Vacances de printemps : bons plans et idées de petites escapades

Découvrez les bonnes idées pour une virée ou une escapade durant ces vacances de printemps et les ponts de mai !

Des vacances de printemps qui vont faire du bien et des ponts de mai qui ressemblent carrément à des viaducs… Si vous avez la chance d’en profiter, l’équipe de tmv vous a concocté un petit dossier spécial dans lequel vous retrouverez nos bonnes idées pour une échappée belle, le temps d’une journée ou plus, en Touraine et même ailleurs.
Suivez le guide et profitez !

> Téléchargez notre numéro 466 JUSTE ICI et découvrez les bonnes idées pour une virée ou une escapade durant ces vacances de printemps !

 

 

Silence ! On donne la parole aux femmes à l’Ecomusée du Véron

Interroger, questionner, traiter la question de la place de la parole et du silence des femmes : c’est ce que fait l’écomusée du Véron en accueillant la grande exposition « Chut… Femmes, silence & parole ». La parole, justement, Marie Joselon, responsable des publics, la prend pour tout vous dire de cette expo.

Pour nos lectrices et lecteurs qui ne vous connaîtraient pas encore, pouvez- vous nous présenter un peu l’écomusée du Véron ?

L’écomusée se situe à Savigny-en-Véron, à une dizaine de kilomètres de Chinon et à une cinquantaine de Tours. C’est un musée un peu particulier, un « musée de société » : il vise à parler de l’humain. Nous sommes pluridisciplinaires. Notre établissement aborde l’humain de la Préhistoire à nos jours, il accueille aussi des œuvres de divers continents. L’idée, c’est de ne pas rester enfermé sur notre territoire. On fait le lien entre les cultures et les époques, en se projetant vers demain.

Abordons « Chut… Femmes, silence & parole » : d’où est venue l’idée ? Pourquoi cette exposition ?

Parce qu’à l’écomusée, on a notre petit trésor… C’est une amulette en argent qui figure une femme, portant deux doigts sur sa bouche et son autre main recouvrant ses fesses. C’était une sorte de porte-bonheur pendant l’époque gallo-romaine – on pouvait le retrouver dans les maisons – qui a été retrouvé à Savigny, tout près de notre musée. Il n’y en a qu’une dizaine en Europe. C’est très rare. La posture est énigmatique : silence ? Silence du repli sur soi ? L’expo est née de cet objet. Ces statuettes sont appelées « pseudo Angerona », d’abord associées au nom de cette déesse romaine du silence. Cette exposition aborde aussi la place de la femme et de la libération de la parole. Nous sommes un musée de société, il était donc logique d’en parler.

On commence donc l’expo par cette pièce ?

Oui, on débute avec cette amulette. Puis, on déroule un discours autour de la femme et du silence. De tout temps, les femmes sont liées à la notion de silence. Pas forcément subi, attention ! Il y a aussi le côté sacré, le recueillement, etc. Il n’est pas question de victimiser les femmes ; même si le silence est subi, la Femme a quelque chose à dire. On voit aussi comment on va arriver dans l’histoire à des artistes femmes. Par exemple, Niki de Saint Phalle qui a libéré la parole des femmes, elle a été transgressive. Il y a aussi George Sand qui a changé de nom pour pouvoir écrire. L’expo a un côté militant.

On parle régulièrement – et encore plus maintenant – de l’égalité femmes hommes. Est-ce que le fait de s’intéresser aux femmes et au lien qu’elles entretiennent avec le silence s’incorpore dans votre thématique ?

Oui, forcément. C’est une question que l’on traite beaucoup, notamment avec le public scolaire qui vient nous voir : comment vit-on ensemble ? Pourquoi le silence est important ? À quoi ça sert ?

Est-ce que vous pouvez me parler de quelques œuvres qui sont présentées ? Que vous aimez particulièrement ou que vous jugez important de mentionner ?

On a des œuvres majeures, comme le bronze de Rodin, « Le Cri », une sculpture expressive de femme qui crie, il y a une notion de souffrance. Pas loin, il y a la toile d’Aurélie Nemours, « Structure du silence », une abstraction géométrique. À Savigny, on aime surprendre notre public ! (rires) Il y a aussi des statuettes féminines du Néolithique, polychromes, de Syrie. Une vraie chance. Ou encore des poupées de fécondité du Cameroun, un cadeau coloré venant de tribu et qui était porté par les petites filles. Tout ça a rapport à la question des civilisations, des différences culturelles, sans regard faussé.

En fait, cette expo couvre une très large période !

De la Préhistoire à la période contemporaine, en 2008 ! Les œuvres viennent de France, d’Égypte, du Cameroun, etc. On a même un dessin de Picasso, « Femme aux cheveux verts ». Intéressant, lorsqu’on connaît le rapport particulier à la femme qu’avait cet artiste. Tout ça est le fruit d’un partenariat avec les musées nationaux, sauf notre amulette, et de collectionneurs privés. Chut présente une soixantaine de pièces.

Avez-vous un « public type » ? L’expo s’adresse aussi aux enfants ?

Aucun public type… Il y a des spécialistes, mais aussi un public très familial, un lien que l’on cultive beaucoup d’ailleurs. Tout à l’heure, j’ai aussi eu des élèves de grande section ! Cela permet de s’interroger, de travailler sur la question de l’émotion.

Petite question concernant l’écomusée. Il devait fusionner avec le Musée du Carroi à Chinon, n’est-ce pas ?

Oui, c’est fait, c’est bon. Nous avons maintenant une équipe et une directrice communes. Le même regard sera porté lors de nos expositions. Le même état d’esprit régnera. Au passage, le Musée du Carroi accueille en ce moment « Fabuleux animaux », une expo sur la symbolique des animaux, et Dominique Bailly, avec « Sculpture, paysage, promenade ».

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photos : Musées CC-CVL


> Ecomusée du Véron, 80 route de Candes, à Savigny-en-Véron.
Contact : 02 47 58 09 05. Cet été, ouverture tous les jours, de 10 h à 19 h.
Tarifs : 4 € (plein),
2,50 € (enfants, étudiants, demandeurs d’emploi, etc.), gratuit jusqu’à 5 ans.
> Expo « Chut… femmes, silence & parole » jusqu’au mois de novembre.

 

Festival Émergences : le jazz pour tous

De nouveaux artistes, des sons inédits, Émergences, c’est le festival du jazz vivant et c’est pour tout le monde.

Anne Paceo sera au programme du festival.

Émergences, c’est un festival à deux têtes. D’un côté, Le Petit Faucheux, la fameuse salle tourangelle dédiée au jazz sous toutes ses formes et, de l’autre, l’école Jazz à Tours, une référence, elle-aussi. « Nous travaillons toute l’année ensemble, confirme Renaud Baillet, programmateur du Petit Faucheux, mais le festival est vraiment le point d’orgue de notre collaboration. Tout est fait à 50/50, du financement à la programmation. »

Un festival bien né, donc et qui a deux ambitions principales. « L’idée, c’est de programmer des talents émergents, de jeunes artistes issus de la scène locale ou nationale en début de carrière et en qui nous croyons. Mais la volonté, c’est aussi de mettre à l’honneur des formes émergentes de la musique jazz, de nouvelles esthétiques portées, parfois, par de très grands noms qui savent se renouveler. »

Et l’alchimie fonctionne. À ces deux lignes de force, on peut en ajouter une troisième, que l’on sent présente à tout moment : celle de rendre le jazz accessible à tous les publics. « Il arrive encore que le jazz fasse un peu peur à certains. Nous voulons montrer que c’est une musique qui s’adresse à tous. »

C’est la raison pour laquelle, Émergences (qui fête sa majorité cette année avec sa 18e édition) se paye une petite tournée des bars (le barathon) avec des musiciens, pour beaucoup étudiants de Jazz à Tours qui viennent se confronter à un public pas forcément habitué à cette musique. C’est aussi pour cela que le festival investit des lieux nouveaux, comme le musée des Beaux-arts ou le HQ (espace de coworking et pépinière numérique boulevard Béranger) pour des concerts ouverts à tous et gratuits.

« Plus de la moitié des nos rendez-vous sont gratuits, souligne Renaud Baillet et ces formes plus intimistes, pour des spectateurs non-initiés, sont très importantes pour nous. » Émergences, comme tout festival qui se respecte, c’est aussi des temps forts. Citons- en deux. La soirée d’ouverture avec la batteuse Anne Paceo, à La Pléiade de La Riche qui vient d’être sacrée artiste de l’année aux Victoires du Jazz.

« Un jazz teinté de soul, de pop et d’électro, c’est fascinant ! », s’enflamme Renaud Baillet. À noter également, toujours au chapitre ouverture, Alternate Cake, un concert commenté pour le jeune public, le mercredi 13 novembre, à 15 h 30. « On joue et on explique la recette, nous avions beaucoup de demandes des familles. Nous voulions y répondre. »


Au programme

♦Vendredi 8 novembre
Anne Paceo Bright Shadows, à La Pléiade de La Riche, à 20 h 30. De 8 à 25 €. Samedi 9 novembre Soirée West Coast, au Petit Faucheux, à 20 h. De 8 à 16 €.

♦Dimanche 10 novembre
Artdeko à l’Hôtel Gouin, à 15 h et 18 h, gratuit. Nosax Noclar, au HQ, à 16 h 30, gratuit.

♦Mardi 12 novembre
Grand ensemble Koa, au Petit Faucheux, à 20 h. De 8 à 16 €.

♦Jeudi 14 novembre
Le Barathon, de 18 h à 22 h, à la grande ourse, le Cubrik, le Shelter et le Balkanic. Gratuit.

♦Vendredi 15 novembre
Sylvain Rifflet Troubadour + Endless, au Petit Faucheux, à 20 h. De 11 à 23 €.

>Programme complet et infos pratiques sur festivalemergences.fr

La Clef : l’impro comme terrain de jeu

Pour fêter ses vingt ans, la compagnie La Clef organise ce weekend un festival d’improvisation à Chambray-lès-Tours. Rencontre avec sa responsable artistique, Valérie Lesage.

