Journée internationale des droits des femmes : une série d’événements à Tours

Ce 8 mars à Tours comme partout ailleurs, divers événements seront organisés pour la Journée internationale des droits des femmes. Voici une petite sélection !

Evénements, actions sociales, militantes ou culturelles, et même sportives… Le programme est on ne peut plus chargé à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Wake up ladies !

A compter de ce 5 mars par exemple, ce sera la deuxième édition du Wake Up Ladies par l’association Dance Hope. Jusqu’au 7 mars, à partir de 9 h, le Centre social Pluriel(le)s accueillera des ateliers chorégraphiques sur différentes thématiques liées aux droits des femmes. Animations et conférences, récits d’expériences dans les milieux professionnels sont également prévus le 8 mars à partir de 18 h à la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville. Des battles de danse clôtureront la soirée.

Le 9 mars, la même association organisera un défilé dansé de la restitution de la création chorégraphique. Celui-ci démarrera de la rue de Bordeaux à 15 h, pour remonter jusqu’à l’esplanade de la gare.

La rue est à elles

Le 8 mars à 14 h, une fresque de Gil KD, célèbre et talentueuse street artist de Tours, sera dévoilée à l’Etoile bleue. Cette pièce d’art, collaborative, fera référence à la lutte contre les violences de genre.

Plus tard à 18 h, l’artiste Rouge Hartley inaugurera sa fresque au niveau du Passage du Pèlerin, près de la Tour Charlemagne. Son travail tourne autour de différents axes, comme les enjeux de valeurs et de propriétés dans l’espace public, le féminisme et les précarités dans le milieu urbain.

Egalement à noter dans son agenda, l’exposition « La Rue est à nous » du 6 au 13 mars (sauf les 9 et 10) dans le péristyle de l’Hôtel de ville. La municipalité avait décidé de féminiser le nom de certaines rues de Tours (on vous en parlait JUSTE ICI) lors d’une grande consultation auprès des habitant(e)s. On découvrira donc cette semaine le portrait de 22 femmes dont le nom a été choisi pour cette action. Vernissage prévu le 8 mars à 17 h 15 !

Enfin au programme, l’expo du collectif Osez le féminisme 37 , le 8 mars à 18 h. Son intitulé ? « Les illustres inconnues ».

Planning familial

Lui aussi sera présent : le 7 mars à la Mission locale située à Tours Nord, le planning familial organise tout une journée d’ateliers et de rencontres. Pour parfaire le tout, la structure a prévu la création d’une fresque et d’un clip vidéo.

Sans oublier le sport

Pour finir la semaine, un stage d’initiation de self-défense est prévu le dimanche 10 mars au gymnase des Minimes. Il durera de 14 h à 17 h et est le fruit d’une collaboration entre KMC37 et Pink Run Tours’N. C’est Fodil Chougrani, instructeur de krav maga, qui animera le stage.

L’intégralité des bénéfices récoltés lors de la journée seront reversés à Pink Run Tours’N « et serviront à financer encore plus de dispositifs médicaux post opératoires non remboursés (vêtements compressifs…) et de soins de dermographie pour les femmes qui se feront opérer sur le département », précise l’association.

Avec, bien sûr le même jour, la désormais traditionnelle course à pied Pink Run Tours’N !

A.G. / Photo :  redgreystock sur Freepik


> Programme complet et détaillé à retrouver en cliquant juste ICI ! 

 

Octobre Rose : les événements sportifs pour mettre le cancer au pas

Se bouger pour la bonne cause, tel pourrait être le slogan d’Octobre Rose ! Derrière la mobilisation des associations se trouvent de nombreux enjeux pour les malades, et pour nous tous.

Ce dimanche, plus de 700 personnes se sont élancées sur le parcours de la Pink Run. Pour Stéphanie, c’est une évidence : courir, c’est forcément pour une bonne cause. « Les 10 km de Tours ne m’intéressent pas ; quand je participe à une course, c’est quand elle a du sens. » Quant à Pierre, il dit avoir atteint l’âge où l’on prend conscience des maladies qui peuvent nous toucher, nous et nos proches.

