Il va courir 37 semi-marathons en 37 jours !

Le top départ est lancé. Le Tourangeau Tony Lablanche va 37 semi-marathons en 37 jours. Pour la bonne cause !

Photo Facebook Respire 37

Courir 37 semi-marathons… en 37 jours ! Soit près de 780 kilomètres. C’est le défi un peu fou que s’est lancé le Tourangeau Tony Lablanche.

Son pari a débuté le samedi 11 mai et devrait donc l’entraîner jusqu’au 16 juin.

La journée, il travaillera comme si de rien n’était. Mais chaque soir à 18 h (ou 15 h 30 le dimanche), le coureur s’élancera du centre commercial de l’Heure Tranquille, aux Deux-Lions.
C’est également à cet endroit qu’on pourra le retrouver à son arrivée, lorsqu’il aura parcouru ses 21,097 km quotidiens.

Pour préparer son aventure, le sportif s’est entraîné assidûment et a été accompagné en amont par un staff médical.

En réalisant ce défi, il souhaite venir en aide à Magie à l’hôpital. En effet, chacun pourra l’accompagner lors d’une petite boucle de quelques kilomètres, accessible peu importe son niveau.
En achetant un dossard (5 à 7 €), les bénéfices iront ainsi directement à l’association. En piste !

> Aventure à suivre sur facebook.com/respire37tours

 

Il va courir 500 km en moins d’une semaine !

Gregory Richard s’est lancé un défi : celui de courir 500 km en solo et sans assistance, le tout en une semaine. Il veut repousser ses limites et surtout sensibiliser la population à une association de Chambray, Objectifs Mars.

(Photo tmv)
Greg est fin prêt pour le départ ! (Photo tmv)

Le regard de Gregory Richard s’illumine par deux fois. La première, c’est quand il disserte sur la course à pied. La deuxième, c’est quand il parle d’Objectifs Mars.
Une association qui lui tient à cœur et sur laquelle le Tourangeau de 42 ans souhaite mettre un petit coup de projecteur. Pour sensibiliser déjà et rappeler aussi que la vie n’est pas forcément facile pour tout le monde.

Alors, le 6 mai à 5 h du matin, « Greg » se lancera dans une sacrée aventure, en empruntant la Vélodyssée… en courant pour relier Saint- Brévin à Lacanau en une semaine, idéalement en 6 jours et quelques heures. Au total, 500 km à avaler ! Un défi qui semblerait fou à beaucoup. Courageux diront d’autres. Mais Greg n’en est pas à son coup d’essai.
L’an dernier, cet ancien militaire désormais gérant de la boutique de nutrition sportive Nutrinium, rue de Jérusalem à Tours, s’était fait un petit raid… entre Villandry et Saint-Brévin ! En courant bien sûr. 300 km qu’il a parcourus en seulement 80 heures. « Au retour, sur le quai de la gare, je me suis immédiatement mis à penser à un autre challenge. Je feuilletais le guide du Routard et là je me suis dit : tiens, pourquoi ne pas faire 500 km ? ».

Cette course sera pour la bonne cause. « Cette fois, je voulais le faire pour une asso. J’ai pensé à mes amis à Chambray- lès-Tours qui ont deux enfants, Paul et Quentin. Ils sont atteints de la myopathie de Duchenne… » La myopathie de Duchenne ? Une maladie génétique rare. 2 500 personnes sont affectées en France. 99,9 % sont des garçons. L’espérance de vie dépasse rarement les 30 ans. Cette dystrophie musculaire provoque une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles. « Je voulais courir pour eux, pour ces deux frères. Leurs parents ont créé l’association Objectifs Mars (lire ci-dessous) et je souhaite en parler autour de moi », précise Greg.