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Il y a 20 ans naissait la compagnie La Clef. C’était en 1998… …
grâce à la Coupe du monde de football ! Nous étions quelques comédiens issus de la ligue d’improvisation française à Paris, missionnés par une structure de Seine- Saint-Denis pour animer un grand espace au pied du Stade de France. Nous avons créé un monde où tout était rond, comme le ballon, et monté un spectacle pour des collégiens. Il fallait créer une structure pour mener ce projet, et c’est ainsi qu’est née la compagnie La Clef. Je suis arrivée sur Tours en 2001, et la compagnie s’est progressivement installée en Touraine, où elle est active depuis 2006.

Pourquoi « La Clef » ?
C comme compagnie, E comme événement et F comme formation. Quant au L, nous n’avons jamais trouvé de mot qui nous corresponde. Vous pourriez lancer un jeu concours auprès de vos lecteurs ?

Le premier spectacle tourangeau de la compagnie ?
C’est le catch-impro. Nous nous sommes approprié la dramaturgie du catch : les commentateurs, les agents de sécurité… Dès le hall d’entrée, le spectacle commence : le public, reçu par le service de sécurité et les agents d’accueil, est invité à écrire les thèmes de son choix sur des papiers. En parallèle, les commentateurs chauffent la salle, et un DJ fait monter la température. Lorsque les deux duos d’improvisateurs entrent en scène, on pioche au hasard un thème dans l’urne. Le décompte commence immédiatement : 5 – 4 – 3… Et l’improvisation démarre, sans préparation ni réflexion. Je joue souvent le rôle d’arbitre : il est là pour se faire huer, récupérer les énergies négatives du public afin que les comédiens jouent plus confortablement. C’est une réussite : nous entamons la 12e saison du spectacle. Au sein de la compagnie, il y a les spectacles, mais aussi les stages, les ateliers, les formations, les événements en entreprise…

L’impro, c’est pour tout le monde ?
Oui, aucun pré-requis n’est nécessaire. En 25 ans d’enseignement, je n’ai jamais rencontré quelqu’un incapable d’improviser. Par contre, certains ne s’autorisent pas à le faire. Pourtant, on s’amuse beaucoup : en état d’improvisation, tout devient prétexte au jeu, on retombe tous en enfance. On développe aussi plein de qualités humaines : l’écoute, le respect de la parole de chacun, l’acceptation de l’autre… Alors venez découvrir l’impro. Le seul risque que vous prenez, c’est de vous amuser et de trouver du plaisir !

Propos recueillis par Nathalie Picard

LA CLEF EN CHIFFRES :
> 150 adhérents > 6 ateliers hebdomadaires : 5 pour adultes et 1 pour ados
> Un noyau dur de 6 comédiens professionnels réguliers
> 50 salariés engagés temporairement sur une année

Impro : rendez-vous au Fi!l good festival

Fi!L Good, c’est le premier festival d’improvisation théâtrale organisé par la compagnie La Clef en Indre-et-Loire. Une sélection de spectacles, performances originales et ateliers

Catch Impro ©Anthony Oblin
Catch Impro ©Anthony Oblin

L’impro ? Un sacré divertissement… mais aussi un jeu périlleux. Car rien n’est écrit, tout s’invente dans l’instant présent. L’occasion de découvrir de drôles d’histoires, et peut-être d’en inventer ?

IMPROVISEZ !

Relèverez-vous le défi ? La compagnie la Clef vous propose de découvrir l’improvisation théâtrale lors d’ateliers découverte entre enfants, ados, adultes et même en famille. Vous avez très peur de vous mettre à nu ? Vous ne voyez pas ce que vous pourriez bien inventer sur le thème « gare aux casseroles » ? Allez, on n’a qu’une seule vie ! Et soyez rassuré : les organisateurs nous assurent que tout le monde en sortira vivant.
Samedi 17/11 de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h sur réservation.

AU MICRO DE RADIO BÉTON

Improviser avec les contraintes d’un direct à la radio. Les comédiens professionnels des compagnies La Clef et Les 3 sœurs placent la barre haute : leur performance sera diffusée en live sur Radio Béton. Imaginez un plateau radio avec un animateur, un invité et des chroniqueurs pas comme les autres : un médium, un astrologue et un psy. Grâce à l’émission de spiritisme de BF FM, la mort n’aura plus de secrets pour vous…
Spirit(e)s « Impro radio live ». Samedi 17/11 à 14 h.
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ADMIREZ VOS MAÎTRES

De grosses pointures ouvriront le festival avec un catch-impro spécial « stars de l’impro ». Cécile Giroud et Yann Stotz – célèbre duo d’humoristes – se retrouveront face au triple champion du monde de l’improvisation Richard Perret, en duo avec Julie Tajan. Ces maîtres improvisateurs sont experts dans l’art de créer des histoires farfelues, inventer des rebondissements improbables, sortir the réplique qui tue, nous faire rire… et peut-être pleurer ? Catch-impro.
Vendredi 16/11 à 20 h 30.

PLACE AUX AMATEURS

Si La Clef est une compagnie professionnelle, elle n’en oublie pas les amateurs pour autant. Deux moments leur sont dédiés lors du Fi!L Good Festival. Le premier ? La méningerie : les comédiens se mueront en acrobates, clowns ou funambules, lors d’improvisations autour de l’univers du cirque. Deuxième rendez-vous amateurs , le traditionnel match d’impro : les 4 équipes de comédiens de La Clef, les Enerveretz, le Tours Impro Club et la Ligue d’improvisation de Touraine Amateurs s’affronteront sur la patinoire, devant un public autorisé à huer l’arbitre ! Tous les codes du hockey sur glace seront au rendez-vous… sauf la glace.
La méningerie samedi 17/11 à 16 h 30. Match d’impro dimanche 18/11 à 16 h 30.

REMBOBINEZ

Tirer un livre au sort. Choisir un extrait au hasard. Jouer la fin de l’histoire. Rembobiner. Raconter le début de l’histoire, et en une heure, arriver à la fin. Rassurez-vous, on ne vous demandera pas ce genre de performances lors des ateliers découverte. Ce concept d’improvisation est un nouveau challenge que se lancent les comédiens de La Clef. Résultat en direct.
Rewind samedi 17/11 à 19 h, suivi de Cabaret à 21 h, un grand boeuf d’impro où le public pourra lancer plein de défis aux improvisateurs. No limit… ou presque !

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Du haut de ses 3 ans, Jules ne quitte jamais son doudou. Quant à Romane, 10 ans, elle ne jure que par ses cartes Pokémon. Et si ces objets du quotidien racontaient une nouvelle histoire ? Les comédiens de La Clef inventent contes, légendes et autres fables à partir des jouets amenés par les enfants, numérotés et tirés au sort au fil du spectacle. Impro-marmot. Dimanche 18/11 à 15 h.

Infos pratiques : Vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 novembre à Chambray-lès-Tours.
> Renseignements au 02 47 41 14 71. compagnielaclef.fr/fiil-good-festival

par Nathalie Picard

Festival Émergences : un marathon de jazz

Le festival Émergences c’est déjà demain ! Et c’est parti pour huit jours de jazz et de musiques du monde à travers la ville. Jeudi 15 novembre, embarquez aussidans un « barathon » organisé par Noise Gate, association de Jazz à Tours.

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(Photo tmv)

Le festival Émergences, organisé par le Petit Faucheux et Jazz à Tours, donne carte blanche à l’association Noise Gate pour mettre en musique le Barathon. Pouvez-vous vous présenter ?
Noise Gate : Nous sommes l’association des élèves, des anciens élèves, des professeurs et des anciens professeurs de Jazz à Tours. Noise Gate existe depuis une dizaine d’années maintenant. C’est la deuxième année qu’on organise le Barathon, toujours de façon assez autonome. On s’occupe également le reste de l’année de concerts avec les élèves de Jazz à Tours et de soirées avec Le Petit Faucheux comme lors de l’Open Jam. Nous sommes un noyau fixe de six personnes accompagné d’un comité d’administration et de bénévoles.

« Barathon », c’est un mélange entre les mots « bar » et « marathon ». Expliquez-nous le principe ?
C’est un événement qui existe depuis pas mal d’années. Le temps d’une soirée, l’idée est de se balader de bar en bar en centre-ville et d’assister à différents concerts dans des lieux conviviaux. On essaye de changer les partenaires au fil des éditions pour faire découvrir de nouveaux endroits. Ce sont des lieux avec une activité culturelle à l’année.

Quand se déroule-t-il cette année ?
Nous proposons quatre concerts gratuits jeudi 15 novembre, un dans chaque bar, de 18 h à 22 h. On part de la rue du Grand marché et on s’avance en ligne droite vers la rue du Commerce et la rue Colbert. Chaque prestation dure environ 45 minutes pour que le public ait le temps de se déplacer et d’assister, s’il le souhaite, à tous les concerts. Mais certains n’en feront qu’un et resteront boire un verre avec les musiciens, d’autres prendront le convoi en route en passant par hasard devant. L’idée c’est aussi de faire découvrir le jazz et la musique du monde à ceux qui ne viennent pas forcément dans des salles de concerts.

Comment avez-vous préparé cette programmation ?
Ce sont tous des talents locaux, dont au moins un membre fait ou a fait partie de Jazz à Tours comme professeur ou élève. Guillaume Haddad, ancien élève pianiste, connaît bien le vivier musical local et nous a proposé une liste de musiciens jazz et musiques du monde. Nous travaillons sur ce projet depuis un an et demi et nous avons gardé nos coups de cœur dans cette sélection.

