La Compagnie La Clef fête ses 25 ans d’impro !

On peut être une compagnie d’impro théâtrale et choisir, pour son anniversaire, de ne rien laisser au hasard ! La compagnie La Clef fête ses 25 ans cette semaine et nous lui avons réservé quelques petits cadeaux…

Un petit Footix en mousse

Oui, Footix, la mascotte de France 98. Et pourquoi donc ? Eh bien, parce que c’est là que tout à commencé. Un groupe de comédiens est approché pour monter des ateliers à destination des enfants du département 93 au moment de la Coupe du monde 98 et c’est le début de l’aventure. Pour organiser tout ça, ils ont besoin d’une structure : ils fondent la Clef !

Une affiche de Paris-Tours 2001

Cette année-là, c’est notre Richard Virenque national qui s’était imposé avenue de Grammont. C’est aussi l’année où Valérie Lesage, une des comédiennes de la compagnie, décide de s’installer à Tours, une ville où elle travaille déjà de temps en temps. Elle amène la compagnie avec elle. Welcome !

Un slip en skaï rouge

Oui, du genre de ceux que portent les catcheurs. Parce qu’en 2007, la Clef invente le concept qui sera sa signature. Des spectacles d’impro construits sur le modèle des combats de catch. Deux joueurs de chaque côté, un arbitre qui essaye de maintenir le calme, des commentaires en direct, une bonne dose de mauvaise foi. Tout pour faire le show ! Ça marche et on en est à la 16e saison.

Un sac Eastpak®

Pour aller au collège ! D’abord parce que la Clef, c’est aussi une école d’impro ouverte à tous et aussi parce que la compagnie, depuis 2019, est référente du Trophée d’impro culture et diversité pour la région Centre-Val de Loire. Un trophée qui travaille sur l’égalité des chances. Et donc, la Clef organise des ateliers d’impro pour les élèves dans les collèges de la région.

Un paper-board

Pour les fois où les comédiens vont travailler dans des entreprises, une des spécificités maison. L’idée, c’est de rebondir sur ce que les personnes disent lors des réunions et de dédramatiser un peu tout ça. Du team building intelligent, quoi !

Un beau L en bois

Pourquoi un L ? Parce que, dans la Clef, le C, il veut dire Compagnie. Le E, c’est pour Evénementiel et le F pour Formation. Mais le L, ben… On sait pas ! Si vous avez des idées, n’hésitez pas.


Une belle soirée d’anniv’ !

Ça, en fait, c’est eux qui vont nous l’offrir. Le 24 mars, c’est Catch Impro avec un duo de comédiens locaux qui affrontera le duo d’humoristes multi talents Giroud et Stotz. Il y aura aussi plein de jolies surprises, dont un DJ set de Zoé Colotis après le spectacle, pour boire un verre et papoter tranquillement en musique. Préparez vos thèmes et venez souffler les bougies !

> Le 24 mars. À 20 h 30, à la salle Yves-Renault de Chambray-lès-Tours. De 10 à 13 € en prévente et 16 € sur place. Infos : compagnie.laclef@gmail.com Tél. 02 47 41 14 71

 

10 & 20 km de Tours : bon anniversaire !

Ce qui est bien avec les 10 et 20 km de Tours, c’est que l’on sait toujours ce que l’on fait le troisième dimanche de septembre ! Cela fait 40 ans que cela dure et pour rien au monde, nous ne pourrions rater le rendez-vous du 25 septembre ! D’autant que cette année, on souffle des bougies…

40 ANS !

Eh oui, la première édition des 20 km (seule distance au programme à l’époque), date de 1982. Le départ se prenait à Rochepinard et ils étaient déjà un petit millier de participants aux ordres du starter. Bien des innovations et beaucoup de variations dans les parcours sont venues ponctuer l’histoire de cette course qui a suivi et souvent accompagné le développement de la ville de Tours.

Pour fêter l’événement et retracer cette incroyable histoire, les organisateurs et la Municipalité ont organisé une grande exposition au Palais des Congrès. L’occasion de revoir les images publiées par La Nouvelle République et aussi de découvrir les photos inédites envoyées par les Tourangeaux.

7 ÉPREUVES

Eh oui, on est loin de la mono-épreuve de 1982. Aujourd’hui, c’est vraiment, à chacun sa course. Le 20 km est toujours là, tout comme le 10 km, qui reste la distance la plus populaire. Mais, depuis 2014, il y a aussi le marathon, pour les plus mordus. Pour les moitié-mordus, il y a le marathon-duo (coupé en deux, quoi) et, pour les entreprises, le marathon en relais (équipes de 4 coureurs).

A cela s’ajoute le 10 km marche nordique qui a su, dès sa première édition, trouver son public.

COURSES DES JEUNES : LE RETOUR !

C’est un des grands événements de cette édition 2022. Le retour de la course des jeunes ! Contrariée par les problèmes de sécurité liés aux attentats, puis par la pandémie de Covid, ce rendez-vous était absent du calendrier depuis plusieurs années. Mais les organisateurs ne voulaient pas se résoudre à l’abandonner. Ils ont donc eu l’idée d’en proposer une formule un peu différente, mais tout aussi séduisante.

Les jeunes se retrouveront le samedi (la veille, donc, des autres épreuves), ce qui permettra aux parents d’être présents sur les deux rendez-vous. Et cela se passera à La Gloriette, un site parfait pour cette belle fête : de l’espace, un cadre sécurisé. Des distances adaptées selon les âges, pas de chrono (donc pas de certificat médical), mais de la bonne humeur et une médaille à l’arrivée.


> Inscriptions en ligne sur www.runningloirevalley.com/les-courses/ Ou, les 23 et 24 septembre, lors du salon Running Loire Valley Tarifs 10 km : 20 € (réduit : 18 €) + 2 € au salon. Tarifs 20 km : 24 € (réduit : 22 €) + 2 € au salon. Toutes les infos et les tarifs sur le site internet de la course.

 

CCCOD : 4 ans d’art et de culture

Le CCCOD fête ses 4 ans ce jeudi 11 mars ! Avec des rendez-vous à la clé et l’occasion, aussi, de se rappeler que le lieu continue de faire battre le cœur de l’art contemporain depuis ses débuts.

Un peu d’histoire…

Et de quatre bougies soufflées pour le CCCOD ! C’est le 11 mars 2017 que le centre d’art contemporain ouvrait ses portes au jardin François Ier, tranquillement installé à deux pas de Plumereau et de la Loire. Le chantier avait alors débuté en 2014, faisant naître un bâtiment construit par l’agence portugaise Aires Mateus, choisie après avoir remporté le Concours international d’architecture deux ans auparavant.

Au menu, un endroit très clair et lumineux, nourri de hautes cimaises (histoire d’accueillir de grandes œuvres). Les murs portent les initiales OD comme Olivier Debré, peintre dont la famille et la vie étaient profondément liée à la Touraine. À son ouverture, le directeur de l’époque, Alain-Julien Laferrière, voulait que le CCCOD soit un carrefour, où les artistes pourraient se retrouver.

Depuis 4 ans, c’est chose faite, le lieu multipliant les collaborations. Les projets se sont ainsi succédé dans les 4 500 m2 et les trois espaces d’exposition.

Une semaine anniversaire et des événements

Programme chargé pour le CCCOD qui a décidé de fêter ses quatre ans à travers plusieurs propositions culturelles. Une semaine spéciale avec « deux plus fois de renc’art, une rencontre virtuelle inédite, des rendez-vous “une œuvre à partager’’ autour de nos expositions et “une œuvre, un jeu’’ pour les plus jeunes », présente-t-on du côté du CCCOD.

– On commence par une rencontre virtuelle avec Marie-Anita Gaube, via une discussion en visio ce jeudi 11 mars. Un médiateur du centre d’art sera également présent pour évoquer l’expo Odyssées, actuellement dans la Galerie noire.

(Photo Marie Anita Gaube)

– On enchaîne avec Renc’art où le public, accompagné toujours d’un médiateur, pourra découvrir les expos du moment visibles… depuis l’extérieur ! (oui, oui) Ces visites de 30 minutes ont lieu jusqu’à samedi.
– Pour « L’œuvre à partager », c’est parti pour 30 minutes où, en petit groupe et en visio, vous découvrirez une œuvre grâce à un médiateur du CCCOD. Attention toutefois, à l’heure où nous rédigeons, les créneaux étaient presque tous complets !
– Enfin, il sera possible d’expérimenter en famille l’art contemporain à travers des thématiques artistiques, ce samedi. Cet instant découverte est ouvert à tous à partir de 6 ans.

> Tous les rendez-vous sont gratuits. Inscriptions obligatoires sur cccod.fr/ le-ccc-od-a-4-ans

Une expo visible de l’extérieur

Les lieux culturels ont beau être fermés, le CCCOD essaye tout de même justement de faire vivre la culture. Le centre a ainsi invité le duo de designers tourangelles Hors-Studio. Rebecca Fezard et Elodie Michaud ont pu investir les galeries transparentes du lieu. Leur expo, La Partition d’un instant, est donc visible… de l’extérieur uniquement, par tous les temps, de jour comme de nuit !

C’est une installation « en trois volets qui associent leurs axes de recherche actuels : la création de matériaux, la tradition décorative et le langage de programmation numérique », présente le CCCOD.

> Une expo singulière et étonnante, à découvrir jusqu’au 2 janvier 2022.

(Photo archives NR Julien Pruvost)

Il y a 50 ans, l’année culte du rock

Quel est le point commun entre Led Zeppelin, The Doors, John Lennon ou encore David Bowie ? Tous ont sorti un album légendaire en 1971. 2021 fêtera donc les 50 ans d’une tripotée de disques toujours considérés comme mythiques… L’anniversaire d’une année dorée pour le rock’n’roll.

11 janvier 1971. Les disquaires américains sont assaillis : l’album posthume de Janis Joplin, décédée par overdose trois mois auparavant, vient de sortir. « Pearl » – comme le surnom de la chanteuse – s’apprête à squatter les charts pendant longtemps.

Ce disque de la Mama Cosmique atterrit vite à la première place en Australie, au Canada, en Norvège ou encore aux États- Unis, où il restera en haut du podium de nombreuses semaines. Janis Joplin, qui a rejoint le Club des 27, aura accouché d’un ultime rejeton que le magazine Rolling Stone classera parmi les plus grands albums de tous les temps…

Cette année-là, c’est celle qui va s’imposer comme « l’année dorée du rock », d’après le terme du spécialiste de la musique rock britannique David Hepworth. Car en 1971, comme si tous les musicien(ne)s s’étaient passé le mot, on enquille les albums brillants à tout-va. Et qui brillent encore cinquante plus tard.

Pendant masculin aussi torturé que Janis Joplin, Jim Morrison sort en avril 1971 l’excellent « L.A Woman » avec les Doors. Un chant du cygne, là encore, puisque le poète maudit sera retrouvé mort quelques mois plus tard.

37 millions de copies du IV de Led Zep’

Outre-Manche, les rockeurs britanniques sont également décidés à pousser les potards au max. Le 8 novembre 1971, Led Zeppelin envoie à la face du monde son « IV ». Gravées sur ce disque mythique, les pépites Black Dog, Rock and Roll ou encore le succès interplanétaire Stairway to heaven qui propulsera le groupe au firmament. À ce jour, « IV » reste l’un des albums les plus vendus au monde, avec 37 millions de copies écoulées.

À Londres toujours, les Who cartonnent avec « Who’s next ». Et Pink Floyd vient de sortir « Meddle ». Enregistré aux célèbres Abbey Road Studios, fief des Beatles, l’album constitue – encore 50 ans après – l’un des meilleurs du groupe, ne serait-ce que par son titre-fleuve Echoes et ses 23 minutes au compteur. « Meddle », comme pièce maîtresse expérimentale, sera la transition parfaite avant le cultissime « The Dark side of the moon » (1973).

