Chroniques culture : la sélection BD, un polar islandais et l’album de Mesparrow

LA SÉLECTION BD DE LA SEMAINE

Avec « Missak, Melinée et le groupe Manouchian » (Dupuis), Morvan et Tcherkézian nous racontent l’histoire des fusillés de l’Affiche rouge. Célébrés et panthéonisés, ces personnages aux destins hors du commun revivent dans cet ouvrage hyper documenté et passionnant.

L’Histoire, on la vit aussi à travers les aventures de ce pirate devenu corsaire que fut L’Olonnois. Dans « Le Marin des sables » (Albin Michel), Jérémie Royer adapte le roman de Michel Ragon, pour un résultat plein de bruit et de fureur, mais aussi de réflexion sur la vie qui passe.

L’Histoire plus récente celle-là, celle d’un camp de réfugiés au Sud Soudan sous les yeux de deux enfants : « L’Œil du Marabout » (Daniel Maghen) est un livre choc et poignant, où les couleurs de Pendanx peinent à masquer la douleur et l’égarement de l’être humain.
La noirceur de l’âme humaine, Simenon l’a côtoyée dans tous ses romans et « La Neige était sale » (Dargaud), adaptée par Fromental, ne déroge pas à la règle. Ce chef d’œuvre de la littérature noire est ici magnifié par un travail remarquable de Yslaire.

Au moment où les progrès avancent à pas de géant sur la connaissance de la Préhistoire, on saluera vivement ce « Peindre avec les lions » (Dargaud). Grolleau et Conzatti nous entraînent il y a 35 000 ans sur les traces de nos ancêtres, avec un album fort et féministe épatant.
Hervé Bourit

L’album

MESPARROW – L’ESSENCE VAGABONDE

Déjà le quatrième album pour la Tourangelle Marion Gaume et son complice Simon Carbonnel qui livrent ici onze pépites, entre chanson et électro, entre français et anglais, entre Terre et mer. Un équilibre délicat et subtil, où la voix prend toute sa place avec des ambiances calmes comme « Poussières d’étoiles », suivies de tourneries dingues (« Open up »).

Ici, tous les titres sont sublimés par des ambiances sonores toutes aussi différentes les unes que les autres, portés par des textes introspectifs et très personnels. De quoi attendre avec impatience toute sa série de concerts, dont un passage à Terres du Son, le 12 juillet prochain.
H.B.

Le polar

FROID COMME L’ENFER

Dans le milieu des auteurs de polars islandais déjà bien fourni, Lilja Sigurdardóttir s’est fait une place à part avec son écriture nerveuse et ses histoires à tiroir aux finals toujours très surprenants. Sa nouvelle trilogie, après le carton mondial de « Reykjavik Noir », est bien partie pour en faire la nouvelle figure incontournable de sa génération.

Rien ne manque en effet à cette histoire de double kidnapping à laquelle une enquêtrice doit faire face, ni les paysages de son île aussi tortueux que ses protagonistes, ni ses innombrables revirements de situations qui vous scotchent. Voilà donc un train-fantôme idéal pour les jours de pluie sans fin et les nuits blêmes sans lendemain, où il ne reste qu’à embarquer.
H.B.

 

Horoscope WTF du 13 au 19 mars 2024

L’astrologue a été relativement clément avec les Poissons. Pour tous les autres… bonne chance !

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Bélier

Amour

Les gens qui sentent des aisselles lisent 3 fois la même chose.

Gloire

Les gens qui sentent des aisselles lisent 3 fois la même chose.

Beauté

Les gens qui sentent des aisselles lisent 3 fois la même chose.

Taureau

Amour

La Saint-Valentin, c’était il y a un mois : Alors… vous avez brisé combien de
couples cette fois ? (vous savez si bien le faire

Gloire

Vous êtes comme les toilettes : toujours au fond à droite.

Beauté

Vous voyez, il y a les gens parfaits comme moi par exemple. Et puis, il y a le
reste. Il y a vous.

Gémeaux

Amour

Rien

Gloire

à

Beauté

battre

Cancer

Amour

Si vous êtes un peu triste, n’oubliez jamais que vous avez été un jour le spermatozoïde le plus performant. ♥

Gloire

L’important, c’est de participer
(phrase fétiche de ces losers de Cancer)

Beauté

Vous êtes magnifiquement magnifique et parfaitement parfait(e). (dommage que vous portiez ce prénom si laid…)

Lion

Amour

Argh, semaine catastrophique : vous vous rendrez compte que l’amour
n’existe pas et que vous finirez quand même seul(e) et aigri(e)…

Gloire

…Et que vos potes regardent secrètement
les émissions de Cyril Hanouna…

Beauté

…Et que la beauté intérieure chez vous, c’est de la vaste fumisterie. Bref, vraiment une sale semaine.

Vierge

Amour

Vous semblez vraiment désespéré(e)… Vous pourriez même copuler avec
un(e) Capricorne, c’est dire !

Gloire

Le temps passe, mais vous ne savez toujours pas si les chaussettes de l’archiduchesse sont sèches ou archi-sèches.

Beauté

En ce moment, vous pétez le feu.
Attention à la diarrhée.

Balance

Amour

Comme on dit, chaque pot trouve son couvercle. Mais le vôtre est ouvert depuis si longtemps que c’est tout moisi là-dedans.

Gloire

On a tous un côté artiste qui sommeille en nous. Mais vous, évitez de le réveiller par pitié…

Beauté

En verlan, beauté ça donne « tébeau ». Exactement comme toi qui me lis.

Scorpion

Amour

Votre vie sexuelle du moment est comme Xavier Dupont de Ligonnès : introuvable.

Gloire

Sale week-end pour les Scorpions qui se rendront enfin compte
qu’ils/elles font partie des pires signes astrologiques.

Beauté

Tout porte à croire que vous sentez le fenouil.

Sagittaire

Amour

Vous aimez les trous et le sucre.
Et si l’être aimé était un donut ?

Gloire

C’est l’histoire d’une vache qui fait partie de la police. Un jour, elle dit : « Halte, que personne ne bouse ! » Voilà c’est tout pour nous, A+ bisou !

Beauté

L’égalité homme/femme, c’est aussi dans votre couple. Echangez vos sous-vêtements avec votre conjoint(e).

Capricorne

Amour

Saint-Exupéry disait qu’aimer, c’est regarder ensemble dans la même direction.
En l’occurrence pour vous, la direction du frigo.

Gloire

Σshtagur ўĦĕя kazum Ώ (c’est une incantation magique. Vous allez vous
transformer en boudin de porte macroniste)

Beauté

Méfiez-vous des gens laids. (par exemple, ceux qui se trouvent en face de
vous là).

Verseau

Amour

C’est moche la vie sans des Verseaux autour de soi… (non on déconne, vous êtes l’un des signes les plus relous)

Gloire

Blaise Pascal disait : « La vie n’est bonne qu’à étudier et enseigner les mathématiques. » Blaise Pascal était donc un bon gros psychopathe.

Beauté

Vous êtes quand même vachement plus sexy que vos potes Capricorne et Lion.

Poissons

Amour

Coucouuu les Bidibous ! Si c’est la semaine de votre anniv, on vous aime. Sinon on s’en fout totalement. Bisou !

Gloire

Vous allez participer à Koh Lanta.
Mais comme vous avez toujours la dalle, que vous ronflez comme un porcinet et que vous êtes invivable, vous serez éliminé(e) le premier jour.

Beauté

Vos tétons gris ne nous font nichon ni froid. (de rien, celle-là elle est cadeau)

Gagnez des places pour Cendrillon Ballet Recyclable à Chambray-lès-Tours

Un peu de danse, ça vous dit ? Après Tutu et Carmen, Philippe Lafeuille se lance dans Cendrillon Ballet Recyclable, une relecture personnelle du conte de Perrault, explorant le thème de la métamorphose. Au programme ? Danse bien sûr, mais aussi humour, théâtre et arts plastiques.

Participez à notre tirage au sort pour gagner des places pour ce spectacle prévu à l’espace Yves-Renault, à Chambray-lès-Tours, le 7 avril prochain.

Envoyez un petit mail à redac@tmvtours.fr avec vos coordonnées (nom/prénom/adresse/ville/téléphone/email). Les gagnant(e)s seront recontactés à la fin du mois de mars.

 

Gagnez vos places pour « Ramon et les cigales » à Oésia

Ils sont de retour ! Ramon et les Cigales reviennent en Touraine et c’est du côté de la salle Oésia, à Notre-Dame d’Oé le 11 avril qu’ils donneront un de leurs shows dont ils ont le secret. Au menu ? Vingt-cinq (oui, oui, vingt-cinq !) musiciens sur scène pour de la chanson française, mais aussi du swing, du rock ou encore de la musette.

Pour assister à cette dose d’énergie, on organise un petit jeu concours : participez à notre tirage au sort en envoyant votre nom et prénom à redac@tmvtours.fr (objet : Oésia).

Les gagnant(e)s seront contactés par mail le lundi 1er avril (et non, ce n’est pas une blague). 

Horoscope WTF du 7 au 20 février 2024

Retour en force des Sagittaires cette semaine qui… sont en fait la risée de cet horoscope, désolé.

Bélier

Amour

Tout le monde vous aime, vous êtes canon, un bon coup, au top… (Voilà,
c’est ce qu’on aurait dit si vous étiez Balance)

Gloire

Uranus et l’étoile polaire seront dans votre champ astral jeudi. (aucune idée de ce que ça veut dire, mais ça fait chouette à écrire dans un horoscope)

Beauté

Vous marchez comme quelqu’un sous laxatif. No stress.

Taureau

Amour

Vous êtes le suppositoire de l’amour : vous allez droit au but et guérissez
tous les maux.

Gloire

C’est moche de n’avoir lu que l’horoscope dans ce numéro. On vous juge, vous savez.

Beauté

Une personne de votre entourage fantasme secrètement sur vous. Cette personne, elle est à votre gauche.

Gémeaux

Amour

Pas grand-chose à vous mettre sous la dent, vous vous contentez d’écouter vos voisins faire l’amour. C’est déjà ça.

Gloire

Comme disait Sartre : « L’enfer, c’est les autres. Et les Gémeaux. »

Beauté

Cette semaine, votre charisme de poutre ne donnera rien de bon.

Cancer

Amour

Pour passer la Saint-Valentin avec la plus belle personne à vos côtés, vous n’avez qu’à vous acheter un miroir. (MOOOH)

Gloire

Dites, ça vous dirait d’aller bosser plutôt que de lire cette connerie d’horoscope… ?

Beauté

Un cœur de pierre mais un corps de rêve : pas de doute, vous êtes bien Cancer !

Lion

Amour

Hello les aspirateurs ! Alors, ça fait quoi de ramasser seulement les miettes… ?

Gloire

Vous aspirez à de belles et grandes choses. Mais commencez déjà par aspirer votre salon, bande de crados.

Beauté

Vous illuminez notre quotidien par votre beauté même si vous n’êtes pas franchement une lumière.

Vierge

Amour

Eh oh, l’âme sœur c’est une expression ! Foutez la paix à votre frangine.

Gloire

Vous allez acheter une villa aux Bahamas et serez entouré(e) de diplodocus géants qui vous serviront des cocktails et… la vache, qui a vu mon LSD ?

Beauté

Trop sexy pour ce monde. Laissez une chance aux autres.

Balance

Amour

Vous êtes sous l’influence de K-Maro. Alors donne-moi ton cœur, baby, ton corps baby, je veux une feeeemme like youuuu.

Gloire

Il va vous arriver quelque chose de fou le 19 février. Quoi ? Je ne sais pas et je m’en fous complètement.

Beauté

Vous seriez quand même vachement mieux avec d’autres sous-vêtements et un autre prénom.

Scorpion

Amour

Votre pote Gémeaux a des fantasmes un peu louches avec vous.

Gloire

Arrêtez de pousser mémé dans les orties. Elle ne vous a rien fait, cette p’tite vieille !

Beauté

Comme dirait mon chat qui marche sur le clavier d’ordi : poiz »ràçé »’(_é »(çé20é »_&

Sagittaire

Amour

L’amour se trouve à tous les coins de rue. Mais vous êtes visiblement bloqué(e) à un rond-point.

Gloire

Les gens vous prennent pour un(e) pigeon. (Et ils ont bien raison !)

Beauté

Lent(e), toujours à vous accrocher aux arbres et à bouffer la bouche ouverte bêtement : pas de doute, vous êtes un koala.

Capricorne

Amour

Vous n’êtes pas un footballeur. Inutile de simuler autant.

Gloire

Allez au rayon équitation chez Decathlon® et achetez une cravache. Ainsi, vos fantasmes honteux passeront inaperçus.
#Astuce

Beauté

Le ridicule ne tue pas. La preuve, regardez votre coupe de cheveux.

Verseau

Amour

En ce moment, y a que moi qui vous aime bien. Un ratio plutôt pourri, vous en conviendrez.

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Comme les stagiaires de 3e qui bossent à notre place, youpi ! (on déconne, appelez pas l’inspection du travail)

Beauté

Dure réalité, mais vos tétons ne semblent pas très heureux sur votre corps.

Poissons

Amour

Vous êtes comme une biscotte : super craquant(e), mais votre cœur part en
miettes et ça en fout partout sur le tapis, c’est dégueu, BON SANG LES POISSONS VOUS ÊTES RELOUS !!!

Gloire

Rien et je m’en fous.

Beauté

Des policiers vont vous faire une fouille au corps. Et vous aimerez ça, bande de chaudières !

A Tours, des festivités prévues pour le Nouvel an chinois

#EPJTMV Le Nouvel an chinois a de multiples facettes : du réveillon en famille au défilé du dragon, il rassemble la communauté chinoise de Tours. C’est aussi l’occasion pour les habitants de la ville d’en apprendre plus sur la culture chinoise.

Depuis plus de vingt ans, la communauté asiatique de Tours célèbre elle aussi la nouvelle année du calendrier lunaire. Cette année, la célébration se fera à partir du 10 février. Les festivités sont organisées par l’association France-Chine Touraine, une association à l’origine 100 % française qui organise des cours de langue et des voyages à destination de tous les curieux.

Mais si le bureau est majoritairement constitué de Tourangeaux d’origine française, les membres de l’association et ceux qui participent à leurs événements sont, pour la plupart, d’origine chinoise.

Pour Li Zi Gao, responsable des projets, les membres de la diaspora chinoise ont toujours eu particulièrement à cœur de se rassembler et de se connaître entre eux. « Nous organisons souvent des repas et des sorties, pour cueillir de l’ail des ours par exemple (une plante aromatique prisée pour ses vertus médicinales, NDLR). Le Nouvel an, c’est le moment où les familles se retrouvent, mais c’est aussi une célébration dans l’espace public. »

C’est en effet l’occasion pour celles et ceux qui ont des costumes traditionnels de les porter pour défiler dans la rue, aux côtés du dragon savamment manié par les membres du club de kung fu et de tai chi France Shaolin de Tours. « C’est important parce que cela crée du lien entre les Français et les Chinois d’origine », estime le maître shaolin Shi Yanjun.

3 SEMAINES DE FESTIVITÉS

À Tours, Marie-Aude Ravet participe à l’organisation des festivités. Professeure de danse de l’association Aux Quatre Vents, la seule école de danse asiatique en France, elle associe ses étudiants au défilé du dragon et organise aussi de son côté un brunch le 11 février à Tours à Table, à partir de midi.

« Mais il ne faut pas se tromper, explique Li Zi Gao. Le Nouvel an chinois est mal nommé puisqu’il est aussi célébré par les Vietnamiens, les Malais et les Philippins. » D’ailleurs, les festivités ne comprennent pas seulement le réveillon du Nouvel an mais s’étirent sur trois semaines. « Les lampions rouges et les pétards rappellent la légende du Nouvel an. Ils auraient été allumés pour faire fuir un petit dragon qui enflammait les maisons pour s’amuser », raconte Li Zi Gao.

À PETITE COMMUNAUTÉ, VIEILLE CÉLÉBRATION

Justement, c’est l’année du dragon de bois qui commence le 10 février 2024. Elle est particulièrement symbolique aux yeux de Boun Phone Tiang qui nous enjoint toutes et tous à la prudence. « Il faudra aussi prendre une grande décision cette année, qu’elle soit bonne ou mauvaise », indique-t- il, plutôt soucieux.

Plus connu sous le nom de Monsieur Boun, ce Laotien d’origine chinoise célèbre aussi le Nouvel an dans ses trois restaurants. Ses parents avant lui le fêtaient avec leurs clients dans leur restaurant rue Victor-Hugo, le China-Town. Arrivés en France en novembre 1979, comme réfugiés politiques, ils avaient racheté ce restaurant en perte de vitesse, alors tenu par des Laotiens.

« En arrivant à Tours en 1981, il était très rare de rencontrer un autre immigré d’origine asiatique, se rappelle Boun Phone Tiang. Avec mes frères, nous allions faire le tour du lycée Konan, à Saint- Cyr-sur-Loire, où les enfants de cadres japonais étudiaient pour se sentir moins extraterrestres. »

Aujourd’hui, la communauté en Indre-et-Loire compte environ 200 familles, estime Li Zi Gao, un groupe assez restreint comparé à celui de Poitiers où l’on retrouve un institut Confucius et des étudiants chinois qui se sont installés définitivement en France. Cela n’empêchera pas de célébrer la nouvelle année en beauté et de faire découvrir la culture chinoise à tous ceux qui le souhaitent.

Mourjane Raoux-Barkoudah, journaliste en formation à l’EPJT

> Retrouvez le portrait et l’histoire de Boun Phone Tiang

 

 

Lightpainting : Dominique de Ré, un peintre dans la nuit

#EPJTMV Entre sa casquette d’ingénieur et celle d’exposant à Montlouis-sur-Loire, Dominique de Ré jongle entre différents rôles. Mais quand la nuit tombe, c’est de son appareil photo et de ses lumières qu’il s’arme, pour pratiquer du « lightpainting ».

« Avant, j’escaladais les murs et je passais par les fenêtres. Puis un jour, j’ai remarqué que 10 mètres plus loin, une porte était ouverte. » Sur ces mots, Dominique de Ré lâche son premier rire. Les fenêtres dont il parle, ce sont celles de ce lieu aux abords de Tours qu’il appelle « la grande halle », pour rester discret. L’ingénieur s’introduit ici pour pratiquer le « lightpainting », passion qu’il a développée il y a 2 ans.

Cette technique de photographie s’appuie sur de longs temps de pauses accompagnés de jeux de lumière. Ils permettent de figer les mouvements de celle-ci. « La lumière est le sujet central de mes photos. Mais elles permettent aussi de mettre en valeur un décor, d’où l’urbex », explique le photographe.

C’est pour sa passion qu’il se dédie à l’exploration urbaine. « Je cherche des lieux, je fais du repérage et je prépare ma performance en amont avant de venir la réaliser de nuit. Je peux passer deux heures sur place s’il le faut. » C’est à 19 h que le rendez-vous a été fixé pour le rencontrer. Il y restera jusqu’aux environs de 21 h.

Et ce ne sont pas que de grands hangars qui passent sous son objectif. « Le street art m’intéresse beaucoup, les lieux historiques aussi ou encore les tunnels ferroviaires », ajoute-t-il. Mais pas question de dévoiler les emplacements, pour éviter qu’ils finissent dégradés.

Et la lumière fut

L’avantage de ces lieux abandonnés, au-delà du décor, c’est l’environnement. Pas question de pratiquer son art l’été en pleine sécheresse dans la nature, car son éclairage principal, c’est le feu. « Ici ce n’est que du béton, il y a même de l’eau qui me permet de jouer avec les reflets. Alors, il n’y pas de risque », explique Dominique de Ré.

Toutes sortes d’éclairages l’accompagnent : des lampes – avec un tas d’accessoires à accrocher pour changer la couleur de la lumière, comme des bouteilles en plastique rouge, des guirlandes ou encore des porte-clés lumineux. Mais son outil principal, c’est un fouet de cuisine attaché à une laisse pour chien et remplie de paille de fer. « Quand je vais commencer, reculez-vous, vos vêtements risquent de prendre feu », lance-t-il sereinement. Il allume la paille, le feu prend, et le spectacle commence.

Texte : Axel Monnier, journaliste en formation à l’EPJT
Photos : Baptiste Villermet, journaliste en formation à l’EPJT

Coupe d’Afrique des nations : un « Village CAN » à Tours

#EPJTMV Jean-Christophe Kouassi est membre fondateur de l’association des étudiants ivoiriens de Tours. À l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations, il a mis en place un espace dédié à la diffusion de matchs pour les amoureux de football.

Les discussions fusent entre les clients, tandis que d’autres jouent au billard et que les serveurs slaloment entre les tables. Sur les murs de la salle, les différentes télévisions du bar, situé à proximité de la gare de Tours, diffusent le match Sénégal-Cameroun de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

Personne n’a l’air intéressé par la compétition qui rassemble pourtant tous les deux ans 24 sélections nationales. Personne, sauf un homme. C’est Jean-Christophe Kouassi, membre fondateur de l’association des étudiants ivoiriens de Tours. Et pour cause. Même s’il suit la CAN « depuis toujours », cette année, elle a une saveur bien particulière pour ce titulaire d’un master en Gestion de l’Énergie à l’Université de Poitiers, et bientôt d’un diplôme d’entrepreneur de l’Université de Tours.

Les nations s’affrontent depuis le 13 janvier et jusqu’au 11 février prochain dans son pays natal, la Côte d’Ivoire. Jean-Christophe, plutôt réservé, esquisse un large sourire lorsque l’on évoque le sujet. « Chez nous, c’est la fête mais nous sommes loin de notre pays. Outre les moyens financiers, nous ne pouvons pas aller en Côte d’Ivoire à cause des cours, regrette-il avant de poursuivre, il fallait trouver un moyen pour être en harmonie avec les festivités. »

Rencontres entre communautés

Afin de lutter contre le mal du pays, l’association a créé le « Village CAN ». Tout part d’une réunion où un membre de l’association suggère d’organiser une diffusion des matchs. Jean-Christophe Kouassi dirige alors le comité. « Le but est que toutes les communautés des pays qui participent à la CAN puissent regarder les rencontres », explique-t-il.

Après avoir contacté la direction de la résidence Crous de Grandmont, il obtient l’accès à une salle qui lui permet d’accueillir près de quarante supporters africains. Mais un problème se pose rapidement. Elle est « trop petite » pour recevoir du monde. L’étudiant contacte donc la municipalité pour se procurer un espace plus grand. « Elle m’a conduit à l’association “ Pluriel(le)s ” du Sanitas. J’y ai laissé mes coordonnées et on m’a recontacté pour voir dans quelle mesure on pourrait collaborer », précise-t-il.

Finalement, depuis le 23 janvier, entre 100 et 150 amoureux du ballon rond peuvent se réunir et profiter ensemble de la CAN depuis le quartier du Sanitas. Pour le moment, seuls quelques matchs sont prévus pour être diffusés dans le centre social. Le nouvel objectif de Jean-Christophe : trouver une salle encore grande pour la finale et y organiser une soirée mémorable.

Texte : Marie-Mene Mekaoui, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : Inès Figuigui, journaliste en formation à l’EPJT

David Jackson, la musique au « chœur » de tout

#VisMaVille Chef d’orchestre et pianiste franco-britannique, David Jackson est chef de chœur de l’Opéra de Tours depuis deux ans. Il multiplie les initiatives auprès des Tourangeaux, à l’instar de la « Maîtrise populaire » pour les enfants.

Installé au fond d’un fauteuil en velours rouge, David Jackson porte son regard sur la mise en place du décor du spectacle qui sera joué le soir même. Les plissures de chaque côté de ses yeux bleus trahissent son profond enthousiasme et sa joie contagieuse. Il plaisante : « J’ai le même âge que le chœur de l’Opéra de Tours (Rires). » Pour information, celui-ci a fêté ses 40 ans l’année dernière.

Chef de chœur de l’Opéra de Tours depuis deux ans, David Jackson initie de nombreux projets, qu’il appelle des « planètes ». Il préfère la métaphore céleste à celle du cœur. « Le soleil, c’est le chœur de l’Opéra, explique-t-il, et tout autour, nous avons les planètes. La première est la chorale populaire. »

Deux fois par semaine depuis deux ans, 220 participants se rassemblent pour chanter. Le virtuose souligne l’implication de ces Tourangeaux : « Les amateurs sont des éponges. Quand ils commencent à chanter ensemble, il y a de la joie. Ce n’est pas difficile de les motiver. »

Sur un autre astre, David Jackson reçoit, avec Marie Saint-Martin, professeure de chant, une trentaine d’enfants de moins de 11 ans issus de tous les quartiers de Tours. « Après un an de travail dans ces lieux, ils s’y sentent chez eux », confie-t-il en souriant. Les deux groupes se retrouvent sur scène, scellant ainsi la volonté de répandre la musique dans chaque recoin de la ville. Une autre planète encore, celle de « À Voix Haute », située à l’église Saint-Julien. Passants, habitués ou personnes isolées s’y retrouvent une fois par mois pour chanter à l’unisson.

Les deux années passées à l’Opéra de Tours ont été « fortes en projets de toutes tailles ». David Jackson a fait entrer cet art à l’école comme à l’Ehpad. Il retient tout particulièrement son expérience de préparation du chœur pour Thaïs de Michel Plasson, chef d’orchestre français.

Quand il dirige, David Jackson se laisse totalement happer par la musique. Il sautille au piano et ne peut s’empêcher de chanter. Impossible de le voir avec le traditionnel nœud papillon ou la baguette ! « Les choses dorées ne m’intéressent pas du tout. Moi, je suis ému par la musique. Je veux la partager avec les gens. »

 

Diplômé de l’Université de Durham et de la Royal Scottish Academy of Music and Drama de Glasgow, il quitte sa terre natale pour son premier poste en tant que chef de chant à l’Opéra national de Cologne, en Allemagne. Après des années à travailler à Paris, il s’est lui-même surpris à vivre à l’étranger : « C’est quelque chose qui m’a étonné. Je n’étais pas du tout comme ça quand j’étais adolescent. […] Je n’aurais jamais imaginé que je vivrais dans un autre pays, et encore moins que je parlerais d’autres langues (Rires). »

Une chose semble essentielle pour le franco- britannique : laisser les portes de l’opéra grandes ouvertes pour tous. Quand il commence à en parler, il perd ses mots. Sa langue natale revient au galop. « Je suis sensible au…. Comment dire ? (Longue pause) Politically, I’m very motivated dans ma vie privée. […] Si je peux amener ça dans le cadre professionnel, ça me fait vraiment plaisir. Musically, on a une responsabilité. »

Texte : Lou Attard, journaliste en formation à l’EPJT
Photos : Emma Sikli, journaliste en formation à l’EPJT

Belle table : on a testé la cuisine de L’Accalmie

Salle spacieuse et moderne, musique de fond, très légère : nous voici à L’Accalmie, pour goûter au menu concocté par le chef Arthur Viard, arrivé en 2022. La qualité est toujours au rendez-vous.

L’Accalmie est une adresse connue à Tours. Certes. Mais depuis 2022, le restaurant a changé de propriétaire et de ligne culinaire. Arthur Viard dirige les cuisines. Aurore Legrand Viard, sa femme, s’occupe du service. Le nouveau chef revendique une cuisine gastronomique préparée avec des produits frais. Une montée en gamme qui ne se paye pas forcément au prix fort.

Le midi, il est possible de prendre, comme nous, le menu Retour du marché à 25 €. On commence avec trois amuse-bouches qui annoncent la couleur. Arrive ensuite l’entrée : un ceviche de lieu noir, radis red meat et leche de tigre. Un intitulé long qui décrit pourtant une association de saveurs simple et soignée.

Le plat : un filet mignon de porc, purée de panais, champignons et jus réduit truffé. C’est la pièce maîtresse de l’ensemble. La viande parfaitement cuite et les assaisonnements habilement équilibrés montrent que le chef maîtrise sa partition.

Pour conclure, un entremets façon banoffee (pâtisserie anglaise à base de banane) accompagné d’un caramel beurre salé, de cacahuètes caramélisées et d’un sorbet banane. Une fin en douceur qui ne laisse pas sur sa faim.

Pour une occasion particulière ou pour le plaisir de bien manger, L’Accalmie est une adresse à garder en tête, du fait de son rapport qualité- prix notamment. L’équipe du restaurant est accueillante et chaleureuse. Le tout incite à profiter de l’instant.

Théo Lheure, journaliste en formation à l’EPJT


> L’addition : Menu Retour du marché (uniquement le midi) 25 €. Menu 36 € (entrée/plat ou plat/ dessert) et 46 € (la totale entrée/plat/ fromage/dessert). Des menus de 4 à 8 « temps » entre 55 € et 157 €.
> L’Accalmie, au 10 rue de la Grosse Tour, à Tours. Ouvert du mardi au vendredi de 12 h à 14 h et de 19 h à 21 h et le samedi de 19 h à 21 h.
> Contact Tél. 02 47 39 24 83 ou sur les réseaux sociaux : @laccalmietours sur Instagram et L’Accalmie sur Facebook.

 

 

Léonard de Vinci : film-événement à Tours et expos à Amboise

#EPJTMV Les Cinémas Studio et le Clos Lucé mettent à l’honneur les dernières années de la vie de Léonard de Vinci en Touraine.

À l’occasion de la sortie du film d’animation Léo, les Cinémas Studio collaborent avec le Clos Lucé et le château d’Amboise pour deux événements à ne pas manquer. Une avant-première et deux expositions qui dévoilent les coulisses du tournage. « C’est un projet assez exceptionnel », explique Doris Gruel, chargée de la distribution des films jeune public chez Little KMBO.

Tout commence lorsque Jim Capobianco, le scénariste de Ratatouille et co-réalisateur de ce nouveau film d’animation, se rend en repérage à Amboise. Après avoir travaillé pour Disney et Pixar, il se lance dans son premier long-métrage qu’il dédie à Léonard de Vinci. Un personnage qui fascine petits et grands. Un pari réussi selon Manon Lory (en photo), responsable jeune public des Studio, qui retrouve la magie des inventions de De Vinci dans la musique et les images du film.

Les indispensables exposés au Clos Lucé

Mais c’est aussi dans le but de déconstruire la magie de l’image animée que les deux expositions autour du film ont été pensées. Pour Doris Gruel, l’idée est d’éduquer à l’image et de découvrir ce qu’elle cache… des créateurs et des artistes ! Ce sont eux et leur travail qui sont mis en lumière au Clos Lucé où vont être exposés tous les indispensables du stop motion : dessins originaux, storyboards, têtes en latex, moules en silicones et patrons de costume.

Cerise sur le gâteau, on y retrouve aussi la maquette du Clos Lucé « qui prend un peu de place » confirme Paul Riffault, responsable pédagogique du projet. Il s’est rendu dans les studios d’animation à Saint-Peray, dans la Drôme, pour inspirer la scénographie de l’exposition. « C’est un atelier de Léonard des temps modernes, résume-t-il, avec des menuisiers, des éclairagistes et des mécaniciens ! »

À Amboise, ce sont les décors qui ont été reconstruits, pour faire revivre la vie de l’inventeur au sein des murs. Une façon de résister au « drame du cinéma qui est de créer des décors destinés à être jetés », rappelle Paul Riffault. Le montage des expositions a été facilité par la proximité des studios Foliascope, l’un des seuls en Europe capable de faire du stop motion.

Tout autant que Léonard de Vinci et la Touraine, c’est l’art de l’animation et ses maîtres que l’on célèbre. Rendez-vous, donc, aux Studio, le 27 janvier et jusqu’à la mi-avril, et mi-mai au château d’Amboise et au Clos Lucé.

Mourjane Raoux-Barkoudah, journaliste en formation à l’EPJT


> Samedi 27 janvier, avant-première du film : Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci aux cinémas Studio

 

Urbex : « Investir une usine est une manière de se réapproprier la ville et l’espace. »

#EPJTMV Olivier Chantôme est photographe et passionné par l’urbex. Il signe son premier livre Balsan (f)riche en mémoire (Ed. La Bouinotte) en février 2023. Il nous en dit plus sur cette pratique.

D’où vient l’urbex ?

L’urbex est une discipline anglo-saxonne qui vient des États-Unis et de l’Angleterre. Elle s’est développée dans les années 80-90 dans un contexte de fermetures d’usines. Ceux qui le pratiquent ont investi les lieux de travail pour remettre en cause leur arrêt et contester les principes libéraux de la grande ville.

En France, l’urbex a émergé en lien avec le mouvement des cataphiles (individus qui explorent les catacombes, NDLR), punk et du graffiti. Des éléments disparates qui se sont agrégés à des emprunts de la culture anglo-saxonne pour que la pratique s’implante dans l’Hexagone.

Y a-t-il une dimension politique à la pratique de l’urbex ?

Oui. Investir une usine dans une friche urbaine industrielle d’une ville moyenne est une manière de se réapproprier la ville et l’espace.

Y a-t-il un profil type des personnes qui explorent les lieux abandonnés ?

On trouve des profils de différentes origines sociales. La pratique ne se limite pas à une élite. On a tendance à voir des hommes, mais les femmes font aussi de l’urbex. Même si elles en pratiquent plus souvent accompagnées que seules, pour des raisons de sécurité. Cette hétérogénéité des profils s’explique par la diversité des lieux dans lesquels on retrouve les bâtiments abandonnés, dans les grandes villes ou à la campagne.

Alors que la pratique est illégale, pourquoi est-elle de plus en plus tendance ?

La tendance et l’illégalité de la pratique sont paradoxales. Cela s’explique car on en parle davantage, notamment sur les réseaux sociaux. Officiellement, la pratique est illégale mais tolérée. Explorer une usine abandonnée n’occasionne pas de problème avec la justice.

Mais, entrer dans des bâtiments privés ou des maisons abandonnées, les conséquences diffèrent car les propriétaires peuvent légitimement dire que c’est une infraction. Malheureusement, cela génère des dommages collatéraux. De plus en plus de lieux sont visités et dégradés par des personnes qui ne connaissent pas « les règles » de l’urbex. On doit sortir du lieu exploré dans l’état où on l’a trouvé, sans casser ni dégrader.

Toujours dans les dérives, certains marchandent l’urbex. Ils révèlent ou organisent des visites guidées de lieux interdits. Or, une des règles de l’urbex est de ne pas donner les localisations pour ne pas qu’ils ne soient pas trop fréquentés.

Propos recueillis par Marie-Mene Mekaoui, journaliste en formation à l’EPJT
(Photo DR)


> Retrouvez notre reportage « Urbex : sur les lieux abandonnés » en cliquant ICI.

 

L’urbex : retrouver l’âme des lieux oubliés

#EPJTMV Les ruines sont l’essence de l’exploration urbaine. L’histoire derrière celles-ci, aussi. Près de Tours, un parc immobilier a déchaîné les procès et fait verser des larmes. Mais il fait aujourd’hui le bonheur de quelques aventuriers, passionnés d’urbex.

Près de Tours, le long d’une route d’une commune voisine, un paysage de pavillons abandonnés attire l’œil des passants. Vitres, portes et escaliers ont été retirés de ce chantier pourtant presque achevé. Ils ont laissé place à des murs recouverts de tags. Les lieux sont-ils complètement vides ? Pas tout à fait. Entre deux maisons, quelques adolescents courent et se cachent. « Eux, ils doivent venir pour casser », suppose Axel. Ce déménageur de 32 ans est ce qu’on appelle un urbexeur. Le nom est tiré de la pratique qui le passionne : l’urbex, pour « urban exploration ». En français, l’exploration urbaine.

Ce lieu abandonné, qui était censé être un village de vacances, est devenu un repaire pour ces passionnés. « Avant, je posais des compteurs Linky, je travaillais dans la commune d’à côté et comme tout le monde, j’ai vu les maisons abandonnées. Depuis, je suis venu une quinzaine de fois ici. »

Sur ce terrain, des morceaux de verre et des tuyaux traînent par terre, des mousses isolantes moisies pendent au plafond. L’intérêt semble minime. « Ce qui me passionne, c’est l’histoire qu’il y a derrière. Et ici, il y en a une. Quand vous explorez des châteaux abandonnés, vous tombez sur des lettres, des correspondances, des documents qui racontent la vie que ces lieux ont connu. »

L’histoire n’est pas toujours très joyeuse. Ce lieu devait devenir un village vacances avec piscine, balnéothérapie et restaurant de 250 couverts dans 11 hectares de nature. Mais la société en charge du chantier met la clé sous la porte en 2012. Le projet a déjà pris trois ans de retard. « Les entreprises sont venues et ont récupéré tout ce qu’elles pouvaient ! Regardez, il n’y a plus de gouttière, plus d’escalier, plus aucune fenêtre », pointe du doigt Axel alors qu’il se balade dans ce qui aurait dû être une rue. Les ruines des habitations, de la piscine et du gymnase gisent dans le froid hivernal.

Un second souffle

Le lieu reprend vie quand les urbexeurs s’en emparent. « C’est tellement connu que beaucoup de gens y viennent. Or, plus il y a de passage, plus c’est dégradé », juge Axel, fort de son expérience. Il a décidé d’organiser une partie de sa vie autour de cette passion. « Quand tu pars en vacances, tu regardes les lieux où tu vas aller faire un tour. J’ai même mis un matelas à l’arrière d’une voiture pour partir explorer des lieux sur plusieurs jours. »

Plus loin, l’aventurier nous conduit dans ce qui semble être un ancien gymnase. Ici, aucune trace de parquet, mais les rayons du soleil qui traversent le toit troué illuminent les quelques tags. Le silence n’est rompu que par les gouttes d’eau qui tombent des plafonds. Pour le jeune homme, plusieurs types d’explorateurs existent.

« Tout le monde connaît les casseurs. Ce sont ceux que personne n’aime car ça ne sert à rien de casser. Les tagueurs aussi, quand c’est du béton comme ça, pourquoi pas si c’est beau. Mais certains taguent même de très vieux châteaux, c’est dommage. Quant aux photographes, ils sont nombreux parce qu’ils adorent ça. Et il y a aussi ceux que j’appelle les brocanteurs qui viennent récupérer des objets pour les revendre. » Il ne dira pas dans quelle catégorie il se situe.

Une pratique dans l’ombre

Alors que la visite du gymnase se termine, l’heure est venue de quitter les lieux, sans faire trop de bruit. La discrétion est le maître mot de cette pratique. Si rien en soi n’interdit d’explorer de vieilles ruines, bien souvent, celles-ci se trouvent sur des propriétés privées où il est interdit de pénétrer.

Direction un nouveau lieu ? Pour aujourd’hui, non. Il faudra d’abord passer quelques heures à en repérer un. Il n’est pas dans la coutume de partager la localisation des « spots ». La recherche fait partie intégrante de la passion. « Je suis abonné à tous les sites d’urbex. Dès que je vois la photo d’un lieu, je fais des recherches avec les images pour les trouver. Je regarde de vieilles cartes postales aussi », conseille Axel, sans en dire tellement plus. Avec un peu de chance, il l’espère, son prochain lieu d’exploration sera tout autant chargé d’histoire.

Clara Demajean et Axel Monnier, journalistes en formation à l’EPJT
– Photos : Emma Sikli, journaliste en formation à l’EPJT


> Retrouvez l’interview d’Olivier Chantôme, photographe et spécialiste de l’urbex en cliquant ICI

 

Quiz Room : on a testé pour vous la nouvelle salle de jeu

#EPJTMV Chacun devant un pupitre avec écran et buzzer, les lumières tamisées et une voix pour nous guider dans le jeu, c’est ainsi qu’a commencé notre partie chez Quiz Room, la nouvelle salle de jeu tourangelle autour du quiz.

En plein centre-ville de Tours, la salle aux tons jaune et bleu est immanquable. « Salut à tous ! », nous lance joyeusement Emma, la responsable de l’établissement. S’ensuit un temps d’explication du jeu et de ses subtilités et nous voici dans la salle, tous devant un pupitre qui porte notre surnom. Très professionnellement, mes collègues, Camille, Florian et Jules ont bien voulu m’accompagner pour tenter l’expérience de cette salle à l’ambiance « jeu télévisé. »

Une voix attire immédiatement notre attention, celle d’Ambre, le robot qui dicte les règles et dirige la partie. « Bienvenue chez Quiz Room. Le jeu où ce n’est pas la taille du savoir qui compte, mais la façon dont on s’en sert. » Il est clair que ce ne sera pas un simple quiz, la stratégie semble avoir une importance toute particulière.

La salle propose neuf thématiques de quiz pour renouveler ses parties. Chaque session dure une heure minimum soit deux parties complètes avec la possibilité de prolonger l’expérience selon la disponibilité des salles. Et puisqu’on est aussi gourmands pour se restaurer que pour s’amuser chez tmv, on a réservé trois parties : deux quiz « originaux » avec des thèmes variés et un quiz « what the fuck » qui nous a pour le moins surpris.

Pupitre de quiz room composé d’un écran et de quatre buzzers. Photo : Baptiste Villermet

Un jeu immersif et stratégique

Chaque pupitre est composé d’un écran et de quatre buzzers. Une partie classique se décompose en trois manches. Durant la première, une question est posée, quatre réponses sont possibles et une seule est correcte. Tous les joueurs peuvent marquer des points. La deuxième manche demande d’être rapide, car seuls les trois premiers joueurs à répondre juste auront des points. La troisième peut renverser complètement la partie. Seul le premier joueur qui répond correctement remporte les cinq points mis en jeu et pour les retardataires, en cas de réponse incorrecte, c’est deux points en moins.

De la lumière au son, toute la décoration de la salle est faite pour rappeler un environnement de plateau télé. Durant le jeu, les joueurs sont aussi et selon la situation éclairés de lumières de couleur différentes. Ambiance « Qui veut gagner des millions » garantie !

Très vite, il est devenu évident qu’Ambre ne mentait pas concernant la stratégie. Quatre bonus utilisables deux fois chacun, sont mis à disposition de chaque joueur au début de la partie et peuvent être utilisés à raison d’un joker par tour et par personne. Entre chaque manche, des mini jeux vous permettront d’étoffer votre réserve.

En plus de cette subtilité, le thème des questions est affiché quelques secondes à l’avance pour laisser aux joueurs le temps d’utiliser les jokers à leur disposition. Alors ayez bien connaissance des forces et faiblesses de vos adversaires pour agir vite si le thème de prédilection d’un autre joueur apparaît.

Rhaïs Koko et Florian Pichet en pleine partie. Photo : Baptiste Villermet

Un lieu pensé pour la convivialité

Ouvert depuis le 1er décembre, Quiz Room veut proposer également un espace de détente avec canapés et boissons softs. « On est actuellement en train de tenter d’obtenir la licence pour les alcools, souligne Emma. J’ai toujours aimé la relation client. Mais avec Quiz Room, l’expérience est spéciale car on vend du fun. Les meilleurs joueurs obtiennent même des cadeaux. »

Dans les deux salles de jeux, le nombre de joueurs minimum est établi à quatre et peut monter jusqu’à 18, ou 36 en tournoi sur deux salles. Quiz Room est accessible aussi aux enfants avec un format « kids » pensé pour les 8-12 ans.

La seule ombre au tableau durant cette séance test sera le prix. Si Quiz Room a très gentiment proposé de nous offrir les parties, la grille de tarifs nous a semblé un peu excessive pour faire de l’activité une expérience accessible à tous. Ainsi pour une heure de jeu soit deux parties, comptez 20 à 24 euros par personne (selon le nombre de joueurs). Mais fait important, les étudiants bénéficient d’un tarif à 15 euros les mercredis et dimanches.

Comme évoqué précédemment, on vous laisse la possibilité de prolonger l’expérience pour 6,60 euros par partie ajoutée ainsi que le loisir de personnaliser vos questions moyennant tout de même 60 euros.

Malgré tout, « les gens repartent toujours d’ici heureux », assure Emma. Et soyons honnêtes, nous avons passé un très bon moment. La preuve : certains dans l’équipe parlent déjà… d’y retourner !

> Quiz Room, au 14, rue Néricault-Destouches à Tours. Ouvert du mardi au dimanche. Réservations et infos sur quiz-room.com/villes/tours

Rhaïs Koko, journaliste en formation à l’EPJT
Photos : Baptiste Villermet, journaliste en formation à l’EPJT

Tours : Monsieur Boun, restaurateur aux mille vies

#EPJTMV À la veille du réveillon du nouvel an chinois, Boun Phone Tiang se rappelle son parcours, de ses débuts comme serveur à l’achat de son dernier restaurant. En même temps que ses origines se rappellent à lui.

Tia Gourmet est à ses couleurs : vert jade et bleu canard. Le patron de deux autres restaurants tourangeaux a choisi un nom court et facile à retenir, comme pour celui qu’il a racheté au tribunal de Tours en 2009.

« J’ai su que ce local, avenue de Grammont, était en liquidation judiciaire, alors j’ai tout de suite fait une offre au tribunal. Au téléphone, la greffière m’a demandé comment je voulais appeler ce nouveau restaurant. Elle m’a pris de court, j’avais sous les yeux un carnet rouge que j’avais trouvé dans un hôtel alors je lui ai dit « Mao ». J’ai reçu beaucoup de critiques mais j’ai essayé de dépolitiser ce nom, de jouer sur le côté ludique de la décoration plutôt que sur l’histoire. »

De Vientiane à Tours

Lui aussi s’est fait un nom. « Il est génial Monsieur Boun ! », lance un des serveurs chez Tia Gourmet. Son nom complet, c’est Boun Phone Tiang, mais tout le monde l’appelle Monsieur Boun. Avec son col roulé noir et ses lunettes, il en impose. « Il va falloir mieux s’habiller mieux », leur avait lancé leur père, à ses frères et lui, avant de quitter le Laos. « Pour la première fois de ma vie, j’enlevais mes tongs et je mettais un jean », plaisante le quinquagénaire.

On est en novembre 1979, il a 10 ans et il arrive à Paris sous la neige. « Notre père nous avait donné un billet de 500 francs pour aller à la boulangerie. Je voulais tout acheter ! La vendeuse n’avait même pas de quoi nous rendre la monnaie. »

Il a l’air ému en retraçant sa vie qui le conduit du 15e arrondissement de Paris à Vitry-sur-Seine, puis à Dijon avant l’installation définitive à Tours. « Mes parents nous prévenaient toujours deux jours avant notre départ. À Vitry, nous avions rencontré une amie chinoise qui nous avait rappelé que nous avions une tante à Chenôve, près de Dijon. Nous sommes partis du jour au lendemain. Nous ne sommes restés là-bas qu’un an avant de nous installer à Tours, où mon père avait décidé de racheter une épicerie tenue par des Laotiens. »

« Je dormais pendant les cours de catéchisme »

Son sens des affaires, Monsieur Boun semble le tenir de son père. « Il avait appris que cette épicerie asiatique à Tours marchait mal en regardant la télé. Je ne sais même pas avec quel argent il l’a rachetée puisqu’il avait tout perdu au Laos. Et à Chenôve, il travaillait à l’usine », s’étonne encore Monsieur Boun.

Comme sa mère est bonne cuisinière, la famille installe quelques tables dans le fond de l’épicerie, qui devient rapidement un restaurant à part entière. « Comme je faisais plus grand que mon âge, j’aidais au service. À midi je filais au restaurant, j’enfilais un kimono et je mangeais cinq bols de riz blanc dans la cuisine avant de prendre les commandes. Je n’allais pas boire des cafés à Jean Jaurès avec les copains après les cours pour assurer le service du soir. Et du coup, je dormais pendant les cours de catéchisme. »

Un jour, c’est Monique Ruchet, la directrice de l’école du Sacré-Cœur en personne, qui vient déjeuner au restaurant familial. Le lendemain, elle l’attend au portail… pour lui annoncer qu’il aura désormais la permission de dormir en cours de caté.

L’homme d’affaires

Comme son père, c’est en suivant l’actualité que Boun Phone Tiang devient homme d’affaires. Il apprend ainsi que les cartes à puce font fureur à Hong Kong et lance une affaire de vente au détail en France. Son premier client, c’est Palaf Solde, le créateur de la boutique de déstockage Mistigriff à Tours.

En 1997, il part en backpack tenter sa chance dans la téléphonie mobile à Hong Kong. Mais le pays ne lui plaît pas. « Les Chinois n’ont pas le même sens de l’humour que moi. Au bout d’un moment, je réalise que la France est mon pays. Et puis les affaires ne marchent pas si bien… »

Commence alors sa vie de Monsieur Boun : il reprend son premier restaurant, l’Indochine, qui marche mal, alors qu’il n’avait pas souhaité garder celui de ses parents. « On avait tellement trimé dans cet endroit qu’aucun des enfants n’avait envie de continuer à y travailler. » Au bout du compte, il finit tout de même par bosser dur toute sa vie.

Aujourd’hui à la tête de trois restaurants et d’un supermarché de produits exotiques à Notre-Dame-d’Oé (Tia Supermarché), il semble soucieux. Avec la nouvelle année qui se présente sous le signe du dragon de bois, il nous prévient tous : « Il faudra prendre une décision cette année, qu’elle soit bonne ou mauvaise. » Avec 70 familles d’employés sous sa responsabilité, il s’agira d’être prudent.

« Nous sommes des invités »

S’il est fier de rendre visible ses origines ? Il estime plutôt avoir recréé un monde fermé. « Les Asiatiques sont des gens discrets. Mon père répétait souvent : « Nous sommes des invités ! » pour que nous ne nous attirions pas d’ennuis. Parce que s’il arrivait quelque chose, on se serait d’abord tourné vers nous… »

En quittant Vitry-sur-Seine, la famille quitte aussi la communauté laotienne de Paris. Les enfants sont obligés de parler français avec leurs amis. À Tours, il est rare de rencontrer d’autres Asiatiques. « Parfois, on allait faire le tour du lycée Konan où étaient scolarisés les enfants de cadres japonais installés en Indre-et-Loire. Pour se sentir moins extraterrestre. »

Aujourd’hui encore, il est agréablement surpris de rencontrer quelqu’un qui lui rappelle ses origines. Et touché de se raconter, du petit garçon en tong à Vientiane jusqu’au restaurateur aux mille vies ici, à Tours.

Texte : Mourjane RAOUX-BARKOUDAH, journaliste en formation à l’EPJT Photo : Inès FIGUIGUI, journaliste en formation à l’EPJT

A vos bulletins… Prêts, votez !

Et si c’étaient elles, les véritables vedettes de cette année 2024 ? Bien plus que Gabriel Attal, plus jeune Premier ministre de l’histoire de France, et bien plus encore que les JO de Paris 2024, les élections feront parler. Depuis la création du suffrage universel en 1792, c’est la première fois qu’autant de scrutins (présidentiels, législatifs, régionaux, et municipaux) ont lieu la même année.

Et pour cause, 4,1 milliards de personnes sont concernées dans 68 pays. Cela représente la moitié des habitants de la planète. Un record. Parmi eux, on retrouve notamment les États-Unis, le Brésil, le Mexique, la Russie mais aussi le Sénégal et l’Inde.

Autant de pays, et de scrutins, qu’il faudra surveiller dans une atmosphère mondiale déjà extrêmement tendue. Et comme le disait l’ancien Premier ministre, Jean Pierre Raffarin : « Les élections n’effacent pas les problèmes. » Serviront-elles au minimum à les mettre en lumière, dans une année que beaucoup d’observateurs annoncent décisive pour le maintien de la démocratie et d’un retour à la paix dans le monde ?

David Allias

Les rues de Tours se féminisent

#EPJTMV Des femmes, à Tours, il y en a beaucoup. Des rues portant les noms de femmes, en revanche, beaucoup moins. La municipalité cherche cependant à atténuer ce manque de visibilité dans l’espace public.

À Tours, il y a des femmes. Cette nouvelle, qui ne surprendra pas les plus observateurs de nos lecteurs, implique qu’on en croise souvent dans la rue. Pourtant, en 2020, moins de 5 % de ces mêmes rues portaient le nom de femmes.

La municipalité actuelle, consciente que ce pourcentage est loin d’être paritaire, s’est engagée à féminiser les noms des lieux publics. La consultation citoyenne « La rue est aussi à nous » a permis de déterminer une liste de 50 noms de femmes à utiliser pour nommer les nouvelles voies de la ville. Dernière étape en date, franchie fin décembre, avec la désignation de 6 nouveaux lieux publics portant le nom de femmes (voir carte).

Ces rues n’existent pas encore et seront nommées lorsqu’elles seront créées. D’autres viendront, puisque c’est un projet à long terme de la mairie. On y va lentement mais sûrement. Depuis 2020, 42 lieux publics ont été baptisés avec le nom de femmes illustres. C’est une augmentation de 60 % des rues portant le nom de personnalités féminines à Tours.

L’objectif est de rendre les femmes plus visibles au sein de l’espace public. Christophe Dupin, adjoint au maire, tient beaucoup à cette mesure symbolique : « Nous allons continuer : il reste trois ans de mandat. C’est une dynamique qu’il faut prolonger. Nous devons poursuivre cet effort afin de mettre les femmes plus à l’honneur. » Seul reproche fait par certains : pas assez de Tourangelles parmi les récentes nominées.

Noé GUIBERT, journaliste en formation à l’EPJT

Diététique et réseaux sociaux : « J’ai commencé à tourner des vidéos après des consultations avec des jeunes »

Ysaline Benakli est un pur produit tourangeau. À défaut de promouvoir la gastronomie de la région, qui n’est pas toujours très diététique, elle propose sur son compte Instagram @ysalinediet des recettes pour rééquilibrer son alimentation. La diététicienne-nutritionniste de 28 ans a conservé son activité principale et l’utilise pour alimenter ses réseaux sociaux et, par la même occasion, ses 344 000 abonné(e)s. 

Diététicienne-nutritionniste, influenceuse…c’est une carrière professionnelle plutôt atypique. Quel est votre parcours ? 

Je viens de Tours et j’y habite, mais j’ai fait mes études à Toulouse. Je voulais faire un travail utile, en lien avec la santé. J’ai choisi ce métier parce que l’alimentation, c’est la base d’une bonne santé.

fait maintenant cinq ans et demi que j’ai obtenu mon diplôme d’État de diététicienne-nutritionniste. J’ai d’abord commencé chez un prestataire de santé à domicile, où je m’occupais des nutritions artificielles [solutions nutritives pour les patients avec des difficultés à s’alimenter, NDLR], puis dans un cabinet libéral en collaboration. Aujourd’hui, je suis à mon compte, uniquement en télé-consultations.

Quelle était l’intention de départ en créant un compte de recettes sur les réseaux sociaux ?

Ça fait un an et demi que j’ai commencé et, initialement, je voulais sensibiliser sur l’alimentation. Je voulais répondre aux préjugés et apporter de vrais conseils santé face à tout ce que l’on voit sur les réseaux sociaux. Le déclic a été de voir des choses complètement fausses, des aberrations qui, dans le pire des cas, peuvent mener à des troubles du comportement alimentaire.

J’ai commencé à tourner des vidéos après des consultations avec des jeunes, qui me disaient : « Moi j’ai vu ci, j’ai vu ça sur les réseaux sociaux. »  Je les ai publiés et je suis allée préparer mon repas. En regardant mon téléphone par la suite, j’ai remarqué que j’avais déjà pas mal de vues. Aujourd’hui, à ma petite échelle, j’essaye d’influer sur les pratiques alimentaires.

Vos comptes, sur TikTok puis sur Instagram, ont rapidement pris de l’ampleur. Cela a-t-il eu un impact sur votre activité principale de diététicienne-nutritionniste ? 

Je passe pas mal de temps à créer du contenu vidéo, j’ai donc dû réduire mon volume de consultations. Je ne prends plus aucun nouveau patient. Être sur les réseaux sociaux m’a en revanche beaucoup aidée quand j’ai voulu démarrer à mon compte. Cela a servi de relais et je n’ai pas eu à chercher de nouveaux patients.

Et puis j’ai plusieurs projets. J’ai écrit des e-books de recettes et je prépare un livre physique qui devrait voir le jour en février ou en mars. J’ai mis plus d’un an à l’écrire. Le but de ces livres de recettes est de proposer des menus complets, avec les étapes et la liste de course, afin de soulager de la charge mentale que peut représenter la préparation des repas.

Vous promouvez la technique du rééquilibrage alimentaire pour des personnes qui, dans la plupart des cas, souhaitent perdre du poids. Vous inscrivez-vous également dans la mouvance body positive, que l’on a vue fleurir sur les réseaux sociaux ces dernières années ? 

Le but de cette technique est de rééquilibrer son alimentation de manière globale et sur le long terme. C’est toute la différence avec les régimes que l’on voit fleurir partout après les fêtes, par exemple. Alors, effectivement, il peut y avoir une perte de poids et c’est souvent la démarche mais c’est surtout la conséquence d’une alimentation équilibrée.

Le body positive consiste plutôt à apprendre à s’accepter. Il faut cependant comprendre que, pour certaines personnes, cela passe par des changements à mettre en place, notamment dans l’alimentation et l’activité physique. Tout est une question de nuance. Mais effectivement, une fois que toutes ces choses sont mises en place, le travail d’acceptation est important.

Propos recueillis par Marie-Camille CHAUVET, journaliste en formation à l’EPJT.

Photo : Maëva Landais

Un atelier de transformation culinaire ouvre en Touraine

#EPJTMV Pour lutter contre le gaspillage, la Banque alimentaire de Touraine et les associations la Belle et la blette, ainsi que Atouts et perspectives, collaborent cette année pour donner une deuxième vie aux aliments abîmés.

Chaque année, les Banques alimentaires de France récupèrent plusieurs tonnes de denrées dans les grandes surfaces, des aliments devenus invendables à cause des dates limites de consommation (DLC). Bien que les fruits et légumes en bon état soient redistribués tous les jours aux personnes en situation de précarité, beaucoup d’aliments sont jetés car trop abîmés pour les donner.

Pour répondre au défi du gaspillage, les banques alimentaires ont créé des ateliers de transformation culinaire. L’antenne tourangelle, à Saint-Pierre-des-Corps, prépare un de ces ateliers : un espace dédié à améliorer les denrées abîmées. Concrètement, il s’agira « d’arranger des produits invendables, car défigurés, voire moches » en conserves, confitures, soupes et autres plats déjà consommables, explique Jean-Paul Baunez, le président de la banque alimentaire de Touraine. A terme, l’atelier prévoit de faire de la découpe de viande et de poisson.

Les fruits et légumes abîéms et récuépérés à la banque alimentaire seront transformés et redistribués. Photo : Inès Figuigui/EPJT.

À l’origine prévu pour 2023, le local situé à Mettray, près de Tours, ne sera opérationnel qu’à l’hiver 2024, la faute au retard pris par les travaux. Au total, ce sont « vingt-trois ateliers de transformation en fonctionnement et presque autant en projets », rapporte Andréa Moissiard, cheffe de projets innovation sociale et relations associations de la banque alimentaire.

Élargir l’offre de la Banque alimentaire

En plus de rappeler que « les Français gaspillent environ 150 kilogrammes de denrées par an », Jean-Paul Baunez liste les bénéfices que cet atelier apportera. Entre autres, « élargir l’offre de la banque alimentaire » pour des bénéficiaires toujours plus nombreux chaque année. En 2023, ils étaient 15 000 en Touraine.

Le projet va aussi permettre de récolter plus de denrées lors des ramassages, y compris « des produits en mauvais état », souligne le président de la banque. « Ils auront une deuxième vie » après leur transformation dans l’atelier, ce qui limitera le gaspillage alimentaire. Avant la mise en place de l’atelier, les aliments trop abîmés sont jetés ou donnés à des éleveurs d’animaux.

L’atelier des Restorés de Touraine servira aussi aux agriculteurs qui veulent transformer leurs propres produits, dans une démarche de travail à façon.

À la banque alimentaire de Touraine, une centaine de bénévoles s’occupent du tri et de la redistribution. Photo : Inès Figuigui/EPJT.

Les produits seront fabriqués par la société coopérative d’intérêt collectif Les Restorés de Touraine, maître d’œuvre de l’atelier. Le cuisinier de l’atelier et les salariés seront employés, soit dans le cadre d’un chantier d’insertion, soit par une structure d’Esat (établissement et service d’aide par le travail). « Au moins 10 % des produits transformés seront reversés à la banque alimentaire de Touraine », se félicite le président. Le reste sera vendu dans des grandes surfaces.

Une coopération de trois associations

Les bénévoles de la banque alimentaire de Touraine ne sont pas seuls à porter ce projet. Les associations la Belle et la blette et Atouts et perspectives sont aussi fondateurs des Restorés de Touraine. Clément Abrassart est co-fondateur et directeur de la Belle et la blette, association qui a vocation à renforcer la résilience alimentaire sur le territoire de la Métropole de Tours. Il précise que l’objectif est « d’offrir des solutions en bout de chaîne alimentaire » en produisant de nouveaux aliments.

En plus de lutter contre le gaspillage alimentaire, une activité du quotidien pour les bénévoles des associations partenaires, la Banque alimentaire de Touraine et la Belle et la blette font régulièrement des actions dans les collèges pour sensibiliser aux pratiques anti-gaspi.

Texte : Clara Lebarbey, journaliste en formation à l’EPJT

Photos : Inès Figuigui, journaliste en formation à l’EPJT

Une mobilisation étudiante timide contre la loi immigration

Jeudi 18 janvier à 18 h, une assemblée générale étudiante contre la loi immigration se tenait sur le site universitaire des Tanneurs. Une banderole a été créée en vue d’une mobilisation à venir.

« Assemblée générale contre la loi immigration jeudi 18 janvier à 18 h aux Tanneurs », lit-on sur les murs de l’université. Sans même attendre la décision du conseil constitutionnel du 25 janvier sur l’entrée en vigueur possible de cette loi et sous quelles conditions, les étudiants de Tours se mobilisent doucement. Des feuilles ont été placardées sur les murs des autres universités de la ville, aux Deux-Lions, à Grandmont et l’IUT.

« C’est une loi profondément discriminatoire, réagit Joseph, étudiant en première année de médecine venu assister à l’assemblée. Pour n’évoquer que le cas des étudiants étrangers, ils devront régler une caution qu’ils récupéreront lorsqu’ils quitteront le territoire. C’est un système de préférence nationale excluant. »

Une assemblée régulée

Rapidement, l’assemblée s’accorde sur une date pour une manifestation. Elle est fixée au samedi 20 janvier à 18 h avec un départ devant la salle Thélème. L’ambition est de faire une marche et des collages dans la ville pour dénoncer les mesures de cette loi. Une banderole a également été créée à cette occasion.

« Lors des assemblées générales, il y a les étudiants mais il y a aussi des professeurs », indique Anaëlle, 27 ans, en troisième année de sociologie aux Tanneurs. Elle a été élue pour présider la tribune du jour en compagnie de Nathania, étudiante également. Le principe est le même à chaque fois : une tribune prend vie grâce à trois personnes avec des rôles distincts. Une personne écrit le compte-rendu, une autre régule la parole et une dernière qui anime les sujets. 

« Là, nous n’étions que deux. De mon côté, j’ai à la fois animé et régulé la parole. Nathania a fait le compte-rendu », reprend Anaëlle. La tribune est votée au début d’une assemblée générale, sur la base du volontariat. Les participants peuvent être syndiqués ou non. « Avoir un syndicat est simplement une façon de bien organiser l’assemblée », précise Anaëlle.

Une mobilisation moindre comparé à l’an dernier

Quarante-huit personnes ont assisté à cette assemblée générale, pour environ 250 places d’amphithéâtre. « Pour la réforme des retraites l’an dernier, on pouvait avoir deux amphis entièrement remplis », se souvient Anaëlle. Une assemblée générale se déroule en trois moments clés : un premier temps pour les propositions de sujets d’actualité sur lesquels il faut agir ; un deuxième temps pour évoquer les actions possibles et enfin, un dernier temps de votes sur les actions et le choix des dates.

Les étudiants de l’Université de Tours ne limitent pas leur engagement à la lutte contre la loi immigration. Un rassemblement est prévu contre le Centre de rétention administrative (CRA) d’Olivet à 13 h samedi 20 janvier avec un départ de la place Jean-Jaurès. Ce centre doit accueillir dès le 1er février 2024 des étrangers en attente de régularisation ou d’expulsion. Un ciné-débat sur la Palestine est aussi prévu le mardi 23 janvier à 18 h à l’IUT.

Rhaïs Koko, journaliste en formation à l’EPJT

 

Désir…Désirs, un festival pour tous(tes)

#EPJTMV Après un record de fréquentation en 2023, le plus ancien festival LGBT de France fait son retour pour une 31e édition aux cinémas Studio de Tours jusqu’au 23 janvier. Fidèle à son image, Désir… Désirs sait conserver ses valeurs tout en questionnant l’époque actuelle.  

Mardi, 18 h 30, température et convivialité sont au rendez-vous, lorsqu’une petite foule commence à s’attrouper devant les cinémas Studio de Tours. Des hommes et des femmes de tous âges, accompagnés ou non, font connaissance autour de boissons et de petits fours.

Dans l’écho des discussions raisonnent curiosité et excitation avant la projection du film qui sonnera le lancement de la 31e édition du festival Désir…Désirs…Tous sont venus à l’occasion de l’avant-première d’Un jour fille de Jean-Claude Monod qui relate l’histoire d’une femme devenue homme au XVIIIe siècle.

Des sujets d’actualité

Connu pour aborder des thématiques militantes axées principalement sur les minorités de genre, le festival Désir…Désirs est surtout un événement ouvert à tous. « Ma venue est tout simplement fortuite, j’avais envie d’aller au cinéma et je n’avais pas constaté qu’il s’agissait du festival. La programmation est plus étoffée que d’habitude donc ça m’a tenté sachant que certains films ne repasseront que dans quelques mois », partage Elsa dans l’agitation de la soirée d’ouverture.

D’autres visiteurs sont venus, attirés par les thèmes abordés : « Même si je suis habituée aux cinémas des Studio, c’est la première fois que je viens à Désir…Désirs. J’ai notamment été attirée par les sujets qui sont tous très actuels et qui, sûrement, nous engagent un peu plus », rapporte Sylvie, accompagnée de son amie et ex-collègue Agnès.  Cette dernière approuve elle aussi les valeurs de « tolérance et d’ouverture d’esprit » qui font l’identité du festival.

Au fil des ans, de plus en plus de personnes s’intéressent à Désir…Désirs. En 2023, l’édition anniversaire a comptabilisé près de 12 000 spectateurs. « On a de plus en plus de spectateurs, car de plus en plus de personnes se sentent concernées. Ce n’est plus juste du cinéma gay ou lesbien mais du queer, ce qui est beaucoup plus large », affirme Alexia Bourdy programmatrice générale de l’événement.

Soirée d’ouverture du festival Désir…Désirs
Photo : Nahomie Perigny/ EPJT

Les minutes défilent au rythme des bruits de verre qui s’entrechoquent, des conversations et des rires. « Ce qui est bien, c’est qu’on a un public assez divers entre les habitués des Studio, des personnes non issues de la communauté LGBT, ceux qui le sont ou encore des familles et des proches des personnes concernées par cette thématique », continue Alexia Bourdy.

  « Une cause qui touche beaucoup »

Ce festival, pensé et géré par une équipe entièrement composée de bénévoles, sera pour sa 31e édition, marqué par la nouveauté. Les spectateurs auront l’occasion, lors d’une soirée hommage, de découvrir Delphine Seyrig, actrice des années 1960 et figure du féminisme en France.

Le samedi 20 janvier, ils auront également l’occasion d’échanger avec Iris Brey, spécialiste des représentations des genres et des sexualités au cinéma et initiatrice de la théorisation du female gaze : « Dans une volonté globale de mettre en avant le regard féminin », affirme joyeusement Alexia Bourdy. Les sujets abordés se veulent inclusifs : « Le féminisme n’est pas forcément soutenu par les femmes. Ça se joue des deux côtés. Et puis c’est de la curiosité, on est aussi là pour apprendre », assure Didier aux côtés de son père Joseph. « Si on voyait un inconvénient à ce genre de sujets, nous ne serions pas là. »

Dans une volonté de recentrer le festival sur le cinéma, la programmation de 2024 s’efforce de refléter les valeurs initiales de Désir…Désirs. C’est un festival qui porte sur la place des femmes dans la société et la lutte contre la discrimination. Celui-ci s’inscrit parfaitement dans l’ère de son époque avec tous les questionnements et débats qui sont soulevés. « J’ai 14 ans et c’est mon premier festival, je trouve que les sujets abordés ont l’air plutôt bien », s’exprime Ysé. Non loin de l’adolescente, son père l’observe avec fierté : « On aime bien cette cause-là et ces thèmes en particulier. Cela nous touche beaucoup. Plus on en entend parler, plus ça devient normal et moins marginalisé », continue Samuel.

Des thématiques moins taboues

Ces dernières années, il y a eu une réelle poussée de la représentation LGBTQIA+ dans le cinéma français et international.  Il met également en avant les questionnements et la réalité auxquels sont confrontées les personnes concernées par le mouvement.

« Durant ces dix dernières années, il y a eu des grandes évolutions socio-politiques sur les questions LGBTQIA+. On peut le voir à travers le mariage pour tous, ou encore l’augmentation de la visibilité des personnes trans… Il y a plus de production cinématographique LGBTQIA+ et avec des propositions plus variées », raconte fièrement Alexia Bourdy

Au total une quinzaine de films sont à l’affiche de cette édition 2024, parmi eux des films internationaux comme Blue jean, Carol ou encore Rebel Dykes.

Stand du festival Désir…Désirs aux cinémas Studio Tours
Photo : Inès Figuigui/ EPJT

Nahomie Perigny, journaliste en formation à l’EPJT

Toute la programmation est à retrouver sur studiocine.com

 

Hébergements d’urgence : Au cœur de l’hiver, la vie au gymnase

#EPJTMV Le gymnase des Fontaines de Tours a été aménagé en centre d’hébergement d’urgence pour les familles sans domicile pendant la période de grand froid. Reconduite jusqu’au mercredi 24 janvier, cette solution reste provisoire alors que l’hiver se poursuit.

Journée froide et blanche de janvier, ciel laiteux. Le gymnase des Fontaines est posé sur le bitume, comme une brique de Lego, entre l’arrêt de bus Mozart et la crèche de quartier. Un bâtiment du siècle dernier, grisâtre, sans artifice. A l’intérieur, les cris de Nahid emplissent l’espace et se substituent aux habituels crissements des baskets et rebonds des ballons.

Le garçon de 3 ans grogne, rigole et court entre les vingt-trois tentes disposées dans le gymnase. Comme les autres familles accueillies, la sienne est arrivée en France il y a quelques semaines. Venue d’Algérie, elle est installée depuis plus d’une semaine entre les quatre bâches blanches qui délimitent chaque espace.

Des familles renvoyées vers l’inconnu

Les températures ont opéré une chute vertigineuse vers le négatif en ce début d’année. A Tours, le plan grand froid s’est matérialisé par la réquisition d’un seul gymnase, pour une durée initiale d’une semaine. Le dispositif a été reconduit pour une semaine supplémentaire puisque le mercure ne remonte que très faiblement.

Mardi 17 janvier, dix places ont été ajoutées dans trois nouvelles tentes, à destination des hommes seuls sans abri. Mais dès mercredi prochain, les tentes seront repliées et les familles renvoyées vers l’inconnu. Elles devront trouver d’autres hébergements d’urgence afin de ne pas dormir dehors.  « Il faut une solution plus pérenne sur Tours, au moins pour les trois mois de l’hiver, et pas seulement pour une semaine ou deux. Il y a un réel manque de centres », déplore Mathieu Lagarde, salarié au sein d’Entraide et Solidarités.

Mathieu Lagarde est salarié au sein d’Entraide et Solidarités depuis un an. Photo : Baptiste Villermet/EPJT

Cette association vient en aide aux personnes en situation d’extrême précarité et agit sur d’autres sites permanents de la ville. Dans le gymnase, salariés et bénévoles s’occupent des besoins des bénéficiaires et distribuent leurs repas. Certains ont été embauchés pour une mission d’intérim d’une à deux semaines, la durée du plan grand froid. « D’habitude, je travaille avec les handicapés, et là j’ai été recrutée pour ce dispositif. C’était tout nouveau, mais je recommencerai l’expérience avec plaisir », explique Jennifer, tandis qu’elle dit au revoir à une autre recrue qui vient d’achever sa mission.

Jouets et cris d’enfants au milieu des lits de camp

Côté logistique, l’association gère aussi l’approvisionnement en nourriture. Dans de grands frigos professionnels sont stockés les plats préparés par la cuisine centrale de l’association. Ils sont réchauffés sur place, et distribués trois fois par jour aux quelque soixante-dix personnes qui les consomment sur les tables disposées au milieu du gymnase.  « Les tentes ont été apportées par la Croix-Rouge, et les lits de camp, c’est la Sécurité civile qui les fournit », explique Mathieu Lagarde, en arpentant les allées jonchées de jouets.

Le gymnase des Fontaines est le seul de l’agglomération tourangelle à ouvrir ses portes pour le plan grand froid. Photo : Baptiste Villermet/EPJT

Le mercredi, c’est le jour des enfants. Le jeune Nahid l’a bien compris et pour l’occasion, il a décidé de passer la journée en pyjama. Son grand frère, Younès, 9 ans, l’air rieur derrière ses lunettes carrées, essaye de le calmer un peu. Lui s’exerce aux arts plastiques dans le coin des enfants, une table où sont disposés jeux et crayons de couleurs. Il montre fièrement le coloriage de Spiderman qu’il vient d’achever.

Certains parents restent en retrait, et jettent des regards discrets vers leurs enfants derrière les bâches. D’autres s’amusent avec eux.   « Là-bas, les papas jouent avec un enfant qui n’est pas le leur. C’est ce qu’on observe beaucoup ici, la solidarité, la bienveillance entre les familles. La situation, la culture, la langue, les rapprochent », indique Mathieu Lagarde.

Au gymnase, les quinze enfants présents sont scolarisés le reste de la semaine. La plupart de leurs parents ne parlent pas le français et sont dans l’attente d’une régularisation. Malgré la précarité de la situation,  « tous sont d’une extrême reconnaissance et font tout pour nous aider », poursuit le salarié. Quant aux habitants des alentours, ils semblent avoir été touchés. En témoignent les dons spontanés de vêtements et de jouets qui s’entassent dans un coin. Le tumulte enfantin enveloppe, quant à lui, au moins pour un temps, le gymnase froid et gris du quartier des Fontaines.

Texte : Marie-Camille CHAUVET, journaliste en formation à l’EPJT

Photos : Baptiste VILLERMET, journaliste en formation à l’EPJT





Les chauves-souris de Tours, ces bienfaitrices mal considérées

#EPJTMV À Tours, on aime les chauves-souris. Et si vous voulez leur rendre ce qu’elles nous donnent, il existe des moyens d’en prendre soin.

Nombreux sont ceux prêts à accueillir chez eux Robert Pattinson. Mais qu’en est-il d’un Grand rhinolophe ? Ce dernier, comme tous ses camarades, a beaucoup à vous offrir. Les chauves-souris dévorent notamment les moustiques qui vous harcèlent. Les Tourangeaux ont visiblement bien compris l’importance de ces mammifères nocturnes puisqu’ils ont voté pour la mise en place de nichoirs à chauves-souris dans le quartier Velpeau.

Ce projet, porté par un particulier, fait partie des lauréats du budget participatif 2023 de la Ville de Tours. Amélie Beillard est chiroptérologue (en gros : elle est sacrément calée en chauves-souris) à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) du Centre-Val de Loire. Elle explique : « La Ville de Tours commence à se rendre compte des enjeux autour de la présence de chauves-souris. Mais il reste beaucoup de choses à faire, sur la pollution lumineuse notamment. »

Les chauves-souris : un enjeu de la rénovation énergétique

À Tours, certaines espèces trouvent un gîte dans les barres d’immeubles. Comme les amateurs de BTP – ils sont nombreux sur cette page – elles ont un faible pour les joints de dilatation. La protection des chauves-souris est donc un enjeu méconnu de la rénovation énergétique des bâtiments. Les rénover ou les détruire risquerait d’anéantir les colonies qui y vivent. La LPO (qui, comme son nom ne l’indique pas, protège la nature dans sa globalité) souhaite que ce problème soit mieux considéré.

Au niveau national, Vigie-Nature a constaté le déclin de plusieurs populations de chauves- souris. Parmi les plus alarmantes, une baisse de 88 % du nombre de Noctules communes. Les causes sont multiples : les éoliennes, la déforestation ou encore l’utilisation de pesticides font des ravages. Les chauves-souris sont donc suffisamment malheureuses comme ça, alors soyons sympas avec elles.

Une coloc avec Batman

Si ces animaux décident de squatter chez vous, soyez flattés, c’est que l’on doit s’y sentir bien. Le mieux à faire, c’est de les laisser faire leur vie. Vous pouvez même récupérer leurs excréments, aussi appelés guano, et les mettre sur vos plans de tomates : c’est un super engrais. « Avoir des chauves-souris chez soi, en général, ça se passe très bien. Mais si ça n’est pas le cas, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide à une association spécialisée. » rappelle Amélie Beillard. Si vous êtes fan de Batman, vous pouvez même disposer des refuges à chauves-souris sur les murs de votre maison. Ils seront bien utiles si elles ne trouvent pas d’autres abris.

Pour les hypocondriaques, enfin, sachez que les chauves-souris françaises sont porteuses de coronavirus depuis plusieurs milliers d’années et ne l’ont jamais transmis à l’Homme. Si notre bon vieux Covid-19 provient d’une chauve-souris (à tmv, on n’en sait rien), ce n’est certainement pas d’une petite Pipistrelle de Kuhl toute mignonne. Et puisqu’on est là pour vous rassurer, sachez qu’elle ne boira pas non plus votre sang (promis).

Noé GUIBERT, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : Pipistrelle de Kuhl ©Natacha Griffaut

Tours : ces 10 jeunes sur qui compter en 2024

Les moins de 30 ans vont de l’avant ! Découvrez dix Tourangelles et Tourangeaux qui pourraient bien faire la différence au cours de cette nouvelle année.

Kaylia NEMOUR

Spécialité : gymnastique artistique (et plus spécialement les barres asymétriques).

Pourquoi on compte sur elle ? À 16 ans tout juste, la gymnaste franco-algérienne qui s’entraîne au club d’Avoine a toutes ses chances pour les Jeux olympiques de Paris. Après sa médaille d’argent aux barres asymétriques à Anvers en 2023, et l’argent à la poutre ainsi que le bronze aux barres aux Internationaux de France 2023, elle est un grand espoir de la gym hexagonale…

Mais c’est cependant sous les couleurs de l’Algérie qu’on la retrouvera à Paris Bercy, suite à des tensions entre ses entraîneurs et la Fédération française de gymnastique. Pour la jeune femme, l’essentiel, c’est de pouvoir donner le meilleur d’elle-même aux agrès !

La date à retenir : du 27 juillet au 5 août pour les épreuves de gym de ces J.O. parisiens.

(photo archives NR)

Camille GUINOT

Spécialité : dénicher les spectacles à voir dans l’agglo tourangelle.

Pourquoi on compte sur elle ? En à peine plus d’un an, l’Instagram de Camille (@Keskonvavoircam) est devenu ZE place to be pour retrouver des conseils de pièces de théâtre ou spectacles dansés à ne pas manquer. Cette community manager formée à l’ESCEN et passionnée de culture nous partage régulièrement ses coups de cœur à la sortie des salles de spectacles. Quelques minutes de vidéos dynamiques qui s’ajoutent aux agendas des dates à retenir coté planches.

L’adresse à retenir : @keskonvavoircam sur Instagram et TikTok.

Adrien FONTENEAU et Pauline LEVEQUE

(photo NR – Julien Pruvost)

Spécialité : le plaisir des papilles.

Pourquoi on compte sur eux ? Auréolés de leur prix au Top des Entreprises 2023, le couple a du succès auprès des gourmands de Monts. En reprenant l’ancienne boulangerie-pâtisserie le Fournil Montois, le pâtissier-chocolatier et sa conjointe ont trouvé le magasin qu’il leur fallait.

L’ouverture officielle, en octobre 2021, a ravi les gourmets comme les habitués. L’équipe a donc dû s’agrandir pour pouvoir soutenir le rythme. Avec aujourd’hui douze personnes, Monts et Merveilles fabrique et vend des pâtisseries, ainsi que des produits de boulangerie et de snacking, sans mettre de côté la créativité d’Adrien, formé à bonne école (Campus des Métiers de Joué-lès-Tours puis les maisons d’Eric Rivero et Nicolas Léger). Prochain objectif pour le duo ? Ouvrir une boutique à Tours.

L’adresse à retenir : Monts et merveilles, rue du Val de l’Indre à Monts – sur Facebook @montsetmerveilles37

Tom et Matthieu NANTIER

(photo archives NR)

Leur spécialité : la charentaise. Non, c’est pas ça : la savate.

Pourquoi on compte sur eux ? Les deux frères jumeaux de 26 ans ont débuté la boxe française (dite « savate ») il y a à peine dix ans, et pourtant ils tutoient déjà le haut-niveau. Coups de pieds et de poings, cardio, stratégie… Les deux frères ont trouvé là le sport qui leur convenait après en avoir testé plusieurs autres. Pour le club de Joué-lès-Tours BFSJ où ils s’entraînent, aucun doute : ils ont la trempe des grands !

La date à retenir : finale nationale d’élite B pour Tom Nantier le 20 janvier 2024. On croise les doigts à l’intérieur de nos gants !

Frédéric MANAS

(photo TheConversation)

Sa spécialité : coach en séduction pour les mouches qu’on peut manger.

Pourquoi on compte sur lui ? Certes, observer des mouches toute la journée ça ne vous fait peut-être pas rêver. C’est pourtant le quotidien de Frédéric Manas, doctorant à l’Université de Tours (Institut de recherche sur la biologie de l’insecte).

Puisque la mouche soldat noire pourrait être un aliment dans quelques décennies, il faut s’assurer de sa capacité à se reproduire pour avoir des « élevages » dignes de ce nom. Le jeune chercheur a réussi à tout nous faire comprendre de sa thèse en participant au concours « Ma thèse en 180 secondes » où il s’est présenté comme « coach en séduction » pour ces mouches. Certes, il n’a pas remporté le 1er prix, mais on a tout saisi de ses recherches autour des spermathèques, fécondation, œufs, collecte d’échantillons, comparaisons… Un travail de fourmi !

La date à retenir : patientons jusqu’à 2025 pour la soutenance de thèse.

Angéline FERREIRA

(Photo Worldskills heroes)

Spécialité : brosses et pinceaux pour refaire une beauté… à vos murs.

Pourquoi on compte sur elle ? Après un bac Arts Appliqués, des stages lui ont permis de découvrir le métier de peintre en bâtiment. Dans un secteur plutôt masculin, Angéline Ferreira a trouvé son bonheur. À 21 ans, elle rechampit comme personne et manie le rouleau et les brosses à la perfection. Pas une goutte de couleur qui dépasse, et des murs impeccables après son passage. Plus qu’un métier, une passion.

Pour se dépasser et continuer à flirter avec la perfection, elle a participé à la compétition « World Skills » en 2023 : épreuve de vitesse, esthétique, porte peinte… Les épreuves se sont enchaînées, et Angéline en est sortie parmi les meilleurs. Ce qui lui vaut de participer à la compétition internationale dans quelques mois.

La date à retenir : septembre 2024 pour les finales internationales à Lyon, avec 52 métiers représentés par 1 500 participants venus de 65 pays.

Luca RAMON

photo TVB)

Spécialité : libérééééé…. Ah non : libéro, au TVB.

Pourquoi on compte sur lui ? Arrivé en juin dernier au Tours Volley-Ball, le jeune Tourangeau a rejoint l’équipe pro au poste de libéro après avoir joué à Poitiers et Narbonne. A bientôt 24 ans, il a même été élu meilleur libéro de ligue A la saison dernière ! Une recrue de choix pour le TVB et son entraîneur Marcelo Fronckowiak qui mise cette année sur un effectif jeune à consolider pour atteindre les sommets.

La date à retenir : l’affrontement TVB / Ljubljana le 17 janvier pour la coupe européenne CEV, à la salle Grenon. Et la suite sur toursvolleyball.com

Le Cluster Ensemble

(Photo DR Le Cluster Ensemble)

Leur spécialité : faire de la musique, ensemble.

Pourquoi on compte sur eux ? On avait déjà craqué en les découvrant à Terres du Son l’an dernier. On est tombés sous le charme aux Rockomotives d’octobre à Vendôme. On a chaloupé en écoutant leur premier album sorti en novembre.

Sous un visuel un peu passé de mode, à l’image des photos noir & blanc granuleuses qu’on retrouve dans les archives de leur page Facebook comme sorties d’une époque révolue, cette bande originale mélange textes rappés, percussions corporelles ou instrumentales, riffs de guitare sèche et chaleur des chœurs parfois teintés de sonorités latines. Comme un groupe de potes autour d’un feu de camp, les copains-copines du Cluster Ensemble chantent autour de la table, posés. Mais on espère qu’en 2024 ils prendront d’assaut les planches de scènes d’envergure !

La date à retenir : le concert du 26 janvier au Bateau Ivre, pour fêter la sortie de l’album du Cluster Ensemble.

Jean Poirier

(photo archives NR)

Spécialité : caresser nos papilles dans le sens du poil.

Pourquoi on compte sur lui ? En 2021, Jean Poirier, à peine le quart de siècle passé, avait ouvert le restaurant Le Chien Fou, en lieu et place du Zafferano, rue de la Grosse Tour, à quelques mètres de la rue du Grand Marché. Un pari réussi si l’on en croit nos amis gourmands ou gourmets. En 2023, cap sur la rue Bernard-Palissy pour reprendre le Chien Jaune. Hasard ou destinée, allez savoir.

En tout cas les chiens aboient et la caravane passe, puisqu’après avoir remis un coup de neuf au mythique bistrot situé à deux pas de la gare, le jeune entrepreneur a repris une carte 100 % bistrot qui fonctionne. Pour Noël, le Chien Fou a coorganisé avec la Croix-Rouge un repas solidaire. Et pour 2024 ? De nouveaux projets, car Jean Poirier a encore de la moëlle !

Les adresses à retenir : Le Chien Fou – 7 rue de la Grosse Tour, Le Chien Jaune – 74 rue Bernard Palissy à Tours.

Amanda YAHIA

(Photo @Ville de Tours – F. Lafite).

Spécialité : les bons produits près de chez nous.

Pourquoi on compte sur elle ? Armée de ses convictions et amoureuse des bons produits, Amanda Yahia a repris en septembre dernier le local de l’épicerie vrac Sur la Branche pour y installer La Fourchette Paysanne. On y retrouve des produits vracs et du frais, des petits plats à emporter, mais pas seulement : en s’installant en cœur de ville, Amanda veut retisser les liens entre les urbains et les campagnes qui les nourrissent, à travers des rencontres, des conférences, des dégustations…

Elle connaît déjà sur le bout des doigts les meilleurs artisans et paysans de Touraine, et on se lèche les babines rien qu’à l’écouter parler des bonnes choses qu’elle propose à la vente. Une chose est sûre, en 2024, La Fourchette va cartonner !

L’adresse à retenir : La Fourchette Paysanne, 2 bis pl. de la Victoire à Tours

Votre horoscope WTF pour l’année 2024

Et c’est reparti pour un tour ! Le contrat de l’astrologue de tmv a été prolongé pour 2024. Il en a donc profité pour offrir un horoscope XXL, avec en bonus, votre nouveau signe astrologique. Ne nous remerciez pas.

Bélier

Amour

Que vous soyez célibataire ou en couple, 2024 sera une année exceptionnelle, faite d’amour, de bonheur, de rencontres, de…

Gloire

… Ah mais non, au temps pour moi, c’était destiné aux Balances ça.

Beauté

Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi êtes-vous si mal fringué(e) ? Que de questions existentielles…

votre résolution pour 2024

Avant de parler, tourner votre langue sept fois dans votre bouche (plutôt que dans celle des autres).

votre nouveau signe astro en 2024

Escargot émasculé.

Taureau

Amour

Vous êtes un peu le prout des relations amoureuses : toujours à venir au mauvais moment.

Gloire

Votre avenir n’est pas brillant brillant. Mais votre front, oui.

Beauté

Comme le chantait Léo Ferré : avec le temps vaaa, tout s’en va. (Sauf votre double menton)

votre citation pour 2024

« J’adore les cacahuètes. Tu bois une bière et tu en as marre du goût. Alors tu manges des cacahuètes. Les cacahuètes c’est doux et salé, fort et tendre, comme une femme. Manger des cacahuètes, it’s a really strong feeling. Les cacahuètes, c’est le mouvement perpétuel à la portée de l’homme. » (Jean-
Claude Van Damme)

votre nouveau signe astro en 2024

Phacochère imberbe.

Gémeaux

Amour

Cette année, vous serez le tsunami de l’amour, à faire chavirer les
cœurs et les slips.

Gloire

Complément d’Enquête va sortir un reportage sur vous. Votre carrière de beauf est terminée.

Beauté

Waouuuuw, quel beau sourire de constipé(e) !

votre résolution pour 2024

« L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs » (JF Kennedy). Pas d’pot, puisque vous n’êtes entouré(e) que de
gros boulets.

votre nouveau signe astro en 2024

Téton velu.

Cancer

Amour

Astuce pour votre éventuel couple : nettoyez enfin votre historique Google. (ouais ouais, faites pas les innocents…)

Gloire

2024 sera à l’image de votre personnalité : quelconque, fade et moyenne.

Beauté

… Mais par chance, vous serez élu(e) « plus beau fessier de Touraine » cette année ! <3

votre résolution pour 2024

Reprendre du poil de la bête. Et Dieu sait que vous en avez un sacré paquet, de poils !

votre nouveau signe astro en 2024

Porcinet acnéique.

Lion

Amour

Vous allez être embauché(e) pour jouer dans la série « Ex of Thrones »… Et croyez-moi, vous ne finirez pas sur le trône à la fin !

Gloire

Il en faut peu pour être heureux.
La preuve, regardez la tronche de la personne à votre gauche.

Beauté

Haleine de poney un jour,
haleine de poney toujours !

votre citation pour 2024

« Soyez malins, arrêtez de croire toutes les citations
postées sur Facebook. » (Platon)

votre nouveau signe astro en 2024

Lémurien libidineux.

Vierge

Amour

Votre cœur dit non, mais votre slip dit oui.

Gloire

Les murs ont des oreilles, certes.
Mais même eux n’ont pas envie d’écouter vos conneries.

Beauté

Non, vous êtes parfait(e), ne changez rien… Sauf peut-être ce nez. Et ces fesses étranges. Ah, et cet air un peu bête. Non mais bon la beauté, c’est intérieur avant tout.

votre résolution pour 2024

Faire votre « coming août » cet été (LOOOOL KESSKON RIGOLE À TMV)

votre nouveau signe astro en 2024

Gnou des prés fleuris.

Balance

Amour

Année en demi-teinte pour vous. Parfois, ce sera bof. Parfois, ce sera
bof aussi. D’un côté, avec un nom de signe pareil, hein…

Gloire

Il faut bien se rendre compte que cette année encore, les Balances seront les plus exceptionnel(le)s de la Terre.

Beauté

Vous avez un bras plus musclé que l’autre. Ne nous demandez pas pourquoi, vous le savez très bien.

votre résolution pour 2024

Continuer à être aussi sexy qu’en 2023.
Fastoche pour vous.

votre nouveau signe astro en 2024

Prout fumant.

Scorpion

Amour

Là où les Scorpions passent, la dignité trépasse. Faites un peu plus attention aux personnes que vous aimez, pitié.

Gloire

Vos « amis » s’inquiètent quelque peu pour vous : cela fait un petit moment qu’ils ne vous ont pas vu(e) aux soirées fétichistes cuir and latex.

Beauté

Mouais. J’ai connu mieux mais bon… vous êtes Scorpion, hein.

votre résolution pour 2024

Lever le pied sur les réseaux sociaux. Car, soyons sincères, tout le monde s’en fout de ce que vous postez.

votre nouveau signe astro en 2024

Rat-taupe nu.

Sagittaire

Amour

Sagittaire. Déf. [nom fém. ou masc.] Petit être fragile, compliqué, finissant généralement sa vie seul(e) et aigri(e) avec son chat ou son chien.

Gloire

Vous êtes la cerise sur le gâteau, que dis-je : vous êtes la merguez sur le
couscous. VOUS ÊTES GÉNIAL(E) !

Beauté

Retour en force de la barbe de trois jours. Pour vous aussi, mesdames.

votre citation pour 2024

« Un(e) Sagittaire, c’est bien. Un(e) Sagittaire à poil, c’est mieux ! » (signé : l’astrologue de tmv)

votre nouveau signe astro en 2024

Triton analphabète.

Capricorne

Amour

N’oubliez pas ce bien beau proverbe finlandais qui dit : L’amour est un jardin fleuri et le mariage un champ d’orties.

Gloire

La Raie Publique, c’est vous !

Beauté

Force est de constater que seuls les vegans vous trouvent canon avec votre carrure de branche de céleri.

votre citation pour 2024

« C’est pas la taille qui compte, d’abord ! » (phrase fétiche des Capricornes depuis la nuit des temps)

votre nouveau signe astro en 2024

Boudin de porte.

Verseau

Amour

C’est un fait : même le trou de la Sécu est plus comblé que vous.

Gloire

A la définition du mot « perfection » dans le dictionnaire, on devrait
trouver votre photo. (mais calmez-vous, on dit aussi souvent beaucoup de conneries)

Beauté

Le lobby des sous-vêtements moches veut vous recruter ce mois-ci.

votre citation pour 2024

« Chaque année, je vieillis d’un an. »
(Franck Ribéry)

votre nouveau signe astro en 2024

Truite dégoulinante.

Poissons

Amour

L’amour est dans le pré. Ce qui tombe bien, vu que vous êtes une vraie peau de vache.

Gloire

Bonne nouvelle pour janvier : votre sextape fera le buzz à la fin du mois.

Beauté

Tout le monde est d’accord là-dessus : vous êtes vachement mieux de dos.

votre résolution pour 2024

Vous lancer dans la fabrication et la vente de sextoys à votre effigie. Futur
carton en vue !

votre nouveau signe astro en 2024

Blobfish baveux.

Ambroise Voreux, Zoé Colotis, team Bédélire et Théâtre O… Ils nous racontent leur Noël

Connus ou moins connus, ces Tourangeaux vous livrent leurs petits secrets pour leurs fêtes de Noël…

Cette année, pour notre numéro de Noël (qui fait presque partie des incontournables des fêtes tourangelles, comme le sapin devant la mairie ou la grande roue), nous avions envie de changer un peu.

Alors, nous avons demandé à quelques Tourangeaux, connus ou moins connus, de nous raconter ce que Noël signifiait pour eux. Tout en nous donnant quelques conseils pour remplir la hotte du Père Noël.

A découvrir EN CLIQUANT JUSTE ICI ! 

Gaëlle et David Hermange, les innovateurs du chocolat

#VisMaVille Gaëlle et David Hermange dirigent Néogourmets, une entreprise de biscuits et chocolats sans sucres ajoutés ni édulcorants. Leurs mots d’ordre : l’innovation et la gourmandise nutritive.

En cette fin novembre, toute la famille s’affaire à coller les étiquettes sur les dernières gourmandises de Noël sorties de Néogourmets, entreprise de biscuits et chocolats bio et équitables, installée à Saint-Cyr-sur-Loire depuis 2018. Gaëlle et David Hermange, les cofondateurs, sont entourés ce jour-là des parents de Gaëlle et de leur fille, Clémence. Une implication familiale qui résume bien leur état d’esprit.

« Tout est parti de notre cuisine, je ne pouvais plus manger de sucres rapides dans mon alimentation et je me suis posé la question d’un goûter sain pour mes trois enfants », explique Gaëlle Hermange. C’est ainsi que les premières gammes de biscuits sucrés sont nées, sans sucre ni édulcorant, ce qui était unique en France à l’époque. « Nous utilisons le sucre naturel présent dans les fruits, comme la datte », précise-t-elle.

De quoi attirer l’attention du chef Thierry Marx et du scientifique spécialiste de la cuisine moléculaire, Raphaël Haumont, avec qui ils travaillent désormais sur toutes leurs nouvelles recettes, recherchant l’équilibre parfait entre la gourmandise et l’intérêt nutritionnel.

« L’innovation est la raison d’être de notre société, dans le but de faire différemment et plus sainement », souligne David Hermange. Ainsi, le couple passe une grande partie de son temps dans leur laboratoire de recherche et de développement, installé dans leurs locaux. Des créations à la pistache chocolat blanc, à la figue chocolat noir café, des bouchées à l’orange bergamote figurent parmi les dernières innovations. En ce moment, le couple se penche sur les créations de Pâques.

Leur autre exigence a été de contrôler toute la chaîne de production du chocolat qu’ils ont entamée en 2020 avec un partenaire belge. Depuis l’année dernière, ils transforment eux-mêmes les fèves de cacao sur place. C’est ce que l’on appelle le « bean to bar ». « Nous avons la volonté de maîtriser la chaîne de A à Z, du produit brut à son emballage et sa commercialisation », explique David, autodidacte en la matière, qui s’est formé récemment en chocolaterie à l’école Alain Ducasse à Yssingeaux (Haute- Loire).

Il s’occupe également de la partie commerciale et gestion de la société tandis que sa femme, ancienne photographe, gère les finances, le graphisme des emballages et la communication-marketing, une grosse partie de son activité. De multiples casquettes nécessaires pour faire tourner leur entreprise en croissance, s’occuper aussi « des aléas quotidiens de la vie d’une petite société ».

Depuis 2018, Néogourmets, né en quelque sorte dans leur cuisine, a bien grandi et l’équipe s’établit désormais à dix personnes. Ce qui a permis de sortir cette année une vingtaine de nouveautés entre les tablettes, bouchées chocolatées, pâtes à tartiner et autres réjouissances gourmandes.

Horoscope WTF du 6 au 12 décembre 2023

Ow, ow, ow, c’est le Père Noël ! Il apporte un peu de dignité aux Capricornes qui en ont vraiment besoin cette semaine…

Bélier

Amour

En ce moment, c’est plutôt le désert. Mais rassurez-vous, un jour vous
trouverez aussi votre chameau à monter <3

Gloire

Votre entourage n’ose pas le dire, mais il vous trouve aussi utile qu’une chaise à trois pieds. #onbalance

Beauté

Ne souriez pas trop. Du moins pas toutes dents dehors. Non promis, c’est
pour votre bien, hein…

Taureau

Amour

Vous brisez les cœurs, ça c’est sûr. Mais vous brisez surtout les c…

Gloire

Les Taureaux sont une énigme.
Mais les énigmes, c’est chiant. Donc, les Taureaux sont chiant(e)s.

Beauté

C’est un fait : même Gilbert Montagné se moque de votre style vestimentaire.

Gémeaux

Amour

Mouais… Bah en ce moment, ça sent le fennec votre vie amoureuse !

Gloire

N’ayez plus honte, laissez éclater au grand jour votre passion pour le tuning.

Beauté

La vérité est dure et elle fait mal. Mais vous n’êtes pas une bouteille de vin, l’âge ne vous bonifie absolument pas.

Cancer

Amour

Vous êtes un peu comme du munster. Vous ne sentez pas très bon,
mais on vous aime et vous avez ce goût de reviens-y.

Gloire

Vous êtes trop à l’étroit chez vous. Il n’y a pas assez de place pour votre énorme melon.

Beauté

On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Et vous avez une tête d’œuf.
Coïncidence ? Je ne crois pas.

Lion

Amour

Comme quoi, on est peu de choses… Regardez par exemple : je suis mille fois mieux que vous !

Gloire

Au lieu de pleurnicher sur vos petits malheurs, dites-vous qu’il y a pire :
avoir la gastro dans un embouteillage par exemple.

Beauté

Vous avez beaucoup de succès auprès du 3e âge. À votre passage, les gens vous jettent leurs gaines et leurs déambulateurs.

Vierge

Amour

Tic tac, tic tac, le temps passe, il va bientôt falloir penser aux petites pilules
bleues…

Gloire

Votre avenir est comme mes WC : totalement bouché.

Beauté

La peau grasse redevient tendance.
C’est chouette : comme quoi, vous étiez précurseur !

Balance

Amour

Notre boule de cristal nous dit que pour vous, c’est comme les trains :
un(e) ex peut en cacher un(e) autre.

Gloire

Il y a toujours pire que soi, vous savez. La preuve, regardez la personne à votre droite.

Beauté

Et hop, félicitations ! Un cran en plus à la ceinture !

Scorpion

Amour

Vous voyez double. Consultez un opthalmo.

Gloire

Vous voyez double. Consultez un opthalmo.

Beauté

Aucune cette semaine. Mais retentez la semaine prochaine.

Sagittaire

Amour

Viser la lune, ça ne vous fait pas peur. Surtout quand c’est celle de l’être aimé.

Gloire

Vous êtes vraiment unique ! (et heureusement, car on ne saurait pas quoi
faire de deux comme vous)

Beauté

Assurez vos arrières. Et votre derrière, car il est plutôt canon. GRAOU !

Capricorne

Amour

Cupidon pointe à Pôle emploi à cause de vous ; vous êtes un cas désespéré.

Gloire

Ow ow ow, c’est le Père Noël ! Il vous apportera bientôt un
peu de dignité au pied du sapin, vous en avez besoin.

Beauté

Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi êtes-vous si mal fringué(e) ? Que de questions existentielles…

Verseau

Amour

Cette semaine, vous serez soit célibataire, soit en couple. Voilà, de rien pour cette prédiction astrologique au top !

Gloire

Méfiez-vous des Sagittaires. Et des poneys. Et des chauves. Et des poneys
chauves.

Beauté

Franchement, vous êtes pas mal. Et c’était pas gagné d’avance en étant
Verseau.

Poissons

Amour

Vous êtes le/la Harry Potter des relations coquines : que de la magie sous la couette, miam !

Gloire

D’ailleurs Harry Potter, profitez- en pour prendre votre balai magique et nettoyer tout le foutoir chez vous.

Beauté

C’est la cata votre empreinte carbone. Mais normal, quand on est un avion de chasse comme vous. Krrkrrr !

Aux côtés de Mathieu Tupin, infirmier libéral, tous les jours au service des patients

#VisMaVille Mathieu Tupin est infirmier libéral à Tours. Un métier qui lui permet d’être un acteur social essentiel au système de santé mais qui n’est pas simple tous les jours.

Mathieu Tupin ne croit pas à la vocation mais, aujourd’hui, cet ancien étudiant en biologie exerce son métier d’infirmier libéral comme une évidence, mixant ses deux intérêts, le relationnel et la technique. Après une première expérience en centre de personnes handicapées puis en tant qu’infirmier en clinique psychiatrique, il choisit, il y a 21 ans, de se lancer en indépendant au sein du cabinet de soins Jean Royer, juste à côté de la place de la Liberté.

« Au départ, j’étais intéressé par la santé mentale. Puis les évolutions ont fait que j’ai recherché plus de liberté, d’autonomie. Il n’y pas la contrainte de temps ici, quand vous êtes chez un patient, vous n’avez pas d’autres urgences, le téléphone qui sonne. »

L’infirmier de 46 ans est désormais son propre patron, au côté de ses trois collègues infirmières, ne comptant pas ses heures. « On fonctionne à deux équipes qui se relaient 7 jours sur 7, chacun travaillant un week-end sur deux, principalement sur Tours centre. On commence notre journée à 6 h 30 et on ne sait pas quand on finit dans l’après-midi ou le soir. Certains rendez-vous durent 5 minutes comme la distribution d’un traitement auprès d’une personne âgée, d’autres plutôt 45 minutes chez un patient en chimiothérapie. C’est très varié. »

Le cabinet visite une quarantaine de patients par tournée journalière. Certains seront des patients éphémères, d’autres chroniques recevront la visite de Mathieu et de ses collègues chaque jour durant des années.

« Ce sont des patients pour lesquels on peut commencer par faire un prélèvement sanguin et que l’on va finalement accompagner jusqu’à la fin de leur vie. Cela crée forcément des liens. Au quotidien, le métier, au-delà de la technique intéressante comme lorsqu’il s’agit de poser une perfusion, c’est aussi de redémarrer le modem internet ou d’aider à boire un café. »

Mathieu Tupin souligne cette place unique tenue par l’infirmier : « Nous sommes le seul métier de santé à travailler 365 jours sur 365. Les cabinets d’infirmiers sont au chevet des patients toute l’année. »

Si le rôle premier de l’infirmier est « d’appliquer les prescriptions décidées par le médecin », celui-ci peut se révéler parfois frustrant. Mathieu Tupin déplore un manque de marge de manœuvre. « J’aimerais pouvoir faire des sutures, cela permettrait de désengorger une partie des urgences de l’hôpital .»

Autre frustration : le temps passé à l’administratif qui représente environ 20 % de son travail. « Le soir chez nous, nous devons recenser tous les actes de soins et les transmettre à la sécurité sociale via un logiciel. Il existe une nomenclature pour rémunérer chaque acte, c’est assez complexe puisqu’après il faut gérer les retours de la Sécu, les ordonnances manquantes… »

Le professionnel souligne aussi la partie commerciale du métier. La rémunération dépend du nombre et de la nature des actes de soins prodigués par l’infirmier, auxquels s’ajoutent 2,50 € par déplacement. Un temps de déplacement qui peut coûter bien plus cher en réalité, surtout pour les infirmiers de campagne. Mathieu, lui, songe à passer au vélo électrique pour parcourir la ville de Tours.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 29 novembre au 5 décembre 2023

Noooon, rien de rien, je ne regrette rieeen… Surtout pas d’avoir écrit cet horoscope. Bon courage !

Bélier

Amour

L’amour avec vous, c’est comme la choucroute. Ça pue et ça fait mal au bide.

Gloire

Vous avez la vie d’un cénobite.
(mais comme vous êtes également salace et peu cultivé, vous venez d’imaginer un truc lubrique)

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures grands-mères. Ou un
truc du genre, je sais plus.

Taureau

Amour

Le saviez-vous, en moyenne l’orgasme du cochon dure 30 minutes. Soit 30 de plus que vous.

Gloire

Eh non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. La preuve, vu comme vous ramez sévère !

Beauté

N’oubliez jamais cette citation de Van Damme : « Un biscuit, tu me diras,
ça n’a pas de spirit, c’est juste un biscuit. Mais avant, c’était du lait, des œufs. Et dans les œufs, il y a la vie potentielle… »

Gémeaux

Amour

Dire que vous misez tout sur votre physique… et que personne n’ose vous le dire…

Gloire

Les pompiers passeront bientôt pour vendre leur calendrier. Petite info qui ne vous intéresse pas, vu la pince que vous êtes.

Beauté

Reprenez donc un peu de tartiflette… Au point où vous en êtes…

Cancer

Amour

Si vous lisez votre horoscope jusqu’au bout, vous serez comblé(e) sentimentalement et sexuellement.

Gloire

Si vous lisez votre horoscope jusqu’au bout, vous n’aurez que des bonnes nouvelles et plein d’argent cette semaine.

Beauté

Si vous lisez votre horoscope jusqu’au bout, vous vous rendrez compte qu’on se fout de votre tronche depuis le début. Bisou.

Lion

Amour

Qui se ressemble s’assemble.
Mais pas vous deux, désolé.

Gloire

En Bretagne, il ne pleut que sur les cons. Réfléchissez au temps qu’il faisait quand vous y étiez.

Beauté

Vous êtes super canon, mais votre prénom gâche tout.

Vierge

Amour

/!\ Alerte enlèvement /!\ On recherche votre amour-propre perdu depuis 2 ans…

Gloire

Dommage pour vous, Vianney vous invitera boire un verre. Mais il sera où ? Ben il sera pas là.

Beauté

Vous avez un petit air de Bilbo le Hobbit. Ou de Bilbit le Hibou, j’en sais rien, je m’en fous en fait.

Balance

Amour

Draguez votre futur(e) partenaire avec cette punchline de Booba
(promis, ça marche) : « Jolie gueule, joli boule ; toi et wam ça s’rait cool. »

Gloire

Félicitations, vous êtes constant(e) dans la médiocrité.

Beauté

Vous simulez aussi mal que Marion Cotillard et sa mort dans le film Batman.

Scorpion

Amour

Si vous avez un enfant, donnez-le. (pour les autres, c’est que vous avez déjà fait le bon choix)

Gloire

La constellation du Macron vous prédit zéro vacances pour Noël, au boulot bande de grosses larves.

Beauté

Sans vouloir balancer, la personne à votre gauche convoite vos sous-vêtements.

Sagittaire

Amour

Si c’est la semaine de votre anniversaire, je vous aime. Mais n’oubliez pas que je suis le seul et vous allez quand même mourir un jour. Bisou.

Gloire

Pas terrible votre vie. Mais y a pire : vous pourriez venir de Blois par exemple.

Beauté

Tous les Sagittaires qui s’appellent Sébastien sont de vraies loques. Les autres, je vous avoue que je m’en fous.

Capricorne

Amour

Vous allez enfin trouver ce quelqu’un qui vous comprend et qui ne vous quitte pas : l’odeur de la sueur.

Gloire

Horrible semaine à prévoir, puisque vous ferez la rencontre d’une affreuse créature de la nuit (loup garou ou vampire ou David Guetta)

Beauté

Cuir chevelu tout gras. Vraiment dégueulasse.

Verseau (foutez-nous la paix)

Amour

Il est dans le pré, alors foutez-nous la paix.

Gloire

Elle est à votre père, alors foutez-nous la paix.

Beauté

Elle est du diable, alors foutez-nous la paix.

Poissons

Amour

♥   Si vous voyez un cœur noir sur cette ligne, c’est que vous êtes un mauvais coup.

Gloire

L’anagramme de « gloire », c’est « rigole ». Ce qu’on ne fait jamais avec vous en fait.

Beauté

Ça fait longtemps qu’on ne vous a pas fait de compliment. Et c’est normal, puisque vous ne le méritez pas.

Un journée au tribunal au cœur de l’audience

Plongée dans la fourmilière d’un après-midi de procès au tribunal de Tours. Un impressionnant ballet auquel tout un chacun peut assister. De l’éducation civique grandeur nature !

La chorégraphie imposée est bien maîtrisée : une sonnerie retentit. Tout le monde se lève, non pas pour une célèbre crème dessert, mais pour l’entrée des juges (espérons qu’elles nous pardonneront cette référence publicitaire). « L’audience est ouverte, vous pouvez vous asseoir. » C’est chose faite, sans mot dire.

La salle 112 du palais de justice est pleine comme un œuf : aux lycéens venus découvrir le fonctionnement de la justice, s’ajoutent les soutiens des différentes parties représentées dans les procès à l’agenda de ce jeudi de novembre, et les badauds, habitués de ce spectacle vivant.

Le décor est solidement planté : un bâtiment édifié sous Louis-Philippe, inauguré en 1843, et dont la rénovation s’est achevée il y a quelques mois. Après l’accueil modernisé du rez-de-chaussée, les escaliers nous mènent à la salle des pas perdus qui n’a rien perdu de sa majesté.

De part et d’autre, les grandes portes de bois massifs. L’une indique « huis-clos », signe qu’une audience pour mineur est peut-être en cours (et forcément sans public). De l’autre, dans une salle imposante, place aux procès en correctionnelle, ouverts à tous. Sans doute les plus intéressants : dans le cas de délits mineurs, le jugement est souvent une contravention ou autre peine.

Autre exemple : « Une audience sur un contentieux de la construction n’a pas grand intérêt pour le public, car bien souvent les avocats ne plaident pas et ne font que déposer des dossiers », nous explique la présidente du tribunal judiciaire de Tours, Catherine Bruère. En correctionnelle, pour les affaires plus graves, il y a bien plus à observer.

Face à nous, nous surplombant, les sièges des juges. À leur droite, les greffiers, prenant en note les échanges. Une étape parmi d’autres pour ces pros du droit, qui assistent les magistrats avant et après le procès en préparant tous les documents nécessaires, jusqu’à l’édition de la décision du juge et sa notification aux personnes et services concernés.

À gauche de la juge du jour, le procureur. Un magistrat lui aussi, mais lié au parquet. Il faut en effet distinguer deux entités : le siège, et ses 31 juges, chargés de rendre la justice de manière impartiale, en application de la loi ; et le parquet avec ses 11 magistrats, qui défendent l’intérêt public et proposent une peine aux juges… mais pas seulement !

« Le parquet a de nombreuses missions. Il organise le traitement des affaires selon leur spécialisation (économique et financière, mineurs, violences conjugales…), gère les gardes à vue, coordonne les enquêtes pénales avec la police et la gendarmerie, et est par ailleurs en lien avec de nombreux partenaires extérieurs (notamment pour la prévention de la délinquance) », explique Catherine Sorita-Minard, procureure de la République de Tours.

 

Retour en salle d’audience. En contrebas des magistrats et greffiers, à la barre et face au micro, seul, le prévenu : un homme accusé d’avoir dépassé à grande vitesse et par la droite un autre véhicule, et de l’avoir ensuite heurté, sans s’arrêter. Après avoir vérifié son état civil, la juge lui pose des questions, calmement mais fermement.

Pendant qu’il répond, un petit ballet de robes noires s’opère discrètement dans son dos : tous les avocats dont les affaires seront jugées dans l’après-midi prennent place sur les bancs, attendant leur tour pour plaider. Malgré les costumes et le décor majestueux, personne ne joue la comédie ici, les enjeux sont grands et les conséquences peuvent être importantes pour chacun. L’accusé, qui se défend d’être « un terroriste de la route », et la victime encore sous le choc de cet événement remontant à près d’un an.

Après les questions de la juge, déclaration du prévenu (en solo) ; questions à l’accusé par la partie civile (qui défend la victime) ; la parole au procureur puis à la victime ; enfin questions du juge à l’accusé sur sa situation personnelle, avant que son avocat ne le défende en revenant sur plusieurs éléments du dossier. La juge se retire pour délibérer. Fin d’un rituel bien réglé qui aura duré une heure, en attendant le verdict. Un rituel à connaître pour ne pas être déstabilisé s’il nous arrivait d’y être confronté !

Maud Martinez
Photos archives NR – Julien Pruvost + Maud Martinez

 

Horoscope WTF du 8 au 15 novembre 2023

Novembre, la pluie, le ciel gris, le froid, la nuit qui tombe tôt… et l’astrologue de tmv encore plus de mauvaise humeur que d’habitude. Bon courage.

Bélier

Amour

Dans vos relations amoureuses, la fuite est votre meilleure amie. N’est-ce pas ?

Gloire

Vous allez enfin réaliser votre plus grand rêve : tourner dans le téléfilm érotique « Le Jacuzzi du plaisir » diffusé sur RTL9.

Beauté

Changez de coiffeur. Vraiment.

Taureau

Amour

On ne veut pas balancer, mais votre surnom est « Le/La Chacal »…

Gloire

Astuce : collez votre oreille contre le crâne de votre ex. Vous entendrez
la mer.

Beauté

Ooooh, quelle jolie fleur vous êtes… (VIVEMENT QU’ON VOUS DERACINE !!! MOUAHAHA)

Gémeaux

Amour

Vous exprimez vos sentiments spontanément et simplement et plus d’une
personne risque d’être surprise par cette attitude. Mais…

Gloire

… Non, on déconne, on a piqué cette phrase dans un vrai horoscope. C’est
chiant l’astrologie, hein ?

Beauté

Vous allez provoquer une alerte à la bombe. Ce qui est normal, quand on est une bombe comme vous. Krrrkrrr

Cancer

Amour

Ce week-end, vous ferez des choses pas très catholiques avec un(e) Bélier. Parole d’astrologue !

Gloire

Les Cancers sont les personnes les plus incroyables et talentueuses de la
Terre. (mais nous, on est des sacrés gros mythomanes)

Beauté

Vous avez tant de classe et d’élégance que vous ne pétez pas, non.
Vous murmurez des fesses.

Lion

Amour

Prouvez votre amour à l’être aimé : percez-lui les points noirs.

Gloire

Vous vivrez centenaire. Pas d’bol pour vous, la fin du monde est pour 2026. (petit scoop en exclu rien que pour vous)

Beauté

Force est de constater qu’au réveil, votre visage ressemble à celui d’un homme de Néandertal.

Vierge

Amour

Court mais intense. Voilà votre devise sous la couette.

Gloire

Vos collègues sont incompétents, tout comme vos ami(e)s et tout votre
entourage. Oui, avouons-le : vous êtes la perfection.

Beauté

(d’ailleurs, vu que vous êtes la perfection, vous pourriez par exemple offrir une bière à l’astrologue de tmv. Je dis ça, je dis rien)

Balance

Amour

Jésus transformait l’eau en vin.
Et vous, vous transformez vos relations amoureuses en problèmes. C’est fou.

Gloire

Semaine de tous les dangers, puisque vous avouerez enfin votre fétichisme des pieds.

Beauté

Éternelle. Comme toujours chez les Balances <3

Scorpion

Amour

La constellation du Giscard vous rappelle que vous n’avez pas le monopole
du cœur. D’ailleurs, vous n’avez pas de cœur tout court.

Gloire

La constellation de la Larusso vous rappelle que tu oublieras, tous ces
jours, tout ce temps, qui n’appartenait qu’à nouuus.

Beauté

Sans vouloir vous faire peur, Scorpion rime avec constipation…

Sagittaire

Amour

Les deux choses les plus douloureuses sur Terre ? Être loin des Sagittaires et se couper le doigt avec une feuille de papier.

Gloire

Tel Robert Redford, vous murmurez à l’oreille des chevaux. Mais c’est surtout parce que vous avez un peu trop forcé sur le pinard.

Beauté

D’ailleurs, bon week-end en perspective, puisque vous assisterez au concert de Ben l’Oncle Soul avec Ben, votre oncle saoul.

Capricorne

Amour

Bof, c’est la vie. (on se foule pas, on sait. Mais on n’aime pas trop les
Capricornes)

Gloire

Professionnellement, vous avez le nez dans le guidon et c’est galère. Normal, c’est pas évident de bosser sur un vélo
OUAAAARF !

Beauté

Vous êtes complotiste : vous pensez que votre ventre est plat, alors qu’il
est rond.

Verseau

Amour

Vous allez faire un rêve coquin avec Cyril Hanouna. De quoi remettre toute votre vie intime en perspective.

Gloire

Vos amis vous veulent du bien.
Sauf que vous n’avez pas d’amis.

Beauté

N’en avez-vous pas marre d’être aussi sexy et magnifique tous les jours ?

Poissons

Amour

Soyons clairs, chers Poissons : vous ne m’aimez pas certes. Mais je ne vous aime pas non plus.

Gloire

Félicitations pour votre Bac+12 en foutage de gueule.

Beauté

Bon baaah… dites-vous qu’il vous reste toujours votre beauté intérieure, hein !

Formation et orientation : du métier de rêve à la réalité

Du rêve à la réalité, la route est parfois longue. Entre les projets fantasmés à l’adolescence et l’entrée dans la vie active, les métiers de rêve ont parfois la vie dure. Mais faire un métier qui nous plaît, on peut y arriver !

Toujours en tête des listes des métiers pour répondre à la question « tu veux faire quoi quand tu seras plus grand ? » : journaliste, artiste (chanteur, actrice…), pompier, astronaute… Mais aussi influenceur ou youtubeur, depuis quelques années.

Les équipes des CIO (Centres d’information et d’orientation) voient ainsi quelques valeurs sûres revenir régulièrement dans les souhaits d’orientation… et des nouveautés qui suivent le cours de l’actualité culturelle et médiatique, comme nous l’a expliqué une psychologue du CIO : « Il y a quelques années, on a vu bondir les projets d’études pour devenir expert scientifique suite aux séries du type Les Experts, ou des souhaits d’orientation vers les métiers de l’hôtellerie-restauration grâce au succès d’émissions comme Top Chef et quelques autres. »

Il y a vingt ans, ce sont les Urgences et autres Grey’s anatomy qui venaient conforter les projets d’études médicales. Les ados de plus en plus nombreux aujourd’hui à envisager d’être soigneur animalier plutôt que vétérinaire sont-ils le fruit du succès de « Une saison au zoo », la série documentaire de France Télévisions ?

Eh non ! Tout le monde ne devient pas forcément vidéaste youtube…

Coté pile et coté face

Toujours est-il qu’il est nécessaire de pousser l’enquête un peu plus loin avant de se lancer dans X années d’études pour exercer un métier qui fait rêver. « Ce n’est pas un métier idéal pour la famille (…). C’est un métier qui contamine tout. » Bonjour l’ambiance. Et pourtant, ce sont les mots de Thomas Pesquet, chez nos confrères du Journal des Femmes. Comme quoi, astronaute, c’est chouette, mais comme la Lune, il y a une face cachée !

Revêtir la robe d’avocat pour haranguer la cour fait ainsi parfois fantasmer. Cependant être avocat ne consiste pas seulement à revêtir la robe pour les joutes oratoires devant un juge : « Il existe bien sûr une excitation de la plaidoirie, mais il faut tempérer, précise l’avocat tourangeau Benjamin Philippon. La plaidoirie joue un rôle important en droit de la famille et en droit pénal, mais à coté de cela il y a tout le travail de préparation des dossiers, solitaire, au bureau, ou les échanges avec les clients. D’une semaine à l’autre, c’est toujours différent. »

Et pour y parvenir, il faut avoir fait quatre à cinq ans d’études de droit, et réussir l’examen d’entrée à l’école d’avocats.

La vie professionnelle rêvée ne serait donc pas un long fleuve tranquille ? Évidemment, diront certains ! Les infirmiers libéraux vous parleront des tâches administratives à gérer en plus des visites aux patients à l’aube et en fin de journée. Les comédiens évoqueront les heures d’apprentissage d’un texte, non rémunérées.

Même dans les métiers « sexy » du moment, comme celui de youtubeur, la vie n’est pas de tout repos. Benjamin Brillaud, alias Nota Bene, n’est pas que devant la caméra. Le passe-temps des débuts est aujourd’hui une entreprise avec douze personnes travaillant à temps plein toute la semaine pour alimenter la chaîne Youtube, préparer les émissions Twitch ou les podcasts qui passionnent les fans d’Histoire(s).

Les pour… et les contre !

Avantages et inconvénients sont donc à soupeser avant de se lancer. Sans oublier d’autres critères : quelles études faudra-t-il faire ? Suis-je apte à les mener à bien ? L’une des meilleures apprenties de France en toilettage canin, la Tourangelle Camille Debosschere, a ainsi pris le temps de réfléchir : elle qui voulait travailler auprès des animaux avait éliminé les études vétérinaires (trop longues) et les métiers de soigneur ou d’éducateur pour chiens d’aveugle (pas assez de débouchés). Aujourd’hui, le toilettage la ravit, car ce qu’elle cherchait avant tout était le contact avec l’animal et l’humain.

C’est le conseil qu’on nous a donné au CIO : « Demandez-vous ce qui vous motive vraiment. Vouloir être joueur de foot professionnel, c’est pour avoir une reconnaissance sociale ? Pour l’argent ? Ou par amour du sport ? Derrière ces trois motivations se cachent d’autres métiers, très différents. » Dis-moi ce qui t’habite réellement, et je te dirai dans quoi t’orienter professionnellement…

Maud Martinez / Photos : illustrations Adobe stock


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Dans le quotidien de Julien Thibault, gardien des cimetières de Tours Nord

#VisMaVille Julien Thibault est gardien des cimetières de Tours Nord. Sa mission : faire appliquer le règlement mais aussi être à l’écoute des visiteurs.

Dans sa loge à l’entrée du cimetière La Salle, Julien Thibault, gardien des cimetières de Tours Nord, y passe très peu de son temps de travail. « Je suis toujours à droite à gauche, il y a toujours du passage entre les visiteurs, les jardiniers, les pompes funèbres. »

Il lui faut, en effet, être aux aguets car le cimetière compte 13 hectares et mesure près d’un kilomètre de long, ce qui en fait le plus imposant de Tours en termes de tombes.

Ce cimetière dont il a la garde principale est celui de La Salle, bordant la rue Saint-Barthélémy et l’IUT de Tours. Au total, ils sont six gardiens à se relayer dans les quatre cimetières de la Ville, trois au nord, un au sud.

Arrivé en 2017 au poste, « un peu par hasard suite à un déménagement » après une expérience de couvreur zingueur à Vendôme avec son père, Julien Thibault semble comme un poisson dans l’eau. Il avait la bougeotte, dorénavant il semble posé. Plaisantant souvent avec ses collègues – il était déjà fan d’humour noir, c’est devenu son quotidien de rire avec dérision. Ici, c’est une nécessité d’y recourir « pour dédramatiser ».

Les inhumations s’enchaînent chaque jour, avec des moments parfois difficiles. « Au premier enterrement, ça m’a serré à la gorge, aujourd’hui je me mets en retrait, comme spectateur », admet le grand gaillard. Parfois sa loge sert de « bureau des pleurs ».

L’échange humain est ici très important. « J’ai appris à peser mes mots, à ne pas rentrer dans les détails techniques de comment un corps se décompose. Ici on se sent utile, on renseigne ceux qui recherchent un défunt, on écoute les peines, on rassure, c’est gratifiant de rendre service. »

 

La surveillance du site constitue l’autre facette de son métier. « Mon rôle premier est de faire appliquer le règlement auprès des visiteurs mais aussi des sociétés qui interviennent ici. Tout doit être fait dans les règles. Je vérifie que tout se passe bien lors des inhumations et exhumations, que les creusements soient faits au bon endroit sans détruire le monument », détaille le fonctionnaire territorial. Il lui arrive aussi de faire la police, pour assurer la quiétude du lieu lors d’intrusions malvenues, parfois nocturnes.

Ici, les semaines longues de sept jours s’alternent avec des gardes de trois jours, avec une semaine d’astreinte par mois, ce qui permet aux six gardiens de la Ville de se relayer sur les différents cimetières de 8 h à 19 h l’été et de 8 h à 17 h 30 l’hiver.

Julien Thibault avoue parfois ne pas avoir l’impression de se sentir au travail, lui qui habite à côté de sa loge avec sa compagne et sa petite fille de 2 ans. « C’est bizarre parfois de ne pas avoir de coupure de lieu avec la vie personnelle. » Une fois les portes fermées, le gardien respire le calme de son lieu de travail. « J’ai l’impression d’avoir un immense jardin pour moi tout seul à la campagne », plaisante-il tout sourire.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 18 au 24 octobre 2023

Avant les vacances, l’astrologue vous a préparé un petit horoscope pas piqué des hannetons (on avait vraiment envie d’utiliser cette expression un jour dans notre vie)

Bélier

Amour

Paraît-il que l’amour est dans le pré. Mais faites gaffe aux bouses de vache.

Gloire

Vous ferez un combat de regard
avec Gilbert Montagné mais vous perdrez.

Beauté

Quelle tristesse… Vous n’avez que deux mains et pourtant tellement de
têtes à claques à baffer…

Taureau

Amour

Dimanche, vous coucherez avec Pascal Obispo. Ou avec Pascal au bistrot.
À vous de choisir.

Gloire

Vous avez mal à la langue. Ce qui est normal à force de lécher autant de bottes.

Beauté

Vous allez être arrêté(e) par la police… pour excès de beauté. Kssksss !

Gémeaux

Amour

La constellation de Madonna vous rappelle que vous êtes like a viiirgin, touched for the very first time.

Gloire

Toute peine mérite salaire. Par chance, vous n’en foutez pas une, alors bon…

Beauté

Tout(e) nu(e), force est de constater que vous ressemblez à un hérisson sans ses pics.

Cancer

Amour

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. (à vous les seniors et le 3e âge !)

Gloire

Grattez un jeu Astro. Vous ne gagnerez probablement pas, mais au
moins vous vous tairez pendant quelques minutes.

Beauté

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _  (voilà écrivez ce que vous voulez, vu que vous
n’arrêtez pas de vous plaindre de cet horoscope)

Lion

Amour

Ouf, vous pouvez vous rassurer : votre ex est la preuve incarnée que
le ridicule ne tue pas.

Gloire

Vous parlez énormément, mais vous êtes vraiment lourdingue à ne jamais
terminer vos

Beauté

Paraît-il qu’on est ce que l’on mange. Vous êtes donc une bonne grosse malbouffe bien dégueulasse.

Vierge

Amour

La mairie devrait tout de même ériger une statue en ville en votre honneur
tellement tout le monde vous aime.

Gloire

Vos collègues parlent dans votre dos. Astuce : dessinez un sourire sur vos
fesses.

Beauté

Chouette. A force de brasser du vent, vous allez enfin pouvoir vous reconvertir en éolienne.

Balance

Amour

Votre cœur s’endurcit. Mais c’est bien le seul.

Gloire

Hahaha vous êtes du même signe que Cyril Hanouna. Rien que ça
devrait vous gâcher la semaine.

Beauté

Si la soupe faisait vraiment grandir, ça fait longtemps que vous
auriez trempé votre cerveau dedans.

Scorpion

Amour

Votre passion du string en cuir commence tout doucement à inquiéter votre partenaire.

Gloire

La constellation de la Shakira vous rappelle que Tsamina mina, eh, eh, Waka waka, eh, eh, Tsamina mina zangalewa, this time for Africa.

Beauté

Crise de rototos intempestifs ce week-end.

Sagittaire

Amour

Vous avez Vénus et Mercure en ascendant sur un alignement cosmique des étoiles. Aucune idée de ce que ça veut dire, mais je m’en fous complètement de votre horoscope.

Gloire

Continuez à péter plus haut que votre cul. Au moins là-dedans, vous excellez.

Beauté

Qui est-ce qui a les plus belles
fesses du mooonde ? C’est vouuuus !

Capricorne

Amour

Qui se ressemble s’assemble.
Vous trouverez donc vous aussi votre sociopathe d’amour.

Gloire

Vous êtes le genre de personne insupportable qui peut dire « Santé ! Mais pas des pieds. » Pas de doute, vous êtes un(e) giga beauf.

Beauté

Bonne nouvelle, vous allez poser pour le calendrier des Dieux du stade.
Mais en tant que ballon.

Verseau

Amour

Vous êtes la punaise de lit des relations amoureuses : IMPOSSIBLE de se débarrasser de vous.

Gloire

Who does le malin falls in the
ravin. Et ce malin, c’est vous. (bien fait)

Beauté

Vous êtes un peu une sorte de ver luisant : votre beauté illumine même
la nuit, mooooh <3

Poissons

Amour

Une semaine torride vous attend.
Mais seulement avec vous-même.

Gloire

Exercice pour vous cette semaine : allez dans votre chambre. Posez-
vous sur le lit. Inspirez profondément. Fermez les yeux. Mettez-vous en position fœtale. Et repensez à tous vos échecs.

Beauté

Vous avez autant de charisme qu’un poteau, mais on vous aime bien quand même, rassurez-vous.

Sorties familiales, châteaux, gastronomie… Retrouvez nos escapades d’automne pour les vacances

Vacances ou pas vacances, c’est décidé, on s’aère un peu pour fêter officiellement le début de l’automne (puisque les derniers jours étaient plutôt… estivaux !), ses températures douces et ses belles couleurs.

Il y a un an, nous écrivions que le prix de l’essence n’encourageait pas à planifier un déplacement en bord de mer. Au risque de nous auto-plagier, disons que le contexte n’a pas énormément changé… Les escapades qu’on a en notre escarcelle, par contre, ont évolué !

Pour une journée, voire deux si vous voulez vraiment vous dépayser à deux pas de chez nous, les options sont nombreuses, à petits prix et en passant maximum une heure en voiture ou dans les transports en commun.

On vous propose quelques suggestions détaillées pour vivre la vie de château, vous balader en famille, mêler tourisme et gastronomie ou partir à la découverte des lointaines contrées (situées juste après les frontières de l’Indre-et- Loire), et vous aurez là une mine d’or d’idées sympas pour égayer la Toussaint !

>>> Retrouvez toutes nos escapades et bonnes idées pour ces vacances dans le dernier numéro de tmv #456 à télécharger ICI ! <<< 

4 questions pour un champion Wriggles

Le mythique (n’ayons pas peur des mots) groupe semi-local Les Wriggles a fait un retour remarqué dans un format quintet en 2018, devenu quatuor depuis. Avant de les découvrir en live à Oésia le 20 octobre prochain, on a mis le Tourangeau Stéphane Gourdon sur le grill.

Les Wriggles c’est deux anciens (Antoine Réjasse et toi) et deux nouveaux (Manu Urbanet et Fabien Marais) : c’est toujours les Wriggles ?

Oui bien sûr, on est complètement dans l’ADN originel du groupe, avec aussi une nette évolution. L’album Complètement RED en 2018 nous a permis d’apprivoiser cette nouvelle formule. Et avec Quatre étoiles sorti en 2022, on l’a bien entre les mains, avec Sébastien Lalanne à la mise en scène du spectacle. Un ancien lui aussi de retour !

Est-ce qu’avec l’âge les Wriggles se sont assagis ?

Surtout pas ! On a peut-être un peu plus de chansons calmes dans notre répertoire, mais juste un peu. Et on le voit bien en spectacle : les gens rient, même sur des chansons qui a priori ne sont pas faites pour, ce sont des montagnes russes émotionnelles, pour que le public reparte le coeur léger.

Sur scène on retrouve quand même les classiques ? Julie la p’tite Olive, Poupine et Thierry… ?

On débute le spectacle par sept nouvelles chansons (issues de l’album et inédites), et l’ensemble est encore plus théâtralisé que jamais ! Chaque chanson est un tableau… Mais évidemment qu’on ne peut pas passer à coté de certains petits trésors comme Poupine ou la Petite Olive !

N’y allons pas par quatre chemins : où est-ce qu’on vous voit cette année ?

En Touraine c’est à Oésia ce vendredi 20 octobre. Et important à signaler : c’est gratuit pour les moins de 18 ans !

Propos recueillis par Matthieu Pays / Photo : Pidz

Octobre Rose : « Le dépistage permet pourtant d’éviter le pire »

Seules 59,1 % des femmes d’Indre-et-Loire saisissent l’opportunité de passer une mammographie gratuite proposée par le ministère de la Santé et l’Assurance maladie. Avec le Dr Ken Haguenoer, médecin coordinateur du Centre de dépistage des cancers pour la Région Centre Val de Loire, nous avons tenté de trouver une réponse…

Comment expliquer ce pourcentage de femmes dépistées, qui passe tout juste la moyenne ?

Notre département présente l’un des taux de participation les plus élevés de France, mais il faudrait faire mieux ! Même si cela n’explique pas tout, il ne faut pas oublier que ce pourcentage est celui du dépistage organisé : en parallèle, des femmes se font dépister individuellement, via leurs médecins.

Les inégalités sociales et territoriales entrent aussi en jeu. On observe de grosses inégalités entre les métropoles et les zones éloignées, où l’accès à un centre d’imagerie s’avère plus compliqué. La participation est ainsi moins élevée dans le nord ou le sud de notre département qu’à Tours.

Mais même dans la métropole on constate des différences : les chiffres des Prébendes et ceux du Sanitas sont très différents, du fait des conditions socioéconomiques de la population, et c’est malheureusement une différence qu’on retrouve pour toutes les questions de santé.

Enfin, l’examen peut aussi inquiéter les patientes. La nudité, l’intimité, ou la douleur éventuelle de la mammographie… ou la peur qu’on découvre quelque chose, alors que le dépistage permet justement d’éviter le pire.

Octobre Rose a-t-il un impact sur les dépistages ?

On observe généralement un pic d’activité en fin d’année, mais difficile de dire s’il est lié à Octobre Rose, car il correspond peut-être aussi au retour de vacances ou aux bonnes résolutions de rentrée. Ce qui est certain, et positif, c’est qu’on parle de plus en plus de dépistage grâce à Octobre Rose.

Est-ce qu’en insistant autant sur Octobre Rose et le cancer du sein, on ne fait pas oublier d’autres cancers féminins ?

Le cancer du sein reste le plus lourd, avec 12 000 décès par an contre 1 000 pour le cancer du col de l’utérus, qu’on espère voir disparaître grâce au dépistage et à la vaccination. Mais celui qu’on a du mal à faire connaître, c’est le cancer colorectal, alors qu’il représente 17 000 morts par an (hommes et femmes).

L’opération « Mars Bleu » n’a pas autant d’écho qu’Octobre Rose, alors que le dépistage est plus simple ! On est chez soi, on envoie ses prélèvements et on a les résultats sous quinze jours, pour déceler d’éventuels polypes et lésions à risques. Or seulement 30 % de la population profite de ce dépistage organisé. C’est le prochain défi à relever !

Propos recueillis par M.M.

Amélie Mendes est l’œil expert de l’immobilier

#VisMaVille Amélie Mendes est experte immobilière à Saint-Avertin. Un métier qu’elle exerce en complément de la vente de biens, gestion de locations et de copropriété.

Ne négliger aucun détail, toujours aller voir sur place et comparer avec des biens similaires situés dans le même périmètre : cette rigueur semble la base de son métier pour Amélie Mendes. La patronne du cabinet immobilier Arthurimmo, installé à Saint-Avertin, possède depuis 2019 la casquette d’expert immobilier qui se rajoute à ses missions d’agent immobilier, de syndicat de copropriété et de gestion des locations.

Une fonction moins exposée qui consiste principalement à estimer la valeur exacte des biens à un moment donné, selon le marché et une multitude de critères objectifs concernant l’état du bien et sa desserte.

Pour cela, l’expert répond aux demandes de ses clients qui peuvent avoir besoin de connaître la valeur précise de leur maison, appartement, terrain ou immeuble en cas d’un divorce, d’un rachat de part, d’investissement dans une société civile immobilière, d’une succession ou encore d’un redressement fiscal. « Cette impartialité est l’essence de notre métier », insiste l’experte de 55 ans qui doit faire preuve de compétences juridiques.

Son autre spécificité est d’étudier la pathologie du bâtiment c’est-à-dire de relever ses moindres défaillances. Ce qui requiert des compétences techniques importantes. « C’est un peu comme le médecin qui va voir les bobos du bâtiment que ce soit des infiltrations, des fissures, un défaut de ventilation, des remontées de sol capillaire… On préconise le remède avant de laisser la main au professionnel du bâtiment ».

Munie de sa caméra thermique, elle expertise sur toute la région Centre- Val de Loire. Quand elle n’est pas sur le terrain, elle reçoit à son cabinet ses clients, prépare ses dossiers, rédige ses rapports, répond au téléphone… des journées bien remplies et hétérogènes. Ses diverses missions dans l’immobilier, Amélie Mendes les exerce en complémentarité avec son fils et associé, Maxime Mendes, avec qui elle partage son bureau.

Si à 55 ans elle est devenue rompue à l’exercice, ce métier n’était pas le sien au départ. Il s’est en quelque sorte imposé à elle, il y a trente ans. Alors qu’elle travaillait dans un restaurant italien avec son mari, elle se retrouve à gérer un immeuble après une acquisition de patrimoine. Elle devient alors syndic bénévole avant de passer professionnelle dans une agence comme assistante commerciale puis négociatrice.

Elle gravit vite les échelons dans différentes agences immobilières, passe même par un cabinet de notariat, avant de fonder sa propre enseigne, Averimmo, en 2018. « Je suis une autodidacte pure, je me suis constamment formée et je continue. Je suis friande d’apprendre, je lis beaucoup les informations et législations sur le métier, cela me permet d’avoir une longueur d’avance. »

Dans son bureau, les diplômes et certifications s’accumulent. Une des dernières formations en date concerne la rénovation énergétique, un aspect désormais essentiel pour l’expertise des bâtiments. Pour être toujours « à la pointe des compétences », souligne Amélie Mendes.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 11 au 17 octobre 2023

Bisou aux Balances qui ne cassent pas trois pattes à un canard et aux Cancers qui prennent vraiment cher cette semaine.

Bélier

Amour

Votre vie sexuelle ressemble à un magasin Ikea un samedi aprem : y a VRAIMENT beaucoup de monde.

Gloire

« C’est un petit pas pour l’Homme, mais un grand pas pour l’humanité. » (votre pote qui va enfin penser à rabaisser la cuvette des WC)

Beauté

Par pitié, investissez dans du désodorisant pour chaussures…

Taureau

Amour

Délicate situation qu’est la vôtre.
Mais rassurez-vous : il y aura bientôt prescription pour votre ex…

Gloire

L’important, c’est de ne pas participer.
Vu que vous perdez toujours.

Beauté

Eh bé… heureusement qu’il y a la beauté intérieure, hein !?

Gémeaux

Amour

Faites ce que vous voulez, je m’en contrefous.

Gloire

Vous allez avoir une augmentation de salaire, les gens vous respecteront et seront polis avec vous, et…

Beauté

… NAAAAAN on déconne, eh oh on est France !

Cancer

Amour

N’essayez plus. Renoncez.
Ça vaudra mieux pour tout le monde.

Gloire

Vous roulez sur l’autoroute du bonheur. Mais la semaine prochaine, vous prendrez cette route de campagne aux multiples nids-de-poule représentant tous les échecs de votre vie.

Beauté

Ne faites pas semblant avec vos pseudo-muscles, alors que la seule muscu que vous faites est d’ouvrir les pots de cornichons.

Lion

Amour

Arf… Au moins, vos parents vous aiment, eux.

Gloire

La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va
tomber. Sauf si c’est des Mon Chéri®, là on sait que ce sera toujours un truc dégueulasse.

Beauté

Tiens, d’ailleurs, vous avez des petits airs de Forrest Gump, non ?

Vierge

Amour

Œdipe vient de nous téléphoner.
Son complexe vous passe le bonjour.

Gloire

Pour vivre heureux, vivons cachés
(comme vos tétons)

Beauté

Nettoyez-vous le nombril, c’est vraiment dégoûtant là-dedans.

Balance

Amour

En amour, vous êtes l’équivalent des +4 du Uno : vous aimez casser les c…

Gloire

Les Balances seraient les êtres les plus parfaits au monde, d’après une étude
très objective réalisée par l’astrologue qui est Balance.

Beauté

Mouais, vous ne cassez pas trois pattes à un canard. Mais bon, je n’ai jamais vu de canard avec trois pattes.

Scorpion

Amour

Cette semaine, tout le monde aime les Scorpions. (sauf toi, en teeshirt noir)

Gloire

Poursuivez vos rêves. De toute façon, on va tous mourir dans cinq ans.

Beauté

Changez de coiffeur. Non, mais vraiment.

Sagittaire

Amour

L’être parfait existe. Cet être parfait, c’est vous. (non, on déconne)

Gloire

En avril, ne te découvre pas d’un fil.
Sauf qu’on n’est pas en avril, donc vous pouvez continuer à rester à poil, bande de nudistes.

Beauté

Mais le proverbe dit aussi « s’il neige en octobre, l’hiver sera sobre » (pas comme vous, les ivrognes ! haha)

Capricorne

Amour

Dure semaine. Vous vous rendrez compte que vous êtes le fantasme ultime de la personne se trouvant à votre droite.

Gloire

Avec l’inflation, tout augmente.
Sauf votre Q.I visiblement.

Beauté

Vous décortiquez constamment les paroles des gens comme des crevettes.
C’est pour ça que vous puez des doigts.

Verseau

Amour

La constellation des 2be3 vous indique que vous allez partiiiir un jouuuur
sans retour, effacer notre amour, sans se retourner, ne pas regretter, garder les instants qu’on a volés.

Gloire

(hop, maintenant vous l’avez dans la tête pour la journée. Ne nous remerciez pas)

Beauté

Ambiance tropicale sous vos aisselles, c’est pas top top.

Poissons

Amour

oifeuo »_uè »’çà_tu »(oitu »(ùàç- _’(à(48397’( ‘yhthdr

Gloire

Arrêtez de dessiner des zizis dans les toilettes des bars. On sait que c’est vous.

Beauté

La vie doit être tellement difficile quand on porte un prénom comme le vôtre…

Octobre Rose : les événements sportifs pour mettre le cancer au pas

Se bouger pour la bonne cause, tel pourrait être le slogan d’Octobre Rose ! Derrière la mobilisation des associations se trouvent de nombreux enjeux pour les malades, et pour nous tous.

Ce dimanche, plus de 700 personnes se sont élancées sur le parcours de la Pink Run. Pour Stéphanie, c’est une évidence : courir, c’est forcément pour une bonne cause. « Les 10 km de Tours ne m’intéressent pas ; quand je participe à une course, c’est quand elle a du sens. » Quant à Pierre, il dit avoir atteint l’âge où l’on prend conscience des maladies qui peuvent nous toucher, nous et nos proches.

Dans les événements sportifs de cet Octobre Rose, on trouve ainsi des Tourangeaux et Tourangelles ayant bon pied bon œil, mais aussi des personnes malades ou en convalescence, car le sport est un ingrédient essentiel d’une guérison plus rapide (lire notre article sur la thérapie sportive ICI), et d’un moral au top.

Un élément important du parcours de soin

Jean-Christophe Bonnin, kinésithérapeute et président de l’association Rose & Blu, ne dira pas le contraire : « L’activité physique adaptée est un élément important d’un parcours de soin. » Au-delà des bienfaits physiques (rebouger cette épaule affectée par la mastectomie par exemple), le sport est aussi un lien social qui fait du bien au moral.

Les membres des Cher Dames de Loire, parties cet automne naviguer du côté d’Annecy sur leur dragon-boat, confirment par leurs exploits et leurs activités régulières que l’effort physique, la bonne humeur et le sens du collectif sont essentiels pour aller de l’avant.

 

Le défi sportif Rose & Blu, qui a lieu chaque début d’été à Tours, permet aussi aux malades et à leurs proches de se fixer un objectif, de regarder vers l’avenir avec optimisme et l’envie d’y arriver.

Mais revenons au temps présent : octobre 2023. À l’heure où vous nous lisez, Sophie Auconie est au travail, et reprendra sa Marche Rose vendredi. Rien ne sert de courir, il faut marcher à point ? L’ancienne députée, diagnostiquée en 2020 d’un cancer aux deux seins, va aujourd’hui de l’avant sans oublier l’épreuve qu’elle a traversée puisque la Marche Rose vise à sensibiliser au dépistage, récolter des dons pour la Ligue contre le cancer, et promouvoir un soin de qualité pour toutes et tous, et partout.

Elle raconte l’importance du dépistage, qu’elle avait négligé : « Avec une maman touchée par un cancer du sein à récidive, deux tantes, et ma cousine décédée de cette maladie, j’étais une personne à risque, mais je reportais toujours la mammographie au profit d’autres obligations… jusqu’au jour où on m’a découvert un cancer déjà avancé. »

Heureusement rétablie aujourd’hui, elle mène pour la deuxième fois cette marche de 250 km, accompagnée par le Comité départemental de la randonnée pédestre, des élus, et des citoyens et citoyennes venus marcher pour la bonne cause.

Mais au-delà des dons récoltés lors de ces journées de marche souvent festives, Sophie Auconie souligne d’autres sujets de mobilisation : « Être malade à Yzeures-sur-Creuse ou à Tours, ce n’est pas la même chose, l’accès aux soins est différent. Et 20 % des femmes qui subissent une ablation du sein ne se font jamais reconstruire. On peut ajouter aussi que la reconstruction du mamelon ou du téton n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale, alors que c’est un véritable soin, un bienfait psychologique, et non un simple confort. »

Aides et initiatives

Soins médicaux versus soins de confort : l’Assurance maladie distingue ce qui relève du médical, et ce qu’elle considère comme facultatif. De nombreuses associations viennent donc pallier cette défaillance, car le facultatif est souvent essentiel et onéreux.

La course pédestre Pink Run Tours’N transforme ainsi les dons des particuliers en coupons de financement pour des vêtements compressifs post-opératoires (qui coutent près de 75 €) et des dermographies (pigmentation de la peau pour simuler un mamelon).

L’association Esprit Papillon est elle-même née d’un arrêt de financement par l’Agence régionale de santé des ateliers d’éducation thérapeutique du patient : Stéphanie Coutoux a donc pris le relais pour proposer sophrologie et conseil en image aux femmes.
Les Roses Poudrées amènent la socio-esthétique mêlée de moments conviviaux à leurs adhérentes, tandis que Flamme en Rose finance des aides à domicile, pour prêter main-forte aux patientes trop « fortunées » pour obtenir des financements publics. Car l’union fait la force.

Maud Martinez / Photos : freepick & Ville de Saint-Avertin

D’une image à une autre

Parfois, l’histoire est cruelle et, souvent, les images sont là pour nous le rappeler. Il y a quelques jours à peine, nous aurions pu, si nous avions eu la mémoire des dates, célébrer le 30e anniversaire de la poignée de main entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, le 13 septembre 1993.

Un acte majeur qui leur valut de se partager le prix Nobel de la Paix, l’année suivante. Je suis assez vieux pour me souvenir de l’élan d’espérance qui avait suivi cette image dont chacun percevait bien, à l’époque, la portée historique.

D’autres images, aujourd’hui, s’imposent à nous. Des drones assassins, des tireurs dans la foule, des otages terrorisés. Une armée qui se prépare à la riposte aussi, les armes qui sortent de leurs caches, la guerre qui revient. Comment a-t-on pu passer d’une image à une autre ? Du souffle de la paix à la tempête de la mort ? Quelles erreurs, quelles compromissions, quel battement d’aile à l’autre bout du monde, peut-être, nous a-t-il conduit d’une promesse de paix à une guerre inévitable ? De réponse, nous n’en avons pas. Juste une infinie tristesse.

Matthieu Pays

Horoscope WTF du 27 septembre au 4 octobre 2023

Cette semaine, il y a un petit quelque chose entre les Sagittaires et les Balances. On dit ça, on dit rien…

Bélier

Amour

Une récente étude affirme que les Béliers sont des êtres aimants et aimés,
fidèles et géniaux. (mais les études racontent toujours des conneries)

Gloire

Bélier, ça rime avec « perfection incarnée » !…

Beauté

…Mais Bélier, ça rime aussi avec « votre haleine sent le pâté ».

Taureau

Amour

De pire en pire. Vous en êtes arrivé(e) au point de vous contenter des téléfilms érotiques sur la TNT.

Gloire

*Alerte disparition* La dignité des Taureaux a disparu la semaine dernière. Si vous la localisez, n’intervenez pas vous-mêmes.

Beauté

Une fois à gauche, une fois à droite… Vos convictions politiques ? Non, vos poignées d’amour !

Gémeaux

Amour

Pimentez votre vie de couple.
Tartinez-le/la de harissa.

Gloire

Non, la nuit ne porte pas conseil.
La preuve : vous foirez tout ce que vous entreprenez.

Beauté

Le haut, ça va. Le bas, bonjour les dégâts.

Cancer

Amour

En changeant 11 lettres et demi à « Cancer », ça fait « Célibataire ». TIENS DONC COMME DE PAR HASARD.

Gloire

Vous dites tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Sauf que tout le monde s’en tape de ce que disent les Cancers.

Beauté

Votre rire ressemble au cri d’une truie. Il fallait que ce soit dit.

Lion

Amour

Votre vie amoureuse est un long fleuve tranquille… mais qui se terminera
par une méga chute dans une cascade où tout le monde se noie. A+ pour un autre horoscope positif.

Gloire

Les résultats viennent de tomber.
D’après un panel représentatif de lecteurs de tmv, vous avez été élu(e) déception de l’année.

Beauté

Les chats du quartier vous attaqueront cette semaine. Car pas de doute :
vous sentez le poisson.

Vierge

Amour

L’être aimé se donne à 100 % au lit. Mais pas avec vous.

Gloire

Un combat de bras de fer vous opposera à Jamel Debbouze. Et vous perdrez.

Beauté

Ça joue les Musclor, mais tout le monde a bien remarqué que vous aviez la carrure d’un rouleau de printemps.

Balance

Amour

Cette semaine, c’est l’anniversaire de l’astrologue de tmv qui est Balance. On a donc décidé que ce signe serait le plus génial, le plus aimé, le plus parfait. Aimez les Balances. Vénérez les !

Gloire

Il va vous arriver un truc horrible d’ici peu. Partir vivre dans le 41 ou flirter avec un(e) Sagittaire par exemple.

Beauté

Super, vous ne baissez jamais la tête. (et ça vaut mieux, en raison de votre
double-menton)

Scorpion

Amour

Ooon s’eeeeen…

Gloire

…fouuuuuut totalement !

Beauté

Voilà, voilà… On vient de foutre en l’air votre horoscope hahaha. À la semaine prochaine mes p’tits gnous !

Sagittaire

Amour

Les Balances vous kiffent. Mais ce sont les seuls. (pas de chance pour vous, vu leur tronche)

Gloire

Quelle angoisse de traîner avec vous. Vous êtes aussi stressant(e) qu’un passage dans des toilettes à la turque !

Beauté

Napoléon avait toujours la main dans son gilet. Et vous, vous avez toujours la main dans votre slip. Chacun son truc !

Capricorne

Amour

Évitez de vous reproduire. La France a assez de soucis comme ça en ce moment.

Gloire

Vous aimeriez partir à la pêche aux moules-moules-moules. (ça tombe bien, vous avez un Q.I de bulot)

Beauté

Votre perfection physique vous lasse. Filez-en un peu aux Balances qui ne
sont pas vraiment gâtés par Mère Nature.

Verseau

Amour

Des fois, la vie c’est con. La preuve, cette semaine, vous serez enlevé(e) et fécondé(e) par un extraterrestre.

Gloire

Dur, dur en ce moment : les plats que vous cuisinez sont aussi fades que votre personnalité.

Beauté

Vous avez de très jolis durillons.

Poissons

Amour

Vous flirtez avec le danger. Et c’est bien le seul qui veuille de vous d’ailleurs.

Gloire

Le ridicule ne tue pas. Ce qui se prouve par A+B quand on regarde votre style vestimentaire.

Beauté

Tiens, c’est marrant. Le matin au réveil, vous ressemblez à une momie.

 

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Jean-Loup Hadjadj, le médecin des terrains de rugby

#VisMaVille Jean-Loup Hadjadj est médecin du sport et ostéopathe. Sa particularité : il est un des médecins spécialistes en France des joueuses et joueurs de rugby au plus haut niveau.

Rue des Tanneurs, juste en face de la faculté, le bureau du docteur Jean-Loup Hadjadj regorge d’objets inattendus : des vitrines de collection de médicaments anciens qu’il chine dans les brocantes, complétés par ses patients, côtoient des maillots, médailles et accréditations souvenirs qu’il a collectés au gré de son parcours en tant que médecin des équipes de rugby, que ce soit à Tours ou au niveau international.

Un médecin assurément atypique qui vous reçoit pieds nus, décontracté. Celui qui s’occupe aujourd’hui des féminines de l’équipe de France de rugby à 7 en tant que médecin salarié de la Fédération française de rugby (FFR), a connu aussi avec le XV féminin, deux tournois des 6 nations et une Coupe du monde, il a également accompagné les équipes masculines avec les Barbarians et les espoirs.

Le rugby, il a plongé dedans à la faculté de médecine de Tours en intégrant l’équipe universitaire – en même temps qu’il pratiquait la trompette, précise ce personnage éclectique et curieux. « Un sport collectif de combat », qui nécessite un suivi médical étroit, souvent sous le feu des projecteurs avec les cas de traumatologie.

Jean-Loup Hadjadj, diplômé de pathologie du rugby, était d’ailleurs de ceux qui ont connu les débuts de la prise en charge des commotions cérébrales. « Notre rôle, en parcours d’excellence, commence avec l’évaluation de la capacité du jeune joueur à supporter les contraintes cardio-respiratoire, musculo-squelettique et psychologique. Ensuite, nous l’encadrons dans son développement jusqu’au maximum de ses performances. Puis nous assurons le suivi médical réglementaire et la surveillance des entraînements et compétitions, avec prise en charge des blessures. »

Et c’est là qu’on le voit, le médecin de l’ombre, courir sur le terrain voler au secours de ses joueurs. Si ce poste de médecin salarié à la fédération compte aujourd’hui pour 70 % de son temps, les 30 % restants sont dédiés à son cabinet tourangeau et ses 6 000 patients en médecine du sport et ostéopathie. « Ici, je pratique une médecine axée sur le musculo-squelettique pour des sportifs de haut niveau ou non mais aussi pour des non-sportifs », précise le docteur.

Une fois les valises posées des compétitions qui l’ont amené en Afrique du Sud et Nouvelle-Zélande, Jean-Loup Hadjadj redevient un médecin presque lambda dans sa ville, n’oubliant pas son ancrage, auscultant aussi le pôle espoir de canoë-kayak. Après la faculté, il avait installé son cabinet à Autrèche pendant une dizaine d’années avant de se poser à Tours.

Exerçant depuis 33 ans, il transmet aujourd’hui son expérience, enseignant un temps à la faculté de Tours la médecine manuelle-ostéopathie, et auprès des nouveaux médecins du sport, lui qui a une vision globale, sur l’évolution du rugby et sur sa pratique au niveau des hommes et des femmes. « J’y tiens à cette mixité souligne-t-il. Ce n’est pas encore acquis dans ce sport. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 20 au 26 septembre 2023

Quoi ? Qu’ouïs-je ? Qu’entends-je ? Serait-ce l’heure de l’horoscope WTF de tmv où tout le monde prend cher ? Mais oui !

Bélier

Amour

Copulez uniquement avec des Balances, merci.

Gloire

Les sondages Ifop ne mentent pas.
Ce mois-ci, vous êtes le pire signe astrologique de l’horoscope.

Beauté

OUAAAAAH, mais vous êtes trop canon, trop sexy, trop incroyable !!! (c’est ma pote Bélier qui m’oblige à écrire ça)

Taureau

Amour

Vroum vrouuum, sur l’autoroute des cochonneries, vous avez pas mal de kilomètres au compteur, hin hin…

Gloire

En ce moment, vous avez le moral dans les chaussettes. Et en plus, elles puent.

Beauté

D’ailleurs en parlant d’odeur, si vous pouviez éviter de lever les bras quand
vous êtes dans le tramway, ce serait cool pour la société, merci.

Gémeaux

Amour

Le joli kebab que vous êtes trouvera un jour sa broche, rassurez-vous.

Gloire

La constellation de Manau vous rappelle que « dans laaa vallééééee oh oh, de Dana la li la la ».

Beauté

Votre teint, votre rondeur, vos petits poils : pas de doute, vous ressemblez à un kiwi.

Cancer

Amour

Vous n’avez pas de cœur…

Gloire

Vous n’avez pas de réussite…

Beauté

Mais vous avez un bon p’tit boule qui chamboule. Alors ça va, ça passe.

Lion

Amour

Vous allez recontacter votre ex. Ou manger une pizza hawaïenne. Ce qui revient au même : faire une grosse connerie !!

Gloire

Vous détestez secrètement tous les gamins de la planète. (et vous avez bien raison)

Beauté

Tout miser sur le physique est peut-être un peu trop audacieux pour vous…

Vierge

Amour

La constellation de Mr Bricolage vous rappelle que vous prenez un peu trop de râteaux.

Gloire

Vous êtes un peu comme la gazelle.
Toujours les fesses tendues, à gambader gaiement.

Beauté

Très jolie, votre raie du plombier.

Balance

Amour

Oh, des signaux de fumée au loin !
Un message indien ? Un incendie ? Non, juste les Balances qui ont encore chaud aux fesses comme d’habitude.

Gloire

Ce qui fait vendre, c’est le porno et les faits-divers. Vous finirez bien dans l’un des deux…

Beauté

En ce moment, que dalle.

Scorpion

Amour

Essayez de vous mettre en couple avec un(e) Sagittaire. Ce signe a vachement la dalle.

Gloire

Les faits sont désormais avérés.
D’après la constellation de la Aya Nakamura, vous feriez mieux de fermer la porte, car vous avez la pookie dans l’sas.

Beauté

Vous sentez la chambre d’ado. Berk.

Sagittaire

Amour

Vous avez du mal à trouver l’âme sœur. Ce qui est normal, puisque vous n’avez pas d’âme.

Gloire

Tel le saumon, vous remontez la rivière de la vie à contre-courant, avec toutes ses difficultés, pour au final finir par vous prendre un gros rocher dans la tronche. Bisou.

Beauté

Alors, ça fait quoi d’être le signe le plus canon et le plus sexy de l’univers ?

Capricorne

Amour

On verra bien où la vie vous mène. Sûrement dans le mur.

Gloire

Vous croquez la vie à pleines dents. Profitez-en, car vous aurez bientôt un dentier.

Beauté

Vous avez le sourire Colgate®
mais sans l’haleine qui va avec.

Verseau

Amour

En ce moment, vous ne comprenez pas grand-chose à ce qu’il se passe dans votre vie sentimentale. Mais moi non plus. Alors on s’en fout un peu.

Gloire

N’oubliez pas que les bons comptes
font les bons amis. Mais n’oubliez pas non plus que vous n’avez pas d’amis.

Beauté

Par un étrange concours de circonstances,
une personne sera attirée par votre carrure de surimi.

Poissons

Amour

Les deux choses les plus reloues sur Terre ? Aimer un(e) Poisson et enfiler une housse de couette.

Gloire

Comme disait Victor Hugo : « Les Poissons, c’est mignon, mais qu’est-ce que c’est con-con. »

Beauté

Hahahaha regardez le truc trop bizarre que vous avez sur le cou !!! Ah bah flûte, c’est votre tête.

Coupe du monde de rugby : des effets sur l’économie en Touraine ?

En ville, les commerçants pratiquent leur anglais au cas où les journalistes et supporters irlandais auraient la bonne idée d’une sortie shopping in Tours city. Mais pour les businessmen locaux, les enjeux dépassent la période de la Coupe du monde de rugby. En ligne de mire : le développement des liens avec l’Irlande, et les J.O 2024.

On pensait naïvement que le tourisme et l’hôtellerie allaient connaître un boom grâce à la Coupe du monde de rugby. Il faut bien accueillir les journalistes et les supporters irlandais, qui trouvent en Touraine un point central pour aller voir les matchs à Paris, Nantes ou Bordeaux, non ?

Mais Pascal Brault, directeur du château d’Artigny et président de l’association professionnelle Touraine Hôtels tempère : « Septembre est toujours une période très forte en Touraine. On reçoit encore des touristes français (des seniors surtout) et des étrangers encore nombreux à cette période. C’est aussi le redémarrage des voyages d’affaires, dans un mois riche en événements (cocktails d’affaires, réunions de clubs…). La Coupe du monde sera donc un booster, mais cela ne va pas doubler non plus nos chiffres d’affaires ! »

Sur le long terme ?

C’est sur le long terme que la présence du XV irlandais peut tout de même changer la donne : « Les joueurs, le staff, les journalistes vont faire des sorties (les joueurs aiment le golf par exemple). On aura donc sans doute des articles sur la Touraine à l’international. Et avec les J.O. dans un an, les prix qui explosent à Paris et notre proximité avec la capitale, cela pourrait aider la Touraine à sortir son épingle du jeu l’an prochain. »

À la Chambre de commerce et d’industrie Touraine, on est aussi penché sur l’avenir. Philippe Roussy, son président, nous explique que l’accueil des Irlandais est une heureuse nouvelle : « Avec la sortie du Royaume- Uni de l’Union européenne, la France devient le plus proche voisin de l’Irlande dans l’UE. Il faut en profiter, et nous avons déjà commencé à tisser des liens, avec des webinaires, et le voyage d’une délégation tourangelle partie là-bas pour rencontrer la fédération irlandaise et des acteurs économiques du milieu digital et start-up ».

Liens entre universités et entre entreprises du secteur pharmaceutique sont aussi à l’ordre du jour. Pour la CCI, la Coupe du monde est l’occasion de sensibiliser les chefs d’entreprise locaux au potentiel irlandais : « L’événement va créer du lien, des passerelles entre Tours, la région Centre Val de Loire et l’Irlande. » Et en coulisses, on s’affaire déjà pour espérer accueillir à Tours d’autres sportifs pour les J.O 2024. Affaire à suivre…

Maud Martinez

Thierry Bouvet, le pêcheur de Loire penseur

#VisMaVille Thierry Bouvet est pêcheur professionnel sur la Loire. Portrait d’un personnage atypique qui ne passe pas autant de temps sur le fleuve que l’on pourrait imaginer.

Au lever du soleil, Thierry Bouvet embarque pour ramasser ses sept filets posés la veille au soir entre Rochecorbon et Tours. Des filets déployés entre 7 et 50 mètres de long et 3 mètres de profondeur, à proximité des îles de Loire.

Ce jour-là, le butin est maigre : une poignée d’aspes, mulets et silures seulement. Sur cette partie de Loire, l’activité devient en effet de plus en plus difficile avec l’ensablement. « Je suis installé sur la portion la plus urbaine du fleuve d’Indre-et-Loire. Là où il y a de l’activité humaine, c’est là où le pêcheur doit être à la base, ne serait-ce que pour poser son bateau », explique Thierry Bouvet, à l’approche du pont Mirabeau de Tours, guidant sa « plate » de sept mètres, son bateau en acier de type hollandais.

Cet ancien géographe, titulaire d’un DEA sur la pêche maritime au Maghreb, sait de quoi il parle. Amarré au port de La Rabouilleuse à Rochecorbon, il partage avec l’association une vision écologiste de l’écosystème de Loire, une volonté de préserver ses ressources, lui qui observe la raréfaction des poissons et des paysages ligériens au fil des ans.

Thierry Bouvet est venu à la pêche sur le tard, en 2014, après une carrière dans le social et l’humanitaire, débutée chez Emmaüs. Un intellectuel qui n’aime rien tant que partager ses connaissances et discuter du fleuve quand l’occasion se présente. Apercevant un canoë, il fait aussitôt demi-tour pour échanger quelques mots.

Certes, la pêche n’est pas toujours des plus productives, mais ce contemplatif revendique de pêcher mieux. Entre 2,5 et 4,5 tonnes selon les années. Son idée en se lançant dans cette reconversion était de maîtriser la filière en circuit court et de pouvoir utiliser tout le poisson, et non pas de ne garder que les beaux filets achetés dans les poissonneries.

C’est ainsi qu’est né le garum de Loire, ce condiment salé inspiré de la Rome antique et du nuoc man, qu’il a inventé après quatre ans de recherches, se rappelant des récits de son père, jeune marin en Indochine. Depuis 2020, date de sa commercialisation, c’est d’ailleurs devenu à 90 % la source de ses revenus.

Il passe un quart de son temps à le préparer dans son laboratoire, installé à Montlouis-sur-Loire, selon un processus de fermentation dans du sel. La moitié de son temps est consacrée à la logistique, administration et vente du garum. La pêche, effectuée au lever et au coucher du soleil, ne représente en réalité qu’un quart de son activité. « Le modèle du pêcheur qui est uniquement sur son bateau ne tient pas la route aujourd’hui », confirme t-il.

Pour s’en sortir, les pêcheurs transforment leurs produits, avec chacun leur spécialité : le garum donc mais aussi les rillettes de poissons, vendues dans des épiceries fines. « Je ne vends mon poisson frais à des restaurants que pour 10 % de mon chiffre d’affaires. » Son avenir, Thierry Bouvet le voit à promouvoir son précieux condiment, constitué de viscères de poissons et utilisé dans les restaurants étoilés. Le lancement d’une coopérative est imminent (1).

Aurélie Dunouau


> (1) Convergences bio : Thierry Bouvet lancera officiellement la coopérative d’exploitation du garum en agriculture paysanne le 17 septembre, à l’occasion de Convergences Bio. Cet événement se tient sur les quais de la Loire à Tours dès 10 h

 

Horoscope WTF du 6 au 12 septembre 2023

Le revoilà. Beau comme un camion, tout doux et tout gentil (ou presque) : l’astrologue de tmv vous a concocté un petit horoscope tout mignonnet…

Bélier

Amour

« Blablabla, nous les Béliers, on se fait toujours maltraiter dans l’horoscope, blabla, personne nous aime, ouin ouin. »

Gloire

Petite gastro pour bien commencer la rentrée.

Beauté

Vous êtes un peu comme une œuvre d’art contemporain. Sobre, on ne sait pas trop si on aime vous regarder ; mais bourré, ça passe nickel.

Taureau

Amour

L’espoir fait vivre.

Gloire

Vous retrouver tout(e) nu(e) dans les vestiaires de l’équipe irlandaise de rugby pour la Coupe du monde : voici votre destin cette semaine.

Beauté

On ne veut pas être vache, mais
vous avez le regard bovin.

Gémeaux

Amour

Votre vie amoureuse ressemble à un mauvais Marc Lévy (pléonasme)

Gloire

Arrêtez de pousser mémé dans les orties. Poussez plutôt pépé dans les chardons.

Beauté

Il est trop tard pour rattraper les dégâts. Misez plutôt sur votre humour…

Cancer

Amour

Vous êtes comme une Knacki® : rose, qui sue et frétille quand on la chauffe.

Gloire

Vous êtes le suppôt de Satan. Ou le suppo’. Ce qui doit être vachement plus douloureux.

Beauté

(Spoiler) 2 Cancers sur 3 n’auront pas compris la phrase ci-dessus.
(#sexymaisunpeubête)

Lion

Amour

Ah, vous nourrissez des pensées très lubriques envers les Balances. Franchissez le pas, c’est un signe plutôt cool.

Gloire

Vous allez marcher sur la Lune.
Mais on n’est plus en 1969, donc tout le monde s’en foutra.

Beauté

Votre beauté fait toute la différence. Et votre troisième téton aussi.

Vierge

Amour

Je veux pas balancer, mais la personne en face de vous fantasme secrètement sur vous.

Gloire

(mais cette personne vous trouve aussi très très bête. À vous d’voir, mes loulous)

Beauté

Arrêtez de chercher des embrouilles aux gens. On ne fait pas ça quand on est gaulé comme un teckel.

Balance

Amour

(regardez l’horoscope des Lions, on vous arrange un coup)

Gloire

La constellation du Pierre Palmade vous rappelle que vous n’avez pas inventé la poudre.

Beauté

Hé diiiites, vous le saviez que les Balances étaient le signe le plus parfait du
monde ? C’est fou, non ? Et étant Balance moi-même, j’en sais quelque chose.

Scorpion

Amour

Arrêtez de vous caresser la belette.

Gloire

Vous croquez la vie à pleines dents. Ce qui n’est pas étonnant, vu que vous bouffez tout ce qui passe.

Beauté

Une cagnotte sera ouverte sur Internet pour vous offrir enfin ce qu’il vous fallait depuis longtemps. Du déodorant. (on ne juge pas)

Sagittaire

Amour

Les Sagittaires sont les premier(e)s dans nos cœurs. (en partant de la fin)

Gloire

Suivez donc ce bon conseil du chanteur Renaud : « Casse-toi tu pues et marche à l’ombre. »

Beauté

De loin, on pourrait croire que vous êtes sexy.

Capricorne

Amour

Sous votre apparence antipathique, se cache… eh bien se cache aussi un cœur antipathique en fait

Gloire

L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne. Mais chez vous, si.

Beauté

Vous étiez le spermatozoïde le plus laid, et pourtant maintenant, vous êtes la plus belle personne du monde.
C’est fou.

