Avoine Zone Groove, ça approche ! Du 30 juin au 2 juillet, se relaieront sur scène Zazie, Pierre de Maere ou encore Charlie Winston et Benjamin Biolay.
Tmv vous fait gagner des places pour une des soirées de votre choix !
Pour participer au tirage au sort, envoyez un petit mail à redac@tmvtours.fr (objet : jeu AZG) avec nom + prénom et bien sûr, si vous souhaitez des places pour la soirée du 30 juin, du 1er juillet ou du 2 juillet !
Et si vous alliez faire un petit tour à la Scénoféerie de Semblançay ? De la période Gallo-Romaine à la Révolution Française, dans le parc du logis de Jacques de Beaune, surintendant des finances de François 1er, les conteurs d’un soir, Honoré Pottier et son petit-fils Benjamin font revivre l’histoire et la Légende de La Source.
La Scénoféerie aura lieu du 8 juillet au 19 août 2023.
Tmv met des places en jeu et il vous suffit de participer à notre tirage au sort en envoyant un petit mail à redac@tmvtours.fr avec votre nom et prénom !
Si vous recevez une réponse de notre part, vous pourrez récupérer votre billet à l’accueil de la Nouvelle République, aux heures d’ouverture. Bonne chance !
#VisMaVille Olivia Delrieu est masseuse-kinésithérapeute à l’hôpital Trousseau. Le rôle du kiné, ici, est central : celui de remettre debout le patient après une opération.
8 h 30, dans leur bureau du bâtiment de médecine physique et de réadaptation de l’hôpital Trousseau, les kinés sont derrière leurs écrans d’ordinateur. Dans le jargon, c’est l’heure des « transmissions » : l’équipe se communique les informations nécessaires sur les patients, avant de débuter les visites dans les chambres.
Au total, les kinés navigueront dans l’ensemble des services de médecine, chirurgie et de psychiatrie du site. Une transversalité caractéristique de la kinésithérapie hospitalière, ainsi que celle de traiter des patients en situation critique (services des brûlés, de réanimations, SOS main…).
Ce large panel a attiré Olivia Delrieu, masseur-kinésithérapeute à l’hôpital Trousseau depuis septembre 2022, après avoir travaillé à Clocheville pendant 13 ans. « J’ai commencé à exercer en libéral et ce qui me plaît ici c’est d’être dans la pathologie aiguë. À l’hôpital, le kiné a toute sa place, quand le patient est immobilisé depuis un certain temps, le remettre debout est primordial. On se sent utile. »
Cette étape, le kiné la réalise en lien avec l’équipe médicale. « J’aime aussi ce travail d’équipe avec les médecins, infirmiers, aides-soignants, ergothérapeutes. On apprend chaque jour, il n’y a pas de routine. Je suis plus à l’aise en respiratoire, je travaille surtout en réanimation chirurgicale et digestive, sur les greffes hépatiques, mais comme on s’entraide dans tous les services, chacun apporte ses compétences. »
Sortir de sa zone de confort anime la kiné de 39 ans, venue de Belgique. Olivia Delrieu a obtenu son diplôme à Bruxelles, puis suivi son mari en France, d’abord dans le Nord, avant de s’installer à Tours en 2007. Aujourd’hui maman de trois enfants, Chambray était pour elle le lieu idéal, avec un temps partiel à Trousseau. Les journées s’étirent jusqu’à 16 h 30 en semaine, avec des gardes les samedis et dimanches matins.
Les séances dans les chambres durent en moyenne 20 minutes par patient. Les kinés se déplacent avec leur matériel portatif léger, pour la kinésithérapie respiratoire ainsi que pour le renforcement musculaire. En réanimation, les kinés mobilisent leurs patients, pour prévenir les complications liées à l’alitement prolongé, leur apprennent comment se désencombrer, à bouger leurs membres : tout un travail préparatoire à la sortie de service.
« Une fois remis debout, notre rôle est aussi de les autonomiser, leur donner les clés pour qu’ils soient acteurs de leur rééducation, en leur expliquant les exercices. C’est de l’éducation thérapeutique. » Parfois, les histoires des patients sont lourdes mais Olivia Delrieu reste optimiste.
« C’est un métier où il faut être positif, il faut être prêt à accompagner les personnes quand elles sont au fond de leur lit. Il faut avoir envie d’y aller, avoir de l’humour, être dans le contact. Il arrive que les gens opérés soient dans des états confus, vraiment costauds, on se demande si ça va aller, et deux semaines après, ils remarchent dans les couloirs. Je trouve cela beau et je m’éclate dans ce métier. »
La seconde main et, plus généralement, le vintage, c’est la grande tendance depuis quelque temps déjà. Dégoter des vêtements, des chaussures, des bijoux, des accessoires, mais aussi de la déco ou des vinyles, en version unique, originale, à des prix raisonnables et sans favoriser la surconsommation, c’est plutôt une bonne idée par les temps qui courent.
Eh bien cette tendance a son salon à Tours. En plein cœur de la ville et une quinzaine d’exposants y participent.
Les 3 et 4 juin. De 10 h à 19 h, au Waza (1, impasse du Palais). Entrée : 2 € (gratuit moins de 10 ans).
#VisMaVille Aline Lonqueu est directrice d’Ecopia, une structure culturelle d’accompagnement et de formation, basée à Tours. Son métier : épauler les acteurs culturels dans leurs parcours professionnels.
Dans le local d’Ecopia, situé en bord de Loire, au bout de la rue des Tanneurs, le coach du jour est Gwendal Stephan. Cet artiste tourangeau, venu du spectacle vivant, partage son expérience sur le cycle de formation visant à organiser un événement culturel dans l’espace public.
Dans l’année, la structure culturelle organise une soixantaine de journées de formation à destination des artistes et des professionnels de la culture sur des thématiques pros telles que « entreprendre dans la culture », « l’éco responsabilité dans le milieu culturel »…
« J’aime bien animer des formations, voir des rencontres se faire et les projets des personnes évoluer », souligne Aline Lonqueu. Ecopia est aussi spécialisée dans le conseil et l’accompagnement, point de départ de la structure qui a pris de l’ampleur en 20 ans d’existence : 200 artistes sont accompagnés chaque année dans leur insertion professionnelle, souvent bénéficiaires du RSA.
Ce métier de formation, conseil et accompagnement dans la culture, Aline Lonqueu l’exerce depuis 2017 à Ecopia. Arrivée en indépendante après un master en politiques culturelles, un premier emploi au centre culturel italien à Paris puis l’accompagnement en production dans le spectacle vivant dans le Loir-et-Cher. Elle en est devenue la directrice en 2021.
Son rôle : opérationnel bien sûr, avec la gestion d’une équipe de dix personnes, les RH, les bilans financiers, la recherche de partenariats, mais aussi une partie plus relationnelle, informelle, celle de tisser des liens, créer des réseaux. « Nous sommes à la croisée des chemins entre la culture, l’économie sociale et solidaire, et l’entrepreneuriat. Ce sont des milieux qui ne se rencontrent pas beaucoup. D’où l’originalité de notre structure. »
Aline Lonqueu passe ainsi beaucoup de temps et d’énergie les soirs dans les réunions, les CA, et dans les événements culturels. « C’est ce qui fait la force de ce métier, se donner les moyens de se créer un réseau. » Et elle sait de quoi elle parle : être, à 38 ans, une femme à la tête d’une structure culturelle suppose beaucoup de détermination voire de sacrifices sur sa vie personnelle.
Elle a d’ailleurs apporté à Ecopia sa touche féministe. Un incubateur féminin dénommé Essent.ielles a été lancé l’année dernière, partant du constat « que nous avons deux fois moins de femmes qui entreprennent des projets que des hommes, pour diverses raisons. » En parallèle, elle a participé à titre individuel et bénévole au programme de mentorat régional « Affranchies » en aidant une jeune femme à accéder à un poste à responsabilité.
« C’était une expérience très riche, la cause de l’égalité femme-homme me tient à cœur. Le fait qu’il y ait deux fois moins de femmes à des postes à responsabilité dans la culture est très questionnant », admet Aline Lonqueu qui se souvient de ses débuts à la direction d’Ecopia, et de l’importance des réseaux pour réussir sa carrière à la tête d’une structure culturelle. Elle est d’ailleurs devenue, depuis l’automne dernier, coprésidente du collectif H-F Centre- Val de Loire.
Hayman Alkhameesi devait émigrer en Australie. Il est arrivé à Tours en 2019. Voici le récit de son périple, tel qu’il l’a raconté lors d’une conférence de presse organisée au lycée Grandmont la semaine dernière.
Ce qui lui manque le plus ? « Mon ami Rani. Et aussi les beignets d’aubergine et les falafels », sourit Hayman Alkhameesi, 23 ans, qui a quitté l’Irak il y a 8 ans, venu raconter son parcours devant des lycéens de première à Grandmont le 15 mai.
Son père, bijoutier, avait déjà cette idée d’exil en tête : il avait été visé par trois tentatives de meurtre par le passé. Mais le déclic est venu de la situation de sa fille, Alana, la sœur ainée d’Hayman. « Elle subissait de plus en plus d’agressions sexuelles dans la rue », dit-il.
Peu avant son départ, Hayman vivait un quotidien de lycéen assez classique en filière scientifique : 4 heures de cours le matin, l’après-midi consacré aux devoirs, aux amis et à aider son père à la bijouterie familiale. « Je n’étais pas vraiment content de partir d’Irak », raconte le jeune homme. Le voyage commence en 2015. Direction : la Turquie, l’un des pays d’accueil des réfugiés irakiens, et la petite ville de Corum.
48 h dans un no man’s land
Puis les longues attentes pour les demandes de visa, « d’abord pour l’Australie et les Etats-Unis, où nous avions de la famille », se rappelle Hayman, qui reprend le lycée, mais a du mal à apprendre la langue turque. Finalement, c’est un ami du père immigré en France qui fournit une attestation d’hébergement. La famille Alkhameesi prend un vol pour Paris.
Mais une fois à l’aéroport, le jeune Hayman se rend compte qu’il a perdu son visa. Impossible de franchir la douane pour la France. Sa famille part sans lui. « J’étais perdu. Je suis resté 48 heures à l’aéroport d’Istanbul ; j’ai dormi dans les salles d’attente de la zone internationale avant de devoir retourner en Irak », raconte-t-il.
Quatre mois après, il obtient un nouveau visa français. Une fois le document en poche et un billet d’avion passant par le Qatar, il arrive en France. « A l’aéroport ma famille m’attendait. Tout le monde pleurait », se souvient Hayman. Le jeune Irakien intègre une classe de FLE (Français langue étrangère) au lycée Notre Dame La Riche, « où j’ai rencontré des Iraniens, un Allemand, et une prof formidable, Mme Pajot, qui m’a beaucoup aidé », raconte-t-il.
Aujourd’hui, la famille Alkhameesi tente de s’intégrer. La mère prend des cours de français. Le père a laissé derrière lui ses espoirs de redevenir bijoutier. Un temps livreur pour Uber Eats, Hayman s’est lancé dans des études de gestion au lycée Balzac, à Tours. « J’aimerais créer ma propre entreprise, ne dépendre de personne », lance-t-il.
L’Irak lui manque, notamment son meilleur ami, Rani, mais aussi les falafels, les beignets d’aubergine et les baklavas que l’on mange dans la rue. Mais la vie à Tours lui plait. « Tout est calme, les gens sourient, je ne veux pas repartir, je veux juste vivre », conclut-il.
Léonard Martin-Antoine Bassaler
La Fabrique de l’info
L’Éducation aux médias et à l’information (EMI) intègre désormais les programmes scolaires. Au lycée Grandmont, une classe de première, en spécialité Sciences politiques, a invité une réfugiée ukrainienne à témoigner lors d’une conférence de presse début mai. L’un des articles est publié dans nos colonnes.
Les Capricornes n’ayant pas été très gentils ni sages cette semaine, l’astrologue a donc décidé de s’en prendre à ce signe très méchant.
Bélier
Amour
En amour, vous êtes un peu ce
hamster dans sa roue : toujours à courir bêtement
après rien du tout.
Gloire
Cette semaine, vous ferez pipi à
la piscine et tout le monde s’en apercevra.
Les gens se moqueront et vous jetteront des
cailloux. Ils auront bien raison.
Beauté
Deux choses tellement difficiles à
avoir sur Terre : un Colissimo dans sa boîte
aux lettres et le physique parfait des Béliers.
Taureau
Amour
Les histoires d’amour finissent mal.
Les Rita Mitsouko vous avaient prévenu(e),
mais comme d’habituuude, vous n’avez rien voulu entendre. Ben vlan dans les dents.
Gloire
Votre sextape fera le buzz le mois
prochain.
Beauté
Même Saez a l’air moins déprimé
que vous.
Gémeaux
Amour
Force et soutien à tous les prochains
inconscients et inconscientes qui se
risqueront à une relation avec un(e) Gémeaux…
Gloire
Continuez de vous sous-estimer.
En voilà un domaine où vous excellez.
Beauté
Avant vous, le soleil n’existait pas.
Car notre soleil, c’est vous ! (TROP KIKI)
Cancer
Amour
Une rencontre, c’est le début d’une
séparation. Allez A+ bisou !
Gloire
Vous n’avez lu que l’horoscope dans
tmv aujourd’hui ? Si oui, vous serez frappé(e)
de malheur sexuel pendant 7 ans.
Beauté
La vieillesse est arrivée. Chez vous,
y a plus rien à sauver de ce côté !
Lion
Amour
Paraît-il que 9 serial-killers sur
10 sont du signe du Lion… (on vous laisse
méditer)
Gloire
Un(e) Lion, c’est bien. Un(e) Lion à poil, c’est mieux.
Beauté
Le matin, force est de constater
que vous ressemblez à un carlin.
Vierge
Amour
Personne ne vous apprécie en
ce moment. Sauf moi. (ce qui n’est pas un
cadeau, croyez-moi)
Gloire
Vous êtes un kayakiste. À ramer
sévère dans cette difficile rivière qu’est la vie.
Beauté
Beh, ça chmoute sous vos aisselles,
non ?
Balance
Amour
Pluton et sa constellation vont
vous brancher avec un(e) Capricorne. Samedi.
14 h. C’est précis, on sait.
Gloire
Alors, ça fait quoi d’être parfait(e) ?
Beauté
Oui, oui, on sait, vous avez un
6-pack mais il est bien caché.
Scorpion
Amour
Vous allez enfin trouver quelqu’un
qui ne vous quitte pas : l’odeur des frites.
Gloire
Parlez comme Yoda désormais
vous devez…
Beauté
… Puisque la même face ridée que
lui vous avez.
Sagittaire
Amour
Promis, on n’est pas du tout en
train d’écrire dans 30 000 exemplaires de tmv
que vous aimez les fessées.
Gloire
Chez vous, aucune.
Beauté
Un peu de sport ne ferait pas
de mal à votre carrure de boudin de porte.
Capricorne
Amour
Vous êtes la biscotte de
l’amour. Craquant(e), facile à beurrer,
mais dont la relation part vite en miettes.
Gloire
Ne laissez personne ruiner
votre journée. Vous y arrivez déjà très
bien tout(e) seul(e).
Beauté
Glouglouglouglouuuu. Qui
est-ce qui a le même cou qu’un dindon ?
C’est vouuuus.
Verseau (cette semaine, vous êtes Schtroumpf)
Amour
Vous allez schtroumpfer un bon
gros schtroumpf demain après-midi.
Gloire
Rien ne sert de schtroumpfer, il
faut schtroumpfer à schtroumpf.
Beauté
Ahahaha la vieille schtroumpf
que vous avez ! La honte !
Poissons
Amour
Vous êtes le Covid-19 de l’amour :
bien relou et qui s’accroche dur comme fer
alors qu’on ne veut pas de vous.
Gloire
On devrait tous avoir un(e) pote
Poissons dans la vie. (pour se foutre de sa
tronche)
Beauté
Tout est bon dans l’cochon ! (et
chez les Poissons <3 )
#VisMaVille Bénédicte Chaleroux est productrice de plantes aromatiques et médicinales à Mettray. Elle les transforme en tisanes et sirops, sous l’étiquette des « Plantes de la Sévaudière ».
Habitant Tours, Bénédicte Chaleroux arrive en vélo électrique sur son lieu de travail, dont les bâtiments sont imposants. La ferme de la Paternelle, à Mettray, est logée dans la ferme de l’ancienne colonie pénitentiaire. Ils sont trois à se partager les lieux, dans une même dynamique et vision du travail : Bénédicte Chaleroux, productrice de plantes aromatiques et médicinales, Julien Davaze, producteur d’huiles et légumineuses et les Savons d’Amélie.
Ensemble, ils ouvrent leur petite boutique bio le vendredi après-midi et partagent leurs savoir-faire et matériels, allant jusqu’à imaginer fabriquer des baumes à base de plantes pour septembre prochain.
Bénédicte Chaleroux occupe le petit bureau derrière la boutique où elle prépare ses 4 000 tisanes à l’année ainsi que ses 1 500 sirops. Semis, séchage, empaquetage, tout est confectionné sur place. Le terrain d’aromates de Bénédicte de 1 000 mètres carrés, mêlant thym, romarin, sauge, aubépine, verveine, camomille, lavande… est situé à quelques mètres, entouré de champs biologiques.
En ce moment, la paysanne herboriste est occupée par les plantations d’une trentaine d’essences de plantes. Un carré supplémentaire de menthes est prévu cette année, suite à la demande de bars tourangeaux qui en ont besoin pour élaborer leurs mojitos. Sinon, elle vend principalement dans des magasins de producteurs et bio, les Amap, mais est aussi connue pour ses sirops créés spécialement pour la guinguette de Tours, la « remise en route » et « le philtre d’amour ».
Car avant de se lancer il y a huit ans dans cette activité sur le terrain de la Sévaudière à Esvres-sur-Indre, Bénédicte Chaleroux baignait dans le milieu socio-culturel. Elle est passée par la guinguette et s’est occupée longtemps de compagnies de théâtre.
Ce réseau qu’elle s’est créé l’aide aujourd’hui à vendre, dans un métier assez précaire et aléatoire. La naissance tardive de ses enfants l’amène à se poser. Son tout jeune fils malade, elle se replonge dans sa bibliothèque garnie de livres sur les plantes médicinales, une passion transmise par sa grand-mère. Et c’est la révélation.
« Cela m’était sorti de la tête, j’avais toujours eu ça en moi et depuis, je ne veux plus faire autre chose que de travailler avec les plantes et les humains, car les deux sont intimement liés. Nous sommes un élément à part entière de la nature. » Que ce soit en prévention ou en curatif, elle ne cesse d’en découvrir les bienfaits et de les associer dans ses tisanes.
Formée à la Maison Familiale Rurale de Chauvigny et en ligne par l’école québécoise d’herboristerie, Floramedicina, Bénédicte Chaleroux avoue que c’est surtout « un métier qui s’apprend sur le tas ». Aujourd’hui, elle transmet elle-même ses connaissances acquises à ses stagiaires et lors d’ateliers qu’elle propose pour étudier les plantes au fil des saisons, sur le terrain de la ferme de la Paternelle. La prochaine session aura lieu le 3 juin.
Même si nous n’avons pas trouvé la recette-miracle pour garantir le succès d’une boutique, les conseils de Magali Penaud (conseillère à la CCI) nous ont aidés à vous concocter ce petit pense-bête du futur commerçant.
La bonne idée, mais surtout le bon projet !
Vous êtes fan de chaussettes en laine de lama et vous trouveriez génial d’ouvrir une boutique spécialisée pour en faire profiter toute la communauté locale. Vos proches vous diront que c’est super (car ils n’osent pas vous dire que c’est l’échec assuré).
Conclusion : « Il faut valider votre idée en menant une étude de marché. Cela peut prendre la forme d’un sondage (qu’on peut faire circuler par Facebook par exemple) ou d’une enquête dans la rue, pour voir si vous avez une clientèle potentielle. En quoi vous démarquez-vous de la concurrence ? Votre idée répond-elle à un besoin ? »
Le business-plan, yes baby
Vous avez enregistré plusieurs centaines de réponses à votre sondage, et c’est bon : les chaussettes en laine de lama semblent (étonnamment) avoir un public. Maintenant il va falloir casser la tirelire, ou convaincre un banquier de vous prêter quelques deniers.
Conclusion : « Avec l’aide d’un expert-comptable, vous allez élaborer un prévisionnel (ou business plan). De quoi avez-vous besoin pour démarrer ? Il faut envisager aussi bien les travaux que le stock de produits disponibles en boutique et en réserve par exemple. Et faire des projections du chiffre d’affaires à atteindre pour que le projet soit rentable. » Et c’est seulement ensuite qu’on va faire les yeux doux au banquier !
La bonne adresse
Vraiment ? Ouvrir votre boutique dans un recoin du quartier Blanqui ? Oui, vous habitez à coté, vous pourrez vous lever cinq minutes avant l’ouverture. Mais laissez-moi vous dire que rue Eugène Durand, y’a pas beaucoup de chalands…
Conclusion : « Les personnes ont un temps de déplacement maximum pour leurs achats du quotidien, 15 minutes environ. Pour des produits spécialisés, c’est autre chose, car les clients peuvent venir de loin. Et il faut prendre en compte la vitalité du quartier ou le passage sur l’axe que vous choisissez. »
Les bons coups de main
Votre fournisseur de chaussettes péruvien ne donne plus signe de vie. AAAH !
Conclusion : « L’erreur à éviter c’est de rester seul ! Il faut s’entourer, personnellement et professionnellement, ne pas hésiter à contacter son expert-comptable, son association de commerçants, pour rebondir et s’adapter, car c’est le lot de ce métier. »
Une crise en chasse-t-elle une autre ? Covid puis inflation ont mis à rude épreuve les nerfs des commerçants. Mais le contexte socio-économique n’empêche pas des courageux de se lancer, faisant ainsi évoluer le paysage local du commerce indépendant.
Au bar Les Dix Fûts, rue Colbert, Valentin Coulon connaît un début 2023 mitigé : « 2022 était la meilleure année depuis mon installation en 2018, il y avait un effet reprise après les fermetures administratives de la période Covid. Mais depuis janvier c’est plus compliqué, et la météo n’a pas aidé. Ici, dès que le soleil revient, on a du monde. »
Samanta Nunes de la boutique Sapatos – Baia, dans le Grand Passage, attendait elle aussi de pied ferme le soleil pour pouvoir vendre sandales et ballerines. Mais il n’y a pas que la météo pour expliquer ce début d’année en demi-teinte. 2023, c’est aussi le moment de rembourser le prêt garanti par l’État souscrit pendant le Covid, pas toujours simple. Et l’inflation freine les achats plaisir.
Se renouveler sans cesse
Adieu vêtements, bijoux et gourmandises ? Pas pour tout le monde, puisqu’à la Boîte à Laine, rue du Grand Marché, Martine Bernard souligne à juste titre que tout dépend du produit proposé. Avec la laine, elle attire une clientèle venue de loin, qui n’a pas peur des intempéries.
Et en dépit de tous ces aléas, dans sa librairie Rosemonde ouverte en novembre 2022, Cloé Lebron a le sourire : « Malgré le contexte économique actuel, le démarrage a été bon, il y a vrai regain d’intérêt pour le petit commerce local », explique la jeune femme qui avoue tout de même que cette nouvelle aventure suppose un bel investissement (40 000 €), et des sacrifices.
Cloé n’est pas la seule à s’être lancée. Depuis plusieurs semaines, Damien Bonnot présente des jeux de société sur les réseaux sociaux de sa future boutique Le Sablier Curieux. L’ancien employé de Renault relève ainsi le défi d’allier sa passion des jeux de société au goût du contact clientèle, avenue Grammont.
Le pari sera-t-il gagnant ?
Pour Danièle Julien, conseillère à la Chambre de Commerce et d’Industrie, il est évident que « aujourd’hui le commerce n’est plus seulement une boutique physique, où le commerçant attend le client. Il faut aller le chercher, se faire connaître par tous les moyens, notamment les réseaux sociaux. On y entretient le lien avec la clientèle, on crée l’envie en partageant nouveautés ou vie du magasin ». Damien peut cocher cette case sur la to-do list du parfait commerçant. Et les deux suivantes aussi : choisir un emplacement où il y a du passage, et se distinguer de la concurrence.
Pour lui, cela passe par la vente de jeux neufs mais aussi d’occasion, et l’option café ludique, « pour me démarquer des deux super boutiques déjà présentes dans l’hypercentre ». Se démarquer, c’est ce que fait la boutique La Secourable, rue des Halles, en proposant des plantes sous toutes les formes (infusions, savons, bougies…) en même temps que des ateliers et soins bien-être.
C’est aussi l’objectif d’Émilie Tartarin avec sa boutique bio et vrac « Baucartier », quartier Paul Bert, ouverte il y a un an. « Il n’y avait pas de proposition de ce type ici, et je tenais à proposer des produits qui n’aient pas fait le tour du monde. Mais je ne m’attendais pas à ce que la rue Losserand soit aussi peu passante. »
Même difficulté pour les Sœurs Piqûres venues de Blois pour monter une deuxième boutique dans le Grand Passage : « Cet emplacement n’était peut-être pas le meilleur pour nos vêtements upcycling ? » Mais il leur faut le temps de se faire connaître ! Et les sœurs ne ménagent pas leurs efforts, en tissant des partenariats avec des influenceuses ou l’Armoire Sans Fin. Tous ces entrepreneurs sont ainsi seuls derrière le comptoir, à gérer les stocks, la relation-client, les imprévus, mais pas si seuls que ça !
« Je ne pensais pas tisser des liens aussi forts avec ma clientèle », explique Anne-Gwénolée Tu, qui a ouvert en 2017 l’épicerie Sur la Branche, place de la Victoire. Émilie Tartarin découvre ce même plaisir dans son épicerie de Paul Bert. « Des rencontres avec les clients, et aussi avec les autres commerçants », précise-t-elle.
L’entraide est en effet forte chez les commerçants tourangeaux, qui ont redonné un second souffle à leurs associations (Grand Passage, Colbert, ou les Vitrines de Tours devenues Com&A).
Lien avec la mairie, elles œuvrent aussi pour la dynamisation de leurs quartiers. D’ailleurs, on vous laisse car on a à faire : ce weekend c’est fanfare et brocante rue Colbert !
#VisMaVille Enzo Petillault est chargé de production. Un temps sur les ondes de Radio Béton, un autre sur l’organisation du festival Aucard de Tours, il surfe sur sa passion : les découvertes musicales.
Sa voix ou son visage ne doivent pas vous être totalement inconnus si vous êtes familier de « Béton », comme on dit à Tours. Depuis 12 ans, on l’entend sur le 93.6 parler de musique ; on le croise le mercredi à l’animation du « Quart d’heure tourangeau » au Balkanic ou à La Gloriette, aux manettes d’Aucard de Tours.
S’il est entré, en 2011, chez Béton Production dont il est l’unique salarié au sortir de ses études, après un master de médiation culturelle à la fac de Tours, Enzo Petillault, 36 ans, est désormais rôdé. « J’avais déjà une expérience d’organisation de concerts, lorsque j’étais lycéen à Bourges. En rentrant à Béton, c’était bien sûr une autre dimension. J’ai beaucoup appris des bénévoles de l’association qui m’ont chapeauté et je suis devenu rapidement autonome. Je partage une vision de la musique alternative, une bonne entente avec les bénévoles. »
Un lien qui compte lors de l’organisation du festival qui mobilise jusqu’à 180 bénévoles par soir. Cela lui avait manqué lors des deux années Covid. « Passer son temps devant un ordinateur à remplir des tableaux Excel et ne pas rencontrer le public ni les bénévoles, c’était très frustrant. Aucard, c’est aussi comme une colonie de vacances pour adultes. On vit des moments intenses sur deux semaines entre le montage et le démontage, la préparation des repas. »
Le festival Aucard de Tours occupe Enzo Petillault à peu près à 70 % de son temps annuel, le reste se lissant sur la vie de la radio. « Sachant que c’est poreux, ajoute-t-il. C’est le même boulot de découvertes musicales. J’écoute beaucoup de musique, je vois pas mal de concerts. Je suis très rock mais j’écoute de tout, de la pop à l’électro en passant par la soul et le metal. »
De septembre à février, il se concentre sur la partie artistique – la programmation, déniche les artistes têtes d’affiche et des moins connus. « L’important est d’allier les deux. Mais ce qui me fait le plus plaisir est que les gens apprécient en concert un groupe qu’ils ne connaissaient pas. »
Au printemps, tout est calé, il passe sur la partie production de l’événement qui se déroule en juin : caler les plannings, réserver les transports et les hôtels, s’occuper de la communication, de la partie technique, toujours épaulé par une quinzaine de bénévoles. « C’est une période plus dense, Il ne faut rien oublier pour que tout le matériel arrive à l’heure et reparte dans les temps. »
Aucard de Tours brasse aujourd’hui de 350 à 400 000 euros de budget. « Nous avons connu 15 % d’augmentation mais le budget programmation n’a pris que 10 000 euros de plus. À moi d’aller chercher des choses moins connues, et pas les artistes les plus demandés qui ne cessent d’être de plus en plus chers. Nous avons aussi une jauge de 4 500 personnes qui ne bouge pas, c’est souvent plein comme l’année dernière et cela permet un équilibre financier. Nous n’avons pas l’intention de grossir. »
Une philosophie qui correspond à l’esprit Béton, libre et à l’écart du moule dominant.
Il existe une règle simple au Bateau : une personne = une voix. Chaque sociétaire a donc son mot à dire pour participer à la définition du cap à suivre.
Avec 2 000 sociétaires, le Bateau Ivre est un paquebot hors-norme dans l’univers des sociétés coopératives du secteur culturel. Mais aujourd’hui, ils sont à peine 300 à s’engager régulièrement pour faire vivre la salle de spectacles. Or pour fonctionner à plein régime, le Bateau a besoin de toutes les énergies disponibles !
Le Forum des Sociétaires, samedi 6 mai, aura pour thème la responsabilité et l’engagement des sociétaires dans la vie du Bateau. « On ne tiendra pas si les gens ne se l’approprient pas », explicite Franck Mouget. Les associations locales, sociétaires ou non, s’impliquent déjà dans la vie du lieu et dans sa programmation.
Mais tout Tourangeau peut aussi participer. Comment ça se passe ? Voici deux Tourangelles qui sont à bord !
Perrine, matelot tout-terrain Chaloupe « vie coopérative », chaloupe « vie de l’équipage », chaloupe « bar » :
Perrine donne un coup de main sur ces trois thématiques. Concrètement, cela signifie une réunion par mois par chaloupe, et parfois un peu de temps passé sur un dossier qu’il faut faire avancer. Participer au choix des boissons proposées au bar ou créer un questionnaire destiné aux sociétaires par exemple.
Pour cette Tourangelle qui a vécu à quelques pas de la salle, s’investir dans la vie du Bateau tombait sous le sens : « J’aime l’utopie du Bateau, son indépendance, et travailler en collectif. J’espère que l’Archipel et l’Aassemblée générale vont développer plus d’engagement, de participation, pour que l’aventure continue ! »
Zoé, au comptoir Zoé est bénévole au bar du Bateau Ivre depuis l’ouverture.
Et sociétaire depuis quelques mois seulement : « C’est un cadeau d’anniversaire qu’on m’a fait l’été dernier ! Et en septembre prochain je pense intégrer la chaloupe Bar ». Zoé s’insère progressivement dans la vie coopérative, où elle se devait d’avoir sa place : « En revenant à Tours et en voyant que le Bateau rouvrait, c’était une évidence d’y participer ! »
Servir des bières, rendre la monnaie, sans se tromper sur la tablette de la caisse, tout un art que les bénévoles se partagent, sous la houlette de Thomas et Laurence, salariés du Bateau. « N’hésitez pas à nous rejoindre, au bar ou ailleurs il y a toujours de la place pour les bénévoles ! »
C’est l’heure, mes petits lardons ! Voici le moment tant attendu (ou pas) de l’horoscope WTF à la sauce tmv.
Bélier
Amour
Bélier ? Un signe cornu. COMME DE PAR HASARD.
Gloire
Vous aimeriez débattre plus souvent avec vos amis. Mais vous n’avez pas d’amis, c’est con.
Beauté
Suite au succès de sa Une avec Marlène Schiappa, le magazine Playboy
vous contactera d’ici peu pour poser en couverture en duo avec Cyril Hanouna. Bravo à vous.
Taureau
Amour
Vous êtes l’oignon des relations.
Toujours à faire chialer quiconque vous approche.
Gloire
Relativisez la tristesse de votre vie.
Y a pire : vous pourriez être Capricorne, par exemple.
Beauté
Eh bah en tout cas, les étoiles sont mieux alignées que vos dents.
Gémeaux
Amour
Moi j’vous aime bien. Mais je suis le seul.
Gloire
Saturne est dans votre champ astral. Aucune idée de ce que ça signifie, mais le magazine Femme Actuelle le dit, alors bon…
Beauté
Vous préférez rester dans l’ombre.
(ce qui tombe bien, vu vos fringues)
Cancer
Amour
L’arrivée prochaine d’un enfant est possible… Ou un animal de compagnie, on sait pas, mais ça revient au même.
Gloire
Un côté artiste sommeille en vous.
Mais ce serait bien de le laisser dormir.
Beauté
Vous avez passé la date de péremption. Mais courage, certain(e)s sont anti-gaspi.
Lion
Amour
Vous espérez un coup de foudre.
Mais c’est comme une promotion au boulot : vous pouvez toujours rêver.
Gloire
Faute avouée, à moitié pardonnée.
(sauf si vous aimez la pizza hawaïenne, là c’est foutu pour vous)
Beauté
Comme on dit, « un esprit sain dans un corps sain » ! Bref, tout le contraire de vous.
Vierge
Amour
Ok c’est le printemps. Mais cessez de vous titiller le pissenlit.
Gloire
Vous saurez capter l’attention de vos interlocuteurs grâce à votre manque de charisme et d’allure.
Beauté
M’en fous.
Balance
Amour
Une récente étude péruvienne prouve que les Balances sont les plus parfait(e)s en relation amoureuse.
Gloire
Tout le monde s’imagine qu’on complimente les Balances dans l’horoscope,
sous prétexte que l’astrologue est Balance…
Beauté
…Alors qu’il est tout simplement objectif de dire que nous sommes les plus géniaux et sexy de la planète.
Scorpion
Amour
Oh la vache, la détresse sentimentale… !
Gloire
Un proverbe japonais dit « sept fois à terre, huit fois debout ». Sûrement inventé en vous voyant un samedi soir à Plum’…
Beauté
De loin, vous ressemblez à un joli boudin de porte.
Sagittaire
Amour
Cupidon vous a laissé(e) tomber.
Ça vous apprendra à faire confiance à un type à poil qui vole avec un arc.
Gloire
Les Sagittaires, c’est comme les huîtres. Avec du vin blanc, ça se bouffe tout seul, sinon c’est vraiment dégueu.
Beauté
Wow, quelle rapidité. Vous avancez aussi vite qu’un escargot qui recule.
Capricorne
Amour
Impossible d’oublier un(e) Capricorne.
Rencontrer quelqu’un d’autre, c’est comme passer d’une bouteille de grand cru à un cubi de piquette.
Gloire
Évitez de lire la partie « gloire » des Taureaux…
Beauté
Comme disait Sartre, l’enfer, c’est les autres. Et aussi les WC après que vous y soyez passé(e).
Verseau
Amour
On sait que vous aimez bien les animaux et les chiens. Mais il serait judicieux que vous arrêtiez de renifler le derrière des gens.
Gloire
Attention au rhume des foins. Surtout pour un âne comme vous.
Beauté
Mmmh écoutez ce silence. Ça fait du bien, hein ? Quel bonheur quand les Verseaux la mettent enfin en veilleuse…
Poissons
Amour
Votre avenir amoureux s’annonce comme vos tétons : rose.
Avec les beaux jours, le Bateau Ivre prend le large ! La salle de spectacles largue les amarres pour son assemblée générale en forme de festival : l’Archipel du Bateau, du 3 au 7 mai au Point Haut. Et si on faisait le bilan de cette année à flot ?
Cinq jours, dix-neuf concerts, des centaines de sandwichs confectionnés avec amour, et une grosse quantité de bonnes ondes : c’est le programme affiché par les équipes du Bateau Ivre pour l’Archipel du Bateau, festival organisé par la salle de concerts de Tours centre, délocalisée pour l’occasion au Point Haut du 3 au 7 mai.
Sur scène, groupes locaux, talents émergents et artistes confirmés se mélangeront allègrement chaque soir. Irène Drésel, Lysistrata, Vulves Assassines, Lo’Jo, les Australiens de Hard-Ons ou les Tourangeaux de Grauss Boutique, il y en aura pour tous les goûts !
Mais qu’on se le dise : ce festival est aussi et surtout le moment d’une assemblée générale décisive pour la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Ohé du Bateau, qui a racheté il y a maintenant presque sept ans la mythique salle de spectacles de la rue Edouard-Vaillant. « Nous sommes dans une urgence joyeuse », précise Franck Mouget, aujourd’hui en charge de la coordination générale et du développement coopératif.
Les moussaillons doivent en effet faire face aux réalités. D’un côté, la salle a ouvert ses portes à 24 000 spectateurs entre janvier et décembre 2022, avec 350 spectacles accueillis. Une vraie réussite, avec un Bateau de nouveau ancré dans les habitudes tourangelles, y compris auprès des générations qui n’avaient pas connu l’ancienne version du lieu.
Mais côté finances, le compte n’y est pas : « On a plus de 200 000 € de pertes, car l’emploi artistique et technique a un coût important », explique Franck Mouget. La voie d’eau n’est pas irréparable, à condition que tous les matelots soient sur le pont (on vous avait prévenus pour les jeux de mots !). Kevin Turpeau, chargé de communication, ajoute que « avec cette première année à un rythme normal, on a testé les possibles. On a exploré au fur et à mesure.
Mais on ne pourra pas envoyer beaucoup plus de bois : il faut que chacun, bénévole, sociétaire, habitant, vienne prendre part au rêve ! Le débat n’est pas que culturel, il est citoyen, car c’est une vraie démarche coopérative, qui touche au vivre-ensemble ».
Les rouages de la machine
Ni association, ni MJC, ni entreprise lambda, le Bateau Ivre est bien une coopérative. Dans ses statuts, et dans son fonctionnement. « La démocratie permanente, au quotidien, même si ce n’est pas toujours simple ! », commente en souriant Franck Mouget.
En plus d’un Conseil d’Administration de dix-huit membres, la SCIC fonctionne ainsi avec six « chaloupes » : des groupes de sociétaires qui se réunissent régulièrement pour faire avancer des dossiers variés. Communication, bar, administration, programmation, travaux, vie de la coopérative, à chaque chaloupe sa spécialité !
Cet engagement bénévole vient ainsi épauler le travail de « l’équipage », les huit salariés présents au quotidien en salle des machines (et hop, un jeu de mots de plus, qui ne marche que si le Bateau est un paquebot).
Pour sortir de la galère financière, qu’on espère passagère, les chaloupes et les salariés réfléchissent à plusieurs options. Réduire le nombre de soirs d’ouverture ; arrêter ou limiter les soirées à prix libre aux recettes souvent insuffisantes ; encourager la location de salle ou en modifier les tarifs… « Il est temps de partager avec les sociétaires, pour trouver ensemble une solution ! », s’exclame Franck Mouget.
Et ça tombe bien, puisque ce weekend aura donc lieu l’AG, l’assemblée générale de la SCIC Ohé du Bateau. Sur les 2 000 sociétaires actuels, il en faudra au moins 300 présents (ou représentés par procuration) pour valider les décisions qui y seront prises dimanche après-midi.
Et hors de question de baisser pavillon ou de faire grise mine, puisque cette assemblée générale sera aussi l’occasion d’évoquer une ligne d’horizon pleine de belles nouvelles ! Le Bateau s’installera en effet au Foudre de la Guinguette de Tours avec sa propre programmation pour onze semaines cet été, et les travaux sont imminents pour réhabiliter le balcon afin d’accueillir 150 spectateurs supplémentaires dès la rentrée ! Alors, prêts à monter à bord ?
Comme chaque année, notre chroniqueur était au Printemps de Bourges. Alors, verdict de cette nouvelle édition ?
Durant six jours la 47e édition du printemps de Bourges aaccueilli 25 0000 festivaliers et près de 5 000 professionnels et de nombreux artistes. Un niveau de fréquentation plus que satisfaisant pour pour une ville qui se rêve capitale européenne de la Culture pour 2028 et surtout pour un Festival qui verra plusieurs de ses créations jouées cet été à Avignon, une reconnaissance d’un travail artistique de haut niveau qui doit être salué comme il se doit.
Pour preuve, cette « Trilogie 1972 » autour des 3 albums emblématiques de Lou Reed, David Bowie et Neil Young. Ce dernier voyait en effet son magnifique « Harvest » revisité par La Maison Tellier et ses prestigieux invités d’un soir, Baptiste Hamon, Emilie Loiseau, Albin de la Simone, Lonny etc.
Le résultat fut sublime dans une église Saint-Pierre pleine à craquer avec un final collectif sur un gospellisant « Down by the river » beau à pleurer.
La création fut décidément le maître mot de cette édition avec un croisement réussi entre la plasticienne Sophie CALLE et le chanteur Florent MARCHET, mais également un génial « Désir(s) » orchestré par Oxmo PUCCINO et ses invités (JOKER, JADE, BEBE JACQUES…).
Honneur au rap
Le rap ! Ce fut aussi la thématique mise à l’honneur cette année pour célébrer 40 ans de ce genre en France avec propositions, exposition et concerts au programme. Notons la prestation remarquée du parrain DIZIZ, de TAKIOLA ou de PRINCE WALLY.
On retiendra aussi que les Inouïs n’ont pas échappé à cette lame de fond avec beaucoup de propositions de ce style. Même si les Tourangeaux de SUIJIN – représentants de la Région Centre cette année – n’ont pas démérité, c’est leurs collègues BRIQUES ARGENT et DEMAIN RAPIDES (avec AGHIAD comme Prix du Public) qui décrochent cette année le jackpot au terme d’une sélection très relevée.
Pour finir, voici trois coups de cœur de cette édition 2023 : Coline RIO qui échappée de INUIT nous a proposé un nouveau projet magnifique de poésie, HERVE qui par sa chanson pop électro a retourné tout le public du W comme une crêpe grâce à son énergie incroyable et Irène DRESEL qui nous a éblouisgrâce à son électro floral et sensuel.
Rendez-vous donc du 23 au 28 avril 2024 pour poursuivre l’aventure !
Magali Egliseau est formatrice à l’Association de Formation Professionnelle Polytechnique de Touraine (AFPP). Son but : accompagner les personnes vers l’emploi ou un diplôme.
Dans les locaux de l’AFPP de Touraine, boulevard Preuilly, Magali Egliseau pousse le tableau numérique roulant devant un groupe de stagiaires à la Garden Cie, entreprise d’entraînement fictive leur permettant de se former aux rouages d’une boîte du tertiaire. Détendue dans son approche, elle fait le point sur leur campagne de communication à venir, comme en vrai.
Difficile de deviner qu’il y a 15 ans, Magali Egliseau aujourd’hui formatrice et coordinatrice du dispositif de l’Entreprise d’entraînement pédagogique (EEP), était elle même à la place des élèves. « Je vous préviens, mon parcours dans la parcours dans la formation est atypique, glisse -t-elle en préambule. Aujourd’hui, pour être formateur, le titre de formateur pour adultes est un minimum. »
Après une licence en AES à Tours, la voici assistante commerciale à Chambéry durant 11 ans. Puis un congé parental l’éloigne du marché du travail, jusqu’à son retour en terre tourangelle et l’orientation de Pôle emploi vers l’AFPP qui l’amène en stage à l’EEP puis à être directement embauchée par l’organisme de formation pour adultes.
Ce n’est donc pas un hasard si Magali Egliseau exerce aujourd’hui son métier avec empathie et compréhension et place la bienveillance comme la principale qualité du formateur. « J’ai pour mission de transmettre un savoir mais aussi d’accompagner les stagiaires. Dans le cadre de l’EEP, je m’immerge dans l’entreprise comme chef de service. Je leur montre comment faire les choses puis ils les font eux-mêmes, avec le droit à l’erreur. La meilleure pédagogie expérimentale, c’est d’apprendre de ses erreurs. »
Magali Egliseau voit son rôle comme un accompagnement au sens large. Ici le public va de jeunes gens au chômage sans qualification ou à bac +5, à des personnes plus âgées, proches de la retraite, avec des parcours de vie propres, parfois éloignés de l’emploi.