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Barathon 2017 (Crédit Coing Tete)
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Tinkty Boom

Pouvez-vous nous décrire les concerts à venir ?
On va monter en intensité dans la soirée, au fil des concerts. On commence à 18 h, par un bar cosy, le Bistro 64, rue du Grand Marché, avec le Duo Garcia. Ce sont deux frères qui s’inspirent des musiques de l’Afghanistan, de la Turquie, du Maroc et de l’Andalousie. Ensuite, direction le Winchester, rue du Commerce, à 19 h, avec Pottok on The Sofa. Là on sera plus sur de la chanson pop, jazz et bossa, à travers trois voix de chanteuses qui interprètent leurs titres en espagnol, anglais et français. Ce sont trois sœurs qui ont baigné dans la musique dès leur plus jeune âge et sont toutes passées par Jazz à Tours. L’une d’elle y est d’ailleurs encore.
On continue à La Réserve, rue Colbert, à 20 h, avec Tinkty Boom. C’est cette fois-ci vraiment jazz, ça swingue comme dans les années 30 et 40. Le trio tient son nom d’une expression du saxophoniste Lester Young qui a inventé ce terme pour caractériser la sobriété, la fluidité et l’efficacité du swing souhaité dans le jeu des batteurs qui l’accompagnent.
Et enfin, à 21 h, on termine au Spot, nouveau bar installé au 124 rue Colbert. On y a invité Troisième démarque. Ce trio, dont deux des membres viennent tout juste de sortir de Jazz à Tours, crée une musique écrite et improvisée aux influences jazz et modernes. Ils s’emparent des sons chauds et veloutés de la « west coast » des années 50 pour dérouler un jazz dans la lignée des trios acoustiques de Jimmy Giuffre.

Qu’est-ce-que l’organisation de ce Barathon apporte à Noise Gate ?
Noise Gate : C’est un moyen d’acquérir des connaissances dans la production, la programmation, l’administratif et la technique. On apprend aussi à aller vers les gens et à communiquer, que ce soit vers des artistes ou des lieux de diffusion. Les élèves bénévoles apprennent par la même occasion ces notions et nous pouvons échanger nos connaissances entre nous, notamment au niveau technique. On essaye d’impacter un maximum les élèves dans l’organisation de ces concerts car ça fait partie de la formation au métier. Noise Gate est un immense réseau, une fourmilière où se rencontrent les élèves et professeurs et où naissent des formations musicales.
Le Petit Faucheux : Cette association connaît bien le réseau de musiciens locaux, avec des groupes que parfois on ne connaît pas car les musiciens sont jeunes. Ils apportent ainsi leurs connaissances et leur sensibilité à ce festival, c’est pour ça qu’on les a choisis.

@ www.festivalemergences.fr

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Des invités de marque au festival

Le jazz va réchauffer l’ambiance à Tours, du 8 au 16 novembre. Cette année, deux événements phares marquent le festival Émergences.

> OSLO
Le premier événement à ne pas manquer se déroule jeudi 8 novembre. C’est le concert de l’Orchestre national de jazz Olivier Benoit. « Après Paris, Berlin et Rome, Oslo est le dernier programme de l’orchestre et il nous a beaucoup plu », révèle le programmateur du Petit Faucheux, Renaud Baillet. « Il y a un côté plus pop, une place plus importante laissée à la voix. Et c’est assez exceptionnel de les voir passer chez nous ! » Une écriture aux confins du jazz, de la musique répétitive, minimaliste et du rock, qui s’inspire de la singularité architecturale de cette capitale du nord de l’Europe, à la fois moderne et traditionnelle.
À 20 h, jeudi 8 novembre, au Petit Faucheux. Tarifs : de 8 € à 16 €

> JAZZ MÉTISSÉ
Second moment fort du festival, la venue de Jowee Omicil, vendredi 9 novembre. « Ce jeune saxophoniste qui monte a vécu à Haïti et au Québec, il a aussi voyagé dans le monde entier et s’est installé en France, énumère Renaud Baillet. Il vient présenter son nouvel album Love Matters! impregné des musiques du monde. » Ce « virtuose » sait jouer de tous les instruments à vent, « c’est spectaculaire » encense le programmateur conquis. Son quartet est composé d’un piano, d’une basse, d’une batterie et de lui, Jowee Omicil, qui joue de tout le reste : selon les morceaux on le retrouve au saxo, à la clarinette, à la flûte, à la trompette ou au chant. Une musique « joyeuse, dansante et populaire ».
À 20 h 30, vendredi 9 novembre à La Pléiade, La Riche. Tarifs : de 8 € à 14 €.

> C’EST GRATUIT !
En dehors du Barathon, deux autres concerts sont proposés aussi gratuitement pendant le festival, l’après-midi du samedi 10 novembre, dans des lieux de concerts originaux. Élodie Pasquier Solo à l’Hôtel Gouin à 16 h, présente des compositions et improvisations à la clarinette. Ensuite, à 17 h 30, le même jour, au HQ, espace de coworking impasse du Palais à Tours, le duo constitué de Laura Perrudin, harpiste et Thibault Florent, guitariste, propose une ambiance rappelant certaines musiques électroniques.

> POUR FINIR EN BEAUTÉ
Ultra Light Blazer clôture la semaine, vendredi 16 novembre. « C’est un mélange entre hip hop et jazz monté par Jonas Muel – saxophoniste et compositeur – et Edash Quata – MC et auteur de textes – », décrit le programmateur. Pour accompagner le flow du rappeur et le saxo, Mathieu Debordes aux claviers, Guillaume Marin à la basse et Julien Serié à la batterie. À 20 h, au Petit Faucheux. Tarifs : de 8 € à 16 €

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Nos 10 petits kifs pour les fêtes de Noël

Même ceux qui disent « j’aime pas Noël » l’avouent : cette fête reste exceptionnelle. À la rédac, on a gardé une âme d’enfant et on a chacun nos petits kifs. On vous les partage. Joyeux Noël et paix pour tous !

1. S’entasser avec la famille dans une voiture et faire la tournée des châteaux : Blois, Azayle- Rideau, Chenonceau, Cherverny et Langeais ont enfilé leurs habits d’hiver. Et croyez-nous, ça fait rêver ! Vous allez pécho des abonnés en masse sur Insta.

Photo Jean-Christophe Coutand
Photo Jean-Christophe Coutand

2. Partir à travers la ville à la chasse aux châtaignes grillées. Le marchand nous attend-t-il place Jean Jau, place Plum’, à côté du manège près de la Loire ou devant la gare ? C’est la question. Et provisions faites, croquer ses châtaignes très fort, en faisant du bruit, comme un renne qui broute.

3. Allumer une bougie (plein de bougies), se faire une tasse de chocolat chaud avec une montagne de chamallows dedans, prendre un livre et se coller en boule sur le canapé, bien pelotonné sous un plaid. Oui, c’est bateau, et oui, on adore (vous connaissez maintenant notre programme de la semaine prochaine).

4. Boire du vin chaud. La recette de la rédac : verser 1,5 litre de chinon ou de beaujolais dans une casserole. Ajoutez 100 g de sucre roux, 2 bâtons de cannelle, 2 étoiles de badiane, 2 clous de girofle, 1 morceau de gingembre frais émincé, 1 pointe de muscade, 2 oranges tranchées finement. Faites chauffer jusqu’à frémissement pendant 15 minutes. (buvez !)

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5. Regarder une comédie musicale, mais en vraie, pas à la télé. Sous les ors de notre adorable théâtre de poche, passez une soirée avec My Fair Lady et suivez son incroyable métamorphose.
Au Grand théâtre, les 26, 27 et 29 décembre à 20 h, 30 décembre à 15 h et 31 décembre à 19 h.
Réservations et tarifs au 02 47 60 20 20.

6. Photographier Tours depuis la grande roue. Ou même tout simplement admirer la ville, du haut de ces 40 mètres. À faire, bien sûr, quand la nuit est tombée, pour profiter des lumières qui redessinent les rues. Et sachez-le : le chef de la grande roue, c’est Michel et il est très sympa.
Du lundi au jeudi, de 14 h à 19 h, week-end et jours fériés de 11 h à 20 h. Vacances scolaires : de 11 h à 22 h. Tarif : 5 €.
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7. Se prendre le chou à fabriquer des sapins de Noël en origami. On a déjà failli devenir fou en testant la bête cocotte en papier, cette nouvelle session devrait nous faire sur-kiffer. En tout cas, occuper les petites mains un bon moment.

8. S’évader dix minutes, un quart d’heure, une heure, bref le temps que vous souhaitez, dans la galerie noire du CCC OD. Cécile Bart y présente son Silent Show. Une exposition onirique, magique, dans laquelle on s’immerge comme on veut et qui ressource autant qu’une séance de yoga. Et les enfants adorent (la rédac a testé avec un bambin de 8 ans).
Au CCC OD, jusqu’au 11 mars. Du mercredi au dimanche de 11h30 à 18h, nocturne le jeudi soir jusqu’à 20h. Tarif : 3 à 6 €.

9. Mettre un manteau bien chaud et sortir après 20 heures, pour un tour de ville by night. Et en rentrant, se faire le kif numéro 3 ou numéro 10. Les audacieux mettront un bonnet de père noël. Ou une cape rouge et blanche, pour ne pas être confondu avec les sapins.

10. Organiser une soirée « Étude comparative des bières de Noël ». Le matériel qu’il vous faut : une dizaine d’amis, une cinquantaine de bières de cinq sortes différentes (au-delà, on perd son palais), un bon plateau de fromages du Nord et de l’Est, un plateau de toasts de pain d’épices au foie gras et des tartelettes à la crème de marrons.

Danse : racines afro sur un air de funk

À Cormery, l’association Le Pied à l’oreille lance des cours d’afro-funk pour enfants. Ambiance assurée !

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Les doigts claquent, les pieds tapent, les têtes marquent la cadence et les bras se jettent dans un ample mouvement. « Et un, et deux, on ouvre les bras, on tourne les fesses », scande la professeure de danse Maeva Frémont. Face à elle, sept jeunes filles se trémoussent sur un air entraînant.
La musique ? Tout le monde la connaît : Uptown funk de Bruno Mars et Mark Ronson, le genre de tube qui donne envie de bouger dès les premières notes.

C’est le côté funk de ce cours d’afro-funk, lancé à la rentrée par l’association tourangelle Le Pied à l’oreille, à la salle des fêtes de Cormery. « On mélange la danse africaine avec les musiques actuelles qu’on aime bien. Bruno Mars, Michael Jackson, Beyoncé… », expliquent Julie et Jade, 10 et 11 ans. Emballées, les deux jeunes filles ont fait des pieds et des mains pour ramener des copines, afin d’être assez nombreuses pour que le cours puisse continuer.

