cris de dino. Pourtant, le cri du T-Rex a été réalisé en mélangeant des bruits de tigres, d’alligators, d’éléphants, de chiens et de pingouins ! Et celui du Velociraptor ? Avec le son de tortues en plein acte sexuel.
Toute l’actu à suivre de la semaine du 27 au 30 avril, c’est par là !
JEUDI
LOI TRAVAIL. La mobilisation contre le projet de loi travail continue. Au début du mois, sept organisations ont appelé à une nouvelle journée d’action qui devrait avoir lieu ce 28 avril, afin de réclamer le retrait du texte. À Tours aussi, un appel à manifester a été lancé à cette date, à 14 h 30, place de la Liberté. Deux jours avant, le 26 avril, un débat public doit se tenir à 20 h au foyer des cheminots, rue Blaise- Pascal.
SAMEDI
JOUÉ-LÈS-TOURS. Samedi 30 avril, le Temps Machine fêtera ses 5 ans ! De 11 h 55 à 2 h 55 du matin, ce sera la fête, avec un tas d’événements gratuits sur lesquels on reviendra dans notre prochaine édition. En attendant, sachez qu’il y aura de quoi s’occuper, entre les concerts, les expos, mais aussi des performances et des installations récréatives. Cinq temps, cinq actes pour cinq bougies à souffler. Happy birthday en avance ! > Résas sur letempsmachine.com
TOURS. Fête toujours, au Bar Bidule qui ouvrira ses portes le 30 avril à l’asso Free’Sons pour la journée de l’asso Bidulbuk. Au programme, animations enfants et tout public dès 15 h (jeux, initiation au cirque, maquillage, etc.), puis une soirée concerts dès 19 h, avec Swans on the groove, Laherse et Haka Chic. > Maison du bar Bidule, quai Paul-Bert. Entrée : prix libre. Contact : assobidulbuk@live.fr
LUNDI
SOCIÉTÉ. Le 2 mai entrera en vigueur la réforme du Code de la route. De nouvelles questions – présentées comme plus difficiles – et des séquences vidéos que redoutent les futurs candidats pour l’épreuve du jour J, les poussant à s’inscrire en masse avant la nouvelle épreuve. Un examen qui, désormais, fera aussi la part belle à de nouveaux thèmes, comme l’éco-conduite, les nouvelles technologies et la circulation inter-files des motards.
MARDI
TÉLÉVISION. Ce mardi 3 mai, place à la finale de La Nouvelle Star sur D8. L’émission n’aura duré que 12 épisodes et 5 prime en direct, soit 3 de moins que les années précédentes. On saura alors qui succédera à Emji, lauréate de l’édition 2015. Début du show à 21 h (soit, dans le langage télévisuel de D8, 21 h 20, vu qu’Hanouna squattera l’antenne juste avant).
Une Victoire de la musique en 2010, des centaines de concerts, un troisième album et un concert à Saint-Avertin fin avril : il n’en fallait pas plus pour qu’on passe les Pony Pony Run Run au test diabolique du portrait chinois !
Courez, courez, mes poneys !
SI VOUS ÉTIEZ UN ANIMAL (AUTRE QU’UN PONEY QUI COURT !)…
Un axolotl, le triton le plus heureux de la terre. Toujours le sourire aux lèvres. En deuxième position, l’ornithorynque.
SI VOUS ÉTIEZ UNE OEUVRE D’ART…
Le Jugement Dernier, de Jérôme Bosch. Incroyable pour l’époque quand même…
SI VOUS ÉTIEZ UNE CHANSON…
Me, Myself and I, de De La Soul !
SI VOUS ÉTIEZ UN SURNOM RIDICULE…
Kitty Kitty Ron Ron, un pote nous appelait comme ça. Plutôt catchy, non ?
SI VOUS ÉTIEZ UNE FEMME…
Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix, rien que ça.
SI VOUS DEVIEZ VOUS RECONVERTIR DANS UN AUTRE MÉTIER, CE SERAIT…
Hédoniste professionnel. Il faudrait vraiment l’inventer ce métier, d’ailleurs.
SI VOUS ÉTIEZ UN ADJECTIF POUR RÉSUMER LE GROUPE (VOUS AVEZ DROIT À L’AUTO-FLATTERIE)…
Super cool !
SI VOUS ÉTIEZ UN ALBUM CULTE ET MYTHIQUE…
« The Stone Roses », des Stone Roses, histoire de tout répéter deux fois, pour changer…
SI VOUS ÉTIEZ DE LA BONNE MALBOUFFE…
Un burger de chez « In and Out », en Californie, un certain standing dans le monde de la malbouffe.
SI VOUS ÉTIEZ UN PAYS OÙ VOUS RÊVERIEZ DE JOUER…
Les Îles Malouines, même si techniquement elles appartiennent au Royaume-Uni, pays où nous avons déjà pas mal joué.
SI VOUS ÉTIEZ UNE DROGUE LÉGALE…
Du très très bon vin!
SI VOUS ÉTIEZ UNE INSULTE…
Gros blaireau, plutôt sympa et « vieille école ».
> Vendredi 29 avril, à 20 h 30 au Nouvel Atrium de Saint-Avertin. Tarifs : de 17 à 24 €.
Entre un boulet puissance 1 000, un site porno qui se la joue boycott et la petite phrase d’Olivier Kahn : voilà l’actu WTF de la semaine.
> Depuis peu Marco Marsala est un homme triste. Et un peu boulet aussi. Ce propriétaire d’une entreprise d’hébergement gérait les sites internet de 1 535 clients, comme le rapporte The Independent. Mais suite à une erreur de code (il a utilisé la commande rm-rf), l’homme a tout simplement – et accidentellement – effacé l’ensemble des données de ses serveurs… Y compris les sites web de ses clients. Après avoir demandé de l’aide sur un forum, il a dû se rendre à l’évidence. C’était une fatal error de sa part. Un internaute lui a d’ailleurs répondu : « Votre business est fini. Vous n’avez pas besoin de conseils techniques, vous devez appeler votre avocat. »
> « Ces derniers temps, j’ai plus vu les abdos de Cristiano Ronaldo que les seins de ma femme ! », a déclaré le footballeur Oliver Kahn, suite à une photo de Ronaldo en slip.
> Depuis le 11 avril, les habitants de Caroline du Nord (Etats-Unis) n’ont plus accès au site porno Xhamster. Ce dernier a effectivement décidé de les boycotter, suite à l’adoption d’une loi discriminante, dans cet État, qui oblige les personnes transgenres à utiliser les toilettes publiques de leur sexe de naissance.
Un petit tour sur l’avenue Grammont permet de découvrir le 38 bis. Vous y passez souvent sans vous y arrêter ? Pas de soucis, tmv l’a testé pour vous.
Le panneau bleu et jaune au-dessus de la vitrine attire l’oeil mais l’adresse est si discrète que beaucoup de tourangeaux ne la connaissent pas. Dans ce petit restaurant, on prend votre manteau dès votre arrivée, les tables ont des nappes en tissu et le chef vient serrer la main à chaque client en fin de service. Le 38 Bis est l’un des derniers « tradi » de Tours. Une équipe minuscule, qui concocte depuis 10 ans une cuisine de saison. Madame Galloyer officie en salle, pendant que son mari règne en cuisine. Chacun, épaulé d’un apprenti, veille calmement sur son domaine.
La carte est d’une simplicité désarmante, offrant deux formules : deux ou trois plats, incluant un verre de vin ou un café. Asperges tièdes, sandre au beurre, filet de cannette… Les assiettes respirent la cuisine de saison. En apportant son foie gras au chutney d’ananas à ma voisine de table, Madame s’excuse du retard du filet de canette « qui cuit ». En réalité, il mijote, il rissole, enfin, il se pomponne, avant d’arriver cuit à la perfection, égaillé d’une sauce au miel, d’une endive douce à souhait et de petites pommes de terre. « Mon mari avait 6 ans quand il a décidé de devenir cuisinier », me confie Madame Galloyer. Il se formera à l’Ecole Médéric, le grand lycée hôtelier de Paris qui exporta des chefs dans tous les palaces du globe.
Et depuis 1969, Monsieur Galloyer oeuvre aux fourneaux. Au 38 Bis, il met un point d’honneur à tout réaliser lui-même, de l’épluchage des légumes à la tarte aux fraises. La petite salle est remplie d’habitués. Ils ne viennent pas pour la décoration, spartiate, mais pour déguster des plats simples exécuté à la perfection. On les comprend. Le café terminé, on quitte le 38 Bis avec une pointe de nostalgie, et l’impression de sortir d’une bulle créée par cette cuisine hors des modes.
>Le 38 Bis, 38 bis avenue de Grammont, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 14 h. Réservation (recommandée !) au 02 47 05 34 00. > Formule 2 plats : 20,80 €, formule 3 plats : 24,80 €.
Noof, alias Stéphane Gourdon, un ancien Wriggles, investit le Petit Faucheux avec ses chansons inspirées de la musique classique. Un spectacle pour tous les publics, manière de réfléchir ensemble aux sujets qui nous touchent tous.
NOOF, C’EST QUI AU JUSTE ?
« Je fais ce que l’on appelle du Vocal Trip, c’est-à-dire que j’imite le son d’instruments avec ma voix. J’ai fait deux albums plus un jeune public avec ce répertoire et il me fallait un personnage pour le présenter au public. Noof est une sorte de médiateur qui porte le message. C’est aussi un personnage qui se transforme en fonction de la chanson que j’interprète. Une sorte de costume dans lequel je me glisse. »
POURQUOI CE CLIN D’OEIL À LA MUSIQUE CLASSIQUE ?
« Il y a, contrairement à ce que l’on croit parfois, une vraie diversité dans la musique classique. Et moi, la diversité, j’aime ça. Ce n’est pas par hasard, par exemple, si le morceau de Mozart se retrouve au cœur d’un rock (Jeux d’argent, d’après Dies Irae, ndlr). Il y a, à la base, du rock dans Mozart. Comme il y a de l’alternatif dans Saint-Saëns. Et plus, j’aimais cette idée de l’échange entre des morceaux anciens et des arrangements, des sonorités modernes. Se mettre ensemble, ça allait bien avec l’idée du spectacle. »
« L’aventure s’est terminée en 2009 mais, évidemment, il m’en reste beaucoup. Le public est toujours là, ceux de l’époque, mais aussi des ados de 14 ans qui découvrent nos albums… À titre personnel, cela m’a apporté une vraie solidité scénique. Nous avons donné plus de 800 concerts un peu partout. Cela m’a donné confiance aussi dans l’écriture. Un groupe, c’est un cadre, une exigence, un collectif. C’est formateur. »
JEUNE PUBLIC OU TOUT PUBLIC ?
« Tout public, résolument. Le but, c’est d’échanger entre les générations sur des sujets forts, qui nous touchent tous. Les enfants reçoivent ces sujets, de toute façon. L’idée, c’est de tenter de les appréhender ensemble, de créer une réflexion. Pour ce spectacle, Noof n’est pas seul en scène. Je suis accompagné de Nathan Bloch à la guitare électrique et de Jean-Marc Herbreteau au clavier, à la basse et au piano. Le tout est un mélange de Vocal Trip, de rock et d’electro. »
C’EST QUOI, C’EST QUAND, C’EST OÙ ?
Noof Come Bach, c’est un spectacle de chansons à destination de toute la famille : les enfants ET les parents. À partir de partitions classiques, Stéphane Gourdon a construit des chansons rock, hip-hop ou de jolies ballades pleines de sens et de sensibilité. Histoire de taper du pied intelligent ! Le lundi 25 avril, à 19 h, au Petit Faucheux. 7 €.
Le cubi est mort, vive le cubi ! À Tours, la franchise BiboVino remet les vins au cubi à la mode. Depuis l’hiver, ce bar à vins veut casser les préjugés dans une Région qui n’est pas forcément fan du vin en bib.
LE CONCEPT
Bibovino, c’est le nouveau concept de cave à vin et cave à manger installé depuis décembre rue des Halles. Il ambitionne de détendre un peu l’atmosphère en vendant son vin en bib, c’est-à-dire en bag-in-box. Vous savez, ces boîtes en carton qui renferment une poche plastique sous vide, remplie de vin, avec un petit robinet. Avantages de ce conditionnement : conservation du vin entre 4 et 6 semaines, prix réduit de 25 à 30 % par rapport au prix de la bouteille.
EPICURE LIKES THIS !
Claire, à la tête de la boutique, le dit sans détour : « Mon mari et moi sommes des épicuriens. On aime bien boire un coup, manger de bonnes choses » (Nous aussi, ça tombe bien). Avant de préciser : « Avec Bibovino, je veux répondre aux envies de ceux qui veulent se faire plaisir avec de très bons produits mais dans un bon rapport qualité-prix. Grâce au bib, moins cher à fabriquer qu’une bouteille en verre, on peut rendre un bon vin accessible ».
LE TEST
Là, vous vous dites, « bof, ça sent la piquette » ? Détrompez-vous, tmv a testé : les vins sont de très bonne qualité ! Du Crozes Hermitage au beaujolais, du morgon au bourgueil, la sélection est méticuleuse, soignée et issue de vignerons indépendants. C’est la grande force du concept, créé en 2013 à Paris et qui compte maintenant une vingtaine de boutique en France et à l’étranger : tous les vins sont offerts à la dégustation. Tous les verres et toutes les carafes, quel que soit le vin, sont au même prix. Un chardonnay ou un saint-émilion ? Le choix se fait en fonction des goûts et non des sous… !
DU VIN, MAIS PAS QUE
Pour aller avec la quarantaine de nectars proposés, Bibovino propose de bonnes petites planches qui vont bien avec. On vous conseille l’italienne, inspirée par Hugo, le mari de Claire, italien et amoureux des produits de son pays. Les fans de burrata y trouveront aussi leur compte, ainsi que les amoureux de jambons et fromages italiens.
C’EST OÙ ?
93 rue des Halles tél. 09 53 91 60 34 Ouvert midi et soir, formule midi à 12 € (soupe, plat, dessert et un petit verre de vin) Le jeudi soir, happy bibo : 3 € le verre et 7 € la planchette. Les 1er mardis de chaque mois, c’est Bibo Nana : que des filles, autour d’une raclette, d’une galette…
Du lourd, cette semaine, avec les groupes Revivor et Johnson Concorde qui ont sorti de vraies perles… Le reste ? De la BD, de l’autobiographie un peu débilos et une extension web trop chouette.
LES CDs REVIVOR – SMOKING GUN SESSIONS
Partagé entre Tours et Londres, les Revivor viennent de balancer, mine de rien, l’une des pépites estampillées soul moderne de l’année. Avec ce premier EP, Revivor sert une musique chaude et langoureuse, au groove hypnotique : nourrie par une basse planante, la voix de Renn emmène ces quatre morceaux dans une ambiance sensuelle. On n’est pas loin des intonations à la Adam Levine (Maroon 5) en moins sirupeux et agrémenté de références à la Portishead ou Ray Charles. Hyper pro et produit avec brio, ce petit bijou bourré de feeling vintage est une sublime découverte.
A.G.
JOHNSON CONCORDE – ANTALANOCRYPTOVICIOUS
L’inventeur autoproclamé du « rockshow » is back ! Avec son nom tellement simple à écrire, Antalanocryptovicious, ce 3e album de la troupe rock baroque enquille les pépites. En témoigne, par exemple, l’énorme tube &1&2&3, entêtant au possible entre ses R roulés et ses envolées d’orgue à la Deep Purple. Dans une débauche d’énergie, les Tourangeaux de Johnson Concorde savent aussi lever le pied, notamment avec un Oh Daddy bluesy délicieux. Un disque qui transpire la folie, fait copuler la brit-pop avec des structures à la Queen, dans une orgie déjantée. Décidément, Johnson Concorde est un groupe supersonique, kamikaze, osé, mais qui fait un bien fou.
A.G.
LA BD SAUDADE
Déjà repéré dans Tcho !, Spirou ou le Psychopat, Fortu nous livre avec Saudade son premier album adulte. À travers ces histoires courtes, qui parfois s’entremêlent, il nous donne à voir des instants d’humanité qui parlent au coeur. Avec tendresse, émotion ou humour il nous emmène dans l’intimité de ses personnages avec une maîtrise rare, soulignée par un choix particulièrement bienvenu du noir et blanc. Le résultat, c’est bien cette saudade, cette mélancolie pleine de nostalgie, qui vous étreint à chaque page et vous envoûte littéralement. Sensible, poignant et tellement vrai.
Hervé Bourit
LE DVD OUPS ! J’AI RATÉ L’ARCHE
Cette version Blu-ray est à l’image de ce petit film d’animation : sans prétention. L’éditeur n’a visiblement pas trouvé bon d’agrémenter son contenu avec quelques suppléments. Ici, c’est zéro bonus. Il faudra donc se contenter du film seul, production européenne néanmoins sympathique et ultra-colorée, dans laquelle deux animaux tombent d’une arche censée les sauver du déluge. Malgré son manque d’audace (tant dans l’humour que dans l’émotion), le film de Toby Genkel réussit à embarquer le spectateur dans une agréable aventure, au goût de fable mignonnette sur l’union et les différences.
A.G.
A LA TV BYE BYE SUPERKIDS
Le nouveau bébé de M6 n’avait que quelques semaines : mais la chaîne a finalement décidé de déprogrammer Superkids, son « talent show » du mercredi. Crash total côté audiences, Superkids est donc annulé pour être remplacé par des rediffusions de Recherche Appartement ou maison et Maison à vendre. Le groupe M6 a décidé de diffuser les trois derniers épisodes de Superkids – déjà tournés – sur W9.
AUTOBIOGRAPHIE NABILLA ZOLA : LES PERLES
Attention, attention, Nabilla vient de publier Trop Vite, son autobiographie. Sympas comme nous sommes, nous vous avons choisi quelques passages philosophiques : « Un homme ne reste pas six heures le nez dans tes cheveux si tu ne lui fais aucun effet, LOL. » / « Le monde s’ouvrait devant moi, j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Comment assurer ? Il me fallait des seins plus gros. Je suis passée du bonnet B au bonnet D. » / « Au lit, je veux un homme avec un grand H ! » / « Pauvre mec. Et [ton cas], tu veux qu’on en parle ? [à propos de Matthieu Delormeau, NDLR]. Faire HEC pour finir avec des nouilles dans le slip à 40 ans. » Enfin, lors de son passage en prison, sachez que la starlette a réussi à récupérer une pince à épiler, car elle préfère « mourir que d’être moche ». Ne nous remerciez pas.
ON ZE OUEB L’EXTENSION COOL
Fans d’Instagram et de belles découvertes, on vous conseille Take Four. Une extension Chrome qui s’installe rapidement et permet, à chaque onglet ouvert sur le web, d’avoir quatre photos d’un compte Instagram à suivre. Leur point commun ? Proposer un contenu intéressant et varié, que le compte soit connu ou non. Et si l’auteur vous plaît, vous pouvez le suivre en un clic.
Toi là, oui toi. Regarde moi. C’est bon ? Bien… Maintenant, fais bisou et lis l’horoscope WTF de la semaine.
BÉLIER
Amour : 76 % des gens roux aimeraient sortir avec vous (sondage Ipsos pour tmv).
Gloire : On vous a menti, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Vous, vous ramez.
Beauté : Bien dégagé au-dessus des oreilles, ça devrait le faire.
TAUREAU
Amour : Célibataires, unissezvous ! Ou faites des trucs entre vous, ça ne nous regarde pas. Berk.
Gloire : Vous êtes dans votre jacuzzi, les autres sont dans leur jalousie.
Beauté : Uranus vous ordonne de vous mettre au twerk.
GÉMEAUX (MAIS CETTE SEMAINE, VOUS ÊTES UN(E) SCHTROUMPF)
Amour : Vous le/la schtroumpfez drôlement bien ! Mais attention aux schtroumpfs.
Gloire : Le schtroumpf de votre schtroumpf n’est que schtroumpferie.
Beauté : Encore eût-il fallu que vous le schtroumpfassiez !!!! hahahaha.
CANCER
Amour : Mieux vaut être accompagné(e) que seul(e)… Ah bon, c’est pas ça ?
Gloire : Vos chances d’être un jour femme se réduisent de plus en plus.
Beauté : Pas d’pitié pour les p’tits pieds.
LION
Amour : Le coeur a ses raisons que l’alcool ignore.
Gloire : Vous parlez comme un gangster. On vous surnomme la mouche « t’sais, t’sais »…
Beauté : … La vache, elle était vraiment nulle cette blague !
VIERGE
Amour : Elle est votre hypoténuse, vous êtes son angle droit. Maaaanh, c’trop meugnon.
Gloire : Éphémère.
Beauté : Vous avez un truc qui vous colle encore au cœur et au corps. Et c’est franchement dégueulasse.
BALANCE
Amour : Rocco aussi a pu avoir des instants de faiblesse. Rassurez-vous.
Gloire : La malédiction lancée sur votre génération, il y a 250 ans, s’achève ce dimanche.
Beauté : Achetez des genoux.
SCORPION
Amour : Tentez la drague la plus stupide au monde, comme « As-tu un plan ? Car je viens de me perdre dans tes yeux. » Si ça marche, il/elle est l’amant(e) de votre vie.
Gloire : Si t’as pas d’amis, bois un whisky.
Beauté : Rides et corne aux pieds pour les 2e décan.
SAGITTAIRE
Amour : Les slips kangourou, c’est tabou. On y viendra tous à bout.
Gloire : Pour le bien de l’humanité, arrêtez de spoiler les séries. Ne parlez plus de série. En fait, ne parlez plus tout court.
Beauté : Vous êtes quand même le signe le plus canon de cette semaine. Cœur sur vous.
CAPRICORNE
Amour : Faites l’amour, pas par terre.
Gloire : Comme le riz d’Uncle Ben’s, avec vous, c’est toujours un succès.
Beauté : Saturne ordonne à votre père d’arrêter d’être un voleur qui a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans vos yeux. Wesh.
VERSEAU
Amour : Vous êtes la/le Terminator des bisous baveux.
Gloire : Sauvez la planète, mangez un con.
Beauté : Mouais, ça sent le chou là-dessous.
POISSON
Amour : L’amour, c’est comme la choucroute : parfois, ça pue et ça tient sur le ventre.
Gloire : Vous voulez faire une #NuitDebout ? Alors #FaitesUnGosse.
Beauté : Pluton vous verrait bien cyclope. À vous de voir !
Le cours de cuisine à domicile est-il un snobisme ? On a testé avec Juliette Camatta, la chef tourangelle de La Marbellière.
ÉTAPE 1 : TÂTER LE TERRAIN
D’abord, trouver un coach culinaire. Si les chefs à domicile sont nombreux à Tours, peu d’entre eux donnent ce type de cours. Après plusieurs réponses négatives, alléchée par les recettes aperçues sur son blog, je tente ma chance auprès de Juliette Camatta. Ses premières questions me rassurent : « Avez-vous des enfants ? Voulez-vous que je vous accompagne pour faire les courses ? » Le coaching culinaire, c’est d’abord se mettre au niveau du stagiaire pour l’aider à progresser, pas lui infliger un cours tout fait. Elle estime donc mon niveau : « Est-ce que vous cuisinez tous les jours ? » Heu oui, mais parfois c’est des pâtes. « Avec ou sans sauce ? » Des pâtes sans sauces ?! Ah non, toujours une sauce, et maison, même si elle se limite parfois à un coup de crème fraîche.
Je maîtrise la soupe et les pâtisseries, je m’accorde le niveau 2 et je demande à Juliette un cours de perfectionnement pour « recevoir vite et bien ». En gros, sauver les meubles le vendredi soir en cas d’invités déboulant à 20 h, alors que je suis sortie du taf à 18 h 30.
ÉTAPE 2 : PRENDRE LA TEMPÉRATURE
Quelques jours plus tard, Juliette m’envoie une liste d’ingrédients longue comme un jour sans pain. Je commence à flipper, avant de réaliser que j’en ai déjà la moitié dans le placard. Elle a bien cerné mes habitudes. Je complète tant bien que mal la liste mais il manque encore des bricoles. Juliette me rassure : on fera avec ce qu’il y a.
Elle arrive avec une caisse pleine d’ustensiles de cuisine, sa base, « au cas où… parce que certaines personnes n’ont même pas une spatule. » C’est un autre avantage du coach : d’un oeil jeté à votre cuisine, il vous donne des conseils pour compléter votre équipement.
ÉTAPE 3 : METTRE LES BOUCHÉES DOUBLES
« Attention, c’est vous qui travaillez », prévient Juliette. Règle numéro 1 : pour recevoir au pied levé, il faut anticiper, en gardant chez soi un fond d’épicerie sucrée et salée. « En restauration, tout est une question d’organisation et de détails. Une sauce maison relève une viande simple comme du poulet. » Pendant que les légumes cuisent, je prépare la sauce. « On commence toujours par le plat le plus long à cuire », explique mon professeur. Sous sa direction, j’apprends à confire des citrons dans du gros sel, puis je fais un pesto… au persil ! Plus frais, il se conserve plusieurs jours au frigo.
Au menu ce soir, ce sera donc julienne de carottes et courgettes aux épices, aiguillettes de poulet et sauce à la crème au citron confit. La crème peine à cuire. « C’est normal, vous avez acheté une crème allégée, elle contient des épaississants qui réagissent différemment. » Horreur ! Ce n’est pas de la vraie crème ? On ne m’y prendra plus.
ÉTAPE 4 : SE SENTIR L’ÂME D’UN CHEF
Conclusion : bluffant. Les enfants, éblouis, n’ont toujours pas compris d’où venait ce dîner de roi un mardi soir. En une heure, Juliette Camatta m’a transmis quatre recettes de sauces et de condiment, les secrets d’une julienne goûtue et celle du poisson (toujours cuit à 130 °C, au-delà, il se dessèche). Elle m’a aussi appris à dénicher le gluten caché dans une brique de crème fraîche. Le coaching à domicile est parfait pour progresser ou réadapter sa façon de cuisiner en cas d’allergies ou de régime.
Robinson Crusoé arrive au ciné et en 3D. Une petite production belge qui souffre de quelques défauts mais brille par sa technicité visuelle hallucinante.
L’histoire de Robinson Crusoé, racontée du point de vue des animaux, notamment d’un perroquet… Il fallait le faire et le studio d’animation belge nWavePictures l’a fait. Un principe narratif différent pour un film étonnant : en signant ce Robinson Crusoé new generation, Vincent Kesteloot et Ben Stassen ont décidé d’une approche inédite et bien particulière (oubliez le compagnon Vendredi ; ici, il s’agit de Mardi et c’est un ara !).
Mais outre cette liberté par rapport au roman culte de Defoe, ce qui saute aux yeux en premier, dans cette petite production belge, c’est cette 3D brillante et d’une technicité hallucinante. Robinson Crusoé 3D est tout simplement éblouissant et époustouflant sur le plan esthétique. Toutes les textures, du ciel au réalisme de l’eau en passant par les pelages des animaux, montre une véritable maîtrise du procédé. Magnifiée par de sublimes couleurs et par un relief qui ferait rougir certains blockbusters hollywoodiens, la 3D bourrée d’ingéniosité est la véritable plus-value de Robinson Crusoé.
Une réussite qui rattrape les défauts dont pâtit le film. Car ce divertissement – certes rafraîchissant – souffre tout de même d’un récit bien trop linéaire et se voit plombé par des rebondissements pas vraiment excitants, au goût de déjà-vu. Un peu trop enfantin (les petits adoreront, mais il manque un niveau de lecture pour les adultes), Robinson Crusoé 3D pêche par son scénario léger et ses séquences un poil répétitives.
Dommage, car entre sa superbe palette graphique et ses personnages attachants (cette chèvre vieillotte, à moitié bigleuse et affamée est géniale), Robinson Crusoé 3D aurait pu réellement se démarquer et être une vraie merveille.
Aurélien Germain
> Film d’animation (Belgique) de Vincent Kesteloot et Ben Stassen. Durée : 1 h 30. > NOTE : 2,5/5
Le Point d’O lance une campagne de financement participatif. Il veut ouvrir un lieu d’accueil pour les jeunes en décrochage scolaire.
« Point d’O, accueil de jeunes en rupture scolaire. Aidez-nous à emménager ! » Sur le site de financement participatif Ulule, ce projet tourangeau crée des émules. L’aventure a commencé en janvier 2015, où 26 membres fondateurs avaient lancé l’association Objectif 100 %, soucieuse « d’aider les jeunes décrocheurs tourangeaux à révéler leurs talents ». Pour eux, il fallait « passer de l’éducation pour tous à la réussite de chacun ». Quelques mois après, le projet Point d’O prenait vie, défini et construit en collaboration avec des ados.
Désormais, Le Point d’O cherche des fonds pour pouvoir investir les 230 m2 de bureaux qu’un mécène a mis à leur disposition. Histoire de finaliser et lancer ce lieu, où « les jeunes seront les bienvenus en permanence et recevront une écoute ». Ressources, soutiens et projets pour décider de la suite de leur parcours seront proposés. Le Point d’O sera tenu par des professionnels ou des bénévoles, formés à l’accueil, à l’écoute et aux méthodes d’accompagnement d’orientation.
L’asso souhaiterait récolter 2 000 €. Elle a déjà obtenu plus de 1 300 €.
Du 17 au 19 juin, le Hellfest se tiendra à Clisson, près de Nantes. Comme chaque année, tmv y sera pour tout vous raconter et secouer nos trombines sur fond de death metal (entre autres) !
« On se rejoint ? Je suis habillé en noir »
C’est devenu notre petit rituel, à tmv. Chaque année, notre journaliste vient traîner ses chaussures boueuses au Hellfest (mais si, lisez donc ICI), faire le plein de décibels et de groupes de metal. Pour l’édition 2016 – qui aura lieu du 17 au 19 juin – c’est rebelote ! Au retour de ces trois jours de folie musicale, vous aurez droit à un compte-rendu complet, trempé dans la sueur (miam), la bière (re-miam) et la bonne humeur (ce n’est pas pour rien que le Hellfest est constamment cité et nommé comme meilleur festival de l’année).
Les Allemands de Rammstein seront pour la première fois à l’affiche. Oh ja !
Une nouvelle fois, Ben Barbaud, le big boss du festival, et toute son équipe ont concocté une édition en acier trempé : des têtes d’affiche bodybuildées comme nos chouchous de Black Sabbath, les teutons pyrotechniques de Rammstein et un show rock’n’rollesque à souhait des Twisted Sister.
Pour le reste, la grande Messe (noire) du metal balancera les watts et enquillera les groupes sans répit : à tmv, on attend Volbeat de pied ferme (prenez du Johnny Cash, du Elvis et du Metallica, vous faites copuler tout ça), ainsi que Napalm Death, Dropkick Murphys, Bad Religion, Abbath, Slayer, Gojira ou encore Rival Sons, Amon Amarth (parce qu’au fond, on a tous quelque chose de viking en nous) et Kadavar.
Bref, vous l’avez deviné : comme chaque année, le Hellfest a prévu du lourd sur trois jours. Et comme dans chaque metalleux, il y a un cœur plein de paillettes et de zigouigouis qui bat, l’orga a prévu un énorme feu d’artifice et une statue géante en l’honneur de sieur Lemmy Kilmister, bassiste et chanteur de Motörhead décédé en décembre 2015.
Le salon de l’enfance Les clés pour grandir, c’est dimanche 17 avril à Cangé. L’occasion pour les enfants de tester plein de choses et notamment la danse chantraine !
Elles se transforment tour à tour en grand cerf, en biche ou en faon, sur des airs de tambourin. Elles, ce sont les petites filles — car ce sont toutes des filles ! — de 4-6 ans participant à un atelier de danse chantraine. Ici, nul besoin impérieux de claquettes, de pointes ou de jupes froufroutantes. Cette danse « au service du développement de la personne est l’oeuvre d’Alain et de Françoise Chantraine », détaille Pauline Pézerat, professeur et responsable du centre tourangeau depuis 1986. « Ils ont souhaité créer une danse avec trois dimensions : humaine tout d’abord, car on accompagne chacun avec ses dons ou ses handicaps, une dimension pédagogique aussi, loin de l’enseignement traditionnel, ainsi qu’une dimension artistique avec un répertoire chorégraphique pour chaque cycle d’âge. »
La danse chantraine, accessible pour les enfants dès 4 ans, se pratique aussi chez les adultes. Sauf que Pauline Pézerat ne transmet pas les mêmes pas et ne raconte pas les mêmes histoires. « Pour les enfants jusqu’à 6 ans, j’utilise beaucoup d’images d’animaux, explique la prof de danse. Puis, lorsqu’ils grandissent, j’apporte d’autres éléments comme les fées, les magiciens, des histoires de chevaliers, etc. » L’idée : que chacun, par l’expression corporelle, s’épanouisse. À tester lors du Salon de l’enfance en Touraine !
Flore Mabilleau
> Salon de l’enfance en Touraine, dimanche 17 avril de 10 à 19 h au domaine de Cangé à Saint-Avertin. Danse d’expression chantraine, à 14 h 45 pour les 4-6 ans, à 15 h 15 pour les 7-10 ans. Entrée et ateliers sur place gratuits (voir nos brèves).
Viré de Questions pour un champion, Julien Lepers fera son retour le 18 avril sur la chaîne Comédie ! Voilà 4 anecdotes inutiles sur Juju pour briller en société. Ah, je dis oui.
PRESQUE DÉPUTÉ (OU PAS)
Juin ‘81 : Julien Lepers a 32 ans. Il est alors parachuté par Chirac et le RPR à Saint-Pierre et Miquelon, où il fait campagne pour devenir député. Un bide : au premier tour de ces législatives, il n’obtiendra que 181 voix. Bien tenté.
Julien, parce que je le vaux bien.
COMPOSITEUR DE HITS
Julien Lepers chante faux. Mais visiblement, il écrit bien. C’est lui qui a notamment composé les tubes d’Herbert Léonard, comme « Pour le plaisir » ou « Laissez-nous rêver ». Il a aussi sorti 4 singles. Ah, ça ne rigolait pas en ‘79 !
Prends-en de la graine, Maître Gims !
FESSES ET TATOUAGE
Louis Lacourt a tatoué le visage de Julien Lepers et sa signature sur… les fesses de son ami ! Pour assister à ce moment magique, le présentateur, surexcité, est venu casquette à l’envers et enchaînant les « c’est un truc de ouf ».
Julien Lepers ne s’appelle pas Julien (désolé de briser vos rêves)… mais Ronan Gerval Lepers. À l’époque de Questions pour un champion, il gagnait 39 000 € par mois et s’est fait poser des implants capillaires à 50 ans. Voilà voilà.
Qu’est-ce qu’il ne faudra pas louper, à Tours, en France et ailleurs, du 20 au 27 avril ? Retrouvez tout ici !
MERCREDI
CONCERT. La jeune et talentueuse chanteuse Marina Kaye – repérée dans l’émission La France a un incroyable talent – sera en concert à Tours, pour un show qui devrait afficher complet. Tmv aurait dû vous proposer son interview dans ce numéro. Mais son manager ne nous ayant malheureusement jamais rappelé le jour convenu de nos terribles questions, vous vous contenterez de cette superbe brève.
EXPO. Dernière ligne droite pour aller jeter un oeil – et même les deux sauf si vous êtes un cyclope – à l’exposition de Laura Ghirardello, 19 ans ! Jusqu’au 30 avril, cette jeune photographe présente Instants Ordinaires, au KAA, rue de la Paix à Tours. Passionnée d’art contemporain et urbain, elle saisit des moments furtifs du quotidien, dans la rue ou sur les routes, sans retouche. À voir !
JEUDI
JEUX OLYMPIQUES. C’est le 21 avril que sera allumée la flamme olympique, dans la cité antique d’Olympie. Elle partira ensuite pour un relais qui lui fera faire le tour du pays. Les Jeux olympiques de Rio débuteront le 5 août.
VENDREDI
COP21. Plus de 120 pays devraient signer, ce 22 avril, l’accord sur le climat conclu en décembre dernier à Paris, lors de la COP21. L’annonce a été faite par Ségolène Royal. Cette signature se fera à New York.
SAMEDI
SORTIE. Du 23 au 24 avril, les fermes en agriculture durable ouvrent leurs portes au public. Au programme : visites commentées, animations et dégustations. En Indre-et-Loire, vingt-cinq fermes participent à l’opération. L’an dernier, plus de 3 000 personnes s’étaient déplacées en Touraine. > Samedi 23 avril, de 14 h à 18 h 30 ; dimanche 24 avril, de 10 h à 18 h 30. Visites gratuites. Programme et participants sur defermeenferme.com/departement-37- indre-et-loire
LUNDI
TÉLÉVISION. Le gagnant de Top Chef sur M6 (qui sera connu le 18 avril) affrontera Pierre Augé (Top chef 2014) pour Le Choc des champions. C’est une tradition de l’émission : les deux concurrents s’affronteront en direct et devront séduire membres du jury et téléspectateurs.
Entre un papy de 104 ans qui se fait tatouer, un jogging risqué et un vibromasseur révolutionnaire : le monde est vraiment fou !
> Dans l’Aisne, un jeune homme de 26 ans voulait vaincre ses complexes. Sur Internet, il a trouvé un conseil : se montrer nu en public pour gagner en décontraction. Il a donc décidé de partir faire son jogging en tenue d’Adam. Les passants, eux, ont moins apprécié et ont appelé la police qui l’a arrêté. Il risque une peine pouvant aller jusqu’à 1 an de prison et une amende de 15 000 €.
> Vous aussi, fabriquez votre propre jouet sexuel ! INME, du designer biélorusse Constantin Bolimond, propose de composer son propre sextoy. À vous de choisir la vibration, la rotation ou encore les différents accessoires de votre vibromasseur. (behance.net/bolimond)
> Dans une interview, l’homme le moins mégalo du monde, Zlatan Ibrahimovic, a confié imaginer un film sur sa vie sur 10 épisodes : « On peut faire beaucoup de films sur moi. C’est comme Rambo I à V, on peut faire Ibracadabra 1 à 10. »
> À 104 ans, Jack Reynolds est devenu l’homme le plus vieux à se faire tatouer. Il était accompagné de son petit-fils et de sa fille… et entre donc dans le Guiness book des records. > Instagram a bloqué le compte d’une maman qui avait posté une photo d’un gâteau d’anniversaire. Le logiciel du réseau social avait cru reconnaître des seins.
On a testé le nouveau venu Mister Wrap’s. Ici, c’est ambiance surf et tex mex. Et en plus, c’est super bon !
Chez Mister Wrap’s, on sait porter le Panama au moins.
Les amateurs de tex mex et de surf sont ravis ! Depuis deux mois, le sympathique Mister Wrap’s fait des heureux rue des Trois-Ecritoires. Calé bien au chaud dans la rue, ce resto façon cuisine rapide s’est lancé dans l’aventure des burritos, nachos ou autres tacos et trucs-qui-finissent- en-os.
Ici, on est à la cool (ou à la coolos, pour reprendre la terminologie). Ce jour-là, les enceintes jouent du Manu Chao. Les murs offrent une ambiance sea (sans sex) and sun, avec palmiers et ciel bleu, une déco surf vintage qu’on adore. Il y a d’ailleurs une planche de surf qui sert de table. Une autre est accrochée fièrement au plafond. Ce sont les bébés d’Olivier Hébert, le big boss des lieux. Revenu du Kenya parce que la situation géopolitique empirait, ce Tourangeau a ouvert Mister Wrap’s. Le concept ? Vous choisissez votre plat (tacos, salade, nachos, burrito, quesadillas), puis votre viande (bœuf, poulet, tofu, etc.) et piochez dans la garniture. « Autant que vous voulez ! Tant qu’on peut fermer le burrito après ! », sourit Olivier Hébert. « Certains disent que c’est un peu comme au Subway, mais je ne suis pas trop d’accord. » Mister Wrap’s joue sur d’autres qualités : viande française, du fait maison et « des produits frais du marché ».
Notre choix s’est porté vers une quesadillas, blindée de fromage, accompagnée de boeuf, concombres, sauce piquante, maïs, haricots rouges, riz et… du cactus ! Dans l’assiette, c’est du tout bon et un sans-fautes. D’autant que les plats vous calent amplement (les portions sont bien consistantes), sans être trop lourds sur le bidon (en résumé, personne n’a dû nous ramener dans une brouette). Mister Wrap’s a tout pour séduire et devenir une adresse au top dans le Vieux Tours.
> 4 rue des Trois-Écritoires. Du mardi au samedi, de 11 h 30 à 15 h et de 18 h à 23 h. facebook.com/misterwraps37 ou 02 47 56 53 66. Sur place ou à emporter.
> 7,50 € pour un plat. Formules entre 8,50 € et 10,50 €.
Cette semaine, place aux albums français, avec Katerine et Renaud (THE retour). Côté come-back, comptez aussi sur Lucky Luke et Star Wars… Au cas où vous n’en aviez pas eu assez !
LES CDS
KATERINE – LE FILM
Déroutant. Quel meilleur adjectif pourrait convenir au nouvel album du dadaïste barré Katerine ? À travers Le Film, l’auditeur se voit baladé entre un piano quasi-enfantin et un Katerine à fleur de peau, soufflant des comptines complètement décalées. C’est parfois tout doux, tout chaud quand on prend le temps d’y plonger. Oeuvre jusqu’au-boutiste jubilatoire et frappée ? Ou gigantesque foutoir hallucinatoire à la limite du grand-n’importe quoi ? On ne le sait toujours pas, au final. À écouter en fermant les yeux, en train de ses faire des films.
A. G.
RENAUD – RENAUD
Non, Renaud ne laisse pas béton. Le Phénix renaît de ses cendres pour pour proposer un 16e album studio étonnant. Parce qu’à 63 ans, après avoir été miné par l’alcool et la dépression (la voix est fatiguée), le chanteur parvient à accoucher de titres gorgés de textes redoutables. Certaines ballades nourries de doux arpèges, à l’instar d’Hyper Casher, sont d’une beauté à faire chialer. Alors certes, tout n’est pas aussi bon que certaines chansons (Toujours Debout, futur hit). Le disque, en demi-teinte, propose aussi quelques chansons poussives (ce Mullholand Drive…). Mais Renaud raconte, chante, parle, rend hommage, et a laissé quelques imperfections, conférant à l’album une authenticité certaine. Un retour — inespéré — et sincère.
A. G.
LA PHRASE QUI TUE ET PAN !
On a repéré ce post sur la page Facebook du cinéma Les Lobis, à Blois. Elle concerne le film Quand on a 17 ans, d’André Téchiné, un carton jusqu’à maintenant : « Merci à notre cher client qui vient de sortir de « Quand On a 17 ans» en disant « Si j’avais su que c’était une histoire de pédés…», et bah on continuera à en passer des « histoires de pédés », et vous vous renseignerez un peu mieux ! Mais vous êtes restés jusqu’au bout du film donc tout va bien au fond. Plein d’amour. Bonne soirée ! »
CINÉMA DUR DUR D’ÊTRE BELLE
Dans le magazine GQ, l’actrice Charlize Theron a rappelé à quel point il était difficile pour elle de décrocher des rôles sérieux à cause de sa beauté. La jolie blonde a alors dézingué le star system et le monde du ciné : « Combien de rôles sont écrits pour la putain de mannequin d’1,80 m, superbe, qui porte une robe ? Quand des rôles importants se présentent, et j’en sais quelque chose, les gens beaux sont les premiers à être rejetés ! »
THE WALKING DEAD : FINAL LA PROD’ S’EXPLIQUE
Bon, on ne va pas trop spoiler, mais que celles et ceux qui n’ont pas encore vu le dernier épisode de Walking Dead… évitent de lire cette brève (au cas où !). L’épisode final — et notamment les dernières minutes — ont fait bondir les fans. Qui ne se sont d’ailleurs pas privés de pousser un gros coup de gueule sur les réseaux sociaux. Au point que Scott Gimple, l’un des producteurs de la série, a dû justifier le choix scénaristique de la série : « La saison prochaine, l’histoire de Negan sera centrale (…). J’étais très intéressé par finir cette saison en cliffhanger et par l’idée ne pas savoir (…). On sait ce qu’on fait et nos intentions sont bonnes. Nous ne nous moquons pas de notre public. »
LE DVD STAR WARS : LE RÉVEIL DE LA FORCE
Après avoir mangé du Star Wars matin, midi et soir pendant tout décembre, voilà un nouveau régime des étoiles : la version DVD Blu-ray. Pour les rares (ou les ermites) qui n’auraient pas vu la chose, c’est l’occasion de se régaler de cette superbe galette qui rendra grâce à la richesse visuelle du film de J.J. Abrams (même si, OUI, le cinéaste copie sans vergogne sur les autres épisodes). Pour les autres, c’est le moment de s’enfiler une tonne de bonus (l’éditeur a vu grand !). Maxi documentaire, mini-reportages, scènes coupées et coulisses : côté suppléments, il y a de quoi y passer la nuit.
A. G.
LA BD L’HOMME QUI TUA LUCKY LUKE
Eh oui : 2016 sera bien l’année de Lucky Luke, comme en témoignait déjà la superbe exposition qui lui était consacré au dernier festival d’Angoulême. Une expo où l’on avait pu découvrir les magnifiques planches de Mathieu Bonhomme qui s’essaie avec une réussite magistrale à réinterpréter notre cowboy préféré. Avec cette histoire, il livre en effet un travail absolument remarquable où tout, du dessin au scénario en passant par les ambiance et les gags, est totalement maîtrisé. Un bel hommage, pour fêter dignement cet anniversaire. Sublime, tout simplement sublime.
Hervé Bourit.
C’est fou, ça. La vie, la Terre, Dieu, les pruneaux, etc. Bref, voilà l’heure de l’horoscope wtf de la semaine.
Leave tmv alone
BÉLIER
Amour : « Femme qui rit, femme fromage », a dit un jour le célèbre Joemakeaparty.
Gloire : Avril, ça rime avec nombril. On dit ça, on dit rien.
Beauté : « Besser alt mit ehren, als jung mit schande. » Eh ouais.
TAUREAU
Amour : Christine Boutin loves you.
Gloire : Qui mange un chien, chie ouah ouah.
Beauté : Cette semaine, vous avez le pouvoir de vie ou de mort sur les poils d’orteils ! À l’attaaaaaque !!!!
GÉMEAUX
Amour : Un bras plus gros que l’autre. Ne demandez pas pourquoi, c’est ainsi.
Gloire : Poireaux, brocolis, un suppo’ et au lit !
Beauté : Beau/belle comme un camion. Pouet-pouet !
CANCER
Amour : L’éréthisme est l’excitation anormale d’un organe. Voilà, ça vous en bouche un coin, non ?
Gloire : Un(e) chef d’entreprise sur 100 est un(e) psychopathe. Sachez-le.
Beauté : Déo et des bas.
LION
Amour : Saturne ordonne de masser les mollets de votre conjoint( e).
Gloire : TRIPLE LOL !
Beauté : Adhérez au FLPA, le Front de libération des poils d’aisselles.
VIERGE
Amour : Votre petit coeur tombe en panne sèche, comme dirait le Bernard Pivot du rap, j’ai nommé Booba (lol).
Gloire : 33 millions de belles-mères et il fallait que vous tombiez sur elle… Rahlala.
Beauté : En avril, découvrez- vous d’un fil. Mettez-vous au tanga.
BALANCE
Amour : Ce qui se passe sous la mousse, reste sous la mousse.
Gloire : Uranus vous ordonne de vivre nu à partir de samedi.
Beauté : Mono-sourcil et cérumen.
SCORPION
Amour : Votre ex ne vous rappellera pas.
Gloire : Comme le dit le proverbe camerounais, « le porc ne dit jamais qu’il a trop de graisse ». Voili voilou.
Beauté : Après tout, les furoncles aussi ont leur petit charme.
SAGITTAIRE
Amour : Jouez du tam-tam sur son popotin.
Gloire : Sans vouloir cafter, la collègue à votre droite convoite votre slip kangourou.
Beauté : Changement de sexe prévu pour la nuit du 18.
CAPRICORNE
Amour : Vous êtes un peu trop bissextile à notre goût.
Gloire : La gastro aura votre peau. Beauté : Vous êtes la mère de tous les vices.
VERSEAU
Amour : Honnêtement, on préférerait rester ami(e)s. Désolé.
Gloire : Mouche ta couche et bouche ta babouche.
Beauté : Comme a dit Joey Starr, « j’ai la maladie du boulanger : j’ai la brioche qui tombe sur la baguette ». Pensez-y, messieurs.
POISSON
Amour : Période de rut intensif pour les Inès. Les autres prénoms on ne sait pas. ‘Faut pas trop nous en demander.
Gloire : Arrêtez de faire le/ la Tanguy. Vos parents en ont assez.
Beauté : Fesse droite plutôt mal en point.
Tmv a rencontré des musiciens et musiciennes intervenant(e)s : portraits de ceux et celles qui font chanter nos enfants !
CYRIL BENAT, EN FORMATION AU CFMI
Il s’exerce à taper des rythmes complexes sur un balafon. C’est difficile et pourtant le plaisir se lit sur son visage. Il faut dire qu’à 36 ans, Cyril Benat s’apprête à réaliser un rêve : vivre de sa passion, la musique. Cet ancien salarié dans l’informatique a tout quitté, ou presque : son travail et sa région alpine. Avec sa femme et ses enfants, il a traversé la France pour s’installer en Touraine et intégrer le Centre de formation des musiciens intervenants. La musique, pour lui, est une longue histoire. Il entre au conservatoire dès l’âge de cinq ans pour apprendre le piano. Il en ressort neuf années plus tard et continue à pratiquer en solo. À 25 ans, il rentre dans une chorale puis devient chef de chœur.
« La musique prenait de plus en plus de place dans ma vie. Aussi, je recherchais le contact avec les enfants. » D’où son idée : devenir musicien intervenant, le métier idéal pour allier ces deux envies. Il lui restait à franchir les derniers obstacles. « Je pensais ne pas pouvoir vivre de ma passion. Mais j’ai fini par me dire : “ Et pourquoi pas ? ” »
MARIE MENOU, EN FORMATION AU CFMI
Si elle a suivi quelques cours de guitare avec un professeur particulier, Marie Menou est surtout une musicienne autodidacte. Elle adore chanter, et rien de tel qu’une guitare pour s’accompagner. Ce qu’elle aime aussi, c’est le contact avec les enfants et les ados. Chaque été, elle reprend sa casquette d’animatrice en centre de vacances avec plaisir. Passé le bac, une seule envie l’animait : faire de la musique. Mais ses parents étant inquiets de ce projet, elle finit par s’orienter vers un BTS dans l’optique. Sauf que ça ne lui plaisait pas. Ses parents ont accepté son choix, et elle a intégré la licence de musicologie à l’université François-Rabelais.
Lorsqu’elle a découvert la formation de musiciens intervenants, elle a décidé de consacrer un an à la préparation du test d’entrée : cours de guitare, de chant, participation à des ensembles vocaux… Avec succès. « Par la musique, j’apporte aux enfants un moyen de s’exprimer et d’exister différemment. Certains élèves, qui ont du mal à trouver leur place à l’école, peuvent briller en musique. » À la voir mener tambour battant une chorale de 50 élèves, on se dit qu’elle est bien dans son élément.
GABRIELLE MORCHÉ, MUSICIENNE INTERVENANTE À L’ABEILLE COMPAGNIE
« Dans ma fusée, j’ai ramené des perles de lune, une étoile brune… », chante Gabrielle Morché, accompagnée de sa guitare. Face à elle, quatre fillettes poussent la chansonnette. Depuis octobre 2015, la jeune femme anime un atelier d’éveil musical et corporel à l’Abeille compagnie, à Saint-Pierre-des-Corps. Titulaire du diplôme universitaire de musicien intervenant de Tours, elle travaille aussi dans des crèches et des écoles à Notre-Dame d’Oé et à Tours-Nord. Son petit plus : des ateliers de comédie musicale qu’elle anime à Montlouis-sur-Loire : « un mélange de théâtre, de chant et de danse, qui laisse place à l’improvisation ».
Cette passionnée a découvert tardivement son attrait pour la musique, à l’âge de 17 ans. Elle prend alors des cours particuliers de chant, puis devient chanteuse lyrique dans différents groupes. « La musique, c’est ma vie, ma passion. Je ne pourrais pas m’en passer ! » Son petit secret pour apprécier la musique à sa juste valeur ? Le silence qui doit la précéder et l’accompagner. Et ça, elle le répète souvent aux enfants.
JÉRÉMY BOUDSOCQ, MUSICIEN INTERVENANT À L’ÉCOLE DE MUSIQUE DE SAINT-CYR-SUR-LOIRE
« La formation m’a donné une grande ouverture d’esprit », reconnaît Jérémy Boudsocq. Le jeune homme garde un souvenir inoubliable de ces deux années passées au CFMI. Musicien depuis l’âge de sept ans, cette activité artistique a toujours fait partie de sa vie. Mais vivre de sa passion n’est pas chose facile, d’autant que le métier n’est pas reconnu à sa juste valeur, estime Jérémy Boudsocq. Avec l’école de musique de Saint-Cyr-sur-Loire, il anime des chorales d’enfants dans les écoles de la commune et monte des projets en classe. En parallèle, il dirige des choeurs amateurs et intervient dans quelques crèches.
« La musique, c’est toute ma vie. J’aime la faire partager, mais j’ai aussi besoin de garder du temps pour moi dans la musique. » L’artiste participe à divers projets de théâtre musical, quatuor vocal et percussions corporelles. Un juste équilibre à trouver entre enseignement et activités artistiques
CONTACT : Centre de formation des musiciens intervenants. 7 rue Jean-Inglessi à Fondettes.
> ash.univ-tours.fr/cfmi
Au Centre de formation des musiciens intervenants (CFMI), de futurs artistes et pédagogues apprennent à transmettre leur passion de la musique aux enfants. Tout un art.
En cours de chant, il faut donner de la voix… et des émotions
Ne cherchez pas. Ici, vous ne trouverez ni de sombres amphithéâtres, ni les interminables cours magistraux qui vont souvent avec. Pourtant, nous sommes bien à l’université François-Rabelais. Mais dans cet espace un peu à part, la plus vaste salle de cours est un auditorium. Des balafons multicolores — sorte de xylophone en bois d’origine africaine — sont disposés en demi-cercle, face à de larges baies vitrées offrant une belle vue sur les champs attenants. Un environnement propice à l’inspiration. Bienvenue au Centre de formation des musiciens intervenants (CFMI), un département universitaire qui occupe de charmants locaux sur les hauteurs de Fondettes. Sa mission : former des personnes, à la fois musiciennes et pédagogues, qui interviennent auprès des enfants pour les sensibiliser à la musique. Deux années de formation professionnelle, basées sur différentes pratiques musicales et sur une réflexion pédagogique, permettent d’obtenir un précieux sésame : le diplôme universitaire de musicien intervenant.
Répéter un rythme compliqué, toujours et encore
Ce jeudi-là, Richard Vincent, enseignant en percussion, donne un cours de rythme aux élèves de deuxième année. Chaque étudiant répète le rythme proposé par leur professeur sur un balafon. La mission de Richard Vincent ? « Je suis là pour développer le potentiel rythmique des élèves. Ils doivent être capables, avec les enfants, de chanter en s’accompagnant de rythmes. Cette indépendance de la voix et des mains est plus facile à acquérir que celle d’une main par rapport à l’autre. Nous travaillons cette difficulté ensemble. » Qui peut le plus, peut le moins. Son tuyau ? « Répéter toujours la même mélodie permet de se donner des repères. »
Mine de rien, ce n’est pas facile. Réussir à superposer des rythmes différents, travailler l’indépendance des deux mains… Certains s’arrachent même les cheveux. Comme Josefa Tvetey, 25 ans, qui a intégré le CFMI après un master de musicologie : « Le rythme, c’est compliqué pour moi. J’ai du mal à dissocier les deux hémisphères cérébraux. Il faut persévérer, pratiquer en permanence », insiste la jeune femme qui travaille d’arrache-pied. Pour s’entraîner entre les cours, quelques studios attenants à l’auditorium, avec synthétiseurs, ordinateurs et percussions, sont à la disposition des étudiants. Chacun peut venir y travailler son instrument.
À quelques mètres de l’auditorium, dans le bâtiment principal du CFMI, le cours d’écriture se tient dans une salle aux murs rouges. L’enseignant, Dominique Billaud, et ses deux étudiants, Lucas et Jonathan, sont en grande discussion autour d’une partition posée sur le pupitre d’un piano à demi-queue. Ici, les jeunes apprennent à composer une chanson : ils écrivent le texte et inventent la musique pour un ensemble d’instruments. L’objectif ? Mettre le tout en scène pour en faire un vrai spectacle. Toujours dans la perspective de leur futur métier. Histoire de le vivre au moins une fois avant d’en monter avec les enfants.
« Dans le métier de musicien intervenant, la création et l’inventivité sont essentielles », souligne Dominique Billaud. Les deux étudiants apportent leurs idées. « J’aimerais créer sur le thème du voyage. Les idées fourmillent, je les ai posées sur un carnet. Mais musicalement, ça ne se dégage pas encore. J’imagine quelque chose de massif, avec un chœur et des instruments », annonce Lucas. L’enseignant, lui, est là pour les accompagner : « Ils restent libres de leur choix, et surtout, il n’y a pas de jugement de valeur. » Dans cette formation, l’attention portée à chaque personne semble essentielle. Logique, si l’on considère que la relation humaine est au coeur de la musique.
Un moment de plaisir en cours de guitare
Une impression confirmée lors du cours de chant, qui se déroule dans une petite salle au dernier étage du bâtiment, au fond d’un couloir. « Ici, on abat les masques, lance Muriel Marschal. C’est un sas de décompression, un endroit où les étudiants se permettent de craquer. » L’enseignante donne toute son énergie dans un objectif : « donner aux élèves le goût d’eux-mêmes et de leur voix, leur permettre de se sentir beau et confiant, éradiquer tous leurs doutes. » En somme, apprendre à s’aimer. Vaste programme. D’autant que travailler sur sa voix a quelque chose de troublant : « Des métamorphoses s’opèrent. C’est très intime », avoue Lucie.
La jeune femme se lance, debout face à son pupitre, dans une interprétation de « mon légionnaire ». Muriel Marschal l’accompagne au piano : « C’est magnifique ! C’est hyper beau », s’enthousiasme-t-elle. Ici, enseignants et étudiants partagent une même passion : la musique.
C’est maintenant l’heure du cours de guitare. Cet instrument populaire est le précieux allié du musicien intervenant. Pratique et facile à transporter, il s’avère idéal pour accompagner les enfants. En plus, la guitare s’adapte à tous les styles, du country au rock. Maëva, Marie et Jean-Félix s’entraînent sur l’air de Helplessly Hoping, une belle chanson à plusieurs voix accompagnées de deux guitares. « Regardez-vous bien, vous devez suivre comme une ombre la voix de Marie, la chanteuse principale », leur conseille Émilie Sansous, l’enseignante. Dissociation des deux mains, souplesse, dextérité… « Les étudiants doivent maîtriser suffisamment l’instrument afin de pouvoir gérer les erreurs des enfants qu’ils accompagnent », poursuit le professeur.
À l’école, le groupe des cloches s’en donne à coeur joie
Et travailler avec des enfants, justement, ça s’apprend ! C’est une partie importante de la formation : les étudiants animent chaque semaine des ateliers musicaux dans des écoles. Comme chaque vendredi, Marie Menou, élève en deuxième année, se rend à l’école élémentaire Jules- Verne à Tours-Nord. Avec la classe de CM2 de Pierre Deseuf, elle monte un projet de création musicale autour de Casse-noisette. Non, il ne s’agit pas de leur apprendre à jouer de la flûte à bec… L’idée ? « Amener les enfants à créer eux-mêmes leur morceau. »
Avec leur enseignant, ils ont écrit des virelangues que la musicienne réutilise : « À partir d’un texte écrit rigolo, c’est plus facile de poser des rythmes. » Et ça marche : « Pirlipat a un papa qui fait du rap… en mangeant ! », chantent les enfants en tapant avec lames, grelots, cloches et bâtons. Ryad, 11 ans, aime cet atelier car « on peut chanter et s’exprimer ! ». Au mois de mai, ils présenteront leur création sur une vraie scène, comme des grands.
Textes et photos : Nathalie Picard
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Du film punk en veux-tu, en voilà : Hardcore Henry, filmé en FPS est une pépite qu’adoreront les gamers… et bien d’autres !
En mars 2013, la planète YouTube se prenait une petite baffe intitulée poétiquement Bad Motherfucker. Un court-métrage aux 35 millions de vues, tourné façon FPS. Soit comme « les jeux de tirs à la première personne », traduction de notre ami Wikipédia. Trois ans plus tard débarque donc son adaptation sur grand écran : Hardcore Henry, brûlot signé Ilya Naishuller.
Ultra-attendu des gamers (car tourné à la première personne) et véritable OVNI pour le reste (car tourné à la… bon ok), Naishuller voulait du « jamais-vu ailleurs » : l’ensemble des scènes est shooté à la caméra GoPro, tout en vue subjective. Ici, le spectateur est le héros du film. Vous êtes donc Henry, un homme qui revient à la vie avec une force incroyable, mais poursuivi par une tripotée de mercenaires plutôt énervés.
Ce qui est sûr, c’est qu’Hardcore Henry, en plus d’être survitaminé, est déjà un tour de force technique hallucinant. Une immersion réussie à 200 %, entre cascades improbables, corps-à-corps ‘’hardcore’’, fusillades explosives et bastons générales truculentes. Cette pépite déjantée et fantasque est en fait un film punk et jubilatoire, dynamité par une bande-son extra.
Sans temps mort (on frôle l’indigestion !), mais bourré d’idées, Hardcore Henry joue le coup des montagnes russes en piochant allègrement dans la grammaire visuelle du jeu vidéo. C’est tour à tour fou, furieux, violent et sanglant (âmes sensibles, s’abstenir)… mais c’est aussi – et étrangement – très drôle. Il suffit de voir l’utilisation du personnage joué par Sharlto Copley, dans ce délire loufoque et très second degré. De quoi d’ailleurs palier un scénario au ras des pâquerettes et une absence totale de discours. Reste cependant une caméra tellement saccadée qu’elle en rebutera plus d’un. Les autres, qui tenteront cette aventure intense, risquent de prendre un pied monumental.
Aurélien Germain
> Action, SF (Russie, USA), d’Ilya Naishuller. Durée : 1 h 30. Avec Haley Bennett, Sharlto Copley, Danila Kozlovsky… > NOTE : 4/5
La France a un incroyable talent va réaliser son casting ! L’équipe passera par l’Indre-et-Loire les 12 et 15 mai.
Allez, ne mentez pas : on sait que vous, oui vous, avez un incroyable talent. Alors réjouissez-vous : dans le cadre de sa tournée régionale, l’équipe de casting de l’émission La France a un incroyable talent (#LFAIT pour les intimes, graou), diffusée à la fin de l’année sur M6, passera par l’Indre-et-Loire les 12 et 15 mai. L’équipe se déplacera chez les Tourangeaux volontaires. Donc si vous savez marcher sur des clous en portant un mammouth sur le nez, ou si vous savez vous transformer en licorne (ce qui est un incroyable talent), n’hésitez pas !
En gros, ils viendront vous rencontrer à domicile après sélection de votre candidature. Les intéressé(e)s peuvent, dès à présent, se manifester auprès de l’équipe en présentant une vidéo ou en indiquant un lien internet.
Les premiers noms retenus seront convoqués fin août pour l’enregistrement de l’émission à Paris.
> Pour se faire connaître, les candidat(e)s peuvent d’ores et déjà contacter la société de production au 01 46 62 38 27, ou par mail en écrivant à eric.barbe@fremantlemedia.com. > Plus d’informations sur www.fremantlemedia.fr
Le compte à rebours est parti ! La Ville de Tours a lancé son recensement pour la Fête de la musique : groupes, musiciens et organisateurs sont appelés à s’inscrire. Mais d’ailleurs, pour assurer le 21 juin, voilà ce qu’il vous faut…
Un public en folie devant un groupe imaginaire. Et si c’était vous ?
SE PRESSER AVANT LE 8 MAI
Oui, on vous l’a déjà dit : c’est à cette date que finiront les inscriptions. Ce recensement, organisé par la mairie et la Direction des affaires culturelles, est vivement conseillé. 1) vous serez prioritaires sur un emplacement (toujours mieux si vous êtes un groupe de heavy metal obligé de jouer entre DJ AssKiller et Paulo et son accordéon). 2) cela facilitera la mise en relation entre vous, les organisateurs et même nous, pour notre numéro spécial de la Fête de musique (un exemple de la bête ? Juste ICI !). Magie ! >Inscriptions sur tours.fr
BOSSER (ET COMPTER SUR LA BIÈRE)
Vous pensez mettre le feu et que le public soit fou ? Alors bossez votre set et soyez carrés pour être les meilleur(e)s. Sinon la bière fera le reste : sur un malentendu, ça peut toujours marcher et mettre l’ambiance.
DU MATOS
Non, Serge Babary ne va pas vous passer sa batterie ou sa Fender Stratocaster. La Ville ne prête pas d’instruments. C’est à vous de ramener votre matériel. Pour les gratteux, n’oubliez pas votre ampli. Les chanteurs et chanteuses, pensez au micro. Tout le monde n’a pas le coffre surpuissant de Carla Bruni (ouarf ouarf).
DES POTES
Toujours malin de placer ses ami(e)s discrétos dans le public. La foule paraît plus nombreuse et ils joueront les groupies en hurlant votre nom et en balançant petites culottes, caleçons ou déambulateurs. Idem dans le groupe, jouez entre ami(e)s : cela diminue le stress avant THE passage à la Fête de la musique. Évitez l’aventure musicale avec votre frère. Dans Oasis, ils ont fini par s’envoyer des droites avant de monter sur scène à Rock en Seine. Est-ce là votre destin ? Non.
RESPECTER VOTRE TIMING
Parce qu’après, on ne comprend plus qui est qui, qui joue quoi et pourquoi on a le groupe Zombie Psychokiller au lieu des reprises de Patrick Fiori. Pas cool.
Joyeux anniversaiiiiire Magis ! Vous ne connaissez pas ? Mais si, mais si. Attendez, on vous raconte tout.
Magis fête aujourd’hui ses 40 ans. Qui connaît Magis ? Presque tout le monde, même si le nom, à première vue, ne vous dit rien. Magis est la reine du design italien, le fabricant de meubles qui a édité les créations de Philippe Stark, Pierre Paulin ou encore Eero Aarnio.
Comme Puppy, ce drôle de petit chien en plastique coloré, leurs créations ont fait le tour des magazines, des vitrines, des sites internet. Elles ont inspiré les grandes chaînes de meubles, repoussé les contraintes des matériaux. Elles ont changé notre rapport à la décoration, notre vision des meubles : une chaise n’a pas forcément 4 pieds, elle peut-être transparente, en grillage, ou en bois brûlé. Qui y pense avant de le voir ? Peu de gens. La fantaisie n’est pas si évidente à imaginer au quotidien. D’abord décrié, critiqué, jugé trop élitiste, le design est entré dans nos maisons. Il nous surprend, nous fait rire, nous dérange et embellit la vie. Bon anniversaire, Magis et longue vie à la création !
En France et à Tours, petit résumé de l’actu à ne pas louper la semaine prochaine, du 13 au 17 avril.
MERCREDI
IMPÔTS. Coucou, revoilà le Trésor public ! Impots. gouv. fr, le site des impôts, permettra de faire sa déclaration de revenus en ligne pour l’année 2015 dès le mercredi 13 avril 2016. Les dates pour ces télédéclarations varient en fonction des départements de résidence : pour les départements 01 à 19, mardi 24 mai à minuit ; les départements 20 à 49, mardi 31 mai à minuit et les départements 40 à 974/975 et non-résidents le mardi 7 juin à minuit. À savoir que la déclaration en ligne est obligatoire pour les contribuables bénéficiant d’un accès internet et dont le revenu fiscal de référence est supérieur à 40 000 €.
JEUDI
POLITIQUE. Il faut sauver le soldat Hollande : le président de la République sera l’invité d’une émission spéciale sur France 2, le 14 avril, à partir de 20 h 15. Dans ce débat animé par Léa Salamé, David Pujadas et Karim Rissouli, François Hollande répondra à un échange direct avec une poignée de citoyens français, réunis au Musée de l’Homme. « Ils feront part de leurs préoccupations quotidiennes et échangeront sur les grandes questions d’actualité nationale et internationale », a précisé la chaîne.
SAMEDI
CULTURE. À l’occasion du Disquaire Day, le Temps Machine organise une grosse journée d’animations le 16 avril. De 14 h 30 à 20 h auront lieu rencontres, expos, ateliers ou encore platines ouvertes et initiation au scratch. Et en plus, c’est gratuit ! > Programme sur letempsmachine.com
TOURS. Le 16 avril sonnera la fin de l’expo intitulée La déportation homosexuelle, à la bibliothèque centrale. Proposée depuis fin mars, elle est organisée par le Centre LGBT de Tours, en partenariat avec la Ville. Elle rend hommage aux déportés homosexuels en France et en Europe.
MANIF. Les motards sont appelés à se mobiliser, les 16 et 17 avril, contre le projet de contrôle technique moto. Des manifestations seront organisées partout en France. > Liste complète sur motomag.com
DIMANCHE
TÉLÉ. Les Français, la nouvelle série de France 2, sera diffusée dès le 17 avril, à 22 h 50. Proposée et écrite par Laurent Delahousse, cette série documentaire proposera dix histoires pour dix héros anonymes aux origines différentes. « Pas de commentaire, pas de jugement, mais un regard », informe le programme.
Et si on faisait un tour à Joué-lès-Tours ? Idéal pour découvrir la ferme de la Liodière : une chouette adresse.
Déjeuner à la ferme, c’est ça, l’idée… On entre au restaurant de la Liodière par un large portail en fer forgé. C’est un corps de ferme, entouré de verdure. Une vraie ferme, très bien restaurée, qui offre comme un coin de campagne à dix minutes du centre de Joué-lès- Tours. On entre dans la salle exactement comme on pénètre dans une belle maison de famille, par un escalier en pierre. À droite, le bistrot ; à gauche, le restaurant gastronomique. Au sol, les tomettes irrégulières répondent à la pierre de taille des murs. Nous, évidemment, on se dirige directement vers le bistrot où sont déjà attablés plusieurs groupes d’habitués.
De la petite table où nous sommes, nous avons la vue sur le parc et son pigeonnier : pas mal, et surtout, très reposant ! Côté assiette, on a le choix entre une formule ardoise (12,35 € le plat, 9 € le plat mijoté du jour, 6,50 € l’entrée, 6 € le dessert) ou la formule carte (17 € pour deux plats). On se lance sur le poisson du jour (on est vendredi !), un filet de cabillaud au fenouil, relevé d’une super sauce délicatement parfumée à la vanille. Voilà un bon plat de bistrot, qui ne renie pas les codes du gastro.
Pour finir, un petit dessert très agréable à la pistache. Le tout pour un repas à la fois léger et plein de saveurs. Cela fait plus de dix ans, maintenant, que Karine et Cyril Plateau veillent aux appétits de leurs habitués. Les entreprises sont nombreuses dans le secteur et les collègues aiment se retrouver à la Liodière pour une pause déjeuner aux couleurs champêtres. Et s’il y a un contrat à signer ou un client à remercier, on réserve au gastro. Mais le charme et le côté insolite de l’endroit méritent que l’on vienne d’un peu plus loin…
>Ferme de la Liodière, à Joué-lès-Tours. Tél. 02 47 679 680. > laliodiere.com > Du mardi au dimanche pour le déjeuner, vendredi et samedi, également au dîner.
Heureusement qu’on est là pour vous informer de toute l’actu WTF de la semaine. Entre le bananapeelchallenge et la tombe de Donald Trump…
> Said Gutseriev, 28 ans, est un chic type. Enfin… il a surtout beaucoup d’argent. Fils d’un magnat russe qui pèse 6 milliards de dollars, il a pu s’offrir un petit concert tout mignon pour son mariage. Au programme ? Sting, Jennifer Lopez et Enrique Iglesias. La robe de la mariée, elle, n’a coûté que 23 000 €. Ouf.
> Au tribunal de Rennes, en pleine affaire de trafic de stup, un prévenu a tenté de passer un morceau de cannabis à un complice, dans le box ! Remarqué par un policier, il a alors griffé jusqu’au sang le fonctionnaire devant le procureur.
> À Central Park, à New York, des petits rigolos ont installé une pierre tombale au nom de Donald Trump. Les agents de la sécurité du park ont vite retiré la fausse tombe.
(Photo Instagram sachinrb)
> C’est aussi à New York qu’a été présentée la paire de baskets la plus chère du monde. 4 millions de dollars, puisque les chaussures sont ornées de saphirs, d’or 18 carats et de diamants. Cela dit, elles sont très moches.
> Tiens, c’est que ça nous avait manqué : un nouveau défi débile est apparu sur les réseaux sociaux. Il s’agit du #bananapeelchallenge. Soit déposer une peau de banane au sol et se filmer en glissant dessus. L’humain est décidément très intelligent, parfois.
[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »en » dir= »ltr »>yall I tried to see if banana peels were rlly slipper like in cartoons & I slipped & tried 2 catch myself w/ a cup.. <a href= »https://t.co/6dvg5BlnHB »>pic.twitter.com/6dvg5BlnHB</a></p>— jason oakes (@jaasonoakes) <a href= »https://twitter.com/jaasonoakes/status/714238940732108800″>27 mars 2016</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]
Ce sont les vacances ! On a le temps, alors bondissez dans le train pour Blois (c’est pas loin !) et filez à l’expo Rahan.
Toi aussi fais une folie : va en liane à Blois.
Oui, vous avez bien lu. Rahan aka Cheveux de feu, fils des âges farouches, fils de Crao, c’est bien lui. Jusqu’au 30 avril, il est à l’honneur dans la jeune Maison de la BD de Blois. L’expo est petite mais extrêmement bien agencée. Elle présente les planches originales d’André Chéret, le dessinateur. Dans une vidéo, Jean- François Lecureux, qui a succédé à son père Roger Lecureux en tant que scénariste, revient sur les grands moments de la série phare de Pif Gadget et notamment sur la mort de Rahan. Annoncée en 1977, à la Une du numéro 443 du magazine, la disparition du grand blond aux yeux bleus fait un tollé. Un million d’exemplaires vendus, juste avant sa résurrection dans le numéro 444 !
Au fond de l’expo, une grotte-salle de lecture permet de se replonger dans les dix intégrales des aventures du héros. Les plus jeunes, eux, peuvent s’entraîner à dessiner les animaux de la Préhistoire. Dans le couloir d’à côté, une seconde expo temporaire, intitulée Un autre monde de bulles, présente le travail d’une quarantaine d’artistes qui ont planché sur une maladie de peau méconnue appelée l’épidermolyse bulleuse. Une initiative de l’association Debra (Dystrophic Epidermolysis Bullosa Research Association).
Et vous savez quoi ? L’entrée de la Maison de la BD est gratuite. L’équipe est super accueillante. Alors n’hésitez plus. Partez pour Blois et profitez-en pour découvrir la ville, son château, ses jolies ruelles, son petit village de pêcheur… Heu non, pardon, on s’égare.
Toutes les chroniques culture, tendances et web de la semaine. Avec, aujourd’hui, l’album de Radio Elvis, le prix d’un épisode de GOT ou encore le DVD de Babysitting 2.
LA BD L’ART DU CANARD
Lors du dernier festival d’Angoulême, on avait été bluffés par cette superbe exposition où un collectif d’artistes, Interduck, réinterprétait l’Histoire de l’Art en y introduisant des canards partout et à toutes les sauces ! L’expo est maintenant devenue un livre luxueux, édité en trois langues, où l’on retrouve avec plaisir toutes ces toiles et ces dessins. Car loin de la démarche dadaïste et cette touche d’humour bien déjanté, c’est aussi une véritable oeuvre d’art qui se dévoile sous nos yeux. De la Préhistoire à Warhol en passant par la Joconde : tous les grands moments de l’art pictural, peinture mais aussi photographie et sculpture, sont passés au prisme canardesque. Un résultat bluffant tout au long de ces 512 pages.
Hervé Bourit
LE DVD BABYSITTING 2
Babysitting, c’est le genre de petit plaisir coupable : un produit pas franchement malin, mais terriblement fun et sans prise de tête. Pour ce second épisode, la bande à Lacheau avait ressorti la même formule utilisée lors de son premier succès. Gags en rafale, très très potaches et le tout, ultra-prévisible. Quoiqu’il en soit, malgré ce manque cruel d’originalité, on rigole tout de même. De quoi faire le job pour les fans qui pourront donc se ruer sur cette édition Blu-ray proposant aussi des scènes coupées, un module sur la tournée cinéma et le commentaire audio de l’équipe du film.
A.G.
LE CD RADIO ELVIS – LES CONQUÊTES
Radio Elvis a définitivement toutes les armes en main pour conquérir la scène française. Avec ce premier album, le trio prouve à point il sait mêler musique et lettres. Les Conquêtes enthousiasme, propose un rock lettré de qualité, où souvent les textes surpassent les notes. Même si le jeune groupe a parfois du mal à se détacher de son influence « Noir desiresque », et plonge dans la mélodie un peu trop facile, il accouche là d’un album généreux, à classer aux côtés des grands comme Dominique A.
A.G.
SÉRIE TV GOT COÛTE BONBON
Cette année, HBO a encore misé gros pour sa série fétiche, Game of thrones. La chaîne a en effet augmenté le budget de la saison 6, passant au-dessus des 10 millions de dollars par… épisode ! Une saison à 100 millions de dollars, donc (soit 88 millions d’euros pour tourner ces 10 épisodes), alors qu’à l’époque, la saison 1 n’avait coûté que la moitié. En comparaison, The Walking Dead dépense en moyenne 3 millions de dollars par épisode.
RÉSEAUX SOCIAUX NINTENDO A SON APPLI
Au Japon, elle a connu un million de téléchargements en 3 jours. Voilà que Miitomo débarque maintenant en Europe. Une appli signée Nintendo qui mélange réseau social à la Facebook et jeu vidéo. Celle-ci se base sur des interactions entre des avatars (votre « Mii » est personnalisable) et se veut résolument simple d’utilisation et fun. > Dispo sur iOS et Android. Gratuit.
1,25
C’est, en millions, le nombre de spectateurs français qu’a attiré Batman VS Superman… la première semaine ! Aux États- Unis, où le film cartonne tout autant, des fans mécontents de la réalisation de Zack Snyder ont lancé des pétitions pour le virer du prochain gros projet, Justice League !
Horoscope. Semaine. Avril. Te découvre pas d’un fil. Justin Bieber. Allô. WTF. Courage.
BÉLIER (SPÉCIAL LOVE FOR YOU)
Amour : C’est votre semaine. Vous déchaînez les cœurs et les slips.
Gloire : Le meilleur signe de l’horoscope, c’est VOUS, mes p’tits cornus.
Beauté : Votre maman avait raison : vous êtes le/la plus beau/ belle.
TAUREAU
Amour : Lisez l’horoscope des Bélier. Alors, hein, on n’est pas nés au bon moment, n’est-ce pas ?
Gloire : Vous êtes temporairement d’un ennui mortel.
Beauté : Mais votre moustache rousse rajoute du charme (on rappelle qu’on s’adresse aussi aux filles).
GÉMEAUX
Amour : « Arrêter d’aimer, c’est encore pire que d’arrêter de boire », a dit Beigbeder. Voilà, voilà. Ça en fout un coup, hein ?
Gloire : Rien à faire, z’êtes du ghetto.
Beauté : Retour du string ce week-end. Ça vaut pour tout le monde.
CANCER
Amour : Cupidon s’en fout. Sorry.
Gloire : « Chez nous, même les culs-de-jatte donnent des coups d’genou », comme disait le grand poète, le rappeur Booba.
Beauté : Sourcil gauche touffu.
LION
Amour : Ça sent le roussi. P’tet même le moisi.
Gloire : Les personnes nées avant le 14 août ont moins de chance de devenir PDG. La science a encore frappé.
Beauté : Soignez vos narines.
VIERGE
Amour : Ni Dieu ni maître.
Gloire : Ni Dieu ni traître.
Beauté : Ni Dieu ni chèvre.
BALANCE
Amour : Cassoulet le midi, surprise au lit.
Gloire : Xanax du soir, espoir.
Beauté : Port de sandales mérite mandale.
SCORPION (MAIS CETTE SEMAINE, VOUS ÊTES UN SAUMON)
Amour : Sachez-le, les jeunes saumons migrent vers l’océan jusqu’à leur maturité sexuelle. Quittez la ville, direction l’Atlantique pour trouver le grand amour.
Gloire : Le saumon peut mémoriser le goût de l’eau, afin de retrouver son chemin. Lâchez la bière (et votre GPS).
Beauté : Le saumon est bon pour la vue, le coeur et anti-ostéoporose. Vivement qu’on vous bouffe.
SAGITTAIRE
Amour : Le syndrome de Stockholm vous guette.
Gloire : Faites ce que vous savez faire de mieux : procrastiner.
Beauté : Cette touffe de poils est sublime.
CAPRICORNE
Amour : Célibataires, vous trouverez aussi votre licorne un jour.
Gloire : Taboulé et pédoncules.
Beauté : Guerre et pets.
VERSEAU
Amour : Tu veux savoir si ton ex t’aime encore ? Eh bah n’envoie pas EX au 6 22 22, ça ne sert à rien. Merci.
Gloire : « Quand on a le dos qui démange, on ne gratte pas le bras », dit le proverbe togolais.
Beauté : C’est pas la taille qui compte.
POISSON
Amour : Arrêtez de lire la partie « amour » de votre horoscope. N’oubliez pas que vous n’êtes qu’un poisson. Et les poissons, ça fait blop-blop, en se touchant les branchies.
Gloire : Stoppez le slip kangourou.
Beauté : Tel le mammouth, vous avez le poil soyeux.
Deux Tourangeaux de 25 ans ont créé Wine&Box, un site d’e-commerce qui trouve le vin qui vous correspond grâce à un algorithme… et aide les producteurs dans le besoin !
WINE&BOX, C’EST QUOI ?
Pierre Seigne
Un site de vente de vin en ligne, sous forme d’abonnements et au détail. Son avantage ? Un algorithme pour « faciliter l’achat. C’est le vin qui vient à vous », présente Pierre Seigne, entrepreneur depuis ses 21 ans et l’un des créateurs de Wine&Box, aux côtés de Gaëlle Le Bouffau. En gros, dis-moi qui tu es, je te dirai quel vin tu bois. Cet algorithme a été développé avec Henri Chapon, 3e meilleur sommelier d’Europe. C’est lui qui sélectionnera les vins qui figureront dans la cave du site et dans les box d’abonnement (un coffret surprise avec 3 bouteilles par mois).
Le site wineandbox.com devrait être opérationnel fin mai, début juin.
SOLIDAIRE DES PRODUCTEURS
« Nous sommes en désaccord avec la grande distribution qui compresse les producteurs. Alors, si on peut aider… » Pierre Seigne et Gaëlle Le Bouffau ont donc eu l’idée d’une « box solidaire » pour Wine&Box. Les bénéfices de ce quatrième abonnement seront reversés aux producteurs qui ont connu une mauvais année ou une grosse galère : « Ce projet, c’est une grande famille. S’il y a des bons produits, c’est parce qu’il y a de bons producteurs. Mais des fois, ils peuvent avoir des problèmes : incendie, climat, mauvais rendements… », justifie Pierre Seigne. « On développe une base de données sur le terrain et on identifie les producteurs qui en ont besoin. »
Gaëlle Le Bouffau.
POUR QUI ?
« C’est vrai qu’on vise surtout les 18-35 ans, éduqués aux réseaux sociaux », admet le créateur. Mais selon lui, Wine&Box s’adresse globalement aux consommateurs qui souhaitent de la facilité et du fun (chaque action sur le site donnera droit à des points, des badges, pour passer des niveaux, un peu comme le système TripAdvisor)… et d’être guidé par un grand sommelier.
100 % RÉGIONAL
« C’est un projet vraiment régional », tient à préciser Pierre Seigne qui rappelle que, tant au niveau du développement, du graphisme que de la logistique, tout s’est fait dans le coin. Pierre Seigne et Gaëlle Le Bouffau se sont rencontrés en 1re année à l’IAE de Tours. « Même Henri Chapon est en Touraine, maintenant », se réjouit Pierre Seigne.
FINANCEMENT PARTICIPATIF
« Le boss de Kiss kiss bank bank [site de financement participatif, NDLR] m’a dit : Mets ton projet sur ma plateforme ! C’est la banque de demain. » Parce que la première fois que Pierre Seigne a parlé de Wine&Box à son banquier, « ça a mis 4 mois… » « On a donc opté pour le crowdfunding, afin de lancer le projet. C’est une arme de communication, maintenant. Ça crée une communauté et de la visibilité. »
Wine&Box a donc lancé sa campagne de financement participatif (*) pour « avancer sereinement » et « se donner le maximum de chances de réussir ». La petite équipe recherche 15 000 € et a déjà récolté plus de 4 500 € en deux semaines. « On y croit à fond, car on a eu que des échos positifs. On veut vraiment changer le monde du vin ! »
Dézingué par la critique outre-Atlantique, critiqué pour son « whitewashing », Gods of Egypt sort enfin sur les écrans français. Futur flop ?
Aux États-Unis, tout est allé mal dès le départ pour Gods of Egypt. Avant même sa sortie en salles, il s’est noyé dans la polémique « whitewashing », accusé pour son casting plus que blanc pour une histoire censée se dérouler en… Égypte Antique. Et puis une fois sur les écrans, ça a été le flop. Monumental. Des critiques assassines. En réponse, la tribune du réalisateur, Alex Proyas, en colère contre ces « conna… de journalistes responsables de l’échec » de son film. Et la guillotine : 14 millions de recettes pour 140 millions de dollars alignés. Outch.
Alors ? La faute à qui, à quoi ? Parce que oui : Gods of Egypt est fondamentalement mauvais. Il est vrai qu’on attendait mieux du long-métrage de Proyas, cinéaste mésestimé d’Hollywood : librement inspiré de la mythologie égyptienne, le film se déroule dans un univers fantasmé, où dieux et vivants cohabitent. Seth, Dieu du désert, assassine le roi, condamnant Horus à l’exil et entraînant alors le chaos. Mais le chaos, c’est surtout Gods of Egypt, foutoir gigantesque naviguant entre fantastique, action, super-pouvoirs, mythologie, love-story et touches d’humour.
Plombé par des effets spéciaux épouvantables, ce spectacle lénifiant de plus de 2 h, dans lequel avant et arrière-plan se dévorent constamment dans une bouillie visuelle, est une aberration tant il est kitsch et totalement ringard. Pourtant, on sent bien qu’Alex Proyas tente des choses. Et c’est tout à son honneur. Il y a de vraies bonnes idées, un souffle épique pas désagréable.
Mais entre une distribution inintéressante au possible et son design indigne, voire franchement ridicule, Gods of Egypt n’est qu’un produit d’une platitude absolue, coulé par un script d’une vacuité abyssale. Un véritable gâchis.
Aurélien Germain
Aventure, action, fantastique (États-Unis) d’Axel Proyas. Durée : 2 h 07. Avec Gerald Butler, Breton Thwaites, Courtney Eaton, Elodie Yung…
Plus que quelques jours pour aider et sauver le Bateau ivre…
C’est la dernière ligne droite. Les membres du collectif Ohé du bateau ont jusqu’au samedi 9 avril pour réunir les 600 000 € qu’ils espéraient, afin de racheter la salle mythique du Bateau ivre. Les jours passent, les soutiens s’accumulent. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les artistes de toute la France qui posent fièrement avec un t-shirt jaune « Reprenons le Bateau ».
Pour l’instant, « pour l’achat du bien, nous en sommes donc à 215 000 € (collectivités locales + sociétaires, NDLR). Nous recevons ces derniers jours de plus en plus de souscriptions de la part des citoyens et d’associations », précise le collectif dans un communiqué. Le dernier happening se produira le 9 avril, pour un « après-midi d’agitation populaire », comme le précise Ohé du bateau.
Tout est donc encore possible pour sauver la vie d’un pan de la culture tourangelle. Le Bateau ivre, ouvert en 1982, avait vu défiler jusqu’en 2010 une tonne d’artistes, comme Noir Désir, Zazie, Louise Attaque ou encore La Mano Negra.
Être parent n’est pas toujours facile. Les situations de conflit et de crise sont fréquentes dans les familles. Tmv s’est intéressé aux ateliers Gordon.
Kézako, les ateliers Gordon ? Ce sont des formations payantes dispensées aux parents afin de leur permettre de mieux communiquer avec leurs enfants. Une antenne locale vient de se monter à Tours. Nathalie Reinhardt, la responsable de l’atelier Gordon pour la France, est maman de deux enfants. Âgée de 46 ans, cette ancienne cadre dans la finance en est convaincue : « Il n’existe pas de mauvais parents, mais des parents qui manquent d’outils concrets pour harmoniser les relations avec leurs enfants au quotidien. »
La méthode Gordon, théorisée par Thomas Gordon, psychologue américain dans les années 60, donne aux parents les moyens de s’affirmer, d’écouter leurs enfants tout en sachant se montrer tels qu’ils sont. « Il ne s’agit pas d’être des parents parfaits, mais de savoir se remettre en question et revisiter notre système de valeurs », explique la formatrice. L’association organise donc des ateliers sous forme de modules encadrés par des formateurs. Chaque participant travaille avec un carnet dans lequel il pourra noter ses progrès au fur à mesure des séances.
« Nos familles testent notre approche à la maison et reviennent pleines de nouvelles expériences, de succès ou de questionnements à l’atelier suivant. Ces moments donnent lieu à des échanges, des jeux de rôle, le tout bien sûr dans la bienveillance. » Et cela porte ses fruits : Julie, une maman tourangelle d’une petite Tania, a suivi ses ateliers. Elle confie qu’elle a réalisé « qu’aimer ses enfants, c’était les accepter tels qu’ils sont et non pas tels qu’elle voudrait qu’ils soient ». A méditer…
Anne-Cécile Cadio
> ateliergordon.com.
> Les ateliers Gordon seront présents le dimanche 17 avril au salon des Clés pour grandir au domaine de Cangé à Saint-Avertin.
N’oubliez pas, vendredi, c’est le 1er avril. À cette occasion, voilà notre top 4 des canulars réalisés dans les médias, émissions télé ou encore à la radio.
D CHIFR É D LETR
Animateurs doutant de l’orthographe de mots simples, « En directe » écrit à l’écran, Laurent Romejko arrivant débraillé et à la bourre, faire 999 avec que des 1, panne d’électricité… Le 1er avril 2008, Des Chiffres et des lettres se lâche.
Le 1er avril 2010, David Pujadas présente un sujet annonçant une drôle de nouvelle : le rythme des saisons a été modifié en raison des séismes. La chaleur de l’été arriverait en septembre-octobre et décalerait donc… la rentrée scolaire !
Journal de 8 h, 1er avril 2014 : France Inter balance une pépite. En raison des coûts budgétaires, la maire de Paris Anne Hidalgo a décidé de vendre la tour Eiffel au Qatar. Pour son canular, la radio a même réalisé un micro-trottoir.
LÉNINE À DISNEY
Coquinous, ces Irlandais : le 1er avril 1995, le quotidien The Irish Times annonce que la firme Disney a racheté le corps embaumé de Lénine pour en faire une attraction au parc Eurodisney et ramener un paquet de touristes russes.
BONUS :
Retrouvez notre poisson d’avril très très nul de 2014 ICI !
On a fait un tour au Futuroscope, pour tester quelques-unes des nouveautés 2016, mais aussi se refaire les classiques. Entre fun, sensations fortes, spectacles et divertissements intelligents.
Lapins Crétins
Vous le savez, à tmv, on est parfois un peu crétin. Inutile de dire qu’on se réjouissait de faire un tour aux côtés de nos potes, les Lapins crétins. Si le trip ne dure pas très longtemps, le voyage vous fait en revanche parcourir l’Histoire. Préhistoire, Grèce Antique, Far West ou encore les premiers pas sur la Lune… mais sauce Lapins crétins, bien sûr.
C’est stupidement délicieux, très potache (big up les prouts) et joliment réalisé : l’attraction (connue sous le nom La Machine à voyager le temps) est en 5D. Décors mouvants, écran 3D, sièges qui bougent ou encore souffle dans le visage. Les enfants adoreront. Les adultes aussi. Plaisir coupable.
La Vienne Dynamique
Depuis 1994, l’attraction fait office de passage incontournable. Parce que La Vienne Dynamique, c’est un peu le trip local, une façon différente de découvrir les environs de Poitiers. Et surtout continuer à se marrer bêtement devant un arbre qui parle et vous éternue dessus (littéralement), un type qui essaye de sauver son mariage et vous emmène dans une course effrénée. Ça bouge, ça tremble, ça secoue.
Chocs cosmiques
L’un de nos coups de cœur ! Chocs cosmiques vous installe dans des sièges inclinés, un dôme au-dessus de vos têtes qui vous emmène aux confins de l’univers. Lorànt Deutsch (qui, habituellement, nous agace un tantinet) fait ici la voix-off et nous sidère dans ce voyage intersidéral. C’est admirablement bien expliqué, la narration est parfaite, oscillant entre infos riches et passionnantes, et touches d’humour. Les animations 3D et l’immense écran HD s’occupe du reste. Décrochage de mâchoire. Wow.
Dynamic !
Hop, de nouveau, on se fait une petite séance de « ça remue l’estomac ». Dynamic !, c’est un simulateur qui vous envoie valser dans une course-poursuite avec un drone et des cascades qui, soyons clairs, vous secouent dans tous les sens.
Les Yeux Grands Fermés
Attention, moment marquant ! C’est simple, ici, vous ne verrez rien. Accompagné d’un guide non-voyant, vous marchez dans le noir le plus complet. Par petits groupes, vous vous tenez par les épaules obligatoirement, afin de ne pas vous perdre (qui a dit qu’il fallait y emmener sa belle-mère ?) et naviguez entre le froid polaire des montagnes, les rues bruyantes de New York et les marécages du Bayou. Odeurs et sensations sont décuplées, c’est relativement oppressant, mais subjuguant.
Vingt minutes qui non seulement font réfléchir à la condition des personnes aveugles, mais peuvent aussi les aider : une participation de 5 € est effectivement demandée, pour aider dans l’achat de matériel spécialisé aux personnes non-voyantes.
L’Âge de glace (Nouveauté 2016)
Ah, la fameuse expérience 4D de L’Âge de glace ! Aventure totalement givrée (vous portez même une peau de bête), cette nouveauté 2016 aligne les bons points : jets de boules sur le public (on vous laisse la surprise), fausse neige qui tombe du plafond, 3D gracieuse et profonde sur un écran de 280 m² et sol légèrement tremblant (vous êtes debout)…
C’est amusant et entre le dinosaure qui vous cherche des noises et Sid qui fait l’abruti, les 10 minutes du show passent à une allure folle.
Explorarium (Nouveauté 2016)
On le sait, le Futuroscope a le chic pour divertir, tout en apprenant. C’est aussi le cas avec ce magnifique docu en 3D, dans lequel vous plongez avec Jean-Michel Cousteau dans les fonds marins. Tout y est : explications, bande-son-qui-va-bien, et gros plans qui confinent au sublime. L’attraction est née de la technologie Imax® et la salle abrite un écran hémisphérique de… 900 m² équipé d’un projecteur ultra-puissant !
Peut-être un peu trop, d’ailleurs, car suivant la place où vous vous placez, les images (splendides au demeurant) est parfois difficile à appréhender pour nos petits yeux sur 20 minutes.
Studio 16
La programmation du Studio 16 change et alterne. Ce jour-là, on a eu la chance de tomber sur D-Day, histoire de revivre en 3D le Débarquement en Normandie. Racontées par François Cluzet, ces 43 minutes captivantes de bout en bout est à la fois un fascinant documentaire informatif et un devoir de mémoire obligatoire. liberté… Un devoir de mémoire, un devoir de reconnaissance.
Arthur 4D
Imaginée par Luc Besson himself, l’attraction est un périple volant de 5 minutes, lors duquel vous embarquez aux côtés d’Arthur et les Minimoys. 3D proprette, simulateur nerveux et quelques séquences bien senties. Toujours agréable !
Danse avec les Robots
À tmv, on est plutôt AC/DC que Martin Solveig, m’voyez ? Mais on a quand même accepté de faire un tour dans le manège qui balance les morceaux du célèbre DJ. En gros, une robot-party, où 10 robots de 7 mètres de haut vont vous balancer à droite, à gauche, tête en bas, tête en l’air. Ça remue carrément les tripes (on s’est fait le niveau max, bien sûr). On a crié (parce que ça fait du bien). On a adoré. Mais on a regretté notre burger au bacon pris le midi.
Pour se reposer un peu, direction le Kube, un spectacle vivant créé par Mu-Events et mélangé avec des images de synthèse. Visuellement, c’est ultra-créatif. Techniquement, c’est étonnant (suspension de foulard au plafond, trampolines incrustés dans la scène). La troupe d’acrobates file le sourire et assure physiquement.
8e continent
Dans la vie, y a des gens malins. Et d’autres, plutôt bêtes. Qui polluent les océans et menacent notre environnement en jetant tous leurs déchets dans la mer. Alors heureusement qu’il y a 8e continent, un jeu rigolo et ludique, pour lequel vous êtes installés sur une sorte de simulateur de scooter. Aux côtés d’une vingtaine de personnes, et armés d’un pisto-laser, vous devez tirer sur les ordures qui flottent dans l’eau pour les dégommer et sauver la planète.
Perso’, on a trouvé ça très drôle à faire et super chouette. On dit ça aussi parce qu’on a fini à la 1re place (vos points sont comptés et affichés à la fin). Ce qui ne nous était pas arrivé depuis la dictée surprise en classe de CM1 avec M.Conti.
Futur, l’Expo
Comme on a bêtement loupé Imagic (spectacle de magie) et Le Monde de l’invisible (nouveauté cette année), direction l’expo du futur. On y découvre 10 expériences marrantes : notamment la cuisine moléculaire, une webcam qui vous vieillit de 20 ans et répond à vos questions et un écran interactif qui vous sert de dressing et de cabine d’essayage. Magique !
La forge aux étoiles (Nouveauté 2016)
Une grosse baffe visuelle pour finir la journée, ça vous dit ? La Forge aux étoiles, c’est le spectacle du soir au Futuroscope. Tout nouveau, tout chaud et surtout tout beau. Cette aquaféerie nocturne a été imaginée et préparée par la compagnie des projets spéciaux du Cirque du soleil, 45 Degrees. Autant dire que le niveau est très élevé.
Contant l’histoire d’un géant tombé de la galaxie et qui veut retourner à la maison, ce sublime moment tout en poésie (et en démesure) est de toute beauté et se déploie sur un immense espace. Lasers, jets d’eau lumineux, projections de personnages sur des murs d’eau, ou encore 2CV qui roule sur l’eau. Spectaculaire.
>> PARC DU FUTUROSCOPE : prog, détails, horaires et tarifs sur futuroscope.com
Cette semaine, on a décidé de changer un peu nos habitudes pour la chronique resto : on a testé le bar à bières belges Le Gambrinus. Rassurez-vous, ils ont aussi de délicieuses collations !
Eh viens boire un p’tit coup à la maison…
« Ce fut un homme sage, celui qui a inventé la bière », disait Platon. Avouez que, pour commencer la chronique d’un bar à bières, c’est une citation qui en jette. Parce que de mousse il est question ici. À tmv, on avait envie de rendre un petit hommage à cet établissement qui fait figure d’institution à Tours depuis 1995. Le Gambrinus fait toujours office de bonne adresse. Idéale pour celles et ceux qui veulent changer de la place Plum’. Lui, se situe à deux pas du tram’, à cheval entre le CGR Centre et le Sanitas. On l’appelle le paradis de la bière belge.
Ici, c’est la classe à Dallas. La bière, c’est une philosophie. Magali et Franck sont de fins connaisseurs. Vous expliquent la bibine comme personne, décrivent leurs 150 références aussi précisément qu’un roman de Zola (elle en jette aussi cette comparaison, non ?). Accueil chaleureux, équipe aux petits soins, prête à faire découvrir de petites pépites, en bouteille ou à la pression. Au hasard, on vous conseille la Bière des ours, une petite Guillotine ou la Nostradamus. Parfaites à déguster les pieds sous la table, ou en jouant au billard ou aux jeux de société que le bar propose.
L’autre avantage du Gambrinus, c’est sa partie petite restauration. Avec, à la carte, saucissons exquis (6 €), croque-monsieur (4,50 €) et son fromage bien coulant, mais aussi camemberts chauds (11 €) et tartines jurassiennes (7,90 €) qui donnent envie rien qu’à l’odeur. Des collations venues tout droit des producteurs (ici, on ne badine pas avec la qualité), accompagnant à merveille votre petite binouze. Et avec les beaux jours qui arrivent, c’est l’occasion de redécouvrir la petite terrasse planquée du Gambrinus, un verre à la main. L’avait tout juste, ce bon vieux Platon…
> 69 bis rue Blaise-Pascal. Sur Facebook : Le Gambrinus ou tours-gambrinus.com > Du lundi au jeudi, de 16 h 30 à 1 h et vendredi – samedi jusqu’à 2 h. Possibilité de dégustations de bières, whiskies et vente à emporter jusqu’à 20 h.
Retour des chroniques culture et web de la semaine, avec cette fois, double dose de CD et de BD !
LES CD IGGY POP – POST POP DEPRESSION
Il est bien gentil, notre ami Iggy. Mais on le préfère tout de même derrière un micro, que dans des pubs pour les galeries La Fayette ou Le Bon Coin. Avec ce nouveau disque (peut-être le dernier de sa carrière), l’Iguane s’est acoquiné avec le géant Josh Homme, gourou des Queens of the stone age. Le résultat est à la hauteur : brillant. Dépouillé, sincère, doté d’une basse qui remue les tripes. Parfois, Iggy fait aussi penser à Bowie. Les mélodies s’envolent et vous accrochent. C’est bourré de « coolitude », de rock élégant, de classe tout simplement. Du Iggy Pop pur jus.
A.G.
BATTLESHEEP – WOLF KILLER (EP)
Les p’tits gars de Battlesheep, on les avait repérés lors de notre numéro spécial Fête de la musique 2015. À l’époque, on avait été « scotché par la puissance de leur musique» (dixit nous). Un an après, voilà que les Tourangeaux sortent un EP baptisé Wolf Killer. Et là, vlan, gros mur du son. Enregistrés au studio Le Pressoir, masterisés par ODN, les 4 titres s’écoutent volume max, potards poussés à fond. Leur gros rock fusion mêle voix hip-hop et un assemblage basse/guitare, dont les ri·s sautillants rappellent Rage Against the machine (écoutez donc le titre Alarm !)
A.G. > à écouter sur battlesheep.bandcamp.com ou facebook.com/battlesheepband > En concert au Shelter, le 31 mars, à 21 h (gratuit).
LE DVD AU ROYAUME DES SINGES
La série des docu’ animaliers Disney Nature ne cesse de s’étoffer. Nouvelle bonne pioche avec ce Monkey Kingdom (en VO), voyage à travers la jungle d’Asie du Sud, peuplée d’une tribu de macaques à toques. Entre bagarres de territoires et menaces animales ou humaines, le film montre aussi la société simiesque telle qu’elle est : régie par une hiérarchie sociale. Joliment shooté (un travail titanesque de 3 ans), captivant malgré sa narration très juvénile et sa sur-scénarisation, le documentaire est à (re)découvrir. D’autant que Disney, l’éditeur de ce Blu-ray, a su proposer d’intéressants bonus : making-of, deux mini-reportages et le vidéo-clip d’une chanson.
A.G.
LES BD R.U.S.T – GREY DAY
Blengino et Nesskain sont de retour ! Avec ce tome 2, les humains planqués au fond de la Terre continuent de lutter contre une espèce extra-terrestre ultra-violente et puissante. L’intrigue a certes un peu perdu de sa force comparé au premier épisode. Mais R.U.S.T enchaîne tout de même les séquences spectaculaires (on pense d’ailleurs parfois au film Pacific Rim). Reste un monde apocalyptique pour lequel il faudra se montrer patient avant d’y entrer pleinement et une folie graphique dans les combats qui en surprendra plus d’un(e).
A.G.
LES PETITS MYTHOS
Cela fait déjà un certain temps que Philippe Larbier (ou Pehel) navigue dans le paysage du 9e Art. Ce Tourangeau, élevé à Mickey et à Jacovitti, a su insu¿er son trait rond et son humour légendaire et pince-sans-rire à de nombreux projets. Parmi ceux-ci, la série des Petits Mythos. En compagnie du scénariste Christophe Cazenove, il revisite tous les mythes de l’Antiquité. Dans ce tome 6, c’est à l’Odyssée d’Ulysse qu’il se frotte avec une pléiade de gags et un regard décalé. Le résultat est plutôt plaisant et les di·érents degrés de lecture y sont pour beaucoup.
Hervé Bourit
INSTAGRAM STARS ET SANDWICHES
Internet, parfois, ça ne sert à rien et c’est très bête. C’est pour ça qu’on l’aime d’ailleurs. Du coup, pourquoi ne pas vous parler de Celebs on sandwiches ? Ce compte instagram montre les oeuvres de Je· McCarthy, des illustrations peintes à l’aquarelle qui représentent des célébrités assises sur des sandwiches. Taylor Swift sur un burger ou encore Ellen DeGeneres surfant sur un wrap sont à voir sur instagram.com/celebsonsandwiches
1 h 15
C’est, en moyenne et par jour, le temps passé par les salariés français sur internet… à des fins personnelles. Soit un mois par an. Et soit une baisse de 17,6 % de la productivité, d’après Olfeo qui a mené l’étude.
Du 24 au 28 mars, le festival Mauvais Genre a soufflé ses 10 bougies à Tours. Films à la chaîne, courts-métrages de folie et grosse ambiance ont rythmé la Bête. Petit review, histoire de se rappeler quelques souvenirs et vous donner des idées pour compléter votre vidéothèque.
JEUDI 24 : ouvre-toi, Mauvais Genre
Dix piges. C’est qu’il se fait vieux, le sale gosse de Mauvais Genre. Le festoche de ciné le plus fendard de Tours s’est ouvert au CGR Centre vers 20 h 30, ce jeudi-là. Ou quelque chose comme ça. C’est la faille spatio-temporelle du festival : on ne sait jamais trop quelle heure il est. Bref, passé le discours du big boss Gary Constant, et de l’adjointe à la culture qui avait – parce qu’on est des stars – visiblement lu notre interview (à relire ICI), place au premier court : LIFE IS STRANGE, petite bobine belge, où un SDF squatte un manoir. Un poil déjanté et bizarroïde, le film d’Alexandre Papeians était donc une entrée sympathique et idéale avant le plat principal.
You talkin’ to me Michael Bay ?
Plat principal qui, d’ailleurs, va vite virer à l’indigestion : 13 HOURS, le gros machin de Michael – attention une explosion ! – Bay (mais c’est pas la taille qui compte). La dernière offrande du cinéaste raconte l’affaire Benghazi, en septembre 2012, durant laquelle le consulat américain en Libye avait été pris d’assaut par des djihadistes. Six hommes (des Ricains musclés qu’on n’a pas envie d’embêter) s’étaient alors risqués au combat. Histoire vraie, donc, que Michael Bay essaye de reconstituer sans patriotisme bébête. Ça ne marche pas à tous les coups, certes, mais c’est terrifiant de réalisme. Tirs, rafales, explosions, de jour, de nuit : en fait, ça en jette, mais ça patine très vite et ça tourne en rond. 13 HOURS, atrocement interminable, aura carburé pendant 2 h 24 entre blablas longuets et canardages sanglants.
VENDREDI 25 : La Nuit Interdite
C’est THE moment. Là, où le public devient fou, où l’on crie « à poiiil Gary », où les films se succèdent toute la nuit, où les poneys deviennent loups-garous.
Côté courts-métrages, on a eu le plaisir de voir JUSTINES, de Rémy Barbe et Josephine Hopkins, présents dans la salle. Hyper-influencés par Orange Mécanique et Funny Games, les deux jeunes cinéastes filment trois criminels dans l’appart de deux sœurs. Un instant séquestration qui va finalement réserver bien des surprises… Tourné avec zéro moyens, le film a le mérite d’aller droit au but et se fend même de quelques séquences mémorables, aidées par une belle brochette de comédiens (Mathieu Lourdel, une vraie gueule).
Toujours en petit format, le réussi THREE WISE MONKEYS (d’étranges événements se produisent à cause d’une sculpture représentant 3 singes) alterne entre petits moments de flippe et moments gores, jusqu’à un final qui fait mal.
THE FORGOTTEN, premier long en compet’, portait de jolies promesses, mais ne parvient pas à viser juste. THE FORGOTTEN démarre pourtant fort en suivant un père et son fils, contraints de vivre dans un squat miteux, abritant d’étranges phénomènes derrière les murs… Dommage que l’environnement et le décor soient d’ailleurs si peu exploités (cette cité était pourtant bien flippante comme il faut !). Un peu laborieux, plombé par un final expéditif, et finalement pas si excitant, malgré d’indéniables qualités, notamment avec des acteurs au top et quelques jolis moments de trouille.
Vient enfin HARDCORE HENRY, hors compet’, mais l’une des claques du festival. Ultra-attendue des gamers, la chose est effectivement intégralement filmée en vue subjective (en mode FPS pour les intimes qui font graou avec leur manette). Voilà donc Henry, tout juste sauvé par sa femme, mais rapidement la cible de mercenaires plutôt… énervés. HARDCORE HENRY, outre son tour de force technique hallucinant, est totalement déjanté, punk et jubilatoire. Sans temps mort, bourré d’idées, totalement improbable et frôlant parfois le WTF, sanglant, déjanté et drôle. Un pied monumental. [NDLR : nous y reviendrons plus longuement dans notre numéro du 13 avril]
Premier long-métrage en compétition de la journée, 13 CAMERAS est un honnête film d’exploitation. Un couple sur le point d’imploser s’installe dans une nouvelle maison. Laquelle est en fait truffée de caméras. De quoi satisfaire le proprio, moitié dégueu, moitié pervers. 13 CAMERAS est donc certes très propre, très chouette, très divertissant, mais s’arrête au statut de petite pelloche sympa à zieuter un samedi soir chez soi. En revanche, le film de Victor Zarcoff aura permis de découvrir Neville Archambault, l’un des méchants les plus cradingues du ciné. Tellement glaçant, sale et immonde qu’il provoque tour à tour dégoût, rire et crispation.
Mais les ardeurs sont vite freinées avec EL MAL DEL ARRIERO. Vendu comme un « polar espagnol troublant », cet OFNI (objet filmique non-identifié) est devenue la blagounette du festival. Ennuyeux au possible, incompréhensible, étiré en longueur (là, par contre, c’est la taille qui compte), il a finalement eu raison de nos nerfs : fous rires nerveux en cascade du public, notamment de Claude Perron, présidente du jury pro, et son rire légendaire. De quoi tirer la salle de la léthargie dans laquelle elle s’était plongée. Toujours ça de pris.
[COUPURE PUB parce qu’on ne savait pas où mettre ce passage]
La rédaction de tmv tient à remercier l’intégralité de l’équipe de Mauvais Genre, des bénévoles exceptionnels, ainsi que des jurys jeune, de la critique et pro (que vous pourrez retrouver ICI).
DIMANCHE 27 : LE JOUR SANS FIN
Z’êtes toujours là ? Tant mieux, car dimanche a été une looongue journée, placée sous le signe des surprises. Notamment avec SUNSET EDGE, en compet, qui a lancé les hostilités. Signée Daniel Peddle, cette petite prod sans-le-sou et un poil confuse mais joliment emballée suit de jeunes ados dans une ville abandonnée. À ses côtés, le minimaliste CORD (qui a aussi obtenu le prix de la critique), de Pablo Gonzàlez : inventif, créatif, CORD l’est assurément. Mais ces 65 minutes souffrent tout de même de défauts, à cause d’une narration et d’un final un peu fouillis pour le minuscule cerveau de l’auteur. Et dans cette histoire mélangeant science-fiction, monde post-apocalyptique, sexualité, plaisir et contamination, les deux comédiens sont une véritable révélation, entre la sublime Laura de Boer (on sait que vous êtes en train de chercher sur Google images, héhé) et l’étonnant Christian Wewerka.
Mad in France : le best-ouf du court français.
Alors que les « à poiiiil » et les « pussyyyy » (on vous laisse chercher la traduction sur Google) rythment délicieusement cette journée, place à la séance tant attendue : Mad in France. Une sélection de courts-métrages 100 % frenchie, choisie de main de maître par sieur Erwan Chaffiot, un monsieur cool avec des goûts cool. On retiendra notamment le fantastique UN CIEL BLEU PRESQUE PARFAIT, de Quarxx, véritable brûlot brouillant la frontière entre réalité et cauchemar. Emmené par un Jean-Luc Couchard parfait (mais les fans de Dikkenek le savent), le court-métrage, glauque et sombre, est captivant de A à Z.
Surprenants, aussi, THE CURE (toxicos et vampires ne font pas bon ménage), ELLE (avec un monstre trop choupi gizou gizou) ou encore le très drôle JULIET (et son message bien piquant). LES CHRONIQUES DE LA SOURCE, lui, aura en revanche un peu perdu du public avec son scénario mal ficelé, malgré d’indéniables qualités techniques. Enfin, LA LISIERE, avec ses 16 minutes au compteur, reste un court d’anticipation difficile d’accès, mais rehaussé par sa photographie et ses acteurs talentueux.
Une sélection qui prouve de nouveau à quel point la France regorge de talents (Kev Adams, si tu nous lis…).
… DIMANCHE : TOUJOURS
Et quand y’en a plus, y en a encore, tiens. La journée s’est terminée par la soirée French Touch. L’occasion de mettre en lumière l’excellent et très étonnant LA FILLE BIONIQUE – douce rêverie mignonnette, poétique et troublante – mais aussi le pilote de RESET, série prometteuse (il y a des contaminés, des gentils et des méchants, donc on vote pour) qu’on espère voir distribuée prochainement.
Les plus courageux (et ceux qui attendaient l’after, bande de coquinous) finiront la soirée avec THE OPEN. Tourné par l’extra-terrestre Marc Lahore dans les îles écossaises, THE OPEN se situe durant la guerre. André, un coach, et sa joueuse Stéphanie, n’ont qu’une chose en tête : Roland Garros. Ils vont donc organiser cette finale tant espérée, en ayant pris soin de kidnapper un autre joueur, tout en s’entraînant avec des raquettes sans… cordage et sans balles. Avouons que dit comme ça, ce n’est pas sexy, mais THE OPEN est un délicieux moment d’absurde, de comédie, de drame, de folie, de fantastique et de sport. Si le film méritait une coupe de 15 minutes, il n’en reste pas moins prodigieux, iconoclaste et faisant valser les conventions. Jeu, set et match. (alors ça, c’est de la chute !)
[vimeo]https://vimeo.com/94489573[/vimeo]
LUNDI : AU SOLEIL (ou pas)
Mauvais Genre, un festival bien monté.
Vous les sentez les cernes ? La fatigue ? Les haleines aromatisées au couscous et à la bière ? Le festival qui finit avec son président déguisé en lapin dégoulinant ? Le lundi, c’est toujours un peu dur. Mais pas de pitié : Mauvais Genre joue encore ses dernières cartouches avec ALKI ALKI. Coup de cœur de l’auteur (toujours moi, je n’ai pas changé), cette comédie dramatique Deutsche qualität aborde le thème de l’alcoolisme – et des addictions en général – et de tous les problèmes qui en découlent. Axel Ranisch filme alors Tobias, un architecte alcoolo, constamment flanqué de Flasche, qui représente la boisson. À la fois tendre et poignant, et malgré sa photographie terriblement banale (laide diront certains), ALKI ALKI se veut dur, drôle et (d)étonnant. Une vraie surprise.
Réalisé par 10 réalisateurs, WONDERLAND clôture Mauvais Genre en demi-teinte : ce film d’anticipation (en Suisse, un effrayant nuage apparaît et recouvre tout le pays) fait écho à l’actualité et égratigne au passage le pays, les mentalités et la politique. Mais après un début intéressant, WONDERLAND (Heimatland en VO) traîne bien trop des pattes, s’étire et se perd. Reste une morale pertinente, visant à dézinguer l’image d’une Suisse repliée sur elle-même.
Pour notre part, nous nous replierons ensuite surtout sur la soirée (=fête nocturne) qui a fait suite au festival (=cernes le lendemain) et qui a clôt cinq jours fantastiques, remplis de bonne humeur. Tours n’a donc plus qu’à croiser très fort les doigts pour espérer une 11e bougie à Mauvais Genre. Allez, les sales gosses.
Aurélien Germain
Pour le Palmarès 2016 :
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Cette semaine, l’astrologue a piqué toutes les répliques d’un fou nommé Donald Trump. Le pire, c’est que c’est vrai. Dur…
Bélier
Amour : C’est dégoûtant, je ne veux pas en parler.
Gloire : Parfois, les meilleurs investissements sont ceux qu’on ne fait pas
Beauté : Une partie de ma beauté est que je suis riche.
Taureau
Amour : Quand quelqu’un vous attaque, ripostez. Soyez brutal, soyez féroce.
Gloire : Le fait est qu’on est jamais trop radin.
Beauté : Ça vous ennuie si je me recule un peu ? Parce que vous avez très mauvaise haleine.
Gémeaux
Amour : Il est toujours bon d’être sous-estimé.
Gloire : Devenir riche est facile. Rester riche est plus dur.
Beauté : Stop aux injections de masse. Les petits enfants ne sont pas des chevaux.
Cancer
Amour : Sans passion vous n’avez pas d’énergie, sans énergie vous n’avez rien.
Gloire : Si vous allez penser quoi que ce soit, vous pourriez aussi bien le penser grand.
Beauté : Pas besoin de porter de maquillage. Voyez comme tout le monde a l’air magnifique.
Lion
Amour : Laissez-les se battre entre eux et ramassons les restes.
Gloire : Ce qui sépare les gagnants et les perdants est de savoir comment une personne réagit à chaque nouvelle tournure du destin.
Beauté : Ce qu’écrivent les médias n’a aucune importance du moment que vous avez un beau cul.
Vierge
Amour : Robert, laisse-là tomber, elle t’a trompé et le fera encore.
Gloire : Les champions courent le kilomètre de plus.
Beauté : On n’a jamais vu quelqu’un de mince boire du Coca Light.
Balance
Amour : Je comprends complètement pourquoi son ex-mari l’a quitté pour un homme.
Gloire : Lorsque vous perdez une bataille, vous trouvez un nouveau moyen de gagner la guerre.
Beauté : La burqa c’est très pratique, on n’a pas besoin de se maquiller.
Scorpion
Amour : L’aspect le plus délicat du contrat de mariage est d’informer votre futur conjoint : je t’aime très fort, mais au cas où ça ne marcherait pas, c’est ce que tu auras si on divorce.
Gloire : Laissons le golf être élitiste. Laissons les gens travailler dur et rêver un jour être capable d’y jouer. Avoir les moyens d’y jouer.
Beauté : Je n’utilise pas de sèche-cheveux. Une fois qu’ils sont secs, je les peigne. Quand ils sont à mon goût, je mets du fixatif et ça tient toute la journée.
Sagittaire
Amour : T’es plus énergique ce soir, ça me plaît !
Gloire : Vous allez être fatigué de gagner.
Beauté : Regardez ce visage ! Qui voterait pour ça ?
Capricorne
Amour : Je crois que c’est une bonne chose de s’excuser, mais pour cela il faut avoir eu tort.
Gloire : Le réchauffement climatique c’est un canular. C’est juste la météo.
Beauté : Je ne l’attaque jamais sur son physique. Et croyez-moi, il y aurait de quoi faire.
Verseau
Amour : Pourquoi Barack Obama joue-t-il au basket aujourd’hui ?
Gloire : Montrez-moi quelqu’un sans ego et je vous dirai que c’est un loser.
Beauté : C’est dur de prêter attention à une femme lorsqu’elle a de petits seins.
Poisson
Amour : Je suis prêt mon amour, allons-y.
Gloire : On peut dire immédiatement si un homme est un gagnant ou un perdant rien qu’à sa façon de se comporter sur un terrain de golf.
Beauté : Je ne porte pas de moumoute, mes cheveux sont mes cheveux à 100 %.
C’est bientôt le 48 hour film project. On vous dit tout ce qu’il vous faut pour réaliser un film en 48 heures.
En bref
Le 48 Hour Film Project est une compétition internationale de courts-métrages qui, comme son nom l’indique, se déroule en 48 heures chrono. Pour corser encore un peu plus l’exercice, amateurs et professionnels tirent au sort un genre cinématographique et se voient imposés un personnage, un objet et une ligne de dialogue avant de commencer. L’équipe gagnante – en plus de remporter une bourse Ulule de 1000€ – participera à la finale internationale Filmapalooza, à l’issue de laquelle les 10 premiers films gagneront une projection à Cannes.
Pour réaliser un film en 48 heures, il faut :
Un petit grain de folie
La créativité, c’est le premier critère de sélection. Il faut que les participants se surpassent, qu’ils racontent une histoire unique. Comme 48 heures c’est quand même vachement court, les petites imperfections sont tolérées, tant qu’il y a de l’originalité.
Du matériel o-pé-ra-tio-nnel
Pas besoin d’arriver avec sa grosse caméra professionnelle, un smartphone ou un appareil photo reflex peuvent suffire. Mais le coup du « y’a-plus-de-place-sur-mon-disque-dur » ou du « mon-ordi-veut-pas-lire-ma-clé-USB », ça s’anticipe.
Des bons potos
Même si l’année dernière le meilleur réalisateur avait fait son film tout seul, il est conseillé de s’entourer d’une bonne équipe. Pas des gens avec qui on se prend la tête au bout de trois heures, quoi. Le nerf de la guerre, c’est la confiance.
Savoir s’adapter à TOUT
La météo capricieuse, les acteurs malades, les gens qui font la fête dans la rue, les autorisations qu’on donne et puis qu’en fait non…
Sacrifier quelques heures de sommeil.
Il vaut mieux avoir la patate avant de se lancer dans ce marathon de 48 heures. Ou prévoir quelques matinées après pour récupérer. Il paraît qu’en deux jours, les participants gagnent deux ans d’expérience.
Le gros panda empoté et un peu maladroit est de re-retour ! Un Kung Fu Panda 3 hilarant et de toute beauté.
Kung fu panda 3 devait d’abord sortir le 23 décembre 2015… Pile pendant la période du nouvel épisode de Star Wars. Histoire d’éviter de se prendre un uppercut du mastodonte, les studios ont finalement décidé de décaler leurs pandas à la fin janvier outre-Atlantique et fin mars en France.
Une attente qui valait le coup : car quel plaisir de voir que, parfois, les franchises réussissent à viser juste quand elles se donnent la peine de se creuser la tête et se réinventer. Là où Kung Fu Panda 3 brille, c’est dans son inventivité, sa créativité.
Emballé dans une ambiance asiatique ultra-colorée (cette dominance de vert !), le nouveau Dreamworks a soigné son graphisme à la perfection. Souci du détail, découpage de l’écran en trois bandes lors de certaines scènes, animation passant brillamment de la 2D à la 3D… tout y est techniquement irréprochable (les expressions faciales sont hallucinantes de réalisme) et enrobé de dialogues exquis et hilarants.
Kung Fu Panda 3 est drôle. Très drôle. Partant d’un pitch simple (Po retrouve son père disparu et va apprendre à être un vrai panda, pendant que le maléfique Kaï s’attaque aux maîtres du kung-fu), le film enchaîne les gags (de quoi rattraper certains bavardages). Il mélange combats, action, émotion et séquences poilantes. Une fois encore, la sympathie que procure Po, ce panda maladroit et empoté, y est pour beaucoup. Et ce, même si la morale du film a parfois tendance à être surlignée jusqu’à l’indigestion.
En occultant un méchant pas assez développé et quelques personnages secondaires qui auraient mérité un meilleur traitement, Kung Fun Panda 3 reste tout de même un divertissement délicieux, aussi bien destiné aux enfants qu’aux plus grands.
Aurélien Germain
Film d’animation, de Jennifer Yuh et Alessandro Carloni (Etats-Unis). Durée : 1 h 34. Avec les voix françaises de Manu Payet et Pierre Arditi… NOTE : 3,5/5
Un nouveau Gadawi Park va ouvrir à Tours Nord. Avis aux aventurier(e)s !
« Qui c’est qui ouvre un second parc aventure à Tours ?? C’est GAetan, DAvid et WIlliaaaaammmm !!! » Le message posté sur la page Gadawi Park a récolté une tonne de likes et de partages. C’est donc officiel : face au succès du parc de Joué-lès-Tours, la société Gadawi vient de se lancer dans l’ouverture de nouveaux parcours à Tours-Nord.
Depuis ce week-end, petits et grands peuvent donc tenter l’expérience au Parc des grandes brosses. Contrairement au lac des Bretonnières, où les parcours sont créés dans du résineux, Tours Nord offrira des parcours sur des chênes parfois centenaires. « Les deux parcs sont complémentaires », précise l’équipe. Ce nouveau Gadawi Park propose sept parcours, avec chacun douze jeux, adaptés aussi bien aux enfants dès 3 ans qu’aux adultes un poil plus casse-cou. Le parc a aussi mis le paquet sur les tyroliennes, dont une à sensation de… 250 mètres !
> Gadawi Park à Tours Nord : Parc des Grandes Brosses, allée Roger-Lecotte. Contact : 07 83 28 26 10 ou sur Facebook, ainsi que gadawinord@gmail.com > Tarifs: de 8 à 23 €.
Vous l’avez peut-être déjà croisé à Tours. Son élégance ne passe pas inaperçue ! Clotaire, « l’homme au chapeau », est un sapeur. Enfin quelqu’un qui pratique la sapologie quoi. Une forme de dandysme africain, qui réinvente avec classe et fantaisie les codes de la bourgeoisie européenne.
LA SAPOLOGIE EN BREF
La sape (qui vient de l’acronyme Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes) est un style vestimentaire populaire né au Congo-Brazzaville à la fin du XIXe siècle. Il consiste à porter avec goût des vêtements de grandes marques. Rien est laissé au hasard, tout est dans le détail. L’histoire de ce mouvement s’est inscrit dans un contexte politique propre à l’Afrique – de la colonisation aux vagues migratoires vers l’Europe.
LES QUATRE COMMANDEMENTS DU SAPEUR
1. Porter trois couleurs, des chaussures à la pochette de costume.
2. Avoir une bonne hygiène, porter des vêtements impeccables et se parfumer.
3. Mettre de la crème éclaircissante pour se blanchir la peau.
4. Entretenir une calvitie. Peu importe l’âge.
SA PASSION
La sape, c’est un style, une démarche, un mouvement, un art, un manifeste. Pour Clotaire, c’est surtout une passion depuis l’âge de 12 ans : « À l’époque, on se retrouvait le dimanche devant la cathédrale de Brazzaville. Je mettais des vêtements que mon grand- frère m’envoyait de France. On défilait et on faisait des battle avec des juges qui décidaient qui était le mieux habillé. Aujourd’hui, j’y passe toujours beaucoup de temps, je connais les vêtements, les couleurs, les tissus, je sais les assembler. Je fais des choix vestimentaires que je suis capable de défendre. »
LA SAPE ET LA MUSIQUE
Les deux sont indissociables. La sape a pour pape Papa Wemba, un grand musicien congolais qui a donné ses lettres de noblesse à ce phénomène. « Je l’ai beaucoup écouté, il donnait le goût de s’intéresser à l’habit. Ses chansons ont fait bouger le Congo-Brazzaville. » Stervos Niarkos, Djuna Djunana et son fils, Maitre Gims, ont aus- si contribué à populariser la sape avec leurs chansons.
SON BUDGET
« J’y consacre beaucoup d’argent, peut-être 50 % de mon salaire – une fois mes dépenses courantes déduites. Mais il ne suffit pas de porter des vêtements de grands couturiers. Chacun fait selon ses moyens. C’est le style avant le prix. L’important, c’est qu’on me dise “ le monsieur il est bien habillé ”. Peu importe si j’ai payé mon costume
SON LOOK À LA LOUPE
« Aujourd’hui, je porte des chaussures Bohème en cuir de python noir, des chaussettes Kaporal noires, pour aller avec mon costume British gris. J’ai mis une chemise Loding à rayures bleues et blanches avec des boutons de manchette Diesel. Ma cravate, bleue jaune et blanche, vient de chez Camicia, tout comme la pochette jaune qui fait le rappel. Je porte aussi une montre Diesel dorée, ainsi que des lunettes et un chapeau Christian Dior. »
Chanter, danser, jouer et improviser : voilà ce que propose l’Abeille compagnie dans l’un de ses ateliers pour enfants.
Louise fait virevolter les volants de sa robe bleue turquoise. Avec ses trois copines, elle bouge au rythme de la musique. Les épaules, les genoux, la tête, le bassin, le dos… Tout le corps est sollicité. Les jeunes filles ont même le droit de ramper et de se rouler par terre. Quand la mélodie s’arrête, c’est le moment de s’exprimer.
« Une parole libre », « une phrase de princesse », propose Fanny Comedy, l’artiste qui anime chaque mercredi cet atelier de l’Abeille compagnie, à Saint-Pierre-des-Corps. Des histoires à danser, à jouer et à chanter qui s’adressent aux enfants de six à neuf ans. « Nous partons toujours des participants et de leur imaginaire. Travailler sur le corps permet de libérer la parole et de découvrir sa voix. Notre corps nous donne des idées : il suffit de l’écouter, il a toujours quelque chose à dire » , affirme Fanny Comedy.
Mais cet atelier est aussi une initiation au spectacle vivant, précise la comédienne qui donne aux fillettes des outils pour transmettre à un public par la voix, les gestes et le regard. L’objectif ? Permettre aux enfants de développer leur imaginaire et leur créativité.
Et ça marche : les comédiennes en herbe inventent des histoires au fil des séances, grâce à des techniques d’improvisation. Ce mercredi-là, c’est l’histoire d’une chanteuse qui mange une mauvaise clé de sol et se transforme en sorcière. La suite ? Les fillettes l’inventeront lors du prochain atelier.
> Inscription encore possible à deux ateliers, le mercredi à la salle de la médaille. Pour les 6-9 ans, histoires à danser, à jouer et à chanter de 18 h 15 à 19 h 05. Pour les 3-6 ans, éveil musical et corporel de 17 h 30 à 18 h 15. > abeille-compagnie.fr
Thomas Dargaisse, 25 ans, change de poche comme de chemise. Car c’est lui qui a créé Wazashirt, le concept des pockets interchangeables. La marque soufflera sa première bougie le 1er avril.
La classe à Dallas.
Créer des poches amovibles, il fallait y penser ! Comment est venue l’idée ?
J’ai fait mon stage de fin d’études dans une agence de mode à Bangkok. C’est là que j’ai découvert le monde du textile, qui m’était complètement inconnu. Pendant mon stage, j’ai décidé de monter un site de e-commerce pour vendre des t-shirts de designers que j’avais rencontré. Au début, je voulais coudre du tissu, donc des poches ou des formes.