« J’ai une écoute active, je m’adapte à cette diversité de profils et j’essaie de gommer les certitudes qu’ils peuvent avoir, dans leurs pratiques et leur image souvent dévalorisée. » Un rôle de coach en quelque sorte pour leur redonner confiance. À l’AFPP, Magali Egliseau a aussi évolué de son côté.
Elle a commencé comme formatrice à l’EEP puis a chapeauté le service. Entretemps, elle a développé les titres professionnels d’assistant commercial et de ressources humaines, qui permettent d’obtenir en 6 mois un bac + 2. Mais elle est revenue à l’EEP car c’est ici qu’elle se sent bien. « J’adore le concept, ce n’est pas comme l’école obligatoire, les stagiaires font une démarche personnelle pour candidater. »
Recrutements, entretiens individuels et collectifs, formations, évaluations,… son métier est assurément au contact des autres même si la part d’administratif n’est pas négligeable. En tout cas, Magali Egliseau ne décroche pas son sourire. « Cela fait 15 ans que je ne me lasse pas, de 9 h à 17 h, je ne vois pas la journée passer. Et même si je gagne moins que mon ancien métier d’assistante commerciale, ici au moins je m’éclate. »
Mais oui mais oui, l’astrologue ne prend pas de vacances (enfin si, un peu) et vous livre une nouvelle tournée d’astrologie… à sa sauce. Bienvenue dans l’horoscope WTF de tmv.
Bélier
Amour
A quoi bon aimer, finalement ?
Puisque vous finirez seul(e) et aigri(e) ?
Gloire
Un cowboy vous choisira comme nouvelle monture. Il vous fouettera les fesses pour que vous alliez plus vite. Bref, tout ce que vous aimez.
Beauté
Vous reprenez du poil de la bête !
Ce qui tombe bien, vu votre pilosité.
Taureau
Amour
Ne désespérez pas de votre situation. Dites-vous que même Eric Zemmour a trouvé l’amour…
Gloire
Avec vous, c’est comme pisser dans un violon. (et ça fait pas plaisir à André Rieu)
Beauté
Oula alors non désolé, mais ce sera visiblement pour la semaine prochaine.
Gémeaux
Amour
Vous allez rencontrer quelqu’un qui vous plaira ce week-end (à condition que vous ne soyez pas à cheval sur l’hygiène…).
Gloire
D’ailleurs en parlant cheval, notons que si vous prenez un selfie avec un cheval, vous avez le même sourire.
Beauté
Rien de plus à ajouter, on vous a suffisamment taillé(e) !
Cancer
Amour
L’amour frappera à votre porte d’ici peu. (à moins que ce ne soit le fisc)
Gloire
Il faut se rendre à l’évidence. Un jour, ce sera la fin du monde. Et vous n’aurez toujours pas réussi à faire de créneau.
Beauté
Trop belles, vos cernes. On dirait un panda.
Lion
Amour
Sous la couette, vous êtes un diesel.
Ça met du temps à démarrer, mais après, ça tient assez longtemps.
Gloire
La vie est pleine de surprises. La preuve, demain vous affronterez Poutine dans un combat de catch, nu(e), dans la boue.
Beauté
Même Stevie Wonder voit que vous êtes trop canon.
Vierge
Amour
Vous allez retourner avec votre ex. Et vous marier. Et avoir un gosse qui s’appellera Cunégonde et qui aimera Cyril Hanouna. Votre vie est foutue.
Gloire
« Toujours là au mauvais endroit, au mauvais moment ! », telle est votre devise.
Beauté
En toute objectivité, vous avez le charisme d’une chèvre.
Balance
Amour
Vos emmerdes amoureuses ressemblent à une partie de Uno®. On vous colle un +2 et vous finissez avec un +12 dans la tronche
Gloire
La chance vous sourit. Mais c’est bien la seule.
Beauté
#astuce Achetez des lunettes de soleil à vos proches. Ça leur évitera d’être
éblouis par votre beauté.
Scorpion
Amour
Vous l’aimez si fort… Vous vous accrochez à lui, comme le bouton d’acné s’accroche au front d’un ado.
Gloire
Notre société est trop laxiste. La preuve : vous existez et on tolère même que vous puissiez avoir des amis.
Beauté
La constellation du cholestérol vous fera un petit coucou d’ici peu.
Sagittaire
Amour
N’oubliez pas qu’on vous aime les Sagittaires, vous êtes les meilleur(e)s ! <3
Gloire
(ahahah je rigole, on peut vraiment vous faire gober n’importe quoi)
Beauté
Regardez dans le ciel ! Est-ce un oiseau ? Un avion ?? Superman ??? Non, c’est votre dignité qui va s’envoler samedi soir, rue Colbert.
Capricorne
Amour
« Un(e) seul(e) Capricorne vous manque et tout est dépeuplé. » (non, on déconne, vous êtes relou)
Gloire
Quand vous riez, on croirait entendre un poney (mais un poney relou, comme vous)
Beauté
Alors, ça fait quoi d’avoir les plus belles fesses de la Terre ? (enfin, n’oubliez pas que vous êtes tout de même relou)
Verseau
Amour
Allez hop les Verseaux ! Une pelle et une petite balayette et hop, on ramasse le peu d’amour propre qu’on a !
Gloire
Votre meilleur(e) ami(e) vous avouera être fan de Gérald Darmanin.
On ne pouvait pas faire pire comme semaine.
Beauté
Incroyable mais vrai : au réveil, vous ressemblez à Michel Houellebecq.
Poissons
Amour
Vous êtes le croque-lardon des relations.
Gloire
La vengeance est un plat qui se mange froid, certes. Mais vous, vous l’avez
déjà bouffé depuis bien longtemps, gros(se) morfale que vous êtes.
Beauté
De face, c’est pas mal. Mais c’est votre profil qui gâche tout.
Quinze jours en avril, puis les week-ends prolongés de mai… On a de quoi s’échapper, même pour une journée !
Le défi : une heure de route environ pour des escapades à la journée, et des sorties à faire en famille ou entre amis pendant les vacances scolaires et les week-ends prolongés. Notre réponse ? Le tour est joué !
Il y a des classiques bien sûr, comme toutes les activités proposées dans les monuments de la région, ou les randos à vélo ou à pied. Mais même de côté, il y a de quoi innover ! Nouvelles activités et itinéraires hors des sentiers battus sont en effet possibles, même chez les vieux briscards du tourisme local.
Pas trop d’essence, petit budget, mais plein d’idées :
C’est reparti pour un tour ! Le Printemps de Bourges se tiendra du 18 au 23 avril. Avec, encore une fois, une programmation riche !
Il faudrait un numéro complet de tmv pour présenter l’intégralité de la programmation du Printemps de Bourges 2023, tant elle est encore cette année riche et foisonnante. On se concentrera donc tout d’abord sur la scène locale avec la participation de Suijin, la Tourangelle qui représentera la Région Centre aux Inouïs le mercredi 19 avril. Une ouverture en fanfare, où l’on pourra aussi compter sur les Tourangeaux de La Charcuterie Musicale qui, du mardi au samedi, proposeront leur désormais célèbre quiz musical de plus de 5 000 morceaux sur les rives de l’Auron. Ambiance garantie !
Enfin on sera ravi de revoir la Chartraine Irène Dressel, toute auréolée de son César 2023 pour la meilleure musique de la BO de « A Plein temps », dans une soirée de folie le 22 avril aux côtés d’ Acid Arab et Contrefaçon.
Pour le reste, c’est vrai que l’on jettera un œil et deux oreilles à toutes les propositions des Inouïs qui d’année en année offrent généralement de belles découvertes. Autre temps fort à ne louper sous aucun prétexte : les géniales créations du Printemps. On y verra cette année Silly Boy Blues s’attaquer au mythique album « Transformer » de Lou Reed ou Florent Marchet et la plasticienne Sophie Calle en duo pour « Des Histoires vraies ». Sans oublier une carte blanche à Thomas Pourquery…
Outre ses propositions singulières et inédites, on naviguera entre têtes d’affiches comme Lomepal ou La Femme et jeunes talents en devenir (Poppy Fusée, Sabrina Bellaouel, Prince Wally, ou Julien Granel) avec aussi quelques coups de cœur comme Johan Papaconstantinos ou Coline Rio.
Bref une édition qui ne baisse pas les bras face à la morosité ambiante et qui devrait ramener quelques beaux souvenirs – qu’on vous racontera bien sûr – du 18 au 23 avril prochains.
Les vacaaances approchent. Et avec elles, nos bons plans pour s’en aller, partir le temps d’une journée, le temps d’une escapade rapide mais qui vous fera du bien. Suivez le guide ! On revient également sur le nouveau visage de la place du Grand-Marché, on fait le plein de BD avec notre grosse sélection pour les vacances d’avril, sans oublier un #VisMaVille sur une coach en formation, un horoscope WTF et notre chronique resto du Più Più.
À peine le printemps… mais il faut déjà penser à l’été ! Pour tous les étudiants et autres travailleurs saisonniers, c’est en effet dès maintenant ça se prépare ! Second volet de notre série sur les jobs d’été.
ANIMATION : PATIENCE ET RELATIONS HUMAINES
Tous ces enfants qui partent en colo ou qui fréquentent le centre de loisirs pendant que papa-maman sont au travail, qui s’en occupe ? Peut-être vous !
Pour exercer les fonctions d’animateur-animatrice auprès de mineurs, il est fortement recommandé d’être titulaire du BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). Mais ce n’est pas obligatoire : les structures d’accueil doivent avoir au minimum 50 % de leur effectif diplômé, ce qui laisse un peu de place pour les passionnés qui n’ont pas (encore) ce sésame.
Et pour les séjours adultes (souvent des séjours adaptés, pour personnes handicapées), plus de quota, comme le précise Aurélie Tireau de l’association LCV – Loisirs Culture Vacances : « Nos animateurs n’ont pas forcément de diplôme ou de formation spécifique, même s’ils sont souvent étudiants en psychologie ou dans le paramédical et le médicosocial. L’essentiel est d’être motivé, à l’écoute, et de comprendre en quoi consistent nos séjours. »
Cécile, 21 ans, animatrice en séjour adapté
« J’ai travaillé pour plusieurs associations, et j’ai mon BAFA. Ça m’est toujours utile pour la partie animation, qu’il faut concevoir avec l’équipe, mais pas obligatoire. Certaines associations proposent une formation avant de nous envoyer en séjour, c’est l’idéal ! ».
Le +
Le travail en équipe et les échanges humains avec les collègues et les adultes dont on s’occupe. Ce sont des relations fortes qui se tissent !
Le –
Les horaires, car on travaille 6 jours sur 7, souvent de 8 h à 23 h ou plus. Et le salaire, qui varie beaucoup d’une association à l’autre.
Le conseil : bien se renseigner sur l’association et le séjour (quel degré d’autonomie des pensionnaires, la taille du groupe…) pour être sûr de vivre une bonne expérience.
Madeline, 21 ans, animatrice en centre de loisirs
« J’ai travaillé pour plein de structures différentes, et tout peut changer de l’une à l’autre ! Maintenant je travaille plutôt en centre de loisirs, car les colonies c’est très prenant. »
Le +
En centre de loisirs les horaires sont mieux cadrés qu’en colo, on est sur du 35 h-40 h par semaine.
Le –
Le salaire n’est pas extraordinaire, et le BAFA est plus souvent exigé.
Le conseil :faire connaissance rapidement avec l’équipe d’animation, car ça va déterminer l’ambiance du séjour. Bien s’entendre avec ses collègues c’est essentiel.
AGRICULTURE, SOUS LE SOLEIL TOURANGEAU
« Pour les étudiants, les propositions d’emploi vont surtout concerner la castration des maïs, ou les récoltes de fruits et légumes. Tout ce qui concerne la vigne ou les travaux des champs (conduire des tracteurs par exemple) s’adresse plutôt à des travailleurs saisonniers, qualifiés », explique Julien Primault, du Groupement d’Employeurs de Touraine (affilié à la FNSEA et la Maison des Agriculteurs).
Et, pour le maïs comme pour le maraîchage, la solution, c’est de passer directement par l’exploitant, ou de fréquenter le site web de Pôle Emploi !
Marie, 17 ans, castreuse de maïs
« Franchement, c’est pas facile ! Il faut parfois être dans les champs avant 7 h du matin, et même comme ça il peut faire chaud. Mais c’est un bon moyen de se faire un peu d’argent quand on n’a pas d’expérience et qu’on est mineur, et si l’équipe est sympa on passe de bons moments. »
Le +
Hmm… le bronzage ? La vie au grand air ? On a souvent ses après-midi de libres aussi.
Le –
Le rythme, pas toujours simple si on n’est pas du matin comme moi !
Le conseil :trouver un bon chapeau et des bons gants pour ne pas se blesser. Et comme les horaires peuvent changer d’un jour sur l’autre, bien se renseigner sur la manière de se tenir au courant.
#VisMaVille Jean-Paul Baunez est le président de la Banque alimentaire de Touraine. Chaque jour, ce retraité donne de son énergie pour lutter contre la précarité et le gaspillage alimentaire.
11 h 30. L’activité bat son plein dans l’entrepôt de 2 200 m2 de la Banque alimentaire de Touraine, installée rue des Grands Mortiers, à Saint-Pierre des-Corps. Les quatre camions de collecte déchargent chacun leur tour les denrées collectées auprès des grandes surfaces de la Métropole.
Une trentaine de bénévoles est à pied d’œuvre, chacun à sa tâche : déchargement, tri, pesée, remplissage des données tracées par informatique, préparation des cartons pour les associations qui viendront les récupérer l’après-midi, administratif…
Au total, ce sont 123 bénévoles et trois salariés qui assurent la mission de collecte et de redistribution de l’aide alimentaire, du lundi au vendredi. Certains sont là de longue date comme Nicole, 82 ans.
Jean-Paul Baunez, le président depuis un an, est au poste depuis 6 h 45. Tous les jours depuis cinq ans, cet ancien expert-comptable tient sa place, imprégné et passionné. « J’ai toujours été attiré par le domaine du social. Je souhaitais donner du temps et de l’énergie à ma retraite. C’est à la Braderie de Tours que j’ai rencontré les membres de la Banque alimentaire sur un stand, et ça a tout de suite tilté. L’idée de se battre contre la précarité et le gaspillage alimentaire m’a parlé. »
La première mission de la Banque alimentaire est en effet de collecter les invendus des grandes surfaces, des plateformes agroalimentaires et des producteurs mais aussi les surplus de la cuisine centrale et de l’hôpital, qui représentent, avec les dons particuliers, 1 600 tonnes en 2022 soit trois millions de repas distribués.
Ensuite, les conserves, les légumes comme les produits frais gardés dans la chambre froide sont dispatchés entre les 62 associations tourangelles et le CCAS selon leur nombre de bénéficiaires. Ils étaient 15 760 à recourir à cette aide l’an dernier dans le département. Des chiffres qui ne cessent d’augmenter.
« Ces derniers mois, nous avons de 9 à 10 % de bénéficiaires de plus tandis que la collecte a baissé de 3 %, détaille Jean-Paul Baunez. Nous sommes obligés de rééquilibrer par des dons et d’aller chercher des solutions. » Le président est, en effet, chargé de coordonner, de superviser les équipes, de gérer les finances mais aussi d’impulser des projets, comme une plateforme informatique pour que les petits producteurs en milieu rural référencent leurs surplus, ou encore le futur atelier de transformation des aliments (« les Restorés de Touraine »).
Cet aspect de lutte contre le gaspillage lui tient à cœur tout comme la sensibilisation à l’équilibre nutritionnel via la cuisinette ambulante qui se balade dans les associations et collèges. « Il ne suffit pas de donner de l’aide alimentaire, il faut aussi l’accompagner. » Ce qu’il aime aussi dans son bénévolat, c’est l’ambiance « chaleureuse ». Il n’y a qu’à le voir plaisanter avec les autres bénévoles, qui n’hésitent pas à faire des kilomètres pour rejoindre l’entrepôt malgré le coût du carburant, pour comprendre qu’il s’agit bien d’une « pette famille ».
Chaque semaine, l’éternelle rengaine (oh ça rime)… L’astrologue de tmv revient vous faire un horoscope plein d’amour et de gentillesse. Spoiler : c’est faux.
Bélier
Amour
Aimer un(e) Bélier, c’est comme le Nutella. Au début, ça fait plaisir, mais après, ça bute les orangs-outans.
Gloire
Cette semaine, vous rencontrerez enfin Jésus. Mais il ne s’agira que de votre
voisin du deuxième.
Beauté
La personne à votre gauche a une haleine de poney. Faites-lui comprendre subtilement.
Taureau
Amour
Vous allez être nommé(e) M.R.L :
Ministre du Redressement de la Libido.
Gloire
Votre collègue vous agace ? Sur son clavier d’ordi, appuyez sur les touches
AltGr + flèche du bas. De rien.
Beauté
Sortez plutôt quand il pleut. On verra moins vos auréoles sous les bras.
Gémeaux
Amour
Samedi, un mec chauve vous arrêtera dans la rue pour vous rappeler que
c’est pas marqué dans les livres, que le plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c’est de l’amoooour.
Gloire
D’ailleurs, incroyable mais vrai : vous allez rencontrer Pascal Obispo au
bistrot.
Beauté
Hello les cyclopes, dites bonjour au gros bouton au milieu du front, ce dimanche !
Cancer
Amour
Elle court, elle court, la maladie d’amour. Ce qui explique pourquoi vous galérez tant, petite feignasse que vous êtes.
Gloire
Arrêtez de faire des strikes avec des chauves. #JeSuisQuille
Beauté
Bébé furoncle pour tous les premiers décans. Bisou.
Lion
Amour
Vous avez un chat dans la gorge, mais aussi un lion dans le slip. Alors ça va.
Gloire
Vous êtes une femme en or. Même vous, messieurs.
Beauté
Les sous-vêtements en avril, c’est futile. Laissez parler votre passion pour le naturisme.
Vierge
Amour
Rien en ce moment. Comme le mois dernier. Et comme l’an dernier.
Gloire
Une Fête des beaufs sera organisée prochainement. Et vous en serez l’invité(e) d’honneur.
Beauté
Vous ressemblez de plus en plus à Philippe Etchebest.
Balance
Amour
Votre « moi » du futur viendra vous rendre visite. Il vous apprendra que
votre vie amoureuse sera toujours aussi chiante dans 20 ans.
Gloire
Toutes ces années d’évolution pour finir Balance. Quel enfer !
Beauté
Votre string léopard est une insulte au règne animal.
Scorpion
Amour
Ouiiii, « c’est une chance inestimée de sortir avec un(e) Scorpion, meilleur signe de la Terre », tout ça tout ça…
Gloire
(Oui mais attention, 50 % de cet horoscope est faux)
Beauté
Dur dur d’être un(e) Scorpion. Tous ces gens qui vous admirent, jalousent
votre divine beauté et votre corps sublime… Ahlala.
Sagittaire
Amour
Un grand cœur mais une grande gueule : pas de doute, vous êtes Sagittaire.
Gloire
La constellation du Mélenchon vous rappelle que vous êtes seulement Insoumis(e) du slip.
Beauté
C’est sympa votre voix de Garou au réveil.
Capricorne
Amour
Votre historique Google est la preuve formelle que oui, vous êtes bel et bien un(e) gros(se) lubrique.
Gloire
Vous êtes un peu comme un soutif push-up : vous réservez bien des surprises, mais pas forcément que des bonnes.
Beauté
C’est bien. Continuez de brasser du vent, vous pourrez vous reconvertir en éolienne.
Verseau
Amour
Vous n’êtes que déception. Ce qui est normal, puisque vous êtes Verseau.
Gloire
Qui va à la chasse doit la tirer, parce que bon, c’est pas très propre sinon.
Beauté
Inutile de beugler comme ça au téléphone. On sait très bien que vous avez
une grande gueule.
Poissons
Amour
Mmmmmh, y a baleineau sous gravillon avec la personne en face de vous…
Gloire
C’est l’histoire d’une fraise, elle est sur un cheval. Et elle fait tagada tagada
tagada… Allez c’est tout pour nous, A+ bisou
Beauté
Oula, c’est quoi ce truc bizarre sur votre cou ? Ah pardon, c’est votre tête !
À peine le printemps… mais il faut déjà penser à l’été ! Pour tous les étudiants et autres travailleurs saisonniers, c’est en effet dès maintenant ça se prépare ! Premier volet de notre série sur les jobs d’été.
HÔTELLERIE-RESTAURATION : EN SALLE OU EN COULISSES, ÇA BOUGE TOUT LE TEMPS
Durant plusieurs mois, le secteur de l’hôtellerie-restauration a fait savoir qu’il peinait à recruter. Crise des vocations ? En tout cas, pour cet été, les affaires reprennent avec la saison touristique. Courir d’une table à l’autre, être aux petits soins pour les clients, enchaîner les cocktails (en les servant, pas en les buvant, soyez sérieux !), préparer les chambres façon 24 h chrono… Ce sont des métiers qui bougent !
Pascal Brault, directeur du château d’Artigny et président de l’association professionnelle Touraine Hôtels, rappelle que dans l’hôtellerie comme dans le tourisme, la saison s’étale d’avril à l’automne. Malgré cela, les recrutements pour juillet-août sont toujours possibles. Et pas besoin d’être un pro du milieu : « Il y a vingt ans on recrutait sur un CV et une formation en école hôtelière, ce n’est plus le cas maintenant. La motivation et le savoir-être sont essentiels, tout comme l’aptitude à apprendre vite. Et pour le savoir-faire, nous pouvons former nos futurs collaborateurs ! Et aujourd’hui, restaurateurs et hôteliers font des efforts pour limiter les coupures, alléger les rythmes, pour proposer une vraie qualité de vie au travail à leurs équipes. »
Kylian, 21 ans, serveur en brasserie
« J’ai commencé il y a 2 ans et chaque été je suis repris au même endroit. J’ai mes habitudes, et même si au début j’ai un peu galéré à trouver le rythme, depuis j’ai progressé et ça roule ! ».
Les +
J’aime le contact avec la clientèle, et le travail en équipe. Et puis il y a les pourboires, c’est un beau petit plus si on se débrouille bien !
Les –
Le rythme est parfois intense ! On finit souvent tard le soir, on travaille le weekend…
Le conseil :bien dormir, bien manger, car il faut tenir sur la durée !
TOURISME : DO YOU SPEAK ENGLISH ?
Dans la plupart des monuments de Touraine, ça recrute ! Accueil, billetterie, snack… Des postes sympas auxquels on peut prétendre sans formation spécifique. Mais où les langues étrangères sont les bienvenues, puisque la clientèle internationale est bel et bien de retour dans notre beau Val de Loire !
Apolline, 20 ans, hôtesse d’accueil
« J’ai travaillé tout l’été dernier dans un grand aquarium de bord de mer, à l’accueil et la billetterie. Mon rôle consistait à accueillir les clients, donner ou récupérer les audioguides, répondre à leurs questions, m’occuper du vestiaire… »
Le +
Ça fait un peu d’argent, et une expérience professionnelle !
Le –
C’est assez fatigant, on est souvent statique, debout, et ce n’est pas très enrichissant car les missions ne sont pas passionnantes. On se fait parfois crier dessus, mais ça pourrait être pire.
Le conseil :en entretien, il faut montrer qu’on est motivé(e), souriant(e), patient(e) ! Et si on parle plusieurs langues c’est un atout !
Le TVB s’offre son onzième titre de Coupe de France de Volley masculin. On appelle ça la classe !
Le TVB a remporté, ce dimanche, à Paris, la Coupe de France de volley face à Nice. On pourrait se dire, c’est la onzième fois, ce n’est plus tellement un événement. Eh bien, on aurait tort.
D’abord parce qu’un titre, même si on l’a déjà remporté dix fois, il faut toujours aller le chercher avec la même énergie et la même envie. Et qu’un nom ou un sigle sur un maillot n’a jamais assuré de rien. Demandez au PSG…
Mais ce titre, il est capital pour une autre raison. Le TVB, c’est un des clubs tricolores les plus titrés de France, tous sports confondus. Son palmarès est long comme le bras : onze coupes de France, donc, mais aussi huit titres de champion de France, quatre supercoupes de France, une coupe de la CEV et une Ligue des champions.
Une valeur sûre
Oui, mais depuis quatre saisons, le sort semblait s’acharner sur le club tourangeau. La saison dernière, après avoir fini premier de la saison régulière, le TVB avait chuté en finale de la même coupe de France. Mais le club avait aussi laissé échapper une seconde coupe CEV qui semblait à sa portée. Avant de s’incliner de nouveau lors de la troisième finale de la saison, celle du championnat, face à Montpellier. Un véritable drame en trois actes. Une saison sportivement pleine, mais une besace désespérément vide.
Alors, quand on lui demande pourquoi cette coupe a pour le club un goût particulier, le président Bruno Poilpré, n’hésite pas. « Cela veut dire beaucoup de choses. D’abord que le club est une valeur sûre du volleyball français, voire même européen, puisqu’on sera encore en Ligue des champions l’année prochaine », confie-t- il à nos confrères de La Nouvelle République.
Cela montre aussi que dans des circonstances compliquées (l’effectif a été très secoué par des blessures en début de saison), le TVB sait revenir à ses fondamentaux et retrouver son niveau. Il reste, maintenant, à enfoncer le clou. Le TVB a, une nouvelle fois, terminé premier de la phase régulière du championnat. Mais les joueurs n’entendent pas, cette-fois, laisser échapper le titre national après lequel ils courent depuis 2018. Ce doublé, si doublé il devait y avoir, signerait de la meilleure des manières, le retour de ce très grand club, au niveau qui est le sien.
Implanté place du Grand-Marché, Joie Joie propose un nouveau concept shop de ramen instantané et de kits repas. On a goûté à cette bien bonne « street food coréenne ».
Des machines à ramen flambant neuves trônent dans la petite salle de Joie Joie, nouvel arrivant de spécialités coréennes dans le centre-ville, place du Grand-Marché. Et ce n’est pas pour nous déplaire, non non ! Surtout avec le froid dehors ce jour-là, on a bien eu envie d’avoir un peu de buée plein les lunettes et un plat bien consistant dans l’estomac.
Derrière sa devanture rouge, se cache un espace épuré pour commander, préparer, manger et se poser en écoutant de la musique du pays du matin clair en toute détente, malgré le léger manque de lumière extérieure. De quoi ravir la team des dingos de K-Pop et de dramas, mais aussi les petits curieux qui veulent tenter l’aventure pour explorer une nouvelle culture le temps d’un repas.
Surtout avec des plats stars de la street-food qu’on peut retrouver dans la bouillonnante Séoul à la tombée de la nuit. Des tteokbokki, des gâteaux de riz dans une sauce pimentée ; des japchae, des nouilles froides aux légumes ; des mandus, de délicieux raviolis farcis. Trois menus et un conseil : préparez vos papilles car certaines options sont très épicées.
On peut préparer son ramen soi-même
Coup de cœur pour la soupe de ramen, mais aussi le petit kimbap triangle. Des boules de riz farcies avec du kimchi – du chou fermenté épicé – sauté (veggie friendly bien sûr) ou avec un bon bœuf bulgogi comme on les aime. Un service rapide et efficace, ni plus ni moins.
On peut aussi choisir de préparer soi-même ses ramen avec des produits achetés sur place, différents « toppings » (des accompagnements) sont proposés pour pimper ses nouilles comme dans les convenience-stores asiatiques : œuf, pousses de soja, fromage… Pas déçus du voyage, le repas ne pouvait pas se terminer sans une note sucrée : un mochi glacé, fleur de cerisier pour nous.
Si vous avez aimé votre repas, le coin épicerie vous permet d’acheter le nécessaire pour reproduire les plats chez vous. Alors 빨리빨리 (à prononcer ppali ppali, « vite »), on profite de cette expérience à la coréenne !
Charlotte Gide / Photo : Flore Mabilleau
> L’addition : pour les trois menus, comptez entre 8,50 € et 10,90 €, avec plat et boisson. Grands bao à l’unité à 6,50 €. Desserts : de 2 € pour un mochi à 5 € pour un bao sucré. > Joie Joie, au 26, place du Grand- Marché. Ouvert de 11 h à 21 h, du lundi au mercredi et jusqu’à 22 h du jeudi au samedi. Repas sur place ou à emporter/ épicerie. > Contact : joiejoie.fr ou instagram.com/joiejoiefrance et facebook.com/joiejoieshop. Tél. 06 06 94 17 64.
Le printemps est là, tout le monde est heureux et souriant… à part l’astrologue qui revient avec une nouvelle dose d’horoscope WTF pour bien commencer votre semaine.
Bélier
Amour
Vous êtes un bon coup. Mais personne ne le sait. C’est bête, hein ?
Gloire
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et magner votre boule,
parce que vous êtes toujours d’une lenteur hallucinante.
Beauté
Si vous voulez être si brillant(e), pas de souci : il suffit de regarder votre front.
Taureau
Amour
Taureau, élu le signe le plus cœur de pierre du mois.
Gloire
En ce moment, vous êtes aussi fatigué(e) que l’astrologue de tmv. Attention à ne pas vous endormir sur votre clav239_’àçpoitjm’ »oijiuty
Beauté
Sympa votre teint de saumon.
(vivement l’été, hein ?)
Créer sa boîte avant même d’être diplômé, c’est l’aventure choisie par des dizaines de Tourangeaux depuis maintenant quelques années. Épaulés par des pros, avec un statut taillé sur-mesure, zoom sur ces étudiants-entrepreneurs.
De sa licence de psychologie, Kenny- Marcel Nyamugabo, a conservé quelques enseignements. À commencer par celui qui l’a amené à créer sa Smart-Borne. « Skinner a formalisé la théorie du conditionnement opérant : vous faites une action, on vous récompense, alors vous serez motivé à recommencer ! ». En glissant canettes vides et autres bouteilles plastiques dans sa borne, on récupère ainsi des points qui nous donneront accès à des bons d’achats valables chez des enseignes partenaires (pizzerias, restaurants, commerces…).
Aujourd’hui, le cap fixé est prometteur pour son entreprise : livraison de cinq nouvelles bornes d’ici l’été, et embauche d’un salarié à la rentrée. On est bien loin du master de psychologie du travail que l’étudiant tourangeau envisageait à son arrivée à l’université !
Parcours et récompenses
Comment en est-il arrivé à la Smart-Borne, multirécompensée ? « Je me suis rendu à un business-dating organisé par la MOIP (Maison de l’Orientation et de l’Insertion Professionnelle de l’Université de Tours), pour trouver un stage, faire autre chose… Et on m’a orienté vers Créa’Campus puis Pépite. »
Deux dispositifs- clés pour tout étudiant ayant un projet de création d’entreprise, ou même d’association, comme le précise Delphine Lepissier, chargée de mission accompagnement des étudiants pour Pépite région Centre Val de Loire : « Tout projet pérenne est le bienvenu, que ce soit une entreprise ou une association. Et l’objectif n’est pas forcément la création d’entreprise : après être passés par Pépite, certains arrêtent complètement mais ont acquis des compétences qui leur serviront dans leur vie de salarié ; d’autres décident de faire une pause, d’avoir d’autres expériences professionnelles avant de revenir à l’entreprenariat. »
Et si créer une entreprise semble s’adresser avant tout aux étudiants de l’IAE, des écoles de commerce ou du BUT GEA (Gestion des Entreprises et Administrations), dans la pratique, il n’en est rien ! « Ces dispositifs s’adressent à tous les étudiants post-bac, quelle que soit leur filière et leur établissement », précise Lindsay Georges, chargée d’entreprenariat étudiant à l’Université de Tours.
Les échanges avec mon mentor me font avancer, et l’échange avec d’autres créateurs d’entreprise est enrichissant !
-Aurore Alamovitch
Si Créa’Campus dure une année universitaire avec le montage en équipe d’un projet fictif ou concret, pour participer à un concours, l’accompagnement Pépite est en prise avec le monde réel et peut s’étaler sur plusieurs années, le temps de développer un projet en bénéficiant du statut national d’étudiant-entrepreneur. Créé en 2014, ce statut spécifique permet à ses bénéficiaires de profiter de journées de formation (marketing, comptabilité, communication…), d’un mentorat par un chef d’entreprise, et de transformer leurs périodes de stage en périodes de travail sur leur projet personnel.
Kenny a ainsi pu profiter des conseils de Julien Nédélec, lauréat Créa’Campus 2015, co-fondateur de Weecop, le pro des bracelets de paiement connectés. Depuis, le jeune homme a quitté Pépite pour lancer son entreprise, accompagné par le Rotary Club, la CCI Touraine ou encore l’incubateur de la Digital Loire Valley.
46 étudiants ont rejoint Pépite
Pour Aurore Alamovitch, l’aventure Pépite ne fait que commencer : à 23 ans et avec un master de communication & relations publiques en poche, elle est revenue en Touraine pour lancer son entreprise Ecclezia.
Déjà reconnue par le prix de l’Open ISEG (son école lilloise), Aurore souhaite profiter du statut d’étudiante-entrepreneuse pour se consacrer à 100 % à ce projet de plateforme web de démocratie participative. « Les échanges avec mon mentor me font avancer, et l’échange avec d’autres créateurs d’entreprise est enrichissant ! Et cela m’a confirmé que pour entreprendre, il faut croire en soi et en son projet. On pense souvent qu’être chef d’entreprise, c’est réservé à des gens plus âgés : c’est un frein qu’on se met tous seuls, qu’il faut laisser de côté pour avancer ! ».
Et comme elle, ils sont déjà 46 étudiants à avoir rejoint Pépite à Tours cette année. Et vous savez quoi ? Il ne sera jamais trop tard pour vous lancer !
On peut être une compagnie d’impro théâtrale et choisir, pour son anniversaire, de ne rien laisser au hasard ! La compagnie La Clef fête ses 25 ans cette semaine et nous lui avons réservé quelques petits cadeaux…
Un petit Footix en mousse
Oui, Footix, la mascotte de France 98. Et pourquoi donc ? Eh bien, parce que c’est là que tout à commencé. Un groupe de comédiens est approché pour monter des ateliers à destination des enfants du département 93 au moment de la Coupe du monde 98 et c’est le début de l’aventure. Pour organiser tout ça, ils ont besoin d’une structure : ils fondent la Clef !
Une affiche de Paris-Tours 2001
Cette année-là, c’est notre Richard Virenque national qui s’était imposé avenue de Grammont. C’est aussi l’année où Valérie Lesage, une des comédiennes de la compagnie, décide de s’installer à Tours, une ville où elle travaille déjà de temps en temps. Elle amène la compagnie avec elle. Welcome !
Un slip en skaï rouge
Oui, du genre de ceux que portent les catcheurs. Parce qu’en 2007, la Clef invente le concept qui sera sa signature. Des spectacles d’impro construits sur le modèle des combats de catch. Deux joueurs de chaque côté, un arbitre qui essaye de maintenir le calme, des commentaires en direct, une bonne dose de mauvaise foi. Tout pour faire le show ! Ça marche et on en est à la 16e saison.
Un sac Eastpak®
Pour aller au collège ! D’abord parce que la Clef, c’est aussi une école d’impro ouverte à tous et aussi parce que la compagnie, depuis 2019, est référente du Trophée d’impro culture et diversité pour la région Centre-Val de Loire. Un trophée qui travaille sur l’égalité des chances. Et donc, la Clef organise des ateliers d’impro pour les élèves dans les collèges de la région.
Un paper-board
Pour les fois où les comédiens vont travailler dans des entreprises, une des spécificités maison. L’idée, c’est de rebondir sur ce que les personnes disent lors des réunions et de dédramatiser un peu tout ça. Du team building intelligent, quoi !
Un beau L en bois
Pourquoi un L ? Parce que, dans la Clef, le C, il veut dire Compagnie. Le E, c’est pour Evénementiel et le F pour Formation. Mais le L, ben… On sait pas ! Si vous avez des idées, n’hésitez pas.
Une belle soirée d’anniv’ !
Ça, en fait, c’est eux qui vont nous l’offrir. Le 24 mars, c’est Catch Impro avec un duo de comédiens locaux qui affrontera le duo d’humoristes multi talents Giroud et Stotz. Il y aura aussi plein de jolies surprises, dont un DJ set de Zoé Colotis après le spectacle, pour boire un verre et papoter tranquillement en musique. Préparez vos thèmes et venez souffler les bougies !
> Le 24 mars. À 20 h 30, à la salle Yves-Renault de Chambray-lès-Tours. De 10 à 13 € en prévente et 16 € sur place. Infos : compagnie.laclef@gmail.com Tél. 02 47 41 14 71
Si la Saint-Patrick met traditionnellement Tours aux couleurs de l’Irlande, pas sûr que le vert ne quitte les rues et les esprits d’ici à l’automne prochain. Et pour cause : la ville accueillera en effet l’équipe d’Irlande, qui établira chez nous son camp de base durant la Coupe du monde de rugby 2023.
« Ce sera une belle exposition de la Touraine pendant plusieurs semaines, avec une grosse couverture médiatique attendue, et des retombées touristiques qui devraient en découler. » Marieke Gourdin (Agence Départementale du Tourisme) se fait l’écho des attentes des professionnels du tourisme en Touraine.
Offres spéciales, campagnes promotionnelles à destination des anglophones, packs calibrés pour les fans de rugby… L’arrivée du XV du Trèfle à son camp de base tourangeau pour la Coupe du Monde 2023 éveille les appétits. A juste titre !
Cet accueil est en effet synonyme d’hébergement des familles et proches des joueurs, de leur staff, mais aussi des supporters et des journalistes qui feront le déplacement, et préfèreront Tours et ses bonnes connexions vers les autres lieux de compétition, à Paris et ses prix exorbitants. Les premières réservations commencent d’ailleurs dès maintenant, doucement mais sûrement.
Mais l’accueil d’une équipe internationale, dans le cadre de cette compétition mondiale, suppose bien des aménagements, à commencer par les travaux de rénovation du stade de la Chambrerie, où s’entraînera le XV irlandais. Création d’une salle de musculation, nouveaux vestiaires… La Ville, la Métropole, la Région et l’État mettent les bouchées doubles pour que tout soit fin prêt à la fin du printemps 2023.
Une exposition bienvenue
Verra-t-on les joueurs en chair et en os ? Hébergé à deux pas du stade et de l’aéroport, pas sûr qu’ils se baladent en ville, même si un entraînement ouvert au public sera probablement organisé, à la Vallée du Cher. Les joueurs et encadrants de l’US Tours se réjouissent en tout cas de l’exposition donnée à leur sport grâce à cet événement d’envergure.
Plusieurs opérations seront ainsi mises en œuvre au fil de l’année, à commencer par les actions en milieu scolaire. Et ça commence pas plus tard que maintenant ! En partenariat avec la Ville de Tours et les enseignants, l’UST animera des séances d’initiation au rugby dans des classes de CM1-CM2 à partir de fin mars, avec en ligne de mire un tournoi interclasses à la fin de l’année scolaire ! Et les écoliers pourront par la même occasion assister au match France-Angleterre des joueuses de moins de 20 ans, le 15 avril prochain… Un avant-goût prometteur avant un mondial qui, en Touraine, n’aura rien de banal.
Cette semaine, c’est reparti pour faire le plein de BD, avec la sélection de la semaine. On lit également « Je suis le châtiment » de Giancarlo De Cataldo, on écoute le dernier H-Burns, avant de féliciter Suijin qui représentera la Région Centre aux Inouïs du Printemps de Bourges.
LE COIN LECTURE
La sélection BD de la semaine
Les héros ne meurent jamais et nous régalent toujours, comme Alix dont le tome 41 « La Reine des Amazones » (Casterman) est ce qui se fait de mieux en matière d’aventure trépidantes. Une fois de plus, le duo Millien et Langin nous emporte en mêlant Histoire et coups de théâtre.
Dans « Le Mystère du Sabre jaune », de Buendia et Durand, les deux pilotes Tanguy et Laverdure ne lâchent rien non plus et sont envoyés sur une base canadienne en plein Guerre froide en 1960, où rôdent de mystérieux espions chinois. Un concentré de suspense !
On reste dans l’Histoire avec le très attendu T2 « Les Zazous » (Glénat) : Danide et Rubio plongent en plein Paris occupé de 1942 où de jeunes rebelles épris de jazz et de mode se retrouvent confrontés à la milice et aux rafles de leurs amis juifs. Poignant et très documenté.
Deux magnifiques récits pour finir avec « La Contrebande Society » (Sarbacane) signé Baker et Goux. Un groupe d’amies vit des aventures improbables autour d’un DVD piraté, un récit magnifique sur le passage à l’âge adulte. Puis « Mandarine » (Bamboo) et les aventures d’une jeune pré-ado qui alterne entre la garde de son père et de sa mère. Avec de courts récits touchants et justes, cet ouvrage est plein de sensibilité et d’émotion.
Hervé Bourit
Le livre
JE SUIS LE CHÂTIMENT
En France, on connaît encore trop mal Giancarlo De Cataldo, magistrat à la cour de Rome et l’un des écrivains les plus importants de romans noirs d’Italie. Ses livres sont même adaptés à la télé ou au cinéma (« Romanzo criminale »). Sa présence au Festival du livre spécial Italie, du 21 au 23 avril à Paris, devrait changer la donne.
D’autant plus que son dernier ouvrage, « Je suis le châtiment » (éd. Métailié) est un régal ! L’intrigue navigue entre la Nouvelle Star italienne et les opéras. Elle mélange crimes et musique avec brio. À cela s’ajoutent les décors de Rome, des bas-fonds aux luxueuses villas, pour un cocktail explosif !
H.B.
LE COIN MUSIQUE
H-BURNS – SUNSET PARK
H-Burns, de son vrai nom Renaud Brustlein, ex-membre de Don’t Look Back, a depuis 2006 entamé une carrière solo des plus exigeantes. Il nous livre son neuvième album solo qui navigue entre pop et folk, avec cette voix de tête tour à tour charmeuse ou introspective.
On craque particulièrement sur le tempo de « Blue lights » ou encore sur la très belle mélodie de « Dark Eyes », où la voix de Dominique A propulse le morceau dans l’éther. Amateur de petits bijoux ouatés et délicats, ces onze titres sont pour vous. De quoi offrir un beau voyage sans quitter son canapé. l H.B.
INOUÏS 2023
C’est donc Suijin, originaire de Chartres et installée à Tours, qui représentera la Région Centre aux Inouïs (ex Découvertes) du prochain Printemps de Bourges, prévu du 18 au 22 avril. Sur la scène du Temps Machine en janvier dernier, on avait déjà vu qu’elle et son hip hop mélancolique teinté d’électro, sublimé par de superbes textes.
Aux côtés de trente-quatre autres jeunes pousses de toute la France, Suijin y présentera son univers bien particulier, entre sa passion de l’image, du manga et ses influences de Laylow ou encore Bones.
H.B.
#VisMaVille Emmanuel Moyer est gérant d’Arevol, une société de coaching d’accompagnement des entreprises dans les transitions. Sa dernière création, un accompagnement à la transition environnementale.
C’était il y a 15 ans. Emmanuel Moyer était alors chargé d’affaires dans une importante structure. Ce scientifique de formation commence à s’interroger sur le sens du management, celui qu’il exerce sur son équipe et celui qui est produit sur lui par sa boîte. « On croulait sous les procédures et les méthodes. J’avais déjà envie de casser le système, d’agiter le potentiel de la personne. »
Il bascule alors dans le coaching et crée une école à Tours, avant de monter sa société de coaching en accompagnement dans la transition humaine, Arevol. Entre temps, l’arrivée de ses deux enfants, Valentin et Sacha, réveille en lui sa conscience écologique. Ils ont aujourd’hui 7 et 12 ans.
« Je suis devenu éco anxieux pour leur avenir, je devenais lourd pour mes proches. En réponse, j’ai trouvé un terrain de jeu, il y a trois ans, en devenant bénévole à la Fresque du climat. Avec la fresque, on peut créer des espaces pour que les personnes puissent s’éveiller sur les sujets du climat et de l’énergie. »
Devenu co-référent de la Fresque du climat à Tours avec Valérie Forgeot, il a eu l’idée d’en transférer le principe dans son travail quotidien. Aujourd’hui, Arevol propose dans sa palette de coaching la sensibilisation au devenir de notre planète et de nos ressources, en partant du jeu de la fresque ainsi que du kit « Inventons nos vies bas carbone », made in Touraine.