Ce mercredi-là, après 20 minutes d’échauffement et d’exercices de rythme, les danseuses ont bien avancé sur leur chorégraphie. « Vous avez bien travaillé, apprécie Maeva. Votre cerveau doit bouillir. » « Plus que bouillir, même ! », répond Emma, l’une des nouvelles venues. Sur un air de musique africaine, les étirements sont les bienvenus.
Bras, dos, jambes… La danse afro-funk, c’est physique ! « On part de la danse africaine – la base, nos racines – puis on mélange avec du hip-hop, du funk, du latino, du freestyle… Tout est possible. Faire des ponts avec des styles de danses et de musiques plus connus des enfants, ça permet de leur donner envie. Mais je leur parle toujours des origines des musiques que nous écoutons », précise Maeva.

Un concept prometteur, né lors des bœufs danse – musique organisés par le Petit faucheux, la salle de jazz tourangelle.

>>Le pied à l’oreille. Cours de danse africaine et d’afro-funk sur Tours et Cormery. Cours d’afro-funk pour enfants (à partir de 7 ans) le mercredi de 17 h 45 à 18 h 45 à la salle des fêtes de Cormery.
>> Contact : lepiedaloreille@ gmail.com ou http://lepiedaloreille.wixsite.com/danse-africaine

C’est le printemps… des poètes !

La 19e édition du Printemps des poètes a démarré ! Jusqu’au 21 mars, les Tourangeaux et Tourangelles vivront au rythme des alexandrins, des rimes et des vers.

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« Le Printemps des poètes, c’est la poésie pour tous et la poésie partout », raconte Roselyne Texier, présidente de l’association organisatrice. « Nous mettons à disposition un matériau, les textes notamment, et chacun, institutions, espaces culturels, établissements, s’en empare à sa manière en fonction de son territoire, de son public, de ses envies et de ses rêves. »

Un programme spécial est même dédié aux enfants et aux familles. Dans les crèches municipales et associatives, les équipes ont eu la possibilité de participer à des ateliers de formation pour mettre en scène, comme elles le souhaitent, un accueil des parents en poésie. Dans certains établissements scolaires, la poésie est mise à l’honneur par les enseignants, les animateurs et parfois même par les parents d’élèves. Les bibliothèques de la Ville sont bien entendu sur le pont : les heures du conte se mettent au diapason, les ateliers également.

Pour honorer le thème de l’événement, AfriqueS, la Médiathèque François-Mitterrand propose, par exemple, les mercredis 8 et 15 mars, une mise en danse et en musique d’un poème d’Abdellatif Laâbi – par ailleurs présent pour une rencontre à la Boite à Livres le 6 mars. Elle organise également une partie de pêche à la ligne de poèmes, les 9 mars ! La Médiathèque des Fontaines, elle, n’en oublie pas de célébrer le 40e anniversaire de la mort de Jacques Prévert avec une exposition sur les collages du célèbre poète et des ateliers de mise en pratique pour les enfants, les mercredi 15 et 29 mars.

Au gré des balades, on pourra également venir cueillir en famille des poèmes dans l’un des six « Arbres à palabres » installés dans les jardins de la ville. Et si vous n’allez pas à la poésie, la poésie viendra à vous au coin d’une rue, dans le tram, sur le marché, via la Brigade d’intervention poétique, la BIP, qui chuchotera à l’oreille des poèmes minutieusement choisis.

Jeanne Beutter

Kids : Olé Flamenco !

Bientôt, la danse sévillane n’aura plus de secret pour les sept fillettes de l’association Tiempo flamenco. Ambiance.

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Jupes noires à pois rouges, chaussures pailletées à talons, fleurs rouges dans les cheveux… Comme tous les vendredis soirs au foyer Mirabeau à Tours, sept fillettes se tiennent prêtes pour leur cours de flamenco. Une danse pas très courante pour des enfants. Comment cette curieuse idée leur est-elle venue ? « Mes parents m’ont ramené une robe flamenco d’Espagne », répond Manon, une jeune blondinette. « Ce qui m’a donné envie, c’est Idalina, ma poupée espagnole danseuse de flamenco », ajoute Maëlys. Quant à Lana, elle a vu un spectacle avec « Florence et ses copines ».

Florence Milani, c’est la professeure de l’association Tiempo Flamenco, née en 2002. Au départ, une bande de copines, donc. Passionnées par cette danse, elles décident de monter une association afin d’organiser elles-mêmes les cours qu’elles ne trouvaient pas à Tours. Aujourd’hui, Tiempo Flamenco compte 50 élèves, dont sept enfants.
« Ce qui m’a plu, c’est le contraste entre les mouvements des mains et du corps, gracieux et sensibles, et ceux des pieds, plus carrés et rythmés », décrit Florence Milani. Car une bonne danseuse de flamenco doit aussi être musicienne : avoir une bonne oreille et le sens du rythme, coordonner ses bras et ses jambes. Alors, facile le flamenco ? « On tape souvent avec nos talons, ça fait mal aux jambes. Mais on se fait les muscles, aussi ! », lance Jeanne-Ève. Emballées, les jeunes filles préparent déjà le spectacle de fin d’année. Elles s’en donnent à coeur joie. Car pour une fois, elles ont le droit de taper du pied.

> tiempoflamenco.com

Nathalie Picard

Escape Game : le tombeau du pharaon sera-t-il le vôtre ?

Le nouveau jeu d’évasion grandeur nature Escape Yourself fait un carton à Tours. Après Le secret de Léonard de Vinci et Contamination, deux nouvelles pièces viennent de voir le jour. Tmv a eu accès, en avant-première, à Pharaon. Et comme on est gentils, on a décidé de vous donner quelques indices. On vous laisse faire le tri !

LE CONCEPT DE L’ESCAPE GAME

Une énigme, une équipe de 2 à 6 joueurs et 60 minutes, pas une seconde de plus, pour trouver comment sortir de la pièce dans laquelle on vient de vous enfermer. Pour réussir, un zeste de matière grise et une grosse cuillère de logique, à mélanger avec un sens de la fouille bien développé suffiront ! (souvenez-vous, tmv avait testé la première pièce ICI)

PHARAON, À LA RECHERCHE DES TRÉSORS DE L’ÉGYPTE

Pour cette nouvelle énigme, le dépaysement est total. Vous vous retrouvez en l’an -1184, quand le jeune Pharaon Siptah accède au pouvoir. Se sentant manipulé par ses conseillers, il se dit que la fin est proche. Il sait déjà où se trouve son futur tombeau dans la Vallée des rois : la tombe KV47. Il décide alors de cacher dans sa future demeure mortuaire les plus grands trésors de l’Égypte. Ce sont ces trésors, que vous, aventuriers lecteurs de tmv, allez tenter de récupérer. Mais pour y arriver, il va falloir être rapide. Car Siptah n’a pas fait que cacher ses trésors, il a aussi maudit son tombeau, et quiconque y restera plus de 60 minutes sera maudit à jamais…

Si vous vous sentez l’âme d’un Champollion, pas de doute, cette énigme est pour vous. Car il se pourrait bien que vous ayez un peu de lecture. Nous, on fait des recherches (ouais, ouais) et d’après la Pierre de Rosette, le bonhomme en bas à gauche, ça veut dire « dieu » et la croix de Ankh au-dessus « vie ». Ça ne vous avance à rien ?

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Il se pourrait bien que quelqu’un vous observe durant votre quête… Nan, ce serait trop facile. Et si ça avait quelque chose à voir avec des mesures ? À l’époque, les Égyptiens l’utilisaient pour écrire des volumes en fractions, avec un dénominateur de 64. Si on était vous, on réviserait mos cours de maths. On dit ça, on dit rien.
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Quand on vous dit qu’il faut trouver un trésor ! Un vrai beau trésor qui brille de mille feux avec des pièces, des bijoux, des diamants, des vases, toussa quoi. À vue de nez, on tape dans le million, facile. Nous, on sait où il est, mais on vous le dira pas. Mouahahah.

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Hey, coucou toi. Sympa le style cheveux longs et couronne à la mode Reine Elisabeth. D’après une certaine encyclopédie en ligne, c’est le maître de l’eau fraîche. Classe ! D’ailleurs, peut-être bien que quelque chose se cache dans sa coiffe (soit dit en passant, beaucoup trop grande pour lui). Ou pas.
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Allez, on vous donne quand même un petit indice : vous ne sortirez pas du tombeau sans avoir trouvé cette urne. Encore faut-il avoir fait marcher ses neurones pour arriver jusque-là (vous comprendrez quand vous y serez). Eh oui, pas de logique, pas d’urne. Pas d’urne, pas de trésor. Pas de trésor… ben, pas de trésor !
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KIDNAPPÉS, BIG TURNER IS WATCHING YOU

Un chouia plus difficile, l’autre salle plongera les joueurs au coeur des années 80, dans le sinistre appartement d’un ancien officier de police, John Turner. Il n’est plus le même homme depuis qu’il a été démis de ses fonctions. Reclus, il sombre petit à petit dans la folie. Son rêve désormais : devenir l’un des plus grands tueurs en série de l’histoire. Et malheureusement pour vous, sans le savoir, vous avez croisé sa route hier soir. Depuis, c’est le trou noir. Vous ne vous souvenez de rien, à part de votre réveil, ici, dans l’antre de John. Pour retrouver la liberté, vous allez devoir vous montrer plus malin que lui…

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>>INFOS PRATIQUES
Pour les novices, on vous conseille de commencer par la toute première pièce créée par Escape Yourself, « Le secret de Léonard de Vinci ». Au même endroit, 53 bis rue Léon-Boyer, vous pourrez également chercher l’antidote du virus IB7A-H qui vous permettra de sauver le monde (oui, rien que ça) dans la salle « Contamination ». Attention, les deux nouvelles énigmes se trouvent quant à elles au 21, rue Etienne-Pallu, à côté des Galeries Lafayette.
Tarifs : de 19 € à 30 €, selon le nombre de joueurs et l’horaire. Pensez à réserver à l’avance sur escapeyourself.fr ou au 06 28 48 00 34.

 

 

Par Camille Petit

Rencontre : les enfants à l’école du cirque

Le cirque est une activité idéale pour développer motricité et imaginaire. La preuve avec la compagnie C’koi ce cirk.