Puis j’en ai parlé avec mon entourage et comme des pochettes cousues, on en voyait déjà partout, on a eu l’idée de faire la première pocket amovible. Le défi était de trouver le moyen de l’enlever sans abîmer le vêtement. Après avoir essayé le scratch, la fermeture éclair et d’autres, je me suis finalement rendu compte que le bouton pression était la meilleure solution.
Quand on a tout juste 24 ans et aucune expérience dans le domaine, comment fait-on pour se lancer dans une telle aventure ?
J’ai été très entouré. Ma mère et mes tantes m’ont aidé à concevoir la poche et à renforcer le vêtement. Mon père est intervenu dans la partie technique de la production. Avec mon frère et mes amis, on a plutôt travaillé sur le design et encore aujourd’hui, les motifs sont réalisés par des amis graphistes – je fais d’ailleurs un appel du pied à ceux qui voudraient se lancer dans la pocket ! Et ma couturière actuelle, c’est quelqu’un que je connais bien puisque c’était ma voisine. C’est important pour moi de travailler avec des personnes de confiance, en proximité, pour être flexible et pouvoir échanger rapidement.
La fabrication des pockets est 100% tourangelle donc. Les vêtements sont-ils aussi « made in France » ?
En France, on est très bons pour les chaussettes, les slips, les marinières, mais on ne produit pas forcément du beau t-shirt de qualité. Je suis allé dans plusieurs ateliers de fabrication et j’ai pas vraiment été convaincu. Mon objectif, c’est que les gens reviennent acheter les pockets, donc il faut que les vêtements tiennent un peu plus de trois mois ! Et ça, à l’heure actuelle, les grandes enseignes ne le permettent pas. Le tissu pour les pockets je l’achète donc via un grossiste français et pour les vêtements, je me suis tourné vers American Apparel.
Pourquoi avoir choisi de travailler avec cette marque ?
J’aime beaucoup ce qu’ils font. Je porte uniquement des vêtements basiques et American Apparel a été pionnier dans ce domaine, avant H&M. C’est une marque qui a des valeurs travail importantes. Ils font tout produire à Los Angeles. Par exemple, les bureaux, les machines et le département marketing sont dans le même immeuble.
Ça, c’est hyper important pour moi. Je ne travaillerais pas avec une marque qui a des usines un peu partout dans le monde et qui ne contrôle pas la qualité et ses employés. Donc je les ai contactés, ils ont aimé mon concept et on a commencé un partenariat. Mais on va bientôt aller encore plus loin, puisqu’on va lancer une production en commun, ce qui veut dire que je pourrais choisir les tissus, les couleurs. Et il y aura l’étiquette Wazashirt dessus.
Les États-Unis, c’est un marché à conquérir ?
Oui bien sûr, à terme pourquoi pas, mais je n’ai pas encore les moyens de le faire car pour ça, il faudrait aller s’impliquer physiquement. J’ai déjà réalisé quelques ventes en Amérique du Nord, mais pour l’instant, je ne me sens pas prêt à plier bagages. Je vais commencer par développer les ventes en France, la notoriété de la marque et pourquoi pas embaucher des salariés. Je suis également en train de voir pour mettre quelques modèles dans un magasin à Tours.
On parle souvent de Lille ou de Nantes, mais Tours bénéficie-t-elle d’un écosystème aussi favorable aux créateurs et aux entrepreneurs ?
Oui c’est une ville hyper dynamique, idéalement située entre Paris et Bordeaux. Tous les talents sont réunis à Tours pour réaliser de grandes choses. On a Brassart, Polytech’, l’IUT et quand tout ce petit monde se rencontre, lors du Startup Weekend par exemple, ils font des trucs énormes!
Pour fêter comme il se doit nos 5 ans, on a laissé la parole à un maillon très important de la chaîne : les streeters et streeteuses. Ces étudiant(e)s adorables (graou, we love you) qui vous distribuent tmv le mercredi matin, qu’il neige, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il fasse 40 °C. Anaïs, que vous croisiez souvent jusque récemment, raconte son expérience !
Depuis les débuts de tmv, peu importe le temps, les streeters et streeteuses sont là !
Aaah ! Mais qu’est-ce que c’est que ce bruit ?!
Après un rapide coup d’œil autour de moi, la zone semble sous contrôle. C’est juste le réveil qui vient de sonner : il est 5 h 27, on est mercredi et c’est l’heure d’aller distribuer le nouveau numéro de tmv ! Tout va bien. Le réveil, c’est l’étape la plus délicate. Une fois la radio allumée, il ne faut pas refermer les yeux. Jamais ! À l’heure où seul le camion poubelle fait du bruit dans la rue déserte, le train du sommeil peut être fourbe et repartir aussi vite qu’il est arrivé.
Mais, alors que mes yeux sont encore mi-clos, j’aperçois un objet qui finit de réveiller complètement ma rétine endormie : la casquette tmv. Elle est là, posée, m’attend sur le coin de mon bureau. Difficile de la louper.
Le petit-déjeuner est rapide et, sans tarder, j’enfile ma combinaison.
Il est 6 h. Courageuse, j’enfourche mon vélo, prête à aller accomplir ma mission. Il fait encore nuit noire mais au moins il ne pleut pas. C’est la première bonne nouvelle du matin. Il est 6 h 10. Je m’approche du lieu de rendez-vous, aperçoit le camion NR et quelques casquettes roses. Je dis alors bonjour à mes camarades puis, c’est le ballet des chariots qui commence ! On sort les caddies, on les déplie, on met les paquets de journaux dessus et c’est parti. Oh, j’allais oublier la touche finale… le parasol.
Cette fois c’est bon. Tous les petits bonhommes en noir et magenta partent chacun de leur côté de la gare. On se retrouvera tout à l’heure, à 9 h, pour faire les comptes.
6 h 20.
Mon chariot est posé près de l’arrêt de tram et ne bougera plus pour les trois prochaines heures . J’ai mes bonnes chaussures, sur le point de commencer ma randonnée entre les regards des courageux encore endormis. Jusqu’à 7 h, même les abords de la gare sont calmes.
[instant poésie : ON] J’en profite pour apprécier la belle présence de la lune qui ne va pas tarder à se coucher et celle du soleil qui arrive petit à petit pour prendre le relais. [Instant poésie : OFF]
Quand 7 h 30 se profile, la grande chorégraphie des passants débute pour de vrai .
Et après plusieurs mercredis, c’est amusant de distinguer les différentes catégories d’individus parmi les lève-tôt. Tout d’abord, il y a les personnes-relais et notamment cette dame qui me demande toujours 4 ou 5 exemplaires du journal. Elle travaille à la maison de retraite et les donnera à « ses petits vieux » (comme elle les nomme affectueusement) qui aiment bien le lire. Et cette autre dame, qui en prend une dizaine tous les mercredis ! On apprend à se reconnaître au fil des semaines et on échange seulement un sourire maintenant lorsqu’elle me dit : « Bonjour, je vais me servir sur le chariot ! ».
Ensuite, il y a les pressés. Et parmi eux, certains cyclistes sans peur qui tendent le bras et lâchent le guidon quelques secondes au péril de leur vie (comment ça, on exagère ?) pour attraper le journal au vol ! Il y a ceux qui n’en veulent pas et qui se sont levés du mauvais pied : « Oh, pour ce qu’il y a écrit dedans… » . Heureusement, il y a aussi ceux qui savent dire non avec le sourire : « Désolé, je sais pas lire ! » .
Parmi les lève-tôt, il y a aussi des dragueurs : « Comment résister à votre sourire ? Vous pourriez donner n’importe quoi avec. »
Et au milieu de tout ce petit monde , il y a nous .
Nous qui, à force de faire les 100 pas sur une aire relativement étroite, sommes au courant de choses qui pourraient bien améliorer vos matins. Alors si vous êtes gentils avec la personne cachée dans la doudoune rose, elle pourra par exemple vous prévenir que la deuxième porte coulissante de l’entrée ouest de la gare ne s’ouvre pas ce matin (on vous évite un nez cassé et une honte intersidérale, gnark).
Elle vous dira aussi que ça ne sert à rien de courir pour monter dans le tramway puisqu’il est à l’arrêt depuis 8 minutes. Bref, ce qu’on aime nous, c’est distribuer tmv avec le sourire et recevoir les vôtres en échange. Rien de tel pour commencer une journée. Oh, mais il est déjà 9 h. L’heure idéale pour retourner se coucher, parole de casquette rose !
Tmv fête ses cinq ans d’existence : ça en fait des choses à raconter… et des bêtises à répertorier. 100 % authentique !
CHEZ LES TOUT-NUS
On ne va pas se mentir. Quand, en juillet 2013, nous sommes partis à deux journalistes dans un camp de naturisme pour un reportage, ce fut « difficile » : entre le fait d’interviewer en anglais un papy british jambes croisées et attirail à l’air, et le fait de se sentir un peu seuls, nous, les « textiles » au milieu de naturistes. Mi-gênant, mi-drôle, surtout quand la direction nous a gentiment demandés si nous voulions nous déshabiller pour le reportage. Mais désolé, bande de dégoûtant(e)s : tmv est resté habillé…
L’HOROSCOPE : LA FUREUR DES MAILS
Ah, l’horoscope tmv… Toute une histoire. Depuis des années, nous recevons tweets, messages et mails concernant cette dose d’astroscepticisme déjanté et barré. La plupart pour nous remercier de les faire rire… D’autres pour nous dire « que c’est n’importe quoi et que des mensonges » (non, c’est vrai ?). Et puis un jour, nous avons reçu un mail de réclamation. En voilà un extrait :
« SVP arrêtez les ramassis de conneries dans vos horoscopes. Vous racontez la vie privée des gens surtout de vos voisins. Certains pourraient se sentir visés et humiliés et pourraient porter plainte. La fumette vous monte à la tête (…). Si vous persistez, vous allez être sanctionnés. C’est la dernière fois, vous m’entendez ???? » À ce jour, nous n’avons toujours pas compris le rapport avec nos voisins. Et nous n’avons toujours pas été sanctionnés.
PENDANT CE TEMPS, À JOUÉ…
Juin 2014 : tmv s’installe à Joué-lès- Tours pour un numéro spécial. Pour l’occasion, l’équipe travaille dans une caravane devant la mairie. Voilà ce qu’on a pu entendre : « Vous faites quoi ? Vous vendez une caravane ? » / « Bah moi, j’préfère votre concurrent ! » (un passant venu piquer des fraises Tagada) / « Vous êtes stagiaire ? Ah non ? Bah… Vous avez l’air bien jeune pour être journaliste… » /« Donnez-moi une cigarette et je vous laisse travailler » Gentil message de D. envoyé via Facebook en 2013. Surnommé « Prix Bernard Pivot » : « vous set trot genial »
PHOTO TROMPEUSE
La magie de la fatigue… Avril 2011, numéro 7 de tmv : dans notre page sport, on interviewe Josselin Ouanna, tennisman tourangeau d’origine guadeloupéenne hors-pair. Mais enfer et damnation : on se rend compte, lors de la livraison du journal, que l’on s’est trompés dans la photo en mettant non pas Josselin, mais… son adversaire belge. La honte.
PASSION STAGIAIRE
Il ne faut pas croire : les stagiaires sont bien reçus à tmv. On les nourrit (= bonbons + mousseux), on les chouchoute, ils ont un super bureau au sous-sol à côté des rats (oups, non, pas vrai !). Et on les pousse même à faire de chouettes reportages. L’été dernier, notre stagiaire adorée (on ne cite pas son nom, elle a honte) devait couvrir le festival Aucard de Tours. Chaque jour, deux interviews d’artistes qu’elle aimait.
Ce jour-là, elle devait rencontrer Have the moskovik (post-rock, groupe lancé en 2010). Elle part toute heureuse pour revenir… 10 minutes après à peine. Suite à un cafouillage dans l’agenda, elle s’est retrouvée bien penaude à poser des questions complètement hors-sujet à des musiciens qui visiblement s’en fichaient quelque peu. Normal puisque, comme ils lui ont dit : « Tu sais, on existe depuis 30 ans, donc oui ça marche pour nous. On est les Wampas. » Loupé.
DE TMV À TPMP
Un soir de novembre 2014. Touche pas à mon poste, l’émission de Cyril Hanouna, passe sur D8. Soudain, l’un des chroniqueurs, Bertrand Chameroy, prononce le nom de… tmv ! Quoi, qu’ouïs-je ? À l’écran apparaît alors une brève parue dans l’édition de Poitiers avec un titre que – nous ne l’expliquons toujours pas – nous avons laissé passer tranquillement, un peu abasourdis, mais rigolards. L’auteur annonce la venue du chanteur Renan Luce sur un titre très fin et distingué : « Renan Luce… mais n’avale pas ». L’émission d’Hanouna l’a repéré et c’est le fou rire sur le plateau. Julien Lepers, invité ce soir-là, n’en revient pas mais trouve ça drôle. L’agent du musicien, moins. Le lendemain, il appellera le journaliste en question pour lui dire deux, trois mots… Outch !
ON ZE OUEB
Savez-vous qu’on sait quelles recherches les internautes font avant d’atterrir sur tmvtours.fr ? Voilà les plus… insolites (et on a laissé les fautes) :
« chat molécule », « rut de l’étalon », « prostituée chez maman hot », « nuage de fin du monde », « cannabis parking Tours Nord », « tenue sexy mamie », « mère 45 ans asiatique », « skater un rampe mouiller »…
FAIS BISOU !
Nous sommes en août 2013. L’édition de tmv Niort n’a que quelques mois. Le journaliste qui a lancé cette version s’en va et un petit nouveau arrive. Il raconte :
« C’était mon premier jour. Tranquilou, je m’installe à mon bureau, range quelques affaires et je m’aperçois rapidement que tous mes collègues de La Nouvelle République, avec qui je partage les locaux, discutent avec une dame arrivée à la rédaction. Ne la reconnaissant pas, je me dis que c’est sûrement la nouvelle correspondante de la NR, accompagnée de son fils ou d’un ami. Je m’approche, salue l’homme et me dirige vers cette dame en lançant un “ hey, salut ” enjoué… Et en prenant soin de claquer une petite bise. C’est la famille NR, non ? Eh bien non. Le chef de la rédac, plus que gêné, me sort alors : « Euh, je te présente madame le maire… » J’ai alors vu mes collègues, bien rouges à se retenir de rire. Moi, perso, j’étais plutôt rouge de honte. Pour un premier jour, je ne pouvais pas faire pire…
On vous a dégotté une chouette adresse, dans le quartier de la gare : Le Rest’O Quai. A tester !
Ça, c’est une vraie bonne adresse dans le quartier de la gare. Dans un secteur où les enseignes sont nombreuses et de qualité inégale, la petite brasserie de Mathieu Bourdais se distingue vraiment. Ne vous fiez pas à la devanture qui ne paye pas de mine (en plus, il y a un échafaudage en ce moment). Entrez et filez vers le fond de la salle. Là, c’est ambiance poutres apparentes, menu sur ardoises et, aux beaux jours, déjeuner en terrasse, au calme. En salle, les deux serveuses ont le sourire et sont hyper efficaces. Si vous êtes pressés, vous aurez mangé et pris votre café en une grosse demi-heure. Mais c’est quand même mieux de prendre un peu son temps…
Dans l’assiette, le parti pris de Mathieu s’avère payant : des produits simples (pour ne pas faire exploser l’addition), mais frais et cuisinés pour de vrai. Dans la formule du jour, l’entrée et le dessert sont fixes et vous avez le choix entre un plat de viande et un poisson. Côté prix, ça se tient : 13 € pour deux plats, 16 € pour la totale. Nous, on a pris le poisson. Un beau filet de colinet agrémenté d’une crème aux poivrons et d’une pomme de terre vapeur avec une petite sauce aux herbes. Nickel. En entrée, une rillettes de la mer pleine de surprises et un clafoutis pomme-poire en dessert. Le reste de la carte est court, ce qui est toujours bon signe : salades composées ou grillades, essentiellement.
Le Resto’quai n’est ouvert que depuis novembre, mais il a déjà, visiblement, ses habitués. Normal : la table de Mathieu Bourdais, c’est le genre d’adresses que l’on se passe pour un déjeuner sympa entre copains ou entre collègues.
> Rest’O Quai, 24 rue Edouard-Vaillant (en face de la gare).
> Formules 13 € et 16 €. Tél. 09 86 20 30 60.
TV Tours Val de Loire fête cette semaine ses dix ans d’existence. Mais au fait, où en est la télé locale, comment vit elle face à ses concurrents et comment envisage-t-elle l’avenir. Nous avons posé toutes ces questions à Clotilde Massari, sa directrice d’antenne.
Quel bilan tirez-vous des dix premières années de TV Tours Val de Loire ?
Ce que l’on peut dire, c’est que la chaîne a trouvé sa place dans le paysage médiatique local. Nous contribuons, nous en sommes convaincus, à la pluralité de l’information. Nous sommes une chaîne privée, filiale à 100% de la Nouvelle République, mais nous avons aussi un rôle de service public, mission que nous pouvons assurer grâce aux contrats d’objectifs et de moyens qui nous lient avec les collectivités locales. Nous offrons aussi de la visibilité supplémentaire aux élus locaux.
Et en terme financier, où en est TV Tours ?
La chaîne n’atteint pas encore l’équilibre, mais y tend. L’aide commerciale du groupe NR se réduit d’année en année. Cela s’explique en partie par une maîtrise de nos coûts. Et aussi par une politique commerciale conquérante et plus efficace en terme de production qui nous permet de proposer aux annonceurs des tarifs publicitaires plus adaptés au marché local.
Et en terme d’audience ?
C’est évidemment le nerf de la guerre ! On touche, selon la dernière enquête Médiamétrie, sur la période septembre-décembre 2015, un public global de 166 000 téléspectateurs (habitudes d’écoute du lundi au dimanche). Mais, ce qui est très encourageant, c’est que la durée d’écoute progresse de huit minutes depuis la dernière étude. On arrive maintenant à 37 minutes par jour en moyenne et par téléspectateur. Et puis, dernier élément, l’image de TV Tours est très bonne dans la population, en terme de professionnalisme, de fiabilité de l’information et de proximité. On est entre 85 et 90 % de satisfaction sur ces critères.
Comment TV Tours Val de Loire se différencie-t-elle de ses concurrents, France 3 et des autres médias ?
Notre positionnement, c’est l’info locale de proximité. On y tient et on essaie de ne pas se disperser. On structure notre programmation autour d’un triptyque : le talk, l’info et le documentaire. Le talk, vous le savez, s’articule autour de notre quotidienne Tout sur un plateau. Là, on est vraiment sur du “ happy magazine ”, l’actualité positive du Val de Loire. L’info locale, c’est notre JT pour ce qui concerne l’info généraliste, qui est le programme le plus regardé de la chaîne. Mais nous avons aussi des programmations plus thématiques sur le sport, la gastronomie. Pour le sport, par exemple, nous avons des émissions de “ débrief ” sur le Tours FC, l’UTBM et le TVB que nous pouvons produire grâce à des parrainages avec les clubs en question.
TV Tours Val de Loire produit donc de plus en plus de contenus propres…
Oui, c’est une des évolutions de ces dernières années et cela va se poursuivre. C’est une des attentes des téléspectateurs qui ont montré un fort attachement à l’actu locale. Pour y répondre, le seul moyen pour nous, c’est de produire. Sur le documentaire de création, par exemple, il existe un dispositif en région Centre Val de Loire, l’aide à la télédiffusion, proposé par l’agence Ciclic qui permet aux producteurs d’obtenir une subvention si un diffuseur s’engage à programmer l’œuvre. Nous travaillons beaucoup avec Ciclic là-dessus.
Quelles sont les pistes pour TV Tours Val de Loire dans les années qui viennent ?
Ce que l’on s’attache à faire, c’est valoriser nos contenus au-delà de l’antenne en utilisant Facebook et les réseaux sociaux. Cela génère de l’audience, pas forcément sur l’antenne, mais en replay et sur notre chaîne Dailymotion. Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes sur une version stabilisée de l’antenne. Un gros travail a été fait au niveau des décors et de l’habillage car, souvent, qui dit télé locale dit « un peu cheap » et on a essayé vraiment de lutter contre ça. Nous avons voulu construire une chaîne professionnelle, qui fait avec les moyens dont elle dispose. Et, aujourd’hui, l’antenne est assez aboutie. Donc, on s’attelle maintenant aux autres supports et on va chercher à se diversifier. Parmi les projets 2016, il y a le nouveau site web qui proposera notamment le streaming et une nouvelle appli pour une consommation différente de la télé.
Et quid du passage à la HD ?
Vous le savez, le passage à la TNT HD se fera dans la nuit du 4 au 5 avril. Nous, nous avons décidé d’aller vite vers le tout HD, puisque le basculement complet sera effectif dans les deux ans qui viennent. C’est un investissement considérable pour une chaîne comme la nôtre, de l’ordre de 200 000 €.
Quel cadeau vous ferait plaisir pour les 10 ans de la chaîne ?
TV Tours Val de Loire est financé par la publicité, l’apport du Groupe NR et les contrats d’objectifs et de moyens. Sans eux, nous ne pourrions pas continuer à vivre. Alors, le plus beau cadeau, c’est de continuer à avoir le soutien des collectivités locales et aussi, celui de nos annonceurs et des téléspectateurs.
P… 5 ans, comme dirait l’autre ! On a toujours toutes nos dents et on continue de vous proposer, chaque mercredi, votre dose d’info. On continue ?
Vous savez ce qui a changé entre le 11 mars 2011, date de sortie du premier tmv et aujourd’hui ? OK, oui, la maquette du journal, son format, son papier, tout ça, tout ça… Mais encore ? Ce qui a vraiment changé, c’est qu’aujourd’hui vous êtes là. Vous tous qui nous lisez. Au début, il y a cinq ans, tmv c’était une petite chose qu’on vous mettait dans les mains. Maintenant, tmv, c’est un journal. On le sent, ça. Tous les jours, on le sent. Quand on vous parle, vous nous répondez, par mail, par courrier, sur Facebook ou Twitter. Vous êtes d’accord, ou pas du tout. Vous êtes contents, ou pas trop. Vous avez envie qu’on parle de ça, ou de ça. Ça vit, ça vibre autour de ces quelques pages hebdomadaires que nous vous livrons.
Et surtout, ce qui nous fait plaisir, c’est que la bienveillance et l’amitié que nous mettons dans notre hebdo, on a l’impression que vous nous la rendez, au centuple. On est de bons amis, maintenant. On a vécu des choses ensemble. Des trucs bien et des coups durs. On a accompagné l’arrivée du tram, on a vu éclore plein de talents, on a écrit des bêtises et on a bien rigolé. Mais on a aussi pleuré Charlie, tous ensemble. Et les morts du Bataclan. C’est ça qui a changé. Et maintenant, je vais vous dire, entre nous, c’est à la vie à la mort. Chiche !
Notre cadeau, c’est vous.
Pour retrouver notre numéro spécial anniversaire, vous n’avez qu’à cliquer ICI pour télécharger sa version en PDF.
Réservez votre 29 mars : c’est ce jour-là qu’aura lieu Tours’Métrage, le projet spécialisé dans le court-métrage, lancé par des étudiantes tourangelles.
Les cinq étudiantes à l’origine du projet Tours’Métrage.
Dites, vous feriez quoi s’il vous restait 24 h ? Non, parce que c’est la question que se sont posé cinq étudiantes tourangelles en DUT info-com… et qui a fini comme thématique de leur projet Tours’Métrage : « Ce n’est pas un festival, mais un concours de courts-métrages », présente Axelle, l’une des étudiantes, avant de rappeler : « Il y a eu les attentats. Et tout ce qu’on voyait dans les médias. On s’est donc demandé : comment exprimer son envie de vivre, de profiter, dans un climat anxiogène ? » Tours’Métrage était lancé.
Axelle, Zoé, Ambre, Sarah et Chloé ont ensuite sélectionné dix œuvres réalisées aussi bien par des débutants que des confirmés. Seule contrainte ? Pas plus de 2 min 40 par film. Ces courts-métrages passeront donc bientôt l’épreuve du jury pro, composé d’Axel Guéry (fondateur de la société de production Les Loups Blancs) Fabrice Garate Delgado (cinéaste tourangeau) et Xavier Selva (président de l’asso Travaux publics). Avant d’être projetés au public ce mardi 29. Et découvrir le prochain Spielberg tourangeau. Mais si, mais si.
> Projection publique le 29 mars, à 20 h, salle Ockeghem. Et c’est gratuit !
À l’occasion du festival Mauvais Genre, retrouvez les 12 références ciné cachées dans l’horoscope. Pour le reste, c’est WTF à tous les étages.
BÉLIER
Amour : Un ex, ça va. Deux, bon- jour les dégâts.
Gloire : Vous êtes comme le PQ. Au bout du rouleau.
Beauté : Pour vous, le slip en août, c’est futile.
TAUREAU
Amour : Pardonnez à ceux qui vous ont offensé (et délivrez- nous du mal, en passant). C’est mon poto Jésus qui l’a dit, donc bon.
Gloire : Vous avez des mains faites pour l’or et elles sont dans la merde.
Beauté : Au fond, vous n’êtes rien de plus qu’un joli loukoum.
GÉMEAUX
Amour : Téton gélatineux, mariage heureux.
Gloire : Arrêtez de dire « I’ll be back » en allant aux toilettes.
Beauté : Acné au printemps, bouton qui éclate tout collant.
CANCER
Amour : Vous êtes myope des yeux, myope du cœur et myope du cul.
Gloire : Essayez de placer le mot « cénobite » ou « pédoncule » en soirée.
Beauté : Votre slip kangourou fait des ravages.
LION
Amour : Souviens-toi l’été dernier… Bah, c’était pas folichon au lit.
Gloire : En changeant 7 lettres à travail, on obtient rhododendron. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Choupiloupis et cucurbitacées.
VIERGE
Amour : Plutôt embrasser un Wookie que la personne à votre droite.
Gloire : « Ce qui peut t’avaler, ne le laisse pas te laper », dit le proverbe ivoirien. Voilà, voilà…
Beauté : Question-dilemme > Vous préféreriez avoir le visage de Ribéry 1 mois ou embrasser François Hollande sur la bouche pendant 10 ans ?
BALANCE
Amour : On ne vous aime que pour votre argent.
Gloire : L’orbite d’Uranus me dit que vous avez l’esprit très mal placé.
Beauté : Toi et moi, on ne peut pas tout miser sur notre physique. Surtout toi.
SCORPION
Amour : Votre mari a tout pris (On parlait de gel pour cheveux, bande de dégoûtants)
Gloire : Chassez le naturiste, il revient tout palot.
Beauté : Licornes et arc-en- ciel.
SAGITTAIRE
Amour : Oublier de se protéger, c’est dangereux. Souvenez-vous : c’est ainsi qu’on a eu Justin Bieber.
Gloire : On sait que vous savez qu’on ne sait pas que vous savez ce qu’on sait que vous ne savez pas.
Beauté : Quand vous êtes contents, vous vomissez.
VERSEAU
Amour : Bernard Pivot loves you.
Gloire : Même l’être le plus insignifiant peut changer le cours du destin. (wouaaaa)
Beauté : Non, vos poignées d’amour ne sont pas « mimi tout plein ». Elles ne serviront qu’au maître-nageur, cet été, pour vous attraper en cas de noyade.
POISSON
Amour : Faites l’amour, pas la guerre. Même si vous tirez plus vite que votre ombre.
Gloire : Vous êtes comme le C de surf : vous n’existez pas.
Beauté : Mouais
Du 24 au 28 mars, préparez le café : le festival Mauvais Genre revient pour sa 10e édition. Cinq jours de folies cinématographiques, de culture à fond la caisse et de moments culturels dingues tous azimuts.
1.TOUTE LA NUIT (INTERDITE) TU TIENDRAS
C’est THE rendez-vous incontournable du festival Mauvais Genre. La Nuit interdite commence à 20 h 30 et se finit très tard. Ou plutôt très tôt.
Imaginez la bête : 3 longs-métrages et 5 courts à s’enfiler durant toute la nuit. De quoi vous emmener jusqu’à 4 h 30 du matin facile. Cette année, vous aurez notamment droit à The Forgotten (lire inter- view de Gary Constant), Hardcore Henry (un film d’action spectaculaire filmé en « point of view ») et Bunny The Killer Thing (un groupe d’ados et de scientifiques coincés dans une cabane alors qu’un monstre mi-homme mi-lapin assoiffé de sexe les attend… Et promis on a pris aucune drogue).
La séance aura lieu vendredi 25, dans la grande salle du CGR Centre. Soit 420 places et donc 420 potentiels fanatiques de ciné qui ressortiront de là le lendemain matin les traits tirés, les yeux englués (miam), accompagnés du gazouillis des oiseaux.
2.LES OREILLES TU TE NETTOIERAS
Trois jours, trois concerts, trois moments pour nettoyer vos esgourdes et trémousser votre petit popotin au square Sourdillon. Samedi, à 19 h 15, place d’abord à nos chouchous de Johnson Concorde, rockeurs survitaminés qui revendiquent un « savant mélange entre Alice Cooper et l’Opéra de Quat’sous ».
Dimanche, même heure, Holy Chips, un groupe qui mixe les influences de leurs compositeurs : Piano Chat, Funken et Iologic. Lundi, The Shady Greys débar – queront à 19 h : un petit duo au gros son saturé qui envoie aux fraises les White Stripes.
3.AU VILLAGE TU TE BALADERAS
Au village sans prétention, vous avez mauvaise réputation… sauf à Sourdillon (trouvez la référence et vous gagnez une pipe, une moustache et une gui- tare). Au Village Mauvais Genre, geeks, cinéphiles et littéraires trouvent leur compte. Sont notamment prévus auteurs et illustra- trices (Denis Soubieux, Claudine Chollet, Aurélie Lecloux…), des assos (tailler le bout de gras avec Ohé du bateau, ça vaut le coup), mais aussi la Fouée Gourmande bio et Geek’n’Pop, boutique dédiée aux produits dé- rivés de série TV, comics et jeux-vidéos.
Et comme c’est le week-end et que vous serez fatigué(e)s de votre marathon ciné- phage, le village Mauvais Genre a même convié des masseurs, relaxologues et des pros du shiatsu. Zen…
4.DEVANT LE JURY TU BAVERAS
Qui dit 10e édition, dit jury en béton. Le jury pro est constitué, cette année, de Claude Perron. La comédienne française (vue dans Bernie, La Horde, Belles fa – milles, Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain…) sera d’ailleurs présente pour une rencontre avec le public dimanche à 11 h. Pour les autres membres, comptez sur les acteurs Thierry Frémont et Eriq Ebouaney, Dédo l’humoriste métalleux du Jamel Comedy Club… et le réalisateur allemand Nikias Chryssos, vainqueur l’an dernier avec son énormissime Der Bunker.
Comme en 2015, les jurys jeune et de la critique (dans lequel tmv sera, youhou, c’est la fête) seront de la partie.
5.EXPOS ET CONFÉRENCES TU IRAS VOIR
Un peu de culture dans ce monde de brutes. La galerie Oz’art accueille l’exposition Les Maîtres de la BD européenne et ce, jusqu’au 6 avril. Parfait pour découvrir une cinquantaine d’originaux signés des plus grands artistes, comme Franquin, Toppi, Uderzo, Peyo, Hugo Pratt… Côté conférences, il faudra compter sur le duo de réalisateurs Seth Ickerman pour une présentation exceptionnelle de leur prochain long-métrage de science-fiction (samedi à 16 h). Lundi, même heure, Paul Chadeisson, directeur artistique, présentera en exclu son jeu vidéo Strike Vector ex. Et tout ça, c’est gratuit. Cadeau!
6.DES COURTS- MÉTRAGES TU ENCHAÎNERAS
C’est pas la taille qui compte. Ni la longueur. La preuve, Mauvais Genre enquille les courts-métrages et c’est d’ailleurs souvent dans ces mi – ni-formats qu’on dé – couvre des perles. Il suffit de zieuter un œil au programme des 10 courts « fiction » en compétition le samedi soir pour s’en apercevoir : Lux, Seth, Les Garçons clignotants ou encore Sweet Family… Durée mini pour plaisir maxi.
7.MAD TU SERAS
La séance Mad in France, c’est simple : vous prenez Erwann Chaffiot, journaliste à Mad Movies et big boss sélectionneur du meilleur des courts-métrages français de genre récents. Vous rajoutez leurs réalisateurs, ainsi qu’une salle blindée et six petits films qui vont vous propulser dans la stratosphère du bizarre, du fantastique et de la créativité.
Rendez-vous le dimanche dès 15 h 45 au Petit Faucheux.
8.DES PÉPITES TU DÉCOUVRIRAS
Avant-premières françaises, européennes ou internationales, inédits, le tout en version originale sous-titrée… Le programme fait envie. À tmv, on espère beaucoup du Sunset Edge de Daniel Peddle, où des ados à la ramasse naviguent entre skate, picole et substances dans une petite ville abandonnée. Idem pour Wonderland, le film de clôture qu’on rêve de voir pour son côté film d’anticipation terrifiant (un effrayant nuage apparaît dans le ciel et recouvre la Suisse).
Enfin, on mise notre piécette sur 13 Cameras de Victor Zarcoff, dans lequel un couple en rupture s’installe dans une maison, sans savoir qu’un proprio un poil voyeur et pas mal flippant les observe…
9.LA FRENCH TOUCH TU AURAS
Parce que le cinéma français, ce n’est pas que Kad Merad ou des comédies gnan-gnan. C’est aussi un paquet de talents à découvrir. Preuve en est avec la soirée French Touch, le dimanche à 21 h 15 au Petit Faucheux. Au menu ? Le court-métrage La Fille bionique, suivi du pilote de la série Reset et du film The Open, en avant-première. Entrée, plat, dessert, 100 % made in France. Peut-être même qu’il y aura Kev Adams. Non, là, on rigole.
10.LE SOURIRE TU GARDERAS
Le festival Mauvais Genre, c’est surtout de la bonne humeur. C’est passer sans souci d’une comédie déjantée, à un thriller psychologique, en passant par une production obscure sanguinolente. C’est partir à dos de licorne pailletée pour s’enfiler les films jusqu’à ressortir de la salle avec le siège imprimé sur le derrière. Bref, 5 jours pour avoir la banane.
Tmv a attrapé au vol le président et fondateur du Festival Mauvais Genre, Gary Constant. Le Tourangeau revient sur les 10 ans de son bébé, balance les anecdotes, cause culture et choucroute avec Spielberg pour une interview bon chic, bon genre. Ou pas.
Rechercher un DVD chez Gary Constant : mission impossible
Mauvais Genre a déjà 10 ans ! Alors, ça fait quoi ?
Je n’y ai pas réfléchi. Je vois surtout le chemin qu’on a parcouru aujourd’hui. Dix ans, c’est ni long ni court. C’est une réponse de Normand, ça ! (sourire) On est fiers d’avoir réussi à proposer ça, eu égard aux moyens qu’on nous propose. Si on devait s’arrêter là, on n’aurait pas à rougir. Le hic, c’est qu’on aurait aimé plus de moyens pour notre anniversaire. Sans pour autant taper dans le champagne et le caviar, hein ! Mais on fera avec… Sinon oui, il y a 10 ans, j’aurais éclaté de rire si on m’avait dit qu’on serait toujours là. Maintenant, c’est un mélange d’agréable surprise et d’étonnement. Mauvais Genre est une anomalie : comment ça se fait qu’on soit encore là ?!
Pourquoi alors ?
Je ne sais pas. C’est un gros facteur chance.
Modeste , va !
Non, non. Il y a eu beaucoup de chance pour les invités, les réalisateurs qui ont pu venir, etc. Il y a 2, 3 ans, on aurait déjà dû cesser d’exister. Même s’il y a beaucoup de spectateurs, on ne renfloue pas les caisses. Mais on est toujours là. C’est génial.
C’est quoi, en fait, le budget du festival Mauvais Genre ?
Normalement, le festival devrait coûter 70 000 – 80 000 €. Au final, on le fait avec 20 000 €.
Ah oui, donc le manque de subventions…
Les institutions ne voient pas pourquoi elles devraient donner plus, vu qu’on arrive le faire avec si peu. Or, si on doit prendre de l’ampleur, il faut des subventions. Mais c’est un engrenage. Si les donneurs privés et les mécènes voient qu’il y a une frilosité de la part des institutions et des collectivités, ils vont douter. Et ne pas donner non plus.
Tu as des anecdotes qui te reviennent parmi toutes les éditions de Mauvais Genre ?
Je me souviens d’une choucroute avec Spielberg… (éclat de rire) Non, je déconne. Euh, Benoît Delépine par exemple (connu pour son rôle de Michael Kael dans le Groland-NDLR). Il avait un coup dans le nez au pot d’ouverture. Mais c’est dingue, la popularité de ce mec et l’attitude des gens à son égard. C’était hyper bon enfant. Le soir, des jeunes du Sanitas ont voulu prendre des photos avec « Michael Kael » et que, si on avait besoin, ils pouvaient le raccompagner. Il y a aussi eu Francis Renaud, l’an dernier, qui voulait piquer les sigles des BM stationnées pour démarrer une collection (rires) ! (On vous rassure, il ne l’a pas fait – NDLR) Nous ne sommes jamais tombés sur un con qui ait mis une mauvais ambiance. Le retour du public est très intéressant. Le public ne triche pas.
D’ailleurs, il y a vraiment un « public Mauvais Genre ». Il y a toujours de l’ambiance, c’est sympa et ça me fait penser à une grande famille. Toujours prête à crier « à poil Gary ! » d’ailleurs…
Pour les 10 ans, ce serait étonnant que ça n’arrive pas ! Pour la Nuit interdite, ok. Mais pour l’ouverture du festival, évitez quand même. Soyons sérieux ! (sourire)
Y a-t-il un(e) invité(e) qui t’a vraiment marqué ? À part Spielberg et sa choucroute, bien sûr.
Il y a eu… Delépine, car c’est devenu un ami. Le dessinateur Philippe Caza. Ou encore le cinéaste Jean Rollin, décédé quelques mois après, qui avait vraiment amené une patte fantastique. Et l’acteur Francis Renaud, quelqu’un de très franc. Et une grande partie du cinéma n’aime pas la franchise.
Cette 10 e édition a été un peu difficile à mettre en place…
Il y a aussi eu une campagne de financement participatif pour aider un peu… Au bout de 10 ans, on ne peut hélas pas se dire manifestation pérenne. C’est dommage, car on a fait nos preuves même si je sais bien qu’il y a la situation économique, etc. Mais on risque de s’essouffler.
… Mais je voulais avoir ton regard sur la culture à Tours ?
Je pense que Tours est en train de s’endormir. Pour moi, les choses ont changé, mais pas en bien. Avant, il y avait une dizaine de concerts par semaine. Maintenant, c’est bien rare. Ça fait vieux con de dire ça, mais bon. Ma parole est apolitique, mais que ce soit la droite ou la gauche, il n’y a pas eu de choses concluantes. Le potentiel n’est pas assez exploité. C’est dommage, vu le passé culturel de la ville. Là, c’est le citoyen qui parle : Tours va lentement vers la léthargie. Le néant culturel menace. Et je parle de la culture populaire, pas élitiste…
Bisou Mauvais Genre
Tiens, il se passe quoi dans ta tête, 10 minutes avant le début du festival ?
De l’anxiété un peu, bien sûr. Peur du pépin de son, d’image… L’ouverture donne le tempo. Je me demande alors si le public est réceptif. S’il ne jette pas de tomates, ça va… (rires)
Mauvais Genre ne serait rien sans les bénévoles…
Bien sûr, impossible de ne pas aborder les bénévoles. Derrière moi, il y a toute une équipe, solide, compétente. Sans eux, je ne serai rien du tout. À l’année, il y en a une vingtaine. Pendant le festival, on tourne à 40 bénévoles environ.
Au départ, le festival était axé sur l’horreur. Désormais, cela brasse bien plus large. Pourquoi ?
Dès le début, je voulais un maximum de genres. Mais je n’avais pas le carnet d’adresses. Du coup, il était plus aisé d’avoir des films d’horreur. Mais à la troisième édition, on a commencé à faire entrer de la comédie, du drame. Maintenant, le public nous fait confiance, veut des surprises au niveau des films. C’est un rendez-vous entre curieux, passionnés et néophytes. Ils viennent chercher une gamme de sensations.
Parmi les films proposés cette année, quels sont ceux qui t’ont vraiment mis une claque ?
Ah, la fameuse question… Mmh, je dirais 13 Hours, de Michael Bay, qui sera diffusé à la cérémonie d’ouverture. Il évite tout patriotisme con-con, c’est carré et étonnant. Vraiment immersif, sans en faire des tonnes. Sinon, à la Nuit interdite, il y aura The Forgotten, d’Oliver Frampton qui sera d’ailleurs présent. C’est un mélange entre la dénonciation sociale à la Ken Loach et la vraie peur à la Nakata dans The Ring. Il y a aussi Sunset Edge, une dérive à la Gus Van Sant, avec du fantastique. Vraiment surprenant… Et Alki Alki : il fait partie de la nouvelle génération du cinéma allemand. Ça passe par toutes les gammes d’émotion… Comme Mauvais Genre !
Egoyan est toujours autant obsédé par la mémoire. Dans ce Remember étonnant, il suit un survivant de l’Holocauste, la vengeance dans la tête.
Les papys font de la résistance.
Après l’inégal Captives – thriller enneigé labyrinthique et son dédale narratif – Atom Egoyan prouve une fois encore avec ce Remember qu’il est un cinéaste surprenant. Ici, le réalisateur filme une traque, une quête humaine. Remember raconte Zev, quasi-nonagénaire, survivant de l’Holocauste et atteint de démence sénile. Son passé est flou. Sa mémoire, défaillante. Constamment, il se réveille en appelant sa femme qui vient de décéder. Le jour des funérailles de son épouse, Zev se voit confier une lettre par son ami Max. Celle-ci doit lui rappeler la promesse qu’il avait faite à sa femme : retrouver et tuer le Nazi qui avait massacré sa famille.
Alors, passée une introduction expéditive, Egoyan va tout doucement dérouler son road-movie étonnant. Un périple psychologique rappelant parfois le Memento de Christopher Nolan, où tout repose sur la mémoire. On scotche sur Christopher Plummer, 86 ans, à l’interprétation impeccable en papy amnésique. L’acteur rehausse l’ensemble d’un récit qui a tendance à être trop linéaire. Remember a, en revanche, la fâcheuse tendance à foncer tête baissée dans le mélodrame poussif. Egoyan, lui, y va aussi avec ses gros sabots (la chienne d’un facho appelée Eva, les appels du pied avec des plans de douche et de trains de cargaison…).
Mais pourtant, Remember procure de nombreuses sensations. C’est tour à tour touchant, émouvant, passionnant. Emmenant le spectateur aux côtés d’un homme obstiné par la vengeance, seul avec son flingue, sa mémoire troublée et la lettre de son ami. Le baladant dans un jeu oscillant entre le devoir de mémoire et l’oubli (« On oublie souvent quand on vieillit », dit d’ailleurs une petite fille dans le film). Avant de jeter, dans une dernière séquence palpitante, un twist final… déroutant.
Aurélien Germain
Drame/Thriller, d’Atom Egoyan (Canada). Durée : 1 h 34. Avec Christopher Plummer, Martin Landeau, Dean Norris… NOTE : 3/5
Le projet sympathique de la semaine ? Court-circuit, un café locavore qui s’installe bientôt sur Tours.
« Court-Circuit [n.m tourangeau] : café passionné par la vie locale. » C’est ainsi que se présente le Court-Circuit, sur sa page de financement participatif. Jean-François Grant – mais appelez-le Jeff – a décidé de se lancer dans l’aventure d’un « café locavore d’ici un mois, place de la Victoire ». En résumé, un lieu qui proposera des produits frais locaux et encouragera l’économie et les initiatives locales. « Un lieu inédit à Tours, un lieu de rencontres qui se donne pour mission d’encourager la vie locale. »
L’établissement, qui devrait être ouvert du midi au soir, proposera un buffet avec des produits dénichés chez les petits producteurs du coin, des événements, un espace de réunion et une déco réalisée par des artisans d’ici, à partir de bois et de récupération. Pour finaliser le projet, Jeff et son Court-Circuit ont donc lancé une campagne de financement participatif. Il reste encore une vingtaine de jours pour participer. Plus de 1 200 € (sur les 2 500 espérés) ont déjà été récoltés.
Tout événement est interdit dans les entrepôts où devait se dérouler le festival La Chaudière.
Le festival LA CHAUDIÈRE, qui devait se tenir dès ce soir et jusqu’à dimanche aux entrepôts à Saint-Pierre-dès-Corps, vient d’être interdit par la mairie de Saint-Pierre-dès-Corps, pour des motifs liés à la sécurité. La préfecture a pris acte de cette décision et a aussi interdit tout événement dans ces locaux situés au 10 rue des Magasins Généraux.
La commission de sécurité départementale a rendu un avis défavorable et se fonde sur « des motifs liés à de graves insuffisances en matière de sécurité du bâtiment ».Cette semaine, tmv avait décidé d’y consacrer un article ICI.
Mise à jour 18 h
L’organisation du festival a publié un communiqué sur Facebook (à retrouver ICI) et a pris le temps de contacter tmv. « On a décidé d’annuler et de suivre la décision de la mairie et de la préfecture », indique l’équipe qui invoque des « problèmes de délais ». « On avait appris leur décision quelques jours avant. On a donc essayé de changer les choses et de répondre à tous les critères. On pensait que c’était suffisant pour la tenue du festival. Mais on a aussi manqué de temps pour d’autres choses. Il faut préciser qu’on n’avait pas l’intention d’accueillir le public dans un lieu insalubre ou dangereux, bien évidemment. On a pensé à la sécurité de tout le monde ! Mais des problèmes de délais et administratifs ont fait que… Bien sûr, si on avait fait ça dans un champ, il n’y aurait pas eu de problème. »Concernant le remboursement, « il aura lieu, c’est sûr et certain », précise l’organisation.
Pour son avenir, le festival « va prendre des décisions ce week-end et voir pour la suite. On aimerait que le projet ne meure pas. On y a mis tout notre cœur, notre âme et notre porte-monnaie » (le festival était auto-financé, NDLR).
Hein, quoi ? Un bar à jus ? Oui, m’sieurs dames : la Fabrique à jus a souhaité installer un nouveau concept à Tours. Et ça marche du tonnerre.
Nous n’avons pas attendu longtemps avant de tester la nouvelle adresse gourmande de la rue du commerce. C’est ouvert depuis le 7 mars et c’est sympa, parce qu’en ce moment, on y croise tous les copains des patrons qui viennent goûter le menu. Pour nous, déjà, ça commence bien. Dès la porte d’entrée franchie, on est accueillis (par les sourires de Lauren et de Julien, bien sûr), mais aussi par de bonnes odeurs de fruits et de légumes frais.
C’est ça, le concept de la Fabrique à jus : vous regardez le tableau et vous choisissez un jus ou un smoothie et Lauren vous le centrifuge à la demande d’un coup d’un seul. Et, bien sûr, les recettes ont de quoi titiller vos papilles autant que votre imagination. Nous, on a testé un mélange tout vert : concombre, pomme, basilic (l’anti-rouille, ça s’appelle) et franchement, on se serait crus à Chaumont-sur-Loire, au festival des jardins, en train de manger une de leurs glaces au goût incroyable. Si vous voulez déjeuner, no soucy : il y a des sandwichs qui vont bien, avec de jolis mélanges là aussi, comme notre Baltimore (échine, vinaigre balsamique et plein d’autres choses super bonnes).
En dessert, d’excellents muffins ou, par exemple, un cookie chocolat blanc et cramberries qui fond dans la bouche… Dites, au fait, ils ne seraient pas un peu fan des States, ces deux-là ? En tout cas, ils sont du genre qui ont tout compris. À gauche, au dessus de la centrifugeuse de Lauren, un compteur de like qui augmente en direct, comme au Téléthon. En arrivant, il était à 927, en repartant, il affichait 933 (et on a mangé vite !) Pas étonnant : sur leur page, on peut revivre toute l’aventure de leur installation. Sympa. On a liké.
> La Fabrique à jus, 10 rue du commerce. Du lundi au samedi, de 8 h 30 à 18 h 30.
Menus déj’ de 6 à 9,50 €. Formule p’tit déj de 5,20 € à 6 €. Jus de fruit frais de 4 à 5,50 €. Pas de résa.
Ce jeudi 17 mars, c’est la Saint-Patrick. Histoire de la fêter comme il se doit, on vous propose quatre morceaux parfaits pour accompagner les pintes de bières que vous allez vider. Cheers !
OUT OF OUR HEADS
Chanson signée des Dropkick Murphys. Mais en fait, peu importe l’album écouté de ce groupe culte, ça sera toujours parfait pour la Saint-Patrick. Immanquable et idéal pour faire des pogos en renversant votre bière sur votre voisin(e).
The Rumjacks sont Australiens, mais sonnent comme des Irish pur jus. Ce titre hyper prenant commence par une jolie petite flûte, avant de partir sur une grosse guitare sautillante. En 3 min 22 de chanson, vous aurez dégommé trois pintes.
Cette reprise du groupe Fiddler’s Green a beau être grossière à souhait (on vous laissera traduire toute la chanson), impossible de ne pas s’imaginer dans un pub aux côtés de gros Irlandais qui nous feraient des câlins sous leurs aisselles mouillées.
Ultra populaires, les British aux dents pourris de The Pogues savaient balancer la sauce folk irlandaise, avec un esprit punk et je m’en foutiste, à l’arrière goût de Guinness. Et ça tombe plutôt bien pour la Saint Paddy’s Day, n’est-ce pas ?
You wanted it ? You have it ! Voilà the horoscope le plus famous de tous les temps.
BÉLIER
Amour : Aimez-vous les uns les autres, comme a dit Jésus. Ou Maître Gims, je ne sais plus.
Gloire : Vous envoyez du steak.
Beauté : Saturne vous fait prendre 4 kg. Déculpabilisez : ce n’est pas de votre faute.
TAUREAU
Amour : Enduisez-le/la de miel…
Gloire : Vous l’avez vraiment fait ? Arrêtez de croire l’horoscope de tmv.
Beauté : Pluton me dit que les poils aux épaules, c’est tendance.
GÉMEAUX
Amour : Comme le vin, vous vous bonifiez avec l’âge.
Gloire : Mais du coup, vous sentez un peu le bouchon là-où-vous- savez.
Beauté : ‘Serait temps de vous faire tire-bouchonner vite fait bien fait.
CANCER
Amour : Rime avec toujours. Et troubadour. Pensez-y.
Gloire : Vivement l’été. Vous pourrez enfin secouer votre serviette pleine de sable sur les gens.
Beauté : Vous êtes un vieux singe. Mais on ne vous apprend pas à faire de grimace, alors ça va, ça passe.
LION
Amour : « C’est tellement simple, l’amour… tellement possible, l’amour… »
Gloire : Moui bah, il nous a bien entubés, le Daniel Lévi !
Beauté : Écoutez-vous un petit Metallica. Eux, ils savent causer du full love you know.
VIERGE
Amour : Vous aimez les morses.
Gloire : Arrêtez d’embêter les Corses.
Beauté : Bombez le torse.
BALANCE
Amour : Jamais deux sans trois, dit le proverbe. Avis aux coquinous…
Gloire : La grande Ourse croit en vous, petit ours.
Beauté : Vos tétons roses ont la cote.
SCORPION
Amour : 30 millions d’amis.
Gloire : N’oubliez pas, le monde entier est un cactus sur lequel il est impossibleuh de s’assoioi- oi-oir.
Beauté : Vous sentez bon des oreilles.
SAGITTAIRE
Amour : Vos cheveux dans la douche agacent tout le monde. Rasez-vous.
Gloire : Petit pachyderme deviendra grand.
Beauté : Fatale.
CAPRICORNE
Amour : Être bon, c’est vachement dur. L’inverse aussi.
Gloire : Qui vole un oeuf, va se prendre une bonne volée du fermier ma parole.
Beauté : Pieds palmés et doryphores.
VERSEAU
Amour : L’amour dure 3 ans. Et vlan dans la tête.
Gloire : Il faut 47 muscles pour froncer les sourcils, mais 13 pour sourire. Vous voyez, à force de faire la tronche tout le temps…
Beauté : Problème d’intestin dans le tramway.
POISSON (mais cette semaine, vous êtes un requin)
Amour : Selon l’espèce, l’accouplement du requin dure entre 10 secondes et 2 h. On se demande de quelle espèce vous êtes.
Gloire : Évitez de traîner trop près des plages. Les touristes adorent prendre des selfies avec vous.
Beauté : Je kiffe ton rostre.
Trois minutes dans un caisson à – 140°C, ça vous dit ? On a testé l’expérience à Tours et libéré nos endorphines, pour se sentir bieeeen…
« Je vais me faire cryothérapiser ! »
À l’énoncé de cette phrase, mes collègues et mes amis voyaient surtout le potentiel « pique-toi-la-honte » des photos que j’allais ramener de moi. La cryothérapie, c’est le traitement par le froid dans un gros caisson. Une douzaine de centres en France et un seul dans notre région : Cryo-one, à Tours. L’idée vient de Jérémy Ouanna, Tourangeau d’origine, qui m’accueille ce jour-là avec un sourire qui file déjà la patate. À 34 ans, l’homme, plusieurs fois champion en boxe française et anglaise, est aussi passé par la case pompiers de Paris. De quoi 1) rassurer en cas de pépin de santé ; 2) ne pas écrire d’article qui pourrait le vexer (gentil boxeur, gentil).
DSK avec des Crocs®
Jérémy, rejoint par Coralie, récupère la fiche médicale remplie par mon médecin. À 28 ans, je n’ai ni pacemaker, ni asthme, ni antécédent cardio-vasculaire. Ma pression artérielle est OK (Jérémy la vérifie). Je peux donc offrir mon corps d’Apollon (non, je rigole) à Mme Cryothérapie.
Une fois en maillot de bain, j’enfile les gants et chaussettes obligatoires. Au top du style, je n’oublie pas les Crocs® que l’on m’a donnés. Je ressemble à un touriste allemand. Il est l’heure d’enlever mon peignoir — mon côté DSK – et pénétrer dans THE machine. Murs blancs, tableaux de l’artiste Xav, gentillesse des hôtes : tout est fait pour déstresser.
Posey, à me faire cryothérapisey
– 156°C !
Jérémy est hyper à l’écoute et attentif. Me demande si j’ai des douleurs après mon running (je ne fais pas que boire de la bière, je cours aussi). Ma tête est à l’extérieur du caisson, mais mon corps tout entier baigne dans la fumée d’azote. GNIH ! La température chute ! L’écran indique – 130 puis – 140°C. Je ressens de légers picotements. Mais c’est très agréable. Le froid enveloppe mon corps, mes muscles se relâchent. En fait, je ne me sens même plus. L’impression de flotter. Un air glacé chatouille mes narines. Des frissons me parcourent, mais il ne fait pas si froid. « C’est parce qu’il n’y a aucune humidité, contrairement à l’extérieur », souligne Jérémy.
J’en suis à 2 minutes. La température baisse à – 156°C. Je repense au SMS de mon père, la veille, qui me disait « protège bien la zigounette haha » (oui, mon papa est très bienveillant). Mince, – 150°C, c’est pire que sortir de l’eau de la piscine, non ? (spoiler : en fait non, même pas ! Ouf)
Pas qu’aux sportifs
3 minutes ! Je ressors. Mes poils ont quadruplé de taille et sont tout blancs. En enfilant de nouveau le peignoir, les sensations sont décuplées. Je me sens détendu comme jamais. « Tes jambes vont paraître plus légères quand tu iras courir. » Mais pas de méprise : la cryo est loin de n’être destinée qu’aux sportifs. Surtout pas ! « Je reçois beaucoup de clients qui ont entre 40 et 50 ans. Certains ont de l’arthrose et ça leur fait vraiment du bien. » Les intéressé(e)s viennent aussi lors de douleurs musculaires, de problèmes de peau (eczéma, psoriasis) ou encore d’insomnies. « La cryothérapie élimine les toxines. »
Pour remettre le corps en route, je monte sur le vélo d’intérieur. Toujours zen, quel pied. Seule ma tension a augmenté d’un poil. Rien de plus normal après une séance. En sortant, je me prends une bourrasque de vent et la pluie. Fait froid ! Je jette un oeil à la température extérieure : 8°C. Pfeuh, p’tit joueur.
Coralie et Jérémy, de Cryo-One, deux hôtes chaleureux.
> 156 rue Giraudeau à Tours. cryo-one.fr ou sur Facebook. Réservations au 06 19 24 39 35. > Tarifs : 39 € la séance (35 € pour un sportif licencié). 32 €/personne pour une séance en duo. > Possibilité d’analyses corporelles et coaching sportif + salle de boxe. Comités d’entreprise bienvenus.
Tout nouveau, tout chaud, le festival d’hiver La Chaudière veut réchauffer les cœurs et les corps, entre son côté pluridisciplinaire, sa grosse programmation et ses 3 jours de fête dans 4 500 m2.
LA GENÈSE DU FESTIVAL
« La Chaudière est née il y a un an et demi, du désir d’une bande de potes — la plupart dans le milieu associatif et culturel de Tours notamment — de lancer un festival pluridisciplinaire. On avait besoin de faire un truc différent, pour clôturer l’hiver et lancer la saison », résume Margaux Bonnet, du festival.
Leur besoin d’un grand espace les pousse à investir les entrepôts désaffectés de la rue des Magasins Généraux à Saint-Pierre-des-Corps. « Il y a 4 500 m2, donc c’est énorme. C’est obligé, avec nos deux scènes et toute notre programmation. » Ce festival, mis sur pieds par l’association La Chaudière et en partenariat avec Radio Béton !, a choisi de miser sur l’éclectisme. Au programme ? Musique, danse, théâtre et expos, rien que ça.
SUR UN AUTRE CRÉNEAU
La philosophie de La Chaudière ? « C’est de proposer quelque chose de pluridisciplinaire et de toucher tous les publics. On peut venir entre potes, avec ses enfants, les grands-parents, etc. », indique Margaux Bonnet. Preuve en est avec l’amplitude horaire : le festoche lancera les hostilités à 18 h le vendredi, mais se finira à 3 h du matin et 4 h, le samedi. « C’est quelque chose de très convivial. On veut faire découvrir des arts, comme le cirque, et aussi des artistes, proposer quelque chose de différent, de novateur. »
CÔTÉ PROG’
Dévoiler l’intégralité de la programmation nous prendrait 10 pages. Alors on vous la fait courte et vous n’aurez qu’à filer sur leur site internet pour le détail ! Mais sachez que le 18 mars, il y aura par exemple La Smalla, Etienne de Crécy, Stand High Patrol, Dirty Zoo. Le lendemain, place à Roller 79, Grems, De Staat ou encore les créations de la Compagnie des 100 Issues et Magnetic Ensemble. Pour enrober le tout, La Chaudière a prévu des happenings, des déambulations et un espace exposition, avec Pussifolies, Nep, Chloé Boureux, Yannick Mouré…
Et ô surprise, le dimanche 20 mars, c’est la birthday party des Îlots électroniques ! « Ils voulaient un lieu extraordinaire pour leurs 2 ans. On s’est croisés et on pouvait bénéficier de leur notoriété », rappelle Margaux Bonnet. À savoir que les journées du vendredi et samedi sont payantes (*), mais le dimanche est gratuit.
UN PROJET AUTO-FINANCÉ
Non seulement le festival La Chaudière a été monté très rapidement, mais il est aussi auto-financé. Plutôt risqué, non ? « Oui, effectivement, mais c’était notre désir. Nous n’avons pas demandé de subventions, nous ne voulions pas dépendre de ça », répond Margaux Bonnet. « Un challenge supplémentaire » pour le festival : ce sont les bénévoles qui ont par exemple mis de leur poche. Il y a aussi eu des demandes de dons. Pour rentrer dans les clous (et permettre de futures éditions !), l’équipe espère plus de 3 500 personnes.
EN CHIFFRES
200 bénévoles + de 25 groupes, Djs, danseurs, artistes, compagnies 10 expos (sculpture, dessin, peinture) 2 salles pour… 4 500 m2 d’espace redécoré 3 jours de fête !
(*) Festival La Chaudière, du 18 au 20 mars, 10 rue des magasins généraux à Saint-Pierre-des-Corps. lachaudierefestival.com ou sur Facebook. Tarifs : pass festival 2 jours : 36 € (uniquement en préventes). Pass soirée : 20 € (ou 24 € sur place).
La course colorée Happy Color arrive à Tours ! Départ le 5 juin pour se prendre la dose de poudre de couleur… et finir dans un festival électro (eh oui !)
La Happy Color débarque enfin à Tours ! Vous avez sûrement vu les images un peu partout dans le monde et en France : inspirée d’une fête indienne, cette course permet aux participant(e)s de se faire recouvrir d’une poudre de couleur (on vous rassure, c’est inoffensif pour votre petite santé !), à chaque kilomètre parcouru. Elle partira de L’Heure Tranquille le dimanche 5 juin et se fera sur 5 km. Facile à finir, d’autant que les plus fatigué( e)s d’entre vous pourront même marcher (mais on vous aura à l’œil, héhé). Oubliez donc les chronos qui tuent et vos grosses suées : ici, on est davantage dans le bon moment et la fête. La course se terminera d’ailleurs à la Gloriette pour le festival Run Electro, une première.
C’est le comité d’organisation des 10 et 20 km de Tours et le Marathon Touraine Loire Valley qui sont à l’origine de l’événement. Celui-ci impliquera par ailleurs la Ville de Tours, Tour(s) plus, le département et la Région. La course permettra aussi d’apporter un soutien au Lions Club Tours, dans le cadre de la recherche contre la spondylarthrite ankylosante. Happycolortours.fr, le site de la course, ouvrira bientôt pour les inscriptions !
A Perfect Day (Un jour comme un autre en VF) raconte l’absurdité de la guerre avec humour. Un film choral (d)étonnant.
Contre-plongée. Le spectateur observe du fond d’un puits. Tout est noir, puis s’éclaircit : un corps est remonté à la surface… Avant que la corde lâche et que Mambrú, un humanitaire, lâche un juron. A perfect day – Un jour comme un autre en VF – vient de commencer. Le début d’un film singulier, pas si facile d’accès, mais pertinent.
En fait, dans A Perfect day, c’est une simple corde fichue qui lance l’aventure. Celle de membres d’une ONG chargés d’assainir le puits dans lequel gît un cadavre, afin que que les habitants puissent avoir de l’eau. Mais pas si simple, quand le pays est miné par une guerre civile. On vous l’accorde : sur le papier, le sujet n’est pas prometteur.
Mais de ce pitch si peu sexy, voilà que l’Espagnol De Aranoa arrive à tirer un bon drame teinté de comédie. Ou une comédie dramatique, on ne sait plus trop. Car très vite, le cinéaste pose les bases de ce film si intrigant. À coup de situations incongrues et de dialogues savoureux (et souvent très drôles), il parvient savamment à raconter l’absurdité de la guerre avec humour, en plus d’interroger sur le rapport humanitaires/population locale. Et puis, parfois, A Perfect day vrille, se fait plus grave. Un numéro d’équilibriste qui, malgré ses longueurs, fait mouche.
Emballé dans une bande-son excitante à souhait (on pioche même dans du punk et du Marilyn Manson !), A Perfect day, véritable film choral, aligne les obstacles que des humanitaires dépassés devront surmonter. Ils ne sont que des Hommes. Des héros normaux. Dessinés avec précision par un casting délicieux : entre Benicio del Toro, nonchalant et son attitude de mec cool, Tim Robbins impérial dans le rôle de « B » qui ne sait pas ce qu’il veut, ou encore Mélanie Thierry, toute en justesse comme nouvelle recrue naïve. Au final, un road-trip intelligent dans un film de guerre déstabilisant. Une bobine loin d’être confortable, mais (sur)prenante.
Aurélien Germain
Drame, Comédie (Espagne), de Fernando León de Aranoa. Durée : 1 h 46. Avec Benicio del Toro, Olga Kurylenko, Tim Robbins… NOTE : 3/5
Pour la première édition de son Prix jeunesse, la Ville de Tours a proposé à la classe de CM1-CM2 de l’école Victor-Hugo de représenter la voix des enfants. Rencontre avec les plus jeunes membres du jury.
Depuis plusieurs semaines, les cinq ouvrages en lice tournent dans les cartables avant d’être relus ensemble en classe : les CM1-CM2 de l’école Victor-Hugo sont jurés du premier Prix du livre jeunesse lancé par la Ville de Tours. Ils sont chargés d’élire, parmi 5 livres jeunesse, le meilleur document d’info et d’actualité. Et Mathieu Lamonerie et ses 26 élèves ne plaisantent pas avec leur rôle.
Le livre Malala, pour le droit des filles à l’éducation reste plus d’une heure sur le grill : religion, géopolitique, histoire…, de fil en aiguille, à travers l’histoire de la petite Pakistanaise, le maître aborde une multitude de sujets soulevés par les questions des élèves. « On va passer au vote, annonce Mathieu Lamonerie. D’abord, de façon subjective, combien attribuez-vous à ce livre ? » Chacun se dépêche d’inscrire sa note et les ardoises se lèvent une à une, comme dans une salle des ventes.
Katia lui met 10/10 mais Rodrigo n’a visiblement pas apprécié l’ouvrage et lui colle un misérable 1. « Il faut argumenter ! », rappelle le maître. Pourquoi tu lui donnes 1 ? » D’autres hésitent entre 8 et 9. Dans l’ensemble, les votes sont plutôt généreux envers Malala, et à la surprise générale, elle arrive en tête du peloton. Déception des enfants : « Ah non, on préférait l’histoire de l’avion solaire ! »
Une deuxième session de votes départage les deux leaders. Une semaine plus tard, c’est la délibération officielle. Arno, Romane, Arthur et Katia, les 4 délégués, expliquent le choix de la classe face aux autres membres du jury. Surprise : leur choix correspond à celui d’une grande partie du jury. Et Malala emporte finalement tous les suffrages.
Ça y’est, c’est fait : la semaine dernière, Leonardo DiCaprio remportait (enfin) son Oscar. Tmv vous balance quatre anecdotes sur l’acteur. Histoire de briller en société.
UN SALE GOSSE
Leo a été le leader du Pussy Posse (« la bande du minou », hum…) dans les années 90. Une bande d’acteurs déchaînés bien portés sur la picole, les filles et les bastons. Passe-temps favori ? Lancer des boules puantes dans les clubs branchés.
(Photo laineygossip.com)
PRESQUE BORGNE
2005. Soirée à Hollywood. Aretha Wilson, mannequin, explose une bouteille dans le visage d’un DiCaprio qui s’en tirera avec 17 points de suture et qui a failli perdre son oeil. Elle fuit alors au Canada. La police l’arrête 5 ans plus tard.
FUTURE JEUNE STAR
Sa première audition, il l’a passée quand il avait… 9 ans. Normal. Après avoir galéré à trouver un agent, celui-ci lui a suggéré d’aller chez le coiffeur et de changer de nom (« trop ethnique ») en Lenny Williams. Hors de question pour Leo.
PRO DU BREAK-DANCE
Quand il était jeune, l’acteur était surtout danseur de break-dance bien connu dans le quartier. Une fois, il a même gagné un prix en Allemagne ! Maintenant, il ne montre plus ses talents. Et ce, même après quelques verres (arf, dommage).
Eh oui, tmv a enfin testé le grand restaurant étoilé La Roche Le Roy. Un établissement à la hauteur de sa réputation !
Il nous aura fallu du temps avant de vous proposer cette chronique. Il faut dire qu’on ne va pas manger dans ce sublime manoir, symbole de la gastronomie tourangelle, tous les midis. Mais maintenant que le pas est franchi, que le dîner est passé, disons-le tout de go : La Roche Le Roy est un véritable et extraordinaire voyage culinaire… et mérite vraiment d’être testé au moins une fois !
Alors certes, l’établissement est étoilé et les prix sont à l’avenant (ceci dit, les menus « affaires » sont à 35 € le midi). Mais une fois les couverts portés à la bouche, la magie opère. Le chef Alain Couturier propose une belle cuisine réalisée avec soin et maîtrise. Par exemple, cette délicieuse petite crème brûlée de foie gras en amuse-bouche. Mieux encore : le dos de sandre rôti et sa croûte de pain d’épices. Sur sa fondue de poireaux, le poisson fond dans la bouche. C’est exquis et on en redemande. Idem pour le dessert, un soufflé chaud à l’orange et son granité Grand Marnier. Tout y est préparé et présenté avec goût.
Au-delà de cette cuisine raffinée, c’est aussi et surtout l’accueil qui est exceptionnel. Le service est parfait et toujours dans le bon ton. Loin d’être familier, mais surtout pas trop guindé. L’équipe, généreuse, est aux petits soins, sans être trop envahissante. Que ce soient le maître d’hôtel Stéphane Benoît (par ailleurs sommelier d’exception) ou Marilyn, l’épouse d’Alain Couturier, les attentions se font toujours dans la bonne humeur et l’élégance. Ajoutez à cela une magnifique carte des vins (un sans-fautes côté références) et un cadre tout aussi remarquable… Bref, une très belle table et un excellent moment.
> La Roche Le Roy, 55 route de Saint-Avertin. Du mardi au samedi, midi et soir. Contact : 02 47 27 22 00 ou larocheleroy.com > Tarifs : comptez de 60 à 75 € pour un menu. Menu du midi à 35 €.
Toute l’actu insolite et WTF de la semaine, entre les pirates de Daech qui se loupent totalement et Donald Trump qui… non, rien.
> Fin février, un groupe de hackers de Daech avait promis de « pirater Google ». Ils ont mis leur menace à exécution. Sauf que… ces messieurs se sont légèrement trompés et ont attaqué le site Add Google online, une société indienne qui n’a rien à voir avec Google. Bien tenté, les mecs.
> La démarche est rarissime et lève le tabou des règles douloureuses au travail. L’entreprise Coexist, à Bristol (Angleterre), vient en effet de proposer des congés menstruations : la société souhaite organiser le temps de travail en fonction des règles douloureuses de certaines de ses salariées, pour le bien-être de son personnel féminin.
> Décidément, Donald Trump ne cesse d’élever le niveau (attention, ironie puissance 10 000). Lors du dernier débat républicain, le candidat a attaqué le sénateur Fabio Rubio qui s’était moqué de l’attention que porte le milliardaire à ses mains : « Il a parlé de mes mains en sous-entendant que si elles étaient petites, autre chose devait être petit. Je vous garantis qu’il n’y a aucun problème à ce niveau », a lancé Donald. Et soudain, une vision d’horreur nous vint à l’esprit…
> Invité à l’émission Thé ou café, à la question « Si vous étiez un acteur porno, quel serait votre surnom ? », Patrick Bruel a répondu « Big Ben ». Voilà, ça vous fait une belle jambe.
Cette semaine, on a écouté le nouvel album de Jeff Buckley (oui, oui !), on vous parle du verrouillage de Game of thrones, mais aussi du DVD de The Walk et d’un tumblr à découvrir !
LA BD LES JOURS SUCRÉS
Quand deux jeunes auteurs, Anne Montel aux pinceaux et Loïc Clément au scénario, atteignent un tel niveau de complicité, on ne peut que saluer la performance. Car une fois commencées, ces 144 pages se lisent avec une délectation évidente et vous touchent au plus profond. Cette histoire de retour au village natal d’une jeune femme héritière de la boulangerie paternelle est aussi un conte où les sentiments, la nature humaine, la recherche du bonheur vous entraînent littéralement. Au final, beaucoup d’espoir et un petit miracle d’émotions à savourer pleinement.
Hervé Bourit
LE DVD THE WALK
Le biopic vertigineux de Robert Zemeckis sorti l’automne dernier s’offre une seconde vie avec ce Blu-ray (+version 3D). Doté d’une sublime jaquette mais avare en suppléments, le DVD permet de se replonger dans cette formidable histoire vraie, celle de Philippe Petit, funambule ayant marché sur un câble entre les deux tours du World Trade Center. Pourtant, même si la traversée (techniquement bluffante) ne dure que 30 minutes, le réalisateur captive pendant 2 heurses. Raconte, mélange conte, romance, film de casse, biopic. Dézinguant les conventions, The Walk est une expérience à (re)vivre, tranquillement dans votre canapé… Même si ce ne sera jamais aussi extrême qu’au cinéma.
A.G.
LE CD JEFF BUCKLEY YOU AND I
En 1997, le monde musical perdait l’un de ses plus grands auteurs. Jeff Buckley n’avait que 30 ans quand il est mort noyé. Laissant derrière lui un héritage d’un album studio seulement, Grace. C’est donc un bonheur de retrouver, ici, un disque posthume, composé d’inédits, de démos et surtout de reprises (Bob Dylan, The Smiths, Bukka White…). Tout en délicatesse, ce You and I est une caresse, un voyage envoûtant. Un disque qui, en plus de rappeler la beauté de la voix de Jeff Buckley, prouve aussi que le musicien était d’un éclectisme hallucinant et d’un talent hors-normes. > Sortie le 11 mars
A.G.
LE TUMBLR LES MOTS TUENT
« Compilation d’articles pour dénoncer le traitement journalistique des violences faites aux femmes. Pour une information juste et objective. » Voilà comment se présente le tumblr Les Mots tuent, lancé par Sophie Gourion, journaliste et blogueuse qui souhaitait dénoncer les articles de presse qui dédramatisent les violences faites aux femmes ou qui les traitent de manière trop légère. Une initiative à saluer. Et à lire d’urgence.
> lesmotstuent.tumblr.com
SUR LE PETIT ECRAN GAME OF THRONES 100 % VERROUILLÉ
L’an dernier, les quatre premiers épisodes de la saison 5 de Game of thrones avaient fuité en très bonne qualité sur Internet. Cette année, HBO a décidé de se blinder : la chaîne américaine a annoncé que personne ne verrait la nouvelle saison en avance, pas même les journalistes et critiques qui ont habituellement accès à la chose quelques jours avant la diffusion officielle. Pas de copie presse, donc, et ce, partout dans le monde. Une décision rarissime dans le monde de la télé et des séries. Tout le monde patientera jusqu’au 24 avril !
Grâce à l’association 1001 pétales, de grands chefs cuisiniers redonnent l’envie de manger à des enfants malades. Tmv les a rencontrés à l’hôpital Clocheville.
Clément met sa toque.
Les hamburgers, Antoine avait pris l’habitude de les façonner avec de la pâte à modeler. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour évacuer la frustration de ne pas pouvoir les manger. Car le garçon de 10 ans, atteint d’un cancer, est soumis à un régime alimentaire restrictif. Ce mardi-là, pourtant, c’est avec un grand sourire qu’il se rend à l’atelier cuisine organisé à l’hôpital Clocheville. Et pour cause : il va enfin pouvoir manger des hamburgers. Bientôt rejoint par trois autres enfants et leurs parents, Antoine file se laver les mains. Un passage obligé avant de revêtir l’habit du mini chef cuisinier. Coiffée d’une toque, Zoé, 12 ans, porte fièrement un tablier blanc flanqué du logo vert de 1001 pétales, l’association à l’origine du projet. L’idée ? De grands chefs tourangeaux animent des ateliers cuisine au sein de l’hôpital, pour les enfants atteints d’un cancer.
Ce jour-là, c’est Hervé Guttin, chef du Bistrot de la Tranchée, à Tours-Nord, qui s’y colle. L’objectif de la matinée est de préparer deux types de hamburgers, l’un sucré et l’autre salé. Première étape : le chef sort des petits pains ronds briochés. Tandis que Zoé les coupe en deux, Clément, 12 ans, mélange la sauce au beurre, parfumée de jus d’orange et de vanille, qui cuit à petit feu. « Ça sent bon !, s’exclame Marie-Pierre Kut, diététicienne-nutritionniste à l’hôpital. Est-ce que ça vous donne envie de manger ? » Une question qui reflète sa principale préoccupation. Car les lourds traitements suivis par les enfants refrènent souvent leur appétit. Et pour ne rien simplifier, la prise de certains médicaments – comme les corticoïdes – oblige aussi à manger moins salé et moins sucré. Ce qui rend les plats d’autant moins appétissants.
Antoine, concentré, dépose la ganache au chocolat
Mais en pleine croissance, pas question d’arrêter de s’alimenter. Alors tous les moyens sont bons : « Grâce à ces ateliers, nous souhaitons montrer aux enfants qu’ils peuvent avoir plaisir à manger. Même avec la maladie, même avec des régimes restrictifs, on peut toujours trouver une solution pour rendre un plat appétissant », affirme la diététicienne.
Pour cela, les conseils du grand chef sont précieux. « Comment faire un hamburger sucré ayant l’air d’être salé ?, demande Hervé Guttin à ces apprentis cuisiniers. Nous allons remplacer la viande par de la ganache au chocolat et aux fruits de la passion », explique-t-il tout en versant le mélange dans des poches à douille distribuées aux enfants. Chacun s’applique à déposer délicatement la ganache en spirale sur le pain brioché. En guise de tranche de fromage, une gélatine de fruits de la passion fera bien l’affaire : il suffit de le découper à l’aide d’un emporte-pièce et de le poser avec précaution. Et l’incontournable ketchup ? C’est un coulis de griottes rehaussé de quelques épices. La salade se transforme en feuille de chocolat surmontée d’une pointe de basilic, et le tour est joué. Il fallait y penser ! La recette, proposée par le chef, a été adaptée en amont avec la diététicienne-nutritionniste, afin de satisfaire les exigences thérapeutiques.
Les chefs impliqués, membre de l’association La Touraine gourmande, sont tous bénévoles. Touché par ce projet, Hervé Guitton a répondu présent : « D’abord parce que je suis père de famille. Si je me retrouvais dans une telle situation, j’aimerais que des gens se mobilisent pour mes enfants, dit-il avec émotion. La cuisine, c’est un métier de partage et aujourd’hui, ce mot prend tout son sens. C’est aussi un moyen de s’évader. Bien manger permet de se sentir mieux : ça joue sur le moral, j’en suis persuadé. »
Zoé ajoute la gélatine de fruits de la passion.
Les hamburgers sucrés sont terminés, mais pas question de se relâcher pour autant. « Nous n’avons pas fini de travailler ! Passons maintenant aux salés », lance le chef. Au menu cette fois-ci : de la vraie viande, du cheddar, du bacon, de la salade, des oignons rouges et des tomates. Pas de ketchup mais une mayonnaise au miel et au curry. L’occasion d’apprendre à fabriquer cette sauce maison. Les mini chefs réussiront-ils à séparer les blancs des jaunes d’oeufs ? La tension est palpable, mais tous relèvent le défi avec succès. Une fois la mayonnaise bien montée, Hervé Guttin taquine un peu ses commis : « Veux-tu lécher la cuillère ? », demande-t-il à Antoine. Attention, c’est une question piège. Car au restaurant comme à l’hôpital, on ne rigole pas avec l’hygiène. D’autant plus que les enfants sont fragilisés par leur maladie.
C’est maintenant le moment de lancer la cuisson des steaks et du bacon. Une odeur alléchante envahit la pièce. « Quand on cuisine soit-même, les bonnes odeurs de cuisson sont une chance de plus d’ouvrir l’appétit », note la diététicienne à l’attention des parents. Agnès, la maman d’Antoine, écoute avec attention. Suite au précédent atelier auquel elle avait déjà participé avec son fils, elle a réalisé des recettes à la maison : « On a refait le velouté de potimarron et la panna cotta. Avant, je ne réalisais jamais ce dessert car je pensais que ce serait trop compliqué. Finalement, c’est assez simple et l’atelier nous a donné de nouvelles idées. »
Les ingrédients du hamburger salé
La fin de la matinée approche. La petite touche du chef : griller les pains au four. Puis, c’est le moment de monter les hamburgers, et surtout de les manger ! Les trois apprentis se lèchent les babines et n’en laissent pas une miette dans leur assiette : « Ça n’a pas du tout le même goût que ceux du fast-food ! », s’exclame Clément qui se ressert, tout comme Antoine. « Ces hamburgers-là, vous pouvez en manger tous les jours. Si vous les faites vous-mêmes, avec des produits naturels et sans rajouter de sel, ça ne pose pas de problème. » Cette information n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Antoine est bien décidé à remettre le tablier dès le week-end suivant.
Toute l’actualité en France et à Tours de la semaine prochaine, à partir du 16 mars. C’est à surveiller d’un œil (et même des deux !).
MERCREDI
JEU VIDÉO. Dungeon of the endless sortira sur Xbox One le 16 mars. Très attendu, le jeu vidéo a été développé par Amplitude Studios, créateur indépendant plusieurs fois récompensé. C’est leur premier titre sur Xbox One. L’équipe a précisé avoir voulu préserver « le côté addictif qui a fait son succès sur PC ». En 2014, Dungeon of the endless a été un carton sur ordinateur.
SANTÉ. Ce sera la Semaine du rein. Le FNAIR Centre Val-de-Loire et le CHRU de Tours en profitent pour se joindre à la Ville pour une journée spéciale à la mairie, le 16 mars, de 10 h à 17 h. Au programme : informations auprès de néphrologues, questionnaires, stands, conférence ou encore possibilité de mesurer gratuitement sa pression artérielle.
SAINT-MARTIN. Cinq étudiantes en communication de l’IUT de Tours prennent part aux festivités du 1 700e anniversaire de Saint-Martin, en organisant la Saint- Martin de printemps. La matinée du 16 mars, elles organiseront une randonnée entre l’abbaye de Marmoutier et la Tour Charlemagne, ponctuée d’énigmes et de démonstrations de batelleries sur la Loire. > Inscriptions à inscription.saintmartin@gmail.com (2 € qui seront reversés à la restauration du dôme de la basilique Saint-Martin). RDV devant l’entrée de l’institution de Marmoutier à 9 h 30.
JEUDI
FOOTBALL. Le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, devrait annoncer, le 17 mars, la liste des joueurs retenus pour les matchs amicaux contre les Pays-Bas (25/03) et la Russie (29/03).
SAMEDI
MUSIQUE. C’est le 19 mars que Canal + diffusera le concert des Eagles of death metal, donné le 16 février à l’Olympia, le groupe étant revenu sur Paris quelques mois après le terrible attentat du Bataclan. 100 % hommage et 200 % rock’n’roll.
> Sur Canal +, à 23 h.
LUNDI
HIGH-TECH. Conférence de presse d’Apple le 21 mars. D’après le site d’informations américain Buzzfeed, c’est à cette date que la firme présenterait le nouvel Iphone SE, ainsi qu’un nouvel Ipad et de nouveaux accessoires pour la Watch. Cette conférence se tiendrait donc un jour avant l’audience d’Apple devant la cour de justice en Californie, concernant l’affaire du déblocage de leurs téléphones réclamé par le FBI après la tuerie de San Bernardino.
Réjouissez-vous, vils fripons et viles friponnes. Il est l’heure de l’horoscope WTF de la semaine.
BÉLIER
Amour : Vous vous sentez comme un(e) ado. L’acné en moins.
Gloire : Fais l’malin, tu tomberas dans le ravin.
Beauté : Le roux vous irait bien. En revanche, attention au rejet de la population.
TAUREAU
Amour : Saturne me souffle qu’une rencontre est prévue pour mars 2017. Z’avez le temps, baby.
Gloire : « Sur le nez du voleur, il ne pousse jamais d’herbe » (proverbe nigérian. Celui-là est gratuit, de rien)
Beauté : Trop sexy les kikis.
GÉMEAUX
Amour : Bisou du matin, haleine en chagrin.
Gloire : Pédoncule. (Pourquoi ? On ne sait pas)
Beauté : La calvitie, c’est tabou, on en viendra tous à bout.
CANCER
Amour : Débrouillez-vous cette semaine. Marre de devoir décider de votre avenir.
Gloire : #astrologueTMVengrève
Beauté : … NAAAAAAN, on vous kiffe les loulous.
LION
Amour : Y a baleineau sous gravillon avec votre ex, là !
Gloire : Qui va à la chasse d’eau perd sa place.
Beauté : Mettez-vous à la raclette.
VIERGE
Amour : Dites, vous avez lu autre chose que l’horoscope dans ce journal ??
Gloire : Ouais, voilà, c’est ce qu’on pensait bande de malotrus…
Beauté : Pensez un peu à nos escla… euh, nos stagiaires.
BALANCE
Amour : Les blonds du 1er décan méritent tout notre love.
Gloire : Pour sa survie, ne l’appelez pas Brian, Dylan ou Steven.
Beauté : Vous ressemblez de plus en plus à votre mère.
SCORPION
Amour : Ah, cette simulation… Gloire : Allez raconter vos histoires à Père Castor.
Beauté : Pluton vous conseille de tenter le string en cuir. Vous aussi messieurs.
SAGITTAIRE (Mais cette semaine, vous êtes un chat)
Amour : Demandez à ce qu’on vous gratte le bas du dos. Attention aux mains baladeuses.
Gloire : C’est bien connu, les chats seront un jour les Maîtres du monde. Préparez déjà votre plan.
Beauté : Vos léchouilles malplacées pour vous laver vous desservent en société. Pensez-y.
CAPRICORNE
Amour : Vous allez vous enflammer et faire des cochonneries, tartinés de Nutella®.
Gloire : De quoi dégommer la planète, AH BAH SUPER, BRAVO…
Beauté : … les orangs-outans vont se révolter et vous péter la tronche.
VERSEAU
Amour : Oscar Wilde disait : « La meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder ». On ne sait pas pour vous, mais nous, on comprend toujours pas ce qu’on doit faire.
Gloire… aux poilu(e)s.
Beauté : Vous sentez le mammouth.
POISSON
Amour : Une discussion s’impose avec votre conjoint(e). Sauf pour les bègues.
Gloire : Pluton est avec vous (ça vous fait une belle jambe, hein ?)
Beauté : D’après une récente étude, le fitness serait efficace sur la réduction des inflammations du foie provoquées par l’alcool. Vache, va falloir choisir, désolé.
Parce qu’ils sentaient une certaine défiance des citoyens vis-à-vis de la presse, ces journalistes ont voulu innover et bousculer les choses. À l’occasion des Assises du journalisme*, zoom sur certains médias qui ont décidé de traiter l’actu locale différemment, à Tours et ailleurs.
Cliquez sur la photo pour l’agrandir.
LE RAVI (PACA)
Leur dernière Une annonce la couleur. Le titre ? « Quand le FN prend le pouvoir ». L’illustration ? Un dessin fendard où un cafetier demande « Un p’tit noir ? Un gros rouge ? Un jaune ? » devant un élu FN surexcité qui hurle « Un grand blanc sec !! » Le Ravi, c’est ça : ça pique et ça arrache. « Une presse poil à gratter et irrévérencieuse, où on se tient à distance des pouvoirs économique, politique et spirituel », présente Michel Gairaud, le rédacteur en chef. Ce mensuel aux 13 années d’existence tirant à 5 000 exemplaires fonctionne sur les enquêtes et la satire. « Si la porte est fermée, on passe par la fenêtre », théorise-t-il. Leurs dessins de presse agissent comme un pansement qu’on arrache d’une zone poilue. Leurs reportages font grincer des dents (notamment sur les conseils municipaux). « On nous compare à un amour incestueux entre Mediapart et le Canard enchaîné », dit Michel Gairaud. Avant de lancer : « Le Ravi, c’est le canard qui ne baisse jamais les bras. »
> leravi.org
37° (TOURS)
« Aucun média tourangeau n’avait pris le pari du 100 % web et aucun n’avait tenté le côté “ journalisme simple ” comme on parle à son voisin », explique Mathieu Giua, la tête pensante du pure-player 37°. Le constat est toujours le même : « Il y a une défiance face à la presse. » Alors l’aventure 37° est lancée. Immanquable dans le paysage de l’info locale, le site se veut être « un magazine socioculturel. On fait beaucoup de politique, de faits sociétaux et culturels. Il y a des sujets de fond et parfois de la légèreté. On ne s’interdit rien, mais on est pédagogues : on donne des clés au lecteur », précise Mathieu Giua. Lui qui pense « qu’il n’y a jamais trop de presse », regrette tout de même qu’il n’y ait « pas assez de pluralité dans la façon de faire ». 37°, après avoir rempli son objectif de devenir un média crédible, souhaite voir plus loin. Il va donc lancer une web TV « pour servir les acteurs locaux » et ressusciter un gros délire, en relançant Le sujet décalé (LSD). De quoi satisfaire les 50 000 visiteurs uniques par mois de 37°.
> 37degres-mag.fr
MARSACTU (MARSEILLE ET ENVIRONS)
Le conseil général des Bouches-du-Rhône l’a souvent dans le collimateur. Et pour cause : MarsActu s’est intéressé au clientélisme qui y règne et aux affaires touchant son président Jean-Noël Guérini. Lequel a d’ailleurs qualifié les journalistes de « connards », après quelques questions gênantes. MarsActu est comme ça : il grattouille là où ça picote. Créé en 2010, ce pure-player s’intéresse à Marseille et sa région, à coup d’enquêtes et reportages, du scandale des diplômes bidons à Science Po aux petites affaires bizarroïdes du monde de la culture. À l’automne 2015, ses journalistes ont relancé la publication en rachetant la société éditrice qui venait de faire faillite. Épaulé par Mediapart, MarsActu n’a donc pas fini de se proclamer fièrement « journal indépendant de Marseille ». Ce sont les politiques qui vont être contents. > marsactu.fr
NB : la semaine dernière, le journal a été cambriolé à deux reprises en à peine sept jours.
LE MAP (NANTES)
Son petit nom, c’est le Magazine des autres possibles. Le Map. Projet courageux d’une journaliste de 28 ans, Jeanne La Prairie. Entourée de Marie Bertin (une ancienne de l’EPJT, l’Ecole de journalisme de Tours) et de jeunes Nantais qui ont la gnaque comme elle, cette ex de tmv (eh ouais !) a créé ce mensuel qui veut traiter « des sujets de société à travers le prisme des nouvelles solutions, de l’innovation sociale locale : économie sociale et solidaire, développement durable, numérique social… ». Nantes verra ce nouveau journal débarquer début avril pour son numéro zéro, avant le n°1 en septembre. Le Map aura beau tenir dans la poche (format carte routière dépliable en huit), il proposera enquête au long, articles, grand portrait, le tout sur un thème choisi. « On va chercher les interlocuteurs qui prennent peu la parole. Il faut donner envie d’agir en expliquant ce qu’il se passe à côté de chez nous. » Le journal laissera aussi la place aux artistes locaux. En ciblant les 25-45 ans, Le Map souhaite avoir sa place sur Nantes : « Il y a quelque chose à faire, car les gens veulent retrouver la transparence dans la presse. Il leur faut une info utile et optimiste, sans être moralisateur ou chiant. » Fonctionnant sans pub, à 2 € le numéro, on leur souhaite que le meilleur.
> facebook.com/lemapnantes
LA ROTATIVE (TOURS & ENVIRONS)
Pas d’annonceurs, pas d’abonnements, pas de subventions. À la Rotative, « tout est assuré complètement bénévolement. Ce qui nous garantit une complète indépendance », tient à préciser ce site collaboratif d’informations locales qui ne passe pas inaperçu à Tours. « La Rota » n’est pas franchement fan des médias de la ville. « En vrai, il y a surtout un énorme conformisme de tous les acteurs médiatiques tourangeaux qui dépendent, pour vivre, des annonceurs et des bonnes relations avec les institutions. Et on est très critiques de la manière dont ces médias traitent des luttes sociales. » Régulièrement, une petite équipe de contributeurs-trices – individus ou collectifs – assure le traitement de l’info tourangelle et des environs. N’hésite pas à dégainer contre les médias du coin (la NR, info-tours et nous y compris), défendre les égalités hommes-femmes, interpeller sur les travers de la politique et surtout « offrir un espace d’expression à celles et ceux qui sont de l’autre côté du manche ». En résumé ? « On oscille entre luttes sociales et critique des médias. »
> larotative.info
DAILYNORD (NORD PAS DE CALAIS)
L’information pas ou peu exploitée ailleurs, c’est le credo de Dailynord. « L’autre information du Nord », comme on dit là-haut. Pour Nicolas Montard, le cofondateur de ce magazine en ligne, le média ch’ti « propose un regard honnête sur l’info locale : ni brûlot, ni consensuel, ni franc-tireur, ni partisan. » Lancé en 2009 par des journalistes indépendants pensant qu’il y avait « un créneau pour renouveler le ton de l’information en région », Dailynord enquille maintenant les reportages au format long – son gros plaisir – mais aussi de l’analyse et des « rebonds décalés sur l’actu ». Récemment, les Nordistes ont choisi de passer au format payant. Dans ce contexte plus que compliqué, « seule solution à notre sens pour nous financer », comme le rappelle Nicolas Montard…
> dailynord.fr
MAIS AUSSI
On aurait pu parler de Fakir (Amiens), journal local jusqu’en 2009, « lancé en réaction au Journal des Amiénois, l’hebdo municipal, qui titrait sur le carnaval alors que les fermetures d’usine se multipliaient », comme le rappelle Baptiste Lefevre, du journal désormais porté par des bénévoles. Il y aurait aussi Polenta !, le journal « qui ne rend pas i-diot », comme le souligne son site (polenta.lautre.net) et traitant l’actu de Chambéry et des alentours, avec enquêtes, poésie, reportage et théâtre. Ainsi que La Voix des allobroges, même si son équipe avoue être « en quasi sommeil », « n’arrivant pas bien vivre ». Ce « canard savoyard qui ouvre son bec » a squatté les kiosques pendant 4 ans, avant de tenter l’aventure web. Mais les temps sont durs…
BONUS
3 (+1) bonnes raisons d’être journaliste et dépressif
Personne ne vous aime…
On le voit chaque année lors du classement des pires métiers et des professions les plus détestées des Français : le métier de journaliste est constamment sur le podium. Le plus haï (aux côtés de politique) et le pire à exercer (ex aequo avec bûcheron).
Google aussi se fiche de vous…
En tapant le début de phrase « pourquoi les journalistes » dans la barre de recherche Google, voilà les résultats automatiques qui sont proposés : « Pourquoi les journalistes sont-ils de gauche / parlent comme ça / mentent ». Méchant moteur de recherche.
… et même Mélenchon.
Ses échanges houleux avec les journalistes font le bonheur du Petit journal sur Canal. Jean-Luc Mélenchon adooore insulter et secouer les journalistes. Mais les exècre tant, qu’il adooore aussi passer à la télé et apparaître régulièrement dans les médias.
… Mais pas vos parents !
Consolation : papa maman vous aiment. Et sont fiers que vous soyez journaliste. Sans comprendre pourquoi vous stagnez en CDD depuis des lustres, et n’êtes ni au JT de TF1, ni sur le terrain en Syrie. Vous direz que c’est la faute de Mélenchon et de Google. Na !
Entre un titre francisé qui n’a rien à voir avec le titre original, un film longuet et un Will Smith plus que passable, Seul contre tous (Concussion) est loin du film coup de boule espéré.
-« Tu crois qu’on se plante avec ce film ? » -« Tais-toi et marche. »
C’est l’histoire de David contre Goliath. L’histoire vraie du Dr Benett Omalu contre la toute-puissante NFL, la Ligue nationale de football américain. Un neuropathologiste nigérian engagé dans un combat disproportionné, puisqu’il fut le premier à découvrir l’encéphalopathie traumatique chronique (ETC), maladie traumatique liée à la pratique dudit sport. Une affection cérébrale qui a mis des années avant d’être dénoncée dans le milieu intouchable du foot US. Un sujet intrigant, un propos intéressant ? Oui, mais un film décevant…
Au départ, ce « sport drama » était pourtant prometteur. Filmer la croisade d’un médecin contre des dirigeants décidés à étouffer l’existence de l’ETC aurait pu être piquant. Très piquant. Il suffit de voir ces images d’archive, coupures de presse et séquences, dessinant les conséquences de ces commotions cérébrales décriées : des joueurs pros agressifs, dépressifs, suicidaires…
Mais très vite, un constat s’impose : Seul contre tous n’est en fait qu’un biopic paresseux et fort consensuel. (Trop) sage et (très) classique, le film interminable de Peter Landesman n’ose jamais vraiment. Se contentant simplement, et avec lourdeur, de montrer un homme seul et croyant face aux pouvoirs et aux puissants, cherchant à se faire accepter de Dieu (et de l’Amérique ?).
On aurait pu alors se contenter de la présence de Will Smith en tête d’affiche. Mais malgré son implication (son accent nigérian en VO), l’acteur, empêtré dans un jeu soporifique, ne convainc pas. Reste tout de même une mise en scène frigorifique qui accentue la froideur de cet envers du décor. L’acte final hissera enfin le film dans les derniers instants. Ne laissant qu’un goût amer pour un produit si prometteur, mais à la vision finalement bien faiblarde et proprette.
Aurélien Germain
>Drame, de Peter Landesman (États-Unis). Durée : 2 h 01. Avec Will Smith, Alec Baldwin, Gugu Mbatha-Raw… >NOTE : 2/5
Ô joie, bonheur, licornes et bébés qui volent dans le ciel : le festival Mauvais Genre a dévoilé sa programmation. Tmv y sera. Mais vous aussi, n’est-ce pas ?
Ça y’est, le festival Mauvais Genre a enfin dévoilé sa programmation ! C’est qu’on l’attendait impatiemment, la bave aux lèvres, l’oeil torve (ça, c’est pour l’image sexy), histoire de voir à quelle sauce on allait être mangés pour cette 10e édition. Mauvais Genre va donc enquiller les pépites, passant de la science-fiction post-apocalyptique (Cord), au film d’anticipation (Wonderland), en saupoudrant de comédie dramatique (Alki Alki) et d’une tonne de courts-métrages venus des entrailles de la Terre.
Le festoche déjanté proposera, en outre, des expos (les maîtres de la BD européenne), des concerts, des conférences et une soirée French touch. Sans oublier la Nuit interdite, le 13 hours de Michael Bay en avant-première. La fête sera menée par un jury pro alléchant ; à savoir Thierry Frémont, Eriq Ebouaney, Dedo, Nikias Chryssos et la présidente Claude Perron.
Pour rappel, tmv sera de nouveau partenaire. Non seulement on sera dans le jury de la Critique (allez-y, vénérez-nous, please), mais on vous servira aussi un dossier spécial, tout dodu et appétissant, dans notre numéro du 23 mars. Par ailleurs, il vous reste encore quelques jours pour tenter de gagner un pass pour le festival grâce à tmv et Mauvais Genre (toutes les infos se trouvent ici).
L’est pas belle, la vie ?
> Du 24 au 28 mars. Au CGR, Petit Faucheux et Square Sourdillon.
On a testé Pic Nic Ric, « le food-truck vintage où il fait bon miam-miam ». De quoi satisfaire les fans de cuisine tex-mex !
PicnicRic, c’est « le food-truck vintage où il fait bon miam-miam ». C’est ce qui est indiqué sur sa page Facebook et qui a titillé notre curiosité. Et notre appétit ! Il faut dire qu’Éric, aux manettes, propose des spécialités latino-américaines préparées grâce à des produits locaux (il se fournit à Joué ou encore Courcelles-de-Touraine). Bref, un peu de changement bienvenu dans le doux monde des food-trucks.
« Je voulais allier trois choses : ma passion pour la cuisine, le partage et le vintage », introduit Éric. Après avoir opéré un changement total dans sa vie – l’homme travaillait dans l’industrie chimique avec un poste à haute responsabilité ! – et suivi une formation, Éric s’est dégotté une Estafette jaune poussin. Retapée, reliftée et décorée avec goût (ce petit poste radio qui changera de vos MP3 mes braves gens !). Bref, plus vintage, tu meurs.
Désormais, il écume Joué-lès-Tours, les facs de Tours et les grands événements avec son « camion atypique acheté en Dordogne ».
Même s’il a débuté l’aventure en juillet 2015, il a déjà ses habitués. « Une clientèle plutôt jeune et qui va jusqu’à 45 ans », indique-t-il. Du coup, PicnicRic a fait le choix judicieux d’une carte alléchante aux prix très abordables, entre empanadas, chili con carne, hot dog, fajitas… On a opté pour le El Rico. Un excellent sandwich tex-mex, avec carottes, salades et oignons rissolés et, surtout, un boeuf mariné délicieux qui fond dans la bouche. Et outre les conseils avisés et la gentillesse d’Éric, le bon point ira aux portions bien généreuses. « Allez, bonne sieste après ça ! », nous a-t-il dit en nous servant. On ne vous dira pas s’il avait vu juste. Hum hum…
> Picnicric. Pour connaître les emplacements de la semaine : 06 62 07 75 89 ou sur Facebook. > Formule hot-dog classique (avec frites et boisson) à 6,20 € ou 3,50 € le hot dog seul ; formule El Rico (avec frites et boisson) à 7,70 € ; fajita à 6 € ; chili à 7 €. Possible de payer par Weecop pour les étudiants.
De plus en plus d’enfants aiment apprendre les secrets des grands chefs. Reportage chez Un arôme 2 chefs.
Plus la peine de se décarcasser pour préparer un apéritif digne des meilleurs traiteurs. Il suffit d’embaucher ses enfants ! Un arôme 2 chefs – cours de cuisine, chef à domicile et épicerie fine depuis 3 ans à Tours – a concocté un atelier pour les enfants de 7 à 12 ans où ces derniers apprennent à concocter des recettes parfaites pour aiguiser les appétits.
Au menu : wraps de saumon et fromage, pousses d’épinard et lamelles de carottes, brochettes de poulet tomates/abricots avec un caramel au vinaigre de tomates, feuilleté façon hot dog avec des saucisses de Francfort… De succulents mets que les jeunes apprennent à élaborer en 2 h, pour 22 €, auprès d’un expert.
Ce jour-là, c’est Grégory Huguet, 37 ans, ancien chef de cuisine de la Maison des Halles, qui joue les profs. « Le but, c’est que vous puissiez tout refaire à la maison, avec la recette et les ingrédients », dit-il aux enfants. Le cuisinier autodidacte voit passer de plus en plus de jeunes fans de gastronomie. « Les émissions culinaires rendent la cuisine accessible à tout le monde, analyse Grégory Huguet. Je vois des enfants qui savent déjà faire une pâte à choux, une crème pâtissière, etc. Une petite fille m’a un jour récité sa recette comme elle l’aurait fait avec un poème ! »
Toine, 14 ans, fin gourmet, profite de son cadeau d’anniversaire offert par ses grands-parents. « Il adore cuisiner et le fait de façon très autonome, sourit sa maman Fanny. Il sait préparer les viandes, fait des croques-monsieur, des quiches, etc ». Un arôme 2 chefs propose des ateliers pour les enfants autour d’autres thématiques (cupcake, verrines, gâteau décoré…). Et pour les parents qui préfèrent rester en centre-ville, d’autres cours pour les petits existent, comme par exemple avec Tours à table.
Non, les étudiant(e)s ne font pas que la fête le jeudi soir place Plum’ (mouahaha). Ils fourmillent aussi d’idées et proposent des projets vraiment chouettes. La preuve.
CIN’ET MOI
Leur projet s’appelle Cin’et moi (lire notre reportage ICI) : 4 étudiants tourangeaux de l’IUT ont organisé des ateliers cinéma aux petits hospitalisés de Clocheville, puis réalisé des mini-films avec, comme acteurs, des enfants du Sanitas. Ces courts-métrages seront diffusés ce samedi à Tours. Parfait pour voir les futurs stars du quartier (tremble, Leo diCaprio !). Pour accompagner la projection, une tombola est organisée (à gagner : tablette numérique, livres, jeux vidéos, visite de château, bouteille de vin…). Les bénéfices seront reversés l’association Clocheville en fête qui oeuvre pour de meilleures conditions de séjour pour les enfants malades. Tmv étant partenaire de l’opération, on vous attend nombreux/ses. > Projection publique samedi 5 mars, de 14 h 30 à 16 h. Gratuit. Billet de tombola 1,50 €.
Ce projet étudiant propose une expo d’art, avec peintures, graffitis et sculptures. Anonym’art mettra en valeur différents artistes de Tours et, bonus pour ce chouette moment : l’exposition mettra en place des QR Codes qui serviront de lien vers une fiche explicative sur votre smartphone (et la possibilité de “liker” l’oeuvre !). Génial, non ? Leur page Facebook se trouve ICI. > Les 5 et 6 mars, Maison de l’étudiant (Grandmont). Gratuit.
AUTO-TOURS
Un rassemblement de voitures de sport/ prestige, avec possibilité d’effectuer des baptêmes, ça vous dit ? C’est possible grâce au projet Auto-Tours, mené par 6 étudiants de l’IUT de Tours. En plus, l’argent récolté grâce à ces baptêmes payants (comptez entre 10 et 25 € environ) ira entièrement à la Ligue contre le cancer. L’événement Facebook se trouve juste là. > Le 6 mars, de 10 h 30 à 16 h 30, boulevard Béranger face à La Poste.
PLAYSAFE
Tmv en avait déjà parlé il y a quelques semaines : Playsafe a été lancé par 4 étudiants en comm’ à l’IUT. Leur but ? Sensibiliser au VIH de façon originale et différente. Après plusieurs happenings, ce sont eux qui organisent le concert de Last Train, We Are Match et Thylacine au Temps Machine à la mi-mars. En plus, tout ce beau monde s’est associé pour vous faire gagner des places. Merci qui ?… > Le 17 mars, à 20 h au Temps Machine.
JOURNÉE DÉCOUVERTE DU CHEVAL
Journée découverte du cheval, c’est le sympathique projet signé de 5 étudiantes tourangelles en Tech de co’. Elles s’appellent Juliette, Noémie, Salomé, Margot et Estelle et proposent une approche ludique du monde équestre, avec démonstrations, jeux, activités, balades à poney,spectacles, voltige… Bref, le programme est plus que chargé et tmv vous conseille vraiment d’y faire un tour. De plus, même si l’entrée est gratuite, les bénéfices récoltés lors de la journée et des activités seront reversés à l’association Un Sourire pour tous. Impossible à louper ! > Le 6 mars, de 11 h à 17 h, au Haras de Bel Air à Pernay. Entrée libre. « Journée découverte du cheval » sur Facebook.
Cette semaine, on a nettoyé nos esgourdes avec les thrasheurs tourangeaux de Verbal Razors, lu une BD super drôle sur les Poilus (je vous jure) et on vous rappelle que pendant qu’on rigole, ailleurs, un cinéaste se farcit des coups de fouet et de la prison en raison d’un simple film.
LE CD VERBAL RAZORS – MISLEADING INNOCENCE
Les vrais se rappelleront du bazar qu’avaient fichu les Verbal Razors lors de leur passage à Aucard, en 2015 (perso, on en a perdu nos chaussures et peut-être même un slip !). Pour se remettre dans l’ambiance, rien de tel que s’enfiler la galette de nos Tourangeaux préférés. Leur nouvel album se fait sans chichis : pied au plancher, amplis à fond pour un thrash/crossover dégoulinant. Mixés à la perfection, avec un son à faire péter les plombages de mamie, ces 10 titres incisifs transpirent le punk, torpillent les tympans à coup de riffs faisant parfois penser aux vieux Metallica (le titre éponyme, une claque) ou encore à Exodus et D.R.I. Un maxi coup de boule, un album de folie. Jouissif.
A.G.
> facebook.com/VerbalRazors
LA BD LES POILUS FRISENT LE BURN-OUT
Il fallait bien un Guillaume Bouzard pour nous faire sourire avec cette boucherie sans nom en plein commémoration de la Bataille de Verdun. Alors avec ce tome 1, le grand Guillaume envoie un humour tout en retenue, très fin et mesuré. Car parler de cette sale Guerre avec humanité entre les rats, la dysenterie, la faim et la peur, demande un peu de subtilité. Alors oui on rit, même franchement, mais jaune face à la lâcheté des officiers ou on sourit devant la débrouillardise de ces soldats à l’imagination débordante devant l’adversité. Bref l’humour, érigé comme arme de destruction massive, fait de ces Poilus un excellent contrepoint à ce qui fut une apocalypse et un sommet de la bêtise humaine.
Hervé Bourit
SUR FACEBOOK DES PUBS DANS VOS DISCUSSIONS ?
Le blog TechCrunch a dévoilé un document qui risque de vous faire grimacer… Il explique que Facebook a pour projet d’envoyer des publicités dans vos conversations sur Messenger. Les annonceurs pourront donc balancer pub sur pub en pleine discussion, à condition que vous ayez déjà communiqué avec eux sur le réseau auparavant. Le réseau social a, lui, répondu : « Nous ne commentons aucune rumeur ou spéculation. »
SUR LE PETIT ÉCRAN SARAH MICHELLE GELLAR : LE RETOUR
Vous vous souvenez de Sexe Intentions ? Eh bien 17 ans après le premier volet, l’actrice Sarah Michelle Gellar sera de retour dans le rôle de Kathryn Merteuil. À 38 ans, l’ex-héroïne de Buffy a accepté de rejoindre le casting de la série du même nom et l’a annoncé sur son compte Instagram (notre photo), amassant au passage 27 000 likes le premier jour. L’histoire de la série se déroulera 15 ans après le film de Roger Kumblr. Le réalisateur sera d’ailleurs aux manettes de l’adaptation, ainsi que Neal Moritz, le producteur exécutif. Elle sera diffusée sur NBC.
A.G.
LE DVD HOTEL TRANSYLVANIE 2
Et si le deuxième volet d’Hotel Transylvanie méritait une seconde chance ? C’est vrai, ça. Dotée de formidables graphismes, cette suite avait beau présenter une galerie de personnages complètement tordants, elle n’en restait pas mois en-deçà du premier opus. Trop facile, trop plat, le récit n’accrochait guère. La sortie du film en DVD devrait offrir une nouvelle lecture. D’autant que l’objet, édité dans de nombreuses versions (3D, blu-ray, steelbook…), se voit grossi de chouettes suppléments : commentaires audio, clip musical, bonus pour apprendre à dessiner les personnages, etc.
A.G.
223
Le nombre de coups de fouets que doit recevoir le cinéaste iranien Keywan Karimi. Le gouvernement l’accuse de propagande en raison de son film sur les graffitis en Iran (et d’une scène de baiser). Sa peine de prison a été abaissée de six à un an ferme.
Minikeums, ouh ouh, Minikeums, ouh, ouh… On est la Minikeum génération. Ah, pis prenez aussi votre dose d’horoscope WTF de la semaine.
La pizza, c’est la vie.
BÉLIER
Amour : Vous allez revoir votre ex et lui direz le fond de votre pensée (pas sûr qu’il/elle la pige, cela dit).
Gloire : La grosse tête.
Beauté : Mais c’est moche, une grosse tête.
TAUREAU
Amour : L’amour viendra frapper à votre porte. Ou votre belle-mère.
Gloire : Haut les nains.
Beauté : Être gentil(le), c’est bien. Être sexy, c’est mieux. (Ou le contraire, si vous le prenez mal)
GÉMEAUX
Amour : Avec votre chéri(e), c’est le Syndrome de Stockholm.
Gloire : Vous voyez des cygnes partout. C’est un signe : arrêtez la drogue.
Beauté : La raie au milieu vous va si bien (on parle de cheveux, hein).
CANCER
Amour : L’alcool ne résout pas les problèmes. L’eau non plus, cela dit.
Gloire : Le trône est à vous. (attention, il n’y a presque plus de PQ)
Beauté : Votre humour dégoûtant est corrozizif.
LION
Amour : Même au lit, vous signez du bout de votre épée (Zorro, gros dégueulasse).
Gloire : Vous avez le cœur sur la main (velue).
Beauté : Boulet mais canon.
VIERGE
Amour : Après une période d’abstinence si longue, entrez dans les Ordres.
Gloire : Kev Adams, sors de ce corps ! (les 4e B, ne fantasmez pas, c’est une expression)
Beauté : Dodu(e) et doux/douce comme un loukoum.
BALANCE
Amour : Tel le crapaud, vous bavez devant l’élu(e) de votre cœur.
Gloire : « Celui qui se lève tôt ne voit pas le lézard se brosser les dents » (proverbe ivoirien)
Beauté : Ce fessier n’est plus ce qu’il était.
SCORPION
Amour : Wow, libido en feu. Relax, soufflez un coup.
Gloire : Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi dois-je manger ce bébé ? Tant de questions sans réponse pour vous.
Beauté : Slibard et cassoulet.
SAGITTAIRE
Amour : Entre vous, c’est l’amour vache. Réconciliez-vous autour d’un bon steak.
Gloire : Uranus vous conseille de vous sortir les doigts de là où ils sont.
Beauté : Mouais.
CAPRICORNE
Amour : Non, non, non, ce n’est pas la faute de votre matelas.
Gloire : L’alignement de Pluton et de Tom Cruise vous pousse vers la Scientologie.
Beauté : Épilez-vous les épaules. Un peu, mais pas trop.
VERSEAU
Amour : Votre rencontre avec Roger, 59 ans, routier et fan de Patrick Sébastien changera votre vie.
Gloire : Sexe, drogues et profiteroles.
Beauté : « On ne dit pas ‘’le gospel’’, mais ‘’l’enfant a un coup de soleil ».
POISSON (Amel Bent est dans la place)
Amour : Viser la lune, ça ne vous fait pas peur.
Gloire : Même à l’usure, vous y croyez encore et en cœur.
Beauté : Les sacrifices, vous en avez déjà fait, mais toujours le poing levé. Wesh.
Nous avions, depuis quelques semaines, prévu de vous offrir le regard humain d’Olivier Pain, un photographe tourangeau que nous suivons depuis longtemps, sur la situation des migrants à Calais. Entre-temps, le sujet est tombé dans le flux bouillant de l’actualité. Raison de plus, alors que les mots fusent, pour lui donner toute sa chance, à ce regard simplement humain posé sur des hommes qui vivent dans une « jungle ».
Olivier Pain, photo-reporter tourangeau spécialisé dans l’immersion, a accepté de nous montrer quelques photos de son reportage réalisé dans les camps de Calais (quelques semaines avant son évacuation), Grande-Synthe et Norrent-Fontes. Depuis le début de l’année, il suit GSF, l’association humanitaire Gynécologie sans frontières. Pour lui, ses photos ne sont pas là pour apitoyer, « car la pitié veut dire qu’on est supérieur ». « Le message est que ce sont des PERSONNES réfugiées », appuie-t-il. « Ce sont des gens qui auraient pu être nos frères, nos sœurs, nos ami(e)s. »
Si les migrants détestent habituellement les médias (« ils en ont marre d’être considérés comme des animaux dans un zoo. Certains journalistes se comportent très mal », explique Olivier Pain), ils n’étaient pas réticents au travail du photo-reporter. « Parce qu’il y a une façon de regarder, d’aborder les gens. Il ne faut pas les voir comme des personnes pulvérisées. Ce sont juste des personnes avec qui on discute. Des humains. »
> Les photos d’Olivier Pain sur les camps de migrants seront exposées aux Rencontres photographiques d’Esvres, du 4 au 8 mai.
Voici un aperçu de ses photos. Le portfolio complet se trouve dans la version papier du n°202 de tmv (ou en téléchargement ICI)
C’est l’entrée du camp de Calais. Une partie qui, depuis, a été rasée. Des plaques électroniques forment cette oeuvre. Il y a beaucoup d’artistes chez les réfugiés. C’est l’un d’eux qui a construit ce « Welcome to the city ». (Photo Olivier Pain)Le mot peace est omniprésent au camp de Calais : tags, graffitis, oeuvres d’art… Au fond, on peut apercevoir une église, construite par les réfugiés et les humanitaires. Ici, les religions sont respectées. (Photo Olivier Pain)Inondation totale au camp de Grande-Synthe. La photo parle d’elle-même : cet homme lutte contre le vent… (Photo Olivier Pain)Le camp est inondé, mais cela fait le bonheur de certains ! Des enfants qui jouent sont des enfants heureux. « Ils ne comprennent pas trop pourquoi ils sont là, car les parents entretiennent un mythe autour du voyage pour que les enfants vivent sans rancoeur et sans haine. Ils les protègent. » (Photo Olivier Pain)
Les mannequins crétins sont de retour : pour cette suite de Zoolander, Ben Stiller (pourtant l’un de nos chouchous) déroule le tapis rouge de la déception. Excepté les caméos qui font sourire, il ne reste pas grand-chose de cette pelloche bien maladroite. Réchauffé et indigeste.
Les bouches en cul-de-poule à l’attaque.
L’histoire avait pourtant bien commencé : Zoolander, premier du nom, avait été érigé au rang de comédie culte, suite à un score honorable au box-office et son carton côté DVD. Bébête mais drôle, la comédie qui égratignait joliment les fashionistas a fait le pari d’un retour gagnant 15 ans après. Dopé par une campagne promo-marketing béton (happening dans une vitrine d’un magasin en Italie, apparition délirante à la Fashion week, etc.), Zoolander 2 aurait dû casser la baraque.
Sauf que non. Non, non et non. Assassiné par la critique aux États-Unis, force est de constater que ce Zoolander 2 patauge effectivement dans le marécage des suites inutiles et poussives.
Dans ce deuxième épisode, Derek et Hansel sont devenus has-been. Exit, les podiums. Tous deux vivent reclus, jusqu’à ce qu’un mystérieux psychopathe dézingue les célébrités à tout va. Valentina, de la Fashion police d’Interpol, va alors appeler nos héros aux bouches en cul-de-poule pour sauver le monde de la mode et le fils de Derek qui a été enlevé.
Sur un scénario fouillis, l’acteur-réalisateur Ben Stiller va alors enchaîner moments gênants, blagues qui tombent à plat et séquences paresseuses. Là où le premier opus réussissait avec son humour très second degré, ce deuxième épisode n’arrive jamais pousser les curseurs au bon endroit. Ressemblant davantage à un amas indigeste de mini-sketches, Zoolander 2 est surtout un exercice de parodie alignant les clins d’oeil et une tonne de « caméos » : ces apparitions de stars sont d’ailleurs le seul plaisir coupable du film. Sting, Benedict Cumberbatch, Mika, Katy Perry, Anna Wintour… Des invités-surprise, pour des rôles stupides (donc drôles), qui ont le mérite de faire rire.
Et finalement, passée la première scène jouissive (Justin Bieber se fait dégommer par une rafale de balles, avant de mourir en faisant un selfie Instagram !), il ne reste pas grand-chose à retenir de ce come-back raté et décevant.
Aurélien Germain
Comédie, de Ben Stiller (États-Unis). Durée : 1 h 42. Avec Ben Stiller, Owen Wilson, Penelope Cruz, Will Ferrell… NOTE : 2/5
Les Etoiles de l’apprentissage remettra des trophées et des prix aux meilleurs apprentis. C’est aussi l’occasion de casser les a priori…
« L’apprentissage, ce n’est pas une voie de garage, c’est une voie d’avenir. » Une phrase lancée l’an dernier aux Étoiles de l’apprentissage et toujours d’actualité. Lundi 7 mars, la troisième édition de l’événement aura lieu à Joué-lès-Tours. Une nouvelle fois, près de 700 personnes sont attendues (chefs d’entreprises, familles, élus et surtout des jeunes !). Sept Centres de formation des apprentis (CFA) du département s’associeront à cette remise des Étoiles de l’apprentissage. Une soirée avec en ligne de mire, la volonté de pousser les entreprises à avoir confiance en l’apprentissage.
Le chiffre surprend : aujourd’hui, seulement 10 % d’entre elles ont recours aux apprentis qui ont pourtant là le moyen de découvrir le monde du travail. Au programme, ce lundi ? Témoignages, vidéos, tables rondes, et remise de prix et trophées aux apprentis. Alain Roche, ancien international de football et parrain de cette édition, interviendra aussi sur l’importance d’esprit d’équipe en entreprise. Des étoiles pour casser les préjugés : idéal pour prouver que l’apprentissage est un vrai parcours de réussite.
> Lundi 7 mars, de 19 h à 22 h, à l’Espace Malraux de Joué-lès-Tours. > Inscriptions sur eventbrite.fr
Faute d’accord, la grève à Fil Bleu se poursuivra ce mardi 1er mars.
(Photo Hugues Le Guellec)
Le mouvement social continue à Fil Bleu : la poursuite de la grève a été décidée ce lundi. Des perturbations sont donc à prévoir pour ce mardi 1er mars. Il est prévu que le tramway circule toutes les 15 minutes environ, de 6 h 21 heures. Côté bus, 45 % d’entre eux circuleront. Les lignes 19, 30, 31, 32, 34, 51, 52, 53 ne circuleront pas. Les bus circuleront de 6 h 30 à 21 heures.
Ce lundi, une grosse centaine de chauffeurs Fil Bleu a d’ailleurs manifesté en distribuant des tracts aux passants.
Pour rappel, les agents de Keolis se plaignent « des conditions de travail ». Et notamment des temps de pause qu’ils estiment mal réglés entre leur arrivée à un terminus et le moment où ils doivent repartir.
[Mise à jour 29/02 18 h 16]
En guise de riposte, le collectif « Usagers Fil Bleu » a décidé de lancer un appel à la grève du côté des usagers, à partir du lundi 7 mars et ce, pendant 5 jours. Le collectif demande à ce que les passagers ne présentent pas leur titre de transport, en précisant bien que ceux-ci doivent être « en règle » et demandant « le respect des contrôleurs ».
C’est la seule école de cirque du département alliée à la Fédération française des écoles de cirque. Avec C’Koi Ce Cirk, les novices et connaisseurs des arts de la piste mettent au défi leur sens de l’équilibre, apprennent à maîtriser les acrobaties ou s’amusent du jonglage.
Une petite avenue de Saint-Pierre-des-Corps. Au 50 de la rue Maxime-Bourbon, la devanture comme instagrammée d’un cinéma : bienvenue au Rexy. L’ancienne salle obscure, qui a abandonné ses bobines depuis 1983, s’est métamorphosée en école de cirque. Derrière les rideaux noirs, le grand écran est toujours là. Mais les sièges de velours ont laissé place aux tapis, massues, trapèze et au tissu d’acrobatie de C’Koi Ce Cirk. La compagnie, fondée en 2003, crée des spectacles, théâtre d’objets et de marionnettes et compte trois créations, une quatrième en gestation pour 2017.
« On a inventé “ Sourde oreille ” qui tourne un peu partout en France, avec 110 représentations en deux ans, souligne Ludovic Harel, le fondateur de la compagnie. On est très contents, on a fait de belles rencontres avec ce spectacle accessible aux sourds et malentendants ». Mais la deuxième activité de C’Koi Ce Cirk, c’est l’école de cirque, la seule dans le département et en Région Centre affiliée à la Fédération française. Et qui a déposé ses bagages, depuis le 1er octobre 2014 dans ces murs à deux pas de la gare TGV. « Depuis le début, nous proposons des activités pédagogiques mais nous avions envie de sédentariser une partie de notre activité », détaille Ludovic Harel.
La compagnie continue par ailleurs de balader ses ateliers itinérants partout dans le département : « on amène le cirque aux enfants », glisse Ludovic Harel, comme dans les écoles, les centres socio-culturels, ou encore lors de différents stages. L’année dernière, C’Koi Ce Cirk a ainsi prodigué 3 000 heures de cours à ses différents publics.
Parmi eux, des petits à partir de 5 ans mais aussi des adultes… jusque 45 ans. « Les enfants ne viennent pas pour travailler mais pour jouer, précise Ludovic Harel. Mais comme dans tous les jeux, cela passe par la maîtrise de techniques, de règles, par la rencontre de l’autre et l’épanouissement. » Et les adultes ? « Des connaisseurs mais aussi des débutants qui ont envie de s’initier à une activité artistique et physique. » Une combinaison réussie.
>> Pour le reportage photos à l’école, vous pouvez retrouver notre numéro en PDF SUR CE LIEN (l’article se trouve des pages 16 à 19)
Les futurs parents ne savent pas toujours où donner de la tête avant le jour-J. Pour les aider, il existe des baby planner. Rencontre avec Karen Gioli, une Tourangelle qui exerce depuis cet automne.
Karen Gioli ne se déplace jamais sans son matériel de puériculture. Dans sa voiture, la trentenaire, elle-même maman, emmène tout ce qui peut être utile pour permettre aux futurs parents désarmés de gagner du temps dans leurs recherches d’avant-naissance. « Le métier de baby planner consiste à les rassurer afin que l’arrivée de bébé soit la plus sereine possible, explique la coach. En fait, mon champ d’action est assez large. Cela va de la préparation du trousseau pour le départ à la maternité jusqu’à la prévention des accidents domestiques en passant par l’aménagement de la chambre de bébé ou le choix du siège auto. »
Sa méthode ? « Après une série de questions, je cerne les attentes et le mode de vie de la famille. Après, je m’adapte et je propose une sélection de produits. Mes clients sont ensuite libres de faire ce qu’ils veulent. » Et pour ceux qui pensent que ce service n’est pas forcément utile, la jeune femme rétorque : « Les moeurs ont changé. Ce qui était vrai il y a une dizaine d’années ne l’est plus forcément en 2016. Actuellement, on prône l’autonomie du jeune enfant dans un environnement sécurisé. Exit, donc, le parc fermé ! » Karen est là également pour tordre le cou aux idées reçues : « Les conseils de belle maman ne sont pas toujours adaptés, sourit-elle. J’explique aux parents que ce qui est bon pour certains ne l’est pas forcément pour d’autres. Par exemple, un couple qui voyage aura besoin d’investir dans un transat léger. »
Indépendante, Karen met avant tout le bon sens dans le choix des équipements. « Je suis là pour faire faire des économies aux familles en évitant les dépenses inutiles. »
La 88e cérémonie des Oscars du cinéma aura lieu le 28 février. Zoom sur quatre des nominés (The Revenant et Seul sur Mars n’étant pas cités, car chroniqués dans les autres pages de notre numéro 201).
MAD MAX FURY ROAD
Mad Max Fury Road – par ailleurs nommé dans une douzaine d’autres catégories – est bien parti pour l’oscar du meilleur film. Nerveux, sublime, chaotique, explosif : ce trip jouissif et visuellement hallucinant gagnera-t-il la course ? (lire notre critique ICI)
ALICIA VIKANDER
La jolie Suédoise pourrait remporter l’oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, pour son jeu dans The Danish Girl. Face à un Eddie Redmayne trop dans l’excès et la minauderie, Alicia Vikander, humaine et subtile, brille et rayonne. (lire notre critique ICI)
MICHAEL FASSBENDER
Pas facile face à DiCaprio, Redmayne, Damon et Cranston. Mais Fassbender est habité dans son rôle de Steve Jobs. Composition subtile, prestation brillante, l’Allemand fait un sans-fautes pour l’oscar du meilleur premier rôle. (lire notre critique ICI)
STRAIGHT OUTTA COMPTON
Le film est nominé dans la catégorie du meilleur scénario original. Récit dynamique, efficace et bien mené, mais un poil trop « politiquement correct » : futur vainqueur ? (lire notre critique ICI)
SPÉCIAL #SAINTAVERTIN / Son truc à elle, c’est le tennis de table. Avec ses deux participations aux Jeux paralympiques, Marie-Christine Fillou, 54 ans, fait la fierté de Saint-Avertin. Elle vise cette année un 4e titre de championne de France.
SI TU ÉTAIS UNE DEVISE…
Plus vite, plus haut, plus fort.
SI TU ÉTAIS UNE ANNÉE…
2008, mes premiers Jeux à Pékin. C’était fabuleux, j’avais l’impression d’avoir 10 ans. Rien que d’en parler, ça me donne la chair de poule.
SI TU ÉTAIS PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE…
Je mettrais immédiatement en application la loi handicap de 2005.
SI TU ÉTAIS UN FAIT D’ACTUALITÉ…
Les attentats du 13 novembre. Ça m’a bouleversée, ça aurait pu être mes filles…
SI TU ÉTAIS UN ANIMAL…
Un chat.
SI TU ÉTAIS UN PAYS…
La France, malgré les grèves et tous les problèmes qu’il peut y avoir, on est quand même bien ici !
SI TU ÉTAIS UN OBJET DU QUOTIDIEN…
Une casserole, j’adore cuisiner.
SI TU ÉTAIS UNE CHANSON…
Qui a le droit, de Patrick Bruel.
SI TU ÉTAIS UN PLAT…
Les gaufres, j’en vends 500 au Téléthon tous les ans. Tout le monde me demande la recette mais personne n’y arrive ! Le secret, c’est la cuisson.
SI TU ÉTAIS UNE TECHNOLOGIE…
Tout ce qui tourne autour des neurosciences et qui permettront aux paralysés de remarcher un jour.
SI TU ÉTAIS UN SUPER POUVOIR…
Je mettrais fin aux violences sur les enfants.
SI TU ÉTAIS UN GESTE TECHNIQUE…
La virgule, une sorte de revers à l’envers.
SI TU ÉTAIS UN RITUEL…
J’écoute Tina Arena, Aller plus haut, avant chaque compétition.
SPÉCIAL #SAINTAVERTIN / À Cangé, les tablettes côtoient les cheminées et les jeux vidéo rivalisent avec les livres. L’objectif ? Mettre la technologie au service de la connaissance.
UN PEU DE CHIFFRES
50 000 documents / dont 6 000 CD / 40 000 livres / 2 800 vidéos / 950 jeux vidéos / 11 consoles et 12 tablettes à emprunter / 80 000 visiteurs uniques par an / 174 000 documents empruntés chaque année.
LE CHÂTEAU
Deux ans après l’incendie qui a ravagé une partie du château, la ville de Saint-Avertin a acquis le domaine de Cangé en 1980. Mais c’est en 2010 que la municipalité décide, après deux ans de travaux, d’implanter la nouvelle médiathèque de 1300 m2 répartis sur trois niveaux dans les murs du château. Ce site de 15 hectares abrite également l’école de musique et le centre de loisirs.
LES JEUX VIDÉO, LES CHOUCHOUS
Les jeux vidéo dans une médiathèque ? Pourquoi faire me direz-vous (Je vous entends d’ici) ? Pour apporter de la connaissance ? Pour créer du lien social ? Voire pour se divertir ? Les trois mon capitaine. Comme le dit Jérémy Blais, directeur des affaires culturelles, «si ça permet de passer du temps entre mémé et son petit-fils, c’est gagné ! »
TOUT POUR LES CHÉRUBINS
Il paraît que dans l’espace jeunesse on dit rarement «chuuuut » ! Parce que tout est fait pour que ce soit un lieu de vie, un endroit où les familles se parlent. Et ça ne doit pas déranger les parents puisque l’espace jeunesse totalise à lui seul 50 % des prêts.
ÇA CARTONNE
Le lieu bat tous les records d’affluence. Saint-Avertin comptait 990adhérents dans l’ancienne bibliothèque du centre-ville. La nouvelle médiathèque en dénombre aujourd’hui 3 000, dont la quasi-totalité résident dans la commune.
LE NUMÉRIQUE EST SON CREDO
Dans ce lieu vieux de plusieurs siècles, on croit que les nouvelles technologies peuvent être des vecteurs d’apprentissage culturel. Même si on croit aussi que le livre ne disparaîtra pas pour autant. Alors on essaye de suivre les usages et les pratiques des gens en mettant à disposition tablettes et liseuses aux côtés des CD et des livres. On croit aussi que c’est une façon de réduire la fracture numérique.
Ancien attaquant virevoltant du Milan AC, du PSG ou encore de l’AS Monaco, ex-consultant sportif pour Canal + et l’Equipe Tv, Marco Simone, 47 ans est, depuis l’été dernier, l’entraîneur des bleus du Tours FC. Portait chinois de l’Italien au verbe spontané.
