Pokawa : manger son « poké » hawaïen rue de Bordeaux

Les restaurants servant des « pokés », ce plat typique de la street food hawaïenne, poussent comme des champignons à Tours. Petit tour rue de Bordeaux pour tester Pokawa.

La vague hawaïenne des poke bowls continue de déferler sur Tours ! Pour rappel à celles et ceux qui ne suivent pas au fond de la classe, le « poké », c’est ce fameux plat traditionnel hawaïen (le mot signifie « couper » ou « morceau »), sain et nourrissant ; de la street food healthy avec un bol de riz et la dose de bonnes choses et de nutriments.

Notre ville n’a pas échappé à cette mode, on compte déjà un bon nombre d’enseignes de ce type. Pokawa, lui, s’est installé rue de Bordeaux en mai dernier. Une franchise créée par deux Parisiens, Maxime Buhler et Samuel Carré, en 2017, suite à un voyage au Pérou et qui compte désormais plus de 40 établissements partout en France.

C’est donc parti pour un petit tour à deux pas de la gare. L’intérieur est mignon comme tout. Tout boisé et, au-dessus des tables, de grandes feuilles de palmier. Ambiance cocooning et zen garantie. Pour commander, c’est aux bornes automatiques que ça se passe et uniquement aux bornes. Original, même si certain(e)s pourront se sentir déstabilisés. On navigue dans le menu interactif, on choisit à emporter ou sur place, on opte pour les « poké » signatures ou à composer soi-même.

Pour nous, ce sera un bowl avec riz vinaigré, poulet teriyaki, mangue, avocat, graines de sésame, radis, concombre et edamame. Autant dire que même sur une portion dite « small » (pas si small que ça), il y a de quoi se remplir le ventre. Les quantités sont généreuses (pour 9,90 €, ça nous convient), les produits bons (un poulet bien tendre), et le plat est joli et coloré. Et, surtout, c’est sain.

Les formules permettent également de choisir sa boisson. Certaines classiques et d’autres moins. On a ainsi dégotté une « Poka Beer » fruitée et florale, ou encore une eau pétillante… au CBD ! Quant à la petite sucette en forme de coeur glissée avec notre commande, ça nous a donné envie d’y retourner dire un petit « aloha ».
Aurélien Germain


> Pokawa, au 3 rue de Bordeaux à Tours. Possibilité de manger sur place ou à emporter. Commandes également possibles sur le site internet ou via Ubereats et Deliveroo. Ouvert du lundi au dimanche, de 11 h 30 à 19 h. Contact : pokawa.com ou @pokawaworld sur Instagram

> L’addition : Notre poké signature affichait 9,90 €. Comptez entre 9,90 et 12,90 € pour un poké et de 12,90 € à 14,90 € pour une formule. 

On a testé le bar à salades Green is better

Composer sa salade soi-même : c’est le principe de Green is better, établissement franchisé implanté dans le centre de Tours qui veut aussi jouer sur une démarche écoresponsable.

Des salades sur mesure et recettes signature, des bols chauds maison, des smoothies minute, des açaï bowls, des desserts à l’ancienne. » Voilà la promesse affichée par Green is better, concept de restauration de bar à salades et franchise qui a déjà essaimé un peu partout en France (Paris, Marseille, Vannes, Nice ou encore Clermont-Ferrand notamment).

À Tours, l’établissement s’est installé il y a quelques mois et de bons échos nous étaient déjà parvenus aux oreilles. Direction la rue du Commerce, donc, pour une petite pause déjeuner saine et healthy !

Des salades à composer soi-même

À l’intérieur, beaucoup d’espace, pas de fioritures dans cette salle lumineuse. On tombe nez à nez avec un large comptoir d’ingrédients et le sourire de notre charmante hôte qui nous explique le concept. On commence donc d’abord par choisir son plat : salade iceberg, mâche, riz, pâtes ou encore lentilles corail sont au programme. À cela s’ajoute la garniture. On hésite, on hésite (les produits sont variés et nombreux !), mais on tente l’assemblage pois chiche, avocat, jambon de parme et poivrons en lamelle. Ne reste que l’assaisonnement (pour nous, ce sera évidemment sauce moutarde miel !). Bref, un vrai bar à salades comme on aime.

C’est frais en bouche, appétissant. Et même si on tique quelque peu sur, par exemple, la présence un peu précoce en mai d’ingrédients comme la tomate, le concept nous a bien plu. D’autant que la plupart des produits sont locaux, que les salades sont servies dans des bols kraft ronds et que l’on vous demande avant si vous avez besoin de couverts ou non. Preuve en est que la franchise ne néglige pas sa philosophie éthique et écolo.