Quant aux Britanniques maléfiques de Black Sabbath, ils continuent d’évoluer en proposant « Masters of Reality ». Le son est toujours aussi lourd (le guitariste Tommy Iommi, amputé de deux phalanges, a l’habitude de détendre ses cordes pour avoir moins mal), mais ce troisième album enfumé (la consommation de marijuana durant l’enregistrement est stratosphérique) impose définitivement Black Sab’ comme les maîtres de la scène metal.

Du rock… mais pas que !

Mais tout n’est pas qu’une affaire de gros rock qui tâche. En 1971, dans un registre plus calme, John Lennon sort « Imagine » et son titre d’ouverture éponyme qui reste toujours l’un des hymnes pacifistes les plus connus au monde, repris par une palanquée d’artistes… et qui a même été diffusé le 11 septembre 2001 par l’ensemble des radios américaines.

David Bowie, lui, prend le virage pop et connaît le succès avec son « Hunky Dory ». Marvin Gaye marche sur le toit du monde en sortant un « What’s going on » mythique, tandis que le « Madman across the water » (malgré son infâme pochette) d’Elton John reste toujours pertinent aujourd’hui. Yes apprivoise au mieux son rock progressif avec « The Yes Album », Phil Collins arrive comme batteur dans Genesis sur « Nursery Cryme » et Santana offre, sur « III », un de ses classiques avec Toussaint l’Ouverture.

Reste un album un peu particulier qui finira de secouer 1971 : « The Cry of love », de Jimi Hendrix, le guitariste, décédé en 1970, n’ayant pas eu l’occasion d’apporter la touche finale à cet album. Un disque posthume, lui encore. Et lui aussi essentiel.

Aurélien Germain

Les Îlots électroniques : 5 ans de souvenirs

Cinq ans et toutes ses dents ! Les Îlots électroniques fêtent leur anniversaire les 14, 15 et 16 mars. Les co-fondateurs Enzo et Thomas, accompagnés de la big boss des bénévoles Maëlle, sont passés sur le gril de nos questions. Discussion croisée

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(Photo Maxime Hillairaud)

Commençons par le commencement ! Comment est née cette idée de faire les Îlots électroniques, un rendez-vous dominical, gratuit, bénévole, alliant concerts et moment festif ?
Thomas : La réflexion a commencé en 2013. On a mis un an à lancer le projet. On n’a pas franchement inventé le concept de rendez-vous électro en extérieur, car ce format existait déjà notamment à Montréal avec le Piknic Electronik.
Enzo : En juin, j’étais à Nantes et un dimanche, il y a eu le « Goûtez électronique ». Un rendez-vous gratuit, comme Les Siestes électroniques à Toulouse. J’ai trouvé ça top, ce côté « on se réunit entre potes le dimanche pour de la musique ». J’ai tout de suite envoyé un texto à Thomas qui organisait des concerts à Blois.
T : Je cherchais une occupation… (rires)
E : Il pouvait le faire et moi, je bossais aussi pour Radio Béton. Boulimique que je suis, je voulais trouver une activité associative. En en parlant avec Thomas à la guinguette, on a imaginé un truc à faire sur l’Île Simon fait pour flâner et danser. C’était prévu comme une récréation. On a tapé dans nos réseaux et fait appel au musicien Arno N’ Joy qui était dans tout ça…
Maëlle : En 2013, c’était du Justice et compagnie. Ce genre de musique revenait.
T : C’était clairement le bon moment.
E : On a demandé à Arno s’il voulait rejoindre le projet. Il avait une bonne connaissance des DJ. Puis on a tout monté à trois. Du temps a passé, car l’Île Simon – d’ailleurs le nom des Îlots électroniques vient de là – était difficile à obtenir. On s’est cassé les dents, puisque c’est un site protégé. Mais un soir, j’étais au Projet 244, un lieu de création dont je suis tombé amoureux. J’ai téléphoné à Thomas pour le réveiller et qu’il vienne le voir. On a donc organisé notre première édition là-bas. Il y a eu 600 personnes le 30 mars 2014 !

En fait à Tours, il y avait clairement une demande au niveau de la musique électro, non ?
T : Carrément. Et les Tourangeaux ont répondu présent, car c’était un événement gratuit et un format appréciable.
E : Ce n’était pas que de la musique, il y avait aussi du 100 % local, ne serait-ce qu’au niveau des bières, un foodtruck du coin, des jeux vidéo… On a fait deux éditions au Projet 244 puis le lieu a fermé. On a rencontré José Manuel Cano Lopez (sa compagnie est installée au château du Plessis – NDLR). José, c’est un punk ! Il a adoré le concept des Îlots. On a donc organisé une édition au château, un 22 juin. On a fait 1 500 personnes !
T : On s’est toujours fait avoir sur l’affluence en fait ! (rires) Du coup, on a vite été en rupture de stock pour les bières. Mais les retours du public étaient géniaux.

Les Îlots ont donc 5 ans. Que voyez-vous en regardant dans le rétro ?
E : On est fiers du parcours de l’asso ! On a eu de la chance niveau météo, à part en 2017.
T : Et puis faire nos 1 an à l’Heure tranquille, quoi… C’était taré ! (rires)
M : À chaque édition, il y avait de plus en plus de monde. Je me suis dit : “Mais ça ne s’arrêtera jamais ou quoi ? On a créé un monstre !’’ (rires)
E : On trouve encore du plaisir à faire les Îlots, c’est super.
T : Même s’il y a eu des années pas simples bien sûr… La saison 2017 a été très difficile…

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(Photo Arya)
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(Photo Objectif pixel)

Parfait, ça m’offre donc une transition à ma question suivante ! Il y a quelque temps, vous étiez en difficulté financière. Votre campagne de financement participatif, pour vous aider, a été un succès. Près de 7 000 € en 72 h ! Surprenant ?
E : Ça a reboosté l’équipe ! On n’était pas bien. On s’est pris une tôle financière, car on avait fait des erreurs. Mais ce crowdfunding nous a motivés ! Pour cette cagnotte, il y a quand même des jeunes de notre public qui n’ont pas un kopeck mais qui ont lâché 50 balles pour qu’on continue. Les 7 000 € n’ont pas épongé la dette, mais ça nous a fait survivre. On a augmenté le prix au bar. On ne faisait pas assez de marge là-dessus, alors que c’est ce qui nous aide, puisque les Îlots sont gratuits.
M : On a eu la chance d’avoir des partenaires qui nous ont fait confiance, notamment notre fournisseur de bière.
E : En octobre, on a tout posé à plat et on a payé nos créanciers. 2019 s’annonce sereine.

Sachant que les Îlots sont gratuits, les recettes de la buvette vous aident. Mais y a-t-il des partenaires financiers ?
T : On a un peu de mécénat venant de notre alcoolier. Depuis l’an dernier, il y a aussi une petite subvention de la SACEM. Une fois par an, la mairie de Tours nous fait le matériel gratuit. Ce qui représente 800 €. Mais le bar, c’est ce qui fait quasiment tout. Les Îlots sont auto-financés à 98 %.

Y a-t-il un « public Îlots » ?
E : Oui. Le noyau dur de nos concerts en extérieur, c’est du 18-25 ans. À 75 % je dirais. Mais il y a aussi beaucoup de familles, des trentenaires, des enfants… Des gens de tous horizons, et toute tranche d’âge.
T {avec un regard appuyé et entendu vers l’auteur de ces lignes…} : Il y a même des métalleux qui viennent boire une bière sans forcément aimer la musique ! (sourires)
M : C’est un lieu de brassage.
T : Oui, un lieu de vie. On a aussi eu des gamins de la Rabière. Il y a des gens qui nous découvrent, ou encore le Bar Bidule qui vient s’occuper des enfants…

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(Photo OvahShoot)

Venons-en aux 5 ans des Îlots. Là, ce sera donc payant puisque c’est en intérieur et toute la nuit. Pourquoi avoir choisi le Point Haut pour votre anniversaire ?
T : Nos 4 ans là-bas se sont très bien passés. Mais il y avait un goût d’inachevé. Il fallait y retourner.
E : C’est un warehouse (une sorte d’entrepôt – NDLR) mais avec le confort d’une salle. On peut l’aménager avec la Compagnie Off. Ça aura de la gueule ! On a trouvé un lieu dans le lieu. Ça donnera accès à une deuxième scène, la « Loco » car c’est là qu’on y réparait les locomotives à l’époque !
M : Ce sera une sorte de mini-club disco débridé et plein de groove en plus de la salle principale de concerts. On pourra bien y danser !
E : On a aussi fait appel à un collectif d’arts de la rue. De quoi ajouter un grain de folie. Vous pourrez vous faire pailleter la tronche ! (sourires) Côté horaires, c’est de 22 h à 8 h du matin le vendredi et 22 h – minuit le samedi !

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(Photo Brian Soumeilhan)

Décrivez-moi en trois mots les Îlots !
M : Ouah, c’est une question piège, ça ! (rires) Je réponds en dernier…
E : Bière, musique, soleil !
T : Oh non, j’allais dire la même chose ! Bon bah… bière, musique, paillettes.
M : Ouais, paillettes, musique, copains.

Dernière question… quel est votre meilleur et votre pire souvenir pour les Îlots ?
E : Oula, je pense qu’on a tous le même ! (rire général) C’était juillet 2017, à la Rabière, sous la pluie. On a décidé de maintenir. Il n’y a que Thomas qui était contre ! (rires) Mais la programmation était mortelle. Il a commencé à pleuvoir tout doucement à 15 h puis… l’averse ! Mais les gens restaient, ils prenaient leur pied. À 17 h, on a dû tout couper, car c’était risqué.
M : Le public voulait rester, il pleuvait comme pas possible. C’était la cata. Les bénévoles étaient surexcités mais on a tellement ri en démontant le matos… Certains faisaient même du ventriglisse sur le bar. C’était l’apothéose d’une année de merde et, en même temps, un vrai coup de fouet.
T : Moi, le meilleur souvenir, c’était aux 4 ans des Îlots. Privation de sommeil totale le dimanche, mais ça m’a mis une patate monstre, car les gens étaient géniaux ! Le pire, c’est peut-être aussi la Rabière. On va dire que… c’était compliqué ! (sourires)

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(Photo BatVision)

> Les Îlots électroniques fêtent leurs  5 ans. Du 14 au 16 mars, le jeudi de 18 h à 23 h au Prieuré Saint-Cosme (Rubin Steiner + Ludo des jeunes) ; le vendredi de 22 h à 8 h au Point Haut (Antigone, DJ Deep, Folamour, Happy Faciatum, GL8…) ; le samedi de 22 h à midi même endroit (Arno N’Joy, la Charcuterie musicale, Umwelt, Chichi, Le Camion bazar…)

> A l’heure où nous rédigeons, il ne restait plus que quelques places pour le vendredi seulement !

> Navettes au départ de la gare de Tours vers le Point Haut : 2 €. Infos sur facebook.com/lesilotselectroniques

Dans les coulisses de l’Espace Malraux

#EPJTMV L’Espace Malraux regorge de couloirs menant à des loges, à des salles d’archives ou encore à la régie. Visite guidée des coulisses de cette salle. Elles seront d’ailleurs ouvertes au public le dimanche 27 janvier 2019 à 14 h, avec des visites de groupes.