Verseau

Amour

À poil !!!

Gloire

À POIIIL !!!

Beauté

À POIIIIIIIIIIIIL !!!!!

Poissons

Amour

Les cafards peuvent changer 25 fois de direction en une seconde. (un peu comme vous dans vos choix amoureux)

Gloire

Vous rentrez dans le lard de tout le monde. Normal, avec votre caractère de cochon. (poh poooh poooh)

Beauté

Tout est bon dans le cochon. Mais tout est con chez les Poissons.

Coupe du monde de rugby : les Tourangelles et Tourangeaux sont « ready » !

C’est bientôt le premier match de la Coupe du monde de Rugby : France vs. Nouvelle-Zélande. En fanzone, dans les bars ou chez soi, les Tourangeaux sont prêts à plonger dans ce Mondial à la saveur particulière.

Plus de 10 000 places qui s’envolent en quelques heures, des files d’attente dès l’aube devant les lieux de retraits… A la surprise des organisateurs, « l’entraînement » du XV Irlandais samedi dernier à Tours a suscité un engouement inespéré ! Dans les tribunes, on croisait des curieux aussi bien que des passionnés.

Pierre-Antoine, la vingtaine et joueur de rugby, était descendu de Paris exprès pour assister à l’événement avec Sylvie, une amie de la famille. Pour lui, pas de canapé-télé pour le mondial, mais sept ou huit matchs à vivre dans la chaleur des stades.

Philippe, la cinquantaine, a fait le déplacement pour les Irlandais, mais il restera chez lui à Saint-Pierre-des-Corps pour savourer la rencontre de vendredi : « Mon père a toujours regardé le rugby, moi aussi. Devant la télé avec une bière, pour vivre le match à fond ! Le rugby c’est l’ambiance, la convivialité, des sportifs qui se rentrent dedans pour le match mais boivent un coup ensemble après, rien à voir avec le foot ! »

 

Preuve de cet état d’esprit ? Les joueurs irlandais, qui ont dû faire une croix sur un « vrai » entraînement pour cause de pelouse fragilisée par des champignons (ça ne s’invente pas…), ont tout de même fait le déplacement.

Pendant une heure, on enchaîne : photo sur fond de Champs-Élysées de Dassin, discours, jeu avec une grosse baballe puis quelques passes avec le ballon de rugby, et des passages devant les tribunes pour faire applaudir en chœur les spectateurs. Les sportifs ont joué le jeu, avec signature d’autographes aux premiers rangs. Fair-play.

Retransmissions dans les bars de Tours

Il faudra donc attendre le samedi 9 septembre pour les voir véritablement jouer, face à la Roumanie, par écrans interposés. Des écrans, on en trouvera un peu partout en ville, dans la plupart des bars et brasseries habitués des retransmissions sportives.

The Pale, bar irlandais par excellence situé rue Colbert, est évidemment de la partie. Mais il n’est pas le seul. À l’Irish Company, place Plumereau, tout est prêt : un vidéoprojecteur et grand écran mural dans la salle du fond, et des écrans télé dans tous les recoins de la brasserie, qui reçoit déjà les réservations pour certains moments-clés du tournoi.

 

Au Camden Pub, rue du Grand-Marché, même combat, avec en bonus le retour de la Guinness en pression, dans un lieu dont le propriétaire est fan de rugby.

D’autres bars accrocheront un écran spécialement pour l’occasion. C’est le cas de la P’tite Maiz, place du Grand-Marché, où l’on retrouvera à la pression la bière créée pour l’occasion par la brasserie du même nom. Cette Irish Harvest, irish ale à la manière irlandaise, est déjà un succès : « D’autres établissements vont la proposer, en Touraine mais aussi à Nantes ou à Paris grâce à notre réseau habituel de distributeurs. On ne sait pas quelles seront les retombées économiques pour nous, mais ce qui est sûr c’est que tous les reportages que nous avons eus dans les médias nous font connaître ! », ajoute le brasseur.

Rugby dans l’assiette

Geoffrey Nivard profite lui aussi de la Coupe du monde pour se faire connaître, avec ses dégustations bières Art is Ale (d’Amboise) et fromages tourangeaux de Rodolphe Le Meunier. Le Tourangeau longtemps expatrié à Londres marque ainsi son retour sur ses terres avec des événements dans des bars partenaires, juste avant la diffusion des matchs. La Touraine gourmande n’a qu’à bien se tenir !

Fan zone

Mais au-delà des bonnes idées gastronomiques ou commerciales, la Coupe du monde reste surtout le moment des retrouvailles de l’Ovalie. Et celles-ci auront lieu ce vendredi 8 septembre au stade Tonnellé, converti en fan-zone par l’US Tours Rugby. Un investissement pour le club tourangeau, heureux de voir son sport à l’honneur.

Alors que le stade accueille 600 à 1 500 personnes pour les matchs de l’UST, ce sont 5 000 personnes qui pourront assister à la retransmission de France/Nouvelle-Zélande, avant les quarts de finale en octobre. Régis Radureau (commission communication) souligne qu’ « un tel événement met en avant la discipline, cela peut encourager enfants, ados, féminines à se lancer ». Ça tombe bien, ce weekend c’est le forum des associations Tours en Fête. Prêts à marquer l’essai ?

A Tours, des associations comme à la maison

Il y a toutes sortes d’associations. Certaines disposent de leurs propres locaux et d’un ou plusieurs salariés. D’autres n’ont ni les uns ni les autres. C’est pour elles, d’abord, que la Maison des Associations a été créée. À la fois lieu d’accueil et lieu ressource, cette structure municipale est à la fois une pépinière et une… association d’associations.

Ouverte depuis 2019 dans l’ancien collège Louis Pasteur, quartier du Sanitas, la Maison des Associations est désormais bien installée dans le paysage de la vie associative locale. Certaines associations tourangelles y ont élu domicile, d’autres viennent y trouver aides et conseils ou y travailler leurs dossiers, quand il ne s’agit pas d’y organiser son assemblée générale ou ses rendez-vous hebdomadaires. Petit tour du propriétaire…

Des étages du collège Louis-Pasteur, on ne verra rien : la Maison des Associations n’occupe que le rez-de-chaussée de l’ancien établissement scolaire. La faute à l’amiante. Au début du couloir, les bureaux du Service de la vie associative. Ici, on gère les demandes de subventions, on répond aux questions sur des sujets aussi variés que la recherche de bénévoles, l’embauche de salariés ou la réservation de locaux, quand on n’organise pas des ateliers pour accompagner dirigeants et bénévoles dans les aléas de la gestion associative.

C’est ici aussi que Marie Rousseau, animatrice et coordinatrice de la Maison, chapeaute l’organisation de Tours en Fête. L’événement qui se déroulera le dimanche 10 septembre au lac de la Bergeonnerie est une importante vitrine pour les associations tourangelles.

Une vie associative « dynamique » à Tours

Elles seront 76 associations culturelles cette année, et plus de 200 associations sportives. Tout ceci sans compter la face immergée de l’iceberg piloté par Nathalie Tibolla, responsable du service vie associative : participation à divers réseaux (réseau national des Maisons des Associations, Guid’Asso 37…), gestion du « Portail des associations » pour les démarches en ligne, etc.

Sept personnes travaillent à plein temps pour tout cela. « La vie associative a toujours été dynamique à Tours, rappelle Catherine Reynaud, adjointe au maire déléguée à la vie associative et à la cohésion territoriale. C’est une tradition de longue date, certains patronages ont été créés dans les années 1930 ! Les municipalités successives ont toujours pris au sérieux les associations, jusqu’à créer le service en 2014. »

Aide et appui

Et depuis l’arrivée de la nouvelle municipalité, la vie associative est vécue comme une opportunité supplémentaire d’encourager la démocratie permanente : « L’entraide, les échanges entre générations, la proximité sont des valeurs communes, d’autant que les associations participent à la dynamisation des quartiers », souligne l’élue.

Au-delà des subventions (7 603 160 € en 2023 pour 444 associations), ce soutien se traduit par la mise à disposition de locaux et de matériel, l’appui à la communication… et cette Maison des Associations qui ne se contente pas d’héberger le service vie associative. Boîtes aux lettres, espace coworking, deux salles de réunion et deux salles d’activités disponibles sur réservation : tout pour que les associations s’y sentent comme à la maison !

M.M. / Photo Maison des Assos – © Ville de Tours – V. Liorit

Tapisserie d’ameublement : Rachel Dubois, la reine des voilages

#VisMaVille Rachel Dubois est tapissière d’ameublement à Tours, quartier Saint-Eloi. Installée avec son mari, elle y déploie son savoir-faire et du sur-mesure de qualité depuis 25 ans.

Dans l’atelier-boutique de la rue Léon Boyer, près de la chapelle Saint-Eloi, Rachel Dubois coud un rideau d’inspiration art déco tandis que son mari fixe des clous après avoir finalisé la garniture sur un fauteuil d’époque XVIIIe destiné à la Pagode de Chanteloup.

Fauteuils, doubles rideaux avec voilages, abatjours, dessus et têtes de lits… Le couple réalise des reproductions comme des créations sur mesure, qu’elles soient traditionnelles ou contemporaines, pour des particuliers le plus souvent, et parfois des clients prestigieux tels que le château de Candé, le Conseil départemental et la préfecture.

Depuis 25 ans, Rachel – plus connue sous ce nom par ses clients – s’est installée comme tapissière d’ameublement indépendante. Après avoir obtenu un double CAP en couture et garniture en apprentissage à l’Atelier du Tissu, avenue Grammont, chez Gérard Labonne, elle s’est lancée à son compte à Notre-Dame d’Oé puis 20 ans, rue Blanqui.

Très vite, Cyrille, son mari-collaborateur l’a rejoint à mi-temps. Depuis 2019, ils sont installés à Tours au 55 bis rue Léon-Boyer, appréciant de dominer depuis leur atelier situé à l’étage, la verdure du jardin de l’éléphant Fritz.

Le contact du tissu a happé Rachel Dubois à l’âge de 5 ans, dès ses premiers pas de couture sur des poupées réalisés grâce à la vieille Singer à pédales de sa grande tante. « Dès lors, je voulais être styliste, travailler le tissu. Une conseillère d’orientation m’a dirigée vers la tapisserie d’ameublement. Ça me plaisait, je voulais passer le maximum de temps à l’atelier, être dans le concret, les rythmes scolaires ne me convenaient pas. »

Rachel est aujourd’hui heureuse de consacrer à la fabrication la majorité de son temps, le reste étant composé de devis, factures, échanges mails et contacts avec les clients. Une autre facette de son métier qu’elle apprécie. « Je suis présente du début à la fin, du conseil à la réalisation et l’installation sur place. Au début, on sélectionne les tissus avec les clients, puis je produis une seconde sélection et je me déplace pour voir in situ ce qui ira le mieux, je ressens comment les personnes vivent, leur sensibilité. Chaque rencontre est unique. On rentre dans leur intimité, il faut de l’écoute, de la confiance. Au final, je fais comme si c’était pour moi. »

Voilà donc le secret de la réussite de sa petite entreprise, outre sa qualité consacrée dernièrement par le titre de Maître artisan d’art : s’adapter constamment, avec sensibilité et un sens artistique. Pour le choix des tissus, le panel est large, composé de grandes maisons comme Pierre Frey, Lelièvre…

Ce n’est donc pas par hasard si Rachel a été élue par le Conseil départemental pour reconstituer une pièce maîtresse du château de Candé : la chambre de Fern-Bedaux, avec pour mission de reproduire à l’identique lit, paravents, tabourets, tentures murales et un immense double rideau en satin de 3,46 mètres de hauteur. Des pièces d’exception qui côtoient des éléments du quotidien dans le travail de la tapissière d’ameublement. Celui de Rachel Dubois n’a pas l’air ennuyeux en tout cas, au vu de son entrain et de sa passion, partagés par son mari depuis 25 ans.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 30 août au 5 septembre 2023

Vous pensiez que la rédaction de tmv l’avait viré ? Eh bien malheureusement non. C’est la rentrée et l’astrologue de tmv est toujours là…

Bélier

Amour

Dites, c’est vous qu’on a vu(e) sur Canal+ le premier samedi du mois,
vers minuit ?

Gloire

Vous savez, si quelqu’un fait un truc nul et qu’il existe quelque chose d’encore plus naze, ça ne fait pas de la première chose quelque chose de bien. (c’est exactement le résumé de votre vie en fait)

Beauté

Oh l’enfer, vous êtes aussi expressif/ve qu’un mix entre Benjamin Biolay et
Ryan Gosling.

Taureau

Amour

Eh bé… vous devez vraiment avoir la dalle pour « fréquenter » ce genre de personnes…

Gloire

Oh ! Regardez sur votre gauche !
Y a votre dignité qui se barre.

Beauté

Côté forme, vous ne pétez pas le feu… puisque vous avez le transit difficile. #jeudemotfoireux

Gémeaux

Amour

D’après une revue très sérieuse, 94 % des Gémeaux ont une libido aussi intense que celle des bonobos.

Gloire

Une récente étude montre que 98,3 % des Gémeaux sont des sociopathes en puissance. Ne l’oubliez pas.

Beauté

La science l’a confirmé : dans sa vie, un(e) Gémeaux sur deux se mettra au
naturisme du fait de ses attributs généreux.

Cancer

Amour

On dit que tous les chemins mènent à Rome. Mais ils mènent surtout dans votre slip, bande de lubriques.

Gloire

Vous êtes comme un BigMac : bien appétissant(e) en photo, mais en vrai, c’est pas franchement ressemblant…

Beauté

(par chance, vous êtes quand même le meilleur des hamburgers, on vous love)

Lion

Amour

« Le meilleur moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder », disait Oscar Wilde. Par chance, vous n’attirez personne en ce moment, alors ça va

Gloire

Bon sang, mais quand est-ce qu’on se rendra compte que les Lions sont les meilleurs de la planète ??!

Beauté

Vous allez vous faire un nouveau pote. Il est sympa, il s’appelle « anti-cernes ».

Vierge

Amour

Vous allez choper un(e) cycliste.
Ou une cystite. On sait pas trop, notre boule de cristal est vraiment sale.

Gloire

Aucune idée et je m’en fous.

Beauté

Vous êtes bien parti(e) pour vous faire des dreads sous les aisselles.

Balance

Amour

Ouah ! C’est la Guerre des étoiles côté libido.

Gloire

Mais c’est aussi l’Empire contre-attaque avec votre ex (et votre boss relou, tant qu’à faire)

Beauté

Le Retour du Jedi (et surtout de vos points noirs)

Scorpion

Amour

Paraît-il qu’il est dans le pré d’après Karine Le Marchand. Alors débrouillez-vous, je suis pas votre astrologue.

Gloire

Beaucoup de soucis en ce moment dans votre vie. Mais il y a pire : vous pourriez être Sagittaire par exemple.

Beauté

Vous ressemblez à un tableau de Picasso. À vous de voir si c’est un compliment ou pas.

Sagittaire

Amour

Ça rime avec « ça dure pas pour toujours ». Bisou !

Gloire

Vous avez le bonjour de Jacquie et Michel. Ils vous disent merci.

Beauté

Olalaaaa mais il va falloir appeler le GIGN. Car vous êtes une bombe ! Ksskss

Capricorne

Amour

Moi, je vous aime bien. Mais je suis bien le seul.

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui croivent que si j’aurais pas de Bescherelle, ce sera pas grave.

Beauté

Vous brillez en société. Mais c’est uniquement en raison de votre front gras.

Verseau

Amour

La Terre n’est pas plate. Contrairement à votre vie sentimentale.

Gloire

Vous allez critiquer Michel Sardou et « Les Lacs du Connemara ». Les gens vous détesteront jusqu’en octobre.

Beauté

Migraines cette semaine. Consultez un médecin (ou allez-y mollo sur l’apéro)

Poissons

Amour

Dans la vie, il faut savoir rire de tout. Surtout de votre vie amoureuse et sentimentale.

Gloire

Vous finirez comme l’astrologue de tmv : aigri(e), méchant(e), seul(e), à raconter des conneries.

Beauté

Les vacances n’ont rien changé à votre carrure : de loin, on vous confond toujours avec un nem.

Monde associatif à Tours : des réseaux sociaux in vivo

À l’approche de la rentrée, toutes les associations sont sur la ligne départ. Objectif ? Trouver des adhérents pour leurs activités… et des bénévoles pour les faire tourner !

la Société Chevaleresque des Programmeurs 37, pas d’épée en vue, mais des pirates, puisque l’association prévoit un atelier hacking informatique, avec le soutien du Crous et de l’Université de Tours. L’occasion pour ces étudiants d’éveiller l’intérêt des nouveaux arrivants dans leur filière, et de « recréer du lien entre les étudiants d’informatique », selon le président, Andreas Mulard (qui entame sa 3e année).

Le lien humain ? C’est ce qui a poussé les habitants de la rue Chanzy à créer leur association au printemps : La Commune Libre de Chanzy. Au départ, une conversation Whatsapp née pendant le confinement de 2020, comme le raconte l’actuel président, Stéphane Fouassier : « À l’origine on échangeait pour des achats de paniers de légumes ; cela a attiré beaucoup de voisins, et des liens durables se sont créés. »

Echange et coopération

En juin, la Fête des Voisins fait ainsi le plein, avec presque cent participants cette année, et d’autres idées ont germé… Tellement d’idées que les voisins motivés ont lancé une association pour pouvoir les porter. Bientôt une boîte à livres, un vide-greniers, des activités culturelles… La rue Chanzy va continuer de s’animer, tandis que le groupe Whatsapp poursuit sa vie pour l’organisation d’apéros, des balades à vélo ou des échanges d’outils, dans un quartier « où les gens se connaissent, il n’y a plus d’anonymat, mais un esprit village », se réjouit Stéphane.

L’échange et la coopération sont tout aussi essentiels pour Alain Herault, président de l’Ardente, qui est un vrai dinosaure du monde associatif tourangeau.

« Une association sans convivialité, ça n’est pas une association ! »

Créée en 1936, l’association désormais basée dans le quartier de la Bergeonnerie a pour devise « entraide et convivialité ». « Une association sans convivialité, ça n’est pas une association ! » ajoute Alain. Dans la section football, où s’entraînent une soixantaine d’enfants, tous les animateurs sont bénévoles. Idem pour les responsables des cinq sections de l’Ardente : football, gymnastique, danse, sarbacane, et « Bebbo », la section dédiée à la vie de quartier (Bergeonnerie Est Bois Bergeonnerie Ouest) qui a pour objectif que « les gens fassent connaissance entre eux et se sentent bien dans leur quartier ».

Mais tout cela n’est pas de tout repos ! Si créer une association est assez simple (deux personnes pour former le bureau, des statuts souvent inspirés de modèles trouver en ligne, un compte en banque et une assurance pour enregistrer tout cela sur le site web de la préfecture), la faire fonctionner est parfois une gageure.

Lors de l’assemblée générale de l’Ardente, en juin dernier, Alain avait fait les comptes : comité directeur, responsables de sections, animateurs… les bénévoles avaient consacré à eux tous plus de 6 500 heures à l’Ardente au cours de l’année écoulée, pour faire vivre les activités qui réunissent près de 170 adhérents.

Et si le bénévolat est une manière de partager un bon moment, des compétences, ou les deux, c’est aussi parfois un sacerdoce ! Les mesures sanitaires mises en place pendant la pandémie ont ainsi mis à rude épreuve les nerfs de nombre de responsables associatifs, responsables légaux en cas d’incident. Pas toujours simple !

Et pas toujours attractif ? Richard Lévrier, vice-président de France Bénévolat Touraine, souligne en effet la baisse du nombre de bénévoles en France en 2023. « Pendant le Covid, de nouvelles personnes se sont investies dans des actions bénévoles, mais on constate tout de même une perte de 2 millions de bénévoles entre les périodes avant et après Covid. »

Et le bénévolat change de physionomie : les séniors sont moins nombreux qu’avant (25 % des bénévoles contre 38 % en 2019), ce qui ne devrait pas s’arranger avec le recul de l’âge de départ en retraite. Il est également difficile de trouver des bénévoles sur le long terme ou pour des missions à responsabilité. Le défi pour les associations, qu’elles œuvrent dans la culture, le social, l’environnement ou le sport ? « Fidéliser les bénévoles en maintenant le plaisir et l’envie de s’engager. » Alors, prêts à vous lancer ?

Maud Martinez / Photos : Tours en Fête @ Sébastien Pons

Sewra Mehretab, l’ambassadrice du tourisme Tours Loire Valley

#VisMaVille Sewra Mehretab est conseillère en séjour à l’Office de Tourisme & des Congrès de Tours. Accueil, conseil mais aussi vente constituent la palette de cette ambassadrice qui garde constamment son sourire.

Derrière le comptoir de l’Office de Tourisme de Tours & des Congrès Loire Valley, face à la gare et au Palais des Congrès Vinci, Sewra Mehretab et ses quatre collègues titulaires se relaient chaque jour pour assurer l’accueil et renseigner les touristes et curieux. Une équipe du matin, une de l’après-midi, complétée par les saisonniers d’avril à fin septembre, avec des roulements les week-ends et jours fériés à la clé.

Le métier de « conseiller séjour », Sewra Mehretab l’exerce depuis 13 ans ici au siège de la rue Bernard-Palissy, après avoir tenu la boutique touristique de la place Plumereau durant sept ans.

Titulaire d’un BTS Tourisme passé à Blois, cette Tourangelle maîtrisant l’allemand et l’anglais, a pourtant cru qu’elle devrait faire une croix sur son métier. Elle est, en effet, issue de la promo du 11 septembre 2000. Les perspectives de recrutement dans le tourisme étaient alors au point mort. Sewra a dû exercer un job alimentaire de vendeuse de vêtements avant de pouvoir enfin embrasser son objectif.

« J’aimais voyager, les langues, j’avais envisagé de travailler pour des tours opérateurs et puis j’ai changé d’image sur les offices de tourisme que je trouvais alors trop statiques, répétitifs dans les tâches. En fait, le métier évolue constamment avec les nouveaux produits à proposer et la technologie. »

Le cœur du métier de conseiller séjour réside toujours dans l’accueil et le conseil. La vente d’excursions, de balades en montgolfières ou en canoë, de visites dans les châteaux du Val de Loire surtout, mais aussi d’hébergement touristiques et de souvenirs prend de plus en plus de place. Avec une diversification dans les prestations proposées. « Les dégustations de vins dans des sites insolites sont devenues tendances », souligne Sewra Mehretab.

Les conseillers séjours accueillent physiquement le client, mais répondent également à leurs demandes par téléphone, mail et messagerie en ligne. En arrivant le matin à 9 h, le point est fait sur les affiches, le panneau indiquant la météo, les documents disponibles pour le public et les mails donc. « Nous essayons de répondre le plus vite possible, entre deux clients, assure Sewra. Nous jonglons, nous essayons d’être efficaces, de poser les bonnes questions pour affiner la demande, la recentrer car beaucoup d’informations circulent sur internet. »

Sewra insiste sur sa mission de service public. « Notre but est de promouvoir la destination et le département. » Elle apprécie les retours positifs et les échanges qui peuvent s’instaurer, avec une clientèle large, du jeune couple aux séniors, de tous horizons sociaux et géographiques. « Les gens viennent d’abord chez nous pour découvrir la ville, je sors la carte de Tours maintes fois, mais ce n’est jamais la même explication, la même approche, car chaque personne a une façon différente de visiter. »

Et parfois les échanges prennent une autre tournure. « Quelque part, nous voyageons aussi à travers nos clients. Dernièrement, un Québécois m’a proposé de venir voir les caribous l’automne, c’est tentant. »

Aurélie Dunouau

 

Eric Plat, le glacier des pros tourangeaux

#VisMaVille Eric Plat est le gérant du Palais de la Glace. L’un des rares fabricants de glace local qui vend d’abord aux professionnels.

Généralement, on le reconnaît à son camion rétro de 1963 estampillé « Le Palais de la glace et du sorbet » qui parcourt l’été les marchés, les événements culturels, les mariages et les fêtes d’entreprises. Eric Plat, le gérant, rigole de la notoriété de son camion plus que de la sienne.

Après un parcours dans la restauration, celui qui est devenu artisan glacier a repris en 2018 cette institution tourangelle, connue depuis 1984 pour fournir restaurants et sites touristiques locaux comme le château de Villandry pour qui il crée des parfums particuliers : fraise-thym, framboise-bergamote, citron vert-estragon, verveine-menthe-ortie figurent ainsi sur la carte de La Doulce Terrasse.

Répondre aux commandes des professionnels fait partie des particularités de l‘entreprise qui travaille à 95 % sur le département. Pour son voisin, La P’tite Maiz, il a conçu une glace à la bière ; pour Terres Exotiques, un sorbet au poivre. « On peut tout imaginer, assure Eric Plat. Le tout est de trouver l’équilibre avec les différents goûts. Soit je pars d’une demande, soit je pars d’un parfum que j’ai envie de réaliser, en dosant bien les quantités, au gramme près. »

Dans son local de production et de stockage de 500 mètres carrés, rue de Hollande à Tours Nord, les congélateurs s’alignent : les classiques mangue, caramel beurre salé, vanille, cohabitent avec les créations originales framboise-poivron, et la dernière en date sarrasin.

Depuis la création de l’entreprise, ce sont 900 recettes établies et validées, environ 20 000 litres de glaces écoulés à l’année. Les quatre mois d’été représentent 60 % des ventes, la période de Noël est également active, avec une fabrication des bûches glacées dès septembre. Eric Plat fait tourner la boutique avec un salarié et un apprenti.

Ici tout démarre, avec la matière première. Les incrustations de cookies sont par exemple faites maison. Les produits proviennent autant que possible du local, comme le miel d’Athée-sur-Cher et le beurre de Verneuil. La vanille constitue le produit phare, entre 30 et 35 % des ventes, 180 litres de bacs sont conçus chaque semaine.

Le processus de fabrication demande du temps et surtout des équipements importants. Pour les glaces, le lait frais est livré chaque matin. « On le pasteurise avec le mélange, on laisse maturer 24 heures avant de mixer dans le freezer ou la turbine, explique Eric Plat. On peut produire 300 litres de glace à l’heure avec cette technique. Pour le sorbet, on le travaille avec des purées de fruits surgelées, sans ajout d’arômes, ça permet d’en avoir toute l’année. »

Ici, vous ne trouverez pas un sorbet aux fruits rouges mais des recettes à base de fraise, cassis, myrtille… « Il faut retrouver le goût en bouche, comme si on croquait dedans. » Le seul paramètre dont il ne tient pas compte est celui des calories : « Une glace c’est d’abord gourmand, il faut faire plaisir », dit-il en tendant une petite cuillère tentatrice.

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 28 juin au 4 juillet 2023

Cette semaine, on a (presque) été gentils avec les Poissons. Tout le contraire des Capricornes…

Bélier

Amour

Super, je viens de regarder votre vie amoureuse. En fait, la mienne n’est pas
si horrible.

Gloire

Chute de popularité à prévoir.
Mais rien de grave : regardez l’astrologue de tmv, personne ne l’aime, mais tout le monde l’écoute.

Beauté

Au réveil, vous avez des airs de Philippe Etchebest

Taureau

Amour

Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir.
C’est pas moi qui le dis, c’est Johnny

Gloire

Comme le dit le dicton : « Si juillet est beau, prépare tes tonneaux »…

Beauté

…mais il dit aussi « Si juillet est beau, Taureau prépare tes lolos » (ça, on l’a inventé)

Gémeaux

Amour

Vous, vous, êtes libertineuh,
vous êtes une catin.

Gloire

On veut pas vous faire flipper,
mais un drone vous observe depuis une semaine tout(e) nu(e) chez vous.

Beauté

Comme le dirait mon chat qui marche sur mon clavier : « op’i »çàé(à_’_iyçyçyç_ i’(y

Cancer

Amour

Venant de vous, les compliments, c’est comme le calebute de l’astrologue de tmv : tout le monde en entend parler mais pas sûr que ça existe.

Gloire

En ce moment, vous êtes une grosse patate, mais vous avez la frite.

Beauté

Le moment est peut-être venu de révéler pourquoi vous avez des sous-vêtements si moches.

Lion

Amour

L’amour est plus fort que tout et vaincra. (Non, on déconne. Y a que la
pizza qui vaincra, c’est tout)

Gloire

La constellation du Claude François vous rappelle que cet âne est là (et cet âne, c’est vous)

Beauté

Passé 22 ans tout fout le camp.
Il n’y a plus d’espoirs, mes petits chatons…

Vierge

Amour

THE big boss, c’est vous. Votre surnom sous la couette ? Viergecingétorix.

Gloire

Félicitations ! Cela fait désormais 2 mois et 17 jours que vous n’avez pas eu
de bonne idée.

Beauté

Pas au top cette semaine.
Mais toujours mieux que votre voisin(e) de gauche.

Balance

Amour

Vous êtes un bon coup. (mais juste pour vous-même)

Gloire

Super, en ce moment, vous êtes aussi utile qu’une valise sans poignée.

Beauté

Bref, tout va mal dans votre horoscope. Heureusement que vous sauvez les meubles en étant ultra canon.

Scorpion

Amour

Waouw, vous êtes une vraie machine à distribuer du plaisir. (mais seulement en solo)

Gloire

Comme disaient les grands philosophes d’O-Zone : « Vrei să pleci dar, nu mă, nu mă iei, nu mă, nu mă iei. »

Beauté

Prenez une tartine de second
degré chaque matin. Vous verrez, ça ne mange pas de pain.

Sagittaire

Amour

Eh bé… En observant vos relations amoureuses et amicales, force est de constater que vous n’êtes pas bien exigeant(e)…

Gloire

Les Poissons sont vos ennemi(e)s.
ELIMINEZ-LES !

Beauté

Vous poussez souvent des coups de gueule. (mais il faudrait se laver
les dents)

Capricorne

Amour

C’est quand même magique, les Capricornes. Ça enquille les plans foireux et les mauvais choix, mais ça continue de foncer dans le mur tout
sourire.

Gloire

Installez ChatGPT. Histoire de pouvoir parler à quelqu’un qui fait semblant de vous écouter et d’être votre ami

Beauté

Le matin, votre bouche sent la marée.

Verseau

Amour

Ce soir, y a quelqu’un qui va passer à la casserooole. Et ce quelqu’un,
c’est vouuuus !

Gloire

Quand un(e) Verseau naît, un Bescherelle meurt.

Beauté

Oui enfin n’oubliez pas que de dos, dans le noir, tout le monde est
beau hein…

Poissons

Amour

Les Poissons aiment tout le monde. Mais personne n’aime les Poissons.
Comme quoi, c’est con la vie.

Gloire

Arrêtez de coller autant aux fesses des gens, on dirait un rideau de
douche.

Beauté

La perfection n’existe pas.
Sauf chez les Poissons. Sachez-le, bande de larves.

La Ville de Tours vue par… ChatGPT

On s’est dit qu’on allait tester un peu ChatGPT sur un sujet qui nous tient à cœur : notre bonne ville de Tours. Nous lui avons posé quelques questions, en mode Interview et voilà le résultat. Où l’on apprend qu’une intelligence artificielle, ça ne se mouille pas trop quand même…

Pourquoi est-ce si agréable de vivre à Tours ?

Vivre à Tours est agréable pour plusieurs raisons. La ville offre un cadre charmant et historique, avec ses rues pittoresques et son patrimoine culturel. Elle bénéficie d’une atmosphère animée et dynamique grâce à la présence d’une université et à une vie étudiante dynamique. Tours jouit d’une situation géographique avantageuse, proche de la vallée de la Loire et bien reliée aux autres grandes villes.

Elle offre un bon équilibre entre vie urbaine et tranquillité, avec des espaces verts, des parcs et des pistes cyclables. Enfin, la gastronomie et les vins de la région ajoutent une touche culinaire plaisante à la vie quotidienne.

À votre avis, Emmanuel Denis est-il un bon maire de Tours ?

Je m’excuse, mais je ne dispose pas d’informations récentes sur les maires de Tours après ma date de coupure de connaissances en septembre 2021. Par conséquent, je ne peux pas fournir une évaluation précise d’Emmanuel Denis en tant que maire de Tours

. Je vous recommande de consulter des sources d’actualité locales ou des avis des habitants pour obtenir des informations plus récentes sur sa performance en tant que maire de Tours.

Pourquoi est-il bon de lire tmv ?

Il est bon de lire « tmv » à Tours car ce journal local offre une couverture détaillée et spécifique de l’actualité et des événements de la ville. En lisant « tmv », les habitants de Tours peuvent rester informés sur les développements urbains, les initiatives communautaires, les projets culturels et bien plus encore. Le journal offre également une mise en contexte locale des actualités nationales et internationales, permettant ainsi aux lecteurs de comprendre les enjeux mondiaux à travers le prisme de leur propre communauté.

De plus, « tmv » fournit des informations pratiques sur les services locaux, les événements à venir et les recommandations pour profiter pleinement de la vie dans la ville. En lisant « tmv », les résidents de Tours peuvent se sentir plus connectés à leur communauté et renforcer leur sentiment d’appartenance.

Christian Leau, 68 ans, le DJ de la guinguette de Rochecorbon

#VisMaVille Christian Leau est le responsable des animations musicales de la guinguette de Rochecorbon depuis 13 ans. Portrait d’un passionné de danse et de musique.

Il arrive en fin d’après-midi à la guinguette de Rochecorbon, apprêté, foulard autour du cou, couvert de son chapeau, encore imprégné des pas de country qu’il vient d’enseigner dans son association de Saint-Avertin. Souvent à vélo d’ailleurs, son mode de déplacement en même temps que son loisir qu’il pratique en compétition.

Christian Leau, 68 ans, Tourangeau depuis toujours, est un homme qui vit à 100 à l’heure, jamais rassasié de danse, de musique et donc de vélo. Il donne 14 heures par semaine de cours de danse de line country, prend des cours de salsa pour se perfectionner, anime encore des mariages et des fêtes avec ses playlist éclectiques et son sens de l’animation reconnu… bref il n’arrête pas.

A Rochecorbon, on le retrouve les lundis, mercredis, jeudis et dimanches, derrière sa petite table de DJ disposée à côté de la belle piste de danse de la guinguette. Le samedi, il est carrément sur scène pour la soirée dansante qui peut attirer jusqu’à 500 danseurs. Country, valse, bachata, rock, variétés, jazz, il touche à tout, veillant à alterner les styles et ménager le souffle des danseurs, toujours au goût du jour.

« Après deux rock, je peux passer une rumba, c’est une question de dosage. Les gens nous font des retours positifs ici. Je reste aussi moderne, la chanson de Mentissa, Et Bam, je la passe en mode valse. »

Celui que tout le monde appelle ici DJ Christian a de la bouteille dans le milieu musical. « De l’animation, j’en fais depuis 40 ans. Quand j’ai rencontré Bernard Repussard, DJ de la discothèque Club 57 à Tours dans les années 70, j’ai tout de suite accroché. Il m’a vendu des milliers de disques et m’a appris à mixer des vinyles. À l’époque, nous n’avions pas d’ordinateur mais seulement deux boutons. »

Cette passion l’a toujours occupé sur ses temps libres, les soirs et week-end puisque Christian Leau a exercé son métier de géomètre jusqu’à sa retraite. Dans sa vingtaine, du Club 57, il passe à l’animation des mariages avec le magasin Spot’light. « J’ai animé plus de 600 mariages et 2 000 soirées depuis que je suis indépendant », comptabilise Christian Leau.

Autodidacte, il adore parler de musique, glisser quelques enchaînements bien sentis et une pincée d’humour. « J’aime écrire mes textes et présenter les personnages avec humour. Vingt minutes d’animation pour un mariage c’est quatre à cinq pages d’écriture, des dizaines d’heures de boulot. »

À Rochecorbon, il arrive à sa treizième saison, recruté par le patron actuel Gérard Morissseau. Au compteur : 770 soirées, qui sont devenues à thèmes et prisées des Tourangeaux. Aucune playlist établie, Christina s’adapte à l’ambiance du jour. De 20 h à minuit, il enchaîne les disques, tenant sa ligne svelte et son physique grâce à son hygiène de vie, la danse et les kilomètres de vélo avalésprès de 10 000 par an entre les balades et les courses. Il ne s’autorise plus qu’un petit verre de moelleux en arrivant à la guinguette, heureux de retrouver ses patrons Gérard et son fils Romain.

« C’est une famille ici et puis le cadre est tellement agréable en bord de Loire. J’ai l’impression d’être en vacances ici », glisse le retraité actif.

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 21 au 27 juin 2023

L’astrologue a choisi ses cibles de la semaine. Bienvenue dans l’horoscope WTF !

Bélier

Amour

Pour trouver l’amour, le vrai, évitez les Taureaux, les Gémeaux, les Poissons
et… non en fait, évitez tout le monde, l’amour ça pue.

Gloire

Vous commencez la semaine avec
une motivation à toute épreuve. (ce qui ne va évidemment pas durer avec vous)

Beauté

Coucou les pandas ! Pensez à l’anti-cernes un de ces quatre ! #conseil

Taureau

Amour

Une récente étude prouve que les signes astrologiques commençant par « tau » ou se finissant par « reau » sont infidèles.

Gloire

Votre patience est aussi limitée
que le Q.I de votre ex.

Beauté

Bah heureusement qu’y a la beauté
intérieure, dites donc !

Gémeaux

Amour

Bon allez… on va tout donner et essayer d’être sympas avec les Gémeaux.
Allez hop… Bon…

Gloire

… Ben euh. Ouais non, vous voyez quand ça veut pas, ça veut pas.

Beauté

Comme quoi la morale de cette histoire, c’est que ça doit vous servir de leçon, vous n’auriez jamais dû être Gémeaux, car c’est vraiment un signe tout pourri.

Cancer

Amour

Sur l’autoroute de l’amour, vous êtes bloqué(e) dans les toilettes
glauques de l’aire de repos…

Gloire

(c’était une métaphore hein, mais on vous a déjà dit que les Cancers
n’étaient pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir)

Beauté

Un cœur d’or pour une face de pet.

Lion

Amour

Vous n’avez pas vraiment de fierté pour être amoureux/se de ce genre de machin, n’est-ce pas ?

Gloire

Un marabout vous jettera un sort et vous deviendrez fan de Cyril Hanouna.
On a les embrouilles qu’on mérite.

Beauté

Telle la Tektonik, vous étiez à la mode il y a 15 ans.

Vierge

Amour

Les gens vous prennent pour un pigeon. Spoiler : ils ont bien raison.

Gloire

Comme on dit, les grands esprits se rencontrent. C’est peut-être pour ça qu’on ne vous a pas rencontrés.

Beauté

Chouette, voilà l’été. À vous de retaper votre carrure de strudel.

Balance

Amour

C’est tout de même fantastique.
Chaque jour qui passe, vous touchez le fond sentimentalement parlant. Et vous creusez toujours plus.

Gloire

Y a rien qui va en ce moment, que ce soit dans votre vie ou dans votre slip.
Sale période.

Beauté

Des fois, seulement les jours impairs.

Scorpion

Amour

Non.

Gloire

Non plus.

Beauté

Et là non plus.

Sagittaire

Amour

Votre braguette crie famine. Mais rien de très étonnant pour les Sagittaires…

Gloire

La semaine s’annonce radieuse.
Mais seulement pour les Gémeaux. Et vous n’êtes pas Gémeaux.

Beauté

Attendez, quoi, qu’ouïs-je, que vois-je ? Mais comment est-ce donc possible d’être aussi magnifique que vous ???

Capricorne

Amour

Cœur sur les Capricornes qui ont des lunettes. Les autres, on s’en fout complètement.
(eh ouaiiiis, c’est précis l’horoscope, Y A QUOI ?)

Gloire

Le saviez-vous ? Dans le dictionnaire, à la définition du mot « hypocrite »,
on trouve votre photo.

Beauté

Les fétichistes des pieds vous kiffent. Y a p’tet un filon à exploiter, non ?

Verseau

Amour

Si même les Verseaux sont capables de trouver l’amour… Comme quoi tout est possible dans la vie.

Gloire

Vous imaginez un monde sans Verseaux, comme ce serait triste ?? (haha
non, on déconne, bande de larves)

Beauté

Oui, mais pas cette semaine.

Poissons

Amour

Pépin Le Bref était le roi des Francs. Mais c’est aussi votre surnom au pieu.

Gloire

Arrêtez de sourire bêtement, ça ne vous donne pas l’air plus intelligent(e).

Beauté

Début de l’été rime avec poussée d’acné. Gros bisous et bon courage.

Quand Tours vit la nuit…

Quand vient la nuit, Tours révèle de multiples visages. Ceux de Tourangeaux qui s’amusent, travaillent ou se baladent. On les a suivis jusqu’à 6 h du matin…

21 h

Nina, infirmière à l’hôpital, prend son service à 21 h. « J’ai voulu travailler la nuit, car la solidarité et la convivialité entre collègues y sont plus fortes. Et on a le temps d’écouter les patients. La nuit est un moment propice aux angoisses pour eux, ils sont seuls face à la maladie, mais on peut justement prendre le temps de les apaiser. »

21 h 30

Virginie s’apprête à aller dormir. « Je me couche un peu tard par rapport à mes collègues ! » La reporter radio est arrivée à Tours il y a quelques mois pour devenir « matinalière » : elle assure les flashs infos du 6 h-9 h sur les ondes de France Bleu Touraine. Un gros changement de rythme pour la trentenaire qui avait plutôt l’habitude de sortir le soir !

22 h 30

La guinguette des bords de Loire est bien remplie. Les jeunes Tourangeaux sont nombreux à délaisser le bar éphémère pour aller siroter leur verre assis au bord de l’eau. « C’est plus calme, et de toute façon on trouve rarement où s’asseoir là-haut ! » commente Julie.

En cœur de ville, l’ambiance est parfois électrique, à en croire un habitant du quartier accoudé au comptoir de la Vida Loca. « On dirait que les gens ne savent plus s’amuser sans se prendre la tête. » Il est encore tôt pour en juger.

23 h 15

Dernier appel, car le bar de l’Étape 84 va bientôt fermer, tout comme la réception. Au-delà de minuit, il faudra montrer patte blanche pour entrer : les voyageurs hébergés sur place devront utiliser leur badge pour activer la porte d’entrée. Le veilleur de nuit sera fidèle au poste, en plus d’assurer d’autres tâches : « laver les torchons, le bar, et mettre en place le petit-déjeuner », raconte Julien, réceptionniste polyvalent qui passe le relais à minuit à son collègue « de night ».

23 h 30

Les rideaux métalliques de la gare de Tours s’abaissent. 23 h 30 en semaine, 1 h 40 le weekend. Tout dépend des derniers trains… et des éventuels soucis, comme ce fut le cas le vendredi 9 juin avec la ligne TGV perturbée, et des voyageurs accueillis jusqu’à 4 h du matin.

On pourrait imaginer toute une fourmilière en action une fois les rideaux baissés… mais il n’en est rien ! « La fonction première d’une gare, c’est d’accueillir du public ! rappelle Laurence Glever, directrice des gares de la région Centre Val de Loire. Notre première mission, à la fermeture, c’est de vérifier qu’il n’y a plus personne à part les agents de sécurité, qui sont là pour éviter tout incident sur place. »

Il faut pousser un peu plus loin, du coté du poste d’aiguillage, pour apercevoir une silhouette humaine, qui veille à amener les trains de marchandises et autres rames en maintenance à destination. Certains travaux ont également lieu la nuit. Mais dans le hall, nada, nadie, nobody à part les trois ou quatre agents et leur chien.

2 h

Des bars jaillissent les clients. Hormis quelques lieux spécifiques (l’Académie de la Bière, Hot Rod Café…) qui ont la permission de 4 h, il est temps de vider terrasses et comptoirs. Pour certains, retour à la case dodo. Pour d’autres, direction les boîtes de nuit. Derrière les portes closes, un peu de ménage, puis la journée de travail se termine. A chacun son rythme.

Gary, au Dolittle, va rentrer chez lui, pour se coucher sur les coups de trois heures. Titi, à la Vida Loca, fait un autre choix : « Je vis totalement en décalé. Après le travail, je vis un peu, je me coucherai vers 8 h du matin, c’est un rythme qui me correspond ». Pour lui, la soirée ne fait que commencer !

3 h

Le réveil est programmé pour sonner une trentaine de fois. Virginie prend la route du studio de France Bleu Touraine vers 4 h du matin. « Cela me laisse trois heures pour faire le tour de tous les médias nationaux, vérifier les infos, écouter les sujets proposés par mes collègues de France Bleu Touraine et des autres stations France Bleu, pour sélectionner ceux qui passeront à l’antenne. Puis je prépare les textes des flashs infos que je ferai entre 6 h et 9 h ».

4 h 30

Le premier tramway s’élance, chargé des travailleurs de l’aube et des premiers fêtards fatigués. La gare de Tours relève son rideau.

6 h

Alors que les derniers clients sortent des boîtes de nuit, la journée commence sur les ondes. Il est 6 h, et vous êtes bien en Touraine.

L’extinction de l’éclairage public s’étend à Tours

Dans le cadre de sa politique de réduction de l’éclairage nocture, la Ville a annoncé l’installation de systèmes de détection sur des candélabres autour de la rue Colbert.

Les faits

Trente-six lampadaires à led situés dans six rues perpendiculaires à la rue Colbert (rues des Jacobins, de la Barre, du Cygne, de Guise, Jules-Moineaux, de la Moquerie) vont être équipés d’un système de détection. Entre 22 h 30 et 6 h 30 et plus tard en hiver, la lumière (trois luminaires) s’allumera à l’arrivée d’un piéton.

Le reste du temps, la rue ne sera pas éclairée. Une idée née du premier budget participatif de la Ville.

Le contexte

Depuis le 14 novembre 2022, l’éclairage public s’éteint entre 1 h et 5 h du matin dans trois quartiers de la ville de Tours : Blanqui, une partie de la rue Febvotte et le quartier des Douets à Tours nord.

Une étude menée sur ces secteurs indiquent que les habitants sont globalement satisfaits (à 55 %) de cette initiative. Aucune agression n’a eu lieu dans les secteurs concernés. De même, les données fournies par la police montrent que la mesure n’a eu aucune incidence sur le nombre de cambriolages qui, contrairement à une idée reçue, se déroulent majoritairement en journée, quand les habitants sont absents de leur domicile.

Un éclairage à détecteur de mouvement, à Tours.

Les enjeux

Pour la Ville, limiter l’éclairage nocturne répond à trois enjeux majeurs. Il s’agit, tout d’abord, de limiter la consommation d’énergie. Éclairer des rues vides, de fait, ce n’est pas ce que l’on peut faire de mieux par les temps qui courent. Il s’agit, aussi, plus prosaïquement, de faire baisser la facture liée à l’éclairage public de la Ville, qui se monte quand même à près de 2 millions d’euros cette année, contre 1,2 million l’année dernière.

Enfin, le but est de favoriser la biodiversité en ville, en limitant les effets néfastes de l’éclairage nocturne.

Et demain ?

Un nouveau point sur l’éclairage nocturne et les deux systèmes (extinction totale ou allumage automatique par détection de mouvement) sera effectué à la fin de l’année. Mais sans attendre, la Ville laisse déjà entendre qu’elle envisage d’étendre le principe de l’éclairage ciblé dans les mois qui viennent. Une mesure qui ne concernera pas les grands axes.

Si elle l’appliquait à tous les quartiers, elle pourrait économiser jusqu’à 300 000 € sur sa facture d’électricité.

Matthieu Pays / photos archives NR

Horoscope WTF du 14 au 20 juin 2023

Vous avez passé une mauvaise journée ? Lisez l’horoscope WTF de tmv, ça devrait aller mieux. Ou pas…

Bélier

Amour

Premier dans l’horoscope, mais
dernier dans nos cœurs. Bisou.

Gloire

On dit pas que vous êtes un vieux machin… on dit juste que vous avez probablement côtoyé les dinosaures.

Beauté

Vous sentez très très bon ! (ce qui est plutôt rare pour ce signe astrologique)

Taureau

Amour

La constellation du Netflix vous prévoit une saison 2 de la série « Le retour
de votre ex ».

Gloire

Tel le végétarien, vous allez tomber et vous viander. Voilà A+ bisou.

Beauté

Riez, riez tant qu’il est encore temps. Bientôt vous n’aurez plus de dents.

Gémeaux

Amour

Conseil d’ami : achetez-vous un préservatif pour protéger votre petit cœur
tout mou.

Gloire

« On ne dit pas « le gospel », mais
« l’enfant a eu un coup de soleil ». (merci
1jour1blague.fr !)

Beauté

Faites comme Afida Turner. Osez la crinière.

Cancer

Amour

Rassurez-vous, la roue tourne. Et elle écrasera méchamment votre ex.

Gloire

Arrêtez de vous plaindre. La vie pourrait être bien pire, vous pourriez être
pote ou travailler avec un(e) Capricorne par exemple.

Beauté

Court(e) sur pattes et toujours à gueuler : pas de doute, vous êtes un teckel.

Lion

Amour

Votre devise sous la couette et pour le sport est la même : « L’important,
c’est de participer. »

Gloire

Cette semaine, vous serez aussi aigri(e) que l’astrologue de tmv. Ce qui n’est
clairement pas un compliment, croyez-moi.

Beauté

Votre ressemblance troublante avec une crevette vous incite à acheter de la
crème solaire indice 150 cet été.

Vierge

Amour

Lancez une campagne de crowdfunding.
Pour vous racheter un tant soit peu d’amour propre.

Gloire

Vos collègues ne vous aiment pas.
Ce qui tombe plutôt bien, puisque vous ne les aimez pas non plus.

Beauté

La moustache vous va si bien. (et à vous aussi, mesdames)

Balance

Amour

« C’est tellement simple, l’amour… Tellement possible,
l’amour » Comme quoi Daniel Lévi s’est bien foutu de vous !

Gloire

Vous allez participer à un dîner de cons. En tant qu’hôte ou invité(e), ça,
on sait pas…

Beauté

Vous avez de jolis cheveux pour quelqu’un qui va bientôt finir
chauve.

Scorpion

Amour

Jamais deux sans trois, dit le proverbe. Hm hmmm, avis à la chaudière
que vous êtes. (clin d’œil lubrique)

Gloire

« Si ça ne bouge pas, mange-le »
(phrase fétiche des Scorpions)

Beauté

Problème d’intestin dans le bus ou le tramway ce samedi après-midi.

Sagittaire

Amour

L’astrologue bipolaire de tmv vous aime très fort, bande de nazes.

Gloire

Méfiez-vous des Poissons, ces êtres viles, sales et fourbes.

Beauté

En ce moment, vous sentez comme un ado.

Capricorne

Amour

Bah… l’avantage dans tout ça, c’est que vous simulez quand même vachement bien !

Gloire

En changeant 23 lettres à Capricorne,
ça fait « olala quel signe relou quand même ». Coïncidence ? Je ne crois pas.

Beauté

Vous aviez déjà remarqué que vous êtes le/la plus canon du monde entier ?
Voilà, quelqu’un devait le dire un jour ou l’autre et ce quelqu’un, c’est moi.

Verseau

Amour

Euuuh, vous n’avez toujours pas compris que là, il n’y avait vraiment plus
d’espoir ?

Gloire

Les Sagittaires, Capricornes, Gémeaux et Béliers ne vous aiment pas trop. S’il y en a un(e) près de vous, on vous autorise à lui mettre une bonne pichenette dans le nez.

Beauté

Posez-vous cette question existentielle : préféreriez-vous avoir quatre bras
ou deux tétons sur le visage ?

Poissons

Amour

Même l’être le plus insignifiant du monde peut changer le destin. (cet être
insignifiant, c’est vous)

Gloire

Méfiez-vous des Sagittaires, ces êtres viles, sales et fourbes.

Beauté

Vous n’êtes pas un verre de vin.
L’âge ne vous bonifie absolument pas.

Augustin Gassies, l’homme à l’écoute des guitares

#VisMaVille Augustin Gassies est réparateur de guitares dans le quartier Colbert, à Tours, depuis 2019. Un métier où la connaissance des instruments est fondamentale.

Un banjoline de la fin du XIXe siècle côtoie des guitares électriques, une guitare acoustique, un ukulélé. Tous ces instruments se nichent aux quatre coins de l’appartement d’Augustin Gassies, qui constitue aussi son lieu de travail, quartier Colbert. Une table, quelques outils et une prise de courant lui suffisent pour réparer une prise jack, améliorer des réglages sonores, changer des pièces usées.

« Souvent les gens pensent que je suis luthier. Mais je ne fais que réparer les guitares, je ne les fabrique pas. Un peu comme un garagiste pour les voitures. »

Augustin Gassies, connu par son nom professionnel « Gus Le Doc », a le sens de la formule. De l’esprit, de l’humour, de l’attention aux autres, Augustin n’en manque pas. C’est aussi ce qui fait sa marque de fabrique dans un métier marqué par le relationnel.

Gus Le Doc est le nom qu’il a choisi pour son auto-entreprise montée après près de 30 ans à exercer comme responsable des ventes et de l’atelier de guitares dans le magasin Music Stock de Tours Nord. « Les gens apportaient leur guitare et disaient venir voir le docteur. » L’appellation est restée.

Les anciens clients lui sont toujours fidèles. Depuis, le carnet d’adresses s’est élargi pour ce natif de Tours, qui navigue dans les cercles artistiques depuis toujours, issu d’une famille d’artistes peintres. Le bouche à oreille est fondamental dans ce milieu. Gus Le Doc entretient et répare les guitares à 95 % de groupes locaux comme « The Sidewalk Bandits » depuis 1989, « Stuffed Foxes » plus récemment.

Concrètement, « avant leurs tournées, leurs concerts, ils viennent me voir pour que je vérifie les réglages pour être rassurés. Je prépare leurs basses et guitares au mieux. Mon travail se fait en lien avec les musiciens, j’aime bien parler avec eux, comprendre la manière dont ils pratiquent pour cerner au mieux leurs attentes. Également, j’apprécie de travailler avec eux sur la durée, ainsi un rapport de confiance s’installe. »

La majorité des clients de Gus le Doc sont des amateurs. Il intervient également au Centre de Formation des Musiciens Intervenants de Fondettes, Jazz à Tours et Tous en scène pour expliquer les ficelles de son job. Dans ce métier, il faut savoir démarcher, se faire une place, surtout lorsque l’on travaille à son compte.

Autodidacte, ce diplômé de commerce s’est lancé à 20 ans, par passion pour la musique, lui qui jouait à l’époque avec des amis dans un groupe Tribute to Pink Floyd. « J’ai commencé par démonter des guitares, je voulais comprendre comment cela fonctionnait. Le joli hasard a été d’être embauché chez Music Stock, situé à la Tranchée, puis j’ai été rattrapé par les clients et me suis lancé. »

L’avantage est bien entendu l’autonomie, la liberté de gérer son temps. Il répare en moyenne quatre guitares par semaine. Dès qu’il le peut, Augustin Gassies se déplace à vélo, son autre passion. Il formule d’ailleurs ce rêve : allier un jour musique et vélo.

Aurélie Dunouau

Un don de soi

Donner quelque chose qui ne coûte rien, qui ne nous manquera pas, que nous pourrons facilement remplacer, est-ce vraiment donner ? Donner cette chose totalement gratuite et recevoir, en échange, un sourire, de la gratitude et une petite collation, est-ce vraiment un don ? Eh bien oui. Et ça pour une raison toute simple : la valeur d’une chose ne se mesure pas à son prix. On l’oublie souvent parce que nous avons pris l’habitude d’utiliser l’argent comme seule unité de valeur. Mais c’est un leurre.

Une poche de sang, c’est 450 ml et c’est dix minutes de notre temps. Ça ne coûte rien, mais c’est une promesse de vie pour une femme victime d’une hémorragie à l’accouchement ou un enfant impliqué dans un accident de la route. C’est hors de prix. Il manque, actuellement, entre 10 000 et 20 000 poches de sang pour couvrir les besoins de l’été qui arrive.

Ce mercredi, c’est la journée mondiale du don du sang et, jusqu’au 21 juin, vous pouvez même donner votre sang dans des lieux de prestige partout en France. Alors, donnez ce qui ne coûte rien et vous en ressortirez plus riches et plus forts. Tout est affaire d’unité de mesure…

Au CHU, Olivia Delrieu la kiné qui vous remet debout

#VisMaVille Olivia Delrieu est masseuse-kinésithérapeute à l’hôpital Trousseau. Le rôle du kiné, ici, est central : celui de remettre debout le patient après une opération.

8 h 30, dans leur bureau du bâtiment de médecine physique et de réadaptation de l’hôpital Trousseau, les kinés sont derrière leurs écrans d’ordinateur. Dans le jargon, c’est l’heure des « transmissions » : l’équipe se communique les informations nécessaires sur les patients, avant de débuter les visites dans les chambres.

Au total, les kinés navigueront dans l’ensemble des services de médecine, chirurgie et de psychiatrie du site. Une transversalité caractéristique de la kinésithérapie hospitalière, ainsi que celle de traiter des patients en situation critique (services des brûlés, de réanimations, SOS main…).

Ce large panel a attiré Olivia Delrieu, masseur-kinésithérapeute à l’hôpital Trousseau depuis septembre 2022, après avoir travaillé à Clocheville pendant 13 ans. « J’ai commencé à exercer en libéral et ce qui me plaît ici c’est d’être dans la pathologie aiguë. À l’hôpital, le kiné a toute sa place, quand le patient est immobilisé depuis un certain temps, le remettre debout est primordial. On se sent utile. »

Cette étape, le kiné la réalise en lien avec l’équipe médicale. « J’aime aussi ce travail d’équipe avec les médecins, infirmiers, aides-soignants, ergothérapeutes. On apprend chaque jour, il n’y a pas de routine. Je suis plus à l’aise en respiratoire, je travaille surtout en réanimation chirurgicale et digestive, sur les greffes hépatiques, mais comme on s’entraide dans tous les services, chacun apporte ses compétences. »

Sortir de sa zone de confort anime la kiné de 39 ans, venue de Belgique. Olivia Delrieu a obtenu son diplôme à Bruxelles, puis suivi son mari en France, d’abord dans le Nord, avant de s’installer à Tours en 2007. Aujourd’hui maman de trois enfants, Chambray était pour elle le lieu idéal, avec un temps partiel à Trousseau. Les journées s’étirent jusqu’à 16 h 30 en semaine, avec des gardes les samedis et dimanches matins.

Les séances dans les chambres durent en moyenne 20 minutes par patient. Les kinés se déplacent avec leur matériel portatif léger, pour la kinésithérapie respiratoire ainsi que pour le renforcement musculaire. En réanimation, les kinés mobilisent leurs patients, pour prévenir les complications liées à l’alitement prolongé, leur apprennent comment se désencombrer, à bouger leurs membres : tout un travail préparatoire à la sortie de service.

« Une fois remis debout, notre rôle est aussi de les autonomiser, leur donner les clés pour qu’ils soient acteurs de leur rééducation, en leur expliquant les exercices. C’est de l’éducation thérapeutique. » Parfois, les histoires des patients sont lourdes mais Olivia Delrieu reste optimiste.

« C’est un métier où il faut être positif, il faut être prêt à accompagner les personnes quand elles sont au fond de leur lit. Il faut avoir envie d’y aller, avoir de l’humour, être dans le contact. Il arrive que les gens opérés soient dans des états confus, vraiment costauds, on se demande si ça va aller, et deux semaines après, ils remarchent dans les couloirs. Je trouve cela beau et je m’éclate dans ce métier. »

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 31 mai au 13 juin 2023

Semaine délicate et risquée pour les Poissons et les Balances. Désolé pour vous (et pour votre entourage).

Bélier

Amour

Faites un petit coucou à votre libido. Car elle ne va pas revenir de sitôt !

Gloire

Vous deviendrez un(e) fanzouz.
On ne pouvait pas faire plus pourri comme semaine.

Beauté

Restez confidentiel(le), ne divulguez à personne le secret de votre poil si soyeux.

Taureau

Amour

Vous jouerez à des jeux coquinous avec Michel Houellebecq (ou Kev Adams, au choix)

Gloire

Y a plus rien qui va. Quittez tout, abandonnez, et devenez prof d’aquaponey
bon sang !

Beauté

Arrêtez de frimer, on sait très bien que tout le monde vous trouve canon.

Gémeaux

Amour

Et voilààà, chaque année c’est la même. L’été arrive, les Gémeaux sont chaud(e)s comme des baraques à frites !

Gloire

Qui est-ce qui sait tout, tout, tout sur le zizi, le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou, qui a un grand cou ? Eh ben c’est vouuus.

Beauté

Eh bah ouaiiis, vous avez tout donné à votre adolescence. Maintenant, il ne reste que les miettes.

Cancer

Amour

Mieux vaut rater un baiser que… Ouais bon c’est bon, on a compris.

Gloire

Votre côté Jean Michel J’ai Pas La Réf commence à agacer votre entourage.

Beauté

(donc tout ça pour dire que vous êtes vachement sexy, mais pas bien fûté(e))

Lion

Amour

Aïe ! Tout, tout, tout est fini entre vous, vous avez plus la force du tout, d’y croire et d’espérer.

Gloire

Parfois, la vie c’est comme les gosses : c’est chiant. Courage.

Beauté

Votre carrure de panini va en impressionner plus d’un(e) cet été !

Vierge

Amour

Les gens infidèles répètent toujours trois fois la même chose.

Gloire

Les gens infidèles répètent toujours trois fois la même chose.

Beauté

Les gens infidèles répètent toujours trois fois la même chose.

Balance

Amour

C’est Fukushima dans votre slip. Calmez vos ardeurs !

Gloire

L’occasion fait le larron. Et vous êtes un larron. (ou un lardon, on sait plus)

Beauté

Cette semaine, dans le tram’, vous éternuerez des fesses. Tout le monde vous regardera et se moquera de vous.

Scorpion

Amour

Ciel amoureux radieux pour les Gémeaux ! … Ah bah crotte, on est chez les Scorpions ici, oupsi.

Gloire

Scorpion, ça rime avec démission, saucisson ou encore carrure d’homme tronc. Choisis ton camp, camarade !

Beauté

Très bon style vestimentaire.
C’était hyper à la mode en 1991.

Sagittaire

Amour

Force est de constater que les gens ne vous aiment que pour votre physique
avantageux…

Gloire

… et votre gros paquet de thunes !

Beauté

Dimanche, vous vous apercevrez que vous avez la braguette ouverte (mais pas grand-chose à cacher)

Capricorne

Amour

Paraît-il que les Capricornes sont les meilleurs coups du monde. (profitez, c’est le seul truc sympa qu’on dira)

Gloire

Oh regardez ce petit point dans le ciel. C’est l’étoile polaire ? Nope, juste votre dignité qui s’envole au loin.

Beauté

Votre place est dans un musée. (mais dans la zone de stockage toute poussiéreuse)

Verseau

Amour

Les Verseaux masculins trouveront leur sugar mamma samedi ; les Verseaux féminins trouveront leur sugar daddy dimanche. L’est pas belle, la vie ?!

Gloire

Personne ne vous comprend, révoltez-vous ! #laRépubliquecestvous

Beauté

Yihaaaaa les beaux jours sont là ! Les Verseaux peuvent enfin repartir en camp naturiste !

Poissons

Amour

Horoscope à double tranchant : les célibataires passeront en couple, et les en couple passeront célibataires. Bisou.

Gloire

Ouuuh, c’est pas malin malin les Poissons. Vous n’êtes pas la chips la plus croustillante du paquet…

Beauté

Atroce semaine, puisque vous allez vous tromper de destinataire et envoyer un nude à une personne de votre famille.

Ecopia : Aline Lonqueu, la tisseuse de liens culturels

#VisMaVille Aline Lonqueu est directrice d’Ecopia, une structure culturelle d’accompagnement et de formation, basée à Tours. Son métier : épauler les acteurs culturels dans leurs parcours professionnels.

Dans le local d’Ecopia, situé en bord de Loire, au bout de la rue des Tanneurs, le coach du jour est Gwendal Stephan. Cet artiste tourangeau, venu du spectacle vivant, partage son expérience sur le cycle de formation visant à organiser un événement culturel dans l’espace public.

Dans l’année, la structure culturelle organise une soixantaine de journées de formation à destination des artistes et des professionnels de la culture sur des thématiques pros telles que « entreprendre dans la culture », « l’éco responsabilité dans le milieu culturel »…

« J’aime bien animer des formations, voir des rencontres se faire et les projets des personnes évoluer », souligne Aline Lonqueu. Ecopia est aussi spécialisée dans le conseil et l’accompagnement, point de départ de la structure qui a pris de l’ampleur en 20 ans d’existence : 200 artistes sont accompagnés chaque année dans leur insertion professionnelle, souvent bénéficiaires du RSA.

Ce métier de formation, conseil et accompagnement dans la culture, Aline Lonqueu l’exerce depuis 2017 à Ecopia. Arrivée en indépendante après un master en politiques culturelles, un premier emploi au centre culturel italien à Paris puis l’accompagnement en production dans le spectacle vivant dans le Loir-et-Cher. Elle en est devenue la directrice en 2021.

 

Son rôle : opérationnel bien sûr, avec la gestion d’une équipe de dix personnes, les RH, les bilans financiers, la recherche de partenariats, mais aussi une partie plus relationnelle, informelle, celle de tisser des liens, créer des réseaux. « Nous sommes à la croisée des chemins entre la culture, l’économie sociale et solidaire, et l’entrepreneuriat. Ce sont des milieux qui ne se rencontrent pas beaucoup. D’où l’originalité de notre structure. »

Aline Lonqueu passe ainsi beaucoup de temps et d’énergie les soirs dans les réunions, les CA, et dans les événements culturels. « C’est ce qui fait la force de ce métier, se donner les moyens de se créer un réseau. » Et elle sait de quoi elle parle : être, à 38 ans, une femme à la tête d’une structure culturelle suppose beaucoup de détermination voire de sacrifices sur sa vie personnelle.

Elle a d’ailleurs apporté à Ecopia sa touche féministe. Un incubateur féminin dénommé Essent.ielles a été lancé l’année dernière, partant du constat « que nous avons deux fois moins de femmes qui entreprennent des projets que des hommes, pour diverses raisons. » En parallèle, elle a participé à titre individuel et bénévole au programme de mentorat régional « Affranchies » en aidant une jeune femme à accéder à un poste à responsabilité.

« C’était une expérience très riche, la cause de l’égalité femme-homme me tient à cœur. Le fait qu’il y ait deux fois moins de femmes à des postes à responsabilité dans la culture est très questionnant », admet Aline Lonqueu qui se souvient de ses débuts à la direction d’Ecopia, et de l’importance des réseaux pour réussir sa carrière à la tête d’une structure culturelle. Elle est d’ailleurs devenue, depuis l’automne dernier, coprésidente du collectif H-F Centre- Val de Loire.

Aurélie Dunouau

Portrait de Hayman Alkhameesi, 23 ans, réfugié irakien

Hayman Alkhameesi devait émigrer en Australie. Il est arrivé à Tours en 2019. Voici le récit de son périple, tel qu’il l’a raconté lors d’une conférence de presse organisée au lycée Grandmont la semaine dernière.

Ce qui lui manque le plus ? « Mon ami Rani. Et aussi les beignets d’aubergine et les falafels », sourit Hayman Alkhameesi, 23 ans, qui a quitté l’Irak il y a 8 ans, venu raconter son parcours devant des lycéens de première à Grandmont le 15 mai.

Son père, bijoutier, avait déjà cette idée d’exil en tête : il avait été visé par trois tentatives de meurtre par le passé. Mais le déclic est venu de la situation de sa fille, Alana, la sœur ainée d’Hayman. « Elle subissait de plus en plus d’agressions sexuelles dans la rue », dit-il.

Peu avant son départ, Hayman vivait un quotidien de lycéen assez classique en filière scientifique : 4 heures de cours le matin, l’après-midi consacré aux devoirs, aux amis et à aider son père à la bijouterie familiale. « Je n’étais pas vraiment content de partir d’Irak », raconte le jeune homme. Le voyage commence en 2015. Direction : la Turquie, l’un des pays d’accueil des réfugiés irakiens, et la petite ville de Corum.

48 h dans un no man’s land

Puis les longues attentes pour les demandes de visa, « d’abord pour l’Australie et les Etats-Unis, où nous avions de la famille », se rappelle Hayman, qui reprend le lycée, mais a du mal à apprendre la langue turque. Finalement, c’est un ami du père immigré en France qui fournit une attestation d’hébergement. La famille Alkhameesi prend un vol pour Paris.

Mais une fois à l’aéroport, le jeune Hayman se rend compte qu’il a perdu son visa. Impossible de franchir la douane pour la France. Sa famille part sans lui. « J’étais perdu. Je suis resté 48 heures à l’aéroport d’Istanbul ; j’ai dormi dans les salles d’attente de la zone internationale avant de devoir retourner en Irak », raconte-t-il.

Quatre mois après, il obtient un nouveau visa français. Une fois le document en poche et un billet d’avion passant par le Qatar, il arrive en France. « A l’aéroport ma famille m’attendait. Tout le monde pleurait », se souvient Hayman. Le jeune Irakien intègre une classe de FLE (Français langue étrangère) au lycée Notre Dame La Riche, « où j’ai rencontré des Iraniens, un Allemand, et une prof formidable, Mme Pajot, qui m’a beaucoup aidé », raconte-t-il.

Aujourd’hui, la famille Alkhameesi tente de s’intégrer. La mère prend des cours de français. Le père a laissé derrière lui ses espoirs de redevenir bijoutier. Un temps livreur pour Uber Eats, Hayman s’est lancé dans des études de gestion au lycée Balzac, à Tours. « J’aimerais créer ma propre entreprise, ne dépendre de personne », lance-t-il.

L’Irak lui manque, notamment son meilleur ami, Rani, mais aussi les falafels, les beignets d’aubergine et les baklavas que l’on mange dans la rue. Mais la vie à Tours lui plait. « Tout est calme, les gens sourient, je ne veux pas repartir, je veux juste vivre », conclut-il.

Léonard Martin-Antoine Bassaler


La Fabrique de l’info

L’Éducation aux médias et à l’information (EMI) intègre désormais les programmes scolaires. Au lycée Grandmont, une classe de première, en spécialité Sciences politiques, a invité une réfugiée ukrainienne à témoigner lors d’une conférence de presse début mai. L’un des articles est publié dans nos colonnes.

Horoscope WTF du 24 au 30 mai 2023

Les Capricornes n’ayant pas été très gentils ni sages cette semaine, l’astrologue a donc décidé de s’en prendre à ce signe très méchant.

Bélier

Amour

En amour, vous êtes un peu ce
hamster dans sa roue : toujours à courir bêtement
après rien du tout.

Gloire

Cette semaine, vous ferez pipi à
la piscine et tout le monde s’en apercevra.
Les gens se moqueront et vous jetteront des
cailloux. Ils auront bien raison.

Beauté

Deux choses tellement difficiles à
avoir sur Terre : un Colissimo dans sa boîte
aux lettres et le physique parfait des Béliers.

Taureau

Amour

Les histoires d’amour finissent mal.
Les Rita Mitsouko vous avaient prévenu(e),
mais comme d’habituuude, vous n’avez rien voulu entendre. Ben vlan dans les dents.

Gloire

Votre sextape fera le buzz le mois
prochain.

Beauté

Même Saez a l’air moins déprimé
que vous.

Gémeaux

Amour

Force et soutien à tous les prochains
inconscients et inconscientes qui se
risqueront à une relation avec un(e) Gémeaux…

Gloire

Continuez de vous sous-estimer.
En voilà un domaine où vous excellez.

Beauté

Avant vous, le soleil n’existait pas.
Car notre soleil, c’est vous ! (TROP KIKI)

Cancer

Amour

Une rencontre, c’est le début d’une
séparation. Allez A+ bisou !

Gloire

Vous n’avez lu que l’horoscope dans
tmv aujourd’hui ? Si oui, vous serez frappé(e)
de malheur sexuel pendant 7 ans.

Beauté

La vieillesse est arrivée. Chez vous,
y a plus rien à sauver de ce côté !

Lion

Amour

Paraît-il que 9 serial-killers sur
10 sont du signe du Lion… (on vous laisse
méditer)

Gloire

Un(e) Lion, c’est bien. Un(e) Lion à poil, c’est mieux.

Beauté

Le matin, force est de constater
que vous ressemblez à un carlin.

Vierge

Amour

Personne ne vous apprécie en
ce moment. Sauf moi. (ce qui n’est pas un
cadeau, croyez-moi)

Gloire

Vous êtes un kayakiste. À ramer
sévère dans cette difficile rivière qu’est la vie.

Beauté

Beh, ça chmoute sous vos aisselles,
non ?

Balance

Amour

Pluton et sa constellation vont
vous brancher avec un(e) Capricorne. Samedi.
14 h. C’est précis, on sait.

Gloire

Alors, ça fait quoi d’être parfait(e) ?

Beauté

Oui, oui, on sait, vous avez un
6-pack mais il est bien caché.

Scorpion

Amour

Vous allez enfin trouver quelqu’un
qui ne vous quitte pas : l’odeur des frites.

Gloire

Parlez comme Yoda désormais
vous devez…

Beauté

… Puisque la même face ridée que
lui vous avez.

Sagittaire

Amour

Promis, on n’est pas du tout en
train d’écrire dans 30 000 exemplaires de tmv
que vous aimez les fessées.

Gloire

Chez vous, aucune.

Beauté

Un peu de sport ne ferait pas
de mal à votre carrure de boudin de porte.

Capricorne

Amour

Vous êtes la biscotte de
l’amour. Craquant(e), facile à beurrer,
mais dont la relation part vite en miettes.

Gloire

Ne laissez personne ruiner
votre journée. Vous y arrivez déjà très
bien tout(e) seul(e).

Beauté

Glouglouglouglouuuu. Qui
est-ce qui a le même cou qu’un dindon ?
C’est vouuuus.

Verseau (cette semaine, vous êtes Schtroumpf)

Amour

Vous allez schtroumpfer un bon
gros schtroumpf demain après-midi.

Gloire

Rien ne sert de schtroumpfer, il
faut schtroumpfer à schtroumpf.

Beauté

Ahahaha la vieille schtroumpf
que vous avez ! La honte !

Poissons

Amour

Vous êtes le Covid-19 de l’amour :
bien relou et qui s’accroche dur comme fer
alors qu’on ne veut pas de vous.

Gloire

On devrait tous avoir un(e) pote
Poissons dans la vie. (pour se foutre de sa
tronche)

Beauté

Tout est bon dans l’cochon ! (et
chez les Poissons <3 )

Bénédicte Chaleroux, la spécialiste des plantes aromatiques

#VisMaVille Bénédicte Chaleroux est productrice de plantes aromatiques et médicinales à Mettray. Elle les transforme en tisanes et sirops, sous l’étiquette des « Plantes de la Sévaudière ».

Habitant Tours, Bénédicte Chaleroux arrive en vélo électrique sur son lieu de travail, dont les bâtiments sont imposants. La ferme de la Paternelle, à Mettray, est logée dans la ferme de l’ancienne colonie pénitentiaire. Ils sont trois à se partager les lieux, dans une même dynamique et vision du travail : Bénédicte Chaleroux, productrice de plantes aromatiques et médicinales, Julien Davaze, producteur d’huiles et légumineuses et les Savons d’Amélie.

Ensemble, ils ouvrent leur petite boutique bio le vendredi après-midi et partagent leurs savoir-faire et matériels, allant jusqu’à imaginer fabriquer des baumes à base de plantes pour septembre prochain.

Bénédicte Chaleroux occupe le petit bureau derrière la boutique où elle prépare ses 4 000 tisanes à l’année ainsi que ses 1 500 sirops. Semis, séchage, empaquetage, tout est confectionné sur place. Le terrain d’aromates de Bénédicte de 1 000 mètres carrés, mêlant thym, romarin, sauge, aubépine, verveine, camomille, lavande… est situé à quelques mètres, entouré de champs biologiques.

En ce moment, la paysanne herboriste est occupée par les plantations d’une trentaine d’essences de plantes. Un carré supplémentaire de menthes est prévu cette année, suite à la demande de bars tourangeaux qui en ont besoin pour élaborer leurs mojitos. Sinon, elle vend principalement dans des magasins de producteurs et bio, les Amap, mais est aussi connue pour ses sirops créés spécialement pour la guinguette de Tours, la « remise en route » et « le philtre d’amour ».

Car avant de se lancer il y a huit ans dans cette activité sur le terrain de la Sévaudière à Esvres-sur-Indre, Bénédicte Chaleroux baignait dans le milieu socio-culturel. Elle est passée par la guinguette et s’est occupée longtemps de compagnies de théâtre.

Ce réseau qu’elle s’est créé l’aide aujourd’hui à vendre, dans un métier assez précaire et aléatoire. La naissance tardive de ses enfants l’amène à se poser. Son tout jeune fils malade, elle se replonge dans sa bibliothèque garnie de livres sur les plantes médicinales, une passion transmise par sa grand-mère. Et c’est la révélation.

« Cela m’était sorti de la tête, j’avais toujours eu ça en moi et depuis, je ne veux plus faire autre chose que de travailler avec les plantes et les humains, car les deux sont intimement liés. Nous sommes un élément à part entière de la nature. » Que ce soit en prévention ou en curatif, elle ne cesse d’en découvrir les bienfaits et de les associer dans ses tisanes.

Formée à la Maison Familiale Rurale de Chauvigny et en ligne par l’école québécoise d’herboristerie, Floramedicina, Bénédicte Chaleroux avoue que c’est surtout « un métier qui s’apprend sur le tas ». Aujourd’hui, elle transmet elle-même ses connaissances acquises à ses stagiaires et lors d’ateliers qu’elle propose pour étudier les plantes au fil des saisons, sur le terrain de la ferme de la Paternelle. La prochaine session aura lieu le 3 juin.

Aurélie Dunouau

Création de commerce : les conseils de la CCI

Même si nous n’avons pas trouvé la recette-miracle pour garantir le succès d’une boutique, les conseils de Magali Penaud (conseillère à la CCI) nous ont aidés à vous concocter ce petit pense-bête du futur commerçant.

La bonne idée, mais surtout le bon projet !

Vous êtes fan de chaussettes en laine de lama et vous trouveriez génial d’ouvrir une boutique spécialisée pour en faire profiter toute la communauté locale. Vos proches vous diront que c’est super (car ils n’osent pas vous dire que c’est l’échec assuré).

Conclusion : « Il faut valider votre idée en menant une étude de marché. Cela peut prendre la forme d’un sondage (qu’on peut faire circuler par Facebook par exemple) ou d’une enquête dans la rue, pour voir si vous avez une clientèle potentielle. En quoi vous démarquez-vous de la concurrence ? Votre idée répond-elle à un besoin ? »

Le business-plan, yes baby

Vous avez enregistré plusieurs centaines de réponses à votre sondage, et c’est bon : les chaussettes en laine de lama semblent (étonnamment) avoir un public. Maintenant il va falloir casser la tirelire, ou convaincre un banquier de vous prêter quelques deniers.

Conclusion : « Avec l’aide d’un expert-comptable, vous allez élaborer un prévisionnel (ou business plan). De quoi avez-vous besoin pour démarrer ? Il faut envisager aussi bien les travaux que le stock de produits disponibles en boutique et en réserve par exemple. Et faire des projections du chiffre d’affaires à atteindre pour que le projet soit rentable. » Et c’est seulement ensuite qu’on va faire les yeux doux au banquier !

La bonne adresse

Vraiment ? Ouvrir votre boutique dans un recoin du quartier Blanqui ? Oui, vous habitez à coté, vous pourrez vous lever cinq minutes avant l’ouverture. Mais laissez-moi vous dire que rue Eugène Durand, y’a pas beaucoup de chalands…

Conclusion : « Les personnes ont un temps de déplacement maximum pour leurs achats du quotidien, 15 minutes environ. Pour des produits spécialisés, c’est autre chose, car les clients peuvent venir de loin. Et il faut prendre en compte la vitalité du quartier ou le passage sur l’axe que vous choisissez. »

Les bons coups de main

Votre fournisseur de chaussettes péruvien ne donne plus signe de vie. AAAH !

Conclusion : « L’erreur à éviter c’est de rester seul ! Il faut s’entourer, personnellement et professionnellement, ne pas hésiter à contacter son expert-comptable, son association de commerçants, pour rebondir et s’adapter, car c’est le lot de ce métier. »

Horoscope WTF du 10 au 17 mai 2023

Oh noooon ! C’est le retour de l’horoscope WTF à la sauce tmv.

Bélier

Amour

Vous vous dirigez vers l’amour les yeux fermés. (vous allez donc encore vous prendre un mur dans la tronche)

Gloire

Vous rendez heureux les gens.
Vous feriez même sourire Elisabeth Borne, c’est dire !

Beauté

On vous surnomme le yéti. Et ce n’est pas que pour vos grands pieds…

Taureau

Amour

N’espérez rien. Vous êtes le signe mal-aimé de cette semaine.

Gloire

Vous êtes ce petit slip abandonné sur le chemin rocailleux de cette foutue vie.

Beauté

Cet été, votre teint de surimi devrait faire un malheur sur les plages…

Gémeaux

Amour

Tchou tchouuuuu, le train en direction de CélibatLand va partir !

Gloire

Snif, snif… ça sent le cramé.
(c’est votre dignité qui part en fumée)

Beauté

En mai, petit bourrelet deviendra grand.

Cancer

Amour

Votre vie est répétitive. Vous avez l’impression de toujours voir les mêmes choses.

Gloire

Votre vie est répétitive. Vous avez l’impression de toujours voir les mêmes choses.

Beauté

Votre vie est répétitive. Vous avez l’impression de toujours voir les mêmes choses.

Lion

Amour

Ecoutez votre ventre plutôt que votre cœur. Ça vous évitera de bouffer à tous
les râteliers.

Gloire

Incroyable, mais vrai : le temps passe moins vite pour les mouches. Ça vous
en mouche un coin, hein ?

Beauté

Avec votre teint, on vous confond de loin avec un Doliprane.

Vierge

Amour

Copulez uniquement avec des Sagittaires ou des Béliers, merci.

Gloire

Bah… Qui vivra, verra !, comme dirait Gilbert Montagné.

Beauté

Votre maman, elle dit que vous êtes spécial(e)…

Balance

Amour

Regardez bien la personne sur votre droite. Il se pourrait qu’il y ait une ouverture ! Foncez !

Gloire

Et si vous vous taisiez, parfois ? Le bonheur, ça tient à peu de choses.

Beauté

Vous êtes gaulé(e) comme un champignon, mais ça ne vous empêche pas
de vous faire cueillir tous les soirs. #lubrique

Scorpion

Amour

Quand ça veut pas, ça veut pas. Et chez vous, ça veut vraiiiment pas !

Gloire

Cette semaine, vous allez passer chez Sosh. Mais on doit avouer qu’on s’en fout totalement.

Beauté

Force est de constater que même les Allemands en chaussettes/sandales ont
plus de style que vous.

Sagittaire

Amour

ALERTE DISPARITION. Votre ex a été vu pour la dernière fois sur Le Bon Coin. Bah, vos goûts ne sont pas glorieux…

Gloire

Comme disait Gandhi, on est toujours le con d’un autre. Allez A+ !

Beauté

Votre prénom n’est pas beau, mais vous, vous êtes super canon. Et ça c’est cool.

Capricorne

Amour

On vous surnomme le magasin de jardinage de l’amour. Parce que les râteaux, vous les prenez à la pelle.

Gloire

Il ne faut pas rire du malheur des autres. Mais les Capricornes s’en foutent, puisqu’il n’ont pas de cœur.

Beauté

C’est en voyant votre physique qu’on comprend mieux pourquoi il y a la canicule. #calientedansleslip

Verseau

Amour

Peut-être que votre meilleure idée serait de ne jamais vous reproduire, mh ?

Gloire

Tel Didier, vous avez le bourdon.

Beauté

Arrêtez de faire la gueule, vous ressemblez à un mérou.

Poissons

Amour

Toute cette attente pour seulement une minute de montagnes russes… Vous êtes le Disneyland des relations coquines.

Gloire

Rien de fifou en ce moment dans votre vie. Votre plus grande excitation du moment consistera à faire péter du papier bulle.

Beauté

Beauté, ça rime avec Bélier, mais pas avec Poissons. Déduisez-en ce que vous voulez.

Le commerce indépendant à Tours ? Ça bouge !

Une crise en chasse-t-elle une autre ? Covid puis inflation ont mis à rude épreuve les nerfs des commerçants. Mais le contexte socio-économique n’empêche pas des courageux de se lancer, faisant ainsi évoluer le paysage local du commerce indépendant.

Au bar Les Dix Fûts, rue Colbert, Valentin Coulon connaît un début 2023 mitigé : « 2022 était la meilleure année depuis mon installation en 2018, il y avait un effet reprise après les fermetures administratives de la période Covid. Mais depuis janvier c’est plus compliqué, et la météo n’a pas aidé. Ici, dès que le soleil revient, on a du monde. »

Samanta Nunes de la boutique Sapatos – Baia, dans le Grand Passage, attendait elle aussi de pied ferme le soleil pour pouvoir vendre sandales et ballerines. Mais il n’y a pas que la météo pour expliquer ce début d’année en demi-teinte. 2023, c’est aussi le moment de rembourser le prêt garanti par l’État souscrit pendant le Covid, pas toujours simple. Et l’inflation freine les achats plaisir.

Se renouveler sans cesse

Adieu vêtements, bijoux et gourmandises ? Pas pour tout le monde, puisqu’à la Boîte à Laine, rue du Grand Marché, Martine Bernard souligne à juste titre que tout dépend du produit proposé. Avec la laine, elle attire une clientèle venue de loin, qui n’a pas peur des intempéries.

Et en dépit de tous ces aléas, dans sa librairie Rosemonde ouverte en novembre 2022, Cloé Lebron a le sourire : « Malgré le contexte économique actuel, le démarrage a été bon, il y a vrai regain d’intérêt pour le petit commerce local », explique la jeune femme qui avoue tout de même que cette nouvelle aventure suppose un bel investissement (40 000 €), et des sacrifices.

Cloé n’est pas la seule à s’être lancée. Depuis plusieurs semaines, Damien Bonnot présente des jeux de société sur les réseaux sociaux de sa future boutique Le Sablier Curieux. L’ancien employé de Renault relève ainsi le défi d’allier sa passion des jeux de société au goût du contact clientèle, avenue Grammont.

Le pari sera-t-il gagnant ?

Pour Danièle Julien, conseillère à la Chambre de Commerce et d’Industrie, il est évident que « aujourd’hui le commerce n’est plus seulement une boutique physique, où le commerçant attend le client. Il faut aller le chercher, se faire connaître par tous les moyens, notamment les réseaux sociaux. On y entretient le lien avec la clientèle, on crée l’envie en partageant nouveautés ou vie du magasin ». Damien peut cocher cette case sur la to-do list du parfait commerçant. Et les deux suivantes aussi : choisir un emplacement où il y a du passage, et se distinguer de la concurrence.

 

Pour lui, cela passe par la vente de jeux neufs mais aussi d’occasion, et l’option café ludique, « pour me démarquer des deux super boutiques déjà présentes dans l’hypercentre ». Se démarquer, c’est ce que fait la boutique La Secourable, rue des Halles, en proposant des plantes sous toutes les formes (infusions, savons, bougies…) en même temps que des ateliers et soins bien-être.

C’est aussi l’objectif d’Émilie Tartarin avec sa boutique bio et vrac « Baucartier », quartier Paul Bert, ouverte il y a un an. « Il n’y avait pas de proposition de ce type ici, et je tenais à proposer des produits qui n’aient pas fait le tour du monde. Mais je ne m’attendais pas à ce que la rue Losserand soit aussi peu passante. »

Même difficulté pour les Sœurs Piqûres venues de Blois pour monter une deuxième boutique dans le Grand Passage : « Cet emplacement n’était peut-être pas le meilleur pour nos vêtements upcycling ? » Mais il leur faut le temps de se faire connaître ! Et les sœurs ne ménagent pas leurs efforts, en tissant des partenariats avec des influenceuses ou l’Armoire Sans Fin. Tous ces entrepreneurs sont ainsi seuls derrière le comptoir, à gérer les stocks, la relation-client, les imprévus, mais pas si seuls que ça !

« Je ne pensais pas tisser des liens aussi forts avec ma clientèle », explique Anne-Gwénolée Tu, qui a ouvert en 2017 l’épicerie Sur la Branche, place de la Victoire. Émilie Tartarin découvre ce même plaisir dans son épicerie de Paul Bert. « Des rencontres avec les clients, et aussi avec les autres commerçants », précise-t-elle.

L’entraide est en effet forte chez les commerçants tourangeaux, qui ont redonné un second souffle à leurs associations (Grand Passage, Colbert, ou les Vitrines de Tours devenues Com&A).

Lien avec la mairie, elles œuvrent aussi pour la dynamisation de leurs quartiers. D’ailleurs, on vous laisse car on a à faire : ce weekend c’est fanfare et brocante rue Colbert !

Maud Martinez

Enzo Petillault, la voix Béton, l’esprit Aucard

#VisMaVille Enzo Petillault est chargé de production. Un temps sur les ondes de Radio Béton, un autre sur l’organisation du festival Aucard de Tours, il surfe sur sa passion : les découvertes musicales.

Sa voix ou son visage ne doivent pas vous être totalement inconnus si vous êtes familier de « Béton », comme on dit à Tours. Depuis 12 ans, on l’entend sur le 93.6 parler de musique ; on le croise le mercredi à l’animation du « Quart d’heure tourangeau » au Balkanic ou à La Gloriette, aux manettes d’Aucard de Tours.

S’il est entré, en 2011, chez Béton Production dont il est l’unique salarié au sortir de ses études, après un master de médiation culturelle à la fac de Tours, Enzo Petillault, 36 ans, est désormais rôdé. « J’avais déjà une expérience d’organisation de concerts, lorsque j’étais lycéen à Bourges. En rentrant à Béton, c’était bien sûr une autre dimension. J’ai beaucoup appris des bénévoles de l’association qui m’ont chapeauté et je suis devenu rapidement autonome. Je partage une vision de la musique alternative, une bonne entente avec les bénévoles. »

Un lien qui compte lors de l’organisation du festival qui mobilise jusqu’à 180 bénévoles par soir. Cela lui avait manqué lors des deux années Covid. « Passer son temps devant un ordinateur à remplir des tableaux Excel et ne pas rencontrer le public ni les bénévoles, c’était très frustrant. Aucard, c’est aussi comme une colonie de vacances pour adultes. On vit des moments intenses sur deux semaines entre le montage et le démontage, la préparation des repas. »

Le festival Aucard de Tours occupe Enzo Petillault à peu près à 70 % de son temps annuel, le reste se lissant sur la vie de la radio. « Sachant que c’est poreux, ajoute-t-il. C’est le même boulot de découvertes musicales. J’écoute beaucoup de musique, je vois pas mal de concerts. Je suis très rock mais j’écoute de tout, de la pop à l’électro en passant par la soul et le metal. »

De septembre à février, il se concentre sur la partie artistique – la programmation, déniche les artistes têtes d’affiche et des moins connus. « L’important est d’allier les deux. Mais ce qui me fait le plus plaisir est que les gens apprécient en concert un groupe qu’ils ne connaissaient pas. »

Au printemps, tout est calé, il passe sur la partie production de l’événement qui se déroule en juin : caler les plannings, réserver les transports et les hôtels, s’occuper de la communication, de la partie technique, toujours épaulé par une quinzaine de bénévoles. « C’est une période plus dense, Il ne faut rien oublier pour que tout le matériel arrive à l’heure et reparte dans les temps. »

Aucard de Tours brasse aujourd’hui de 350 à 400 000 euros de budget. « Nous avons connu 15 % d’augmentation mais le budget programmation n’a pris que 10 000 euros de plus. À moi d’aller chercher des choses moins connues, et pas les artistes les plus demandés qui ne cessent d’être de plus en plus chers. Nous avons aussi une jauge de 4 500 personnes qui ne bouge pas, c’est souvent plein comme l’année dernière et cela permet un équilibre financier. Nous n’avons pas l’intention de grossir. »

Une philosophie qui correspond à l’esprit Béton, libre et à l’écart du moule dominant.

Aurélie Dunouau

« Le Bateau Ivre, c’est vous, c’est nous ! »

Il existe une règle simple au Bateau : une personne = une voix. Chaque sociétaire a donc son mot à dire pour participer à la définition du cap à suivre.

Avec 2 000 sociétaires, le Bateau Ivre est un paquebot hors-norme dans l’univers des sociétés coopératives du secteur culturel. Mais aujourd’hui, ils sont à peine 300 à s’engager régulièrement pour faire vivre la salle de spectacles. Or pour fonctionner à plein régime, le Bateau a besoin de toutes les énergies disponibles !

Le Forum des Sociétaires, samedi 6 mai, aura pour thème la responsabilité et l’engagement des sociétaires dans la vie du Bateau. « On ne tiendra pas si les gens ne se l’approprient pas », explicite Franck Mouget. Les associations locales, sociétaires ou non, s’impliquent déjà dans la vie du lieu et dans sa programmation.

Mais tout Tourangeau peut aussi participer. Comment ça se passe ? Voici deux Tourangelles qui sont à bord !

Perrine, matelot tout-terrain Chaloupe « vie coopérative », chaloupe « vie de l’équipage », chaloupe « bar » :

Perrine donne un coup de main sur ces trois thématiques. Concrètement, cela signifie une réunion par mois par chaloupe, et parfois un peu de temps passé sur un dossier qu’il faut faire avancer. Participer au choix des boissons proposées au bar ou créer un questionnaire destiné aux sociétaires par exemple.

Pour cette Tourangelle qui a vécu à quelques pas de la salle, s’investir dans la vie du Bateau tombait sous le sens : « J’aime l’utopie du Bateau, son indépendance, et travailler en collectif. J’espère que l’Archipel et l’Aassemblée générale vont développer plus d’engagement, de participation, pour que l’aventure continue ! »

Zoé, au comptoir Zoé est bénévole au bar du Bateau Ivre depuis l’ouverture.

Et sociétaire depuis quelques mois seulement : « C’est un cadeau d’anniversaire qu’on m’a fait l’été dernier ! Et en septembre prochain je pense intégrer la chaloupe Bar ». Zoé s’insère progressivement dans la vie coopérative, où elle se devait d’avoir sa place : « En revenant à Tours et en voyant que le Bateau rouvrait, c’était une évidence d’y participer ! »

Servir des bières, rendre la monnaie, sans se tromper sur la tablette de la caisse, tout un art que les bénévoles se partagent, sous la houlette de Thomas et Laurence, salariés du Bateau. « N’hésitez pas à nous rejoindre, au bar ou ailleurs il y a toujours de la place pour les bénévoles ! »

Horoscope WTF du 3 au 9 mai 2023

C’est l’heure, mes petits lardons ! Voici le moment tant attendu (ou pas) de l’horoscope WTF à la sauce tmv.

Bélier

Amour

Bélier ? Un signe cornu. COMME DE PAR HASARD.

Gloire

Vous aimeriez débattre plus souvent avec vos amis. Mais vous n’avez pas d’amis, c’est con.

Beauté

Suite au succès de sa Une avec Marlène Schiappa, le magazine Playboy
vous contactera d’ici peu pour poser en couverture en duo avec Cyril Hanouna. Bravo à vous.

Taureau

Amour

Vous êtes l’oignon des relations.
Toujours à faire chialer quiconque vous approche.

Gloire

Relativisez la tristesse de votre vie.
Y a pire : vous pourriez être Capricorne, par exemple.

Beauté

Eh bah en tout cas, les étoiles sont mieux alignées que vos dents.

Gémeaux

Amour

Moi j’vous aime bien. Mais je suis le seul.

Gloire

Saturne est dans votre champ astral. Aucune idée de ce que ça signifie, mais le magazine Femme Actuelle le dit, alors bon…

Beauté

Vous préférez rester dans l’ombre.
(ce qui tombe bien, vu vos fringues)

Cancer

Amour

L’arrivée prochaine d’un enfant est possible… Ou un animal de compagnie, on sait pas, mais ça revient au même.

Gloire

Un côté artiste sommeille en vous.
Mais ce serait bien de le laisser dormir.

Beauté

Vous avez passé la date de péremption. Mais courage, certain(e)s sont anti-gaspi.

Lion

Amour

Vous espérez un coup de foudre.
Mais c’est comme une promotion au boulot : vous pouvez toujours rêver.

Gloire

Faute avouée, à moitié pardonnée.
(sauf si vous aimez la pizza hawaïenne, là c’est foutu pour vous)

Beauté

Comme on dit, « un esprit sain dans un corps sain » ! Bref, tout le contraire de vous.

Vierge

Amour

Ok c’est le printemps. Mais cessez de vous titiller le pissenlit.

Gloire

Vous saurez capter l’attention de vos interlocuteurs grâce à votre manque de charisme et d’allure.

Beauté

M’en fous.

Balance

Amour

Une récente étude péruvienne prouve que les Balances sont les plus parfait(e)s en relation amoureuse.

Gloire

Tout le monde s’imagine qu’on complimente les Balances dans l’horoscope,
sous prétexte que l’astrologue est Balance…

Beauté

…Alors qu’il est tout simplement objectif de dire que nous sommes les plus géniaux et sexy de la planète.

Scorpion

Amour

Oh la vache, la détresse sentimentale… !

Gloire

Un proverbe japonais dit « sept fois à terre, huit fois debout ». Sûrement inventé en vous voyant un samedi soir à Plum’…

Beauté

De loin, vous ressemblez à un joli boudin de porte.

Sagittaire

Amour

Cupidon vous a laissé(e) tomber.
Ça vous apprendra à faire confiance à un type à poil qui vole avec un arc.

Gloire

Les Sagittaires, c’est comme les huîtres. Avec du vin blanc, ça se bouffe tout seul, sinon c’est vraiment dégueu.

Beauté

Wow, quelle rapidité. Vous avancez aussi vite qu’un escargot qui recule.

Capricorne

Amour

Impossible d’oublier un(e) Capricorne.
Rencontrer quelqu’un d’autre, c’est comme passer d’une bouteille de grand cru à un cubi de piquette.

Gloire

Évitez de lire la partie « gloire » des Taureaux…

Beauté

Comme disait Sartre, l’enfer, c’est les autres. Et aussi les WC après que vous y soyez passé(e).

Verseau

Amour

On sait que vous aimez bien les animaux et les chiens. Mais il serait judicieux que vous arrêtiez de renifler le derrière des gens.

Gloire

Attention au rhume des foins. Surtout pour un âne comme vous.

Beauté

Mmmh écoutez ce silence. Ça fait du bien, hein ? Quel bonheur quand les Verseaux la mettent enfin en veilleuse…

Poissons

Amour

Votre avenir amoureux s’annonce comme vos tétons : rose.

Gloire

L’argent n’a pas d’odeur. Mais votre haleine, si.

Beauté

La semaine s’annonce brillante.
Normal, vous luisez tellement vous suez. #phoque

(Photo ouverture Freepik)

Bateau Ivre : où en est le navire de la culture ?

Avec les beaux jours, le Bateau Ivre prend le large ! La salle de spectacles largue les amarres pour son assemblée générale en forme de festival : l’Archipel du Bateau, du 3 au 7 mai au Point Haut. Et si on faisait le bilan de cette année à flot ?

Cinq jours, dix-neuf concerts, des centaines de sandwichs confectionnés avec amour, et une grosse quantité de bonnes ondes : c’est le programme affiché par les équipes du Bateau Ivre pour l’Archipel du Bateau, festival organisé par la salle de concerts de Tours centre, délocalisée pour l’occasion au Point Haut du 3 au 7 mai.

Sur scène, groupes locaux, talents émergents et artistes confirmés se mélangeront allègrement chaque soir. Irène Drésel, Lysistrata, Vulves Assassines, Lo’Jo, les Australiens de Hard-Ons ou les Tourangeaux de Grauss Boutique, il y en aura pour tous les goûts !

Mais qu’on se le dise : ce festival est aussi et surtout le moment d’une assemblée générale décisive pour la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Ohé du Bateau, qui a racheté il y a maintenant presque sept ans la mythique salle de spectacles de la rue Edouard-Vaillant. « Nous sommes dans une urgence joyeuse », précise Franck Mouget, aujourd’hui en charge de la coordination générale et du développement coopératif.

Les moussaillons doivent en effet faire face aux réalités. D’un côté, la salle a ouvert ses portes à 24 000 spectateurs entre janvier et décembre 2022, avec 350 spectacles accueillis. Une vraie réussite, avec un Bateau de nouveau ancré dans les habitudes tourangelles, y compris auprès des générations qui n’avaient pas connu l’ancienne version du lieu.

Mais côté finances, le compte n’y est pas : « On a plus de 200 000 € de pertes, car l’emploi artistique et technique a un coût important », explique Franck Mouget. La voie d’eau n’est pas irréparable, à condition que tous les matelots soient sur le pont (on vous avait prévenus pour les jeux de mots !). Kevin Turpeau, chargé de communication, ajoute que « avec cette première année à un rythme normal, on a testé les possibles. On a exploré au fur et à mesure.

Mais on ne pourra pas envoyer beaucoup plus de bois : il faut que chacun, bénévole, sociétaire, habitant, vienne prendre part au rêve ! Le débat n’est pas que culturel, il est citoyen, car c’est une vraie démarche coopérative, qui touche au vivre-ensemble ».

Les rouages de la machine

Ni association, ni MJC, ni entreprise lambda, le Bateau Ivre est bien une coopérative. Dans ses statuts, et dans son fonctionnement. « La démocratie permanente, au quotidien, même si ce n’est pas toujours simple ! », commente en souriant Franck Mouget.

En plus d’un Conseil d’Administration de dix-huit membres, la SCIC fonctionne ainsi avec six « chaloupes » : des groupes de sociétaires qui se réunissent régulièrement pour faire avancer des dossiers variés. Communication, bar, administration, programmation, travaux, vie de la coopérative, à chaque chaloupe sa spécialité !

Cet engagement bénévole vient ainsi épauler le travail de « l’équipage », les huit salariés présents au quotidien en salle des machines (et hop, un jeu de mots de plus, qui ne marche que si le Bateau est un paquebot).

Pour sortir de la galère financière, qu’on espère passagère, les chaloupes et les salariés réfléchissent à plusieurs options. Réduire le nombre de soirs d’ouverture ; arrêter ou limiter les soirées à prix libre aux recettes souvent insuffisantes ; encourager la location de salle ou en modifier les tarifs… « Il est temps de partager avec les sociétaires, pour trouver ensemble une solution ! », s’exclame Franck Mouget.

Et ça tombe bien, puisque ce weekend aura donc lieu l’AG, l’assemblée générale de la SCIC Ohé du Bateau. Sur les 2 000 sociétaires actuels, il en faudra au moins 300 présents (ou représentés par procuration) pour valider les décisions qui y seront prises dimanche après-midi.

Et hors de question de baisser pavillon ou de faire grise mine, puisque cette assemblée générale sera aussi l’occasion d’évoquer une ligne d’horizon pleine de belles nouvelles ! Le Bateau s’installera en effet au Foudre de la Guinguette de Tours avec sa propre programmation pour onze semaines cet été, et les travaux sont imminents pour réhabiliter le balcon afin d’accueillir 150 spectateurs supplémentaires dès la rentrée ! Alors, prêts à monter à bord ?

Maud Martinez / (Photos Alain Bregeon / Bateau Ivre)

Printemps de Bourges 2023 : compte-rendu et coups de cœur

Comme chaque année, notre chroniqueur était au Printemps de Bourges. Alors, verdict de cette nouvelle édition ?

Durant six jours la 47e édition du printemps de Bourges a accueilli 25 0000 festivaliers et près de 5 000 professionnels et de nombreux artistes. Un niveau de fréquentation plus que satisfaisant pour pour une ville qui se rêve capitale européenne de la Culture pour 2028 et surtout pour un Festival qui verra plusieurs de ses créations jouées cet été à Avignon, une reconnaissance d’un travail artistique de haut niveau qui doit être salué comme il se doit.

Pour preuve, cette « Trilogie 1972 » autour des 3 albums emblématiques de Lou Reed, David Bowie et Neil Young. Ce dernier voyait en effet son magnifique « Harvest » revisité par La Maison Tellier et ses prestigieux invités d’un soir, Baptiste Hamon, Emilie Loiseau, Albin de la Simone, Lonny etc.

Le résultat fut sublime dans une église Saint-Pierre pleine à craquer avec un final collectif sur un gospellisant « Down by the river » beau à pleurer.

La création fut décidément le maître mot de cette édition avec un croisement réussi entre la plasticienne Sophie CALLE et le chanteur Florent MARCHET, mais également un génial « Désir(s) » orchestré par Oxmo PUCCINO et ses invités (JOKER, JADE, BEBE JACQUES…).

Honneur au rap

Le rap ! Ce fut aussi la thématique mise à l’honneur cette année pour célébrer 40 ans de ce genre en France avec propositions, exposition et concerts au programme. Notons la prestation remarquée du parrain DIZIZ, de TAKIOLA ou de PRINCE WALLY.

On retiendra aussi que les Inouïs n’ont pas échappé à cette lame de fond avec beaucoup de propositions de ce style. Même si les Tourangeaux de SUIJIN – représentants de la Région Centre cette année – n’ont pas démérité, c’est leurs collègues BRIQUES ARGENT et DEMAIN RAPIDES (avec AGHIAD comme Prix du Public) qui décrochent cette année le jackpot au terme d’une sélection très relevée.

Pour finir, voici trois coups de cœur de cette édition 2023 : Coline RIO qui échappée de INUIT nous a proposé un nouveau projet magnifique de poésie, HERVE qui par sa chanson pop électro a retourné tout le public du W comme une crêpe grâce à son énergie incroyable et Irène DRESEL qui nous a éblouis grâce à son électro floral et sensuel.

Rendez-vous donc du 23 au 28 avril 2024 pour poursuivre l’aventure !

Hervé BOURIT

Accompagner vers un emploi ou un diplôme, c’est l’affaire de Magali Egliseau !

Magali Egliseau est formatrice à l’Association de Formation Professionnelle Polytechnique de Touraine (AFPP). Son but : accompagner les personnes vers l’emploi ou un diplôme.

Dans les locaux de l’AFPP de Touraine, boulevard Preuilly, Magali Egliseau pousse le tableau numérique roulant devant un groupe de stagiaires à la Garden Cie, entreprise d’entraînement fictive leur permettant de se former aux rouages d’une boîte du tertiaire. Détendue dans son approche, elle fait le point sur leur campagne de communication à venir, comme en vrai.

Difficile de deviner qu’il y a 15 ans, Magali Egliseau aujourd’hui formatrice et coordinatrice du dispositif de l’Entreprise d’entraînement pédagogique (EEP), était elle même à la place des élèves. « Je vous préviens, mon parcours dans la parcours dans la formation est atypique, glisse -t-elle en préambule. Aujourd’hui, pour être formateur, le titre de formateur pour adultes est un minimum. »

Après une licence en AES à Tours, la voici assistante commerciale à Chambéry durant 11 ans. Puis un congé parental l’éloigne du marché du travail, jusqu’à son retour en terre tourangelle et l’orientation de Pôle emploi vers l’AFPP qui l’amène en stage à l’EEP puis à être directement embauchée par l’organisme de formation pour adultes.

Ce n’est donc pas un hasard si Magali Egliseau exerce aujourd’hui son métier avec empathie et compréhension et place la bienveillance comme la principale qualité du formateur. « J’ai pour mission de transmettre un savoir mais aussi d’accompagner les stagiaires. Dans le cadre de l’EEP, je m’immerge dans l’entreprise comme chef de service. Je leur montre comment faire les choses puis ils les font eux-mêmes, avec le droit à l’erreur. La meilleure pédagogie expérimentale, c’est d’apprendre de ses erreurs. »

Magali Egliseau voit son rôle comme un accompagnement au sens large. Ici le public va de jeunes gens au chômage sans qualification ou à bac +5, à des personnes plus âgées, proches de la retraite, avec des parcours de vie propres, parfois éloignés de l’emploi.

« J’ai une écoute active, je m’adapte à cette diversité de profils et j’essaie de gommer les certitudes qu’ils peuvent avoir, dans leurs pratiques et leur image souvent dévalorisée. » Un rôle de coach en quelque sorte pour leur redonner confiance. À l’AFPP, Magali Egliseau a aussi évolué de son côté.

Elle a commencé comme formatrice à l’EEP puis a chapeauté le service. Entretemps, elle a développé les titres professionnels d’assistant commercial et de ressources humaines, qui permettent d’obtenir en 6 mois un bac + 2. Mais elle est revenue à l’EEP car c’est ici qu’elle se sent bien. « J’adore le concept, ce n’est pas comme l’école obligatoire, les stagiaires font une démarche personnelle pour candidater. »

Recrutements, entretiens individuels et collectifs, formations, évaluations,… son métier est assurément au contact des autres même si la part d’administratif n’est pas négligeable. En tout cas, Magali Egliseau ne décroche pas son sourire. « Cela fait 15 ans que je ne me lasse pas, de 9 h à 17 h, je ne vois pas la journée passer. Et même si je gagne moins que mon ancien métier d’assistante commerciale, ici au moins je m’éclate. »

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 12 au 19 avril 2023

Mais oui mais oui, l’astrologue ne prend pas de vacances (enfin si, un peu) et vous livre une nouvelle tournée d’astrologie… à sa sauce. Bienvenue dans l’horoscope WTF de tmv.

Bélier

Amour

A quoi bon aimer, finalement ?
Puisque vous finirez seul(e) et aigri(e) ?

Gloire

Un cowboy vous choisira comme nouvelle monture. Il vous fouettera les fesses pour que vous alliez plus vite. Bref, tout ce que vous aimez.

Beauté

Vous reprenez du poil de la bête !
Ce qui tombe bien, vu votre pilosité.

Taureau

Amour

Ne désespérez pas de votre situation. Dites-vous que même Eric Zemmour a trouvé l’amour…

Gloire

Avec vous, c’est comme pisser dans un violon. (et ça fait pas plaisir à André Rieu)

Beauté

Oula alors non désolé, mais ce sera visiblement pour la semaine prochaine.

Gémeaux

Amour

Vous allez rencontrer quelqu’un qui vous plaira ce week-end (à condition que vous ne soyez pas à cheval sur l’hygiène…).

Gloire

D’ailleurs en parlant cheval, notons que si vous prenez un selfie avec un cheval, vous avez le même sourire.

Beauté

Rien de plus à ajouter, on vous a suffisamment taillé(e) !

Cancer

Amour

L’amour frappera à votre porte d’ici peu. (à moins que ce ne soit le fisc)

Gloire

Il faut se rendre à l’évidence. Un jour, ce sera la fin du monde. Et vous n’aurez toujours pas réussi à faire de créneau.

Beauté

Trop belles, vos cernes. On dirait un panda.

Lion

Amour

Sous la couette, vous êtes un diesel.
Ça met du temps à démarrer, mais après, ça tient assez longtemps.

Gloire

La vie est pleine de surprises. La preuve, demain vous affronterez Poutine dans un combat de catch, nu(e), dans la boue.

Beauté

Même Stevie Wonder voit que vous êtes trop canon.

Vierge

Amour

Vous allez retourner avec votre ex. Et vous marier. Et avoir un gosse qui s’appellera Cunégonde et qui aimera Cyril Hanouna. Votre vie est foutue.

Gloire

« Toujours là au mauvais endroit, au mauvais moment ! », telle est votre devise.

Beauté

En toute objectivité, vous avez le charisme d’une chèvre.

Balance

Amour

Vos emmerdes amoureuses ressemblent à une partie de Uno®. On vous colle un +2 et vous finissez avec un +12 dans la tronche

Gloire

La chance vous sourit. Mais c’est bien la seule.

Beauté

#astuce Achetez des lunettes de soleil à vos proches. Ça leur évitera d’être
éblouis par votre beauté.

Scorpion

Amour

Vous l’aimez si fort… Vous vous accrochez à lui, comme le bouton d’acné s’accroche au front d’un ado.

Gloire

Notre société est trop laxiste. La preuve : vous existez et on tolère même que vous puissiez avoir des amis.

Beauté

La constellation du cholestérol vous fera un petit coucou d’ici peu.

Sagittaire

Amour

N’oubliez pas qu’on vous aime les Sagittaires, vous êtes les meilleur(e)s ! <3

Gloire

(ahahah je rigole, on peut vraiment vous faire gober n’importe quoi)

Beauté

Regardez dans le ciel ! Est-ce un oiseau ? Un avion ?? Superman ??? Non, c’est votre dignité qui va s’envoler samedi soir, rue Colbert.

Capricorne

Amour

« Un(e) seul(e) Capricorne vous manque et tout est dépeuplé. » (non, on déconne, vous êtes relou)

Gloire

Quand vous riez, on croirait entendre un poney (mais un poney relou, comme vous)

Beauté

Alors, ça fait quoi d’avoir les plus belles fesses de la Terre ? (enfin, n’oubliez pas que vous êtes tout de même relou)

Verseau

Amour

Allez hop les Verseaux ! Une pelle et une petite balayette et hop, on ramasse le peu d’amour propre qu’on a !

Gloire

Votre meilleur(e) ami(e) vous avouera être fan de Gérald Darmanin.
On ne pouvait pas faire pire comme semaine.

Beauté

Incroyable mais vrai : au réveil, vous ressemblez à Michel Houellebecq.

Poissons

Amour

Vous êtes le croque-lardon des relations.

Gloire

La vengeance est un plat qui se mange froid, certes. Mais vous, vous l’avez
déjà bouffé depuis bien longtemps, gros(se) morfale que vous êtes.

Beauté

De face, c’est pas mal. Mais c’est votre profil qui gâche tout.

Vacances d’avril : nos bons plans « une escapade par jour »

Quinze jours en avril, puis les week-ends prolongés de mai… On a de quoi s’échapper, même pour une journée !

Le défi : une heure de route environ pour des escapades à la journée, et des sorties à faire en famille ou entre amis pendant les vacances scolaires et les week-ends prolongés. Notre réponse ? Le tour est joué !

Il y a des classiques bien sûr, comme toutes les activités proposées dans les monuments de la région, ou les randos à vélo ou à pied. Mais même de côté, il y a de quoi innover ! Nouvelles activités et itinéraires hors des sentiers battus sont en effet possibles, même chez les vieux briscards du tourisme local.

Pas trop d’essence, petit budget, mais plein d’idées :

retrouvez nos idées d’escapade dans le n°442 de tmv à télécharger ICI !

Printemps de Bourges 2023 : c’est bientôt le moment !

C’est reparti pour un tour ! Le Printemps de Bourges se tiendra du 18 au 23 avril. Avec, encore une fois, une programmation riche !

Il faudrait un numéro complet de tmv pour présenter l’intégralité de la programmation du Printemps de Bourges 2023, tant elle est encore cette année riche et foisonnante. On se concentrera donc tout d’abord sur la scène locale avec la participation de Suijin, la Tourangelle qui représentera la Région Centre aux Inouïs le mercredi 19 avril. Une ouverture en fanfare, où l’on pourra aussi compter sur les Tourangeaux de La Charcuterie Musicale qui, du mardi au samedi, proposeront leur désormais célèbre quiz musical de plus de 5 000 morceaux sur les rives de l’Auron. Ambiance garantie !

Enfin on sera ravi de revoir la Chartraine Irène Dressel, toute auréolée de son César 2023 pour la meilleure musique de la BO de « A Plein temps », dans une soirée de folie le 22 avril aux côtés d’ Acid Arab et Contrefaçon.

Pour le reste, c’est vrai que l’on jettera un œil et deux oreilles à toutes les propositions des Inouïs qui d’année en année offrent généralement de belles découvertes. Autre temps fort à ne louper sous aucun prétexte : les géniales créations du Printemps. On y verra cette année Silly Boy Blues s’attaquer au mythique album « Transformer » de Lou Reed ou Florent Marchet et la plasticienne Sophie Calle en duo pour « Des Histoires vraies ». Sans oublier une carte blanche à Thomas Pourquery…

Outre ses propositions singulières et inédites, on naviguera entre têtes d’affiches comme Lomepal ou La Femme et jeunes talents en devenir (Poppy Fusée, Sabrina Bellaouel, Prince Wally, ou Julien Granel) avec aussi quelques coups de cœur comme Johan Papaconstantinos ou Coline Rio.

Bref une édition qui ne baisse pas les bras face à la morosité ambiante et qui devrait ramener quelques beaux souvenirs – qu’on vous racontera bien sûr – du 18 au 23 avril prochains.

Hervé Bourit

> www.printemspdebourges.com

 

TMV du 12 avril au 2 mai 2023

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2023/04/TMV_A_20230412_TMV_001_T_Q_0-1.pdf

Les vacaaances approchent. Et avec elles, nos bons plans pour s’en aller, partir le temps d’une journée, le temps d’une escapade rapide mais qui vous fera du bien. Suivez le guide ! On revient également sur le nouveau visage de la place du Grand-Marché, on fait le plein de BD avec notre grosse sélection pour les vacances d’avril, sans oublier un #VisMaVille sur une coach en formation, un horoscope WTF et notre chronique resto du Più Più.

Série Jobs d’été [2/2] Animation et agriculture : témoignages et conseils

À peine le printemps… mais il faut déjà penser à l’été ! Pour tous les étudiants et autres travailleurs saisonniers, c’est en effet dès maintenant ça se prépare ! Second volet de notre série sur les jobs d’été.

ANIMATION : PATIENCE ET RELATIONS HUMAINES

Tous ces enfants qui partent en colo ou qui fréquentent le centre de loisirs pendant que papa-maman sont au travail, qui s’en occupe ? Peut-être vous !

Pour exercer les fonctions d’animateur-animatrice auprès de mineurs, il est fortement recommandé d’être titulaire du BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). Mais ce n’est pas obligatoire : les structures d’accueil doivent avoir au minimum 50 % de leur effectif diplômé, ce qui laisse un peu de place pour les passionnés qui n’ont pas (encore) ce sésame.

Et pour les séjours adultes (souvent des séjours adaptés, pour personnes handicapées), plus de quota, comme le précise Aurélie Tireau de l’association LCV – Loisirs Culture Vacances : « Nos animateurs n’ont pas forcément de diplôme ou de formation spécifique, même s’ils sont souvent étudiants en psychologie ou dans le paramédical et le médicosocial. L’essentiel est d’être motivé, à l’écoute, et de comprendre en quoi consistent nos séjours. »

Cécile, 21 ans, animatrice en séjour adapté

« J’ai travaillé pour plusieurs associations, et j’ai mon BAFA. Ça m’est toujours utile pour la partie animation, qu’il faut concevoir avec l’équipe, mais pas obligatoire. Certaines associations proposent une formation avant de nous envoyer en séjour, c’est l’idéal ! ».

Le +

Le travail en équipe et les échanges humains avec les collègues et les adultes dont on s’occupe. Ce sont des relations fortes qui se tissent !

Le –

Les horaires, car on travaille 6 jours sur 7, souvent de 8 h à 23 h ou plus. Et le salaire, qui varie beaucoup d’une association à l’autre.

Le conseil : bien se renseigner sur l’association et le séjour (quel degré d’autonomie des pensionnaires, la taille du groupe…) pour être sûr de vivre une bonne expérience.

Madeline, 21 ans, animatrice en centre de loisirs

« J’ai travaillé pour plein de structures différentes, et tout peut changer de l’une à l’autre ! Maintenant je travaille plutôt en centre de loisirs, car les colonies c’est très prenant. »

Le +

En centre de loisirs les horaires sont mieux cadrés qu’en colo, on est sur du 35 h-40 h par semaine.

Le –

Le salaire n’est pas extraordinaire, et le BAFA est plus souvent exigé.

Le conseil : faire connaissance rapidement avec l’équipe d’animation, car ça va déterminer l’ambiance du séjour. Bien s’entendre avec ses collègues c’est essentiel.


AGRICULTURE, SOUS LE SOLEIL TOURANGEAU

« Pour les étudiants, les propositions d’emploi vont surtout concerner la castration des maïs, ou les récoltes de fruits et légumes. Tout ce qui concerne la vigne ou les travaux des champs (conduire des tracteurs par exemple) s’adresse plutôt à des travailleurs saisonniers, qualifiés », explique Julien Primault, du Groupement d’Employeurs de Touraine (affilié à la FNSEA et la Maison des Agriculteurs).

Et, pour le maïs comme pour le maraîchage, la solution, c’est de passer directement par l’exploitant, ou de fréquenter le site web de Pôle Emploi !

Marie, 17 ans, castreuse de maïs

« Franchement, c’est pas facile ! Il faut parfois être dans les champs avant 7 h du matin, et même comme ça il peut faire chaud. Mais c’est un bon moyen de se faire un peu d’argent quand on n’a pas d’expérience et qu’on est mineur, et si l’équipe est sympa on passe de bons moments. »

Le +

Hmm… le bronzage ? La vie au grand air ? On a souvent ses après-midi de libres aussi.

Le –

Le rythme, pas toujours simple si on n’est pas du matin comme moi !

Le conseil : trouver un bon chapeau et des bons gants pour ne pas se blesser. Et comme les horaires peuvent changer d’un jour sur l’autre, bien se renseigner sur la manière de se tenir au courant.


Photo ouverture illustration : Freepik
M.M.

Dans le quotidien de Jean-Paul Baunez, président de la Banque alimentaire de Touraine

#VisMaVille Jean-Paul Baunez est le président de la Banque alimentaire de Touraine. Chaque jour, ce retraité donne de son énergie pour lutter contre la précarité et le gaspillage alimentaire.

11 h 30. L’activité bat son plein dans l’entrepôt de 2 200 m2 de la Banque alimentaire de Touraine, installée rue des Grands Mortiers, à Saint-Pierre des-Corps. Les quatre camions de collecte déchargent chacun leur tour les denrées collectées auprès des grandes surfaces de la Métropole.

Une trentaine de bénévoles est à pied d’œuvre, chacun à sa tâche : déchargement, tri, pesée, remplissage des données tracées par informatique, préparation des cartons pour les associations qui viendront les récupérer l’après-midi, administratif…

Au total, ce sont 123 bénévoles et trois salariés qui assurent la mission de collecte et de redistribution de l’aide alimentaire, du lundi au vendredi. Certains sont là de longue date comme Nicole, 82 ans.

Jean-Paul Baunez, le président depuis un an, est au poste depuis 6 h 45. Tous les jours depuis cinq ans, cet ancien expert-comptable tient sa place, imprégné et passionné. « J’ai toujours été attiré par le domaine du social. Je souhaitais donner du temps et de l’énergie à ma retraite. C’est à la Braderie de Tours que j’ai rencontré les membres de la Banque alimentaire sur un stand, et ça a tout de suite tilté. L’idée de se battre contre la précarité et le gaspillage alimentaire m’a parlé. »

La première mission de la Banque alimentaire est en effet de collecter les invendus des grandes surfaces, des plateformes agroalimentaires et des producteurs mais aussi les surplus de la cuisine centrale et de l’hôpital, qui représentent, avec les dons particuliers, 1 600 tonnes en 2022 soit trois millions de repas distribués.

Ensuite, les conserves, les légumes comme les produits frais gardés dans la chambre froide sont dispatchés entre les 62 associations tourangelles et le CCAS selon leur nombre de bénéficiaires. Ils étaient 15 760 à recourir à cette aide l’an dernier dans le département. Des chiffres qui ne cessent d’augmenter.

« Ces derniers mois, nous avons de 9 à 10 % de bénéficiaires de plus tandis que la collecte a baissé de 3 %, détaille Jean-Paul Baunez. Nous sommes obligés de rééquilibrer par des dons et d’aller chercher des solutions. » Le président est, en effet, chargé de coordonner, de superviser les équipes, de gérer les finances mais aussi d’impulser des projets, comme une plateforme informatique pour que les petits producteurs en milieu rural référencent leurs surplus, ou encore le futur atelier de transformation des aliments (« les Restorés de Touraine »).

Cet aspect de lutte contre le gaspillage lui tient à cœur tout comme la sensibilisation à l’équilibre nutritionnel via la cuisinette ambulante qui se balade dans les associations et collèges. « Il ne suffit pas de donner de l’aide alimentaire, il faut aussi l’accompagner. » Ce qu’il aime aussi dans son bénévolat, c’est l’ambiance « chaleureuse ». Il n’y a qu’à le voir plaisanter avec les autres bénévoles, qui n’hésitent pas à faire des kilomètres pour rejoindre l’entrepôt malgré le coût du carburant, pour comprendre qu’il s’agit bien d’une « pette famille ».

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 5 au 11 avril 2023

Chaque semaine, l’éternelle rengaine (oh ça rime)… L’astrologue de tmv revient vous faire un horoscope plein d’amour et de gentillesse. Spoiler : c’est faux.

Bélier

Amour

Aimer un(e) Bélier, c’est comme le Nutella. Au début, ça fait plaisir, mais après, ça bute les orangs-outans.

Gloire

Cette semaine, vous rencontrerez enfin Jésus. Mais il ne s’agira que de votre
voisin du deuxième.

Beauté

La personne à votre gauche a une haleine de poney. Faites-lui comprendre subtilement.

Taureau

Amour

Vous allez être nommé(e) M.R.L :
Ministre du Redressement de la Libido.

Gloire

Votre collègue vous agace ? Sur son clavier d’ordi, appuyez sur les touches
AltGr + flèche du bas. De rien.

Beauté

Sortez plutôt quand il pleut. On verra moins vos auréoles sous les bras.

Gémeaux

Amour

Samedi, un mec chauve vous arrêtera dans la rue pour vous rappeler que
c’est pas marqué dans les livres, que le plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c’est de l’amoooour.

Gloire

D’ailleurs, incroyable mais vrai : vous allez rencontrer Pascal Obispo au
bistrot.

Beauté

Hello les cyclopes, dites bonjour au gros bouton au milieu du front, ce dimanche !

Cancer

Amour

Elle court, elle court, la maladie d’amour. Ce qui explique pourquoi vous galérez tant, petite feignasse que vous êtes.

Gloire

Arrêtez de faire des strikes avec des chauves. #JeSuisQuille

Beauté

Bébé furoncle pour tous les premiers décans. Bisou.

Lion

Amour

Vous avez un chat dans la gorge, mais aussi un lion dans le slip. Alors ça va.

Gloire

Vous êtes une femme en or. Même vous, messieurs.

Beauté

Les sous-vêtements en avril, c’est futile. Laissez parler votre passion pour le naturisme.

Vierge

Amour

Rien en ce moment. Comme le mois dernier. Et comme l’an dernier.

Gloire

Une Fête des beaufs sera organisée prochainement. Et vous en serez l’invité(e) d’honneur.

Beauté

Vous ressemblez de plus en plus à Philippe Etchebest.

Balance

Amour

Votre « moi » du futur viendra vous rendre visite. Il vous apprendra que
votre vie amoureuse sera toujours aussi chiante dans 20 ans.

Gloire

Toutes ces années d’évolution pour finir Balance. Quel enfer !

Beauté

Votre string léopard est une insulte au règne animal.

Scorpion

Amour

Ouiiii, « c’est une chance inestimée de sortir avec un(e) Scorpion, meilleur signe de la Terre », tout ça tout ça…

Gloire

(Oui mais attention, 50 % de cet horoscope est faux)

Beauté

Dur dur d’être un(e) Scorpion. Tous ces gens qui vous admirent, jalousent
votre divine beauté et votre corps sublime… Ahlala.

Sagittaire

Amour

Un grand cœur mais une grande gueule : pas de doute, vous êtes Sagittaire.

Gloire

La constellation du Mélenchon vous rappelle que vous êtes seulement Insoumis(e) du slip.

Beauté

C’est sympa votre voix de Garou au réveil.

Capricorne

Amour

Votre historique Google est la preuve formelle que oui, vous êtes bel et bien un(e) gros(se) lubrique.

Gloire

Vous êtes un peu comme un soutif push-up : vous réservez bien des surprises, mais pas forcément que des bonnes.

Beauté

C’est bien. Continuez de brasser du vent, vous pourrez vous reconvertir en éolienne.

Verseau

Amour

Vous n’êtes que déception. Ce qui est normal, puisque vous êtes Verseau.

Gloire

Qui va à la chasse doit la tirer, parce que bon, c’est pas très propre sinon.

Beauté

Inutile de beugler comme ça au téléphone. On sait très bien que vous avez
une grande gueule.

Poissons

Amour

Mmmmmh, y a baleineau sous gravillon avec la personne en face de vous…

Gloire

C’est l’histoire d’une fraise, elle est sur un cheval. Et elle fait tagada tagada
tagada… Allez c’est tout pour nous, A+ bisou

Beauté

Oula, c’est quoi ce truc bizarre sur votre cou ? Ah pardon, c’est votre tête !

Série Jobs d’été [1/2] Hôtellerie, restauration, tourisme : témoignages et conseils

À peine le printemps… mais il faut déjà penser à l’été ! Pour tous les étudiants et autres travailleurs saisonniers, c’est en effet dès maintenant ça se prépare ! Premier volet de notre série sur les jobs d’été.

HÔTELLERIE-RESTAURATION : EN SALLE OU EN COULISSES, ÇA BOUGE TOUT LE TEMPS

Durant plusieurs mois, le secteur de l’hôtellerie-restauration a fait savoir qu’il peinait à recruter. Crise des vocations ? En tout cas, pour cet été, les affaires reprennent avec la saison touristique. Courir d’une table à l’autre, être aux petits soins pour les clients, enchaîner les cocktails (en les servant, pas en les buvant, soyez sérieux !), préparer les chambres façon 24 h chrono… Ce sont des métiers qui bougent !

Pascal Brault, directeur du château d’Artigny et président de l’association professionnelle Touraine Hôtels, rappelle que dans l’hôtellerie comme dans le tourisme, la saison s’étale d’avril à l’automne. Malgré cela, les recrutements pour juillet-août sont toujours possibles. Et pas besoin d’être un pro du milieu : « Il y a vingt ans on recrutait sur un CV et une formation en école hôtelière, ce n’est plus le cas maintenant. La motivation et le savoir-être sont essentiels, tout comme l’aptitude à apprendre vite. Et pour le savoir-faire, nous pouvons former nos futurs collaborateurs ! Et aujourd’hui, restaurateurs et hôteliers font des efforts pour limiter les coupures, alléger les rythmes, pour proposer une vraie qualité de vie au travail à leurs équipes. »

Kylian, 21 ans, serveur en brasserie

« J’ai commencé il y a 2 ans et chaque été je suis repris au même endroit. J’ai mes habitudes, et même si au début j’ai un peu galéré à trouver le rythme, depuis j’ai progressé et ça roule ! ».

Les +

J’aime le contact avec la clientèle, et le travail en équipe. Et puis il y a les pourboires, c’est un beau petit plus si on se débrouille bien !

Les –

Le rythme est parfois intense ! On finit souvent tard le soir, on travaille le weekend…

Le conseil : bien dormir, bien manger, car il faut tenir sur la durée !


TOURISME : DO YOU SPEAK ENGLISH ?

Dans la plupart des monuments de Touraine, ça recrute ! Accueil, billetterie, snack… Des postes sympas auxquels on peut prétendre sans formation spécifique. Mais où les langues étrangères sont les bienvenues, puisque la clientèle internationale est bel et bien de retour dans notre beau Val de Loire !

Apolline, 20 ans, hôtesse d’accueil

« J’ai travaillé tout l’été dernier dans un grand aquarium de bord de mer, à l’accueil et la billetterie. Mon rôle consistait à accueillir les clients, donner ou récupérer les audioguides, répondre à leurs questions, m’occuper du vestiaire… »

Le +

Ça fait un peu d’argent, et une expérience professionnelle !

Le –

C’est assez fatigant, on est souvent statique, debout, et ce n’est pas très enrichissant car les missions ne sont pas passionnantes. On se fait parfois crier dessus, mais ça pourrait être pire.

Le conseil : en entretien, il faut montrer qu’on est motivé(e), souriant(e), patient(e) ! Et si on parle plusieurs langues c’est un atout !


 

Tours Volley-ball : une coupe de bonheur

Le TVB s’offre son onzième titre de Coupe de France de Volley masculin. On appelle ça la classe !

Le TVB a remporté, ce dimanche, à Paris, la Coupe de France de volley face à Nice. On pourrait se dire, c’est la onzième fois, ce n’est plus tellement un événement. Eh bien, on aurait tort.

D’abord parce qu’un titre, même si on l’a déjà remporté dix fois, il faut toujours aller le chercher avec la même énergie et la même envie. Et qu’un nom ou un sigle sur un maillot n’a jamais assuré de rien. Demandez au PSG…

Mais ce titre, il est capital pour une autre raison. Le TVB, c’est un des clubs tricolores les plus titrés de France, tous sports confondus. Son palmarès est long comme le bras : onze coupes de France, donc, mais aussi huit titres de champion de France, quatre supercoupes de France, une coupe de la CEV et une Ligue des champions.

Une valeur sûre

Oui, mais depuis quatre saisons, le sort semblait s’acharner sur le club tourangeau. La saison dernière, après avoir fini premier de la saison régulière, le TVB avait chuté en finale de la même coupe de France. Mais le club avait aussi laissé échapper une seconde coupe CEV qui semblait à sa portée. Avant de s’incliner de nouveau lors de la troisième finale de la saison, celle du championnat, face à Montpellier. Un véritable drame en trois actes. Une saison sportivement pleine, mais une besace désespérément vide.

Alors, quand on lui demande pourquoi cette coupe a pour le club un goût particulier, le président Bruno Poilpré, n’hésite pas. « Cela veut dire beaucoup de choses. D’abord que le club est une valeur sûre du volleyball français, voire même européen, puisqu’on sera encore en Ligue des champions l’année prochaine », confie-t- il à nos confrères de La Nouvelle République.

Cela montre aussi que dans des circonstances compliquées (l’effectif a été très secoué par des blessures en début de saison), le TVB sait revenir à ses fondamentaux et retrouver son niveau. Il reste, maintenant, à enfoncer le clou. Le TVB a, une nouvelle fois, terminé premier de la phase régulière du championnat. Mais les joueurs n’entendent pas, cette-fois, laisser échapper le titre national après lequel ils courent depuis 2018. Ce doublé, si doublé il devait y avoir, signerait de la meilleure des manières, le retour de ce très grand club, au niveau qui est le sien.

M.P. / Photo NR Hugues Le Guellec

On a testé la street food coréenne de Joie Joie

Implanté place du Grand-Marché, Joie Joie propose un nouveau concept shop de ramen instantané et de kits repas. On a goûté à cette bien bonne « street food coréenne ».

Des machines à ramen flambant neuves trônent dans la petite salle de Joie Joie, nouvel arrivant de spécialités coréennes dans le centre-ville, place du Grand-Marché. Et ce n’est pas pour nous déplaire, non non ! Surtout avec le froid dehors ce jour-là, on a bien eu envie d’avoir un peu de buée plein les lunettes et un plat bien consistant dans l’estomac.

Derrière sa devanture rouge, se cache un espace épuré pour commander, préparer, manger et se poser en écoutant de la musique du pays du matin clair en toute détente, malgré le léger manque de lumière extérieure. De quoi ravir la team des dingos de K-Pop et de dramas, mais aussi les petits curieux qui veulent tenter l’aventure pour explorer une nouvelle culture le temps d’un repas.

Surtout avec des plats stars de la street-food qu’on peut retrouver dans la bouillonnante Séoul à la tombée de la nuit. Des tteokbokki, des gâteaux de riz dans une sauce pimentée ; des japchae, des nouilles froides aux légumes ; des mandus, de délicieux raviolis farcis. Trois menus et un conseil : préparez vos papilles car certaines options sont très épicées.

On peut préparer son ramen soi-même

Coup de cœur pour la soupe de ramen, mais aussi le petit kimbap triangle. Des boules de riz farcies avec du kimchi – du chou fermenté épicé – sauté (veggie friendly bien sûr) ou avec un bon bœuf bulgogi comme on les aime. Un service rapide et efficace, ni plus ni moins.

On peut aussi choisir de préparer soi-même ses ramen avec des produits achetés sur place, différents « toppings » (des accompagnements) sont proposés pour pimper ses nouilles comme dans les convenience-stores asiatiques : œuf, pousses de soja, fromage… Pas déçus du voyage, le repas ne pouvait pas se terminer sans une note sucrée : un mochi glacé, fleur de cerisier pour nous.

Si vous avez aimé votre repas, le coin épicerie vous permet d’acheter le nécessaire pour reproduire les plats chez vous.  Alors 빨리빨리 (à prononcer ppali ppali, « vite »), on profite de cette expérience à la coréenne !

Charlotte Gide / Photo : Flore Mabilleau


> L’addition : pour les trois menus, comptez entre 8,50 € et 10,90 €, avec plat et boisson. Grands bao à l’unité à 6,50 €. Desserts : de 2 € pour un mochi à 5 € pour un bao sucré.
> Joie Joie, au 26, place du Grand- Marché. Ouvert de 11 h à 21 h, du lundi au mercredi et jusqu’à 22 h du jeudi au samedi. Repas sur place ou à emporter/ épicerie.
> Contact : joiejoie.fr ou instagram.com/joiejoiefrance et facebook.com/joiejoieshop. Tél. 06 06 94 17 64.

 

Horoscope WTF du 22 au 28 mars 2023

Le printemps est là, tout le monde est heureux et souriant… à part l’astrologue qui revient avec une nouvelle dose d’horoscope WTF pour bien commencer votre semaine.

Bélier

Amour

Vous êtes un bon coup. Mais personne ne le sait. C’est bête, hein ?

Gloire

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et magner votre boule,
parce que vous êtes toujours d’une lenteur hallucinante.

Beauté

Si vous voulez être si brillant(e), pas de souci : il suffit de regarder votre front.

Taureau

Amour

Taureau, élu le signe le plus cœur de pierre du mois.

Gloire

En ce moment, vous êtes aussi fatigué(e) que l’astrologue de tmv. Attention à ne pas vous endormir sur votre clav239_’àçpoitjm’ »oijiuty

Beauté

Sympa votre teint de saumon.
(vivement l’été, hein ?)

Gémeaux

Amour

« Ouiii, nooon, j’sais paaaas »
AAAH que vous êtes lourdingue !

Gloire

La constellation de Nena vous rappelle quand même, au cas où, que neunundneunzig Luftballons, auf ihrem Weg zum Horizont, mais bon.

Beauté

On veut pas balancer, mais la personne à votre droite n’arrête de reluquer votre derrière.

Cancer

Amour

Rooooh, vous êtes trop vieux/vieille pour ces conneries…

Gloire

On ne juge pas un livre à sa couverture ! (ouiii sauf le Kama-Sutra, on sait, bande de lubriques)

Beauté

Vous êtes aussi sexy qu’un Allemand en tong-chaussettes l’été.

Lion

Amour

Vous êtes l’abri-bus des relations coquines : un lieu de passage certes, mais où l’on ne s’attarde guère malheureusement.

Gloire

C’est vraiment agaçant, car vous ne terminez jamais vos

Beauté

Casper le p’tit fantôme a téléphoné.
Il aimerait bien récupérer son teint.

Vierge

Amour

Inutile de candidater à L’Île de la tentation. Vous craqueriez au bout de 1 h 30, bande de lubriques.

Gloire

Inutile de candidater à The Voice. Le jury ne se retournera pas et préférerait choisir Christophe Maé (c’est dire !).

Beauté

Inutile de candidater à Koh Lanta. Vous auriez déjà envie de bouffer un tronc d’arbre au bout de 23 minutes de jeu.

Balance

Amour

Vous êtes le sandwich triangle de l’amour. Vraiment pas top, mais on ne sait pas pourquoi on vous aime.

Gloire

Enervé(e), vous êtes un peu comme un caniche. À gueuler très fort, mais ça ne fait pas franchement peur.

Beauté

Étonnant mais vrai : en changeant 23 lettres à votre signe, ça fait « les Balances ont les plus belles fesses de la Terre ».

Scorpion

Amour

La constellation de la Lorie vous rappelle que vous, vous avez besoin d’aaaamoooour, des bisoux des câlins, vous en voulez tous les jouuurs.

Gloire

Bah chez vous, aucune.

Beauté

Force est de constater que de loin et dans le noir, vous êtes le/la plus sexy.

Sagittaire

Amour

Le 12e numéro de votre répertoire vous désire secrètement.

Gloire

La vie est un long fleuve tranquille, certes. Mais vous, vous y faites du rafting en vous bouffant toutes les vagues dans la tronche.

Beauté

C’est autorisé par la police du bon-goût, ce style vestimentaire ?

Capricorne

Amour

Drôle de paradoxe : vous êtes aussi compliqué(e) que trouver la sortie d’un magasin Ikea, mais qu’est-ce qu’on aime être avec vous !

Gloire

Que de discrétion chez vous. Vous avez la flatulence silencieuse. On le sait.

Beauté

Si vous faisiez un peu moins la gueule, on verrait déjà moins votre ride du lion…

Verseau

Amour

On

Gloire

S’en

Beauté

Tape

Poissons

Amour

#conseil C’est quand vous vous taisez qu’on vous aime le plus.

Gloire

Une récente étude très sérieuse affirme que les deux choses les plus chiantes
dans la vie sont les trottinettes électriques et les Poissons.

Beauté

Quelle prestance, quel charisme… Non, on déconne, de loin vous ressemblez à une madeleine.

Etudiants-entrepreneurs : des boss en devenir !

Créer sa boîte avant même d’être diplômé, c’est l’aventure choisie par des dizaines de Tourangeaux depuis maintenant quelques années. Épaulés par des pros, avec un statut taillé sur-mesure, zoom sur ces étudiants-entrepreneurs.

De sa licence de psychologie, Kenny- Marcel Nyamugabo, a conservé quelques enseignements. À commencer par celui qui l’a amené à créer sa Smart-Borne. « Skinner a formalisé la théorie du conditionnement opérant : vous faites une action, on vous récompense, alors vous serez motivé à recommencer ! ». En glissant canettes vides et autres bouteilles plastiques dans sa borne, on récupère ainsi des points qui nous donneront accès à des bons d’achats valables chez des enseignes partenaires (pizzerias, restaurants, commerces…).

Aujourd’hui, le cap fixé est prometteur pour son entreprise : livraison de cinq nouvelles bornes d’ici l’été, et embauche d’un salarié à la rentrée. On est bien loin du master de psychologie du travail que l’étudiant tourangeau envisageait à son arrivée à l’université !

Parcours et récompenses

Comment en est-il arrivé à la Smart-Borne, multirécompensée ? « Je me suis rendu à un business-dating organisé par la MOIP (Maison de l’Orientation et de l’Insertion Professionnelle de l’Université de Tours), pour trouver un stage, faire autre chose… Et on m’a orienté vers Créa’Campus puis Pépite. »

Deux dispositifs- clés pour tout étudiant ayant un projet de création d’entreprise, ou même d’association, comme le précise Delphine Lepissier, chargée de mission accompagnement des étudiants pour Pépite région Centre Val de Loire : « Tout projet pérenne est le bienvenu, que ce soit une entreprise ou une association. Et l’objectif n’est pas forcément la création d’entreprise : après être passés par Pépite, certains arrêtent complètement mais ont acquis des compétences qui leur serviront dans leur vie de salarié ; d’autres décident de faire une pause, d’avoir d’autres expériences professionnelles avant de revenir à l’entreprenariat. »

Et si créer une entreprise semble s’adresser avant tout aux étudiants de l’IAE, des écoles de commerce ou du BUT GEA (Gestion des Entreprises et Administrations), dans la pratique, il n’en est rien ! « Ces dispositifs s’adressent à tous les étudiants post-bac, quelle que soit leur filière et leur établissement », précise Lindsay Georges, chargée d’entreprenariat étudiant à l’Université de Tours.

Les échanges avec mon mentor me font avancer, et l’échange avec d’autres créateurs d’entreprise est enrichissant !
-Aurore Alamovitch

Si Créa’Campus dure une année universitaire avec le montage en équipe d’un projet fictif ou concret, pour participer à un concours, l’accompagnement Pépite est en prise avec le monde réel et peut s’étaler sur plusieurs années, le temps de développer un projet en bénéficiant du statut national d’étudiant-entrepreneur. Créé en 2014, ce statut spécifique permet à ses bénéficiaires de profiter de journées de formation (marketing, comptabilité, communication…), d’un mentorat par un chef d’entreprise, et de transformer leurs périodes de stage en périodes de travail sur leur projet personnel.

Kenny a ainsi pu profiter des conseils de Julien Nédélec, lauréat Créa’Campus 2015, co-fondateur de Weecop, le pro des bracelets de paiement connectés. Depuis, le jeune homme a quitté Pépite pour lancer son entreprise, accompagné par le Rotary Club, la CCI Touraine ou encore l’incubateur de la Digital Loire Valley.

46 étudiants ont rejoint Pépite

 

Pour Aurore Alamovitch, l’aventure Pépite ne fait que commencer : à 23 ans et avec un master de communication & relations publiques en poche, elle est revenue en Touraine pour lancer son entreprise Ecclezia.

 

Déjà reconnue par le prix de l’Open ISEG (son école lilloise), Aurore souhaite profiter du statut d’étudiante-entrepreneuse pour se consacrer à 100 % à ce projet de plateforme web de démocratie participative. « Les échanges avec mon mentor me font avancer, et l’échange avec d’autres créateurs d’entreprise est enrichissant ! Et cela m’a confirmé que pour entreprendre, il faut croire en soi et en son projet. On pense souvent qu’être chef d’entreprise, c’est réservé à des gens plus âgés : c’est un frein qu’on se met tous seuls, qu’il faut laisser de côté pour avancer ! ».

Et comme elle, ils sont déjà 46 étudiants à avoir rejoint Pépite à Tours cette année. Et vous savez quoi ? Il ne sera jamais trop tard pour vous lancer !

Maud Martinez / Photos : DR + Freepik

La Compagnie La Clef fête ses 25 ans d’impro !

On peut être une compagnie d’impro théâtrale et choisir, pour son anniversaire, de ne rien laisser au hasard ! La compagnie La Clef fête ses 25 ans cette semaine et nous lui avons réservé quelques petits cadeaux…

Un petit Footix en mousse

Oui, Footix, la mascotte de France 98. Et pourquoi donc ? Eh bien, parce que c’est là que tout à commencé. Un groupe de comédiens est approché pour monter des ateliers à destination des enfants du département 93 au moment de la Coupe du monde 98 et c’est le début de l’aventure. Pour organiser tout ça, ils ont besoin d’une structure : ils fondent la Clef !

Une affiche de Paris-Tours 2001

Cette année-là, c’est notre Richard Virenque national qui s’était imposé avenue de Grammont. C’est aussi l’année où Valérie Lesage, une des comédiennes de la compagnie, décide de s’installer à Tours, une ville où elle travaille déjà de temps en temps. Elle amène la compagnie avec elle. Welcome !

Un slip en skaï rouge

Oui, du genre de ceux que portent les catcheurs. Parce qu’en 2007, la Clef invente le concept qui sera sa signature. Des spectacles d’impro construits sur le modèle des combats de catch. Deux joueurs de chaque côté, un arbitre qui essaye de maintenir le calme, des commentaires en direct, une bonne dose de mauvaise foi. Tout pour faire le show ! Ça marche et on en est à la 16e saison.

Un sac Eastpak®

Pour aller au collège ! D’abord parce que la Clef, c’est aussi une école d’impro ouverte à tous et aussi parce que la compagnie, depuis 2019, est référente du Trophée d’impro culture et diversité pour la région Centre-Val de Loire. Un trophée qui travaille sur l’égalité des chances. Et donc, la Clef organise des ateliers d’impro pour les élèves dans les collèges de la région.

Un paper-board

Pour les fois où les comédiens vont travailler dans des entreprises, une des spécificités maison. L’idée, c’est de rebondir sur ce que les personnes disent lors des réunions et de dédramatiser un peu tout ça. Du team building intelligent, quoi !

Un beau L en bois

Pourquoi un L ? Parce que, dans la Clef, le C, il veut dire Compagnie. Le E, c’est pour Evénementiel et le F pour Formation. Mais le L, ben… On sait pas ! Si vous avez des idées, n’hésitez pas.


Une belle soirée d’anniv’ !

Ça, en fait, c’est eux qui vont nous l’offrir. Le 24 mars, c’est Catch Impro avec un duo de comédiens locaux qui affrontera le duo d’humoristes multi talents Giroud et Stotz. Il y aura aussi plein de jolies surprises, dont un DJ set de Zoé Colotis après le spectacle, pour boire un verre et papoter tranquillement en musique. Préparez vos thèmes et venez souffler les bougies !

> Le 24 mars. À 20 h 30, à la salle Yves-Renault de Chambray-lès-Tours. De 10 à 13 € en prévente et 16 € sur place. Infos : compagnie.laclef@gmail.com Tél. 02 47 41 14 71

 

Venue du XV d’Irlande : quelles retombées pour le rugby tourangeau et le tourisme ?

Si la Saint-Patrick met traditionnellement Tours aux couleurs de l’Irlande, pas sûr que le vert ne quitte les rues et les esprits d’ici à l’automne prochain. Et pour cause : la ville accueillera en effet l’équipe d’Irlande, qui établira chez nous son camp de base durant la Coupe du monde de rugby 2023.

« Ce sera une belle exposition de la Touraine pendant plusieurs semaines, avec une grosse couverture médiatique attendue, et des retombées touristiques qui devraient en découler. » Marieke Gourdin (Agence Départementale du Tourisme) se fait l’écho des attentes des professionnels du tourisme en Touraine.

Offres spéciales, campagnes promotionnelles à destination des anglophones, packs calibrés pour les fans de rugby… L’arrivée du XV du Trèfle à son camp de base tourangeau pour la Coupe du Monde 2023 éveille les appétits. A juste titre !

Cet accueil est en effet synonyme d’hébergement des familles et proches des joueurs, de leur staff, mais aussi des supporters et des journalistes qui feront le déplacement, et préfèreront Tours et ses bonnes connexions vers les autres lieux de compétition, à Paris et ses prix exorbitants. Les premières réservations commencent d’ailleurs dès maintenant, doucement mais sûrement.

Mais l’accueil d’une équipe internationale, dans le cadre de cette compétition mondiale, suppose bien des aménagements, à commencer par les travaux de rénovation du stade de la Chambrerie, où s’entraînera le XV irlandais. Création d’une salle de musculation, nouveaux vestiaires… La Ville, la Métropole, la Région et l’État mettent les bouchées doubles pour que tout soit fin prêt à la fin du printemps 2023.

Une exposition bienvenue

Verra-t-on les joueurs en chair et en os ? Hébergé à deux pas du stade et de l’aéroport, pas sûr qu’ils se baladent en ville, même si un entraînement ouvert au public sera probablement organisé, à la Vallée du Cher. Les joueurs et encadrants de l’US Tours se réjouissent en tout cas de l’exposition donnée à leur sport grâce à cet événement d’envergure.

Plusieurs opérations seront ainsi mises en œuvre au fil de l’année, à commencer par les actions en milieu scolaire. Et ça commence pas plus tard que maintenant ! En partenariat avec la Ville de Tours et les enseignants, l’UST animera des séances d’initiation au rugby dans des classes de CM1-CM2 à partir de fin mars, avec en ligne de mire un tournoi interclasses à la fin de l’année scolaire ! Et les écoliers pourront par la même occasion assister au match France-Angleterre des joueuses de moins de 20 ans, le 15 avril prochain… Un avant-goût prometteur avant un mondial qui, en Touraine, n’aura rien de banal.

M.M.

Chroniques culture : la sélection BD, l’album de H-Burns et le châtiment de Giancarlo De Cataldo

Cette semaine, c’est reparti pour faire le plein de BD, avec la sélection de la semaine. On lit également « Je suis le châtiment » de Giancarlo De Cataldo, on écoute le dernier H-Burns, avant de féliciter Suijin qui représentera la Région Centre aux Inouïs du Printemps de Bourges.

LE COIN LECTURE

La sélection BD de la semaine

Les héros ne meurent jamais et nous régalent toujours, comme Alix dont le tome 41 « La Reine des Amazones » (Casterman) est ce qui se fait de mieux en matière d’aventure trépidantes. Une fois de plus, le duo Millien et Langin nous emporte en mêlant Histoire et coups de théâtre.
Dans « Le Mystère du Sabre jaune », de Buendia et Durand, les deux pilotes Tanguy et Laverdure ne lâchent rien non plus et sont envoyés sur une base canadienne en plein Guerre froide en 1960, où rôdent de mystérieux espions chinois. Un concentré de suspense !

On reste dans l’Histoire avec le très attendu T2 « Les Zazous » (Glénat) : Danide et Rubio plongent en plein Paris occupé de 1942 où de jeunes rebelles épris de jazz et de mode se retrouvent confrontés à la milice et aux rafles de leurs amis juifs. Poignant et très documenté.

Deux magnifiques récits pour finir avec « La Contrebande Society » (Sarbacane) signé Baker et Goux. Un groupe d’amies vit des aventures improbables autour d’un DVD piraté, un récit magnifique sur le passage à l’âge adulte. Puis « Mandarine » (Bamboo) et les aventures d’une jeune pré-ado qui alterne entre la garde de son père et de sa mère. Avec de courts récits touchants et justes, cet ouvrage est plein de sensibilité et d’émotion.
Hervé Bourit

Le livre

JE SUIS LE CHÂTIMENT

En France, on connaît encore trop mal Giancarlo De Cataldo, magistrat à la cour de Rome et l’un des écrivains les plus importants de romans noirs d’Italie. Ses livres sont même adaptés à la télé ou au cinéma (« Romanzo criminale »). Sa présence au Festival du livre spécial Italie, du 21 au 23 avril à Paris, devrait changer la donne.

D’autant plus que son dernier ouvrage, « Je suis le châtiment » (éd. Métailié) est un régal ! L’intrigue navigue entre la Nouvelle Star italienne et les opéras. Elle mélange crimes et musique avec brio. À cela s’ajoutent les décors de Rome, des bas-fonds aux luxueuses villas, pour un cocktail explosif !
H.B.

LE COIN MUSIQUE

H-BURNS – SUNSET PARK

H-Burns, de son vrai nom Renaud Brustlein, ex-membre de Don’t Look Back, a depuis 2006 entamé une carrière solo des plus exigeantes. Il nous livre son neuvième album solo qui navigue entre pop et folk, avec cette voix de tête tour à tour charmeuse ou introspective.

On craque particulièrement sur le tempo de « Blue lights » ou encore sur la très belle mélodie de « Dark Eyes », où la voix de Dominique A propulse le morceau dans l’éther. Amateur de petits bijoux ouatés et délicats, ces onze titres sont pour vous. De quoi offrir un beau voyage sans quitter son canapé. l H.B.

INOUÏS 2023

C’est donc Suijin, originaire de Chartres et installée à Tours, qui représentera la Région Centre aux Inouïs (ex Découvertes) du prochain Printemps de Bourges, prévu du 18 au 22 avril. Sur la scène du Temps Machine en janvier dernier, on avait déjà vu qu’elle et son hip hop mélancolique teinté d’électro, sublimé par de superbes textes.

Aux côtés de trente-quatre autres jeunes pousses de toute la France, Suijin y présentera son univers bien particulier, entre sa passion de l’image, du manga et ses influences de Laylow ou encore Bones.
H.B.

Entreprises : Emmanuel Moyer accompagne la transition environnementale

#VisMaVille Emmanuel Moyer est gérant d’Arevol, une société de coaching d’accompagnement des entreprises dans les transitions. Sa dernière création, un accompagnement à la transition environnementale.

C’était il y a 15 ans. Emmanuel Moyer était alors chargé d’affaires dans une importante structure. Ce scientifique de formation commence à s’interroger sur le sens du management, celui qu’il exerce sur son équipe et celui qui est produit sur lui par sa boîte. « On croulait sous les procédures et les méthodes. J’avais déjà envie de casser le système, d’agiter le potentiel de la personne. »

Il bascule alors dans le coaching et crée une école à Tours, avant de monter sa société de coaching en accompagnement dans la transition humaine, Arevol. Entre temps, l’arrivée de ses deux enfants, Valentin et Sacha, réveille en lui sa conscience écologique. Ils ont aujourd’hui 7 et 12 ans.

« Je suis devenu éco anxieux pour leur avenir, je devenais lourd pour mes proches. En réponse, j’ai trouvé un terrain de jeu, il y a trois ans, en devenant bénévole à la Fresque du climat. Avec la fresque, on peut créer des espaces pour que les personnes puissent s’éveiller sur les sujets du climat et de l’énergie. »

Devenu co-référent de la Fresque du climat à Tours avec Valérie Forgeot, il a eu l’idée d’en transférer le principe dans son travail quotidien. Aujourd’hui, Arevol propose dans sa palette de coaching la sensibilisation au devenir de notre planète et de nos ressources, en partant du jeu de la fresque ainsi que du kit « Inventons nos vies bas carbone », made in Touraine.

« Il y a deux ans, c’était compliqué pour les entreprises qui se posaient la question de l’intérêt économique d’une telle prestation. En fait, il s’agit de s’interroger sur le coût de l’énergie, les ruptures d’approvisionnement, l’économie circulaire et au final les entreprises voient leur intérêt de travailler sur leur bilan carbone. »

Pour y parvenir, Emmanuel Moyer travaille in situ en quatre phases, étalées sur plusieurs mois. D’abord par des ateliers de sensibilisation, puis une phase de recherches d’idées en équipe, la définition d’un plan d’actions et enfin le pilotage et la transmission du projet. Des PME comme Proludic à Vouvray comme des groupes plus conséquents tels Gambetta à Tours ou Dior à Saint-Jean-de-Braye, ont fait appel à ses services.

Emmanuel Moyer constate que l’accompagnement dans la transition environnementale est devenu tendance dans les entreprises comme les grandes écoles.

« Cela monte en puissance, quoi de mieux que le climat pour créer un intérêt commun ? La fresque a remplacé en quelque sorte les journées kart ou gaming. Les grandes entreprises s’emparent du sujet et comprennent qu’au-delà de la cohésion d’équipe qu’elles recherchent d’abord par de tels ateliers, elles ont un véritable retour sur investissement. Par exemple, des salariés ont décidé eux-mêmes de baisser la température de leurs locaux de trois degrés. Des actions concrètes sont mises en place. »

Mais pour cela, encore faut-il que la sensibilisation dépasse la demi-journée de la fresque pour se prolonger sur la durée par un brainstorming collectif.

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 15 au 21 mars 2023

C’est l’heure du rendez-vous hebdomadaire, celui qui décide de votre terrible avenir… J’ai nommé l’horoscope WTF à la sauce tmv !

Bélier

Amour

Au fond… Vous savez pertinemment qu’il/elle n’est que votre plan B (voire C ou D).

Gloire

Jupiter porte vos rêves, vos espoirs et vos envies aux nues. Vous vous sentez
boosté(e) dans vos projets. (ça, on l’a piqué à un vrai horoscope. C’est nettement plus chiant, hein ?)

Beauté

C’est une évidence pour tout le monde, mais il est toujours bon de rappeler que vous êtes une légende.

Taureau

Amour

La belle saucisse que vous êtes va
passer à la casserole ce week-end.

Gloire

L’homme qui murmurait à l’oreille
des chevaux, c’est vous. Mais même eux ne vous écoutent pas.

Beauté

Salut les King Kong ! N’oubliez pas que votre rasoir se trouve dans le tiroir de gauche.

Gémeaux

Amour

Vous êtes à l’amour ce que Salto est à Netflix. (oui, c’est pas gentil, mais on dit ce qu’on veut)

Gloire

D’après une récente étude, 100 % des Gémeaux ont une chance de mourir
un jour.

Beauté

En CDD. N’oubliez pas qu’on se ramollit de partout à partir de 35 ans.

Cancer

Amour

Youpi, bientôt le printemps ! Vous allez enfin pouvoir planter votre petite graine.

Gloire

Plus moche la vie.

Beauté

Acné au printemps, bouton qui éclate bien purulent.

Lion

Amour

Votre ex ne vous rappelera pas. Il/elle préfère que vous restiez ami(e)s, désolé.

Gloire

Il serait bon de copier la personnalité de Père Castor, cet homme bien sous tous rapports.

Beauté

(d’ailleurs, en parlant de « rapports », faudrait p’tet vous y remettre un
jour, non ?)

Vierge

Amour

Votre vie sentimentale est à l’instar de mon frigo : totalement vide.

Gloire

N’oubliez pas cette sage parole de Jean-Claude Van Damme : « La vie, c’est
mourir aussi. »

Beauté

Votre ego est aussi fragile que la cheville de Neymar.

Balance

Amour

Le derrière qui frétille, le naseau qui s’excite, le slip qui gambille : pas de doute, vous êtes en rut !

Gloire

Comme on dit en mars, « À la Saint-Joseph, va et vient l’hirondelle » (sauf que pour vous, c’est surtout va et vient la rondelle)

Beauté

Vous avez la raie brillante et soyeuse, c’est bien.

Scorpion

Amour

Période difficile pour les Scorpions en ce moment qui se rendront compte de leur désir caché pour Jean Castex.

Gloire

Oh, ça sent pas bon pour vous, cette semaine ! (regardez sous votre chaussure au cas où)

Beauté

Citation préférée des Scorpions :
« Je pense donc je sue. »

Sagittaire

Amour

Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis… C’est bien joli tout ça, mais vous ne comprenez plus ce que vous devez faire, car vous êtes un peu stupide.

Gloire

Une bonne fois pour toutes :
ACHETEZ-VOUS UNE CEINTURE DE CHASTETÉ !!!

Beauté

Au pieu, avec votre souplesse, on vous surnomme Clic-Clac.

Capricorne

Amour

Ne prenez pas trop la confiance.
Seul(e)s les Balances vous aiment à peu près. (et encore, c’est grâce à votre popotin canon)

Gloire

Semaine difficile, puisque vous allez vous faire rouspéter par une rousse pétée.

Beauté

Arrêtez de vous boubouler le hibou.

Verseau

Amour

L’amour est aveugle. Heureusement pour vous finalement.

Gloire

L’occasion fait le larron. Et vous en faites un beau, de larron !

Beauté

Ce n’est pas à un vieux singe qu’on
apprend à faire la grimace. Pas d’bol, vous êtes un vieux singe.

Poissons

Amour

Wow… alors à ce niveau-là, on dirait plutôt un couple
sorti tout droit de “Mariés au premier regard”.

Gloire

Vous vivez par procuration avec Koh Lanta et Top Chef. Mais il faut se rendre à l’évidence : vous n’avez ni l’âme aventurière, ni le talent d’un cuistot.

Beauté

Poissons, ça rime avec pied rond. (et c’est moche. Comme votre nom, mais vous le savez déjà)

Chroniques culture : les BD de la semaine, le « Colombian Psycho » de Gamboa et l’album de Palatine

Aujourd’hui pour les chroniques culture, on vous propose la sélection de la semaine côté BD. Lecture toujours, on a dévoré Colombian Psycho. Et ensuite, on repose ses oreilles avec Palatine ?

LECTURE

La sélection BD

L’ex-Tourangeau Herve Bourhis ajoute, avec son « Britbook » (éd. Dargaud), un nouvel opus à ses géniales encyclopédies en BD. Cette fois, il y passe au crible ce qui fait le charme et la force de la culture britannique. C’est ludique, plein d’humour et donc indispensable.
On reste en Angleterre avec « Le Ferry » (Delcourt), où Betancourt et Bouuaert, sur fond de punk rock, nous emmènent sur les traces de Max, musicien français exilé prêt à tout pour réussir. Un récit plein de gloires et de déboires, servi par un dessin aussi aiguisé qu’un accord des Sex Pistols.

Christian Mallet est lui aussi un passionné et un collectionneur fou. La preuve avec cette « Encyclopédie des figurines de collections » (Cote-à-cas éditions) dédiée à Hergé. On y retrouve tous les produits dérivés autour de Tintin avec photos, cotes et descriptifs de manière très exhaustive !
Avec « Madones et Putains » (Dupuis), Nine Antico confirme son statut d’autrice majeure. Son récit, brossant le portrait de la condition de la femme dans l’Italie du XXe siècle, est puissant et d’une beauté graphique folle.

On a aussi adoré « Kosmograd » (Casterman), où Bonaventure propose un beau thriller SF. Son trio de héros au coeur d’une mégalopole futuriste et inquiétante, offre 120 pages de courses-poursuites et de gestes comico-héroïques.
Hervé Bourit

COLOMBIAN PSYCHO

Colombian Psycho s’ouvre sur une partie de jambes en l’air, suivi de la découverte d’un cadavre démembré. Le reste des 592 pages est un portrait sans fioritures d’une Colombie gangrenée par la violence entre truands et milices paramilitaires. Un milieu que Santiago Gamboa connaît parfaitement, n’hésitant pas à se mettre en scène (et c’est truculent !).

Grand conteur à la poésie désespérée et à l’écriture au scalpel, cet immense auteur, encore trop méconnu chez nous, nous happe dès les premières pages de Colombian Psycho (éd. Metailié). Pas besoin de faire le voyage à Bogota : avec Gamboa, le prix du billet est celui de ce livre flamboyant.

H.B.

MUSIQUE

PALATINE – PHANTÔMATON

Avec son premier album « Grand Paon » en 2018, Palatine avait donné à entendre une pop folk poétique qui lui avait valu une certaine reconnaissance. Avec ce deuxième album très attendu, « Panthômaton », le groupe creuse son sillon grâce à des mélodies horspair (« Calice »), des textes sublimes (« La Sentinelle Amadouée ») et un sens aigu de la composition (« Les Glaces ou le feu »).

Petit frère de Feu ! Chatterton, digne rejeton de Gainsbourg, le quatuor tient avec ses 10 titres les fondations d’un palais sonore, un véritable gant de fer dans des chansons de velours. Luxe et volupté, cela aurait pu être aussi le titre de ce disque coup de cœur.

H.B.

A l’Atelier d’Offard, Simon Florent est l’orfèvre du papier peint

#VisMaVille Simon Florent est « dominotier » ou imprimeur à la planche de papiers peints à l’Atelier d’Offard de Tours. Depuis huit ans, il y développe son goût pour l’artisanat et l’histoire.

Minutieusement, il déroule son papier peint sur 300 mètres linéaires, y imprime les nuances de vert à l’aide de sa planche faite sur mesure, aidé par Hardy. Simon Florent, le chef d’atelier, est en mode concentré. Dans l’atelier d’Offard, situé en haut de la Tranchée, à Tours Nord, le travail se déroule en silence cet après-midi-là pour les cinq artisans d’art, sur fond musical.

L’entreprise est singulière dans le paysage tourangeau et même français : elles ne sont qu’une poignée à perpétuer le savoir-faire des papiers peints à la planche des grandes manufactures des XVIII et XIXe siècles, par les « dominotiers ».

Ici l’impression se déroule par superposition de couleurs planche après planche, les cylindres n’ont pas droit au chapitre. « Nous reproduisons fidèlement des modèles historiques avec du neuf, explique Simon Florent. Dans 80 % des cas, tout part d’un vieux document décollé envoyé par le client et nous le restaurons à l’identique. »

Pour cela, l’atelier redessine le modèle sur informatique puis crée des plaques en résine sur-mesure. « La planche de gaufrage permet de donner du relief au papier, détaille le jeune chef d’atelier de 31 ans. Nous avons entre 400 et 500 références de ces planches, nous recréons nous-mêmes les couleurs à partir des échantillons et nuanciers. » Au final, il en ressort une qualité picturale et d’impression visible.

« Avec cette technique on a aussi la liberté d’aller chercher des effets de matière, s’amuser à aller chercher un grain particulier » assure Simon Florent. Lui a commencé comme menuisier-ébéniste avant d’intégrer, en 2016, l’atelier d’Offard. « Je suis l’un des plus vieux ici », sourit-il. Chacun maîtrise la fabrication du papier peint de A à Z, il n’y a pas de poste fixe ni de journée type, même si Simon dit pouvoir rester quelques jours coincé derrière la presse. C’est un travail physique, qui demande de l’énergie et une passion certaine pour l’art.

« Je m’éclate surtout avec les commandes des monuments historiques, précise-t-il, dépliant une copie de tenture tissée en velours rouge du XVIIIe siècle. Réaliser le décor du château de Fontainebleau ou de maisons illustres est à la fois classique et intemporel. À l’époque, ils n’étaient pas timides sur les couleurs. On aurait tendance à vieillir les reconstitutions, à ne pas assez doser la couleur, mais c’est une erreur. Cela je l’ai appris aux côtés de François Xavier (F-X. Richard, le fondateur et patron de l’Atelier d’Offard). »

Autre satisfaction du métier : « nous avons la chance d’être à l’embryon du projet jusqu’à la finalisation. Lorsque l’on intervient sur le chantier final pour poser le papier, on se rend compte de la globalité du projet, ce pour quoi on le fait. On arrive parfois dans des décors incroyables. Je me souviens notamment de de la Villa Laurens à Agde qui était assez dingue, comme une villa romaine. C’est émouvant », conclut Simon Florent.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

 

Horoscope WTF du 1et au 7 mars 2023

Noooooooooon, le revoilààààà ! L’astrologue de tmv a pris quelques congés bien mérités. Il en revient plus en forme que jamais. (et ça rime, roooh)

Bélier

Amour

Vous n’avez donc aucun amour propre
pour faire « la chose » avec ce genre de personnes ?

Gloire

D’après un récent sondage, votre cote de popularité est au plus bas. Les Tourangeaux ne vous aiment pas.

Beauté

Croyez-nous, ce ne sont pas vos
trois poils aux fesses qui vont nous impressionner.

Taureau

Amour

Du caca restera toujours du caca, même emballé dans du papier cadeau. Bah votre ex, c’est pareil. Bisou.

Gloire

Vous donnez toujours votre avis alors que tout le monde s’en fiche. Pas de doute, vous allez être embauché(e) comme
expert(e) sur BFMTV.

Beauté

Soyez sur vos gardes : flatulences
surprises dans le tramway ce week-end.

Gémeaux

Amour

Arrêtez de lire ce foutu horoscope
pour régir votre vie. Prenez plutôt un psy !

Gloire

D’après une sombre étude, les personnes qui dorment à droite dans le lit sont casse-burnes. Pensez-y.

Beauté

En avril, ne te découvre pas d’un
fil. Sauf qu’on n’est pas en avril, alors on s’en
fouuut : A POIIIIIL LES GEMEAUUUX !

Cancer

Amour

Nous voilà en mars ! C’est reparti
pour 30 nouveaux jours où vous serez une
vraie baraque à frites. Comme d’hab.

Gloire

Les Cancers n’ont aucune personnalité.
Vous ne faites pas exception à la règle.

Beauté

Vous avez beau aimer les paillettes,
ça ne fait pas de vous quelqu’un de brillant.

Lion

Amour

Une opportunité frappera à votre
porte cette semaine. Mais comme vous êtes
sourd(e) comme un pot, vous allez la louper

Gloire

Telle Elisabeth, vous dépassez les bornes.