Reste désormais à refaire un petit tour pour y tester les mousses au chocolat faites maison qui nous faisaient de l’œil et surtout tester d’autres compositions de salades. Histoire de manger équilibré ; c’est qu’on a un summer body à préparer, non mais !
A.G.


> C’est où ?
Green is better se trouve en plein centre, au 24, rue du Commerce à Tours. L’établissement est ouvert à partir de 11 h, tous les jours.
> L’addition
Pour notre salade à composer soi-même, nous avons déboursé 9,40 €. Comptez également 4,50 € pour une soupe ou des wraps, et 3,40 € pour les desserts. Il existe des formules à 12,90 € (salade, ingrédients, boisson, dessert) et 11,40 € (salade, ingrédients, boisson ou dessert).
> Contact
Tél. : 07 55 95 05 82 ou 02 47 61 20 81 ou par mail
tourscentre@greenisbetter.fr
Sur internet, directement sur greenisbetter.fr et @Greenisbetter Tours sur Facebook

Pitaya : place à la street food thaï

Tout nouveau, tout chaud (et tout beau) : le Pitaya a ouvert à Tours, un plaisir pour les fanas de street food thaï.

Pitaya

Visiblement, Pitaya était attendu des Tourangeaux ! Le jour de l’ouverture, c’était file d’attente à tout va et terrasse remplie à ras bord. À tmv aussi, on voulait tester la bête. Pitaya par-ci, Pitaya par-là : il faut dire que l’enseigne, lauréate des « Révélations franchise 2016 », fait causer, rend dingue les investisseurs et se multiplie à vitesse grand V (cette jeune franchise bordelaise a fait une quinzaine de bébés à Tours, Paris, La Rochelle…).

Installé stratégiquement rue du Commerce, le restaurant a un style, une identité, une « belle gueule » : l’intérieur est sobre, dans un mélange de tables en bois et de tons noir, gris et or. De jolies lampes suspendues complètent la déco. Ici, c’est bienvenue en Thaïlande. Quoi de plus normal, puisque c’est le credo de Pitaya : de la street food thaï, préparée sous les yeux des clients, au wok, avec des produits frais. Dans l’assiette – enfin, plutôt dans le pot en bambou, pardon – c’est une agréable surprise. Déjà parce que, fidèle au style thaïlandais, Pitaya mélange les notes sucrées, salées, les couleurs et… les épices (on vous prévient de suite : quand ça pique, ça pique VRAIMENT !).
Ensuite, car les portions ont de quoi caler votre petit bidou. On a jeté notre dévolu sur le beef thaï, où les légumes sautés au wok croquent sous la dent, avec un émincé de boeuf préparé tout comme il faut. Le Nua Kao, lui, nous a permis de tester les crevettes et les oignons frits accompagnés d’un riz thaï un poil collé mais très bien assaisonné. Bref, un voyage gustatif sympathique et exotique. On va même se risquer à tenter le thaï et vous dire : Koh hai cha-roen ar-harn !
A. G.

> 102 rue du Commerce. Du lundi au jeudi (12 h – 15 h ; 19 h – 23 h) ; les vendredis et samedis 12 h – 23 h et le dimanche de 17 h – 23 h.
> Sur place ou à emporter. Contact : 02 47 64 49 66 ou facebook.com/PitayaResto.Tours

> Formule plat/boisson entre 10 et 15 €.

Les fils à maman : retour en enfance

Aaaah, le petit kif du Babybel, des Kinder, des coquillettes et de la cuisine maison… Les Fils à maman a ouvert sur Tours. On l’a testé !

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La peinture du nouvel établissement est encore fraîche. Entre les gigantesques luminaires accrochés au plafond, la fresque de comics et les chaises d’école old school, le décor est chaleureux et accueillant. La musique donne la pêche et vous aurez du mal à ne pas fredonner en croquant dans votre burger (évitez la chemise blanche du coup). Sans complètement vous spoiler, on vous prévient aussi que vous allez kiffer votre set de table. Le concept du resto ? Retomber en enfance, avec une carte de bistrot classique (cheesburger, salade césar, pièce du boucher avec frites maison) à laquelle ont été ajoutés des plats plus originaux comme des croquettes de Babybel, un tiramisu au Kinder ou un Sablé de Petits Lu au Nutella (avec Chantilly bim bam boum).

Le concept est en vogue en ce moment, comme le prouvent les 16 autres établissements déjà ouverts par la chaîne. Disons le franchement : les produits sont frais et plutôt de qualité (du bon pain ça compte aussi !) et les entrées sont réussies (excepté la salade en décoration, pas assaisonnée). On recommande les nems au chèvre de Sainte-Maure, le tartare de saumon et les croquettes de Babybel.