Salle Plisson

La salle Bernard-Plisson est la deuxième salle de l’Espace Malraux. Contrairement à l’auditorium, elle est entièrement modulable. Elle peut accueillir des concerts, des pièces de théâtre ou encore des séminaires. C’est dans cette plus petite salle que sont généralement organisés les spectacles pour le jeune public.
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Patio

C’est ici, entre la cafétéria et l’auditorium que sont organisées les avant-scènes. Avant chaque spectacle, des artistes locaux ou des compagnies en résidence se produisent sur cette petite scène. L’un des enjeux principaux de l’Espace Malraux : s’intégrer dans la vie locale et donc de promouvoir des artistes de la région.
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Scène

L’auditorium principal peut accueillir 1 008 personnes. Avec un plateau de 400 m2, c’est la plus grande salle de théâtre publique du département. À l’origine, cette scène était dédiée à l’opéra. Le sol dans la partie avant est donc amovible pour laisser place à un orchestre dans la fosse. Aujourd’hui, elle n’est plus utilisée et sert d’entrepôt pour le matériel audio. C’est donc à quatre mètres sous la scène qu’est stocké un piano Steinway.
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Passerelles

Tout autour de la scène sont installées trois passerelles à 15, 18 et 20 mètres du sol. Deux passerelles servent pour l’habillage de la scène. C’est avec un système de balancier que les techniciens montent ou descendent les décors. La passerelle électricien permet quant à elle de gérer l’électricité et la lumière sur scène. Plus de 500 projecteurs sont installés dans la salle et « oui, tous sont utilisés » relève le régisseur général.
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Ancienne régie

La vidéo, le son et la lumière étaient gérés depuis une pièce fermée face à la scène, au-dessus du public. Cette pièce, décorée avec des affiches de concerts de 1990, n’est plus utilisée car les magnétos à bandes ont laissé place à des systèmes électroniques plus performants. Pour plus d’aisance, les techniciens son et lumière ont déplacé leurs commodes de travail dans la salle.
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Loges

Derrière la scène se cachent deux petites loges individuelles. Sous l’auditorium, deux espaces servent à la fois de loge ou de studio de répétition. Au total, l’Espace Malraux compte six loges qui peuvent accueillir jusqu’à 150 personnes. Elles sont toutes équipées d’écrans pour surveiller ce qui se déroule en direct sur scène.
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Par Alice Blain et Mathilde Warda

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

L’Espace Malraux fête ses 30 ans !

#EPJTMV Depuis cinq ans, Marie Hindy est la programmatrice de l’espace Malraux. Elle donne le ton à la saison culturelle de la salle.

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Création, diffusion et médiation sont les trois piliers de l’espace Malraux. Comment cela se matérialise ?
Nous programmons des premières, autrement appelé les créations. Cette saison, nous en avons deux dont une qui est montée ici. Je n’ai pas vu ces spectacles avant de les programmer : c’est un engagement pour nous. Nous accueillons aussi des artistes en résidence. Ils peuvent utiliser le plateau ou des salles pour travailler leurs spectacles et les présenter au public. Quant à la médiation, ce sont toutes les actions qui donnent envie aux gens de venir alors qu’ils n’en avaient pas l’idée : des rencontres avec les artistes ou des ateliers de danse par exemple.

Est-ce que votre programmation suit une ligne directrice ?
Je dirais plus un cadre qu’une ligne. L’espace Malraux s’inscrit dans son environnement : c’est la plus grande salle de théâtre publique du département. Elle a été conçue pour des concerts de musique classique, et est particulièrement adaptée aux concerts symphonique et acoustique. C’est un auditorium très ouvert avec un grand plateau très profond. Ces aspects techniques orientent la programmation. Cette salle n’est pas faite pour les spectacles avec beaucoup d’intimité. Par contre, elle est très bien pour le nouveau cirque ou les ballets. Ces paramètres m’obligent à programmer des spectacles très investis sur le plateau et qui remplissent la salle de 1 000 places. En dessous de 400 personnes, la salle semble vide et c’est désagréable pour tout le monde. Nous avons une programmation populaire, mais artistiquement exigeante.

Quelle est la politique de l’espace Malraux ?
La culture est un bien d’intérêt général. Comme dans l’Éducation nationale, on ne rentabilise pas un lycée. Mais la culture a un coût. Notre objectif est de perdre le moins d’argent possible. On est en plein dans la question “à quoi sert le service public ?”. Le rôle de l’Etat est de proposer une forme d’émancipation, une forme d’ouverture sur le monde et donc un accès à la culture pour tous.

Suivez-vous d’autres critères plus subjectifs ?
Il faut trouver un équilibre entre le théâtre, la danse, la musique, le cirque. Je suis assez sensible à la poésie. J’aime beaucoup les grands auteurs contemporains vivants parce que je pense que leurs spectacles parlent de la société dans laquelle on vit. L’histoire et l’affinité qu’on peut avoir avec un artiste ou une compagnie influencent aussi forcément.

Comment diversifiez-vous les publics ?
Les spectacles populaires amènent un public différent. Le public de la culture a du mal à se renouveler. Malgré tout ce que l’on essaie de faire, le combat est toujours en cours. Cette diversité de spectacles permet un mélange et une circulation des publics. D’autant plus que les spectateurs de la danse ne sont pas les mêmes que ceux du théâtre.

Propos recueillis par Mathilde Warda

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Le centre Vinci fête ses 25 ans

En septembre 1993, les Tourangeaux découvraient le Palais des congrès, alias « le Vinci ». Vingt-cinq ans après, Tours événements lui fête son anniversaire.

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(Photo Julien Pruvost)

EN CHIFFRES

Le Vinci, c’est 3 auditoriums – soit 3050 places – mais aussi 22 salles de réunion, 4 000 m² ouverts à la restauration et aux expositions et plus de 4 000 manifestations accueillies depuis son ouverture. Il aura fallu près de 30 mois pour venir à bout du chantier.

25 ANS D’ÉVÉNEMENTS

Le Vinci a accueilli expositions, festivals, concerts, spectacles et bien d’autres. En 25 ans d’existence, il a vu passer nombre de congrès et du monde… divers et varié ! On peut par exemple citer la Dreamhack, le Japan Tours festival, le Mondial du fromage, mais aussi Jamel Debouzze, Fabrice Luchini, Eric Antoine, l’ancien maire Jean Royer (en 2000, il y avait tenu un discours de… 2 h 30 !), le Tours Vintage Legend ou encore Joan Baez !

RETOUR VERS LE FUTUR

« Le plus gros chantier jamais réalisé en Touraine a ouvert ses portes ce week-end. » Le sur-titre provient du journal Les Échos, le 27 septembre 1993. Dans cet article, le journaliste revient sur « ce vaisseau de verre » qui a « pourtant connu quelques déboires » (en avril 1993, un faux plafond de 200 m² s’écroulait).
« Le bâtiment aura coûté 522 millions de francs, auxquels il convient d’ajouter 180 millions pour le prix des terrains », ajoute-t-il. Si, au début, certains riverains se sont plaints de l’édifice (quelques opposants au projet se baladaient également avec des chasubles « Non au Vinci mangeur d’arbres »), le Vinci est désormais parfaitement intégré dans l’environnement urbain.

METS TA CASQUETTE, JEAN !

On l’appelle « la casquette » : ce bout de toit avancé surplombant légèrement le boulevard Heurteloup sort tout droit de la tête de Jean Nouvel. Architecte reconnu, il a conçu le bâtiment dans son intégralité. Son « vaisseau », il en est toujours fier. L’an dernier, il déclarait à nos confrères de 37° qu’au bout de 25 ans, le bâtiment lui semblait « étonnamment jeune » et se battait encore bien contre le temps. Le Vinci a semble-t-il gardé son impression de modernité désirée par Jean Nouvel.

LA JOURNÉE ANNIVERSAIRE

Samedi 15 septembre, le Vinci ouvrira ses portes au public pour fêter ses 25 ans. Au menu de cette fête géante organisée par Tours Événements ? Une scène ouverte aux acteurs culturels locaux (théâtre, chant, cinéma, danse, musique…) dont certains effectueront également des performances, des expos photos, un espace enfants, un karaoké géant ou encore un jeu de piste.
> Le samedi 15 septembre, de 9 h 45 à 19 h 30. Gratuit.
> Infos et programme complet sur leur site

Le CCC OD : objectif atteint

Le CCC OD, Centre de création contemporaine Olivier-Debré, a fêté ses un an. Et le bilan est plus que positif !

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Joyeux anniversaire ! Le Centre de création contemporaine Olivier-Debré a fêté ses un an.
Inauguré le 10 mars 2017, le CCC OD a annoncé avoir accueilli 102 000 personnes, dépassant donc son objectif de fréquentation de 100 000 visiteurs. Près de 53 % d’entre eux viennent d’Indre-et-Loire et de nombreux Parisiens ont aussi découvert le CCC OD (15 %).

De quoi réjouir Alain Julien-Laferrière, le directeur, qui estime « que le pari est gagné » après un an d’activité.
Autre fierté pour lui, celle d’avoir vu un public se rajeunir considérablement : 40 % des visiteurs du Centre sont des « gratuits », des scolaires ou moins de 18 ans.

Conscient que l’effet nouveauté a pleinement joué, Alain Julien- Laferrière ne semble pas redouter une éventuelle perte de fréquentation de 20 % sur la deuxième année. Prochains objectifs ? « Améliorer la signalétique en ville, développer des programmes de formation avec la fac de médecine », porter des artistes dans des échanges internationaux et bien sûr, continuer les belles expos…

Un anniversaire qui grimpe, qui grimpe

Offrir aux copains des sensations fortes pour leur anniversaire, voilà qui devrait plaire à votre enfant. Alors testez l’escalade !

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La pêche à la ligne dans le salon, les confettis dans les playmobils, des morceaux de gâteaux sur le tapis. Les anniversaires des enfants en hiver peuvent parfois tourner au calvaire. Alors pourquoi ne pas changer pour une fois, et opter pour une activité à sensation forte : l’escalade !

À Saint- Pierre-des-Corps, la salle Touraine Escalade organise des initiations pour les enfants à partir de 5 ans, notamment dans le cadre d’un anniversaire, afin de leur faire découvrir les joies de la grimpe de manière ludique et festive. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’activité n’est pas réservée aux adhérents. Alors comment ça se passe ? Le plus souvent, c’est Vanessa, la monitrice des petits, qui prend en charge le groupe de 6 à 12 enfants pendant 1 h 30. Elle commence par les équiper avec le matériel fourni par la salle. Chaussons et baudriers en place, tout le monde s’échauffe et c’est parti. On grimpe un peu, beaucoup, jusqu’au bout…? En fonction de l’âge et du niveau des enfants, ils apprennent le noeud qui va bien, s’assurent et montent plus ou moins haut sur les voies adaptées puis expérimentent l’intense descente en rappel. Sensations fortes assurées .

Pour se remettre de ses émotions, le groupe peut s’installer, après la séance, dans la mezzanine pour souffler les bougies. Mais attention, gâteaux et autres gourmandises ne sont pas fournis, on est dans une salle de sport, pas chez Kizou, il s’agit d’une réelle initiation à un sport qui nécessite de respecter certaines recommandations. Tenue de sport et chaussettes exigées ! Pour cet anniversaire en hauteur, comptez 15,50 € par enfant.

Pour plus d’informations, appelez Guillaume ou Vanessa au 02 47 32 72 45.

Jeanne Beutter

Salon des jeunes inventeurs : les Géo Trouvetou débarquent à Monts

Déjà 20 ans que le salon des jeunes inventeurs de Monts offre aux créateurs en herbe la possibilité de faire entendre leur voix et de présenter leurs projets. Pour son grand anniversaire, l’équipe lui a concocté de belles surprises.

3 QUESTIONS A…

Karine Pillet, chargée de com’ et coordinatrice du salon des jeunes inventeurs.