Dans les événements sportifs de cet Octobre Rose, on trouve ainsi des Tourangeaux et Tourangelles ayant bon pied bon œil, mais aussi des personnes malades ou en convalescence, car le sport est un ingrédient essentiel d’une guérison plus rapide (lire notre article sur la thérapie sportive ICI), et d’un moral au top.

Un élément important du parcours de soin

Jean-Christophe Bonnin, kinésithérapeute et président de l’association Rose & Blu, ne dira pas le contraire : « L’activité physique adaptée est un élément important d’un parcours de soin. » Au-delà des bienfaits physiques (rebouger cette épaule affectée par la mastectomie par exemple), le sport est aussi un lien social qui fait du bien au moral.

Les membres des Cher Dames de Loire, parties cet automne naviguer du côté d’Annecy sur leur dragon-boat, confirment par leurs exploits et leurs activités régulières que l’effort physique, la bonne humeur et le sens du collectif sont essentiels pour aller de l’avant.

 

Le défi sportif Rose & Blu, qui a lieu chaque début d’été à Tours, permet aussi aux malades et à leurs proches de se fixer un objectif, de regarder vers l’avenir avec optimisme et l’envie d’y arriver.

Mais revenons au temps présent : octobre 2023. À l’heure où vous nous lisez, Sophie Auconie est au travail, et reprendra sa Marche Rose vendredi. Rien ne sert de courir, il faut marcher à point ? L’ancienne députée, diagnostiquée en 2020 d’un cancer aux deux seins, va aujourd’hui de l’avant sans oublier l’épreuve qu’elle a traversée puisque la Marche Rose vise à sensibiliser au dépistage, récolter des dons pour la Ligue contre le cancer, et promouvoir un soin de qualité pour toutes et tous, et partout.

Elle raconte l’importance du dépistage, qu’elle avait négligé : « Avec une maman touchée par un cancer du sein à récidive, deux tantes, et ma cousine décédée de cette maladie, j’étais une personne à risque, mais je reportais toujours la mammographie au profit d’autres obligations… jusqu’au jour où on m’a découvert un cancer déjà avancé. »

Heureusement rétablie aujourd’hui, elle mène pour la deuxième fois cette marche de 250 km, accompagnée par le Comité départemental de la randonnée pédestre, des élus, et des citoyens et citoyennes venus marcher pour la bonne cause.

Mais au-delà des dons récoltés lors de ces journées de marche souvent festives, Sophie Auconie souligne d’autres sujets de mobilisation : « Être malade à Yzeures-sur-Creuse ou à Tours, ce n’est pas la même chose, l’accès aux soins est différent. Et 20 % des femmes qui subissent une ablation du sein ne se font jamais reconstruire. On peut ajouter aussi que la reconstruction du mamelon ou du téton n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale, alors que c’est un véritable soin, un bienfait psychologique, et non un simple confort. »

Aides et initiatives

Soins médicaux versus soins de confort : l’Assurance maladie distingue ce qui relève du médical, et ce qu’elle considère comme facultatif. De nombreuses associations viennent donc pallier cette défaillance, car le facultatif est souvent essentiel et onéreux.

La course pédestre Pink Run Tours’N transforme ainsi les dons des particuliers en coupons de financement pour des vêtements compressifs post-opératoires (qui coutent près de 75 €) et des dermographies (pigmentation de la peau pour simuler un mamelon).

L’association Esprit Papillon est elle-même née d’un arrêt de financement par l’Agence régionale de santé des ateliers d’éducation thérapeutique du patient : Stéphanie Coutoux a donc pris le relais pour proposer sophrologie et conseil en image aux femmes.
Les Roses Poudrées amènent la socio-esthétique mêlée de moments conviviaux à leurs adhérentes, tandis que Flamme en Rose finance des aides à domicile, pour prêter main-forte aux patientes trop « fortunées » pour obtenir des financements publics. Car l’union fait la force.

Maud Martinez / Photos : freepick & Ville de Saint-Avertin

Tours : La Semaine des fiertés a débuté

Événements, conférences, rassemblements… La Semaine des fiertés se tient jusqu’à dimanche 18 juin, alors que la communauté LGBTQI+ a récemment été tristement prise pour cible à Tours.