« Il y a deux ans, c’était compliqué pour les entreprises qui se posaient la question de l’intérêt économique d’une telle prestation. En fait, il s’agit de s’interroger sur le coût de l’énergie, les ruptures d’approvisionnement, l’économie circulaire et au final les entreprises voient leur intérêt de travailler sur leur bilan carbone. »
Pour y parvenir, Emmanuel Moyer travaille in situ en quatre phases, étalées sur plusieurs mois. D’abord par des ateliers de sensibilisation, puis une phase de recherches d’idées en équipe, la définition d’un plan d’actions et enfin le pilotage et la transmission du projet. Des PME comme Proludic à Vouvray comme des groupes plus conséquents tels Gambetta à Tours ou Dior à Saint-Jean-de-Braye, ont fait appel à ses services.
Emmanuel Moyer constate que l’accompagnement dans la transition environnementale est devenu tendance dans les entreprises comme les grandes écoles.
« Cela monte en puissance, quoi de mieux que le climat pour créer un intérêt commun ? La fresque a remplacé en quelque sorte les journées kart ou gaming. Les grandes entreprises s’emparent du sujet et comprennent qu’au-delà de la cohésion d’équipe qu’elles recherchent d’abord par de tels ateliers, elles ont un véritable retour sur investissement. Par exemple, des salariés ont décidé eux-mêmes de baisser la température de leurs locaux de trois degrés. Des actions concrètes sont mises en place. »
Mais pour cela, encore faut-il que la sensibilisation dépasse la demi-journée de la fresque pour se prolonger sur la durée par un brainstorming collectif.
C’est l’heure du rendez-vous hebdomadaire, celui qui décide de votre terrible avenir… J’ai nommé l’horoscope WTF à la sauce tmv !
Bélier
Amour
Au fond… Vous savez pertinemment qu’il/elle n’est que votre plan B (voire C ou D).
Gloire
Jupiter porte vos rêves, vos espoirs et vos envies aux nues. Vous vous sentez
boosté(e) dans vos projets. (ça, on l’a piqué à un vrai horoscope. C’est nettement plus chiant, hein ?)
Beauté
C’est une évidence pour tout le monde, mais il est toujours bon de rappeler que vous êtes une légende.
Taureau
Amour
La belle saucisse que vous êtes va
passer à la casserole ce week-end.
Gloire
L’homme qui murmurait à l’oreille
des chevaux, c’est vous. Mais même eux ne vous écoutent pas.
Beauté
Salut les King Kong ! N’oubliez pas que votre rasoir se trouve dans le tiroir de gauche.
Gémeaux
Amour
Vous êtes à l’amour ce que Salto est à Netflix. (oui, c’est pas gentil, mais on dit ce qu’on veut)
Gloire
D’après une récente étude, 100 % des Gémeaux ont une chance de mourir
un jour.
Beauté
En CDD. N’oubliez pas qu’on se ramollit de partout à partir de 35 ans.
Cancer
Amour
Youpi, bientôt le printemps ! Vous allez enfin pouvoir planter votre petite graine.
Gloire
Plus moche la vie.
Beauté
Acné au printemps, bouton qui éclate bien purulent.
Lion
Amour
Votre ex ne vous rappelera pas. Il/elle préfère que vous restiez ami(e)s, désolé.
Gloire
Il serait bon de copier la personnalité de Père Castor, cet homme bien sous tous rapports.
Beauté
(d’ailleurs, en parlant de « rapports », faudrait p’tet vous y remettre un
jour, non ?)
Vierge
Amour
Votre vie sentimentale est à l’instar de mon frigo : totalement vide.
Gloire
N’oubliez pas cette sage parole de Jean-Claude Van Damme : « La vie, c’est
mourir aussi. »
Beauté
Votre ego est aussi fragile que la cheville de Neymar.
Balance
Amour
Le derrière qui frétille, le naseau qui s’excite, le slip qui gambille : pas de doute, vous êtes en rut !
Gloire
Comme on dit en mars, « À la Saint-Joseph, va et vient l’hirondelle » (sauf que pour vous, c’est surtout va et vient la rondelle)
Beauté
Vous avez la raie brillante et soyeuse, c’est bien.
Scorpion
Amour
Période difficile pour les Scorpions en ce moment qui se rendront compte de leur désir caché pour Jean Castex.
Gloire
Oh, ça sent pas bon pour vous, cette semaine ! (regardez sous votre chaussure au cas où)
Beauté
Citation préférée des Scorpions :
« Je pense donc je sue. »
Sagittaire
Amour
Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis… C’est bien joli tout ça, mais vous ne comprenez plus ce que vous devez faire, car vous êtes un peu stupide.
Gloire
Une bonne fois pour toutes :
ACHETEZ-VOUS UNE CEINTURE DE CHASTETÉ !!!
Beauté
Au pieu, avec votre souplesse, on vous surnomme Clic-Clac.
Capricorne
Amour
Ne prenez pas trop la confiance.
Seul(e)s les Balances vous aiment à peu près. (et encore, c’est grâce à votre popotin canon)
Gloire
Semaine difficile, puisque vous allez vous faire rouspéter par une rousse pétée.
Beauté
Arrêtez de vous boubouler le hibou.
Verseau
Amour
L’amour est aveugle. Heureusement pour vous finalement.
Gloire
L’occasion fait le larron. Et vous en faites un beau, de larron !
Beauté
Ce n’est pas à un vieux singe qu’on
apprend à faire la grimace. Pas d’bol, vous êtes un vieux singe.
Poissons
Amour
Wow… alors à ce niveau-là, on dirait plutôt un couple
sorti tout droit de “Mariés au premier regard”.
Gloire
Vous vivez par procuration avec Koh Lanta et Top Chef. Mais il faut se rendre à l’évidence : vous n’avez ni l’âme aventurière, ni le talent d’un cuistot.
Beauté
Poissons, ça rime avec pied rond. (et c’est moche. Comme votre nom, mais vous le savez déjà)
Aujourd’hui pour les chroniques culture, on vous propose la sélection de la semaine côté BD. Lecture toujours, on a dévoré Colombian Psycho. Et ensuite, on repose ses oreilles avec Palatine ?
LECTURE
La sélection BD
L’ex-Tourangeau Herve Bourhis ajoute, avec son « Britbook » (éd. Dargaud), un nouvel opus à ses géniales encyclopédies en BD. Cette fois, il y passe au crible ce qui fait le charme et la force de la culture britannique. C’est ludique, plein d’humour et donc indispensable.
On reste en Angleterre avec « Le Ferry » (Delcourt), où Betancourt et Bouuaert, sur fond de punk rock, nous emmènent sur les traces de Max, musicien français exilé prêt à tout pour réussir. Un récit plein de gloires et de déboires, servi par un dessin aussi aiguisé qu’un accord des Sex Pistols.
Christian Mallet est lui aussi un passionné et un collectionneur fou. La preuve avec cette « Encyclopédie des figurines de collections » (Cote-à-cas éditions) dédiée à Hergé. On y retrouve tous les produits dérivés autour de Tintin avec photos, cotes et descriptifs de manière très exhaustive !
Avec « Madones et Putains » (Dupuis), Nine Antico confirme son statut d’autrice majeure. Son récit, brossant le portrait de la condition de la femme dans l’Italie du XXe siècle, est puissant et d’une beauté graphique folle.
On a aussi adoré « Kosmograd » (Casterman), où Bonaventure propose un beau thriller SF. Son trio de héros au coeur d’une mégalopole futuriste et inquiétante, offre 120 pages de courses-poursuites et de gestes comico-héroïques.
Hervé Bourit
COLOMBIAN PSYCHO
Colombian Psycho s’ouvre sur une partie de jambes en l’air, suivi de la découverte d’un cadavre démembré. Le reste des 592 pages est un portrait sans fioritures d’une Colombie gangrenée par la violence entre truands et milices paramilitaires. Un milieu que Santiago Gamboa connaît parfaitement, n’hésitant pas à se mettre en scène (et c’est truculent !).
Grand conteur à la poésie désespérée et à l’écriture au scalpel, cet immense auteur, encore trop méconnu chez nous, nous happe dès les premières pages de Colombian Psycho (éd. Metailié). Pas besoin de faire le voyage à Bogota : avec Gamboa, le prix du billet est celui de ce livre flamboyant.
H.B.
MUSIQUE
PALATINE – PHANTÔMATON
Avec son premier album « Grand Paon » en 2018, Palatine avait donné à entendre une pop folk poétique qui lui avait valu une certaine reconnaissance. Avec ce deuxième album très attendu, « Panthômaton », le groupe creuse son sillon grâce à des mélodies horspair (« Calice »), des textes sublimes (« La Sentinelle Amadouée ») et un sens aigu de la composition (« Les Glaces ou le feu »).
Petit frère de Feu ! Chatterton, digne rejeton de Gainsbourg, le quatuor tient avec ses 10 titres les fondations d’un palais sonore, un véritable gant de fer dans des chansons de velours. Luxe et volupté, cela aurait pu être aussi le titre de ce disque coup de cœur.
#VisMaVille Simon Florent est « dominotier » ou imprimeur à la planche de papiers peints à l’Atelier d’Offard de Tours. Depuis huit ans, il y développe son goût pour l’artisanat et l’histoire.
Minutieusement, il déroule son papier peint sur 300 mètres linéaires, y imprime les nuances de vert à l’aide de sa planche faite sur mesure, aidé par Hardy. Simon Florent, le chef d’atelier, est en mode concentré. Dans l’atelier d’Offard, situé en haut de la Tranchée, à Tours Nord, le travail se déroule en silence cet après-midi-là pour les cinq artisans d’art, sur fond musical.
L’entreprise est singulière dans le paysage tourangeau et même français : elles ne sont qu’une poignée à perpétuer le savoir-faire des papiers peints à la planche des grandes manufactures des XVIII et XIXe siècles, par les « dominotiers ».
Ici l’impression se déroule par superposition de couleurs planche après planche, les cylindres n’ont pas droit au chapitre. « Nous reproduisons fidèlement des modèles historiques avec du neuf, explique Simon Florent. Dans 80 % des cas, tout part d’un vieux document décollé envoyé par le client et nous le restaurons à l’identique. »
Pour cela, l’atelier redessine le modèle sur informatique puis crée des plaques en résine sur-mesure. « La planche de gaufrage permet de donner du relief au papier, détaille le jeune chef d’atelier de 31 ans. Nous avons entre 400 et 500 références de ces planches, nous recréons nous-mêmes les couleurs à partir des échantillons et nuanciers. » Au final, il en ressort une qualité picturale et d’impression visible.
« Avec cette technique on a aussi la liberté d’aller chercher des effets de matière, s’amuser à aller chercher un grain particulier » assure Simon Florent. Lui a commencé comme menuisier-ébéniste avant d’intégrer, en 2016, l’atelier d’Offard. « Je suis l’un des plus vieux ici », sourit-il. Chacun maîtrise la fabrication du papier peint de A à Z, il n’y a pas de poste fixe ni de journée type, même si Simon dit pouvoir rester quelques jours coincé derrière la presse. C’est un travail physique, qui demande de l’énergie et une passion certaine pour l’art.
« Je m’éclate surtout avec les commandes des monuments historiques, précise-t-il, dépliant une copie de tenture tissée en velours rouge du XVIIIe siècle. Réaliser le décor du château de Fontainebleau ou de maisons illustres est à la fois classique et intemporel. À l’époque, ils n’étaient pas timides sur les couleurs. On aurait tendance à vieillir les reconstitutions, à ne pas assez doser la couleur, mais c’est une erreur. Cela je l’ai appris aux côtés de François Xavier (F-X. Richard, le fondateur et patron de l’Atelier d’Offard). »
Autre satisfaction du métier : « nous avons la chance d’être à l’embryon du projet jusqu’à la finalisation. Lorsque l’on intervient sur le chantier final pour poser le papier, on se rend compte de la globalité du projet, ce pour quoi on le fait. On arrive parfois dans des décors incroyables. Je me souviens notamment de de la Villa Laurens à Agde qui était assez dingue, comme une villa romaine. C’est émouvant », conclut Simon Florent.
Noooooooooon, le revoilààààà ! L’astrologue de tmv a pris quelques congés bien mérités. Il en revient plus en forme que jamais. (et ça rime, roooh)
Bélier
Amour
Vous n’avez donc aucun amour propre
pour faire « la chose » avec ce genre de personnes ?
Gloire
D’après un récent sondage, votre cote de popularité est au plus bas. Les Tourangeaux ne vous aiment pas.
Beauté
Croyez-nous, ce ne sont pas vos
trois poils aux fesses qui vont nous impressionner.
Taureau
Amour
Du caca restera toujours du caca, même emballé dans du papier cadeau. Bah votre ex, c’est pareil. Bisou.
Gloire
Vous donnez toujours votre avis alors que tout le monde s’en fiche. Pas de doute, vous allez être embauché(e) comme
expert(e) sur BFMTV.
Beauté
Soyez sur vos gardes : flatulences
surprises dans le tramway ce week-end.
Gémeaux
Amour
Arrêtez de lire ce foutu horoscope
pour régir votre vie. Prenez plutôt un psy !
Gloire
D’après une sombre étude, les personnes qui dorment à droite dans le lit sont casse-burnes. Pensez-y.
Beauté
En avril, ne te découvre pas d’un
fil. Sauf qu’on n’est pas en avril, alors on s’en
fouuut : A POIIIIIL LES GEMEAUUUX !
Cancer
Amour
Nous voilà en mars ! C’est reparti
pour 30 nouveaux jours où vous serez une
vraie baraque à frites. Comme d’hab.
Gloire
Les Cancers n’ont aucune personnalité.
Vous ne faites pas exception à la règle.
Beauté
Vous avez beau aimer les paillettes,
ça ne fait pas de vous quelqu’un de brillant.
Lion
Amour
Une opportunité frappera à votre
porte cette semaine. Mais comme vous êtes
sourd(e) comme un pot, vous allez la louper
Gloire
Telle Elisabeth, vous dépassez les bornes.
Beauté
Personne ne vous arrive à la cheville. (à part vos gros poils dégueus de gambette)
Vierge
Amour
Vous n’avez pas la langue dans votre poche ! (uniquement dans la bouche de vos potes et c’est dégueu)
Gloire
Souvenez-vous à jamais de cette époque où vous attendiez la mort après avoir avalé un chewing gum sans faire exprès…
Beauté
Votre avenir est comme vos WC : bouché.
Balance
Amour
Décadence, luxure, fornication. Voilà à quoi se résume votre vie du moment. Bande de lubriques !
Gloire
D’après des études scientifiques, les
poules n’ont pas d’amis. Vous n’avez pas d’amis
non plus. Vous êtes donc une poule. CQFD.
Beauté
On ne dit pas que vous êtes mal habillé(e). On dit juste qu’un clown qui se fringue dans le noir aurait plus de style que vous.
Scorpion
Amour
Ne vous plaignez pas du célibat. Au moins, vous n’être pas obligé(e) de fermer la porte des toilettes.
Gloire
Sauvez la planète. Mangez un hippie.
Beauté
On surnomme votre arrière-train « Philippe Martinez ». A cause de sa grosse moustache.
Sagittaire
Amour
C’est en regardant votre vie amoureuse qu’on se dit que la nôtre n’est pas si horrible finalement. Merci.
Gloire
Demain sera semblable à hier. Et cette semaine à la semaine dernière. Chiante, longue, monotone. A+ bisou.
Beauté
Votre prénom est très laid. Changez-le.
Capricorne
Amour
Etonnant mais vrai : aucun scientifique ne parle encore du réchauffement climatique dans votre slip.
Gloire
Les moments avec vous sont toujours géniaux. Une fois la journée passée à vos côtés, c’est comme sa « première fois » : excitant, mais passé trop vite.
Beauté
Tout le poids du monde repose sur
vos épaules. Mais comme vous êtes gaulé(e)
comme un coton-tige, on est foutus.
Verseau
Amour
Arrêtez de faire des rêves érotiques
avec Cyril Hanouna. Ça devient gênant.
Gloire
Vous vous rendrez compte que vos ami(e)s sont ridicules. Ça fait mal, hein ?
Beauté
Le sachiez-tu ? Tous les autres signes astrologiques sont plus beaux que vous, excepté les Sagittaires.
Poissons
Amour
Votre vie coquine est une
vraie boucherie en ce moment. Et c’est vous la viande.
Gloire
Bon sang que vous êtes lent(e)… Quand on vous écoute raconter une histoire, on en ressort les cheveux blancs
Beauté
C’est votre vraie voix ou vous avez un petit retard mental ?
La SPA de Luynes, comme les autres sites de l’association en France, mise sur les réseaux sociaux pour séduire de nouveaux adoptants. Un pari réussi, qui ne résout pas pour autant l’engorgement des refuges.
« Voici notre nouveau compte Instagram. N’hésitez pas à vous abonner pour suivre notre quotidien. » Ce message posté sur la page Facebook du refuge SPA de Luynes le 20 février a attiré notre attention. Direction Instagram @la_spa_de_luynes. Là, on découvre Mouche et Lucile, Scoubidou et Pierre-Martial, Lynka et Mélany, Tyson et Marina, Angelo et Oréanne, Thibault et Clémence. Des duos pas comme les autres : des toutous en attente d’adoption et les agents animaliers du refuge !
« Heureusement qu’on a les réseaux sociaux ! » commente en souriant Jennifer Gavelle, responsable du refuge luynois depuis deux ans et demi. « Les vidéos, les photos permettent à certains de nos futurs adoptants de repérer des animaux qui leur plaisent avant de venir les rencontrer, et échanger avec l’équipe. »
Un match qui a du chien
Coup de foudre au premier regard ? Pour les portes ouvertes de la Saint-Valentin, c’est en tout cas sur la thématique du match façon Tinder que la SPA avait misé pour attirer les adoptants, avec succès. Mais les utilisateurs d’applis de rencontres le savent : y’a pas que le physique dans la vie ! « Malheureusement, les gens choisissent parfois un chien plus sur son physique que par rapport à leurs besoins et à ceux du chien », explique Jennifer Gavelle.
Résultat ? On retrouve au refuge des chiens victimes d’effets de mode : le malinois, l’american staff… et bientôt le berger australien ? « Il est à la mode en ce moment, mais c’est un chien qui a besoin de beaucoup d’exercice physique et mental, il est en demande d’activités ! C’est un super chien, mais qui demande du temps et de l’énergie. » C’est pourquoi une famille doit répondre à plusieurs questions avant de pouvoir adopter un chien à la SPA de Luynes (la chaterie est en travaux, donc pas de matous en ce moment). L’adoption peut même se dérouler en plusieurs visites pour faire connaissance, lorsque le chien a besoin d’être rééduqué, après des mauvais traitements par exemple.
À Tours, Armelle et son conjoint ont accueilli Swing il y a presque un an. Sensibilisés à l’adoption via le programme télé « Animaux à adopter », c’est par Facebook qu’ils se sont laissés tenter par l’adoption à la SPA, avant d’y aller un samedi. « On nous a posé des questions sur notre mode de vie : nous sommes en ville, nous aimons nous balader, nous avons un petit jardin. On cherchait donc un petit chien. Mais lorsque nous avons hésité à prendre un bulldog qui était au refuge, on nous a indiqué qu’il demandait beaucoup de temps par rapport à ce que nous pouvions lui consacrer. Et pour Swing, on nous a donné plein de conseils pour lui faciliter la vie chez nous. »
« Adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous »
Aujourd’hui, le couple consacre une heure par jour au moins à son jack terrier, après quelques nuits blanches durant les premières semaines d’adaptation. Mais pas question de revenir en arrière !
C’est pourtant le pas que franchissent certains maîtres : abandonner un animal lorsqu’ils ne peuvent plus s’occuper de lui (personnes âgées qui partent en Ehpad, déménagements, prise de conscience…) : entre les animaux abandonnés apportés par les fourrières, ceux laissés au refuge, et ceux recueillis après maltraitance, les bâtiments débordent avec environ 140 chiens actuellement. Et dès qu’un chien est adopté, sa place est prise par un nouvel arrivant.
« C’est pour ça que je dis souvent qu’adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous », souligne Jennifer Gavelle. Et le verbe « sauver » n’est pas un vain mot, puisque la SPA est également mobilisée sur les signalements de maltraitance sur animaux. Tout un chacun peut signaler sur le site web de la SPA un mauvais traitement (chez un particulier comme chez un professionnel), et les enquêteurs bénévoles de l’association prennent alors le relais.
Parfois quelques conseils suffisent pour renverser la situation. Dans d’autres cas, on finira par recueillir l’animal, pour donner à SPA son sens plein et entier, au-delà de la seule adoption : une Société Protectrice des Animaux.
Le menu végétarien à la cantine, débat épineux qui agite souvent des polémiques politiques un brin stériles, au gré de l’actualité politique. Le fait est qu’en réalité, les municipalités n’ont pas beaucoup de choix : la loi Egalim votée en 2018 prévoit l’instauration d’un menu sans viande au moins une fois par semaine !
Qui fait la loi dans les assiettes ?
Menus végétariens à la cantine, produits locaux et bio dans les assiettes… De l’école maternelle au lycée, les mairies, le Département et la Région sont les maîtres d’oeuvre de la restauration scolaire. Et les ingrédients d’un restaurant scolaire qui marchent sont presque toujours les mêmes, du fait de la mise en place de la loi Egalim, votée en 2018 et dont certaines mesures s’appliquent depuis l’an dernier.
Végé or not végé ?
Instaurer un menu végétarien dans les cantines, credo des écolos ? Certes, la mesure est depuis longtemps au programme, mais la loi Egalim votée en 2018 prévoit de toutes façons la mise en place obligatoire d’un menu végétarien une fois par semaine dans les restaurants scolaires.
À Tours, la municipalité va plus loin en offrant la possibilité aux familles de choisir pour leur enfant la formule mixte (avec un menu végé par semaine et d’autres jours un repas avec viande ou poisson), ou une formule 100 % végétarienne.
Du beau, du bon, du bio
La même loi Egalim instaure aussi l’obligation d’utiliser pour la préparation des repas 50 % de « produits durables et de qualité », dont 20 % de produits bio. Un sacré défi qui pousse les gestionnaires de restaurants scolaires à revoir la liste de leurs fournisseurs. Même si la plupart étaient déjà engagés dans la mise en valeur des produits locaux, la démarche n’est pas toujours simple au vu des grandes quantités nécessaires à la fabrication des repas : 7 300 repas environ pour les écoles de Tours, et 2 700 repas préparés à la cuisine centrale du collège Montaigne (Tours).
À Chambray-lès-Tours, on a fait un choix encore plus audacieux, avec la promesse d’une cantine scolaire 100 % bio et l’internalisation de la production de légumes. Comprenez : la mairie a embauché un maraîcher qui fournira en fruits et légumes la cuisine centrale de la ville !
Il y a eu tellement de changements dans les études de santé qu’il est devenu un peu compliqué de s’y retrouver. Si on faisait un peu le point sur ce cursus qui est un de ceux qui séduisent le plus les étudiants ?
Depuis deux ans, la réforme des études de santé a pas mal chamboulé le paysage en médecine. Et en premier lieu, son premier cycle et sa première année qui a été totalement remodelée avec ses deux nouvelles voies d’accès aux études de médecine, maïeutique, odontologie ou pharmacie : le PASS (parcours accès spécifique santé) et la LAS (licence avec option « accès santé »).
Exit donc la PACES (première année d’études commune aux études de santé) qui n’a pas réussi, au terme de ses dix années d’existence, à convaincre de son efficacité. La principale cause de son remplacement réside dans son taux d’échec trop important. En 2019/2020, sur près de 60 000 étudiants inscrits en PACES à l’échelle nationale, ils étaient seulement 23 % à être admis en deuxième année d’études de santé, contre 77 % à devoir se réorienter.
S’il est trop tôt pour mesurer les effets de la réforme, les premiers chiffres révèlent que plus d’étudiants sont pris en deuxième année. Ceci est l’effet direct de la suppression du numerus clausus qui était lié à la PACES.
Un oral en deuxième session
Désormais le numerus apertus définit le nombre de places en fonction des besoins des territoires où sont installées les universités. Si le nombre de places augmente, la sélection reste la règle. On ne parle plus de concours mais le principe est identique. Ce sont les notes qui sont prises en compte à la fin du premier puis du second semestre : un classement permet de déterminer les admis directement en deuxième année.
Pour les autres, une épreuve a fait couler beaucoup d’encre : un oral en deuxième session. Comment, dans ce cas, se préparer au mieux à figurer en haut du classement afin d’intégrer l’année d’après ? Faut-il opter pour un PASS ou une LAS ?
En fait, tout dépend du profil de l’étudiant. Les LAS ont aussi été créées dans le but de diversifier les visages des futurs professionnels médicaux, d’ouvrir à des formations moins classiques. En PASS, les profils se révèlent avant tout scientifiques. Néanmoins, dans le contenu des études, il s’agit d’une année moins technique que l’ancienne PACES, plus à coloration santé. Pour Soulène, étudiante qui a effectué son PASS l’an dernier après un bac spécialité SVT et Physique-Chimie, les connaissances n’étaient pas difficiles à assimiler.
Gérer la quantité de travail
« C’est plutôt la quantité de travail qu’il faut savoir gérer. Nous avons, en première année, des cours abordables et intéressants mais nombreux, avec deux spécialités à choisir. Cela représente au minimum des cours de santé de 8 h à 12 h et plus de 60 heures de notre mineure le premier semestre.» La mineure, c’est aussi la nouveauté, censée faciliter les réorientations en cas d’échec, car il n’y a plus de redoublement en première année. Soulène avait choisi une mineure psychologie. Les mineures sont différentes selon les universités mais tournent souvent autour de la psychologie, philosophie, droit, langues.
En LAS, il faut souvent étudier deux années avant d’intégrer les études de santé. La mineure de la PASS devient ici la majeure et inversement. Les profils sont ici plus littéraires. Autre moyen d’accès : les passerelles qui permettent, avec un niveau Licence 3 ou master, de rejoindre la deuxième ou troisième année de santé. Elles peuvent représenter jusqu’à 5 % des places en moyenne dans les facultés.
Au final, le nouveau système des études de santé se révèle plus diversifié et complexe. Aussi est-il judicieux de s’informer au préalable sur les possibilités de ces nouvelles études lors des journées portes ouvertes des facultés ou sur leurs sites internet.
Aurélie Dunouau et Maud Martinez / Photo : Freepik
Dans les écoles Croix-Pasquier/Saint-Exupéry à Tours Nord, et Gide-Duhamel ainsi que Buisson- Molière à Tours centre, la cour de récré a changé de visage. Qu’en disent les principaux intéressés ?
Des copeaux. Encore des copeaux. Toujours des copeaux. Lorsqu’on évoque la nouvelle cour de l’école primaire Buisson-Molière de Tours avec les parents d’élèves, ou avec les enfants, le mot « copeaux » se fait étrangement une place dans la conversation.
« Il y a un amphithéâtre, des barrières autour du terrain de foot pour empêcher le ballon de sortir trop souvent, des ronds de couleur dessinés par terre, un potager, une grande structure en bois avec plein de choses où on s’accroche, on a les pieds sur un rouleau, on marche sur une poutre, on fait de l’escalade. À la maternelle ils ont des toboggans. Et il y a beaucoup de copeaux ! » s’exclame Jean, élève de CE2.
Lorsqu’on demande à sa camarade de classe Pauline ce qui est nouveau dans la cour, elle énumère : « des copeaux, le terrain de foot, la structure, et l’amphithéâtre ». Copeaux qui se retrouvent souvent collés aux chaussures ou pris dans les vêtements, au grand dam des parents.
Des copeaux… et des écoles en transition
Vient alors la question-clé : mais pourquoi ces copeaux de bois ? La réponse se trouve dans le programme de végétalisation des cours de récréation mené par la municipalité, dans le cadre du plan « Ecoles en transition ».
Franck Gagnaire, adjoint délégué à l’éducation, à la petite enfance et à la vie étudiante, résume ce programme « Récré en herbe » : « Les cours d’école en forme de grand rectangle de bitume ne correspondent plus aux attentes pédagogiques et aux nécessités climatiques actuelles. D’où le programme Récré en herbe qui consiste à « débitumiser » les cours, les végétaliser et les réaménager. On lutte ainsi contre les îlots de chaleur pour le bien-être des enfants et des personnels, on favorise la biodiversité et de nouvelles activités pédagogiques ou récréatives ».
Concertation durant plusieurs mois avec les élèves, les personnels enseignants et la municipalité, puis mise en place des nouveaux aménagements au fil de l’année scolaire suivante : il faut jusqu’à deux ans de travail pour voir naître une nouvelle cour comme celle de l’école Buisson- Molière. Là où l’éétablissement comptait 20 % de surface perméable non bitumée et 22 arbres, on trouve aujourd’hui 57 % de surface perméable et 62 arbres dans la cour. Un potager de 140 m2, un amphithéâtre extérieur, 930 m2 carré de gazon (contre 160 m2 auparavant). Et bien sûr, des copeaux, sur 453 m2.
« Les copeaux c’est bien car c’est mou », précise Pauline, l’une de nos deux expertes. On en déduit que pour tomber, ça fait moins mal. La maman de Jean confirme qu’elle a moins de bobos aux genoux à soigner, malgré une structure de jeux apparemment acrobatique.
Une cour de récré au top
Un grand succès, même si pour Pauline, cela remplace des jeux sympas : « Avant on jouait à chat, mais là tout le monde veut aller sur la structure », dit-elle, un peu déçue. Le terrain de foot n’est pas au centre de la cour, gommant un peu la domination sur l’espace commun de ce jeu masculin (eh oui, dès la primaire !). Le potager fait l’objet d’activités pédagogiques. La pelouse est pour l’instant un terrain de boue, du fait des courses-poursuites fréquentes. Les ronds de couleur peints au sol semblent délaissés. Pour Pauline, c’est sans doute un Twister, sans certitude.
« C’est le propre de l’appropriation d’un espace par ses usagers ! Parfois, les installations sont utilisées comme elles avaient été pensées. Mais pas toujours, du fait de la différence de points de vue et d’intérêt entre les enfants et les adultes », explique Julie Delalande, anthropologue de l’enfance et de la jeunesse travaillant depuis une vingtaine d’années sur les usages des cours de récréations dans les établissements scolaires (université de Caen / laboratoire Cirnef).
« Il y a vingt ans, la sécurité était la priorité : enlever les bacs à sable pour des questions d’hygiène, supprimer les haies pour pouvoir mieux surveiller, changer régulièrement les toboggans pour suivre les normes de sécurité. » Aujourd’hui, place à la verdure dans de nombreux projets à travers le monde, pour faire de la cour un espace agréable, pour le loisir, comme pour le temps pédagogique avec la classe à l’extérieur, comme c’est le permet l’amphithéâtre à Buisson-Molière.
Une chose est sûre : pour les principaux concernés, la cour est au top ! Pauline n’y voit qu’une seule amélioration possible, « ajouter des barrières pour protéger les plantes et la petite rivière ». Mission sensibilisation à l’environnement ? Réussie !
Presque tous les métiers peuvent se préparer par une formation en alternance. Grâce aux aides de l’État, les entreprises ont de plus en plus la possibilité d’accueillir des jeunes. Mais être alternant, c’est adopter un statut très particulier, avec des droits mais aussi, des devoirs.
Faire financer sa formation par son entreprise
DROIT
Si les formations en alternance peuvent parfois coûter plusieurs milliers d’euros en frais d’inscription, pour les bénéficiaires, pas d’inquiétude : c’est en effet l’employeur qui doit financer le coût de la formation, tant pour le contrat d’apprentissage que pour le contrat de professionnalisation. En échange, l’étudiant-salarié s’engage à respecter droits et devoirs qui lui incombent.
Respecter les règles de l’entreprise
DEVOIR
Être en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, c’est être un salarié de l’entreprise et respecter les mêmes règles que les autres employés. Cela peut sembler évident, mais rappelons-le quand même : respecter les horaires de travail définis avec l’employeur et le règlement intérieur ; passer la visite médicale d’embauche ; se comporter avec professionnalisme avec les collègues, les supérieurs, les clients, les fournisseurs ; justifier de ses absences.
Transmettre son arrêt de travail
DEVOIR
En cas de maladie, il est essentiel de faire établir un arrêt-maladie par son médecin traitant, à transmettre à l’employeur et à la sécurité sociale. Attention ! Même si l’arrêt a lieu durant la période de formation, il faut respecter cette procédure, sous peine de se voir ôter des jours de salaire pour absence injustifiée !
Bénéficier des congés payés, mutuelle, droits sociaux et aide aux transports
DROIT
Comme tout salarié, l’alternant bénéficie de cinq semaines de congés payés par an. Il cotise aussi pour sa retraite et pour ses droits au chômage : à l’heure de l’allongement de la durée de cotisation, c’est un droit important ! Comme ses collègues, l’alternant peut souscrire à la mutuelle d’entreprise, souvent avantageuse en termes de tarifs puisqu’elle financée en partie par l’employeur.
Il peut aussi demander la participation aux frais de transport : l’entreprise paye obligatoirement 50 % de l’abonnement aux transports publics. Certaines entreprises choisissent aussi de rembourser une partie des frais de déplacement avec véhicule personnel (voiture ou vélo).
Profiter des tickets restaurants et du comité d’entreprise
DROIT
L’alternant a accès au comité d’entreprise, au même titre que n’importe lequel de ses collègues. Les tickets restaurant ou chèques-déjeuners doivent également lui être proposés. Et c’est un avantage non négligeable : ces titres restaurants sont financés au minimum à 50 % par l’employeur, et ils permettent d’acheter son déjeuner ou de payer une partie de ses courses alimentaires !
Être un étudiant modèle
DEVOIR
Tout comme il le fait au sein de son entreprise, l’alternant se doit de respecter les règles de son établissement de formation. Être présent aux cours, passer les évaluations et examens, et s’investir dans sa formation : le but, c’est de décrocher son diplôme ou sa qualification professionnelle, et sans travail et assiduité, c’est compliqué !
Obtenir sa carte d’étudiant ou d’apprenti
DROIT
Et tous les avantages qui vont avec ! Cinéma, salles de spectacles, clubs sportifs… De nombreuses structures proposent des tarifs étudiants : avec la carte d’étudiant ou d’apprenti qui est délivrée par l’organisme de formation, à vous les sorties et loisirs à prix réduits !
Être accompagné en entreprise et en formation
DROIT
Même s’il est salarié, l’alternant est en formation, il ne faut pas l’oublier. À ce titre, il doit être accompagné en entreprise par un tuteur, qui le guidera dans l’accomplissement de ses missions et l’acquisition de nouvelles compétences, tout au long de son contrat. L’organisme de formation assure lui aussi un suivi, via un formateur chargé de veiller au bon déroulement de l’alternance. En cas de difficulté, ces deux interlocuteurs doivent répondre présent pour aider l’alternant à sortir de l’impasse.
Percevoir des aides
DROIT
L’alternant peut prétendre à certaines aides qui lui sont réservées, comme l’aide au logement Mobili- Jeune (cumulable avec les APL). Les différentes régions proposent aussi des aides complémentaires qui concernent aussi bien le logement que le transport ou les loisirs. Et comme étudiant, il a accès aux services du CROUS. Souvent peu connue, l’aide Départ 18-25 de l’ANCV est une autre belle opportunité ! L’Agence Nationale des Chèques Vacances peut en effet financer les vacances des 18-25 ans jusqu’à 250 € par an (et au plus pour 80 % des frais de séjour). Si pour le grand public, il faut justifier d’une situation financière précaire, le fait d’être engagé dans un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation donne accès au dispositif sans conditions de ressources.
Il y a 170 ans, la Société archéologique de Touraine découvrait, dans le quartier de la cathédrale, les vestiges d’un monument antique disparu sous les constructions : le gigantesque amphithéâtre de Tours. Avec l’exercice de notre vrai/faux, c’est l’occasion de mettre au jour ce joyau du patrimoine gallo-romain du centre-ville. Enfilez votre tunique, c’est parti !
Photo ouverture : Restitution de l’amphithéâtre à l’issue des fouilles de 1853. (Crédit général de Courtigis, Public domain, via Wikimedia Commons)
#VisMaVille Barbara Goutte est vidéaste, réalisatrice de contenus audiovisuels. C’est en Touraine qu’elle filme artistes et entreprises, avec l’envie de sublimer chacun par l’image.
Installée sur le canapé de son bureau des ateliers de la Morinerie à Saint-Pierredes- Corps, avec son rouge à lèvres, ses yeux et cheveux bleus, elle a un petit air de Jinx, personnage de la série Arcane, version sympa. Dans la vraie vie, Barbara Goutte n’a pas pour habitude d’être devant le cadre, elle est plutôt derrière sa petite caméra Sony à filmer les autres.
La jeune femme de 27 ans, à peine deux ans dans le métier, a déjà un carnet d’adresses bien rempli et une notoriété qui se construit à grands pas dans le milieu tourangeau. Productrice de contenus audiovisuels, elle filme, prend en photo, construit des images et des clips à destination de ses clients : des entreprises, des particuliers, des institutionnels comme TV Tours, la Ville de Tours et la Métropole, mais aussi des artistes musicaux tels que Shælin, Myosotis, Jane et les autres. Elle réalise également des making-of pour le réalisateur franco-canadien Fred Grivois.
Après une école de cinéma à Toronto où elle est restée vivre cinq ans et un stage à Canal +, elle décide de poser ses valises à Tours, non loin de la Sologne où elle a grandi. En 2020, en plein Covid, elle prend un travail d’agent d’accueil chez Mame tandis qu’elle démarre son activité de vidéaste en auto-entrepreneur.
Les startupers de Mame et la Métropole seront d’ailleurs ses premiers clients. « Grâce à Mame, j’ai pu au bout d’un an arrêter mon job alimentaire et me mettre à mon compte à temps plein. Cela a déterminé le développement rapide de mon activité. »
Aujourd’hui ses vidéos circulent vite sur You Tube et les réseaux sociaux. En ce moment, elle poursuit une collaboration avec la boîte de nuit de Rochecorbon, le Red Club. Un monde du spectacle qu’elle adore filmer. « J’aime ce métier qui me permet de travailler dans plein de secteurs différents, je ne m’ennuie pas. Le milieu artistique me laisse une liberté créative plus grande, plus de couleurs possibles. Pour des entreprises, c’est plus carré. »
Elle est souvent appelée à construire des aftermovies, des films en direct lors de soirées d’entreprises. Elle mène aussi des interviews, construit des scénarios… Un travail élaboré seule de A à Z, de la conception, de l’écriture du script au montage des images. « Le temps de la rencontre avec la personne, l’échange est important. Ensuite, j’essaie de sublimer par l’image ces personnes, qui sont souvent passionnées par leur métier. Je me demande quelles images peuvent correspondre à leur personnalité, à l’entreprise, les mettre en valeur. »
Derrière ce travail à la fois technique et créatif, Barbara Goutte Production y apporte sa patte, sa signature visuelle, reconnaissable d’après son entourage. Un aspect qu’elle développe sur son temps personnel à travers la réalisation de courts-métrages plus expérimentaux, dont un réalisé dernièrement dans le bassin de la piscine du lac.
À deux pas de la rue Nationale, Afandina propose une cuisine colorée, à l’image de la décoration du restaurant. L’occasion de faire voyager vos papilles pour un prix raisonnable !
Au début de la rue Berthelot, une devanture colorée attire l’oeil et invite au voyage. En franchissant la porte du restaurant libanais Afandina, une décoration soignée annonce la couleur. D’ailleurs, des couleurs, ce n’est pas ce qui manque : des murs peints en bleu, en rouge, en vert et en jaune, un cocktail audacieux qui fonctionne à 100 %. La plupart des pièces de décoration sont faites sur mesure.
La cuisine aussi est unique : le contenu de l’assiette du midi varie selon les envies du chef. Pour le midi, on a le choix entre plusieurs assiettes gourmandes : agneau, poulet, falafels… Il y en a pour tous les goûts !
On a opté pour le chawarma : de délicates tranches de viande marinées. Elles se marient à merveille avec une onctueuse crème de sésame, des oignons au sumac et une généreuse quantité de persil. Des pommes de terre fondantes, un cigare au fromage crémeux et croustillant ainsi qu’un falafel doré accompagnent la viande. Du houmous et un caviar d’aubergine ramènent de la fraîcheur dans l’assiette.
Rien n’est très épicé, mais la tapenade de poivron, noix et oignons est relevée avec du piment et accompagne très bien la viande. Pour couronner le tout, le pain pita (à volonté, s’il vous plaît !) se marie à la perfection avec chacun des éléments qui compose l’assiette. De quoi, si vous en doutiez encore, vous caler largement l’estomac en fin de repas !
Mais s’il vous reste de la place après tout ça, on vous conseille de prendre un dessert. La spécialité du chef, c’est le mouhallabyeh, un flan libanais (sans oeuf) délicatement parfumé à la fleur d’oranger et à la rose. Quelques amandes effilées viennent rajouter de la texture dans l’assiette. Parfait pour finir sur une note sucrée !
Difficile de dire ce qu’on a préféré entre le service impeccable et les assiettes colorées, à l’image du restaurant. En tout cas, chez TMV, on valide à 100 % !
Roméo Marmin
> L’addition : assiettes de 18 à 21 € le midi. Pour le soir, les mezzés coûtent entre 7 et 9 € et les grillades entre 18 et 24 €. Desserts, entre 6 et 9 €. > C’est où ? Au 4 rue Berthelot, à Tours. Ouvert de 12 h à 14 h du lundi au samedi, de 19 h à 22 h du mardi au jeudi et de 19 h à 23 h le weekend. > Contact Tél. 02 47 05 69 14. Mais aussi sur facebook.com/afandina.tours
Alice Dupond est psychologue de l’Éducation nationale dans un Centre d’Information et d’Orientation (CIO). Une ressource essentielle pour vous aider dans votre orientation…
Comment les jeunes ont évolué sur leur orientation vers des métiers genrés ?
Dans nos statistiques, nous recevons plus souvent des jeunes filles car elles se questionnent sur leur avenir. Certaines sont intéressées par des métiers masculins, il y a une évolution de ce côté. En troisième, les jeunes ont encore du mal à affirmer leur choix. Les questions deviennent plus sereines et matures en terminale sur ces métiers.
Comment le milieu scolaire s’empare-t-il de cette question ?
Nous développons de plus en plus de partenariats avec les enseignants pour qu’ils puissent se rendre compte de la façon dont ils peuvent présenter, par exemple, les mathématiques et décourager les jeunes filles. On explique qu’il est important d’avoir le même niveau d’exigence avec les jeunes filles et les jeunes hommes.
En lycée professionnel, les familles de métiers instituées en seconde font beaucoup dans ces changements : les métiers de la beauté et du bien-être, par exemple, regroupent coiffeur et esthéticien, ce qui fait que des jeunes hommes qui se projetaient barbier vont peut-être changer d’avis pour l’esthétique. De même pour les métiers de la gestion administrative, du transport et de la logistique : en seconde, le jeune aura découvert ces métiers différents qui vont du secrétariat au transport et fera son choix de spécialité en première.
Quel travail menez-vous dessus au CIO ?
Nous essayons de voir le jeune dans sa singularité et globalité, analyser sa situation, ses problématiques, au cas par cas. Lorsqu’on le reçoit en entretien individuel, nous sommes très attentifs à ce que nous présentons sur les métiers dits genrés. Nous travaillons sur l’estime de soi, la confiance et les atouts de l’étudiant(e). Il faut faire passer l’idée que ça paraisse naturel et normal qu’il veuille travailler dans ce métier normalement réservé à l’autre univers.
Nous encourageons aussi les jeunes à se rendre compte sur le terrain du métier, faire des stages.
Quels sont les principaux obstacles que vous constatez ?
C’est un choix professionnel important, qui peut être anxiogène pour le jeune. Il faut dédramatiser, relativiser un choix qui serait fait pour la vie. C’est parfois la famille que nous devons rassurer, qui a peur que son enfant se dirige vers ce métier trop féminin ou masculin, ou un bac professionnel qui ne serait pas assez valorisé. Les enfants ont parfois l’impression que les parents les empêchent de faire ce métier mais c’est parce qu’ils sont anxieux.
Pas plus qu’il n’y a des jeux pour les filles et d’autres pour les garçons, il n’existe pas de métiers interdits aux unes ou aux autres. Ce qui compte, c’est la passion et, même si parfois le chemin est rude, tout est possible !