On fête cette année la 20e édition du salon. Vous pouvez nous en dire plus sur ses origines ?
Tout a commencé en 1997. Le conseil municipal cherchait une idée d’événement pour mettre la jeunesse à l’honneur. C’est Annick Le Goff, alors adjointe à la culture, qui a imaginé un concept autour des inventions et de la création. Dès la première année, une dizaine de projets ont été déposés. Aujourd’hui, nous avons bien grandi : 62 projets sont en compétition cette année. Concernant les prix, 6 200 € seront répartis entre les différents vainqueurs, dont 2 000 € viennent de la ville de Monts et le reste de nos 22 partenaires. Nous avons aussi un partenariat avec le concours Lépine, auquel les lauréats peuvent participer gratuitement.

Qui peut concourir au salon des jeunes innovateurs ?
Il faut avoir moins de 25 ans. Nous avons créé deux catégories : les juniors (avant le lycée) et les seniors (lycée et plus). Leur projet peut concerner une amélioration du quotidien, la robotique et les objets innovants, le développement durable, un jeu de société, etc. Quand nous annonçons l’événement nous envoyons des mails à tous les établissements de France. Donc même si, de fait, beaucoup d’équipes sont de la région Centre, nous avons des candidats de tout l’Hexagone, parfois même plus loin. Cette année nous avons des Belges et il est déjà arrivé que des Chinois ou des Roumains participent !

De manière un peu pragmatique, à quoi sert ce salon, quel est son but ?
À veiller à ce que les jeunes qui ont des idées aient un lieu pour les valoriser. Le salon des jeunes inventeurs et créateurs est aussi un tremplin professionnel, notamment pour ceux qui se mettent ensuite à leur compte. Plusieurs ont eu cette chance. Nous sommes aussi en lien avec la fédération Entreprendre pour apprendre (EPA), qui propose de créer des mini entreprises dans l’enseignement (de 8 à 25 ans). Les élèves créent des objets, souvent grâce aux imprimantes 3D, et notre salon leur permet de sortir du cadre strictement scolaire pour qu’ils commercialisent leurs idées de produits. Et ça marche.

ILS ONT DÉJÀ GAGNÉ…

Image111997 ET 1999 / LUDOVIC CHOPINEAU
Il fut le premier Lauréat du salon des jeunes inventeurs et créateurs grâce à son laser musical, permettant aux personnes handicapées-moteur de jouer de la musique sans avoir besoin de toucher l’instrument, grâce à un rayon laser projeté dessus (par exemple en le fixant comme une lampe frontale). En 1999, il remporte un deuxième prix pour son invention le Téléfeu, un combiné téléphonique relié à un détecteur de fumée qui appelle directement les secours en cas d’incendie. Il a alors 13 ans et cette victoire le conduit au concours Lépine à Paris, où il remporte le 1er prix dans la catégorie jeunes inventeurs. « J’avais eu ces deux idées en regardant des reportages à la télévison », confie-t-il. Après son diplôme à l’école Polytechnique de Tours, il devient ingénieur et travaille aujourd’hui pour une grande société de développement informatique.

2014 / GUILLAUME ROLLAND Image13
Même pas 20 ans, mais déjà repéré par Google grâce à qui il a pu monter sa start-up. Tout a commencé à Monts, en 2014, alors qu’il avait à peine 18 ans. Gros dormeur, Guillaume a eu l’idée d’inventer le réveil olfactif, qui vous tire du lit en douceur grâce à une bonne odeur de café, de menthe, de toast ou même de plage ensoleillée. On ne sait pas vraiment comment il fait tout ça mais ça marche : il est le vainqueur du prix des jeunes inventeurs à Monts, puis médaillé d’or du concours international Lépine et premier finaliste français du prix Google science fair. Rien que ça. La machine sera en vente en magasin en France dès cet été et 2 800 commandes ont déjà été passées.

Image142013 / KARINE NICIER 
La jeune designeuse a cherché à créer des objets qui s’adaptent à notre espace et à nos besoins. Un jour, alors qu’elle dîne avec ses parents, elle casse involontairement une chaise et se rend compte que dans cette position le dossier permettrait d’en faire un banc. L’idée est lancée mais il lui faudra trois ans pour réaliser son prototype (conception d’une maquette, étude de marché, etc.). À 25 ans, quasiment 26, elle tente le salon des jeunes inventeurs et remporte le premier prix. Cela lui vaudra une sélection au concours Lépine à Paris, où elle remporte la médaille de bronze dans la catégorie concours international en 2014. La jeune femme cherche actuellement des financements pour commercialiser son concept, dont elle a décliné plusieurs versions.

LES INVENTIONS WTF

L’équipe de tmv a eu accès à la liste complète des inventions proposées depuis 1997 et on vous a répertorié les plus improbables. C’est cadeau, bisou.

#Sadique Une gratteuse de banco qui, sur les tickets gagnants, gratte automatiquement la partie “nul si découvert”.

#Simplification Le skate-shoes, une planche de skate avec chaussures intégrées, comme ça si on tombe on est toujours dessus. Moins pratique pour les flip quand même…

#Non Le vélo-mer, sorte de scooter des mers qui fonctionne comme un vélo avec des pédales reliées à des palmes pour le faire avancer. Parce qu’on aime quand c’est pratique.

#Mignon Le parachute à Doudou. Bon d’accord ça ne sert à rien mais rien que d’entendre votre enfant dire “regarde Patapon il vole” suffira.

#AyezPitié Un jeu de société intitulé “la course à l’emploi”, pour découvrir plein de métiers tout beaux tout bien. Oui mais non, on fait déjà ça toute notre vie alors laissez-nous passer notre enfance tranquille.

#PuerMoins Satisockchen : derrière ce nom barbare, un emballage donnant un parfum aux chaussettes. En vente dans toutes les auberges de jeunesse.

>>Le Salon des jeunes inventeurs et créateurs de Monts aura lieu les 28 et 29 mai. 
>>INFOS ICI

Le Temps Machine souffle ses cinq bougies

La scène de musiques actuelles (Smac) le Temps Machine à Joué-lès-Tours célèbre (déjà) ses cinq ans et organise une petite fête le 30 avril pour l’occasion.

Hugues Barbotin, directeur de l’Asso et Sébastien Chevrier, directeur et directeur artistique du TM. Tous deux posey dans leur canapey.
Hugues Barbotin, directeur de l’Asso et Sébastien Chevrier, directeur et directeur artistique du TM. Tous deux posey dans leur canapey. (photo tmv)

Cinq ans. Le bébé a bien grandi. Il a appris à marcher, même s’il lui est arrivé de trébucher. Il trébuchera sûrement encore, car, comme dit le proverbe, « c’est comme ça qu’on apprend ». Les étapes de construction, d’installation et de mise en place sont terminées. Mais pour son prochain lustre, la salle devra s’attaquer à sa phase de développement, d’expansion…bref, grandir encore un peu. Pour affronter les nouveaux obstacles, Le Temps Machine a été remis entre les mains de l’ASSO. Quelle voie l’équipe veut-elle suivre pour relever ce nouveau défi ? Hugues Barbotin et Sébastien Chevrier, membres de la direction, nous répondent en trois questions.

Les Smac ont notamment comme mission de renforcer les relations avec les populations et les territoires. Quelle place le Temps Machine prévoit d’accorder à la scène locale ?
Sébastien Chevrier. La répartition actuelle des groupes se divise à peu près à 30 % de groupes locaux, 50 % de nationaux et 20 % de groupes internationaux. Pour les cinq ans à venir, cela devrait rester identique. Mais nous n’avons pas qu’une mission de diffusion. Le but est aussi d’accompagner les groupes locaux, en amont, car pour diffuser il faut avant tout créer. Par exemple, le personnel qui travaille ici est à disposition des artistes qui ont des projets sérieux pour répondre à toutes leurs interrogations sur les phases de développement des projets.
Hugues Barbotin. Beaucoup d’entre eux viennent aussi répéter ici ou s’enregistrer dans nos studios, qui sont moins chers que la moyenne (environ 3,50 € de l’heure) puisque nous avons une mission de service public. Le taux de remplissage est de 85 %. Certains artistes sont ensuite programmés au Club ou dans la grande salle, mais ce n’est pas une obligation.

La grande équipe du Temps Machine.
La grande équipe du Temps Machine.

Le Temps machine n’a pas toujours été un lieu très ouvert sur la programmation, quelle est /sera votre politique ?
Sébastien Chevrier. Cette question m’est posée très souvent (rires) et je le comprends. Mais juger ce qui a été fait avant – et qui a été l’étape la plus dure – n’est pas mon rôle : je suis ici pour imaginer le futur. Notre politique envisage plus d’ouverture et de curiosité, tout en restant réalistes : pour des raisons d’espace et de temps nous ne pouvons pas accueillir tout le monde. Il s’agit de trouver un équilibre : on peut avoir un lieu populaire et fréquenté tout en restant exigent. Nous défendons l’excellence pour le plus grand nombre.
Hugues Barbotin. Tous les styles de musique sont les bienvenus. Nous soutenons les artistes émergents, qu’ils soient en voie de professionnalisation ou pas. Il y a aussi des résidences d’artistes, environ trois fois par an, pour une durée de cinq à quinze jours. Ce ne sont pas que des artistes locaux.

Les subventions accordées au lieu ont baissé lors de la nouvelle délégation de service public. Quel sera votre nouveau modèle économique ?
Hugues Barbotin. Il faut le repenser complètement, puisque Tour(s)Plus a ôté du budget 60 000€, ce qui était prévu dans l’accord initial. La problématique est la suivante : le cahier des charges que nous devons remplir est toujours très conséquent (le lieu propose beaucoup d’activités), alors comment financer tout ça autrement ? Comme de nombreuses structures culturelles, nous avons commencé à travailler sur des partenariats privés et aussi sur une exploitation privée du lieu, par exemple en louant des espaces de temps en temps. Un poste est attribué à toutes les démarches concernant ces nouvelles formes de financement.
Sébastien Chevrier. Nous rationalisons l’effort public tout en sensibilisant les acteurs économiques locaux à l’importance de leur participation. Ils ne sont pas forcément sensibles à ce genre de musiques, mais il est primordial que chacun participe à la vitalité du territoire. Si des entreprises privées veulent bénéficier de nos espaces, cela y contribuera.

Propos recueillis par Julia Mariton

Magis : reine du design italien

Joyeux anniversaiiiiire Magis ! Vous ne connaissez pas ? Mais si, mais si. Attendez, on vous raconte tout.

Magis fête aujourd’hui ses 40 ans. Qui connaît Magis ? Presque tout le monde, même si le nom, à première vue, ne vous dit rien. Magis est la reine du design italien, le fabricant de meubles qui a édité les créations de Philippe Stark, Pierre Paulin ou encore Eero Aarnio.

Comme Puppy, ce drôle de petit chien en plastique coloré, leurs créations ont fait le tour des magazines, des vitrines, des sites internet. Elles ont inspiré les grandes chaînes de meubles, repoussé les contraintes des matériaux. Elles ont changé notre rapport à la décoration, notre vision des meubles : une chaise n’a pas forcément 4 pieds, elle peut-être transparente, en grillage, ou en bois brûlé. Qui y pense avant de le voir ? Peu de gens. La fantaisie n’est pas si évidente à imaginer au quotidien. D’abord décrié, critiqué, jugé trop élitiste, le design est entré dans nos maisons. Il nous surprend, nous fait rire, nous dérange et embellit la vie. Bon anniversaire, Magis et longue vie à la création !

Tmv : le bêtisier

Tmv fête ses cinq ans d’existence : ça en fait des choses à raconter… et des bêtises à répertorier. 100 % authentique !