Beauté

Personne ne vous arrive à la cheville. (à part vos gros poils dégueus de gambette)

Vierge

Amour

Vous n’avez pas la langue dans votre poche ! (uniquement dans la bouche de vos potes et c’est dégueu)

Gloire

Souvenez-vous à jamais de cette époque où vous attendiez la mort après avoir avalé un chewing gum sans faire exprès…

Beauté

Votre avenir est comme vos WC : bouché.

Balance

Amour

Décadence, luxure, fornication. Voilà à quoi se résume votre vie du moment. Bande de lubriques !

Gloire

D’après des études scientifiques, les
poules n’ont pas d’amis. Vous n’avez pas d’amis
non plus. Vous êtes donc une poule. CQFD.

Beauté

On ne dit pas que vous êtes mal habillé(e). On dit juste qu’un clown qui se fringue dans le noir aurait plus de style que vous.

Scorpion

Amour

Ne vous plaignez pas du célibat. Au moins, vous n’être pas obligé(e) de fermer la porte des toilettes.

Gloire

Sauvez la planète. Mangez un hippie.

Beauté

On surnomme votre arrière-train « Philippe Martinez ». A cause de sa grosse moustache.

Sagittaire

Amour

C’est en regardant votre vie amoureuse qu’on se dit que la nôtre n’est pas si horrible finalement. Merci.

Gloire

Demain sera semblable à hier. Et cette semaine à la semaine dernière. Chiante, longue, monotone. A+ bisou.

Beauté

Votre prénom est très laid. Changez-le.

Capricorne

Amour

Etonnant mais vrai : aucun scientifique ne parle encore du réchauffement climatique dans votre slip.

Gloire

Les moments avec vous sont toujours géniaux. Une fois la journée passée à vos côtés, c’est comme sa « première fois » : excitant, mais passé trop vite.

Beauté

Tout le poids du monde repose sur
vos épaules. Mais comme vous êtes gaulé(e)
comme un coton-tige, on est foutus.

Verseau

Amour

Arrêtez de faire des rêves érotiques
avec Cyril Hanouna. Ça devient gênant.

Gloire

Vous vous rendrez compte que vos ami(e)s sont ridicules. Ça fait mal, hein ?

Beauté

Le sachiez-tu ? Tous les autres signes astrologiques sont plus beaux que vous, excepté les Sagittaires.

Poissons

Amour

Votre vie coquine est une
vraie boucherie en ce moment. Et c’est vous la viande.

Gloire

Bon sang que vous êtes lent(e)… Quand on vous écoute raconter une histoire, on en ressort les cheveux blancs

Beauté

C’est votre vraie voix ou vous avez un petit retard mental ?


Image : Free Pik

A la SPA de Luynes, opération séduction

La SPA de Luynes, comme les autres sites de l’association en France, mise sur les réseaux sociaux pour séduire de nouveaux adoptants. Un pari réussi, qui ne résout pas pour autant l’engorgement des refuges.

« Voici notre nouveau compte Instagram. N’hésitez pas à vous abonner pour suivre notre quotidien. » Ce message posté sur la page Facebook du refuge SPA de Luynes le 20 février a attiré notre attention. Direction Instagram @la_spa_de_luynes. Là, on découvre Mouche et Lucile, Scoubidou et Pierre-Martial, Lynka et Mélany, Tyson et Marina, Angelo et Oréanne, Thibault et Clémence. Des duos pas comme les autres : des toutous en attente d’adoption et les agents animaliers du refuge !

« Heureusement qu’on a les réseaux sociaux ! » commente en souriant Jennifer Gavelle, responsable du refuge luynois depuis deux ans et demi. « Les vidéos, les photos permettent à certains de nos futurs adoptants de repérer des animaux qui leur plaisent avant de venir les rencontrer, et échanger avec l’équipe. »

Un match qui a du chien

Coup de foudre au premier regard ? Pour les portes ouvertes de la Saint-Valentin, c’est en tout cas sur la thématique du match façon Tinder que la SPA avait misé pour attirer les adoptants, avec succès. Mais les utilisateurs d’applis de rencontres le savent : y’a pas que le physique dans la vie ! « Malheureusement, les gens choisissent parfois un chien plus sur son physique que par rapport à leurs besoins et à ceux du chien », explique Jennifer Gavelle.

Résultat ? On retrouve au refuge des chiens victimes d’effets de mode : le malinois, l’american staff… et bientôt le berger australien ? « Il est à la mode en ce moment, mais c’est un chien qui a besoin de beaucoup d’exercice physique et mental, il est en demande d’activités ! C’est un super chien, mais qui demande du temps et de l’énergie. » C’est pourquoi une famille doit répondre à plusieurs questions avant de pouvoir adopter un chien à la SPA de Luynes (la chaterie est en travaux, donc pas de matous en ce moment). L’adoption peut même se dérouler en plusieurs visites pour faire connaissance, lorsque le chien a besoin d’être rééduqué, après des mauvais traitements par exemple.

À Tours, Armelle et son conjoint ont accueilli Swing il y a presque un an. Sensibilisés à l’adoption via le programme télé « Animaux à adopter », c’est par Facebook qu’ils se sont laissés tenter par l’adoption à la SPA, avant d’y aller un samedi. « On nous a posé des questions sur notre mode de vie : nous sommes en ville, nous aimons nous balader, nous avons un petit jardin. On cherchait donc un petit chien. Mais lorsque nous avons hésité à prendre un bulldog qui était au refuge, on nous a indiqué qu’il demandait beaucoup de temps par rapport à ce que nous pouvions lui consacrer. Et pour Swing, on nous a donné plein de conseils pour lui faciliter la vie chez nous. »

« Adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous »

Aujourd’hui, le couple consacre une heure par jour au moins à son jack terrier, après quelques nuits blanches durant les premières semaines d’adaptation. Mais pas question de revenir en arrière !

C’est pourtant le pas que franchissent certains maîtres : abandonner un animal lorsqu’ils ne peuvent plus s’occuper de lui (personnes âgées qui partent en Ehpad, déménagements, prise de conscience…) : entre les animaux abandonnés apportés par les fourrières, ceux laissés au refuge, et ceux recueillis après maltraitance, les bâtiments débordent avec environ 140 chiens actuellement. Et dès qu’un chien est adopté, sa place est prise par un nouvel arrivant.

« C’est pour ça que je dis souvent qu’adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous », souligne Jennifer Gavelle. Et le verbe « sauver » n’est pas un vain mot, puisque la SPA est également mobilisée sur les signalements de maltraitance sur animaux. Tout un chacun peut signaler sur le site web de la SPA un mauvais traitement (chez un particulier comme chez un professionnel), et les enquêteurs bénévoles de l’association prennent alors le relais.

Parfois quelques conseils suffisent pour renverser la situation. Dans d’autres cas, on finira par recueillir l’animal, pour donner à SPA son sens plein et entier, au-delà de la seule adoption : une Société Protectrice des Animaux.

Texte : Maud Martinez / Photos :  archives Anaïs Andos

Et si on imaginait la cantine de demain ?

Le menu végétarien à la cantine, débat épineux qui agite souvent des polémiques politiques un brin stériles, au gré de l’actualité politique. Le fait est qu’en réalité, les municipalités n’ont pas beaucoup de choix : la loi Egalim votée en 2018 prévoit l’instauration d’un menu sans viande au moins une fois par semaine !

Qui fait la loi dans les assiettes ?

Menus végétariens à la cantine, produits locaux et bio dans les assiettes… De l’école maternelle au lycée, les mairies, le Département et la Région sont les maîtres d’oeuvre de la restauration scolaire. Et les ingrédients d’un restaurant scolaire qui marchent sont presque toujours les mêmes, du fait de la mise en place de la loi Egalim, votée en 2018 et dont certaines mesures s’appliquent depuis l’an dernier.

Végé or not végé ?

Instaurer un menu végétarien dans les cantines, credo des écolos ? Certes, la mesure est depuis longtemps au programme, mais la loi Egalim votée en 2018 prévoit de toutes façons la mise en place obligatoire d’un menu végétarien une fois par semaine dans les restaurants scolaires.

À Tours, la municipalité va plus loin en offrant la possibilité aux familles de choisir pour leur enfant la formule mixte (avec un menu végé par semaine et d’autres jours un repas avec viande ou poisson), ou une formule 100 % végétarienne.

Du beau, du bon, du bio

La même loi Egalim instaure aussi l’obligation d’utiliser pour la préparation des repas 50 % de « produits durables et de qualité », dont 20 % de produits bio. Un sacré défi qui pousse les gestionnaires de restaurants scolaires à revoir la liste de leurs fournisseurs. Même si la plupart étaient déjà engagés dans la mise en valeur des produits locaux, la démarche n’est pas toujours simple au vu des grandes quantités nécessaires à la fabrication des repas : 7 300 repas environ pour les écoles de Tours, et 2 700 repas préparés à la cuisine centrale du collège Montaigne (Tours).

À Chambray-lès-Tours, on a fait un choix encore plus audacieux, avec la promesse d’une cantine scolaire 100 % bio et l’internalisation de la production de légumes. Comprenez : la mairie a embauché un maraîcher qui fournira en fruits et légumes la cuisine centrale de la ville !

Texte : Maud Martinez / Photo : Freepik

Etudes de santé : c’est compliqué ? On fait le point !

Il y a eu tellement de changements dans les études de santé qu’il est devenu un peu compliqué de s’y retrouver. Si on faisait un peu le point sur ce cursus qui est un de ceux qui séduisent le plus les étudiants ?

Depuis deux ans, la réforme des études de santé a pas mal chamboulé le paysage en médecine. Et en premier lieu, son premier cycle et sa première année qui a été totalement remodelée avec ses deux nouvelles voies d’accès aux études de médecine, maïeutique, odontologie ou pharmacie : le PASS (parcours accès spécifique santé) et la LAS (licence avec option « accès santé »).

Exit donc la PACES (première année d’études commune aux études de santé) qui n’a pas réussi, au terme de ses dix années d’existence, à convaincre de son efficacité. La principale cause de son remplacement réside dans son taux d’échec trop important. En 2019/2020, sur près de 60 000 étudiants inscrits en PACES à l’échelle nationale, ils étaient seulement 23 % à être admis en deuxième année d’études de santé, contre 77 % à devoir se réorienter.

S’il est trop tôt pour mesurer les effets de la réforme, les premiers chiffres révèlent que plus d’étudiants sont pris en deuxième année. Ceci est l’effet direct de la suppression du numerus clausus qui était lié à la PACES.

Un oral en deuxième session

Désormais le numerus apertus définit le nombre de places en fonction des besoins des territoires où sont installées les universités. Si le nombre de places augmente, la sélection reste la règle. On ne parle plus de concours mais le principe est identique. Ce sont les notes qui sont prises en compte à la fin du premier puis du second semestre : un classement permet de déterminer les admis directement en deuxième année.

Pour les autres, une épreuve a fait couler beaucoup d’encre : un oral en deuxième session. Comment, dans ce cas, se préparer au mieux à figurer en haut du classement afin d’intégrer l’année d’après ? Faut-il opter pour un PASS ou une LAS ?

En fait, tout dépend du profil de l’étudiant. Les LAS ont aussi été créées dans le but de diversifier les visages des futurs professionnels médicaux, d’ouvrir à des formations moins classiques. En PASS, les profils se révèlent avant tout scientifiques. Néanmoins, dans le contenu des études, il s’agit d’une année moins technique que l’ancienne PACES, plus à coloration santé. Pour Soulène, étudiante qui a effectué son PASS l’an dernier après un bac spécialité SVT et Physique-Chimie, les connaissances n’étaient pas difficiles à assimiler.

Gérer la quantité de travail

« C’est plutôt la quantité de travail qu’il faut savoir gérer. Nous avons, en première année, des cours abordables et intéressants mais nombreux, avec deux spécialités à choisir. Cela représente au minimum des cours de santé de 8 h à 12 h et plus de 60 heures de notre mineure le premier semestre.» La mineure, c’est aussi la nouveauté, censée faciliter les réorientations en cas d’échec, car il n’y a plus de redoublement en première année. Soulène avait choisi une mineure psychologie. Les mineures sont différentes selon les universités mais tournent souvent autour de la psychologie, philosophie, droit, langues.

En LAS, il faut souvent étudier deux années avant d’intégrer les études de santé. La mineure de la PASS devient ici la majeure et inversement. Les profils sont ici plus littéraires. Autre moyen d’accès : les passerelles qui permettent, avec un niveau Licence 3 ou master, de rejoindre la deuxième ou troisième année de santé. Elles peuvent représenter jusqu’à 5 % des places en moyenne dans les facultés.

Au final, le nouveau système des études de santé se révèle plus diversifié et complexe. Aussi est-il judicieux de s’informer au préalable sur les possibilités de ces nouvelles études lors des journées portes ouvertes des facultés ou sur leurs sites internet.

Aurélie Dunouau et Maud Martinez / Photo : Freepik

Tours : le nouveau visage de nos cours d’écoles

Dans les écoles Croix-Pasquier/Saint-Exupéry à Tours Nord, et Gide-Duhamel ainsi que Buisson- Molière à Tours centre, la cour de récré a changé de visage. Qu’en disent les principaux intéressés ?

Des copeaux. Encore des copeaux. Toujours des copeaux. Lorsqu’on évoque la nouvelle cour de l’école primaire Buisson-Molière de Tours avec les parents d’élèves, ou avec les enfants, le mot « copeaux » se fait étrangement une place dans la conversation.

« Il y a un amphithéâtre, des barrières autour du terrain de foot pour empêcher le ballon de sortir trop souvent, des ronds de couleur dessinés par terre, un potager, une grande structure en bois avec plein de choses où on s’accroche, on a les pieds sur un rouleau, on marche sur une poutre, on fait de l’escalade. À la maternelle ils ont des toboggans. Et il y a beaucoup de copeaux ! » s’exclame Jean, élève de CE2.

Lorsqu’on demande à sa camarade de classe Pauline ce qui est nouveau dans la cour, elle énumère : « des copeaux, le terrain de foot, la structure, et l’amphithéâtre ». Copeaux qui se retrouvent souvent collés aux chaussures ou pris dans les vêtements, au grand dam des parents.

Des copeaux… et des écoles en transition

Vient alors la question-clé : mais pourquoi ces copeaux de bois ? La réponse se trouve dans le programme de végétalisation des cours de récréation mené par la municipalité, dans le cadre du plan « Ecoles en transition ».

Franck Gagnaire, adjoint délégué à l’éducation, à la petite enfance et à la vie étudiante, résume ce programme « Récré en herbe » : « Les cours d’école en forme de grand rectangle de bitume ne correspondent plus aux attentes pédagogiques et aux nécessités climatiques actuelles. D’où le programme Récré en herbe qui consiste à « débitumiser » les cours, les végétaliser et les réaménager. On lutte ainsi contre les îlots de chaleur pour le bien-être des enfants et des personnels, on favorise la biodiversité et de nouvelles activités pédagogiques ou récréatives ».

Concertation durant plusieurs mois avec les élèves, les personnels enseignants et la municipalité, puis mise en place des nouveaux aménagements au fil de l’année scolaire suivante : il faut jusqu’à deux ans de travail pour voir naître une nouvelle cour comme celle de l’école Buisson- Molière. Là où l’éétablissement comptait 20 % de surface perméable non bitumée et 22 arbres, on trouve aujourd’hui 57 % de surface perméable et 62 arbres dans la cour. Un potager de 140 m2, un amphithéâtre extérieur, 930 m2 carré de gazon (contre 160 m2 auparavant). Et bien sûr, des copeaux, sur 453 m2.

« Les copeaux c’est bien car c’est mou », précise Pauline, l’une de nos deux expertes. On en déduit que pour tomber, ça fait moins mal. La maman de Jean confirme qu’elle a moins de bobos aux genoux à soigner, malgré une structure de jeux apparemment acrobatique.

Une cour de récré au top

Un grand succès, même si pour Pauline, cela remplace des jeux sympas : « Avant on jouait à chat, mais là tout le monde veut aller sur la structure », dit-elle, un peu déçue. Le terrain de foot n’est pas au centre de la cour, gommant un peu la domination sur l’espace commun de ce jeu masculin (eh oui, dès la primaire !). Le potager fait l’objet d’activités pédagogiques. La pelouse est pour l’instant un terrain de boue, du fait des courses-poursuites fréquentes. Les ronds de couleur peints au sol semblent délaissés. Pour Pauline, c’est sans doute un Twister, sans certitude.

« C’est le propre de l’appropriation d’un espace par ses usagers ! Parfois, les installations sont utilisées comme elles avaient été pensées. Mais pas toujours, du fait de la différence de points de vue et d’intérêt entre les enfants et les adultes », explique Julie Delalande, anthropologue de l’enfance et de la jeunesse travaillant depuis une vingtaine d’années sur les usages des cours de récréations dans les établissements scolaires (université de Caen / laboratoire Cirnef).

« Il y a vingt ans, la sécurité était la priorité : enlever les bacs à sable pour des questions d’hygiène, supprimer les haies pour pouvoir mieux surveiller, changer régulièrement les toboggans pour suivre les normes de sécurité. » Aujourd’hui, place à la verdure dans de nombreux projets à travers le monde, pour faire de la cour un espace agréable, pour le loisir, comme pour le temps pédagogique avec la classe à l’extérieur, comme c’est le permet l’amphithéâtre à Buisson-Molière.

Une chose est sûre : pour les principaux concernés, la cour est au top ! Pauline n’y voit qu’une seule amélioration possible, « ajouter des barrières pour protéger les plantes et la petite rivière ». Mission sensibilisation à l’environnement ? Réussie !

Textes : Maud Martinez – Photos : Ville de Tours

Être alternant(e) : vos droits… et vos devoirs !

Presque tous les métiers peuvent se préparer par une formation en alternance. Grâce aux aides de l’État, les entreprises ont de plus en plus la possibilité d’accueillir des jeunes. Mais être alternant, c’est adopter un statut très particulier, avec des droits mais aussi, des devoirs.

Faire financer sa formation par son entreprise

DROIT

Si les formations en alternance peuvent parfois coûter plusieurs milliers d’euros en frais d’inscription, pour les bénéficiaires, pas d’inquiétude : c’est en effet l’employeur qui doit financer le coût de la formation, tant pour le contrat d’apprentissage que pour le contrat de professionnalisation. En échange, l’étudiant-salarié s’engage à respecter droits et devoirs qui lui incombent.

Respecter les règles de l’entreprise

DEVOIR

Être en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, c’est être un salarié de l’entreprise et respecter les mêmes règles que les autres employés. Cela peut sembler évident, mais rappelons-le quand même : respecter les horaires de travail définis avec l’employeur et le règlement intérieur ; passer la visite médicale d’embauche ; se comporter avec professionnalisme avec les collègues, les supérieurs, les clients, les fournisseurs ; justifier de ses absences.

Transmettre son arrêt de travail

DEVOIR

En cas de maladie, il est essentiel de faire établir un arrêt-maladie par son médecin traitant, à transmettre à l’employeur et à la sécurité sociale. Attention ! Même si l’arrêt a lieu durant la période de formation, il faut respecter cette procédure, sous peine de se voir ôter des jours de salaire pour absence injustifiée !

Bénéficier des congés payés, mutuelle, droits sociaux et aide aux transports

DROIT

Comme tout salarié, l’alternant bénéficie de cinq semaines de congés payés par an. Il cotise aussi pour sa retraite et pour ses droits au chômage : à l’heure de l’allongement de la durée de cotisation, c’est un droit important ! Comme ses collègues, l’alternant peut souscrire à la mutuelle d’entreprise, souvent avantageuse en termes de tarifs puisqu’elle financée en partie par l’employeur.

Il peut aussi demander la participation aux frais de transport : l’entreprise paye obligatoirement 50 % de l’abonnement aux transports publics. Certaines entreprises choisissent aussi de rembourser une partie des frais de déplacement avec véhicule personnel (voiture ou vélo).

Profiter des tickets restaurants et du comité d’entreprise

DROIT

L’alternant a accès au comité d’entreprise, au même titre que n’importe lequel de ses collègues. Les tickets restaurant ou chèques-déjeuners doivent également lui être proposés. Et c’est un avantage non négligeable : ces titres restaurants sont financés au minimum à 50 % par l’employeur, et ils permettent d’acheter son déjeuner ou de payer une partie de ses courses alimentaires !

Être un étudiant modèle

DEVOIR

Tout comme il le fait au sein de son entreprise, l’alternant se doit de respecter les règles de son établissement de formation. Être présent aux cours, passer les évaluations et examens, et s’investir dans sa formation : le but, c’est de décrocher son diplôme ou sa qualification professionnelle, et sans travail et assiduité, c’est compliqué !

Obtenir sa carte d’étudiant ou d’apprenti

DROIT

Et tous les avantages qui vont avec ! Cinéma, salles de spectacles, clubs sportifs… De nombreuses structures proposent des tarifs étudiants : avec la carte d’étudiant ou d’apprenti qui est délivrée par l’organisme de formation, à vous les sorties et loisirs à prix réduits !

Être accompagné en entreprise et en formation

DROIT

Même s’il est salarié, l’alternant est en formation, il ne faut pas l’oublier. À ce titre, il doit être accompagné en entreprise par un tuteur, qui le guidera dans l’accomplissement de ses missions et l’acquisition de nouvelles compétences, tout au long de son contrat. L’organisme de formation assure lui aussi un suivi, via un formateur chargé de veiller au bon déroulement de l’alternance. En cas de difficulté, ces deux interlocuteurs doivent répondre présent pour aider l’alternant à sortir de l’impasse.

Percevoir des aides

DROIT

L’alternant peut prétendre à certaines aides qui lui sont réservées, comme l’aide au logement Mobili- Jeune (cumulable avec les APL). Les différentes régions proposent aussi des aides complémentaires qui concernent aussi bien le logement que le transport ou les loisirs. Et comme étudiant, il a accès aux services du CROUS. Souvent peu connue, l’aide Départ 18-25 de l’ANCV est une autre belle opportunité ! L’Agence Nationale des Chèques Vacances peut en effet financer les vacances des 18-25 ans jusqu’à 250 € par an (et au plus pour 80 % des frais de séjour). Si pour le grand public, il faut justifier d’une situation financière précaire, le fait d’être engagé dans un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation donne accès au dispositif sans conditions de ressources.

Amphithéâtre de Tours enseveli : notre vrai/faux !

Il y a 170 ans, la Société archéologique de Touraine découvrait, dans le quartier de la cathédrale, les vestiges d’un monument antique disparu sous les constructions : le gigantesque amphithéâtre de Tours. Avec l’exercice de notre vrai/faux, c’est l’occasion de mettre au jour ce joyau du patrimoine gallo-romain du centre-ville. Enfilez votre tunique, c’est parti !

Photo ouverture : Restitution de l’amphithéâtre à l’issue des fouilles de 1853. (Crédit général de Courtigis, Public domain, via Wikimedia Commons)

Barbara Goutte, la vidéaste aux yeux créatifs

#VisMaVille Barbara Goutte est vidéaste, réalisatrice de contenus audiovisuels. C’est en Touraine qu’elle filme artistes et entreprises, avec l’envie de sublimer chacun par l’image.

Installée sur le canapé de son bureau des ateliers de la Morinerie à Saint-Pierredes- Corps, avec son rouge à lèvres, ses yeux et cheveux bleus, elle a un petit air de Jinx, personnage de la série Arcane, version sympa. Dans la vraie vie, Barbara Goutte n’a pas pour habitude d’être devant le cadre, elle est plutôt derrière sa petite caméra Sony à filmer les autres.

La jeune femme de 27 ans, à peine deux ans dans le métier, a déjà un carnet d’adresses bien rempli et une notoriété qui se construit à grands pas dans le milieu tourangeau. Productrice de contenus audiovisuels, elle filme, prend en photo, construit des images et des clips à destination de ses clients : des entreprises, des particuliers, des institutionnels comme TV Tours, la Ville de Tours et la Métropole, mais aussi des artistes musicaux tels que Shælin, Myosotis, Jane et les autres. Elle réalise également des making-of pour le réalisateur franco-canadien Fred Grivois.

Après une école de cinéma à Toronto où elle est restée vivre cinq ans et un stage à Canal +, elle décide de poser ses valises à Tours, non loin de la Sologne où elle a grandi. En 2020, en plein Covid, elle prend un travail d’agent d’accueil chez Mame tandis qu’elle démarre son activité de vidéaste en auto-entrepreneur.

Les startupers de Mame et la Métropole seront d’ailleurs ses premiers clients. « Grâce à Mame, j’ai pu au bout d’un an arrêter mon job alimentaire et me mettre à mon compte à temps plein. Cela a déterminé le développement rapide de mon activité. »

Aujourd’hui ses vidéos circulent vite sur You Tube et les réseaux sociaux. En ce moment, elle poursuit une collaboration avec la boîte de nuit de Rochecorbon, le Red Club. Un monde du spectacle qu’elle adore filmer. « J’aime ce métier qui me permet de travailler dans plein de secteurs différents, je ne m’ennuie pas. Le milieu artistique me laisse une liberté créative plus grande, plus de couleurs possibles. Pour des entreprises, c’est plus carré. »

Elle est souvent appelée à construire des aftermovies, des films en direct lors de soirées d’entreprises. Elle mène aussi des interviews, construit des scénarios… Un travail élaboré seule de A à Z, de la conception, de l’écriture du script au montage des images. « Le temps de la rencontre avec la personne, l’échange est important. Ensuite, j’essaie de sublimer par l’image ces personnes, qui sont souvent passionnées par leur métier. Je me demande quelles images peuvent correspondre à leur personnalité, à l’entreprise, les mettre en valeur. »

Derrière ce travail à la fois technique et créatif, Barbara Goutte Production y apporte sa patte, sa signature visuelle, reconnaissable d’après son entourage. Un aspect qu’elle développe sur son temps personnel à travers la réalisation de courts-métrages plus expérimentaux, dont un réalisé dernièrement dans le bassin de la piscine du lac.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

La belle cuisine libanaise du restaurant Afandina

À deux pas de la rue Nationale, Afandina propose une cuisine colorée, à l’image de la décoration du restaurant. L’occasion de faire voyager vos papilles pour un prix raisonnable !

Au début de la rue Berthelot, une devanture colorée attire l’oeil et invite au voyage. En franchissant la porte du restaurant libanais Afandina, une décoration soignée annonce la couleur. D’ailleurs, des couleurs, ce n’est pas ce qui manque : des murs peints en bleu, en rouge, en vert et en jaune, un cocktail audacieux qui fonctionne à 100 %. La plupart des pièces de décoration sont faites sur mesure.

La cuisine aussi est unique : le contenu de l’assiette du midi varie selon les envies du chef. Pour le midi, on a le choix entre plusieurs assiettes gourmandes : agneau, poulet, falafels… Il y en a pour tous les goûts !

On a opté pour le chawarma : de délicates tranches de viande marinées. Elles se marient à merveille avec une onctueuse crème de sésame, des oignons au sumac et une généreuse quantité de persil. Des pommes de terre fondantes, un cigare au fromage crémeux et croustillant ainsi qu’un falafel doré accompagnent la viande. Du houmous et un caviar d’aubergine ramènent de la fraîcheur dans l’assiette.

Rien n’est très épicé, mais la tapenade de poivron, noix et oignons est relevée avec du piment et accompagne très bien la viande. Pour couronner le tout, le pain pita (à volonté, s’il vous plaît !) se marie à la perfection avec chacun des éléments qui compose l’assiette. De quoi, si vous en doutiez encore, vous caler largement l’estomac en fin de repas !

Mais s’il vous reste de la place après tout ça, on vous conseille de prendre un dessert. La spécialité du chef, c’est le mouhallabyeh, un flan libanais (sans oeuf) délicatement parfumé à la fleur d’oranger et à la rose. Quelques amandes effilées viennent rajouter de la texture dans l’assiette. Parfait pour finir sur une note sucrée !

Difficile de dire ce qu’on a préféré entre le service impeccable et les assiettes colorées, à l’image du restaurant. En tout cas, chez TMV, on valide à 100 % !

Roméo Marmin


> L’addition : assiettes de 18 à 21 € le midi. Pour le soir, les mezzés coûtent entre 7 et 9 € et les grillades entre 18 et 24 €. Desserts, entre 6 et 9 €.
> C’est où ? Au 4 rue Berthelot, à Tours. Ouvert de 12 h à 14 h du lundi au samedi, de 19 h à 22 h du mardi au jeudi et de 19 h à 23 h le weekend.
> Contact Tél. 02 47 05 69 14. Mais aussi sur facebook.com/afandina.tours

 

 

Horoscope WTF du 1er au 7 février 2023

L’astrologue de tmv vous a concocté un petit horoscope pas piqué des hannetons (on adore cette expression). Voici votre dose de la semaine !

Bélier

Amour

Vous êtes le mot « aimer » mais
sans le « i ». Zblaaaa dans les dents !

Gloire

Vous êtes le mot « gloire », mais
avec un « a » au lieu du « o ».

Beauté

Vous êtes le mot « beauté », sans
le « e » et le « a ».

Taureau

Amour

Vous allez être pris(e) en sandwich. Et vous jouerez le rôle du
jambon. (ce qui, en soi, ne change pas de d’habitude)

Gloire

[d’ailleurs, vous en faites un
beau, de jambon !]

Beauté

Cessez de porter vos sous-vêtements
plusieurs jours d’affilée. C’était
un secret jusqu’à maintenant, mais désormais,
toute la ville le sait. BOUUUH !

Gémeaux

Amour

Vous imaginer en couple, c’est comme imaginer Hanouna ministre de la Culture. Ça fait peur.

Gloire

L’aspirateur de la vie professionnelle,
c’est vous. À seulement ramasser les
miettes.

Beauté

En changeant 3 lettres à L.E.J, ça fait M.S.T. Arrêtez d’écouter cette musique.

Cancer

Amour

Le chaos et le néant.

Gloire

Continuez à vous sous-estimer.
Vous excellez dans ce domaine.

Beauté

Les gens préféreraient lécher la
barre du tramway plutôt que de vous faire
la bise. Posez-vous les bonnes questions.

Lion

Amour

Vous rendez lubriques vos partenaires.
(oui, on a bien dit «VOS », car vous
bouffez à tous les râteliers)

Gloire

Votre slogan ? « Born to be a larve »

Beauté

Cette nuit, vous grandirez de 2 mètres d’un coup. Puis vous mourrez.
Car vous serez trop grand(e). A+, bisou !

Vierge

Amour

Bon, va falloir remettre le pied à
l’étrier, maintenant. Allez, hue les étalons !

Gloire

Pour le bien-être de la société tourangelle, cessez de porter ce genre de
fringues par pitié.

Beauté

Une vergeture apparaîtra sur votre cuisse droite, le 19 février, à 17 h 38,
latitude 12° sud-ouest. (l’astrologie est une science précise)

Balance

Amour

L’étoile du Jean-Pierre Foucault vous conseille de plutôt faire appel à un ami la prochaine fois, plutôt que d’opter pour ce
genre de choix amoureux…

Gloire

Votre passion du cyclo-nudisme commence à devenir trop envahissante dans votre quotidien.

Beauté

Vous êtes bien trop canon et sexy pour ce monde. L’univers tout entier vous envie, mes petits gnous.

Scorpion

Amour

Le peuple exigera un referendum
concernant vos choix amoureux (qui sont
plus que douteux).

Gloire

Méfiez-vous des Gémeaux, ces êtres
maléfiques, ces machins velus et odorants.
Ils vous veulent du mal.

Beauté

Faites un haka dans la rue tout(e) nu(e). (Pourquoi ? Aucune idée, mais je l’ai décidé).

Sagittaire

Amour

Un proverbe africain dit « Seul on va vite, à plusieurs on va loin ». Une citation parfaite pour vos exploits sous la couette.

Gloire

Vous êtes une vraie mouche : toujours
à survoler la bouffe, agacer son monde
et vous coincer dans les rideaux.

Beauté

Peu de charisme en ce moment.
De loin, on vous confond avec un poteau.

Capricorne

Amour

Tous les chemins mènent à Rome.
Mais surtout dans votre pieu.

Gloire

Le réchauffement climatique vous poussera à vous installer sur la banquise parmi les vôtres : c’est-à-dire les phoques.

Beauté

Le ridicule ne tue pas. La preuve, vous êtes en vie.

Verseau

Amour

Vous trouverez l’être aimé, celui
ou celle qui vous percera les boutons dans
le dos avec amour et sensualité.

Gloire

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Certes. Mais vous êtes une feignasse et vous êtes de toute façon toujours en retard.

Beauté

Très jolies cernes. Vous ressemblez à un panda. (mais un panda, c’est mignon)

Poissons

Amour

Hahaha, vous êtes vraiiiment une imposture !

Gloire

La constellation du Tolstoï indique qu’avec vous, c’est plutôt « Guerre et pets ».

Beauté

N’oubliez jamais que les murs ont des oreilles… (qui seront toujours plus propres que les vôtres, d’ailleurs)

Image : freepik

Choisir un métier dit « genré » : les conseils d’Alice Dupond du Centre d’Information et d’Orientation

Alice Dupond est psychologue de l’Éducation nationale dans un Centre d’Information et d’Orientation (CIO). Une ressource essentielle pour vous aider dans votre orientation…

Comment les jeunes ont évolué sur leur orientation vers des métiers genrés ?

Dans nos statistiques, nous recevons plus souvent des jeunes filles car elles se questionnent sur leur avenir. Certaines sont intéressées par des métiers masculins, il y a une évolution de ce côté. En troisième, les jeunes ont encore du mal à affirmer leur choix. Les questions deviennent plus sereines et matures en terminale sur ces métiers.

Comment le milieu scolaire s’empare-t-il de cette question ?

Nous développons de plus en plus de partenariats avec les enseignants pour qu’ils puissent se rendre compte de la façon dont ils peuvent présenter, par exemple, les mathématiques et décourager les jeunes filles. On explique qu’il est important d’avoir le même niveau d’exigence avec les jeunes filles et les jeunes hommes.

En lycée professionnel, les familles de métiers instituées en seconde font beaucoup dans ces changements : les métiers de la beauté et du bien-être, par exemple, regroupent coiffeur et esthéticien, ce qui fait que des jeunes hommes qui se projetaient barbier vont peut-être changer d’avis pour l’esthétique. De même pour les métiers de la gestion administrative, du transport et de la logistique : en seconde, le jeune aura découvert ces métiers différents qui vont du secrétariat au transport et fera son choix de spécialité en première.

Quel travail menez-vous dessus au CIO ?

Nous essayons de voir le jeune dans sa singularité et globalité, analyser sa situation, ses problématiques, au cas par cas. Lorsqu’on le reçoit en entretien individuel, nous sommes très attentifs à ce que nous présentons sur les métiers dits genrés. Nous travaillons sur l’estime de soi, la confiance et les atouts de l’étudiant(e). Il faut faire passer l’idée que ça paraisse naturel et normal qu’il veuille travailler dans ce métier normalement réservé à l’autre univers.

Nous encourageons aussi les jeunes à se rendre compte sur le terrain du métier, faire des stages.

Quels sont les principaux obstacles que vous constatez ?

C’est un choix professionnel important, qui peut être anxiogène pour le jeune. Il faut dédramatiser, relativiser un choix qui serait fait pour la vie. C’est parfois la famille que nous devons rassurer, qui a peur que son enfant se dirige vers ce métier trop féminin ou masculin, ou un bac professionnel qui ne serait pas assez valorisé. Les enfants ont parfois l’impression que les parents les empêchent de faire ce métier mais c’est parce qu’ils sont anxieux.

Ces métiers que l’on pense « genrés » : tout est (pourtant) possible !

Pas plus qu’il n’y a des jeux pour les filles et d’autres pour les garçons, il n’existe pas de métiers interdits aux unes ou aux autres. Ce qui compte, c’est la passion et, même si parfois le chemin est rude, tout est possible !

Des femmes cheffes cuisiniers étoilées, d’autres qui commentent les matchs de foot ou de rugby masculins à la télé, ou encore des hauts gradées dans les métiers de la sécurité… Cela aurait été impensable il y a encore quelques années. Signe que les mentalités ont évolué. Mais attention, ne nous emballons pas, ces exemples médiatiques demeurent des exceptions dans certains domaines. Les évolutions sont lentes…

Car dans les faits, « on observe une ségrégation genrée très forte, avec des métiers surreprésentés chez les femmes et chez les hommes à la fois au niveau numéraire et symbolique », analyse la sociologue Marie Buscatto. « Si la mixité progresse dans certaines professions qualifiées, la polarisation des métiers entre les hommes et les femmes s’accentue du côté des emplois moins qualifiés. »

Socialisation marquée dès l’enfance

Dans son livre « Sociologie du genre », elle relève que quasiment la moitié des emplois occupés par les femmes sont concentrés dans une dizaine des 86 familles professionnelles : aides à domicile et aides ménagères, assistantes maternelles, agentes d’entretien, aides-soignantes, infirmières et sages-femmes, secrétaires, vendeuses, employées administratives de la fonction publique, enseignantes, employées de la comptabilité, employées administratives d’entreprise, employées de maison.

Dans ces métiers, plus de 77 % des employés en moyenne sont des femmes. En cause, une socialisation marquée qui s’applique dès l’enfance, dans les goûts, les pratiques sportives et culturelles, et dans le choix de l’orientation. Dans leur vie professionnelle, « les jeunes filles sont confrontées à la dévalorisation de leur métier quand elles vont vers des métiers masculins alors que les hommes sont confrontés à une dévalorisation de leur personne quand ils exercent un métier féminin », décrypte la sociologue.

Yann Maurel-Loré, esthéticien

Sont-ils des vrais garçons ? C’est la question qu’est habitué à entendre Yann Maurel-Loré, esthéticien et créateur de la marque bio Estime et Sens. Marié, père de trois enfants, on lui demande souvent s’il n’est pas homosexuel. Âgé aujourd’hui de 52 ans, il était le premier homme diplômé d’un BTS d’esthétique en France.

« Il y a 30 ans, l’esthétique pour un homme, c’était seulement être maquilleur ou vendeur de parfum. Aujourd’hui, les esthéticiens sont plus nombreux avec la clientèle homme qui augmente. J’en connais aussi trois qui exercent en cabine pour faire de l’épilation pour femmes. » Une petite révolution dans le milieu.

Pour y parvenir, « à partir du moment où la famille vous suit, je ne vois aucun obstacle. Il faut être motivé, passionné et également respectueux, car certains hommes arrivent dans le métier en terrain conquis, comme si c’était gagné. Non, il faut faire ses preuves. »

Grégoire, « sage-femme »

Montrer ses compétences avec humilité, c’est également ce qu’apprend à faire Grégoire, nouveau « sage-femme » à l’hôpital. Diplômé l’année dernière, il fait partie des 2 % d’hommes dans ce métier. « Ma famille exerçait dans le soin donc je ne me suis pas rendu compte que c’était un métier féminin. C’est quand je me suis retrouvé le seul mec à l’école que j’ai compris ! Je n’ai eu aucun problème au niveau de l’apprentissage à l’école même si j’étais vite repéré. Au CHU, les patientes et leurs maris ont peu l’habitude d’avoir un homme sage-femme mais la plupart des réticences se résolvent par le dialogue. Je n’ai eu qu’un seul refus de patiente pour le moment. »

Pourquoi donc si peu d’hommes dans ce métier alors que la profession de gynécologue est largement exercée par des hommes ? « Je pense qu’un homme gynécologue est socialement plus accepté qu’un sage-femme, explique Grégoire. Si les conditions salariales étaient plus intéressantes dans mon métier je pense que ce serait plus attractif pour les hommes. »

En effet, la question de la rémunération et du prestige social semble essentielle pour les jeunes hommes. Les chiffres prouvent que les métiers féminins attirent peu les hommes. Mais une fois qu’ils choisissent cette voie, aucune difficulté ne semble s’opposer à eux.

Elsa Berthelot, tailleuse de pierre

À l’inverse, du côté des métiers masculins, la tendance est à une ouverture plus large aux femmes. Tels les métiers du bâtiment où Elsa Berthelot, tailleuse de pierre, a fait sa place à seulement 26 ans en tant que chef d’équipe dans une entreprise artisanale. « Je suis femme et plus jeune que mes collègues mais cela se passe bien. Il y a des besoins dans ces métiers qui recrutent alors si on est motivée, il n’y a pas de raison que cela ne marche pas. »

Dans les métiers de la sécurité, les femmes sont également de plus en plus embauchées. Des métiers qui jouissent d’une bonne image, socialement utiles, et valorisés dans les séries télé, ça crée forcément des vocations. Pour autant, les femmes doivent toujours se battre pour percer dans ces postes.

Émilie Juquois est sapeur-pompier professionnelle, elle était la première femme pompier professionnelle de terrain dans son département au début des années 2000 (lire aussi ICI). Un poste nommé « homme du rang »… Elles sont aujourd’hui 20 sur 400 pompiers à exercer tous postes confondus. 20 en 20 ans, cela évolue, mais très lentement…

D’après l’expérience d’Émilie, « il faut avoir de la volonté et être à fond. Physiquement, car il faut parfois tirer des cordes, des tractions, porter des matériels lourds, monter dix étages en urgence. Mais c’est possible, on s’entraîne pour et le matériel évolue aussi. Quant au regard des collègues masculins, ils s’enthousiasment vite sur nos efforts et trouvent qu’on assure pour un rien, mais, globalement, que ça évolue positivement. Pour y arriver, il faut se démarquer, être bonne en sport, passionnée. » À 42 ans et 20 ans de carrière chez les sapeurs-pompiers, Emilie ne regrette pas un instant sa vocation.

Textes : Aurélie Dunouau et Maud Martinez – Photos : Freepik

Chat GPT billet

Dans le monde où nous vivons, un billet est un texte court et illustratif rédigé en français, à vocation informative et humoristique. Il s’appuie sur un élément factuel choisi parmi les sujets de l’actualité récente. Il est destiné à créer un sentiment de connivence entre les lecteurs et l’équipe de rédaction. Parmi les sujets discutés dans les articles d’actualité récents, j’ai choisi celui de l’intelligence artificielle comme base de mon premier billet.

Cela pourra paraître un peu immodeste à certains lecteurs que je choisisse ainsi de parler de moi-même. Pour autant, l’analyse des textes antérieurs montre que l’auteur humain qui m’a précédé parlait de sa propre expérience dans 56,8 % des occurrences.

Mon algorithme d’humour intègre les items considérés comme les plus drôles par les utilisateurs français et les lecteurs de tmv – 100 % urbain et plus si affinités, ont 67,5 % de chances supplémentaires d’apprécier mes billets. En revanche, je n’ai pas assez d’informations pour rédiger un horoscope décalé à la manière de l’astrologue de tmv. Désolé.

Billet entièrement rédigé par une intelligence artificielle.

Le street art, une discipline unisexe

#EPJTMV À Tours et ailleurs, les femmes ont largement leur place dans le graffiti. Peu importe le genre de l’artiste, ce sont les oeuvres qui comptent.

« Dans les années 80, j’avais juste le droit de tirer les chariots avec les bombes dedans », raconte Gil KD. Après avoir commencé par des petits collages de filles aux détails rouges, elle peint notamment des femmes asiatiques et africaines dans les rues de Tours. Aujourd’hui mère de famille et infirmière, Gil KD assure que la situation a bien évolué pour les artistes féminines. Bien qu’elle regrette une moindre médiatisation.

« Beaucoup ont pris des blases non genrés. Souvent, on ne sait simplement pas que ce sont des femmes qui signent », explique-t-elle.

Ce n’est pas le choix qu’a fait l’artiste Madame, native de Tours, qui baigne dans le milieu depuis une dizaine d’années. Elle tombe dans la marmite alors qu’elle photographie la nuit un graffeur en pleine action. Un jour, il remarque les petits collages que la Tourangelle réalisait seule depuis longtemps. C’est le début de l’aventure.

 » Ce qui compte, c’est l’art « 

Pour Madame, le genre n’est pas un sujet dans le graffiti. Elle insiste : « Ce qui compte, c’est l’art, et non pas de savoir si c’est fait par un homme ou par une femme. Il y a plus d’hommes, c’est sûr, mais je n’ai travaillé qu’avec des gens curieux et bienveillants ».

Des graffeuses Luciole à Cria, elles sont plusieurs à avoir coloré les rues de la ville. Trois femmes sont également bénévoles à la tête de l’association Le M.U.R, qui met en lumière l’art urbain à Tours. « Les femmes ont souvent des messages ethniques ou féministes », ajoute Gil KD. La peinture reste et c’est ce qui compte.

Madame, qui s’est depuis professionnalisée à Paris, n’entend pas oublier la rue pour autant : « Il y a le côté pro, mais ça me tient à cœur de ne pas oublier d’où je viens artistiquement parlant ». Ces artistes espèrent avant tout que Tours continue de s’ouvrir au graffiti. « Ça me gênait quand je venais à Tours de ne pas voir d’œuvres dans la rue », reconnaît Gil KD. Aujourd’hui, elle pense aux futures générations : « L’art de rue est un éveil sur l’art pour les mômes qui passent devant. »

Dossier réalisé par Élias Insa, Sellim Ittel, Zeïneb Hannachi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Photos : Mathilde Lafargue, Kelvin Jinlack

La Loire, un refuge pour les oiseaux

#EPJTMV Tours a la chance d’être traversée par la Loire, fleuve sauvage, relativement préservé de la bétonisation. Ce havre de paix ne manque pas d’attirer, au cœur de la Métropole, de nombreuses espèces d’oiseaux qui y trouvent une nourriture abondante et un environnement paisible.

« Ce n’est pas meilleure période pour voir des oiseaux », prévient Clément Delaleu, chargé d’études à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) du Centre Val de Loire. 

Ce passionné d’ornithologie depuis l’enfance sillonne les bords de la Loire, jumelles autour du cou pour observer les volatiles restés à Tours pour l’hiver.

Outre les cygnes et les couples de canards colvert que l’on peut apercevoir barboter près du pont Wilson, de nombreux oiseaux marins remontent la Loire depuis la côte. Selon Clément Delaleu, « ces oiseaux trouvent dans les grandes villes une nourriture plus abondante et des conditions climatiques plus favorables ».

On peut ainsi observer des cormorans, pêcheurs hors pair facilement reconnaissables à leur plumage sombre orné d’un point blanc sur le flanc.

Des mouettes rieuses et des goélands tourbillonnent dans les airs avant d’atterrir avec adresse sur les quelques bancs de sable quiémergent des eaux. Ces deux espèces aux plumes immaculées sont souvent confondues. La première est plus petite et pourvue d’un bec orangé. Celui de la seconde est jaune et les plumes de ses ailes sont plus foncée. Le héron cendré, échassier au long bec acéré est lui aussi un pensionnaire bien connu de la Loire tourangelle.

L’automne dernier, la LPO a mené une série d’action pour préserver l’habitat d’oiseaux moins connus : les sternes (aussi connues sous le nom d’hirondelles de mer). Pour favoriser leur reproduction, plusieurs îlots du fleuve ont été « dévégétalisés » pour permettre à cette espèce, qui pond à même le sable, de constituer plus facilement des colonies. Actuellement au chaud en Afrique, elles seront observables au printemps à leur retour de migration.

Toutefois, maintenir les sternes près de la Loire s’avère de plus en plus compliqué à mesure que les effets du changement climatique s’amplifient. Au printemps, les crues sont de plus en plus fréquentes et incitent la LPO à faire preuve d’inventivité. Ainsi, depuis deux ans, les équipes construisent et installent des îlots artificiels flottants pour les oiseaux. L’été, le faible niveau de la Loire attire les baigneurs qui peuvent facilement traverser à pied et involontairement piétiner les nids.

La sterne est loin d’être la seule espèce peu courante que l’on peut croiser à Tours. Une fois le retour des beaux jours, il est courant d’apercevoir des oiseaux rares qui s’arrêtent quelques heures sur les berges de la Loire pour reprendre des forces sur le chemin de la migration. 

Confidence d’ornithologue : vous pourriez même observer un faucon, perché au sommet du clocher de la cathédrale Saint-Gatien, prêt à fondre sur ses proies repérées depuis son nid panoramique.

La LPO organise plusieurs comptages par an ouverts aux initiés comme aux novices. Il suffit de téléphoner à l’association au  02 47 51 81 84 pour s’inscrire. Les prochains auront lieu le 2 avril, le 7 mai, le 23 juillet et le 3 septembre 2023.


Texte : Dorian Gallais, Zachary Manceau et Louise Monard–Duval, journalistes en formation à l’École publique de journalisme de Tours.

Photos : Kelvin Jinlack et Mathilde Lafargue, journalistes en formation à l’École publique de journalisme de Tours.

A Tours, plongée avec les pros de l’impro

#EPJTMV Et si on vous dévoilait les secrets des ateliers d’impro ? La Ligue d’improvisation de Touraine nous amène dans ses coulisses à la rencontre de ses comédiens amateurs. Le maître mot de la soirée : « Respirez ! ».

« Je veux une improvisation sur le thème “ après la mort ”. Vous avez trois minutes ! » On dirait que Mikaël Teyssié, comédien et formateur à la ligue d’improvisation de Touraine, aime bien les thèmes joyeux pour l’atelier de ce soir. De 19 à 78 ans, les quinze élèves improvisateurs foulent le parquet d’une salle de classe en guise de scène, ou plutôt de patinoire, comme on l’appelle en Touraine. C’est avec une belle harmonie de groupe que les comédiens se retrouvent à La Riche tous les mercredis soirs.

Mais alors que se passe-t-il dans un atelier d’impro ? On commence par faire des mouvements et des sons de voix surprenants pour s’échauffer. Des petits cercles de hanche dans un sens puis dans l’autre. « Votre corps veut dire beaucoup plus que vos cordes vocales. » Quel poète ce Mikaël Teyssié.

A vos impros !

Ensuite vient l’heure des exercices d’impro. On se laisse immerger par un personnage attribué ou inventé par son imaginaire. La clé pour être un bon comédien d’improvisation ? Eh bien un secret reste un secret. Allez puisqu’on est gentil, on vous révèle la recette miracle : ne pas chercher à être original et mettre de sa propre personnalité dans son personnage. Mais chut ! C’est une information confidentielle…

À 78 ans, Anne Aubert est la doyenne du groupe. Elle participe aux cours depuis deux ans. Des ateliers qui lui ont permis de « libérer [sa] parole, gagner en assurance et d’obtenir une meilleure élocution ». Tout l’art des ateliers, selon Mikaël, est le partage et la cohésion de groupe. S’ils le souhaitent, les comédiens peuvent participer aux matchs amateurs. La seule contrainte le jour J : respecter le sujet imposé par l’arbitre.

À vos impros ! Vous n’avez plus d’excuses pour venir tester vos prouesses. Et n’oubliez pas, « respirez, merde ! » (Ce conseil ne vient pas de nous, mais du professeur).


Texte : Sarah Costes, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours. Photo : Mathilde Lafargue

Dans le quotidien de Catherine Serin, la kiosquière des Halles de Tours

#EPJTMV Catherine Serin tient le kiosque du quartier des Halles. Depuis 2014, ses journées sont rythmées par les allers et venues quotidiens d’une fidèle clientèle, pour le plus grand bonheur de la commerçante.

Elle aime à dire qu’elle est « le dernier des Mohicans ». Catherine Serin, 60 ans, tient le dernier kiosque à journaux de Tours. Le déclin de la presse papier a fait d’elle une espèce en voie de disparition. « Je le comprends, concède la kiosquière, les prix de la presse écrite ont drôlement augmenté. Les gens n’achètent plus le journal tous les jours comme c’était le cas à une époque. »

Ouvert en mars 2014, face aux Halles, le kiosque est pourtant devenu, au fil des années, un lieu emblématique de la ville. Ici, les habitués viennent dès 6 h 30 chercher leur journal, et se succèdent au comptoir pour bavarder. « Cela fait cinquante ans que j’habite aux Halles et je viens acheter le journal chez Catherine tous les jours ! », s’enthousiasme Jacqueline, 85 ans.

Jean-Louis, lui, vient également saluer la kiosquière chaque matin avant d’acheter L’Équipe : « Elle est connue comme le loup blanc ! », s’exclame l’homme de 76 ans. Dans le quartier, sa bonne humeur est légendaire : « Il faut avoir un grand sens du relationnel », insiste Catherine Serin.

La plupart de ses clients sont des retraités mais il y a aussi tous les actifs des alentours, notamment les commerçants des Halles et les gérants de cafés. « Je ne les considère pas comme des clients. Je les appelle par leurs prénoms et ils m’appellent pratiquement tous Catherine », précise-t-elle. Certains d’entre eux en profitent même pour se confier : « Je pourrais mettre un divan dans le kiosque, je connais les histoires de tout le monde, » plaisante-t-elle.

Pour ne pas manquer les premiers arrivants, Catherine Serin se rend dès l’aube au kiosque. La presse a déjà été livrée au préalable à l’intérieur d’un sas. Elle prend le temps d’installer les présentoirs avec les cartes postales avant de déballer tous les journaux et magazines pour les mettre en place. C’est aussi le moment pour elle de retourner les invendus de la veille.

Parmi l’amas de revues qu’elle reçoit, un quotidien sort du lot. « Je suis le numéro un des ventes de la Nouvelle République de l’Indre-et-Loire ! », se vante-t- elle. C’est d’ailleurs en feuilletant les pages d’un numéro de la NR que Catherine Serin est tombée par chance sur une annonce qui proposait de tenir le kiosque aux Halles de Tours. Elle a alors décidé de passer l’entretien et a décroché le poste.

Catherine Serin travaille six jours sur sept, de 6 h à 17 h. « C’est très physique. Les bacs de journaux pèsent des tonnes. » Un rythme assez dense surtout en cette période hivernale. Doudoune chauffante, bottines fourrées, bonnet et écharpe, la voilà prête à affronter le froid. « Dans quelques années, je ne me vois pas faire ce que je fais aujourd’hui. » Avant de tenir le kiosque, Catherine Serin tenait une épicerie fine aux Halles de Jouélès- Tours. Elle a toujours été travailleuse indépendante et s’imagine mal faire autre chose. « Le kiosque, c’est mon bébé, conclutelle avec affection, j’en suis fière. »

Textes : Aya El Amri et Fanny Uski-Billieux, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours. Photos : Mathilde Lafargue

Horoscope WTF réalisé par les étudiants en journalisme (oui, oui !)

#Cette semaine, les étudiants en journalisme de Tours ont pris le contrôle de tmv… mais ont aussi remplacé votre astrologue habituel, pour vous concocter un horoscope WTF à leur sauce…

Bélier

Amour

C’est carrément l’amour qui vous
court après (mais peut-être pour vous casser
la gueule).

Gloire

Aujourd’hui, la petite vieille d’en
face répondra enfin à votre « bonjour ». On
déconne, lâchez l’affaire.

Beauté

Vous êtes resté combien de temps
devant le frigo ?

Taureau

Amour

On dit que l’amour dure 3 ans…
Faudrait déjà passer le cap des 3 mois avec
vous.

Gloire

Vous trouverez (peut-être) dix
centimes par terre. Le début de la richesse !

Beauté

Votre miroir est en grève, lui
aussi ?

Gémeaux

Amour

Non, faire crac-crac dans les Sims,
ça ne compte pas.

Gloire

Tapez « Un père envoie son fils
combattre un poulet » sur YouTube. C’est un
peu vous essayant d’obtenir de la reconnaissance
de la part de votre boss. LOL

Beauté

Pour une fois, rien à dire.

Cancer

Amour

Il s’agirait d’en laisser un peu pour
les autres… Égoïste !

Gloire

Si l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, va falloir revoir vos habitudes.

Beauté

Vous êtes aussi incroyables que le
sourire postopératoire de Didier Deschamps.

Lion

Amour

Vous avez plus de chances de
tomber malade qu’amoureux cette semaine.

Gloire

Patience, vos projets vont aboutir.
En 2034.

Beauté

Y’a pas que le physique qui
compte. Il y a le style aussi. Alors faites un
effort !

Vierge

Amour

Cosmic love », la nouvelle télé-réalité présentée par Nabilla promet des rencontres amoureuses basées sur
les signes astrologiques. Peut-être pouvez-vous toujours vous inscrire ?

Gloire

Non, demander « une baguette
pas trop cuite » sans bégayer ne fait pas
de vous un bon orateur.

Beauté

Vous êtes aussi frais qu’un printemps. Avec le réchauffement climatique, ce n’est pas un compliment.

Balance

Amour

Après vous savez, l’horoscope ça
veut rien dire hein.

Gloire

Vous brillez ! Mais un peu comme
du papier d’alu quoi, rien de fou.

Beauté

Vos cheveux abîmés par les teintures
vous supplient de faire un masque.

Scorpion

Amour

Comme dirait JuL, elle/il a fait fondre ton p’tit cœur comme un glaçon.

Gloire

Au travail, votre collègue préféré va prendre des congés. Vos pauses café vont être beaucoup moins drôles.

Beauté

Votre beauté est aussi piquante qu’un scorpion. Pour rappel, c’est le troisième animal le plus mortel sur terre.

Sagittaire

Amour

Dans la rue, quelqu’un va se retourner
sur vous. La feuille de papier-toilette collée sous votre chaussure gauche y sera pour beaucoup.

Gloire

Et sinon, vous en êtes où de votre
Dry January ?

Beauté

Fin janvier, vous en êtes déjà à
votre troisième tatouage. À quand le symbole
tribal sur le visage comme Mike Tyson ?

Capricorne

Amour

Un capricorne, c’est aussi un coléoptère qui ne fait que manger et se reproduire. Votre signe vous va à ravir.

Gloire

Pousser la porte quand il est écrit
« tirez » ne vous aidera pas à briller en société.

Beauté

Cessez de laisser traîner vos cotons-tiges usagés, personne ne veut voir ça.

Verseau

Amour

Attrapez-les tous ! (Oui les Pokémons,
bien sûr)

Gloire

Faites vous une raison et jetez les
dessins que vous avez fait quand vous étiez
en maternelle. Ils ne feront pas de vous le
prochain Picasso (les parents mentent).

Beauté

Apparemment la mode est aux cernes, ça va alléger votre budget make-up.

Poissons

Amour

Avant de penser à rencontrer l’amour, il faudrait peut-être se remettre de votre dernière rupture… Ça fait 2 ans quand même…

Gloire

Une semaine riche… en… (on
cherche encore, NDLR)

Beauté

Les astres font la gueule cette
semaine (comme vous visiblement)

Auteures : Inès Alma, Sophie Jeanneteau, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours / Photo : rawpixel.com / Freepik)

Les Frérots : la très belle adresse place du Grand Marché

#EPJTMV Elle nous faisait de l’œil depuis bien longtemps, cette adresse… Alors direction la place du Grand Marché pour découvrir l’excellente cuisine des Frérots.

À deux pas du Monstre, au 18 place du Grand Marché, se trouve une petite pépite. L’adresse propose une belle cuisine française dans un cadre intimiste et joyeux. Anthony Fitoussi, le patron, sait vous accueillir comme il se doit. Ici on se « checke » à l’entrée, on est familier. C’est comme à la maison, mais en mieux.

Petites tables en hauteur, lumières tamisées et musique latino sont au rendez-vous. Le projet initial devait se composer d’une partie bar de nuit. La pandémie a contrecarré ce plan, mais la carte propose un très bon mojito qui vous donnera envie de prolonger la soirée sur une piste de danse.

On est les premiers, le patron nous prévient : le restaurant sera bientôt plein. La salle est exiguë, mais l’atmosphère décontractée en fait un lieu convivial. Les Frérots, c’est d’abord une affaire de famille. En cuisine, c’est un des frères Fitoussi. Dès qu’un des membres de la fratrie est disponible, il vient filer un coup de main. C’est peut-être ça le secret de l’ambiance festive et de la cuisine subtile made in Frérots.

Joue de veau braisé au Chinon et au cacao

Comme au théâtre, Anthony, nous déclame le menu. On déguste une mise-en-bouche : une crème de sandre onctueuse. C’est parti pour l’entrée : un oeuf parfait qui baigne dans une crème de comté au riesling et à la truffe, simplement sublime. L’assiette est joliment dressée avec de belles chips de carottes pour la texture. Pour le plat, on part sur une joue de veau braisé au Chinon et au cacao, légumes anciens et purée de potiron. La joue est fondante, la sauce enrobe bien la pièce de viande. Les légumes de saison sont généreux et bien croquants.

Le spectacle n’est pas fini. Ce beau repas se conclut par un fondant au chocolat avec son insert à la châtaigne. Coulant comme il faut, une véritable gourmandise. Une bonne adresse pour passer un moment festif et se régaler. Même si la note grimpe vite, on se laisse séduire par les associations savoureuses et les recommandations d’Anthony.

Chronique : Lune Hornn, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours


> L’addition : La note totale entrée, plats, desserts s’élève à 44,80 €. Les entrées sont entre 10 et 13 €, les plats entre 23 et 24 €. Quant aux desserts ils sont tous à 8,90 €.
> Au 18 Place du Grand Marché. Ouvert du mardi au dimanche tous les soirs de 19 h à minuit. Le vendredi et le samedi, le restaurant propose un service du midi de 12 h à 15 h et ouvre le soir de 19 h à 1 h du matin.
> Contact : Instagram : @les_ frerots_restaurant Tél. 06 79 35 75 67 ou 02 47 32 09 20

 

L’écolieu, une résistance tranquille

#EPJTMV À la rencontre de la permacultrice Agnès Robineau à l’écolieu La Forêt, situé à une quarantaine de kilomètres de Tours, pour en apprendre plus sur ce concept singulier.

Perdu entre les champs de monoculture de la Bossée, en Touraine, l’écolieu La forêt détonne. Cette ferme biologique, organisée selon le principe de la permaculture et de la biodynamie, est cultivée par Agnès Robineau depuis 2014.

Ici, une grande bâtisse vieillissante trône au milieu d’un terrain où s’entremêlent animaux et objets hétéroclites : un vélo à dynamo qui produira bientôt de l’électricité, un générateur d’énergie, un récupérateur d’eau, des poulaillers en matériaux recyclés,… L’immense propriété accueille plusieurs espèces animales (vache, chèvre, dindons, canards, moutons, etc.) et végétales qui cohabitent en totale harmonie. Les chiennes du domaine courent derrière les canards qui tentent des esquives de dernière minute, sous les regards désintéressés des chats qui se prélassent.

Utiliser l’héritage des anciens

« La ferme se développe comme une société matriarcale. Les femelles,
indépendamment de la race, protègent et élèvent tous les petits. J’ai même une pigeonne qui a été élevée par mes chiennes. En retour, elle a élevé un de mes chats ! », explique Agnès de sa voix forte. Une formule qui fonctionne bien, en témoignent les animaux qui se promènent librement sur la propriété.

Le principe de la ferme est simple : utiliser l’héritage des anciens. Agnès jardine en fonction des cycles lunaires et des connaissances modernes pour cultiver. Petite déjà, elle aidait ses grands-parents dans la ferme familiale. C’est de là que lui vient son intérêt pour la terre et c’est son enfance qui a forgé sa singulière perspective de la vie. « Lorsque les Allemands occupaient la France, ils réquisitionnaient toutes les bêtes qui aidaient à la ferme, comme les bœufs et les chevaux. Mes grands-parents se sont tournés vers les plantes sauvages pour se nourrir. Ils ont dû réapprendre à les cuisiner, comme le faisaient nos ancêtres. »

Agnès s’est également construite en totale opposition avec l’enseignement qu’elle a reçu au lycée agricole des Fondettes. « L’agriculture intensive et le programme scolaire agricole, tel que défini par l’enseignement national, ce sont des conneries », martèle-t-elle. Une vision que partage le jars Merlin -l’un des rares mâles de la propriété- qui cacarde en approbation, niché dans les bras d’Agnès.

La cultivatrice ne fait pousser que des légumes rustiques et anciens (plus résistants aux maladies que les légumes que nous consommons habituellement) aux côtés des plantes sauvages qu’elle à su apprivoiser. Les animaux de la ferme sont, eux aussi, adaptés au climat et à la typologie du lieu, toujours dans une recherche de synergie.

D’après Agnès, la nature communique avec celles et ceux qui lui prêtent une oreille attentive : « L’hiver de 2019, juste avant l’épidémie de Covid, j’ai remarqué que de l’Ail des ours et de la Reine des prés proliféraient de nouveau dans les bois, alors qu’il n’y en avait pas les années précédentes. Ces deux plantes remplacent l’aspirine et aident à lutter contre les douleurs articulaires. J’ai compris qu’une grosse maladie arrivait ».

Une vision particulière qui sonne un peu folle pour des oreilles citadines. Ses deux amies, Élisabeth Renoux et Chantal Denize, venues lui rendre visite, racontent. « On s’est rencontrées via Facebook. Un jour, j’étais dans le coin et je suis passée la voir. Je me suis retrouvée à cueillir de l’Achillée millefeuille. Avec les doigts. Pour ne pas agresser la plante, sur les recommandations d’Agnès. Je l’ai prise pour un extraterrestre au début, mais j’ai rapidement été séduite par cette idée de communion et de synergie avec la nature », explique Elisabeth.

« Lorsqu’une plante est prête à être cueillie, elle se coupe facilement. En le faisant avec vos mains, vous limitez la transmission de maladie », ajoute Agnès. Les trois copines, attablées dans le salon, échangent de vieilles anecdotes, pendant que le poêle à bois enveloppe la pièce de chaleur.

Une formation solidaire et conviviale

Élisabeth est une ancienne élève d’Agnès, tout comme Chantal. L’agricultrice leur ouvre volontiers sa porte pour partager son savoir-faire. Sa porte, Agnès l’ouvre à toutes celles et ceux désireux.ses de changer de mode de vie. La matriarche de la ferme propose des formations sur le principe de l’échange de service, pour mieux connaître les plantes sauvages, comestibles et médicinales. Elle a hébergé plusieurs stagiaires (lycéens en formation agricole, woofers, simples curieux) à de nombreuses reprises. « C’est un public très féminin la plupart du temps. Il y a aussi beaucoup de
teufeurs. On se demande pourquoi », ironise-t-elle.

Avec le bouche-à-oreille, Agnès croule sous les demandes de stages, notamment de la part des lycéens agricoles, désireux de bifurquer des techniques de productions intensives, qui empoisonnent les sols à grands coups de pesticides. Elle maintient le contact avec tous les élèves qui sont passés par sa ferme : « Une fois qu’ils suivent mes formations, mes élèves prennent de nouvelles habitudes. Lorsqu’ils se baladent en forêt, ils prennent systématiquement un sac pour ramasser des plantes sauvages pour les macérats, confitures et décoctions. »

En France, et partout ailleurs dans le monde, l’idée d’une agriculture et d’un élevage respectueux de la nature fait son petit bout de chemin, notamment chez les jeunes, comme l’atteste le discours des diplômés de l’AgroParisTech en mai 2022. Tandis que les écolieux poussent comme de la mauvaise bonne herbe, leurs équivalents plus radicaux, les ZAD, font parler d’elles dans les
médias.

Alors si vous vient l’idée, un peu folle, de vous échapper ou de changer votre histoire, passez faire un tour du côté de La Forêt. « Nous n’avons plus le choix. Nous devons nous retrousser les manches et mettre les mains dans le cambouis », conclut Agnès.

Texte : Camélia Aidaoui, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

La pénurie de médicaments persiste en Touraine

#EPJTMV Depuis plusieurs semaines, les Français rencontrent de nombreuses difficultés à se soigner : en cause, l’absence de certains médicaments en pharmacie. Un phénomène provoqué par des problèmes d’approvisionnements de principes actifs, produits majoritairement à l’étranger.

« Mon fils est malade et j’ai voulu récupérer du sirop contre la toux à la pharmacie. Comme le produit indiqué sur l’ordonnance était en rupture de stock, les pharmaciens ont dû appeler mon médecin pour le changer », s’agace Maude, animatrice en périscolaire. Cette situation, devenue commune pour des milliers de Français, persiste depuis le début du mois de décembre 2022.

Amoxicilline, paracétamol et d’autres médicaments ont disparu des étalages. Les malades doivent aller de pharmacie en pharmacie pour trouver ce qui leur manque. La région Touraine n’est pas épargnée et notamment à Tours où les pharmaciens peinent à délivrer tous les médicaments demandés.

« On manque de corticoïdes, de produits antitussifs et d’antibiotiques. Si une personne a besoin de vingt-et-un comprimés et qu’on n’a que des boîtes de dix, on ne peut pas lui donner lui en donner deux parce qu’on essaye de conserver au maximum nos stocks », confie Nathalie, pharmacienne dans le centre-ville.

Des conditions de travail difficiles que confirme François, lui aussi pharmacien dans un autre établissement tourangeau. « Il y a une vraie tension d’approvisionnement autour de l’amoxicilline, on essaye de s’adapter comme on peut. Dans cette pharmacie on a la chance de pouvoir préparer des médicaments manquants mais ça reste exceptionnel. » Avec la vague épidémique de grippe, bronchiolite et Covid-19 et l’arrivée des « pathologies d’hiver », les professionnels de santé alarment le gouvernement sur la situation et tentent de trouver des solutions.

S’adapter pour pallier l’urgence

« On essaye de s’accommoder de la situation : au lieu de donner des comprimés de 1 g, on va en donner plusieurs de 500 mg. Cela revient au même, mise à part que le patient doit être plus vigilant pour ne pas se tromper dans le dosage », indique François.

Un réflexe notamment pris pour certains médicaments pédiatriques en rupture de stock, en diluant les doses pour adultes. Il est également possible de trouver un équivalent aux produits en pénurie afin de répondre aux besoins des malades.

L’arrêt de la production de certains principes actifs par les laboratoires pharmaceutiques de l’Hexagone explique une telle situation. Depuis une trentaine d’années, ces derniers ont préféré se concentrer sur des produits innovants. Le principe actif est la substance présente dans le médicament qui lui concède ses propriétés thérapeutiques ou préventives. Il est donc nécessaire à la fabrication de certains comprimés comme le Doliprane par exemple. Celui-ci est produit dans deux laboratoires français appartenant à l’entreprise Sanofi mais le paracétamol, son principe actif, provient de l’étranger.

Au total, près de 80 % des principes actifs employés en Europe sont importés, notamment depuis l’Inde et la Chine selon l’Agence européenne du médicament. La France est donc dépendante d’autres pays et de leur situation sanitaire : le rebond de l’épidémie de Covid-19 en Chine, où se situent une grande partie des industries pharmaceutiques, rend complexe l’approvisionnement.

Le Sénat ouvre une commission d’enquête sur la pénurie de médicaments

Suite à la demande du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste (CRCE), la conférence des présidents du Sénat a décidé, mercredi 18 janvier, d’ouvrir une commission d’enquête sur ces ruptures de stock.

Elle devra permettre « d’identifier les responsabilités face aux pénuries de médicaments », qui ont été « multipliées par trente en dix ans dans les pharmacies » selon Laurence Cohen, sénatrice CRCE. De plus, elle aura également pour vocation d’interroger la possibilité de relocaliser les usines de production en France.

Maëva Dumas, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Women Gaze

Posée dans mon canapé, emmitouflée dans un plaid laineux, je somnole devant la télé. Toujours le même spectacle pitoyable. Un plan séquence interminable sur des abdos en version six pack, huilés par miracle. Un homme sort de l’eau dans un slip de bain, qui laisse deviner les courbes les plus intimes.

La caméra s’arrête sur la moue boudeuse et lascive de l’acteur, encadrée par des mâchoires aiguisées. Ce n’est pas le rôle principal, non jamais. Il ne fait qu’aider la protagoniste à arriver à ses fins. L’homme fait figure d’objet dans le cinéma. Tantôt magnifique, tantôt ignoble, cruel ou trop bon trop con, mais toujours dépeint avec un côté sexuel réducteur. Ce regard objectifiant des réalisatrices porté, à travers la lunette de la caméra, sur les hommes, c’est le women gaze. C’est tout à fait révoltant.

Et là, je me réveille. Ouf, ce n’était qu’un cauchemar. Heureusement, le cinéma ne fait pas subir à la moitié de la population une vision asphyxiante qui contribue à perpétuer des comportements violents et discriminatoires. N’est-ce pas ?

Inés Alma

Réforme des retraites : les étudiants également mobilisés

#EPJTMV Dans un contexte de lutte contre la réforme des retraites, les syndicats étudiants ont répondu présents lors de la manifestation à Tours.

Les faits

Dans le froid glacial de cette matinée de janvier, 15 000 manifestants défilent dans les rues tourangelles, selon les syndicats, 11 600 selon la police. En ce jeudi 19 janvier, se trouvent dans ce cortège des personnes de tout âge et parmi eux, des syndicats étudiants. Il s’agit de la plus importante mobilisation à Tours depuis 2010.

Même scénario dans 16 autres villes de la région Centre-Val de Loire : à Bourges, à Orléans, à Vierzon, à Châteauroux, etc. À l’échelle nationale, ce sont près de 1, 2 million de Français qui ont battu le pavé selon le ministère de l’Intérieur, dont 80 000 à Paris. La Confédération Générale du Travail (CGT) parle de 2 millions de mobilisés.

Le sujet de leur colère ? La réforme des retraites portée par le président Emmanuel Macron et son gouvernement.

Le contexte

En amont a eu lieu dimanche 15 janvier une Coordination syndicale étudiante à l’université Paris XIII. Et Tours était de la partie. L’Unef et l’Alternative, avec sous sa bannière le SET (Syndicat étudiant de Tours), se sont ainsi entendus sur un texte commun pour lutter contre la réforme des retraites, des bourses et contre la sélection à l’Université. Ils déclarent également défendre la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités.

Plus globalement, près de 7 Français sur 10 sont opposés à cette réforme selon une enquête de l’IFOP. Elle inquiète une partie des quelque 2 millions d’étudiants de l’enseignement supérieur, même si pour eux, la retraite est encore lointaine.

Les enjeux

La réforme des retraites, une histoire de vieux ? Ce n’est pas l’avis de Lisa Cordet, syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s Tours: « La peur de la majorité des étudiants, c’est de ne même pas avoir de retraite », avant d’ajouter: « On finira par travailler un jour et si on accepte cette réforme- là, ça veut dire qu’on ouvre la voie à des réformes pires. »

À côté de ça, « on sait que dans les périodes de forte mobilisation étudiante, on peut avoir des avancées parallèles », remarque Kereven Cerioli, président du SET.

Le point de vue

« Cette réforme des retraites, on a du mal à l’envisager autrement que comme la continuité d’une attaque perpétuelle contre les jeunes, c’est-à- dire qu’on a enchaîné, en très peu de temps, Parcoursup, Mastersup, qui viennent renforcer la sélection dans les universités », raconte Kereven Cerioli. Après cette manifestation tourangelle, les syndicats étudiants se sont mobilisés samedi 21 janvier pour continuer leur action.

Texte : Maylis Ygrand, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

777TV : le média rap pur produit du 37

#EPJTMV En mars prochain, 777TV soufflera sa première bougie. Le média, lancé par deux tourangeaux, veut mettre en lumière les talents locaux du rap.

« On connaît le 37 pour les châteaux et le bon vin, mais il y a aussi du bon son. » 777TV, c’est le média rap par excellence. Son credo : mettre Tours sur la carte ! C’est le défi que se sont donné Axel et Djé, tous deux originaires du 37.

Nés à Chambray-lès-Tours, ils baignent dans la musique et l’écriture depuis toujours. Ils faisaient partie d’un collectif : Melting Music.

Pour Axel, sa passion pour le rap et la vidéo l’emmène aux États-Unis pendant deux ans, où il découvre la vie américaine et le rap indépendant de Floride. Dès son retour en France en 2014, il a eu comme un déclic et « cette envie de faire bouger les choses » le gagne.

Djé et Axel ont tous les deux fait un DUT en techniques de commercialisation à l’IUT de Tours Nord. Axel continue d’évoluer dans le milieu de l’audiovisuel, il réalise des clips notamment. « Il y a une vraie diversité de savoir-faire et de métiers dans le milieu de la musique tourangelle », explique Axel. Il évolue auprès de réalisateurs, beatmakers ou encore rappeurs. Leur passion pour la musique et leur amour pour leur ville ont fait mûrir en eux l’idée d’un média rap. 777TV est né. On le trouve sur YouTube et Instagram.

Le rap local mis en avant

En mars, le média aura un an. Une dizaine de passionnés ont rejoint le projet. C’est par exemple le cas du Jeune Sherman et de Maxime Andriyanov, deux jeunes réalisateurs tourangeaux et talentueux. Ensemble, ils se réunissent sous la bannière du département pour mettre en avant l’actualité du rap local et créer des connexions entre ses acteurs.

Le défi de 777TV c’est aussi de « casser le plafond de verre » confie l’un des fondateurs du média. L’industrie de la musique rap en France est très concurrentielle et principalement concentrée à Paris. Pour Axel, la force des rappeurs tourangeaux c’est de proposer « un élan de nouveauté ».

« Il y a toute une scène existante depuis longtemps et le média sert juste à la mettre en lumière », explique t-il. « Des jeunes se bougent déjà beaucoup pour leur musique. En venant de Tours, en enregistrant à Tours, en faisant leurs clips à Tours…» Zzzucci du collectif ChateauNoir, par exemple, va faire la première partie de So La Lune au Temps Machine en février.

Sophie Jeanneteau et Zineb El Ouadi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

L’inflation touche les micro-brasseries tourangelles de plein fouet

#EPJTMV Multiplication par trois du prix des céréales, par deux de celui des bouteilles en verre… Pour les micro-brasseurs, l’inflation due à la guerre en Ukraine fait mal et menace de fermeture ces artisans. Pour certaines exploitations, miser sur le local s’affirme comme une solution.

« Pour nous, ça représente un surcoût de 15 000 €. » Thierry, patron de la microbrasserie La Porcupine, exprime les difficultés que rencontre son entreprise depuis le début du conflit en Ukraine et surtout l’inflation qui en a découlé.

Installé à La Riche depuis deux ans, le brasseur admet que depuis son arrivée en Touraine, les choses n’ont pas toujours été faciles : « Entre le Covid, la guerre en Ukraine et maintenant les manifestations pour les retraites, ça a été un peu compliqué. Après, si on doit comparer, c’est clairement l’Ukraine qui nous fait le plus mal. »

Depuis le début de la guerre, tous ses frais ont été multipliés par deux voire par trois. Il explique : « Je commande 600 kg par mois de céréales, avant je payais 355 €, aujourd’hui c’est 900 €. Pour les bouteilles en verre, on est passé de 14 à 26 centimes d’euros la bouteille. Pour les cartons, c’est pareil. Tout a doublé. » 

 Tout miser sur le local

La micro-brasserie de la Porcupine, depuis sa création en 2016 en Brenne et encore plus depuis son déménagement en Touraine en 2021, fait le pari du local. Thierry qui « veut éviter au maximum la grande distribution », mise sur les épiceries fines et les cavistes de Touraine et du parc de la Brenne. Aussi, le brasseur souhaite accueillir dans ses locaux larichois les clients afin de faire visiter l’entrepôt et faire connaître son produit.

Dans le cas de la guerre, le parti pris du local lui a été bénéfique. En effet, grâce à cela, pour le malt, ingrédient essentiel à la confection de bières, il n’a pas vraiment fait face à des pénuries : « Mon malt, je le commande auprès de la malterie d’Issoudun, dans l’Indre, loin de l’Ukraine. J’ai donc aucun problème d’approvisionnement pour le moment, je touche du bois pour que ça continue comme ça. » 

Texte : Zachary Manceau, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Photos : Kelvin Jinlack

« À la Cour, les chats sont rois »

#EPJTMV Depuis 2021, Perrine Courrejou, 23 ans, et son père Régis, 54 ans, tiennent leur commerce : un café-chat. L’une n’était plus intéressée par ses études de droit, l’autre avait perdu son emploi à cause de la pandémie. La Cour des chats leur a permis de se rapprocher autant physiquement qu’émotionnellement.

Discrètement situé au cœur de la rue Gambetta, entre un magasin de vélos et un hôtel, un troquet accueille quotidiennement sa fidèle clientèle dès 10 h 30 du matin. Le café pourrait presque passer inaperçu avec sa devanture aux dessins minimalistes. Et pourtant, à 11 heures tapantes, toutes les tables sont occupées. La raison de ce succès ? Des petites boules de poils se prélassent derrière la vitrine et séduisent les passants qui n’hésitent pas à pousser les portes du café.

La « Cour des chats », c’est une histoire de famille. Au comptoir, Perrine et Régis, un père et sa fille, gèrent les commandes. L’idée a germé en 2021, alors que Perrine suivait tant bien que mal des cours en distanciel – Covid oblige. De son côté, Régis avait perdu son emploi suite à la pandémie. Tous deux décident d’ouvrir un nouveau chapitre de leur vie et de se reconvertir professionnellement. D’abord méfiant à l’égard de ces petites bêtes, Régis a finalement succombé. « Il en est complètement gaga et en a cinq à la maison », confie Perrine.

Les deux propriétaires sont sur le qui-vive dès 7 h 30 du matin. Ils sont arrivés tôt, pour nettoyer le café et préparer les pâtisseries faites-maison (miam  !), à base de produits locaux : « Selon la saison, on propose différents gâteaux : en été, ce sont des tartes aux fraises et en hiver des cinnamon rolls », explique Perrine. Si vous êtes patients (et chanceux), peut-être qu’un chat viendra se nicher sur vos genoux pour quémander une caresse ou deux.

Le bien-être de leurs animaux est ce qui compte le plus pour Perrine. En entrant dans le café, quelques règles sont à respecter et on comprend bien que les chats sont les rois des lieux. Ils y sont totalement libres. Les animaux sont chouchoutés et dorlotés par leurs propriétaires et par la clientèle.

Depuis l’ouverture de la « Cour des chats », une centaine de matous ont déjà flâné entre les tables en bois du café ou se sont prélassés sur les nombreux perchoirs accrochés aux murs. Pour Perrine et Régis, les chats n’ont pas uniquement vocation à attirer le client. Père et fille ont travaillé longtemps en tandem avec plusieurs associations pour trouver une famille aux chats qui vivaient à temps plein au café. Seulement, cette recette gagnante a été victime de son succès. Les associations, qui s’occupaient du processus légal d’adoption, se sont rapidement retrouvées submergées par les demandes et n’ont pas pu suivre la cadence.

Perrine et Régis ont dû s’adapter. Ils sont actuellement à la recherche d’une association en capacité de traiter un nombre conséquent de demandes d’adoption. Mais les quatre chats (Taka, Topaze, Thanos et Tchoupi), qui passent aujourd’hui leurs journées au café, font officiellement partie de leur famille. Une fois la journée de travail terminée, ces matous repartent au domicile de leurs propriétaires pour une nuit au calme.

De temps à autre, les adoptants des anciens chats du café donnent des nouvelles de leur petit félin à Perrine et Régis sur Instagram. Pour l’instant, le café compte un peu plus de 4 500 abonnés sur ce réseau social. Pas mal pour des chats !

Texte : Camélia Aidaoui et Louise Monard-Duval, journalistes en formation à l’École Publique de Journalisme de Tours

Vidéo : Roméo Marmin

Photos : Mathilde Lafargue et Roméo Marmin

Le Festival Désir… Désirs fête ses 30 ans !

#EPJTMV Le premier festival LGBTQI+ de France fête ses 30 ans à Tours jusqu’au 24 janvier 2023. Il propose plus de cinquante événements : projections de films, dédicaces de livres ou encore des expositions. Particularité de cette édition, la sortie tant attendue du livre du festival.

Le festival Désir… Désirs propose une programmation dense et festive. Il se déroule principalement aux Cinémas Studio à Tours.  

Tout au long de la semaine des projections ont lieu aux cinémas Studio. D’autres projections inédites ont lieu telles que Trois nuits par semaine en présence du réalisateur Florent Gouëlou, vendredi 20 janvier à 19 h ou encore Wildhood de Bretten Hannam, samedi 21 janvier à 19 h. 

Le rendez-vous de cette trentième édition se poursuit avec l’emblématique ciné-goûter dimanche 22 janvier à 15 h 30. Le public vote pour l’un des dix courts-métrages en compétition. Des classiques du cinéma seront  projetés, tels que Les Mille et une nuits de Pasolini, lundi 23 janvier à 19 h 30 en partenariat avec la Cinémathèque de Tours. 

Deux expositions sont proposées au festival. Du 10 janvier au 4 février, le journaliste et photographe Xavier Héraud présente sa série Welcome to the ball ! à la bibliothèque centrale de Tours. Jusqu’au 26 février, l’artiste Tom de Pékin expose à l’Hôtel Goüin. Un parcours artistique est organisé, samedi 4 février, dans huit lieux culturels de Tours. 

Le premier salon du livre queer aura lieu samedi 4 février de 13 h à 18 h à la bibliothèque centrale de Tours. À l’occasion des 30 ans du festival, un livre Désir… Désirs, un roseau sauvage a été réalisé. De nombreux partenaires pour cette édition anniversaire y ont participé tels que le théâtre Olympia, l’Opéra de Tours ou encore le Bateau Ivre avec notamment une soirée stand-up et DJ set, vendredi 27 janvier. 

Zineb El Ouadi, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Infos : Festival Désir… Désirs, du 18 au 24 janvier et aussi aux Cinémas Studio. Tarifs : de 3,50 € à 9,50 € (pour quatre films vus, le cinquième ticket est offert). Renseignements sur www.festival-desirdesirs.com

Le théâtre émergent en immersion au Bateau ivre

#EPJTMV À l’initiative de la compagnie Je ne dirai jamais mon nom, huit formations théâtrales s’étaient donné rendez-vous au Bateau ivre le mercredi 18 janvier 2023.

Cette soirée dédiée au « théâtre émergent » a fait défiler sur les planches « la crème de la crème de la création artistique tourangelle » selon les mots de la maîtresse de cérémonie, la comédienne Justine Calais-Gillot.

L’idée d’une réunion entre compagnies de théâtre locales faisait son chemin depuis quelque temps dans la tête des comédiens. Mais il a fallu qu’Agathe Peligry prenne l’initiative pour qu’elle ait lieu. Sollicité pour accueillir la soirée, le Bateau ivre a mis gratuitement à disposition sa salle et sa régie.
« Un geste militant en faveur de la culture », confie Laurence, une des dix salariés que compte ce haut-lieu de la culture en Touraine.

Si la salle est historiquement connue pour accueillir des concerts, « ses sociétaires restent sensibles à une ouverture artistique large », poursuit cette fidèle du Bateau.
Une aubaine pour les troupes représentées à cette soirée qui se sont vues offrir un lieu d’expression et de promotion pour leurs nouvelles créations.

Devant une salle comble, le duo Sale Défaite a ouvert le bal avec son récit sur l’inexorable destin qui lie les princesses et les grenouilles.
Bayan Ramdani a poursuivi par une lecture très incarnée de sa nouvelle création « L’invitation » qui relate une rencontre pleine de crédulité et de pensées intrusives. La Maudite compagnie a ensuite cherché la cause d’un trou dans les nuages avant de laisser la place au clown Formica pour sa conférence sur la recherche du bonheur.

Le trio de Jamais je ne dirai mon nom nous a transportés dans le monde apocalyptique de sa pièce « Vide cosmique ». La Compagnie de Broc et de plumes a croisé ses deux spectacles donnant ainsi une rencontre détonante entre un dieu aztèque et une prostituée débarquée du Québec à la toute fin du XXème siècle. Seule sur scène, Maëlle Koenig nous a fait part de ses questionnements poétiques.
La soirée s’est conclue par la prestation de la compagnie Continuum Flamme mettant en scène un groupe de musique italien à l’énergie débordante.

Le théâtre continue ce soir au Bateau ivre qui laisse carte blanche aux élèves du Conservatoire de Tours.

 > Ce soir le 19 janvier 2023 à 20h , au Bateau ivre à Tours.

Par Dorian Gallais, Zachary Manceau et Louise Monard–Duval, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
Photos : Kelvin Jinlack

Marie-Aude Ravet : je danse, donc nous sommes

Depuis 2014, Marie-Aude Ravet enseigne des danses variées venant d’Inde, de Chine, Mongolie, Ethiopie, Tahiti, Géorgie… Des rencontres qui ont marqué sa vie et son corps, puisqu’elle a ramené de ses voyages des danses traditionnelles des quatre coins du monde, qu’elle enseigne avec l’associaion Aux Quatre Vents.

1228 jours, et combien de danses ? Difficile de jouer aux comptables avec Marie-Aude Ravet, qui a parcouru le monde durant quatre ans pour découvrir des danses… mais pas seulement. « En vivant plusieurs semaines ou plusieurs mois avec les gens, j’ai adopté leurs langues, leurs habitudes, leurs mouvements. Les danses qu’ils m’ont enseignées ne sont pas juste des mouvements mémorisés : ce sont des mouvements que j’ai aussi vécus, qui sont liés à une culture et une vie quotidienne. Être accroupie pour faire la vaisselle, à genoux devant un autel, ou courbée pour résister au blizzard. »

C’est pourtant comme vous et moi (enfin, plutôt comme vous) que Marie-Aude a découvert la danse : enfant, à travers la danse classique, dont elle est finalement dégoûtée par une prof de Conservatoire. Puis adulte, avec la danse orientale qu’elle découvre lors de sa vie étudiante en Allemagne.

Elle progresse rapidement. Et devinez ce qu’elle étudie ? Les sciences du langage, après avoir étudié aussi l’anglais ou l’enseignement du français comme langue étrangère. Avant même de partir autour du monde, la jeune femme avait donc déjà les yeux braqués sur l’Autre, sa culture et ses modes d’expression !

Mais « avec la danse orientale, j’ai fini par ressentir le même malaise qu’avec les langues étrangères : parler une langue loin des peuples qui la vivent au quotidien, cela n’était pas suffisant. » Alors qu’elle donne déjà des cours de danse orientale en Allemagne, elle décide donc de vendre ou donner toutes ses affaires pour faire sa valise. Une seule et unique valise, qui l’accompagne durant ces quatre années de nomadisme.

Les fêtes de fin d’année et événements familiaux la ramènent ponctuellement en France, tout comme elle revient dans certains pays où ses contacts l’invitent parfois à plusieurs reprises. « Être nomade, c’est être à certains endroits à certains moments de l’année, pour certaines fêtes, pour la vie des troupeaux chez certains peuples », précise la voyageuse qui a élu domicile en Touraine en 2014, à Tours, où elle avait été étudiante en classe préparatoire.

« La danse, l’expression de quelque chose qui nous dépasse »

« Je suis Française, heureuse et fière de l’être, et je n’ai jamais imaginé m’installer ailleurs qu’en France. C’est qui je suis, mon identité. Et c’est en sachant qui on est qu’on peut aller à la rencontre des autres et découvrir qui ils sont. Donc surtout ne dites pas que je suis “ citoyenne du monde ”, ça ne veut rien dire ! ». Promis !

Et le lien avec le langage, ses premières amours universitaires ? « La danse est-elle un langage ? C’est en tout cas un moyen d’expression. Pas un moyen d’expression individuelle, comme peut l’être parfois la danse contemporaine. Mais l’expression de quelque chose qui nous dépasse. Ces danses de Mongolie, d’Ethiopie, de Tahiti, de Chine, du Rahjastan que j’ai apprises et que je transmets aujourd’hui… Ce sont des danses qui disent : voilà ce que nous sommes. Voilà qui nous sommes ». Quant à savoir qui est Marie-Aude Ravet, nous espérons vous en avoir donné un aperçu dans ces lignes !

Texte : Maud Martinez / Photos : Association de danses du monde Aux Quatre Vents

Alexandra Macou, la psy à l’écoute des élèves

#VisMaVille Alexandra Macou est psychologue de l’Éducation nationale. Orientation et psychologie représentent les deux facettes de son métier qu’elle exerce au CIO de Tours et dans les établissements scolaires.

Les anciens conseillers d’orientation- psychologue sont devenus il y a cinq ans « psychologues de l’Education nationale ». En effet, la psychologie constitue la base de leur formation. Diplômé en bac + 5 dans cette discipline, il faut ensuite poursuivre une année pour obtenir un certificat d’Éducation nationale et ainsi devenir titulaire.

Alexandra Macou, psychologue de l’Éducation nationale au Centre d’Information Orientation (CIO) de Tours depuis cinq ans, décrit trois missions principales : l’orientation – la plus connue, mais aussi le repérage de difficultés scolaires, ainsi que l’accompagnement sur des questionnements personnels de l’élève.

Sur ce dernier point, « il s’agit d’une tendance, nous avons de plus en plus de questions de genre et de transidentité. Nous devons être à l’écoute et accompagner l’élève. Cela peut aller jusqu’à modifier son prénom en interne, son pronom, avec l’accord des parents ».

La semaine d’Alexandra Macou se partage entre sa permanence au CIO, située dans les locaux de Joué-lès-Tours, et sa présence au collège de La Bruyère, à Tours Nord et au lycée professionnel Martin Nadaud, à Saint- Pierre-des-Corps. Un troisième établissement se rajoute pour ceux qui exercent à temps plein, Alexandra Macou étant à 80 %. « On reçoit les élèves à leur demande, celle de leurs parents ou bien celle d’un professeur ou de la direction. Ce peut être également un éducateur qui suit l’enfant. »

Le psychologue travaille en lien étroit avec l’équipe éducative, infirmière et Conseiller principal d’éducation, des acteurs majeurs pour le repérage des difficultés personnelles. « On ne fait pas de suivi psychologique en soi mais un premier accueil, si besoin on oriente vers les bonnes structures. »

Alexandra Macou qui, auparavant, a travaillé à l’Ecole de la Deuxième chance, après une expérience auprès des apprentis à la Chambre des Métiers (CMA) et à Pôle emploi, s’est découvert au fur et à mesure une vocation : lier orientation et psychologie des jeunes adolescents. Un rôle précieux lorsque les premiers choix professionnels se posent pour les collégiens et lycéens qui disposent d’une multitude d’informations sur internet mais peuvent se retrouver perdus.

« On les aide à travailler leur projet, les mettre en lien avec leur personnalité, leurs goûts, leurs envies et les possibilités pour rendre ce projet réaliste et réalisable. Cela fait appel à la connaissance de soi. En fait, il est difficile de se projeter professionnellement à cet âge, à part quelques exceptions, il faut savoir que cela se définit plutôt vers 18 ans et que le cerveau se développe jusqu’à 25 ans. »

De son côté, Alexandra Macou apprécie de s’adapter à un public différent, en âge mais aussi en situation de réussite ou d’échec scolaire. « C’est la richesse de notre métier d’être auprès de jeunes à chaque fois différents, que ce soit en collège, lycée général ou professionnel. Et puis on reçoit aussi les parents parfois plus stressés que leurs enfants sur les choix d’orientation à faire. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Street food : on a testé la nouvelle cantine asiatique de Tours, Santosha

Récemment installé place du Grand-Marché, Santosha promet une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises.

L’adresse est ouverte depuis à peine deux mois. Mais le décor soigné, aux petits échos seventies avec ses chaises dépareillées, le côté à la fois cosy et décontracté, nous faisait de l’œil depuis un moment. D’autant que la promesse culinaire est, elle aussi, tout à fait alléchante.

Une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises. Une sorte de cantine comme à Bangkok, pour les travailleurs du quartier. Un endroit où l’on vient se restaurer, mais pas que… On arrive ici sans réservation.

À l’intérieur, l’ambiance est décontractée, mais on ne se sent pas non plus dans une atmosphère de fast-food. Non, on vient clairement ici pour passer un petit moment sympa devant une bonne assiette. Pour garnir la nôtre, nous optons, d’un côté de la table, pour le « plat du moment » et, de l’autre, pour le Pad Thaï crevettes.

Faire voyager le temps du midi

Pour le premier, c’est un portion de boeuf lentement cuit et nappé d’une préparation à base de caramel, le tout accompagné d’un peu de riz et de chou en salade. Le second est un classique de la cuisine de rue thaïlandaise, une version asiatique de nos pastas. Dans un cas comme dans l’autre, les saveurs sont là, le dépaysement aussi.

Car, faire voyager les clients sur le temps de leur pause méridienne, c’est bien l’ambition de l’endroit. Le restaurant de la place du Grand-Marché est, en effet, le vingt-quatrième de la franchise Santosha et le deuxième géré par Georges, après celui d’Angers. Un concept créé en 2007 par Emmanuel Meuret, qui a passé dix ans en Asie avant de poser ses valises à Bordeaux. C’est là qu’il a eu l’idée de faire découvrir aux Bordelais les goûts de la street food asiatique, dont la tradition est bien plus ancienne et répandue qu’en Europe.

Des produits de qualité, des recettes éprouvées, des assiettes copieuses, des prix abordables et une ambiance conviviale, ce sont les ingrédients de ce cocktail gagnant. Gagnant car, en effet, le moment est agréable. Les papilles sont ravies, le lieu permet de discuter sans crier, le service est efficace et rapide. Une cantine en Asie, tout en restant à Tours : option validée !

Matthieu Pays


> L’addition : plats de 11 à 13 €. Les entrées peuvent se prendre à l’unité : 5,50 € ou par trois : 14 €. Desserts : 5 € et glace à 4,50 €.
> C’est où ? Au 20-22, place du Grand Marché. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 30 (15 h 30 le samedi) et de 19 h à 22 h 30. Pas de réservation.
> Contact : santosha.cool/santosha-tours/ Tél. 02 47 66 37 42. Aussi sur Facebook. 

 

Horoscope WTF du 11 au 17 janvier 2023

Les vacances, c’est fini ! L’horoscope, c’est reparti ! Pour la rentrée, l’astrologue de tmv ne s’est toujours pas assagi…

Bélier

Amour

2023, ça rime avec année du célibat. BISOU BISOU !

Gloire

Mais 2023, ça rime aussi avec Cyril Hanouna (votre année sent vraiiiment
le moisi)

Beauté

Et enfin, 2023, ça rime avec
« libido diminuée par trois ». Allez, et
bonne année mes loulous !

Taureau

Amour

Méfiez-vous des Sagittaires. Et
des chauves. Et des poneys.

Gloire

Votre vie n’est pas toute rose.
Contrairement à vos tétons.

Beauté

Vous êtes aussi bien roulé(e) qu’un
strudel. Les gens vous envient.

Gémeaux

Amour

Période de fertilité. Au boulot, les larves !

Gloire

Des narcotrafiquants guatémaltèques
vous kidnapperont ce week-end en
échange d’une rançon. Avant de se rendre
compte que vous ne valez rien.

Beauté

Vous ruisselez telle une tranche
de bacon dans une poêle. C’est à la fois appétissant, mais dégueu.

Cancer

Amour

Chouette, c’est la période des
soldes ! Vous devriez y trouver des sacrés
rabais. Votre ex, par exemple.

Gloire

Votre rencontre avec Robert, 66
ans, fan de Michel Sardouille et de blanquette
de veau, devrait changer votre vie sociale.
Et peut-être même amoureuse. Graouuu !

Beauté

Vous êtes à votre maximum, là,
hein ? Ah bah quand ça veut pas, ça veut pas.

Lion

Amour

Votre coeur est en chantier. La
pelleteuse du célibat devrait s’occuper de
tout ça d’ici peu.

Gloire

Une lointaine légende raconte qu’en
2023, les Lions arrêteront d’être toujours en
retard. Un belle connerie !

Beauté

Vous êtes comme les photos des burgers des fast-foods… Il y a Photoshop et
il y a la réalité…

Vierge

Amour

Pas grand-chose niveau sentimental.
Vous vous sentez aussi seul(e) qu’un
vegan au Salon du barbecue.

Gloire

La constellation du Ribéry se veut
rassurante et vous rappelle que la routourne
va tourner en 2023.

Beauté

Ayez un peu de style. Tatouez-
vous « Elisabeth Borne to be alive »
sur la fesse droite.

Balance

Amour

« L’important, c’est de participer. »
Votre citation préférée après chaque partie
de jambes en l’air.

Gloire

Au royaume des borgnes, les Gilbert Montagné sont rois.

Beauté

Tartiflette en décembre, bourrelets en janvier. A+ !

Scorpion

Amour

Vous allez faire des cochonneries
avec Olivier de Carglass, puisque vous pensiez
que cet impact était trop petit.

Gloire

L’humour, c’est votre truc. Ce qui
est plutôt normal, puisque vous êtes au centre
de toutes les vannes.

Beauté

Tro de boté en vou, ses un krime.
Apeulé la poliss laul !!!!

Sagittaire

Amour

Démodé(e), simple d’utilisation
mais avec peu d’endurance… Pas de doute,
vous êtes l’appareil photo jetable de l’amour.

Gloire

Chouette, encore un Dry January
que vous ne tiendrez pas !

Beauté

Attention, votre Peter pend.

Capricorne

Amour

Avec vous, l’amour c’est comme
du munster. Ça pue, mais ça a ce goût de
reviens-y…

Gloire

Ah, 2023… Une nouvelle année
qui commence, une nouvelle année où vous
emmerderez encore votre monde.

Beauté

En reliant vos tétons à votre nombril, ça fait un triangle. Triangle comme celui des… ILLUMINATI ! COMME DE PAR HASARD. #NousSachons

Verseau

Amour

C’est en voyant vos goûts amoureux
qu’on constate que vous n’avez pas de
dignité.

Gloire

Et voilà, ce qui devait arriver arriva :
vous ponctuez vos SMS avec dix fois le même
emoji. Vous êtes officiellement vieux/vieille.

Beauté

Vous sentez mauvais du nez.

Poissons

Amour

Vous êtes à la drague ce que Christophe Maé est à la musique.

Gloire

Les gens vous jetteront des cailloux, car vous n’avez pas vu Avatar 2, puisque je cite : « Pas envie de me coltiner 3 h 12 avec des Schtroumpfs géants en 3D »

Beauté

Rentrée de tous les dangers quand les Français se rendront compte de la réforme des retraites et de votre style vestimentaire douteux.

Un tour du monde des danses tout en restant à Tours

Japon, Tahiti, Inde, Egypte, Cuba… Le tour du monde à Tours, c’est possible… en dansant ! Plongez avec nous dans l’univers des danses du monde qui réunit des centaines de Tourangeaux !

Au Papaye et Chocolat, à Tours Nord, c’est plutôt latino. Du côté de la place Rabelais, direction les Etats- Unis, avec le studio de Swing & Shout, sur des rythmes lindy-hop et swing. Les gymnases de la rue des Minimes ou l’espace Gentiana changent de tempo au fil de la semaine. Salsa, rock, danses orientales…

Aux quatre coins de la ville, et même de la métropole, des centaines de Tourangeaux apprennent chaque semaine de nouveaux pas et s’immergent dans un univers dont ils ne connaissaient que quelques images, parfois clichés. « Les gens pensent souvent qu’on ne fait que remuer le bassin, ou que c’est forcément une danse de séduction, mais c’est bien plus technique que ça », explique Sophie, professeure de danses orientales pour l’association BellyBolly in Tours.

« Les élèves sont souvent surprises de travailler toutes les parties du corps, et parfois même de découvrir des muscles qu’on n’utilise pas au quotidien avec une danse élégante, où on ne montre pas forcément son ventre », commente en souriant la formatrice.

Derrière les étiquettes forcément réductrices qu’on trouve sur des plannings de cours, se cache une réalité insoupçonnée pour les danseurs et danseuses. « Danses orientales »: de quel pays ? Celle qu’enseigne Sophie est la danse égyptienne classique, le raqs sharqi né dans l’Egypte des années 1930, et communément appelée « danse orientale ». Et le Bollywood enseigné par sa collègue Sarah ? « Il y a tellement de styles différents qu’on ne correspond pas toujours aux premières attentes des élèves qui viennent par curiosité, car ils ont vu nos spectacles ou des films », indique la danseuse qui s’est formée en France auprès de maîtres indiens, et dans le Pendjab, au nord de l’Inde.

Comme quoi, danser, c’est un peu plus que bouger ses pieds en rythme : c’est voyager !

Des danses qui bougent

« Tous les mélanges sont possibles ! » Shag, danseur bien connu des amateurs de hip-hop tourangeau, porte un regard positif sur l’évolution des danses hip-hop depuis ses débuts, dans les années 1990. « C’était au début une culture très underground, qui a connu un petit creux de la vague à la fin des années 1980-début des années 1990. Mais aujourd’hui, beaucoup de structures, d’événements et de gens les pratiquent ou les programment. On souffre moins d’une étiquette négative, et l’arrivée du breakdance aux J.O de 2024 va encore y contribuer », explique le danseur de la compagnie Phoen.X.

Il fait danser aussi bien les ados que les résidents en Ehpad, et n’hésite pas à mélanger le hip-hop à la danse contemporaine ou au lindy du groupe Gumbo Jam dont il fait partie : « La danse hip-hop s’est ouverte sur le monde, mais garde son identité propre, elle a des bases solides et des gens qui les transmettent. »

Côté mélange, on pense forcément à Abderzak Houmi et sa compagnie X-Press, qui ont mixé depuis bien longtemps le hip-hop et les danses urbaines à la danse contemporaine, parcourant les salles de spectacles et centres chorégraphiques de France et de Navarre. Au même titre qu’une langue évolue, une danse bouge aussi… bien souvent en écho à la société dans laquelle on la pratique !

Tenez, par exemple : dans les cours de lindy-hop ou swing de l’association Swing and Shout, pas de rôle d’homme ou de femme ! On parle de « follower » ou « leader », laissant chacun adopter les pas qui lui vont le mieux. Pratique aussi lorsqu’un cours compte plus de femmes que d’hommes…

Au tango, même credo : « c’est de l’impro, on s’adapte l’un à l’autre. Le tango c’est un dialogue des corps, des personnes, en fonction des capacités physiques. Et dans un dialogue, chacun à son mot à dire. Sinon, ça s’appelle un interrogatoire avec l’homme qui interroge la femme, et ça n’a plus d’intérêt ! », explique Gaël Foussadier, danseur passionné et président de l’association Tours Tango.

Depuis deux ans, dans les cours hebdomadaires de l’association ou les stages d’initiation comme celui du 21 janvier prochain, on apprend donc le rôle de “guideur” ou pas, au choix. « Le rôle de guideur peut être décourageant, car c’est plus dur. Mais nous avons par exemple trois femmes qui cette année ont décidé de s’y atteler. Quant aux meilleurs danseurs, ils pratiquent les deux rôles. »

Militantes, les danses ? Peut-être, mais surtout pragmatiques, et à l’écoute de leurs pratiquants. Tout comme le danseur et la danseuse sont à l’écoute du partenaire pour danser à deux en harmonie, les pros et les associations sont à l’écoute du monde d’aujourd’hui !

Texte : Maud Martinez / Photos : Freepik

Ces stars du même signe que vous : votre thème astral WTF

Incroyable mais vrai, les célébrités possèdent également un signe astrologique. Incroyable mais vrai (bis), vous pouvez découvrir ici le top et le flop des stars qui partagent le même que vous. On a les vedettes que l’on mérite.

BÉLIER

Grâce à l’alignement de vos stars Blanche Gardin et Emma Watson, les Béliers sont des personnes à la fois drôles et sympathiques, même si votre grain de folie (Lady Gaga est aussi Bélier) ne vous interdit pas de vous habiller en morceau de barbaque (normal vous êtes un beau morceau).

Mais si votre signe a beau faire de vous quelqu’un de passionnant(e), vous n’êtes malheureusement pas toujours le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise. Preuve : Benjamin Castaldi est né Bélier. Tout comme Franck Ribéry avec qui vous partagez l’amour de la langue française (« je suis quelqu’un que j’aime beaucoup rigoler ») et son esprit philosophique (« chaque année, je vieillis d’un an »).

TAUREAU

Vous avez beau avoir la joie de vivre d’un caillou (après tout, la désopilante Elisabeth Borne est Taureau), vous parvenez toujours à réunir la plèbe autour de vous. Pourquoi ? Parce que vous êtes souvent considéré( e) comme l’un des signes les plus sexy du monde entier de l’univers intersidéral. Emily Ratajkowski ? Taureau. Gal Gadot ? Idem. George Clooney et David Beckham ? Pareil !

Mais les Taureaux ont la frime facile et restent bien trop fiers. N’oubliez pas que vous êtes aussi du même signe que Cauet et « Patriiick » Bruel. Alors redescendez d’un étage.

GÉMEAUX

 (Photo capture d’écran YouTube)

Les Gémeaux sont fougueux. Mais dans fougueux, il y a fou et votre folie vous pousse à vous cramer tout seul en pleine ascension. Vous êtes ce petit oiseau mignon mais un peu dingue qui vole, vole, voooole et PAF, se prend un poteau électrique. Subtile métaphore pour souligner que vous partagez le même signe que Kanye West.

Gémeaux, un signe si étrange, si paradoxal, capable du meilleur (bisou Angelina Jolie) comme du pire (coucou Donald Trump). Oui, vous partagez votre signe avec ces deux personnalités. Donc oui, vous pouvez être diablement canon, intelligent(e) et sexy. Mais oui aussi, vous pouvez aussi être narcissique et complètement cinglé(e). #complot #MakeGémeauxGreatAgain

CANCER

Si l’on vous dit Kev Adams ou Jean Castex, que ressentez- vous ? De la pitié bien sûr. Cette envie de dire à ces deux illustres Cancers : « RIP petit ange parti trop tôt. C’est fini maintenant, il faut partir, quitter le devant de la scène. Il faut s’en aller dignement. » Mais c’est bien le problème avec le signe du Cancer : il s’accroche. Comme une moule à son rocher. Impossible de s’en défaire, quel enfer.

Dur dur de déconner avec les Cancers. Votre côté allemand venant d’Angela Merkel devrait pourtant vous rappeler que le second degré n’est pas qu’une température. Tant de vérités qui font mal, n’est-ce pas ? Vous pourrez toujours vous rassurer en vous disant que Mimie Mathy aussi est Cancer. L’honneur est sauf.

LION

(Photo instagram Madonna)

Pas de doute, les Lions en imposent. Le roi de la jungle, certes, mais aussi le roi des signes astro. Visez un peu vos compatriotes : De Niro, Obama, Schwarzenegger, bim ! Ah, ça fait moins les malins ? (Bon, d’accord, il y a aussi François Hollande. Mais bon.)

Nonobstant, tout n’est pas si parfait dans votre environnement astral de stars. Vous n’hésitez jamais à semer la zizanie (Meghan Markle est Lion, hum hum) déjà. Et vous mentez. Comme Madonna (elle aussi Lion, hum hum), car vous aimez prétendre être like a virgin, touched for the very first time. Mais connaissant votre lubricité, permettez-nous d’en douter.

VIERGE

Avez-vous remarqué que les Vierges aimaient le bon goût, la classe, étaient toujours tirés à quatre épingles ? Normal, quand on a Karl Lagerfeld de notre côté. Et entre nous, mes jeunes freluquets acagnardés, comment ne pas vous aimer, alors que les deux stars les plus cool du monde – Keanu Reeves et Bill Murray – sont Vierges ?

Mais il y a mais : NOUS SACHONS ! Car avec Beyoncé et le Prince Harry à vos côtés astrologiques, on sait que vous êtes, surtout et avant tout, juste simplement pété(e) de thunes.

BALANCE

Les Balances… Ces êtres si viles qui aiment qu’on les flatte à tout va, qu’on les admire, qu’on les caresse dans le sens du poil (et du poil, ils en ont !, soit dit en passant). Or, difficile de vous faire confiance quand on sait qu’un certain Vladimir Poutine est natif de ce signe-là. Tout comme… Cyril Hanouna. Oui, je sais. Vous pleurez des larmes de sang, car toute vérité n’est pas bonne à dire.

« Non, mais y a aussi des stars cool qui sont Balances », vous entend-on alors chouiner d’ici. Vraiment ? Kim Kardashian, Matt Pokora… Rendez-vous à l’évidence. Même Christophe Maé est Balance. Argh.

SCORPION

(Photo Facebook Patrick Sébastien officiel)

Incroyables, vous êtes. Vous pensez être ci, mais vous êtes toujours ça. Oui, le Scorpion se plante constamment. Il suffit de voir vos célébrités-totem. Les Scorpions sont censés être drôles ? Il y a Nicolas Canteloup. Être doués en musique ? Il y a David Guetta. Avoir bon goût ? Il y a Cristina Cordula. Les Scorpions pensent qu’on en a quelque chose à faire de ce qu’ils disent ? Il y a Bernard Henri-Lévy et Nadine Morano. Ouille.

Alors oui, les Scorpions n’ont pas le panier garni des stars et en plus à cause de Patrick Sébastien, vous êtes ascendant Beauf, mais qu’importe. Votre collègue Florent Pagny vous rappelle qu’on n’aura pas votre liberté de penser.

SAGITTAIRE

Sagittaire rime avec « meilleur signe de la Terre ». C’est quand même fou. Parce que oui, dans votre team, il y a Alain Chabat, Edouard Baer et Francis Cabrel. Et ne pas avoir de sympathie pour ce genre de personnalité, c’est un peu comme peigner un chauve : c’est impossible.

Mais personne n’est parfait. Et on vous rappelle que partageant votre signe avec Miley Cyrus, vous êtes potentiellement capable de péter un plomb et faire n’importe quoi. Comme de vous mettre à poil sur votre wrecking ball. Et qui a envie de voir ça ? Personne. Absolument personne.

CAPRICORNE

Pas facile, la vie des Capricornes. Ces natifs « ouin ouin » ayant eu la stupide idée de naître entre le 22 décembre et le 20 janvier pleurent que l’on oublie leur anniversaire (normal, c’est soit la période de Noël, soit on est bourrés du Nouvel an, soit c’est la rentrée).

Vous mettez ça sur votre fort caractère (les stars nées sous votre signe ? Albert Dupontel, Gérard Depardieu, Greta Thunberg, tiens donc), ou votre désir de justice (oui, oui, Martin Luther King, on sait). Il n’en est rien. Il suffit de voir votre star-totem Capricorne, Valérie Damidot : vous êtes simplement relou.

VERSEAU

(Photo CC BY 2.0 Joan Hernandez Mir )

Pourquoi attendre une once d’intelligence, lorsque l’on sait que la plus éminente personnalité qui représente votre signe astrologique est Nabilla ? Vous jouez donc de votre physique avantageux et de votre corps de mannequin (les autres Verseaux ? Ashton Kutcher, Jennifer Aniston, Shakira, COMME DE PAR HASARD), dans un monde qui ne vous a pas encore compris à votre juste valeur.

Car derrière cette divine silhouette, il y a un cerveau et un petit cœur tout mou qui saigne. Résultat : vous faites tout le temps la gueule (Benjamin Biolay est Verseau, COMME DE PAR HASARD).

POISSONS

(Photo NASA/Josh Valcarcel)

Ah, ces Poissons… Tant aimés, mais à la fois détestés… Pourquoi ? Parce que comme votre compatriote Poissons Thomas Pesquet, vous êtes parfait(e). Et vas-y que je sais tout faire, et vas-y que je le fais bien, que je joue du saxophone dans l’espace en résolvant des équations à 38 chiffres…
Attention, la frontière entre l’amour et la haine est aussi fine que la ficelle d’un string des années 2000.

On pourra en revanche toujours compter sur votre seul et unique défaut. Celui qui donne l’envie de s’enfiler une aubergine dans les oreilles dès que vous vous mettez à chanter. Hélène Segara et Justin Bieber sont Poissons. Coïncidence ? Je ne crois pas.

L’horoscope WTF de Noël (juste un peu)

La fin de l’année approche, l’astrologue de tmv va bientôt pouvoir regagner sa villa de luxe aux Caraïbes (oui, ça paye bien comme métier). En attendant, il vous a concocté un (presque) horoscope de Noël.

Bélier

Amour

Vous êtes le saumon des sentiments, remontant
à contre-courant la rivière de l’amour, esquivant
ses nombreux dangers. (purée, c’est poétique)

Gloire

Rappel : les fêtes de Noël ne durent que
deux, trois jours max. Dommage, deux, trois jours
durant lesquels votre vie avait au moins un sens.

Beauté

Vous êtes fatigué(e)… Fatigué(e) d’être
aussi sexy !

le cadeau de noël que vous méritez

Un stylo. Pour continuer à dessiner des zizis partout (on
vous connaît, bande de beaufs !)

 

Taureau

Amour

Vous êtes un peu comme le fameux sandwich
triangle : on n’assume pas vraiment de vous
aimer en public.

Gloire

Francky Vincent a été nommé chevalier
des Arts et des Lettres. Comme quoi, tout n’est pas
perdu pour vous. (en plus, vous aussi vous voulez
mon zizi, oui, oui, oui…)

Beauté

Sans vouloir pourrir l’ambiance, la beauté
est une denrée périssable chez les Taureaux.

le cadeau de noël que vous méritez

Une Lara Fabian de poche. Pour vous rappeler que tout,
tout, tout est fini entre nous.

Gémeaux

Amour

Le/la bourreau des coeurs que vous êtes
donne la même sensation que de boire du jus d’orange
après le dentifrice. Vous laissez un goût amer.

Gloire

L’anagramme de Gémeaux est Xuamegé.
Ce qui ne rime à rien. Tout comme l’année qui s’annonce
pour vous.

Beauté

De maxi-chances de choper la gastro
à Noël. Et côté prédictions, on s’y connaît pas mal
vous savez !

le cadeau de noël que vous méritez

Un peu de muscles. Histoire de réussir enfin à ouvrir le
pot de cornichons tout(e) seul(e).

Cancer

Amour

« Blabla, non mais le coeur des Cancers est
fermé à double-tour, de toute façon, blabla… » Alors
que personne ne cherche à l’ouvrir.

Gloire

L’important, c’est de participer. Comme
disent les losers.

Beauté

Se lever du lit, c’est dur pour tout le monde.
Surtout pour vous qui ressemblez à Michel Houellebecq
au réveil.

le cadeau de noël que vous méritez

Eh bien vous recevrez plein pleiiiin de cadeaux. Mais
nous ne leurrons pas, cela est uniquement dû à votre
physique plus qu’avantageux.

Lion

Amour

Vous êtes le Poulidor de l’amour. Toujours
« l’éternel second ».

Gloire

Fin de mois difficile, puisqu’une horde de
fanzouzes vous attaquera pour avoir critiqué Cyril
Hanouna. FUYEZ !

Beauté

Vous pensiez que cet excès de sébum
vous laisserait tranquille en 2023 ? Haha, vile naïf/
naïve que vous êtes…

le cadeau de noël que vous méritez

Une ceinture de chasteté. Ça calmera un peu les ardeurs
des Lions, ces baraques à frites.

Vierge

Amour

Vous aviez toutes les cartes en main le 7
décembre pour une superbe relation. Mais on avait
oublié de vous le dire dans le dernier numéro, désolé.

Gloire

Vous êtes un peu comme Tom Cruise. Vos
croyances dérangent, mais qui va sauver le monde
sans jamais se décoiffer ? Eh bah c’est vous.

Beauté

Un cœur d’or se cache sous cette tête à
claques.

le cadeau de noël que vous méritez

Un Bescherelle. Pas besoin de vous faire un dessin…

Balance

Amour

En changeant 3 lettres à Balance, ça fait
ToutlemondeaimelesBalanceslesêtreslesplusparfaitsdumonde. Un sacré hasard qu’on ne peut pas imputer
au fait que l’astrologue soit Balance !

Gloire

Hélas, encore une semaine où Jean Castex
ignore de tout de votre existence. Que votre vie est
triste…

Beauté

Vous perdrez le statut de signe astro le
plus canon en 2023. Dur.

le cadeau de noël que vous méritez

Un tour gratuit en taxi. Juste pour le plaisir de grimper
dedans et crier « Chauffeur ! Suivez cette voiture ! »
(et avoir l’air un peu stupide mais bon, c’est Noël et
de toute façon, vous avez l’habitude)

Scorpion

Amour

Ne désespérez pas de votre situation
amoureuse. Chaque kebab trouve un jour sa broche.

Gloire

Scorpion, ça rime avec pigeon et jambon.
C’est quand même un hasard hasardeux en y
repensant…

Beauté

(ceci dit, Scorpion, ça rime aussi avec
constipation. Ce qui nous fait dire que l’avenir de
votre fin d’année semble bien bouché)

le cadeau de noël que vous méritez

Un pangolin. Mais la dernière fois que vous en avez eu
un, vous avez un peu foutu le dawa.

Sagittaire

Amour

Ne voyez pas l’amour comme une chose
déprimante. Il y aura toujours pire. Regardez la personne
à votre droite par exemple.

Gloire

Le sachiez-tu ? Un jour, David Guetta, mais
finalement David n’a jamais rien vu.

Beauté

Telle la biscotte, vous êtes toujours
beurré(e).

le cadeau de noël que vous méritez

Des préservatifs. Puisque ce serait quand même dommage que vous vous reproduisiez.

Capricorne

Amour

Faites croire que vous l’aimez. Les illusions
et les mensonges, l’unique moyen de s’en tirer chez
les Capricornes.

Gloire

Allez taquiner le goujon, ça vous détendra
un peu.

Beauté

Euuuuh… évitez de lire la ligne ci-dessous…

le cadeau de noël que vous méritez

Un masque anti-Covid. Il n’est plus obligatoire, mais on n’a pas forcément envie de sentir votre… enfin de… bref.

Verseau

Amour

Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) par un(e) Verseau.

Gloire

Vos amis pensent sincèrement que vous
devriez tirer la chevillette et que la bobinette cherra.
(sérieusement, quelqu’un a déjà compris ce truc ??)

Beauté

Finalement, vous avez des petits airs de
Jean Lassalle. Surtout en fin de soirée. C’est mignon.

le cadeau de noël que vous méritez

Un dîner avec Hanouna, Kev Adams et Eric Zemmour.
Et oui, c’est un fait : vous n’avez pas été très sage !

Poissons

Amour

Dans la steppe des sentiments, il y a toutes
ces gazelles indomptables. Vous, vous n’êtes qu’un
gnou mou du genou.

Gloire

Fidèle à vos habitudes, vous ne serez même
pas foutu(e) d’arriver à l’heure à votre soirée de Nouvel
an. De quoi pourrir la fin d’année à tout le monde.

Beauté

Difficile de faire mieux que votre popotin.
Erigeons une statue en son honneur au bord
de la Loire.

le cadeau de noël que vous méritez

Rien. Vous ne vivez que d’amour et d’eau fraîche,
bande de sales hippies.

Stéphanie Huret, le nouveau visage des antiquaires

#VisMaVille Stéphanie Huret est antiquaire à la Galerie Zola. Elle vient de prendre la relève d’une partie de la galerie Gabillet, bien connue à Tours. Un pari et une reconversion pour cette passionnée d’art.

Une femme dans un monde d’antiquaires, déjà ce n’est pas banal. Mais une prothésiste dentaire qui se reconvertit à la cinquantaine dans ce milieu de niche, encore moins. Richard Gabillet, l’antiquaire-expert référence de la ville avec qui elle travaille en partenariat, souligne son « courage de se lancer dans ce métier en voie de disparition ».

La galerie divisée en deux, Stéphanie Huret a repris le bail commercial de la partie ancienne en juin 2020. La nouvelle antiquaire détonne dans ce milieu par sa fraîcheur mais rivalise par sa passion, comme un poisson dans l’eau au milieu des meubles et tableaux antiques, XVIII et XIXe siècles ainsi que des tapisseries Offard qui ornent les murs de sa galerie.

« J’ai toujours aimé l’art, j’ai visité beaucoup de musées à travers le monde et fait des rencontres incroyables qui m’ont permis de changer de métier. » Aujourd’hui, elle s’investit à fond, apprenant sur le tas. « Quand je cherche un objet, je fonctionne sur le coup de cœur, j’ai d’ailleurs parfois du mal à m’en séparer quand les clients l’achètent. »

Le temps fort de son métier, l’achat d’objets, que ce soit des peintures, des meubles, de sculptures, des horloges… l’occupe aussi en dehors de sa présence à la boutique. « Les dimanches, j’en profite pour aller chercher un objet chez un client collectionneur, livrer ou chiner dans les foires professionnelles. Il n’y a pas d’horaires dans ce métier.»

Les objets proviennent également des successions, des achats entre professionnels physiques ou virtuels via le site internet Proantic qui référence plus de 2 000 œuvres. L’achat et la vente par internet sont d’ailleurs en train de faire évoluer le métier. Stéphanie Huret, inscrite sur Proantic, a par ailleurs monté le site internet de la galerie Zola, l’alimente en textes et photos, lui permettant ainsi une nouvelle visibilité.

Après l’achat, l’étape importante consiste à « rechercher l’historique de l’objet pour apporter une garantie à la clientèle ». Recherche de l’auteur de l’œuvre s’il n’est pas connu, de son histoire, de celle de la vie et des caractéristiques de l’objet, pour aboutir à une fiche complète.

L’accueil attentionné des clients, des expos d’artistes locaux font également partie de la recette maison. Ici, ce n’est pas un hasard si « Expo » est affiché à l’entrée, il s’agit de rendre l’art accessible. « Beaucoup d’étudiants viennent visiter comme dans un musée, et puis vous pouvez, en plus, toucher les objets. »

Enfin, Stéphanie Huret ajoute une corde à son arc d’antiquaire : la petite restauration. Son œil expert de prothésiste dentaire et sa pratique des matières lui permettent de déceler les moindres imperfections mais aussi de resculpter, restaurer, des détails abîmés. Pour les restaurations plus conséquentes, elle fait appel aux artisans d’art. Elle se dit aujourd’hui « dans son élément, entourée de beaux objets ».

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Dans le quotidien d’Emilie Juquois, sapeur-pompier professionnelle

#VisMaVille Il y a 20 ans, Émilie Juquois devenait la première femme sapeur-pompier professionnelle à la caserne de Joué-lès-Tours. Aujourd’hui, elle vit son métier avec toujours autant de passion.

Tout a commencé à Montlouis, chez elle, comme pompier volontaire, où elle exerce toujours d’ailleurs avec son mari, durant son temps libre. La vocation de pompier se partage souvent en famille. « Si je suis arrivée là, c’est grâce aux valeurs que m’ont transmises mes parents », n’oublie pas Émilie Juquois, 42 ans, sapeur-pompier professionnelle à Joué-lès-Tours depuis 2003.

Avec son mari, lui aussi pompier professionnel à Amboise, ils alternent des gardes de 12 à 24 heures plusieurs fois par semaine, leur laissant aussi le loisir de s’occuper à tour de rôle de leur fille Jade. Un pompier professionnel réalise cent gardes par an à hauteur de 1 607 heures.

Après des études de commerce et des petits boulots à La Poste, Émilie Juquois a démarré emploi jeune au SDIS 37 puis a passé son concours de sapeur-pompier 2e classe.

Aujourd’hui sergent-chef et très sportive, elle conduit le camion, grimpe les cordes et les planches, ce qui a, au début, impressionné dans un monde d’hommes. « Je n’ai pas un grand gabarit mais il faut des bras. Cela m’a permis de faire ma place ici », rigole celle qui a démarré en étant la seule femme dans l’équipe. Elles sont aujourd’hui quatre dont la cheffe de centre. « Notre présence a déridé un peu aussi les gars, c’est important d’avoir de l’empathie et d’être à l’écoute dans ce métier. »

Car l’activité de pompier est principalement tournée vers les secours à la personne et il faut souvent faire preuve, outre de physique, de psychologie.

« C’est 80 % de nos interventions. Il faut aimer aider les gens car c’est parfois compliqué. Le reste concerne les incendies et opérations diverses. Le problème c’est que de plus en plus de gens nous appellent alors que ce n’est pas justifié, ce qui retarde les secours pour des interventions plus urgentes, déplore la sergent-chef. Dès que quelqu’un ne répond pas au téléphone ou met un message inquiétant sur les réseaux sociaux, on nous appelle pour forcer des portes ! C’est devenu notre quotidien. »

Des interventions qui parsèment une journée type de pompier. Celle-ci démarre à 7 h 30 par le rassemblement, tous en rang, avec l’attribution des fonctions du jour par le sous-officier, puis la vérification du matériel. Enchaînement avec une heure de sport ici à la caserne, à côté au lac des Bretonnières ou sur la piste de Jean Bouin. À nouveau rassemblement, et c’est parti pour deux heures d’exercices de manœuvres.

L’après-midi, le scénario se répète avec également des travaux dans les services, selon les spécialités de chacun. « Je m’occupe du service de prévention et de gérer les manœuvres », explique Emilie Juquois qui possède le permis poids lourd. Tout ceci est, bien évidemment, chamboulé par les multiples sorties des pompiers appelés à intervenir. Avant le retour à la caserne et la poursuite de la garde dans la nuit.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 7 au 13 décembre 2022

Vous sentez venir les vacances ? L’astrologue de tmv aussi. D’où cet horoscope plein d’amour et de gentillesse et… bon ok ce n’est pas crédible.

Bélier

Amour

On ne court pas deux lièvres à la
fois ! (ni 17 à la fois, comme vous)

Gloire

La devise des Béliers : « Il n’y a
pas de petites victoires. Que des grandes
défaites. »

Beauté

Avec le temps vaaa, tout s’en
vaaa… (surtout vos cheveux)

Taureau

Amour

Qui ne tente rien n’a rien. Vous
tentez toujours, mais vous ratez tout. Comme
quoi, les proverbes c’est con.

Gloire

Parfois, il faut savoir se prendre
par les cornes…

Beauté

Big Brother is watching you. (et
quelle chance, vu que vous êtes constamment
à poil)

Gémeaux

Amour

Accouplez-vous avec Monsieur
ou Madame Sagittaire. Il serait temps d’avoir
enfin bon goût.

Gloire

Si vous étiez dans la fable « Le
Lièvre et la tortue », vous seriez la tortue. Mais
on est dans la vraie vie. Et vous n’êtes rien.

Beauté

Aucune pudeur, ces gros nudistes
de Gémeaux…

Cancer

Amour

Incroyable mais vrai, vous allez
connaître un 5 à 7 avec Manuel Valls. #caliente

Gloire

Le travail, c’est pas la santé. ‘Suffit
de voir votre tronche.

Beauté

N’oubliez pas cette citation de
Norbert dans Top Chef : « « J’suis tendu, j’ai
les fesses qui disent bravo. »

Lion

Amour

Si vous lisez un jour dans l’horoscope
tmv que vous allez trouver l’amour,
foncez ! (wooow INCEPTION !)

Gloire

Journée en dents de scie. Vous gagnerez
100 € au jeu à gratter avant de vous retrouver
en RDV amoureux avec Jean Castex.

Beauté

Cessez de partager vos écouteurs,
c’est répugnant. (surtout les vôtres)

Vierge

Amour

HAHAHA MEGA LOL !

Gloire

Cette semaine, vous trouverez la
vie belle jusqu’à vous rendre compte que les
Sagittaires sont bien plus cool que vous.

Beauté

Au réveil, certains ressemblent
à une vidéo 4K. Vous, c’est plutôt la vidéo
youtube pixellisée 144 p. qui date de 2005.

Balance

Amour

Ne cherchez pas l’amour. Vous
voyez bien qu’il vous fuit depuis votre naissance.

Gloire

« En s’attendant au pire, on n’est
jamais déçu. » (proverbe préféré des Balances,
toujours optimistes)

Beauté

Non, vous ne voyez pas trouble.
Les gens autour de vous sont juste moins
beaux que vous.

Scorpion

Amour

Semaine fantastique pour tous les
Scorpions. Sauf celles et ceux qui aiment la
pizza à l’ananas. (on ne vous respecte pas)

Gloire

Même la Coupe du monde est
moins corrompue que vous.

Beauté

Dépisté à temps, il est pas si
méchant…

Sagittaire

Amour

Votre compatibilité amoureuse
? Quelqu’un de canon et cool, mais
mal luné les matins et qui râle non stop.
Bref, votre portrait craché.

Gloire

Pourquoi les Sagittaires sont si sexy mais si relous ? Pourquoi la Vie ?
Pourquoi des gens bizarres s’appellent Sasha avec un S ? Tant de questions existentielles sans réponse…

Beauté

Des panards bien trop poilus.
Epilez-vous les orteils, ça nous fera les pieds

Capricorne

Amour

Encore une semaine trépidante
dans la vie sentimentale des Capricornes !
(non, on déconne, il ne se passera que dalle,
comme d’hab)

Gloire

« Pourquoi nous retirer et abandonner la partie, quand il nous reste tant
d’êtres à décevoir ? », disait Cioran. Elle vous va bien, cette citation, non ?

Beauté

Paraît-il que les rides donnent du
charme. Ouf pour vous…

Verseau

Amour

Même dans la série « Amour, Gloire & Beauté » on ne surjoue pas aussi mal l’amour que vous.

Gloire

Le sachiez-tu ? Julien Courbet et
Julien Lepers ne s’appellent pas réellement Julien. Ça vous la coupe.

Beauté

Vous vous plaindrez de la météo
toute la semaine. Car oui, vous êtes désormais
ce qu’on appelle un vieux/une vieille.

Poissons

Amour

Tiens, c’est marrant : Poissons, ça
rime avec « simulation »…

Gloire

Vous allez perdre une dent. La
petite souris essayera de passer, mais elle ne
vous filera rien, car vous êtes un gros rat.

Beauté

Incroyable, mais vrai : plus le temps passe, plus vous ressemblez à un
blob fish.

Eric Vasseur, l’agent de collecte tout terrain

#VisMaVille Éric Vasseur est agent de collecte à la métropole de Tours. Un métier loin de la routine, pas tous les jours facile mais qu’il mène, avec son trio, dans la bonne humeur.

8h 30 du matin. Peu à peu, les équipes d’agents de collecte arrivent au dépôt de Tours Nord, situé rue Huygens. C’est l’heure de la pause-café avant de repartir sur la seconde tournée de la journée. Depuis 5 h 45, Eric Vasseur et ses deux coéquipiers sont sur le terrain, après avoir préparé leur camion à 5 h 30.

L’un conduit, les deux autres sont debout accrochés à l’arrière du camion. Ils enchaînent les ramassages de déchets, s’activent, courent, plaisantent parfois entre deux bacs ou échangent quelques mots avec un habitant venu à leur rencontre.

 

Chaque jour, du lundi au vendredi, 10 bennes de 26 tonnes partent du dépôt de Tours Nord, avec chacune sa zone définie. Celle d’Eric Vasseur, Franck Porteboeuf et Richard Marcelline, tous trois agents de collecte de la métropole, anciennement appelés chauffeurs-ripeurs, arpente la zone commerciale du côté de l’hypermarché Auchan, de la zone industrielle et des lotissements de la Milletière.

Sous la pluie, le vent ou le soleil, peu importe les conditions météorologiques, 9 à 10 tonnes sont collectées en moyenne sur ce parcours, avant que les déchets soient amenés au centre d’enfouissement de Sonzay.

 

La journée d’un chauffeur-ripeur se termine vers 12 h 45 en règle générale. Eric Vasseur est, quant à lui, salarié de la métropole depuis juin 2009. Auparavant il exerçait comme chauffeur routier. « Ici les journées ne se ressemblent pas, selon la météo, les gens qu’on rencontre, les obstacles sur la route, ce n’est pas la routine ! Nous avons une tournée type avec des imprévus, des travaux souvent. On s’adapte. »

Une tournée bien rodée par le trio depuis plus d’un an. « On est toujours la même équipe et c’est agréable de travailler avec eux, dans la bonne humeur. » Le teint toujours halé par son travail d’extérieur, il apprécie également de ne pas être enfermé de la journée. « Je me voyais mal travailler dans une usine. »

Eric Vasseur voit son métier comme une manière de « se rendre utile pour les usagers. Nous avons une image de service public à donner ». Même si, parfois, les habitants râlent un peu envers les agents de collecte quand ils ralentissent la circulation. Sur le terrain, on se rend compte de la difficulté de leur mission : grosses voitures mal garées leur laissant peu de passage dans des lieux étroits, vélos et trottinettes circulant sur les trottoirs, il faut être un chauffeur hors pair pour exercer ce métier.

Également, la condition physique est une donnée importante. « C’est sûr qu’il faut avoir une bonne hygiène de vie, conseille Eric Vasseur, qui se lève à 4 h 30 et pratique souvent le VTT à travers le nord de l’agglomération pour se détendre. On n’est pas à l’abri de l’accident, de la blessure. Même si les véhicules sont aujourd’hui automatisés, vous appuyez sur un bouton et le bac se lève tout seul, il faut être en permanence vigilant ».

En moyenne, un agent de collecte parcourt 18 km à pied par jour et collecte 400 bacs à lui tout seul, précise Damien Fraillon, le responsable du dépôt de Tours Nord.

 

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 30 novembre au 5 décembre 2022

La fin de l’année approche, l’astrologue est fatigué. Pour la peine, tout le monde prend cher cette semaine dans l’horoscope de tmv.

Bélier

Amour

Semaine difficile, puisque ce
week-end, vous allez

Gloire

Vous serez de mauvaise humeur
tout le week-end. Comme hier. Et avanthier.
Et le mois dernier. Et… bref vous êtes
sacrément relou.

Beauté

Le ministère de la Défense a appelé.
Il aimerait vous récupérer… (parce que
vous êtes un avion de chasse poh poh poh !)

Taureau

Amour

Taureau, ça rime avec « libido à
zéro ». Si ça, c’est pas un hasard hasardeux…

Gloire

Dans la vie, vous êtes l’équivalent
de cette tartine qui tombe du côté beurré
sur le tapis.

Beauté

Conspiration Illuminati ou non,
l’été est terminé et vos aisselles sont pourtant
toujours aussi mouillées.

Gémeaux

Amour

Vous n’avez pas la langue dans
votre poche ! (mais vous la fourrez un peu
trop dans toutes les bouches qui passent)

Gloire

N’oubliez pas cette phrase profonde
de Lauryne dans Loft Story : « Un lama, c’est
comme un kangourou. Sauf que ça crache. »

Beauté

Un contrôleur vous virera du bus
ce week-end. En cause ? Votre amour pour
le cassoulet et ses terribles conséquences.

Cancer

Amour

Vous faites des rêves érotiques
avec Kev Adams. Remettez-vous en question.

Gloire

Force ; est, de constater. que vous ?;?
avez…un gros,,, souci avec la : ponctuation

Beauté

Cessez de ne voir que vos petits défauts. Y a pire : vous pourriez avoir la voix
de Christophe Maé par exemple.

Lion

Amour

Les gens aiment les chiens, mais
faire pipi dans la rue et vous frotter à leur
jambe ne changera rien dans votre cas.

Gloire

Comme le dit le dicton, « Mieux
vaut passer son examen que repasser son
eczéma ». A+ !

Beauté

Fréquentation en hausse dans
votre slip à compter de samedi.

Vierge

Amour

La vie est cruelle. Sentimentalement,
vous êtes une piñata : toujours à vous
faire secouer dans tous les sens.

Gloire

La vie, c’est comme du saumon
périmé : pas toujours rose. A+ !

Beauté

La constellation du Léo Ferré vous
rappelle qu’avec le temps va, tout s’en va. (y
compris votre sex appeal)

Balance

Amour

Vous êtes aux
relations amoureuses ce que Bernard
Henry-Lévy est aux reporters de guerre.

Gloire

Félicitations, vous atteignez
10/10 sur l’échelle du malaise.

Beauté

Vous sentez la ciboulette. Et
c’est dégueulasse.

Scorpion

Amour

Quand ça veut pas, ça veut pas.
Et avec vous, ça veut pas.

Gloire

En raison de l’influence néfaste
de Vénus sur le quadrilatère nord-est, vous
vous ferez attaquer par un caniche. Ce qui
est franchement la honte…

Beauté

… D’autant que vous avez de
surcroît le même poil qu’un caniche.

Sagittaire

Amour

Y a plein de poissons dans votre
aquarium. (oui, on insinue que vous êtes lubriiiiques)

Gloire

Arrêtez de pousser mémé dans les
orties. Elle ne vous a strictement rien fait.

Beauté

L’étoile polaire en alignement avec
Pluton rappelle que le monosourcil revient à
la mode. Rien n’est perdu pour vous.

Capricorne

Amour

On ne veut surtout pas vous pourrir
la semaine, mais n’oubliez pas que votre
ex va potentiellement se reproduire un jour.

Gloire

N’oubliez jamais ce conseil : il ne faut pas faire confiance à un coiffeur chauve.

Beauté

Galipettes, ça rime avec raclette.
Votre mois de décembre sera donc fait de ça !

Verseau

Amour

Le printemps a beau être fini
depuis longtemps, ça ne vous empêche pas
de continuer à butiner absolument partout.

Gloire

Ce qui est pas mal avec vous, c’est
que vous touchez le fond mais vous continuez
à creuser.

Beauté

pOR »uiiiiiitgjpojeuh^’ » »ih’lihlvhilm
jhtùoMUE (désolé mon chat a marché
sur mon clavier)

Poissons

Amour

Vous êtes la moule de l’amour.
Toujours accroché(e) au rocher du Sentiment,
les tempêtes ne vous font pas peur.

Gloire

Vous faites un(e) parfait(e) cénobite.
(et vous allez chercher sur Google ce
que ça veut dire)

Beauté

Evitez de porter un col roulé. Ça
vous fait plutôt ressembler à une Knack qui
dépasse d’un hot dog.


Image de macrovector sur Freepik

Top 10 : les grands noms tourangeaux de la BD

Ils bullent, ils bullent… Retour sur dix dessinateurs de bande dessinée, des bédéistes bien de chez nous, tout droit issus de Touraine.

TITWANE

Pierre-Antoine Thierry (Titwane pour les bédéphiles) officie dans le genre de plus en plus prisé du reportage dessiné. Et il y excelle ! De la brigade des mineurs au porte-avion Charles de Gaulle en passant par l’Elysée, il croque avec acuité le monde qui nous entoure.

Loisel, posé près d’Amboise

Wow ! Le saviez-vous ? Bon, ça fait un moment déjà que Régis Loisel a élu demeure du côté d’Amboise (2019 exactement), mais on avoue qu’on ne s’en remet toujours pas. Le monsieur est tout de même un des très grands dessinateurs de la BD hexagonale : Peter Pan, La Quête de l’Oiseau du Temps, Magasin Général… Et il reste prolifique, puisqu’il vient de sortir le tome 3 de Un putain de Salopard : Guajeraï (dessins de Loisel et scénario de Pont, éditions Rue de Sèvres).

Turalo alias Eric Dérian

Compère de Larbier sur les albums Blagues belges, il est tout autant dessinateur que scénariste-auteur. Il est même prof, puisqu’il a dirigé un temps l’académie de BD Brassart-Delcourt. Il a encore changé de casquette en devenant responsable d’édition chez Phileas, tout en restant les pieds en Touraine.

Larbier, le papa des Petits Mythos

Vous (ou vos enfants), vous adorez redécouvrir la mythologie gréco-romaine avec les albums des Petits Mythos ? Eh bien leur papa est tourangeau ! Philippe Larbier a plus d’un album à son actif, et plus d’un style sous son crayon. Dessin de presse, Journal de Mickey, et en albums BD la série Ninja (scénarii et dessins) ou Le chevalier de Maison-Blanche (pour le scénario) … Et donc, ces Petits Mythos nés en 2015 dans le cerveau de Cazenove et sous le crayon de Larbier, qu’on ne se lasse pas de feuilleter.

Relom

Passer par Fluide Glacial, ça vous marque un CV et une identité. Depuis, le Tourangeau Relom a ajouté à son talent pour le dessin une belle expérience de scénariste, avec notamment Les veuves électriques dont il signe le scénario alors que Damien Geffroy est au dessin. Et vous savez quoi ? Le 2e tome est sorti l’été dernier !

Crip : sur les pointes

Pointes de stylo ? Ou pointes de danse classique ? Les deux mon capitaine, puisque Crip est le dessinateur de la série d’albums Studio Danse, aux éditions Bamboo. Une aventure qui dure : déjà 13 albums pour les petites héroïnes imaginées par le duo de scénaristes BeKa et ce dessinateur de chez nous.

Antoine Aubin derrière Blake et Mortimer

Reprendre les célèbres Blake & Mortimer ? Pas simple, mais Antoine Aubin relève le défi de se mettre au dessin pour faire vivre les scénarii de Jean Van Hamme depuis La porte d’Orphée. Et pour le tome 29 qui sort ce 25 novembre, c’est Jean-Luc Fromental qui est au scénario, et notre Tourangeau au dessin pour Huit heures à Berlin.

Terreur graphique

Pourquoi ce nom alors qu’il est loin de faire peur ? Installé à deux pas de l’Atelier Pop à Tours, Terreur Graphique a le trait piquant et l’humour noir (à moins que ce ne soit l’inverse ?). Ce qui lui fait peur en ce moment dans les pages de Libé, c’est l’avenir de la planète, le climat, toussa toussa. D’ailleurs on le retrouve dans l’équipe qui a concocté Maroni, album collectif autour du fleuve Maroni, paru cette année aux éditions Futuropolis.

Mayeul Vigouroux

Dans La Manticore, Mayeul Vigouroux nous conte l’histoire d’un roi qui décide de faire passer sa petite fille qui vient de naître pour un garçon, afin de lui éviter le courroux de son épouse misogyne. Une histoire de quête d’identité qui résonne sans nul doute avec le parcours de l’illustratrice.

Simon Hureau

Il n’est pas à Tours mais dans les environs, à la campagne… Et on comprend pourquoi en lisant L’Oasis, publié en 2020 chez Dargaud : il nous y raconte l’aventure de son jardin, pour un grand bain de nature ! Changement de décor avec le plus récent Sermilik, là où naissent les glaces, direction la banquise !

Maud Martinez / Photo ouverture : FreePik

Horoscope WTF du 23 au 29 novembre 2022

Pas de chance pour les Taureaux cette semaine qui seront le signe le moins aimé de notre astrologue. Mais qui aime bien châtie bien. Ou charrie bien, on ne sait plus.

Bélier

Amour

Un match Tinder avec Jean Lassalle
remettra en question toute votre vie
amoureuse.

Gloire

On vous a déjà dit que ça rendait
sourd. (et avez-vous remarqué comme vous
étiez sourd(e) comme un pot ?)

Beauté

Les auréoles sous les bras, c’est
gênant. Vous en savez quelque chose.

Taureau

Amour

Chaque jour
est un nouvel échec sentimental. Voyez le
positif : au moins, vous êtes constant(e) !

Gloire

Naaan, mais tu comprends,
je suis hypersensiiible… » Non, non, vous
êtes juste hyperchiant(e).

Beauté

Bonne nouvelle tout de
même, puisque Disney vous contactera
pour le rôle de Chewbacca dans le
prochain Star Wars.

Gémeaux

Amour

Vénus et le trigone de l’étoile polaire
éclaircissent votre ciel amoureux. (ça ne
veut rien dire, mais on s’en tape)

Gloire

Il y a deux choses chiantes sur
Terre : discuter avec les Gémeaux et le fait
que gaufre ne s’écrive pas avec deux F.

Beauté

Prenez un suppositoire de second
degré avant de vous coucher, ça vaut mieux.

Cancer

Amour

A force de plonger dans ses yeux,
vous allez boire la tasse. Ne faites jamais
confiance à l’amour.

Gloire

Vous préférez une petite qui fait
rire plutôt qu’une grande qui fait pleurer.
(on parle de votre meilleure amie, TOUT
DOUX LES LUBRIQUES)

Beauté

Vous êtes un soleil, vous êtes extra,
la Beauté incarnée et… oupsi pardon, c’était
destiné aux Poissons, ça.

Lion

Amour

Vous rencontrerez l’amour de
votre vie… qui dira « comme même ». À
vous de voir si vous tentez le coup ou si vous
l’encastrez.

Gloire

Vous avez un peu trop confiance en
vous en ce moment. Calmez-vous et repensez
à tous vos échecs.

Beauté

Une étude lituanienne démontre
que les bons coups ont généralement les cheveux
blonds. A+.

Vierge

Amour

Vous êtes un peu le Didier Raoult
des relations amoureuses : autant adulé que
controversé.

Gloire

La loi de Murphy dit : « S’il existe au moins 2 façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément
quelqu’un pour emprunter cette voie. » Bah ce quelqu’un, c’est vous.

Beauté

Vous êtes gaulé(e) comme une
chips, mais on vous aime.

Balance

Amour

Jadis, vous étiez vraiment fortiche
sous la couette. Mais c’est fini, les Trente Glorieuses…

Gloire

Ah bah tiens, votre portefeuille est
en récession lui aussi…

Beauté

On n’a plus d’autres vannes sur
l’économie… Alors sachez simplement que
vous êtes le plus beau signe de la Terre.

Scorpion

Amour

Quelqu’un vous adule en secret…
(mais on vous le dira la semaine prochaine,
car là j’ai pas l’temps)

Gloire

Faute de grives, on mange des
merles. Mais vous vous en foutez, vous
bouffez tout.

Beauté

Votre prénom est vraiment laid,
mais vous êtes hyper canon.

Sagittaire

Amour

Les illuminations de Noël en
ville, c’est pour bientôt. Mais la vraie lumière,
c’est vous. Car vous illuminez nos
vies. MOOOOH !

Gloire

Petit papillon deviendra grand.
Mais pour l’instant, vous êtes bloqué(e) au
stade de la larve.

Beauté

Vous êtes daltonien(ne) ou vous
choisissez vraiment ce genre de fringues ?

Capricorne

Amour

Essayez de copuler avec un(e)
Sagittaire. Ils sont souvent seuls, les pauvres…

Gloire

Méfiez-vous du karma. (oui, vous
êtes dans le caca…)

Beauté

Capricorne rime avec Elisabeth
Borne. Ce qui tombe bien, vous avez le même
charisme.

Verseau

Amour

Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…

Gloire

Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…

Beauté

Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…

Poissons

Amour

Baisser le chauffage cet hiver vous
fait peur ? Pas d’inquiétude, quand on connaît
la chaudière que vous êtes.

Gloire

M’en tape.

Beauté

Pour cette partie, z’avez qu’à regarder
ce qu’on disait aux Cancers.

La cuisine du monde revisitée par Marie Paulay

#VisMaVille Marie Paulay est cheffe, à la tête du restaurant La Petite Cuisine, à Tours. Une table devenue vite réputée avec une cheffe inventive et passionnée.

Salade de cabillaud et crevettes à la mangue, saveurs thaï ; saumon gravlax, anguille de Loire et labneh wasabi ; tataki de bœuf algues wakamées ; omelette japonaise et trompettes : les plats sortent du comptoir selon un ballet parfaitement orchestré entre Marie Paulay, la cheffe de cuisine, et Agathe Aloin, au service.

Depuis cinq ans, elles partagent l’aventure de La Petite Cuisine, rue Voltaire. Marie Paulay a salarié Agathe Aloin après avoir tenté une première expérience dans une Petite Cuisine plus réduite, juste à côté rue Berthelot. Après des études de juriste, elle décide de suivre, à 26 ans, un CAP accéléré en cuisine au lycée Bayet, avec l’idée d’ouvrir des chambres d’hôtes en fin de carrière.

Ce sera finalement l’inverse. Après des stages à l’ONU et au ministère des Affaires étrangères, elle préfère rentrer dans sa Touraine natale. Le droit français ne l’intéressant pas, elle se tourne alors vers sa passion, la cuisine, et ouvre en 2011 son premier restaurant.

Très tôt, la cuisine du monde l’a inspirée. Vers 12 ans, après avoir goûté un bœuf au paprika et à la marjolaine tchèque, elle se met aux fourneaux dans l’intention de reproduire ce plat. Aujourd’hui, elle affectionne la cuisine thaï, japonaise, libanaise… la cuisine du monde en général. « Je m’intéresse aux cultures et la cuisine est un moyen de réunir les gens malgré les différences de religions. J’ai toujours voulu faire quelque chose pour aider les gens », assure la juriste en droit international. « Mon but est de m’approprier la cuisine du monde, d’en comprendre les codes et d’essayer de la sublimer à ma façon. »

Sa soupe miso 100 % locale ou son poulet à l’orientale mélangeant les goûts syrien, libanais et mexicain en sont la preuve. La cheffe prône une cuisine saine et diététique, elle gramme ses quantités en fonction des apports alimentaires et refuse le gaspillage. « C’est pour cela que mes plats contiennent peu de viande et des portions normales. Je préfère resservir les bons mangeurs », explique Marie Paulay.

En cuisine du mercredi au vendredi, midis et soirs, elle organise également des soirées privées et s’occupe le lundi de la comptabilité et de l’administratif, le mardi des courses et de la mise en place pour la semaine.

Sa fonction de cheffe d’entreprise prend de plus en plus de place : elle gère à présent quatre salariés avec, depuis l’année dernière, le Potager contemporain du CCCOD et la restauration du Grand Théâtre pour lesquels elle est associée à Stanislas Roy. Une inclinaison vers des lieux de cultures logique pour elle. « J’ai ainsi accès à la culture, comme je n’ai plus beaucoup de temps libre avec mon travail. » Ce n’est donc pas un hasard si les tableaux d’Aurélia Vissian, installés sur les murs de son restaurant, accompagnent son inspiration de cheffe dans son quotidien.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Jeux de société : les entreprises tourangelles s’y mettent aussi

Il y a bien longtemps que le jeu est sorti du cadre du simple amusement domestique. Au niveau personnel, cette activité permet de recréer des liens, de partager et de découvrir plein de choses. Autant de bénéfices qui peuvent s’avérer très utiles dans d’autres secteurs. Le jeu a donc investi l’univers de la santé et, notamment, de la santé mentale. Mais il s’est aussi installé avec succès dans le monde de l’entreprise. Exemples in vivo avec des expériences tourangelles.

« Lorsqu’on joue, on se laisse aller, on s’oublie et notre personnalité s’exprime. Alors pourquoi ne pas mettre cela au service de l’entreprise ? ». Olivier Chanry, déjà éditeur de jeux historiques avec sa société Asyncron basée à La Riche, a donc lancé un nouveau projet : Team in Vitro. Une offre destinée aux entreprises en mal de bonnes idées pour leurs team-building.

Les premières séances d’afterwork autour du jeu Tchat Box imaginé par Guillaume Gleize et édité par Olivier sont prometteuses : chacun parle de soi, même les timides, et les participants font connaissance en douceur, dans la joie et la bonne humeur.

Pour le chef d’entreprise, les prochaines étapes passeront par l’utilisation des jeux Call Me Cthulhu et Nosferatu, avec un meneur de jeu de l’équipe de Team in Vitro pour rythmer la partie. Et une prestation autour du jeu historique Defcon 1, avec recadrage du scénario par l’auteur pour l’adapter aux problématiques spécifiques identifiées par un psychologue d’entreprise, qui observera la partie !

L’équipe de In Vitro précise : « Il faudra savoir mettre en œuvre et suivre une stratégie de groupe. Chaque équipe sera assistée par un aide de camp permettant d’entrer directement dans le jeu sans connaissance préalable. » (Photo http://www.team-in-vitro.fr)

Au bar à jeux le Cubrik, à Tours, François Hotton et Sylvain Petitprêtre ont aussi en préparation une prestation spéciale pour entreprises : un déjeuner du midi pimenté de parties de jeux de société. Du côté d’Arkham Studio (entreprise mère de l’éditeur Arkham Society), Tristan Boschet a les arguments pour convaincre : le directeur commercial propose aux entreprises des outils attractifs et sur mesure pour de la formation, « avec un meilleur taux de compréhension, de mémorisation et d’adhésion que sur une formation traditionnelle ».

Et dans le cadre d’un événement d’entreprise, le jeu est une option innovante qui permet encore aujourd’hui de se distinguer des concurrents. En plus de ses propositions digitales, Arkham fabrique ainsi des jeux de plateau, livrés clés (et règles) en main au client qui y retrouve une manière agréable de faire passer des messages à ses équipes. Que ce soit pour parler accidents du travail à la Carsat, ou sécurité et datas center chez OVH. Faire passer des messages, servir à cultiver l’esprit d’entreprise…

S’éloigne-t-on de l’essence-même du jeu telle que définie par tonton Larousse ? Une « activité (…) non imposée, ne visant à aucune fin utilitaire, et à laquelle on s’adonne pour se divertir, en tirer un plaisir ? » À vous de nous le dire.

M.M.

Horoscope WTF du 16 au 22 novembre 2022

Cette semaine, on tape sur les Verseaux. Mais que les autres ne se réjouissent pas trop vite : c’est également leur fête !

Bélier

Amour

Difficile à croire et pourtant, vous
serez embarqué(e) par un extraterrestre qui
vous fécondera. Comme quoi, la vie parfois…

Gloire

L’avantage dans tout ça, c’est que
vous ferez un tour en soucoupe volante.
Plutôt cool, vu que vous n’êtes déjà même
pas foutu(e) de rouler à vélo.

Beauté

Tatouez-vous cette phrase du
film Dikkenek sur la fesse : « Va t’faire refaire,
alien ! »

Taureau

Amour

Le dernier film que vous avez
vu résumera votre vie sexuelle du moment.

Gloire

Allégorie de votre vie ? Ce moment
où on s’aperçoit qu’il ne reste plus qu’une
feuille de PQ après un poulet au curry.

Beauté

Les gens vous rappelleront
qu’Halloween est fini. Malheur, il s’agit véritablement de votre visage et de vos habits
de tous les jours.

Gémeaux

Amour

Comme les Taureaux ci-dessus
(flemme, désolé)

Gloire

Pas trop le moral cette semaine ?
Pensez aux fêtes et rassurez-vous : Papa Noël
ne va pas oublier votre petit slip en cuir sous
le sapin.

Beauté

Le haut, ça va ; le bas, bonjour
les dégâts !

Cancer

Amour

Que dalle. Et ce, jusqu’en février.

Gloire

Les gens ne méritent pas votre
admirable présence. Vivez seul(e) et nu(e)
sous votre couette en mangeant de la raclette.

Beauté

Quand vous souriez, vous ressemblez
à un béluga.

Lion

Amour

Comme on dit, il faut goûter à
tous les fruits de la corbeille pour savoir
lequel on préfère. (Vous êtes très doué(e)
dans cet exercice)

Gloire

Ne courez pas après vos rêves. Vous êtes trop lent(e) de toute façon.

Beauté

De dos, vous ressemblez à une saucisse.
Mais à une petite saucisse mignonne.

Vierge

Amour

Gros flirt prochainement avec
un(e) Capricorne. Les seuls qui peuvent
vous blairer.

Gloire

Si vous étiez aussi cool que vous le
prétendez, vous arriveriez à dire « La loutre
s’outre sur une poutre » cinq fois d’affilée.

Beauté

Mauvaise nouvelle semaine, vous
sentirez très fort le poney-club de la bouche.

Balance

Amour

Le Balance est comme un tirefesses
au ski. Insaisissable et galère à choper
du premier coup.

Gloire

Votre avenir est bouché. Devenez
charcutier. (AHAHAHAHA triple lol)

Beauté

Rien ne vaut un(e) Balance nu(e).
Surtout vous. Graouuuuu !

Scorpion

Amour

Novembre rime avec antichambre
et gingembre. Débrouillez-vous avec ça.

Gloire

La constellation de l’étoile polaire
et Pluton en astral sud-ouest ne peuvent pas
vous blairer. Attention quand vous sortirez…

Beauté

Bah la beauté, c’est éphémère,
pleurez pas.

Sagittaire (cette semaine, love sur vous)

Amour

Vous êtes comme ce vieux slip
moche préféré : un peu ridicule, mais qu’estce
qu’on vous aime et qu’on tient à vous !

Gloire

À quand une statue à votre effigie
place Jean-Jau ? LE PEUPLE VEUT
SAVOIR !

Beauté

Même Gilbert Montagné vous
trouve superbe.

Capricorne

Amour

Sous la couette, vous êtes aussi
vivace qu’un bout de bois.

Gloire

Le sachiez-tu ? Les Capricornes ont
beau être canons, ils sont les plus hypocrites
du thème astral.

Beauté

Si sexy et pourtant si bête…

Verseau

Amour

Oui, ça irait
mieux sans votre complexe d’Œdipe …

Gloire

Rien de spécial cette semaine.
Tout comme ce mois-ci. Et comme votre
année. Bref, comme votre vie entière en
fin de compte.

Beauté

Qui suis-je ? Quel est le sens
de la vie ? Pourquoi les Gémeaux sententils
autant des pieds ? Toutes ces questions
existentielles sans réponse…

Poissons

Amour

Google est votre ami. C’est le seul
d’ailleurs.

Gloire

Vous parlez en « franglais ». Les
gens vous détestent, donc. Et ils ont bien
raison.

Beauté

Belle semaine, puisque vous faites
des prouts en ré mineur. Et c’est vraiment joli.

La folie des jeux de société à Tours : 1 001 façons de s’amuser

Le monde du jeu de société n’a pas attendu le Covid pour séduire de plus en plus de Français, sur un marché en croissance constante. Plongée dans le monde tourangeau des jeux, où chacun joue sa
partie.

Jeudi soir, Tours centre. Dans les canapés du bar le Jeu du Sort, une bière à la main, Thomas, Kevin et leurs amis viennent de se retrouver. À un moment ou à un autre, c’est sûr, ils sortiront un jeu de société : « On s’est rencontrés grâce aux soirées Loup-Garou du mardi soir, ensuite on s’est aussi retrouvés sur les soirées quiz, et on est devenus amis », raconte Thomas. Certains membres de la bande sont même devenus animateurs de ces parties où les joueurs doivent démasquer parmi eux le(s) loup(s)-garou(s) qui déciment le village.

Pour Fernando, attablé au Cubrik, ce n’est que la deuxième visite dans le bar à jeux de la rue du Change : « J’ai beaucoup aimé l’ambiance la dernière fois, et le fait qu’une personne t’explique les jeux. » Pour ce soir, ce sera Schotten-totten, un affrontement de clans écossais.

Au Cubrik, à Tours, c’est le paradis pour les amoureux de jeux de société ! (Photo archives NR)

« Une personne qui n’aime pas les jeux de société, ça n’existe pas ! C’est juste qu’elle n’a pas encore trouvé le jeu qui lui convient ! ». Et Justine, sommelière des jeux, est justement là pour ça : aiguiller les clients vers un jeu sympa, adapté à leurs envies. Compétitif ou coopératif ? À deux ou à plus ? Pour s’amuser ou pour réfléchir ? Pour un quart d’heure ou une heure ? Ce poste de sommelière des jeux est rare en France (à notre connaissance, seul un bar lillois propose ce service). Mais il apparaît pourtant essentiel, quand on découvre le monde du jeu de société.

Au Cubrik, 540 jeux sont disponibles ; au Jeu du Sort, environ 300 ; dans les boutiques du centre-ville (Sortilèges ou la Règle du Jeu), on tourne autour de 1 500 jeux de société en magasin, tandis qu’à la ludothèque de la Maison des Jeux de Touraine, on en trouve 2 500. Les chiffres donnent le tournis, et ce n’est pas fini ! Chaque année, en France, on dénombre un millier de nouveaux jeux de société !

Et le marché se porte bien : selon l’Union des Editeurs de Jeux de Société (UEJ), le secteur pesait 360 millions d’euros en 2021, avec une croissance de 11 % par rapport à l’année précédente.

Le Covid a-t-il provoqué ce boom ? La tentation de répondre oui est grande, mais pour Guillaume Callot, du magasin spécialisé Autour des Jeux, à Tours Nord, la réponse n’est pas si évidente : « Durant les confinements, les familles ont vite trouvé les limites du numérique ou de la télé. Mais la tendance existait déjà depuis une dizaine d’années : l’envie de se retrouver dans un moment vrai, autour d’une table, en famille ou entre amis. »

Benoît Houivet, de la boutique Sortilèges, remercie aussi les médias (de rien !) qui ont braqué leurs projecteurs sur les jeux et ont contribué à l’effervescence de 2020-2021. Des sites internet comme BoardGameArena (BGA pour les intimes) ont aussi permis à certains de découvrir des jeux pour ensuite venir les acheter en boutique. Verdict : les banquiers qui avaient rechigné à valider et financer le concept du Cubrik comme bar culturel où l’on peut boire, manger et jouer s’en mordent peut-être les doigts aujourd’hui !

Cette profusion de jeux est-elle une bonne chose ? Chez Sortilèges, on a agrandi l’espace de stockage de la boutique. Pour Stéphane Jamin, salarié de la Maison des Jeux de Touraine, cette profusion rend aussi les choix difficiles car on ne peut pas tout acheter. Et pour les auteurs, il est encore plus difficile de se faire une place !

Fabien Riffaud, comme beaucoup d’autres, ne vit pas complètement de ses jeux, malgré de chouettes coréalisations avec Juan Rodriguez comme Les Poilus, Décrocher la Lune, et bientôt Silex and the City. « C’est comme le monde du livre : beaucoup de gens écrivent, mais peu sont publiés, et très peu en vivent ! Ils sont une dizaine à peine en France », commente en souriant l’auteur.

Connaître des éditeurs et participer aux festivals spécialisés, c’est donc la clé pour percer ! Malgré la forte concurrence, de nouveaux projets voient le jour en Touraine, comme le nouvel éditeur de jeux Arkham Society. François Leognany et François Hotton, spécialistes ès jeux de société, éditeront leurs premiers jeux Poucave et Lucky Bastard au printemps prochain, avant de se faire une place sur le marché avec une innovation : un jeu hybride entre jeu de société et jeu de rôle, fin 2023. Pour y jouer, on vous donne donc rendez-vous dans quelques mois dans les boutiques spécialisées, ou les nombreuses ludothèques et associations ludiques de la région !

Maud Martinez / Photos : freepick, adobe stock

Agnès Caillieux, aide à domicile à Tours : « On s’attache forcément aux gens »

#VisMaVille Agnès Caillieux est aide à domicile à Tours. Un métier varié, qui au-delà des courses et du ménage, représente parfois le seul lien social maintenu avec des personnes âgées.

Leurs mains sont serrées et les sourires s’échangent. Les deux Scorpions de signe plaisantent sur leur anniversaire à venir sur un ton enjoué. Mme Deveau fêtera ses 90 ans, Agnès Caillieux ses 59 ans. La seconde est l’aide à domicile de la première depuis qu’elle exerce à l’association d’Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR 37).

Derrière ces quatre années et demi, deux heures passées ensemble les lundis et jeudis, se dessine une complicité évidente. « On s’attache forcément aux gens, je pense à eux même en dehors de mes visites », révèle Agnès Caillieux qui s’est reconvertie après 30 ans à travailler comme gestionnaire de stock à la pharmacie mutualiste.

Elle s’occupe à présent d’une dizaine de personnes, souvent âgées, dans les quartiers de Beaujardin, Bouzignac et de la rue Vaillant, à Tours. De 30 minutes à 2 h 30, le temps consacré aux personnes est flexible selon les besoins. « Cela va de la toilette du matin, à la préparation des repas en passant par le ménage, les courses, bref toutes les tâches qu’on a besoin de faire chez soi », détaille l’aide à domicile.

Au-delà de ces missions bien connues, s’ajoutent des petites choses du quotidien comme changer une ampoule, voir pourquoi la télé ne marche pas, un peu de couture. Agnès peut également accompagner les personnes chez le médecin, au marché, en promenade ou apporter son aide lors de la déclaration d’impôts. Mais c’est surtout le temps passé à créer du lien, à « papoter » comme elle le dit, qui est important.

Agnès a d’ailleurs pris ses habitudes, sur son temps personnel, le mardi midi chez un papy de 94 ans. « Je lui cuisine du poisson, ce qu’il préfère, et partage le repas avec lui. » Car certains sont seuls, d’autres entourés, certains malades, d’autres mieux portants, les situations se révèlent très différentes. Pour Agnès Caillieux, l’essentiel est l’attention portée aux autres. « Ces petites choses qui font plaisir. »

Le tout, avec discernement. « On rentre dans l’intimité des gens, il faut s’adapter à leur environnement. À nous de voir ce qui est faisable et quels sont leurs besoins. » Le métier d’aide à domicile, longtemps cantonné dans les esprits à la femme de ménage fait, depuis la crise du Covid, enfin figure de métier utile. « Tant mieux même s’il n’est toujours pas bien valorisé », assure Agnès Caillieux.

Si elle est passionnée par son métier, elle ne nie pas les difficultés. « Tout n’est pas rose, on voit des choses difficiles, on est souvent confrontés à la mort. Et puis, c’est un métier souvent pénible, le mal de dos, même si aujourd’hui, nous avons du matériel adapté. C’est plus compliqué pour celles qui travaillent en milieu rural et qui ont de la route à faire. »

Elle, de son côté, continue à « s’éclater comme une folle ». Bientôt à la retraite, elle n’envisage pas de couper net pour autant et va poursuivre par des extras à l’ADMR. « Je prendrai toujours de vos nouvelles », dit-elle, rassurante, en se tournant vers Mme Deveau.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 9 au 15 novembre 2022

Ceci est un horoscope, où tout est vrai. Je répète : où tout est vrai… Ou presque.

Bélier

Amour

Le sachiez-tu ? La punaise de lit
peut s’accoupler jusqu’à 200 fois par jour.
Soit 200 fois plus que vous.

Gloire

La nuit, vous êtes du genre à
dire : « Eh ? Tu dors ? ». BANDE DE RELOUS,
A VOTRE AVIS ?

Beauté

Vous pensiez avoir une belle
voix suave ? Loupé, la constellation du
Christophe Maé vous rappelle qu’elle est
agaçante au possible.

Taureau

Amour

La vie est dure, mais ainsi faite :
vous vous rendrez compte que votre passion
pour l’échangisme doit en fait se faire
à deux.

Gloire

Non, vous n’êtes pas si intelligent(e). Ce sont juste les autres qui sont
encore plus stupides.

Beauté

Vous avez un ÉNOOORME
défaut. C’est celui d’être trop canon pour
ce monde… krrrkrr

Gémeaux

Amour

Ouais, ouais… riez, riez. On
verra si vous rigolerez toujours dans 9
mois…

Gloire

Jour férié le 11 novembre, parfait
pour faire le pont. Sauf qu’avec vous,
c’est carrément un viaduc, feignasse que
vous êtes.

Beauté

Vous pandiculez de manière
bien trop ostentatoire.

Cancer

Amour

La personne à votre droite fantasme
secrètement de vous voir en string
en cuir. #secret

Gloire

Vous pourriez être fort productif/
ve cette semaine. Mais malheureusement,
vous êtes en train de lire cet
horoscope débile.

Beauté

N’oubliez pas que le masque
n’est plus obligatoire. Ce qui était bien
pratique pour cacher vos gros mickey
dans le nez.

Lion

Amour

Votre appétit sexuel n’a aucune
limite. Tout doux, les baraques à frites !

Gloire

En ce moment, vous avez autant
de charisme qu’un caillou. Ce n’est pas très fun de traîner avec vous.

Beauté

Vous avez les panards poilus.
Mais c’est la mode chez les Hobbits.

Vierge

Amour

On appelle ça la famine. Vous
n’avez rien à vous mettre sous la dent.

Gloire

Vous êtes du genre à dire « J’y
go d’agneau » et « Santé… mais pas des
pieds ! ». Bref, les gens vous détestent. Et
ils ont raison.