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Passé l’imposant projecteur qui trône à l’entrée du Rexy, les trois rangées de strapontins et le grand écran de la pièce principale rappellent la vocation historique de ce lieu : un ancien cinéma de quartier, à Saint-Pierre-des-Corps. Pourtant, pas de doute : trapèze suspendu dans les airs, quilles multicolores, boule d’équilibre…
C’est bien dans une école de cirque que l’on se trouve. Celle de la compagnie C’koi ce cirk, qui a pris ses quartiers ici il y a un an. À peine arrivés, nous voici envahis d’une horde de petits chats : une douzaine d’enfants, qui avancent à quatre pattes, s’étirent et lancent des « miaou » à tout-va. Car l’échauffement n’est pas seulement corporel, mais créatif aussi.

Rapidement, six ateliers sont installés dans la salle : tissu aérien, trapèze, fil de funambule, bidon d’équilibre… « Le cirque développe la motricité. Il ouvre les portes de la créativité. Aussi, on insiste beaucoup sur l’entraide, pour fédérer le groupe », souligne Sylvain Mouza, animateur diplômé des arts du cirque. Élodie, gymnaste et danseuse, apporte sa touche artistique : « Quand l’enfant maîtrise un élément, je l’incite à danser avec, jouer un personnage… Pour aller au-delà de la prouesse technique », précise-t-elle.
Les enfants, eux, s’en donnent à coeur joie. Un grand sourire aux lèvres, Azélie se tient fièrement debout sur une grande balle jaune. Mahault, huit ans et demi, répond du tac au tac lorsqu’on lui demande ce qu’elle préfère : « Les animateurs et le spectacle de fin d’année ! »

 

 

Nathalie Picard

Les Rendez-vous de l’Histoire : on y fait quoi ?

Pas grand public, les Rendez-vous de l’Histoire ? Si vous le pensez encore, c’est que vous n’y êtes jamais allé ! L’histoire, c’est passionnant et c’est comme les particules fines ou le gluten, on en mange toute la journée sans s’en apercevoir. La preuve, ce week-end, à Blois.

NEWS_HISOIRELIVEMAGTESTEZ LE LIVE MAGAZINE !
Le LiveMag, c’est une revue, avec des sujets développés, des rubriques, des brèves, des pubs… mais vivante ! Pendant 100 minutes, auteurs, journalistes, artistes font le show sur scène et racontent au public des histoires, toujours vraies : actu ou faits d’armes, le récit est mimé, narré, dessiné. Les 3 premiers numéros ont cartonné à Paris. Cette fois, c’est à Blois et c’est un Hors-série. Une première pour le magazine ! Ici, 12 historiens et historiennes monteront sur scène pour incarner et faire vivre pendant 7 minutes un personnage, un objet, un événement. Leur défi : captiver le public. Attention, pas de replay et pas de captation, que du live ! Samedi 10 octobre, à 19 h à la Maison de la Magie. Seul événement payant des RDV de l’histoire. Billets à acheter sur place : 13 € ou 9 € pour les -25 ans et les demandeurs d’emploi ou sur livemagazine.fr mais avec quelques frais supplémentaires…

BAVEZ DEVANT « LES BELLES IMAGES DE POULAIN »NEWS_HISTOIREPOULAIN
Cette expo retrace l’histoire de la pub du XIXe siècle à aujourd’hui, à travers les affiches, images à collectionner ou boîtes en fer de la chocolaterie d’origine blésoise Poulain. Jusqu’au 31 octobre, du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30, entrée libre à la Maison de la BD, 3 rue des Jacobins.

PLONGEZ AU CŒUR DE LA NUIT AVEC UN GRAND N
Frédéric Beigbeder et Antoine de Baecque raconteront trois siècles de nuits parisiennes. Ça risque d’être long… mais amusant. Samedi 10 octobre, à 18 h 30, au café littéraire à la Halle aux Grains, 2 place Jean-Jaurès

NEWS_HSTOIREMONGENVOYEZ-VOUS EN L’AIR À L’IMPÉRIALE !
Les Compagnons du vent organisent des visites-guidées de la Vallée de la Loire… en montgolfière. Avec un vrai historien à bord ! Prix impérial : 237 € le vol-histoire. Réservation obligatoire au 06 61 20 33 93, info@compagnons-du-vent.fr ou sur www.compagnons-du-vent.fr

VOYEZ DES STARS POUR DE VRAI…
Jacques Attali, Stéphane Bern, Audrey Pulvar, Daniel Picouly, les frères PPDA et plein d’autres seront aux Rendez-vous de l’Histoire. Il y aura aussi un immense salon du livre avec des centaines d’auteurs en dédicace, près de 750 intervenants, des projections cine, des spectacles, des cafés historiques et 45 000 personnes attendues !

DÉVOREZ UN POZOLE VERDE DE L’EMPIRE AZTÈQUE OU UN BORTSCH TRADITIONNEL DE L’EMPIRE RUSSE
Autour du thème de cette année, 12 restaurateurs de Blois revisitent des recettes d’antan, avec plus ou moins d’inspiration… On craque pour le menu du Maryland « pour le 1er em/ pire et le meilleur » avec sa salade d’Austerlitz de légumes en bataille, sa sole Murat et son riz « Voli » ou son île St Hélène. Les prix varient selon les resto de 22 à 32 €. Liste des établissements participants sur le site www.rdv-histoire.com. Réservation conseillée !

Par Jeanne Beutter.

Expo photo : le droit d’être

Traiter de l’inégalité hommes/femmes, du point de vue… des hommes. C’est le pari d’une jeune photographe tourangelle. Car, les hommes ont aussi le droit d’être sensibles.

Justine Murzeau (Photo tmv)
Justine Murzeau (Photo tmv)

Début janvier, elle nous avait envoyé une photo de la marche Charlie, à Tours. Un très beau cliché, aux tons sépia, plein d’émotion. Elle, c’est Justine Murzeau, 21 ans, jeune photographe tourangelle. Petite blonde aux yeux bleus rieurs qui piquait l’appareil photo de son père à 16 ans. Passion transmise par son grand-père. Le sien, d’appareil, est d’ailleurs toujours à portée de main. Avec, elle veut « embellir » le quotidien et ce qu’elle voit. Elle a des idées plein la tête.
Sa dernière trouvaille ? Un travail qui va à contre-courant et doit faire réfléchir : « La réflexion m’est venue pendant un cours sur les droits des femmes, en socio », raconte celle qu’on connaît aussi sous le pseudo Jaïne, dans la photographie. « Je me suis fait la remarque : on ne parle pas du droit des hommes. Pourquoi pas eux ? Par ce biais, j’ai réfléchi à la condition des hommes dans notre société. »

Son discours est limpide, réfléchi. Elle est attablée au Kaa, le bar où elle expose ses œuvres. Regarde par la fenêtre : « Avant, les femmes n’avaient pas le droit de porter de pantalon. Maintenant, si. Mais ce n’est pas pour autant qu’un homme a le “ droit ” de porter une jupe, par exemple. On octroie les droits des uns en oubliant ceux des autres », sourit-elle.
Tour à tour, elle prend l’exemple du droit de garde chez ces messieurs. Ou bien les cheveux longs (un de ses modèles les a d’ailleurs jusqu’au nombril !), le maquillage, la sensibilité, l’émotivité… « On dit toujours aux garçons : ne pleure pas, c’est pour les fillettes. Sauf que les hommes peuvent être aussi émotifs que les femmes… », remarque, à juste titre, Justine.

C’est ce qu’elle démontre habilement dans son expo photo intitulée On ne naît pas homme, on le devient. Une série de quatorze images, où chacun porte un masque en dentelle noire. Des inconnus, des amis, des passants, peu importent la classe sociale, le physique ou l’âge. Un leitmotiv ? « Chacun est libre. Dès qu’un homme prend soin de lui par exemple, on dit que c’est une “ tarlouze ”. C’est choquant. Honteux. » Un seul but : faire réfléchir. Car ici, pas question de sexisme inversé. Pas de favoritisme. Surtout pas ! « C’est juste de l’égalité. »

EN BREF
L’EXPO

Photo Jaïne Photography
Photo Jaïne Photography

« On ne naît pas homme, on le devient », l’exposition, sera visible au Kaa, tout le mois d’avril. Le bar se situe au 18, rue de la Paix (place des Joulins). SA PAGE FACEBOOK PAR ICI

QUESTIONS BONUS
Parce qu’on n’avait pas fini notre bière lors de l’interview, on a rajouté quelques questions existentielles (ou pas) pour Justine Murzeau.

> Si tu pouvais passer la soirée avec un cinéaste ou un acteur ? « Mmh… Johnny Depp, très bon acteur ! C’est un super guitariste, en plus. Il a joué avec Marilyn Manson. Et j’aime beaucoup de ses films, notamment Edward aux mains d’argent. Bon, et puis aussi parce qu’il est beau gosse ! (rires) »

> Si tu pouvais passer la journée avec un artiste ? « Je ne suis pas forcément admiratrice de gens célèbres. Donc je dirais mon grand-père. »

> Argentique ou numérique ? « Numérique ! Même si l’argentique a son charme, le numérique c’est l’avenir. Les possibilités sont infinies. Je vis avec mon temps ! »

> Des photographes que tu admires ? « À part Doisneau, car c’est une référence… Je suis davantage admirative des talents qui peuvent m’entourer. »

> Ton avis sur la scène artistique et culturelle à Tours ? « On a énormément de talents. Mais c’est dommage, car on ne les voit pas assez. Beaucoup sont prometteurs, ils méritent un gros coup de projecteur. »

De Miossec à Beaujardin, en passant par Fred Chauvin et Johnson Concorde

Allez, on oublie les vacances : voilà la chronique culture de Doc pilot avec du lourd, du Miossec, du Johnson Concorde, du riff, de la musique (et même du cinéma).