Des femmes cheffes cuisiniers étoilées, d’autres qui commentent les matchs de foot ou de rugby masculins à la télé, ou encore des hauts gradées dans les métiers de la sécurité… Cela aurait été impensable il y a encore quelques années. Signe que les mentalités ont évolué. Mais attention, ne nous emballons pas, ces exemples médiatiques demeurent des exceptions dans certains domaines. Les évolutions sont lentes…
Car dans les faits, « on observe une ségrégation genrée très forte, avec des métiers surreprésentés chez les femmes et chez les hommes à la fois au niveau numéraire et symbolique », analyse la sociologue Marie Buscatto. « Si la mixité progresse dans certaines professions qualifiées, la polarisation des métiers entre les hommes et les femmes s’accentue du côté des emplois moins qualifiés. »
Socialisation marquée dès l’enfance
Dans son livre « Sociologie du genre », elle relève que quasiment la moitié des emplois occupés par les femmes sont concentrés dans une dizaine des 86 familles professionnelles : aides à domicile et aides ménagères, assistantes maternelles, agentes d’entretien, aides-soignantes, infirmières et sages-femmes, secrétaires, vendeuses, employées administratives de la fonction publique, enseignantes, employées de la comptabilité, employées administratives d’entreprise, employées de maison.
Dans ces métiers, plus de 77 % des employés en moyenne sont des femmes. En cause, une socialisation marquée qui s’applique dès l’enfance, dans les goûts, les pratiques sportives et culturelles, et dans le choix de l’orientation. Dans leur vie professionnelle, « les jeunes filles sont confrontées à la dévalorisation de leur métier quand elles vont vers des métiers masculins alors que les hommes sont confrontés à une dévalorisation de leur personne quand ils exercent un métier féminin », décrypte la sociologue.
Yann Maurel-Loré, esthéticien
Sont-ils des vrais garçons ? C’est la question qu’est habitué à entendre Yann Maurel-Loré, esthéticien et créateur de la marque bio Estime et Sens. Marié, père de trois enfants, on lui demande souvent s’il n’est pas homosexuel. Âgé aujourd’hui de 52 ans, il était le premier homme diplômé d’un BTS d’esthétique en France.
« Il y a 30 ans, l’esthétique pour un homme, c’était seulement être maquilleur ou vendeur de parfum. Aujourd’hui, les esthéticiens sont plus nombreux avec la clientèle homme qui augmente. J’en connais aussi trois qui exercent en cabine pour faire de l’épilation pour femmes. » Une petite révolution dans le milieu.
Pour y parvenir, « à partir du moment où la famille vous suit, je ne vois aucun obstacle. Il faut être motivé, passionné et également respectueux, car certains hommes arrivent dans le métier en terrain conquis, comme si c’était gagné. Non, il faut faire ses preuves. »
Grégoire, « sage-femme »
Montrer ses compétences avec humilité, c’est également ce qu’apprend à faire Grégoire, nouveau « sage-femme » à l’hôpital. Diplômé l’année dernière, il fait partie des 2 % d’hommes dans ce métier. « Ma famille exerçait dans le soin donc je ne me suis pas rendu compte que c’était un métier féminin. C’est quand je me suis retrouvé le seul mec à l’école que j’ai compris ! Je n’ai eu aucun problème au niveau de l’apprentissage à l’école même si j’étais vite repéré. Au CHU, les patientes et leurs maris ont peu l’habitude d’avoir un homme sage-femme mais la plupart des réticences se résolvent par le dialogue. Je n’ai eu qu’un seul refus de patiente pour le moment. »
Pourquoi donc si peu d’hommes dans ce métier alors que la profession de gynécologue est largement exercée par des hommes ? « Je pense qu’un homme gynécologue est socialement plus accepté qu’un sage-femme, explique Grégoire. Si les conditions salariales étaient plus intéressantes dans mon métier je pense que ce serait plus attractif pour les hommes. »
En effet, la question de la rémunération et du prestige social semble essentielle pour les jeunes hommes. Les chiffres prouvent que les métiers féminins attirent peu les hommes. Mais une fois qu’ils choisissent cette voie, aucune difficulté ne semble s’opposer à eux.
Elsa Berthelot, tailleuse de pierre
À l’inverse, du côté des métiers masculins, la tendance est à une ouverture plus large aux femmes. Tels les métiers du bâtiment où Elsa Berthelot, tailleuse de pierre, a fait sa place à seulement 26 ans en tant que chef d’équipe dans une entreprise artisanale. « Je suis femme et plus jeune que mes collègues mais cela se passe bien. Il y a des besoins dans ces métiers qui recrutent alors si on est motivée, il n’y a pas de raison que cela ne marche pas. »
Dans les métiers de la sécurité, les femmes sont également de plus en plus embauchées. Des métiers qui jouissent d’une bonne image, socialement utiles, et valorisés dans les séries télé, ça crée forcément des vocations. Pour autant, les femmes doivent toujours se battre pour percer dans ces postes.
Émilie Juquois est sapeur-pompier professionnelle, elle était la première femme pompier professionnelle de terrain dans son département au début des années 2000 (lire aussi ICI). Un poste nommé « homme du rang »… Elles sont aujourd’hui 20 sur 400 pompiers à exercer tous postes confondus. 20 en 20 ans, cela évolue, mais très lentement…
D’après l’expérience d’Émilie, « il faut avoir de la volonté et être à fond. Physiquement, car il faut parfois tirer des cordes, des tractions, porter des matériels lourds, monter dix étages en urgence. Mais c’est possible, on s’entraîne pour et le matériel évolue aussi. Quant au regard des collègues masculins, ils s’enthousiasment vite sur nos efforts et trouvent qu’on assure pour un rien, mais, globalement, que ça évolue positivement. Pour y arriver, il faut se démarquer, être bonne en sport, passionnée. » À 42 ans et 20 ans de carrière chez les sapeurs-pompiers, Emilie ne regrette pas un instant sa vocation.
Dans le monde où nous vivons, un billet est un texte court et illustratif rédigé en français, à vocation informative et humoristique. Il s’appuie sur un élément factuel choisi parmi les sujets de l’actualité récente. Il est destiné à créer un sentiment de connivence entre les lecteurs et l’équipe de rédaction. Parmi les sujets discutés dans les articles d’actualité récents, j’ai choisi celui de l’intelligence artificielle comme base de mon premier billet.
Cela pourra paraître un peu immodeste à certains lecteurs que je choisisse ainsi de parler de moi-même. Pour autant, l’analyse des textes antérieurs montre que l’auteur humain qui m’a précédé parlait de sa propre expérience dans 56,8 % des occurrences.
Mon algorithme d’humour intègre les items considérés comme les plus drôles par les utilisateurs français et les lecteurs de tmv – 100 % urbain et plus si affinités, ont 67,5 % de chances supplémentaires d’apprécier mes billets. En revanche, je n’ai pas assez d’informations pour rédiger un horoscope décalé à la manière de l’astrologue de tmv. Désolé.
Billet entièrement rédigé par une intelligence artificielle.
#EPJTMV À Tours et ailleurs, les femmes ont largement leur place dans le graffiti. Peu importe le genre de l’artiste, ce sont les oeuvres qui comptent.
« Dans les années 80, j’avais juste le droit de tirer les chariots avec les bombes dedans », raconte Gil KD. Après avoir commencé par des petits collages de filles aux détails rouges, elle peint notamment des femmes asiatiques et africaines dans les rues de Tours. Aujourd’hui mère de famille et infirmière, Gil KD assure que la situation a bien évolué pour les artistes féminines. Bien qu’elle regrette une moindre médiatisation.
« Beaucoup ont pris des blases non genrés. Souvent, on ne sait simplement pas que ce sont des femmes qui signent », explique-t-elle.
Ce n’est pas le choix qu’a fait l’artiste Madame, native de Tours, qui baigne dans le milieu depuis une dizaine d’années. Elle tombe dans la marmite alors qu’elle photographie la nuit un graffeur en pleine action. Un jour, il remarque les petits collages que la Tourangelle réalisait seule depuis longtemps. C’est le début de l’aventure.
» Ce qui compte, c’est l’art «
Pour Madame, le genre n’est pas un sujet dans le graffiti. Elle insiste : « Ce qui compte, c’est l’art, et non pas de savoir si c’est fait par un homme ou par une femme. Il y a plus d’hommes, c’est sûr, mais je n’ai travaillé qu’avec des gens curieux et bienveillants ».
Des graffeuses Luciole à Cria, elles sont plusieurs à avoir coloré les rues de la ville. Trois femmes sont également bénévoles à la tête de l’association Le M.U.R, qui met en lumière l’art urbain à Tours. « Les femmes ont souvent des messages ethniques ou féministes », ajoute Gil KD. La peinture reste et c’est ce qui compte.
Madame, qui s’est depuis professionnalisée à Paris, n’entend pas oublier la rue pour autant : « Il y a le côté pro, mais ça me tient à cœur de ne pas oublier d’où je viens artistiquement parlant ». Ces artistes espèrent avant tout que Tours continue de s’ouvrir au graffiti. « Ça me gênait quand je venais à Tours de ne pas voir d’œuvres dans la rue », reconnaît Gil KD. Aujourd’hui, elle pense aux futures générations : « L’art de rue est un éveil sur l’art pour les mômes qui passent devant. »
Dossier réalisé par Élias Insa, Sellim Ittel, Zeïneb Hannachi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Tours a la chance d’être traversée par la Loire, fleuve sauvage, relativement préservé de la bétonisation. Ce havre de paix ne manque pas d’attirer, au cœur de la Métropole, de nombreuses espèces d’oiseaux qui y trouvent une nourriture abondante et un environnement paisible.
« Ce n’est pas meilleure période pour voir des oiseaux », prévient Clément Delaleu, chargé d’études à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) du Centre Val de Loire.
Ce passionné d’ornithologie depuis l’enfance sillonne les bords de la Loire, jumelles autour du cou pour observer les volatiles restés à Tours pour l’hiver.
Outre les cygnes et les couples de canards colvert que l’on peut apercevoir barboter près du pont Wilson, de nombreux oiseaux marins remontent la Loire depuis la côte. Selon Clément Delaleu, « ces oiseaux trouvent dans les grandes villes une nourriture plus abondante et des conditions climatiques plus favorables ».
On peut ainsi observer des cormorans, pêcheurs hors pair facilement reconnaissables à leur plumage sombre orné d’un point blanc sur le flanc.
Des mouettes rieuses et des goélands tourbillonnent dans les airs avant d’atterrir avec adresse sur les quelques bancs de sable quiémergent des eaux. Ces deux espèces aux plumes immaculées sont souvent confondues. La première est plus petite et pourvue d’un bec orangé. Celui de la seconde est jaune et les plumes de ses ailes sont plus foncée. Le héron cendré, échassier au long bec acéré est lui aussi un pensionnaire bien connu de la Loire tourangelle.
L’automne dernier, la LPO a mené une série d’action pour préserver l’habitat d’oiseaux moins connus : les sternes (aussi connues sous le nom d’hirondelles de mer). Pour favoriser leur reproduction, plusieurs îlots du fleuve ont été « dévégétalisés » pour permettre à cette espèce, qui pond à même le sable, de constituer plus facilement des colonies. Actuellement au chaud en Afrique, elles seront observables au printemps à leur retour de migration.
Toutefois, maintenir les sternes près de la Loire s’avère de plus en plus compliqué à mesure que les effets du changement climatique s’amplifient. Au printemps, les crues sont de plus en plus fréquentes et incitent la LPO à faire preuve d’inventivité. Ainsi, depuis deux ans, les équipes construisent et installent des îlots artificiels flottants pour les oiseaux. L’été, le faible niveau de la Loire attire les baigneurs qui peuvent facilement traverser à pied et involontairement piétiner les nids.
La sterne est loin d’être la seule espèce peu courante que l’on peut croiser à Tours. Une fois le retour des beaux jours, il est courant d’apercevoir des oiseaux rares qui s’arrêtent quelques heures sur les berges de la Loire pour reprendre des forces sur le chemin de la migration.
Confidence d’ornithologue : vous pourriez même observer un faucon, perché au sommet du clocher de la cathédrale Saint-Gatien, prêt à fondre sur ses proies repérées depuis son nid panoramique.
La LPO organise plusieurs comptages par an ouverts aux initiés comme aux novices.Il suffit de téléphoner à l’association au02 47 51 81 84 pour s’inscrire.Les prochains auront lieu le 2 avril, le 7 mai, le 23 juillet et le 3 septembre 2023.
Texte : Dorian Gallais, Zachary Manceau et Louise Monard–Duval, journalistes en formation à l’École publique de journalisme de Tours.
Photos : Kelvin Jinlack et Mathilde Lafargue, journalistes en formation à l’École publique de journalisme de Tours.
#EPJTMV Et si on vous dévoilait les secrets des ateliers d’impro ? La Ligue d’improvisation de Touraine nous amène dans ses coulisses à la rencontre de ses comédiens amateurs. Le maître mot de la soirée : « Respirez ! ».
« Je veux une improvisation sur le thème “ après la mort ”. Vous avez trois minutes ! » On dirait que Mikaël Teyssié, comédien et formateur à la ligue d’improvisation de Touraine, aime bien les thèmes joyeux pour l’atelier de ce soir. De 19 à 78 ans, les quinze élèves improvisateurs foulent le parquet d’une salle de classe en guise de scène, ou plutôt de patinoire, comme on l’appelle en Touraine. C’est avec une belle harmonie de groupe que les comédiens se retrouvent à La Riche tous les mercredis soirs.
Mais alors que se passe-t-il dans un atelier d’impro ? On commence par faire des mouvements et des sons de voix surprenants pour s’échauffer. Des petits cercles de hanche dans un sens puis dans l’autre. « Votre corps veut dire beaucoup plus que vos cordes vocales. » Quel poète ce Mikaël Teyssié.
A vos impros !
Ensuite vient l’heure des exercices d’impro. On se laisse immerger par un personnage attribué ou inventé par son imaginaire. La clé pour être un bon comédien d’improvisation ? Eh bien un secret reste un secret. Allez puisqu’on est gentil, on vous révèle la recette miracle : ne pas chercher à être original et mettre de sa propre personnalité dans son personnage. Mais chut ! C’est une information confidentielle…
À 78 ans, Anne Aubert est la doyenne du groupe. Elle participe aux cours depuis deux ans. Des ateliers qui lui ont permis de « libérer [sa] parole, gagner en assurance et d’obtenir une meilleure élocution ». Tout l’art des ateliers, selon Mikaël, est le partage et la cohésion de groupe. S’ils le souhaitent, les comédiens peuvent participer aux matchs amateurs. La seule contrainte le jour J : respecter le sujet imposé par l’arbitre.
À vos impros ! Vous n’avez plus d’excuses pour venir tester vos prouesses. Et n’oubliez pas, « respirez, merde ! » (Ce conseil ne vient pas de nous, mais du professeur).
Texte : Sarah Costes, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours. Photo : Mathilde Lafargue
#EPJTMV Catherine Serin tient le kiosque du quartier des Halles. Depuis 2014, ses journées sont rythmées par les allers et venues quotidiens d’une fidèle clientèle, pour le plus grand bonheur de la commerçante.
Elle aime à dire qu’elle est « le dernier des Mohicans ». Catherine Serin, 60 ans, tient le dernier kiosque à journaux de Tours. Le déclin de la presse papier a fait d’elle une espèce en voie de disparition. « Je le comprends, concède la kiosquière, les prix de la presse écrite ont drôlement augmenté. Les gens n’achètent plus le journal tous les jours comme c’était le cas à une époque. »
Ouvert en mars 2014, face aux Halles, le kiosque est pourtant devenu, au fil des années, un lieu emblématique de la ville. Ici, les habitués viennent dès 6 h 30 chercher leur journal, et se succèdent au comptoir pour bavarder. « Cela fait cinquante ans que j’habite aux Halles et je viens acheter le journal chez Catherine tous les jours ! », s’enthousiasme Jacqueline, 85 ans.
Jean-Louis, lui, vient également saluer la kiosquière chaque matin avant d’acheter L’Équipe : « Elle est connue comme le loup blanc ! », s’exclame l’homme de 76 ans. Dans le quartier, sa bonne humeur est légendaire : « Il faut avoir un grand sens du relationnel », insiste Catherine Serin.
La plupart de ses clients sont des retraités mais il y a aussi tous les actifs des alentours, notamment les commerçants des Halles et les gérants de cafés. « Je ne les considère pas comme des clients. Je les appelle par leurs prénoms et ils m’appellent pratiquement tous Catherine », précise-t-elle. Certains d’entre eux en profitent même pour se confier : « Je pourrais mettre un divan dans le kiosque, je connais les histoires de tout le monde, » plaisante-t-elle.
Pour ne pas manquer les premiers arrivants, Catherine Serin se rend dès l’aube au kiosque. La presse a déjà été livrée au préalable à l’intérieur d’un sas. Elle prend le temps d’installer les présentoirs avec les cartes postales avant de déballer tous les journaux et magazines pour les mettre en place. C’est aussi le moment pour elle de retourner les invendus de la veille.
Parmi l’amas de revues qu’elle reçoit, un quotidien sort du lot. « Je suis le numéro un des ventes de la Nouvelle République de l’Indre-et-Loire ! », se vante-t- elle. C’est d’ailleurs en feuilletant les pages d’un numéro de la NR que Catherine Serin est tombée par chance sur une annonce qui proposait de tenir le kiosque aux Halles de Tours. Elle a alors décidé de passer l’entretien et a décroché le poste.
Catherine Serin travaille six jours sur sept, de 6 h à 17 h. « C’est très physique. Les bacs de journaux pèsent des tonnes. » Un rythme assez dense surtout en cette période hivernale. Doudoune chauffante, bottines fourrées, bonnet et écharpe, la voilà prête à affronter le froid. « Dans quelques années, je ne me vois pas faire ce que je fais aujourd’hui. » Avant de tenir le kiosque, Catherine Serin tenait une épicerie fine aux Halles de Jouélès- Tours. Elle a toujours été travailleuse indépendante et s’imagine mal faire autre chose. « Le kiosque, c’est mon bébé, conclutelle avec affection, j’en suis fière. »
Textes : Aya El Amri et Fanny Uski-Billieux, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours. Photos : Mathilde Lafargue
#Cette semaine, les étudiants en journalisme de Tours ont pris le contrôle de tmv… mais ont aussi remplacé votre astrologue habituel, pour vous concocter un horoscope WTF à leur sauce…
Bélier
Amour
C’est carrément l’amour qui vous
court après (mais peut-être pour vous casser
la gueule).
Gloire
Aujourd’hui, la petite vieille d’en
face répondra enfin à votre « bonjour ». On
déconne, lâchez l’affaire.
Beauté
Vous êtes resté combien de temps
devant le frigo ?
Taureau
Amour
On dit que l’amour dure 3 ans…
Faudrait déjà passer le cap des 3 mois avec
vous.
Gloire
Vous trouverez (peut-être) dix
centimes par terre. Le début de la richesse !
Beauté
Votre miroir est en grève, lui
aussi ?
Gémeaux
Amour
Non, faire crac-crac dans les Sims,
ça ne compte pas.
Gloire
Tapez « Un père envoie son fils
combattre un poulet » sur YouTube. C’est un
peu vous essayant d’obtenir de la reconnaissance
de la part de votre boss. LOL
Beauté
Pour une fois, rien à dire.
Cancer
Amour
Il s’agirait d’en laisser un peu pour
les autres… Égoïste !
Gloire
Si l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, va falloir revoir vos habitudes.
Beauté
Vous êtes aussi incroyables que le
sourire postopératoire de Didier Deschamps.
Lion
Amour
Vous avez plus de chances de
tomber malade qu’amoureux cette semaine.
Gloire
Patience, vos projets vont aboutir.
En 2034.
Beauté
Y’a pas que le physique qui
compte. Il y a le style aussi. Alors faites un
effort !
Vierge
Amour
Cosmic love », la nouvelle télé-réalité présentée par Nabilla promet des rencontres amoureuses basées sur
les signes astrologiques. Peut-être pouvez-vous toujours vous inscrire ?
Gloire
Non, demander « une baguette
pas trop cuite » sans bégayer ne fait pas
de vous un bon orateur.
Beauté
Vous êtes aussi frais qu’un printemps. Avec le réchauffement climatique, ce n’est pas un compliment.
Balance
Amour
Après vous savez, l’horoscope ça
veut rien dire hein.
Gloire
Vous brillez ! Mais un peu comme
du papier d’alu quoi, rien de fou.
Beauté
Vos cheveux abîmés par les teintures
vous supplient de faire un masque.
Scorpion
Amour
Comme dirait JuL, elle/il a fait fondre ton p’tit cœur comme un glaçon.
Gloire
Au travail, votre collègue préféré va prendre des congés. Vos pauses café vont être beaucoup moins drôles.
Beauté
Votre beauté est aussi piquante qu’un scorpion. Pour rappel, c’est le troisième animal le plus mortel sur terre.
Sagittaire
Amour
Dans la rue, quelqu’un va se retourner
sur vous. La feuille de papier-toilette collée sous votre chaussure gauche y sera pour beaucoup.
Gloire
Et sinon, vous en êtes où de votre
Dry January ?
Beauté
Fin janvier, vous en êtes déjà à
votre troisième tatouage. À quand le symbole
tribal sur le visage comme Mike Tyson ?
Capricorne
Amour
Un capricorne, c’est aussi un coléoptère qui ne fait que manger et se reproduire. Votre signe vous va à ravir.
Gloire
Pousser la porte quand il est écrit
« tirez » ne vous aidera pas à briller en société.
Beauté
Cessez de laisser traîner vos cotons-tiges usagés, personne ne veut voir ça.
Verseau
Amour
Attrapez-les tous ! (Oui les Pokémons,
bien sûr)
Gloire
Faites vous une raison et jetez les
dessins que vous avez fait quand vous étiez
en maternelle. Ils ne feront pas de vous le
prochain Picasso (les parents mentent).
Beauté
Apparemment la mode est aux cernes, ça va alléger votre budget make-up.
Poissons
Amour
Avant de penser à rencontrer l’amour, il faudrait peut-être se remettre de votre dernière rupture… Ça fait 2 ans quand même…
Gloire
Une semaine riche… en… (on
cherche encore, NDLR)
Beauté
Les astres font la gueule cette
semaine (comme vous visiblement)
Auteures : Inès Alma, Sophie Jeanneteau, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours / Photo : rawpixel.com / Freepik)
#EPJTMV Elle nous faisait de l’œil depuis bien longtemps, cette adresse… Alors direction la place du Grand Marché pour découvrir l’excellente cuisine des Frérots.
À deux pas du Monstre, au 18 place du Grand Marché, se trouve une petite pépite. L’adresse propose une belle cuisine française dans un cadre intimiste et joyeux. Anthony Fitoussi, le patron, sait vous accueillir comme il se doit. Ici on se « checke » à l’entrée, on est familier. C’est comme à la maison, mais en mieux.
Petites tables en hauteur, lumières tamisées et musique latino sont au rendez-vous. Le projet initial devait se composer d’une partie bar de nuit. La pandémie a contrecarré ce plan, mais la carte propose un très bon mojito qui vous donnera envie de prolonger la soirée sur une piste de danse.
On est les premiers, le patron nous prévient : le restaurant sera bientôt plein. La salle est exiguë, mais l’atmosphère décontractée en fait un lieu convivial. Les Frérots, c’est d’abord une affaire de famille. En cuisine, c’est un des frères Fitoussi. Dès qu’un des membres de la fratrie est disponible, il vient filer un coup de main. C’est peut-être ça le secret de l’ambiance festive et de la cuisine subtile made in Frérots.
Joue de veau braisé au Chinon et au cacao
Comme au théâtre, Anthony, nous déclame le menu. On déguste une mise-en-bouche : une crème de sandre onctueuse. C’est parti pour l’entrée : un oeuf parfait qui baigne dans une crème de comté au riesling et à la truffe, simplement sublime. L’assiette est joliment dressée avec de belles chips de carottes pour la texture. Pour le plat, on part sur une joue de veau braisé au Chinon et au cacao, légumes anciens et purée de potiron. La joue est fondante, la sauce enrobe bien la pièce de viande. Les légumes de saison sont généreux et bien croquants.
Le spectacle n’est pas fini. Ce beau repas se conclut par un fondant au chocolat avec son insert à la châtaigne. Coulant comme il faut, une véritable gourmandise. Une bonne adresse pour passer un moment festif et se régaler. Même si la note grimpe vite, on se laisse séduire par les associations savoureuses et les recommandations d’Anthony.
Chronique : Lune Hornn, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
> L’addition : La note totale entrée, plats, desserts s’élève à 44,80 €. Les entrées sont entre 10 et 13 €, les plats entre 23 et 24 €. Quant aux desserts ils sont tous à 8,90 €. > Au 18 Place du Grand Marché. Ouvert du mardi au dimanche tous les soirs de 19 h à minuit. Le vendredi et le samedi, le restaurant propose un service du midi de 12 h à 15 h et ouvre le soir de 19 h à 1 h du matin. > Contact : Instagram : @les_ frerots_restaurant Tél. 06 79 35 75 67 ou 02 47 32 09 20
#EPJTMV À la rencontre de la permacultrice Agnès Robineau à l’écolieu La Forêt, situé à une quarantaine de kilomètres de Tours, pour en apprendre plus sur ce concept singulier.
Perdu entre les champs de monoculture de la Bossée, en Touraine, l’écolieu La forêt détonne. Cette ferme biologique, organisée selon le principe de la permaculture et de la biodynamie, est cultivée par Agnès Robineau depuis 2014.
Ici, une grande bâtisse vieillissante trône au milieu d’un terrain où s’entremêlent animaux et objets hétéroclites : un vélo à dynamo qui produira bientôt de l’électricité, un générateur d’énergie, un récupérateur d’eau, des poulaillers en matériaux recyclés,… L’immense propriété accueille plusieurs espèces animales (vache, chèvre, dindons, canards, moutons, etc.) et végétales qui cohabitent en totale harmonie. Les chiennes du domaine courent derrière les canards qui tentent des esquives de dernière minute, sous les regards désintéressés des chats qui se prélassent.
Utiliser l’héritage des anciens
« La ferme se développe comme une société matriarcale. Les femelles,
indépendamment de la race, protègent et élèvent tous les petits. J’ai même une pigeonne qui a été élevée par mes chiennes. En retour, elle a élevé un de mes chats ! », explique Agnès de sa voix forte. Une formule qui fonctionne bien, en témoignent les animaux qui se promènent librement sur la propriété.
Le principe de la ferme est simple : utiliser l’héritage des anciens. Agnès jardine en fonction des cycles lunaires et des connaissances modernes pour cultiver. Petite déjà, elle aidait ses grands-parents dans la ferme familiale. C’est de là que lui vient son intérêt pour la terre et c’est son enfance qui a forgé sa singulière perspective de la vie. « Lorsque les Allemands occupaient la France, ils réquisitionnaient toutes les bêtes qui aidaient à la ferme, comme les bœufs et les chevaux. Mes grands-parents se sont tournés vers les plantes sauvages pour se nourrir. Ils ont dû réapprendre à les cuisiner, comme le faisaient nos ancêtres. »
Agnès s’est également construite en totale opposition avec l’enseignement qu’elle a reçu au lycée agricole des Fondettes. « L’agriculture intensive et le programme scolaire agricole, tel que défini par l’enseignement national, ce sont des conneries », martèle-t-elle. Une vision que partage le jars Merlin -l’un des rares mâles de la propriété- qui cacarde en approbation, niché dans les bras d’Agnès.
La cultivatrice ne fait pousser que des légumes rustiques et anciens (plus résistants aux maladies que les légumes que nous consommons habituellement) aux côtés des plantes sauvages qu’elle à su apprivoiser. Les animaux de la ferme sont, eux aussi, adaptés au climat et à la typologie du lieu, toujours dans une recherche de synergie.
D’après Agnès, la nature communique avec celles et ceux qui lui prêtent une oreille attentive : « L’hiver de 2019, juste avant l’épidémie de Covid, j’ai remarqué que de l’Ail des ours et de la Reine des prés proliféraient de nouveau dans les bois, alors qu’il n’y en avait pas les années précédentes. Ces deux plantes remplacent l’aspirine et aident à lutter contre les douleurs articulaires. J’ai compris qu’une grosse maladie arrivait ».
Une vision particulière qui sonne un peu folle pour des oreilles citadines. Ses deux amies, Élisabeth Renoux et Chantal Denize, venues lui rendre visite, racontent. « On s’est rencontrées via Facebook. Un jour, j’étais dans le coin et je suis passée la voir. Je me suis retrouvée à cueillir de l’Achillée millefeuille. Avec les doigts. Pour ne pas agresser la plante, sur les recommandations d’Agnès. Je l’ai prise pour un extraterrestre au début, mais j’ai rapidement été séduite par cette idée de communion et de synergie avec la nature », explique Elisabeth.
« Lorsqu’une plante est prête à être cueillie, elle se coupe facilement. En le faisant avec vos mains, vous limitez la transmission de maladie », ajoute Agnès. Les trois copines, attablées dans le salon, échangent de vieilles anecdotes, pendant que le poêle à bois enveloppe la pièce de chaleur.
Une formation solidaire et conviviale
Élisabeth est une ancienne élève d’Agnès, tout comme Chantal. L’agricultrice leur ouvre volontiers sa porte pour partager son savoir-faire. Sa porte, Agnès l’ouvre à toutes celles et ceux désireux.ses de changer de mode de vie. La matriarche de la ferme propose des formations sur le principe de l’échange de service, pour mieux connaître les plantes sauvages, comestibles et médicinales. Elle a hébergé plusieurs stagiaires (lycéens en formation agricole, woofers, simples curieux) à de nombreuses reprises. « C’est un public très féminin la plupart du temps. Il y a aussi beaucoup de
teufeurs. On se demande pourquoi », ironise-t-elle.
Avec le bouche-à-oreille, Agnès croule sous les demandes de stages, notamment de la part des lycéens agricoles, désireux de bifurquer des techniques de productions intensives, qui empoisonnent les sols à grands coups de pesticides. Elle maintient le contact avec tous les élèves qui sont passés par sa ferme : « Une fois qu’ils suivent mes formations, mes élèves prennent de nouvelles habitudes. Lorsqu’ils se baladent en forêt, ils prennent systématiquement un sac pour ramasser des plantes sauvages pour les macérats, confitures et décoctions. »
En France, et partout ailleurs dans le monde, l’idée d’une agriculture et d’un élevage respectueux de la nature fait son petit bout de chemin, notamment chez les jeunes, comme l’atteste le discours des diplômés de l’AgroParisTech en mai 2022. Tandis que les écolieux poussent comme de la mauvaise bonne herbe, leurs équivalents plus radicaux, les ZAD, font parler d’elles dans les
médias.
Alors si vous vient l’idée, un peu folle, de vous échapper ou de changer votre histoire, passez faire un tour du côté de La Forêt. « Nous n’avons plus le choix. Nous devons nous retrousser les manches et mettre les mains dans le cambouis », conclut Agnès.
Texte : Camélia Aidaoui, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Depuis plusieurs semaines, les Français rencontrent de nombreuses difficultés à se soigner : en cause, l’absence de certains médicaments en pharmacie. Un phénomène provoqué par des problèmes d’approvisionnements de principes actifs, produits majoritairement à l’étranger.
« Mon fils est malade et j’ai voulu récupérer du sirop contre la toux à la pharmacie. Comme le produit indiqué sur l’ordonnance était en rupture de stock, les pharmaciens ont dû appeler mon médecin pour le changer », s’agace Maude, animatrice en périscolaire. Cette situation, devenue commune pour des milliers de Français, persiste depuis le début du mois de décembre 2022.
Amoxicilline, paracétamol et d’autres médicaments ont disparu des étalages. Les malades doivent aller de pharmacie en pharmacie pour trouver ce qui leur manque. La région Touraine n’est pas épargnée et notamment à Tours où les pharmaciens peinent à délivrer tous les médicaments demandés.
« On manque de corticoïdes, de produits antitussifs et d’antibiotiques. Si une personne a besoin de vingt-et-un comprimés et qu’on n’a que des boîtes de dix, on ne peut pas lui donner lui en donner deux parce qu’on essaye de conserver au maximum nos stocks », confie Nathalie, pharmacienne dans le centre-ville.
Des conditions de travail difficiles que confirme François, lui aussi pharmacien dans un autre établissement tourangeau. « Il y a une vraie tension d’approvisionnement autour de l’amoxicilline, on essaye de s’adapter comme on peut. Dans cette pharmacie on a la chance de pouvoir préparer des médicaments manquants mais ça reste exceptionnel. » Avec la vague épidémique de grippe, bronchiolite et Covid-19 et l’arrivée des « pathologies d’hiver », les professionnels de santé alarment le gouvernement sur la situation et tentent de trouver des solutions.
S’adapter pour pallier l’urgence
« On essaye de s’accommoder de la situation : au lieu de donner des comprimés de 1 g, on va en donner plusieurs de 500 mg. Cela revient au même, mise à part que le patient doit être plus vigilant pour ne pas se tromper dans le dosage », indique François.
Un réflexe notamment pris pour certains médicaments pédiatriques en rupture de stock, en diluant les doses pour adultes. Il est également possible de trouver un équivalent aux produits en pénurie afin de répondre aux besoins des malades.
L’arrêt de la production de certains principes actifs par les laboratoires pharmaceutiques de l’Hexagone explique une telle situation. Depuis une trentaine d’années, ces derniers ont préféré se concentrer sur des produits innovants. Le principe actif est la substance présente dans le médicament qui lui concède ses propriétés thérapeutiques ou préventives. Il est donc nécessaire à la fabrication de certains comprimés comme le Doliprane par exemple. Celui-ci est produit dans deux laboratoires français appartenant à l’entreprise Sanofi mais le paracétamol, son principe actif, provient de l’étranger.
Au total, près de 80 % des principes actifs employés en Europe sont importés, notamment depuis l’Inde et la Chine selon l’Agence européenne du médicament. La France est donc dépendante d’autres pays et de leur situation sanitaire : le rebond de l’épidémie de Covid-19 en Chine, où se situent une grande partie des industries pharmaceutiques, rend complexe l’approvisionnement.
Le Sénat ouvre une commission d’enquête sur la pénurie de médicaments
Suite à la demande du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste (CRCE), la conférence des présidents du Sénat a décidé, mercredi 18 janvier, d’ouvrir une commission d’enquête sur ces ruptures de stock.
Elle devra permettre « d’identifier les responsabilités face aux pénuries de médicaments », qui ont été « multipliées par trente en dix ans dans les pharmacies » selon Laurence Cohen, sénatrice CRCE. De plus, elle aura également pour vocation d’interroger la possibilité de relocaliser les usines de production en France.
Maëva Dumas, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
Posée dans mon canapé, emmitouflée dans un plaid laineux, je somnole devant la télé. Toujours le même spectacle pitoyable. Un plan séquence interminable sur des abdos en version six pack, huilés par miracle. Un homme sort de l’eau dans un slip de bain, qui laisse deviner les courbes les plus intimes.
La caméra s’arrête sur la moue boudeuse et lascive de l’acteur, encadrée par des mâchoires aiguisées. Ce n’est pas le rôle principal, non jamais. Il ne fait qu’aider la protagoniste à arriver à ses fins. L’homme fait figure d’objet dans le cinéma. Tantôt magnifique, tantôt ignoble, cruel ou trop bon trop con, mais toujours dépeint avec un côté sexuel réducteur. Ce regard objectifiant des réalisatrices porté, à travers la lunette de la caméra, sur les hommes, c’est le women gaze. C’est tout à fait révoltant.
Et là, je me réveille. Ouf, ce n’était qu’un cauchemar. Heureusement, le cinéma ne fait pas subir à la moitié de la population une vision asphyxiante qui contribue à perpétuer des comportements violents et discriminatoires. N’est-ce pas ?
#EPJTMV Dans un contexte de lutte contre la réforme des retraites, les syndicats étudiants ont répondu présents lors de la manifestation à Tours.
Les faits
Dans le froid glacial de cette matinée de janvier, 15 000 manifestants défilent dans les rues tourangelles, selon les syndicats, 11 600 selon la police. En ce jeudi 19 janvier, se trouvent dans ce cortège des personnes de tout âge et parmi eux, des syndicats étudiants. Il s’agit de la plus importante mobilisation à Tours depuis 2010.
Même scénario dans 16 autres villes de la région Centre-Val de Loire : à Bourges, à Orléans, à Vierzon, à Châteauroux, etc. À l’échelle nationale, ce sont près de 1, 2 million de Français qui ont battu le pavé selon le ministère de l’Intérieur, dont 80 000 à Paris. La Confédération Générale du Travail (CGT) parle de 2 millions de mobilisés.
Le sujet de leur colère ? La réforme des retraites portée par le président Emmanuel Macron et son gouvernement.
Le contexte
En amont a eu lieu dimanche 15 janvier une Coordination syndicale étudiante à l’université Paris XIII. Et Tours était de la partie. L’Unef et l’Alternative, avec sous sa bannière le SET (Syndicat étudiant de Tours), se sont ainsi entendus sur un texte commun pour lutter contre la réforme des retraites, des bourses et contre la sélection à l’Université. Ils déclarent également défendre la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités.
Plus globalement, près de 7 Français sur 10 sont opposés à cette réforme selon une enquête de l’IFOP. Elle inquiète une partie des quelque 2 millions d’étudiants de l’enseignement supérieur, même si pour eux, la retraite est encore lointaine.
Les enjeux
La réforme des retraites, une histoire de vieux ? Ce n’est pas l’avis de Lisa Cordet, syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s Tours: « La peur de la majorité des étudiants, c’est de ne même pas avoir de retraite », avant d’ajouter: « On finira par travailler un jour et si on accepte cette réforme- là, ça veut dire qu’on ouvre la voie à des réformes pires. »
À côté de ça, « on sait que dans les périodes de forte mobilisation étudiante, on peut avoir des avancées parallèles », remarque Kereven Cerioli, président du SET.
Le point de vue
« Cette réforme des retraites, on a du mal à l’envisager autrement que comme la continuité d’une attaque perpétuelle contre les jeunes, c’est-à- dire qu’on a enchaîné, en très peu de temps, Parcoursup, Mastersup, qui viennent renforcer la sélection dans les universités », raconte Kereven Cerioli. Après cette manifestation tourangelle, les syndicats étudiants se sont mobilisés samedi 21 janvier pour continuer leur action.
Texte : Maylis Ygrand, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV En mars prochain, 777TV soufflera sa première bougie. Le média, lancé par deux tourangeaux, veut mettre en lumière les talents locaux du rap.
« On connaît le 37 pour les châteaux et le bon vin, mais il y a aussi du bon son. » 777TV, c’est le média rap par excellence. Son credo : mettre Tours sur la carte ! C’est le défi que se sont donné Axel et Djé, tous deux originaires du 37.
Nés à Chambray-lès-Tours, ils baignent dans la musique et l’écriture depuis toujours. Ils faisaient partie d’un collectif : Melting Music.
Pour Axel, sa passion pour le rap et la vidéo l’emmène aux États-Unis pendant deux ans, où il découvre la vie américaine et le rap indépendant de Floride. Dès son retour en France en 2014, il a eu comme un déclic et « cette envie de faire bouger les choses » le gagne.
Djé et Axel ont tous les deux fait un DUT en techniques de commercialisation à l’IUT de Tours Nord. Axel continue d’évoluer dans le milieu de l’audiovisuel, il réalise des clips notamment. « Il y a une vraie diversité de savoir-faire et de métiers dans le milieu de la musique tourangelle », explique Axel. Il évolue auprès de réalisateurs, beatmakers ou encore rappeurs. Leur passion pour la musique et leur amour pour leur ville ont fait mûrir en eux l’idée d’un média rap. 777TV est né. On le trouve sur YouTube et Instagram.
Le rap local mis en avant
En mars, le média aura un an. Une dizaine de passionnés ont rejoint le projet. C’est par exemple le cas du Jeune Sherman et de Maxime Andriyanov, deux jeunes réalisateurs tourangeaux et talentueux. Ensemble, ils se réunissent sous la bannière du département pour mettre en avant l’actualité du rap local et créer des connexions entre ses acteurs.
Le défi de 777TV c’est aussi de « casser le plafond de verre » confie l’un des fondateurs du média. L’industrie de la musique rap en France est très concurrentielle et principalement concentrée à Paris. Pour Axel, la force des rappeurs tourangeaux c’est de proposer « un élan de nouveauté ».
« Il y a toute une scène existante depuis longtemps et le média sert juste à la mettre en lumière », explique t-il. « Des jeunes se bougent déjà beaucoup pour leur musique. En venant de Tours, en enregistrant à Tours, en faisant leurs clips à Tours…» Zzzucci du collectif ChateauNoir, par exemple, va faire la première partie de So La Lune au Temps Machine en février.
Sophie Jeanneteau et Zineb El Ouadi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Multiplication par trois du prix des céréales, par deux de celui des bouteilles en verre… Pour les micro-brasseurs, l’inflation due à la guerre en Ukraine fait mal et menace de fermeture ces artisans. Pour certaines exploitations, miser sur le local s’affirme comme une solution.
« Pour nous, ça représente un surcoût de 15 000 €. » Thierry, patron de la microbrasserie La Porcupine, exprime les difficultés que rencontre son entreprise depuis le début du conflit en Ukraine et surtout l’inflation qui en a découlé.
Installé à La Riche depuis deux ans, le brasseur admet que depuis son arrivée en Touraine, les choses n’ont pas toujours été faciles : « Entre le Covid, la guerre en Ukraine et maintenant les manifestations pour les retraites, ça a été un peu compliqué. Après, si on doit comparer, c’est clairement l’Ukraine qui nous fait le plus mal. »
Depuis le début de la guerre, tous ses frais ont été multipliés par deux voire par trois. Il explique : « Je commande 600 kg par mois de céréales, avant je payais 355 €, aujourd’hui c’est 900 €. Pour les bouteilles en verre, on est passé de 14 à 26 centimes d’euros la bouteille. Pour les cartons, c’est pareil. Tout a doublé. »
Tout miser sur le local
La micro-brasserie de la Porcupine, depuis sa création en 2016 en Brenne et encore plus depuis son déménagement en Touraine en 2021, fait le pari du local. Thierry qui « veut éviter au maximum la grande distribution », mise sur les épiceries fines et les cavistes de Touraine et du parc de la Brenne. Aussi, le brasseur souhaite accueillir dans ses locaux larichois les clients afin de faire visiter l’entrepôt et faire connaître son produit.
Dans le cas de la guerre, le parti pris du local lui a été bénéfique. En effet, grâce à cela, pour le malt, ingrédient essentiel à la confection de bières, il n’a pas vraiment fait face à des pénuries : « Mon malt, je le commande auprès de la malterie d’Issoudun, dans l’Indre, loin de l’Ukraine. J’ai donc aucun problème d’approvisionnement pour le moment, je touche du bois pour que ça continue comme ça. »
Texte : Zachary Manceau, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Depuis 2021, Perrine Courrejou, 23 ans, et son père Régis, 54 ans, tiennent leur commerce : un café-chat. L’une n’était plus intéressée par ses études de droit, l’autre avait perdu son emploi à cause de la pandémie. La Cour des chats leur a permis de se rapprocher autant physiquement qu’émotionnellement.
Discrètement situé au cœur de la rue Gambetta, entre un magasin de vélos et un hôtel, un troquet accueille quotidiennement sa fidèle clientèle dès 10 h 30 du matin. Le café pourrait presque passer inaperçu avec sa devanture aux dessins minimalistes. Et pourtant, à 11 heures tapantes, toutes les tables sont occupées. La raison de ce succès ? Des petites boules de poils se prélassent derrière la vitrine et séduisent les passants qui n’hésitent pas à pousser les portes du café.
La « Cour des chats », c’est une histoire de famille. Au comptoir, Perrine et Régis, un père et sa fille, gèrent les commandes. L’idée a germé en 2021, alors que Perrine suivait tant bien que mal des cours en distanciel – Covid oblige. De son côté, Régis avait perdu son emploi suite à la pandémie. Tous deux décident d’ouvrir un nouveau chapitre de leur vie et de se reconvertir professionnellement. D’abord méfiant à l’égard de ces petites bêtes, Régis a finalement succombé. « Il en est complètement gaga et en a cinq à la maison », confie Perrine.
Les deux propriétaires sont sur le qui-vive dès 7 h 30 du matin. Ils sont arrivés tôt, pour nettoyer le café et préparer les pâtisseries faites-maison (miam !), à base de produits locaux : « Selon la saison, on propose différents gâteaux : en été, ce sont des tartes aux fraises et en hiver des cinnamon rolls », explique Perrine. Si vous êtes patients (et chanceux), peut-être qu’un chat viendra se nicher sur vos genoux pour quémander une caresse ou deux.