CHEZ LES TOUT-NUS

On ne va pas se mentir. Quand, en juillet 2013, nous sommes partis à deux journalistes dans un camp de naturisme pour un reportage, ce fut « difficile » : entre le fait d’interviewer en anglais un papy british jambes croisées et attirail à l’air, et le fait de se sentir un peu seuls, nous, les « textiles » au milieu de naturistes. Mi-gênant, mi-drôle, surtout quand la direction nous a gentiment demandés si nous voulions nous déshabiller pour le reportage. Mais désolé, bande de dégoûtant(e)s : tmv est resté habillé…

L’HOROSCOPE : LA FUREUR DES MAILS

Ah, l’horoscope tmv… Toute une histoire. Depuis des années, nous recevons tweets, messages et mails concernant cette dose d’astroscepticisme déjanté et barré. La plupart pour nous remercier de les faire rire… D’autres pour nous dire « que c’est n’importe quoi et que des mensonges » (non, c’est vrai ?). Et puis un jour, nous avons reçu un mail de réclamation. En voilà un extrait :
« SVP arrêtez les ramassis de conneries dans vos horoscopes. Vous racontez la vie privée des gens surtout de vos voisins. Certains pourraient se sentir visés et humiliés et pourraient porter plainte. La fumette vous monte à la tête (…). Si vous persistez, vous allez être sanctionnés. C’est la dernière fois, vous m’entendez ???? » À ce jour, nous n’avons toujours pas compris le rapport avec nos voisins. Et nous n’avons toujours pas été sanctionnés.

PENDANT CE TEMPS, À JOUÉ…

Juin 2014 : tmv s’installe à Joué-lès- Tours pour un numéro spécial. Pour l’occasion, l’équipe travaille dans une caravane devant la mairie. Voilà ce qu’on a pu entendre : « Vous faites quoi ? Vous vendez une caravane ? » / « Bah moi, j’préfère votre concurrent ! » (un passant venu piquer des fraises Tagada) / « Vous êtes stagiaire ? Ah non ? Bah… Vous avez l’air bien jeune pour être journaliste… » /« Donnez-moi une cigarette et je vous laisse travailler » Gentil message de D. envoyé via Facebook en 2013. Surnommé « Prix Bernard Pivot » : « vous set trot genial »

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PHOTO TROMPEUSE

La magie de la fatigue… Avril 2011, numéro 7 de tmv : dans notre page sport, on interviewe Josselin Ouanna, tennisman tourangeau d’origine guadeloupéenne hors-pair. Mais enfer et damnation : on se rend compte, lors de la livraison du journal, que l’on s’est trompés dans la photo en mettant non pas Josselin, mais… son adversaire belge. La honte.

PASSION STAGIAIRE

Il ne faut pas croire : les stagiaires sont bien reçus à tmv. On les nourrit (= bonbons + mousseux), on les chouchoute, ils ont un super bureau au sous-sol à côté des rats (oups, non, pas vrai !). Et on les pousse même à faire de chouettes reportages. L’été dernier, notre stagiaire adorée (on ne cite pas son nom, elle a honte) devait couvrir le festival Aucard de Tours. Chaque jour, deux interviews d’artistes qu’elle aimait.
Ce jour-là, elle devait rencontrer Have the moskovik (post-rock, groupe lancé en 2010). Elle part toute heureuse pour revenir… 10 minutes après à peine. Suite à un cafouillage dans l’agenda, elle s’est retrouvée bien penaude à poser des questions complètement hors-sujet à des musiciens qui visiblement s’en fichaient quelque peu. Normal puisque, comme ils lui ont dit : « Tu sais, on existe depuis 30 ans, donc oui ça marche pour nous. On est les Wampas. » Loupé.

DE TMV À TPMP

renan-luce-mais-avale-pasUn soir de novembre 2014. Touche pas à mon poste, l’émission de Cyril Hanouna, passe sur D8. Soudain, l’un des chroniqueurs, Bertrand Chameroy, prononce le nom de… tmv ! Quoi, qu’ouïs-je ? À l’écran apparaît alors une brève parue dans l’édition de Poitiers avec un titre que – nous ne l’expliquons toujours pas – nous avons laissé passer tranquillement, un peu abasourdis, mais rigolards. L’auteur annonce la venue du chanteur Renan Luce sur un titre très fin et distingué : « Renan Luce… mais n’avale pas ». L’émission d’Hanouna l’a repéré et c’est le fou rire sur le plateau. Julien Lepers, invité ce soir-là, n’en revient pas mais trouve ça drôle. L’agent du musicien, moins. Le lendemain, il appellera le journaliste en question pour lui dire deux, trois mots… Outch !

ON ZE OUEB

Savez-vous qu’on sait quelles recherches les internautes font avant d’atterrir sur tmvtours.fr ? Voilà les plus… insolites (et on a laissé les fautes) :
« chat molécule », « rut de l’étalon », « prostituée chez maman hot », « nuage de fin du monde », « cannabis parking Tours Nord », « tenue sexy mamie », « mère 45 ans asiatique », « skater un rampe mouiller »…

FAIS BISOU !

Nous sommes en août 2013. L’édition de tmv Niort n’a que quelques mois. Le journaliste qui a lancé cette version s’en va et un petit nouveau arrive. Il raconte :
« C’était mon premier jour. Tranquilou, je m’installe à mon bureau, range quelques affaires et je m’aperçois rapidement que tous mes collègues de La Nouvelle République, avec qui je partage les locaux, discutent avec une dame arrivée à la rédaction. Ne la reconnaissant pas, je me dis que c’est sûrement la nouvelle correspondante de la NR, accompagnée de son fils ou d’un ami. Je m’approche, salue l’homme et me dirige vers cette dame en lançant un “ hey, salut ” enjoué… Et en prenant soin de claquer une petite bise. C’est la famille NR, non ? Eh bien non. Le chef de la rédac, plus que gêné, me sort alors : « Euh, je te présente madame le maire… » J’ai alors vu mes collègues, bien rouges à se retenir de rire. Moi, perso, j’étais plutôt rouge de honte. Pour un premier jour, je ne pouvais pas faire pire…

TV Tours : j’ai 10 ans !

TV Tours Val de Loire fête cette semaine ses dix ans d’existence. Mais au fait, où en est la télé locale, comment vit elle face à ses concurrents et comment envisage-t-elle l’avenir. Nous avons posé toutes ces questions à Clotilde Massari, sa directrice d’antenne.

Quel bilan tirez-vous des dix premières années de TV Tours Val  de Loire ?
Ce que l’on peut dire, c’est que la chaîne a trouvé sa place dans le paysage  médiatique local. Nous contribuons, nous en sommes convaincus, à la  pluralité de l’information. Nous sommes une chaîne privée, filiale à 100%  de la Nouvelle République, mais nous avons aussi un rôle de service  public, mission que nous pouvons assurer grâce aux contrats d’objectifs  et de moyens qui nous lient avec les collectivités locales. Nous offrons  aussi de la visibilité supplémentaire aux élus locaux.

Et en terme financier, où en est TV Tours ?
La chaîne n’atteint pas encore l’équilibre, mais y tend. L’aide commerciale du groupe NR se réduit d’année en année. Cela s’explique en partie  par une maîtrise de nos coûts. Et aussi par une politique commerciale  conquérante et plus efficace en terme de production qui nous permet  de proposer aux annonceurs des tarifs publicitaires plus adaptés au  marché local.

Et en terme d’audience ?
C’est évidemment le nerf de la guerre ! On touche, selon la dernière  enquête Médiamétrie, sur la période septembre-décembre 2015, un  public global de 166 000 téléspectateurs (habitudes d’écoute du lundi  au dimanche). Mais, ce qui est très encourageant, c’est que la durée  d’écoute progresse de huit minutes depuis la dernière étude. On arrive  maintenant à 37 minutes par jour en moyenne et par téléspectateur.  Et puis, dernier élément, l’image de TV Tours est très bonne dans la  population, en terme de professionnalisme, de fiabilité de l’information  et de proximité. On est entre 85 et 90 % de satisfaction sur ces critères.

Comment TV Tours Val de Loire se différencie-t-elle de ses  concurrents, France 3 et des autres médias ?
Notre positionnement, c’est l’info locale de proximité. On y tient et on  essaie de ne pas se disperser. On structure notre programmation autour  d’un triptyque : le talk, l’info et le documentaire. Le talk, vous le savez,  s’articule autour de notre quotidienne Tout sur un plateau. Là, on est  vraiment sur du “ happy magazine ”, l’actualité positive du Val de Loire.  L’info locale, c’est notre JT pour ce qui concerne l’info généraliste, qui  est le programme le plus regardé de la chaîne. Mais nous avons aussi  des programmations plus thématiques sur le sport, la gastronomie.  Pour le sport, par exemple, nous avons des émissions de “ débrief ” sur  le Tours FC, l’UTBM et le TVB que nous pouvons produire grâce à des  parrainages avec les clubs en question.

TV Tours Val de Loire produit donc de plus en plus de contenus  propres…
Oui, c’est une des évolutions de ces dernières années et cela va se  poursuivre. C’est une des attentes des téléspectateurs qui ont montré  un fort attachement à l’actu locale. Pour y répondre, le seul moyen pour  nous, c’est de produire. Sur le documentaire de création, par exemple,  il existe un dispositif en région Centre Val de Loire, l’aide à la télédiffusion, proposé par l’agence Ciclic qui permet aux producteurs d’obtenir  une subvention si un diffuseur s’engage à programmer l’œuvre. Nous  travaillons beaucoup avec Ciclic là-dessus.

Quelles sont les pistes pour TV Tours Val de Loire dans les  années qui viennent ?
Ce que l’on s’attache à faire, c’est valoriser nos contenus au-delà de  l’antenne en utilisant Facebook et les réseaux sociaux. Cela génère de  l’audience, pas forcément sur l’antenne, mais en replay et sur notre  chaîne Dailymotion. Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes sur  une version stabilisée de l’antenne. Un gros travail a été fait au niveau  des décors et de l’habillage car, souvent, qui dit télé locale dit « un peu  cheap » et on a essayé vraiment de lutter contre ça. Nous avons voulu  construire une chaîne professionnelle, qui fait avec les moyens dont elle  dispose. Et, aujourd’hui, l’antenne est assez aboutie. Donc, on s’attelle  maintenant aux autres supports et on va chercher à se diversifier. Parmi  les projets 2016, il y a le nouveau site web qui proposera notamment le  streaming et une nouvelle appli pour une consommation différente de  la télé.

Et quid du passage à la HD ?
Vous le savez, le passage à la TNT HD se fera dans la nuit du 4 au  5 avril. Nous, nous avons décidé d’aller vite vers le tout HD, puisque le  basculement complet sera effectif dans les deux ans qui viennent. C’est  un investissement considérable pour une chaîne comme la nôtre, de  l’ordre de 200 000 €.

Quel cadeau vous ferait plaisir pour les 10 ans de la chaîne ?
TV Tours Val de Loire est financé par la publicité, l’apport du Groupe  NR et les contrats d’objectifs et de moyens. Sans eux, nous ne pourrions  pas continuer à vivre. Alors, le plus beau cadeau, c’est de continuer à  avoir le soutien des collectivités locales et aussi, celui de nos annonceurs  et des téléspectateurs.

Propos recueillis par Matthieu Pays

Tmv a 5 ans ! Joyeux anniversaiiireuh

P… 5 ans, comme dirait l’autre ! On a toujours toutes nos dents et on continue de vous proposer, chaque mercredi, votre dose d’info. On continue ?