Greg avait déjà tenté un "petit" 300 km ! (Photo Facebook)
Greg avait déjà tenté un « petit » 300 km ! (Photo Facebook)

Le but de cette asso chambraisienne est, comme le précise leur site, « de rassembler les amis, la famille ainsi que toutes les personnes souhaitant soutenir divers projets pour aider Quentin et Paul à réaliser certains de leurs rêves ». Notamment les emmener à un match du Barca. Une cagnotte a été mise en ligne pour les aider à financer cela. Quand il s’élancera dans sa course, Paul et Quentin devraient d’ailleurs assister au match de leurs idoles au même moment…

Mais Greg ne courra pas uniquement pour Objectifs Mars. « En parallèle, j’ai pensé à un ami qui a perdu sa jambe en Afghanistan. Je le ferai donc aussi pour lui et pour le groupe Amputés de France. Quand je cours, j’ai toujours une pensée pour ceux qui ne peuvent pas le faire. Nous, on a parfois mal lors d’une course… Mais eux, je pense qu’ils aimeraient être à notre place et aussi “ avoir mal ’’… ».

15 KILOS SUR LE DOS

En attendant, Greg voit le jour-J approcher. Il calcule ce dont il aura besoin (même la dose de calories), prépare ses affaires comme on préparerait un voyage aux conditions spartiates. Durant le périple, il portera un sac de 10-15 kg sur le dos. À l’intérieur ? « Un peu de change, de l’eau, à manger, deux batteries externes de téléphone, une bâche et mon duvet. » Côté sommeil, peu de grasses mat’ à l’horizon. « Il faut faire des micro-siestes pour éviter les hallucinations », sourit Greg. Il les fera à la belle étoile. Tout comme il avait fait pour ses 300 km (7 h de dodo en même pas 4 jours !) : « Une fois, j’avais même dormi dans une décharge, se marre-t-il. Là, je pourrai dormir dans la forêt. J’hésite encore à m’octroyer mon unique nuit à l’hôtel en milieu de parcours. J’ai l’impression que ça ne me ferait pas faire le truc à fond… », pense ce modeste et téméraire coureur.

Car du courage, il en faudra pour relever le défi. Sa rude préparation l’y aidera : 5 à 6 séances par semaine, entre 80 et 100 km tous les 7 jours. Du fractionné, du travail de fond. Au début, il partait même chargé comme un mulet pour ses 15 km du matin… et refaisait la même le soir ! Greg confie n’avoir « ni peur ni appréhension. Je sais que je vais réussir ! ».

Il est donc fin prêt. À quelques jours du grand départ, il a réduit la cadence. Quelques douleurs aux pattes se font sentir. Le corps se réveille. Mais peu importe : « Musculairement, c’est mécanique. Le corps sécrète beaucoup de choses, il s’adapte. C’est une machine. »
Le reste se joue au mental. « Psychologiquement, il faut des objectifs. Je dois atteindre un point où il faut que je me dépasse, même si je ne suis pas bien. Il faut trouver des motivations. Moi par exemple, c’est le lever du jour. Il n’y a rien de plus beau. Ce sont des moments qui paraissent anodins, mais sont importants. Ça me booste. » Greg laisse son regard divaguer. Il semble pensif. Sourit de nouveau en triturant sa grosse montre connectée. Puis résume : « Le sport, c’est une école de la vie. Ça amène des joies, des peines, des questions, ça implique de bosser pour obtenir des résultats. Avec cette course de 500 km, je me cherche, c’est un travail sur soi-même. Je me mesure à moi-même en fait. »

>Pour suivre ses aventures lors de son périple : c’est par ici sur Facebook !

11183466_596763540466189_2652742824689870957_n>>OBJECTIFS MARS, L’ASSO POUR PAUL ET QUENTIN

Joyeux anniversaire Paul et Quentin ! Fin mars, les deux garçons ont fêté leurs 18 (pour Paul) et 14 ans (pour Quentin). Ces deux passionnés de foot sont atteints de la myopathie de Duchenne (lire texte ci-contre). C’est pour cela que leurs parents ont lancé Objectifs Mars, une association loi 1901, qui souhaite rassembler amis, famille et intéressés souhaitant les aider à réaliser leurs rêves, que ce soient des voyages, des loisirs ou de simples sorties.
Objectif affiché ? « Embellir leur vie et parsemer leur quotidien de plus de plaisirs », explique l’association. Au fil du temps, diverses actions ont pu être mises en place : ces passionnés de sport que sont Paul et Quentin ont ainsi pu donner le coup d’envoi à une rencontre de basket avec l’UTBM ou encore été emmenés aux 10 et 20 km de Tours ! Pour celles et ceux qui voudraient aider ou se renseigner sur Objectifs Mars, n’hésitez pas à suivre les deux liens ci-dessous :

> objectifsmars.jimdo.com
> facebook.com/objectifsmars

J’ai testé : courir, poursuivi par des zombies

Pour le bien-être de l’humanité (et en cas d’apocalypse), notre journaliste s’est essayé au running avec des zombies à ses trousses. Il a téléchargé l’appli Zombies, run ! et chaussé ses baskets. Cours, Forrest, beuaaargh…

L’appli Zombies, run ! est dispo sur iOS et Android

Elle vous indique les objets que vous collectez durant la course.
Elle vous indique les objets que vous
collectez durant la course.