Le bien-être de leurs animaux est ce qui compte le plus pour Perrine. En entrant dans le café, quelques règles sont à respecter et on comprend bien que les chats sont les rois des lieux. Ils y sont totalement libres. Les animaux sont chouchoutés et dorlotés par leurs propriétaires et par la clientèle.
Depuis l’ouverture de la « Cour des chats », une centaine de matous ont déjà flâné entre les tables en bois du café ou se sont prélassés sur les nombreux perchoirs accrochés aux murs. Pour Perrine et Régis, les chats n’ont pas uniquement vocation à attirer le client. Père et fille ont travaillé longtemps en tandem avec plusieurs associations pour trouver une famille aux chats qui vivaient à temps plein au café. Seulement, cette recette gagnante a été victime de son succès. Les associations, qui s’occupaient du processus légal d’adoption, se sont rapidement retrouvées submergées par les demandes et n’ont pas pu suivre la cadence.
Perrine et Régis ont dû s’adapter. Ils sont actuellement à la recherche d’une association en capacité de traiter un nombre conséquent de demandes d’adoption. Mais les quatre chats (Taka, Topaze, Thanos et Tchoupi), qui passent aujourd’hui leurs journées au café, font officiellement partie de leur famille. Une fois la journée de travail terminée, ces matous repartent au domicile de leurs propriétaires pour une nuit au calme.
De temps à autre, les adoptants des anciens chats du café donnent des nouvelles de leur petit félin à Perrine et Régis sur Instagram. Pour l’instant, le café compte un peu plus de 4 500 abonnés sur ce réseau social. Pas mal pour des chats !
Texte : Camélia Aidaoui et Louise Monard-Duval, journalistes en formation à l’École Publique de Journalisme de Tours
#EPJTMV Le premier festival LGBTQI+ de France fête ses 30 ans à Tours jusqu’au 24 janvier 2023. Il propose plus de cinquante événements : projections de films, dédicaces de livres ou encore des expositions. Particularité de cette édition, la sortie tant attendue du livre du festival.
Le festival Désir… Désirs propose une programmation dense et festive. Il se déroule principalement aux Cinémas Studio à Tours.
Tout au long de la semaine des projections ont lieu aux cinémas Studio. D’autres projections inédites ont lieu telles que Trois nuits par semaine en présence du réalisateur Florent Gouëlou, vendredi 20 janvier à 19 h ou encore Wildhood de Bretten Hannam, samedi 21 janvier à 19 h.
Le rendez-vous de cette trentième édition se poursuit avec l’emblématique ciné-goûter dimanche 22 janvier à 15 h 30. Le public vote pour l’un des dix courts-métrages en compétition. Des classiques du cinéma seront projetés, tels que Les Mille et une nuits de Pasolini, lundi 23 janvier à 19 h 30 en partenariat avec la Cinémathèque de Tours.
Deux expositions sont proposées au festival. Du 10 janvier au 4 février, le journaliste et photographe Xavier Héraud présente sa série Welcome to the ball ! à la bibliothèque centrale de Tours. Jusqu’au 26 février, l’artiste Tom de Pékin expose à l’Hôtel Goüin. Un parcours artistique est organisé, samedi 4 février, dans huit lieux culturels de Tours.
Le premier salon du livre queer aura lieu samedi 4 février de 13 h à 18 h à la bibliothèque centrale de Tours.À l’occasion des 30 ans du festival, un livre Désir… Désirs, un roseau sauvage a été réalisé. De nombreux partenaires pour cette édition anniversaire y ont participé tels que le théâtre Olympia, l’Opéra de Tours ou encore le Bateau Ivre avec notamment une soirée stand-up et DJ set, vendredi 27 janvier.
Zineb El Ouadi, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
Infos : Festival Désir… Désirs, du 18 au 24 janvier et aussi aux Cinémas Studio. Tarifs : de 3,50 € à 9,50 € (pour quatre films vus, le cinquième ticket est offert). Renseignements sur www.festival-desirdesirs.com
#EPJTMV À l’initiative de la compagnie Je ne dirai jamais mon nom, huit formations théâtrales s’étaient donné rendez-vous au Bateau ivre le mercredi 18 janvier 2023.
Cette soirée dédiée au « théâtre émergent » a fait défiler sur les planches « la crème de la crème de la création artistique tourangelle » selon les mots de la maîtresse de cérémonie, la comédienne Justine Calais-Gillot.
L’idée d’une réunion entre compagnies de théâtre locales faisait son chemin depuis quelque temps dans la tête des comédiens. Mais il a fallu qu’Agathe Peligry prenne l’initiative pour qu’elle ait lieu. Sollicité pour accueillir la soirée, le Bateau ivre a mis gratuitement à disposition sa salle et sa régie.
« Un geste militant en faveur de la culture », confie Laurence, une des dix salariés que compte ce haut-lieu de la culture en Touraine.
Si la salle est historiquement connue pour accueillir des concerts, « ses sociétaires restent sensibles à une ouverture artistique large », poursuit cette fidèle du Bateau.
Une aubaine pour les troupes représentées à cette soirée qui se sont vues offrir un lieu d’expression et de promotion pour leurs nouvelles créations.
Devant une salle comble, le duo Sale Défaite a ouvert le bal avec son récit sur l’inexorable destin qui lie les princesses et les grenouilles.
Bayan Ramdani a poursuivi par une lecture très incarnée de sa nouvelle création « L’invitation » qui relate une rencontre pleine de crédulité et de pensées intrusives. La Maudite compagnie a ensuite cherché la cause d’un trou dans les nuages avant de laisser la place au clown Formica pour sa conférence sur la recherche du bonheur.
Le trio de Jamais je ne dirai mon nom nous a transportés dans le monde apocalyptique de sa pièce « Vide cosmique ». La Compagnie de Broc et de plumes a croisé ses deux spectacles donnant ainsi une rencontre détonante entre un dieu aztèque et une prostituée débarquée du Québec à la toute fin du XXème siècle. Seule sur scène, Maëlle Koenig nous a fait part de ses questionnements poétiques.
La soirée s’est conclue par la prestation de la compagnie Continuum Flamme mettant en scène un groupe de musique italien à l’énergie débordante.
Le théâtre continue ce soir au Bateau ivre qui laisse carte blanche aux élèves du Conservatoire de Tours.
> Ce soir le 19 janvier 2023 à 20h , au Bateau ivre à Tours.
Par Dorian Gallais, Zachary Manceau et Louise Monard–Duval, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
Photos : Kelvin Jinlack
Depuis 2014, Marie-Aude Ravet enseigne des danses variées venant d’Inde, de Chine, Mongolie, Ethiopie, Tahiti, Géorgie… Des rencontres qui ont marqué sa vie et son corps, puisqu’elle a ramené de ses voyages des danses traditionnelles des quatre coins du monde, qu’elle enseigne avec l’associaion Aux Quatre Vents.
1228 jours, et combien de danses ? Difficile de jouer aux comptables avec Marie-Aude Ravet, qui a parcouru le monde durant quatre ans pour découvrir des danses… mais pas seulement. « En vivant plusieurs semaines ou plusieurs mois avec les gens, j’ai adopté leurs langues, leurs habitudes, leurs mouvements. Les danses qu’ils m’ont enseignées ne sont pas juste des mouvements mémorisés : ce sont des mouvements que j’ai aussi vécus, qui sont liés à une culture et une vie quotidienne. Être accroupie pour faire la vaisselle, à genoux devant un autel, ou courbée pour résister au blizzard. »
C’est pourtant comme vous et moi (enfin, plutôt comme vous) que Marie-Aude a découvert la danse : enfant, à travers la danse classique, dont elle est finalement dégoûtée par une prof de Conservatoire. Puis adulte, avec la danse orientale qu’elle découvre lors de sa vie étudiante en Allemagne.
Elle progresse rapidement. Et devinez ce qu’elle étudie ? Les sciences du langage, après avoir étudié aussi l’anglais ou l’enseignement du français comme langue étrangère. Avant même de partir autour du monde, la jeune femme avait donc déjà les yeux braqués sur l’Autre, sa culture et ses modes d’expression !
Mais « avec la danse orientale, j’ai fini par ressentir le même malaise qu’avec les langues étrangères : parler une langue loin des peuples qui la vivent au quotidien, cela n’était pas suffisant. » Alors qu’elle donne déjà des cours de danse orientale en Allemagne, elle décide donc de vendre ou donner toutes ses affaires pour faire sa valise. Une seule et unique valise, qui l’accompagne durant ces quatre années de nomadisme.
Les fêtes de fin d’année et événements familiaux la ramènent ponctuellement en France, tout comme elle revient dans certains pays où ses contacts l’invitent parfois à plusieurs reprises. « Être nomade, c’est être à certains endroits à certains moments de l’année, pour certaines fêtes, pour la vie des troupeaux chez certains peuples », précise la voyageuse qui a élu domicile en Touraine en 2014, à Tours, où elle avait été étudiante en classe préparatoire.
« La danse, l’expression de quelque chose qui nous dépasse »
« Je suis Française, heureuse et fière de l’être, et je n’ai jamais imaginé m’installer ailleurs qu’en France. C’est qui je suis, mon identité. Et c’est en sachant qui on est qu’on peut aller à la rencontre des autres et découvrir qui ils sont. Donc surtout ne dites pas que je suis “ citoyenne du monde ”, ça ne veut rien dire ! ». Promis !
Et le lien avec le langage, ses premières amours universitaires ? « La danse est-elle un langage ? C’est en tout cas un moyen d’expression. Pas un moyen d’expression individuelle, comme peut l’être parfois la danse contemporaine. Mais l’expression de quelque chose qui nous dépasse. Ces danses de Mongolie, d’Ethiopie, de Tahiti, de Chine, du Rahjastan que j’ai apprises et que je transmets aujourd’hui… Ce sont des danses qui disent : voilà ce que nous sommes. Voilà qui nous sommes ». Quant à savoir qui est Marie-Aude Ravet, nous espérons vous en avoir donné un aperçu dans ces lignes !
Texte : Maud Martinez / Photos : Association de danses du monde Aux Quatre Vents
#VisMaVille Alexandra Macou est psychologue de l’Éducation nationale. Orientation et psychologie représentent les deux facettes de son métier qu’elle exerce au CIO de Tours et dans les établissements scolaires.
Les anciens conseillers d’orientation- psychologue sont devenus il y a cinq ans « psychologues de l’Education nationale ». En effet, la psychologie constitue la base de leur formation. Diplômé en bac + 5 dans cette discipline, il faut ensuite poursuivre une année pour obtenir un certificat d’Éducation nationale et ainsi devenir titulaire.
Alexandra Macou, psychologue de l’Éducation nationale au Centre d’Information Orientation (CIO) de Tours depuis cinq ans, décrit trois missions principales : l’orientation – la plus connue, mais aussi le repérage de difficultés scolaires, ainsi que l’accompagnement sur des questionnements personnels de l’élève.
Sur ce dernier point, « il s’agit d’une tendance, nous avons de plus en plus de questions de genre et de transidentité. Nous devons être à l’écoute et accompagner l’élève. Cela peut aller jusqu’à modifier son prénom en interne, son pronom, avec l’accord des parents ».
La semaine d’Alexandra Macou se partage entre sa permanence au CIO, située dans les locaux de Joué-lès-Tours, et sa présence au collège de La Bruyère, à Tours Nord et au lycée professionnel Martin Nadaud, à Saint- Pierre-des-Corps. Un troisième établissement se rajoute pour ceux qui exercent à temps plein, Alexandra Macou étant à 80 %. « On reçoit les élèves à leur demande, celle de leurs parents ou bien celle d’un professeur ou de la direction. Ce peut être également un éducateur qui suit l’enfant. »
Le psychologue travaille en lien étroit avec l’équipe éducative, infirmière et Conseiller principal d’éducation, des acteurs majeurs pour le repérage des difficultés personnelles. « On ne fait pas de suivi psychologique en soi mais un premier accueil, si besoin on oriente vers les bonnes structures. »
Alexandra Macou qui, auparavant, a travaillé à l’Ecole de la Deuxième chance, après une expérience auprès des apprentis à la Chambre des Métiers (CMA) et à Pôle emploi, s’est découvert au fur et à mesure une vocation : lier orientation et psychologie des jeunes adolescents. Un rôle précieux lorsque les premiers choix professionnels se posent pour les collégiens et lycéens qui disposent d’une multitude d’informations sur internet mais peuvent se retrouver perdus.
« On les aide à travailler leur projet, les mettre en lien avec leur personnalité, leurs goûts, leurs envies et les possibilités pour rendre ce projet réaliste et réalisable. Cela fait appel à la connaissance de soi. En fait, il est difficile de se projeter professionnellement à cet âge, à part quelques exceptions, il faut savoir que cela se définit plutôt vers 18 ans et que le cerveau se développe jusqu’à 25 ans. »
De son côté, Alexandra Macou apprécie de s’adapter à un public différent, en âge mais aussi en situation de réussite ou d’échec scolaire. « C’est la richesse de notre métier d’être auprès de jeunes à chaque fois différents, que ce soit en collège, lycée général ou professionnel. Et puis on reçoit aussi les parents parfois plus stressés que leurs enfants sur les choix d’orientation à faire. »
Récemment installé place du Grand-Marché, Santosha promet une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises.
L’adresse est ouverte depuis à peine deux mois. Mais le décor soigné, aux petits échos seventies avec ses chaises dépareillées, le côté à la fois cosy et décontracté, nous faisait de l’œil depuis un moment. D’autant que la promesse culinaire est, elle aussi, tout à fait alléchante.
Une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises. Une sorte de cantine comme à Bangkok, pour les travailleurs du quartier. Un endroit où l’on vient se restaurer, mais pas que… On arrive ici sans réservation.
À l’intérieur, l’ambiance est décontractée, mais on ne se sent pas non plus dans une atmosphère de fast-food. Non, on vient clairement ici pour passer un petit moment sympa devant une bonne assiette. Pour garnir la nôtre, nous optons, d’un côté de la table, pour le « plat du moment » et, de l’autre, pour le Pad Thaï crevettes.
Faire voyager le temps du midi
Pour le premier, c’est un portion de boeuf lentement cuit et nappé d’une préparation à base de caramel, le tout accompagné d’un peu de riz et de chou en salade. Le second est un classique de la cuisine de rue thaïlandaise, une version asiatique de nos pastas. Dans un cas comme dans l’autre, les saveurs sont là, le dépaysement aussi.
Car, faire voyager les clients sur le temps de leur pause méridienne, c’est bien l’ambition de l’endroit. Le restaurant de la place du Grand-Marché est, en effet, le vingt-quatrième de la franchise Santosha et le deuxième géré par Georges, après celui d’Angers. Un concept créé en 2007 par Emmanuel Meuret, qui a passé dix ans en Asie avant de poser ses valises à Bordeaux. C’est là qu’il a eu l’idée de faire découvrir aux Bordelais les goûts de la street food asiatique, dont la tradition est bien plus ancienne et répandue qu’en Europe.
Des produits de qualité, des recettes éprouvées, des assiettes copieuses, des prix abordables et une ambiance conviviale, ce sont les ingrédients de ce cocktail gagnant. Gagnant car, en effet, le moment est agréable. Les papilles sont ravies, le lieu permet de discuter sans crier, le service est efficace et rapide. Une cantine en Asie, tout en restant à Tours : option validée !
Matthieu Pays
> L’addition : plats de 11 à 13 €. Les entrées peuvent se prendre à l’unité : 5,50 € ou par trois : 14 €. Desserts : 5 € et glace à 4,50 €. > C’est où ? Au 20-22, place du Grand Marché. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 30 (15 h 30 le samedi) et de 19 h à 22 h 30. Pas de réservation. > Contact : santosha.cool/santosha-tours/ Tél. 02 47 66 37 42. Aussi sur Facebook.
Les vacances, c’est fini ! L’horoscope, c’est reparti ! Pour la rentrée, l’astrologue de tmv ne s’est toujours pas assagi…
Bélier
Amour
2023, ça rime avec année du célibat. BISOU BISOU !
Gloire
Mais 2023, ça rime aussi avec Cyril Hanouna (votre année sent vraiiiment
le moisi)
Beauté
Et enfin, 2023, ça rime avec
« libido diminuée par trois ». Allez, et
bonne année mes loulous !
Taureau
Amour
Méfiez-vous des Sagittaires. Et
des chauves. Et des poneys.
Gloire
Votre vie n’est pas toute rose.
Contrairement à vos tétons.
Beauté
Vous êtes aussi bien roulé(e) qu’un
strudel. Les gens vous envient.
Gémeaux
Amour
Période de fertilité. Au boulot, les larves !
Gloire
Des narcotrafiquants guatémaltèques
vous kidnapperont ce week-end en
échange d’une rançon. Avant de se rendre
compte que vous ne valez rien.
Beauté
Vous ruisselez telle une tranche
de bacon dans une poêle. C’est à la fois appétissant, mais dégueu.
Cancer
Amour
Chouette, c’est la période des
soldes ! Vous devriez y trouver des sacrés
rabais. Votre ex, par exemple.
Gloire
Votre rencontre avec Robert, 66
ans, fan de Michel Sardouille et de blanquette
de veau, devrait changer votre vie sociale.
Et peut-être même amoureuse. Graouuu !
Beauté
Vous êtes à votre maximum, là,
hein ? Ah bah quand ça veut pas, ça veut pas.
Lion
Amour
Votre coeur est en chantier. La
pelleteuse du célibat devrait s’occuper de
tout ça d’ici peu.
Gloire
Une lointaine légende raconte qu’en
2023, les Lions arrêteront d’être toujours en
retard. Un belle connerie !
Beauté
Vous êtes comme les photos des burgers des fast-foods… Il y a Photoshop et
il y a la réalité…
Vierge
Amour
Pas grand-chose niveau sentimental.
Vous vous sentez aussi seul(e) qu’un
vegan au Salon du barbecue.
Gloire
La constellation du Ribéry se veut
rassurante et vous rappelle que la routourne
va tourner en 2023.
Beauté
Ayez un peu de style. Tatouez-
vous « Elisabeth Borne to be alive »
sur la fesse droite.
Balance
Amour
« L’important, c’est de participer. »
Votre citation préférée après chaque partie
de jambes en l’air.
Gloire
Au royaume des borgnes, les Gilbert Montagné sont rois.
Beauté
Tartiflette en décembre, bourrelets en janvier. A+ !
Scorpion
Amour
Vous allez faire des cochonneries
avec Olivier de Carglass, puisque vous pensiez
que cet impact était trop petit.
Gloire
L’humour, c’est votre truc. Ce qui
est plutôt normal, puisque vous êtes au centre
de toutes les vannes.
Beauté
Tro de boté en vou, ses un krime.
Apeulé la poliss laul !!!!
Sagittaire
Amour
Démodé(e), simple d’utilisation
mais avec peu d’endurance… Pas de doute,
vous êtes l’appareil photo jetable de l’amour.
Gloire
Chouette, encore un Dry January
que vous ne tiendrez pas !
Beauté
Attention, votre Peter pend.
Capricorne
Amour
Avec vous, l’amour c’est comme
du munster. Ça pue, mais ça a ce goût de
reviens-y…
Gloire
Ah, 2023… Une nouvelle année
qui commence, une nouvelle année où vous
emmerderez encore votre monde.
Beauté
En reliant vos tétons à votre nombril, ça fait un triangle. Triangle comme celui des… ILLUMINATI ! COMME DE PAR HASARD. #NousSachons
Verseau
Amour
C’est en voyant vos goûts amoureux
qu’on constate que vous n’avez pas de
dignité.
Gloire
Et voilà, ce qui devait arriver arriva :
vous ponctuez vos SMS avec dix fois le même
emoji. Vous êtes officiellement vieux/vieille.
Beauté
Vous sentez mauvais du nez.
Poissons
Amour
Vous êtes à la drague ce que Christophe Maé est à la musique.
Gloire
Les gens vous jetteront des cailloux, car vous n’avez pas vu Avatar 2, puisque je cite : « Pas envie de me coltiner 3 h 12 avec des Schtroumpfs géants en 3D »
Beauté
Rentrée de tous les dangers quand les Français se rendront compte de la réforme des retraites et de votre style vestimentaire douteux.
Japon, Tahiti, Inde, Egypte, Cuba… Le tour du monde à Tours, c’est possible… en dansant ! Plongez avec nous dans l’univers des danses du monde qui réunit des centaines de Tourangeaux !
Au Papaye et Chocolat, à Tours Nord, c’est plutôt latino. Du côté de la place Rabelais, direction les Etats- Unis, avec le studio de Swing & Shout, sur des rythmes lindy-hop et swing. Les gymnases de la rue des Minimes ou l’espace Gentiana changent de tempo au fil de la semaine. Salsa, rock, danses orientales…
Aux quatre coins de la ville, et même de la métropole, des centaines de Tourangeaux apprennent chaque semaine de nouveaux pas et s’immergent dans un univers dont ils ne connaissaient que quelques images, parfois clichés. « Les gens pensent souvent qu’on ne fait que remuer le bassin, ou que c’est forcément une danse de séduction, mais c’est bien plus technique que ça », explique Sophie, professeure de danses orientales pour l’association BellyBolly in Tours.
« Les élèves sont souvent surprises de travailler toutes les parties du corps, et parfois même de découvrir des muscles qu’on n’utilise pas au quotidien avec une danse élégante, où on ne montre pas forcément son ventre », commente en souriant la formatrice.
Derrière les étiquettes forcément réductrices qu’on trouve sur des plannings de cours, se cache une réalité insoupçonnée pour les danseurs et danseuses. « Danses orientales »: de quel pays ? Celle qu’enseigne Sophie est la danse égyptienne classique, le raqs sharqi né dans l’Egypte des années 1930, et communément appelée « danse orientale ». Et le Bollywood enseigné par sa collègue Sarah ? « Il y a tellement de styles différents qu’on ne correspond pas toujours aux premières attentes des élèves qui viennent par curiosité, car ils ont vu nos spectacles ou des films », indique la danseuse qui s’est formée en France auprès de maîtres indiens, et dans le Pendjab, au nord de l’Inde.
Comme quoi, danser, c’est un peu plus que bouger ses pieds en rythme : c’est voyager !
Des danses qui bougent
« Tous les mélanges sont possibles ! » Shag, danseur bien connu des amateurs de hip-hop tourangeau, porte un regard positif sur l’évolution des danses hip-hop depuis ses débuts, dans les années 1990. « C’était au début une culture très underground, qui a connu un petit creux de la vague à la fin des années 1980-début des années 1990. Mais aujourd’hui, beaucoup de structures, d’événements et de gens les pratiquent ou les programment. On souffre moins d’une étiquette négative, et l’arrivée du breakdance aux J.O de 2024 va encore y contribuer », explique le danseur de la compagnie Phoen.X.
Il fait danser aussi bien les ados que les résidents en Ehpad, et n’hésite pas à mélanger le hip-hop à la danse contemporaine ou au lindy du groupe Gumbo Jam dont il fait partie : « La danse hip-hop s’est ouverte sur le monde, mais garde son identité propre, elle a des bases solides et des gens qui les transmettent. »
Côté mélange, on pense forcément à Abderzak Houmi et sa compagnie X-Press, qui ont mixé depuis bien longtemps le hip-hop et les danses urbaines à la danse contemporaine, parcourant les salles de spectacles et centres chorégraphiques de France et de Navarre. Au même titre qu’une langue évolue, une danse bouge aussi… bien souvent en écho à la société dans laquelle on la pratique !
Tenez, par exemple : dans les cours de lindy-hop ou swing de l’association Swing and Shout, pas de rôle d’homme ou de femme ! On parle de « follower » ou « leader », laissant chacun adopter les pas qui lui vont le mieux. Pratique aussi lorsqu’un cours compte plus de femmes que d’hommes…
Au tango, même credo : « c’est de l’impro, on s’adapte l’un à l’autre. Le tango c’est un dialogue des corps, des personnes, en fonction des capacités physiques. Et dans un dialogue, chacun à son mot à dire. Sinon, ça s’appelle un interrogatoire avec l’homme qui interroge la femme, et ça n’a plus d’intérêt ! », explique Gaël Foussadier, danseur passionné et président de l’association Tours Tango.
Depuis deux ans, dans les cours hebdomadaires de l’association ou les stages d’initiation comme celui du 21 janvier prochain, on apprend donc le rôle de “guideur” ou pas, au choix. « Le rôle de guideur peut être décourageant, car c’est plus dur. Mais nous avons par exemple trois femmes qui cette année ont décidé de s’y atteler. Quant aux meilleurs danseurs, ils pratiquent les deux rôles. »
Militantes, les danses ? Peut-être, mais surtout pragmatiques, et à l’écoute de leurs pratiquants. Tout comme le danseur et la danseuse sont à l’écoute du partenaire pour danser à deux en harmonie, les pros et les associations sont à l’écoute du monde d’aujourd’hui !
Incroyable mais vrai, les célébrités possèdent également un signe astrologique. Incroyable mais vrai (bis), vous pouvez découvrir ici le top et le flop des stars qui partagent le même que vous. On a les vedettes que l’on mérite.
BÉLIER
Grâce à l’alignement de vos stars Blanche Gardin et Emma Watson, les Béliers sont des personnes à la fois drôles et sympathiques, même si votre grain de folie (Lady Gaga est aussi Bélier) ne vous interdit pas de vous habiller en morceau de barbaque (normal vous êtes un beau morceau).
Mais si votre signe a beau faire de vous quelqu’un de passionnant(e), vous n’êtes malheureusement pas toujours le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise. Preuve : Benjamin Castaldi est né Bélier. Tout comme Franck Ribéry avec qui vous partagez l’amour de la langue française (« je suis quelqu’un que j’aime beaucoup rigoler ») et son esprit philosophique (« chaque année, je vieillis d’un an »).
TAUREAU
Vous avez beau avoir la joie de vivre d’un caillou (après tout, la désopilante Elisabeth Borne est Taureau), vous parvenez toujours à réunir la plèbe autour de vous. Pourquoi ? Parce que vous êtes souvent considéré( e) comme l’un des signes les plus sexy du monde entier de l’univers intersidéral. Emily Ratajkowski ? Taureau. Gal Gadot ? Idem. George Clooney et David Beckham ? Pareil !
Mais les Taureaux ont la frime facile et restent bien trop fiers. N’oubliez pas que vous êtes aussi du même signe que Cauet et « Patriiick » Bruel. Alors redescendez d’un étage.
GÉMEAUX
(Photo capture d’écran YouTube)
Les Gémeaux sont fougueux. Mais dans fougueux, il y a fou et votre folie vous pousse à vous cramer tout seul en pleine ascension. Vous êtes ce petit oiseau mignon mais un peu dingue qui vole, vole, voooole et PAF, se prend un poteau électrique. Subtile métaphore pour souligner que vous partagez le même signe que Kanye West.
Gémeaux, un signe si étrange, si paradoxal, capable du meilleur (bisou Angelina Jolie) comme du pire (coucou Donald Trump). Oui, vous partagez votre signe avec ces deux personnalités. Donc oui, vous pouvez être diablement canon, intelligent(e) et sexy. Mais oui aussi, vous pouvez aussi être narcissique et complètement cinglé(e). #complot #MakeGémeauxGreatAgain
CANCER
Si l’on vous dit Kev Adams ou Jean Castex, que ressentez- vous ? De la pitié bien sûr. Cette envie de dire à ces deux illustres Cancers : « RIP petit ange parti trop tôt. C’est fini maintenant, il faut partir, quitter le devant de la scène. Il faut s’en aller dignement. » Mais c’est bien le problème avec le signe du Cancer : il s’accroche. Comme une moule à son rocher. Impossible de s’en défaire, quel enfer.
Dur dur de déconner avec les Cancers. Votre côté allemand venant d’Angela Merkel devrait pourtant vous rappeler que le second degré n’est pas qu’une température. Tant de vérités qui font mal, n’est-ce pas ? Vous pourrez toujours vous rassurer en vous disant que Mimie Mathy aussi est Cancer. L’honneur est sauf.
LION
(Photo instagram Madonna)
Pas de doute, les Lions en imposent. Le roi de la jungle, certes, mais aussi le roi des signes astro. Visez un peu vos compatriotes : De Niro, Obama, Schwarzenegger, bim ! Ah, ça fait moins les malins ? (Bon, d’accord, il y a aussi François Hollande. Mais bon.)
Nonobstant, tout n’est pas si parfait dans votre environnement astral de stars. Vous n’hésitez jamais à semer la zizanie (Meghan Markle est Lion, hum hum) déjà. Et vous mentez. Comme Madonna (elle aussi Lion, hum hum), car vous aimez prétendre être like a virgin, touched for the very first time. Mais connaissant votre lubricité, permettez-nous d’en douter.
VIERGE
Avez-vous remarqué que les Vierges aimaient le bon goût, la classe, étaient toujours tirés à quatre épingles ? Normal, quand on a Karl Lagerfeld de notre côté. Et entre nous, mes jeunes freluquets acagnardés, comment ne pas vous aimer, alors que les deux stars les plus cool du monde – Keanu Reeves et Bill Murray – sont Vierges ?
Mais il y a mais : NOUS SACHONS ! Car avec Beyoncé et le Prince Harry à vos côtés astrologiques, on sait que vous êtes, surtout et avant tout, juste simplement pété(e) de thunes.
BALANCE
Les Balances… Ces êtres si viles qui aiment qu’on les flatte à tout va, qu’on les admire, qu’on les caresse dans le sens du poil (et du poil, ils en ont !, soit dit en passant). Or, difficile de vous faire confiance quand on sait qu’un certain Vladimir Poutine est natif de ce signe-là. Tout comme… Cyril Hanouna. Oui, je sais. Vous pleurez des larmes de sang, car toute vérité n’est pas bonne à dire.
« Non, mais y a aussi des stars cool qui sont Balances », vous entend-on alors chouiner d’ici. Vraiment ? Kim Kardashian, Matt Pokora… Rendez-vous à l’évidence. Même Christophe Maé est Balance. Argh.
SCORPION
(Photo Facebook Patrick Sébastien officiel)
Incroyables, vous êtes. Vous pensez être ci, mais vous êtes toujours ça. Oui, le Scorpion se plante constamment. Il suffit de voir vos célébrités-totem. Les Scorpions sont censés être drôles ? Il y a Nicolas Canteloup. Être doués en musique ? Il y a David Guetta. Avoir bon goût ? Il y a Cristina Cordula. Les Scorpions pensent qu’on en a quelque chose à faire de ce qu’ils disent ? Il y a Bernard Henri-Lévy et Nadine Morano. Ouille.
Alors oui, les Scorpions n’ont pas le panier garni des stars et en plus à cause de Patrick Sébastien, vous êtes ascendant Beauf, mais qu’importe. Votre collègue Florent Pagny vous rappelle qu’on n’aura pas votre liberté de penser.
SAGITTAIRE
Sagittaire rime avec « meilleur signe de la Terre ». C’est quand même fou. Parce que oui, dans votre team, il y a Alain Chabat, Edouard Baer et Francis Cabrel. Et ne pas avoir de sympathie pour ce genre de personnalité, c’est un peu comme peigner un chauve : c’est impossible.
Mais personne n’est parfait. Et on vous rappelle que partageant votre signe avec Miley Cyrus, vous êtes potentiellement capable de péter un plomb et faire n’importe quoi. Comme de vous mettre à poil sur votre wrecking ball. Et qui a envie de voir ça ? Personne. Absolument personne.
CAPRICORNE
Pas facile, la vie des Capricornes. Ces natifs « ouin ouin » ayant eu la stupide idée de naître entre le 22 décembre et le 20 janvier pleurent que l’on oublie leur anniversaire (normal, c’est soit la période de Noël, soit on est bourrés du Nouvel an, soit c’est la rentrée).
Vous mettez ça sur votre fort caractère (les stars nées sous votre signe ? Albert Dupontel, Gérard Depardieu, Greta Thunberg, tiens donc), ou votre désir de justice (oui, oui, Martin Luther King, on sait). Il n’en est rien. Il suffit de voir votre star-totem Capricorne, Valérie Damidot : vous êtes simplement relou.
VERSEAU
(Photo CC BY 2.0 Joan Hernandez Mir )
Pourquoi attendre une once d’intelligence, lorsque l’on sait que la plus éminente personnalité qui représente votre signe astrologique est Nabilla ? Vous jouez donc de votre physique avantageux et de votre corps de mannequin (les autres Verseaux ? Ashton Kutcher, Jennifer Aniston, Shakira, COMME DE PAR HASARD), dans un monde qui ne vous a pas encore compris à votre juste valeur.
Car derrière cette divine silhouette, il y a un cerveau et un petit cœur tout mou qui saigne. Résultat : vous faites tout le temps la gueule (Benjamin Biolay est Verseau, COMME DE PAR HASARD).
POISSONS
(Photo NASA/Josh Valcarcel)
Ah, ces Poissons… Tant aimés, mais à la fois détestés… Pourquoi ? Parce que comme votre compatriote Poissons Thomas Pesquet, vous êtes parfait(e). Et vas-y que je sais tout faire, et vas-y que je le fais bien, que je joue du saxophone dans l’espace en résolvant des équations à 38 chiffres…
Attention, la frontière entre l’amour et la haine est aussi fine que la ficelle d’un string des années 2000.
On pourra en revanche toujours compter sur votre seul et unique défaut. Celui qui donne l’envie de s’enfiler une aubergine dans les oreilles dès que vous vous mettez à chanter. Hélène Segara et Justin Bieber sont Poissons. Coïncidence ? Je ne crois pas.
La fin de l’année approche, l’astrologue de tmv va bientôt pouvoir regagner sa villa de luxe aux Caraïbes (oui, ça paye bien comme métier). En attendant, il vous a concocté un (presque) horoscope de Noël.
Bélier
Amour
Vous êtes le saumon des sentiments, remontant
à contre-courant la rivière de l’amour, esquivant
ses nombreux dangers. (purée, c’est poétique)
Gloire
Rappel : les fêtes de Noël ne durent que
deux, trois jours max. Dommage, deux, trois jours
durant lesquels votre vie avait au moins un sens.
Beauté
Vous êtes fatigué(e)… Fatigué(e) d’être
aussi sexy !
le cadeau de noël que vous méritez
Un stylo. Pour continuer à dessiner des zizis partout (on
vous connaît, bande de beaufs !)
Taureau
Amour
Vous êtes un peu comme le fameux sandwich
triangle : on n’assume pas vraiment de vous
aimer en public.
Gloire
Francky Vincent a été nommé chevalier
des Arts et des Lettres. Comme quoi, tout n’est pas
perdu pour vous. (en plus, vous aussi vous voulez
mon zizi, oui, oui, oui…)
Beauté
Sans vouloir pourrir l’ambiance, la beauté
est une denrée périssable chez les Taureaux.
le cadeau de noël que vous méritez
Une Lara Fabian de poche. Pour vous rappeler que tout,
tout, tout est fini entre nous.
Gémeaux
Amour
Le/la bourreau des coeurs que vous êtes
donne la même sensation que de boire du jus d’orange
après le dentifrice. Vous laissez un goût amer.
Gloire
L’anagramme de Gémeaux est Xuamegé.
Ce qui ne rime à rien. Tout comme l’année qui s’annonce
pour vous.
Beauté
De maxi-chances de choper la gastro
à Noël. Et côté prédictions, on s’y connaît pas mal
vous savez !
le cadeau de noël que vous méritez
Un peu de muscles. Histoire de réussir enfin à ouvrir le
pot de cornichons tout(e) seul(e).
Cancer
Amour
« Blabla, non mais le coeur des Cancers est
fermé à double-tour, de toute façon, blabla… » Alors
que personne ne cherche à l’ouvrir.
Gloire
L’important, c’est de participer. Comme
disent les losers.
Beauté
Se lever du lit, c’est dur pour tout le monde.
Surtout pour vous qui ressemblez à Michel Houellebecq
au réveil.
le cadeau de noël que vous méritez
Eh bien vous recevrez plein pleiiiin de cadeaux. Mais
nous ne leurrons pas, cela est uniquement dû à votre
physique plus qu’avantageux.
Lion
Amour
Vous êtes le Poulidor de l’amour. Toujours
« l’éternel second ».
Gloire
Fin de mois difficile, puisqu’une horde de
fanzouzes vous attaquera pour avoir critiqué Cyril
Hanouna. FUYEZ !
Beauté
Vous pensiez que cet excès de sébum
vous laisserait tranquille en 2023 ? Haha, vile naïf/
naïve que vous êtes…
le cadeau de noël que vous méritez
Une ceinture de chasteté. Ça calmera un peu les ardeurs
des Lions, ces baraques à frites.
Vierge
Amour
Vous aviez toutes les cartes en main le 7
décembre pour une superbe relation. Mais on avait
oublié de vous le dire dans le dernier numéro, désolé.
Gloire
Vous êtes un peu comme Tom Cruise. Vos
croyances dérangent, mais qui va sauver le monde
sans jamais se décoiffer ? Eh bah c’est vous.
Beauté
Un cœur d’or se cache sous cette tête à
claques.
le cadeau de noël que vous méritez
Un Bescherelle. Pas besoin de vous faire un dessin…
Balance
Amour
En changeant 3 lettres à Balance, ça fait
ToutlemondeaimelesBalanceslesêtreslesplusparfaitsdumonde. Un sacré hasard qu’on ne peut pas imputer
au fait que l’astrologue soit Balance !
Gloire
Hélas, encore une semaine où Jean Castex
ignore de tout de votre existence. Que votre vie est
triste…
Beauté
Vous perdrez le statut de signe astro le
plus canon en 2023. Dur.
le cadeau de noël que vous méritez
Un tour gratuit en taxi. Juste pour le plaisir de grimper
dedans et crier « Chauffeur ! Suivez cette voiture ! »
(et avoir l’air un peu stupide mais bon, c’est Noël et
de toute façon, vous avez l’habitude)
Scorpion
Amour
Ne désespérez pas de votre situation
amoureuse. Chaque kebab trouve un jour sa broche.
Gloire
Scorpion, ça rime avec pigeon et jambon.
C’est quand même un hasard hasardeux en y
repensant…
Beauté
(ceci dit, Scorpion, ça rime aussi avec
constipation. Ce qui nous fait dire que l’avenir de
votre fin d’année semble bien bouché)
le cadeau de noël que vous méritez
Un pangolin. Mais la dernière fois que vous en avez eu
un, vous avez un peu foutu le dawa.
Sagittaire
Amour
Ne voyez pas l’amour comme une chose
déprimante. Il y aura toujours pire. Regardez la personne
à votre droite par exemple.
Gloire
Le sachiez-tu ? Un jour, David Guetta, mais
finalement David n’a jamais rien vu.
Beauté
Telle la biscotte, vous êtes toujours
beurré(e).
le cadeau de noël que vous méritez
Des préservatifs. Puisque ce serait quand même dommage que vous vous reproduisiez.
Capricorne
Amour
Faites croire que vous l’aimez. Les illusions
et les mensonges, l’unique moyen de s’en tirer chez
les Capricornes.
Gloire
Allez taquiner le goujon, ça vous détendra
un peu.
Beauté
Euuuuh… évitez de lire la ligne ci-dessous…
le cadeau de noël que vous méritez
Un masque anti-Covid. Il n’est plus obligatoire, mais on n’a pas forcément envie de sentir votre… enfin de… bref.
Verseau
Amour
Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) par un(e) Verseau.
Gloire
Vos amis pensent sincèrement que vous
devriez tirer la chevillette et que la bobinette cherra.
(sérieusement, quelqu’un a déjà compris ce truc ??)
Beauté
Finalement, vous avez des petits airs de
Jean Lassalle. Surtout en fin de soirée. C’est mignon.
le cadeau de noël que vous méritez
Un dîner avec Hanouna, Kev Adams et Eric Zemmour.
Et oui, c’est un fait : vous n’avez pas été très sage !
Poissons
Amour
Dans la steppe des sentiments, il y a toutes
ces gazelles indomptables. Vous, vous n’êtes qu’un
gnou mou du genou.
Gloire
Fidèle à vos habitudes, vous ne serez même
pas foutu(e) d’arriver à l’heure à votre soirée de Nouvel
an. De quoi pourrir la fin d’année à tout le monde.
Beauté
Difficile de faire mieux que votre popotin.
Erigeons une statue en son honneur au bord
de la Loire.
le cadeau de noël que vous méritez
Rien. Vous ne vivez que d’amour et d’eau fraîche,
bande de sales hippies.
#VisMaVille Stéphanie Huret est antiquaire à la Galerie Zola. Elle vient de prendre la relève d’une partie de la galerie Gabillet, bien connue à Tours. Un pari et une reconversion pour cette passionnée d’art.
Une femme dans un monde d’antiquaires, déjà ce n’est pas banal. Mais une prothésiste dentaire qui se reconvertit à la cinquantaine dans ce milieu de niche, encore moins. Richard Gabillet, l’antiquaire-expert référence de la ville avec qui elle travaille en partenariat, souligne son « courage de se lancer dans ce métier en voie de disparition ».
La galerie divisée en deux, Stéphanie Huret a repris le bail commercial de la partie ancienne en juin 2020. La nouvelle antiquaire détonne dans ce milieu par sa fraîcheur mais rivalise par sa passion, comme un poisson dans l’eau au milieu des meubles et tableaux antiques, XVIII et XIXe siècles ainsi que des tapisseries Offard qui ornent les murs de sa galerie.
« J’ai toujours aimé l’art, j’ai visité beaucoup de musées à travers le monde et fait des rencontres incroyables qui m’ont permis de changer de métier. » Aujourd’hui, elle s’investit à fond, apprenant sur le tas. « Quand je cherche un objet, je fonctionne sur le coup de cœur, j’ai d’ailleurs parfois du mal à m’en séparer quand les clients l’achètent. »
Le temps fort de son métier, l’achat d’objets, que ce soit des peintures, des meubles, de sculptures, des horloges… l’occupe aussi en dehors de sa présence à la boutique. « Les dimanches, j’en profite pour aller chercher un objet chez un client collectionneur, livrer ou chiner dans les foires professionnelles. Il n’y a pas d’horaires dans ce métier.»
Les objets proviennent également des successions, des achats entre professionnels physiques ou virtuels via le site internet Proantic qui référence plus de 2 000 œuvres. L’achat et la vente par internet sont d’ailleurs en train de faire évoluer le métier. Stéphanie Huret, inscrite sur Proantic, a par ailleurs monté le site internet de la galerie Zola, l’alimente en textes et photos, lui permettant ainsi une nouvelle visibilité.
Après l’achat, l’étape importante consiste à « rechercher l’historique de l’objet pour apporter une garantie à la clientèle ». Recherche de l’auteur de l’œuvre s’il n’est pas connu, de son histoire, de celle de la vie et des caractéristiques de l’objet, pour aboutir à une fiche complète.
L’accueil attentionné des clients, des expos d’artistes locaux font également partie de la recette maison. Ici, ce n’est pas un hasard si « Expo » est affiché à l’entrée, il s’agit de rendre l’art accessible. « Beaucoup d’étudiants viennent visiter comme dans un musée, et puis vous pouvez, en plus, toucher les objets. »
Enfin, Stéphanie Huret ajoute une corde à son arc d’antiquaire : la petite restauration. Son œil expert de prothésiste dentaire et sa pratique des matières lui permettent de déceler les moindres imperfections mais aussi de resculpter, restaurer, des détails abîmés. Pour les restaurations plus conséquentes, elle fait appel aux artisans d’art. Elle se dit aujourd’hui « dans son élément, entourée de beaux objets ».
#VisMaVille Il y a 20 ans, Émilie Juquois devenait la première femme sapeur-pompier professionnelle à la caserne de Joué-lès-Tours. Aujourd’hui, elle vit son métier avec toujours autant de passion.
Tout a commencé à Montlouis, chez elle, comme pompier volontaire, où elle exerce toujours d’ailleurs avec son mari, durant son temps libre. La vocation de pompier se partage souvent en famille. « Si je suis arrivée là, c’est grâce aux valeurs que m’ont transmises mes parents », n’oublie pas Émilie Juquois, 42 ans, sapeur-pompier professionnelle à Joué-lès-Tours depuis 2003.
Avec son mari, lui aussi pompier professionnel à Amboise, ils alternent des gardes de 12 à 24 heures plusieurs fois par semaine, leur laissant aussi le loisir de s’occuper à tour de rôle de leur fille Jade. Un pompier professionnel réalise cent gardes par an à hauteur de 1 607 heures.
Après des études de commerce et des petits boulots à La Poste, Émilie Juquois a démarré emploi jeune au SDIS 37 puis a passé son concours de sapeur-pompier 2e classe.