La semaine des fiertés, c’est quoi ?

Débutée le 12 juin et se terminant le 18, la Semaine des fiertés est un rendez-vous annuel pour mettre en lumière la communauté LGBTQI+, en organisant divers événements avec, en point d’orgue, la fameuse « Marche des Fiertés » samedi 17.

À chaque fois, tout est gratuit et ouvert à toutes et à tous et chaque jour est articulé autour d’un verbe (« s’aimer », « veiller », « se souvenir », etc.).

Un programme riche (1)

Cette semaine, on retrouve par exemple le mercredi 14 l’installation de stands d’information à la guinguette de Tours, allant de Stop Harcèlement de rue 37 au Strass (le Syndicat du travail sexuel), en passant par des artistes et créateurs/trices. À l’Hôtel de ville, on pourra aussi assister à des conférences avant de retourner, le soir, à la Guinguette pour des concerts et des performances.

Le jeudi au Winch, divers artistes seront présent(e)s (notamment l’excellente couturière Prima !), avant des shows au contenu érotique le soir (avec la performeuse Misungi Bordelle, par exemple). Le vendredi, de nouveaux stands seront installés à la guinguette (Queer d’Artichaut, God save the Queer…) et danseuses danseurs seront présent(e)s, avant de finir par le concert de NØNNE.

Une Marche importante

C’est le moment-clé de cette semaine : samedi 17, place à la Marche des Fiertés. Le départ est prévu à 15 h 30 au Château de Tours. Les organisateurs ont décidé d’un mot d’ordre pour cette marche, celui du « Mariage pour Tous-tes, 10 ans déjà, ne nous arrêtons pas là ».

Climat d’insécurité

Cette Semaine des fiertés se déroule dans un contexte tendu, alors que la communauté LGBTQI+ a été, ces derniers mois, la cible de plusieurs attaques à Tours et victime de nombreux actes de vandalisme : locaux du centre LGBT dégradés, jet d’une bouteille explosive à l’intérieur (un jeune de 17 ans a été mis en examen pour cette attaque), ou encore tout récemment la dégradation des liserés arc-en-ciel peints sur les passages piétons place Jean-Jaurès par trois individus masqués, le 9 juin (lire notre éclairage ICI).

Une semaine des Fiertés d’autant plus importante, donc, pour rappeler que les personnes LGBTQI+ sont libres d’assumer leur identité.


Aurélien Germain

(1) Programme complet sur magazine.tours.fr

Ces événements qui ont marqué les années ’80

[Numéro spécial années ’80] Sport, politique, société… Petite sélection de quelques événements qui ont marqué l’actualité de la décennie 80…

L’ÈRE COLUCHE

Dans les années ‘80, Coluche est partout, sur tous les fronts. À l’affiche de films, raflant aussi un césar, l’humoriste s’illustre surtout en se présentant à la présidentielle de 1981 (avant de retirer sa candidature suite aux menaces) et en créant les Restos du coeur en 1985, malheureusement toujours d’actualité en 2019. Il meurt en 1986 dans un accident de la route.

MORT DE JOHN LENNON

8 décembre 1980. 22 h 52. John Lennon rentre de studio avec son épouse Yoko Ono. Mark David Chapman, un fan obsédé des Beatles, tire 4 balles sur le musicien. L’assassin purge aujourd’hui une peine de prison et demande régulièrement une remise en liberté. Toutes ont été refusées.

TCHERNOBYL

C’est le plus grave accident nucléaire jamais répertorié. Le 26 avril 1986, à 1 h 24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine explose. L’incident est classé au niveau 7, le plus haut qui soit. Devenue ville fantôme, Tchernobyl est paradoxalement devenue une attraction touristique… En 2017, 50 000 personnes s’y sont rendues.

LE SACRE YANNICK NOAH

Cela faisait 37 ans qu’un Français n’avait pas remporté par Roland-Garros. En 1983, Yannick Noah, 23 ans, affronte Mats Wilander devant 17 000 personnes. Et en sort vainqueur… devenant ainsi le chouchou national.

MARIAGE ROYAL

750 millions, c’est le nombre de téléspectateurs qui ont assisté devant leur téléviseur à la diffusion du mariage de la famille royale entre Diana Spencer et le prince Charles, le 29 juillet 1981.