Marco Simone : portrait italien d’un Chinois. Euh non, portrait chinois d’un Italien.
SI TU ÉTAIS UNE ÉQUIPE…
Le Real Madrid ! « Los blancos », j’ai toujours été attiré par les équipes avec des maillots blancs. Et jouer pour une telle équipe, c’est le rêve pour tous les footballeurs. J’aurais aimé porter ce maillot.
SI TU ÉTAIS UN CHANTEUR…
J’aurais aimé avoir la vie de Michael Jackson. C’était un génie !
SI TU ÉTAIS UN BUT…
Franchement, je vais dire mon plus beau but. C’était en 1992. J’étais attaquant au Milan AC avec Van Basten. On jouait contre l’AS Bari. Frank Rijkaard me fait une passe magnifique et je conclus l’action avec un geste technique extraordinaire.
SI TU ÉTAIS UN JOUEUR…
Diego Maradona ! Lui aussi était un génie. Je suis attiré par les génies. Quand on dit Maradona, tout le monde comprend. C’est l’essence du football.
SI TU ÉTAIS UNE FEMME…
Je ferais l’amour tous les jours ! C’est la vérité ! (rires)
SI TU ÉTAIS UN ENTRAÎNEUR…
Arrigo Sacchi sans hésiter. J’ai eu la chance de le connaître et d’être sous ses ordres. Dans le football, il y a de bons entraîneurs et il y a des génies. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on l’appelait « Le Mage ».
SI TU ÉTAIS UNE OEUVRE D’ART…
L’Ultima Cena de Leonardo Da Vinci..
SI TU ÉTAIS UNE INSULTE…
Porca Puttena ! (putain de merde) Ce n’est pas tellement une insulte. À vrai dire, c’est une expression que l’humoriste italien Lino Banfi utilise beaucoup avec son accent du sud. (rires)
SI TU ÉTAIS UN ANIMAL…
Un cheval avec l’esprit d’un cochon ! (rires)
SI TU ÉTAIS UN LIVRE…
Il y a un livre que je relis souvent. C’est Le portrait de Dorian Gray, d’Oscar Wilde. On va dire que c’est le premier bouquin « intellectuel » que j’ai lu et que j’ai terminé… (rires)
SI TU ÉTAIS UN PLAT…
Une île flottante ! Le principe de l’île me parle et j’adore la crème anglaise.
SI TU ÉTAIS UN STADE…
J’aimerais être deux stades: San Siro et Santiago Bernabéu. Quand tu joues dans ces arènes, tu te sens tout petit.
SI TU ÉTAIS UN CONSULTANT SPORTIF…
J’ai beaucoup aimé travailler avec Didier Roustan. Sa manière de voir les choses, de les interpréter et de les analyser… il sort du cadre traditionnel du journaliste sportif. C’est quelqu’un que j’estime.
Cette semaine, côté culture, on vous parle des derniers Louise Attaque et Wolfmother, sans oublier un ouvrage 100 % tourangeau avec 316 l’Ultime secret. Et en cadeau, comptez sur nous pour vous faire écouter La Feeling. TOTAL WTF !
LA BD L’HOMME QUI NE DISAIT JAMAIS NON
Cela fait déjà un petit bout de temps que l’on suit le travail d’Olivier Balez. Son trait accrocheur, à chemin entre le dessin d’humour et l’encrage réaliste, bluµe de nouveau avec cette histoire divertissante. Il faut dire que le scénario est signé par Didier Tronchet et que les pérégrinations de leur héros entre la France et l’Équateur réservent plein de rebondissements qui font de cette comédie policière un petit chef-d’oeuvre entre Hitchock et Capra. Tout est bien vu et bien venu avec un sens incontestable du suspense et du loufoque qui en font un des ouvrages indispensables de ce début d’année.
Hervé Bourit
LE LIVRE 316, L’ULTIME SECRET
« Vous avez dans les mains une invitation au voyage à travers notre histoire de France et celle de Touraine ». Cette phrase, page 7, pourrait résumer à elle-seule cet ouvrage passionnant signé Marie-Françoise Sacré, entièrement créé et réalisé localement (l’éditeur tourangeau Incunables 2.0, l’imprimeur Présence Graphique à Monts, etc.). Sorte de thriller historique, mêlant fiction et personnages ayant réellement existé, il raconte la quête d’une artiste et d’une journaliste, en plaçant Saint-Martin au cœur de l’histoire – un thème on ne peut plus actuel. Mais au-delà de son aspect « Da Vinci Code », 316 l’ultime secret vaut aussi pour ses anecdotes historiques délicieuses et pour sa vingtaine de pages bonus, bourrées de photos, de plans et d’archives sur la basilique Saint-Martin, Marmoutier ou encore Michel Audiard (protagoniste et qui signe la préface). Captivant de A à Z. > Sortie le 5 février
> Infos : facebook.com/316.Ultime.Secret
LES CD LOUISE ATTAQUE – ANALOGIE
Après près de 10 ans d’absence, le groupe culte qui a écoulé un premier album à plus de 2 millions d’exemplaires (un record à l’époque en France) est-il toujours d’attaque ? Après un premier titre (« Analogie ») banal, le nouveau disque des Louise Attaque fait l’eµet de montagnes russes. Il y a du (très très) bon. Du (vraiment) moyen, aussi. « Les pétales », avec son côté variété faiblarde, n’est guère convaincant. Mais en face, brillent les excellents « Avec le temps » ou « Du Grand banditisme ». La voix éraillée de Gaëtan Roussel varie les plaisirs ; Louise Attaque explore les sons. Tente, rate parfois, réussit aussi. Un album en demi-teinte qui mérite que l’on s’y attarde.
A.G.
WOLFMOTHER – VICTORIOUS
Propulsés à l’époque dans la stratosphère du bon gros rock’n’roll grâce à leur hit Woman (c’était en 2005 !), les Wolfmother n’ont cessé de sortir de bons albums. Mais qu’en est-il de cette cuvée 2016 ? Avec ce Victorious de 35 minutes à peine, les Australiens enquillent les titres. Pas le temps pour du blabla, place aux gros riµs gerbés des amplis, les potards poussés au max. Sauf que, passée une première écoute agréable sans être transcendante, il ne reste plus grand-chose. Le monumental Gipsy Caravan marque les esprits, mais le reste manque de panache et de force. Dommage…
A.G.
100 % WTF LA FEELING
On appelle ça du WTF. Du « mais-bon-sang-sontils- sous-LSD ?! ». Fête de fête, de La Feeling, est un OVNI musical sorti sur le label Cocktail Pueblo, basé à Tours. Pour imaginer la Bête, vous imaginez le « C’est la fêêêteuh », de Michel Fugain, greffé sur… NTM, Beyoncé, ou encore Mike Brant et Claude François. La chose dure 6 minutes (dont 5 minutes d’intro et outro !!). C’est débile mais hypnotique, foldingue mais délirant, incompréhensible mais addictif. Rubin Steiner, notre célèbre zikos tourangeau, a avoué avoir « pleuré de rire ». Allez, 3, 4… C’est la fêêêteuh… > À écouter sur cocktailpueblo.bandcamp.com (pas besoin de substances illicites)
Ou en images ici :
LE DVD SEUL SUR MARS
Mark, astronaute et botaniste, se retrouve coincé sur Mars après avoir été laissé pour mort par ses coéquipiers. Visuellement sublime, ce survival de l’espace réalisé par le grand Ridley Scott brille par sa photographie, ses décors à couper le souffle, mais aussi grâce à un Matt Damon tout en justesse. Malheureusement égratigné par son côté hyper-optimiste agaçant, Seul Sur Mars mérite d’être (re)vu. Notamment grâce à cette édition Blu-ray qui oµre au spectateur son lot de bonus, certains se révélant captivants (distribution, costumes, révision du scénario…) et d’autres beaucoup moins (bêtisier, bande-annonce…).
A.G.
Tmv a interviewé le célèbre beatmaker Manudigital. En direct de la Jamaïque, il a accepté de nous de parler en vrac de reggae, de basse, de Babylon Circus, de la Touraine… et de son audacieux show qui passera par Saint-Avertin le 27 février !
Manudigital prépare sa valise (Photo Stéphane Buttigieg)
Week-end du 13 février. Pendant que Tours s’envole sous les bourrasques de vent et ses 8°C, la Jamaïque se dore la pilule sous une température trois fois plus élevée. Bon, sincèrement, on n’a pas franchement envie d’embêter Manudigital avec nos considérations météorologiques. Là-bas, il est davantage occupé à « enregistrer des nouveaux morceaux avec Alex, de Flash Hit Records pour nos futures sorties de Cali P, Jah Vinci, Papa Michigan par exemple. Je suis aussi en Jamaïque pour enregistrer la saison 2 des “ Digital session ’’ », comme il le rappelle. Des digital sessions qui font un carton sur YouTube. Qui ont fait ce que Manudigital est ce qu’il est aujourd’hui : un musicien talentueux, the beatmaker à ne pas louper. Le pro du « digital reggae ».
« Les digital sessions sont des vidéos où je joue un riddim (une séquence musicale, NDLR) en compagnie d’un MC », explique Manudigital. En gros, imaginez un Casio MT40, le synthé qui a révolutionné la musique jamaïcaine au milieu des 80s. Branchez-y Manudigital et son sens du rythme imparable. Ajoutez enfin les plus grands chanteurs et saupoudrez d’une méga dose de bonne humeur. La recette est parfaite : ces instants de folie musicale enquillent les milliers de vues. La prochaine saison de ses digital sessions sera d’ailleurs diffusée en mars, sur les réseaux sociaux.
Et depuis, Manudigital est devenu un incontournable dans le milieu. « Je m’inspire du reggae jamaïcain des années 80-90, c’est ce que l’on a appelé le reggae digital. » Pour enrober sa musique, il apporte une touche perso’, « un peu plus moderne », comme il le dit. Qu’il mixe avec un tas d’influences qu’il a parfaitement su digérer. Il faut dire que l’homme aux 70 000 likes sur Facebook a fait l’American school of modern music. Une école de jazz renommée qui lui a appris « à avoir une rigueur dans le travail de musicien, mais aussi une ouverture d’esprit musical », dit-il. « C’est ce qui m’a permis d’apporter pas mal de nouvelles sonorités à la musique reggae. »
Multi-instrumentiste complet, Manudigital est avant tout bassiste de formation. Fan du jeu au doigt, il a commencé la basse à 13 ans. « Et je n’ai jamais arrêté depuis ! » Un prolongement de son bras. « C’est clair : c’est une partie de moi qui est devenue naturelle, tu vois, c’est devenu vital ! ». Son amour de la quatre cordes l’a poussé à intégrer, en 2010, le célèbre groupe Babylon Circus. L’aventure le mènera dans plus de 25 pays et dans les plus gros festivals. « Une superbe expérience qui restera gravée dans ma mémoire ! »
Une corde en plus à son arc, dans le domaine de la musique, lui qui a accompagné les maîtres du reggae : « J’ai adoré travailler avec des artistes francophones qui étaient des stars quand j’étais ado, comme Tonton David, Nuttea et bien d’autres », raconte- t-il, sans oublier Brahim « qui est devenu un ami ».
Dans son entourage, aussi, le fameux Biga*Ranx. Prodige du reggae et du dub né à Tours, ce dernier enchaîne maintenant les dates et blinde les salles. Leur amour pour la Jamaïque les a réunis. Manudigital et Biga collaborent. « Une histoire de musique », résume Manudigital. « Biga est un artiste très passionné comme moi, c’est cette vision commune de la musique qui nous a permis de faire tous ces projets ensemble. » Autant dire qu’entre Biga*Ranx ou encore Brahim par exemple, Manudigital a fini par bien connaître la Touraine. « J’y ai passé pas mal de temps grâce à mes collaborations avec des artistes tourangeaux. Il y a plein d’artistes talentueux et de très bons producteurs dans la scène dub/ reggae à Tours, c’est très dynamique », confirme-t-il.
Le 27 février, Manudigital, accompagné de son MC Bazil, viendra donc en terrain conquis d’avance (mais si, mais si) sur les planches de l’Intime festival. Saint-Avertin aura d’ailleurs droit au nouveau projet original et novateur ramené par l’artiste. La deuxième date de son Digital Pixel Tour. Un concert qui mêlera live et vidéo : « Pour mon show, ce sera un mix de musique et d’images avec toutes les machines que j’utilise en studio pour créer ma musique. La projection sur écran sera des images exclusives que j’ai filmées lors de mes collaborations avec différents artistes ! » De quoi en prendre plein les yeux… et les oreilles.
> Samedi 27 février, à 20 h 30 au Nouvel Atrium : Manudigital (+Pierre Mottron, Kid Francescoli). De 10 à 16 €. > Intime Festival, du 25 au 27 février, au Nouvel Atrium de Saint-Avertin. Avec Agnès Jaoui, H-Burns, Les Deux moiselles de B, etc. > manudigital sur Facebook ou sur YouTube.
Le Newlita de la place Jean-Jau a eu un petit frère : direction le Newlita Express. Salades à composer soi-même, pasta-box et pizzas à emporter !
« Chérie, elle est où ma caisse ? »
Retour vers le futur : il y a un an, en février 2015, tmv vous parlait du restaurant Newlita. Février 2016, nous revoilà à causer de Newlita… express ! Le petit frère de cette brasserie à la croisée de l’Amérique et de l’Italie. Ce Newlita Express, tout beau tout neuf, vient donc agrandir l’établissement en visant une clientèle plus jeune et mobile. Aux manettes, encore et toujours le couple Desassis, propriétaires du Newlita et des Quick tourangeaux. Ici, on peut certes manger sur place (ça fait du bien aux yeux cette couleur orange flashouille), mais il est aussi possible d’emporter. Salades avec produits de saison, bagels, pizzas ou encore pasta box : idéal pour les plus pressés.
Et c’est qu’on l’était, nous aussi, ce midi. Hop, ni une, ni deux, la sympathique et souriante (et nombreuse !) équipe nous explique le concept : « Dès que vous arrivez, vous prenez à boire et un dessert dans ce frigo. Ensuite, vous commandez votre plat et votre formule, des pâtes avec la sauce désirée, à la salade que vous composez vous-même. » Top !
Le comptoir, lui, est une sorte de gros food-truck, où on se débrouille pour préparer vite fait bien fait (et avec le sourire, ouf) votre plat. Vu la température extérieure, on a opté pour du chaud : pâtes quatre fromages arrosées de crispy onions, des petits oignons frits. Ajoutez une boisson et un tiramisu en guise de dessert : l’affaire de quelques minutes et une note finale à 11,20 €.
Sachant qu’il est aussi possible de commander par téléphone ou en ligne, le Newlita Express a toutes les cartes en main pour faire des heureux sur une place plutôt tristounette côté restauration.
A.G.
> Newlita Express, au 17 place Jean-Jaurès. Ouvert du lundi au samedi, de 11 h 30 à 15 h et de 19 h à 22 h. Infos et contact sur newlita.fr, facebook.com/Newlita37 ou 02 47 60 99 99. > Formules de 4,90 à 12,20 €.
SPÉCIAL #SAINTAVERTIN / À Saint-Avertin, la politique culturelle est « faite maison ». Pas de boîte de production pour faire la programmation des nombreux événements culturels. Mais un homme au carnet d’adresses bien rempli. Rencontre avec le programmateur, João Gonçalves.
Pourquoi la Ville de Saint-Avertin fait-elle sa propre programmation alors qu’elle pourrait faire appel à une boîte de production, comme le font d’autres villes de l’agglomération ?
C’est la volonté du maire. C’est un « cultureux ». Il veut que la culture soit accessible à tous. Il a compris que c’est en temps de crise qu’on donne la culture aux gens. C’est pour ça que notre tarification est assez basse, on est en dessous des 30 € pour un concert. C’est une force de vouloir travailler à l’ancienne encore aujourd’hui, parce que c’est presque ça, on fait tout de A à Z. Pour avoir une belle saison qui ne ressemble pas aux autres, il faut travailler autrement. De cette façon, j’ai un timing un peu différent des autres salles, ce qui me donne la chance d’avoir des têtes d’affiche qui ne sont pas censées encore tourner. Par exemple, Pony Pony Run Run n’avait même pas commencé à composer leur album quand je les ai signés. Pareil pour Aaron, ils n’avaient pas encore mis en place leur tournée.
Huit ans plus tôt, quand vous êtes arrivé, la Ville de Saint-Avertin n’avait pas encore de service culturel. Vous êtes vraiment parti de zéro ?
En 2008, il y avait une association, il faut reconnaître leur travail car ils ont œuvré pendant pas mal d’années, avec les qualités et les défauts que peut avoir une asso. On ne peut pas dire qu’il se passait rien, mais on n’a rien récupéré. À l’époque, il y avait pas mal de rediffusion de concerts au Nouvel Atrium. On pouvait regarder par exemple le live d’André Rieu. C’est assez marrant parce que la première année, on a reçu des grands noms et on m’appelait pour me demander si c’était en vidéo. Il a fallu plusieurs mois pour que les gens comprennent que c’était du vrai live, avec l’artiste en chair et en os. On est vraiment reparti sur quelque chose de neuf.
En tant que programmateur, quelle est votre mission ?
Je bosse pour se faire rencontrer un public et des artistes. L’objectif d’un service public comme le nôtre n’est pas de remplir la salle à tout prix, mais de faire en sorte que des choses se passent sur scène. En gros, on se dit qu’on a une famille entière et chaque membre, du grand-père à la petite-fille de 20 ans, doit trouver un spectacle qui lui plaît, pas forcément le même soir mais au moins dans la saison. C’est pour ça qu’on retrouve par exemple cette année à l’Intime Festival* Agnès Jaoui, qui est plutôt grand public, à côté de Raphaële Lannadère et de H-Burns, qui font de la musique un peu plus pointue.
Comment une ville comme Saint-Avertin peut se permettre de faire venir des Agnès Jaoui, Louis Chedid ou encore Jane Birkin ?
J’ai un budget artistique de moins de 100 000 € pour payer les artistes. Je pars du principe que c’est de l’argent public, donc je négocie tout. C’est hyper stratégique et c’est là qu’est ma plus-value. Je mets beaucoup d’humain, tout se joue dans la discussion, la confiance, l’accueil. Par exemple, Jane Birkin à l’époque n’avait pas compris pourquoi elle allait se produire à Saint-Avertin et pas à Tours. Sa boîte de production lui a dit : « Tu verras, tu seras bien accueillie ». C’est très symptomatique. Il y a un retour sur investissement en fait, les grosses productions savent qu’on reçoit bien les artistes. C’est des petites attentions. Et je ne parle pas de limousine avec chauffeur. Ça peut être tout simplement un petit bouquet de fleurs, des fraises Tagada® ou le petit jus que l’artiste aime bien. On reste hyper naturel.
Quand on vient du secteur culturel, comment s’intègre-t-on dans les objectifs municipaux ?
C’est très simple, parce que l’équipe municipale nous laisse de gros moyens et nous fait confiance. À partir de là, on arrive à avoir de bons résultats et c’est un cercle vertueux. Sans langue de bois, on n’est jamais en conflit. Le budget est constant d’année en année. On a la place d’innover tant que ça fait sens. On a vraiment de la chance, même si du coup ça nous met la pression, parce que tu ne peux pas dire « c’est le maire qui m’a dit de faire ça » !
Les astres vous font tourner la tête. Et vous disent n’importe quoi. De toute façon, voilà l’heure de l’horoscope WTF qui vous avait manqué. Ou pas.
BÉLIER (le dico est votre ami cette semaine)
Amour : Votre lulibérine entre en scène. Mmmh caliente !
Gloire : Difficile de faire le job avec votre impéritie.
Beauté : Attention à l’alopécie !
TAUREAU
Amour : Vous aimeriez être bisexuel bissextile.
Gloire : Qui fait le malin, tombe dans le ravin. Beauté : L’acné n’est pas qu’un souvenir.
GÉMEAUX (sponso par Cloclo)
Amour : Mouais. Ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits riens…
Gloire : Quand vous souriez, il/ elle s’envole au paradis et va à Rio de Janeiro.
Beauté : Vous avez plus d’appétit qu’un barracuda.
CANCER
Amour : Dites-le avec du beurre.
Gloire : « La Lune ne va pas arranger vos affaires. Chez vous, il y a un risque de contrariétés dans l’air. » (Cette phrase provient d’un vrai horoscope. On est jaloux, alors on la pique)
Beauté : Vous avez la peau douce. On peut toucher ?
LION (mais aujourd’hui, vous serez du signe du Panda)
Amour : Les pandas atteignent une maturité sexuelle entre 5 et 6 ans, mais ne peuvent se reproduire que quelques jours par an. Un peu comme vous. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Gloire : Évitez les restos chinois. Vous risqueriez de finir rôti(e). Et vous n’avez pas très bon goût.
Beauté : Frottez de l’eucalyptus sur votre fesse droite. Ça donne bon teint.
VIERGE
Amour : Il/elle vous plaît tellement que vous en perdez vos mots et devez lui…
Gloire : Vous avez un côté Demis Roussos.
Beauté : Monosourcil (du coup).
BALANCE
Amour : Paresse des fesses, couple en détresse.
Gloire : Pouvoir aux slips sans étiquette !
Beauté : Saturne vient de balancer que les Sagittaire vous kiffent.
SCORPION
Amour : Mou du bout.
Gloire : Mou du genou.
Beauté : Mou du pissou.
SAGITTAIRE
Amour : Vous entendez quoi par relation libre ? Il/elle est au courant ? Mmh, coquinou.
Gloire : Trois tequilas paf et paf le chien. Gaffe.
Beauté : Moustaki, sors de ce corps !
CAPRICORNE
Amour : La fessée, y a qu’ça d’vrai !
Gloire : Champion(ne) des Ovinpiades.
Beauté : Bannissez le legging. Pour le bien de la société.
VERSEAU
Amour : Il n’y a pas que votre cœur qui s’endurcit.
Gloire : L’avenir appartient à ceux qui lèvent des blaireaux.
Beauté : Canon. Poil aux cons.
POISSON
Amour : Les 3e décan par l’ascendant de Saturne et du deuxième degré ouest à droite auront droit à une histoire d’amour fantastique dès samedi.
Gloire : Tu ne peux pas emprunter le sentier avant d’être toi-même devenu le sentier. Eh ouais.
Beauté : Nénuphar et chibidous.
Trente ans que ça dure ! Pour marquer le coup, Nathan Aulin et les autres ont décidé de tout raconter dans un livre. Avec les bons souvenirs à côté des coups de gueule. Sans filtre, à la sauce Béton, quoi.
Nathan, des réponses béton pour une interview béton (ou pas).
Une Bétyoton pour les 10 ans, une fête dans les magasins généraux de la SNCF pour les 20 ans. Pourquoi sortir un livre pour les 30 ans ?
Nathan Aulin : Je pense que l’idée n’était pas venue avant. Les 30 ans approchant, c’est Daniel Gazeau qui a eu envie de tout mettre sur papier (il est éditeur à l’université de Poitiers dans la vraie vie). Un livre, c’est une aventure dans laquelle on ne s’était pas encore lancée. C’était un challenge, quelque chose que personne ne savait faire. Il y avait aussi l’envie de créer un objet qui va rester. Et 30 ans, franchement, c’était le bel âge.
C’est aussi un projet multimédia.Qu’apporte la version numérique ?
Les QR code donnent accès à toutes les archives photos, vidéos et sonores qui ont fait Béton. Pour chaque chapitre, il y a aussi une playlist avec les sons qui passaient à l’époque. On voulait aller au-delà des limites du livre, rendre les choses plus concrètes. C’est aussi une façon de rappeler des souvenirs à ceux qui ont vécu cette période et de la faire découvrir à ceux qui étaient trop jeunes.
La force de ce livre, c’est qu’il est raconté par les bétonneux eux-mêmes. Il n’y a pas d’autosatisfaction, les témoignages montrent différents points de vue, le style est très oral…
Oui, on a voulu montrer la pluralité des souvenirs, faire témoigner des gens qui sont toujours dans Béton, mais aussi ceux qui ne peuvent plus blairer la radio. Trente ans d’asso c’est pas tout rose, donc il fallait que ce soit le plus proche possible de la réalité, sans retoucher les propos des gens. Puisque Béton à la base c’est quand même une radio !
La troisième partie, qui retrace la période 2006-2015, s’intitule « La maturité ? ». On comprend alors que la radio a grandi, qu’elle s’est assagie. Peut-être trop ?
Certains disent que Béton s’est institutionnalisée parce qu’on fait des concerts au Grand Théâtre. D’autres répondent que c’est dans l’intérêt de la radio de déplacer la culture populaire dans des lieux comme ça. En fait, je crois qu’on avait deux solutions. Soit tourner le dos aux institutions et durer cinq ans maximum. Soit pérenniser la radio et travailler avec des personnes qui ne partagent pas forcément les mêmes idées, sans pour autant se vendre. C’est ce savant mélange que les bétonneux ont réussi à faire. On parle de maturité parce que la troisième décennie a été le moment où les personnes qui géraient Béton ont grandi, où les jeunes cons de l’époque se sont mis en couple et ont fait des enfants.
On ressent dans certains témoignages une sorte de nostalgie, que ce soit au niveau de la musique ou de l’engagement politique. Est-ce que Béton c’était mieux avant ?
Les gens qui ont vraiment bossé dans la radio ne peuvent pas dire que c’était mieux avant. Mais pour ceux qui l’écoutaient pour son punk garage et qui aujourd’hui tombent sur un gros son techno un peu club, je pense que oui. Certains ne s’y retrouvent plus du tout. Après, au niveau des fêtes et de l’engagement politique, je pense que c’est surtout la société qui avait l’air mieux avant, car on pouvait faire plus de choses et les jeunes étaient plus engagés. Mais Béton, faut pas non plus le fantasmer, ça n’a jamais été une radio politique qui défendait un parti.
Dans la dernière partie, vous racontez les années 2016-2020. Rassurez-nous, il n’y aura jamais de partenariat avec le Medef ?!
Oui, on a essayé de voir l’avenir ! Ça nous a fait marrer de s’imaginer roi du monde et aussi pourri que le Medef. C’est une réponse à tout ceux qui ont pu dire que Béton était vendue. Alors pour délirer on a forcé le trait comme on sait bien le faire. J’espère que les gens vont se marrer autant que ça nous a fait marrer.
Plus sérieusement, comment s’annonce la suite ?
Dans une certaine continuité. On a l’intention de bosser avec de nouveaux acteurs culturels, de continuer à donner la parole à ceux qui auront envie de créer une émission. On va encore se diversifier, pour ne jamais être nostalgique des années 80 ou 90. Il n’est pas question de devenir des vieux ringards !
Radio Béton n’oeuvre pas que sur les ondes. Loin de là ! Petit aperçu de la galaxie Béton, de quelques exemples de ses différentes (et nombreuses !) activités, ses projets et tout ce qui l’entoure.
LE CHIFFRE
200
Le nombre de partenaires de Radio Béton en 2015 : assos, radios, structures publiques ou encore librairies, bars et cafés-concert, dont la très grande majorité sont des lieux d’Indre-et-Loire.
FOIRE AUX DISQUES, VINYLES & BD
Chaque année, Béton prouve par A+B que, non le vinyle n’est pas mort. Et que oui, le format CD s’achète encore. La foire aux disques ramène aussi les zikos, mais aussi les fans de bande-dessinée qui ont de quoi trouver leur bonheur. Depuis novembre 84, l’événement (par ailleurs gratuit, ce qui est plutôt rare en France) squatte les Halles et rameute un paquet de fouineurs et collectionneurs.
DES ATELIERS
« Nous proposons de nombreux ateliers à destination de publics variés », souligne Maylis Cerbelaud, coordinatrice d’antenne. Notamment la réalisation d’un audioguide poétique avec les collégiens d’Azay-le-Rideau en ce moment. Une émission avec les collégiens aura d’ailleurs lieu le 17 mars au matin, à la Canopée d’Azay.
« Nous avons aussi travaillé cette année avec Cultures du cœur et nous sommes intervenus en prison pour des émissions autour de la littérature », rappelle Maylis Cerbelaud. Par ailleurs, dans le cadre du prix Rockattitude et de la résidence de David Christoel, Béton est en partenariat avec l’université : « Nous apportons nos connaissances aux étudiants pour leur apprendre la prise de son, le montage, etc., en vue de réaliser des pièces radiophoniques à partir de textes scientifiques loufoques, pièces en 180 secondes ». Elles seront présentées à la fac des Tanneurs, le 17 mars après-midi.
Une partie de la prog pour Aucard 2016 !
AUCARD DE TOURS (ET AUTRES !)
Impossible de passer à côté : le gros festoche culte, organisé par Béton, a fêté ses 30ans. Chaque année, il fait la part belle à de véritables artistes, loin de la variétoche gnan-gnan, et pioche allègrement dans le rock, le hip-hop, le metal ou encore l’electro. L’an dernier, la Gloriette se souvient des pogos pleins de sueur pendant Verbal Razors ou encore de la folie furieuse balancée par les Wampas et Chill Bump devant un public chaud bouillant. En 2016, Aucard se déclinera sous le thème Savants fous ou fous savants. Pour le reste, comptez sur Béton dès qu’il y a de bons concerts, sachant que l’asso en organise depuis maintenant 10 ans ! > Festival Aucard de Tours, du 31 mai au 4 juin.
FERAROCK MON AMOUR
Radio Béton est aussi membre du CA de la Férarock : c’est la Fédération des radios associatives musiques actuelles. Comprenez, un réseau de 20 radios réparties partout en France, qui souhaite diffuser et promouvoir «les musiques actuelles en émergence ou peu exposées sur les radios nationales», comme l’explique ferarock.org. Bref, la philosophie même de Béton.
PIMANT : ÇA ARRACHE !
Le Pimant, Pôle info musiques actuelles, a été créé en avril 1998. Le but ? Centraliser les infos sur les artistes, salles de concert, studios de répétition, organisateurs de concerts et techniciens son ou lumière.
Le Wikipédia de la zik tourangelle ? Oui, c’est un peu ça ! > Contact : 02 47 51 11 41 ou pimant@radiobeton.com
MAIS AUSSI
Au Nom de la Loire, les Bétonnades (notre photo), Musica ex-machina… À chaque fois que vous voyez ces noms, c’est Béton qui se cache là-dessous. Infatigable, la radio tourangelle multiplie les projets et essaye de développer le tissu associatif tourangeau : « Ce que nos nombreuses émissions permettent », indique Maylis Cerbelaud, faisant référence aux partenariats avec les cinémas Studio, les salles de concert, les assos programmatrices de concerts au centre-ville, celles à but social, etc.
A l’époque, on savait s’habiller classe à la radio. Prends ça, Elkabach !
Leonardo DiCaprio aura-t-il enfin son Oscar ? Pour tmv, c’est un OUI massif, vu ce Revenant exceptionnel, technique et de toute beauté. La baffe (polaire) !
« C’est par où la Fashion Week ? »
Il suffit de cinq minutes à peine pour comprendre que The Revenant est et sera un film épique, enivrant, exigeant. Cinq minutes à peine pour comprendre qu’Iñárittu, le réalisateur, vient de signer avec The Revenant un film virtuose. Lors d’une introduction magistrale, le cinéaste filme lors d’un plan-séquence hallucinant une attaque d’Indiens sur un camp de trappeurs. Overdose de violence dans un paysage enneigé. La fresque est lancée…
The Revenant est le récit d’Hugh Glass, grièvement blessé par un ours et laissé pour mort par un traître de son équipée sauvage. Porté par un désir de vengeance, il va parcourir des centaines de kilomètres, bravant les obstacles dans un environnement hostile. Que ce soit dit : cette histoire, devenue d’ailleurs un classique que l’on se raconte autour du feu en Amérique, est un survival dément, mâtiné de « revenge-movie » sale et épuisant. La Nature et l’Homme, tous deux, sont dangereux.
Sublimé par une photographie extraordinaire, techniquement ahurissant, The Revenant est une expérience sensorielle, une aventure ébouriffante. Terrifiante, même. Emmenée par un Leonardo DiCaprio exceptionnel. L’acteur disait sûrement vrai, quand il a avoué avoir tourné « le film le plus difficile de toute sa carrière » (tournage par -40°C notamment). Habité par son rôle, voire possédé, DiCaprio bave, saigne, tremble, hurle. Magnétique lors d’une scène ultra-réaliste et étouffante (et déjà culte !), où il est attaqué par un grizzly.
Captivant et passionnant, tout comme l’oeuvre qu’il porte à bout de bras, même si The Revenant accuse quelques longueurs. Mais il serre à la gorge jusqu’à son final apocalyptique. De quoi (enfin) faire gagner la précieuse statuette à DiCaprio lors des Oscars ?
Aurélien Germain
Western/Aventure (États-Unis), d’Alejandro Iñárittu. Durée : 2 h 36. Avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy…
NOTE : 4,5/5
Un concert silencieux à la bibilothèque… C’est possible ! La preuve, avec cette initiative de La Raffinerie musicale de Tours.
Alors ça, c’est une initiative qui va faire du bruit. La Raffinerie musicale, l’association des étudiants de l’IAE de Tours, organise un concert plutôt… spécial, dirons-nous. Des DJ joueront effectivement au sein de la bibliothèque universitaire. Du raffut, en perspective ? Eh bien pas tant que ça, l’originalité de la démarche résidant dans le fait que ce concert sera silencieux : « Le public sera muni de casques par transmission UHF (un bluetooth de meilleure qualité, NDLR) directement connectés aux platines des DJ », explique l’asso qui rappelle que « c’est une première en France ».
Bref, un événement atypique, afin d’aborder la musique électronique d’une façon différente. Pour ce concert silencieux, seront donc présents, aux platines, Arno Njoy, DJ Squirrel, A1ST et Avrell. À vos casques…
> Mardi 1er mars, à la bibliothèque universitaire des 2 Lions. De 13 h à 18 h. > Entrée gratuite. Carte étudiant en caution pour le prêt du casque. > Infos et contact sur facebook.com/laraffineriemusicale ou sur l’event Facebook ICI
Et si vous alliez tranquilou au Festival Mauvais Genre à Tours, en mars ? Tmv vous fait gagner votre pass pour cette semaine de folie. Bonne chance !
Réjouissez-vous, cinéphiles ! Comme l’an dernier, tmv est partenaire du festival de cinéma Mauvais Genre. Mais pour 2016, on vous fait un grooos cadeau : on vous offre la possibilité de gagner un pass pour aller voir tous les films que vous désirez pendant cette semaine délirante, où se mêleront drames, comédies bizarroïdes, films de genre, fantastique, avant-premières et pelloches de folie.
Pour gagner votre précieux sésame, rien de plus simple : envoyez un petit mail à redac@tmvtours.fr en précisant nom, prénom, numéro de téléphone (n’oubliez pas de rajouter « pass Mauvais Genre » comme objet du mail). Vous pouvez même nous rajouter un mot d’amour, on les prend aussi.
L’affiche de la 10e édition, réalisée par l’artiste Moon Li.
>Le tirage au sort des deux gagnant(e)s aura lieu vers la mi-mars. Bonne chance !
Anti-héros au possible, humour salace, bastonnades bien gores : l’attendu Deadpool est enfin au ciné. Alors, verdict ?
Deadpool, posey mais pas dans son canapey.
Deadpool Enfin, le voilà ! Ultra-attendu, « rated-R » aux States (interdit aux moins de 17 ans, car jugé trop violent), le fameux Deadpool débarque enfin sur les écrans. Et qu’on se le dise tout de suite, les yeux dans les yeux (oui, oui, c’est à vous que je parle) : Deadpool fait un bien fou. Encore plus dans l’univers trop aseptisé des dernières prod’ Marvel qui, soyons sincères, étaient bien fades et lisses.
Deadpool, donc, c’est l’anti-héros atypique de l’univers Marvel. À la base, un mercenaire nommé Wade Wilson qui, bien heureux dans son quotidien de parties de jambes en l’air avec sa chérie ex-péripatéticienne, apprend un jour qu’il un cancer. Il tente donc une expérimentation proposée par un monsieur qui ne met pas franchement en confiance… et devient Deadpool, superhéros bad-ass à l’humour noir et salace. Décidé à se venger, il va alors se mettre traquer l’homme qui l’a défiguré à vie…
Et c’est parti pour 1 h 48 de gros délire. Parce que Deadpool, c’est ça : un gros majeur tendu, un WTF permanent. Entre apartés à son spectateur (un poil trop rares cependant) et bastonnades sanguinolentes, le super-héros (joué par un Ryan Reynolds coolos et à l’aise) enquille gore, fun et irrévérence à un rythme survitaminé.
Dans une avalanche de vannes foireuses (le film est à voir en VO sous-titrée, impérativement !), de clins d’oeil délirants et de grand n’importe quoi (un super-héros avec un sac Hello Kitty rempli de kalach’), la bobine du réalisateur Tim Miller fait plaisir, car elle ne se prend pas au sérieux. Il suffit de voir ces moqueries en cascade ; l’acteur, lui-même, prenant malin plaisir à vanner son flop Green Lantern par exemple. À condition d’accepter de jouer le jeu de la surenchère, le spectateur – et surtout fan de comics – saura apprécier le mélange humour gras / action-torgnole-gore.
Politiquement incorrect mais aussi ultra-calculé (on reste dans une pelloche co-produite par la Fox), cette ode aux répliques cinglantes, à la bastonnade de super-héros et à la saturation du « fuck » (essayez de compter le nombre de fois qu’il est prononcé !) est un « putain » de bon divertissement. Et qui fait du bien au slip de Marvel.
> Action, comédie (Etats-Unis), de Tim Miller. Durée : 1 h 48. Avec Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein… > NOTE : 4/5
PS : n’oubliez pas de rester jusqu’à la fin du générique…
Tmv a rencontré Nicolas Luquet : ce Tourangeau bien connu du milieu musical est, aux côtés de la réalisatrice Aurélia Mengin, aussi graphiste et sélectionneur au festival de cinéma Même pas peur… à La Réunion ! Embarquez avec nous pour un petit tour de cinéphilie aiguë.
Imaginez un peu : du soleil, un coin paradisiaque doré sous 26°C et un paquet de bons films. Ça vous fait rêver ? Normal. C’est qu’il envoie des étoiles plein les yeux ce festival Même pas peur, joli bébé créé par la talentueuse Aurélia Mengin, réalisatrice notamment du remarquable Adam moins Ève (tmv en parlait l’an dernier juste ici quand elle avait fait un tour à Tours !) : du 17 au 20 février, la 6e édition de Même pas peur s’installera à Saint-Philippe, sur l’Île de la Réunion.
Aurélia Mengin, big boss du festival Même pas peur. Lady Gaga peut se rhabiller.
Okay, on vous voit déjà venir : c’est un peu loin de Tours. Mais en fouillant bien les secrets de la CIA et du FBI, tmv s’est rendu compte que Même pas peur, c’était aussi l’affaire d’un certain Nicolas Luquet. Né à Chambray-lès-Tours, étudiant à Tours, son nom n’est pas inconnu des zikos acharnés. C’est que m’sieur Luquet a œuvré dans le milieu et a pas mal joué à Tours, notamment lors de gros sets aux Îlots électroniques.
Graphiste et sélectionneur de films au festival Même pas peur, aux côtés d’Aurélia, on a donc décidé de lui tirer le portrait (chinois) :
Nicolas, si tu étais…
Un méchant culte ? Jack Nicholson pour son rôle du Joker dans Batman de Tim Burton.
Nicolas Luquet (à droite) a avoué qu’il pourrait être le Joker joué par Jack Nicholson. Autant dire qu’on ne va pas le fâcher avec cet article.
Un groooos navet ? Terminator Genisys, ou l’art détruire un mythe… sans commentaire…
Un réalisateur ?
Hayao Miyazaki.
Une arme de film d’horreur pour dézinguer un zombie ?
Le bras mécanique de Furiosa !
Une série télé ?
Bates Motel ou Utopia
Une star d’Hollywood ?
Hans Zimmer. (l’un des plus grands compositeurs de musique de film au monde, NDLR)
Un film ultra-bizarre que seul toi et ta canette de bière avez vu sur Terre ?
Les films bizarres c’est ton quotidien quand tu travailles sur la programmation de Même pas peur. Je peux pas t’en citer un, car je sais même plus ce qui est bizarre…
Un film culte ?
Retour vers le Futur.
Un film d’horreur ?
Une maman plutôt louche dans Goodnight Mommy.
Goodnight Mommy. On le projette à Même pas peur 2016… une révélation autrichienne qui te bloque en apnée pendant 1 h 30 dans une atmosphère paranoïaque et glaçante.
Un conseil pour ceux qui veulent se lancer dans un festoche de ciné ?
Être capable de bosser non stop, être polyvalent et être généreux car on ne fait pas un festival pour soi mais pour le public !
Une anecdote de Même pas peur ?
Il y a 3 ans, Xavier Gens était venu présenter son film The Divide. Le lendemain de sa projection, il s’est rendu au volcan La Fournaise mais en partant beaucoup trop tard. Alors qu’il était au milieu de la Plaine des sables devant les premiers cratères, un orage tropical a éclaté avec un brouillard super épais, Xavier a flippé et galéré pour rentrer à pieds tout le retour jusqu’à sa voiture. Arrivé à l’hôtel, trempé jusqu’aux os, le visage cramé par le soleil, il nous a avoué qu’il a cru qu’il allait mourir au volcan !!
Même pas peur : côté prog !
Le festoche Même pas peur a beau se dérouler sur une terre volcanique, sa prog’ est tout aussi explosive. « Quatre jour d’immersion dans un monde fantastique », comme le souligne sa directrice Aurélia Mengin. Avec, au total, une soixantaine de films : courts-métrages (un sacré paquet !), longs-métrages, des sélections collège et animation… Voilà notre top 3 des films sélectionnés et que vous devriez voir au moins une fois dans votre vie (si, si, c’est une obligation) :
> DER BUNKER
C’est une première réunionnaise. Tours avait pu découvrir cette pépite lors du festival Mauvais Genre 2015. Signé Nikias Chryssos, ce film allemand est le récit d’un étudiant-chercheur qui souhaite s’isoler au calme dans un bunker… dans lequel vit une famille plutôt particulière. Flippant, intriguant, beau, drôle, mystérieux, bizarroïde, Der Bunker est un véritable OFNI (objet filmique non-identifié !), tour à tour loufoque, malsain et glauque.
> GOODNIGHT MOMMY
Oeuvre unique dans le ciné fantastique-épouvante, Goodnight Mommy (lire plus haut) filme deux jumeaux attendant le retour de leur mère. Lorsqu’elle revient à la maison, le visage entièrement bandé, les enfants doutent de son identité. Élégant et esthétique, ce film autrichien n’en est pas moins horrifique et envoûtant. Dérangeant à 1 000 %.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=OI7yOCHAMsE[/youtube]
> SEULS
Adapté de la BD, cette pelloche fantastique de Thierry Poiraud raconte le quotidien d’une petite bande de jeunes ados laissés à l’abandon dans une ville. Les adultes, touchés par un mystérieux virus, attaquent tous ceux qui ont moins de 18 ans. Flippant, vous avez dit flippant ? Oui, ça risque de l’être ! Pour les curieux et curieuses, Seuls sortira en France en version DVD le 8 avril…
→Pour tout savoir du festival Même pas peur, c’est PAR ICI !
→Toute la programmation se retrouve aussi en détails sur le site !
Smartphones, TV, tablettes… Les écrans sont partout dans le quotidien des familles. Comment les réguler ? Eclairage du psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron.
3-6-9-12, C’EST QUOI ?
Serge Tisseron
Quand et comment les enfants doivent-ils regarder les écrans ? Pour répondre à cette épineuse question qui trotte dans la tête de nombreux parents, Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, a imaginé les repères « 3-6-9-12, pour apprivoiser les écrans et grandir». En résumé : pas de TV avant 3 ans, pas de console avant 6 ans, internet après 9 ans, et les réseaux sociaux après 12 ans. « Mon but était de proposer quelques repères simples pour que les parents sachent quand introduire les écrans dans la vie de leur enfant, détaille Serge Tisseron. C’est pour ça que cette règle sonne comme une comptine enfantine facile à mémoriser ! ».
>PAS D’ÉCRANS AVANT 3 ANS
L’enfant a besoin de construire ses repères spatio-temporels. Les écrans seraient en effet dangereux pour les bébés. « Beaucoup d’études montrent aujourd’hui que la télévision nuit au développement des bébés, et cela même quand il semble jouer sans la regarder alors qu’elle fonctionne dans la pièce où il se trouve (…). Le meilleur des jouets, c’est celui que l’enfant se fabrique, le meilleur des écrans, c’est le visage de l’adulte » résume Serge Tisseron. Le psychiatre préconise les jeux traditionnels et les histoires lues en famille plutôt que la télévision et les DVD. Il préconise aussi de laisser à l’enfant le temps de s’ennuyer pour imaginer ses jeux. Et si tablette, il y a, il est préférable de l’utiliser et d’y jouer à deux.
>DE 3 À 6 ANS, PAS DE CONSOLE DE JEU PERSONNEL
L’enfant a besoin de découvrir toutes ses possibilités sensorielles et manuelles, il a besoin de temps pour imaginer, jouer, bricoler avec son environnement et ses dix doigts. Les parents doivent donc fixer « des règles claires sur le temps d’écran, respecter les âges indiqués sur les programmes ». Serge Tisseron déconseille à cet âge les consoles de jeu personnelles. Tablette, télévision ou ordinateur doivent être regardés dans le salon par l’enfant et pas dans sa chambre. Préférer, toujours, les jeux sur écrans à plusieurs.
>DE 6 À 9 ANS : DES ÉCRANS DANS LE SALON
L’enfant a besoin de découvrir les règles du jeu social. Les règles sur les temps d’écrans fixés avec les parents doivent être respectées, mais il faut aussi parler avec l’enfant de ce qu’il voit et fait. Les écrans doivent encore rester dans le salon et il est nécessaire de sensibiliser l’enfant au droit à l’intimité, au droit à l’image et aux trois grands principes d’internet (tout ce que l’on y met peut tomber dans le domaine public, peut y rester éternellement et il ne faut pas croire tout ce que l’on y trouve).
>DE 9 À 12 ANS : UN TEMPS D’ÉCRAN À ÉTABLIR
« L’enfant a besoin d’explorer la complexité du monde ». Il est nécessaire de déterminer avec lui l’âge à partir duquel il aura droit à un téléphone mobile. L’enfant a le droit d’aller sur internet (les trois grands principes du web devant lui être rappelés) seul ou accompagné, et les parents doivent décider avec l’enfant du temps qu’il peut consacrer aux différents écrans. Enfin, il est nécessaire, toujours de parler avec lui de ce qu’il voit et fait.
>APRÈS 12 ANS : COUPER LE WIFI LA NUIT
« L’enfant commence à s’affranchir des repères familiaux ». Il surfe seul sur la toile, mais il est nécessaire de fixer avec lui des horaires à respecter, de parler des téléchargements, du plagiat, de la pornographie et du harcèlement. Derniers conseils : la nuit, couper le wifi et éteindre les mobiles, et refuser d’être l’ami de son enfant sur Facebook (il faut légalement 13 ans minimum pour aller sur ce réseau social).
>> POUR RETROUVER L’ARTICLE INTÉGRAL ET L’EXEMPLE DE FAMILLES, RDV PAGES 22-23 SUR LA VERSION PDF (cliquez ICI) <<
Bientôt, la danse sévillane n’aura plus de secret pour les sept fillettes de l’association Tiempo flamenco. Ambiance.
Jupes noires à pois rouges, chaussures pailletées à talons, fleurs rouges dans les cheveux… Comme tous les vendredis soirs au foyer Mirabeau à Tours, sept fillettes se tiennent prêtes pour leur cours de flamenco. Une danse pas très courante pour des enfants. Comment cette curieuse idée leur est-elle venue ? « Mes parents m’ont ramené une robe flamenco d’Espagne », répond Manon, une jeune blondinette. « Ce qui m’a donné envie, c’est Idalina, ma poupée espagnole danseuse de flamenco », ajoute Maëlys. Quant à Lana, elle a vu un spectacle avec « Florence et ses copines ».
Florence Milani, c’est la professeure de l’association Tiempo Flamenco, née en 2002. Au départ, une bande de copines, donc. Passionnées par cette danse, elles décident de monter une association afin d’organiser elles-mêmes les cours qu’elles ne trouvaient pas à Tours. Aujourd’hui, Tiempo Flamenco compte 50 élèves, dont sept enfants.
« Ce qui m’a plu, c’est le contraste entre les mouvements des mains et du corps, gracieux et sensibles, et ceux des pieds, plus carrés et rythmés », décrit Florence Milani. Car une bonne danseuse de flamenco doit aussi être musicienne : avoir une bonne oreille et le sens du rythme, coordonner ses bras et ses jambes. Alors, facile le flamenco ? « On tape souvent avec nos talons, ça fait mal aux jambes. Mais on se fait les muscles, aussi ! », lance Jeanne-Ève. Emballées, les jeunes filles préparent déjà le spectacle de fin d’année. Elles s’en donnent à coeur joie. Car pour une fois, elles ont le droit de taper du pied.
Les Remparts de Tours bataillent dur pour se qualifier pour les Play-off de D1. Samedi, ils reçoivent Cholet et tmv est parrain de la rencontre. Pour vous remettre à niveau voici deux ou trois choses à savoir pour profiter à fond de ce spectacle décoiffant !
DEUX OU TROIS TRUCS À SAVOIR
D’abord, c’est bête, mais ne venez pas en débardeur sans manche : on est dans un patinoire, ok, avec de la glace. Donc, il peut faire un peu frais. Quand ça marque pour Tours, le speaker crie « Et il est où le palet ? » et là vous répondez avec le public “Il est au fond des filets”. Lors de la dernière minute, vous vous levez comme tout le monde et vous applaudissez.
PRISON !
Quand on fait une bêtise, au hockey, on va en prison (pour de vrai, c’est un box en plexi sur le bord de la patinoire). En général, c’est deux minutes, mais ça peut être plus. Et quand plusieurs joueurs de la même équipe sont aux fers, ça chauffe pour les copains
LA RÈGLE DE TROIS
Au hockey, il y a trois tierstemps de 20 minutes chacun. Comme au basket, le chrono s’arrête à chaque arrêt de jeu. Donc, pas de temps additionnel. On stoppe tout à la sonnerie, mais pas une seconde avant non plus
ON EN EST OÙ ?
Les Remparts de Tours sont actuellement en D1, ce qui, bizarrement, est l’équivalent de la deuxième division. Au-dessus, il y a la Magnus, la classe, l’élite. À la fin de la saison régulière, il y a deux équipes qui descendent direct en D2, quatre équipes qui se battent pour éviter la relégation (Play-Down) et les huit premiers disputent les Play-Off, pour monter d’un étage. Tours est actuellement 10e et il reste 4 matchs à jouer. C’est chaud, donc…
IL FAUT SAVOIR PATIENTER
Avant le début de la rencontre et entre chaque tiers temps, on refait la glace. Il y a un monsieur qui conduit un gros camion et qui laboure toute la patinoire, méthodiquement, et plein de fois. L’opération dure environ un quart d’heure. Juste le temps d’aller à la buvette. La vie est bien faite, hein, quand même.
LE BUT DU JEU
C’est assez simple, sur le principe. Le but, c’est de faire entrer le palet (une sorte de galette en plastique) dans le but. Le problème, c’est que le but, il est tout petit et protégé par un gars harnaché comme le chevalier qui fait peur dans Game of Thrones. Du coup, il faut être rapide, précis, tenace et un peu malin aussi, des fois…
ÇA CHANGE TOUT LE TEMPS !
Il y a six joueurs de chaque équipe sur la glace, un gardien et cinq autres. Mais, les cinq joueurs « de champ » changent très souvent. Quand vous aurez assisté à un match, vous comprendrez pourquoi… Dans chaque équipe, il y a un cinq majeur avec les meilleurs joueurs, une deuxième ligne, une troisième, une quatrième. Tout le jeu pour les coaches est de regarder quelle ligne l’équipe adverse aligne à un moment donné et de réagir vite, très vite !
Tours- Cholet, samedi 6 février, à la patinoire. >à 20 h 30. 11 € (5 € pour les enfants).
Ouvert fin janvier, Chez Tonton a fait le pari de se la jouer bistrot sympa et chaleureux, tout en soignant ses plats. C’est réussi !
Qu’il est étonnant, ce petit restaurant ! Le bien nommé Chez Tonton est tout beau, tout propre. Surtout très jeune, puisqu’il a ouvert ses portes le 22 janvier. En découvrant l’établissement situé place Châteauneuf, on s’attendait surtout au bistrot lambda. Excusez nos a priori (vous pouvez nous lyncher, allez-y). Car côté ambiance, ici, comptez plutôt sur du relax, du sympathique. On est bien, on est chez nous, au milieu de ces tables hautes collées au comptoir du bar, ou ces places qui longent les murs jaune et bleu foncé. Un resto tradi, à faire entre potes ou collègues pour se poser un peu pendant la pause du midi.
Et puis, une fois servis, surprise ! L’assiette est vraiment travaillée (d’où notre choix pour la photo). Loin d’une tambouille servie à la va-vite qu’on aurait pu trouver dans d’autres bistrots, Chez Tonton a fait le choix de soigner ses plats et de les réfléchir. Côté carte, on reste dans le simple, mais ce suprême de poulet, parfaitement doré, est une merveille en bouche. Avec des saveurs rehaussées par une crème de céleri et de moutarde à l’ancienne. En résumé, ambiance décontractée, mais plats étudiés. De quoi ravir l’équipe de Tonton quand on le fait remarquer : « Ah merci, c’est exactement notre credo. Vraiment ce que l’on recherchait ! »
Et ce que trouvent les — déjà — nombreux clients qui se pressent ici. Il faut dire qu’aux manettes, ce sont les mêmes têtes pensantes qui gèrent A torra, le bar à vin bien connu situé… juste en face ! Visiblement, en jouant la carte du restaurant avec une vraie identité, c’était une bonne pioche pour Tonton. Une adresse à découvrir.
> 8 rue Châteauneuf, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Contact : facebook.com/cheztontontours ou 02 47 61 67 34.
> Formule du midi (entrée-plat ou plat-dessert) à 15,50 €. Sinon, à la carte, comptez entre 5 et 6 € (entrées et desserts) et de 14 à 15 € (plats).
Les histoires wtf et insolites de la semaine, avec une patate qui vaut cher et un film érotique diffusé après le match OL-OM.
Allô Houston ? On a une patate.
> KEVIN ABOSCH, PHOTOGRAPHE BRITANNIQUE, n’aurait jamais pensé tirer aussi bon prix de Potato #345, sa photo d’une patate sur fond noir. Un homme d’affaires européen, après 4 verres de vin, aurait acheté (notez la présence des triples guillemets) « « « l’oeuvre d’art » » » pour 750 000 livres. Soit près d’un million d’euros.
> C’ÉTAIT POURTANT BIEN TENTÉ. Deux apprentis-malfrats se sont attaqués à une librairie à Roubaix, dans le Nord. En voulant bien faire (braquer, donc), nos deux compères ont fait main basse sur le coffre-fort. Du moins, c’est ce qu’ils croyaient puisqu’il s’agissait en fait d’un Minitel…
> LE RAPPEUR BoB S’EST FAIT REMARQUER SUR TWITTER. Face à lui, un astrophysicien, Neil deGrasse Tyson qui a allègrement démonté ses « arguments », le rappeur n’hésitant pas à arguer que la Terre est plate et que nous n’avons aucune preuve du contraire. Copernic, si tu nous lis…
> LE FOOTBALLEUR CRISTIANO RONALDO s’est acheté un hôtel à Monaco pour 140 millions d’euros.
> À L’ISSUE DU MATCH OL-OM, la semaine dernière, un extrait d’un film érotique a été diffusé par erreur sur les les télévisions dans le stade. « Une erreur de manipulation », d’après le staff technique. Pour info, il s’agissait du film La Vie d’un gigolo.
Ce jeudi 4, France 3 rediffuse Il faut sauver le soldat Ryan. L’occasion de vous rappeler en 4 films que Tom Hanks est définitivement l’un des meilleurs acteurs au monde. Tom, on te love !
FORREST GUMP
Culte de chez culte ! Dézingué à sa sortie par le journal Le Monde (désolé les gars, mais…), Forrest Gump est beau, tout simplement. Tom Hanks, en benêt qui raconte sa vie extraordinaire, y est magistral, sincère, émouvant, de bout en bout.
SEUL AU MONDE
Parce qu’il n’y a que Tom Hanks qui puisse captiver pendant 2 h 20, alors qu’il est seul sur une île, à tailler le bout de gras avec un ballon. Lent et minimaliste, mais dans ce one man show qu’est Seul au monde, l’acteur est exceptionnel.
PHILADELPHIA
Premier film hollywoodien à traiter du Sida, Philadelphia montre un Tom Hanks qui dépérit doucement face à la caméra, tout en se battant pour gagner son procès face au cabinet d’avocat qui l’a licencié en raison de sa maladie. À en pleurer.
LA LIGNE VERTE
Dans ce film fleuve (3 h), adapté du roman de Stephen King, Hanks est tout en sobriété dans ce rôle de gardien de pénitentier, intrigué par un colosse accusé de meurtre… mais visiblement doté de dons magiques. Humain et humaniste.
De la pédagogie Montessori à la crèche ouverte en continu, zoom sur quelques initiatives dans l’agglo.
LES MAM’ZELLES ONT DES AILES
Dierre, Chouzé-sur-Loire, Veigné, Saint-Cyrsur- Loire… Autant de communes qui ont vu se créer des Mam, maisons d’assistants maternels, en 2015 sur leur territoire. Ces structures permettent à 4 assistants maternels (maximum) de se regrouper et d’accueillir ensemble, hors de leur domicile, les enfants prévus par leurs agréments. C’est une loi de 2010 qui a instauré la mise en place de ces structures, qui doivent être agréées par la Protection maternelle et infantile (PMI).
« Ça nous permet d’être moins isolées, d’échanger sur nos pratiques professionnelles. Et pour les enfants, c’est une formule qui a l’avantage de la collectivité sans ses inconvénients », estiment les Mam’zelles de Saint-Cyr, quatre assistantes maternelles dynamiques installées dans une grande maison depuis avril 2015. Elles proposent un service professionnel, avec la fourniture de repas et de nombreuses activités, comme la langue des signes ou la musique. Mamzelles37.wix.com/les-mamzelles
PARENTS CHERCHENT GARDE D’ENFANTS À PARTAGER
Si l’idée en a séduit plus d’un, elle peine à se développer. Le principe de la garde partagée : deux familles s’associent pour faire garder leurs enfants au domicile de l’une ou de l’autre. L’avantage ? Diviser la facture par deux. « Nous avons souvent des demandes, mais trouver deux familles qui aient les mêmes besoins de garde, ce n’est pas simple », explique Juliette Poisson de la société Les enfants d’abord, spécialiste de la garde à domicile.
Même son de cloche du côté de Kangourou kids Tours, qui le met en place uniquement pour les familles qui ont déjà trouvé leur partenaire. « La garde partagée représente à peine 10 % des demandes de nos clients », note Virginia Ramos, qui n’a pas observé d’engouement particulier à Tours.
LA FOLIE MONTESSORI
Montessori, quésako ? « Une pédagogie extraordinaire, qui permet à chaque enfant de se développer à son rythme. L’adulte, lui, se positionne comme un guide, un accompagnateur », explique Julie, assistante maternelle à Tours. Une approche qu’elle a découverte avec sa dernière fille, et qu’elle met en pratique avec les bambins de onze mois et de deux ans dont elle s’occupe. En fonction de son âge, chacun dispose de jouets à portée de main. Souvent, ce sont des objets du quotidien : « L’enfant a naturellement envie de rendre service, d’imiter les adultes. Plus que du matériel, la méthode Montessori, c’est surtout un changement d’état d’esprit. »
100 % BIO
La Pouponnière a le vent en poupe. Ce concept de micro-crèches a ouvert une première structure en octobre 2013 aux Prébendes, puis une deuxième en septembre 2015 dans le quartier Saint-Éloi. Au total, vingt enfants y sont accueillis, dix par structure, âgés de 10 semaines à 3 ans. Le petit plus ? « Nous nous efforçons d’être le plus respectueux possible de l’environnement. » Au programme, des repas 100 % bio mais aussi des produits d’hygiène et d’entretien écologiques. Sont également proposées aux enfants une initiation à l’anglais ou la découverte du matériel Montessori. Et ça marche si bien qu’Arthur Marnai réfléchit déjà à l’ouverture d’une troisième structure, toujours en centre-ville. lapouponniere.fr
DU MATÉRIEL MONTESSORI
C’est ce que vient d’acquérir la Maison des familles en Touraine. Cette association née il y a six mois projette d’ouvrir une micro-crèche Montessori. Son instigatrice, Marianne Buring, espère obtenir un local sur l’agglo début 2016 : « Nous lancerions d’abord des ateliers Montessori, puis la crèche de dix places ouvrirait en septembre. Le mercredi, une garderie pour les enfants de trois à six ans permettrait aux plus grands d’accéder eux-aussi à la pédagogie Montessori. » Facebook : La Maison Des Familles de Touraine
Des micro-crèches poussent dans l’agglomération tourangelle. Ces petites structures pour dix enfants maximum proposent un accueil collectif à taille humaine. Récit d’une matinée ordinaire à la micro-crèche Les petits lions, implantée dans le quartier des Deux-Lions.
9 H : La plupart des enfants sont arrivés. Certains font déjà la sieste, quand d’autres s’amusent dans un vaste espace de jeux. Avec ses couleurs vert et bleu pastel et son gentil lion peint sur le mur, la pièce à vivre s’avère très accueillante. Un univers tout douillet, et surtout des jeux partout à disposition des enfants : circuits de voitures, ballons, vaisselle, tapis… « Les temps de jeux libres sont indispensables pour leur autonomie. On laisse les enfants choisir », explique David Lécu, le directeur de la micro-crèche Les petits lions. Visiblement, ce matin-là, les petits élisent la cuisine « the place to be » !
9 H 30 : Jazz et sa maman poussent tranquillement la porte de la crèche. « Elle a tellement bien dormi : jusqu’à 9 h ! », s’emballe la jeune femme tout en déposant les affaires de sa fille dans un casier blanc. Ses chaussures troquées contre des chaussons bien confortables, Jazz rejoint ses petits camarades sans demander son reste. Pour prolonger encore un peu sa nuit, elle s’allonge sur un tapis, l’air rêveur.
Sidney, elle, est bien réveillée. La fillette d’à peine 3 ans communique par les signes. Le doigt sur l’oeil, elle me signifie son envie de regarder les images sur mon appareil photo. Je me prête au jeu et me retrouve subitement entourée de quatre enfants, qui mettent maintenant les doigts… sur l’objectif !
10 H : C’est l’heure de l’activité. « Margot, veux-tu faire de la pâte à modeler ? », demande Marine Foucault, éducatrice spécialisée. Margot, 16 mois, manifeste son enthousiasme : elle accourt en tapant des mains. Avec Imrane et Sydney, elle s’installe à la table. Jazz préfère se reposer. « On incite les enfants à participer aux activités, mais ce n’est pas obligatoire. Notre objectif, c’est qu’ils se sentent bien ici, qu’ils puissent évoluer à leur rythme », précise David Lécu.
La pâte à modeler, c’est l’occasion de manipuler une nouvelle matière et d’apprendre les couleurs. Alors, plutôt boudin ou ver de terre ? Ni l’un, ni l’autre. Le plus rigolo, c’est de taper dessus : on aplatit la pâte au maximum, et surtout on fait du bruit. Mais l’activité touche vite à sa fin. Imrane, lui, aurait aimé continuer : il n’est pas content.
10 H 30 : Les plus jeunes commencent à se réveiller. Comme Tiago, 9 mois, le grand copain d’Imrane. Le deux petits se font de gros câlins. « On note systématiquement les heures de réveil. Un carnet de suivi, avec de nombreuses informations, permet de communiquer avec les parents. Ça leur permet de connaître les phases de sommeil, les changes, les activités… », souligne Pauline Mitault, animatrice petite enfance.
Le change, justement : un passage obligatoire après la sieste. C’est au tour de Tiago : « Quand je change un enfant, je peux prendre mon temps. Alors que dans une grande structure, c’est l’usine : tout doit être vite expédié. Ici, c’est très familial, on peut profiter de chaque enfant, on est plus proche des familles aussi », poursuit la jeune femme. « Voilà jeune homme, tu es tout propre », annonce-t-elle à Tiago. Le petit brun à bouclettes, en body vert kaki et jogging bleu, est un rampeur invétéré.
11 H 30 : Le repas approche. La fatigue des plus grands se fait sentir. Rien de tel qu’une histoire pour calmer les enfants avant le repas. Sidney choisit Chloé l’araignée, mais repart dès les premières phrases. Quant à Camille, elle se met à pleurer… Il est temps de préparer le repas. Tatiana Guyon, animatrice petite enfance, arrive en renfort. Trois personnes pour gérer le déjeuner, ce n’est pas de trop. Ici, ce sont les parents qui amènent les plats de leur enfant. Chacun son menu : boeuf-carottes pour Sydney, purée de potiron et pomme de terre pour Imrane, jambon-pâtes pour Camille…
Un temps calme après le déjeuner, puis tous vont faire une sieste dans deux dortoirs, un pour les petits, un pour les grands. Ce qui permet de gérer l’endormissement au cas par cas. « Certains enfants, comme Camille, ont besoin d’une présence. Nous pouvons répondre à cette demande », affirme le directeur. L’un des nombreux avantages d’un accueil à taille humaine.
Texte et photo : Nathalie Picard
>> Nos idées pour les modes alternatifs de gardes d’enfants, c’est par ICI ! <<
Côté chroniques, cette semaine, on s’est intéressé aux albums de Gonzague, Rihanna, à la BD Roma, mais aussi à l’ouvrage « Publier son livre à l’ère numérique ». Sans oublier le classement des animateurs rentables (ou pas, d’ailleurs). En route !
LA BD ROMA
Il s’y sont mis à quatre ! Didier Convard, Eric Adam, Pierre Boisserie et le regretté Gilles Chaillet ont concocté cette fresque gigantesque sur l’histoire de Rome. Le moins que l’on puisse dire est que le résultat est particulièrement bluffant. D’autant plus que dans ce tome 3, c’est Annabel qui illumine, grâce à son trait vif et nerveux, cette saga centrée sur la personnalité de Jules César. Mieux qu’un cours d’Histoire, la BD sert ici une fresque historique incroyablement documentée et qui laisse pantois devant la somme de détails et d’anecdotes ainsi sublimées. Nul doute que sa lecture provoquera bien des vocations et un intérêt croissant sur cette époque.
Hervé Bourit
LE DVD MISS HOKUSAI
Japon, 1814. O-Ei, fille du peintre reconnu Hokusai, l’épaule dans ses oeuvres mais reste dans l’ombre, sans reconnaissance. Signée Keiichi Hara, cette balade dans l’art pictural nippon mélange les genres. À la croisée entre portrait de femme et biopic, ce sublime animé (la palette graphique est extraordinaire) pourrait tout de même rester un peu trop pointu pour une frange du public qui restera sur le carreau. Les autres se délecteront de cette sortie DVD. Conseil, toutefois : jetez un oeil sur la version collector qui rajoute une interview du dessinateur, mais aussi un making of bien dodu de 2 h !
A.G.
LES CDs GONZAGUE – SLY (EP)
Mehdi, Charly et Florian, trois Tourangeaux, réchauffent les coeurs et les corps avec leur second EP tout beau, tout chaud : Sly, petit concentré d’une electro-pop chaleureuse et élégant. Quatre titres, tantôt dans la modernité, tantôt dans le old-school pur et dur. Vulture et ses accents 80s s’écoute en buvant un gin, vautré dans son canapé en cuir ; Forest fait remuer du popotin en se dandinant et en fermant les yeux. Slap est un poil moins marquant, mais on ne peut oublier le planant Sly, meilleur titre de cet EP. À quand l’album ?
A.G.
Pour écouter : soundcloud.com/gonzague-gnzg/sets/sly-ep
RIHANNA – ANTI
Travaillé en collaboration avec mister megalo Kanye West, le dernier album de Rihanna a été balancé d’un coup sur Internet… et gratuitement (pendant une période limitée) s’iou plaît ! Divisant les fans (certains ont crié au scandale, d’autres se sont pamés avec ce 8e album), que reste-t-il vraiment d’Anti, au bout de plusieurs écoutes ? Si la belle Rihanna réussit à être parfois percutante (l’excellent « Consideration » et son phrasé délicieux), elle est inégale tout au long de ces 13 titres. Entre le faussement romantique James Joint (en fait, une ode à la cigarette qui fait rire), le ridicule Work en featuring avec Drake, l’ennuyeux Woo… Rihanna n’accouche ici d’aucun tube. Sans prise de risque et inégal, Anti est loin du disque excitant tant attendu.
A.G.
LE LIVRE PUBLIER SON LIVRE À L’ÈRE NUMÉRIQUE
Non, l’édition traditionnelle n’est pas incompatible avec l’édition indépendante. C’est un peu le leitmotiv de cet ouvrage exquis, signé Marie-Laure Cahier et Elizabeth Sutton. Petite guide de l’auteur-entrepreneur, facile à lire, cette véritable boussole sur l’auto-édition enchaîne conseils pratiques, témoignages et retours d’expérience. Huit chapitres, documentés et loin d’être ronflants, qui se dévorent. Bref, idéal pour celles et ceux qui souhaiteraient se faire leur stratégie de publication à l’ère numérique. >19 € en librairie physique et online ; ou 4,99 € en ebook (Amazon, ibooks, etc.)
À LA TV ANIMATEURS RENTABLES (OU PAS)
Dans son édition de février, le magazine Capital a fait le classement des animateurs télé les plus rentables. Le tout grâce à un calcul savant, concluant en gros sur le rapport qualité/prix d’une émission et donc de celui qui la présente. Les plus rentables sont donc Cyril Hanouna en première position (TPMP), puis Yves Calvi (C dans l’air), Patrick Sabatier et Laurent Ruquier (Mot de passe, ONPC) et Laurence Boccolini (Money Drop). Dans le bas du classement, se trouvent Maïtena Biraben (Grand Journal), Laurence Ferrari (Le Grand 8), Ali Baddou (Le Supplément), Evelyne Thomas (C’est mon choix) et en première position, Valérie Damidot (Le Labo).
INTERNET GOOGLE À L’AMENDE
Le fisc italien réclame plus de 227 millions d’euros à Google. Le moteur de recherche est accusée d’avoir fraudé le fisc de la péninsule pendant des années. Un porte-parole de Google a affirmé respecter « les lois en matière fiscale dans chaque pays où il [Google] opère. Nous continuons à travailler avec les autorités compétentes. » Ouf, alors…
1,56
En milliard de dollars, ce qu’a gagné Facebook au 4e trimestre 2015, contre… 701 millions fin 2014 ! Une progression constante pour la firme.
Que dire ? Que faire ? Où aller ? Qui suis-je ? Pourquoi dois-je lécher ce gravier ? Tant de questions auxquelles l’astrologue tmv peut répondre. Ou pas.
BÉLIER
Amour : La famille s’agrandit bientôt. On aurait pu vous prévenir avant, mais on a zappé. Autant pour nous.
Gloire : À trop manger indien, ça fouette le matin.
Beauté : Arrêtez la drogue. Lisez plutôt notre horoscope, c’est mieux.
TAUREAU
Amour : Olivier de Benoist a dit : « le mariage est un cercueil dont les enfants sont les clous. » Ne l’oubliez jamais.
Gloire : Arrêtez l’hélium, ça ne fait pas viril.
Beauté : Trop d’acné tue l’acné.
GÉMEAUX (et fans de 2Be3)
Amour : Essayez de partir un jour sans retour, effacer votre amour…
Gloire : Mais sans se retourner, ne pas regretter, hein…
Beauté : Genre garder les instants qu’on a volés.
CANCER
Amour : Sans amourette, vous êtes perdu(e).
Gloire : Ça vaut aussi pour la raclette…
Beauté : Et la braguette.
LION
Amour : Saturne s’accouple avec Vénus. ‘Serait p’tet temps de vous y mettre, vous aussi.
Gloire : Votre décision est prise : vous n’en prendrez aucune.
Beauté : Une bonne ganache de vainqueur.
VIERGE
Amour : Insatiable, autant au lit qu’en salive.
Gloire : Le 29 février tombera un lundi. Déduisez-en ce que vous voulez. Nous, on trouve ça flippant.
Beauté : Votre père est un voleur, il a volé toutes les étoiles pour les mettre dans vos yeux. Mais il vous a aussi chouré 20 € dans votre porte-monnaie. Gaffe.
BALANCE
Amour : Aucune idée, je ne suis qu’astrologue, après tout.
Gloire : La vodka ne vous réussit pas. Mettez-vous au rhum.
Beauté : Excès de sébum.
SCORPION
Amour : Vous êtes trop laxatif avec lui/elle. Ou laxiste, je ne sais plus.
Gloire : Chassez le naturiste, il revient au galop.
Beauté : Cotillons et durillons.
SAGITTAIRE
Amour : Le vendredi, c’est fessée au lit.
Gloire : Le dimanche, vous faites la manche.
Beauté : Le jeudi, c’est ravioli de yéti.
CAPRICORNE
Amour : L’orgasme du cochon dure 30 minutes. Soyez pas jaloux, yo.
Gloire : Toute peine mérite sale mère.
Beauté : Laissez tomber le latex à la bistouflex.
VERSEAU
Amour : Vous coucherez avec Pascal Obispo.
Gloire : Vous irez avec Pascal au bistrot.
Beauté : Vous ferez comme Pascal au pisse-pot.
POISSON
Amour : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés (l’astrologue de tmv, 2 février 2016).
Gloire : Qui éternue face au vent, se rince les lunettes.
Beauté : Tétons virevoltants.
Tmv s’est essayé à un petit exercice : vous proposer un guide des cavistes et bars à vin de Tours et des alentours. Histoire de faire votre choix et de savoir où manger, où boire et surtout… où profiter !
Vous cherchez un Fixin 1er Cru Clos du chapitre 2004 ou vous venez de découvrir le mot tanin. Dans tous les cas, vous cherchez de bonnes bouteilles et le sourire qui va avec, assorti, parfois, d’une petite tartine de rillettes. Parce que le vin, c’est une tradition, un savoir-faire et que, mine de rien, un bon conseil donné avec amour par un pro, ça fout la pâté à tous les guides d’oenologie du monde.
On a donc décidé de vous concocter un mini guide tourangeau du vin, avec quelques conseils et surtout, les adresses des cavistes et des bars à vin (en essayant de n’oublier personne). Et n’oubliez pas : comme dans la chanson de Nirvana : allez-y comme vous êtes. Le vin, c’est tout sauf une science exacte. On a le droit d’aimer ou pas, de le préférer blanc plutôt que rouge, de le déguster tout seul ou avec du fromage. Le vin, c’est de l’amour ! Le reste n’est que littérature.
Nota Bene : Zéro. Aussi étonnant que cela paraisse, c’est le nombre de verres ingérés à la rédaction pendant le bouclage de ce dossier. On a compensé avec les tasses de café (25) et les sodas plus ou moins vitaminés (4).
>> POUR RETROUVER NOTRE GUIDE DES BARS A VIN ET CAVISTES, TÉLÉCHARGEZ NOTRE NUMÉRO EN PDF (à partir de la page 7) ! <<
>> POUR RETROUVER NOS CONSEILS VIN & DÉGUSTATION, C’EST PAR ICI ! <<
* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Tout savoir sur le vin quand on n’y connaît pas grand chose (et pour ne pas avoir l’air bête dans un repas), c’est possible. Suivez le guide, hips !
« Y a un truc dans mon verre » (Photo Flickr/Luca Ciriani)
CONSEIL N°1 : Ne pas acheter de Château d’Yquem 1992 (en vendant un rein, votre maison et vos enfants)
Okay, vous êtes tout fier(e) : vous venez d’acquérir un Château d’Yquem 1992 pour plusieurs centaines d’euros. Trop classe, surtout vu le prix habituel de ces bouteilles ? Mouais, pas vraiment. Vous venez de vous faire arnaquer. Sachez qu’il n’a jamais été commercialisé cette année-là. Cela vaut aussi pour les Château d’Yquem 1952, 1972 et 2012.
CONSEIL N°2 : Comment tenir son verre
Non, vous ne devez pas tenir votre verre par la coupe. Parce que 1) vos doigts sont de dégoûtants boudins ; 2) Vous laisserez des traces en plus de réchauffer le vin. Tenez donc le verre par son pied. Là, vous êtes un pro. Et s’il vous paraît trop lourd, c’est que : 1) vous l’avez trop rempli (au tiers, c’est parfait) ; 2) vous êtes aussi musclé(e) qu’un moustique (filez à la muscu).
CONSEIL N°3 : Maîtrisez le jargon
« Joli, ce vin, il est tout jaune et bon. » Non, arrêtez tout, vous paraîtrez un peu bête et ça nous mettrait mal à l’aise. Apprenez le vocabulaire inhérent au vin. Sortez des mots trop cool, comme : moelleux, robuste, racé, confituré, subtil, minéral, etc. Lisez donc « Le Vin, tout comprendre tout simplement », de Marnie Old. De quoi faire de vous le Fabrice Luchini du pinard.
CONSEIL N°4 : Les couleurs tu connaîtras
À moins d’être daltonien (ou un peu bêbête), vous savez distinguer un rouge d’un blanc d’un rosé. L’aspect visuel d’un vin est notre premier contact avec la Bête. Quand vous dégustez un verre, zieutez l’intensité de la couleur qui présage la structure du vin. Exemple ? Un vin blanc aux reflets dorés risque d’être plus boisé qu’un autre transparent comme de l’eau. Un rouge clair sera, lui, moins corsé qu’un rouge sombre. Pigé ?
CONSEIL N°5 : Savoir pourquoi on a la bouche sèche
Bon, on ne parle pas de grosse cuite, hein. Mais il se peut que vous ayez une sensation de dessèchement de la bouche, après avoir bu du vin rouge. Rien de plus normal, puisqu’il y a la présence de tanins, des composés phénoliques venant des pépins et des pellicules du raisin. Ce qui bloque la salivation.
CONSEIL N°6 : Ne pas garder le rouge au frigo
Contrairement aux rosés ou aux blancs, on ne laisse pas un rouge au frigo. Sinon, ses tanins et autres composés de la peau du raisin seront plus astringents (c’est-à-dire qu’il va resserrer vos papilles gustatives) et amers, si la température est basse. Dans l’idéal, n’importe quel vin se conserve en sous-sol, dans un lieu sombre et humide, calme et frais, avec une température oscillant entre 10 et 15°C.
CONSEIL N°7 : Savoir pourquoi on trinque
Cette tradition vient en fait du Moyen-Âge. À l’époque, l’empoisonnement était fréquent pour éliminer ses ennemis. Du coup, les grands seigneurs, un peu flippés pour leur vie, ont pris l’habitude de trinquer, pour qu’un peu du contenu de chaque verre se retrouve dans l’autre, lorsqu’il s’entrechoquaient. Si la personne en face n’avait subitement plus soif, c’était légèrement louche. De fait, sortez cette anecdote quand vous trinquez. De une, ça vous fera passer pour quelqu’un de cultivé ; deux deux, vous lirez la peur dans les yeux de votre belle-mère qui vient de louper son coup pour envoyer le sac à vin que vous êtes six pieds sous terre, en l’empoisonnant lâchement.
CONSEIL N°8 : Météo = vin
Il fait chaud ? Piochez dans un vin jeune et léger. Il fait froid ? Optez plutôt pour un vin puissant et complexe. Facile, non ?
CONSEIL N°9 : Apprenez à déguster
S’enfiler un Pétrus pomerol cul sec, ce n’est pas très classe. La dégustation se fait en six étapes. 1) Observez le vin. Sauf si vous vous appelez Gilbert Montagné. 2) Faites-le tourner. Plus on remue, plus le vin s’aère. Évitez d’en mettre à côté. 3) Humez-le. L’odorat est un sens très mobilisé dans la dégustation. Analysez ce que vous dit votre nez (même si un nez ne parle pas) : arômes intenses, fruités, herbacés, etc.? 4) Sirotez. Vous prenez une gorgée de vin et la gardez entre 3 et 5 secondes en bouche, sans l’avaler. Ça fait stylé, non ? 5) Remuez en bouche. C’est-à-dire que le vin doit circuler en bouche pour laisser s’exprimer toutes ses saveurs et ses arômes. Ne rigolez pas, sinon ça ressort par le nez. 6) Savourez. Vous l’avez mérité, en espérant que vous venez pas de passer 10 minutes à faire semblant de vous y connaître. Le goût du vin qui reste après avoir dégluti fait découvrir d’autres qualités sensorielles. Bonus : 7) évitez de tout casser en lançant, plein d’assurance, un « waouw, il déchire à donf’ ce vin, mon pote ». (direction le conseil n°3)
CONSEIL N°10 : Suivez vos envies
Inutile de frimer en vous abonnant à la newsletter de je-me-la-pète-avecmes- grands-crus.com L’amateur de vin que vous êtes doit avant tout se faire plaisir et suivre ses propres envies, ses propres goûts. Inutile de vous rassurer en consommant des vins sophistiqués et hors de prix. Soyez curieux et n’hésitez pas à découvrir un vin canadien ou chilien, « même si beuuuh le pinard français, c’est c’qui a d’meilleur ma bonne dame ».
CONSEIL N°11 : Attention aux plats épicés
L’alcool attise le feu des épices. Donc, dans le cas d’un plat relevé, favorisez un vin léger. En effet, un vin lourd aura une forte teneur en alcool, ce qui rend bien pénibles les notes épicées (même si, on le sait, vous êtes un warrior).
CONSEIL N°12 Connaître #SVPJeanMichel
C’est un peu le bon plan pour frimer lors de votre prochain repas. Vous avez une question par rapport à un accord ou la garde de vos vins ? Envoyez votre question avec le hashtag #SVPJeanMichel. Le Petit Ballon (@LPBallon sur Twitter) et son sommelier hyper gentil et fin connaisseur vous répondra. On dit merci qui ? Merci #SVPJeanMichel !
CONSEIL N°13 Être le pro du vin pour un barbecue
Il fait beau, chaud, les enfants couinent, les merguez sur le grill aussi. Bref, on vient de vous nommer champion du barbec’ et décideur en chef du vin qui l’accompagnera. Voilà un petit pense-bête des types de vin à choisir selon le barbecue : merguez (rouge léger fruité ou rosé corsé), gambas (rosé ou blanc), brochettes de poulet (rouge, rosé), brochettes de boeuf (rouge jeune), porc mariné (rouge charnu).
CONSEIL N°14 Cracher or not cracher ?
Vous les avez vus, au Vitiloire, celles et ceux qui crachent délicatement leur précieux nectar, n’est-ce pas ? Alors, question : vous aussi, devez- vous recracher votre vin lors d’une dégustation ? Pour les pros, c’est très fréquent. Cela permet de réduire l’absorption d’alcool et surtout les risques d’ébriété. Pour vous, si vous êtes non-initié, c’est à vous de voir si vous voulez les copier…
Avec ce nouveau biopic sur Steve Jobs, Danny Boyle dépeint à merveille le papa d’Apple : génie, visionnaire, mais cruel et au cœur de glace. Un film en trois actes.
« J’en vois qui discutent au fond. Vous n’allez pas savoir utiliser Siri, les mecs »
Steve Jobs, monsieur Apple, serait-il moins sexy au ciné que Mark Zuckerberg, le roi de Facebook ? En 2010, The Social Network, consacré à ce dernier, avait affolé les compteurs. Six ans plus tard, le biopic sur Steve Jobs, big boss controversé lui-aussi, a connu un flop retentissant outre-Atlantique. Encensé par la critique, mais boudé par le public. Un premier week-end à 7,3 millions de dollars de recettes, pour un budget de 30 millions. Outch. Trop économico-geek ? Trop froid ? Trop différent ?
Un peu de tout ça, en fait. Pourtant — et paradoxalement — le long-métrage de Boyle sidère. Déjà parce qu’il est loin du portrait nauséeux à la gloire de l’homme qu’on aurait pu attendre. Loin de là. Le cinéaste dépeint avec recul Docteur Steve et Mister Jobs. Un génie tortionnaire. Cruel (tant avec sa fille qu’il refuse de reconnaître qu’avec la relation complexe entretenue avec ses collaborateurs), maniaque, mais créatif visionnaire.
Pour cela, Boyle a fait appel à un Michael Fassbender fantastique et terrifiant. Au milieu de comédiens virtuoses (Kate Winslet, impériale), l’acteur est bien loin de l’insipide Ashton Kutcher dans l’autre biopic Jobs (2013), signé Joshua Michael Stern.
Au-delà de ça, Danny Boyle brille aussi – et surtout – pour sa mise en scène inventive, l’utilisation de ses cadres, son écriture et la construction de son film : ici, le réalisateur se concentre sur les heures précédant les fameuses « key notes », ces conférences ultra-marketées chéries par Steve Jobs. Trois moments, trois actes. Un choix malin, courageux même. Idéal pour plonger dans les coulisses d’Apple et dans les profondeurs du cerveau de Steve Jobs. Loin de l’hagiographie. Douloureusement humain.
Aurélien Germain
> Biopic, de Danny Boyle (États-Unis). Durée : 2 h 02. Avec Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen…
Des étudiantes à l’IUT de Tours Nord ont monté un projet caritatif dans le cadre de leurs études : un défilé de mode pour aider Action Enfance.
Dites, vous faites quoi samedi 13 février ? Parce que le projet Le Coeur à défiler pourrait bien vous intéresser. Lancé par quatre étudiantes en GEA, à l’IUT de Tours, ce défilé de mode caritatif « permettra de reverser des fonds à Action Enfance, pour permettre à enfants de faire des activités ou de partir en vacances », précise Ségolène, l’une des Tourangelles en charge du projet. « On voulait faire connaître l’association et remonter le moral ! »
Elle, Solène, Anaïs et Alice, toutes âgées de 19 ans, ont travaillé d’arrache-pied pour mettre en place ce défilé hommes et femmes et ont été aidées par les enseignes Bonobo et le Dressing de Marie.
« C’est bien évidemment ouvert à tout le monde. Autant le défilé que la vente de vêtements qui aura aussi lieu, ainsi qu’une tombola. Pour accompagner tout ça, des personnes du CFA seront là pour maquiller les enfants. »
> Le 13 février, de 14 h à 17 h, salle des Halles. Entrée libre.
Un vide-dressing pour la bonne cause est organisé par des étudiantes de Tours.
Les étudiantes en charge du projet. Clothilde Mallet, Justine Garnier, Alice Grelier, Georgia Berthelot, Andréa Beuriot, Jeanne Bourdin.
Vous avez envie de réveiller un peu vos placards, de virer tout ce qui est trop grand, trop petit ? Ou, au contraire, de trouver un slim pas cher, une veste en velours brodée ou un nouveau sac à main sans y laisser votre bras ? Le vide-dressing est la botte secrète. Et ça tombe bien, six étudiantes de l’IUT de Tours organisent très bientôt un vide-dressing caritatif, avec plein d’animations sympa. Cerise sur le cheese-cake : les organisatrices ont imaginé une tombola et réquisitionné des blogueuses mode.
Elles vous partageront leurs astuces pour vous aider à choisir les pièces de vos rêves sur les stands.
L’entrée est gratuite, les frais d’inscriptions des vendeurs et les tickets de tombola seront reversés à l’association Pour Quentin, qui aide les personnes atteintes de maladies neurologiques à payer leurs frais médicaux.
>Le 7 février, de 14 h à 19 h, salle des Halles, à Tours. Entrée gratuite. Installation des stands à 13 h.
>Infos et inscriptions pour les vendeurs : videdressingtours2016@gmail. com ou 06 32 38 44 88.
Face aux légendes urbaines qui courent, saurez-vous démêler le vrai du faux ? Tmv fait le point en 7 questions sur les programmes neufs.
1. LES FRAIS DE NOTAIRES SONT RÉDUITS. VRAI/Qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appart en résidence, les frais de notaire sont de 3 % pour l’achat d’un bien neuf, contre environ 6 % pour un bien ancien, c’est-à-dire ayant déjà été habité.
2. LE PTZ NE CONCERNE QUE LE NEUF. FAUX/Mais ce prêt à taux zéro est très avantageux dans le cas d’une construction neuve car il peut représenter jusqu’à 40 % du montant de l’achat. On peut consulter les plafonds et faire des simulations sur le site territoires. gouv.fr/ptz.
3. UN APPARTEMENT NEUF COÛTE PLUS CHER. VRAI/Le mètre carré y est plus cher que dans l’ancien. L’avantage, c’est qu’il est mieux isolé et répond aux dernières normes, ce qui offre généralement des économies d’énergie.
4. ACHETER SUR PLAN, C’EST SANS GARANTIE. FAUX/Les contrats de la VEFA, ou Vente en l’état de futur achèvement, comportent 3 garanties : la garantie de remboursement des fonds si le programme est annulé, la garantie d’achèvement pour qu’il soit mené à son terme et la garantie dommages-ouvrage pour la réparation des vices de construction, couverts par la garantie décennale.
5. ON ACHÈTE LES YEUX FERMÉS. FAUX/Le contrat de réservation doit inclure la surface habitable, le nombre de pièces, la situation du logement dans l’immeuble et une description complète du programme immobilier : nature et qualité des matériaux, techniques de construction, isolation thermique et phonique, éléments d’équipement…
6. IL Y A UN DÉLAI DE RÉTRACTATION VRAI/En signant le contrat de réservation avec le promoteur, vous versez un dépôt de garantie. En échange, il s’engage à vous réservez le logement choisi et vous avez sept jours pour changer d’avis.
7. LES IMMEUBLE EN BOIS N’EXISTENT PAS. FAUX/Encore rares, les immeubles en bois se développent. Une construction de 140 logements sur quatre niveaux vient même d’être inaugurée en Ile-de-France.
« Février, le plus court des mois, est de tous le pire à la fois », dit le dicton. Mouais. C’est surtout le mois de la reprise de nos petites séries chéries. Top 4 des saisons à ne pas louper !
THE WALKING DEAD
La série reprend le 14 février sur AMC (le 15 sur OCS France). Et la suite de la saison 6 risque de faire mal. D’autant que Negan, un mégaméchant, fera son apparition. « Et il sera une énorme bombe atomique », selon les showrunners.
« Ouf, heureusement que j’ai pris ma moto pour aller voir le remake de Thriller de Michael Jackson »
VIKINGS
La saison 4 débarque plus tôt que prévu (18/02 sur History) ! Le trailer sanglant prévoit du lourd pour le retour de Ragnar Lodbrok. En plus, la série a bien mangé pendant les fêtes : elle comportera non plus 10 mais… 20 épisodes ! Baston !
« Bon, les mecs… On va piller un petit village pour le kif ? »
BETTER CALL SAUL
Prévue le 15 février sur AMC et le lendemain sur Netflix, la saison 2 se voit réduite à 10 épisodes. Ce spin-off de Breaking Bad n’a pas dévoilé grand-chose dans sa bande-annonce. Mais le co-créateur Peter Gould a déjà promis « de l’intense ».
On se fait un petit trip avec Better Call Saul ?
GIRLS
Peu suivie à la télé, la série créée et portée par la géniale Lena Dunham fait pourtant de très jolis scores en streaming. Il n’empêche : la nouvelle saison arrive sur HBO le 21 février et sera diffusée dans la foulée sur OCS City. Ouf !
Nous vous avions annoncé sa formation à Tours, maintenant place aux explications. Le conseil municipal des jeunes (CMJ), c’est quoi ?
Il s’agit d’un dispositif vieux comme le monde, déjà mis en place dans 2 500 communes françaises – à Orléans depuis plus de 30 ans. Pour former leur conseil municipal, à l’instar des « vieux », les jeunes, de 7 à 30 ans selon les communes, mouillent la chemise et se frottent à la vie politique réelle : campagne électorale fondée sur un projet, élections, dépouillement, etc.
Une fois élus, pour une période de 2 ans, ils siègent, avec les élus et services de la ville, au sein de commissions thématiques et tachent de faire aboutir les projets pour lesquels ils ont été élus. Oui, parce qu’ils ne font pas tout comme les grands… L’objectif ? Donner la parole aux jeunes ! À Tours, une vingtaine de collèges publics et privés participent à cette première édition. Les jeunes conseillers, issus des classes de 4e, viennent d’être élus au sein de leurs établissements.
Au collège Corneille, quatre binômes (un titulaire et un suppléant) sont en lice. Le principal, M. Gulibert, constate qu’en termes de projets, « les idées fusent ». Et de poursuivre : « En gérant de manière autonome ces projets et leur budget au sein du CMJ, ils appréhenderont la réalité de la politique au sens noble du terme. » À la mairie, on souligne l’aspect consultatif du concept : « On a besoin d’écouter les jeunes, déclare Barbara Darnet-Malaquin, adjointe chargée de la jeunesse et de l’éducation. Ils pourront donner leur avis sur les politiques municipales les concernant ».
Leur prise de fonctions est prévue le 30 janvier. Comptez sur nous pour suivre leur travail !
Connu et reconnu pour son brunch du dimanche, Les Blancs Manteaux est aussi une parfaite adresse lors du midi, en plein centre-ville.
« Venez comme vous êtes, mais vous serez mieux qu’ailleurs. » Voilà ce que le restaurant Les Blancs Manteaux a rédigé dans sa présentation Facebook. De quoi suffisamment nous intriguer, pour ramener nos petits derrières gelés (il faisait très froid, ce jeudi, oui) dans cette ancienne armurerie du début de la rue Colbert.
Ouvert début 2015, Les Blancs Manteaux est le bon plan du midi pour les habitués du centre-ville, les couples et les amis : une formule au prix plus que raisonnable, un cadre intimiste (petite salle, quelques tables, des poutres apparentes, petite lumière tamisée) et des gérants sympathiques et chaleureux.
Ici, oubliez les cartes à rallonge ! Cuisine fraîche et « fait-maison seulement », comme l’indique la petite ardoise. Un bon point. Dans l’assiette, nos papilles ont frémi avec les frites (maison, donc), dorées et croustillantes… qu’on a adoré tremper dans la délicieuse sauce forestière qui accompagnait notre suprême de volaille. Dans le verre, un Minervois fort en bouche complétait le tout : le bon point ira d’ailleurs à cette carte des vins, belle et complète. On nous a même, vu notre hésitation, fait goûter deux domaines pour mieux nous décider !
Même si la présence d’un gentil toutou (bien élevé et adorable, soit) en salle pourrait en rebuter certain(e)s, on ne peut que trop vous conseiller de faire un tour aux Blancs Manteaux. Et pourquoi pas tester, un dimanche, leur brunch qui fait un tabac. Conseil : réservez avant !
> Les Blancs Manteaux, ouvert midi et soir, tous les jours sauf le mardi. 27 rue Colbert à Tours. Possibilité de brunch le dimanche dès midi.
Contact : facebook. com/lesblancsmanteaux37 ou 02 47 61 62 44.
> Formule du midi à 11,90 € (entrée-plat ou plat-dessert) ou 14,90 € (entrée-plat- dessert). À la carte, comptez de 12 à 21 € pour un plat. Brunch à 14,90 €.
Éditeur passionné, auteur obstiné, Saint-Avertinois d’adoption, Vincent Henry n’est pas homme à vivre dans sa bulle… Du 28 au 31 janvier, il sera au festival BD d’Angoulême, coiffé de ces deux casquettes.
LE LECTEUR
— Vincent Henry grandit à Brive-La-Gaillarde. Au collège, les lectures classiques qu’on lui propose l’em…bêtent profondément. Spirou et Fripounet l’inspirent davantage. Quand au milieu des années 1970, s’ouvre à la bibliothèque municipale une section jeunesse, il s’y plaît et engloutit le stock : Buck Dany, Blueberry, Ric Hochet, etc.
A 12 ans, Vincent Henry commence à façonner sa culture BD. Mais il attendra ses 37 ans pour oser se plonger dedans en créant sa maison d’édition La Boîte à Bulles (BàB).
LE SCÉNARISTE
— En 2013, Vincent Henry passe un nouveau cap. Le cap dont il a toujours rêvé ! Celui du scénario. Il écrit d’abord « la Boîte à bulles en images : l’odyssée d’une petite maison d’édition » qui retrace les 10 premières années de la BàB. Puis, inspiré par ses filles, il imagine les histoires de « Loulou ». En janvier 2016, il signe, avec Gaël Henry aux dessins, le 1er tome du truculent « Alexandre Jacob, journal d’un anarchiste cambrioleur ». Cette fois, il est édité chez Sarbacane. Un gage de reconnaissance de son travail.
L’ÉDITEUR
— En 2003, alors chroniqueur BD, il flashe sur le travail de deux auteurs (Vanyda et José Roosevelt) et leur propose de les éditer. Alors qu’il n’a encore ni maison d’édition, ni expérience en la matière, son « aura » plaît et ils acceptent. C’est la naissance de la BàB. La ligne éditoriale est tranchante, les thèmes difficiles. Que ce soit l’alcoolisme ou la guerre, la famille ou le voyage, les sujets sont abordés par le biais de l’intime.
Treize ans plus tard, la petite entreprise, installée à Saint-Avertin depuis 2013, est toujours sur ses rails, et semble même réussir à toucher un plus large public avec des sujets d’actualité.
De Jeanne Beutter
Nos coups de cœur aux éditions La Boîte à bulles :
Doigts d’honneur. Ferenc et Bast signent un album gifle. Comprenez par là que ce docu-fiction vous met une claque en abordant la situation des femmes en Egypte…
Cher Moktar. Là, on prend une deuxième claque… Suite aux attentats de Charlie, l’auteur s’interroge sur l’identité, l’évolution des rapports aux autres dans une société… troublée.
Tempête sur Bangui. Bouleversant, Didier Kassaï raconte le conflit qui sévit dans son pays, la République centrafricaine. À lire absolument pour une réelle prise de conscience.
Sanseverino est Papillon. Un magnifique album CD aux allures d’aventures. On suit ici les diverses évasions de l’ancien bagnard Papillon, aux rythmes des chansons de Sanseverino.
BÉLIER
Amour : Faites votre coming- out : avouez votre passion pour Céline Dion.
Gloire : OVNI soit qui mal en pense.
Beauté : L’alignement des étoiles polaires provoque la moiteur de vos pieds.
TAUREAU
Amour : Vous lui aviez dit que vous feriez des Knacki. Dommage.
Gloire : Faites ce qu’il vous plaît (dans la limite de la légalité, please).
Beauté : C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures grands-mères. Ou un truc du genre.
GÉMEAUX
Amour : Saturne me dit que ça craint du boudin.
Gloire : Vénus me dit que vous envoyez du steak.
Beauté : Pluton me dit que vous sentez bon comme un saucisson.
CANCER
Amour : Tout le monde a vu que 2016 craignait déjà. Retournez en 1957.
Gloire : Tirez la chevillette et la bobinette cherra ! (on n’a quand même jamais pigé cette phrase du Petit Chaperon Rouge)
Beauté : Galoches, balloches, sacoches.
LION (spécial insultes désuètes, car vous êtes trop en colère [et qu’on vous laisse trouver la traduction dans le dico])
Amour : Les puterelles ou les nodocéphales, cela suffit !
Gloire : Révoltez-vous contre votre patron, cet orchidoclaste complètement fot-en-cul.
Beauté : Cet alburostre d’ex ne vous arrive pas à la cheville.
VIERGE
Amour : C’est l’histoire de Této le tétard…
Gloire : … il croyait qu’il était tôt…
Beauté : … mais il était tard ! (ouarf ouarf)
BALANCE
Amour : Si tu es blond(e), l’astrologue tmv t’aime (les « blonds vénitiens », trichez pas).
Gloire : « L’appétit vient en mangeant » (Depardieu) (enfin, on croit)
Beauté : Tout cul tendu mérite son dû. Paraît-il, hein.
SCORPION (spécial Carlos, on te kiffe mec)
Amour : Tirelipimpon sur le chihuahua. Gloire :
Tirelipimpon avec la tête avec les bras.
Beauté : Touche mes castagnettes moi j’touche à tes ananas.
SAGITTAIRE
Amour : Telle la moule, vous vous accrochez à votre chéri(e) comme à un rocher.
Gloire : Tel le saumon, vous remontez la rivière de la vie.
Beauté : Tel le dindon, vous glougloutez paisiblement.
CAPRICORNE
Amour : Ne le/la quittez pas : il faut tout oublier, tout peut s’oublier (pis on sait jamais, s’il/elle vous offre des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas)…
Gloire : Jeux de nains, jeux de vilains.
Beauté : Trois poils aux fesses et ça se prend pour un ours.
VERSEAU
Amour : Rapprochez-vous d’un Capricorne pour jouer au docteur.
Gloire : Mouais, il y a du pain sur la planche. Mangez-la.
Beauté : Mieux vaut quatre bras que trois tétons, non ?
POISSON
Amour : Les Jean-Marcel apprendront une sacrée nouvelle entre 13 h et 5 h 79 dimanche.
Gloire : Poussez mémé dans les orties.
Beauté : Ne jamais dire jamais. Sauf si on vous propose de porter des chaussettes avec des sandales.
Ils souquent, ils tirent, ils sautent, en solo ou en équipe, empilent les titres et font briller leur club. On agite haut nos pompons pour soutenir ces sportifs sur-motivés qui courent tous vers les sommets.
1. SARAH GUYOT
Six courses et six titres : en individuel comme en équipe, la kayakiste de 24 ans a tout cassé aux championnats de France, avant de remporter son premier titre international en mai dernier, devenant championne d’Europe. Sarah Guyot offre au club tourangeau de canoë-kayak les meilleures chances de croquer des médailles aux Jeux olympiques de Rio cet été et aux championnats du monde, en août. Si elle obtient sa place sur le podium, elle pourra dire que 2016 aura été son année.
2. VINCENT PELLUARD
En vous promenant vers la piste des Bretonnières, vous avez peut-être aperçu Vincent Pelluard faisant des voltiges. Le champion de motocross BMX se prépare dur pour Rio. Un entraînement qu’il a pu rendre possible grâce à un appel à financement participatif réussi cet été. Et comme ses fans ont été plus généreux que nécessaire, il a décidé de reverser le surplus à une association d’aide aux enfants défavorisés.
3. ÉRIC PEREIRA
C’est pour oublier son handicap qu’éric Pereira s’est mis au tir à l’arc en 2011. Il excelle très vite : en 2013, l’archer du club Le Casas de Saint-Avertin arrive déjà en 5e place au niveau mondial, puis gagne une médaille de bronze de champion d’Europe en équipe. S’il explique que le tir à l’arc lui a permis de se reconstruire, ce sport lui permet aujourd’hui de porter les couleurs de la Touraine aux quatre coins du monde.
> archersstavertinsports.jimdo.fr
4. ALISON LEPIN
À 15 ans, Alison a déjà sauté dans la cour des grands gymnastes. Quatre ans seulement après avoir commencé la barre et la poutre, la gymnaste du club d’Avoine-Beaumont est entrée dans l’équipe de France juniors. Le 3 décembre, au tournoi international de Charleroi, elle remportait sa première médaille d’or aux barres asymétriques. Son défi 2016 : grimper sur le podium des championnats d’Europe et des Jeux olympiques.
5. LES COYOTES
Pourquoi ? Parce que l’équipe de baseball de Joué-lès-Tours, née au début des années 1980, est discrète mais s’arrache pour défendre un sport légendaire mais fort méconnu dans nos contrées. Si le hockey a fait son trou chez nous, le baseball peut aussi séduire les foules, non ? On y croit, d’autant plus qu’ils viennent de créer une équipe de softball mixte. Et d’ici deux mois, les Coyotes devront se battre pour conserver leur couronne de champion régional. Go, les Coyotes !
> facebook.com/baseball.club.joue
6. KOUMBA CISSÉ
On aurait pu en citer bien d’autres, des joueuses (épatantes !) du CTHB. Pour ceux qui ne suivent pas, c’est du hand féminin, ça se passe à Chambray et ça s’envole tranquillement vers l’élite. On a choisi Koumba, parce qu’elle a longtemps été blessée juste après son arrivée en Touraine et qu’elle revient peu à peu à fond les ballons. Et puis bon, elle frappe aussi un peu à la porte de l’équipe de France, quand même, quoi…
> chambraytourainehandball.com
7. TONY RAMPHORT
Bon, c’est sûr, s’appeler Tony, quand on joue au basket, ça aide ! Non, mais sans rire, le meneur comme tous ces copains de l’UTBM en a sous la pédale. Pour info, l’UTBM, c’est l’union entre le PLLL Tours et le Touraine Basket Club, le but étant de redonner une équipe élite au basket tourangeau. Et c’est plutôt pas mal parti puisque l’équipe pointe en tête de sa poule en Nationale 2.
8. BOB MILLETTE
C’est une figure, l’entraîneur des Remparts, c’est le moins que l’on puisse dire ! On ne reviendra pas sur l’historique : le passé, c’est le passé. Ce que l’on peut dire, c’est que depuis que le bonhomme est à la tête de l’équipe, ça gagne ! “On travaille fort !” qu’il dit avec son bel accent de là-bas. Gros travail physique et tactique pour tout le monde. Résultat : le spectre de la relégation s’éloigne et l’objectif des play-off se rapproche.
> lesrempartsdetours.com
9. HARIS BENKEBLA
Il est un peu comme son équipe, le TFC, Haris : généreux et appliqué, mais pas toujours récompensé. Comme elle, il ne cesse de monter en puissance et on miserait bien une poignée de bêtises (c’est des bonbons, hein !) sur ce jeune (21 ans) milieu algérien. Il n’emmènera sans doute pas le TFC en Ligue 1 cette année (ou alors, il va falloir une deuxième partie de saison canoninissime) mais ça n’empêche pas de briller !
> toursfc.fr
10. NATHALIE MAUCLAIR
Pour la faire courte, elle est championne du monde de trail, la licenciée de Free Run / A3 Tours. En août dernier, elle a décroché la lune en remportant l’Ultra Trail Mont-Blanc en 25 heures, 15’ et 33’’. Alors nous, qui bouclons péniblement nos trois tours de lac le dimanche matin, nous disons “chapeau, madame !” et pour les championnats du monde 2016, qui auront lieu en octobre, au Portugal, eh bien on sera avec elle (par la pensée). Voilà.
Par Elisabeth Segard et Matthieu Pays
>> Et aussi : L’archère Laurie Lecointre qui porte les couleurs de Le Casas, la gymnaste Lucie Lepin, la championne paralympique Amélie Le Fur qui court vers Rio…
Spotlight, le film du mois ? Assurément ! Le film retrace l’enquête menée par des journalistes américains qui ont révélé le scandale des prêtres pédophiles dans le diocèse et de l’étouffement de l’affaire par certains politiques et hommes de pouvoir. Glaçant.
C’était en 2002. The Boston Globe éclaboussait le monde de ses révélations : le journal sortait une enquête qui faisait froid dans le dos, dénonçant le scandale des prêtres pédophiles du diocèse de Boston… en prouvant aussi que police, politiques et hommes de pouvoir avaient tenté d’étouffer l’affaire.
C’est ce que raconte Spotlight (du nom du groupe de journalistes qui ont écrit sur le sujet), une histoire vraie, glaçante, mettant sous le feu des projecteurs des hommes dévoués corps et âmes à dénoncer l’impensable. Une virée dans l’envers du décor du journalisme d’investigation.
Loin d’être ennuyeux, Tom Mc Carthy (scénariste de Là-haut !) accouche là d’un film sobre et intelligent. Ici, le spectateur devient le bloc-notes des journalistes. Assiste, au fur et à mesure, aux terrifiantes révélations. Il est seul au milieu des cliquetis des claviers, des téléphones qui chauffent et des montées de stress. Dans Spotlight, la narration est conventionnelle, mais l’interprétation est magistrale : de Mark Ruffalo (remarquable !) à Michael Keaton, en passant par Stanley Tucci… Seule Rachel Mc Adams semble, pour une fois, un peu trop transparente.
Tout en retenue (la parole des victimes se fait sans pathos), Spotlight bénéficie d’un montage précis et d’une mise en scène discrète. Poussant le spectateur vers une question : qu’est-ce qui est pire ? Les abus sexuels en toute impunité des prêtres ? Ou l’Église qui ferme les yeux et protège ses membres en les faisant par exemple déménager ?
Au final, le film de Mc Carthy est un portrait glaçant de Boston, un thriller aux allures de documentaire, une plongée et surtout une ode au vrai journalisme, au 4e pouvoir. À l’époque, la rédaction du Boston Globe avait obtenu un Prix Pullitzer pour son enquête. Spotlight aura-t-il droit à son Oscar, le 28 février ?
>Drame (USA) de Tom Mc Carthy. Durée : 2 h 08. Avec Mark Ruffalo, Liev Schreiber… NOTE : 4/5
Retenez ce nom : PlaySafe. C’est celui d’un projet étudiant qui veut sensibiliser les étudiants au VIH par le buzz et la surprise !
Léa, Bastien, Tom, Clara. Quatre étudiants de l’IUT de Tours. Des idées plein la tête et un nom à retenir : PlaySafe. C’est leur projet, leur bébé. Qu’ils chouchoutent, puisque PlaySafe veut sensibiliser les étudiant( e)s tourangeaux sur le virus du sida.
Leur credo ? Prévenir autrement. Oubliez les discours un chouïa moralisateurs ou complètement anxiogènes. Les quatre amis vont plutôt organiser « trois opérations “buzz” qui ne laisseront pas indifférents » qui auront lieu aux facs des Tanneurs et des 2-Lions, mais aussi à l’IUT de Tours-Nord. Des actions de prévention originales qui restent pour l’instant assez secrètes (et nous, on adore ça, curieux qu’on est !).
Pour parfaire le tout, ils organiseront aussi un concert étudiant le 17 mars au Temps Machine, au profit de l’association AIDES. Au menu ? Last Train, We are match et Thylacine. Bref, prévention et gros son.
> Vous pouvez les aider grâce au financement participatif. Faites péter leurs compteurs sur fr.ulule.com/playsafe
Cette semaine, le monde est toujours aussi fou. Entre un monsieur en slip qui tient à sa voiture et deux trafiquants pas franchement malins…
>Un Norvégien s’est fait réveiller par le bruit de sa voiture qu’un homme tentait de voler. Ni une, ni deux, le Chuck Norris local a bondi, en slip, sur le toit de sa voiture lancée à 90 km/h et s’y est accroché sur plusieurs kilomètres… alors qu’il faisait – 17°C. Il a réussi à briser le pare-brise et maîtriser le voleur. La police s’est dit « impressionnée ».
> Ne faites pas trop les malins à marcher dans les escalators ! Une étude menée dans une des stations les plus bondées de Londres a montré que moins on bougeait dans un escalator, plus on avançait vite !
> Andre Drummond, basketteur américain, vient de battre un record dans le championnat de NBA. Il a loupé 23 lancers-francs sur 36 tentatives. > Lynea Lattanzio est une chouette dame. Cette Californienne de 67 ans réside dans une propriété de 2 hectares avec pas moins de… 1 100 chats. Une femme qui a tout compris, donc, puisque les chats contrôleront un jour le monde.
> La drogue, c’est mal. Deux trafiquants qui transportaient 9 kg de marijuana se sont fait coffrer : les deux malins, complètement défoncés, avaient appelé la police, car ils pensaient être poursuivis… par la police.
Ces étudiant(e)s tourangeaux organisent une vente aux enchères silencieuse. L’objectif ? Faire partir des enfants du Secours Populaire au Futuroscope.
Tmv vous en avait déjà parlé début décembre 2015 (mais si, juste ici) : désormais, il ne vous reste plus que quelques jours afin de jeter un œil (et même les deux, tiens) sur le projet Une Enchère pour un sourire. Une initiative lancée par un groupe d’étudiants tourangeaux à l’IUT, Manon Yvernogeau, Julie Bastard, Marie Gribaudo, Apolline Debono, Valentin Bruet, Julien Poirier.
Le principe ? Ils organisent une vente aux enchères silencieuse – sans commissaire priseur – pour permettre à des enfants du Secours Populaire de partir au Futuroscope.
Ce dimanche 31 janvier, il vous suffit donc de filer au 35 rue Bretonneau. Au total, près d’une quarantaine d’œuvres seront proposées à la vente : peintures, dessins, photos, que ce soient d’artistes amateurs ou professionnels. De Renar à Nep, en passant par Nahim Houée ou encore Bastien Manceau (dont tmv vous a déjà parlé, preuve que vous serez gâtés !), tous ont accepté de participer à cette action solidaire et caritative.
L’idéal, pour les étudiants, serait de récolter environ 1 000 €. Si le public est au rendez-vous, les petits du Secours Populaire pourront sourire au Futuroscope de Poitiers d’ici mars.
> Dimanche 31 janvier, au 35 rue Bretonneau. Les œuvres sont visibles de 14 à 15 heures. Les enchères seront terminées à 17 h 30.
C’est sûr, on ne s’y met pas pour maigrir : avec 330 calories grillées en 1 h 30, le yoga n’est pas là pour faire péter les capitons. Mais il a d’autres atouts. Enquête sur une discipline au final assez méconnue.
A la rédaction, avouons-le, on est plus bière, paillettes, Abba et rock’n’roll que pagne en mousseline de coton et patchouli. Le yoga ? Il nous apparaissait comme une nouvelle lubie Instagram, noyée dans des effluves d’huile essentielle et un déferlement de contorsionnistes en bikini. Et puis, difficile de s’y retrouver entre les termes techniques en sanskrit et les 200 écoles de yoga traditionnel, sans parler des variantes qui fleurissent depuis dix ans : yoga parents-enfants, yoga senior, yoga dynamique, yoga Bikram (pratiqué dans une salle surchauffée à 40 °C), yoga du rire, yoga chinois, yoga en piscine ou dans un hamac (le fly yoga)… autant de fantaisies dans lesquelles on se noie et qui transforment une discipline en phénomène de foire. Le yoga est devenu un marché. Dans les magasins de sport, le rayon tapis et pantalon en jersey progresse de 10 % chaque année. Les tour-opérateurs proposent des croisières aux Caraïbes labellisées yoga, et des gurus sans vergogne comme Bikram Choudhury veulent même déposer des série d’exercices de yoga.
Cette frénésie autour du yoga ne lui fait pas forcément du bien et risque de le réduire à des acrobaties. Ce serait comme réduire l’art de la pâtisserie au cupcake. Yoga signifie « lien », c’est un chemin d’évolution personnelle qui compte huit étapes et les célèbres postures ne sont que l’une d’entre elles. « La première étape, celle du travail sur soi, est la plus difficile », rappelle Sylvain Castagnos. Professeur de yoga, il est presque né en position du lotus : sa mère pratiquait, sa grand-mère aussi. Dans les années 70, ces adeptes passaient pour des OVNIS. En 2015, ils sont plus d’un million en France.
Le Ashtanga Yoga, celui des postures, est le plus pratiqué en Occident mais il existe d’autres formes : le Karma-Yoga, ou yoga de l’action désintéressée, pratiqué dans la vie courante, le Bhakti-Yoga, centré sur la dévotion, le Jñâna- Yoga, ou yoga de la connaissance non discursive.
Comment une discipline aussi vieille que les Pharaons, née sur les rives du Gange, a-t-elle fait son trou sur les bords de Loire ? Au début des années 90, la discipline a profité du culte du corps bien fait, athlétique, fin, et de la quête générale de bien-être. C’est aussi une méthode employée pour s’obliger à débrancher, à oublier la montre ou le smartphone, confirment les enseignants. « De plus en plus de médecins pratiquent le yoga pour se détendre et le conseillent à leurs patients contre le stress, souligne Pascal Ferret, professeur depuis 10 ans. Mais il faut se rappeler que le stress n’est pas une maladie, c’est un symptôme. » Lui a commencé à pratiquer le yoga pendant ses études, jusqu’à se reconvertir comme professeur de yoga. « Le yoga n ’ e s t pas une baguette magique mais je vois des évolutions chez mes élèves. Au fil des mois, des gens qui arrêtent de bégayer, dont la démarche devient plus sûre… » Le yoga aide donc à rééquilibrer physique et psychique. On est bien loin des cabrioles glamour survendues par les starlettes sur Internet.
À Tours, La Maison du yoga propose 24 cours chaque semaine. Ce mercredi soir, 8 élèves débutants enchaînent pendant 1 h 30 les salutations au soleil et la position du chien. Un autre de nos préjugés tombe : on pensait la pratique majoritairement féminine, mais ce soir, le groupe comprend 50 % d’hommes. L’un d’entre eux vient de s’inscrire « parce qu’il a les genoux en compote, ne peut plus faire de sport, même plus de piscine.» C’est son premier cours. Il compte sur le yoga pour garder un peu de forme physique. Comme Christelle, qui pratique depuis un an en complément de la course à pied.
« Les élèves viennent d’abord pour rester en forme, faire un sport doux. Mais au fond, je suis persuadé que tous ont un besoin de réflexion spirituelle », souligne un enseignant. « J’aborde très peu l’aspect religieux en cours car dans nos pays laïcs et matérialistes, la méfiance est vive à l’égard de tout ce qui est teinté de spiritualité », analyse Pascal Ferret. Le yoga tire justement sa force de cette globalité, en faisant travailler le corps, l’esprit et l’âme. Les asanas, ces positions si spectaculaires, ne sont qu’une porte d’entrée vers un mode de vie bien éloigné de notre culture moderne : « Elle s’appuie sur la compétition et le gaspillage, ce qui est préjudiciable non seulement pour les autres créatures mais aussi pour la planète, écrit le spécialiste David Frawley. C’est le contraire de Ahimsa, la non-violence, principe essentiel du yoga. »
Ce principe de non-violence pousse des adeptes du yoga à changer petit à petit de régime alimentaire jusqu’à devenir végétariens. « C’est normal, on devient plus attentif aux autres règnes, animal ou végétal », confirme Pascal Ferret. Malgré les apparences, le yoga n’est pas une discipline solitaire, rappelle Sylvain Castagnos. « Il y a plus d’énergie en groupe, on pratique mieux et plus longtemps. En faisant des exercices seuls, un débutant risque de se faire mal, de tirer trop fort. » Pour vraiment profiter de ses cours, il faut être à l’aise avec le prof et trouver l’horaire qui convient, parce que si vous courrez comme un damné pour être à l’heure, vous perdrez pas mal de zenitude en chemin. Et surtout, comme l’explique joliment Pascal Ferret, « chacun doit trouver la forme de yoga qui correspond à sa forme d’âme ».
>> Retrouvez toutes les salles de sport de Tours et ses alentours dans notre bonus FORME, disponible en téléchargement ICI (numéro du 20 au 26 janvier 2016)
Des pizzas et des bouquins : c’est au menu de l’Aquila, à Tours. On l’a testé et on vous en dit plus juste ici…
Le café suspendu, le plat suspendu (c’est-à-dire payé à l’avance par un client pour un nécessiteux), tout le monde connaît. Mais le livre suspendu, ça existe aussi, on l’a rencontré par hasard dans une pizzeria. L’Aquila se cache derrière la Caf, au fond de la galerie marchande de Champ-Girault. C’est la cantine informelle des employés des bureaux alentours, de techniciens de la SNCF, « à 80 % des habitués », confirme Philippe Plagneux, le patron.
« La restauration, j’ai ça dans le sang : mon père était dedans et ainsi de suite depuis plusieurs générations. » Sur le comptoir, entre la caisse et un gros pot de bonbons multicolores, on repère deux petites piles de livres, le dernier Joël Dicker côtoie un Gavalda et la bio de Mike Tyson. On a découvert la première pizzeria- bibliothèque. « Je les ramène pour les clients, explique le patron. Vous pouvez les lire ici ou les emporter chez vous et puis vous les ramenez quand vous avez fini. Allez-y, n’hésitez pas. »
L’idée est bon enfant, comme le patron et les clients. Et pour les nourritures terrestres ¢? Des plats simples, qui tiennent leurs promesses, pour un budget raisonnable. On choisit la pizza Maya (miel, Sainte-Maure et coppa) qui passe le crash-test : pâte fine et croquante, vrai chèvre. La bavette reçoit une mention très honorable. Côté dessert, la crème brûlée manque un peu de saveur mais l’île flottante, bien ronde et joufflue, est plus que sympathique. Une cantine parfaitement adaptée à la pause de midi, comme l’ont compris ses fidèles.
>>Pizzeria l’Aquila, Galerie Marchande de Champ Girault, rue du Docteur Herpin, à Tours, tél. 02 47 20 97 92. >>Ouvert tous les midis, du lundi au vendredi, de 12 h à 14 h. Pizza à partir de 9 €, bavette garnie : 10,90 €.
Le monde est fou. On vous le prouve cette semaine, avec quatre nouvelles histoires, entre un joueur qui mange une feuille de match (littéralement) ou encore une drôle de lettre de motivation…
> « Passionné par le digital, les médias… blablabla… compétences et connaissances… blablabla… » Voilà un petit extrait de la lettre de motivation envoyée par Julien Chorier à Alumnforce. Le jeune diplômé, en avait marre d’écrire toujours la même chose et n’avoir aucune réponse. Il a donc remplacé tout le superflu par des « blablabla ». La start-up Alumnforce a flashé sur cette lettre intrigante. Et l’a embauché en CDI ! Bref, une histoire qui buzze, trop mignonne et cool, blablabla…
> Selon une étude suédoise, menée par Helena Jernstrom, trop de café pourrait avoir un effet sur la taille de poitrine. D’après la scientifique, les grandes consommatrices de café ont de plus petits seins.
> En Italie, le maire de Sellia en a eu marre de voir son village perdre la moitié de sa population en 40 ans. Il a donc déclaré la Mort persona non grata ! À l’aide d’un décret, il a imposé l’obligation de soins à ses concitoyens (une visite médicale par an). Faute de quoi, ils devront payer une amende.
> Marre de marre : à la fin d’un match de foot plutôt tendu en division d’honneur, un joueur amiénois est allé voir l’arbitre pour lui demander la feuille de match… pour finalement la déchirer et l’avaler.
Chaque année, les Razzie Awards récompensent les pires acteurs, films, scénaristes et réalisateurs. Voilà quelques uns des nominés pour le cru 2016 : verdict des « gagnants » le 27 février !
50 NUANCES DE GREY
Nommée dans la catégorie pire film (entre autres !)
La bobine pseudo- SM a fait virevolter les culottes (ou pas), sans marquer le cinéma. Mais a rappelé qu’une partie de jambes en l’air sans fessée, c’était comme une raclette sans fromage.
JOHNNY DEPP
Nommé dans la catégorie pire acteur, dans Charlie Mortdecai
L’un des pires échecs pour celui qui cachetonne pour des pubs Dior. Le flop du film l’a poussé à être considéré comme le comédien le moins bankable de 2015. #JeSuisJohnny.
JENNIFER LOPEZ
Nommée dans la catégorie pire actrice, dans Un voisin trop parfait.
Dans ce thriller, l’actrice (chanteuse dans une autre dimension) de 46 ans faisait des galipettes avec un petit jeune. Un flop. Le public bouderait-il les cougars ?
LES 4 FANTASTIQUES
Nommé dans la catégorie pire scénario.
Descendu par la critique et le public, ce reboot fait peine à voir. Victime de sa grosse baston avec les studios, le réalisateur Josh Trank vivrait désormais dans une grotte. Non, on déconne. Quoique.
>>L’intégralité des nominations se retrouve sur le site d’Allocine !
Comme chaque semaine, votre dose d’horoscope WTF. Et c’est r’parti pour un tour !
BÉLIER
Amour : Méfiez des Balance. Sérieux.
Gloire : Écrivez ce que vous voulez : _ _ _ _ _ _ _ (c’est vrai, quoi. Pas toujours aux mêmes de bosser !)
Beauté : Qui vole un oeuf, se prend une bonne grosse baffe dans la tronche.
TAUREAU
Amour : Votre fruit n’est pas si défendu que ça. Coquin(e).
Gloire : Vous avez les pieds sur terre (sauf les unijambistes).
Beauté : Taureau, gastro, dodo.
GÉMEAUX
Amour : Une tête à claques près de vous ? N’hésitez plus : claquez.
Gloire : L’alignement de Saturne favorise la réussite à la pêche aux moules…
Beauté : … mais n’évite pas la cellulite. Bah voui, on peut pas tout avoir, hein.
CANCER (spécial proverbes africains)
Amour : « Si tu es un cheval, il ne faut pas qu’on t’appelle un âne ».
Gloire : « Si tu vois un crocodile en train d’acheter un pantalon, c’est qu’il a trouvé le moyen de sortir sa queue »
Beauté : « Le derrière de la femme est plus doux que sa tête »
LION
Amour : François Hollande est du même signe que vous. Vous voyez ce qu’on veut dire ?
Gloire : Cessez tout de suite les pantalons slim. Les voyageurs du tram’ n’aiment pas ça.
Beauté : Herpès is the new deal.
VIERGE (spécial big up à Baudelaire)
Amour : « Il n’est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu’il n’espère »
Gloire : « Le travail, n’est-ce pas le sel qui conserve les âmes momies ? »
Beauté : « Le beau est toujours bizarre »
BALANCE
Amour : À défaut de chevaucher une licorne, commencez déjà par votre chéri(e).
Gloire : Il vous reste près de 8 400 heures avant qu’on passe en 2017. Courage.
Beauté : Cessez d’haïr l’astrologue tmv, c’est mauvais pour votre coeur.
SCORPION
Amour : Vénus vous rapproche d’un(e) Lion, cette semaine. Gaffe aux griffures au pieu.
Gloire : Scorpion, ça rime avec procrastination. On dit ça…
Beauté : Petite cuisse deviendra grosse.
SAGITTAIRE
Amour : Oh, l’important c’est de participer, non ?
Gloire : Vivez nu(e) à partir de samedi. C’est Vénus qui vous le conseille.
Beauté : Cuir, cuir, moustache.
CAPRICORNE
Amour : « L’Anaconda » est un surnom bien trop modeste pour vous.
Gloire : Bof. Surtout lundi. Parce que c’est lundi. Et que lundi, ça pue.
Beauté : Uranus s’inquiète pour votre cuir chevelu.
VERSEAU
Amour : Mort aux prouts.
Gloire : Vos fesses dans la Redoute.
Beauté : Vive la moumoute.
Musique, monde du spectacle, du web ou encore cinéma… Cette année, ça va bouger côté culture, au sens large du terme. La rédaction a choisi de mettre en valeur dix Tourangeaux qui, chacun à leur niveau, font bouger Tours dans ce domaine. Ils ne sont, bien sûr, pas les seuls, mais notre petit doigt nous dit que 2016 ne se fera pas sans eux !
1. LVOE
Ne cherchez pas d’erreur, ça s’écrit vraiment comme ça. Le truc à LVOE, c’est le « psychbeatrock », comme ils l’écrivent sur leur page Facebook. Et LVOE, c’est un peu LE groupe à surveiller cette année. Naviguant entre Tours, Paris et la Lune (c’est eux qui le disent, chut !), ces zikos balancent un groove sexy et surtout des tubes en puissance.
Leur premier EP, Misspelling of love, sorti l’été dernier, vous envoie valser du côté des British des 90’s. Et ça fait un bien fou. Tant qu’à faire, réservez votre 11 février : LVOE sera en concert avec Odezenne au Temps Machine. #Bisou.
> facebook.com/LVOEMUSIC ou soundcloud.com/lvoelvoe
2. OLIVIER PAIN
Olivier Pain passe de la photo portrait à celle de mariage, en passant par le reportage humanitaire avec une facilité déconcertante. Surtout, ses clichés sont sincères et humains. La preuve avec sa série sur le camp de réfugiés de Calais, pour le compte de GSF (Gynécologie sans frontières). Un reportage que le Tourangeau continuera fin janvier et en février. Ce qui devrait permettre d’organiser des expos et lever des fonds pour permettre à GSF de continuer à travailler là-bas. Humain, qu’on vous disait.
> olivier-photographie.com
(photo olivier-photographie.com)
3. GARY CONSTANT
Il est comme ça, Gary : capable de dézinguer le dernier Tarantino (pas taper !), comme de se farcir un film de sushis cannibales et de flasher sur une comédie d’espionnage 100% deutsch et délirante. Il revient cette année pour les 10 ans de son bébé, l’excellent festival de ciné qu’il a créé et qu’il préside : Mauvais Genre. Du 24 à 28 mars, il va donc dynamiter le cinéma gnan-gnan et amener une dose de fraîcheur à Tours. Comédie, drame, science-fiction, thriller, bis, avant-premières, Nuit interdite, concerts, expos (les grands maîtres de la BD franco- belge à l’honneur !)… De quoi voir la culture différemment (et se marrer un bon coup).
> festivalmauvaisgenre.com et sur Facebook
4. CHACHADELILLA
Son vrai nom est Charlotte de Lilla. Chachadelilla pour les intimes (graou). Plus de 3 500 abonnés au compteur pour sa chaîne YouTube, où elle réalise des doublures voix truculentes de jeux vidéos, films et dessins animés. Et en plus, mademoiselle chante à merveille !
Cette Tourangelle de 25 ans à la voix magnifique enquille les succès (227 000 vues pour son doublage de la chanson de la Reine des neiges) et parsème le tout de bonne humeur. Ses talents de graphiste (elle est multi-fonctions) l’ont aussi emmenée sur Mythomen (mytho.mn) : un projet fou de long-métrage d’animation, avec des super-héros, réalisé par Sébastien Périer et 100 % made in France. Bref, si Hollywood repère notre Chacha un jour pour doubler Le Roi Lion 12, tmv a choisi d’être son agent. Si, si.
> chachadelilla.com et @ChachaDeLilla sur Twitter
5. JACQUES VINCEY
Impossible de passer à côté de cette figure de la culture. Le directeur du théâtre Olympia cherche, avec toute son équipe, à s’ouvrir, rendre curieux ceux et celles qui n’iraient pas forcément poser leurs petites fesses au théâtre. En plus de ça, il se pourrait fortement que le CDRT obtienne, à la rentrée 2016-2017, le label centre dramatique national. Une vraie reconnaissance. Et une fierté pour Tours.
> cdrtours.fr
(photo tmv)
6. PEPIANG TOUFDY
Infatigable, ce Pepiang. Directeur artistique de l’asso Prod’Cité, il court partout, toujours occupé et fait bouger le monde de la culture tourangelle depuis des années. 2016 sera encore très riche pour lui : une nouvelle édition du festival des cultures urbaines Imag’IN, WantedTV l’émission sur TVTours et surtout la sortie de son Daymane Tours (dont on vous avait parlé dans le N°183), court-métrage tourné en ville. « Et aussi un autre film en cours d’écriture ! », précise mister Toufdy. Rien n’arrête Pepiang on vous dit…
> prod-cite.fr
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7. LIVE UNLIMITED
« On voulait faire quelque chose pour les gens qui souhaitent bouger, s’ouvrir sur les territoires et assister à plein de concerts. Diversité de salles, mais aussi de style musical ! », résume Alban Gautron, de Live Unlimited. Avec Diego Movilla et Grégoire Rist, il a trouvé THE concept : le pass concerts illimités dans la région Centre.