Aujourd’hui sergent-chef et très sportive, elle conduit le camion, grimpe les cordes et les planches, ce qui a, au début, impressionné dans un monde d’hommes. « Je n’ai pas un grand gabarit mais il faut des bras. Cela m’a permis de faire ma place ici », rigole celle qui a démarré en étant la seule femme dans l’équipe. Elles sont aujourd’hui quatre dont la cheffe de centre. « Notre présence a déridé un peu aussi les gars, c’est important d’avoir de l’empathie et d’être à l’écoute dans ce métier. »
Car l’activité de pompier est principalement tournée vers les secours à la personne et il faut souvent faire preuve, outre de physique, de psychologie.
« C’est 80 % de nos interventions. Il faut aimer aider les gens car c’est parfois compliqué. Le reste concerne les incendies et opérations diverses. Le problème c’est que de plus en plus de gens nous appellent alors que ce n’est pas justifié, ce qui retarde les secours pour des interventions plus urgentes, déplore la sergent-chef. Dès que quelqu’un ne répond pas au téléphone ou met un message inquiétant sur les réseaux sociaux, on nous appelle pour forcer des portes ! C’est devenu notre quotidien. »
Des interventions qui parsèment une journée type de pompier. Celle-ci démarre à 7 h 30 par le rassemblement, tous en rang, avec l’attribution des fonctions du jour par le sous-officier, puis la vérification du matériel. Enchaînement avec une heure de sport ici à la caserne, à côté au lac des Bretonnières ou sur la piste de Jean Bouin. À nouveau rassemblement, et c’est parti pour deux heures d’exercices de manœuvres.
L’après-midi, le scénario se répète avec également des travaux dans les services, selon les spécialités de chacun. « Je m’occupe du service de prévention et de gérer les manœuvres », explique Emilie Juquois qui possède le permis poids lourd. Tout ceci est, bien évidemment, chamboulé par les multiples sorties des pompiers appelés à intervenir. Avant le retour à la caserne et la poursuite de la garde dans la nuit.
Vous sentez venir les vacances ? L’astrologue de tmv aussi. D’où cet horoscope plein d’amour et de gentillesse et… bon ok ce n’est pas crédible.
Bélier
Amour
On ne court pas deux lièvres à la
fois ! (ni 17 à la fois, comme vous)
Gloire
La devise des Béliers : « Il n’y a
pas de petites victoires. Que des grandes
défaites. »
Beauté
Avec le temps vaaa, tout s’en
vaaa… (surtout vos cheveux)
Taureau
Amour
Qui ne tente rien n’a rien. Vous
tentez toujours, mais vous ratez tout. Comme
quoi, les proverbes c’est con.
Gloire
Parfois, il faut savoir se prendre
par les cornes…
Beauté
Big Brother is watching you. (et
quelle chance, vu que vous êtes constamment
à poil)
Gémeaux
Amour
Accouplez-vous avec Monsieur
ou Madame Sagittaire. Il serait temps d’avoir
enfin bon goût.
Gloire
Si vous étiez dans la fable « Le
Lièvre et la tortue », vous seriez la tortue. Mais
on est dans la vraie vie. Et vous n’êtes rien.
Beauté
Aucune pudeur, ces gros nudistes
de Gémeaux…
Cancer
Amour
Incroyable mais vrai, vous allez
connaître un 5 à 7 avec Manuel Valls. #caliente
Gloire
Le travail, c’est pas la santé. ‘Suffit
de voir votre tronche.
Beauté
N’oubliez pas cette citation de
Norbert dans Top Chef : « « J’suis tendu, j’ai
les fesses qui disent bravo. »
Lion
Amour
Si vous lisez un jour dans l’horoscope
tmv que vous allez trouver l’amour,
foncez ! (wooow INCEPTION !)
Gloire
Journée en dents de scie. Vous gagnerez
100 € au jeu à gratter avant de vous retrouver
en RDV amoureux avec Jean Castex.
Beauté
Cessez de partager vos écouteurs,
c’est répugnant. (surtout les vôtres)
Vierge
Amour
HAHAHA MEGA LOL !
Gloire
Cette semaine, vous trouverez la
vie belle jusqu’à vous rendre compte que les
Sagittaires sont bien plus cool que vous.
Beauté
Au réveil, certains ressemblent
à une vidéo 4K. Vous, c’est plutôt la vidéo
youtube pixellisée 144 p. qui date de 2005.
Balance
Amour
Ne cherchez pas l’amour. Vous
voyez bien qu’il vous fuit depuis votre naissance.
Gloire
« En s’attendant au pire, on n’est
jamais déçu. » (proverbe préféré des Balances,
toujours optimistes)
Beauté
Non, vous ne voyez pas trouble.
Les gens autour de vous sont juste moins
beaux que vous.
Scorpion
Amour
Semaine fantastique pour tous les
Scorpions. Sauf celles et ceux qui aiment la
pizza à l’ananas. (on ne vous respecte pas)
Gloire
Même la Coupe du monde est
moins corrompue que vous.
Beauté
Dépisté à temps, il est pas si
méchant…
Sagittaire
Amour
Votre compatibilité amoureuse
? Quelqu’un de canon et cool, mais
mal luné les matins et qui râle non stop.
Bref, votre portrait craché.
Gloire
Pourquoi les Sagittaires sont si sexy mais si relous ? Pourquoi la Vie ?
Pourquoi des gens bizarres s’appellent Sasha avec un S ? Tant de questions existentielles sans réponse…
Beauté
Des panards bien trop poilus.
Epilez-vous les orteils, ça nous fera les pieds
Capricorne
Amour
Encore une semaine trépidante
dans la vie sentimentale des Capricornes !
(non, on déconne, il ne se passera que dalle,
comme d’hab)
Gloire
« Pourquoi nous retirer et abandonner la partie, quand il nous reste tant
d’êtres à décevoir ? », disait Cioran. Elle vous va bien, cette citation, non ?
Beauté
Paraît-il que les rides donnent du
charme. Ouf pour vous…
Verseau
Amour
Même dans la série « Amour, Gloire & Beauté » on ne surjoue pas aussi mal l’amour que vous.
Gloire
Le sachiez-tu ? Julien Courbet et
Julien Lepers ne s’appellent pas réellement Julien. Ça vous la coupe.
Beauté
Vous vous plaindrez de la météo
toute la semaine. Car oui, vous êtes désormais
ce qu’on appelle un vieux/une vieille.
Poissons
Amour
Tiens, c’est marrant : Poissons, ça
rime avec « simulation »…
Gloire
Vous allez perdre une dent. La
petite souris essayera de passer, mais elle ne
vous filera rien, car vous êtes un gros rat.
Beauté
Incroyable, mais vrai : plus le temps passe, plus vous ressemblez à un
blob fish.
#VisMaVille Éric Vasseur est agent de collecte à la métropole de Tours. Un métier loin de la routine, pas tous les jours facile mais qu’il mène, avec son trio, dans la bonne humeur.
8h 30 du matin. Peu à peu, les équipes d’agents de collecte arrivent au dépôt de Tours Nord, situé rue Huygens. C’est l’heure de la pause-café avant de repartir sur la seconde tournée de la journée. Depuis 5 h 45, Eric Vasseur et ses deux coéquipiers sont sur le terrain, après avoir préparé leur camion à 5 h 30.
L’un conduit, les deux autres sont debout accrochés à l’arrière du camion. Ils enchaînent les ramassages de déchets, s’activent, courent, plaisantent parfois entre deux bacs ou échangent quelques mots avec un habitant venu à leur rencontre.
Chaque jour, du lundi au vendredi, 10 bennes de 26 tonnes partent du dépôt de Tours Nord, avec chacune sa zone définie. Celle d’Eric Vasseur, Franck Porteboeuf et Richard Marcelline, tous trois agents de collecte de la métropole, anciennement appelés chauffeurs-ripeurs, arpente la zone commerciale du côté de l’hypermarché Auchan, de la zone industrielle et des lotissements de la Milletière.
Sous la pluie, le vent ou le soleil, peu importe les conditions météorologiques, 9 à 10 tonnes sont collectées en moyenne sur ce parcours, avant que les déchets soient amenés au centre d’enfouissement de Sonzay.
La journée d’un chauffeur-ripeur se termine vers 12 h 45 en règle générale. Eric Vasseur est, quant à lui, salarié de la métropole depuis juin 2009. Auparavant il exerçait comme chauffeur routier. « Ici les journées ne se ressemblent pas, selon la météo, les gens qu’on rencontre, les obstacles sur la route, ce n’est pas la routine ! Nous avons une tournée type avec des imprévus, des travaux souvent. On s’adapte. »
Une tournée bien rodée par le trio depuis plus d’un an. « On est toujours la même équipe et c’est agréable de travailler avec eux, dans la bonne humeur. » Le teint toujours halé par son travail d’extérieur, il apprécie également de ne pas être enfermé de la journée. « Je me voyais mal travailler dans une usine. »
Eric Vasseur voit son métier comme une manière de « se rendre utile pour les usagers. Nous avons une image de service public à donner ». Même si, parfois, les habitants râlent un peu envers les agents de collecte quand ils ralentissent la circulation. Sur le terrain, on se rend compte de la difficulté de leur mission : grosses voitures mal garées leur laissant peu de passage dans des lieux étroits, vélos et trottinettes circulant sur les trottoirs, il faut être un chauffeur hors pair pour exercer ce métier.
Également, la condition physique est une donnée importante. « C’est sûr qu’il faut avoir une bonne hygiène de vie, conseille Eric Vasseur, qui se lève à 4 h 30 et pratique souvent le VTT à travers le nord de l’agglomération pour se détendre. On n’est pas à l’abri de l’accident, de la blessure. Même si les véhicules sont aujourd’hui automatisés, vous appuyez sur un bouton et le bac se lève tout seul, il faut être en permanence vigilant ».
En moyenne, un agent de collecte parcourt 18 km à pied par jour et collecte 400 bacs à lui tout seul, précise Damien Fraillon, le responsable du dépôt de Tours Nord.
Ils bullent, ils bullent… Retour sur dix dessinateurs de bande dessinée, des bédéistes bien de chez nous, tout droit issus de Touraine.
TITWANE
Pierre-Antoine Thierry (Titwane pour les bédéphiles) officie dans le genre de plus en plus prisé du reportage dessiné. Et il y excelle ! De la brigade des mineurs au porte-avion Charles de Gaulle en passant par l’Elysée, il croque avec acuité le monde qui nous entoure.
Loisel, posé près d’Amboise
Wow ! Le saviez-vous ? Bon, ça fait un moment déjà que Régis Loisel a élu demeure du côté d’Amboise (2019 exactement), mais on avoue qu’on ne s’en remet toujours pas. Le monsieur est tout de même un des très grands dessinateurs de la BD hexagonale : Peter Pan, La Quête de l’Oiseau du Temps, Magasin Général… Et il reste prolifique, puisqu’il vient de sortir le tome 3 de Un putain de Salopard : Guajeraï (dessins de Loisel et scénario de Pont, éditions Rue de Sèvres).
Turalo alias Eric Dérian
Compère de Larbier sur les albums Blagues belges, il est tout autant dessinateur que scénariste-auteur. Il est même prof, puisqu’il a dirigé un temps l’académie de BD Brassart-Delcourt. Il a encore changé de casquette en devenant responsable d’édition chez Phileas, tout en restant les pieds en Touraine.
Larbier, le papa des Petits Mythos
Vous (ou vos enfants), vous adorez redécouvrir la mythologie gréco-romaine avec les albums des Petits Mythos ? Eh bien leur papa est tourangeau ! Philippe Larbier a plus d’un album à son actif, et plus d’un style sous son crayon. Dessin de presse, Journal de Mickey, et en albums BD la série Ninja (scénarii et dessins) ou Le chevalier de Maison-Blanche (pour le scénario) … Et donc, ces Petits Mythos nés en 2015 dans le cerveau de Cazenove et sous le crayon de Larbier, qu’on ne se lasse pas de feuilleter.
Relom
Passer par Fluide Glacial, ça vous marque un CV et une identité. Depuis, le Tourangeau Relom a ajouté à son talent pour le dessin une belle expérience de scénariste, avec notamment Les veuves électriques dont il signe le scénario alors que Damien Geffroy est au dessin. Et vous savez quoi ? Le 2e tome est sorti l’été dernier !
Crip : sur les pointes
Pointes de stylo ? Ou pointes de danse classique ? Les deux mon capitaine, puisque Crip est le dessinateur de la série d’albums Studio Danse, aux éditions Bamboo. Une aventure qui dure : déjà 13 albums pour les petites héroïnes imaginées par le duo de scénaristes BeKa et ce dessinateur de chez nous.
Antoine Aubin derrière Blake et Mortimer
Reprendre les célèbres Blake & Mortimer ? Pas simple, mais Antoine Aubin relève le défi de se mettre au dessin pour faire vivre les scénarii de Jean Van Hamme depuis La porte d’Orphée. Et pour le tome 29 qui sort ce 25 novembre, c’est Jean-Luc Fromental qui est au scénario, et notre Tourangeau au dessin pour Huit heures à Berlin.
Terreur graphique
Pourquoi ce nom alors qu’il est loin de faire peur ? Installé à deux pas de l’Atelier Pop à Tours, Terreur Graphique a le trait piquant et l’humour noir (à moins que ce ne soit l’inverse ?). Ce qui lui fait peur en ce moment dans les pages de Libé, c’est l’avenir de la planète, le climat, toussa toussa. D’ailleurs on le retrouve dans l’équipe qui a concocté Maroni, album collectif autour du fleuve Maroni, paru cette année aux éditions Futuropolis.
Mayeul Vigouroux
Dans La Manticore, Mayeul Vigouroux nous conte l’histoire d’un roi qui décide de faire passer sa petite fille qui vient de naître pour un garçon, afin de lui éviter le courroux de son épouse misogyne. Une histoire de quête d’identité qui résonne sans nul doute avec le parcours de l’illustratrice.
Simon Hureau
Il n’est pas à Tours mais dans les environs, à la campagne… Et on comprend pourquoi en lisant L’Oasis, publié en 2020 chez Dargaud : il nous y raconte l’aventure de son jardin, pour un grand bain de nature ! Changement de décor avec le plus récent Sermilik, là où naissent les glaces, direction la banquise !
Pas de chance pour les Taureaux cette semaine qui seront le signe le moins aimé de notre astrologue. Mais qui aime bien châtie bien. Ou charrie bien, on ne sait plus.
Bélier
Amour
Un match Tinder avec Jean Lassalle
remettra en question toute votre vie
amoureuse.
Gloire
On vous a déjà dit que ça rendait
sourd. (et avez-vous remarqué comme vous
étiez sourd(e) comme un pot ?)
Beauté
Les auréoles sous les bras, c’est
gênant. Vous en savez quelque chose.
Taureau
Amour
Chaque jour
est un nouvel échec sentimental. Voyez le
positif : au moins, vous êtes constant(e) !
Gloire
Naaan, mais tu comprends,
je suis hypersensiiible… » Non, non, vous
êtes juste hyperchiant(e).
Beauté
Bonne nouvelle tout de
même, puisque Disney vous contactera
pour le rôle de Chewbacca dans le
prochain Star Wars.
Gémeaux
Amour
Vénus et le trigone de l’étoile polaire
éclaircissent votre ciel amoureux. (ça ne
veut rien dire, mais on s’en tape)
Gloire
Il y a deux choses chiantes sur
Terre : discuter avec les Gémeaux et le fait
que gaufre ne s’écrive pas avec deux F.
Beauté
Prenez un suppositoire de second
degré avant de vous coucher, ça vaut mieux.
Cancer
Amour
A force de plonger dans ses yeux,
vous allez boire la tasse. Ne faites jamais
confiance à l’amour.
Gloire
Vous préférez une petite qui fait
rire plutôt qu’une grande qui fait pleurer.
(on parle de votre meilleure amie, TOUT
DOUX LES LUBRIQUES)
Beauté
Vous êtes un soleil, vous êtes extra,
la Beauté incarnée et… oupsi pardon, c’était
destiné aux Poissons, ça.
Lion
Amour
Vous rencontrerez l’amour de
votre vie… qui dira « comme même ». À
vous de voir si vous tentez le coup ou si vous
l’encastrez.
Gloire
Vous avez un peu trop confiance en
vous en ce moment. Calmez-vous et repensez
à tous vos échecs.
Beauté
Une étude lituanienne démontre
que les bons coups ont généralement les cheveux
blonds. A+.
Vierge
Amour
Vous êtes un peu le Didier Raoult
des relations amoureuses : autant adulé que
controversé.
Gloire
La loi de Murphy dit : « S’il existe au moins 2 façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément
quelqu’un pour emprunter cette voie. » Bah ce quelqu’un, c’est vous.
Beauté
Vous êtes gaulé(e) comme une
chips, mais on vous aime.
Balance
Amour
Jadis, vous étiez vraiment fortiche
sous la couette. Mais c’est fini, les Trente Glorieuses…
Gloire
Ah bah tiens, votre portefeuille est
en récession lui aussi…
Beauté
On n’a plus d’autres vannes sur
l’économie… Alors sachez simplement que
vous êtes le plus beau signe de la Terre.
Scorpion
Amour
Quelqu’un vous adule en secret…
(mais on vous le dira la semaine prochaine,
car là j’ai pas l’temps)
Gloire
Faute de grives, on mange des
merles. Mais vous vous en foutez, vous
bouffez tout.
Beauté
Votre prénom est vraiment laid,
mais vous êtes hyper canon.
Sagittaire
Amour
Les illuminations de Noël en
ville, c’est pour bientôt. Mais la vraie lumière,
c’est vous. Car vous illuminez nos
vies. MOOOOH !
Gloire
Petit papillon deviendra grand.
Mais pour l’instant, vous êtes bloqué(e) au
stade de la larve.
Beauté
Vous êtes daltonien(ne) ou vous
choisissez vraiment ce genre de fringues ?
Capricorne
Amour
Essayez de copuler avec un(e)
Sagittaire. Ils sont souvent seuls, les pauvres…
Gloire
Méfiez-vous du karma. (oui, vous
êtes dans le caca…)
Beauté
Capricorne rime avec Elisabeth
Borne. Ce qui tombe bien, vous avez le même
charisme.
Verseau
Amour
Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…
Gloire
Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…
Beauté
Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…
Poissons
Amour
Baisser le chauffage cet hiver vous
fait peur ? Pas d’inquiétude, quand on connaît
la chaudière que vous êtes.
Gloire
M’en tape.
Beauté
Pour cette partie, z’avez qu’à regarder
ce qu’on disait aux Cancers.
#VisMaVille Marie Paulay est cheffe, à la tête du restaurant La Petite Cuisine, à Tours. Une table devenue vite réputée avec une cheffe inventive et passionnée.
Salade de cabillaud et crevettes à la mangue, saveurs thaï ; saumon gravlax, anguille de Loire et labneh wasabi ; tataki de bœuf algues wakamées ; omelette japonaise et trompettes : les plats sortent du comptoir selon un ballet parfaitement orchestré entre Marie Paulay, la cheffe de cuisine, et Agathe Aloin, au service.
Depuis cinq ans, elles partagent l’aventure de La Petite Cuisine, rue Voltaire. Marie Paulay a salarié Agathe Aloin après avoir tenté une première expérience dans une Petite Cuisine plus réduite, juste à côté rue Berthelot. Après des études de juriste, elle décide de suivre, à 26 ans, un CAP accéléré en cuisine au lycée Bayet, avec l’idée d’ouvrir des chambres d’hôtes en fin de carrière.
Ce sera finalement l’inverse. Après des stages à l’ONU et au ministère des Affaires étrangères, elle préfère rentrer dans sa Touraine natale. Le droit français ne l’intéressant pas, elle se tourne alors vers sa passion, la cuisine, et ouvre en 2011 son premier restaurant.
Très tôt, la cuisine du monde l’a inspirée. Vers 12 ans, après avoir goûté un bœuf au paprika et à la marjolaine tchèque, elle se met aux fourneaux dans l’intention de reproduire ce plat. Aujourd’hui, elle affectionne la cuisine thaï, japonaise, libanaise… la cuisine du monde en général. « Je m’intéresse aux cultures et la cuisine est un moyen de réunir les gens malgré les différences de religions. J’ai toujours voulu faire quelque chose pour aider les gens », assure la juriste en droit international. « Mon but est de m’approprier la cuisine du monde, d’en comprendre les codes et d’essayer de la sublimer à ma façon. »
Sa soupe miso 100 % locale ou son poulet à l’orientale mélangeant les goûts syrien, libanais et mexicain en sont la preuve. La cheffe prône une cuisine saine et diététique, elle gramme ses quantités en fonction des apports alimentaires et refuse le gaspillage. « C’est pour cela que mes plats contiennent peu de viande et des portions normales. Je préfère resservir les bons mangeurs », explique Marie Paulay.
En cuisine du mercredi au vendredi, midis et soirs, elle organise également des soirées privées et s’occupe le lundi de la comptabilité et de l’administratif, le mardi des courses et de la mise en place pour la semaine.
Sa fonction de cheffe d’entreprise prend de plus en plus de place : elle gère à présent quatre salariés avec, depuis l’année dernière, le Potager contemporain du CCCOD et la restauration du Grand Théâtre pour lesquels elle est associée à Stanislas Roy. Une inclinaison vers des lieux de cultures logique pour elle. « J’ai ainsi accès à la culture, comme je n’ai plus beaucoup de temps libre avec mon travail. » Ce n’est donc pas un hasard si les tableaux d’Aurélia Vissian, installés sur les murs de son restaurant, accompagnent son inspiration de cheffe dans son quotidien.
Il y a bien longtemps que le jeu est sorti du cadre du simple amusement domestique. Au niveau personnel, cette activité permet de recréer des liens, de partager et de découvrir plein de choses. Autant de bénéfices qui peuvent s’avérer très utiles dans d’autres secteurs. Le jeu a donc investi l’univers de la santé et, notamment, de la santé mentale. Mais il s’est aussi installé avec succès dans le monde de l’entreprise. Exemples in vivo avec des expériences tourangelles.
« Lorsqu’on joue, on se laisse aller, on s’oublie et notre personnalité s’exprime. Alors pourquoi ne pas mettre cela au service de l’entreprise ? ». Olivier Chanry, déjà éditeur de jeux historiques avec sa société Asyncron basée à La Riche, a donc lancé un nouveau projet : Team in Vitro. Une offre destinée aux entreprises en mal de bonnes idées pour leurs team-building.
Les premières séances d’afterwork autour du jeu Tchat Box imaginé par Guillaume Gleize et édité par Olivier sont prometteuses : chacun parle de soi, même les timides, et les participants font connaissance en douceur, dans la joie et la bonne humeur.
Pour le chef d’entreprise, les prochaines étapes passeront par l’utilisation des jeux Call Me Cthulhu et Nosferatu, avec un meneur de jeu de l’équipe de Team in Vitro pour rythmer la partie. Et une prestation autour du jeu historique Defcon 1, avec recadrage du scénario par l’auteur pour l’adapter aux problématiques spécifiques identifiées par un psychologue d’entreprise, qui observera la partie !
L’équipe de In Vitro précise : « Il faudra savoir mettre en œuvre et suivre une stratégie de groupe. Chaque équipe sera assistée par un aide de camp permettant d’entrer directement dans le jeu sans connaissance préalable. » (Photo http://www.team-in-vitro.fr)
Au bar à jeux le Cubrik, à Tours, François Hotton et Sylvain Petitprêtre ont aussi en préparation une prestation spéciale pour entreprises : un déjeuner du midi pimenté de parties de jeux de société. Du côté d’Arkham Studio (entreprise mère de l’éditeur Arkham Society), Tristan Boschet a les arguments pour convaincre : le directeur commercial propose aux entreprises des outils attractifs et sur mesure pour de la formation, « avec un meilleur taux de compréhension, de mémorisation et d’adhésion que sur une formation traditionnelle ».
Et dans le cadre d’un événement d’entreprise, le jeu est une option innovante qui permet encore aujourd’hui de se distinguer des concurrents. En plus de ses propositions digitales, Arkham fabrique ainsi des jeux de plateau, livrés clés (et règles) en main au client qui y retrouve une manière agréable de faire passer des messages à ses équipes. Que ce soit pour parler accidents du travail à la Carsat, ou sécurité et datas center chez OVH. Faire passer des messages, servir à cultiver l’esprit d’entreprise…
S’éloigne-t-on de l’essence-même du jeu telle que définie par tonton Larousse ? Une « activité (…) non imposée, ne visant à aucune fin utilitaire, et à laquelle on s’adonne pour se divertir, en tirer un plaisir ? » À vous de nous le dire.
Le monde du jeu de société n’a pas attendu le Covid pour séduire de plus en plus de Français, sur un marché en croissance constante. Plongée dans le monde tourangeau des jeux, où chacun joue sa
partie.
Jeudi soir, Tours centre. Dans les canapés du bar le Jeu du Sort, une bière à la main, Thomas, Kevin et leurs amis viennent de se retrouver. À un moment ou à un autre, c’est sûr, ils sortiront un jeu de société : « On s’est rencontrés grâce aux soirées Loup-Garou du mardi soir, ensuite on s’est aussi retrouvés sur les soirées quiz, et on est devenus amis », raconte Thomas. Certains membres de la bande sont même devenus animateurs de ces parties où les joueurs doivent démasquer parmi eux le(s) loup(s)-garou(s) qui déciment le village.
Pour Fernando, attablé au Cubrik, ce n’est que la deuxième visite dans le bar à jeux de la rue du Change : « J’ai beaucoup aimé l’ambiance la dernière fois, et le fait qu’une personne t’explique les jeux. » Pour ce soir, ce sera Schotten-totten, un affrontement de clans écossais.
Au Cubrik, à Tours, c’est le paradis pour les amoureux de jeux de société ! (Photo archives NR)
« Une personne qui n’aime pas les jeux de société, ça n’existe pas ! C’est juste qu’elle n’a pas encore trouvé le jeu qui lui convient ! ». Et Justine, sommelière des jeux, est justement là pour ça : aiguiller les clients vers un jeu sympa, adapté à leurs envies. Compétitif ou coopératif ? À deux ou à plus ? Pour s’amuser ou pour réfléchir ? Pour un quart d’heure ou une heure ? Ce poste de sommelière des jeux est rare en France (à notre connaissance, seul un bar lillois propose ce service). Mais il apparaît pourtant essentiel, quand on découvre le monde du jeu de société.
Au Cubrik, 540 jeux sont disponibles ; au Jeu du Sort, environ 300 ; dans les boutiques du centre-ville (Sortilèges ou la Règle du Jeu), on tourne autour de 1 500 jeux de société en magasin, tandis qu’à la ludothèque de la Maison des Jeux de Touraine, on en trouve 2 500. Les chiffres donnent le tournis, et ce n’est pas fini ! Chaque année, en France, on dénombre un millier de nouveaux jeux de société !
Et le marché se porte bien : selon l’Union des Editeurs de Jeux de Société (UEJ), le secteur pesait 360 millions d’euros en 2021, avec une croissance de 11 % par rapport à l’année précédente.
Le Covid a-t-il provoqué ce boom ? La tentation de répondre oui est grande, mais pour Guillaume Callot, du magasin spécialisé Autour des Jeux, à Tours Nord, la réponse n’est pas si évidente : « Durant les confinements, les familles ont vite trouvé les limites du numérique ou de la télé. Mais la tendance existait déjà depuis une dizaine d’années : l’envie de se retrouver dans un moment vrai, autour d’une table, en famille ou entre amis. »
Benoît Houivet, de la boutique Sortilèges, remercie aussi les médias (de rien !) qui ont braqué leurs projecteurs sur les jeux et ont contribué à l’effervescence de 2020-2021. Des sites internet comme BoardGameArena (BGA pour les intimes) ont aussi permis à certains de découvrir des jeux pour ensuite venir les acheter en boutique. Verdict : les banquiers qui avaient rechigné à valider et financer le concept du Cubrik comme bar culturel où l’on peut boire, manger et jouer s’en mordent peut-être les doigts aujourd’hui !
Cette profusion de jeux est-elle une bonne chose ? Chez Sortilèges, on a agrandi l’espace de stockage de la boutique. Pour Stéphane Jamin, salarié de la Maison des Jeux de Touraine, cette profusion rend aussi les choix difficiles car on ne peut pas tout acheter. Et pour les auteurs, il est encore plus difficile de se faire une place !
Fabien Riffaud, comme beaucoup d’autres, ne vit pas complètement de ses jeux, malgré de chouettes coréalisations avec Juan Rodriguez comme Les Poilus, Décrocher la Lune, et bientôt Silex and the City. « C’est comme le monde du livre : beaucoup de gens écrivent, mais peu sont publiés, et très peu en vivent ! Ils sont une dizaine à peine en France », commente en souriant l’auteur.
Connaître des éditeurs et participer aux festivals spécialisés, c’est donc la clé pour percer ! Malgré la forte concurrence, de nouveaux projets voient le jour en Touraine, comme le nouvel éditeur de jeux Arkham Society. François Leognany et François Hotton, spécialistes ès jeux de société, éditeront leurs premiers jeux Poucave et Lucky Bastard au printemps prochain, avant de se faire une place sur le marché avec une innovation : un jeu hybride entre jeu de société et jeu de rôle, fin 2023. Pour y jouer, on vous donne donc rendez-vous dans quelques mois dans les boutiques spécialisées, ou les nombreuses ludothèques et associations ludiques de la région !
#VisMaVille Agnès Caillieux est aide à domicile à Tours. Un métier varié, qui au-delà des courses et du ménage, représente parfois le seul lien social maintenu avec des personnes âgées.
Leurs mains sont serrées et les sourires s’échangent. Les deux Scorpions de signe plaisantent sur leur anniversaire à venir sur un ton enjoué. Mme Deveau fêtera ses 90 ans, Agnès Caillieux ses 59 ans. La seconde est l’aide à domicile de la première depuis qu’elle exerce à l’association d’Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR 37).
Derrière ces quatre années et demi, deux heures passées ensemble les lundis et jeudis, se dessine une complicité évidente. « On s’attache forcément aux gens, je pense à eux même en dehors de mes visites », révèle Agnès Caillieux qui s’est reconvertie après 30 ans à travailler comme gestionnaire de stock à la pharmacie mutualiste.
Elle s’occupe à présent d’une dizaine de personnes, souvent âgées, dans les quartiers de Beaujardin, Bouzignac et de la rue Vaillant, à Tours. De 30 minutes à 2 h 30, le temps consacré aux personnes est flexible selon les besoins. « Cela va de la toilette du matin, à la préparation des repas en passant par le ménage, les courses, bref toutes les tâches qu’on a besoin de faire chez soi », détaille l’aide à domicile.
Au-delà de ces missions bien connues, s’ajoutent des petites choses du quotidien comme changer une ampoule, voir pourquoi la télé ne marche pas, un peu de couture. Agnès peut également accompagner les personnes chez le médecin, au marché, en promenade ou apporter son aide lors de la déclaration d’impôts. Mais c’est surtout le temps passé à créer du lien, à « papoter » comme elle le dit, qui est important.
Agnès a d’ailleurs pris ses habitudes, sur son temps personnel, le mardi midi chez un papy de 94 ans. « Je lui cuisine du poisson, ce qu’il préfère, et partage le repas avec lui. » Car certains sont seuls, d’autres entourés, certains malades, d’autres mieux portants, les situations se révèlent très différentes. Pour Agnès Caillieux, l’essentiel est l’attention portée aux autres. « Ces petites choses qui font plaisir. »
Le tout, avec discernement. « On rentre dans l’intimité des gens, il faut s’adapter à leur environnement. À nous de voir ce qui est faisable et quels sont leurs besoins. » Le métier d’aide à domicile, longtemps cantonné dans les esprits à la femme de ménage fait, depuis la crise du Covid, enfin figure de métier utile. « Tant mieux même s’il n’est toujours pas bien valorisé », assure Agnès Caillieux.
Si elle est passionnée par son métier, elle ne nie pas les difficultés. « Tout n’est pas rose, on voit des choses difficiles, on est souvent confrontés à la mort. Et puis, c’est un métier souvent pénible, le mal de dos, même si aujourd’hui, nous avons du matériel adapté. C’est plus compliqué pour celles qui travaillent en milieu rural et qui ont de la route à faire. »
Elle, de son côté, continue à « s’éclater comme une folle ». Bientôt à la retraite, elle n’envisage pas de couper net pour autant et va poursuivre par des extras à l’ADMR. « Je prendrai toujours de vos nouvelles », dit-elle, rassurante, en se tournant vers Mme Deveau.
Ceci est un horoscope, où tout est vrai. Je répète : où tout est vrai… Ou presque.
Bélier
Amour
Le sachiez-tu ? La punaise de lit
peut s’accoupler jusqu’à 200 fois par jour.
Soit 200 fois plus que vous.
Gloire
La nuit, vous êtes du genre à
dire : « Eh ? Tu dors ? ». BANDE DE RELOUS,
A VOTRE AVIS ?
Beauté
Vous pensiez avoir une belle
voix suave ? Loupé, la constellation du
Christophe Maé vous rappelle qu’elle est
agaçante au possible.
Taureau
Amour
La vie est dure, mais ainsi faite :
vous vous rendrez compte que votre passion
pour l’échangisme doit en fait se faire
à deux.
Gloire
Non, vous n’êtes pas si intelligent(e). Ce sont juste les autres qui sont
encore plus stupides.
Beauté
Vous avez un ÉNOOORME
défaut. C’est celui d’être trop canon pour
ce monde… krrrkrr
Gémeaux
Amour
Ouais, ouais… riez, riez. On
verra si vous rigolerez toujours dans 9
mois…
Gloire
Jour férié le 11 novembre, parfait
pour faire le pont. Sauf qu’avec vous,
c’est carrément un viaduc, feignasse que
vous êtes.
Beauté
Vous pandiculez de manière
bien trop ostentatoire.
Cancer
Amour
La personne à votre droite fantasme
secrètement de vous voir en string
en cuir. #secret
Gloire
Vous pourriez être fort productif/
ve cette semaine. Mais malheureusement,
vous êtes en train de lire cet
horoscope débile.
Beauté
N’oubliez pas que le masque
n’est plus obligatoire. Ce qui était bien
pratique pour cacher vos gros mickey
dans le nez.
Lion
Amour
Votre appétit sexuel n’a aucune
limite. Tout doux, les baraques à frites !
Gloire
En ce moment, vous avez autant
de charisme qu’un caillou. Ce n’est pas très fun de traîner avec vous.
Beauté
Vous avez les panards poilus.
Mais c’est la mode chez les Hobbits.
Vierge
Amour
On appelle ça la famine. Vous
n’avez rien à vous mettre sous la dent.
Gloire
Vous êtes du genre à dire « J’y
go d’agneau » et « Santé… mais pas des
pieds ! ». Bref, les gens vous détestent. Et
ils ont raison.
Beauté
Tel le dauphin, vous faites
flipper.
Balance
Amour
Sinon, vous aviez déjà remarqué
que Balance était le signe le plus génial
de la Terre ?
Gloire
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Tant mieux, puisque vous êtes trop feignasse pour taper un sprint.
Beauté
Vous êtes gaulé(e) comme un
coton-tige. Attention, l’hiver approche.
Scorpion
Amour
Parfois, il faut oser changer de
vie. (mais essayez déjà de changer vos goûts
plus que douteux en matière de relations)
Gloire
N’oubliez pas cette citation-clé
de Van Damme : « La drogue, c’est comme
quand tu close your eyes et que tu traverses
la rue. »
Beauté
Grosse gastro pour tous les
premiers décans, allez c’est cadeau !
Sagittaire
Amour
Oubliez le CDI. L’amour est
éphémère, votre moitié se barrera tôt ou
tard.
Gloire
En intérim, votre bonne humeur
est toujours aussi temporaire.
Beauté
En CDD. Vous êtes sexy maintenant,
mais ça ne durera pas plus de 2 ans.
Capricorne
Amour
#InfoTMV Si vous recevez
autant d’appels lourdingues pour votre
compte CPF, c’est parce que vous avez un
jour plaqué quelqu’un par SMS. (donc bien
fait pour vous)
Gloire
En changeant 43 lettres à Capricorne,
ça fait « manger une raclette avec
l’astrologue de tmv ». Si ça c’est pas bizarre
!!! (magnez-vous de m’inviter)
Beauté
Drôle de semaine, puisque vous
rencontrerez un poney qui vous ressemble
comme deux gouttes d’eau.
Verseau
Amour
Paraît-il que l’amour est dans
le pré. Mais les bouses de vache aussi. Attention
où vous mettez les pieds.
Gloire
Vous n’avez pas trop le moral en
ce moment. Mais si ça peut vous rassurer,
on va bientôt tous mourir.
Beauté
Incroyable mais vrai : votre
carrure se rapproche de celle du Pelochelys
cantorii.
Poissons
Amour
La constellation de la Mylène
Farmer vous rappelle que sans
contrefaçon, vous êtes un jambon.
Gloire
Les bons comptes font les
bons amis ! Dommage, car vous n’avez
ni compte, ni amis.
Beauté
Vous êtes folle de la messe.
(c’est une contrepèterie, hein…)
#VisMaVille Justine Canales est médecin légiste à l’Institut Médico-légal du CHRU de Tours. À la tête de la Maison des femmes, elle soigne la prise en charge des femmes victimes de violences.
C’est une entrée tout en discrétion, à l’entrée de l’hôpital Bretonneau. À l’image de Justine Canales, à peine 33 ans, et déjà responsable depuis plus d’un an de la Maison des femmes. « C’est un vrai enjeu de santé publique », justifie celle qui porte cette « mission », ferraille avec ses collègues pour trouver les financements permettant d’alimenter cette nouvelle structure.
Elle le confie, si elle a accepté ce portrait, c’est pour mettre en avant son service, pas sa personne.
La Maison des femmes, créée en juin 2021, réunit une équipe pluridisciplinaire pour une prise en charge complète des violences faites aux femmes. Peu à peu, l’équipe se structure : le docteur Canales a débuté seule, puis une sage-femme, une infirmière, une éducatrice pour jeunes enfants, l’ont rejointe. Bientôt deux postes de secrétariat et de psychologue compléteront l’équipe.
« Nous avons un petit budget, heureusement nous nous appuyons sur l’Institut médico-légal du CHU dont nous dépendons et des professionnels partenaires : hospitaliers, permanence juridique de France victime et du CIDFF, ateliers de socio esthétique et de karaté. Ici les femmes trouvent un lieu dédié qui n’existait pas auparavant. C’était le chaînon manquant, nous pouvons même organiser le dépôt de plainte grâce à nos relations avec la police », explique Justine Canales.
À 80 % sur ce poste, la docteure reçoit dans son bureau les victimes pour les premiers rendez-vous. « Je pratique un examen général médico-légal, constate les blessures physiques et psychologiques pour établir un certificat qui pourra servir ensuite à la victime pour faire valoir ses droits, puis on leur propose un parcours de soin adapté à chacune », détaille-t- elle. Tous les types de violences sont ici traités : physiques, psychologiques, sexuelles, mutilations, violences au travail…
La médecine légale a très vite été une discipline évidente pour Justine Canales. À la faculté de médecine de Tours, puis à son internat à La Réunion et au service de médecine légale de Montpellier, elle choisit ce métier utile et concret, qui apporte des réponses juridiques et un aspect thérapeutique pour la victime.
Elle rejoint l’équipe de Pauline-Saint Martin à l’Institut-médico-légal du CHRU de Tours en 2018. « On a l’image cinématographique du métier, mais la médecine légale c’est pratiquer des constatations de blessures sur la demande de la justice à 90 % sur des vivants. Les autopsies sur les morts ne représentent que 10 % de notre activité. C’est une discipline exigeante avec des responsabilités par rapports à nos écrits, et également très riche car à la frontière de la médecine, de la justice, de la toxicologie parfois. »
La jeune femme brune pétillante est également médecin légiste d’astreinte sur toute la région. Motivée et animée, elle ne lâche rien.
Le prix de l’essence (si vous en trouvez !) n’aide pas à envisager un déplacement en bord de mer. Profitons-en donc pour rester en Touraine ou aux alentours, avec une petite escapade à la journée. Et il y a de quoi faire !
D’après l’Agence Départementale du Tourisme, l’Indre-et-Loire compte pas moins de 2 000 km de voies cyclables (Loire à Vélo, mais pas seulement), et 6 800 km d’itinéraires pour la randonnée pédestre. Si l’envie de flâner ou de pédaler vous prend, vous avez donc de quoi vous occuper ! Idem pour les amateurs d’Histoire et de culture : pas de quoi s’ennuyer avec 34 châteaux, une centaine de caves touristiques, et des villages et villes aux labels variés. Beaulieu-lès-Loches, Luynes et Rochecorbon sont « Petites Cités de Caractère ».
Crissay-sur-Manse, Montrésor et Candes-Saint-Martin sont classés « Plus beaux villages de France », tandis que Chinon, Loches et Tours sont « Villes d’Art et d’Histoire ». Excusez du peu. Mais il y a fort à parier que vous connaissiez déjà tous ces coins et recoins (et si ce n’est pas le cas, c’est l’occasion d’aller les visiter !).
L’équipe tmv s’est donc décarcassée pour vous concocter des escapades sur mesure qui sortent de l’ordinaire, pour du cocooning, des expériences en famille, des alliances nature et gourmandises, ou des visites insolites… Laissez-vous guider !
« Si on ne se rebelle pas à l’adolescence, on le fera plus tard. » L’âge, ça pique vraiment ? On a cherché du côté de la sociologie et de la psychologie…
Léa Raimon (cf. photo) est psychologue à Tours, où elle suit des adolescents, enfants et leurs parents. Le « quincado » est-il comme un ado ? « L’adolescence est un moment de changement : changement du corps, et des relations avec l’apparition des premières amours. C’est un âge où on se rebelle, car on s’individualise, on se détache de nos parents. C’est normal. Et si on ne se rebelle pas à l’adolescence, on le fera plus tard ! ».
Résultat, une belle crise de la quarantaine ou de la cinquantaine, avec divorce, achat d’une belle voiture et caprices en série. Les quincados ne sont cependant pas dans une crise passagère, selon celui qui a inventé le terme, Serge Guérin : « Pour résumer, des millions de 45-65 ans, qui ont parfois de grands enfants, voire des petits-enfants, se comportent en jeunes adultes trentenaires ou en joyeux “ jeunes ”. De la tenue au langage, en passant par les loisirs, les sports et les voyages, ou encore leurs relations avec les autres et leur manière de voir le monde, leur mode de vie est bien éloigné de celui de leurs parents au même âge » (Les Quincados, Calmann-Levy).
Et le regard d’autrui ?
Allongement de la durée de vie et recul de l’âge de la retraite n’ont-ils pas participé à cette transformation du mode de vie des quinquas-sexagénaires… et à notre manière de les voir ? Mais qu’on soit un papy dynamique ou non, les chiffres sont là. Ils avancent, les aiguilles de l’horloge tournent, bref, le temps passe, on vieillit.
Pour Léa Raimon, ces jeunes seniors d’aujourd’hui souffrent peut-être du regard d’autrui sur ce point : « Même si ces quincados ne se sentent pas vieillir, la société leur renvoie leur âge. » Or ces quincados, selon Serge Guérin, « veulent un libre arbitre de l’âge, c’est-à-dire décider de ce qui est bon pour eux, de ce qui leur plaît, sans se conforter à une image standardisée en fonction de leur état civil ». Euh… ce serait pas valable pour n’importe qui, à n’importe quel âge, ça ?
On a trouvé un slogan pour un effet anti-âge et liberté garanti, bien meilleur que toutes les crèmes antirides : À bas les normes, et vive la vie !
#VisMaVille Juliana Bakaman et Sandrine Vrignaud sont bénévoles à l’association « Les Bonnes Mines ». À la faculté des Tanneurs, elles mènent des actions concrètes pour redonner le sourire aux étudiants en situation de précarité.
Ce vendredi midi, au premier étage de la faculté des Tanneurs, le frigo est déjà vide. Chantal et Sandrine, bénévoles de l’association Les Bonnes Mines arrivent avec le chariot rempli de nourriture pour le réapprovisionner en prévision des étudiants qui passeraient par-là, le ventre vide : tomates, concombres, courgettes, pêches, champignons et yaourts prêts à consommer, et accessibles à tous, sans justificatif et surtout totalement gratuits.