Ne croyez pas que je me sois porté volontaire pour cette expérience de Zombie, run !, l’appli qui te fait courir, avec des zombies aux fesses. Ce sont mes charmants collègues qui m’ont désigné d’un seul et même doigt vengeur. Je me suis mis au running cet été. Je cours. Sans but précis (à part éviter un bidon à bière). Avec cette appli, je me suis dit que je pouvais sauver le monde… et booster mon cardio.

ZOMBIE VS ZOMBIES

Ni une, ni deux, on télécharge la bête. Elle est en free-to-play. Comprenez : l’appli est gratuite, mais il faudra raquer pour acheter des options, d’autres missions et objets… L’histoire de Zombies, run ! est simple : vous êtes Runner 5, balancé près d’une base de survivants de l’apocalypse zombie. Vous remplissez des missions en courant.
Pas de chance, le jour-J, pour le test, je suis malade comme un chien. Mon nez coule comme les chutes du Niagara (cette phrase est sponsorisée par Arthur Rimbaud), mes yeux sont à moitié collés, j’ai mal à la gorge et les mots qui sortent de ma bouche pâteuse ressemblent à des grognements tout droit sortis du public des Chiffres et des lettres. Bref, The Walking Dead, c’est moi. L’amour du travail (mon chef me lit…) me pousse tout de même à enfiler mes baskets. Go !

BIP-BIP QUI TUE

L’intro se joue dans mes écouteurs. Au milieu de deux, trois explosions, une voix en anglais me raconte qu’il faut que je fasse super gaffe, car des zombies sont tout autour de moi. Je commence tout doux.
Je n’ai fait que 400 mètres et voilà qu’un bip-bip retentit dans mes oreilles. Le volume de ma musique diminue. « Alert, zombies detected », me sort la voix. Bof, m’est égal… Bip bip bip bip, ça s’accélère ! On me dit que les morts-vivants sont à 50 m derrière moi. Je me retourne brusquement. Une mamie, surprise, sursaute et me regarde. Du coup, je me mets à courir plus vite. Jusqu’à « les » semer. Ouf, réussi. Ma playlist se relance au son d’un romantique Cannibal Corpse.

Notre journaliste a mangé trop de tripes pour son trip.
Notre journaliste a mangé trop de tripes pour son trip.

COUREZ !

Sur 4 km, j’ai perdu plusieurs « items », des objets qui vous servent parfois à distraire les zombies ou sauver le monde (perso, il paraît que j’ai perdu un pantalon. Ne fantasmez pas trop mesdames). Là, après être passé pour un parano au lac de la Bergeonnerie, à me retourner à chaque grognement zombiesque, la voix s’excite : on vient de me donner un paquet « plus important que ma vie elle-même ». Bah, merci, sympa ! Je ne sais pas ce qu’il y a dedans, mais je suis obligé de courir plus vite. Eh, oh, j’ai quand même le destin du monde entre mes mains. Enfin, entre mes pieds.
Du coup, je tape un sprint. Les « bip bip bip » me poursuivent, les cadavres ambulants aussi. « Mais, mais… ils sont rapides ! COUREZ », beugle la voix. À force d’enchaîner les accélérations, je fatigue et je me marre en même temps. J’ai l’air ridicule, mais je suis coupé du monde. L’appli m’indique que j’ai effectué plus de 7 000 pas. J’ai couru 8 km en 45 min. Brûlé 498 calories. Pas terrible, mais l’appli peut motiver les plus réfractaires.
Je retourne chez moi, toujours aux aguets. Tours, compte sur moi si survient la fin du monde. Je serai là pour te protéger des zombies.