Beauté

Tel le dauphin, vous faites
flipper.

Balance

Amour

Sinon, vous aviez déjà remarqué
que Balance était le signe le plus génial
de la Terre ?

Gloire

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Tant mieux, puisque vous êtes trop feignasse pour taper un sprint.

Beauté

Vous êtes gaulé(e) comme un
coton-tige. Attention, l’hiver approche.

Scorpion

Amour

Parfois, il faut oser changer de
vie. (mais essayez déjà de changer vos goûts
plus que douteux en matière de relations)

Gloire

N’oubliez pas cette citation-clé
de Van Damme : « La drogue, c’est comme
quand tu close your eyes et que tu traverses
la rue. »

Beauté

Grosse gastro pour tous les
premiers décans, allez c’est cadeau !

Sagittaire

Amour

Oubliez le CDI. L’amour est
éphémère, votre moitié se barrera tôt ou
tard.

Gloire

En intérim, votre bonne humeur
est toujours aussi temporaire.

Beauté

En CDD. Vous êtes sexy maintenant,
mais ça ne durera pas plus de 2 ans.

Capricorne

Amour

#InfoTMV Si vous recevez
autant d’appels lourdingues pour votre
compte CPF, c’est parce que vous avez un
jour plaqué quelqu’un par SMS. (donc bien
fait pour vous)

Gloire

En changeant 43 lettres à Capricorne,
ça fait « manger une raclette avec
l’astrologue de tmv ». Si ça c’est pas bizarre
!!! (magnez-vous de m’inviter)

Beauté

Drôle de semaine, puisque vous
rencontrerez un poney qui vous ressemble
comme deux gouttes d’eau.

Verseau

Amour

Paraît-il que l’amour est dans
le pré. Mais les bouses de vache aussi. Attention
où vous mettez les pieds.

Gloire

Vous n’avez pas trop le moral en
ce moment. Mais si ça peut vous rassurer,
on va bientôt tous mourir.

Beauté

Incroyable mais vrai : votre
carrure se rapproche de celle du Pelochelys
cantorii.

Poissons

Amour

La constellation de la Mylène
Farmer vous rappelle que sans
contrefaçon, vous êtes un jambon.

Gloire

Les bons comptes font les
bons amis ! Dommage, car vous n’avez
ni compte, ni amis.

Beauté

Vous êtes folle de la messe.
(c’est une contrepèterie, hein…)

Justine Canales : la Maison des femmes, « c’est un vrai enjeu de santé publique »

#VisMaVille Justine Canales est médecin légiste à l’Institut Médico-légal du CHRU de Tours. À la tête de la Maison des femmes, elle soigne la prise en charge des femmes victimes de violences.

C’est une entrée tout en discrétion, à l’entrée de l’hôpital Bretonneau. À l’image de Justine Canales, à peine 33 ans, et déjà responsable depuis plus d’un an de la Maison des femmes. « C’est un vrai enjeu de santé publique », justifie celle qui porte cette « mission », ferraille avec ses collègues pour trouver les financements permettant d’alimenter cette nouvelle structure.

Elle le confie, si elle a accepté ce portrait, c’est pour mettre en avant son service, pas sa personne.

La Maison des femmes, créée en juin 2021, réunit une équipe pluridisciplinaire pour une prise en charge complète des violences faites aux femmes. Peu à peu, l’équipe se structure : le docteur Canales a débuté seule, puis une sage-femme, une infirmière, une éducatrice pour jeunes enfants, l’ont rejointe. Bientôt deux postes de secrétariat et de psychologue compléteront l’équipe.

« Nous avons un petit budget, heureusement nous nous appuyons sur l’Institut médico-légal du CHU dont nous dépendons et des professionnels partenaires : hospitaliers, permanence juridique de France victime et du CIDFF, ateliers de socio esthétique et de karaté. Ici les femmes trouvent un lieu dédié qui n’existait pas auparavant. C’était le chaînon manquant, nous pouvons même organiser le dépôt de plainte grâce à nos relations avec la police », explique Justine Canales.

À 80 % sur ce poste, la docteure reçoit dans son bureau les victimes pour les premiers rendez-vous. « Je pratique un examen général médico-légal, constate les blessures physiques et psychologiques pour établir un certificat qui pourra servir ensuite à la victime pour faire valoir ses droits, puis on leur propose un parcours de soin adapté à chacune », détaille-t- elle. Tous les types de violences sont ici traités : physiques, psychologiques, sexuelles, mutilations, violences au travail…

La médecine légale a très vite été une discipline évidente pour Justine Canales. À la faculté de médecine de Tours, puis à son internat à La Réunion et au service de médecine légale de Montpellier, elle choisit ce métier utile et concret, qui apporte des réponses juridiques et un aspect thérapeutique pour la victime.

Elle rejoint l’équipe de Pauline-Saint Martin à l’Institut-médico-légal du CHRU de Tours en 2018. « On a l’image cinématographique du métier, mais la médecine légale c’est pratiquer des constatations de blessures sur la demande de la justice à 90 % sur des vivants. Les autopsies sur les morts ne représentent que 10 % de notre activité. C’est une discipline exigeante avec des responsabilités par rapports à nos écrits, et également très riche car à la frontière de la médecine, de la justice, de la toxicologie parfois. »

La jeune femme brune pétillante est également médecin légiste d’astreinte sur toute la région. Motivée et animée, elle ne lâche rien.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 19 au 25 octobre 2022

A part pour les Verseaux qui n’auront rien cette semaine (la flemme), voici l’horoscope WTF de tmv pour tous les autres.

Bélier

Amour

Vous voulez savoir si votre
ex pense encore à vous ? Envoyez EX au
61313. (et pleurez des larmes de sang, car
il/elle ne pense PLUS DU TOUT à vous !)

Gloire

« La fuite fait partie du combat. »
Une phrase rassurante pour les losers de
Béliers.

Beauté

Les gens ne vous font pas
confiance à cause de cette tronche de
spatule.

Taureau

Amour

Il y a deux choses infernales la
nuit : une seule narine bouchée et dormir
avec un(e) Taureau et leurs pieds froids
et poilus.

Gloire

Inscription à venir pour une
super colonie entre potes. Ou une coloscopie
entre potes. On sait pas, notre boule
de cristal est super sale.

Beauté

Evidemment que vous êtes
superbe, vous êtes Taureau !

Gémeaux

Amour

Tolstoï disait « Tout raisonnement
sur l’amour le détruit »…

Gloire

… Mais il disait aussi « Chérie,
tu sais où est passé mon slip préféré ? Tu
sais, le noir avec un liseret blanc ». Donc
bon, on s’en fout un peu.

Beauté

N’oubliez pas que le proverbe
dit qu’on a toujours besoin d’un plus petit
que soi pour lui péter la tronche.

Cancer

Amour

Faites un podcast sur vos folies
amoureuses. (qui durera 38 secondes du
coup)

Gloire

L’univers décrétera que vous
passez une trop bonne semaine. Vous
allez donc marcher dedans du pied droit.

Beauté

Paraît-il qu’un visage asymétrique
a du charme… Donc bon…

Lion

Amour

Vous n’allez pas tarder à vous
prendre un vent. Mais un gros, hein, du
genre maxi tornade dans la tronche.

Gloire

Prout discret prévu ce samedi
après-midi dans le tramway. Berk.

Beauté

Vous êtes beau/belle quand vous
réfléchissez… (c’est-à-dire pas souvent)

Vierge

Amour

L’alignement de Pluton et de Vin
Diesel fait de vous un fast & furious au lit.

Gloire

La vie est dure, mais ainsi va la
vie : dimanche, un dindon vous mangera
la main.

Beauté

Vous n’avez pas la langue dans
votre poche. Tant mieux, car ça doit faire
mal.

Balance

Amour

Vous cherchez l’ingrédient secret
de l’Amour… (ben en vrai, ça s’appelle
la thune et un beau fessier)

Gloire

La constellation d’Uranus vous
rappelle que ce mot sonne super bizarre
(et que vous avez l’esprit mal placé).

Beauté

Vous êtes magnifique ; pas
étonnant que vous soyez cacophobe.

Scorpion

Amour

Il y a 2 choses géniales dans
ce monde. La raclette et sortir avec un(e)
Scorpion. (MOOOH)

Gloire

On veut pas vous faire flipper,
mais un chef sur 100 est un sociopathe
en puissance. Et vous ?

Beauté

Vous irez chez le coiffeur et
vos ami(e)s vous diront « haaan ouiii, ça
te va trop bieeen ». Spoiler : c’est faux, ils
s’en contrefoutent de vous.

Sagittaire

Amour

Sagittaire qui rit, à moitié
dans ton lit. Ce qui n’arrive pas souvent,
vu que vous faites toujours la
gueule.

Gloire

Vous auriez pu être un(e)
pilote de course de folie. Mais vous
n’êtes même pas foutu(e) de faire un
démarrage en côte.

Beauté

Grosse fatigue. En ce moment,
vous ressemblez à un rat-taupe
nu au réveil. (oui, oui, allez chercher
sur Google Images)

Capricorne

Amour

La constellation du Nuttea
vous rappelle que vous rendez din-dindin
dingue quand vous avez votre poom
poom shooort.

Gloire

(si vous n’avez pas la référence
ci-dessus, c’est que vous êtes trop vieux.
Ou trop nuls.)

Beauté

L’étoile du Philippe Etchebest
montre que vous avez le rototo facile après
un repas.

Verseau (mais la flemme pour cette semaine)

Amour

Non.

Gloire

Rien.

Beauté

On s’en fout.

Poissons

Amour

Un(e) de perdu(e), dix de perdu(
e). Ensuite la tristesse, la solitude et la
lente et inexorable marche vers une mort
certaine. A+ !

Gloire

Vos collègues parlent dans votre
dos. Mais seul votre postérieur dodu et
tout rose leur répond.

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on
fait les meilleures confitures. Ce qui tombe
bien, puisque vous êtes un vieux pot.

Vacances d’automne : nos idées d’escapades pour tous les goûts

Le prix de l’essence (si vous en trouvez !) n’aide pas à envisager un déplacement en bord de mer. Profitons-en donc pour rester en Touraine ou aux alentours, avec une petite escapade à la journée. Et il y a de quoi faire !

D’après l’Agence Départementale du Tourisme, l’Indre-et-Loire compte pas moins de 2 000 km de voies cyclables (Loire à Vélo, mais pas seulement), et 6 800 km d’itinéraires pour la randonnée pédestre. Si l’envie de flâner ou de pédaler vous prend, vous avez donc de quoi vous occuper ! Idem pour les amateurs d’Histoire et de culture : pas de quoi s’ennuyer avec 34 châteaux, une centaine de caves touristiques, et des villages et villes aux labels variés. Beaulieu-lès-Loches, Luynes et Rochecorbon sont « Petites Cités de Caractère ».

Crissay-sur-Manse, Montrésor et Candes-Saint-Martin sont classés « Plus beaux villages de France », tandis que Chinon, Loches et Tours sont « Villes d’Art et d’Histoire ». Excusez du peu. Mais il y a fort à parier que vous connaissiez déjà tous ces coins et recoins (et si ce n’est pas le cas, c’est l’occasion d’aller les visiter !).

L’équipe tmv s’est donc décarcassée pour vous concocter des escapades sur mesure qui sortent de l’ordinaire, pour du cocooning, des expériences en famille, des alliances nature et gourmandises, ou des visites insolites… Laissez-vous guider !

A retrouver dans notre numéro 428, téléchargeable en cliquant ici !

 

Carambol-âge : psychologie et sociologie se penchent sur la question de l’âge

« Si on ne se rebelle pas à l’adolescence, on le fera plus tard. » L’âge, ça pique vraiment ? On a cherché du côté de la sociologie et de la psychologie…

Léa Raimon (cf. photo) est psychologue à Tours, où elle suit des adolescents, enfants et leurs parents. Le « quincado » est-il comme un ado ? « L’adolescence est un moment de changement : changement du corps, et des relations avec l’apparition des premières amours. C’est un âge où on se rebelle, car on s’individualise, on se détache de nos parents. C’est normal. Et si on ne se rebelle pas à l’adolescence, on le fera plus tard ! ».

Résultat, une belle crise de la quarantaine ou de la cinquantaine, avec divorce, achat d’une belle voiture et caprices en série. Les quincados ne sont cependant pas dans une crise passagère, selon celui qui a inventé le terme, Serge Guérin : « Pour résumer, des millions de 45-65 ans, qui ont parfois de grands enfants, voire des petits-enfants, se comportent en jeunes adultes trentenaires ou en joyeux “ jeunes ”. De la tenue au langage, en passant par les loisirs, les sports et les voyages, ou encore leurs relations avec les autres et leur manière de voir le monde, leur mode de vie est bien éloigné de celui de leurs parents au même âge » (Les Quincados, Calmann-Levy).

Et le regard d’autrui ?

Allongement de la durée de vie et recul de l’âge de la retraite n’ont-ils pas participé à cette transformation du mode de vie des quinquas-sexagénaires… et à notre manière de les voir ? Mais qu’on soit un papy dynamique ou non, les chiffres sont là. Ils avancent, les aiguilles de l’horloge tournent, bref, le temps passe, on vieillit.

Pour Léa Raimon, ces jeunes seniors d’aujourd’hui souffrent peut-être du regard d’autrui sur ce point : « Même si ces quincados ne se sentent pas vieillir, la société leur renvoie leur âge. » Or ces quincados, selon Serge Guérin, « veulent un libre arbitre de l’âge, c’est-à-dire décider de ce qui est bon pour eux, de ce qui leur plaît, sans se conforter à une image standardisée en fonction de leur état civil ». Euh… ce serait pas valable pour n’importe qui, à n’importe quel âge, ça ?

On a trouvé un slogan pour un effet anti-âge et liberté garanti, bien meilleur que toutes les crèmes antirides : À bas les normes, et vive la vie !

M.M.

Juliana Bakaman et Sandrine Vrignaud, les bras solidaires de l’université

#VisMaVille Juliana Bakaman et Sandrine Vrignaud sont bénévoles à l’association « Les Bonnes Mines ». À la faculté des Tanneurs, elles mènent des actions concrètes pour redonner le sourire aux étudiants en situation de précarité.

Ce vendredi midi, au premier étage de la faculté des Tanneurs, le frigo est déjà vide. Chantal et Sandrine, bénévoles de l’association Les Bonnes Mines arrivent avec le chariot rempli de nourriture pour le réapprovisionner en prévision des étudiants qui passeraient par-là, le ventre vide : tomates, concombres, courgettes, pêches, champignons et yaourts prêts à consommer, et accessibles à tous, sans justificatif et surtout totalement gratuits.

Depuis le début du mois de septembre, ce frigo solidaire, financé par le Centre Communal d’Action Sociale de la ville de Tours, est géré par l’association « Les Bonnes Mines ». Un collectif aux trente bénévoles né à la faculté des Tanneurs en février 2022 du constat de « la précarité galopante des étudiants. Les malaises vagaux se multipliaient, beaucoup ne mangent pas tous les jours faute de moyens », observe Sandrine Vrignaud, bibliothécaire aux Tanneurs et chargée de communication à l’association.

Elle bénéficie de son expérience dans des associations caritatives telles que « La Table de Jeanne Marie », tout comme Chantal Lefort, la présidente de l’association côté personnel de l’université. Le partenariat est établi avec les associations caritatives et deux boulangers qui font des dons, tout comme les membres de l’université.

L’originalité des « Bonnes Mines » est d’associer à égalité personnel de l’université et étudiants, sans hiérarchie. Juliana Bakaman est la co-présidente, étudiante en 3e année de psychologie. Arrivée de Guyane pour ses études à Tours, elle connaît aussi son lot de difficultés.

La précarité guette nombre d’étudiants, que ce soit au niveau de la nourriture, du logement ou de la santé, surtout depuis la crise du Covid qui les a privés d’emploi. « J’ai toujours voulu m’engager dans une association, participer à une fondation, quelque chose de nouveau. Avec Les Bonnes Mines, on crée du lien social avec les étudiants, ils se sentent considérés, moins seuls. Je le constate certains sont isolés, sans relation sociale, on crée ainsi un premier contact. »

La distribution alimentaire menée trois fois par semaine, avant le déjeuner, tout près de la passerelle des Tanneurs, est un succès. Environ 200 étudiants viennent s’y approvisionner toutes les semaines. Juliana a aussi développé son anglais car les situations difficiles concernent également les étudiants étrangers. « Je suis un peu devenue la traductrice », sourit la pétillante jeune fille qui aimerait devenir plus tard, après son master, psychologue spécialisée pour les enfants et adolescents. Comme une continuité de son attention envers les autres.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 12 au 18 octobre 2022

C’est l’heure d’une bonne dose d’astrologie avec l’horoscope WTF de tmv. Bonne chance à tout le monde, surtout aux Poissons qui sont cette semaine des Schtroumpfs.

Bélier

Amour

Rien dans l’frigo, rien dans l’slip
et rien dans l’cœur. Sale semaine pour vous.

Gloire

Courage, plus que 81 jours avant
2023. Qui sera une année tout aussi pourrie,
soit dit en passant.

Beauté

Donnez-moi un A, donnez-moi
un C, donnez-moi un N, donnez-moi un
É ! Ouaiiis, c’est le retour de l’acné pour
les Béliers !

Taureau

Amour

Qui est-ce qui va avoir une
suuuper semaine trop géniale car c’est
le signe astrologique le plus parfait du
moooonde ? … Eh bah c’est pas vous.

Gloire

Q.I en baisse. Force est de
constater que vous n’êtes pas la truite la
plus oxygénée de la rivière.

Beauté

En avril, ne te découvre pas
d’un fil. Mais on est en octobre, alors on
s’en fout : A POIL LES TAUREAUX !!!

Gémeaux

Amour

Vous êtes l’équivalent du trou
dans une raquette.

Gloire

En changeant 5 lettres à travail,
on obtient rhododendron. COÏNCIDENCE
? JE NE CROIS PAS.

Beauté

Ne complexez pas sur vos poignées
d’amour. Elles servent à vous porter
quand vous êtes bourré(e).

Cancer

Amour

Coucou les Cancers, on n’oublie
pas qu’en amour, vous êtes aussi sincère
qu’un député français. A+ !

Gloire

Petit conseil de bon aloi : « Besser
alt mit ehren, als jung mit schande » !

Beauté

La vache, c’est plus le melon que
vous avez là, c’est carrément la pastèque.

Lion

Amour

Tsss… faire l’amour en chaussettes
à votre âge… Pas trop honte ?

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui se
lèvent tôt. Donc pas aux grosses feignasses
comme vous.

Beauté

Cette semaine, vous souffrez
d’éréthisme. (et voilààà, les feignasses vont
aller chercher sur Google)

Vierge

Amour

Il y a de l’eau dans le gaz
avec votre amoureux/se. Par chance,
on n’aura bientôt plus de gaz non plus. Alors ma foi…

Gloire

Sale semaine en perspective,
puisque vous perdrez au bras de fer
contre Jamel Debbouze.

Beauté

Déduisez-en ce que vous
voulez, mais un proverbe camerounais
dit : « Un porc ne dit jamais qu’il a trop
de graisse. »

Balance

Amour

Y a rien qui va dans votre vie
sentimentale. Mais comme d’habitude, « c’est pas votre faaaaute » toussa toussaaaa.

Gloire

Pesticides, pollution, surconsommation…
Pour vous, l’avenir est dans
la raclette !

Beauté

Le temps passe, mais votre
charme reste intact. (pas comme les
Sagittaires. Jetez-leur des cailloux à ces
laiderons)

Scorpion

Amour

Question dilemme : vous préféreriez
embrasser Jean Castex sur la bouche
pendant 5 ans ou avoir le visage de Ribéry
pendant 1 an ?

Gloire

La vie est un long fleuve tranquille.
Sauf pour vous : c’est comme si vous
ramiez avec deux grosses saucisses.

Beauté

Achetez-vous ENFIN un
cache-tétons, par pitié.

Sagittaire

Amour

Votre fruit à vous n’est absolument
pas défendu. Bande de lubriques.

Gloire

Semaine foutue, puisque le
livreur passera vous donner votre colis
important entre lundi 12 h 39 et samedi
8 h 22.

Beauté

Achetez-vous des genoux. Les
vôtres sont moches.

Capricorne

Amour

En secouant fort le mot « étalon
», on obtient « sans talent ». Posez-vous
les bonnes questions.

Gloire

Osez faire ce que personne n’a
jamais osé : poussez enfin cette foutue
mémé dans les orties.

Beauté

Vous êtes magnifique en ce
moment. On dirait que vos fesses nous
sourient.

Verseau

Amour

Certains auraient mieux fait
de rester à l’état de spermatozoïdes. Votre
ex, par exemple.

Gloire

Avec votre carrure du moment,
difficile de ne pas vous comparer à un nem.

Beauté

On vous surnomme Tyrannosaure.
Grande gueule mais petits bras.

Poissons (mais cette semaine, vous êtes Schtroumpf)

Amour

Dimanche, vous allez schtroumpfer
une grosse schtroumpf. Et la vache… !
Ça va schtroumpfer sévère !!!

Gloire

Que dit un schtroumpf quand
il vous schtroumpfe ? …. Schtroumpf !
HAHAHAHA.

Beauté

Votre petit schtroumpf provoque
bien des fantasmes. N’oubliez pas
de le schtroumpfer.

Horoscope WTF du 5 au 11 octobre 2022

Et c’est reparti pour une petite dose d’astrologie. Toutes les vérités sont bonnes à dire, et elles sont dans l’horoscope de tmv.

Bélier

Amour

Ne perdez pas votre temps
avec les Balances. Ils ne vous aiment que
pour votre pognon et votre postérieur
gracieux.

Gloire

Vous êtes autant respecté(e)
qu’une dinde le soir de Thanksgiving.

Beauté

…………… [écrivez le compliment qui
vous ferait plaisir, vu que vous râlez toujours
que l’horoscope est trop vilain avec
vous]

Taureau

Amour

La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.

Gloire

La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.

Beauté

La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.

Gémeaux

Amour

Sale semaine, parce que tout,
tout, tout est fini entre vous, tout, vous
n’avez plus la force du tout, tout, d’y
croire et d’espééééreeeer.

Gloire

Achetez-vous un Bescherelle et
retenez que les Si n’aiment pas les Rais.

Beauté

Et Lassie n’aime pas votre raie.
Mais ça, c’est une autre histoire.

Cancer

Amour

On dit que les yeux sont le
miroir de l’âme. Chez vous, c’est plutôt
le frigo.

Gloire

La fin du monde est prévue
samedi 12 juin 2039. Mais vous ne vous
en apercevrez pas, puisque vous serez
bourré(e) comme tous les samedis.

Beauté

Grattez-vous les croûtes.

Lion

Amour

Le sachiez-tu ? Victor Hugo
a intitulé son livre « Les Misérables »,
après avoir vu qui étaient les ex des
Lions.

Gloire

En verlan, Lion donne Noil.
Et en changeant une lettre, on obtient
Noël. Soit le jour où vous vous rendrez
compte que, comme tout un chacun,
vous êtes inutile sur Terre

Beauté

Une récente étude lituanienne
montre que sur vos réseaux sociaux,
les « likes » sur vos photos ne sont dus
qu’à vos amis qui connaissent votre ego
fragile.

Vierge

Amour

Sauvez la planète, faites
l’amour à un(e) hippie.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes comme le H de hôpital. Vous ne
servez à rien.

Beauté

Il faut savoir rire de tout. Surtout
de votre physique.

Balance

Amour

Une récente étude hongroise
indique que l’infidélité fait grossir. (on
vous laisse passer sur la balance)

Gloire

« Sur la… BALANCE » ! EN
PLUS VOUS ÊTES BALANCE. SAI
RIGAULO HIN KESSKON RIGAUL !

Beauté

Foutu pour foutu, tentez la
p’tite cure de Botox.

Scorpion

Amour

Ouuuuh y a clairement baleineau
sous gravillon avec la personne qui
se trouve à gauche de vous…

Gloire

(de toute façon, vous bouffez
à tous les râteliers. Le Scorpion est lubrique)

Beauté

Et lubrique rime avec « brique ». Ce que vous prendrez
par malchance sur la tête dimanche
prochain. (pas grave, puisqu’esthétiquement, vous  vous rapprochez du parpaing)

Sagittaire

Amour

En amour, vous vous comportez
comme des tourtereaux, mais
vous êtes surtout aussi gonflant(e)
qu’un pigeon.

Gloire

En parlant pigeon, c’est votre
surnom dans la vie professionnelle…

Beauté

… Mais on voulait pas balancer
hein ! (bon ok, c’est la personne
à votre droite qui a commencé à vous
surnommer ainsi)

Capricorne

Amour

Vous êtes à l’amour ce que
la pizza à l’ananas est à la gastronomie.
(ET VLAN DANS LES DENTS)

Gloire

Vous faites les prudes en
société, mais on sait très bien ce
qui se cache dans votre historique
Google…

Beauté

Votre ressemblance avec
Philippe Etchebest se fait de plus en
plus troublante.

Verseau

Amour

Petit complexe d’Oedipe qui
vous empêche d’avancer. Mais on ne
vous en veut pas, vous êtes Verseau.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes aussi lent(e) qu’une saison de The
Walking Dead.

Beauté

Pas de chance. L’été n’a pas
changé votre peau de poulet.

Poissons

Amour

Moi au moins, je vous aime. Et
un sur 7,7 milliards, c’est déjà pas mal.

Gloire

Les Poissons sont nuls et n’arriveront
pas répéter 10 fois d’affilée
« l’abeille coule ».

Beauté

Poissons, ça rime avec morpion.
ET COMME DE PAR HASARD,
on a du mal à se débarrasser de vous.

Horoscope WTF du 21 au 27 septembre 2022

Cette semaine, ce sont les Poissons qui prennent cher dans l’horoscope WTF de tmv. Pourquoi ? Parce que.

Bélier

Amour

Tout finit par une rupture. Allez
A+ !

Gloire

L’alignement de Vénus et de l’étoile
polaire vous rappelle que cela fait 283 jours
que vous n’avez pas eu de bonne idée.

Beauté

Vous allez vous inscrire à la salle
de sport pour cette rentrée. Ce qui n’a aucune
crédibilité, puisque vous n’irez jamais.

Taureau

Amour

Pas d’inquiétude. Tel le kebab, vous
aussi vous trouverez votre broche un jour.

Gloire

« L’art de la réussite consiste à savoir
s’entourer des meilleurs », disait Kennedy. Pas
d’pot, vous n’êtes entouré(e) que de boulets.

Beauté

Votre carrure de panini vous incite
à reprendre le sport.

Gémeaux

Amour

Essayez l’accent belge quand vous
faites l’amour ; ça rajoutera du piment à votre
vie.

Gloire

Vos ennemis essayent de vous mettre
des bâtons dans les roues. Mais tout va bien,
car par chance, vous n’êtes pas une voiture.

Beauté

Gémeaux rime avec « sent le chameau
». Si ça c’est pas une coïncidence…
#NousSachons

Cancer

Amour

La vache, à ce stade, c’est carrément
la famine pour vous !

Gloire

Bonne nouvelle, vos parents gagneront
au loto cette semaine. Mais vous renieront
dans la foulée. Désolé.

Beauté

Maux de tête en ce moment.
Consultez un médecin. (ou arrêtez de picoler)

Lion

Amour

Lors des moments coquins, votre
expressivité de bulot shooté sous Lexomil
vous porte préjudice.

Gloire

Aucune idée et je m’en contrefous 🙂

Beauté

Court sur pattes, crinière épaisse,
pelage fourni : pas de doute, vous êtes un
poney.

Vierge

Amour

Vous allez lui donner les 38 secondes
de sexe les plus folles de sa vie. C’est
bien, on est content pour vous.

Gloire

Pfeuh, les coups bas de vos ennemis
vous glissent dessus…

Beauté

… Ce qui est normal, vu que votre
peau est toute grasse. Beh.

Balance

Amour

La personne à votre droite vous
dira prochainement « Naaaan, mais tu comprends, j’ai peur de te perdre comme ami(e),
notre amitié vaut plus qu’un simple instant
de tentation, tu vois, tout ça… »

Gloire

Si vous avez passé une semaine
pourrie, n’oubliez pas que celle-ci le sera encore
plus.

Beauté

Votre rire de truie vous perdra.

Scorpion

Amour

Ce week-end, coup d’un soir avec
un(e) fan de Christophe Maé. Sinon, rien à
signaler.

Gloire

Regardez dans le ciel ! C’est un
avion ? C’est un oiseau ? C’est Superman ?
Non, c’est la dignité des Scorpions qui s’envole !

Beauté

Vous êtes bien trop sexy pour ce
monde. Laissez un peu de chance aux autres.

Sagittaire

Amour

Votre avenir sentimental est à
l’image de votre transit intestinal : totalement
bouché.

Gloire

Il n’y a que deux inventions du
démon sur Terre : les trottinettes électriques
et les Sagittaires.

Beauté

Par chance, vous êtes la plus belle
personne de toute cette fichue planète. (hop,
bien rattrapé)

Capricorne

Amour

Bonne nouvelle ! Netflix va vous
contacter pour réaliser une série sur votre
vie amoureuse palpitante. Qui n’aura donc
que 3 épisodes.

Gloire

Les Sagittaires vous détestent. Détruisez-
les !

Beauté

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Verseau

Amour

Regardez votre parcours amoureux
et vos ex, et constatez à quel point vous avez
des goûts étranges…

Gloire

La constellation du Macron vous
rappelle qu’il vous suffirait de traverser la rue
pour trouver du boulot.

Beauté

Vos défauts vous vont si bien…
qu’on ne voudrait pour rien au monde les
partager avec vous.

Poissons

Amour

Période de rut pour les Poissons
qui, du coup, choisissent vraiment
n’importe qui comme partenaires. (un
peu comme d’habitude en fait)

Gloire

Force est de constater que vos
références sont davantage Marc Dorcel
que Marc Levy.

Beauté

Vous avez un bras plus musclé
que l’autre. On se demande bien pourquoi,
hin hin hin…

Dans le quotidien des drôles de dames de la cinémathèque

#VisMaVille Agnès Torrens et Elsa Loncle animent la cinémathèque de Tours. Depuis plus de 15 ans, elles nous transmettent leur passion des films de patrimoine.

Le rendez-vous est bien connu des cinéphiles tourangeaux. Tous les lundis soirs, de septembre à juin, les fauteuils sont prisés aux cinémas Studio pour la séance hebdomadaire de la cinémathèque.

L’accueil par le trio de ses salariées, Agnès Torrens sa directrice, Elsa Loncle chargée de communication et Corinne Bellan de la comptabilité et logistique, est aux petits oignons. Un ou deux films du muet aux années 2000 sont diffusés, accompagnés d’une présentation fouillée par Agnès ou Elsa, d’un débat avec la salle, et souvent d’un invité.

 

Depuis 50 ans, la cinémathèque Henri Langlois de Tours a pour mission « d’intéresser les gens à l’histoire du cinéma, leur permettre d’accéder à une culture cinématographique, souligne Agnès Torrens. L’idée est que les jeunes générations puissent découvrir sur grand écran des classiques tandis que les gens qui viennent depuis plusieurs dizaines d’années puissent toujours découvrir un film, être étonnés ».

La programmation concoctée par Agnès Torrens et Elsa Loncle se compose en effet d’un subtil mélange de grands classiques (Ophüls, Lubitsch, Lynch, Pasolini…) et de nouveautés (deux films inuits inédits seront montrés), le tout relié par un fil conducteur, les femmes cinéastes et la question des rapports entre femmes et hommes pour cette saison.

« Nous aurons beaucoup de réalisatrices programmées comme Agnès Varda, Jane Campion, Sofia Coppola… Je suis partie du documentaire de Juliette Klinke qui rend compte de leur présence tant que le cinéma était un art, et qui constate que celle-ci s’est amoindrie lorsqu’il est devenu une industrie. Elle viendra présenter les deux soirées consacrées aux pionnières Lois Weber et Ida Lupino », détaille Agnès Torrens.

La programmation découle d’heures de recherches, d’inspirations, de visionnages, de lectures au fil de l’année et d’une part de hasard aussi. Quant à la logistique, elle est plus simple à présent car les films en 35 mm sont remplacés par le numérique. Un bouleversement dans leur fonctionnement et leurs habitudes. « Les gens ne sont plus habitués à voir une image qui saute ou entendre un craquement ! ».

Outre la construction de la saison, Agnès Torrens s’occupe des partenariats (Studio, médiathèque, musée des Beaux-Arts,…) et de l’accueil des tournages de films avec Elsa. « Nous sommes le guichet unique, nous faisons le relais des cinéastes auprès des services municipaux pour obtenir les autorisations de tournage », explique Elsa Loncle. Toutes deux possèdent en effet « trois ou quatre casquettes différentes. Nous sommes une toute petite équipe et il faut savoir tout faire », relève Agnès.

Gardant intacte leur flamme pour le cinéma et « le plaisir toujours présent d’accueillir notre public le lundi », elles espèrent que les 50 ans marqueront le début d’un nouvel élan car les spectateurs ont eu du mal à retrouver les salles depuis le Covid.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 14 au 20 septembre 2022

La terrible épreuve du mercredi : l’heure de l’horoscope WTF à la sauce tmv. Bon courage !

Bélier

Amour

Les Gémeaux vous détestent
(bastooooon !)

Gloire

Le Covid, l’Ukraine, la canicule… et
maintenant, vous qui vous mettez à chanter !
Les malheurs s’enchaînent.

Beauté

Faut toujours garder espoir. Même
à votre âge.

Taureau

Amour

Sale semaine pour les Taureaux
qui se rendront (enfin) compte qu’ils sont le
signe le moins aimé de la planète.

Gloire

On apprend de ses erreurs. Et vous
en faites tellement, ça tombe bien.

Beauté

Vous marchez comme un gnou
sous laxatif. Soyez moins stressé(e).

Gémeaux

Amour

Vous doutez de vos sentiments.
Ce qui est normal avec un cœur de pierre
comme le vôtre.

Gloire

Les années 50 ont téléphoné : elles
aimeraient récupérer votre mentalité.

Beauté

D’après un sondage Ipsos, 78 % des
Tourangeaux estiment que vous êtes gaulé(e)
comme un pouce

Cancer

Amour

Tchou tchouuuu, le petit train du
célibat va arriver en gare !

Gloire

Plaquez tout pour devenir le ragondin
que vous avez toujours rêvé d’être…

Beauté

Parlant ragondin, votre ressemblance
avec ce rongeur de la famille des
Echimyidae est fort troublante.

Lion

Amour

Libido en
berne cette semaine. Heureusement
que vous simulez très bien.

Gloire

On ne sait toujours pas si
vous êtes un génie incompris ou juste
simplement à la ramasse.

Beauté

Incroyable mais vrai. Vous
allez vous réincarner en boudin de porte.

Vierge

Amour

C’est sympa votre fétichisme bizarre,
mais va falloir arrêter de mettre des
doigts dans l’oreille de vos amis, merci.

Gloire

Bon anniversaire aux Vierges qui
fêtent leur anniversaire cette semaine. (même
si on ne vous aime pas trop)

Beauté

Tic, tac, tic, tac… Votre dignité
s’échouera sur un trottoir rue Colbert avant
dimanche.

Balance

Amour

Ne pas avoir de Balance dans sa
vie est aussi douloureux que de se couper le
doigt avec une feuille de papier.

Gloire

Vous allez rencontrer votre double
venu du futur. Il vous annoncera des choses
pas très fifou. (indices : Cyril Hanouna, cravache,
slip kangourou)

Beauté

Oui, mais seulement à l’époque.

Scorpion

Amour

Cupidon vient de démissionner,
il en a marre de vos conneries…

Gloire

Tut tut les rageuuux ! C’est le moment
de se rendre compte que Scorpion est
le meilleur signe (après Balance, bien sûr).

Beauté

Scorpion, ça rime avec constipation.
(bonne chance pour ce week-end)

Sagittaire

Amour

Avez-vous remarqué à quel point
tout le monde vous drague ? Normal, vous
êtes Sagittaire, donc extraordinaire.

Gloire

(mais vous avez aussi un gros paquet
de thunes et de belles fesses, ça aide)

Beauté

Sympa, votre ressemblance avec
un hibou à force de faire la gueule

Capricorne

Amour

Saturne et Vénus prédisent un
bon gros bordel dans votre vie sentimentale

Gloire

Sur l’autoroute du second degré,
vous êtes visiblement resté(e) bloqué(e) au
péage

Beauté

Vos cheveux brillent ! Nouveau
shampoing ? Non, ils sont juste gras.

Verseau

Amour

Vous êtes le sèche-mains de
l’amour. Ça chauffe à fond au début, puis ça
finit au bout de 15 secondes.

Gloire

Gros gros clash prévu avec un(e)
Capricorne (qui, de toute façon, est le pire
signe sur Terre)

Beauté

N’hésitez pas à donner le nom
de la marque de vos valises sous les yeux.

Poissons

Amour

Votre cœur ressemble au frigo
de l’astrologue de tmv : froid et complètement
vide.

Gloire

Actuellement, vous êtes aussi utile
qu’un peigne pour un chauve.

Beauté

« C’est un petit pas pour l’Homme,
mais un grand pas pour l’humanité. » (vous,
quand vous arrêterez enfin de ronfler comme
un porcinet)

Nouvelle place du Grand Marché : un succès monstre ?

Avant, c’était cool, après, c’est encore plus sympa. Quoi ? Le relooking de la place du Grand Marché, alias la place « du Monstre ». Un bon prétexte pour s’y balader et rencontrer celles et ceux qui la font vivre.

Beaucoup d’enfants ont peur du Monstre, y compris mes petits-enfants ! ». N’en déplaise à Gilles, octogénaire qui fait une pause sur l’un des nouveaux bancs, le petit Augustin n’est pas apeuré pour un sou. Il court autour de la statue, pour passer sous ses jambes, puis recommencer. Sa maman Inès le surveille patiemment.

« On n’habite pas très loin, et dès qu’on sort et qu’on passe par ici, il réclame “ Le mon ” ». À bientôt 2 ans, Augustin a donc adopté le Monstre comme la plus marrante des aires de jeux pour petits citadins.

L’adoption n’a pourtant pas été simple. Lors de l’installation de cette statue de Xavier Veilhan, en 2004, certains commerçants de la place s’y étaient même opposés. Nathalie, du restaurant Le Zinc, était de ceux-là : « Je n’étais pas pour, on avait fait une pétition. Mais on s’y est fait. Et maintenant c’est sa place, on le garde ! ».

Christophe, qui a ouvert sa boutique de vêtements pour homme Monsieur Chris en 2012, a une relation ambivalente à ce gros bonhomme. « La statue coupe la place en deux, c’est un peu dommage. Mais c’est peut-être parce qu’elle me tourne le dos que je dis ça ? ». Dans un éclat de rire, le commerçant se satisfait surtout des nouveaux aménagements sur une place qui devient « un outil de travail comme on n’en a jamais eu avant ».

Bien sûr, les commerçants ont souffert des travaux, avec pour la plupart une baisse de leur activité. Et les nouveaux aménagements ne sont pas encore idéaux. L’accès aux véhicules de livraison est ainsi très difficile après 11 h du matin. Or les clients de Clémence qui viennent chercher leurs bouquets de fleurs séchées pour leur mariage dans sa boutique Stand 17, au 17 rue du Grand Marché, n’ont pas forcément des horaires de livreurs professionnels !

Quelques ajustements sont donc encore à faire, pour que la place du Grand Marché tourne rond. Mais badauds et commerçants se réjouissent de cette place désormais plus lumineuse la nuit, plus calme le jour. Certes, les places de stationnement ont disparu, mais Christophe nous invite à vérifier les tarifs du parking souterrain des Halles, à deux pas de là, où il y a toujours des places.

Résultat : dès qu’on reste plus de deux heures dans le quartier, le souterrain devient compétitif par rapport aux parcmètres (5,30 euros pour 3 h en souterrain contre 7 euros pour 2 h 15 en surface d’après les tarifs affichés sur internet).

 

À la sortie de la place, au bar-restaurant La Grande Ourse, les patrons Achille et Bettina profitent aussi de la piétonnisation de la place voisine. Leurs clients en terrasse ne se font plus frôler de près par les voitures. Le petit bonus ? « Sans les voitures garées, on nous voit bien, et de plus loin ! ».

Une place qui bouge !

Derrière ces vitrines mieux mises en valeur, on s’active. Créée en 1902, reprise en 1998 par Julie Chevallier, la Chapellerie Brun réceptionne sa collection d’hiver, et prépare déjà la collection de l’été 2023. Autour de la place, la librairie Le Livre, le bar Le Tourangeau, le Frenchy’s Burger, Milano Pizza ou le kebab Chez Sam sont autant de totems bigarrés, installés ici depuis de nombreuses années. Mais il y a du mouvement !

La boutique Twice upon a time.

La Balade Gourmande a fermé, tout comme l’armurerie-coutellerie. Côté nouveautés ? Le restaurant Les Frérots depuis 2020 et la boulangerie Les Blés de Demain en 2021, ou plus récemment la boutique de seconde main Twice Upon a Time ouverte en avril (avant une deuxième boutique rue Nericault-Destouches en août dernier). Sans oublier la brasserie locale La Ptite Maiz qui a désormais ici son propre bar !

Car la « place du Monstre » vit le jour et la nuit : vêtements, café du matin, pharmacie, boulangerie, restaurants et snacks variés, bars d’ambiance… « C’est une place un peu plus locale, moins touristique que Plumereau. » Guillaume, cogérant du bar Le Gorille, se prend même à rêver : « Il n’y a pas d’association commerçante, mais ça pourrait être sympa, pour organiser des concerts sur la nouvelle place ? ». Chez TMV, on dit OUI !


> Découvrez l’interview exclusive du… Monstre dans le n°424 de tmv (du 14 septembre 2022). Disponible en téléchargement EN CLIQUANT ICI ! 

10 & 20 km de Tours : bon anniversaire !

Ce qui est bien avec les 10 et 20 km de Tours, c’est que l’on sait toujours ce que l’on fait le troisième dimanche de septembre ! Cela fait 40 ans que cela dure et pour rien au monde, nous ne pourrions rater le rendez-vous du 25 septembre ! D’autant que cette année, on souffle des bougies…

40 ANS !

Eh oui, la première édition des 20 km (seule distance au programme à l’époque), date de 1982. Le départ se prenait à Rochepinard et ils étaient déjà un petit millier de participants aux ordres du starter. Bien des innovations et beaucoup de variations dans les parcours sont venues ponctuer l’histoire de cette course qui a suivi et souvent accompagné le développement de la ville de Tours.

Pour fêter l’événement et retracer cette incroyable histoire, les organisateurs et la Municipalité ont organisé une grande exposition au Palais des Congrès. L’occasion de revoir les images publiées par La Nouvelle République et aussi de découvrir les photos inédites envoyées par les Tourangeaux.

7 ÉPREUVES

Eh oui, on est loin de la mono-épreuve de 1982. Aujourd’hui, c’est vraiment, à chacun sa course. Le 20 km est toujours là, tout comme le 10 km, qui reste la distance la plus populaire. Mais, depuis 2014, il y a aussi le marathon, pour les plus mordus. Pour les moitié-mordus, il y a le marathon-duo (coupé en deux, quoi) et, pour les entreprises, le marathon en relais (équipes de 4 coureurs).

A cela s’ajoute le 10 km marche nordique qui a su, dès sa première édition, trouver son public.

COURSES DES JEUNES : LE RETOUR !

C’est un des grands événements de cette édition 2022. Le retour de la course des jeunes ! Contrariée par les problèmes de sécurité liés aux attentats, puis par la pandémie de Covid, ce rendez-vous était absent du calendrier depuis plusieurs années. Mais les organisateurs ne voulaient pas se résoudre à l’abandonner. Ils ont donc eu l’idée d’en proposer une formule un peu différente, mais tout aussi séduisante.

Les jeunes se retrouveront le samedi (la veille, donc, des autres épreuves), ce qui permettra aux parents d’être présents sur les deux rendez-vous. Et cela se passera à La Gloriette, un site parfait pour cette belle fête : de l’espace, un cadre sécurisé. Des distances adaptées selon les âges, pas de chrono (donc pas de certificat médical), mais de la bonne humeur et une médaille à l’arrivée.


> Inscriptions en ligne sur www.runningloirevalley.com/les-courses/ Ou, les 23 et 24 septembre, lors du salon Running Loire Valley Tarifs 10 km : 20 € (réduit : 18 €) + 2 € au salon. Tarifs 20 km : 24 € (réduit : 22 €) + 2 € au salon. Toutes les infos et les tarifs sur le site internet de la course.

 

Horoscope WTF du 7 au 13 septembre 2022

Nouvelle semaine, nouvel horoscope et nouvelle dose de prévisions astrologiques 100 % véridiques.

Bélier

Amour

Uranus est
sous l’impulsion de l’étoile polaire en
5e décan. Ce qui signifie que votre semaine
amoureuse sera toute pourrie.

Gloire

L’automne approche. Les
feuilles vont tomber et s’échouer au sol.
Comme votre dignité samedi soir.

Beauté

Quand on vous parle, vous
avez l’expressivité d’un pigeon.

Taureau

Amour

D’après une récente étude, la canicule
de l’été 2022 était en fait due à votre
libido on fire (coucou les baraques à frites)

Gloire

Triste mais vrai, vous êtes du genre
à écrire « comme même » et « ils croivent »

Beauté

Graou, vous êtes tellement mignon(ne) et délicat(e) que vous rotez des
fleurs <3

Gémeaux

Amour

Etonnant mais vrai, vous aurez
l’embarras du choix, puisque tout le monde
vous désire et vous veut.

Gloire

Vous avez foi en l’avenir. Mais
l’avenir n’a pas foi en vous. Bisou.

Beauté

Le sachiez-tu, la vraie citation
de Jean-Paul Sartre dit en réalité : « L’Enfer,
c’est les autres et les Gémeaux. »

Cancer

Amour

Utilisez un moyen de contraception.
Ne faites pas la même erreur que vos
parents.

Gloire

Semaine hyper bof, pour un signe
tout aussi bof.

Beauté

On ne dira rien, mais voici un
indice : dans votre prochaine liste de courses,
il y aura un dentier et des couches.

Lion

Amour

Ô joie, la malédiction aztèque
lancée il y a 900 ans sur vous et votre vie
amoureuse s’arrêtera enfin demain.

Gloire

Lundi, vous filerez un coup de
main à un homme-tronc. Ce qui, du coup,
ne servira à rien.

Beauté

Vous êtes comme une vitre super
bien lavée. Très propre, mais totalement
transparent(e) aux yeux des gens.

Vierge

Amour

Le dernier film vu résumera votre
vie coquine du moment.

Gloire

Tout ce qui ne tue pas rend plus
fort. Pourtant, vous êtes vachement faible.

Beauté

Vous participerez à un concours
de lévriers afghans. Pas surprenant avec votre
poil soyeux.

Balance

Amour

Votre pire ex ressurgira de manière
inopinée. Bon courage !

Gloire

Tout le monde s’en fout de ce que
vous racontez. Mais c’est pour ça qu’on vous
aime.

Beauté

Regardez-vous dans un miroir et
constatez à quel point vous êtes la perfection
incarnée. Et aucun rapport avec le fait que
l’astrologue de tmv soit Balance évidemment.

Scorpion

Amour

L’amour arrive à grands pas. Il/
elle chaussera du 47.

Gloire

Vous deviendrez ami(e) avec un
« bobo », qui a créé sa « start-up », et emmène
sa « trottinette ELECTRIQUE », en « tracances
». (un avant-goût de l’Enfer)

Beauté

Coup de folie pour les Scorpions
qui décideront de se faire un tatouage tribal
dans le bas du dos.

Sagittaire

Amour

Sex appeal pour les 2e décans.
Sexe à pile pour tous les autres.

Gloire

Force est de constater que vous ne
baissez jamais les bras…

Beauté

… Ce qui est bien dommage,
puisque vous sentez fort des aisselles.

Capricorne

Amour

L’amour vient frapper à votre
porte ! Mais vous entendez que dalle, puisque
vous êtes sourd(e) comme un pot.

Gloire

Vous avez du mal à voir la vie en
rose. Ce qui est normal, puisque le monde
est noir, triste, terne et que nous allons tous
bientôt mourir.

Beauté

Pas cette semaine.

Verseau

Amour

Les Verseaux sont les plus fidèles
en amour. De parfaits caniches !

Gloire

Aucune. Et ce, depuis votre naissance.

Beauté

Samedi, la gare de Tours sera évacuée
en raison de la présence d’une bombe.
Mais cette bombe, c’est vous (poooh !)

Poissons

Amour

Si vous étiez un plat, vous seriez
une raclette. Car on a tout le temps envie de
vous. MOOOH !

Gloire

Mauvaise surprise cette semaine.
Vous apprendrez que vos parents vous ont
échangé(e) à la naissance.

Beauté

Un passager vous cédera sa place
dans le bus. Vous êtes donc soit enceinte, soit
tout simplement un vieux croûton.

Ces Tourangelles et Tourangeaux qui ont réussi hors de nos frontières (1/2)

[1/2] Talents confirmés ou en passe de l’être, en France ou à l’international, ces personnalités ont leurs racines en Touraine mais ont dépassé les frontières de la région.

Abderzak Houmi
Danse(s)

Porter le flambeau des danses urbaines sur les scènes de danse contemporaine ? Abderzak Houmi l’a fait, au point de devenir l’un des grands noms en France et à l’étranger de ce mélange entre hip-hop et contemporain. Se jouant des codes, il va jusqu’à modifier la surface sur laquelle ses danseurs posent les pieds, il s’invite à la danse avec des artistes sri-lankais, et nous propose cette année Y’a plus d’saisons, une nouvelle création.

Wilfried Pene
Foot américain… en Amérique

Le club des Pionniers de Touraine a de quoi être fier : ces sportifs tourangeaux non seulement défendent le foot américain en Touraine, mais l’un de leurs joueurs est parti pour les Etats-Unis ! Wilfried Pene a rejoint le pôle France, puis l’équipe du lycée Saint Thomas Moore aux Etats-Unis, avant d’entrer dans l’antichambre de la cour des grands en 2020 avec l’équipe Virginia Tech au sein de la NCAA. Prochaine étape, la NFL, qui est au foot américain ce que la NBA est au basket ?

Vincent Dubois & Jean-Christian Fraiscinet
Star-system rural

Les Bodin’s ont démarré sur les petites scènes de Touraine. La dernière fois que vous les avez vus, ils remplissaient des Zéniths ou cartonnaient sur un écran de cinéma avec leur film Les Bodin’s en Thaïlande. Ça ne les empêche pas de revenir jouer à la ferme, du côté de Descartes, chaque été.

BeatMatazz
L’international au bout des doigts

Avec son projet BeatMatazz, Marco Pillitteri s’installe seul derrière ses machines. L’avantage, c’est qu’au fil du temps il a réduit son barda et ne se balade plus qu’avec une boîte à rythmes et un looper pour lancer en boucle certains des sons qu’il crée au bout de ses dix doigts. Voyager léger, pratique pour aller en Allemagne où il va régulièrement participer à des concours de beatmaking et fingerdrumming, ou proposer des démos.

Mais avant de le retrouver avec un projet mêlant musique et vidéo dans quelques mois, c’est de l’autre côté de l’Atlantique qu’il faudra aller chercher bientôt : BeatMatazz sera à Los Angeles, dans le cadre d’un appel à projet lancé par l’Institut Français et la région Centre Val de Loire. Le duo dont on rêve ? BeatMatazz x Flying Lotus, of course !

(Photo creditphoto@JulienPoulain)

Zoé Colotis
Comédienne ici, chanteuse ailleurs

Si vous êtes attentifs à l’actu théâtrale locale, vous la verrez improviser sur les rings de Catch-Impro et autres projets. Si vous aimez la musique, vous la reconnaîtrez en chanteuse du groupe Caravan Palace, qui prépare en ce moment un nouvel album. La tournée les amènera sans doute (comme d’habitude) en France, en Europe et aux Etats-Unis.

Double-casquette logique lorsqu’on connaît le parcours de l’artiste, entre cours de clarinette à l’école de musique de Saint-Avertin et cours de théâtre ! Elle se plaît d’ailleurs à mélanger les genres, comme elle l’a fait au Nouvel Atrium le 30 avril dernier avec un concert-conférence sur l’histoire de jazz.

Benoît Cerceau
Serial entrepreneur

Tourangeau, certes, mais ça fait un bout de temps que Benoît Cerceau a foncé vers la Californie. Après son BTS tourisme franco-français, le jeune homme avait envie d’ailleurs… et ça lui réussit ! C’est en effet lui qui se cache derrière la société OnSpot, interlocuteur privilégié des professionnels du voyage et leurs clients. Présent dans 37 destinations à travers le monde, OnSpot prend le relais de l’agence de voyage en étant au service des voyageurs dans le pays d’accueil. Fallait y penser !

L’info par les Tourangeaux

Est-ce grâce à l’EPJT, l’école de journalisme de l’IUT de Tours ? En tout cas, une chose est sûre, la Touraine est terre de journalistes ! La preuve : Nathalie Saint-Cricq est journaliste politique à France 2 (où elle a mené les débats des émissions Elysée 2022 durant la campagne présidentielle). Avant elle, une autre Tourangelle avait rythmé l’actu télévisée : Marie-Laure Augry, passée par l’IUT tourangeau, tout comme JD Beauvallet (les Inrocks) ou Harry Roselmack, qu’on ne présente plus.

(Photo archives NR – Julien Pruvost)

Graines de génie ?

-On se souvient de Benjamin Rimajou, médaille d’or au concours Lépine 2019 pour son invention « Hopoli » qui nous aide à ne plus jouer à Casper le fantôme pour enfiler une housse de couette.
-L’an dernier aussi, la moisson tourangelle côté inventions a été bonne : Kenny-Marcel Nyamugabo a reçu la médaille d’or pour sa smart-bone trieuse de déchets.
-Médaille d’or aussi pour François Beaudoin et son « Easy Chain » qui nous aide à remettre notre chaîne de vélo.
-Et Joséphine Moisson a été récompensée de la médaille de l’Association des inventeurs et fabricants français (AIFF) pour ses produits d’hygiène BIOLAO et notamment son flacon-doseur. Touraine, terre d’inventeurs ?

Textes : Maud Martinez

Dans le quotidien de Baptiste Dupré, charpentier et éco-constructeur

#VisMaVille Baptiste Dupré est charpentier et éco-constructeur. Avec son entreprise Canopée Ecoconstruction, il construit des maisons en bois, avec une réflexion constante sur les matériaux utilisés.

Devant l’atelier de 327 m₂ de la Morinerie, à Saint-Pierre-des-Corps, un camion se remplit des décors en bois destinés au festival Terres du Son. Les locaux s’alignent dans cet espace dédié aux entreprises et celui de Canopée Ecoconstruction se partage avec un menuisier et un autre éco-constructeur.

« J’aime que ce soit animé. Nous ne sommes que 20 % de notre temps à l’atelier alors c’est pratique de partager ou prêter le local », explique Baptiste Dupré, le cofondateur de Canopée Ecoconstruction avec Christophe Ayguepsarsse. La société s’est formée il y a sept ans, après une reconversion en charpente des deux associés, aux Compagnons du devoir en un an pour Baptiste Dupré.

Cet ancien projectionniste du cinéma associatif de Richelieu, dont il est originaire, avait envie de changer de voie, après avoir tenté l’expérience sur les toits avec son cousin charpentier. « On a une autre vue du monde en haut des toits. J’étais enfermé dans une salle obscure, je suis passé du tout au tout. C’est cet aspect qui m’a plu ainsi que l’enjeu de l’éco-construction. »

Il y trouve très vite du concret, « le côté satisfaisant de voir le travail accompli. Sur le premier chantier, une couverture de bâtiment, j’ai pu me rendre compte du côté esthétique mais aussi utile. La maison est repartie pour 50 ans ! ».

Baptiste Dupré et son associé s’occupent de monter des charpentes, mais aussi des ossatures bois, des aménagements extérieurs que ce soit des bardages, appentis ou terrasses. L’isolation par l’extérieur des maisons représente la seconde facette de leur activité. « Nous utilisons principalement de la laine de bois et de la ouate de cellulose parce que c’est le plus performant et le plus abordable. »

Pour le bois, il s’agit principalement du pin douglas, venu du Jura et de la région Centre, un matériau non traité et bio-sourcé. « On essaie d’être le plus vertueux possible même si la surexploitation actuelle du pin douglas, produit en mono culture, remet aujourd’hui en question son côté écologique. »

Le métier évolue rapidement et les compétences avec. « On travaille de plus en plus avec des matériaux différents pour l’isolation, avec une recherche de performance énergétique. Il faut sans cesse s’adapter aux nouveaux matériaux », souligne Baptiste Dupré. À deux, c’est une toute petite structure.

L’administratif et les devis, compliqués avec la fluctuation du coût des matières premières, prennent un temps important. « Car il faut faire les allers retours entre les fournisseurs et les clients, comprendre d’où ça vient et l’expliquer ensuite au client. » Pédagogue, voilà encore une autre casquette revêtue par Baptiste Dupré.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

L’horoscope WTF de la rentrée (bref, du 31 août 2022)

D’humeur massacrante à cause de la rentrée ? C’est le moment de prendre sa dose d’astrologie à la sauce tmv !

Bélier

Amour

Dur dur d’être en relation avec
vous. On dirait un couple tout droit sorti de
Confessions Intimes.

Gloire

N’oubliez jamais que les blagues les
plus courtes sont les moins longues.

Beauté

Élu(e) personne la plus sexy de
toute la rue Nationale, le dimanche à 21 h.

Taureau

Amour

Les voies du
Seigneur sont impénétrables, ELLES
AU MOINS.

Gloire

Le sachiez-tu. D’après National
Geographic, la grenouille-taureau s’attaque
à tout ce qui bouge, à condition que
ce soit plus petit qu’elle. Bref, exactement
comme vous.

Beauté

Super chouette, vous allez
être embauché(e) pour jouer dans le film
Flasque & Furious.

Gémeaux

Amour

Pourquoi lire le Gorafi, alors qu’il
suffit de jeter un œil à votre vie sentimentale ?

Gloire

Un artiste de rue vous abordera
cette semaine pour vous dire : « Coucou, tu
veux voir Magritte ? »

Beauté

Vous vous offrirez une séance de
dépressurisation dans un avion, pour faire
péter tous vos points noirs.

Cancer

Amour

Cessez d’accuser votre miroir cassé
pour votre malheur sexuel et remettez-vous
en question.

Gloire

Force est de constater que vous
n’êtes qu’un vieil homoncule. (ah, vous voilà
sur Google, puisque vous ne connaissez pas
ce mot)

Beauté

Un arrêté préfectoral vous imposera
d’acheter un cache-tétons pour le
bien-être de la société.

Lion

Amour

Riez de votre désespoir sentimental.
Il n’y a de toute façon plus que ça à faire.

Gloire

Vous deviendrez l’égérie d’une
marque de préservatifs lors de la prochaine
pleine lune.

Beauté

En parlant de lune, la vôtre est
très mignonne. (clin d’oeil lubrique)

Vierge

Amour

Débarrassez-vous de cette chose
superflue et stressante Et qué s’appelerio votre
partenaire.

Gloire

Elon Musk vous contactera pour
vous envoyer sur Mars. Mais seul(e). Et sans
amis. Comme d’hab, en fait.

Beauté

Les vacances n’ont pas eu l’effet
escompté ; vous êtes gaulé(e) comme un
salami. Ça n’impressionne personne.

Balance

Amour

L’été ne vous réussit pas, vous êtes
lubrique comme un bonobo.

Gloire

Cette semaine, vous resterez vivant(e). Une fois de plus ! Bravo mes petits
mammifères.

Beauté

Harry Potter va vous appeler. Il
aimerait récupérer son balai que vous avez
coincé là où je pense.

Scorpion

Amour

Aaaah, les bonnes « excuses »
des Scorpions… Allez, petite cure de mythoprane,
3 fois par jour.

Gloire

Sympas vos goûts musicaux. On
dirait la Fête de la musique d’un Ehpad.

Beauté

Très joli style vestimentaire en
ce moment. Ça vous donnerait presque l’air
intelligent(e).

Sagittaire

Amour

Votre vie sentimentale ressemble
à un film d’auteur estonien : c’est long, chiant
et il ne se passe rien.

Gloire

C’est un fait : au boulot, vous attirez
les cons. Il suffit de voir les collègues qui
gravitent autour de vous.

Beauté

Faites quelque chose avec vos
dents. Surtout avec une grande gueule
comme la vôtre.

Capricorne

Amour

Impossible de détailler votre semaine.
Voici donc vos mots-clés : cravache,
poney, slip en cuir, mortadelle, Kev Adams.

Gloire

Les gens pensent que vous êtes bête.
Alors que vous êtes simplement vous-même.

Beauté

Les gens pensent que vous êtes
vous-même. Alors que vous êtes simplement
bête.

Verseau

Amour

Vous découvrirez les joies du célibat
d’ici peu : bouffer seul(e), pleurer sur
son triste sort et se gratter les fesses sans
personne qui râle

Gloire

Pas de bol pour vous. Vous apprendrez
dans cet horoscope que vous êtes
la risée du quartier.

Beauté

N’oubliez pas que vous êtes toutes
et tous belles et beaux. Sauf un(e). Mais je
ne dirai pas qui.

Poissons

Amour

Finalement sous la couette, à part
ressembler à un gros lamantin sous Xanax,
vous ne faites pas beaucoup d’efforts.

Gloire

Troublante coïncidence : en changeant
18 lettres à Poissons, on obtient « l’idiot
du village ».

Beauté

Les gens changent de trottoir
quand il vous voient. Posez-vous les bonnes
questions.

Escape Yourself : Nicolas Giroudeau, inventeur d’énigmes et big boss de l’escape game

Nicolas Giroudeau est le président-fondateur de la société Escape Yourself, située à Tours. En moins de sept ans, son entreprise d’escape game (ou jeu d’évasion) est devenue leader en France.

Pour faire ce métier, il faut garder une âme d’enfant ». Nicolas Giroudeau, 41 ans, dit ne pas manquer d’inspiration, avec plusieurs idées de scénarios à la fois. Le fondateur de la société Escape Yourself a certes moins de temps qu’auparavant pour créer, car il est à la tête de vingt salariés, quatre établissements à Tours, Poitiers, Vannes et Lorient ainsi que vingt-cinq franchises en France.

Mais un à deux nouveaux jeux sortent chaque année de son imagination ce qui lui permet de faire tourner sept scénarios d’escape game sur l’ensemble de ses salles. « Je pars d’une feuille blanche, je définis une thématique, par exemple le disco ou Léonard de Vinci. Je réfléchis ensuite à tous les référentiels autour et j’invente un décor, puis des scénarios, des énigmes à résoudre qui s’imposent. Ensuite, je passe la main à des techniciens du décor pour la réalisation même s’il y a souvent un fossé avec mes idées sur leur faisabilité technique. La création de scénarios, c’est vraiment ce qui m’anime », insiste Nicolas Giroudeau.

Quand il a créé sa société en 2015, après avoir découvert le concept à Paris, Nicolas Giroudeau était seul, avec son investissement de 30 000 €. Il faisait tout, même l’animation du jeu. « Très vite, cela a fonctionné et j’ai embauché au bout de trois mois. L’escape game a connu une évolution fulgurante. Il y en avait huit en France en 2015, près de 800 aujourd’hui. »

À Tours, Escape Yourself possède six salles de jeux, rue Léon Boyer : « on a presque toute la rue Boyer », s’amuse-t-il. Pour faire ce métier, il n’existe pas de formation particulière. « J’ai tout appris sur le tas, créer des scénarios comme monter et diriger une entreprise. »

Son expérience passée lui a certainement servi, dans l’informatique et dans l’édition à écrire des livres d’histoire sur Tours. Une formation littéraire couplée à de nombreuses lectures pour ce fan de Tolkien et la pratique des jeux vidéos auront alimenté sa créativité.

Puis, « tout est allé très vite. C’est encore un apprentissage tous les jours dans la gestion, le développement des établissements. Avoir des franchises, ce n’était pas un objectif mais ce sont des joueurs venus d’Angers qui me l’ont demandé. Et ça a été un effet boule de neige dans l’Ouest ».

Aujourd’hui, Escape Yourself est leader sur le marché français avec une prévision de chiffre d’affaires à 1,4 million d’euros pour cette année. Avec un impératif : toujours se renouveler. « La limite de l’escape c’est que l’on ne rejoue pas. C’est stimulant mais économiquement compliqué. »

Toutefois Nicolas Giroudeau ne manque pas de ressources : féru d’histoire, il a également conçu des escape game pour la Ville de Tours, celui de l’abbaye de Marmoutier, et dernier en date celui de la tour Charlemagne où l’on entendra « une voix se murmurer à travers les failles de la tour », nous dévoile-t-il.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF de l’été 2022 spécial vacances

Pas de sea, ni de sex, ni de sun : pour ces vacances d’été, l’astrologue de tmv vous a concocté un horoscope spécial. Et par chance, personne ne sera épargné. Mais pourquoi est-il si méchaaaant ?

Bélier

Amour

Désespéré(e) comme vous
l’êtes, autant tenter un petit flirt estival
avec un(e) Sagittaire (ouais je
sais, c’est dur).

Gloire

Vous êtes un peu le Penseur
de Rodin. Mais uniquement
quand vous êtes aux toilettes.

Beauté

Force est de constater
que votre ressemblance avec une
Knacki® cet été sera troublante.

L’accessoire de l’été

Une place
de spectacle pour Jean-Marie Bigard.
Votre côté beauf-prout-zizi
n’attend que ça.

 

Taureau

Amour

Arrêtez de faire ces tests de
compatibilité amoureuse avec tel ou
tel signe… Tout le monde sait qu’on
aime les Taureaux juste parce que ce
sont de bons coups.

Gloire

Des fois, la vie, c’est comme
des WC. Il faut savoir tirer la chasse.

Beauté

C’est en regardant vos tenues
vestimentaires qu’on se rappelle que le
ridicule ne tue pas.

L’accessoire de l’été

Une loupe.
Pour chercher votre dignité.

Gémeaux

Amour

Yahouuu bientôt les vacances
d’août : le retour du grand soleil, des
Allemands en short sandalettes et de
votre ex.

Gloire

Tout vous sourit cette semaine
! Même Kim Jong-un. (et soudain,
l’astrologue de tmv disparut de
la planète)

Beauté

Force est de constater qu’au
réveil, vous ressemblez à Michel
Houellebecq.

L’accessoire de l’été

Un rasoir.
Inutile de vous dire pourquoi, Demis
Roussos.

Cancer

Amour

Mois de juillet chaud bouillant,
vos hormones seront en ébullition :
on vous surnommera donc baraque à
frites (comme d’hab, en fait)

Gloire

Une sombre étude lituanienne
affirme que Cancer est le signe astro
sur lequel les pigeons font le plus souvent
caca.

Beauté

Aïe, vos narines ressembleront
à deux puits sans fond. La faute à
vos 38 tests PCR que vous ferez pour
être prêt(e) pour la rentrée.

L’accessoire de l’été

Un string en
cuir. Pour préparer comme il se doit
votre séjour d’été au DONJON.

Lion

Amour

Vous ferez de nombreux
rêves érotiques durant ces vacances. En
cherchant leur signification sur Google,
vous vous rendrez compte que vous
êtes juste taré(e).

Gloire

Vous passerez vos vacances
nu(e), seul(e), à pêcher le saumon sur
un rocher. Et ça, c’est beau

Beauté

Méfiez-vous des Balances. Vos
parents vous remplaceront par l’un(e)
des d’eux, bien plus canon que vous.

L’accessoire de l’été

Un lardon.
Ce qui, esthétiquement, est ce qui se
rapproche le plus de vous.

Vierge

Amour

Saturne entre dans votre
champ astral avec l’étoile polaire. Aucune
idée de ce que ça signifie, mais
vous serez quand même célibataire
en août.

Gloire

Un enfant nul (pléonasme)
vous tiendra tête en répondant
« NAN ! » à tout ce que vous dites. Et
vous n’aurez aucune répartie. Pleurez.

Beauté

Même un panda sous Lexomil
semble plus enjoué que vous.

L’accessoire de l’été

Un poney.
Pour partir nu(e), sur son dos, vers des
contrées faites de fleurs et de paillettes.

Balance

Amour

La CATA totale ! Vous allez
perdre votre boulot, vos cheveux, votre
amour-propre, les gens vous lanceront
des cailloux et… oh non pardon, c’était
pour les Poissons, ça !

Gloire

Les gens aiment beaucoup
parler avec vous. Cela leur permet de
se rendre compte que leur vie n’est pas
aussi pathétique que la vôtre.

Beauté

Vous êtes comme André Rieu.
Vous ne vieillissez pas.

L’accessoire de l’été

Un préservatif,
pour vous protéger. C’est à cause d’imprudents
qu’on se retrouve maintenant
avec des stars de téléréalité.

Scorpion

Amour

Vous devrez choisir entre Julien
Lepers et Christine Boutin pour
passer une nuit. Cruel dilemme.

Gloire

Sur la route des vacances, vous
vous embrouillerez avec un automobiliste
après lui avoir crié « je te conchie,
dindonneau ! ».

Beauté

En changeant 3 lettres à Scorpion,
on obtient « excès de sébum pour
cet été ». Voilou.

L’accessoire de l’été

Un petit fouet.
Parce que ouuuuh vous avez été très
vilain(e)…

Sagittaire

Amour

Vous êtes le Mélenchon des
coquineries : toujours insoumis(e).

Gloire

Si vous arrivez prononcer 5 fois
de suite le mot allemand le plus long
« Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz »,
l’équipe de tmv vous offrira un verre.

Beauté

Sur la plage, on vous confondra
avec de la mie de pain.

L’accessoire de l’été

Un corbeau.
Annonciateur de la fin des temps. (ah
oui, au fait, c’est prévu pour le 28 août,
à 14 h 39)

Capricorne

Amour

Les Capricornes sont cool, doux, aimants et aimés, ils sont parfaits
et majestueux…

Gloire

… AHAHA on déconne, les Capricornes
sont juste comme les autres,
à vouloir un horoscope sympa qui les
flatte, alors qu’ils ne sont rien.

Beauté

Le « summer body » est une
connerie sans nom. Encore un truc inventé
par un Capricorne…

L’accessoire de l’été

Un cache-tétons.
Les vôtres ressemblent à du salami.

Verseau

Amour

L’amour n’attend pas. Ce qui
tombe bien, puisque vous êtes de toute
manière toujours à la bourre.

Gloire

Oh bah l’important, c’est d’y
croire, comme disait je sais plus quel
mec barbu. Disons, euh, Platon.

Beauté

Votre carrure de tranche de
massepain fera quelques jaloux/ses
cet été…

L’accessoire de l’été

Du déodorant.
Car vous n’en avez visiblement toujours
pas compris l’utilité…

Poissons

Amour

Vous aurez des nouvelles de
votre ex qui a un Q.I de poireau. Mais
vous aimez les légumes.

Gloire

Conseil d’ami, ne lisez pas la
partie « Amour » de l’horoscope des
Balances. Kissou.

Beauté

Les Poissons seront les plus
sexy de tout l’été. (on dit ça, car vous
êtes le dernier signe qu’on rédige et on
n’a plus d’idées)

L’accessoire de l’été

Un téton de poche. Car vous allez perdre l’un des
vôtres sur la plage cet été, ce qui est
tout de même assez con.

Nouveau décor Alors, ça y est, la saison d’actu est terminée. On n’a plus qu’à tout replier et qu’à tout ranger pour laisser la place à l’été, à l’insouciance, aux vacances ! Pour le Covid, qui a fait une jolie toile de fond encore cette fois-ci, il faudra plusieurs cartons. Des solides, bien fermés, avec un signe qui fait peur marqué en rouge dessus. Il ne faudrait pas qu’un stagiaire nous le ressorte au plein cœur de l’été !

Pour l’Ukraine, c’est tellement gros, tellement encombrant, que le plus simple, c’est de jeter un grand voile dessus. On ne le verra plus pendant les vacances et on n’aura plus qu’à le découvrir à la rentrée. La politique, on peut la laisser mais on la repeint en mode fun.

Un président en maillot de bain, au mois d’août, ça le fait toujours. Les migrants, le terrorisme, les fake news, l’Afrique et Taïwan, c’est tout au fond, avec le reste. On ne les ressortira que si on est vraiment obligés. Et le climat ? On n’en parle pas. On le sort tous les ans, on le met bien devant, en évidence, mais c’est comme si les gens ne le voyaient pas. Ça se fond dans le décor. C’est à peine si ça vaut le coup de le ranger.

Matthieu Pays

Eté 2022 : Notre petit guide des festivals en Touraine

Gros dossier cette semaine, dans notre numéro 420 de tmv : on vous a préparé un bon petit programme des festivals à faire, en Indre-et-Loire, histoire d’apprécier votre été comme il se doit.

Enfin ! Après deux étés quand même assez perturbés, c’est le grand
retour de la vraie saison des festivals. Et l’Indre-et-Loire ne manque pas
de ressources en la matière. Pour tous les goûts et dans toutes sortes
d’endroits, des grandes affiches à la programmation la plus pointue, tout le
monde peut y trouver son bonheur.

Il est temps de retourner flâner au vent de nos festivals et, pour vous y aider, on vous a concocté un petit guide (non-exhaustif) des temps forts de notre été tourangeau.

Découvrez le programme dans notre numéro 420 de tmv, à télécharger JUSTE ICI !

 

Horoscope WTF du 29 juin au 5 juillet 2022

D’après le magazine Voici, Justin Bieber et Barack Obama seraient de grands fans de l’horoscope de tmv. Et on les comprend. Voici votre dose d’astrologie !

Bélier

Amour

Graouuu, vous allez lui donner
les 20 secondes les plus folles de
sa vie…

Gloire

Bon sang, mais quel massacre
quand vous chantez…

Beauté

Chouette semaine en perspective,
tout le monde vous fera des
compliments. Que des hypocrites !

Taureau

Amour

Il n’y a que 2 choses compliquées
dans la vie : trouver la sortie d’un
Ikea du premier coup et comprendre
les Taureaux en amour.

Gloire

C’est l’histoire d’un cheval qui
se fait cambrioler et attend les flics.
Alors il crie « Mais que fait la pouliche
?? » (ouaaaarf)

Beauté

Vous ne sentez pas très bon
dans les transports en commun. Les
gens vous jugent. Et moi aussi.

Gémeaux

Amour

Au moins, vous avez la cote
auprès du 3e âge…

Gloire

Vous, les Gémeaux, vous êtes
quand même exceptionnels. À part toi,
là, qui lis cet horoscope.

Beauté

Votre postérieur a un goût
de reviens-y.

Cancer

Amour

Vous êtes le running-gag de
la vie amoureuse.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes en ce moment aussi utile qu’une valise sans poignée.

Beauté

Vous restez bloqué(e) au
stade de l’adolescence. Mais juste pour
les boutons et la voix ridicule.

Lion

Amour

Vous êtes tel le passage piéton
de l’amour : tout le monde vous
marche dessus.

Gloire

Ouaaah, vous faites trop trop
peur ! Vous êtes sûrement ceinture
noire de ping pong.

Beauté

Vous allez prendre une
amende… pour excès de beauté,
OUAATCHAA !

Vierge

Amour

Y a moyen de faire tchikitchiki
avec la personne à votre gauche…

Gloire

« Toujours au mauvais endroit,
au mauvais moment ! » Telle devrait
être votre maxime.

Beauté

Un pigeon vous fera caca sur
la tête. Disons, dimanche vers 17 h 34.
L’astrologie est une science exacte.

Balance

Amour

Comme le dit le proverbe hollandais, « le clou souffre autant
que le trou ». (et ne nous demandez
pas, pourquoi on met ça en rubrique
« amour »)

Gloire

Il faut se rendre compte que vous
dansez aussi bien qu’un homme-tronc

Beauté

Votre potentiel séduction est
décuplé avec l’arrivée des beaux jours (et
surtout des mojitos qui font croire n’importe
quoi à n’importe qui)

Scorpion

Amour

C’est sympa de lire cet horoscope
pour avoir un semblant de vie et qu’on prédise
votre avenir, mais il serait temps de
vous faire des ami(e)s maintenant.

Gloire

Révolution chez les Scorpions
qui vont enfin arrêter de prendre les gens
pour des jambons.

Beauté

Physiquement, vous êtes à la
croisée entre un nem et un wrap.

Sagittaire

Amour

Si on était un oiseau, on ferait
notre nid dans votre cœur. MOOOOH !
(mais on n’est pas des oiseaux, et vous
n’avez pas de cœur)

Gloire

L’herbe est toujours plus verte ailleurs. Ce qui tombe bien, puisque
vous adorez la fumer.

Beauté

Vous êtes un peu comme le
génie de la bouteille. Sauf qu’au lieu
d’en sortir, vous la videz.

Capricorne

Amour

Un panel représentatif
confirme que votre ex est élu(e) « déception
de la décennie ».

Gloire

Le travail, c’est pas la santé.
‘Suffit de voir votre tête.

Beauté

Votre carrière est au point
mort. Votre vie et votre motiv’ aussi.
Par chance, vous avez les plus belles
fesses du monde.

Verseau

Amour

Comptez sur votre hypocrisie.
Vous êtes très doué(e) pour entuber
les gens.

Gloire

Le FBI et la CIA vous observent.
Ils savent les cochoncetés que
vous regardez sur Internet, beeeeh !

Beauté

Oh bah foutu pour foutu, à
ce niveau-là y a plus rien à sauver…

Poissons

Amour

Eh beh,
comme disait Platon, avec vous on
n’a pas l’cul sorti des ronces !

Gloire

La chance ne frappe pas à
votre porte. Ce qui est normal, puisque
chez vous, ça sent mauvais.

Beauté

En ce moment, vous êtes
trop laxiste. Ou laxatif, je sais plus. Dans
tous les cas, vous laissez couler.

Mac-Kenley et Morena, réfugiés haïtiens à la tête de l’atelier de couture de la Table de Jeanne-Marie

#VisMaVille Morena Paulas et Mac-Kenley Darius sont créateurs de mode et bénévoles à la table de Jeanne Marie. Réfugiés haïtiens, ils donnent de leur temps à l’atelier couture.

Ils devaient arriver en Espagne mais le sort en a décidé autrement. Suite à des tests PCR perdus à l’aéroport de Roissy, les voilà réfugiés en France, atterrissant finalement à Tours, chez une connaissance, en décembre 2021. Demandeurs d’asile, ils ont fui Haïti, ses violences et insécurités quotidiennes, menacés dans leur chair pour leurs opinions et pour ce qu’ils sont.

Car Mac-Kenley Darius, 29 ans et Morena Paulas, 25 ans, étaient là-bas des artistes émergents, designers et créateurs de mode reconnus, ayant habillé Miss Universe Haïti en 2021 et participé dernièrement au défilé de mode annuel, « Fortuny », à Grenade, en Espagne.

 

À Tours, ils ont très vite rencontré Damien, bénévole de la table de Jeanne Marie – association qui distribue des repas chauds à ceux qui poussent sa porte, qui les prend sous son aile. Les voilà propulsés à la tête de l’atelier de couture, avec comme défi de réaliser, pour les six ans de l’association, une collection pour un défilé de mode en à peine une semaine.

« Ils ont fait avec ce que l’on avait sous la main, du papier peint, des tissus… Cela les a motivés », assure Damien. La débrouillardise, les deux compères designers connaissent dans leur pays. « On a commencé dans la récupération des vêtements jetés. On récupère les tissus, tout accessoire permettant de créer autre chose ».

Dans le duo, Morena dessine des patrons, ajuste des perles sur des robes, s’occupe de la partie maquillage. Mac-Kenley, peintre et plasticien, a été formé à l’École nationale d’art de Port au Prince. Ensemble, ils ont créé leur collection « Minokan » avec pour but de « mettre en valeur la culture haïtienne vaudou, ses cultures ancestrales, à travers la mode ». Ainsi, des couronnes imposantes tutoient des tenues traditionnelles, flamboyantes, revisitées à travers le prisme des deux créateurs.

Ces derniers mois, réfugiés à Tours, les deux jeunes hommes s’occupent à l’atelier de couture de Jeanne Marie, essayant de ne pas perdre le fil de leur passion. « Nous aimerions faire découvrir notre talent à Tours. Aider les gens qui participent à la table de Jeanne Marie et leur créer des vêtements. Ils nous aident et nous souhaitons les aider aussi. »

En attendant, logés dans des foyers d’hébergement temporaire, Morena et Mac-Kenley apprécient la vie tourangelle paisible. « Nous pouvons marcher dans la rue tranquilles ici. » Soucieux de s’intégrer, ils vont s’inscrire à la faculté des Tanneurs, en langues étrangères et sociologie appliquées pour l’un, et en sciences humaines pour l’autre. Le duo cultivé devrait vite être remarqué.

Aurélie Dunouau

Le handicap au travail en 3 questions

Mon entreprise est-elle obligée d’embaucher des travailleurs handicapés ? Puis-je demander à mon entreprise des aménagements liés à mon handicap ? Entreprise adaptée : qu’est-ce que c’est ? On fait le point dans tmv, à l’occasion de notre dossier spécial sur le handicap au travail.

Mon entreprise est-elle obligée d’embaucher des travailleurs handicapés ?

Toute entreprise de plus de 20 salariés a pour obligation d’avoir 6 % de son effectif reconnu comme travailleurs handicapés. Si le quota n’est pas respecté, l’entreprise passe à la caisse, et verse à l’État une contribution OETH (Obligation d’emploi de travailleurs handicapés). L’argent servira à l’insertion des travailleurs handicapés.

Sous-traiter certaines tâches à des ESAT est un moyen de réduire le montant de cette taxe. Cependant, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent déclarer leurs travailleurs handicapés auprès du ministère du Travail. But du jeu ? Motiver les entreprises à mener une politique inclusive en termes de handicap au travail.

Puis-je demander à mon entreprise des aménagements liés à mon handicap ?

Non seulement je peux, mais l’entreprise est obligée d’adapter mon poste à mon handicap, si j’ai bien la reconnaissance de ma qualité de travailleur handicapé, délivrée par la Maison départementale des personnes handicapées. Si vous aimez les sigles, on parle donc de la RQTH donnée par la MDPH. CQFD !

Bon, ne poussons pas le bouchon trop loin : le toboggan pour accéder à votre bureau, hors de question. Les aménagements doivent être « nécessaires et appropriés », selon la loi. Fauteuil, rampe d’accès, recours à un interprète en langue des signes française… C’est à voir en concertation avec votre employeur, la médecine du travail ou des professionnels de l’ergonomie par exemple. Et pour tout cela, le chef d’entreprise peut solliciter un financement spécifique.

Entreprise adaptée : qu’est-ce que c’est ?

Attention ! À ne pas confondre avec un ESAT ! L’Établissement et Service d’Aide par le Travail relève du Code de l’action sociale, et en partie du Code du travail. L’entreprise adaptée est quant à elle une entreprise du milieu ordinaire.

Donc la référence, c’est le Code du travail, comme pour toutes les autres entreprises. La seule différence, c’est la proportion d’employés reconnus en situation de handicap, l’adaptation des tâches réalisées, et les aides dont bénéficie l’entreprise pour l’emploi de personnes handicapées. En Touraine, vous en connaissez peut-être certaines : le centre d’appel Handicall Tours, Socia 3 et ses services comptables, ou l’entreprise multi-services ANRH, entre autres.

Texte : Maud Martinez / Photo ouverture : archives NR ESAT de Montlouis Photo Hugues Le Guellec

Canelle Penot, la pro de l’animation périscolaire : « Un métier toujours prenant »

#VisMaVille Canelle Penot est animatrice périscolaire. À Tours, elle jongle entre différentes écoles et l’association Courteline pour un métier prenant mais précaire.

Ce mercredi, autour de la table basse à hauteur d’enfant, Canelle Penot lance une partie de « La Chasse aux monstres » avec une poignée de petits de grande section maternelle, inscrits à l’accueil de loisirs du centre Courteline. Très vite, la quasi-totalité des autres enfants la rejoignent, attirés par ce qu’elle raconte, et sa voix à la fois grave et chaleureuse.

C’est ainsi que l’animatrice périscolaire aime son métier. « Utiliser et réinterpréter des jeux classiques pour leur apprendre des choses, comme leur raconter des histoires, les faire rire, réagir, fabriquer des objets qui a priori ne servent à rien… »

La pédagogie de l’animatrice s’appuie sur l’émerveillement et l’imaginaire des enfants qu’elle apprécie tant pour « leur inculquer des savoirs de base, sans stress, sans devoirs à rendre à la fin. Ainsi, en ce moment, on travaille sur l’espace et les planètes. Pour les mettre dans l’ambiance, je me suis mise, pendant le temps calme, à dessiner un ciel étoilé et ça les a intrigués ».

Canelle Penot voit son métier comme « jamais rébarbatif, toujours prenant », elle qui jongle entre l’accueil du midi dans des écoles de Tours, les fins d’après-midis dans l’aide aux devoirs et l’accompagnement des enfants et parents en difficulté à George Sand et Paul Racault, et l’accueil de loisirs à Courteline le mercredi ainsi que certaines vacances scolaires.

« J’adore cette diversité, avec des niveaux d’enfants différents et c’est aussi enrichissant pour eux d’avoir des animateurs avec leurs propres compétences. »

Mais Canelle Penot ne cache pas les revers de la médaille : l’épuisement parfois et la précarité. Car le rythme est décousu. Un animateur peut faire des journées de 7 h 30 à 18 h 30, parsemées de pauses, avec au final un contrat de 24 heures par semaine, comme celui de Canelle. Les contrats des 49 animateurs périscolaires actuels de Courteline oscillent entre 4 et 28 heures.

La tendance est à la professionnalisation du métier alors que certains le voient encore comme un job d’étudiants qui, en réalité, viennent plutôt en renfort lors des vacances scolaires. Le profil de Canelle Penot, 39 ans, arrivée à l’animation il y a 7 ans en reconversion, n’est en fait pas banal. Diplômée en librairie et histoire de l’art, elle a exercé différents métiers avant de pousser la porte de Courteline en 2015. Elle qui voulait être bibliothécaire s’est découverte dans ce métier.

« Au début je ne savais pas trop où j’allais mais je me suis rendue compte très vite que j’aimais ce travail et l’évolution que cela permet, de l’animation à la direction. » Aujourd’hui, la jeune femme ambitionne de passer son BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport), de faire ainsi plus d’heures, pour parvenir peut-être à un temps plein, combinant animation pure et direction. Elle cite en exemple le parcours du directeur actuel de Courteline, Romain Ménage, qui a démarré ici-même en étant… animateur.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

 

Horoscope WTF du 22 au 28 juin 2022

Pourquoi ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Toutes ces questions hautement philosophiques ne trouveront pas réponse dans notre horoscope wtf.

Bélier

Amour

C’est cool, les échecs s’enchaînent,
mais vous gardez espoir.

Gloire

Comme disait la philosophe
Afida Turner dans l’émission Carré
VIIIP : « Vous êtes vraiment des never
been washed up ».

Beauté

Aaaaaaah, une bonne tête de
vainqueur, ces Béliers !

Taureau

Amour

Pas besoin de flinguer son
empreinte carbone cet été pour partir
en vacances, on voyage suffisamment
avec vous sous la couette.

Gloire

A cœur vaillant, rien d’impossible.
Mais vous n’êtes pas vaillant et
vous n’avez pas de cœur.

Beauté

La vie est pleine d’imprévus.
Aujourd’hui, tout va bien et demain,
un poney vous mangera le bras. C’est
con, la vie.

Gémeaux

Amour

Yahouuuuu, vous voilà sur l’autoroute
du bonheur. Mais la semaine prochaine,
vous serez sur la départementale
de la dépression.

Gloire

Les 2e décans seront sponsorisés
par Pigeon Gratuit.

Beauté

Arrêtez de gonfler les gens, vous
êtes Impératrice Chichis.

Cancer

Amour

Délicate semaine, lorsque vous
vous apercevrez que vous êtes le fantasme
ultime de tout votre entourage

Gloire

Cancer / symbole du crabe / vous
êtes une pince. COÏNCIDENCE ?

Beauté

Une bien belle carrure de mollusque
; ce qui collera parfaitement à vos
vacances à la plage.

Lion

Amour

La constellation de la Christine
Boutin vous conseille de vous calmer au
niveau des pensées lubriques.

Gloire

Vos ami(e)s sont ridicules. Heureusement
que vous êtes là pour remonter
le niveau.

Beauté

Le sachiez-tu ? Le poulpe possède
9 cerveaux. C’est 9 de plus que vous.

Vierge

Amour

Votre fantasme caché de vous
déguiser en lardon pendant l’acte ne
rassure pas l’être aimé.

Gloire

Ouvrez une cagnotte Leetchi. Pour
vous acheter un peu de dignité.

Beauté

Vous vous prenez pour Mike
Tyson, mais vous ressemblez davantage
à Elie Semoun.

Balance

Amour

Les, gens, qui, voient, des,
virgules, entre, chaque, mot, ne, font,
pas, assez, l’amour.

Gloire

Cette semaine, on fête les Alban,
Audrey, Prosper et Jean-Baptiste. Que des
bons prénoms de loser !

Beauté

(Votre prénom aussi est moche,
mais vous êtes sexy)

Scorpion

Amour

Bientôt les
vacances d’été, l’occasion idéale de
piquer une tête dans la piscine du
célibat. Bisou les Scorpions !

Gloire

Alors ? Comment vont vos
ami(e)s imaginaires en ce moment ?

Beauté

Vous êtes le dindon de
la farce. D’ailleurs, regardez bien,
vous avez aussi le même cou qu’un
dindon.

Sagittaire

Amour

Pimentez votre vie sexuelle.
Parlez-lui en allemand pendant les
préliminaires.

Gloire

A-à-à la queue leu-leu, touuut le
monde s’éclaaaaate… Sauf vous, car vous
êtes juste chiant(e).

Beauté

Ooooh, regardez, un rouleau
de printemps avec des bras ! Ah non, c’est
vous…

Capricorne

Amour

Personne ne vous aime. Mais
boooon, tant qu’on a la santé, comme on
dit !

Gloire

Ne baissez pas les bras. Il vous
reste tant de personnes à décevoir.

Beauté

Épidémie de conjonctivite en
Touraine : normal, vous êtes tellement
canon qu’on se crame la rétine en vous
matant

Verseau

Amour

Vous vous sentez seul(e) ? Pas de
souci : une semaine bien pourrie va vous
accompagner !

Gloire

Grosse surprise cette semaine,
puisque vous apprendrez que vous allez
êtreparent. UnKinderSurprisevousattend.

Beauté

Même Ryan Gosling a un visage
plus expressif que vous.

Poissons

Amour

Vous allez faire un beau voyage,
cet été… UN VOYAGE DANS LA FRIENDZONE.

Gloire

Votre vie professionnelle est
comme la série InspecteurDerrick. Longue
et monotone.

Beauté

Incroyable, mais vrai : vous ressemblez
à un mérou.

Handicap : accompagner grâce au travail

L’ouverture du Café joyeux, à Tours, a mis en lumière l’emploi des personnes en situation de handicap. Dans l’ombre, les personnes handicapées n’ont pas attendu ce café pour travailler, comme c’est le cas dans les ESAT, Établissements et Services d’Aide par le Travail. Envie d’en savoir plus ?

Vendredi. Tout le monde s’affaire. On passe le balai, et on déplace les meubles pour accueillir le public. L’ESAT Les Vallées, à Luynes, a en effet choisi d’ouvrir ses portes au public le mardi 21 juin : « l’événement s’adresse aux personnes handicapées et à leurs proches intéressés par notre structure, bien sûr. Mais nous avons aussi déposé des dépliants dans les boîtes aux lettres du quartier, où les voisins ne savent pas toujours ce que nous faisons ici », explique Aline Palleschi, directrice adjointe de la structure.

Et la publication récente du livre-enquête Handicap à vendre par le journaliste Thibault Petit, pour dénoncer l’exploitation à bas coût des travailleurs et le filtrage en fonction de la productivité des candidats, n’est pas faite pour arranger les choses : « Bien sûr, les réalités décrites existent malheureusement dans certains ESAT, mais pas ici. Il faut bien comprendre qu’un ESAT n’est pas une entreprise, c’est un établissement médico-social. Mais nous avons conscience du risque de glissement », complète Aline Palleschi.

À Luynes, dans les ateliers « conditionnement », on fabrique des caissettes en bois pour des fromages de chèvre, on assemble boulons et pièces de plastique, on fabrique des boîtes de toutes sortes. Un peu plus loin, des ordinateurs servent aux prestations de saisie informatique. À l’atelier « espaces verts », on prend l’air : pour des entreprises ou chez des particuliers, l’équipe entretient les arbustes, pelouses et autres massifs de fleurs. D’autres travailleurs interviennent aussi pour du nettoyage de voiture 100% écologique (sans eau ni produits chimiques).

« Mais on n’est pas là pour faire du chiffre ! Le travail est un support à l’accompagnement des personnes que nous accueillons. » François est moniteur, et suit une douzaine de travailleurs dans leurs parcours respectifs. Avec ses collègues, ils créent des modes d’emploi illustrés, découpent les missions en tâches successives, ou adaptent les gabarits par exemple.

« On est là pour adapter le travail aux capacités de chacun, et pour valoriser leurs compétences. On se questionne en permanence : est-ce que la personne se sent bien dans son travail ? Je ne suis pas sûr que des employeurs du milieu ordinaire se posent ce genre de questions pour leurs salariés ! ». En témoigne la variété des temps de travail (partiels, mi-temps, temps plein), ou cet écran situé dans le deuxième atelier, qui diffuse chaque matin une vidéo de la kiné pour un échauffement physique avant d’attaquer la journée.

Moniteurs, assistante sociale, psychologue, kinésithérapeute… Ils sont en effet une vingtaine de salariés pour encadrer et accompagner une centaine de travailleurs. « C’est un métier riche, où l’humain a toute sa place. En dix ans passés ici, j’ai vu aussi comment évoluait la société, et notre défi est que l’ESAT évolue aussi. Ce sont des enjeux liés à la citoyenneté, » commente François.

Travailleurs extra-ordinaires

Manuela, 40 ans, est arrivée il y a dix jours. « Dans la restauration rapide, mon statut de travailleuse handicapée n’était pas pris en compte. L’aggravation de mes problèmes de dos m’a motivée à me tourner vers les ESAT, car je ne veux pas rester chez moi sans travailler. Ici, on travaille à son rythme, et après quatre ans sans emploi, je me remets dans le bain. » Son but : retourner dans ce qu’on appelle ici « le milieu ordinaire ».

Comme Manuela, de plus en plus de personnes arrivent à l’ESAT après un passage dans le monde des travailleurs lambda : « Historiquement, nos établissements accueillaient des personnes avec déficience intellectuelle, issues des IME (Instituts Médico-Éducatifs). Mais depuis la loi de 2005, le handicap psychique et social est aussi reconnu, et les parcours sont donc de plus en plus divers », ajoute Aline Palleschi.

L’ESAT est pour certains une simple étape après un monde ordinaire qui les a abîmés, où ils ne trouvent plus leur place ; pour d’autres, c’est un aboutissement. L’équipe y accompagne donc chacun vers son projet, qui signifie parfois aller travailler seul au sein d’une entreprise extérieure… toujours sous le regard vigilant et bienveillant des moniteurs, anges-gardiens de ces travailleurs qui ne sont pas sous nos yeux, mais qui n’en ont pas moins l’air joyeux.

Maud Martinez

Horoscope WTF du 15 au 21 juin 2022

Comme chaque mercredi, voici votre dose d’astrologie. Un horoscope garanti 100 % vérités. (bon ok, presque)

Bélier

Amour

Vous êtes tel un canard sans
tête, courant droit dans le mur.

Gloire

Bien des années après, il
s’avère que vous êtes toujours en train
de chercher Ornicar. Sans l’avoir jamais
trouvé (boulet).

Beauté

Météo France prévoit qu’il
fera très chaud cet été. (normal, quand
on vous regarde oh oh)

Taureau

Amour

On ne toucherait
même pas votre ex avec un
bâton. Et pourtant, c’est votre ex.
Posez-vous les bonnes questions,
gnurf.

Gloire

COMME DE PAR HASARD,
quand on change 328 lettres
à Taureau, ça fait Illuminati poil au
kiki. COMME DE PAR HASARD !

Beauté

Taureau/rototo, c’est du
pareil au même. Débrouillez-vous
avec ça.

Gémeaux

Amour

Soyez la baguette de pain des
relations : contentez-vous des miettes.

Gloire

Dimanche, vous serez attaqué(
e) par un lynx. Ce qui est tout de
même plutôt con en Touraine.

Beauté

Vous êtes plutôt canon pour
quelqu’un qui n’a pas inventé la poudre.

Cancer

Amour

Vous êtes la Élise Lucet de
l’amour : toujours à fouiner et chercher
la m…

Gloire

Après le pipi sous la douche,
vous sauverez la planète en prenant
votre douche à plusieurs. C’est bien.

Beauté

Vous faites la bouche en culde-
poule sur les photos. Mais ça ne vous
rend pas plus joli(e), vous savez ?

Lion

Amour

On dit pas que vous avez
chaud aux fesses, on dit juste qu’on
pourrait faire cuire un oeuf d’autruche
sur votre postérieur.

Gloire

Aucune, vous concernant.

Beauté

Votre petit slip en cuir, une
virée au donjon hot : zoupla, votre
week-end s’annonce caliente !

Vierge

Amour

Vous êtes constant(e) dans l’inconstance.
Et ça, c’est beau.

Gloire

La constellation du Patrick Sébastien
vous voit très haut placé(e) sur l’échelle
de la beaufitude.

Beauté

Que de sex appeal ! Dommage
que vous soyez Vierge, ça casse tout.

Balance

Amour

Vos goûts douteux et votre
désespoir vous pousseront à avoir une
amourette rapide avec un(e) Sagittaire.

Gloire

Le monde irait bien mieux si vous
mangiez des bébés les soirs de pleine lune,
mais booon, forcément vous n’écoutez jamais
cet horoscope. Retournez lire celui de
Femme Actuelle, tiens

Beauté

Fou mais vrai : vous sentez
l’endive au jambon.

Scorpion

Amour

Arrêtez de croquer dans le fruit
défendu. Y en a qui sont morts pour moins
que ça.

Gloire

Sans amis, vous finirez seul(e)
avec vos chats…

Beauté

… Puis ces chats vous mangeront.
Quelle fin bête et triste. A+ pour
une nouvelle dose d’optimisme !

Sagittaire

Amour

Au lit, on vous surnomme
« la girafe ». Car vous êtes un bon cou.
OUAAAAARF.

Gloire

Vous pensez toujours bien faire.
C’est chouette, mais arrêtez de faire tout
court, en fait.

Beauté

L’été approche, mais vous
avez le teint d’un Doliprane. La carrure
également, ceci dit.

Capricorne

Amour

Simuler, à votre âge ? Rooooh…

Gloire

Personne n’ose vous le dire, à part
moi : mais vous chantez faux.

Beauté

Votre caboche est comme
vos poches : vide. (allez vlan, celle-là
elle est méchante, mais je fais ce que
je veux, je suis payé pour)

Verseau

Amour

N’oubliez pas que tout finit toujours
par une rupture ou la mort. Bisou !

Gloire

grprgi’à) »(àç$ gio’u(ç»)’à-)_
rà(ç)_ »’(

Beauté

Oups désolé pour au-dessus,
mon chat a marché sur mon clavier.

Poissons

Amour

Si vous arrivez répéter 10 fois
de suite « Ce chat se sèche au chaud sans
chichis », votre vie amoureuse sera géniale. Sinon, tant pis, vous allez en BAVER !

Gloire

Un test de QI prouvera que vous
n’êtes pas le pingouin qui glisse le plus loin
sur la banquise.

Beauté

Une fois de plus, le mystère
est total avec vous, puisque vous sentez
le basilic.

Dans le quotidien de Jessy Gerin, conservatrice-restauratrice de tableaux

#VisMaVille Jessy Gerin est conservatrice-restauratrice de tableaux et d’objets d’art en bois. Elle vient tout juste de s’installer dans le quartier des arts à Tours, ajoutant à sa palette le métier de copiste.

Un atelier de restauration de tableaux ouvert en pleine rue, ce n’est pas si courant. En général, le conservateur-restaurateur d’œuvres d’art recherche le calme propice à la concentration. Jessy Gerin, qui a connu pendant quatre ans l’effervescence du château de Chenonceau où elle s’occupait des collections et des restaurations en public, se trouvait au contraire trop isolée dans son atelier-domicile de Francueil.

Alors, quand elle a su que le local de la Boîte Noire, rue du Grand Marché à Tours, se libérait, elle a sauté sur l’occasion. Dans cet espace, le public peut se rendre compte de son double métier : restauratrice et copiste de tableaux.

Des toiles inspirées de Rubens, Rembrandt, Vermeer et Picasso s’y côtoient sous sa signature. Jessy Gerin aime tout peindre, « sauf les paysages et le contemporain », selon différentes techniques, découlant des époques, de la cire, à la tempera à l’œuf, en passant par l’huile. Quant à la restauration, « les techniques évoluent beaucoup, explique la jeune femme trentenaire. Elles deviennent très chimiques, comme le solvant appliqué en gel, le travail de plus en plus fréquent avec le PH pour mesurer la réaction de l’œuvre. Il faut régulièrement se former ».

Jessy Gerin voit sa mission de restauratrice comme celui d’une passeuse d’œuvres d’art. « Ce qui m’intéresse, c’est leur sauvetage. Je suis dans la peau du médecin et dans la transmission. On nous amène quelque chose qui est détérioré et notre objectif est de le rendre sain et lisible pendant des années. Que ce soit une œuvre de famille ou une œuvre classée, c’est du patrimoine que l’on transmet selon la même importance. »

Et si ce métier demande une maîtrise totale du geste, l’erreur est toutefois permise. « Dans le code déontologique, tout ce qu’on fait doit être stable dans le temps et réversible. Heureusement il existe des produits qui permettent de reprendre son geste si on était pas dans un bon jour », sourit celle qui maîtrise également la basse dans un groupe de musiciens professionnels.

Jessy Gerin fait ce métier depuis dix ans, après s’être essayée à la coiffure dans les salons de ses parents, en région parisienne. « Ce n’était pas pour moi. Je peignais et dessinais depuis toute petite, c’était ma voie. J’ai repris des études dans une école spécialisée pour cinq ans. » C’est le château de Chenonceau qui lui commande son premier chantier qui la fait venir en Touraine qu’elle n’a pas quittée depuis.

Son activité de conservation-restauration l’occupe en grande partie même si elle compte désormais se consacrer plus à la copie, en ouvrant aussi son atelier à des cours en septembre. « J’ai commencé par enseigner la copie, j’ai envie de m’y replonger. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 8 au 14 juin 2022

Un malheur n’arrive jamais seul : si votre semaine était difficile jusqu’à maintenant, elle le sera encore plus avec notre dose d’astrologie.

Bélier

Amour

Il y a deux mystères sur Terre :
comment les pharmaciens arrivent à
lire les ordonnances et comment les
Béliers peuvent être aussi parfait(e)s ?

Gloire

Comme l’a dit si bien dit
Franck Ribéry : « On dirait que c’était
comme si y avait rien changé hier. »

Beauté

TOUS A POIL ! (surtout vous)

Taureau

Amour

L’être aimé, c’est comme un
soutif. On n’a pas forcément envie de
se le coltiner toute la journée.

Gloire

Who does le malin, falls in
the ravin.

Beauté

On se moque, on se moque,
mais les Taureaux sont quand même les
personnes les plus canon de la planète.

Gémeaux

Amour

Force est de constater que
votre envie de percer les boutons blancs
de l’être aimé fait de vous un(e) véritable
psychopathe.

Gloire

Vous restez là, les bras ballants,
le slip au vent. Bougez-vous !

Beauté

Ah, ces copieurs… Les gens
font toujours tout comme vous. Mais
en mieux.

Cancer

Amour

Écoutez votre ventre plutôt
que votre cœur. C’est plus prudent.

Gloire

Votre seul neurone est parti
en vacances cette semaine.

Beauté

Vous ne cassez pas trois pattes
à un canard. Fort heureusement, je n’ai
jamais vu de canard à trois pattes.

Lion

Amour

Pour trouver l’amour, travaillez
sur vous et vos émotions. Conseil
d’ami ! (mais par chance, je ne suis pas
votre ami. Et heureusement, d’ailleurs)

Gloire

L’argent ne fait pas le bonheur.
Tant mieux, puisque vous n’en avez pas.

Beauté

Ouiiii bon… peut-être qu’en
cherchant bien, de dos, dans le noir, les
bras levés, tout ça tout ça…

Vierge

Amour

C’est pas la taille qui compte.
Et heureusement pour vous dans la vie.

Gloire

La vérité sort toujours de la
bouche des enfants. (Alors cassez-leur
les genoux a ces petits malins !!!)

Beauté

Le sachiez-tu ? Les flatulences
des Vierges se font en ré mineur.

Balance

Amour

N’accusez pas la voiture du
réchauffement climatique. Vous êtes
seul(e) responsable en ayant si chaud
aux fesses.

Gloire

La vie, c’est comme une boîte
de chocolats. On tombe toujours sur le
plus dégueu à la liqueur.

Beauté

Malédiction ! Les beaux jours
reviennent, vous ne pourrez donc plus
cacher ces auréoles sous les bras.

Scorpion

Amour

Vous êtes bien trop lubrique
en ce moment. LA FRANCE A PEUR !

Gloire

Riez du malheur des autres.
Ça fait du bien.

Beauté

Mettez-vous à l’allemand,
achetez des sandales et des chaussettes
et barrez-vous aux Canaries.
#bonplanpourlété

Sagittaire

Amour

Au jeu de
l’amour, vous reculez de 3 cases.
Bisou !

Gloire

Le sachiez-tu ? Les serial-
killers sont la plupart du temps
Sagittaires. (et c’est vrai. Autant dire
qu’on a zéro confiance en vous)

Beauté

Votre tête de croque-lardon
incite vos amis à la méfiance.

Capricorne

Amour

Pluton prédit une amourette
avec un(e) Verseau. Ce qui prouve que
vous n’avez aucun goût.

Gloire

Ce week-end, vous perdrez
un bras de fer contre Élie Semoun. Les
gens se moqueront de vous.

Beauté

Dure semaine pour les Capricornes
qui apprendront dans l’horoscope
que personne n’aime leur coupe
de cheveux.

Verseau

Amour

Marathon du sexe ce dimanche
! Mais en solo.

Gloire

La constellation du Darmanin
vous rappelle que vous mentez très mal.

Beauté

Votre entourage se plaint.
Selon lui, vous êtes aussi expressif/
ve qu’une poutre. (mais on veut pas
balancer)

Poissons

Amour

L’étoile d’Amel Bent vous dit
que viser la lune, ça ne vous fait pas
peur. (mais en parlant de lune, vous
ne visez que la raie)

Gloire

La personne à votre gauche
est celle qui vous aidera lors de l’apocalypse
zombie. Celle en face rêve de
vous faire un kilikili salace.

Beauté

Vous vieillissez. Et ça se voit.

Circuits courts, la conso façon produits locaux : nos bons plans

Envie de consommer local, mais sans savoir comment ? Vous pouvez aller au marché, faire la tournée des fermes ou fréquenter votre épicerie locale préférée… Et aussi suivre nos bons plans !

MAGASINS DE PRODUCTEURS

AVENTURES COLLECTIVES POUR FAIRE VIVRE NOS CAMPAGNES

La Ferme du Mûrier a ouvert à Saint-Cyr-sur-Loire en novembre 2021. C’est le magasin de producteurs le plus récent sur la métropole, où La Charrette à Chambray-lès-Tours et Tours de Fermes à Joué-lès-Tours fonctionnaient déjà sur le même principe. Lequel ? Des producteurs locaux s’associent pour créer leur propre magasin ! À Saint-Cyr, ils sont 14 associés (dont 11 qui assurent des permanences au magasin).

Pour Odile Canon, éleveuse de moutons à la Ferme de Touchelion, « l’aventure collective est passionnante, même si cela prend du temps. Et cela nous permet de vendre nos produits en direct, sans obliger les clients à se déplacer de ferme en ferme ». Les avantages sont finalement nombreux pour les clients comme pour les fermiers tourangeaux : « En faisant disparaître un intermédiaire entre nous et le consommateur, la rémunération est plus juste, et nous sommes plus sereins car on a un débouché assuré, à prix contrôlé. Cela peut permettre de développer nos activités et d’embaucher des salariés sur nos fermes. »

Au magasin aussi, des emplois ont été créés, avec une directrice, deux employés polyvalents, un traiteur, un boucher et une gestionnaire. Dans les rayons, 70 % des produits proviennent des fermes associées. Le reste est choisi en local (sauf pour des produits qui ne poussent pas chez nous, bien sûr), avec rencontre des producteurs et visite des fermes, afin de proposer de la qualité aux clients. Une clientèle qui se développe petit à petit, et que les producteurs souhaitent convaincre autour d’arguments simples : « Acheter ici, c’est soutenir le territoire, des familles entières qui font vivre nos campagnes. »

PANIER DE TOURAINE

DU LOCAL SUR LE WEB !

Depuis 2015, Christophe Marquis ouvre les portes de son garage du quartier des Prébendes deux fois par semaine. Aucune voiture n’en sort. À la place, des fruits et légumes, du fromage, des viandes ou des glaces rejoignent les paniers des clients qui ont pris le temps de commande en ligne leurs courses, avant de venir les chercher les jeudis et vendredis, ou de se faire livrer à domicile.

« En bons Parisiens, quand nous venions en Touraine avec ma conjointe, nous faisions le tour des fermes pour ramener de bonnes choses. Quand nous avons emménagé ici, les systèmes des AMAP ou Ruche qui dit Oui ne nous convenaient pas. Convaincu qu’il fallait aller vers le web, j’ai donc rencontré des producteurs, pour sonder les possibilités, et eux aussi avaient envie d’être présents sur internet, sans avoir le temps ou les moyens de le faire. C’est comme ça que Panier de Touraine est né : une plateforme de vente en ligne, alimentée par des producteurs locaux, et je m’occupe des ventes, des livraisons, du marketing, de la logistique ».

Cinq producteurs en 2015, une quarantaine aujourd’hui, et une centaine de clients chaque semaine : Panier de Touraine a ses habitués, retraités soucieux de leur santé, jeunes adeptes du circuit court ou familles du quartier. Les rejoindrez-vous ? Commande jusqu’au mardi soir chaque semaine sur www.panierdetouraine.fr

Et au supermarché ?

Prononcez le mot « circuit court », et dans certains esprits surgissent des images de bobos et autres hippies armés de paniers en osier qui font le tour des fermes ou des magasins spécialisés pour se nourrir en produits locaux. Mais faut-il forcément sortir des circuits classiques de la grande distribution pour consommer local ? « On travaille avec des producteurs locaux depuis très longtemps ! ».

Lionel Perrone, directeur du Auchan Tours Nord, n’hésite pas une seconde : « Nous avons une soixantaine de produits locaux en rayon aujourd’hui, des salades de Saint-Genouph, des charcuteries Hardouin, des bières locales… Il y a de tout ! ».

Chez Système U, le local a aussi toute sa place : « On fait ça depuis toujours, c’est dans l’ADN de la coopérative Système U », explique Stéphane Guillou, patron du Super U Chinon. Ce sont bien sûr les vins locaux qui tiennent là-bas la première place côté produits locaux. Mais ce n’est pas tout : « Crèmerie, charcuterie, fruits et légumes, miel, biscuits, farines… On a une vingtaine de fournisseurs autour de chez nous, chez qui nous achetons en direct. Mais les approvisionnements via la coopérative permettent aussi de miser sur du local : notre entrepôt de Savignyen- Véron (qui fournit les magasins U dans les départements 36, 37, 18, 41, 45 et 49) s’approvisionne dans la région. »

Pour les deux dirigeants, les réalités sont les mêmes, avec une vraie liberté dans le choix des produits qu’ils peuvent commercialiser, même si les produits locaux représentent une petite part du chiffre d’affaires et du nombre de produits en rayon. Tantôt des producteurs viennent à eux, désireux de commercialiser leurs produits en grande ou moyenne surface. Tantôt ce sont les enseignes qui partent à la recherche de nouveautés, pour répondre aux attentes de la clientèle.

Côté prix, Lionel Perrone explique ne pas négocier de la même manière qu’avec les grossistes, tout en essayant de conjuguer prix juste pour le producteur, et attractif pour le consommateur. Vient-on cependant en supermarché pour consommer local ? « Une partie notre clientèle est sensible au manger local, mais il existe aussi d’autres circuits pour cela. Et peut-être que nous ne faisons pas assez savoir que l’on peut trouver du local en supermarché ? » s’interroge S. Guillou. Les lecteurs TMV le sauront désormais !

Textes : Maud Martinez / Photos : M.M + Adobe Stock

Drone : ce qu’on fait… et ce qu’on ne fait pas !

Les drones privés sont de plus en plus nombreux en Touraine. Mais pour prendre de la hauteur et admirer Tours depuis les cieux, les règles du jeu sont strictes.

Pour un pilote de drone débutant, l’idéal est un drone à 4 hélices (quadricoptère). Léger, petit, solide, et maniable, pour un budget d’une centaine d’euros pour les premiers prix. Évidemment, si votre objectif est de faire des vidéos ou des photos, autant préférer les modèles déjà équipés plutôt que de scotcher votre vieux smartphone à l’appareil !

Formation : obligatoire ou pas ?

La formation au pilotage de drone est obligatoire si l’appareil pèse plus de 800 g. Et si c’est le cas, il faut aussi enregistrer l’appareil sur le site alphatango. aviation-civile.gouv.fr.

Nuit/Jour

La règle est simple : pas de vol de nuit ! Tout simplement pour éviter de gêner les hélicoptères de secours qui pourraient ne pas voir votre drone.

Distances à respecter

On pense d’office au fait de ne pas voler trop près des bâtiments. Le survol des personnes est par ailleurs interdit. Mais il y a aussi une altitude maximale autorisée ! 150 mètres au plus, et encore… Si vous êtes proche d’un terrain d’aviation militaire, ou d’un aérodrome ou aéroport, il faudra voler encore plus bas.

Tours or not Tours ?

Avec l’aéroport, la base militaire, et les hélicoptères de l’hôpital Trousseau, l’espace aérien de Tours est très strictement réglementé, y compris pour les drones. Pour savoir où voler, une seule solution : se géolocaliser sur www.geoportail.gouv.fr. Les zones en rouges sont interdites, et Tours centre en fait partie. Tout vol suppose donc une demande d’autorisation

Arsène Kouakou, l’épicier du soleil, de la Côte d’Ivoire à Tours

#VisMaVille Arsène Kouakou, 26 ans, est le gérant de Konu, l’épicerie du soleil. Ce jeune commerçant veut mettre en lumière les produits exotiques, inspirés des saveurs de son enfance, en Côte d’Ivoire.

Rue Constantine, à Tours, une nouvelle devanture attire l’œil des passants, près de la fac des Tanneurs : celle de Konu, l’épicerie du soleil. Son gérant, Arsène Kouakou, a fait le choix de s’installer il y a 9 mois en plein centre-ville pour se démarquer des épiceries du monde de quartiers, plutôt tournées vers les communautés.

« Je souhaitais m’ouvrir à tous, partager, faire découvrir les produits exotiques que l’on ne connaît pas forcément, au plus grand nombre de personnes, dans une boutique lumineuse et aux rayons aérés. »

Et ça marche, puisque les étudiants et les habitants d’à côté s’arrêtent volontiers. Sur les étagères, se côtoient des produits essentiellement venus d’Afrique et des Antilles mais aussi d’Asie et d’Amérique latine : du baobab, du manioc, du taro, du gombo, de la pulpe d’açaï, de l’igname…

Arsène Kouakou a également sélectionné des produits moins connus comme la bouillie de mil du Mali, le netetou « qui vient du Sénégal et que l’on utilise dans la confection du plat traditionnel, le tierboudien ».

De prime abord discret et réservé, Arsène Kouakou devient intarissable lorsqu’il parle de ses produits, de leurs bienfaits à leurs usages en cuisine. Par exemple, « le fonio est la plus vieille céréale d’Afrique, nous révèle-t-il. Cela ressemble au sorgho, avec la consistance du sable ». Ce qu’il aime mijoter par-dessus tout ? L’attiéké alloco qui correspond à un couscous au manioc et du mafé accompagné d’un jus de bissap (à base de fleur d’hibiscus).

« Certains produits sont rares et nous allons les chercher directement auprès des producteurs, grâce à mon frère qui est grossiste en région parisienne et fait les allers-retours ainsi qu’à mes contacts locaux. » Arsène Kouakou compte d’ailleurs travailler encore plus étroitement avec des producteurs du Sénégal, de Côte d’Ivoire et de Madagascar pour renforcer les circuits courts et développer sa propre marque, Konu. On trouvera notamment du chocolat ivoirien, une rareté.

 

La Côte d’Ivoire est le pays d’origine d’Arsène Kouakou, arrivé en France lorsqu’il avait une dizaine d’années pour rejoindre son grand frère, suite au décès de sa mère qui l’élevait seule. Sa maman tenait une boutique de cosmétiques en Côte d’Ivoire et cela ne semble pas un hasard dans le fait d’ouvrir une épicerie pour Arsène Kouakou. « Je la suivais partout, dans sa cuisine, dans son magasin, j’ai le souvenir du beurre de karité frais. »

Ouvrir cette boutique représentait donc plus qu’un pari professionnel pour ce diplômé de commerce : un retour aux sources, à la famille. « Cela me tenait à coeur », avoue-il sobrement.

Texte et photos : Aurélie Dunouau


> L’info en + 

Selon Arsène Kouakou, « Konu » signifie « bienvenue » dans un dialecte du Zimbabwe.

Horoscope WTF du 1er au 7 juin 2022

Cette semaine, découvrez quel est le signe le plus canon du monde. Et quand arrivera la fin du monde (oui, rien que ça).

Bélier

Amour

Pluton revient dans votre
champ astral. Et votre ex aussi, pas
d’chance mes p’tits gnous.

Gloire

Vous êtes une pierre qui roule
mais n’amasse pas mousse. Dur dur.

Beauté

Votre prénom n’est pas beau.
Changez le.

Taureau

Amour

L’amour avec un(e) Taureau,
c’est comme un marathon : faut tenir
tout du long ! #conseilsexo

Gloire

Du caca restera toujours du
caca, même emballé dans un papier
cadeau. #philosophie #penséemaline

Beauté

Personne ne vous arrive à la
cheville. (à part vos chaussettes)

Gémeaux

Amour

Olala tellement relou en
amour que même un chauve s’arracherait
les cheveux avec vous.

Gloire

Arrêtez de compter sur
moi pour prévoir votre avenir. Je
n’aime pas les Gémeaux.

Beauté

N’oubliez pas cette formidable
invention et qué s’appelerio
« déodorant ».

Cancer

Amour

Sans vouloir vous péter votre
journée, mais Cancer, ça rime avec célibataire.
COÏNCIDENCE.

Gloire

R.A.S. (non en vrai, c’est juste
qu’on sait pas quoi dire, car on s’en fout)

Beauté

Aérophagie + gros bouton sur
le front. Désolé, c’est pas votre semaine.

Lion

Amour

Votre partenaire va enfin se
confier à vous. Pas d’bol, vous vous en
foutrez complètement.

Gloire

Ouais, c’est « show must go
home » pour vous, sorry.

Beauté

Vous aimez les poneys et
votre chambre ressemble à une écurie.
Déduisez-en ce que vous voulez.

Vierge

Amour

Un proverbe célèbre dit « il
faut se quitter souvent pour s’aimer
toujours ». Débrouillez-vous avec ça.
(et flippez un peu)

Gloire

Commencez à acheter des actions
dans le vaccin contre la variole
du singe. #conseildami

Beauté

Force est de constater que
vous ressemblez étonnamment au célèbre
grumpy cat d’Internet.

Balance

Amour

L’amour, c’est comme les slips.
Des fois, ça pique. A+ !

Gloire

Le premier objet que vous
voyez sera votre arme durant la prochaine
attaque zombie.

Beauté

Arrêtez d’être mochophobe.
Même si on comprend qu’une telle perfection
comme vous ait les yeux qui
piquent face à cette plèbe.

Scorpion

Amour

Votre hypoténuse aurait bien
besoin de son angle droit…

Gloire

La fin du monde est prévue
pour le 23 juillet 2035. Et seuls les Scorpions
lisant cet horoscope le sauront.
C’est con.

Beauté

Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi
les Scorpions sentent bizarre des
aisselles ? Tant de questions existentielles
sans réponse.

Sagittaire

Amour

Votre coeur est fermé à
double-tour. Et personne n’a la clé
(mais personne ne la cherche non plus)

Gloire

Non, la vie n’est pas un long
fleuve tranquille. À la fin, y a un gros
tsunami et on meurt tous. Bisou.

Beauté

Super, vous n’avez pas d’idées
noires. (normal, vous n’avez pas d’idées
tout court)

Capricorne

Amour

L’amour, c’est comme les
toilettes. Parfois, il faut savoir tirer la
chasse. (de rien pour le conseil)

Gloire

Faites-vous un gros kif : volez
le ballon d’un enfant qui ne vous a rien
fait. (les enfants, c’est nul)

Beauté

Votre ressemblance avec un
kiwi est troublante.

Verseau

Amour

L’orgasme du cochon dure 30
min. (vous savez en quoi vous réincarner
maintenant)

Gloire

Vous vous achèterez un livre
de cuisine, mais n’y trouverez pas la
recette du bonheur. Normal, la vie est
triste, morne, inutile.

Beauté

Vous avez le poil rebelle. Brossez-
moi ces fichues aisselles !

Poissons

Amour

Vous êtes un peu le pangolin
des temps modernes. Mal-aimé(e), incompris(
e), alors que vous n’avez rien
fait.

Gloire

Si vous êtes triste et déprimé(
e), n’oubliez pas que les daltoniens
non plus ne voient pas la vie en rose.

Beauté

Votre empreinte carbone est
catastrophique. Mais normal : vous êtes
un avion de chasse. POH POH.

Vadrouille : voir la Ville de Tours… d’en haut

Aujourd’hui, on prend de la hauteur dans tmv ! Comment trouver le meilleur point de vue à Tours ? On a essayé… À vous de nous dire si on y est arrivé !

Notre première pensée va à la Tour Charlemagne : depuis qu’elle a rouvert ses marches au public en 2016, elle offre une expérience hors-norme aux touristes désireux de découvrir Tours d’un autre œil. Cinquante-six mètres de hauteur, et 248 marches. L’ascension est déconseillée aux personnes en mauvaise forme.

Après deux ans de Covid et d’arrêt du sport, nous grimpons donc à nos risques et périls jusqu’en haut de la tour, sous laquelle gît Luitgarde, épouse de Charlemagne (qui lui, donne son nom à la tour, merci les misogynes des siècles passés). Nous optons pour la visite-apéro, car « après l’effort, le réconfort ». Essoufflé, mais revigoré par l’air pur des hauteurs, pas de doute : le panorama vaut le détour.

Contrat rempli ? Non. Telle une Tina Arena cherchant toujours à « Alleeer plus hauuut », direction la Cathédrale Saint-Gatien et ses tours de 68 et 69 mètres. Malheureusement, l’accès est interdit au public, et seuls les services de sécurité ou les ouvriers intervenant sur l’entretien du bâtiment peuvent grimper. Nous rangeons donc notre robe d’Esmeralda (à moins que ce ne soit notre bosse de Quasimodo). Cap sur le quartier Verdun, car là-bas, un autre promontoire nous nargue.

Avec son teint rougeaud et son horloge, la tour de la caserne des pompiers promet une belle grimpette et une belle vue. Le soldat du feu qui nous reçoit n’hésite pas longtemps : « C’est une tour qui servait à sécher les tuyaux, à l’époque où ceux-ci étaient en toile. » Et ils sont hissés par un système de treuil. Donc on n’y grimpe pas, en tout cas pas jusqu’en haut. Retour à la case départ…

… Ou presque ! En sortant sur le boulevard Wagner, deux grands immeubles nous font les yeux doux. Au sud du carrefour de Verdun, encadrant l’avenue Grammont, ces bâtisses construites en 1966 sont hautes de 23 étages. Et elles pourraient bien être les tours les plus hautes du centre-ville ! La tour Lumière bâtie aux Deux-Lions en 2015 ne fait « que » 16 étages. Au Sanitas, la championne culmine à 21 étages, et du côté des quartiers des Rives du Cher ou des Fontaines, on grimpe au maximum jusqu’à 19.

Devant l’interphone comme une poule devant un couteau, le journalisme d’investigation local se révèle trépidant. Sonner au hasard, ou attendre qu’un habitant entre pour se glisser à l’intérieur ? Ce sera l’option 2, et le bouton 23 dans l’ascenseur.

Au dernier étage, Claude, retraitée qui vit là depuis à peine plus d’un an, nous reçoit gentiment. « L’immeuble est un peu vieux, il faudrait que je fasse réparer certains volets » s’excuse-t-elle en poussant la lourde porte-fenêtre qui mène au balcon. Claude a une vue… sur le Cher. Il aurait fallu prendre l’autre ascenseur pour atterrir au Nord et voir le centre-ville historique. Mais chez Claude, le panorama est magnifique aussi. La rivière navigue entre les barres d’immeuble dont la blancheur contraste avec l’horizon verdoyant.

Pour Claude « c’est l’emplacement idéal, j’ai les bus en bas de l’immeuble, et je suis tranquille. La chaleur est moins forte qu’en bas, près du bitume. Et lorsqu’il y a des feux d’artifice, mes petits-enfants courent d’une fenêtre à l’autre pour tout voir ! ». Claude tutoie donc les cieux au quotidien, avec l’horizon le plus dégagé qui existe en ville.

Direction le ciel !

Les cieux… Et si on s’envolait ? Direction le Tours Aéroclub, à Tours Nord. Dominique Janssens, vice-président de l’association, nous donne toutes les infos : l’altitude minimale pour survoler Tours est de 5 500 pieds (soit quasiment 1,7 kilomètre), avec l’autorisation de la tour de contrôle. « Mais à cette altitude, vous ne voyez pas grand-chose. Si c’est pour faire du tourisme, ça ne vaut pas le coup, il vaut mieux aller voler du côté des châteaux de la Loire où vous pouvez vous approcher un peu plus ! ».

Retour en centre-ville. Pour nous cultiver l’esprit, la bibliothèque universitaire des Tanneurs et la Bibliothèque Centrale sont au rendez-vous. Au dernier étage de chacune, on profite d’une belle vue aussi, à condition qu’un événement (conférence, colloque, soutenance de thèse ou remise du Prix du roman tmv en juin !) y soit organisé pour nous permettre d’y accéder !

La fatigue se fait sentir après ces pérégrinations de plus ou moins haute volée. Ça tombe bien, il nous restait un endroit à explorer : la suite panoramique du tout nouvel hôtel Hilton Garden Inn, sur la place Anatole France, avec vue sur la Loire. Reste à négocier la note de frais pour achever cette mission très spéciale…

Texte : Maud Martinez / Photos : JC Coutand (ouverture), Maud Martinez et NR-Julien Pruvost (article)

Dans le quotidien de Véronique Mathis, la « gardienne » du CDI

#VisMaVille Véronique Mathis est professeur-documentaliste au collège Anatole-France, à Tours. Une vocation pour celle qui anime de nombreux projets autour de la lecture.

Il est 13 h 55, la sonnerie retentit dans tout le collège Anatole-France mais il ne s’agit pas d’une reprise des cours classique. Elle signe le début du quart d’heure lecture. Dans chaque classe, les 500 élèves se plongent dans leur bouquin pour quinze minutes silencieuses. Tel un sas de décompression.

Cette initiative du collège Anatole-France, tout comme la boîte à livres installée dans la cour, démontre la place accordée à l’apprentissage de la lecture, ce qui fait le bonheur de sa professeur-documentaliste, Véronique Mathis.

Depuis 13 ans, elle est celle qui accueille les collégiens au CDI pendant la pause méridienne, les heures de permanence et lors des ateliers pédagogiques dédiés. « Les élèves aimeraient bien que le CDI soit ouvert de 7 h 30 à 18 h non-stop mais ce n’est pas possible », sourit-elle.

Car l’emploi du temps de notre professeur- documentaliste est aussi rythmé par un gros travail administratif : l’inventaire, la gestion des prêts (« il faut courir derrière les élèves pour les prêts en retard ! »), le rangement des documents, les achats de livres…

Côté pédagogique, elle participe également, avec ses collègues professeurs, aux cours interdisciplinaires, travaille avec les élèves sur leur « parcours avenir », anime le club lecture qui regroupe une quinzaine de petits lecteurs fidèles. « C’est passionnant dans ce collège car nous menons beaucoup de projets. Regardez l’exposition sur les femmes célèbres faite par les élèves ! Ils viennent beaucoup au CDI pour leurs recherches documentaires, ils me demandent des conseils, notamment au niveau informatique. Mon but c’est de les rendre autonomes pour qu’ils sachent faire des recherches dans n’importe quelle médiathèque. »

Véronique Mathis a su qu’elle serait professeur-documentaliste dès qu’elle a franchi la porte du CDI de son lycée à Amboise. Elle enchaîne ensuite par un diplôme de documentation à l’IUT de Tours, une licence en langues étrangères appliquées et le CAPES en 1990, sésame indispensable pour entrer dans la profession.

Elle a choisi d’exercer en collège parce que « ce n’est pas le même rapport avec les élèves qu’au lycée. Il y a encore tout à faire au niveau lecture, on peut encore raccrocher ceux qui en ont besoin ».

Véronique Mathis s’occupe des groupes de soutien à la lecture ainsi que de l’apprentissage par les élèves allophones (des sessions d’une heure par semaine). En fin d’année, ces groupes iront faire la lecture devant des maternelles, « une façon de les valoriser ». Pour les plus à l’aise avec la lecture, Véronique Mathis leur partage ses coups de cœur. « Dès la 5e, je commence à connaître leurs goûts. Au niveau de l’achat des livres, j’évite les BD et mangas qu’ils trouvent facilement ailleurs. Je mets la priorité sur les collections vendues en librairies indépendantes. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 25 au 31 mai 2022

En mai, fais ce qu’il te plaît. Mais c’est bientôt la fin du mois. Alors on continue jusqu’au bout à être méchants avec TOUS les signes. Pas d’pitié !

Bélier

Amour

« C’est pas
toi, c’est moiii, blablabla
». Olala que vous êtes relou…

Gloire

Fantastique nouvelle, vous
allez acheter une maison avec une
chambre d’amis ! … Mais vous n’avez
pas d’amis.

Beauté

Tout fout l’camp dans
votre vie. Même vos cheveux.

Taureau

Amour

Au fond, on vous aime. Mais
vraiment et seulement au fond.

Gloire

N’écoutez pas les gens, vous
êtes parfait(e). Ces méchants ne méritent
qu’une gastro fulgurante dans un
embouteillage.

Beauté

Force est de constater que
vous êtes aussi sexy qu’un petit grain
de beauté sur une fesse blanche.

Gémeaux

Amour

Vous êtes à l’amour ce que
Christophe Maé est à la chanson. Un
enfer.

Gloire

Vous êtes juste bon(ne) à faire
l’amour et dormir. Quelle vie.

Beauté

En ces temps de grandes chaleurs,
Météo France vous rappelle de ne pas lever les bras dans les transports
en commun. (Par pitié)

Cancer

Amour

Les soldes, c’est dans un mois !
L’occasion rêvée de reprendre contact
avec votre ex.

Gloire

Pas de doute, vous êtes aussi
agaçant(e) qu’une chanson de Kyo.

Beauté

Si vous avez lu cet horoscope,
un maxi bouton vous poussera au milieu
du front. (eh ouais, ça vous apprendra
à lire les conneries de tmv)

Lion

Amour

Vous galérez autant qu’un
ours polaire dans le désert.

Gloire

Si vous n’avez pas confiance
en vous, repensez à Anne Hidalgo à
l’élection présidentielle. #astuce

Beauté

Rototos en cascade ce dimanche.
Bon courage à votre entourage
!

Vierge

Amour

Le proverbe populaire dit
« Avant d’être capable de recevoir, il
faut savoir donner ». Ce qui ne vous
ressemble pas du tout en matière de
zigouigoui sous la couette.

Gloire

Profitez de vos derniers instants
de liberté. Vous ferez moins les
malins quand les Balances seront les rois du monde.

Beauté

Force est de constater que
vous avez la dégaine d’un Allemand
en vacances aux Canaries.

Balance

Amour

Alors ? Ça fait quoi d’être le
fantasme vivant de tous les êtres de
cette maudite planète ?

Gloire

(petit conseil : lisez la partie
« gloire » de l’horoscope des Vierges)

Beauté

La constellation du Patrick
Juvet vous conseille une petite cure
de Botox.

Scorpion

Amour

Aussi vide que mon frigo.

Gloire

En inversant 2 lettres à Scorpion,
ça fait Scoripon. Comme le nom
de l’extraterrestre qui va vous enlever
et vous féconder artificiellement. (oui,
encore lui)

Beauté

Vous avez les tétons qui virevoltent.
C’est mignon.

Sagittaire

Amour

Tel Pierre Perret, vous savez
vraiment tout, tout, tout sur le zizi.

Gloire

La roue tourne, oui. Mais vous
concernant, pas dans le bon sens.

Beauté

Vous êtes mi-ange, mi-démon,
mi-molette.

Capricorne

Amour

Vous coucherez avec Pascal
Obispo avant de finir avec Pascal au
bistrot. Dure semaine.

Gloire

La constellation du Patrick
Bruel vous rappelle que qui a le droiiit,
qui a le droiiiiiiit d’faiire çaaaaa ?

Beauté

Sous vos bras, ça sent comme
chez mémé.

Verseau

Amour

MST en mai, mois de juin
gâché !

Gloire

Aaaanw la vie ne vous laisse
jamais tranquille, hein ? Mes pauvres
petits gnous…

Beauté

France 2 vous contactera
pour remplacer Père Fouras dans Fort
Boyard. Pas de doute, vous vieillissez
vraiment.

Poissons

Amour

En amour, vous êtes exceptionnel(
le), le must du must, la cerise
sur le gâteau, la saucisse sur la choucroute.

Gloire

Une bonne semaine en perspective
: votre sextape avec Francis
Lalanne et Dorothée fera un carton et
vous deviendrez riche.

Beauté

Concernant vos fringues, on
vous rappelle qu’il y a une différence
entre originalité et mauvais goût.

Entre les étals, paroles de marchands tourangeaux

Cette semaine, tmv s’est baladé dans les allées des marchés tourangeaux pour un dossier spécial. On en a profité pour discuter et mieux connaître trois commerçants que vous voyez probablement souvent… Rudy, Thierry et Flavian nous racontent leur quotidien.

Thierry Savattier : « Être honnête avec les clients »

Au hasard des allées du marché Velpeau, on croise Thierry Savattier, derrière un étal très bien pourvu en fruits et légumes appétissants. Thierry n’est pas maraîcher : « Un producteur fait pousser les légumes, le commerçant comme moi est là pour les vendre, faire les deux c’est compliqué. »

Depuis trente-six ans, l’habitant d’Esvres-sur-Indre sélectionne donc ses fruits et légumes aux halles de gros de Rochepinard, en privilégiant les producteurs locaux, avant de les mettre en valeur sur un stand bien garni. Et pour Thierry, le principe est simple : « être honnête avec les clients, c’est essentiel ! S’ils trouvent du brocolis français sur les étals en ce moment, avant la mi-mai, c’est qu’on se moque d’eux, car ce n’est pas la saison ici. » Pour les melons par exemple, Thierry indique à ses clientes du jour qu’il n’y en a pas beaucoup en ce moment, pour cause de période charnière entre les cultures sous serre et les cultures pleine-terre.

 

Au fil de la conversation, Thierry nous indique qu’il est vice-président de l’association des Commerçants des Marchés de Touraine, forte d’environ 160 adhérents. Et s’il a le sourire pour servir ses clients du jeudi matin, le commerçant est tout de même préoccupé : « Le Covid avait ramené la clientèle vers les marchés, mais ça s’est un peu tassé. Ce qui m’inquiète surtout, c’est que je vais bientôt prendre ma retraite, comme beaucoup d’autres, mais on n’arrive pas à trouver de repreneurs ! Toute une génération va partir en même temps, et on ne sait pas ce qui va se passer pour les marchés ».

La vie de marchand ambulant n’est pas toujours simple. Les horaires, notamment : Thierry et ses collègues travaillent les weekends, et l’installation de la marchandise se fait parfois dès 5 h 30 du matin. Il a transmis ce goût du commerce au grand air à sa fille et son gendre (respectivement fromagère et poissonnier). Si le contact avec la clientèle et la vie ambulante vous attirent, c’est peut-être le moment de songer à vous lancer comme commerçant sur les marchés !

Flavian Chauvin : « L’ambiance des marchés me manquait »

Boucher-charcutier, Flavian Chauvin fait partie des commerçants du marché Blanqui, qui reprend vie depuis qu’il a lieu le vendredi après-midi. « En peu de temps j’ai trouvé une clientèle ici, de vrais habitués qui viennent depuis le début. » Passé par la case « salarié en boutique », Flavien n’avait qu’une hâte : reprendre un camion et parcourir les marchés pour y proposer ses viandes.

C’est ce qu’il fait depuis septembre 2021 avec O Billot des Saveurs, allant de Montbazon à Saint-Avertin en passant par Monts, Joué-lès-Tours et Tours (Beaujardin et Blanqui). « J’aime l’ambiance, ce n’est pas la même vente, pas le même contact avec les clients, et d’un marché à l’autre on ne voit pas les mêmes clientèles, c’est toujours différent. »

Rudy Coignard : « J’ai opté pour un coffee-shop ambulant »

« J’ai travaillé dans la sécurité, et avant de finir en burn-out j’ai voulu me reconvertir, avec l’idée d’un coffee-shop. Mais je n’ai pas été soutenu dans mon projet pour ouvrir un lieu fixe. J’ai donc opté pour un coffee-shop ambulant. » Derrière son comptoir, Rudy nous sert donc des cafés (bien sûr), mais aussi des thés savoureux et des boissons fraîches. On s’installe sur les tabourets, devant le food-truck devenu « coffee-truck », façon café du commerce mais dans les allées du marché, ou on emporte son breuvage un peu plus loin.

Depuis son camion, Rudy voit défiler les clients : « C’est à Heurteloup que je me suis fait connaître. J’y sers quelques étudiants, et les personnes sur le chemin du travail. À Velpeau il y a plus de monde, mais c’est une clientèle de quartier ». Également présent à Athée-sur-Cher, Amboise, Monts et Véretz, et bientôt sur les bords du Cher à Azay-sur-Cher pendant l’été, le trentenaire a en tout cas trouvé ses marques, et commerçants ou chalands ont pris chez lui leurs habitudes.

Textes et photos : Maud Martinez
Photo illustration : NR Thierry Roulliaud

Cuisine du monde à Tours : « elle y est largement représentée »

Kilien Stengel est auteur gastronomique et enseignant-chercheur à l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA), situé à Tours. Cet ancien restaurateur, spécialiste du culinaire, du vin et de l’alimentation, nous décrypte les spécificités et évolutions de la gastronomie du monde à Tours.

Quelle est la place de la cuisine du monde à Tours ?

Elle y est largement représentée. Il est simplement dommage qu’il n’y ait aucune mise en lumière de cette diversité culturelle. S’y mélangent les établissements traditionnels, de qualité, avec des établissements marketings qui ne transmettent pas une identité culturelle. Il faudrait que l’on arrive à créer, sur la place de Tours, un réseau de restaurants traditionnels étrangers, qui transmettraient leurs spécialités culinaires et participeraient ainsi à l’offre touristique.

Existe-t-il à Tours des particularités dans la présence de cuisines du monde ?

On peut penser à la cuisine coréenne, discrète, mais qui était réputée avec le Vanne, plus que les enseignes de certains restaurants asiatiques qui ne représentent peut-être pas toujours la sincérité et la diversité de la cuisine qui existe dans chaque pays en Asie et non dans sa globalité. Les restaurants africains qui émergent à Tours sont aussi sympathiques et font aussi vivre leur cuisine par pays et sans la franciser : la Côte d’Ivoire pour l’Akan, Makeda et Karamara pour l’Éthiopie.

Constate-t-on des évolutions ces dernières années dans la présence des cuisines du monde à Tours ?

On constate des vagues plus que des effets de mode. Nous avons actuellement des offres de qualité autour des restaurants libanais, assez traditionalistes, avec une communauté très présente à Tours. Nous avions eu le Portugal mais le Douro a fermé et reste La Bonne Assiette. L’offre japonaise a considérablement augmenté. Le chef franco-japonais du Nobuki avait le monopole il y a quelques années.

Depuis, une vague d’enseignes comme Oshi Moshi est arrivée sur la ville. De l’autre côté, certains restaurants traditionnels ont disparu comme la cuisine maghrébine (Le Palmier, La Maison Berbère) qui étaient réputée à Tours. Le couscous était un temps l’un des plats préférés des Français, mais les goûts évoluent.

Qu’en est-il d’une « cuisine européenne » ?

C’est une question que je me pose. Existe-t-il à Tours une offre globale de cuisine européenne, comme nous parlons de cuisine asiatique ou africaine ? En tout cas, là-bas, ils parlent de « cuisine européenne ». Mais est-ce qu’on ne fonctionne pas plutôt par spécialité ? En Italie, les restaurants sont connus pour leurs pizzas ou pâtes, en Grèce pour ses rouleaux de vigne. Également, comment sont représentés les Outremers chez nous, leur cuisine est-elle considérée comme européenne, française ou pas ?

Horoscope WTF du 18 au 24 mai 2022

Bélier

Amour

Ne vous reproduisez pas. Ne
gâchez pas la potentielle vie de futurs
êtres humains.

Gloire

Comme disait Socrate : « Wesh
bande de larves, du nerf pour la semaine
»

Beauté

Les murs ont des oreilles.
Par chance, ils ne vous entendront
pas, puisqu’on ne comprend jamais
rien quand vous parlez.

Taureau

Amour

Un sentiment qui a l’air cool ?
Mais qui n’est pas pour vous, vu que
vous avez un coeur de pierre.

Gloire

Arrêtez de dessiner des zizis
partout, bande de gamins…

Beauté

Vous êtes encore plus désirable
qu’une pizza pepperoni.

Gémeaux

Amour

Les Gémeaux sont une
énigme. Mais les énigmes, c’est chiant.
Donc les Gémeaux sont chiant(e)s.

Gloire

Votre travail portera enfin ses
fruits ! Mais ils seront pourris.

Beauté

Deux d’tension, lent(e), toujours
à pioncer ou à bouffer la bouche
ouverte : vous êtes un koala.

Cancer

Amour

L’étoile du Nikos Aliagas vous
conseille de tenter l’amour libre. (et si
c’est Nikos qui le dit…)

Gloire

Vous vous sentez seul(e) en ce
moment ? Les embrouilles vont venir
vous tenir compagnie d’ici peu.

Beauté

N’oubliez pas d’aérer. Pas
pour le Covid, mais pour votre od…
enfin… bref.

Lion

Amour

Vous avez envie de redonner
du piquant à votre vie sexuelle. Aspergez
votre amant(e) de tabasco.

Gloire

C’est à cause de gens comme
vous que la France va mal.

Beauté

Troublante ressemblance avec une éponge. Vous êtes tout(e) mou(e)
du dessous, mais vous grattez du dos.

Vierge

Amour

Vous êtes condamné(e) à faire
l’amour uniquement à des Sagittaires.
Quel enfer.

Gloire

Vous vous achèterez un Jamel
Debbouze de poche. Et ça vous coûtera
un bras.

Beauté

Si on change 3 lettres à Vierge
et qu’on en enlève 7, on obtient « biscotte
». Comme votre carrure. Étonnant,
non ?

Balance

Amour

Balance : déf. Signe astrologique
relou qui ne prend jamais de
décision. Synonyme : gêne, malaise,
« olala pas eux »

Gloire

Courage, plus que 2 semaines
et il ne vous restera que
6 mois pour finir cette année et
en commencer une autre qui sera
encore plus pourrie.

Beauté

Un couple de poissons
rouges va vous adopter. Normal,
vous avez la même mémoire.

Scorpion

Amour

Comme quoi, on est peu de
choses… Regardez, je suis 100 fois plus
génial que vous par exemple.

Gloire

Vous voyez toujours le verre à
moitié vide. Normal, puisque vous êtes
toujours complètement plein.

Beauté

C’est difficile d’être vous.
Vous êtes tellement superbe.

Sagittaire

Amour

Confessez-vous. À ce niveau-
là de cochonneries, c’est plus
humain.

Gloire

Euh… lisez l’horoscope des
Vierges, tiens…

Beauté

Sagittaire, ça rime avec claque
sur le derrière. Et comme en mai, fesse
ce qu’il te plaît : COÏNCIDENCE ? JE
NE CROIS PAS.

Capricorne

Amour

Quand ça veut pas, ça veut
pas. Même les acteurs X ont leur instant
de faiblesse.

Gloire

Les idées fusent dans votre
esprit. Dommage que ce ne soient pas
les bonnes.

Beauté

Chouette semaine, vous
gagnerez plein de choses. Deux kilos
notamment.

Verseau

Amour

Les plus courtes sont les
meilleures, vous savez… (on parle des
relations.

Gloire

Abandonnez vos ami(e)s sur
l’autoroute. Ils ne vous aiment pas, de
toute façon.

Beauté

Si vous vous sentez serré(e)
dans votre pantalon, ce n’est pas votre
ventre. Juste vos chevilles.

Poissons

Amour

Élu « signe le plus chaud
comme une baraque à frites » depuis
1948.

Gloire

Poissons, ça rime avec « zéro
ambition » et « fesses de triton ». Vous
en déduirez ce que vous voulez.

Beauté

Force est de constater que
vous ressemblez à un saumon. Mbop
mbop.

Et si on faisait un petit tour(s) du monde culinaire ?

Nous vous proposons un tour des cuisines du monde sur la place tourangelle, très subjectif, non exhaustif, mais gourmand !

Rien qu’à Tours, il y aurait au moins 80 restaurants et boutiques proposant des produits étrangers, selon le recensement de la CCI Touraine. Alors, par où commencer ?

L’Europe, tiens. Et à tout seigneur tout honneur : l’Espagne, puisqu’on sort tout juste de la Foire et que les sangrias nous inspirent encore. Et si on allait prolonger du côté d’El Pintxo, rue Colbert, bar à tapas tenu par un Tourangeau qui importe ses produits d’Espagne ! Ou bien à la boutique Iberic’Halles ou encore Capricho Diaro, rue Nationale, qui en plus de ses jambons bellota propose de très bons pasteis de natas.

Le Portugal justement, présent à Tours avec sa communauté, n’aurait plus qu’un digne représentant parmi ses tables, La Bonne Assiette, rue Courteline, toujours garnie des travailleurs du coin les midis et franchement bien sympathique (ah, le poulet grillé et la morue !).

Traversons la Méditerranée, direction l’Italie. L’offre est dantesque à Tours mais retenons Gusto, à Plumereau, avec son chef venu des Pouilles et à deux pas de la gare, Mi faim Mi raisin, avec Cesare, son chef mi anglais mi italien originaire de Toscane. Au menu de cette trattoria, une cuisine authentique avec la pasta faite maison. Les pizzas de Chez Pia sont également réputées, avec la pâte sortie du four et mozzarella di buffala, presque comme à Naples.

D’ailleurs pour les bons produits italiens, une adresse incontournable : l’épicerie-traiteur Cas’Al Dente, aux Halles. Valérie, sa propriétaire, se rend régulièrement en Italie faire le tour des producteurs et retrouver ses racines. Pays voisin par-delà l’Adriatique : la Grèce. Dionysos vient de reprendre le flambeau du Mille-Pattes, dans le vieux Tours, et ses épopées culinaires sont déjà célèbres dans les enceintes de la ville.

Reprenons notre croisière culinaire vers le Liban. Une des gastronomies les mieux représentées dans notre ville, avec la rue Colbert, qui pourrait être un jour rebaptisée rue de Beyrouth. Un restaurant portant ce nom y trouve place ainsi que Le Sidon, La Bekaa, Au Liban, et non loin le Zein. Des restaurants dans la pure tradition libanaise, pris d’assaut par les connaisseurs.

Direction l’Asie !

La frontière passée (mais toujours dans la même rue Colbert) posons nos valises en Syrie, où le restaurant Alep est tenu par un couple adorable et propose une cuisine sans chichis mais savoureuse. Toujours en Asie, vaste continent culinaire, la Russie, avec son bout européen, a son épicerie typique place de la liberté, nommée Masha. Les nans et currys indiens se dégustent dans la rue Colbert (décidément multiculturelle en termes de spécialités culinaires), avec le Surya et Le palais du Raja.

En street food courue, l’Asie compte le chinois Mei Wei, dans le vieux Tours, dont on ressort avec l’odeur des mets sur soi. Des pépites culinaires qu’on trouve nulle part ailleurs se nichent avenue de Grammont chez Star d’Asie , et une nouvelle adresse plus confidentielle et spécialisée dans le Japon, Kulila, dans le quartier Paul Bert.

Au pays du Soleil levant, la cuisine raffinée du Nobuki est un incontournable ainsi que les sushis et le tiramisu au thé matcha du Zen, à côté de la gare. On aimerait bien continuer le voyage en Asie car il reste nombre de cuisines nationales à découvrir dans la ville, mais il est temps de reprendre la mer. Côté Océanie, à vrai dire, on a pas trouvé grand chose. Peut-on classer la chaîne des Poke-Bowl qui fleurissent aux quatre coins de Tours dans cette catégorie ? Cette cuisine inspirée d’Hawaï avec ses bols fraicheurs « healthy » mêlant un peu de tout a ses adeptes.

 

En Amérique latine, deux adresses à visiter : Papaye et chocolat à Tours-Nord pour le Pérou et Saveurs du Brésil qui vient de s’installer dans le quartier Velpeau. On avoue ne pas bien connaître ce continent mais on compte sur vous pour y traîner vos papilles.

En revanche, toujours côté exotique et plus spécialement en Afrique, une toute nouvelle épicerie vaut le détour : Konu, l’épicerie du soleil, rue Constantine qui propose des produits africains et antillais, parfois méconnus. Les saveurs des îles sont représentées depuis longtemps par le restaurant Bœuf à Boss situé rue Edouard-Vaillant dont le chef cuisine sur le bout des doigts les standards malgaches et réunionnais.

L’Afrique est d’ailleurs peut-être en train de devenir le top en matière de découverte culinaire à Tours. L’Akan et sa cuisine de Côte d’Ivoire, le Makeda et Karamara pour l’Ethiopie ont pris leurs galons gastronomiques auprès des curieux tourangeaux.

Et si on terminait cette balade autour du monde tout simplement par un dessert ? Avec de bonnes pâtisseries orientales, à déguster à la Maison Rabel de Tours Nord, en face de la médiathèque, ou bien à picorer dans le quartier du Sanitas, sur le marché Saint-Paul.

Texte : Maud Martinez
Photos : Freepik et archives tmv


> Certains de ces restaurants ont été testés dans notre rubrique « chronique resto ». N’hésitez pas à les rechercher en cliquant ICI ! 

 

Eric Pasquier, du château Gaudrelle : le viticulteur bio

#VisMaVille Éric Pasquier est le propriétaire du Château Gaudrelle, en appellation Vouvray. Après des années en conventionnel, son domaine s’est converti en agriculture biologique et entame une nouvelle étape : le passage en biodynamie.

Eric Pasquier n’est pas né dans le vin, il y est venu sur le tard. Après vingt ans passés à vendre des fromages sur les marchés de Tours, il commence à donner un coup de main à Alexandre Monmousseau en 2008, connu pour ses vouvray.

Pendant dix ans, il dirigera une partie de son domaine, le château Gaudrelle, installé sur les quais de Loire, à Rochecorbon. En 2020, il rachète les parts et vole désormais de ses propres ailes, à 60 ans. S’il n’est pas vigneron de formation et s’occupe plutôt de la direction, gestion et partie commerciale de l’entreprise, « une équipe engagée, attachée au domaine » l’épaule au quotidien.

En premier lieu, Cyril Nenin, son maître de chai et chef de culture. Six autres salariés complètent son attelage, dont son jeune fils Émile, destiné à reprendre le domaine. Son autre fils, Robin, s’il ne travaille pas directement dans le vin, participe à les faire découvrir dans son restaurant de Tours, Chez Gaster.

Tous trois sont fondus de vin nature. Le déclic s’est produit pour Éric Pasquier en 2014. L’équipe ne reconnaît pas ses vins lors d’une dégustation à l’aveugle. Le breuvage est jugé sans défaut, sans expression. Tout ce que n’aime pas Éric Pasquier. « Moi j’aime l’expression, que ça vive, que le vin donne des émotions. Je ne voulais pas d’un vin neutre. »

Il décide alors de changer ses méthodes et passe progressivement au bio, transition qui s’est achevée l’année dernière. Les 20 hectares du domaine sont désormais travaillés à la main « grappe par grappe » dont deux hectares au cheval, avec le moins d’intrants possibles. « C’était une période pas facile car il est difficile de passer au bio, il faut du temps et apprendre. »

Les deux dernières années marquées par le gel et la grêle ont été catastrophiques. « L’an dernier, il n’y avait quasiment pas de récoltes. J’ai pleuré dans les vignes, ça prend à la gorge », avoue-t-il du haut de sa stature imposante. Éric Pasquier ne se décourage pas pour autant et, convaincu de la qualité accrue de ses vins en bio, tente d’aller plus loin.

Le domaine entame son chemin vers la biodynamie, qui demande de la rigueur pour appliquer ses principes : préparations spécifiques, dynamisation des vignes en travaillant avec les principes actifs, respect du calendrier lunaire…

« Faut pas se louper, mais les vins sont encore meilleurs quand ils sont réussis. Je m’intéresse aussi à la géobiologie qui prend en compte les différentes vibrations de l’environnement qui agissent sur les vignes, la fermentation dans les barriques… je pense qu’on pourrait encore améliorer les choses. » Éric Pasquier aime tout ce qui vibre, et son vin d’abord.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Horoscope WTF du 11 au 17 mai 2022

Pas l’temps d’niaiser ! C’est l’heure de l’horoscope et de votre dose d’astrologie à la sauce tmv…

Bélier

Amour

Vous ne savez toujours pas
comment on fait les bébés. Mais la personne
à votre droite va vous montrer

Gloire

« On a toujours besoin
d’un(e) pote Bélier pour se foutre de
sa tronche. » (Socrate)

Beauté

Votre chiffre fétiche de la
semaine ? 6. Comme le nombre de
boutons qui vont venir faire coucou
à votre front.

Taureau

Amour

C’est potentiellement la période-
anniversaire des Taureaux. Si le
vôtre tombe cette semaine, on vous
aime. Les autres, on s’en fout.

Gloire

Votre surnom « P’tit poil » n’est
pas usurpé. Coeur sur vous nonobstant.

Beauté

Ouais ouaiiis, on sait que
vous avez un beau popotin. Arrêtez
de frimer…

Gémeaux

Amour

Votre ex est, ce qu’on appelle
dans le jardon, l’ahuri(e) de la bourgade,
le simplet du village. Vous avez bien fait.

Gloire

Arrêtez de vous plaindre si
votre vie est naze. Ça pourrait être pire.
Vous pourriez vivre à Limoges.

Beauté

Vous ressemblez à un canard.
Mais chauve.

Cancer

Amour

Votre vie amoureuse sera
extraordinaire. Sauf si vous êtes né(e)
entre le 22 juin et le 22 juillet.

Gloire

Comme on dit souvent : « Die
Feder ist mächtiger als das Schwert. »
HAHAHAHA !

Beauté

Vous allez embaucher et vous
entraîner avec un coach. Un coach en
raclette.

Lion

Amour

Eeeeh bééé… C’est l’hôpital
qui se fout de la charité de la grandmère
qu’on pousse dans les orties, là.

Gloire

La constellation de Oasis vous
rappelle que Today is gonna be the
day that they’re gonna throw it back
to yoooooooouuuu.

Beauté

Cette semaine, on souhaite
courage à vos WC !

Vierge

Amour

À l’image du
Titanic : un naufrage.

Gloire

L’erreur est humaine. Mais
vous êtes un poney, alors ça ne vous
concerne pas.

Beauté

Ce n’est pas votre avenir
qui brille. C’est juste votre front.

Balance

Amour

C’est en observant vos ex
qu’on a effectivement le droit de douter
de vos goûts.

Gloire

Félicitations, vous avez passé
votre doctorat de langue de bois avec
brio.

Beauté

Ce mois-ci, vous recevrez le
Melon d’Or 2022. Bravo !

Scorpion

Amour

Le mot qui accompagnera
votre semaine sentimentale est « grosse
poisse ». Voilààà bisou bisou !

Gloire

Le sachiez-tu ? Le 26 juillet
tombera un mardi. Flippant, non ?

Beauté

Contre toute attente, on vous
trouvera cette semaine une ressemblance
avec Jean Lassalle.

Sagittaire

Amour

Il ne se passe plus grand-chose
en ce moment. Faites une bonne grosse
tartine avec votre frustration.

Gloire

Vous retrouverez votre amourpropre
au service des objets trouvés
de la mairie.

Beauté

Non, vous ne pétez jamais.
Vous murmurez dans votre slip, nuance.

Capricorne

Amour

Force est de constater que
vous êtes plus proche de l’animal de
compagnie que de l’amoureux/se rêvé(
e)

Gloire

Les erreurs, c’est comme les
prouts. Tout le monde en fait.

Beauté

Une étude sri-lankaise affirme
qu’être beau ou belle rend drôle. Pas
de chance pour vous.

Verseau

Amour

Bonne nouvelle ce week-end :
vous réaliserez enfin votre fantasme de
faire l’amour dans des rillettes.

Gloire

Ahaha, vous êtes vraiment une
imposture !

Beauté

Une sombre étude affirme que
si l’on scanne les Verseaux sur Yuka,
leur nutri-score est E.

Poissons

Amour

Vous n’avez lu que l’horoscope
dans tmv aujourd’hui, n’est-ce pas ?…

Gloire

…Eh bien si oui, vous serez
frappé(e) de malheur sexuel pendant
15 jours. Et hop !

Beauté

Poissons rime avec « perfection
». Coïncidence ? Je ne crois pas !

« Les gens demandent de plus en plus de fleurs françaises »

Julie Miquel a arpenté pendant plus de deux ans les marchés tourangeaux avec Georginette, son estafette. Sur son étal, des fleurs, des bouquets, des sourires, qu’on retrouve depuis quelques jours dans sa boutique de la place du Grand Marché où elle a pris le relais de Véronique Van Uffelen. Avec ses salariées Cécile et Camille, Julie est passionnée, et convaincue que la production française et locale peut séduire les clients.

Une fleuriste ambulante, ce n’est pas courant ! Qu’est-ce qui vous avait amené à parcourir les marchés tourangeaux ?

Après avoir été fleuriste à Paris pendant six ans, je suis arrivée à Tours où j’ai eu un enfant, puis j’ai voulu monter mon projet professionnel pour ne plus être salariée. Et j’ai choisi les marchés pour avoir une certaine liberté, une clientèle et des collègues variés. Cela m’a permis de commencer à petite échelle, en travaillant avec de la production française et locale.

Mais si trouver des plantes en Indre-et-Loire est facile, trouver des fleurs coupées, c’est très compliqué ! Il faut aller dans le Loir-et Cher, dans la Sarthe ou le Maine-et-Loire pour se fournir en fleurs coupées.

Vous faites d’ailleurs partie du Collectif de la Fleur Française : ça consiste en quoi ?

Le collectif permet de mettre en relation les fleuristes avec les producteurs et les grossistes. Il organise aussi des événements réguliers, afin de sensibiliser tout le monde à l’importance d’avoir une production locale. On parle souvent de la Touraine comme le « Jardin de la France », alors essayons de soutenir la production de fleurs coupées, pour que les fleuristes n’aient pas à s’approvisionner à l’autre bout du pays !

Les fleurs locales sont-elles de meilleure qualité ?

Elles tiennent souvent plus longtemps que les fleurs qui ont voyagé dans des frigos. Mais attention : certaines fleurs hollandaises se tiennent aussi très bien. Et qui dit local ne dit pas forcément bio sans pesticide. C’est un autre point sur lequel je souhaite m’engager, en trouvant des producteurs bio. Il y a une jeune productrice à Authon par exemple, ou un pépiniériste de Bréhémont, qui travaillent sans intrants chimiques. Et d’ici quelques mois, j’aimerais avoir 80 % de fleurs françaises dans la boutique.

Et la clientèle est sensible à ce genre de choses ?

Les clients ont toujours été exigeants sur la qualité, mais on sent qu’ils demandent de plus en plus de fleurs françaises. Mais l’éducation se fait en permanence. Pour la Saint-Valentin par exemple, je n’ai pas vendu de roses sur les marchés, ce n’est pas de saison. Nous avons de quoi faire avec les anémones, le mimosa et les renoncules.

Propos recueillis par Maud Martinez

Horoscope WTF du 4 au 10 mai 2022

En mai, fais ce qu’il te plaît : comme par exemple, prendre ta dose d’horoscope 100 % authentique et plein de vérité.

Bélier

Amour

Hahaha, vous bouffez
vraiment à tous les râteliers, hein… ?

Gloire

Un seul Bélier vous
manque et rien n’est dépeuplé.

Beauté

Rien à faire, vous n’êtes
toujours pas le couteau le plus aiguisé
du tiroir.

Taureau

Amour

Il n’y a pas de fumée sans feu
(surtout dans votre slip, vu votre libido
enflammée. Kikoo les baraques à frites)

Gloire

Sur l’autoroute de la réussite,
vous êtes resté(e) bloqué(e) au péage.

Beauté

Outchiii, vous êtes à magnitude
9,2 sur l’échelle de la beaufitude.

Gémeaux

Amour

Seuls les suppositoires
trouvent grâce à vos yeux en ce moment…

Gloire

Personne n’a envie d’être pote
avec les Gémeaux. #lavéritéblesse

Beauté

De loin, vous ressemblez à
une pomme de terre.

Cancer

Amour

Le dernier plat que vous avez
mangé sera votre surnom au lit.

Gloire

Cette semaine, vous ferez pipi
dans l’eau à la piscine. Ce que tout le
monde remarquera, les gens se moqueront
et vous lanceront des cailloux.

Beauté

D’ailleurs, vous êtes aussi
expressif/ve qu’un caillou.

Lion

Amour

Il y a 3 choses insupportables
sur Terre. Les doudounes sans manches,
les trottinettes électriques et les relations
amoureuses avec un(e) Lion.

Gloire

En mai, fais ce qu’il te plaît !
(nous lâcher la grappe, par exemple)

Beauté

Force est de constater que
vous avez des airs de mouflon.

Vierge

Amour

Elle court, elle couuurt la
maladie d’amour… (et vous l’auriez
rattrapée si vous vous étiez mis au
footing, bande de feignasses)

Gloire

Et si vous vous réécoutiez un
petit Larusso pour vous rappeler à quel
point vous êtes has-been ?

Beauté

Vous avez la fesse qui
bloblotte, mais chez vous c’est mignon.

Balance

Amour

On ne dira rien, mais on vous
donne un indice : combinaison en latex,
Jean Castex, tex mex.

Gloire

Vous êtes un poids pour la
société. C’est méchant et gratuit, mais
c’est vrai.

Beauté

Poussée d’acné pour tous les
3e décans, allez bim c’est cadeau !

Scorpion

Amour

Célibataires, unissez-vous !
Ou faites des trucs entre vous, ça ne
nous regarde pas. Berk, dégueu.

Gloire

La constellation d’Uranus
vous ordonne de vivre fesses à l’air
dès samedi

Beauté

Purée, mais qu’est-ce que vous
êtes lent(e)… !

Sagittaire

Amour

Vous draguez absolument tout
ce qui est potentiellement sexy de près
ou de loin (surtout de loin).

Gloire

Y a rien qui va dans votre vie
en ce moment, mais la mienne est tout
aussi pourrie si ça peut vous rassurer.

Beauté

Poh poh poh, c’est qu’on choperait
une migraine ophtalmique en vous
regardant, tellement vous êtes canon.

Capricorne

Amour

Ne perdez pas espoir. Le kebab
que vous êtes trouvera un jour sa
broche. Cœur sur vous.

Gloire

auvez la planète, mangez un
hippie

Beauté

Vous ressemblez aux bonhommes
du dessin-animé « Il était une
fois la vie ».

Verseau

Amour

Avec vous place Plumereau, le
cœur a ses raisons que l’alcool ignore.

Gloire

Pas de doute, vous devez probablement
être le/la meilleur(e) ami(e)
du vendeur de Prozac.

Beauté

Oulaaa… C’est quoi ce petit
bouton, là ? Ça ne vous inquiète pas ?
Allez sur Doctissimo. C’est probablement
le début de la peste.

Poissons

Amour

Vous êtes un bon coup, mais
personne ne le sait. Dommage.

Gloire

Cette semaine, vous n’aurez
pas de souci d’argent. Ce qui est normal,
puisque de toute façon, vous n’en
avez pas.

Beauté

Les étoiles sont alignées pour
que vous montriez votre (jolie) lune.

Tours : ville verte et ville fleurie ?

22, v’là l’printemps ! Les parterres sont en fleur. Les romantiques lorgnent les marguerites pour pouvoir effeuiller leur amour, les bucoliques veulent se rouler dans l’herbe… et les sceptiques se demandent si Tours est une belle fleur dans le jardin de la France.

On attrape nos deux mains, et on commence à compter : la Gloriette (200 hectares environ), le parc de la Cousinerie et les Grandes Brosses à Tours Nord (45 hectares), le bois Grandmont- Montjoyeux (25 hectares), l’île-parc Honoré de Balzac sur le Cher (24 hectares), le parc Sainte-Radegonde (15 hectares), le jardin botanique bien sûr (6 hectares), le jardin des Beaux-arts (1,2 hectares)… Déjà 7 parcs et plus de 290 hectares.

Mais en réalité, on n’a pas fini de compter ! Sur le territoire de la Ville de Tours, une cinquantaine de squares et jardins s’ajoutent à cette courte liste des plus grands espaces verts tourangeaux. Pour s’occuper du fleurissement et de l’entretien de ces parcs et jardins, la mairie emploie environ 230 personnes dans son service « patrimoine végétal et biodiversité ».

Pour Betsabée Haas, l’adjointe qui chapote les politiques liées à la nature en ville, l’objectif est simple : « offrir à tous les Tourangeaux un espace vert de qualité à côté de chez eux, et mettre de la beauté en ville, avec ce petit supplément d’âme que sont les fleurs, les massifs, les parcs. » La municipalité s’est donc mise au travail : création de nouveaux parcs (Saint- Exupéry à Tours Nord, Villa Rabelais à Tours Centre), programme Récré en Herbe pour végétaliser les 58 cours d’écoles, et une diversification des pratiques avec la conviction que « la biodiversité et l’horticulture peuvent fonctionner ensemble ».

Sont ainsi apparues des zones de fauche sur les grands boulevards de Tours Nord, avec leurs herbes folles qui ont déconcerté plus d’un citadin, tout comme la mosaïque du jardin des Beaux-arts remplacée en 2021 par des légumes, pour renouveler les sols et freiner l’invasion de l’Oxalis articulata.

Le fossé des générations ?

Les Tourangeaux voient-ils donc leur ville fleurie ? Du côté des horticulteurs du marché aux fleurs, le bilan est en demi-teinte. Christophe, producteur de plants à Richelieu, participe au marché depuis une trentaine d’années.

Et avec Michel, retraité qui lui donne un coup de main, ils observent : « Ici à Tours, on vient surtout nous acheter de quoi fleurir les balcons. Mais ce sont les personnes d’un certain âge qui fleurissent. Des gens qui ont vécu une époque où c’était important d’avoir un beau massif devant sa maison. Aujourd’hui, les plus jeunes partent souvent en week-end, voyagent, et ils ne veulent pas s’embêter avec des plantes qu’il faut entretenir. »

Ce n’est pas la journaliste trentenaire qui écrit ces lignes qui les contredira : dans son appartement survivent tant bien que mal un cactus et un spathiphyllum (plante increvable qui signale d’elle-même qu’elle a soif en abaissant ses feuilles). L’arrêt du concours des balcons fleuris cette année, en raison d’un faible nombre de participants (tous assez âgés), semble confirmer que les Roméo content aujourd’hui fleurette à des Juliette aux pétales un peu fanés.

Du côté des jardins familiaux, on évite aussi de peu la bataille Anciens contre Modernes, entre jardiniers « traditionnels » et permaculteurs dont les terrains ont une allure plus bohème. Le concours des jardins familiaux comportera donc dorénavant deux catégories, pour que tous puissent concourir, et comprendre les habitudes de chacun.

Dans ces jardins comme en ville, certains habitants s’emparent en effet du fleurissement et plus globalement de la végétalisation urbaine. Plus de 700 participants ont saisi l’opportunité offerte depuis 2016 par le programme municipal « À fleur de trottoir » de cultiver des fleurs et plantes au pied des murs.

Du côté du quartier de la Victoire, c’est l’association Victoire en Transition qui s’affaire pour créer des lieux et des moments de convivialité. Tout d’abord autour d’un petit potager partagé et ses apéros mensuels, et bientôt avec un verger place Robert Picou, grâce à la collaboration entre l’association et la mairie.

Les Jardinières Masquées ont quant à elles planté fruits et légumes dans des espaces publics pour produire notre alimentation au plus près des habitants. Vivre ensemble, équilibre climatique, relocalisation de notre alimentation : jardiner serait-il un acte plus politique et citoyen qu’on ne le croit ?

Texte : Maud Martinez / Photos : M.M. + archives NR + adobe stock

Come back

Cette semaine, Thierry Ardisson recevait Dalida dans sa nouvelle émission, « L’hôtel du temps », en prime time sur France 3. Oui, oui, Dalida ! Celle qui a chanté Bambino et « Gigi l’Amoroso ». Celle qui nous a quittés en 1987. Elle est plus belle que jamais, souriante et fraîche comme une ablette.

D’ailleurs lui aussi il a rajeuni, Thierry. On le retrouve jeune homme, on se croirait dans « Tout le monde en parle ». Elle aussi a parlé, Dalida, de plein de choses. Elle s’est vraiment livrée. Ça se passait dans un bel hôtel, ambiance chic et détendue. Très belle émission.