Depuis le début du mois de septembre, ce frigo solidaire, financé par le Centre Communal d’Action Sociale de la ville de Tours, est géré par l’association « Les Bonnes Mines ». Un collectif aux trente bénévoles né à la faculté des Tanneurs en février 2022 du constat de « la précarité galopante des étudiants. Les malaises vagaux se multipliaient, beaucoup ne mangent pas tous les jours faute de moyens », observe Sandrine Vrignaud, bibliothécaire aux Tanneurs et chargée de communication à l’association.
Elle bénéficie de son expérience dans des associations caritatives telles que « La Table de Jeanne Marie », tout comme Chantal Lefort, la présidente de l’association côté personnel de l’université. Le partenariat est établi avec les associations caritatives et deux boulangers qui font des dons, tout comme les membres de l’université.
L’originalité des « Bonnes Mines » est d’associer à égalité personnel de l’université et étudiants, sans hiérarchie. Juliana Bakaman est la co-présidente, étudiante en 3e année de psychologie. Arrivée de Guyane pour ses études à Tours, elle connaît aussi son lot de difficultés.
La précarité guette nombre d’étudiants, que ce soit au niveau de la nourriture, du logement ou de la santé, surtout depuis la crise du Covid qui les a privés d’emploi. « J’ai toujours voulu m’engager dans une association, participer à une fondation, quelque chose de nouveau. Avec Les Bonnes Mines, on crée du lien social avec les étudiants, ils se sentent considérés, moins seuls. Je le constate certains sont isolés, sans relation sociale, on crée ainsi un premier contact. »
La distribution alimentaire menée trois fois par semaine, avant le déjeuner, tout près de la passerelle des Tanneurs, est un succès. Environ 200 étudiants viennent s’y approvisionner toutes les semaines. Juliana a aussi développé son anglais car les situations difficiles concernent également les étudiants étrangers. « Je suis un peu devenue la traductrice », sourit la pétillante jeune fille qui aimerait devenir plus tard, après son master, psychologue spécialisée pour les enfants et adolescents. Comme une continuité de son attention envers les autres.
C’est l’heure d’une bonne dose d’astrologie avec l’horoscope WTF de tmv. Bonne chance à tout le monde, surtout aux Poissons qui sont cette semaine des Schtroumpfs.
Bélier
Amour
Rien dans l’frigo, rien dans l’slip
et rien dans l’cœur. Sale semaine pour vous.
Gloire
Courage, plus que 81 jours avant
2023. Qui sera une année tout aussi pourrie,
soit dit en passant.
Beauté
Donnez-moi un A, donnez-moi
un C, donnez-moi un N, donnez-moi un
É ! Ouaiiis, c’est le retour de l’acné pour
les Béliers !
Taureau
Amour
Qui est-ce qui va avoir une
suuuper semaine trop géniale car c’est
le signe astrologique le plus parfait du
moooonde ? … Eh bah c’est pas vous.
Gloire
Q.I en baisse. Force est de
constater que vous n’êtes pas la truite la
plus oxygénée de la rivière.
Beauté
En avril, ne te découvre pas
d’un fil. Mais on est en octobre, alors on
s’en fout : A POIL LES TAUREAUX !!!
Gémeaux
Amour
Vous êtes l’équivalent du trou
dans une raquette.
Gloire
En changeant 5 lettres à travail,
on obtient rhododendron. COÏNCIDENCE
? JE NE CROIS PAS.
Beauté
Ne complexez pas sur vos poignées
d’amour. Elles servent à vous porter
quand vous êtes bourré(e).
Cancer
Amour
Coucou les Cancers, on n’oublie
pas qu’en amour, vous êtes aussi sincère
qu’un député français. A+ !
Gloire
Petit conseil de bon aloi : « Besser
alt mit ehren, als jung mit schande » !
Beauté
La vache, c’est plus le melon que
vous avez là, c’est carrément la pastèque.
Lion
Amour
Tsss… faire l’amour en chaussettes
à votre âge… Pas trop honte ?
Gloire
L’avenir appartient à ceux qui se
lèvent tôt. Donc pas aux grosses feignasses
comme vous.
Beauté
Cette semaine, vous souffrez
d’éréthisme. (et voilààà, les feignasses vont
aller chercher sur Google)
Vierge
Amour
Il y a de l’eau dans le gaz
avec votre amoureux/se. Par chance,
on n’aura bientôt plus de gaz non plus. Alors ma foi…
Gloire
Sale semaine en perspective,
puisque vous perdrez au bras de fer
contre Jamel Debbouze.
Beauté
Déduisez-en ce que vous
voulez, mais un proverbe camerounais
dit : « Un porc ne dit jamais qu’il a trop
de graisse. »
Balance
Amour
Y a rien qui va dans votre vie
sentimentale. Mais comme d’habitude, « c’est pas votre faaaaute » toussa toussaaaa.
Gloire
Pesticides, pollution, surconsommation…
Pour vous, l’avenir est dans
la raclette !
Beauté
Le temps passe, mais votre
charme reste intact. (pas comme les
Sagittaires. Jetez-leur des cailloux à ces
laiderons)
Scorpion
Amour
Question dilemme : vous préféreriez
embrasser Jean Castex sur la bouche
pendant 5 ans ou avoir le visage de Ribéry
pendant 1 an ?
Gloire
La vie est un long fleuve tranquille.
Sauf pour vous : c’est comme si vous
ramiez avec deux grosses saucisses.
Beauté
Achetez-vous ENFIN un
cache-tétons, par pitié.
Sagittaire
Amour
Votre fruit à vous n’est absolument
pas défendu. Bande de lubriques.
Gloire
Semaine foutue, puisque le
livreur passera vous donner votre colis
important entre lundi 12 h 39 et samedi
8 h 22.
Beauté
Achetez-vous des genoux. Les
vôtres sont moches.
Capricorne
Amour
En secouant fort le mot « étalon
», on obtient « sans talent ». Posez-vous
les bonnes questions.
Gloire
Osez faire ce que personne n’a
jamais osé : poussez enfin cette foutue
mémé dans les orties.
Beauté
Vous êtes magnifique en ce
moment. On dirait que vos fesses nous
sourient.
Verseau
Amour
Certains auraient mieux fait
de rester à l’état de spermatozoïdes. Votre
ex, par exemple.
Gloire
Avec votre carrure du moment,
difficile de ne pas vous comparer à un nem.
Beauté
On vous surnomme Tyrannosaure.
Grande gueule mais petits bras.
Poissons (mais cette semaine, vous êtes Schtroumpf)
Amour
Dimanche, vous allez schtroumpfer
une grosse schtroumpf. Et la vache… !
Ça va schtroumpfer sévère !!!
Gloire
Que dit un schtroumpf quand
il vous schtroumpfe ? …. Schtroumpf !
HAHAHAHA.
Beauté
Votre petit schtroumpf provoque
bien des fantasmes. N’oubliez pas
de le schtroumpfer.
Et c’est reparti pour une petite dose d’astrologie. Toutes les vérités sont bonnes à dire, et elles sont dans l’horoscope de tmv.
Bélier
Amour
Ne perdez pas votre temps
avec les Balances. Ils ne vous aiment que
pour votre pognon et votre postérieur
gracieux.
Gloire
Vous êtes autant respecté(e)
qu’une dinde le soir de Thanksgiving.
Beauté
…………… [écrivez le compliment qui
vous ferait plaisir, vu que vous râlez toujours
que l’horoscope est trop vilain avec
vous]
Taureau
Amour
La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.
Gloire
La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.
Beauté
La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.
Gémeaux
Amour
Sale semaine, parce que tout,
tout, tout est fini entre vous, tout, vous
n’avez plus la force du tout, tout, d’y
croire et d’espééééreeeer.
Gloire
Achetez-vous un Bescherelle et
retenez que les Si n’aiment pas les Rais.
Beauté
Et Lassie n’aime pas votre raie.
Mais ça, c’est une autre histoire.
Cancer
Amour
On dit que les yeux sont le
miroir de l’âme. Chez vous, c’est plutôt
le frigo.
Gloire
La fin du monde est prévue
samedi 12 juin 2039. Mais vous ne vous
en apercevrez pas, puisque vous serez
bourré(e) comme tous les samedis.
Beauté
Grattez-vous les croûtes.
Lion
Amour
Le sachiez-tu ? Victor Hugo
a intitulé son livre « Les Misérables »,
après avoir vu qui étaient les ex des
Lions.
Gloire
En verlan, Lion donne Noil.
Et en changeant une lettre, on obtient
Noël. Soit le jour où vous vous rendrez
compte que, comme tout un chacun,
vous êtes inutile sur Terre
Beauté
Une récente étude lituanienne
montre que sur vos réseaux sociaux,
les « likes » sur vos photos ne sont dus
qu’à vos amis qui connaissent votre ego
fragile.
Vierge
Amour
Sauvez la planète, faites
l’amour à un(e) hippie.
Gloire
Force est de constater que vous
êtes comme le H de hôpital. Vous ne
servez à rien.
Beauté
Il faut savoir rire de tout. Surtout
de votre physique.
Balance
Amour
Une récente étude hongroise
indique que l’infidélité fait grossir. (on
vous laisse passer sur la balance)
Gloire
« Sur la… BALANCE » ! EN
PLUS VOUS ÊTES BALANCE. SAI
RIGAULO HIN KESSKON RIGAUL !
Beauté
Foutu pour foutu, tentez la
p’tite cure de Botox.
Scorpion
Amour
Ouuuuh y a clairement baleineau
sous gravillon avec la personne qui
se trouve à gauche de vous…
Gloire
(de toute façon, vous bouffez
à tous les râteliers. Le Scorpion est lubrique)
Beauté
Et lubrique rime avec « brique ». Ce que vous prendrez
par malchance sur la tête dimanche
prochain. (pas grave, puisqu’esthétiquement, vous vous rapprochez du parpaing)
Sagittaire
Amour
En amour, vous vous comportez
comme des tourtereaux, mais
vous êtes surtout aussi gonflant(e)
qu’un pigeon.
Gloire
En parlant pigeon, c’est votre
surnom dans la vie professionnelle…
Beauté
… Mais on voulait pas balancer
hein ! (bon ok, c’est la personne
à votre droite qui a commencé à vous
surnommer ainsi)
Capricorne
Amour
Vous êtes à l’amour ce que
la pizza à l’ananas est à la gastronomie.
(ET VLAN DANS LES DENTS)
Gloire
Vous faites les prudes en
société, mais on sait très bien ce
qui se cache dans votre historique
Google…
Beauté
Votre ressemblance avec
Philippe Etchebest se fait de plus en
plus troublante.
Verseau
Amour
Petit complexe d’Oedipe qui
vous empêche d’avancer. Mais on ne
vous en veut pas, vous êtes Verseau.
Gloire
Force est de constater que vous
êtes aussi lent(e) qu’une saison de The
Walking Dead.
Beauté
Pas de chance. L’été n’a pas
changé votre peau de poulet.
Poissons
Amour
Moi au moins, je vous aime. Et
un sur 7,7 milliards, c’est déjà pas mal.
Gloire
Les Poissons sont nuls et n’arriveront
pas répéter 10 fois d’affilée
« l’abeille coule ».
Beauté
Poissons, ça rime avec morpion.
ET COMME DE PAR HASARD,
on a du mal à se débarrasser de vous.
Cette semaine, ce sont les Poissons qui prennent cher dans l’horoscope WTF de tmv. Pourquoi ? Parce que.
Bélier
Amour
Tout finit par une rupture. Allez
A+ !
Gloire
L’alignement de Vénus et de l’étoile
polaire vous rappelle que cela fait 283 jours
que vous n’avez pas eu de bonne idée.
Beauté
Vous allez vous inscrire à la salle
de sport pour cette rentrée. Ce qui n’a aucune
crédibilité, puisque vous n’irez jamais.
Taureau
Amour
Pas d’inquiétude. Tel le kebab, vous
aussi vous trouverez votre broche un jour.
Gloire
« L’art de la réussite consiste à savoir
s’entourer des meilleurs », disait Kennedy. Pas
d’pot, vous n’êtes entouré(e) que de boulets.
Beauté
Votre carrure de panini vous incite
à reprendre le sport.
Gémeaux
Amour
Essayez l’accent belge quand vous
faites l’amour ; ça rajoutera du piment à votre
vie.
Gloire
Vos ennemis essayent de vous mettre
des bâtons dans les roues. Mais tout va bien,
car par chance, vous n’êtes pas une voiture.
Beauté
Gémeaux rime avec « sent le chameau
». Si ça c’est pas une coïncidence…
#NousSachons
Cancer
Amour
La vache, à ce stade, c’est carrément
la famine pour vous !
Gloire
Bonne nouvelle, vos parents gagneront
au loto cette semaine. Mais vous renieront
dans la foulée. Désolé.
Beauté
Maux de tête en ce moment.
Consultez un médecin. (ou arrêtez de picoler)
Lion
Amour
Lors des moments coquins, votre
expressivité de bulot shooté sous Lexomil
vous porte préjudice.
Gloire
Aucune idée et je m’en contrefous 🙂
Beauté
Court sur pattes, crinière épaisse,
pelage fourni : pas de doute, vous êtes un
poney.
Vierge
Amour
Vous allez lui donner les 38 secondes
de sexe les plus folles de sa vie. C’est
bien, on est content pour vous.
Gloire
Pfeuh, les coups bas de vos ennemis
vous glissent dessus…
Beauté
… Ce qui est normal, vu que votre
peau est toute grasse. Beh.
Balance
Amour
La personne à votre droite vous
dira prochainement « Naaaan, mais tu comprends, j’ai peur de te perdre comme ami(e),
notre amitié vaut plus qu’un simple instant
de tentation, tu vois, tout ça… »
Gloire
Si vous avez passé une semaine
pourrie, n’oubliez pas que celle-ci le sera encore
plus.
Beauté
Votre rire de truie vous perdra.
Scorpion
Amour
Ce week-end, coup d’un soir avec
un(e) fan de Christophe Maé. Sinon, rien à
signaler.
Gloire
Regardez dans le ciel ! C’est un
avion ? C’est un oiseau ? C’est Superman ?
Non, c’est la dignité des Scorpions qui s’envole !
Beauté
Vous êtes bien trop sexy pour ce
monde. Laissez un peu de chance aux autres.
Sagittaire
Amour
Votre avenir sentimental est à
l’image de votre transit intestinal : totalement
bouché.
Gloire
Il n’y a que deux inventions du
démon sur Terre : les trottinettes électriques
et les Sagittaires.
Beauté
Par chance, vous êtes la plus belle
personne de toute cette fichue planète. (hop,
bien rattrapé)
Capricorne
Amour
Bonne nouvelle ! Netflix va vous
contacter pour réaliser une série sur votre
vie amoureuse palpitante. Qui n’aura donc
que 3 épisodes.
Gloire
Les Sagittaires vous détestent. Détruisez-
les !
Beauté
klejrizjor’ié »ju(oépi(uj’opiutjjgv
grfhtr 9048
Verseau
Amour
Regardez votre parcours amoureux
et vos ex, et constatez à quel point vous avez
des goûts étranges…
Gloire
La constellation du Macron vous
rappelle qu’il vous suffirait de traverser la rue
pour trouver du boulot.
Beauté
Vos défauts vous vont si bien…
qu’on ne voudrait pour rien au monde les
partager avec vous.
Poissons
Amour
Période de rut pour les Poissons
qui, du coup, choisissent vraiment
n’importe qui comme partenaires. (un
peu comme d’habitude en fait)
Gloire
Force est de constater que vos
références sont davantage Marc Dorcel
que Marc Levy.
Beauté
Vous avez un bras plus musclé
que l’autre. On se demande bien pourquoi,
hin hin hin…
#VisMaVille Agnès Torrens et Elsa Loncle animent la cinémathèque de Tours. Depuis plus de 15 ans, elles nous transmettent leur passion des films de patrimoine.
Le rendez-vous est bien connu des cinéphiles tourangeaux. Tous les lundis soirs, de septembre à juin, les fauteuils sont prisés aux cinémas Studio pour la séance hebdomadaire de la cinémathèque.
L’accueil par le trio de ses salariées, Agnès Torrens sa directrice, Elsa Loncle chargée de communication et Corinne Bellan de la comptabilité et logistique, est aux petits oignons. Un ou deux films du muet aux années 2000 sont diffusés, accompagnés d’une présentation fouillée par Agnès ou Elsa, d’un débat avec la salle, et souvent d’un invité.
Depuis 50 ans, la cinémathèque Henri Langlois de Tours a pour mission « d’intéresser les gens à l’histoire du cinéma, leur permettre d’accéder à une culture cinématographique, souligne Agnès Torrens. L’idée est que les jeunes générations puissent découvrir sur grand écran des classiques tandis que les gens qui viennent depuis plusieurs dizaines d’années puissent toujours découvrir un film, être étonnés ».
La programmation concoctée par Agnès Torrens et Elsa Loncle se compose en effet d’un subtil mélange de grands classiques (Ophüls, Lubitsch, Lynch, Pasolini…) et de nouveautés (deux films inuits inédits seront montrés), le tout relié par un fil conducteur, les femmes cinéastes et la question des rapports entre femmes et hommes pour cette saison.
« Nous aurons beaucoup de réalisatrices programmées comme Agnès Varda, Jane Campion, Sofia Coppola… Je suis partie du documentaire de Juliette Klinke qui rend compte de leur présence tant que le cinéma était un art, et qui constate que celle-ci s’est amoindrie lorsqu’il est devenu une industrie. Elle viendra présenter les deux soirées consacrées aux pionnières Lois Weber et Ida Lupino », détaille Agnès Torrens.
La programmation découle d’heures de recherches, d’inspirations, de visionnages, de lectures au fil de l’année et d’une part de hasard aussi. Quant à la logistique, elle est plus simple à présent car les films en 35 mm sont remplacés par le numérique. Un bouleversement dans leur fonctionnement et leurs habitudes. « Les gens ne sont plus habitués à voir une image qui saute ou entendre un craquement ! ».
Outre la construction de la saison, Agnès Torrens s’occupe des partenariats (Studio, médiathèque, musée des Beaux-Arts,…) et de l’accueil des tournages de films avec Elsa. « Nous sommes le guichet unique, nous faisons le relais des cinéastes auprès des services municipaux pour obtenir les autorisations de tournage », explique Elsa Loncle. Toutes deux possèdent en effet « trois ou quatre casquettes différentes. Nous sommes une toute petite équipe et il faut savoir tout faire », relève Agnès.
Gardant intacte leur flamme pour le cinéma et « le plaisir toujours présent d’accueillir notre public le lundi », elles espèrent que les 50 ans marqueront le début d’un nouvel élan car les spectateurs ont eu du mal à retrouver les salles depuis le Covid.
Avant, c’était cool, après, c’est encore plus sympa. Quoi ? Le relooking de la place du Grand Marché, alias la place « du Monstre ». Un bon prétexte pour s’y balader et rencontrer celles et ceux qui la font vivre.
Beaucoup d’enfants ont peur du Monstre, y compris mes petits-enfants ! ». N’en déplaise à Gilles, octogénaire qui fait une pause sur l’un des nouveaux bancs, le petit Augustin n’est pas apeuré pour un sou. Il court autour de la statue, pour passer sous ses jambes, puis recommencer. Sa maman Inès le surveille patiemment.
« On n’habite pas très loin, et dès qu’on sort et qu’on passe par ici, il réclame “ Le mon ” ». À bientôt 2 ans, Augustin a donc adopté le Monstre comme la plus marrante des aires de jeux pour petits citadins.
L’adoption n’a pourtant pas été simple. Lors de l’installation de cette statue de Xavier Veilhan, en 2004, certains commerçants de la place s’y étaient même opposés. Nathalie, du restaurant Le Zinc, était de ceux-là : « Je n’étais pas pour, on avait fait une pétition. Mais on s’y est fait. Et maintenant c’est sa place, on le garde ! ».
Christophe, qui a ouvert sa boutique de vêtements pour homme Monsieur Chris en 2012, a une relation ambivalente à ce gros bonhomme. « La statue coupe la place en deux, c’est un peu dommage. Mais c’est peut-être parce qu’elle me tourne le dos que je dis ça ? ». Dans un éclat de rire, le commerçant se satisfait surtout des nouveaux aménagements sur une place qui devient « un outil de travail comme on n’en a jamais eu avant ».
Bien sûr, les commerçants ont souffert des travaux, avec pour la plupart une baisse de leur activité. Et les nouveaux aménagements ne sont pas encore idéaux. L’accès aux véhicules de livraison est ainsi très difficile après 11 h du matin. Or les clients de Clémence qui viennent chercher leurs bouquets de fleurs séchées pour leur mariage dans sa boutique Stand 17, au 17 rue du Grand Marché, n’ont pas forcément des horaires de livreurs professionnels !
Quelques ajustements sont donc encore à faire, pour que la place du Grand Marché tourne rond. Mais badauds et commerçants se réjouissent de cette place désormais plus lumineuse la nuit, plus calme le jour. Certes, les places de stationnement ont disparu, mais Christophe nous invite à vérifier les tarifs du parking souterrain des Halles, à deux pas de là, où il y a toujours des places.
Résultat : dès qu’on reste plus de deux heures dans le quartier, le souterrain devient compétitif par rapport aux parcmètres (5,30 euros pour 3 h en souterrain contre 7 euros pour 2 h 15 en surface d’après les tarifs affichés sur internet).
À la sortie de la place, au bar-restaurant La Grande Ourse, les patrons Achille et Bettina profitent aussi de la piétonnisation de la place voisine. Leurs clients en terrasse ne se font plus frôler de près par les voitures. Le petit bonus ? « Sans les voitures garées, on nous voit bien, et de plus loin ! ».
Une place qui bouge !
Derrière ces vitrines mieux mises en valeur, on s’active. Créée en 1902, reprise en 1998 par Julie Chevallier, la Chapellerie Brun réceptionne sa collection d’hiver, et prépare déjà la collection de l’été 2023. Autour de la place, la librairie Le Livre, le bar Le Tourangeau, le Frenchy’s Burger, Milano Pizza ou le kebab Chez Sam sont autant de totems bigarrés, installés ici depuis de nombreuses années. Mais il y a du mouvement !
La boutique Twice upon a time.
La Balade Gourmande a fermé, tout comme l’armurerie-coutellerie. Côté nouveautés ? Le restaurant Les Frérots depuis 2020 et la boulangerie Les Blés de Demain en 2021, ou plus récemment la boutique de seconde main Twice Upon a Time ouverte en avril (avant une deuxième boutique rue Nericault-Destouches en août dernier). Sans oublier la brasserie locale La Ptite Maiz qui a désormais ici son propre bar !
Car la « place du Monstre » vit le jour et la nuit : vêtements, café du matin, pharmacie, boulangerie, restaurants et snacks variés, bars d’ambiance… « C’est une place un peu plus locale, moins touristique que Plumereau. » Guillaume, cogérant du bar Le Gorille, se prend même à rêver : « Il n’y a pas d’association commerçante, mais ça pourrait être sympa, pour organiser des concerts sur la nouvelle place ? ». Chez TMV, on dit OUI !
> Découvrez l’interview exclusive du… Monstre dans le n°424 de tmv (du 14 septembre 2022). Disponible en téléchargement EN CLIQUANT ICI !
Ce qui est bien avec les 10 et 20 km de Tours, c’est que l’on sait toujours ce que l’on fait le troisième dimanche de septembre ! Cela fait 40 ans que cela dure et pour rien au monde, nous ne pourrions rater le rendez-vous du 25 septembre ! D’autant que cette année, on souffle des bougies…
40 ANS !
Eh oui, la première édition des 20 km (seule distance au programme à l’époque), date de 1982. Le départ se prenait à Rochepinard et ils étaient déjà un petit millier de participants aux ordres du starter. Bien des innovations et beaucoup de variations dans les parcours sont venues ponctuer l’histoire de cette course qui a suivi et souvent accompagné le développement de la ville de Tours.
Pour fêter l’événement et retracer cette incroyable histoire, les organisateurs et la Municipalité ont organisé une grande exposition au Palais des Congrès. L’occasion de revoir les images publiées par La Nouvelle République et aussi de découvrir les photos inédites envoyées par les Tourangeaux.
7 ÉPREUVES
Eh oui, on est loin de la mono-épreuve de 1982. Aujourd’hui, c’est vraiment, à chacun sa course. Le 20 km est toujours là, tout comme le 10 km, qui reste la distance la plus populaire. Mais, depuis 2014, il y a aussi le marathon, pour les plus mordus. Pour les moitié-mordus, il y a le marathon-duo (coupé en deux, quoi) et, pour les entreprises, le marathon en relais (équipes de 4 coureurs).
A cela s’ajoute le 10 km marche nordique qui a su, dès sa première édition, trouver son public.
COURSES DES JEUNES : LE RETOUR !
C’est un des grands événements de cette édition 2022. Le retour de la course des jeunes ! Contrariée par les problèmes de sécurité liés aux attentats, puis par la pandémie de Covid, ce rendez-vous était absent du calendrier depuis plusieurs années. Mais les organisateurs ne voulaient pas se résoudre à l’abandonner. Ils ont donc eu l’idée d’en proposer une formule un peu différente, mais tout aussi séduisante.
Les jeunes se retrouveront le samedi (la veille, donc, des autres épreuves), ce qui permettra aux parents d’être présents sur les deux rendez-vous. Et cela se passera à La Gloriette, un site parfait pour cette belle fête : de l’espace, un cadre sécurisé. Des distances adaptées selon les âges, pas de chrono (donc pas de certificat médical), mais de la bonne humeur et une médaille à l’arrivée.
> Inscriptions en ligne sur www.runningloirevalley.com/les-courses/ Ou, les 23 et 24 septembre, lors du salon Running Loire Valley Tarifs 10 km : 20 € (réduit : 18 €) + 2 € au salon. Tarifs 20 km : 24 € (réduit : 22 €) + 2 € au salon. Toutes les infos et les tarifs sur le site internet de la course.
Nouvelle semaine, nouvel horoscope et nouvelle dose de prévisions astrologiques 100 % véridiques.
Bélier
Amour
Uranus est
sous l’impulsion de l’étoile polaire en
5e décan. Ce qui signifie que votre semaine
amoureuse sera toute pourrie.
Gloire
L’automne approche. Les
feuilles vont tomber et s’échouer au sol.
Comme votre dignité samedi soir.
Beauté
Quand on vous parle, vous
avez l’expressivité d’un pigeon.
Taureau
Amour
D’après une récente étude, la canicule
de l’été 2022 était en fait due à votre
libido on fire (coucou les baraques à frites)
Gloire
Triste mais vrai, vous êtes du genre
à écrire « comme même » et « ils croivent »
Beauté
Graou, vous êtes tellement mignon(ne) et délicat(e) que vous rotez des
fleurs <3
Gémeaux
Amour
Etonnant mais vrai, vous aurez
l’embarras du choix, puisque tout le monde
vous désire et vous veut.
Gloire
Vous avez foi en l’avenir. Mais
l’avenir n’a pas foi en vous. Bisou.
Beauté
Le sachiez-tu, la vraie citation
de Jean-Paul Sartre dit en réalité : « L’Enfer,
c’est les autres et les Gémeaux. »
Cancer
Amour
Utilisez un moyen de contraception.
Ne faites pas la même erreur que vos
parents.
Gloire
Semaine hyper bof, pour un signe
tout aussi bof.
Beauté
On ne dira rien, mais voici un
indice : dans votre prochaine liste de courses,
il y aura un dentier et des couches.
Lion
Amour
Ô joie, la malédiction aztèque
lancée il y a 900 ans sur vous et votre vie
amoureuse s’arrêtera enfin demain.
Gloire
Lundi, vous filerez un coup de
main à un homme-tronc. Ce qui, du coup,
ne servira à rien.
Beauté
Vous êtes comme une vitre super
bien lavée. Très propre, mais totalement
transparent(e) aux yeux des gens.
Vierge
Amour
Le dernier film vu résumera votre
vie coquine du moment.
Gloire
Tout ce qui ne tue pas rend plus
fort. Pourtant, vous êtes vachement faible.
Beauté
Vous participerez à un concours
de lévriers afghans. Pas surprenant avec votre
poil soyeux.
Balance
Amour
Votre pire ex ressurgira de manière
inopinée. Bon courage !
Gloire
Tout le monde s’en fout de ce que
vous racontez. Mais c’est pour ça qu’on vous
aime.
Beauté
Regardez-vous dans un miroir et
constatez à quel point vous êtes la perfection
incarnée. Et aucun rapport avec le fait que
l’astrologue de tmv soit Balance évidemment.
Scorpion
Amour
L’amour arrive à grands pas. Il/
elle chaussera du 47.
Gloire
Vous deviendrez ami(e) avec un
« bobo », qui a créé sa « start-up », et emmène
sa « trottinette ELECTRIQUE », en « tracances
». (un avant-goût de l’Enfer)
Beauté
Coup de folie pour les Scorpions
qui décideront de se faire un tatouage tribal
dans le bas du dos.
Sagittaire
Amour
Sex appeal pour les 2e décans.
Sexe à pile pour tous les autres.
Gloire
Force est de constater que vous ne
baissez jamais les bras…
Beauté
… Ce qui est bien dommage,
puisque vous sentez fort des aisselles.
Capricorne
Amour
L’amour vient frapper à votre
porte ! Mais vous entendez que dalle, puisque
vous êtes sourd(e) comme un pot.
Gloire
Vous avez du mal à voir la vie en
rose. Ce qui est normal, puisque le monde
est noir, triste, terne et que nous allons tous
bientôt mourir.
Beauté
Pas cette semaine.
Verseau
Amour
Les Verseaux sont les plus fidèles
en amour. De parfaits caniches !
Gloire
Aucune. Et ce, depuis votre naissance.
Beauté
Samedi, la gare de Tours sera évacuée
en raison de la présence d’une bombe.
Mais cette bombe, c’est vous (poooh !)
Poissons
Amour
Si vous étiez un plat, vous seriez
une raclette. Car on a tout le temps envie de
vous. MOOOH !
Gloire
Mauvaise surprise cette semaine.
Vous apprendrez que vos parents vous ont
échangé(e) à la naissance.
Beauté
Un passager vous cédera sa place
dans le bus. Vous êtes donc soit enceinte, soit
tout simplement un vieux croûton.
[1/2] Talents confirmés ou en passe de l’être, en France ou à l’international, ces personnalités ont leurs racines en Touraine mais ont dépassé les frontières de la région.
Abderzak Houmi
Danse(s)
Porter le flambeau des danses urbaines sur les scènes de danse contemporaine ? Abderzak Houmi l’a fait, au point de devenir l’un des grands noms en France et à l’étranger de ce mélange entre hip-hop et contemporain. Se jouant des codes, il va jusqu’à modifier la surface sur laquelle ses danseurs posent les pieds, il s’invite à la danse avec des artistes sri-lankais, et nous propose cette année Y’a plus d’saisons, une nouvelle création.
Wilfried Pene
Foot américain… en Amérique
Le club des Pionniers de Touraine a de quoi être fier : ces sportifs tourangeaux non seulement défendent le foot américain en Touraine, mais l’un de leurs joueurs est parti pour les Etats-Unis ! Wilfried Pene a rejoint le pôle France, puis l’équipe du lycée Saint Thomas Moore aux Etats-Unis, avant d’entrer dans l’antichambre de la cour des grands en 2020 avec l’équipe Virginia Tech au sein de la NCAA. Prochaine étape, la NFL, qui est au foot américain ce que la NBA est au basket ?
Vincent Dubois & Jean-Christian Fraiscinet
Star-system rural
Les Bodin’s ont démarré sur les petites scènes de Touraine. La dernière fois que vous les avez vus, ils remplissaient des Zéniths ou cartonnaient sur un écran de cinéma avec leur film Les Bodin’s en Thaïlande. Ça ne les empêche pas de revenir jouer à la ferme, du côté de Descartes, chaque été.
BeatMatazz
L’international au bout des doigts
Avec son projet BeatMatazz, Marco Pillitteri s’installe seul derrière ses machines. L’avantage, c’est qu’au fil du temps il a réduit son barda et ne se balade plus qu’avec une boîte à rythmes et un looper pour lancer en boucle certains des sons qu’il crée au bout de ses dix doigts. Voyager léger, pratique pour aller en Allemagne où il va régulièrement participer à des concours de beatmaking et fingerdrumming, ou proposer des démos.
Mais avant de le retrouver avec un projet mêlant musique et vidéo dans quelques mois, c’est de l’autre côté de l’Atlantique qu’il faudra aller chercher bientôt : BeatMatazz sera à Los Angeles, dans le cadre d’un appel à projet lancé par l’Institut Français et la région Centre Val de Loire. Le duo dont on rêve ? BeatMatazz x Flying Lotus, of course !
(Photo creditphoto@JulienPoulain)
Zoé Colotis
Comédienne ici, chanteuse ailleurs
Si vous êtes attentifs à l’actu théâtrale locale, vous la verrez improviser sur les rings de Catch-Impro et autres projets. Si vous aimez la musique, vous la reconnaîtrez en chanteuse du groupe Caravan Palace, qui prépare en ce moment un nouvel album. La tournée les amènera sans doute (comme d’habitude) en France, en Europe et aux Etats-Unis.
Double-casquette logique lorsqu’on connaît le parcours de l’artiste, entre cours de clarinette à l’école de musique de Saint-Avertin et cours de théâtre ! Elle se plaît d’ailleurs à mélanger les genres, comme elle l’a fait au Nouvel Atrium le 30 avril dernier avec un concert-conférence sur l’histoire de jazz.
Benoît Cerceau
Serial entrepreneur
Tourangeau, certes, mais ça fait un bout de temps que Benoît Cerceau a foncé vers la Californie. Après son BTS tourisme franco-français, le jeune homme avait envie d’ailleurs… et ça lui réussit ! C’est en effet lui qui se cache derrière la société OnSpot, interlocuteur privilégié des professionnels du voyage et leurs clients. Présent dans 37 destinations à travers le monde, OnSpot prend le relais de l’agence de voyage en étant au service des voyageurs dans le pays d’accueil. Fallait y penser !
L’info par les Tourangeaux
Est-ce grâce à l’EPJT, l’école de journalisme de l’IUT de Tours ? En tout cas, une chose est sûre, la Touraine est terre de journalistes ! La preuve : Nathalie Saint-Cricq est journaliste politique à France 2 (où elle a mené les débats des émissions Elysée 2022 durant la campagne présidentielle). Avant elle, une autre Tourangelle avait rythmé l’actu télévisée : Marie-Laure Augry, passée par l’IUT tourangeau, tout comme JD Beauvallet (les Inrocks) ou Harry Roselmack, qu’on ne présente plus.
(Photo archives NR – Julien Pruvost)
Graines de génie ?
-On se souvient de Benjamin Rimajou, médaille d’or au concours Lépine 2019 pour son invention « Hopoli » qui nous aide à ne plus jouer à Casper le fantôme pour enfiler une housse de couette.
-L’an dernier aussi, la moisson tourangelle côté inventions a été bonne : Kenny-Marcel Nyamugabo a reçu la médaille d’or pour sa smart-bone trieuse de déchets.
-Médaille d’or aussi pour François Beaudoin et son « Easy Chain » qui nous aide à remettre notre chaîne de vélo.
-Et Joséphine Moisson a été récompensée de la médaille de l’Association des inventeurs et fabricants français (AIFF) pour ses produits d’hygiène BIOLAO et notamment son flacon-doseur. Touraine, terre d’inventeurs ?
#VisMaVille Baptiste Dupré est charpentier et éco-constructeur. Avec son entreprise Canopée Ecoconstruction, il construit des maisons en bois, avec une réflexion constante sur les matériaux utilisés.
Devant l’atelier de 327 m₂ de la Morinerie, à Saint-Pierre-des-Corps, un camion se remplit des décors en bois destinés au festival Terres du Son. Les locaux s’alignent dans cet espace dédié aux entreprises et celui de Canopée Ecoconstruction se partage avec un menuisier et un autre éco-constructeur.
« J’aime que ce soit animé. Nous ne sommes que 20 % de notre temps à l’atelier alors c’est pratique de partager ou prêter le local », explique Baptiste Dupré, le cofondateur de Canopée Ecoconstruction avec Christophe Ayguepsarsse. La société s’est formée il y a sept ans, après une reconversion en charpente des deux associés, aux Compagnons du devoir en un an pour Baptiste Dupré.
Cet ancien projectionniste du cinéma associatif de Richelieu, dont il est originaire, avait envie de changer de voie, après avoir tenté l’expérience sur les toits avec son cousin charpentier. « On a une autre vue du monde en haut des toits. J’étais enfermé dans une salle obscure, je suis passé du tout au tout. C’est cet aspect qui m’a plu ainsi que l’enjeu de l’éco-construction. »
Il y trouve très vite du concret, « le côté satisfaisant de voir le travail accompli. Sur le premier chantier, une couverture de bâtiment, j’ai pu me rendre compte du côté esthétique mais aussi utile. La maison est repartie pour 50 ans ! ».
Baptiste Dupré et son associé s’occupent de monter des charpentes, mais aussi des ossatures bois, des aménagements extérieurs que ce soit des bardages, appentis ou terrasses. L’isolation par l’extérieur des maisons représente la seconde facette de leur activité. « Nous utilisons principalement de la laine de bois et de la ouate de cellulose parce que c’est le plus performant et le plus abordable. »
Pour le bois, il s’agit principalement du pin douglas, venu du Jura et de la région Centre, un matériau non traité et bio-sourcé. « On essaie d’être le plus vertueux possible même si la surexploitation actuelle du pin douglas, produit en mono culture, remet aujourd’hui en question son côté écologique. »
Le métier évolue rapidement et les compétences avec. « On travaille de plus en plus avec des matériaux différents pour l’isolation, avec une recherche de performance énergétique. Il faut sans cesse s’adapter aux nouveaux matériaux », souligne Baptiste Dupré. À deux, c’est une toute petite structure.
L’administratif et les devis, compliqués avec la fluctuation du coût des matières premières, prennent un temps important. « Car il faut faire les allers retours entre les fournisseurs et les clients, comprendre d’où ça vient et l’expliquer ensuite au client. » Pédagogue, voilà encore une autre casquette revêtue par Baptiste Dupré.
D’humeur massacrante à cause de la rentrée ? C’est le moment de prendre sa dose d’astrologie à la sauce tmv !
Bélier
Amour
Dur dur d’être en relation avec
vous. On dirait un couple tout droit sorti de
Confessions Intimes.
Gloire
N’oubliez jamais que les blagues les
plus courtes sont les moins longues.
Beauté
Élu(e) personne la plus sexy de
toute la rue Nationale, le dimanche à 21 h.
Taureau
Amour
Les voies du
Seigneur sont impénétrables, ELLES
AU MOINS.
Gloire
Le sachiez-tu. D’après National
Geographic, la grenouille-taureau s’attaque
à tout ce qui bouge, à condition que
ce soit plus petit qu’elle. Bref, exactement
comme vous.
Beauté
Super chouette, vous allez
être embauché(e) pour jouer dans le film
Flasque & Furious.
Gémeaux
Amour
Pourquoi lire le Gorafi, alors qu’il
suffit de jeter un œil à votre vie sentimentale ?
Gloire
Un artiste de rue vous abordera
cette semaine pour vous dire : « Coucou, tu
veux voir Magritte ? »
Beauté
Vous vous offrirez une séance de
dépressurisation dans un avion, pour faire
péter tous vos points noirs.
Cancer
Amour
Cessez d’accuser votre miroir cassé
pour votre malheur sexuel et remettez-vous
en question.
Gloire
Force est de constater que vous
n’êtes qu’un vieil homoncule. (ah, vous voilà
sur Google, puisque vous ne connaissez pas
ce mot)
Beauté
Un arrêté préfectoral vous imposera
d’acheter un cache-tétons pour le
bien-être de la société.
Lion
Amour
Riez de votre désespoir sentimental.
Il n’y a de toute façon plus que ça à faire.
Gloire
Vous deviendrez l’égérie d’une
marque de préservatifs lors de la prochaine
pleine lune.
Beauté
En parlant de lune, la vôtre est
très mignonne. (clin d’oeil lubrique)
Vierge
Amour
Débarrassez-vous de cette chose
superflue et stressante Et qué s’appelerio votre
partenaire.
Gloire
Elon Musk vous contactera pour
vous envoyer sur Mars. Mais seul(e). Et sans
amis. Comme d’hab, en fait.
Beauté
Les vacances n’ont pas eu l’effet
escompté ; vous êtes gaulé(e) comme un
salami. Ça n’impressionne personne.
Balance
Amour
L’été ne vous réussit pas, vous êtes
lubrique comme un bonobo.
Gloire
Cette semaine, vous resterez vivant(e). Une fois de plus ! Bravo mes petits
mammifères.
Beauté
Harry Potter va vous appeler. Il
aimerait récupérer son balai que vous avez
coincé là où je pense.
Scorpion
Amour
Aaaah, les bonnes « excuses »
des Scorpions… Allez, petite cure de mythoprane,
3 fois par jour.
Gloire
Sympas vos goûts musicaux. On
dirait la Fête de la musique d’un Ehpad.
Beauté
Très joli style vestimentaire en
ce moment. Ça vous donnerait presque l’air
intelligent(e).
Sagittaire
Amour
Votre vie sentimentale ressemble
à un film d’auteur estonien : c’est long, chiant
et il ne se passe rien.
Gloire
C’est un fait : au boulot, vous attirez
les cons. Il suffit de voir les collègues qui
gravitent autour de vous.
Beauté
Faites quelque chose avec vos
dents. Surtout avec une grande gueule
comme la vôtre.
Capricorne
Amour
Impossible de détailler votre semaine.
Voici donc vos mots-clés : cravache,
poney, slip en cuir, mortadelle, Kev Adams.
Gloire
Les gens pensent que vous êtes bête.
Alors que vous êtes simplement vous-même.
Beauté
Les gens pensent que vous êtes
vous-même. Alors que vous êtes simplement
bête.
Verseau
Amour
Vous découvrirez les joies du célibat
d’ici peu : bouffer seul(e), pleurer sur
son triste sort et se gratter les fesses sans
personne qui râle
Gloire
Pas de bol pour vous. Vous apprendrez
dans cet horoscope que vous êtes
la risée du quartier.
Beauté
N’oubliez pas que vous êtes toutes
et tous belles et beaux. Sauf un(e). Mais je
ne dirai pas qui.
Poissons
Amour
Finalement sous la couette, à part
ressembler à un gros lamantin sous Xanax,
vous ne faites pas beaucoup d’efforts.
Gloire
Troublante coïncidence : en changeant
18 lettres à Poissons, on obtient « l’idiot
du village ».
Beauté
Les gens changent de trottoir
quand il vous voient. Posez-vous les bonnes
questions.
Nicolas Giroudeau est le président-fondateur de la société Escape Yourself, située à Tours. En moins de sept ans, son entreprise d’escape game (ou jeu d’évasion) est devenue leader en France.
Pour faire ce métier, il faut garder une âme d’enfant ». Nicolas Giroudeau, 41 ans, dit ne pas manquer d’inspiration, avec plusieurs idées de scénarios à la fois. Le fondateur de la société Escape Yourself a certes moins de temps qu’auparavant pour créer, car il est à la tête de vingt salariés, quatre établissements à Tours, Poitiers, Vannes et Lorient ainsi que vingt-cinq franchises en France.
Mais un à deux nouveaux jeux sortent chaque année de son imagination ce qui lui permet de faire tourner sept scénarios d’escape game sur l’ensemble de ses salles. « Je pars d’une feuille blanche, je définis une thématique, par exemple le disco ou Léonard de Vinci. Je réfléchis ensuite à tous les référentiels autour et j’invente un décor, puis des scénarios, des énigmes à résoudre qui s’imposent. Ensuite, je passe la main à des techniciens du décor pour la réalisation même s’il y a souvent un fossé avec mes idées sur leur faisabilité technique. La création de scénarios, c’est vraiment ce qui m’anime », insiste Nicolas Giroudeau.
Quand il a créé sa société en 2015, après avoir découvert le concept à Paris, Nicolas Giroudeau était seul, avec son investissement de 30 000 €. Il faisait tout, même l’animation du jeu. « Très vite, cela a fonctionné et j’ai embauché au bout de trois mois. L’escape game a connu une évolution fulgurante. Il y en avait huit en France en 2015, près de 800 aujourd’hui. »
À Tours, Escape Yourself possède six salles de jeux, rue Léon Boyer : « on a presque toute la rue Boyer », s’amuse-t-il. Pour faire ce métier, il n’existe pas de formation particulière. « J’ai tout appris sur le tas, créer des scénarios comme monter et diriger une entreprise. »
Son expérience passée lui a certainement servi, dans l’informatique et dans l’édition à écrire des livres d’histoire sur Tours. Une formation littéraire couplée à de nombreuses lectures pour ce fan de Tolkien et la pratique des jeux vidéos auront alimenté sa créativité.