La start-up tourangelle propose de payer un abonnement sans engagement de 25 € par mois pour se faire un tas de concerts, tranquilou, dans différentes salles partenaires (Le Temps Machine, Le Chato’Do, Espace Malraux, Le Petit Faucheux, L’Astrolabe…). Bref, 800 spectacles sur un an au programme.
D’ailleurs, il se pourrait que tmv vous fasse gagner certains de ces sésames d’ici peu. Genre ICI !
> Live-Unlimited sur Facebook
8. MARIE-CLAUDE CARAËS
Directrice des Beaux-arts de Tours depuis 2014, elle a dû faire face au déménagement de l’ancienne école, rue Nationale, devenue le futur CCCOD (Centre de création contemporaine Olivier-Debré). À elle, donc, de repenser l’école (et les nouveaux locaux, tant qu’à faire) : pour 2016, elle souhaite mettre l’accent sur l’art contemporain et ouvrir des ateliers publics au plus grand nombre. Bref, l’Art pour tous. L’étape finale étant «d’accueillir dans les étages que l’école n’occupe pas, des start-up et des gens créatifs », comme elle l’a indiqué au magazine de l’agglo.
9. CONNECTESPORT
Les Tourangeaux un peu (beaucoup) geeks vont adorer. Connectesport, un site internet, promeut l’e-Sport à travers des revues de presse, mais aussi des tests et des dossiers sur le jeu-vidéo (avec, en bonus, une web TV toujours à fond dans le gaming et qui recherche d’ailleurs des joueurs intéressés). « La motivation de Connectesport est de devenir un point de référence journalistique dans le domaine du sport électronique de la région », souligne la tête pensante Steven Kukulski. Avec son associé Benjamin Lattron (de publicitemoi), ils souhaitent « acquérir un studio pour nos animateurs de stream ».
> connectesport.com
10. DOROTHY SHOES
L’inclassable artiste tourangelle, qui a fait des études d’art-thérapie, continue de surprendre. En 2015, les grilles de la préfecture avaient été décorées de ses photos, fruit de sa rencontre avec une dizaine de personnes en situation de handicap vivant en Touraine. Celle qui a intégré le studio Hans Lucas expérimente beaucoup.
Jusqu’au 31 mars, sa sublime expo ColèresS Planquées (anagramme de sclérose en plaques, dont Dorothy est atteinte) sera placardée à l’hôpital Salpêtrière de Paris. « J’ai demandé à des femmes de mon entourage de bien vouloir interpréter mes représentations personnelles de cette pathologie lourde, ainsi que chacune de mes peurs liées à ses facteurs dégénérescents », indique la Tourangelle.
> facebook.com/DorothyShoes
Avec la sublime métamorphose d’Eddie Redmayne, le film de Tom Hooper est bien placé pour rafler les Oscars. Alors, on va voir The Danish Girl ?
Il y a une scène, dans The Danish girl, qui marque. Gerda, peintre mondaine mais sans modèle, demande à son mari Einar de poser pour elle en robe. Sourires, puis rires. Et puis soudain, le regard d’Einar se fige, brille, s’illumine. Tout s’arrête autour de lui. Il caresse l’étofe, intrigué, terrifié, subjugué. Quelques scènes plus tard, il deviendra femme.
The Danish Girl est l’histoire vraie de deux artistes danois. L’histoire d’amour entre Gerda Wegener et Einar Wegener qui deviendra Lili, première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle dans les années 30. Signé Tom Hooper (Le Discours d’un roi, Les Misérables…), ce biopic aborde frontalement les thèmes de la transexualité et de la crise d’identité avec élégance.
Sans tomber dans le voyeurisme bébête, le cinéaste déroule cependant un récit un peu longuet, au traitement trop académique et illustratif.
Traversé par de sublimes plans aux allures de tableaux et magnifié par sa photographie, The Danish girl est tout en délicatesse. Mais n’osant jamais sortir du chemin balisé, il pêche par un script maladroit (l’arrivée de la transidentité d’Einar est bâclée) et qui mériterait un peu d’audace (le traitement médical affreux réservé à l’époque aux transgenres est vite expédié).
Côté interprétation, le joli duo offert par Alicia Vikander et Eddie Redmayne paie : la première, humaine et subtile dans le rôle d’épouse délaissée. Le second, déjà oscarisé pour Une Merveilleuse histoire du temps, est précis dans son jeu, mais a tendance à trop minauder. Il n’empêche, cette oeuvre a le mérite d’aborder un sujet brûlant qui pourra – et devrait !- amener à plus de tolérance. Le Qatar, lui, a décidé d’interdire le film, le jugeant « trop dépravé »…
Drame/biopic, de Tom Hooper (USA, GB). Durée : 2 h. Avec Alicia Vikander, Eddie Redmayne, Ben Whishaw…
La rue Nationale changera-t-elle de nom ? L’hypothèse a été lancée par Christophe Bouchet, adjoint au tourisme à Tours.
L’annonce – ou tout du moins l’hypothèse – de Christophe Bouchet, adjoint au rayonnement et au tourisme, a enflammé la toile. Énoncée dans les colonnes de la Nouvelle République, l’idée d’une réflexion autour du changement de nom de la rue Nationale ne passe pas inaperçue.
« La rue Nationale a été ainsi nommée parce que la RN 10 passait par là. Est-ce que ça a encore du sens aujourd’hui ? », interroge l’élu. Avant de se demander si l’ex-rue Royale (ah ça en jetait comme nom) ne pourrait pas s’appeler plutôt… rue Balzac, le célèbre auteur étant né à Tours. D’autant qu’en 2018- 2019, la Ville devrait célébrer l’année Balzac.
Débaptiser la rue Nationale : est-ce déjà une priorité ? En attendant, Christophe Bouchet aimerait le retour d’une statue Balzac au coeur de Tours. Une statue en bronze qui trônait, jadis, place Jean-Jaurès. Avant d’être fondue par les Allemands en 1942. L’Histoire, un éternel recommencement.
> Rue Nationale ? Rue de Balzac ? Rue Royale ? Rue du monsieur en toge devant Nature & Découvertes? Rue où tu ne peux pas marcher un samedi de soldes ? Si vous avez envie de réagir et choisir un nouveau nom de rue, n’hésitez pas en commentaire ou sur notre page Facebook !
La zumba, ce n’est pas que pour les grands. Les cours pour les enfants se multiplient dans l’agglo comme au Centre social de la Vallée Violette, à Joué-lès-Tours.
Pour trouver le cours de zumba, il suffit de tendre l’oreille. Musique hyper rythmée et consignes enthousiastes d’Emilie Boissinot, qui donne des cours pour enfants au Centre social de la Vallée Violette à Joué-lès-Tours, chaque mercredi après-midi. « Et 1, 2, 3, 4 tapez », lance-t-elle tout en dansant sur Te quiero, la musique d’une chorégraphie que le petit groupe de 7 à 11 ans – quasiment que des filles – a appris.
Ici, pas de ballerines ou de tutu. La zumba se pratique habillé(e) décontracté(e) et en baskets. Ce mélange bondissant d’aérobic, de danse jazz et latine, a happé des millions d’adultes dans le monde. Mais il plaît aussi beaucoup aux enfants et particulièrement aux filles.
C’est d’ailleurs à la demande des familles fréquentant le Centre social que la structure propose, depuis l’année dernière, ce cours. « J’aime bien, ça bouge, c’est collectif et on rigole bien ! », sourit Amina, 9 ans, entre deux sauts. Échauffement, répétition des chorégraphies, l’apprentissage ne se fait pas sans jeux. Le tout sur les tubes qui font un carton chez les pré-ados, du genre Un monde meilleur, de Keen’V, ou encore les titres de la jeune Louane. Un moyen de faire fonctionner ses muscles, tout en faisant travailler sa mémoire.
Pas question cependant d’épuiser les corps. Le cours, entrecoupé de pauses pour boire de l’eau, dure maximum une heure. Et ça suffit, visiblement, pour leur donner le smile.
À l’occasion de la sortie en DVD de l’excellent NWA Straight outta Compton (biopic sur ces célèbres rappeurs), voilà notre top 4 des films mettant le hip-hop au premier plan.
8 MILE
Le plus connu. Eminem, convaincant et au top, squatte l’affiche et prouve qu’il est aussi bon acteur que rappeur. Sombre, humain, fascinant. Dans ce combat de rimes, 8 Mile est un uppercut au menton. Une oeuvre autobiographique à peine voilée.
Le plus mythique. Ce biopic retrace l’ascension d’une légende du hiphop : parti de l’obscurité d’un quartier malfamé pour arriver au firmament de la célébrité. Une success story stoppée nette par l’assassinat du jeune rappeur à l’âge 24 ans.
Le plus débile. Mickaël Youn, excessif, part dans la déconne puissance 1 000 dans son rôle de rappeur bling-bling et hardcore. Humour gras, blagues potaches et satire à tous les étages. À voir complètement saoûl, au 3 000e degré.
Le plus documentaire. Réalisé par Lauren Lazin, ce remarquable docu nommé aux Oscars en 2005 raconte la vie de Tupac Shakur, l’un des plus grands rappeurs de tous les temps… lui aussi tué par balles en 1994, à seulement 25 ans.
Cette semaine, on a voulu tester le Désir des Mets, rue Colbert. Et ô miracle, on s’est trouvé des talents de cuistot en faisant notre propre sandwich. Bon ok, on rigole : on y est pour pas grand chose… Snif.
« À essayer : au Désir des mets rue Colbert. Original et sympa. » Hop, voilà le mail que l’on a reçu d’un lecteur. Mystère, mystère. Comme nous ne connaissions pas ce petit établissement ouvert il y a un an et demi, niché au fond de la rue Colbert, ni une, ni deux, nous voilà à passer le pas de la porte sous le « bonjour » enjoué de la boss des lieux.
Elle, c’est Amélie. Elle a écumé tous les restos possible. En cuisine, en salle, dans la restauration rapide tout comme celle de luxe, « j’ai tout fait ! », rigole-t-elle. Et un jour, elle a voulu se lancer dans l’aventure toute seule. « J’ai souhaité commencer petit. J’ai donc lancé ma sandwicherie Désir des mets. Je ne voulais surtout pas de tout industriel. Je favorise au maximum les produits frais et le local dès que possible. Mon fromage, par exemple, vient d’un petit producteur du coin. » À l’intérieur, les murs vert pomme sautent aux yeux. Le mobilier marron se fond parfaitement au décor. Désir des mets transpire la gaieté.
Le côté fun, c’est qu’il est possible de composer son sandwich soi-même. Avec ce système, compris dans la formule gourmet (lire ci-dessous), c’est zéro limite pour le nombre d’ingrédients ! On a donc tenté rillons, mayo faite maison, concombre, emmental, maïs et champignons crus (appelez-le le tmv-dwich, tiens !). Du tout bon, préparé avec soin par Amélie, avec des produits savoureux. Et comme la vitrine change tous les trimestres — « pour ne pas lasser le client » — ça nous a donné envie d’y retourner. Une surprise et l’adresse idéale pour manger sur le pouce.
> Désir des mets, au 134 rue Colbert. Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 15 h. Dès le mois de mars, du lundi au samedi, de 7 h 30 à 18 h 30. Infos : desirdesmets.fr ou 02 34 53 12 84. > Formule gourmet (avec dessert+boisson) à 8 €. Sandwich+boisson à 5,20 €. Pour les petits-déj : 1,30 € le café et 0,90 € le pain au chocolat.
Ils sont jeunes, dynamiques, pleins d’idées et beaux (oui, on est gentils à tmv). Mais surtout, ce sont les futurs entrepreneurs de demain. Tmv a déniché les 10 étudiant(e)s entrepreneurs à surveiller cette année : croyez-nous, vous allez entendre parler d’eux !
1. MARIE LOURME, 23 ANS. AVEC BENJAMIN LATTRON ET NICOLAS BRILLOUX
C’est un défi bougrement osé que se sont lancés Marie Lourme, étudiante en master Contrôle de gestion à l’Escem de Tours et ses deux associés. Avec la volonté de réinventer la relation annonceur – consommateur, ils ont créé, en juin dernier, Publicite moi. Ce site Internet propose aux internautes un visionnage de publicités non-intempestives puisque consenties et ciblées selon le profil. Le tout contre rémunération ! Les intéressés peuvent gagner jusqu’à 60 € par mois. De leur côté, les annonceurs obtiennent la garantie de toucher le public visé. On appelle ça de l’ultra-ciblage. En plein dans le mille !
>>publicitemoi.com
2. LOLA LEBREDONCHEL, 24 ANS
Manger des insectes, ça vous dit ? Dans le futur resto de Lola, ce sera possible ! Étudiante à l’École d’art et de design d’Orléans et actuellement en stage à Tours, la jeune fille a décidé de promouvoir, à sa table, cette tendance qu’est l’entomophagie ! Pour le moment, elle se concentre sur la recherche et l’élaboration de produits à base d’insectes. Viendra ensuite la phase de développement du projet qui pourrait mener à l’ouverture, en 2017, du restaurant « le Grillon domestique », à Tours ou dans la région ! Décidément, ces jeunes fourmillent d’idées !
3. LUCAS BENSAIAH, 25 ANS
Actuellement étudiant à l’Escem de Tours, Lucas est à la tête Uniqcreation.fr depuis 2009. Avec ses associés Quentin et Pierre, ils commercialisent auprès des BDE, associations étudiantes et de quelques entreprises, des produits textiles et accessoires personnalisés. Du fameux sweat à capuche aux casquettes en passant par les mugs, Uniqcreation arrose le marché parisien, français et même européen. Rien que ça.
>>uniqcreation.fr
4. ANTOINE PECQUET, 19 ANS
Weecop : retenez bien ce nom. C’est en train de devenir un véritable phénomène au sein de la communauté étudiante de Tours. Il s’agit d’un bracelet mais pas n’importe lequel. C’est en réalité un système de paiement sans contact, réservé aux étudiants et utilisable dans les établissements partenaires comme les boîtes de nuit, les bars mais aussi les cinés, piscines, etc. L’intérêt ? Plus de liquide à transporter, ni de cartes bleues à faire chauffer. Un système sécurisé qui permet une maîtrise de son budget via un compte perso qu’on alimente (quand on est sobre !) par virement ou CB.
>>weecop.fr
5. JÉRÉMY SEBAN, 23 ANS
Jérémy est autoentrepreneur depuis qu’il a 18 ans. Les petits boulots pour arrondir ses fins de mois, il connaît bien. Ce sont ses nombreuses expériences qui lui ont donné l’idée de créer PetHeroes, un site communautaire destiné à faire collaborer les propriétaires d’animaux et les pet-sitters. Actuellement en master à Supinfo Tours, Jérémy est en phase d’élaboration du modèle économique et envisage une phase test à l’échelle de la ville pour la rentrée 2016 et une application pour 2017.
6. NICOLAS DAUPHIN-MOULIN, 22 ANS
C’est un voyage d’un an en Asie du sud-est qui lui a donné l’idée de se lancer dans l’aventure de… la plancha glacée. La machine ressemble à une plancha pour grillades, sauf qu’elle ne diffuse pas de la chaleur mais du froid et permet de concocter soi-même en un tour de main des glaces à base de fruits frais. Nicolas Dauphin-Moulin, 22 ans, en 3e année de licence de sciences de gestion à l’IAE, compte bien la faire produire et la commercialiser dans l’Hexagone. « Je voulais la miniaturiser tout de suite pour la proposer aux particuliers, explique-t-il. Mais je me heurte à des problèmes techniques. Dans un premier temps, je vais la commercialiser auprès des professionnels ».
7. PIERRE GARDAIS, 20 ANS
Une plateforme de mise en relation entre entreprises et youtubeurs. Digital Cast, c’est le projet sur lequel travaille Pierre Gardais, 20 ans, en deuxième année à l’IUT gestion des entreprises et des administrations (GEA), avec trois autres associés. Cette nouvelle interface devra permettre « aux entreprises de contacter directement les youtubeurs qui les intéressent pour des partenariats (placement de produits, événements sponsorisés, etc.) ». L’équipe de Digital Cast interroge actuellement youtubeurs et sociétés afin de peaufiner les fonctionnalités de cette nouvelle plateforme qui doit être lancée en 2016.
8. JÉRÉMY CIEPIELEWSKI, 22 ANS
Il lance un festival de cinéma à Tours, le Good Old Film Festival, programmé pour septembre 2016 durant une semaine et un jour. Le concept ? « Faire revivre la pellicule cinéma et la photo argentique », décrit Jérémy Ciepielewski, 22 ans, diplômé de l’école de management de Tours. Avec son association Les Compères Production (qui doit se transformer en SCOP), le jeune fan des salles obscures a déjà produit deux courts-métrages et s’apprête à en sortir un troisième qui servira à la promotion de la manifestation. L’association, qui va également travailler avec United Photographs, vient d’obtenir le label Rayon Frais et a déjà conclu un partenariat avec les Studio.
9. PIERRE SEIGNE, 24 ANS
Un nouveau site e-commerce de vin, avec possibilité de vente au détail ou sous forme d’abonnement : c’est le projet Wine & Box porté par Pierre Seigne, 24 ans, diplômé d’un master 2 en entreprenariat de l’IAE de Tours. La nouveauté dans ce secteur « où la concurrence est féroce », dixit le jeune entrepreneur ? Quatre abonnements possibles – dont un de soutien aux producteurs – avec des sélections de vin concoctées par le sommelier multi récompensé Henri Chapon, la création d’une communauté autour du vin et la mise en place algorithmes permettant à chaque client de trouver le vin idéal pour chaque dégustation. Lancement du site en avril-mai.
10. GHITA MARCHOUDI ET AMEL DJAOUD, 24 ET 25 ANS
Un site internet qui permettra aux baroudeurs de louer des véhicules à des particuliers, où ils pourront dormir le temps de leurs road-trip. « Campings-cars, vans ou voitures, tous les types de véhicules que l’on pourra aménager pourront être loués », détaille Ghita Marchoudi, 24 ans, diplômé d’un master 1 en management de l’IAE de Tours, qui a lancé AdVanTrip avec Amel Djaoud, 25 ans, diplômée en économie. Les deux jeunes femmes, amoureuses des voyages nez au vent, fignolent leur étude de marché et vont attaquer la phase marketing et commerciale de leur projet.
Par Jeanne Beutter et Flore Mabilleau
>> En savoir plus : Pour devenir étudiant entrepreneur contacter pole.entrepreneuriat@univ-tours.fr
La rubrique WTF est de retour. Et prouve que, ô grands dieux, le monde est vraiment fou.
>Motivée, notre Catherine Galnon ! Appelons-la Cathou, tiens. Cette Normande a eu une idée pour réduire la dette de l’État. C’est qu’on est 66 millions quand même en France, qu’elle s’est dit, notre Cathou. Alors sur son site (langecatdessine.fr/ je-suis), elle invite les Français à envoyer… un euro symbolique à François Hollande pour résoudre le problème. Cathou a déjà envoyé son chèque. Et vous ? (nous, non. Okay, on avoue tout)
>Un singe ne peut pas être propriétaire des droits d’auteur de ses propres selfies, a décidé un juge fédéral américain. Voilà.
>La Fédération internationale de taekwondo (la World Taekwondo) a décidé de laisser tomber son sigle. Trop dur à porter, selon elle, puisqu’il s’agissait de WTF… aussi connu pour être le sigle de What the fuck, bien connu du web.
>Les autorités sanitaires britanniques ont mis à jour leurs recommandations. Elles affirment que les Britanniques, hommes et femmes, ne devraient pas consommer plus de 14 unités d’alcool par semaine, soit l’équivalent de 6 pintes de bière. Depuis 1995, la limite était de 21 unités par semaine.
>En causant binouze, une bière d’au moins 120 ans, encore buvable, a été découverte en mer au Canada. Mais d’après des chercheurs, « elle n’avait pas bon goût ». Ah, l’excuse pour picoler au boulot !
Quoi de mieux, cette semaine, que s’écouter le dernier Bowie ? Tmv l’a chroniqué, avant le départ de cette légende. On parle aussi BD, DVD et des records de Star Wars (et d’une phrase flippante de The Walking Dead) !
LE JEU VIDÉO XENOBLADE CHRONICLES X
Gigantesque dans tous les sens du terme, Xenoblade Chronicles X, le jeu de rôle futuriste imaginé par Tetsuya Takahashi pour le compte de Nintendo, revient en exclusivité sur Wii U. À la tête d’un groupe de survivants, vous allez tenter d’apprivoiser une planète inconnue et hostile afin d’éviter l’extinction de la race humaine. Réalisation aux petits oignons, système de combat d’une efficacité redoutable et carte de jeu colossale : le nouveau Xenoblade a tout du must-have. De quoi régaler les fans de grands espaces et d’action.
> Wii U, Pegi + 12 ans, 60 €.
L. Soon
LES CD THE MISSING SEASON – GETTING BACK
Formé en 2007, le groupe rennais The Missing Season propose déjà son cinquième album. Avec ce Getting Back, idéal pour commencer janvier en douceur, les Bretons tapent dans l’indie- rock épuré et délicat. Parfois, une douce mélancolie vient caresser les voix (le saturé Shadows, le lancinant In the void…). Si l’album perd en intensité sur la fin, il n’en reste pas moins un disque agréable qui baigne dans une jolie nostalgie des nineties. Plaisant !
> À commander sur lesdisquesnormalrecords.bandcamp.com
A.G.
DAVID BOWIE – BLACKSTAR
Ovni ? Instrumental ? Pépite ? Surprenant ? Intense ? Tous ces mots conviennent au nouvel album de David Bowie. Après un silence de 10 ans, ce Blackstar, hypnotique et hypnotisant, étire ses morceaux, ses structures. Avec un jazz expérimental étonnant, Bowie ne vise clairement pas le tube ou le single radio. Comme d’habitude, il se réinvente musicalement. Le chanteur de 69 ans offre ici un voyage anti-rock mais sidérant et de toute beauté. Dense et pas franchement facile d’accès à la première écoute, Blackstar se découvre, s’explore, se déguste. Un dernier album sublime avant son départ…
A.G.
CINÉ
MADE IN FRANCE PRIVÉ DE SALLES
« Je n’en veux pas aux salles. » C’est ce qu’a déclaré Nicolas Boukrief, réalisateur de Made in France. Le film, initialement prévu pour le 18 novembre 2015, avait vu sa sortie annulée suite aux attentats (Par un hasard total, son sujet traitait en effet d’un groupe de quatre jeunes Français de confession musulmane qui élaborent un projet d’attentats simultanés à Paris). Une nouvelle sortie en salles avait été prévue pour ce mercredi 20 janvier. Finalement, Made in France ne sortira qu’en e-cinema, sur toutes les plateformes VOD, le vendredi 29 janvier.
LA BD RÉALITÉS OBLIQUES
On ne le dira jamais assez : Clarke est l’un des auteurs les plus doués de sa génération. Que ce soit avec ses personnages comme Mélusine, ou ses histoires pour Fluide Glacial, dans le registre réaliste ou dans celui de l’humour, chacun de ses ouvrages est un petit chef d’oeuvre d’intelligence. Alors que dire de ces Réalités obliques, où il montre un monde impitoyable entre ombres et lumières où se dessinent des mécaniques implacables. Une série d’histoires captivantes, faisant de ce magnifique ouvrage en noir et blanc et à la très belle finition, rien de moins que le coup de cœur de ce début d’année.
Hervé Bourit
POLÉMIQUE FACEBOOK ET LA LOGIQUE
La chasse aux tétons recommence ! Ce coup-ci, Facebook a choisi de supprimer la photo de la Petite Sirène de Copenhague, en raison « de sa nudité ». Le réseau social avait déjà censuré le tableau de Courbet, L’Origine du monde. En revanche, le 2 janvier, il lui a tout de même fallu une grosse journée pour daigner supprimer la vidéo d’un viol à Perpignan…
LE DVD YOUTH
Deux octogénaires, Fred et Mick, sont dans un sublime hôtel au pied des Alpes. Et le temps passe… Derrière ce pitch simpliste et peu sexy, se cache un très beau film, chargé en émotion et en répliques délicieuses. Surchargé visuellement, le long-métrage de Sorrentino est à la fois prétentieux, condescendant et baroque. De quoi ravir les fans du cinéaste italien et rebuter ses habituels détracteurs. Dommage que l’éditeur du DVD et Blu-ray ait visiblement fait l’impasse sur les suppléments et bonus…
A.G.
40
Le nombre de records établis par le nouveau Star Wars : meilleur 1er jour, meilleur 1er week-end, ou encore meilleurs résultats pour un jour de Noël et de Nouvel An, etc.
Un nouveau bar à bières (et nouveau concept), la patinoire qui file du rab ou encore le Bibliovore et les travaux du tramway : l’actu tourangelle en 30 secondes.
A la vôtre, les Tourangeaux !
BAR À BIÈRES : NOUVEAU CONCEPT À TOURS
À vos pintes ! Le 22 janvier ouvrira le Fût et à mesure, un nouveau concept de bar à bières à Tours, importé de Lille. Il y aura, sur chaque table, une pompe à bières et « dans la poche du client, une puce RFID lui permettant de se servir seul, au gré de ses envies », précise Louise Roussel, la chargée de comm’. Ce sont Alexis Kaiser et Maud Préteux qui tiendront les lieux, à deux pas de la place Plumereau. > Au Fût et à mesure, 24 rue de la Monnaie.
FORUM ORIENTATION
On vous en parlait juste là : le Forum de l’orientation se tiendra à Tours vendredi 15 et samedi 16 janvier, au Parc des expositions. Collégiens, lycéens et étudiants auront de quoi faire, avec différents pôles formations, métiers et informations pour savoir quoi faire de sa vie (si, si, c’est important, on vous jure). > De 9 h à 17 h. Entrée libre.
BIBLIOVORE : LE RETOUR
On dirait un titre de film d’horreur, sauf que le Bibliovore, c’est le sympathique Corentin Halley. Un ancien prof de français qui a lancé sa boutique en ligne d’achat et revente en ligne de livres. Sa success- story l’amène à faire son retour dans le Vieux Tours. Jusqu’au 29 janvier, il est possible de vendre ses bouquins qui seront repris au cours de l’argus. Conditions ? Ils doivent être en bon état et posséder un code-barres. > Au 28 rue Briçonnet, du lundi au vendredi. De 9 h à 13 h et de 15 h à 19 h. Estimation sur place.
Du temps supplémentaire pour chausser les patins (ou en rouler, au choix) (Photo Hugues Le Guellec)
PATINOIRE À TOURS FERMETURE DÉCALÉE
La patinoire place Anatole-France aurait dû fermer dimanche 10 janvier… Finalement, elle restera ouverte jusqu’à fin janvier. « Les gérants, qui sont satisfaits de leur saison, nous ont demandé s’ils pouvaient rester jusqu’à la fin du mois. On a accepté, même si la date de fermeture n’a pas encore été arrêtée », a indiqué Céline Ballesteros, adjointe au commerce.
CONSEIL MUNICIPAL POUVOIR AUX JEUNES !
Nous en parlions dans notre numéro 190 : Tours aura bel et bien son conseil municipal des jeunes. La Ville emboîte le pas à Joué-lès- Tours et Fondettes. L’ ensemble des élèves de 4e de Tours sont donc appelés, ces prochains jours, à élire leurs représentants à ce « CMJ ». Une quarantaine de collégiens (parité filles-garçons respectée, oui, oui !) seront élus et se réuniront à l’Hôtel de ville pour proposer des projets qui, à n’en pas douter, feront bouger Tours. Les jeunes élus seront investis le 30 janvier.
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES APPEL AUX AMBASSADEURS
Le Bureau information jeunesse 37 (Bij37) lance le réseau des jeunes ambassadeurs de l’égalité femmes/hommes. Un projet destiné à celles et ceux qui sont révolté(e)s par les inégalités et qui souhaitent se rassembler « pour échanger autour de cette thématique et mettre en place des actions, en fonction des propositions et envies de chacun », indique le Bij.
Le rendez-vous aura lieu mardi 19 janvier, à 18 h 30, au Bij37 (57, avenue de Grammont). Inscriptions au 02 47 64 69 13 ou sc2@bij37.fr
TRAMWAY DES TRAVAUX LA NUIT
De nouveaux travaux de meulage auront lieu sur la ligne du tram. Ils se dérouleront jusqu’au 15 janvier, de 22 h à 4 h du matin, puis du 18 au 22 janvier aux mêmes horaires. D’abord dans les secteurs sud (Suzanne-Valadon, Deux-Lions, Joué-hôtel de ville et Jean-Monnet) puis au nord la 2e semaine (Vaucanson, Maréchal-Juin, avenue de l’Europe).
Ces opérations de meulage sont nécessaires pour limiter les crissements au passage du tramway.
Préparez les boules quiès pour les prochaines nuits ! ((Photo Hugues Le Guellec)
L’astrologue tmv était un peu triste, cette semaine, avec le décès de David Bowie. Du coup, ne vous plaignez pas si vous en prenez pour votre grade. C’est la faute de la société, toussa toussa.
BÉLIER
Amour : L’ex n’est pas loin (on balance).
Gloire : Brillez en société, ressortez cette citation de Lauryne (Loft Story) : « Un lama, c’est comme un kangourou. Sauf que ça crache. »
Beauté : Vous sentez bon du nez. Coeur sur vous.
TAUREAU
Amour : « Si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi » (Obi Wan Kenobi ou Jésus, on sait plus trop)
Gloire : You are la classe incarnée.
Beauté : Vous êtes une princesse, mais une princesse du ghetto. Yo.
GÉMEAUX (SPÉCIAL QUEEN, CAR FREDDY MERCURY EST EN VOUS. ENFIN… VOUS M’AVEZ COMPRIS)
Amour : The Show must go on sous la couette.
Gloire : Dites I want to break free à votre patron.
Beauté : C’est un peu a kind of magic quand vous sortez du lit.
CANCER
Amour : Embrassez qui vous voudrez (no soucis, c’est l’horoscope qui l’a recommandé).
Gloire : Arrêtez tout, vous souffrez de clinophilie (oui, oui, c’est ça, allez chercher sur Wikipédia, ignorants !)
Beauté : Puisse votre forêt faciale cacher votre triste sourire.
LION
Amour : Faites-le avec du scotch.
Gloire : Passez chez Sosh.
Beauté : C’est bon, c’est beau, c’est Bosch.
VIERGE
Amour : Fréquentation en hausse sous votre pull.
Gloire : Dites non à la drogue.
Beauté : Bison Futé ne kiffe pas les nids de poule sur votre nez.
BALANCE
Amour : Draguer, c’est bien. Conclure, c’est mieux.
Gloire : Pierre qui roule, ramène ta couche.
Beauté : Comme dirait le grand philosophe Benoît de Secret Story, vous avez « un regard de truite d’élevage ».
SCORPION
Amour : Vous êtes un étalon.
Gloire : Vous avez un talent.
Beauté : Vous avez des talons.
SAGITTAIRE
Amour : On vous aime, car c’est c’qu’il y a d’plus beau et que vous touchez les oiseaux. Ouép.
Gloire : Vous avez posé vos yeux sous sa robe de gitane, à quoi ça vous sert encore de prier Notre-Dame, hein ?
Beauté : Vous, vous faites l’amour, vivez la vie, jour après jour et après nuit. Mais bon, à quoi ça sert d’être sur la Terre si c’est pour faire vos vies à genoux, quoi…
CAPRICORNE
Amour : Faites attention à la planète, mais évitez de vous taper un arbre.
Gloire : Buvez du jus de courgette.
Beauté : Faites la grève du slip.
VERSEAU
Amour : Responsable mais pas coupable.
Gloire : Saturne prédit votre fessée sur la place Jean-Jaurès pour samedi.
Beauté : Tel un camembert qui a chaud, vous coulez dans votre canapé.
POISSON
Amour : 🙁
Gloire : Jouez au loto le 4 février. Ouh, on le sent bien !!!
Beauté : Conseil tmv > votre pantalon ne vous paraîtra pas trop serré si vous n’en portez pas.
Tout savoir sur les élections américaines for the people qui comprennent pas grand-chose… Voilà ce que vous propose tmv, cette semaine. Allez, suivez le guide !
TOUTES LES DATES
1ER FÉVRIER CAUCUS DANS L’IOWA
Vous n’y échapperez pas. À partir de ce jour, on ne parlera plus que d’elles (ou presque). Les élections américaines commencent avec l’un des événements les plus importants de la course au bureau ovale : le premier caucus. Il sert d’indicateur pour déterminer quel candidat peut espérer gagner l’investiture de son parti politique. Depuis 1972, la tradition veut que l’Iowa débute le très (très) long processus de désignation du président américain.
9 FÉVRIER PRIMAIRES DANS LE NEW HAMPSHIRE
C’est traditionnellement la première élection qui utilise le système des primaires. C’est donc un test important : les candidats qui font de mauvais scores abandonnent généralement, alors que les outsiders qui ont le vent en poupe peuvent émerger comme de sérieux concurrents en bénéficiant de l’importante couverture médiatique.
1ER MARS SUPER TUESDAY
Au cours de cette journée, une dizaine d’États organisent leur primaire en même temps pour départager les prétendants à l’investiture des partis. La moitié des délégués est donc désignée à ce moment-là. Tout comme les deux premiers États à ouvrir le bal, le Super Tuesday est une sorte de rampe de lancement.
14 JUIN DERNIER SCRUTIN
Il a eu lieu dans la capitale des Etats-Unis, à Washington DC. Son importance est relative puisqu’il concerne uniquement trois grands électeurs. L’événement fait toutefois l’actualité car il marque la fin d’un véritable marathon de plus de cinq mois.
18 AU 21 JUILLET CONVENTION RÉPUBLICAINE À CLEVELAND 25 AU 28 JUILLET CONVENTION DÉMOCRATE À PHILADELPHIE
Les conventions sont des grands shows politiques où se réunissent tous les délégués élus lors des caucus et des primaires pour voter. C’est à cette occasion que le candidat et son colistier (le potentiel vice-président) sont officiellement investis par leur parti. L’événement permet aussi de présenter les programmes politiques. Durant quatre jours, les conventions rassemblent des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreuses guest stars. C’est un peu le Super Bowl de la politique.
SEPTEMBRE ET OCTOBRE LES DÉBATS TÉLÉVISÉS
Il y en aura quatre, répartis sur deux mois. Depuis les années 1960 et le fameux face à face entre Kennedy et Nixon, ils sont devenus les points forts des élections. C’est aussi le summum des petites phrases, joutes verbales et autres attaques personnelles. En 2012, plus de 60 millions de téléspectateurs ont regardé les débats entre Barack Obama et Mitt Romney.
8 NOVEMBRE ELECTION DAY
C’est la ligne d’arrivée en quelque sorte, le jour où tous les électeurs sont appelés à se prononcer pour le candidat qu’ils souhaitent voir gagner. Contrairement au système français, les Américains ne votent pas directement pour leur président, mais pour des grands électeurs. Selon le principe du « winner takes all » (le gagnant rafle tout) en vigueur dans 48 États, il suffit d’une majorité pour remporter la totalité des sièges. Le candidat qui obtient au moins 270 grands électeurs est élu président des États-Unis.
20 JANVIER 2017 INAUGURATION DAY
C’est une tradition vieille de plus de 200 ans qui marque la prise de fonction effective du président et de son vice-président. Tous les quatre ans, la cérémonie d’investiture se déroule le 20 janvier au Capitole. À midi précisément, le président prête serment sur la bible comme le veut la coutume. Il prononce ensuite un discours qui présente les grandes lignes de son mandat, avant de prendre en main les affaires du pays pendant quatre ans.
<< LEXIQUE >>
LES CAUCUS
Ce sont des rassemblements de militants politiques locaux organisés par un parti, durant lesquels sont nommés les délégués qui les représenteront. Le candidat qui a recueilli, à la fin des caucus et des primaires, le plus grand nombre de délégués est assuré d’être le candidat de son parti pour l’élection.
LES PRIMAIRES
C’est l’autre mode de désignation des délégués. Le système des primaires est organisé dans une quarantaine d’États. A l’instar des caucus, les primaires ressemblent à des élections traditionnelles, avec isoloir, urne et bulletin secret.
GRANDS ÉLECTEURS
Élus par le peuple américain le premier mardi de novembre, les 538 grands électeurs élisent à leur tour en décembre le président et le vice-président américains. Ces membres de l’élite politique américaine, choisis par leur parti, forment ce qu’on appelle le « collège électoral ».
LES DÉLÉGUÉS
Élus lors des caucus et des primaires, les délégués sont les représentants des candidats potentiels à la présidence durant toute la première partie de l’élection. Ils se rendront aux conventions nationales des partis en juillet 2016 pour élire officiellement leur candidat.
LES SWING STATES
On les appelle les États-pivots parce qu’ils changent régulièrement de couleur politique. Ils sont donc un enjeu de taille pour les candidats qui cherchent à tout prix à les faire basculer dans leur camp. C’est pourquoi la campagne présidentielle a tendance à se concentrer sur ces quelques États-clé.
LES BELLWETHER STATES
Ce sont les États qui votent historiquement pour le candidat qui remporte la présidence. C’est le cas de l’Ohio qui, depuis 1896 et à l’exception des élections de 1944 et 1960, a toujours voté pour le futur président.
On dit de lui que c’est l’homme le plus puissant de la planète. Mais quels sont les vrais pouvoirs du président américain ?
L’ABSENCE DE POUVOIRS EXCEPTIONNELS
La Constitution américaine ne permet pas au président américain de s’octroyer les pleins pouvoirs en cas de crise, comme l’autorise l’article 16 de la Constitution française.
LE DROIT DE GRÂCE
Comme le président français, le chef d’État américain peut gracier, amnistier ou accorder un sursis pour les crimes fédéraux. Ce pouvoir est d’autant plus important que la peine de mort existe dans certains États américains.
LA DÉCLARATION DE GUERRE
Le président est chef des armées et de la garde nationale. La Constitution donne au Congrès le pouvoir de déclarer la guerre mais la décision d’envoyer les troupes au combat revient en réalité au président.
L’IMPOSSIBILITÉ DE DISSOUDRE LE CONGRÈS
Le président américain ne peut agir sur le pouvoir législatif en raison du principe de « checks and balances » (séparation des pouvoirs). Il lui est donc impossible de dissoudre le Congrès en cas de crise ou d’absence de majorité.
LA DESTITUTION
Le président peut être destitué en cas de mise en accusation ou de condamnation pour trahison, corruption ou crimes. La destitution est alors votée par la Chambre des représentants. C’est ce qui est arrivé à Bill Clinton en 1998 après le scandale du Monicagate. Il a toutefois été acquitté par le Sénat.
LA COHABITATION
Les élections de mi-mandat entraînent parfois une cohabitation qui se révèle être un handicap de taille pour le président. Dans ce cas, le chef d’État doit alors composer avec l’opposition et rechercher toujours le consensus, au risque d’être systématiquement bloqué par le Congrès.
LE DROIT DE VETO
C’est son arme suprême. La Constitution donne au chef d’État le pouvoir de renvoyer au Congrès un projet de loi voté par les deux assemblées. La simple menace d’un recours au veto peut parfois suffire à influencer un vote. Toutefois, son efficacité est relative : si le texte est voté une seconde fois à la majorité des deux tiers, la loi est promulguée.
(et si vous voulez tout savoir sur les élections américaines, c’est par ICI que ça se passe)
Avec Creed, le jeune réalisateur Ryan Coogler redonne du souffle à la franchise Rocky. Et tant qu’à faire, Sly est de retour en (grande) forme. On ne va pas se fâcher avec Balboa, hein…
« T’énerve pas, gamin. Toi aussi t’auras ta marionnette dans les Guignols »
Intérieur d’un centre de détention. Des voix s’élèvent. Les coups partent. Une bagarre. Les coups sont durs, secs. Les prisonniers sont jeunes, très jeunes. L’un d’eux est Adonis Creed, fils du légendaire boxeur Apollo Creed, ancien adversaire de Rocky Balboa… qui va alors devenir, des années plus tard, l’entraîneur dudit Adonis. Sur le papier, difficile de donner une once de crédibilité à un projet pareil.
Un spin-off de Rocky, centré sur le rejeton d’Apollo Creed ? Mouais. Hollywood cale côté sujets originaux depuis quelques temps, ça, on le savait. Pourtant, Creed est un film loin d’être idiot. Déjà en évitant l’écueil de tomber dans la grosse nostalgie ronflante. Mais aussi en modernisant légèrement le mythe, le réalisateur Ryan Coogler apporte un héritage à Rocky. Sincère dans ses intentions, le cinéaste réussit le dosage entre combats hargneux (et lisibles !), entraînements intenses et instants mélo.
Malgré quelques longueurs et l’erreur de laisser la musique au second plan, il parvient à happer le spectateur dans le combat intérieur du jeune Adonis (ses démons, la figure manquante du père, la colère…).
Et bien que le musculeux Michael B. Jordan, parfait dans son rôle de poulain de Rocky, brille, c’est surtout vers Sylvester Stallone que tous les yeux se tournent. Loin de bêtement cachetonner comme dans ses derniers films (Expendables, si tu m’entends…), Sly y apparaît tout en justesse, voire délicat et détendu. Touchant, car plein de simplicité.
Sans réelle surprise, Creed a beau être prévisible, il reste agréablement étonnant et honnête… Ce qui pourrait donner naissance à une nouvelle saga ?
Aurélien Germain Drame (États-Unis) de Ryan Coogler. Durée : 2 h 12. Avec Sylvester Stallone, Michael B. Jordan, Tessa Thompson… NOTE : 3/5
Non, non, ne désespérez pas, ne pleurez pas : il n’est jamais trop tard pour se réorienter. D’ailleurs, il y a le Forum de l’orientation ce week-end.
Pas simple de savoir que faire de sa vie à 18 ans… En première année de licence (L1), vous avez vraiment l’impression de vous être planté de filière ? Sachez que plusieurs voies de réorientation sont possibles. Et certaines dès maintenant. Les étudiants de L1 qui ont constitué leur dossier pourront changer de filière dès le second semestre. Certains IUT et BTS proposent même des rentrées décalées.
Le principe ? Dès le mois de février, vous intégrez un programme intensif qui vous permet de rejoindre la deuxième année en septembre.
À Tours, deux sections proposent cette formule : le DUT génie électrique et informatique industrielle et le DUT gestion des entreprises et administrations. Le parcours à l’université n’est pas un long fleuve tranquille. C’est pourquoi la MOIP – Maison de l’orientation et de l’insertion professionnelle – accompagne les étudiants dans leur projet de réorientation : « Il ne faut pas hésiter à venir nous voir. Nous pouvons trouver des solutions adaptées à chaque situation », souligne Carole Peyre à la MOIP. Et pour se remotiver, pourquoi pas, également, faire un petit tour au Forum de l’orientation ce week-end ?
Depuis fin décembre, le vieux Tours compte un nouveau bar à vins : Le Préambule. Un ancien enseignant aux manettes et nous, on lui donne une très bonne note !
(Photo Sébastien Bussière)
Frédéric Nobileau est un restaurateur pas comme les autres. Pendant vingt ans, il a essuyé la craie des tableaux noirs et cotoyé vos chères petites têtes blondes (ou rousses et brunes, hein, pas de favoritisme). Sa place était à l’école. Sauf que, comme il le dit en souriant, l’ancien instituteur s’est reconverti. Envie de changer. « J’étais arrivé au bout de quelque chose », rajoute cet ancien prof, qui a fini sa carrière à Montlouis. Il s’est donc lancé dans l’aventure du Préambule mi-décembre. Un petit bar à vins sympathique et chaleureux, à deux pas de la place Plum’, là où trônait avant un dépôt-vente.
Ici, on reste dans le simple : on est là pour boire un bon verre. Entre amis, en couple, peu importe. L’important est de se sentir bien et comme chez soi. Bon, c’est bien joli tout ça, mais sur la table, ça donne quoi ? Un sans-fautes quand tmv y a fait un tour (et pourtant, le Préambule n’était ouvert que depuis quelques jours).
Que ce soient les rouges charpentés ou les blancs secs que l’on a choisis de déguster, Frédéric Nobileau a su nous aiguiller, conseiller, faire goûter des vins pas forcément connus, mais à découvrir d’urgence. Pour accompagner le tout, une planche de charcuterie : un chorizo bien relevé, une petite salade, du lard ou encore un délicieux jambon cru. Pas de chichis, c’est parfait pour l’apéro !
Si l’excellent accueil de Frédéric et sa bonne humeur communicative sont un plaisir, on remarquera aussi les prix plus qu’accessibles dans un coin où certains n’hésitent pourtant pas à gonfler leurs tarifs. Une très jolie découverte et sûrement le futur QG de tmv, tiens. Mais chut, n’allez pas le cafter au prof…
> Le Préambule, 26 rue du Grand Marché, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, à partir de 17 h. Comptez 9 € pour une planche de charcuterie ou de fromage. Vous pouvez avoir de très bons vins à partir de 4 € le verre.
Sa passion ? Les nourrissons ! Karine Aubert, photographe à Beaumont-la-Ronce, est une des seules Tourangelles à pratiquer le newborn posing : des clichés uniques de nouveaux-nés.
C’est le jour de la naissance de sa fille, en 2011, que Karine Aubert eut une révélation. « J’ai rencontré une photographe qui proposait ce type de photos, se souvient-elle. J’ai eu un véritable déclic et je me suis lancée dans l’aventure un an plus tard. » Après une formation en photographie, la jeune femme a pu commencer à orchestrer ses premières séances photos.
« Le newborn posing est une technique de photographie d’origine américaine qui met en scène des nouveaux-nés pour des clichés inoubliables. La séance photo a lieu entre le 5e et le 10e jour de vie du nourrisson. À cet âge-là, il est très paisible, dort beaucoup et représente une certaine innocence », explique la trentenaire. « Les séances photos ont lieu à mon domicile dans mon studio spécialement adapté et chauffé. Je soigne la mise en scène. »
Pour cela, elle utilise de nombreux accessoires tels que des bandeaux, des tissus, des bonnets, des couvertures et des paniers avec des coloris très tendres, le tout confectionné dans des matières douces. « L’idée étant de sublimer les premiers instants de la vie de bébé. » Que les parents se rassurent : ce sont des séances en toute sécurité ! Il faut juste une certaine patience… « C’est vrai que l’on doit composer avec les humeurs de bébé, un rendez-vous peut durer entre trois et six heures ! » Alors Karine a tout prévu : un coin pour la pause allaitement/biberon, un autre pour le change… Et pour calmer les pleurs, la photographe sort sa petite mascotte : un doudou magique qui apaise. Avec, à la clé, de magnifiques photos.
On sait, on sait : c’est la rentrée, tout le monde a du mal. Pour commencer 2016 du bon pied, une petite playlist qui vous filera la pêche.
ONE FINE DAY
Cette petite pépite du groupe The Offspring pourrait même donner le sourire à Jean-Pierre Bacri. Refrain entêtant, chanson sautillante, mélodie entraînante : le soleil de la Californie, les bières et les grosses guitares. Que demander de plus ?
Macklemore & Ryan Lewis enquillent les hits comme un Américain enchaîne les burgers. Avec ce Downtown, Macklemore fait penser à Bruno Mars et Uptown funk (ce jeu de cuivres). Un poil old-school, beat obsédant et groove délicieux. Au top.
Même la neuroscience l’a dit : cette perle de Queen est LA chanson qui met le plus de bonne humeur au monde. C’est le résultat d’une équation mathématique réalisée par un chercheur. Et perso’, on n’a pas envie de contredire un scientifique.
Oui, le clip est ridicule et le chanteur possède les rouflaquettes les plus laides de la Terre. Mais ce succès mondial des 70s de Mungo Jerry est irrésistible et génial… Et tant pis si on n’est pas en « summertime », mais toujours en hiver.
Paix, bonheur, joie, chance, licornes et aqua-poney : l’année 2016 sera merveilleuse pour tout le monde. Ou pas. On a enchaîné l’astrologue tmv au fond de la cave afin qu’il concocte un horoscope spécial. Votre destin est entre vos mains. Ou les siennes, on ne sait plus…
BÉLIER
Pour les célib’ seuls au monde : Essayez le style Cupidon. Mettez-vous tout(e) nu(e) et baladez-vous avec un arc et des flèches. (PS : tmv ne paie pas les cautions en cas de prison) Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Tremper n’est pas tromper. Le mois qui sent mauvais : Décembre. Vous ressemblerez à un gros lombric velu. Ce qui n’est pas forcément super chouette. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Continuer votre méthode imparable. Si l’horoscope tmv va dans votre sens, sortez un « mais ouaiiis, c’est trop moi, ça ». Et quand ça vous contrarie, dites votre plus beau « pff, c’est n’importe quoi de toute façon, je vais leur envoyer un mail d’insulte ». La personnalité du même signe que vous à copier : Gad Elmaleh. Foutez votre carrière en l’air : posez à côté de Kev Adams. Ce qui ne changera pas en 2016 : Les rhododendrons seront toujours précoces. Le proverbe à méditer toute l’année : « Le malheur des nains fait le bonheur des autres » (C’est Passe-Partout qui nous a dit ça, on croit)
TAUREAU
Pour les célib’ seuls au monde : Une cure de Maître Gims et de Booba trois fois par semaine. Vous verrez qu’il y a pire que le célibat dans la vie. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Saturne prédit un début d’année fertile. Profitez-en pour faire des petits vous. (pas trop quand même, car après, qui se farcit votre marmaille pendant les vacances, hein ?! C’est bibi !) Le mois qui sent mauvais : Avril, quand Game of thrones reprendra. Dites adieu à votre vie sociale. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Devenez miss France. Faites fondre la couronne. Revendez-la et faites- vous un max de pognon. La personnalité du même signe que vous à copier : Faites comme Zaz. Chantez « C’n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur », mais ne crachez pas sur 40 000 € le concert de 30 minutes. Il ne faudrait pas pousser mémé dans les orties, tout de même. Pauvre mamie, va. Ce qui ne changera pas en 2016 : Vos cornes. Le proverbe à méditer toute l’année : « Eifersucht schließt eine tür und öffnet zwei. » (bah alors, on n’a pas de dictionnaire allemand ?)
GÉMEAUX
Pour les célib’ seuls au monde : Vous ramassez les râteaux à la pelle. Soyez malin(e), tentez les brouettes. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Bon maintenant, il va falloir penser à se bouger les fesses pour les tâches ménagères. Ce n’est pas toujours aux mêmes de le faire, pfouah ! (allez, maintenant, baston !!!) Le mois qui sent mauvais : Juillet. Faire du naturisme devant la gare de Tours ne vous réussira pas. On vous aura prévenus… Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Conquérir le monde. Comme tous les soirs, Minus. La personnalité du même signe que vous à copier : Charles Aznavour. On ne sait pas ce que vous prenez, mais vous êtes increvable. Ce qui ne changera pas en 2016 : Comme on dit, « qui trop embrasse, mal étreint ». Et biiiiiiiiiiim ! Le proverbe à méditer toute l’année : « Rien ne sert de sourire, il faut pourrir Adam » (Eve, qui avait forcé sur le whisky dans le jardin d’Eden.
Interlude : voici des chèvres qui crient comme des humains (oui, ben, hein)
Pour les célib’ seuls au monde : Draguez sur Tinder et Adopteunmec, ça vous fera les pieds. Sauf les unijambistes. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Comme disait l’auteur Maurice Chapelan, « le ramollissement du sexe durcit le coeur ». Débrouillez-vous avec ça. Le mois qui sent mauvais : Septembre et novembre. Parce que d’après le magazine Marie Claire, « un élément pourra changer la donne provisoirement » côté coeur pendant ce moment là. Alors que durant la seconde quinzaine de mars, courant mai et/ou fin juin, vous « nagerez dans le bonheur ». Ouf ! Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Arrêter d’appeler votre ex dès que vous avez trois grammes dans chaque œil. La personnalité du même signe que vous à copier : Tom Cruise. Votre religion dérange ? N’écoutez pas les rageux, sauvez le monde. Ce qui ne changera pas en 2016 : Le mal de crâne du dimanche matin, parce que « non-mais-promis-c’était-la-dernière-foisque- je-buvais ». Le proverbe à méditer toute l’année : « La sagesse est dans la tête et non dans la barbe » (proverbe ukrainien)
LION
Pour les célib’ seuls au monde : Vous jouirez (non, ne vous enflammez pas, lisez jusqu’au bout) d’un sex appeal hallucinant. Uranus jouera en votre faveur, même si ça ne veut rien dire. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Tel un pokémon, un(e) ex sauvage pourra apparaître. Le mois qui sent mauvais : Tous. Les étoiles ont décidé de vous faire payer d’avoir spoilé le dernier Star Wars. Au fait, à la fin de Bambi, sa mère meurt. Et vlan, prenez ça, vous voyez ce que ça fait maintenant ! Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Conquérir le/la chéri(e) de votre boss, peu importe les conséquences. Mouahahahaaaaa… La personnalité du même signe que vous à copier : Jennifer Lopez. Comme elle, vos fesses sont parfaites et font des envieux/ses, faites-les assurer. Ce qui ne changera pas en 2016 : Tout aura toujours une fin, sauf les saucisses qui en auront toujours deux. Le proverbe à méditer toute l’année : « Qui pisse contre le vent se rince les dents » (un visionnaire)
VIERGE
Pour les célib’ seuls au monde : Janvier, premier mois de l’année 2016 ? Additionnez 1 + 2016. Cela fait 2017. Nous sommes au XXIe siècle, donc 21 x 2017 = 42 357. Combinons donc les chiffres dont nous disposons : 4 + 2 + 3 + 5 + 7 = 21. Comme vous pouvez le constater, ça n’a pas de sens. Voilà. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Tout ira dans le meilleur des mondes jusqu’au 31 janvier. Ce qui est déjà pas mal, non ? Le mois qui sent mauvais : Février. Augmentation des tarifs des péages, vacances pluvieuses et visite de la belle-mère. Dur. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Soyez un lémurien. La personnalité du même signe que vous à copier : Ségolène Royal, parce que… euh… Oui, bon, on a la personnalité qu’on mérite hein. Ce qui ne changera pas en 2016 : Le nombre impressionnant de textos que vous allez regretter d’avoir envoyé. Le proverbe à méditer toute l’année : « Les poules d’en haut salissent celles d’en bas » (un dicton brésilien qui vous fera réfléchir)
BALANCE
Pour les célib’ seuls au monde : Vous sortirez avec un Scorpion ou un Sagittaire. Si vous êtes désespéré(e), tentez Taureau ou Bélier. Mais quel mauvais goût… Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Saturne et Jupiter soutiennent le rythme frénétique de vos galipettes et vous faites des étincelles. Mais vos voisins ne le supportent pas. Donnez- leur un cours particulier. Le mois qui sent mauvais : Mai. Car en changeant sept lettres à « mai », ça fait « pédoncule ». Et c’est un mot plutôt flippant, avouons-le. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Mettre un tee-shirt Johnny Hallyday à un concert de Serge Lama et provoquer une émeute. La personnalité du même signe que vous à copier : Hulk ou Yoda. Le débat est tout vert (triple lol). Ce qui ne changera pas en 2016 : Vos poils sur les bras. Mi-longs et bien dégagés des côtés. Le proverbe à méditer toute l’année : « Ne te laisse pas lécher par qui peut t’avaler » (un proverbe béninois qui, décidément, nous intrigue fortement)
SCORPION
Pour les célib’ seuls au monde : Vous allez conclure d’ici peu. Vous verrez alors à quel point vous êtes mieux seul(e). Pour les couples gnangnan trop choupinous : Pimentez votre vie de couple. Faites l’amour dans du Tabasco. Le mois qui sent mauvais : Juillet. Ce moment magique où vous ressortirez votre maillot de bain. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Changer l’eau en vin. De quoi en mettre plein la vue à vos potes et à Jésus. La personnalité du même signe que vous à copier : David Guetta. Piquez la musique des autres, levez les bras pendant votre concert et faites-vous un paquet d’argent. N’oubliez pas votre chignon. Ce qui ne changera pas en 2016 : Si vous êtes né(e) une année bisextile, vingt-quatre de vos amis Facebook ne vous aiment pas vraiment. Ne cherchez aucune logique là-dedans, on a raison, c’est tout. Le proverbe à méditer toute l’année : « Bague au doigt, corde au cou » (proverbe québécois qui file la patate)
SAGITTAIRE
Pour les célib’ seuls au monde : Pluton vous conseille d’arrêter de faire le/la difficile. Prenez ce qui vient : hommes, femmes, chaises, caribous… Pour les couples gnangnan trop choupinous : Invitez une tierce personne dans votre couple. Roh, allez, faites pas les jaloux(ses), pff… Le mois qui sent mauvais : Mai. À force de faire les ponts, vous allez tomber. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Cesser de ponctuer vos SMS par un point, ce qui – d’après une étude de l’université de Binghamton – vous ferait passer pour quelqu’un de cruel, antipathique et hypocrite. La personnalité du même signe que vous à copier : Jacques Chirac. Quand on vous agace, lancez comme lui cette phrase hautement philosophique : « ça m’en touche une, sans faire bouger l’autre. » Ce qui ne changera pas en 2016 : Votre amour – que dis-je, votre idôlatrie – pour le Nutella®. Le proverbe à méditer toute l’année : « J’ai l’impression qu’il y a des haltères qui sortent de sa bouche, car tout ce qui sort, c’est lourd ! » (Moundir, poète de Koh-lanta)
CAPRICORNE
Pour les célib’ seuls au monde : Évitez de draguer les prénoms suivants : Delphine, Thomas, Enzo, Marcelline, Clara, Morgane, Jasper, Jonathan et BGLoverDu37@hotmail.fr Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : Troquez votre copain/copine contre un an d’abonnement à Cheval Magazine. Le mois qui sent mauvais : Janvier. Parce que Pluton posera quelques petits pièges sur votre chemin (un piège à rats, un trou, votre belle-mère, votre ex de 4e, une pizza mais avec anchois). Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Trouver Ornicar. Parce qu’on a beau le chercher, on le trouve pas le saligaud. La personnalité du même signe que vous à copier : Jésus. Vous changez votre eau en vin et marchez sur l’eau. Mais finissez toujours écroulé dans un coin ou par couler. Ce qui ne changera pas en 2016 : La nuit, les chats seront toujours gris. Du coup, vous ne retrouverez plus le vôtre. Le proverbe à méditer toute l’année : « L’eau chaude n’oublie pas qu’elle a été froide » (proverbe haoussa)
VERSEAU
Pour les célib’ seuls au monde : Promis, cette année, sur un malentendu, ça va vraiment marcher. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : 2016 année de la… fraise. Hop, ça vous apprendra à être un couple de gros dégoûtants. Non, mais ! Le mois qui sent mauvais : Septembre, puisque c’est le mois des Journées du patrimoine. Et franchement, votre beaupère n’apprécie plus d’être visité. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : D’après l’American chemical society, la tequila serait efficace pour maigrir, grâce au sucre qu’elle contient, l’agave. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire… La personnalité du même signe que vous à copier : Giscard d’Estaing. Coquinou, filou et sexynou. Ce qui ne changera pas en 2016 : Vous ne saurez toujours pas si votre ex vous aime toujours en envoyant PIGEON au 6 12 12. Le proverbe à méditer toute l’année : « Un homme laid ne doit pas reprocher au miroir d’être de travers » (proverbe chinois)
POISSON
Pour les célib’ seuls au monde : D’après une étude de l’université de Bâle, la vie en couple ferait prendre du poids (environ deux kilos). Ne changez rien. Pour les couples gnan-gnan trop choupinous : D’après une étude (oui, encore) de retrevo.com, pour 35 % des gens, la première activité après avoir fait l’amour est de se rendre sur Facebook ou Twitter. Lâchez les réseaux sociaux, « likez » plutôt votre coït. Le mois qui sent mauvais : Août, parce que ça rime avec croûte. Votre mission si vous l’acceptez (sinon tant pis) : Apprendre le nom de toutes les provinces d’Ouzbékistan, histoire de briller en société. La personnalité du même signe que vous à copier : Bruce Willis qui a la classe même en marcel blanc, adore péter des tronches et sauver le monde. Rendez- vous utile, bon sang. Ce qui ne changera pas en 2016 : On sera toujours en 2016 (voilà, ça vous apprendra à vouloir faire confiance à un horoscope). Le proverbe à méditer toute l’année : « Traverse la rivière avant de te moquer du crocodile » (proverbe ivoirien)
Pour le magazine Influencia, spécialisé dans l’analyse des courants de société, « Le blogueur en tant que tel n’existe plus. Il est désormais tout autant un twittos, un instagrammeur, un youtubeur… ». Cette nouvelle bête digitale polymorphe est difficile à classer. La rédac a épluché le web et déniché 10 Tourangeaux qui égayent la Toile, chacun dans leur style.
1. BRYAN BERGOUGNOUX : Le capitaine du Tours FC relaye les fans, poste des photos des rencontres, des petits moments de sa vie perso et des clins d’oeil à sa ville de coeur, Lyon. On ne lui en veut pas, parce que son compte est sympa et qu’il essaye de doser au mieux le délicat équilibre pro/perso exigé d’un compte Twitter. Et c’est assez réussi, ses gazouillis touchent même des néophytes du foot. @BryanSupaberg
2. JM37000 : Déjà bien connu sur Twitter (46 000 tweets postés, plus de 1 000 abonnés), JM est l’un des rares Tourangeaux présents sur Périscope, le nouveau réseau social qui permet de poster en temps réel des films. JM est un twittos, qui cause à tout le monde et est toujours prêt à partager une info. C’est surtout un expert ès bières et vins, qui présente tous ses coups de coeur et n’hésite pas à dénoncer les arnaques. @jm37000
3. JEAN-PATRICK GILLE : Le député et conseiller municipal est un twitto suractif et avec le retour de la gauche en Touraine, on peut s’attendre à pas mal d’interventions cette année. À suivre pour ses réactions poivrées à tous les événements politiques, locaux et nationaux et, bien sûr, ses dossiers de député, comme celui sur les intermittents. @jp_gille
4. LA BIBLIOTHÈQUE DE TOURS : On avait dit « pas de compte institutionnel », oui, mais c’est la première bibliothèque municipale de France à plonger sur Instagram en ouvrant son compte fin 2015, alors elle mérite bien une entorse. Amoureux des livres anciens, des gravures et du patrimoine, les archives de la Bibliothèque centrale vont vous faire rêver. instagram.com/bibtours_patrimoine
5. NOTA BENE : Pourquoi tous les empereurs romains s’appellent César, comme la salade ? Benjamin, dit Benabarbe s’amuse avec l’Histoire. Humour, passion et professionnalisme, un cocktail gagnant déjà récompensé par 230 000 abonnés et une participation à la première édition de Vidéo City Paris, le salon des youtubeurs les plus influents. Génial pour découvrir les dessous de l’Histoire et remettre à jour certaines notions. (Rappelez-vous, on en avait parlé ICI dans tmv) youtube.com/user/notabenemovies
6. LES BLOGUEUSES DE TOURS : Elles ont ouvert une page commune en 2015. Chaque semaine, elles y relaient les articles des 35 blogueuses mode, beauté, cuisine ou lifestyle de l’agglo. Les bons plans, les opérations cadeaux, les ouvertures des nouvelles boutiques, c’est aussi là que ça se passe. Et elles organisent deux vide-dressings par an. Des blogs vraiment sympas, qui ont gardé chacun leur ton propre. facebook.com/LesBlogueusesdeTours
7. NOTRE CARNET D’AVENTURES : Son originalité ? Un blog à 4 mains, tenu par Anthony et Noémie. Ils se sont jetés dans l’aventure bloguesque avec toute leur énergie… et ça se voit. Le design est chouette, les articles sont variés. Les textes sont simples et efficaces, les photos sont de plus en plus belles. Un blog bien calibré. notrecarnetdaventures.com
8. MADEMOISELLE MAEVE : Mademoiselle Maeve est adorable, elle lit des livres, et elle en lit beaucoup, elle les avale comme d’autres gobent les fraises Tagada. Check list, polar, romans fantastiques, historiques ou contemporains, elle pioche dans tous les genres sans a priori. Le blog à consulter pour sortir de sa zone de confort littéraire. mademoisellemaeve.wordpress.com
9. DANS MA BOÎTE : Pauline a la bonne idée d’adapter plein de recettes en mode vegan. Renoncer au lactose ou aux oeufs sans sacrifier sa gourmandise, c’est possible et elle le prouve. Elle a classé toutes ses recettes sur un onglet : hyper pratique. En prime, Pauline fait de petites vidéos rigolotes. Et bien sûr, elle a un compte Instagram. dans-ma-boite.blogspot.fr
10. PROJET TOURS : Le nom annonce bien le programme. Sandrine Samii, responsable de la communication du TEDx de Tours, parle de notre ville chérie. Elle la photographie aussi, au fil de ses envies et des moments. À découvrir en images sur instagram.com/projettours/ et via de jolis portraits de Tourangeaux sur son blog : projettours.com
Noah Baumbach et sa Muse, Greta Gerwig, sont de retour pour une comédie aux accents alleniens.
Comme pour son précédent Frances Ha, Noah Baumbach a cherché à centrer son film sur un personnage féminin au tempérament fort. Comme pour Frances Ha, toujours, le réalisateur a voulu mette au premier plan sa compagne, sa muse, son actrice fétiche : Greta Gerwig. Elle y joue Brooke, une trentenaire new-yorkaise pure et dure – concentré de folie, d’extravagance et de je-m’en-foutisme – qui va accueillir sa future demi-soeur Tracy, petite étudiante plutôt paumée et qui débarque dans la ville.
Brillante comédie aux thèmes multiples (l’identité, la solitude, les rêves et envies), ce Mistress America survolté fait parfois penser à Woody Allen. Pour sa façon de faire de New York un véritable protagoniste. Pour sa manière de filmer des personnages urbains et balancer les répliques savoureuses en cascade.
Ça va d’ailleurs très vite. Parfois trop, peut-être. Dans un déluge d’énergie, Mistress America ne s’arrête jamais. Impulsif et foufou, à l’instar de Greta Gerwig, véritable attraction du film. Face à elle, exquise et détestable, il y a la gentillette Lola Kirke. La jeune comédienne, relativement peu connue du public, est une révélation.
Autour des deux femmes gravite une galerie de personnages délicieux (l’ex-meilleure amie et son mari barré, l’intello mou et son amoureuse jalouse névrosée…) qui prendront toute leur saveur dans une séquence surréaliste, un feu d’artifice burlesque et hilarant. Au final, Noah Baumbach accouche d’une fable sur la fin des rêves de jeunesse, aux accents de Nouvelle Vague. C’est drôle et théâtral. Et surtout, c’est un joyeux bazar.
Comédie (USA) de Noah Baumbach.Durée : 1 h 24. Avec : Greta Gerwig, Lola Kirke, Matthew Shear, Heather Lind… NOTE : 3/5
L’année commence mal pour Citiz : le réseau d’autopartage doit supprimer une autre station à Tours et licencier un salarié.
La fin d’année 2015 a été compliquée pour Citiz, le réseau d’autopartage qui permet de louer à la carte un véhicule. Présent à Tours depuis 2012, Citiz connaît des difficultés malgré ses 250 abonnés, ce qui a conduit à une baisse du chiffre d’affaires de 15 000 €.
Résultat ? La suppression de la station de la Tranchée (quelques mois seulement après celle des Deux-Lions) et le licenciement économique du seul salarié de l’antenne tourangelle… Un coup dur, d’autant que l’accompagnement financier de Tour(s) plus cessera en 2016.
Mais Nicolas Guenro, directeur de la Scic Autopartage Tours-Centre (qui gère le réseau tourangeau) ne désespère pas. « Nous ne voulions pas arrêter ce service, alors que certains adhérents se sont séparés de leur véhicule parce que Citiz arrivait », a-t-il souligné. Donc place aux économies. Avec six stations et dix véhicules, Citiz retrouve désormais l’offre de ses débuts. « Nous devons faire le dos rond pour arriver à l’équilibre en 2016 », a précisé Nicolas Guenro. Un nouveau départ ?
Tours est réputé pour son amour de la gastronomie. Tmv a repéré huit gourmandises 100 % made in Touraine !
1. Cette année, c’est le renne qui amènera les chocolats pour Noël. La Chocolatière a garni ce drôle de personnage de chocolats pralinés. Le Renne ni vu ni connu, 400g, 39 €, La Chocolatière, rue de la Scellerie à Tours.
2. Pas de repas de fête sans fromage ! Et si on fondait pour le Crémeux des Cîteaux aux Truffes ou pour le Petit Théodore, trop mignon roulé dans des éclats de pistaches et de framboises ? Fromagerie Rodolphe Le Meunier, Crémeux des Cîteaux aux truffes 9,90 €, Petit Théodore 5,90 €, aux Halles de Tours.
3. Un coffret gourmand en édition limitée : 5 ou 6 produits d’épicerie fine locaux vraiment miam-miam, dont une exclusivité des Huiles la Tourangelle. Avec une carte à personnaliser et un livret de recettes. Touraine Box de Noël, 45 € frais de port compris, à commander sur devenezmerveilleux.fr.
4. La bûche qui atteint des sommets de gourmandise : pâte sablée à la châtaigne, coulis cassis, crémeux mascarpone, mousse vanille légère aux marrons et brisure de marrons glacés. L’Everest, bûche en édition limitée, 5 parts / 29 €, pâtisserie Nicolas Léger, place des Halles, à Tours
5. Un Chinon à faire trôner sur les tables de fin d’année : un beau cabernet franc rouge rubis, avec une belle longueur en bouche et des arômes de fruits rouges. Un vin idéal avec des plats un peu élaborés. Domaine de Noiré, cuvée Elégance 2012, entre 8 et 10 € la bouteille chez Les Belles Caves, place des Halles à Tours.
6. Il n’est pas Tourangeau mais il est si beau qu’on ne peut pas le snoberLe single malt légendaire pour ses arômes floraux et doux, dus à une eau provenant de la fonte des neiges des montagnes avoisinantes : elle s’imprègne de la saveur des fleurs de bruyère. So poétique, n’est-il pas ? Dalwhinnie, 54 €, chez les cavistes.
7. Faire provision de bonbons, en particulier ces jolies cannes en sucre d’orge made in Loches à suspendre aux branches du sapin. La Maison Hallard propose tous les goûts, y compris cranberry ou coquelicot ! Sucette canne de 10 cm, 1 euro / pièce, sucettes tortillons géantes à 3 €. A commander sur confiseriehallard.fr
8. Du soleil pour le réveillon avec cette magnifique pâtisserie au goût exotique. Sans farine et sans lactose. Et si vous cherchez de vrais mendiants, fabriqués par un grand chocolatier, courrez chez Esprit Cacao.
Bûche Caraïbe, 5,50 euros la part, pâtisserie Esprit Cacao, avenue de Grammont à Tours
Pas besoin d’avoir 200 millions sous le coude pour faire Star Wars. La preuve avec ces 4 films qui se sont frottés à la parodie avec peau de balle.
THUMB WARS
La Guerre des Pouces est un courtmétrage de ‘99. Ici, des pouces sont déguisés avec costumes et perruques et parodient les personnages, comme Hand Duet (Han Solo), Beboobeep (R2D2). Le côté crado du pouvoir du pouce.
Connu sous le titre Turkish Star Wars, cette pépite turque est qualifiée de plus gros nanar de tous les temps. Plagiant allègrement Star Wars, cette horreur visuelle (plans flous, image médiocre, incohérences) est visible sur YouTube.
Réalisé par Mel Brooks, ce Spaceballs (en VO) est un gros délire WTF et rigolo qui parodie notamment Star Wars avec un Yop Solo et son acolyte mi-homme mi-chien nommé Beurk.
On ne peut finir ce top 4 sans mettre le doigt sur cette version obscure : comme son nom l’indique, ce Star Wars classé X est une parodie porno, avec un synopsis tout en poésie que la décence nous interdit de citer ici. Non, mais je vous jure.
On est sympas à tmv : on ne vous met pas le lien, mais une photo.
Si, comme notre journaliste, vous n’avez pas la moindre idée de qui est Maître Yoda, vous risquez d’endurer mille mortifications au cours des prochaines semaines. De l’horrifié : « Quoi ??? Tu n’as pas vu Star Wars ?! » au méprisant : « Je ne comprends pas comment on peut ne pas s’intéresser à Star Wars », la semaine qui vient risque d’être violente. Heureusement tmv est là…
POUR SAUVER SA PEAU
Si le sujet devient trop pointu, détournez l’attention. Demandez à votre voisin de droite combien il y a de créatures dans la scène mythique de La Cantina. Et combien mesure Dark Vador (pour info, 2,04 m). Et son sabre. S’il rougit, c’est bon.
LA PHRASE CULTE
À sortir à toutes les sauces, et tout le monde croira que vous l’avez vu (on a testé pour vous : on a fait illusion pendant 30 ans) : « Luke, je suis ton père ». Ou l’acmé de L’Empire Contre-attaque, quand le méchant Dark Vador révèle son secret au gentil Jedi Luke. À se demander tout de même si ce n’est pas juste pour éviter de se faire laminer.
POUR JETER UN FROID
Le chiffre à jeter négligemment entre le fromage et la bûche : « On se demande pourquoi l’épisode VII, Le Réveil de la Force, a coûté 200 millions de dollars. Alors qu’il a suffi de 11 millions pour tourner l’épisode IV. »
PRÉFÉREZ LE VINTAGE
Star Wars et La Guerre des étoiles, c’est la même chose mais on ne dit plus La Guerre des Etoiles depuis 1997. Soyez snob, soyez chic : dites « La Guerre des étoiles est la meilleure expression moderne de la lutte entre le bien et le mal. » Là, ils parleront tous ensemble. C’est gagné (again).
POUR CLORE LA DISCUSSION
D’un ton sentencieux ou navré : «Si tu n’es pas avec moi, alors tu es contre moi». Comme Dark Vador face à Obi-Wan Kenobi dans La Revanche des Sith (Épisode III). Un vieux poncif, que Georges Lucas a d’ailleurs piqué dans la Bible, évangile de Matthieu.
À ÉVITER
« Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins… Le Maître et son Apprenti… » On a beau la retourner dans tous les sens, la phrase de maître Yoda à Mace Windu dans La Menace fantôme ferait passer n’importe qui pour un faible d’esprit. Sauf si vous êtes vert et mesurez 90 cm.
LE DÉBAT À INITIER
Dark Vador représente le méchant absolu, qui veut dominer le monde, l’Empire, la Galaxie, bref, tout le monde. Mais avant, il était gentil. Jusqu’au jour où il a basculé (du côté obscur de la Force). Et puis il n’arrive pas à tuer son propre fils. Il y aurait donc un petit coeur de chaton qui bat sous cette grande cape noire ?
Le septième épisode de Star Wars est aussi le premier d’une nouvelle trilogie de la saga qui enflamme la planète Terre depuis 38 ans. On a demandé à Arnaud, un collectionneur tourangeau, les raisons de cette passion.
La forme du masque de Dark Vador serait inspiré du Kabuto ainsi que du Menpō japonais.
Il y a deux types de fans : celui, compulsif qui offre à ses enfants le bonnet Yoda ou la trotinette, et l’admirateur inconditionnel pour qui Star Wars représente l’alpha et l’oméga de l’imaginaire et qui plonge sans se lasser dans un univers à double, voire triple fond. Arnaud appartient à la dernière catégorie. Pas de lampadaire en forme de sabre laser ni de pantoufles Dark Vador. Mais un Stormtrooper qui nous surveille d’un œil, debout sur une table basse. Le calendrier de l’Avent (Star Wars) est resté sur la table. Mais le reste de la collection d’Arnaud est rangée. On y trouve des livres d’époque, un réveil, des Lego®… Au total, 11 000 pièces !
Il l’a commencée, comme tous les enfants, avec des figurines et des autocollants puis s’est pris au jeu pendant ses études, jusqu’à se rendre deux fois par an en Angleterre pour participer à une convention. Trois cents marchands y vendent Star Wars dans tous ses états. C’est là que l’acteur David Prowse (l’acteur qui joue Dark Vador) lui dédicace photos et livres. Un jour, il ramène même en Eurostar un maître Yoda grandeur nature. Sa collection de figurines vintages, toutes éditées entre 1977 et 1983, est complète, il ne manque pas un personnage, chacun a ses accessoires.
Parmi les trésors d’Arnaud, une dédicace de Dark Vador en chair et en os.
Il avait 6 ans à la naissance de la saga planétaire, 9 ans quand il regarde L’Empire contre-attaque, en 1980 et depuis 38 ans, il décortique ce deuxième monde sans se lasser. Il a même préparé une série d’émissions radio sur les secrets de la saga. Pour lui, si Dark Vador, la princesse Leia ou Luke sont des personnages symboliques, Yoda reste le plus intéressant : « Ce petit bonhomme de 90 cm, tout vert, très laid, apporte une leçon de sagesse. Il est le seul dont on ignore la race, c’est très symbolique. Et quand Yoda sort un sabre laser dans l’Attaque des clones, c’est énorme pour un fan ! Le sage qui refuse la violence redevient un guerrier pour sauver la Force. »
Star Wars a dépassé le stade du film, explique-t-il, on y trouve tous les ingrédients des grandes épopées et chaque personnage étoffe l’histoire : « Celle du bien et du mal, de la force et du côté obscur, du pardon, l’envie d’être gentil ou méchant…On est tous concernés, on sait tous qu’il est plus facile d’aller vers la colère que de faire un travail sur soi. » En l’écoutant, on réalise brusquement que Star Wars est une quatrième dimension, un monde qui nous a complètement échappé. « Aujourd’hui, on pourrait vivre dans un univers Star Wars, affirme-t-il. Il peut être développé à l’infini, dans toutes les directions, en ajoutant un monde, de nouveaux peuples… ».
Un téléphone droïde (qui fonctionne !).
Avec Star Wars épisode IV, Georges Lucas a créé en 1977 un monde à part entière, avec ses créatures, sa galaxie, son langage, son alphabet, presque devenu réel. On trouve aujourd’hui des dictionnaires, des bréviaires, des essais sur le système juridique de Star Wars et, consécration ultime, La Petite galerie du musée du Louvre expose « Mythes fondateurs, d’Hercule à Dark Vador », jusqu’au 4 juillet.
Un hommage évident puisque le réalisateur s’est inspiré des travaux de Joseph Campbell sur la mythologie et la religion comparée. Quarante ans et six films plus tard, l’élève a dépassé le maître : le psychothérapeute Arthur Leroy vient de publier « Star Wars, un mythe familial, psychanalyse d’une saga », dans lequel il couche la série sur le divan. « La relation père-fils, le complexe d’OEdipe, ont une place importante, confirme Arnaud. Mais chaque personnage a sa psychologie. Les deux robots, R2-D2 et C-3PO ont un rôle de clown. » Retournements de situations, épaisseur des personnages, perfection créative et thèmes universels, chaque spectateur pourrait donc y trouver son compte : « C’est un film trans générationnel et qui se transmet. Mon fils va voir son premier Star Wars le 16 décembre, j’avais son âge quand j’ai vu l’Empire contre-attaque. »
Et pour en revenir au cinéma ? Parce que tout de même, c’est ça, Star Wars. Un film auréolé de 7 Oscars, les premiers effets spéciaux, la création du son THX, de systèmes de motion capture, de caméra… la saga a ouvert la porte à beaucoup d’innovations. « Star Wars a été une sorte de labo de recherche et développement du cinéma. Alien naîtra en 1978. Les marionnettistes, les maquettistes, les équipes techniques de Lucas vont ensuite travailler avec Spielberg. » Pourtant, Star Wars revient de loin : en 1977, deux gros studios ont refusé le scénario et le budget concédé par la Century Fox était si ric-rac que Georges Lucas a dû mettre de sa poche pour réaliser la dernière scène tournée, celle de La Cantina, qui rassemble toutes les créatures du film.
Le titre original de Star Wars VI, Le Retour du Jedi, modifié au dernier moment.
Pas besoin d’avoir vu Star Wars pour comprendre qu’il se prête à toutes les reprises, les déclinaisons et les jeux de mots. Le graphisme et les costumes sont époustouflants. « La force de George Lucas est de s’être entouré des meilleurs techniciens, comme Ralf McQuarrie qui a réalisé les storyboards, imaginé les personnages et les vaisseaux. La musique de John Williams est un élément central à ne jamais oublier : Star Wars est un space opera. Quand on passe 3, 4 notes du générique de Star Wars, tout le monde le reconnaît même sans être un fan, c’est l’une des musiques plus célèbres au monde. »
Mais comment expliquer cette hystérie marketing autour la série ? Gomme, couette, slip, baskets, déambulateur… tout ce qui peut être manufacturé a reçu un jour ou l’autre un logo Star Wars. Sa licence de jouets est la plus exploitée au monde, elle a généré plus de 200 millions de dollars l’an dernier. Parce que la Century Fox rechignait à investir dans le film, explique Arnaud, Lucas a eu cette idée de génie, de dire : ok, je prends un petit cachet mais je garde les droits sur les produits dérivés. Au début des années 2000, il avait déjà engrangé 1 milliard et demi de fortune personnelle.
« Lucas était très regardant sur les droits et avec Disney, c’est devenu encore pire. Tu dis Star Wars, tu dois payer ! La cash machine, c’est bien gentil mais les fans attendent d’abord des films. » Et pas seulement des effets spéciaux ou des têtes d’affiches poursuit Arnaud. « Dans La Menace fantôme, Georges Lucas a voulu ratisser large et les personnages étaient vraiment débiles, le film a fait beaucoup d’entrées mais les fans l’ont trouvé très mauvais. Il s’est rattrapé avec L’Attaque des clones. Même si ce n’est pas aux fans de dicter le scénario, Lucas ne doit pas les décevoir. »
Pour nos chroniques culture de la semaine, c’est bien évidemment du Spécial Star Wars ! BD, livres ou encore jeu vidéo : suivez le guide.
LE LIVRE JE SUIS TON PÈRE
Mettre en parallèle Star Wars et l’histoire de l’Amérique, voire de la société occidentale en général : c’est le pari cassegueule mais diablement réussi de ce Je Suis ton père. Sorti chez Naive livres, cet essai signé de l’historien Thomas Snégaroff est une franche réussite, un passionnant regard sur la culture politique américaine. Sans être ronflant, l’auteur parvient à captiver et raconter comment une nation démocratique peut évoluer vers un « côté obscur ». Piochant aussi bien dans la première trilogie que dans les épisodes plus récents, Snégaroff sort le film culte de la science-fiction et lui offre un regard politique et contemporain. Aussi brillant qu’intéressant. A.G.
LE JEU VIDÉO STAR WARS : BATTLEFRONT
Vous rêvez d’incarner les personnages mythiques de Star Wars ou de jouer du canon laser à bord d’un légendaire X-Wing ? Alors n’hésitez pas, Star Wars : Battlefront est fait pour vous ! Fidèle à l’esprit de la saga de Lucas, ce FPS familial, porté par des graphismes et une bande-son de folie, vous propose de vous battre du côté de la République ou de l’Empire dans une multitude de parties multijoueurs. Vous pouvez également relever toutes sortes de défis palpitants en solo, en écran partagé ou en coopération en ligne. Bref, difficile de passer à côté si vous êtes du bon côté de la Force.
> Electronic Arts, + 16 ans, Xbox One, de 60 à 70 €.
L. Soon
LE DOCU STAR WARS – LES ORIGINES DE LA SAGA
Il reste sans doute l’un des meilleurs documentaires sur la saga. Signé Kevin Burns et diffusé notamment par Arte, ces 90 minutes passionnantes font le lien entre l’histoire du film et ses influences : de la mythologie grecque, aux légendes des chevaliers de la Table Ronde, en passant par les valeurs politiques, spirituelles et des travaux anthropologiques : le docu s’appuie sur des extraits des films et fait appel aux différents réalisateurs qui se sont succédé aux commandes de ce gros vaisseau surpuissant qu’est devenu le désormais culte Star Wars.
SUR LE NET EXTENSION ANTI-STAR WARS
Deux petits malins, Alex Jumasev et Max al Farakh ont eu l’idée de créer une extension sur Google Chrome pour éviter de se faire spoiler le prochain Star Wars. Le principe ? Une fois installé, ce petit module recherche automatiquement la moindre mention de Star Wars sur une page web. Si le fameux titre est mentionné, une alerte est lancée et crie « nooooo ». Cette fonction est baptisée « Star Wars Spoiler Blocker » (pour les intéressé(e)s) et, ô magie, servira aussi à celles et ceux qui en ont simplement marre de voir Star Wars écrit partout sur Internet (et dans tmv, désolé mouahaha).
SUR LE WEB LA VIE RÊVÉE DES STORMTROOPERS
L’artiste Darryll Jones ne s’arrête jamais : cela fait des mois et des mois que ce photographe propose des clichés intégrant les Stormtroopers (célèbres soldats de La Guerre des étoiles) dans le monde réel. Parfait pour les observer en train de balayer, boire le café, faire du kayak ou encore en balade en amoureux.
LA BD LES OPUS PANINI COMICS
De nombreux éditeurs de BD se disputent depuis des années la très rentable franchise Star Wars. Au milieu du flot ininterrompu de comics, Panini Comics se distingue avec deux opus qui méritent que l’on s’y attarde. Le premier autour de Dark Vador, personnage emblématique de la saga, et surtout ce « Skywalker passe à l’attaque » où le duo Jason Aaron (scénario) et John Cassaday (dessin) fait des merveilles. La qualité du dessin est au rendez-vous (ce qui n’est pas toujours le cas) et les scénarios tiennent la route (au milieu d’un univers de nullités). Bref deux ouvrages qui vous donneront la force et à savourer vraiment pour mettre un peu de bulles au milieu de l ‘espace. Hervé Bourit Star Wars vous est complètement inconnu ? Vous n’y comprenez pas grand-chose ? Le Monde a publié une petite vidéo toute mignonne et explicative de la saga mythique. Un résumé de la double trilogie en plusieurs chapitres, intitulée « En 10 minutes, Star Wars tu comprendras ». > À voir sur https://dg7k.net/zl3kf
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Le nombre de jours sans se doucher que vont passer des dizaines de fans qui ont déjà commencé à faire la queue devant le cinéma Chinese Theater d’Hollywood : ces fans se sont installés le 5 décembre pour camper et être parmi les premiers à voir le nouveau Star Wars qui sortira le 18 décembre aux États- Unis.
C’est ce jeudi 17 décembre qu’aura lieu une simulation de la COP21 au lycée Vaucanson à Tours-Nord. Pour faire comme les grands (en mieux ?).
Devenir des mini-experts du climat. Voilà le défi relevé cette année par des jeunes du lycée Vaucanson, à Tours-Nord. Dans le cadre du projet Les changements climatiques, et après ?, la classe de Seconde 504 travaille depuis le mois de septembre sur ces questions. Des actions menées toute l’année, comme la Fête de la science ou la visite du Train du climat.
En point d’orgue, l’organisation d’une simulation de COP21 dans l’établissement. Ici, il n’y aura pas 195, mais 16 pays participants, qui présenteront leurs engagements pour tenter de contenir l’augmentation de la température en dessous de deux degrés. Chine, France, Brésil, Ethiopie…
« Nous avons sélectionné les pays selon leur niveau de développement et leur localisation géographique. La simulation se déroulera en trois rounds, entrecoupés de présentations des activités liées au projet. Chaque pays sera représenté par un binôme d’élèves », explique Anne Blin, professeure d’Histoire-géographie. La France, pays d’accueil, ouvrira la conférence. Pour les jeunes experts, c’est un peu l’angoisse… Il faut dire que le challenge est de taille. Et pour cause : il faut faire un vrai discours, ni trop long ni trop court, en trois minutes chrono. Dont une partie devra être en anglais.
Pour se préparer, ils ont recherché des informations au CDI. Connaître le niveau de développement du pays, ses particularités, sa position dans les instances internationales… En cours de français, les lycéens ont aussi travaillé sur des repères grammaticaux ou la manière de s’exprimer à l’oral. Tous les professeurs de la classe sont associés à ce projet, qui s’inscrit dans les enseignements au programme et s’intègre dans l’Agenda 21 du lycée (lire ci-contre). « Un projet fédérateur, pour les élèves comme pour les enseignants », estime Anne Blin.
Dix jours avant leur COP, lundi 7 décembre, les lycéens s’entraînent devant deux de leurs enseignantes. Debout au tableau, Eliot et Agathe, mini-experts français, lisent leur discours d’accueil. Le temps passe moins vite que prévu : en une minute, ils ont déjà fait le tour de la question. « Votre rythme est trop rapide, et le ton monotone. C’est lié à votre écriture. Nous allons retravailler les phrases pour qu’elles soient plus percutantes », annonce Claire Tastet, professeure de français. Anne Blin, elle, se concentre sur le contenu : vérifier que le propos soit étayé et que les engagements soient réalistes. « Bien sûr, on peut exagérer un peu, jouer un rôle, mais il faut rester dans les orientations décidées par le pays. » Aurélie et Doryan sont les mini-experts envoyés par les États- Unis. Leur déclaration, bien aboutie, se termine à deux voix : « Il n’y a pas de planète B, merci et vive notre planète ! »
Reportage de Nathalie Picard
> Pour retrouver d’autres initiatives locales COP21, suivez le lien !
Leur nouvel album, Des ombres et des lumières, est déjà certifié disque de platine et cartonne. Tmv a rencontré les Fréro Delavega et les a soumis au machiavélique test du portrait chinois. Un passage à la casserole avant leur concert du 17 mars au Parc des expos à Tours.
SI VOUS ÉTIEZ UN ANIMAL
Florian : Je serais un singe, parce que c’est habile, ça vit dans les arbres et c’est ultra intelligent. Mais j’aurais pu choisir le dauphin aussi, avec les mêmes caractéristiques mais pour vivre dans l’eau. Jérémy : Le lion c’est bien, mais c’est un peu égoïste comme envie. Il reste assis par terre à attendre qu’on lui amène sa nourriture. Mais pourquoi pas un oiseau sinon, j’aimerais bien voler.
SI TU ÉTAIS UN PAYS
Florian : Le monde. On est en 2015, on n’a plus besoin de se diviser et de se dire qu’on vient d’un pays ou d’un autre. J’aimerais découvrir tous les pays, toutes les cultures m’intéressent. J’aimerais être un mix de tout ça. SI VOUS ÉTIEZ UNE PLANTE Florian : Une plante de marijuana ? Non… parce qu’on me fumerait ! Non, plutôt du mimosa, l’odeur que cette plante dégage est fabuleuse. Jérémy : Je n’aime pas trop les fleurs, je ne suis pas forcément fan de l’odeur. Du coup je serais plutôt comme les oiseaux du paradis, magnifiques mais inodores.
SI VOUS ÉTIEZ UNE OEUVRE D’ART
Florian : Je ne suis pas un grand connaisseur d’art. Je crois que j’aimerais être une belle chanson qui a traversé les siècles, immortelle. Jérémy : Moi je serais les pyramides parce que je me suis toujours demandé comment ils avaient fait. Ça sent la triche, ils n’ont pas pu porter des pierres aussi lourdes (rires).
SI VOUS ÉTIEZ UN SPORT
Florian : L’escalade en milieu naturel. Je n’en ai jamais fait, mais j’en ai vu récemment et ça m’a donné envie. Tu es seul, avec toi-même, face à une montagne. Génial. Jérémy : Moi, ce serait le base jump. En ce moment je passe mon brevet de saut en parachute. Je dois faire 15 sauts et j’en ai déjà fait 7. À chaque fois que je me retrouve dans la nature, sur de grandes hauteurs, je me dis que j’ai vraiment envie de sauter.
SI TU ÉTAIS UN PLAT
Florian : Rien de compliqué, surtout pas des choses où on a voulu faire trop bon avec trop beau et où finalement ça ne marche pas. Moi j’aime bien la tarte à l’oignon de ma mère. Jérémy : Moi aussi ce serait un plat de ma mère, mais impossible d’en choisir un. Elle n’a pas de spécialité, elle varie selon ses humeurs.
SI TU ÉTAIS UN SURNOM RIDICULE
Jérémy : Moi ce serait Chinito. Ça veut dire petit chinois. Florian : Chancho. En Amérique du sud ça veut dire cochon (rires).
SI VOUS ÉTIEZ UN STYLE DE MUSIQUE
Florian : Le reggae, parce que ça me donne le sourire. C’est une musique avec laquelle je peux me réveiller, m’endormir, sur laquelle je peux danser. Je trouve ça bien fait et tellement dur. Jérémy : Moi ce serait la bossa nova, parce que depuis tout petit j’entends ça et ça me met de bonne humeur.
Par Julia Mariton
>>Fréro Delavega, le 17 MARS au Parc des expos de Tours. Infos sur le site tours-evenements
Bah quoi ? Il a aussi le droit d’aimer Star Wars, notre astrologue. A l’occasion de la sortie de l’épisode VII, il a fait un tour sur l’étoile Noire pour vous en mettre plein la tronche. Désolé.
BÉLIER
Amour : Imitez le cri du Chewbacca en rut pendant l’acte.
Gloire : Vous aussi, Disney aura votre peau.
Beauté : Laissez-vous guider par votre intuition. C’est Obi-Wan qui l’a dit. Et il est plutôt BG.
TAUREAU
Amour : Protégez votre sabre laser avec un fourreau. Les MST de l’Espace, ça pique. Gloire : Faire voler des objets par la force de la pensée ne fait pas de vous un(e) Jedi. Vous êtes juste bourré(e). Beauté : Lavez-vous les dents. Avec vous, c’est le retour du jet d’ail.
GÉMEAUX
Amour : Vous pensez que vos « hihi mon bébé je t’aime forever » ne sont pas horripilants ? Pensez à Jar-Jar Binks et ses « Missa accepter avec maximax d’humilité ». Arrêtez !
Gloire : Faites comme les Ewoks. Arrêtez l’Empire avec un tronc d’arbre.
Beauté : Intergalactique.
CANCER
Amour : Méfiez-vous du côté obscur. On vous l’a dit combien de fois ?!
Gloire : Tmv est votre père.
Beauté : Votre appart’ est si sale. C’est la guerre des toiles.
LION
Amour : Avec vous, ça va à la vitesse lumière.
Gloire : Arrêtez l’alcool, le trou noir est proche.
Beauté : Si ton pipi est vert fluo, va sur doctissimo.
VIERGE
Amour : Tatooine vous en fera baver.
Gloire : Ichouta !
Beauté : Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, vous aviez la classe.
BALANCE
Amour : Tel Han, vous êtes solo. L’amour ça craint.
Gloire : « Fais-le, ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai » (Yoda)
Beauté : La moumoute blanche est à la mode. Regardez George Lucas.
SCORPION
Amour : Il n’y a que dans Star Wars que vous pouvez embrasser votre soeur sans problème.
Gloire : Tout le monde vous aime, jeune padawan.
Beauté : Tel Jabba, vous bavez de partout quand vous parlez.
SAGITTAIRE
Amour : Embrassez le wookie à votre gauche.
Gloire : Vous êtes un vrai fantasme avec ce bikini (même vous, messieurs).
Beauté : Vous avez le mal de l’hibernation, comme disait Leia.
CAPRICORNE
Amour : Les aisselles de votre dulciné(e) raser vous devez.
Gloire : Signer votre 48e CDD vous allez.
Beauté : Mais hyper agaçant(e) à parler comme ça vous êtes.
VERSEAU
Amour : Tu veux savoir s’il/elle te kiffe ?
Gloire : Envoie « droïde coquin » au 6 22 22.
Beauté : Tu feras le plein de rencontres glauques au Cantina Bar.
POISSON
Amour : Jouez la comme Han Solo. Si elle/il vous dit « je t’aime », répondez « Je sais ».
Gloire : L’étoile Noire prédit une sale semaine.
Beauté : « Quand 900 ans tu auras, comme moi, moins en forme tu seras. » Eh, pas bête le Yoda !
Dans la rue Colbert, il y a un petit établissement hyper sympa : le Corneille. Non seulement, on y mange bien… mais il pratique aussi la politique du « plat suspendu ».
Les tables sont un peu serrées mais l’ambiance est si bon enfant que ça donne plutôt envie de taper la causette aux voisins. De toute façon, personne ne fait la fine bouche, assis sur les petites chaises de bistrot ou debout au comptoir, il y a foule. À midi et quart, le restaurant est complet, on a vu une vingtaine de personnes entrer et ressortir faute de place. « Un établissement qui ne marche pas, c’est qu’il y a un truc qui cloche, explique Didier, qui a racheté Le Corneille il y a 3 ans. Soit c’est trop cher, soit l’emplacement n’est pas bon… »
Alors avec ses formules raisonnables et sa cuisine maison, le petit restaurant qui fait l’angle de la rue Colbert a tout pour devenir un point de rencontre. On y mange le midi à la bonne franquette, dans une ambiance de bistrot de quartier. La décoration, un peu éclectique, mélange des gravures anciennes et des guirlandes de Noël. Comme à la maison. Au menu ce vendredi ? OEuf cocotte, velouté de petits pois à la menthe ou poisson au chou fleur. Tout est maison, comme la tarte Tatin servie avec sa boule de glace et sa chantilly.
Derrière le comptoir, le patron a noté sur une ardoise « plats suspendus : 3 ». Plat suspendu ? Où ça ? Au plafond, au mur ? Non, comme le « café suspendu », le plat suspendu est payé à l’avance par un client. Il sera ensuite servi à un autre, qui n’aurait pas les moyens de manger au resto (voire, souvent, de manger tout court). L’initiative, originale à Tours, semble naturelle à Didier et bien suivie par ses clients. Ici, le mot chaleur humaine est pris au pied de la lettre.
> 49 rue Colbert, à Tours. Réservation conseillée au 02 47 66 72 55. Ouvert tous les midis, du lundi au samedi de 12 h à 14 h. Possibilité de privatisation le soir. Formule plat du jour + entrée ou dessert : 12,90 €, formule complète : 15 €. Plat du jour : 8,90 €.
Les cours rappellent la saga Star Wars, mais c’est avant tout un sport. L’Académie française de combat au sabre-laser accueille les futurs Jedi (mais pas que) à Orléans ou à Paris. Un succès monstre.
« Oh les mecs, on ne pourrait pas se faire un foot plutôt ? »
« Quand j’ai demandé un certificat médical à mon médecin pour pouvoir pratiquer le sabre laser, c ’était rencontre du troisième type ! Un vrai dialogue de sourds… Il n’avait même pas vu Star Wars. » Julien, 28 ans, tient à le rappeler. Le sabre laser, c’est avant tout un sport. Si, si. « C’est un cours d’escrime, mélangé au kendo. Tu transpires quand même ! »
Tout comme une vingtaine d’autres dans son groupe de la Sport Saber League, Julien manie le sabre laser tous les jeudis, de 20 h à 22 h, dans une salle à Orléans. « Il y a certes une majorité d’hommes. Mais on compte aussi un bon tiers de femmes », souligne-t-il. « Et tous les milieux sociaux sont représentés : ouvriers, avocats, journalistes, gendarmes… J’ai aussi connu une mère de famille de 50 ans. Mais la moyenne d’âge est de 30 ans. »
Lui se revendique fièrement comme « geek » et « fan de Star Wars ». Le profil que l’on trouve, selon lui, le plus souvent dans cette école. Non, pardon, dans cette « Académie », comme il tient à le préciser (ne nous faisons pas d’ennemi, un coup de sabre laser dans le bidon est vite arrivé). Adrien Koch Forbin, l’un des cofondateurs de l’Académie du sabre laser en France et issu du rugby, raconte que, que ce soit à Orléans ou à Paris, « c’est un sport hyper cardio. Les instructeurs viennent de l’escrime olympique, de l’aïkido, du rugby, du kendo… Star Wars, c’est une culture. Nous, on fait du combat. Nous sommes en tenue de sport et ce n’est pas du cosplay (un loisir qui consiste à jouer le rôle d’un personnage de manga, de film, etc., NDLR). D’ailleurs, le sabre laser n’appartient pas qu’à La Guerre des étoiles. »
GUERRE ÉPÉE
N’empêche qu’avec son sabre laser, Julien sent quand même la Force monter en lui : « Je n’aurais jamais fait un sport d’épée, si ce n’était pas avec un sabre laser », souligne-t-il. « Quand je me bats, il y a le côté Star Wars qui ressort. Tu te prends pour un Jedi. » Un trip que certain(e) s ne comprennent pas forcément. « Ma grand-mère par exemple », se marre Julien. Mais aussi parfois son entourage. « J’ai l’impression d’être une bête de foire. Ils sont étonnés et posent toutes sortes de questions. Mais dans l’ensemble, les gens sont ouverts d’esprit. » Avant de préciser qu’il n’aborde pas forcément le sujet quand il rencontre une fille. De sabre laser au premier-rendez-vous tu ne parleras pas. C’est comme ça, c’est Yoda qui l’a dit (ou ma mère, je ne sais plus). Et ça évite peut-être un râteau intergalactique.
En attendant, ces sportifs 2.0 d’Orléans (mais aussi Paris et bientôt Cholet !) forment un club. Une communauté, même. Ils manient un sabre laser d’un kilo (acheté 100 € pièce aux États-Unis, chez UltraSabers) pendant deux heures. Combats mixtes au programme. Et ne vous fiez pas aux apparences : « Une petite nana peut te mettre la pâté ! », sourit Julien. Comme les autres apprentis Jedi, il n’en est qu’au niveau 1. On appelle ça « la forme de combat ». La première, Shii Cho, c’est la détermination. C’est la base. Ce n’est pas avec ça que vous mettrez une raclée à Dark Vador. Les autres formes sont appelées Makashi (concentration), Djem So (persévérance) ou encore Juyo (férocité), le 7e et dernier niveau. Le must du must. « En fait, c’est comme au judo quand on passe les ceintures. À l’Académie, ce sont des formes de sabre laser ! », explique Julien.
Et il en a de la chance, Julien… Car au final, il fait tout de même partie des heureux élus. Des rares chanceux qui ont réussi à avoir leur place (225 € l’année à Orléans ; 320 € à Paris). « On a rapidement affiché complet pour l’année », indique Adrien Koch Forbin, encore ravi de l’incroyable succès de la Sport Saber League. Un déferlement d’inscriptions. Quelques mois à peine après son ouverture, en septembre 2015, l’Académie d’Orléans est désormais devenue une machine bien huilée. Pro jusqu’au bout des gants (oui, il faut en porter pour pratiquer le sabre laser, ainsi qu’un masque intégral). Un futur incontournable, même. « On a travaillé pour que ça fonctionne. On a réussi le tour de force de faire accepter le sabre laser comme un vrai sport », se réjouit Adrien Koch Forbin.
Julien, lui, pense sincèrement que cela « va se développer en France ». Avant de remarquer : « En fait, c’est cool, car quant on y pense, je vis le lancement d’un nouveau sport… »
Disney ayant bétonné sa comm’, sa promo et surtout son embargo sur le nouveau Star Wars, impossible pour la presse de voir le film en avant-première. Et comme tmv n’a pas été invité à Los Angeles, on vous fait donc une critique pas critique. Yoda nous pardonnera.
— J.J. Abrams à la réal’
Bien ou pas bien ? Le cinéaste (et roi du marketing viral) est capable du meilleur comme… du moins bon. Responsable de la série Lost, il a aussi accouché d’un excellent Star Trek into darkness, l’un des meilleurs chapitres de la saga. Monsieur maîtrise donc la science-fiction, ouf. J.J. est aussi l’auteur de Mission Impossible 3 (ouille), scénariste d’Armaggedon (ouille, ouille) et se la joue parfois un poil trop fan dans ses réal’ (rappelez-vous son Super 8, hommage plus qu’appuyé à sieur Spielberg). Pour ce Star Wars Le réveil de la Force, il devra donc jongler avec son amour pour La Guerre des étoiles et éviter le piège du gros trip nostalgique sans âme tout en restant fidèle à l’univers Star Wars.
— L’ombre de Disney
Un crime pour les fans. Octobre 2012, papa Lucas vend sa société de production Lucasfilm, détentrice des droits de Star Wars, aux studios Disney. 4 milliards de dollars plus tard, c’est toute la communauté qui flippe. La firme aux grandes oreilles va-t-elle dénaturer la saga culte ? La franchise est-elle morte ? En attendant, Disney surexploite déjà la marque jusqu’à l’indigestion : deux autres épisodes prévus jusqu’en 2020, des spinoffs, mais aussi des films d’animation. Tout et n’importe quoi.
— Un retour aux sources
Sabres laser, vaisseaux, effets spéciaux dingues… En voyant la bande-annonce, tout y est. Cerise sur le gâteau intergalactique : il y aura la triplette culte, Han Solo, Chewbacca et Princesse Leia.
— Casting béton
Lupita Nyong’o, Oscar Issac, Domnhall Gleeson, John Boyega… Des nouvelles têtes parmi les anciennes, issues de la télé ou du ciné indépendant. Un casting choc pour un film mastoc ?
La COP21, c’est fini. Accord, il y a eu. Pour certains, il est historique, pour d’autres, il passe totalement à côté des enjeux. Quel est donc le vrai bilan de ce rendez-vous mondial ?
Du point de vue des pays, qui se réunissent chaque année depuis 21 ans et dont les négociations ont souvent échoué, comme lors de la COP15 à Copenhague, il est vrai que c’est historique. 195 pays qui s’accordent sur 29 articles, après un marathon de 2 500 réunions en 13 jours et 13 nuits, après avoir mangé 7 000 pommes (apparemment pas bio mais à l’effigie de la COP21), après avoir bu plus de 70 000 cafés dans 25 000 écocups, après avoir généré 20 tonnes de biodéchets et entraîné probablement l’émission de 300 000 tonnes d’équivalent CO2, on peut dire que c’est historique. Et il ne fallait probablement pas attendre d’avantage d’une telle rencontre.
Plus sérieusement, du point de vue purement politique et diplomatique, il faut reconnaître l’avancée. Les pays les plus pollueurs comme les États- Unis et la Chine et ceux qui avaient quitté le protocole de Kyoto comme le Canada ont accepté l’accord de Paris. Par là, ils reconnaissent, au moins en théorie, leur responsabilité dans le réchauffement climatique.
Cette simple prise de conscience peut être vue comme historique et même indispensable ! L’heure est maintenant à la ratification. Car oui, les 195 pays ont adopté le texte mais, pour entrer en vigueur en 2020, ce dernier devra être ratifié par au moins 55 pays, représentant au minimum 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Rappelons que selon les mêmes conditions, le protocole de Kyoto était entré en vigueur huit ans après sa signature…
Si les scientifiques comme les ONG saluent en grande majorité l’adoption d’un accord international, la plupart d’entre eux le juge tout de même insuffisant. Le GIEC disait : pas plus de 2°C d’ici la fin du siècle. Même pas peur ! L’accord de Paris va plus loin et appelle les signataires à limiter la hausse des températures à 1,5° C. Comment ? On verra plus tard. Pour le moment, l’ensemble de leurs engagements de réduction de gaz à effet de serre nous emmène vers un réchauffement de plus de 3° C…
« C’est l’ampleur de la fumisterie qui est historique », réagit Jean-Marie Bonnet, membre d’Attac et de la Coalition Climat Touraine. « Les procédures contraignantes envahissent les accords de libre-échange mais dans l’accord de Paris, il n’y a rien… Les petits États insulaires vont disparaître sous l’eau mais aucun pays riche ne prend d’engagement clair ni pour arrêter ça ni pour financer les dégâts. » Autrement dit, si un pays ne remplit pas les objectifs annoncés, ou pire, si ses émissions de gaz à effet de serre augmentent, aucune sanction ne sera prise contre lui.
Donc historique à certains égards, admettons ! Indispensable, probablement ! Mais au-delà de la conclusion de l’accord lui-même, l’enjeu de cette COP21 était aussi de mettre en mouvement l’humanité entière. Si un accord entre les États fixe règles et objectifs, l’accomplissement revient concrètement aux territoires où agissent citoyens, entreprises locales, associations et institutions. Sur ce plan-là et malgré l’état d’urgence, la COP21 pourrait bien marquer un tournant historique. Pendant près de 15 jours, les médias ont largement parlé environnement, des problèmes et des solutions ; les citoyens et militants se sont mobilisés : 2 300 marches pour le climat ont été organisées à travers le monde, selon le site Novethic. Et la vingtaine de Coalition climat qui s’est constituée à cette occasion devrait porter ses fruits.
En Touraine, les nombreuses associations réunies dans ce collectif se réuniront en janvier pour décider des actions à mener. Urgence à suivre…
Un concours photo pour lutter contre l’homophobie : la bonne idée du centre LGBT de Touraine.
C’était début décembre : l’exposition Les Amours imaginaires, réalisée par Olivier Ciappa, était vandalisée. Saccagée, tagguée, détruite par des homophobes. Son « crime » ? Être une ode à l’amour, montrer de magnifiques photos pour parler de l’homosexualité. Choquée par cet acte, l’association LGBT de Touraine a décidé de « faire face à ceux qui ont la volonté de nous faire taire, de tuer l’art et la liberté d’expression ».
Le Centre LGBT lance donc un concours de dessins et de photos, intitulé « Quel est mon genre ? Quel est mon corps ? Quelle est ma place ? » Un concours qui vise à donner de la visibilité aux personnes transgenres (qui seront d’ailleurs au centre de la Marche des fiertés 2016). Ouvert à toutes et à tous, il donnera naissance à une exposition à la Maison des étudiants de l’Université de Tours en juin 2016.
En attendant, si vous voulez participer, il suffit d’envoyer vos clichés et productions à contact@centrelgbt- touraine.org
Vous avez jusqu’à fin mars !
Conseillers régionaux, tweets, petite phrase et chiffres : bref résumé de ce second tour des Régionales.
Les Régionales ont placé François Bonneau en tête de la Région Centre-Val de Loire. Le candidat PS a devancé avec 35,43 % des voix Philippe Vigier (34,58 %) et Philippe Loiseau (FN) et ses… 30 %. Le frontiste était d’ailleurs arrivé en tête du premier tour avec 30,5 % des voix il y a deux semaines.
Et maintenant, il se passe quoi ?
Le ministère a communiqué la répartition des sièges. Il y en aura 20 pour le département de l’Indreet- Loire. La liste Union de la gauche obtient donc 11 sièges, avec notamment Jean-Patrick Gille, Cathy Münsch-Masset, ou encore Charles Fournier, Mélanie Fortier et Pierre Commandeur. La liste UDI-LR-Modem en obtient cinq (Claude Greff, Isabelle Pain, Patrick Cintrat, etc.). Et le Front national en aura quatre (Daniel Fraczak, Véronique Péan…). Des résultats partiels qui devront être validés par la commission régionale de recensement des votes.
La Région Centre-Val de Loire compte 77 conseillers régionaux (le plus petit nombre en France !). À eux, désormais, de prouver leurs compétences sur le développement économique, l’aménagement du territoire, la formation professionnelle et la gestion des lycées et transports…
En plein essor, le livre audio pour enfants connaît une nouvelle jeunesse et gagne en qualité. Une vraie bonne idée de cadeaux de Noël.
François Morel, Arthur H, Dominique A… Les artistes sont nombreux à marcher sur les plates-bandes de Marlène Jobert en matière d’histoires à écouter. Et c’est pour notre plus grand plaisir. Car qui a déjà fait Paris-Marseille en voiture avec son Peter Pan en boucle sait combien il en coûte aux parents… Depuis 3 ou 4 ans, c’est une nouvelle génération de livres avec CD qui apparaît. Les éditeurs (s’)investissent pleinement dans ce secteur, genre à part entière de la littérature jeunesse. La qualité sonore s’érige en priorité pour faire honneur aux textes classiques ou contemporains sélectionnés et aux illustrations travaillées. Quant aux voix d’artistes connus, elles garantissent des ventes satisfaisantes.
Dans ce contexte de plein essor, le Salon du livre et de la presse jeunesse, qui s’est tenu du 2 au 7 décembre en Seine-Saint-Denis, a révélé pour la première année une sélection de Pépites du livre audio. La victoire a été raflée par l’éditeur Didier jeunesse, passé maître dans le secteur avec, entre autres, sa collection de comptines et chansons du monde de grande qualité. « Il faut encourager tout ce qui, comme le livre audio, permet aux enfants d’aller vers le livre et la lecture », explique Sylvie Vassalo, directrice du Salon.
Car comme elle le souligne, le support a de multiples facettes. Pour les non-lecteurs tout d’abord (malvoyants, tout-petits, etc.), c’est le moyen d’accéder à la littérature, tout simplement. Et ses bienfaits sur le développement cognitif et émotionnel, sur la concentration ou encore sur la mémoire des enfants ont été maintes fois prouvés. Que demander de plus ?
Plus que 2 semaines avant Noël. Avant de vous farcir la 328e rediff’ du Père Noël est une ordure (qu’on adore !), voilà un top 4 des films à contre-courant total de la magie du 25. Mouahaha.
SILENT NIGHT
Oh bah v’la-t-y-pas qu’un tueur psychopathe légèrement fou furieux s’est déguisé en Père Noël. Ow, ow, ow, joyeux Noëëël va-t-il dire d’une voix joyeuse, tout en terrorisant une petite ville du Midwest, armé d’un lance-flammes. Normal, quoi.
Bill n’est pas cool. D’un côté, il est le fils du Diable. Après un pari perdu, il doit se glisser dans la peau de Papa Noël pour les 1 000 années à venir. Une fois le délai écoulé, Santa Claus, aux allures de catcheur, est bien décidé à se venger.
Il en existe plusieurs, mais prenez celui de 1996 avec Shannon Elizabeth. Une bonne grosse série Z (=un nanar) avec un bonhomme de neige pervers et serial killer. Ridicule, terriblement mal fait, mais toujours mieux qu’un film avec Kev Adams.
On l’oublie souvent, mais le film de Joe Dante est une pépite du genre. Un inventeur farfelu offre un Mogwai à son fils pour Noël et c’est toute une ville qui se retrouve ravagée par des Gremlins. On lui avait dit de ne pas le mouiller !
Clara Dupré est maraîchère en agriculture bio. Elle a racheté 2 hectares de terres de l’agglo. Désormais, son exploitation cartonne.
Son parcours
Titulaire d’un DUT de génie biologique, Clara Dupré a fait quelques années de fac et des jobs en intérim avant de trouver sa voie. « C’est une copine qui m’a donné l’idée, lorsqu’elle m’a raconté que l’un de ses amis cultivait des légumes et les vendait en paniers. » En 2010, la jeune femme se lance dans une formation de responsable d’exploitation agricole (BPREA) au lycée de Fondettes et réalise des stages chez des maraîchers. Passent ensuite quelques années, le temps de faire mûrir son projet et de devenir maman d’un petit garçon. En 2014, Tour(s)plus lance un appel à candidature : la collectivité souhaite sélectionner un jeune maraîcher pour cultiver les deux hectares de terres qu’elle a rachetés sur Fondettes à un agriculteur proche de la retraite. La candidature de Clara Dupré est retenue. Ensuite, tout s’accélère : les cultures, qui démarrent en mars 2015, puis les premières ventes dès le mois de juin. « La petite fève », c’est le nom qu’elle a donné à son exploitation.
Maraîchère en agriculture bio
Cultiver, récolter et vendre ses légumes. Clara Dupré apprécie son nouveau métier : « J’aime être dehors, échanger avec les gens et travailler à mon compte. Ça me permet de concilier toutes mes envies. Et puis je me sens utile, aussi : l’alimentation, c’est la base, notre premier besoin. Une nourriture saine, c’est le mieux pour éviter les maladies. » Car la jeune femme respecte le cahier des charges de l’agriculture biologique. Elle n’utilise aucun produit de synthèse et évite même, si possible, des traitements autorisés en bio, comme la bouillie bordelaise. « J’informe toujours mes clients des produits mis sur mes légumes », précise-t-elle. Et à part le purin d’ortie, pas grand-chose à déclarer.
La charte de l’agglo
Locataire, la jeune maraîchère a signé un bail rural de neuf ans : elle paie à Tour(s)plus un loyer au tarif agricole, avec une légère remise en l’échange du respect d’une charte. Elle doit cultiver ses légumes en agriculture bio et privilégier la vente en circuits courts. Dans le cadre de son plan climat territorial, Tour(s)plus acquiert des terres agricoles dans la ceinture périurbaine de Tours. Elle les loue à des agriculteurs, dans l’objectif qu’ils vendent en circuits courts, notamment en restauration collective. Les légumes de Clara se retrouvent dans les assiettes des écoliers de Fondettes et de certains lycéens de Fondettes ou de Tours.
En réseau
Comment faire pour lutter contre les ravageurs en bio ? Quelles variétés semer ? Comment choisir son matériel ? Les réponses à ces questions, Clara les a trouvées en rejoignant un groupe d’échanges techniques entre maraîchers, animé par une association du réseau Inpact 37. « Ce réseau m’a accompagnée et m’a permis de réussir mon installation », souligne-t-elle.
Faire vivre le jardin
Ce n’est qu’un début. Clara Dupré a plein d’idées : « J’aimerais créer une association pour faire vivre le jardin maraîcher : monter un club de petits jardiniers, des ateliers de bricolages, des événements culturels… » Une parcelle est à disposition, avis aux motivés.
Nathalie Picard
Pour toutes les autres initiatives locales de notre série COP21, vous n’avez qu’à cliquer ICI.
Tours a obtenu la première place pour la performance de son réseau de transport. Justifié ?
Le 24e Palmarès des mobilités a attribué la première place à la Ville de Tours. Cette palme d’or a été remise au vice-président de Tour(s)Plus, Jean-Gérard Paumier, chargé des transports. Ce classement a été réalisé par le magazine Ville, rail et transports.
« Les Français sont prêts à changer leurs habitudes de déplacements nous apprend l’observatoire de la mobilité mis en place par l’UTP. A l’heure de la COP21, c’est une bonne nouvelle. Les autorités organisatrices, qui cherchent à rendre leurs transports publics plus attractifs, avaient sans doute déjà perçu cette tendance sur le terrain. Les collectivités que nous récompensons cette année (Tours se place devant Nantes et Dijon, ndlr) ont toutes mis en oeuvre des politiques très volontaristes de ce point de vue-là. Elles se sont souvent engagées dans des démarches d’expérimentation de matériels moins polluants », indique Ville, rail et transports.
Le classement a été réalisé grâce aux chiffres recueillis par l’Union des transports publics qui recense les performances des plus grands réseaux de France.
Critères pris en compte pour prouver que Tours méritait la première place côté transports ? Voyages par habitant et par kilomètre, évolution de l’offre et du trafic, kilomètres par salariés, ou encore taux de couverture et leurs évolutions et vitesse d’exploitation des bus.
D’après le site, Tours a bénéficié des « effets de l’arrivée du tramway » et a su profiter de l’occasion « pour réorganiser de fond en comble leur réseau, lancer des niveaux différents de services et remodeler le tissu urbain ».
Alors, selon vous, est-elle méritée cette première place ? Le réseau de transports est-il perfectible à Tours ?
Entre une sombre histoire d’usine de saucisson et de slip, et des hommes prochainement enceints, le monde est vraiment fou. Voilà notre rubrique WTF !
– En Mauritanie, cela faisait 63 minutes que le match FC Tevragh Zeina – ACS Ksar avait commencé. Une rencontre serrée, mais seulement un petit 1-1. Visiblement trop ennuyeux pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a donc décidé de… faire arrêter ce match de Supercoupe locale et passer directement aux tirs au but. La version officielle de l’entourage du président et de la fédération a, quant à elle, indiqué que la rencontre avait été arrêtée en avance, car la remise des trophées n’aurait pas été possible vu que la nuit tombait. Ouf !
– La semaine dernière, un homme de 23 ans a été condamné à un an de prison pour avoir cambriolé une usine de saucissons en 2013. Comment ont-ils retrouvé sa trace ? N’y voyez aucun jeu de mot, mais le voleur avait laissé son slip sur place. Ah, la magie de l’ADN.
– Les hommes pourront tomber enceints d’ici 5 à 10 ans. C’est la conviction du Dr. Karine Chung, directrice du programme de préservation de la fertilité à la Keck School (Californie). Si, si, c’est leur étude qui l’a dit, d’abord.
– 18 416, c’est le nombre de timbres qu’il faudrait pour envoyer une lettre sur Mars. C’est ce qu’a indiqué la Royal Mail en s’appuyant sur la Nasa, suite à la requête d’un petit garçon de 5 ans.
Un groupe d’étudiants tourangeaux organisent une vente aux enchères silencieuse pour faire partir des enfants du Secours Populaire au Futuroscope.
Et si on faisait un peu sourire les enfants du Secours Populaire ? Six étudiants de l’IUT de Tours, en DUT Techniques de commercialisation, ont visiblement trouvé la bonne idée. Intitulé Une enchère pour un sourire, leur projet universitaire se décompose en deux étapes : « D’abord, une vente aux enchères d’artistes amateurs et professionnels de Tours. Une trentaine d’oeuvres seront proposées : photos, peintures, dessins… », précise Marie Gribaudo, l’une des étudiantes.
Cette vente aura lieu le 31 janvier, rue Bretonneau, et sera silencieuse. C’est-à-dire sans commissaire priseur. « L’argent récolté permettra d’emmener dix enfants du Secours Populaire d’Indre-et-Loire au Futuroscope », se réjouit Marie Gribaudo.
« Un gros travail », comme le précise l’étudiante, ravie qu’autant d’artistes tourangeaux se prêtent au jeu. « On a beaucoup joué avec les contacts pour les avoir. Et on y est aussi allés au culot ! Ça a marché, car le projet les a beaucoup intéressés. »
Désormais, « nous recherchons à réunir un minium de 200 € qui nous permettrait de financer la sortie au Futuroscope pour les dix enfants du Secours Pop’ avec accompagnateurs. Si on récolte plus, tout sera versé au Secours Populaire, avec qui nous avons établi ce partenariat », rajoute le groupe d’étudiants qui a déjà en sa possession une petite somme grâce au département Info-Com de l’IUT et d’un autre projet étudiant.
Si le public est au rendez-vous, les petits du Secours Populaire devraient s’émerveiller au Futuroscope en mars 2016.
Faites donc un petit tour rue Berthelot. On y trouve L’Ardoise, un établissement bien connu des habitués et dont les propriétaires ne vous seront sûrement pas inconnus…
Un immense bouquet d’amaryllis lie de vin posé sur le comptoir réchauffe l’atmosphère et la gentillesse de la patronne est communicative pendant que le patron concocte en cuisine ses plats du jour. Didier et Nadine Darry ne sont pas rangés des fourneaux. Après avoir créé le restaurant Les Saveurs il y a 10 ans, puis Les Papilles gourmandes, les propriétaires ont posé leurs valises à l’Ardoise il y a 18 mois. « La vente des Papilles gourmandes s’est fait très, très vite, nous avons été les premiers surpris. Comme mon mari avait toujours la flamme, nous avons cherché un nouvel établissement. »
L’Ardoise, déjà bien connue dans le quartier, entame, avec succès, une deuxième vie. Malheur à celui qui ne réserve pas : à midi, les habitués se bousculent dans ce petit restaurant niché entre la CCI et la rue Nationale. Le cadre dépouillé invite à se concentrer sur son assiette, une bonne idée quand on voit ce qu’il y a dedans. « La formule du midi change tous les jours, précise la patronne et la carte à peu près toutes les six semaines. » Le chef est réputé pour ses poissons. Comme j’ai l’esprit de contradiction, je choisis de la viande.
Mon compagnon de table engloutit en deux coups de fourchette une escalope de veau aux pleurottes. À le voir lécher son assiette, j’en regrette presque d’avoir testé le tartare préparé (et coupé au couteau, comme dans toute bonne maison qui se respecte). Je me venge au dessert, avec un riz au lait et au caramel au beurre salé. Gargantuesque mais trop bon pour se résoudre à en abandonner un seul grain au chat.
>>4 rue Berthelot, à Tours. Ouvert tous les midis, du lundi au samedi de 12 h à 14 h et les jeudi et vendredi soirs. Réservation conseillée au 02 47 05 69 14. Menu du midi à 16 € ou 19 €. Le soir, menu à 28 €.
L’astrologue est revenu de vacances et a recommencé à lire dans les entrailles de poisson (ou de Vénus, on ne sait pas trop).
BÉLIER
Amour : Premier dans l’horoscope, mais aussi dans nos cœurs. Love on the flex.
Gloire : Vive les gastéropodes.
Beauté : Pierre qui roule amasse la bouffe.
TAUREAU
Amour : D’après Saturne, ça craint du boudin.
Gloire : Votre entourage ne supporte plus votre alter ego Kendji Chirac.
Beauté : Triton et durillons.
GÉMEAUX (spécial répliques de Dikkenek)
Amour : « Bouge pas, je vais chercher le poney »
Gloire : « Je sais que j’plais pas à tout le monde. Mais quand je vois à qui je plais pas, je m’demande si ça me dérange vraiment. »
Beauté : « Des gros seins, des grosses cuisses, ça change des magazines, hein ! »
CANCER
Amour : Mars est dans votre champ astral. On ne sait pas ce que ça signifie, mais ça fait cool à écrire.
Gloire : Vous marcherez dedans du pied gauche samedi. 14 h 33. Faites gaffe.
Beauté : Sous votre pâté, l’astiquage.
LION
Amour : Tel l’asticot, vous frétillez et êtes tout gluant(e) en le/la voyant.
Gloire : Tel le ver solitaire, vous êtes un parasite à votre boulot.
Beauté : Tel le lombric, vous êtes le sous-ordre des lumbricina, sous-division de l’ordre des haplotaxida des annélides (prends ça, Wikipédia !)
VIERGE
Amour : Il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Ou la vôtre, on ne sait plus.
Gloire : Horizon pas net, reste à la buvette (proverbe congolais).
Beauté : Soyez anticonformiste. Remettez votre appareil dentaire.
BALANCE
Amour : Ce signe étant celui de l’astrologue, avouons que tous les Balance sont adorables…
Gloire : …et stupéfiants dans leur travail…
Beauté : …et surtout magnifiques. Voilà.
SAGITTAIRE
Amour : Les toilettes dans la salle de bains sont une catastrophe pour votre couple.
Gloire: Surtout qu’on vous surnomme Vomito.
Beauté : Vos naseaux le/la font vibrer.
CAPRICORNE
Amour : Si ça vient trop vite, pense à une frite (conseil de sexologue).
Gloire : L’âge ne vous bonifie pas. Vous n’êtes ni un verre de vin, ni Jésus.
Beauté : Vénus vous a pris(e) en grippe. Votre acné is back.
VERSEAU
Amour : L’amour, c’est comme le feu, ça brûle. Wesh.
Gloire : Si ça ne bouge pas, mangez-le.
Beauté : Un seul poil vous manque et tout est dépeuplé.
POISSON
Amour : Il/elle kiffe vos branchies.
Gloire : Vous n’existez pas. En vrai, vous n’êtes pas né(e). Normal, vous êtes un poisson (haha).
Beauté : Bouche en cul de poule.
C’est le moment d’allumer votre poste : la Raj, radio animation jeunesse, émet jusqu’au 19 décembre. La parole est aux jeunes du val de l’Indre. Reportage au collège de Cormery.
« Hello, bienvenue sur la Raj, la radio animation jeunesse, sur le 97.4 FM. Aujourd’hui, on va parler de sexe », lance Abdelhakim, un micro orange à la main. Très à l’aise, le collégien n’en est pas à sa première émission, et ça s’entend. Avec trois copains, Clément, Justine et Nicolas, il profite de la pause déjeuner pour enregistrer une émission de radio. Le studio ? C’est la caravane de la Raj. Postée dans un coin de la cour du collège Alcuin de Cormery, elle ne passe pas inaperçue. Et surtout, elle ne désemplit pas.
L’initiative originale lancée l’année dernière par la communauté de communes du Val de l’Indre (CCVI) est un vrai succès. « Au service jeunesse, ça faisait plusieurs années qu’on montait ponctuellement des animations radio. Là, on a décidé de lancer une vraie radio, avec un nom, un site Internet, des lieux d’enregistrement et des périodes d’émission sur les ondes. Pour désacraliser un peu la radio. Montrer que ce n’est pas cher et accessible à tous », raconte Benoît Bourbon, animateur jeunesse à la CCVI. D’où l’idée de se doter d’un outil itinérant pour se poser sur la place du village, dans la cour d’un collège, et venir à la rencontre du public : des jeunes, bien sûr, mais aussi des habitants, des associations ou des élus locaux.
« Il nous fallait un lieu fun. La caravane, on l’a pensée et aménagée avec les jeunes », poursuit l’animateur. Sur la carrosserie, des graffitis multicolores sont partiellement recouverts d’une énorme inscription : « Info jeunesse exprime-toi ». Les quatre collégiens présents ce midi-là l’ont prise au mot ! Même quand il s’agit de parler de sexualité. À l’intérieur, ils sont bien installés, assis sur la banquette à fleurs orange des années 70. Dans cet espace exigu, le studio d’enregistrement est forcément sommaire : un ordinateur portable, une petite table de mixage et cinq micros suffisent.
Première étape : préparer l’émission. Abdelhakim est volontaire pour prendre le rôle d’animateur. Ce grand brun aux lunettes noires raconte qu’il a déjà fait plein d’émissions, des directs même. Pas plus tard que la semaine dernière, il animait « Around the music », un direct sur l’histoire des courants musicaux. Pour les trois autres copains, cette émission est une première. Comme la dynamique Justine, bientôt 14 ans, qui n’a pas la langue dans sa poche : « Tu t’appelles Cauet, alors ? », dit-elle à Abdelhakim pour rigoler, en référence à l’animateur vedette de NRJ. « Non, ça sera plutôt Difool », répond l’intéressé du tac au tac. Le ton est donné.
Un peu de sérieux, quand même : « Vous avez choisi de parler de la sexualité chez les jeunes. Vous devez donc préparer différentes questions. L’animateur est là pour présenter l’émission et son contexte. Pensez aussi à l’intermède musical, qui coupera l’émission en deux parties. Pour vous lancer, ça peut être bien de vous appuyer sur ce que vous avez vu en cours d’éducation à la sexualité », conseille Benoît Bourbon. Car la Raj, c’est aussi un outil à vocation pédagogique. Les objectifs : valoriser les jeunes en leur permettant de s’exprimer à l’oral et d’être acteur de leur territoire, mais aussi créer un espace de débat public. « Sortir de l’écrit permet à ceux qui ont des difficultés de s’exprimer plus facilement. On propose ici un espace d’apprentissage, des mises en situation concrètes », estime l’animateur jeunesse. Ici, la parole est libérée. Si certains ont parfois du mal à énoncer des termes, Benoît les encourage : « On peut se dire les choses, utiliser les vrais mots, comme pénis ou vagin, plutôt que de parler d’appareil reproducteur. »
Silence dans la petite caravane, c’est le moment de commencer l’enregistrement. Après le lancement de l’émission, Abdelhakim, Benoît et Rémy Dougé, animateur jeunesse également, posent tour à tour des questions : qu’avez-vous appris au collège en cours d’éducation à la sexualité ? Avez-vous abordé la question des sentiments ? Qu’est-ce qui fait qu’à un moment, on se sent prêt ? Pourquoi a-t-on des rapports sexuels ? Comment imaginez-vous votre première fois ? Chacun, tour à tour, prend le micro pour donner son point de vue. À cette dernière question, Abdelhakim répond que pour lui, ce sera après le mariage : « Quand je serai bien avec ma femme. Pour des raisons religieuses, et aussi parce que je n’ai pas envie de jeter une fille comme une chaussette ! » Clément et Nicolas, eux, espèrent bien que ce sera avant 18 ans. Majeurs et puceaux, très peu pour eux… Quant à Justine, pour l’instant, elle a du mal à imaginer cette première fois. Des visions différentes, qui amènent les quatre jeunes à débattre entre eux.