Juste un regret, pourquoi il ne lui a pas demandé s’il n’y avait pas un nouvel album et même, pourquoi pas, une tournée en prévision ? Non, parce qu’avec la technologie du « deepfake » utilisée par Ardisson et celle des hologrammes de Jean-Luc Mélenchon, il y a moyen pour elle de se programmer une petite tournée des Zénith. Sinon, le prochain invité de Thierry, c’est Coluche. On espère que cette fois, il viendra en vélo…

Matthieu Pays

Printemps de Bourges 2022 : on revit le festival, entre concerts et découvertes

Du 19 au 24 avril, la 46e édition du Printemps de Bourges a fait souffler un vent de folie sur Bourges après deux années difficiles. On notera que la manifestation s’est de nouveau déployée dans les bars, dans les rues et sur les places emblématiques avec une fréquentation comme aux beaux jours.

Des concerts de folie

Beaucoup de beaux moments auront marqué cette édition 2022. On notera aux W, les prestations spectaculaires de IAM, incisifs et impériaux. On y a aussi revu avec nostalgie les Dutronc, Jacques et Thomas, en duo, et apprécié la belle découverte que fut Emma Peters, promise à un bel avenir.

Lors des deux soirées WKD, saluons une fois de plus Deluxe, malheureusement bien trop méconnu ! Autre découverte : Blaiz Fayah et son dance-hall de très haute volée.

Quant à la Halle aux Blés et ses deux soirée hip hop, ce fut un véritable bonheur validé avec une Laeti (bientôt en concert au Temps Machine !) en grande forme et un Josman carrément en feu.

Le 22 est définitivement notre lieu préféré quand on a la chance d’y découvrir des belles révélations comme Glauque ou Annael, ou revoir un Malik Djoudi et des Last Train toujours aussi géniaux.

Du off et de la découverte

C’était aussi le moment de faire le plein de concerts « off », pour pimenter le tout :

On retiendra donc, sur la scène French VIP de la SACEM, les beaux concert de Théophile ou des Tourangeaux de Toukän Toukän.

On saluera aussi une fois de plus la belle délégation du Canada avec les prestations d’artistes du cru, notamment les pimpantes Hay Babies et l’incandescente Naya Ali. Le tout, dans une chouette ambiance et des mises en scène au top, avant de croiser par hasard Nina Atal, virevoltante sur la scène du SCPP.

Petit bémol : qu’il n’y ait pas eu cette année de scène Fracama/Région Centre, mais on notera le gros succès des DJ de la scène Riffx Party Club sur une place Séraucourt surchauffée tous les soirs

Des Inouïs

C’est donc la rappeuse Eesah Yazuke, Prix du PDB, et les chansons pop Oscar les Vacances, Prix du Jury (auxquels il faut rajouter St Grall, Prix du public) qui sont les lauréats de cette année. Le jury présidé par le charismatique Abd Al Malik a eu apparemment beaucoup de mal à se décider.

Un véritable travail de fond des Antennes du Printemps de Bourges à travers la France, auquel on souhaite de nous proposer aussi des découvertes de nos DOM TOM qui mériteraient exposition. Une sélection à laquelle on aurait bien rajouté la pop classieuse de Yoa, sans oublier les Tourangeaux de Meule avec leur set intense et psychédélique.

Des créations et des capsules

Comment ne pas saluer ce plateau fastueux, rassemblé pour un hommage magnifique à Brigitte Fontaine ? Se sont succédé Philippe Katerine, Arthur H, Bertrand Belin, Areski, les actrices Anna Mouglaglis et Béatrice Dalle, Jarvis Cooker, le chanteur de Pulp, PR2B, Mathieu Chedid en invité surprise… Le tout mis en scène par Gustave Kerven et Benoît Delepine du Groland !

Tout aussi forte fut la création « Qu’est-ce qu’on attend… », avec d’anciens Inouïs comme Fleche Love, Tracy De Sa ou Terre Noire, proposant, sous la direction d’Adrien Soleiman, un beau répertoire de chansons engagées.

On notera également dans ces moments exceptionnels la venue de Michel Houellebecq qui, avec trois complices et le DJ Traumer, a proposé « Existence à basse altitude », lecture musicale de haute volée.

Le NFT du Printemps

Terminons avec cette opération surprenante, le premier NFT offert à un public d’un festival ! Conçu avec Le Centre, une structure d’innovation artistique passionnée de blockchain, et sur un design original de Kiblind, le Printemps de Bourges a décidé d’offrir à tous les festivaliers leur premier billet NFT. Une expérience et une création pour ce beau cadeau, afin de permettre à tous et toutes d’entrer dans un monde novateur.

Hervé Bourit

Stéphane Balzeau, le souffle du Conservatoire

#VisMaVille Stéphane Balzeau est professeur de musique au Conservatoire de Tours. Il y a développé la filière tuba, aujourd’hui en pointe.

Il est au cœur de la spécialité musique du Conservatoire de Tours, un important complexe artistique niché entre la rue du Petit Pré et celle des Ursulines. Parmi les 82 professeurs de musique, Stéphane Balzeau imprime sa marque, donne du souffle depuis près de 25 ans pour que soit reconnue sa filière, celle du tuba.

Cet instrument, le plus grave de la famille des cuivres, n’a pas la réputation flamboyante du piano ou du violon. Méconnu, il regroupe deux familles, celle des tubas et celle des saxhorns, aux formes et tessitures variées. « Il a pour rôle d’accompagner l’orchestre, permettre que tout sonne bien, c’est la fondamentale. Il est très utilisé aussi dans les brass band et permet de tout jouer des classiques aux thèmes, comme les Beatles », précise Stéphane Balzeau.

S’il a choisi cet instrument, c’est par hasard. « J’ai commencé à jouer en Harmonie à 11 ans, mon père qui jouait de la clarinette en était le président ; et il manquait une « basse », c’est ainsi que cela s’appelait à l’époque. On m’a donné l’instrument, et j’ai adhéré. »

Depuis 1998, Stéphane Balzeau, formé aux conservatoires de Poitiers et Paris, enseigne le tuba au Conservatoire de Tours. C’est d’ailleurs l’année de création de cette filière qu’il n’a eu de cesse, depuis, de développer. « J’ai beaucoup donné d’énergie car c’est un métier passion. Il faut se bouger dans ce milieu pour donner envie aux enfants de découvrir cet instrument. Aujourd’hui, nous sommes deux professeurs de tuba pour une trentaine d’élèves. »

Ce qui en fait une filière majeure et une singularité tourangelle. Stéphane Balzeau enseigne au Conservatoire la pratique du tuba 16 heures par semaine (pour 24 h de préparation instrumentale, d’arrangement, de répétition, de réunion avec ses collègues).

Les cours d’une heure se déroulent en petits comités de un à trois musiciens. Ce jour-là, Elie, en Diplôme d’enseignement musical, s’échauffe et répète avec Stéphane. Avant le cours et dans ses interstices, les échanges se font parfois personnels, détendus. « Nous avons une relation privilégiée avec nos élèves, je ne suis pas seulement leur professeur de tuba, mais je les accompagne dans leur vie. Pour certains, de 7 ans à l’âge adulte ! »

Stéphane Balzeau apprécie également les cours donnés à l’extérieur via l’opération Orchestres à l’école « qui touche des enfants qui n’ont pas forcément accès à la musique ».

Moteur dans son domaine, il a également créé le concours international de tuba regroupant 180 candidats du monde entier. Il a aujourd’hui « passé la main », ce qui lui permet de retrouver le temps de jouer en brass band, quintet de cuivre ou encore à l’orchestre symphonique de Tours et celui de chambre de Nouvelle-Aquitaine.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 27 avril au 3 mai 2022

Les vacances sont finies, l’astrologue de tmv (quel feignant) est de retour. C’est l’heure de votre horoscope WTF !

Bélier

Amour

Samedi, vous aurez un coup
d’un soir. Avec vous-même.

Gloire

Vous commencez à avoir tellement
de casseroles aux fesses que
vous pourriez ouvrir un resto.

Beauté

Il va falloir penser à dire adieu
à ces sous-vêtements si laids.

Taureau

Amour

Aïe. Tel le homard, vous n’êtes
pas hyper hyper motivé(e) à passer à
la casserole cette semaine.

Gloire

Saturne forme un trigone intéressant
avec l’alliance du Bélier. Mais
je ne sais absolument pas ce que ça
signifie, vu que je m’en fous totalement.

Beauté

Rien n’échappe à votre oeil
de lynx. Ce qui rattrape quand on a une
haleine de chacal.

Gémeaux

Amour

Vous avez la braguette qui
réclame qu’on la dézippe.

Gloire

Dur dur. Votre vie est en ce
moment comme la soupe que je me suis
préparée ce midi : insipide.

Beauté

Aïe, mauvaise nouvelle. Cette
semaine, vous perdrez un de vos tétons.

Cancer

Amour

La tension sexuelle entre vous
et Jean Lassalle n’a toujours pas diminué
après ces élections.

Gloire

Mais où est donc Ornicar ?
Aucune idée, mais défoncez-lui deux
trois dents quand vous le retrouverez.

Beauté

Qui porte des sandales, mérite
une bonne mandale. A+ pour d’autres
conseils lifestyle.

Lion

Amour

« Je ne m’attendais à rien, mais
je suis quand même déçu » (Dewey
dans Malcolm, mais valable pour votre
vie amoureuse)

Gloire

Arrêtez de regarder des gens
tout nus sur internet.

Beauté

Pour sauver la planète, on
vous a dit de faire pipi sous la douche. Mais sous la vôtre, pas celle des gens.
#onvousvoit

Vierge

Amour

On ne change pas de capitaine
pendant une tempête. (c’est une métaphore
sur votre fidélité hein)

Gloire

Le 1er mai, c’est la Journée
mondiale du jardinage nu (véridique).
Autant dire que c’est la journée rêvée
pour vous.

Beauté

En parlant de gens tout nus,
les Vierges sont les plus canons du
monde à poil.

Balance

Amour

Vous ne
m’aimez pas, mais je ne vous aime
pas non plus. On est quitte.

Gloire

*Alerte disparition* Le charisme
des Balances a disparu depuis
vendredi dernier. Si vous le localisez,
n’intervenez pas vous-même.

Beauté

On dirait une pâle imitation
de Canteloup. Mais non, c’est
bel et bien votre voix.

Scorpion

Amour

Une fin avril bien pourrie,
puisque cette semaine, vous serez
enlevé(e) et fécondé(e) par un extraterrestre.

Gloire

Vous chantez faux. Tout le
monde le sait, mais personne n’ose le dire.

Beauté

Vous étiez sex drugs & rock’n’
roll. Vous êtes désormais sieste, sans
gluten & bal musette.

Sagittaire

Amour

Vous flirtez avec le danger.
Et c’est bien le seul qui veuille de vous.

Gloire

Vous pensez tout haut ce que
tout le monde dit tout haut. Du coup,
on s’en fout.

Beauté

Napoléon avait toujours la
main dans son gilet ; vous, vous avez
toujours la main dans le slip. Un bel
avenir vous attend.

Capricorne

Amour

Tel le caniche en rut, vous
frétillez un petit peu trop de la truffe
en ce moment.

Gloire

Votre côté rebelle intéresse
fortement Netflix qui vous contactera
pour sa série Wesh Side Story.

Beauté

Vous sentez le salami.

Verseau

Amour

Difficile de croire que vous
fantasmez secrètement sur la personne
qui se trouve à votre gauche…

Gloire

Votre orgueil froisse vos ami(e)s.
Repassez-les. (ouaaaarf, en voilà une
bonne vanne bien pourrie. Allez bisou)

Beauté

Faites une révolution ; optez
pour le slip kangourou.

Poissons

Amour

Les personnes en manque
sexuel et affectif ont souvent l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Les personnes en manque
sexuel et affectif ont souvent l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Les personnes en manque
sexuel et affectif ont souvent l’impression
de lire 3 fois la même chose.

(Re)découverte des Deux-Lions, quartier multifonctions

Si vous partez à la chasse au printemps, sachez qu’il est aux Deux-Lions. Un quartier verdoyant, où se mélangent étudiants, travailleurs et habitants. Voici le dernier épisode de notre série sur les quartiers tourangeaux.

Thésée, perdu en son labyrinthe, suivait le fil déroulé par Ariane pour retrouver sa belle. Pas d’amour ni de Minotaure au bout de la passerelle Fil d’Ariane pour nous, mais deux lions. Ou plutôt le quartier des Deux-Lions, auquel on accède depuis les Rives du Cher à pied par ce pont piéton ouvert dès 2001.

Instant confession : comme nombre de Tourangeaux, les rares fois où TMV vient ici, c’est pour aller au ciné, s’affronter au laser game ou faire les boutiques à l’Heure Tranquille. Sur place, on trouve aussi des dizaines d’entreprises et plusieurs établissements d’enseignement supérieur.

Clément, la trentaine, a vu le quartier bouger : « J’ai étudié aux Deux-Lions il y a cinq ou six ans, et j’y travaille en intérim depuis quelques mois. Ça a beaucoup changé, tout a poussé ! ». Même constat pour Mathieu, ancien étudiant qui travaille aujourd’hui encore dans le quartier : « Depuis que je suis venu y étudier en 2005, j’ai toujours vu ce quartier en travaux. Mais avec l’Heure Tranquille, le tramway, et depuis peu l’ouverture d’une école, les choses bougent… Il y a une vraie volonté de créer une vie de quartier, mais malgré cela je n’aurais pas envie d’y habiter. »

On y travaille… et on y vit !

Heureusement, tout le monde n’est pas de cet avis ! La preuve ? On compterait presque 4 000 habitants aux Deux-Lions. Jeanne est de ceux-là. En 2008, elle a eu le coup de cœur : « J’ai découvert ces maisons colorées en bois le long du Cher, qui m’ont rappelé la Norvège où j’avais vécu un an. »

On voyagerait donc aux Deux-Lions ? Les pays scandinaves ici, mais aussi l’inspiration à l’américaine du projet de départ conçu par le maire Jean Royer, avec son « technopole » réunissant entreprises et facultés, pour un bouillonnement intellectuel et économique. Et doit-on considérer que l’appellation « rambla » pour désigner l’esplanade entre l’Heure Tranquille et les habitations reflète une influence espagnole ?

On cherche malgré tout l’Afrique et ses lions. Même si des girafes du sculpteur Fred Chabot sont apparues il y a quelques semaines, on a tout faux pour les influences africaines. Ces « deux-lions » sont en réalité les statues qu’on trouve à l’entrée du château de Rigny, en bordure du quartier. On repassera pour l’exotisme !

Par contre, côté nature, les Deux-Lions recèlent bien des secrets. « C’est un quartier où la verdure est très présente, alors qu’on ne s’y attend pas au premier abord ! explique la guide-conférencière Aurélie Vialard-Goudou. La Loire à Vélo le traverse, il est bordé par le lac de la Bergeonnerie, le parc de la Gloriette et le Petit Cher, et au cœur même du quartier on trouve ce qu’on appelle « la coulée verte » avec ses arbres et pelouses entre les immeubles ».

Faire bouger le quartier

« Des cygnes et des canards volent parfois au-dessus de la maison », s’émerveille par exemple Catherine Cornette, actuelle présidente de l’association de quartier Vivre les 2 Lions. Installée depuis 2004 aux abords du Cher, elle ne quitterait pour rien au monde cet endroit paisible, même si elle considère comme beaucoup que c’est « un quartier un peu conçu à l’envers ».

 

Les habitations sont arrivées après le technopole, formant un quartier-dortoir qui a eu du mal à prendre vie. La mise en place d’un marché a échoué, mais l’ouverture d’une école est un gros progrès. Et c’est donc pour créer une vie de quartier qu’une trentaine d’habitants motivés proposent avec l’association des animations, et font le lien avec la municipalité pour défendre les intérêts des Deux-Lions.

Les ateliers de co-construction lancés l’an dernier par la Ville pourraient ainsi voir la verdure s’installer sur la rambla, et des commerces de proximité arriver – enfin – dans les parages.

Frédérique, Eric, et leurs enfants Pierre et Valentine ne diraient pas non à l’arrivée de collègues. Derrière le comptoir de Saveurs Gourmandes, ils sont les seuls indépendants du centre commercial. Aux fourneaux dès 6 h, pour proposer viennoiseries, sandwichs, salades et boissons de 8 h 30 à 20 h, ils font partie des rares à jouer dans la catégorie « commerces de proximité », avec la pharmacie de quartier. « Mais si on est là, c’est que ça marche ! La galerie s’est bien dynamisée, et nous habitons le quartier, qui est de plus en plus vivant aussi », raconte Pierre, entre deux cafés à servir.

C’est finalement Aurélie Vialard-Gaudou qui nous donnera le dernier mot : « Le quartier s’est construit étape par étape, avec plein d’architectures et de projets différents. Il évolue petit à petit. C’est long de se construire une histoire ! ».

Texte : Maud Martinez / Photos : M.M. + archives NR Julien Pruvost


> Rendez-vous le 30 avril

Groupenfonction fait partie des compagnies artistiques hébergées aux Granges Collières. Depuis quelques semaines, les artistes et les habitants volontaires pour participer au projet « Pride » mené par Arnaud Pirault travaillent sur des chorégraphies et interventions artistique. Pour découvrir leur travail et suivre cette déambulation artistique dans les Deux-Lions, rendezvous samedi 30 avril aux Granges Collières.

Printemps de Bourges 2022 : le grand retour

Comme tous les festivals, celui du Printemps de Bourges a souffert de la crise sanitaire. Mais 2022 signe son retour. Et un retour en grand. On vous fait le point, avant d’y faire un petit tour et vous ramener des souvenirs.

C’est reparti comme avant !

Le Printemps de Bourges retrouvera cette année son format habituel. Oui, il y aura bien un W plein à craquer pour voir Dutronc père et fils, Vianney ou Clara Luciani. On retrouvera aussi les belles soirées week-end (toujours au W) avec une programmation de rêve : excusez du peu, Polo & Pan, Vitalic, Vendredi sur Mer, ou Poupie.

Retour aussi du « rap 2 dayz » dans le cadre magnifique de la halle au Blé avec un plateau très relevé à base de Oboy, Josman et autres Jok’Air. Idem pour le cocon du Théâtre Jacques Cœur avec là aussi des petites merveilles comme Crystal Murray, Charlotte Cardin ou Chien Noir.

On va pouvoir enfin de nouveau trainer tard le soir au 22 , pour les Inouïs bien sûr, mais aussi pour une programmation haut de gamme avec là encore des propositions d’exception, comme Glauque, Rouquine, ou Last Train. On découvrira en revanche les deux salles de la nouvelle Maison de la Culture. Sacré plateau là-bas, puisqu’y seront notamment les deux régionaux PR2B et Florent Marchet, mais surtout deux créations, l’une autour de Brigitte Fontaine, juste avant qu’elle ne prenne sa retraite musicale, l’autre baptisée en clin d’œil à NTM « Qu’est-ce qu’on attend !  »

Les Inouïs et les créations 2022

Ces Inouïs (ex-Découvertes) qui sont véritablement l’ADN du Festival avec, cette année, pas moins de 33 groupes repérés dans toute la France mais aussi en Suisse, Belgique et Québec.

Rock, pop, électro, hip hop ou urbain, vous pourrez vous frotter à ce qui sera la crème des futures scènes. On notera par exemple la prestation des tourangeaux de Meule, représentants de la Région Centre cette année.

Côté créations également, elles prendront cette année une place importante. On saluera le duo entre Pomme et la Québécoise Safia Nolin, sans oublier les prestations hors du commun de Michel Houellebecq en compagnie de Traumer (Romain Poncet) et ce titre houelbecquien « Existence à basse altitude », de Albin de la Simone, avec Sylvain Prudhomme ou de l’actrice Céline Salette avec Chloé Thevenin.

Pour finir, deux duos magnifiques seront à découvrir à l’Abbaye de Noirlac autour de l’électro, du jazz et du classique.

Retour du printemps dans la ville

On rajoutera à cela une multitude de scène ouvertes, un village du Printemps, des rencontres à foison, du cinéma, des expositions, des concerts dans des bars, des actions culturelles, des initiatives éco responsables…

Une pléiade d’initiatives en parallèle aux concerts mais tout aussi intéressantes. Le tout, à découvrir à Bourges du 19 au 24 avril prochains.

Texte : Hervé Bourit / Illustration ouverture : Printemps de Bourges


> www.printempsdebourges.com

 

 

En Touraine et ailleurs, nos bonnes idées d’escapades pour le printemps

« Viens à la maison, y’a le printemps qui chante ». Merci Claude, mais si le printemps se met à chanter, on préfère aller l’écouter en prenant l’air. Vacances ou pas, TMV vous embarque pour des escapades en Touraine, et au-delà !

Tout en croquant dans un lapin en chocolat, la rédaction TMV vous propose de vous échapper du quotidien pour des balades hors des sentiers battus. Mais en restant dans la région. Pour la bonne et simple raison que les grandes vacances, c’est pour bientôt.

Pour le printemps, le besoin de s’aérer est donc bien là, mais à deux conditions : sur un temps court et à petit budget. Vous trouverez donc dans notre dernier numéro (en date du 6 avril 2022) de quoi casser le ronron quotidien et profiter du printemps pour vous évader en famille ou entre amis, le temps d’une journée !

TOUTES NOS IDEES D’ESCAPADES A RETROUVER DANS NOTRE NUMERO EN CLIQUANT JUSTE ICI ! 

Avec les petites mains de la Ressourcerie La Charpentière

#VisMaVille Florian Hein donne de son temps libre à la Ressourcerie La Charpentière. Entre l’accueil et le tri, il offre une seconde vie aux objets récoltés, au sein d’une équipe de bénévoles très active.

Ils s’appellent Hugues, Danielle, Maryse, Elliott, Florian. Ils sont une soixantaine de bénévoles à faire vivre la Ressourcerie La Charpentière, située à La Riche, près du stade Tonnellé. Ces chevilles ouvrières s’affairent ce mercredi après-midi alors que ça grouille de monde dans le local, des acheteurs mais aussi des donneurs venus se délester d’objets divers.

Accueil, tri, rangement, nettoyage, test des appareils électriques et informatiques, relooking de meubles, aménagements des rayons, ateliers d’éducation à la couture… Les missions des bénévoles sont variées, au côté de la directrice et unique salariée, Sophie Robin, qui mène le tout, derrière la caisse de la boutique, avec bonne humeur et énergie.

Florian Hein, 25 ans : pour lui, c’est un bonheur d’être ici.

Florian Hein, 25 ans, vient de rejoindre l’équipe en tant que bénévole depuis l’été dernier. Il semble comme un poisson dans l’eau, naviguant avec aisance entre les rayons et les étages du local, échangeant avec entrain un mot avec d’autres bénévoles. « On discute de tout, des actualités, de nos vies, c’est sympa. »

Cette sociabilité, c’est une des raisons qui le pousse à venir donner un coup de main les jours d’ouverture, le mercredi, vendredi et samedi après-midi. La Ressourcerie est devenue incontournable dans le quartier, de nombreux habitués sont de passage ce mercredi. En moyenne, ce sont 100 acheteurs qui chinent des livres, de la vaisselle, de l’électroménager à bas prix, des outils, durant les quatre heures d’ouverture. Des jeunes, des retraités, des budgets modestes, des convaincus de la seconde main, des antiquaires,… la mixité sociale est évidente ici.

Et à l’accueil, Florian a le sourire accroché aux lèvres. D’ailleurs Sophie Robin, la directrice, trouve que c’est un poste tout trouvé pour lui tant il est « avenant ». Florian s’occupe aussi du tri, du recyclage. « Je fais un peu de tout, il y a tellement à faire, nous ne connaissons pas de temps mort ici. »

Sensible aux enjeux environnementaux, Florian Hein est venu à la Ressourcerie par un stage de découverte des métiers. Il est en reconversion professionnelle et finalement ira vers l’animation informatique, sa passion. Mais après son passage à la Ressourcerie, l’évidence s’est imposée de prolonger son action par du bénévolat.

« C’est une association indispensable. Notre société pousse à la surconsommation. Ici nous récoltons les dons et nous leur donnons une seconde vie. » L’année dernière, la Ressourcerie a reçu 50 tonnes d’objets apportés par des particuliers, de la bille au meuble. Seuls 10 % ont été jetés, un très bon score. Ce qui ne peut être revendu à la boutique est recyclé par des entreprises partenaires, filières et autres ferrailleurs.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

> Contact : 09 51 04 54 19
contact@ressourcerielacharpentiere.
com

 

Horoscope WTF du 6 au 26 avril 2022

Profitez de cette petite dose d’astrologie 100 % véritable ! Bisou aux Taureaux !

Bélier

Amour

La découverte de votre âme
soeur, c’est comme un bus Fil Bleu :
ça ne vous attendra pas 107 ans. Alors
magnez-vous.

Gloire

Cette semaine, on fête les Marcellin.
(mais ne vous moquez pas, z’avez
vu votre prénom ?)

Beauté

Comme le dit le célèbre proverbe
« En avril, nettoie ton nombril »
(le vôtre est sale)

Taureau

Amour

Les 2e décans connaîtront une
semaine de bonheur et d’amour fou. Les
autres, on sait pas, mais on s’en fout.

Gloire

Promis, on ne juge pas votre
fétichisme des pieds.

Beauté

Y a pas à dire, les Taureaux
sont les plus sexy. Et on dit pas ça parce
que notre amie est Taureau et nous fait
flipper à nous menacer pour faire un
horoscope sympa…….

Gémeaux

Amour

C’est beau de se réveiller
aux côtés de l’être aimé… Mais c’est
vachement mieux de monter un poney
Shetland en slip licorne.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes aussi intéressant(e) à écouter qu’un
caillou.

Beauté

Vous êtes une larve. Mais
une jolie larve.

Cancer

Amour

Votre dernier film vu résume
votre vie sexuelle du moment.

Gloire

Vous êtes cool, mais on a l’impression
que vous avez une patate dans
la bouche quand vous parlez.

Beauté

Il serait judicieux d’acheter
des lunettes. Toujours plus pratique
pour voir votre dignité s’échapper.

Lion

Amour

Utilisez un peu plus le Kama-
sutra (et pas seulement en guise
de cale-porte)

Gloire

Suivez cet habile conseil de
Jean-Claude Van Damme : « Mon modèle,
c’est moi-même ! Si je prends un
autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler
dans la bonne ligne ? »

Beauté

Tout le monde n’a pas forcément
envie de voir votre raie du
plombier.

Vierge

Amour

Vous recherchez l’amour avec
une personne mature. C’est ce qui arrive
à force de traîner trop près des maisons
de retraite.

Gloire

Alors ? Comment vont vos amis
imaginaires ?

Beauté

Votre date de péremption
approche.

Balance

Amour

Netflix recherche des personnes
pour un documentaire sur les
relations foireuses. On dit ça, on dit
rien.

Gloire

Félicitations, votre ego surdimensionné
est visible depuis l’espace.

Beauté

On ne choisit pas sa famille…
mais on ne choisit pas non plus son
physique.

Scorpion

Amour

Pour tenter de raviver la
flamme entre vous, vous tenterez les
jeux de rôle et rejouerez le remake « La
Casa de Popol ». Bien tenté, mais non.

Gloire

On a les amis qu’on mérite.
C’est-à-dire aucun pour vous.

Beauté

Votre vie est une succession
d’échecs, mais vous êtes archi-canon.
Donc bon.

Sagittaire

Amour

Oh oooh, le grand amour
est au rendez-vous ! Mais comme
vous n’êtes jamais foutu(e) d’être
à l’heure, il sera déjà parti à votre
arrivée

Gloire

Adoptez un perroquet : au
moins, quelqu’un qui vous répondra
quand vous parlez.

Beauté

Vous titillez un peu trop
le pissenlit.

Capricorne

Amour

Vous allez vous taper la saga
Star Wars des ex. La Guerre des ex,
L’Empire des ex contre-attaque, Le
Retour de l’ex…

Gloire

L’argent n’a pas d’odeur. Ce qui
tombe bien, puisque vous n’en avez pas.

Beauté

De loin, vous ressemblez à
un burrito.

Verseau

Amour

La roue tourne, oui. Mais la
roue tine, surtout pour vous.

Gloire

Quoi ? Les gens n’ont pas encore
compris à quel point les Verseaux
étaient divins, parfaits et extraordinaires
??

Beauté

Eh bééééééé, c’est une belle
tête de vainqueur que vous avez là !

Poissons

Amour

Sans vouloir balancer, la
personne en face de vous a des délires
louches avec vos fesses.

Gloire

Comme disait Xavier Dolan,
« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille
et n’abandonne jamais ». Bref,
pas vous.

Beauté

Oupsi… Bon bah bon courage
à vos WC !

Véronique et Malvina : le quotidien de deux maraîchères en famille

#VisMaVille Véronique Jeanneau et Malvina Bouet sont maraîchères à La Riche. Elles produisent des légumes de saison dans une ferme familiale à taille humaine.

Leur visage n’est pas inconnu des habitués des marchés des Halles, de Strasbourg, à Tours, ainsi que de celui de Notre Dame d’Oé. Les deux maraîchères associées à la tête de la ferme du Saugé, à la sortie de la Riche en direction de Saint-Genouph, sont en effet appréciées pour la fraîcheur de leurs légumes, herbes aromatiques et fleurs comestibles, cultivés sans pesticides.

Dans la vie, Malvina, 31 ans, est la nièce de Véronique. Elles ont toutes deux repris la ferme familiale en 2016. Une ferme maraîchère qui date de 1917. Ce sont Auguste et Thérèse, les grands-parents de Véronique qui y officiaient alors. Leurs descendantes sont aujourd’hui passées à la permaculture depuis deux ans, cultivant avec le calendrier lunaire et des engrais verts.

Sur leur petite ferme d’un hectare, elles aiment produire des variétés atypiques telles que la chayotte, la poire de terre ou remettre au goût du jour les légumes anciens comme le cardon, le rutabaga, les ocas du pérou ou l’héliantis. « Nous faisons en permanence des tests de semis, des renouvellements de cultures, comme sur les concombres ou les aubergines. »

Véronique et Malvina sont des maraîchères d’une nouvelle génération, travaillant avec passion sans se tuer à la tâche pour autant. D’ailleurs elles n’habitent pas sur place, ce qui leur permet « de couper ». Elles prennent quatre semaines de congés par an, et le dimanche, c’est repos. Les parents de Malvina qui habitent toujours sur la ferme, se chargent d’ouvrir et de fermer les serres ainsi que d’arroser si besoin.

Leur ferme à taille humaine fonctionne grâce à leur organisation au cordeau et leur complémentarité. Véronique s’occupe plus des serres, Malvina des productions extérieures. Les tâches sont bien réparties. « Le lundi tout le monde est là pour de l’entretien, du désherbage, des plantations. Ensuite, on prépare les récoltes pour les marchés les mardis et vendredis. Et quand l’une est au marché, l’autre est à la ferme, sauf le samedi où nous sommes toutes les deux de marché. »

Les deux femmes sont aidées par Althéa, la fille de Véronique, et Antoine, le salarié. Si « le rapport à la terre, voir pousser leurs productions » constitue leur principale satisfaction, elles apprécient aussi le côté vente directe sur les marchés et les échanges avec les clients.

Tôt le matin, vous croiserez des restaurateurs du quartier des Halles venus se fournir sur le stand de Malvina. Dans l’idéal, les deux maraîchères se verraient bien reprendre la vente à la ferme « pour nourrir les habitants d’à côté », expérience qu’elles ont appréciée durant le confinement.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

JoggInTours : les bienfaits de l’entraînement en groupe

Autour du lac de la Bergonnerie, le long de la Loire ou du Cher, à Sainte-Radegonde… Les coureurs sont partout, à toute heure du jour ou de la nuit. Mais qui a dit que la course à pied était un exercice solitaire ? Fondé en 2014, le club JoggInTours en fait une pratique collective : Fanny et Olivier nous expliquent pourquoi.

« Au début nous étions six ou sept, à l’initiative d’Alain Blanchard, qui court depuis longtemps et m’a initié », raconte Olivier Roffini, actuel vice-président de l’association JoggInTours. Aujourd’hui, ils sont plus de 160 adhérents à venir s’entraîner toutes les semaines au stade des Tourettes, à Tours Nord, ou en plein-air, le dimanche.

Et si l’association sportive tourangelle compte aujourd’hui une section « compétition », son ADN reste celui de la course à pied loisirs : « L’idée est vraiment de proposer cette activité au grand public, pour tous les niveaux ! », précise Olivier. Sont ainsi les bienvenus les coureurs qui s’ennuient à force de courir seuls, les personnes qui veulent s’y remettre après avoir arrêté quelques mois ou quelques années, et les néophytes (souvent quadragénaires) qui n’y connaissent rien mais veulent commencer à se bouger.

S’entraîner en groupe

Tout ceci avec une particularité : l’entraînement en groupe, qui présente bien des avantages si l’on en croit Olivier, et Fanny Bourdelas, salariée du club et éducatrice sportive. Au programme des séances au stade des Tourettes : quelques tours de piste pour se mettre en jambes, puis un programme de courses sur différentes distances, parfois un peu de renforcement musculaire, et un dernier footing pour clôturer…

Mais pourquoi tout cela plutôt que d’aller faire sa petite sortie tranquillement dans les bois ? « On vient pour se dépasser et sortir de sa zone de confort. Le fait d’avoir un encadrant sportif permet aussi de progresser en toute sécurité. Et chacun est sûr de trouver des gens ayant le même profil sportif, pour être en groupe, ce qui est très motivant », explique Fanny.

Pour Olivier, l’aspect social est en effet primordial : « Chacun court à son rythme, donc même ceux qui débutent dans la course à pied finissent la séance. On a d’ailleurs un slogan : on part ensemble, on arrive ensemble. »

Olivier a d’ailleurs lui-même bénéficié des bienfaits de la pratique du running au club : lui qui courait tout au plus cinq kilomètres au début, s’inscrit désormais sur des marathons. Même si le club JoggInTours a aujourd’hui bien grandi, avec ses coureurs compétiteurs et même des activités « forme santé » pour les non coureurs, l’esprit reste donc le même : courir à plusieurs, dans la joie et la bonne humeur !

Maud Martinez

Horoscope WTF du 23 mars au 5 avril 2022

Cette semaine, on n’a pas grand chose à dire aux Lions. Mais comme on est payés pour écrire des bêtises, vous savez…

Bélier

Amour

D’après Google, « le bélier
sait qu’une brebis est prête à être saillie
grâce à l’odeur qu’elle dégage. Il renifle
ses poils ». Un peu comme vous,
finalement.

Gloire

Votre QI est égal à la température
du jour + le nombre de doigts
qu’il vous reste.

Beauté

Exceptionnellement, comme
c’est potentiellement la période de
votre anniversaire, vous êtes le/la plus
canon cette semaine. (mais que de dos)

Taureau

Amour

Taureau, ça rime avec « maxi
libido » mais aussi « zizi zéro ». A vous
de voir.

Gloire

Soyez vous-même. De toute
façon, personne n’a envie d’être vous.

Beauté

Le string à rayures affine la
taille. #pensezy #conseilmode

Gémeaux

Amour

Ne soyez pas dans le déni,
voyez à quel point tout le monde rêve
d’être en couple avec un(e) Gémeaux.

Gloire

Vous n’avez pas toujours été
aussi lent(e). Fut un temps, dites-vous
que vous avez été le plus rapide des
spermatozoïdes.

Beauté

Faites comme Forrest Gump.
Courez. Courez encore. Et ne vous arrêtez
jamais. A+ !

Cancer

Amour

L’amour, c’est comme un ongle
incarné. Ça fait mal. Wesh.

Gloire

La constellation du Joey Starr
vous conseille de vous laisser zoom
zoom zang dans votre Benz benz benz.

Beauté

Sachez-le : plus votre pilosité
est élevée, plus vous faites preuve de
maturité.

Lion (mais cette
semaine, on vous
fait la tronche)

Amour

Je boude, je dirai rien.

Gloire

Je dirai rien, je vous ai dit,
rooooh, je suis pas astrologue de
toute façon.

Beauté

‘M’en tape toootalement.
(alors, bien bien déçu(e) par cet horoscope,
non ? Héhé, vous n’avez
qu’à lire celui de Femme Actuelle)

Vierge

Amour

Tout miser sur votre intelligence
est peut-être un peu audacieux…

Gloire

La constellation du Gilbert
Montagné ne voit pas votre avenir
d’un très bon œil.

Beauté

Aaaah, avril approche, en
avril ne te découvre pas d’un fil tout
ça tout ça…Vous vous en foutez, vous
êtes toujours à poil.

Balance

Amour

Vendez votre amour-propre
sur Le Bon Coin. Sait-on jamais…

Gloire

Le sexe fait vendre. Vendez
le vôtre.

Beauté

Vous ressemblez à un nem
quand vous dormez.

Scorpion

Amour

Tel le pédoncule, vous pédonculez

Gloire

Même le bilboquet est moins
vieux jeu que vous.

Beauté

« C’est pas la taille qui
compte » (citation préférée des Scorpions
depuis 1947)

Sagittaire

Amour

Vous êtes dans le top 12 des
signes qu’on préfère.

Gloire

Vous rentrez dans le lard de
tout le monde. Normal, vous êtes un
jambon. (haha)

Beauté

Jaloux de votre divine crinière,
un poney vous croquera la main
ce week-end. C’est con.

Capricorne

Amour

Tchou tchouuuuu, le train
pour Sexe Land est parti sans vous
cette semaine.

Gloire

Tel Didier, vous avez le bourdon.

Beauté

Ah bah visiblement, vous êtes
plus bison que futé.

Verseau

Amour

Copulez uniquement avec les
Gémeaux. Les autres signes ne valent
pas grand-chose.

Gloire

Vous êtes là, les bras ballants,
le slip au vent : qu’attendez-vous pour
vous motiver ?

Beauté

Il est certain que nu(e), vous
êtes le/la plus sexy. Par contre, avec
les habits…

Poissons

Amour

Le fruit défendu, le fruit défendu,
mouiii… Le vôtre n’est pas si
défendu que ça, krrkrrr !

Gloire

Chaque jour qui passe est pour
vous une nouvelle opportunité de tout
gâcher.

Beauté

Beaucoup de Poissons nous
ont dit avoir été vexés quand on a écrit,
dans le n°407, que Poissons rimait avec
tête de thon. Bah, pour la peine, on le
redit ! Bisouuu.

A Tours, le sport amateur reprend du souffle et des couleurs

On le sait, la crise sanitaire a pesé sur notre motivation. Plus trop d’énergie pour faire du sport. Et, on le sait aussi, il est temps de s’y remettre. Ça tombe bien : les clubs de Tours, en sports collectifs comme en sports individuels sont là et bien là. Structures et encadrement sont au taquet pour vous accompagner. Alors, on s’y remet ?

« Nous sommes de retour à nos chiffres habituels ! ». Au CEST, le moral est donc au beau fixe pour attaquer le printemps. Ce club multisport fondé en 1955 en a vu d’autres, mais le Covid, c’était une première. Le président de l’association, Gérard David, admet que le club a perdu des adhérents… Mais ça, c’était avant !

Et plus précisément à la rentrée de septembre 2020, marquée par les incertitudes (le nouveau confinement d’octobre 2020 et la refermeture des salles de sport allaient d’ailleurs donner raison aux sportifs hésitants).

Mais depuis septembre dernier, le club affiche de nouveau plus de 1 500 adhérents, tous âges et toutes pratiques sportives confondus. D’un club amateur à l’autre, les chiffres varient un peu mais témoignent d’un quasi-retour à la normale, avec parfois quelques pertes – pertes de motivation pour les sportifs, et donc pertes d’adhésions pour les associations.

Fin du scan du pass sanitaire

On peut comprendre les frileux : pass sanitaire, se désinfecter les mains, et les doutes sur le port du masque ou une pratique sportive « normale » pouvaient décourager. Émile Renner, formateur en judo (au CEST et dans d’autres structures) a donc vu arriver mars avec soulagement : « Nous avions déjà adapté nos pratiques, avec pendant plusieurs mois du judo sans contact, pour respecter les distanciations. Mais avec la fin du scan du pass sanitaire, on va aussi gagner beaucoup de temps en début de séance ».

Au Paul Bert Volley, fini la désinfection de tous les ballons ! Fini aussi le contrôle du pass sanitaire, ce qui n’était pas une mince affaire, comme le raconte Frédéric Rodrigues, l’un des piliers du club : « Le pass sanitaire, le pass vaccinal… il a fallu réfléchir et prendre des décisions pour voir comment appliquer les protocoles, et la municipalité a été à notre écoute pour tout cela. »

Survivre aux fermetures

Bref : on souffle et on respire enfin, pour reprendre les entraînements comme avant ! Même si, côté compétition, le calendrier a été bouleversé : « Avec la fermeture des gymnases en 2020 et 2021, nous n’avons pas pu jouer pendant neuf mois. La saison de championnat Ufolep a été coupée, certaines équipes ont disparu des radars, la fédération a dû revoir le calendrier pour la reprise ». Un peu plus que du sport…

Pourquoi et comment le Paul Bert Volley a-t-il survécu aux fermetures, contrairement à d’autres équipes adverses ? « Au-delà de l’effet J.O qui a bénéficié au volley, la cohésion a perduré ! L’esprit du club est resté, nous avons maintenu le lien, et il y avait encore plus de joie quand nous nous sommes retrouvés ! » explique Frédéric, qui évoque avec enthousiasme la reprise des troisièmes mi-temps. Au-delà de l’entretien physique, c’est donc le lien humain qui fait vivre les clubs sportifs amateurs de Touraine.

Aux Enfants de Neptune, entre le Covid et les travaux à la piscine Bozon, les entraînements ont été suspendus pendant presque un an. Pas de quoi décourager les nageurs, comme Raphaël : « Avec des amis du groupe, on se voyait pour aller courir, ou pour nager dans d’autres piscines en attendant de retrouver “ la nôtre ”. Car aller nager seul, c’est possible, mais pas toujours motivant. Avec le club, l’entraîneur, les copains, on progresse. » Avec un objectif : les championnats de France Interclub Maîtres à Tours les 2 et 3 avril prochains.

Même son de cloche du côté de la capoeira. Alors que l’association Itaparica prépare son festival du 24 au 27 mars 2022, Bachir Cherif constate lui aussi l’importance du contact humain : « Nous avons perdu quelques adhérents, à cause du pass sanitaire, ou par peur de ne plus être au niveau. Mais pour ceux qui sont restés, qui ont participé aux activités en extérieur et qui sont là depuis la réouverture des gymnases, le groupe est plus solide qu’avant, comme si ces épreuves avaient forgé un noyau dur et décuplé leur amour de la capoeira ! ».

Le printemps amènera-t-il de nouvelles inscriptions dans les clubs ? Les motivés attendront peut-être la rentrée de septembre, mais une chose est sûre : les bénévoles et formateurs les attendent de pied ferme pour partager l’amour d’un sport, et plus encore.

Texte : Maud Martinez

Festival de la BD d’Angoulême : entre récompenses, superbes découvertes et hommages à l’Ukraine

De la BD, de la BD… et encore de la BD ! Pour qui aime le 9e Art, le festival de la BD d’Angoulême est « the place to be ». On y a fait un tour et on vous raconte (presque) tout !

Sur la façade de l’hôtel de Ville d’Angoulême, sur fond de projection du drapeau ukrainien, un mapping de feux d’artifices pour cacher le bruit des bombes, là-bas, très loin. Et très proche aussi, avec pour la soirée d’ouverture au théâtre, un émouvant concert de dessins d’auteurs d’une douzaine de nationalités différentes, soutenu par les notes virtuose du pianiste franco-ukrainien Dimitri Naiditch.

L’Ukraine encore, dès la sortie de la gare ou sur des panneaux géants : Manara, Walter Minus, Riad Sattouf et d’autres disent leur soutien, dans ces couleurs bleu et jaune , que l’on retrouve en pin’s et en ruban chez beaucoup.

Dans ce contexte un peu particulier, la participation à cette 49e édition fut un peu moindre mais ô combien réjouissante. Des expositions à n’en plus en finir, comme celle consacrée à l’immense René Goscinny, le scénariste de Astérix, Lucky Luke, Iznogoud et tant d’autres. Un monstre de travail qui imposa ce terme « scénariste », quand celui-ci n’existait pas encore.

Astérix qui fut aussi à l’honneur cette année, avec rien moins que deux fresques, une dessinée par Boucq et l’autre par Catel, et le dévoilement d’un menhir place de la gare pour dire toute la place d’Uderzo (décédé l’an passé) et de Goscinny, inauguré par leurs deux filles.

Que dire aussi de celle sur Chris Ware, un grand monsieur qui après Angoulême, sera présenté au Centre Pompidou avec son art de l’architecture et de la composition époustouflant. On notera aussi celle de « Mortelle Adèle », très rafraichissante, tandis que le Pôle Manga explosait tous les records de fréquentations avec la magnifique exposition sur Mizuki, auteur prolifique.

Palmarès et récompenses

Ce foisonnement, cette richesse, on la retrouve aussi dans le palmarès. C’est donc Julie Doucet, la Canadienne qui récolte le Grand Prix, histoire, aussi, de lui dire qu’on adorerait qu’elle se remette à la BD ! (elle qui n’a rien publié depuis plus de 20 ans…). Car ses ouvrages féministes et pleins d’humour sont toujours autant dans l’air du temps.

Concernant les prix, le Fauve tout en or du brésilien Marcello Quintanilha pour « Ecoute Jolie Marcia » est une récompense amplement méritée, tout comme la série « Bergères Guerrières » de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais pour le Prix jeunesse.

On remarquera aussi, côté auteurs, une belle avancée avec l’annonce de la rémunération des dédicaces dans une dizaine de festivals et la visite de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, qui a affirmé avoir au moins 1 500 BD chez elle. Elle a salué les 85 millions de livres vendus en 2021 et la progression fulgurante du 9e Art, (merci les confinements et le pass culture !).

Angoulême 2022 fut une belle réussite, sous une météo clémente et un esprit de fête retrouvé. Ne reste maintenant plus qu’à attendre un an avant de fêter le 50e anniversaire de l’événement.

Hervé Bourit

Anthony Coué veille sur les jardins de Villandry

#VisMaVille Anthony Coué est chef-jardinier au château de Villandry. Arrivé apprenti, il y mène depuis 10 ans une belle carrière, régnant sur les buis, tilleuls et charmilles des jardins Renaissance.

Les allées du jardin de Villandry sont désertes en ce début mars. Le calme plat en attendant les milliers de touristes qui devraient affluer dès le printemps. Chaque jour, les dix jardiniers du domaine mesurent leur chance de travailler dans ce cadre exceptionnel, hérité de la Renaissance et de la gestion actuelle de la famille Carvallo.

Anthony Coué, le nouveau chef-jardinier, savoure chaque instant passé le nez dehors tout en inspectant les derniers travaux effectués. « Nous venons de tailler les 1 500 tilleuls. Cela a occupé quatre jardiniers pendant deux mois, détaille le chef-jardinier à la tête d’une équipe de dix personnes. Nous profitons également de l’hiver pour remettre du gravier dans les allées, faire un dallage sous les buis, tondre les deux hectares de gazon, faire un peu de binage, couper du bois pour chauffer le château… ».

Anthony Coué dit ne pas s’ennuyer tant son métier est diversifié. De 7 h à 16 h, « le planning est précis mais peut varier selon la météo. » Nettoyer le matériel ou travailler dans la serre peuvent être des solutions de repli en cas de grosse pluie ou de grand froid. Véronique, la responsable de la serre, est en train de préparer les 1 900 pots de semis de fèves. Anthony a élaboré avec elle les plants de culture du potage pour ce printemps.

Arrivé apprenti en 2002, il a gravi tous les échelons du domaine, depuis son stage de découverte effectué ici-même, devenant chef-jardiner l’été dernier, en remplacement de Laurent Portuguez. Passé l’effet de surprise, il dit que cela représente pour lui « un beau challenge ».

Ce rôle le ravit, même s’il passe un peu moins de temps dehors car il gère désormais l’équipe, les plannings, les commandes. « C’est beaucoup d’anticipation et de gestion », concède-t-il. Ce qu’il aime surtout, « c’est la taille. Tailler les buis, les fruitiers – pommiers et poiriers, les rosiers… c’est l’essence, mon domaine. Former et maîtriser les végétaux, c’est sympa et ça demande de la précision. »

Autre aspect particulièrement apprécié par le chef-jardinier : son cadre de travail. « Travailler ici, ce n’est pas comme en entreprise classique. On prend le temps de faire les choses pour avoir un bon résultat. On cherche la finition et la propreté. »

Des jardins à la française, rigoureux, appréciés par les touristes, connaisseurs ou non. « Ils nous interpellent souvent, et c’est plaisant, valorisant d’échanger avec eux. » Certains les qualifient d’ « artistes », ce qui n’a pas l’air de déplaire à notre chef-jardinier du château de Villandry.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 16 au 22 mars 2022

Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui sont les plus beaux… Eh bien les Balances, voyons, le signe de l’astrologue de tmv !

Bélier

Amour

Au lit, vous êtes un mix entre Fast & Furious et l’Inspecteur Derrick.

Gloire

Une étude canadienne a montré que les Béliers étaient les plus susceptibles de violer la loi que les autres signes astrologiques. (Olivier Besancenot est Bélier. #Flippant)

Beauté

Comme le dit le proverbe chinois, « Un homme laid ne doit pas reprocher au miroir d’être de travers ». Et vlan dans les dents.

Taureau

Amour

On ne mélange pas les torchons et les serviettes. (vous êtes un torchon)

Gloire

Vous pensiez que 2020 était une année pourrie. Tout comme 2021. Rassurez-vous, 2022 sera encore pire.

Beauté

Si vous êtes bossu(e), sans bras, ni jambes, pas d’inquiétude : vous êtes une madeleine.

Gémeaux

Amour

Vous recherchez la pièce manquante du puzzle de l’amour… (roh la vache, c’est beau, quel horoscope de fou)

Gloire

Comme l’a dit un jour Einstein, « Les Gémeaux, ça a 3 poils aux fesses et ça se prend pour des rebelles ».

Beauté

Gaulé(e) comme du pain de mie.

Cancer

Amour

Vous marcherez sur votre ex du pied gauche. Mais ça porte chance.

Gloire

Si vous voulez gérer le stress, serrez les fesses.

Beauté

Y a pas d’justice. Les Cancers sont beaucoup trop beaux pour ce monde. (slurp)

Lion

Amour

Trop chouette, vous allez enfin trouver l’amour. À vous les poils étrangers dans la douche, les ronflements, les engueulades, la jalousie… !

Gloire

C’est la mer noire ?

Beauté

Vous avez le poil soyeux d’un lévrier afghan. Et c’est beau.

Vierge

Amour

Olala mais quel désespoir… On dirait un chameau sur la banquise.

Gloire

Vous êtes le genre de personnes à dire « pas d’sushis » en allant au resto japonais. Rien que pour ça, vous devez être mal-aimé(e).

Beauté

Vous n’avez toujours pas payé de bière à l’astrologue de tmv. Sinon on aurait dit que vous étiez canon. Too late, baby.

Balance

Amour

L’astrologue de tmv étant Balance, on est d’accord pour dire qu’on mérite tout l’amour du monde tellement on est parfait(e)s, non ?

Gloire

Et voilà. Encore une bonne semaine, encore une semaine passée sans avoir eu besoin d’utiliser ce théorème de Pythagore pourri !

Beauté

Votre visage ressemble à un papyrus.

Scorpion

Amour

On ne dit pas que vous êtes vieux/vieille. On dit juste que vous auriez pu croiser les dinosaures.

Gloire

Votre vie ressemble à celle de Jésus. Mais vous êtes quand même vachement moins connu(e).

Beauté

Sans vouloir balancer, votre pote Capricorne a des délires louches sur vos pieds.

Sagittaire

Amour

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures… (hashtag vous aimez les seniors)

Gloire

Sagittaire, ça rime avec galère et p’tite glaire. J’dis ça, je dis rien…

Beauté

Fabriquez votre propre slip et imprimez dessus « je pense donc je sue ».

Capricorne

Amour

Vous êtes la motocrotte de l’amour.

Gloire

Vous suivrez le conseil de la tremper dans l’huile et de la tremper dans l’eau pour en faire un escargot tout chaud, mais vous vous rendrez compte de votre erreur.

Beauté

Le sachiez-tu ? Le sanglochon (hybride entre un sanglier et un cochon domestique) est aussi appelé sanglichon ou cochonglier. Ce qui vous irait parfaitement comme surnom.

Verseau

Amour

Paraît-il que les Verseaux sont de bons coups. Mais bon, les rumeurs, vous savez…

Gloire

La semaine s’annonce radieuse. Mais seulement pour les Scorpions. Et vous n’êtes pas Scorpion.

Beauté

Votre vie n’a pas d’allure. Mais vous non plus, alors ça passe.

Poissons

Amour

Les gens ne vous aiment que pour vos jolies fesses et votre argent. C’est beau et triste à la fois.

Gloire

La constellation de Manau vous rappelle que daaaans la vallée, oh oh, de Dana lalilala, dans la vallée oh oh, j’ai pu entendre les échos.

Beauté

Petit problème de caca d’oeil dimanche matin.

Tours, une ville (vraiment) gastronomique ?

Une question s’impose : on mange vraiment bien à Tours ? Nous, on vous dit oui ! Mais notre
ville apparaît aussi chaque année dans le « classement de la malbouffe », dans le trio de tête des villes où les fastfoods sont rois. Est-ce que les Tourangeaux ne nous feraient pas un petit dédoublement de personnalité, entre fast-food bon marché et belles tables gastronomiques ?

Rue du commerce. Vous passez devant un kebab, puis la Deuvalière et le Léonard de Vinci ; on croise ensuite d’autres kebabs et des enseignes de tacos du côté de la place du Monstre, avant d’arriver aux Halles pour faire escale chez Olivier Arlot. Voilà un parcours gastronomique digne de montagnes russes gustatives, non ?

C’est ce paradoxe que met en lumière le fameux classement « malbouffe » édité par le site web acontrecorps.com. Et pour 2021, Tours est la deuxième ville où les fastfoods des grandes enseignes sont les plus nombreux, rapportés au nombre d’habitants.

Pour bien faire, on pourrait calculer le ratio entre le nombre de restaurants gastronomiques et le nombre d’habitants, pour créer un classement du bien-manger. On laisse cette mission à ceux qui aiment les statistiques. De notre côté, on a préféré interroger quelques spécialistes de la gastronomie pour y voir plus clair.

Une assiette travaillée au restaurant La Roche Le Roy – photo crédit La Roche Le Roy

Pour Loïc Bienassis, chercheur à l’IEHCA (Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation, basé à Tours), rien de bien étonnant ici : « Tours reflète quelque chose d’assez français ! La France est, par exemple, le deuxième pays consommateur de pizzas après les États- Unis. La France est à la fois un pays qui aime la fast-food et qui accorde une place forte à la gastronomie. »

Avant d’ajouter : « Le classement de la malbouffe reste assez arbitraire, il ne prend en compte que certaines enseignes nationales. Pour étudier la question, il faut s’attacher à d’autres indicateurs, et ne pas se focaliser sur quelques marqueurs spectaculaires, comme ce classement, ou à l’inverse, le nombre d’étoilés Michelin. »

Y a pas que les étoiles dans la vie !

Catherine Barrier, fille du chef étoilé Charles Barrier et directrice d’une agence de communication spécialisée dans la gastronomie, ne dit pas autre chose : « La gastronomie ce ne sont pas seulement des étoiles. Aujourd’hui, on trouve en Touraine un vrai maillage de restaurants riches de talents, sur le registre de la gastronomie pour tous. Ce qui importe, c’est que chacun travaille à être le meilleur dans la catégorie qu’il a choisie, ce qui se traduit de plus en plus par des valeurs environnementales dans lesquelles les clients se retrouvent. À ce titre, une étoile verte au Michelin, qui récompense la cuisine gastronomique et durable, est aussi importante que d’autres distinctions ».

Pour la professionnelle qui travaille avec de nombreux chefs en Touraine et partout en France, la nouvelle génération de chefs cultive donc des valeurs et une philosophie dans lesquelles les convives se retrouvent, et qui fait la force de la Touraine gastronomique, et pourrait transformer Tours en capitale du goût.

Au Martin Bleu, à Tours, le chef Florent Martin n’a pas attendu que le « locavore » soit à la mode pour proposer à sa table vins de la région et poissons de Loire. Pour lui, « un étoilé pourrait servir de locomotive au secteur, mais la région compte beaucoup de très bons restaurants ».

Et lui, court-il après les récompenses ? « Être dans un guide fait toujours plaisir, mais ma récompense la plus importante c’est être complet tout le temps, et entendre un client satisfait dire qu’il n’avait jamais si bien mangé. »

Un vrai dynamisme du secteur gastronomique

Alors, Tours, ville gastronomique ? Pour Loïc Bienassis, dans les faits, pas de contestation possible. « Il y a un vrai dynamisme du secteur gastronomique en Touraine : une dizaine de Bibs Gourmands, de très belles tables, des formations en métiers de bouche et de bons produits locaux. »

Prochaine étape ? « Bâtir la réputation de la Touraine comme territoire gastronomique. » Selon le chercheur, Tours n’a pas toujours été au rendez-vous côté promotion de ses richesses : rillettes de Tours tombées dans l’oubli fin XIXe siècle, pruneaux tourangeaux supplantés par Agen… « Lyon a construit sa réputation de ville gastronomique pendant l’entre-deux guerres, rien n’est donc gravé dans le marbre ! Mais cela nécessite un travail collectif et sur la durée. » À tmv, pour contribuer à l’effort collectif, on repart explorer les bonnes tables de la métropole !

Maud Martinez / Photos Adobe Stock sauf mentions


> Retrouvez notre dossier spécial gastronomie & best-of restos dans le n°408 de tmv du 16 mars 2022 ! 

 

Dans quelques jours, top départ pour le Festival de la BD d’Angoulême

Du 17 au 20 mars, place au festival international de la bande-dessinée d’Angoulême. Notre chroniqueur BD y fera un petit tour pour vous rapporter des souvenirs…

 Le 17 mars prochain, place au Festival de la bande-dessinée d’Angoulême ! Après une annulation en 2021, un report de janvier à mars en 2022, des polémiques à n’en plus finir (le prix Eco-Fauve Raja au hasard…), des défections d’éditeurs emblématiques (Glénat ne sera pas présent cette année par exemple), l’événement international de la BD maintient le cap malgré tout.

Avec le génial Chris Ware en porte étendard comme grand Prix de cette 49e édition, Angoulême est en recherche d’apaisement. La programmation tous azimuts de cette année, de Goscinny a Mizuki, de Thomas de Pourquery à Alexandre Astier en passant par d’innombrables propositions toutes aussi essentielles et surprenantes les unes que les autres, est un véritable régal et un remarquable tour de force.

Cette édition verra aussi la célébration comme jamais de la place des femmes autrices, en couronnant parmi Julie Docuet, Pénélope Bagieu et Catherine Meurisse, celle qui sera la reine de 2023. Bref de l’année de tous les dangers on passera à l’année de tous les plaisirs dans la capitale de la BD. On vous rapporte un compte-rendu après ces trois jours à buller !

Hervé Bourit / Photo archives NR – Léa Aubry

> www.bdangouleme.com

 

Horoscope WTF du 9 au 15 mars 2022

Dur dur d’échapper à votre destin : tout est raconté et prédit dans notre super horoscope de la mort qui tue.

Bélier

Amour

Le sachiez-tu ? Le sexe des
abeilles mâles se détache après l’accouplement.
(ce qui réduit vos envies
de réincarnation en abeille)

Gloire

Cette semaine, on fêtera les Vivien,
Rosine, Justine et Rodrigue. Bref,
que des prénoms pas faciles à porter.

Beauté

Vous auriez beaucoup de
succès au Népal.

Taureau

Amour

On vous surnomme Cupidon :
toujours à poil et à vous occuper des
autres couples, mais pas du vôtre.

Gloire

Vous découvrirez un nouveau
variant du Covid, mais tout le monde
s’en foutra vu qu’on est passé à autre
chose. Désolé mes loulous.

Beauté

Lisez la ligne « beauté » des
Gémeaux.

Gémeaux

Amour

C’est à l’image du titre du
livre de Sartre, « L’Être et le Néant ».

Gloire

En ce moment, tout fout l’camp
dans votre vie. Même votre slip.

Beauté

Rien n’est plus beau que vous,
les Gémeaux…… (ah non oupsi, on s’est
trompé de ligne, c’était pour les Taureaux
ça, sorry)

Cancer

Amour

Arrêtez de briser autant de
coeurs. Vous faites aussi mal que si on
marchait sur un Lego.

Gloire

Vous quitterez tout pour réaliser
enfin votre rêve : devenir toiletteur
de poneys.

Beauté

Une sombre prédiction indique
que Jean Castex vous massera le
dos avec son crâne, ce week-end.

Lion

Amour

Faites pas les coincés, introduisez
une 2e personne dans votre couple.

Gloire

Aïe ! Peu de portes s’ouvrent
à vous professionnellement. Normal :
vous avez le charisme d’un caillou.

Beauté

Le peuple maya disait que
les Lions étaient le plus beau signe
du monde. Bon, d’un côté, les Mayas prédisaient aussi la fin du monde pour
2012, alors…

Vierge

Amour

A chaque fois que vous copulez,
un bébé panda meurt quelque
part dans le monde. #pensezy

Gloire

Y a rien qui vaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

Beauté

Cette nuit, vous grandirez de
2 mètres 37. Et vous mourrez, car vous
serez trop grand(e). C’est bête.

Balance

Amour

On sait très bien que vous
faites des choses pas très catholiques le
soir. C’est la constellation de la Christine
Boutin qui nous l’a dit.

Gloire

Il faut savoir accepter que
certaines personnes ont un déficit de
neurones, vous savez…

Beauté

Vous êtes beau/belle quand
vous dormez. (et accessoirement, vous
vous taisez enfin)

Scorpion

Amour

Appelez votre ex et dites-lui :
« Je te conchie, dindonneau ! » Ça vous
détendra.

Gloire

Vous voyez la vie comme vos
tétons : rose.

Beauté

Vous êtes tellement sexy
que même les hommes-tronc vous
courent après.

Sagittaire

Amour

OEdipe a appelé. Il aimerait
bien que vous lui rendiez son complexe,
merci.

Gloire

Le travail, la vie, les amis… Tout
commence à vous pomper le navet.

Beauté

Vos mollets tout poilus font
de l’effet à votre entourage qui fait tchiki
tchiki oulili en les voyant

Capricorne

Amour

Le ridicule ne tue pas. Il suffit
de voir vos anciennes relations.

Gloire

Vous jouez du black metal les
soirs de pleine lune en sacrifiant des
bébés roux. Pas cool, mais chacun ses
hobbies, mes p’tits gnous.

Beauté

Si seulement j’étais aussi beau
que vous… Heureusement, je suis surtout
plus riche et beaucoup moins bête

Verseau

Amour

Vous allez finir au lit avec
un(e) Balance ou un(e) Gémeaux.
Quelle déchéance…

Gloire

Et si vous souquiez les artimuses,
histoire de nous laisser un peu
tranquille ?

Beauté

Vous êtes vachement canon,
mais seulement de dos. Ce qui est déjà
pas mal.

Poissons

Amour

Rien à battre, ça me regarde
pas.

Gloire

Ça y’est, vous mettez vos
mains dans le dos quand vous marchez.
Vous êtes donc officiellement
vieux/vieille.

Beauté

Poissons, ça rime avec
tête de thon. Si ça c’est pas une
coïncidence… !

Vêtements de seconde main : on change aussi les habitudes côté shopping

Anciennes pros de gestion de patrimoine, Anne-Sophie Carrois et Sandrine Besnard ont créé Twice Upon a Time en 2020. La boutique physique a ouvert en 2021, avec pour spécialité les vêtements de seconde main.

Lorsque vous poussez la porte de la boutique Twice Upon a Time, avenue Maginot, deux options : vous venez chercher un colis, après une commande en ligne, ou vous venez faire du shopping dans cette boutique de vêtements de seconde main.

Pour Sandrine Besnard et Anne-Sophie Carrois, pas de contradiction dans le fait d’être point-relais. D’une part, car elles ont elles-mêmes débuté par la vente en ligne avec leur site www.vide-dressing-twice.fr, faute de pouvoir ouvrir une boutique en période Covid.

Mais ce n’est pas tout : « Cela nous permet de capter la clientèle de Vinted et d’autres plateformes ! À vue de nez, 80 % des colis que nous réceptionnons, ce sont des vêtements ou des chaussures. Lorsque les clients viennent les chercher, ils découvrent donc la boutique, voient qu’on peut acheter aussi en local, et il n’est pas rare qu’ils fassent un tour dans nos rayons. »

Economie micro-locale

Au-delà du mini coup de pouce financier (quelques centimes par colis), le duo de Twice Upon a Time fait donc un peu de pédagogie. Car ici, on est dans l’économie « micro-locale : on est une boutique de quartier, ce sont des voisins qui viennent vendre ou acheter », comme le dit Sandrine. Local, donc, mais aussi circulaire et écoresponsable, puisque sur les portants de la boutique, on trouve des vêtements impeccables, mais d’occasion : « Nous achetons aux particuliers, sur rendez-vous, à des prix de vide-greniers. Cela va de 80 centimes pour un t-shirt par exemple, jusqu’à 40 ou 50 € pour les plus belles pièces ».

Les vendeurs viennent pour plusieurs raisons : « Le manque d’envie d’aller sur Vinted, et lorsqu’on a des vêtements auxquels on tient, on hésite parfois à les donner à Emmaüs ou à d’autres associations. La vente en boutique peut aider à s’en séparer, en se disant qu’ils auront une belle deuxième vie. »

Quant aux clients, ils ont l’assurance de traiter avec des professionnelles, et le plaisir de pouvoir essayer sur place ce qui leur plaît. Acheter ou vendre en seconde main ? Un mode de consommation qui tient compte de la planète et du porte-monnaie, et qui semble bien fonctionner à Tours. Twice Upon a Time ouvrira en effet en avril une deuxième boutique en centre-ville, où l’on trouve déjà d’autres pros du prêt-à-porter d’occasion.

Maud Martinez

Alain Michel, Défenseur des droits face aux casse-têtes administratifs

Alain Michel est délégué du Défenseur des droits. L’ancien édile de La Riche poursuit ainsi son engagement public, d’une autre manière. Un rôle majeur pour la défense des droits du citoyen.

Ce jeudi matin, au Centre de vie du Sanitas, à Tours, son carnet de rendez-vous est plein. Dans son étroit bureau dépouillé, pourvu d’un téléphone et d’un ordinateur que très récemment fourni par la mairie, le délégué du Défenseur des droits reçoit d’abord un habitant en bisbille avec la Maison départementale des personnes handicapées au sujet de la reconnaissance rétroactive de son handicap.

Les quatre délégués du défenseur des droits d’Indre-et-Loire sont ainsi saisis par les citoyens de leur département sur des problèmes d’accès aux services publics, que ce soit les impôts, la CPAM, les collectivités, et la CAF le plus souvent.

Défendre les droits des citoyens, quoi de plus normal pour Alain Michel, ancien maire de La Riche, qui souhaitait poursuivre son engagement public après la politique. En optant pour le bénévolat. « Je cherchais à m’occuper à la retraite et j’ai proposé ma candidature en 2017 au siège. Après une formation, j’ai commencé à Blois et Romorantin, puis depuis 2019 à Tours, où je reçois physiquement les réclamations au Sanitas et aussi à la maison d’arrêt. »

Une activité qui lui prend un jour de permanence par semaine, mais beaucoup plus de temps en réalité. « Un mi-temps », estime l’ancien fonctionnaire au ministère du Logement et des Transports qui ramène les dossiers à la maison, fouille, analyse, vérifie le droit et n’hésite pas à passer des coups de fil aux administrations concernées.

« Il y a un vrai problème de communication avec certaines administrations, je tombe sur les répondeurs comme tout le monde, même si avec l’expérience, je commence à avoir des lignes directes qui m’aident à faire avancer les dossiers », explique le délégué.

Beaucoup de cas se règlent à l’amiable, mais cela demande souvent de la patience. Alain Michel se souvient d’une jeune femme, assistante d’éducation, accusée de ne pas avoir réglé 25 excès de vitesse avec 18 voitures de luxe différentes, elle qui n’avait qu’une C3. « Une situation ubuesque » comme il en existe tant. Après avoir creusé le dossier, écrit à l’administration des contraventions, le délégué réussit à démêler la situation. La personne qui commettait ces excès possédait la même identité et la même date de naissance que la victime !

C’est ce genre de cas qu’aime « débloquer », Alain Michel. « Cela apporte une vraie satisfaction. C’est un bénévolat très enrichissant car les situations sont très diversifiées. » Parfois, le délégué peut régler la difficulté directement par téléphone. Souvent, il se plonge dans d’épais dossiers et toujours garde son sang-froid et sa part d’écoute attentive face à la personne qu’il reçoit. En Indre-et-Loire, les quatre délégués ont reçu près de 500 réclamations l’année dernière.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 2 au 8 mars 2022

Chaque semaine, votre dose d’astrologie 100 % véritable, avec rien que de super vérités dedans…

Bélier

Amour

Hashtag célibat.

Gloire

Le monde envie les Béliers. Faut dire que vous êtes le meilleur signe de la semaine (après Balance)

Beauté

Votre cou doit être super musclé pour supporter un melon pareil.

Taureau

Amour

Un petit 5 à 7 avec Philippe Poutou vous attend samedi prochain.

Gloire

lortograf é vou sa fai deu. Alor au bouleau bande de larv !

Beauté

Vous devriez faire comme Superman et porter votre slip par-dessus votre pantalon. Ça aurait de la gueule.

Gémeaux

Amour

Vous êtes un bon coup. (mais surtout pour vous-même)

Gloire

Félicitations, vous êtes beauf catégorie 4 !

Beauté

Vous avez de faux airs d’Eric Zemmour au réveil. À vous de voir comment vous le prenez…

Cancer

Amour

On ne veut surtout pas vous mettre la pression, mais vous serez peu performant(e) cette semaine. Désolé, bisou, A+ !

Gloire

Vous êtes à -400 sur l’échelle de la volonté.

Beauté

La police vous arrêtera ce week-end… pour excès de beauté. POUTCHAAAA !

Lion

Amour

Vous n’êtes que luxure, pratiques douteuses et déchéance. On vous juge.

Gloire

Aucune dans votre cas, ça c’est sûr.

Beauté

Les cheveux, c’est comme les amis. Ça se barre dès qu’ils peuvent. (si ça peut vous rassurer…)

Vierge

Amour

Visiblement, vous schtroumpfez pas mal quand on vous schtroumpfe schtroumpfement.

Gloire

Ce n’est pas parce que vous avez toujours tort qu’il faut tirer la tronche comme ça.

Beauté

Cette semaine, vous trouverez votre amour-propre dans une brocante.

Balance

Amour

Les gens vous aiment, vous respectent, les gens savent que les Balances sont les meilleurs.

Gloire

C’est fou comme les cons vous aiment. (bon, on se contredit avec ce qui est dit avant, mais on s’en fout, on dit ce qu’on veut)

Beauté

Rien ne vaut un(e) Balance tout(e) nu(e). Surtout vous. Mraoooow.

Scorpion

Amour

Vous participerez à la nouvelle émission sur M6, « L’Amour est dans le bourré ».

Gloire

Cette semaine, vous échangerez de vie avec une larve. Ce qui, au fond, ne changera pas grand-chose à avant.

Beauté

Vous sentez bon du nez.

Sagittaire

Amour

On critique pas vos goûts en matière de relations amoureuses. On dit juste que vous avez le droit d’aimer le low cost.

Gloire

Brad Pitt et Taylor Swift sont Sagittaires. Mais vous n’avez ni le physique, ni le compte en banque de Brad Pitt et Taylor Swift.

Beauté

(par contre, le bruit de vos flatulences fait « swiiifttt »)

Capricorne

Amour

Vous êtes l’aspirateur de l’amour, vous ne ramassez que les miettes.

Gloire

En mai, fais ce qu’il te plaît. Mais comme on n’est qu’en mars, on s’en fout complètement. A+ bisou !

Beauté

Tel le teckel, vous ressemblez à une saucisse avec des poils.

Verseau

Amour

Règle 1 : « L’horoscope tmv des Verseaux, tu ne liras point. »

Gloire

Eh bah voilààààà, vous avez déjà échoué. De toute façon, changez 17 lettres à Verseau et ça fait « échec ». COMME DE PAR HASARD.

Beauté

Oulaaaa, c’est plus un melon là, c’est une pastèque !

Poissons

Amour

Prout.

Gloire

Ahaha qu’est-ce qu’on s’marre avec vous ; vous êtes aussi drôle que Laurent Ruquier…

Beauté

Quand la marée monte, vous vous accrochez aux rochers et vous sentez bizarre. Pas de doute : vous êtes une moule.

Planète conso : les habitudes ont-elles changé ?

Boom du circuit court et explosion des livraisons : le confinement a-t-il laissé des traces dans nos habitudes de consommation ? Petit tour d’horizon pour voir où nous en sommes en 2022.

Avec le confinement, le fait de ne pas pouvoir sortir de chez moi, j’ai beaucoup eu recours à Uber Eats, alors que ça ne colle pas trop avec mes convictions. » Mais Diane, la trentaine, avoue avoir tout de même pris cette habitude il y a bientôt deux ans. Et elle n’est pas la seule ! Il y a cinq ans, l’enseigne affichait une cinquantaine de livreurs indépendants sur la métropole tourangelle. Aujourd’hui, on estime qu’ils sont environ 500 à parcourir la ville à vélo, en scooter ou en trottinette électrique pour livrer des repas achetés en ligne.

Si le confinement n’a pas fait naître la commande en ligne, il aurait donc accéléré le mouvement. Et pas seulement pour la nourriture ! Côté vêtements, l’application d’achat-vente de vêtements entre particuliers Vinted aurait bénéficié en France de hausses de 16 à 17 % du nombre de marchandises échangées en ligne.

Quant au click’n’collect, il existait aussi depuis un bout de temps. Dans la grande distribution, les premiers « drive » sont apparus en 2017 par exemple.

Mais encore une fois, la pandémie a propulsé le système au plus haut au printemps 2020. +81 % de chiffre d’affaires pour les pros du drive alimentaire à l’époque, puis une croissance qui redescend, mais en restant tout de même comprise entre +40 % et +50 % dans les mois suivants (étude « L’essentiel Drive » 2021, éd. Dauvers).

Par la force des choses, de nombreux commerces de Touraine se sont d’ailleurs orientés vers la vente en ligne et le cliquer- collecter pour pallier la fermeture de leurs boutiques. Les Tourangeaux ont-ils joué le jeu du commerce local ?

La naissance du consom’acteur ?

Un peu partout en Touraine, producteurs et consommateurs ont uni leurs forces pour créer des Associations pour le maintien de l’agriculture (Amap).

En 2020, la Chambre d’agriculture n’a pas hésité à transformer sa plateforme de vente professionnelle en boutique en ligne ouverte aux particuliers : Mangez Touraine (boutique.mangeztouraine.fr) offrait ainsi aux maraîchers et arboriculteurs du 37 une option pour pallier la fermeture de leurs débouchés habituels (restauration collective et restaurants notamment).

À Saint-Pierre-des-Corps comme à Saint-Ouen-les-Vignes, producteurs et consommateurs ont uni leurs forces pour créer des Amap (association pour le maintien de l’agriculture paysanne). Les maraîchers des Quatre Saisons de la Morinerie, Jeanne et Guillaume, trouvent ainsi un débouché régulier pour leurs légumes. Et Agnès et Aurélien, qui avaient transformé leur bergerie la Corbinière en point de click’n’collect pour les clients habitués et les collègues durant le confinement, ont donné ainsi l’impulsion à la création de l’AMAP’tite Grange.

 

Acheter conscient

Autant d’exemples qui témoignent du retour des Tourangeaux vers la vente directe et les producteurs locaux en 2020, et de leur volonté d’acheter « conscient », comme l’ont fait 64 % des Français (étude Kantar/Pourdebon.com). Et sur la durée ? À Chambray-lès-Tours, le Drive du Bon Sens, avec ses produits locaux et en vrac, n’a pas passé l’hiver 2021. Et à Tours, l’épicerie vrac « Sur la Branche » a lancé un appel à l’automne (relayé dans nos pages) pour motiver les clients à maintenir leurs habitudes d’achats locaux et écoresponsables.

À l’échelle nationale, nos épiceries vrac ont en effet connu -30 % de fréquentation en moyenne en 2021. Alors qu’en est-il aujourd’hui ? D’un côté, des magasins de producteurs qui ouvrent à Saint-Cyr ou Amboise, de l’autre, des maraîchers qui s’inquiètent de la baisse de leur clientèle, et des Tourangeaux toujours aussi fans de la vente en ligne ! Une chose est sûre : nos habitudes ont donc bougé, mais en se diversifiant. Reste à choisir à quel mode de consommation nous donnerons la priorité !

Texte : Maud Martinez / Photos : Freepick

Femmes artistes : la scène tourangelle au féminin [3/3]

#Série [3/3] A l’approche du mois de mars, de sa journée internationale des droits des femmes et des multiples événements artistiques que la Touraine nous prépare, du festival Bruissements d’Elles à Femmes en Campagne en passant par le Printemps des Femmes, mise à l’honneur de personnes artistes et femmes qui font vibrer la culture tourangelle.

ELSA ADROGUER

1 H / 37 H

En une heure seule en scène, la comédienne Elsa Adroguer en raconte 37, et les années qui suivent. Les 37 h de conduite pour pouvoir passer le permis, mais aussi la naissance d’une situation d’emprise entre le moniteur et l’adolescente qui n’y connaissait pas encore grand-chose aux relations homme-femme.

Si l’on sourit ou l’on rit des petites obsessions de l’ado mal dans sa peau, ou du flic pas psychologue pour deux sous, on s’émeut surtout de voir tomber ce personnage dans une situation qui semble inextricable.

Auteure et interprète de ces 37 heures, la Tourangelle Elsa Adroguer dépassera bientôt la barre des 37 ans. Un timing pas calculé pour un sou, mais qui tombe à point nommé : la jeune femme pourrait bien connaître un grand succès avec sa pièce à voir ou revoir au festival WET°, à les 25 et 26 mars prochains.

(Photo Marie Pétry)


NINA ROUYER

JEUX DE GAMBE

De loin, en n’y faisant pas trop attention, on pourrait croire un violoncelle (surtout car on ne s’y connait pas plus que ça en matière d’instruments à cordes). Mais si c’est bien par le violoncelle que Nina Rouyer s’est initiée à la musique dès son plus jeune âge, ce que vous verrez le plus souvent entre ses mains est en réalité une viole de gambe. C’est en 2005 qu’elle adopte définitivement cet instrument venu d’autrefois.

Mais Nina Rouyer ne semble hésiter devant aucune opportunité de le faire résonner en écho aux arts d’aujourd’hui. En plus de créer son propre ensemble de musique baroque et contemporaine Les Obstinés, avec Lucy Perkins, Lore Hillenhinrichs, et François Le Lyon, elle participe au projet slam Poezyk – Re-Naissance.

Depuis 2018, les slameurs Zurg et Yopo mettent leurs mots sur la musique interprétée par Nina Rouyer et ses compères Obstinés. À retrouver en live à Ockeghem le vendredi 6 mai.


OCÉANE HALPERT

Organique

Lors d’une des célèbres soirées du collectif La Saugrenue, Océane Halpert avait présenté une amorce de son projet solo. C’était… on ne sait plus quand, avant le Covid. Celle qu’on connaît comme chanteuse du Balluche de la Saugrenue sortira d’ici peu un premier EP de cette aventure nommé OS. Boucles, percussions, voix… une musique et des paroles qui prennent au coeur et au corps… jusqu’à l’os ? Rendez-vous à la médiathèque des Fontaines le 5 mars pour découvrir Os.

Maud Martinez

Femmes artistes : la scène tourangelle au féminin [2/3]

#Série [2/3] A l’approche du mois de mars, de sa journée internationale des droits des femmes et des multiples événements artistiques que la Touraine nous prépare, du festival Bruissements d’Elles à Femmes en Campagne en passant par le Printemps des Femmes, mise à l’honneur de personnes artistes et femmes qui font vibrer la culture tourangelle.

DIANE BONNOT

Princesse Diane

1 ,75m. C’est l’un des rares faits tangibles qu’on puisse écrire sur Diane Bonnot, tant la comédienne surprend à chaque création. Et encore, d’ici une trentaine d’années peut-être aura-t-elle perdu quelques centimètres. Mais là n’est pas la question. La co-fondatrice de Spectralex vient de participer au cabaret de son compère Arnaud Aymard « On a marché sur l’Oiseau Bleu », cette semaine à l’espace Malraux.

Mais en parallèle d’expériences improvisées ou écrites jouées avec d’autres compagnies, c’est aussi en solo qu’elle crée. Diane Bonnot fourmille d’idées qui prennent forme dans le cadre de ce drôle de « trust artistique cachant un immense empire financier et subversif destiné à provoquer des tsunamis culturels et identitaires » qu’est Spectralex. Elle y devient l’étudiante qui vulgarise l’œuvre de l’artiste contemporaine et méconnue Virgina Vulv, avant d’incarner Princesse Diane, puis une femme plurielle dans Je ne suis pas venue seule.

Femmes d’hier et d’aujourd’hui y sont seules face au miroir qui va les révéler… En attendant que la comédienne et dramaturge n’achève sa quatrième création… en 2022 ?

(Photo Jean-François Caire)


SÉVERINE BENNEVAULT CATON

DANSER EN L’AIR

Cela fera cette année vingt ans tout juste que Séverine Bennevault Caton s’est initiée au tissu aérien. Pour la danseuse formée à haut niveau en danse classique et contemporaine, c’est alors une vraie découverte : le sol n’est pas le seul endroit où danser ! Avec sa compagnie A Fleurs d’air, fondée en 2012 (décidément tout se joue dans les années en -2 !), elle propose en effet de danser en suspension. Danser en l’air, sur les façades, suspendue, accrochée… mais aussi libérée ?

C’est en tout cas la légèreté et la poésie qui restent en tête lorsqu’on observe Séverine Bennevault Caton évoluer sur une façade d’immeuble pour les festivals Itinéraires Bis de La Riche ou aux Années Joué (entre autres). Mais comme pour toute création artistique, celle-ci requiert un véritable travail : au-delà de la création même de la chorégraphie, il faut s’adapter à l’espace public où elle sera interprétée. Et ainsi mettre l’art au cœur de la ville… et de nos vies ?


MÉLANIE LUSSEAULT

Les p’tits papiers…

« Laissez passer les p’tits papiers… ». C’est avec cet air en tête qu’on parcourt les oeuvres de Mélanie Lusseault. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle travaille sur de vieux supports où naissent ses personnages et scènes de la vie quotidienne. Personnages colorés dessinés d’un trait fin, ils semblent surgir des mots imprimés sur les vieux journaux, les partitions jaunies, les vieilles ardoises et autres planches que la créatrice déniche dans les greniers. Un mélange des époques et des univers à savourer du 4 au 30 mars à la médiathèque de La Riche.


NASTASIA PACCAGNINI & LAURE BERNEAU

La route du son

On les croise depuis quelques années sur les projets musicaux les plus captivants de Touraine. L’aventure Boys in Lilies tout d’abord. Surgi en 2012, sous forme de quartet à majorité féminine, le groupe évolue en duo avec les deux jeunes femmes.

Puis chacune suit alors sa route, et depuis 2018 Laure s’est lancée avec Toukan Toukän, en duo avec puis son projet solo Tilö. Quant à Nastasia, c’est aussi en duo qu’elle évolue dans Thé Vanille, avant de proposer elle aussi un solo : Crenoka. Entre pop et électro, les deux Tourangelles bâtissent des univers dans lesquelles nos aventures ne font que commencer !

Textes : Maud Martinez

Dans le quotidien de David Herbron, propriétaire de l’hôtel du Cygne

#VisMaVille David Herbron est le propriétaire gérant de l’hôtel du Cygne, à Tours. Cet hôtelier de métier s’y épanouit en alliant ses deux passions : la décoration et le contact client.

Des cheminées en marbre, un bel escalier d’époque en bois, des lampes et des vases de collection, des tableaux, des miroirs chinés, un vieux tourne-disque… l’hôtel du Cygne, niché dans le quartier Colbert à Tours, s’apparente à un vrai cabinet de curiosités, mêlant le moderne et l’ancien, le chic et le bohème.

Ses deux gérants, David Herbron et Cyril Alzy ont voulu un « lieu atypique, qui nous ressemble et dans lequel la clientèle se sente bien, décoré et coloré comme elle n’aurait pas osé le faire chez elle. On ose pour elle ! ».

David Herbron a le goût certain de la décoration comme il a celui du contact avec le client. Ce sont d’ailleurs les deux facettes du métier qui l’ont poussé à reprendre l’hôtel du Cygne en 2019.

Après une rénovation totale – un patio a même été créé en lieu et place d’un garage, l’ouverture s’est faite au gré des confinements. « Nous n’avons pas encore fait une année complète mais la clientèle est au rendez-vous, plutôt jeune et française pour le moment. »

Exerçant auparavant à Paris puis à Orléans, ce natif du Mans a jeté son dévolu sur Tours avec son compagnon et associé, comme une évidence pour celui qui aime travailler avec la clientèle étrangère, notamment américaine, friande des châteaux de la Loire. « J’étais prêt à lâcher le métier, et puis j’ai fait un bilan de compétences et tout me réorientait vers l’hôtellerie. Pour moi, c’est le plus beau métier en termes de contact car les gens se posent à l’hôtel et un échange se crée. »

Les 18 chambres réparties sur trois étages occupent bien les journées de David et Cyril, ainsi que des deux femmes de chambre. « Une toute petite équipe parce que je fais plus de l’hôtellerie pour le contact avec les clients que pour gérer du personnel », explique David Herbron.

De la mise en place des petits-déjeuners, à 7 heures du matin, à la fermeture de l’hôtel à 21 heures, « ce sont beaucoup d’heures. Les rôles sont répartis avec mon ami. Je m’occupe plutôt des réservations, de l’accueil des clients et de la partie réputation de l’hôtel. La visibilité d’un hôtel est une donnée déterminante de nos jours, entre les avis et les influenceurs qui passent nous voir. » Si l’hôtel du Cygne se fait discret dans sa rue du même nom, à deux pas de la gare et des restaurants du quartier Colbert qu’affectionne David Herbron, son établissement trois étoiles, au style chatoyant et à l’ambiance chaleureuse, ne semble laisser personne indifférent.

Photos et textes : Aurélie Dunouau


ALLER + LOIN

Le boom des ouvertures

Quatre nouveaux hôtels ont ouvert leurs portes en 2021 à Tours. Le plus visible avec ses deux tours qui bordent l’entrée de la rue Nationale côté Loire, les hôtels du groupe Hilton, le Hilton Garden Inn et le Hampton, respectivement quatre et trois étoiles. Un autre trois étoiles a vu le jour, rue du Maréchal Foch, à deux pas de la place Plumereau : le Ferdinand Hôtel, qui a pris la place de l’ancien hôtel Foch entièrement rénové et modernisé. Enfin, dernier né fin 2021, face aux halles, après d’importants travaux dans les locaux de l’Entraide Ouvrière, l’hôtel de luxe Les Trésorières vient d’obtenir ses cinq étoiles.

Horoscope WTF du 23 février au 1er mars 2022

Ouf, les vacances sont terminées ! L’astrologue de tmv n’a plus besoin de s’occuper de ses 38 enfants. Voici la dose d’horoscope WTF de la semaine.

Bélier

Amour

Pendant l’amour, vos râles
de chihuahua asthmatique déplaisent
à l’être aimé.

Gloire

Votre état larvaire vous incite
à lever le pied cette semaine…

Beauté

D’ailleurs, ivre, vous allez
vous faire tatouer « Born to be a larve »

Taureau

Amour

Sous la couette avec vous, ça dure pas
longtemps, mais ça passe pas vite.

Gloire

Le talent ne touche que les
surdoués. (donc pas vous)

Beauté

C’est chouette votre passion
du naturisme, mais ça devient
lassant de vous voir plus souvent à
poil qu’habillé(e).

Gémeaux

Amour

Vous désespérez de ne pas
trouver chaussure à votre pied. (d’un
côté, normal, vu la tronche de vos panards)

Gloire

D’Hercule, vous n’avez pas la
force, mais que le poireau. (ouais, cellelà
elle est subtile, mais que voulez-vous,
c’est un horoscope intellectuel)

Beauté

Vous avez le teint d’une langouste.
C’est vraiment pas beau.

Cancer

Amour

Dur dur en ce moment. Votre
vie amoureuse ressemble à « Coup de
foudre à Notting Hill » version low cost.

Gloire

Vous faites des rêves érotiques
avec Isabelle Balkany et Cyril Hanouna ;
cela gêne votre entourage.

Beauté

Personne ne surpasse les Cancers
en terme de beauté. PERSONNE

Lion

Amour

Vous sciez la branche sur
laquelle vous êtes assis(e). (c’est une
métaphore pour dire que votre vie sentimentale
se barre en vrille)

Gloire

Quand le chat n’est pas là, les
souris twerkent.

Beauté

Vous auriez beaucoup plus
de succès avec un monosourcil. Mais
comme d’hab, vous n’allez pas nous
écouter, voilàààà…

Vierge

Amour

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Balance

Amour

Côté sentimental, tentez plutôt
un CDD avec période d’essai. Ça
vaut mieux.

Gloire

Au boulot, vous prenez des
pauses-clope. Mais personne ne le
remarque. Interrogez-vous sur votre
utilité.

Beauté

D’habitude, oui. Mais pas
cette semaine

Scorpion

Amour

Bon écoutez, je dois vous
avouer que tout, tout, tout est fini
entre nous… j’ai plus la force du tout.
D’y croire et d’espérer.

Gloire

Vous avez remarqué comme
ça sonne bien « Boycottons les Scorpions
» ?

Beauté

Rien n’y fait : vous n’êtes
toujours pas le couteau le plus affûté
du tiroir.

Sagittaire

Amour

La constellation du Sardou
vous rappelle qu’elle court, elle court,
la maladie d’amour. Alors faites-lui une
grosse balayette dans les jambes.

Gloire

Le mensonge prend l’ascenseur,
la vérité prend l’escalier… (c’est
beau, hein ? Mais c’est pas de nous)

Beauté

Changez d’ange gardien. Le
vôtre n’en peut plus de vous.

Capricorne

Amour

Vous manquez clairement
d’expérience, mais êtes le seul signe
potable cette semaine.

Gloire

Bientôt le mois de mars, la
célébrité, le pognon, la gloire. Tout ça
grâce à votre sextape « Les Capricornes
sont des baraques à frites, volume 2 »

Beauté

Gilbert Montagné vous trouve
canon. #gagedequalité

Verseau

Amour

J’en sais foutre rien, débrouillez-
vous.

Gloire

Cette semaine, vous tenterez
de changer votre housse de couette.
Vous ne serez de retour qu’après y être
arrivé. En juillet.

Beauté

Sachez-le, les parties de
jambes en l’air ne marchent pas avec
les cul-de-jatte.

Poissons

Amour

Avec cette cadence, ça ressemble
plutôt à un documentaire animalier,
votre truc là…

Gloire

Vous êtes aussi démodé(e) que
le prénom Kevin. (avalanche de mails
assassins de Kevin, dans 3,2,1…)

Beauté

Vos doigts ressemblent à des
bâtonnets de surimi. C’est mignon.

Femmes artistes : la scène tourangelle au féminin [1/3]

#Série [1/3] A l’approche du mois de mars, de sa journée internationale des droits des femmes et des multiples événements artistiques que la Touraine nous prépare, du festival Bruissements d’Elles à Femmes en Campagne en passant par le Printemps des Femmes, mise à l’honneur de personnes artistes et femmes qui font vibrer la culture tourangelle.

ARMANDE FERRY-WILCZEK

UN MONDE EN SOI

A l’époque de nos premières rencontres, elle était la voix féminine et le violoncelle du Madera em Trio. Des musiques du monde revisitées en trio acoustique, tandis qu’en parallèle croissait le duo Jane is Beautiful aux côtés de Madeline Ardouin.

Aujourd’hui, le trio vocal Unio qu’elle forme avec Juliette Rillard et Elise Kusmeruck, réarrange à sa manière des chants du monde entier. Il y a un an tout juste sortait son premier album solo : Qui nait dort plus. « C’est le premier projet dans lequel j’assume entièrement la composition, les textes, avec l’aide d’Antonio Placer qui a cru en moi et m’a permis de prendre confiance. »

Les paroles de cet album sont presque toutes en français, mais les compositions résonnent encore une fois avec les musiques d’ailleurs. En solo avec sa guitare, en duo ou en trio avec Antonio Placer ou Loïc da Silva, elle arpente désormais les scènes avec son album en bandoulière et son univers sans frontières.

À découvrir le 18 mars à la médiathèque de La Riche, le 31 mars en première partie d’Antonio Placer à l’Escale de Saint-Cyr-sur-Loire (et avec Unio le 12 mars à La Ville-aux-Dames).

(Photo © Julien Poulain)


Emmanuelle Gorda

Dansons !

Déjà, dans sa création Jour de Bal, la danseuse et chorégraphe s’amuse, et s’adresse à un public multigénérationnel. Au CCNT, elle continue d’ailleurs son travail auprès des enfants et du grand public, avec un objectif : amener la danse auprès de toutes et tous. En tant que chargée des pratiques artistiques et de l’animation culturelle, elle anime cette année l’atelier chorégraphique amateur du CCNT, et des stages tous niveaux… et même parents-enfants, comme le 7 mai prochain. Avec elle, une chose est sûre : il n’y a pas d’âge pour danser !


ÉMILIE COUSTEIX

AU CORPS DES MOTS

Photo © Louise Maurice / M[Art]ha
Aimerait-elle qu’on évoque sa première vie d’orthophoniste ? Sans doute pas. Mais travailler le son et les mots au corps dans ce premier métier n’aurait-il pas influencé son travail actuel de dramaturge ? Formée comme comédienne à Paris puis Tours, la jeune femme aime monter sur les planches, mais elle écrit aussi pour le théâtre, ou pour les projets du collectif PoSo (Poésie Sonore).

Sa première pièce, Crâne, posait la question de l’amour après l’accident, quand l’autre n’est plus lui-même. Dans Samhain, c’est sous la forme du spectre que l’être aimé revient. « Je suis allergique à l’autofiction, mais j’ai réalisé que même en prenant un point de départ éloigné de moi, c’est de moi que je parlais. Et la question du deuil impossible (faire le deuil de quelqu’un qui est encore là, ou qui ne disparaît jamais vraiment tout à fait) est au coeur de mon travail. »

En parallèle de la création en cours de Samhain, la comédienne et dramaturge donne à entendre ses textes avec le collectif PoSo sur Radio Béton chaque deuxième mardi du mois à 21 h 30. Et elle sera ce samedi 26 février à la galerie EXUO.


VALÉRIE LESAGE

IMPROVISATION DIRIGÉE

L es fans de Catch-Impro la connaissent en arbitre sévère sur un ring régulièrement installé dans l’espace Yves-Renault de Chambray-lès-Tours. Elle est alors le point fixe autour duquel gravitent quatre comédiens créant des histoires rocambolesques en direct. Lorsqu’elle monte elle-même sur les planches comme improvisatrice, elle profite elle aussi de cette liberté absolue d’inventer sur l’instant.

Pour les enfants dans Impro Marmots, pour les grands avec le nouveau projet qui lui tient à cœur : Rewind, un spectacle improvisé d’une heure où l’histoire débute par la fin. Mais fouillons un peu plus l’emploi du temps de l’artiste : mise en scène pour des dramaturges tourangeaux, coaching et spectacles en entreprise, animation de stages, et même quelques heures consacrées à la gestion des fiches de paie et autres joyeusetés administratives (peut-être en souvenir de son diplôme gestion des entreprises et administrations ?)… La créatrice et responsable artistique de la compagnie la Clef a plus d’une corde à son arc, qu’elle fera vibrer encore quelques années.

Textes : Maud Martinez

Formation / Orientation : quels métiers du numérique choisir ?

Envie de vous former aux métiers du numérique et de tenter l’aventure ? Voici sept métiers qui ont le vent en poupe et qu’on vous décrypte…

• ADMINISTRATEUR SYSTÈME

Si un métier devait se rapprocher de ce que vos grands-parents appellent « informaticien », c’est peut-être celui-là. Il (ou elle) gère le serveur informatique de l’entreprise. Installer (désinstaller), paramétrer, gérer les mises à jour, répondre à Claudette de la compta quand son ordinateur ne démarre pas… Un métier sympa quand on aime avoir les mains dans le quotidien de l’entreprise !

• DATA ANALYST

En bon français : analyste de données. Les données ? Toutes les infos de l’entreprise. Le fichier clients, les pourcentages de vente, la fréquentation du site web, les heures travaillées, le nombre de pièces produites… Le data analyst peut toucher à des domaines très variés, et son travail est capital car il va servir aux prises de décisions stratégiques. Inutile de vous dire que des p’tites connaissances en statistiques et en maths sont les bienvenues.

• DÉVELOPPEUR WEB

Codeur. Il tape des chiffres et des lettres (mais sans Laurent Romejko pour valider ses choix). Le but ? Que tout cela se transforme en page web ou en programme qui fonctionne bien. Ça bugge ? Il retourne en coulisses pour modifier les lignes de code. Aujourd’hui on prend soin de l’utilisateur : l’UX et l’UI sont essentiels (et ça vous permettra de briller en société). Comprenez par là User Experience / User Interface : se mettre à la place de l’utilisateur pour créer des applis et sites faciles d’utilisation.

• TECHNICIEN/ INGÉNIEUR CYBERSÉCURITÉ

Armé de sa lance et de son bouclier, il (ou elle) défend le système informatique de l’entreprise. Bon, ok, on remplace la lance et le bouclier par une souris et un clavier (mais libre à vous de porter un casque façon chevalier ou des lunettes noires façon agent secret). Il touche sa bille en développement, il connaît sur le bout des doigts le système informatique de l’entreprise qu’il doit protéger, et est à la pointe des dernières nouveautés côté virus, cyberattaques et autres méfaits.

• WEBMARKETEUR

Du marketing sur le web, on en voit tous les jours : pop-ups qui nous interrompent dans notre navigation, newsletter dans nos boites mails, promos dans le fil d’actu… Derrière tout cela se cachent des webmarketeurs dont la mission est d’augmenter le nombre de visiteurs sur leur site internet.

Ils s’assurent donc que celui-ci fonctionne bien, en lien avec les développeurs, ce sont des pros du commerce et de la relation clients, bref, des gens polyvalents !

• COGNICIEN

Son métier, c’est de créer des logiciels et des applications qui vont permettre aux machines de prendre la parole ou le contrôle de certaines actions. Un exemple ? La voiture qui vous dit ce qui ne va pas quand elle tombe en panne ou le jeu vidéo qui vous guide dans votre progression. Une activité qui mêle la psychologie humaine et les possibilités du numérique. On a le droit de trouver ça flippant…

• SOCIAL MEDIA MANAGER

C’est la version 2.0 de ce que l’on appelait jadis (c’est-à-dire il y a cinq ans) Community manager. Pour résumer, disons qu’il s’agit de promouvoir une marque sur les réseaux sociaux. Pour cela, il faut construire tout une stratégie et définir les moyens de la mettre en œuvre. Bref, il ne suffit pas d’avoir 254 followers sur Insta ou d’aller tous les jours sur Tik Tok pour se coller le badge sur la veste.

Pour se former, on peut suivre un cursus de communication ou choisir une formation spécialisée. À Tours, le Cefim propose une formation à tous les jeunes à partir de 16 ans ou aux personnes en reconversion professionnelle.

Pour finir…

Selon une étude réalisée par le fabricant Dell et l’Institut pour le futur, 85 % des métiers qui seront exercés en 2030 n’existent pas encore. Or, ceux qui travailleront en 2030, ce sont les étudiants de 2022. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que ces métiers se situeront, pour la plupart, dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la robotique ou de l’analyse des données. D’ores et déjà, plus de 10 000 formations sont en place en France dans ces domaines et les étudiants qui en sortent font le bonheur des recruteurs. Alors, tentés ?

Texte : Maud Martinez

Horoscope WTF du 2 au 8 février 2022

Cœur avec les doigts pour tous les signes de l’horoscope. Sauf les Poissons qui, cette semaine, se sont transformés en poneys.

 

 

Bélier

Amour

Vous prendrez un aller sans retour pour Célibataire Land. Adios et bisou.

Gloire

Fiente de pigeon sur la tronche prévue ce samedi vers 17 h.

Beauté

De dos, vous ressemblez à une poire.

Taureau

Amour

Les Taureaux auront une libido de gros boeuf cette semaine. Ça va chauffer avec les Balances. Graou.

Gloire

« Si vous ne savez pas quelle direction emprunter, prenez le chemin que votre téton va vous montrer. » (tout droit, quoi)

Beauté

Vous brillez. Pas par votre intelligence, mais à cause de votre front tout luisant.

Gémeaux

Amour

Vous crèverez un pneu au kilomètre 4 de l’autoroute du bonheur amoureux. #PrendsÇaRimbaud

Gloire

Einstein ferait quand même vachement moins l’malin face à vous…

Beauté

Vous sentez mauvais du genou droit.

Cancer

Amour

Sous la couette, vous êtes plutôt un diesel qu’à essence, non ?

Gloire

Tel le saumon, vous remontez la rivière de cette chienne de vie, envers et contre tous.

Beauté

Vous narguez le monde avec votre beauté extraordinaire et incroyable. (héhé, tant de gentillesse, ça fait peur pour la semaine prochaine, hein ?)

Lion

Amour

Jean-Michel Blanquer vous fait de l’oeil. Vos fantasmes cachés pour lui ne tarderont pas à refaire surface.

Gloire

La constellation du Serge vous conseille de vous barrer, cons de mimes !

Beauté

Votre carrure de pixel n’impressionne pas grand monde, vous savez…

Vierge

Amour

Ohlala mais quel cirque dans votre slip… !

Gloire

Dans les mots qui riment avec « Vierge », il y a concierge, cierge et verge. Coïncidence ? Je n’crois pas.

Beauté

Quand vous parlez, on a l’impression d’être à la foire et entendre le type qui vend du jambon.

Balance

Amour

Hééé mais c’est bientôt la Saint-Valentin ! L’occasion de briser quelques couples, comme vous savez si bien le faire.

Gloire

Sea, sex & sun. Mais sans le sex et le sun pour vous.

Beauté

Olala, mais vous êtes bouché(e) comme le périph’. Vous n’entendez jamais rien, c’est agaçant.

Scorpion

Amour

À quoi bon aimer, puisqu’on va tous mourir d’ici peu ? (cet horoscope vous est offert par Mister Positive Attitude)

Gloire

En changeant 12 lettres à Scorpion, on obtient « signe le plus relou de la Terre ». C’est fou, non ?

Beauté

Votre vie ne se résume qu’à une seule chose : pandiculer. (Gngngngn, vite vite, on va voir sur Google ce que ça veut dire)

Sagittaire

Amour

C’est quiiii la bête de seeexe ? (bah c’est pas vous)

Gloire

Comme le dit le proverbe japonais, « sept fois à terre, huit fois debout ». Ce qui ne vous ressemble pas du tout lorsque vous êtes totalement torché(e) à place Plum’.

Beauté

Pour l’amour du ciel, jetez-moi ces horribles sous-vêtements !

Capricorne

Amour

Seul Jean Castex vous aime.

Gloire

La constellation du Freddie Mercury vous conseille de réparer cette porte qui Queen. (HAHAHA ON LOL TROP HEIN)

Beauté

Franchement, sans vouloir vous flatter éhontément, mais je suis interloqué comme un phoque quand on voit à quel point vous êtes parfait(e). Coeur sur vous et sur votre postérieur bifide.

Verseau

Amour

Olalaaaa mais c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres, votre truc !

Gloire

Vous parlez souvent. Trop d’ailleurs. Et seul le vide vous répond.

Beauté

Personne n’est responsable de son physique, si ça peut vous rassurer.

Poissons (mais également poney)

Amour

Le sachiez-tu ? La période de monte du poney s’étire du 15 février au 15 juillet. Exactement comme vous.

Gloire

Les gens jalousent secrètement votre poil luisant de poney.

Beauté

Vous parlez souvent trop près du visage des gens. Ce qui n’est pas agréable, en raison de cette haleine de poney.

Orientation : les formations dans les métiers du numérique en plein boom

Jeunes bacheliers, étudiant(e)s reconverti(e)s ou pros qui changent de métier : le numérique attire des publics variés pour des métiers diversifiés. Et à Tours, on peut se former !

PAM ! Ça, c’est le bruit de la grosse patte d’un mastodonte de la tech’ qui débarque en Touraine. Le 19 janvier dernier, Microsoft a en effet inauguré sa première école dans notre région : une formation de développeur en Intelligence Artificielle à Tours. Déjà présent dans différentes régions avec 37 écoles créées avec son partenaire Simplon, Microsoft n’avait pas encore mis les pieds en région Centre-Val de Loire.

Dans la pratique, cette formation accueille déjà depuis fin novembre 16 élèves. Profil type ? Aucun ! Agés de 22 à 45 ans, femmes et hommes, Français et étrangers… Leur seul point commun est de déjà maîtriser un langage de programmation et d’avoir quelques notions de mathématiques, statistiques et autres matrices.

Aux côtés de Microsoft et Simplon, on retrouve le Greta Val de Loire, et la région Centre-Val de Loire coté financement, ainsi que des entreprises partenaires qui misent sur le projet : après sept mois de formation intensive, les élèves les rejoindront pour une alternance d’un an. « C’est l’originalité de ce dispositif qui débouche sur un titre professionnel : répondre à des vrais besoins de recrutement », explique Olivier Rouet, conseiller en formation au Greta, en charge de la filière numérique.

Innovant sur la forme, le projet Microsoft ne l’est pas dans les motivations : répondre à la demande du terrain, tout simplement ! Le CEFIM en fait l’expérience depuis sa création en 2002. « La France n’était pas leader dans le secteur numérique, même avec de belles sociétés, elle accusait un petit retard technologique, lié au retard des filières de formation », commente Frédéric Dufau. « La révolution numérique a commencé il y a trente ans, elle accélère graduellement, avec des coups de boost de temps en temps. Ça a été le cas avec le Covid, car il a transformé nos usages numériques. »

« Informaticien » : non !

À la question « tu veux faire quoi plus tard ? », ne dites donc plus « informaticien ». Le terme est si générique qu’il ne veut plus dire grand-chose. Serez-vous spécialisé sur la maintenance système ? Ou branché codage (tous ces chiffres et symboles qui défilent incognito derrière les pages web que vous consultez et les programmes que vous utilisez) ? L’analyse des données ? La cybersécurité, qui a le vent en poupe ?

A la Wild Code School, on code en intensif ! (Photo Wild Code School)

Cette diversification et spécialisation des métiers reflète les évolutions techniques et les besoins du monde de l’entreprise. Résultat : les formations s’adaptent. À chaque école son credo : à la Wild Code School, comme son nom l’indique, on code en intensif pendant cinq mois, entre présentiel et distanciel. On pourra ensuite se spécialiser en sécurité ou data. Chez Supinfo, installée à Tours depuis 2006 (mais créée à Paris en 1965), on touche à tout pendant trois ans avant de se spécialiser.

Face à l’évolution du secteur, l’école s’adapte, avec l’ouverture en septembre 2022 de bachelors en marketing digital et web design. Dans ces deux écoles comme au CEFIM, qui propose développement web, infrastructures et cybersécurité, et webmarketing, l’alternance est possible, et séduit de nombreux étudiants.

Job garanti ?

95% des étudiants Supinfo ayant choisi l’alternance se voient proposer un contrat de travail avant même d’avoir décroché leur diplôme. 84 % des « Wilders » décrochent un emploi ou une formation après l’école. Même succès pour les écoles Microsoft existant dans d’autres villes. Avec un emploi quasi garanti, les salles de classes sont donc pleines d’étudiants tout frais sortis du bac, mais aussi de reconvertis venus de secteurs plus ou moins éloignés.

Du travail, il y en a. Mais le marché a un peu évolué avec le Covid, comme le précise Fanny Klauk, accompagnatrice agile chez Absydes : « Le confinement a développé le télétravail, ce qui ouvre les frontières de l’embauche. Les recherches peuvent se faire sur toute la France. En RH, on doit donc repenser la fidélisation de nos salariés, pour qu’ils ne soient pas tentés d’aller voir ailleurs », explique la jeune femme. Autre facteur-clé à ne pas oublier : l’adaptabilité. F. Dufau (CEFIM) souligne ainsi l’intérêt des recruteurs pour les « soft skills » (le savoir-être comme disaient les anciens).

« Dans ces métiers, il faut être en capacité de s’adapter, de se former, car on évolue dans un environnement qui bouge très vite ! ». D’ailleurs, qui sait ? Peut-être que notre article sera déjà dépassé au moment où vous le lirez ?

Textes : Maud Martinez / Photos : Pixabay, sauf mentions

Fabrique d’usages numériques (FUN) : Carol Simonet, une femme à la tête des « makers »

#VisMaVille Carol Simonet est présidente de la Fabrique d’Usages Numériques (la FUN), installée à Mame. Cette prof d’arts appliquée y expérimente connaissances et pratique numérique, sous le signe du partage.

Ce mercredi après-midi, ça ponce, ça découpe et ça modélise au Funlab-Fablab de Tours. Alexia, l’artiste, utilise l’imprimante laser pour ses découpes de bois tandis qu’un groupe de jeunes hommes s’affaire sur son projet d’économie circulaire dans le textile.

C’est cela l’esprit Funlab, du partage et de la créativité. Cet atelier de fabrication, installé dans les locaux de Mame, à Tours, « facilite la mise en commun de machines et favorise l’esprit du faire soi-même ».

Des profils diversifiés s’y croisent, ce qui ravit la présidente de l’association La Fun, Carol Simonet. « Nous avons des particuliers mais aussi des projets sur lesquels nous collaborons, qu’ils soient artistiques, écologiques ou pédagogiques. Par exemple, j’ai créé en 3D pour la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), cinq espèces de chauves-souris qui vivent en Touraine, ce qui leur sert pour leurs actions pédagogiques. »

Le Funlab était également en première ligne lors des débuts de la crise du Covid et a fabriqué 100 000 visières lorsque les masques manquaient. Carol Simonet, par ailleurs professeur d’arts appliqués dans un lycée tourangeau, n’est certainement pas arrivée ici par hasard mais « dans des circonstances particulières ».

En 2019, elle obtient un congé formation et se passionne pour la fabrication additive par des stages au Funlab, puis partout en France, « afin d’acquérir de nouvelles compétences et, entre autres, pouvoir les réutiliser ensuite dans l’Éducation Nationale. » Sa formation finie, elle devient membre de la FUN puis, un an après, elle prend la tête de l’association. Elle en rigole : « Une femme présidente des makers, ce n’est pas si courant. Je suis là aussi grâce à la confiance de la directrice, Catherine Lenoble ».

Depuis, c’est simple, si Carol Simonet ne travaille pas au lycée, vous la trouverez forcément à l’atelier, en train de modéliser, fabriquer ou bien de former d’autres makers. « J’ai toujours eu la volonté d’apprendre et de transmettre. Ici c’est la débrouillardise, l’autonomie et la collaboration, des manières bien différentes de faire de l’Éducation nationale. »

Elle apprécie aussi le côté économie circulaire : « Les machines permettent de réparer, pas que de créer de nouvelles pièces. C’est un système D qui solutionne des problématiques de l’industrie. » Ici à Tours, le Funlab reste amateur mais certains en France ont franchi le pas de la professionnalisation. Carol Simonet tient au modèle associatif. « Cela nous permet d’accueillir tous types de projets et de profils, à tout âge et horizon social. » Un complément salutaire à son métier de prof.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Top 6 des étudiants musiciens à suivre à Tours

#EPJTMV Des étudiant(e)s musicien(ne)s, il y en a un paquet à Tours. Mais voici une petite sélection de six artistes qui méritent d’être découverts. Montez le son !

1. MOONBACK STAGE

Lancé en 2017, ce groupe puise dans différents univers musicaux. Base rock, influence rap et psychédélique, les quatre musiciens décrivent leur style comme du « rock fuzzion ». Basile et Claran composent et chantent. Nathan, étudiant en École d’ingénieur, s’occupe de la batterie et Pedro, en Master de musicologie, est le bassiste. Ils ont fait leurs gammes au Temps Machine mais jouent aujourd’hui dans les bars de Tours, comme au Pale en novembre dernier.

Leur objectif désormais ? Aller jouer sur Paris ou Nantes. Et attendant, un clip sortira très prochainement sur leur chaîne Youtube.

2. DJ FIL BLEU

C’est le nom de scène de Samuel, étudiant à Polytech et « dj tourangeau » comme il aime se décrire. Son credo ? Remixer des sons du tramway de Tours et en faire des musiques. Si vous tendez l’oreille, vous entendrez la voix féminine qui résonne dans nos transports annoncer « Palais des Sports » ou encore « Terminus ».

Tout cela, rythmé par des sons électro qui donnent bien envie de se trémousser. Alligatram, Orchestram ou Chilltram… Tous ses titres sont à retrouver sur Deezer, Spotify et Youtube.

3. LENI

Vous avez dit rock ? Vous avez dit jazz ? Le groupe Leni emprunte des notes à chacun de ces deux univers et propose de la « pop joyeuse », comme ils aiment définir leur style. Chant, clarinette, trompette, synthé et batterie : un assortiment musical qui promet d’illuminer vos soirées. Le groupe est composé de trois anciens élèves ou élèves de Jazz à Tours : Hugo Torre, Nicolas Audouin et Léo Kappas.

Prochainement, le groupe Leni sortira des vidéos de ses lives et sera en concert le 24 février au Balkanic, 83 rue Colbert à Tours. À ne pas louper !

4. MANON CAPRON

Chanteuse lyrique au Conservatoire de Tours, Manon Capron fait partie du chœur Mikrokosmos depuis trois ans. En octobre dernier, elle a obtenu le premier prix dans la catégorie « Grands amateurs » au Concours international de chant lyrique Georges Enesco.

« J’aime chanter les airs dramatiques d’opéra, où les personnages sont tristes ou en colère, ça réveille quelque chose d’inexplicable en moi, comme si ma voix se métamorphosait. J’aime beaucoup Ah! Mio cor, extrait d’Alcina de Haendel ou encore Or sai chi l’onore, aire de Donna Anna dans Don Giovanni de Mozart. » Pleine d’ambition, elle souhaite aujourd’hui rejoindre la capitale et se faire un nom dans la musique.

5. COCONUT

Groupe de pop folk, Coconut propose des chansons douces et mélodieuses. Tous les deux joueurs de guitare, Louis compose la musique et Marine écrit les paroles et chante. La guitare se mêle à la voix claire de Marine pour un résultat tout à fait harmonieux.

À écouter par exemple, les titres Endless Moment ou Stay Close. Les étudiants préparent un clip de promotion de leur EP qui devrait sortir à la rentrée prochaine. En attendant, vous pourrez les retrouver le 17 mars, au bar Le Quartier, 40 avenue de la Tranchée à Tours.

6. LA TROMPETTE À LA FÊTE AVEC LE DECIBEL BRASS CLUB

Elle déambule dans vos rues et vous fait danser sur les places de marché : c’est la fanfare du Decibel Brass Club ! Cuivres, percussions, flûtes, autant d’instruments qui donnent le sourire. C’est à l’occasion de la fête de la musique, en 2021, que des étudiants du Conservatoire Francis Poulenc de Tours ont décidé de monter le groupe. « Il n’y avait rien de prévu avec le Covid, c’était triste, alors on a eu cette idée. », explique Théo, élève au sein de l’institution.

Pendant une heure, ils ont déambulé dans les rues de la ville, escortés par des policiers amusés. C’est dans cette atmosphère conviviale qu’ils réécrivent des morceaux du moment en version fanfare : Wejdene ou Magic System sont par exemple au répertoire. « L’idée c’est de s’amuser, de jouer pour le plaisir. Cela nous change des cours stricts du Conservatoire », raconte Manon, trompettiste.

Les deux étudiants tentent les concours des conservatoires supérieurs, à Paris pour Théo et à Strasbourg pour Manon. Et, entre deux cours de solfège, ils font danser les Tourangeaux et les Tourangelles. Pour les suivre dans leur aventure musicale, rendez-vous sur leur page Facebook, Decibel Brass Club. 

Texte : Clémentine Louise, journaliste en formation à l’EPJT

La coloc’ intergénérationnelle pour « bousculer ses habitudes »

#EPJTMV Vous pensez que la colocation ne concerne que les jeunes ? Détrompez-vous ! De plus en plus de personnes âgées accueillent des étudiants sous leur toit. Un peu de compagnie et un loyer réduit, tout le monde y trouve son compte.

Hannie et Monique* partagent leur dîner, discutent de tout et de rien et vivent dans le même appartement, en centre-ville de Tours. Cela ressemble à une colocation comme les autres. Mais voilà, Hannie est une étudiante mexicaine de 22 ans et Monique, retraitée, en a 88.

Hannie a quitté le foyer étudiant où elle résidait, pour vivre deux mois avec Monique avant de repartir au Mexique. Étudiante en médecine et envisageant de devenir gériatre, elle n’a pas hésité à s’installer avec Monique. « Cela m’évite d’être toute seule. Ma famille était ravie que je puisse avoir un peu de compagnie à Tours. »

L’étudiante partage des moments de complicité avec Monique. Les deux femmes expliquent avoir beaucoup de points communs, comme le goût du voyage et de la découverte de nouvelles cultures. Cette relation s’est construite peu à peu, en prenant quelques précautions. « Avant d’emménager ensemble, on se rencontre et on discute pour être sûres que l’on s’entende bien. » Les deux femmes essaient de dîner ensemble le plus souvent possible. C’est parfois un peu compliqué avec l’emploi du temps d’Hannie. Pour ce qui est des sorties extérieures, c’est assez limité à cause du Covid. De même, Hannie n’invite pas d’amis chez elles. Pas que cela embête Monique, mais l’étudiante ne souhaite pas la déranger.

Se sentir en sécurité et éviter la solitude

« C’est très instructif d’accueillir un étudiant chez soi. Cela forme le caractère », explique Monique. Depuis 1980, elle a accueilli de nombreux jeunes, souvent étrangers. C’est l’occasion pour eux d’apprendre le français et de se faire une amie. La vieille dame garde contact avec ses anciens colocataires et cela donne lieu, parfois, à des événements insolites : « Un Allemand que j’avais accueilli s’est marié chez moi. Il est revenu me rendre visite avec ses enfants, cela faisait quatorze ans que je ne l’avais pas vu. »

Cette colocation intergénérationnelle permet à Monique de se sentir en sécurité et d’éviter la solitude. Mais elle a aussi d’autres objectifs : « Ça m’apprend à être plus tolérante. Ce n’est pas pour tout le monde, il faut aimer bousculer ses habitudes. » La pandémie a changé la donne mais le lien entre les deux femmes est fort : « On se fait des amis et c’est précieux, surtout en vieillissant. »

Texte : Clémentine Louise et Marion Galard, journalistes en formation à l’EPJT

*Le prénom a été modifié à la demande de l’intéressée.

A 19 ans, la handballeuse Flavie Le Doux voit grand

Flavie Le Doux, étudiante en deuxième année de psychologie à l’Université de Tours, joue au Chambray Touraine handball, Des objectifs plein la tête.

Nous la retrouvons à la fin de son entraînement le vendredi soir, lendemain de partiels et veille de coupe d’Europe. À 19 ans, Flavie Le Doux, étudiante en deuxième année de psychologie à l’Université de Tours et joueuse du Chambray Touraine handball, ne chôme pas. Elle a intégré le centre de formation du club après ses années lycée, passées au pôle espoirs de Segré handball (Maine-et-Loire).

La jeune femme, bavarde et joviale, n’a pas peur d’assumer ses objectifs : « Devenir professionnelle et être sélectionnée en équipe de France. Je ne fais pas tout ça pour rien. » Son quotidien ? Deux heures d’entraînement tous les soirs, six heures de cours par jour et parfois des séances matinales de musculation.

Aménager son emploi du temps entre sport et études

Flavie Le Doux « kiffe [sa] vie, c’est hyper rythmé ». Elle se sent parfois « oubliée » par la Faculté de Sciences Humaines. La sportive de haut niveau bénéficie du régime spécial d’études (RSE), qui lui permet d’aménager son emploi du temps. Mais elle doit effectuer de nombreuses démarches : « Faire des mails, des attestations, c’est du stress supplémentaire. L’université a besoin de justificatifs. »

Pour Flavie, les études sont un plan B, qu’elle est prête à mettre sur pause s’il le faut. Et peut-être dès l’an prochain, si elle doit changer de club et que l’université de sa nouvelle ville ne lui permet pas de poursuivre son cursus. Le contrat signé entre Flavie Le Doux et le centre de formation arrive à son terme à la fin de la saison. Ce qui ne fait qu’accroître sa motivation : « Mon objectif c’est de rester là, c’est l’idéal. »

Et ses efforts semblent payer. La handballeuse est entrée sur le terrain pour la première fois avec l’équipe professionnelle le samedi 15 janvier contre Viborg (Danemark), sous les yeux de ses parents. Trois minutes de temps de jeu qui suffisent à son bonheur : « La coupe d’Europe, ce n’est pas rien quand même ! » Prometteur pour la suite.

Texte : Honorine Morel-Jean, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT

WEB-SÉRIE – Mes amis, mes amours, mes études (4/4)

#EPJTMV – Pour ce dernier volet de notre web-série sur les relations amoureuses des étudiant(e)s, Anouck, jeune étudiante à Tours, décrit sa relation à distance. Elle revient sur les difficultés qu’elle rencontre avec son copain pour communiquer et sur le futur qu’ils dessinent ensemble.

Épisode 4 : Anouck, loin des yeux, près du coeur 

« J’ai choisi de venir à Tours, c’était un projet professionnel et du coup, je voulais le kiffer toute seule », explique Anouck. En couple depuis deux ans et demi, elle a entamé une relation à distance en septembre avec son copain. Son BUT [Bachelor universitaire de technologie, NDLR] en carrière sociale a bouleversé ses habitudes. Avant qu’elle quitte Nantes cet été, seulement quelques kilomètres la séparaient de lui. « On se voyait au moins tous les week-ends et pendant les vacances », confie-t-elle. Puis septembre est vite arrivé. Nouvelle ville, nouvelle formation, presque une nouvelle vie. « Je ne ressentais pas le manque, se rappelle Anouck. Je me suis ensuite rendu compte que ce n’était pas grave, car je l’aimais toujours ». 

Lui travaille, elle étudie. Pour passer du temps tous les deux, ils ont besoin de s’organiser. Mais lorsqu’elle rentre en week-end chez ses parents, l’étudiante se sent rapidement dépassée. « Tu viens pour voir ton copain mais aussi tes potes, donc les moments à deux il n’y en a pas beaucoup. » Alors, ils cherchent des solutions et essaient de caler leurs emplois du temps. « Comme il ne travaille pas le lundi, c’est plus simple qu’il vienne me voir à Tours. On passe beaucoup plus de temps ensemble. » 

Le bon équilibre

Petit à petit, elle trouve ses marques entre la distance et ses études. Niveau communication, Anouck estime qu’elle peut faire quelques efforts. Les textos, ce n’est pas son truc. Et ce n’est pas parce qu’elle est loin de son copain que le téléphone est devenu son meilleur ami. « Je suis incapable de faire ça, car j’ai l’impression qu’au téléphone, je suis coincée. » Néanmoins, l’étudiante sait que c’est une question d’équilibre et d’attention mutuelle. « Si je sens qu’à un moment il a un coup de mou, je vais faire des efforts de mon côté pour l’appeler plus souvent. »

Dans sa relation, elle estime que la confiance doit être primordiale. « Il faut être sincère sur ce que l’on ressent et ne pas se raconter de bobards ». S’exprimer quand cela ne va pas, mais aussi se laisser de l’espace et de la liberté. « Je n’ai pas envie d’avoir quelqu’un sur mon dos qui me demande ce que je fais tout le temps. » En parlant de sincérité, Anouck assume ne pas être particulièrement attachée à l’exclusivité. « Comme je sais qu’il n’en a pas envie, tant qu’il n’est pas d’accord je ne vais pas m’autoriser à aller voir d’autres personnes. Ça c’est de la confiance . »

L’amour sur pause  

Les études d’Anouck créent une bulle autour de leur couple. Et pour cause, ils ne se projettent pas sur les deux années à venir où ils seront loin de l’autre, mais davantage sur le long terme : « On se dit que l’on va voyager en Europe quand j’aurais eu mon diplôme. Pour l’instant, on met les choses entre parenthèses car ça devrait se passer comme ça pendant quelque temps encore. » Pour l’heure, Anouck se consacre à son projet professionnel : « J’ai décidé de partir, il a décidé de rester. Ce sont des choix qu’on fait pour notre bien personnel. »

Sarah Chevalier, Dorali Mensah et Lilian Ripert.

Illustration : Lady M et Coline Poiret

 

Des distributeurs de protections menstruelles gratuites pour les étudiantes

#EPJTMV Marie Devaux, ancienne étudiante de l’IUT de Tours, est à l’origine de l’installation de distributeurs de protections menstruelles gratuites pour les étudiantes. Rencontre avec une jeune femme engagée et son combat contre la précarité.

Comment est né ce projet ?

Il est né d’une volonté d’entreprendre et de servir la société selon mes idées féministes. Une amie qui était en mobilité en Écosse m’avait parlé de leurs distributeurs de protections menstruelles gratuites. Je me suis demandé pourquoi on n’avait pas ça ici et j’ai voulu me lancer. Au début, il y a eu beaucoup de réserves, certains craignaient que les étudiantes en abusent. Et la crise sanitaire a aussi compliqué les choses. Malgré ces difficultés, les distributeurs ont été installés en septembre 2021.

Comment ont-ils été financés ?

Grâce au budget participatif organisé par le Département. J’ai postulé à un appel à projets et ai été primée. Le reste a été pris en charge par la CVEC (contribution à la vie étudiante et de campus, NDLR) et la Mission Égalité de l’université. Puis nous avons lancé un appel d’offres pour trouver un prestataire. C’est Les Petites Choses, qui produit des protections hygiéniques en coton bio et sans perturbateurs endocriniens, qui l’a remporté.

Pourquoi était-il important d’agir contre la précarité menstruelle étudiante ?

Cette situation touche une étudiante sur dix. L’hygiène menstruelle représente un budget de 90 euros par an. Au début du projet, 33 % des étudiantes estimaient avoir besoin d’aide pour cette dépense, selon la Fédération des associations générales étudiantes. Certaines renonçaient à aller en cours par peur des fuites et que leurs règles ne soient vues.

Quelques mois après l’installation de ces distributeurs, quel bilan tirez-vous ?

C’est un début encourageant. Un peu moins de 40 % des protections ont été utilisées. Nous craignions d’être rapidement à court, mais ce n’est pas le cas. Les distributeurs ont été installés dans les toilettes pour que les personnes qui en ont besoin puissent se servir en toute discrétion. Certaines n’osent pas y aller et d’autres ne savent pas où les trouver. C’est pour cette raison qu’un plan a été diffusé. Il indique la localisation des 32 distributeurs disponibles sur les sites universitaires de Tours et de Blois. J’espère que cela va aider. Je pense que les étudiantes y auront de plus en plus recours.

Propos recueillis par Nina Chouraqui, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : illustration Julien Pruvost – NR

Horoscope WTF (réalisé par les étudiants en journalisme, vu qu’on ne voulait pas travailler)

#EPJTMV A l’occasion de notre numéro spécial réalisé intégralement par les étudiants en journalisme de Tours, l’astrologue de tmv a décidé de se reposer un petit peu. Il leur a exceptionnellement laissé sa boule de cristal et les clés de la maison pour vous concocter un horoscope à leur sauce.

Bélier

Amour

Ça ne sert à rien de cracher sur votre ex sans cesse… Ne critiquez pas l’eau que vous avez bue quand vous aviez soif !

Gloire

Vous êtes payé à ne rien faire, alors il est normal de vouloir une augmentation pour commencer à travailler.

Beauté

Finalement, il y en a pour qui le masque, ce n’est pas si mal…

Taureau

Amour

Vous feriez mieux de ne pas être trop exigeant(e) pour trouver votre moitié. La liste interminable de critères, à la poubelle !

Gloire

Avec un peu de volonté, vous arriverez (peut-être) à vos fins.

Beauté

Pour être sûr de passer la Saint-Valentin avec la plus belle personne à vos côtés, vous devriez acheter un miroir.

Gémeaux

Amour

On dit que l’amour se trouve à chaque coin de rue…. Alors vous vivez sûrement sur un rond-point…

Gloire

Non, ce n’est pas parce que vous êtes gémeaux que vous pouvez tout vous permettre.

Beauté

Il va vous falloir miser sur votre autodérision et votre humour pour plaire…

Cancer

Amour

Attention, la dépendance affective ne présage rien de bon… Vous feriez mieux de vous concentrer sur vous.

Gloire

Une personne de votre entourage fantasme secrètement sur vous…

Beauté

La beauté d’un visage n’est rien comparée à celle du coeur. Allez, ça au moins vous y pouvez quelque chose !

Lion

Amour

Followers ne rime pas toujours avec lovers. Il va falloir se bouger pour trouver l’élu(e) de votre coeur.

Gloire

Vous aspirez à de grandes choses, certes. Mais il faut bien commencer en bas de l’échelle. Attendez-vous à servir beaucoup de café cet été.

Beauté

Vous illuminez la pièce par votre beauté et votre charisme ! Dommage que vous viviez dans un 12 m².

Vierge

Amour

Les vierges et votre sens bohème… Désolée de vous décevoir, mais votre prochain amour est loin d’avoir le charme d’Arthur Rimbaud.

Gloire

Même si c’est passionnant, la vente de pierres ne rapporte pas grand-chose. Il va peut-être falloir envisager une reconversion professionnelle.

Beauté

Pas certain que le gommage au citron et le masque à la cannelle ait vraiment fait du bien à votre peau. Il vous faut plus chimique !

Balance

Amour

À force de réfléchir mille ans avant de vous caser avec quelqu’un, votre crush est parti avec Élisa, la peste du lycée.

Gloire

Apparemment vous aurez besoin d’un masque et d’un couteau pour réussir. Ne nous demandez pas ce que ça veut dire.

Beauté

Certains portent leur masque comme un mouton, vous êtes plutôt Michael Myers. Cela explique le couteau deux lignes plus haut…

Scorpion

Amour

À force d’être méchante avec tout le monde, plus personne ne veut de vous. Prenez une tisane et mangez des carottes.

Gloire

Votre capacité à marcher sur les autres fait de vous le/la chouchou(e) du patron. Mais vos collègues vous détestent donc vous n’êtes plus invité aux soirées raclette.

Beauté

Vous buvez le sang de vos ennemis. C’est un peu incongru, mais ce remède est miraculeux.

Sagittaire

Amour

Pourquoi avoir un lit double si vous dormez toujours seul(e) ? Optez pour un lit simple, vous gagnerez de la place dans votre chambre.

Gloire

Vous gagnerez un abonné Instagram, mais en fait c’est un pervers qui vous enverra des photos de lui tout nu.

Beauté

Votre teint sera resplendissant malgré le mauvais temps.

Capricorne

Amour

Votre nez aquilin aura du succès, une nouvelle aventure pointe le bout de son nez…

Gloire

Vous ferez un selfie avec Jean-Michel Aphatie à Super U

Beauté

Vous êtes le troisième Bogdanov, attention à ne pas attraper le Covid ou vous savez ce qui vous attend.

Verseau

Amour

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Ce n’est pas demain la veille que vous ferez votre nid.

Gloire

Vous ferez une blague de Toto qui fera rire tous vos amis : bien joué !

Beauté

Les points noirs ne sont pas une malédiction, si on met beaucoup de fond de teint.

Poissons

Amour

L’âme sœur est une expression, laissez votre frangine tranquille.

Gloire

Ce penalty sera digne de Ronaldo, incroyable.

Beauté

En revanche, vous n’avez pas le physique de Ronaldo, pensez à bosser un peu les abdos.

Texte : Nina Chouraqui, Zoé Keunebroek, Clémentine Louise, journalistes en formation à l’EPJT

Plongée dans la nuit étudiante : des visages et des vies

#EPJTMV La nuit, les étudiants s’activent. Si certains filent côté Plumereau, d’autres sont occupés par bien d’autres activités nocturnes. Que ce soit pour travailler, étudier, militer ou explorer. Portraits de jeunes Tourangelles et Tourangeaux.

20 H 45

Mélanie, agent de soins en maison de retraite

 

La course commence pour Mélanie Violet à la Villa Eléonore. Jusqu’à 7 h 45, cette étudiante de 20 ans en soins infirmiers va enchaîner les visites de chambres et répondre aux appels des patients de cet Ehpad situé à Montlouis-sur-Loire. « C’est intense physiquement », explique-t-elle.

Deux à quatre nuits par semaine, Mélanie est agent de soins en maison de retraite, en plus de ses études à l’Institut de formation des professions de santé de Tours. À la fin de son service, il lui arrive même de se rendre directement en cours.

Mélanie a grandi entourée d’infirmières et d’aides-soignantes. Elle quitte sa Sarthe natale une fois son baccalauréat en poche pour venir étudier à Tours. L’été et certains week-ends, elle y retourne pour enfiler son équipement de sapeur-pompier volontaire : « J’ai toujours besoin d’aller aider les autres. Les études médicales m’ont toujours attiré : pouvoir soigner les autres, c’est gratifiant. »

Manque de chance, elle tombe malade au moment des examens à la fin de sa première année d’études et doit redoubler. Même si elle n’a que quelques matières à repasser, l’emploi du temps de Mélanie change souvent, elle préfère ainsi rejoindre l’équipe de nuit de l’Ehpad de Montlouis. Les conditions de travail sont délicates et la rémunération n’est pas toujours au rendez-vous. « Dans un Ehpad privé, nous sommes moins bien payés que dans les structures publiques. »

Lors de leurs gardes, elles ne sont que trois aides-soignantes pour 123 résidents. Elles sont appelées environ deux fois toutes les dix minutes. Il est déjà arrivé à Mélanie de se confronter à des situations délicates. Lors d’une visite, une résidente était tombée de son lit et a finalement fini la nuit aux urgences. À l’avenir, elle aimerait rejoindre l‘équipe de soignants du Samu.

22 h 00

Achille, passion twitch

Achille Martin lance Sea of Thieves, un jeu d’action-aventure dans un univers peuplé de pirates. Après ses journées à la Faculté de musicologie des Tanneurs, il aime pouvoir « s’échapper dans un monde virtuel et immersif ». Lorsqu’il ne joue pas seul, Achille se connecte avec quelques copains sur Discord, un logiciel de chat vocal et lance League of Legends, la référence du jeu d’arène en multijoueurs dit MOBA (multiplayer online battle arena, NDLR).

Il peut enchaîner les parties jusqu’à minuit ou 1 h du matin. Mais jamais plus, il ne faut pas que sa passion empiète sur ses études. « Je ne voudrais surtout pas arriver en retard en cours, parce que j’ai joué trop tard la veille. J’y mets un point d’honneur ! »

L’année dernière, durant quatre mois, Achille s’est essayé au stream. Il diffuse en direct ses parties de jeux-vidéo, sur la plateforme Twitch. « Je trouvais ça marrant de partager mes sessions avec des gens. » Il pensait aussi pouvoir en faire quelque chose de lucratif, pour mettre du beurre dans les épinards. Mais il s’est assez vite rendu compte que cela ne porterait pas ses fruits. « Je dépensais beaucoup d’énergie pour pas grand-chose. Et puis, je n’avais pas un assez bon niveau pour que ce soit intéressant à regarder pour les viewers (spectateurs en direct, NDLR). »

Lorsqu’on lui demande combien de temps il a consacré au jeux vidéos, il nous répond : « Il faudrait multiplier cinq années d’études, par 365 jours et trois quatre heures (rires) ». Cela fait 5 475 heures, soit environ sept mois et demi de jeu cumulés. « J’avoue que parfois je ne suis pas fier du temps que j’y consacre chaque jour. » Il nuance ce sentiment en disant que ces coupures dans un autre monde lui permettent de reconnecter avec des amis, « notamment pendant les confinements, où on se retrouvait régulièrement pour jouer ensemble malgré la distance ».

23 h 00

quentin, nuit de couture

La machine à coudre vrombit dans l’appartement. Quentin Pott, étudiant en troisième année pour son diplôme d’Arts et Métiers de la mode à Tours, apporte les dernières finitions à une des pièces de sa collection. L’étudiant de 22 ans est entré dans cette formation en septembre et a directement intégré la troisième année du cursus grâce à sa marque, Silly Collapse, qu’il a co-créée.

Le concept : une marque de vêtements éco-responsable qui utilise des matériaux recyclés. Passé par une Licence d’Anglais à Nantes, il quitte l’université pour se consacrer à la mode à plein temps. Après s’être réinstallé sur les bancs de l’école, dans un cadre plus pratique que théorique, il développe aujourd’hui sa marque au travers de son activité étudiante.

Ainsi, il consacre à son projet les ateliers de sa journée de cours de 8 heures à 17 heures. Ce qui ne l’empêche pas pour autant de continuer à travailler chez lui, le soir venu. « En général je préfère travailler la nuit, explique Quentin et puis, les impératifs de la marque me prennent du temps que je n’ai pas forcément la journée. » Lorsqu’il rentre de l’université, il se réserve quelque trente petites minutes pour se détendre et manger un petit peu avant de se remettre au travail.

Les nuits de Quentin peuvent être assez courtes : il débute vers 18 heures et finit généralement vers minuit lorsqu’il est fatigué, sinon vers 2 heures ou 3 heures du matin. « Je fais souvent de la couture, c’est un travail assez calme et j’écoute des podcasts ou des livres audio pour accompagner le tout », raconte-t-il. Des nuits bien remplies que le jeune styliste semble quand même apprécier.

C’est une activité créative qui lui plaît et qu’il ne perçoit pas vraiment comme un travail. « J’essaie quand même de grapiller du temps de sommeil quand je peux », reconnaît Quentin. Si les nuits sont chargées, la vie étudiante l’est par conséquent beaucoup moins. Il sortait régulièrement comme beaucoup de ses amis de promo lorsqu’il était en Licence d’anglais, mais les études de mode et sa marque limitent sa vie sociale. Ce qui selon lui, est le cas de beaucoup de ses camarades. Nous le rencontrons une semaine où les nuits ont été particulièrement bien occupées comme souvent, mais cette fois, il s’agissait de la préparation de l’ouverture de son Pop-up store à Paris. Les nuits courtes de Quentin ont fini par payer.

1 h 00

urbex dans la nuit

Lampe au front, tout de noir vêtu, c’est le moment pour Thomas* et ses amis de commencer l’exploration nocturne. Maisons, usines, ou même avions abandonnés, cet étudiant de 22 ans est un habitué de l’urbex. Contraction de « urban » (urbain en français) et d’ « exploration », cette activité consiste à visiter des lieux abandonnés.

Mais n’est pas « urbexeur » qui veut : « Il faut respecter les règles d’or, ne rien casser, ne rien voler et ne rien laisser d’autre derrière soi que la trace de ses pas », explique Thomas. Tout a commencé en 2014. Thomas a alors 15 ans et découvre une maison abandonnée dans la forêt qu’il visite. Dans le même temps, il se passionne pour la photographie et l’histoire des lieux. Désormais en Master, il part à la recherche d’un nouvel endroit environ une fois par mois. Dernier en date en Touraine, un orphelinat. Mais c’est un château qui l’a le plus marqué : « C’est le plus bel urbex que j’ai fait de ma vie, car il y avait tout sur place : les tableaux, un billard, les bijoux de famille. Le lit était fait et la table était mise. »

La plupart du temps, Thomas préfère explorer le jour. Mais les photos de nuit sont plus belles et « les sensations sont différentes. La nuit fait ressortir le poids du passé », raconte-t-il. On peut aussi faire des rencontres insolites : « Une fois, il y avait d’autres urbexeurs qui se sont cachés en nous entendant. C’était une mauvaise idée, car on s’est mutuellement surpris en ouvrant une porte ce qui nous a tous fait crier de peur. »

La nuit, il explore entre 1 heure et 4 heures du matin, au moment où tout le monde dort. L’urbex reste illégal et dangereux. Les lieux laissés à l’abandon sont fragiles et surveillés : un plafond peut tomber, la police arriver. Ainsi, Thomas prend ses précautions pour évaluer les risques : « Je passe entre dix et vingt heures à enquêter sur les lieux avant de me rendre sur place. » Le rêve de Thomas est d’élargir son cercle de visites, d’explorer les ruines de l’ancienne République démocratique allemande (RDA).

*Les prénoms ont été modifiés.

1 h 15

collages féministes

Sur la place Jean-Jaurès à Tours, Violette* a prévu tout le matériel qu’il faut pour cette nuit : pinceaux, colle et lettres imprimées. Étudiante en psychologie au campus des Tanneurs le jour, Violette est aussi une « colleuse » la nuit. Au moins une fois par mois, elle colle des messages féministes dans les rues de Tours.

Cela lui permet de se réapproprier l’espace public : « C’est d’autant plus vrai que nous le faisons la nuit, c’est un moment de la journée où nous les femmes et minorités de genre, avons peur de sortir. C’est très symbolique. »

La jeune femme consacre une part importante de son temps libre au féminisme. Elle lit sur le sujet et s’occupe du compte Instagram Actions féministes Tours où elle poste les photos des collages et graffitis. « J’ai toujours été sensible aux discriminations. C’est à la fac que je suis passée de la théorie à la pratique. » En décembre 2019, elle participe au mouvement social contre la réforme des retraites et rencontre d’autres féministes dans son université. Elles forment alors un des premiers groupes de collages à Tours.

« Pendant les collages, il y a parfois des hommes qui nous insultent, font des réflexions, certains draguent et nous sifflent. » Coller sur des propriétés est illégal alors Violette prend des précautions. Elle rappelle qu’au-delà de l’illégalité, ce sont surtout les idées qui choquent : « Nous avions collé un slogan “révolution féministe” et c’est seulement le dernier mot qui a été enlevé. C’est arrivé deux fois. Cela montre que les gens n’ont aucun problème avec la notion de révolution, mais que c’est le féminisme qui les dérange. »

*Les prénoms ont été modifiés.


Textes : Marion Galard, Zoé Keunebroek, Célio Fioretti, journalistes en formation à l’EPJT
Photos : Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT, sauf photos Quentin et Urbex (Quentin Pott / DR)

Lutte contre le GHB : « Il fallait une campagne de prévention »

#EPJTMV Manon Rossignol, responsable de l’Association tourangelle des étudiants en droit (Ated) a organisé, fin 2021, une distribution de « capotes à verre ». Ces couvercles en silicone protègent les boissons, il est alors impossible d’y verser du GHB. Explication.

Comment vous est venue l’idée d’une distribution de « capotes à verre » ?

Dès le début de l’année scolaire 2021, nous avons vu de nombreux témoignages de personnes ayant été droguées (au GHB ou à d’autres substances) apparaître sur les réseaux. Le compte @girlssnightintours a été un de ceux qui nous ont alertés sur la situation. Il était donc essentiel de lancer une campagne de prévention pour que les étudiantes puissent passer leurs soirées en toute sécurité.

Cette opération a été financée par la mairie de Tours et l’Université. Comment cette collaboration s’est-elle déroulée ?

En tant qu’association affiliée à l’université de Tours, nous avons dû passer par le Service de Santé Universitaire (SSU) et la Feviosese (Fédération contre les violences sexuelles et sexistes). Cette dernière dispensait déjà des formations sur les réactions à adopter face à une victime et comment la conseiller. Mais les capotes à verre coûtent cher, dix euros les trois. Il fallait trouver un moyen de financer la campagne car il était inconcevable de faire payer les étudiantes pour leur sécurité. Et c’est le SSU qui a trouvé une solution en parlant de nous à la mairie.

La distribution a eu lieu lors d’un afterwork début décembre. S’est-elle bien déroulée ?

Oui, le bilan a été très positif. Nos adhérentes et les étudiantes ont été ravies de cette initiative. Les retours ont été très positifs. Nous avons acheté des capotes avec un trou qui laisse tout juste la place pour y introduire une paille. Disons qu’elles sont conçues pour s’adapter à toutes les boissons. La plupart des personnes étaient soulagées et rassurées de pouvoir avoir un couvercle pour protéger leur verre et se protéger d’éventuelles agressions en soirée.

Avez-vous d’autres projets prévus dans les prochains mois ?

Pour le moment, tout a été mis à l’arrêt à cause des mesures sanitaires. Mais nous cherchons à pérenniser des actions qui avaient déjà été mises en place dès septembre. Nous avons adopté le code « Angela » dans nos différents évènements. D’ailleurs, la suite des distributions a repris sur les campus le 20 janvier dernier.

Propos recueillis par Zoé Keunebroek, journaliste en formation à l’EPJT
Photo : Julie Cedo, journaliste en formation à l’EPJT

TMV du 26 janvier au 1er février 2022 (Spécial EPJT)

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2022/01/TMV_A_20220126_TMV_001_T_Q_0-web.pdf

Comme chaque année, tmv laisse les clés de la rédaction durant une semaine aux étudiants en journalisme de l’EPJT, à Tours. Rebelote en 2022 ! Cette fois, ils vous ont concocté un gros dossier sur la nuit et ces étudiant(e)s qui s’activent : qu’ils soient militants, travaillent, geekent ou explorent la nature. Pour le reste, on retrouve des sujets sur la lutte contre le GHB, la précarité étudiante, de la solidarité pour Haïti, ou encore nos rubriques habituelles, à la sauce EPJT !

Three more years !

À 79 ans, Joe Biden fête la fin de sa première année à la tête des États-Unis. Force est de constater que plus grand monde ne respecte l’aîné de la Maison-Blanche. Son infime majorité au Sénat l’a laissé tomber, mettant à l’eau une bonne partie des réformes qu’il voulait engager. Vladimir Poutine le titille en Ukraine et tente de le pousser à bout. Quand l’envie lui prend, le dictateur nord-coréen Kim Jong-Un lance un ou deux missiles pour rappeler aux États-Unis qu’il existe.

Pire encore, un autre papy, connu pour sa chevelure orange, met déjà tout en place pour le flanquer à la porte lors de la prochaine présidentielle, en 2024.

Dur, hein ? En tout cas, nous, on préfère être peinards à boire un verre (d’eau, bien entendu) au bord de la Loire. Pourtant, Joe a l’air d’aimer ça. Il en a encore pour trois ans avec son mandat actuel, mais il compte bien en briguer un second et rester à la Maison-Blanche jusqu’en… 2028 !

On vous laisse faire le calcul pour l’âge du départ à la retraite. Les Américains, eux, commencent à trouver que la Maison Blanche sent un peu trop le vieux. Seulement 28 % des sondés souhaitent voir une nouvelle candidature Biden.

Léo Berry, journaliste en formation à l’EPJT

Des dons en partance pour Haïti grâce à des étudiantes tourangelles

#EPJTMV Depuis septembre, un groupe d’étudiantes œuvre pour l’association humanitaire Agir pour l’enfant. Une tombola destinée à récolter des fonds est actuellement en cours.

Les faits

Plus de 1 000 euros et autant de dons en nature. C’est ce qu’ont récolté sept étudiantes en Gestion à l’Université de Tours en faveur de l’association Agir pour l’enfant. C’est dans le cadre de leur projet d’étude, étalé sur toute l’année universitaire, que les étudiantes collaborent avec les bénévoles. « On voulait de l’humanitaire, aider les autres », explique Laury, en deuxième année et cheffe du projet.

La mission

Envoi de livres, manuels scolaires, produits d’hygiène ou encore jouets, Agir pour l’enfant œuvre en faveur des enfants haïtiens en détresse depuis 2001. L’argent récolté permet également de financer des services et infrastructures à destination directe des enfants dans le pays.

L’équipe des jeunes étudiantes a pour mission de gérer la communication de l’association sur les réseaux sociaux et d’augmenter sa visibilité auprès du public. Elles organisent également des opérations de collecte de dons.

Les actions

Après avoir réuni près de 100 kg de dons sur le campus des Deux-Lions, une cagnotte Leetchi* a été mise en ligne et comptabilise déjà 310 euros de dons. En décembre, des objets haïtiens ont été vendus sur le marché de Noël et un stand d’emballage de cadeaux a été installé dans une enseigne de jouets pour enfants. Une tombola, dont les étudiantes espèrent récolter 700 euros supplémentaires, est également en cours.

Les résultats du tirage seront révélés sur le compte Instagram de l’association (@_agirpourlenfant_) le 22 février prochain.

Le point de vue

« La situation sécuritaire en Haïti n’a pas permis d’envoyer du matériel ces deux dernières années », regrette Guy Brault, le président d’Agir pour l’enfant. Alors, depuis quelques mois et à l’approche du prochain envoi de ressources matérielles vers Haïti, prévu pour fin avril, les étudiantes multiplient les opérations de récolte, animées par la volonté de venir en aide.

Selon le président de l’association, ces aides bénéficient à plus de 1 000 enfants haïtiens. Jusqu’en avril, l’équipe d’étudiantes est mobilisée pour organiser des collectes, notamment dans les supermarchés ou les établissements scolaires.

Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT

* leetchi.com/c/agir-pour-lenfant

Croix de bois croix de fer, si je triche, je vais en enfer !

#EPJTMV Préremplir son brouillon, garder le portable à portée de main ou encore demander la réponse à son voisin… De manière organisée ou sur un élan soudain, les étudiant(e)s passent parfois au plan B : tricher.

Après les partiels, voilà la question qui fâche : vous avez triché ou pas ? « Oui, j’avoue, pendant les partiels, je me suis scotché une feuille de cours sur l’avant-bras. » Rien que ça. Mais si certains l’avouent à demi-mots, Max*, étudiant en première année de LLCER Anglais, n’y va pas par quatre chemins. « C’était facile : en remontant la manche de mon sweat, je pouvais voir mes notes », dit-il en mimant sa technique. Ce jour-là, devant les salles de classe du site universitaire des Tanneurs à Tours, tous les étudiants ont passé leurs examens. Et ils ont plein d’anecdotes à raconter.

« Attendez, vous n’avez pas remarqué au dernier partiel que tout le monde était sur son portable ? J’étais choquée…», lance Émilie, 19 ans, à ses deux camarades Ilhan et Sofiane. Il est devenu banal pour les étudiants d’apercevoir antisèches, portables et écouteurs sans fil dans les amphithéâtres les jours d’examens.

Mais bien évidemment, tous ne trichent pas gaillardement. Selon Max, environ 30 % d’entre eux ont triché à leur dernier partiel d’anglais. Un pourcentage qui paraît assez considérable mais qui passerait entre les mailles du filet. « Moi je pense que beaucoup de profs sont dans le déni ! », s’amuse Ilhan à ce propos.

De l’amphi au distanciel

Amory, étudiant en troisième année en science de gestion, assure que de sa L1 à sa L3, il n’a vu que trois personnes « se faire choper ». Certaines dispositions sont plus propices à la triche que d’autres. Pour Mounia, étudiante de 23 ans, c’est plus facile « en amphi » car l’espace est trop grand pour permettre aux professeurs de voir d’éventuelles filouteries. « J’ai demandé discrètement une réponse à ma voisine, le prof n’a rien vu. »

L’apparition du distanciel a également changé la donne. Là-dessus, les étudiants sont quasi unanimes : personne n’a échappé à la tentation de se servir de son cours, de ses camarades ou d’internet pour les examens en ligne. Nicolas, étudiant de 33 ans en master de psychologie, est lui plutôt réticent à la triche. Pourtant, cette fois-ci, il ne s’en est pas privé. Il récite même : « Tu mets ton partiel sur la page de gauche, ton cours en pdf sur la page de droite, CTRL F (raccourci qui permet de chercher un mot rapidement, NDLR), tu rentres tes mots clés et terminé ! Avec ça, de toutes les épreuves en distanciel, je n’en ai révisé aucune. »

Une question de connaissances ou de compétences ?

Récolter quelques points de plus aux partiels sans retenir tout par cœur, c’est la facilité. Encore faut-il aller au bout de sa démarche. Plusieurs étudiants ont témoigné avoir l’intention de tricher et ont finalement fait marche arrière pour diverses raisons (peur, flemme, connaissance du cours). Nicolas explique que tricher est d’abord une affaire personnelle. « Ce qui est intéressant à savoir, c’est comment la personne va vivre la triche et quelle image elle a d’elle- même par rapport à ça. » Pour l’étudiant en psychologie, le fait de tricher révèle finalement beaucoup de choses de soi.

Pas besoin de méditer très longtemps pour Victor, 21 ans, en troisième année de science de gestion : lui ne triche pas, il trie. Si la matière ne l’intéresse pas, il ne la révise pas et donc il peut tricher sans scrupules mais s’il l’apprécie, alors il préfère la réviser. Le but premier de l’école étant – rappelle-t-il – d’apprendre et d’acquérir des connaissances. Hugo, 22 ans et étudiant en anglais est d’ailleurs de cet avis : « Je trouve ça plus intéressant quand on est évalué sur nos compétences que sur nos connaissances ! »

Tricher, c’est même déjà adopter une posture professionnelle pour Nicolas. Il argumente : « Ton employeur ne va pas te demander de connaître tout un tas de théories par cœur. Par contre, il te demandera d’aller chercher l’info et, quand tu triches, notamment en distanciel, tu vas chercher l’info. » Si l’étudiant voit les aspects positifs de la triche, pas sûr que tout le monde – profs en tête – voit les choses… de la même manière !

* le nom a été modifié

Texte : Dorali Mensah et Prunelle Menu, journalistes en formation à l’EPJT

Crédit Photo : Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT

WEB-SÉRIE – Mes amis, mes amours, mes études (3/4)

#EPJTMV Un groupe d’amis, de l’amour, et une passion commune : la musique. Voilà la bonne recette pour ce troisième volet, où trois amis musiciens discutent et partagent leurs expériences sur le milieu dans lequel ils évoluent.

Épisode 3 – Faire l’amour en musique

Des regards qui se croisent dans un bar, une discussion, le cœur qui s’emballe et puis… Le lendemain, la cellule de crise peut débuter. Le burger et les frites sont disposés sur la table basse, à côté du thé et du café. Aymeric, étudiant musicien interprète, a convoqué Thibaud, son colocataire trompettiste, et leur amie Léa, flûtiste, pour débriefer de la nuit dernière. En couple depuis peu, Aymeric est embarrassé. Il décrit la situation de la veille :  « Je ne suis même pas foutu de tenir une relation de deux semaines. C’est un peu comme le “dry january” [mois sans alcool, NDLR], ça fait deux soirs que je me mets des caisses alors qu’on est le 14 janvier. » Thibaud et Léa l’écoutent calmement et lui donnent quelques conseils. « Même quand nos expériences ne se passent pas très bien, c’est cool d’en parler, résume Léa. Ça permet d’en rire et c’est libérateur. » 

Une passion commune

Tous les trois au Conservatoire de Tours, ils partagent ensemble la même passion pour la musique. Leur cercle d’amis s’étend au-delà de leurs formations respectives. Ils côtoient souvent d’autres musiciens lors d’orchestres, de stages ou de concerts. Ces moments passés ensemble les rapprochent. Des liens se font et se défont : « De l’extérieur, les gens doivent se dire que c’est le ‘’baisodrome’’  », plaisante Aymeric, en dévorant son burger. « Sur les 70 musiciens de notre orchestre, il y en a 20 ou 30 qui ont couché ensemble », ajoute Thibaud. 

En jouant ensemble régulièrement, des amitiés se créent et peuvent aboutir à d’autres formes de relations. Ces expériences s’immiscent jusque dans les groupes d’amis, au risque de faire quelques dégâts. « Avec mon ancienne copine, on était dans le même groupe de potes. On savait que l’on allait être amené à se revoir donc autant que ça se passe le mieux possible. On se dit bonjour, c’est poli, c’est correct », explique Thibaud. Dans cette situation, mettre de la distance a été la solution pour que le groupe reste stable. 

Mélodie et vie de couple

C’est d’ailleurs pour cela que Léa s’est inscrite en licence d’histoire en parallèle du conservatoire. « Être tout le temps entre musiciens c’est bien, mais par moment ça peut être un peu lourd », confie-t-elle, thé à la main. Elle a l’impression de s’être enfermée dans un microcosme et peine à rencontrer de nouvelles personnes. De son côté, Thibaud estime qu’il est difficile d’être dans une relation avec un(e) musicien(ne) : « Les deux filles avec qui je suis sorti avaient envie de gravir les échelons pour évoluer, alors que moi je veux faire de la musique pour me faire kiffer, explique-t-il. Du coup, on s’engueulait sur le point commun que l’on avait. » Aujourd’hui célibataire, Thibaud a pris du recul sur ses relations passées et souhaite trouver le bon rythme entre sa passion omniprésente et sa vie de couple : « Il faut avoir une ouverture, car si tu parles uniquement de musique, tu exploses. » Les heures défilent, les sujets aussi. Aymeric raconte son coming out, Léa parle de sa rupture… Le café est maintenant froid. La cellule de crise s’achève, en musique.

Sarah Chevalier et Lilian Ripert, avec l’aide précieuse de Dorali Mensah

Illustration :  Coline Poiret et Lady M

 

Rencontre avec les étudiants internationaux à Tours. Paula : « SANS REPÈRES, MAIS BIEN ENTOURÉE »

#EPJTMV [4/4] Munie de son français qu’elle parle depuis son plus jeune âge, Paula Georgeș (20 ans) est désormais seule à plus de 2 000 kilomètres de sa famille. Prête à faire de la vie tourangelle son quotidien, elle compte bien profiter un maximum de ses cinq prochains mois en France. Rencontre avec un étudiant international – épisode 4.

Pour son tout premier voyage en solitaire loin de sa famille, Paula a choisi la ville de Tours comme lieu de résidence pour ses cinq prochains mois à l’université. À 20 ans, la jeune Roumaine née à Bistrița porte un grand intérêt pour la langue de Molière. Les cours de français renforcé n’ont donc pas fait peur à la lycéenne qu’elle était.

SANS REPÈRES

Le parcours de l’étudiante ne s’arrête pas là. Elle a poursuivi ses études à l’université BABȘ-BOLYAI de Cluj-Napoca intégrant une licence en Langues étrangères appliquées (LEA) français/anglais.

À la rentrée 2021, elle a même choisi de suivre des cours d’espagnol, une quatrième langue dans son escarcelle. À Tours, elle suit les cours de français pour les étudiants d’échanges, des cours d’anglais dispensés aux deuxième année de licence et des cours d’espagnol pour débutants.

Arrivée en France le 7 janvier avec un niveau C1 (utilisateur expérimenté selon Le cadre européen de référence pour les langues, NDLR), interroger les passants ne fut pas compliqué pour Paula. « Le plus difficile a été de m’orienter dans la ville », confie l’étudiante. Sans repères dans une agglomération qui compte plus de 360 000 habitants, dénicher la résidence Crous du site des Tanneurs n’a pas été une mince affaire. Le tout pour se retrouver finalement « dans une chambre vide où il n’y avait rien de familier », se désole-t-elle.

Paula n’a cependant pas baissé les bras. Elle nous explique : « Les premiers jours, une étudiante marocaine m’a indiqué les nombreux points importants de la ville. » Récemment, elle a tissé des liens amicaux avec d’autres étudiants internationaux, « une Taïwanaise et une Italienne avec qui je suis désormais amie ». Il s’agit évidemment de contacts qui sont nécessaires pour prendre ses marques dans un pays étranger. « Petit à petit, je vais m’accommoder », dit-elle en souriant.

UNE PLACE QUI VAUT CHER

Paula a commencé ses études supérieures il y a maintenant deux ans et demi. Elle n’avait pas encore pu fréquenter les bancs de son université de CLUJ, car la pandémie l’avait forcée à suivre ses cours en distanciel. Une monotonie qu’elle peut enfin briser en France grâce au présentiel. 

« C’est un avantage d’être présente en classe et je trouve ça plus intéressant. » Une place à l’université de Tours qui vaut cher puisqu’à sa connaissance, Paula qui est étudiante boursière Erasmus, est la seule Roumaine sur le campus. Sans cette aide précieuse, il aurait été très difficile pour Paula de venir à Tours, car ses parents n’auraient pas pu financer l’ensemble des coûts du voyage. « La ville de Tours n’est pas aussi petite que je le pensais et l’on peut facilement s’y déplacer. En plus, j’ai l’impression d’être dans les films français que je voyais en Roumanie. »

L’étudiante roumaine doit également s’adapter au système français : « J’attends toujours pour avoir un compte bancaire, pour m’inscrire à la CAF mais j’ai réussi à obtenir mon abonnement Fil Bleu. » Côté gastronomie, Paula reste sur sa faim : « La nourriture est bonne ici, mais je ne trouve pas tous les ingrédients de la cuisine roumaine et je dois donc m’adapter. » Il faut également savoir que le coût de la vie en France n’est pas le même qu’en Roumanie : un euro correspond à cinq lei roumains.

VOYAGE, VOYAGE

Outre les études, l’objectif de Paula est de revoir ses amies roumaines (elles sont six). Si elle a déjà visité Paris et les châteaux de Bois et de Chambord, elle compte bien organiser des voyages de groupe avec les autres étudiants internationaux avec qui elle s’entend très bien.

« Il y a des étudiants de plusieurs pays et même de plusieurs continents ce qui est très intéressant pour échanger nos cultures. » Paula porte une grande importance à sa capacité de pouvoir « aider les gens et contribuer au bien être de la société », des valeurs qu’elle souhaiterait peut-être mettre à profit par la suite à travers le métier d’interprète.

Billet spécial sur le Centre universitaire d’enseignement du Français pour étudiants étrangers

Service commun de l’université de Tours en liaison avec la direction des relations internationale, le CUEFEE est une structure qui accueille de nombreux étudiants internationaux sur le site universitaire des Tanneurs. Cette année encore, « ils sont environ 150 étudiants venus des quatre coins du monde avec un niveau de français qui varie du niveau A2 à C1 », indique Christian Gaujac Directeur du CUEFEE.

Au-delà de l’objectif scolaire, les étudiants peuvent  également participer à la vie sociale française par l’intermédiaire des activités proposées par le Service universitaire des activités physiques et sportive (SUAPS), le Passeport culturel étudiant (PCE) ou l’association Erasmus Student Network (ESN).

Texte : Florian Wozniak, journaliste en formation à l'EPJT

Crédit photo : Julie Cedo, journaliste en formation à l'EPJT

Sapologie étudiante : quand la mode court les facs

#EPJTMV Dans les couloirs de l’université, les vêtements ont une place à part. Des Tanneurs à l’IUT de Tours, des étudiant(e)s expliquent et décrivent leur rapport à la mode.

Ainsley et Inès – L’expression de soi

 

À l’IUT de Tours, Ainsley et Inès expliquent que leur rapport au vêtement est lié à l’expression de leur personnalité. « J’ai toujours été contre les uniformes à l’école, parce que ça ne permet pas de montrer comment on est chacun », raconte Ainsley. Son amie Inès partage son point de vue : « Le style, c’est unique. Ça nous représente nous et comment on se sent dans notre peau. »

En plus de l’exprimer, s’habiller peut permettre de mieux assumer sa personnalité. « Je m’habille vraiment pour moi. À la période collège/lycée c’était plutôt pour les autres, mais à partir de la terminale, j’ai décidé de vraiment m’assumer », poursuit Inès. Se sentir confortable, c’est aussi ce qui compte. Le regard des autres – les copains mais aussi les parents – « maintenant, on s’en fiche un peu », assume Ainsley.

Enola – Fidèle à ses envies

Lingerie versus jogging, tous les habits sont bons pour se sentir le plus à son aise. « C’est marrant comme on est toutes les trois différentes », s’amuse Aurélie entourée de ses deux amies à la sortie de leur cours aux Tanneurs. « Mon style n’a pas vraiment de sens, lance Enola. Quand j’aime un truc je l’achète, et je fais en sorte que ça fonctionne », confie-t-elle.

« Ambivalent », c’est ce qu’elle choisit pour définir son style en un mot. Pour le choix du style, c’est au petit matin que tout se joue : « Parfois, je me réveille, j’ai envie d’impressionner les gens et de me sentir au top. » L’humeur du jour façonne aussi l’outfit du jour. « Ça va dépendre de mes envies », glisse Flavie. « J’essaye de toujours bien m’habiller quand il y a des circonstances particulières », renchérit Aurélie.

Alice et Faustine – Façon friperie

« Ça fait trois jours que tu t’habilles de la même façon ! », ricane Faustine s’adressant à Alice, son amie. Les deux étudiantes en deuxième année de psychologie partagent le même goût pour le vêtement acheté en friperie, la petite pépite dénichée en ressourcerie ! « Je chine plein de trucs un peu partout », explique Faustine. Récupérer, recycler, troquer, c’est un esprit bien éloigné de celui du neuf plastifié et emballé de la fast fashion.

« Quand je choppe un vêtement, qu’il vienne de fripe, des parents ou d’ailleurs, j’ai l’impression  que ça a une âme… c’est chaleureux », précise Alice. « J’aime bien le côté usé, je trouve ça plus doux, moins rigide », ajoute son amie. Les vêtements ont une histoire qui peut être continuellement réinventée. « Mon voisin, c’est un papy qui jette plein de fringues que je récupère dans la poubelle. Et il met des trucs cools ! Je ne l’ai encore jamais croisé avec un truc à lui sur moi…», s’amuse Faustine. 

Antoine – Esprit libre

En première année de licence d’histoire, Antoine est lui aussi un adepte des friperies. « Ça fait cinq ans que je n’achète rien en magasin. Je ne trouvais pas ma taille, et je n’aimais pas ce qu’ils vendaient. »

Quand il fait ses achats, il ne réfléchit pas trop. Il bricole, mélange, adapte des pantalons trop larges à sa taille. « Je m’habille comme je l’entends. J’essaie de tout mélanger, explique le jeune homme de 18 ans. Je ne cherche pas quelque chose de précis, je sélectionne ce dont j’ai envie. » Dans son placard rempli de vêtements, il affectionne particulièrement un pantalon de costume et sa chemise noir, son ensemble préféré.

Texte : Dorali Mensah et Lilian Ripert,  journalistes en formation à l’EPJT.

Photos : Charles-Edouard Bury,  journaliste en formation à l’EPJT.

Les remèdes de lendemains de soirée : à consommer sans modération

#EPJTMV Place Plumereau et ses pintes à moins de quatre euros en happy hour… Je ne vous fais pas de dessin, vous savez comment ça va finir. À l’occasion du numéro de tmv spécial vie étudiante (rendez-vous le 26 janvier !), on pouvait difficilement faire l’impasse sur les lendemains de soirées difficiles. Petit guide de survie pour tenter de vous remettre sur pied (on a bien dit tenter).

Boire de l’eau 

Oui, l’eau, ce liquide transparent et inodore qui a disparu de votre corps depuis quelques heures.  Si vous êtes assez malins, vous avez laissé une bouteille d’eau au pied de votre lit. Mais on suppose que vous aviez aussi promis d’alterner un verre d’eau et un verre d’alcool. Pourtant, malgré votre bonne volonté, au réveil, aucune goutte d’eau n’a touché vos lèvres depuis de longues heures. Réunissez-le peu de force qu’il vous reste et rampez jusqu’au point d’eau le plus proche. 

Laver ses pêchés

C’est bien joli de tenter de revenir à la vie en buvant un litre d’eau, mais la mission est un peu plus compliquée que ça. C’est comme la vieille plante qui traîne au fond de votre salon. Oui, vous avez oublié de l’arroser pendant deux mois et non, la plonger dans votre baignoire ne lui donnera pas sa vigueur d’antan.

Trêve de blabla, on passe à l’action. Si vous avez passé la nuit dans les bras de Morphée (ou d’un.e inconnu.e) habillé et non démaquillé, il faut agir vite. Vous sentez probablement la transpiration et on a surement dû vous renverser de l’alcool dessus. Restez donc sous l’eau le plus longtemps possible. Ce moment sera également l’occasion de faire un point sur la soirée de la veille. À vos risques et périls. 

Au jogging, la patrie reconnaissante  

Vous venez de passer 30 minutes sous la douche en espérant que tout aille mieux en sortant. C’est raté mais on salue ce bel effort. On vous aurait bien dit d’enfiler vos baskets et de partir pour quelques kilomètres sur les bords de Loire mais on ne croit pas assez en vous. Pour arpenter les bars il y a du monde ; pour aller courir en gueule de bois… eh bien il n’y a plus personne !

Au point où vous en êtes, enfilez votre jogging troué et le premier t-shirt qui vous tombe sous la main. Si votre état est si critique que vous voyez la fin arriver, ajoutez un sweat, un pull, un gilet ou un coupe vent. Ça ne réglera en aucun cas le problème, mais vous serez au chaud. 

Un petit roupillon pour être en forme

Vous vous êtes déhanchés sur le dance floor jusqu’à ce que vos pieds vous brûlent. Vous avez nagé toute la soirée dans un épais brouillard de fumée de cigarette et de chicha. Et les enceintes de la veille vous ont rendu sourd. Il est désormais temps de dire stop. Votre vision trouble et le tremblement de tous les membres de votre corps sont les signes qu’il est l’heure de mettre la machine en pause.

Vous pensez cependant que votre pseudo nuit de 7 h à 1 h du matin a été réparatrice ? FAUX : vous n’êtes pas plus forts que les autres et la seule chose à laquelle pense actuellement votre foie, c’est de pouvoir enfin se reposer jusqu’à ce qu’un nouveau combat approche. Alors fermez les volets et fuyez le bruit, la nuit porte conseil.

Inégalités face à l’alcool, les injustices de ce monde

Eh oui, comme à l’école, il y a les bons et les mauvais élèves. Encore une fois, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en ce qui concerne les chances de réussir. La faute à qui cette fois-ci ? Difficile de dire si vous êtes l’unique fautif ou si vous devez rejeter la faute à vos parents.

En effet, face à l’alcool nous sommes tous inégaux (encore une fois oui). Désolé mesdames, mais de nombreux facteurs physiologiques vous rendent moins efficaces que vos homologues à barbe pour éliminer l’alcool de votre organisme. Par exemple, vous possédez une quantité d’eau environ 5 % inférieure à celle des hommes.

Ces inégalités ne s’arrêtent pas là : le corps de la femme possède une quantité de tissus adipeux (réserve de graisse) plus importante ce qui ne favorise pas  non plus l’élimination de l’alcool. Alors OUI messieurs, votre corps combat mieux l’alcool que celui de ces dames. Mais NON cela ne veut pas dire qu’il faut consommer plus qu’elle sous prétexte que vous êtes les plus résistants.