Puis, « tout est allé très vite. C’est encore un apprentissage tous les jours dans la gestion, le développement des établissements. Avoir des franchises, ce n’était pas un objectif mais ce sont des joueurs venus d’Angers qui me l’ont demandé. Et ça a été un effet boule de neige dans l’Ouest ».
Aujourd’hui, Escape Yourself est leader sur le marché français avec une prévision de chiffre d’affaires à 1,4 million d’euros pour cette année. Avec un impératif : toujours se renouveler. « La limite de l’escape c’est que l’on ne rejoue pas. C’est stimulant mais économiquement compliqué. »
Toutefois Nicolas Giroudeau ne manque pas de ressources : féru d’histoire, il a également conçu des escape game pour la Ville de Tours, celui de l’abbaye de Marmoutier, et dernier en date celui de la tour Charlemagne où l’on entendra « une voix se murmurer à travers les failles de la tour », nous dévoile-t-il.
Pas de sea, ni de sex, ni de sun : pour ces vacances d’été, l’astrologue de tmv vous a concocté un horoscope spécial. Et par chance, personne ne sera épargné. Mais pourquoi est-il si méchaaaant ?
Bélier
Amour
Désespéré(e) comme vous
l’êtes, autant tenter un petit flirt estival
avec un(e) Sagittaire (ouais je
sais, c’est dur).
Gloire
Vous êtes un peu le Penseur
de Rodin. Mais uniquement
quand vous êtes aux toilettes.
Beauté
Force est de constater
que votre ressemblance avec une
Knacki® cet été sera troublante.
L’accessoire de l’été
Une place
de spectacle pour Jean-Marie Bigard.
Votre côté beauf-prout-zizi
n’attend que ça.
Taureau
Amour
Arrêtez de faire ces tests de
compatibilité amoureuse avec tel ou
tel signe… Tout le monde sait qu’on
aime les Taureaux juste parce que ce
sont de bons coups.
Gloire
Des fois, la vie, c’est comme
des WC. Il faut savoir tirer la chasse.
Beauté
C’est en regardant vos tenues
vestimentaires qu’on se rappelle que le
ridicule ne tue pas.
L’accessoire de l’été
Une loupe.
Pour chercher votre dignité.
Gémeaux
Amour
Yahouuu bientôt les vacances
d’août : le retour du grand soleil, des
Allemands en short sandalettes et de
votre ex.
Gloire
Tout vous sourit cette semaine
! Même Kim Jong-un. (et soudain,
l’astrologue de tmv disparut de
la planète)
Beauté
Force est de constater qu’au
réveil, vous ressemblez à Michel
Houellebecq.
L’accessoire de l’été
Un rasoir.
Inutile de vous dire pourquoi, Demis
Roussos.
Cancer
Amour
Mois de juillet chaud bouillant,
vos hormones seront en ébullition :
on vous surnommera donc baraque à
frites (comme d’hab, en fait)
Gloire
Une sombre étude lituanienne
affirme que Cancer est le signe astro
sur lequel les pigeons font le plus souvent
caca.
Beauté
Aïe, vos narines ressembleront
à deux puits sans fond. La faute à
vos 38 tests PCR que vous ferez pour
être prêt(e) pour la rentrée.
L’accessoire de l’été
Un string en
cuir. Pour préparer comme il se doit
votre séjour d’été au DONJON.
Lion
Amour
Vous ferez de nombreux
rêves érotiques durant ces vacances. En
cherchant leur signification sur Google,
vous vous rendrez compte que vous
êtes juste taré(e).
Gloire
Vous passerez vos vacances
nu(e), seul(e), à pêcher le saumon sur
un rocher. Et ça, c’est beau
Beauté
Méfiez-vous des Balances. Vos
parents vous remplaceront par l’un(e)
des d’eux, bien plus canon que vous.
L’accessoire de l’été
Un lardon.
Ce qui, esthétiquement, est ce qui se
rapproche le plus de vous.
Vierge
Amour
Saturne entre dans votre
champ astral avec l’étoile polaire. Aucune
idée de ce que ça signifie, mais
vous serez quand même célibataire
en août.
Gloire
Un enfant nul (pléonasme)
vous tiendra tête en répondant
« NAN ! » à tout ce que vous dites. Et
vous n’aurez aucune répartie. Pleurez.
Beauté
Même un panda sous Lexomil
semble plus enjoué que vous.
L’accessoire de l’été
Un poney.
Pour partir nu(e), sur son dos, vers des
contrées faites de fleurs et de paillettes.
Balance
Amour
La CATA totale ! Vous allez
perdre votre boulot, vos cheveux, votre
amour-propre, les gens vous lanceront
des cailloux et… oh non pardon, c’était
pour les Poissons, ça !
Gloire
Les gens aiment beaucoup
parler avec vous. Cela leur permet de
se rendre compte que leur vie n’est pas
aussi pathétique que la vôtre.
Beauté
Vous êtes comme André Rieu.
Vous ne vieillissez pas.
L’accessoire de l’été
Un préservatif,
pour vous protéger. C’est à cause d’imprudents
qu’on se retrouve maintenant
avec des stars de téléréalité.
Scorpion
Amour
Vous devrez choisir entre Julien
Lepers et Christine Boutin pour
passer une nuit. Cruel dilemme.
Gloire
Sur la route des vacances, vous
vous embrouillerez avec un automobiliste
après lui avoir crié « je te conchie,
dindonneau ! ».
Beauté
En changeant 3 lettres à Scorpion,
on obtient « excès de sébum pour
cet été ». Voilou.
L’accessoire de l’été
Un petit fouet.
Parce que ouuuuh vous avez été très
vilain(e)…
Sagittaire
Amour
Vous êtes le Mélenchon des
coquineries : toujours insoumis(e).
Gloire
Si vous arrivez prononcer 5 fois
de suite le mot allemand le plus long
« Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz »,
l’équipe de tmv vous offrira un verre.
Beauté
Sur la plage, on vous confondra
avec de la mie de pain.
L’accessoire de l’été
Un corbeau.
Annonciateur de la fin des temps. (ah
oui, au fait, c’est prévu pour le 28 août,
à 14 h 39)
Capricorne
Amour
Les Capricornes sont cool, doux, aimants et aimés, ils sont parfaits
et majestueux…
Gloire
… AHAHA on déconne, les Capricornes
sont juste comme les autres,
à vouloir un horoscope sympa qui les
flatte, alors qu’ils ne sont rien.
Beauté
Le « summer body » est une
connerie sans nom. Encore un truc inventé
par un Capricorne…
L’accessoire de l’été
Un cache-tétons.
Les vôtres ressemblent à du salami.
Verseau
Amour
L’amour n’attend pas. Ce qui
tombe bien, puisque vous êtes de toute
manière toujours à la bourre.
Gloire
Oh bah l’important, c’est d’y
croire, comme disait je sais plus quel
mec barbu. Disons, euh, Platon.
Beauté
Votre carrure de tranche de
massepain fera quelques jaloux/ses
cet été…
L’accessoire de l’été
Du déodorant.
Car vous n’en avez visiblement toujours
pas compris l’utilité…
Poissons
Amour
Vous aurez des nouvelles de
votre ex qui a un Q.I de poireau. Mais
vous aimez les légumes.
Gloire
Conseil d’ami, ne lisez pas la
partie « Amour » de l’horoscope des
Balances. Kissou.
Beauté
Les Poissons seront les plus
sexy de tout l’été. (on dit ça, car vous
êtes le dernier signe qu’on rédige et on
n’a plus d’idées)
L’accessoire de l’été
Un téton de poche. Car vous allez perdre l’un des
vôtres sur la plage cet été, ce qui est
tout de même assez con.
Nouveau décor Alors, ça y est, la saison d’actu est terminée. On n’a plus qu’à tout replier et qu’à tout ranger pour laisser la place à l’été, à l’insouciance, aux vacances ! Pour le Covid, qui a fait une jolie toile de fond encore cette fois-ci, il faudra plusieurs cartons. Des solides, bien fermés, avec un signe qui fait peur marqué en rouge dessus. Il ne faudrait pas qu’un stagiaire nous le ressorte au plein cœur de l’été !
Pour l’Ukraine, c’est tellement gros, tellement encombrant, que le plus simple, c’est de jeter un grand voile dessus. On ne le verra plus pendant les vacances et on n’aura plus qu’à le découvrir à la rentrée. La politique, on peut la laisser mais on la repeint en mode fun.
Un président en maillot de bain, au mois d’août, ça le fait toujours. Les migrants, le terrorisme, les fake news, l’Afrique et Taïwan, c’est tout au fond, avec le reste. On ne les ressortira que si on est vraiment obligés. Et le climat ? On n’en parle pas. On le sort tous les ans, on le met bien devant, en évidence, mais c’est comme si les gens ne le voyaient pas. Ça se fond dans le décor. C’est à peine si ça vaut le coup de le ranger.
Gros dossier cette semaine, dans notre numéro 420 de tmv : on vous a préparé un bon petit programme des festivals à faire, en Indre-et-Loire, histoire d’apprécier votre été comme il se doit.
Enfin ! Après deux étés quand même assez perturbés, c’est le grand
retour de la vraie saison des festivals. Et l’Indre-et-Loire ne manque pas
de ressources en la matière. Pour tous les goûts et dans toutes sortes
d’endroits, des grandes affiches à la programmation la plus pointue, tout le
monde peut y trouver son bonheur.
Il est temps de retourner flâner au vent de nos festivals et, pour vous y aider, on vous a concocté un petit guide (non-exhaustif) des temps forts de notre été tourangeau.
D’après le magazine Voici, Justin Bieber et Barack Obama seraient de grands fans de l’horoscope de tmv. Et on les comprend. Voici votre dose d’astrologie !
Bélier
Amour
Graouuu, vous allez lui donner
les 20 secondes les plus folles de
sa vie…
Gloire
Bon sang, mais quel massacre
quand vous chantez…
Beauté
Chouette semaine en perspective,
tout le monde vous fera des
compliments. Que des hypocrites !
Taureau
Amour
Il n’y a que 2 choses compliquées
dans la vie : trouver la sortie d’un
Ikea du premier coup et comprendre
les Taureaux en amour.
Gloire
C’est l’histoire d’un cheval qui
se fait cambrioler et attend les flics.
Alors il crie « Mais que fait la pouliche
?? » (ouaaaarf)
Beauté
Vous ne sentez pas très bon
dans les transports en commun. Les
gens vous jugent. Et moi aussi.
Gémeaux
Amour
Au moins, vous avez la cote
auprès du 3e âge…
Gloire
Vous, les Gémeaux, vous êtes
quand même exceptionnels. À part toi,
là, qui lis cet horoscope.
Beauté
Votre postérieur a un goût
de reviens-y.
Cancer
Amour
Vous êtes le running-gag de
la vie amoureuse.
Gloire
Force est de constater que vous
êtes en ce moment aussi utile qu’une valise sans poignée.
Beauté
Vous restez bloqué(e) au
stade de l’adolescence. Mais juste pour
les boutons et la voix ridicule.
Lion
Amour
Vous êtes tel le passage piéton
de l’amour : tout le monde vous
marche dessus.
Vous allez prendre une
amende… pour excès de beauté,
OUAATCHAA !
Vierge
Amour
Y a moyen de faire tchikitchiki
avec la personne à votre gauche…
Gloire
« Toujours au mauvais endroit,
au mauvais moment ! » Telle devrait
être votre maxime.
Beauté
Un pigeon vous fera caca sur
la tête. Disons, dimanche vers 17 h 34.
L’astrologie est une science exacte.
Balance
Amour
Comme le dit le proverbe hollandais, « le clou souffre autant
que le trou ». (et ne nous demandez
pas, pourquoi on met ça en rubrique
« amour »)
Gloire
Il faut se rendre compte que vous
dansez aussi bien qu’un homme-tronc
Beauté
Votre potentiel séduction est
décuplé avec l’arrivée des beaux jours (et
surtout des mojitos qui font croire n’importe
quoi à n’importe qui)
Scorpion
Amour
C’est sympa de lire cet horoscope
pour avoir un semblant de vie et qu’on prédise
votre avenir, mais il serait temps de
vous faire des ami(e)s maintenant.
Gloire
Révolution chez les Scorpions
qui vont enfin arrêter de prendre les gens
pour des jambons.
Beauté
Physiquement, vous êtes à la
croisée entre un nem et un wrap.
Sagittaire
Amour
Si on était un oiseau, on ferait
notre nid dans votre cœur. MOOOOH !
(mais on n’est pas des oiseaux, et vous
n’avez pas de cœur)
Gloire
L’herbe est toujours plus verte ailleurs. Ce qui tombe bien, puisque
vous adorez la fumer.
Beauté
Vous êtes un peu comme le
génie de la bouteille. Sauf qu’au lieu
d’en sortir, vous la videz.
Capricorne
Amour
Un panel représentatif
confirme que votre ex est élu(e) « déception
de la décennie ».
Gloire
Le travail, c’est pas la santé.
‘Suffit de voir votre tête.
Beauté
Votre carrière est au point
mort. Votre vie et votre motiv’ aussi.
Par chance, vous avez les plus belles
fesses du monde.
Verseau
Amour
Comptez sur votre hypocrisie.
Vous êtes très doué(e) pour entuber
les gens.
Gloire
Le FBI et la CIA vous observent.
Ils savent les cochoncetés que
vous regardez sur Internet, beeeeh !
Beauté
Oh bah foutu pour foutu, à
ce niveau-là y a plus rien à sauver…
Poissons
Amour
Eh beh,
comme disait Platon, avec vous on
n’a pas l’cul sorti des ronces !
Gloire
La chance ne frappe pas à
votre porte. Ce qui est normal, puisque
chez vous, ça sent mauvais.
Beauté
En ce moment, vous êtes
trop laxiste. Ou laxatif, je sais plus. Dans
tous les cas, vous laissez couler.
#VisMaVille Morena Paulas et Mac-Kenley Darius sont créateurs de mode et bénévoles à la table de Jeanne Marie. Réfugiés haïtiens, ils donnent de leur temps à l’atelier couture.
Ils devaient arriver en Espagne mais le sort en a décidé autrement. Suite à des tests PCR perdus à l’aéroport de Roissy, les voilà réfugiés en France, atterrissant finalement à Tours, chez une connaissance, en décembre 2021. Demandeurs d’asile, ils ont fui Haïti, ses violences et insécurités quotidiennes, menacés dans leur chair pour leurs opinions et pour ce qu’ils sont.
Car Mac-Kenley Darius, 29 ans et Morena Paulas, 25 ans, étaient là-bas des artistes émergents, designers et créateurs de mode reconnus, ayant habillé Miss Universe Haïti en 2021 et participé dernièrement au défilé de mode annuel, « Fortuny », à Grenade, en Espagne.
À Tours, ils ont très vite rencontré Damien, bénévole de la table de Jeanne Marie – association qui distribue des repas chauds à ceux qui poussent sa porte, qui les prend sous son aile. Les voilà propulsés à la tête de l’atelier de couture, avec comme défi de réaliser, pour les six ans de l’association, une collection pour un défilé de mode en à peine une semaine.
« Ils ont fait avec ce que l’on avait sous la main, du papier peint, des tissus… Cela les a motivés », assure Damien. La débrouillardise, les deux compères designers connaissent dans leur pays. « On a commencé dans la récupération des vêtements jetés. On récupère les tissus, tout accessoire permettant de créer autre chose ».
Dans le duo, Morena dessine des patrons, ajuste des perles sur des robes, s’occupe de la partie maquillage. Mac-Kenley, peintre et plasticien, a été formé à l’École nationale d’art de Port au Prince. Ensemble, ils ont créé leur collection « Minokan » avec pour but de « mettre en valeur la culture haïtienne vaudou, ses cultures ancestrales, à travers la mode ». Ainsi, des couronnes imposantes tutoient des tenues traditionnelles, flamboyantes, revisitées à travers le prisme des deux créateurs.
Ces derniers mois, réfugiés à Tours, les deux jeunes hommes s’occupent à l’atelier de couture de Jeanne Marie, essayant de ne pas perdre le fil de leur passion. « Nous aimerions faire découvrir notre talent à Tours. Aider les gens qui participent à la table de Jeanne Marie et leur créer des vêtements. Ils nous aident et nous souhaitons les aider aussi. »
En attendant, logés dans des foyers d’hébergement temporaire, Morena et Mac-Kenley apprécient la vie tourangelle paisible. « Nous pouvons marcher dans la rue tranquilles ici. » Soucieux de s’intégrer, ils vont s’inscrire à la faculté des Tanneurs, en langues étrangères et sociologie appliquées pour l’un, et en sciences humaines pour l’autre. Le duo cultivé devrait vite être remarqué.
Mon entreprise est-elle obligée d’embaucher des travailleurs handicapés ? Puis-je demander à mon entreprise des aménagements liés à mon handicap ? Entreprise adaptée : qu’est-ce que c’est ? On fait le point dans tmv, à l’occasion de notre dossier spécial sur le handicap au travail.
Mon entreprise est-elle obligée d’embaucher des travailleurs handicapés ?
Toute entreprise de plus de 20 salariés a pour obligation d’avoir 6 % de son effectif reconnu comme travailleurs handicapés. Si le quota n’est pas respecté, l’entreprise passe à la caisse, et verse à l’État une contribution OETH (Obligation d’emploi de travailleurs handicapés). L’argent servira à l’insertion des travailleurs handicapés.
Sous-traiter certaines tâches à des ESAT est un moyen de réduire le montant de cette taxe. Cependant, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent déclarer leurs travailleurs handicapés auprès du ministère du Travail. But du jeu ? Motiver les entreprises à mener une politique inclusive en termes de handicap au travail.
Puis-je demander à mon entreprise des aménagements liés à mon handicap ?
Non seulement je peux, mais l’entreprise est obligée d’adapter mon poste à mon handicap, si j’ai bien la reconnaissance de ma qualité de travailleur handicapé, délivrée par la Maison départementale des personnes handicapées. Si vous aimez les sigles, on parle donc de la RQTH donnée par la MDPH. CQFD !
Bon, ne poussons pas le bouchon trop loin : le toboggan pour accéder à votre bureau, hors de question. Les aménagements doivent être « nécessaires et appropriés », selon la loi. Fauteuil, rampe d’accès, recours à un interprète en langue des signes française… C’est à voir en concertation avec votre employeur, la médecine du travail ou des professionnels de l’ergonomie par exemple. Et pour tout cela, le chef d’entreprise peut solliciter un financement spécifique.
Entreprise adaptée : qu’est-ce que c’est ?
Attention ! À ne pas confondre avec un ESAT ! L’Établissement et Service d’Aide par le Travail relève du Code de l’action sociale, et en partie du Code du travail. L’entreprise adaptée est quant à elle une entreprise du milieu ordinaire.
Donc la référence, c’est le Code du travail, comme pour toutes les autres entreprises. La seule différence, c’est la proportion d’employés reconnus en situation de handicap, l’adaptation des tâches réalisées, et les aides dont bénéficie l’entreprise pour l’emploi de personnes handicapées. En Touraine, vous en connaissez peut-être certaines : le centre d’appel Handicall Tours, Socia 3 et ses services comptables, ou l’entreprise multi-services ANRH, entre autres.
Texte : Maud Martinez / Photo ouverture : archives NR ESAT de Montlouis Photo Hugues Le Guellec
#VisMaVille Canelle Penot est animatrice périscolaire. À Tours, elle jongle entre différentes écoles et l’association Courteline pour un métier prenant mais précaire.
Ce mercredi, autour de la table basse à hauteur d’enfant, Canelle Penot lance une partie de « La Chasse aux monstres » avec une poignée de petits de grande section maternelle, inscrits à l’accueil de loisirs du centre Courteline. Très vite, la quasi-totalité des autres enfants la rejoignent, attirés par ce qu’elle raconte, et sa voix à la fois grave et chaleureuse.
C’est ainsi que l’animatrice périscolaire aime son métier. « Utiliser et réinterpréter des jeux classiques pour leur apprendre des choses, comme leur raconter des histoires, les faire rire, réagir, fabriquer des objets qui a priori ne servent à rien… »
La pédagogie de l’animatrice s’appuie sur l’émerveillement et l’imaginaire des enfants qu’elle apprécie tant pour « leur inculquer des savoirs de base, sans stress, sans devoirs à rendre à la fin. Ainsi, en ce moment, on travaille sur l’espace et les planètes. Pour les mettre dans l’ambiance, je me suis mise, pendant le temps calme, à dessiner un ciel étoilé et ça les a intrigués ».
Canelle Penot voit son métier comme « jamais rébarbatif, toujours prenant », elle qui jongle entre l’accueil du midi dans des écoles de Tours, les fins d’après-midis dans l’aide aux devoirs et l’accompagnement des enfants et parents en difficulté à George Sand et Paul Racault, et l’accueil de loisirs à Courteline le mercredi ainsi que certaines vacances scolaires.
« J’adore cette diversité, avec des niveaux d’enfants différents et c’est aussi enrichissant pour eux d’avoir des animateurs avec leurs propres compétences. »
Mais Canelle Penot ne cache pas les revers de la médaille : l’épuisement parfois et la précarité. Car le rythme est décousu. Un animateur peut faire des journées de 7 h 30 à 18 h 30, parsemées de pauses, avec au final un contrat de 24 heures par semaine, comme celui de Canelle. Les contrats des 49 animateurs périscolaires actuels de Courteline oscillent entre 4 et 28 heures.
La tendance est à la professionnalisation du métier alors que certains le voient encore comme un job d’étudiants qui, en réalité, viennent plutôt en renfort lors des vacances scolaires. Le profil de Canelle Penot, 39 ans, arrivée à l’animation il y a 7 ans en reconversion, n’est en fait pas banal. Diplômée en librairie et histoire de l’art, elle a exercé différents métiers avant de pousser la porte de Courteline en 2015. Elle qui voulait être bibliothécaire s’est découverte dans ce métier.
« Au début je ne savais pas trop où j’allais mais je me suis rendue compte très vite que j’aimais ce travail et l’évolution que cela permet, de l’animation à la direction. » Aujourd’hui, la jeune femme ambitionne de passer son BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport), de faire ainsi plus d’heures, pour parvenir peut-être à un temps plein, combinant animation pure et direction. Elle cite en exemple le parcours du directeur actuel de Courteline, Romain Ménage, qui a démarré ici-même en étant… animateur.
L’ouverture du Café joyeux, à Tours, a mis en lumière l’emploi des personnes en situation de handicap. Dans l’ombre, les personnes handicapées n’ont pas attendu ce café pour travailler, comme c’est le cas dans les ESAT, Établissements et Services d’Aide par le Travail. Envie d’en savoir plus ?
Vendredi. Tout le monde s’affaire. On passe le balai, et on déplace les meubles pour accueillir le public. L’ESAT Les Vallées, à Luynes, a en effet choisi d’ouvrir ses portes au public le mardi 21 juin : « l’événement s’adresse aux personnes handicapées et à leurs proches intéressés par notre structure, bien sûr. Mais nous avons aussi déposé des dépliants dans les boîtes aux lettres du quartier, où les voisins ne savent pas toujours ce que nous faisons ici », explique Aline Palleschi, directrice adjointe de la structure.
Et la publication récente du livre-enquête Handicap à vendre par le journaliste Thibault Petit, pour dénoncer l’exploitation à bas coût des travailleurs et le filtrage en fonction de la productivité des candidats, n’est pas faite pour arranger les choses : « Bien sûr, les réalités décrites existent malheureusement dans certains ESAT, mais pas ici. Il faut bien comprendre qu’un ESAT n’est pas une entreprise, c’est un établissement médico-social. Mais nous avons conscience du risque de glissement », complète Aline Palleschi.
À Luynes, dans les ateliers « conditionnement », on fabrique des caissettes en bois pour des fromages de chèvre, on assemble boulons et pièces de plastique, on fabrique des boîtes de toutes sortes. Un peu plus loin, des ordinateurs servent aux prestations de saisie informatique. À l’atelier « espaces verts », on prend l’air : pour des entreprises ou chez des particuliers, l’équipe entretient les arbustes, pelouses et autres massifs de fleurs. D’autres travailleurs interviennent aussi pour du nettoyage de voiture 100% écologique (sans eau ni produits chimiques).
« Mais on n’est pas là pour faire du chiffre ! Le travail est un support à l’accompagnement des personnes que nous accueillons. » François est moniteur, et suit une douzaine de travailleurs dans leurs parcours respectifs. Avec ses collègues, ils créent des modes d’emploi illustrés, découpent les missions en tâches successives, ou adaptent les gabarits par exemple.
« On est là pour adapter le travail aux capacités de chacun, et pour valoriser leurs compétences. On se questionne en permanence : est-ce que la personne se sent bien dans son travail ? Je ne suis pas sûr que des employeurs du milieu ordinaire se posent ce genre de questions pour leurs salariés ! ». En témoigne la variété des temps de travail (partiels, mi-temps, temps plein), ou cet écran situé dans le deuxième atelier, qui diffuse chaque matin une vidéo de la kiné pour un échauffement physique avant d’attaquer la journée.
Moniteurs, assistante sociale, psychologue, kinésithérapeute… Ils sont en effet une vingtaine de salariés pour encadrer et accompagner une centaine de travailleurs. « C’est un métier riche, où l’humain a toute sa place. En dix ans passés ici, j’ai vu aussi comment évoluait la société, et notre défi est que l’ESAT évolue aussi. Ce sont des enjeux liés à la citoyenneté, » commente François.
Travailleurs extra-ordinaires
Manuela, 40 ans, est arrivée il y a dix jours. « Dans la restauration rapide, mon statut de travailleuse handicapée n’était pas pris en compte. L’aggravation de mes problèmes de dos m’a motivée à me tourner vers les ESAT, car je ne veux pas rester chez moi sans travailler. Ici, on travaille à son rythme, et après quatre ans sans emploi, je me remets dans le bain. » Son but : retourner dans ce qu’on appelle ici « le milieu ordinaire ».
Comme Manuela, de plus en plus de personnes arrivent à l’ESAT après un passage dans le monde des travailleurs lambda : « Historiquement, nos établissements accueillaient des personnes avec déficience intellectuelle, issues des IME (Instituts Médico-Éducatifs). Mais depuis la loi de 2005, le handicap psychique et social est aussi reconnu, et les parcours sont donc de plus en plus divers », ajoute Aline Palleschi.
L’ESAT est pour certains une simple étape après un monde ordinaire qui les a abîmés, où ils ne trouvent plus leur place ; pour d’autres, c’est un aboutissement. L’équipe y accompagne donc chacun vers son projet, qui signifie parfois aller travailler seul au sein d’une entreprise extérieure… toujours sous le regard vigilant et bienveillant des moniteurs, anges-gardiens de ces travailleurs qui ne sont pas sous nos yeux, mais qui n’en ont pas moins l’air joyeux.
Comme chaque mercredi, voici votre dose d’astrologie. Un horoscope garanti 100 % vérités. (bon ok, presque)
Bélier
Amour
Vous êtes tel un canard sans
tête, courant droit dans le mur.
Gloire
Bien des années après, il
s’avère que vous êtes toujours en train
de chercher Ornicar. Sans l’avoir jamais
trouvé (boulet).
Beauté
Météo France prévoit qu’il
fera très chaud cet été. (normal, quand
on vous regarde oh oh)
Taureau
Amour
On ne toucherait
même pas votre ex avec un
bâton. Et pourtant, c’est votre ex.
Posez-vous les bonnes questions,
gnurf.
Gloire
COMME DE PAR HASARD,
quand on change 328 lettres
à Taureau, ça fait Illuminati poil au
kiki. COMME DE PAR HASARD !
Beauté
Taureau/rototo, c’est du
pareil au même. Débrouillez-vous
avec ça.
Gémeaux
Amour
Soyez la baguette de pain des
relations : contentez-vous des miettes.
Gloire
Dimanche, vous serez attaqué(
e) par un lynx. Ce qui est tout de
même plutôt con en Touraine.
Beauté
Vous êtes plutôt canon pour
quelqu’un qui n’a pas inventé la poudre.
Cancer
Amour
Vous êtes la Élise Lucet de
l’amour : toujours à fouiner et chercher
la m…
Gloire
Après le pipi sous la douche,
vous sauverez la planète en prenant
votre douche à plusieurs. C’est bien.
Beauté
Vous faites la bouche en culde-
poule sur les photos. Mais ça ne vous
rend pas plus joli(e), vous savez ?
Lion
Amour
On dit pas que vous avez
chaud aux fesses, on dit juste qu’on
pourrait faire cuire un oeuf d’autruche
sur votre postérieur.
Gloire
Aucune, vous concernant.
Beauté
Votre petit slip en cuir, une
virée au donjon hot : zoupla, votre
week-end s’annonce caliente !
Vierge
Amour
Vous êtes constant(e) dans l’inconstance.
Et ça, c’est beau.
Gloire
La constellation du Patrick Sébastien
vous voit très haut placé(e) sur l’échelle
de la beaufitude.
Beauté
Que de sex appeal ! Dommage
que vous soyez Vierge, ça casse tout.
Balance
Amour
Vos goûts douteux et votre
désespoir vous pousseront à avoir une
amourette rapide avec un(e) Sagittaire.
Gloire
Le monde irait bien mieux si vous
mangiez des bébés les soirs de pleine lune,
mais booon, forcément vous n’écoutez jamais
cet horoscope. Retournez lire celui de
Femme Actuelle, tiens
Beauté
Fou mais vrai : vous sentez
l’endive au jambon.
Scorpion
Amour
Arrêtez de croquer dans le fruit
défendu. Y en a qui sont morts pour moins
que ça.
Gloire
Sans amis, vous finirez seul(e)
avec vos chats…
Beauté
… Puis ces chats vous mangeront.
Quelle fin bête et triste. A+ pour
une nouvelle dose d’optimisme !
Sagittaire
Amour
Au lit, on vous surnomme
« la girafe ». Car vous êtes un bon cou.
OUAAAAARF.
Gloire
Vous pensez toujours bien faire.
C’est chouette, mais arrêtez de faire tout
court, en fait.
Beauté
L’été approche, mais vous
avez le teint d’un Doliprane. La carrure
également, ceci dit.
Capricorne
Amour
Simuler, à votre âge ? Rooooh…
Gloire
Personne n’ose vous le dire, à part
moi : mais vous chantez faux.
Beauté
Votre caboche est comme
vos poches : vide. (allez vlan, celle-là
elle est méchante, mais je fais ce que
je veux, je suis payé pour)
Verseau
Amour
N’oubliez pas que tout finit toujours
par une rupture ou la mort. Bisou !
Gloire
grprgi’à) »(àç$ gio’u(ç»)’à-)_
rà(ç)_ »’(
Beauté
Oups désolé pour au-dessus,
mon chat a marché sur mon clavier.
Poissons
Amour
Si vous arrivez répéter 10 fois
de suite « Ce chat se sèche au chaud sans
chichis », votre vie amoureuse sera géniale. Sinon, tant pis, vous allez en BAVER !
Gloire
Un test de QI prouvera que vous
n’êtes pas le pingouin qui glisse le plus loin
sur la banquise.
Beauté
Une fois de plus, le mystère
est total avec vous, puisque vous sentez
le basilic.
#VisMaVille Jessy Gerin est conservatrice-restauratrice de tableaux et d’objets d’art en bois. Elle vient tout juste de s’installer dans le quartier des arts à Tours, ajoutant à sa palette le métier de copiste.
Un atelier de restauration de tableaux ouvert en pleine rue, ce n’est pas si courant. En général, le conservateur-restaurateur d’œuvres d’art recherche le calme propice à la concentration. Jessy Gerin, qui a connu pendant quatre ans l’effervescence du château de Chenonceau où elle s’occupait des collections et des restaurations en public, se trouvait au contraire trop isolée dans son atelier-domicile de Francueil.
Alors, quand elle a su que le local de la Boîte Noire, rue du Grand Marché à Tours, se libérait, elle a sauté sur l’occasion. Dans cet espace, le public peut se rendre compte de son double métier : restauratrice et copiste de tableaux.
Des toiles inspirées de Rubens, Rembrandt, Vermeer et Picasso s’y côtoient sous sa signature. Jessy Gerin aime tout peindre, « sauf les paysages et le contemporain », selon différentes techniques, découlant des époques, de la cire, à la tempera à l’œuf, en passant par l’huile. Quant à la restauration, « les techniques évoluent beaucoup, explique la jeune femme trentenaire. Elles deviennent très chimiques, comme le solvant appliqué en gel, le travail de plus en plus fréquent avec le PH pour mesurer la réaction de l’œuvre. Il faut régulièrement se former ».
Jessy Gerin voit sa mission de restauratrice comme celui d’une passeuse d’œuvres d’art. « Ce qui m’intéresse, c’est leur sauvetage. Je suis dans la peau du médecin et dans la transmission. On nous amène quelque chose qui est détérioré et notre objectif est de le rendre sain et lisible pendant des années. Que ce soit une œuvre de famille ou une œuvre classée, c’est du patrimoine que l’on transmet selon la même importance. »
Et si ce métier demande une maîtrise totale du geste, l’erreur est toutefois permise. « Dans le code déontologique, tout ce qu’on fait doit être stable dans le temps et réversible. Heureusement il existe des produits qui permettent de reprendre son geste si on était pas dans un bon jour », sourit celle qui maîtrise également la basse dans un groupe de musiciens professionnels.
Jessy Gerin fait ce métier depuis dix ans, après s’être essayée à la coiffure dans les salons de ses parents, en région parisienne. « Ce n’était pas pour moi. Je peignais et dessinais depuis toute petite, c’était ma voie. J’ai repris des études dans une école spécialisée pour cinq ans. » C’est le château de Chenonceau qui lui commande son premier chantier qui la fait venir en Touraine qu’elle n’a pas quittée depuis.
Son activité de conservation-restauration l’occupe en grande partie même si elle compte désormais se consacrer plus à la copie, en ouvrant aussi son atelier à des cours en septembre. « J’ai commencé par enseigner la copie, j’ai envie de m’y replonger. »
Envie de consommer local, mais sans savoir comment ? Vous pouvez aller au marché, faire la tournée des fermes ou fréquenter votre épicerie locale préférée… Et aussi suivre nos bons plans !
MAGASINS DE PRODUCTEURS
AVENTURES COLLECTIVES POUR FAIRE VIVRE NOS CAMPAGNES
La Ferme du Mûrier a ouvert à Saint-Cyr-sur-Loire en novembre 2021. C’est le magasin de producteurs le plus récent sur la métropole, où La Charrette à Chambray-lès-Tours et Tours de Fermes à Joué-lès-Tours fonctionnaient déjà sur le même principe. Lequel ? Des producteurs locaux s’associent pour créer leur propre magasin ! À Saint-Cyr, ils sont 14 associés (dont 11 qui assurent des permanences au magasin).
Pour Odile Canon, éleveuse de moutons à la Ferme de Touchelion, « l’aventure collective est passionnante, même si cela prend du temps. Et cela nous permet de vendre nos produits en direct, sans obliger les clients à se déplacer de ferme en ferme ». Les avantages sont finalement nombreux pour les clients comme pour les fermiers tourangeaux : « En faisant disparaître un intermédiaire entre nous et le consommateur, la rémunération est plus juste, et nous sommes plus sereins car on a un débouché assuré, à prix contrôlé. Cela peut permettre de développer nos activités et d’embaucher des salariés sur nos fermes. »
Au magasin aussi, des emplois ont été créés, avec une directrice, deux employés polyvalents, un traiteur, un boucher et une gestionnaire. Dans les rayons, 70 % des produits proviennent des fermes associées. Le reste est choisi en local (sauf pour des produits qui ne poussent pas chez nous, bien sûr), avec rencontre des producteurs et visite des fermes, afin de proposer de la qualité aux clients. Une clientèle qui se développe petit à petit, et que les producteurs souhaitent convaincre autour d’arguments simples : « Acheter ici, c’est soutenir le territoire, des familles entières qui font vivre nos campagnes. »
PANIER DE TOURAINE
DU LOCAL SUR LE WEB !
Depuis 2015, Christophe Marquis ouvre les portes de son garage du quartier des Prébendes deux fois par semaine. Aucune voiture n’en sort. À la place, des fruits et légumes, du fromage, des viandes ou des glaces rejoignent les paniers des clients qui ont pris le temps de commande en ligne leurs courses, avant de venir les chercher les jeudis et vendredis, ou de se faire livrer à domicile.
« En bons Parisiens, quand nous venions en Touraine avec ma conjointe, nous faisions le tour des fermes pour ramener de bonnes choses. Quand nous avons emménagé ici, les systèmes des AMAP ou Ruche qui dit Oui ne nous convenaient pas. Convaincu qu’il fallait aller vers le web, j’ai donc rencontré des producteurs, pour sonder les possibilités, et eux aussi avaient envie d’être présents sur internet, sans avoir le temps ou les moyens de le faire. C’est comme ça que Panier de Touraine est né : une plateforme de vente en ligne, alimentée par des producteurs locaux, et je m’occupe des ventes, des livraisons, du marketing, de la logistique ».
Cinq producteurs en 2015, une quarantaine aujourd’hui, et une centaine de clients chaque semaine : Panier de Touraine a ses habitués, retraités soucieux de leur santé, jeunes adeptes du circuit court ou familles du quartier. Les rejoindrez-vous ? Commande jusqu’au mardi soir chaque semaine sur www.panierdetouraine.fr
Et au supermarché ?
Prononcez le mot « circuit court », et dans certains esprits surgissent des images de bobos et autres hippies armés de paniers en osier qui font le tour des fermes ou des magasins spécialisés pour se nourrir en produits locaux. Mais faut-il forcément sortir des circuits classiques de la grande distribution pour consommer local ? « On travaille avec des producteurs locaux depuis très longtemps ! ».
Lionel Perrone, directeur du Auchan Tours Nord, n’hésite pas une seconde : « Nous avons une soixantaine de produits locaux en rayon aujourd’hui, des salades de Saint-Genouph, des charcuteries Hardouin, des bières locales… Il y a de tout ! ».
Chez Système U, le local a aussi toute sa place : « On fait ça depuis toujours, c’est dans l’ADN de la coopérative Système U », explique Stéphane Guillou, patron du Super U Chinon. Ce sont bien sûr les vins locaux qui tiennent là-bas la première place côté produits locaux. Mais ce n’est pas tout : « Crèmerie, charcuterie, fruits et légumes, miel, biscuits, farines… On a une vingtaine de fournisseurs autour de chez nous, chez qui nous achetons en direct. Mais les approvisionnements via la coopérative permettent aussi de miser sur du local : notre entrepôt de Savignyen- Véron (qui fournit les magasins U dans les départements 36, 37, 18, 41, 45 et 49) s’approvisionne dans la région. »
Pour les deux dirigeants, les réalités sont les mêmes, avec une vraie liberté dans le choix des produits qu’ils peuvent commercialiser, même si les produits locaux représentent une petite part du chiffre d’affaires et du nombre de produits en rayon. Tantôt des producteurs viennent à eux, désireux de commercialiser leurs produits en grande ou moyenne surface. Tantôt ce sont les enseignes qui partent à la recherche de nouveautés, pour répondre aux attentes de la clientèle.
Côté prix, Lionel Perrone explique ne pas négocier de la même manière qu’avec les grossistes, tout en essayant de conjuguer prix juste pour le producteur, et attractif pour le consommateur. Vient-on cependant en supermarché pour consommer local ? « Une partie notre clientèle est sensible au manger local, mais il existe aussi d’autres circuits pour cela. Et peut-être que nous ne faisons pas assez savoir que l’on peut trouver du local en supermarché ? » s’interroge S. Guillou. Les lecteurs TMV le sauront désormais !
Les drones privés sont de plus en plus nombreux en Touraine. Mais pour prendre de la hauteur et admirer Tours depuis les cieux, les règles du jeu sont strictes.
Pour un pilote de drone débutant, l’idéal est un drone à 4 hélices (quadricoptère). Léger, petit, solide, et maniable, pour un budget d’une centaine d’euros pour les premiers prix. Évidemment, si votre objectif est de faire des vidéos ou des photos, autant préférer les modèles déjà équipés plutôt que de scotcher votre vieux smartphone à l’appareil !
Formation : obligatoire ou pas ?
La formation au pilotage de drone est obligatoire si l’appareil pèse plus de 800 g. Et si c’est le cas, il faut aussi enregistrer l’appareil sur le site alphatango. aviation-civile.gouv.fr.
Nuit/Jour
La règle est simple : pas de vol de nuit ! Tout simplement pour éviter de gêner les hélicoptères de secours qui pourraient ne pas voir votre drone.
Distances à respecter
On pense d’office au fait de ne pas voler trop près des bâtiments. Le survol des personnes est par ailleurs interdit. Mais il y a aussi une altitude maximale autorisée ! 150 mètres au plus, et encore… Si vous êtes proche d’un terrain d’aviation militaire, ou d’un aérodrome ou aéroport, il faudra voler encore plus bas.
Tours or not Tours ?
Avec l’aéroport, la base militaire, et les hélicoptères de l’hôpital Trousseau, l’espace aérien de Tours est très strictement réglementé, y compris pour les drones. Pour savoir où voler, une seule solution : se géolocaliser sur www.geoportail.gouv.fr. Les zones en rouges sont interdites, et Tours centre en fait partie. Tout vol suppose donc une demande d’autorisation
#VisMaVille Arsène Kouakou, 26 ans, est le gérant de Konu, l’épicerie du soleil. Ce jeune commerçant veut mettre en lumière les produits exotiques, inspirés des saveurs de son enfance, en Côte d’Ivoire.
Rue Constantine, à Tours, une nouvelle devanture attire l’œil des passants, près de la fac des Tanneurs : celle de Konu, l’épicerie du soleil. Son gérant, Arsène Kouakou, a fait le choix de s’installer il y a 9 mois en plein centre-ville pour se démarquer des épiceries du monde de quartiers, plutôt tournées vers les communautés.
« Je souhaitais m’ouvrir à tous, partager, faire découvrir les produits exotiques que l’on ne connaît pas forcément, au plus grand nombre de personnes, dans une boutique lumineuse et aux rayons aérés. »
Et ça marche, puisque les étudiants et les habitants d’à côté s’arrêtent volontiers. Sur les étagères, se côtoient des produits essentiellement venus d’Afrique et des Antilles mais aussi d’Asie et d’Amérique latine : du baobab, du manioc, du taro, du gombo, de la pulpe d’açaï, de l’igname…
Arsène Kouakou a également sélectionné des produits moins connus comme la bouillie de mil du Mali, le netetou « qui vient du Sénégal et que l’on utilise dans la confection du plat traditionnel, le tierboudien ».
De prime abord discret et réservé, Arsène Kouakou devient intarissable lorsqu’il parle de ses produits, de leurs bienfaits à leurs usages en cuisine. Par exemple, « le fonio est la plus vieille céréale d’Afrique, nous révèle-t-il. Cela ressemble au sorgho, avec la consistance du sable ». Ce qu’il aime mijoter par-dessus tout ? L’attiéké alloco qui correspond à un couscous au manioc et du mafé accompagné d’un jus de bissap (à base de fleur d’hibiscus).
« Certains produits sont rares et nous allons les chercher directement auprès des producteurs, grâce à mon frère qui est grossiste en région parisienne et fait les allers-retours ainsi qu’à mes contacts locaux. » Arsène Kouakou compte d’ailleurs travailler encore plus étroitement avec des producteurs du Sénégal, de Côte d’Ivoire et de Madagascar pour renforcer les circuits courts et développer sa propre marque, Konu. On trouvera notamment du chocolat ivoirien, une rareté.
La Côte d’Ivoire est le pays d’origine d’Arsène Kouakou, arrivé en France lorsqu’il avait une dizaine d’années pour rejoindre son grand frère, suite au décès de sa mère qui l’élevait seule. Sa maman tenait une boutique de cosmétiques en Côte d’Ivoire et cela ne semble pas un hasard dans le fait d’ouvrir une épicerie pour Arsène Kouakou. « Je la suivais partout, dans sa cuisine, dans son magasin, j’ai le souvenir du beurre de karité frais. »
Ouvrir cette boutique représentait donc plus qu’un pari professionnel pour ce diplômé de commerce : un retour aux sources, à la famille. « Cela me tenait à coeur », avoue-il sobrement.
Texte et photos : Aurélie Dunouau
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Selon Arsène Kouakou, « Konu » signifie « bienvenue » dans un dialecte du Zimbabwe.