C’est l’heure de la pause musicale, l’occasion pour Benoît de leur donner un petit conseil : « Pensez à vous observer, à vous écouter et à vous passer le micro, pour mieux répartir la parole. » Quelques minutes après, c’est reparti pour une dernière série de questions : quels sont les moyens de contraception ? Quels sont les maladies sexuellement transmissibles ? Comment peut-on les éviter ? Le Sida est sur toutes les lèvres. « Et vous en connaissez d’autres, des MST ? », interroge Benoît. « La rage, ça en fait partie, non ? », demande Abdelhakim. « Ah, non, la Raj, c’est la radio animation jeunesse ! » Grands éclats de rire.
L’enregistrement touche à sa fin. En animateur quasi professionnel, Abdelhakim clôture l’émission. Le retour de Justine sur sa grande première : « Moi, j’étais à l’aise, j’ai vraiment kiffé ! » Dernier conseil de Benoît avant que les quatre collégiens ne filent déjeuner : « Continuez d’apprendre sur la sexualité. Vous avez quelques bribes d’information, mais ce n’est qu’un début. Réfléchissez aux sentiments. Ne restez pas seuls avec vos peurs, parlez-en à des personnes de confiance autour de vous. » L’objectif des animateurs jeunesse est bien de créer des espaces où les ados se sentent en confiance, où ils peuvent se lâcher et parler de tout, même de sujets délicats. En tout cas, à la Raj, c’est mission accomplie.
Textes et photos : Nathalie Picard
EN SAVOIR PLUS :
>>sur Internet (diffusion permanente, boîte à outils, podcasts des émissions, radio collège) : radio.la-raj.fr
Il n’y a pas que Pixar dans la vie. La preuve avec cette petite production européenne sans grande prétention, mais plutôt sympathique.
Pas si simple, pour les petits, de se frayer un chemin parmi les grands. C’est un peu le cas de cette production européenne, coincée entre les sorties hivernales de blockbusters (Star Wars, c’est de toi qu’on parle) et l’esprit Pixar qui flotte forcément dès lors qu’il s’agit d’un film d’animation.
Pourtant, Oups, j’ai raté l’arche tente tant bien que mal de se faire sa place. Et réussit à proposer une alternative sympathique aux gros produits du moment. Dans cette bobine signée Toby Genkel, la fin du monde est proche et le grand Déluge arrive. Les animaux sont donc invités à embarquer dans une arche… sauf Dave et son fils Finny, des créatures étranges nommées Nestrians, qui vont alors tenter de s’incruster. Aidés par deux farouches Grymps, Hazel et sa fille Leah, ils embarquent discrètement. Mais Finny et Leah vont tomber de l’arche et devoir survivre dans un monde hostile.
Gros bonbon visuel (les animaux sont tout aussi colorés et flashy que les décors), cette fable mignonnette et sans prétention parvient à insuffler sans souci ses messages (l’union fait la force et il faut accepter les différences).
Classique certes, mais efficace pour le public auquel il s’adresse particulièrement : les jeunes enfants. Contrairement à eux, les parents pourront toutefois regretter le rythme monocorde et le peu d’audace dans l’humour ou même l’émotion. Idem pour le « méchant » du film, peu adéquat et mal traité pour ce genre de cinéma. Oups, j’ai raté l’arche a beau égréner les obstacles attendus, quelques jolis moments surprenants sont au programme. Il réussit à embarquer dans un scénario à double quête et une agréable aventure.
Aurélien Germain
Film d’animation (Allemagne, Irlande, Belgique, Luxembourg). Durée : 1 h 26. De Toby Genkel. NOTE : 3/5
Une soirée concert géniale, où les groupes du coin reprennent des groupes connus à leur sauce. Sympa, non ? C’est vendredi, aux 3 O’ !
Et si on remettait les doigts dans la (re)prise ? L’an dernier, la structure tourangelle Leska Prod avait tenté une « soirée cover ». Le principe ? Prendre plusieurs groupes du coin, leur faire jouer des morceaux connus mais à mille lieues de leur style musical. Face au succès rencontré, Ludivine – la tête pensante du projet – lance la deuxième édition. « On continue à vouloir rassembler la scène tourangelle. Seule contrainte pour le groupe ? Il doit reprendre un artiste qui a la même initiale que lui ! », précise Ludivine.
Sympa, surtout quand on se dit que pour cette Cover Tours #2, Malakit (de la chanson pop avec un trio à cordes) va se lancer dans une reprise de… Mylène Farmer ! Pour le reste de la partition, c’est du sans-faute aussi : joueront à cette soirée Carry Her, Slap (qui reprendra du Stupeflip), Florent Collange, Sève Duo, ou encore The Viewers et Michael Todd (venu, lui, d’Oklahoma City) qui balanceront du Michael Jackson et du Taylor Swift à leur sauce !
Le petit bonus ? L’excellent Eddie Kaiser (folk) qui s’occupera de mettre l’ambiance pendant les changements de plateau.
> Le 11 décembre, dès 19 h 30 aux 3 Orfèvres.
Tarif : 5,50 € (préventes) ou 7 € (sur place).
#EPJTMV. Inventer des histoires sur scène, à plusieurs et sans se concerter. C’est ça, l’improvisation théâtrale, et même les enfants s’y mettent !
(Photo Lucas Barioulet)
« Je suis un canard dépressif », lâche Gaspard. « Je fais le kangourou », assure Basile. « Moi je suis effrayée par Nell », avance Enora. Dans cet ancien office de tourisme de Langeais qui sert de lieu de répétition au théâtre de l’Ante, ils sont onze enfants entre 7 et 11 ans à venir faire de l’improvisation, ce mercredi après-midi. La séance d’une heure et demie commence par des exercices d’échauffement, où il est nécessaire de mimer et d’inventer des situations. Puis, sous la direction de Julien, les jeux d’improvisation débutent réellement.
Par deux, les apprentis comédiens montent sur scène pour jouer différentes histoires. Ils n’ont que quelques secondes pour trouver leurs mots. « On fait ce qu’on veut, il ne faut pas trop réfléchir avant », explique Enora. Nell, de son côté, choisit de jouer l’enfant incrédule face à un agent fédéral incarné par Basile. « Dans la vraie vie, c’est difficile de faire rire les autres. Mais ici c’est plus simple. On peut s’exprimer, inventer des histoires », confie-t-elle.
« La difficulté pour les enfants est de dépasser leur pudeur. Mais après, ils se lâchent », détaille Julien. « Quand on est seul on a le regard des autres braqué sur nous, mais à plusieurs il y a moins de stress, c’est plus facile », concède Nell. Sur la scène du théâtre de l’Ante. Les rôles les plus farfelus sont au rendez-vous. De la momie au plombier en pleine intervention. Daniel lâche même devant tout le monde : « Basile, ta braguette est ouverte ! »
Tous les mercredis après-midi, Julien anime différents ateliers, du mimes aux petits matchs d’improvisation.Premier atelier de la séance : les enfants bougent et au signal, il s’immobilisent. Une fois figés, ils doivent improviser une action et la mimer.
C’est dans l’ancien office de tourisme de Langeais que le théâtre de l’Ante s’est installé.Pour l’atelier « tableau », les jeunes comédiens doivent en quelques secondes s’accorder pour mettre en scène un thème. Ici, le cinéma.
Pour le troisième jeu, les enfants doivent simuler des bagarres au ralenti, en respectant différents thèmes (bébés, chats, ninjas etc..).
Le jeu de l’aveugle permet d’instaurer une relation de confiance entre les enfants. L’un ferme les yeux et se laisse diriger par l’autre du bout du doigt.En trois ans, l’atelier a triplé d’effectif, passant de 8 à 24 comédiens en herbe, tous groupes confondus.Après ces échauffements viennent les premiers matchs d’improvisation. A deux sur scène, les enfants doivent créer une histoire sans s’être concertés auparavant.
Face à Gaspard qui joue l’agent fédéral, Nell choisit d’incarner une jeune enfant incrédule qui ne demande qu’à jouer.
Dernier atelier, le jeu des portes. Un enfant est au milieu du cercle et choisit d’ouvrir les portes qu’il souhaite. Derrière chacune d’entre elles, un autre comédien en herbe l’intègre immédiatement dans son histoire.
#EPJTMV. Ah la magie de Noël ! L’esprit de la fête et du partage… À Tours, ville cosmopolite, les habitants originaires de contrées lointaines fêtent Noël un peu, beaucoup ou pas du tout ! Mélange des gastronomies, des coutumes et des traditions… Petit tour du monde.
Éthiopie, Sahgah, 31 ans.
« Tous les chrétiens fêtent Noël en Ethiopie, c’est une fête très populaire où l’on invite toute notre famille et nos voisins. Mais là-bas, on le célèbre début janvier. Étant installée en France depuis un an, je vais fêter Noël deux fois cette année : à la date française et à la date éthiopienne. »
Mali, Siaka, 27 ans.
« À Bamako, on fête Noël entre jeunes. Le 24 au soir, je faisais des soirées dansantes jusqu’au bout de la nuit. En fait, ça ressemble un peu à votre 31 décembre. Mais quand j’étais petit, je ne faisais rien de particulier pour Noël. Depuis que je suis dans l’Hexagone, et que j’ai rencontré ma compagne qui est de Tours, je fête Noël à la française. »
Liban, Rafic, 43 ans.
« Au Liban, Noël est une fête extraordinaire que toutes les communautés célèbrent. Cela ressemble vraiment à la France : il y a le sapin, les enfants ouvrent les cadeaux le 24 au soir et on fête Noël en famille avec un grand repas le 25. »
Arabie Saoudite : Ahmed, 35 ans.
« En Arabie Saoudite, on ne fête pas Noël mais l’Aïd, en été. On réunit toute la famille, on mange beaucoup de gâteaux et on s’offre des cadeaux. Comme pour Noël, sauf qu’on ne boit pas. Je suis en France depuis trois mois et pour Noël, je vais participer aux festivités car j’adore cette fête et cet état d’esprit de partage. »
Lituanie, Solveiga, 26 ans.
« En Lituanie, Noël est une grande fête. Quelques jours avant le grand jour, on effectue un grand ménage car tout doit être parfait. On mange 12 plats, un pour chaque mois. C’est une fête très familiale, on laisse une assiette vide pour les membres de la famille décédés. On doit goûter à tout mais on ne boit pas d’alcool et on ne mange pas de chocolats. En attendant le Père Noël, on endort les enfants avec du lait au pavot. On aime aussi faire des prédictions en tirant des pailles : une longue signifie une longue vie, une courte un mariage prochain. »
Albanie, Andi, 26 ans.
« En Albanie, je faisais juste un repas en famille le 25. On ne s’offrait pas de cadeau, mais on installait quand même un sapin en décembre. Dans mon pays, certains ne fêtent pas Noël, alors que les catholiques le fêtent comme en France. Et puis, il y a des gens, comme ma famille, qui célèbrent Noël sans pour autant que ce soit une grande fête. Je suis arrivé en France il y a six ans et je ne fais pas Noël, sauf si des amis me proposent de sortir. »
Corée du Sud, Han Bi, 20 ans.
« Chez nous, le 25 décembre est un jour férié depuis 1948 car les Américains ont importé cette tradition. Mais c’est surtout une fête commerciale. En général, on offre des cadeaux aux enfants et on achète une bûche pour le dessert. Cette année, en France, je partagerai une bûche de Noël avec mes amis. »
Algérie, Kader, 35 ans.
« Avec ma femme, on fait un mélange de plats algériens et français pour le repas de Noël. L’important, c’est le métissage. On le fait d’ailleurs toute l’année, car c’est ce que l’on veut transmettre à nos enfants. Noël, c’est juste l’occasion de rappeler en plus les valeurs de solidarité et de partage. »
Australie, James, 21 ans.
« En décembre nous fêtons Noël en t-shirt et à la plage car c’est l’été, c’est un jour férié et la fin de l’année scolaire. Même s’il fait chaud nous décorons quand même un sapin. Je passe le jour de Noël avec mes proches. Une année dans la famille du côté maternelle, une autre, du côté paternel. Nous mangeons une dinde, du pudding, des fruits de mer et… de bons barbecues. Nous nous offrons des cadeaux comme ici, mais Noël est quand même moins grandiose en Australie. »
Marie, Chili, 21 ans.
Noël au Chili c’est en plein été, du coup l’ambiance générale est un peu différente. Dans les centres commerciaux, il y a de la fausse neige, des sapins, des calendriers de l’avent. En revanche, les vitrines sont remplies de maillots de bains. Et comme en France, les Chiliens fêtent Noël en famille.
Aimie Faconnier, Camille Charpentier et Chloé Marriault
#EPJTMV. 2 € l’aller-retour entre Tours et Paris en bus ? Vous n’y croyez pas ? Pourtant, c’est bien réel et nous l’avons testé pour vous. C’était long, mais rentable !
RÉSERVATION
La réservation se fait en quelques clics sur Internet. Je me décide pour un trajet avec la compagnie allemande Flixbus à 1 €. La ligne a été ouverte mi-novembre avec un prix attractif qui se révèle être une offre de lancement. Il sera revu à la hausse à la fin de l’année pour tourner autour d’une dizaine d’euros. Quatre autres compagnies d’autobus proposent quotidiennement cette liaison entre Tours et Paris avec des prix pouvant aller jusqu’à 25 €. En train, le coût du trajet oscille entre 28 et 65 €. Mon billet est pris et payé. Départ à 10 heures de la gare routière, rue Édouard-Vaillant.
EMBARQUEMENT
J’arrive une dizaine de minutes avant le départ. Le bus de couleur verte est déjà là. Devant la porte, il y a Ralf, le chauffeur. Je sors mon téléphone et lui présente mon e-billet téléchargé via l’application de la compagnie. Il le scanne. Pour les nostalgiques du papier, il est aussi possible d’imprimer son billet et de le présenter de la même façon. Contrôle rapide des papiers d’identité. Tout est en règle. Je peux monter dans le bus.
Pendant ce temps, les autres passagers placent leur valise dans la soute. Chaque billet donne le droit de transporter deux bagages en plus d’un bagage à main. Une fois à l’intérieur, je me rends compte qu’il y a très peu de voyageurs. Seulement neuf pour une cinquantaine de places. « J’avais quatorze réservations, glisse Ralf. Mais à un prix aussi bas, les gens ne prennent pas la peine d’annuler. » Retardataires ou non, tant pis pour eux. Il est 10 heures précises, le bus démarre. Direction Paris.
TRAJET
L’avantage d’être si peu nombreux ? Je ne suis pas obligé de partager ma rangée avec une autre personne. Et j’en profite ! Je pose ma veste sur le dossier du siège devant moi et mon sac sur la place d’à côté. L’espace est assez grand pour y étendre mes jambes. Le siège est lui confortable : pas trop dur, ni trop mou. Sous la rangée de sièges gris, le luxe : deux prises électriques. Immédiatement, je branche mon téléphone que je connecte au wifi… Car oui, il y a aussi le wifi gratuit ! Et il fonctionne plutôt bien !
Une fois connecté, on peut même louer des films ou des séries le temps du voyage sur une plate-forme propre à la compagnie. Dans le bus, les passagers regardent la route et le paysage défiler, lisent, écoutent de la musique, dorment ou bien regardent le paysage défiler. Et quelques fois, de l’autre côté de l’autoroute, notre Flixbus croise des bus concurrents. Le voyage est long mais finalement, après plus de deux heures de trajet : on aperçoit enfin la Tour Eiffel. Paris, me voilà !
ARRIVÉE
Le bus traverse Boulogne-Billancourt. Il passe devant la tour abritant TF1 puis en dessous du Parc des Princes. J’aperçois furtivement le blason du Paris-Saint-Germain.
Les tunnels se succèdent. On m’avait promis 2 h 50 de voyage. J’ai eu droit à un retard de trente minutes à cause de la circulation parisienne. Le bus nous dépose porte Maillot. Je suis alors à deux pas du palais des Congrès et de la station de métro et RER la plus proche. Pratique pour regagner le centre de la capitale. Mais pas le temps de profiter de mon après-midi à Paris. Le bus du retour est à 14 h. Dans l’autre sens, le prix est aussi de 1 €. Rentable qu’on vous avait dit…
#EPJTMV. Toutes nos chroniques culture, avec notamment les derniers albums de KellyLee Evans, Kenyon, ou encore de la BD hyper drôle sur les retraités !
LE JEU VIDEO FOOTBALL MANAGER 2016
Sorti mi-novembre, Football Manager offre comme chaque année une base de données gargantuesque et un réalisme impressionnant dans la gestion de son équipe. Mais pour ce seizième opus, deux nouveaux modes sont au programme. La « Draft Fantasy », jouable uniquement en ligne, vous plonge dans une compétition entre joueurs avec un budget restreint, et la « Création de club » vous donne la possibilité de créer votre équipe de A à Z. Vous voici dans la peau d’un vrai manager. > Sega / Sports Interactive, +3 ans, PC, Mac, 35 €
LES CD KELLYLEE EVANS – COME ON
La Canadienne dévoile une nouvelle phase musicale de sa personnalité artistique. S’éloignant un peu de la cantatrice jazz de ses débuts, à 40 ans, Kellylee Evans adopte un style plus soul. Une métamorphose qui l’inscrit un peu plus dans la filiation de Nina Simmons, tout en gardant le punch qui la caractérise. Sa voix envoûtante sied bien à cette musicalité même si on peut regretter un manque d’originalité dans le choix des textes. Les premiers titres de l’album (Come On, Tell me what you like et Hands Up) sont de belles surprises, la suite est plus fade, peut-être trop redondante.
KENYON – LE CHOIX DES ARMES
Entre rap et chant portés par un beat urbain classique influencé par quelques notes de reggae, l’artiste rennais délivre son nouvel album Le choix des armes Le disque est plus sombre que ses anciens opus, à l’image du titre Illusions dans lequel il décrit le monde avec cynisme : « Je vois des missionnaires apeurés par les masses, des visionnaires aveuglés par les liasses, des millionnaires manœuvrés par des diables mais la terre tourne quand même. » L’album n’est pas sans défauts et les textes sont parfois pauvres voire enfantins mais l’ensemble est prometteur pour le rappeur de 26 ans. Déjà capable de reprendre en freestyle TNGHT, il pose maintenant ses mots par dessus ceux de… Véronique Sanson sur Besoin de personne.
TENDANCE WEB GOOGLE AUX COULEURS DE STAR WARS
À quelques jours de la sortie du dernier opus de la série Star Wars, Google a décidé de se mettre au diapason et de proposer à ses utilisateurs de choisir leur camp. En vous rendant sur la page http://google.com/starwars, vous pouvez vous diriger vers la Force ou bien vers le côté obscur. De Gmail à Youtube en passant par Google Maps, les plateformes du géant américain se mettront alors aux couleurs de votre camp.
LA BD LES RETRAITÉS
« Les retraités ne sont pas des antiquités », avancent les personnages de la bande dessinée signée de Goupil et Ohazar. Après sa large série « Le guide de », Jacky Goupil s’est associé à Ohazar pour s’attarder cette fois avec beaucoup d’humour sur l’un des métiers les plus répandus : celui de retraité. Entre « celui qui fait plein de trucs », « celle qui prend son temps » ou « ceux qui manifestent », les personnages se bousculent à travers les planches. Quelques-uns sont même récurrents, une pique caustique aux retraités, qui pour certains tournent en rond.
LA VIDÉO VERTIGINEUX
Être propulsé de 0 à plus de 200 km/h en 3,3 secondes seulement, c’est ce que propose le Kingda Ka, l’attraction phare d’un parc d’attraction du New Jersey. Ce grand huit, qui élève ses passagers à 139 mètres de haut, offre ensuite une descente à couper le souffle. Avec ses rotations à 270°, le tout à plus de 160 km/h, on vous conseille d’avoir l’estomac bien accroché.
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x3f4jhm_aux-etats-unis-une-attraction-qui-donne-des-frissons_sport[/dailymotion]
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C’est en millions de téléspectateurs,l’audience moyenne qu’ont réalisée les 12 épisodes de la série Empire lors de leur diffusion aux États-Unis, ce qui en fait la plus regardée de l’année. En France, le groupe M6 a racheté ses droits et elle est diffusée depuis le 17 novembre sur W9
#EPJTMV. L’Indre-et-Loire fait partie des bons élèves en matière de tri sélectif. Mais les étudiants tourangeaux contribuent-ils à ce bel effort ? Tmv leur a posé la question.
Les étudiants sont capables de trier correctement leurs déchets mais ne le font pas », constate Jean-Louis Brasero, coordinateur de Tour(s)Plus chargé d’informer et de sensibiliser le public au tri sur le territoire de l’agglomération tourangelle. Après une rapide concertation au sein de la jeune rédaction étudiante en journalisme de tmv, cette affirmation est à relativiser. Si certains font la démarche, d’autres ne s’en préoccupent pas. Pourtant, des moyens sont mis en place pour éduquer les enfants dès le plus jeune âge au tri sélectif.
La maison communautaire de l’environnement, située à Joué-lès-Tours, propose des animations, des ateliers ou des sorties natures, à destination du grand public mais aussi des établissements scolaires et des éducateurs. Des animateurs de Tour(s)Plus interviennent sur demande, pour aborder plus précisément les enjeux du tri sélectif et du recyclage. Parfois même sous forme ludique. L’université François-Rabelais avait proposé à Tour(s)Plus de participer à sa semaine organisée sur la réflexion autour du réchauffement climatique.
« Dans l’idée, cette activité aurait pris la forme d’une balade avec les étudiants à travers la ville, pour les sensibiliser au tri, explique Jean-Louis Brasero. Mais nous avons reçu leur demande par mail trop tardivement et cela n’a pas pu se faire. » De leur côté, les étudiants tentent de reproduire les bons gestes, acquis dans leur noyau familial. « Chez mes parents, on triait beaucoup, se sou- vient Tom Aguillon, étudiant en communication. J’ai des conteneurs pour trier les déchets devant chez moi, et si j’ai le réflexe de mettre les bouteilles ou les emballages dans une poche à côté, je le fais ! »
La commune de Tours possède 29 000 bacs jaunes, destinés à récolter les emballages métalliques, en plastique, en carton mais aussi le papier. En complément, 200 conteneurs enterrés viennent s’ajouter à ces poubelles, majoritairement dans la ceinture du vieux Tours. Malgré toute ces dispositions, c’est parfois difficile de garder ses bonnes intentions. « Honnêtement, je trie quand j’ai le temps et la motivation, poursuit l’étudiant. Quand je ne le fais pas, c’est plus par fainéantise… »
Alizée Le Moullec, elle ne partage pas cet avis. Cette étudiante en médiation scientifique et éducation à l’environnement pense « que les jeunes ne trient pas, parce que cela ne fait pas encore partie de leurs priorités. »
Autre difficulté à laquelle sont confrontés les jeunes : trier ses déchets lorsque l’on vit dans un petit espace. « Nous sommes beaucoup moins sollicités par les étudiants, regrette le coordinateur de Tour(s)Plus. Mais il y a trois ans, nous en avions suivi quelques-uns durant plusieurs semaines dans les résidences. Malheureusement, s’il n’y a pas de cadres, les bonnes résolutions ne tiennent pas. »
Une étudiante résidant en chambre universitaire à Saint-Symphorien, connaît cette difficulté. « Je dois avoir dans ma chambre de 9m2 ma poubelle d’ordures ménagères et autre chose pour stocker les déchets que je mettrai dans la poubelle jaune. Le constat est que pour autant, je pense que beaucoup d’étudiants de la résidence doivent trier, car la poubelle de tri est souvent pleine », ajoute-t-elle. Dans tous les cas, l’Indre-et-Loire ne fait pas figure de mauvais élève en matière de recyclage. Selon le rapport d’Éco-Emballages, une société privée qui fait le lien entre les industries et les collectivités pour le recyclage, 35 254 tonnes d’emballages ménagers ont été triées l’année dernière dans le département. Ce qui en fait l’un des plus performants de France.
#EPJTMV. Pour la chronique resto de cette semaine, ce sont les étudiants de l’Ecole de journalisme qui s’y sont collés. Direction Ze Chantier !
(Photo Victorine Gay)
« Après Mamie Bigoude, restaurant de la même chaîne, Ze Chantier aurait pu s’appeler Papy Bricole », explique Kevin Bujol. Le gérant a ouvert ce nouvel établissement le 12 novembre dernier, près du centre commercial La Petite Arche, à Tours Nord. Ze Chantier est le petit frère de La Bricole qui existe déjà à Chambray-lès-Tours. Ce bistrot grill, qui propose hamburgers, viandes, et brochettes, mise sur les produits frais. « La carte évolue chaque semestre en fonction des saisons », souligne Kevin Pujol.
Au total, 17 personnes y travaillent, prêts à accueillir au maximum 125 clients en un seul service. Plus que la nourriture, c’est la décoration qui rend cet endroit atypique. Avant même de passer les portes, pots de peinture et plots de chantier accueillent les clients. À l’intérieur de ce grand « chantier », les barils se transforment en chaises, une grue en bois traverse la salle, les murs et les tables noires sont bariolés de gouttes de peintures. Pour les enfants, un large espace est prévu, avec des jeux à base de plots et de casques de chantier. « Attention à vos papilles gustatives », annonce un panneau collé au mur. Mais avec hamburgers au pain léger, frites maison, viandes parfaitement cuites et desserts en tous genres, aucune appréhension à avoir.
« Vous voulez avoir fini de manger pour quelle heure ? », demande en début de repas le serveur. Quelques minutes après avoir fait son choix, voilà que les plats arrivent déjà. Une heure plus tard, dans le laps de temps indiqué, le repas est fini. Le tout avec un service impeccable de la part des serveurs dont l’uniforme, un bleu de travail, rappelle une nouvelle fois que l’on est vraiment dans un chantier.
Jeanne Laudren
> Centre commercial La Petite arche. Réservations au 02 47 78 89 04. Fermé le dimanche soir. Comptez 9,90 € pour le plat du jour. Menus entre 13,90 € et 17,90 €
#EPJTMV. Les élections régionales se tiendront les 6 et 13 décembre prochains. En région Centre-Val de Loire, 8 listes sont en concurrence pour ce scrutin. Tour d’horizon des têtes de liste départementales en Indre-et-Loire.
Voici les 3 questions posées aux candidats :
1.Pourquoi êtes-vous candidat à ces élections régionales ?
2.Quelle sera votre priorité si vous et votre liste êtes élus ?
3.Les attentats du vendredi 13 novembre à Paris ont-ils changé quelque chose à votre programme ou à la façon dont vous faites campagne ?
CLAUDE GREFF
Les Républicains, Mouvement Démocrate, Union des démocrates indépendants Députée de l’Indre-et-Loire
1.La situation de la France est telle que je ne pouvais pas me contenter d’être parlementaire. J’avais envie d’être dans l’action et de trouver des solutions.
2.C’est le développement économique. Il faut mettre un coup de boost avec un plan de relance de 500 millions d’euros pour permettre aux entreprises de pouvoir investir et ainsi revivre.
3.Ces attentats ont changé la France, les candidats, le contexte et surtout le contenu de la campagne. Nous allons davantage axer notre travail sur la sécurité. On se doit de respecter l’inquiétude de nos concitoyens.
JEAN-JACQUES PRODHOMME
Lutte ouvrière
1.Je suis candidat car je suis révolté par cette société qui fabrique tellement de richesses d’un côté et de misères de l’autre.
2.C’est l’affirmation du camp des travailleurs, des chômeurs et des retraités. Il faut faire face à la crise de l’économie capitaliste et donc lutter contre le chômage, notamment en imposant l’interdiction des licenciements.
3.Nous continuons de tenir le même discours. Les grandes puissances, dont la France, engendrent la barbarie. Il nous fallait donc dénoncer ces attentats sans tomber dans le piège de l’unité nationale
SAÏD HAREK
Union populaire républicaine
1.Je suis candidat car il est important qu’il y ait un sursaut républicain, un changement face au délabrement de notre pays.
2.Notre objectif, c’est remettre les Français au cœur de la démocratie, leur donner la parole. Si nous avons un pouvoir décisionnel, nous ferons des référendums de manière constante et récurrente.
3.Nous avons un positionnement impartial par rapport aux attentats. Nous les déplorons, mais gardons un sens critique car nous ne savons finalement pas grand chose de ce qu’il s’est passé.
JEAN-MICHEL BODIN
Parti communiste français – Front de gauche – Mouvement républicain et citoyen. Vice-président au Conseil régional depuis 1986
1.Ce qui m’a poussé, c’est le travail qui a été engagé depuis un certain nombre d’années. Il y a encore beaucoup à faire.
2.La question de l’emploi est la grande priorité. Il y a aussi la formation, l’économie, et la mobilité. Nous voulons redonner toute leur place aux citoyens dans le champ de la décision politique.
3.Ces événements n’ont rien changé au programme. Y faire face, c’est aussi faire vivre la démocratie. Ce qui a changé, c’est que les gens les ont en tête et nous en parlons
BENOÎT FAUCHEUX
Europe Écologie les Verts
1.J’ai décidé de m’impliquer en politique après l’élection présidentielle de 2002. La Région est, selon moi, le niveau le plus intéressant pour impulser et accélérer la transition écologique et sociale.
2.Réorienter notre tissu économique vers quelque chose de moins consommateur et plus dans l’économie circulaire, et revivifier le lien entre les citoyens et les institutions politiques.
3.Ça change le contexte. On met davantage l’accent sur la prévention car il faut s’attaquer aux racines du mal du fanatisme. C’est-à-dire travailler sur l’éducation, la culture et la citoyenneté.
JEAN-PATRICK GILLE
Parti socialiste. Député de l’Indre-et-Loire et conseiller municipal à Tours
1.Au début, je ne pensais pas me présenter. Mais au printemps 2015, François Bonneau (tête de liste PS pour la région Centre, ndlr) a fait appel à moi. J’y suis allé volontiers car la région est une collectivité passionnante.
2.Défendre les intérêts de Tours agglomération et les questions de jeunesse, d’éducation et de formation. Nous souhaitons, par exemple, mettre en place la gratuité des transports scolaires.
3.Il était déjà difficile de mobiliser sur les enjeux régionaux, mais là, le contexte national écrase tout. On espère qu’après ces attentats, les gens iront voter en plus grand nombre.
PATRICE COURT-FORTUNE
Debout la France Ne pouvant être joint, représenté par Alix Penloup, tête de liste régionale.
1. —
2. Ce sont les entreprises, et notamment celles qui sont dans des secteurs géographiques délaissés par la région. Nous voulons mettre en place un financement participatif régional : tous les fonds qu’une entreprise lèveraient lui seraient versés et une subvention en conséquence lui serait allouée.
3.Nous mettrons en place davantage de protection. Nous voulons installer des portiques d’accès avec badge aux entrées des lycées par exemple. On veut aussi renforcer les contrôles vis-à-vis des transports.
DANIEL FRACZAK
Front national
1.Quand on est un politicien, on a des responsabilités, il faut aller au bout de nos idées. Au FN, on a la chance que la méritocratie existe. J’ai la capacité de mener une liste, donc on me l’a confiée.
2.On veut passer de 15 à 5 vice-présidents et ainsi resserrer la gouvernance tout en la rendant plus efficace.
3.Après les attentats, redémarrer la campagne a été difficile. Les gens nous questionnent sur des problèmes précis tels que la sécurité. Mais à l’échelle de la région, nous n’avons pas vraiment la main sur cela.
#EPJTMV. Il en marre, l’astrologue de tmv. Il s’est envolé pour les Bahamas. En attendant, c’est un des étudiants de l’Ecole de journalisme de Tours qui s’en est chargé. Tremblez, fripons !
BÉLIER
Amour : Rime avec Zemmour. Lourd.
Gloire : La maison du plus gore est toujours la meilleure. (Signé : Rocco Siffredi).
Beauté : Même sous l’état d’ur gence, vous osez le leggings. Gonflé.
TAUREAU
Amour : Visez la lune, ça ne vous fait pas peur !
Gloire : Qui a la chiasse perd sa place, qui a la pêche la repêche.
Beauté : Comme Zlatan, vous tentez le chignon. N’oubliez pas : vous venez de Dunkerque.
GÉMEAUX
Amour : C’est désormais fini. Gémal à mon cœur.
Gloire : Smiley, pouce en l’air… Vous abusez des gémoticones.
Beauté : Relisez les deux phrases précédentes.
CANCER
Amour : Quand c’est ? Se demande Stromae.
Gloire : Décidément, rien ne t’arrête toi, affirme Stromae.
Beauté : Mais arrête de faire ton innocent, s’agace Stromae.
LION
Amour : Grrrrrrrrrrrrrrrrraou.
Gloire : De toute façon, c’est la lionne qui chasse. Restez tranquille sur le canap’.
Beauté : Faites comme Afida Turner et David Luiz : Osez la crinière !
VIERGE
Amour : Las, vous abandonnez vos 71 copines/copains.
Gloire : Bourré(e), vous voyez la vierge à moitié pleine.
Beauté : Chevelu(e), on vous surnomme Viergecingétorix.
BALANCE
Amour : Il n’y a que les boulons que vous serrez.
Gloire : On vous dit souvent que vous n’avez pas la lumière dans toutes les pièces et vous allez toujours vérifier au premier étage si c’est vrai. Génie.
Beauté : Eau calme.
SCORPION
Amour : Peu à l’aise avec l’espagnol, vous lui lâchez : « Te quemo ».
Gloire : Vous voulez démis sionner. Mais votre propre chef c’est vous. Séparez-vous à l’amiable.
Beauté : Bonté divine !
SAGITTAIRE
Amour : Vite ! Courez vers votre dulcinée et… Non, pas par là. Eh, attention au trou. Trop tard.
Gloire : Personne ne vous héberge. Sauf Jawad.
Beauté : Tresses, lunettes, grosses bagues. Sean Paul ? Non, Jean-Paul.
CAPRICORNE
Amour : Elle vous en veut. Comme disait Hervé Vilard, « Capri (corne), c’est fini… »
Gloire : Personne ne vous veut. Comme disait Bernard Tapie, « oui monsieur, c’est un complot ! »
Beauté : Faites un vœu. Ouvrez les yeux. Rien n’a changé. Comme disait Zénon de Cition : « La beauté est une courte tyran nie. »
POISSON
Amour : Aïe ! Vous êtes tombé(e) sur une arête.
Gloire : Attention, requin droit devant !
Beauté : Vos cheveux huileux vous rapprochent davantage de la sardine que du poisson-clown.
#EPJTMV. Ils sont bénévoles au sein d’associations et pour les fêtes de fin d’année, font revivre l’esprit de Noël. Leur maître-mot : le partage.
« LES GENS SONT SEULS, ABANDONNÉS »
Véronique Verger, ancienne prostituée de 50 ans, a vécu six ans dans la rue. Entre 1989 et 1995. Aujourd’hui, elle préside l’association tourangelle Comme à la maison, qui accompagne les personnes démunies. Le 24 décembre, elle sera présente pour la cinquième année de suite en tant que bénévole au repas solidaire « Noël pour tous », organisé à la basilique Saint-Martin par le diocèse.
« Les gens sont seuls, abandonnés. J’ai éduqué mes quatre enfants dans cet esprit de partage. Lorsqu’ils étaient jeunes, on préparait des soupes ensemble, on achetait des oranges et on allait les distribuer aux SDF qui vivaient dans notre rue », témoigne-t-elle. Ce repas solidaire, ouvert à tous, rassemble chaque année depuis 2010 entre 300 et 400 personnes dans le besoin et mobilise une cinquantaine de bénévoles. (Photo Nathanja Louage)
« JE ME SUIS RÉCONCILIÉE AVEC NOËL »
Avant son arrivée, en 2010, au café associatif La Barque (rue Colbert) en tant que directrice, Barbara Demcak ne fêtait pas Noël. Mais ça, c’était avant les repas solidaires « Noël pour tous ». Cela fait maintenant cinq ans qu’elle passe son 24 décembre auprès des plus démunis.
« Je me suis réconciliée avec Noël. J’ai découvert qu’on pouvait le fêter sans paillettes, sans argent. Maintenant je me dis toujours “ vivement l’année prochaine ! ”, raconte-t-elle. Il faut penser à toutes ces personnes pour qui ce moment de l’année est compliqué, parce qu’ils n’ont plus de famille, et pour qui il est difficile de demander de l’aide. Voir plus de 400 personnes réunies depuis maintenant cinq ans montre bien qu’ils sont heureux de passer ce moment avec nous et donc que notre objectif est atteint » conclue-t-elle. (Photo Nathanja Louage)
« ILS NOUS APPRENNENT BEAUCOUP »
« J’ai été élevé dans la pauvreté. Petit, si l’on ne me donnait pas à manger je ne mangeais pas. Mon père était ouvrier et gagnait mal sa vie ». Claude Rouleau, ancien boucher de 72 ans, a connu la misère. Francine, sa femme de 74 ans, a œuvré dans plusieurs associations caritatives et avoue avoir la même sensibilité auprès des plus pauvres : « Quand j’étais enfant, il y avait toujours une assiette pour le pauvre au repas de Noël. »
Le couple de retraités participe depuis près de quarante ans à des repas de Noël solidaires, en tant que bénévoles. « C’est rafraîchissant, tout est simple et joyeux. Il y a plus de chaleur humaine que lors des dîners en famille », assure Francine Rouleau. Ce que partage son mari. « On les aide beaucoup. Ils nous apprennent beaucoup aussi. Des liens se créent et on se fait des amis » apprécie-t-il. (Photo Robin Doreau)
« DES CADEAUX CHOISIS PAR NOS SOINS »
Depuis maintenant un an, Aimé Deux, 70 ans, est le président de l’association d’entraide des pupilles d’État, qui vient en aide aux enfants nés sous X ou aux orphelins pris en charge par l’État jusqu’à l’âge adulte. Cette année, le père Noël va passer en avance dans l’association. Samedi 5 décembre, entre 14 et 18 h, au centre Giraudeau de Tours, 25 enfants recevront leurs cadeaux de Noël.
« Des présents choisis et achetés par nos soins », précise Aimé Deux. Pour cet ancien conducteur de car, dans l’association depuis 1983, aider les enfants qui n’ont aucun repère est une évidence. Lui aussi a connu cette situation. « Tous les membres de l’association sont des pupilles. Moi même, je n’ai pas connu mes parents. J’ai eu la chance d’être élevé par mon oncle et ma tante. Cette chance, tous ne l’ont pas. » (Photo Robin Doreau)
« JE LUTTE CONTRE LA SOLITUDE »
Cela fait huit ans que Johnny Gaulupeau, bénévole au Secours Populaire, endosse le costume de père Noël vert pour distribuer des cadeaux aux 300 enfants de l’association. Pour ce non-voyant de 35 ans, « la valeur du partage est la plus forte. Beaucoup de personnes se retrouvent exclues de cet esprit de fête. C’est pour ça que nous sommes là. Les fêtes durent tout le mois de décembre. »
Le repas de Noël sera, lui, distribué aux bénéficiaires les 22 et 23 décembre. Ils se retrouveront ensuite aux Tourettes pour le Nouvel An. L’association laïque n’organise pas de repas le 25. « Mais l’esprit de Noël transparaît le soir du nouvel an. » Cet engagement, Johnny le tire de son expérience personnelle. « En tant que non-voyant, je me suis senti abandonné. Aujourd’hui, je lutte contre la solitude. » (Photo Robin Doreau)
« TOUT EST PLUS SIMPLE »
Nadège Henriot est à la retraite depuis quelques mois, mais cela fait déjà plus de onze années qu’elle est engagée au sein des actions du Secours populaire français. Bénévole, elle sera présente au repas solidaire de fin d’année organisé à la salle des Tourettes. « L’ambiance est totalement différente par rapport à un dîner familial, tout est plus simple. C’est vrai qu’on s’amuse bien. Certains se souviennent longtemps de cette soirée », sourit-elle, « J’ai été éduquée dans cet esprit de générosité », nous confie-t-elle après avoir fini de remplir de jouets un camion de l’association.
« Le Secours populaire occupe six jours sur sept dans ma semaine », révèle l’ancienne femme de ménage de 62 ans. Depuis maintenant six ans, l’association occupe même sa fin d’année, pour son plus grand bonheur. (Photo Robin Doreau)
#EPJTMV. Aux collèges Christ-Roi et Sainte-Jeanne-d’Arc, deux établissements privés, les élèves portent constamment un bracelet de couleur correspondant à leur comportement. Un principe éducatif qui pose bien des questions. Reportage.
Pour votre reportage, vous ne venez pas là uniquement afin de chercher la petite bête ? », nous demande un brin tendu Olivier Boyer, chef d’établissement du collège privé Christ-Roi. Après notre passage au collège privé Sainte-Jeanne-d’Arc, où l’on aurait posé « des questions trop pointilleuses » à Claudine Abraim, chef d’établissement, notre venue était attendue (et redoutée ?).
Et pour cause : le système de « bracelets d’autonomie » instauré dans ces deux établissements fait débat. Le principe ? Porter constamment un bracelet de couleur correspondant à un certain nombre de points acquis ou perdus selon le comportement de l’élève. Plus le collégien a de points, plus il a de droits. « La couleur du bracelet n’est pas liée aux notes, c’est en rapport avec l’autonomie et la responsabilité des élèves », explique Claudine Abraim. Chaque semaine, l’élève gagne un point. Mais au moindre écart (bavardage, oubli de matériel ou de bracelet, leçon non sue, travail non fait, etc), il est sanctionné par une perte de points.
Les droits et les couleurs des bracelets varient sensiblement dans les deux établissements. À Sainte-Jeanne-d’Arc, le meilleur bracelet est violet, avec 24 points. Le moins bon, blanc. À partir de 14 points (soit 14 semaines de cours sans perte de points), un élève peut « lire en étude » quand il a terminé son travail. Plus surprenant, avec le bracelet violet, l’élève se voit accorder « la gratuité de l’étude le soir ».
Au Christ-Roi, les élèves avec le plus de droits obtiennent un bracelet vert avec 30 points, ceux avec le moins de droits en ont un rouge. Avec le bracelet vert, l’élève peut « choisir un camarade qui sera dans sa classe l’année suivante ». Dans les deux cas, les élèves au meilleur bracelet ont accès au « graal », d’après Claudine Abraim : une salle où ils peuvent être indépendants et et qu’ils peuvent décorer à leur goût (la « salle violette » à Sainte-Jeanne-d’Arc et le « foyer » ouvert aux 4e et 3e à Christ-Roi).
Seul bémol, et pas des moindres : le foyer n’existe pas encore au Christ-Roi. « On nous promet cette salle depuis l’année dernière, mais elle n’existe toujours pas. Résultat : avoir un bracelet vert n’est pas vraiment intéressant », confie Anne*, élève de 4e. À Sainte-Jeanne-d’Arc, cette salle convoitée existe mais elle ne paye pas de mine. Elle est d’ailleurs fermée pour dégradation. « Les élèves doivent apprendre à respecter les règles », souligne Claudine Abraim. Ce système, impulsé par Olivier Boyer, est né au collège Sainte-Jeanned’Arc en 2009 : « On s’est demandé : et si on autorisait certaines choses à certains élèves au lieu de tout interdire à tout le monde comme le fait le règlement intérieur ? Avec les bracelets, on dit merci aux élèves qui ne nous cassent pas les pieds. » Alors qu’il change d’établissement il y a trois ans, il décide d’implanter ce fonctionnement au collège Christ-Roi. « C’est un dispositif qui est loin d’être parfait, précise-t-il, mais on espère qu’il encourage les élèves, qu’il les amène à plus d’humilité et de confiance en eux. » Sans surprise, la plupart des élèves avec les bracelets de la meilleure couleur sont plus favorables au système.
« Les droits que l’on nous accorde sont assez intéressants », explique Juliette, élève en 4e au Christ-Roi, qui a le meilleur bracelet, le vert. Mais tous ne sont pas cet avis. « Ces bracelets ne servent à rien, c’est de la ségrégation, comme dit ma mère. Je préfèrerais que personne n’en ait », explique Anne. Son ami Julien*, en 4e, a lui un bracelet rouge. Il est contre ce système. « Les élèves avec un bracelet vert sont vus par les profs comme les bons élèves, et ceux avec un bracelet rouge comme les mauvais élèves. Il y a du favoritisme. Quand on a un mauvais bracelet, on est stigmatisés. »
Et si certains estiment que les droits qui leur sont accordés sont intéressants, d’autres sont mitigés. Maxime*, en 3e » à Sainte-Jeanne-d’Arc, est très critique : « C’est un peu la prison ici. Il n’y a pas beaucoup de droits intéressants, ça ne vaut pas le coup de faire des efforts. Pour ceux qui n’ont pas le meilleur bracelet, il faut tout négocier et avoir une bonne excuse afin d’avoir accès au moindre droit. » Du côté des anciens élèves aussi, le constat est en demi-teinte. Andréa, passée par Sainte-Jeanne-d’Arc et maintenant en 1ere, recommande ce système. Elle a gardé le meilleur bracelet de la fin de la 6e jusqu’à la 3e. « Pour moi, ce système fonctionne très bien, je n’en retiens que du positif. » À côté d’elle, son amie Shauna, qui avait un bracelet d’un niveau inférieur, tempère. « Les groupes d’amis étaient souvent composés d’élèves possédant un bracelet de même couleur. C’était quand même très strict mais maintenant que je suis au lycée, j’ai l’impression d’être plus autonome que ceux qui n’ont pas bénéficié du système. »
Si ce système pose des questions, il n’est pas unique en France. On le retrouve notamment en Loire-Atlantique, au collège privé Saint-Joseph, à Machecoul. Là-bas, c’est la couleur des cartes qui donne des droits. Dans l’école élémentaire Sainte-Geneviève à Luynes, les enfants aussi sont récompensés pour leur attitude. Mais là-bas, aucune matérialisation. Les enfants n’ont ni carte, ni bracelet. Leur « couleur » est simplement écrite sur un tableau exposé en classe. « Si nous étions une plus grosse structure comme le Christ-Roi, ce serait sûrement plus facile d’être réactif avec une couleur exposée, par exemple sur un bracelet », explique Marie Robin-Brossard, chef d’établissement et professeure en petite et moyenne section.
Dans ces deux collèges, les bracelets ont pris une part très importante dans la vie des élèves. S’ils le montrent à l’entrée de Sainte-Jeanne-d’Arc et dès qu’ils ont besoin de prouver qu’ils ont le droit de faire quelque chose, ils deviennent aussi un moyen d’identification. Lola, élève au Christ Roi, soupire : « Maintenant, quand on parle à quelqu’un qu’on ne connaît pas, on ne demande pas son prénom mais la couleur de son bracelet. »
*Les prénoms ont été modifiés.
Reportage de Jeanne Laudren et Chloé Marriault Photos de Nathanja Louage et Victorine Gay
EXTRAIT DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU COLLÈGE SAINTE-JEANNE-D’ARC
Bracelet blanc : de 0 à 3 points.
Pas de droits particuliers.
Bracelet jaune : de 4 à 8 points.
Droit d’exercer ses fonctions de délégué Droit de participer à un club ou au spectacle de fin d’année Droit d’accompagner un élève ou de se rendre au secrétariat sur demande d’un professeur
Bracelet rose : de 9 à 13 points.
Droit d’accès à un ordinateur de la salle d’étude pour réserver ses cours au choix Droit de se faire prêter une clé par un adulte de l’établissement Droit d’être responsable d’un club (à partir du niveau 5e)
Bracelet vert : de 14 à 17 points.
Droit de lire en étude quand on a plus de travail. Droit de proposer son aide à la cantine des maternelles. Droit d’accès à la zone de “travail de groupe” dans la salle d’étude.
Bracelet bleu : de 18 à 23 points.
Droit d’accès à une salle d’étude autonome sur la pause méridienne. Droit de choisir une heure pendant les cours au choix du vendredi après-midi.
Bracelet violet : 24 points.
Droit de choisir sa place en classe (si accord du professeur ou du surveillant). Droit d’être en étude autonome (sur décision du surveillant) ou dans une salle annexe à la salle de cours (sur décision du professeur). Droit d’avoir accès à une salle sur une pause déjeuner, et aux récréations, ou l’on peut écouter de la musique, avoir un accès libre à des ordinateurs… Gratuité de l’étude le soir. Membre de droit d’accès à la zone d’ordinateurs dans la salle d’étude. Droit de déjeuner au rez-de-chaussée. Droit de sortie libre pendant l’étude du soir.
#EPJTMV. Kill Your Friends met en scène un sacré Nicholas Hoult… Détestable au point qu’on finit par l’aimer. Bah tiens !
C’est l’histoire d’un mec détestable, à vomir. Ambitieux à en mourir. Steven Stelfox, incarné par un Nicholas Hoult déchainé, c’est un peu « le diable s’habille en directeur artistique ». Dans sa maison de disques, Unigram, il tente à tout prix de gravir les échelons. À 27 ans, il est cocaïnomane, alcoolique et surtout extrêmement cynique. Son ambition dévorante l’amène à tuer ceux qui s’opposent à lui.
Kill your friends est un titre erroné, Steven Stelfox n’a pas d’ami. C’est un requin dans le banc de squales qui tire les ficelles de l’industrie du disque, à son apogée en cette année 1997. Oscillant entre Le Loup de Wall Street et 99 francs, le film souffre toutefois de quelques défauts. Les passages redondants de concerts sous acides, un tantinet longuets, et la naïveté de certains personnages « aveuglés par leurs rêves » ne servent pas franchement le film. Mais les nombreuses scènes en regard caméra sont plutôt bien réalisées, avec la dose d’humour noir caractéristique de la devise de Steven Stelfox : « écraser ses ennemis et entendre les lamentations de leurs épouses ». Conan le Barbare a mis un costume impeccable et sniffé un rail, il est directeur artistique.
Par un procédé plutôt grossier, mais dérangeant, le spectateur en vient pourtant presque à compatir lorsque le détestable directeur artistique descend droit dans les abysses sur le son de Radiohead. L’immoralité finit finalement par emporter la mise dans un happy end pour Steven Stelfox, moins pour le genre humain. Et dire que ce film est tiré d’une histoire vraie…
Théo Sorroche > Thriller (Grande-Bretagne) d’Owen Harris. Durée : 1 h 47. Avec Nicholas Hoult, Craig Roberts, James Corden… NOTE : 3/5
#EPJTMV. Des rumeurs planent depuis un mois sur une éventuelle fermeture du Centre municipal de santé (CMS) de Saint-Pierre-des-Corps.
Des rumeurs planent depuis un mois sur une éventuelle fermeture du Centre municipal de santé (CMS) de Saint-Pierre-des-Corps. Tout est parti de la sortie d’un élu PS, Jean-Marc Pichon, dans la Tribune de Tours. « L’argent de l’État ne reviendra pas. Alors il faut se poser les bonnes questions. Faut-il, par exemple, conserver un CMS qui est plutôt un héritage du passé ? »
L’association Le collectif santé 37 s’inquiète. « Il n’y a pas eu de fermeture annoncée par la mairie mais la baisse des dotations de l’État pose quand même la question de la conservation du CMS » explique Geneviève Guibert, la responsable.
Ronan Lebert, élu de la majorité communiste en charge de la santé est clair : « La mairie n’a jamais parlé de fermer le centre. Les baisses de dotations de l’État font pression sur nos budgets mais le CMS n’est pas plus menacé qu’un autre service municipal. » Le sujet est d’autant plus sensible que le centre note une hausse des consultations de 35 % cette année avec un total de 2 400 patients suivis régulièrement et bénéficiaires du tiers-payant. Pour Jean-Marc Pichon, la gestion peut être optimisée : « Nous devrions penser à comparer notre CMS à ceux gérés par la Mutualité française, voire à mobiliser des partenaires extérieurs.»
#EPJTMV À Tours, le Jazz a bonne presse grâce au groupe Tobassi. Cinq passionnés de musique – 19 à 45 ans – nous font découvrir, grâce à leur premier album, un ensemble de morceaux aux différentes influences. On aime et on vous en parle.
Bonne ambiance et passion pour la musique régne au sein de Tobassi. Photo : Simon Soubieux
Pierre, Jean-Marc, Yohan, William et Giovanni forment un jeune groupe de musique tourangeau : Tobassi. Depuis sa naissance en 2013, l’effectif a un peu tourné mais l’esprit est toujours là : vivre leur musique, l’aimer et la partager. Cet été, ils ont eu l’occasion de se faire inviter par le festival Terres du son en juin, et jouer devant des centaines de personnes. Yohan, le batteur, en garde un bon souvenir même s’il l’admet : « En notoriété, on n’a pas gagné tant que ça. En tout cas, Tobassi est connu à Tours. »
En galère de dates
De Michael Brecker aux Pink Floyd en passant par John Coltrane, ils ont tous des goûts musicaux différents mais se retrouvent sur un style en particulier : la fusion. En clair, ils pratiquent le Jazz et la Soul. En mai dernier, les cinq lurons ont sorti leur premier album « Tobassi ». A la clé, onze pistes. A l’intérieur, jazz, soul, rap et même slam.
Et si la musique est leur passion, leur démarche est aussi philanthrope : même si la technique musicale compte beaucoup, rien n’est plus important que l’harmonie du groupe. Une seule fois, ils ont dû évincer un de leurs camarades en raison d’une implication jugée trop faible.
Un projet qui a bien évolué la saison passée au vu du nombre de concerts qu’ils ont donné. « Ils nous arrivaient d’avoir un voire deux concerts par mois », assure Pierre. Cette année est marquée par la galère en ce qui concerne l’obtention de dates de tournée : le groupe a dû se reconstruire après le départ d’un de leurs musiciens. Cette galère pourrait en partie s’expliquer par le manque de communication du groupe sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, même un abonné peut avoir du mal à suivre leur actualité. « C’est vrai qu’il faudrait qu’on s’améliore sur notre communication. Malheureusement on n’a pas d’actualité toutes les semaines », regrette Giovanni. Leur activité hebdomadaire se résume aux répétitions. Tous les samedis matin, ils se réunissent pendant trois heures (10 h-13 h) et travaillent leurs morceaux. En attendant leur prochain album.
#EPJTMV. La Barque est un café associatif, situé dans la rue Colbert à Tours. Cette structure vise à aider les personnes en situation de précarité, par le biais d’activités visant à les sociabiliser de nouveau.
Trois personnes sont salariées au café associatif La Barque. (Photo : Nathanja Louage)
« Tout le monde peut venir à la Barque, on veut que ce soit un lieu de mixité sociale. », indique Barbara Demcak, la directrice de la structure. Dans ce café associatif, situé rue Colbert, on se sent un peu comme à la maison. Une bibliothèque contient de nombreux livres et bandes-dessinées mais aussi des CD’s ou des jeux de société. Un joyeux bazar ! Un comptoir propose toutes sortes de boissons sans alcool. Mais consommer n’est pas obligatoire : on peut juste passer et s’asseoir, lire, discuter ou tout simplement observer.
La Barque agit au sein du réseau social d’urgence de Tours mais son action « est dirigée sur la relation des uns avec les autres, précise Barbara Demcak. Nous aidons les personnes qui se retrouvent en difficulté à un moment de leur vie. » A partir de 14 heures, le café se remplit peu à peu. Les nouveaux venus ont des âges très différents et cela va de pair avec leur parcours de vie. Jean-Michel, un homme aux cheveux et à la barbe grisonnante, vient de trouver un logement. « Comment vas-tu Barbara ? », lance-t-il à la directrice en se débarrassant de sa veste en cuir. Il s’est reconstruit, mais cela ne l’empêche pas de passer encore ici. « Les gens viennent pour sortir du quotidien et se faire plaisir », explique Barbara Demcak.
Des activités culturelles
Chaque objet présent à la Barque renvoie à une activité ou à une sortie qui a été faite. Et il y en a jusqu’au plafond ! Si on lève les yeux, des masques de carnaval nous lancent des grimaces et des marionnettes créées par des visiteurs nous narguent, suspendues par des fils. « Ce lieu sert aussi d’accueil pour faire autre chose », souligne Olivier Laurence en installant le matériel nécessaire à la confection de marionnettes. « Je ne sais pas si des personnes vont venir, mais je le prépare quand même, on verra bien ! » A la Barque, il n’y a aucune obligation d’inscription pour participer à un atelier. Dans un coin de la salle, deux stagiaires de la Barque ont décidé de lancer un jeu de plateau, Citadelle. Trois autres personnes les rejoignent afin d’y prendre part. Il est 15 heures et toujours rien à l’horizon pour l’atelier marionnettes. « L’essentiel c’est qu’ils viennent faire la démarche de participer, relativise Olivier Laurence. Et le plus important, que le travail final corresponde à leurs attentes et révèle un peu de leur personnalité. »
Finalement Christine, une habituée du café âgée d’une cinquantaine d’années, décide de créer sa première marionnette. Après s’être installée, Olivier Laurence lui explique tous les types de pantins qui peuvent être créés. Il lui tend un crayon et un papier, pour qu’elle puisse dessiner le visage qu’elle imagine. « Je pourrai l’offrir à la fille d’un ami, alors il faut qu’elle soit mignonnette cette marionnette ! », s’enthousiasme Christine. Cet atelier n’en n’est qu’un parmi d’autres. « Nous travaillons aussi sur des chantiers participatifs et nous organisons des sorties culturelles car nous sommes idéalement situés », précise Barbara Demcak.
C’est dans son bureau exigu, où s’entassent des dossiers en tous genres et de nombreux sacs plastiques remplis de vêtements, que la directrice de la Barque mène son bateau. Si justement, le café associatif est à proximité de lieux culturels tels que le musée des Beaux-Arts, le Château de Tours ou le musée du Compagnonnage, sa présence dans la rue Colbert est décriée par certains commerçants. « C’est vrai que des débordements arrivent, concède Barbara Demcak. Parfois cela nous est arrivé d’exclure certaines personnes du local et aux alentours. » Même si une journée semble calme, il y a toujours un risque pour que se déclarent des comportements violents. « Mais généralement, les gens qui viennent ici cherchent justement à se détacher de la violence de la rue. » La Barque ne changera pas de port si on ne lui propose pas un autre local adapté.
#EPJTMV La COP 21 s’ouvre aujourd’hui, à Paris. Trop compliquée pour les enfants ? Détrompez-vous ! Pour contrer le réchauffement climatique et traquer les mauvais écos-citoyens, les enfants ne manquent pas d’idées, même à 10 ans.
Les élèves de CM2 de l’école Clocheville ont répondu aux questions de TMV. Photo : Lucas Barioulet
Les CM2 de l’école Clocheville de Tours sont plutôt bien informés et concernés par la problématique de l’environnement. À la question « Que savez-vous sur la COP 21 ? », les doigts se lèvent petit à petit. « C’est une réunion entre plusieurs présidents sur le climat », explique Mathéo, 10 ans. « Ils parlent de la Terre », renchérit Violette.
Pour eux, la question est primordiale.« Quelqu’un de ma famille a pris la température dehors il y a longtemps et l’a reprise cette année. Elle avait monté de plusieurs degrés », raconte Marguerite. « C’est vrai, cette année il a fait chaud beaucoup plus longtemps ! », rajoute sa voisine. Et ils nous montrent que les geste anti-écolos sont partout, y compris à côté de chez nous. « Au bord de la Loire, il y a plein de saletés : des bouteilles, des cigarettes, des papiers et même un matelas ! », s’alarme l’un d’entre eux. « Au parc, il y a des poubelles mais les gens cachent quand même leurs détritus dans les buissons ! »
Les insectes, nourriture du futur ?
Mais les élèves voient aussi plus loin que le bout de leur nez et sont au courant de ce qu’il se passe dans le monde. « J’ai déjà vu une photo d’un fleuve dans un pays pauvre où on ne voyait plus l’eau tellement il y a avait de déchets. » « Quand un bateau coule, le pétrole va dans la mer et il tue les oiseaux et les poissons. » « Dans le Petit Quotidien, j’ai vu qu’une rivière était devenue orange à cause de la pollution. » Les témoignages affluent. Et les enfants s’inquiètent des conséquences de ces actes sur leur avenir. « On va devoir manger des insectes ? », s’interroge l’une. « C’est la nourriture du futur ! », lui répond l’autre. Pour faire avancer les choses, ils ne sont pas en manque de solutions. « Il faut supprimer les voitures », martèle un premier. Le second, moins définitif, opte pour les voitures électriques, « à condition de baisser les prix bien sûr ! » Un « surveillant de trottoir » pour prendre en flagrant délit les mauvais écolos, une poubelle avec des bras et des pieds capable de nous suivre partout ou accompagnée d’une cible (« On vise et on tire droit dedans ! ») : les idées fusent dans la salle de classe. Et les enfants sont aussi capables d’être réalistes. « On pourrait installer plus de poubelles dans les rues », propose l’un d’entre eux. « À quoi bon ? riposte un autre. Les gens n’utilisent déjà pas celles qu’il y a ! »
Leur jeune âge ne les empêche pourtant pas de poser un regard lucide sur l’après COP 21 et sur la société en général. Entre des « politiques qui disent des choses qu’ils ne feront jamais » et des « gens qui ont la flemme de s’y mettre », une chose est claire pour les élèves : « Ça ne va pas changer en un jour, plutôt en plusieurs années. Et seulement si tout le monde s’y met. » Ce qui est largement possible comme le souligne l’un des élèves : « L’autre jour, j’ai vu la vidéo d’un éléphant qui jette une canette à la poubelle ». Alors, si même un éléphant peut le faire, pourquoi pas nous ?
Sara GUILLAUME et Célia HABASQUE.
Et pour voir la bobine des élèves de CM2, c’est par ICI !
Apprendre à illustrer, créer une BD ou un manga, c’est ce que propose l’école Terre et feu dans un de ses ateliers.
Plutôt Akira ou Tintin, manga ou BD franco-belge ? Dur dilemme pour les apprentis dessinateurs d’un des cours de dessin de Terre et feu. Cette nouvelle école d’art vient de poser ses bagages dans un atelier lumineux, entre bars et restaurants de la rue du Grand Marché, quartier Vieux Tours. Et s’est lancé un défi : proposer un cours illustration-BD-manga.
Pour les deux premières heures, six enfants, ados et jeunes, siègent autour d’une table, devant leur feuille quasi blanche, crayon de papier à la main. Au programme : les différences de traits entre le dessin japonais et réaliste. « Dans le manga, certaines proportions changent, les yeux sont très grands, les jambes s’agrandissent, la taille des filles est très marquée », cite par exemple la prof Stéphanie Lezziero, illustratrice et membre de l’Atelier Pop. Briec, 9 ans, lecteur des séries Cédric ou Thorgal, croque rapidement six petits portraits à la japonaise, exercice du jour. « J’aimerais bien m’améliorer en dessin et savoir faire une BD », glisse-t-il.
Illustration, BD comme manga exige un travail précis, persévérant et l’apprentissage de nombreuses astuces. « Le manga est un dessin faussement simple, détaille Stéphanie Lezziero. Les Japonais sont très techniques ». Et c’est bien ce savoir-faire que l’experte ès phylactères compte transmettre.
#EPJTMV Vous avez cette envie folle de chocolat mais vous ne vous sentez pas capable d’engloutir un gâteau XXL ? Rapide et super gourmand, le mug cake va faire un carton cet hiver pour ceux qui aiment passer des heures devant une série sous la couette.
Ingrédients :
– 6 carreaux de chocolat au choix
– 20 g de beurre
– 20 g de sucre
– 1 oeuf
– 2 cl de lait
– 20 g de farine
– 1 pincée de sel
Étapes de préparation :
Commencez par casser les carreaux de chocolat dans le mug en ajoutant le beurre. Faire fondre le tout pendant environ une minute au micro-ondes.
Mélangez le tout avec une fourchette, avant d’ajouter le sucre et l’œuf.
Ajoutez la farine et le lait puis remuez bien. Une pincée de sel relèvera le goût de votre mug cake.
Remettez à nouveau la préparation dans le four micro-ondes. Si vous préférez un gâteau fondant, une minute de cuisson suffira. Ajoutez des amandes pour apporter le côté gourmand.
Plus qu’à déguster le mug cake sans modération !
Préparation réalisée par Ralitsa Dimitrova, photos réalisées par Nathanja Louage.
#EPJTMV Worakls, N’to et Joachim Pastor du label Hungry Music investiront la grande salle du Temps Machine juste avant les fêtes de Noël, pour bien finir l’année.
De gauche à droite : Joachim Pastor, Worakls et N’to.
C’est LA grosse soirée tourangelle de cette fin d’année. Le 17 décembre, la salle du Temps Machine recevra les trois artistes du label Hungry Music – Worakls, N’to et Joachim Pastor – pour un live qui vous fera voyager jusqu’au petit matin. Créateurs d’une techno minimale teintée de mélodies, mais aussi imprégnée d’influences de musiques du monde pour Joachim Pastor, de classique pour Worakls et de percussions pour N’to, les trois lurons produisent une musique avec leurs « univers propres, mais une esthétique sonore commune » peut-on lire sur le site de leur label.
La date du Temps Machine sera l’une des dernières de leur tournée française débutée début 2015 et au cours de laquelle ils auront rempli les salles à chaque étape. Celle-ci se clôturera le 15 janvier à l’Olympia pour une date spéciale qu’ils ont déjà présentée lors du festival We are Together aux docks de Marseille. Pour ce live de clôture, Worakls sera accompagné de sa bande de musiciens – violoniste, violoncelliste, guitariste – et N’to de son percussionniste qui devrait être à ses côtés pour la date du Temps Machine. La soirée s’annonce incontournable pour les amateurs de musique électronique de la région et le directeur du Temps Machine, Sébastien Chevrier, le sait.
« Effectivement, le 17 décembre, ce sera “the place to be”, confie-t-il. Hungry Music c’est la crème de la crème et leur concept marche très fort en France. » Des soirées où ils mêlent sets en solo et live à trois sur leurs titres les plus connus. Et forcément, les programmer n’est pas facile… « On a travaillé en collaboration avec la salle de la Sirène à La Rochelle – où ils se produiront le lendemain – et avons fait une offre commune. Sans cela on n’aurait jamais pu les avoir au Temps Machine. » La fréquentation devrait être au rendez-vous avec une population majoritairement estudiantine. Environ un cinquième des préventes ont déjà été vendues, « et sur les derniers jours ça va aller très vite », précise Sébastien Chevrier. Une scénographie particulière va aussi être installé dans la grande salle et la manifestation locale des Îlots électroniques se joint à l’événement pour l’habillage club. Avant les cadors, le jeune artiste EFIX assurera la première partie. « Une soirée comme celle-là, on en proposera qu’une ou deux tous les ans, prévient Sébastien Chevrier. Le 17 décembre, c’est une opportunité à saisir ! »
Antoine Boddaert
En attendant le 17 décembre, on vous laisse avec cette berceuse…
#EPJTMV À partir du 5 décembre, le Père Noël déambulera les mercredis, samedis et dimanches sur le marché de Noël de Tours. L’occasion pour TMV de dresser son portrait chinois.
Ah le père noël ! Un chic type…
Si j’étais une chanson : « Petit papa Noël », parce qu’elle est universelle.
Si j’étais un instrument : Un pouet-pouet. Je l’utilise partout.
Si j’étais un vêtement : Des chaussettes, parce que j’ai toujours froid aux pieds quand je livre mes cadeaux.
Si j’étais un animal : Un rêne, évidemment.
Si j’étais un chiffre : Le 25. C’est le jour où que je travaille le plus.
Si j’étais une plante : Un sapin, tout simplement.
Si j’étais une couleur : Le rouge bien sûr !
Si j’étais un poète : Jacques Prévert. Parce qu’il écrivait « j’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait en partant. »
Si j’étais un livre : « Bonne nuit les petits ». C’était un livre avant d’être un dessin animé.
Si j’étais un fait d’actualité : Les remontrances de la mère Noël quand je suis en retard.
Si j’étais une arme : Une fleur, c’est la résistance par la non-violence.
Si j’étais un philosophe : Éric-Emmanuel Schmitt. Il disait « entre le rêve et la réalité, il y a le chemin du courage. »
Si j’étais un objet du quotidien : Une pipe. Sans commentaire.
Si j’étais un chanteur : Tino Rossi, il chantait « Petit papa Noël ».
Si j’étais un film : Le père Noël est une ordure. Parce que mon père Noël est aussi un peu provoquant.
Si j’étais une drogue légale : Normalement c’est le vin rouge, mais je ne bois plus une goutte d’alcool.
Si j’étais un surnom : Papy.
Si j’étais une lettre : Une lettre ? Un courrier entre Karl Marx et la Vierge Marie.
Si j’étais un jouet : Un fusil, c’est le cadeau que je n’ai jamais pu avoir.
Si j’étais un dessin animé : L’apprenti Père Noël, parce que ma fille adore.
Si j’étais un people : Dieu. Comme moi, on ne le voit pas souvent, mais on en entend beaucoup parler.
Si j’étais un personnage politique : Noël et ma mère.
Si j’étais une devise : « C’est à différer les régimes que l’on devient obèse. C’est pour ça que j’ai du bide. » C’est mon père qui m’a appris ça.
#EPJTMV Ancien mensuel d’information sociale et culturelle disparu en 1979, Le P’tit rouge de Touraine est de retour pour fêter les quarante ans de sa création. Jusqu’au 19 décembre, une exposition à la médiathèque de La Riche retrace l’existence de ce canard local. A l’issue de cette rétrospective, un numéro spécial de 16 pages en version papier paraîtra à la mi-décembre.
« Si votre journal ne vous plaît plus… » Encouragement implicite à abandonner la presse traditionnelle au profit des journaux « alternatifs », cette phrase a été le slogan du P’tit rouge de Touraine. De 1975 à 1979, 35 numéros de cette nouvelle presse d’information sociale et culturelle, découlant directement du Libération de Jean-Paul Sartre, sont parus. Chaque nouveau numéro est l’occasion de dénoncer la montée des partis d’extrême-droite, l’indifférence avec laquelle sont traités les cyclistes (les seuls qui daignent laisser leur voiture pour un moyen de transport propre et écologique) ou la politique de la ville (à l’époque à droite sous l’égide de Jean Royer). Le ton se veut satirique, voire insolent. Le politiquement correct est mis au placard et la franchise est de mise. Les caricatures et bandes dessinées qui parsèment les 4 pages du mensuel rappellent un autre symbole de la presse alternative de l’époque : Charlie Hebdo.
D’anciens numéros du P’tit rouge de Touraine sont mis à disposition du public. Photo : Aubin Laratte.
Au fil des étagères de livres, on découvre, accrochées sur un mur ou une fenêtre, des affiches relatant l’histoire du P’tit rouge de Touraine mais aussi celle de la presse alternative des décennies 70 et 80. A divers endroits de la médiathèque, des anciens journaux, mis à disposition par l’ancienne rédaction du canard, sont disponibles en libre lecture. Chacun peut se replonger dans l’actualité des années 1975 à 1979 et (re)découvrir Le P’tit rouge de Touraine.
Comités de rédaction publics
Pour faire revivre le journal, les anciens rédacteurs se réunissent tous les vendredis à la médiathèque de 17h à 20h. L’occasion de débattre des sujets à traiter dans le numéro spécial qui paraîtra à la mi-décembre. Tous les tourangeaux qui se sentent l’âme d’un journaliste peuvent participer à ces conférences de rédaction. Toutes les propositions de sujets sont étudiées. Les meilleures se retrouveront dans le numéro spécial. D’autres encore, iront aussi sur le site web temporaire spécialement créé par La Rotative, un autre média d’information alternative uniquement disponible sur internet.
Mais avant la parution de ce numéro papier du P’tit rouge de Touraine, les anciens rédacteurs et acteurs de la presse alternative tourangelle vous invite à passer la soirée avec eux ce soir, au château du Plessis. L’occasion de rencontrer les rédacteurs du P’tit rouge de Touraine après avoir découvert le journal à la médiathèque. L’occasion aussi de rendre un dernier hommage à Dominique Mureau, le fondateur du journal, décédé en juillet 2014.
#EPJTMV. A 24 ans, Koumba Cissé a déjà passé la moitié de sa vie sur les terrains de handball. Après son expérience en équipe de France, elle évolue aujourd’hui sous les couleurs de Chambray Touraine Handball (CTHB). Cependant, elle garde toujours en tête l’ambition de porter à nouveau le maillot bleu.
Koumba Cissé a signé son contrat à Chambray en juillet dernier pour une durée de deux ans. (Photo : Victorine Gay)
« Le club de Chambray vise la montée en Division 1 (D1), dans l’élite », pose d’entrée, enthousiaste, Koumba Cissé, la nouvelle recrue du Chambray Touraine Handball (CTHB). Originaire de Pontoise dans le Val d’Oise (95), elle est issue d’une famille nombreuse, composée de huit sœurs et un frère. Koumba Cissé n’est pas le genre de fille à se prendre la tête. Du haut de ses 1,73 m, un chignon bas fait de petites tresses africaines, elle a toujours le sourire aux lèvres. Bien dans ses baskets, elle est de celles qui, tout en étant concentrée pendant son match, lâche un éclat de rire sur le terrain. Mais comme tous les compétiteurs, elle n’aime pas la défaite.
Koumba commence à toucher la balle à l’âge de 12 ans alors qu’elle est au collège. « Mes sœurs jouaient au handball. J’ai suivi le mouvement », sourit-elle. Et elle n’a jamais décroché. Elle participe rapidement à l’Union nationale du sport scolaire (UNSS). En 2002, elle intègre son premier club de handball à Cergy-Pontoise. Très vite repérée, elle participe à son premier stage jeune au niveau national en 2007 puis entre en sport études à Chartres. Elle poursuit sa passion dans le centre de formation de Fleury en 2009. Elle intègre ensuite plusieurs clubs. D’abord celui de Metz, qu’elle quittera au bout d’un an. Elle revient alors aux sources en intégrant de nouveau le club de Fleury. Le Havre est le dernier club qu’elle ait fréquenté avant de rejoindre l’équipe de Chambray.
Le regard rivé vers le Mondial 2017
« Koumba est la nouvelle étoile montante », glisse un fidèle supporter du CTHB. Il n’est pas difficile de le croire. La jeune joueuse a déjà à son actif 26 sélections en équipe de France. En 2013, lors du mondial en Serbie, Koumba porte le maillot bleu. « Comme tout sportif qui représente son pays, c’était un honneur et un rêve. Je n’en ai retiré que du bon », raconte-t-elle. Une expérience unique par sa cohésion d’équipe également. « Il existait une vraie force dans le groupe. Le Mondial est passé tellement vite, on ne voulait plus se quitter », rit-elle. Une première expérience honorable puisque les filles de l’équipe de France terminent cinquième de la compétition.
Mais blessée en mai dernier, elle n’a pas été appelée pour le Mondial qui débute le 5 décembre au Danemark. Cela ne l’empêche pas de penser d’ores et déjà à l’après-Mondial. « Je vais continuer de travailler et de me battre pour retrouver le maillot bleu. » Une envie confirmée par Linda Pradel, une des coéquipières de Chambray : « elle est déterminée. Quand elle veut quelque chose, elle fait tout pour l’obtenir. Malgré sa blessure, elle est toujours là. C’est un modèle. » Son palmarès ne s’arrête pas là. Elle rafle le titre de championne de France en 2011 avec le club de Metz et celui de la Coupe de la ligue en 2011. Avec Fleury, elle remporte deux titres supplémentaires : vainqueur de la Coupe de France en 2014 et finaliste de la Coupe de la ligue. Elle a aussi remporté le titre de championne d’Europe jeune en France en 2007.
Un début de carrière loin d’être négligeable pour cette jeune joueuse. Mais qui ne lui monte pas à la tête pour autant. Koumba Cissé reste terre à terre. « Je sais que je ne pourrai pas jouer au handball toute ma vie », glisse-t-elle. C’est pour cela qu’elle a toujours voulu concilier le sport de haut niveau et les études. Elle est actuellement en M1 de Management international, par correspondance, avec l’IAE de Poitiers. « La formation classique s’accompagne d’un stage à l’étranger pour 6 mois. Avec le handball, je ne pouvais pas le réaliser. J’ai donc choisi l’enseignement à distance où aucun stage n’est demandé. »
Douce dans la vie, agressive sur le terrain
« Le milieu du handball est un tout petit monde où l’on se connaît tous ». Ses coéquipières de jeu, qui sont aussi devenues ses amies, décrivent Koumba de la même manière. Meneuse et agressive sur le terrain, douce et sage dans la vie de tous les jours. « Les finales que j’ai pu jouer ont un goût particulier, notamment en équipe en France. Il y a une telle joie à ce moment-là. Cela crée forcément des liens », explique la jeune femme. Même si certains passages sont difficiles dans la carrière de haut niveau, la jeune handballeuse relativise. « Quand on se blesse, ce n’est jamais évident mais on fait avec. Il y a plus grave dans la vie. »
Le handball s’avère être bien plus que sa passion. C’est aussi sa force. « On apprend à vivre en équipe, à être autonome et ce dès le plus jeune âge, à être combative et avoir de l’orgueil. Toutes ces choses servent dans la vie de tous les jours. » Dans sa vie quotidienne d’ailleurs, elle aime « toucher à tout », confie Linda Pradel. « Un jour, on rentrait de déplacement. C’était pendant notre première année de D1 à Fleury. Ce jour-là, nous sommes rentrés à 4-5 h du matin. Le lendemain, je n’arrivais pas à avoir de ses nouvelles. J’étais paniquée, rigole avec le recul Laura Kamdop, amie et ancienne coéquipière de Koumba Cissé. Finalement, Koumba, s’était simplement endormie jusqu’à 19 h. »
#EPJTMV L’association Accueil, formation, culture, pour les migrants (AFCM) existe à Tours depuis 2002. Son objectif premier est de venir en aide aux migrants d’origines diverses à travers l’apprentissage de la langue française.
Aysegul est une jeune femme turque qui souhaite se faire naturaliser. (Photo : Lucas Barioulet)
Vêtu de son manteau d’hiver beige, Robert Pommet pénètre dans les locaux de l’AFCM, nichés entre deux immeubles du quartier Sanitas. Sacoche en cuir à la main il se dirige d’un pas pressé vers la salle de classe où il donne des cours de français depuis sept ans. L’homme souriant à la barbe blanche est formateur bénévole mais également président de l’association. « La langue est l’un des premiers moyens d’intégration au sein d’un pays. Mais nous abordons aussi la question des valeurs lors des séances de groupes », souligne-t-il.
Dans la salle de classe, les tables bleues sont disposées en cercle. Le cours commence par une dictée mais ce matin l’effectif semble réduit. Après quelques hésitations orales, Aysegul, une jeune femme aux mèches blondes, explique que sa sœur ne pourra pas assister au cours à cause de son enfant malade. « Les femmes sont majoritaires parmi nos 200 inscrits. Mais avec le contexte migratoire, de plus en plus d’hommes venus d’Irak et de Syrie rejoignent l’association », explique Robert Pommet. Parmi ses élèves ce matin, elles sont trois femmes, d’origine et de génération différente. Aysegul, 31 ans, est née en Turquie. Wassila est âgée de 45 ans et vient de Tunisie, tandis que Hafida* est une femme retraitée d’origine algérienne.
Ces femmes aux parcours différents se retrouvent chaque semaine pour au moins deux heures de français. Aysegul a déjà passé un diplôme qui certifie le niveau A2. « J’aimerais beaucoup passer le niveau supérieur, cela me serait bénéfique pour trouver du travail car ce qui me passionne c’est la cuisine. A l’avenir je voudrais également demander la nationalité française », raconte la jeune femme. D’une voix réservée sous son voile noire, Wassila explique qu’elle aime garder des enfants. Volontaire, la femme aux yeux verts s’investit beaucoup pour apprendre le français et cela fait plus de trois ans qu’elle se rend à l’AFCM. Pour Hafida, qui est déjà grand-mère, c’est davantage l’écrit qui pose problème « pour la vie de tous les jours c’est important. Cela fait dix ans que je viens ici. En plus d’apprendre des choses, ça me permet de faire de belles rencontres. »
Wassila relit avec attention la dictée dédiée aux attentats du 13 novembre. (Photo : Lucas Barioulet)
Des cours illimités proposés dans toute l’agglomération
Pour bénéficier de ces cours de français il suffit de verser 10 euros par an. « Les inscrits peuvent assister aux cours de manière illimitée. Ce sont eux qui choisissent de quitter l’association lorsqu’ils se sentent prêts. Nous ne sommes pas un centre d’examen mais nous pouvons encourager à passer des diplômes », précise Robert Pommet. L’association dispose de 24 formateurs répartis dans 7 pôles de l’agglomération. Ils s’organisent par groupes de niveau. Dans la classe de Robert, les trois femmes sont relativement à l’aise à l’oral. Avec la venue de Tmv, la discussion s’oriente vers les médias et l’actualité. « J’aime toujours m’informer sur ce qu’il se passe en Turquie à travers les journaux locaux », explique Aysegul. « Pour ma part, je fais l’effort d’écouter les infos à la télévision, même si l’on entend rarement de bonnes nouvelles », explique Wassila. Suite aux événements du 13 novembre le thème de la dictée a été repensé. Wassila a choisi de relire un extrait : « Le Premier ministre a dit qu’il y aura sans doute d’autres attentats, mais nous continuerons à vivre selon nos valeurs. »
Juste en face, derrière une porte bleue marine à hublot, Christine, surnommée Chris, poursuit son cours auprès de six élèves. Des cartes géographiques tapissent les murs blancs. Ce matin, c’est la révision du verbe faire. « Nous en sommes encore à un stade débutant mais des progrès se font ressentir pour les plus assidus », commente la formatrice de 67 ans. C’est le cas de Fatoumata, la jeune femme en recherche d’emploi est venue il y a trois mois pour perfectionner son écrit. Le foulard bordeaux qui entoure sa tête met en valeur sa peau couleur cacao. « Où vas-tu ? Je vais au cinéma », répète en chœur le petit groupe. Assis au fond de la salle, Ibrahim 25 ans, est un chrétien d’Irak installé en France depuis 2008. Le jeune homme aux grands yeux bleus exerçait le métier de boulanger dans son pays d’origine. Aujourd’hui, il rêve de reprendre cette activité. Parmi les femmes présentes, certaines sont mères de famille et apprendre le français permet de surveiller les devoirs des enfants. « Généralement les femmes qui se rendent aux cours ne sortent pas beaucoup de leur quartier parce qu’elles appréhendent l’agitation de la ville. Avec les visites de groupes nous essayons de leur faire connaître des lieux culturels, comme le musée ou la bibliothèque », précise Christine.
Les niveaux peuvent être très hétérogènes parmi les inscrits mais chacun fait l’effort de s’intégrer au groupe. Qu’ils soient Algériens, Turcs, Irakiens, ou Sri-lankais, tous ont la volonté d’apprendre pour s’assurer un futur meilleur. « En tant que bénévoles, on aime consacrer notre temps à faire cela. Il faut savoir rester humble et être à l’écoute. De réels liens d’amitié peuvent se créer au fil des ans, affirme Robert Pommet. L’une de mes élèves est partie en Australie et elle continue de me donner des nouvelles. Le plus gratifiant lorsqu’on donne aux autres, c’est de recevoir en retour. »
(*) prénom modifié
Ibrahim est un chrétien d’Irak qui rêve de reprendre son activité de boulanger. (Photo : Lucas Barioulet)
# EPJTMV Vivre solidaires comme les Schtroumpfs, on en a tous déjà rêvé. Eh bien grâce au site « Allô Voisins », c’est désormais schtroumpfement possible ! « Besoin d’un service, d’un coup de main ? Demandez à vos voisins ! » peut-on lire sur la page d’accueil du site. Mais les Tourangeaux sont-ils aussi prêteurs que le revendique le site ? C’est ce qu’on a voulu vérifier cette semaine.
Allô Voisins, un concept solidaire. Photo : Victorine Gay
Le concept d’Allô Voisins est simple : si vous avez besoin d’un objet ou d’un service, vous pouvez poster un message en faisant part de votre demande. Vous fixez une rémunération pour la personne qui vous propose l’objet / le service et vous n’avez plus qu’à attendre qu’un gentil voisin vous dépanne. Première étape, il faut se créer un compte. Pour ça, rien de plus simple. En me connectant avec mon profil Facebook, l’inscription me prend moins de deux secondes (bon allez, j’exagère un peu, deux minutes le temps que mon ordinateur rame). Et puis c’est gratuit. Et ça c’est cool.
À peine inscrite, je commence à farfouiller dans les publications de mes voisins Tourangeaux. Sécateur, maison, costume de Père Noël ou aide pour un déménagement, les demandes sont variées. Après m’être légèrement emballée et avoir consulté des publications écrites par mes lointains voisins d’Angers, je décide d’élaborer une stratégie. Je dresse une liste d’une dizaine d’objets et de services. Des choses les plus banales aux plus loufoques. Je démarre avec du concret : un aspirateur, un escabeau, une casserole (parce que oui, les voleurs de casseroles ça existe et je préfère en demander une plutôt que d’aller en acheter…). Étant aussi rusée qu’un renard, je décide de me déconnecter de ce compte – trop de demandes d’un coup, c’est louche – et me recrée un compte avec mon adresse mail. Pas bête la guêpe !
Je commence à publier des annonces de plus en plus insolites. Je cherche un costume de Bob l’éponge, une personne pour faire mes courses, une autre pour me donner des cours de chinois, une homme pour me faire un massage relaxant ou encore un fan de Game of Thrones capable de tenir une conversation en dothraki avec moi. Des messages qui ne plaisent pas trop aux modérateurs d’Allô Voisins qui décident de ne pas publier ma demande de massage et de conversation en dothraki (je sais, séchez vos larmes, la vie est parfois trop injuste). Loin d’être désespérée, je me retrousse les manches et retente le massage mais sans préciser que je souhaite un homme. Miracle, cette fois ça passe ! Avec ma dizaine de demandes postées, je n’ai plus qu’à attendre.
Le No man’s land du prêt
Premier jour, rien ! Oh les méchants voisins ! Si j’avais un sachet de pâtes caché dans un placard très très très haut et que j’avais besoin d’une casserole pour les faire chauffer… Je mourrais de faim dans l’indifférence la plus totale. En salle de rédaction, je commence à maugréer dans les oreilles de mes pauvres camarades de l’EPJT : « Allô Voisins, c’est vraiment n’importe quoi, personne me répond et nia nia nia et grrrr grrr grrr de toute façon personne ne m’aime » (chers camarades, je vous présente toutes mes excuses pour les nuisances sonores de ces derniers jours).
Deuxième jour, je me jette sur mon téléphone avant même que mes paupières se décollent. Toujours aucun signe de mon prêteur de casserole ou d’escabeau. Et pourtant, au moment de la publication de mes demandes, le site m’avait annoncé qu’environ une vingtaine de voisins seraient en mesure de m’aider. C’est donc une bien triste journée qui commence pour moi. Mais miracle. À 16 h, je reçois un mail d’Allô Voisins : quelqu’un m’a répondu. Va-t-on me proposer le vélo ? Les cours de chinois ? Ni l’un ni l’autre. J’ai trouvé un volontaire pour me masser. Ô joie.
En fin de journée, les mails s’enchaînent. Deux personnes proposent de faire mes courses, une autre de me prêter un escabeau et un dernier … Une casserole ! Houuuuuurra. Je m’emballe tellement que j’en oublie presque que mes placards sont remplis de casseroles de toutes les couleurs et de toutes les tailles et que je ne suis sur Allô Voisin que pour un test. Une fois redescendue sur Terre, je remercie gentiment tous les voisins qui m’ont proposé leur aide. Le test n’a pas duré longtemps pour moi mais franchement, je ne déconseille pas ce site, bien au contraire ! Pour trouver des objets dont on ne se sert qu’occasionnellement, qu’on a perdus et qu’on ne peut pas racheter dans l’immédiat ou même des services comme des cours ou des baby-sittings, le réseau fonctionne bien. Par contre, pour les demandes trop insolites, on repassera. Allô Voisins, c’est du sérieux quand même !
#EPJTMV Officiellement 99 % de la population d’Indre-et-Loire est couverte par la 2G, qui permet de passer des appels et d’envoyer des messages depuis un téléphone mobile. Mais dans de nombreux villages ruraux, il est encore impossible de se servir de son portable. Souvent qualifiés de zones blanches, ces territoires ne reçoivent aucun réseau. Un paradoxe dans un monde interconnecté.
Si passer un appel depuis son portable semble d’une simplicité infantile en ville, la tâche se complique quand il s’agit de téléphoner depuis la campagne profonde tourangelle. Dans le petit village de Chezelles, dans le sud de la Touraine, il est impossible de téléphoner ou d’envoyer des messages avec son portable. Chaque tentative d’appel se solde par un message d’erreur « réseau mobile non disponible ». À l’emplacement où s’affiche généralement le petit sigle 3G ou 4G, les barres indiquant le débit du réseau sont grisées. La seule alternative possible pour le voyageur perdu est donc une vieille cabine téléphonique aux vitres brisées. Une anachronie pour le citadin de passage dans la campagne tourangelle. Ce n’est pas faute d’essayer et de se battre pour avoir accès à un réseau mobile. Depuis de nombreuses années, le maire de ce petit village du Chinonais dénonce l’inaction des opérateurs mobiles. Alors que son village est censé être couvert par la technologie 2G, qui permet de transmettre la voix ainsi que des données numériques de faible volume, comme des SMS ou MMS, la réalité s’avère complètement différente.
Il n’est pas rare de n’avoir qu’une seule barre de débit à Chezelles… Si votre opérateur vous permet déjà avoir du réseau mobile. Photo : Nathanja Louage.
Plus de la moitié du Chinonais sans réseau mobile
Exaspéré par ce décalage entre les rapports officiels des opérateurs et la réalité, Laurent Baumel, député socialiste du Chinonais, a arpenté pendant plusieurs mois toutes les communes de sa circonscription. Le 20 juillet dernier, il rend son rapport à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Et le constat qui en ressort est sans appel. Plus de la moitié des communes du Chinonais n’ont aucun réseau mobile. Dans l’autre moitié, les appels coupent systématiquement après quelques minutes. Ce rapport avait pour but de pointer les manquements des opérateurs mobiles, qui prétendent couvrir 98 % de la population française, dont le Chinonais, avec la technologie 2G. « Elle n’est pas assez rentable pour des densités très faibles, comme à Chezelles », explique le député socialiste. Déployer la 2G dans les zones blanches coûterait en effet entre 100 000 et 150 000 euros par village. Soit 24 millions d’euros pour couvrir les 160 communes encore en zone blanche, d’après les recensements de l’Arcep. Mais l’initiative de Laurent Baumel, si elle était généralisé à l’ensemble des circonscriptions françaises, révélerait sans aucun doute beaucoup plus de zones blanches.
Une obligation légale
Les quatre opérateurs historiques (Numericable-SFR, Bouygues Telecom, Orange et Free) sont pourtant tenus de couvrir l’intégralité de la population. Un programme établi par l’Arcep prévoyait un partage de la couverture de toutes les communes en 2G… dès 2003. « Le problème, c’est que les opérateurs ne se sont pas entendus pour mutualiser leur matériels techniques », regrette Christian Pimbert, le maire de Chezelles. Installer une antenne relais dans ces campagnes coûte cher et les opérateurs qui font l’effort ne sont pas prêts à “prêter” leur matériel à la concurrence. Ce qui explique que les abonnés SFR parviennent à téléphoner dans Chezelles, là où ceux d’Orange ou de Bouygues doivent se contenter du téléphone fixe. « Chez nous, SFR a une antenne sur un château d’eau à Verneuil, à quelques kilomètres de Chezelles » précise Alexandre Dechezelles, un auto-entrepreneur installé dans la commune depuis 5 ans. « Ce que nous voulons, c’est que les opérateurs s’entendent entre eux pour se louer ou prêter leur matériel afin que chaque habitant, quelque soit son opérateur, puisse téléphoner avec son portable dans le village. »
Plus qu’un simple impact sur les habitants, ce manque de coopération participe aussi à la fracture territoriale. « L’absence de réseau mobile va dissuader les gens de s’installer à la campagne. Si les jeunes familles ne viennent plus dans nos communes, elles vont disparaître », prévient Laurent Baumel. Vite appuyé par Christian Pimbert : « Avoir le téléphone aujourd’hui, c’est aussi indispensable qu’avoir accès à l’eau courante dans les années 60. »
Au mois de décembre, on a plus l’habitude de choisir ses cadeaux que ses élus. Mais comme cette année, vous avez droit aux Régionales, on s’est dit qu’on allait vous faire comprendre l’élection en 5 minutes chrono.
POURQUOI VOTER ?
Si vous voulez plus de TER le matin, allez voter ! La région choisit ses axes de développement économiques et l’aménagement de son territoire. Par exemple :
– La gestion des lycées et financement des filières d’apprentissage (50 % du budget de la région Centre)
– La formation et l’orientation des étudiants (gestion des CROUS et CIO) – le financement d’actions de formation pour les salariés des secteurs en difficultés et les chômeurs.
– Le soutien aux PME et au tissu économique via des actions de filières (agriculture, industrie, recherche, tourisme…)
– Le transport ferroviaire : 20 % du budget de la région (TER, articulation des bus et des trains, transport scolaire à partir de 2017)
COMMENT CA MARCHE ?
C’est un scrutin proportionnel, avec prime majoritaire. Au premier tour, le 6 décembre : si une liste recueille 50 % ou plus des votes, elle reçoit le nombre de siège proportionnel, plus un quart des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis entre les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.
Au second tour (le 13 décembre) : si aucune liste n’obtient la majorité absolue, celles ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés participent au second tour. La liste qui arrive en tête obtient automatiquement la prime majoritaire, soit le quart des sièges au conseil régional en plus du nombre de sièges lié à son score. Le reste des sièges est ensuite réparti entre les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages exprimés. A savoir : entre les deux tours, les listes peuvent fusionner avec d’autres ayant obtenu au moins 5% des votes. L’entre-deux tours est donc une période de fortes tractations politiques, chacun essayant de conserver son influence et de peser sur les futures décisions votées par la Région. Chaque département sera représenté par 2 conseillers minimum, 4 pour ceux de plus de 100 000 habitants.
ON NE SAIT PAS QUI ON ÉLIT
C’est vrai, pas facile de connaître chaque candidat puisque les listes sont communes à tous les départements. Mais elles sont tronçonnées par département, en fonction de son poids démographique. Plus un département va voter, plus il sera représenté au niveau régional. Ça vaut le coup d’être chauvin, pour une fois, non ?
COMMENT FONCTIONNE LE CONSEIL RÉGIONAL ÉLU ?
Les 77 membres du Conseil régional élisent le Président du Conseil régional : il dirige l’Assemblée régionale qui se réunit 4 fois par an pour voter les politiques de développement et le budget. En dehors de ces grandes orientations, les élus se répartissent en 11 commissions de travail.
Une Commission permanente composée de conseillers régionaux se réunit une fois par mois et prend les décisions sur les dossiers.
QUI SE PRÉSENTE ?
Huit listes ont été déposées en région Centre-Val-de-Loire. Elles sont présentées dans l’ordre, attribué par tirage au sort, dans lequel elles apparaissent sur les panneaux d’affichage. Liste Front national présentée par Marine Le Pen, menée par Philippe Loiseau (conseiller jusqu’en 2014). Tête de liste pour l’Indre-et-Loire : Daniel FRACZAK
L’UPR avec François Asselineau – Le parti qui monte malgré le silence des médias, menée par Thierry Fouquiau. Tête de liste pour l’Indre-et-Loire : Saïd HAREK
Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs, menée par Farida Megdoud. Tête de liste pour l’Indre-et-Loire : Jean-Jacques PRODHOMME
Debout la France avec Nicolas Dupont-Aignan, menée par Alix Penloup. Tête de liste pour l’Indre- et-Loire : Patrice COURT-FORTUNE
Centre-Val de Loire, la Renaissance !Union de la droite (UDI – LR – MoDem), menée par Philippe Vigier (conseiller jusqu’en 2014). Tête de liste pour l’Indre-et-Loire : Claude GREFF
Écologistes, citoyens et solidaires (Europe-Ecologie- Les-Verts), menée par Charles Fournier (conseiller jusqu’en 2014). Tête de liste pour l’Indre-et-Loire : Benoît FAUCHEUX
À fond ma région – Union de la Gauche (PS – PRG), menée par François Bonneau (président sortant). Tête de liste pour l’Indre-et- Loire : Jean-Patrick GILLE
Rassembler avec l’Humain au Centre (PCF – MRC), menée par Nicolas Sansu
Mails, messagerie instantanée, veille sur les réseaux sociaux : oui, les outils numériques au bureau nous facilitent le travail. Mais ils sont aussi envahissants, au point que certains exigent un droit à la déconnexion pour les salariés. Avant d’étouffer dans notre bulle digitale, stoppons les mauvaises habitudes. Six astuces pour reprendre la main sur notre bureau digital.
JE CONSULTE MA MESSAGERIE PRO MÊME EN VACANCES À HAWAÏ
Vous n’êtes pas le seul : 41 % des cadres estiment ne pas pouvoir déconnecter en soirée et 29 % en congés. L’Humanité et L’Entreprise dénonçait déjà en 2011 « la laisse électronique » ; encore perçus comme des avantages, les smartphones et ordi portables sont devenus des fils à la patte. « J’ai refusé le téléphone et le portable de fonction, explique une cadre tourangelle. En cas de besoin, mon chef a mon téléphone perso et du coup, il ne m’appelle le week-end qu’en cas de vraie urgence ». Le rapport Mettling remis début septembre au ministre du Travail préconise le droit à la déconnexion.
« C’est indispensable, confirme Mickaël David, enseignant à l’IAE de Tours. Mais la jeune génération de salariés apprécie la flexibilité des horaires, préférant une longue pause méridienne pour faire du sport ou faire les boutiques et travailler le soir, contrairement à leur aînés qui, eux, apprécient de finir plus tôt. » Il faut donc conjuguer ces deux visions décalées, un grand écart que les managers peuvent pourtant réussir avec brio s’ils poussent leurs collaborateurs à échanger (autour d’une table, pas derrière un PC!). En attendant, préparez une réponse automatique d’absence (sans mentionner que vous êtes sous les palmiers).
JE N’ARRIVE PLUS À RÉPONDRE À TOUS LES MAILS
Hier matin, à 8 h 45, vous avez sélectionné les 35 messages qui étaient déjà tapis dans la boîte et cliqué « marquer comme lu ». Hop, ni vu ni connu. Une réaction normale : à raison de 5 minutes d’attention par message, si on en reçoit 50 par jour, on y consacre plus de 4 heures. Et pourtant, si tu ne réponds pas dans l’heure, ton correspondant croit que
1/il est tombé dans les spams,
2/ tu es en vacances au Tibet,
3/ tu le snobes.
Un peu d’empathie, que diable ! Si vous, vous n’arrivez pas à répondre, vos correspondants ont sans doute le même problème, alors évitez la surcharge informationnelle via des filtres : « est-ce utile, important, urgent ? » Oui, j’envoie. Non, j’envoie pas. Pour gagner du temps, planifiez des heures de consultation : par exemple à 9 h, 12 h, 14 h et 16 h. Et préparez des messages-type de réponse.
JE POLIS MA PAGE LINKEDIN AU MIRROR, J’AI UN COMPTE VIADEO QUI ENVOIE DU RÊVE
Pour attirer des contacts professionnels, ces pages doivent être irréprochables, mises à jour et enrichies de publications ou d’échanges sur les forums de chaque plateforme. L’exercice devient vite chronophage ! Il est préférable de choisir un seul réseau, le mieux adapté à votre secteur d’activité et d’effacer les vieux profils sur les autres comptes.
Et puis, ça peut sembler fou, mais il y a encore des gens qui trouvent du travail en envoyant un brave vieux CV papier. Les réseaux sociaux sont très utiles mais pas indispensables. On connaît même des journalistes qui bossent sans facebook ni twitter. Leur réseau ? Le café, les discussions avec la caissière ou la pharmacienne, à la sortie de l’école… IRL*, quoi. *In Real Life, ou Dans la vraie vie
JE CONSULTE MON SMART PHONE 246 FOIS PAR JOUR
Soit 2 fois plus que la moyenne des utilisateurs. Si c’est pour regarder l’heure, achetez une montre. Mieux, faites-en vous offrir une à Noël. Si c’est pour guetter les notifications, posez-vous sérieusement cette question : est-ce que vous soulevez 246 fois le combiné de votre téléphone de bureau pour voir s’il fonctionne ? Non ? Ben voilà.
JE PARTAGE TOUT CE QUE J’AIME SUR MON MUR FACEBOOK
Notre utilisation des TIC en tant que consommateur a des impacts sur l’entreprise. C’est parce qu’on consulte plus les réseaux sociaux le week-end et le soir que les buzz s’y répandent… obligeant les community managers, chefs de projets et autres chargés de relation client à être réactifs à des heures où ils préféreraient boire une limonade en terrasse. Être un consommateur responsable socialement, c’est donc aussi prendre le temps de réfléchir avant de retweeter ou partager dans la micro-secondes : « Pourquoi ça m’énerve ? Si je le partage, qu’est-ce que ça apporte de positif à ma communauté ? Et à cette entreprise ou cette personne impliquée ? »
JE BOIS MON CAFÉ EN LISANT TWITTER (ET JE CONTINUE DANS LE BUS, ET EN ALLANT AUX TOILETTES)
Le Fomo (fear of missing out), la peur de manquer quelque chose, a été démultipliée par les réseaux sociaux. Être curieux, c’est bien mais voir défiler 20 h / 24 des dizaines d’informations contradictoires ou sur lesquelles on n’a aucune prise fait parfois mal au ventre. Avant d’être contraint à prendre une mesure extrême comme une cure totale de déconnexion, offrez- vous un jour par semaine sans Internet. Est-ce que vous achetez chaque matin les 60 journaux qui paraissent en France ? Non. Ben voilà. Vous en manquez, des choses…
#EPJTMV Halima Mounir est présidente de l’association étudiante Les Halles de Rabelais depuis septembre. Cette action de solidarité aide les étudiants précaires en organisant des distributions de paniers repas deux fois par mois à la Maison de l’étudiant à Tours.
À 24 ans, Halima a toujours voulu faire du bénévolat. (Photo : R.D)
En dehors de l’associatif vous êtes également étudiante en licence de biologie, qu’est-ce qui vous a motivé à intégrer les Halles de Rabelais ?
J’ai connu ce projet il y a un an à travers le bouche à oreille au sein de l’université. Ma volonté première était d’apporter une aide aux étudiants et de me sentir utile. Il y a une ambiance très sympa entre bénévoles et chacun s’investit de son mieux. Je suis présidente de l’association depuis la rentrée, et ça me plaît beaucoup. En tant qu’étudiante, je peux comprendre la difficulté de certains jeunes à boucler les fins de mois. La solidarité reste une valeur essentielle, surtout dans le contexte actuel. Globalement cette action n’est pas très répandue dans les villes étudiantes, surtout en ce qui concerne les produits de première nécessité.
Ce projet de distribution existe à Tours depuis 2009, comment a-t-il été mis en place ?
À l’origine c’était un projet étudiant ponctuel, mais au fil du temps la précarité des jeunes s’est faite davantage ressentir. Il y a eu des périodes creuses mais nous avons un bureau qui s’est beaucoup mobilisé l’an dernier, afin de relancer les distributions de denrées. Avec l’aide de la banque alimentaire mais aussi grâce à quelques dons d’étudiants, nous parvenons à distribuer une centaine de paniers repas par mois. Les étudiants sont toujours plus nombreux à chaque distribution et nous comptons augmenter nos commandes. Il y a toujours 700 étudiants en situation précaire à Tours, d’où notre motivation à s’élargir. Avec 200 bénéficiaires de panier repas l’an dernier, la cotisation est passée de 10 à 8 € par semestre.
Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier d’un panier repas ?
Il existe plusieurs façons de venir à nous mais dans tous les cas, il faut passer par une assistante sociale. Elles sont présentes au sein de l’université, du Crous et même lors des distributions. Pour chaque étudiant, elles calculent le montant du « reste à vivre », suite aux dépenses mensuelles courantes (loyer, factures, transport..). Si l’argent restant est inférieur à 6 € on peut bénéficier du panier. La plupart des étudiants qui viennent ne disposent pas de bourse ou d’aide financière de leurs parents. Ils sont souvent contraints de travailler de nuits en parallèle de leurs études. Savoir qu’une telle action existe peut être un réel coup de pouce.
Une épicerie solidaire en centre-ville avait été envisagée en 2012, est-ce toujours d’actualité ?
Bien sûr. Ce projet est l’un de nos principaux objectifs car le campus de Grandmont est bien trop isolé des autres universités. Avoir une épicerie dans le centre-ville serait l’idéal, mais nous ne parvenons pas à trouver de local. Pour l’instant, l’université met à notre disposition la Maison de l’étudiant. En plus des distributions, nous envisageons de mettre en place des ateliers culinaires pour apprendre à cuisiner les produits frais et limiter le gaspillage. Les fruits et légumes seront distribués à partir de 2016. Ici, nous accueillons tout le monde avec le sourire et les gens ne devraient pas ressentir de honte s’ils sont dans le besoin. Chacun peut traverser des périodes difficiles mais il ne faut pas se renfermer sur soi-même.
La quinzaine de bénévoles se retrouve deux fois par mois à la Maison de l’étudiant, pour la distribution de paniers repas. (Photo : R.D)
#EPJTMV Vous ne savez pas comment appeler vos futurs enfants ? Faites comme tout le monde : prenez le prénom de votre star préférée ou suivez la mode !
Lucas, Nathan et Enzo sont les prénoms les plus utilisés pour les garçons. Photo: Florian Gautier
Jean et Marie en 1950, Nicolas et Céline en 1980, Lucas et Emma en 2010 : ce sont les prénoms les plus répandus sur trois générations dans la région Centre. Depuis cinq ans, l’Indre-et-Loire, le Cher, le Loire-et-Cher, le Loiret, l’Eure-et-Loire et l’Indre voient naître beaucoup de Lucas, de Nathan et d’Enzo pour les garçons ; d’Emma, de Manon et de Lola pour les filles. Non, vous n’êtes pas les seuls à appeler vos enfants ainsi. Sur toute la France, le trio de tête chez les garçons ne varie pas – hormis l’ordre – et seule Chloé chez les filles grimpe sur le podium détrônant ainsi Manon. A Tours, vous avez une préférence pour Lucas et Emma. Comme quoi, tout arrive.
Les prénoms sont les témoins des générations. Sans le savoir, ils se posent en souvenir de décennies tirant leur source de stars ou d’icônes. Jean (Ferrat), Michel (Serrault), Alain (Delon), Martine (Sarcey), Françoise (Sagan) à partir de 1950 ; Nicolas (Sirkis), Julien (Clerc), Céline (Dion), à partir des années 1980… Aucun prénom ne revient trente ou soixante ans plus tard. Le changement est perpétuel. Et cela concerne aussi la longueur du prénom. Plus l’on s’inscrit dans le présent, plus les prénoms sont courts. Vous ne nous croyez pas ? Dans le Top 10 se trouvent : Lucas, Enzo, Jules, Tom, Louis, Léo, Ethan, Hugo, Emma, Léa, Lola, Inès, Lilou, Chloé, Jade… Les prénoms composés sont bel et bien abandonnés.
Mais qui êtes-vous sans nom de famille ? Personne. En Indre-et-Loire, il est de coutume de s’appeler Martin, Moreau, Mercier, Rousseau ou Simon. Il ne sera donc pas rare pour vous de tomber sur des Lucas Moreau, des Emma Simon, des Nathan Mercier ou des Manon Martin. Bienvenue dans le Centre !
C’est reparti pour un tour. Cette semaine, on chronique le nouvel ouvrage controversé qui balance sur le Vatican, une double ration de CD, ou encore Nestor Burma en BD et la saison 3 de Vikings en DVD.
LE LIVRE CHEMIN DE CROIX
Succès phénoménal en Italie, Chemin de Croix est le nouvel ouvrage (controversé) de Gianluigi Nuzzi. Déjà auteur du non moins polémique Sa Sainteté, à l’origine du Vatileaks, le journaliste italien livre ici, témoignages et enregistrements à l’appui, la gabégie et les privilèges malsains régnant au Vatican. Entre incompétence administrative et dérives financières (l’auteur torpille la politique de dons aux pauvres organisée par la Curie), Chemin de croix n’est ni pour ou contre le pape : il fait simplement état d’un Vatileaks 2. Un pavé dans la mare.
A.G.
LE DVD VIKINGS – SAISON 3
Suite des aventures pour Ragnar Lothbork ! Emmenée par un Travis Fimmel magnétique, la série culte de la chaîne History voit sa saison 3 couchée sur DVD. Entre mise en scène sublime, dialogues travaillés et décors magnifiques, Vikings arrive mêler batailles époustouflantes et histoire d’un peuple passionnant. Plaisir pour les fans (ou les curieux), le coffret offre des scènes inédites et surtout les versions longues des épisodes, ainsi que quelques bonus et commentaires audio. À découvrir d’urgence si ce n’est pas encore fait. A.G.
LES CD SHUMAUN – SHUMAUN
En mélangeant heavy et power metal, le tout saupoudré d’une grosse dose de prog’, les Américains de Shumaun prenaient le risque de s’éparpiller. Et à l’écoute de ce premier album éponyme, c’est un peu cette impression qui prévaut. Dans une orgie de sections rythmiques cassées, complexes, de voix haut perchée, de claviers, Shumaun multiplie les pistes. Leur technicité est impressionnante et le hard-rock hybride de Shumaun mérite plusieurs écoutes pour être digéré. Mais cette première offrande, regorgant de surprises, est d’une ambition remarquable.
>+ d’infos sur facebook.com/shumaun
A.G.
JOE PILGRIM & THE LIGERIANS – INTUITIONS
Infatigables. Les six « Ligériens » signent leur retour avec la sortie d’un troisième opus. Cette fois-ci, ils n’accompagnent pas la voix cristalline de Rod Anton mais suivent les intuitions de Joe Pilgrim. Tel un livre ancien chargé d’enseignements, l’album et ses 12 titres racontent une histoire en quatre chapitres. Cette histoire, c’est celle d’une civilisation pervertie par le pouvoir de l’argent. « Brother Joe » constate les dégâts et chante un message spirituel d’unité en rendant hommage à nos ancêtres universels. À la prod’, Gabriel Bouillon, guitariste des Ligerians et gardien du SoulNurse Records, livre un reggae profond, moderne et fidèle aux fondations du genre.
T.C.
VIDEO BUZZ CHATS ET CONCOMBRES
La vidéo a engrangé plus de 2,5 millions de vues en sept jours. Il s’agit tout simplement de chats effrayés par… des concombres. Des chercheurs se sont penchés sur le sujet (la réaction des félins est dû à l’étonnement de voir un objet plutôt rare dans leur environnement), et la vidéo fait quand même bien rigoler.
LA BD NESTOR BURMA
Avec ce 9e tome, Micmac Moche au Boul’Mich, le personnage crée par le romancier Léo Mallet se promène dans un quartier latin pas piqué des hannetons ! Apres Tardi et Moynot, c’est Nicolas Barral qui a repris les pinceaux et le résultat est bluffant. S’il a su garder les ambiances des romans, il a réussi à insuffler au détective privé Nestor Burma une petite touche de modernité. Côté clins d’oeil, rendant cette histoire particulièrement savoureuses, on retrouve médecin véreux, jeune étudiante, maitre chanteur et cadavres à la pelle. Un bon polar à savourer sous la couette sans modération, avec 100 pages au compteur.
Hervé Bourit
L’ACTU DES RÉSEAUX SOCIAUX
> Instagram veut faire le ménage sur sa plateforme technique. Le réseau social vient de restreindre l’accès à son API (l’interface de programmation) pour les services permettant d’afficher les photos Instagram dans leur propre lecteur. Applis visées ? Flow, Padgram, Webstagram etc.
> Sur Facebook, le compte de la jeune Isis Anchalee a été supprimé, son prénom étant l’acronyme anglophone de l’État islamique. Elle a dû envoyer trois fois la copie de son passeport.
> Twitter veut faire évoluer sa fonction « sondages » : déjà, en laissant le créateur de la question inscrire plus de deux réponses possibles. Ensuite, Twitter cherchera à étendre la durée des sondages (plus de 24 h).
265 384
C’est le nombre de billets prévendus (chiffre du 18/11) en France pour le prochain Star Wars qui sortira le 16 décembre. Ce qui met une bonne grosse fessée au record de préventes détenu jusqu’ici par 50 Nuances de Grey (240 000 tickets écoulés en amont de la sortie).
Ultra connu à Bordeaux, Upper Burger débarque maintenant à Tours. Il fallait bien que l’on teste !
Ça sent encore le vernis frais et le bois neuf : l’Upper Burger a ouvert ses portes il y a moins de deux semaines. Si la déco blanche et rouge, dans un style un peu scandinave, fait craindre une cuisine standardisée, on comprend vite qu’Upper Burger n’a rien à voir avec une chaîne, encore moins un fast food.
Devant nous, deux clients sont un peu déboussolés. Le patron leur explique gentiment le concept : les burgers sont confectionnés à la commande, à eux de choisir ce qu’ils mettent dedans. La carte accrochée au-dessus du comptoir propose des burgers de base (steak ou poulet, avec cheese ou bacon, ou, soyons fou, les deux) à customiser de légumes frais ou grillés, de pickles et d’une sauce. La maison en propose sept. Y a plus qu’à choisir. Et c’est dur. « C’est de la cuisine rapide mais les clients doivent savoir qu’ils peuvent attendre 10 minutes avant de passer leur commande, explique Pierre- Jean, le gérant, puisqu’on ne sert que du sur-mesure. »
Upper Burger est né à Bordeaux en 2012. Pas encore une chaîne, mais le resto de Tours est déjà le troisième à ouvrir. On le doit à Pierre-Jean, un Tourangeau qui a tenu à l’importer place Plum’ : « Les créateurs d’Upper sont des amis et je trouvais que ça manquait à Tours. Ce qui cartonne le plus, c’est les steaks végétariens et les frites à la sauce cheddar. On la fait nous-même. » Nous, on vous recommande la sauce Upper au piment d’Espelette, une vraie tuerie qui relègue la sauce barbecue au rang de bouillie pour les chats. Outre la fraîcheur des ingrédients préparés chaque matin et ses frites maison découpées avec amour, l’Upper burger se distingue par un pain délicieux, fabriqué par un boulanger tourangeau selon une recette maison sans doute aussi bien gardée que celle du Pepsi. Et rien que pour ça, on a envie d’y retourner. La bonne idée en plus ? La petite lingette rince-doigts offerte. La street food, c’est bon, mais ça graisse. Et pas que les fesses.
27 rue du Change, à Tours.
Ouvert du lundi au dimanche, de 12 h à 15 h et de 19 h à 22 h 30. Tél. 02 46 10 44 20.
Burger à partir de 8 €. Menu burger + frites + boisson : 11 à 13 €. Menu kid à 8,50 €.
#EPJTMV L’homme est professeur émérite à l’université François Rabelais. Il est aussi chercheur au CNRS. Depuis 2008, François Gervais axe ses recherches sur le climat et pointe les idées reçues sur le réchauffement climatique. En somme, il se retrouve dans les idées minoritaires des « climato-sceptiques » et il l’assume.
François Gervais nie la dangerosité du CO2. Photo : Victorine Gay
La COP21 débute la semaine prochaine. Elle réunira les dirigeants de 195 pays afin de trouver des solutions pour réduire les émissions de CO2 responsables du réchauffement climatique. Qu’en pensez-vous ?
Je pense tout simplement que cet événement est absurde. Le CO2 n’est pas responsable du réchauffement climatique et c’est ce que j’ai prouvé grâce à mes recherches. De ce fait, vouloir le diminuer ne fait pas avancer les choses. On présente le CO2 comme un polluant. Ce n’est pas vrai. Il est bénéfique à la végétation puisque c’est sa nourriture.
Prendre la voiture, c’est donc un bon comportement ?
Evidemment ! Pour les plantes, c’est une bonne chose ! Et j’ai prouvé que même si les émissions de CO2 ont augmenté de 40 % depuis 23 ans, cela n’a pas eu d’impact significatif sur la température de la planète. Ce n’est pas une idéologie, mais juste le résultat de recherches scientifiques.
Vous niez donc l’existence d’un quelconque réchauffement de la planète ?
Non, il y a bien un réchauffement climatique mais il est tout petit. La hausse de la température moyenne de la planète pourrait être seulement de 0,1 degré d’ici 2100. Cette minuscule hausse est surtout le résultat d’un mécanisme de cycles naturels de baisses et de hausses successives de la température depuis plus de 250 années. Le CO2 n’est en rien le responsable de cela. Il y a même une tendance à un refroidissement de la planète depuis 2002. D’ailleurs, la superficie de la banquise est redevenue excédentaire par rapport à sa moyenne en 2013. Sans les gaz à effet de serre, la température moyenne de la terre serait de moins 15 degrés en permanence. Ce serait invivable. C’est une imposture de montrer que la terre voit sa température augmenter en permanence.
Le statut de climato-sceptique est assez mal vu. Comment le vivez-vous ?
Je trouve ce terme très malheureux, puisque chaque scientifique se doit d’être sceptique. Mais à part ça, j’assume totalement de l’être puisque j’appuie ma thèse sur des recherches scientifiques sérieuses. Mais j’admets volontiers qu’il faut être masochiste pour être climato-sceptique par plaisir. Non seulement nous sommes très mal vus, puisque très loin du politiquement correct, mais nous pouvons même être insultés. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où j’ai été traité de « négationniste » par certains climatologues lors de congrès scientifiques. Je rappelle toutefois que pour être négationniste, il faut nier une histoire qui s’est déjà produite. Or ce n’est pas le cas pour le climat.
Si le CO2 n’est pas dangereux pour la planète, pourquoi se priver d’en émettre encore plus qu’aujourd’hui ?
C’est là qu’il ne faut pas se tromper. Il ne s’agit pas de faire tout et n’importe quoi malgré les conclusions de mes recherches. Préserver les ressources pour les générations futures est un impératif primordial. Il ne faut absolument pas capitaliser sur le fait que le réchauffement climatique soit minime. Ce serait encore plus dangereux.
Pourquoi laisser croire que le CO2 est dangereux pour la planète ?
Ce ne sont plus mes recherches scientifiques qui me permettent de dire cela, mais je suis persuadé que la soit disant lutte contre les émissions de CO2 est un formidable buisiness, avec des chiffres qui donnent le vertige. Lors du protocole de Kyoto de 1997, les pays ont débloqué 45 000 milliards pour lutter contre les émissions de CO2. Dans le même temps, les dettes cumulées de tous les Etats du monde équivalaient à 55 000 milliards d’euros. C’est une aberration. Pour résoudre les maux de l’humanité, il y aurait tellement d’autres manières d’utiliser l’argent, plutôt que de combattre un réchauffement climatique quasiment inexistant…
En Touraine, des citoyens participent concrètement à la transition énergétique : ils vont installer des panneaux solaires sur les toits des bâtiments publics.
Les citoyens peuvent se réapproprier leur énergie, choisir son mode de production et la gérer eux-mêmes », pensent Frédéric Messirejean et la vingtaine de bénévoles tourangeaux mobilisés autour de lui. Ensemble, ils ont créé l’association Énergie citoyenne en Touraine. Leur credo : « Agissez concrètement pour la transition énergétique. » Concrètement, en posant des panneaux solaires sur des toitures publiques.
L’idée n’est pas nouvelle. Au Danemark ou en Allemagne, les citoyens financent et gèrent des installations depuis plusieurs années. En France, la Bretagne fait figure de pionnier. Mais en Touraine, jusqu’à maintenant, il n’y avait rien. De premières rencontres, à l’automne 2014, débouchent sur l’organisation d’une réunion publique en décembre : un bénévole breton vient alors partager son expérience. Au fil du temps, le collectif s’étoffe. Des réunions mensuelles permettent de préciser le projet, définir des statuts, une charte éthique ou encore un mode de gouvernance. La participation active de chacun, Frédéric Messirejean y est particulièrement attaché. « C’est la démarche collective et citoyenne qui me motive. Ce projet est un prétexte à la coopération, au vivre-ensemble », affirme le bénévole. Dans ces conditions, mieux vaut prévoir du temps pour prendre les décisions, comme lorsqu’il a fallu choisir, parmi trente propositions, le nom de l’association. C’est en avril 2015 que la structure est créée, pour préfigurer la future société de coopérative d’intérêt collectif (Scic) qui sera propriétaire et responsable des panneaux solaires. Aujourd’hui, l’association compte 56 membres, dont une vingtaine d’administrateurs.
Suite à une étude de faisabilité, deux options sont envisagées : une surface de 60 mètres carrés de panneaux solaires pour un coût de 35 000 € ou 800 mètres carrés pour 75 000 €. « Nous commencerons sûrement avec la première, plus facile à mettre en oeuvre. Ce sera notre projet d’appel. On a envie de démarrer vite », s’enthousiasme Betsabée Hass, une bénévole. Pour elle, la transition énergétique se fera grâce à ces initiatives locales : « On veut montrer aux gens qu’on peut changer les choses, leur redonner l’envie d’agir. À plusieurs, on ouvre les portes des possibles. »
Pour trouver des toitures, les bénévoles ont sollicité plusieurs collectivités, comme les communes de l’agglomération, et les choses semblent bien engagées avec la ville de La Riche. Par ailleurs, grâce à un contact positif avec le Conseil régional Centre-Val de Loire, une première installation pourrait même voir le jour sur le toit du lycée Vaucanson à Tours- Nord. Le projet technique avance bien. Il faut dire que l’association a su s’entourer de professionnels du secteur, comme Ludovic Rousseau, administrateur et responsable de projets photovoltaïques dans une société privée. L’idée serait de démarrer l’installation des panneaux en 2016. Mais ce n’est pas tout : « Notre objectif est aussi de sensibiliser les lycéens, en lien avec l’équipe enseignante de l’établissement », affirme Betsabée Hass.
Pour financer les panneaux et leur pose, l’association constitue un capital. Tout citoyen peut y adhérer et acheter des parts sociales, à raison de 25 euros la part, pour alimenter ce capital social d’investissement. « Nous lancerons aussi un financement participatif et solliciterons sûrement des banques pour un prêt », envisage Frédéric Messirejean. Mais une fois les panneaux installés, que deviendra l’électricité produite ? « Elle sera injectée dans le réseau national EDF, dans le cadre d’un contrat de vingt ans au tarif subventionné. » Choisir un fournisseur d’électricité d’origine renouvelable aurait été plus cohérent, mais actuellement, seul EDF peut racheter au tarif subventionné. Et pour l’instant, la jeune association ne peut pas se passer de ce gain financier. D’autant plus qu’elle compte réinjecter l’argent gagné grâce à la vente d’électricité dans de nouveaux projets.
Nathalie Picard
Retrouvez chaque semaine dans tmv des initiatives locales dans notre rubrique COP21
#EPJTMV Et si pour une fois nous inversions le concept en allant tester un restaurant « médiocre » voire « horrible » selon les internautes de TripAdvisor ? En l’occurrence Chez Gérard.
Le faux filet de chez Gérard a été loin d’être « horrible ».
« J’ai vu une blatte sur le mur. {…} Un enfant saurait faire mieux », se lâche Anyssa. « Un sandwich jambon beurre aurait été nettement meilleur », écrit Lilla. Mickaël, nostalgique du bon vieux temps, semble lui aussi déçu. « Ce n’est pas le souvenir que j’en avais, loin de là… T’as changé Gérard ! »
Sur les 224 avis du site de critiques TripAdvisor, 159 sont rangés dans les catégories « médiocre » ou « horrible ». Ce qui place le restaurant tourangeau parmi les plus mal classés de notre ville. À lire ces avis, on ne vous cache pas que ce n’est pas le premier restaurant qui nous est venu à l’esprit pour déjeuner. Pourtant, nous avons voulu vérifier par nous-même si ces critiques étaient fondées.
Pas de cafards en ligne de mire. Dans un décor un peu kitsch, une guillerette musique française nous caresse les tympans. Marcel et Josette dégustent leur purée-boudin en silence sur une petite table à l’entrée du restaurant. Ambiance sympathique. À peine installés, l’unique serveuse présente à cet horaire là nous présente la carte. Au programme : beaucoup beaucoup beaucoup (trop?) de choix. De la cuisine française, italienne et couscous sous toutes ses déclinaisons garnissent une carte dont les prix semblent exagérés. Ce sera faux-filet grillé frites pour l’un et pizza au jambon pour l’autre. Restons dans le classique.
Les assiettes arrivent. À première vue, rien de choquant. C’est même plutôt présentable. Fin du plat, rien d’anormal. Le carnivore peut néanmoins noter le manque d’harmonie flagrant de cuisson de son faux-filet. Le bout de bête est saignant par endroits et dur comme de la roche à d’autres. Passons au dessert. Tarte aux pommes et boules de glace. Deux desserts trop chers pour ce qu’ils sont (5,50 € pour la part de tarte et 6 € les 2 boules).
Et là on passe à l’addition… Les prix affichés sur la carte ne sont pas les mêmes sur le ticket de caisse… Embêtant. Le faux-filet a gonflé de 50 centimes tandis que la pizza a perdu la même somme. Au final, on s’y retrouve mais cela n’est pas très professionnel… Les critiques semblent violentes compte tenu de ce que nous avons pu déguster. À moins que Gégé ne s’en soit inspiré pour relever le niveau de son établissement qui, admettons-le, n’est pas nécessairement à déconseiller.
C’est ce 25 novembre que sort le DVD de La Rage au ventre, avec Jake Gyllenhaal. L’occasion de jeter un œil à quatre films où l’acteur brille, monsieur ayant une filmo (presque) parfaite.
NIGHT CALL
Branché sur la radio des flics, Lou parcourt L.A. pour filmer accidents et meurtres, prêt à tout pour revendre son scoop à la télé. L’acteur, 10 kg en moins, y est tétanisant, cynique, magistral. Une allégorie étouffante de la course à l’info.
PRISONERS
Face à un Hugh Jackman terrifiant en papa aveuglé par la douleur (sa fille a été kidnappée), Jake Gyllenhaal sort les griffes, parfait en détective asocial. L’acteur est toujours aussi bon lorsqu’il est dirigé par le réal’ Denis Villeneuve.
ENEMY
Nouvelle collaboration avec Denis Villeneuve : mais Enemy est moins bien reçu. Pourtant, l’acteur est bluffant dans ce film puzzle, où un prof à la vie triste découvre son sosie parfait, un acteur fantasque. Attention, prise de tête !
ZODIAC
La manipulateur brillant qu’est Fincher avait songé à Orlando Bloom. Finalement, c’est l’ami Jake qui s’y colle (ouf) en jouant Robert, dans l’affaire Zodiac, du nom d’un insaississable tueur en série qui répand la terreur. 100 % fascinant.
#EPJTMV. À J-5 du début de la COP 21 à Paris, les initiatives pour protéger l’environnement sont toujours plus nombreuses. Un geste individuel peut vite se transformer en une action collective. Sébastien Moreau, maître de conférence en biologie des organismes à l’université François-Rabelais de Tours, opte aujourd’hui pour un mode de vie sans déchets.
Sébastien Moreau a opté pour le zéro déchet depuis deux ans. (Photo : Lucas Barioulet)
Adieu emballages et poubelles ! Vivre sans déchets en 2015, c’est possible. La preuve avec Sébastien Moreau, maître de conférence en biologie des organismes à l’université François-Rabelais de Tours. Il est passé au (presque) zéro déchet depuis 2013. « Je suis arrivé progressivement au zéro déchet. Pour chaque emballage, je réfléchissais à quelle alternative je pouvais lui trouver. »
Les bébés caddies
Rien ne destinait Sébastien Moreau à opter pour ce changement radical de mode de vie. « Quand on a grandi dans les caddies® de la société de consommation, on imagine difficilement vivre sans déchets.» C’est en août 2013 qu’il prend le parti de réduire au maximum ses déchets. « Je n’étais déjà pas satisfait de mon mode de vie. Je donnais des cours sur l’écologie et je ne faisais pas de gestes personnels. Je trouvais ça hypocrite. » Il se fixe alors un pari : tenir deux semaines avec le même sac poubelle. « J’ai supprimé la matière organique et l’humidité de ma poubelle. » Pour régler le problème de l’humidité, il lavait tous ses emballages avant de les jeter. « Les premiers temps, c’était l’enfer », admet-il. La solution, il l’a finalement trouvée. Et elle n’en est pas moins radicale : l’abandon du supermarché.
Il lui aura fallu plusieurs mois pour trouver le bon équilibre. Il multiplie aujourd’hui les points de vente. Il achète ses produits frais chez les petits commerçants et pour les aliments de base, comme la farine ou le sucre, il se fournit dans des coopératives ou des magasins bio. Aucun emballage à l’horizon. Le consommateur utilise alors des bocaux ou des sacs de papiers kraft. « Avec quelques produits de base, je peux réaliser toutes sortes de repas. À partir de farine, je fais des gâteaux, des pâtes fraîches , des sauces épaissies… », détaille Sébastien Moreau. Une consommation basée « sur ses besoins et non sur ses désirs » serait donc la clé de la réussite.
La bonne équation du zéro déchet
Son nouveau mode de vie sans déchets n’a pas réduit que le poids de sa poubelle. Il a aussi allégé celui de son porte-feuille. « Quand j’ai fait mes comptes, j’ai constaté que j’avais économisé 1 400 euros sur un an. » Il a ainsi divisé son budget alimentaire par deux. Et ce n’est pas tout. « Avant, je faisais mes courses tous les samedis matins. Je mettais environ deux heures. Aujourd’hui, en une heure, je fais mes courses pour cinq semaines. J’achète le sucre ou la farine par cinq ou six kilos. Puis tous les dix jours, je vais au marché pour les produits frais. » Plus qu’un mode de vie, c’est un véritable état d’esprit.
Aujourd’hui, Sébastien Moreau n’a plus de poubelle chez lui. Un petit bocal de conserve a pris sa place. « Je produis un bocal de déchet par mois. À l’année, sans compter le composte et le verre, je produis moins de 2 kilos d’ordures ménagères. » Pour lui, ce défi est à la portée de tous. « Il faut le faire progressivement et être volontaire. Je ne dis pas qu’il faut renoncer à son bien-être. Même si je ne réduis que de 5% mon volume de déchets, je participe déjà. » Le raisonnement de l’enseignant-chercheur va plus loin. « Nous sommes dans une société de détriticulture. Il faut apprendre à nos enfants à produire le moins de déchets possibles et ensuite à trier ceux qui restent. »
Alors que ce ne devait être qu’un pari, Sébastien Moreau a complètement changé sa manière de consommer et de vivre. Par l’animation de colloques et la mise en place de petites initiatives au sein du campus de Grandmont, il veut expliquer au plus grand nombre que ce défi semble accessible. Car chaque petit geste compte.
Votre dose d’astrologie et d’horoscope complètement WTF de la semaine.
BÉLIER
Amour : Bah cette semaine, on vous aime. Kissou sur votre orteil.
Gloire : Selon nos calculs, votre carrière suit la trajectoire de celle de Francis Lalanne. Ça fout les boules.