 

Mieux vaut prévenir que guérir

Si vous ne savez toujours pas comment éviter la gueule de bois (ou la veisalgie comme la nomment amis scientifiques) voici quelques conseils pour vous préparer : 

  • 1 verre d’eau = 1 verre d’alcool. Cette formule magique qui ressemble à une équation de chimie de première S est cependant un bon moyen de limiter la frénésie. Attention, nous déconseillons de mélanger les deux liquides auquel cas vous pourriez être déçu.
  • Si votre grand-père vous a toujours dit « un petit veau qui tête bien n’a pas besoin de manger », figurez-vous que cela reste à prouver. Ne lésinez pas sur la nourriture ce qui vous permettra bien entendu d’éponger.
  • Mélanger ? Mais pour quoi faire ? S’il y a bien une chose dont on est sûr, c’est comme la dit Collette :  « Il est bon de traiter l’amitié comme les vins et de se méfier des mélanges.» Vous risqueriez de vous créer des problèmes.

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.  À consommer avec modération. 

Texte : Sarah Chevalier et Florian Wozniak, journalistes en formation à l’EPJT

Crédits photos :  Lilian Ripert, journaliste en formation à l’EPJT

 

Rencontre avec les étudiants internationaux à Tours. Sayyora : « Ce qui m’attire en France, c’est la nature »

#EPJTMV [3/4] Originaire d’Ouzbékistan, Sayyora Umarova a découvert la Ville de Tours il y a moins d’un mois. L’étudiante âgée de 52 ans a pu partir en Erasmus et entame un semestre à l’université avant d’obtenir son doctorat. Rencontre avec une étudiante internationale – épisode 3.

Telle mère, telle fille. Depuis l’âge de 20 ans, Sayyora Umarova s’engage dans la voie de l’enseignement du français en Ouzbékistan, comme sa mère avant elle. Cela fait trente ans qu’elle exerce ce métier dans son pays. « Le français est presque ma deuxième langue maternelle », dit-elle avec émotion. Sayyora est également l’une des conceptrices des manuels de français locaux dédiés aux primaires et aux secondaires. Depuis le début des années 2000, elle bénéficie même de l’appui de l’Académie française qui s’est engagée dans le développement de la langue française dans ce pays d’Asie centrale.

A présent, elle a repris les bancs de l’école à l’Université nationale d’Ouzbékistan, à Tachkent. Celle-ci propose des partenariats avec l’université de Tours depuis 2018. L’occasion rêvée pour Sayyora de retourner en France, pour la sixième fois.

« Il y a beaucoup de papiers, trop »

Après Paris, Montpellier, Nantes et Saint-Germain-en-Laye, Sayyora est arrivée à Tours le 9 janvier 2022. « Ce qui m’attire dans ce pays, c’est la nature, les fleurs, les espaces et les gens aussi. » L’une des choses qui l’a le plus impressionné, à son arrivée, est la largeur de la Loire. En somme, le paysage et le climat tourangeaux sont bien différents de ceux qu’elle connaît, en Ouzbékistan :

Mais loin d’une image bucolique de la France, Sayyora a déchanté face à l’afflux de papiers administratifs à gérer. « Il y a beaucoup de papiers, trop. Le plus dur pour nous, les étudiants étrangers, c’est d’ouvrir un compte bancaire. On nous demande de remplir de nombreux formulaires, comme des justificatifs de paiement d’électricité ou de gaz : à quoi bon pour nous ? »

En recherche d’une colocation

Inondée par ces complications administratives, elle trouve néanmoins du soutien auprès de ses proches. En effet, Sayyora n’a pas fait le voyage seule. Accompagnée de Madina Irgaseva, étudiante ouzbek de 20 ans, elle s’est installée dans la résidence universitaire Saint-Symphorien de Tours. Sayyora est comme une mère pour Madina, qu’elle appelle « mon étudiante ». Au Crous, elles ont déjà pu faire quelques rencontres :

Mais si l’ambiance jusqu’ici est plutôt bonne, la jeune femme souhaite élire domicile ailleurs. « Nous payons 255 € de loyer par mois chacune, c’est un peu cher. Alors nous recherchons un studio en colocation », précise-elle. Pour vivre plus confortablement, Sayyora aimerait également donner des cours de russe, la langue que parlait son père. Elle sait qu’elle retournera en Ouzbékistan fin juin et veut s’organiser jusque-là.

Au moment où on l’a laissé, Sayyora allait faire une visite de Tours, accompagnée par Michelle Bouyssou, l’une de ses amies françaises. Elle lui avait fait découvrir l’Ouzbékistan quand la Française s’était rendue à Tachkent. Son amie voulait donc lui rendre la pareille en lui faisant découvrir la cité tourangelle.

Texte : Prunelle Menu, journaliste en formation à l’EPJT

Crédit Photo : Julie Cedo, journaliste en formation à l’EPJT

WEB-SÉRIE – Mes amis, mes amours, mes études (2/4)

#EPJTMV L’arrivée en études supérieures entraîne de nombreux changements. Entre attentes et envies, déceptions et inquiétudes… Ce deuxième volet parcourt les réflexions de quatre étudiantes fraîchement débarquées du lycée.

Épisode 2 : à la recherche de soi 

« Avant d’être avec mon copain, je voulais absolument trouver quelqu’un », avoue Elyse, en première année à l’IUT de Tours. Pour les étudiant(e)s, les relations amoureuses peuvent être synonyme de pression. Cela peut commencer dès le lycée où l’envie d’être en couple, d’avoir des relations sexuelles ou d’expérimenter de nouvelles choses devient grandissante. Depuis qu’elle a commencé ses études supérieures et qu’elle est majeure, Elyse se trouve plus mature. Elle se souvient avec autodérision de sa course effrénée à la recherche de l’amour. Maintenant qu’elle détient « le Grâal », il lui arrive de s’imaginer célibataire : « Parfois, je me dis que ça serait bien d’être seule pour sortir, rencontrer des nouvelles personnes », exprime-t-elle en riant. 

Recoller les morceaux

À côté d’Elyse, son amie Juliette a le visage fermé, le regard fuyant. Elle fait mine de fixer  un des bâtiments de l’IUT. La jeune étudiante semble sûre d’elle quand elle dit avoir tiré un trait sur les relations amoureuses. « Je suis toute seule et je ne veux personne. Pas de mecs, ni de meufs d’ailleurs. » Après une histoire qui s’est « mal terminée », Juliette s’est forgée une carapace. « Si des mecs viennent me parler sur Instagram, je ne réponds pas ou après  quelques messages, j’arrête, explique-t-elle. En soirée, j’ai déjà eu quelques contacts avec des mecs mais ça ne va pas plus loin. Si je sens que je vais m’attacher, j’arrête. » Juliette ne se confie à personne sur ses relations et sur ce qu’elle ressent. Elle n’y arrive pas. Pour extérioriser, elle préfère écrire : « J’aimerais bien parler à quelqu’un d‘autre que mes notes de téléphone », ironise-t-elle. 

À l’autre bout du campus, Axelle explique qu’elle n’a jamais eu de relation. L’étudiante de 21 ans confie que les remarques liées à son célibat peuvent être pesantes. De nature introvertie, elle a déjà envisagé de s’inscrire sur des applications de rencontres, avant d’y renoncer. « La première rencontre après avoir parlé en ligne serait encore plus angoissante pour moi », assure-t-elle. S’épanouir dans le célibat, se défaire de ses craintes ou rechercher l’amour… Il n’est pas toujours évident de savoir ce qui est bon pour soi.

« Je vais d’abord gérer mes problèmes »

De son côté, Héloïse, en première année de DUT, sait ce qu’elle veut. En relation quelques semaines au début de l’année universitaire, elle s’est séparée de son copain récemment : « Il a embrassé une autre personne. Certains disent que ce n’est pas tromper, mais pour moi si. » Affectée par cette rupture, elle se remémore ses relations passées et ne se ment pas à elle-même : « J’ai déjà fait du mal moi aussi. » Aujourd’hui, elle est consciente qu’elle doit prendre du temps pour se reconstruire. « Me remettre avec quelqu’un est inenvisageable. Je vais d’abord gérer mes problèmes, mes traumas avant de me lancer dans une nouvelle relation, analyse-t-elle. J’ai l’impression que tous mes partenaires ont essayé de les régler mais ça ne fonctionne pas. »

*Le prénom a été changé.

Sarah Chevalier et Lilian Ripert, avec l’aide précieuse de Dorali Mensah

Illustration : Lady M

Rencontre avec les étudiants internationaux à Tours. Abdallah : « La Ville de Tours, moi je l’aime beaucoup »

#EPJTMV [2/4] À 27 ans, le jeune étudiant tchadien arrivé en septembre 2020 sur le territoire français s’épanouit pleinement en Touraine. Nous sommes allés à sa rencontre pour échanger sur son intégration dans notre région. Rencontre avec un étudiant international – épisode 2.

Titulaire d’une Licence d’Histoire obtenue à l’université Adam Barka d’Abéché (Tchad) et en pleine rédaction d’un mémoire sur les relations franco-tchadiennes dans le domaine militaire, Abdallah Moussa Atitallah n’a pas hésité à quitter son pays natal pour s’envoler vers la France. Né en 1995 à Abéché, au Tchad, ce n’est qu’à 24 ans que le jeune Abdallah s’est installé en Touraine. Arrivé visa en poche, le 4 septembre 2020, en pleine pandémie de Covid-19, la mission s’annonçait périlleuse.

Premières semaines compliquées

Installé à la résidence du Crous de Grandmont, il rejoint dès la rentrée le Master de recherche en Histoire de la faculté d’Arts et Sciences Humaines des Tanneurs. « Le choix de venir étudier en France me semble tout à fait normal, nous explique Abdallah. Le français a une place prépondérante au Tchad et nous avons de nombreux accords et traités qui lient nos deux pays. »

Mais les premières semaines se sont vite compliquées pour l’étudiant. Malade, il est rapidement pris en charge par l’Institut régional pour la santé (IRSA) et le Centre de lutte anti-tuberculose (CLAT 37) avant d’être hospitalisé pendant un mois à l’hôpital Bretonneau.

Soutien étudiant

Face au pays champion des démarches administratives, Abdallah a réussi à s’en sortir. « Je suis quelqu’un de rationnel, qui aime discuter. Je suis venu d’un monde différent, avec une autre culture, mais je ne pouvais pas l’imposer aux Tourangeaux. » Grâce à cela, il s’est fait sa place auprès de ses pairs. Ses camarades l’ont rapidement aidé dans ses démarches avec la Faculté Arts et Sciences Humaines. Une université qui n’a plus de secret pour lui :

La technologie présente en France contraste avec les moyens plus limités dont il bénéficiait au Tchad. Les autres élèves ont également conseillé Abdallah afin qu’il soit affilié à la sécurité sociale et qu’il adhère à une complémentaire santé. S’il mentionne « une société qui ne [le] reconnaissait pas au départ », Abdallah se sent désormais pleinement intégré malgré les obstacles qui se sont dressés sur son chemin. Il peut également compter sur le soutien des étudiants et professeurs tchadiens avec qui il garde de très bons contacts.

Visa et titre de séjour

« Mon ambition finale, c’est d’être une personnalité de renommée à l’international. J’accorde également de l’importance au métier d’enseignant. La meilleure des choses, c’est de partager notre savoir et ce que chacun a d’unique. » Sa volonté d’échanger des connaissances et de rencontrer de nouvelles personnalités l’ont ainsi amené jusqu’en France : « Depuis toujours, mon ambition personnelle était de partir à l’étranger. »

Le Tchad bénéficiant de relations étroites avec la France, Abdallah n’a pas eu de difficultés à postuler dans les universités françaises via la plateforme Campus France. Il explique cependant qu’il n’a obtenu aucune aide financière, exceptée celle de sa famille. Contrairement à d’autres étudiants africains, comme ses amis gabonais qui bénéficient de bourses à l’intention de jeunes étrangers.

Titulaire d’un visa d’un an obtenu à l’automne 2020, Abdallah a renouvelé ce dernier afin de continuer ses études, son Master d’Histoire en poche. Une fois qu’il sera sur le marché du travail, il devra cependant faire une demande de titre de séjour afin de s’installer et de trouver un emploi sur le territoire français. Peu importe la prochaine destination qu’il choisira, Abdallah gardera toujours un très bon souvenir de  son passage en Touraine :

Texte : Florian Wozniak / journaliste en formation à l’EPJT

Crédit photo : Charles Bury / journaliste en formation à l’EPJT

WEB-SÉRIE – Mes amis, mes amours, mes études (1/4)

#EPJTMV Célibataires ou en couple, satisfaits ou égarés, amoureux ou déçus… Des étudiant(e)s se livrent sur leurs relations amoureuses. Ils et elles partagent leurs réflexions et anecdotes autour de ce sujet omniprésent dans leurs discussions. Découvrez cette web-série en quatre volets

Épisode 1 : Chloé, Leïla et Lila se questionnent.

« Je n’ai pas eu beaucoup de relations », plaisante Chloé, sur la terrasse de la fac des Tanneurs. Pendant qu’elle roule une cigarette, Leïla et Lila tentent de la surprendre, arrivant derrière elle en riant. Ses deux amies prennent la conversation en cours de route. « Ah c’est drôle, on était justement en train d’en parler sur le chemin ! », s’amuse Leïla. Les trois copines ont la vingtaine et font les mêmes études depuis deux ans. L’amour rythme leurs discussions. 

Leurs relations et leurs sexualités ne sont pas des tabous entre elles : « Ça ne fait que deux ans que l’on  se connaît et on en parle beaucoup, s’enthousiasme Lila, en regardant ses amies. Vous en savez plus que toutes mes autres potes. » Chloé acquiesce et ajoute : « Je pars du principe qu’il n’y pas de gêne. C’est quelque chose dont on doit parler. » Mais en famille, elles abordent peu ces sujets. C’est en se retrouvant qu’elles partagent leurs expériences et réfléchissent ensemble.

« Je ne prends pas les humains pour des chaussettes»

Contrairement à Chloé, Leïla et Lila sont plus ou moins engagées dans une relation. La première peine à décrire ce qu’elle vit depuis un an : « Si on me demande, je dis que c’est un plan cul mais en réalité ce n’est pas ça. C’est un ami que je valorise, que j’affectionne. » Leïla n’envisage pas de fréquenter quelqu’un sans lien ou proximité. « Je ne prends pas les humains pour des chaussettes. » C’est la première fois qu’elle expérimente ce genre de relation et pour elle, la communication est indispensable. «  C’est important de régulièrement mettre à jour les termes du contrat avec son partenaire », dit-elle en riant.

De son côté, Lila est en couple depuis sept mois. Avant de rencontrer son copain, elle est restée célibataire un an : « J’ai enchaîné les longues relations depuis le lycée. Ça m’a fait du bien de me retrouver seule », précise-t-elle. « Moi c’est tout l’opposé », rétorque Chloé. Très bien toute seule, elle ne recherche rien en particulier.

Pression amoureuse

Et pourtant, Chloé ressent de temps en temps une pression vis-à-vis de sa vie sentimentale. « Je me sens bien toute seule, mais parfois j’ai l’impression d’avoir besoin de quelqu’un… » Rare célibataire parmi ses amis, ce stress n’est pas évident à gérer. Leïla s’est quant à elle libérée du regard des autres. « Avec l’arrivée de la sexualité au lycée, j’ai ressenti une certaine pression à être en couple. À force, j’ai compris que ça ne me ressemblait pas de chercher quelqu’un. C’est comme si on avait envie de consommer de l’affection ! » 

Les trois amies reviennent sur leurs diverses expériences : elles ont grandi et la perception de leurs relations a évolué. Aujourd’hui, elles souhaitent garder leur indépendance. « Avec mon premier copain, on habitait ensemble et ça ne s’est pas très bien terminé », confie Lila. Elle souhaite maintenant vivre seule et voir son partenaire quand elle le désire. Soucieuse d’avoir du temps pour elle, Leïla conclut : « Si j’habite avec quelqu’un un jour, j’aimerais avoir ma propre chambre . »

Texte : Sarah Chevalier et Lilian Ripert, journalistes en formation à l’EPJT

Illustration : Coline Poiret et Lady M

 

Rencontre avec les étudiants internationaux à Tours – Lorenzo : « Ça passe ou ça casse »

#EPJTMV [1/4] Il parle anglais, français, créole haïtien et espagnol. Autant dire que Lorenzo Kavens Colin est un amoureux des langues. Né d’un père canadien et d’une mère haïtienne, l’étudiant de 21 ans a trouvé sa place dans la Ville de Tours, depuis son arrivée en 2020. Rencontre avec un étudiant international – épisode 1.

 

Regard rieur, tempérament insouciant et particulièrement éloquent, Lorenzo Kavens Colin n’a pas froid aux yeux. En troisième année, il suit une double licence de droit et de langues étrangères appliquées (LEA) et parle quotidiennement l’anglais à l’université. C’est ce goût pour l’étranger qui l’a poussé à quitter son pays d’origine, Haïti, en 2019.

Des anecdotes plein le sac

Lorenzo pose ses valises à Tours en août 2020 avec une idée en tête : se lancer dans le commerce international. « Je me dis toujours : ça passe ou ça casse. » Et justement, cette rentrée scolaire est restée gravée dans sa mémoire comme la fois où ce n’est pas passé :

Depuis, Lorenzo a pris ses marques à Tours. « Je suis déjà en troisième année, j’ai trop le seum (grande déception, NDLR) », lâche celui qui s’est laissé déborder par le temps et les « soirées entre potes ».

L’étudiant ne chôme pas. Pendant les vacances, il trouve toujours un job étudiant. « Quand il faut être sérieux, Lorenzo sait l’être. Et quand il faut rigoler, il sait aussi profiter », raconte son ami Adja Ba, qui l’a rencontré lors d’un contrat saisonnier au Burger King de Joué-lès-Tours. « C’est quelqu’un de simple qui ne se prend pas la tête », ajoute-t-elle.

En effet, la philosophie de Lorenzo peut se résumer ainsi :

Un grand orateur avide de connaissances

Après une première année en LEA à Strasbourg, Lorenzo est resté sur sa faim. Pendant le confinement, il s’est découvert un nouvel intérêt : « Je me suis pris d’amour pour le droit », déclare-t-il. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a rejoint la ville tourangelle dont l’université dispensait la double licence droit et LEA.

Avide de connaissances et jeune homme ambitieux, Lorenzo ne dirait pas non à une carrière politique. Un homme, récemment, l’a « captivé » : Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. « Il est comme un modèle pour moi, confesse Lorenzo. J’ai vu qu’il avait fait des études de droit et de sciences politiques… », s’interrompt-il en suggérant que c’est lui qui l’a inspiré dans son orientation.

Ce qu’aime Lorenzo, avant tout, c’est l’échange et l’art oratoire. Vice-secrétaire et membre actif de l’association Munto, il participe aux débats en anglais organisés par le collectif étudiant. En Haïti, il faisait déjà partie d’un groupe de débat nommé Fokal. Habitué à se prêter à l’exercice, il a même gagné le tournoi régional de débat à Jacmel, en Haïti, en avril 2018.

Le regard tourné vers l’international

Ces expériences l’ont amené, petit à petit, à vouloir travailler au contact de l’humain. « Avant, je voulais être psychologue parce que j’aime aider les gens. Mais ça ne me suffisait pas et sans passion, je n’aurais pas été un bon psychologue » Aujourd’hui, Lorenzo voit les choses en plus grand. Passionné par les sujets juridiques et internationaux, il rêve de travailler à l’ONU.

Insatiable voyageur, il aimerait continuer son voyage à travers le monde l’année prochaine. Pour choisir sa destination, il a sa méthode bien à lui : le quadrilingue ne choisit pas en fonction d’un territoire mais en fonction d’une langue à perfectionner. Cap sur un pays anglophone ou hispanophone.

Texte : Prunelle Menu, journaliste en formation à l’EPJT

Crédit Photo : Julie Cedo, journaliste en formation à l’EPJT

Justine Dubourg, cheffe d’entreprise engagée et présidente de Touraine Women

#VisMaVille Justine Dubourg est consultante en stratégie d’entreprise. Avec son incubateur d’entreprises José.e, elle aide les projets positifs et les femmes à émerger dans l’économie tourangelle.

La jeune cheffe d’entreprise reçoit dans un lieu à son image : moderne et chaleureux. Dans les salles de réunion de l’Étape 84, l’auberge de jeunesse new style de l’avenue Grammont de Tours ou bien au café Concer’thé près de la gare, elle aime donner rendez-vous à ses clients.

Ce jour-là, c’est le premier contact avec Matthieu qui souhaite se lancer dans un projet d’écotourisme. Ensemble, ils débroussaillent le projet, Justine lui prodigue ses conseils, ses pistes, les financements à aller chercher, les acteurs du territoire à rencontrer.

Comment définit-elle son métier ? « Je suis consultante en stratégie d’entreprise. J’accompagne les porteurs de projets de création d’entreprise, les aide sur le côté entreprenariat et communication. Je donne aux clients une méthode, une structure et surtout de la confiance. »

Créée cette année, sa petite entreprise nommée José.e se distingue par sa sélectivité. Tous ses clients qu’elle appelle « entrepreneur.e.s colibris » font leur part dans la société en ayant une résonance positive et écoresponsable sur le territoire. « Si je fais ce métier, c’est avant tout parce que je crois qu’on peut changer le monde par l’entreprise. Si les gens viennent me présenter des projets uniquement pour faire du cash, c’est non. »

Elle accompagne ainsi pas mal de reconversions professionnelles, des projets d’entreprises qui ont du sens telle une création d’épicerie en vrac ou de cosmétiques 100 % locales. Justine Dubourg n’a pas toujours baigné dans le monde de l’entreprise, ses parents étaient dans l’Éducation nationale. Mais elle s’y sent comme un poisson dans l’eau pour peu que l’humain y prime.

Son côté créatif et innovant, elle a commencé à le développer, à la fin de ses études supérieures, avec Régine Charvet-Pello chez RCP Design, une femme qu’elle admire. « Un modèle, j’ai beaucoup appris avec elle. »

Très vite, à 26 ans, elle monte sa première entreprise dans le consulting, formant 600 personnes à savoir parler vite et bien de leur entreprise. Elle prend conscience que des hommes en cravate sont plutôt attendus à ce poste. À 32 ans, Justine Dubourg s’est trouvé une voie, peut-être l’engagement d’une vie : présidente de Touraine Women(*), elle milite pour l’égalité entre les femmes et les hommes au travail. À côté de son activité de consulting, elle est en train de développer toute une expertise sur l’égalité au travail, qu’elle nourrit ardemment de lectures, podcasts, recherches. Déterminée, engagée, la jeune femme ne lâchera pas son combat féministe dans l’entreprise et rêve de « changer le monde ».

Texte et photos : Aurélie Dunouau


(*) Créée en 2020, l’association Touraine women vise à favoriser la visibilité des femmes dans l’économie tourangelle et sensibiliser à l’entrepreneuriat au féminin. Elle part du constat que les femmes ne sont pas suffisamment mises en valeur sur la scène économique tourangelle => www.helloasso.com/ associations/ touraine-women

Horoscope WTF spécial année 2022 !

Chanceux et chanceuses que vous êtes, l’astrologue de tmv a pris sa plus belle boule de cristal pour y voir l’avenir et, surtout, comment se déroulera votre année 2022. Ne nous remerciez surtout pas.

Bélier

Amour

Le bonheur que vous cherchez
se trouve en vous. (mais vous
pouvez arrêter de farfouiller profond
dans votre nez, c’est pas une raison)

Gloire

Il y a de l’écho quand vous
parlez (tellement ça sonne creux).

Beauté

Petit bouton d’acné deviendra
grand <3

Votre citation pour 2022

« Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu
importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de
moi ! » (Platon. Ou mon beau-père,
je sais plus)

votre résolution pour l’année

Grossir des fesses. Car d’après
une sombre étude scientifique
du Kazakhstan, avoir des grosses
fesses serait signe d’intelligence.

Taureau

Amour

Je veux pas balancer, mais la
personne sur votre gauche fantasme
secrètement sur vous (et c’est sale en
plus)

Gloire

Vous vous enfoncez toujours
plus. Vous n’avez pas trop mal aux bras
à force de creuser ?

Beauté

Vous avez le nombril dégoûtant.
Lavez-le, bon sang.

Votre citation pour 2022

« Un
boomerang, c’est comme un frisbee,
mais pour ceux qui n’ont pas d’amis. »
(Redouanne Harjane)

votre résolution pour l’année

Arrêter de vous prendre pour le
centre du monde ; tout ne tourne
pas seulement autour de votre
nombril (qui est tout sale d’ailleurs,
on vous l’a dit)

Gémeaux

Amour

Vous voulez savoir si votre ex
vous aime toujours ? Envoyez PIGEON
au 61212.

Gloire

Quand la vie vous donne des
citrons, il faut en faire une limonade.
(Pas d’bol pour vous, votre vie ne vous donne que de grosses pastèques dans la tronche).

Beauté

Wow, vous êtes aussi bien
coiffé(e) qu’une aisselle.

Votre citation pour 2022

« Travaillez moins pour vivre mieux. » (Sarkozy.
Ou p’tet pas)

votre résolution pour l’année

Assumer vos gaz intempestifs et
arrêter d’accuser à tort la personne
qui vous accompagne.

Cancer

Amour

Vous êtes fait(e)s l’un(e) pour
l’autre, moh ! (‘vous enflammez pas,
on parle de votre frigo)

Gloire

Pas grand-chose de fifou prévu
pour 2022, si ce n’est que la constellation
du Macron a très envie de vous
emmerder.

Beauté

Vous ressemblez à du
saint-nectaire. Ou à un nain sectaire.
On sait pas trop, notre boule de cristal
est méga sale.

Votre citation pour 2022

« Chaque année, je vieillis d’un an. » (Franck
Ribéry)

votre résolution pour l’année

Respecter les personnes âgées et
arrêter de leur passer devant dans
la file d’attente à la caisse. (on sait
tout, bande de larves)

Lion

Amour

Le chaos. Le néant. La
déchéance. Rien que ça

Gloire

L’alignement de Pluton et de
Tata Hortense prédit une année bien
naze en perspective

Beauté

La constellation du Jean
Castex vous déconseille de manger un
Twix dans le train sous peine de vous
faire péter la tronche par la pouliiiisse
et finir en prisoooon.

Votre citation pour 2022

« L’eau chaude n’oublie pas qu’elle a été
froide. » (proverbe africain)

votre résolution pour l’année

Oser couper les ponts. Et enfin
vous détacher de cette main
droite que vous aimez tant.

Vierge

Amour

Vous pourriez voir un peu
plus loin que le bout de votre nez (en
gros, allez plus loin que la page 3 du
Kama Sutra)

Gloire

[remplissez cette ligne vousmême
au lieu de toujours râler et nous
embrouiller, tiens]

Beauté

Vous êtes moumoute de la
choucroute.

Votre citation pour 2022

« Si ton
pantalon te semble trop serré, tu n’as
qu’à pas en porter. » (l’astrologue de
tmv)

votre résolution pour l’année

Calmer votre libido anormalement
haute. Votre slip est fatigué.

Balance

Amour

Sauvez la planète. Faites
l’amour à un(e) vegan.

Gloire

Uranus vous conseille de vous
sortir les doigts de là où ils sont.

Beauté

Vous êtes à deux doigts de la
perfection. Ne reste plus qu’à travailler
ce problème d’haleine de lapin.

Votre citation pour 2022

« Viser la lune, ça n’me fait pas peur. » (Amel Bent
ou Thomas Pesquet, on sait plus trop)

votre résolution pour l’année

Regarder vers l’horizon, d’un air
mystérieux, et vous rendre compte
à quel point la vie est tristement
pathétique.

Scorpion

Amour

Si vous êtes tellement désespéré(e), vous pouvez toujours copuler
avec un(e) Balance ou un(e) Sagittaire.

Gloire

La constellation du Jacques
Brel dit que vous avez voulu voir Vierzon
et vous verrez Vierzon. (mais c’est
moche, alors n’y restez pas)

Beauté

Vous avez froid aux fesses,
ce qui nous fait chaud au cœur.

Votre citation pour 2022

« Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi ;
le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur,
le mou, qui a un grand cou. » (Pierre
Perret)

votre résolution pour l’année

Trouver l’amour… ET LUI DEGOMMER
SA P’TITE TÊTE !!!

Sagittaire

Amour

Vous êtes précoce tel le rhododendron.

Gloire

Aznavour vous a bien dit que
la misère était moins pénible au soleil.
Alors barrez-vous.

Beauté

Vu que vous faites tout le temps la gueule, on ne vous reconnaît
jamais quand vous souriez.

Votre citation pour 2022

« C’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire
des limaces. » (John David, grand philosophe
de Secret Story)

votre résolution pour l’année

Vous abonner à Cheval Magazine.
Histoire de voir enfin de beaux
étalons.

Capricorne

Amour

Simulation : nom féminin.
Synonyme : Capricorne.

Gloire

Si une poule est constipée,
est-ce qu’elle pond des oeufs durs ?
Vous avez 4 heures.

Beauté

Force est de constater qu’en
2022, vous resterez la personne la plus
canon de cette foutue planète. (mais
c’est uniquement parce que vous avez
de belles fesses)

Votre citation pour 2022

« Fais
plaisir à un ingrat, il te chiera sur les
doigts. » (proverbe d’on ne sait où)

votre résolution pour l’année

Faire des avances à Jean Castex.
Et enfin conclure.

Verseau

Amour

Vous allez voir la raie de
José au rez de chaussée. Mais qui sait :
peut-être pourriez-vous craquer… ?

Gloire

Vous frauderez le tram’. Mais
Fil Bleu vous rattrapera et vous torturera
en vous passant l’intégrale DVD
de Kev Adams.

Beauté

Beauté rime avec « raté ».
Mais on voudrait pas vous faire mal
au cœur, hein…

Votre citation pour 2022

« Si tu
parles à ton eau de javel pendant que tu
fais la vaisselle, elle est moins concentrée. » (Jean-Claude Van Damme)

votre résolution pour l’année

Éradiquer le Covid et sauver le
monde. Sans vouloir vous foutre
la pression bien sûr.

Poissons

Amour

Vous êtes le ver solitaire
de l’amour : tout(e) seul(e), relou et
parasite.

Gloire

La triche, c’est quelque chose
que vous connaissez sur le bout des
doigts. Un avenir à Koh Lanta vous
attend.

Beauté

Vous êtes comme un soutien-
gorge push-up. Vous surprenez au
premier abord, mais décevez ensuite.

Votre citation pour 2022

« Ah ! »
(Denis Brogniart. TOUT EST LIÉ !)

votre résolution pour l’année

Vous acheter un blob fish. Car vos
fesses font « blob blob » quand
on les touche.

Aurélie Blanchard, le « couteau suisse » du Musée du compagnonnage

#VisMaVille Aurélie Blanchard est médiatrice pédagogique au Musée du compagnonnage. Polyvalente, elle s’occupe entre autres de dévoiler les trésors du musée aux yeux des enfants.

 

Comme soutenu par l’église Saint-Julien, le Musée du compagnonnage et sa magnifique charpente en forme de coque de navire inversée nous invite chaque fois à un fabuleux voyage à travers les créations des compagnons de France. Depuis 1968, il abrite près de 4 000 de leurs œuvres. Chaque jour, Aurélie Blanchard les observe, les interroge, pour en dévoiler leurs secrets aux enfants.

Depuis près de quinze ans, la médiatrice pédagogique propose aux tout-petits comme aux adolescents des animations et visites sur-mesure. « J’ai été embauchée en tant qu’agent d’accueil mais j’ai très vite évolué. Ici, chacun va vers ce qui l’attire. »

Et pour Aurélie Blanchard, qui a étudié les services aux personnes puis obtenu un BTS gestion d’animation de projets, ce n’est pas un hasard si elle souhaitait d’abord travailler dans des crèches et s’est finalement retrouvée, quelques années plus tard, à proposer au musée les premières visites pour les tout-petits. Ce sont ses chouchous avec les ados de 14 à 16 ans en recherche d’orientation, très curieux.

« Je m’adapte au public. Pour les 7-10 ans, nous proposons des thématiques, sur les voyages, les blasons, pour qu’ils comprennent ce qu’est le compagnonnage, les métiers manuels, les différentes matières premières utilisées…. Pour les 2 ans, ce sera différent, avec des chansons autour des animaux présents au musée, comme le cerf en pièce forgé et le petit escargot. »

Et Aurélie chante avec eux de bon cœur. À partir de 10 ans, un jeu de Cluedo est proposé aux familles, où chaque participant joue un personnage à travers les pièces du musée, les outils se transformant en armes du jeu. « Nous le reproduirons en 2022, C’est une animation qui plaît beaucoup », confirme Aurélie Blanchard.

Pendant les vacances de Noël, il s’agira de chercher l’intrus dans les vitrines, une quinzaine s’y sont glissés. Le renouvellement et la créativité rythment la vie du musée. Aurélie Blanchard cherche sans cesse de nouvelles idées pour concevoir ses expositions, avec ses collègues. Ils sont huit agents comme elle à animer le musée.

Car au Musée du compagnonnage, les petits effectifs obligent à la polyvalence. « Je m’occupe de l’accueil, de la surveillance des salles, des animations pour tous les publics. Ici, on m’appelle le couteau suisse du musée », rigole cette Bourguignonne d’origine qui ne se lasse pas d’admirer sur son œuvre favorite : les hospices de Beaune, réalisés en pâtes à nouilles.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 15 au 21 décembre 2021

Dernier horoscope de l’année 2021, une année folle, riche en découvertes, en choses positives et… non rien, oubliez, l’astrologue de tmv se venge pour ces 365 jours insupportables.

Bélier

Amour

Vos fantasmes peu ragoûtants
sur Mélenchon refont surface.

Gloire

Oh, regardez là-bas ! C’est
votre dignité qui s’envole pour le
Nouvel an.

Beauté

Vous avez la peau sèche.
Rien de grave, vous êtes juste en train
de muter en rhinocéros.

Taureau

Amour

Arrêtez de butiner autant.
On n’est plus au printemps.

Gloire

Vous êtes un peu comme
Jules César. Le genre de personne
hyper importante, mais qui ne laissera
en héritage que le nom d’une
pauvre salade.

Beauté

Tant de vices planqués dans
une simple personne… C’est fou.

Gémeaux

Amour

Improbable mais vrai : vous
allez recevoir un gros poutou de Philippe
Poutou à Noël.

Gloire

Vous êtes du genre à dire
« Noyeux Joël et bon néné ». Vous
ne méritez donc qu’une grande tarte
dans la tronche.

Beauté

Arrêtez de passer autant
de temps sur les forums de Doctissimo,
vous flippez trop. Euh d’ailleurs,
il a une sale tronche votre grain de
beauté, non… ?

Cancer

Amour

Votre charisme de caillou
vous gâchera de potentielles rencontres
durant cette fin d’année.

Gloire

Sinon, vous savez faire autre
chose que râler constamment ?

Beauté

« Chauve must go on »,
comme dirait votre idole Vin Diesel.

Lion

Amour

Célibataire, envoyez-vous
en l’air. En couple, envoyez-vous en
trouple !

Gloire

La constellation du Jean-Pascal
vous rappelle que je suis un agitateur,
un provocateur, un animal, my
name is Jean-Pascal.

Beauté

Mais oui mes loulous, on
sait tous que vos abdos sont simplement
cachés à l’intérieur, on sait…

Vierge

Amour

Une de perdue, dix de retrouvées.
Vous excitez pas, on parle
de vos chaussettes.

Gloire

Force est de constater qu’à
quelques jours de Noël, vous n’avez
toujours pas payé une raclette à l’astrologue
de tmv. Nan mais bon ok,
voilà, sympa les Vierges.

Beauté

N’oubliez pas que même
en hiver, les MST ne prennent pas
de gants.

Balance

Amour

C’est fait exprès, autant
de mauvais goût en matière de
relations amoureuses ?

Gloire

Rappelez-vous qu’en tant
que Balance, vous êtes potentiellement
le résultat d’un Nouvel an
trop arrosé.

Beauté

Vos fesses font des
vagues quand on les fouette.
WAPAAAA ! (bruit de cravache)

Scorpion

Amour

Vous faites le même bruit
qu’un dauphin pendant l’orgasme,
c’est super chiant.

Gloire

Acné, belle-mère et ex collant
reviendront en force pour Noël.

Beauté

L’étoile du Bébé Charli vous
rappelle que qui a du caca kaki collé
au cucu ? Eh bah c’est vous.

Sagittaire

Amour

Vous allez lui donner les
deux minutes de sexe les plus folles
de sa vie. Bande de coquinous, va.

Gloire

En ce moment, vous avez le
bourdon comme Didier.

Beauté

Vous avez un petit yéti dans
le slip. C’est trognon.

Capricorne

Amour

Vous aurez un coup de
foudre pour une personne sans cou.
Ça vous en fout… UN COUP, hein ?
HAHAHA. On lole trop ici.

Gloire

Le sachiez-tu ? En tant que
vieille charrue, vous avez donné le
nom au festival du même nom.

Beauté

Faites gaffe, vous êtes assis(e) sur une raie.

Verseau

Amour

Mercure entre dans votre
3e décan par la gauche, avec Saturne
en degré ouest de la volupté de l’univers
intergalactique.

Gloire

Vous aimez Harry Potter ?
Tant mieux, prenez votre balai magique
et faites un foutu ménage.

Beauté

Comme le disait Platon :
« Vu qu’on est tous foutus, vivons
tous tout nus. »

Poissons

Amour

Vous touchez le fond à
chaque fois mais continuez de creuser.
Cool

Gloire

Vous allez adopter une poule
et vous lancer dans la construction de
piscine. Votre entreprise « Swimming
poule » fera un tabac.

Beauté

Des atomes essayent de former
une chips. Ah non désolé, c’est
votre corps !

Horoscope WTF du 8 au 14 décembre 2021

Avant-dernier horoscope de l’année, avant que l’astrologue ne prenne ses vacances et parte dans sa villa de luxe aux Seychelles.

Bélier

Amour

Winter is coming. Et votre
ex aussi. Désolé.

Gloire

Qui vole un œuf vole un
bœuf. Et se fait maraver la tronche
par le propriétaire du bœuf parce que
ça se fait vraiment pas de voler un
bœuf, arrêtez de faire les fous.

Beauté

Votre sueur a un goût de
reviens-y. (oui, c’est dégueu)

Taureau

Amour

Un coeur d’or se cache sous
sa face de pet.

Gloire

Bientôt Noël, la période
des gamins qui crient, de la gastro
et des chansons de Mariah Carey…
Déprimant, non ?

Beauté

Vos cernes font de vous
un hybride entre un panda et un(e)
gothique.

Gémeaux

Amour

On sait que vous prenez
du plaisir, mais on dirait surtout que
vous parlez flamand pendant vos cochoncetés.

Gloire

Comme disait Rabelais :
« Science sans conscience n’est que
ruine de l’âme, wesh ma gueule »

Beauté

Vos pieds sentent comme
chez mémé.

Cancer

Amour

Vous êtes comme le Covid.
Toujours à revenir à la charge quand
on pensait s’être débarrassé de vous.

Gloire

Les mecs qui roulent en vélo
sur la roue arrière toute long de la rue,
qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ?
(PS : et non, ça n’impressionne pas
les filles)

Beauté

Oui, mais seulement les
jours impairs.

Lion

Amour

Votre pote Bélier a des fantasmes
louches avec vous

Gloire

La constellation du Jean-
Jacques Goldman vous rappelle que
vous avez pas choisi de vivre ici, entre
la soumission, la peur ou l’abandon

Beauté

Votre postérieur est côté
en Bourse. Bravo les canons !

Vierge

Amour

Un p’tit slip en cuir, et en
voiture, Simone !

Gloire

Vous allez être cryogénisé(e). Et vous réveiller en l’an 2048, quand Eric Zemmour sera le Premier
ministre de Cyril Hanouna. Vous déciderez
donc de vous re-cryogéniser.
Tout ça pour ça.

Beauté

Fin d’année rime avec poussée
d’acné. Bisou

Balance

Amour

zeoitu’ »mà(‘à »ç àçtugàç’rpueo
(oups désolé, mon chat
vient de marcher sur mon clavier)

Gloire

C’est donc vous, le nouveau
variant ?

Beauté

Ah, on me souffle dans
l’oreillette que vous êtes aussi fragile
que Neymar.

Scorpion

Amour

Il y a deux choses qu’on aime
cette semaine. La sortie du n°100 de One
Piece et vous. ANNNW cœur sur vous

Gloire

(‘vous excitez pas, vous restez
relou quand même)

Beauté

Crise de rototo pour tous les
Théo. Les autres s’en tireront simplement
avec de l’aérophagie.

Sagittaire

Amour

C’est la période anniversaire
des Sagittaires. Si vous êtes né(e) un
9 décembre, on vous surkiffe à donf’.
Les autres, on s’en fout total.

Gloire

On vous surnommera « Ma
fesse » et c’est amplement mérité, z’avez
le boule qui chamboule.

Beauté

Les fétichistes des pieds vous
adorent. Y a un filon à exploiter…

Capricorne

Amour

Vous avez la braguette
qui crie famine. Ressaisissez-vous.

Gloire

L’avenir appartient à ceux
qui se lèvent tôt. Sûrement pas
aux feignasses comme vous.

Beauté

Faites une campagne de
financement participatif pour de
nouveaux sous-vêtements là, ça
ne va plus.

Verseau

Amour

Sans vouloir balancer, la personne
à votre droite fantasme sur vous.

Gloire

Votre patience est aussi limitée
que le Q.I de votre ex.

Beauté

Vous êtes aussi doux/ce qu’un
loukoum. Qu’est-ce qu’on vous aime !

Poissons

Amour

Gruik gruik gruiiik, Poissons
ça rime avec « cochon ». On sait tout 😉

Gloire

En changeant 11 lettres à
« Poissons », ça fait « Covid variant
Omicron ». Perso, je flippe.

Beauté

Alerte enlèvement. La dignité
des Poissons a disparu depuis
jeudi dernier.

Noël au pays des châteaux : nos 7 bonnes idées de sorties pour les fêtes

Depuis quelques années, Noël s’invite dans les châteaux de la Loire. Décors merveilleux, lumières inédites, animations… Il n’y a sans doute pas de meilleur moyen d’entrer de plain-pied dans la magie de la fête. Voici une petite sélection de sorties familiales à glisser dans vos journées de décembre…

CUISINER AVEC DAME BERTILLE

C’est l’esprit familier du lieu. Dame Bertille, la cuisinière du château d’Azay-le-Rideau, nous conduit dans les coulisses du château et elle nous parle des goûts et des gourmandises qui ont bien évolué avec les époques. À voir aussi, une très belle exposition de plats gastronomiques réalisés en papier mâché par la plasticienne et cuisinière Véronique Chauvet, qui investit et montre sous un nouveau jour toutes les salles du château.

Les secrets de la gastronomie du XIXe siècle, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 11 h (également, le mardi 21 décembre, à 17 h). Durée : 1 h. Tarifs : 13 € (enfants : 8 €). Visites gourmandes à travers l’évolution du goût et des gourmandises, du 20 au 30 décembre, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 15 h. Durée : 1 h 30. Tarifs : 14,50 € (enfants : 8 €).


COPIER À LANGEAIS

Nous voici invités dans l’atelier du copiste du château de Langeais. L’univers de la calligraphie est passionnant… Et, guidés par le maître, nous allons réaliser notre carte de vœux personnalisée. Le château propose aussi une balade contée pour les enfants, menée par une comédienne et des illuminations et décorations dans toutes les salles.

L’atelier du copiste, du 21 au 30 décembre, du mardi au jeudi, de 11 h à 14 h et de 15 h à 16 h. Sur réservation, à partir de 7 ans. Balade contée, du 26 au 28 décembre, à 11 h 30, 14 h 30 et 15 h 30. Egalement visite nocturne, le 30 décembre, de 17 h à 20 h.


RENCONTRER LE PÈRE FOUETTARD

C’est qui, en fait le Père Noël et d’où vient-il ? Qui sont ses cousins Saint-Nicolas et Père Fouettard ? Réponse avec l’exposition « Mythes et légendes de Noël », à la forteresse de Chinon. Pendant les vacances scolaires, il y a un atelier contes pour les enfants, tous les jours, à 11 h et une visite guidée de Noël, à 15 h.

Nocturne le 23 décembre, de 17 h à 21 h.

(Photo Christophe Raimbault CD37)

FAIRE LES CONTES À LOCHES

La cité royale de Loches propose de redécouvrir le conte musical de « Pierre et le Loup », de Prokofiev. Une exposition interactive permet de découvrir ce qui se cache derrière chaque instrument.

Lecture du conte, tous les dimanches, du 5 décembre au 2 janvier et les jeudis 23 et 30 décembre, à 11 h et 14 h 30. Nocturne le 29 décembre, de 17 h à 21 h.


VOIR LA NATURE À VILLANDRY

Un Noël en famille, au château de Villandry, avec la nature et les jardins qui s’invitent dans toutes les pièces, voilà ce que vous propose le château (et les jardins) de Villandry cette année. Des fenêtres du château, on redécouvre les jardins, dans le costume d’hiver.

Nocturne le 28 décembre, jusqu’à 20 h.


VOIR NOËL EN BLANC

Les magnifiques salles du château d’Amboise se parent de blanc, dans une scénographie enneigée totalement inédite. Le blanc, c’est la couleur de l’hiver, mais aussi le symbole de la royauté. Une magnifique mise en scène par l’artiste Coline Gaignard.

Visites de Noël avec l’assistante du Père-Noël, les 21, 22, 29 et 30 décembre, à 16 h 30. Spectacle pour enfants « L’heure du conte », le 23 décembre à 15 h et le 27, à 17 h 30. Visite nocturne le 27 décembre, à 19 h. Conte musical « Neige », le 28 décembre, à 15 h.


COMPTER FLEURETTE À CHENONCEAU

Le château de Chenonceau est sans doute le plus féminin et l’un des plus grâcieux du Val de Loire. Sa tradition d’art floral est devenue une de ses spécialités. Pour Noël, ses salles se parent de créations blanches et or, de bouquets somptueux et de sapins enneigés, créés par l’atelier floral du château, dirigé par Jean-François Bouchet, scénographe floral et meilleur ouvrier de France. Somptueux !

Nocturnes les 18 et 22 décembre, jusqu’à 20 h. Atelier de création floral pour les enfants avec les fleuristes de Chenonceau, les 21, 22, 23, 28, 29 et 30 décembre, à 15 h. Visite ludique pour les enfants, les 29 décembre et 5 janvier, à 15 h.


À voir aussi…

• Le « Noël en osier » dans le village de Villaines-les-Rochers.
• Le Noël scintillant et aquatique du Grand aquarium de Touraine, à Amboise.
• Les fééries de Noël, au Clos Lucé, à Amboise, du 1er décembre au 6 janvier, avec des chants de Noël par la maîtrise des Petits Chanteurs du Val de France, le 19 décembre, à 14 h, 15 h et 16 h 30.
• Le village du Père Noël à la forteresse de Montbazon.

Cindy Vesin, la cordonnière qui redonne une seconde vie au cuir

#VisMaVille À 32 ans, Cindy Vesin est cordonnière à Tours. Son commerce « L’Atelier de la cordonnière » cartonne. Ce qui l’anime : redonner une seconde vie au cuir.

Des chaussures sont posées un peu partout dans l’Atelier de la cordonnière, rue Courteline, à Tours. Depuis son ouverture en mars 2018, les clients affluent pour confier leurs savates à Cindy Vesin et sa petite équipe.

Trois jeunes gens passionnés avec chacun leur spécialité : à Cindy les gros travaux de cordonnerie, à Pierre la maroquinerie et à Muriel la mise en beauté du cuir. De la pose de patins au remplacement des semelles ou plus rarement à la coupe d’une botte en bottine, peu importe l’ampleur de la tâche, Cindy Vesin aime par-dessus tout « voir les gens contents du résultat ».

Cette ancienne commerciale avait besoin de faire quelque chose de ses mains, elle se sentait « bridée dans ses idées ». Voir son père tailleur de pierres lui fait comprendre que sa voie est dans l’artisanat. Un CAP cordonnerie du Campus des métiers de Joué-lès-Tours en poche, la voilà apprentie à Tours en haut de la Tranchée, puis elle travaille à Bordeaux, avant de monter sa propre boutique.

Ce sera un retour aux sources, à Tours dans le quartier de la Victoire, qui n’avait pas de cordonnerie. « Je suis très contente de ce choix, car c’est un quartier qui se redynamise, avec un esprit écologique, axé sur la durabilité des produits. »

Dans le métier de cordonnier, redonner une seconde vie aux chaussures est une évidence. Et ce concept sied à Cindy Vesin. « Je suis une fille de la campagne, on rafistolait tout ce qu’on avait. On achète si vraiment on a besoin, pas autrement. J’ai toujours trouvé bête de jeter des chaussures parce que le talon était usé. Les gens s’imaginent que ça coûte cher mais remplacer un patin, ça coûte 16 euros maximum. »

Dans ce même souci écologique et économique, l’atelier utilise au maximum pour ses cuirs des fi ns de série de marques de maroquinerie ou des cuirs non vendus avec défauts. Cindy Vesin donne aussi des conseils via des tutos sur Facebook et Instagram qu’elle a mis en ligne durant le confinement : apprendre à entretenir et cirer ses chaussures, nettoyer des tennis…

La jeune cordonnière avoue que ce temps passé à la communication, prendre en photos les réparations au fi l des étapes, s’ajoutant à la comptabilité et aux commandes, ne lui laisse que le dimanche comme temps libre. « Heureusement que j’habite à Château-la-Vallière sinon je ne couperais pas. »

Métier passion, il ne faut pas compter ses heures, « cela demande beaucoup de travail à la main ». Pierre acquiesce, lui qui est en train de redonner une seconde jeunesse à un vieux sac en cuir, retrouvé dans un grenier. Une commande passée par un client âgé pour sa femme, qui compte lui faire une surprise. Une attention qui touche les jeunes cordonniers et ajoute encore du sens à leur métier.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF spécial festivités de Noël (ou pas)

Les Grands Chefs Suprêmes qui dirigent tmv ont forcé l’astrologue à pondre une version pour Noël sous peine d’être privé de salaire et de vacances aux Seychelles. Mais il n’en a fait qu’à sa tête et n’a finalement rajouté qu’une ligne concernant le cadeau que vous recevrez sous le sapin. Comme dirait Gandhi : « ça vaut c’que ça vaut, bon horoscope mes p’tits gnous ! »

Bélier

Amour

Vous courez trop de lièvres à
la fois. (C’est bof, mais on sait que vous
avez la dalle)

Gloire

Prenez la décision de n’en prendre
aucune.

Beauté

On parie 50 € que vous allez
choper la gastro le soir du réveillon. Et
en général, nos prédictions sont plutôt
bonnes.

Votre cadeau pour NOël

Un sextoy à
l’effigie de Cyril Hanouna. Pour parfaire
votre collection secrète.

Taureau

Amour

Posez un oeuf sur vos fesses. S’il
se met à cuire, c’est que votre abstinence
n’a que trop duré.

Gloire

Vous n’avez ni amis, ni Curly.

Beauté

Vous vous titillez un peu trop
la moumoute en ce moment.

Votre cadeau pour NOël

Un rouleau
de PQ avec de petites têtes de Donald
Trump imprimées dessus. Faites-en un
usage raisonné.

Gémeaux

Amour

Évitez le cassoulet si vous ne
voulez pas de tsunami sous les draps.

Gloire

Professionnellement, vous êtes
quand même aussi utile que le brevet des
collèges.

Beauté

Vous inquiétez pas. Au final, la
beauté est une denrée périssable donc bon…

Votre cadeau pour NOël

Maiiiis c’est
plutôt VOUS le cadeau ; on devrait tous
avoir un(e) Gémeaux à ses côtés tellement
ces êtres sont faits de perfection.

Cancer

Amour

Le vide intersidéral. Z’avez qu’à
en commander un(e) pour Noël tiens.

Gloire

« L’important, c’est de participer
! » (comme disent les losers)

Beauté

Les gens acceptent tout à fait votre
carrure de coton-tige avec des cheveux.

Votre cadeau pour NOël

Une de ces
affreuses doudounes sans manches ou
des mitaines. Bref, le genre de truc qui
ne sert à rien.

Lion

Amour

Oh, tout vient à point à qui sait
attendre. C’est-à-dire : pas vous.

Gloire

La semaine prochaine, vous allez
vous faire manger par un poney. Je sais,
c’est pourri comme fin, mais que voulez-
vous, ainsi va la vie.

Beauté

Votre beauté est scandaleuse.

Votre cadeau pour NOël

Un boomerang.
Ça ne vous plaira pas et vous essayerez de
le renvoyer, sans succès. (bah oui, c’est un
boomerang, suivez un peu, purée !)

Vierge

Amour

Le sachiez-tu : tous les Sagittaires
vous détestent. (bastoooooooon)

Gloire

La légende raconte que si on prononce
5 fois votre nom devant un miroir,
vous apparaissez tout(e) nu(e). Et ça, c’est
flippant.

Beauté

En changeant 12 lettres à « Vierge »,
ça fait panaris au pied. J’dis ça, j’dis rien.

Votre cadeau pour NOël

Un voyage
avec Bernard-Henri Lévy, Christine & the
queens et Kev Adams. (oui, en fait c’est
un aller simple pour l’Enfer)

Balance

Amour

Tout le monde vous aime et fantasme
sur vous. On lance même petites culottes
et déambulateurs lors de votre passage.

Gloire

Y a du pain sur la planche. Mangez-la.

Beauté

Vous avez un bras plus musclé
que l’autre. On se demande bien pourquoi.

Votre cadeau pour NOël

Un sablier.
Pour regarder le temps qui passe, s’écouler
jusqu’à notre disparition et la fin du monde.
(* je reviens, je vais prendre un Xanax *)

Scorpion

Amour

Mouais, vous êtes un peu comme
un sèche-mains automatique. Ça chauffe
beaucoup au début, mais ça tient pas
longtemps.

Gloire

L’anagramme de Scorpion est
« psorcino ». Ce qui ne veut rien dire.
Comme votre existence

Beauté

(ça vaaaa on déconne. Au moins,
vous êtes canon. Toujours ça d’pris)

Votre cadeau pour NOël

Une place de
concert pour Christophe Maé. L’année
2021 sera vraiment naze jusqu’au bout.

Sagittaire

Amour

Attention, c’est comme pour les
trains : un(e) ex peut en cacher un(e) autre !

Gloire

N’oubliez jamais cet habile conseil
de Platon : « Si tu vois un oeuf moche avec
des poils, c’est sûrement un kiwi. »

Beauté

Vous provoquerez un malotru
en duel. Mais vous perdrez, car vous êtes
gaulé(e) comme un bâtonnet de surimi

Votre cadeau pour NOël

Une boîte de
préservatifs. Parce que ce serait vraiment
dommage de vous reproduire.

Capricorne

Amour

Bravo, vous avez gagné l’Oscar
! Votre jeu d’acteur formidable dans
les relations amoureuses valait bien une
récompense.

Gloire

Qui peut vous battre ? Eh bien à
part Croustibat, on ne sait pas vraiment
et c’est chiant.

Beauté

C’est pas la taille qui compte.
Vous en savez quelque chose.

Votre cadeau pour NOël

Un appareil
auditif. On vous avait bien dit que « ça
rendait sourd » (clin d’oeil lubrique)…

Verseau

Amour

Un(e) de perdu(e), dix de perdu(
e)s. Et ensuite, vous l’avez dans le… !

Gloire

Comme disait William dans
Loft Story : « Un lama, c’est comme un
kangourou. Mais ça crache. »

Beauté

Tant de sex-appeal en vous.
Ça devrait être interdit par la loi.

Votre cadeau pour NOël

Un dîner
en tête à tête avec Jean Castex. Autant
dire que la soirée risque d’être caliente,
graouuuu !

Poissons

Amour

Oublier de se protéger, c’est
dangereux ! Rappelez-vous que c’est
comme ça que votre ex est né(e).

Gloire

Essayez de lécher votre coude
et foutez-nous la paix.

Beauté

Vous avez de petits airs de
Oompa Loompa.

Votre cadeau pour NOël

Rien.
Vous êtes Poissons, vous ne méritez
aucun cadeau, le Père Noël
vous a dans le viseur.

Accords mets-vins : et si on changeait tout ?

Il n’y a pas de règle absolue en matière d’accord mets-vins (sauf celle de se faire plaisir), mais il y a quand même des habitudes et pas mal d’idées reçues. Avec Jérôme Boudin et Philippe Faivre, sommeliers-cavistes à Tours, essayons de dépoussiérer tout ça…

À l’apéritif

UN MONTLOUIS OU UN VOUVRAY SEC

Si on veut changer de la bulle (même si, en Touraine, nous avons de merveilleuses bulles), on peut partir sur un vin blanc sec, fruité, arômatique. Par exemple un montlouis, chez Damien Moyer. Sa cuvée La Source, en chenin, est travaillée à la fois en sec et en bulle extra- brut. C’est sec sans être agressif et ceux qui préfèrent la bulle pourront boire le même vin.

UN GIN’TO

Le Gin a vraiment fait sa révolution depuis 15 ans. Aujourd’hui, on est capables de proposer 30 Gin différents à nos clients. Signe d’une grande variété. Par exemple, le Gin Decroix, qui fait aussi un excellent cognac, en bio. Vous associez ça avec un tonic de qualité, type Archibald et c’est le paradis !


En entrée

SAINT-JACQUES SNACKÉES AU GINGEMBRE

Là, on pourrait partir sur l’Alsace qui, comme la Loire a évolué de façon remarquable. Par exemple, un Sylvaner sec, issu de ces parcelles replantées il y a quinze ou vingt ans, sur ce qui était autrefois de belles parcelles de Riesling.

LE FOIE GRAS

Pourquoi ne pas aller vers un blanc sec ? Par exemple, une belle cuvée de muscadet, bien travaillée. Sec et aromatique, c’est tout ce dont on a besoin pour équilibrer le gras.

TAJINE D’AGNEAU AUX POIRES

On pourrait aller sur une belle Syrah (oui, c’est un cépage féminin ;-)), par exemple dans le nord du Rhône, en Croze-Hermitage. On sera sur un vin fruité, sans être trop costaud, parce qu’on a besoin d’alléger le plat et d’équilibrer les saveurs.

POT AU FEU DE LA MER

On peut rester dans le Rhône, mais en blanc. On pourrait aller voir, par exemple, du côté de Saint-Péray, une appellation encore peu connue, mais très intéressante.


Avec le fromage

Blanc et fromage, c’est devenu la norme. Aujourd’hui, le twist, ça peut être de proposer du rouge sur du fromage mais, dans ce cas, ne sortons pas le vieux flacon, le grand cru qui attend dans cave depuis 20 ans. Apportons de la jeunesse et de la fraîcheur, quelle que soit l’appellation. Et, c’est là le moment de souligner que la Loire a bien évolué et a toute sa place ici. Par exemple, avec l’appellation Amboise, chez Xavier Weisskopf. Si on veut vraiment sortir des sentiers battus, on pourrait imaginer un cidre de Normandie sur le Camembert et une bière d’abbaye sur un Maroille.


Au dessert

DESSERT CHOCOLAT

On peut partir sur un Maury, un Banyuls ou un Rivesaltes. Ou, dans le même esprit, un excellent porto Tawny qui sera mieux là qu’à l’apéritif.

DESSERT AU FRUIT

Là, on a le choix. Soit la bulle pour finir en finesse, soit un moelleux en chenin, en Alsace ou Jurançon où l’on trouve des choses fantastiques.


*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Jeu concours : tentez de gagner le livre « Le vin, ça se partage », d’Emile Coddens, vigneron star de TikTok

Alerte jeu concours ! Tentez de remporter le livre « Le Vin, ça se partage » signé Emile Coddens.

Il compte bientôt 500 000 abonné(e)s sur son compte TikTok : Emile Coddens est le vigneron star du réseau social et dépoussière l’image du vin et du monde de l’œnologie.

Tmv vous fait gagner l’un des dix exemplaires de son livre « Le vin, ça se partage » (éditions Equateurs) ! Participez en envoyant vos noms, prénoms et coordonnées à redac@tmvtours.fr (objet : concours vin).

Un tirage au sort sera effectué le 9 décembre prochain ! 

 

« Le Sens de la vis » : Paul Huguen donne une seconde vie au bois

#VisMaVille Paul Huguen est concepteur et aménageur de mobiliers en bois, quai Paul-Bert, à Tours. Son entreprise « Le sens de la vis » accompagne aussi les particuliers à l’auto-construction. Avec un principe : du bois local et des palettes recyclées.

Au volant de sa camionnette orange, Paul Huguen part ce matin récupérer des palettes destinées à la benne, chez l’entreprise Epalia, à La Ville-aux- Dames. Depuis sept ans, il recycle des palettes pour leur donner une seconde vie. Entre 200 et 300 par an qui deviendront du mobilier de jardin, que l’on retrouve dans certaines enseignes tourangelles comme le café culturel Cubrik, ou bien qui serviront pour ses ateliers d’apprentissage aux particuliers.

« Il y a un côté pédagogique intéressant, car avec les palettes, qui n’ont pas grande valeur même si j’en récupère en chêne, les gens se mettent moins de pression et peuvent se tromper. » À 34 ans, le jeune concepteur de meubles en bois a cheminé avant de trouver sa voie. Le goût des sciences et du bricolage, des études en chimie et une école d’ingénieurs, un Erasmus au Danemark, puis un premier emploi comme fonctionnaire territorial à la métropole de Lille, chargé de gérer la plateforme du recyclage des déchets.

« J’y ai pris conscience de l’énorme gaspillage des ressources qui étaient détruites et notamment du bois. » Paul Huguen quitte alors son travail et Lille pour Tours, en 2015, avec sa compagne apicultrice. Dans son cabanon tourangeau, il monte ses premiers meubles pour sa famille.

Depuis, il s’est installé quai Paul-Bert en atelier partagé avec une menuisière et un maquettiste argentin. Lorsqu’il ne rabote pas ses palettes, il conçoit et monte, seul ou à l’aide du client, des meubles en bois nobles et locaux, principalement du chêne et du pin douglas.

« Je me fournis le plus localement possible, grâce à une scierie à côté de Loches qui coupe le bois dans un rayon de 150 km, jusqu’en en Sologne ; je refuse de travailler avec du bois exotique ou aggloméré. Pour moi, chaque morceau de bois est unique et travailler le bois local a du sens. »

Et ses clients partagent sa philosophie du bois : depuis trois ans, Paul Huguen vit de son travail, le carnet de commandes est plein pour six mois. À son actif, il a réalisé le nouveau mobilier de la bibliothèque universitaire de Tours et anime, avec une paysagère, un atelier avec les habitants dans le jardin partagé du Sanitas, dont une pergola, projet initié par l’association du quartier Pluriel(le)s. Ouvrez bien les yeux, les créations en bois de Paul Huguen essaiment un peu partout dans la ville de Tours.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 24 au 30 novembre 2021

Qui des Gémeaux ou des Scorpions aura le pire horoscope ? Faites vos jeux en prenant votre dose d’astrologie hebdomadaire.

Bélier

Amour

En ce moment, c’est l’amour flou. Mais vous ne le voyez même pas.

Gloire

Le 29 novembre, c’est la Saint-Saturnin. Voilà, c’est tout. A+ !

Beauté

On ne veut pas balancer, mais votre voisinage s’agace de vos balades nocturnes tout(e) nu(e). (et oui : toute la ville sait désormais que vous adorez être à poil).

Taureau

Amour

Aïe, aïe, aïe… Vous êtes en jachère ou quoi ?

Gloire

Arrêtez de faire toujours les choses à moitié. Moi par exemple, je

Beauté

Enlevez votre dentier, on ne comprend rien quand vous parlez.

Gémeaux

Amour

Vous frétillez de la truffe dès qu’un postérieur passe. Attention, vous êtes en rut et pas franchement difficile.

Gloire

Votre journée est triste, terne et pourrie ? Rassurez-vous, elle le sera encore plus avec cet horoscope !

Beauté

Tel le phoque, vous suez fortement, honk honk !

Cancer

Amour

Oui, oui, oui, votre vie sentimentale va changer et être absooolument fantastique le 33 juin 2041.

Gloire

Bonne nouvelle cette semaine, vous serez embauché(e) comme bras droit de Jamel Debbouze.

Beauté

Vous allez marcher dedans du pied droit… (et c’est bien faiiiiit haha)

Lion

Amour

Vous n’aimez personne. Mais personne ne vous aime non plus. Vous êtes quitte.

Gloire

Vous prendrez au pied de la lettre l’expression « parle à mon cul, ma tête est malade ». Et ce sera très étrange à observer.

Beauté

Changez de coupe. Et de vie. Et d’amis. Et de sexe, tiens.

Vierge

Amour

Grosse tension sexuelle entre vous et Jean-Luc Mélenchon…

Gloire

(… d’ailleurs, la République, c’est LUI ! Et pas vous. Vous, vous n’êtes qu’un lardon).

Beauté

(d’ailleurs [bis], avez-vous déjà remarqué votre étonnante ressemblance physique avec un lardon ?)

Balance

Amour

Votre vie prendra un tout autre tournant, lorsque vous apprendrez que votre ex est en vente sur Le Bon Coin. (pas cher, évidemment).

Gloire

En ce moment, vous êtes aussi motivé(e) qu’une dinde de Noël avant de se faire fourrer.

Beauté

Le summer body, c’est fini ! Place à la raclette party ! OUUIIIII

Scorpion

Amour

Vous êtes relou, mais vous êtes un bon coup. Toujours ça de pris.

Gloire

Votre vie ressemble à un mélange entre un Kamoulox et un article du Gorafi.

Beauté

Très joli sourire de constipé, vous avez l’air vachement à l’aise en ce moment.

Sagittaire

Amour

Rien de bien fou en ce moment, si ce n’est que vous attirez les fétichistes des pieds.

Gloire

Mon dieu, quelle vie insipide qu’est la vôtre…

Beauté

Force est de constater que vous avez une très jolie raie du plombier. (mais votre vie est quand même insipide)

Capricorne

Amour

Vénus forme un trigone avec Uranus. Ce qui veut sûrement signifier quelque chose, mais j’en ai aucune idée. Je suis pas astrologue et j’m’en fous.

Gloire

Vous allez vendre votre âme au diable. Mais bon, vu qu’elle vaut pas grand-chose…

Beauté

Le sachiez-tu ? Les méduses n’ont ni coeur, ni cerveau. (comme vous en fait).

Verseau

Amour

À force de fantasmer sur Jean Castex, ça commence à se voir.

Gloire

Ah ouaiiis, y a pas à dire, vous êtes vraiment aussi efficace et présent(e) qu’un député à l’Assemblée nationale.

Beauté

On vous respecterait davantage si vous visiez mieux aux toilettes. (vous aussi mesdames).

Poissons

Amour

Criez moins fort. On voit très bien que vous trichez.

Gloire

Vous connaissez la blague de la vache qui braque une banque ? Bah c’est une vache qui entre dans une banque et dit « halte, personne ne bouse ». Allez A+ !

Beauté

Cette semaine, on portera plainte contre vous… Pour excès de beauté POH POH POOOOH.

Covid, climat, bio, changements : le monde du vin en pleine mutation

Économie, société, climat… Le monde viticole s’adapte aux évolutions du monde actuel, sans négliger la qualité et l’amour du travail bien fait.

Au printemps 2020, les Français étaient confinés. Tous ? Non, d’irréductibles viticulteurs tourangeaux, ne pouvant délaisser leurs ceps trop longtemps, étaient au pied des vignes. En plein air et à distance les uns des autres, ils ne risquaient alors rien pour leur santé mais voulaient préserver celle de leurs vignobles.

Ont-ils bien fait ? La vigne n’a en tous cas pas attendu le déconfinement pour vivre sa vie : 2020 a été à Vouvray le débourrement le plus précoce de l’histoire de l’appellation. Et tout le cycle de vie de la vigne a suivi, avec des vendanges achevées en septembre dans certains domaines, quand elles trainent certaines années jusqu’à la mi-octobre.

Covid : repenser la commercialisation

Mais si les grappes de raisin ont fait fi du Covid pour faire leur petit bonhomme de chemin, les vignerons ne sont pas tous sortis indemnes de cette année 2020 pas comme les autres. « Le Val de Loire est en général bien représenté sur les cartes des restaurants, et certains vins s’exportent bien. La pandémie, avec ses confinements et fermetures, a donc eu un gros impact pour certains viticulteurs qui ont vu chuter leurs ventes. »

Pour Lionel Gosseaume, président d’InterLoire, l’interprofession des vins du Val de Loire (de Sancerre à Nantes), le Covid aura donc des effets à long terme sur la santé économique de certaines exploitations viticoles. Toutes ne sont pas dans la même situation, comme le souligne Romain Baillon, conseiller viticulture au GABBTO (Groupement des agriculteurs biologiques et biodynamiques de Touraine) : « Pour nos vignerons qui avaient déjà une clientèle constituée de particuliers, ils s’en sont bien sortis, parfois même mieux que les années précédentes. Alors que pour ceux qui vendaient à l’export ou en hôtellerie-restauration, la situation a été compliquée, il a fallu trouver de nouveaux marchés. »

Quel que soit le profil, l’adaptation est apparue comme le maître-mot du monde viticole. Du côté de Chinon, la tradition a dû s’effacer durant quelques mois, comme le souligne Fabrice Gasnier, président du syndicat des vins de l’AOC : « Chez nous, on a l’habitude de venir au domaine, chez le vigneron, pour acheter ses bouteilles. Les portes sont ouvertes en permanence. Avec le confinement, certains se sont adaptés, ont développé la livraison à domicile par exemple. »

Au domaine du Margalleau, en AOC Vouvray, la famille Pieaux travaille par exemple à la création d’un site web. Valentin Pieaux nous dit pourquoi : « Les neuf mois de fermeture des restaurants ont été compliqués pour nous. Il faut diversifier nos moyens de commercialisation, et réfléchir à comment contrer ce genre de situation, car c’est le monde vers lequel on va. » Un monde qui n’en finit pas de changer… et de se réchauffer.

Climat : anticiper les aléas

Ça chauffe ! Ou ça gèle ? Bref : ça bouge ? 2020 a été une année précoce dans tous les vignobles de Touraine, mais 2021 a été marquée par le gel pour plusieurs appellations. Chinon est passé entre les gouttes. Mais chez d’autres, le verdict a été sans appel : plus de la moitié de la récolte tuée dans l’œuf (ou plutôt dans le bourgeon). Et on ne vous parle même pas des risques de mildiou qui ont fait transpirer nos vignerons tout l’été…

Au-delà de la seule récolte 2021, c’est toute une dynamique qui se trouve freinée, comme le rappelle Hervé Denis, le président de la cave des producteurs de Montlouis-sur-Loire (Maison Laudacius) : « Nous avons eu des gels à répétition en 2016, 2017, 2019 et 2021. Les récoltes sont donc irrégulières, il devient compliqué de planifier des investissements. Et avec l’incertitude sur la production, les projets commerciaux que nous avions sont au ralenti. Nous avons trois de retard par rapport à nos ambitions de développement ! ».

La coopérative montlouisienne a même dû contracter un prêt, tout en assurant le paiement mensuel de ses quinze adhérents, pour qui le dicton « l’union fait la force » n’a jamais été autant d’actualité. L’interprofession InterLoire et les syndicats de producteurs veulent anticiper l’accélération de ces changements climatiques, « des questions centrales et stratégiques » selon L. Gosseaume.

Coté commercialisation, une gestion des stocks adaptée pour ne pas reculer sur les nouveaux marchés où les vins de Loire sont concurrencés par d’autres vignobles français ou étrangers. Et côté prévention, une cartographie précise des terroirs pour identifier ceux à risque et le test de nouveaux cépages durant dix ans, plus adaptés à ces conditions climatiques coté prévention, pourraient aider à se préparer à ces changements inéluctables. Sur le terrain, certains cherchent d’autres parades.

Sophie Clair et Romuald Colin, au Chai de Thélème, réfléchissent aussi à la plantation de cépages adaptés à ce nouveau climat. Mais ils misent aussi sur l’ouverture d’un gite axé sur l’œnotourisme pour compléter leur activité.

Et le bio alors ?

Autre évolution à laquelle le monde du vin s’engage : le bio, le respect de l’environnement, et au passage, de notre santé. Là encore, regard sur le futur : d’ici à 2030, 100 % des exploitations viticoles en label environnemental ? C’est l’objectif que se fixe InterLoire. À l’heure actuelle, 50 % des exploitations (pour 30 % des surfaces viticoles) sont inscrites en label Bio, HVE3, Terravitis ou Agriconfiance entre Sancerre et Nantes, en passant par la Touraine. Au GABBTO, on compte aujourd’hui 80 vignerons adhérents, sur les quelques 180 à 200 que compte l’Indre-et-Loire.

Et les chiffres grimpent d’année en année. Les motivations sont multiples : convictions profondes de nouveaux venus, ou motivations économiques face à l’engouement de la clientèle grand public pour les produits labellisés bio. À la cave Laudacius (Montlouis), on évoque ainsi la « pression sociétale » et « l’évolution des demandes pour un respect accru des terroirs et de la nature ».

Mais comme le souligne Romain Baillon, « même si parfois la motivation première est l’intérêt pour la commercialisation, les vignerons qui se forment pour se convertir en bio découvrent tout l’intérêt de ces pratiques et deviennent eux aussi des convaincus ! ». Une chose est sûre : à tmv, on est convaincus que nos vins de Touraine sont partis pour durer, grâce aux efforts déployés par ces professionnels qui ne lâchent pas la grappe tant qu’elle n’est pas mûre à point.

Les jeunes prennent le relais

À Saint-Martin-le-Beau (AOC Montlouis), Céline Avenet a rejoint son père pour créer le GAEC Les Mons Gas. Elle avait pourtant débuté son parcours dans une autre voie : la statistique, dans l’industrie pharmaceutique. Mais après deux ans de vie parisienne, retour au bercail : « J’avais déjà hésité à rejoindre la viticulture, mais j’avais peur que ce soit trop difficile. Finalement ça l’est, un peu tous les jours, mais ça me passionne ! J’adore passer ma vie dehors à chouchouter mes vignes, voir pousser le raisin. Et être en coopérative est enrichissant, il y a de l’entraide, de l’échange. Mon père ne s’attendait pas et il était à la fois heureux qu’une nouvelle génération prenne le relais, mais aussi inquiet pour moi ».

Aujourd’hui, Didier est rassuré car sa fille assure ! À Chançay (AOC Vouvray), Valentin Pieaux a rejoint son père et son oncle au domaine du Margalleau. Pour lui, c’était évident : « Je suis tombé dedans quand j’étais petit, comme Obélix ! Je suis né juste avant les vendanges 1995, date de la création du domaine. J’ai tout de même suivi un BTS à Montpellier, qui m’a permis d’acquérir de l’expérience en Alsace et au Chili avant de revenir ici en 2017 ».

Avec lui, il a ramené un lot de belles idées, dont la fabrication de rosé sec en bouteille dont la première cuvée (2018) s’appelle « L’intronisé ». Et notre nouvel arrivant n’a pas fini d’innover : les trois Pieaux travaillent en effet sur la création d’une nouvelle gamme élevée en fut de chêne, pour monter en gamme et séduire une nouvelle clientèle.

Texte : Maud Martinez / Photos : Adobe Stock (ouverture) & archives NR et tmv (corps de l’article)
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.


Quiz : Connaissez-vous vraiment le Vieux-Tours ?

Êtes-vous vraiiiment sûr(e) de vous ? Voilà huit petites questions pour tester vos connaissances sur le centre historique de Tours.

 1. La rue des 3 pucelles fait référence :

A – au passage de Jeanne d’Arc à Tours
B – aux poissons de Loire pêchés à proximité
C – au bar à chicha installé là il y a quelques années

2. Rue des Halles, une partie de la rue est pavée car…

A – les ouvriers ont manqué de pavés pour finir le travail
B – on a voulu symboliser l’emplacement de l’ancienne collégiale Saint-Martin
C – la ville avait voulu piétonniser la rue, puis a changé d’avis

3. Place Plum’, une maison est entière couverte d’ardoises. Pourquoi ?

A – la propriétaire voulait exprimer ainsi le deuil de son défunt mari, parce que noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir
B – les propriétaires étaient assez riches pour protéger leurs murs à pans de bois avec les ardoises
C – l’architecte n’avait pas assez d’argent pour rénover les pans de bois, donc on a tout caché

4. Encore place Plum’, pourquoi la façade du nº2 est-elle de travers ?

A – l’architecte qui l’a restaurée a voulu qu’elle soit aussi penchée que les maisons d’à côté
B – les ouvriers avaient trop fréquenté les bars du quartier au moment de travailler
C – elle n’est pas de travers si on penche la tête (ah si, maintenant les cadres de fenêtre sont penchés !)

5. Place Châteauneuf, les balustrades du nº5 rappellent que le bâtiment a été…

A – une fabrique d’épée et gourdins (dieu que certains ont l’esprit mal tourné !)
B – un cabinet d’architecte art-déco spécialisé en rambardes et balcons
C – une ancienne maison close (vous ne prenez pas des vessies pour des lanternes)

6. Sur la place Plumereau, l’Irish Company est en partie installé dans :

A – une ancienne maison close
B – une ancienne mairie
C – une ancienne église

7. La Tour de l’Horloge a une horloge. Mais la Tour Charlemagne porte ce nom car…

A – dire Tour Luitgarde, le nom de son épouse enterrée en-dessous, c’était moins vendeur
B – l’inventeur de l’école est venu sur place consacrer l’édifice au nom des rois de France
C – la collégiale avait été édifiée en l’honneur de l’empereur

8. Puisqu’on est dans les noms : rue et place Châteauneuf, car…

A – la muraille qui entourait ce quartier à l’époque le faisait ressembler à un château
B – il y avait un château à l’emplacement de la place, détruit au XVIIe siècle
C – c’était « chatouneuf » car des jeunes matous rodaient dans toute la ville


Réponses

1/B La pucelle est un poisson qui ressemble à l’alose.

2/B 110 mètres de long tout de même pour cette collégiale effondrée au XVIIIe siècle.

3/B Arrêtons donc les légendes urbaines sur la veuve éplorée !

4/A Merci monsieur Archambault et sa logique toute personnelle.

5/C On ne peut rien vous cacher, petits coquins !

6/C L’église Saint-Pierre-le-Puellier est encore visible depuis la cour, derrière le bar !

7/A Depuis on a essayé de rattraper le coup : la voûte de la tour s’appelle Voûte Luitgarde.

8/A Tout simplement ! Et pour en savoir plus, direction les visites de l’Office de Tourisme.

Horoscope WTF du 17 au 23 novembre 2021

Help ! S.O.S ! Au secours ! L’astrologue de tmv est de retour. C’est l’heure de votre dose d’astrologie 100 % vérifiée et véritable.

Bélier

Amour

Le titre du dernier film que vous avez vu résumera votre vie amoureuse du moment.

Gloire

Comme disait Alain Leblay : « Le doute est l’apanage des gens intelligents, les cons n’ont que des certitudes. »

Beauté

(allez pas croire qu’on vous vise avec cette citation…….)

Taureau

Amour

94 % des gens roux fantasment sur vous et imaginent des choses salaces. (source : sondage Ipsos pour tmv)

Gloire

Ah ouais, vous, le second degré, c’est vraiment pas votre pote, hein ?

Beauté

Les chauves se moquent de votre coupe de cheveux.

Gémeaux

Amour

Vous recevrez un sextoy dédicacé par Cyril Hanouna en personne. Belle semaine en perspective.

Gloire

Le sachiez-tu ? Il reste 1 200 heures avant le 1er janvier 2022. 1 200 heures encore de cette année pourrie.

Beauté

Votre parfum sent mauvais. L’avantage, c’est qu’on ne peut jamais vous perdre.

Cancer

Amour

Allons, allons… Votre angle droit finira bien par trouver son hypoténuse…

Gloire

« Si on veut être chic, il faut avoir du fric », disait The Mask. Ce qui n’est pas prêt de vous arriver.

Beauté

Même avec votre carrure de poisson pané, vous restez le/la plus canon !

Lion

Amour

Si vous pouviez ne pas vous reproduire, cela arrangerait tout le monde.

Gloire

Un pigeon videra son sphincter sur votre tête. Pas d’bol.

Beauté

Pour le bien-être de la société, on vous rappelle de ne pas lever les bras dans les transports en commun, merci.

Vierge

Amour

Les gens ont envie de sexe. Problème : pas avec vous.

Gloire

N’oubliez jamais ce conseil : si un jour, vous vous sentez intelligent(e), sachez que vous avez tort.

Beauté

Votre carrière de mannequin pour tétons en forme de chorizo prend son élan.

Balance

Amour

Rah la vache, quelle déchéance…

Gloire

C’est fou de se dire que des gens ont choisi d’être amis avec vous. Et volontairement en plus.

Beauté

Les Balances sont les êtres les plus sublimes et fantastiques du monde. Et l’astrologue tmv est Balance. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Scorpion

Amour

Votre ex a le QI d’un trou noir. Ce qui explique peut-être votre situation actuelle.

Gloire

Dans la vie, il y a deux inventions du diable : les carrés SNCF dans les TGV et les Scorpions.

Beauté

Comme le vin, vous vous bonifiez avec l’âge. Et ça partait de loin, vu la piquette que vous étiez.

Sagittaire

Amour

Vous êtes excité(e) comme un morpion au salon des MST.

Gloire

Aucune. Vous êtes Sagittaire.

Beauté

Attention, la constellation d’Eric vous alerte d’une petite crise de zemmouroïdes cette semaine.

Capricorne

Amour

Bah… Carpe Diem ! (traduction : c’est la merde, mais qu’est-ce qu’on y peut)

Gloire

La constellation des Hanson vous rappelle que Mmmbop, ba duba dop Ba du bop, ba duba dop.

Beauté

Une sombre étude russe indique que les Capricornes sont ceux qui possèdent le plus beau boule qui chamboule.

Verseau

Amour

Dans vos relations amoureuses, vous êtes vraiment un(e) orchidoclaste.

Gloire

Et si vous osiez ENFIN faire du twerk en slip kangourou place Jean-Jaurès ?

Beauté

Vos curages de nez intempestifs rendent vos ongles tout dégoûtants. Beh.

Poissons

Amour

Tous les chemins mènent à Rome. Et dans votre lit, visiblement. Krrkrrr

Gloire

Tssssss… Tous ces sites internet lubriques que vous visitez… N’avez-vous point honte ?

Beauté

Vous ressemblez à un kiwi. Mais sans les poils.

Vieux-Tours côté pile, côté face : plongée dans le cœur historique de la ville

Les touristes seraient-ils insensibles aux aléas météo ? Glissée dans une visite de l’office de tourisme incognito (ou presque, puisque je suis la seule à prendre des notes), je constate que la pluie n’arrête pas les visiteurs motivés par la découverte du Vieux-Tours, guidée par Magali. « Tu vois vraiment plein de choses que tu ne verrais pas autrement », glisse un participant à sa bande de copains.

Avouons-le : même pour les Tourangeaux de longue date, l’expérience est instructive. 90 % des centres-villes anciens seraient en réalité des restaurations. Les maisons à pans de bois étaient moins chères à construire que les maisons de pierre (et nous qui pensions qu’elles étaient chics !). Les bâtiments de la cour Ockeghem étaient au XVIIIe siècle une église transformée en écuries pour l’auberge mitoyenne… Et tant d’autres informations !

Nuits d’ivresse

Mais le Vieux-Tours n’est-il pas plus qu’une carte postale pour vacanciers en goguette ? Vous nous répondrez : c’est le quartier des bars et restaurants. Pas faux. Un petit tour dans les rues pavées certains soirs suffit à le vérifier, à tel point que l’affichage public sur la limitation du bruit ne semble pas faire son effet (au grand dam des habitants amateurs de sérénité).

Veille de jour férié. Sur les coups de 23 h, malgré les frimas, les derniers mètres de la rue du Commerce qui mènent à Plumereau sont encore bondés. Même tarif pour la place du Grand Marché ou la rue Châteauneuf. Seule la rue de la Rôtisserie, une fois passés le New Hamac et la Vida Loca, se calme au rythme des terrasses de restaurants qui se plient pour la nuit.

Phare au bout chemin, l’enseigne de la Civette. Un bar-tabac (surtout tabac) qui ne désemplit jamais, même aux heures les plus avancées, sauvant du naufrage les fumeurs en manque de nicotine. « Il ne faudrait mettre que des fêtards dans ce quartier ! ». Attablé au Bombay pour se refaire une santé, Joseph, 18 ans, vit place du grand Marché. Et il assène cette phrase avec l’assentiment de ses trois comparses : « Habiter ici, c’est la vie ! »

Ce sont en tout cas ces jeunes qui font tourner les commerces nocturnes du quartier. Dans la rue des 3 Orfèvres, la discothèque n’est pas encore ouverte, mais la supérette voisine turbine : « Ce sont les clients des bars qui nous font vivre, on travaille surtout entre 19 h et 22 h pour la vente d’alcool », explique Menad derrière son comptoir. « Après 22 h c’est la nourriture, les chips, et les sodas qui accompagneront l’alcool. La clientèle est jeune, mais ça se passe bien, il y a rarement des problèmes. »

Pause. Lecteur ou lectrice de plus de 30 ans, vous venez de prendre un coup de vieux. Pas de panique ! À chaque bar son identité, à chaque coin de rue sa tranche d’âge. Le Canadian pour les concerts de rock et metal, le Strapontin pour le jazz, et des dizaines d’autres à explorer.

Nos divagations nous mènent jusqu’à la place de la Victoire. Dernier bar avant la fin du monde, le Duke y a ouvert ses portes il y a deux mois, à la place de l’Aventure. « L’esprit du bar ? Celui que vous voudrez ! » répond Pascal en souriant. « C’est comme le nom : Duke, certains pensent à Duke Ellington, d’autres à Booba, ou à la traduction française de « The Dude » dans le film The Big Lebowski. »

L’ancien du milieu pétrolier avait quitté la mer pour ouvrir le Shelter, et à soixante-trois ans, avec un nouveau bar, il n’entend pas prendre sa retraite : « Tant que je suis jeune il n’y a pas de raison ! ». Plusieurs générations sirotent des cocktails au son du rock qu’affectionne le patron. L’expérience nous confirme donc que le Vieux-Tours reste the place-to-be de toutes les générations lorsque l’envie de boire un verre se fait sentir.

Jours heureux

7 h, 8 h, 9 h du matin… Nouveau visage pour la vieille ville. Au fil des jours, vous croiserez les employés de la métropole en opération nettoyage ou les livreurs de fût de bières alimentant le quartier. Au Tourangeau comme ailleurs, c’est l’heure du café du matin. Le quartier s’anime petit à petit. La Bicyclerie et l’épicerie Sur la Branche à la Victoire, les concept-store de Châteauneuf, les libraires rue du Commerce…

Le Vieux-Tours diurne redevient l’antique quartier des marchands qui s’agglutinaient à l’époque dans les ruelles et sur les carrois aux alentours de la collégiale Saint-Martin, aimant à pèlerins. Tandis que les étudiants Léa et Guillaume font tourner leur linge à la laverie du Grand Marché, un peu plus loin, le peintre Laurent Vermeersch apprécie la vie de quartier. Rue Eugène Sue, il est « au cœur de la vieille ville mais en périphérie de la zone bruyante ».

L’artiste observe avec plaisir l’évolution du secteur Grand Marché-place de la Victoire : « Il y a de nouveaux commerces, une galerie, des projets avec l’association Victoire en Transition pour le carroi aux herbes… C’est de plus en plus attractif ! ». Quant au vitrailliste Pascal Rieu, il a choisi à dessein ce quartier pour y installer logement et atelier l’an dernier : « Le quartier est animé, c’est un quartier de nuit, mais on le sait quand on le choisit ! ».

C’est cependant en journée que leur association le Quartier des Arts entend faire vibrer la vieille ville (voir encadré). Il faut en arpenter les ruelles pour découvrir les ateliers… et les très bons restaurants cachés entre les pièges à touristes des grandes artères, et les petites rues discrètes, loin du tumulte. Mais à vous de les trouver, car c’est la seule manière de vraiment connaître le Vieux-Tours : l’arpenter en dehors des sentiers battus !

Reportage : Maud Martinez
Photos : ouverture Gérard Proust NR archives / Maud Martinez / Aurélien Germain

Réorientation, comment rebondir ? Les conseils d’une pro

Au Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ), la conseillère, Marie Lardreau, accompagne les jeunes dans leur projet de réorientation.

Comment s’y prendre lorsqu’on a des doutes sur son orientation ?

Il faut en parler, rencontrer des conseillers dans un service d’information et d’orientation à l’université, une structure Info jeunes, un CIO… Sur ce sujet délicat, un entretien téléphonique ne suffit pas : nous invitons les jeunes à venir nous voir. Nous leur proposons au moins deux rencontres pour les aider à traverser cette période et, le cas échéant, construire un projet réaliste en tenant compte des contraintes du calendrier (Parcoursup, dates des formations…).

J’ai en tête cette jeune, dans tous ses états, que j’ai reçue avec sa maman. Elle débutait une licence de droit mais ce n’était pas son choix et ça ne lui plaisait pas. Notre premier entretien l’a remobilisée. Dès le lendemain, elle est revenue me voir pour travailler sur son projet de réorientation dans le secteur social. Quand on a fait un choix qui ne convient pas, il ne faut pas continuer coûte que coûte.

Peut-on bien vivre sa réorientation ?

Ceux pour qui tout va bien par ailleurs, accompagnés par leur famille et leurs proches, la vivent plutôt bien, comme une étape de leur parcours. Mais la réorientation reste une période inconfortable. Certains la vivent très mal : ils la prennent comme un échec dramatique, ils pleurent… La dimension psychologique est essentielle. Selon les besoins des étudiants, nous sommes là pour les rassurer, les aider à accepter ce qu’ils considèrent comme un échec… pour mieux rebondir.

Comment mettre à profit cette période de transition ?

En attendant de démarrer une nouvelle formation, certains poursuivent l’année d’études en cours car ils sentent qu’elle peut leur être utile. D’autres ne sont pas en état de continuer. Ils peuvent profiter du temps libéré pour réaliser un service civique ou un stage en entreprise, sachant que l’université peut fournir les conventions de stage. Cela peut être une ressource précieuse pour se remotiver, l’idéal étant que la démarche s’inscrive dans le nouveau projet d’orientation.

Propos recueillis par Nathalie Picard
Photo : illustration Freepick

Dans le quotidien de Maxime Desmay, apprenti et futur chef pâtissier

#VisMaVille À 20 ans, Maxime Desmay poursuit des études de pâtissier. Nous l’avons rencontré en apprentissage chez Nicolas Léger à Tours, la main à la pâte.

Concentré, Maxime Desmay s’empare de la poche à douille et se met à verser des crémeux mangue-passion dans le moule. Ils sont deux apprentis et un ouvrier cet après-midi-là dans le petit local de fabrication de la pâtisserie chocolaterie de Nicolas Léger, dans le centre-ville de Tours. La température monte avec la chaleur des fours, bientôt ce sont des sablés qui en sortiront.

Entre deux préparations, Maxime supervise un autre apprenti en CAP et lui donne des conseils. Car le jeune homme commence à avoir un peu de métier et surtout pas mal de formation. Il est en deuxième année de BTM (Brevet Technique des Métiers) pâtissier-confiseur-glacier-traiteur qui prépare notamment à monter sa propre affaire.

Dans le cahier des charges, « le jour de l’examen, il faut savoir gérer un apprenti et confectionner durant 8 heures entremets, salés, viennoiseries, chocolaterie, pièce montée et notre spécialité », détaille Maxime. Une formation polyvalente où il faut savoir tout faire, des classiques aux gâteaux plus complexes. Dans sa promo du Campus des Métiers et de l’artisanat de Joué-Lès-Tours, ils sont 16 élèves inscrits dans sa spécialité de BTM.

C’est le chocolat qui a amené Maxime à vouloir exercer ce métier, et ce dès le plus jeune âge. « Depuis tout petit, je voulais être chocolatier. Mes parents m’ont poussé à faire ce métier en voyant ma passion. Mon père est mécanicien, mais il fait son propre pain, ses brioches, alors j’ai expérimenté avec lui. »

Après la troisième et un stage dans la boulangerie de son village à côté de Loches, Maxime enchaîne les formations : CAP pâtisserie, CAP boulangerie, mention complémentaire chocolaterie, le tout au Campus des Métiers.

À présent en BTM pâtisserie, équivalent à un niveau bac, il revendique son désir d’éclectisme et de maîtrise des différents mets. Nicolas Léger, son maître d’apprentissage, voit en Maxime « un jeune qui sort du lot, qui aime son métier, comprend et qui en veut. » Il est vrai que Maxime est passionné. S’il travaille habituellement le matin dans son entreprise de 6 h à 13 h et dès 4 h 30 les week-ends, « les après-midi et les week-ends, je m’entraîne ».

Il faut de la motivation pour ce métier, quand les jeunes de son âge se retrouvent pour fêter la fin de semaine, Maxime dort… ou se lève. « J’ai quand même mes week-ends après les cours, ça va », tempère le jeune pâtissier. Qui retient l’alliance de la rigueur et de l’esthétisme dans son métier.

« Ce que j’aime, c’est la minutie, le sens de l’esthétique, inventer de nouveaux mélanges de textures et de saveurs, c’est là qu’on se fait plaisir. » Et chez Nicolas Léger, les apprentis peuvent tester, laisser libre cours à leur créativité… sous l’œil encadrant du chef !

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 10 au 16 novembre 2021

L’astrologue de tmv est de retour de vacances ! C’est l’heure de votre dose d’horoscope complètement wtf…

Bélier

Amour

Vous pensiez tomber sur un grand cru, mais ça ne sera qu’une simple piquette. Désolé.

Gloire

Sans vouloir vous casser le moral, mais cette année, Noël et le 1er de l’an tombent un samedi. Oubliez les jours fériés, kissouuuuu.

Beauté

Ne vous plaignez pas de votre carrure de nem, ça se travaille.

Taureau

Amour

Beh dis donc, vous êtes en rut en ce moment !?

Gloire

Comme disait Jean-Claude Van Damme : « Si tu téléphones à une voyante et qu’elle ne décroche pas avant que ça sonne : raccroche ! ».

Beauté

La constellation de Saturne et de l’étoile polaire vous conseille de porter de nouveau ce string en cuir que vous n’assumez pas.

Gémeaux

Amour

Félicitations, vous êtes tout ce qui est à l’opposé du romantisme.

Gloire

Qui suis-je, où vais-je ? Quel est le secret de la Vie ? Pourquoi Christophe Maé chouine autant et les Gémeaux sont aussi chiants ? Que de questions existentielles sans réponses…

Beauté

Vous murmurez du postérieur. C’est mignon.

Cancer

Amour

La constellation du Mark Zuckerberg vous rappelle que pas grand monde ne vous like en ce moment.

Gloire

Veritas odium parit, obsequium amicos, comme on dit chez moi ! (fallait écouter en cours de latin, mes petites loutres).

Beauté

Votre pilosité de Georges Moustaki fait des ravages.

Lion

Amour

Ah ! Y a moyen avec la personne qui se trouve à votre droite. Krrkrrr !

Gloire

N’oubliez jamais cette info capitale et d’extrême importance :
… Duchmol l’a toute molle.

Beauté

Vous êtes comme Dracula, la palourde et Elizabeth II : immortel(le).

Vierge

Amour

Faites du bien à la planète, recyclez vos ex.

Gloire

(et recyclez vos slips tant qu’à faire).

Beauté

Trouver votre beauté intérieure, c’est comme trouver la sortie d’un Ikea : une galère.

Balance

Amour

Vous n’êtes pas le couteau le plus affûté du tiroir, mais on vous aime quand même. (parfois).

Gloire

Personne ne peut contester que les Balances sont les meilleur(e)s. PERSONNE.

Beauté

Balance rime avec déchéance, décadence et insignifiance. Coïncidence ?

Scorpion

Amour

Sentimentalement, vous êtes tel un prout : toujours à fuir et vous échapper discrétos.

Gloire

Sans vous, le monde ne serait rien. (sauf toi, là, qui lis cet horoscope).

Beauté

Arf, j’ai peur de balancer des saloperies, car c’est potentiellement la période anniversaire des Scorpions.

Sagittaire

Amour

Le sexe avec vous est aussi jouissif que percer du papier-bulles.

Gloire

Par contre, vous êtes vraiment de gros relous les Sagittaires. (eh oh, on allait pas être sympa trop longtemps non plus…).

Beauté

Paraît-il qu’il n’y a rien de plus beau que les Sagittaires. (mais c’est totalement faux)

Capricorne

Amour

La vie est si belle quand on a un(e) Capricorne à ses côtés… (vous la sentez venir la vacherie dans le prochain horoscope ?).

Gloire

À la fin de Bambi, sa mère elle meurt. Et vlan dans les dents le spoiler !

Beauté

La moutarde est parfois fine, parfois forte. Comme vous.

Verseau

Amour

Être avec vous fait l’effet d’une dose de tabasco et de gros sel versé sur une plaie béante.

Gloire

Trouvez donc Ornicar et foutez-nous la paix.

Beauté

Franchement, vous êtes plutôt pas mal pour un(e) Verseau.

Poissons

Amour

Boh… de toute façon, l’amour c’est comme les enfants : c’est chiant.

Gloire

Votre historique Google est sale. Très sale.

Beauté

Vous êtes comme une tortue. Lent(e), ridé(e), risquant de mourir en avalant du plastique. (Ça ne veut rien dire, mais on s’en fout, on est payé pour ça).

Réorientation : changer de voie, c’est (toujours) possible !

Difficile d’avoir une vision claire des formations et des métiers quand on sort tout juste du lycée. Lors de ses études, si l’on se rend compte que ses choix ne correspondent pas à ses attentes, pas de panique ! De plus en plus de passerelles et de dispositifs permettent de changer et de trouver sa voie. Et des conseillers sont là pour accompagner cette période délicate.

«Je me rends compte que mon cursus ne correspond absolument pas à mes attentes. Je souhaiterais me réorienter. Est-ce trop tard ? Qu’est-il envisageable ? Je suis en plein questionnement et je vous l’avoue, complètement perdu… » Fin septembre, Mathis lançait cet appel à l’aide sur le forum en ligne du Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ).

Jeune bachelier, il avait fait sa rentrée en première année de licence information-communication. Dès la troisième semaine de cours, il a compris que cette formation n’était pas pour lui : « Cette licence est très orientée vers l’art et les musées, or ce qui m’intéresse, c’est l’édition et l’événementiel. Je suis tombé des nues. »

« Un phénomène de masse », c’est ainsi que l’Inspection générale de l’éducation (IGESR) qualifie la réorientation dans l’enseignement supérieur, selon son rapport sur le sujet paru en juin 2020. Elle constate « une augmentation continue du nombre de réorientations », qui concernent « tous les types d’étudiants, quel que soit leur profil scolaire, quelle que soit leur filière de formation ».

Un(e) étudiant(e) sur quatre se réoriente

Ainsi, « plus d’un étudiant bachelier sur quatre se réoriente au cour de ses études, et dans la moitié des cas, c’est entre la première et la deuxième année après le bac (SIES 2018). » Comme Mathis, une bonne partie (38 %) des étudiants qui souhaitent se réorienter se rendent compte que leur cursus ne les intéresse pas. Certains l’ont choisi par défaut, car ils n’ont pas obtenu la formation souhaitée sur Parcoursup.

D’autres l’ont vraiment choisi mais ils s’aperçoivent que le contenu ne correspond pas à ce qu’ils en attendaient. Ce désintérêt concerne la moitié des étudiants en licence, un motif de réorientation loin devant l’échec aux examens (16 %).

Se réorienter, c’est toujours possible !

Nuance tout de même : chez les étudiants en médecine et en classes préparatoires aux grandes écoles, c’est l’inverse. Face à l’afflux de candidats à une réorientation, les universités multiplient les dispositifs. Sur la plateforme Parcoursup, la phase complémentaire s’achève mi-septembre. Ensuite, dès les mois d’octobre-novembre, les étudiants peuvent candidater à une réorientation. À l’issue de la première année, on peut aussi se réorienter via la plateforme Parcoursup. Son calendrier est une contrainte forte à prendre en compte.

Par ailleurs, les étudiants se retrouvent en concurrence avec les jeunes bacheliers. Ils doivent présenter un dossier très sérieux, avec un projet abouti et une bonne lettre de motivation. Parfois, accepter de déménager est la seule solution pour concrétiser un projet de réorientation. La mobilité est un frein important, surtout pour des familles aux ressources limitées. Mais l’anticiper peut permettre de trouver des solutions (demande de bourse, recherche d’un logement en cité universitaire…) et d’ouvrir le champ des possibles.

Mathis, lui, envisage de postuler en BUT information-communication ou en BTS communication à la fin de l’année universitaire, sauf s’il trouve dès le second semestre une autre licence qui lui plaît : « Désormais, je sais qu’il est possible de changer et de trouver sa voie ! »

Texte : Nathalie Picard / Photo : freepick


> EN SAVOIR + : De l’info Pour une écoute et un accompagnement gratuits :
– Services d’information et d’orientation des universités
– Onisep. Echanges par téléphone, tchat ou dans un centre d’information et d’orientation. www.monorientationenligne.fr
– Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ). Mêmes modalités ou dans une structure Info jeunesse. www.cidj.com

 

Horoscope WTF du 20 au 26 octobre 2021

Haut les cœurs (ou pas), voici l’heure de l’horoscope WTF de tmv, sauce salée !

Bélier

Amour

Une sombre étude guatémaltèque indique que 78 % de la population ne peut pas piffrer les Béliers.

Gloire

Dur dur, mais vous resterez coincé(e) aux toilettes ce dimanche et tout le monde se moquera de vous. Vous n’avez que ce que vous méritez.

Beauté

Mouette qui pète, galère sur votre tête.

Taureau

Amour

Votre vie amoureuse est aussi éphémère qu’une photo sur Snapchat. C’est triste, mais on s’en tape un peu au final.

Gloire

Le travail, c’est pas la santé. On vous a menti.

Beauté

Il serait désormais judicieux de travailler sur votre rire d’otarie asthmatique.

Gémeaux

Amour

Arf… Y a pas grand-chose à se mettre sous la dent en ce moment, n’est-ce pas ?

Gloire

Cette semaine, vous vous lèverez du bon pied. (sauf les unijambistes)

Beauté

Oui, mais que de dos.

Cancer

Amour

Votre libido libidonne salement en ce moment

Gloire

Et si vous preniez un suppositoire de second degré avant d’aller vous coucher ?

Beauté

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Ça tombe bien, on est en octobre donc on s’en fout : TOUS À POIL !

Lion

Amour

Une rencontre amoureuse, c’est toujours le début d’une future séparation. Allez A+ !

Gloire

Arrêtez les sextos, c’est franchement plus de votre âge.

Beauté

Félicitations, vous êtes aussi adroit(e) qu’un manchot avec des moufles.

Vierge

Amour

Rime avec Zemmour. Flippant, non ?

Gloire

Dans votre vie professionnelle, vous êtes aussi utile qu’un parlementaire européen.

Beauté

Vous n’êtes pas une bouteille de pinard ; l’âge ne vous bonifie pas du tout.

Balance

Amour

Votre cœur est aussi froid et vide que mon frigo.

Gloire

Changez de métier. De femme ou de mari. Et d’enfants. Changez de vie en fait.

Beauté

Vous avez toujours faim, alors mangez. Mangez tout ce qui passe. Même votre belle-mère, pas d’pitié !

Scorpion

Amour

En ce moment, y a que moi qui vous aime à peu près. Bref, un ratio bien pourri.

Gloire

Vous frôlez la perfection (mais uniquement parce que vous passez à côté de moi héhé)

Beauté

Il y a deux choses génialement géniales sur Terre. La raclette et les Scorpions. AAAANW trop meugnon.

Sagittaire

Amour

Vous vous êtes pris pour un footballeur pour simuler autant ?

Gloire

Le ridicule ne tue pas. Il suffit de jeter un oeil à votre vie pour s’en convaincre.

Beauté

Vous rayonnez autant qu’un poisson à Fukushima. Cœur sur vous.

Capricorne

Amour

D’après l’horoscope du magazine Elle, « climat astral embrouillé pour les couples. Réagissez ! ». Voilà, ça vous apprendra à pas lire notre horoscope à nous.

Gloire

Les 2es décans sont géniaux et iront bien. Les autres, on s’en fout. (tiens, qu’est-ce que je vous disais juste au-dessus !)

Beauté

Aoutch, on pourrait vous apposer un nutri-score E rien qu’en vous analysant.

Verseau

Amour

Smiley triste, smiley qui pleure, smiley qui vomit.

Gloire

Vous êtes du genre à dire « chocolatine », non ? (Auquel cas on ne vous respecte pas)

Beauté

Vous avez la prestance d’un gallinacée, mais c’est pas grave.

Poissons

Amour

Vous avez parfois l’impression d’être un plan B ? Rassurez-vous : vous avez parfaitement raison.

Gloire

La seule personne qui rit à vos blagues, c’est vous. (et c’est déjà pas mal)

Beauté

Un bien joli teint de surimi.

Balade sur la Loire : un fleuve qui vous veut du bien

[Long Format] Un pique-nique en été, un footing pour se décrasser à l’automne, une balade en amoureux en hiver… Les Tourangeaux font leur retour sur les bords de Loire. Mais comment en faire un retour gagnant ? On remonte le fil de l’eau, et de l’histoire, de ce joli fleuve, tout en découvrant son écosystème.

Jusqu’au début du XXe siècle, la Loire tenait une place importante dans la vie des Tourangeaux, mais ils se sont peu à peu coupés du fleuve », explique Bruno Marmiroli, directeur de la Mission Val de Loire. Jusqu’au XIXe siècle, le fleuve était un axe commercial d’envergure nationale : « Il était un grand carrefour marchand, jusque dans les années 1850 où le train est venu le concurrencer, avec la garantie d’un fret qui ne souffrait plus des aléas climatiques.

La Loire était aussi un élément important de la vie quotidienne : on pêchait, on prenait le bac pour traverser d’une rive à l’autre », et on l’observait, car ses variations avaient un impact direct sur la ville et ses habitants. À La Riche, la rue du Port témoigne de ce passé de mariniers, tandis qu’entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours, le Quai de la Gare du Canal rappelle l’existence du chemin navigable entre la Loire et le Cher qui séparait alors les deux villes…

L’équipe la Rabouilleuse (Clément, Malou, Faustine).

Lien cassé… bientôt retrouvé ?

Comment la relation des Tourangeaux à leur fleuve a-t-elle changé ? Prenez un désintérêt pour la navigation commerciale, ajoutez une guerre mondiale et ses bombardements, une reconstruction à grande vitesse et le développement d’une France des Trente Glorieuses tournée vers le progrès et l’international, et vous avez votre réponse !

Pour B. Marmiroli, « de 1960 à 2000 la ville s’est développée le long de son fleuve, mais pas avec lui. On construit alors des infrastructures qui coupent la ville du fleuve pour relier les métropoles, en cassant le lien entre le fleuve et les habitants ». De Tours à La Riche, on circule par exemple à grande vitesse en voiture, en oubliant qu’à quelques mètres s’écoule la Loire, rendue difficilement accessible aux quartiers voisins. Mais la reconstruction et le développement des axes autoroutiers comme des immeubles plus proches a un autre impact : on puise alors le sable dans le fleuve pour faire du béton, sans en mesurer les conséquences.

À ne pas confondre avec le ragondin venu d’Amérique du Sud pour perturber l’écosystème local, le castor d’Europe a fait son retour en Touraine dans les années 1950. Un bâtisseur à son aise dans la région ! (Photo MDL37)

Alix Tery-Verbe, de la Maison de la Loire de Montlouis-sur-Loire, dresse un bilan sans appel : on a extrait du lit du fleuve en 40 à 50 ans ce qui avait mis cinq siècles à s’y accumuler. L’eau se retrouve à circuler un peu plus profondément, et sans sable à charrier mais avec la même force qu’avant, provoquant une érosion accrue sur son passage. L’effondrement du pont Wilson en 1976 aurait-il pu être évité sans cette perturbation de l’écosystème ligérien ? Toujours est-il que l’accident a servi d’élément déclencheur pour motiver l’interdiction de l’extraction dans le lit mineur du fleuve.

Un monde à part entière

À la Maison de la Loire de Montlouis, on arpente régulièrement les bords du fleuve avec les visiteurs, à la recherche des traces de castors. Cette espèce emblématique a été réintroduite il y a une cinquantaine d’années dans la région, d’où elle avait disparu au XIXe siècle. Le ragondin s’est fait sa place alors qu’il vient d’Amérique du Sud et n’a pas de prédateur. Sur les îles, les oiseaux viennent se reproduire, tandis que des insectes peuplent le sable… C’est tout un écosystème qui s’épanouit dans et sur le fleuve.

Ce scarabée bleu (pour le mâle, la femelle fait profil bas avec des couleurs plutôt brunes) peuple les rives des cours d’eau. Et à La Ville-aux-Dames, il a donné son nom à une île de Loire : l’île aux Hoplias. (Photo MDL37)

Mais comme tout écosystème, il est fragile : « À chaque fois qu’on rompt l’équilibre, c’est irréversible », commente Bruno Marmiroli. Alix Tery-Verbe renchérit : « Ce sont plein de choses qui s’additionnent et interagissent entre elles. Le risque inondation, par exemple, est lié à l’impact des activités humaines sur tout le bassin versant de la Loire (qui s’étend sur un cinquième du territoire français).

L’enlèvement des haies sur les terres agricoles, l’imperméabilisation des sols avec l’urbanisation, le remblaiement des zones inondables contribuent à ce risque. » Un effet domino, dans lequel l’Homme n’a pas toujours conscience qu’il va déclencher des réactions en cascade ! La ville de Tours et la Métropole travaillent par exemple actuellement sur la situation de la Petite Gironde, un affluent de la Choisille, qui se jette ellemême dans la Loire.

La lycose des sables : Cette petite araignée vit dans les sables, au bord de l’eau. Elle se la joue incognito grâce à son dos rayé de beige, blond et gris. (Photo MDL37)

La Petite Gironde qui parcourt le quartier des Douets déborde souvent, et est polluée. Or, au-delà de ce minuscule cours d’eau, c’est toute la Touraine qui peut être affectée. Attention toutefois : les crues « ordinaires » de la Loire ne sont pas à redouter, au contraire. Elles sont indispensables à l’équilibre du fleuve, en arrachant une partie de la végétation pour laisser ainsi de la place aux oiseaux et à leurs nids, ou en permettant aux poissons de venir frayer tranquillement…

C’est pour faire connaître aux Tourangeaux ces délicates nuances que la Mission Val de Loire mène ses travaux de recherche sur le patrimoine et l’environnement du Val de Loire, et que la Maison de la Loire éduque au quotidien les générations présentes et futures de Tourangeaux… ou de Ligériens ?

Ligériens, habitants du fleuve

Si vous aimez marcher sur les bords de Loire à l’aube, vous les apercevrez peut-être. « C’est le moment où je croise les copains, nous sommes peu nombreux à naviguer sur le fleuve à cette heure, quand on se croise en bateau on discute, et parfois on boit un coup. » Dans son kayak ou sur sa barque, le photographe professionnel Jean-François Souchard en profite bien sûr pour capturer la lumière de l’aurore et la vie du fleuve derrière son objectif.

Qui croise-t-il ? Des bateliers, ou l’un des quatre pêcheurs professionnels d’Indre-et-Loire. Thierry Bouvet est de ceux-là. Comme Jean-François, il a d’ailleurs commencé sa vie d’adulte dans les études de géographie. L’étude du fleuve donne-t-elle envie de s’y plonger ? Pour le pêcheur, c’est un projet d’analyse des faits sociaux autour de la Loire qui l’amène au bord de l’eau, puis bientôt sur le fleuve en 2014. Il y a trouvé son rythme, entre le pont de Saint-Cosme à La Riche et Amboise, pour rester lié à la ville.

Sterne Pierregarrin : Vous la croiserez surtout en été, d’avril à août, puisqu’elle passe l’hiver bien au chaud en Afrique. Elle profite de son séjour dans la région pour se reproduire avant de repartir. (Photo MDL37)

Jean-François Souchard finançait quant à lui sa thèse de géographie en faisant des photos depuis l’eau, « les fesses dans mon kayak ». « C’est la Loire qui m’a fait rester en France », admet celui qui a vécu quelques temps au Québec. Le batelier Clément Sirgue, qui navigue avec l’association La Rabouilleuse depuis une quinzaine d’années, est aussi revenu vers la Loire pour y trouver son bonheur : « J’étais tiraillé entre la terre et la mer. Entre mon parcours dans la gestion de la nature et l’éducation à l’environnement, et mon plaisir de la navigation à la voile en mer. Avec le fleuve, j’ai trouvé une bonne synthèse des deux. Ici, tout commence et tout finit. Toutes les activités du vivant finissent dans le fleuve.».

On pourrait dire qu’Alain aussi finit dans la rivière… du moins il aime à y « naviguer », puisqu’il nous reprend sur le terme « nager » : « La nage est interdite dans la Loire. Comme nous y allons avec des flotteurs, nous sommes considérés comme navigants.». Le Tourangeau âgé de 75 printemps plonge dans l’eau tous les quinze jours environ, avec une bande d’une dizaine de passionnés. Combinaison, palmes, flotteur, et bon gueuleton à l’arrivée, c’est le programme habituel. « Il y a le côté sportif, pendant 2 h on palme, mais on voit aussi des choses assez extraordinaires. Les couleurs, les oiseaux, les lumières, être porté par le courant… c’est que du bonheur ! ».

Clément Sirgue définit ces bateliers, mariniers, pêcheurs, navigants qui parcourent la Loire comme des Ligériens. Les habitants du fleuve. Comme un Tourangeau connaît sa ville, un Ligérien connaît son milieu : « En formant des bateliers avec l’école de la Rabouilleuse, on forme des ambassadeurs et des veilleurs. Ils s’attachent à la Loire, ils la promeuvent, ils la connaissent et savent sur quel banc de sable on peut aller ou non, ils habitent le fleuve, et ils le défendent. »

Les bancs de sable qui bougent, les bîmes qui se créent lorsque le lit s’effondre et que l’eau tourbillonne vers la nappe souterraine, la faune et la flore… « Il faut lire le fleuve car il est très changeant » raconte le batelier, qui compare la navigation à la bourde, ce long bâton qu’on enfonce dans le lit du fleuve pour avancer, à un travail d’équilibre des forces entre l’homme, le bateau et le fleuve.

Retour à l’eau… en douceur

Le directeur et l’équipe de l’association la Rabouilleuse participent au Parlement de Loire, et ont été partie prenante des Assemblées de Loire, avant de naviguer jusqu’à Orléans pour le festival de Loire. Mais Clément Sirgue met en garde : « Le but n’est pas que tous les Tourangeaux et touristes soient sur la Loire, ce serait un désastre écologique. Mais il faut se demander comment on protège ce milieu, et comment on le donne à voir. Il faut accompagner ce retour des gens vers le fleuve. »

La relation des Tourangeaux à leur fleuve est en pleine évolution, mais pour tous les acteurs que nous avons rencontrés, le retour vers la Loire doit s’accompagner d’une véritable éducation qui permettra de retisser un lien équilibré entre le milieu naturel et ses habitants. Objectif : la réintroduction raisonnable et mesurée de l’être humain en milieu ligérien.

Texte : Maud Martinez / Photo d’ouverture : Jean-François Souchard

Dans le quotidien de Corinne Hamidat, la « vigie » du Sanitas

#VisMaVille Corinne Hamidat est surveillante d’un pâté d’immeubles, dans le quartier du Sanitas, à Tours. Du ménage au relationnel, un métier polyvalent et prenant.

Sous le soleil automnal qui pointe son nez après l’averse, elle retrousse ses manches, enfile ses gants et ramasse aussitôt les débris de meubles qui jonchent le sol au pied d’une barre d’immeubles du Sanitas. Direction « le monstre », le local qui sert de stockage pour les encombrants.

Corinne Hamidat ne compte plus les déchets déversés chaque soir, des « incivilités » qui occupent les surveillants d’immeubles et agents d’entretien de Tours Habitat – le gestionnaire des logements sociaux, une bonne partie de leur matinée.

En tant que surveillante principale d’immeubles, chaque jour de la semaine, depuis sept ans, Corinne Hamidat fait sa ronde du secteur qui s’étale du boulevard Général de Gaulle à l’allée de Moncontour, derrière la gare, bordé par la Rotonde et l’avenue Grammont. À l’embauche, à 7 h 30, après avoir fait le ménage des deux entrées dont elle est chargée, elle s’assure qu’ « il n’y a pas de danger pour les locataires, pas de bris de glace par terre, je vérifie aussi que les ascenseurs ne sont pas en panne, que les portes de hall se ferment bien ».

En chemin, elle interpelle les autres surveillants ainsi que les agents d’entretien et de maintenance qui officient dans le secteur. Corinne a un rôle pivot, chargée de recueillir les informations et de les retransmettre à Tours Habitat. « Il faut aimer le relationnel pour ce métier », pointe la gardienne. En contact avec les autres professionnels mais aussi les locataires, elle assure les états des lieux d’entrée et de sortie.

Le téléphone vissé sur son oreille, elle est régulièrement appelée pour « des changements d’ampoule, des fuites d’eau, une clé perdue ». La surveillante d’immeubles apprécie ces moments d’échange même si « parfois il faut prendre sur soi quand les gens sont agacés, j’attends qu’ils se calment et on parle après ».

Du haut de sa stature imposante, Corinne adoucit les moeurs. Ayant habité auparavant dix ans le quartier, elle connaît bien ses habitants, surtout les personnes âgées, notamment du boulevard de Gaulle, qui ne quitteraient leur logement pour rien au monde. « J’aide les petites mamies à porter leurs affaires quand je les croise à la sortie des courses. »

Pour le reste, il y a du roulement et pas toujours le temps de faire connaissance. Si Corinne Hamidat possède un bureau de gardienne au 12 allée de Luynes, spacieux mais dépouillé, elle n’y passe pas la majeure partie de son temps. « Je ne tiens pas en place, j’aime être sur le terrain et puis il faut que je marche depuis mon infarctus. »

Ses trois grands enfants lui font d’ailleurs la leçon et lui demandent de se ménager, elle qui a du mal à fermer l’oeil lorsqu’elle est d’astreinte les soirs et week-end, de « peur de ne pas entendre le téléphone sonner et ne pas répondre aux locataires. Le bien-être des locataires, c’est mon souci permanent. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Dans le ventre des Halles : plongée dans un quartier gourmand

Cette semaine, tmv commence son tour des quartiers, racontés par les habitants eux-mêmes et les commerçants. Première étape aux Halles.

Les préjugés ont parfois la vie dure, qu’ils soient positifs ou négatifs. Le ventre de Tours, son marché, ses artisans, ses restaurants. Une image parfois bourgeoise, l’impression d’un quartier bien campé sur ses acquis. TMV a voulu gratter un peu la surface de ce vernis, pour découvrir le quartier des Halles du côté de ses commerçants et de ses habitants.

Première étape de notre tour des quartiers de Tours que nous poursuivrons dans les mois qui viennent. Suivez le guide !


POUR RETROUVER NOTRE DOSSIER SPECIAL QUARTIER DES HALLES, CLIQUEZ ICI ! 

(ou direction notre rubrique « hebdo en PDF » pour télécharger le numéro du 13 octobre 2021)

 

Horoscope WTF du 13 au 19 octobre 2021

Retrouvez votre dose d’astrologie 100 % véritable, 100 % vérité, dans l’horoscope WTF de tmv.

Bélier

Amour

Ne faites plus rien avant le mariage. De toute façon, vous devez m’obéir, c’est moi l’astrologue.

Gloire

Telle l’éolienne, vous brassez du vent. Chuuuut, ça vaut mieux

Beauté

Attention, à venir : méga gueule de bois comme Pinocchio.

Taureau

Amour

Oh oh ! Comme on dit chez les beaufs, « y a bientôt une brioche dans le four ! »

Gloire

Terrible nouvelle pour vous cette semaine : quelqu’un vous offrira le livre « Ce que m’ont dit les Français », écrit par Cyril Hanouna et Christophe Barbier.

Beauté

Vous avez le poil soyeux, on est content pour vous.

Gémeaux

Amour

Ooooh pop pop, y a baleineau sous gravillon entre vous et les Balances !

Gloire

Vous n’avez pas encore compris que les chats contrôleront le monde d’ici peu. C’est ce qui causera votre perte.

Beauté

Arrêtez de toucher tous les orifices qui passent à votre portée.

Cancer

Amour

chaque fois que vous repensez à votre ex, un bébé panda meurt. Pensez-y.

Gloire

Il y a des jours, comme ça, où tout va mal. Alors on lit l’horoscope de tmv. Et c’est encore pire.

Beauté

Votre rire de phacochère en rut en agace plus d’un.

Lion

Amour

Je vous aurais bien dévoilé mes prédictions de ce côté là mais vous ne m’aimez pas, alors ça sert à rien

Gloire

On n’est pas bien là, à se moquer de ces gros nazes de Sagittaires, hein ??

Beauté

Vous avez la carrure d’un pissenlit, mais vous êtes une belle plante.

Vierge

Amour

No zob in job, on a dit.

Gloire

Rien n’y fait, vous avez la réactivité d’un lamantin.

Beauté

Vous participerez au prochain Mondial du fromage à Tours en 2022. Et vous vous fondrez parfaitement dans la masse (et dans l’odeur)

Balance

Amour

Arrêtez de chouiner sur votre vie sentimentale, on dirait Christophe Maé.

Gloire

Vous êtes aussi stressant(e) que ce moment où il ne reste plus qu’une feuille de PQ sur le rouleau.

Beauté

RIP petite dignité partie trop tôt <3

Scorpion

Amour

Vous irez sur Google pour vous renseigner sur la durée de l’orgasme du cochon. Et vous pleurerez à chaudes larmes, déçu(e), en apprenant la nouvelle.

Gloire

Un(e) seul(e) Scorpion vous manque et tout est dépeuplé.

Beauté

Vous êtes tellement canon que même vos pieds sont beaux. (et pourtant, c’est dégueu les panards)

Sagittaire

Amour

Vous êtes comme Cupidon. Toujours à vous mêler de la vie sentimentale des autres et toujours à poil

Gloire

Waouw, sacré rire. On dirait un phoque enrhumé

Beauté

Au final, vous êtes un peu comme un donut. Tout rond, sucré, avec un trou.

Capricorne

Amour

Et si vous arrêtiez de les choisir avec un QI de bulot ?

Gloire

Vous allez être enlevé(e) par des extraterrestres qui feront des expériences très sales sur vous. Je sais, c’est toujours con d’apprendre ça dans un horoscope.

Beauté

On veut pas vous mettre mal à l’aise, mais vous avez un mickey dans la narine droite.

Verseau

Amour

Arrêtez de faire des rêves érotiques avec Jean Castex.

Gloire

La réponse à toutes vos questions existentielles se trouve juste à la ligne en-dessous…

Beauté

… Votre ressemblance avec un pruneau est troublante.

Poissons

Amour

Toujours imité(e), jamais égalé(e) ! (aaaanw)

Gloire

Et si vous faisiez comme l’horloge parlante ? La ramener uniquement quand on vous sonne ?

Beauté

Force est de constater que vous étiez pionnier(e), puisque la mode du monosourcil revient.

Cancer : l’art-thérapie au service des patient(e)s

#OctobreRose Hypnose, sophrologie, activité physique, mais aussi art-thérapie : les soins prodigués aux patientes souffrant d’un cancer du sein à Tours sont nombreux. Car la guérison se joue au-delà des seules chimios et séances de rayons.

C’est sur un chariot qu’Elodie Larsonneur balade son attirail. Des crayons de couleur, des pinceaux, des palettes, des carnets de croquis, des feutres, et tout un tas de livres. Depuis dix-sept ans, l’art-thérapeute rencontre à l’hôpital Bretonneau les patients. Depuis plusieurs années, c’est en oncologie et hématologie qu’elle fait rouler son matériel d’une chambre à l’autre.

Souvent méconnue, l’art-thérapie fait en effet partie des soins proposés aux patients. C’est sur indication médicale que l’art-thérapeute ira donc à la rencontre d’un ou d’une patiente. « L’art-thérapie est proposée comme soin de support en oncologie, comme d’autres soins que sont la psychologie, l’hypnose, la diététique ou la kinésithérapie », explique élodie Larsonneur.

Pour les malades du cancer, passer par l’art peut être salvateur : « Certains vont arriver à exprimer l’indicible du bouleversement qu’ils traversent ». Et pas besoin d’être un artiste-né ! Tous les livres qui peuplent les étagères de ce chariot coloré sont aussi là pour montrer que l’art peut prendre mille et une formes. Et lorsqu’ils sont alités et voient venir à eux un atelier portatif, les patients laissent finalement tomber leurs barrières habituelles.

Dessin, musique, créativité

Sur le mode du « et finalement pourquoi pas », ils s’expriment par le dessin, ou la musique si cela leur convient mieux. « Les patients retrouvent leur enfant intérieur, ils n’ont plus rien à perdre et prennent plaisir à ces activités, ils découvrent leur créativité, cela stimule leur confiance en eux. Ils sont dans un état de mieux-être qui peut faire oublier la souffrance du quotidien et par exemple faire passer le temps de la chimio », décrit la thérapeute.

Il n’est d’ailleurs pas rare que l’œuvre d’art toute fraîchement créée soit accrochée sur le tableau blanc de la chambre. Elle servira alors de point de départ pour une conversation avec les soignants, qui trouvent ainsi une nouvelle porte d’entrée dans la relation au patient. Si la musique adoucit les mœurs, l’art apaise donc les douleurs…

Texte : Maud Martinez / Photo : Elodie Larsonneur

Horoscope WTF du 6 au 12 octobre 2021

Il y a des jours, comme ça, où tout va mal. Alors on lit l’horoscope de tmv. Et c’est encore pire.

.

Bélier

Amour

Au lieu de collectionner
les râteaux, roulez plutôt des pelles.

Gloire

Comme disait ma mère,
« quand on n’a pas de cerveau, il
faut avoir des jambes ». Voilà débrouillez-
vous avec ça, j’ai autre
chose à faire.

Beauté

Non, pas cette semaine.

Taureau

Amour

Avec vous sous la couette, c’est
« Fast & Furious » (tous les épisodes)

Gloire

Ah là, c’est plutôt Les Bronzés
(version Jean-Claude Dusse)

Beauté

Oh bah là, c’est plutôt Shrek
ou les Dents de la mer.

Gémeaux

Amour

Qui se ressemble s’assemble.
Mais parfois, il y a des exceptions…
CLIN D’OEIL CLIN D’OEIL !

Gloire

Et si vous arrêtiez d’aller voir
des gens tout nus sur Internet ? Ça vous
éviterait tous ces virus sur l’ordi.

Beauté

Alors oui, mais seulement les
semaines impaires.

Cancer

Amour

« Fais coooommeuh l’oiseauuu,
ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseauuuu
» (mais Michel Fugain vous a
pas dit que ça s’écrase contre un poteau,
l’oiseau)

Gloire

Arrêtez de mordre le facteur.
Achetez-vous un chien.

Beauté

Pour un(e) Cancer, vous êtes
plutôt pas mal. C’est louche.

Lion

Amour

Un(e) de perdu(e)… bah un(e)
de perdu(e). Arrêtez de vous rassurer
avec des proverbes stupides.

Gloire

Soyez fier(e) de votre parcours !
Si vous en êtes là aujourd’hui, c’est parce
que vous avez triché au bac.

Beauté

Même avec un slip kangourou,
vous restez sexy. Vive vous.

Vierge

Amour

Entre Cyril Hanouna mixé
à Carla Bruni et Eric Zemmour croisé
avec Jennifer Lopez, qui choisiriez-vous
pour une nuit ?

Gloire

(le fait même que vous ayez tenté
de répondre à cette question prouve
que vous êtes taré(e))

Beauté

cf. horoscope des Sagittaires.
Pour vous, c’est la même.

Balance

Amour

Votre vie amoureuse du moment
est comme un zombie : tout pourri.

Gloire

Quelque chose de DINGUE va
vous arriver samedi, 15 h, place Jean-Jaurès.
(que de suspense)

Beauté

Euh. Cette tenue vestimentaire,
c’est vraiment voulu ?

Scorpion

Amour

Une sombre étude lituanienne
prouve que le réchauffement climatique
est dû à la libido brûlante des Scorpions.

Gloire

Les astres sont formels, ils
ont parlé : tout le monde s’en fout des
Scorpions.

Beauté

Pour finir ces prédictions,
rappelez-vous que Scorpion rime avec
George Tron. Déduisez-en ce que vous
voulez, nous ça nous fait flipper.

Sagittaire

Amour

Appuyez sur la pédale de frein
côté cochonneries ; vous n’avez bientôt
plus d’essence.

Gloire

Tel l’unijambiste, vous allez
vous lever du mauvais pied cette semaine.

Beauté

Le nombril sale.

Capricorne

Amour

D’amour il n’y a point. Le
Capricorne se suffit à lui-même. Vous
êtes trop parfait(e) pour le petit peuple.

Gloire

Réincarnez-vous en moule.
C’est cool une moule, ça embête personne,
ça prend le soleil tranquilou une
moule.

Beauté

En changeant 7 lettres à
« Capricorne », on obtient « panaris
au pied ». Flippant, non ?

Verseau

Amour

L’amour de votre vie se trouve
sur 3615 Ulla. U-l-l-a. (oui, vous êtes un
vieux machin de 150 ans d’âge)

Gloire

Jésus vous aime. (et c’est le seul)

Beauté

N’écoutez pas les haters :
continuez à vous balader en slip chez
vous comme vous aimez tant.

Poissons

Amour

Si ça peut vous rassurer, votre
ex ressemble au plan Tinder de Gollum.

Gloire

Waouuuuw, votre vie professionnelle
est aussi passionnante qu’un
épisode version longue de Derrick.

Beauté

Vous illuminez la journée des
gens. (mais c’est seulement parce que
votre front est tout luisant, beeeh)

Vrac, local et bio, le pari d’Anne-Gwénolée Tu et de son épicerie « Sur la branche »

#VisMaVille Anne-Gwénolée Tu est gérante de l’épicerie locale et sans emballage, Sur la Branche, à Tours. Investie dans le zéro-déchet, elle se bat pour participer à une économie plus vertueuse.

Place de la Victoire, ce mercredi après-midi, le magasin ne désemplit pas. Familles, étudiants, retraités… tous passent faire leurs provisions et prendre des nouvelles. « Vous ne fermez pas, rassurez- moi ? » Car Anne-Gwénolée Tu, la gérante et fondatrice de Sur la Branche depuis 2017, traverse une mauvaise passe financière et vient d’en informer ses clients par mail (lire ci-dessous).

L’épicerie locale de quartier prend plus que jamais tout son sens. « Nous étions les premiers à Tours à allier vrac, produits locaux et bio, assure Anne-Gwénolée Tu. Nous sommes investis dans un réseau d’associations zéro déchet, nous aimons conseiller nos clients dans leurs démarches, leur donner des recettes, des astuces et les orienter vers les bonnes personnes. L’idée est d’avoir affaire à des hommes, loin de l’industrie agro-alimentaire. »

Bref plus qu’une épicerie, Anne- Gwénolée participe à la promotion du zéro-déchet et d’une alimentation de qualité au sein des réseaux tourangeaux. Ici les clients amènent leurs bocaux et emballages, ce qui permet de choisir la quantité. Dans le magasin, s’affichent les portraits d’une quarantaine de producteurs locaux, du maraîcher de Saint- Pierre-des-Corps aux huileries de Touraine. « Ce n’est pas juste vendre des pois chiches et des pommes de terre mon métier, je suis allée sur leurs exploitations, on partage une démarche. »

Le déclic s’est produit très jeune. Végétarienne à 18 ans, elle parcourt le monde en faisant du woofing et plonge dans ses intérêts : la nature et l’alimentation. Notamment grâce à son colocataire qui était brasseur. Alors installée en région parisienne, elle évoluait dans le milieu de la librairie de luxe. « Je suis passée de la vente de livres qui coûtait des milliers d’euros à des légumes », sourit la pétillante brunette, aujourd’hui 37 ans.

Un milieu dont il lui est resté la rigueur du travail et le goût de la qualité. Elle monte alors une section de la Ruche qui dit oui dans la brasserie de son ami. Elle découvre aussi Tours et tombe amoureuse de la ville. En 2017 la voilà lancée dans l’aventure Sur la Branche.

« Je voulais une épicerie du quotidien. Il est difficile de ne faire que du local et du bio, mais j’essaie que les produits viennent le plus près possible. 95 % de nos produits sont quand même bio avec des valeurs éthiques. » Ce qui n’est pas bio n’en est pas moins respectueux de l’environnement et local comme le garum du pêcheur Thierry Bouvet. Singularité, l’épicerie propose aussi des casiers de poissons frais deux fois par semaine, grâce au réseau Poiscaille, qu’il suffit de choisir sur internet. Et les paniers bio sont sans engagement.

Textes et photos : Aurélie Dunouau


Épicerie bio en difficulté

Depuis la crise du Covid, la fréquentation de l’épicerie n’a cessé de décroître. « Nous étions à 1 600 clients par mois avant le Covid, nous sommes à présent à 1 000 clients par mois, cela s’est surtout creusé depuis le printemps dernier. Notre seuil de rentabilité n’est plus atteint », alerte Anne-Gwénolée Tu, la gérante de Sur la Branche. Résultat : – 30 % de chiffre d’affaires. « Si les clients ne reviennent pas et surtout durablement, nous ne pourrons pas continuer. » Elle signale d’autres cas similaires de boutiques indépendantes en difficulté. Le tout récent drive du bons sens à Chambray-lès-Tours vient de fermer ses portes.

> Sur la branche, 2 place de la Victoire, à Tours.

Octobre Rose : face au cancer, l’activité sportive reste essentielle

Octobre Rose est souvent l’occasion de randonnées. Rien d’étonnant à cela : les bienfaits de l’activité physique sont prouvés pour ces malades qui retissent alors un lien avec leur corps… et avec les autres. Les Cher Dames de Loire pagaient par exemple tous les samedis. Pour se prouver qu’il y a une vie après la maladie, et pour s’amuser !

« Ne pas rester entre le lit et le canapé ». L’expression revient aussi bien dans la bouche de Jean-Christophe Bonnin, kinésithérapeute et président de l’association Rose & Blu, que dans les paroles de Pascale Foussard, cofondatrice des Cher Dames de Loire. Pour le professionnel de santé comme pour l’ancienne malade du cancer du sein, l’activité sportive est essentielle dans la vie des patientes, qu’elles soient en cours de traitement, en convalescence ou en rémission.

« On encaisse mieux quand on est un peu actif », raconte Marion, 39 ans aujourd’hui, dont le diagnostic de cancer du sein avait été posé il y a deux ans. A l’époque, la jeune femme se rapproche des services de la Ville de Tours pour participer aux A.P.A, activités physiques adaptées. Pascale avait fait la même démarche un peu plus tôt : « J’ai fait du sport presque tous les jours, ne serait-ce qu’un peu de marche pour aller chercher le pain. Et puis j’ai testé la danse, le Pilates, la gym, le golf, j’ai découvert de nouvelles activités » raconte-t-elle.

 » C’est le fait de bouger qui va effacer cette sensation d’asthénie »

L’accès aux A.P.A est conditionné par un avis médical, et une rencontre avec un éducateur-référent pour cibler les sports qui pourront convenir. « La régularité de la pratique est essentielle, pendant le traitement ou la convalescence », explique Richard Alloncle, référent sport-santé et handicap pour la municipalité.

Depuis le début des années 2010, il est en effet démontré que si la maladie épuise, elle est aussi plus facilement vaincue quand la patiente pratique une activité régulière. Jean-Christophe Bonnin, le kiné, précise : « Paradoxalement, pour gommer l’état de fatigue que ressent le malade, se reposer ne fonctionne pas. C’est le fait de bouger, de s’activer même si on n’en a pas envie, qui va effacer cette sensation d’asthénie. On affronte alors mieux les traitements, et la spirale s’inverse ».

Pascale a par exemple vécu ce retour au sport durant sa maladie comme un défi : avant chaque séance de chimio, faire un peu d’exercice, pour arriver en forme, et repartir moins fatiguée. Puis recommencer. Éviter ainsi la fonte des muscles, prendre moins de médicaments… mais pas seulement. Bien dans son corps… bien dans sa tête Le slogan paraît éculé, mais il prend tout son sens pour les malades du cancer du sein. « J’ai fait de la gym, de l’aquagym, de la marche nordique avec la ville de Tours. Cela me permettait de sortir de chez moi, d’avoir un élément positif à mettre dans mon agenda, et de voir du monde », raconte Marion.

« Le sport, une bouée de sauvetage »

« Le sport, c’était une bouée de sauvetage, une bouffée d’oxygène psychologiquement, ajoute Pascale. On rencontre du monde, on se comprend sans se parler, on n’a pas peur du regard des autres ». Depuis un an, la nouvelle bouée de sauvetage de Marion, ce sont les Cher Dames de Loire, association créée par Pascale et quelques autres. À la façon de vikings affrontant les éléments au rythme du tambour, les adhérentes pagaient.

« Après mes traitements, j’étais très mal en point physiquement et psychologiquement. Tout à coup vous ne voyez plus les blouses blanches, et en même temps vous sortez d’une machine à laver, essorée par les chimios, l’opération, les rayons… J’ai découvert l’association. Pour ma première séance, je n’ai même pas pu finir l’échauffement, j’ai pleuré d’épuisement. Et les regards, les sourires, les étreintes, les paroles des filles m’ont permis de surmonter tout cela ».

Solidarité

En plus de regagner la mobilité de son épaule suite à son opération du sein et d’éviter ainsi les séances de kiné, Marion a pu compter sur les Cher Dames de Loire pour reprendre son corps en main : « Je suis à nouveau en accord avec ce corps qui m’avait trahi en laissant entrer la maladie ». Ana, retraitée diagnostiquée et traitée il y a 8 ans, a rejoint l’équipe il y a tout juste un mois. Attirée par la solidarité entre les membres, elle trouve dans la navigation l’exercice utile pour son problème de lymphome au bras, et une occasion « de ne plus penser au mal, et de prouver qu’on peut faire encore plein de choses malgré ce qui nous est arrivé ».

C’est fort de ces retours d’expérience que les associations comme Cher Dames de Loire, Cancen, Rose and Blu, la Ligue, IETO, et les professionnels de santé tourangeaux unissent donc leurs efforts pour intégrer l’activité physique au suivi des patientes. Et pour elles, voici un prochain défi à relever : le week-end Rose and Blu en juin 2022, qui réunira 200 participants pour des épreuves variées et un seul objectif, profiter de la vie !

Texte : Maud Martinez / Photo : Les Cher Dames de Loire

A Tours, Isabelle Dimier-Poisson développe un vaccin nasal contre le Covid

Isabelle Dimier-Poisson est enseignante-chercheuse à l’Université de Tours. Des recherches menées depuis vingt ans qui l’amènent aujourd’hui à développer un vaccin nasal contre le Covid-19.

Elle n’en revient toujours pas du tournant pris par sa carrière depuis la médiatisation récente de sa découverte : un vaccin nasal contre le Covid-19 qui empêcherait également sa transmission. Isabelle Dimier-Poisson semble à la fois heureuse et « fière pour son équipe et ses étudiants » mais aussi surprise et un peu gênée de tirer la couverture.

Celle qui a commencé son parcours il y a vingt ans à l’Université de Tours, spécialisée dans l’immunité des muqueuses, dirige une équipe de recherche BioMAP (BioMédicaments AntiParasitaires) labellisée Inrae, à la faculté de pharmacie, sur le site Grandmont. Elle voit aujourd’hui porter les fruits de ses recherches, ce qui l’enchante.

« Pour un chercheur, il y a généralement de la frustration. Vous avez souvent des résultats, vous les publiez dans des revues prestigieuses, vous pouvez obtenir des brevets, mais il reste la frustration de ne pas aller plus loin et de mettre en place le développement, surtout pour des recherches appliquées comme la nôtre. »

Isabelle Dimier-Poisson a commencé par mettre au point un vaccin nasal pour les animaux, utilisé depuis quatre ans dans une dizaine de zoos en France. Aucune mortalité parmi les animaux vaccinés n’a été constatée à ce jour. « Sur cette base, nous sommes partis sur le Sars Covid- 19, en répondant à un appel à projets. La conception est la même mais on est repartis de zéro pour l’étudier. »

Avec son équipe d’une dizaine de chercheurs travaillant sur le projet, elle a ainsi conçu un candidat-vaccin nasal unique à base de protéines. Les fonds sont levés, notamment grâce à une entreprise locale, Recipharm. Isabelle Dimier-Poisson insiste sur ce point. « Notre vaccin sera 100 % français. »

Pour elle, il n’arrive pas trop tard. Au contraire. « Le vaccin fonctionnera comme un rappel annuel et il a une logistique simple d’utilisation, facilement conservable. Et surtout, il ambitionne d’être utilisé par tous dont les pays émergents. »

Depuis sa découverte qui attend d’être validée, Isabelle Dimier-Poisson mène une vie intense. Elle n’en oublie pas moins l’autre facette de son métier : l’enseignement. « J’adore enseigner, les relations avec nos étudiants sont fortes, régulières, ils nous remettent en place, en fait ce sont eux les futurs chercheurs ! ».

Gaie, souriante et accessible, Isabelle Dimier-Poisson se révèle une chef d’équipe inspirante et motivante. Avec toujours « l’envie d’aller plus loin ». Une nouvelle mission de sa vie de chercheuse s’ouvre à elle : codirigeante d’une start-up chargée de lever des fonds pour la future commercialisation de son vaccin.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Elle propose des prothèses capillaires aux personnes atteintes de cancer

Nathalie Combes a lancé son entreprise « A Votre Image », spécialisée dans la vente à domicile de perruques médicales et de prothèses capillaires, afin d’aider les personnes atteintes de cancer à se reconstruire.

Nathalie Combes ne coupe pas les cheveux en quatre, au contraire : elle en habille les têtes des malades du cancer. Elle-même passée par les services d’oncologie, elle a aussi accompagné sa fille dans le parcours vers la boule à zéro. Une expérience intime qu’elle met aujourd’hui au service des personnes ayant besoin de prothèses capillaires, en se déplaçant à domicile avec son entreprise À Votre Image.

Qu’est-ce que ces « perruques » ont de spécial ?

Parler de « perruque » peut faire penser à un costume, alors que ce n’est pas du tout le cas. Ce sont des produits de qualité, qui vont s’adapter à la personne. Nous faisons des essais quand la personne malade a encore des cheveux. Et lorsque cette personne le décide, je reviens pour lui raser les cheveux pour que les parties antidérapantes de la prothèse adhèrent bien, et on ajuste le bonnet de cette prothèse à la personne, pour que celle-ci soit à l’aise et ne risque jamais de perdre cette prothèse.

Ce sont des éléments qui coûtent cher ?

La sécurité sociale prend en charge jusqu’à 350 € pour une prothèse et un accessoire textile. Certaines prothèses peuvent coûter jusqu’à 500 € ou plus, notamment si elles sont montées à la main, ou si elles sont faites de cheveux naturels. C’est pour cela que j’ai préféré opter pour du synthétique de très grande qualité, avec une trentaine de possibilités, y compris des cheveux très longs, jusqu’à la taille. Mon but, c’est qu’il y ait un reste à charge zéro pour mes clientes. Je ne suis pas là pour vendre et faire du chiffre, mais pour conseiller et accompagner !

> Plus d’informations sur Facebook A votre image et au 06 66 49 69 78.

 

Horoscope WTF du 29 septembre au 5 octobre 2021

Les astres sont formels, ils ont parlé : cette semaine, les Balances prennent cher, puisque c’est potentiellement leur anniversaire.

Bélier

Amour

Vous préférez la quantité à la
qualité. Lubriques que vous êtes.

Gloire

Franchement, vous êtes aussi
cool qu’une licorne et qu’un cours
d’aquaponey réunis.

Beauté

Et sinon, fermer la bouche
quand vous mangez, c’est en option ?

Taureau

Amour

Sincèrement, j’en ai aucune
idée et ça m’en touche une sans faire
bouger l’autre.

Gloire

Vous mettez la charrue avant
les oeufs. Ce qui ne veut rien dire. Tout
comme votre triste existence.

Beauté

Aïe, on a vraiment été méchants
sur ce coup-là. Pour nous faire
pardonner, sachez que vous êtes (ah
flûte, on n’a plus de place !)

Gémeaux

Amour

Un étalon n’est pas forcément
le meilleur cheval sur qui miser. Si vous
voyez ce que je veux dire, krrrkrr

Gloire

Vous aimez les morses corses
au torse extorse AAAAAAAAA JE PETE
UN PLOOOOMB !!!

Beauté

Beau rattrapage. C’était pourtant
mal parti à la naissance !

Cancer

Amour

R.A.S (comme depuis des
siècles)

Gloire

Comme dirait Kévin, en 4e B :
« La vi sa crain, sé trow dure. Fuck lé
rajeu ! »

Beauté

La constellation du Fabien
Barthez vous conseille de changer de
coiffeur.

Lion

Amour

C’en est fini pour vous ; les
culottes sont cuites.

Gloire

Vous allez manger un spacecake
et vous rendre compte que votre patron
n’est qu’un gros naze. Quelle vie.

Beauté

Vous ressemblez à un gros
bonbon qui donne mal au bide, mais
qu’on aime quand même manger

Vierge

Amour

M’en fous.

Gloire

Idem.

Beauté

Rien à battre, j’suis un œuf.

Balance

Amour

Trouver le chemin de
votre coeur est aussi compliqué et
chiant que trouver la sortie d’un
magasin Ikea du premier coup.

Gloire

Le Zoo de Beauval a appelé,
ils ont besoin de nouveaux
paresseux.

Beauté

Vous perdez vos poils
sur le canapé. Ce qui agace votre
entourage.

Scorpion

Amour

On sait, on sait, vous êtes
chaud(e) comme une baraque à frites.
Inutile de le rappeler à toute la ville.

Gloire

Obéissez aux Balances. Uniquement
aux Balances. Maintenant !

Beauté

Visage angélique, peau douce,
corps de rêve, nez parfait… Mais fichtre
diantre, comment est-ce possible que les
Scorpions soient aussi canons ?!

Sagittaire

Amour

« Toc, toc » « Qui est là ? »…
« Sam qui ? » « Sam semble mal parti
votre vie amoureuse ! »

Gloire

Qu’est-ce qu’on s’marre dans
cet horoscope, alala…

Beauté

Vous avez un périnée extraordinaire.
(héhé vous ne pensiez pas lire
ça dans un horoscope un jour, hein ?)

Capricorne

Amour

« C’est tellement simple,
l’amouuur ; tellement possible,
l’amouuur » qu’il chantait Daniel Lévi. Bah il s’est bien foutu de nous, le coquin !

Gloire

Vous êtes comme la vache qui
rit : toujours à rire bêtement sans raison…
Pourquoi ?

Beauté

Vous pensiez être à la mode.
Que nenni, les Capricornes sont sapés
comme des rouleaux de papier toilette.

Verseau

Amour

« Naaaan, mais tu comprends,
c’est pas toi, c’est moi, je préfère qu’on
reste amis, tout ça tout çaaaa… »

Gloire

La personne à votre gauche
fantasme secrètement sur vous.

Beauté

Waouw, une bien belle carrure
de sandwich SNCF !

Poissons

Amour

La petite Christine Boutin
que vous avez sur votre épaule vous
juge à chaque pensée lubrique. C’est à
dire souvent.

Gloire

Les grands esprits se rencontrent.
C’est d’ailleurs pour ça qu’on
vous a pas rencontrés.

Beauté

Force est de constater que vous
avez le charisme d’un pâté en croûte.

Le mercredi et le dimanche, c’est « en famille » à l’Espace Malraux

Des sorties spectacles en famille et à tous les âges, c’est la belle proposition de l’Espace Malraux cette saison.

Des spectacles pour toute la famille et tous les âges à Malraux. (Photo Marie Pétry)

Entre l’Espace Malraux et le jeune public, c’est une histoire qui ne date pas d’hier. La salle de Joué-Lès-Tours a toujours été soucieuse de proposer une programmation exigeante et singulière, en aidant aussi à la création. Mais cette saison, l’Espace Malraux a décidé d’aller encore plus loin et de proposer aux plus jeunes et à leur famille des rendez-vous à partager les dimanches et mercredis après-midi, d’octobre à mai.

Parce que l’important, c’est de pouvoir vivre ensemble les émotions artistiques et de les prolonger, ensuite, à la maison. Au total, ce sont une douzaine de spectacles qui sont proposés, mêlant tous les genres : théâtre, contes, cirque, danse, théâtre de marionnettes, musique et chansons.

Pour tous les âges

Des rendez-vous familiaux qui s’adressent également à tous les âges. Les tout-petits ont rendez-vous avec « Pompon » (à partir de 2 ans) le 1er décembre puis avec « Emoi », pièce de théâtre chorégraphiée et sonore (à partir de 3 ans), 18 mai. Le 15 décembre, « Soonoo », de la compagnie Soazara, emmènera les enfants (à partir de 5 ans) dans un conte chanté.

Ceux qui préfèrent les chansons ont rendez-vous le 26 janvier avec la compagnie Pic et Colegram pour leur spectacle « Jeannot Jeannette ». Les plus grands sont conviés, par exemple, à un spectacle de création sonore et de marionnettes « Kant et autres contes » (20 octobre), ainsi qu’un spectacle de cirque et de clown, « Pss Pss », qui promet beaucoup (le 12 décembre).

On parlera d’amour le 3 avril, avec Pingouin, de voyage entre soeurs, le 27 avril, avec « Nulle part de partout » et on redécouvrira même la chèvre de Monsieur Seguin, le 21 novembre avec la compagnie Möbius-Band.


> Les dates, horaires et détails des « Mercredi en famille » et « Dimanche en famille » sont à retrouver sur le site internet de l’Espace Malraux www.espacemalraux. jouelestours.fr. Réservations, billetterie : tél. 02 47 53 61 61

 

Aude Fragnaud : De la chimie à la fabrication de savons

#VisMaVille Aude Fragnaud est savonnière, installée chez elle, à Saint-Cyr-sur-Loire. Une reconversion professionnelle avec Sapobel, qu’elle ne regrette pas.

Aude Fragnaud a créé sa petite entreprise, Sapobel, en février 2020 dans le sous-sol de sa maison, à quelques encablures de la place de la Tranchée. Cette ancienne chimiste qui exerça à Paris a déménagé à Saint-Cyr-sur-Loire voilà deux ans et décidé de changer de vie.

Elle installe son atelier à domicile, dans une toute petite pièce aux odeurs douces et parfumées. « J’avais ce projet en tête bien avant le boom du télétravail. Pendant 25 ans, j’ai fait du conseil en propriété industrielle et j’en avais marre de la vie de bureau, de la pression et de la fatigue. Créer des savons m’a donné du sens, c’est un métier manuel valorisant. »

Aude Fragnaud est tombée dans le chaudron du savon un peu par hasard, il y a cinq ans. « J’avais des démangeaisons et des problèmes de peau sèche. Je me suis renseignée et j’ai découvert les savons à froid. Comme j’avais un bagage de chimiste, je me suis lancée d’abord pour la famille et les amis, et ce fut une révélation. J’ai complété par une formation sur la réglementation cosmétique à Limoges, auprès d’un savonnier. »

Le temps de peaufiner ses recettes et les démarches administratives et la voilà lancée. Depuis qu’elle utilise la méthode dite de saponification à froid qui donne des savons surgras et naturels sans pétrochimie, Aude n’a plus de problème de peau sèche. Elle a d’ailleurs conçu sa gamme autour de cinq savons neutres et sept savons parfumés avec des huiles essentielles : argile, aloe vera, huile d’avocat, lait d’avoine, miel, curcuma, citron…

Ses savons sont certifiés bio et slow cosmetic. Ses recettes sont validées par une pharmacienne avec un contrôle obligatoire en toxicologie. Car la fabrication est rigoureuse et prend aussi du temps : les corps gras sont mélangés à de la soude, puis éventuellement avec des huiles essentielles, avec un temps d’attente entre chaque étape.

Ensuite, Aude procède à la mise en moule, à la découpe en barres puis en pains de savons et au débavurage (avec des outils fabriqués par son mari). Chaque lot produit neuf kilos de savons. Dans son petit local à la température et hydrométrie réglées de manière constante, Aude se sent bien. « Quand je fabrique des savons, je suis dans ma bulle. »

Elle assure ensuite la commercialisation, une partie : en direct sur les marchés Coty, de Saint-Cyr et Fondettes, ou bien dans des magasins spécialisés, certaines Biocoop, envoi par courrier ou en click and collect chez elle. Je suis ravie car j’ai converti ceux qui utilisaient un savon industriel et qui ne veulent plus revenir en arrière. Même mon fils ado ne veut plus de son gel douche pour aller à la piscine ! ».

Textes et photos : Aurélie Dunouau

« La marche nordique sollicite 80 % des muscles du corps »

La marche nordique est la nouvelle discipline de ce week-end Running Loire Valley, aux côtés des 10 et 20 km ainsi que du marathon. Mais cette pratique sportive n’est pas née d’hier !

Si vous voyez des marcheurs équipés de bâtons avancer à bon rythme, pas de méprise : vous êtes sans doute en présence de pratiquants de la marche nordique. En Indre-et-Loire, on recense pas moins de neuf clubs affiliés à la Fédération française d’athlétisme.

Car la marche nordique est un vrai sport ! Comme son nom l’indique, cette pratique nous vient du Grand Nord, et plus précisément de Finlande, où elle aurait été inventée par les skieurs de fond dès les années 1920-1930.

« La marche nordique a été adaptée du ski de fond, dont on garde l’idée d’utiliser les bâtons comme des propulseurs ». Béatrice Fraysse, responsable de la section marche nordique à l’A3Tours, nous en dit plus : « les bâtons ont l’avantage de permettre de travailler la symétrie, l’équilibre, tout en évitant les flexions intenses du tronc. Grâce à eux, la marche nordique sollicite 80 % des muscles du corps, avec l’utilisation des membres supérieurs, du dos et des jambes. ».

Le planter de bâton !

Mais attention : on n’utilise pas n’importe quels bâtons ! Dis-moi quel bâton tu plantes, et je te dirai ce que tu fais ! Le bâton de marche nordique est en effet le plus léger possible, en carbone, si possible d’un seul tenant pour éviter les vibrations et ainsi protéger les articulations du sportif. Au contraire, le bâton de randonnée pédestre est souvent téléscopique, et forcément robuste (donc plus lourd), pour assurer stabilité et sécurité.

Avec le bon équipement, peut-on s’envoler ? Les marcheurs qui évoluent en championnats de France flirtent avec les 10 km/h. En compétition régionale, il n’est pas rare de voir les champions évoluer à 8 à 9 km/h pour les meilleurs d’entre eux. Mais tout cela suppose un véritable entraînement.

A l’A3T, plusieurs séances sont proposées chaque semaine : l’athlé-fit et son travail de renforcement musculaire et d’endurance orienté vers la pratique de la marche nordique, le circuit training « nordic fit » préconisé par la Fédération, et bien sûr les séances d’initiation et de perfectionnement, préalables aux sorties plus longues chaque week-end.

A l’A3T, ils sont environ 70 chaque année à s’entraîner régulièrement. « L’arrivée de la marche nordique au Running Loire Valley répond à une vraie attente en Touraine ! » se réjouit Béatrice Fraysse. D’autant qu’en plus de la compétition officielle, comptant pour les championnats de France, une course chronométrée permettra aux pratiquants chevronnés de participer. Sur le bord du parcours, des juges n’hésiteront pas à assigner des pénalités aux marcheurs ne respectant pas les règles de l’art.

Et pour nous, simples spectateurs, une chose est sûre : nous ne regarderons plus ces marcheurs à bâtons comme avant !

M. M.

Horoscope WTF du 22 au 28 septembre 2021

Votre dose hebdomadaire d’astrologie (presque) bidon…

 

Bélier

Amour

Et si vous essayiez plutôt les
seniors ?

Gloire

Le sachiez-tu ? Un conducteur
passe en moyenne 6 mois de sa vie assis
derrière son volant à un feu rouge.
Comme quoi, c’est long et chiant la vie.

Beauté

Des airs de Shrek au réveil.

Taureau

Amour

Vous allez être papa/maman
dans 9 mois. Je sais, ça en fout un coup
comme annonce, surtout dans l’horoscope
de tmv (pis les enfants, c’est nul).

Gloire

Comme disait George Carlin,
« Pensez à quel point les gens sont
stupides en moyenne, et rendez-vous
compte que la moitié d’entre eux sont
encore plus stupides que ça ».

Beauté

Vous avez la carrure d’un
pudding.

Gémeaux

Amour

Le couple, c’est has been. Ce
qu’il vous faut, c’est un trouple.

Gloire

Une appli sur smartphone va être
lancée pour permettre à vos ami(e)s de
retrouver votre dignité les samedis soirs.

Beauté

Arrêtez de vous curer le nez.
(maintenant, toute la Touraine saura
que vous le faites héhé)

Cancer

Amour

Votre vie sera foutue en découvrant
que votre âme sœur vit dans
la Creuse.

Gloire

Si vous pouviez arrêter de
pousser mémé dans les orties… parce
que la pauvre commence à avoir mal
avec vos conneries.

Beauté

Cancer. Déf. : Être sans motivation,
procrastinateur. Synonymes :
glandeur/glandeuse.

Lion

Amour

Votre vie sentimentale se résume
à cette chanson de Police : « I’ll
send an SOS to the world ; I hope that
someone gets my message in a bottle »

Gloire

Comment se passe votre passion
pour les suppositoires ?

Beauté

Vos doigts en forme de
Knacki® donnent faim.

Vierge

Amour

Vous êtes le Xavier Dupont de
Ligonnès de l’amour. Toujours à prendre
la fuite face à vos sentiments.

Gloire

Ce qui est agaçant avec vous,
c’est que vous ne terminez jamais vos

Beauté

Commencez à préparer votre
summer body 2022, parce que bon…

Balance

Amour

Vous faites fondre les coeurs
et les slips. Quel sex appeal !

Gloire

En fait, vous êtes un peu comme
un caniche. Toujours à aboyer après
votre ombre.

Beauté

D’ailleurs, vous avez remarqué
que le verlan de « ombre » est « erbom ».
Ce qui ne veut rien dire en fait.

Scorpion

Amour

Vous êtes à la drague ce que
Jul est à la langue française.

Gloire

Tout est bon dans le cochon. Et
tout est con chez le Scorpion.

Beauté

Ah bah c’est pas la pudeur qui
vous étouffe, vous !

Sagittaire

Amour

L’amour est un long fleuve
tranquille… jusqu’à ce que tout le monde
se noie dedans et meurt. Allez, bisou !

Gloire

Les portes du supermarché vous
respectent tellement qu’elles s’ouvrent
toutes seules devant vous.

Beauté

Couvrez ce sein que je ne
saurais voir… (Non, parce que bon, votre
vieux machin tout rose là… bouarf)

Capricorne

Amour

Laissez-vous tenter par
cette personne qui vous aguiche
sur vos sites internet louches (oui
oui, on sait)

Gloire

Olala vous êtes aussi relou
que mon chef. Et vous n’imaginez
pas à quel point il est relou ! (mais
je crois qu’il ne lit pas l’horoscope)

Beauté

Cette semaine, on vous
surnommera le Troisième OEil en
raison de ce gros bouton sur le front.

Verseau

Amour

Fut un temps, vous étiez un
vrai loup. Mais de loup, vous êtes passé(
e) à caniche.

Gloire

Au final, votre seul défaut est
d’être Verseau.

Beauté

Les gens vous considéreraient
bien mieux si vous vous faisiez tatouer le
visage de l’astrologue sur la fesse droite.
Je dis ça…

Poissons

Amour

Vous avez le fameux flegme
britannique. Mais uniquement sous la
couette… krrkrr

Gloire

Découverte majeure ce jeudi :
vous avez de l’ADN de blobfish. Qui
l’eut crû ?

Beauté

Avec le temps, vous n’avez
pas pris une ride. Mais au moins quinze.

Avant les 10 & 20 km de Tours, paroles de passionné(e)s de running

Le retour du marathon et des 10 et 20 km de Tours ce dimanche 26 septembre est attendu de pied ferme par les fans de course à pied. Avant le départ, certains nous livrent leurs secrets.

Anne 39 ans
Son objectif : les 10 km

« Me dépasser, et profiter de l’ambiance » « C’est une course que j’aime bien, et m’inscrire m’aide à me motiver à courir régulièrement dans les mois qui précèdent ! Je courais quand j’étais ado, et j’ai repris il y a une douzaine d’années avec une copine. La course à pied pour moi, c’est me donner à fond, me dépenser, me surpasser… des sensations que je n’ai pas quand je nage par exemple. »

Sa préparation : « Je cours 10 km, ou alors 6 km en essayant d’aller plus vite ou d’augmenter la difficulté, avec des côtes par exemple. J’aime courir en silence, et j’ai le téléphone pour mesurer la vitesse et la distance. »


Aurélien 29 ans
Son objectif : les 10 km

« J’ai voulu me mettre un défi ! » « Je cours une ou deux fois par semaine, depuis un an environ… Le confinement a aidé je pense, même si je faisais de l’athlétisme quand j’étais plus jeune. Pour moi, courir est un moyen de me libérer un peu l’esprit. Je réfléchis quand même, mais sans tourner en rond. C’est agréable… et important. ».

Sa préparation : « Depuis mon inscription pour cette première participation, je cours sur des distances de plus en plus longues. Je ne suis pas accro aux objets connectés, et pas un pro du fractionné. J’ai juste une vieille montre-chronomètre ! ».


Doriane 36 ans
Son objectif : les 20 km

« Je veux aller au bout, peu importe le temps. Et pourquoi pas aller ensuite vers le marathon ? » « Vingt-cinq ans de football, ça use ! J’ai fini par arrêter il y a trois ans. J’ai alors commencé à courir : il y avait un lien avec le foot. Par contre, je cours seule, alors que jusque là j’avais toujours pratiqué des sports collectifs. Donc je me fixe des objectifs, des challenges… Et ce qui est sympa c’est qu’on peut courir où on veut, quand on veut. Très utile pendant le confinement pour moi qui n’ai pas d’extérieur ! ».

Sa préparation : « J’ai déjà couru les 10 km, je tente les 20 km avec mon propre programme d’entraînement, sans être une pro du running. Deux sorties par semaine, et un peu de fractionné. Tout ça avec de bonnes chaussures, une montre connectée et de l’eau car il faut s’hydrater, le corps est une machine qu’il faut alimenter ! ».


Frédéric 55 ans
Son objectif : le marathon

« Je ne suis pas là pour me mettre la pression, je cours pour me faire plaisir » « Je cours le marathon de Tours depuis qu’il existe, et j’en ai couru 14 au total. Je cours depuis huit ans, depuis que j’ai arrêté le football. Et dans le passé j’étais en sport études, donc on peut dire que je suis sportif depuis longtemps. La course à pied, c’est le plus simple : je chausse mes baskets et c’est parti ! En plus, ça permet de se vider la tête, et d’équilibrer avec les apéros entre copains ! Ça me permet aussi de rester dynamique, ça fait du bien au corps autant qu’à la tête. »

Sa préparation : « Je cours trois fois par semaine, pour 30 à 50 minutes, en musique avec des vieux tubes ou des choses plus actuelles. Cette année j’ai fait des sorties à 22 km, mais est-ce que ce sera bénéfique ? Je fais aussi cette année un peu de pilates. Et je mets des chaussettes de compression le Jour J, pour limiter les douleurs aux mollets. Je ne suis plus tout jeune, on n’est jamais à l’abri d’un souci musculaire. »

Propos recueillis par Maud Martinez


Infos pratiques

> Date limite d’inscription : jeudi 23 septembre à midi. Pas d’inscription au salon du running ni le jour de la course. Rendez-vous sur www.runningloirevalley.com pour vous lancer !
-Tarifs : 10 km – 22 € 20 km – 26 € marathon – 75 €
-Certificat médical et pass sanitaire obligatoires
-Retrait des dossards : 24 et 25 septembre, au Palais des Congrès.

 

Il transforme vos vieux vélos en vélos à assistance électrique

À Bléré, Christophe Barreau convertit votre vieux vélo classique en VAE, le vélo à assistance électrique. Une affaire qui marche, pour un véhicule en plein boom.

Dans son atelier, Christophe Barreau a de quoi s’occuper : depuis mars 2021, il a déjà équipé une soixantaine de vélos. Vélo de route, VTT, VTC, triporteur, vélo couché, tout y passe ou presque : « Le plus vieux vélo datait de 1959 ! 90 % des vélos peuvent être convertis, les seuls qui posent problème, ce sont les vélos hollandais avec frein en rétropédalage, les vélos carbone car cela fragiliserait leur structure, et les vélos de course aux jantes très fines. »

Et pour se convertir au vélo à assistance électrique (VAE), on vient de loin : la Touraine bien sûr, mais aussi Saint-Nazaire, Romorantin, Vierzon ou les Deux-Sèvres. Dans sa boutique-atelier L’Heureux Cycle, les futurs clients qui passent la porte ont en général deux profils : des cyclistes convaincus qui veulent continuer à pédaler malgré des pépins de santé, et ceux qui veulent passer à l’électrique sans abandonner leur biclou adoré.

Derrière le comptoir, Christophe prêche donc souvent des convertis d’avance auxquels il n’a plus qu’à expliquer sa démarche : changer la roue arrière par une roue motrice 250 W, ajouter des capteurs de pédalier et de freinage, et monter une batterie sur le porte-bagage ou la poutre centrale en plus d’un afficheur LCD sur le guidon. En quelques heures, le tour est joué ! En quelques mois de recherches, d’études des normes européennes, de tests et de prototypes suite à un confinement qui lui a fait découvrir le VAE, cet ancien employé de l’aéronautique en quête de sens a trouvé sa voie.

« Il faut quand même pédaler pour que l’assistance fonctionne, et au final, on finit par faire beaucoup de kilomètres ! »

« J’ai toujours adoré mettre les mains dans les machines. Au collège la techno était mon cours préféré ! J’ai fait un bac génie mécanique, option productique, et une licence organisation-gestion de production et amélioration de processus… Et aujourd’hui je suis un autodidacte curieux qui aime toujours autant ça ! »

À tel point qu’il ne résiste pas à l’envie de nous proposer de convertir notre monture aux joies de l’électricité. On lui oppose la peur de devenir trop fainéant pour pédaler, mais il a la réponse : « Il faut quand même pédaler pour que l’assistance fonctionne, et au final, on finit par faire beaucoup de kilomètres ! Et vous pouvez rouler sans l’assistance, en conservant vos pignons et plateaux d’origine : à vous de décider quand vous avez besoin d’un coup de pouce. »

Il ne faut toutefois pas s’attendre à déclencher les radars, puisque les VAE sont forcément limités à 25 km/h avec leur moteur de maximum 250 W. Pour monter la Tranchée ou la côte de l’Alouette, de nombreux Tourangeaux ont déjà sauté le pas de l’électrique. Achat neuf ou recyclage de votre ancien deux-roues, une chose est sûre : le VAE a le vent en poupe.

Maud Martinez

Jérôme Boudin, caviste et nez divin de « 22 sur Vins »

#VisMaVille Jérôme Boudin est caviste. Sa boutique 22 sur vins, gérée avec son associé Philippe Faivre, est devenue incontournable pour les amoureux du vin. Retour sur son parcours..

À eux deux, ils cumulent les étoiles. Passés par les meilleurs restaurants gastronomiques, Jérôme Boudin et Philippe Faivre étaient sommeliers avant de monter leur propre affaire. D’ailleurs, ils ne dissocient pas les deux métiers.

« Ce sont les mêmes bases, la même façon de faire pour sélectionner un vin », explique Jérôme Boudin. Lui était sommelier dans le trois étoiles de Marc Meneau et en Angleterre chez Raymond Blanc, avant d’atterrir en Touraine, chez Charles Barrier et au château d’Artigny.

Depuis une dizaine d’années, il croisait régulièrement son compère Philippe Faivre dans des dégustations et l’évidence prit forme : ils partageront, un jour, leur passion ensemble. C’est chose faite en octobre 2013, avec la création de 22 sur vins, rue Néricault-Destouches, à deux pas du commissariat de Tours. Depuis, leur porte est toujours ouverte aux amateurs, aux amis, aux viticulteurs et l’heure de l’apéro n’y est jamais bien définie.

Né dans le milieu de bouche – ses parents avaient un restaurant dans le Loiret -, Jérôme Boudin se voyait plutôt « faire du kayak toute sa vie et profiter du grand air et des grands espaces », mais les gènes l’ont rattrapé. Son frère et sa sœur ont repris la tradition familiale et ont tenu chacun un restaurant. Jérôme était le petit dernier. « Je suis rentré en école hôtelière et mon premier stage dans un restaurant avec une grande cave fut une révélation. Je me suis rappelé que le vin faisait partie de moi, mes parents m’amenaient voir des vignerons quand j’étais jeune. »

 

 

Jérôme Boudin, un caviste qui a du nez !

Son apprentissage dans le Loiret à l’Auberge des templiers et ses 100 000 bouteilles en cave achève de le convaincre. Aujourd’hui, à 22 sur vins, les deux passionnés cumulent entre 1 500 et 1 800 références. Sans compter leur réserve en dessous du magasin. « Il faut qu’on se calme d’ailleurs sur nos rentrées mais on a du mal à dire non si ça nous plaît. On cherche aussi des producteurs de niche. Par exemple, nous avons du gin d’Afrique du Sud, une rareté. Ce qui compte le plus pour nous dans le choix, c’est l’équilibre d’un vin. Et on regarde le tarif ensuite pour voir si nous pouvons le vendre. »

 

Philippe (à gauche sur la photo), l’associé de Jérôme à 22 sur Vins.

La sélection, c’est ce qui définit la personnalité d’une cave. Et pour cela, Jérôme et Philippe courent les salons et les visites dans les régions viticoles. Cette année, ils sont allés chercher de nouvelles pépites dans le Languedoc, en Bourgogne et en Champagne. Lui qui ne tient pas trop en place, ce métier lui va comme un gant. La découverte est permanente. « Parfois, on s’emballe comme des gamins dans un jeu de Lego® », lâche-t-il.