Vous savez ce qui a changé entre le 11 mars 2011, date de sortie du premier tmv et aujourd’hui ? OK, oui, la maquette du journal, son format, son papier, tout ça, tout ça… Mais encore ? Ce qui a vraiment changé, c’est qu’aujourd’hui vous êtes là. Vous tous qui nous lisez. Au début, il y a cinq ans, tmv c’était une petite chose qu’on vous mettait dans les mains. Maintenant, tmv, c’est un journal. On le sent, ça. Tous les jours, on le sent. Quand on vous parle, vous nous répondez, par mail, par courrier, sur Facebook ou Twitter. Vous êtes d’accord, ou pas du tout. Vous êtes contents, ou pas trop. Vous avez envie qu’on parle de ça, ou de ça. Ça vit, ça vibre autour de ces quelques pages hebdomadaires que nous vous livrons.

Et surtout, ce qui nous fait plaisir, c’est que la bienveillance et l’amitié que nous mettons dans notre hebdo, on a l’impression que vous nous la rendez, au centuple. On est de bons amis, maintenant. On a vécu des choses ensemble. Des trucs bien et des coups durs. On a accompagné l’arrivée du tram, on a vu éclore plein de talents, on a écrit des bêtises et on a bien rigolé. Mais on a aussi pleuré Charlie, tous ensemble. Et les morts du Bataclan. C’est ça qui a changé. Et maintenant, je vais vous dire, entre nous, c’est à la vie à la mort. Chiche !

Notre cadeau, c’est vous.

Pour retrouver notre numéro spécial anniversaire, vous n’avez qu’à cliquer ICI pour télécharger sa version en PDF.

Festival Mauvais Genre : « Le public ne triche pas »

Tmv a attrapé au vol le président et fondateur du Festival Mauvais Genre, Gary Constant. Le Tourangeau revient sur les 10 ans de son bébé, balance les anecdotes, cause culture et choucroute avec Spielberg pour une interview bon chic, bon genre. Ou pas.

Rechercher un DVD chez Gary Constant : mission impossible

Mauvais Genre a déjà 10 ans ! Alors, ça fait quoi ?
Je n’y ai pas réfléchi. Je vois surtout le chemin qu’on a parcouru aujourd’hui. Dix ans, c’est ni long ni court. C’est une réponse de Normand,  ça !  (sourire)  On est fiers d’avoir réussi à proposer ça, eu égard aux  moyens qu’on nous propose. Si on devait s’arrêter là, on n’aurait pas à  rougir. Le hic, c’est qu’on aurait aimé plus de moyens pour notre anniversaire. Sans pour autant taper dans le champagne et le caviar, hein ! Mais  on fera avec… Sinon oui, il y a 10 ans, j’aurais éclaté de rire si on m’avait  dit qu’on serait toujours là. Maintenant, c’est un mélange d’agréable  surprise et d’étonnement. Mauvais Genre est une anomalie : comment  ça se fait qu’on soit encore là ?!

Pourquoi alors ? 
Je ne sais pas. C’est un gros facteur chance.

Modeste , va !
Non, non. Il y a eu beaucoup de chance pour les invités, les réalisateurs  qui ont pu venir, etc. Il y a 2, 3 ans, on aurait déjà dû cesser d’exister.  Même s’il y a beaucoup de spectateurs, on ne renfloue pas les caisses.  Mais on est toujours là. C’est génial.

C’est quoi, en fait, le budget du festival Mauvais Genre ?
Normalement, le festival devrait coûter 70 000 – 80 000 €. Au final, on  le fait avec 20 000 €.

Ah oui, donc le manque de subventions… 
Les institutions ne voient pas pourquoi elles devraient donner plus, vu  qu’on arrive le faire avec si peu. Or, si on doit prendre de l’ampleur, il  faut des subventions. Mais c’est un engrenage. Si les donneurs privés et  les mécènes voient qu’il y a une frilosité de la part des institutions et des  collectivités, ils vont douter. Et ne pas donner non plus.

Tu as des anecdotes qui te reviennent parmi toutes les éditions  de Mauvais Genre ? 
Je me souviens d’une choucroute avec Spielberg…  (éclat de rire)  Non,  je déconne. Euh, Benoît Delépine par exemple (connu pour son rôle de  Michael Kael dans le Groland-NDLR). Il avait un coup dans le nez au pot  d’ouverture. Mais c’est dingue, la popularité de ce mec et l’attitude des  gens à son égard. C’était hyper bon enfant. Le soir, des jeunes du Sanitas  ont voulu prendre des photos avec « Michael Kael » et que, si on avait  besoin, ils pouvaient le raccompagner. Il y a aussi eu Francis Renaud, l’an  dernier, qui voulait piquer les sigles des BM stationnées pour démarrer une collection  (rires)  ! (On vous rassure, il ne l’a pas fait – NDLR) Nous  ne sommes jamais tombés sur un con qui ait mis une mauvais ambiance.  Le retour du public est très intéressant. Le public ne triche pas.

D’ailleurs, il y a vraiment un « public Mauvais Genre ». Il y a  toujours de l’ambiance, c’est sympa et ça me fait penser à une  grande famille. Toujours prête à crier « à poil Gary ! » d’ailleurs…
Pour les 10 ans, ce serait étonnant que ça n’arrive pas ! Pour la Nuit  interdite, ok. Mais pour l’ouverture du festival, évitez quand même.  Soyons sérieux !  (sourire)

Y a-t-il un(e) invité(e) qui t’a vraiment marqué ? À part Spielberg  et sa choucroute, bien sûr.
Il y a eu… Delépine, car c’est devenu un ami. Le dessinateur Philippe  Caza. Ou encore le cinéaste Jean Rollin, décédé quelques mois après, qui  avait vraiment amené une patte fantastique. Et l’acteur Francis Renaud,  quelqu’un de très franc. Et une grande partie du cinéma n’aime pas la  franchise.

Cette 10 e  édition a été un peu difficile à mettre en place…
Il y a  aussi eu une campagne de financement participatif pour aider  un peu…  Au bout de 10 ans, on ne peut hélas pas se dire manifestation pérenne.  C’est dommage, car on a fait nos preuves même si je sais bien qu’il y a  la situation économique, etc. Mais on risque de s’essouffler.

… Mais je voulais avoir ton regard sur la culture à Tours ?
Je pense que Tours est en train de s’endormir. Pour moi, les choses ont  changé, mais pas en bien. Avant, il y avait une dizaine de concerts par  semaine. Maintenant, c’est bien rare. Ça fait vieux con de dire ça, mais  bon. Ma parole est apolitique, mais que ce soit la droite ou la gauche, il  n’y a pas eu de choses concluantes. Le potentiel n’est pas assez exploité.  C’est dommage, vu le passé culturel de la ville. Là, c’est le citoyen qui  parle : Tours va lentement vers la léthargie. Le néant culturel menace.  Et je parle de la culture populaire, pas élitiste…

Bisou Mauvais Genre
Bisou Mauvais Genre

Tiens, il se passe quoi dans ta tête, 10 minutes avant le début  du festival ? 
De l’anxiété un peu, bien sûr. Peur du pépin de son, d’image… L’ouverture  donne le tempo. Je me demande alors si le public est réceptif. S’il ne jette  pas de tomates, ça va…  (rires)

Mauvais Genre ne serait rien sans les bénévoles…
Bien sûr, impossible de ne pas aborder les bénévoles. Derrière moi, il  y a toute une équipe, solide, compétente. Sans eux, je ne serai rien du  tout. À l’année, il y en a une vingtaine. Pendant le festival, on tourne à  40 bénévoles environ.

Au départ, le festival était axé sur l’horreur. Désormais, cela  brasse bien plus large. Pourquoi ? 
Dès le début, je voulais un maximum de genres. Mais je n’avais pas le  carnet d’adresses. Du coup, il était plus aisé d’avoir des films d’horreur.  Mais à la troisième édition, on a commencé à faire entrer de la comédie,  du drame. Maintenant, le public nous fait confiance, veut des surprises  au niveau des films. C’est un rendez-vous entre curieux, passionnés et  néophytes. Ils viennent chercher une gamme de sensations.

Parmi les films proposés cette année, quels sont ceux qui t’ont  vraiment mis une claque ? 
Ah, la fameuse question… Mmh, je dirais 13 Hours, de Michael Bay, qui  sera diffusé à la cérémonie d’ouverture. Il évite tout patriotisme con-con,  c’est carré et étonnant. Vraiment immersif, sans en faire des tonnes.  Sinon, à la Nuit interdite, il y aura The Forgotten, d’Oliver Frampton qui  sera d’ailleurs présent. C’est un mélange entre la dénonciation sociale  à la Ken Loach et la vraie peur à la Nakata dans The Ring. Il y a aussi  Sunset Edge, une dérive à la Gus Van Sant, avec du fantastique. Vraiment  surprenant… Et Alki Alki : il fait partie de la nouvelle génération du  cinéma allemand. Ça passe par toutes les gammes d’émotion… Comme  Mauvais Genre !

Grand entretien par Aurélien Germain

Fêter son anniversaire : encore mieux l’automne !

Pas de bol, le petit dernier est né le 30 novembre. Impossible de l’emmener pour un pique-nique géant au bord du lac des Bretonnières. On fait quoi ? 1/ on lui raconte que le monsieur de la mairie s’est trompé et qu’il est né le 4 avril 2/ on trouve une solution pour le fêter à l’intérieur sans devenir dingo.

JE SUIS PRÊT A FAIRE LA/LE SUPER HÉROS

Image2A la maison… C’est possible sans devenir fou. Première condition : limitez le nombre d’enfants. Au-delà de 8, c’est un peu sport sauf si vous habitez un château-fort et pouvez en perdre une poignée dans les oubliettes. Deuxième précaution : rangez tout ce qui est dangereux et fragile. La collection de dagues kurdes, les porcelaines de mamie sur la table basse, au placard.

À partir de 6 ans, l’atelier de cuisine est un deux-en- un qui cartonne. À faire soi-même, si vous êtes patient et pas maniaque, sinon, des cuisiniers ou des animateurs spécialisés interviennent à domicile. Entre la préparation et la dégustation, les enfants sont occupés au moins deux heures et ils auront découvert que le brownie ne naît pas dans un carton plastifié.

Vous habitez une maison sur plusieurs étages ? Organisez une chasse au trésor. Si vous êtes en panne de créativité, des sites proposent des kits à télécharger adaptés à chaque tranche d’âge (6-8 ans ou 9-12 ans) et peuvent même vous expédier à domicile tout le matériel nécessaire, y compris des lots de ballons et de cartes d’anniversaire.

Jusqu’au CP, le basique après-midi déguisé + maquillage reste une valeur sûre. Demandez aux parents d’amener les enfants déguisés ou mettez à disposition une malle de tenues. Pour le maquillage, pas besoin d’être Raphaël : les moustaches de chat, la barbe de pirate, les paillettes sur les yeux, les points de coccinelle… ça fonctionne.

Image5Emmenez tout le monde se faire une toile, une vraie, au musée des Beaux Arts. Les tableaux ne leur sembleront plus jamais barbants. Guidés par l’appli culturelle Guideez (gratuite), petits et grands suivent un parcours ludique d’une heure. Plusieurs stations de jeux, les « box », permettent de recomposer une nature morte en 3D, de réaliser un puzzle, de se costumer devant un tableau… Parfait pour les 7 à 12 ans.
>Musée des Beaux Arts, place François- Sicard, à Tours.
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. Parcours famille accessible dès l’âge de 3 ans, tous les jours de 14 h 18 h.
Informations au 02 47 05 68 73.

JE VEUX LES FATIGUER SANS ME FATIGUER

Il faut prévoir des gants, des pantalons et des vêtements confortables et chauds mais les souvenirs sont à la hauteur de l’effort. À la patinoire de Tours, l’animateur accueille les enfants, leur dispense les consignes de sécurité puis organise deux heures de jeux sur la glace. La pause goûter, avec viennoiseries et jus de fruit, se déroule au snack de la patinoire. A Joué, ce sont aux parents d’encadrer et de prévoir le goûter, la patinoire offre un cadeau et une surprise.
>Patinoire de Tours, 22 rue de l’Élysée.
Le mercredi, de 14 h 15 à 17 h. Informations et réservations au 02 47 70 86 30. Forfait comprenant le goûter, les entrées et la location des équipements. Groupe de 15 enfants maximum, de 4 à 14 ans.
>Patinoire de Joué-lès-Tours, place François Mitterrand, réservations au 02 47 39 71 42. Les mercredi et samedi après-midis.