Beauté : ………… (écrivez un compliment qui vous ferait plaisir).
TAUREAU (SPÉCIAL MOUNDIR DE KOH LANTA, CAR ON NE S’EN LASSE PAS ET QU’ON FAIT CE QU’ON VEUT)
Amour : « T’es en train de me parler et y a les volcans d’Auvergne qui commencent à monter. »
Gloire : « C’est un peu les Jeux olympiques du sommeil. À défaut de Victor Hugo, je dormais pas le buste debout. »
Beauté : « J’vais le déchirer, j’vais le mettre tout nu, tu vas voir ! »
GÉMEAUX
Amour : Votre partenaire est particulier.
Gloire : Vous allez lever le pied sur l’alcool. Puis fêterez ça en buvant une mousse.
Beauté : Même les chauves se moquent de votre coupe.
CANCER
Amour : ça sent le roussi. Voire le moisi.
Gloire : Fin novembre, la toux sèche, les verrues, les arbres tout nus. Bof.
Beauté : C’est bien, vous remettez le slip kangourou au goût du jour.
LION
Amour : Vous n’aimez pas les enfants. Eux non plus.
Gloire : La belette fait confiance au porcin.
Beauté : Beau/belle comme une petite endive au jambon.
VIERGE
Amour : Vous ne passerez paaas, d’après votre ex. Écoutez Gandalf, un peu.
Gloire : Pétez un plomb, déchirez votre chemise au bureau comme Hulk.
Beauté : Votre baguette n’est pas si magique, d’après Harry Potter.
BALANCE
Amour : Tel des Lego®, vous êtes faits pour vous imbriquer.
Gloire : Pluton desespère de votre futur.
Beauté : Ah, les couches. C’était l’bon vieux temps !
SCORPION
Amour : Paraît-il qu’une rencontre, ce n’est que le commencement d’une séparation.
Gloire : Mouette qui pète…
Beauté : … gare à la tempête !
CAPRICORNE
Amour : Indice > Uranus prévoit une petite rencontre mignonnette près d’une brouette.
Gloire : Les sextos auront votre peau.
Beauté : Les murs ont des orteils.
VERSEAU
Amour : Ne changez rien, c’est cool d’être célibataire, non ?…
Gloire : … et sans argent, ni amis…
Beauté : … mais tout n’est pas perdu (vous n’êtes pas roux, par exemple).
POISSON
Amour: Il voit clair dans votre jeu. Rassurez-vous, c’est un cyclope.
Gloire : Suivez le conseil avisé de Van Damme : « Regarde à l’intérieur de toi et deviens aware of your own body. »
Beauté : Devenez une anguille. Toute gluante et gesticulante.
Une personne sur 150 est atteinte d’autisme ou de troubles associés en France, ce qui représente un total d’environ 450 000 personnes. 3 enfants autistes sur 4 sont des garçons. Présentation de la méthode Aba par la directrice clinique nationale de l’association Agir et vivre l’autisme et témoignage d’un moniteur éducateur dans l’établissement Aba de Tours.
ABA, QU’EST-CE QUE C’EST ?
Ana Bibay, directrice clinique d’Agir et vivre l’autisme, explique la prise en charge Aba (Applied behavior analysis) ou analyse appliquée du comportement, dans les établissements du réseau national : « On observe et mesure les comportements de l’enfant pour déterminer sur lesquels on va travailler. »
L’objectif ? Augmenter les comportements appropriés, réduire les inappropriés et en enseigner de nouveaux. Par des techniques de renforcement, les éducateurs amènent l’enfant à développer des comportements souhaités : « Si un enfant crie pour obtenir un ballon, on lui propose une autre manière de le demander : comme répéter le mot « ballon », montrer une image ou faire un signe, selon ses capacités. S’il se remet à crier, on le guide pour remplacer le cri par le comportement approprié, ce qui lui permettra d’obtenir le ballon. » Si chaque enfant dispose d’un programme personnalisé, le travail est forcément axé sur les symptômes de l’autisme, comme le déficit de langage, le développement des centres d’intérêt ou la réduction des comportements répétitifs. « Nos établissements n’ont pas vocation à remplacer l’école, précise Ana Bibay. Nous nous efforçons de développer les comportements d’imitation et d’insérer l’enfant dans un milieu le plus ordinaire possible, afin qu’il progresse en prenant exemple sur ses pairs. »
MARC JACOB,
MONITEUR ÉDUCATEUR À L’ÉTABLISSEMENT ABA DE TOURS
« Dans notre travail, nous recherchons constamment la motivation des enfants. Je ne vois pas quel intérêt nous aurions à laisser seul dans son coin un petit, qui aurait alors des comportements stéréotypés (par exemple, secouer ses bras sans interruption). Nous les stimulons beaucoup, mais il s’agit d’une stimulation plaisante. Nous portons attention à leurs demandes. D’ailleurs, vu de l’extérieur, on pourrait croire qu’ils passent leur temps à jouer. C’est vrai que les enfants n’ont pas forcément l’impression de travailler. Et quand je vois les progrès qu’ils font, je suis convaincu par cette approche. »
À Tours-Nord, un nouvel établissement expérimental accompagne de jeunes autistes. Parti à la rencontre de leurs éducateurs, tmv est revenu impressionné par leur dynamisme.
Gaëlle Fernandes, éducatrice, amuse les enfants.
Avec ses murs grisés par le temps et ses fenêtres obstruées par des volets roulants, l’ancien collège Paul-Valéry paraît bien triste. Pourtant, depuis le mois de mai, le site connaît une nouvelle vie : « Établissement Aba de Tours », peut-on lire sur la pancarte bricolée à l’entrée. Installé au rez-dechaussée, un établissement médico-éducatif accueille de jeunes autistes. Aba, c’est l’acronyme d’Applied behavior analysis, une approche basée sur l’analyse du comportement. Derrière la haie de thuyas, des fenêtres laissent percevoir quelques têtes d’enfants : l’un d’eux est en train de sauter, une jeune femme à ses côtés. C’est dans la salle de motricité que s’amuse le petit. À l’intérieur, des tapis bleus recouvrent le plancher, et la piscine à balles fait des heureux. Gaëlle Fernandes, l’une des éducatrices, agite un large tissu multicolore, pour le plus grand plaisir de Jules*, qui en redemande. Un joyeux bazar à vocation éducative, explique Johan Toulouse, psychologue Aba de l’établissement : « Jules a bien travaillé, c’est grâce à cela qu’il peut profiter de ce moment de récréation et de détente. C’est un temps de renforcement, une notion essentielle dans notre approche. »
Le renforcement ? « C’est l’inverse de la punition », répond le spécialiste. En somme, une récompense, même si Johan Toulouse n’aime pas utiliser ce mot. « Les punitions restent exceptionnelles. Le renforcement représente 99 % de notre pratique. Suite à un bon comportement, obtenir un moment de plaisir va donner envie à l’enfant de se tenir de la même manière. » À force de répétitions, les jeunes autistes, qui ont du mal à communiquer, finissent par comprendre, par exemple, que crier ou taper n’est pas une solution.
Des étagères pleines de jeux à demander.
Comme Jules, huit autres enfants de trois à sept ans et demi fréquentent les lieux. Un dixième étant sur le point d’arriver, la structure affichera complet. C’est un père d’enfants autistes qui a porté le projet d’ouverture dès 2008 avec Agir et vivre l’autisme, une association qui développe un réseau national d’établissements de ce type. De longues années ont été nécessaires pour obtenir les financements publics. La structure expérimentale, sous la tutelle de l’agence régionale de santé (ARS), se distingue par son taux d’encadrement élevé – un intervenant pour chaque enfant – ainsi que sa prise en charge spécifique (Aba).
Deux critères déterminent l’admissibilité d’un enfant : la notification d’orientation de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ainsi qu’un diagnostic d’autisme établi. « Nous bénéficions d’un agrément pour dix enfants de deux à douze ans, mais en réalité nous ciblons les plus jeunes, car plus la prise en charge est précoce, meilleurs seront les résultats », explique Félix Tran, le chef de service qui gère l’établissement tourangeau.
Pascaline Lair, éducatrice, montre une image à un enfant.
Lorsqu’un enfant arrive ici, Marc Jacob, moniteur-éducateur, détermine précisément ses difficultés à l’aide d’évaluations. « Ça nous permet de mettre en place un accompagnement individualisé, car chaque enfant est différent », estime par ailleurs le psychologue. Sur la base du curriculum établi à partir des évaluations, l’équipe éducative rédige ensuite des programmes détaillés. Un enfant peut en suivre quatre à douze en une année. Globalement, il s’agit de développer l’autonomie et la capacité à communiquer, apprendre et imiter. À chaque programme son objectif spécifique, comme uriner aux toilettes ou formuler une demande.
Pas facile, pour ces enfants, d’apprendre à demander. L’agencement de « la savane », la salle d’enseignement en environnement naturel (pour les spécialistes), a été pensé pour les y aider. Sur de hautes étagères grises reposent des bacs en plastique soigneusement étiquetés : pâte à modeler, legos, voitures, dînette… Tous ces jouets bien rangés, les enfants peuvent les voir mais pas y accéder. Pour en obtenir un, il faut le demander correctement.
Dans cet espace de jeu, installé à une petite table, Tom* tient consciencieusement son feutre bleu. Concentré sur sa feuille, il s’applique : « Ils ont l’air heureux, papa et maman », l’encourage son éducatrice, tout en regardant son dessin. Ici, toute la journée, on entend un concert d’encouragements et de compliments. Toujours dans l’idée de renforcer les bons comportements. Dans la pièce d’à-côté, c’est un « bravo, ouhaou ! » qui retentit. Pascaline Lair, éducatrice, s’enthousiasme des efforts d’Emma*, la brunette assise face à elle. Ici, c’est la salle d’enseignement à table. Les espaces de travail, de petits bureaux, sont délimités par des cloisons amovibles.
Première étape : apprendre aux enfants à coopérer. Face à une demande simple, comme « lève les bras », leur collaboration va leur permettre d’obtenir un moment de jeu. L’idée, c’est de leur donner envie de venir travailler au bureau. Les apprentissages plus poussés viennent dans un second temps. « Avion », « fromage », « clé », Emma doit répéter les mots énoncés par Pascaline Lair, reproduire ses gestes ou encore sélectionner des images. À chaque bonne réponse, elle gagne un jeton. Dix jetons accumulés, et elle obtient un temps de jeu. Satisfaite, la fillette s’amuse avec une petite maison rose. « Je ne vais pas tarder à la reprendre », prévient l’éducatrice, qui s’exécute quelques minutes après, pour se lancer dans une nouvelle série d’exercices. Très cadrés, ces temps de travail durent quinze minutes par heure maximum. En parallèle, Pascaline Lair remplit une feuille de cotation, qui lui permet de mesurer précisément le comportement de l’enfant. Pour éviter toute subjectivité dans son suivi.
Au fond de la pièce, un garçon est assis à une table, face à un tableau blanc accroché au mur. Un peu comme dans une classe ordinaire. L’éducatrice, elle, se tient debout, comme le ferait une maîtresse. À sa demande, Léo* se dirige vers le tableau afin d’y inscrire une série de chiffres. Pour l’instant, il est le seul à aller à l’école, dans le cadre d’un temps partagé. « Pour les enfants comme Léo, nous travaillons sur des compétences spécifiques. Par exemple, suivre une consigne de groupe », souligne le psychologue Aba. Pour que la transition s’effectue en douceur, Léo se rend à l’école avec son éducatrice. Permettre à leur petit de rejoindre un jour l’école ordinaire, comme les autres enfants, tel est certainement le plus grand souhait des parents.
* Les prénoms ont été changés.
Reportage et photos de Nathalie Picard
> Retrouvez les témoignages du moniteur éducateur et de la directrice de l’établissement ICI
Vous en aviez marre de le voir cabotiner dans les Pirates des Caraïbes ? Revoilà un grand Johnny Depp, en forme, et métamorphosé dans un rôle de mafieux sans pitié. Vraiment criminel !
Sur le papier, ce Strictly Criminal de Scott Cooper relevait de la gageure : un biopic lorgnant clairement sur le film de mafia et s’attaquant au personnage de James « Whitey » Bulger, gangster irlandais du South Boston des années 70, convaincu par un agent du FBI de collaborer pour éliminer la mafia italienne. En soit, une histoire vraie, des caïds et un thème déjà abordé par les maîtres Scorcese et Coppola. Dur.
Pourtant, le long-métrage de Cooper parvient à captiver, accumuler une pression qui ne cesse de gonfler durant deux heures. Il s’appuie sur un casting costaud, mené de main de maître par un Johnny Depp méconnaissable : totalement transformé, maquillé, arborant une dent pourrie, le crâne dégarni et les yeux bleus. Cantonné à des rôles plus que moyens, Depp revient par la grande porte. Offrant une performance forte, exercant un pouvoir d’attraction inconfortable (il est une véritable ordure), le Jack Sparrow cabotin de Pirates des Caraïbes s’offre ici une résurrection artistique.
Doté d’une mise en scène modeste et loin d’être tapageuse, Strictly Criminal n’use pas de psychologie. Se contente de suivre le destin de ce criminel qui détruit tout ce qui l’entoure. Sobre (trop classique ?), il filme les mafieux sans détour : laids, froids, sans pitié et uniquement régis par leur prospérité et leur survie.
Alors certes, on est loin des Infiltrés (James Bulger a largement inspiré le personnage de Scorcese). Il n’empêche : Strictly Criminal est un film de mafieux violent et réussi. Croquant l’alliance aberrante entre un roi de la pègre et le FBI avec brio, sans tomber dans le grotesque ou la pâle copie. Un film qui, à l’instar de son titre original (Black Mass), est une masse noire qui avance et vous happe.
Aurélien Germain
Policier (USA). Durée : 2 h 02. De Scott Cooper. Avec Johnny Depp, Joel Edgerton, Benedict Cumberbatch…
Entre un Russe qui se marie à une pizza et un curé qui pique dans la quête pour s’acheter des piercings, voilà la rubrique WTF !
> Marre du célibat… C’est ce que s’est dit un jeune Russe qui a décidé de se marier… avec une pizza. La cérémonie s’est déroulée dans une pizzeria de Tomsk. « La pizza ne va pas vous rejeter ou vous trahir, et pour parler sincèrement, je l’aime », a-t-il déclaré au Daily Star. Les autorités russes, sceptiques, ont refusé de valider officiellement l’union. Rappelons qu’en France, une certaine Erika est mariée avec la Tour Eiffel.
> C’est qu’ils ont eu une petite trouille les clients d’un hôtel huppé d’Anvers en Belgique. Quand ils ont vu débarquer un individu avec crête et tatouages, ils ont pris peur, au point d’appeler la police. Un terroriste qui rôdait dans les couloirs ? Un punk ? Un serial killer ? Non, juste Radja Nainggolan, le milieu des Diables Rouges. Ouf, le footballeur a rapidement été reconnu par la police qui ont même posé pour une photo souvenir.
> Le père Francis Michel, curé de l’Eure, a été condamné à 15 000 € d’amende pour avoir détourné plus de 100 000 € sur l’argent de la quête. Mais comment a-t-il dépensé tout cet argent ? Oh, en achetant des sacs, des bijoux, mais aussi des piercings et de la drogue. Sex, drugs & église rock’n’roll, oh yeah !
Vivement la lune de miel ! ((Photo v l a d t i m e . r u )
Tours accueille une expo unique en France : une découverte toute en couleurs de Robert Capa.
Voir le monde en couleur alors qu’il est terne… Près de 150 tirages couleur d’époque de Robert Capa, le célèbre photographe, sont désormais visibles au Château de Tours. Parmi ces oeuvres figées, des documents personnels, aussi. Une expo unique en France. Une première. Menée en collaboration avec Le jeu de Paume.
En 1938, alors qu’il était en Chine pour couvrir la guerre, Robert Capa, surtout connu pour ses clichés en noir et blanc, a écrit à son frère pour lui demander de lui envoyer des bobines de pellicules Kodachrome, inventées deux ans plus tôt. Des raretés à découvrir d’ailleurs à Tours, parmi une centaine d’autres. Des reportages qui prouvent que l’artiste s’intéressait à la photo couleur avant même qu’elle soit utilisée par les photojournalistes. Des photos traitant aussi bien des conflits que de Picasso, des sports d’hiver, que de la France en général.
> Robert Capa et la couleur, jusqu’au 21 mai 2016. Au château de Tours, du mardi au dimanche, de 14 h à 18 h. Tarifs : 3 € (plein), 1,50 € (réduit), gratuit pour les scolaires.
Votre petit(e) est malade et vous avez une réunion. Personne de dispo dans votre entourage ? Une structure existe à Tours : l’association SOS Urgences Mamans
Elles ont l’air plutôt géniales ces retraitées : elles vous accueillent avec le sourire et un certain dynamisme. Marie-Françoise, Arlette, Marie-Claude et Andrée font toutes partie de l’antenne départementale de l’association SOS Urgences Mamans. Le principe : dépanner les mamans en cas d’imprévu. Comprenez : un enfant malade, une absence des grands-parents ou de la nounou habituelle.
« La plupart du temps, la garde a lieu au domicile de l’enfant, mais nous pouvons très bien les accueillir chez nous », explique Marie-Claude Minet, la déléguée départementale. La garde peut durer de quelques heures à toute une journée. « Et pas question de faire autre chose, nous ne faisons pas le ménage et le repassage », prévient en riant Marie-Françoise, une bénévole.
Le fonctionnement est simple : une permanence téléphonique est à disposition des parents. A l’autre bout du fil : Andrée qui va tout mettre en œuvre pour vous trouver quelqu’un dans l’heure. Dans son carnet, elle a une liste d’une vingtaine de« petites mamies » (eh oui ! Pas de papys pour l’instant). Des retraitées qui ont été recrutées avec le plus grand soin. « Nous leur demandons ce qui les pousse à nous rejoindre et nous exigeons un certificat médical qui atteste de leur état de santé. Nous inspectons également leur domicile afin de s’assurer qu’ils maitrisent les règles d’hygiène élémentaires. Les familles sont toujours heureuses de nous voir arriver. On est une aide précieuse », raconte la plus timide, Arlette, une bénévole inscrite depuis 2003.
Anne-Cécile Cadio
La permanence de SOS URGENCES MAMANS à Tours du lundi au vendredi de 7h30 à 19h en période scolaire : 02 47 37 74 74.
L’équipe recrute de nouveaux bénévoles. Une participation financière de 9 euros est demandée aux parents pour la demi-journée de garde, tarif valable pour la garde deux enfants.
Certaines villes proposent à leurs habitants de faire pousser des plantes, des fleurs, tout ce qui pousse, sur l’espace public. Ça va se mettre en place à Tours, sans doute au printemps. Tenez-vous prêts !
PARTOUT EN FRANCE
Des villes comme Orléans, Lille, Angers, Marseille, Bordeaux, Rennes, Strasbourg, Chartres, plus récemment Paris et bien d’autres proposent à leurs habitants de prendre en main la végétalisation de l’espace public : pieds d’arbres, façades de maison, potelets, espaces sablés ou simples pots sur les trottoirs, les possibilités sont immenses. Selon les villes, le service offert est plus ou moins développé. Certaines assurent le découpage du trottoir au pied des habitations, d’autres fournissent un kit de plantation. Une seule condition à chaque fois, avoir sollicité l’autorisation de la mairie.
SIMPLEMENT QUELQUES RÈGLES À RESPECTER !
>Maintenir sur le trottoir un espace libre d’au moins 1,40 m et n’engendrer aucune gêne pour la circulation et l’accès aux propriétés riveraines.
>Ne pas utiliser de désherbants et produits chimiques.
>Ne pas mettre de plantes épineuses, urticantes, invasives.
>Privilégier les plantes résistantes et peu consommatrices en eau.
>Entretenir l’espace végétalisé, c’est-à-dire arroser, tailler, ramasser les feuilles mortes et déchets verts issus des plantations.
>Maîtriser le développement des plantes grimpantes.
ET POURQUOI FAIRE, DONC ?
Végétaliser la ville, c’est fixer les polluants, les poussières et le carbone émis par les gaz d’échappement ; offrir aux insectes, oiseaux et autres charmantes petites bêtes un habitat et donc favoriser la biodiversité, donc la survie de l’homme sur terre ! Le raccourci est un peu rapide mais en gros, c’est quand même ça ! Enfin, le long des façades, les plantes permettent de réguler les températures des bâtiments. En été, elles rafraîchissent en retenant le rayonnement solaire et en augmentant l’humidité de l’air ambiant, et en hiver, elles tiennent chaud en tant qu’isolant naturel.
ALORS À TOURS ?
Vous avez remarqué que Tours n’était pas dans la liste des villes pré-citées ? Mais pas d’inquiétude, le projet est justement dans les cartons ! Dans le cadre du plan d’embellissement de la ville, le service voiries envisage d’offrir aux Tourangeaux la possibilité de verdir les façades.
Comment ça va se passer ? A priori, comme dans les autres villes, un formulaire de demande sera mis à disposition sur le site de la Mairie. Vous sera ensuite délivrée une permission de voiries à titre gratuit. La Ville effectuera, à sa charge, les travaux de découpage du trottoir (fosse de 10 à 15 cm de large) et pourrait même fournir la terre et les plants, type roses trémières. Mise en route prévu pour le printemps 2016.
ILS LE FONT DÉJÀ !
Certains précurseurs embellissent déjà la rue depuis quelques années. La librairie Lire au jardin a obtenu l’accord de la mairie pour poser des pots devant sa vitrine. Tout comme une propriétaire d’immeuble, dans le quartier des Halles. Chaque année, elle fait grimper des capucines le long de sa façade et propose aux passants de se servir en graines. Voisins, commerçants, passants apprécient.
UN CRÉNEAU À PRENDRE
Surfant sur la vague, la société GreenCityZen conçoit des GreenPods, supports de végétalisation urbains à monter soi-même sur des potelets (poteaux anti-stationnement) ou des gouttières. monjardindansmarue.fr
Par Jeanne Beutter
Pour les autres initiatives locales, dans le cadre de notre série COP21, vous n’avez qu’à cliquer ICI
TMV parraine le derby contre Poitiers ce samedi. Une fête en bleu et rose, donc ! L’occasion de passer le TVB, fleuron du sport tourangeau, à la moulinette de notre portrait chinois.
SI C’ÉTAIT UNE CHANSON
We are the champions, évidemment. Vu que les joueurs du TVB sont, cette saison, en course pour leur 5e titre consécutif de champion de France. What else…
SI C’ÉTAIT UNE VILLE D’EUROPE
Belgorod. Et oui, c’est dans cette charmante bourgade de Russie que le TVB a conquis son titre de champion d’Europe en 2005 en s’imposant en finale face à Salonique.
SI C’ÉTAIT UN MOYEN DE TRANSPORT
Une 4L. Celle de Loïc de Kergret, bien sûr ! Le plus jamaïcain des Bretons tourangeaux, qui fut le passeur emblématique du TVB jusqu’en 2011.
SI C’ÉTAIT UN CHIFFRE
25. Le but étant de l’atteindre avant ceux d’en face (et avec deux points d’avance)…
SI C’ÉTAIT UN ANIMAL
Je sais pas… Un kangourou, ça saute haut un Kangourou.
SI C’ÉTAIT UN SURNOM
Int’nable. C’est le nom d’un de leurs clubs de supporters. Mais le surnom va bien à l’équipe aussi…
SI C’ÉTAIT UNE DATE
1940, parce que c’est son année de naissance, au TVB, fondé par des étudiants.
SI C’ÉTAIT UNE COULEUR
Le bleu. Pourquoi le bleu ?
SI C’ÉTAIT UNE BOISSON
Le champagne, qu’on le boivent à la bouteille (avec modération, hum…) ou qu’on en arrose les copains.
SI C’ÉTAIT UNE IMAGE
Une étoile. Le TVB est le club masculin le plus titré de France : 19 titres (6 de champions de France, 9 Coupes de France, 3 Super coupes et une Ligue des Champions)
SI C’ÉTAIT UN LIEU À TOURS
La salle Grenon, évidemment. La grande salle du Palais des sports de Tours où se jouent les matchs et les entraînements. Elle porte le nom d’un ancien conseiller municipal de la ville.
SI C’ÉTAIT UN FILM
La vie devant soi, car le meilleur est toujours le prochain titre !
>>>TVB – POITIERS
SAMEDI 21 NOVEMBRE, SALLE GRENON, À 19 H 30.
On a beau le voir depuis un bout de temps quand on passe devant en tramway, tmv n’avait jamais pensé à tester Le Thélème. C’est désormais chose faite !
À deux pas de la gare, l’adresse est manifestement connue de plusieurs chefs d’entreprise et commerçants du quartier. On a hésité à réserver : « Oh, tout de même, un vendredi midi, ça ira. » En réalité, Le Thélème se remplit doucement mais sûrement. En entrée, on choisit, un peu au hasard, les gambas plancha, choux chinois au citron confit et huile de sésame, bouillon de légumes au thé noir fumé. À l’arrivée, soyons franc, on dirait une soupe mais du genre succulente. On a même glissé un regard à droite, pour vérifier que la tablée d’hommes d’affaires à côté ne nous regardait pas et on a saucé notre assiette.
Arrive un dos de cabillaud dans une sauce au poivre de Timut, au léger goût d’agrume, et au citron yuzu. De fines tranches de haddock fumé, cachées dans la fondue d’endives, surprennent un peu. Saupoudré de citron vert, le poisson est une réussite. Au pays de Rabelais, peu de restaurants français osent utiliser les condiments orientaux et le chef, Thierry Duhamel, relève bien le défi. La brioche façon pain perdu au coulis de framboise et mousse Grand Marnier est tentante mais pour un déjeuner, on préfère un café gourmand. Très classique mais copieux (crème brûlée, boule de glace, gâteau au chocolat et macaron), il clôt ce menu à 30 €.
On ne va pas au Thélème pour danser sur les tables, mais l’ambiance cosy donne envie d’y revenir le soir. Outre sa cuisine parfumée, il présente deux qualités, pas si courantes dans les restaurants tourangeaux : un service impeccable, à la hauteur de l’addition et qui sait s’adapter au client et une salle bien insonorisée. Une adresse parfaite à midi pour un déjeuner d’affaires et le soir pour un dîner en amoureux.
> 30 rue Charles-Gille, à Tours. Réservations au 02 47 61 28 40 . Fermé le samedi midi et le dimanche. Formule déjeuner à 16,80 € : plat du marché + café gourmand. Menus de 26 à 42,50 € et plats à la carte
À l’occasion de l’arrivée du Beaujolais nouveau (le 19 novembre), tmv vous fait son top 4 des chansons idéales pour boire un p’tit coup. Hips !
BEER BEER !
Okay, cette chanson du groupe Korpiklaani est une ode à la bière. Mais écoutez donc cette chanson qui mélange folk metal, hummpa hummpa (musique tradi et sautillante finlandaise) et cris de gros saoulards. Bière, vin, pff, on s’en fiche !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=XOKbhQbvpPA[/youtube]
I’M SHIPPING UP TO BOSTON
Œuvrant dans le punk celtique, les Dropkick Murphys donnent envie de trinquer à chaque chanson. Allez, tout le monde torse nu, on sent en-dessous des bras et on fait virevolter son verre, nom d’un keupon.
Faites sortir le crooner qui est en vous. One for my baby (and one more for the road) a été popularisée par mister Frank Sinatra. Idéal pour siroter un verre peinard, enfoncé dans son canapé, avec un feu de cheminée. Ambiance…
Une fois que vous aurez fini tout le Beaujolais, vous aurez envie de faire la fête et remuer du popotin. C’est le credo de cette chanson moitié hip-hop, moitié electro qui réunit Lil Jon et LMFAO. Attention à la gueule de bois.
Nos trouvailles de la semaine : le premier album de Jain, celui de Bony king, mais aussi Guitar hero live côté jeu vidéo, et un petit mot d’Indiana Jones qui devrait faire plaisir…
LE JEU VIDEO GUITAR HERO LIVE
Si tu penses que jouer de la musique sur une guitare en plastique est le sommet de la branchitude, alors Guitar Hero Live est fait pour toi ! Lancée en 2006, la saga d’Activision nous revient plus en forme que jamais après cinq longues années d’absence. Au programme des réjouissances, une vue à la première personne pour jouer devant un vrai public, une guitare newlook avec six frettes pour un rendu plus réaliste… Bref, tout ce qu’il faut pour réveiller le guitariste de légende qui sommeille en toi.
> Activision, + 12 ans, PS3, PS4, Wii U, Xbox 360, Xbox One, 100 € avec la guitare
L. Soon
LES CD BONY KING – WILD FLOWERS
Qu’il est agréable de découvrir ce nouvel album de Bony King (Bram Vanparys de son vrai nom). Wild Flowers se situe entre country et folk. Il respire. Transpire l’Americana dans ce qu’elle a de plus noble. Véritable voyage à travers les grands espaces nordaméricains, le disque du Gantois évoque tour à tour les grands songwriters comme Bob Dylan, Neil Young et Leonard Cohen. La voix douce de Bony King transporte et envoûte. Ses histoires nous caressent, nous bercent. Décidément, la Belgique surprendra toujours.
A.G.
JAIN – ZANAKA
Après avoir squatté les ondes radio suite à la sortie de son EP Hope, la jolie Jain saute dans le grand bain avec son premier album, Zanaka. Mais passé le titre d’ouverture, Come, véritable hit youtubesque (attention, ça reste en tête !), que reste-t-il ? Jain sert un immense melting-pot d’influences diverses et variées : du reggae, à l’afro-beat, en passant par l’electro, la pop et le dub, Zanaka est un patchwork sonore emballé avec classe par la jeune chanteuse qui semble décidément maîtriser le groove à la perfection. Pistes de voix mélangées, dédoublées, croisées, Jain hypnotise. Inspiré, original et audacieux !
A.G.
TENDANCE WEB TUMBLR EN MESSAGERIE
C’est fait : le célèbre site de partage de photos fixes et animées, Tumblr, vient de lancer son service de messagerie instantanée. Disponible sur iOS, Android et sur le web, cette application s’est mise en route sur le mode viral : au départ, seuls 1 500 utilisateurs en disposaient. Pour propager la nouvelle fonction, ils devaient envoyer des messages à d’autres utilisateurs de Tumblr. Ça a marché.
LA BD GAZOLINE
Quelle bonne idée des éditions Les Requins Marteaux de sortir enfin l’intégrale de la Gazoline de Jano. Un vrai bonheur de retrouver l’album original La Planète Rouge, primé au Festival d’Angoulême, agrémenté de planches inédites. Car cet auteur sensible et attachant avait pondu une héroïne n’ayant pas froid aux yeux (et ailleurs !), évoluant dans une parodie de SF complètement déjantée et franchement drôle. Le papa de Kébra se livrait là à un exercice inhabituel pour ce rocker au coeur tendre. Sa SF à lui est un carnage d’humour et de situations ubuesques qui en font un vrai régal. Hervé Bourit
LA VIDÉO
Une petite dose d’adrénaline ? James Kingston, habitué des ascensions à risque, a cette fois escaladé la Tour Eiffel, sans harnais de protection. Le jeune homme, âgé de 25 ans, a bien sûr filmé sa prouesse sur la Dame de fer. Un petit souvenir, puisqu’il a ensuite passé 6 h en garde à vue.
LE DVD LE HOBBIT : LA BATAILLE DES 5 ARMÉES
Quasiment immanquable pour les fans, le dernier épisode du Hobbit voit enfin sa version longue posée sur support DVD. Le film épique et majestueux de Peter Jackson se voit donc agrémenté de près de vingt minutes supplémentaires. À savoir que, suivant l’édition DVD ou Blu-ray, le spectateur aura droit à des bonus comme les commentaires audio du réalisateur et de Philippa Boyens (en version originale sous-titrée), mais aussi des annexes en plusieurs parties et une copie digitale ultra-violet.
A.G.
900 000
Le nombre de spectateurs qui se sont rués dans les 900 salles hexagonales pour voir le nouveau James Bond, le jour de sa sortie. Un chiffre qui explose le record du box-office premier jour en France, jusqu’ici détenu par Spider Man 3 et Taxi 2.
La semaine a été horrible et l’astrologue n’avait pas franchement le cœur à vous proposer son horoscope déjanté. Mais il faut continuer à vivre et sourire. Alors prenez-ça dans la face, les terroristes. Nous, on continue de rire et aimer la vie (et l’horoscope wtf).
BÉLIER
Amour : All you need is love (et des licornes, aussi. C’est bien ça, les licornes).
Gloire : RedBull vous donne des ailes (sauf si vous êtes un homme- tronc).
Beauté : Cérumen et babybel.
TAUREAU
Amour : Votre coeur est froid comme un stalac… stalagimite… stacalmite… sta… Bref, ça craint pour vous.
Gloire : Ça sent le boudin.
Beauté : You’re sexy but you don’t know it. Tchikiboum tchiki.
GÉMEAUX
Amour : Vache qui rit, à moitié dans ton lit.
Gloire : Tel le rhododhendron, vous êtes rose mais précoce. Dommage.
Beauté : Tu sens bon l’amuuur <3
CANCER
Amour : Pensez à détacher votre amant(e) du radiateur. C’est bientôt Noël quand même.
Gloire : Vous êtes passé chez Sosh, mais tout le monde s’en fout.
Beauté : Lubrique.
LION
Amour : Allez y mollo sur le fruit défendu. G
loire : Ne parlez qu’en présence de votre vodka.
Beauté : Cachez cette pustule que je ne saurais voir.
VIERGE
Amour : Vous pensiez vraiment emballer avec un tatouage tribal ? Sérieusement ?
Gloire : Transformez-vous en pruneau. C’est cool, les pruneaux, non ?
Beauté : Ça balance en bas.
BALANCE
Amour : C’est guerre et pets dans votre relation.
Gloire : Tout est dans le slip à carreaux.
Beauté : Charcuterie et clope sont mauvais pour la santé. Innovez : inventez la saucisse électronique.
SCORPION
Amour : Videz vos bourses… Allez faire du shopping (non mais à quoi vous pensiez, sérieux ?)
Gloire : Justin Bieber ne sait même pas que vous existez. Désolé de briser votre rêve. Kiss kiss.
Beauté : Comme une pelouse.
SAGITTAIRE
Amour : Cessez de vous battre pour une lunette de toilette.
Gloire : Votre perfection nous tuera.
Beauté : Plutôt agréables, vos petits poils dans la nuque.
CAPRICORNE
Amour : Si ça sent comme chez mémé, c’est que tu es périmé(e).
Gloire : Je vous demande de vous taire.
Beauté : Soyez visionnaires. Teignez vos tétons en bleu.
VERSEAU
Amour : Vous le/la traînez comme un boulet. Rassurez-vous, dans quelques années, il y aura prescription.
Gloire : D’ailleurs sait-il/elle qu’on vous a vu(e) au Salon de l’érotisme la semaine dernière ?
Beauté : Bah voilà, arrêtez de vous mentir. Caressez-vous les pieds ce soir. Ça détend.
POISSON
Amour : Vous devriez sortir avec un(e) microtyrosémiophile.
Gloire : Imaginez les discussions intéressantes que l’on peut avoir avec un(e) microtyrosémiophile. Pensez-y…
Beauté : La plupart des microtyrosémiophiles sont sexy. On dit ça…
Tmv a passé une journée au Courbat, un établissement unique en France. À 45 minutes de Tours, ce centre accueille policiers, gendarmes et gardiens de prison brisés par leur métier, le burnout ou les conduites addictives. Et tente de les reconstruire.
Il est 8 h 30. Le Liège et ses 340 habitants baignent dans un épais brouillard. Tout semble endormi. Sur la route du Courbat, il y a un château et un parc de 80 hectares. Le calme est assommant. Billy se grille une clope. Lui, c’est un PAMS. Un policier assistant médico-social. Billy connaît bien le Courbat, il y a fait un passage fut un temps. Ancien CRS, hyperactif, à fond dans son métier. Sauf qu’un jour, il a cramé comme la cigarette qu’il consume. 22 de tension, boum. Quand il a vu « la souffrance ici », ça l’a décidé : « J’ai postulé. Désormais, j’accompagne et j’encadre dans les démarches de soin », sourit-il.
Au Courbat, 60 % des 400 patients qui transitent chaque année sont policiers. Ils cohabitent avec les « civils » en soin ici : tous logés à la même enseigne.
Au Courbat, on reste un mois pour le burn-out, deux pour les conduites addictives (alcool, drogues…) [Photo Tmv]
9 h pétantes. Le deuxième appel de la journée (il y en a quatre chaque jour). Face à Billy et Philippe Adam, du développement des réseaux et communication au Courbat, une quarantaine de personnes. Au premier coup d’oeil, on reconnaît qui vient d’arriver et qui va partir. Certains ont la tête rentrée dans les épaules et fixent le sol. D’autres ont le torse bombé et un sourire. C’est le cas de Lolo. Ce matin, Lolo s’en va. Il en a fini avec le Courbat. Il triture un bout de papier et fait ses adieux. Il sort, retapé, et devra affronter le monde extérieur. Le vrai. Parce qu’ici, les flics sont dans un cocon. « Avant d’arriver ici, certains dormaient dans leur voiture, ils avaient tout perdu. Ils se faisaient verbaliser par leurs propres collègues. C’est une spirale infernale », souligne Philippe Adam. « On veut les remettre en selle. Mais parfois, le réveil est dur. »
En discutant avec les pensionnaires du Courbat, on sent la crainte. Sortir du cocon, c’est prendre le risque de retoucher à une bouteille par exemple. Ivan a cette appréhension. Ce Breton est arrivé début octobre. Très grand, avec une petite moustache, des yeux cernés, mais rieurs. Ivan a la voix cassée, comme son corps de flic (« l’appellation ne me dérange pas ! », rassure-t-il). « On n’est pas receveur, mais acteur de sa propre rédemption », pose-t-il d’entrée. Trois divorces, surrendettement, accumulation, sommeil fichu, alcool… Ivan a fini par craquer. « Moi j’étais en triple burn-out. Je rentrais dans une maison vide, sans avoir envie de me faire à bouffer. Sentimentalement, je me disais : ‘t’as encore merdé’. Ma confiance en moi était arrivée à zéro. J’avançais sans projet, j’affrontais des murs », raconte-t-il sans tabou.
Loïc a réalisé une sculpture de Marianne durant l’atelier création. [Photo tmv]
En ’95, à 23 ans, alors qu’il n’est policier que depuis trois ans, il connaît les attentats de 1995. « J’ai aussi vécu trois décès à mon boulot. Et vous savez, la dépendance à l’alcool est insidieuse… » Du coup, il aligne les bouteilles. Parfois une entière de whisky « à 8 h du mat’, devant BFM ». « Moi, c’est de l’alcoolisme chronique anxiogène. C’est-à-dire que je bois pour oublier », précise Ivan. Oublier, notamment, qu’il n’est pas « un surhomme », comme on lui demande constamment. Passionné de culture, hyper bavard, sympathique, faible et fort à la fois, cet officier (« eh oui, les hauts gradés aussi finissent au Courbat ! », lance Ivan) sait qu’il reste un espoir. « Rien n’est perdu, l’important est de se relever quand on est tombé ! »
Une maxime que veut suivre aussi Steve. Tête rasée, de faux airs à Vin Diesel, il s’applique à dessiner un masque des Anonymous. Bienvenue à l’atelier créa, géré par Elsa : « C’est comme une ruche, n’est-ce pas ? », s’amuse-t-elle. Steve tient à finir son œuvre. Puis il souhaite s’installer dans la bibliothèque pour parler. Il vapote, cherche ses mots, semble gêné. Puis sa timidité s’efface. Le gaillard raconte qu’il en est à son deuxième passage au Courbat. « La première fois, c’était pour un burn-out. Avec tout ce qu’il y a autour : alcool et dépression. C’est le boulot qui m’y a poussé. Mon travail était ma maîtresse, puis ma copine, puis ma famille. Je pensais H24 au boulot… »
« Bien sûr, j’aime toujours mon métier », indique Steve. [Photo tmv]
Il regarde dans le vide. « Je n’ai pas peur d’en parler. Ça peut arriver à tout le monde. Moi, je ne suis pas un robot. J’étais tellement bas que j’allais faire une connerie. Je me suis mis à boire. Juste une fois par semaine, mais seul chez moi sans m’arrêter jusqu’à être minable. Alors qu’en société, je gérais… » Sa hiérarchie l’a soutenu à 300 %, assure Steve, qui a travaillé à la BAC dans une des villes les plus difficiles de France pendant 10 ans. Mais à la sortie du Courbat, il a fait un AVC. Puis une opération à coeur ouvert. « J’avais grossi, je n’arrivais plus à marcher. Je suis revenu ici, car je voulais me sentir vivant et reprendre une vie saine. »
Car impossible d’y réchapper : au Courbat, le sport est une obligation. Les activités aussi. Peinture, dessin, équitation, atelier mécanique, basket, volley, art thérapie… « Nous avons une vocation pédagogique. Notre établissement doit s’ouvrir et faire partie du parcours de vie d’une personne », justifie Frédérique Yonnet, directrice de l’établissement. La big boss des lieux semble presque désolée que tant de flics détruits viennent pousser sa porte : « Ils viennent de toute la France et d’Outre-Mer. Il y a de plus en plus de jeunes, de plus en plus de précaires et de plus en plus de femmes ! » Selon elle, « les policiers sont passionnés par leur travail. Or, le burn-out, c’est une maladie professionnelle, c’est une histoire d’amour à mort avec son travail ».
Message de santé publique le Courbat ? Assurément. « Tous les métiers sont impactés », rappelle Frédérique Yonnet. Avant de parler de la « grande part de responsabilité des politiques » : « Il y a un manque de reconnaissance du métier, l’impression de travailler pour rien. Depuis 2007 et la politique du chiffre, l’image du flic qui est là seulement pour la répression a transformé la façon de percevoir la police. »
Ivan semble d’accord avec ça. Lui en a eu marre de « l’accumulation de victimes qui reviennent et n’assimilent pas les solutions qu’on leur propose ». Il donne en exemple les violences conjugales ou « le délinquant qu’on a vingt fois mais qui s’en tire toujours ». Il déplore le manque de solutions de réinsertion en France. Pour lui, « le tout-répressif ne sert à rien » : « Il faut parler, discuter, sans être moraliste, par exemple pour les conduites en état d’ivresse. C’est juste qu’on en a marre de ramasser les cadavres. »
Le repas de midi est passé. Salade de carottes en entrée, paella avec poulet et poisson au plat principal (« c’est jour de fête, car vous êtes là ! », rigolent Steve et Ivan) et fromage en dessert. La cantine se vide. C’est bientôt l’heure d’un énième appel. « On réapprend les règles pour la vie en société », résume Billy. Parce que le Courbat est une sorte de petit monde. Un village. Il est loin le temps où l’on n’osait pas parler du Courbat. « Je vais en stage de voile. » Voilà l’expression derrière laquelle les policiers malades se planquaient. « On a moins l’image de l’hôpital pour flics dépressifs et alcoolos », se réjouit désormais Billy. « Le Courbat est là pour tendre la main aux oubliés. »
Reportage et photos par Aurélien Germain
Ivan s’est trouvé l’âme d’un poète au Courbat. Ici avec son écrit « Acceptation ». [Photo tmv]
Judd Apatow revient avec ce Crazy Amy, une comédie romantique qui fait sourire et parfois rire, mais bien trop puritaine dans sa morale.
Pour la énième fois, ne vous fiez pas au titre de la version française : Crazy Amy n’est pas si « crazy » que ça. Le titre original, Trainwreck (« épave ambulante »), retranscrit bien mieux la personnalité d’Amy, personnage principal du dernier film de Judd Apatow. L’un des rois de la comédie US (40 ans, toujours puceau ou encore En cloque, mode d’emploi) revient ici plus inspiré, avec une comédie romantique à la new-yorkaise qu’il réussit habilement à diluer dans une sorte de drame intimiste, abordant divers thèmes comme le sexe, l’amour, l’estime de soi, la mort.
Crazy Amy suit donc la journaliste Amy, une extravertie multipliant les coups d’un soir, tout en refoulant les relations amoureuses qu’elle considère ennuyeuses. Tout va changer lorsqu’elle rencontre le sujet de son prochain article, Aaron, un brillant et charmant médecin…
Le début de Crazy Amy est exquis : avec son sens de la punchline, Judd Apatow balance des dialogues savoureux en cascade. Le réalisateur s’éclate à transformer l’actrice Amy Schumer en nympho assumée, alcoolo et superficielle. Les saynètes humoristiques filent comme des torpilles (cette scène hilarante de sexe avec un bodybuildé atrophié du bulbe). Et puis Crazy Amy dérive, brouille les pistes, marie humour et drame dans un subtil dosage. Tour à tour drôle et sensible, aussi bien capable de filmer une discussion-fantasme sur Johnny Depp aux toilettes qu’une conversation profonde sur la sclérose en plaques du papa d’Amy.
On regrettera toutefois un divertissement certes efficace, mais ultra-classique et bien trop puritain dans sa morale. Sans compter qu’une nouvelle fois, Apatow retombe dans son travers habituel : faire un film bien trop long pour son sujet.
>>Comédie (USA) de Judd Apatow. Durée : 2 h 02. Avec Amy Shumer, Bill Hader, Brie Larson… NOTE : 3/5
Une regrettable erreur s’est glissée dans notre numéro 191 du 18 novembre…
Après la tragédie de Paris, on vous avoue qu’on était un peu sonnés. Un peu beaucoup, même. De fait, nous avons laissé une regrettable coquille dans le numéro 191 du 18 novembre (à télécharger gratuitement ICI) : page 8, il s’agit bien évidemment de l’Etat islamique et non de l’Etat islamiste comme il est précisé dans le titre.
Ce ne sont pas des symboles qui sont tombés vendredi. Ce sont des femmes et des hommes qui se trouvaient là. Comme nous aurions pu nous y trouver nous-mêmes, sans distinction d’âge, de confession ou de couleur de peau. Sur Facebook, sur Twitter, on peut voir les échos de leurs vies fauchées…
PEACE, LOVE & DEATH METAL
C’est pendant la chanson Kiss the devil que le Cauchemar a débuté. Un riff délicieux subitement noyé dans l’horreur des tirs. Une chanson géniale de l’album « Peace, love, death metal ». Les Eagles of Death metal n’ont rien à voir avec les Eagles. Encore moins avec le death metal. C’est simplement du rock’n’roll. Des chansons drôles, cliché, filant la banane. Heureuses. Le public était venu pour ça. Pour l’amour de la musique, du rock, de la déconne, de la vie tout simplement. Et tout s’est écroulé. Comme aux quatre coins de Paris.
La musique est notre arme à nous. La vie et la joie de vivre aussi. On aime l’art, les terrasses, boire un coup, la musique, sourire. On aime la vie, montrons-le. La liberté est plus forte que la terreur.
Aurélien Germain
Elodie Breuil
Elle avait 20 ans et étudiait le design à l’école de Condé, à Paris. En janvier, comme beaucoup de Français, elle avait participé à la marche républicaine suite aux attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher.
Lola Salines
Elle avait 29 ans. Elle était mariée, aimait la vie et le roller Derby. Elle était éditrice chez Gründ Jeunesse. « Une jeune femme talentueuse, lumineuse… Je suis si triste de cette jeunesse fauchée. » écrit Claudine sur sa page Facebook.
Mathieu Hoche
Technicien caméraman de la société Ericsson, il travaillait depuis le démarrage avec la chaîne France 24. Il a été tué au Bataclan. Il avait 37 ans et était père d’un enfant de six ans.
Djamila Hound
Originaire de Dreux, elle avait 41 ans et était la maman d’une fillette de huit ans. Vendredi soir, elle était à la terrasse du restaurant La Belle équipe, rue de Charrone, en compagnie d’amis. Elle a été fauchée par deux balles tirées par les terroristes.
Véronique Geoffroy de Bourgies
Cette quinquagénaire avait créé en 2004 l’association Zazakely Sambatra, qui avait pour mission d’aider à l’éducation des enfants malgaches. Elle avait elle-même adopté, avec son mari, deux enfants venus de Madagascar. Elle a été tuée rue de Charonne.
Cédric Mauduit
Normand de 41 ans, il était au Bataclan avec cinq amis. Originaire du Lion-sur-Mer, il était Directeur de la Modernisation du Département du Calvados.
Elsa Delplace
Son métier, c’était la qualité de vie au travail… Être mieux dans son boulot pour être plus performant… 35 ans, d’origine chilienne, elle était née en France, sa mère s’étant exilée à Paris après le coup d’état militaire de 1973. Sa mère également tuée dans l’attentat.
Guillaume B. Decherf
Il était l’une des plus grandes plumes du rock en France. Fan de metal, militant du hard rock, du riff qui tâche, ce papa de deux filles, connu pour sa grosse boucle d’oreille et sa connaissance encyclopédique (d’Iron Maiden à… Céline Dion !), était un critique musical visionnaire et fan de bonne bouffe. Il est mort à 43 ans.
Mathias Dymarski et Marie Lausch
Ils étaient originaires de Metz et ils vivaient ensemble, depuis septembre, à Paris. Ils avaient 23 et 22 ans. Ils avaient offert le concert des Eagles of Death Metal à un couple d’amis pour leur anniversaire. Ils se sont perdus dans la panique. Leurs amis s’en sont sortis. Pas eux.
Kheirddine Sahbi
Jeune violoniste algérien, il était venu en France pour perfectionner son art. Il était également étudiant à la Sorbonne à Paris. Il est mort sous les balles vendredi soir.
Marie Mosser
Elle avait 24 ans, elle était originaire de Nancy et passionnée de musique. Elle travaillait pour Mercury et pour le site Celebrities in Paris qui avait trois de ses collaborateurs présents au Bataclan (deux sont décédés) et qui a mené la recherche sur les réseaux sociaux tout au long de la journée de samedi.
Thomas Ayad
Il avait 32 ans et travaillait pour la maison de disques Mercury Records (label du groupe Eagles of the Death Metal). Il mort au Bataclan. C’est son club de hockey sur gazon qui a annoncé la nouvelle sur Facebook.
François-Xavier Prévost
Ses copains l’appelaient Fixou. Ils ont créé une page Facebook pour lui rendre hommage. Sa trop courte vie brutalement fauchée s’y déroule en quelques photos que l’on aurait pu retrouver sur un diaporama de mariage. Il avait 26 ans.
Des vies, des visages parmi toutes les victimes de cette terrible journée…
En hommage aux victimes, le lycée Vaucanson de Tours a réalisé cette magnifique initiative et photo :
PHOTO CVL Vaucanson
Page réalisée par Matthieu Pays, Elisabeth Segard et Aurélien Germain
Paris a été attaqué et touché en plein cœur, ce vendredi 13 novembre 2015.
Nous n’avons pas de mots. La gorge sèche, le ventre noué. Nos yeux sont embués de larmes. L’horreur et la barbarie ont frappé Paris hier soir.
Toute l’équipe de tmv envoie ses pensées et ses condoléances. Soyons forts et réunis dans cet atroce moment.
Vous, lecteurs, lectrices, si vous avez envie de réagir, de parler, de dessiner, d’écrire un poème, faites-le ici, en commentaire, sur notre Facebook, notre Twitter, partout. Parlez, laissez parler votre cœur.
Mieux comprendre le monde qui nous entoure, c’est l’objectif des ateliers organisés par l’association Arborésciences.
Une pince à la main, Gaspard, concentré, dénude un à un les fils électriques qui vont lui permettre de fabriquer un jeu d’adresse. Son frère, Siméon, est en train de démonter une curieuse pile : deux tomates flanquées de lames métalliques reliées entre elles par des fils. « Vous avez fabriqué des piles végétales. Elles fonctionnent comme celles que vous avez à la maison, explique Brigitte, l’animatrice. Maintenant, nous allons construire un jeu d’adresse électrique que vous pourrez emmener chez vous. »
Comme les deux frangins, une quinzaine d’apprentis électriciens participent ce samedi-là à l’atelier organisé par l’association Arborésciences à la médiathèque de Tours. L’activité, gratuite, est ouverte aux adultes et aux enfants à partir de sept ans. « Le but, c’est de mieux comprendre le monde qui nous entoure », affirme Anne-Lise Desnoyers, la présidente de l’association. « On apprend en expérimentant, en faisant par soi-même. »
Observer, se poser des questions, émettre des hypothèses… Le tout en s’amusant. « L’aspect ludique est très important. On apprend plus facilement par le jeu », précise la présidente. Venus avec leur maman, Gaspard et Siméon en sont à leur troisième atelier : « On a découvert les sons, puis la lumière. On a même fabriqué une boîte noire », se rappellent- ils, enthousiastes.
L’objectif, aussi, c’est de faire le lien avec la vie quotidienne. Pour que les enfants, une fois rentrés chez eux, trouvent à la maison le matériel nécessaire pour refaire l’expérience avec leurs parents.
Foot : Et si vous gagniez la possibilité de tirer le coup d’envoi du match Tours contre Clermont-Ferrand ?
Le 1er décembre se jouera le match Tours contre Clermont-Ferrand. Comme nous sommes de bonne humeur et partenaires de la rencontre (le stade sera à nos couleurs et il y aura une animation hip-hop en avant-match), nous vous donnons la possibilité de tirer le coup d’envoi avec le TFC ! Bien évidemment, vous bénéficierez aussi d’une entrée au stade pour le match.
Il n’y aura qu’un(e) gagnant(e) !
Pour participer, rien de plus simple : il suffit d’envoyer un mail à redac@tmvtours.fr avec vos noms, prénoms et adresse mail. Si possible, dans l’objet du mail, précisez « jeu concours TFC »
Le ou la gagnant(e) sera tiré(e) au sort.
Cette semaine, c’est vendredi 13 ! On vous donne un top 4 des films où les héros sont plutôt malchanceux. Histoire de se mettre dans l’ambiance.
APOLLO 13
C’est moche la vie parfois. Vous êtes pépère dans votre navette spatiale, loin de votre maison et là, bim, Houston, on a un problème. Votre réservoir d’oxygène a explosé. D’un côté, quelle idée d’accoler 13 à votre vaisseau aussi…
Cinq potes, tombés en panne, s’arrêtent dans une maison abandonnée au Texas. Loupé : un type masqué va et vouloir les dézinguer à coup de tronçonneuse. Côté malchance, difficile de faire mieux. Ou pire.
Chuck, cadre de Fedex, doit livrer un colis la veille de Noël. Son avion se crashe, laissant monsieur seul sur une île déserte. Quatre ans avec une barbe de hipster à parler à un ballon, c’est quand même vraiment pas de bol.
Faire le beau en rando’, c’est bien. Ne pas se retrouver bloqué pendant cinq jours dans les gorges de l’Utah, le bras coincé sous un rocher, c’est mieux ! C’est pourtant ce qui arrive à Aron… et c’est une histoire vraie. Outch.
Quel est le top 3 des quartiers les plus chers à Tours ? Et les moins chers ? Réponse ici !
Après la flambée, puis la crise, le calme amorcé en 2014 se confirme cette année. L’écart entre les prix annoncés en agence et les prix enregistrés par les notaires s’est réduit. La preuve ? Les prix affichés ont chuté de 2,7 % tandis qu’ils ont remonté de 3,6 % sur les actes. Bien sûr, on peut négocier mais l’heure n’est plus à la spéculation : on achète pour avoir un toit bien à soi et s’assurer une épargne retraite.
Dans le top 3 des quartiers prisés des Tourangeaux, on retrouve sans surprise Les Halles et la rue Nationale, Les Prébendes et le quartier Cathédrale : « Le prix médian en hyper centre est à 2 490 € le mètre carré, avec bien sûr des variations selon la rareté du bien, » précise Maître Beaujard, vice-président de la Chambre des notaires d’Indre-et-Loire. Du côté des Prébendes, les maisons anciennes se sont stabilisées.
En juin, un particulier situé rue Lakanal s’est vendu 337 000 €, un autre 275 000 € rue Boisdenier. Et dans l’agglomération ? « En première couronne, les appartements anciens se vendent en moyenne 1.750 € le mètre carré, le neuf se situe à 3 380 € le mètre carré. Là encore, c’est un prix moyen et dans le centre de Tours, il peut doubler pour un programme de prestige. »
Pour les primo-accédants, les villes de Saint Pierre-des-Corps et Joué-lès-Tours sont les plus attractives. Bien desservies, leur dynamisme culturel et associatif est séduisant. Mais une petite nouvelle les rattrape : La Riche.
La Grosse Tour is back ! Tmv a donc fait un petit tour à deux pas de la Place Plum’ pour se régaler.
Retour aux sources pour Patricia Enjary ? Véritable figure du quartier, patronne de resto au débit ultra-rapide, cette hyperactive à la pêche légendaire a rouvert son établissement dans le vieux Tours… vingt-cinq ans après ! La Grosse Tour n’a pas changé d’adresse : les portes sont toujours ouvertes à deux pas de la Place Plum’. En entrant, la déco saute aux yeux : tendance, à la touche art contemporain. Normal, le décor est nourri des oeuvres de l’artiste Dominique Spiessert !
L’assiette arrive après un service rapide : dès la première bouchée, il y a un arrière-goût délicieux dans notre purée. Des saveurs de pommes parsèment en effet le plat. « Arnaud adore rajouter une pointe d’exotisme », souligne Patricia. « J’ai vécu plusieurs années en Asie », justifie le chef, abordable et très sympathique. La viande, agrémentée de ses champignons, est toute tendre, la sauce épaisse comme il faut et la salade croquante qui l’accompagne a été rehaussée par une touche de moutarde. Parfait pour un plat du jour. Mais on aurait pu se faire plaisir avec un curry vert de crevettes, des mini-nems de boudin noir ou encore un dos de lieu noir.
La carte est amenée à changer constamment. Il ne faut pas lasser le client. La Grosse Tour travaille ne propose que des produits frais et se fournit chez des producteurs du coin ou des maisons de la région côté vins. La sélection viticole est d’ailleurs judicieuse, notamment pour les vins rouges. Petit bonus ? Une cave au sous-sol que le chef Arnaud jubile à l’idée de nous montrer : spacieuse, tamisée, modernisée, elle est disponible à la location ou pour les réservations lors d’occasions spéciales. La Grosse Tour est de retour. Et en force !
Aurélien Germain
> 14 rue de la Grosse-Tour. Réservations conseillées au 09 80 66 90 65. Fermé les dimanches et lundis. Comptez 10,90 € pour le plat du jour. Menus entre 20 € et 27 €. LEUR FACEBOOK, c’est par ici !
Joe Pilgrim, chanteur franco-béninois, surfe sur la scène Reggae/Dub. À l’instar de ses grands cousins jamaïcains, il met sa voix au service d’un message spirituel. Accompagné des infatigables Ligerians (formés à Tours), « Brother Joe » s’apprête à sortir un nouvel album : Intuitions, le 20 novembre.
La Mauvaise Réputation de Brassens. Tout y est dit !
SI TU ÉTAIS UN LIVRE…
Un texte Sanskrit (langue des textes religieux hindous), où la déesse Bhairavi demande au dieu Bhairava ce qui est le plus sacré dans la vie. La réponse ? Rien que tu ne trouveras sur Terre.
SI TU ÉTAIS UN PLAT…
Lasagnes siciliennes à base d’aubergines et de parmesan… c’est fou !
SI TU ÉTAIS UN FAIT D’ACTUALITÉ…
Ce qu’il se passe avec les réfugiés et les migrants. Les politiques ne peuvent plus faire la sourde oreille.
SI TU ÉTAIS UNE ARME…
Classique… Je serais ma guitare. La musique est une arme.
SI TU ÉTAIS UN PHILOSOPHE …
Pierre Rabhi. Ce qu’il fait pour l’environnement est significatif. Il pense par et pour la Terre
SI TU ÉTAIS UN FILM…
Le Sixième Sens ! Parce que le gamin développe son intuition (en référence à son album éponyme, NDLR)
SI TU ÉTAIS UNE FEMME…
Wangari Muta Maathai. C’est la première femme africaine à avoir reçu le Prix Nobel de la Paix pour son militantisme écologiste.
SI TU ÉTAIS UN POÈTE…
Dur de choisir… Je vais dire moi ! (rires)
SI TU ÉTAIS UN CHANTEUR…
Joseph Hill du groupe Culture. C’est sa manière de chanter des louanges qui m’a donné envie de chanter.
Au programme de nos chroniques, deux CDs avec Lockdown et Grand Corps Malade, ainsi qu’un compte twitter parodique rigolo, de la BD mais aussi un Benjamin Castaldi en mode clash…
LA BD CHER PAYS DE NOTRE ENFANCE
Album après album, Étienne Davodeau dessine un portrait de la France contemporaine qui fait de lui un des auteurs les plus sensibles et attachants du 9e art. En se plongeant dans la France des années 70, en compagnie du journaliste Benoît Collombat, il offre un portrait saisissant de ces années de plomb. De la mort du juge Renaud et de celle de Robert Boulin, en passant par le gang des Lyonnais et les exactions du S.A.C., c’est un travail d’historiens et de journalisme, une « lutte de la mémoire contre l’oubli », selon les mots de Milan Kundera. Un des cinq meilleurs ouvrages de l’année.
Hervé Bourit
LE DVD LES MINIONS
Après en avoir mangé tout l’été jusqu’à l’indigestion, revoilà les Minions pour une sortie DVD. Signé du géant de l’animation Pierre Coffin, le film est une petite pépite d’humour : enveloppé dans une BO géniale (à coup de The Who et des Kinks…), bourré de références, ce road-trip délirant voit son édition Blu-ray dotée de trois mini-films bonus, ainsi qu’une carte interactive et d’un docu sur les Minions en suppléments. Reste un bonus moins indispensable : le « Jingle Bells » façon… Minions.
A.G.
LES CD GRAND CORPS MALADE – IL NOUS RESTERA ÇA
Joli concept que cette nouvelle offrande de Grand Corps malade qui a en effet proposé à dix auteurs d’insérer la phrase « il nous restera ça » dans des textes inédits. Au total, 14 titres aérés par des interludes du slameur. L’écriture ne déçoit jamais (les écrits, sublimes, sont d’une poésie incroyable), les plumes s’entrechoquent, mais les interprétations sont parfois inégales. Ben Mazué charme, la voix de velours de Jeanne Cherhal ensorcelle, Aznavour et Thiéfaine restent trop timides et Luciole est magique. Sans oublier un Renaud à la voix d’outre-tombe, apparition captivante mais ô combien effrayante…
A.G.
LOCKDOWN
La grosse surprise du mois vient de Lockdown, combo venu tout droit des entrailles de la Lorraine. Pour ce premier EP, le jeune groupe balance cinq titres survitaminés, trempés dans le gros rock testostéroné, le heavy metal et le prog’. En résulte une pure réussite : l’ouverture Fallin’ avec ses modulations de voix maîtrisées à la perfection, ou encore l’envoûtant morceau à tiroir Greed et sa batterie tentaculaire qui se fend de quelques roulements jubilatoires… On reste étonnés de voir un équilibre si habile entre structures complexes et parties simples mais accrocheuses. Seul bémol : un interlude d’une minute au milieu d’un EP malheureusement trop court : on en redemande !
Infos sur LEUR FACEBOOK
A.G.
1
C’est, en milliard (!), le nombre de personnes qui se connectent sur Facebook… tous les jours ! Parmi eux, 900 millions consultent le réseau social depuis un smartphone ou une tablette (une hausse de 27 % en un an). Profits dégagés par Facebook ? Entre 2,5 et 2,7 milliards de dollars.
TENDANCE WEB LUCETTE ET SON TWITTER
Visiblement, le coup de com’ rigolo (pardon, la « isite surprise ») de Hollande chez Lucette, une habitante en Lorraine, a donné des idées à un petit rigolo. Il a donc crée le compte parodique @Lucette_ sur Twitter. Au menu, des tweets racontant cette journée, comme « Le ptit Gaspard… j’en aurais bien fait mon 4 h » ou encore « Merci à #Hollande pour le ménage chez moi et pour le café… #WhatElse ».
QUAND CASTALDI CLASHE
« Certains avaient imaginé de faire avaler une pilule abortive à une candidate enceinte, d’ailleurs sélectionnée pour cette raison. » Boum. L’une des phrases-choc que l’on peut trouver dans l’autobiographie de l’animateur Benjamin Castaldi, intitulée Pour l’instant tout va bien. Il y évoque notamment les coulisses de la télé-réalité, balance sur Secret Story et toutes les émissions qui atrophient le bulbe. Castaldi dénonce un sacré paquet de magouilles et de trucages : votes téléphoniques trafiqués pour Loft Story, départs orchestrés, mise en scène…
PRISON ET FOUET POUR UN DOCU
« Je ne comprends pas trop ce qui m’arrive… » Keywan Karimi, cinéaste iranien, s’attend à tout, comme il l’a confié au journal Le Monde. Il a été condamné, mi-octobre, à 6 ans de prison et 223 coups de fouet pour la scène d’un baiser qu’il n’a pas même pas tournée (« l’actrice n’a pas accepté ») et accusé « de propagande » pour son Writing on the city, un documentaire sur les graffitis à Téhéran. Le jeune réalisateur parle, à raison, d’une « histoire kafkaïenne » et « souhaite que [son] film soit vu dans un festival, afin d’apporter un soutien ». Récemment, une pétition des eurodéputés a été lancée.
Pas de bol, le petit dernier est né le 30 novembre. Impossible de l’emmener pour un pique-nique géant au bord du lac des Bretonnières. On fait quoi ? 1/ on lui raconte que le monsieur de la mairie s’est trompé et qu’il est né le 4 avril 2/ on trouve une solution pour le fêter à l’intérieur sans devenir dingo.
JE SUIS PRÊT A FAIRE LA/LE SUPER HÉROS
A la maison… C’est possible sans devenir fou. Première condition : limitez le nombre d’enfants. Au-delà de 8, c’est un peu sport sauf si vous habitez un château-fort et pouvez en perdre une poignée dans les oubliettes. Deuxième précaution : rangez tout ce qui est dangereux et fragile. La collection de dagues kurdes, les porcelaines de mamie sur la table basse, au placard.
À partir de 6 ans, l’atelier de cuisine est un deux-en- un qui cartonne. À faire soi-même, si vous êtes patient et pas maniaque, sinon, des cuisiniers ou des animateurs spécialisés interviennent à domicile. Entre la préparation et la dégustation, les enfants sont occupés au moins deux heures et ils auront découvert que le brownie ne naît pas dans un carton plastifié.
Vous habitez une maison sur plusieurs étages ? Organisez une chasse au trésor. Si vous êtes en panne de créativité, des sites proposent des kits à télécharger adaptés à chaque tranche d’âge (6-8 ans ou 9-12 ans) et peuvent même vous expédier à domicile tout le matériel nécessaire, y compris des lots de ballons et de cartes d’anniversaire.
Jusqu’au CP, le basique après-midi déguisé + maquillage reste une valeur sûre. Demandez aux parents d’amener les enfants déguisés ou mettez à disposition une malle de tenues. Pour le maquillage, pas besoin d’être Raphaël : les moustaches de chat, la barbe de pirate, les paillettes sur les yeux, les points de coccinelle… ça fonctionne.
Emmenez tout le monde se faire une toile, une vraie, au musée des Beaux Arts. Les tableaux ne leur sembleront plus jamais barbants. Guidés par l’appli culturelle Guideez (gratuite), petits et grands suivent un parcours ludique d’une heure. Plusieurs stations de jeux, les « box », permettent de recomposer une nature morte en 3D, de réaliser un puzzle, de se costumer devant un tableau… Parfait pour les 7 à 12 ans. >Musée des Beaux Arts, place François- Sicard, à Tours.
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. Parcours famille accessible dès l’âge de 3 ans, tous les jours de 14 h 18 h.
Informations au 02 47 05 68 73.
JE VEUX LES FATIGUER SANS ME FATIGUER
Il faut prévoir des gants, des pantalons et des vêtements confortables et chauds mais les souvenirs sont à la hauteur de l’effort. À la patinoire de Tours, l’animateur accueille les enfants, leur dispense les consignes de sécurité puis organise deux heures de jeux sur la glace. La pause goûter, avec viennoiseries et jus de fruit, se déroule au snack de la patinoire. A Joué, ce sont aux parents d’encadrer et de prévoir le goûter, la patinoire offre un cadeau et une surprise. >Patinoire de Tours, 22 rue de l’Élysée.
Le mercredi, de 14 h 15 à 17 h. Informations et réservations au 02 47 70 86 30. Forfait comprenant le goûter, les entrées et la location des équipements. Groupe de 15 enfants maximum, de 4 à 14 ans. >Patinoire de Joué-lès-Tours, place François Mitterrand, réservations au 02 47 39 71 42. Les mercredi et samedi après-midis.
Les Studios offrent toujours une programmation originale pour les enfants. Dès l’âge de 5 ans, le mercredi ou le week-end, la séance de 16 h vous tend les bras et occupera la fin de l’après-midi. Il est préférable d’être deux adultes pour encadrer le petit groupe (limité à 10 enfants). Les cinémas CGR, eux, proposent un forfait qui inclut la place de cinéma, deux jetons de jeux, un sachet de bonbons, la visite des cabines, un gâteau et des boissons, plus un cadeau. >Les Studios, 2 rue des Ursulines, programmes et tarifs sur studiocine.com >CGR des Deux Lions ou Tours Centre informations aux caisses ou sur le site cgrcinemas.fr/tours
Le cirque Georget a vu passer tous les écoliers de la région et il a concocté une formule spécialement pour les anniversaires. Vous devrez rester sur place mais vous pourrez acquérir quelques techniques de jonglerie ou même de trapèze en suivant du coin de l’oeil l’initiation proposée aux enfants. Et profiter du spectacle de cirque de 30 minutes. Si le cirque offre bonbons et boissons, vous devrez fournir le gâteau. >Pôle Arts du cirque, Parc des Varennes, avenue de l’Europe à Luynes.
Formules pour groupes de 10, 15 ou 20 enfants. Informations au 06 52 37 08 91 et réservations sur le site pole-artsducirque.com
Foooooot ! Le foot en salle, en voilà une bonne idée pour libérer les énergies. Ces chères têtes blondes et brunes pourront passer 2 heures à taper dans un ballon, avec boissons et bonbons (presque) à volonté. La solution présente deux avantages : aucun risque de rendre des enfants crottés de boue et possibilité de commander le gâteau d’anniversaire. Et si les petits préfèrent jouer au ballon prisonnier plutôt que refaire le match PSG-St Etienne, ils ont le droit. >Le Five, 15 avenue du Danemark à Tours Nord.
Forfait pour un groupe de 14 enfants maxi, réservé aux moins de 14 ans. Informations et réservations au 02 47 51 62 40 et sur lefive.fr
Et de dix docu’ animaliers pour Disney Nature ! La firme revient avec le très intéressant Au Royaume des singes.
La série des documentaires animaliers estampillés Disney Nature s’enrichit avec ce Monkey Kingdom, Au Royaume des singes en français. Une nouvelle fois, ce sont les excellents Mark Linfield et Alastair Fothergill à la manoeuvre : les réalisateurs du précédent Chimpanzés nous emmènent cette fois-ci dans les profondeurs de la jungle d’Asie du Sud, pour découvrir une tribu de macaques à toques.
Une fois de plus, ce docu animalier (le dixième pour la firme aux grandes oreilles) vise juste : à l’instar des passionnants Grizzly ou encore Félins, Au Royaume des singes parvient brillamment à être à la fois informatif, drôle et émouvant. Dans des paysages à couper le souffle, joliment shootés, le film montre à quel point il existe une véritable société simiesque, se focalisant sur la hiérarchie sociale et montrant avec finesse la lutte des classes opérant chez eux. Un microcosme complexe et fascinant.
Et même en prenant le parti de s’intéresser surtout à la guenon Maya, sorte d’héroïne de ce documentaire, les réalisateurs réussissent tout de même à multiplier histoires et points de vue : élevage des petits singes, recherche de nourriture, bagarres de territoire, ou encore menaces, qu’elles soient animales ou… humaines.
Si la narration très juvénile et naïve, ainsi que la sur-scénarisation du documentaire, pourront en rebuter certains (le film vise clairement le jeune public), ce joli effort, au travail titanesque (un tournage de 3 ans !), vaut le détour. Une bouffée d’air frais dans le cinéma du moment, un joli moment d’émotion. Un voyage épousant par ailleurs la cause animale, sans être ronflant ou moralisateur.
Aurélien Germain
Documentaire, de Mark Linfield et Alastair Fothergill (USA). Durée : 1 h 21. NOTE : 3/5
L’astrologue était de bonne humeur. Jusqu’à prendre son clavier et ses jolis petits doigts et se mettre à l’horoscope. Désolé aux 3/4 des signes. Vraiment, désolé.
BÉLIER
Amour : Comme dirait Gunther, Mmh, you touch my tralala. My ding ding dong.
Gloire : Grattez-lui l’Eldorado.
Beauté : En changeant 12 lettres à Bélier, on obtient « lulibérine ». Coïncidence ? Je ne crois pas.
TAUREAU
Amour : Suis-moi, je te suis, fuis-moi, je te grille. Enfin, un truc dans le genre. Allez lire Femme Actuelle si vous n’êtes pas content(e).
Gloire : Refaites-vous une santé au Liechtenstein.
Beauté : Saturne vous kiffe grave. Votre père a chopé des étoiles, tout ça, tout ça.
GÉMEAUX
Amour : « L’amitié est fragile comme un poil. » ‘Sont malins, ces Ouzbeks, avec leurs proverbes !
Gloire : Travail vient du latin tripalium (instrument de torture). Vous saisissez le lien ?
Beauté : On ne savait pas quoi mettre pour celle-ci. Alors, écrivez ce que vous voulez : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
CANCER
Amour : Il/elle a remarqué vous la/le suiviez. Gaffe à ne pas vous faire griller. Toi-même tu sais, Cloclo.
Gloire : Aucune.
Beauté : Les durillons sont vos amis.
LION
Amour : On vous surnomme l’étoile de mer. Prenez le large.
Gloire : Heureux qui comme ho hisse, a fait un bon tirage.
Beauté : Soyez dans le mouv’ : copiez Karl Lagerfeld qui a la classe même avec un catogan et des lunettes de soleil quand il pleut.
VIERGE
Amour : Votre ex est partout. Osez la lacrymo.
Gloire : Tel un papillon de lumière, vous allez être smashé contre la vitre.
Beauté : Pluton vous recommande d’y aller mollo sur les mollards.
BALANCE
Amour : T’as un boulet.
Gloire : T’as les boules, hé !
Beauté : Taboulé.
SCORPION
Amour : Je penche, donc je fuis (signé : un vieux).
Gloire : Comme on dit au Laos, « quand les éléphants se battent, ce sont les fourmis qui meurent ». Ouais, ouais.
Beauté : Le Sheitan est en vous. Pourtant, vous n’êtes pas roux.
SAGITTAIRE
Amour : Uranus vous ordonne de le faire avec votre amant(e). Et vu le nom de cette planète, faites-lui confiance. Graou.
Gloire : ça sent le boudin.
Beauté : Mettez-vous à l’égalité homme/femme dans votre couple : échangez vos sous-vêtements.
CAPRICORNE
Amour : Comme un prout.
Gloire : Comme votre moumoute.
Beauté : Comme un mammouth.
VERSEAU
Amour : Détachez-le/la du lit, par pitié.
Gloire : Pardonnez à ceux qui vous ont offensé. Et délivrez-nous du mal, tant qu’à faire, tiens !
Beauté : Tout nu et tout pelé.
POISSON
Amour : « Ma descendance est morte dans un rouleau de sopalin. » Merci Booba, poète incompris.
Gloire : Gloire aux unijambistes !
Beauté : Frottez-vous.
On continue les initiatives locales dans le cadre de la COP21. Cette semaine, on a vu que manger 100 % local, c’était possible… mais pas si facile que cela. La preuve.
JOUR1
Aujourd’hui, mon petit déjeuner risque d’être light. Voire déprimant. Sauf erreur de ma part, le thé, le café et les oranges « made in Touraine » n’ont pas encore été inventés. Je compte me rattraper au déjeuner : courgettes et oignons sautés achetés à un maraîcher de Saint-Genouph, présent sur le carreau des Halles, accompagné d’un oeuf tout pareil. Je l’avoue, j’ai mis du sel et du cumin dans ma tambouille… Manque un bout de fromage, un petit chèvre produit à Avon-les-Roches.
Une pomme empruntée à un collègue habitant à la Celle-Saint-Avant, et mon premier vrai déjeuner 100 % local est réussi ! Problème, j’ai besoin d’une huile locale pour le soir même afin d’accompagner ma salade de chou rouge/pommes/chèvre. Direction le Biocoop où je trouve une huile de Colza produite à Nouans-les-Fontaines. Ouf !
JOUR 2
Mon petit déjeuner laisse toujours à désirer. Pas grave, je vais me rattraper ce midi. J’irais bien acheter directement à la ferme, attendre le rendez-vous d’une Amap ou commander par internet (par exemple sur panierdetouraine.fr) mais je n’ai pas envie de me compliquer la vie. Direction un magasins de producteurs. Il y a la Charrette des producteurs, mais j’opte pour Tours de fermes à Joué-les-Tours, le paradis du tout local. Des fromages, des crèmes, des yaourts, des fruits et légumes, de l’épicerie, des viandes made in Touraine rassemblés en un seul lieu.
Ça change mon déjeuner : un pâté de volaille de Betz-le-Château, des saucisses de canard de Mouzay avec des carottes de Saint-Genouph, et cerise sur le gâteau, j’ai même dégoté une boulangerie tourangelle qui fabrique son pain avec de la farine locale.
JOUR 3
Enfin un petit déjeuner digne de ce nom ! Un délicieux jus de pomme des Vergers de Fontenay, un yaourt de chèvre sucré de Dolus-le-Sec, du pain de ma boulangère locale, du beurre de la laiterie de Verneuil. J’avoue que l’absence de thé ou de café commence à être un peu pesante. Et quelle préparation! Quand on veut manger local, impossible d’improviser, de manger un sandwich au débotté.
Manger local, signifie regarder toutes les étiquettes, tout le temps. Mes collègues me proposent un chinois, raté pour moi. Mais j’ai tout ce qu’il faut. Je me suis cuisiné un petit salé, avec des lentilles de Manthelan, oui, oui !
JOUR 4
Manger local, c’est se mettre, forcément, aux fourneaux. Difficile de trouver des plats tout prêts « made in Touraine ». J’ai pourtant dégoté une soupe courgette/pistou produite à Saint-Genouph. Une tranche de jambon de Vautournon et l’affaire est dans le sac. Ce soir, j’ai mangé local sans cuisiner. Une gageure.
JOUR 5
C’est le dernier jour de mon challenge. Petit problème, je suis invitée chez mes parents. Je me vois mal leur imposer le « made in Touraine », eux qui mangent essentiellement « made in Loir-et-Cher ».
Saison oblige, ma mère a préparé des coquilles Saint Jacques. J’aimerais dire que je regrette, que je n’aurais jamais dû baisser si vite les bras. Mais rien à faire, rien de rien, c’était tellement délicieux… Avec une pointe de safran, produite localement s’il vous plaît!
Testé par Flore Mabilleau
Retrouvez chaque semaine dans tmv des initiatives locales dans notre rubrique COP21.
L’avenir est incertain pour La Belle Rouge, à Joué-lès-Tours. Son futur est menacé.
L’info nous était parvenue il y a quelque temps. Le futur de la salle culturelle et de concerts La Belle Rouge, à l’entrée de Joué-lès-Tours, est clairement menacé.
Dans un communiqué, l’équipe annonce avoir pris « plaisir à organiser, en partenariat avec les associations de l’agglomération, des événements visant à favoriser la culture pour tous » depuis plus de trois ans.
Elle poursuit : « Aujourd’hui, l’avenir de la Belle Rouge au 18 Impasse de Placier à Joué Lès Tours reste incertain tant que la communication avec le président de l’association Terra Ceramica, actuel locataire de l établissement et partenaire , reste unilatérale. Depuis le 30 janvier 2015, date de création de La Belle Rouge comme association, nous avancions vers un projet de reprise autonome de l établissement, avec l’approbation du président de Terra Ceramica, n’y ayant plus d activités et d’implication avec son association. Ce dernier nous a, il y a quelques semaines, bloqué l accès au lieu. Nous nous sommes retrouvés contraints d’annuler les événements qui devaient se dérouler à La Belle Rouge jusqu’à ce que l’on trouve un terrain d’entente. »
La salle indique alors : « Le président de Terra Ceramica refusant toutes discussions avant la prochaine assemblée générale annuelle prévue prochainement entre autre sur le projet de la salle. Nous préférons donc rester discrets sur les démarches réalisées actuellement. Des actions sont en cours et entreprises pour que l’association La Belle Rouge continue à proposer sa mixture culturelle. Nous ne manquerons pas de vous tenir informer de la suite ».
Des sex-toys par milliers, un rodéo sur un zizi mécanique et un gros paquet de sourires : on vous ramène nos souvenirs du Salon de l’érotisme à Tours, qui s’est tenu du 7 au 8 novembre 2015.
Que faire un samedi après-midi de novembre ? Se faire un petit plaisir charnel en zieutant Les Carnets de Julie suivi de Questions pour un champion sur France 3 ? Profiter des derniers rayons de soleil en buvant une Despé’ hors de prix Place Plum’ (« c’est parce qu’il y a une rondelle de citron avec, monsieur ») ? Ou bien prendre la température du Salon de l’érotisme au Parc des expos ?
Choisir sa tenue même si l’habit ne pas le moine.
Va pour le troisième choix, Marcel ! (oui, on vous appelle comme je veux) Nous voilà donc devant l’Antre de l’érotisme – et plus si affinités – bref, Eropolis comme on l’appelle dans le milieu. Ici, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi. En arrivant dans l’après-midi, il y a déjà la queue. [interlude : voilà, il fallait visiblement que l’on place ce fameux calembour utilisé à tout va par les journalistes dès lors qu’ils traitent du sujet] Ce qui est drôle, c’est d’observer les gens. Au Salon de l’érotisme, pas de regard de travers. Tout le monde vient comme bon lui semble. Eropolis aurait dû piquer le « venez comme vous êtes » à Mc Do. Ce jour-là, on croise tour à tour des visiteuses en tenue sexy, des hommes travestis, des jeunes couples, comme des papys mamies (plus rare, certes) ; à vue d’œil un public composé de 40 % de femmes et 60 % d’hommes. Tranquilou, Bilou. Pas de honte, ni gêne.
ALORS ON DANSE (bon, tout nu, ok)
La majeure partie de l’espace est occupée par des stands de jouets, divers et variés, de tenues, costumes, ou autres ustensiles incroyables (mon dieu, qu’est-ce que c’est que cet avant-bras ?!). Car érotisme rime avec business. Le sexe fait vendre, c’est bien connu. Tout est bon pour appâter le chaland. Les vendeurs et vendeuses sont beaux/belles, ont la tchatche et savent vous faire rester (et acheter). D’un coup d’un seul, on se fait alpaguer par l’une d’elles. Boum, nous voilà debout, droit comme un piquet, à nous faire masser par deux appareils à trois pattes qui vibrent. Ça passe dans le dos, sur les jambes, dans la nuque. « On doit l’utiliser avec de l’huile de massage. Si vous voulez, on en a à la barbe à papa, au chocolat, ou encore à la framboise. Ça peut rapidement faire monter la température, mais vous pouvez aussi le faire seul, chez vous, si vous avez des douleurs musculaires », me dit-elle. On s’imagine au lit en train de nous auto-masser après notre footing. Ouarf !
Le zizi mécanique attend son rodéo.
Ailleurs, les couples s’agglutinent devant la lingerie affriolante. Du slip en cuir à ouverture-zipette facile aux bas résilles graou-graou. Pour le reste, ce sont surtout les vibromasseurs ultra-perfectionnés qui font les yeux doux aux porte-monnaie des couples. Sous une tente, un homme vante les bienfaits de son « gloss fellation ». Sous ses airs de Salon à bonne humeur (on ne le renie pas), Eropolis est aussi un marché XXL, une vitrine à ne pas louper pour les commerçants des joujoux coquins.
Quelques instants après, on croise un ami journaliste. Son joli badge « PRESSE » (écrit en très gros) a la classe. Nous, nous n’en avons pas pris. OUI, MONSIEUR ! Investigation, reportage inside, Bernard de la Villardière-style ! Visiblement surpris, il bredouille en nous voyant là : « Tu couvres le Salon pour tmv ? Tu as choisi quel angle ? », demande-t-il. Moui, moui, coquinou. Ne fais donc pas semblant de parler boulot !
On continue un peu plus loin pour s’apercevoir que quelques stands proposent aussi des lap dances privées. Les prix varient entre 40 € le petit strip-tease pépère à 80 € le show où l’on peut huiler madame. Perchée sur ses talons, en string et les jambes enveloppées dans des bas, Sophia a l’œil qui brille. Sourit aux clients qui s’approchent. Elle enchaînera les strips pendant deux jours. « Aussi bien pour des personnes seules que pour des couples ! Ce n’est pas réservé qu’aux hommes ou aux célibataires », indique l’hôtesse d’accueil. Après plusieurs recherches internet délicates (ah, quel métier difficile), nous apprendrons que ladite Sophia est aussi actrice X de chez Dorcel. C’est qu’on côtoie les stars, à tmv, non mais !
ZIZI, HYPNOTIQUE ET MÉCANIQUE
« J’veux desceeeendre »
A côté dudit stand trône un tout gros zizi. Mécanique. Il tourne, tourne et tourne sur lui-même. Se cambre, penche, se relève. Diantre, c’est que c’est hypnotique ce machin-là ! Il s’agit en fait d’un rodéo-pénis (on n’a pas trouvé mieux comme terme, désolé). Comme les taureaux mécaniques, mais en plus phallique. Une dizaine de filles vont alors se succéder pour chevaucher la bête et essayer de rester le plus longtemps possible dessus, après avoir payé 5 € de participation. Chacune enfile une paire de gant et zou ! En voiture, Simone. Dans le public, on rigole, on commente, on philosophe. Le zizi continue de tournicoter et de faire valser les courageuses, sous une pluie de stroboscopes et de grosse techno qui fait boum-boum-boum. Finalement, la gagnante – une petite brune qui a tenu plus d’une minute – remporte un strip-tease privé avec un gentil monsieur tout de cuir vêtu et aux fesses douces et imberbes. Félicitations !
Plus loin, l’espace X (comprenez vraiment hard) est rempli jusqu’au slip. Grosse ambiance. Il faut débourser 3 € de plus pour y accéder et montrer patte blanche : ici, s’enchaînent les strip-tease très très chauds sur scène, mais aussi des tournages de scènes porno. L’ambiance est plus qu’étrange. Rivés aux devants de la scène, des jeunes venus entre potes pour se marrer. D’autres pour mater. Des messieurs au regard lubrique filment la fornication avec autant d’attention qu’un Scorcese du X… Mais au milieu, il y a aussi des couples. Bien plus qu’on ne le pense. « C’est que ça va nous exciter, ça », soufflent deux amoureux, la trentaine. D’autres débattent ardemment sur la circonférence impressionnante de l’attribut du monsieur tout nu qui enchaîne les positions comme un robot sans âme. Tmv reste un peu perplexe devant cette partie spéciale du Salon. Mais les goûts et les couleurs, n’est-ce pas ?
Il est 20 h 30 et nous piétinons au Salon de l’érotisme depuis plus de 3 h (ah quel métier difficile, bis). Après avoir éclusé une bière à 6 € (ça, c’est tout de même moins sexy) et un Ice-Tea en canette à 3 € (le business, qu’on vous dit), nous quittons l’ambiance tamisée du Parc expo. Au loin, les visiteurs continuent à sourire, se bidonner, ou faire des rencontres dans de gros canapés blancs. Une fois dehors, on se rend compte à quel point le Salon de l’érotisme est une sorte de monde à part. Où l’inhibition n’existe plus vraiment. Qui ramène des milliers de personnes, de tous âges, toutes catégories socio-professionnelles confondues. Dingue tout de même.
Allez, on dit merci qui… ?
>>Plus de photos sur le site de la Nouvelle République (qui a un plus gros objectif que le nôtre, mais c’est pas la taille qui compte !) : JUSTE ICI !
Les Petites Bulles d’air est un nouveau projet qui pourrait faire un carton à Tours…
Le projet est ambitieux, mais formidable : Les Petites bulles d’air – c’est son joli petit nom – est né de l’esprit de Jonathan Bénuffé, rejoint depuis par Joanna Bedu. L’objectif ? Développer à Tours le concept d’accueil des tout-petits aussi bien la journée que la nuit. En gros, une sorte de crèche d’une dizaine de places, 24 h sur 24, six jours sur sept.
De petits cocons qui, selon le créateur, fourniront couches, lait, nourriture, et favoriseront le recrutement des personnes en situation de chômage et d’apprentissage. Pour parfaire le tout, Les Petites bulles d’air (facebook. com/lespetitesbullesdair) souhaitent s’appuyer sur la pédagogie Montessori et la langue des signes pour communiquer avec les enfants. Bref, faciliter la garde des enfants sans bien sûr se substituer aux parents ! Ambitieux, mais formidable qu’on vous disait !
Une campagne de financement participatif a été mise en place pour aider le projet à se construire.
Il suffit de faire un tour sur fr.ulule. com/lespetitesbullesdair/
Un jeu où on rigole en famille tout en apprenant plein de choses : pas possible ? Ben si. La preuve…
Le droit de vote des femmes, c’est avant ou après le procès de Socrate ? Ok, facile ! Et le Projet Blair Witch, avant ou après Le voyage de Chihiro ? Encore plus dur, King-Kong, avant ou après la capture de Jean Moulin par la Gestapo ? C’est ça le principe de Chronicards. Dans ce jeu, vous trouverez sur chaque carte, un événement – par exemple la sortie de King-Kong – et de l’autre côté sa date, 7 mars 1933 en l’occurrence. Chaque joueur a 5 cartes qu’il regarde côté événements. Puis une carte côté date est posée sur la table, admettons 1885. Elle détermine le point de départ de la chronologie. Chacun à son tour, les joueurs devront placer leurs événements les uns par rapport aux autres.
Pour le premier joueur qui a la fameuse carte King-Kong, c’est assez simple. Il n’a qu’à la placer avant ou après 1885. Alors, alors ? Oui, il la pose après. C’est bien, vous suivez ! Et il la pose côté date pour constituer une sorte de frise. Au fur et à mesure qu’on joue, la frise s’étoffe et ça devient beaucoup plus difficile de placer le début de la construction du château de Chambord entre la bataille de Marignan et la découverte du Canada par Jacques Cartier.
De l’Histoire de France aux Merveilles du monde en passant par les femmes célèbres, il propose actuellement 13 boîtes de jeu thématiques. Pour jouer avec les enfants, préférez l’Histoire à l’école primaire ou l’Histoire en 3e. Alors intello oui, mais ludique !
Jeanne Beutter
>Disponible dans les librairies et magasins de jeux, 12 €.
Obama avec un chignon, un bouquin complètement punk et fou furieux, ou encore l’intégrale de Malcolm en DVD : voilà votre moment détente, culture, chronique et web.
LE LIVRE DISTORSION – SHOCK
Après le carton du premier opus (X), Distorsion revient avec son volume 2. Ce Shock, véritable brûlot punk et taré, tourne cette fois autour de la thématique de la provoc’. Emballé dans une maquette à l’esprit fanzine, foutraque et foldingue, on y retrouve entre autres Jackass, professeur Choron, GG Allin, l’entarteur Noël Godin ou encore Alice Cooper. Fouillant les entrailles de la littérature, du ciné, de la BD et de la musique, Distorsion envoie valser les conventions, avec une délicieuse liberté de ton, tout au long de 176 pages créatives, incongrues, apocalyptiques… mais joussives. A.G.
LE DVD MALCOLM – L’INTÉGRALE
Le plaisir ultime de tout fan de la famille la plus casse-bonbon d’Amérique : Malcolm voit enfin l’intégralité de ses sept saisons débarquer en France en coffret DVD. Plein à craquer (près de 8 h !), ce joli cadeau peut aussi se targuer d’offrir un paquet de bonus : visite de la maison, scènes coupées, interviews de l’équipe et de Linwood Boomer, le créateur de la série, mais aussi un épisode inédit en version longue. À consommer sans modération… à condition d’y mettre le prix : ce giga coffret coûte 99 €. A.G.
LE JEU VIDEO BEYOND EARTH RISING TIDE
En novembre 2014, Sid Meier créait l’événement en faisant entrer Civilization, son célèbre jeu de stratégie au tour par tour, dans une ère futuriste. Un an après la sortie de Beyond Earth, les joueurs vont devoir mouiller le maillot dans Rising Tide, une première extension qui fait la part belle aux mondes sous-marins. Bonne nouvelle, ce virage à 180° s’accompagne de nouveautés bienvenues comme un nouveau système de diplomatie et l’arrivée de quatre nouvelles factions. Alors, qui se jette à l’eau ? > 2K, Pegi + 12 ans, PC, 30 €. L. Soon
2,8
C’est, en millions, le nombre d’entrées réalisées par le film Les Nouvelles aventures d’Aladin… en 15 jours. Kev Adams est suivi par Matt Damon qui, même en étant « seul sur Mars », a quand même attiré 1,1 million de spectateurs en une semaine de diffusion.
LA BD LAZY COMPANY Tmv vous en a parlé récemment : la série tourangelle Lazy Company fait désormais ses armes en BD ! Avec le Tourangeau Ullcer au crayon et le scénariste Samuel Bodin, déjà auteur pour la série TV, on retrouve cette fois nos quatre abrutis incompétents… au Tibet ! Ils nous rejouent Band Of Brothers version Monty Python, dans une suite de sketches complètement déjantés. Cette unité très spéciale des forces armées américaines contient son lot de spécimens de la bêtise humaine. Pas étonnant que les ressorts humoristiques fonctionnent à plein tube pour ce qui s’avère être un des ouvrages les plus drôles de l’année.
Hervé Bourit
TENDANCE WEB CHIGNONS MIGNONS
Si vous avez un « man bun » (un chignon), c’est que vous êtes un hipster. Si, si. Maintenant, imaginez les leaders politiques avec cette coupe trop tendance : c’est ce qu’a fait la plateforme Design Crowd, avec ce concours Photoshop. Obama, Bush ou encore Poutine : la méga classe !
> À découvrir sur designcrowd.com/special/politicians-with-man-buns
Alors que la fièvre n’arrête pas de monter autour du prochain épisode, voilà notre top 4 des anecdotes insolites (donc inutiles) sur Star Wars.
LE SABRE LASER
Mais d’où vient le bruit caractéristique de cette arme culte ? Il a été inspiré par le bourdonnement des moteurs du projecteur de la salle de visionnage du film, d’après le designer des sons. Le tout, mixé avec un… aspirateur.
VADOR L’INCOMPRIS
David Prowse, qui a joué Dark Vador, a été banni de toutes les conventions par George Lucas. En cause ? Raisons financières et disputes : ce n’est pas la voix de Prowse qu’on entend dans le film. Ce que l’acteur n’a jamais encaissé.
E = MC YODA²
Stuart Freeborn est le créateur de Yoda. Pour le réaliser, ce maquilleur de génie a créé une réplique de son visage, puis s’est inspiré d’Einstein qui lui ressemblait quelque peu. Le papa de Yoda est mort à 96 ans, en 2013.
À LA BOURRE, TU SERAS
C’est en juin 2015 que la Chine a enfin pu découvrir le premier volet de la trilogie Star Wars au cinéma. Soit 38 ans après la sortie originale. La saga était toutefois disponible depuis longtemps, en DVD ou en téléchargement.
Débarrassons-nous du plastique ! Une idée pleine de bon sens et très en vogue, mais qui n’est pas si facile à appliquer. Changer nos habitudes c’est aussi se confronter à celles des autres. Depuis quelques mois, j’essaye de vivre sans sac plastique… Un défi quotidien !
Combien de sacs plastiques vous propose-t-on par jour ? Essayez de vous en passer pendant une semaine et vous verrez que « non merci » deviendra probablement la phrase que vous prononcerez le plus souvent en faisant vos courses. Car ces sacs, on vous les suggère systématiquement, gratuitement ou pas. Le lieu le plus classique est évidemment le supermarché. En raison de la quantité d’articles achetés, pas évident de répondre : « Je vais les mettre dans mon sac à main ! » La responsabilité est souvent partagée : vous avez oublié vos sacs solides et vous vous dites que « bah, tant pis, pour cette fois, je prends un sac jetable ». Mais si, comme moi, vous êtes particulièrement tête en l’air, en vérité vous cédez bien plus souvent à la facilité que vous ne voulez bien l’admettre. Les grands sacs de courses ne sont pas pratiques à garder sur soi en permanence. Et finalement 4 centimes, quand on est pressé et empêtré, on est prêt à les payer (si, si, avouez-le !).
Évidemment, changer ses habitudes, ce n’est pas simple. La loi de transition énergétique (promulguée le 17 août dernier) tente donc de nous l’imposer petit à petit. Les sacs de caisse en plastique à usage unique seront interdits à partir du 1er janvier 2016. Cela sera étendu aux autres sacs plastiques à usage unique et aux emballages plastiques pour l’envoi de la presse et de la publicité dès 2017. En 2020, ce sera au tour de la vaisselle plastique jetable d’être interdite. Autant dire qu’il vaut mieux commencer tout de suite à prendre le rythme.
Mais la question citoyenne se pose : avons-nous réellement besoin d’une loi pour nous prendre en main ? Les solutions existent déjà et ne sont pas aussi contraignantes qu’on peut l’imaginer. J’ai, par exemple, changé de sac à main, en choisissant un modèle un peu plus grand. Quand mon pharmacien me demande si je veux un sachet, je n’en ai pas besoin : les boîtes de médicaments rentrent dedans sans problème. Dans mon supermarché, j’ai acheté des sacs en tissus bleus, roses ou violets (disponibles en caisse) qui se replient sous forme de pochette (12 x 10 cm). Cela ne prend pratiquement pas de place et j’en laisse systématiquement deux dans mon sac à main (messieurs, à vos besaces !). Ainsi, si je décide d’aller faire des courses à l’improviste je peux tout emporter. Si vous faites de grosses courses, il est probable que vous soyez en voiture : laissez quelques grands sacs dans votre coffre en permanence.
20 000 VIEUX SACHETS SOUS LA MER
Au supermarché, j’ai également arrêté d’emballer mes fruits et légumes dans les sacs plastiques transparents. Je les pèse directement sur la balance, je garde l’étiquette et je les mets en vrac dans mon chariot. Aucune grande surface ne m’a empêchée de fonctionner ainsi jusqu’à présent. J’ai voulu faire de même au marché, mais les vendeurs sont souvent plus rapides que moi. Les légumes sont systématiquement mis dans des sacs plastiques, alors que j’ai des grands sacs vides dans les mains. Je dois souvent insister pour que les maraîchers les mettent directement en vrac dedans.
J’ai fait le même constat dans les magasins de prêt-à-porter. Les vendeurs glissent mécaniquement les vêtements dans un sac et il m’est arrivé plusieurs fois de leur demander de les ressortir pour les prendre directement dans le mien. Leurs regards perplexes me traumatisent moins que ce que j’ai vu sur internet. En avril, un plongeur a filmé les fonds marins près de la Croisette à Cannes : à cinq minutes des marches du festival, un amas aquatique de déchets en plastique. Avec les courants marins, ces milliers de déchets s’entassent et forment ensuite des continents, dont le plus connu est celui du Pacifique Nord (sa taille équivaut à six fois celle de la France).
Les trois quarts des déchets abandonnés en mer sont en plastique. En France, 17 milliards de sacs plastiques sont encore consommés chaque année (soit trois fois la population mondiale !) et 8 milliards sont abandonnés dans la nature. Or, pour se décomposer totalement, ces sacs ont besoin de 200 ans.
Autrement dit, chaque sac plastique survivra non pas à une mais à trois générations d’hommes.
« Tu connais l’application Pirates de Loire ? C’est super pour visiter le coin. » À force d’en entendre parler, notre journaliste a voulu tester. À l’abordage !
Le principe ? Découvrir le patrimoine du Val de Loire grâce à une chasse au trésor. Plus besoin de l’organiser soi-même pour ses enfants, le rêve ! Une fois l’appli téléchargée, j’ouvre un compte de pirate et choisis mon personnage. Moussaillon, second, capitaine… Tant qu’à faire, je serai seigneur de Loire. « Bienvenue à bord, Nathalie la rouge », nous accueille l’application une fois le profil créé. Et c’est parti pour une petite virée familiale.
Minute culturelle
Première étape : choisir le lieu de notre chasse au trésor. Historique, nature ou insolite ? L’appli en propose plein, de la place Plumereau à l’église Saint-Julien. Soleil au beau fixe, on opte pour la balade des bords de Loire. Pas question de démarrer tant que nous ne sommes pas au bon endroit, place Anatole-France : le système de géolocalisation veille au grain.
Sur place, le pirate Barbe-verte nous soumet la première énigme : « À l’aide d’un panneau, trouvez le nom de la chapelle de l’autre côté de la Loire. » En moins de deux, on trouve la réponse, trop facile ! Le nom, on ne vous le donnera pas, mais chaque énigme est l’occasion d’une minute culturelle. On a appris, par exemple, qu’en 1996, Jean-Paul II avait foulé le sol de cette chapelle. Ça vous en bouche un coin, hein ?
Panique sous le pont Wilson
Forts de ce premier succès, nous voilà repartis à la recherche de l’échelle des crues de la Loire. Objectif : trouver l’année de la plus haute crue. Trois minutes après, nous sommes déjà en train de taper la réponse sur le téléphone. Erreur. Notre deuxième tentative se solde aussi par un échec. La panique s’installe… Notre chasse au trésor va-t-elle tourner court ?
C’est alors qu’un éclair de génie me traverse l’esprit (non, non, pas moins que ça) : nous avions tapé la date complète, alors que seule l’année était demandée. Ouf, cette fois ça marche. Les énigmes suivantes nous amènent à poursuivre notre balade : traversée du pont Wilson, promenade sur les bords de Loire jusqu’au pont de fil, direction le château de Tours puis retour à la place Anatole-France. 2,5 kilomètres de soleil, nature et découvertes, sans aucune plainte des enfants, genre « j’en ai marre », « je veux rentrer », « j’ai mal aux pieds », « c’est quand qu’on arrive » (j’en ai encore plein sous le coude, mais je m’arrête là).
Course au QR code
La fin approche, le trésor avec. C’est bien ça qui motive les enfants (ah, terrible société de consommation…). Le principe ? Au fil des énigmes, nous cumulons des clés. Et la grande énigme finale, que nous réussissons à résoudre sans peine (modestie, quand tu nous tiens), nous donne droit à quatre clés ! C’est bien beau, ces clés virtuelles, mais on en fait quoi ? On peut soit les cumuler sur plusieurs visites, soit les dépenser dans un magasin. On opte pour le magnet de Tours, offert par l’office de tourisme. Mais là, c’est le drame… « Low battery », affiche mon portable. Sans téléphone, plus de cadeau. On court à l’office de tourisme. Objectif : trouver le QR code et le flasher.
Ouf, on arrive à temps. L’agent d’accueil nous donne le trésor, soigneusement emballé. Quelques minutes après, mon portable s’éteint. Game over.
Les journées Charles Bordes, du nom du compositeur classique, ont lieu ce week-end. On l’a donc confronté au groupe de heavy metal Iron Maiden. Parce que musique classique et metal font bon ménage, si, si !
CHARLES BORDES
Qui c’est ?
Charles Bordes était un grand compositeur français, né en 1863. Organiste de génie et maître de chapelle d’une extrême discrétion, il a inauguré la Schola Cantorum, une société de musique sacrée.
Son actu ?
Aucun disque en vue, monsieur étant mort en 1909. N’empêche que du 6 au 8 novembre, Tours le met à l’honneur. Au menu de ces journées spéciales : conférence le 6, à 19 h (musée des Beaux-arts), concert chœurs et orgues avec le sublime ensemble Ludus Modalis le 7, à 20 h 30 (église Saint-Étienne) et récital d’orgues, le 8 à 17 h (à Vouvray), pour rejouer du Charles Bordes et du Franz Liszt.
Sa musique ?
Bordes est perçu comme un réformateur de la musique sacrée. Tout comme Liszt. L’ami Charles menait des compositions raffinées, mélodieuses, des pièces orchestrales, des œuvres pour piano, des emprunts au folklore basque, et même un opéra inachevé.
Quel rapport avec Tours ?
Charles Bordes est né à Vouvray ! Tombé dans l’oubli, il revit chaque année grâce aux célèbres Journées Charles Bordes qui en sont à leur 7e édition (journeescharlesbordes.com).
Le lien avec le metal ?
Charles était dépressif… Comme les métalleux ! C’est bon, on l’a sentie venir, votre vanne. Mais que nenni. En restant strictement dans le musical (Bordes et Liszt étaient plutôt axés religion ; le metal, euh… bon, voilà), l’art vocal tenait une place importante dans l’oeuvre de Bordes (oh, comme le chant technique chez Iron Maiden !). Bordes a aussi permis de faire découvrir aux Français Bach… influence dans le rock. Il suffit d’écouter le guitar hero Van Halen qui plaçait La Fugue, extraite de La Toccata de Bach dans ses solos. Ça vous la coupe ?
IRON MAIDEN
Qui c’est ?
Iron Maiden, l’un des groupes de metal les plus cultes au monde. Son actu ? Le groupe vient de sortir un double CD, The Book of souls, pavé de 92 minutes. Iron Maiden jouera aussi au Download festival, à Paris, en juin. Son chanteur, Bruce Dickinson (par ailleurs champion d’escrime, animateur radio et… pilote d’avion !) vient tout juste de guérir d’un cancer de la langue.
Leur musique ?
On appelle ça du heavy metal. Un genre apparu début des années 70 aux États-Unis et au Royaume-Uni, dérivé du hard rock, puisant aussi bien dans le gros metal qui tache que dans le blues et la musique classique. Depuis quelques albums, Iron Maiden adore y injecter du progressif : des structures alambiquées, des compositions complexes inspirées du classique. D’autres, comme leurs amis de Therion, ont fait appel à des orchestres symphoniques pour doper leur metal.
Quel rapport avec Tours ?
Aucun, désolé ! Mais le groupe a joué à Orléans le 23/04/81. On dit ça, comme ça.
Le lien avec le classique ?
De nombreuses structures, gammes et motifs sont calqués sur ceux de la musique classique. D’ailleurs, l’emploi du triton (un intervalle dissonant de trois tons) chez Maiden et le metal en général est très fréquent. Exclu de la musique médiévale et considéré comme « diabolus in musica » par les moines, ce procédé est pourtant né de la musique… romantique, avec Berlioz et Liszt (tiens donc !).
Jetez aussi une oreille sur les titres d’Iron Maiden, comme To tame a land, adaptation du compositeur espagnol Isaac Albéniz (1860-1909). Ou encore la chanson épique Mother Russia et le fabuleux Empire of clouds, agrémenté de piano, violoncelle et construite comme une pièce classique.
D’après une étude de l’université Heriot-Watt, amateurs de musique classique et fans de metal ont beaucoup en commun : tous deux sont « créatifs et bien dans leur peau, partagent un amour du grandiose ». Et rajouter : « Beaucoup de fans de heavy metal vous diront qu’ils aiment aussi Wagner, parce que c’est bruyant, exubérant ». Seule différence pointée par l’étude ? « Leur différence d’âge ». Match nul !
Il écume la Touraine avec, dans son sac, une petite carte de plats traditionnels. Bienvenue au foodtruck Restomouv !
Deux ou trois semaines qu’on l’apercevait sur le parking, en face du bureau et puis un jour de flemme comme les autres, où on avait encore oublié d’amener notre gamelle, on s’est dit : « Hé, ho, mais il y a le camion- repas, aujourd’hui ! ». Du lundi au vendredi, le Restomouv’ pose ses roues sur le parking d’une grande entreprise ou sur une place publique et propose aux affamés deux plats du jour et deux desserts. Le tout servi dans une petite barquette, avec des couverts et une bonne tranche de pain.
Ce midi, c’est rôti de porc sauce moutarde ancienne et lentilles vertes du Berry ou pommes de terre et émincé de dinde. Comme on est des fous, on a tout testé. La sauce à la moutarde est épaisse juste comme il faut, le pain est ultra frais. Si les barquettes semblent petites, attention à l’illusion d’optique : ça nourrit son homme. On a vraiment le sentiment de manger des plats maison… sans avoir eu à les faire !
Cuisinier expérimenté, Grégory Terfas, le créateur de Restomouv’ préfère proposer des recettes classiques « J’aime la cuisine traditionnelle et depuis mes débuts dans le métier, je rêvais d’avoir un camion. C’est frustrant d’être enfermé dans sa cuisine sans voir les clients. Mais il y a 20 ans, j’étais trop jeune et j’ai pas osé. »
En mars 2015, un licenciement lui fait sauter le pas. Depuis, il mitonne ses plats de grand-mère et les vend dans son camion vert. Tout est fait maison, avec des produits de saison et la carte est renouvelée chaque semaine. La tarte tatin imprégnée de caramel nous fait de l’oeil, les pots de confiture maison aussi. On va être obligés de revenir la semaine prochaine pour goûter les desserts…
>>Restomouv’, informations au 07 71 27 54 25. Tous ses emplacements sont affichés sur sa page Facebook : facebook.com/restomouv. Plat du jour et sa garniture : 5,90 €, 2,90 € le dessert, 8,90 € la formule complète (plat, dessert et boisson).
« Charles-Kévin, reviens ici tout de suite ! Tu n’as pas pris ta dose d’horoscope wtf !!! », « Noooon môôômaaan, j’veux paaaas »
BÉLIER
Amour : Tel du papier toilette, vous êtes au bout du rouleau.
Gloire : Donner, c’est donner, repeindre ses volets.
Beauté : Profitez de votre ventre plat. Noël, c’est bientôt.
TAUREAU
Amour : Aimer, c’est regarder dans la même direction : le frigo.
Gloire : N’écoutez pas les « haters » : restez en slip.
Beauté : Un chauve, ce n’est rien de moins qu’un oeuf qui parle. Pensez-y.
GÉMEAUX
Amour : Tout pourri comme un zombie.
Gloire : Ne l’écoutez pas quand il vous dit qu’il vous rendra vos sous lorsque vous vous reverrez. Surtout s’il s’appelle Gilbert Montagné.
Beauté : À vos marques, prêt ? Poussez !
CANCER
Amour : On ne vous aime pas. C’est à cause de votre signe tout nul qu’on va nous interdire de manger du saucisson et de la viande rouge (ah bah si vous ne suivez pas l’actu, vous n’allez pas comprendre, hé).
Gloire : De l’art au cochon, il n’y a qu’un pas. Gruik.
Beauté : Belle/beau comme un loukoum.
LION
Amour : Prononcez « apfelstrudel » 20 fois de suite. Filmez. Envoyez-nous la vidéo à redac@ tmvtours.fr (tout notre amour en récompense)
Gloire : Vous avez un prénom ridicule et une moumoute. Dommage, mais rien n’est perdu : regardez Donald Trump.
Beauté : Trempez-la dans l’huile, ça fera un escargot tout chaud. À vous de voir de quoi on parle.
VIERGE
Amour : La Sarthe a ses raisons que Jean-Paul ignore (wow, on est partis loin, là !)
Gloire : « Être un homme, c’est savoir mettre sa fierté de côté. » Pouah, v’la qu’on vous met du Grey’s Anatomy. Inutile de faire des études d’astrologie.
Beauté : Chauffeur, si t’es champion, appuie sur l’champignon. Ou mange-le, mais gaffe à ton estomac.
BALANCE
Amour : Vous ne voyez pas clair dans son jeu. Lavez vos lunettes.
Gloire : La vie n’est pas rose. Vos tétons, si.
Beauté : Teignez-vous en roux.
SCORPION
Amour : Lieber den Spatz in der Hand als die Taube auf dem Dach. Voilà voilà !
Gloire : La vie de votre estomac ne tient qu’à une bile.
Beauté : Fesses en massepain.
SAGITTAIRE
Amour : Tel un donut, vous êtes sucré(e), rond(e), avec un trou.
We love you. Gloire : Libérez votre acné.
Beauté : Vos poils de nez sont vraiment swag.
CAPRICORNE
Amour : Il/elle ne vous a jamais autant aimé(e) que depuis que vous vous en êtes allé(e).
Gloire : Apollinaire a écrit : « Ta mère fit un pet foireux ; et tu naquis de sa colique. » Comme quoi, on savait clasher en 1913.
Beauté : Les hipsters auront votre peau. Mais pas votre barbe.
VERSEAU
Amour : Avec vous, c’est 20 000 vieux sous mémère.
Gloire : Rien ne sert de cuire, il faut être à point (signé : ton steak).
Beauté : Trop de Justin Bridou tue le bidou.
POISSON (SPÉCIAL YODA)
Amour : D’être à quatre pattes, tu arrêteras
. Gloire : Du fumier chez boss, tu déverseras.
Beauté : Ce mono-sourcil tu épileras.
La mode et la beauté, futiles ? Pour les personnes handicapées, elle est surtout difficilement accessible. À Tours, Véronique Barreau forme les professionnels de la mode à s’adapter aux besoins liés au handicap. Une pédagogie unique en France.
Le braille dans les ascenseurs, c’est bien, mais qui a pensé à en mettre sur les rouges à lèvres ? Le sujet semble secondaire, pour Manuella, il ne l’est pas : « J’étais commerciale et j’en ai eu marre des rapports centrés sur l’argent. Je me sens bien moins superficielle en aidant les autres à être à l’aise avec leur corps. » Avec Sandrine, Lorraine-Marie, Mareva et Guylaine, conseillères en style ou socio-esthéticiennes, elle est venue de Paris pour suivre cette formation professionnelle de 15 jours unique en France. Dans une société obsédée par l’image, avoir un handicap crée souvent une double peine : la « fracture de la beauté ».
La formation de J’avais pas vu est basée sur l’empathie. En utilisant un fauteuil ou en se bandant les yeux, stagiaires de J’avais pas vu réalisent les difficultés que les hommes et les femmes handicapés surmontent chaque matin pour se coiffer ou s’habiller. « Au-delà des techniques du relooking, on apprend à faire attention à l’autre », résume Sandrine.
Cette première semaine de formation est consacrée à la prise en compte des handicaps physiques et mentaux, la deuxième à celle des difficultés sociales. Épaulée par sa collègue Maria et des intervenants extérieurs, Véronique Barreau alterne présentations théoriques et exercices pratiques.
Le centre de formation J’avais pas vu a développé une ligne de cosmétiques dont la texture et la pigmentation permettent aux personnes aveugles ou voyant mal de s’approprier facilement le maquillage.
Styliste, elle-même en fauteuil, Solène est venu présenter sa collection de vêtements pour les personnes dont la mobilité est réduite. Ils sont faciles à enfiler mais aussi confortables, un critère essentiel pour une personne assise toute la journée dans un fauteuil.
Textes : Elisabeth Segard
Photos : Thomas Chatriot
>>En savoir plus : J’avais pas vu, centre de formation mode et handicap, 21 rue Édouard-Vaillant, à Tours.
Site : javaispasvu.com
Le projet Cin’et Moi, lancé par quatre étudiants de l’IUT de Tours, continue ! Les voilà qui tournent de mini-films, dont les stars sont des jeunes du Sanitas. Des courts-métrages qui seront notamment diffusés aux enfants malades de Clocheville.
Kenny et Lucas, les deux frères, répètent leur scène.
Vous êtes journaliste, monsieur ? On va passer à la télé ? » Rania, 7 ans, sourit et laisse découvrir ses dents qui poussent. « Et vous, monsieur, vous avez eu un appareil dentaire ? Comment vous vous appelez ? Vous avez quel âge ? Comment vous connaissez nos prénoms, vous avez une boule de voyant ? » Les questions fusent. La petite Rania s’agite sur sa chaise. Hyper curieuse. Sans jamais se départir de son sourire. Aujourd’hui, elle est la « star » d’un court-métrage. Le terme la fait marrer. À ses côtés, Sofia (« Oubliez pas d’écrire Sofia avec un F, s’il vous plaît monsieur », précise-t-elle), 11 ans et demi. Concentrée à 100 % quand il s’agit de répéter son script.
Les deux amies se sont inscrites à Cin’et Moi. Une initiative dont tmv avait déjà parlé : le projet scolaire d’Emmanuelle, Mathis, Sloane et Chloé. Ces quatre étudiants en communication, à l’IUT de Tours, ont commencé Cin’et Moi fin septembre en organisant des ateliers de stop-motion (une technique d’animation image par image) aux enfants hospitalisés à Clocheville.
Deuxième étape du projet : un tournage de plusieurs petits films avec des jeunes du Sanitas, âgés de 7 à 10 ans environ, pendant les vacances de la Toussaint. Suivront le montage et une projection publique gratuite du résultat dans une salle à Tours, en 2016. Sans oublier une remise de dons à l’association Clocheville en fête, lors d’une deuxième diffusion… aux enfants malades cette fois !
SURF, CINÉ ET CÉLÉBRITÉ
Rania, future star d’Hollywood.
Et ce mardi-là, le ciel a beau être tout gris, les jeunes acteurs du Sanitas rayonnent. Dans la maison de l’étudiant, à Grandmont, Lucas stresse un peu, car il lit avec difficulté. « Pas grave du tout, tu improvises, ne t’inquiète pas ! », le rassure Mathis. Son frère Kenny l’aide à réviser son texte : Lucas sera un magicien dans cet épisode. « Je ne veux pas faire le méchant ! », lance-t-il. À sa gauche, la petite Rania – la plus jeune du groupe – fait les essayages. Son rôle ? Cin’, l’égérie créée par Emmanuelle. Alors Rania attrape un bonnet orange bien flashy et enfile une salopette deux fois trop grande pour elle. Toute mignonne, elle prend la pose. Fait tournoyer ses cheveux. Rigole. Plus tard, elle veut être mannequin ou « travailler dans les magasins ». En attendant, elle « préfère faire du surf au pays. C’est pour ça que j’ai les cheveux tout bouclés ! », explique-t-elle le plus sérieusement du monde. Avant de filer répéter aux côtés de Chloé qui voit en Cin’et Moi « un projet humain, où l’on fait découvrir le monde du cinéma à ces jeunes ».
La troupe est parée. Emmanuelle ajuste sa grande chemise à carreaux et donne les derniers conseils. Mathis embarque caméras et micros, Sloane n’oublie pas le fameux clap et Chloé emmène les enfants : c’est le moment d’entrer en action. Le tournage se fait dans un petit bois qui jouxte le parc de Grandmont. Le micro est branché ; Kenny lui balance un tonitruant « Bonjouuuur » pour s’assurer du fonctionnement. Merci à lui ! Son frérot se marre : « C’est la célébritééé ! » Ils ont beau partir rapidement dans tous les sens, tous redeviennent très concentrés dès qu’est lancé le « Action ! ».
Sofia prend son rôle à cœur. On lui demande si elle veut être actrice quand elle sera grande. « Non, comédienne ! C’est pas pareil », rétorque-t-elle (bon, bah, désolé !). Aujourd’hui, elle s’occupe de la prise du son. Observe Rania défiler devant la caméra. Une fois, deux fois, trois fois. Pas de soucis pour elle. Hyper à l’aise, son bonnet enfoncé sur la tête, elle recommence ses prises et gambade avec son panier à châtaignes en main. Elle a voulu s’inscrire à ces courts-métrages, parce qu’elle a « déjà vu Aladin avec Kev Adams trois fois » et que ça l’a « inspirée ». Lucas, lui, semble admiratif : « Tu vas être connue en Amérique ! »
En attendant le tapis rouge, les strass et Hollywood, ces jeunes talents seront déjà connus déjà au Sanitas, notamment au centre de vie où le film devrait être projeté l’an prochain. Avec la satisfaction, tout comme pour les étudiants tourangeaux de Cin’ et Moi, d’avoir donné le sourire aux petits malades de Clocheville en prime…
Sophia Barthes est la 2309232984ème personne à s’attaquer au chef-d’oeuvre de Flaubert. Magnifique visuellement, mais si vide émotionnellement…
Adapter le chef-d’oeuvre de Flaubert pour la énième fois a-t-il vraiment du sens ? Tant de réalisateurs ont essayé d’accoucher d’un Madame Bovary version ciné (Renoir, Lamprecht, Chabrol, Minnelli, Schlieper…). Mais pour une fois, c’est une réalisatrice qui s’y colle. On aurait donc pu s’attendre à un nouveau regard sur le livre sulfureux de l’écrivain. De surcroît avec Sophie Barthes aux manettes, espoir du ciné indépendant.
Alors certes, ce Madame Bovary est d’une rare élégance (costumes, accessoires et décors sont de toute beauté). Reconstituant l’authenticité de l’époque avec brio, réussissant aussi à retranscrire cette vie si ordinaire d’Emma, mariée à Charles, qui sombre dans un ennui profond, alors qu’elle aspire à vivre aventures et passions. Une vie monotone qui la mènera dans les bras d’un autre et au suicide.
Mais le long-métrage de Barthes boîte, traîne la patte. Malgré un casting relativement crédible (Mia Wasikowska, Ezra Miller, Paul Giamatti…), le film – sincère, à n’en pas douter – peine à trouver un peu d’âme. Les émotions sont parfois présentes, mais embrouillées : trame narrative ratée par ses ellipses (le récit est bien trop simplifié), jeu d’acteurs froid et atone…
Difficile, alors, de croire à cette Emma infidèle, déçue, noyée dans ses dépenses luxueuses. Impossible, aussi, de croire à ce Charles, mari cocu, joué par Henry Lloyd-Hughes insipide et transparent. Madame Bovary est une aventure esthétique, c’est certain. Il ne faudra en revanche pas compter sur le côté tragique du classique de Flaubert, tout simplement occulté. Une adaptation tout juste passable.
Aurélien Germain
Drame, de Sophia Barthes (Grande-Bretagne/USA). Durée : 1 h 58. Avec Mia Wasikowska, Henry Lloyd-Hughes, Ezra Miller…
L’émission présentée par Nagui débarque à Tours. Et ils recherchent chanteuses et chanteurs. A vos micros !
L’émission phare de France 2, N’oubliez pas les paroles, est en sélection à Tours ! Les intéressé(e)s et fans de chanson doivent d’abord s’inscrire sur france2.fr (le lien est donné juste en dessous). Une fois au téléphone, les candidats devront passer une préselection avec une chanson de leur choix. Si vous êtes au niveau (mais on le sait, car vous êtes le/la meilleur(e) du monde, humpf !), il sera convoqué par mail pour se rendre au casting et rencontrer l’équipe.
La sélection aura lieu à Tours ce jeudi 12 novembre, à partir de 13 h.
Les candidats peuvent donc s’inscrire dès maintenant sur CE LIEN (allez, cliquez, n’ayez pas peur !) ou appeler au 06 15 65 11 90.
Au programme, trois étapes, dont les deux premières sont éliminatoires :
– Une étape écrite (test de paroles de chansons francophones à compléter)
– Une étape chantée (interprétation d’une chanson dynamique et connue devant l’ensemble des candidats et des casteurs)
– Une étape filmée (vidéo de présentation et chant sur bande son pour les producteurs artistiques et la directrice de casting)
Tours accueillera près de 150 candidats.
D’après l’émission, il suffit de remplir trois critères : « avoir une bonne connaissance en paroles de chansons françaises, être dynamique et souriant, et avoir un bon niveau vocal ».
Une avancée dans le diagnostic de la maladie de Parkinson ? Le CHRU de Tours a mis au point un médicament.
On connaissait déjà le centre expert Parkinson, à Tours. Ouvert en novembre 2014, il représentait « une heureuse initiative » pour « cette maladie difficile à gérer », comme le confiait l’an dernier Monique Pizania, présidente du comité d’orientation de France Parkinson, à tmv.
Bonne nouvelle, Tours connaît visiblement de nouvelles avancées : un médicament permettant un diagnostic très précoce de la maladie a été mis au point par des chercheurs du CHRU de Tours. Un projet lancé en collaboration avec le laboratoire Cyclopharma.
Ce médicament devrait aider au diagnostic de cette maladie insoignable aujourd’hui et pourrait aussi permettre de mesurer l’efficacité d’éventuels nouveaux traitements. Cette substance radiopharmaceutique a été injectée à un patient malade pour un essai clinique au CHRU. C’est le professeur Maria-Joao Ribeiro, chef du service de médecine nucléaire, qui l’a réalisé. Un premier examen qui s’est révélé très encourageant dans la mise en évidence de la maladie de Parkinson.
Une sorte de Twitter local : c’est ce que proposent ces deux Tourangeaux.
Imaginez un Twitter local, de proximité. C’est bon ? Eh bien, c’est un peu ce qu’a inventé la start-up tourangelle Whoopr, avec son appli mobile du même nom.
Ismaël et Sylvain Méité, les créateurs, expliquent que Whoopr permet « de découvrir en temps réel tout ce qu’il se dit autour de vous (…) dans un rayon de 15 km ». Idéal pour s’informer ou communiquer avec les gens autour de vous !
Avant de rajouter : « Les possibilités d’usages sont nombreuses : Par exemple, un étudiant pourra utiliser Whoopr pour partager des infos sur une soirée à venir, un touriste pour communiquer avec les locaux autour de lui, un commerce de proximité pour diffuser des informations sur son activité en temps réel… »
>>Whoopr, sur Android uniquement (sur iOS d’ici la fin de l’année).
Le 31 octobre, calez-vous dans votre canapé : on vous donne 4 films à dévorer pour fêter Halloween et voir l’horreur, la vraie ! (mis à part les œuvres de Kev Adams)
THE GREEN INFERNO
La toute récente pelloche d’Eli Roth rend hommage au Cannibal Holocaust de Deodato et consorts : des hipsters activistes écolos imbus d’eux-mêmes finissent par se faire manger tout crus en pleine jungle. 100 % (très) gore.
L’EXORCISTE
Culte parmi les cultes : le film terrifiant de William Friedkin, sorti le lendemain de Noël aux US (sympa), n’a pas vieilli. Toujours flippant et impossible de se lasser de la rasade de vomi de démon dans la tête du prêtre.
BRAINDEAD
Pour le côté déconne ! L’un des premiers films de Peter Jackson (oui, oui, le Seigneur des anneaux) a beau dater de 1992, il mélange gore et comique avec brio. Et contient l’une des scènes les plus sanglantes du cinéma.
CONJURING
Parfois, James Wan sait envoyer quelques jolies réalisations. La preuve avec ce Conjuring, les dossiers Warren. Inspiré de faits réels, angoissant, ambiance 70s, jouant la carte de la possession : du (presque) tout bon.
Savez-vous planter les choux à la mode d’Anne-Marie Nageleisen ? Cette jardinière chevronnée est l’inventrice du potager en carrés à la française. À la recherche d’un endroit où installer son école du jardinage, elle a posé râteaux et arrosoirs à Azay-le-Rideau. Tmv est allé la rencontrer.
DES LIGNES AUX CARRÉS, CHANGEZ DE FORMAT
Pour Anne-Marie Nageleisen, un potager traditionnel est plein de défauts : « La plantation en ligne laisse beaucoup d’espace libre, propice à la pousse des herbes. On passe son temps à désherber. En plus, on ne peut pas s’y installer confortablement pour travailler. Et les planches en bois que l’on pose entre les rangs tassent la terre. » Alors qu’avec un potager en carrés, on ne piétine jamais le sol cultivé. Le principe ? Des petits carrés de 40 centimètres de côté que l’on peut agencer comme on veut. En général, on les regroupe par neuf pour former un grand carré de 1,20 mètre de côté. « Si bien que l’on peut accéder à tous les carrés, même celui du milieu en tendant un peu le bras », précise la jardinière. Carotte, poireau, laitue, tomate… À chaque carré sa plantation : « On resserre au maximum les distances entre légumes pour minimiser les herbes indésirables. »
POURQUOI C’EST CARRÉMENT UNE BONNE IDÉE :
– Fini les week-end à quatre pattes, passés à désherber son potager.
– L’espace est optimisé : on peut cultiver neuf légumes différents sur à peine 1,5 mètre carrés.
– Pas besoin de faire une cure de choux tout l’hiver : le potager en carrés permet de cultiver en juste quantité.
– Pas de produits chimiques au jardin, c’est écologique.
À L’ÉCOLE DU JARDINAGE EN CARRÉS
Anne-Marie souhaite transmettre son savoir à travers ses livres et des formations. Au printemps, elle a créé le premier potager en carrés à la française ouvert au public en France, à Azay-le-Rideau. Support d’une école du jardinage, il permettra à des stagiaires de pratiquer concrètement le jardinage en carrés et au naturel, et de suivre l’évolution et les récoltes sur toute une saison.
OUI, MAIS…
À tmv, on est pas des pros du jardinage. Voici les réponses d’Anne-Marie à nos réserves. Tmv : J’ai un tout petit jardin. Vraiment, je n’ai pas la place. AM : Pour deux personnes, il suffit de huit carrés de 1,2 mètres de côté pour être autonome en légumes. Ça représente 42 mètres carrés. Tmv : Je n’ai pas le temps. AM : Pour huit carrés, une bonne demi-heure consacrée au potager suffit chaque jour. Sur une semaine, il faut prévoir en moyenne 4 h 30 de travail. Tmv : J’ai mal au dos. AM : Avec le système des carrés, on est bien installé pour travailler. On peut même créer un potager avec des bacs surélevés. Tmv : En été, au moment où la production est au top, je pars en vacances. AM : C’est un problème, surtout si l’on n’a personne pour prendre le relais. Il faudrait que je réfléchisse à un système spécial vacancier, avec des plantations qui donnent leur maximum début septembre par exemple. Tmv : Le jardinage, je n’y connais rien. AM : C’est vrai que les trentenaires, souvent, personne ne leur a transmis les bases du jardinage… D’où l’intérêt de venir à l’école du potager en carrés.
Alors, on jardine ?
EN AUTOMNE, AU REPOS !
Le petit conseil d’Anne-Marie si vous souhaitez vous lancer (ça tombe bien, ça commence en douceur) : « Fin octobre, c’est le moment où le jardin a donné son maximum. On récolte les derniers légumes. La terre doit se reposer et se régénérer pour la saison suivante. Il faut l’amender avec du compost, puis la couvrir avec du paillage. N’hésitez pas à utiliser les dernières tontes de pelouse, c’est un excellent paillage. Si vous taillez des haies ou ramassez des feuilles mortes, vous pouvez aussi utiliser leur broyât en guise de paillage. Même en ville, on peut toujours trouver sur place de quoi enrichir son jardin. »
ENVIE D’ALLER PLUS LOIN ?
L’école du jardinage se repose elle-aussi et prépare ses stages pour la nouvelle saison. En attendant qu’elle rouvre ses portes à la fin de l’hiver, vous pouvez déjà commencer à vous préparer. À vos règles et crayons de papier : dessinez votre futur jardin en vous inspirant, par exemple, du carré représenté ici. Une seule consigne indispensable : mélanger toutes les familles botaniques entre elles dans chaque grand carré. Si vous prévoyez plusieurs carrés de 1,2 mètre de côté, pensez à prévoir des allées de 80 centimètres de large entre chaque, pour passer la tondeuse. Vous pouvez également préparer vos bordures : elles ne sont pas indispensables mais permettent de délimiter l’espace. Choisissez des planches en bois non traité de 15 centimètres de haut. Il suffira de les poser sur le sol. Et si vous avez encore un peu de place, un espace de prairies fleuries, même d’un ou deux mètres carrés seulement, sera toujours le bienvenu : « Plus on préserve les équilibres naturels, plus on récolte de la simplicité à jardiner. »
Minecraft, jeu vidéo de construction et d’exploration, truste les cours d’école. Et transforme enfants et jeunes en architectes ou en spécialistes de la survie, au choix.