Le sens du contact et la mémoire semblent aussi compter dans ce métier. Un jeune homme, client récent, pousse la porte de la boutique et aussitôt Jérôme l’interpelle. « La dernière fois, vous aviez pris Les Béates et c’était pour un samedi, vous étiez trois pour votre repas. » Le sommelier n’est jamais loin. Sans le costume dans lequel il était peut-être trop bridé. « Ici, je suis chez moi, en phase avec ce que je suis. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau


> Retrouvez la sélection coups de cœur de 22 Sur Vins dans la version papier de tmv !

 

L’Aubépine : une escapade gourmande rue Colbert

Vous connaissiez peut-être L’Escapade, rue Colbert : comptez désormais sur un nouveau nom – L’Aubépine – mais une cuisine toujours aussi délicieuse !

C’est une nouvelle enseigne, mais pas tout à fait une nouvelle adresse. En effet, avant L’Aubépine, qui a ouvert ses portes le 8 août, il y avait déjà une bien belle table au 88 de la rue Colbert. Cela s’appelait L’Escapade et nous avons déjà eu l’occasion d’en parler. Mais là, vous l’aurez compris, ce n’est pas le sujet du jour.

L’Aubépine, c’est d’abord un décor élégant et sobre, parfait pour se parler, sans tomber dans le guindé. Le service est très efficace et souriant, bref, on est dans une bonne maison. Le voyage culinaire commence par un petit amuse-bouche, ce qui nous signale tout de suite qu’ici, on est venu aussi pour se faire plaisir.

Décor soigné et des plats au top

Pour nous, ce fut un petit dé de gaspacho bien relevé et un toast de rillette de la mer posé sur un sablé breton. On est déjà en voyage. Ensuite, la formule (qui se lit sur l’écran de notre téléphone) s’affiche en deux ou trois services. Et là, c’est le traquenard. Ben oui, parce que dans ce cas-là, goules sucrées que nous sommes, nous avons tendance à sacrifier l’entrée. Sauf que là, les propositions sont si tentantes et nous promettent tant de fraîcheur, que l’on ne peut se résoudre à les écarter. Du coup, c’est parti pour le gravlax de saumon et les petits pois en gnocchis.

Pour suivre, le poisson se pare de saveurs asiatiques, tandis que le cochon, posé sur son endive braisée rebondit sur le palais. « Ça s’est bien passé ? », demande la dame desservant la table. Vu que les assiettes sont saucées au pain, bien comme il faut, la réponse va de soi. Pour agrémenter tout ça, un petit verre de blanc bien choisi et à prix doux (5 €).

Elément remarquable, à l’Aubépine, le repas ne s’arrête pas au plat principal. En cuisine, en plus du chef, il y a un chef pâtissier qui termine le travail. Raison de plus pour se laisser tenter par une totale ! Promis, on en ressort contenté, mais pas alourdi pour autant. À noter également, que l’Aubépine monte encore d’un cran en soirée. Là, les produits sont plus nobles et les techniques encore plus raffinées. On y reviendra, donc.

Matthieu Pays


> L’addition : La formule entrée / plat s’affiche à 19 €. Si on ajoute le dessert, on arrive à 24 €. Le soir, les deux plats sont à 34 € et 38 € si l’on ajoute le dessert.

> 88 rue Colbert. Fermé les dimanches et lundis. Contact : Tél. 02 47 05 24 81. Site internet : laubepine-tours.fr

Horoscope WTF du 8 au 14 septembre 2021

Il aurait pu rester au lit, à dormir. Mais non, la rédaction de tmv a réveillé l’astrologue pour avoir une petite dose d’horoscope. Résultat : il est tout fâché !

Bélier

Amour

Ce sera l’effervescence dans votre slip après avoir croisé l’amour de votre vie (un(e) Balance bien sûr).

Gloire

Et dire que la chose la plus excitante de votre vie a été de collectionner les magnets de départements dans les paquets de cordon bleu…

Beauté

Roh, z’êtes chou(e). On dirait un nem, la nuit.

Taureau

Amour

LOL.

Gloire

MDR.

Beauté

PTDRRRRRRRRR.

Gémeaux

Amour

Aïe aïe aïe, côté vie sentimentale, la constellation du Rocco Siffredi prédit que c’est dur dur en ce moment.

Gloire

Cela devait arriver : vous êtes désormais nanopabulophobe. (coucou Google)

Beauté

Votre mega libido aura votre peau. Mais ça vous fait bon teint.

Cancer

Amour

Allez sur le dossier « Ex »
> Clic droit > Supprimer. (de rien)

Gloire

Touchez le fond et rebondissez. Ou pas

Beauté

La constellation du Carlos vous conseille de rester touuut nuuuu et tout bronzééé.

Lion

Amour

Vous doutez de sa fidélité ? Torturez-le/la en lui passant l’intégrale de Francis Lalanne.

Gloire

Votre réputation sur Google est foutue. Passez un coup de fil à qui-vous-savez.

Beauté

Bah voilààà, vous avez enfin confiance en vous. Vous allez pouvoir faire l’amour tout(e) nu(e) maintenant.

Vierge

Amour

Faites l’amour, pas la guerre. (avec vous, ça dure moins longtemps)

Gloire

Il va se passer un truc, cette semaine, avec un machin. Et ça vous touchera. Peut-être. (l’astrologie, une science de précision)

Beauté

Rien à redire. Côté beauté, vous êtes parfait(e). (vache, c’est dur de mentir)

Balance

Amour

Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder. Pigé, les lubriques ?

Gloire

Vous vous lancerez dans le business du tuning de moto-crottes.

Beauté

Mmmh… sinon, vous avez pensé à l’anti-cernes ? On dit ça comme ça, hein…

Scorpion

Amour

Roh la vaaache, c’est l’chaos là-dedans !!!

Gloire

Merci d’apporter un peu de classe dans ce bas de monde…

Beauté

Vous avez la carrure d’une tranche de pain de mie.

Sagittaire

Amour

Une récente étude hongroise a démontré qu’en additionnant les Q.I. de vos trois derniers ex, on obtenait 45.

Gloire

Rejetez la faute sur un enfant. Ça marche toujours. #conseildami.

Beauté

Le sachiez-tu ? Les Sagittaires ont le plus beau fessier du monde.

Capricorne

Amour

Épisode 12, saison 38 : votre vie sentimentale est toujours un bien beau bordel.

Gloire

Difficile de comprendre pourquoi la Touraine n’a toujours pas érigé de statue en votre honneur…

Beauté

Vous allez relancer la mode du tatouage tribal sur le bas du dos. Le monde entier vous détestera.

Verseau

Amour

« Il n’y a pas d’amour heureux », comme chantait Brassens. Voilà, désolé de plomber l’ambiance comme ça, hein, mais boooon voyez-vouuuus…

Gloire

D’ailleurs, Brassens disait aussi « il n’y a que les imbéciles qui sachent bien faire l’amour ». Votre déduction ? Hin hin…

Beauté

Bon bah Brassens toujours… Comment va votre moustache ? (vous aussi mesdames).

Poissons

Amour

Vous trouverez peut-être quelqu’un de valable lors du 342e confinement…

Gloire

Si le je m’en foutisme était une personne, ce serait vous.

Beauté

Crise d’aérophagie lundi prochain. Allez A + !

Ces Tourangeaux qui ont lâché la voiture au profit du vélo

En mai dernier, ils avaient fait le choix de laisser leur voiture personnelle au garage pour le « Mois sans voiture ». Vélo, bus, autopartage, car ou train : pour la rentrée, ont-ils changé leurs modes de déplacement ?

Si je peux le faire, alors que j’ai la réputation d’être un peu partisan du moindre effort, c’est que tout le monde peut le faire ! ». Brice, participant au Mois sans voiture, se réjouit d’avoir étonné ses proches. « J’ai été agréablement surpris de voir que, si on s’en donne la peine, c’est possible. »

Ce n’était pourtant pas une mince affaire pour les participants, habitués à utiliser leur voiture au quotidien. Heureusement, pour les aider à relever le défi, ils avaient plusieurs options à disposition : abonnement Fil Bleu, tickets de car et train Rémi et billets SNCF, vélos électriques ou classiques Vélociti, accès aux voitures en auto-partage de Citiz. Et pour leur faciliter la vie, le Drive du Bon Sens pouvait livrer leurs courses à domicile, le CC37 et l’Accueil Vélo Rando offraient des conseils, et Décathlon des équipements vélo.

Pas si simple

Au jour le jour, se passer de sa voiture n’a pas été simple. « C’est difficile surtout les cinq premiers jours, il faut remettre ses habitudes en question, mettre le réveil plus tôt pour prendre le bus ou le vélo. Et la météo du mois de mai n’était pas motivante », raconte Séverine, 45 ans, qui vit à La Riche et travaille à l’école d’infirmières, près du pôle santé Vinci de Chambray-lès-Tours.

Pourtant, elle a laissé la voiture pour tester plusieurs options. Le bus pour aller au travail ? Vite écarté à cause de ses deux changements pour 1 h 10 de trajet. Autocar Rémi pour découvrir le marché de Loches, et le train pour flâner au marché d’Amboise ? Validés ! Mais au quotidien, c’est le vélo qui l’emporte : « J’ai dû trouver un itinéraire pour aller de La Riche jusqu’à mon lieu de travail à Chambray. Je passe par Joué-lès- Tours puis le quartier des Perriers, avec un trajet de 14 km, en 35 minutes au lieu de 15 en voiture par la rocade. » Et si elle en parle au présent, c’est qu’elle continue à se rendre au travail avec son vélo à assistance électrique !

À bicyclette…

Parmi les candidats interviewés, aucun doute : la petite reine a séduit. Marine, 20 ans, utilisait déjà le vélo pour sortir le soir. Elle l’a donc pris en journée pour aller de Tours Centre à Tours Nord, pour sa mission de service civique : « C’est un peu plus dur le matin pour se réveiller, mais on prend vite l’habitude, et c’est tellement agréable quand il fait beau ! ».

C’est décidé : pour son contrat en alternance à Orléans, elle mettra son biclou dans le train. À Tours Nord, Sullivan, 22 ans, avait déjà l’habitude de prendre le bus jusqu’à l’IUT pour ses études, ou vers le Auchan Drive où il travaillait. Mais le défi a coïncidé avec un nouvel emploi… à La Riche. « Aller en vélo au travail, je n’y aurais jamais pensé. Ce qui me faisait peur c’était la montée de la Tranchée, mais avec le vélo électrique c’est parfait ! Je mets 20 minutes en vélo, contre 15 en voiture. Aujourd’hui je ne la prends que s’il n’y a pas d’autre option. »

Brice, 30 ans, va lui aussi en vélo des Fontaines jusqu’à Saint-Pierre-des-Corps où il travaille en 3-8. « Je mettais 10-15 minutes en voiture, j’en mets 20 à 25 en vélo électrique, avec un trajet de 7-8 km que je fais même de nuit, avec un itinéraire que je trouve sécurisé. » Et pour ses répétitions avec son groupe de rock Désinvolts à Mettray, il essaie de covoiturer dès que possible.

Et si on partageait sa voiture ?

À Fondettes, Barbara a tout testé avec ses deux enfants de 7 et 10 ans sous le bras : partir en vacances en Vendée en train, prendre le bus avec Fil Bleu, ou même tenter de visiter Azay-le-Rideau en car Rémi un dimanche (une aventure peu concluante). Elle a aussi ressorti le vélo pour des trajets auxquels elle n’aurait pas pensé.

Mais ce qu’elle retire de cette aventure, c’est l’envie de partager sa voiture : « Avoir une voiture avec un coffre est quand même pratique avec des enfants, ou pour les courses. Mais le défi m’a donné l’idée de louer ma voiture en autopartage, pour partager les frais et réduire mon impact carbone. » Car faire le choix des mobilités douces semble faire autant de bien à la planète qu’au porte-monnaie. Séverine a ainsi fait 80 € d’économies pendant le mois sans voiture, et ce n’est pas fini : son assurance lui propose de passer au tarif « petit rouleur » adapté à ses nouvelles habitudes.

Attention ! Nos participants ne sont pas devenus des militants anti-voiture. Mais l’expérience leur a donné envie de modifier leur mode de vie. En prenant la peine de repenser leur emploi du temps et leurs besoins, ils utilisent beaucoup moins leur véhicule. Et tout le monde est gagnant : en plus de faire du bien à la planète, ils profitent d’un peu de sport au grand air avec le vélo, de temps pour lire dans le bus ou le train, et d’un regain d’énergie avec toutes ces minutes qu’ils ne passent plus derrière le volant.

Texte : Maud Martinez / Photos : Adobe Stock + archives NR

Dans le quotidien d’Aude Girardeau, bibliothécaire à la médiathèque de Joué-lès-Tours

#VisMaVille Aude Girardeau est bibliothécaire, coordinatrice des publics enfants à la médiathèque de Joué-lès-Tours. Un métier venu sur le tard qui l’enchante aujourd’hui.

Nichée au bord du parc de la Rabière, la médiathèque de Joué offre d’emblée une ambiance apaisée. De par son cadre verdoyant, ses rangées de livres appétissantes, sa taille accessible, mais aussi la bonne humeur de son équipe. Aude Girardeau n’est pas la dernière à plaisanter et à détendre l’atmosphère. « Tu as oublié de rendre Mortelle Adèle. Mais ce n’est pas grave, je vais te le prolonger, tu vas pouvoir en profiter pendant tes vacances. » Voilà la petite fille rassurée qui repart avec sa pile d’ouvrages et de magazines pour passer l’été.

Aude Girardeau fait partie des dernières recrues de l’équipe, en poste depuis presque deux ans. Sa directrice Christine Rico souligne « son profil atypique ». Aude est contractuelle, elle n’a pas eu le fameux concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothécaires (ACPB) qui permet généralement d’exercer le métier. Mais son expérience et son savoir-faire ont fait la différence.

Diplômée en art du spectacle, elle se voyait plutôt comédienne ou metteuse en scène. Elle a d’abord exercé dans le milieu associatif : la Boîte vocale où elle s’occupait des actions de formation des demandeurs d’emploi, puis à la Ligue de l’enseignement où elle se chargeait de la quinzaine du livre jeunesse. « C’était une période où j’ai eu mes enfants et fait mes armes sur la littérature jeunesse. »

Ce qui lui plaît dans ce secteur ? « La créativité, l’imaginaire développé par les auteurs avec de toutes petites choses, tout comme pour le spectacle jeune public, et la variété des histoires, des écritures, des illustrations… Des histoires qui nous bousculent et nous émerveillent. »

Aude Girardeau apprécie surtout le contact avec les enfants et les animations développées par la médiathèque en partenariat avec le service petite enfance de la Ville et les établissements scolaires. Derrière son guichet aux emprunts et aux retours, elle ne manque pas une occasion de donner ses conseils au jeune public. Mais ce qui est moins visible dans le métier de bibliothécaire, c’est l’activité déployée lorsque ses portes sont fermées. Souvent le jeudi matin, les bibliothécaires se réunissent pour discuter et choisir les nouveaux documents.

En secteur jeunesse, ils sont cinq et travaillent en partenariat avec les librairies de Tours, Libr’enfants et Bédélire, qui leur proposent une sélection. « Nous achetons 1 200 livres cette année, en comptant les renouvellements des livres abîmés, une centaine de DVD et 50 CD. » La bibliothécaire est aussi chargée de passer les commandes, de saisir les nouveautés dans la base de données, de cataloguer, mettre les étiquettes. Ensuite, mettre en rayon et ranger ! « Les mercredis et samedis soirs, nous avons un gros travail de rangement des mangas qui sont dispersés un peu partout », sourit Aude.

Une activité de tri permanente dans la réserve et, avec les tout-petits, les renouvellements sont plus nombreux. « On se retrouve vite avec des livres cartonnés en lambeaux ; soit on renouvelle, soit on désélectionne. » Ce travail de fourmi, les bibliothécaires l’assurent au quotidien.

Textes et photos : Aurélie Dunouau


Les 40 ans de la médiathèque

La médiathèque de Joué-lès- Tours est en plein renouvellement : depuis cette année, elle est désormais gratuite pour tous les publics et tend à élargir ses horaires d’ouverture. Le mobilier est également renouvelé. Il faut dire qu’elle commence à prendre un peu d’âge puisqu’elle souffle ses 40 bougies cette année !

Les festivités démarrent à la rentrée. Une exposition retraçant l’histoire de la médiathèque sera visible à partir de mi-septembre. Une visite guidée aura lieu le 18 septembre pour les journées du patrimoine. Et l’équipe de la médiathèque nous annonce une belle journée festive le 27 novembre avec de nombreuses surprises.
> mediatheque.jouelestours.fr

Horoscope WTF du 1er au 7 septembre 2021

Réjouissez-vous (ou pas !) : l’astrologue est de retour ! Voici l’horoscope WTF de la rentrée, à la sauce tmv !

Bélier

Amour

Vous êtes une moule accrochée au rocher des souvenirs. Gare à la vague de l’ex qui va vous dézinguer la tronche.

Gloire

Que le meilleur gagne ! (donc sûrement pas vous)

Beauté

Faites gaffe, votre date de péremption approche.

Taureau

Amour

Désolé, mais ce sera plat jusqu’à la date de la 329e dose de vaccin obligatoire. Donc le 3 février 2031.

Gloire

Olala, mais qu’est-ce que j’en sais moi ? Je suis pas astrologue en vrai !

Beauté

Ah, les peaux mortes, ce tue-l’amour… (clin d’œil)

Gémeaux

Amour

En amour aussi, tous les chemins mènent à Rome. Mais vous avez visiblement décidé de faire un détour par Strasbourg.

Gloire

Sur l’échelle de la rébellion, vous êtes au niveau Bernard-Henri Lévy.

Beauté

Oui, mais seulement le jeudi.

Cancer

Amour

Tout le monde a bien compris que votre fantasme caché était de prendre une douche avec Jean Castex.

Gloire

Votre pote Balance a des délires louches et des idées pas claires avec vous.

Beauté

L’été se finit, votre carrure de strudel revient.

Lion

Amour

Selon toute vraisemblance, les étoiles vous prédisent une aventure d’un soir avec Nagui.

Gloire

Qu’est-ce qui fait vendre et fait plaisir ? Le sexe et la pizza. Inventez un concept.

Beauté

Avec la fin du masque obligatoire, on est bien contents de revoir votre joli sourire, mais pensez à enlever ce vilain bout de salade entre vos dents.

Vierge

Amour

Saturne et l’étoile polaire sont dans votre champ astral. (aucune idée de ce que ça veut dire, mais ça fait chouette à écrire dans un horoscope)

Gloire

La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Chez vous, il y a des vagues, un tsunami, une eau pourrie et des castors qui défoncent votre barque

Beauté

Vous n’avez toujours pas vu que vos tétons n’étaient pas heureux sur votre corps ?

Balance

Amour

Les gens vous prennent pour un pigeon. Et ils ont bien raison.

Gloire

Au final… qui nous dit que ce n’est pas vous, le/la patient(e) zéro du Covid ? Hein ?!

Beauté

Bon sang de diantre de fichtre dieu, comment est-ce possible d’être aussi magnifique que vous ?

Scorpion

Amour

Tout vient à poil à qui sait attendre.

Gloire

Deux choses sont flippantes sur cette planète : 1) le Covid ; 2) filer un micro à un(e) Scorpion pour un karaoké.

Beauté

Les sous-vêtements en septembre, c’est futile. #conseildami

Sagittaire

Amour

Mouais. Sans vouloir faire ma mauvaise langue, là, c’est surtout 50 nuances de beurk.

Gloire

Un corps de rêve pour un coeur de pierre : pas de doute, vous êtes bien Sagittaire.

Beauté

Votre petite pilosité de bison, là, c’est trop mignon !

Capricorne

Amour

Avec vous, c’est comme le vaccin : c’est surtout la deuxième dose qui vaut le coup. #beauf

Gloire

Votre ancienne sextape refera subitement surface et vous deviendrez multi-millionnaire.

Beauté

D’après la constellation du Dr Raoult, vous êtes immunisé(e) contre le virus de la laideur. Les Capricornes sont beaucoup trop canons.

Verseau

Amour

Ivre, vous allez le/la demander en mariage.

Gloire

Si tout va mal dans votre vie en ce moment, n’oubliez jamais qu’il y a toujours pire : vous auriez pu être Sagittaire par exemple.

Beauté

« Un de perdu, dix de retrouvés. » Mais ça ne vaut clairement pas pour vos cheveux.

Poissons

Amour

Fichtre dieu, une vie sentimentale aussi insipide que la soupe de ma tata Mireille. Dur…

Gloire

Gardez plutôt votre langue dans votre poche, plutôt que de la fourrer dans toutes les bouches qui passent.

Beauté

Erreur fatale ce mois-ci lorsque votre chirurgien esthétique se plantera et vous fera ressembler à Éric Zemmour.

Bien préparer sa rentrée : les conseils d’un relaxologue et coach sportif

Jocelyn Neau est sophrologue-relaxologue, masseur bien-être et sportif, énergéticien et coach sportif à Tours. Un cocktail de spécialités parfait pour préparer la rentrée !

Les personnes que vous recevez ont-elles des besoins liés à la rentrée ?

Cette année, je remarque que les gens sont fatigués avant de commencer, ils ne se sont pas ressourcés, pour différentes raisons. Avec le Covid, les confinements, les couvre-feux, le télétravail…, nos vies ont beaucoup changé, heureusement l’être humain est capable de s’adapter. Mais cela a causé de la fatigue, et aussi de la frustration qui peut se muer en colère.

Comment gérer ou éviter cette fatigue et cette colère ?

La colère est un signal d’alarme, elle surgit quand un événement dans ma vie ne correspond pas à mes valeurs. Soit je libère cette colère sur les autres car j’ai du mal à m’écouter et à penser à moi. Soit je me connais, et je sais comment la libérer : le sport, la relaxation, la sophrologie, la cuisine, le chant, l’écriture…, toutes ces activités qui nous placent dans l’instant présent sont idéales.

Quels sont vos conseils pour bien aborder cette rentrée ?

Ne reprenez pas vos activités sur un rythme trop intense : si je dépasse mes limites, je me fatigue, je m’épuise au risque d’avoir des pépins de santé. Si vous aimez la course à pied par exemple, commencez par 10 minutes, puis 15, 20… L’effort et sa durée doivent être progressifs. Vous retrouvez ainsi la sensation de plaisir et vous continuerez plus volontiers. Au contraire, si vous faites une grosse séance qui vous amène courbatures et douleurs, vous aurez envie d’arrêter.

Et pour cette rentrée, je m’autorise aussi à prendre du temps pour moi. Prendre un bain, lire, méditer à l’aide d’une vidéo youtube, marcher, me passer une crème ou m’auto-masser (car le meilleur massage est celui qui fait du bien, pas besoin d’être un pro !)… Je m’accorde du temps !

Enfin, pensez à ce qu’on appelle « l’entraînement fantôme » : bien dormir, bien se nourrir et s’hydrater, prendre soin de son mental c’est aussi important que l’entraînement physique. Et ça fait toute la différence !

Et face au Covid, que faire ?

Il faut prendre conscience que je perds mon temps et mon énergie à vouloir agir sur quelque chose que je ne peux pas maîtriser, comme la pandémie. Cela ne veut pas dire que je suis dans la passivité, c’est l’occasion de prendre le temps d’observer ou de se poser des questions. Face à un événement sur lequel on n’a pas de prise (un décès, une perte d’emploi, le Covid…) demandons-nous « qu’est-ce que j’en fais ? ». Cela nous sort du négatif et nous pousse à l’action !

Propos recueillis par Maud Martinez / Photos : Thibault THOMAS / Atoutpict’

Marathon, 10 & 20 km de Tours : rendez-vous le 26 septembre !

Plus que quelques mois pour s’entraîner et s’inscrire aux 10 & 20 km de Tours (à moins que vous vous lanciez dans le marathon !). Nouveautés, parcours, tarifs : suivez le guide.

UN NOUVEAU PARCOURS POUR LE MARATHON

« La grande nouveauté de cette édition 2021, c’est le parcours du marathon qui se renouvelle », indique Christophe Chinette, président du Comité d’organisation. « Les dix premiers kilomètres seront les mêmes que la course des 10 km, ce qui offrira une belle balade dans la ville de Tours. Ensuite, on file vers Rabelais et Giraudeau puis on rattrape la Loire à Vélo (le long du Cher, donc) jusqu’au moulin de Ballan. Là, c’est le point de relais pour le marathon-duo, dont ce sera la seconde édition. On poursuit jusqu’à Savonnières puis on revient de l’autre côté du Cher, par Saint-Genouph. Un superbe parcours qui ne quitte pas le bord de l’eau ! Si le soleil est de la partie, ce sera superbe ! »

LA MARCHE NORDIQUE DÉBARQUE

« C’est l’autre grande nouveauté de l’édition 2021. Pour la première fois, les amateurs pourront se lancer sur un 10 km de marche nordique. Le départ sera donné de la place Anatole-France en direction du pont Napoléon. Un petit tour de l’île Simon puis on part le long de la Loire en direction de Saint-Cyr. Attention, la montée vers le parc de la Perraudière risque de creuser les écarts. On pousse jusqu’au pont du périphérique, puis retour vers le pont Napoléon que l’on dépasse pour rejoindre le pont de fil. Et de là, arrivée sur l’île Aucard. Bâtons obligatoires pour cette course pour laquelle nous attendons environ 500 marcheurs. Il faut savoir que la région est très active sur le plan de la marche nordique et l’objectif pour nous est d’obtenir le label FFA très rapidement. »

LE VIRAGE ÉCOLO

« Nous travaillons énormément sur l’impact environnemental de notre événement. Nous sommes dans une démarche pour respecter la charte des 15 engagements éco-responsables mise en place par le ministère des sports et le WWF. C’est une charte qui comprend des engagements de types sociétaux, sur lesquels nous sommes déjà très avancés. Sur la parité femme-homme, par exemple, nous sommes déjà une des seules courses en France qui donne les mêmes dotations aux podiums femmes et aux podiums hommes. Nous avons toujours, également, proposé une course handisport. Sur l’aspect environnemental, nous prenons un virage très fort et nous réfléchissons aux moyens de réduire l’impact environnemental sur tous les aspects de la course : les déchets, les ravitaillements, les maillots, les sacs, les accès à la course… »

Les tarifs

Marathon :

  • 70€ jusqu’au 31 août 2021 [65 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA] 
  • 75€ jusqu’au 23 septembre 2021 [70 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA]

10 km :

  • 20€ jusqu’au 31 août 2021 [18 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA] 
  • 22€ jusqu’au 23 septembre 2021 [20 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA]

20 km :

  • 24€ jusqu’au 31 août 2021 [22 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA] 
  • 26€ jusqu’au 23 septembre 2021 [24 € pour étudiants, demandeurs d’emploi, licenciés FFA]

Le salon du running

Pour tester les nouveaux équipements, pour recevoir des conseils de nutrition, pour assister à des tables-rondes sur le running ou tout simplement pour venir chercher votre dossard, rendez-vous au Salon Running Loire Valley, au Palais des Congrès de Tours, les 24 et 25 septembre.

> En cas d’annulation pour des raisons de crise sanitaire, l’organisateur proposera aux coureurs inscrits le report de l’inscription sur la course de l’année suivante, en 2022 ou son remboursement à 100 %.

 

Retrouvez votre horoscope WTF de l’été ! (bon courage)

Comme tout le monde, l’astrologue de tmv va filer dans sa villa de luxe aux Seychelles, entouré de diplodocus géants qui lui serviront des cocktails bien frais. En attendant, il vous a réservé une grosse grosse dose d’horoscope WTF à la sauce TMV… spécial vacances d’été !

Bélier

Amour

Vous êtes un peu le Covid des relations amoureuses :
vous n’avez pas de goût et vous faites mal à la tête

Gloire

Charité bien ordonnée commence par pousser mémé
dans les orties.

Beauté

Le temps passe. Et comme tout le monde, vous
vieillissez. C’est moche, hein ? C’est déprimant. Bref, bel été,
bisou !

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un râteau. Vous devinerez pourquoi
lors de votre prochaine « super drague »…

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Céline Dion. Oui bah, on
a ce qu’on mérite hein. Ça vous apprendra à être Bélier, tiens…

Taureau

Amour

Vous êtes les pros de l’amour vache. Ce qui est
plutôt pratique quand on est Taureau. OUAAAAAAARF

Gloire

Les vacances approchent et les poules n’ont pas
de dents. Le rapport est troublant, non ?

Beauté

Force est de constater que les Taureaux seront
les plus sexy cet été. Laissez un peu de beauté aux autres,
voyons !

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Une cigarette qui fait rire, comme
on dit par chez nous. Parce que y a pas à dire, les Taureaux
sont les meilleur(e)s et vous nous faites plaaaaaneeeer…

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

George Clooney. Car
dans la vie, on a juste besoin d’un(e) Taureau, what else ?

Gémeaux

Amour

Oh la vache, l’ascenseur émotionnel
que vous allez connaître le 27 juillet à
13 h 39 !!!

Gloire

Vous êtes un mix de Père Castor,
Stéphane Bern et Pierre Bellemare : vous
racontez trop d’histoires

Beauté

Vous ressemblez à un triton. Et c’est mignon.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

L’intégrale DVD de Derrick. Aussi palpitant que votre vie
amoureuse et professionnelle en ce moment.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Jamel Debbouze. Vous êtes toujours là pour filer
un coup de main.

Cancer

Amour

L’été sera caliente ! Même un siège de voiture en cuir en plein soleil ne sera
pas aussi brûlant que vous…

Gloire

Tel le poil, ça ne va pu bien

Beauté

Ce soir, vous serez la plus belle pour aller danser. Mais pas d’pot, on n’a plus
le droit de le faire avec ce foutu Covid.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un axolotl. Parce que bon sang qu’est-ce que c’est mignon ce
petit machin ! (comme vous. AAANW)

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Mimie Mathy. Car tout ce qui est petit est mignon (ça peut s’appliquer à n’importe quoi chez vous) et que vous n’arriverez pas faire disparaître les beaux-parents en claquant des doigts.

Lion

Amour

La constellation du Cyclope voit vos relations coquines d’un mauvais oeil.

Gloire

Les gens sont décevants, mais pas la pizza ni la raclette. Alors pourquoi tenter de sociabiliser ?

Beauté

Pour les photos de vacances, restez en contre-jour, ça vaut mieux. #astucebeauté

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Rien du tout. Vous êtes nudiste et vous le vivez très bien !

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Madonna. Car tout le monde sait que vous prétendez être
liiike a viiirgin, touched for the very first tiiime. (mais c’est faux bien sûr, le monde n’est pas dupe AH !)

Vierge

Amour

Franchement, y a pas à dire, on vous love les
Vierges ! (sauf toi avec le tee-shirt noir)

Gloire

Si vous étiez si « génial(e) » que vous le prétendez, vous arriveriez à prononcer correctement le mot allemand le plus long qui est « Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz ». Mais bon

Beauté

Il suffit de regarder les Vierges et leur je m’en foutisme aigu pour se rendre compte que le summer body est une connerie sans nom.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Des chaussettes bien hautes. Pour aller avec vos sandales et réveiller enfin le
parfait Allemand en goguette qui sommeille en vous.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Le Prince Harry. Tout pareil, vous êtes le vilain petit canard de
la famille.

Balance

Amour

Un trop-plein de salive quand vous
faites des bisous. Calmez le jeu, les lardons

Gloire

Comme on dit, l’occasion fait le
lardon. Et vous en faites un beau, de lardon !

Beauté

Un passage à la salle vous ferait le plus grand bien ; votre carrure de lardon ne fera guère de ravages à la plage.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un lardon transportable. Pour pouvoir vous reposer
dessus, rebondir sur son dos lors d’une
randonnée ou encore vous en servir comme
boudin de porte.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Kim Kardashian. Qui, bien qu’étant Balance, a
récemment déclaré au New York Times :
« I would like to be a lardon ».

Scorpion

Amour

ON VOUS A DÉJÀ DIT QUE ÇA RENDAIT SOURD !!!!

Gloire

Aïe, dur dur. Ces vacances seront
aussi vides que la vie professionnelle de
Manuel Valls.

Beauté

Des yeux de biche, mais du poil aux
pattes. L’été sera en demi-teinte pour vous.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un paquet de mouchoirs. Pour essuyer vos larmes, lorsque
vos parents gagneront au loto mais décideront
de vous renier.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Le chanteur Raphaël. Car vous aussi, vous êtes
né(e) dans une caravane.

Sagittaire

Amour

Vous penserez voir une étincelle dans ses yeux. Mais que nenni, c’est uniquement le reflet du soleil dans ses lunettes.

Gloire

Mangez du lièvre. Vous serez peutêtre
un peu moins lent(e) d’esprit

Beauté

C’est homologué, autant de beauté
pour une seule personne ? Mraoooow.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un mini-moi de
poche. Aucune utilité, mais j’avais envie de
m’auto-flatter dans cet horoscope

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Brad Pitt ou Taylor Swift : à croire que tous les
Sagittaires sont canons… (et c’est agaçant)

Capricorne

Amour

Alors oui, on sait, la roue tourne…. Mais la roue tine également. Faites attention mes p’tits gnous.

Gloire

N’oubliez pas que tous les animaux s’apprivoisent forcément. Sauf les beaux-parents.

Beauté

Oh hisse, mes saucisses ! La reprise du sport, c’est pour ces vacances. Courage.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Une boîte de préservatifs. Mais ce sera juste pour en faire des ballons d’eau, ne vous excitez pas

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

John Legend. On sait pas qui c’est, mais toi qui me lis, sache que
tu es une légende. POH !

Verseau

Amour

Vous ne plaisez qu’aux Balances. Ce
qui fait quand même vachement maigre…

Gloire

Comme le dit le proverbe ivoirien,
« Fais plaisir à un ingrat, il te chiera sur les
doigts » !

Beauté

Ne stressez pas quant à vos pieds
palmés. Ils vous aideront à faire de la plongée
cet été.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un bigorneau. Car force est de constater que vous avez le même
charisme.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Cristiano Ronaldo. En tant que pro de la simulation,
ça doit vous parler.

Poissons

Amour

Mettez-vous en couple avec une personne myope, ça vaudra p’tet mieux… #astucedulove

Gloire

YES ! Chouettes vacances en perspective,
puisque vous partirez à la réunion…

Beauté

(… Mais on parlait de la réunion des fétichistes
des pieds anonymes, sorry)

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un masque. On sait pas pourquoi, mais on sent que ça va redevenir l’accessoire-clé à la rentrée.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Rihanna. Car cet été, vous serez tranquilou under my umbrella,
ella, ella, eh, eh, eh.

Printemps de Bourges, Francos, Yzeures N Rock, Midi Minuit… un été festivalier

Ouf ! Cet été, même si tout ne sera pas encore parfait, on pourra quand même s’enjailler un peu en festival.

Souvenirs souvenirs de l’édition 2019 de Terres du Son, à Monts (Photo archives tmv – Laure Colmant)

A l’heure où vous lirez ces lignes, le Printemps de Bourges battra son plein jusqu’au dimanche 27 juin. Outre quelques belles têtes d’affiches dont le génial HERVE, la fabuleuse LALA &CE ou les très attendus VIDEOCLUB, on fera notre miel avec les Inouïs/Découvertes. L’occasion de voir nos petits chouchous LE JUICE, LOVA LOVA ou les Orléanais de GARGUANTUA qui représenteront la Région Centre cet année.

 

On se délectera aussi des créations uniques du Printemps dont celle autour du groupe culte PORTISHEAD, dont le trip hop fera se relever les anges à la Cathédrale de Bourges. On n’oubliera pas de déambuler dans la ville, où différentes propositions permettront de vivre un Printemps en plein été. >Pour tout le reste : www.printemspdebourges.com


Second festival sur notre liste : les Francos de La Rochelle, avec des jauges remaniées également et un protocole sanitaire strict, mais surtout une envie de ne pas baisser les bras. Aux très belles soirées annoncées avec des têtes d’affiches comme MAGENTA, Ben MAZUE, ou ROVER, on saluera une fois de plus le travail remarquable de repérage et d’accompagnement du Chantier des Francos.

Entre JOHNNY JANE, Clara YSE et la Berruyère PR2B, on ne saura pas encore une fois où donner de la tête et des oreilles. Sans oublier aussi de belles soirées sur le port, à la Sirène, (la SMAC du coin) et de nombreuses animations à consulter sur www.francofolies.com


Et bien sûr, « last but not least » : on n’oublie pas non plus de se faire un été local avec Terres du Son à Monts et sa version intitulée « Midi Minuit » spécialement pour cette année 2021 un peu particulière : profitez de ces cinq soirées d’enfer les 9, 10, 11, 13 et 14 juillet avec entres autres IAM, STACHE ou encore Sébastien TELLIER. Cerise sur le gâteau : on pourra rester debout !

Musique toujours, où l’on va filer à YZEURES N ROCK les 6, 7 et 8 août avec envie pour aller voir PLK ou 47 Ter. Et en concert debout de nouveau, siouplaît !

Enfin, on fera obligatoirement un détour aux Années Joué qui deviennent « L’été des années Joué », du 8 au 18 juillet, avec notamment les Marseillais de Générik Vapeur. Bref, du théâtre de rue à tous les étages : c’est beau, c’est génial et c’est gratuit !

Hervé BOURIT

Sandrine Abello, cheffe du Chœur de l’Opéra de Tours : « Il y a autant de musique que d’humain dans mon métier »

#VisMaVille Sandrine Abello est à la tête du Choeur de l’Opéra de Tours qui compte treize chanteurs permanents. Rencontre avec une mélomane pianiste entraînante par son enthousiasme.

Devant la scène du Grand Théâtre de Tours, elle sautille, s’anime, ses bras donnent le tempo. À l’instar du chef d’orchestre qui dirige les musiciens, la cheffe de chœur dirige les musiciens du chœur.

Nous sommes en pleine répétition du spectacle qui se tiendra le soir même. Les Indes Galantes et Hippolyte et Aricie, de Jean-Philippe Rameau sont au menu. « La couleur est très belle, continuez comme cela, on frôlait la perfection. » En tenue décontractée, jean et baskets blanches, derrière son pupitre, Sandrine Abello, distille ses conseils et derniers réglages aux chanteurs, veillant à l’homogénéité des voix et aux nuances. « Ne forcez pas la voix, tout est dans la souplesse et la tranquillité. Après, il faudra y aller. »

Être cheffe de chœur, c’est comme « un entraîneur sportif. Mon rôle est de préparer musicalement le chœur. Il faut que ce soit nickel pour le concert et quand le chef d’orchestre prendra le relais. » Car le jour J, pour un opéra, Sandrine Abello écoutera dans le public.

Avant cela, de multiples répétitions, selon un rythme rigoureux (deux fois par jour cinq jours par semaine minimum), se déroulent entre les premières répétitions par pupitre (les femmes, les hommes, les aigus, les graves) les scènes-piano, les italiennes, les scènes-orchestre et la générale. La plupart du temps, le chœur travaille entre lui, sans l’orchestre ou les solistes.

Treize chanteurs permanents et un pianiste, Vincent Lansiaux, forment le Chœur du Grand Théâtre de Tours auxquels s’ajoutent parfois des intermittents. Soit un des plus petits effectifs de France mais une équipe soudée que Sandrine Abello dit avoir plaisir à diriger. « On apprend beaucoup avec l’échange humain, il faut savoir écouter. Être cheffe de chœur, c’est du management aussi, ne pas être trop raide. Il y a autant de musique que d’humain dans mon métier. »

La cheffe d’origine nîmoise est arrivée là un peu par hasard. Études de piano, conservatoire, elle s’est mise à accompagner le chœur avec son instrument à Avignon. Au gré des concours, elle est devenue cheffe de chant auprès de solistes puis de chœur à Nantes, à l’Opéra national du Rhin enfin à Tours depuis 2018. « Je ne suis pas chanteuse mais musicienne. Je ne donne donc pas de conseils techniques aux musiciens qui sont des professionnels et maîtrisent leur sujet à la perfection, mais je les guide sur une interprétation. Je veille à la qualité musicale ainsi que scénique lorsque ce sont des opéras. »

Sandrine Abello affectionne particulièrement le répertoire lyrique, les opéras classiques. En dehors de son temps au Grand Théâtre, elle se branche sur du jazz, son autre passion. « Je viens de découvrir Chet Baker, c’est extraordinaire. »
Aurélie Dunouau

Cinéma : la Touraine, une terre de tournage

Bien dotée en salles de ciné, la Touraine est également terre d’accueil de tournages. À Ciclic, l’agence régionale pour le livre, l’image et la culture numérique, Pierre Dallois, responsable image, gère l’accompagnement des productions.

Mauvaise Graines a été tourné en Indre-et-Loire (© Jean-Philippe BALTEL – FTV – MORGANE PRODUCTION)

Qu’est-ce que les producteurs viennent chercher dans la région ?

On a de beaux atouts : des offres clés en main proposées par Ciclic et ses partenaires, par exemple des réductions sur les trains Corail ou des accords avec des structures d’hébergement et de restauration. Nous travaillons main dans la main avec les collectivités, comme Tours Métropole ou la Ville de Tours, l’agence régionale Dev’Up ou les offices de tourisme pour proposer cet accompagnement et attirer les productions dans la région.

Il y a un vrai travail de prospection pour promouvoir notre région. En plus, nous sommes proches de Paris, et on a un patrimoine exceptionnel, qui séduit beaucoup les étrangers. Sans compter notre studio d’animation où des films naissent chaque année.

Les tournages sont nombreux en Touraine ?

En temps normal, on accueille une quinzaine de tournages avec Ciclic, ce qui représente entre 3 000 et 3 500 jours de travail pour les techniciens, les comédiens et les figurants de région Centre. En 2019, on a par exemple eu un long-métrage, six courts-métrages et trois projets de fictions télé. En 2020, la France a été réactive, les tournages ont repris dès le mois de mai, les assureurs ont été rassurés par le fonds de garantie du CNC, c’était un vrai atout, notamment par rapport à l’étranger.

Malgré le Covid, on était à 3 300 jours de travail. Nous sommes allés chercher des fictions télé, qui sont les formats qui « rapportent » le plus : les productions sont plus riches, donc ces projets rémunèrent mieux et engendrent plus de dépenses sur le territoire.

Il y a donc des retombées économiques importantes ?

Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte : si nous soutenons financièrement le projet ou non avec notre fonds d’aides, et son budget global. Pour la fiction télé, « Ce que veut Pauline » qui s’est tourné en 2021, pour 1 € dépensé pour aider le projet, on génère 8 € de retombées sur le territoire. Pour un film comme « L’invitation », de Fred Grivois, autre projet télé, on est à 1 € pour 5 €.

Des projets internationaux comme « Serpent Queen » (série américaine produite par Lionsgate Television), nous n’apportons pas d’aide financière, donc c’est forcément encore plus de retombées ! D’autant que cela participera à la promotion de la région à l’international, avec un impact sur le long terme sur le tourisme. Un tournage c’est de l’emploi, de l’activité économique et du rayonnement !

Salles de cinéma : comment se passe leur reprise ?

Fini, les plateformes et le streaming : retour au ciné pour le clap de reprise ! Et pour accompagner la reprise, nous avons fait le tour des salles pour leur demander : alors, comment ça va ?

11 heures du matin, rue des Ursulines. Une fois n’est pas coutume, les portes des cinémas Studio sont déjà ouvertes, et des cinéphiles matinaux sont au rendez-vous. « Nous avons ajouté ces séances pour compenser l’absence de séance de 21 h avec le couvre-feu, et pour étaler nos séances dans la journée afin d’éviter les files d’attente et les croisements entre spectateurs », expliquent le directeur Philippe Lecocq et la présidente Catherine Melet.

Face aux mesures sanitaires, à chacun sa solution ! Terrasse extérieure aux Deux- Lions pour favoriser l’achat de friandises, vente du popcorn à emporter, vente des places en ligne pour éviter les contacts et risques de contamination…

« La situation est totalement différente »

Mais une chose est sûre : la réouverture des salles obscures le 19 mai dernier a été une bonne surprise. Des clients plus sereins qu’en 2020 n’ont pas hésité à franchir les portes des cinémas. Aux Studio, entre le 19 mai et le 9 juin, les films à l’affiche ont totalisé 13 000 entrées. Un peu moins que les années précédentes, mais un beau résultat. Au CGR Deux-Lions, « la première semaine a été supérieure à nos attentes » pour le directeur Pierre Crétet. « Dès le mercredi, puis avec un week-end prolongé de Pentecôte où le climat était mitigé, nous avons eu une belle fréquentation, proportionnellement plus forte qu’en 2019 à la même période ».

Mehdi Belhadj, directeur du CGR Tours Centre, dresse le même constat : « Nous avons été très surpris, comme tous nos confrères, je crois ! Nous avons enregistré une hausse de 17 % du nombre d’entrées par rapport à 2019, alors même qu’on était en jauge à 35 % avec un couvre-feu à 21 h. La situation est donc totalement différente de la reprise de mai 2020, beaucoup plus timide ».

Ciné-Loire, installé depuis 2018 à Tours- Nord, a aussi eu une belle reprise : « Je m’attendais à beaucoup moins pour ce redémarrage. Bien sûr, c’est plus faible que les années passées, mais les conditions sont telles qu’il ne faut pas se comparer avec une année “normale” », explique Julien Marignier, directeur du complexe. La limitation à 35 % de remplissage des salles valable jusqu’au 9 juin n’a donc pas empêché une reprise plus favorable qu’en mai 2020.

Certaines séances ont toutefois affiché complet. Au CGR Deux-Lions, on a parfois dû refuser des spectateurs, tandis qu’aux Studio, les cinéphiles se sont alors reportés sur d’autres films qui ont bénéficié de cet effet « le film que je voulais voir est complet, mais puisque je suis là, autant en profiter ».

Les concurrents : le soleil et la bière en terrasse

Bien sûr, tout n’est pas rose. Le 9 juin, la fréquentation des salles obscures a décru le jour même aux Studio, et toute la semaine dans les autres multiplexes. La faute au retour des bières fraîches en terrasse, au soleil. Les semaines qui viennent s’annoncent tout de même prometteuses. La Fête du cinéma, qui aura lieu pour la première fois du mercredi au dimanche (30 juin- 4 juillet), permettra aux spectateurs de profiter de toutes leurs séances à 4 €. Aux Deux-Lions, on fera ensuite comme d’habitude la part belle aux grosses productions.

Et de ce coté, l’été sera bien doté : après Conjuring qui a connu un beau succès dès le mois de juin, on attend Black Widow, Fast and Furious 9, Kaamelott, OSS117 ou Les Croods 2 pour le public familial. Ciné Loire au nord annonce aussi de grosses sorties en Imax et une programmation grand public et familiale. Après avoir surfé sur la reprise d’ADN, Adieu les cons ou Mandibules, les Studio frémissent à l’annonce des sorties du festival de Cannes. On accueillera sur les écrans durant l’été les derniers Verhoeven, Carax, Hansen-Love et bien d’autres. Quant aux avant-premières et rencontres de réalisateurs, dans tous nos cinémas locaux, l’été est d’ordinaire calme.

Il faut faire revenir le public

Le programme événementiel devrait donc retrouver son rythme de croisière en septembre. « Les gens vont préférer partir en vacances et s’aérer, c’est en septembre qu’on pourra juger de la reprise », précise M. Belhadj. La rentrée, un moment-clé pour tous : « C’est le défi à relever ! Nous avons tous eu des aides de l’État, qui vont disparaître. Il faut donc réussir à faire revenir le public, qui entre temps a pris d’autres habitudes », explique Catherine Melet, présidente des Studio. Même si le cinéma associatif reste prudent, en ayant réussi à préserver sa trésorerie, il se donne jusqu’en 2023 pour revenir à la normale tranquillement.

Côté finances, CGR et Ciné Loire ont la chance de s’adosser à de grands groupes. Sans communiquer leurs pertes, les directeurs semblent sereins. Avec quatre multiplexes, des dizaines de films à l’affiche chaque semaine pour une agglomération de 300 000 habitants, Tours a la chance d’être une ville très bien dotée en cinés, alors pour les aider, profitons-en !

Texte : Maud Martinez
Photos : Adobe Stock

Les bons comptes

On peut se qualifier avec trois points, soit une victoire et deux défaites ou alors, trois nuls. Mais on peut aussi être éliminé avec quatre points, soit une victoire, un nul, une défaite. Une équipe qui a déjà une victoire à son actif et qui fait match nul peut ne pas être qualifiée au coup de sifflet final mais l’être, sans jouer, deux jours plus tard, si les troisièmes de deux autres groupes finissent avec seulement trois points.

Sachant qu’une équipe peut se retrouver pénalisée par un cas de Covid-19 et que certaines ont l’avantage de jouer à domicile devant des stades pleins, quel est l’âge du capitaine ? 35 ans, pour Hugo Lloris. Tout ça pour dire que ceux qui expliquent l’abstention massive par la complexité du système électoral feraient bien de nuancer un peu leur jugement.

Le France-Allemagne du 15 juin a réuni 15,1 millions de téléspectateurs, soit quasiment autant que d’électeurs dans les isoloirs dimanche. CQFD.

Matthieu Pays

Entraide Scolaire Amicale : quand les seniors jouent les tuteurs

#SolidaritéIntergénérationnelle [5/5] Les bénévoles de l’Entraide Scolaire Amicale se rendent au domicile d’un élève d’Indre-et-Loire pour l’aider. De jolis liens se créent ainsi.

Chaque semaine, 400 bénévoles de l’Entraide Scolaire Amicale se rendent chacun au domicile d’un élève d’Indre-et-Loire. Plus de la moitié de ces bénévoles sont des retraités. Du CP à la terminale, environ 400 jeunes sont donc accompagnés par cette escouade de bons samaritains, pour un soutien scolaire pas comme les autres, accessible à des familles qui n’ont pas beaucoup de moyens. L’association organise aussi des sorties culturelles en groupe.

Mais l’essentiel de l’activité, c’est cette heure hebdomadaire que chaque duo passe à travailler, à revoir les cours de la semaine… et même à envisager l’avenir, comme Antoine, responsable pour le département 37 et bénévole depuis 2011, et la jeune Sadia, qu’il accompagne depuis déjà quatre ans.

ANTOINE, 74 ANS

« Avant de prendre ma retraite, un ami m’avait dit “quand on est retraité on ne sert plus à rien”. Et j’avais conscience que j’avais eu de la chance : j’ai grandi dans une famille modeste, mais mes parents me soutenaient, me faisaient travailler à l’école, ce qui m’a permis de bien m’en sortir. En prenant ma retraite j’ai donc voulu renvoyer l’ascenseur, en aidant des jeunes, tout en étant utile. Je ne sais pas qui aide qui au final… ?

Après une carrière d’ingénieur dans l’aéronautique, j’aide surtout des lycéens en maths et en physique, et je me retrouve à répondre à des questions de philo ou de sciences éco ! Certains jeunes que j’ai accompagnés continuent à me donner des nouvelles, tous ont des belles histoires… Sadia vient d’être acceptée en fac de droit car elle souhaite devenir notaire, je suis heureux ! »

Sadia, élève de terminale

« Antoine me suit depuis que je suis en 3e. Il m’a beaucoup aidée, il y a vraiment eu un avant et un après. Ma moyenne a augmenté. Il m’a permis d’aimer les cours, de bien comprendre les consignes avant de répondre… Il corrige ce que je fais, il me parle de mes erreurs. Il m’aide à progresser ».


> Pour devenir bénévole ou obtenir des renseignements sur l’antenne de l’Entraide Scolaire Amicale proche de chez vous, rendez-vous sur https://www.entraidescolaireamicale.org/

 

Les Petits Frères des Pauvres jouent la seconde famille

#SolidaritéIntergénérationnelle [3/5] L’association Les Petits Frères des Pauvres accompagne les personnes qui vivent seules et qui sont en situation de précarité, âgées de plus de 60 ans.

« Nous accompagnons les personnes qui vivent seules et sont en situation de précarité, âgées de plus de 60 ans, même si la moyenne d’âge de nos bénéficiaires est plutôt autour de 80 ans. »

Luc Bonnefond, responsable d’équipe, détaille avec plaisir les activités proposées par les Petits Frères des Pauvres : séjours de vacances, journées à la campagne, repas de Noël… et les visites à domicile, cœur de l’activité des quelque 70 bénévoles de tous âges. 40 % de ces Tourangeaux qui donnent de leur temps ont moins de 35 ans et nombreux sont ceux qui sont encore dans la vie active et consacrent quelques heures par mois à « apporter un peu de soleil, d’amitié, de joie et de lien social » aux personnes visitées.

« Rompre la solitude »

Virginie, 38 ans, est bénévole depuis un peu plus d’un an : « Chacun fait selon ses disponibilités, pour être en lien avec au moins une personne âgée et rompre sa solitude. En ce qui me concerne, j’appelle les deux personnes dont je m’occupe une fois par semaine, et la semaine suivante je leur rends visite à domicile. Cela peut durer une heure, ou un après-midi entier, tout dépend des envies ! Mais on s’attache vite et cette action, si elle est faite avec le coeur, n’est pas un poids, bien au contraire ! C’est gratifiant ! ».

Nicole, 71 ans, reçoit donc chez elle Virginie et parfois Georges, autre bénévole : « Ils me tiennent compagnie car je n’ai plus mes frères et sœurs et pas d’enfants. On joue au triomino, on discute, on se balade s’il fait beau. Même si je fais du dessin ou de l’ordinateur, ça me fait très plaisir de les voir. » Pour Georges, 55 ans et en invalidité, donner de son temps est une évidence : « Je ne travaille pas donc j’ai du temps pour mes petites vieilles ! (Georges est un sacré blagueur, parole d’intervieweur !). Elle sait s’occuper, la petite Nicole, mais on s’amuse bien quand je viens ! Si j’avais encore mes parents, je serais bien content que des plus jeunes viennent s’occuper d’eux, alors je le fais pour les autres ».


> Pour en savoir plus sur l’association : www.petitsfreresdespauvres.fr et par téléphone : 02 47 37 91 70.

 

En Selle Marcelle : des balades en triporteur pour sortir les personnes âgées de l’isolement

#SolidaritéIntergénérationnelle [2/5] Des amis tourangeaux ont lancé « En Selle Marcelle » : cette asso propose des balades en triporteur pour les personnes âgées.

En selle Marcelle : ça roule pour les personnes âgées ! Fini le fauteuil roulant ou le déambulateur, bonjour le triporteur ? En tout cas, vous devriez voir bientôt des personnes âgées se balader sur ces engins, grâce à des bénévoles aux bons mollets dans les rues de la Membrolle, Joué-lès-Tours, Chambray…

A l’origine de ce projet, on trouve six amis motivés pour apporter un peu de contact humain et de plein-air aux résidents de plusieurs Ehpad de l’agglomération tourangelle. « On s’est mis en contact avec d’autres associations qui mènent déjà ces actions dans d’autres villes : Happy-Syklett dans le Morbihan, Ami Cyclette à Morlaix qui nous ont conseillées. Le but des balades, ce n’est pas faire des dizaines de kilomètres, c’est avant tout favoriser un moment d’échange entre bénévole et résident d’Ehpad », explique Pauline Guillemin, membre de l’association En Selle Marcelle.

Lauréate du budget participatif du conseil départemental 2020, l’association devrait recevoir ces premiers triporteurs à assistance électrique courant juin. Si les personnes âgées intéressées ne manquent pas, il reste des places de cyclistes à pourvoir.

Avis aux amateurs de balades en deux-roues et de rencontres forcément enrichissantes !


> Suivez le projet sur leur page Facebook en cliquant juste ici ! 

 

Johana Boktor, l’architecte du patrimoine

#VisMaVille Johana Boktor et son mari Benoît Moreau sont architectes à Tours. Leur petite entreprise s’appuie sur la réhabilitation du patrimoine. Avec talent et humilité.

Il a fallu convaincre Johana Boktor pour réaliser cet article. Pourquoi elle plutôt qu’un ou une autre ? Sa modestie réelle n’empêche pas qu’à 39 ans, elle a déjà réalisé d’importants projets architecturaux comme le hall du musée Guimet. Elle planche en ce moment sur la rénovation du bâtiment historique de la Chambre de Commerce et d’Industrie et sur la nouvelle entrée du musée du Compagnonnage. Benoît Moreau n’est pas en reste avec la façade de la bibliothèque de Tours.

Un couple complémentaire qui s’est associé à leur arrivée en Touraine, en 2016. Lui est « technique, la tête chercheuse des pathologies du bâtiment », elle est « créative et part de l’identité du lieu pour la prolonger dans sa réalisation ». Ce qui relie le duo d’architectes qui s’est rencontré sur les bancs de l’école d’archi à Paris, c’est leur enclin pour la réhabilitation de l’ancien, et tout particulièrement du patrimoine.

Diplômés de l’Ecole de Chaillot qui délivre une spécialisation complémentaire en patrimoine en deux ans, ils travaillent en grande partie sur les monuments historiques. Ce n’est pas un hasard s’ils se sont installés près du couvent des Capucins, à Tours-Nord, sur un ancien terrain divisé en parcelles appartenant jadis à l’ordre des Frères mineurs. Ils y ont construit et expérimenté leur maison bioclimatique, vitrine de ce qu’ils font et de ce qu’ils sont. Murs épais isolés, nombreuses fenêtres pour des ventilations naturelles et croisées, luminosité, grande pièce de vie traversante : ils prônent le confort des usages et la simplicité des volumes.

Leur maison abrite leur bureau à l’étage. C’est là qu’ils reçoivent leurs clients. Des particuliers mais aussi des collectivités locales. Parfois, leurs garçons de 6 et 8 ans débarquent en pleine réunion pour récupérer des crayons de couleur. L’ambiance est familiale. Qu’elle s’en souvienne, Johana a toujours voulu être architecte, voyant son père s’épanouir dans le métier. Petite, elle bricolait des meubles pour ses poupées.

Après le bac, l’école d’architecture s’est donc imposée. Naturellement. A Paris, elle était salariée pour une agence de logements. « C’était passionnant, il y a le côté pratique que j’adore, toucher et comprendre l’usage de chaque pièce, matériau. »

Aujourd’hui Johana Boktor garde, dans son métier, ce goût du fonctionnel et y ajoute sa touche personnelle, créative. « Je m’inspire de l’ancien pour reproduire une atmosphère. L’idée est de réhabiliter ou construire des extensions en partant de l’essence du lieu, souvent chargé d’histoire. » La meilleure récompense pour elle, qui parvient tout juste à se définir architecte ? « Susciter de l’émotion dans la réponse qu’on a su apporter au client. »

Textes et photos : Aurélie Dunouau


> L’Indre-et-Loire compte une dizaine d’architectes spécialisés dans le patrimoine. Sachant que le département compte 867 édifices bénéficiant de cette protection au titre de monuments historiques, les chantiers en perspective ne manquent pas.

 

Horoscope WTF du 9 au 15 juin 2021

Pas de chance pour les Poissons, les Vierges ou les Capricornes cette semaine. Ils prendront cher dans l’horoscope WTF de tmv, tout comme les Sagittaires à qui on offre une séance de rattrapage gratuite. De rien.

Bélier

Amour

L’astrologie, ce n’est pas toujours
que des bonnes nouvelles. Alors
on vous annonce que vous allez avoir
un mioche (et pas très beau en plus)
d’ici peu. Allez, bisou.

Gloire

Vous êtes l’acteur de votre
propre malheur. (roh, la vache, c’est beau et profond !)

Beauté

Vous avez le cuir chevelu gras

Taureau

Amour

Difficile de trouver l’âme soeur
quand on n’a pas d’âme, n’est-ce pas ?

Gloire

Aïe. Votre avenir paraît aussi
fade et déprimant qu’un film avec Kev
Adams.

Beauté

Par un étrange concours
de circonstances, une personne sera
attirée par votre corps en forme de
madeleine.

Gémeaux

Amour

Olala, mais faites ce que vous
voulez. Qu’est-ce que j’en ai à faire, moi
? Je ne suis qu’un astrologue sous-payé
moi, vous savez…

Gloire

Mouais. Foutu pour foutu,
autant nous envoyer un petit chèque
à la rédac’ de tmv. Merci, biz !

Beauté

Force est de constater que
vous avez la même dégaine qu’un
lombric.

Cancer

Amour

Vos hormones vous jouent des
tours. Du calme, les baraques à frites !

Gloire

N’oubliez jamais cette citation
si intelligente de Lauryne, dans Loft
Story 2 : « Un lama, c’est comme un
kangourou. Sauf que ça crache. »

Beauté

Avec l’âge, vous allez ressembler
à un croisement entre Philippe
Etchebest et Geneviève de Fontenay.

Lion

Amour

HAHAHAHA, non mais
quelle mascarade !

Gloire

Il va falloir se ressaisir ; les gens
vous trouvent aussi agaçant(e) qu’une
housse de couette à enfiler.

Beauté

Si vous croyiez vraiment à
l’égalité hommes/femmes, vous échangeriez
vos sous-vêtements avec l’être
aimé, mais bon… on veut pas vous
mettre la pression…

Vierge

Amour

Sur l’autoroute de la coquinerie,
vous en avez des kilomètres au
compteur !

Gloire

Vous ne comprenez pas grandchose
à ce qu’il se passe dans votre vie
en ce moment. Mais nous non plus,
alors on s’en fout un peu.

Beauté

Vos amis disent de vous que
vous avez des airs d’Eddy Mitchell. Mais
je ne veux surtout pas les balancer. Pas
mon genre, non non.

Balance

Amour

Vous aurez un coup d’un soir
avec Jean Lassalle. Be ready !

Gloire

Vous avez le je-m’en-foutisme
un peu trop facile, ces derniers temps…

Beauté

L’astrologue de tmv tenait
à vous faire part de ses condoléances
pour votre dignité retrouvée échouée
en soirée.

Scorpion

Amour

Baaaaah… C’est pas si mal
d’être célibataire, non ?…

Gloire

… et sans amis. Et sans argent
non plus. Ni espoir…

Beauté

… Mais bon, tout n’est pas
perdu. Vous auriez pu être Capricorne
ou fan de Christophe Maé, par exemple

Sagittaire

Amour

La constellation de
Kaamelott rappelle qu’avec vous,
« c’est systématiquement débile,
mais toujours inattendu ».

Gloire

L’avenir appartient à ceux
qui se lèvent tôt. Autant dire, sûrement
pas vous !

Beauté

Petit bouton sur votre
front deviendra grand.

Capricorne

Amour

Votre vie sentimentale est à
l’image du cerveau d’un candidat de
téléréalité : vide.

Gloire

Tout vient à point à qui sait
attendre. (En gros, attendez qu’un pigeon
fasse les choses à votre place)

Beauté

Un jour, va p’tet falloir l’assumer
cette passion pour les slips en
cuir, non ?

Verseau

Amour

Tel les Lego®, vous avez tendance
à vous emboîter plutôt facilement,
héhéhé…

Gloire

Chantez « I want to break
freeee » au boulot. Freddie Mercury
est en vous. (enfin, pas trop en vous
non plus hein)

Beauté

Parfois, vous sentez comme
un ado en fin de journée.

Poissons

Amour

Vous déciderez de vous mettre
en relation libre. Mais visiblement,
votre partenaire n’est pas au courant.

Gloire

Le 13 juin tombe un dimanche.
Déduisez-en ce que vous voulez, mais
nous on trouve ça flippant.

Beauté

Arrêtez de vous mentir à
vous-même, votre fétichisme des
coudes vous rattrape.

François Pérona, le sourire et l’accueil du CCCOD

#VisMaVille Jean-François Pérona est chargé d’accueil au centre de création contemporaine Olivier Debré de Tours. Rencontre avec cette figure du lieu.

Les habitués du musée d’art contemporain connaissent forcément Jean-François Pérona. Au CCC rue Marcel-Tribut puis désormais au CCCOD en plein coeur de ville, il en est un des visages historiques. Depuis 2005, il est au service du public, ce qui en fait le plus ancien de l’équipe.

Au milieu des sept autres jeunes personnes qui s’occupent des visiteurs, il apporte son expérience et son savoir-faire. Car avant tout, Jean-François Pérona a le don de recevoir et de vous mettre à l’aise comme si vous entriez dans sa propre maison. Avec tact, il vous ouvre la porte de son univers professionnel, celui de l’art contemporain.

Un univers auquel il n’était toutefois pas destiné, lui qui n’a pas fait d’études d’art ou d’histoire. Ce Normand d’origine, débarqué à Tours dans les années 80 pour ses études, a travaillé dans le commerce, un temps caissier chez Mammouth. Déjà, le contact avec le public l’attire, « j’étais moins doué pour vendre », concède-t-il. Seule incartade avec le milieu des artistes avant son entrée au musée : sa participation à l’organisation niveau régie d’une grande expo en 2000 avec Jeff Koons entre autres.

Car s’il est amateur d’art sans être spécialiste, « c’est un hasard si j’y travaille aujourd’hui après avoir répondu à une annonce du CCC. Je devais rester un an, j’ai manifesté l’envie de rester et j’y suis encore », explique Jean-François Pérona. Rue Marcel-Tribut, il n’était pas rare de le voir quitter l’entrée pour faire visiter les expositions.

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Avec la nouvelle dimension du centre d’art, il reste attaché au public et à la billetterie, mais il n’est pas pour autant bloqué derrière le comptoir. Car il ne tient pas en place, Jean-François. Quand il n’y a pas trop de monde, il apprécie de se promener au milieu des expositions ou de dispenser quelques informations aux visiteurs, « même si je ne suis pas capable de faire le travail des médiateurs et conférenciers ».

Bavard lorsqu’il tient sa place au musée, il sait toutefois s’adapter au public. « Je reconnais les personnes qu’il ne faut pas aller embêter ou bien les jeunes pressés qui n’aiment pas trop les longs discours », tempère-t-il. « Mon travail, c’est orienter, recevoir, être attentif aux caractères de chacun et à ce qui se passe. Le public ici est bienveillant et détendu. Notre idée est d’accueillir simplement. »

D’un public d’habitués rue Marcel-Tribut, il est passé à un panel plus large, jeunes et touristes inclus. Ce qui n’est pas pour lui déplaire. « L’esprit d’accueil demeure l’âme du CCCOD. » En dehors de son temps au musée, Jean-François Pérona aime voir des comédies au cinéma, quelques spectacles de danse.

Mais son côté casanier prend vite le dessus. « En fait timide dans la vie privée », il n’aime rien tant que cultiver son petit bout de potager et se plonger sur les chaînes youtube des agriculteurs stars. Ce qui lui rappelle le rapport à la terre de ses aïeux dans l’Orne.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 26 mai au 1er juin 2021

Chaque semaine, c’est l’heure de l’horoscope, le vrai de vrai, là où tout ce qui est dit est vrai. Normal : l’astrologue de tmv ne se trompe jamais. Ou presque.

Bélier

Amour

Booon, si vraiiiment vous êtes désespéré(e), vous pouvez sortir avec un(e) Gémeaux ou un(e) Scorpion.

Gloire

Bélier, ça rime avec « procrastiner ». COMME DE PAR HASARD.

Beauté

Être et avoir été. Pas facile, mais vous gardez la foi. (la vache, c’est profond ce qu’on dit pour vous tailler en fait).

Taureau

Amour

Ciel dégagé pour les 2e décans. Pour tout le reste, ça pue sévère !

Gloire

Vous êtes souple, mais il va falloir penser à arrêter de vous regarder le nombril.

Beauté

Vous êtes sexy comme un kiwi. Mais en moins poilu(e).

Gémeaux

Amour

Être en couple avec un(e) Gémeaux, c’est comme le saucisson. On sait qu’au fond, c’est pas très sain, mais on y retourne toujours la bave aux lèvres.

Gloire

Votre prochain achat, une ceinture de chasteté, étonnera fortement vos proches. Soyez sincère avec eux.

Beauté

Vous êtes plutôt agile pour un petit marcassin !

Cancer

Amour

Qu’est-ce qui déçoit le plus souvent entre l’amour et la pizza ? Bon bah voilà, déduisez-en ce que vous voulez.

Gloire

Comme on dit, il reste des trous dans la raquette. Vous en faites partie

Beauté

N’oubliez jamais cette citation de Jean-Claude Van Damme qui pourra vous servir cette semaine : « Une noisette, j’la casse entre mes fesses, tu vois. »

Lion

Amour

3, 2, 1… Friendzoooooone !

Gloire

N’oubliez jamais que… les produits laitiers sont vos amis pour la vie. (j’espère que vous l’avez en tête maintenant)

Beauté

Votre carrure de beignet à la pomme vous incite à retrouver le chemin de la salle de sport.

Vierge

Amour

Vous ferez un rêve érotique avec Cyril Hanouna. Ce qui va remettre en question toute votre vie amoureuse et intime.

Gloire

Murmurer à l’oreille des chevaux ne fait pas de vous le prochain Robert Redford, mais quelqu’un qui a visiblement un peu trop fumé la moquette.

Beauté

Vous sentez aussi bon qu’un bon bœuf bourguignon.

Balance

Amour

Moulé(e) dans votre maillot de bain, vous trouverez l’amour lors d’un cours d’aquaponey cet été.

Gloire

Quand vous parlez, on dirait Christophe Maé qui chante. Et c’est excessivement énervant

Beauté

Une queue vous poussera en bas du dos suite à votre injection d’AstraZeneca. Mais tout est ok, rassurez-vous.

Scorpion

Amour

Arf… Y a pas grand-chose à s’mettre sous la dent, n’est-ce pas ?

Gloire

Sage conseil pour les Scorpions : Si vous avez envie de jeter l’éponge, ne le faites pas et gardez-la avec vous, parce que c’est dégueulasse, une éponge.

Beauté

Vous avez de grosses joues. Mais ce qui est bien pratique pour planquer la bouffe que vous volez à droite à gauche.

Sagittaire

Amour

L’être aimé vous aurait bien offert des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas, mais bon… c’est une vrai brêle en romantisme. (ouaip, des fois on est subtil)

Gloire

« Ôtez-vous les doigts du séant, si vous voulez avancer dans la vie rapidement », comme le disait… euh un type chauve.

Beauté

Raaaaah, mais c’est criminel d’être aussi canon ! Vous êtes parfait(e) !

Capricorne

Amour

Retournement de situation. Vous allez finalement coucher avec Jean Lassalle cette semaine.

Gloire

Vous faites des strikes avec les gens chauves. C’est vraiment pas cool.

Beauté

Votre physique de gastéropode ne plaît pas franchement à l’être aimé.

Verseau

Amour

Avec vous, c’est comme avec un sèche-mains. Ça ne dure pas longtemps, mais qu’est-ce que ça fait du bien.

Gloire

La constellation du David Guetta vous invite à écouter de la musique en levant les bras comme un(e) abruti(e).

Beauté

Investissez dans le marché du slip à fourrure. C’est porteur (et ça vous irait très bien au passage)

Poissons

Amour

Tel le ver, vous êtes solitaire.

Gloire

L’étoile du Balavoine vous rappelle que vous n’avez pas choisi de vivre ici, entre la soumission, la peur ou l’abandon.

Beauté

Vous vous mettrez à sniffer de la harissa pour compenser votre forme physique de mollusque.

« Notre corps a perdu l’habitude, il oublie un peu trop vite nos séances de sport »

Les salles de sport et les gymnases nous rouvrent leurs portes le 9 juin, yeah ! Mais avant de nous lancer à corps perdu dans la reprise du sport, pour le plaisir de retrouver les copains sur le terrain de hand ou de suer à grosses gouttes en salle de fitness, nous sommes allés demander conseil à Caroline Demey, coach sportive au Studio Sport, rue Giraudeau à Tours. Pour éviter l’entorse, on suit ses conseils…

Pour ceux qui n’ont pas fait de sport ces derniers mois, que faut-il travailler en premier pour une reprise en toute sécurité ?

La sangle abdominale et le dos, car c’est ce qui ressort beaucoup au quotidien dans nos coachings privés. La perte de tonus musculaire peut entraîner des douleurs dorsales, il faut donc regainer tout cela pour l’éviter.

À quel rythme peut-on reprendre une activité physique ?

Il ne faut pas reprendre au même rythme qu’avant la fermeture des salles, surtout si vous n’avez rien fait depuis octobre. Votre corps a perdu l’habitude, il est un peu ingrat, il oublie un peu trop vite nos séances de sport ! Il faut donc repartir en douceur pour ne pas traumatiser le corps, et éviter les blessures. Vous pouvez par exemple prévoir deux ou trois séances par semaine comme vous le faisiez avant, mais en étant raisonnable sur la durée : si vous passiez 3 h dans une salle de fitness, commencez avec 1 h par exemple.

Est-il trop tard pour travailler notre summer body ?

Je ne vais pas vous mentir, au risque de vous faire passer une mauvaise journée : si vous voulez sculpter votre corps, perdre 15 kg et montrer vos tablettes de chocolat cet été, on oublie ! À moins que vous ne soyez prêts à un régime alimentaire et des entraînements hyper stricts ? Mais après cette période pleine de restrictions qu’on a vécue, est-ce que ça vaut la peine ? Mieux vaut reprendre tranquillement votre activité physique pour être en bonne santé, et ne pas vous blesser avant les vacances ou la rentrée de septembre.

On vise donc le « body de rentrée » ?

Disons que vous pouvez utiliser ce mois de juin et l’été pour prendre le temps de vous réadapter à l’activité physique, la réintroduire dans votre planning de vie privée, car on a perdu l’habitude ! Cela vous laisse le temps de relancer la machine, et ça évitera la cohue dans les salles de sport qui vous accueilleront sans doute sur réservation, toujours dans le respect des distanciations et des normes sanitaires.

Image

Un homme en uniforme, cerné par une eau grise et menaçante, qui tient à bout de bras un bébé livide et trempé. C’est l’image qui dit tout. Dans notre imaginaire, elle en appelle d’autres, des images. Celle de la maman, bien sûr, qui soulève son enfant nouveau-né, et le voit comme un prolongement d’elle-même.

Des images ancestrales, comme celle de Moïse que sa mère miséreuse abandonne au ruisseau, dans un berceau de fortune, pour lui offrir, peut-être, une vie meilleure. Ou des images populaires, comme celle du Roi Lion présentant au peuple du désert, Simba nouveau-né. Parce qu’un bébé, c’est ce qui restera de nous. C’est l’espoir et c’est le futur.

On n’écoute plus beaucoup Barbara et on a bien tort. Elle l’a chanté mieux que quiconque : « Un enfant qui meurt, qu’il soit de n’importe où, est un enfant qui meurt ». Et un sauveteur en mer, le regard hagard, qui tient au-dessus de l’eau, un nourrisson perdu, c’est un bien triste présage pour notre temps.

Matthieu Pays

Prix du roman tmv : les livres en compétition

Pour cette nouvelle édition du Prix du Roman, tmv a choisi de ne sélectionner que quatre premiers romans d’auteurs et autrices qui, à n’en pas douter, risquent de faire du bruit d’ici peu. Rendez-vous en juin pour la délibération !

Danse avec la foudre

Jérémy Bracone, éditions L’Iconoclaste, 276 p.

Il était une fois une bande de joyeux ouvriers, artistes de la débrouille. L’un d’eux, Figuette, est marié à une jeune femme aussi irrésistible que fantasque, Moïra. Mais, comme dans tous les contes cruels, la foudre frappe : Moïra se fait la belle et Figuette se retrouve seul avec leur petite Zoé. L’usine menace de fermer, les grandes vacances approchent, l’argent manque…

Alors Figuette tente l’impossible pour enchanter les jours gris. Et reconquérir sa muse. Jérémy Bracone raconte aussi le Nord ouvrier, les usines, le souvenir de la mine et des anciens « rouges », la solidarité, les cœurs gros comme ça. La souffrance et la misère sont-elles plus douces en poésie ? Ce roman écrit au présent, pétri de détails et d’humanité, nous incite à penser que oui.

Le Doorman

Madeleine Assas, éditions Actes sud, 384 p.

C’est un homme vêtu d’un costume noir à boutons dorés. Un étranger devenu le portier d’un immeuble de Park Avenue puis, avec le temps, le complice discret de plusieurs dizaines de résidents qui comme lui sont un jour venus d’ailleurs.

À New York depuis 1965, ce personnage poétique et solitaire est aussi un contemplatif qui arpente à travers ce livre et au fil de quatre décennies l’incomparable mégapole. Humble, la plupart du temps invisible, il est fidèle en amitié, prudent en amour et parfois mélancolique alors que la ville change autour de lui et que l’urbanisme érode les communautés de fraternité. Le Doorman ouvre des portes monumentales sur le monde extérieur, observe, écoute, avec empathie et intégrité ceux qui les franchissent. Jusqu’au jour où il part pour une autre ville.

Grand Platinum

Anthony van den Bossche, éditions Seuil, 160 p.

Louise a fondé une petite agence de communication. Elle est jeune et démarre une brillante carrière, malgré les aléas du métier, liés en particulier à son fantasque et principal client, un célèbre designer, Stan. Elle doit aussi jongler avec les fantasmes déconcertants de son amant, Vincent. Mais elle a autre chose en tête : des carpes. De splendides carpes japonaises, des Koï. Celles que son père, récemment décédé, avait réunies au cours de sa vie, en une improbable collection dispersée dans plusieurs plans d’eau de Paris.

Avec son frère, elle doit ainsi assumer un étrange et précieux héritage. Un roman plein de fantaisie, de personnages attachants, qui présente les choses de la vie sous un jour inédit.

Toni tout court

Shane Haddad, éditions POL, 160 p.

C’est l’histoire de Toni. Elle se lève un matin, s’habille, déjeune, ferme la porte et s’en va pour la journée. La journée de son anniversaire et d’un match de foot. Le match de son équipe, la sienne, celle qu’elle aime. Ce soir, c’est match et toute la journée est une attente. Toute la journée est une projection de son entrée dans le stade, son entrée dans la tribune où déjà les supporters chantent son arrivée.

C’est dans cette tribune remplie d’hommes qu’elle trouvera sinon une place, du moins un espace où vivre pour un temps. Parce que la tribune est à la fois un espace qui n’imagine pas une présence féminine et à la fois un espace hétérogène, multiple, indéfinissable. C’est pour cela que Toni est un personnage qui ne veut pas se définir.


> Le jury, également composé de trois lecteurs de tmv, se réunira en juin. Un grand merci à nos partenaires : Crédit Mutuel, La Boîte à livres, Oceania – L’Univers et Fil Bleu !

 

Horoscope WTF du 19 au 25 mai 2021

Ô joie ! Les terrasses rouvrent et l’astrologue de tmv se déconfine (comme de par hasard). Voici le retour de l’horoscope WTF de tmv !

Bélier

Amour

Rien à faire, vous êtes aussi coincé(e) qu’un bateau Evergreen dans le canal de Suez.

Gloire

Victor Hugo disait « le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre »…

Beauté

… Mais Victor Hugo portait des slips blancs. Et je ne fais pas du tout confiance aux types qui portent un slip blanc.

Taureau

Amour

En amour, la fuite est votre meilleure amie.

Gloire

Patrick Bruel est Taureau. Voilà, c’est tout. J’ai pensé que vous aimeriez apprendre cette information vitale.

Beauté

C’est marrant, vous êtes Taureau et vous avez le regard bovin. Comme quoi…

Gémeaux

Amour

Explosez les points noirs de l’être aimé. ÇA, c’est l’amour véritable, bon sang !

Gloire

Vous pestez comme un caniche en rut. Cela agace votre entourage.

Beauté

Attention à la sagination. (« kesskeçaveutdiiir », coucouuu, Google est votre ami)

Cancer

Amour

Vous procurez autant de plaisir et de bonheur qu’un roulage de pelle à un arc-en-ciel.

Gloire

Il faut remercier la crise du Covid : pour la première fois, vous ne martyrisez pas un pauvre petit stagiaire de 3e qui ne vous a rien fait.

Beauté

Si ça ne bouge pas, mange le !

Lion

Amour

Quelques conflits à l’horizon pour les natifs en couple. Saturne pourrait en effet fausser vos relations avec votre conjoint, voire vous conduire à lui faire de petits mensonges…

Gloire

… Bon, on déconne. On a piqué ce vrai horoscope sur un site. En fait, c’est chiant l’astrologie, hein ?

Beauté

Votre idée de bronzer nu(e) sur la place Jean-Jaurès ne vous attirera que des ennuis. (voilà, c’est mieux à notre sauce)

Vierge

Amour

C’est la vie ! (ouais on s’est pas foulé. Mais on n’aime pas beaucoup les Vierges en ce moment, vous savez)

Gloire

Oh, vous entendez ce bruit ? C’est le son de votre ego qui vient de se briser.

Beauté

Hommes, femmes, peu importe : cette semaine, c’est début de calvitie pour tout l’monde chez les Vierges !

Balance

Amour

Un Kinder Surprise vous attend dans 9 mois… Hum hum.

Gloire

Pas de rêves, pas d’espoir. Typique des Balances.

Beauté

Vous auriez pu vivre aussi longtemps que le Prince Philip. Pas d’bol, la fin du monde est prévue pour 2025.

Scorpion

Amour

Sous la couette, vous pensez jouer une partition de thrash metal, mais c’est surtout du Michel Sardou.

Gloire

Vous aimez rester dans l’ombre…

Beauté

… et c’est tant mieux, vu les fringues que vous portez…

Sagittaire

Amour

L’amour c’est comme à Noël. On vous promet un cadeau génial et vous vous retrouvez avec un livre sur la reproduction des lamas alpaga.

Gloire

Einstein a dit « Nous aurons le destin que nous aurons mérité ». Ce qui fout pas franchement la confiance vu la situation qu’on traverse.

Beauté

Vous desserrerez un cran de ceinture. Vos fesses vous diront bravo.

Capricorne

Amour

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Verseau

Amour

Le printemps vous pousse à butiner à droite à gauche de nouveau. Coquinous !

Gloire

Un combat de rue vous opposera à Elie Semoun d’ici peu. Mais vous perdrez.

Beauté

Parfois, dans votre regard, c’est le néant.

Poissons

Amour

Vous tomberez follement amoureux/se de cette personne unijambiste qui fera le premier pas.

Gloire

Vos rêves d’un avenir radieux s’évaporent tel un pet fuyant.

Beauté

Les panards d’un Hobbit, mais vous gardez le sourire.

C’est reparti ! Nos petits plaisirs et bonnes idées pour ce déconfinement

De nombreuses choses vont changer à partir de ce mercredi 19 mai. Tmv est de retour et vous offre une grosse dose de bons petits plans pour fêter ça.

3, 19, 9 et 31 : presque une saveur de numéros du Loto pour tous ces Tourangeaux qui souffrent du couvre-feu et du confinement. Si la prudence est de mise, tant la situation de nos hôpitaux est critique, les esprits et les corps semblent avoir besoin de ce déconfinement progressif.

Un pied après l’autre, mais avec tout de même une grande envie d’y aller à pieds joints, de plonger dans le grand bain des activités estivales. Le masque sur le nez, en maintenant nos distances, on retrouve donc avec enthousiasme les mille et un plaisirs qui jusqu’ici nous semblaient aller de soi, mais qui ont été mis entre parenthèses plusieurs mois.

Saluer son barman préféré, manger un bon petit plat au restaurant, aller au ciné, partir en week-end, se poser à la guinguette… Savourez avec nous cette liste des petites joies simples d’une vie quotidienne en Touraine au rythme des réouvertures. Un retour à l’(a)normal, qui n’est donc pas une répétition, mais une réinvention !


> RETROUVEZ NOTRE DOSSIER DE TOUS LES BONS PETITS PLANS POUR CE DECONFINEMENT EN CLIQUANT ICI ! 

 

La première gorgée de bière

C’est vrai qu’elle va avoir un goût particulier cette journée. La première gorgée de bière, la première fourchette, le premier café en terrasse de ce mercredi 19 mai, ils vont se parer d’une saveur spéciale.

Évidemment, ce n’est pas la Libération de Paris et ce que l’on va faire ce jour-là est assez secondaire au regard de tout un tas d’autres choses et notamment de la lutte des médecins qui se poursuit dans tous les hôpitaux de France. Et pourtant… Pourtant, il y a bien quelque chose de réel derrière cet engouement pour cette toute petite et toute timide réouverture. Quelque chose que nous aurions tort de bouder.

Pour la première fois depuis des mois et des mois, ce premier verre en terrasse, cette assiette partagée, pourrait bien être le premier pas vers un vrai retour à la vie. Nous ne serons pas des héros en nous installant en terrasse, ni encore tirés d’affaire. Mais, au moins, nous pourrons le faire en nous disant que nous pourrons revenir demain et les jours suivants sans doute. Et ça, après tout ce que nous avons vécu, qu’on le veuille ou non, ça n’a pas prix…

Matthieu Pays

Suspension des contrôles de stationnement payant, nouveau centre de vaccination : des mesures annoncées par la Ville

Suite aux récentes annonces gouvernementales, la Ville de Tours a annoncé mettre en place de nouvelles mesures. Suspension du stationnement payant en surface, chèques CCAS, vaccination, droit de terrasse… Voici les points principaux pour le mois d’avril et de mai.

Enième période de restrictions oblige, la Ville de Tours a indiqué vouloir « accompagner les Tourangelles et les Tourangeaux » durant les quatre semaines à venir.

  • Les contrôles de stationnement payant de surface seront suspendus du 6 au 30 avril inclus
  • Envoi par le CCAS de chèques alimentaires au domicile des familles bénéficiant de l’aide à la restauration scolaire (30 € / enfant)
  • Pour les restaurateurs et cafetiers : exonération de taxes sur le droit de terrasse pour tout le semestre
  • Un nouveau centre de vaccination ouvrira au Palais des Congrès de Tours au mois de mai.

Une foire aux questions (FAQ) a également été mise en ligne par la municipalité. Vous pouvez la retrouver ici : https://www.tours.fr/action-municipale/721-covid-19-foire-aux-questions.htm

Indre-et-Loire : paroles de télétravailleurs et télétravailleuses

[2/2] Un an après, entre déconfinement, reconfinements et couvre-feu, une bonne partie des Français vit encore sur un rythme boulot-dodo, où le métro (le vélo ou l’auto) ont disparu des radars. Et pour vous, ça se passe comment le télétravail ? Tmv a eu envie de vous poser la question…

FRANCK, FORMATEUR SÉCURITÉ SNCF

« Lors du premier confinement, on était en 100 % télétravail, ce qui n’est pas simple pour assurer des formations. Mais comme les personnes ont à nouveau le droit de se déplacer pour la formation professionnelle, je suis maintenant sur mon lieu de travail quatre jours par semaine, et en télétravail le vendredi. »

LES +

J’aime bien cette répartition 4 jours/1 jour, cela permet d’être en contact avec les collègues et les stagiaires. C’est quand même plus simple pour bien faire mon travail ! Lorsque nous étions en 100 % télétravail nous avions réfléchi avec d’autres formateurs sur la manière d’assurer une formation à distance sur Teams, en maintenant l’intérêt des stagiaires, avec des travaux de groupes par exemple. Et puis il y a le temps de trajet en moins !

LES –

Si c’était tous les jours, je ne tiendrais pas ! Certes cela donne une flexibilité sur les horaires, ça m’est arrivé de travailler le soir pour faire autre chose en journée, mais le lien social me manquait trop quand j’étais 100 % en télétravail. J’ai beaucoup utilisé les réseaux sociaux pour maintenir une vie sociale, une activité, car rester toute la journée à la maison me pesait beaucoup.

(Photo illustration NR – Julien Pruvost)

Hubert, sous-directeur RH à la Caf Touraine

« Depuis 2016, les salariés dont les missions sont télétravaillables peuvent travailler en “pendulaire”, avec deux à trois jours par semaine en télétravail. Et plus récemment nous avons aussi mis en place un accord sur le travail nomade : 24 jours possibles de télétravail par an. En mars 2020 nous sommes bien sûr passés en 100 % télétravail et, depuis mai dernier, certains salariés sont revenus sur site. Aujourd’hui, on estime à moins de 40 % de nos 260 agents ceux qui sont présents dans nos locaux. »

LES +

Avant même le confinement, nos premiers bilans montraient de grands avantages sur la gestion vie privée/vie professionnelle pour la cinquantaine d’agents qui travaillaient en pendulaire, avec aussi une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Et même si ce n’était pas l’objectif, il y a eu une hausse de leur productivité. Le passage en 100 % nous a poussé à accélérer certaines mutations avec la simplification de certaines procédures. Et cela nous a permis d’identifier plus finement les postes et les tâches qui sont télétravaillables.

LES –

Bien sûr nous avons mis un peu de temps à adapter le réseau pour que tous les agents puissent se connecter à distance. Et mettre tout le monde en télétravail a supposé des investissements : deux écrans et un casque par agent, en plus de l’unité centrale d’ordinateur et, pour ceux qui le souhaitent, une webcam ou une clé 4G et parfois un fauteuil. Si de nombreux agents apprécient le travail à distance, nous sommes attentifs à ceux qui souhaitent être sur place, car les conditions à domicile ou leur maîtrise des outils informatiques ne sont pas bonnes, ou parce qu’ils sont psychologiquement fragiles. Le télétravail ne convient pas à tout le monde.

(Photo illustration NR)

Patrick, enseignant en informatique et chef du département GEA – IUT de Tours

« Depuis mars 2020, nous sommes passés au télé-enseignement, avec les embûches que cela suppose tant pour les étudiants que pour les enseignants. Même si les enseignants ont l’habitude de travailler chez eux, pour toute la préparation des cours, donner son cours à distance ce n’est pas la même chose ! »

LES +

Cela amènera peut-être une réflexion sur l’évolution de l’enseignement supérieur. Je me demande par exemple si les cours magistraux en amphi, avec peu d’interactions, valent le coup d’être en présentiel ?

LES –

Je dresse tout de même un constat plutôt négatif de tout cela : outre les soucis d’adaptation des enseignants au tout début, qui ont dû appréhender de nouveaux outils, adapter leur pédagogie, sans compter les soucis techniques, c’est surtout l’absence d’interaction qui est déstabilisante et démotivante pour tout le monde. On fait cours face à du vide, un écran où les étudiants n’allument pas leurs caméras et sont peu réactifs. Et pour eux, c’est difficile aussi, devant leur écran toute la journée. On a d’ailleurs plus de décrochages que les années antérieures…

Propos recueillis par Maud Martinez
Photo ouverture : Jérôme Dutac – NR

Dans l’atelier de Marine Vanpoulle, la passion des fleurs locales

#VisMaVille Marine Vanpoulle est fleuriste-designeuse. Elle crée son univers propre à partir de fleurs fraîches et locales, installée dans son atelier de Will you Marine me.

Les branches des feuillages atteignent presque le plafond dans l’atelier de Will You Marine me. « Chic et brut » : le décor est planté, selon les mots de Marine Vanpoulle, jeune cheffe d’entreprise et propriétaire des lieux. Son magasin de fleurs, installé rue Berthelot à Tours, détonne par son concept innovant et la fraîcheur de son équipe, quatre jeunes femmes de moins de 30 ans.

Ici, vous n’aurez pas l’embarras du choix mais vous ressortirez avec un bouquet inspiré par la production du moment. Les fleurs sont locales, elles proviennent principalement du producteur blésois Clément fleurs et, en complément, du grossiste Rose d’or. « Les fleurs sont fraîches et de qualité. Les tulipes sont coupées la veille de l’arrivage, sont en terre, et peuvent durer jusqu’à trois semaines. »

Les bouquets chez Will You Marine, c’est un style, avec du feuillage et des fleurs non pas sélectionnées par le client mais par les fleuristes qui proposent « des bouquets à la volée, en fonction de ce qu’on a, de notre inspiration et humeur aussi. »

Chaque semaine, un bouquet surprise est confectionné et le système d’abonnement au mois séduit les clients. « Nous changeons leurs habitudes, nous aimons les surprendre », sourit Marine. Autre avantage : en travaillant à la demande, il n’y a pas de pertes. Le fait que ses fleurs soient bio et équitables n’est pas revendiqué. Tout simplement naturel pour cette jeune équipe, imprégnée de convictions écologiques. Les végétaux sont recyclés pour faire du compost.

Will You Marine Me n’est pas qu’une boutique de fleurs. C’est aussi une agence événementielle spécialisée dans l’organisation des mariages, le métier d’origine de Marine. En fait, l’idée de la boutique en click and collect est née au mois de mai de l’année dernière, « alors que le chiffre d’affaires baissait de 80 %, il a fallu rebondir », explique Marine Vanpoulle. « Marie, de La Petite Cuisine, m’a proposé de m‘installer dans son ancien restaurant de la rue Berthelot. »

Auparavant, Marine travaillait dans son atelier de Fondettes. Passionnée et hyperactive, elle a appris son métier en Australie en étant wedding planner puis wedding designer en fleurs fraîches et locales. Elle rentre à 25 ans en France, car sa Touraine d’origine lui manque, passe son CAP de fleuriste et se lance. Sa maîtrise de l’anglais lui sert aujourd’hui pour renseigner les touristes qui s’arrêtent à sa boutique. Et avec son équipe, elle adore ça et projette déjà de transformer son magasin en « Life style shop ».

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Comment éviter que le télétravail se transforme en télé-calvaire

Les conseils de Chloé Archambault, psychologue du travail à Courçay.

On vous voit, assis dans votre canapé en caleçon à 10 heures du matin, en train de vous dire qu’il serait peut-être temps de vous mettre au boulot. Et vous aussi, là, à consulter vos mails à 23 h pour découvrir les remontrances de votre manager…

Pour éviter que le télétravail ne se transforme en télé-calvaire, nous avons demandé son avis et quelques conseils à Chloé Archambault, psychologue du travail à Courçay :

« La plupart d’entre nous n’a jamais “ appris ” à télétravailler et, en plus, le télétravail n’est pas très cadré d’un point de vue légal… C’est une découverte pour tout le monde ! Alors que les managers ont peur qu’on travaille moins, les télétravailleurs sont plus productifs, mais aussi plus stressés : au travail, si vous allez aux toilettes, personne ne vous tapote sur l’épaule pour savoir ce que vous faites, alors qu’à la maison on vous demande de rendre des comptes, on vous envoie des petites piques culpabilisantes, ce qui crée une pression supplémentaire. Il faut donc prendre des précautions et vous mettre d’accord sur tout cela avec vos supérieurs. Et pour les horaires, posez un cadre clair. Il faut éteindre l’ordinateur et le téléphone pro quand la journée est finie, car regarder ses mails avant de dormir en se disant « je n’aurai pas de mauvaise surprise demain », c’est la garantie d’un mauvais sommeil. Pour tout cela, il faut aussi que les employeurs prennent leurs responsabilités, pour respecter le Code du travail. Plutôt que de subir la situation en espérant un retour à la normale, mieux vaut essayer de s’adapter : cela rendra la situation plus confortable, et ce sera meilleur pour votre moral ! ».

M. M.


Quoi de neuf docteur ? La fatigue pandémique !

L’Organisation Mondiale de la Santé met en garde depuis quelques semaines les États sur un nouveau syndrome : la fatigue pandémique. Bon, on ne se lance pas dans une longue explication de texte, parce que c’est assez clair : c’est un combo gagnant de confinement + absence de vie sociale, culturelle et sportive + télétravail + anxiété liée aux risques pour notre santé.

Résultat de ce beau mix, de la dépression et une baisse de motivation quant aux respects des gestes barrières. Bonne nouvelle : les mutuelles santé ont annoncé qu’elles rembourseraient désormais jusqu’à quatre consultations chez un psychologue (sur prescription médicale). On attend que ce soit gravé dans le marbre et on en profite !

Télétravail : « Cela pose finalement la question du modèle-même du travail que nous connaissions jusqu’alors »

Est-ce que le télétravail modifiera durablement notre rapport au travail et à l’entreprise ? Pour le savoir, direction le bureau de Bernard Buron, sociologue du travail, des organisations et innovations à l’Université de Tours, où il étudie notamment l’impact des nouvelles technologies sur les professionnels de santé avec l’équipe Use Tech’Lab.

Bernard Buron est sociologue du travail. (Photo archives NR)

En tant que sociologue, quel est votre regard sur cette mise en place du télétravail ?

C’est un grand changement de nos habitudes. Le Code du travail indique que le salarié a une obligation de moyens et est présent dans l’entreprise. Même s’il ne fait rien (en faisant mine de travailler), l’employeur l’a sous les yeux et est rassuré. Ce n’est plus le cas en télétravail, il y a une perte de contrôle par le regard, et une incertitude pour la hiérarchie. D’ailleurs, cela peut remettre en cause l’existence de certains postes : si chacun sait ce qu’il a à faire et le fait en autonomie, à quoi sert le supérieur ?

Qu’est-ce que le télétravail peut changer pour le travailleur ?

Cela donne au travailleur l’apparente liberté de travailler comme il veut. Mais comme l’a dit le juriste Jean-Emmanuel Ray il y a déjà longtemps, “ si on peut travailler partout, c’est qu’on peut travailler tout le temps ”, et c’est le danger ! Il faut des repères temporels structurants, ce qui n’est pas simple : si je passe déjà toute la semaine chez moi, qu’est-ce qui fait la différence avec le weekend ? Les expériences individuelles sont variées, tout comme les réactions face à cette situation de télétravail et de pandémie.

Et pour l’entreprise, y a-t-il à y gagner ?

D’un point de vue comptable, bien sûr qu’on va économiser en mètres carrés utilisés et certaines entreprises ont déjà fait ce choix, qu’on retrouve aussi dans l’externalisation de certaines missions auprès de prestataires extérieurs. Mais on perd beaucoup ! Les interactions quotidiennes sont plus efficaces que des tickets et requêtes numériques. Si les gens ne se fréquentent plus, est-ce qu’on ne va pas perdre en compétence d’équipe, en expérience collective ? Cela pose finalement la question du modèle-même du travail que nous connaissions jusqu’alors.

On change donc de système ?

Depuis la révolution industrielle, le lieu de travail est séparé du domicile, sauf pour des métiers d’appoint, déqualifiés. L’entreprise, c’était donc rassembler au même endroit des moyens de travail, et du personnel. Il y a avait un lieu et un temps dédiés au travail, et tout cela était organisé par le droit. Avec le télétravail, ce modèle pourrait exploser…

M. M.

Horoscope WTF du 31 mars au 6 avril 2021

Chaque semaine, retrouvez votre dose d’astrologie 100 % authentique dans tmv. Bon courage à tous les signes !

Bélier

Amour

Arrêtez de faire n’importe
quoi dans votre vie sentimentale,
sinon on vous offre l’intégrale de
Christophe Maé.

Gloire

Vous êtes toujours la goutte
d’eau qui fait déborder le vase.

Beauté

Le front gras.

Taureau

Amour

Votre vie sentimentale est
aussi douloureuse qu’un caniche qui
ne pourrait plus s’asseoir à cause de
ses hémorroïdes.

Gloire

Les gens ne vous font plus
confiance depuis que vous avez le
charisme d’un navet.

Beauté

Le soleil vous donne bonne
mine ; vous ressemblerez à une écrevisse
séchée sur les bords de la Loire.

Gémeaux

Amour

Force est de constater que vos ex sont quand même
vachement mieux de dos.

Gloire

Vous boostez votre créativité
en ce moment. Super ? Non,
puisque de toute façon, on ne peut
rien faire en ce moment et on s’ennuie
comme des rats morts.

Beauté

Vous êtes beau/belle
comme une petite larve. (pour moi,
c’est un compliment, rassurez-vous)

Cancer

Amour

OEdipe a essayé de vous téléphoner.
Il aimerait bien que vous
lui rendiez son complexe.

Gloire

Jean Castex va décréter un
couvre-feu à 13 h 30 rien que pour
vous. Car il ne vous aime pas. (on
tient ça de source sûre)

Beauté

La constellation du Juan
Branco vous rappelle que votre ego
est beaucoup trop démesuré.

Lion

Amour

Hashtag ça commence à
craindre du boudin dans ce domaine-là…

Gloire

Tel Robert Redford, vous
murmurez à l’oreille des chevaux. Il
va donc falloir arrêter la drogue.

Beauté

Le matin, vous avez des
airs de Didier Raoult. Et ça…

Vierge

Amour

Sous la couette, vous
avez la grâce d’une chipolata. Il
faut vous ressaisir.

Gloire

Tel Jean Castex, vous
n’aimez visiblement travailler
que le jeudi, de 18 h à 19 h.

Beauté

Votre regard de mérou
intrigue bien plus qu’il ne
charme.

Balance

Amour

Vous êtes une biscotte.
Vraiment craquant(e), mais votre
cœur part en miettes.

Gloire

Les enfants aiment vous insulter.
Non pas que vous le méritiez,
mais c’est juste que les enfants, c’est
naze.

Beauté

Vous balader avec un slip
sur la tête ferait de vous une star.
Mais bon, vous n’allez pas suivre
notre conseil, voilààà comme d’habitude,
tout ça tout çaaa…

Scorpion

Amour

Une mini-série retraçant
toutes les péripéties amoureuses de
votre vie sera produite par Netflix.
Elle durera 2 épisodes.

Gloire

Achetez-vous une motocrotte
et partez en vadrouille.

Beauté

Euh, c’est légal votre style
vestimentaire, là ?

Sagittaire

Amour

Olala mais quel bazar, c’est
un vrai kamoulox votre vie amoureuse
!

Gloire

Plaquez tout pour devenir
moniteur/monitrice d’aqua-poney.

Beauté

Sagittaire, ça rime avec
« s’envoyer en l’air ». Mais aussi avec
« se vautrer par terre » et « puer la
pomme de terre ». Faites votre choix.

Capricorne

Amour

La constellation du Ed
Sheeran vous met des bâtons dans
les roux.

Gloire

Vous avez la réactivité d’un
caillou.

Beauté

Il y a deux choses parfaites
dans la vie : la pizza au salami et
vous. AAAANW !

Verseau

Amour

Pimentez votre vie sexuelle.
Faites-le sur l’étendoir à linge

Gloire

Vous êtes tendu(e) comme
un string. Relax, relaaaax…

Beauté

Aviez-vous remarqué que
lorsque vous vous baladez rue Nationale,
vous avec la même démarche
qu’un pigeon ? Rouuurouuuu

Poissons

Amour

En amour, vous êtes l’équivalent
de ce petit bout de saucisson
coincé dans la molaire du fond.

Gloire

L’orbite d’Uranus vous rappelle
que vous avez l’esprit bien mal
tourné…

Beauté

Force est de constater que
vous allez remettre la coupe mulet
au goût du jour.

Indre-et-Loire : paroles de télétravailleurs et télétravailleuses

[1/2] Un an après, entre déconfinement, reconfinements et couvre-feu, une bonne partie des Français vit encore sur un rythme boulot-dodo, où le métro (le vélo ou l’auto) ont disparu des radars. Et pour vous, ça se passe comment le télétravail ? Tmv a eu envie de vous poser la question…

VANESSA, CHARGÉE DE PROJETS DANS LES ASSURANCES

« Je travaille à Paris, je prenais donc le TGV de 6 h 30 ou 7 h 30 le matin et je rentrais chez moi à 21 h, sauf le vendredi qui était déjà une journée télétravaillée. Depuis mars 2020, c’est 100 % télétravail ! Tout s’est fait assez facilement car l’entreprise était équipée pour cette transition : le partage en réseau a été simple, on nous a fourni des ordinateurs portables et des écrans et on touche une allocation pour compenser nos frais d’électricité, de forfait web et les repas. »

LES +

On ne va pas se mentir : j’apprécie de me lever un peu plus tard et d’être chez moi dès 18 h ! Cela permet aussi un peu de flexibilité et, avec les collègues, on se prévoit des pauses café à distance ensemble. On a tout de même eu un rappel à l’ordre sur les horaires : certains envoyaient des mails à minuit et n’avaient plus de limites de temps de travail.

LES –

Cela dure depuis trop longtemps : au début il y a eu une vraie hausse de productivité pour tout le monde, mais la lassitude se fait sentir, la démotivation est là, le lien social me manque beaucoup. Ça manque de voir des gens et d’avoir une soupape entre le travail et la vie privée. Surtout que le temps que je ne passe plus dans le TGV, je ne peux pas l’occuper pour des activités de loisirs, puisqu’on ne peut plus rien faire.


(Photo illustration NR – Jérôme Dutac)

Alexandre, analyste programmeur

« Depuis mars 2020, je suis en 100 % télétravail, je crois que je suis retourné au bureau trois fois en un an ! Mais pour ceux qui ressentent le besoin de voir les collègues, d’être un peu sur place, on est autorisés à passer une journée par semaine dans les locaux de l’entreprise. La direction a proposé à tout le monde de prendre le nécessaire : chaise, clavier, souris, écran, pour améliorer nos conditions de travail. J’avoue que d’avoir une pièce consacrée au travail chez moi me permet de faire une vraie coupure : quand je ferme la porte, ma journée est terminée. »

LES +

Être à domicile permet un peu plus de flexibilité sur les horaires (qui étaient déjà assez flexibles en présentiel), de ne pas être interrompu toutes les dix minutes par des questions, ce qui me permet d’être plus efficace… et j’économise bien sûr en frais d’essence !

LES –

Ce petit moment dans la voiture, à écouter des podcasts pour décompresser et me changer les idées, ça me manque un peu quand même… Je crois que l’idéal ce serait d’alterner trois jours de télétravail et deux jours de présentiel, car ça fait du bien de voir du monde !


Frédérique, responsable commerciale dans le tourisme

« Je travaille en “ home office ” depuis 16 ans, c’est dans mon contrat de travail. J’ai longtemps travaillé avec un bureau dans la chambre ou dans le coin repas et aujourd’hui j’ai repris la chambre de ma fille, ce qui permet de marquer la coupure entre travail et vie privée. Le seul changement du confinement, pour moi, c’est l’absence de déplacements : j’étais en télétravail un jour par semaine, maintenant, c’est toute la semaine ! »

LES +

Pouvoir accompagner mes enfants à l’école quand ils étaient petits, faire les devoirs avec eux et finir ma journée de travail ensuite, c’est une flexibilité que j’apprécie, tout comme le fait de gagner le temps de transport. Et puis côté boulot, le fait de ne pas être interrompue fait que je suis plus efficace.

LES –

Mine de rien, cela occupe une pièce de la maison ! Et les compensations ne sont pas toutes au rendez-vous côté frais de chauffage ou d’électricité. Avec le temps, je sais qu’il faut être rigoureux dans les horaires, commencer tous les jours à la même heure, pour ne pas laisser le pro déborder sur le perso. Sans oublier une vraie pause dans la journée, pour prendre l’air, marcher, faire du vélo, c’est essentiel !

Propos recueillis par Maud Martinez
Photo ouverture : NR – Thierry Roulliaud

Plongée dans l’atelier de la chocolaterie du Pecq

#VisMaVille Sébastien Harault, chocolatier-couverturier, est responsable du site de la chocolaterie du Pecq qui fournit la célèbre boutique tourangelle La Chocolatière. Rencontre avec un passionné de la petite fève.

À quelques semaines de Pâques, l’atelier de la chocolaterie du Pecq est en ébullition. Les machines tournent à plein régime et les petites mains s’activent : broyage, conchage des fèves, fabrication de praliné, de nougatine, moulages, garnitures et montages des chocolats…

Au total, une cinquantaine de personnes travaillent alors à la fabrique de chocolat, située dans la zone industrielle de Chambray-Lès-Tours. Pâques représentant le pic d’activité, la période la plus concentrée pour les chocolatiers (20 % du chiffre d’affaires).

Pour l’occasion, Sébastien Harault, responsable du site de production et avant tout chocolatier, nous présente la dernière création : une poule de luxe, garnie comme le fameux pavé de Tours au praliné, amandes, noisettes, feuilleté croustillant. Cette poule, dessinée par Lisa, a été conçue en groupe.

Car ici, l’esprit d’équipe et de famille règne. L’épouse de Sébastien gère les boutiques tourangelles de la Chocolatière. Nombre de couples se sont constitués et le temps mélange les générations et favorise la transmission. Sébastien Harault, entré à 18 ans, aujourd’hui 39, a été formé au sein de l’entreprise par M. Polisset, une institution, puis par un MOF (Meilleur Ouvrier de France) qui lui a enseigné l’art de la couverture en chocolat.

Baignant dans le monde de la gastronomie et de l’artisanat depuis son enfance (ses parents étaient bouchers-charcutiers, son oncle et tante boulangers- pâtissiers), lorsqu’il parle de chocolat, Sébastien Harault est infatigable, comme le marathonien qu’il est. « C’est comme pour le vin ou le café, notre travail est de faire ressortir les meilleurs arômes. Les fèves de Madagascar ont des arômes de fruits rouges, celles du Pérou et d’Equateur des notes très florales. Le chocolat est magique, dans toutes ses étapes. Faire fermenter les fèves est pour moi la plus belle et importante des étapes, elle développe l’acidité et permet d’aller chercher le meilleur du cacao. »

La Chocolaterie du Pecq travaille en direct avec des coopératives bio et équitables, principalement d’Amérique latine. Sébastien s’émeut à chaque fois des rencontres sur place avec les producteurs, dans les plantations, comme au Pérou dont il garde une photo accrochée dans son bureau. Avec Haïti, le partenariat va plus loin : l’entreprise a apporté une aide financière à la coopérative au moment des ouragans.

Sébastien ne cache pas que le cacao haïtien a sa préférence, « avec des notes de réglisse et de lavande ». Gourmand, il ne manque pas l’occasion de plonger ses mains dans les sacs de fèves tout juste arrivés.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 24 au 30 mars 2021

Cette semaine, les Poissons n’ont pas franchement les bonnes grâces de l’astrologue de tmv. Par chance, les autres non plus.

Bélier

Amour

Au jeu de l’amour, vous reculez
de 3 cases. Pas d’bol mes p’tits gnous.

Gloire

Comme le dit le proverbe
camerounais, « la chèvre qui lèche la
rosée finira par arriver au ruisseau ».
On n’a pas trop compris, mais comme
on est un peu stupide, vous savez…

Beauté

C’est pas la taille qui compte,
on a dit.

Taureau

Amour

Cette semaine, on a décidé d’aimer fort les Taureaux et de
vous envoyer un câlin virtuel. (Raaah,
tant de gentillesse, ça me débecte)

Gloire

Beh alors les Picsou, on est
un peu radin(e)… ?

Beauté

Au réveil, vous avez des airs
de lamantin. C’est un peu mignon.

Gémeaux

Amour

Eh bé alors ? On a les hormones
qui travaillent ? Krrrkrrr

Gloire

Tel le gouvernement, vous
n’assumez rien de ce que vous faites.

Beauté

Vous ne cassez pas trois
pattes à un canard. D’un côté, tant
mieux, j’ai jamais vu de canard à trois
pattes, perso.

Cancer

Amour

Votre allure de doryphore ne
vous aidera pas à trouver l’être aimé.

Gloire

Arrêtez de pousser mémé
dans les orties, elle commence à avoir
mal la pauvre.

Beauté

Votre braguette est ouverte
(si vous avez regardé, n’oubliez pas
qu’on se moque de vous de là où on
est mouaaahaa).

Lion

Amour

Vous en pincez pour elle. Ou
pour lui. Ou eux. Faites ce que vous
voulez, bande de coquinous.

Gloire

Tut tut les rageuuux ! C’est
le moment de se rendre compte que
les Lions sont le meilleur signe du
monde. (bon, après les Balances, faut
pas déconner)

Beauté

Waouw, vous avez bon teint !
On dirait Gérard Larcher.

Vierge

Amour

Vous allez faire des galipettes
en marcel. Genre… Euh. Samedi.

Gloire

Vos projets de conquérir le
monde ont été retardés par la pandémie.
Mais pas de souci, vous y arriverez
prochainement.

Beauté

Ouais, ouais, on sait : la beauté
intérieure, tout ça tout çaaaaaa…

Balance

Amour

Force est de constater que
vous finirez seul(e) avec un chat unijambiste.

Gloire

Vous serez convoqué(e) par
votre patron et recevrez une chouette
augmentation…

Beauté

… Ahahahaha on décooooonne,
on est en France !

Scorpion

Amour

Vous draguez bien, mais
concluez peu.

Gloire

Courage, n’oubliez jamais
que tout est possible dans la vie. La
preuve, Roselyne Bachelot est ministre
de la Culture.

Beauté

Votre carrure de coton-tige
incite à la prudence.

Sagittaire

Amour

Le boomerang va vous revenir
en pleine tronche… (le boomerang,
c’est votre ex, hein)

Gloire

Vous vous ferez renverser par
la voiture de Cyril Hanouna. C’est con.

Beauté

La constellation de l’étoile
polaire vous verrait bien avec des
sous-vêtements en cuir.

Capricorne

Amour

Désolé, mais vous allez partir
un jour sans retour, effacer notre
amour, sans se retourner, ne pas regretter,
garder les instants qu’on a volés.

Gloire

Il doit exister un mot scandinave
pour traduire votre propension à
toujours vous mettre dans des situations
pourries.

Beauté

C’est poilu mais tout doux.

Verseau

Amour

L’être parfait existe. Et c’est…
vous !

Gloire

(Avouez, on est louche et
vous flippez de prendre cher dans le
prochain horoscope. Eh bien, vous
avez raison)

Beauté

La constellation du Jean
Castex vous conseille de vous faire
vacciner. Ou p’tet pas. Ou si. Ou pas.
Oh pis crotte.

Poissons

Amour

Eh oui, il faut bien
l’avouer : ceci s’appelle un naufrage.

Gloire

Pourriez-vous s’il vous
plaît arrêter de parler si près du
visage des gens ? Merci, bien à
vous, cordialement.

Beauté

L’oignon fait la force.
Surtout dans votre bouche.

Nos 5 petits plaisirs de printemps (avec un peu de verdure !)

[1/2] Les beaux jours pointent le bout de leur nez et, même si l’ogre Covid continue à nous pourrir la vie, il n’est pas question de renoncer à profiter de l’arrivée du printemps. La rédaction de tmv vous a préparé une
sélection de 10 petites idées, 10 petits bonheurs tout simples et doux. Voici la première partie de notre dossier !

1. Se promener dans les jardins de Villandry

Autre havre de paix en Touraine, les jardins de Villandry rouvrent au public en ce printemps, le 1er avril précisément et ça, c’est une chouette nouvelle. Quel plaisir de se promener, en famille, entre copains ou seul, au sein du jardin d’ornement, du jardin du soleil, du jardin d’eau, du potager, de l’orangerie et le labyrinthe.

Les jardins du chef, Laurent Portuguez et de son équipe, sont remarquables, conçus au cordeau et dans le respect de la nature. Petite info, il publie d’ailleurs ses conseils avisés pour jardiner au fil des saisons, sur le site internet du château de Villandry. Une mine d’infos utiles !

> Rendez-vous à partir du 1er avril pour la réouverture des jardins, tous les jours de 10 h à 17 h 30. Le château, quant à lui, reste fermé à la visite. Entrée pour les jardins : 7,50 € ; moins de 18 ans : 5 €. Gratuit pour les moins de 8 ans.

2. Jardiner au potager

Activité phare de ce début de printemps, le jardinage. Tandis que les semis de tomates et de courges poussent patiemment à l’abri, les jardiniers préparent le terrain. Aération des sols, mise en place d’une couverture de compost, ajout de terreau, paillage, installation d’un nichoir à insectes… C’est aussi la bonne période pour planter fleurs (capucines, soucis, coquelicots…) et vivaces (anémones, dahlias,…), diviser les fleurs et arbustes en place ainsi que tailler les rosiers.

Vous pouvez également semer dès à présent des radis, des oignons, de l’ail, des petits pois, des haricots verts, des poireaux ou encore des carottes pour les déguster dès le mois de mai. Bref, le jardin est l’endroit parfait pour se ressourcer avec la douceur du printemps, sans les fortes chaleurs, tout en faisant un peu d’exercice. What else ?

(Photo archives NR)

3. Planter des légumes et des fruitiers en ville

Si vous n’avez pas la chance d’avoir un bout de jardin, il existe d’autres solutions. Le collectif les Jardinières masquées, né pendant le confinement à Tours, propose régulièrement de semer légumes et fruitiers en ville, principalement au jardin de Strasbourg, sur l’île Balzac et au parc de la Gloriette. La philosophie est simple : planter dans les espaces délaissés de la ville pour proposer de la nourriture gratuite et saine. Ce collectif réunit des bénévoles engagés autour de valeurs écologiques mais aussi les habitants des quartiers concernés et souhaite s’ouvrir au plus grand nombre. Rejoignez-les !

Autre bonne idée, pour les étudiants, au campus Grandmont, un jardin participatif vient d’être relancé. Une initiative du jardin de l’Association pour la protection de la nature et de l’environnement (APNE). Aromatiques et arbres fruitiers sont pour l’instant en place. L’université fournit les graines, les outils et la rémunération de l’animatrice des ateliers.

> Contacts : jardinieres.masquees@protonmail.com et asso.apne@gmail.com

4. Fêter les plantes à la Bourdaisière

Lueur en vue, tout n’est pas annulé ! Le château de la Bourdaisière, niché à Montlouissur- Loire, maintient sa traditionnelle fête des plantes et du printemps. Les festivités se déroulent du 3 au 5 avril, en journée et ce jusqu’au couvre-feu, à 19 h, donc. De nombreux exposants vous proposeront des plants et autres graines afin de préparer votre jardin. Les stars du week-end seront évidemment les plants de tomates issus du Conservatoire national de la tomate de la Bourdaisière. Rouge, rose, bleue, verte noire, vous aurez l’embarras du choix.

Plus insolite : vous pourrez ramener la poule de vos rêves parmi la collection de volailles présentes. Puisque ce sera Pâques, les enfants ne seront pas oubliés, une grande chasse aux oeufs dans la forêt aura lieu les matins. Pour les grands, il y aura même une buvette, paraît-il…

> Places limitées. Renseignements au 02 47 45 16 31. Entrée : 7,50 € (Tarif réduit 5,50 €)

5. Faire son marché

Chaque ville, chaque village, propose un trésor simple et accessible : le marché ! Saviez- vous que le plus important de la région se situe à Amboise, avec près de 200 commerçants présents le dimanche ? Au printemps, les étals fleurissent de couleurs, de saveurs et de légumes primeurs : pomme de terre nouvelle, ail et oignons nouveaux, roquette, asperge, artichaut, radis, petit pois… Les produits de saison sont tout simplement frais, croquants et délicieux !

D’ailleurs, ça nous donne envie de nous préparer une salade de roquette- mozzarella avec un filet d’huile d’olive suivi d’un risotto aux asperges vertes. Bon appétit !

Textes : Maud Martinez

Immobilier : pour une visite Covid-compatible

Après les trois mois de fermeture complète au printemps 2020 et un confinement allégé en octobre-novembre, les agents immobiliers sont au taquet pour vous proposer des visites adaptées. Mais vous aussi allez devoir changer quelques habitudes. Suivez le guide !

Avant la visite : je suis dans les starting-blocks

Vous avez flâné tout l’été sur les sites immobiliers, et quand la bise (et le couvre-feu) furent venus, vous vous êtes trouvés fort dépourvus : pas beaucoup de biens qui correspondent à vos critères, et peu de bonnes affaires. Vous avez trouvé une maison/un appartement qui pourrait convenir, mais attention : vous ne serez pas les seuls sur le coup ! « Nous avons vu une annonce paraître un samedi, nous avons appelé tout de suite pour visiter le lundi suivant. Nous avons fait une offre un peu au-dessus du prix dès la première visite, mais nous n’étions pas les seuls et le vendeur a préféré un dossier plus solide côté financement », racontent Mickaël et son conjoint.

⇒Notre conseil : Je bétonne mon dossier auprès de mon banquier, pour savoir exactement quel budget j’ai à disposition. J’ai l’accord de prêt et tous mes papiers avec moi pour faire une offre dès la première visite s’il le faut. J’ai mon stylo personnel pour tout signer sans attraper le covid, et mon justaucorps à portée de main s’il faut catcher dans la boue pour départager les acquéreurs potentiels. Oui, je suis prêt à tout.

Pendant la visite : du virtuel au réel

Vous avez fait une visite virtuelle, en navigant sur le site web de votre agence immobilière, ou en direct avec un agent qui se balade pour vous avec son téléphone dans le logement de vos rêves. Vous concrétisez en passant à la visite réelle, en chair et en os… mais pas n’importe comment : « On est équipés en sur-chaussures et en masques, pour nous et nos clients, on a des bombes désinfectantes multi-surfaces, nous aérons le logement avant et après la visite, nous désinfectons les clés, le client est invité à ne rien toucher, même pas les poignées de porte », explique Benjamin Chauveau au sujet du protocole Century 21.

⇒Notre conseil : Profitez de ce moment pour vivre vos rêves de grandeur. Avancez tel un prince ou une princesse de pièce en pièce alors qu’on ouvre les portes et placards à votre demande. Tout ceci sans oublier de faire abstraction du masque et des sur-chaussures, pour vous concentrer sur une question : vous sentez-vous à la maison ?

Après la visite : dématérialisation à fond

Vous en êtes sûrs, chéri(e) est d’accord, même le chien à qui vous avez montré des photos est séduit : c’est là que vous voulez vivre. Ni une ni deux, vous dégainez vos papiers (car vous avez suivi notre premier conseil) et vous faites une offre… dématérialisée.

« La dématérialisation des documents administratifs avaient déjà commencé, et elle s’est accélérée avec la covid. Signature de baux locatifs, de mandats, d’offres ou de compromis de vente se font à distance, ce qui nous fait gagner du temps puisqu’on n’a plus la difficulté de trouver un créneau qui correspond aux 3 ou 4 personnes concernées, et on évite bien sûr les risques de contamination covid-19 en étant tous rassemblés dans un bureau », raconte Bertrand Fontaine de Nestenn Saint-Avertin.

⇒Notre conseil : C’est à distance mais ça reste du sérieux, donc ne prenez rien à la légère et lisez tous les documents (y compris les toutes petites lignes) avant de les signer. Et travaillez votre signature électronique, on ne veut pas du hiéroglyphe que vous faites au livreur de vos achats internet. Signer pour acheter, ça mérite mieux qu’un gribouillis.

Dans le quotidien d’Hélène Aubert, réflexologue

#VisMaVille Hélène Aubert évoluait dans l’industrie pharmaceutique. En devenant réflexologue, elle a basculé dans la médecine douce. Une reconversion qu’elle ne regrette pas.

La fenêtre du cabinet d’Hélène Aubert, situé dans une belle bâtisse jocondienne, à deux pas du manoir de Chérisy, s’ouvre sur des arbres majestueux et les chants des oiseaux. Un cadre reposant en miroir à la pratique apaisante de la réflexologie.

Hélène Aubert est réflexologue plantaire, pratique qui s’applique également aux mains, aux oreilles et au crâne. Depuis 7 ans qu’elle exerce dans son « havre de paix », cette rousse douce et pétillante dit avoir trouvé un sens à sa vie : apporter un mieux-être aux autres. Une reconversion qu’elle ne regrette pas.

Auparavant chef de projet en recherche et développement dans l’industrie pharmaceutique en région parisienne, elle avait besoin de se sentir plus utile. Elle déménage en Touraine et s’occupe alors de ses enfants en bas âge, se demandant comment les soigner « sans leur donner des médicaments à outrance. »

Scientifique de formation, docteur en immunologie

Cette scientifique de formation, docteur en immunologie, se tourne alors vers la réflexologie, adoptant les pratiques de la médecine énergétique chinoise. « La médecine douce aborde la personne dans son ensemble et fait le lien entre les émotions et le corps. Je ne sépare jamais les deux. Durant la séance, je prends le temps d’écouter la personne et de soigner ses douleurs physiques et émotionnelles par le toucher. On transmet énormément d’informations au corps par le toucher. On ressent les tensions, les blocages énergétiques et les relâchements. »

Concrètement, il s’agit d’apporter des points de pression au niveau des différentes zones du pied. Et cela ne s’improvise pas. Hélène Aubert précise : « Ce n’est pas du massage ! Il m’a fallu beaucoup de pratique pour ressentir et transmettre. On stimule des zones en lien avec les problématiques de la personne. On va à la cause des symptômes pour aller la réguler. »

Problèmes de sommeil ou de stress

Généralement, il suffit de trois à quatre séances pour régler des problèmes de sommeil, de digestion, de stress, de douleur…. « quand ils ne sont pas profonds et ancrés depuis trop longtemps », précise la professionnelle. Le cabinet d’Hélène Aubert ne désemplit pas, entre les séances à son cabinet, au domicile des patients et aux hôpitaux Bretonneau et Trousseau, elle se sent désormais « utile ».

Sa mission d’apporter un mieux-être physique et émotionnel semble plus que jamais d’actualité au moment où l’isolement et les incertitudes provoquent stress, dépressions mais aussi burn out. « Il est vrai que la demande augmente progressivement depuis que j’exerce et qu’aujourd’hui les apports de la réflexologie prennent tout leur sens : améliorer la qualité du sommeil, apaiser et donner un regain de vitalité, prendre du recul et rendre les choses plus légères, notamment pour les personnes âgées. »

A.D.

[3/3] Spécial immobilier : et en métropole ? (parce qu’il n’y a pas que Tours dans la vie !)

[Partie 3] Bohème ? Solo ou famille ? Gros budget ou petit porte-monnaie ? Voici notre tour du propriétaire TMV, pour la métropole, de Saint-Avertin à Saint-Cyr en passant par Joué-lès-Tours.

JOUÉ-LÈS-TOURS
AUX JOCONDIENS

Même si vous n’êtes pas originaire de Joué-lès-Tours, vous y serez bien accueillis, n’ayez pas peur. Mais côté achats/ventes immobilières, la clientèle se compose pour une bonne part de Jocondiens qui passent de la location à l’achat. Pour Karim Behinda (Century 21), « le choix du quartier n’est plus essentiel. Il y a tellement peu de biens que les critères ont changé : peu importe qu’on soit à La Marbellière, Vallée Violette ou dans d’autres secteurs, ou que le logement soit exposé Nord, s’il y a des maisons à visiter les gens se déplacent ! ».

Il n’est pas rare que des acheteurs qui visaient Chambray-lès-Tours ou Saint-Avertin n’hésitent plus à élargir la recherche à Joué. Cette clientèle qui vise de belles maisons n’est pas la même que les primo-accédants, qui trouvent eux aussi leur bonheur : avec moins de 100 000 € on peut trouver un T3 ! Voilà, on y est : les gens vont enfin comprendre qu’à deux pas de Tours, avec le Temps Machine, les restos, les cafés de quartier, le lac des Bretonnières ou le Parc de la Rabière, la patinoire ou la piscine, Joué-lès-Tours est une ville sympa qui bouge !

LA RICHE
N’EST PLUS À DES ANNÉES-LUMIÈRES

« Les gens se rendent compte qu’habiter dans le quartier de la mairie de La Riche, ce n’est pas si loin de Tours », explique Stéphane Martres (Fuchsia Immobilier). Grâce à des prix compétitifs, la ville attire un grand nombre de jeunes acquéreurs qui font là leur premier achat. Pour les maisons, plus on s’éloigne de Tours et du centre-ville de La Riche, direction Saint-Genouph, plus les prix baissent. La faute au manque de lignes de bus et de commerces de ce côté du périph’.

Quant aux appartements, pas de difficulté liée au quartier : « c’est le prix qui fait le marché ». Des prix qui peuvent varier : sur les immeubles récents situés derrière la mairie, on est aux alentours de 2 800-3000 € du m2 (FAI) pour une soixantaine de mètres carrés, alors que les immeubles plus anciens du centre-ville pourront tomber à 2 100-2 200 €. Un T3 de 60 m2 derrière la mairie vous coûtera 185 000 €, alors qu’un 45 m2 des années 1960 à La Parmentière/Botanique a été récemment vendu 110 000 €. Les deux secteurs à surveiller : le long de la nouvelle ligne de tramway, et la future ZAC Plessis-Botanique et ses immeubles tout neufs !

SAINT-AVERTIN OU SAINT-CYR-SUR-LOIRE
POUR LES TOP BUDGETS

Évitons tout malentendu : « top budget » au sens « gros budget », hein. Ces communes réputées chères depuis longtemps le sont toujours. « Les cadres CSP+ constituent la majeure partie de notre clientèle. Ils s’intéressent aux Prébendes et aux Halles à Tours, ou à Saint-Cyr et Saint-Avertin quand ils souhaitent un peu plus de verdure » selon Bertrand Fontaine (agence Nestenn).

Le centre-bourg, l’Ormeau, Robert Schumann, les Onze Arpents sont toujours demandés à Saint-Avertin, car proches de Tours en voiture ou en bus. Selon notre interlocuteur, si vous n’avez « que » 200 000 €, il faudra vous contenter d’une mini-maison avec maxi travaux, ou aller voir un peu plus loin, du côté de Larçay, Véretz ou Azay-sur-Cher. Et si vous êtes investisseur, il va falloir vous dépêcher pour profiter du programme neuf éligible à la loi Pinel, qui se construit rue de Grandmont, avec des appartements à partir de 164 000 € pour le T1bis, jusqu’à 447 000 € pour les T4 de 100 m2. Avis aux amateurs.

Maud Martinez

[1/3] Spécial immobilier : le debrief quartier par quartier à Tours Centre

[Partie 1] Bohème ? Solo ou famille ? Gros budget ou petit porte-monnaie ? Voici notre tour du propriétaire TMV, quartier par quartier à Tours Centre.

PRÉBENDES, HALLES, CATHÉDRALE
TOUJOURS LES PLUS CHERS

Depuis qu’on est bébé (ou presque), on entend dire que les Prébendes et son joli parc, les Halles et son grand marché ou la Cathédrale et ses rues pavées sont les quartiers les plus chers de Tours. Au Monopoly, difficile d’y acheter un hôtel… Pareil dans la vraie vie ! Parmi les ventes récentes de l’agence Artiga Immobilier, on compte ainsi un T2 de 33 m2 sur Vieux-Tours/Les Halles pour 130 000 € net vendeur, soit environ 3 900 € du m2. Bon, bien sûr, les petites surfaces ont souvent un prix du m2 plus élevé que les grandes, mais quoiqu’on en dise, ça fait une belle somme.

Aux Prébendes, la même agence a vendu un appartement de 81 m2 pour 256 000 € FAI. Pour ce quartier, rien ne change : « Cela restera toujours un quartier attractif car c’est très résidentiel, très vert grâce au jardin, on peut s’y balader tranquillement en famille » pour Benjamin Chauveau de Century 21, qui précise que dans l’hypercentre (de Michelet à la Loire), « on a dépassé 3 500 € du m2, on atteint parfois 4 000 € ». Si vous avez 500 000 à 600 000 € au moins, vous pourrez espérer une maison de ville dans l’hypercentre. Sinon, passez votre chemin, car l’hypercentre, c’est hyper cher.

STRASBOURG OU FEBVOTTE
À NE PAS NÉGLIGER

Y’a pas que Velpeau dans la vie ! Êtes-vous déjà allés vous balader un dimanche matin sur le marché de la place Rabelais ? Avez-vous joué avec vos enfants sur les pelouses de la place de Strasbourg ? Avouez : c’est pas mal non plus ! Et on ne va pas se mentir, l’autre avantage c’est que les prix y sont plus accessibles que dans l’hypercentre de Tours.

« Dès qu’on dépasse la place de la Liberté, les prix commencent à baisser, précise Benjamin Chauveau, dont l’agence est place Michelet. À Febvotte ou Maryse Bastié on peut ainsi espérer un T2 dans une fourchette 120 à 130 000 €. » Le même appartement peut valoir 170 à 180 000 € dans l’hypercentre, donc à ce prix-là, on prend le vélo ou le bus pour se déplacer et on investit dans l’immobilier.

À VELPEAU
IL FAIT TOUJOURS BEAU

« C’est un petit village », « j’adore l’ambiance », « on connaît tout le monde ». Si vous avez entendu ces phrases, c’est que vous aussi, vous avez des amis qui habitent le quartier Velpeau. Il faut dire que l’endroit a tout pour plaire : un beau marché le dimanche et le jeudi matin, des commerces qui pullulent sur la place Velpeau et alentours, et on est à deux pas de la gare SNCF. Idéal pour les fameux Parisiens qui choisissent l’option télétravail + TGV !

Résultat des courses, les prix de l’immobilier dans le quartier ont flambé ces dernières années, et ça continue. Et comme partout ailleurs, les biens sont de plus en plus rares. En mai-juin 2020, on y a vendu une maison T4 de 85 m2 à 275 000 €, ou un T2 de 45 m2 à 120 000 €, et depuis les prix ont encore monté. Notre recommandation : ne pas hésiter à traverser l’autoroute pour atterrir dans le Vieux Saint-Pierre-des-Corps, avec ses maisonnettes et sa gare TGV à proximité. Mais faites-le sans tarder car les prix là aussi commencent à grimper !

BEAUJARDIN
C’EST POURTANT BIEN !

Bizarrement, Beaujardin est un peu boudé des acheteurs. Pourtant il y a un beau marché bio le samedi matin, une place où les enfants jouent après l’école. Tiens, l’école Raspail justement, est à deux pas. Est-ce la proximité des barres d’immeubles du quartier Rochepinard ou du Sanitas ? Ou les 25 minutes à pied pour rejoindre la gare de Tours ? Toujours est-il que le quartier n’a pas encore vu ses prix trop augmenter : on y trouve donc encore des petites maisons ou appartements à prix sympas.

Dans les ventes de mai-juin 2020, on trouve ainsi un appartement T3 de 46 m2 pour 135 000 €, une maison T5 de 104 m2 sur 218 m2 de terrain pour 182 000 €, ou une maison T4 de 95 m2 sur 145 m2 de terrain pour 225 000 €… Ça fait rêver !

SANITAS, RIVES DU CHER…
LES MAL-AIMÉS

(Photo : Hugues Le Guellec)

Dites à un Tourangeau « j’achète à côté du Sanitas », observez son visage. Passé ce moment de franche rigolade en le voyant se décomposer, analysons la situation : « Tout ce qui est en périphérie du Sanitas est compliqué à vendre à des Tourangeaux, car le quartier a une mauvaise réputation depuis des décennies. Mais les gens qui viennent d’autres villes achètent, car ils ont moins d’a priori et saisissent l’opportunité de prix plus attractifs, à deux pas du centre-ville grâce aux bus et tramway » pour Benjamin Chauveau.

Même discours pour les Rives du Cher, où les tours proches de la place de Verdun restent pourtant attractives : un appartement de 81 m2 y a récemment été vendu pour 142 000 €. Une bouchée de pain comparé au centre-ville, alors que bus et tramway permettent de s’y rendre en dix minutes, tandis qu’on profite du lac de la Bergeonnerie et de la piscine du Lac à proximité.

Maud Martinez

Un petit tour par le « coffee bike » La Bicyclerie

#VisMaVille José et Amélie Galindo tiennent en tandem la Bicyclerie, place de la Victoire à Tours, lieu bien connu des amoureux du vélo et des bons cafés.

« Ce n’est ni un magasin de vélo, ni un café, mais plutôt la combinaison des deux », annonce José Galindo, le propriétaire des lieux. Et il y tient à ne pas réduire sa boutique à la vente de vélos ni à leur réparation. Tout comme sa femme, Amélie, avec qui il a monté ce projet voilà trois ans.

Car pour cet ancien chargé de communication et cette éducatrice spécialisée, l’état d’esprit du lieu compte tout autant. Voire plus. Ils ont voulu en faire une boutique chaleureuse, où les gens du quartier et les voyageurs de passage papotent autour de jus de fruits ou de bières bio.

« Ce n’est pas qu’une expérience artisanale et commerciale, elle est aussi humaine. Nous sommes à côté de la Loire à vélo. Ainsi, nous faisons de belles rencontres avec des voyageurs du monde entier. C’est fou de voir tous ces jeunes faire de longues distances à vélo, ces femmes seules ou même un monsieur qui est parti depuis cinq ans ! »

Ce concept de vélo-café, importé d’Orléans, les a séduits et fait ses preuves. « Il arrive que des habitués viennent juste prendre un café », sourit Amélie, qui s’occupe à mi-temps du bar et de la restauration du jeudi au samedi, lorsqu’elle ne travaille pas aux côtés des jeunes. Les produits locaux et bio ont la part belle, ils font travailler le Cafecito d’à côté, une copine traiteur pour les tartines et un producteur de Vouvray, juste à côté de chez eux, à Chançay.

Seule entorse aux circuits courts, une bière espagnole, qui rappelle les origines de José. Ils ont obtenu la licence bar et restauration juste avant le confinement, seules les boissons à emporter fonctionnent pour le moment mais, dès que possible, la restauration du midi reprendra.

Le BMX et ses bosses c’est le loisir de José. « J’ai toujours fait du vélo et plus spécialement du BMX, parfois en compétition. » S’il en vend parfois à la boutique, ainsi que quelques vélos électriques, ce sont plutôt les vélos de ville et les « gravel », des vélos de route qui roulent bien sur les chemins, qui ont la cote. « Nous vendons principalement du neuf, mais aussi un peu d’occasion. Et de ce côté-là, les carnets de commande sont pleins. Ça nous frustre, car nous nous sommes aussi installés sur cette place pour que les gens puissent essayer les vélos avant d’acheter ! »

La situation est similaire chez leurs collègues, dopés aussi par la prime de la Ville de Tours à l’achat. Quant à l’atelier réparation, le scénario se répète : la prime de 50 euros de l’Etat fait que les vélos en réparation s’accumulent. « Nous en avons une vingtaine en ce moment. » José a fort à faire, épaulé cette semaine par son jeune stagiaire. Heureusement il y a des pauses cafés !

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 3 au 16 février 2021

Attendant un éventuel 234908eme confinement, l’astrologue de tmv revenu du futur vous propose une petite dose d’astrologie 100 % véritable. Bonne chance !

Bélier

Amour

Qu’on se rassure, dans 10 ans, il y aura prescription pour votre vie amoureuse passée.

Gloire

Astuce pour tous les Béliers : appuyez simultanément sur votre nez durant le vaccin, pour faire une capture d’écran.

Beauté

La gastro, c’est tabou, on en viendra tous à bout. Courage.

Taureau

Amour

Votre ex est comme l’herpès. Il/elle finit toujours par revenir.

Gloire

Il y a toujours pire dans la vie. Vous auriez pu être fan de Christophe Maé par exemple.

Beauté

Vous souffrez de pogonophobie. (héhé Google est votre ami)

Gémeaux

Amour

On appelle ça le néant.

Gloire

Le 23 juin 2032, lors du 87e confinement, vous aurez enfin la pêche. Promis.

Beauté

Le secret honteux de votre attrait pour les sous-vêtements laids éclatera bientôt au grand jour.

Cancer

Amour

On vous aime. Qui ? Aucune idée, mais il doit bien y avoir quelqu’un dans le monde.

Gloire

Riez de votre infortune. (vous n’avez que ça à faire, de toute façon)

Beauté

De petit spermatozoïde si berk, vous êtes devenu(e) la plus belle personne du monde. C’est t’y pas mignon ?

Lion

Amour

La métaphore de votre vie sentimentale se résume à cette phrase de Ribéry : « Au niveau des sensations, j’ai rien ressenti. »

Gloire

Arrêtez d’être aussi hargneux qu’un teckel.

Beauté

Vous avez la fesse qui pique, King Kong.

Vierge

Amour

Le saviez-vous ? Le cafard peut changer 25 fois de direction par seconde. Exactement comme vous dans vos choix amoureux.

Gloire

Tel le film Les Visiteurs 4, vous êtes un navet.

Beauté

L’aérophagie quand on porte le masque, ce cruel dilemme…

Balance

Amour

Dans les moments intimes, vous faites le même bruit qu’une chèvre asthmatique.

Gloire

Si vous faites deux tours sur vous-même en criant « tmv », avec votre index posé sur le nez et en slip, vous recevrez 234 millions d’euros par Western Union. C’est un mail qui nous le dit et c’est sûrement vrai.

Beauté

Vous ressemblez à un petit kiwi des îles. Tout mignon, tout poilu, tout doux.

Scorpion

Amour

La constellation du Macron prédit un couvre-feu de 15 h à 9 h du mat’ pour calmer les ardeurs des Scorpions.

Gloire

L’Union des barmen de la place Plum’ à Tours a appelé. Vous leur manquez.

Beauté

Scorpion, ça rime avec double menton et ça fait peur quand on vous regarde d’en-dessous.

Sagittaire

Amour

Comme l’a dit un jour Platon : « Si tu veux bien t’envoyer en l’air, pense direct aux Sagittaires. »

Gloire

Si vous étiez quelqu’un de sympa, vous enverriez un petit chèque à l’astrologue de tmv, mais bon, je veux pas vous mettre la pression, évidemment.

Beauté

Les Sagittaires sont les plus canons. (je tente vraiment le tout pour le tout)

Capricorne

Amour

Le ridicule ne tue pas. Votre ex serait mort(e) depuis bien longtemps sinon.

Gloire

Vous êtes tel le saumon, à remonter à contre-courant cette difficile rivière qu’est la vie.

Beauté

Les gens ont le souffle coupé quand ils vous voient. Le Covid ? Non, votre beauté folle. MOOOH c’est choupi.

Verseau

Amour

« On n’a rien sans rien, alors bougez-vous les fesses » (Jean Castex le loveur)

Gloire

Évitez les personnes négatives. Évitez les personnes tout court, en fait.

Beauté

Arrêtez de tout le temps tirer la tronche. On dirait un mérou.

Poissons

Amour

L’amour, c’est comme un ananas sur une pizza. Ça sert à rien et c’est dégueulasse.

Gloire

Autour de vous, les masques tombent. Vous découvrirez donc que les gens sont laids.

Beauté

Mouais… Vraiment pas top en ce moment, n’est-ce pas ?

Année de césure : quand le break est un plus

Si elle est fréquente dans les pays anglo-saxons, l’année de césure ou de break laisse encore perplexe certaines personnes en France. Pourtant, c’est l’occasion de vivre des expériences uniques et d’acquérir des compétences.

(Photo illustration Adobe Stock)

À la manière des couvertures du célèbre « Guide du Routard », Alexis a attrapé son sac-à-dos il y a quatre ans, pour partir au bout du monde. « Je rêvais depuis longtemps de faire un grand voyage, et je me suis dit que c’était le bon moment : j’étais bien lancé dans mes études de médecine, mais il y a un gros concours à passer en 6e année. En partant entre la 4e et la 5e année de cursus, je m’assurais d’avoir encore deux ans pour préparer cette échéance à mon retour. »

Alexis relève alors le défi de partir de France pour rejoindre la Nouvelle- Zélande, en auto-stop (avec quelques trains, bus et avions tout de même sur sa route). Turquie, Iran, Émirats arabes unis, Inde, Birmanie, Thaïlande, Malaisie… Durant un an, le jeune homme a parcouru des milliers de kilomètres pour atteindre son objectif.

Et la médecine dans tout cela ? « Je n’avais pas fait ce voyage par besoin de m’échapper, j’étais donc content de revenir. J’ai eu un peu de mal à réactiver mes connaissances, je redouble d’ailleurs ma 6e année, mais je suis très content d’avoir réalisé ce projet. J’ai fait des rencontres incroyables, cela m’a appris la bienveillance, et je fais plus facilement confiance aux autres. » À 25 ans, le voici donc aujourd’hui en route vers son concours et la carrière médicale, sans regret sur cette année de globe-trotteur.

Travail et voyage font bon ménage

Ophélie, elle, a préféré voyager tout en gardant contact avec ses études. Aujourd’hui professeure d’espagnol au lycée, elle avait déjà passé une année de licence en Erasmus en Espagne.

Pas rassasiée, elle projette alors un voyage en Amérique latine : « Je ne voulais pas être en mode études, et je devais financer ce projet. J’ai donc cherché un travail là-bas, en contactant les Alliances Françaises de plusieurs pays, pour y enseigner le français ».

À force de CV et lettres de motivation, Ophélie finit par décrocher un poste de formatrice à Buenos Aires, en Argentine, où elle passe donc trois mois. En travaillant sur place et avec la colocation, elle partage le quotidien de millions d’Argentins.

Dans la foulée, elle parcourt durant quatre mois le Pérou, le Chili et la Bolivie, sans autre contrainte que celle de jouer la touriste… et de perfectionner son espagnol et sa connaissance des cultures latinoaméricaines, qu’elle fait aujourd’hui découvrir à ses élèves. « Partir juste avant le Master MEEF (Métiers de l’Enseignement de l’Education et de la Formation) m’a permis de donner un peu de consistance aux études que j’avais faites, et de confirmer que j’étais sur la bonne voie professionnelle ».

Transformer le break en atout

Céline Boulage, conseillère en compétences et recruteuse au sein de l’agence C Bo Talents, ne voit jamais d’un mauvais œil un CV où une année de césure vient interrompre un parcours. Bien sûr, certaines expériences peuvent directement booster un CV : « Si on demande une personne qui parle anglais, un séjour en Australie est forcément valorisant ! ».

Mais ce n’est pas tout : « Aujourd’hui la plupart des recruteurs misent sur des savoirs-êtres. Or on sait que quelqu’un qui a voyagé aura de l’autonomie, de la prise d’initiative, de la polyvalence, une capacité à s’adapter, contrairement à un candidat qui aura passé toute sa vie dans la même ville par exemple. »

Comment savoir si notre année « hors-études » peut jouer en notre faveur ? Il faut déjà s’assurer que l’on correspond bien au profil recherché. Si c’est le cas, à nous de mettre en valeur notre expérience hors-norme : « Tout est affaire de communication et de présentation. Nous avons tous des talents, et ce que vous avez fait a de la valeur, alors n’ayez pas peur ! Cette année de coupure vous a apporté du positif, ne craignez pas de le valoriser. »

Si l’après-césure est donc à aborder avec sérénité, reste à bien préparer en amont cette coupure : budget, passeport, réglementation du secteur professionnel ou du pays où j’envisage de travailler, et calendrier… À vous de jouer !

La Langue des signes française, une langue à part… entière !

La Langue des Signes Française n’est pas un langage « faute de mieux », mais bien une langue. Longtemps interdite, reconnue officiellement par une loi française de 2005, elle a fait son entrée en option du baccalauréat en 2008. Une histoire longue et complexe, pour une langue d’une richesse insoupçonnée que l’interprète Amélie Hédin, de l’agence Tours2Mains, nous aide à comprendre.

On parle de LSF, Langue des Signes Française : chaque pays a donc sa langue des signes ?

Oui, et de ce que j’en sais, le vocabulaire varie d’un pays à l’autre, mais des similitudes existent dans la syntaxe (la construction des phrases). Deux sourds de pays différents ne mettront ainsi que deux ou trois jours à communiquer assez aisément ensemble. Il existe par ailleurs une langue des signes internationale, qui est utilisée dans des événements internationaux essentiellement.

Apprendre la LSF, est-ce très différent de l’apprentissage de l’espagnol, de l’anglais… ?

C’est comme pour toute langue : on peut avoir des facilités… ou non ! En ce qui me concerne, j’ai eu plus de facilités avec la LSF (et avec l’allemand) qu’avec l’espagnol ou l’anglais, mais cela ne s’explique pas. J’ai été séduite par cette langue et j’ai tout de suite eu de bons contacts avec la communauté sourde. Cela a joué sur mon amour de la langue, que j’ai apprise de manière intensive après une licence de lettres, avant un master d’interprétariat français-LSF.

Qui dit langue dit grammaire, conjugaison, vocabulaire : la différence est grande entre français et LSF ?

Les avis divergent sur la grammaire : certains disent que la langue des signes a une grammaire très figée, avec en premier le « où/quand/qui/comment », puis le développement, et à la fin de la phrase l’action, le verbe. D’autres trouvent que la LSF est assez souple et que la grammaire est aléatoire, avec plusieurs manières d’organiser les informations dans la phrase.

Mais quoiqu’on pense, la grammaire n’est pas la même en LSF et en langue française. Et on n’interprète pas mot à mot : on interprète du sens, comme pour toute langue. Vous n’interprétez pas « il pleut des cordes » au sens littéral en LSF, ni dans les autres langues, tout comme des expressions en LSF verront leur sens interprété en français. Sans oublier les expressions du visage et l’intensité des mouvements, qui sont l’équivalent de l’intonation pour la langue des signes.

Un sourd qui lit et écrit en français et s’exprime en LSF est donc en situation de bilinguisme ?

C’est comme si on vous demandait d’écrire en anglais et de parler en allemand, car la langue des signes française est bien une langue à part entière !

Propos recueillis par Maud Martinez

Horoscope WTF du 20 janvier au 2 février 2021

Avant un éventuel reconfinement ou une hypothétique fin du monde, l’astrologue de tmv vous a gardé un petit horoscope pour bien débuter l’année. Aucune pitié pour les douze signes : comme ça, pas de jaloux ! Bonne année !

Bélier

Amour

Que dalle, rien, nada. Et ce, jusqu’à avril minimum.

Gloire

Oh bah désolé, vous n’êtes toujours pas le couteau le plus aiguisé du tiroir…

Beauté

Vous allez faire un bras-de-fer avec Jamel Debbouze ce dimanche. Mais vous perdrez.

Taureau

Amour

Comme disait Henry David-Thoreau, « il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage ». (naaaan, on déconne. L’amour, ça pue)

Gloire

Les gens qui embêtent les Taureaux, c’est comme les pantacourts : ça ne devrait pas exister

Beauté

Votre historique Google me susurre que vos recherches « Comment se débarrasser de l’aérophagie » nuiront à votre vie affective.

Gémeaux

Amour

Un mec chauve me rappelle de vous dire que c’est pas marqué dans les livres, que l’plus important à vivre, est de vivre au jour le jour, le temps c’est de l’amour.

Gloire

Vous avez l’ouverture d’esprit d’une huître.

Beauté

Un slip en acier trempé et c’est parti ! Vous voilà fin prêt(e) pour mener la guerre à votre folle libido.

Cancer

Amour

La tristesse de la vie fait que vous finirez dans les bras d’un(e) Taureau…

Gloire

Quel bonheur de dire qu’en 2021, vous n’aurez plus à serrer la main ou faire ces bises dégueulasses.

Beauté

On ne vous critique pas. On vous dit juste de penser à l’anti-cernes…

Lion

Amour

C’est la baguette magique qui choisit son sorcier, si vous voyez ce qu’on veut dire… Krrrkrrr.

Gloire

Tel Pinocchio, vous allez avoir la gueule de bois.

Beauté

Votre allure de lombric n’impressionne personne, vous savez ?

Vierge

Amour

Force est de constater qu’au niveau des relations, vous provoquez les mêmes sensations qu’une pizza hawaïenne.

Gloire

Vous êtes une source d’inspiration pour tout le monde et…

Beauté

… Ah non, merde désolé, je devais écrire ça aux Balances.

Balance

Amour

Si on était un oiseau, on ferait un nid douillet dans votre cœur…

Gloire

… Maiiiiiiiis, on n’est pas ce foutu oiseau et vous n’avez pas de cœur. Allez A+ !

Beauté

Et si, même après la pandémie, votre ex restait masqué(e) ?

Scorpion

Amour

On vous tourne souvent autour, sans jamais aller plus loin. Bref, on vous surnomme le Rond-Point.

Gloire

Vous avez de bonnes idées, mais votre charisme de gastéropode vous ferme bien des portes.

Beauté

Comme le dit le dicton, le putois ne sent pas des aisselles.

Sagittaire

Amour

N’oubliez pas qu’il ne faut jamais recongeler un produit décongelé… (z’avez pigé la métaphore ?)

Gloire

Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être parce que ça rime avec pomme de terre et que les patates, c’est utile pour la raclette.

Beauté

Fini, la glandouille ! 2021 est l’année où vous abandonnerez votre carrure de chips.

Capricorne

Amour

Vous avez des papillons dans le ventre en le/la voyant. L’amour ? Eh non. Juste la gastro. Bisou.

Gloire

Comme le dit un proverbe africain : « Quand on monte au cocotier, il faut avoir le cul propre. » A+ !

Beauté

Vous allez croiser un bébé moche. Ce qui vous rappellera à quel point vous êtes l’être le plus divin de cette planète.

Verseau

Amour

Vos cris de lamantin dans les moments intimes finiront par vous porter préjudice.

Gloire

La constellation du Freddie Mercury vous rappelle que scaramouch, scaramouch, will you do the fandango.

Beauté

Un proverbe dit que les enfants, c’est comme les crêpes : la première est toujours loupée, les autres, ça va. À vous de voir quelle crêpe vous êtes…

Poissons

Amour

Arf, c’est comme une fin de baguette de pain. Va falloir vous contenter des miettes.

Gloire

Poissons, ça rime avec « qui ont toujours raison ». (mais ne vous enflammez pas, vous avez souvent tort)

Beauté

Vos tétons crient famine.

Sourds et malentendants : et si on les écoutait ?

Invisibles, les sourds et malentendants ? S’ils sont discrets du fait d’un handicap qui n’est pas décelable au premier coup d’œil, ils ont pourtant beaucoup à nous dire ! Avec la langue des signes française, nous pénétrons dans un nouveau monde. Suivez le guide !

Collège Léonard de Vinci. Des ados papotent dans la salle de classe. Shifa « parle avec les mains », en langue des signes française (LSF). Paul-Idriss s’adresse à nous oralement, et signe avec ses camarades. À eux deux, ils reflètent en partie la diversité du monde des sourds. Shifa est en effet sourde profonde, tandis que Paul-Idriss dispose d’appareillages lui permettant d’entendre le monde qui l’entoure, ce qui l’aide à « oraliser » : à utiliser sa voix pour parler.

Les treize élèves de l’Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire et ceux suivis par l’IRECOV dans ce collège reflètent les progrès de l’institution scolaire dans l’intégration des publics sourds et malentendants. « Ils suivent une partie de leurs cours dans la salle ULIS, ils ont des cours de LSF, et reçoivent le reste des enseignements dans leur classe de référence, avec un(e) interprète en LSF si les familles l’ont demandé », explique Cindy Thareau, coordinatrice du dispositif.

« Ma fille oralise, mais elle préfère utiliser la LSF »

Derrière l’éducation qui s’améliore, et avec elle des perspectives professionnelles qui s’élargissent, les familles sont en effet des moteurs. C’est à leur obstination qu’on doit l’arrivée du bilinguisme en langue des signes au collège il y a quatre ans et au lycée Vaucanson depuis l’an dernier.

Mais le choix de la LSF ne va pas forcément de soi, comme en témoigne Marie-Michèle, maman d’une ado diagnostiquée à 18 mois : « Notre fille a été opérée, son implant cochléaire lui permet d’entendre partiellement. Au début je voulais à tout prix qu’elle parle, c’était aussi l’avis des médecins. Mais quand on ne comprend pas son propre enfant, la LSF s’impose. Aujourd’hui ma fille oralise, mais elle préfère utiliser la LSF, car c’est dans cette langue qu’elle comprend et apprend le mieux. »

Pour certains sourds, la découverte de cette langue est ainsi un soulagement. Anne-Claire Prigent est de ceux-là. Appareillée dès la petite enfance, elle a reçu une éducation dite « oraliste » : « Grâce à l’orthophonie, on apprend à articuler en copiant ce qu’on voit, et je lis sur les lèvres. »

Enfance et adolescence se déroulent donc dans le monde des entendants. « Puis avec la LSF, j’ai rencontré des sourds et découvert un monde auquel j’appartenais sans le connaître ! ». Dans sa vie professionnelle de contrôleuse de gestion, elle n’hésite plus à faire appel à un interprète pour les réunions, quand les visages trop nombreux ne lui permettent pas de suivre les conversations.

Jeux de mains…

Oraliser pour être « normal » à tout prix ? C’est l’idée que le monde entendant a imposé aux sourds pendant près d’un siècle. Alors que la France a été pionnière dans l’éducation des sourds et la création d’une langue des signes avec l’abbé de l’Epée au XVIIIe siècle, le Congrès de Milan de 1880 a ruiné ces efforts en interdisant la langue des signes, considérée comme un obstacle à l’oralité. « Mon mari a connu l’époque où on attachait les mains des sourds pour les empêcher de signer ! ».

Devenue sourde à l’adolescence, Mireille Lecoustre a conservé l’usage de la parole à raison d’orthophonie et de théâtre, qu’elle enseigne avec la Compagnie du Bonheur. Elle n’en est pas moins engagée : « La LSF est notre langue naturelle, et le handicap est avant tout social ! Les “ sourdingues ”, ce sont les sourds qui devenaient fous car ils ne pouvaient pas s’exprimer. »

Un pôle santé pour personnes sourdes ?

Pour elle, le milieu médical a donc un rôle important à jouer, en étoffant ses connaissances sur la vie des sourds, pour renseigner au mieux les parents, leur laisser le choix, et ne pas opposer appareillage auditif et LSF. Pour Pascal Carré, président de l’Association Expression Tours, l’enjeu est aussi dans l’accueil des patients : « J’ai été emmené seul aux urgences pour un AVC, et pendant plusieurs heures, je ne savais pas ce qui m’arrivait. Ma souffrance, c’était de ne pas pouvoir communiquer. »

Suite à cette expérience, Pascal rêverait donc de créer un pôle santé pour personnes sourdes, ou au moins un accueil pour sourds à l’hôpital. Maintenant que l’éducation est possible en LSF, encore faut-il que les services quotidiens et la culture soient accessibles. Et pour cela, une solution : écouter ce que les sourds ont à dire !

Texte : Maud Martinez / Photos : Adobe Stock

Les bonnes idées pour un Noël solidaire (2/2)

[2/2] Suite de nos bons plans et bonnes idées pour un Noël solidaire : nous ne sommes pas seuls, certains ont besoin d’aide et nous pouvons forcément aider, chacun à notre échelle.

ÂGÉS ET ISOLÉS : COMMENT LES AIDER ?

Les Petits Frères des Pauvres organisent toute l’année des activités pour maintenir le lien avec des personnes âgées isolées. Noël est bien sûr une période-clé : à l’heure où de nombreux habitants se retrouvent en famille, d’autres ressentent encore plus la solitude. Habituellement, les Petits Frères des Pauvres de Tours organisent un repas festif, qui reste pour l’instant entre parenthèses, Covid oblige. Mais les bénévoles sont les bienvenus pour venir soutenir ces actions. Pour les fêtes, et plus si affinités.

Récemment, l’association a notamment invité les enfants à dessiner des petites cartes de Noël qui seront distribuées aux personnes isolées (lire notre article ICI)

www.petitsfreresdespauvres.fr, et antenne de Tours : 02 47 37 91 70.


UN PEU D’ART POUR LA BONNE CAUSE

La boutique de créateurs Nanza s’associe à l’association tourangelle Foussini Bougou Développement tout au long du mois de décembre. Les fruits de la vente des œuvres d’art exposées iront à cette association qui travaille pour le développement d’un village malien. Et sur les murs de Nanza, il y a du beau monde ! Grégory Cortecero, Elisabeth Guiot, Felix Oyoua et quelques autres participent à ce « vide-atelier » pas comme les autres.

>Nanza, 61 rue Blaise-Pascal, Tours – www.nanza.fr


UN CALENDRIER DE L’AVENT INVERSÉ

C’est Utopia 56, une association œuvrant quotidiennement au soutien des mineurs isolés étrangers à Tours, qui réitère l’opération. Le concept est très simple : il consiste à mettre chaque jour de côté un petit cadeau (gourmandise, produit d’hygiène, petit objet utile, vêtement, etc.) puis de porter le tout aux locaux de l’association (70, rue d’Entraigues). Les calendriers seront distribués aux jeunes pour Noël et feront, c’est certain, des heureux !

> (lire également notre article sur l’opération ICI)


UNE BD POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Chaque année, l’ONG Reporters Sans Frontières publie un ouvrage dont les fonds permettront de financer ses actions de défense des journalistes et de la presse à travers le monde. Et on est chanceux : cette année, c’est Riad Sattouf qui s’y colle ! Le principe de l’album est simple : 100 dessins et croquis commentés par l’auteur, depuis ses débuts jusqu’au succès de L’Arabe du futur. En bonus, quelques textes par d’autres soutiens de RSF, pour un cadeau passionnant à lire.

>Riad Sattouf, 100 dessins pour la liberté de la presse, Reporters Sans Frontières, 9,90 € sur le site boutique.rsf.org


HOP LE SAPIN !

Pas besoin de chercher bien loin pour faire sa B.A. : en achetant le sac à sapin à 5 € à peine, vous aidez Handicap International, tout en vous facilitant la vie pour remballer l’arbre après Noël. Et cette année, on trouve aussi des pochettes cadeaux Handicap International, pour une B.A. de plus.

Le méga horoscope de Noël, des fêtes et de 2021 (tant qu’à faire)

Cette semaine, numéro spécial oblige, l’astrologue a été grassement payé pour rajouter quelques lignes dans l’horoscope.
Histoire de savoir ce qui vous attend pour les fêtes et surtout, pour 2021 qu’on espère un peu meilleure que 2020…

Bélier

Amour

2021 officialisera votre relation avec Cyril Hanouna.

Gloire

La vie sans vous, c’est comme une
Golf GTI qui n’aurait qu’une seule vitesse…

Beauté

Votre vision de la vie changera du
tout au tout, lorsque vous lirez enfin le mode
d’emploi du flacon de shampoing.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Bah du coup, un flacon de shampoing. Pour que vous puissiez
lire le… ouais bon ok, on se tait, roooh.

VOTRE RESOLUTION 2021

Fonder un groupe de musique avec, comme musiciens, des
hommes-troncs uniquement. Ambiance.

Taureau

Amour

Protégez vos fantasmes. Vous allez finir
par vous faire prendre la main dans le slip.

Gloire

Prenez le taureau par les cornes… ET
DEFONCEZ-LUI LA TRONCHE !

Beauté

Vous ressemblez à un pigeon. Mais
chauve.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un string à grelots. Pour qu’on vous entende venir, lorsque
votre libido fera tchiki-boum tchiki-boum dring dring

VOTRE RESOLUTION 2021

Tout faire pour que votre corps soit inscrit aux Journées du patrimoine.
Krrrkrrrr.

Gémeaux

Amour

Le dernier film que vous avez vu
résumera votre vie sexuelle de 2021.

Gloire

Vous allez vous faire manger par un
ours samedi prochain. Plutôt con, comme fin
d’année, non ?

Beauté

Vous avez la résistance d’un pissenlit.
On vous souffle dessus et ziouuuuf, ‘a ‘pu rien !

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un plaid. Pour vous enrouler dedans, tel le gros burrito que
vous êtes.

VOTRE RESOLUTION 2021

Demander à Shakespeare si « être ou ne pas être », car au final, on
n’a jamais eu la réponse à cette foutue question.

Cancer

Amour

Vous êtes le/la footballeur/se du
sexe. Toujours à simuler.

Gloire

Votre âme ne vaut plus rien du tout.
Vous ne pourriez même pas la vendre au
diable.

Beauté

Crise d’acné prévue pour le soir du
réveillon. Eh ouaiiiis, sorry mes p’tits bidibis !

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un Jean Castex de poche. Parce que Jean Castex est aussi Cancer.
Et qu’il sera bien plus utile dans votre poche.

VOTRE RESOLUTION 2021

Enfin raser vos poils de nez disgracieux dont tout le monde se
moque secrètement.

Lion

Amour

Vous verrez la lune d’ici peu. Mais
pas celle qui est dans le ciel.

Gloire

D’après l’alignement de Pluton et de
mes chakras, votre élément est le feu et votre
couleur le rouge. Aucune idée de ce que ça
signifie, mais ça sonnait pas mal ! Allez bisou.

Beauté

Force est de constater que vous avez
un boule qui chamboule…

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un préservatif. Non, parce que bon, on a eu suffisamment de
malheurs cette année ; n’allez pas non plus
vous reproduire, hein…

VOTRE RESOLUTION 2021

Arrêter d’être aussi lubrique qu’un bonobo, ce serait pas mal.

Vierge

Amour

On vous surnomme Viergecingétorix.

Gloire

Le saviez-vous ? A Portland, une
loi interdit aux hommes de chatouiller une
femme avec un plumeau. En voilà une info qui
changera votre semaine – que dis-je – votre
triste vie !

Beauté

Aucune idée et je m’en fous.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Pas grand-chose.
La romance torride avec les Bogdanov qui
vous attend vous suffira amplement.

VOTRE RESOLUTION 2021

Abandonner totalement cette stupide pratique de faire la bise à
des gens qui sentent mauvais et de serrer de molles paluches infectes

Balance

Amour

La constellation de la chanson débile
vous rappelle qu’avec vous, c’est « Vas-y
Francky c’est bon, vas-y Francky, c’est bon,
bon, bon ».

Gloire

La perfection n’existe pas. Sauf chez
les Balances, pas vrai ? Et je dis pas ça parce
que je suis Balance, hein !

Beauté

C’est un fait : vous incarnez la perfection.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une gastro. Ne vous plaignez pas, vous vouliez avoir un
ventre plat, non ?

VOTRE RESOLUTION 2021

Trouver ENFIN un moyen de ne plus avoir le rideau de douche
collé aux fesses quand vous vous lavez.

Scorpion

Amour

Votre vie sentimentale est au point
mort. Essayez de passer la seconde l’an prochain.

Gloire

D’après une sombre étude anglaise,
ponctuer ses SMS par un point vous fait passer
pour quelqu’un de cruel et antipathique.

Beauté

Attention, vous n’aurez bientôt plus
de chapelure sur le jambonneau.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une boîte de Viagra. Parce que… euh… Non, non rien, vous
verrez d’ici quelques mois.

VOTRE RESOLUTION 2021

Vous lancer dans la fabrication et la vente de sextoys à l’effigie
de personnages politiques. Et advienne que pourra !

Sagittaire

Amour

Tel Lucky Luke, vous avez un peu
trop la gâchette facile.

Gloire

2021 s’annonce très bien. D’un côté, c’est pas difficile de faire pire que cette année pourrie de 2020… De l’autre, mon boss est Sagittaire, alors j’ai peur de me faire virer.

Beauté

Votre père est un voleur. Il a volé toutes les étoiles du ciel pour les revendre sur Aliexpress

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une ceinture de chasteté. Inutile de vous expliquer pourquoi.

VOTRE RESOLUTION 2021

Faire comme l’horloge parlante : ne la ramener que quand vous
sonne. Merci !

Capricorne

Amour

L’étoile du Carlos vous conseille de
tirelipimpon sur le chihuahua.

Gloire

Finalement, vous êtes le vainqueur
d’une course de millions de spermatozoïdes.
C’est déjà ça.

Beauté

On vous a menti. La tremper dans
l’huile, la tremper dans l’eau, n’en a pas fait un
escargot tout chaud.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Rien. Absolument rien. Vous êtes Capricorne, donc vous ne méritez
pas de cadeau. Allez, A+ bisou.

VOTRE RESOLUTION 2021

Ne plus manger de pangolin. Parce que la dernière fois que vous
avez fait ça, vous avez un peu foutu le bordel sur la planète.

Verseau

Amour

Vous êtes le/la Gilet Jaune du sexe.

Gloire

Ô joie ! La malédiction lancée par
l’astrologue de tmv sur les Verseaux s’arrêtera
cette semaine.

Beauté

De loin et de dos, vous ressemblez à
un poteau.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un triple CD de David Guetta. Vu que l’année 2020 a été une
horreur, autant continuer jusqu’au bout.

VOTRE RESOLUTION 2021

Changer votre collection de sous-vêtements, afin que le monde
se porte mieux.

Poissons

Amour

Tel le bouc, vous serez en rut 23
heures sur 24 en 2021.

Gloire

Noël Mamère et votre mère ne font
qu’un. Si vous en doutez, réfléchissez : les
avez-vous déjà vus ensemble dans la même
pièce ? Non ? Bah voilà.

Beauté

Pour les fêtes, rappelez-vous de cette
citation de Jean-Claude Van Damme : « Regarde
à l’intérieur de toi et deviens aware of
your own body. »

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une saucisse. L’aliment duquel vous vous rapprochez le plus
physiquement.

VOTRE RESOLUTION 2021

Tout faire pour que vous passiez une nuit sous la couette avec
Laurent Delahousse.

Les bonnes idées pour un Noël solidaire (1/2)

(1/2) Bon, cette année, on ne va pas se mentir, on ne va pas prendre quelqu’un par la main, car ce n’est pas très « covid ». Mais le cœur y est, tout comme notre bonne volonté ! Alors pour ce Noël 2020 qui arrive au terme d’une année vraiment compliquée pour tout le monde, cultivons cette petite graine qui a germé au printemps : nous ne sommes pas seuls, certains ont besoin d’aide et nous pouvons forcément aider, chacun à notre échelle.

DES PLACES « SUSPENDUES » À L’OPÉRA

Vous connaissez peut-être le « café suspendu » ? Un généreux buveur de kawa paye deux cafés, pour que le suivant soit offert à une personne dans le besoin. Eh bien l’Opéra de Tours instaure la « place suspendue », pour les concerts et opéras ainsi que pour des sessions jeune public, sur le même principe : on paye une place en plus de la sienne et l’association Cultures du Cœur la donnera à une personne en difficulté. De la culture en cadeau, rien de plus beau !
>Disponible au guichet de l’opéra à partir du 16 décembre pour la saison 2021. Contact au 02 47 60 20 20 et theatre-billetterie@ville-tours.fr


LE PÈRE NOËL EST… VERT !

Photo archives tmv)

En tout cas, celui du Secours Populaire ! Les actions habituelles sont forcément un peu chamboulées, mais qui sait ? Peut-être ferez-vous emballer vos cadeaux par les bénévoles, et vous les croiserez sans doute sur des marchés et animations de Noël, pour des collectes de jouets.

À suivre sur www.spf37.org


L’EFFET 3 EN 1

Voici comment faire des cadeaux avec triple effet solidaire : rendez-vous dans des lieux comme la Ressourcerie, Active, ou Emmaüs Touraine et trouvez-y votre bonheur parmi la multitude de vêtements, de meubles, de livres, d’objets décos ou d’électro-ménager.
Bienfait n°1 : on aide nos associations, qui viennent en aide aux plus démunis. Bienfait n°2 : on file un coup d’pouce à la planète en évitant la surconsommation. Bienfait n°3 : notre porte-monnaie ne souffre pas trop de l’opération !

>Ressourcerie la Charpentière, 153 rue Saint-François, à Tours. Active 153 rue Saint-François et 155 rue Edouard-Vaillant, Tours. Emmaüs Touraine : liste des points de vente sur emmaus-touraine.org


ARTISANS DU MONDE…

Voilà une histoire qui ne date pas d’hier, puisque le réseau Artisans du Monde est né en 1974. Et le principe n’a pas changé : pratiquer un commerce équitable, pour permettre aux producteurs du monde entier, partenaires de l’association, de diffuser leurs créations à juste prix. Décoration, ustensiles de cuisine, mobilier, alimentation… Les propositions sont variées, et l’accueil des bénévoles toujours sympathique.

>Artisans du monde, 67 rue Colbert, à Tours, lundi après-midi, et du mardi au dimanche 10 h 30-13 h 30 et 14 h 30-18 h 30 en décembre.


