J’ai testé pour vous : une semaine sans sucre

Quand on vous dit sucre, vous pensez gâteaux, bonbons, éclairs au chocolat… Et pourtant ! Il y a du sucre jusque dans le pain de mie. Parce qu’elle a le goût du risque, notre journaliste a essayé de tenir toute une semaine sans sucre.

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JOUR1

Faux départ Oh ça va, on a dit « essayé », hein… Le premier jour de cette étrange expérience, je croque naturellement dans ma biscotte beurrée au petit-déjeuner, demande des spaghettis aux courgettes à la cantine et picore 2 ou 3 grains de raisins au goûter. Avant de me rendre compte (horreur !) qu’il y a du sucre dans tout ce que j’ai ingurgité. Pour le raisin, je plaide coupable, j’étais au courant.
Mais pour le reste… Je remets le début de ma semaine sans sucre au lendemain, le temps de me mettre d’accord avec moi-même sur ce que j’ai le droit de manger ou pas. Et croyez-moi, le débat est houleux.

JOUR 2

Vrai départ ! Après consultation avec mon amie experte en nutrition et régimes de toutes sortes, j’établis mon plan d’attaque. Bon, étant donné que tous les aliments qui contiennent une substance en « ose » — glucose, fructose, lactose, saccharose, etc — sont interdits, il faut faire des concessions. Je prends le parti d’éradiquer le sucre raffiné (beurk, méchant pas beau), et de seulement diminuer le sucre présent dans les fruits, les légumes, les laitages et les féculents. Je m’autorise un petit pain complet le matin et une pomme le soir (il faut être indulgent avec soi-même).
Pour le reste, je sélectionne les produits selon la quantité de « glucides dont sucres » affichée sur l’étiquette : elle ne doit pas dépasser 10 mg/100g. Le régime no sugar se transforme illico en low sugar, et c’est mieux. J’éprouve même un sentiment de victoire quand je découvre que j’ai le droit aux frites, alleluia !

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Quand ça se corse Les frites sans ketchup, c’est quand même drôlement moins bon. L’apéro sans chips, pas terrible non plus. Sans parler du fromage sans pain… Pire qu’une semaine sans cheeseburger, ou Tom-tom sans Nana. Je me sens un peu triste. Comme quoi la bonne humeur, ça ne tient qu’à un croc. Le plus fou, c’est que je ne rêve pas forcément de mordre dans un fondant au chocolat. Plutôt de planter ma fourchette dans le plat de lasagnes juste sorties du four de mon papa. Un conseil : ne tentez pas l’expérience si vous êtes un bec sucré. Vous risquez la dégringolade émotionnelle.

JOUR 4

Quand je sens les effets L’un des points positifs (il y en a quand même quelques-uns, promis), c’est que je reprends contact avec la verdure. Salade, crudités, légumes cuisinés, tout y passe, même les choux de Bruxelles. C’est une bonne chose étant donné qu’eux et moi étions en break depuis un certain temps. En plus de ça, je digère bien et je me sens plus légère.
Bon, au bout de 4 jours seulement, c’est sans doute psychologique… Mais à long terme, je pense que ça se vérifie. Par contre, mes repas ne sont absolument pas équilibrés, et ça j’aime moins. Les fruits, le jus d’orange, la compote me manquent terriblement (quand je ferme les yeux, je vois des kiwis qui volent, c’est normal ?). La preuve que le sans sucre, c’est comme le reste : il faut y aller mollo.

Test par Juliette Lécureuil

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