Imaginer et construire, pierre après pierre, une villa, un château-fort, ou même une cathédrale. C’est une des nombreuses possibilités de Minecraft. Ce jeu vidéo en 3D, au coeur des blablas des écoliers et collégiens, ressemble à un gros bac à sable numérique où l’on assemble des blocs 3D pixélisés. « On peut construire des bateaux, des bâtiments, des buildings voire même des villes rien qu’avec des cubes », confie Simon, 11 ans. « C’est un jeu d’architecture, sans limites de créativité, observe son papa Éric. Pour Simon, c’est un prolongement naturel de ce qu’il faisait avec les Lego. » Le jeu est même plébiscité par des professeurs.
Dans les pays anglo-saxons, certains s’en servent, en mathématiques, pour enseigner des notions de périmètres. Ou en Histoire pour, par exemple, construire des pyramides. La Délégation académique au numérique éducatif de l’académie de Versailles souhaite d’ailleurs créer, en France, une communauté d’enseignants autour de ces Lego numériques. Mais la version la plus utilisée de Minecraft reste quand même le mode survie, utilisée seul ou en multijoueurs. En résumé : je suis au milieu de la nature, absence d’humains à perte de vue. À la tombée de la nuit, d’étranges bébêtes veulent à tout prix me faire la peau. Pour survivre, je dois trouver de la nourriture, des minerais ou encore me construire un abri.
Une version beaucoup plus orientée baston — mais sans armes à feu — qui rend accro de nombreux ados. Un joueur américain de 23 ans, Jordan Maron, a même fini par devenir multi-millionnaire grâce à sa chaîne YouTube. Il y comptabilise près de 2 milliards de vues.
Il n’y a pas que la place Plum’ dans la vie ! Tmv est allé fouiner du côté de Tours Nord et a testé le Bistrot d’autrefois.
Le nom annonce la couleur : de vieilles bouteilles de vin sont accrochées aux murs, des boîtes métalliques rouillées affichent le nom d’anciennes marques prestigieuses et les tabourets sortent tout droit de bistrots traditionnels. La cuisine française est au rendez-vous. En entrée, le velouté de céleri est un délice, avec une décoration sobre mais soignée. En plat, le filet mignon de porc à la sauce moutarde fait partie de ces plats simples mais qui ne sont pas toujours les plus faciles à réussir, surtout quand ils concurrencent ceux de nos grands-mères. La cuisson est idéale, la sauce ni fade ni trop forte (et avec toutes ces bonnes choses, on remercie le patron de nous ravitailler régulièrement en pain).
La cuisine est affaire de détails et celle du Bistrot d’autrefois n’en manque pas : on pourrait par exemple regretter que le filet mignon soit servi avec des spaghettis (qu’on peut aisément faire à la maison), mais ils sont méticuleusement préparés. Le dessert ? Mon dieu ! Une tarte aux pommes aérienne, avec un petit goût d’amandes. Encore !
Forcément, on cherche à savoir qui se cache derrière les fourneaux. Un grand chef retraité ? Un passionné timide ? Eh bien non. C’est une jeune apprentie de 22 ans, dont les mains sont autant remplies de farine que d’or. Le choix peut surprendre. « Avant j’avais un associé, une serveuse et un cuisinier », raconte Laurent, le patron.
Ce n’est pas la crise qui a eu raison de cet entrepreneur, mais les trois années de travaux du tram : « J’ai perdu tous mes habitués. » Les clients du quartier sautent désormais dans le tram pour aller au coeur de la ville. Le conseil de faire route en sens inverse s’impose : ce n’est pas un restaurant gastro, mais pour un menu à 15 €, la découverte vaut le coup. Le petit plus ? Un jardin caché dans l’arrière-cour.
Julia Mariton
60 avenue André-Maginot. Ouvert du lundi au samedi le midi, et le soir uniquement pour des réservations de groupes. Contact : 02 47 54 57 54 ou un petit tour sur leur FACEBOOK. Menu unique à l’ardoise (deux choix à chaque fois) avec entrée + plat + dessert pour 15 €.
Entre un DVD sismique, un jeu vidéo samouraï ou encore le dernier Mass Hysteria qui envoie du bois, tmv en a aussi profité pour bouquiner et s’intéresser à la nouvelle appli d’Instagram.
LE JEU VIDEO SAMURAI WARRIORS 4
-II Vous êtes fan de baston ? Vous aimez les soirées chips devant un vieil épisode de Shogun ? Alors Samurai Warriors 4-II est fait pour vous ! « Remake » de l’épisode sorti il y a un an en exclusivité sur PlayStation 4, cette V2 rythmée par des joutes frénétiques propose, dans un déluge d’effets spéciaux, l’ensemble des DLC sortis ces derniers mois et quelques nouveautés bienvenues. À commencer par l’évolution du système de combat. Bref, ça n’a rien d’intello mais question défouloir, ça le fait ! > Koei Tecmo, Pegi + 16 ans, PS4, 50 €. L. Soon
LE DVD SAN ANDREAS
Un méga séisme détruisant la Californie + un père qui doit sauver sa fille. Voilà. Fini. C’est le scénario relativement anémique de ce tremblement de terre au box-office cet été. Sauf que cet étonnant blockbuster a le mérite de divertir (ce qu’on demande !). Dans sa surenchère de destruction et son avalanche d’effets spéciaux réussis, San Andreas est un petit plaisir coupable… si l’on fait abstraction de dialogues d’une stupidité abyssale et d’une fin dégoulinante de patriotisme grossier. Pour sa sortie DVD, peu de bonus : un bêtisier, des scènes coupées et quelques commentaires pas franchement indispensables.
A.G.
LE CD HALF MOON RUN – SUN LEADS ME ON
Après s’être fait un nom à l’international en ouvrant pour Metric et Of Monsters & men, le quatuor canadien a décidé de changer un peu de formule. Sur ce second album, on retrouve certes toujours le folk accrocheur et aventureux (Devil May care, par exemple), mais les Half moon run (HMR) y injectent aussi d’intéressantes touches electro. Jetez donc une oreille sur l’excellent Consider yourself, avec son synthé obsédant et ses envolées à la Muse ! Un disque qui fera aussi penser à Arcade Fire ou Radiohead à qui les HMR n’hésitent pas à piquer quelques plans.
A.G.
LE CD MASS HYSTERIA – MATIÈRE NOIRE
Et de huit albums pour les Mass Hysteria ! Ce gros nom de la scène rock-metal française (parmi les rares à ne pas chanter en anglais) dézinguera un paquet de tympans avec ce mur du son qu’est Matière noire. Mix excellent, guitares hyper lourdes, rythmique béton (Rammstein n’est pas loin !), samples électroniques variés… Les paroles de Mouss, elles, sont toujours aussi engagées : rentrant dans le lard des politiques, de la société passive, enjoignant l’auditeur à se bouger et saisir son destin. Pas forcément toujours très subtil, certes, mais il n’empêche : fédérateur, Mass Hysteria l’est toujours. Sans concession, solide ; un retour en force.
A.G.
LA BD OÙ SONT PASSÉS LES GRANDS JOURS ?
On connaît le goût du brillant scénariste Jim pour les histoires d’amour et d’amitié dévidées avec aisance. Subtilement épaulé par le trait fin et sensible d’Alexandre Tefenkgi, ce nouvel ouvrage en est une nouvelle preuve. Comment réagir à la disparition d’un proche qui vous a laissé avant de disparaître un lot d’objets insolites sans aucun mot d’explication ? C’est ce à quoi est confrontée une bande d’amis qui vont, les uns après les autres, traverser la frontière pour se retrouver dans cette vie d’adulte qu’ils doivent maintenant affronter. Un véritable voyage à travers des instants de doute, de joie !
Hervé Bourit
TENDANCE WEB INSTAGRAM LANCE BOOMERANG
L’appli Boomerang, c’est tout nouveau, tout chaud : elle permet de transformer une série de deux photos du même sujet en… une vidéo d’une seconde. Recalée et stabilisée, elle peut être mise en boucle. Voilà, voilà. À cette heure, nous sommes toujours en train de rechercher son utilité, mais paraît-il qu’il en faut peu pour être heureux, lalala…
>>Dispo sur Android et iOS.
20
En millions d’euros, le montant du Fonds d’avance participative jeu vidéo (FAPJV), annoncé par Fleur Pellerin. « Vous créez de l’emploi », a rappelé la ministre de la Culture. Car face à la méfiance des investisseurs, actuellement, 91% des sociétés de jeu vidéo doivent s’autofinancer.
Allier économie et écologie, c’est possible. La preuve à la blanchisserie du CHRU de Tours : ses travaux de modernisation lui ont permis de réduire son impact sur l’environnement, tout en économisant de l’argent.
Livrer du linge sain au niveau bactériologique et visuellement propre, telle est la mission de la blanchisserie du CHRU de Tours (centre hospitalier régional universitaire). Utilisé de manière intensive, son matériel dispose d’une durée de vie limitée. À partir de 2009, les responsables de la blanchisserie ont profité du renouvellement à venir pour monter un projet visant, entre autres, à améliorer la performance écologique de l’établissement.
Leur réflexion s’est structurée autour de trois axes principaux : économiser l’énergie, améliorer les conditions de travail des employés et respecter l’environnement. « Se doter de matériel innovant permet de consommer le moins possible d’énergie et de ressources naturelles, tout en respectant les obligations réglementaires », estime Philippe Gadesaudes, responsable de la blanchisserie. La modernisation, d’un coût de 4,4 millions d’euros, est un investissement pour au moins dix ans.
EN CHIFFRES
Avec ses six sites et ses plus de 2000 lits, le CHRU de Tours est un grand fournisseur de linge sale. Chaque jour, 12 tonnes sont lavées dans la blanchisserie, dont :
– 6 000 draps
– 3 000 alèses
– 9 000 pièces de « petit plat », comme les serviettes et les torchons
– 8 000 pièces de « linge en forme », comme les tenus du personnel ou les blouses pour les personnes opérées.
– 150 armoires de linge sont préparées chaque jour, puis livrées à l’occasion de 14 tournées.
EN DATES
1976- Installation de la blanchisserie à Joué-lès-Tours
1995 – Remplacement de l’ensemble du matériel et passage à un système de « tri au propre » : dans les services hospitaliers, un pré-tri du linge sale est réalisé grâce à des sacs de différentes couleurs. Une fois à la blanchisserie, ce linge est d’abord lavé, puis trié.
2009 – Montage d’un projet pour remplacer 95 % du matériel
2012 – Validation du projet par la direction de l’hôpital
2013 – Lancement de l’appel d’offres en onze lots puis choix des fournisseurs
2014 – Mise en service du nouveau matériel au printemps
À partir de 2016 – Démarrage de travaux de rénovation et d’isolation du bâtiment
MOINS DE CONSOMMATION PLUS D’ÉCONOMIE
Globalement, la blanchisserie a quasiment divisé par deux sa consommation d’eau, soit une économie de 32 000 euros. Dès 2014, elle a économisé 63 % sur la quantité de gaz consommée, soit un gain de plus de 280 000 euros. Des données qui se confirment en 2015. Le tout, avec la même qualité de traitement du linge.
TAUREAU
Amour : Il/Elle ne vous fait pas de câlins ? Ne vous plaignez pas, vous pourriez sortir avec un homme-tronc.
Gloire : Soyez inventif. Apprenez à courber les bananes.
Beauté : L’axonge est une graisse molle et blanche de porc, obtenue par fusion de tissus adipeux. Prenez-le pour dit.
GÉMEAUX
Amour : Christine Boutin + vous = amour pour toujours (cœur sur vous)
Gloire : Autant de succès qu’un Giscard.
Beauté : Minis lolos comme Sarko.
CANCER
Amour : Ça ne sent pas bon. Regardez sous votre chaussure.
Gloire : Comme le dit le proverbe chinois : si tu as le Nord devant toi, tu as le Sudoku.
Beauté : Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Évitez quand même de marcher pieds nus sur des clous rouillés. C’est bof.
LION
Amour : Une de perdue… bah, une de perdue, hein, c’est comme les clés !
Gloire : On vous attend au tournant. Sortez par derrière ce soir.
Beauté : « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » (Gilbert Montagné).
VIERGE
Amour : Fesse de face.
Gloire : Fesse ta face.
Beauté : Face de fesse.
BALANCE
Amour : Ceci n’est pas une pipe.
Gloire : « Rien que des planètes positives en charge de votre santé en ce moment. Pas de souci donc : tonus et optimisme au rendez- vous. Petite mise en garde : Uranus peut indiquer un léger risque accidentel. » Voilà, on l’a piqué d’un vrai horoscope. Profitez, pour une fois !
Beauté : Un rien vous déshabille.
SCORPION
Amour : Cupidon a parfois mauvais goût. Désolé pour vous.
Gloire : Prenez un bon bol d’air. Surtout si vous êtes un corn-flake.
Beauté : Vous êtes rayonnant(e), tel un poisson d’Hiroshima.
SAGITTAIRE
Amour : Ce petit orteil de pied est d’un laid. Mais votre amant(e) l’aime quand même.
Gloire : Comme le dit le proverbe : vérifiez votre nez après le mouchou ; il peut toujours en rester un bout ! (enfin, on l’a peut-être inventé).
Beauté : Tu sens bon le cornichon.
CAPRICORNE
Amour : Vous a-t-il offert des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas ? Non, bah non, super, quoi. Quelle brêle, cet amour.
Gloire : « Un pour tous, tous pour un ! » (entendu dans une orgie).
Beauté : L’hiver arrive. Remettez- vous en mode Demis Roussos.
VERSEAU
Amour : Il y aura toujours pire. Votre voisin de gauche par exemple.
Gloire : Être gentil(le) et sexy, c’est bien. Lui offrir des donuts, c’est mieux.
Beauté : Si ça brûle dans les toilettes, arrête le piment d’Espelette.
POISSON
Amour : La perfection. Ni plus ni moins.
Gloire : Tout vous réussit, vous êtes la/le meilleur(e).
Beauté : (Ma maman est Poisson, je veux pas me faire engueuler).
Fin novembre, la COP21 réunira États, ONG, scientifiques, militants, lobbyistes… Au total, 40 000 personnes attendues et des marches pacifiques organisées dans le monde entier, notamment les 28 et 29 novembre. Explications chiffrées de ce qui nous attend.
21
La 21e COnférence des Parties (d’où son nom COP21 !) se déroulera du 30 novembre au 11 décembre prochain à Paris. Il s’agit d’une conférence mondiale sur le climat, organisée chaque année pour mettre à jour la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, signée par les pays membres de l’ONU en 1992 au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro (Brésil). La première Conférence des Parties s’est tenue en 1995 à Berlin.
195
Le nombre de pays engagés. Ils devront s’entendre sur un accord global les engageant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) pour enrayer le réchauffement climatique, d’un part et instaurer une solidarité envers les populations les plus vulnérables d’autre part. Car les conséquences des changements climatiques, dus à 95 % aux activités humaines, se font déjà ressentir partout dans le monde.
100
En milliards de dollars, la somme que les pays riches s’étaient engagés à réunir par an et dès 2020 pour aider les pays en développement. Lors de la COP21, ils devront montrer comment sera réellement mobilisé cet argent. C’est un point clé de cette rencontre. Les pays en développement, dont la Chine et l’Inde, jouent le jeu et se sont fixés, pour la plupart, des objectifs de réduction de GES ambitieux. Mais il est clair que leurs efforts et donc leur accord dépendront de la mise en place de cette aide financière, encore un peu floue…
2°C
La limite de la hausse des températures d’ici la fin du siècle. C’est l’objectif. Et aussi le seuil au-delà duquel, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les conséquences seraient irréversibles. Entre 1980 et 2012, la température moyenne mondiale a déjà augmenté de 0,85°C.
7 %
Le rétrécissement de la surface maximale des terres gelées pendant la saison hiver/printemps dans l’hémisphère Nord depuis 1900. Sur tous les continents, le processus est enclenché : les glaciers de montagne fondent, la couverture neigeuse diminue, la banquise arctique également.
19 CM
L’élévation du niveau de la mer entre 1901 et 2010. Si le réchauffement se poursuit au rythme actuel, l’augmentation pourrait atteindre 1 mètre d’ici 2100. Pourtant, 400 millions de personnes habitent aujourd’hui à moins d’un mètre au-dessus du niveau marin (Bengladesh, îles, New York, Miami, Shanghai, etc.).
40 à 70 %
La réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l’objectif fixé par le GIEC d’ici à 2050. Pour le moment, à cinq semaines de la conférence de Paris, les contributions annoncées des 195 pays ne semblent pas suffisantes et mèneraient la planète vers un réchauffement de 3°C. L’impact ? Diminution accrue de la biodiversité, déplacement de population, difficulté voire disparition de certaines activités agricoles, touristiques (le domaine skiable français est clairement menacé), etc. En France, les épisodes de canicules ou de fortes pluies deviendraient plus fréquents entraînant entre autres des conséquences sanitaires graves.
>> Chaque semaine, retrouvez les initiatives locales pour la COP21 à Tours et ses environs !
Des bébés qui parlent avant même l’arrivée de la parole. C’est possible grâce à la langue des signes et aux ateliers Bébé fais-moi signe, proposés à Tours par Leslie Colombat.
(Photo tmv)
Philéas, 2 mois, dodeline de la tête sans pouvoir encore la contrôler. Darius, 4 ans et demi et vrai moulin à paroles, accompagne Marcelin, son petit frère de six mois, roi de la vocalise. En tout, ils sont cinq enfants et bébés, entourés de leurs parents, venus pour apprendre… la langue des signes. Dans cet atelier douillet du boulevard Tonnellé, ni sourds ni malentendants. Mais des papas et des mamans qui souhaitent donner à leurs tout-petits la possibilité de communiquer dans une langue avant même qu’ils ne verbalisent leurs premiers mots. « Le but n’est pas de remplacer la parole mais de la soutenir, souligne Leslie Colombat, accompagnante à la parentalité, qui propose à Tours l’atelier Bébé fais-moi signe depuis mai dernier. Les bébés vont apprendre des mots clés, cela va notamment permettre à ceux qui sont davantage visuels qu’auditifs de communiquer plus vite. »
Très tôt, l’enfant est en effet en mesure de comprendre plus de mots qu’il ne peut en produire. D’où parfois une certaine frustration… Bébé fais-moi signe propose de s’immerger dans la langue des signes françaises – l’officielle, celle qu’apprennent les sourds et malentendants – durant six séances d’une heure, tous les 15 jours. « Les enfants commencent en général à signer entre 12 et 15 mois, mais plus l’apprentissage commence tôt et plus il fonctionnera, ajoute Leslie Colombat. À l’issue de l’atelier, les parents et les enfants sont susceptibles de connaître entre 80 et 100 mots de la langue des signes française. »
Ici, pas de cours doctoral. « Le but, c’est aussi que parents et enfants passent un moment sympa en famille », précise l’accompagnante à la parentalité. Comptines, cartes, tout est fait sous forme de jeux. Même si on rabâche un peu pour que cette nouvelle langue reste gravée dans la crâne. « On va peut-être faire quelques fautes d’orthographe », plaisante Leslie Colombat. Ce jour-là, les parents apprennent les mots qui font le quotidien de leur rejeton. Dormir, coucher, biberon, jouer ou encore tétine. Les plus petits observent, les parents répètent. Car ce sont eux, qui au quotidien, à chaque fois qu’ils vont s’adresser à leurs enfants, vont reproduire ces gestes.
Camille et son mari, dans les bras desquels la petite Amy, 4 mois, se repose, observent avec attention les gestes que Leslie exécute. « Ma soeur m’a conseillé d’apprendre la langue des signes à ma fille suite à son expérience, avec son propre fils, qui a pu communiquer avant de savoir prononcer des mots. Il pouvait, avant de parler, dire des choses simples, comme biberon ou encore musique », explique-t-elle. « On avait envie de rentrer en interaction avec notre fils d’une autre façon, analysent Magali et Alexis, maman et papa du petit Marcelin. La langue des signes permet d’avoir un échange de mots avant qu’ils aient l’acquisition de la parole.
C’est aussi un temps en famille en dehors de la maison. » Les bébés de l’atelier pourront ensuite signer, avant même de les vocaliser, leurs mots préférés. Généralement, ils adorent dire « encore », « chocolat » ou… « caca ».
Flore MABILLEAU
En savoir plus : Sur le site de Leslie Colombat haptonomie-tours.fr. >Les six cours coûtent en tout 60 €. Il existe également un atelier pour apprendre la LSF aux bébés au foyer des Sourds 8 bis rue du Camp-de- Molle à Tours.
LES AMÉRICAINS PIONNIERS
C’est dans le pays berceau de Mickey que les premiers chercheurs se sont penchés sur l’intérêt d’apprendre la langue des signes aux enfants. Joseph Garcia, spécialiste de la langue des signes américaine, observe dès les années 80 que « les enfants de ses amis sourds communiquent en signes bien plus tôt que les enfants de ses amis entendants ne le font avec les mots », raconte Magaly Lampérier dans son mémoire de recherche qu’elle a consacré, en 2011, à cette thématique. Joseph Garcia va donc s’intéresser à la communication gestuelle pour les enfants avant qu’ils ne sachent parler.
En 1999, il publie à ce sujet l’ouvrage de référence Sign with your baby qui utilise la langue des signes américaine. Mais d’autres courants, comme celui de Linda Acredolo et Susan Goodwyn, réinventent une langue spécial bébé, en utilisant des signes de la langue des signes américaine, quitte à en simplifier certains et à en inventer d’autres. « Elles ont effectué des recherches montrant que les signes permettent de réduire la frustration des bébés et d’être mieux compris, qu’ils ont un impact positif sur la relation entre l’enfant et ses parents », détaille Magaly Lampérier. Autre effet observé par les chercheuses : l’enfant parle plus tôt, avec un vocabulaire plus large, plus précis et avec des phrases plus longues. Depuis, les bébé signeurs ont essaimé au Canada, en Australie, au Japon ou encore… en France.
The Walk : rêver plus haut, est de nouveau un joli coup de la part de tonton Zemeckis. Une plongée vertigineuse, un film de funambule, bien plus qu’un simple biopic. Le vertige !
Robert Zemeckis possède ce petit quelque chose. Capable des films les plus cultes (Forrest Gump, Qui veut la peau de Roger Rabbit, Retour vers le futur…), comme des plus surprenants : Flight notamment, ou encore l’incroyable Seul au monde. Un film où seul ce réalisateur pouvait tenir le spectateur en haleine avec du « rien ».
The Walk est du même acabit. Un véritable exercice. Où le réalisateur américain réussit l’exploit de captiver pendant deux heures, alors que le climax (l’apogée du film) ne se trouve que dans la demi-heure finale. Car The Walk, c’est ça : du funambulisme à l’état pur. Un film sur la corde raide, qui raconte l’histoire vraie de Philippe Petit. Célèbre pour avoir marché sur un câble entre les deux tours du World Trade Center, en 1974. Et que cela soit clair : ladite traversée ne se trouve qu’à la toute fin. Tout le reste n’est qu’une histoire, savamment construite pour se préparer physiquement avant de se cramponner à son siège.
Zemeckis y filme Joseph Gordon-Levitt – excellent – comme un Mime Marceau ou un Buster Keaton. Nous sommes dans un conte, bien plus qu’un biopic. Une fantaisie, aux accents de carte postale. Zemeckis passe alors de narrateur de génie à technique hors-pair. Sublimée par une 3D magistrale, la traversée des deux tours de New York est une plongée vertigineuse. Le vide est abyssal. Le public retient son souffle. Vit ce moment de tension. se dessine alors une phrase dans nos têtes : croyez en vos rêves.
Il y a de tout dans The Walk : du biopic, du conte, du film de casse, de la romance… Zemeckis envoie valser les conventions. Écrase les blockbusters du moment avec ce film d’artisan. Casse-gueule, mais passionnant. Un instant de beauté. Un hommage aussi bien au funambule Philippe Petit qu’aux tours jumelles.
Aurélien Germain
Biopic, de Robert Zemeckis (Etats-Unis). Durée : 2 h 03. Avec Joseph Gordon-Levitt, Charlotte Le Bon…
L’initiative originale du comité départemental de la ligue contre le cancer ! Et ils font appel à vous…
Le chiffre est plus qu’inquiétant: 10 000 Tourangelles rencontreront le cancer dans les cinq prochaines années. Le comité d’Indre-et-Loire de la Ligue contre le cancer se lance dans une initiative originale. Pour sensibiliser les femmes aux gestes de prévention, à la vaccination et au dépistage des cancers gynécologiques, Roger Blanchard, l’actuel président, a créé Femme, de mère en fille. Un projet qui, pour voir le jour, a besoin de vous. Une campagne de financement participatif vient d’être postée sur mymajorcompany.com.
Les fonds récoltés (7 200 € espérés d’ici le 17 janvier) serviront à financer partiellement l’impression d’un livre photo réunissant des binômes mère-fille, le tout accompagné de messages percutants. Tiré à 2 000 exemplaires, l’ouvrage sera distribué gratuitement dans les lieux publics. Pour assurer les séances photos, la Ligue a fait appel aux photographes tourangelles Gaëlle Benoit-Caslot et Dominique Couineau.
Le casting a d’ores et déjà commencé. Le comité appelle toutes les mamans et leurs filles à participer (appelez le 02 47 39 20 20).
Rencontre avec Vanessa, une esthéticienne dans l’agglo tourangelle qui exerce le belly-painting : elle peint le ventre des femmes enceintes !
Amandine, une Castelroussine de 24 ans, enceinte de 7 mois, vient de faire près d’une heure et demie de route pour tester le belly painting. Elle a attendu parler de cette nouvelle pratique provenant des États-Unis par une amie. Curieuse, la jeune femme aime l’idée d’avoir un souvenir artistique de cette première maternité. À son domicile, l’esthéticienne, baptisée V Fée Mère, a préparé un endroit douillet pour que la future maman se sente à l’aise. Ce jour-là, elle est accompagnée de son conjoint et des futures mamies toutes émues. C’est décidé, Amandine a opté pour un dessin de Walt Disney.
La professionnelle commence la séance par esquisser les contours du dessin, à l’aide de pinceaux et de couleurs issus de produits professionnels hypoallergéniques. « Il n’y aucun risque pour la femme enceinte, précise Vanessa. Il faut savoir que ce maquillage est éphémère puisqu’il part à l’eau et au savon. » La future maman se détend et apprécie cette pause relaxante. Une fois allongée sur le canapé, son ventre se met à bouger. « Cela arrive souvent. Le foetus est bercé par les mouvements du pinceau. » Entre temps, la maquilleuse sort son appareil photo pour immortaliser la séance. La future maman prévoit déjà d’utiliser ces clichés pour illustrer en autre les faire-parts de naissance. Deux heures viennent de passer, la création est terminée. La maman est ravie : « Le résultat est épatant. C’est une expérience magique ! »
Anne-Cécile Cadio
> De 120 à 180 € la séance (entre le 6e et le 8e mois). Infos : Facebook de V fée Mère ou par mail v.fee.mere@gmail.com
C’est l’histoire d’une tante pas franchement cool qui réclamait plus de 100 000 dollars à son neveu. Ou de Miley Cyrus qui refait des siennes. Ou d’un enfant appelé Nutella. Bref…
— Printemps 2011. Sean Tarala a 8 ans. Heureux de voir débarquer sa tante à son anniversaire, il lui saute dans les bras, mais les deux tombent en arrière. Trop lol ? Pas vraiment, puisque tata Jen’ se pète le poignet dans la chute. Quatre ans après, elle a donc décidé d’assigner son neveu en justice pour « préjudice physique et moral ». Et lui a réclamé la somme de 127 000 dollars. Ce qui fait un peu chéros pour le petit Sean qui, désormais âgé de 12 ans, en aurait bien besoin pour s’acheter de la crème contre son acné. L’affaire a donc été jugée il y a quelques jours. Mais la tante a finalement été déboutée. Dommage, car comme elle le disait au tribunal : « Récemment, j’étais à une fête et c’était difficile de tenir mon assiette de hors d’oeuvre. » La vie n’est pas facile.
– La pseudo-chanteuse rebelle Miley Cyrus va organiser un concert où elle et le public seront entièrement nus et aspergés de lait. Ça s’appelle reine le bon goût.
– L’Officiel des prénoms 2016 vient de sortir. On y découvre les trois prénoms refusés par l’État civil cette année : il s’agit de Nutella, Fraise et Mini-Cooper. Je… Non rien.
Le nouveau jeu d’évasion grandeur nature Escape Yourself fait un carton à Tours. Après Le secret de Léonard de Vinci et Contamination, deux nouvelles pièces viennent de voir le jour. Tmv a eu accès, en avant-première, à Pharaon. Et comme on est gentils, on a décidé de vous donner quelques indices. On vous laisse faire le tri !
LE CONCEPT DE L’ESCAPE GAME
Une énigme, une équipe de 2 à 6 joueurs et 60 minutes, pas une seconde de plus, pour trouver comment sortir de la pièce dans laquelle on vient de vous enfermer. Pour réussir, un zeste de matière grise et une grosse cuillère de logique, à mélanger avec un sens de la fouille bien développé suffiront ! (souvenez-vous, tmv avait testé la première pièce ICI)
PHARAON, À LA RECHERCHE DES TRÉSORS DE L’ÉGYPTE
Pour cette nouvelle énigme, le dépaysement est total. Vous vous retrouvez en l’an -1184, quand le jeune Pharaon Siptah accède au pouvoir. Se sentant manipulé par ses conseillers, il se dit que la fin est proche. Il sait déjà où se trouve son futur tombeau dans la Vallée des rois : la tombe KV47. Il décide alors de cacher dans sa future demeure mortuaire les plus grands trésors de l’Égypte. Ce sont ces trésors, que vous, aventuriers lecteurs de tmv, allez tenter de récupérer. Mais pour y arriver, il va falloir être rapide. Car Siptah n’a pas fait que cacher ses trésors, il a aussi maudit son tombeau, et quiconque y restera plus de 60 minutes sera maudit à jamais…
Si vous vous sentez l’âme d’un Champollion, pas de doute, cette énigme est pour vous. Car il se pourrait bien que vous ayez un peu de lecture. Nous, on fait des recherches (ouais, ouais) et d’après la Pierre de Rosette, le bonhomme en bas à gauche, ça veut dire « dieu » et la croix de Ankh au-dessus « vie ». Ça ne vous avance à rien ?
Il se pourrait bien que quelqu’un vous observe durant votre quête… Nan, ce serait trop facile. Et si ça avait quelque chose à voir avec des mesures ? À l’époque, les Égyptiens l’utilisaient pour écrire des volumes en fractions, avec un dénominateur de 64. Si on était vous, on réviserait mos cours de maths. On dit ça, on dit rien.
Quand on vous dit qu’il faut trouver un trésor ! Un vrai beau trésor qui brille de mille feux avec des pièces, des bijoux, des diamants, des vases, toussa quoi. À vue de nez, on tape dans le million, facile. Nous, on sait où il est, mais on vous le dira pas. Mouahahah.
Hey, coucou toi. Sympa le style cheveux longs et couronne à la mode Reine Elisabeth. D’après une certaine encyclopédie en ligne, c’est le maître de l’eau fraîche. Classe ! D’ailleurs, peut-être bien que quelque chose se cache dans sa coiffe (soit dit en passant, beaucoup trop grande pour lui). Ou pas.
Allez, on vous donne quand même un petit indice : vous ne sortirez pas du tombeau sans avoir trouvé cette urne. Encore faut-il avoir fait marcher ses neurones pour arriver jusque-là (vous comprendrez quand vous y serez). Eh oui, pas de logique, pas d’urne. Pas d’urne, pas de trésor. Pas de trésor… ben, pas de trésor !
KIDNAPPÉS, BIG TURNER IS WATCHING YOU
Un chouia plus difficile, l’autre salle plongera les joueurs au coeur des années 80, dans le sinistre appartement d’un ancien officier de police, John Turner. Il n’est plus le même homme depuis qu’il a été démis de ses fonctions. Reclus, il sombre petit à petit dans la folie. Son rêve désormais : devenir l’un des plus grands tueurs en série de l’histoire. Et malheureusement pour vous, sans le savoir, vous avez croisé sa route hier soir. Depuis, c’est le trou noir. Vous ne vous souvenez de rien, à part de votre réveil, ici, dans l’antre de John. Pour retrouver la liberté, vous allez devoir vous montrer plus malin que lui…
>>INFOS PRATIQUES
Pour les novices, on vous conseille de commencer par la toute première pièce créée par Escape Yourself, « Le secret de Léonard de Vinci ». Au même endroit, 53 bis rue Léon-Boyer, vous pourrez également chercher l’antidote du virus IB7A-H qui vous permettra de sauver le monde (oui, rien que ça) dans la salle « Contamination ». Attention, les deux nouvelles énigmes se trouvent quant à elles au 21, rue Etienne-Pallu, à côté des Galeries Lafayette.
Tarifs : de 19 € à 30 €, selon le nombre de joueurs et l’horaire. Pensez à réserver à l’avance sur escapeyourself.fr ou au 06 28 48 00 34.
Plonger dans le code informatique 7 jours sur 7, pendant un mois : bienvenue aux sélections de l’École 42, la pouponnière des développeurs de Xavier Niel, alias Mister Free. Une colonie de « vacances » geek racontée par Cédric Renouleau, un Tourangeau qui y a passé un mois complet.
J’ai fait l’école de Monsieur Free, mais j’ai pas tout compris.
Vous l’avez sans doute croisé, dans une autre vie, à l’accueil de la Carterie place Jean-Jaurès. Ou chaque été, en train de servir des bières à la Guinguette. Il s’appelle Cédric Renouleau et comme ses grands yeux bleus et ses longs cheveux soigneusement attachés ne l’indiquent pas, ce jeune homme de 24 ans est apprenti codeur. Pas le genre Néo de Matrix. Non, son cerveau n’est pas relié à un disque dur. Plutôt du genre à avoir fait ses études dans le domaine du commerce, à enchaîner les saisons : l’été à Tours, l’hiver en Suisse.
Et puis un jour, une révélation. « J’étais au chômage, je cherchais une nouvelle orientation professionnelle, j’ai commencé à m’intéresser au développement, à internet, à la programmation et on m’a parlé d’une école gratuite et accessible à tous avec le bac », dit-il. L’École 42. Ça ne vous dit rien ? La fameuse pouponnière de Xavier Niel. Oui, le PDG de Free, symbole de la success story entrepreneuriale à la française, grand gourou de tous les start-upers du numérique. Celui-là même qui a observé et décrété — ou l’inverse — que la France manquait de développeurs. Et s’est donc mis en tête de former les futures stars du code.
TROIS SALLES DE 300 MAC
L’École 42, c’est 3 ans de formation à Paris XVII. Mais avant d’y poser ses neurones, les heureux élus doivent passer une batterie de tests. Durant 26 jours en tout, sans pause. Cédric a sauté dans le grand bain en août dernier. « Ça s’appelle la piscine, car on plonge dans le code 24 heures sur 24. Il y en a qui nagent, d’autres qui se noient, il y en a qui ont juste la tête qui dépasse ». 900 jeunes âgés, grosso modo, de 18 à 30 ans débarquent. Ils sont répartis dans trois salles, les « clusters » où s’alignent 300 Mac. « Le bâtiment est impressionnant de technologie », décrit Cédric.
Les compétiteurs et élèves badgent, une machine salue chacun d’eux par leur prénom et leur demande, au passage, comment ça va. Pour manger ? Le food-truck reçoit les commandes par mail et informe chaque élève lorsque sa pitance est prête. Ambiance geek oblige, les salles de classe sont très branchées Star Wars : la cantine a été baptisée La Cantina, référence au bar de Jabba le Hutt. Côté hôtellerie, c’est un peu spartiate. « Sur place, il y a des douches, des toilettes, de quoi vivre. Moi, j’ai vécu là-bas durant 26 jours sans quasiment jamais sortir, se souvient Cédric. L’école met à disposition deux salles où l’on peut amener son matelas gonflable, ainsi qu’un sac de couchage pour dormir. Au début, les lits étaient collés les uns aux autres tellement il y avait de monde. Mais au bout de deux semaines, on avait beaucoup plus de place, car beaucoup ont abandonné. »
450 ABANDONS
Car il faut tenir le rythme fou de ces phases de sélection. « À 8 h 42, du lundi au vendredi, on reçoit les exercices à faire et on a jusqu’au lendemain 23 h 42 pour les rendre. Tous les vendredis, on passe un examen de 17 h à 21 h qui évalue ce que l’on a appris durant la semaine. Après cela, on doit se lancer dans un projet de groupe de 2 à 4 personnes qui va durer tout le week-end. Il n’y a pas de pause, on ne s’arrête jamais. »
De quoi en décourager plus d’un. Entre le début et la fin des phases de sélection, près de 450 élèves se sont fait la malle. « On t’impose un rythme énorme et une pression difficile à supporter, raconte Cédric. On n’a pas de prof, pas d’horaires, on travaille tout seul ou avec d’autres élèves. On n’a pas l’habitude de cela dans le système scolaire traditionnel. » L’apprenti codeur se dit pourtant prêt à retenter l’aventure si l’occasion lui en est donnée.
Car las, Cédric a reçu un mail du BDP (pour bureau des pleurs), lui signifiant que son nom ne faisait pas partie de la short list des grands gagnants. « C’est une super expérience, on vit un truc exceptionnel dans une bonne ambiance, c’est comme une grosse colonie de vacances. Et puis, c’est une méthode de travail qui me convient. J’ai appris 10 fois plus que n’importe où ailleurs. En un mois, j’ai carrément appris à programmer ! »
Cette semaine, on parle hair metal (yeaaaah), actu des séries, Gainsbourg en BD, ou encore du ballon orange côté jeu vidéo et la citation philosophique de Nabilla.
LE JEU VIDEO NBA 2K16
Il n’y a pas que la Coupe du monde de rugby dans la vie. La preuve ! Avec la régularité d’un horloger suisse, 2K présente la nouvelle version de son jeu de basket. Plébiscitée par les fans de tirs à trois points, NBA 2K16 s’impose comme la référence des simulations de ballon orange. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le premier opus s’est écoulé à 4 millions d’exemplaires la semaine de sa sortie. Réalisation et gameplay aux petits oignons, contenu ultra-riche… On en redemande.
>>2K, ttout public. PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, de 50 à 70 €.
L.SOON
LES CD THE MANTLES – ALL ODDS END
Venus tout droit de Californie, les Mantles sortent leur troisième opus, suite du Long Enough to leave de 2013. Piochant dans l’indie pop douce ou encore la folkmusic chaleureuse, ce All Odds end a le sens de la mélodie (« Undelivered », facile mais qui peut tourner en boucle). Si le début d’album peut sembler un peu répétitif, les pépites de se trouvent en fin de disque. On pensera parfois aux Beach Boys à l’écoute de The Mantles. Mais même fort plaisant sur le moment, All odds end est loin d’être mémorable.
A.G.
KITSCH N DESTRÖYED – HEY PONY M
En zieutant le nouvel EP de Kitsch N Deströyed, on s’est demandé si on était retombés dans les années 80, à la douce époque du glam metal ! Retour vers le futur façon Poison et Kiss. Alors on a enfilé nos bracelets cloutés, sorti notre moumoute permanentée et notre leggings en Spandex moulant notre virilité. Car c’est ça Kitsch N Deströyed : des Tourangeaux étonnants et détonants, balançant la sauce à coup de gros riffs jubilatoires, d’intros délicieusement stupides et de paroles philosophiques (=sex, drugs & rock’n’roll). Régressif, mais jouissif. Une grosse dose de fun pour nettoyer vos esgourdes engluées. >Dispo à Cultura Nord, 6 € lunettes 3D incluses (bah oui). Vous pouvez même « liker » le groupe sur Facebook.
A.G.
TENDANCE WEB TUNING EN CARTON
Max Siedentopf est un artiste bizarre. La nuit, ce photographe néerlandais tune des voitures d’inconnus dans la rue, avec… du scotch et du carton. L’homme fait ça « pour aider les gens ». Altruiste, le type. > Pour découvrir les photos de Max (des sourires bizarres, des doigts d’honneur, des skates-banane et son tuning) : instagram.com/iamamiiammax
LA BD GAINSBOURG
Que dire de plus sur Serge Gainsbourg qui n’ait pas été dit ? Peutêtre en reprenant les choses à leur début, en montrant comment cette rage de gagner sa place dans un univers qui ne lui était pas destiné a, au final, bouleversé tous les codes de la chanson populaire. C’est ce que s’appliquent à faire le scénario subtil de Dimberton et le dessin chaleureux de Chabert. Et même si on connaît l’histoire par coeur, on se laisse saisir dès les premiers instants. On plonge de nouveau dans l’univers de celui qui nous accompagnera encore longtemps par sa grâce et son immense talent.
Hervé Bourit
L’ACTU DES SÉRIES
> L’acteur Denzel Washington réalisera un épisode de la série Grey’s Anatomy, d’après le site TVLine. Il s’agirait du neuvième de la saison 12, actuellement diffusée sur ABC aux États-Unis.
> Des habitants d’un petit village d’Irlande du Nord ont fait stopper le tournage d’un épisode de… Game of Thrones ! La raison ? Ils trouvaient les installations trop imposantes.
> Les séries françaises cartonnent ! Pour son démarrage, le 14 octobre, Dix pour cent sur France 2 a rameuté 5,2 millions de téléspectateurs. Une Chance de trop, sur TF1, a attiré 7,9 millions de personnes, le 16 octobre. Suite des épisodes ce mercredi 21 pour la première et jeudi soir pour la seconde.
LE DVD JURASSIC WORLD
Trip nostalgique pour les uns, blockbuster moisi pour les autres, le Jurassic World de Colin Trevorrow avait fait causer. Bourré de clins d’oeil (trop ?) au mythique Jurassic Park de 1993, ce gros pop-corn movie reste tout de même spectaculaire et divertissant. Vannes bien senties, cahier des charges rempli et tout-numérique plutôt réussi, Jurassic World vise juste… Mais entre bel hommage et scénario indécis sans aucune dramaturgie, il n’a que peu de caractère. Cette copie Blu-ray est à conseiller aux aficionados : les suppléments regroupent scènes coupées, conversations avec Spielberg ou encore commentaires de l’équipe technique.
A.G.
« Il fait vulgaire et c’est une image que je n’ai plus envie de donner »
Nabilla, à la télé suisse, en parlant de son tatouage sur le haut du sein (un caractère chinois). Ouf, nous voilà rassurés !
14,6
En millions, le nombre de téléspectateurs qui ont suivi le premier épisode de la nouvelle saison de The Walking Dead. Un chiffre en baisse, puisque le lancement de la saison 5 avait vu 17,3 millions de Ricains avides de chair « fraîche » devant la télé.
Ambiance Mistinguett au Rond de serviette : relativement récent, cet établissement est une jolie surprise.
Le vieux Tours, une expression que Le Rond de serviette a prise au mot : situé à deux pas de la place Plum’, ce nouveau venu (un joli bébé qui n’a que deux mois et demi !) plonge ses clients dans l’ambiance des années 20. Un charme désuet et suranné, un vieux comptoir en bois brun et, partout sur les murs, des tableaux défraîchis. « On voulait faire quelque chose d’un peu différent », nous confie-t-on. Et c’est réussi ! Décor façon bric-à-brac, objets qui semblent chinés tout droit d’un vide-greniers (ah, cette carafe d’eau !)… tout a un délicieux goût de vintage. Aux commandes, Franck et son équipe savent accueillir.
Ce jour-là, le service, impeccable, est aux petits oignons (ah ah, elle est bonne). Mais le plus important, c’est dans l’assiette, non ? Toute la carte nous tente. On choisit donc deux entrées (qui a dit morfale ?) : les rillettes sur leur petite ardoise sont savoureuses, premier bon point. Le second ira à la poêlée de Saint-Jacques tout bonnement exquise ! On continue avec un plat, certes simple, mais un véritable régal : l’onglet et ses frites maison. La viande succulente, qui vient du marché des Halles, se coupe comme du beurre, fond dans la bouche. Des plats traditionnels — c’est le credo du resto — mais parfaitement exécutés. Si les prix nous semblaient un peu élevés au départ, on se dit que la qualité est tout de même au rendez-vous.
Le Rond de serviette s’est donc fait une place de choix. Une adresse sympathique, à deux pas de la place Plum’. Qui sait aussi se transformer une fois la nuit tombée, comme le rappelle l’équipe : « Le soir, on change un peu d’ambiance. Lumières tamisées, on passe des chansons de Mistinguett, le champagne est servi dans du cristal Baccarat, etc. » À ce soir ?
> 28-30 rue du Grand Marché. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Réservations conseillées au 09 80 67 88 89. Page Facebook : Le Rond De Serviette.
Entrées : entre 6,80 € et 8,80 € ; plats : entre 15,80 € et 20 € ; desserts : de 7 à 9 €.
Ce n’est pas nouveau. Tours est un terreau musical dans lequel germe une pépinière de talents. Tels des astres connectés entre-eux, les artistes de la scène dub tourangelle, composée de frères et d’amis de longue date, forment une galaxie unique en son genre.
(Attends deux minutes… Le dub c’est quoi ?!)
C’est un art, une science même. Inventé, développé et perfectionné par l’ingénieur du son jamaïcain King Tubby au début des années 70 dans un ghetto de Kingston, le dub consiste à remixer radicalement un titre préexistant. Popularisé et diffusé par Lee « Scratch » Perry, parmi d’autres, le dub est par la suite devenu un genre à part entière. La recette ? Amplifiez la basse et la batterie, enlevez et rajoutez des instruments, superposez des effets sonores galactiques comme la réverbération ou l’écho puis faites saturer le tout… Vous voilà ouvrier du dub ! Et à Tours, il y a un certain savoir-faire.
BIGA*RANX
Appelez-le Biga, Telly ou même Gabriel, peu importe ! À Tours et même au-delà, tout le monde le connaît. Avec ses 10 millions de vues sur YouTube, ses 500 concerts (dont un à l’Olympia), ses 25 000 albums vendus et ses apparitions télévisées chez Nagui ou Yann Barthès… Biga*Ranx, icône du reggae tourangeau, s’est installé confortablement dans le paysage musical français. Sa spécialité ? Le toasting ! Àl’image de tartines éjectées d’un grille-pain, Biga fait sauter les mots sur des rythmes rub-a-dub (un reggae dub à la fois lourd et squelettique, dont le couple basse/batterie est l’épine dorsale). Accompagné de ses trois musiciens sur scène, Biga*Ranx produit un dub aux sonorités hip-hop qui fait l’unanimité. Terres du Son peut en témoigner.
(Photo Sébastien Multeau)
ART-X
(Photo Adrien Sanchez Infante)
Compositeur, claviériste et joueur de mélodica (instrument à vent équipé d’un clavier), Art-X est une fi gure incontournable du dub ligérien. Après avoir fondé ODG avec son frère, le jeune Tourangeau décide de créer son projet solo. En 2014, il sort Toy Story, premier EP dédié à son instrument fétiche. Après plusieurs concerts à travers la France, Art-X revient en 2015 en se plongeant dans un album entièrement auto-produit qui rend hommage à Augustus Pablo, célèbre mélodiciste jamaïcain décédé en 1999. Appelé Spiritual Father, l’album revisite les classiques du maître d’une manière très personnelle. Talentueux, c’est le mot.
ROOTS RAID
Certes, le projet n’est pas directement né à Tours, mais à Bourges, en 2011. Peu importe. Bongo Ben et Natty Bass, les deux pilotes du Roots Raid, connaissent bien notre contrée. Le premier offi cie en tant que percussionniste au sein des Ligerians, le second est le bassiste d’ODG. Spécialistes de l’arrangement et de la production musicale, les deux passionnés de rub-a-dub cultivent la technique du « do it yourself » dans leur propre studio analogique. Ils enregistrent la plupart des instruments et abordent les techniques de mixage oldschool. Sorti en 2014, leur premier album From The Top est axé sur un basse-batterie puissant et asservi de gros eff ets psychédéliques vintage. Une sorte de vibration unique, intemporelle et dansante.
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BABS
Il est l’homme de l’ombre. Celui qu’on ne voit pas, mais qu’on entend. Dans la lignée des grands ingénieurs son jamaïcains, Pierre « Babs » Lacour fait perdurer la tradition originelle du dub. Celle que King Tubby a instauré : l’art de remixer radicalement un titre ou un album en direct. Ami proche du chanteur Rod Anton, l’opérateur rejoint les Ligerians en 2009 et devient l’ingé son du groupe. Il remixe leurs deux premiers albums : Reasonin’ in Dub (2011) et Wevolution Dub (2014). En live, si vous vous trouvez devant les Ligerians, ne soyez pas surpris par les réverbérations galactiques et les échos psychédéliques. Babs, à la barbe fournie et généreuse, est seulement en train de travailler. Juste derrière vous.
ONDUBGROUND (ODG)
Nous sommes à Tours, en 2004. Deux frangins, Paul (Art-X) et Simon (Olo), lancent un projet musical galactique : OnDub- Ground. Véritable fusion de styles, leur son résolument électronique associe malicieusement la profondeur du dub à l’intensité du dubstep. En 2007, le duo devient trio avec l’arrivée d’un bassiste percutant : Natty Bass. Il sera suivi 7 ans plus tard par Flying Fish, machiniste des temps modernes, pour palier l’absence temporaire d’Olo, parti en tournée avec Biga*Ranx. Car ODG et Biga, c’est la famille. Rappelez- vous, six titres du premier opus de Biga*Ranx, On Time, ont été conçu par ODG, dont le terrible Gipsy Rock.
ATILI BANDALERO
DJ et producteur aux infl uences reggae, hip-hop et dub, Atili Bandalero débute dans le milieu en compagnie de son petit frère : Biga*Ranx. Ensemble, les deux frangins écument les scènes d’Europe et petit à petit, Atili se tourne vers la production musicale. Le célèbre titre Good Morning Midnight, sur l’album éponyme de son frère, a d’ailleurs été préparé par ses soins. Il collabore ensuite avec son ami Joseph Cotton, toaster jamaïcain emblématique, sur l’EP Back To The Roots, avant de se lancer en solo. Se distinguant par son originalité et sa communion avec le public sur scène, Atili Bandalero est aux manettes pour vous off rir des morceaux colorés qui vous envoient tout droit à Kingston !
LES LABELS ET PRODUCTEURS
♦ORIGINALDUBGATHERING
Original Dub Gathering, également appelé Odg- Prod, est un weblabel créé par OnDubGround. Véritable base de données gratuite et légale, la plateforme inspirée par le précurseur dubzone.org propose un catalogue musical en constante évolution. C’est sur odgprod.com que vous pourrez télécharger gratuitement les albums de Roots Raid, d’Atili Bandalero, d’ODG et d’Art-X, entre bien d’autres.
♦SOULNURSE RECORDS
Fondé par Gabriel Bouillon, guitariste chevronné des Ligerians, le SoulNurse Records est né à Tours en 2012 à l’occasion du premier album de Rod Anton. Depuis ce jour, le label s’attache à la production d’un reggae de qualité au travers du Soul- Nurse Studio. De Joe Pilgrim à Art-X en passant par Babs, le label travaille en association avec plusieurs artistes, chanteurs, musiciens et ingénieurs du son.
♦BRIGANTE RECORDS
Élaboré par Biga*Ranx sous le nom de Telly, Brigante Records est un label indépendant. Né d’un fort désir d’autonomie, il s’emploie dans l’édition, la diff usion et la distribution musicale. Et ce n’est pas tout. Ligne de vêtements, vinyles, organisation de soirées et tournée de concerts… Le label brasse large. D’Atili Bandalero à Dizziness Design en passant par Green Cross, sans oublier Higher- Light, Manudigital et ODG… Brigante Records est une communauté solide menée par des musiciens, des designers, des beatmakers et des stars de la musique jamaïcaine comme Joseph Cotton. Leur philosophie ? Recréer un reggae alternatif ouvert à d’autres horizons tels que l’électro ou la variété française. En août 2014, l’EP Dub Champagne suscite l’intérêt de grand médias tels que France Inter ou Radio Nova.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Ou si. Je sais plus. Bref, voilà l’horoscope.
BÉLIER
Amour : Prenez le Taureau par les cornes.
Gloire : La lunette du télescope était pleine de buée.
Beauté : Vous prenez le chemin de votre cousin le bouc. Prenez une douche.
TAUREAU
Amour : Votre pote Bélier a des délires louches.
Gloire : La lune était rouge il n’y pas si longtemps. Attention.
Beauté : Des rougeurs.
GÉMEAUX
Amour : Y a peut-être moyen avec la personne sur votre gauche. Miaou.
Gloire : Vendez vos disques de Lalanne, ça rapporte.
Beauté : Évitez la marque qui sonne comme votre signe.
CANCER
Amour : Votre meilleur(e) pote en pince pour vous.
Gloire : Arrêter de faire la pince et soyez généreux.
Beauté : Votre sourire est pincé.
LION
Amour : Agissez comme un roi, elle tombera dans vos bras.
Gloire : Agrandissez votre royaume.
Beauté : Allez-y mollo sur le Savane.
VIERGE
Amour : Comme la feuille que vous avez devant vous.
Gloire : Priez-la.
Beauté : C’est un peu la forêt. Taillez-moi tout ça, erk.
BALANCE
Amour : Votre coeur est comme votre signe.
Gloire : Arrêtez de cafter.
Beauté : Cessez de vous peser sans arrêt.
SCORPION
Amour : Laissez tomber votre carapace.
Gloire : Faites le score de l’année avec vos pions.
Beauté : Raccourcissez vos pattes
SAGITTAIRE
Amour : Il agit ? Faites-le taire.
Gloire : Au rendez-vous… Maintenant ! Vous l’avez loupé.
Beauté : S’agiter avant de s’en servir. À quoi vous pensez, bande de gros cochons ?!
CAPRICORNE
Amour : Vous filmez les jeux douteux du Taureau et du Bélier. Pas cool.
Gloire : Arrêter d’en faire une montagne.
Beauté : Les sabots vont revenir à la mode.
VERSEAU (SPONSORISÉ PAR MISTER PIVOT)
Amour : Versatile.
Gloire : Verseau, le seau au-dessus de ta tête va se renverser.
Beauté : Le vert vous donne l’air sot.
POISSON
Amour : C’est la poisse.
Gloire : Vous touchez le fond.
Beauté : Vos yeux ne merlan frit n’abusent personne, sachez-le.
Parce que « le gâchis, salsifis », les économes étaient de sortie vendredi sur la place des Halles. Organisée chaque mois par une dizaine de Tourangeaux, la Disco Soupe vise à sensibiliser au gaspillage alimentaire. Au menu : des fruits et légumes invendus, une équipe d’éplucheurs et de la musique, pour une distribution de soupe gratuite. Tmv est allé y faire un p’tit tour. Et y a pris goût !
Arrêter de consommer à outrance. » C’est le leitmotiv de Noémie, bénévole de l’association Disco Soupe. Alors vendredi dernier, à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, elle et ses discopains ont récupéré 45 kilos de fruits et légumes prêts à être jetés. Certains viennent directement de producteurs locaux, d’autres ont été glanés à la fin d’un marché et quelques-uns ont été sauvés in extremis des bennes d’une grande surface. Alors oui, tous avaient la tête des mauvais jours. Une tâche par-ci par-là, une légère protubérance ou un petit coup de mou. Bon ok, certains avaient l’air d’avoir sérieusement abusé sur l’arrosage. Les traits tirés. Le corps malfichu. La tignasse froissée. M’enfin bon, y avait pas de quoi les jeter au rebut.
La lutte contre les « gueules cassées » ou les légumes « moches » commence à faire son chemin. Tant au niveau des enseignes que dans l’esprit des consommateurs. Mais les chiffres font toujours autant tourner la tête, années après années. C’est donc pour sensibiliser le grand public au gaspillage alimentaire que la première Schnippel Disko est organisée à Berlin en 2012, puis à Paris dans les mois qui suivent, sous le nom de Disco Soupe. Aujourd’hui, de plus en plus de villes des quatre coins du globe sauvent régulièrement leurs gueules cassées.
Car n’importe qui peut organiser son propre événement. À condition de respecter les discommandements de l’association, bien sûr. À Tours, la première Disco Soupe a eu lieu il y a un peu plus d’un an. Avec l’ambition de dépasser la lutte contre le gaspi, pour en faire un moment aussi bien festif que convivial. « La sensibilisation oui, mais pas que. On est aussi ici pour créer du lien social. On fait venir des musiciens pour que les gens s’arrêtent, prennent de quoi éplucher, boivent une soupe et discutent un peu », explique Maxime, également bénévole.
Radis to cook ? C’est parti mon kiwi. Il est 17 h 30 et chaque discosoupeur est armé de son plus bel économe. Le son est lancé, la fête peut commencer. Au menu ce soir : soupe de saison (comprenez un mélange de tout ce qu’on a sous la main) et compote pommes-bananes-coings. Pas d’inquiétudes à avoir sur l’avenir des pelures, elles finiront au compost ! Alors ça épluche, ça coupe, ça mixe.
Comme l’ambiance est top, je décide moi aussi de donner un coup de louche. À l’heure où je vous parle, l’épluchage de carottes n’a plus de secret pour moi (j’avais encore un doute). Je me retrouve avec un cuisinier « évidemment sensible à la question du gaspillage alimentaire » et une étudiante « venue par curiosité, pour voir ce que c’est ». Je papote en faisant la popote et la corvée habituelle devient un vrai plaisir. Également à mes côtés, Liam, 9 ans, manie l’économe comme personne. Futur cuisinier, « végétalien » s’il vous plait, il en est déjà à sa deuxième Disco Soupe. Ce soir-là, il a notamment découvert ce qu’était un coing : « c’est comme une poire, mais ça a le goût de pomme ! » lui a répondu sa maman (au cas où vous auriez eu un doute).
Dix carottes et un potiron plus tard, les premières odeurs chatouillent les narines. Les passants commencent à se prendre au jeu : certains mettent la main à la pâte, d’autres se contentent de goûter la première tournée de compote (on les a repéré ceux-là, oui, oui), mais tous approuvent l’initiative. Côté disco, on éteint la sono pour faire place à un tromboniste, un guitariste et un percussionniste venus proposer leurs services. Ce soir-là, puisqu’aucun groupe n’a répondu à l’appel lancé sur Facebook pour mettre un peu de pomme humeur, trois musiciens improvisent un petit boeuf. Comme ça, normal, sans même avoir répété avant. Et ça passe crème.
C’est donc sur quelques-uns des plus grands tubes des années 80 que la soirée se poursuit. Un verre de soupe à la main, l’heure est à l’échange de bons procédés. Les bénévoles n’hésitent pas à faire part de leurs petites astuces aux commis d’un jour. Saviez-vous que les tâches sur les poires ne sont pas synonymes de pourriture mais de… forte teneur en sucre ? « On demande aux gens comment ils consomment et on fait en sorte qu’ils repartent chez eux en se disant qu’ils peuvent agir à leur échelle. Ce sont des petits gestes à adopter. Il suffit par exemple de frotter les carottes, de les essuyer et de les laisser sécher une dizaine d’heures avant de les mettre au frigo, pour éviter qu’elles pourrissent en quelques jours », conseille Noémie, perruque bleue-disco sur la tête.
Afin de prolonger son combat contre le gaspillage alimentaire, l’association a pour projet d’installer un frigo collectif dans une rue de Tours. Basé sur l’esprit de partage et de solidarité, il fonctionnera en libre-service : chacun pourra y déposer et récupérer les fruits d’une récolte trop généreuse ou le surplus avant un départ en vacances.
Partager, plutôt que jeter : l’idée est bête comme chou, mais il fallait oser ! En attendant que l’initiative se mette en place, les disco-soupeurs profitent de l’occasion pour distribuer gratuitement aux passants les confitures de coings préparés avec les fruits de la dernière cuisine collective, ainsi que les légumes non utilisés. Tous s’étonnent de ne pas avoir à sortir leur porte-monnaie. Alors ils en profitent pour faire leur marché. Je suis moi-même repartie avec mon sac de provisions pour la soirée. Et promis, j’ai rien gâché !
>Reportage et photos de Camille Petit
La prochaine Disco Soupe aura lieu le 28 novembre devant le bar The Pale, place Foire le Roi. Si vous êtes choux-patates pour donner un coup de main, rendez-vous sur leur page Facebook « Disco Soupe Tours ».
Le dernier Ridley Scott est l’adaptation du roman The Martian : un astronaute-botaniste se retrouve bloqué sur la planète rouge. Une réussite !
Mark Watney est le premier homme à marcher sur Mars. Sauf qu’il sera peut-être aussi le premier à y passer… Laissé pour mort par ses coéquipiers sur la planète rouge lors d’une mission, cet astronaute et botaniste se retrouve vivant, certes, mais seul. Le souci ? La maison est à 225 millions de kilomètres. Oups…
Seul sur Mars est l’adaptation de The Martian, le roman d’Andy Weir. Il fallait bien tout le savoir-faire d’un Ridley Scott pour poser le best-seller sur pellicule. Et malgré ses 77 ans, le réalisateur d’Alien filme Seul sur Mars comme s’il en avait 50 de moins. Un vrai plaisir de gosse. Rythmé, sublime et extrêmement bien documenté, ce ballet stellaire enchante et passionne. Dans la veine des récents Interstellar et Gravity, ce survival de l’espace s’attache en premier lieu à l’humain. Matt Damon, qui n’a jamais été aussi bon, incarne ce Mark Watney tour à tour émouvant, sobre, plein d’humour.
Dommage, cependant, que le personnage principal, croqué de suite comme un génie, atténue un peu les enjeux d’un film optimiste (trop ?). Il n’empêche : Seul sur Mars parvient adroitement à absorber le spectateur, dans des allers-retours constants entre ce Robinson Crusoé de Mars et des scientifiques de la Nasa sous pression sur Terre.
Pour enrober le tout, Ridley Scott a fait appel à Dariusz Wolski pour la photographie. En résulte un bijou visuel de toute beauté, magnifié par des décors à couper le souffle. Un véritable voyage. La tête dans les étoiles.
Aurélien GERMAIN
> Science-fiction (États-Unis) de Ridley Scott. Durée : 2 h 10. Avec Matt Damon, Jeff Bridges, Jessica Chastain… NOTE : 4/5
Vingt-et-un élèves de l’Esten, l’école multimédia spécialisée dans l’édition et la communication, ont travaillé dur pour sortir Contes et légendes de Touraine. Un ouvrage qu’ils ont réalisé de A à Z, entre aventures épiques et univers fantastique, le tout à la sauce tourangelle…
L’ouvrage sort ce 21 octobre (Photo tmv)(illustration extraite du livre Contes et légendes de Touraine)
Il était une fois des étudiantes et étudiants de l’Esten, à Tours, passionnés par le patrimoine tourangeau. Âgés de 18 à 24 ans, ils s’aimèrent beaucoup, travaillèrent dur et eurent beaucoup d’enfants. Cinqcents au total (oui, ça fait un paquet de bébés) qu’ils appelèrent « Contes et légendes de Touraine ». Parce que c’est vraiment ça dont ont accouché les élèves : un gros bébé de 100 pages. Un chouette ouvrage, sous la bénédiction du directeur de l’Esten Emmanuel Roc, qui sera vendu à Tours et aux alentours. Le résultat de mois de travail pour ces élèves de première année.
« C’est un projet éditorial scolaire : il fallait que l’on réalise un livre, avec pour seule contrainte, de parler de la Touraine. On s’est rendu dans des librairies et on a remarqué que ce qui marchait le mieux, était le marché de l’enfance. Comme la région compte beaucoup d’histoires, le choix était fait… », raconte Julie Allain. Elle est l’une des « chefs » du projet. Le mot n’est pas très joli, mais soyons fous, utilisons-le. Parce que 21 élèves qui se concertent, réfléchissent et bossent ensemble, ça peut vite tourner au grand n’importe quoi. « Les profs sont là pour nous chapeauter, bien sûr, mais on est lâchés dans la nature ! », sourit Julie.
Visiblement, ils ont survécu puisque leur Contes et légendes de Touraine est dans les bacs. Et c’est un livre magnifique. Pro jusqu’au bout de la reliure. Au sommaire, quatorze histoires : du célèbre Fritz l’éléphant à Guipé le pigeon blanc d’Ussé, en passant par la Fontaine des amoureux. « On a effectué un sacré travail de recherche pour toutes ces légendes. Jusqu’à lire des livres en vieux françois. Impossible de faire appel à de vrais auteurs, ils étaient trop chers ! » Alors les étudiants à l’aise avec leur plume se lancent dans la rédaction. Les autres se répartissent la maquette, les dessins (10 à 15 heures par illustration !), les couleurs. « On a tout fait tout seul », souffle Julie. La classe a même été jusqu’à démarcher un créateur de typographie au Danemark ! « On allait payer et en fait, il a adoré le projet. Il nous a permis d’utiliser sa typo gratuitement ! » L’impression, elle, s’est faite en Italie car les tarifs étaient plus bas.
UN LIVRE POUR TOUS
Pas peu fière du travail réalisé par ses coéquipier(e)s et elle, Julie est hyper enthousiaste. Nous montre l’ouvrage. Tourne les pages en souriant. Il y a plein de couleurs, de vie. Les textes se mêlent au dessin. Coeur de cible ? Les 7-8 ans. Si les parents pourront lire ces légendes tourangelles à leurs enfants, ils pourront aussi leur laisser le livre : le format a été adapté pour que les petits puissent le tenir entre leurs mains. Au final, un ouvrage pour les jeunes. Et surtout pour tout public.
(illustration extraite du livre Contes et légendes de Touraine)
Parce qu’après leurs recherches, les étudiants de l’Esten ont bien vu que certaines légendes étaient un peu… trash, dirons-nous. Exemple ? Le coeur Navré, au hasard. Situé près de la rue Colbert, à Tours, ce passage était en fait le chemin emprunté par les condamnés à mort qui allaient se faire zigouiller place Foire-le-Roi, où attendait l’échafaud. Pas franchement jojo pour des enfants… « Même l’histoire de Fritz qui meurt, c’était un peu tendu. On ne voulait pas choquer », souligne justement Julie. Dans leur livre, la mort de l’éléphant est limite poétique : « C’est alors que Fritz quitta ce monde, emportant avec lui tous ses souvenirs du cirque et ses belles découvertes des dernières semaines. »
Désormais, les 21 étudiants croisent les doigts pour que les lecteurs soient au rendez-vous. Sorti ce mercredi 21 octobre, Contes et légendes de Touraine sera vendu dans plusieurs points de vente du coin, notamment à la Boîte à livres et dans des grandes surfaces et à la Fnac (novembre).
EDIT : Claudine Chollet, auteure tourangelle, a rédigé la préface du livre et ce, bénévolement.
Retour sur la décision de justice inédite à Tours. Une personne a été reconnue « de sexe neutre ».
Une décision inédite. Qui a été prise au tribunal de grande instance de Tours. Pour la première fois en France, l’état civil a reconnu une personne « de sexe neutre ». Physiologiquement, le sexagénaire en question n’est ni-homme ni-femme : vagin rudimentaire, micropénis, mais sans testicule.
Une décision de justice qui a de quoi réjouir le Centre LGBT de Touraine qui s’est dit « satisfait » de ce premier pas. De quoi réjouir, aussi, toutes les personnes qui se trouvent dans ce caslà : en France, 8 000 enfants naissent intersexués chaque année.
Mais, craignant un débat sur un troisième genre, le parquet de Tours a fait appel du jugement. À côté de cela, Françoise Guégot, députée de Seine-Maritime (les Républicains), y est allée de son communiqué de presse. Se disant « atterrée » (avant de faire une faute de frappe et signer « François »…), Yves de Kerdrel, directeur de Valeurs Actuelles, parle même « d’effondrement d’un des piliers de notre civilisation ». Rien de moins… En attendant, le débat est lancé. La France va peut-être enfin bouger. Dans un entretien à 20 minutes, le premier sexe neutre de France a déclaré : « Aujourd’hui, j’ai enfin le sentiment d’être reconnu pour ce que je suis. »
Le cirque est une activité idéale pour développer motricité et imaginaire. La preuve avec la compagnie C’koi ce cirk.
Passé l’imposant projecteur qui trône à l’entrée du Rexy, les trois rangées de strapontins et le grand écran de la pièce principale rappellent la vocation historique de ce lieu : un ancien cinéma de quartier, à Saint-Pierre-des-Corps. Pourtant, pas de doute : trapèze suspendu dans les airs, quilles multicolores, boule d’équilibre…
C’est bien dans une école de cirque que l’on se trouve. Celle de la compagnie C’koi ce cirk, qui a pris ses quartiers ici il y a un an. À peine arrivés, nous voici envahis d’une horde de petits chats : une douzaine d’enfants, qui avancent à quatre pattes, s’étirent et lancent des « miaou » à tout-va. Car l’échauffement n’est pas seulement corporel, mais créatif aussi.
Rapidement, six ateliers sont installés dans la salle : tissu aérien, trapèze, fil de funambule, bidon d’équilibre… « Le cirque développe la motricité. Il ouvre les portes de la créativité. Aussi, on insiste beaucoup sur l’entraide, pour fédérer le groupe », souligne Sylvain Mouza, animateur diplômé des arts du cirque. Élodie, gymnaste et danseuse, apporte sa touche artistique : « Quand l’enfant maîtrise un élément, je l’incite à danser avec, jouer un personnage… Pour aller au-delà de la prouesse technique », précise-t-elle.
Les enfants, eux, s’en donnent à coeur joie. Un grand sourire aux lèvres, Azélie se tient fièrement debout sur une grande balle jaune. Mahault, huit ans et demi, répond du tac au tac lorsqu’on lui demande ce qu’elle préfère : « Les animateurs et le spectacle de fin d’année ! »
Les grandes enseignes se mettent à la collecte de vieux vêtements. Et en plus, ça marche !
La collecte de vieux vêtements n’est pas nouvelle mais quand c’est le leader de la fast-fashion qui s’y met, le phénomène prend forcément une autre dimension. Depuis quelques années, H&M tente de développer un mode de fabrication plus durable à base notamment de matières éco-responsables, de réduction des énergies fossiles et surtout de tissus recyclés. Dans presque tous ses magasins, des bornes accueillent vos guenilles. Entre 2013 et 2014, la marque dit avoir collecté 7 600 tonnes de vêtements qui n’étaient plus portés, représentant l’équivalent de 38 millions de t-shirts.
En septembre 2015, la deuxième collection denim Close the loop issue de cette récup est arrivée sur Internet et sera bientôt en magasin. Slim et salopette pour les femmes, sweet à capuche et à oreilles (un brin ridicule, il faut le dire…) pour les enfants et veste pour les hommes. La collection est sympa, ne coûte pas plus cher que le reste et surtout, elle cartonne. Marketing bien ficelé ou réel engagement, finalement, on s’en… moque. C’est toujours ça de moins dans les poubelles.
Cette semaine, le monde est toujours fou. Entre une petite fille qui éternue des milliers de fois par jour et une société qui découpera et encadrera vos tatouages, une fois mort. Normaaal.
> Katelyn Thornley a 12 ans. Il y a un mois, elle sort d’un cours de clarinette et là : atchoum ! Puis double atchoum. Et triple. La crise, sans s’arrêter. Depuis, cette petite Texane éternue plus de 12 000 fois par jour (environ 20 fois par minute). Pour l’instant, les docteurs ignorent ce qui lui arrive et pensent à un tic nerveux dû au stress. Ah, la clarinette, ce danger pour la santé…
> Une étude des chercheurs de l’Université d’État de Floride a démontré que faire la vaisselle réduisait le stress et stimulait la créativité.
> Aux États-Unis, l’association Napsa veut préserver l’art cutané : elle permet aux personnes tatouées de faire appel à un embaumeur. Celui-ci interviendra dans les 18 h suivant leur décès pour découper les tatouages dudit mort, les traiter, les conserver et les encadrer. Le tableau parfait.
Pas d’homme-poisson qui tienne, il affirme être un terrien avant toute chose. Et pourtant, à 90 mètres sous les mers, il dit avoir envie de tout, sauf de respirer. Lui, c’est Morgan Bourc’his, l’un des plus grands apnéistes du monde. Et vous savez quoi ? Ses premières brasses, c’est à Joué-lès-Tours qu’il les a nagées.
Morgan Bourc’his, l’homme qui avait la classe même avec un bonnet de bain.
SA BIO
— Né en 1978, Morgan Bourc’his a passé son enfance en Touraine. Après avoir barboté quelques années à la piscine municipale Jean Bouin, c’est d’abord sur les terrains de basket qu’il se distingue. Il part ensuite faire ses études de Staps (sciences du sport) à Poitiers, où il ressent le besoin de retourner sous l’eau, au sein d’un club de plongée cette fois. En parallèle, dans le cadre de ses études, il travaille sur la physiologie cardio- vasculaire de l’homme en apnée. Il devient alors son propre sujet d’expérience. En 2000, face à l’appel du large, il quitte Poitiers pour Marseille.
SA BOUFFÉE D’AIR FRAIS
— « J’habite à Marseille, à côté des calanques. C’est un endroit préservé, encore sauvage, dans lequel on retrouve la puissance des éléments. Ma bouffée d’oxygène, c’est une balade à pieds, un tour en bateau ou une plongée dans cet environnement. J’entretiens avec ce petit bout de terre un rapport puissant et viscéral. »
SA PHILOSOPHIE
— « Plonger, c’est faire un voyage intérieur. On se retrouve dans un milieu hostile, voire inquiétant. Mais quand je descends, mon corps s’adapte et j’ai envie de tout, sauf de respirer. Je m’y sens bien, je vis des instants grisants. J’éprouve un certain apaisement, je me retrouve avec moi-même. Mais je plonge aussi pour profiter de l’environnement marin. Je suis sensible à sa faune et à sa flore, menacées par la pollution actuelle des fonds. »
SON PALMARÈS
— 2005 : première sélection en équipe de France 2008 : champion du monde par équipe avec Guillaume Néry et Christian Maldamé
2012 : recordman d’Europe en poids constant sans palmes (– 88 mètres)
2013 : champion du monde en poids constant sans palmes
2015 : disqualification lors de la remise en jeu de son titre de champion du monde (protocole de sortie dépassé de deux secondes)
SA MADELEINE DE PROUST TOURANGELLE
— « Je reviens environ deux fois par an en Touraine pour voir mes parents. Aujourd’hui, je ne pourrais plus habiter dans un endroit loin de la mer, mais quand je rentre, j’aime me balader avec eux dans la campagne tourangelle, du côté de Loches ou d’Azay-le-Rideau. À l’époque, ils avaient une maison du côté de Manthelan. J’apprécie tout particulièrement le sud du département, qui a beaucoup marqué mon enfance. »
SES CAPACITÉS PHYSIQUES HORS-NORMES
— Morgan Bourc’his assure être un autodidacte. Ses entraînements lui ont permis d’adapter son corps à la pratique de l’apnée. Il peut ainsi stocker jusqu’à 10 litres d’air dans ses poumons (environ 5 litres pour le commun des mortels). Spécialiste de la brasse, il a également acquis des techniques qui lui permettent d’être économe dans ses mouvements. En raison de ces capacités physiques hors-normes, l’apnéiste est devenu un sujet d’études et d’expérimentations scientifiques.
Nos chroniques culture et les tendances web de la semaine, entre un super illustrateur, les CD de John Grant et les Tourangeaux de KTS, ainsi que de la BD, du DVD explosif ou encore Star Wars en VO à Tours !
LE DVD MAD MAX : FURY ROAD
L’un des films les plus cultes et énormes de l’année voit enfin sa version DVD débarquer ! Trip jouissif et halluciné, véritable bulldozer explosif, ce Mad Max de George Miller est monstrueux d’inventivité. Et miracle, l’éditeur a eu la bonne idée de fourrer un bon paquet de suppléments : coulisses du tournage, docu, saynètes ou encore scènes coupées… Des bonus qui agrémentent plutôt bien ce bijou du cinéma, interminable course-poursuite d’une beauté à couper le souffle. A regarder sur un grand écran. Très grand.
A.G.
LE LIVRE JE TAPE LA MANCHE
Une belle histoire pour laquelle on espère une happy-ending… Jean-Marie Roughol vient de sortir un livre, Je Tape la manche. Plutôt autobiographique, vu que cet homme de 47 ans est SDF depuis une vingtaine d’années. Il se raconte dans cet ouvrage, écrit avec Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel. Cette rencontre, « c’est comme si j’avais gagné au Loto », a indiqué Jean-Marie. On espère donc de tout coeur que la suite pour lui sera tout aussi riche, grâce à ces 176 pages où il raconte tour à tour sa jeunesse chaotique, les nuits dehors dans des parcs, les bagarres pour défendre son territoire…
LES CD JOHN GRANT – GREY TICKLES, BLACK PRESSURE
John Grant est un personnage. Un sacré. Ancien toxico, tombé dans les pulsions autodestructrices, entre picole, cachetons et médocs. Gay, il a annoncé sa séropositivité sur scène. Désormais, il n’est « plus » qu’un quadra nervosé, avec son Grey Tickles, Black pressure, album dégoulinant d’humour noir et de cynisme. Un gros bazar sans queue ni tête, mâtiné d’electro, où le très bon (le titre éponyme) côtoie le bizarroïde (You and him) et réussit à captiver grâce aux modulations de voix impressionnantes de John Grant. A.G.
KILL THE SHADE – KEEP THE SPIRIT
Allez, soyons fous, appelons-les KTS. Le petit nom intime des Kill the shade, groupe tourangeau qui sort son premier album : Keep the spirit, concentré de rock alternatif, avec tout ce qu’il faut là où il faut. Riffs qui font taper du pied (le titre Injustice), voix à l’énergie brute (Fight) et la chanson acoustique obligatoire (In the shadow, étonnamment bien construite et mélancolique). Certes, il y a ces petites faiblesses inhérentes à la première production (un disque un peu trop long)… Mais les KTS ont accouché d’un premier bébé accrocheur, groovy à souhait et surtout prometteur. (LEUR FACEBOOK PAR ICI)
A.G.
TENDANCE WEB
FACE CACHÉE
Alex Solis est un illustrateur et designer américain from Chicago. À travers ses excellents dessins, il dévoile le vrai visage de nos icônes de la pop-culture. Homer Simpson, Pikachu, Hulk, Angry Birds ou encore Sonic le hérisson et Garfield (notre photo) : tout y passe et c’est exquis.
> à découvrir sur instagram.com/alexmdc
LA BD VIVE LA MARÉE
Pour ce récit à deux cerveaux et quatre mains Pascal Rabaté et Davis Prudhomme, deux ex-Tourangeaux, ont choisi la plage comme décor. Un magnifique terrain de jeu pour ces deux complices, quand on connaît le sens du détail de Rabaté et la science des corps de Prudhomme. Et cette première BD chorale de l’Histoire du 9e art nous scotche littéralement tant elle est remplie d’inventions. Elle nous bluffe aussi par la facilité de progression de cette histoire, faite de petits riens et presque sans parole. Du grand art donc, tout au long de ces 120 pages.
Hervé Bourit
CINÉMA À TOURS STAR WARS EN VO !
Le CGR Centre l’a annoncé sur son compte Facebook : le cinéma diffusera le nouveau Star Wars en version originale sous-titrée (Vostfr) à Tours ! « Y a une histoire d’espèce de gros nounours, un frère et sa soeur, un côté qui a la lumière mais pas l’autre, du coup à cause de cette histoire de lumière, ils se battent avec des grands néons de couleur », a écrit le community manager, sur la page Facebook du cinéma (on adore !). Les amoureux des versions originales seront servis, mais que les réfractaires à la langue de Shakespeare se rassurent, des diffusions en version française sont aussi prévues. L’épisode VII, Le Réveil de la force, sortira le 16 décembre.
« Nous avions acheté X-Files en 1993 et tout de suite, nous avons cru en son potentiel »
Thomas Valentin, le numéro 2 du groupe M6, qui devrait diffuser la nouvelle saison de la série culte. Outre-Atlantique, elle est prévue pour début 2016.
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C’est, en millions d’euros, le budget du prochain film Avengers, coupé en deux parties (sortie en 2018 et 2019). Le chiffre, pharaonique, a été lâché par le site Bleeding Cool qui s’appuie sur des sources internes à Disney. Si cela est vrai, Avengers 3 et 4 serait donc le film le plus cher de toute l’Histoire du cinéma.
Fini, le Singe Vert ! Place, désormais, O Petit Paris. L’établissement a repris les lieux rue Marceau. Voilà notre chronique resto de la semaine.
La carte annonce la couleur : côte, tartare, carpaccio, mais aussi, plus rare, des rognons de veau : ami de la viande, réjouis-toi, un vrai bistrot pour carnivore a ouvert ses portes rue Marceau. Le Singe vert a disparu, remplacé par O Petit Paris. Nouveau nom, nouveau propriétaire et nouvelle cuisine, Stéphane Gaignard et son épouse Lucie ont voulu un « vrai resto à viande ». Dans les brasseries à poissons, on dîne à côté du vivier, ici, de beaux morceaux de boeuf trônent dans une vitrine de boucher, au fond de la salle. « Toutes nos viandes viennent de petits producteurs de race limousine, explique le patron. On sait où elles ont été élevées et abattues. La carcasse est ensuite débitée par un boucher tourangeau, puis je coupe les pièces moi-même, à la commande. » Du coup, le client paye sa viande au poids, comme chez le boucher.
En optant pour un tartare, on pressent que choisir une préparation hachés serait un pêché, va pour le couteau. On ne regrette pas : la viande est délicieuse, parfaitement coupée. Le tiramisu à la framboise compris dans le menu du jour est fait maison, comme les frites. Une exception : l’opéra, qui vient du Kiosque Gourmand, à Neuilly-Pont-Pierre « On voulait un vrai croquant et la pâtisserie, ce n’est pas notre métier », explique le patron.
Faire ce qu’ils savent faire et s’entourer de bons fournisseurs, tel est le choix de Lucie et Stéphane Gaignard, qui vont bientôt afficher la carte d’hiver. Au menu : plats en sauce et tête de veau. Le Singe vert est définitivement enterré. Il ne reste que sa décoration un peu froide, et on espère qu’elle va vite se faire la malle : les propriétaires du bistrot O Petit Paris méritent d’être entouré d’un cadre aussi chaleureux que leur accueil.
E. S.
> O Petit Paris, 5 rue Marceau, à Tours. Ouvert du lundi midi au samedi soir, de 8 h à 22 h. Fermé le mercredi soir et le jeudi soir. Réservations au 02 47 20 34 47. Le midi, menu du jour entrée + plat + dessert : 14,50 €. À la carte, environ 13 à 20 € pour un plat, 5 à 7 € un dessert.
Il y a quelques semaines, à la rédaction de tmv, on se racontait la rentrée des enfants… Puis est née l’idée d’une galerie de portraits. Envie de parler autrement du métier d’enseignant, de montrer ceux qui donnent envie aux enfants d’aller à l’école. Si, si, c’est fou, mais ça existe. La preuve en images.
ISABELLE DE SAINT-LOUP,
ENSEIGNANTE EN CE1 À L’ÉCOLE SAINT-MARTIN, TOURS
« Tous les matins, c’est un grand bonheur de venir en classe », s’enthousiasme toujours Isabelle de Saint-Loup, à deux ans et demi de la retraite. Les yeux bleus pétillants, elle se présente aux élèves comme elle est, pas seulement une maîtresse, mais une personne dans toute sa globalité. Entière et passionnée, elle se raconte sans crainte et nourrit son métier de sa vie extérieure.
Son credo ? « Conjuguer rigueur et fantaisie, discipline et détente. » Toujours dans le souci de permettre à chaque élève d’exprimer sa singularité. « On ne doit pas s’ennuyer chez maîtresse », leur dit-elle souvent. Quand ils ont fini leur travail, ils peuvent se reposer dans une pièce adjacente à la classe ou se lancer dans une nouvelle activité : « Je prévois toujours des exercices supplémentaires pour ne pas freiner l’élan des plus rapides, tout en prenant du temps avec ceux qui rencontrent plus de difficultés. » Ce qui l’émerveille, c’est « cette étincelle qui surgit dans le regard d’un enfant lorsqu’il a compris. » Ce qu’elle appelle « la beauté de la compréhension ».
FABIEN MAIGNAUT,
PROFESSEUR DE TECHNOLOGIE AU COLLÈGE DU VAL-DE-L’INDRE, MONTS
« La technologie, c’est une matière concrète, ancrée dans le réel. » Une spécificité que Fabien Maignaut sait bien exploiter pour susciter l’intérêt des élèves. Dans sa salle de classe, de la fraiseuse à l’imprimante 3D, les jeunes mettent la main à la pâte. Le cours magistral ? Très peu pour lui : « C’est ce qu’on me demandait en début de carrière, mais je ne m’y retrouvais pas. Heureusement, la pédagogie a évolué. Aujourd’hui, je travaille sous forme de projets. Ça me permet d’aborder le programme tout en construisant le cours avec les élèves. Rien n’est figé. »
En troisième, ils créent et vendent un prototype de produit. De vrais entrepreneurs : « Étude de marché, conception, coût… Nous simulons le fonctionnement d’une entreprise. » Certains élèves auront même le privilège de présenter leur création lors d’un salon des jeunes inventeurs. De quoi motiver les troupes. Une satisfaction ? « Voir des élèves s’investir et s’épanouir dans leur projet. » Certains, lui en reparlent même plusieurs années après.
LAURENT COSTE,
PROFESSEUR DE LETTRES MODERNES ET DE THÉÂTRE AU LYCÉE VAUCANSON, TOURS
« L’option théâtre, j’y cours ! Je viens ici avec grand plaisir », affirme Méline, lycéenne en terminale. L’enseignant qui fait courir ses élèves s’appelle Laurent Coste. Le moins que l’on puisse dire, c’est que son envie de partager et de transmettre porte ses fruits. Une question essentielle guide sa réflexion : « Comment déclencher une prise de parole ? » Face à la résistance des élèves, il teste de nouvelles techniques. 20 ans d’enseignement, et toujours l’envie de se renouveler. Son approche ? « De plus en plus ouverte. L’enseignant est seul face à sa préparation, ses élèves et ses copies. Dans ce métier de solitude, il faut ouvrir les murs : aller au théâtre avec les élèves, nouer des partenariats avec des comédiens ou des libraires… Sortir de l’entre-soi. »
Son lien avec les jeunes, il le décrit comme une relation teintée d’échanges, de spontanéité et de bienveillance : « Je suis d’abord là pour leur redonner confiance. Je leur dis souvent qu’il y aura forcément du bon dans ce qu’ils vont produire. » Les élèves, eux, le lui rendent bien.
PASCALE DELPLANQUE,
ENSEIGNANTE EN PETITE SECTION DE MATERNELLE À L’ÉCOLE JEAN DE LA FONTAINE, CHAMBRAY-LÈS-TOURS
« Quand je serai grande, je serai maîtresse. » Pascale Delplanque était l’une de ces petites filles à la vocation précoce. « Enseigner, c’est une évidence », affirme-t-elle encore après 33 ans de carrière. Dans sa classe, c’est un peu comme à la maison. Chaussons aux pieds, les enfants peuvent regarder tranquillement des livres sur le canapé, préparer le repas dans la cuisine, coucher bébé dans sa chambre ou téléphoner. De beaux espaces de jeux, mais pas seulement : « Dans la cuisine, nous avons appris à mettre le couvert. S’occuper d’un bébé est l’occasion de parler d’hygiène corporelle. Ces espaces sont agencés pour que les enfants apprennent à jouer ensemble et à se parler. »
Développer le langage et vivre avec les autres, ce sont les apprentissages essentiels de cette première année d’école. « Il y a des règles et je leur explique pourquoi. Une fois ce cadre posé, je leur laisse une grande liberté. » Pascale les emmène souvent en sortie, à la découverte du monde extérieur : « J’aime la spontanéité des petits. Avec eux, c’est toujours l’aventure. »
ISABELLE BOURGOIN,
ENSEIGNANTE EN POSTE D’APPUI À LA RÉUSSITE DES ÉLÈVES (PARE) À L’ÉCOLE NELSON-MANDELA, CHÂTEAU-RENAULT
Lorsqu’un enfant est triste, Isabelle Bourgoin lui propose un « bon de gros chagrin » : il peut y inscrire ce qui l’affecte, le garder ou le déposer dans son « pot à soucis ». Ce genre d’outils, l’enseignante en a inventés plus d’un, chacun dans un objectif précis : gérer ses émotions, développer sa confiance en soi ou apprendre à vivre en groupe. « Je me suis vite aperçue qu’il n’était pas simple de réussir à transmettre des apprentissages. Si l’enfant n’est pas disponible pour se mettre au travail, ça ne marche pas. »
Face à ce constat, elle s’interroge : comment donner envie d’apprendre ? En questionnement permanent, l’enseignante trouve des pistes dans ses lectures ou lors de formations. « Pour les motiver, j’utilise des jeux, des activités en musique ou en mouvement. Quant à la relaxation, elle me permet de développer leur concentration. » Cette année, elle n’a pas de classe attitrée, mais intervient auprès d’élèves en difficulté : « Je peux leur accorder plus de temps. Ils apprécient qu’un adulte s’intéresse vraiment à eux. »
UNE ENSEIGNANTE D’ANGLAIS,
DANS UN COLLÈGE DE L’AGGLOMÉRATION TOURANGELLE
Elle n’avait pas envie de se mettre en avant, pas envie de se raconter. Mais une fois la discussion lancée, elle avait beaucoup à dire sur son métier. « Je suis professeur d’anglais, mais ce qui m’importe, au-delà de ma discipline, ce sont les liens avec les enfants. » Des liens qu’elle tisse petit à petit, à force de patience et d’observation. Et avec du temps, beaucoup de temps : « Les collégiens, c’est un public compliqué, mais c’est justement ce qui me plaît. Il faut passer du temps avec eux pour les connaître. C’est important. Ça me permet de comprendre pourquoi, à un moment donné, un jeune n’est pas disponible pour travailler, à cause d’une difficulté familiale par exemple. »
Et l’apprentissage de l’anglais ? « On parle une langue pour communiquer. Les voyages et les correspondances avec des anglophones permettent de donner du sens aux apprentissages. Du vécu et de vrais échanges, c’est quand même plus joyeux. »
DOMINIQUE LEROUX,
PROFESSEUR DE LETTRESHISTOIRE AU LYCÉE PROFESSIONNEL NADAUD, À SAINT-PIERRE-DES-CORPS
« Je me suis reconverti dans l’enseignement par conviction et réalisme. » Ancien animateur socio-culturel, Dominique Leroux souhaitait aller plus loin dans l’accompagnement des jeunes. Quinze ans après, il ne regrette rien. Ses trois mots d’ordre ? Respect, ambition et empathie. « Le respect que l’on se doit mutuellement, c’est essentiel. L’ambition, car je crois que la vie ne mérite pas d’être médiocre. Quand mes élèves ne sont pas assez ambitieux pour eux-mêmes, je le suis pour eux. Et l’empathie, car elle me permet de les comprendre. »
Les élèves subissent souvent leur orientation en lycée professionnel. « Notre travail, en équipe, c’est de leur montrer que ce n’est pas une voie de garage. Ça peut être une voie d’excellence, s’ils s’en donnent la peine et s’ils reprennent confiance. » Car souvent, leur passage au collège les a abimés. Depuis la rentrée, Dominique Leroux est chargé d’accompagner des jeunes en décrochage : « Les élèves, quelque soit leur parcours, sont tous éducables. » Un discours optimiste qui lui permet d’avancer.
Pssst, je crois qu’on est mercredi. C’est donc l’heure de prendre votre dose d’horoscope wtf. Zigouigoui.
BÉLIER
Amour : une corne ne fait pas le printemps.
Gloire : vous avez gagné, prévoyez un parachute et peignez-le en doré.
Beauté : l’automne sera gratiné, ou gratouilleux, avec un petit goût de noisette.
TAUREAU
Amour : offrez-lui un Ricard. S’il le boit, rompez.
Gloire : se prendre pour Jeanne d’Arc, c’est un premier pas.
Beauté : zoom sur les pieds, rien que les pieds.
GÉMEAUX
Amour : elle ne sort plus de ta mémoire, envoie-lui des millions de roses
Gloire : même vous n’y croyez plus, achetez des boules puantes, ça sert toujours.
Beauté : … elle n’y croit pas.
CANCER
Amour : ce que vous pensez vous perdra, on préfère vous prévenir.
Gloire : vous finirez sur une affiche, mais on ne sait pas encore sur quelle porte.
Beauté : c’est la mode des diadèmes, profitez-en : ça attire l’oeil, on oubliera le reste.
LION
Amour : vous êtes en grande forme, même la girafe n’y résistera pas, c’est dire.
Gloire : attention à l’éléphant, il risque de peser sur la semaine
Beauté : chouette.
VIERGE
Amour : il vous reste les livres. Le livre ne trahit jamais (sauf les livres de recettes)
Gloire : on a compté, vous serez plusieurs et ça va être terrible.
Beauté : pensez rose, rose, rose mais évitez les tire-bouchons, on pourrait vous confondre avec un porcelet.
BALANCE
Amour : l’avenir est dans la blonde.
Gloire : abracadabra, le moment est venu de révéler votre recette de salsifis au monde entier.
Beauté : pourquoi changer une recette qui fonctionne ?
SCORPION
Amour : faut-il arrêter la viande ?
Gloire : avec un goût de châtaigne, ça va cogner partout.
Beauté : Nutella et toi, mouahhhhhh <3 (coeur love on the flex)
SAGITTAIRE
Amour : comme une mouche sur une flaque de miel…
Gloire : …vous pédalez dur pour vous envoler…
Beauté : …et c’est pas chouette à voir.
CAPRICORNE
Amour : super simple, archi bon, c’est tout.
Gloire : super simple, archi…
Beauté : super…
VERSEAU
Amour : votre cœur balance mais il est trop léger. Gare à la culbute.
Gloire : de la pâte, naîtra la reconnaissance. Signé : Carbonara
Beauté : bien mal acquis ne profite jamais. Rendez vos cheveux.
POISSON
Amour : vous êtes le roi, la reine, le cœur de l’univers, dans mes bras, poiscaille !
Gloire : rien ne vous arrêtera, sauf un Lorrain.
Beauté : levez les yeux… non, fermez-les, c’est mieux.
Ce n’est pas le 6 juin mais le 14 octobre que le sergent Chester et sa compagnie de bras cassés débarquent en librairie. Oui, oui, on a bien dit en librairie. Et c’est Ullcer, illustrateur tourangeau, qui adapte cette délicieuse série française (et tourangelle !) en album. Vous êtes déjà perdus ? On reprend.
UNE SÉRIE OÙ TOUT EST PERMIS
Lazy Company, c’est une très bonne série française écrite par Samuel Bodin et Alexandre Philip. Des gars du coin, avec des acteurs du coin (Aurélia Poirier, la géniale Jeanne dans la série), des tournages réalisés dans le coin, le tout co-produit par une boîte du coin, la société Six pieds sur terre et soutenu par Ciclic-Région Centre. Alors oui, on peut dire, avec un brin de chauvinisme, que la Lazy est Tourangelle, même si, en réalité, elle est américaine, enfin pour de faux…
On vous a encore perdu ? Ok alors, voilà le pitch. On a quatre para américains, Chester, Niels, Henry et Slice, largués sur la France juste avant la libération. Douillets, peureux, velléitaires et même lâches sans aucun sens du patriotisme, ils vont tenter de sauver leur peau face à des Allemands assoiffés de sang, des Françaises hargneuses et un État-major injurieux et avide de pouvoir. Ici, pas de second degré, des blagues en rafales sans aucun tabou. Et ça fonctionne puisque la 3e saison vient d’être sacrée Meilleure série de 26’ au Festival de la fiction TV de La Rochelle. >>Diffusion de la saison 3 sur OCS à partir du 26 octobre
Grands lecteurs de BD, les auteurs de la série télé ont eu envie d’envoyer leurs anti-héros dans des missions encore plus ubuesques grâce à la bande dessinée. Ils se sont naturellement rapprochés d’Ullcer pour le dessin, restant eux-mêmes aux manettes du scénario. C’est donc une BD tirée d’une série télé et pas l’inverse.
Vous avez loupé la série ? Pas grave ! L’album se lit indépendamment, comme une nouvelle aventure avec un début, un milieu et une fin. Dans ce premier volume intitulé le Grand sombre, les quatre guignols sont envoyés en mission très très spéciale au Tibet. C’est-à-dire loin, loin, bien loin du front, histoire de ne pas saper la libération par leur incompétence.
On retrouve les personnages tels qu’ils sont au début de la série, en août 44. Henry est encore puceau, Niels toujours « parvert » (là, il faut avoir vu la série pour comprendre), Chester reste le chef et Slice est une femme…
Le Grand sombre, qui sort le 14 octobre, vend du rêve aux lecteurs… Samuel Bodin, au scénario, s’est vraiment lâché ! Et on a adoré. D’après nos informations, Alexandre Philip planche déjà sur le tome 2.
Côté dédicace, Ullcer sera au Comic Con Paris le week-end du 24-25 octobre, à la librairie Bédélire à Tours le 13 novembre, à BD Boum, à Blois le week-end du 21-22 novembre, au festival de la BD d’Arnage dans la Sarthe les 28-29 novembre.
ULLCER, PAS UN GUIGNOL !
Ullcer, ça vous dit quelque chose ? Normal ! D’abord parce qu’il est Tourangeau et aussi parce qu’il est le dessinateur, entre autres, des BD Harley et Davidson chez EP Editions, Vents contraires chez Delcourt et, plus récemment, du dernier opus de Femmes en résistance chez Casterman qui retrace la vie de Berty Albrecht.
Membre de l’Atelier Pop depuis ses débuts, il met aussi son talent au service de la presse jeunesse pour Science et vie junior par exemple. Et s’il travaille déjà sur le tome 2 de la Lazy, il compte également développer le story-boarding. Parce que c’est bien connu, même talentueux, les auteurs indépendants doivent se diversifier pour faire leur beurre !
Eric Dérian, Aurélie Lecloux, Greg Lofé, Giovanni Jouzeau, Ullcer, Annelise Sauvêtre et Stéphanie Lezziero sont les membres de l’Atelier Pop qui vient de fêter ses 15 ans ! À cette occasion, ils ont reçu tmv dans leurs bureaux du vieux Tours.
MULTIFONCTIONS
Auteur, dessinateur, scénariste, graphiste, illustrateur, story boarder, coloriste. La palette de talents est étendue au sein de l’Atelier Pop. Dans une chaîne de création éditoriale de plus en plus industrialisée, les auteurs sont contraints de faire des albums dans des laps de temps de plus en plus courts. Tronçonner et répartir le travail permet de gagner du temps. C’est pourquoi le dessinateur est souvent contraint de confier notamment le travail de couleur à un tiers. L’avantage dans un atelier, c’est qu’on peut faire bosser les potes. À l’Atelier Pop, l’entraide a l’air de fonctionner.
OUI MAIS ENCORE ?
Cours de dessins, initiation à la BD, l’atelier veut transmettre. Les membres sont donc souvent présents sur les différentes manifestations qui tournent autour de la BD dans le département : Chinon, Amboise, Mangas sur Loire, À Tours de Bulles.
POLYVALENTS
Actif depuis 15 ans, l’Atelier Pop en a soutenu des plumes. Une trentaine d’indé’ sont passés par là. L’équipe actuelle entend donner un nouveau souffle à sa créativité. « Vu les profils et les savoir-faire des membres de l’atelier, on est capable de bosser pour l’édition bien sûr mais aussi pour la comm, l’institutionnel, le jeu vidéo, la presse, le cinéma, le web, etc., explique Johann Leroux alias Ullcer. Et sur des styles variés : SF, semi réaliste, jeunesse, humour, etc. »
MIEUX QUE LES RICAINS
Chaque année depuis 2008, l’Atelier Pop organise les 23 h de la BD, inspirés des 24 hour Comics Day. Objectif : noircir 24 planches, non pas en 24 h comme dans sa version américaine, mais en 23, durant la seule journée de 23 h de l’année, celle où on change d’heure. Un thème et une contrainte — souvent loufoque — sont imposés… Ouvert à tous, amateurs ou pro, enfants ou adultes, il suffit de s’inscrire sur le site. Ici, pas de classement, pas de récompenses, juste un petit Lapin d’or devant le nom de ceux qui relèvent le challenge. La première année, 80 personnes avaient participé. En 2014, ils étaient 500.
>>www.23hbd.com
DES PETITS NOUVEAUX
L’Atelier Pop accueillera bientôt deux nouveaux membres. Identités secrètes pour le moment… Qui sait ? L’un d’eux est peut-être David Hasselhoff… Ou Rantanplan…
TOUT BEAU TOUT NEUF
Pour ses 15 ans, l’Atelier Pop, qui n’avait jusque là qu’un blog et une page Facebook, s’offre en plus un tout nouveau site Internet. www.atelierpop.com Le but : créer une identité visuelle commune en tant qu’atelier. Chaque membre possède également son site perso.
SEULS MAIS ENSEMBLE
Indépendants, les membres de l’atelier travaillent aussi sur des projets communs de temps en temps. Il y a quelques années, ils ont réalisé un fascicule sur la séropositivité pour l’association Aids. Pour la ville de Château- Gontier en Mayenne, ils ont imaginé deux BD pour mettre en avant le patrimoine et l’histoire de la ville : le secret du marinier et Millénium. Actuellement, ils travaillent avec la communauté de communes du Val d’Amboise.
MAIS AUSSI…
Stéphanie vient de sortir un livre de coloriages zen, aux éditions Gründ Jeunesse. Pour colorier des créatures imaginaires (fées, dragons, sirènes, griffons, licornes) mais aussi pour y coller des strass vendus avec !
Le mythique Rappeneau est de retour avec ce Belles Familles. Tourné en partie à Blois, notamment, la dernière offrande du réalisateur français s’embourbe rapidement.
Jean-Paul Rappeneau s’était fait rare ces derniers temps. Le cinéaste, surtout connu pour Cyrano de Bergerac ou encore Le Hussard sur le toit, revient sur le devant de la scène après une dizaine d’années d’absence. Dans son sac, Belles Familles. L’histoire de Jérôme Varenne (joué par Matthieu Amalric), de passage en France avant un rendez-vous d’affaires, qui se retrouve happé par son histoire familiale : la maison où il a grandi est en effet au cœur d’un conflit local ; une échappée provinciale qui va changer sa vie…
« C’est un film sur la province, une plongée dans le bain de la mondialisation », a rappelé le réalisateur, lors de l’avant-première à Tours (le film a été tourné en partie à Blois). Mais autant le dire de suite : l’argument est vite noyé dans un fatras de séquences plus ou moins réussies et ennuyeuses. Pourtant, Rappeneau suit à merveille ces non-dits sur l’enfance, sur la deuxième famille d’un père. Il y injecte ce charme suranné agréable. Il filme amoureusement la bâtisse. Comme une personne. Sa caméra épouse les murs, les formes, les meubles poussiéreux.
Mais le tout est bêtement torpillé par cet imbroglio juridico-administratif sur lequel s’attarde Rappeneau, anesthésiant totalement le spectateur. En dents de scie, souvent lénifiant, le long-métrage se perd dans une écriture un peu facile, où le peu de surprises aura vite raison du spectateur.
Belles Familles, filmé comme une pièce de théâtre de boulevard, est aussi inégal dans la caractérisation de ses personnages : parfois outranciers (Karin Viard, Guillaume de Tonquédec…), parfois à peine esquissés (André Dussolier). Par chance, la sublime Marine Vacth, magnétique, réussit à électriser ces deux heures qui paraissent bien longues.
>>Comédie dramatique (France), de Jean-Paul Rappeneau. Durée : 1 h 53. Avec Matthieu Amalric, Marine Vacth, Karin Viard, Gilles Lellouche… NOTE : 2,5 / 5
Du nouveau à l’hôpital de Clocheville. Désormais, sont organisés des ateliers cuisine pour les enfants atteints de cancer… Le tout, avec de grands chefs !
À l’hôpital Clocheville, les enfants du service oncologie pédiatrique atteints de cancer et leurs parents pourront bénéficier d’ateliers cuisine-santé. C’est la bonne idée qui a été lancée, afin de faire retrouver à ces jeunes le plaisir de la table. La classe totale ? Ces moments seront animés par de grands chefs tourangeaux.
Ce mercredi 14 octobre, c’est le chef Thierry Joubert, du Clapotis à Saint-Avertin, qui est aux manettes. Le 7 décembre prochain, ce sera Guillaume Dallays, du Bistrot N’Homes à Tours.
Ce projet est né de la générosité des commerçants et artisans de Lignières-de-Touraine. Suite à l’édition d’un calendrier, ils récoltent 10 000 € en faveur de l’asso 1001 pétales, qui soutient d’ailleurs ces ateliers cuisine. Celle-ci s’est ensuite tournée vers le professeur Colombat, responsable du pôle cancérologie du CHRU de Tours, qui voulait allier gastronomie, plaisir et diététique pour les enfants malades. Ces ateliers, encadrés par les diététiciennes de l’hôpital, auront lieu huit fois par an.
Le monde est fou. Mais si, mais si. Entre un porte pizza, des braqueurs amateurs et une station-essence qui sait ramener des clients… Suivez-nous.
– L’invention magique : le site stupidiotic.com lance le collier porte-pizza à 8 $. Il permet d’y introduire tranquilou sa part de pizza et se balader avec, tout en paraissant « plus populaire et attirant », dixit le site.
– Une station essence à Kiev (Ukraine) a lancé une action promo qui a rameuté un bon nombre de clients : en effet, le propriétaire offrait un plein à toute personne se présentant en bikini. Si une large partie de la clientèle était féminine, des messieurs n’ont pas hésité à mettre un joli maillot deux-pièces pour profiter de l’offre.
– Le footballeur Lawrence Vigouroux est arrivé en retard à son entraînement. Sanctionné d’une amende de 150 livres (200 €), il a cru drôle de payer avec des sacs remplis de centimes. Le club auquel il est prêté cette saison n’a pas beaucoup ri et l’a renvoyé dans la foulée. (il a depuis été réintégré, après ses excuses, ouf)
– Après 120 ans sans alcool, le village britannique de Bournville vient d’autoriser de nouveau la vente de boissons alcoolisées.
– Dans l’Ohio, aux États-Unis, deux jeunes braqueurs de banque ont eu la brillante idée de poster une photo d’eux avec une partie du butin… sur Facebook. Ils ont été arrêtés et envoyés en prison.
Cette semaine, on a encore du lourd côté chroniques culture : Dralms, The Winery Doggs côté musique, ou encore Julio Popper en BD et un jeu vidéo qui fait wawawoum !
LE JEU VIDÉO FORZA MOTORSPORT 6
Amateurs de sensations fortes, à vos manettes ! Pilotez plus de 450 bolides et sillonnez une trentaine de destinations différentes dans le sublime et très réussi Forza Motorsport 6. Distribué par Microsoft en exclusivité sur Xbox One, le concurrent de Gran Turismo est une véritable pépite portée par des graphismes de malade et un pilotage au cordeau. Sans oublier la possibilité de customiser les bolides dans les moindres détails. Bref, de quoi régaler les pilotes virtuels des heures et des heures durant.
>>Microsoft, tout public, Xbox One, 70 €.
L. Soon
LES CD DRALMS – SHOOK
Encensé par Les Inrocks (de quoi se méfier ?), le nouvel album de la sensation electro-pop Dralms est-il vraiment si incroyable ? Souvent planant, quelquefois envoûtant, ce Shook minimaliste sait se jouer de son auditeur en virant à des structures dilatées et changeantes (le magnifique Pillars & Pyre). Le souci est que l’on a vite fait le tour. Les structures, au final, ne varient guère. Tout comme les intonations de voix, sans surprise et virant vite à l’ennui. Dommage, vu l’enrobage sonore extrêmement intéressant (Objects of affection, de toute beauté).
A.G.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CZeZlt29wj0[/youtube]
THE WINERY DOGS – HOT STREAK
The Winery Dogs, c’est le power trio emmené par le stakhanoviste Mike Portnoy, l’ex-batteur mi-homme, mi-pieuvre de Dream Theater. À ses côtés, Richie Kotzen (ex-Poison) et Billy Sheehan (Mr Big). Soit un « super-groupe », comme se plaisent à rappeler les maisons de disques aguicheuses (bande de coquines). Alors certes, avec ce Hot Streak, les zikos tatoués envoient une énergie hard rock aux doux relents bluesy. Il y a aussi ce côté classic rock pas désagréable et un groove indéniable. Mais entre des soli, peu inspirés et bien décousus, et les inévitables ballades indigestes et pleurnicheuses, Hot Streak reste un album en demi-teinte.
A.G.
TENDANCE WEB PAF LA PRINCESSE
Jeffrey Thomas adooore les princesses Disney et les petits personnages tout choupinous… Sauf qu’il les transforme et les balance dans des univers maléfiques (Pocahontas en sang et Pinocchio zombie). Et ce n’est qu’une partie de son travail. Vous pouvez retrouver d’autres illustrations sur jeftoonportfolio.blogspot.fr.
A.G.
LES INUTILES DU NET
> Bon, on va nous reprocher de nous en prendre souvent à Nadine Morano, mais… suite à ses récentes sorties médiatiques, des petits malins ont voulu surfer sur la vague : ils ont donc créé le générateur automatique de phrases de Morano ! On vous laisse découvrir (et pleurer ?) sur morano2017.com
> Ezequiel Lavezzi, joueur au PSG, traîne une sacrée réputation de fêtard. La photo de lui qui tourne sur Twitter ne devrait pas arranger son cas : il y apparaît en string blanc, peut-être légèrement en état d’ivresse. Léger.
> Après la photo de profil, voilà que va débarquer sur Facebook la vidéo de profil. Durée de l’innovation qui va sûrement tous nous agacer ? 7 secondes.
LA BD JULIO POPPER
Ou le dernier roi de la Terre de Feu que fut cet aventurier, ingénieur et explorateur qui découvrit les dernières terres australes de l’Argentine à la fin du XIXe siècle. Une épopée scénarisée de main de maître par Matz et brillamment mise en lumière par le dessin du talentueux Tourangeau, Laurent Chemineau. Et il fallait pas moins de ces deux-là pour raconter le destin hors-norme et mettre en scène ce parcours d’aventurier fulgurant, le tout dans des décors grandioses et des rebondissements incessants. Une BD d’aventures comme on n’en fait plus, à dévorer littéralement.
Hervé Bourit
LE DVD RETOUR VERS LE FUTUR – LA TRILOGIE
Nom de Zeus, Marty, le cultissime Retour vers le futur fête ses 30 ans ! Quoi de mieux, pour l’occasion, que de ressortir la trilogie en coffret ? De la simple version avec trois DVD, à l’ultime édition et ses… sept Blu-ray ! Le fan trouvera aussi de quoi faire avec la blinde de bonus proposés : scènes coupées, documents d’archives, making-of, coulisses de tournage, bonus inédits enregistrés à la BBC, tests de maquillage, interviews, storyboards, documentaires ou encore bêtisiers… Stop, n’en jetez plus !
A.G.
Pour le bien-être de l’humanité (et en cas d’apocalypse), notre journaliste s’est essayé au running avec des zombies à ses trousses. Il a téléchargé l’appli Zombies, run ! et chaussé ses baskets. Cours, Forrest, beuaaargh…
L’appli Zombies, run ! est dispo sur iOS et Android
Elle vous indique les objets que vous collectez durant la course.
Ne croyez pas que je me sois porté volontaire pour cette expérience de Zombie, run !, l’appli qui te fait courir, avec des zombies aux fesses. Ce sont mes charmants collègues qui m’ont désigné d’un seul et même doigt vengeur. Je me suis mis au running cet été. Je cours. Sans but précis (à part éviter un bidon à bière). Avec cette appli, je me suis dit que je pouvais sauver le monde… et booster mon cardio.
ZOMBIE VS ZOMBIES
Ni une, ni deux, on télécharge la bête. Elle est en free-to-play. Comprenez : l’appli est gratuite, mais il faudra raquer pour acheter des options, d’autres missions et objets… L’histoire de Zombies, run ! est simple : vous êtes Runner 5, balancé près d’une base de survivants de l’apocalypse zombie. Vous remplissez des missions en courant.
Pas de chance, le jour-J, pour le test, je suis malade comme un chien. Mon nez coule comme les chutes du Niagara (cette phrase est sponsorisée par Arthur Rimbaud), mes yeux sont à moitié collés, j’ai mal à la gorge et les mots qui sortent de ma bouche pâteuse ressemblent à des grognements tout droit sortis du public des Chiffres et des lettres. Bref, The Walking Dead, c’est moi. L’amour du travail (mon chef me lit…) me pousse tout de même à enfiler mes baskets. Go !
BIP-BIP QUI TUE
L’intro se joue dans mes écouteurs. Au milieu de deux, trois explosions, une voix en anglais me raconte qu’il faut que je fasse super gaffe, car des zombies sont tout autour de moi. Je commence tout doux.
Je n’ai fait que 400 mètres et voilà qu’un bip-bip retentit dans mes oreilles. Le volume de ma musique diminue. « Alert, zombies detected », me sort la voix. Bof, m’est égal… Bip bip bip bip, ça s’accélère ! On me dit que les morts-vivants sont à 50 m derrière moi. Je me retourne brusquement. Une mamie, surprise, sursaute et me regarde. Du coup, je me mets à courir plus vite. Jusqu’à « les » semer. Ouf, réussi. Ma playlist se relance au son d’un romantique Cannibal Corpse.
Notre journaliste a mangé trop de tripes pour son trip.
COUREZ !
Sur 4 km, j’ai perdu plusieurs « items », des objets qui vous servent parfois à distraire les zombies ou sauver le monde (perso, il paraît que j’ai perdu un pantalon. Ne fantasmez pas trop mesdames). Là, après être passé pour un parano au lac de la Bergeonnerie, à me retourner à chaque grognement zombiesque, la voix s’excite : on vient de me donner un paquet « plus important que ma vie elle-même ». Bah, merci, sympa ! Je ne sais pas ce qu’il y a dedans, mais je suis obligé de courir plus vite. Eh, oh, j’ai quand même le destin du monde entre mes mains. Enfin, entre mes pieds.
Du coup, je tape un sprint. Les « bip bip bip » me poursuivent, les cadavres ambulants aussi. « Mais, mais… ils sont rapides ! COUREZ », beugle la voix. À force d’enchaîner les accélérations, je fatigue et je me marre en même temps. J’ai l’air ridicule, mais je suis coupé du monde. L’appli m’indique que j’ai effectué plus de 7 000 pas. J’ai couru 8 km en 45 min. Brûlé 498 calories. Pas terrible, mais l’appli peut motiver les plus réfractaires.
Je retourne chez moi, toujours aux aguets. Tours, compte sur moi si survient la fin du monde. Je serai là pour te protéger des zombies.
Pas grand public, les Rendez-vous de l’Histoire ? Si vous le pensez encore, c’est que vous n’y êtes jamais allé ! L’histoire, c’est passionnant et c’est comme les particules fines ou le gluten, on en mange toute la journée sans s’en apercevoir. La preuve, ce week-end, à Blois.
TESTEZ LE LIVE MAGAZINE !
Le LiveMag, c’est une revue, avec des sujets développés, des rubriques, des brèves, des pubs… mais vivante ! Pendant 100 minutes, auteurs, journalistes, artistes font le show sur scène et racontent au public des histoires, toujours vraies : actu ou faits d’armes, le récit est mimé, narré, dessiné. Les 3 premiers numéros ont cartonné à Paris. Cette fois, c’est à Blois et c’est un Hors-série. Une première pour le magazine ! Ici, 12 historiens et historiennes monteront sur scène pour incarner et faire vivre pendant 7 minutes un personnage, un objet, un événement. Leur défi : captiver le public. Attention, pas de replay et pas de captation, que du live ! Samedi 10 octobre, à 19 h à la Maison de la Magie. Seul événement payant des RDV de l’histoire. Billets à acheter sur place : 13 € ou 9 € pour les -25 ans et les demandeurs d’emploi ou sur livemagazine.fr mais avec quelques frais supplémentaires…
BAVEZ DEVANT « LES BELLES IMAGES DE POULAIN »
Cette expo retrace l’histoire de la pub du XIXe siècle à aujourd’hui, à travers les affiches, images à collectionner ou boîtes en fer de la chocolaterie d’origine blésoise Poulain. Jusqu’au 31 octobre, du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30, entrée libre à la Maison de la BD, 3 rue des Jacobins.
PLONGEZ AU CŒUR DE LA NUIT AVEC UN GRAND N
Frédéric Beigbeder et Antoine de Baecque raconteront trois siècles de nuits parisiennes. Ça risque d’être long… mais amusant. Samedi 10 octobre, à 18 h 30, au café littéraire à la Halle aux Grains, 2 place Jean-Jaurès
ENVOYEZ-VOUS EN L’AIR À L’IMPÉRIALE !
Les Compagnons du vent organisent des visites-guidées de la Vallée de la Loire… en montgolfière. Avec un vrai historien à bord ! Prix impérial : 237 € le vol-histoire. Réservation obligatoire au 06 61 20 33 93, info@compagnons-du-vent.fr ou sur www.compagnons-du-vent.fr
VOYEZ DES STARS POUR DE VRAI…
Jacques Attali, Stéphane Bern, Audrey Pulvar, Daniel Picouly, les frères PPDA et plein d’autres seront aux Rendez-vous de l’Histoire. Il y aura aussi un immense salon du livre avec des centaines d’auteurs en dédicace, près de 750 intervenants, des projections cine, des spectacles, des cafés historiques et 45 000 personnes attendues !
DÉVOREZ UN POZOLE VERDE DE L’EMPIRE AZTÈQUE OU UN BORTSCH TRADITIONNEL DE L’EMPIRE RUSSE
Autour du thème de cette année, 12 restaurateurs de Blois revisitent des recettes d’antan, avec plus ou moins d’inspiration… On craque pour le menu du Maryland « pour le 1er em/ pire et le meilleur » avec sa salade d’Austerlitz de légumes en bataille, sa sole Murat et son riz « Voli » ou son île St Hélène. Les prix varient selon les resto de 22 à 32 €. Liste des établissements participants sur le site www.rdv-histoire.com. Réservation conseillée !
La présentatrice de Tout sur un plateau (TSUP pour les intimes, graou) balance l’actu à la sauce positive-attitude du lundi au vendredi sur TV Tours avec une nouvelle formule et un nouveau plateau, cette saison. On voulait voir si Émilie Tardif avait autant la patate dans la vraie vie. On n’a pas été déçus !
Emilie Tardif (Photo tmv)
SI TU ÉTAIS… UNE CHANSON ?
You Could be Mine, de Guns N’ Roses. Je la connais par coeur, comme pas mal de truc de hard rock un peu ringos aujourd’hui mais que j’aime toujours d’amour.
SI TU ÉTAIS UNE INSULTE ?
« Va te faire cuire le cul ». Qui se transforme en « andouille » si ma fille est dans les parages.
SI TU ÉTAIS UN PLAT ?
Les Patagos à la crème et à l’ail de l’ile d’Yeu. Le meilleur plat du monde dans le meilleur endroit du monde. Je vous laisse googliser « patagos », cela va de soi.
SI TU ÉTAIS UN OBJET DU QUOTIDIEN ?
Un gros bol. Pour mettre plein de Ricoré au lait dedans. (si si c’est très bon je vous assure).
SI TU ÉTAIS UNE MALADIE ?
L’alcoolisme festif, cette plaie.
SI TU ÉTAIS DE LA BONNE MALBOUFFE ?
Une salade McDo, le truc le plus absurde du paysage culinaire contemporain ? Sinon n’importe quoi à base de fromage fondu, mon vice.
SI TU ÉTAIS UN PERSONNAGE HISTORIQUE ?
Voltaire. Parce qu’il a dit un truc dont j’ai fait ma devise : « il est poli d’être gai » (ou alors c’est Bernard Menez ? Je ne me souviens plus).
SI TU ÉTAIS UNE DES 7 MERVEILLES DU MONDE ?
Ma mère, mon héroïne. Si tu as déjà croisé la route de Fifine, toi-même, tu sais.
SI TU ÉTAIS UN ANIMAL ?
Choupette, le chat de Lagerfeld, qui a 50K followers sur Twitter, sa ligne de vernis à ongles bleu, et a gagné 3 millions d’euros en posant assise sur des grosses voitures. Oui je pourrais être ce chat.
SI TU ÉTAIS UNE OEUVRE D’ART ?
Le Concert champêtre du Titien. Pas qu’il soit exceptionnellement beau, mais il me fait de la peine. Il est accroché à côté de la Joconde au Louvre donc tout le monde s’en cogne. Moi je t’ai vu Concert Champêtre ! Et te voilà dans le tmv ! Gloire !
SI TU ÉTAIS UNE ANIMATRICE TÉLÉ GÉNIALE ?
Robin Scherbatsky, la journaliste de la série How I met Your Mother, toujours à fond même si elle a 17 téléspectateurs. Je suis un peu la Robin Scherbatsky du Val-de-Loire (mais avec vachement plus de téléspectateurs, of course).
Toi aussi tu as envie d’aller faire un tour sur le Facebook de Tout sur un plateau maintenant ? Allez, clique ICI !
À Tours et ailleurs, ce week-end, des habitants vont ouvrir les portes de leur maison en éco-construction. En avant-première, tmv s’est rendu chez l’un d’entre eux.
(Photo tmv Nathalie Picard)
Avec son bardage en bois et son toit recouvert de panneaux solaires, la maison de Nicolas Delbarre-Caux détonne dans ce quartier de Nazelles-Négron, à quelques encablures des bords de Loire. Avant, c’était une petite maison des années cinquante, une construction tout ce qu’il y a de plus classique : briques et parpaings, ardoises et simple vitrage. En 2008, Nicolas Delbarre-Caux se lance un défi : acheter ce pavillon pour en faire un habitat passif (consommant un minimum d’énergie). Pour gagner son pari, il doit réussir à diviser la consommation énergétique de l’habitation par 40.
Une gageure ? Qu’importe, le jeune homme n’aime pas faire les choses à moitié. De l’ancienne construction, il ne garde que les murs. Et encore, l’isolation par l’extérieur leur fait prendre 40 centimètres d’épaisseur. Même la toiture est changée. Un projet très ambitieux : « À l’intérieur, on a tout cassé et tout reconstruit… Pour les démolitions les plus lourdes et le gros-oeuvre, je me suis fait aider par des proches. Mais sinon, avec ma compagne, on a tout fait seuls », raconte Nicolas Delbarre-Caux.
Sept ans après le début des travaux, la maison, métamorphosée, est toujours en chantier. Petit tour du propriétaire.
AMBIANCE TROPICALE AU SALON
Passé le perron, gare au visiteur qui oublierait de se déchausser : un panneau l’invite à prendre le tablier de la ménagère. L’ancien escalier extérieur, intégré dans la nouvelle maison, est bordé de plantations. À l’étage, on longe un grand mur couleur brique. Ici, pas de virage à 90 degrés : les murs sont arrondis. « Les faire droits, ça aurait été trop simple ! », s’amuse le jeune homme. Un beau résultat, esprit Gaudì, mais côté pratique, ce n’est pas vraiment ça : « C’est dur à enduire et à meubler. » Arrivé dans le salon, on se croirait sous les tropiques. Grâce à une isolation performante et de grandes surfaces vitrées orientées plein sud, il fait plus de 25°C. Et tout cela sans chauffer. Difficile à croire lorsque l’on peine, chez soi, à atteindre 19°C. « En été, on se protège grâce à des stores, mais là, on préfère emmagasiner la chaleur pour l’hiver », explique Nicolas Delbarre-Caux. Mais il n’y a pas que la température : l’atmosphère, elle-aussi, s’avère très chaleureuse. Tommettes oranges au sol, enduits en terre et lambris sur les murs, troncs d’arbres en guise de décoration… « Les bois sont des essences locales. Certains proviennent d’arbres que j’ai plantés petit. »
(Photo Nicolas Delbarre-Caux)
UNE SALLE DE JEUX DE RÊVE
Les trois enfants du couple ont aussi leur paradis. Avec ses murs arrondis et son sol en liège, leur chambre est un petit cocon. Même les lits en frêne sont faits maison. Au fond, la pièce s’ouvre sur une immense salle de jeux. Les éléments boisés côtoient un grand mur bleu turquoise : « Les couleurs vives, c’est possible aussi avec des peintures naturelles », démontre Nicolas. Nous sommes dans l’une des deux extensions prévues : un cube de 50 m2 rajouté juste derrière la maison. Ses 4,2 mètres de hauteur lui permettent de bénéficier, lui-aussi, de fenêtres exposées plein sud. La deuxième extension n’est pas encore réalisée.
CARRELAGE INTERDIT DANS LA SALLE D’EAU
De retour dans la partie d’origine, passé les toilettes sèches, on arrive dans la salle de bain. Un parquet en bois massif, du liège au-dessus des lavabos, un enduit marocain sur les murs de la douche… Pas une trace de carrelage. « Pourquoi utiliser un matériau aussi froid dans une pièce où l’on a besoin d’avoir chaud ?, interroge le propriétaire. Malgré son intérêt technique, le carrelage est vraiment le pire des matériaux. On a tendance à reproduire les choses par habitude, parce qu’on l’a vu chez son voisin ou ses parents, sans se poser les bonnes questions. Contrairement aux idées reçues, le mur en terre absorbe bien la vapeur d’eau. »
LE SOUS-SOL OU L’ANTRE DE L’AUTO-CONSTRUCTEUR
Le clou de la visite est gardé pour la fin. Au sous-sol, il y a bien sûr l’atelier de l’auto-constructeur. Mais c’est aussi là que se cachent le chauffe-eau solaire et la ventilation. Si Nicolas a réussi le pari de réduire par 40 la consommation énergétique (label Minergie-P à l’appui), c’est aussi grâce à ces deux installations. Les 12,5 m2 de panneaux solaires permettent de chauffer l’eau et l’air de la maison en cas de besoin. Et qui dit habitation étanche et isolée, dit ventilation adaptée. La VMC double flux (ventilation mécanique contrôlée) est indispensable : elle permet à l’air d’être renouvelé sans faire chuter la température, puisqu’un système permet de récupérer la chaleur et l’humidité.
ENVIE DE SE LANCER ?
Luminosité, chaleur, esthétique, confort… La visite nous a convaincus. Mais de là à se lancer… « Il vaut mieux être bien informé sur les matériaux et les techniques, et surtout, prendre son temps. Comprendre le fonctionnement global d’une maison permet de faire des choix cohérents. C’est important, aussi, de se questionner en permanence, pour ne pas reproduire forcément ce que fait le voisin », conseille Nicolas. Construction ou rénovation ? « Rénover, c’est plus accessible financièrement, surtout quand on fait tout soi-même. » Mais la rénovation amène aussi son lot de galères et de mauvaises surprises… « J’ai passé plus de 3 000 heures sur le chantier. Actuellement, je travaille sur la maison tous les matins de 6 h 30 à 8 h. Mon temps libre, je le consacre intégralement à ma famille et ma maison. » En bref, mieux vaut aimer les travaux, ou alors, avoir les moyens de les faire faire.
L’Entracte n’est pas un nouvel établissement… Quoique : un nouveau propriétaire venu de Normandie et toujours le lieu idéal avant de se faire une toile au ciné d’à côté !
Tout nouveau, tout chaud ! L’Entracte était déjà connu des Tourangeaux : l’établissement, installé rue Auguste-Comte, est à deux pas du cinéma CGR Centre. Désormais, une banderole est placardée sur la devanture : on a affaire à un nouveau propriétaire. Place à Manu, un chef originaire de Normandie et qui reprend l’Entracte nouvelle génération, ouvert il y a à peine deux semaines.
Pour une première visite, on a envie de dire que l’établissement ressemble à une petite cantine bien sympathique et conviviale pour le midi. Une dizaine de tables, nappes violettes et chaises noires, et des photos de Marilyn Monroe et Charlie Chaplin qui trônent sur des murs blancs et lumineux. Le gérant a voulu garder le nom du resto et le côté cinématographique, « parce que je suis axé ciné noir et blanc », souligne le chef, encore affairé à fignoler sa déco’.
Dans l’assiette, c’est 100 % cuisine traditionnelle, renforçant le côté chaleureux et familial du restaurant. « Notre viande est française et les produits, frais. Je travaille avec des fournisseurs, si possible locaux d’ailleurs. » On s’est donc laissé tenter par les brochettes de poulet tandoori et sa poêlée de légumes maison. La viande était tendre et bien assaisonnée. Un plat simple, mais efficace. Et, point positif, les portions sont plus que convenables pour notre estomac soit rassasié. L’Entracte n’en est qu’à ses débuts (d’après nous, il faudrait par exemple des salières/poivrières plus raffinées), mais peut rapidement s’affirmer. L’établissement prévoit d’ailleurs des soirées à thème, des menus étudiants à 9 € ou encore d’éventuels partenariats avec le cinéma. Idéal avant de se faire une toile, non ?
>>53 rue Auguste-Comte. Ouvert tous les jours, midi et soir. Fermé le dimanche soir. Contact et réservations au 02 47 20 02 50. Le midi, formule entrée-platdessert à 13 € ou 11 € pour entrée + plat ou plat + dessert. À la carte, de 9 à 15 € environ
Souuuuvieeeens-toiiiii ce bon vieux teeeemps, quand tu lisaiiiis un horoscoooope norrmaaaal… Lalalaaaaa… Désolé les poulets, c’est l’heure de l’horoscope wtf.
Pas d’pitié !
BÉLIER
Amour : Laissez tomber le slip kangourou.
Gloire : Slip en boule n’amasse pas mousse. Quoique.
Beauté : Vraiment, on insiste, stop au slip kangourou. Même Thierry Lhermitte a abandonné.
TAUREAU
Amour : Si vous continuez comme ça, vous allez droit dans le mur.
Gloire : Chantez, vous percerez (vos tympans).
Beauté : Ce qui est bien, au moins, c’est que vous pouvez participer à l’émission Cauchemar chez le coiffeur, vous craignez rien ! Peut-être même que ça pourrait être mieux, on sait jamais !
GÉMEAUX
Amour : Dévotion quand tu nous tiens.
Gloire : «J’essuie ton père», comme disait Dark Vador, avec son PQ sous la main.
Beauté : … Enfin, y a des limites quand même ! Et les conseils de Vénus, vous en faites quoi ?
CANCER (SPÉCIAL STAR WARS)
Amour : La force est avec vous.
Gloire : Tmv est ton père. Petit, gros et rose.
Beauté : Vous avez un p’tit air de maître Yoda, mais ça va passer. (Non, non, tmv n’attend pas du tout la sortie du dernier Star Wars)
LION
Amour : La craquette est en feu, je répète, la craquette est en feu.
Gloire : Le bide complet. Avec des poils autour.