Beaujardin & Paris Byzance aux 3 Orfèvres

Deux groupes que je découvre à la scène.Youpi ! D’abord, l’électricité lyrique de Beaujardin, quatre musiciens qui balancent une pop new wave anglo-saxonne aussi marquée par le revival anglais du milieu des nineties à la Suede, que par les dérives grungeo-expérimentales des derniers éclairs de David Bowie au passage dans le nouveau siècle. Le chanteur théâtralise la force des constructions rythmiques et du traitement sonore, matière à un dance-floor néo-futuriste pour habitués épileptiques des mondes en chute dessinés par Bilal. A se demander si cette musique est d’avant ou d’après-guerre ; pour moi elle ne peut se définir sans le drame, sans la mise en danger… j’aime….
Totalement à l’opposé, Paris Byzance semble la vision exacerbé
e d’un temps révolu, celui où l’on pouvait croire que tout serait mieux après avec de l’humain sur la voie de la sagesse et de la paix. On a le droit de rêver ; je le prends et en abuse à l’écoute de cette world music aux vertus apaisantes, une cure de jouvence et de rythmes, l’impression par la force du chanteur, son exaltation dans les textes, de voir une sorte de Yves Simon accompagné par Lo Jo. Il ne fait aucun doute que ce groupe va plaire, puis devenir nécessaire, addictif, histoire de se positiver le quotidien.

Fred Chauvin à La Pleïade

Pleïade pleine à craquer pour le concert de Fred Chauvin, entouré d’une sacrée brochette de virtuoses : les membres de la Canne à Swing et Laurent Zeller au violon, Stéphane Caraty aux drums. Parsemé de reprises (Nougaro, Gainsbourg), Fred offre un répertoire équilibré empruntant des titres à ses deux albums. La part belle est donnée aux instrumentistes par un ping-pong de solos brillants de violon et guitare, soutenus par une section rythmique fluide et implacable.
Fred est humain, ouvert.
Un mec bien qui balance ses petites histoires universelles vers un public prêt à se retrouver dans ses vignettes, ses galéjades : un type populaire et un chanteur dans le style.

Miossec & Parad à l’ Opéra de Tours

Miossec (Photo Doc pilot)
Miossec (Photo Doc pilot)

Surprise avec Parad en première partie, un duo poitevin bass/chant, drums pour une forme de chanson à textes des années 10 dans une mise en scène drôle, bruyante, efficace. A suivre…
Long concert de Miossec (pas loin de deux heures) dans une formule plus esthétique et moins rock que les précédentes, avec un artiste dans le don, la joie, la force. N’en déplaise aux puristes, nous sommes nombreux à nous réjouir de le voir à jeun à la scène, d’entendre tous les textes, de mesurer l’intensité dans le jeu de cette vie balancée dans une écriture unique et identifiée. Nous sommes tous Miossec comme nous f
ûmes tous Charlie ;  nous collons à son drame, à ses blessures, car nous en connaissons les raisons, la trame, l’essence et la chute. Le gladiateur n’est plus seul dans l’arène, nous sommes à ses côtés. Nous ne sommes plus au spectacle de sa mise à mort mais de nouveau dans la communion avec son art. Il le sent et, soutenu par des musiciens au service, nous invite au meilleur en décrivant le pire, nous invite à l’aimer dans ses histoires d’amour écorchées…
Béton, refais-en nous des beaux concerts à l’Opéra : pas de raison que ce lieu ne soit réservé qu’à des musiques dites classiques.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=as1vAIqcqAk[/youtube]

Johnson Concorde en Arcades Institute

La tribu Johnson Concorde est un cirque sur la route, une compagnie de jeu et de gestes dédiée à la mythologie du rock n’roll, sa caricature et sa force. Ceux qui furent témoins de cette furie physique et sonore comprendront mon propos : JC a en lui une force de séduction tranquille propre à rallier à son style et à son concept plusieurs types de public. Le punk fut bâti par des fans du glam rock et l’on retrouve ici dans cet univers fellinien, la synthèse de 30 années de glissades dans la fuzz, dans un nuage de poussières d’étoiles, dans la provocation par l’image, la sueur, la joie.

Johnson Concorde (Photo doc pilot)
Johnson Concorde (Photo doc pilot)


Il y a du Sparks dans cette affaire, de l’Alice Cooper, du Supergrass, du Blur, de la Hagen aussi, du Metallica, du Kiss. JC est une bande de petits agités heavy m
etalleux, des glamrockers irrespectueux, une bande d’ados attardés surs de la qualité de leur camelote. Il est possible que JC devienne localement aussi important qu’ As de Trèfle, aussi attendu et souhaité qu’un Shakaponk ; nous sommes déjà nombreux impatients d’aller le vendredi 13 mars au Temps Machine (4 € !) pour qu’ils nous disent leur messe, celle de l’outrage électrique et de la démesure scénique.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1qhDGEf3hGE[/youtube]

De Djanga Project à Gentiana au Bœuf Blues, via la soirée de La Meute Slam à La Belle Rouge : errance sur le trajet du Tram.

Djanga Projekt (Photo doc pilot)
Djanga Project (Photo doc pilot)

Sortie de résidence pour Djanga Project, le groupe franco-tchadien de world music en l’essence, support à la fête et au rythme, au dépaysement constructif, au voyage didactique par l’exemple d’un métissage de cultures, avec des textes en français et en tchadien. Dans cette équipe, on retrouve le violoniste de Tijerina projekt, la violoncelliste de Pitchipoï, et des membres du légendaire Pyramides ; un disque vient de sortir…
A La Belle Rouge, passage à la soirée slam organisée par La Meute Slam, succession de spectateur
s-acteurs désignés au hasard par une main au chapeau, et des univers intimes et uniques balancés par divers poètes plus ou moins captivants. Chapeau bas pour « l’Ange Gardien », pour la fluidité de son écriture et la sagesse de son interprétation… Bizarre, cet immeuble voisin du lieu sorti tel un champignon et totalement en opposition avec l’harmonie du quartier… Il ne sent pas bon ce champignon, il semble vénéneux…
Aux cinémas Studio,
Réalité de Quentin Dupieux, la belle éclate, plongée psyché dans le rire et le frisson, démence dans la construction pour un film où l’onirique est roi, et la réalité subjective lisible sur plusieurs strates… Au sortir passage au Bœuf Blues en Arcades Institute, une occasion pour tous d’aller présenter leur camelote, rencontrer des comparses voire monter des groupes. Patrick Filleul en est le maître de cérémonie au coté de Jack Cigolini et de Cyrille Latapie. On y croise Foued, Xavier Monjanel, Pierre Dorian et bien d’autres, avec en cerise sur le gâteau l’intervention de Seb et Julie Delétoile du groupe Kosmik Vortex pour un blues psychédélique aux accents lyriques.

Escapade à Jersey : historique et branchée

#EPJTMV. L’île au charme britannique renferme des trésors de patrimoine, et d’adresses incontournables.

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La Baie de Saint-Brélade

Dès que le soleil se pointe, c’est l’endroit idéal pour se détendre sur le sable fin et se baigner en toute tranquillité. Enfin… presque ! Car la plage est aussi le rendez-vous des Jersiais amoureux des sports nautiques. Du canoë-kayak au jet-ski, en passant par le paddle, le canotage et la planche à voile, la Baie de Saint-Brélade respire le dynamisme et les vacances.

Le zoo
Étendu sur plus de huit hectares, le zoo de Jersey, fondé en 1959, préserve de nombreuses espèces en voie de disparition. Situé à l’écart de la ville, il recense 130 variétés d’animaux. Entre deux découvertes, les visiteurs peuvent faire une pause au Firefly café ou au Dodo restaurant.

Les tunnels de guerre et l’hôpital souterrain allemand
Amateurs d’histoire, ce site est pour vous ! Les différentes phases de l’occupation de Jersey par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale sont retracées sur plus d’un kilomètre dans ces tunnels de guerre. Au détour d’une galerie, on tombe même sur un ancien hôpital souterrain allemand (claustrophobes s’abstenir !). On passe facilement la journée entière à revivre les souvenirs conservés dans le patrimoine historique de l’île.

Le château d’Elizabeth
À marée basse, on y accède à pied. Et lorsque l’eau monte, on embarque sur le véhicule amphibie ! Dominant la baie de Saint- Aubin, ses murs renferment des expositions sur les 300 ans d’histoire pendant lesquels le château d’Elizabeth, perché son sur îlot rocheux, a défendu Jersey. Une balade sympa autour de magnifiques édifices.

The Jersey Opera House
En ville, c’est LE théâtre par excellence où se jouent pièces, spectacles et représentations en tous genre. Beaucoup de Britanniques viennent se produire sur la scène du Jersey Opera House. Un lieu bouillonnant de culture qui en régale tous les amateurs.

♦Howard Davis Park
Une parenthèse fleurie au coeur de Saint Hélier, la capitale de Jersey. Le café du parc est idéal pour faire une pause en toute tranquillité, au coeur de l’agitation urbaine. Une magnifique roseraie et un cimetière de guerre donnent au parc d’Howard Davis toute sa singularité. De nombreux concerts de plein air s’y déroulent, un véritable régal en été !


EN BREF 

>>OÙ MANGER, BOIRE PUIS DANSER ?
Royal YachtWatersplash Ce bar-restaurant branché de Saint-Ouen est d’abord apprécié pour sa cuisine, qu’on aime déguster tranquillement en terrasse, face à la mer. Quartier général de nombreux surfeurs, il affiche souvent complet de jour comme de nuit, même lorsqu’il se transforme en nightclub. Réputé pour son ambiance, des DJ renommés du Royaume-Uni y viennent parfois pour jouer quelques sets en live. Un incontournable pour tous les démons de minuit (pardon).

The Royal Yacht Le lieu un peu magique de l’île pour sortir : hôtel branché en plein centre ville, c’est aussi un bar, idéal pour boire un café en journée. Le soir, direction son élégant restaurant pour dîner. Et le vendredi, c’est boîte de nuit : le Royal Yacht branche les spotlights et devient l’un des nightclubs préférés des Jersiais !

NOTRE GUIDE
Catherine
 
 
 
 
 
Catherine est née à Jersey et y a vécu toute son enfance. Après quelques années d’études en France, elle est rentrée vivre sur sa petite île, dont elle adore le côté cocoon, où elle connaît (presque) tout le monde.
 
 

Balades méconnues à Paris

L’impression d’avoir tout vu ? Marre des Parisiens et des touristes qui s’amassent toujours aux mêmes endroits ? Découvrez la capitale, au calme.