Image7Les Studios offrent toujours une programmation originale pour les enfants. Dès l’âge de 5 ans, le mercredi ou le week-end, la séance de 16 h vous tend les bras et occupera la fin de l’après-midi. Il est préférable d’être deux adultes pour encadrer le petit groupe (limité à 10 enfants). Les cinémas CGR, eux, proposent un forfait qui inclut la place de cinéma, deux jetons de jeux, un sachet de bonbons, la visite des cabines, un gâteau et des boissons, plus un cadeau.
>Les Studios, 2 rue des Ursulines, programmes et tarifs sur studiocine.com
>CGR des Deux Lions ou Tours Centre informations aux caisses ou sur le site cgrcinemas.fr/tours

Le cirque Georget a vu passer tous les écoliers de la région et il a concocté une formule spécialement pour les anniversaires. Vous devrez rester sur place mais vous pourrez acquérir quelques techniques de jonglerie ou même de trapèze en suivant du coin de l’oeil l’initiation proposée aux enfants. Et profiter du spectacle de cirque de 30 minutes. Si le cirque offre bonbons et boissons, vous devrez fournir le gâteau.
>Pôle Arts du cirque, Parc des Varennes, avenue de l’Europe à Luynes.
Formules pour groupes de 10, 15 ou 20 enfants. Informations au 06 52 37 08 91 et réservations sur le site pole-artsducirque.com

Foooooot ! Le foot en salle, en voilà une bonne idée pour libérer les énergies. Ces chères têtes blondes et brunes pourront passer 2 heures à taper dans un ballon, avec boissons et bonbons (presque) à volonté. La solution présente deux avantages : aucun risque de rendre des enfants crottés de boue et possibilité de commander le gâteau d’anniversaire. Et si les petits préfèrent jouer au ballon prisonnier plutôt que refaire le match PSG-St Etienne, ils ont le droit.
>Le Five, 15 avenue du Danemark à Tours Nord.
Forfait pour un groupe de 14 enfants maxi, réservé aux moins de 14 ans. Informations et réservations au 02 47 51 62 40 et sur lefive.fr

Bon anniversaire l’Atelier Pop !

Eric Dérian, Aurélie Lecloux, Greg Lofé, Giovanni Jouzeau, Ullcer, Annelise Sauvêtre et Stéphanie Lezziero sont les membres de l’Atelier Pop qui vient de fêter ses 15 ans ! À cette occasion, ils ont reçu tmv dans leurs bureaux du vieux Tours.

Image4MULTIFONCTIONS

Auteur, dessinateur, scénariste, graphiste, illustrateur, story boarder, coloriste. La palette de talents est étendue au sein de l’Atelier Pop. Dans une chaîne de création éditoriale de plus en plus industrialisée, les auteurs sont contraints de faire des albums dans des laps de temps de plus en plus courts. Tronçonner et répartir le travail permet de gagner du temps. C’est pourquoi le dessinateur est souvent contraint de confier notamment le travail de couleur à un tiers. L’avantage dans un atelier, c’est qu’on peut faire bosser les potes. À l’Atelier Pop, l’entraide a l’air de fonctionner.

OUI MAIS ENCORE ?

Cours de dessins, initiation à la BD, l’atelier veut transmettre. Les membres sont donc souvent présents sur les différentes manifestations qui tournent autour de la BD dans le département : Chinon, Amboise, Mangas sur Loire, À Tours de Bulles.

POLYVALENTS

Actif depuis 15 ans, l’Atelier Pop en a soutenu des plumes. Une trentaine d’indé’ sont passés par là. L’équipe actuelle entend donner un nouveau souffle à sa créativité. « Vu les profils et les savoir-faire des membres de l’atelier, on est capable de bosser pour l’édition bien sûr mais aussi pour la comm, l’institutionnel, le jeu vidéo, la presse, le cinéma, le web, etc., explique Johann Leroux alias Ullcer. Et sur des styles variés : SF, semi réaliste, jeunesse, humour, etc. »
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MIEUX QUE LES RICAINS

Image1Chaque année depuis 2008, l’Atelier Pop organise les 23 h de la BD, inspirés des 24 hour Comics Day. Objectif : noircir 24 planches, non pas en 24 h comme dans sa version américaine, mais en 23, durant la seule journée de 23 h de l’année, celle où on change d’heure. Un thème et une contrainte — souvent loufoque — sont imposés… Ouvert à tous, amateurs ou pro, enfants ou adultes, il suffit de s’inscrire sur le site. Ici, pas de classement, pas de récompenses, juste un petit Lapin d’or devant le nom de ceux qui relèvent le challenge. La première année, 80 personnes avaient participé. En 2014, ils étaient 500.
>>www.23hbd.com 

DES PETITS NOUVEAUX

L’Atelier Pop accueillera bientôt deux nouveaux membres. Identités secrètes pour le moment… Qui sait ? L’un d’eux est peut-être David Hasselhoff… Ou Rantanplan…

TOUT BEAU TOUT NEUF
Pour ses 15 ans, l’Atelier Pop, qui n’avait jusque là qu’un blog et une page Facebook, s’offre en plus un tout nouveau site Internet. www.atelierpop.com Le but : créer une identité visuelle commune en tant qu’atelier. Chaque membre possède également son site perso.

SEULS MAIS ENSEMBLEImage2
Indépendants, les membres de l’atelier travaillent aussi sur des projets communs de temps en temps. Il y a quelques années, ils ont réalisé un fascicule sur la séropositivité pour l’association Aids. Pour la ville de Château- Gontier en Mayenne, ils ont imaginé deux BD pour mettre en avant le patrimoine et l’histoire de la ville : le secret du marinier et Millénium. Actuellement, ils travaillent avec la communauté de communes du Val d’Amboise.

MAIS AUSSI…

Stéphanie vient de sortir un livre de coloriages zen, aux éditions Gründ Jeunesse. Pour colorier des créatures imaginaires (fées, dragons, sirènes, griffons, licornes) mais aussi pour y coller des strass vendus avec !

>>>L’Atelier Pop sur Facebook, c’est PAR ICI !

Par Jeanne Beutter

Enfants : Un anniv’ 100 % foot

Tmv a déniché un lieu original pour fêter son anniversaire : le Five. Un hangar aménagé pour le football indoor.

Il est un peu plus de 14 h ce samedi après-midi de septembre au Five. Gabriel et Edouard, deux copains tourangeaux, soufflent leur huitième bougie. Ils ont invité pour l’occasion une dizaine de camarades de classe. Equipés d’une tenue de sport, les petits joueurs sont impatients de pouvoir s’adonner à leur passion favorite durant deux heures. Premier coup de sifflet de l’arbitre (le papa d’Edouard se prend au jeu), la partie commence sur l’un des six terrains sur gazon synthétique mis à disposition par l’établissement. On se croirait chez les pros : Les petits joueurs s’invectivent, se tâclent et crient aux erreurs de l’arbitrage.

« Il faut qu’il y ait au moins un adulte qui encadre, pour éviter tout dérapage », indique Emma, l’une des mamans présentes. « L’objectif est que les enfants passent un bon moment, continue Frédéric, le papa de Gabriel. Cela doit rester un échange sportif , il n’y a pas de perdant ni de gagnant ! » C’est la mi-temps, les jeunes footballeurs reprennent leur souffle. Karl, 7 ans et demi, fan de Benzema, en profite pour suivre le championnat de ligue 1 retransmis sur grand écran. « Ils vont bien dormir ce soir », lance Julie, une autre maman qui assiste à la rencontre depuis le bord du terrain.
La fin du jeu approche… « Le petit plus ? », demande la directrice des lieux, Sandy Levittas, ancienne grande joueuse de football. « Nous proposons une retransmission vidéo du match ! »

Anne-Cécile Cadio

Infos et réservation Formule Anniversaire (comptez un bon mois à l’avance) : le Five, 15 avenue du Danemark à Tours Nord au 02 47 51 62 40.

Plus d’infos sur lefive.fr

Mariage pour tous : l'année d'après

Joie, mariage, amour, souffrance, égalité : ils et elles vous parlent de leur vie, un an après la mise en application de la loi.

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√ Mickaël, 27 ans.
« Je n’ai pas compris le débat »

« J’ai vécu trois ans en Angleterre, où les homosexuels viennent aussi d’obtenir le mariage. Là-bas, il n’y a pas eu tant que ça de débats. Ils n’ont pas compris pourquoi ça posait autant de problèmes en France. Moi non plus d’ailleurs. C’est juste une question d’égalité entre les personnes. Ceux qui ont manifesté se mêlent des affaires des autres alors que ça ne change rien pour eux. Personnellement, je n’ai pour l’instant pas envie de me marier. Ce n’est pas lié à mon orientation sexuelle mais à ma génération : j’ai l’impression que les gens de mon âge pensent moins au mariage. On verra d’ici quelques années ».
Rachel, mariée à Charlotte. 28 ans toutes les deux.
« La demande s’est faite de la façon la plus simple possible »

« On s’est mariées le 8 février 2013. Nos parents étaient contents, car je pense qu’on est appréciées de nos deux familles et ils s’en doutaient un peu : on en avait déjà parlé… La demande s’est faite de la façon la plus simple possible, pas comme à la télé. C’était une décision à deux. On s’est mariées dans une mairie de village. J’accepte le fait que le mariage gay ne soit pas accepté de tous, car chacun a le droit le penser ce qu’il veut…
Pour préparer tout ça, on a dû faire un petit dossier basique, avec nom/ prénom/date de naissance/profession, ainsi que ceux des parents et des témoins : Charlotte a pris son frère et moi, ma sœur. On a fait une mini fête avec nos proches à la maison des parents de Charlotte, avec un apéro dînatoire et de la musique jusqu’au bout de la nuit ! On n’a pas fait de gros truc, car on avait déjà fait une grande fête pour le PACS. Comme on est devenu propriétaire un mois avant, le budget était serré, mais c’était très bien comme ça. Je préfère que ce soit génial, plutôt que grandiose pour les yeux…
Au PACS, on avait fait une soirée kitsch. Tout le monde était déguisé. Alors pour changer, au mariage, on s’est habillées pareil, avec les mêmes vêtements, comme Dupont et Dupond ! Même le collier et le bracelet étaient identiques. Tout le monde a bien ri… Je n’aime pas être le centre du monde, alors j’avais hâte que ce soit fini ! Mais comme ça n’a duré que cinq minutes, je n’ai même pas eu le temps de stresser (rires) ! Comment résumer notre couple, notre amour ? Responsabilité, soutien, écoute, communication et surtout, anti-mensonges. Depuis le mariage, mon quotidien est le même. On continue à m’appeler mademoiselle (rires). La différence c’est qu’on a un livret de famille. Et ça nous a unies et renforcées. »
Benoit, 41 ans et Christophe, 37 ans.
« On se mariera avant les prochaines présidentielles »