Beauté : Vraiment, ce bide, c’est plus possible… On vous conseille la toute dernière ceinture vibrante, à porter six mois 24 heures sur 24, une innovation testée et approuvée par l’équipe de tmv.
VIERGE
Amour : Chat va pas fort, mais chat va chaméliorer, si, si !
Gloire : « Le chat a quat’ papattes. »
Beauté : Chapeau de paille ou paillasson ?
BALANCE
Amour : Mariage pluvieux, mariage heureux, mariage givré, mariage foiré.
Gloire : Quand, tel un super héros, vous sauvez une fourmi de la noyade.
Beauté : Laisse béton les gros tétons.
SCORPION
Amour : Ça claque ou ça plaque.
Gloire : Ça passe ou ça casse.
Beauté : Ça en jette ou ça fouette.
SAGITTAIRE
Amour : Telle Pamela, vous sauvez les Hommes ici-bas.
Gloire : Tel Buzz l’éclair, vous filez vers l’infini et l’au-delà.
Beauté : Telle Madonna, vous dansez la macarena.
CAPRICORNE
Amour : Vous avez besoin de savoir ? Lancez un détective privé à ses trousses ou rendez- vous sur le forum « Comment j’ai piégé mon ex infidèle. »
Gloire : « Pour aller plus haut, allez plus haut, ho, ho ! »
Beauté : Arrêtez d’arracher vos cheveux blancs, faut se faire une raison.
VERSEAU
Amour : La patate est chaude. Mettez-la entre vos deux corps bedonnants.
Gloire : 100 patates !!!!
Beauté : Un masque à la patate et à l’ail ravivera votre teint. Prévoir 48 heures de quarantaine.
POISSON
Amour : Un coeur d’or se cache sous sa face de crapaud.
Gloire : Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… Quelques années plus tard : « Faites des gosses, qu’ils disaient ! »
Beauté : Cachez moi cette pustule que je ne saurai voir.
Avec leur projet tutoré, ces quatre étudiantes de Tours espèrent récolter 100 kg de fournitures scolaires grâce aux élèves. Pour, ensuite, les redonner aux Restos du coeur.
Fourniscol’aide. Un nom, un projet. Avec un mot d’ordre : générosité. Une aventure dans laquelle se sont lancées quatre étudiantes tourangelles, en deuxième année de DUT GEA. À leurs côtés, les Restos du coeur de Tours. Pour ce projet tutoré, Caroline, Gwenaëlle, Juliette et Marine, 19 ans, voulaient aider les jeunes défavorisés. « C’est parti de Gwen’ », commence Juliette. « Dans l’entreprise de sa mère, quelqu’un était dans l’humanitaire. On a réfléchi et on est parties sur une idée : les fournitures scolaires. Car tout le monde en possède forcément ! » En octobre 2014, elles signent un partenariat avec l’antenne locale des Restos et son président, Maurice Diot. « Il a tout de suite aimé le projet », poursuit Juliette.
Et pour cause : avec Fourniscol’aide, les jeunes filles vont organiser des collectes auprès d’étudiants et d’élèves de Tours pour récupérer des fournitures scolaires. Le petit plus ? Il s’agit « d’une semaine défi », comme elles l’appellent. Du 12 au 16 octobre, ce challenge consistera à déposer le maximum de fournitures dans des cartons entreposés dans différents établissements. « Les écoles sont en compétition, en fait. Mais c’est de la bonne compétition », souligne Caroline. Avant d’ajouter, en riant : « Ce n’est pas une bagarre, hein ! » L’objectif est d’arriver à 100 kg de fournitures scolaires, neuves ou non.
À leurs côtés, outre les Restos, l’Intermarché de Veigné et le magasin 2RP à Montlouis acceptent de les accompagner. Mais tout n’a pas été aussi simple pour les filles. « Les banques ne nous ont pas aidées. Et on a aussi essuyé pas mal de refus d’écoles », soupire Juliette. Au final, un lycée tourangeau (Descartes) et deux écoles primaires (Paul-Bert à Tours et Françoise-Dolto à Notre-Dame d’Oé) acceptent le projet des étudiantes tourangelles. Deux départements de l’IUT, les GEA et Carrières sociales, s’y ajoutent.
« C’est dommage qu’il n’y ait pas eu plus de lycées. On était un peu tristes. C’est quand même un projet qui aide les Restos du coeur ! »
Une fois la semaine défi terminée, il restera à peser toutes les affaires récoltées, tout redonner aux Restos et… déterminer quel est l’établissement scolaire qui a été le plus généreux. La remise des prix aura lieu le 15 ou le 16 octobre, à l’IUT de Tours. « Il y aura un petit quelque chose, un cadeau, pour le gagnant. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est le geste qui compte ! » D’ailleurs, si vous aussi avez envie de donner un coup de main à ce projet, les étudiantes ont lancé une campagne de financement participatif pour les aider (*). Pour le reste, les intéressé(e)s dans les écoles concernées sauront quoi déposer dans les cartons dès le 12 octobre.
Le procès des mariages chinois s’ouvre mardi 13 octobre, à Tours. Sept mois après le suicide de Jean Germain. Pour en comprendre les enjeux, retour chronologique sur cette affaire qui empoisonne la vie tourangelle depuis quatre ans.
FÉVRIER 2007
Tours fête le Premier de l’An chinois et Jean Germain, alors maire de la ville, rencontre Lise Han qui a participé à l’organisation des festivités. L’élu veut offrir à Tours une stature internationale. Il est persuadé que la french touch tourangelle peut se vendre en Chine. D’origine taïwanaise, dynamique, séduisante, Lise Han connaît bien le pays, elle a de l’entregent et lui apparaît comme la femme de la situation.
2008
Jean Germain charge Lise Han des relations France-Chine et elle entre officiellement au cabinet du maire pour organiser l’opération « noces romantiques en Touraine ». Le concept est simple : proposer à des couples chinois de venir à Tours renouveler leurs voeux de mariage à la française. Coût du séjour clé en main pour les amoureux : 3 000 euros. La mairie lance un appel d’offre, une société, Time Lotus Bleu, remporte le marché. Elle est chargée de vendre en Chine ces voyages romantiques, puis d’organiser le séjour sur-mesure.
2009 À 2011
Les « noces » se succèdent, par petits groupes. Les amoureux sont accueillis et totalement pris en charge : coiffés, maquillés, promenés en calèche dans les rues de Tours, ils sont ensuite immortalisés sur le perron l’hôtel de ville, au bord de la Loire, dans les vignobles, puis invités à faire leur shopping dans les grands magasins de la ville privatisés toute une soirée. Au fil des mois, plus de 200 couples chinois viennent s’embrasser dans la grande salle des fêtes de la mairie, sous l’oeil ravi de Jean Germain.
3 AOÛT 2011
Le Canard Enchaîné publie des copies de factures envoyées anonymement au journal. Toutes payées par la mairie, elles révèlent un conflit d’intérêt entre Lise Han, responsable des marchés publics pour les mariages chinois et la société qui remporte tous ces marchés depuis 2008, Time-Lotus Bleu,… dont elle est la gérante. Le parquet de Tours ouvre une enquête.
NOVEMBRE 2011
Lise Han est licenciée du cabinet du maire et reclassée à l’office de tourisme du Val-de-Loire, sous la direction de Jean-François Lemarchand.
DÉCEMBRE 2012
L’office de tourisme licencie Lise Han.
25 JANVIER 2013
Après deux jours de garde à vue dans les locaux de la police d’Orléans, Lise Han est mise en examen pour escroquerie, tentative d’escroquerie, recel de fonds publics et prise illégale d’intérêt. La justice lui reproche sa double position de chargée des relations avec l’Asie auprès du maire de Tours et de gérante de la société Time-Lotus Bleu. Lise Han doit également s’expliquer sur des factures que la justice estime injustifiées payées par la mairie. Lise Han refuse d’être la seule inquiétée dans ce dossier. Elle déclare : « J’ai réalisé exactement ce que me disait de faire le maire. »
FÉVRIER 2013
Le mari de Lise Han, Vien Loc Huynh et son ex-mari, Marc Cheung, sont à leur tour mis en examen. Le premier pour les mêmes motifs que son épouse et le second pour complicité d’abus de bien social. Les enquêteurs suspectent Lise Han d’avoir continué à gérer de fait la société Time-Lotus Bleu après 2008 et d’en avoir confié la gérance fictive à son mari, tandis qu’elle continuait à travailler pour la collectivité, rémunérée 3 500 € par mois, pour organiser les mariages chinois.
6 FÉVRIER 2013
Jean-François Lemarchand, directeur de l’Office de Tourisme de Tours est à son tour mis en examen. La justice le suspecte d’avoir embauché Lise Han pour un emploi fictif à la Société publique locale de tourisme (SPL) ce qui constitue un détournement de fonds publics. Devant les enquêteurs et le juge d’instruction, Jean-François Lemarchand affirme « avoir engagé Lise Han après avoir cédé à des pressions de ses supérieurs ».
28 MAI 2013
François Lagière, le directeur de cabinet de Jean Germain à la mairie de Tours est mis en examen pour « complicité de prise illégale d’intérêt et complicité d’escroquerie. »
30 MAI 2013
Faute d’avoir versé la caution exigée par la justice, Lise Han est placée en détention. Elle sera libérée fin août 2013.
6 OCTOBRE 2013
Lors de l’emission Sept à huit, sur TF1, Jean Germain déclare avoir été abasourdi quand il a découvert les liens de Lise Han avec la société Time-Lotus : « Elle m’a fait un enfant dans le dos. Je me suis fait avoir. Mais quand on est maire d’une grande ville on n’a pas le droit. »
31 OCTOBRE 2013
Jean Germain est mis en examen pour « pour complicité passive de prise illégale d’intérêt et complicité passive de détournement de fonds publics ». Il n’est reproché au maire aucun enrichissement personnel.
4 FÉVRIER 2014
Une confrontation a lieu, au palais de justice de Tours, entre le maire Jean Germain et son ancienne collaboratrice. Elle durera 14 heures et chacun campe sur ses positions. Lors de cette même confrontation, Jean-François Lemarchand aurait confirmé avoir embauché Lise Han sur ordre de Jean Germain.
DÉCEMBRE 2014
Lise Han est interpellée à l’aéroport de Roissy, alors qu’elle tentait de s’embarquer pour la Chine, passant outre son interdiction de quitter le territoire. Elle explique par la voix de son avocat avoir voulu rendre visite à son père mourant. Suite à cet épisode, elle sera assignée à résidence sous surveillance électronique. Mais elle se débarrassera de son bracelet une heure après sa pose et sera de nouveau placée en détention. Elle y restera pendant huit semaines.
11 FÉVRIER 2015
Les Prud’hommes donnent raison à Lise Han face à son ancien employeur, la SPL. Elle obtient 48 000 € d’indemnités pour licenciement abusif.
7 AVRIL 2015
Le procès doit s’ouvrir devant le tribunal correctionnel de Tours. Au matin de l’audience, l’ancien maire, Jean Germain, choisit de mettre fin à ses jours.
Textes : Elisabeth Segard et Matthieu Pays
Dessins : NRV
Difficile d’égaler le petit frère… Le deuxième volet d’Hôtel Transylvanie a beau être doté de bien beaux graphismes, il manque cruellement de pêche et d’humour.
Après le carton du premier volet (350 millions de dollars de recettes à travers le monde), il fallait bien qu’Hôtel Transylvanie revienne pour une suite. Réalisée par Genndy Tartakovsky, cette sequel remet en scène Dracula et sa bande de monstres déjantés. L’homme aux canines pointues se fait du souci : son petit-fils, mi-humain, mi-monstre, est bien trop adorable et mignon tout plein. Pas l’idéal pour faire de lui un vampire… Ils vont alors tout essayer pour faire de lui un parfait petit monstre.
Doté de formidables graphismes, Hôtel Transylvanie 2 est toujours aussi brillant dans son emballage. Colorée, au rythme survitaminé, cette jolie pépite d’animation arrive à croquer à merveille tous ses protagonistes : du Frankenstein un peu pataud au gros Blob gluant toujours aussi fendard.
Malheureusement, cette suite a bien du mal à dépasser – ou même égaler – le premier volet qu’il copie-colle allègrement. En cause, une pénurie de gags visuels et des blagues un peu trop faciles et plates dans leur écriture. Si les enfants resteront scotchés à ces aventures de Dracula & co., difficile, en revanche, pour le reste du public de se contenter du peu qu’il aura à se mettre sous la dent.
Moins ambitieux, parfois en roue libre, Hôtel Transylvanie 2 déroule son récit trop simplement. Multiplie les clins d’oeil sans grand intérêt aux productions horrifiques cultes. Par ailleurs, reste à voir si le résultat en français rendra aussi bien au niveau des voix que la version originale que nous avons pu voir (le film, outre-Atlantique, est doublé par Adam Sandler). En France, c’est Kad Merad qui aura la lourde tâche de doubler Dracula, sans s’y casser les dents.
Aurélien Germain
> Film d’animation (États-Unis), de Genndy Tartakovsky. Durée : 1 h 29. Avec les voix françaises de Kad Merad, Virginie Effira, Alex Goude, Michel Galabru…
Des étudiantes ont lancé le panier culturel. Idéal pour attraper le plein de culture 100 % tourangelle tous les trimestres.
Vous connaissiez les paniers bio (mais si, les heureux possesseurs adooorent s’en vanter). Place, maintenant, aux panierx culturels. Un super projet lancé par des étudiantes tourangelles qui permet d’avoir un sac avec plein de surprises dedans. En gros, à la place de vos courgettes et de vos haricots, ce sera plutôt musique, bouquins, places de concert, et le tout, 100 % made in Touraine. Du bien de chez nous, quoi.
Le but ? Promouvoir la culture locale. Un concept déjà en place à Lille, Paris ou encore Bruxelles, mais que ces étudiantes en formation culture et médiation art et spectacle ont voulu décliner à Tours.
Ce « panier curieux » a officiellement débarqué dans notre bonne vieille ville. Il sera disponible tous les trois mois pour 30 € ou 25 € en tarif réduit (étudiants et demandeurs d’emploi, c’est pour vous). Et sera, en plus, sérigraphié par un artiste du coin.
Pour plus d’infos, vous prenez vos petits doigts et tapotez « Le panier curieux par WHAT » sur Facebook (ou en cliquant ICI parce que vous êtes feignants) ou un tour sur le site de leur asso Viens voir à Tours (plus connue sous le doux nom de What).
Flyer réalisé par Marie, nouvelle bénévole et Cindy membre active depuis le commencement.
Bienvenue dans notre nouvelle rubrique. Ici, on vous prouve par A+B que le monde est complètement fou et wtf. Voilà nos histoires insolites.
— Thomas Thwaites finit de rédiger son livre, L’homme chèvre : en congé de l’humanité. Cet été, ce graphiste londonien, déprimé par sa vie stressante, s’était fait poser des prothèses aux jambes et aux bras, et avait vécu une semaine parmi ses copines les chèvres, sans dire un mot. Les fans de Monsieur Seguin pourront dévorer son bouquin en avril 2016.
— Hidekichi Miyazaki est champion du monde : il a couru son 100 m en 42 sec. 22. Petit détail : monsieur a 105 ans.
— À La Rochelle, un boulanger s’est fait voler sa camionnette pendant une livraison. Par chance, le véhicule lui a été rendu le lendemain, devant sa porte. À l’intérieur, 20 € « pour rembourser l’essence », d’après le mot d’excuse sur la banquette.
— Le rappeur-fumeur Snoop Dogg s’est lancé dans un projet d’encyclopédie. Rassure-toi Diderot : la plateforme en ligne créée par la star du hip-hop s’appelle merryjane.com et n’est qu’une encyclopédie sur le cannabis. Snoop l’a dit lui-même : l’herbe, il l’apprécie « pour des raisons médicales ». — Un Américain voulait se débarrasser de ses chiens en les tuant avec un pistolet. Mais l’un d’eux a donné un coup de patte sur la détente, tirant ainsi une balle dans le bras de l’homme. Ce dernier a été poursuivi pour acte de cruauté animale.
Quand on vous dit sucre, vous pensez gâteaux, bonbons, éclairs au chocolat… Et pourtant ! Il y a du sucre jusque dans le pain de mie. Parce qu’elle a le goût du risque, notre journaliste a essayé de tenir toute une semaine sans sucre.
JOUR1
Faux départ Oh ça va, on a dit « essayé », hein… Le premier jour de cette étrange expérience, je croque naturellement dans ma biscotte beurrée au petit-déjeuner, demande des spaghettis aux courgettes à la cantine et picore 2 ou 3 grains de raisins au goûter. Avant de me rendre compte (horreur !) qu’il y a du sucre dans tout ce que j’ai ingurgité. Pour le raisin, je plaide coupable, j’étais au courant.
Mais pour le reste… Je remets le début de ma semaine sans sucre au lendemain, le temps de me mettre d’accord avec moi-même sur ce que j’ai le droit de manger ou pas. Et croyez-moi, le débat est houleux.
JOUR 2
Vrai départ ! Après consultation avec mon amie experte en nutrition et régimes de toutes sortes, j’établis mon plan d’attaque. Bon, étant donné que tous les aliments qui contiennent une substance en « ose » — glucose, fructose, lactose, saccharose, etc — sont interdits, il faut faire des concessions. Je prends le parti d’éradiquer le sucre raffiné (beurk, méchant pas beau), et de seulement diminuer le sucre présent dans les fruits, les légumes, les laitages et les féculents. Je m’autorise un petit pain complet le matin et une pomme le soir (il faut être indulgent avec soi-même).
Pour le reste, je sélectionne les produits selon la quantité de « glucides dont sucres » affichée sur l’étiquette : elle ne doit pas dépasser 10 mg/100g. Le régime no sugar se transforme illico en low sugar, et c’est mieux. J’éprouve même un sentiment de victoire quand je découvre que j’ai le droit aux frites, alleluia !
JOUR 3
Quand ça se corse Les frites sans ketchup, c’est quand même drôlement moins bon. L’apéro sans chips, pas terrible non plus. Sans parler du fromage sans pain… Pire qu’une semaine sans cheeseburger, ou Tom-tom sans Nana. Je me sens un peu triste. Comme quoi la bonne humeur, ça ne tient qu’à un croc. Le plus fou, c’est que je ne rêve pas forcément de mordre dans un fondant au chocolat. Plutôt de planter ma fourchette dans le plat de lasagnes juste sorties du four de mon papa. Un conseil : ne tentez pas l’expérience si vous êtes un bec sucré. Vous risquez la dégringolade émotionnelle.
JOUR 4
Quand je sens les effets L’un des points positifs (il y en a quand même quelques-uns, promis), c’est que je reprends contact avec la verdure. Salade, crudités, légumes cuisinés, tout y passe, même les choux de Bruxelles. C’est une bonne chose étant donné qu’eux et moi étions en break depuis un certain temps. En plus de ça, je digère bien et je me sens plus légère.
Bon, au bout de 4 jours seulement, c’est sans doute psychologique… Mais à long terme, je pense que ça se vérifie. Par contre, mes repas ne sont absolument pas équilibrés, et ça j’aime moins. Les fruits, le jus d’orange, la compote me manquent terriblement (quand je ferme les yeux, je vois des kiwis qui volent, c’est normal ?). La preuve que le sans sucre, c’est comme le reste : il faut y aller mollo.
Hop, on regroupe tout. Cette semaine, un lot de chroniques culture, avec de la BD, double dose de musique, du DVD, du jeu vidéo et la tendance web du moment
LE JEU VIDÉO SUPER MARIO MAKER
Nintendo met les petits plats dans les grands. Pour célébrer les 30 ans du plombier moustachu, le géant japonais offre aux fans la possibilité de concevoir leurs propres niveaux dans Super Mario Maker. Exclusivité Wii U, cet éditeur aussi puissant que facile d’accès permet évidemment de partager ses oeuvres avec les joueurs du monde entier via une simple connexion internet. Et ça marche, puisque plus d’un million de niveaux sont d’ores et déjà disponibles.
>>Nintendo, tout public, Wii U, 50 €.
L. Soon
Le DVD MAGGIE
Injustement boudé lors de sa sortie, Maggie raconte l’histoire entre un père et sa fille qui, contaminée par un virus, se transforme en zombie. Huis-clos qui envoie valser les clichés (oubliez la tripaille), Maggie est aussi un drame intimiste. Original et lent, il met en scène un Schwarzy étonnant à contre-emploi. Un mélo un poil poussif, mais intelligent et sans gore, à qui il faut accorder une deuxième lecture. Le DVD Blu-ray est doté de deux bonus intéressants, des interviews et des coulisses du tournage. [NB : pour la critique intégrale, jetez un oeil ICI]
A.G.
LE CD NIVEK – VERY BAD TAPE 3
C’est le retour du « Mec à part ». Un retour cosmique. Le rappeur tourangeau a désormais la tête dans les étoiles, mais garde les pieds sur terre. Jamais loin de ses racines corpopétrussiennes et de ce qui fait le sel de ses morceaux. Very Bad Tape 3, dernier volet d’une trilogie, se dévoile à travers sept titres. Si les habitués seront a priori déboussolés, ils retrouveront vite leurs repères : des textes qui font mouche, des références à la culture pop des années 90, et toujours cette voix reconnaissable, oscillant entre la rage du présent et la nostalgie de l’enfance. À la prod’, Kremlin livre des instru’ martiennes, inspirées par l’électro allemande des 80s. Le duo fonctionne à merveille pour un EP plus mature que ses prédécesseurs, au rythme plus lent qui séduira un nouveau public tout en secouant celui de la première heure. [NB : tmv lui a tiré le portrait – chinois – et c’est à découvrir en cliquant là]
T.C.
LE CD KFÉ’IN – UNE VIE
Ils avaient écumé les scènes et enquillé les tremplins : les Kfé’in se lancent désormais dans la production, avec un premier album né d’un financement participatif. Avec ce Une Vie, le très jeune groupe orléanais (moyenne d’âge de… 16-17 ans, oui oui !) balance sa sauce pop-rock, à coups de riffs simples mais bien sentis. Passé un premier titre un poil trop candide (« Ce soir »), le reste de l’album est d’une maturité incroyable et sait envoyer quelques jolies pépites. Notamment son gros missile, le morceau « Assez ! », aux airs de Noir Désir. Les Kfé’in sont jeunes, mais prometteurs.
A.G
LA BD CORTO MALTESE – SOUS LE SOLEIL DE MINUIT
Pari réussi pour cette reprise de Corto Maltese, la série culte d’Hugo Pratt. Il faut dire que Ruben Pellejero au dessin n’est pas n’importe qui et que Juan Diaz Canales au scénario n’est pas manchot non plus. Sous le soleil de minuit déroule une très belle aventure de notre marin préféré, perdu dans le grand nord de l’Alaska, avec suffisamment de rebondissements pour tenir le lecteur en haleine. C’est, au final, une reprise très fidèle mais aussi incroyablement moderne. On en redemande !
Hervé Bourit
TENDANCE WEB DESSIN FOU
Il s’appelle Nestor Canavarro et on peut dire qu’il a un sacré coup de crayon ! Ce que vous voyez en photo est bel et bien un dessin. Cet artiste argentin réalise des portraits hyperréalistes, avec seulement quelques crayons de couleur (et beaucoup d’heures de travail).
À découvrir sur instagram.com/nestorcanavarro
100 000€
« Tu viens lire tmv avec moi ? Allez, viens, on est bien »
C’est le prix estimé du bikini de Princesse Leia dans l’épisode Le Retour du Jedi. L’objet culte du film Star Wars est mis aux enchères entre le 29 septembre et le 1er octobre. On attend de voir à quel prix il partira.
Nivek, 28 ans, est un rappeur tourangeau. En 2010, il s’attaque avec brio à l’art de jongler avec les mots sur des boucles musicales. Cinq ans plus tard, un passage à France Inter et à Terres du Son, il nous livre son troisième EP : Very Bad Tape 3.
Nivek (Photo Thomas Chatriot)
SI TU ÉTAIS UNE OEUVRE D’ART…
Une peinture de Narcisse regardant son reflet. Dans mes morceaux, le moi reste le prétexte pour parler d’autres choses.
SI TU ÉTAIS UNE PERSONNALITÉ POLITIQUE…
Olivier Besancenot, parce qu’il a arrêté.
SI TU ÉTAIS UN LIVRE…
Le Mythe de Sisyphe de Camus, parce que le lien entre l’absurde et l’Homme, ça me parle.
SI TU ÉTAIS UN FAIT D’ACTUALITÉ…
2005, la mort de Zyed et Bouna et la relaxe de leurs poursuivants cette année. Le pays est toujours dans le même état. Dommage que des enfants en fassent les frais.
SI TU ÉTAIS UNE CHANSON…
Vice City de Jay Rock, parce qu’elle défonce !
SI TU ÉTAIS UNE ARME…
Une sarbacane en effaceur. Piquante mais inoffensive. Mon EP est dans cette veine avec ce lien étroit à l’enfance.
SI TU ÉTAIS UNE FEMME…
La mienne pour voir combien de temps je me supporterais !
SI TU ÉTAIS UNE DROGUE… LÉGALE
Le chocolat, ça fait toujours du bien.
SI TU ÉTAIS UNE SÉRIE…
South Park. Démontrer la bêtise de notre société par le rire, c’est pas la meilleure des méthodes ?
SI TU ÉTAIS UN FILM…
Le Retour du Roi, parce que c’est le troisième volet ! (en référence à son troisième EP)
L’établissement obtient le meilleur score sur le site tripadvisor. Il fallait bien qu’on aille voir ça et tester le Moka, à Saint-Avertin.
Vous n’y passerez sûrement pas par hasard, alors sachez que cette adresse vaut le détour. Pour son cadre et sa cuisine. Le salon de thé Moka se cache dans une impasse bordée d’arbres centenaires, le long du lac des Rives à Saint-Avertin. La belle demeure rénovée s’ouvre sur une petite boutique de décoration donnant sur une pièce principale. Poutres en bois, plafond bas et lumière tamisée : l’ambiance est au calme et à la sérénité.
Yasmine Kanza nous accueille avec un grand sourire : « Chaque jour, les plats changent. Je choisis mes recettes au gré de mes envies, de mon inspiration, de mon humeur aussi… Heureusement, je suis souvent de bonne humeur ! », lance-t-elle avec une pointe d’humour. Elle nous présente une belle carte de thés, chocolats chauds, douceurs sucrées et formules déjeuner. Nous nous laissons tenter sans regret par « l’offre moka ». Ce jour-là, l’assiette est composée d’une tarte aux patates douces et aux panais, d’un cake aux légumes d’été, d’une soupe au gingembre et d’une salade mélangée. En dessert, nous dégustons un gâteau à la pistache et à la fraise. Un mélange de saveurs d’ici et d’ailleurs auxquelles la gérante est attachée : « Ma cuisine s’inspire de mes origines métissées. C’est une invitation au voyage. »
Passionnée par son métier, qu’elle exerce depuis de nombreuses années, elle refuse les produits sous-vide et surgelés : « Tout est frais et fait-maison », affirme-t-elle. Ouvert depuis février 2014, le salon de thé haut de gamme a trouvé sa clientèle. Ce midi-là, la salle est quasiment remplie. Et si l’adresse cartonne sur Tripadvisor, ce n’est pas pour rien !
74 quai Sadi-Carnot à Saint-Avertin. 09 73 56 15 07.
> mokaetdeco.com
De 11 h à 18 h, tous les jours sauf le mardi : brunch de 11 h à 14 h 30 et « lunch-déjeuner » de 11 h 45 à 15 h.
Compter environ 16 euros pour la tarte du jour, 6 à 7 € pour un dessert et 4,50 € pour un thé. Sur réservations.
Alain Dayan et Arnaud Roy publient ce jeudi un livre qui revient sur le suicide de Jean Germain, le 7 avril dernier, au matin de l’ouverture du procès de l’affaire des mariages chinois. Interview croisée.
Pourquoi avoir accolé les mots de suicide et de politique dans le titre de votre livre ?
Alain Dayan : Ce qui nous a intéressés, c’est le double sens. C’est évidemment bien plus compliqué que ça, mais c’est la politique qui a tué Jean Germain. La conversation qui ouvre le livre fait d’ailleurs état des différends que l’on a pu avoir au sujet du titre, Arnaud et moi. J’estimais que résumer la vie d’un homme comme lui à son geste final était un raccourci. Mais il y a le mot enquête aussi dans le titre et nous y tenons.
Une enquête, justement, qui met à jour un engrenage fatal dans lequel Jean Germain se serait senti piégé. Dans cet engrenage, quel est le rôle de la justice ?
Arnaud Roy : C’est la première phrase de la lettre d’adieu de Jean Germain… Elle est simple : “ Des indiscrétions de personnels du TGI révoltés me laissent penser que déjà, alors que les débats n’ont pas eu lieu, le ministère public va requérir de la prison ferme à mon encontre, pour des raisons plutôt politiques. C’est insupportable. ”
A.D. : Faire sortir une réquisition une semaine avant un procès, rien que ça… Et quelle réquisition ! Un an de prison ferme pour de tels faits, c’est hallucinant ! Le procès doit s’ouvrir le 13 octobre et c’est une anomalie majeure qu’il ait lieu à Tours. Nous le révélons dans le livre : un des prévenus est lié de façon très proche à quelqu’un dans le tribunal. Il y a donc une interférence suffisamment importante pour que cela pose une question majeure.
Deuxième élément du piège, selon vous : les médias. Pensez- vous vraiment qu’ils en ont rajouté dans le traitement de cette affaire ?
A.R. : En tant que journaliste, je ne pense pas qu’il y ait eu battage médiatique. Il y a eu un traitement classique. On n’est pas sur un traitement de tabloïd à l’anglaise, ni sur une presse très dure à l’américaine. Ici, en Touraine, on est plutôt sur une presse tempérée.
A.D. : Je n’ai jamais dit, moi non plus, qu’il y avait eu un lynchage médiatique et je ne l’ai pas écrit dans le livre. Mais Jean Germain analysait l’époque comme étant particulièrement toxique pour les hommes politiques. Il y a aussi des erreurs qui ont été écrites, involontaires, comme je le dis dans le livre, mais elles faisaient sens pour quelqu’un comme Jean Germain.
Le troisième volet de l’engrenage, c’est le complot politique que vous révélez dans le livre…
A.D. : On avait parlé, en filigrane d’un éventuel corbeau au moment du déclenchement de l’affaire. Nous, nous mettons en évidence le complot politique par lequel tout est arrivé. Il y a, à un moment, des gens qui se sont dit “on va monter un dossier que l’on va envoyer au Canard enchaîné et à la presse locale” pour nuire au maire.
A.R. : Précisons que ce n’est pas du tout un complot de grande envergure. C’est un complot de petitesse, mais un complot qui tue… Il y a la mort d’un homme au bout.
Comment Jean Germain a t-il pu se laisser enfermer ainsi ?
A.R. : Ce qui l’a desservi, je crois, c’était d’être à ce point taiseux et discret. Il parlait de tout cela avec certains de ses amis, mais c’est tout. Il aurait dû, sans doute, allumer des contre-feux, avec la presse, notamment.
A.D. : Et puis il estimait que, franchement, ce qu’il avait à se reprocher allait, à un moment, se dégonfler tout seul…
A.R. : Sa véritable erreur, c’est de ne pas s’être séparé très rapidement de Lise Han…
A.D. : Pour lui, ce qui comptait, c’était que ça marche. La Chine représentait un enjeu très important pour la ville. Il s’est dit que si Lise Han était à la SPL (Société publique locale de tourisme, NDLR) et non plus au cabinet du maire, on ne pourrait plus rien lui reprocher et qu’elle pourrait continuer à travailler. Ça n’était pas dans ses manières de lâcher les gens…
Et la défaite aux municipales, a-t-elle joué un rôle dans son geste ?
A.R. : On ne peut pas le dire catégoriquement… Après la défaite, il a commencé à oublier l’affaire et il était, au contraire, assez épanoui comme sénateur. Il adorait se promener dans le quartier du Luxembourg, auprès des petites librairies où personne ne le reconnaissait. Il vivait dans son appartement à Paris avec sa compagne et il revenait le week-end à Tours. Il était heureux. Il disait lui-même qu’il était soulagé.
Depuis quand mûrissait-il son acte ?
A.R. : On ne sait pas depuis combien de temps il y pensait. Ce que je peux dire avec certitude, c’est que la veille, il avait pris sa décision, puisqu’il a écrit des lettres le 6 et le matin du 7. Le vendredi précédant, il fait la fête comme tous les vendredis midi, au café d’Isa, place des Halles avec ses proches. Le dimanche de Pâques, 48 heures avant le drame, il dit à son frère « s’ils veulent ma peau, je terminerais comme papa. » C’était peut-être une première annonce.
Propos recueillis par Matthieu Pays
>>Alain Dayan a été adjoint au maire de Tours de 1995 à 2014. Il était un ami proche de Jean Germain.
>>Arnaud Roy est journaliste indépendant, il collabore avec différents médias et est cofondateur du site d’informations 37° MAG.
Enquête sur un suicide politique, Jean Germain, maire de Tours. 16,50 €. Cherche midi éditeur.
Hop, nouvelle formule pour tmv, mais on a gardé l’horoscope. Attention, l’astrologue changera peut-être toutes les semaines maintenant. MOUAHAHA
BÉLIER
Amour : la baleine blanche est dans Jupiter, foncez.
Gloire : discrète…
Beauté : avec des cornes longues comme le bras, c’est pas joli joli.
TAUREAU
Amour : mmmmh, non, là je ne vois rien. Désolé !
Gloire : ça sent le sapin, Michel.
Beauté : essayez l’autre profil.
GÉMEAUX
Amour : il/elle est là, il/elle vous regarde, vous admire… Il/ elle vous veut. Bon ok, on ne sait pas vraiment si c’est une fille ou un mec… Vous verrez bien ! Be open !
Gloire : La vie, c’est comme un saumon périmé : pas toujours rose.
Beauté : Perso, j’adore, mais je comprends qu’on n’aime pas.
CANCER
Amour : premier décan, moins de 25 ans, boumboum hihan ! Après tout foul’can !
Gloire : vous n’avez pas réussi ? Ça ira mieux la semaine prochaine ! Ou celle d’après ! Bref, soyez patient.
Beauté : stylée, la voix spécial dimanche matin ! So sexy !
LION
Amour : champignon rime avec compagnon. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Gloire : cinq siècles avant Jésus-Christ, les philosophes présocratiques commencent à s’intéresser à l’estime de soi. Ensuite, c’est en… Hein quoi ? Je sors ?
Beauté : parfayyy, ne bouge plus, tu es poseyyyy !
VIERGE
Amour : « t’es dans ta jalousie, j’suis dans mon jacuzzi » (Jésus)
Gloire : ça dépend ça dépasse.
Beauté : c’est pas le petit bouton qui va manger la face… eh bah siiiiii
BALANCE
Amour : c’est un amour de vacances, une histoire sans lendemain.
Gloire : les gens vous fuient à la machine à café ? Réagissez, barrez-vous en Colombie.
Beauté : ça balance pas mal à Paris.
SCORPION
Amour : attention à sa queue…
Gloire : eh, y a comme une odeur bizarre, non ? L’haleine, peutêtre ?
Beauté : poil au nez, bébé chatouillé.
SAGITTAIRE
Amour : vous êtes la nouvelle reine des pornos. Euuuuh, des pronos, pardon. Fichu clavier.
Gloire : quand Freud s’empare du sujet au début du XXe siècle… Quoi encore ? Mais je sors par où ?
Beauté : domptez le canon qui est en vous… Graou.
CAPRICORNE
Amour : essayez avec l’accent belge.
Gloire : vous êtes immarcescible et parfois caligineux (wesh, Bernard Pivot, on fait moins le malin, yo).
Beauté : il faut bien admettre que cette barbichette vous va très bien. Oui oui, vous aussi les filles !
VERSEAU
Amour : qu’est-ce que vous êtes pénibles les Capricorne. Nan mais c’est vrai, c’est pas pour faire des généralités mais quand même ! Faut toujours que vous la rameniez ! Hein ? Ah, vous êtes verseau ?
Gloire : à vieille mule, frein doré. C’est un proverbe. On le comprend pas, mais c’est stylé une mule.
Beauté : pipi in the wind.
POISSON
Amour : seriously ??
Gloire : le porc est dans la porcherie.
Beauté : beau comme un camion. Pouet
Tmv est retourné sur les bancs de l’école, le temps d’une matinée, au collège de Château-Renault. Au programme, une séance de relaxation, un cours de maths en petit comité et surtout, pas de notes ! Une idée qui fait son chemin à Tours.
Fatima, toujours sur les starting-block pour participer. (Photo Thomas Chatriot)Florence Ondet, professeur de mathématiques, explique aux élèves l’intérêt de bien comprendre la consigne. (Photo Thomas Chatriot)
Voilà une jeune fille qui ne va pas au tableau la boule au ventre. Brunette dynamique, Thaïs se tient fièrement debout face à la classe. « On vide les poumons, on inspire, on bloque sa respiration puis on souffle », explique-t-elle à ses camarades tout en réalisant l’exercice, la main posée sur le ventre. Ce matin, la relaxation est au programme des sixièmes E du collège André-Bauchant, à Château-Renault. Des petits sixièmes particulièrement chouchoutés en cette période de rentrée. Techniques de respiration, jeux de connaissance et de cohésion de groupe, échanges : chaque vendredi, ils bénéficient d’un temps d’accueil. L’occasion, aussi, de dire ce qui ne va pas.
Comme ce cours de français, raconte Maëlle, où « la prof va un peu trop vite, on n’a pas le temps de copier la leçon ! » Delphine Moron, référente de la classe, est là pour recueillir les plaintes : « C’est vrai que cette année, vous devez apprendre à écrire plus vite. Vendredi prochain, on fera des exercices pour s’entraîner. Vous allez y arriver ! », les encourage-t-elle.
Pour cette assistante d’éducation, « L’entrée en sixième, c’est l’un des plus grands changements dans une scolarité. Il faut se repérer dans le collège, changer de salles toutes les heures, fréquenter dix enseignants… » Pour faciliter la transition, l’établissement de Château-Renault adapte l’organisation des cours de sixième. L’objectif : accompagner au mieux les élèves en fonction de leurs compétences et surtout, prévenir l’échec scolaire. Une action qui profite à toutes les classes de sixième, soit environ 180 des 800 élèves du collège. Aux temps d’accueil s’ajoutent d’autres mesures, comme l’évaluation par compétences. Finie l’angoisse terrible de rapporter de mauvaises notes à la maison (allez, avouez, ça vous rappelle de mauvais souvenirs !). Le bulletin scolaire est un relevé de compétences, avec, face à une liste de connaissances et d’attitudes, quatre appréciations possibles : acquis, presque acquis, en cours d’acquisition ou non acquis. Ces compétences peuvent être des connaissances dans une matière particulière — en anglais, par exemple, « je sais poser des questions simples et y répondre » — ou des capacités transversales, comme l’expression orale. « Ça permet aux enfants de ne pas se décourager face aux premières notes », estime Sophie Bardoux, professeur de maths.
Timothée est sur le qui-vive. C’est à qui répondra le premier. (Photo Thomas Chatriot)
La sixième est une année difficile : « Au collège, j’ai vu beaucoup d’enfants se casser la figure », confie Marie- Claude Bonin, la principale. Difficile de remonter la pente quand l’échec est déjà là : « On n’imagine pas la violence que c’est, pour un enfant et ses parents, de recevoir un bulletin à 7 de moyenne pendant quatre ans au collège ». Alors qu’avec ce nouveau système, même un élève en difficulté obtient au moins quelques A (acquis). Pour autant, pas question d’oublier les bons élèves. Des modules, organisés par groupes de niveaux, permettent aux meilleurs d’aller plus loin dans leurs apprentissages, et aux autres de revenir sur leurs difficultés. Ils sont organisés à raison de trois heures par semaine, une heure par matière en mathématiques, français et histoire-géographie. Ce vendredi-là dans la classe de Florence Ondet, prof de maths, six mains sont levées. Retentissent de part et d’autre de la pièce des « Moi, madame, moi, je sais ! » Tous plus pressés les uns que les autres d’aller au tableau pour donner la réponse. Et pourtant, c’est un groupe de niveau faible.
Ce coup-ci, c’est Antonin qui a gagné le droit de se lever. Il souligne les mots essentiels de la consigne inscrite au tableau. « Mais m’dame, pourquoi on fait du français alors qu’on est en cours de maths ? », lance Even. Car aujourd’hui, l’objectif du module est de bien comprendre les consignes. Au fond de la classe, Myriam(*), elle, se fait toute petite. Elle n’a pas fait ses devoirs et finit par se mettre à pleurer : « J’y arrive pas, madame, c’est pour ça que je les ai pas faits… Je ne comprends pas ! » Un sourire rassurant sur le visage, l’enseignante se penche vers elle et lui répond avec bienveillance : « Ça va venir, Myriam, c’est pas grave de ne pas y arriver, il ne faut pas se décourager. » Une séance suivie par tous les élèves de sixième, mais adaptée à chacun.
Les modules ont été mis au point par l’ensemble des enseignants de sixième, pour chaque matière. Une bonne occasion de travailler en équipe. Pour la principale du collège, c’est l’un des points forts de l’initiative. Et sa clé de réussite. Florence Ondet fait partie de ces enseignants convaincus et motivés qui portent le projet. Au départ, ce sont les cours interdisciplinaires — deux professeurs de matières différentes qui interviennent ensemble dans une classe -— qui l’avaient incitée à participer. « L’évaluation par compétences, je n’y croyais pas vraiment. C’est en la pratiquant que je me suis rendu compte de son intérêt. Ça me permet de mieux situer les élèves, de savoir précisément ce qu’ils savent faire ou pas. » Maintenant, elle utilise même ce mode d’évaluation en cinquième, en plus des notes. « Et sur les copies faibles, je préfère ne pas mettre de note », précise-t-elle.
Depuis son lancement en septembre 2010, le projet a évolué. Les cours interdisciplinaires, coûteux en heures d’enseignement, ont été supprimés. Malgré tout, pour continuer à donner du sens aux apprentissages, l’équipe lance une nouvelle action : la réalisation d’une « tâche complexe », par exemple une enquête policière qui permettra aux élèves d’utiliser leurs compétences dans différentes matières. Résultats de l’initiative ? « On observe moins de décrochage en sixième. Les élèves restent investis dans les apprentissages. Ils sont plus sereins, et les parents rassurés », remarque Peggy Brulin, conseillère principale d’éducation. Les parents, justement, sont les plus difficiles à convaincre. Surtout ceux dont les enfants ont de bons résultats.
Et les élèves, eux, qu’en pensent-ils ? S’ils ont tous apprécié les temps d’accueil, les meilleurs, comme Noah, sont contents de retrouver leurs notes en cinquième : « Au moins, on peut avoir 18/20 ! » Julie, elle, n’est pas de cet avis : « Quand on est proche de zéro, c’est mieux d’avoir des lettres… Ce qui était bien aussi en sixième, c’est qu’on passait en premier à la cantine. » Même quand il s’agit de manger, les petits sixièmes sont privilégiés. Et ça aussi ça compte !
Thaïs et Anaëlle, au premier rang, sont concentrées. (Photo Thomas Chatriot)
Yann Mercier-Brunel, maître de conférences en sciences de l’éducation, est responsable du pôle recherche à l’Espe Centre-Val de Loire (école des futurs enseignants). Il nous livre sa vision de l’évaluation.
Évaluer les élèves, à quoi ça sert ?
L’évaluation doit aider l’élève à mieux apprendre et à progresser. C’est un outil pédagogique, pas une fin en soi.
Pourquoi tout ce débat autour de l’évaluation ?
Aujourd’hui, le problème, c’est qu’elle est censée remplir deux fonctions différentes. D’abord, elle sert à communiquer auprès des parents et établir un bilan qui sera inscrit dans les dossiers d’orientation : c’est une fonction extérieure, qui permet d’attester d’un niveau et de hiérarchiser les élèves. Mais dans la classe, ce n’est pas ça dont les élèves ont besoin. Seuls les meilleurs d’entre eux apprécient de se situer par rapport aux autres. La deuxième fonction de l’évaluation, c’est d’aider les élèves à savoir ce qu’ils sont capables de faire et à comprendre où se trouvent leurs difficultés. La note chiffrée ne remplit pas cette deuxième fonction. La Conférence nationale sur l’évaluation des élèves, qui a rendu son rapport en février dernier, préconise l’abandon de la notation chiffrée jusqu’en sixième inclus. Mais c’est loin de faire l’unanimité.
Comment expliquez-vous ces résistances ?
La notation chiffrée ne date pas d’aujourd’hui. Apparue en 1890, elle est fortement ancrée dans notre société ! L’enseignant est façonné par la note. En sortir lui demande une réelle prise de recul. Même constat du côté des parents, qui veulent garder des notes. la pression sociale est très forte sur cette question. Pourtant je crois vraiement que leur supression serait une bonne chose. Le principal effet de la note, la hiérarchisation des élèves, n’est pas cohérent avec la scolarité obligatoire. À quoi bon hiérarchiser si l’on veut que tous les élèves maîtrisent le socle commun de compétences ?
Que pensez-vous de l’expérience du collège de Château- Renault, qui ne note plus ses élèves en sixième ?
Supprimer la note en sixième, c’est déjà un acte de courage pédagogique, car j’imagine que la pression devait être forte pour la maintenir. Mais dans l’idéal, il faudrait prolonger l’initiative sur toute la scolarité obligatoire, jusqu’à la fin de la troisième. Il faut plusieurs mois à un élève pour comprendre un nouveau mode d’évaluation. Si le système change au bout d’un an, on en perd le bénéfice.
Une bonne évaluation, pour vous, ce serait quoi ?
Tout dépend de la fonction qu’on lui assigne. Vis à vis des parents, un dialogue pourrait avantageusement remplacer la note chiffrée. Ensuite, si l’on considère qu’une bonne évaluation doit permettre de progresser et d’avoir une information claire, l’évaluation bilan, dotée d’une note ou d’une couleur, doit seulement arriver en fin de parcours. À ce jour, l’école ne peut s’en dispenser car c’est une forte demande sociale, mais ça ne suffit pas. En complément, l’évaluation par compétences permet de connaître précisément le processus de progression d’un élève. Au lieu de rester focalisé sur un 8/20, on peut regarder le progrès qu’il a parcouru sur une compétence donnée. C’est ça qui est important. Une sorte d’état des lieux intermédiaire qui donne tout son sens à l’évaluation, car il apporte à l’élève des informations sur la manière dont il peut progresser.
Le deuxième long-métrage d’Emma Lucchini (fille de qui-vous-savez) est une délicate comédie dramatique, saupoudrée de mélancolie. Un casting brillant, mais un scénario foutraque au possible…
Le cinéma français réserve parfois de bonnes surprises… Entre les sempiternelles comédies bas du front et les films d’auteur ronflants, les distributeurs osent parfois jouer la carte du changement. Un Début prometteur, signé Emma Lucchini, serait-il une légère bouffée d’air frais ?
Cette adaptation du roman de Nicolas Rey conte l’histoire de Martin, auteur alcoolo en instance du divorce, qui retourne vivre chez son père. L’écrivain retrouve alors son petit frère Gabriel, tombé éperdument amoureux de Mathilde, une femme plus âgée. Derrière ce pitch simpliste se cache en fait une étonnante comédie dramatique. Réussie, déjà, grâce à ses dialogues, à la fois poétiques et cyniques. Réussie, aussi, grâce à un excellent casting.
En premier lieu Manu Payet, second couteau des comédies hexagonales, qui navigue ici à contre-courant. En incarnant le désabusé Martin, il s’essaye à un registre plus grave. Méconnaissable, avec une grosse bedaine, il se cache sous des cheveux hirsutes et une épaisse barbe. Une épave enquillant les clopes. Se noyant dans l’alcool. Manu Payet est sans conteste l’attraction principale d’Un Début prometteur. Autour de lui gravitent Fabrice Lucchini, sobre et délicat ; Veerle Baetens, solaire et divine ; Zacharie Chasseriaud, un peu trop expansif.
Dommage, cependant, qu’Un Début prometteur parte dans tous les sens. La mise en scène est faiblarde, le scénario foutraque au possible. Décousu (les sous-textes s’emmêlent), sans point d’attache (quel personnage suit-on, au final ?), le script manque de profondeur. Reste aussi un troisième acte précipité et trop moyen. Le film de Lucchini fait alors écho à son titre : un début prometteur, torpillé par une fin pleine de fadeur.
> Comédie dramatique d’Emma Lucchini. Durée : 1 h 30. Avec Manu Payet, Fabrice Lucchini, Veerle Baetens, Zacharie Chasseriaud
La situation du petit Raith, à Saint-Avertin, change-t-elle ? Une médiation est en cours…
On en parlait dans notre précédent numéro : l’association Apajh, spécialisée dans l’intégration des personnes handicapées, était en colère la semaine dernière. Elle accompagne effectivement une famille de Saint-Avertin et Raith, leur fils de 7 ans, autiste, dans leurs démarches concernant l’organisation de sa scolarité.
Le souci ? Selon l’asso, « malgré les préconisations médicales et le souhait de la famille », la mairie de Saint-Avertin « refusait d’accueillir ce jeune garçon en activités périscolaires ». La Ville, elle, invoquait le règlement intérieur et « l’impossibilité d’adapter les réponses ».
Les choses seraient-elles en train de bouger ? Jean-Gérard Paumier, le maire de Saint-Avertin, a envoyé un communiqué à La Nouvelle République, intitulé « Une médiation pour l’apaisement ». Il y explique avoir été en contact avec le père de Raith à plusieurs reprises. « J’ai décidé, en accord avec mon adjointe à l’éducation, madame Marie-Hélène Oudin, de saisir le représentant départemental de l’Éducation nationale, afin de lui soumettre la demande d’inscription périscolaire (…). Je le fais dans un esprit d’apaisement comme c’est mon devoir de maire. » Si le contentieux entre la famille et la commune persiste, le maire précise que « l’ultime solution » serait le recours au juge administratif.
Autiste, Raith est privé d’accueil périscolaire. (Photo Patricia Lange, pour La Nouvelle République)
Tmv est allé à la rencontre d’Ahncé et ses ateliers d’arts plastiques pour enfants.
Pour l’instant, ils sont quatre depuis début septembre à suivre attentivement les cours proposés par Ahncé, la trentaine, et diplômée bretonne en arts appliqués. Celle que l’on connaît sous le nom d’Anne-Cécile Morin dans la vraie vie se définit « comme une gribouilleuse en tout genre ».
Ce mercredi, Edgar, Aalya, Justine et Marthe, 6 ans, protégés par des tabliers, suivent leur deuxième séance dans le cocon artistique de la graphiste. « Je souhaite les faire travailler sur le livre objet, car je suis très attirée par l’illustration jeunesse. J’aimerais que notre travail puisse déboucher sur la création d’une histoire. Nous avons commencé par l’élaboration de personnages. Mes apprentis se sont dessinés dans un premier temps avec leur famille », indique-t-elle. Ensuite, ils rajouteront des éléments à chaque séance : « Cela peut être des doudous ou des objets qui leur sont familiers puis nous agrémenterons ce livre, baptisé Ma fabrique à histoires, par quelques mots. »
Ahncé compte utiliser différentes techniques pour intéresser les élèves : peinture, collage, outils numériques ou encore visionnage de courts-métrages. « J’aime changer de médium. L’idée est de donner du rythme à mes cours. » Le tout avec une certaine bienveillance, car cette maman de deux enfants croit au potentiel de chacun. « Pour moi, il n’y a pas d’enfant qui ne sait pas faire, ils ont tous des capacités. Il faut juste leur donner le déclic parfois. »
Anne-Cécile Cadio
Atelier d’Ahncé, 64 rue du Grand Marché à Tours. Il reste des places pour cette année. Pour les 5-8 ans, tous les mercredis. Renseignements : gribouilleetcie.blogspot.fr
La compagnie Théâtre à cru est en résidence au CDRT. Bientôt prête pour sa grande première. Rencontre.
(Photo Jeanne Roualet)
Un grand mur noir s’étale d’un bout à l’autre de la scène du Centre dramatique régional de Tours. Dans cet univers sombre, seuls un extincteur rouge et un compteur bleu égayent le tableau. C’est le décor de la nouvelle création de la compagnie Théâtre à cru, À ce projet personne ne s’opposait. Alexis Darmengol, co-écrivain et metteur en scène, s’assoit au bord de la scène, face aux membres de son équipe, comédiens, costumière ou créateur son : « Je vais vous présenter les idées qui me sont venues dans la nuit », lance-t-il avant de dérouler, pendant près d’une demi-heure, le fruit de ses cogitations nocturnes. Le proverbe disait bien vrai, la nuit porte conseil !
Son projet de création est né, il y a plus d’un an, d’une réflexion sur les théâtres, « des lieux où l’on peut se rencontrer, penser notre monde et célébrer notre humanité », estime l’auteur. Il s’inspire du mythe de Prométhée, qui vole le feu pour donner aux hommes les moyens de s’élever par le travail et la connaissance. Mais aujourd’hui, que fait-on de ce don ? Partant de cette question, Alexis Darmengol construit une pièce décalée, utilisant l’humour et tous les outils du jeu théâtral contemporain : montage sonore, chant, improvisation…
Mais alors, de quoi ça parle ? « De la confrontation entre un résistant, Prométhée, et le pouvoir, Zeus. Le dieu, qui finit par créer la boîte de Pandore, apporte la guerre et la famine à l’humanité. À la fin du premier acte, c’est bien le pouvoir qui a pris le dessus. Seule l’espérance reste dans la boîte : sera-t-elle un moteur pour rêver d’un autre monde ? » C’est ce que l’on découvre dans le deuxième acte, dont les artistes travaillent actuellement la mise en scène. Habitué à l’écriture de plateau, Alexis Darmengol fait évoluer le texte au fil des répétitions. Il s’est associé avec Marc Blanchet, co-écrivain : « Son écriture, plus littéraire, amène de la fantaisie et une forme d’extravagance à notre texte. » À quelques jours de la première, Alexis Armengol est au four et au moulin : « Bien sûr, je passe beaucoup de temps avec les comédiens. Mais je dois aussi coordonner la musique, le son, la lumière, les costumes… »
Un peu comme un chef d’orchestre.
Nathalie Picard
>>> À ce projet personne ne s’opposait, du mardi 29 septembre au vendredi 9 octobre au CDRT.
EN BREF
AU PROGRAMME
La programmation est disponible sur le site cdrtours.fr. La nouvelle saison est axée sur le jeune théâtre en région Centre, un dispositif de soutien de jeunes comédiens et techniciens. En février et en mai, ils joueront La Dispute, de Marivaux, mise en scène par Jacques Vincey. La première édition du festival de jeune création contemporaine, WET°, aura lieu début avril 2016 : neuf spectacles seront proposés sur trois jours.
CURIEUX Les Partages du mardi, c’est un rendez-vous mensuel d’une heure, dans la salle de répétition du théâtre : une invitation à « participer au bouillonnement artistique et intellectuel » de ce lieu. On connaît la date du premier partage : le 6 octobre, à 18 h. Quant à savoir ce qui s’y passe vraiment, une seule solution : y aller ! Envie de discuter avec les artistes en représentation ? C’est possible grâce aux Rencontres du jeudi, qui permettent un temps d’échange à la fin de certains spectacles.
INFOS PRATIQUES
CDRT – Centre dramatique régional de Tours Théâtre Olympia – 7 rue de Lucé 37000 Tours Ouvert du lundi au vendredi, de 12 h à 18 h 02 47 64 50 50
billetterie@cdrtours.fr
Billetterie en ligne : cdrtours.fr
Les chroniques culture de la semaine : avec Beirut, Mad Max, Une Belle fin et Traquemage !
LE DVD UNE BELLE FIN
John May est seul. Son métier ? Quand une personne décède, il doit retrouver ses proches. Un jour, il doit traiter le dossier d’un homme mort sans que personne ne s’en inquiète. Film humaniste, beau et triste, Une Belle fin détricote le délicat sujet des morts anonymes dans la société. Ode à la vie ? Témoignage bouleversant de la solitude ? Still Life (titre en VO) brasse large. Une perle à (re)découvrir, agrémentée de l’interview de son réalisateur en bonus.
A.G.
LA BD TRAQUEMAGE
Quand l’un des scénaristes les plus en vue du moment, Wilfrid Lupano, rencontre le dessinateur tourangeau le plus doué de sa génération, Relom, cela donne Traquemage, beau pastiche d’Heroic fantasy décalé. On y croise un berger héros malgré lui, une brebis déjantée, des Trolls franchement crétins, une fée très portée sur la bouteille et surtout un bon Pécadou, fromage de chèvre qui déclenche toute l’histoire. Mais chut, à vous de savourer cette histoire hilarante.
Hervé Bourit
LE CD BEIRUT NO, NO, NO
Après des années de silence, Beirut revient avec sa pop-folk doucement mélancolique. Il faut dire que son maître à penser Zach Condon est aussi connu pour être un big boss de la dépression. Beirut accouche d’un quatrième album parsemé d’influences traditionnelles d’Europe de l’Est et de cuivres. Intéressant à bien des égards, enregistré en quinze jours à peine, l’offrande des Américains a ce petit goût de nostalgie, un côté désuet pas désagréable.
A.G
LE JEU VIDÉO MAD MAX
Défouloir musclé pour joueurs « testostéronés » en mal de sensations fortes, Mad Max déboule sur consoles nouvelle génération dans un jeu d’action post-apocalyptique en monde ouvert. Au programme de ce titre, des courses-poursuites de folie, des combats à revendre contre des gangs pour qui tous les coups sont permis et customisation de son véhicule pour construire la machine de guerre ultime.
> Warner Bros, + 18 ans, PC, PS4, Xbox One, 50 à 70 €.
L. Soon
L’actu sport et insolite de la semaine, avec cette fois-ci, un spectateur légèrement imprudent et une grosse boulette en live.
TU L’AS DIT !
« Je lui ai dit que c’était un guignol et qu’il n’allait pas durer longtemps dans le monde du football. » Jean-Michel Aulas, président de l’OM, en parlant de Vincent Labrune de l’OL. Des propos qui font suite aux agressions dont a été victime Mathieu Valbuena, ancien Marseillais désormais Lyonnais, lors du match opposant les deux équipes dimanche soir.
ÇA C’EST FAIT !
On ne sait pas trop s’il voulait avoir une jolie photo mais au Grand Prix de Singapour, un jeune type en bermuda s’est incrusté sur la piste. Tranquilou, dans un virage où les pilotes arrivent à 280 km/h. Bref, pas du tout dangereux.
LE TOP
263 mètres ! C’est la longueur qu’a parcourue le Letton David Dudelis, sur son BMX, en… nose manual. Soit une figure qui consiste à rouler en équilibre uniquement sur sa roue avant.
La mannequin et – surtout – journaliste sportive Alejandra Buitrago a fait une petite boulette. Lorsqu’on lui a demandé en direct qui était son footballeur préféré, elle a répondu : « Lionel Messi, car il est Colombien évidemment ! » (Messi est Argentin, NDLR). Pauvre Alejandra…)
Nouveau venu aux 2 Lion,s le food truck Les Gourmandises à Roulettes. Très bons sandwiches, accueil tout sourire et pas cher : que demande le peuple ?
Les Gourmandises à roulettes a ouvert début septembre. Au menu, sandwiches, quiches, mini-pizzas, boissons. (Photos tmv)
Quoi ? Encore un food truck ?! Hep hep, on vous voit venir d’ici, avec vos gros sabots. Bon, avouons-le, on s’est dit la même chose au départ. Sauf que Les Gourmandises à roulettes (c’est son nom tout mignon) ne pioche pas dans le burger. Et qu’en plus, il a pris ses quartiers aux 2 Lions, à deux pas de L’Heure Tranquille. Bref, un peu de sang neuf dans un coin pourtant bien sympa, mais qui ne remue pas beaucoup.
« Artisan boulanger pâtissier snacking » est placardé sur le camion. Derrière un tas de sandwiches appétissants, il y a Maud et ses yeux bleus rieurs. Débordant d’enthousiasme, tout sourire, rayonnante. Elle a la conversation facile, motivée comme tout à l’idée de faire marcher ce food truck. Un concept lancé par Eugénie et Yann, les propriétaires de la boulangerie Les Gourmandises de Montjoyeux. Eux voulaient se diversifier. Et Maud avait un rêve. « J’en avais marre du chômage ! Et en plus, j’adorais leur pain », lance-t-elle en riant. L’affaire est scellée, Eugénie et Yann ouvrent les Gourmandises à Roulettes.
Ni une ni deux, Maud se jette aussi dans l’aventure. Ravis, les boulangers de Montjoyeux lui signent un CDI dans la foulée. « Une belle aventure humaine ! » Maud commence à préparer ses sandwiches à 7 h du matin. « Ici, c’est que de l’artisanal. Et du local ! Les produits sont frais. Le fromage, par exemple, vient du marché Montjoyeux. »
La jeune femme a une pêche d’enfer (on a l’air malin, nous, avec notre air zombie couché à 4 h du matin…) et ne cesse de dire qu’elle est « contente de ne plus travailler dans un bureau ». Et surtout « de pouvoir parler à plein de gens ». Côté produits, c’est du sans-faute (mention spéciale pour les pâtisseries qui donnent envie de prendre cent kilos pour l’occasion). Simple, mais efficace. Rapide et pratique. Les Gourmandises à roulettes est un petit nouveau qu’on aime déjà et qui a plein d’idées en tête pour se développer et prospérer. Petit deviendra grand, on l’espère.
AU MENU
DANS L’ASSIETTE
L’épicé doux (au chorizo et chèvre) nous tentait… Mais sur les conseils de Maud, nous avons testé le sandwich Tex-Mex, avec son poulet épicé, oeufs, sa salade croquante, garni de mayonnaise. Tous les produits sont du matin. Plein de fraîcheur, il mérite aussi un point bonus pour son très bon pain à l’huile d’olive et au sézame. En dessert, l’éclair coco est un délice !
L’ADDITION
Nous avons opté pour la formule menu, avec un sandwich, une boisson et une pâtisserie. Le tout nous est revenu à 6,90 €. Comptez 7 € pour un menu salade, 2,50 € le croque-monsieur ou encore 1 € la baguette.
EN PRATIQUE
Le foodtruck Les gourmandises à roulettes se situe aux 2 Lions, à côté de l’école Polytech, en face de FedEx, le long du tram (sortie Heure tranquille). Ouvert du lundi au vendredi, de 11 h à 13 h 30. Contact : les gourmandises à roulettes sur Facebook, ou 02 47 42 92 52.
Au programme de notre dernière rubrique « buzz », de la photo magnifique, des burgers de dingue, le bouton j’aime pas sur Facebook et le plus grand rollercoaster du monde.
Tu aimes l’art ? Tu aimes les burgers ? Tu as faim ? File sur le blog de Fat and furious burger : on y trouve des burgers revisités sous un angle culinaire et artistique, avec mise en scène folle et les ingrédients pour le réaliser. Slurp !
> fatandfuriousburger.com
TÉLÉ CHAÎNE CULTE ?
Avis aux nostalgiques ! Le studio d’animation américain Nickelodeon va lancer une chaîne télé : The Splat rediffusera tous les dessins animés cultes des années 90. Par exemple ? Les Razmoket, Doug, La famille Delajungle ou encore Hé, Arnold !
INSOLITE MOI VOULOIR ÊTRE CHAT Cat Street View, c’est une sorte de Google street, mais avec des photos prises à hauteur d’un… chat ! Inventée par la mairie d’Onomichi (Japon), elle permet de découvrir la ville à 25 cm du sol, comme si vous étiez un gros matou. Idéal pour découvrir la ville autrement. Miaou.
TUMBLR OUST LES CLICHÉS !
Sartorial Science, c’est le tumblr qui démolit les a priori sur les scientifiques. Ce qu’il montre ? Des chercheurs universitaires loin des clichés habituels. Au programme, fiches descriptives et photos de laborantin(e)s stylés et fashion. Classe !
> sartorial-science.tumblr.com
MANÈGE AAAARGH !
Le parc Cedar Point (dans l’Ohio) a fait fort : il est en train de réaliser le Valravn, un rollercoaster dans lequel vous pourrez effectuer une chute libre de… 67 mètres ! Tant qu’à faire, celle-ci se fera à 90°, et à la vitesse de 120 km/h. Inauguration prévue en 2016.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ZEWkK0WJZjc[/youtube]
INSTAGRAM PHOTO CHIC ET CHOC
Dmitry Markov fait partie des trois jeunes photographes qui viennent de remporter le concours organisé par Instagram et Getty Images. Ce Russe montre la solitude de certains enfants de son pays, la difficulté de leurs quotidiens et s’intéresse beaucoup aux orphelins. Magnifique.
> instagram.com/dcim.ru
« Eh, Marcel ? T’aurais pas vu mon journal ? Je voulais lire mon horoscope… » « T’inquiète, Bébert, lis tmv, ça va te faire du bien ».
BÉLIER (SPÉCIAL MOUNDIR DE KOH LANTA, CAR ON NE S’EN LASSE PAS)
Amour
« Je pensais venir avec un esprit de Farc… Et finalement je repars avec un cœur de Roméo. »
Gloire
« On vient d’éclater six scorpions. Laisse tomber, on se croirait dans Avatar ! » Beauté « On pourrait lui confier une mer, le mec ferait le Code de la route aux poissons. »
TAUREAU
Amour
Avec vous, c’est Rencontres du troisième slip.
Gloire
Tel un saumon des rivières, vous êtes seul(e), envers et contre tous.
Beauté
Uranus vous ordonne de vivre nu(e) à partir de samedi. Et vu le nom de cette planète, on vous conseille d’obéir.
GÉMEAUX
Amour
Votre coeur s’effrite.
Gloire
Mais vous adorez les frites.
Beauté
Coïncidence ? Je ne crois pas !
CANCER
Amour
Bon sang, vos photos de couple sur Facebook sont d’un niais. ‘Manquerait plus que vous vous surnommiez « bébé », tiens.
Gloire
Estomac sur pattes et face de patate.
Beauté
Des airs de Robert Hue.
LION
Amour
Et si l’horoscope tmv s’arrêtait la semaine prochaine, hein ?! Vous y avez pensé ?
Gloire
Arrêtez de mordre le facteur. Achetez-vous un chien.
Beauté
Pas de pot pour votre peau. Filez au pot.
VIERGE
Amour
Même Derrick n’était pas aussi chiant.
Gloire
Vous n’avez pas la langue dans votre poche. D’un côté, ça ne doit pas être très pratique.
Beauté
Petit bourrelet deviendra beau.
Amour
DSK ne serait pas fier de vous. C’est dire…
Gloire
La chasse d’eau aura votre peau.
Beauté
Rasez ce mono-sourcil. Emmanuel Chain n’est plus dans la vibe.
SAGITTAIRE
Amour
Vous êtes le/la meilleur(e). Ne l’oubliez jamais <3
Gloire
Si tu es bossu, sans bras, ni jambes, ne t’inquiète pas : tu es une madeleine.
Beauté
Tel un bon gros kebab, vous illuminez les nuits des gens.
CAPRICORNE
Amour
Un doute sur sa fidélité ? Torturez le/la en lui passant le nouveau clip de Francis Lalanne.
Gloire
Plus facile à durcir qu’à traire.
Beauté
Le ver solitaire est votre ami.
VERSEAU (LE DOCTEUR TMV A DIAGNOSTIQUÉ VOS PHOBIES. DÉBROUILLEZVOUS POUR EN SAVOIR PLUS. )
Amour
Sur un malentendu, ça peut marcher.
Gloire
Le mot le plus long en allemand est Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz. Ça vous la coupe ?
Beauté
Comme Claudia Sniffeur.
À 50 ans, Xavier a choisi de courir son premier marathon sous les couleurs de tmv. Il boucle le parcours en 3 h 50 et avec le sourire. La clé de la réussite, selon lui : la préparation ! Moments choisis…
AVANT LE DÉPART
J’ai été très rigoureux dans ma préparation. J’ai dû adapter ma vie pour caser les quatre entraînements hebdomadaires. Et j’ai fait attention à ne plus trop faire la fête… LE DÉPART Je pars plutôt confiant. J’ai suivi ma préparation à la virgule près. Mais bon, comme c’est mon premier marathon, il y a quand même une vraie part d’inconnu. Et puis, j’entends des choses autour de moi, dans le sas de départ : le mur des 30, tout ça. Ça fait un peu peur… Et puis arrive la musique, le départ, quelque chose monte en moi : c’est parti ! LE
10E KILOMÈTRE
Dans les 10 premiers kilomètres, j’essaie de me caler. Je suis les meneurs d’allure, mais j’ai l’impression qu’ils vont un peu plus vite que l’allure prévue. Alors, je cherche les 5’20’’ au kilo qui doivent m’emmener à mon objectif de 3 h 45. Ça me prend quelques kilomètres, mais je me cale.
LE 28E KILOMÈTRE
28 kilomètres, c’était mon max à l’entraînement. Quand je passe la borne du 28, je plonge dans l’inconnu, je commence à appréhender un peu. J’appréhende un peu le mur des 30 mais, finalement, il passe sans trop de douleur. Je commence à voir pas mal de gens qui s’arrêtent, pris de crampes, qui coincent vraiment. Je me dis, peut-être que c’est bientôt mon tour !
LE 35E KILOMÈTRE
Là, ca devient vraiment plus difficile. Surtout au niveau des jambes. Le cardio, ça va mais les jambes se raidissent. La douleur est là. Heureusement, le public m’aide. C’est ce qui est grisant dans un marathon : ce public qui te transporte et qui te permet de surmonter les moments compliqués.
LE 38E KILOMÈTRE
« À mon avis, c’est gagné », c’est ce que je me dis intérieurement. Je cours un peu mécaniquement, j’oublie la douleur. C’est vraiment au niveau de la tête que ça se passe. C’est la tête qui m’emmène. Et puis, je n’étais pas seul dans ce marathon et la présence de mes compagnons de course m’aide beaucoup.
LE 41E KILOMÈTRE
Le public à l’arrivée est incroyable ! Je me retrouve comme à l’arrivée du Tour de France. C’est serré, il n’y a plus que mon passage à travers la foule, tout le monde crie mon nom. C’est vraiment enivrant. Ça me transporte.
ET APRES ?
Je suis heureux, très heureux d’avoir réalisé cette performance. On est beaucoup de marathoniens, mais en faire partie, c’est un aboutissement. Les heures d’entraînement, tous les sacrifices, je ne les ai pas faits pour rien. L’entraînement me paraît, a posteriori, plus dur que la course elle-même, mais tellement essentiel.
Tmv a suivi Pepiang Toufdy, jeune réalisateur, pour le tournage de son court-métrage, en collaboration avec Arcades Institute. On vous refait le film.
Pepiang Toufdy, réalisateur du court-métrage (Photo tmv)
Vendredi matin. Il est un peu plus de 9 h. La gare de Tours somnole encore. Une petite mamie vient valider son ticket dans l’une des machines à composter. Elle n’a pas vu qu’une caméra la zieutait : elle vient de passer dans le champ et fait légèrement (restons gentil) louper la scène. Parce que ce jour-là, Tours est un immense plateau de tournage. C’est aujourd’hui que le court-métrage Daymane Tours est mis en boîte. Son réalisateur ? Pepiang Toufdy. Hyperactif et gros nom de la culture en Touraine. Il n’a même pas 30 ans mais a déjà à son actif un long-métrage et plusieurs courts ; il est aussi le créateur du festival Imag’In. L’homme ne s’arrête jamais.
Ce matin-là, Pepiang dirige son équipe technique d’une main de maître. Costard classe dans les tons gris, baskets et casquette. Il ne lâche pas sa tablette qui lui permet de suivre ce que filme la caméra en direct. Il court partout. Le réalisateur n’a même pas les traits tirés, alors qu’il revient d’un aller-retour express à Washington (hyperactif, qu’on vous a dit). « Action ! », crie-t-il dans l’écho de la gare. Un TGV déverse son petit lot de voyageurs. Tous et toutes sont figurant(e)s. Tous et toutes de Tours. Essentiel, car ce court-métrage se veut quasiment à 100 % tourangeau. De l’équipe technique aux figurants, en passant par le cinéaste et les lieux de tournage. La voie B de la gare voit la même scène se jouer plusieurs fois. Les figurants remontent dans le train. Effectuent les mêmes gestes, encore et encore. Pepiang Toufdy est visiblement du genre perfectionniste : « On la refait ! », lance-t-il, toujours tout sourire. Quatrième prise. Il veut le cadrage parfait. « Encore une… Pour le plaisir ! » Les figurants ne se font pas prier et ne se plaignent pas. Même quand ils rejouent le même trajet pour la dixième fois, dans le hall. « Oh, bah on est là pour ça. Bon ceci dit, c’est la première fois que j’ai un sac à dos et une valise vides ! », plaisante l’un d’entre eux. Une autre essaie de se dégourdir. Elle fait le pied de grue devant la photocopieuse et le Photomaton… depuis une demi-heure. Mal aux jambes ? « La prochaine fois, je prendrai des baskets, oui ! »
Au loin, Manda Touré se marre entre chaque prise. Mais dès que la caméra tourne, elle se transforme. Sérieuse, concentrée, pro. Manda, c’est un peu l’actrice principale de ce court-métrage. Daymane Tours raconte effectivement l’histoire d’une jeune migrante qui arrive à Tours, après avoir traversé plusieurs pays. Elle rencontrera par hasard une Tourangelle et se liera d’amitié avec elle. Ainsi qu’avec sa famille et son grand-père, un homme qui a vécu dans une Afrique qu’il adore. En résumé ? Un film humaniste et d’actualité.
MAMIE REBELLE ET KLAXON DE BUS
Emballé, c’est pesé. L’équipe a fini ses prises dans la gare. Au même moment, débarque un trio sur qui se tournent tous les regards. Philippe du Janerand, Jacques Boudet et Céline Vitcoq sont les têtes d’affiche du court-métrage. Le premier a tourné dans plus de 100 films (Nikita, Taxi, Monsieur Batignole, Les Choristes…). Le second est une vraie gueule de théâtre, un grand bonhomme qui a tourné avec Blier et Lelouch. La troisième est connue pour son rôle de Wendy dans la série Plus Belle la vie. Une actrice qui, d’ailleurs, ne passe pas inaperçue, ce vendredi. « Oh my god, mais c’est Wendy de Plus belle la vie ! Faut que j’prenne un selfie avec ! », s’excite une ado, sur le parvis de la gare. Ses copines se moquent gentiment : elle n’ose pas aller demander une photo à la jolie blonde qui vient de finir sa scène.
Manda Touré, en plein tournage (Photo tmv)
L’ambiance est bon enfant. Pendant que Pepiang, Manda, Céline et la petite équipe technique s’appliquent à bosser leur champ/contrechamp, les bénévoles, eux, sont en pleine galère. La raison ? Elle tient en deux mots : gare, midi. Il y a désormais bien plus de monde que ce matin. Et personne ne doit passer derrière les actrices. La plupart des passants acceptent sans rechigner. Une petite mamie n’est pas de cet avis : quand l’équipe lui demande gentiment de faire un détour d’environ – allez, soyons large – deux mètres trente pour contourner la caméra, celle-ci balance un « Oh je m’en fiche, c’est pas grave. Je vais prendre mon bus ! » Bon… Si on refaisait la prise ?
Quelques mètres plus loin, des badauds s’agglutinent et observent la scène. « Ne regardez pas vers nous ! Faites comme si on n’était pas là ! », lance l’assistant-réal’. Forcément, pour ce court-métrage sur une migrante, il vaut mieux éviter l’effet reportage de JT avec des gugusses qui font coucou à la caméra. Au même moment, un homme visiblement éméché, parfumé au whisky, débarque derrière la caméra en baragouinant « On vise plus haaaut, la kalaaach’ » (nota bene : … euh, pardon ?). En fond sonore, un bus klaxonne un cycliste qu’il a failli percuter. Deux minutes plus tard, c’est une voiture immatriculée dans la Vienne qui se trompe de chemin et se met à rouler sur le parvis de la gare jusqu’à l’entrée. L’équipe aurait dû prévoir un bêtisier…
UNE CENTAINE DE FIGURANTS
Cela fait déjà quatre heures de tournage. Pepiang Toufdy navigue entre son équipe, les figurants (qui demandent une photo souvenir), une équipe télé de France 3… « Mais je suis tellement content et ravi. Je travaille avec des comédiens que j’ai toujours appréciés. Ce projet, c’est une lourde responsabilité », soulignet- il. Lourde responsabilité qu’Arcades Institute a confiée sans hésiter à Pepiang. Car ce sont eux qui sont à la base de tout ça. L’espace culturel tourangeau a en effet créé les « Essentiels » : l’idée est de permettre à un jeune scénariste-réalisateur de se lancer dans une oeuvre de fiction de court-métrage dans un lieu patrimonial de la ville.
« On voulait un projet ambitieux, plus visible et qui touche un large public. Le court-métrage était tout trouvé, puisque Tours est une ville de cinéma. L’idée est de faire un festival de création, pas de diffusion », précise Jean-Pascal Jauzenque, l’un des propriétaires d’Arcades. L’acteur Philippe du Janerand est alors mis dans la boucle. Il jouera non seulement dans le court de Pepiang, mais sera aussi son parrain. « Philippe a une liste de contacts longue comme le bras. Il nous a beaucoup aidés », enchaîne Jean-Pascal Jauzenque. Une subvention de 10 000 € dans la poche, des autorisations de tournage dans les lieux patrimoniaux de Tours et hop : il ne reste plus qu’à Elsa, de l’équipe les Essentiels, à recruter les figurants. L’appel lancé sur les réseaux sociaux cartonne. « Les Tourangeaux se sont mobilisés. On a trouvé une grosse centaine de figurants en huit jours », précise Elsa.
Retour plateau. Les estomacs gargouillent. Il est midi passé. Pas de temps mort, il faut aller au foyer des jeunes travailleurs pour y tourner une scène. Pepiang et son équipe embarquent le matos et filent rue Palissy. Il faudra attendre un peu pour découvrir Daymane Tours, court-métrage tourangeau jusqu’au bout de la bobine. D’ici à septembre 2016, Arcades et leur projet « Les Essentiels » auront soutenu trois autres cinéastes du coin. Avec toujours un mot d’ordre : un film tourangeau, capable de faire ensuite sa route dans les festivals français.
Une comédie d’espionnage décalée, au coeur des sixties. Loin d’être inoubliable, mais suffisamment divertissante.
Ce n’est pas nouveau : depuis plusieurs années, le monde du cinéma – Hollywood en tête – semble se complaire à patauger dans la grande mare de la crise d’inventivité. Remakes, reboots, spin-off… Rien n’y fait, les idées originales n’existent plus. À court d’idées, les réalisateurs et les studios ? On répondrait aussi par l’affirmative avec cet Agents très spéciaux, Code U.N.C.L.E. Énième remake, encore et toujours. Ce coup-ci, une relecture de la série télé de 1964. Un feuilleton culte diffusé sur NBC à l’époque, signé Norman Felton et Sam Rolfe.
Quoi de mieux, alors, que d’engager le cinéaste britannique Guy Ritchie derrière la caméra ? Le réalisateur de Sherlock Holmes et RockNRolla – et accessoirement ex de Madonna, si cela vous intéresse… – est loin d’être un manchot côté mise en scène. Preuve en est ici encore, dans un film survolté et dynamique, où deux agents, un Russe et un Américain, sont obligés de faire équipe pour mettre deux, trois torgnoles à une organisation criminelle plutôt friande d’armes nucléaires…
Sans aucune méga star à l’affiche malgré son gros budget, Agents très spéciaux remplit brillamment son objectif : être un film d’espionnage décomplexé, fun mais qui n’oublie pas les bonnes scènes d’action. Bourré de second degré (cette scène de la montre, aux accents de western) et de répliques savoureuses, il enquille les clichés tout en les parodiant.
En se la jouant James Bond version pastille pop, Guy Ritchie fait parfois penser à la comédie d’espionnage Kingsman (2015) et insuffle un grain de folie dans un genre balisé. Dommage, toutefois, que le casting ne sache profiter pleinement de l’occasion : Henry Cavill, l’ex-Superman bodybuildé de Man Of Steel (2013), et Armie Hammer, précédemment vu dans le flop Lone Ranger, peinent à créer un tandem crédible. Loin d’être cabotin, ce duo n’est simplement pas complémentaire.
Dans cette dose de ciné à l’ancienne, délicieusement vintage, Agents très spéciaux est aussi d’une élégance british typique. Raffiné tant dans ses costumes, que ses coiffures et ses décors. Tout y est esthétique et assumé. Et par ailleurs nourri d’une fantastique BO, rappelant dans son esprit et son utilisation le cinéma de Tarantino : des morceaux de musique frais, entraînants, dépoussiérant le genre et faisant péter les conventions. Les cinéastes britanniques semblent définitivement être les meilleurs pour marier espionnage et comédie…
NOTE : ** Espionnage/comédie (États-Unis / Grande-Bretagne), de Guy Ritchie. Durée : 1 h 57. Avec : Henry Caville, Armie Hammer, Alicia Vikander, Elizabeth Debicki…
Une monnaie locale à Tours ? Mais c’est quoi donc ? Tmv a rencontré Sarah, Bruno, Nathalie et Stéphane, membres du collectif citoyen à l’origine du projet. Réponses à cinq questions basiques, histoire d’y voir plus clair.
Trogo, rabelaise, turon ou martin, pour choisir le nom de la future monnaie, rendez-vous sur monnaie-locale-valdeloire.org. (Photo tmv)
1. À quoi ça sert ?
Partager une monnaie locale, ça permet de relocaliser des activités économiques sur un territoire, de donner plus de visibilité aux circuits courts déjà existants et aussi de créer du lien entre les gens.
2. Comment ça marche ?
Une association gère la monnaie. Après une adhésion symbolique, une personne peut échanger, auprès d’un comptoir, un euro contre une unité de monnaie locale. Les unités sont utilisées auprès d’un réseau de prestataires basé sur des valeurs et des pratiques communes, précisées par une charte éthique et un cahier des charges. Par ailleurs, les euros échangés sont placés auprès d’une banque partenaire et prêtés sur le territoire, pour soutenir des projets générateurs d’emplois.
3. Est-ce bien légal, tout ça ?
On s’appuie sur une évolution législative récente, la loi sur l’économie sociale et solidaire de juillet 2014, qui reconnaît les monnaies locales complémentaires.
4. Et cette monnaie, elle a un petit nom ?
Justement, on vient de lancer un sondage ouvert à tous pour le trouver. Et nous ne sommes pas à court d’idées : une cinquantaine de noms sont proposés, des termes en lien avec l’histoire, le patrimoine ou la littérature, mais aussi des jeux de mots.
5. La planche à billets va bientôt tourner ?
Aujourd’hui, on travaille encore sur les grands principes. Une démarche démocratique et citoyenne, ça prend du temps ! Il nous reste beaucoup à faire d’ici le lancement de la monnaie, prévu au printemps 2016. Et avant d’imprimer les billets, il faut déjà les créer. Avis aux graphistes intéressés.
Tmv a déniché un lieu original pour fêter son anniversaire : le Five. Un hangar aménagé pour le football indoor.
Il est un peu plus de 14 h ce samedi après-midi de septembre au Five. Gabriel et Edouard, deux copains tourangeaux, soufflent leur huitième bougie. Ils ont invité pour l’occasion une dizaine de camarades de classe. Equipés d’une tenue de sport, les petits joueurs sont impatients de pouvoir s’adonner à leur passion favorite durant deux heures. Premier coup de sifflet de l’arbitre (le papa d’Edouard se prend au jeu), la partie commence sur l’un des six terrains sur gazon synthétique mis à disposition par l’établissement. On se croirait chez les pros : Les petits joueurs s’invectivent, se tâclent et crient aux erreurs de l’arbitrage.
« Il faut qu’il y ait au moins un adulte qui encadre, pour éviter tout dérapage », indique Emma, l’une des mamans présentes. « L’objectif est que les enfants passent un bon moment, continue Frédéric, le papa de Gabriel. Cela doit rester un échange sportif , il n’y a pas de perdant ni de gagnant ! » C’est la mi-temps, les jeunes footballeurs reprennent leur souffle. Karl, 7 ans et demi, fan de Benzema, en profite pour suivre le championnat de ligue 1 retransmis sur grand écran. « Ils vont bien dormir ce soir », lance Julie, une autre maman qui assiste à la rencontre depuis le bord du terrain.
La fin du jeu approche… « Le petit plus ? », demande la directrice des lieux, Sandy Levittas, ancienne grande joueuse de football. « Nous proposons une retransmission vidéo du match ! »
Anne-Cécile Cadio
Infos et réservation Formule Anniversaire (comptez un bon mois à l’avance) : le Five, 15 avenue du Danemark à Tours Nord au 02 47 51 62 40.
L’équipe de tmv a fait un petit tour à Folie Douce, un salon de thé implanté à Tours qu’on a beaucoup aimé.
À 24 ans, Anne-Sophie Oger a ouvert son premier restaurant. (Photos tmv)
A peine franchi le seuil du salon de thé, notre regard lorgne sur la cloche en verre qui trône sur la table. Bien abrité, le brownie au chocolat nous ouvre l’appétit. Plus loin, des coupes de panna cotta nous narguent derrière la vitrine du comptoir. Disposées ici et là, ces petites douceurs font qu’à peine installé, on pense déjà au dessert que l’on va commander ! Folie douce, le salon de thé d’Anne-Sophie Oger, a ouvert il y a 4 mois, le 12 mai : le jour de ses 24 ans.
Lassée de la hiérarchie en restauration gastronomique, la jeune femme rêvait d’autonomie et de liberté. Son idée : ouvrir son propre salon de thé et proposer une petite restauration, simple et saine. Un grand sourire aux lèvres, elle semble maintenant dans son élément : « À part les pâtes à tarte, tout est fait maison avec des produits frais et de saison », précise-t-elle avec fierté.
Chaque jour, trois sortes de salades, une quiche et un plat chaud sont au menu. Seule aux commandes, la restauratrice gère tout, des achats au service. Regrette-t-elle l’ambiance de la brigade de restaurant ? Sûrement pas ! « C’est le jour et la nuit ! Le contact avec les clients, ça me motive : j’ai envie de faire de la qualité, de soigner la présentation. »
Et quand les plats arrivent, ça se voit : sur un lit de salade verte et de radis roses, les bâtonnets de pommes sont agencés en étoile et les toasts au chèvre décorés de romarin. Pourtant, ce mardi-là, le restaurant est quasiment vide. Une tasse de chocolat chaud à la main, seuls deux touristes prennent un bain de soleil sur la terrasse, dans la rue piétonne. Ils s’apprêtent à reprendre le chemin de la Loire à vélo. Nous, on reviendrait bien cet hiver, pour découvrir la nouvelle carte. Ambiance « cocooning » annoncée par la gérante : soupes, jeux de société et coin lecture.
Nathalie Picard
AU MENU UN PLAT
Nous avons profité de la carte d’été, qui fait la part belle aux salades. Nous avons choisi celle au chèvre chaud, miel et romarin, pleine de couleurs, un mélange de saveurs tourangelles et provençales, histoire de prendre un peu le soleil avant l’automne. En dessert, une mousse au chocolat maison, joliment décorée d’une framboise et d’une feuille de menthe : un délice !
L’ADDITION
La formule plat + dessert nous a coûté 12,50 €. On peut choisir l’entrée et le plat au même prix. Pour les gros mangeurs, mieux vaut choisir le menu entrée + plat + dessert à 16,50 €. Il faut rajouter 1,50 € pour un café et 3,80 € pour un thé ou une infusion.
EN PRATIQUE
Folie douce se trouve au 21 rue du Change, entre la rue des Halles et la place Plumereau.
Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 19 h. Contact : 06 32 91 14 62 ou 02 47 61 06 01.
Dimanche, c’est l’heure de vérité. Avant de se lancer sur 10, 20 ou 42,195 km, on stresse un peu. Et c’est là que l’on peut faire des erreurs. Déminage…
1.Vouloir rattraper le temps perdu
C’est comme pour les révisions : juste avant l’épreuve, pris de panique, on peut être tenté de tout relire, de tout refaire. En course à pied, surtout pas ! Si vous avez raté quelques entraînements de votre plan, ne tentez pas de les caser cette semaine. Pris de doute sur vos capacités, ne tentez pas de vous rassurer avec une dernière sortie. Tout ce que vous allez faire, c’est brûler de précieuses cartouches pour le jour J. Un seul mot d’ordre pour ces ultimes journées : le repos (on dit affûtage, pour faire plus sport).
2. Se goinfrer pour prendre des forces
Oui, durant les deux à trois jours qui précèdent la course, il faut absolument se constituer des réserves en glucides qui vont permettre à l’organisme de gérer l’effort intense et prolongé qu’on va lui demander. Mais il est important de bien cibler les apports. Ce sont les apports en sucres à assimilation lente qui sont importants. Il ne faut surtout pas en profiter pour accroître les apports en lipides. On mange des pâtes, du pain blanc, du miel, on boit des boissons énergétiques et beaucoup d’eau. Et on évite les carbonara.
3. Jouer la nouveauté
Là encore, poussé par le stress des derniers jours, le coureur est parfois tenté de changer au dernier moment des éléments de son équipement ou de ses habitudes. Mieux vaut éviter… Ce n’est pas lors de la dernière semaine (et encore moins le jour de la course) que vous aller tester une nouvelle gourde de ceinture, une nouvelle paire de chaussures ou un gel énergétique. Restez en territoire connu, ayez confiance en votre pratique habituelle.
EN BREF EN PRATIQUE
Le retrait des dossards pour les 10 et 20 km de Tours et le marathon a lieu cette année au Village partenaires à l’hypermarché Géant Casino La Riche. Le retrait des dossards est possible le dimanche de la course, à l’Université François-Rabelais, entre 6 h et 11 h. Vendredi 18, de 10 h à 19 h et samedi 19, de 9 h à 20 h.
S’INSCRIRE
Si vous n’êtes pas encore inscrit, vous pouvez encore le faire (sauf pour le marathon), le vendredi 18 ou le samedi 19 au village partenaires à l’hypermarché Géant Casino La Riche. Attention, pensez à vous munir de votre certificat médical, sans lequel aucun dossard ne sera distribué. Pas d’inscription possible le jour de la course.
ÉQUIPE TMV
Cette année encore, les petits tee-shirt roses vont faire le show sur les 10, 20 et même sur le marathon ! Bravo aux 50 gagnants (liste sur notre site www. tmvtours.fr) à qui nous offrons l’inscription et le fameux tee-shirt. Et bonne course à tous !
Ce jeudi 17 septembre, la société de production AZ Prod’ a présenté la programmation de cette nouvelle saison 2015-2016. Tmv y était et a déjà repéré ses coups de cœur. Et vous ?
Pour cette nouvelle saison, une trentaine de spectacles ont déjà été calés par AZ Prod’. Une grande partie se déroulera de nouveau au Centre Vinci, à deux pas de la gare.
Outre les concerts et les humoristes, le théâtre aura de nouveau sa place. « C’est la troisième saison de théâtre au Vinci. L’an dernier, on a fait huit pièces. Certaines n’ont pas marché, d’autres si. Les gens aiment les têtes d’affiche et les pièces où on rigole. On l’a retenu ! », a indiqué Julien Lavergne, la tête pensante d’AZ Prod.
Côté coups de cœur, l’équipe de tmv a notamment repéré :
Melody Gardot
Elle marie jazz et blues à la perfection. Son dernier album, Currency of man (excellent au demeurant), est sorti cet été et a plutôt bien marché. Sa voix magnifique va rendre fou le grand théâtre de Tours. « Elle jouera dans un lieu historique. C’est une belle artiste, à la mélodie particulière et qui a cartonné dans tous les festivals de jazz », souligne Julien Lavergne.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Jb3lTVL7qM8[/youtube]
>>Vendredi 30 octobre, à 20 h 30, au Grand Théâtre. Tarifs : de 56 à 62 €.
Best of Floyd
On ne présente plus les Pink Floyd (si vous ne connaissez pas, on ne peut plus rien pour vous. Zou, retournez dans votre grotte !). Maintenant, Best of Floyd perpétue la légende et reproduit les morceaux cultes d’un groupe tout aussi culte. Autant dire que ça va planer ! >>Mercredi 25 novembre, à 20 h, au Vinci. Tarifs : de 35 à 48 €. Tarifs réduits possibles.
Les Chevaliers du Fiel
Ils ont beau revenir, encore et toujours, mais les excellents Chevaliers ne lassent jamais. Le plus ? Ils arrivent avec un nouveau spectacle sous le coude : ça s’appelle Otaké et ils promettent d’allier « la sagesse japonaise à un show déjanté à l’américaine ». Connaissant les gusses, on a déjà peur (et c’est tant mieux). >>Mercredi 13 janvier 2016, à 20 h 30, au Vinci. Tarifs : de 45 à 55 €.
Deux Hommes tout nus
Ah, forcément, quand y a des gens tout nus, tmv est toujours là. Pièce de théâtre qui a l’air 100 % fendard, elle met en scène Alain, avocat sérieux et mari fidèle, qui se réveille en tenue d’Adam chez lui avec un collègue de bureau. Souci ? Ils ne savent pas pourquoi, ni comment ils ont fait pour en arriver là (ne riez pas au fond, ça peut arriver au meilleur d’entre nous). Ah et c’est avec François Berléand et Isabelle Gelinas ! >>Vendredi 22 janvier 2016, à 20 h 30, au Vinci. Tarifs : de 39 à 59 €.
Véronic Dicaire
Bon, au lieu d’écrire un pavé, on vous laisse vous faire votre propre avis, avec une vidéo de cette imitatrice de génie :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=an0dymdMo70[/youtube] >>Mardi 9 février 2016, à 20 h 30, au Vinci. Tarifs : de 49 à 62 €.
Sans filtre
Du théâtre bis. Parce que : 1) c’est Laurent Baffie ; 2) Laurent Baffie est drôle ; 3) c’est corrosif ; 4) ça risque d’être très fleuri… Humpf ! >>Jeudi 24 mars 2016, à 20 h 30, au Vinci. Tarifs : de 39 à 52 €.
On aurait bien dit Joe Bonamassa, le guitariste prestigieux et exceptionnel. Le six-cordistes débarque à Tours le 17 octobre. « On a ramé pour l’avoir car toutes les villes le veulent. Mais il ne passe qu’à Paris et à Tours », rappelle Julien Lavergne. Mais attention, à l’heure où nous écrivons, il ne restait qu’une dizaine de places. Avis aux amateurs… et aux rapides.
Pour tous les autres spectacles, programmation complète et réservations, direction ICI !
Thomas Lebrun, directeur du Centre chorégraphique national de Tours, présente la nouvelle saison.
(Photo Luc Lessertisseur)
En janvier 2016, vous allez fêter la fin de votre premier mandat, après quatre années à la tête du CCNT. Vous vous apprêtez à renouveler l’expérience pour trois ans. Quel lien avez-vous créé avec le public tourangeau ?
Nous occupons un petit espace, ce qui nous permet d’être proche des gens. Nous avons mis en place des rendez-vous qui permettent vraiment de tisser des liens : les spectateurs sont curieux, ils osent poser des questions aux chorégraphes. C’est très agréable. Maintenant, nous avons un public fidèle : le nombre d’abonnés a été multiplié par quatre en trois ans. Le bouche à oreille fonctionne bien.
Pouvez-vous nous parler de la nouvelle saison ?
Cette année, nous allons accueillir de grands noms de la danse contemporaine, comme Trisha Brown ou les Peeping Tom. Nous créons un nouveau temps fort, pour renforcer notre soutien à des compagnies émergentes : avec « SPOT », de jeunes chorégraphes vont venir en représentation. Ce sera un mini-festival, sur trois jours, avec des styles variés. Autre nouveauté, « Un samedi avec » : une journée pour entrer dans l’univers d’une chorégraphe expérimentée, Catherine Diverrès, à travers sa pédagogie, ses paroles, ses créations. Et nous poursuivons nos missions : la production et la diffusion de nos oeuvres, l’aide à la création, la sensibilisation du public et la programmation.
Vous lancez également un projet de coopération culturelle, Correspondanses, avec l’Agora de la danse, à Montréal…
La saison dernière, nous sommes allés y jouer une pièce. Cette année, nous allons organiser des résidences croisées entre les deux centres et sensibiliser des enfants de deux classes de Tours et Montréal, dans le cadre d’un jumelage. C’est un grand projet, sur trois ans, avec un beau final en perspective : une création franco-canadienne qui sera jouée sur nos deux territoires.
Vous êtes tourangeau depuis trois ans et demi, vos endroits préférés dans cette ville d’adoption ?
J’adore le cloître de la Psalette. Mais surtout, j’apprécie l’ambiance de la ville : son caractère paisible et dynamique en même temps. Il y a une vie culturelle riche, avec des propositions diverses et un public engagé dans sa manière de vivre le spectacle.
Propos recueillis par Nathalie Picard
>>EN BREF OUVERTURE
Rendez-vous les 17, 18 et 19 septembre à 19 h, pour trois soirées lors desquelles le CCNT présentera les temps forts de sa nouvelle saison. Au programme, Density 21.5, un solo de Carolyn Carlson interprété par Isida Micani et des surprises des danseurs du CCNT. En fin de soirée, vous pourrez rencontrer l’équipe du CCNT autour d’un verre. Entrée libre sur réservation.
EN SEPTEMBRE
Un premier rendez-vous est programmé le 25 à 19 h : François Laroche-Valière se livrera à l’exercice de l’heure curieuse. Il parlera du processus de création de sa nouvelle pièce : « (…) dans l’indice… ». Les cours réguliers avec Emmanuelle Gorda débuteront le 30 septembre. Un cours d’essai est possible le 23, de 19 h à 21 h, sur réservation. ÉTUDIANTS Lundi 21 septembre de 14 h à 18 h, le CCNT sera présent au forum culture sur le parvis de Thélème, à l’université François Rabelais, pour présenter sa nouvelle saison aux étudiants.
INFOS PRATIQUES
Programme téléchargeable sur le site du CCNT ou envoyé chez vous sur demande. Tél : 02 47 36 46 00
Email : info@ccntours.com
Facebook : Ccnt Thomas Lebrun
ou ccntours.com
L’actu sportive vue d’un autre œil, avec de la boxe, des footballeurs dans le métro et un sportif plaqué au sol.
TU L’AS DIT !
« Voilà pourquoi je veux un nouveau combat. Un avec du fair-play. » C’est ce qu’a déclaré le boxeur Manny Pacquiao. Il réclame une vengeance contre Floyd Mayweather (souvenez- vous, le fameux « combat du siècle » qui a fait pchit). En effet, un magazine américain, le SB Nation, a révélé que Mayweather avait reçu une solution vitaminée en intraveineuse avant de monter sur le ring.
ÇA C’EST FAIT !
Les Girondins de Bordeaux, qui devaient affronter le PSG, se sont rendus au Parc des Princes… en métro, suite à une panne de leur bus. Tout ça pour faire un match nul, en plus.
[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Bus en panne le métro vient au secours de <a href= »https://twitter.com/girondins »>@girondins</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/girondins?src=hash »>#girondins</a> <a href= »http://t.co/m6ACUrbImm »>pic.twitter.com/m6ACUrbImm</a></p>— GOLD (@GOLDFM) <a href= »https://twitter.com/GOLDFM/status/642300494891872256″>11 Septembre 2015</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]
LE TOP
Bon, on ne s’en lasse pas (ou si, un peu) : Novak Djokovic est une nouvelle fois victorieux à l’US Open. Il remporte son dixième titre du Grand Chelem et a assommé Federer en 3 h 20.
LE FLOP
James Blake, l’ancien joueur pro de tennis, attendait tranquilou devant son hôtel, lorsqu’un policier en civil l’a plaqué vigoureusement au sol et l’a menotté. Il l’avait confondu avec un suspect recherché dans une affaire de vols d’identité. La police de New York a fait son mea culpa. Blake, lui, ne décolère pas.
Au programme de notre instant web, cette semaine, on a dégoté un Instagram wtf avec du Poutine dedans, mais on parle aussi d’un prof qui ne se lave plus et du classement des applis les plus rentables.
Des petits malins ont voulu moquer le culte de la personnalité de Poutine. Photos (ridicules) et aphorismes (ridicules) tournent Vladoche en dérision sur ce compte Instagram. Cliquez sur instagram.com/putinspiration (avant sa censure ?)
LA VIDÉO DBZ VS STREET FIGHTER
La chaîne YouTube GamebillStudio a réalisé une petite pépite visuelle : un montage dans lequel on retrouve Son Goku (de Dragon Ball Z) qui va mettre quelques torgnoles aux personnages du jeu Street Fighter. Grosse raclée en vue !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dqt_MzUQ20M[/youtube]
CLASSEMENT APPS CÉLÈBRES
Peu de surprises dans le classement des applications les plus populaires et rentables dans le monde. Facebook et son messenger sont les plus téléchargées, suivies de YouTube, Instagram et Skype. Côté rentabilité, Pandora Radio est en tête. Line, Zoosk, ou encore Spotify et Grindr rapportent de sacrés revenus.
APPLI DIS-MOI QUI JE SUIS
L’Université de Cambridge a mis au point l’Apply Magic Sauce, une appli qui détermine votre profil psychologique et démographique, uniquement grâce à votre activité sur Facebook (notamment vos « likes »). Sexe, cinéma, sport, politique… si vous voulez un instantané de votre empreinte numérique : applymagicsauce.com/test.html
INSOLITE LA DOUCHE, ÇA PUE
Dave Whitlock est prof de chimie aux États-Unis. Et cela fait… 12 ans qu’il n’a pas pris de douche. Pour lui, se laver trop souvent aurait un effet néfaste sur la peau. Il utilise donc un spray baptisé Mother Dirt (« Mère Saleté »), composé de bactéries vivantes récoltées dans des fermes. Et ça marche. Paraît-il…
FILM À CHARGE UN TRAIN DE RETARD
C’est le film qui buzze sur la Toile : Gilles Balbastre, journaliste et réalisateur, et son « Vérité et mensonges à la SNCF ». Un documentaire qui accable la compagnie ferroviaire entre souffrance au travail, retards et annulations…
DESSIN PRINCESSES ET INSTAGRAM
L’artiste Simona Bonafini s’est demandée ce que ça donnerait de voir des princesses Disney à la sauce Instagram. Entre Ariel qui prend un selfie à la plage ou encore Jasmine qui embrasse Aladdin, hashtags et smileys coeur compris : chouette !
> simonabonafini.blogspot.fr
La ressourcerie La Charpentière répare et remet en vente les objets usagés apportés par les habitants. Installée depuis peu sur Tours, elle démarre sur les chapeaux de roue.
Tout l’après-midi, des habitants apportent des meubles et des objets usagés. Sophie et Paul font de la place dans l’espace de collecte, vite saturé. (Photo tmv)
Danielle, si tu continues à visser de travers, je ne vais pas te donner le brevet ! », lance Paul en rigolant. Le duo fabrique un grand bac à roulettes pour collecter du bois. Pour Danielle, pas facile de maîtriser la visseuse électrique, mais sous le regard attentif de Paul, elle persévère. « Au fait, tu as passé de bonnes vacances ? », demande-t-elle. À la ressourcerie La Charpentière, on bricole et on papote aussi ! L’objectif de cette jeune association ? Récupérer, valoriser et réparer des objets usagés pour les revendre. Depuis le mois d’avril, elle s’est installée dans ses locaux, juste derrière le jardin botanique, à la limite de Tours et La Riche.
Abat-jour, chaise haute, machine à coudre, parasol, trotteur : des objets improbables s’empilent sur les étagères. Des colonnes de meubles en bois, elles, montent carrément jusqu’au plafond. Un joyeux bazar, plus organisé qu’il n’y paraît : à chaque espace sa vocation. « C’est ici que nous collectons les objets apportés par les habitants : meubles, vaisselle, bibelots, livres, petits appareils électriques… Nous récupérons tout ce qui peut être réutilisé ou réparé, sauf le textile et le gros électroménager », explique Fabienne Gouin, l’une des animatrices de l’association. On peut venir en voiture, une large rampe permet d’accéder facilement à l’espace de déchargement. Chaque objet est enregistré, diagnostiqué puis orienté vers la réparation ou le nettoyage. À peine cinq mois d’activité et déjà, les 140 m² de l’atelier sont remplis à bloc. Il faut dire que l’affaire est gérée par un duo de choc : Sophie Robin et Fabienne Gouin, les deux salariées, sont impliquées depuis longtemps dans l’éducation populaire et l’environnement. « Cette idée, c’est une vieille histoire, raconte Sophie avec le sourire. Je faisais beaucoup de vélo, et en 2009, j’ai lancé une association, Roulement à Bill, qui permet à des cyclistes d’apprendre à réparer leur vélo. Avec des copains, on avait envie d’élargir ce concept à tous les objets. » L’originalité de cette ressourcerie, c’est justement qu’elle est portée par un groupe de citoyens engagés. La plupart des autres projets sont impulsés par des collectivités territoriales. L’association est née fin 2014 et depuis, tout va très vite. Déjà, une centaine d’adhérents participent à la vie de l’association. « On est dans l’air du temps, estime Sophie. Les gens en ont marre de consommer à tout-va, d’acheter des objets programmés pour casser. »
L’atelier bricolage prend ses quartiers au soleil. Au menu, réparation d’objets cassés et fabrication d’un bac de stockage par Michelle. (Photo tmv)
Ras le bol du gaspillage ! Les bénévoles présents ce mercredi-là sont unanimes. Comme Annie, qui vient souvent donner un coup de main. Aujourd’hui, elle nettoie une lanterne en métal blanc. L’étiquette pend encore dessus. « Sûrement un cadeau mal choisi, imagine-t-elle. Quand je vois, à la déchetterie, tous ces meubles, ces fauteuils en bon état, ça me fait mal au coeur… Ici, je me sens utile. En plus, ça me correspond bien car je suis très branchée récup ! » Annie et Julien au nettoyage, Paul et Danielle à la fabrication… Chacun trouve sa place, accompagné par les animatrices. Il y a deux types d’ateliers : ceux qui sont proposés par les habitants — comme la création de meubles en palettes, la restauration de meubles, la fabrication d’une machine à laver à pédale… — et ceux qui sont nécessaires pour la vie associative, comme le netto-yage d’objets, le rangement ou la signalisation. La ressourcerie est ouverte à tous, sa vocation étant intercommunale.
Ce mercredi-là, plusieurs curieux découvrent les lieux. Souvent, ces nouvelles têtes passent déposer ou acheter des vêtements à l’association Active, juste à coté. Ils en profitent pour s’arrêter ici. Sophie et Fabienne prennent soin d’accueillir chacun. Elles proposent même une petite visite guidée. « Si vous avez une ou deux heures de libre, n’hésitez pas à venir donner un coup de main. Vous pouvez aussi apporter vos objets cassés et apprendre à les réparer », explique Fabienne à Ali, un curieux de passage. Elle lui montre l’espace bricolage, rempli d’outils collectés auprès des gens. « Wahou, c’est super ! », s’exclame cet habitant du Sanitas, qui a meublé tout son appartement avec des objets trouvés dans la rue. Car la ressourcerie, c’est un petit paradis pour les bricoleurs : du matériel, de l’espace et surtout, la liberté de faire du bruit et des saletés ! Ali reviendra sûrement pour réparer sa console de jeux. Il pourra demander conseil à Frédéric, un spécialiste. « Notre rôle, c’est de mettre les gens en lien. C’est extraordinaire, toutes les compétences que l’on peut trouver au sein de notre réseau de bénévoles, s’enthousiasme Fabienne. Et puis l’objet devient aussi prétexte à la rencontre, à l’échange et à la création. »
Autour d’une pause café, c’est aussi du lien social que les gens viennent chercher. Comme tous les objets peu abîmés, la lanterne nettoyée par Annie devrait rapidement trouver sa place dans la boutique. L’espace, bien rangé, tranche avec le bricà- brac de l’atelier. « Les objets que nous vendons sont toujours propres et en très bon état. Nous sommes là pour les mettre en valeur, donner envie de les acheter, un peu comme s’ils étaient neufs », estime Fabienne. Certains articles, comme les livres et les DVD, sont à prix libre tandis que d’autres, comme la vaisselle, disposent d’une pastille de couleur, du jaune (20 centimes) au rose (3 euros). La boutique doit devenir la source de financement principale de l’association. Car l’argent reste le nerf de la guerre… En tout cas, ce ne sont pas les idées qui manquent. Avec son immeuble de quatre niveaux et ses 750 m² exploitables, la ressourcerie dispose d’un sacré potentiel. Dans les étages sont prévus des « ateliers propres », comme la couture, l’informatique ou la réparation du petit matériel électroménager. L’association a obtenu un financement du Conseil régional dans le cadre d’un appel à projet sur l’économie circulaire : 30 000 euros sur trois ans pour des investissements. Une autre demande est en cours auprès de l’agglomération Tours Plus, sur l’éducation à l’environnement. Le projet : proposer aux enfants de réparer leur jouet cassé ou de démonter des objets de la vie quotidienne pour comprendre leur fonctionnement.
« Nous lançons notre activité auprès des particuliers, mais nous sommes déjà sollicités par d’autres structures, comme des centres de loisirs ou des centres sociaux, pour animer des ateliers », précise Sophie. Aussi, les deux animatrices aimeraient bien monter un bar associatif, pour animer un peu le quartier : « Il faut rêver, sinon on ne fait rien ! » Une philosophie de vie qui semble plaire à Charp’, le singe mascotte de la ressourcerie : des écouteurs sur les oreilles et une peluche Kiki dans la poche de son pantalon bleu, il pose à l’entrée de l’atelier, déjà prêt à faire le pilier de comptoir.
Nathalie Picard
COMMENT ÇA MARCHE ? Une chaise cassée, une lampe démodée, un sèche-cheveux hors-service… Plutôt que de jeter, apportez vos objets à la ressourcerie. Vous pourrez vous en débarrasser ou apprendre à les réparer. Et profitez-en pour faire un petit tour à la boutique !
À la boutique, Fabienne est en pleine réflexion : comment agencer au mieux l’étagère pour mettre en valeur ces verres à vin ?
101 C’est le nombre d’adhérents qui soutiennent déjà l’association, créée fin 2014. Aménager les locaux, fabriquer des étagères, nettoyer, animer un atelier, préparer la fête de soutien… Les activités ne manquent pas et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.
LA CHARPENTIÈRE ? « Nous avons choisi ce nom en référence à la structure porteuse d’un arbre, solide et ancrée sur le territoire, comme notre projet. Sur les branches plus fines, les habitants s’épanouissent, libres de réparer, créer et d’échanger. » Sophie Robin.
Et hop, voilà la liste des gagnants et gagnantes de notre jeu tmv pour les 10 & 20 km de Tours. Nous vous offrons l’inscription et le fameux tee-shirt !
L’ascension fulgurante de NWA, pionnier du rap violent. Une vraie surprise. Pas seulement réservé aux fans, mais bien trop manichéen.
NWA. Trois lettres qui ont changé la face du rap. Du hip-hop violent et cradingue. Né dans les bas-fonds de Compton, banlieue sud de Los Angeles où les gangs font la loi. Fusillades et drogues sont partout. Une communauté afro-américaine paumée, des flics surexcités. Dès les premières secondes, la caméra de NWA Straight Outta Compton plonge dans cette atmosphère.
1985. Eric vend de la came, Andre joue le DJ pour nourrir son gamin. Ils ont la vingtaine, mais peu d’avenir. Quelques années plus tard, ils seront richissimes avec NWA… Un groupe qui comptait en ses rangs ceux que l’on connaît aujourd’hui sous les noms d’Ice Cube, Dr Dre et Eazy-E. Oubliez les pseudos rappeurs à la Booba et La Fouine, clichés ambulants qui se battent à coup d’Instagram. Ici, le réalisateur F. Gary Gray nous emmène dans le gangsta-rap, violent et ingérable. Avec une mise en scène énergique et étonnante, le cinéaste retrace avec brio l’histoire du légendaire premier album de NWA.
Loin de n’être qu’un biopic uniquement destiné aux fans de hip-hop, Straight Outta Compton est aussi un brûlot social. Film à charge contre la police, il témoigne de la brutalité de la LAPD, les forces de l’ordre de Los Angeles. Certaines séquences se répètent : des policiers qui débarquent, menottent un jeune Black, lui collent la tête contre le capot et utilisent le « N word » – le mot interdit outre- Atlantique. « Nigger ». « Négro ». Le mot claque. Transperce. En filigrane apparaît une colère. Une soif de révolte. Suivra la naissance d’un morceau, un classique de NWA : Fuck tha police. Une chanson qui préfigura les émeutes raciales de 1992. Triste écho avec les actualités de Ferguson d’il y a peu…
Straight Outta Compton est d’une dynamique parfaite. Un récit efficace et bien mené. Des acteurs d’une justesse incroyable. Si certains personnages sont trop faiblement dessinés (MC Ren, par exemple), d’autres crèvent l’écran : Jerry, le manager, et son rôle constamment ambigu dans les histoires d’argent. Ou encore le producteur Suge Knight, un véritable bad guy, un pittbull enragé.
Si Straight Outta Compton reste un biopic qui ratisse large, il apparaît tout de même édulcoré. Orienté (exit les controverses et moments qui fâchent) et peu subtil (des gentils et des méchants, point.), il lorgne parfois vers l’autopromo et la flatterie d’ego (le film a été co-produit et contrôlé par les anciens membres Dr Dre et Ice Cube…). On aurait parfois préféré du plus politiquement incorrect. À l’image de NWA.
Aurélien Germain
Biopic (États-Unis), de F. Gary Gray. Durée : 2 h 17. Avec : O’Shea Jackson JR, Corey Hawkins, Jason Mitchell… NOTE : ***
La Riche était la première à accueillir des migrants. Et ailleurs en Touraine, que fait-on ?
À Tours, récemment, des manifestants avaient fait pression sur la municipalité, rappelant que la Ville comptait plus de 2 000 logements vides. (Photo Hugues Le Guellec)
C’est le premier à avoir libéré des appartements pour l’accueil de migrants… Wilfried Schwartz, maire de La Riche (PS), a promis d’ouvrir les portes de quatre appartements rue Paul-Bert, déjà disponibles. Les premiers réfugiés sont d’ailleurs attendus cette semaine. Alain Michel, l’ancien maire de la Ville, a été nommé coordinateur du dispositif d’accueil, à titre bénévole. Mais La Riche peut aussi compter sur son site internet (ville-lariche.fr) sur lequel les habitants peuvent remplir un formulaire en ligne. Celui-ci permet de collecter les dons et recenser les bénévoles, afin de participer à l’accueil de personnes fuyant un pays en guerre.
Ailleurs en Touraine, on a pu entendre Christian Gatard, maire de Chambray (PS), parler sur TV Tours « d’obligation morale ». Jean-Yves Couteau (président du département, UDI), lui, ne souhaite pas « créer des ghettos dans des ghettos », mais espère « l’intégration ». Marie-France Beaufils (PC), toujours sur la chaîne tourangelle, rappelait que Saint-Pierre-des-Corps accueillait « depuis longtemps des demandeurs d’asile ».
Du côté de Tours, le ciel s’éclaircit- il après un été catastrophique, suite à la polémique concernant les migrants vivant dans des tentes au Sanitas ? Ce week-end, Serge Babary (Les Républicains) a rencontré le ministre de l’Intérieur, aux côtés de 600 autres maires. L’État s’est en effet engagé financièrement, à hauteur de 1 000 € par logement. Serge Babary a donc pris contact avec le Préfet d’Indre-et-Loire lundi, « pour organiser la participation de la Ville de Tours à cet effort exceptionnel d’accueil des réfugiés fuyant l’Irak et la Syrie ». Quelques jours avant, il avait déclaré vouloir veiller à organiser un accueil pour que « Tours, ville de partage qui honore Saint-Martin, soit au rendez-vous de la solidarité ».
[Mise à jour 15/09/2015 13 : 25] D’après le site d’informations collaboratives La Rotative, certains des migrants du Sanitas se retrouvent de nouveau à la rue, sans aucune solution d’hébergement.
>>Les réactions d’élus du département (par TV Tours) :
Depuis 5 ans, la Ligue contre le cancer et l’Éducation nationale offrent un agenda aux écoliers du CM2 en Indre-et-Loire.
Vous l’avez peut-être remarqué dans le cartable de votre enfant en cette rentrée. Cet agenda illustré par Christophe Besse est le fruit d’une collaboration entre le Comité départemental de la Ligue contre le cancer et la Direction des services de l’Éducation Nationale du département. Ce manuel, qui prépare au mode de fonctionnement du collège, a la particularité de contenir des messages de prévention sur les thèmes de l’alimentation, de l’activité physique, du soleil, de la respiration, des protections et de l’eau. « Il est important d’acquérir dès le plus jeune âge, les bons réflexes, commente Roger Blanchard, le président du Comité départemental. Cet outil doit permettre un échange entre l’enfant, l’enseignant mais également avec les parents. »
Les professeurs des écoles reçoivent d’ailleurs depuis 2013 un guide d’utilisation pédagogique pour approfondir les messages délivrés. À l’intérieur de l’agenda : des dessins, des jeux, des charades, confectionnés entre autre par des élèves de CM2. Quatre écoles (Saint-Cyr-sur-Loire, Saint- Martin-le-Beau, Veigné et Sainte-Maure-de-Touraine) ont travaillé d’arrache-pied sur l’édition 2015.
Un jury composé de professionnels a validé les meilleures idées. Résultat : de jolies formules et des conseils pratiques pour manger les fruits et légumes de saison, savoir se reposer quand son corps le demande, éviter les pièges du harcèlement scolaire, le tout avec une touche d’humour !
Anne-Cécile Cadio
Plus d’infos par mail : cd37@ligue-cancer.net ou au 02 47 39 20 20.
Toute l’actu sportive vue d’un autre oeil, avec, cette semaine, un super Loïc Bruni et la polémique Lewis Hamilton.
TU L’AS DIT !
« Si je gagne trop d’argent ? Je dirais que non ! » Tony Parker, dans un entretien au Parisien. « C’est une question d’offre et de demande : si on nous donne ces salaires, c’est parce que les gens payent le prix pour nous voir jouer », a ajouté le basketteur aux 16 millions d’euros par an.
ÇA C’EST FAIT !
Une étude conduite par un site de rencontres indique que 79 % des femmes fantasment sur les joueurs de tennis pendant l’US Open. En première position, Novak Djokovic (28 %), suivi de près par Nadal. Bon dernier ? Grigor Dimitrov, avec 1 %.
LE TOP
Loïc Bruni a remporté, dimanche, l’épreuve de descente des championnats du monde de VTT, en Andorre. Piste très difficile, sur laquelle de nombreux riders ont chuté : c’est qui le patrooon ?
LE FLOP
Le pilote de F1 Lewis Hamilton s’est excusé, en marge du Grand Prix d’Italie, pour avoir gardé sa casquette et ses écouteurs lors d’une minute de silence dédiée au pilote Justin Wilson, décédé en course. Étrillé sur les réseaux sociaux, Hamilton a dit : « J’étais trop concentré, je pensais que nous étions en train de prendre une photo. »
Cette semaine, on embarque dans l’Hermione côté BD, on se joue à Metal Gear Solid V et double dose de musique avec deux extrêmes : Motörhead et… Miley Cyrus.
LE CD MOTÖRHEAD – BAD MAGIC
Et de 22 albums ! Les légendaires Motörhead reviennent avec un Bad Magic, concentré de rock’n’roll pur, trempé dans le whisky et la sueur. On zappe l’état de santé inquiétant de sieur Lemmy en ce moment (70 ans !), on se concentre sur cette tripotée de hits en puissance, capables aussi bien de faire l’effet d’un TGV lancé dans les dents (Thunder & Lightning), comme de ralentir le tempo avec des morceaux plus bluesy. Motörhead ne change pas sa formule d’un poil, certes. Mais il reste le Roi. Point.
A.G.
LA BD L’HERMIONE
On en a beaucoup parlé cet été et il était normal que le 9e art s’empare de la réplique de ce navire hors du commun. C’est Jean-Yves Delitte, peintre officiel de la Marine mais aussi talentueux dessinateur de BD maritime, qui a impulsé ce projet de raconter l’histoire de L’Hermione. Édité dans un grand format, doté de plein de bonus et de plans, cette BD se lit avec bonheur et grand plaisir. Embarquez pour cette aventure exceptionnelle qui, même en 2015, n’en finit pas de nous étonner.
Hervé Bourit
LE CD MILEY CYRUS… AND HER DEAD PETZ
À force de poser nue et d’émoustiller les Jean- Kévin en rut sur Instagram, on avait oublié que la faussement trash Miley Cyrus chantait. Pour cet album-surprise téléchargeable gratuitement, les 23 titres envoient valser la pop mielleuse d’avant. En oubliant les tubes (Dooo it ! et ses paroles pseudo-rebelles) et un bon quart de l’album à jeter, car trop lassant, Miley s’en tire avec quelques honneurs, grâce à des chansons expérimentales, audacieuses et un côté sexuel et mélancolique intéressant.
A.G.
LE JEU VIDÉO METAL GEAR SOLID V
Référence des jeux d’action- infiltration depuis la sortie du premier épisode en 1987, Metal Gear Solid, le hit de Konami imaginé par Hideo Kojima, déboule à nouveau sur PC et consoles. Monde ouvert, nouveaux personnages, cycles journuit ultraréalistes : The Phantom Pain, prequel à la troisième personne dont l’action se déroule en pleine guerre d’Afghanistan, a tout pour scotcher les gamers à leur manette de longues heures durant.
> Konami, + 18 ans, PC, PS3, PS4, Xbox, Xbox One, de 50 à 70 €.
L. Soon
La 7e édition du festival Imag’In a lieu les 11 et 12 septembre, place Saint Paul. Il y a mille raisons d’y aller, mais nous, nous en avons choisi cinq.
01. Le programme est varié, sans barrière. Imag’IN met en avant de nombreuses pratiques artistiques et culturelles actuelles. La pluridisciplinarité et l’éclectisme, ils connaissent. Le mélange de ces disciplines se concrétisera notamment avec Lio et Renar : « Ce sont des artistes énormes. Ils vont peindre en live, pendant les concerts ! » se réjouit Pepiang Toufdy, le créateur du festival.
02. Le festival aime sa planète. Sur place, on trie ses déchets. Exemple : le petit pot de glace ici, l’emballage du gâteau là (c’est bon, vous l’avez fait tout l’été !). Il y aura aussi des gobelets consignés : on le garde en souvenir ou on le redonne. En plus, le festival est très accessible en tram, bus et en vélo.
03. Les battle de hip-hop ! Deux danseurs s’affrontent face à face. Désigné par le jury, le gagnant reste sur place et se mesure à un nouveau danseur, tandis que le perdant va faire la queue pour retenter sa chance. Vendredi à 18 h, 16 danseurs s’affronteront. Le lendemain dès 17 h, les enfants auront eux aussi leur battle !
04. La danse version Bolly. Samedi, les danseuses de Bolly Woodintours nous feront découvrir une danse toujours peu connue en France. Le voyage s’annonce coloré, joyeux et entraînant grâce aux différentes richesses empruntées aux danses traditionnelles, folkloriques et modernes, orientales et occidentales.
05. Et en plus c’est gratuit ! Quoi ? Vous avez dépensé tous vos sous cet été en achetant des glaces ? Mais vous avez quand même très envie d’aller voir une expo peinture, un film, des battle de hip-hop, de la danse et des concerts ? Eh bien vous tombez à pic, le festival est entièrement gratuit. (Comme quoi, il ne faut jamais se priver de glace.)
La raison bonus
Cette année, sur le site du festival, il y aura en plus un village associatif. En ces temps de rentrée, c’est l’occasion rêvée de rencontrer des assos en tout genre (artistiques, sportives…) pour organiser vos petites activités de l’année !
Anais Andos
PROGRAMME
RENAR ET LIO
Grâce à ses pinceaux usés et une lame de cutter, les portraits de Renar sont très proches d’un réalisme photographique saisissant. Quant à Lio, ses « visages art en ciel » plein de couleurs ne vous laisseront pas indifférents.
CHILL BUMP // HIP-HOP
Tête d’affiche du festival, Chill Bump est un duo tourangeau qui a su s’imposer dans les terres du rap grâce à un style décalé qui n’hésite pas à bousculer les codes. (En bonus, on vous propose une interview des zigotos en train de jouer au babyfoot !)
KAD’KRIZZ // HIP-HOP ALTERNATIF
Sur scène, Kad’Krizz est accompagné d’un guitariste et d’un percussionniste. Dans son premier projet « à la surface », il nous dévoile un hip-hop épuré et mature.
PEDRO KOUYATÉ // MUSIQUE DU MONDE
Pedro Kouyaté est originaire du Mali. Lorsqu’il fait vibrer sa voix grave et profonde, on entend l’Afrique et la liberté ; on se laisse emporter.
SIKAA SIDI // URBAN POP
Cette jeune chanteuse de 23 ans n’a pas fini de vous inspirer. Auteure, compositrice et interprète, elle offre à nos oreilles un univers métissé, le sien.
TOBASSI // GROOVE FUSION
Jeune groupe tourangeau composé de 6 musiciens aux influences variées, Tobassi laisse libre cours aux compositions originales de chacun de ses membres. Attention, ça groove.
Un tchat pendant votre grosse commission, ça vous dit ? Et un Instagram avec des punkettes iraniennes ? Allez, suivez-nous, on vous dit tout.
Ceci n’est pas un dessin… Mais simplement un maquillage (!) réalisé par Argenis Pinal, un petit génie qui se transforme allégrement en super-héros grâce à ses pinceaux. Dingue !
> instagram.com/argenapeede
L’APPLI TCHAT AUX WC
Ok, ce n’est pas très glamour : Pooductive est une appli iPhone qui permet de discuter en ligne avec d’autres personnes qui font aussi la grosse commission. Pendant que vous êtes sur le trône, choisissez entre le tchat avec une seule personne (à choisir dans un rayon de 1 à 200 km) ou un groupe de discussion. Tremble, Tinder !
BÉBÉS TIREURS PRÉNOMS NAZES
La tendance s’accentue : d’après le site US baby name, les Américains donnent de plus en plus souvent un nom d’arme ou de guerrier à leur bébé. Le prénom le plus fréquent ? Gunner (« artilleur »). En hausse : Cannon, Magnum, Pistol, Shooter (« tireur ») ou encore Trigger (« gâchette »). Rambo et Rocky ont aussi la cote. Ouf…
ÉTUDE INUTILE TWITTOS DIPLÔMÉS
Les utilisateurs de Twitter seraient, en moyenne, plus diplômés et plus jeunes que l’ensemble des internautes surfant sur les réseaux sociaux. C’est le résultat d’une étude réalisée par Twitter (tiens ?), l’American press institute et la société DB5. 57 % seraient au moins titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur.
PAS TOUCHE MON CHER CADENAS
Au départ, ce devait être une blague. Daniel Schobloch, designer allemand, a créé un cadenas spécial pour les pots de Nutella®. Idéal pour que personne ne vous en pique. Mais devant le succès de son invention, il a décidé d’en mettre mille exemplaires en vente sur eBay, pour 9,99 €. Tout est parti en une cuillère…
MERCI FACEBOOK BONO BEAU
Selon The Mirror, le chanteur de U2 Bono vient de devenir la pop star la plus riche du monde. Grâce à son groupe, notamment, mais aussi et surtout grâce à ses investissements financiers dans le réseau social Facebook. Son portefeuille d’actions s’élève à plus d’un milliard d’euros. With or without you, Mark Zuckerberg.
INSTAGRAM PUNK ET IRANIENNE
Instagram est le seul réseau social autorisé en Iran. C’est là que les punkettes du pays s’affichent au grand jour, comme nous l’apprend Rue 89. Vivant pour la plupart dans la clandestinité (leurs cheveux colorés sont « sataniques » pour le gouvernement), percées, tatouées : elles défient les règles du pays.
>instagram.com/punkgirlsir
Nouveau venu à Tours, le Bagelstein oeuvre dans les bagels… et le fun ! La bonne surprise de cette semaine…
Un « cheesecake de la mort pas nature » ou un « Trierweiler » ? Depuis août 2015, c’est possible chez Bagelstein. (Photos tmv)
Pas plus de 500 bagels par jour et par personne. » L’écriteau sur la vitrine à l’intérieur du Bagelstein annonce la couleur. Ici, la déconne se fait jusqu’au bout des tables, remplies de phrases hautement philosophiques, comme : « Comment trouves-tu mes fesses ? – Très facilement » ou encore « S’il n’y a pas de Bagelstein au paradis, alors je n’y vais pas (Benoît XVI) ». Derrière la caisse, on aperçoit une pancarte obligeant les serveurs à être polis, tandis qu’à l’entrée, une affichette indique qu’on recrute des Bac+7 d’accord pour se faire exploiter.
Bref, vous voyez un peu la bête. Chez Bagelstein, c’est humour et second degré. Ça passe ou ça casse (sur les réseaux sociaux, certains n’ont pas goûté au « wifi gratuit pour les filles » placardé à la vitre), mais force est de constater que Bagelstein est une bouffée d’air frais dans le monde du bagel. Un point c’est trou ! (par exemple, cette vanne, on ne l’assume pas du tout)
Dur, dur de s’installer dans l’univers surchargé des bagels à Tours ? « On a tous notre clientèle, il y a de la place pour tout le monde », répond Olivier, à la tête du Bagelstein de Tours avec Faustine. « On a essayé d’avoir une déco sympa, avec des Unes de journaux partout sur les murs. On utilise exclusivement des produits frais. Tout est acheté le matin même et on prépare devant nos clients. Sauf les donuts, on le précise bien : c’est industriel, bien gras, mais qu’est-ce que c’est bon ! », se marre Olivier. Avant de nous montrer la brochure de l’établissement qui révèle leur ingrédient secret : « Beaucoup d’amour (d’après la femme du directeur marketing) ».
Bon. Avouons que Bagelstein est un petit coup de coeur. Emplacement ultra-stratégique, bonne humeur, service rapide… Tmv a beau n’être pas très fan des franchises — comme c’est le cas ici — on en est ressorti plus que satisfaits, avec le ventre plein… et surtout un sacré sourire !
AU MENU UN PLAT
Le nom nous branchait : va pour l’Hypolite, un bagel rempli au ras du trou avec de la cream cheese, de la salade, du poulet, des tomates et des cornichons. On a choisi un pain gratiné. Produits frais du matin oblige, la salade croque sous les dents et le poulet a vraiment du goût. Difficile à manger (ouvrez grand la bouche !), mais il y a de quoi se nourrir. Ouf.
L’ADDITION
Entre 5,50 et 5,90 € le bagel seul (7,20 € pour un Albertine, où vous mettez ce que vous voulez dedans) ou entre 6,90 € et 7,30 € avec une boisson. Pour un menu bagel + boisson + muffin ou cookie, comptez 8,90 €. Formules bagel salé + un sucré et une boisson pour 9,30 €.
EN PRATIQUE
Bagelstein : 51 rue du Commerce. Ouvert du lundi au samedi, de 8 h à 22 h non-stop. Possibilité de manger sur place ou à emporter. Contact : 02 47 61 36 47 ou commerce- tours@bagelstein.com Infos sur leur site ou @Mrbagelstein sur Twitter.