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Mouzaïa et la Butte du Chapeau-Rouge
Au lieu d’aller vous entasser au Parc des Buttes-Chaumont comme tous les Parisiens, optez pour celui de la Butte du Chapeau-Rouge, plus à l’est, en bordure du boulevard périphérique. Méconnu des locaux, vous serez au calme, surplombant la banlieue est de la capitale. Allez ensuite vous promener rue de Mouzaïa et prenez les petites impasses perpendiculaires. De splendides maisons pour s’offrir un peu de calme. Métro 7bis : Pré- Saint-Gervais.
Longer le canal de l’Ourcq
Arrivé au parc de la Villette, essayez une balade le long du canal de l’Ourcq, direction la Seine- Saint-Denis. En vélo, à pied, ou trottinette, on traverse Pantin, Bobigny, Aulnay-sous-Bois. En croisant une vieille usine désaffectée, des graffeurs talentueux, des zones pavillonaires, un petit pont de bois. Plus authentique que le canal Saint-Martin.
Le quartier indien
Une douce odeur d’épices, des femmes en sari et des hommes à moustache. Le quartier indien, concentré sur quelques rues (rue du Faubourg Saint-Denis et rue Cail, à côté de gare du Nord), offre une belle escapade au pays de Gandhi. Allez à la rencontre des brahmanes au Sri Manika, seul temple hindou de Paris. Puis, allez déguster un thali, plat traditionnel indien, à Aachchi (186, rue du Faubourg Saint-Denis), une minicantine où l’on mange comme un maharadja pour moins de 6 € !
 La campagne à Paris
C’est le nom d’un lotissement du XXe arrondissement. Perché en haut d’une butte, où le silence est d’or. Les pavillons ont tous une personnalité propre, avec des couleurs éclatantes et des petits jardins à part. Construit au début 1900, le quartier, géré par une coopérative à l’époque, avait pour objectif d’accueillir des foyers à revenu modeste. Un parcours démarre rue Paul-Strauss. Métro : Porte de Bagnolet
Les musées oubliés
Ok, vous avez déjà vu le Louvre, le musée d’Orsay. Mais connaissezvous le Musée de la Magie, le Musée du fumeur, ou le musée des Arts forains ? Souvent oubliés par les touristes, ils regorgent de visites insolites, interactives et surprenantes pour toute la famille. Et si vous avez un coup de chaud, allez faire un tour au Musée de… l’Éventail !
crédit photo : Creative Commons/ralf.treinen


OÙ MANGER ?
LE DRAPEAU DE LA FIDÉLITÉ
Un lieu surprenant tenu par M. Quan, ancien professeur de philosophie à Hô-Chi-Minh. Qui fait office de bistrot, bibliothèque, bar. On peut déguster une spécialité vietnamienne, des pâtes carbo ou un steak-frites. Pour six euros maximum ! Attention, l’endroit est petit, souvent complet et arrête de servir après 20 h 30. Arrivez donc tôt ! 21 rue des Copreaux (XVe, métro : Volontaires). Du lundi au samedi. 15 h-22 h.
OÙ DORMIR ?
L’HÔTEL PORT-ROYAL
Vous n’avez pas envie de vous retrouver dans un lieu impersonnel mais vous ne souhaitez pas non plus exploser votre budget. L’Hôtel Port-Royal est idéalement situé entre Montparnasse et Austerlitz. Les chambres double commencent à 58 euros. Plus d’infos sur hotelportroyal. fr
OÙ BOIRE UN COUP ?
LE KITCH
Une déco rétro, avec des objets récupérés à droite et à gauche et plus loufoques les uns que les autres (nain de jardin, affiches à l’ancienne, vache multicolore…), ce bar propose des cocktails originaux à 5 € en happy hour. 10 rue oberkampf. tous les jours de 17 h 30 à 2 h. tél. 01 40 21 94 41

Ile d'Oléron : un havre de paix

Un ensoleillement incomparable, diversité des paysages, des kilomètres de balades : l’île est idéale pour se ressourcer.

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1 – Le port de la Cotinière
Dans ce quartier de Saint- Pierre d’Oléron, le port est un spectacle. Une halle à marée, des pêcheurs qui vendent depuis leur bateau. Les touristes et les locaux se massent pour admirer les kilos et kilos de soles et de bars frais. Et, bien sûr, les sardines. Les marins ramènent un peu plus de 4 000 tonnes de poissons par an, ce qui en fait le premier port de pêche de la Charente- Maritime.
2 – Le phare de Chassiron
« Le bout du monde ». C’est aussi le surnom de ce phare, situé à la pointe nord de l’île. On peut visiter cet édifice datant de 1836. Et bien sûr, grimper au sommet, après 224 marches ! Réaménagé en 2007, il comporte désormais un musée. Les alentours sont très calmes. Reposants. Moins de touristes, plus de place.
3 – Des balades
Par tous les moyens. L’île d’Oléron est le lieu idéal pour flâner. À pied, on conseille la forêt de Saint- Trojan, longue de 8 km. C’est la plus grande de l’île. On peut partir avec un pique-nique et manger quelques huîtres, à la fraîche. On peut aussi la traverser à vélo. Les amateurs de bicyclettes sont servis. En ajoutant le bassin de Marennes, on compte 130 km de pistes ! Idéal, avant d’aller piquer une tête à la plage.
4 – Les thalassos
L’air marin, un degré d’ensoleillement élevé (Oléron est surnommée « la lumineuse »), un bon bol d’air : l’île est faite pour se ressourcer. On peut passer un niveau au-dessus en allant dans une des nombreuses thalassos proposées. Piscine d’eau de mer, aquagym, spa, hammam : il y a tout pour repartir en pleine forme au travail.
5 – Saluer Passe-partout
Oui, vous savez, « Passe-Partout, du fort Boyard, qui guide les casse-cou dans les traquenards » ! Eh bien, jetez un coup d’oeil au Fort, bâti entre l’île d’Oléron et l’île d’Aix. Rendez-vous sur la plage de Boyardville, où vous pourrez admirer l’enceinte, dont le début de la construction date de 1804. Le jeu télévisé a lui, débuté, en 1990.
6 – La citadelle
Présente dans la commune du Château d’Oléron, elle est classée monument historique et était destinée autrefois à protéger l’île. Depuis la citadelle, la vue est magnifique sur les côtes de la Saintonge. En sortant de la forteresse, il est conseillé de visiter les splendides cabanes colorées des ostréiculteurs.


EN BREF
OÙ MANGER
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La Chaloupe est un restaurant sans chichi, avec de nombreux fruits de mer ou poissons. Avec des produits qui viennent directement de la criée, à deux pas. On apprécie également la présentation soignée. Port de la Cotinière, Saint-Pierre-d »Oléron. Tél. 05 46 47 02 78
OÙ BOIRE UN VERRE
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Chez Marcel, bar à vin branchouille de l’île. Du pinard, donc, mais aussi des tapas, des bières, des huîtres. Et surtout, les ambiances changent selon les soirs : rock, électro, swing… Il y en a pour tous les goûts. 90 avenue de la République, Saint-Pierre-d’Oléron.
COMMENT Y ALLER
Plusieurs solutions s’offrent à vous. Un pont relie l’île d’Oléron à Marennes. Il est gratuit, mais il pourrait redevenir payant, selon les médias locaux. Des liaisons par bateaux sont assurées depuis La Rochelle, Bourcefranc et La
Tremblade. Selon le lieu de départ, on peut rallier Boyardville, St-Denis, Saint-Trojan et le Château d’Oléron.

Spécial été – 101 bons plans sur Tours

Vous restez à Tours pendant les vacances ? Et bien, vous avez raison. Même 101 bonnes raisons.

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C’est l’été : pastis, merguez, taboulé. Et surtout, on a envie de s’évader de Tours et de revenir tout bronzé (et pas tout nu, enfin comme vous voulez) et avec plein de choses à raconter à la rentrée. Alors pour tous ceux qui dépriment parce qu’ils ne partent pas : pas d’inquiétude ! Concerts, spectacles de rue, dégustations, visites insolites… Pas besoin de parcourir des milliers de kilomètres entassé dans une voiture entre la planche de surf du frangin et le parasol pour la grand-mère. Ici, il y en a pour tous les goûts ! TMV se glisse dans votre sac et vous donne 101 raisons de rester en Touraine cet été. Sous le soleil, en terrasse, entre potes ou en famille. C’est l’heure de profiter, histoire de ne pas s’en mordre les doigts quand il fera deux degrés en décembre prochain.
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Ah oui, et au fait : Merci du temps que vous passez avec nous, de votre présence et de votre confiance. Bon été à tous et rendez- vous le 28 août pour des sensations fortes !

On est allé visiter une exposition chez PH

Les expos se déroulent dans son appartement et sont surtout l’occasion de belles rencontres.

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Pour venir chez PH, il faut prendre r e n d e z – v o u s . Normal ! Car s’il a choisi d’ouvrir sa maison pour exposer des oeuvres, il n’en reste pas moins qu’on déambule dans son salon, sa cuisine, ses toilettes, son escalier.
C’est au bout du couloir d’entrée, que l’on tombe sur un immense salon, haut de plafond, typique du Vieux Tours. Chez PH et Rozenn (sa compagne), pas de grands murs blancs, avec des diodes éclairant les oeuvres. Les dessins sont accrochés au mur et côtoient la table du salon, les jouets des enfants, et le joyeux bazar de tout lieu de vie.
« Je précise tout de suite, ça n’est pas un lieu d’exposition. On ne vend rien, on reçoit qui on veut, et on connaît personnellement les artistes que l’on accueille. » Mais chez PH, on est loin de la galerie sélecte et confidentielle où le carton d’invitation est de rigueur. « On ne voulait surtout pas faire quelque chose d’élitiste. Ça existe déjà à Tours, mais ça ne m’intéressait pas d’envoyer des cartons d’invitation à quelques privilégiés ».
 