PEINE DE MORT : LE DISCOURS DE BADINTER

Le discours est resté dans les mémoires. L’homme aussi. Le 17 septembre 1981, Robert Badinter, Garde des Sceaux, présente le projet de loi pour l’abolition de la peine de mort en France. Le lendemain, elle est votée à l’Assemblée nationale.

SIDA : LA PANDÉMIE

En janvier 1983, les chercheurs français Françoise Barré-Sinoussi et Jean- Claude Chermann, sous la direction de Luc Montagnier, isolent un nouveau virus de l’immunodéficience humaine (VIH), responsable du sida.

GUERRES ET TRAGÉDIES

Car il n’y a pas une décennie sans conflits, les 80’s ont aussi connu leur lot. De 1980 à 1988, guerre Iran-Irak ; guerre des Malouines en 1982 ; attentats en Ulster ; ou encore fin de la guerre du Liban… En 1984, l’Ethiopie se meurt en raison de la famine (400 000 victimes).
Quant à la République populaire de Chine, elle devient tristement célèbre pour sa vague de répressions place Tian’anmen en ‘89. Dans un mois, on commémorera les 30 ans de ce massacre. La Chine a donc décidé de bloquer l’accès à Wikipédia…

MITTERRAND ÉLU

Il est le premier socialiste à occuper le siège présidentiel sous la Ve République. En 1981, François Mitterrand devient le chef de l’État. En ‘86, c’est la première cohabitation. Il nomme Jacques Chirac Premier ministre. Deux ans plus tard, Mitterrand sera réélu face à… Jacques Chirac. Vous connaissez la suite…

LIBÉREZ LES ONDES !

Le début des années 80 est synonyme de libération radiophonique et télévisuelle. Des chaînes TV privées apparaissent (coucou TF1) et en face, c’est l’explosion des radios libres (au hasard, Baudecroux qui fonde « Nouvelle Radio des Jeunes », soit… NRJ !). Les radios pirates sont légalisées et vont transformer le paysage.

ET LE MUR TOMBA

Les photos sont dans toutes les têtes: le 9 novembre 1989, c’est la chute du mur de Berlin, celui-là même qui avait été érigé une nuit d’août 1961. Un symbole de la Guerre Froide s’écroule.

Photo NR archives Patrick Lavaud

« Avenir incertain » pour la salle La Belle Rouge

L’avenir est incertain pour La Belle Rouge, à Joué-lès-Tours. Son futur est menacé.

L’info nous était parvenue il y a quelque temps. Le futur de la salle culturelle et de concerts La Belle Rouge, à l’entrée de Joué-lès-Tours, est clairement menacé.

Dans un communiqué, l’équipe annonce avoir pris « plaisir à organiser, en partenariat avec les associations de l’agglomération, des événements visant à favoriser la culture pour tous » depuis plus de trois ans.

Elle poursuit : « Aujourd’hui, l’avenir de la Belle Rouge au 18 Impasse de Placier à Joué Lès Tours reste incertain tant que la communication avec le président de l’association Terra Ceramica, actuel locataire de l établissement et partenaire , reste unilatérale. Depuis le 30 janvier 2015, date de création de La Belle Rouge comme association, nous avancions vers un projet de reprise autonome de l établissement, avec l’approbation du président de Terra Ceramica, n’y ayant plus d activités et d’implication avec son association. Ce dernier nous a, il y a quelques semaines, bloqué l accès au lieu. Nous nous sommes retrouvés contraints d’annuler les événements qui devaient se dérouler à La Belle Rouge jusqu’à ce que l’on trouve un terrain d’entente. »

La salle indique alors : « Le président de Terra Ceramica refusant toutes discussions avant la prochaine assemblée générale annuelle prévue prochainement entre autre sur le projet de la salle. Nous préférons donc rester discrets sur les démarches réalisées actuellement. Des actions sont en cours et entreprises pour que l’association La Belle Rouge continue à proposer sa mixture culturelle. Nous ne manquerons pas de vous tenir informer de la suite ».

Pour rappel, La Belle Rouge, c’était ça !