« La première preuve de notre engagement l’un envers l’autre, c’était notre PACS. On l’a fait dans l’urgence, à Paris, avant d’arriver à Niort où nous voulions acheter une maison. Le mariage aura lieu en août 2016, l’été avant les présidentielles. On ne sait jamais qui pourrait revenir sur ce droit… Ce sera une grande fête assez traditionnelle avec la famille et les amis : une véritable reconnaissance de notre couple.
Ce droit au mariage est une avancée pour les homosexuels, une protection supplémentaire des couples. D’un autre côté, les débats de l’année dernière ont révélé une hostilité et une violence qu’on n’imaginait pas chez certaines personnes. Dans l’association sportive gay friendly que nous avons créée l’année dernière, beaucoup d’adhérents sont méfiants au travail ou avec de nouveaux amis. Ces débats ont peutêtre renforcé un communautarisme chez les gays, comme une façon de se protéger ».
Éric C. 51 ans et Éric B. 44 ans.
« Notre mariage, une fête pleine d’émotions »

DOSS_PAP1_PHOTO2« On a pris la décision de se marier le 1er janvier 2013. Un peu un prétexte pour organiser une grande fête avec plein d’amis et notre famille, tant que nos parents sont en vie, mais aussi un acte militant. Si, avant l’année dernière, nous n’étions dans aucune association LGBT, on n’en ressentait pas le besoin. Depuis un an, nous avons adhéré à SOS homophobie. Notre militantisme est parti d’une parole d’un anti-mariage gay niortais sur son blog. Il faisait l’amalgame entre homosexualité et pédophilie. C’était trop. L’un de nous, Éric C. a contacté des politiques niortais pour monter une manifestation. On s’est inscrit sur Twitter et Facebook pour suivre tous les débats.
En parallèle, on continuait à préparer notre mariage auquel 160 personnes ont été invitées. La loi n’était pas encore passée, mais on était très confiants. Ce qui a plus posé problème, c’est l’incendie, en avril, de la salle de mariage qu’on avait réservée. Deux mois avant, on a dû en trouver une autre dans l’urgence. Quel stress ! Le jour J, le 31 août 2013, tous nos invités ont répondu présent, y compris les membres de la famille d’Éric C. dont certains sont catholiques pratiquants. La fête a été très belle, pleine d’émotion. Dans la salle de mariage, l’empreinte des débats qui venaient d’avoir lieu était encore dans tous les esprits. On nous a demandé si on avait peur que des « anti » viennent perturber la noce. La réponse est non.
Être mariés n’a rien changé dans notre vie au quotidien, mais on est heureux de l’avoir fait. C’est une manière de dire au monde « On vous emm…, on a gagné ce droit ! ».
Sébastien, 24 ans.
« C’est quoi être normal ? »

« Je me suis rapproché du Centre LGBT de Touraine pendant la période des manifestations et de la Gay pride de l’année dernière. C’était important pour moi d’être présent dans les rues. Il fallait montrer, pour moi, autre chose que ce qui était dit sur nous. J’étais persuadé que cette loi allait passer. Je suis aussi engagé dans Amnesty, dans la lutte contre les discriminations. Aujourd’hui, je fais mon service civique au Centre LGBT de Touraine. Je m’occupe, entre autres choses, de l’accueil et de l’écoute des personnes qui viennent.
Depuis l’année dernière, la fréquentation a explosé de plus de 300 %. Certains ne se sentent plus en sécurité à Tours, d’autres ont souffert des insultes et, malheureusement, il y a toujours plus de victimes de l’homophobie. J’ai su très tôt que j’étais homo. Dès le collège. Mais je l’ai caché jusqu’à la fin du lycée. Quand tu es jeune, que tu aimes les garçons, tu n’as pas de modèle, personne autour de toi ne peut t’aider, te parler ouvertement de sexualité. Tu entends des remarques autour de toi, sur le fait que c’est une abomination. Alors tu te demandes si tu n’es pas fou. C’est quoi être normal ? Je me suis réfugié dans les jeux vidéo pour ne pas mentir, faire semblant ni me poser trop de questions. Je ne l’ai pas si mal vécu que ça, mais c’était un bon moyen de me protéger. C’est en arrivant à Tours que j’ai refait un cercle d’amis. Je me suis assumé. Je n’ai pas vraiment fait de coming-out devant mes parents. J’ai juste ramené mon copain à la maison, de manière naturelle. Le mariage ? Peut-être, un jour. Je suis trop jeune encore. Mais oui, je me marierai, surtout que c’est indispensable si je veux adopter. »

Pour les kids : Le Magic Circus

Le cirque c’est indémodable. Alors si vos enfants adorent, on vous présente le Pôle européen des arts du cirque, unique en son genre.

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Qui, dans son enfance, n’a jamais rêvé de fêter son anniversaire dans un lieu magique ? Le Pôle européen des arts du cirque à Luynes propose aux bambins de souffler leurs bougies sous un grand chapiteau. Ce cirque pédagogique a vu le jour en août 2012. Derrière ce fabuleux projet, la Famille Georget, incontournable dans cet univers. Leur idée : rendre accessible les disciplines du cirque aux enfants. Chaque année, près de 180 jeunes et quelques adultes suivent une fois par semaine un cours d’une heure environ. Les petits Tourangeaux peuvent pratiquer dès l’âge de 3 ans, la jonglerie, le trapèze, le trampoline ou encore l’art clownesque sous le regard de Nicolas et Christel Georget. Pour Joël Miot, le responsable administratif et commercial de l’établissement, « ces séances permettent de toucher à plusieurs arts comme le théâtre ou la danse ». Et ça marche, les cours affichent quasi complet ! Alors pour répondre à cet engouement du public, le Pôle européen des arts du cirque organise également des stages durant les vacances scolaires et réserve des samedis après-midi aux goûters d’anniversaire ! Des fêtes préparées pour les 5-14 ans, pour des groupes de dix enfants, avec au choix, des formules de deux ou trois heures comprenant une initiation, un goûter et un spectacle.
Pôle européen des arts du cirque pole-artsducirque.com

Égalité : "Le combat continue !"

A l’occasion du trentenaire de la Marche pour l’Egalité et contre le racisme, le collectif D’ailleurs nous sommes d’ici 37 compare la situation actuelle et celle de 1983.

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Le collectif D’ailleurs nous sommes d’ici 37 participera à plusieurs actions pour célébrer les 30 ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme. Mounia Ewanje Epée, militante, Driss El Mokadem et Mustafa Ramdane, mobilisés en 1983, estiment que la lutte est loin d’être terminée.
Le contexte a-t-il beaucoup changé entre 1983 et 2013 ?
Driss El Mokadem : Rien n’est réglé, le combat continue. Il existe toujours des inégalités importantes. La différence, c’est qu’on n’était pas encore dans le chômage de masse et que le Front national n’était pas à un niveau si élevé.
Mounia Ewanje Epée : Enfants d’immigrés ou pas, il y a toujours des discriminations si l’on vient d’un quartier populaire. L’idée, c’est de dire que les inégalités qui sont opposées à une minorité rejaillissent, de fil en aiguille, sur tout le monde. Les inégalités doublent quand on a une couleur différente, triplent si l’on est une femme. Mais il ne faut pas se tromper de colère. C’est sur l’égalité des droits dans son ensemble qu’il faut progresser.
Quelle part les hommes et femmes politiques ont-ils dans ce climat ?
Mustafa Ramdane : Ce ne sont pas les Français qui sont responsables. Ce sont tous les gouvernements depuis 1983 qui instrumentalisent, divisent. On est solidaires avec Mme Taubira face à toutes les attaques, mais pas de son gouvernement qui est dans une posture qui stigmatise.
M.E.E : Sur les discours, on peut citer celui de M. Valls contre les Roms, qui ne change pas fondamentalement du précédent gouvernement. Et il y a eu des promesses non tenues, comme le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales.
Est-il possible de recréer un mouvement social dans les quartiers populaires aujourd’hui ?
D.E.M : C’est le défi réussi par la marche de 1983. Il n’y a pas de recette miracle. Mais il faut regagner le terrain dans ces quartierslà. Aujourd’hui, il y a un vide idéologique dans les quartiers populaires qui empêche de se projeter dans une dimension collective. Et ce vide ne profite pas aux progressistes.
Plus d’infos sur les actions à venir sur dnsi37.thefreecat.org

Anniversaire : Fritz, vous connaissez ?

Fritz, vous avez dit Fritz ? Un des monuments préférés des Tourangeaux. Mais connaissez-vous vraiment tout, tout, tout sur l’éléphant ?

Fritz, c’est un des monuments préférés des Tourangeaux. Depuis plus d’un siècle, petits et grands viennent lui rendre visite. Abattu le 11 juin 1902 à Tours, l’éléphant est revenu empaillé le 4 mai 1903, il y a tout juste 110 ans. L’histoire de Fritz l’éléphant est familière pour les Tourangeaux. Venu en tournée avec le cirque Barnum, le pachyderme, 80 ans, 3 mètres de haut et 7 500 kilos sur la balance, est pris d’une crise de furie. Il termine étranglé par ses cornacs sur la place Nicolas Frumeaud. Pourtant, quelques détails restent méconnus.
Fallait-il écouter les astres ? Selon le Magazine de la Touraine datant de janvier 1986, Henriette Couédon, une célèbre diseuse d’avenir de la fin du XIXe siècle, avait écrit : « L’oiseau chante ; l’éléphant barrit, quand on le pique pour nous narguer… Jusqu’à l’intervention du charpentier qui dresse le palan fatal… C’est pourquoi la municipalité de Tours recevra bientôt un cadeau de poids ». Mais il n’est pas sûr qu’elle ait écrit ce passage avant le coup d’éclat de Fritz.
Un dépeçage à l’école de médecine et de pharmacie. L’éléphant fut immédiatement offert à la ville par le cirque. Au surlendemain de sa mort, Fritz a été envoyé à l’école de médecine et de pharmacie, où les étudiants ont dû attendre un jour avant d’observer le dépeçage d’urgence de l’animal. « Sans une opération rapide, la peau du pachyderme n’aurait pas pu être conservée », rapporte la même édition du Magazine de la Touraine.
5 880 francs (soit 896,40 euros). C’est le prix de la deuxième restauration de Fritz, orchestrée en 1991 par Bernard Boisselier, artiste animalier de La Ville-Aux-Dames. Au programme : dépoussiérage, reprise des coutures défaillantes, de la teinte. Il avait déjà requinqué l’éléphant en 1976-1977. Après 270 heures de travail.
Le coup du cigare. Plusieurs versions quant à la cause de la fureur de l’éléphant. Une chose est sûre, il était déjà passablement agité depuis quelques jours. Son ultime coup de colère serait dû au cigare allumé d’un spectateur, qu’il aurait avalé. Jamais tranchée, cette question continue d’alimenterACTU_PAP2

tmv 2 ans : moment émotion…

Tmv, votre hebdo tourangeaux s’il en est, fête ses deux ans grâce à vous ! L’occasion de vous annoncer de grandes nouvelles… On attends un heureux évènement ! Gouzi gouzi.

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Deux ans déjà que, chaque mercredi, vous découvrez dans les rues et commerces tourangeaux votre hebdomadaire gratuit. tmv est désormais solidement installé dans le paysage médiatique de notre ville. Et c’est grâce à vous ! Chaque semaine, nous nous efforçons de rester fidèles à nos fondamentaux : l’actualité d’ici autrement.
Deux ans, pour nous, c’est déjà l’âge de grandir… Début avril, vous découvrirez « tmv le Mag », un mensuel, toujours gratuit bien sûr, consacré à l’art de vivre à Tours.
La même semaine, nos voisins de Poitiers et Niort auront aussi droit à leur tmv tout nouveau, tout beau ! Ce sera l’occasion, pour notre site internet, tmvmag. fr, de s’offrir une petite cure de jouvence.
Mais au fait, nous direz-vous, tmv, ça veut dire quoi ? Au bout de deux ans, il serait peut-être temps de le décider… Tours Ma Ville ? Ben non ! Toute Ma Ville ? Non plus. Toi, moi, Vous ? Raté. Et si c’était à vous de choisir ?
 

Nicolas Corneau, directeur de la publication