Chez PH et Rozenn, pas de chichis
 
À peine êtes-vous arrivé que vos hôtes vous proposent un café, de vous asseoir, de discuter tranquillement, tandis que vos yeux balaient la pièce. « Souvent, les visiteurs amènent un petit quelque chose à manger ou à boire », note Rozenn. « Ça donne des moments très sympas. Le maître-mot, chez nous, c’est la convivialité. Notre but, ça n’est pas seulement de montrer des oeuvres, c’est de créer un débat, d’échanger. Mais vous savez, quand des gens viennent ici, on parle quasiment de tout sauf d’art. »
 
Et pourquoi choisit-on, un jour, d’ouvrir son appartement aux artistes et aux visiteurs ? « Pour moi, l’art doit être dans son milieu naturel et ce milieu, c’est chez le collectionneur, le particulier féru d’art qui va tout faire pour mettre en valeur son acquisition », résume Pierre-Henri. « Je n’aime pas trop l’accrochage bête et méchant, sur des grands murs blancs. Mais je n’accepte pas n’importe quoi non plus. Si un type me dit : “ Tiens, je mettrai bien des cadres sur ton canapé ”, je dis non ! Je conserve mon espace de vie, et puis il y a des enfants qui habitent ici ».
Cela fait maintenant trois ans que cela dure et le public est toujours au rendez-vous : « À Tours, il y a une production artistique assez importante. Il faut des lieux comme ça pour la valoriser », conclut PH.

Ouf ! Voilà la printemps : nos 10 plaisirs de saison

Le printemps va bien finir par pointer le bout de ses rayons ! En attendant, nous avons recensé dix petits plaisirs des beaux jours…

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1 – Se dorer au soleil
Il fait beau (ou va faire beau)… Enfin on l’espère fortement ! Alors, c’est le moment de sortir une chaise sur le balcon, pour profiter, bien tranquillement du soleil, en regardant passer les voitures. Et si on n’habite pas à la campagne, on remplace le mot « voitures » par « chevreuils », et ça marche quand même. Si vous n’avez pas de balcon, une simple fenêtre fera l’affaire !
 
2 – Descendre au jardin
Bon, d’accord : tout le monde n’a pas la chance d’avoir son propre jardin. À défaut de, vous pouvez aller admirer celui des autres, aux jardins ouvriers de la Bergeonnerie, par exemple. Juste en dessous du lac du même nom, 500 parcelles sont entretenues par des Tourangeaux, chacune avec son cabanon et son accès à l’eau. Ça vaut vraiment le détour en mai/juin (quand ça bourgeonne sévère). Sinon, ne loupez pas le « Rendez-vous aux jardins ». Ce sont les 31 mai, 1er et 2 juin. Il y aura plein d’animations et de visites organisées dans les jardins de la ville (Prébendes d’Oé, jardin botanique, Mirabeau, Préfecture, parc de la Péraudière). Sinon, jetez un oeil au programme des parcs et jardins de la ville de Tours (sur le site www.tours.fr, rubriques « Au quotidien » et « Nature et jardins »). C’est plein d’animations sympa.
 
3 – Varier les menus
DOS_LEG_3Qui dit jardins en fleurs, dit nouveaux produits dans les assiettes. Finis les choux d’hiver, potirons et courges. Place aux premiers fruits et légumes de printemps. Par ici les petits pois, radis, asperges, pommes de terre nouvelles (miam !), salades, rhubarbes, cerises, etc. En attendant les produits d’été… Faire son marché redevient un vrai plaisir !
 
 
 
4 – Siroter en terrasse (sans chauffage)
Les bars et restaurants vont enfin pouvoir mettre au placard les chauffages de terrasses et les bâches. Manger et boire des verres en extérieur va être de nouveau possible. Et on ne vous parle pas des brunchs le dimanche, barbecues entre amis et autres piqueniques dans les parcs…
 
5 – (Re)découvrir le vin
Le printemps, c’est le meilleur moment pour redécouvrir le patrimoine local. Il y a bien sûr les châteaux de la Loire et affiliés, mais il ne faut pas oublier le vin (eh oui, c’est du patrimoine). L’office de tourisme de Tours organise Vitiloire 2013, les 25 et 26 mai. Boulevard Heurteloup, et un peu partout en ville, des dizaines de viticulteurs feront découvrir la richesse des vins de Loire.
 
6 – Faire une pause
DOS_LEG_9Eh oui, la bien nommée « pause de printemps » ou « semaine de relâche » est bien de saison. Bon, il paraît que ça devient à la mode (non, non, pas seulement grâce au film « Spring Breakers » sorti récemment). En fait, le phénomène nous vient des États-Unis, où les étudiants ont pour coutume de partir en vacances pour « décompresser » entre fin février et mars. Au final, c’est surtout pour eux l’occasion de faire la fête pendant une semaine, voire deux, dans une ville exotique type Cancun ou Acapulco (Mexique). Chez nous, le phéno-mène arrive tranquillement, même si les destinations font moins rêver (Lloret del mar, en Espagne ou, un peu mieux, la Croatie.). Déjà, des agences de voyage spécialisées proposent des formules « all inclusive » pour permettre aux jeunes Français d’aller jouer aux raquettes sur les plages espagnoles. Alors, si on se faisait un petit Spring Break aux prochaines vacances ?
 
7 – Faire des vers
Le printemps, saison bucolique par excellence. Petites fleurs, arbres qui bourgeonnent, ça stimule l’imagination (entre autres…) Bon, c’est dommage, le Printemps des poètes vient de se terminer. Mais on peut quand même continuer à s’intéresser à la poésie. Un tour à la médiathèque, ou à la bibliothèque de quartier, un ouvrage sous le bras, et direction le parc le plus proche pour déclamer quelques vers. Ça soulage…
 
8 – Changer de look
Même si l’adage dit « en avril, ne te découvre pas d’un fil », on peut parier qu’au moindre rayon de soleil, tout le monde va délaisser la doudoune pour enfiler la première veste en coton venue. Et, pour faire sa petite mue vestimentaire, il y a l’idée friperies. Quelques adresses parmi d’autres : Le Shop vintage, rue Bretonneau, L’incontournable, rue du Grand- Marché, Fée des bulles (pour les petits), rue Colbert et l’Essentiel, également rue Colbert. En dernier recours, vous trouverez un marché à la ferraille, friperie et brocante chaque mercredi et samedi, place de la Victoire, à Tours.
 
9 – Voir la lumière plus longtemps
Depuis janvier, ça ne vous aura pas échappé, le soleil se couche plutôt à 19 h qu’à 17 h. On dit couramment que « les jours rallongent ». Bon, qu’on se le dise, c’est techniquement impossible. Ben non, un jour, c’est un jour, ça dure 24 heures et pis c’est tout. Voilà ce qui se passe vraiment : l’hémisphère nord de la terre (le nôtre) est plus incliné vers le soleil. Notre exposition est donc plus longue à chaque rotation de notre planète et les nuits sont, donc, un peu plus courtes. Tous les médecins vous le diront, cet ensoleillement supplémentaire est bon pour la santé. L’exposition de la peau à la lumière du soleil est une importante source de vitamine D pour le corps. Presque une fin d’hibernation en somme. Et la journée la plus « longue » approche : c’est le 21 juin. C’est aussi le solstice d’été. Vivement !
 
10 – Faire (un peu) le ménage
DOS_LEG_10Pour certains, ça n’est vraiment pas un plaisir. Allez, un petit effort ! Quelle satisfaction, ensuite, de réinvestir son logis propre comme un sou neuf. Paillassons, meubles, sols (planchers surtout), murs et boiseries, luminaires, frigo, tout doit y passer. Pourquoi ? Au-delà de la propreté, ce grand ménage, accompagné d’une grande aération de vos intérieurs, permet de chasser les COV (composés organiques volatiles). Pour faire simple, il s’agit de gaz organiques, issus principalement des aérosols et des solvants contenus dans les colles, vernis, peintures mais aussi dans les moquettes, linos, meubles en panneaux d’agglomérés, tout bois peints ou vernis, etc. Alors ouvrez grandes les fenêtres !

Portrait en trois chansons d'Emel Mathlouthi

Par sa voix, sa musique et ses textes, cette chanteuse engagée incarne la musique tunisienne libérée. Voici son portrait, en trois chansons.

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Kelmti Horra, « Ma parole est libre » est le titre de son premier album, sorti il y a un an. Il retrace, à lui seul, le trajet d’Emel Mathlaouthi mais aussi la prise de conscience de tout un peuple : peur, longueur du chemin à parcourir, cri d’alarme, liberté… Sur fond de trip hop, rock et musique traditionnelle, interview-portrait en trois chansons d’une artiste dont l’intensité nous emmène loin… Très loin.
Mal kit
« Littéralement, ça veut dire “ je n’ai pas trouvé ”, “ je n’ai pas trouvé d’ami qui réponde à mes questions, je n’ai pas trouvé de mots pour parler…” . Ce morceau décrit un état de perdition quand on n’arrive plus à s’accrocher à quelque chose… J’ai écrit cette chanson suite aux événements de 2008 à Gaza. Je ne pouvais pas trouver les mots de l’espoir, je n’y arrivais pas, alors j’ai décrit ce sentiment, ce moment où on se sent incapable de passer au-dessus. En tant qu’artiste, on pense pouvoir et devoir donner de l’espoir aux autres mais, parfois, c’est impossible. Avec cette mélodie, je m’accorde le droit de fermer les yeux pour ne plus voir, de partir loin, de m’échapper face à ces atrocités. »
 
Houdou’on
« Cette chanson, je l’ai écrite en 2007. Je déplorais ce calme, ce silence des peuples soumis. Ce laisser-faire qui les mène à la mort. J’ai décrit ce calme. Ce calme froid. Ce calme beau. Ce calme souffrant. Figé. Ce calme qui devient une entité grise, se transforme, se détourne, grossit et se change en une créature maléfique qui mange les hommes, les moutons… Je ne me prends pas pour une poétesse mais ce texte-là est né d’une façon étonnante. J’avais cette ironie noire en moi, ce cynisme… Et d’un coup, c’est comme si j’étais possédée, les mots ont jailli. »
 
Ya Tounes Ya Meskina
« Pauvre Tunisie ». Encore un morceau écrit en 2008, ce fut une année très inspirante pour moi… Je l’ai rejoué l’été dernier, à Tunis, dans l’avenue Bourguiba, à la première fête de la musique tunisienne. 3 000 personnes étaient là, devant moi, à entonner mes chansons de 2008 qui tournaient sur le net quelques années avant la révolution. Toutes les catégories sociales se sont retrouvées là . Ce n’était pas évident de s’exposer comme ça là-bas, c’était même risqué. On pouvait s’attendre à tout. Mais finalement, c’était la consécration. »