Par contre le service est encore en train de s’ajuster : attente, plats pas toujours chauds et pas servis en même temps… c’est le début, restons compréhensifs. En revanche, attention aux prix. 10 € pour un plat du midi qui passe entre 15 € et 18 € le soir. Entrées et desserts sont à 3 € le midi (certains avec supplément + 1 € ou 2 €) mais minimum entre 6 € et 8,50 € le soir. En résumé, comptez au moins 16 € le midi (hors boissons) et 28 € le soir. Assez cher pour du bistrot.

> 24 rue du Grand marché à Tours. Ouvert du jeudi au samedi midi et soir, dimanche midi, mardi et mercredi soir. Fermé le lundi. Contact : 02 47 20 50 25
> Leur page Facebook par ICI

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Bagelstein : des p’tits trous, des p’tits trous

Nouveau venu à Tours, le Bagelstein oeuvre dans les bagels… et le fun ! La bonne surprise de cette semaine…

Un « cheesecake de la mort pas nature » ou un « Trierweiler » ? Depuis août 2015, c’est possible chez Bagelstein. (Photos tmv)
Un « cheesecake de la mort pas nature » ou un « Trierweiler » ?
Depuis août 2015, c’est possible chez Bagelstein. (Photos tmv)

Pas plus de 500 bagels par jour et par personne. » L’écriteau sur la vitrine à l’intérieur du Bagelstein annonce la couleur. Ici, la déconne se fait jusqu’au bout des tables, remplies de phrases hautement philosophiques, comme : « Comment trouves-tu mes fesses ? – Très facilement » ou encore « S’il n’y a pas de Bagelstein au paradis, alors je n’y vais pas (Benoît XVI) ». Derrière la caisse, on aperçoit une pancarte obligeant les serveurs à être polis, tandis qu’à l’entrée, une affichette indique qu’on recrute des Bac+7 d’accord pour se faire exploiter.
Bref, vous voyez un peu la bête. Chez Bagelstein, c’est humour et second degré. Ça passe ou ça casse (sur les réseaux sociaux, certains n’ont pas goûté au « wifi gratuit pour les filles » placardé à la vitre), mais force est de constater que Bagelstein est une bouffée d’air frais dans le monde du bagel. Un point c’est trou ! (par exemple, cette vanne, on ne l’assume pas du tout)

Dur, dur de s’installer dans l’univers surchargé des bagels à Tours ? « On a tous notre clientèle, il y a de la place pour tout le monde », répond Olivier, à la tête du Bagelstein de Tours avec Faustine. « On a essayé d’avoir une déco sympa, avec des Unes de journaux partout sur les murs. On utilise exclusivement des produits frais. Tout est acheté le matin même et on prépare devant nos clients. Sauf les donuts, on le précise bien : c’est industriel, bien gras, mais qu’est-ce que c’est bon ! », se marre Olivier. Avant de nous montrer la brochure de l’établissement qui révèle leur ingrédient secret : « Beaucoup d’amour (d’après la femme du directeur marketing) ».

Bon. Avouons que Bagelstein est un petit coup de coeur. Emplacement ultra-stratégique, bonne humeur, service rapide… Tmv a beau n’être pas très fan des franchises — comme c’est le cas ici — on en est ressorti plus que satisfaits, avec le ventre plein… et surtout un sacré sourire !

AU MENU
UN PLAT
Le nom nous branchait : va pour l’Hypolite, un bagel rempli au ras du trou avec de la cream cheese, de la salade, du poulet, des tomates et des cornichons. On a choisi un pain gratiné. Produits frais du matin oblige, la salade croque sous les dents et le poulet a vraiment du goût. Difficile à manger (ouvrez grand la bouche !), mais il y a de quoi se nourrir. Ouf.

L’ADDITION
Entre 5,50 et 5,90 € le bagel seul (7,20 € pour un Albertine, où vous mettez ce que vous voulez dedans) ou entre 6,90 € et 7,30 € avec une boisson. Pour un menu bagel + boisson + muffin ou cookie, comptez 8,90 €. Formules bagel salé + un sucré et une boisson pour 9,30 €.

EN PRATIQUE
Bagelstein : 51 rue du Commerce. Ouvert du lundi au samedi, de 8 h à 22 h non-stop. Possibilité de manger sur place ou à emporter. Contact : 02 47 61 36 47 ou commerce- tours@bagelstein.com
Infos sur leur site ou @Mrbagelstein sur Twitter.