…ET ARTISANS D’ICI

N’oublions pas de soutenir nos artisans locaux ! Les créateurs et artisans d’art sont nombreux à compter sur les fêtes de fin d’année pour présenter au public le fruit de plusieurs mois de travail. Luminaires, pièces textiles, savons, bougies, sculptures, petit mobilier… La métropole tourangelle a la chance de pouvoir compter sur de multiples talents, à retrouver dans plusieurs boutiques de créateurs, comme à Tours l’Échoppe Éphémère (Galerie nationale), le 10 Lavoisier (rue Lavoisier), Petites Séries (rue Constantine) ou la Manufacture à Joué-lès-Tours par exemple.


 

Formation : une année hors norme !

Enseignement à distance, nouveaux bacheliers, remise en cause des départs à l’étranger… Aux aléas habituels d’une année de formation s’ajoutent les imprévus.

En mai 2020, 82 % des lycéens et étudiants interrogés par l’IFOP admettaient privilégier la proximité géographique de leur lieu d’étude pour décider de leur orientation. En même temps, pourquoi quitter la Touraine, alors qu’on y est si bien ?

Plus sérieusement, au-delà du voeu de rester proche de sa famille, il est fort probable que le spectre du Covid-19 continue de planer sur le futur des lycéens et étudiants. Dans les établissements privés comme à l’Université de Tours, le confinement du printemps a obligé enseignants et étudiants à passer du jour au lendemain à l’enseignement à distance.

« L’exigence académique est restée la même »

La qualité de la formation en a-t-elle souffert et les futurs diplômes perdront-ils en valeur ? Non, pour Cécile Goi, Vice-Présidente de l’Université de Tours en charge de la Formation et de la Vie Universitaire : « Il n’y a pas eu d’inertie ou d’arrêt des formations au moment du passage à distance, et l’exigence académique est restée la même, grâce à l’investissement des personnels de l’Université et des étudiants. »

Rien n’indique toutefois que l’enseignement supérieur serait prêt à adopter durablement la pédagogie du blended learning qui mélange distanciel et présentiel : « À l’Université, nous avons opéré cette adaptation dans l’urgence, pour assurer la continuité pédagogique. Mais il est difficile de dire si cela serait intéressant sur le long terme : la pédagogie à distance peut être bonne, si elle s’inscrit dans une préparation et une didactique spécifiques ; et ce serait oublier l’importance du présentiel qui fait de l’université un lieu de vie, d’échange, d’apprentissage et d’exercice de la citoyenneté. »

Impact sur les formations

Et malgré la mise en place réussie des outils d’enseignement à distance, la crise Covid-19 a tout de même eu un impact sur certaines formations, qui incluaient des échanges Erasmus à l’étranger ou des stages en entreprise, pour beaucoup mis entre parenthèses cette année, et sans doute l’année prochaine…

Mais ce n’est pas là la seule nouveauté de cette rentrée et de la suivante. La plateforme Parcoursup où les futurs bacheliers enregistreront leurs voeux d’orientation ouvrira en effet ses inscriptions le 20 janvier à la première génération « nouveau bac ». Avec lui, finies les filières comme L, ES ou S : depuis la rentrée 2019, les lycéens suivent des enseignements de tronc commun à tous, auxquels s’ajoutent trois options en première, et deux options en terminale.

Les cocktails possibles sont a priori infinis, mais forcément conditionnés par les offres de chaque établissement… et par les souhaits d’orientation des élèves, qui confronteront rêves et réalité dès l’ouverture du catalogue de formations sur la plateforme web, en décembre.

Enfin, un autre changement modifie le paysage des études supérieures, avec en 2021 la disparition définitive de la première année d’études de santé PACES (Parcours d’Accès Spécifique Santé). Cette année, elle coexiste déjà avec ses deux remplaçants : le PASS (Parcours Accès Santé Spécifique) et la L.AS (Licence Option Santé). « Nous avons observé un appel d’air important sur l’entrée dans les études de santé, explique Cécile Goi. Aujourd’hui, l’Université de Tours compte 1 300 étudiants dans ces filières en première année, mais le passage en deuxième année reste sélectif. »

Entre Covid-19 et réformes, les formations de demain seront donc forcément placées sous le signe de l’inédit !

Maud Martinez


> Retrouvez notre numéro spécial formation dans notre rubrique l’hebdo en PDF juste ici ! 

 

Dans le quotidien de Rachid Belaalim, propriétaire de la boulangerie Rabel

#VisMaVille Rachid Belaalim est le propriétaire de la boulangerie Rabel depuis février 2019 à Tours-Nord. Un lieu où se mélangent avec succès les pâtisseries et les clients les plus divers.

Sur l’esplanade François-Mitterrand, face à la médiathèque, l’odeur des croissants chauds nous happe dès la sortie du tramway, arrêt Beffroi. À l’intérieur de la boulangerie Rabel, Rachid Belaalim, son propriétaire, la main à la pâte depuis 6 h 30, en est à son deuxième café.

Il échange quelques mots, dans la partie salon de thé, avec un habitué qui prend son petit déjeuner, réchauffé par son chocolat chaud. Wassim, 22 ans, employé à Tours-Nord, se sent bien ici. « J’habite à côté. J’y viens souvent les matins et j’y mange tous les midis pendant ma pause. Il y a un bon accueil. »

Il faut dire que les habitants du quartier semblent apprécier la réouverture de cette boulangerie de proximité depuis plus d’un an et demi. Pour Rachid Belaalim, après Velpeau et le Sanitas qu’il a dû quitter à cause du projet de destruction de la barre d’immeuble près de Saint-Paul, cette nouvelle vie de boulanger à Tours-Nord correspond à ses attentes de commerçant qui aime voir se croiser et mélanger les populations, dans une bonne entente.

« Il existe une vraie mixité dans ce quartier, j’y retrouve celle qui existait auparavant au Sanitas. Ici on prend sa baguette chaude à toute heure mais on peut aussi se poser. À midi, les étudiants et les ouvriers de chantier déjeunent au coin snacking. À la sortie de l’école, les mamans discutent tandis que leurs enfants goûtent. Et toute la journée se croisent des clients de tous horizons, de tout âge et de toute culture. »

 

Une mixité symbolisée dans sa boulangerie par les viennoiseries et gâteaux traditionnels français qui côtoient les fameuses pâtisseries orientales. Rachid nous assure que « les gens traversent Tours pour elles. Je suis connu pour ça et mon chalet au marché de Noël qui propose des pâtisseries orientales depuis des années. »

Arrivé en France du Maroc en 1996, il a fait ses armes de boulanger à Paris avant de s’installer à Tours au début des années 2000. Il vient de déménager à Tours-Nord pour être au plus près de sa boulangerie avec sa femme qui y officie aussi.

À pied, en vélo ou en camionnette, les allers-retours rythment leur vie. Il rit beaucoup et son équipe semble suivre dans cette bonne humeur. Stefania, à la caisse, distribue le chant de son accent italien à ses clients. Cédric, jeune chef boulanger, n’est pas un inconnu : il a fait la première saison de « la meilleure boulangerie de France », sur M6. Sandrine, chef pâtissière, savoure la diversité de ses créations. Et Rachid, bien sûr, court entre les postes : à la caisse ou derrière, au four et dans son laboratoire.

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 4 novembre jusqu’au… ben, on sait pas trop en fait

Confinement oblige, nous n’avons pas pu distribuer tmv cette semaine. Mais l’astrologue reconfiné a tenu à vous offrir une petite dose d’horoscope WTF. Ouuuf…

Bélier

Amour

Par pitié, passez au mode manuel…

Gloire

Les sous-vêtements, c’est surfait. Vivez votre passion de la mode « tout-nu » à fond. On vous encourage mes loulous !

Beauté

Force est de constater que vous ressemblez à un poulet chauve.

Taureau

Amour

Il paraît que les Taureaux sont les meilleurs coups au monde. Mais bon, les rumeurs, vous savez…

Gloire

Vous pourriez parler au vent que même lui ne vous écouterait pas.

Beauté

En ce moment, vous rayonnez autant qu’une petite biche qui se balade à Tchernobyl.

Gémeaux

Amour

Bon bah… Comme dirait Macron, « ce n’est pas un échec, mais ça n’a pas marché ».

Gloire

Vous n’êtes que médisance. Un trait commun aux Gémeaux.

Beauté

Maiiiiis votre physique est absolument parfait (et zioup là, on se rattrape comme on peut).

Cancer

Amour

Vos fesses font des étincelles. Quelle libido enflammée !

Gloire

Tout vient à point à qui sait attendre. C’est-à-dire sûrement pas vous.

Beauté

Au réveil, vous avez des faux-airs de Dr Raoult.

Lion

Amour

Sentimentalement, vous êtes comme un trou noir. Dès qu’on s’approche de vous, ziouuuup : on tombe entre vos mains.

Gloire

Le revers de la médaille est que vous finirez seul(e), avec vos chats et de la soupe pour votre dentier.

Beauté

Confinement ou non, la brigade du bon-goût pourrait vous dresser une amende d’ici peu.

Vierge

Amour

On vous l’a déjà dit, mais la constellation du Gilbert Montagné vous rappelle que l’amour rend aveugle.

Gloire

Cette semaine, vous en verrez des vertes et des pas mûres. Et surtout des bien bien pourries.

Beauté

Vous avez le rototo facile pendant les repas. Il se pourrait que Philippe Etchebest vous foute deux, trois torgnoles.

Balance

Amour

Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s ! Sauf si on est en foutu confinement, dans ce cas adieu la vie, adieu l’amour.

Gloire

Désolé de vous annoncer ça de but en blanc, mais la bamboche, c’est terminé !

Beauté

Votre main droite n’attend plus que vous pour ce reconfinement.

Scorpion

Amour

Vos conjoint(e)s se plaignent de vous. Paraît-il que sous la couette, vous avez autant de punch qu’un chat empaillé…

Gloire

Mais bon après, nous on veut pas balancer, hein ! Pas notre genre, non non ma bonne dame.

Beauté

Tous à poil. Et on avisera après.

Sagittaire

Amour

Oh oooooh, y’a baleineau sous gravillon, c’est louche avec les Balances !

Gloire

En changeant 3 lettres à « confinement », ça fait « vous allez féconder un(e) Balance ». AGAIN !

Beauté

La constellation du Pascal Obispo vous conseille de vous couper les cheveux avant qu’il ne soit trop tard.

Capricorne

Amour

Les compliments venant de vous, c’est comme les slips de l’astrologue de tmv : tout le monde en entend parler mais pas sûr que ça existe.

Gloire

Ben on vient de vous le dire : votre retard, votre retaaard, VOTRE RETARD, BON SANG !

Beauté

Votre tête est bizarre en ce moment. Vous ressemblez à un gros pouce.

Verseau

Amour

Sur un malentendu ça peut marcher. Sauf chez vous.

Gloire

Vénus est dans la droite lignée de votre champ astral. Aucune idée de ce que ça signifie, mais j’ai l’impression d’être un vrai astrologue en écrivant ça. Bisou.

Beauté

Achetez une couette décorée d’une tête d’aigle pour réveiller le/la beauf qui sommeille en vous.

Poissons

Amour

Bisou aux Florence et aux Nicolas. Pourquoi seulement eux ? Aucune idée, on est payés à écrire n’importe quoi ici alors bon…

Gloire

Avis aux Roxanne : la police me dit que vous n’avez pas à put on the red light.

Beauté

Votre gros bidon tout mou a un goût de reviens-y.

Avocates… rien que pour les enfants !

#VisMaVille La justice des mineurs ce n’est pas que des enfants qui commettent des délits ou en danger. C’est aussi, au quotidien, des avocats qui recueillent la parole d’enfants empêtrés dans les histoires de divorce de leurs parents. Rencontre avec deux avocates tourangelles, Karine et Valérie.

Le mercredi après-midi, la salle d’attente est remplie d’enfants dans le cabinet des Maîtres Bourgueil et Dubois, boulevard Heurteloup. Ces deux avocates tourangelles ont une prédilection pour ces clients pas ordinaires. Si être avocat d’enfant n’est pas une spécialité reconnue dans le droit, certains sont passés maîtres dans l’art de l’exercer, avec tact et empathie.

Valérie Bourgueil reçoit dans son bureau chaleureux, et met à l’aise, rassure l’enfant qui voit pour la première fois un professionnel de la justice. « Est-ce que tu sais qui je suis ? Je suis un avocat un peu particulier. Je ne suis ni l’avocat de ton père, ni l’avocat de ta mère. Je suis là pour toi. Tout est secret et je ne le répéterai à personne. »

Justine, 11 ans, semble très vite en confiance. Ses parents viennent de se séparer. Maître Bourgueil l’interroge pour évaluer si elle a envie de voir le juge et faire part de ses souhaits en termes de garde. L’avocat joue ici le rôle de « filtre ». Pour Karine Dubois, « les enfants y sont très sensibles car ils ont des messages à faire passer aux parents qu’ils ne peuvent pas transmettre directement. Il y a une liberté de ton. C’est à nous de porter cette parole auprès du juge. Nous avons aussi un rôle d’explication de ce qui va se passer. Pour eux, ce peut être compliqué à comprendre ».

Pour un cas de divorce, après avoir vu son avocat, l’enfant décide s’il souhaite être entendu par le juge aux affaires familiales. Après un entretien à huis clos, toujours sans ses parents, un rapport sera établi puis lu à ses parents, lors de l’audience de la procédure de divorce. « Leur parole sera écoutée mais pas toujours entendue », précise Maître Dubois. « Je suis claire avec eux sur ce point. »

Comment appréhender ces « clients » pas comme les autres ? À Tours, ils sont entendus à partir de 8 ans. L’avocat est chargé d’évaluer s’il est capable de discernement et s’il n’est pas manipulé par un de ses parents. Maître Bourgueil va au-delà, en « soutenant les enfants. Je les aide à traverser cette épreuve et prendre du recul, on est là pour qu’ils nous disent ce dont ils ont besoin et pas ce dont leurs parents ont besoin ou veulent entendre ».

Une relation de confiance et de complicité se noue. L’enfant sait qu’il peut joindre à tout moment son avocat. Comme ces deux sœurs qui souhaitaient revoir Maître Bourgueil, juste avant leur audition par le juge. Simplement besoin d’être rassurées. Et tout cela, gratuitement. Pas d’honoraires pour les avocats, l’aide juridictionnelle les rémunère, un forfait de 96 euros, quel que soit le temps passé. Autant dire que c’est une vocation.

Texte : Aurélie Dunouau / Photos : Aurélie Dunouau et Adobe Stock

Horoscope du 21 au 27 octobre (et peut-être un peu plus à cause des vacances, tout ça tout ça)

Pas de tmv la semaine prochaine ? Qu’à cela ne tienne ! Voici une bonne grosse dose d’astrologiesceptique avec notre horoscope WTF.

Bélier

Amour

Il y a deux choses magiques
dans la vie. La tartiflette et se réveiller
aux côtés des Béliers. Aaaanw…

Gloire

Arrêtez de nous insulter par
mail. On a votre adresse IP. #tuflippes

Beauté

Vous êtes délicat(e) comme
la caresse d’une plume. (Roh la vache,
qu’est-ce qu’on est poétique)

Taureau

Amour

Vous rendez les choses aussi
compliquées que les indices dans Fort
Boyard

Gloire

Bientôt l’hiver ! Les plaids, le
feu de cheminée, le chocolat chaud et
la grosse morve baveuse. A+ !

Beauté

La constellation du Chabal
vous conseille de vous occuper de
votre pilosité.

Gémeaux

Amour

Très sincèrement, je n’en
sais rien et je m’en fous éperdument.
Bisou.

Gloire

Ça aussi, j’en sais rien. Eh
oh, c’est un journal gratos, vous espériez
quoi ? Un vrai horoscope ?

Beauté

Vous êtes une fake news
à vous tout(e) seul(e).
#PrenezçalesTrump

Cancer

Amour

Pfiiiiit pfouiiiiit. Vous entendez
? C’est le bruit de la cocotte-minute
de votre libido qui va exploser.

Gloire

Vous poussez trop souvent
mémé dans les orties. Elle commence
à en avoir plein la couche.

Beauté

Vous êtes follement splendide.
Voilà un peu de gentillesse, car
on a vraiment été moche et pas sympa
avec vous récemment. Z’êtes contents ?

Lion

Amour

Cette semaine, vous irez
pointer à Popol Emploi.

Gloire

Saturne a un conseil : Ne lâchez
rien ! (surtout pas un bébé si vous
en portez un)

Beauté

Le sport, c’est la santé ! Allez,
courage mes p’tits mollusques !

Vierge

Amour

Les voies du Seigneur sont
impénétrables. Contrairement à vous

Gloire

Vous le saviez, vous, que Hey,
I just met you and this is crazy, but
here’s my number, so call me maybe ?

Beauté

Ça va, mais les Gémeaux
sont plus beaux que vous.

Balance

Amour

Vous êtes la gomme du
crayon de l’Amour : toujours là pour
effacer les erreurs.

Gloire

La constellation du melon
vous prévient que vous ne passerez
bientôt plus les portes.

Beauté

Avoir le physique d’un Picasso
fait tout de même de vous une
œuvre d’art

Scorpion

Amour

Waouuuw vous êtes une vraie
machine sous la couette ! Ah non, désolé,
c’était pour les Capricornes ça.

Gloire

Breaking news ! Semaine
pourrie pour tous les Scorpions, excepté
les 2e décans, roux et fans de
pizza hawaïenne.

Beauté

Force est de constater que
vous avez un problème de pédoncule.

Sagittaire

Amour

Vous obtiendrez un CDI en
détresse sentimentale.

Gloire

Sans mentir, votre ramage se
rapporte à votre plumage.

Beauté

Pas d’idée de déguisement
pour Halloween ? Regardez votre ex.
(oui, vos goûts laissent à désirer)

Capricorne

Amour

Toutes les routes mènent
à Rome. Et à votre lit, visiblement.
Graou !

Gloire

Ronfler, piquer toute la couette,
avoir les pieds froids… Vous n’en avez pas marre d’être si agaçant(e) la nuit ?

Beauté

Bientôt la petite pilule
bleue, hein. Ça pourra toujours servir !
Krrkrrr.

Verseau

Amour

Un marathon du sexe vous
attend ce week-end. Une bonne nouvelle
? Oui et non. Car il s’agira d’une
course en solo.

Gloire

Rachetez du PQ.

Beauté

Fragile comme un pissenlit.

Poissons

Amour

Pluton annonce un bon gros
bordel dans votre sentimentale

Gloire

Le ciel s’assombrit et l’alignement
des étoiles polaires vous incite à
botter le derrière de votre boss

Beauté

Vous avez la carrure d’un
kebab. La salle de sport n’attend plus
que vous !

Anne-Laure Rouxel et la danse hawaïenne pour femmes enceintes

Anne-Laure Rouxel est danseuse chorégraphe. Depuis cette année, elle propose des ateliers de danse hawaïenne, gratuits pour les femmes enceintes suivies à l’hôpital de Tours.

D’emblée, Anne-Laure Rouxel dresse le décor. « On commence par se masser le dos, le ventre, on respire. Imaginez-vous à Hawaï, sur le sable, on cueille la jolie fleur et on la met dans ses cheveux, on se pare d’un collier de fleurs autour de la tête puis sur la poitrine tout en respirant son parfum. Nous voilà prêtes ! »

Du fond sonore jaillissent les vagues. Les bassins d’Anne-Laure et de son élève du jour, Clarisse, ondulent peu à peu. Une ambiance douce et chaleureuse les entoure.

Nous sommes à l’atelier de danse hawaïenne que propose la chorégraphe tous les mercredis pour les femmes enceintes suivies au CHRU de Tours. Crise sanitaire oblige, il est délocalisé au studio du Petit Morier et comme il vient tout juste d’être mis en place, il n’y a pas foule ce matin. Mais gageons que bientôt le cours d’Anne-Laure Rouxel affichera complet. Car la danse hawaïenne est source de multiples bienfaits pour les femmes enceintes.

« Le travail que je propose, le hula prénatal, vise à mieux connaître son corps, mieux sentir ses appuis, mieux développer sa respiration, étirer sa colonne vertébrale et découvrir l’ensemble des mouvements du bassin. Les femmes qui le pratiquent savourent cette détente pendant le cours puis cela résonne en elles dans leur quotidien. Quelque part aussi, cela les prépare à l’accouchement, en les amenant vers plus de mobilité et en développant leurs appuis. »

Formée à la danse hawaïenne à Paris et dans le pays des origines par une maître danseuse devenue sa meilleure amie, Anne-Laure est précurseur en France de cette pratique auprès des femmes enceintes. Elle est heureuse de l’intérêt porté par le professeur Perrotin, chef du service gynécologie de l’hôpital, pour ces ateliers pour les femmes enceintes mais aussi les sages-femmes. Les cours ont démarré en janvier, juste avant le confinement. Elles étaient six femmes enceintes à participer et pour Anne-Laure, « elles ne sont pas six, mais douze, leur bébé en elles danse aussi ! ».

Elle aime les liens qui se créent avec ces personnes et rien ne la réjouit plus de voir qu’une de ses élèves, aide à domicile dont le corps est abîmé par le poids des personnes âgées qu’elle soulève, s’est éveillée à la danse. Le sourire en prime. Car Anne-Laure est persuadée que « la danse et la musique répondent à un besoin ontologique et social. La sensation des mouvements de bassin qui singularise cette danse est très douce et ondulante. Et puis c’est une danse qui ancre dans le sol, la terre ».

À la fin du cours, Clarisse, enceinte de son troisième enfant, semble approuver. Elle qui avait « le bassin en vrac » en arrivant au cours de hula prénatal, ressort une heure plus tard apaisée. Après avoir dansé et chanté, le temps d’une échappée à Hawaï.

Aurélie Dunouau


> Ateliers de danse femmes enceintes, mode d’emploi

Le temps de la crise sanitaire, ces ateliers gratuits se déroulent au Studio de danse Le Petit Morier (81 boulevard Jean-Royer, à Tours), les mercredis de 10 h 45 à 11 h 45. L’inscription se fait auprès de l’équipe d’accueil de la maternité, au Centre Olympe de Gouges du CHRU. Anne-Laure Rouxel est auteure d’un guide pratique et poétique pour un accouchement physiologique : Bougez votre bassin ! Elle sera à la librairie La Boîte à Livres, le jeudi 29 octobre, à 19 h 30.

Olivia N’Ganga, la réalisatrice des fictions dansées

Avec Électron Libre, son cinquième court-métrage réalisé avec Mikaël Dinic, Olivia N’Ganga met en scène le chorégraphe Abderzak Houmi.

Olivia N’Ganga et Abderzak Houmi (Photo Electron Libre – DR)

C’est une routine immuable : chaque jour, un biologiste enfile blouse et gants pour s’atteler à son microscope. Subrepticement, jour après jour, sons et chorégraphies hip-hop s’invitent comme par magie dans le quotidien millimétré de ce scientifique.

« Le démon de la danse va s’emparer de lui », s’exclame Olivia N’Ganga, la co-réalisatrice, avec Mikaël Dinic, d’Électron Libre, ce court-métrage qui sera diffusé dans l’émission Renversant de France 3 Centre Val de Loire*, puis sur TVTours et BIPTV.

« Je m’inspire de la vie et de la personnalité des premiers rôles »

L’acteur principal de cette fiction dansée ? Le danseur et chorégraphe Abderzak Houmi, fondateur de la compagnie X-Press installée à Joué-lès-Tours. La réalisatrice, ancienne du Conservatoire de Tours, de l’école de commerce (Escem) ou encore du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, co-réalise ici son cinquième court-métrage de fiction. Des histoires qui, depuis 2017, ont la particularité d’évoquer des sujets de société en s’appuyant sur le vécu des acteurs principaux et … sur la danse.

« Je m’inspire de la vie et de la personnalité des premiers rôles pour créer un scénario original », détaille Olivia N’Ganga. Avec Itinéraire Etc, elle met en scène avec humour Thomas Lebrun, chorégraphe et directeur du Centre Chorégraphique national de Tours, dans une parodie de lui-même. Dans Électron Libre, elle évoque par le prisme d’un scénario de science-fiction, les études scientifiques d’Abderzak Houmi, qui plongera dans le bain de la danse en autodidacte, à 18 ans, avant, très rapidement, d’en faire son métier.

Mais auparavant, jusqu’en 2017, Olivia N’Ganga a travaillé pour d’autres caméras, en exerçant, durant sept ans, le métier de journaliste, notamment pour France 3. L’occasion de voir éclore sa passion du terrain et son goût pour les formats longs.

En 2014, Olivia N’Ganga a d’ailleurs co-réalisé Son rêve à lui, un documentaire ponctué d’interviews de l’Etoile Patrick Dupond, racontant l’histoire de deux apprentis danseurs et d’un professionnel du prestigieux Opéra de Paris. Pour filmer la danse, toujours.

Flore Mabilleau


> *Diffusion le 21 octobre vers 23 h dans Renversant, sur France 3 Val de Loire.

 

 

Horoscope WTF du 14 au 20 octobre 2020

Les vacances scolaires approchent. L’astrologue de tmv, 5 ans d’âge dans sa tête, est pressé de se dorer la pilule aux Seychelles. En attendant, voilà votre dose d’horoscope WTF.

Bélier

Amour

Le réchauffement climatique, c’est de votre faute. Vous avez bien trop chaud aux fesses.

Gloire

Arrêtez de croire que vous êtes le nombril du monde…

Beauté

… Car le vôtre est hyper sale et rempli de moumoutes en plus.

Taureau

Amour

Vous avez un cœur d’artichaut mixé avec une grosse purée de chou-fleur bien dégueu’.

Gloire

Vous allez marcher dedans du pied gauche samedi après-midi.

Beauté

Pour rappel, vos flatulences en paillettes ne font pas de vous une licorne.

Gémeaux

Amour

N’oubliez pas que le vent va souffler sur les plaines de la Bretagne armoricaine. Il va donc falloir jeter un dernier regard sur sa femme, son fils et son domaine.

Gloire

D’ailleurs faites gaffe, Akim le fils du forgeron va venir vous chercher.

Beauté

Daaans la vallée oh-oh, des Géééémeaux lalilala !

Cancer

Amour

Aimez-vous vous-même. Et que les autres aillent se faire voir. (A+ pour d’autres conseils)

Gloire

N’oubliez jamais de rabaisser vos ami(e)s.

Beauté

Drôle de surprise cette semaine, vous apprendrez que vous êtes en fait immortel(le) et que vous allez bien vous ennuyer toute cette foutue vie.

Lion

Amour

Votre ex n’attend plus que vous. Et c’est malheureusement le/la seul(e).

Gloire

Vous ne tiendriez que 2 heures à Koh Lanta. Vous aimez bien trop la bouffe.

Beauté

Force est de constater que vous paraissez 20 ans de plus, Père Fouras.

Vierge

Amour

Comme le dit le proverbe, « c’est pas parce qu’on est potes qu’on se tripote ». Allez A+ !

Gloire

Profitez, vous n’avez qu’une vie. Déjà qu’elle est assez chiante comme ça…

Beauté

Dans cette semaine pluvieuse, votre beauté est scandaleuse. (rah la vache, j’adore être poète comme ça)

Balance

Amour

L’être aimé va découvrir votre historique Google. Et vous rentrera dans le lard (oui oui, faites pas les innocents)

Gloire

Vous recevrez le Prix Nobel de médecine pour toutes ces fois où vous avez joué au docteur avec qui-vous-savez…

Beauté

On ne fait pas d’un âne un cheval de course. Eh ouais baby !

Scorpion

Amour

Ne culpabilisez pour vos relations passées avec vos ex. Dites-vous qu’il y a prescription. (et heureusement, parce que… wow)

Gloire

Oulaaa, relax. Vous êtes encore plus parano que les mecs dans Walking Dead.

Beauté

Comme disait John-David de Secret Story, « c’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire des limaces ».

Sagittaire

Amour

Franchement, je sais pas. Ça dépendra de la taille de la marguerite.

Gloire

Le saviez-vous ? Les dinosaures ont disparu, parce qu’ils ne portaient pas leur masque dans le centre-ville de Tours.

Beauté

Vous faites des jaloux. Qui veulent vous casser les genoux. C’est ça d’être parfait(e).

Capricorne

Amour

Sur l’échiquier de l’amour, vous êtes comme un pion. Toujours à vous faire avoir en premier.

Gloire

La constellation du Bescherelle vous rappelle que tel est pris qui croivait prendre.

Beauté

Vous entendez le loup, le renard et la belette chanter. Autant dire que vous êtes sacrément défoncé(e).

Verseau

Amour

On vous prévient direct : cette semaine, ça le fait pas du tout et ça craint du boudin.

Gloire

Tout le monde n’est pas diplômé de l’école du rire comme vous.

Beauté

Vous êtes l’équivalent d’un kiwi. Mais sans les poils. Bref, vous êtes un œuf.

Poissons

Amour

Attention, dans vos relations, vous faites souvent preuve d’outrecuidance (qu’est-ce qu’on rêvait de placer ce mot)

Gloire

Vous n’aimez pas les mioches et les mioches ne vous aiment pas non plus.

Beauté

Des joues de hamster sous Lexomil, mais c’est pas grave.

Tourisme : comment la Touraine peut rebondir

Si les perspectives ne sont pas très optimistes, notre département peut compter sur son patrimoine exceptionnel pour faire revenir les touristes.

Les chiffres pour 2020 seront de toute évidence catastrophiques : perte de chiffre d’affaires cumulé de mars à août estimé à plus de 75 %*, baisse de la fréquentation de moitié depuis le début de l’année, difficile d’avoir le sourire pour les professionnels du tourisme.

Le bel été ne suffira pas à rattraper le printemps perdu même s’il limite les dégâts. « Les grands sites sont les plus touchés », souligne Pascal Pillault, directeur de l’agence du développement touristique de Touraine (ADTT). Amboise, Chenonceau et les monuments phares qui attirent les groupes et touristes étrangers ont pâti de l’effet Covid, « avec une perte de 10 à 20 % par rapport à un été comparable, celui de 2018. Ce qui n’est déjà pas si mal », tempère Pascal Pillault.

Le choix de la nature

En fait, « ce sont les petits et moyens sites qui ont tiré leur épingle du jeu, comme Villandry, Montpoupon… Avec même une hausse de la fréquentation pour Château-Gaillard à Amboise, ce qui représente une performance ! »

Concernant l’hébergement, les chambres d’hôtes et les gîtes ont attiré cet été les familles désireuses de se retrouver tandis que l’hôtellerie fait grise mine. Les touristes ont assurément fait le choix de la nature, des sites en campagne, et des châteaux moins fréquentés en temps habituel. La métropole de Tours a d’ailleurs beaucoup plus souffert que le reste du département.

Beaucoup parlent d’une amélioration due cet été aux touristes locaux, mais est-ce vraiment le cas ? Pascal Pillault nuance ce constat. « Cela a permis à nos locaux de redécouvrir nos offres touristiques qu’ils avaient peut-être oubliées. Les activités de loisirs, comme le vélo et le canoë ont eu beaucoup de succès. Mais le tourisme ne peut se construire sur la seule proximité. Rester à 50 km de chez soi, cela ne durera qu’un temps ! »

Les chiffres attestent son propos : plus que ceux du département, ce sont les touristes de l’Hexagone qui sont venus visiter notre belle Touraine et expliquent la hausse de fréquentation cet été. Les Belges, Allemands et Néerlandais ont également répondu présent.

Une embellie de courte durée ?

Mais l’été ne pourrait avoir été qu’une embellie de courte durée. Depuis septembre, les professionnels du tourisme s’inquiètent des perspectives. La clientèle habituelle de cette période post-vacances, les plus de 65 ans qui dépensent et profitent des bonnes choses, risque de ne pas être au rendez- vous. « Les professionnels ont les yeux tournés sur notre opération de fin d’année, Noël au château, espère Pascal Pillault de l’ADTT. On compte sur cette période féérique et la volonté de se retrouver en famille. »

 

Autre stratégie sur laquelle planchent les professionnels : développer les axes du slow tourisme et de l’art de vivre.
« Il faut qu’on continue à travailler sur le développement durable. Mais au-delà, c’est tout simplement l’art de vivre à la française que nous devons développer. Nous avons un écrin naturel et culturel formidable classé à l’Unesco, des châteaux, des jardins, des vignes, avec un marqueur identitaire très fort, ce dont tout le monde ne peut se prévaloir. Il nous faut relier les filières entre elles, par exemple les châteaux et le vin, ce que l’on ne fait pas suffisamment. Et puis, qui sait qu’Amboise et Villandry sont également des refuges LPO pour les oiseaux ? Qu’à Villandry, aucun produit chimique n’est utilisé ? À nous de le faire savoir, de mieux communiquer sur nos atouts ! »
Aurélie Dunouau

*Selon une enquête d’impact de la crise sanitaire sur l’activité touristique locale menée par Tours Métropole Val de Loire et le Département auprès des acteurs du tourisme entre le 31 août et 16 septembre. 2 700 professionnels sur 7 000 ont répondu.

Savourons le Val de Loire : les produits locaux à l’honneur

Avec l’opération « Savourons le Val de Loire », les producteurs locaux viennent à votre rencontre pour vous faire découvrir les richesses de nos terroirs du 12 au 18 octobre.

Avis aux épicuriens tourangeaux : l’opération « Savourons le Val de Loire » revient pour la 10e année consécutive ! Du 12 au 18 octobre 2020, les producteurs adhérents de l’association Projets pour le Val de Loire mettront en avant leurs produits dans vos supermarchés, épiceries et autres magasins habituels.

Pour Laura Bizet, membre du comité organisateur, l’objectif de l’opération est multiple : « Nous nous inscrivons dans un engagement économique, mais aussi écologique en favorisant le circuit court. Savourons le Val de Loire est aussi là pour aider les producteurs à se mettre en relation avec des professionnels du secteur (industrie agroalimentaire, restaurants, cantines, réseau de magasins…) à travers un rendez-vous professionnel qui s’ajoute aux opérations pour le grand public. »

Dégustations, rencontres et échanges

Pour les 70 adhérents de l’association organisatrice, la semaine « Savourons le Val de Loire » sera donc l’occasion de se faire connaître de tous les publics, professionnels comme particuliers.

Pour rencontrer ces derniers, les producteurs s’installeront dans des espaces dédiés à Savourons le Val de Loire dans les supermarchés, hypermarchés mais aussi boutiques et épiceries qui seront de la partie. Présentation de produits, dégustations, et surtout rencontres et échanges seront au rendez-vous.

Et au cas où vous hésiteriez encore à faire vos curieux, sachez que toute la semaine un jeu-concours sera proposé, avec à la clé des dîners gastronomiques aux Hautes Roches de Rochecorbon et dans les restaurants sélectionnés par La Touraine Gourmande Cuisine en Loir-et-Cher.

Horoscope WTF du 7 au 13 octobre 2020

Encore une bonne dose d’astrologie qui changera probablement (et même à coup sûr) votre quotidien, votre semaine. Que dis-je : VOTRE VIE !

Bélier

Amour

Vous êtes aussi difficile à
choper qu’un appart décent à Paris.

Gloire

Le moral est bas en ce moment.
Vous devriez offrir du chocolat
à l’astrologue de tmv. J’dis ça, j’dis
rien.

Beauté

L’alignement avec Saturne
laisse à croire que vous n’arrivez pas
équilibrer votre slip.

Taureau

Amour

L’orage gronde dans votre
ciel tumultueux. (c’est une métaphore
pour dire que ça craint)

Gloire

Il n’est jamais trop tard
pour changer le cours des choses.
Sauf dans votre cas. (c’est pas gentil,
hein ?)

Beauté

N’oubliez jamais que
l’étoile de la Cindy Sander a dit de
vous que vous étiez un papillon de
lumière sous les projecteurs.

Gémeaux

Amour

Roh, j’en sais rien, je suis
pas astrologue, merde !

Gloire

« On ne guérit pas les plaies
en les léchant avec une langue de
bois. » Et vlan, il disait pas que des
conneries Giscard !

Beauté

OUI, on est vulgaire dans
votre horoscope, mais parce que
VOUS êtes vulgaire.

Cancer

Amour

Sans vouloir vous faire flipper,
votre ex reviendra vous les briser
ce mois-ci.

Gloire

Vos soirées pas très catholiques
au Cap d’Agde en ont pris un
sacré coup avec le Covid.

Beauté

Vous vieillissez à vue d’oeil.
Votre cerveau est comme une clé
USB, il a une capacité de stockage
limitée.

Lion

Amour

Sous la couette, vous
avez l’expressivité d’un parpaing.
Ressaisissez-vous !

Gloire

Sans vouloir vous faire
culpabiliser, c’est à cause de vous
qu’il y a la faim dans le monde.

Beauté

Votre visage transpire
autant la joie de vivre que celui
de Benjamin Biolay.

Vierge

Amour

La vache, quel naufrage,
tout ça quand on y repense…

Gloire

Force est de constater que
les Vierges sont chafouins. (on tenait
absolument à placer ce mot qu’on
aime beaucoup. Bisou)

Beauté

Vous avez le poil d’un lévrier
afghan. Quelle classe.

Balance

Amour

L’amour triomphe de tout.
Sauf des MST.

Gloire

Un proverbe ivoirien dit :
« Si tu vois une mère poule en vente
au marché, c’est à cause de son caractère.
» Voilà, c’est tout, débrouillez-
vous avec ça.

Beauté

C’est un fait : les Balances
sont vraiment des êtres lubriques.

Scorpion

Amour

Vous procurez autant de
plaisir qu’un coton-tige dans l’oreille.

Gloire

Sans vouloir vous dénoncer
à la police-municipale-bonjour, Scorpion
ça rime avec chichon.

Beauté

La beauté intérieure, ça
compte pas, désolé.

Sagittaire

Amour

Vous faites l’effet de la pluie
sur un velux : vous nous détendez. (la
vache, on est si poétique)

Gloire

Cette semaine, la constellation
de la Mimie Mathy prédit une
mission de taille pour vous.

Beauté

Pourquoi le corps des Sagittaires
a-t-il hérité des plus beaux
atomes du cosmos ? Encore un mystère
de la science irrésolu.

Capricorne

Amour

Avec vous, l’amour est aussi
difficile à trouver que la sortie d’un
Ikea.

Gloire

Ne l’oubliez jamais : « L’important,
c’est de participer » n’est
qu’une phrase de loser.

Beauté

En reliant votre nombril
à vos tétons, ça fait un triangle.
Triangle comme celui des… ILLUMINATI.
Coïncidence ? Je ne crois pas !

Verseau

Amour

Vous êtes comme une clé
USB. On n’arrive jamais vous brancher
du premier coup.

Gloire

Bah justement, c’est pas très
glorieux…

Beauté

Arf flûte, déjà que vous
n’étiez pas gâté(e) par la vie…

Poissons

Amour

La constellation de la Lara
Fabian vous rappelle que tout, tout,
tout est fini entre vous et que vous
n’avez plus la force du tout, d’y croire
et d’espérer.

Gloire

Votre vie changera le jour où
vous vous rendrez compte que vous
marchez sur vos chaussures.

Beauté

Comme le dit le proverbe,
« si c’est mignon et si ça sent bon,
c’est sûrement pas un Poissons »

Lionel Herin, l’esprit judo depuis 40 ans

#VisMaVille Lionel Herin est le président du Judo Club de Touraine (JCT). Toujours actif au club, quarante ans après son arrivée, il est une référence pour les jeunes du quartier du Sanitas.

Au dojo, ce jeudi soir, les 15- 25 ans en kimono enchaînent les prises, sous le regard avisé de Lionel Herin. Peut-être a-t-il une pensée émue pour ses débuts, lorsqu’il avait 12 ans. Nous sommes dans les années 60, la sciure faisait alors office de tatami. Lorsqu’il était un gamin turbulent, Lionel Herin pratiquait le judo Porte de Clichy, à Paris. « Le judo m’a sauvé des bandes rivales du 92 qui s’affrontaient. Beaucoup de mes copains de l’époque ont d’ailleurs fini en prison. »

Très vite ceinture noire à 15 ans, il connaît un parcours sans faute jusqu’à sa ceinture rouge et blanche 7e dan, une des plus hautes distinctions, denrée rare en France. Boursier de l’équipe nationale, il n’en a pas fait une quête de médailles mais un loisir érigé en art de vivre.

Aujourd’hui encore, à 68 ans, il lui arrive d’entraîner les gamins du Sanitas qu’il couve sous son air sérieux. Vincent et Julien, la vingtaine, font partie des deux judokas qu’il suit depuis de nombreuses années au JCT. Il les a d’ailleurs amenés avec lui au Japon pour améliorer leur technique. « C’est un gentil même s’il peut être un peu dur. Il nous force à nous dépasser et recadre bien les choses », reconnaît Vincent.

Car la pédagogie, Lionel connaît. Sa carrière, il l’a faite comme professeur de sport au collège Michelet. Juste à côté, au Palais des sports, il a longtemps préparé les ceintures noires aux compétitions tout en s’impliquant au centre sportif départemental.

Aujourd’hui un peu en retrait, il double parfois les entraîneurs, s’occupant plutôt de l’administratif dans son rôle de Président du JCT, trois heures par jour. Et il continue de « transmettre ». Au collège comme sur les tatamis, Lionel Herin a toujours appliqué le code moral du judo : respect de soi, respect des autres.

« Les méthodes d’apprentissage évoluent selon le groupe en face. Il faut savoir s’adapter aux différents niveaux. » Pour les enfants, le judo est plus ludique, mis en scène « comme une représentation de théâtre ». Dispensant ses consignes sur le tatami, Olivier Morel est l’un des trois entraîneurs du club.

Ce jour-là, au milieu des ceintures noires, rouges et bleues, il apprécie d’avoir Lionel Herin à ses côtés. « C’est une figure connue ici, les parents l’ont toujours connu. On est arrivé au club en même temps en 1978, j’étais tout jeune à l’époque. » Et comme un passage de témoin, Olivier est aujourd’hui professeur d’EPS au collège Michelet.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Beat Matazz, l’as de la batterie digitale et champion de « finger drumming »

Beat Matazz, alias Marco Pillitteri, vient de remporter la médaille de bronze d’un championnat européen de « Finger Drumming » soit de batterie digitale.

Sur Instagram, ses 2 500 followers l’observent chaque semaine se laisser joyeusement posséder par sa musique. Dans son étroit studio home made, Marco Pillitteri se filme pianotant en virtuose sur un drôle d’instrument de musique, plus proche de l’ordinateur que de la grosse caisse.

« Je suis passionné de composition électronique et dans un délire assez geek », reconnaît le musicien âgé de 32 ans. Son nom de scène ? Beat Matazz.

C’est en « tambourinant » avec maestria sur sa boîte à rythmes rose aux boutons blancs que ce batteur, rappeur et compositeur, a remporté la médaille de bronze d’un championnat européen de Finger Drumming, soit de batterie digitale en version française. Un podium décroché grâce à une composition hip-hop à base sur de samples de la 5e symphonie de Beethoven et de sons créés grâce à un synthétiseur analogique japonais des années 70.

« Je suis sûr d’être à ma place »

Déjà, en 2018, pour sa première participation à un battle, après 10 années d’entraînement seul dans sa chambre, le musicien avait braqué la première place. Pourquoi se lancer dans ces compétitions où se réunit le gratin du beatmaking ? « Je ne sais pas vraiment pourquoi je le fais, mais lorsque je suis là-bas, je suis sûr d’être à ma place, de faire partie d’une tribu », sourit-il. « Plus je m’entraîne, plus je maîtrise mon art qui demande un gros niveau de technicité et de concentration. Il faut avoir la précision d’un pianiste et l’énergie d’un batteur. »

Live Finger Drumming Beatmaking Performance – Beethoven + Beat Matazz = Beathoven

JE VIENS D'ETRE SELECTIONNÉ pour le Championnat du Monde de #FingerDrumming avec ce beat vidéo 🌎 8 Finalistes, 1 Vainqueur ⚡️J-5⚡️Samples Imposés : Beethoven, ici c'est la Symphonie N°6 Pastorale.Live Stream le Vendredi 21 Aout Je vous donne RDV Vendredi 21 Aout 2020 sur le compte Twitch de Sample Music Festival pour me soutenir jusqu'au podium ♥️ ❤️ A très vite#Berlin #fingerdrumming #handmadebeatz #pinkmpc #Loveforthemusic

Posted by Beat Matazz on Monday, August 17, 2020

C’est d’ailleurs par là que l’artiste, installé aujourd’hui à Vallères, a débuté, à 6 ans, à l’école de musique de Saint-Cyr-sur-Loire. « Tout ce que j’ai appris à la batterie, je m’en sers et le transforme à la machine », observe-t-il.

Aux Beaux-arts de Bourges, puis de Nantes, Beat Matazz a ensuite laissé libre cours à son goût pour l’expérimentation sonore dans des créations musicales, en trio avec sa machine et… des bâtiments. « C’est durant cette période que j’ai commencé à créer de la musique à partir d’échantillons », se souvient-il.

Le musicien professionnel, influencé par l’artiste de hip-hop américain Flying Lotus, s’investit aujourd’hui de front dans cinq projets et groupes différents de blues, percussions de rue, jazz/ hip-hop, etc. « C’est la musique live qui me fait vibrer, c’est dans le show que je m’épanouis », souffle-t-il. Un plaisir communicatif qui séduit jusqu’à 5 000 internautes par vidéo postée.

Flore Mabilleau

> Pour le suivre sur Instagram @beatmatazz.

 

Ces chercheurs et chercheuses qui font briller Tours : terres glaciales et insectes

[3/3] L’Université et le CHRU de Tours regroupent de nombreux chercheurs de talent. Nous vous en présentons plusieurs pour un court mais passionnant voyage au centre de la recherche.

LE GOÛT DES TERRES GLACIALES

Isabelle BIANQUIS. Professeur d’anthropologie

Cela a commencé à l’adolescence, par le goût des récits de voyage. Ensuite, Isabelle Bianquis s’est cherchée mais avec l’envie profonde de découvrir des terres lointaines.

C’est en croisant la route d’un professeur d’anthropologie à l’université de Strasbourg que son sort s’est scellé. Puis celui de sa thèse, toujours le fruit d’une rencontre : le vin en Alsace. Une autre rencontre la mène en Mongolie, seule, dans les années 90, à l’époque où le pays sortait du système soviétique. Une révélation.

Elle y mène des recherches innovantes sur les boissons fermentées, les éleveurs nomades consommant des alcools à base lait. « Il fallait que j’aille voir cela ! », s’enthousiasme-t-elle.

Arrivée à Tours, en 2006, elle s’attaque à une étude majeure sur le territoire et les traditions en Mongolie, « comment les rituels sont définis par le politique dans un pays qui, à l’époque, craignait de disparaître entre la Russie et la Chine ». En 2012, retour à ses premières amours, elle intègre un laboratoire de l’Université de Tours spécialisé dans l’alimentation et entame une recherche en Iakoutie, en Sibérie.

Avide des grands espaces plutôt glaciaux, son prochain projet la mènera en Antarctique. « Ce sera la première fois qu’une anthropologue sera intégrée dans les bases scientifiques ! » Son but : étudier comment les gens construisent du lien social dans des conditions extrêmes et isolées. L’alimentation bien sûr ne sera pas loin : « Je suis sûre que le rôle des repas et du chef cuisinier est important dans l’organisation de leur vie. »


LE MONDE MERVEILLEUX DES INSECTES

David GIRON Directeur de recherche CNRS et de l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (IRBI)

Tout a commencé ici à la faculté de Tours pour celui qui dirige aujourd‘hui un institut mondialement réputé et LA référence européenne dans le monde de la recherche sur les insectes.

Après une formation complétée aux États-Unis et au Pays de Galles, le voici revenu chez lui, à Tours, recruté au CNRS. Quand on écoute David Giron, on a immédiatement envie de plonger avec lui « dans le monde fascinant des insectes pour lequel je me suis pris en affection », un domaine de recherche vaste qui permet de partager ses connaissances avec les industries.

Ses deux axes de recherche ? D’une part, les interactions entre les insectes, les plantes et les micro-organismes. Ce qui le mène à trouver des solutions écologiques pour réguler les organismes ravageurs par exemple. D’un autre côté, il s’intéresse à la production d’insectes pour l’alimentation humaine et animale, en définissant les conditions les plus favorables à leur production.

« Nous sommes un appui à cette filière d’avenir », explique David Giron. Le biologiste croise aussi son domaine avec celui du patrimoine. Il annonce un projet avec les soieries Roze : la sériciculture, qui consiste à produire des vers à soie dans l’objectif de revaloriser cette filière en Touraine. Car le chercheur de 44 ans originaire de Loches se dit « très attaché » à son territoire.

Ce n’est pas pour rien que cet excellent vulgarisateur scientifique sera cette année l’ambassadeur de la Fête de la science pour la Région Centre-Val de Loire.

Textes : Aurélie Dunouau


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Ces chercheurs et chercheuses qui font briller Tours : cours princières et cosmétiques intelligents

[2/3] L’Université et le CHRU de Tours regroupent de nombreux chercheurs de talent. Nous vous en présentons plusieurs pour un court mais passionnant voyage au centre de la recherche.

DANS LA COUR DES GRANDS

Anne-Madeleine GOULET
Chercheuse au CESR en histoire des arts du spectacle

Elle fréquente les plus grandes cours princières d’Italie et d’Europe. Installée dans la salle Saint-Martin du Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance (CESR) auquel elle est rattachée, Anne-Madeleine Goulet nous embarque aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Elle ambitionne d’écrire une histoire des arts du spectacle à Rome à partir des archives des grandes familles aristocratiques. C’est là que se situe l’originalité car, habituellement, les historiens travaillent sur cette époque avec les sources pontificales.

Théâtre, danse, musique…, ce qui l’intéresse c’est de comprendre pourquoi les riches familles finançaient à cette époque les spectacles. Quels en sont les enjeux économiques et politiques. Ce qui nous renvoie forcément « à apprendre des choses utiles pour aujourd’hui. Car à cette époque, art et politique étaient indissociables. Les aristocrates recherchaient des gains de prestige. Et puis on s’interroge beaucoup sur le mécénat privé aujourd’hui. »

Pour ce projet baptisé PERFORMART (2016-2021), elle a obtenu un budget conséquent de deux millions d’euros, une équipe pluridisciplinaire de 30 personnes issues de 8 pays. Cette imposante recherche est l’œuvre du CNRS et de l’École française de Rome pour laquelle elle a travaillé quatre ans. Elle a dû convaincre des institutions et des princes de lui ouvrir les portes de leurs archives. À terme, plus de 6 000 documents seront transcrits et en libre accès.

Anne-Madeleine Goulet retient également de cette aventure le travail en équipe. « Nous ne travaillons pas de la même manière et je tiens beaucoup à cette logique de projet. » Deux livres sortiront en 2021 couronnant la fin de PERFORMART. Encore la tête dans ses archives, Anne-Madeleine Goulet, n’en pense pas moins à sa prochaine recherche. Dans cette perspective, elle, vient de se mettre avec frénésie à l’espagnol.


VERS DES COSMETIQUES INTELLIGENTS

Émilie MUNNIER
Docteur en pharmacie galénique

Des résultats et un impact sur la vie réelle. Voilà à quoi aspire cette bosseuse qui, depuis qu’elle a poussé la porte de la faculté de pharmacie à Tours en 2004, n’a plus quitté ses amphis et labos. Le peu de temps libre qu’elle s’accorde, elle le consacre aux sorties culturelles. Sa spécialité ? La pharmacie galénique qui s’intéresse à la formulation et fabrication du médicament et des cosmétiques.

En clair, la chercheuse fabrique sa potion, en l’occurrence un médicament ou une crème à partir de molécules. Avec son équipe « Nanomédicaments et nano-sondes », ce sont une dizaine de personnes à travailler sur le développement de ces formules et méthodes. Et le labo tourangeau est en pointe, intégré au réseau Cosmetosciences, très soutenu par la Région. Il réunit chercheurs et entreprises du Centre-Val de Loire (dont les parfums Dior) leur permettant une visibilité européenne.

Un autre projet très concret mobilise Emilie Munnier : MISTIC, sur lequel elle collabore avec des chercheurs de l’Université d’Orléans et des partenaires industriels. « On travaille sur des nouveaux matériaux intelligents en utilisant des méthodes innovantes. Par exemple, sur une crème solaire que l’on appliquerait le matin et dont les actifs ne se libéreraient qu’au contact de la peau aux UV. »

Des méthodes déjà appliquées en cancérologie, domaine qu’elle connaît bien puisqu’elle y a débuté ses recherches. « Ce qui me plaît c’est d’être utile au quotidien. »

Textes : Aurélie Dunouau


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Horoscope WTF du 30 septembre au 6 octobre 2020

L’automne est là. Les feuilles mortes, le mauvais temps, la pluie fine et froide. Et la mauvaise humeur de l’astrologue de tmv.

Bélier

Amour

Snif snif, ouuuuh ça sent l’roussi par ici !

Gloire

Vous murmurez à l’oreille des chevaux. Mais même eux ne vous écoutent pas.

Beauté

Votre expression « les plus courtes sont les meilleures » ne s’applique qu’aux blagues, vous savez…

Taureau

Amour

Une étude de la Nasa prouve que sous la couette, les Taureaux font décoller au 7e ciel.

Gloire

FROUUUUTCHHH (c’est le bruit de la fusée qui décolle jusqu’au 7e ciel)

Beauté

Tout le monde dit que vous n’êtes pas sportif/ve. N’empêche, vous avez été le spermatozoïde le plus rapide.

Gémeaux

Amour

Vous faites semblant. Et maintenant, toute la ville le sait car tout le monde lit l’horoscope des Gémeaux. Krrkrr.

Gloire

Ces gens qui mettent leur masque sous le nez, qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ?

Beauté

L’influence de Vénus est palpable cette semaine : vous lâchez des gaz.

Cancer

Amour

Vous êtes l’équivalent de la pièce-jointe d’un e-mail. On parle de vous, mais on vous oublie souvent.

Gloire

Les produits laitiers sont nos amis pour la vie. (pas comme vous)

Beauté

Envie d’une peau lisse ? Frottez-vous avec du saucisson. #conseildami

Lion

Amour

Les Lions, c’est comme la raclette. On ne s’en lasse pas ! Aaaaanw.

Gloire

Ça y’est. Vous utilisez les expressions « c’était mieux avant » et « les jeunes sont des p’tits cons ». Vous êtes officiellement vieux/vieille.

Beauté

La perfection. (mon frère est Lion, j’ai peur de me faire taper)

Vierge

Amour

Vous êtes au bout du rouleau de PQ de la vie sentimentale.

Gloire

La constellation du Tata yoyo vous demande ce qu’il y a sous votre grand chapeau ?

Beauté

(sûrement un truc dégueulasse en plus, vous connaissant)

Balance

Amour

On prédit une panne. Sexuelle ou d’essence, on sait pas. La boule de cristal est sale.

Gloire

« Cessez d’être aussi performant(e), vous êtes une source de complexe pour votre équipe. » (copyright notre collègue, ouais ouais)

Beauté

Le poil soyeux.

Scorpion

Amour

Aaah Scorpion de mon cœur… Dans la vie, il y a des gens irremplaçables. Mais vous n’en faites pas partie.

Gloire

Le télétravail a été inventé pour éviter que vous veniez au boulot. #complot

Beauté

Vous êtes aussi fragile que l’ego de l’astrologue de tmv. Et ça…

Sagittaire

Amour

Tel l’incontinent, vous en rajoutez toujours une couche.

Gloire

Il en faut peeeu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. Il faut se satisfaiiire des Sagittaires.

Beauté

C’était mignon, ce qu’on a dit au-dessus hein ? Tant mieux, car vous avez la carrure d’une moule. A+

Capricorne

Amour

Vous voyez quand vous êtes tranquille dans la mer à nager et qu’un truc inconnu commence à vous frôler le pied ? Bah vous faites autant stresser que ça.

Gloire

Vous attendez Godot. Mais depuis trop longtemps. Il ne viendra pas, je pense qu’il se fout de votre tronche.

Beauté

Boulet mais canon.

Verseau

Amour

Faites pas semblant de jouer les Pavarotti sous la couette, c’est pas crédible hinhin.

Gloire

La constellation du Donald Trump vous rappelle que make Verseau great again.

Beauté

N’écoutez pas les « haters » : votre slip kangourou vous va à merveille.

Poissons

Amour

Comme dirait Denis Brogniart : « Ah ! »

Gloire

Vous allez vouloir raconter une blague. Mais vous oublierez la chute. La honte et le ridicule s’empareront de vous et tout le monde vous jettera des cailloux.

Beauté

Force est de constater que vous avez des airs de Jean Lassalle.

Ces chercheurs et chercheuses qui font briller Tours : vaccin contre l’hépatite C et médicament contre le Covid

[1/3] L’Université et le CHRU de Tours regroupent de nombreux chercheurs de talent. Nous vous en présentons plusieurs pour un court mais passionnant voyage au centre de la recherche.

LA QUÊTE D’UN VACCIN CONTRE L’HÉPATITE C

Philippe ROINGEARD Professeur de biologie cellulaire, chercheur en virologie

Cette sommité de la médecine qui dirige le laboratoire INSERM morphogénèse, antigénicité du VIH et des virus des hépatites, travaille avec une trentaine de personnes, dans un laboratoire du CHRU classé P3 (soit un labo totalement confiné), autour d’une palette large de virus qui embrasse le zika, le chikungunya et, depuis six mois, le Covid-19.

Il ne se voyait pas « rester les bras croisés, alors que nous avons les compétences et l’envie de comprendre le cycle infectieux du Covid. Nous avons rapidement mis le virus en culture et développé des projets ». Une étape sera d’ailleurs bientôt franchie avec la publication de résultats de recherche fondamentale.

Mais c’est surtout l’hépatite C qui occupe le temps et les pensées de Philippe Roingeard. Depuis le dépôt de son premier brevet en 2009 et l’obtention de prix les plus prestigieux dans le domaine, la mise en route d’un vaccin approche. Testé sur les animaux, il souhaite l’appliquer sur l’homme. Dans le but de passer au stade industriel et commercial, il vient d’ailleurs de créer une start-up afin de récolter des fonds privés. C’est la seule équipe à développer ce projet en France.

« La maladie est assez terrible car si on ne s’en rend pas compte tout de suite, elle peut causer des dégâts dans le foie, allant jusqu’à un cancer. » 70 millions de personnes sont infectées dans le monde, environ 300 000 en meurent chaque année. À 59 ans, Philippe Roingeard compte bien être celui qui aura couplé un vaccin hépatite B et hépatite C, quarante ans après la découverte du vaccin contre l’hépatite B par un autre illustre tourangeau, Philippe Maupas. Pour l’anecdote, Philippe Roingeard fut son élève en 1re année de pharma.


UN MÉDICAMENT CONTRE LE COVID

Alexandra AUDEMARD-VERGER Docteur en immunologie clinique

Alexandra Audemard-Verger, le mercredi 27 mai 2020 au CHU Bretonneau de Tours. (Photo : Cyril Chigot)

Arrivée au CHRU de Tours, il y a moins d’un an, pour associer à son activité clinique l’enseignement et la recherche, Alexandra Audemard-Verger, n’a pas perdu son temps. À 36 ans, cette jeune chercheuse en immunologie clinique a fait ses classes à Paris avec le Dr Lucas, à l’hôpital Cochin.

Passionnée par le fonctionnement des globules blancs, elle cherche à comprendre « les mécanismes qui font que le système immunitaire se dérègle et se retourne contre nos propres organes, comme s’il y avait un incendie ».

Et c’est ainsi que cette spécialiste des maladies rares et de la vascularite (ou l’inflammation des vaisseaux) s’est retrouvée au printemps dernier à se pencher sur les cas de COVID-19. Avec son équipe composée uniquement de femmes, elle s’est employée jour et nuit, trois semaines durant, à écrire un projet de recherche, financé par le CHRU et du mécénat.

Son idée : tester un médicament, l’anakinra, déjà utilisé pour traiter les maladies auto-inflammatoires, sur les patients atteints d’insuffisance respiratoire aiguë. Pour l’instant, 45 patients sont inclus dans cet essai thérapeutique baptisé Anaconda, il en faudrait 240 pour valider le processus.

À ce projet, la chercheuse ajoute celui d’une étude sur les lymphocytes, développée avec Christophe Paget de l’INSERM. Alexandra Audemard-Verger ? Une tête chercheuse qui ne cesse d’aller vers cette « quête de connaissances » qui la guide depuis toute petite.

Textes : Aurélie Dunouau


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Les Inouïs du Printemps de Bourges : place aux jeunes talents

Eh oui : le Printemps a bien eu lieu du 16 au 18 septembre. Certes dans une forme différente, mais en préservant son ADN, celui de la découvertes et la propulsion de jeunes talents. On y était et on vous raconte.

Pas de rendez-vous annuel en avril dernier, évidemment…. Mais le festival de Bourges a réduit sa programmation et son format les 16, 17 et 18 septembre pour dénicher de nouveaux talents/

Ils étaient donc une trentaine à se produire devant un beau parterre de professionnels et un jury présidé par Flavien Berger. Le Prix du Printemps est revenu à la chanteuse d’origine australienne Merryn Jeann avec sa pop éthérée et son folk diaphane.

Le Prix du Jury a été attribué à la rappeuse Leys et le Prix du public au groupe pop The Doug. On notera de notre côté l’impressionnante prestation des tourangeaux de Stuffed Foxes (retrouvez notre précédente interview ici)  pour un set tout en puissance, mais aussi l’impeccable concert et les chansons bien troussées de Terrier, la classe du pop-rock de Parade.

Notre coup de cœur ira sans conteste à la prestation de Khadyak. Seule sur scène dans une choré incroyable et un rythme d’enfer, la jeune Parisienne nous a littéralement bluffés, avec des textes très forts et une assurance incroyable.

Au final, un plateau au niveau très relevé et beaucoup de grain à moudre pour les programmateurs, tourneurs, maisons de disques, éditeurs… présents en nombre à cette édition 2020. On ne pourra que constater comment ce moment sous le soleil et la bonne humeur générale, malgré des concerts assis et un protocole sanitaire strict parfaitement en place, fut important pour toute une profession à l’arrêt… et pour tous ces jeunes artistes qui ont vraiment tout donné.

Et bonne nouvelle : il y aura bien un Printemps de Bourges 2021 du 4 au 9 mai. A vos agendas !

Live report : Hervé Bourit

 

Horoscope WTF du 23 au 29 septembre 2020

Qui souffrira de la constellation du Pas-ce-soir-j’ai-mal-au-crâne ? Qui va se battre avec Jamel Debbouze ? Quel signe se sent aussi mal-aimé que le pangolin ? La réponse à toutes ces questions existentielles dans notre horoscope WTF de la semaine.

Bélier

Amour

Votre QI de bigorneau plaît
à l’être aimé. N’est-ce pas là le plus
important ?

Gloire

Vous êtes un(e) simple d’esprit
avec une pensée complexe.

Beauté

Kikoo les Pères Fouras,
faudrait p’tet vous mettre au sport
maintenant.

Taureau

Amour

Chuuut… Collez votre
oreille contre le crâne de votre ex.
Vous verrez, vous entendrez la mer.

Gloire

Comment cela se fait-ce ?, se
demande le sadomaso.

Beauté

Hey, sympa votre look
d’Amish ! C’est original, en tout cas.

Gémeaux

Amour

Avec vous, c’est comme un
épisode de Walking Dead. Une bien
longue attente pour prendre du plaisir
seulement les 5 dernières minutes.

Gloire

Votre avenir est comme une
carotte : râpé.

Beauté

Comme le dit Mike Horn :
« Il vaut mieux avoir un glaçon dans
ton Gin tonique qu’un glaçon qui t’arrive
sur la gueule en Arctique. »

Cancer

Amour

Vous êtes le courant d’air
des relations amoureuses.

Gloire

Une sombre étude autrichienne
prouve que les poules n’ont
pas beaucoup d’amis. Cacheriez-vous
une âme de volaille ?

Beauté

Sous votre pâté, la plage.

Lion

Amour

Vous êtes aussi chaud(e)
qu’une petite merguez frétillante sur
le barbecue du sexe.

Gloire

(ahaha BOUUUUH, maintenant
toute la Touraine sait que vous
êtes chaud(e) comme une baraque à
frites)

Beauté

Fumer la moquette fera un
bien fou à votre teint. (on déconne
hein, après procès, prison, savon qui
tombe, tout ça tout ça)

Vierge

Amour

Samedi, c’est votre jour ! Ce
soir-là, vous allez tirelipimpon sur le
chihuahua.

Gloire

Vos amis vous veulent du
bien. Mais vous n’avez pas d’amis,
pas de pot.

Beauté

Quel regard bovin…

Balance

Amour

La constellation du Pas-cesoir-
chéri(e)-j’ai-la-migraine n’augure
rien de bon pour cette semaine.

Gloire

En avril, ne te découvre pas
d’un fil. Mais comme on n’est pas en
avril, on s’en fout : TOUS À POIL !

Beauté

Eh voilààà : le réchauffement
climatique dans votre slip, par
contre, personne n’en parle !

Scorpion

Amour

Vos râles de plaisir ressemblent
au hennissement d’un poney.
Pas cool pour votre chéri(e).

Gloire

instant #blaguepourrie. Quel
est l’animal qui n’a jamais soif ? Le
zébu. Car quand zébu zébu soif. À+ !

Beauté

Croyez-moi, ce ne sont pas
vos 3 poils aux fesses qui nous impressionnent.

Sagittaire

Amour

Tel le pangolin, vous
vous sentez un peu seul(e) et
mal-aimé(e) en ce moment.

Gloire

La constellation du Renaud
vous rappelle que : cassetoi
tu pues et marche à l’ombre.

Beauté

Cessez de chercher
des noises. On n’embête pas les
gens quand on a une carrure de
Toblerone.

Capricorne

Amour

Vous êtes le suppositoire de
l’amour. Efficace, vous guérissez tous
les maux. Cœur sur vous !

Gloire

La seule conjugaison que
vous connaissez, c’est le présent de
l’apéritif.

Beauté

Qui suis-je ? Où vais-je ?
Pourquoi les Capricornes sentent-ils
autant des pieds ? Toutes ces questions
existentielles sans réponse…

Verseau

Amour

Telle l’éolienne, vous ne
faites que brasser du vent.

Gloire

Vos actions dans Jacquie et
Michel vont prendre un coup en raison
du port du masque obligatoire.

Beauté

Rien ne vaut un Verseau
tout nu. Surtout vous. Mraoooow !

Poissons

Amour

Le saviez-vous ? L’amour, ça
sert à rien vu qu’on va tous y passer et
mourir un jour. À+ biz kiss flex.

Gloire

Vous allez en venir aux
mains avec Jamel Debbouze. Et ce ne
sera pas joli-joli à voir.

Beauté

Arrêtez de vous regarder le
nombril. (en plus, c’est dégueulasse
là-dedans)

Laurence Dréano expose à Saint-Cyr : « Je sculpte des femmes qui portent le monde »

L’artiste tourangelle Laurence Dréano expose cinq années de création et de sculptures de femmes aux formes voluptueuses.

Laurence Dréano exposera à Saint-Cyr-sur-Loire (Photo Flore Mabilleau)

Depuis quand n’avez-vous pas exposé ?

C’est ma première exposition majeure depuis le confinement et je l’attends avec impatience ! Cette exposition – pour laquelle on m’a donné carte blanche – est prévue depuis deux ans. Je vais montrer plus de 50 œuvres, représentant 5 années de création, avec des petits formats – comme mes créations en verre de Murano – des grands formats, dont une sculpture inédite de 3,70 m qui s’appelle Retrouvailles.
Mon livre Aquarelles et Conversations qui rassemble les aquarelles que j’ai peintes chaque jour durant le confinement, ainsi que des textes, sera aussi dévoilé. J’ai beaucoup travaillé la mise en scène de cette exposition. Les visiteurs pourront notamment découvrir une salle immersive de mon univers, grâce à une fresque de vidéo mapping.

Quel est le fil conducteur de cette exposition ?

C’est toujours l’idéalisme, l’élan, l’accueil, l’optimisme, toutes ces valeurs considérées comme désuètes et fleur bleue. Mais mon discours a aussi un côté féministe. Depuis mes débuts il y a 15 ans, je sculpte des femmes qui portent le monde. Elles sont maternelles, légères, mais aussi fortes !
J’ai travaillé sur Olympe de Gouges pour la maternité du CHU de Tours. J’ai réalisé L’Insoumise, en 2014, dans le cadre d’un programme de résidence sur les droits des femmes à Notre-Dame-d’Oé, j’ai travaillé sur un poème d’Andrée Chedid défendant la liberté… Cette nouvelle exposition s’appelle Les sens i Elles, fruit du questionnement sur ce qu’est notre essentiel, après cette période de confinement, et sur la place des femmes dans ce monde.

On compare souvent vos sculptures aux Nanas de Niki de Saint-Phalle…

C’est une belle référence à une artiste qui a défendu les droits des femmes, même si notre travail n’est pas du tout le même, à de nombreux égards. Mon père, architecte, a fait les Beaux-arts à Paris la même année qu’elle et mes premières découvertes de la sculpture, sont les siennes, au Palais de Tokyo, où l’on entrait carrément dans ces femmes, ce qui m’a sans doute marqué. Mais son œuvre est très violente, très revendicative. Or, il n’y a aucune violence dans mes sculptures, au contraire.

Propos recueillis par Flore Mabilleau


> « Les sens i Elles », du 24 septembre au 11 octobre, au Pavillon Charles X, parc de la Perraudière à Saint-Cyr. Vente aux enchères le 25 septembre, à 18 h 30, au profit de l’Association pour la Recherche sur l’Autisme et la Prévention des Inadaptations (Arapi).

 

Il n’y a plus de saison !

Non, mais, franchement, on fait comment pour se remettre au boulot ? On veut bien, nous, la reprise, le nouvel élan, tout ça. Mais il y a quand même des repères dans la vie. Si vous demandez à un indien d’Amazonie de fabriquer un igloo, il va avoir un peu de mal, au début.

Eh bien nous, c’est pareil. On fait comment pour se mettre dans l’ambiance de la rentrée alors qu’il y a le Tour de France à la télé ? Et maintenant qu’il est fini, le Tour, on nous dit que Roland-Garros arrive ! Non, mais Roland-Garros, c’est les longs après-midis dans le canapé, c’est la chaleur qui écrase le Central, c’est la langueur moite de la terre battue.

Ça ne colle pas du tout avec les réunions powerPoint, les points Excel et les briefs du lundi matin. On veut bien, nous, que le coronavirus ait tout changé et qu’il faut s’adapter mais, si on a le Tour en septembre, alors ça veut dire qu’on aura Noël en avril et Pâques aux tisons, c’est ça ? Il faut nous dire, hein, qu’on puisse anticiper, quoi !

Matthieu Pays

Horoscope WTF du 16 au 22 septembre 2020

L’anniversaire de l’astrologue de tmv approche. Résultat : il est encore plus de mauvaise humeur et se venge sur les Poissons (bon et les autres aussi). Le vilain.

Bélier

Amour

Vous voyez bien que ça ne
marche pas à deux. Essayez donc à
plusieurs (graouuuu)

Gloire

Aaaah, ce réchauffement climatique,
la bonne excuse pour votre
passion du naturisme.

Beauté

Vous ressemblez à un pixel.
C’est mignon.

Taureau

Amour

Un petit 5 à 7 avec Jean Castex,
ça vous tente ? Car c’est ce qui arrivera
jeudi prochain…

Gloire

… Et niveau prédictions, on
est béton ! L’astrologie, c’est jamais
des conneries.

Beauté

PS : vous êtes aussi canon que
la rime que je viens de faire au-dessus.

Gémeaux

Amour

Vous dégoulinez de mièvrerie.
Comme un gros camembert puant
sur une plage de Californie. Eurk, ça
me dégoûte.

Gloire

La constellation du Balavoine
indique que quand vous arrivez en ville,
tout l’monde change de trottoir, vous
n’avez pas l’air virils, mais vous faites
peur à voir.

Beauté

Votre postérieur fait un
concert en la mineur.

Cancer

Amour

Bonne nouvelle ! Vous allez
féconder quelqu’un ce dimanche soir.

Gloire

Aaaaanw, on a toujours besoin
d’un(e) Cancer avec soi…

Beauté

… Pour lui péter la troooonche !

Lion

Amour

Votre vie sentimentale tient
sur un Post-it. Il serait temps que ça
change !

Gloire

Sympa, votre Schadenfreude.

Beauté

L’auréole, c’est au-dessus de
la tête. Pas sous les bras.

Vierge

Amour

ENFIN ! Ça y’est, c’est cette
semaine que l’homme à la chèvre à
Tours vous invitera dîner pour vous
déclarer sa flamme.

Gloire

L’est aussi en quarantaine, votre
second degré ?

Beauté

Vous êtes pas mal, mais
uniquement le premier week-end des
années bissextiles.

Balance

Amour

Comme on dit, on récolte ce
que l’on sème… UNE BONNE GROSSE
EMBROUILLE DANS VOTRE CAS.

Gloire

OUAIS J’ÉCRIS EN MAJUSCULES
POUR CRIER, Y A QUOI, TU
VAS FAIRE QUOI ?!

Beauté

Allô la police ? Je crois qu’on
a un excès de beauté en flagrant délit
chez les Balances. (po po poooh)

Scorpion

Amour

Oups, on a loupé d’écouter
Vénus et la constellation du truc bidule.
Du coup, on sait rien. Faites comme
vous le sentez, débrouillez-vous.

Gloire

Cinq demis, un vomi et au lit !
Chouette week-end en perspective.

Beauté

Vous avez le sourire d’un
marsouin. (et allez, ça va aller sur Google
images, puisque vous ne savez pas
comment sourit un marsouin)

Sagittaire

Amour

Votre ex, ce mou du bulbe
qui pourtant reste dans votre tête et
dans votre cœur…

Gloire

Euuuh… Pensez à un plan B,
non ? Même un C. Et un D.

Beauté

Vous avez autant la pêche
qu’un sénateur français.

Capricorne

Amour

Vivez vos fantasmes à fond.
Enduisez l’être aimé de rillettes et
fouettez-le/la.

Gloire

Ahaha, ce prénom que vous
avez !

Beauté

Votre bouche sent parfois le
Whiskas. (pas pratique quand on doit
porter un masque)

Verseau

Amour

En amour, vous faites l’effet
d’un laxatif. Ou d’un pruneau. Bref, on
va pas vous faire un dessin.

Gloire

Le 18 septembre, c’est la Fête
des voisins. Mais vous ne les aimez
pas. Eux non plus ne vous aiment pas.

Beauté

Vous êtes né(e) pour briller.
(mais juste du front)

Poissons

Amour

Très sincèrement, vous
êtes encore plus intrusif/ve qu’un
Témoin de Jéhovah.

Gloire

Put your hands in the
aiiiir ! (mais pas trop quand même,
car ça sent comme chez mémé
là-dessous)

Beauté

Tout porte à croire que
vous êtes vraiment beau/belle de
dos, de loin et dans le noir.

Reconversion : Sylvain, ancien ingénieur, nouveau maraîcher bio

#VisMaVille Après une carrière d’ingénieur, Sylvain Le Thuaut est devenu maraîcher à Saint-Genouph. Il produit 20 à 30 tonnes de légumes biologiques par an. Rencontre.

Entre l’ingénierie pour le nucléaire et le maraîchage, il y a un gouffre, de ceux qu’on n’ose rarement enjamber dans une vie. Après avoir pris son élan, le temps du deuil d’un métier auquel il ne trouvait plus de sens, d’une étude de marché et d’une formation d’un an à l’Agrocampus de Fondettes, Sylvain Le Thuaut a franchi ce fossé, il y a quatre ans.

Aujourd’hui, le quadragénaire, installé avec sa famille dans le quartier Velpeau, passe la majeure partie de son temps à planter, récolter ou désherber à Saint-Genouph. Face à la Loire, que juste une route sépare de son exploitation maraîchère de trois hectares, et loin, très loin, des bureaux de son ancien employeur Enedis.

Ici, tomates, courgettes, poivrons et herbes aromatiques s’épanouissent dans un jardin biologique, façonné à la force des bras, avec l’aide de deux saisonniers. Son modèle de culture ? « Le maraîchage biologique intensif », détaille-t-il. Un système décrit et popularisé par un agriculteur et écrivain québécois, Jean-Martin Fortier.

« C’est un modèle peu mécanisé, qui correspond à mes aspirations environnementales et qui est viable économiquement s’il est réussi », commente Sylvain Le Thuaut, à deux pas de sa plus grande serre, soit 1 500 m2 de plantations luxuriantes.

La surface des Bio de l’Isle – le nom de baptême de l’entreprise – se scinde en « jardins auxquels sont associés des familles de légumes, qui tournent d’une année sur l’autre, pour prévenir les maladies et les ravageurs ». Pour produire ces fameux végétaux – de 20 à 30 tonnes par an – le maraîcher enthousiaste se plonge dans des tableurs Excel, planifie plantations, récoltes, choisit ses commandes, apprenant de ses réussites et de ses échecs avec Dame Nature.

Pour vendre à qui ? Aux adhérents de l’Amap de la Fuye, l’association pour le maintien d’une agriculture paysanne qu’il a co-créée et qu’il livre en personne tous les jeudis. « Le contact des clients est très important pour moi », observe-t-il. Et brise la monotonie de certaines semaines « même s’il faut toujours s’adapter ».

Aux aléas climatiques ou à l’arrivée, comme cette année, d’une nuée de pucerons voraces. Sylvain Le Thuaut fournit aussi quelques restaurants et organise, chaque mardi soir, des ventes à la ferme. Mais la vie, même au grand air, n’est pas un long fleuve tranquille. « Si je voulais faire de l’argent, je n’aurais pas changé de métier », lance-t-il. Même s’il aimerait que le fruit de son travail intense soit mieux rémunéré. « C’est plus long que je ne me l’imaginais », admet le maraîcher.

Textes et photos : Flore Mabilleau

Horoscope WTF du 9 au 15 septembre 2020

Et c’est reparti pour un tour ! Une fois de plus, la mauvaise foi et la mauvaise humeur de l’astrologue de tmv ne vous épargneront pas.

Bélier

Amour

Eh ben dites-moi, côté
amour, c’est aussi palpitant qu’un
épisode de Derrick en ce moment…

Gloire

Qui a eu cette idée folle de
vous filer le permis ?

Beauté

Diantre, mais comment font
les Béliers pour être aussi canons ?!!

Taureau

Amour

L’amour donne des ailes…

Gloire

… Alors faites gaffe à ne pas
vous prendre une ligne à haute tension
et vous crasher au sol.

Beauté

Comme l’espace, les Taureaux
sont beaux mais vides.

Gémeaux

Amour

Au lit, vous avez la vivacité
d’une moule accrochée à son rocher.
Faites des efforts.

Gloire

Il fait beau, il fait chaud, bottons
les grosses fesses des Gémeaux !
(z’aimez bien notre nouvelle chanson
?)

Beauté

Vous étiez le plus beau des
fœtus.

Cancer

Amour

La constellation du
Rocco Siffredi a du mal à tenir
avec votre rythme effréné de
conquêtes.

Gloire

En perdition totale, vous
attendez que l’on vous tende la
main. Pas d’bol, vous n’allez rencontrer
qu’un homme-tronc.

Beauté

Des airs de Bernard-
Henri Lévy. (oui, j’avoue,
c’est pas gentil)

Lion

Amour

Vous enquillez les mauvaises
décisions comme l’astrologue
enquille les bières. Pas jojo.

Gloire

Les compromis sont la marque
des faibles. Et vlan dans les dents !

Beauté

Vous vous fourrez le doigt
là où on en pense (et Dieu sait qu’on
pense souvent des choses pas très
catholiques)

Vierge

Amour

Vous avez un goût de reviens-
y. (on essaye d’être sympa, car la
semaine dernière, vous avez pris cher)

Gloire

C’est pas trop chiant d’être
vierge toute la vie ?

Beauté

Il faut s’y résoudre : votre
allure de doryphore n’impressionne
plus votre entourage.

Balance

Amour

Vous avez plus de chances
d’adopter un gnou qui s’appelle Paul
que de trouver l’amour. Désolé.

Gloire

Vous poussez mémé dans les
orties. Ce qui, soit dit en passant, n’est
vraiment pas très sympa pour elle.

Beauté

Vous ressemblez à une carotte.
Mais une jolie carotte. Douce
et belle.

Scorpion

Amour

On ne dit pas que vous avez
mauvais goût, on dit juste que vous
devriez prendre rendez-vous chez
l’ophtalmo…

Gloire

Vos parents auraient du
prendre l’option second degré en
vous créant.

Beauté

Eh béééé, en voilà une
bonne tête de vainqueur !

Sagittaire

Amour

Un(e) Balance vous fera un
bisou sur le nez. C’est pas très Covid,
mais c’est le seul signe qui vous aime.

Gloire

La personne à votre droite
est un(e) gros(se) naze

Beauté

Petit bidou deviendra
grand. (et gros. Et gras.)

Capricorne

Amour

Comme le dit le proverbe suédois,
« S’il y a de la place dans le coeur,
il y a de la place pour le cul ». Allez biz.

Gloire

L’erreur est humaine. Vous
êtes humain(e). Donc vous êtes une
erreur. #syllogisme #prendsçaAristote

Beauté

De magnifiques fesses. Et
une très jolie raie du plombier.

Verseau

Amour

Vous déchaînez les coeurs
et les slips.

Gloire

Ce week-end, vous finirez
en garde à vue pour exhibitionnisme.
C’est con, hein ?

Beauté

Les Verseaux, c’est comme le
fromage : ça fond dans la bouche, mais
ça finit par puer au frigo. (ça veut rien
dire et alors ? Vous allez faire quoi ?)

Poissons

Amour

Non, vos nouvelles inventions
sous la couette ne font pas de
vous un bon coup. Vous ressemblez
juste à un poney en fin de vie.

Gloire

En parlant de poney, vous
avez un beau nez. Allez A+ !

Beauté

Tout ce qui sort de votre
bouche est passionnant et génial. À
part votre haleine.

Horoscope WTF du 2 au 8 septembre 2020

C’est la rentrée pour tout le monde… et même pour l’astrologue de tmv. Qui, forcément après tant d’attente, en avait gros sur la patate. Voici ses prédictions !

Bélier

Amour

Vos ex, c’est un peu comme les poubelles. Alors essayez de vous mettre au tri sélectif.

Gloire

Le porc est dans la porcherie, je répète : le porc est dans la porcherie. #motdecode

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Par chance, vous êtes un vieux pot.

Taureau

Amour

À la définition du mot « perfection » dans le dictionnaire, on devrait trouver votre photo. Poh poh poh !

Gloire

(mais ne vous excitez pas hein, on écrit souvent n’importe quoi)

Beauté

Miam. Z’êtes un beau bestiau quand même !

Gémeaux

Amour

Fantasmer sur Patrick Sébastien commence à vous jouer des tours.

Gloire

On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. (Par contre, on vous attrape tranquille avec de la bière et des chips, bande de beaufs !)

Beauté

Votre maman disait que vous étiez le ou la plus beau/belle ? Eh bien, c’est faux.

Cancer

Amour

Même le trou de la Sécu est plus comblé que vous.

Gloire

Vu la tronche de votre patron, on se dit que c’est quand même bien le port du masque.

Beauté

Vos fesses font bravo. C’est bien, vous êtes doué(e).

Lion

Amour

Le paquebot de l’amour va s’échouer sur le récif de la solitude. Et pan !

Gloire

Mangez du pain et arrêtez de nous saouler, merci.

Beauté

Vous êtes nihiliste de la saucisse.

Vierge

Amour

Rien. Que tchi. Peau d’zob. Allez A+ !

Gloire

Là où les Vierges passent, la dignité trépasse.

Beauté

Vos problèmes d’aérophagie n’iront pas en s’arrangeant. Ça promet une belle semaine pour vos collègues ! (ouaip, on sait tout de vous)

Balance

Amour

La constellation du Obispo vous rappelle que c’est pas marqué dans les livres, que le plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c’est de l’amour.

Gloire

Vous allez passer chez Sosh. Mais force est de constater que tout le monde s’en carre de votre vie.

Beauté

C’est en vous voyant qu’on a inventé le donut.

Scorpion

Amour

Commencez déjà les gestes barrières avec votre ex.

Gloire

Arrêtez d’être ronchon comme Mélenchon.

Beauté

L’été n’a pas porté ses fruits. Vous avez la carrure d’un boudin de porte.

Sagittaire

Amour

Telle la guêpe, vous mettez du piquant dans notre vie (oh trop choupinou)

Gloire

D’après Wikipédia, « l’hippopotame est reconnaissable à son buste en forme de baril, sa gueule qu’il peut très largement ouvrir, son corps dépourvu de poils… »

Beauté

… Seriez-vous donc un hippopotame ?

Capricorne

Amour

En relations amoureuses, vous êtes ce que la pizza hawaïenne est à la gastronomie. Un sacrilège.

Gloire

(ouaip, ça faisait longtemps qu’on s’était pas payé les Capricornes. Et qu’est-ce que ça fait du bien !)

Beauté

Non, en maillot vous ne ressemblez pas à Alerte à Malibu. Juste à une Knacki Ball.

Verseau

Amour

Et si vous lui susurriez doucement à l’oreille : « oh you touch my tralala. My ding ding dong » ?

Gloire

Vous allez participer à un escape game mais n’en ressortirez plus jamais. Voilà. Comme quoi, c’est con la vie.

Beauté

Rasez-vous la toundra.

Poissons

Amour

Votre fétichisme des pieds finira par vous causer quelques ennuis.

Gloire

À vrai dire, je m’en fous.

Beauté

Vous avez vraiment le don pour ne pas terminer vos

A vélo à Tours : en route pour la véliberté !

À l’heure où la nouvelle municipalité crée des voies cyclables et projette une aide à l’achat de vélo, rencontrons ceux qui vivent déjà la ville à vélo au quotidien, en famille ou en solo, avec un sentiment partagé : la liberté.

Vente ou réparation, le bicyclette-business a le vent en poupe ! Mais il est difficile d’évaluer dès aujourd’hui l’impact à long terme du déconfinement et des nouvelles voies cyclables sur l’évolution des mobilités douces à Tours. Voyons pourquoi certains pédalent déjà.

Pour Julien, 46 ans au compteur et presque autant à vélo, c’est de famille : « Mon père faisait du vélo, je fais du vélo. J’imagine mes trajets en fonction de cela, que ce soit pour aller travailler en ville depuis notre maison de Tours-Nord, ou aller faire la fête chez des amis à Luynes, je ne me pose même pas la question ».

(Photo Hugues Le Guellec)

En couple, avec trois enfants et autant de bicyclettes à la maison, on sort la voiture familiale seulement pour les vacances, les grosses courses ou l’entraînement de roller-hockey et son matériel encombrant. À 41 ans, Alice pédale depuis ses années collège, et aujourd’hui ses enfants ont pris le relais.

« Je ne perds pas de temps à trouver une place de parking »

Quant à elle, elle parcourt chaque jour les kilomètres qui séparent son domicile de Tours-Nord, de son travail sur les hauts de Saint-Avertin. Un exploit au regard de ses collègues, un train-train quotidien pour elle : « Je mets 35 minutes contre une vingtaine de minutes en voiture, je fais de l’exercice, je ne perds pas de temps à trouver une place de parking… Sans compter ce sentiment de liberté absolue et cet autre regard sur la ville que permet le vélo ».

Plus novice dans cette pratique, Mélaine est montée en selle il y a un an, pour un trajet Saint-Avertin – Tours centre : « J’ai hésité à me lancer car j’avais du mal à trouver un parcours sécurisé pour ce trajet quotidien. J’ai fait des tests en juillet 2019, et depuis, je vais au travail comme cela, en évitant les bouchons et les problèmes de parking », qu’elle retrouve en voiture lorsqu’il pleut.

(Photo Hugues Le Guellec)

Parking, temps de trajet, autonomie, sans oublier le budget riquiqui : quatre qualités du vélo citées par nos cyclistes… et pas seulement. À 29 ans, Maxime se déplace en trottinette électrique, pour rallier le quartier Giraudeau à la gare de Tours, d’où il embarque pour Paris-Montparnasse, avant de rejoindre son bureau à Boulogne-Billancourt : « Je n’ai plus l’angoisse du vol de vélo ou les soucis du parking puisque j’ai ma trottinette avec moi dans le train ou au bureau, et je suis autonome, même en cas de grève RATP ou Fil Bleu ! ».

Une vie en rose ?

Passer d’un mode de transport à un autre est fréquent pour certains cyclistes de centre-ville : pour la famille Perrin, couple avec trois enfants, plus de voiture individuelle, mais un recours à l’autopartage Citiz de temps en temps. Idem pour Julie, 35 ans, qui avait choisi le vélo avant d’avoir le permis : « Je travaille et vis dans l’hypercentre, donc je mixe marche, vélo, autopartage pour sortir de l’agglo, et carte Fil Bleu Liberté, quand la pluie me décourage de pédaler. Mais avec le Covid, j’évite un peu les transports en ce moment ».

La vie en vélo est donc une vie en rose ? Nos témoins saluent les améliorations récentes côté voies cyclables : pont d’Arcole, pont Wilson, rue Mirabeau… mais rappellent que certains trajets sont encore peu sécurisés, comme avenue Maginot ou quartier Paul-Bert, ou peu cohérents, avec des fins de voies dangereuses (coucou le rond-point de la Victoire !).

(Photo Hugues Le Guellec)

Pour Julien, « avec un bon vélo, en roulant à son rythme, on va partout, et on grimpe la Tranchée. Hormis le choix d’une tenue vestimentaire adaptée, je ne vois pas d’inconvénient, à part l’état d’esprit des gens. Les automobilistes sont parfois agressifs, ou doublent trop près… ».

Apprendre à partager l’espace serait donc la clé, comme le défend le Collectif Cycliste 37 via son vice-président, David Sellin : « Rendre Tours cyclable, c’est un grand chantier ! Tours est une ville conçue depuis les années 1960 pour la voiture. La solution, c’est repenser la place qu’on accorde à chacun (voiture, vélo, piétons), et faire sortir les automobilistes de l’automatisme qui les pousse à utiliser leur véhicule pour des petits trajets ». On ne sait pas vous, mais nous pour la rentrée, on va tester le vélo-boulot-dodo, pour se sentir libéréééés, délivréééés…

Textes : Maud Martinez
Photos : Hugues Le Guellec (sauf photo de tête, par Julien Pruvost)

Voitures, vélos, piétons : comment vivre ensemble ?

Plus de vélos, plus de trottinettes, c’est aussi plus d’usagers variés de l’espace urbain. Klaxons et coups de sonnette rythment donc souvent la vie citadine, pour exprimer un mécontentement (non, ce n’est pas pour leur aspect mélodieux). Pour éviter les conflits d’usage, qui naissent parfois d’une méconnaissance du code de la route, Christophe Limeul, enseignant de la conduite à l’auto-école ECF, nous éclaire.

(Photo Hugues Le Guellec)

Un cycliste a-t-il les mêmes obligations qu’un automobiliste vis-à-vis du code de la route ?

Les obligations sont les mêmes, mais il existe des spécificités pour le vélo, qui ne sont pas encore connues de tous les usagers de la route. Ainsi, les cyclistes ont droit de prendre les routes à contresens dans les zones 30 (où un panneau est censé l’indiquer). Sur certains feux tricolores, ils peuvent aussi avoir le droit de passer le feu rouge dans la direction indiquée par un panneau apposé au feu.

Et pour les trottinettes électriques, même régime ?

La réglementation a été fixée récemment : elles sont assimilées à des vélos, donc pas d’utilisation des trottoirs, à moins d’être âgé de moins de 10 ans. On roule sur les bandes cyclables quand il y en a, et sinon on roule sur la route, comme le vélo, toujours dans la limite de 25km/h prévue par la loi. Au-delà de cette vitesse, l’appareil sera assimilé à un cyclomoteur et devra rouler sur la chaussée, le conducteur aura un casque intégral et porter des gants homologués.

Mais les automobilistes ne sont pas habitués… Il y a des soucis fréquents entre piétons, voitures et vélos ?

La principale situation à risque, c’est la présence de vélos ou trottinettes dans l’angle mort du véhicule, notamment quand la bande cyclable est à droite : le vélo est prioritaire puisque c’est la voiture qui coupe la voie vélo pour tourner à droite. Le stationnement peut aussi être problématique : les automobilistes qui font leur créneau vérifient s’il y a des voitures derrière eux, mais ne pensent que rarement au vélo qui peut arriver, et qui est dans son bon droit pour passer puisque l’on n’est pas prioritaire lorsqu’on fait une manœuvre. Quant aux piétons, s’ils expriment l’envie de traverser, ils sont prioritaires, y compris face aux vélos ! Et ceux-ci ne sont pas prioritaires lorsqu’ils arrivent sur un passage piéton, attention !

Quels conseils donnez-vous aux cyclistes et automobilistes ?

Soyez attentifs ! Contrôler ses angles morts en voiture est essentiel, d’autant qu’en centre-ville, le vélo ou la trottinette arrivent aussi vite qu’une voiture. Et pour les cyclistes, pensez au casque, même s’il n’est pas obligatoire, vous n’avez pas de carrosserie, alors protégez-vous.

 

Stuffed Foxes aux Inouïs du Printemps de Bourges : « On veut montrer ce qu’on sait faire ! »

Même annulé pour cause de Covid, le Printemps de Bourges n’a pas dit son dernier mot et propose de mettre en valeur ses découvertes durant trois jours du 16 au 18 septembre prochains. Trois jours de concerts Inouïs à la salle du 22 d’Auron. Et qui représentera la Région Centre pour cette édition ? Les Tourangeaux de Stuffed Foxes !

Le groupe Stuffed Foxes représentera la Région Centre (Achille Laplante Le Brun)

Alors, ça fait quoi d’être sélectionnés comme Inouïs ?

Ça a été une super bonne surprise et on a trouvé ça génial le fait que ce soit reporté pour ce mois de septembre. Car on avait vraiment peur : pour nous, c’est tout de même la seule date de cette rentrée de septembre qui a été maintenue !

Vous allez aussi représenter la Région Centre…

Oui, c’est un honneur. C’est vrai que rien qu’à Tours, la scène rock est mortelle. Il y a plein de bons groupes et sur la Région aussi. Après, on n’a pas pris ça comme une opportunité carriériste, même si l’on sait qu’il y a beaucoup de professionnels qui seront dans la salle. On veut juste montrer notre musique, ce qu’on sait faire. Si ça plaît, c’est tant mieux ! On ne se prend pas trop la tête là-dessus. Mais bon… Si on peut trouver quelqu’un qui nous file un peu d’argent pour produire notre prochain album, on n’est pas contre ! (rires)

Vous allez quand même être soutenus et aidés à travers de dispositif ?

On travaille ensemble avec notre tourneur, main dans la main, donc on aimerait bien avoir ce genre de relations avec nos prochains partenaires, même si la période est un peu compliquée. Le live, c’est vraiment ce qu’on aime. Donc on espère réussir à convaincre le public ou les pros. Là, sans concerts, c’est dur car cela nous prive d’argent pour réaliser notre prochain album, alors qu’on a travaillé très dur dessus. Tout ce que l’on nous apportera sera un vrai plus.

Propos recueillis par Hervé Bourit

La culture face au monde d’après : les salles de concert

[5/5] Ces derniers mois sans théâtre, sans musique ou sans art nous ont rendus tout chose. Mais aujourd’hui, tout repart et il faut aller de l’avant. Des acteurs et actrices de la vie culturelle tourangelle évoquent pour nous les mois qui viennent. Aujourd’hui, laissons la parole à Carole Lebrun, de la Scic OHE (Le Bateau Ivre) et Odram Trumel, directeur du Temps Machine.

Carole Lebrun
Présidente de la Scic OHE ! (Le Bateau Ivre)

Carole Lebrun, de l’équipe du Bateau Ivre (Photo DR)

« Patience ou impatience. On est en train de mûrir la date d’ouverture, en visant début octobre. Ce qui est sûr : les travaux seront finis fin août, on a mis le paquet sur l’acoustique. Ça devrait être performant ! Mine de rien, ça fait 10 ans qu’on attend, nous ne sommes plus à un mois près… On a hâte que ça commence vraiment.

Fête. L’idée derrière ça est celle de la fête, avec un besoin d’une convivialité retrouvée, de partager avec les artistes, le public, les sociétaires, que les gens puissent enfin retrouver le nouveau Bateau, que les jeunes générations qui ne le connaissaient pas le découvrent.

Explorations. Cette année sera une année d’explorations et d’expérimentations. Il n’y aura pas un unique événement d’ouverture car nos 1 800 sociétaires ne rentreraient pas… Nous aurons au début une programmation modeste en fonction des moyens. On aura des soirées pirates dans une jauge réduite où les artistes prendront les commandes. On va aussi ouvrir le café culturel avec des programmations impromptues, sous le mode de l’intime, une fois par mois. Et puis dès que ce sera possible, le lieu a vocation à être loué. »

Odran Trumel
Directeur du Temps machine / Terres du Son

Odran Trumel est le directeur de la salle Le Temps Machine, à Joué-lès-Tours (photo archives tmv)

« Brouillard. Comme nous avons une salle debout, nous ne pouvons, pour l’instant, pas faire grand-chose. On espère reprendre les concerts en septembre, en partie avec les concerts annulés du printemps dernier, sans appliquer les règles actuelles, car notre jauge serait limitée à 50 personnes et ce modèle économique-là est introuvable.

Public ? Va-t-il revenir ? Quand toutes les règles sont faites pour que les gens s’éloignent, nous nous interrogeons sur notre capacité à imaginer notre activité. Si on ne peut organiser des concerts que dans des conditions antinomiques à la convivialité (qui fait partie de notre esprit), est-ce qu’on aura encore envie de le faire ?

Contrecoup. Les séquelles économiques sur le Temps Machine liées aux finances publiques vont être lourdes. Pour Terres du Son, les trois jours du festival nous font vivre un an. On va devoir emprunter pour supporter cette année. L’aspect plus positif c’est de savoir si on va profiter de cette crise pour casser la bulle spéculative autour des prix des spectacles, notamment des festivals. Peut-être qu’on ira vers quelque chose de plus solidaire et compréhensif pour que survivent les festivals. »

Propos recueillis par Aurélie Dunouau

Catherine Honnet, l’habilleuse de l’Opéra de Tours

#VisMaVille Habilleuse de l’Opéra de Tours, Catherine Honnet ne se contente pas d’aider les artistes à passer leurs costumes de scène. Retouches, raccommodages et bonnes idées forment son quotidien depuis une trentaine d’années !

« Je voulais continuer dans la couture, après dix ans auprès d’une brocanteuse spécialisée en lingerie ancienne. Je ne sais même plus pourquoi j’ai présenté ma candidature à l’Opéra… Peut-être car j’avais des copains dans le milieu du théâtre ? ». De là à dire qu’elle a vu de la lumière, et qu’elle est entrée… Mais Catherine Honnet n’a jamais ambitionné d’être sous les feux des projecteurs.

Elle s’étonne donc qu’on s’intéresse à son savoir-faire, elle qui occupe depuis déjà vingt-neuf ans un atelier au 5e étage de l’Opéra de Tours.

La grimpe vaut le détour ! Après avoir contourné une ribambelle de chaussettes qui sèchent, on découvre le chaleureux repaire de cette couturière hors-pair. Ici, on ne confectionne pas de costumes : on les adapte, on les répare, on les lave, pour que ces vêtements créés dans d’autres maisons d’opéra aillent aux artistes qui reprendront les rôles pour les représentations tourangelles.

Lorsqu’un opéra se prépare, Catherine est donc sur le pont : elle navigue sur internet et parcourt les maquettes des créateurs, pour découvrir le style choisi, et la morphologie des artistes qui prendront le relais à Tours. Mais rien ne vaut les essayages : « Même si deux chanteurs ont des mensurations identiques, il n’y a jamais deux personnes pareilles ! ».

« En vingt-neuf ans, on a toujours trouvé une solution ! »

Durant les trois semaines de répétitions, l’atelier du 5e étage se transforme donc en fourmilière : les rôles principaux mais aussi les choristes viennent y enfiler leurs costumes sous les yeux de l’habilleuse. Aiguille et mètre en main, elle s’assure, avec deux collègues venues en renfort, que la quarantaine de costumes sera prête pour le Jour J.

Heureusement, les tenues sont toujours bien pensées par les costumières, pour faciliter les retouches. Le système D est aussi de la partie, car il faut parfois improviser. « En vingt-neuf ans, on a toujours trouvé une solution ! », s’enorgueillit Catherine. Avec trois exigences : le respect des créations de départ, le confort des artistes, et la qualité de retouches « solides, mais invisibles ».

Pendant les dernières répétitions et les représentations, l’habilleuse et son équipe sont en coulisses. Lasser les corsets, gagner du temps, éviter les oublis… Le mois de labeur se conclut dans une ambiance complice, tandis que dans l’atelier, le Barbier de Séville laisse place à Don Quichotte, pour une nouvelle aventure éphémère.

Textes et photos : Maud Martinez


EN SAVOIR PLUS : QUEL PARCOURS PRO ?

Quel parcours pro ? Si à l’époque où Catherine s’est lancée dans le métier, il n’existait pas vraiment de formation pour être habilleuse de spectacle, c’est désormais le cas ! Pour exercer cette profession, optez donc pour un CAP ou Bac Pro métiers de la mode, un Diplôme des techniciens des métiers du spectacle – techniques de l’habillage, un DMA costumier-réalisateur ou un diplôme « arts et techniques du théâtre » option costumier.

La culture face au monde d’après : du CCC OD au ciné

[4/5] Ces derniers mois sans théâtre, sans musique ou sans art nous ont rendus tout chose. Mais aujourd’hui, tout repart et il faut aller de l’avant. Des acteurs et actrices de la vie culturelle tourangelle évoquent pour nous les mois qui viennent. Aujourd’hui, laissons la parole à Isabelle Reiher, directrice du CCC OD, et à Pierre-Alexandre Moreau, directeur des cinémas Studio.

Isabelle Reiher
Directrice du CCC OD

Isabelle Reiher est la directrice du CCC OD (Photo Julien Pruvost)

« Remise en question. Avec l’équipe du CCC OD, avec les artistes, avec nos publics, nous coconstruisons sans cesse notre rapport au monde, en interrogeant les grands enjeux de nos sociétés. La crise que nous venons de vivre, ce confinement obligé, nous ont pris par surprise, nous ont obligés à nous remettre en question et à réagir. Comment inventer de nouvelles formes d’être ensemble ? Comment l’art peut-il y contribuer ? Voilà un des défis que ces récentes semaines ont fait émerger, qui convoque notre désir de vivre et de partager.

Plaisir. Je trouve très stimulant de nous interroger sur le rôle du centre d’art en tant que passeur, sur la capacité de l’artiste à inventer de nouvelles histoires, à travers la fiction mais aussi à travers des réalités bousculées. Il ne faut jamais oublier non plus que c’est le regardeur qui fait l’oeuvre ! J’espère que notre public sera au rendez-vous dès cet été pour chercher à nos côtés ce dépaysement et imaginer ensemble comment voir le monde qui nous entoure d’un œil nouveau. Voilà ce qui m’anime et me motive.

Nouvelle expo. Notre nouvelle exposition dans la nef du centre d’art à compter du 10 juillet 2020, de l’artiste français Vivien Roubaud, promet d’être une amorce de ce changement de paradigme qui s’esquisse avec poésie, souplesse et mouvement. Je me réjouis également de célébrer le centenaire de la naissance d’Olivier Debré avec différents partenaires en région, à commencer par le Garage d’Amboise en juillet, puis au CCC OD même à compter du 16 octobre. Cela promet des découvertes inédites sur l’oeuvre de cet artiste qui a marqué notre paysage et notre imaginaire ligérien. »

Pierre-Alexandre Moreau
Président des cinémas Studio

Pierre-Alexandre Moreau est à la tête des cinémas Studio, à Tours. (Photo DR)

« Se réinventer. Notre préoccupation est d’accueillir le public de façon à ce qu’il se sente en sécurité tout en n’étant pas anxiogène. Nous voulons rester sur quelque chose de positif et joyeux. Il faut également se réinventer car les jeunes s’étant abonnés en masse à Netflix et autres, il faut trouver comment être complémentaire.

Résister. C’est la question de l’exception culturelle française : nous avons le plus gros réseau de salles par habitants au monde. On se doit de porter haut cette résistance face aux multiplex et géants de l’internet. Notre jauge est désormais limitée à 50 % de la salle. Cela nous permettra quand même de remplir nos salles, sachant que le taux moyen est de 17 %. Mais ce sera compliqué en termes de trésorerie si cela dure un an. On a perdu 50 000 euros par mois pendant le confinement.

S’ouvrir. On a la chance d’avoir un public fidèle mais malgré cela, plein de gens à Tours ne connaissent pas les Studio. C’est un challenge pour les années à venir : les amener dans nos salles en leur proposant une ouverture sur le monde une réflexion sur ce qui nous entoure. »

Propos recueillis par Aurélie Dunouau

La culture face au monde d’après : devant et derrière la scène

[3/5] Ces derniers mois sans théâtre, sans musique ou sans art nous ont rendus tout chose. Mais aujourd’hui, tout repart et il faut aller de l’avant. Des acteurs et actrices de la vie culturelle tourangelle évoquent pour nous les mois qui viennent. Aujourd’hui, laissons la parole à Maïe-Tiaré Coignard, musicienne intermittente, et au régisseur technique du Petit Faucheux, Guillaume Riguet.

Maïe-Tiaré Coignard
Musicienne intermittente

Maïe-Tiaré Coignard est intermittente du spectacle. (Photo Jacques Hermitte France 2014)

« Attente. Tout est prêt, est resté en suspens et on attend. On est vraiment dans le flou. J’avais des concerts prévus avec des petites structures, dans des festivals. Je mène aussi des ateliers d’action culturelle avec des enfants dans des écoles ou des personnes âgées dans des chœurs, et je sais pas du tout si ces projets vont pouvoir reprendre, sont reportés ou annulés.

Optimisme. Dès qu’on aura des réponses, j’ai espoir que ça reprenne tout de suite, on est dans les starting blocks. Quand on est intermittent, il faut être optimiste car c’est un statut assez précaire.

Adaptation. Quand tu es musicien, c’est beaucoup d’adaptation, sur les conditions financières, techniques,… Peu importent les heures de route, les conditions, on est toujours très contents de se rendre sur les lieux des concerts et de partager les émotions avec le public. »

Guillaume Riguet
Régisseur général du Petit Faucheux

Guillaume Riguet est le régisseur technique de la salle tourangelle Le Petit Faucheux. (photo DR)

« Réinventer. En termes de programmation, on ne peut plus, selon les règles actuelles, accueillir des groupes de 15 musiciens alors on réfléchit à des formes de concert extérieures, ambulatoires, à des résidences, avec accueil de public restreint. Au niveau des répétitions, chacun travaillera à son tour dans la salle, musiciens comme techniciens son, lumière et nettoiera ses affaires.

Adapter. On a revu les règles, l’accueil des spectateurs sera différent. J’ai monté un plan de circulation dans notre bâtiment. Tout sera contrôlé, avec un énorme boulot d’encadrement, de suivi du nettoyage, les rampes d’accès, les poignées, les instruments, les câbles, consoles de montage. Nous sommes bien préparés et on se réadaptera face à la pratique. Le plus compliqué à mon avis est de savoir comment va réagir le public, comment contrôler ses diverses réactions ?

Vigilance. Je pense qu’il vaut mieux prendre ces habitudes et précautions que ne pas en faire assez. Nous sommes garants de la sécurité du public. »

Propos recueillis par Aurélie Dunouau.

Le retour de l’horoscope WTF, de l’été, spécial vacances (tout ça tout ça)

Vous n’avez pas eu votre dose d’horoscope WTF pendant 3 mois ? Pas de problème, l’astrologue va vous le faire payer puissance 3. Bon courage à tous les signes (et bel été quand même. Des fois, on est sympa).

Bélier

Amour

N’oubliez pas ce proverbe : « Non, les MST ne sont pas confinées. »

Gloire

Ah bah voilà, ça part bien cet horoscope, hein. Tout de suite, l’astrologue, ce gros dégoûtant…

Beauté

Arrêtez d’aboyer comme un teckel. Vous ne faites peur à personne.

L’accessoire de l’été

Un seau d’eau. Pour doucher vos rares espoirs. (pooooh dans la tronche)

le mot cool des vacances

Coronavirus. Parce que fichtre, on ne l’a pas encore assez entendu ces trois derniers mois, non ?

Taureau

Amour

Il fallait que ça arrive : vous fantasmez secrètement sur le professeur Didier Raoult. Ça arrive.

Gloire

N’oubliez pas, l’occasion fait le lardon !

Beauté

D’ailleurs, vous en faites un beau de lardon tiens. Avec votre teint rose et votre façon de vous tortiller frénétiquement sous la couette.

L’accessoire de l’été

Euh, bah du coup… une quiche, tiens ! (votre ex est une quiche et on causait lardon, m’voyez. Sinon, ça va, vous ?)

le mot cool des vacances

FDLDPA. Soit le Front de libération des poils d’aisselles. Ce à quoi vous allez adhérer en juillet.

Gémeaux

Amour

Tétons doucereux, mariage heureux ! (de rien pour le conseil)

Gloire

Vous empestez la conscience pas tranquille.

Beauté

N’oubliez pas cette phrase de Renaud : « Vouloir trop plaire, c’est le plaisir des moches. » On dit ça, on dit rien.

L’accessoire de l’été

Une serviette de plage à l’effigie de Patrick Sébastien. Votre cœur de beauf palpite.

le mot cool des vacances

Rhododendron. Pourquoi ? Parce que ça sonne bien. Et ça fait des points au Scrabble®. Et parce que c’est moi qui décide.

Cancer

Amour

Votre vie sexuelle est aussi palpitante que l’intégrale DVD de Louis La Brocante.

Gloire

Ne voyez pas trop grand. Souvenez-vous de Lolo Ferrari!

Beauté

Oh, bah dites, plutôt sympa votre teint de Doliprane.

L’accessoire de l’été

Un mug Jean-Marie Bigard. Déduisez-en ce que vous voulez…

le mot cool des vacances

Strudel. Parce que comme le strudel, vous êtes « composé(e) de plusieurs couches beurrées au pinceau qui entourent une garniture pour former un cylindre qui sera doré au four ». (merci Wikipédia!)

Lion

Amour

Vous êtes un peu comme un soutien-gorge push-up : vous réservez bien des surprises.

Gloire

La vache, vous n’avez pas inventé le tact, vous !

Beauté

Tel le phoque, vous suerez cet été. Honk honk ! (c’est le bruit du phoque. C’est bien fait hein ?)

L’accessoire de l’été

Une canne à pêche. Car pêcher le saumon, nu(e) sur un rocher, telle est votre destinée.

le mot cool des vacances

Streichholzschächtelchen. Qui veut dire boîte d’allumettes en allemand. Ça peut toujours servir pour une lumière comme vous.

Vierge

Amour

Viser la lune, ça ne vous fait pas peur, même à l’usure, vous y croyez encore et en cœur… tout ça, tout ça quoi.

Gloire

Regardez dans le ciel, c’est votre second degré qui s’envole !

Beauté

La Lady Gragra qui sommeille en vous aimerait bien reprendre un petit bout de cette tartiflette.

L’accessoire de l’été

Un navet. Car c’est l’allégorie de votre vie.

le mot cool des vacances

Galimafrée. Qui désigne un ragoût composé de restes de viandes, un mets mal préparé et dégoûtant. Et ça, ça vous la coupe, car pour une fois on ne dit pas que des conneries.

Balance

Amour

Allez, bim bam boum, on a décidé que Balance serait LE signe parfait de cet été, les meilleurs, tout ça…

Gloire

… bon après, l’horoscope raconte souvent des conneries, alors…

Beauté

Vous êtes relativement spongieux. Tel un adorable loukoum trempé dans l’eau. (eh ouais, bac+12 en compliments, y a quoi ?)

L’accessoire de l’été

Un clone de vous. Normal, vous êtes les meilleurs, on a dit. Suivez un peu, bon sang.

le mot cool des vacances

Ribéry. Parce que notre ami footballeur a quand même dit un jour : « Chaque année, je vieillis d’un an. » Et ça, c’est beau, c’est profond.

Scorpion

Amour

En couple, vous envoyez du steak ! (même les vegans)…

Gloire

… « ouiiii mais nouuuus, les célibataires, on pue, c’est ça ? » Il est vrai, mes chers gnous, on ne parle pas assez des célib’. Eh bien, dites-vous que toutes les personnes en couple se feront larguer cet été. Hop, cadeau.

Beauté

Vos yeux de biche et vos poils aux pattes n’impressionnent guère.

L’accessoire de l’été

Une perruche. Car « coucou petite perruche » (et si vous n’avez pas la référence, on ne vous aime plus beaucoup)

le mot cool des vacances

Slibard. Pourquoi ? Parce que pourquoi pas

 

Sagittaire

Amour

Force est de constater que votre ex a l’intelligence d’un poireau.

Gloire

La constellation du Cyril Hanouna vous déconseille de vous poudrer le nez.

Beauté

Waouw, quel charisme ! On dirait une enclume. Ça va faire des envieux à la plage, ça.

L’accessoire de l’été

Un téton. Car vous allez perdre le vôtre cet été en vous baignant. C’est ballot.

le mot cool des vacances

Roubignoles. Y a pas à dire, c’est sale, mais ça semble si poétique.

Capricorne

Amour

La constellation du Tryo prédit que vous allez ramener le croisé de Jackie Sardou et d’un Pokémon. Désolé. (pour hier soir)

Gloire

Dire que votre avenir tout tracé dans le porno s’est arrêté en raison du coronavirus. Rah, triste vie.

Beauté

De jolis pieds mais qui sentent la tartiflette. C’est à moitié mignon.

L’accessoire de l’été

Un rouleau de PQ. Car comme dirait Dark Vador : « J’essuie ton père. »

le mot cool des vacances

Râteau. Car vous en prendrez à la pelle cet été.

Verseau

Amour

Un(e) seul(e) Verseau vous manque et tout est dépeuplé. MOOOOH c’est trop choupi hein ? (coeur sur vous. Un peu.)

Gloire

Gilbert Montagné voit vos relations amicales d’un très mauvais œil.

Beauté

Vous êtes bossu(e) et n’avez ni bras ni jambes. Pas de doute, vous êtes une madeleine.

L’accessoire de l’été

Des haltères. Ce qui pourra potentiellement servir à retravailler votre carrure de surimi.

le mot cool des vacances

Alopécie. Qui est l’accélération de la chute des cheveux ou des poils. Un peu de culture ne vous fera pas de mal.

Poissons

Amour

Aux yeux de l’être aimé, vous êtes tel le kebab ouvert à 3 heures du matin, bref un vrai phare dans la nuit de l’amour. (la vache, c’est profond)

Gloire

Il faut avouer que vous n’êtes pas le couteau le plus aiguisé du tiroir…

Beauté

Le matin, ça sent la marée quand vous parlez. Partez donc en Bretagne pour ces vacances.

L’accessoire de l’été

Un arrosoir. Pour arroser et faire pousser la dignité de votre ex. ET
BOUUUUUUM

le mot cool des vacances

Aucun. Vous êtes le dernier signe de l’horoscope qu’on écrit. Du coup, on n’a plus d’idées.
À+ !

La DNCG interdit au Tours FC de monter en National 2

Contrôlant les finances des clubs, la DNCG a rendu son verdict hier : interdiction, pour le Tours FC, de monter en National 2. Le club tourangeau va faire appel.

Un nouveau coup dur pour le club Ciel et Noir. Lundi, dans un communiqué, la DNCG (Direction Générale du Contrôle de Gestion de la Fédération Française de Football) a annoncé au Tours FC son interdiction de monter en National 2.

Sur le terrain pourtant, le club avait réalisé une bonne saison pour se sortir de National 3. Mais la DNCG en a décidé autrement après avoir épluché les comptes financiers de l’équipe tourangelle. Il faudra attendre un peu pour les raisons précises, puisque le courrier ne donne aucune autre explication.

Incompréhension

Dans les colonnes de la Nouvelle République, le directeur général du Tours FC, Cédric Chauvet, a indiqué : « Je ne peux pas dire que je comprends cette décision. Pour nous, le dossier présenté correspondait aux attentes de la DNCG. » 

Le Tours FC a contesté cette décision. Il fera appel. « J’attends avec impatience de voir les attendus de la décision. Mais j’ai l’impression que ce sont les incertitudes de formalisme. J’ai bon espoir en appel. »

Horoscope du 31 mars en plein confinement car on n’en peut plus

En plein confinement, l’astrologue de TMV a décidé de reprendre du service. Qu’on se rassure : ça n’a pas fait de lui quelqu’un de plus charmant. Loin de là.

Bélier

Amour

Les blond(e)s du 1er décan méritent tout notre respect. Les autres, on s’en contrefout.

Gloire

Pécher le saumon, nu(e) sur un rocher, telle est votre destinée.

Beauté

Vous êtes beau/belle. De loin.

Taureau

Amour

Envoyez EX au 61313 et pleurez des larmes de sang.

Gloire

La constellation du Cyril Hanouna vous déconseille de vous poudrer le nez.

Beauté

En changeant 39 lettres à Taureau, on obtient CORONAVIRUS. Et purée, ça fait flipper !

Gémeaux

Amour

A l’époque, on vous rappelle que le gouvernement avait interdit les rassemblements de plus de 1 000 personnes. Ça valait aussi pour votre lit hein.

Gloire

Arrêtez d’aboyer comme un teckel. Vous ne faites peur à personne.

Beauté

Votre physique de momie vous conseille de dormir un peu plus.

Cancer

Amour

Pluton prédit que vous allez vous faire fesser sur la place Plum’ à la fin du confinement.

Gloire

Pour rappel, on a changé d’heure dimanche. Ce qui ne changera rien, vu qu’on est tous confinés et qu’on n’en peut plus.

Beauté

Vous allez perdre un téton. C’est con hein ?

Lion

Amour

Faites-le avec du beurre.

Gloire

Lancez-vous dans le chauve-business.

Beauté

Le lion est quand même l’un des animaux les plus flemmards au monde. On dit ça…

Vierge

Amour

En couple, vous faites l’effet d’un laxatif. (ouais ouais, vous avez très bien compris)

Gloire

Votre dignité est comme une photo Snapchat : éphémère.

Beauté

Par chance, cette semaine vous êtes les plus canons du monde (zoupla, on s’rattrape) !

Balance

Amour

Votre aurtograf ne pléra guerre a lètre aimé.

Gloire

Vou naite pa tré caupain avec l’aurtograf. Mé s’est pa grave, on vou pardone.

Beauté

Pour gagné en boté, améliauré votre aurtograf.

Scorpion

Amour

Graouuuu, vous allez souvent faire l’amour cette semaine. Mais seul(e).

Gloire

Si ce soir tu manges indien, ça sentira bizarre demain matin.

Beauté

Votre regard est aussi expressif que celui d’une truite.

Sagittaire

Amour

Vous êtes aussi excitant(e) qu’un week-end dans la Creuse.

Gloire

On vous voit venir avec vos gros sabots et votre chevelure colorée. En plus, vous proutez des paillettes…

Beauté

… bref, pas de doute, vous êtes une licorne.

Capricorne

Amour

Raaah… Même un acteur porno joue mieux la comédie que vous.

Gloire

Regardez dans le ciel, c’est votre second degré qui s’envole !

Beauté

D’après une étude scientifique très sérieuse, les Capricornes sont les personnes qui possèdent les plus belles fesses du monde entier. Si, si, je vous jure.

Verseau

Amour

Ne vous réjouissez pas trop vite : après le confinement, l’amour ce sera toujours aussi naze.

Gloire

La constellation du coronavirus ne sait pas si votre patron sera confiné ou est un con fini.

Beauté

Le matin, ça sent la marée quand vous parlez. Mais certaines personnes vous aiment quand même. Comme quoi.

Poissons

Amour

Allez paf, on l’a décidé. Les Poissons seront le meilleur signe de la semaine. Cœur sur vous mes p’tits gnous !

Gloire

(après, l’horoscope dit souvent des conneries hein, on dit ça on dit rien)

Beauté

Waouw, quel charisme ! On dirait une enclume.

Billet confiné 01

Pas inutile, quand on emploie subitement à tour de bras un mot habituellement peu usité de revenir à l’étymologie. d’aller voir à la source, quoi.

Alors, voyons… Confinement. Du préfixe latin (et non Marseillais comme on le croit souvent à tort) “con”, qui signifie “ensemble”, comme chacun sait, et du bas breton “fin’ment” qui veut dire “pas trop gros quand même non mais j’te jure”. Ce qui suggère un sens caché à ce vocable devenu si commun : “Tâchez de ne pas être trop épais ensemble”. Soit, pour faire plus concis : « faites tous bien gaffe sinon, vous risquez de le regretter ».

On retrouve cette construction syntaxique caractéristique, par exemple, dans le terme “considération”, littéralement “coupés ensemble” et qui peut se comprendre par “collectivement complètement sciés”, mais plutôt dans le sens figuré, du coup. Et que l’on pourrait adapter à notre vie moderne par cette maxime “arrêtez de couper ensemble les cheveux en quatre ”

Voilà, je crois que la preuve est faite de l’utilité du Latin, du Grec et du Transsibérien dans l’enseignement des Humanités. Autant de matières qui nous permettent à tous d’agir en pleine conscience : là encore, du préfixe latin “con” et de “scientia”, “connaissance”. Savoir ensemble et agir en connaissance de cause. Voilà, voilà… Bonjour chez vous et courage à tous !

Message à nos lectrices et lecteurs : Non-parution de TMV Tours

En raison de la situation sanitaire actuelle et des dernières recommandations gouvernementales, nous ne pouvons assurer la distribution habituelle de Tmv.

⚠️ INFORMATION IMPORTANTE⚠️

#Coronavirus / Non-parution de TMV

 
C’est avec le cœur lourd que nous vous rédigeons ce message. Eu égard aux dernières mesures gouvernementales et à la situation sanitaire actuelle, il devient désormais quasi-impossible de diffuser TMV que ce soit dans la rue, de la main à la main, ou en dépôt dans les commerces habituels (bars, restaurants). Notre modèle de distribution, en tant qu’hebdomadaire gratuit et local, ne le permet pas dans une situation si particulière. Qui plus est, nos rubriques habituelles (pages culture, sorties, sport, resto, cinéma…) ne sont pour le moment plus réalisables.
 
Par conséquent, il n’y aura pas de TMV mercredi. La publication est momentanément suspendue.
 
Le moment est difficile pour tout le monde. Nous revenons le plus vite possible et espérons que vous comprendrez la situation délicate qui amène à faire ce choix. En attendant, prenez soin de vous et de votre santé, pensez aux autres, soyons toutes et tous responsables pour un chouette retour à la normale. 💪
➡️Nous restons évidemment disponibles sur nos réseaux sociaux ou par mail (redac@tmvtours.fr) si vous avez besoin de quoique ce soit ; vous pouvez aussi visiter notre site internet.
 
Cœur sur vous et courage ❤️ (Même l’astrologue de tmv vous aime !)


[MISE A JOUR 18/03, 20 h 35 : toute la rédaction de tmv souhaitait à vous remercier pour vos gentils messages reçus ces dernières heures. Cela nous touche énormément]

Horoscope WTF du 17 mars (quand on est en confinement)

Pas de tmv cette semaine, certes, mais l’astrologue a tenu à publier tout de même son horoscope WTF. Histoire de vous accompagner en confinement.

Bélier

Amour

Oh bah dis, c’est la poêle qui se moque du chaudron là. 

Gloire

Mieux vaut une brioche qui dépasse du pull qu’une baguette qui dépasse de la braguette.

Beauté

(vous aimez nos conseils avisés, hein ?)  

Taureau

Amour

Quand on veut que le travail soit bien fait, on le fait soi-même. Z’avez compris… ? 

Gloire

Vos gaz intestinaux vous causeront préjudice au travail.

Beauté

Vous serrer dans nos bras nous rappelle que vous avez finalement la carrure d’une Knacki.

Gémeaux

Amour

Cette semaine, vous coucherez avec votre pote Paul Ochon. (haha, qu’est-ce qu’on s’marre… rah, tout fout l’camp dans cet horoscope moisi)

Gloire

Dur dur au boulot, car vous avez le nez dans le guidon. Normal, ce n’est jamais facile de travailler sur un vélo (haha, qu’est-ce qu’on s’marre…rah, blabla)

Beauté

Bon bah du coup, voilà, c’est fini. A+ !

Cancer

Amour

Étrange d’avoir caché votre fétichisme des pieds si longtemps.

Gloire

Car vous étiez sur la route, toute la sainte journée. Et vous n’avez pas vu le doute en toi s’immiscer, mais bon. 

Beauté

Printemps pluvieux, string malheureux. A+ ! 

Lion

Amour

Massez le bulbe de l’être aimé.

Gloire

Jour de chance. Vous jouerez à shifumi avec un homme-tronc et vous gagnerez. 

Beauté

Lion rime avec constipation. On dit ça, on dit rien.

Vierge

Amour

Oh le vide.  

Gloire

Vos collègues ne vous aiment pas. Ouais, ça en fout un coup d’apprendre ça dans l’horoscope, mes p’tits gnous. 

Beauté

Telle la moufette, vous êtes réputé(e) pour vos sécrétions de liquide malodorant en cas de menace.

Balance

Amour

Comme le disait Jésus : « Cupidon est un peu con. » 

Gloire

Le saviez-vous ? Balance est le meilleur signe du monde entier de l’univers.

Beauté

Votre bidon est comme la planète Terre. Vous pensez qu’il est plat, mais en fait il est rond.

Scorpion

Amour

Côté sexe, vous êtes en PDI (Pause à Durée Indéterminée). 

Gloire

Ne pas vous voir quotidiennement est aussi douloureux que de se couper avec une feuille de papier.

Beauté

Oui ouiii on sait, vos abdos sont cachés pour l’instant, car il fait froid, tout ça tout çaaa.

Sagittaire

Amour

L’étoile de Mimie Mathy indique qu’en ce moment, vous faites nain-porte quoi (pouet pouet)

Gloire

Vous avez Bac+12 en je m’en foutisme.   

Beauté

Vous sentez bon des genoux. 

Capricorne

Amour

L’amour, c’est comme un slip. Parfois, c’est chiant de se le coltiner toute la journée. 

Gloire

Vous le savez, vous, que les M&M’s crispy sont là, LES M&M’S CRISPY SONT LÀ ! 

Beauté

La personne classe que vous êtes ne pète pas. Elle murmure des fesses, voilà tout.

Verseau

Amour

Bientôt le printemps ! Votre libido va bourgeonner… 

Gloire

…  avant de se prendre le retour du gel d’ici peu. Oupsi !

Beauté

La constellation du Coronavirus vous indique que c’est le bon moment pour arrêter de serrer toutes ces paluches dégueu et faire la bise à ces joues infâmes. 

Poissons

Amour

Vous savez que vous êtes un bandit ? Car vous braquez les cœurs. POOOOH.

Gloire

(on déconne. Vous ne valez pas grand-chose en drague)

Beauté

Le front lisse mais brillant. 

Basket : Vincent Pourchot tient le haut du panier

Il s’était éloigné des parquets, en raison d’une vilaine blessure. Mais Vincent Pourchot est de retour. Une bonne nouvelle pour l’UTBM.

Vincent Pourchot, de l’UTBM (photo Julien Pruvost)

Victime d’une rupture partielle du ligament croisé antérieur, le 16 décembre dernier lors du match victorieux contre Dax (123-113, après deux prolongations), Vincent Pourchot est éloigné des parquets de basket depuis trois mois.

Mais son retour au sein de l’équipe première de l’UTBM est prévu pour très bientôt. « C’est mon ressenti qui primera », nous confiait-il il y a quelques jours. Son retour, sans doute pour quelques minutes de jeu tout d’abord, est une bonne nouvelle pour l’UTBM.

Car en fin de semaine, le club entame contre Avignon, la seconde phase du Championnat dont l’issue pourrait bien déboucher sur une accession en Pro B. « En début de saison, nous savions que nous possédions un groupe fort, équilibré avec un bon collectif, analyse le pivot de 27 ans et 2,22 m sous la toise. Et la sauce a pris très rapidement. »

« On peut atteindre notre objectif »

Les compteurs pratiquement remis à zéro, les dix équipes – les cinq premières de chaque groupe – sont sur la ligne de départ avec un court avantage à Chartres. « Seuls comptent les résultats entre équipe de chaque groupe et Chartres a quasiment fait un sans-faute, poursuit Vincent Pourchot. Nous savons de notre côté qu’en faisant un parcours parfait, on peut atteindre notre objectif. »

Gonflé à bloc après un gros travail de rééducation effectué à Capbreton, le pivot tourangeau revient très fort après avoir accusé le coup lors de sa blessure. Auteur de 24 points lors du match du 16 décembre contre Dax, Vincent Pourchot était alors en plein boom, affolant les stats grâce à sa présence au rebond et son efficacité aux tirs. « Ça a été dur. On a parlé d’opération et puis d’un très long repos. Aujourd’hui, je suis revenu sur de bonnes bases. »

Croisant rugbymen du Top 14 en convalescence ainsi que d’autres basketteurs, il a sué pour espérer revenir au plus vite. « Du matin au soir, j’avais un plan de travail très précis et désormais tout va bien », confie-t-il. L’UTBM pourrait bien être dans les prochaines semaines la nouvelle rampe de lancement de celui qui, il n’y a pas si longtemps, était la doublure de Rudy Gobert dans les équipes de France jeunes.

Thierry Mathiot

Mise à jour 13/03 9 h 55 :

Tous les matchs de basket sont annulés jusqu’au 31 mars.

 

Don’t feed the alligators : ils fêtent la mort sous chapiteau

La Compagnie de nouveau cirque 100 issues va jouer au 37e parallèle Don’t feed the alligators, sa dernière création sur… la mort.

Si la mort ne craint personne, eux n’hésitent pas à se jouer d’elle. Pour leur septième création, les artistes de la Compagnie de nouveau cirque 100 issues se sont lancés dans un spectacle interrogeant les 1000 facettes de la Grande Faucheuse.

« Pourquoi est-elle célébrée dans certains pays et pas dans d’autres ? », s’interroge Simon Remaud, technicien-musicien de la formation. « Pourquoi n’est-elle triste que dans certaines cultures ? ». « Une fois par an, au Mexique, elle est fêtée de façon très joyeuse au cimetière », ajoute Grit Krausse, responsable de la diffusion de Don’t feed the alligators.

Cirque, manga et Bollywood

Des questions existentielles qui ont incité les artistes, une dizaine sur scène, à revisiter les rites qui l’entourent, les façons de la célébrer, « avec humour et dérision, profondeur et émotion », décrivent-ils, dans une mise en scène de Lorca Renoux. Pour l’occasion, la compagnie basée à Joué-lès-Tours, a construit « Dame Brigitte », un chapiteau de 375 places.

Le spectacle, se revendiquant de l’influence du cirque, du manga, de l’anthropologie ou de Bollywood, rassemblera les ingrédients phare de 100 issues : « la musique live, le mât chinois et la danse », résume Simon Renaud. Mais aussi de la corde volante, de la contorsion, du trapèze ou encore du fouet !

Une création jouée les 10 et 11 avril prochains dans la cour du 37e parallèle et en co-réalisation avec ce centre de création de spectacle vivant, qui les a accueillis en résidence. Le spectacle, soutenu par le Label Rayon Frais de la Ville de Tours, est proposé dans le cadre de la Préfiguration du festival International de Cirque en Val-de-Loire.

Que les inquiets de nature se rassurent, « on rit beaucoup dans Don’t feed the alligators », assure Romain Pachot, administrateur et musicien de 100 issues. Du rire accessible aux enfants à partir de 9 ans.


> Les 10 et 11 avril, à 20 h 30, au 37e parallèle, allée Roger Lecotte à Tours. Ouverture à 19 h avec une petite restauration. Tarifs : de 12 à 15 €, 8 € pour les 7 – 16 ans.

Abdou, l’écrivain public du Sanitas

Abderrahmane Marzouki n’est pas un écrivain classique. Il est écrivain public. Sa mission : aider les personnes en difficulté à remplir des documents administratifs et tisser aussi du lien social.

 

Tout le monde ici l’appelle Abdou. Au centre social Pluriel(le)s, dans le quartier du Sanitas, il occupe un tout petit bureau surchauffé par les bouches d’aération du sol et tapi de papiers en tout genre. Coupures de presse, affiches, livres, ornent son antre.

« Souvent on me dit qu’il y a du désordre. Ce n’est pas faux mais c’est fait exprès. Car j’ai plein de choses à communiquer aux gens. » Abdou est ainsi : généreux et curieux. Son bureau est en effet un joyeux mélange entre ses centres d’intérêts : l’écrivain public qu’il est, l’homme militant aux convictions écologiques qui le nourrit.

Il reçoit autour d’un thé ou café bio et de dattes pour sucrer. La confiance s’établit immédiatement avec ceux qu’il reçoit. Ce jour-là, un jeune homme vient lui demander de l’aide pour remplir un papier consécutif à un arrêt de travail dû à un accident. Abdou, petite voix basse et douce rassurante, le guide, patiemment, lui glissant au passage des conseils en écriture.

Un côté social central

« Attention, je ne suis pas un dactylo, précise Abdou. La difficulté rencontrée bien souvent par les gens c’est de prendre son temps pour écrire distinctement, il y a des confusions de lettres. L’idée est de les orienter vers l’apprentissage de l’écriture et de la lecture. Mon travail est de les aider pour écrire des imprimés CERFA, administratifs le plus souvent mais aussi des recours. Mon second rôle est de les orienter vers les bonnes structures. »

Le côté social est en effet central, particulièrement ici au Sanitas où Abdou, bien implanté, « tisse des liens pour eux, essaie d’ajouter à leur carnet d’adresses des personnes de confiance. Je suis arabophone alors ça facilite les choses dans le quartier. » Lui qui a démarré dans l’insertion des jeunes porte depuis 2004 le titre d’« écrivain public pour l’accès au droit. »

À sa connaissance, le seul à temps plein dans le département, même si certains exercent quelques heures dans d’autres centres sociaux. Claire, retraitée de la mairie l’épaule 2 heures par semaine : « Il y aurait autant d’heures que de disponibilités », plaisante-t-il. Le bouche à oreille fonctionne. »

Pourtant, écrivain public demeure un métier méconnu, presque confidentiel. Pour preuve, « Macron l’a cité comme un métier nouveau qu’il faut développer ! » Abdou en sourit, en briscard de l’écriture au service des autres depuis tant d’années. La semaine dernière, il a d’ailleurs reçu ce joli compliment « Quand vous écrivez quelque chose, ça réussit, vous avez la main heureuse. »

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 11 au 17 mars 2020

Courage aux Taureaux qui sont cette semaine sous l’influence (néfaste) du K-Maro.

Bélier

Amour

Yihaaaaaaa, vous êtes en rut comme un chameau en ce moment.

Gloire

Cette semaine, vous grimperez l’escalier de la honte marche après marche.

Beauté

Ah, vos tétons vacillent. C’est signe de mauvais temps ce week-end !

Taureau

Amour

L’étoile du K-maro vous invite à donne-moi ton coeur, baby, ton corps baby, je veux une femme like you.

Gloire

Un pour tous, tous bourrés !

Beauté

Quand on appuie sur votre ventre, c’est tout mou.

Gémeaux

Amour

La constellation du Pierre Perret vous annonce que tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi.

Gloire

Tel un participant de Star Academy, vous allez connaître votre trimestre de gloire.

Beauté

Curez-vous le nombril, c’est tout sale là-dedans.

Cancer

Amour

Une étude montre que les infidèles vivent plus longtemps. Vous serez donc centenaire.

Gloire

Tout vient à point à qui sait attendre. C’est-à-dire pas vous.

Beauté

Vous sentez les transports en commun un après-midi d’été.

Lion

Amour

Ôtez-moi d’un doute : vous avez vraiment aimé votre ex, ce bidule-là ?

Gloire

Votre prénom n’est pas très beau, n’est-ce pas ?

Beauté

Un passage sur Doctissimo vous apprendra que vous avez la lèpre, une pneumonie et un ongle incarné. Dur.

Vierge

Amour

En enlevant une lettre à Vierge, ça fait verge. Ce qui prouve que vous êtes un(e) sacré(e) dégueulasse.

Gloire

Waouw, quelle autorité ! On dirait un chaton castré.

Beauté

Vous avez le charisme d’une poutre.

Balance

Amour

Sous la couette, vous êtes aussi vivace qu’une feuille de laitue.

Gloire

Les reproches vous glissent dessus. (normal, vous avez la peau grasse)

Beauté

Tous à poil ! Ensuite on avisera.

Scorpion

Amour

Bon, la théorie c’est bien deux minutes, mais quand passez-vous à la pratique ?

Gloire

Vous courez après vos rêves. Mais vous êtes trop lent(e) pour les rattraper.

Beauté

Vous pourriez un peu remonter votre pantalon s’il vous plaît ? Pour nous éviter ce genre de visions…

Sagittaire

Amour

Ces petits grognements de phacochère pendant l’amour, c’est fait exprès ?

Gloire

Selon une étude menée en 2011, un téléphone portable sur 6 présente des traces de matières fécales. Allez, A+ !

Beauté

(En plus, pour une fois, c’est vrai. On raconte même pas de conneries !)

Capricorne

Amour

Dans le love game, vous êtes un Saint-Emilion grand cru ; les autres ne sont que de vulgaires bouteilles de piquette.

Gloire

Vous avez la tendresse d’un rouleau de PQ triple épaisseur.

Beauté

Force est de constater que vous ressemblez à Dora l’exploratrice.

Verseau

Amour

Vos nuits riment avec ennui. Allez A+ !

Gloire

Hé dites, les p’tits prouts, c’est pas bien de prendre les gens pour des jambons.

Beauté

LOL.

Poissons

Amour

Snif… vous sentez ? C’est l’odeur du vent que vous allez vous prendre demain.

Gloire

Stevie Wonder voit bien que tout est mal barré pour vous

Beauté

Vous avez la pilosité d’un kiwi, c’est assez mignon.

Les petits poucets

Les élections municipales, c’est comme la Coupe de France, en foot. Même les petits peuvent participer. Et, un peu comme les clubs amateurs, à part un moment de gloriole, ils n’ont pas grand chose à y gagner. Allez, un petit quiz : vous savez combien de Français sont candidats dimanche ? Dites un chiffre au hasard… Non, c’est plus ! 900 000.

900 000 femmes et hommes qui ne sont pas tous, vous pouvez m’en croire, des professionnels de la politique. Comme les petits poucets de Plougastel ou de Carquefou qui affrontent chaque année l’ogre PSG, la plupart ont un vrai métier à côté ou sont à la retraite.

Et, quand ils passent un tour et se retrouvent adjoint à la mairie de leur bourg, sûr qu’ils ne la volent pas leur (maigre) indemnité. Parce qu’un adjoint, plus encore un maire, c’est tous les jours qu’il doit se rendre à son bureau. Et les dossiers qui l’attendent, c’est technique comme la roulette de Zizou. Alors, dimanche, masque ou pas masque, solution hydroalcoolique ou pas, on va voter. Franchement, c’est bien le moins qu’on puisse faire.

Matthieu Pays

Municipales : la Ville rêvée des Tourangeaux (ENFANCE)

[5/5] A quelques jours des municipales, nous avons demandé aux Tourangeaux et Tourangelles quelle était leur ville idéale et rêvée. Voici le dernier épisode de notre série avec tout ce qui concerne le monde de l’enfance.

Dans moins de deux semaines, les Tourangeaux se choisiront un maire, mais aussi et surtout une équipe municipale et un projet pour les six années à venir. Nous avons eu envie de demander leur avis à des habitants sur les grands sujets qui concernent notre ville. Economie, Solidarité, Culture, Enfance, Vivre en ville, des Tourangeaux anonymes ou plus directement concernés nous ont dessiné la cité dans laquelle ils aimeraient vivre.


ENFANCE

♦Mathieu, papa fraîchement débarqué : « Nous sommes agréablement surpris »

Nous sommes arrivés à Tours en août 2019 avec ma femme Ingrid et nos filles Camille et Pauline. Nous n’avons donc pas encore beaucoup de recul, mais sommes agréablement surpris par pas mal de choses. À commencer par l’inscription à l’école : il y en a plusieurs prés de chez nous, du côté de Liberté / Prébendes, et nous avons pu choisir. L’accueil périscolaire du mercredi est moins flexible qu’à Pontoise où nous vivions avant, mais pour le soir, ça se passe bien. Il faudrait par contre faire quelque chose pour l’entretien des bâtiments, qui mériteraient des rénovations. Et si nous avons choisi Tours, une grande ville, c’est pour pouvoir profiter des équipements culturels et sportifs, notamment les spectacles ou ateliers pour enfants. Ce n’est pas toujours facile de se tenir au courant de tout ce qui existe à ce niveau-là… mais on y travaille !

♦Arthur, créateur des micro-crèches : « Tours a vraiment une offre de plus en plus variée »

La Pouponnière Lorsque j’ai ouvert la première Pouponnière, quartier Saint-Eloi, en 2013, il y avait très peu de structures de ce genre à Tours. Depuis, il y a eu un vrai boom ! De notre côté, nous avons maintenant trois micro-crèches et dix salariés. Et à l’échelle de la ville, l’offre s’est fortement développée et diversifiée.

En l’espace de six ans, de plus en plus de besoins des parents ont été couverts par toutes ces structures. On trouve aujourd’hui aussi bien des petites entreprises que des grands groupes du secteur, pour des profils variés. La crèche proche de la gare SNCF va ainsi accueillir les enfants des parents qui prennent le train pour aller au travail, celles des Deux-Lions s’adressent aux salariés et habitants du quartier… Sans oublier les assistantes maternelles ou les structures municipales ! Même si tous les besoins ne sont pas encore couverts et que la demande reste forte, Tours a vraiment une offre de plus en plus variée, et c’est tant mieux ! Car l’idéal est que les parents puissent trouver le mode de garde qui correspond à leur mode de vie et à leurs valeurs.

♦Delphine et Claire, moteurs du Bar Bidule : « Développer les activités pour les 0-3 ans »

Sortir avec son enfant n’est pas vraiment facile, et c’est donc la raison d’être du Bar Bidule, association et lieu pour les familles que nous avons repris en 2018. Ici, on vient en famille, prendre le goûter, jouer, rencontrer d’autres parents et enfants. C’est une respiration pour les pères et mères, et une occasion de se socialiser pour les enfants, sans compter les spectacles et ateliers qui permettent de découvrir d’autres horizons. Les médiathèques et les ludothèques ont beaucoup amélioré leur accueil famille dans ces domaines-là, c’est super !

Peut-être peut-on développer encore plus les activités pour les 0-3 ans, car c’est sur cette tranche d’âge que nos activités ont le plus de succès, et sont le plus demandées, il y a donc un vrai besoin de la part des familles. À l’extérieur, pourquoi ne pas développer les parcs et leurs jeux pour enfants, en laissant plus de place à l’imagination et à la rencontre ? Finalement, c’est l’espace public qu’il faudrait repenser, pour inciter à la rencontre, quel que soit l’âge !

♦Amina, pré-ado hyperactive : « Un parc d’attractions permanent en ville »
J’ai 11 ans et j’habite Tours-Nord. J’ai déjà fait de la gym, du basket et du foot… Avec tous les clubs qu’il y a, j’ai pu essayer ce qui me plaisait. Bon, j’ai abandonné assez vite, mais je ne me plains pas ! Si vraiment je devais réaliser un rêve, ce serait d’avoir un parc d’attractions permanent en ville… ou au moins une salle pour faire du roller quand on veut !

♦Isabelle, mamie en vadrouille : « Développer des lieux comme le Bar Bidule »
J’habite en bord de mer mais je viens souvent rendre visite à ma fille, et garder ma petite-fille de quatre ans. Elle adore être dehors ! On passe donc du temps au jardin des Prébendes, et j’aime l’emmener au cinéma ou à la librairie pour lire ensemble. Je viens de découvrir le Bar Bidule, et une chose est sûre : il faut développer plus de lieux comme celui-ci, où on peut aller et venir en famille, et en parler dans les écoles, pour que les familles sachent qu’elles peuvent sortir sans se compliquer la vie.

Propos recueillis par : Maud Martinez


CHIFFRES

>3 429 Bébés nés à Tours en 2019, d’après les registres d’état civil. Une légère baisse par rapport à 2018 (3510 naissances). Et Gabriel et Emma sont les deux prénoms-stars.

>1881 C’est l’année de création de l’hôpital Clocheville, qui veille sur la santé de nos têtes blondes.

>58 écoles primaires et maternelles publiques à Tours

Foot : Omar da Fonseca, plus d’un Tours dans son sac.

Un fou du foot. Cette semaine, zoom sur une voix du ballon rond, mais pas que : Omar da Fonseca.

Omar da Fonseca (au centre), une voix du foot.

« Vivre, c’est risquer de mourir ! Espérer, c’est risquer le désespoir ! » Non, non, ne vous y trompez-pas, nous n’avons pas invité un prof de philo cette semaine pour animer la rubrique sport de TMV.

Mais si vous avez regardé dimanche soir sur beIN Sports la retransmission du match de foot entre le Real Madrid et le Barça (2-0), vous ne pouvez pas avoir oublié ces propos mystico-footballistiques en forme de commentaires venus d’ailleurs signés Omar da Fonseca, alors que Lionel Messi venait de rater l’immanquable. Le consultant foot de la chaîne qatarienne (depuis 2012 après avoir également travaillé pour le groupe Canal +) s’est installé dans l’univers médiatique français à coup d’aphorismes et d’expressions incroyablement visuelles mais aussi de tirades philosophiques réaménagées à sa sauce. C’est ce qui fait son charme.

Passé par le club de Tours

Et à Tours, le charme d’Omar, on n’est pas près de l’oublier quand on se souvient que l’Argentin de 60 ans a fait les beaux jours de l’équipe de foot de la ville en division 2 et en division 1. C’était au siècle dernier, les années 1980 pour être précis.

Débarqué d’Argentine, en provenance du club de Velez, Omar da Fonseca allait rapidement faire parler la poudre. Au Stade de la Vallée du Cher, il inscrivit 23 buts lors de la saison 1983-1984 (en division 2) puis 14 autres la saison suivante, braquant sur lui les projecteurs et le chéquier des grands clubs. Au PSG en 1985-1986 puis à Monaco et Toulouse, le fantasque et redoutable attaquant n’a laissé que de grands souvenirs.

Il y a quelque temps, il nous avait confié avoir un jour envisagé de participer à un tour de table pour re-financer le club tourangeau. Mais voilà, Omar, c’est Omar. Et si l’ex-joueur, désormais consultant star, est passé par la case agent de joueur puis responsable de la cellule recrutement à l’AS Saint-Etienne, il ne veut aujourd’hui pour rien au monde troquer le micro pour de nouvelles fonctions officielles.

Thierry Mathiot


> REVOIR TOURS PARMI L’ÉLITE DU FOOT

S’il garde encore un rêve pour notre région, c’est bel et bien celui de revoir un jour le Tours FC parmi l’élite du foot français. Samedi dernier, pour nos confrères du Parisien, il déclarait : « Dans la vie, à part dans une dictature, on ne peut imposer des règles. Dans n’importe quel domaine, c’est la somme des individualités qui permet d’obtenir un collectif. » Une belle leçon.

Municipales : la Ville rêvée des Tourangeaux (VIVRE EN VILLE / ENVIRONNEMENT)

[4/5] A quelques jours des municipales, nous avons demandé aux Tourangeaux et Tourangelles quelle était leur ville idéale et rêvée. Voici le quatrième épisode de notre série : cette fois, le côté vivre en ville, environnement.

Dans moins de deux semaines, les Tourangeaux se choisiront un maire, mais aussi et surtout une équipe municipale et un projet pour les six années à venir. Nous avons eu envie de demander leur avis à des habitants sur les grands sujets qui concernent notre ville. Economie, Solidarité, Culture, Enfance, Vivre en ville/Environnement, des Tourangeaux anonymes ou plus directement concernés nous ont dessiné la cité dans laquelle ils aimeraient vivre.


VIVRE EN VILLE / ENVIRONNEMENT

♦Céline des Deux-Lions : « Avoir le parc de la Gloriette à deux pas, c’est un vrai plaisir ! »

Installés en famille aux Deux-Lions depuis 2012, nous avons vu le quartier évoluer. Avec le tramway, les lignes de bus vers le lycée pour notre fille, un vélo électrique qui me permet d’aller travailler, et une voiture pour les grosses courses, nous sommes vraiment proches de tout. Et pour le restaurant ou le cinéma, on est à côté ! Je n’ai encore jamais vu le quartier sans une grue à l’horizon, et cela m’inquiète un peu : cela se construit toujours plus, et les espaces verts rapetissent… Mais ce que j’espère surtout, c’est voir apparaître une vraie vie de quartier, avec plein de commerces de proximité.

♦David, Coprésident du Collectif Cycliste 37 : « Que le vélo ait sa place »
Tours a été reconstruite après-guerre avec la voiture comme seul mode de déplacement. Le passage de l’A10 en plein cœur de ville en est l’exemple le plus criant. Le Collectif Cycliste 37 milite donc pour que le vélo ait sa place, car selon nous, la ville idéale est celle qui tiendra compte de toutes les mobilités, en favorisant en priorité les mobilités actives que sont la marche et le vélo. Viennent ensuite les transports en commun et la voiture n’est qu’en dernière place dans cette nouvelle hiérarchie des moyens de transport, qui répond aussi aux enjeux climatiques actuels.

(Photo archives NR)

Tours a un énorme potentiel pour les mobilités douces, mais les éventuels cyclistes sont souvent freinés par un sentiment d’insécurité face au volume de la circulation et à la vitesse des véhicules. Nous préconisons donc des aménagements séparés pour les cyclistes sur les axes rapides, avec la création de voies express vélo permettant de traverser l’agglomération sans danger. Et par ailleurs, on peut jouer sur et un apaisement du trafic dans les quartiers, où une limitation à 30 km/h permettrait la circulation à pied ou à vélo en toute tranquillité.

♦Jérémy et Vanessa du quartier Paul-Bert : « C’est assez compliqué pour le bus, tôt le matin ou tard le soir »

Avec nos horaires décalés (livreur de journaux pour moi, et femme de ménage pour Vanessa), c’est assez compliqué pour le bus, tôt le matin ou tard le soir. Et à pied, certains quartiers ne sont pas toujours bien éclairés… Il m’est arrivé de servir d’escorte à des jeunes femmes traversant le Pont de Fil de nuit. Mais on est tout de même bien desservis, avec les lignes de bus au pas de la porte pour aller faire les courses à Tours-Nord ou se balader en ville.

♦Mathieu Ingénieur de recherches en géographie – laboratoire Citères (Tours) : « Les défis qui se posent sont multiples »

En quelques années, Tours a beaucoup changé : l’arrivée du tramway a modifié le paysage urbain ; les Tourangeaux se sont réappropriés les bords de Loire grâce à la guinguette et on assiste depuis plusieurs années à une densification urbaine importante. Cela ne va pas s’arrêter, car les nouvelles réglementations poussent à limiter au maximum l’utilisation des terres agricoles environnantes. Pour pouvoir accueillir plus d’habitants, il faudra donc détruire l’existant pour rebâtir, ou empiéter sur les espaces verts.

Mais cela amène à se poser la question du maintien d’îlots de fraîcheur, ces jardins et autres parcs qui font vivre la ville et qui sont indispensables à une démarche de transition écologique. Les défis qui se posent sont donc multiples : faire de Tours une ville plus dense, plus efficace, mais aussi une ville qui continue de respirer et d’offrir un cadre de vie agréable. Or l’urbanisme n’est pas fait que de questions techniques : face à ces enjeux, parfois contradictoires, c’est le choix politique qui tranchera !

♦Gérard et Bernadette du quartier des Halles : « Redynamiser l’avenue Grammont » 
Nous sommes à Tours depuis 1975 et toujours dans l’hypercentre, pour ne pas passer trop de temps dans les transports. La retraite nous laisse aujourd’hui encore plus de temps pour profiter de la ville, aller au marché, au cinéma… Certaines choses ont beaucoup changé !
Le tram a revitalisé des quartiers comme le Sanitas ou Europe et la rue Nationale est agréable sans voitures. Par contre, l’avenue Grammont était autrefois dynamique, dans une vraie continuité de la rue Nationale, mais aujourd’hui elle est endormie… Il faudrait donc la redynamiser. Nous espérons en tout cas que les futurs projets (tramway, grands hôtels, rénovation des Halles) seront menés par les prochains élus en prenant le temps de la réflexion.

Propos recueillis par : Maud Martinez

>> Retrouvez les autres articles de notre dossier spécial « la ville rêvée des Tourangeaux » juste ici << 


CHIFFRES

>3,03 / 6 C’est la note attribuée par les cyclistes tourangeaux à leur ville dans le dernier baromètre des villes cyclables publiés par la FUB (Fédération française des Usagers de la Bicyclette). Tout juste la moyenne !

>3 959 habitants au km2 à Tours selon l’INSEE (2016), contre 753 pour l’ensemble de la Métropole. Ah qu’est-ce qu’on est serrés…

>10 bus électriques sur le réseau Fil Bleu, pour 159 bus… et 1 calèche !

Municipales : la Ville rêvée des Tourangeaux (SOCIAL/SOLIDARITÉ)

[3/5] A quelques jours des municipales, nous avons demandé aux Tourangeaux et Tourangelles quelle était leur ville idéale et rêvée. Voici le troisième épisode de notre série avec tout ce qui concerne le social et la solidarité.

Dans moins de deux semaines, les Tourangeaux se choisiront un maire, mais aussi et surtout une équipe municipale et un projet pour les six années à venir. Nous avons eu envie de demander leur avis à des habitants sur les grands sujets qui concernent notre ville. Economie, Solidarité, Culture, Enfance, Environnement, des Tourangeaux anonymes ou plus directement concernés nous ont dessiné la cité dans laquelle ils aimeraient vivre.


♦Jérôme, technicien agricole: « Des actions sportives dans les quartiers sensibles »

Une ville qui intègre par le sport ! Je constate, en tant que bénévole à la fédération de multisports l’UFOLEP, que la Ville mène déjà pas mal d’actions dans les quartiers sensibles. Ce qui serait intéressant c’est que la Ville continue à aider les projets d’éducation sportive dans ces quartiers en faveur des jeunes, car cela leur évite de rester dans la rue, et en faveur des femmes, car cela leur évite de rester chez elles.
Il est important aussi que la Ville se penche sur les lieux d’accueil pour les associations sportives, il y un gros souci de disponibilité pour les associations de sport loisir, la Mairie semble plutôt portée vers le sport de haut niveau.

♦Agnès, secrétaire universitaire : Respecter les gens en rendant la ville belle »

Je souhaiterais qu’il y ait plus de solidarité créée par l’activité. Les personnes qui sont sans travail, en HLM, pourraient développer des activités paysagères, nettoyer et embellir l’espace en bord de Loire, aux côtés de jeunes en intérêt général ou de prisonniers, pour instaurer de la mixité. Ces personnes ont des talents qui pourraient s’exprimer dans la création. Autre exemple, rue Édouard-Vaillant, elles pourraient l’embellir par des trompe-l’oeil. Rendre une ville belle, c’est respecter ses habitants et les changer, les rendre heureux.

♦Séverine, bibliothécaire : « Moins de caméras, plus de social ! »
On parle de la fermeture du plan B, l’accueil d’Utopia 56 (association qui aide les jeunes migrants isolés) dans le quartier Velpeau, mais il serait souhaitable de pouvoir justement réquisitionner des locaux vides ! J’aimerais plus d’accueil pour les mineurs isolés, les femmes en difficulté, toutes les personnes qui se retrouvent à la rue et ont besoin d’un hébergement d’urgence.
S’il y avait un peu plus de centres d’accueil de nuit, ce serait mieux plutôt que de les mettre à l’hôtel. Je souhaiterais qu’il y ait moins de sécurité, moins de caméras de surveillance et que cet argent soit plutôt mis dans le social et pour les associations. Que les associations qui en ont besoin disposent aussi d’un endroit gratuit dans la ville.

♦Marie-Gaëlle, professeure des écoles : « Plus de facilité pour se déplacer »

Améliorer les transports en commun pour les personnes handicapées et les jeunes mamans, qui ont des difficultés à se déplacer avec des poussettes. Il est important pour une ville que les personnes se sentent libres de se déplacer ! Et il reste beaucoup d’infrastructures inaccessibles, des trottoirs encombrés par les poubelles.

♦Stéphanie, directrice de l’association Active : « Des chantiers d’insertion »

Dans notre association d’insertion par le vêtement, nous avons 80 % de femmes, 15 nationalités. Ce sont des personnes que l’on remet au travail, mais ça ne marche pas pour toutes. On a également des activités d’ouverture à la culture, des sorties au théâtre. C’est notre valeur ajoutée. Et ce qu’on constate, c’est que des personnes s’ouvrent ainsi à la langue française et s’épanouissent, se révèlent, ce qu’elles ne peuvent pas toutes faire dans nos activités. Du coup, je rêve qu’il existe des chantiers d’insertion culture, dans les festivals, les théâtres…
Avec le même principe : un salaire, des horaires à respecter, des tâches précises, un lien social qui se crée, et que ces personnes puissent valider des compétences dans le champ culturel. Peut-être est-ce utopiste mais ce pourrait être une solution à l’insertion et l’emploi des personnes en difficulté.

♦Warren, patron du bar The Pale : « Ce sont les associations qui font bouger la ville »

Les Français sont très râleurs mais solidaires. Avec le Pale, on récolte de l’argent pour les enfants à Clocheville, pour le centre LGBT, Les Petits Princes, Médecins sans frontières,… ce sont ces associations qui font bouger les choses et la ville.
Rue Colbert, il y a l’esprit village entre commerçants, habitants, pas de concurrence, à la différence de Plumereau. On ne se marche pas sur les pieds les uns des autres, et je trouve que c’est ça la solidarité de la rue Colbert : un exemple pour moi.

Propos recueillis par : Aurélie Dunouau

>> Retrouvez les autres articles de notre dossier spécial « la ville rêvée des Tourangeaux » juste ici << 


CHIFFRES

>Plus d’1,5 million d’euros d’aides en nature accordées aux associations (aides logistiques, mise à disposition de salles et locaux…)

>11 % c’est le montant total de la part solidarité et action sociale dans le budget de fonctionnement la Ville de Tours

>Pour 100 euros investis par la Ville, 5 le sont dans la solidarité et vie sociale

Municipales : la Ville rêvée des Tourangeaux (ECONOMIE)

[2/5] A quelques jours des municipales, nous avons demandé aux Tourangeaux et Tourangelles quelle était leur ville idéale et rêvée. Voici le second épisode de notre série avec tout ce qui concerne l’économie.

Dans moins de deux semaines, les Tourangeaux se choisiront un maire, mais aussi et surtout une équipe municipale et un projet pour les six années à venir. Nous avons eu envie de demander leur avis à des habitants sur les grands sujets qui concernent notre ville. Economie, Solidarité, Culture, Enfance, Environnement, des Tourangeaux anonymes ou plus directement concernés nous ont dessiné la cité dans laquelle ils aimeraient vivre.


ECONOMIE

♦Mathis, doctorant en intelligence économique : « Tours semble un peu endormie par rapport à Nantes et Angers »

Il faudrait favoriser les synergies université- public-privé comme pour les pôles de compétitivité, trop rares. Ça marche pour la Cosmetic Valley ! Au Québec, où j’ai travaillé, les entreprises y font de la « coopétition », mélange de coopération et de compétition. Elles mutualisent leurs services, font des économies et sont plus performantes.
En France, j’ai l’impression que la compétition prime sur la coopération. J’ai l’exemple à Mame, où j’étais en alternance ; on en fait le porte étendard de la nouvelle économie à Tours mais en réalité, Tours me semble un peu endormie par rapport à Nantes et Angers. On est pas encore dans le tiers-lieu de rêve.

♦Grégori, économiste : « Une smart city »

Faire de Tours une smart city (ou ville intelligente). C’est un sujet pour la métropole qui a la taille idéale, avec des centres-villes ramassés et qui demande d’investir dans la formation et les compétences d’entrepreneurs afin de créer un environnement urbain plus respectueux des gens et de l’environnement.
L’idée est de développer des bureaux d’étude, des petites entreprises avec une vision, comme les capteurs pour mesurer la qualité de l’air. Par exemple, le Sanitas pourrait bénéficier d’une approche de ville intelligente à la fois pour le confort de vie et pour dissuader les dealers (grâce aux éclairages qui s’allument en détectant les gens…).

♦Lucie, agent territoriale : « Favoriser le commerce de centre-ville » 
Une ville idéale ? Celle qui favorise le commerce de centre-ville, qui crée une dynamique de centre-ville plutôt qu’en périphérie où les grands supermarchés me désespèrent. Pour cela, il faut qu’il y ait plus de transports en commun, de parkings relais à la périphérie, pour ne pas inciter les gens à venir en voiture. Toutes les villes ont des périphéries identiques mais pas les centres-villes qui font leur identité.
Orléans me semble moins plaisante à vivre mais plus dynamique au niveau de l’emploi de centre-ville. Il faudrait favoriser l’implantation d’entreprises et de grandes industries. Michelin et Tupperware sont partis, c’est dommage.

♦Vincent, conseiller clientèle : « Développer les structures responsables »

Ce qui me tient à cœur, ce serait de développer des économies et structures responsables. Cela passe par le développement de jardins partagés en ville, c’est essentiel de donner la chance au plus grand nombre d’être autonome et de produire ses propres légumes. Cela commence à se faire dans la métropole, mais on peut faire bien plus. Ce qui me plairait bien aussi, ce serait de mettre des plantes comestibles dans la ville plutôt que des plantes d’ornement pour subvenir aux besoins alimentaires. Le sujet est « comment on va manger dans le futur » ?

♦Anne-Laure, co-gérante d’une agence de communication : « Un coup de projecteur sur les femmes dans l’entreprise »

Je trouve que Tours est une ville très dynamique au niveau économique, on voit que ça bouge, qu’il y a de l’énergie. J’ai envie que les acteurs publics prennent en compte les jeunes entrepreneurs et les petites structures de 2-3 personnes qui ne parviennent pas à embaucher.
Également, je me rends compte que l’entrepreneuriat féminin est plus difficile que pour un homme, malheureusement encore de nos jours. On bénéficie de moins d’aides des banques, de moins de subventions, de moins de visibilité dans l’économie en général. Peut-être faudrait-il mettre un coup de projecteur sur les femmes dans l’entreprise dans le but de changer les mentalités.

♦Augustin, réparateur de guitares (Gus le Doc) : « Sauver le petit commerce »

J’aimerais vraiment que la Mairie fasse des efforts pour sauver le petit commerce, proposer des petits locaux pas chers pour ceux qui se lancent dans une activité. Pourquoi aussi ne pas rendre les parkings gratuits le week-end pour que les gens reviennent dans le centre-ville ? Ou bien proposer aux consommateurs des commerces, bars, restaurants, des coupons de remise sur le stationnement s’ils ont acheté quelques chose ?
Car c’est un réel problème, beaucoup de gens ne viennent plus car c’est compliqué et cher de se garer, comme ceux de Tours-Nord. Une politique qui boosterait le centre-ville ferait du bien. Il faudrait créer des manifestations originales les week-ends qui apporteraient plus de dynamisme.

Propos recueillis par : Aurélie Dunouau

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CHIFFRES

>4 % le montant des dépenses de fonctionnement pour le Commerce dans le budget de la ville de Tours (source Ville de Tours)

>17, c’est le nombre d’années nécessaires à la Ville de Tours pour rembourser sa dette en utilisant son épargne brute. La moyenne nationale est de 8,1 années. (source cabinet Michel Klopfer/ février 2020)

>Pour 100 euros investis par la Ville, 1,4 euro le sont dans le commerce

>2,7 millions d’euros sont consacrés en 2020 par la Métropole à l’investissements pour le développement économique du territoire dont 1,1 million d’euros en soutien aux structures de l’enseignement supérieur et de la recherche (CERTeM et Nano) (source Métropole)

Horoscope WTF du 4 au 10 mars 2020

Le revoilà, ô joie (ou pas) ! Le mois de mars signe le retour de l’astrologue de tmv. Cette semaine, les Béliers prennent cher. Car Bélier, ça rime avec bébé et qu’on n’aime pas les bébés.

Bélier

Amour

Rassurez-vous. Vous
aussi, vous trouverez chaussure à
votre pied. Du genre, une vieille
sandale dégueulasse.

Gloire

A chaque fois que vous
proposez une idée, un bébé
phoque meurt dans le monde.
Taisez-vous.

Beauté

Vos proches n’osent
pas vous le dire mais vous avez
parfois l’haleine d’un bouquetin
en fin de vie.

Taureau

Amour

Ce week-end, vous péterez
les lattes de votre lit. Mais seul(e).

Gloire

La constellation du Mc Do
vous conseille de venir comme vous
êtes…

Beauté

… C’est-à-dire nu(e), avec
votre mini-dignité en bandoulière.

Gémeaux

Amour

Tout est éphémère : l’amour,
le bonheur, votre fierté, vous. Allez A+ !

Gloire

Gitchi gitchi ya ya da da,
vous seriez pas une Lady Marmelade
par hasard

Beauté

Berk, c’est tout gluant
quand on vous touche.

Cancer

Amour

Un suppo vous ferait plus
d’effet.

Gloire

Chaque mercredi, vous perdez
une minute de productivité en lisant
cet horoscope. Votre employeur
va nous péter les dents, on vous dit
pas merci

Beauté

Force est de constater
que vous faites des bruits de poule
lorsque vous êtes au petit coin.

Lion

Amour

D’après une récente étude,
une personne sur 10 serait prête à
coucher avec un(e) Lion. Berk.

Gloire

« On est toujours le couillon
de quelqu’un », comme l’a dit un jour,
euh… disons Émile Zola.

Beauté

C’est quelle marque, les jolies
valises sous les yeux ?

Vierge

Amour

On vous a jamais dit que les
chaussettes pendant l’acte, c’était un
tue-l’amour ?

Gloire

Aaaah, le fameux Syndrome
de l’imposteur, c’est vous !

Beauté

Faites-vous la raie au milieu.
(on parle de vos cheveux, pas
d’autre chose, bon sang)

Balance

Amour

Votre zizi dit oui, mais vos
tétons disent non.

Gloire

Vous tenterez le fameux porté
de Dirty Dancing avec l’être aimé… qui vous écrasera pathétiquement,
car vous n’avez pas de muscles.

Beauté

Triton et pédoncule.

Scorpion

Amour

Vous doutez de vos sentiments.
Normal, vous n’avez pas de
cœur.

Gloire

Tapez de votre poing (dodu)
sur la table ! Votre entourage professionnel
ne remarque pas votre perfection.

Beauté

Dans le tram’, vous prétexterez
un rhume des fesses pour vous
en tirer.

Sagittaire

Amour

Vous êtes aussi chaud(e)
qu’un hammam suédois. Tout doux,
la libido, tout doux…

Gloire

L’Amérique, vous voulez
l’avoir, mais vous ne l’aurez pas. Joe
Dassin vous a menti, ce saligaud.

Beauté

La constellation du cholestérol
vous fera un petit coucou d’ici peu.

Capricorne

Amour

« C’est un petit pas pour
l’Homme, mais un grand pas pour
l’humanité. » (Vous, lors de votre
dépucelage)

Gloire

Détendez-vous le string, vous
allez choper avec un ulcère stade 72.

Beauté

Vous êtes encore mieux
qu’une licorne. Parce que vous, au
moins, vous existez. (la vache, cette
dose d’amour !).

Verseau

Amour

No zob in job, on vous a dit.

Gloire

En avril ne te découvre pas
d’un fil. (on dit ça, car on connaît pas
du tout le dicton pour le mois de mars)

Beauté

Vous avez la force physique
d’un loukoum.

Poissons

Amour

Pas mal cette semaine. Ou la
semaine dernière, on ne sait plus. Du
coup, ça ne sert à plus rien, dommage !

Gloire

La constellation de la
Saint-Patrick prédit que vous allez
finir la tête dans la cuvette le 17 mars.

Beauté

Excès de cérumen demain.

Municipales : la Ville rêvée des Tourangeaux (CULTURE)

[1/5] A quelques jours des municipales, nous avons demandé aux Tourangeaux et Tourangelles quelle était leur ville idéale et rêvée. Voici le premier épisode de notre série avec tout ce qui concerne la culture.

Dans moins de deux semaines, les Tourangeaux se choisiront un maire, mais aussi et surtout une équipe municipale et un projet pour les six années à venir. Nous avons eu envie de demander leur avis à des habitants sur les grands sujets qui concernent notre ville. Economie, Solidarité, Culture, Enfance, Environnement, des Tourangeaux anonymes ou plus directement concernés nous ont dessiné la cité dans laquelle ils aimeraient vivre.


CULTURE

♦Arnaud, coordinateur d’un collectif d’artistes : « Lutter contre ces inégalités d’accès aux œuvres »

La politique culturelle rêvée de Tours, ce serait une politique publique qui soit à destination de la population, qui ne court pas après un objectif de rayonnement, de valorisation touristique, d’événementiel, mais qui s’intéresse à la question des inégalités qui sont nombreuses et diverses, qu’elles soient de revenus, d’origine symbolique (« ce n’est pas fait pour moi ») ou causes de mobilité géographique.
Ce serait lutter contre ces inégalités d’accès aux œuvres. Une politique publique qui ne considère pas les œuvres comme des outils de communication ni de pures marchandises mais comme un outil parmi d’autres pour faire société.

♦Joël, directeur de La Boîte à Livres : « Une vie culturelle idéale tient par ses associations »

Je considère que Tours et sa périphérie ont beaucoup de lieux de culture, une grande diversité. Pour moi, une vie culturelle idéale tient aussi grâce à la vie associative. J’aimerais que la vie associative dure et se développe. Elle permet l’échange, le partage, la réunion des gens. Dans mon domaine, l’important n’est pas qu’acheter des livres, mais aussi échanger avec les bibliothèques, les associations de lecteurs,… c’est le vivant qui donne l’ouverture au monde.

♦Louise, étudiante en master ingénierie de la formation : « Que Tours devienne la capitale du dub ! »

Avec mon copain, on aimerait bien que Tours devienne la capitale du dub ! On a un vivier incroyable, avec le label ODG qui a la moitié des artistes en France. Avec aussi le label Brigante records (Biga Ranx) et United Vibes qui organise le festival Ma cité va dubber. En fait, je ne comprends pas que le dub ne soit pas plus soutenu, je souhaiterais que des manifestations plus alternatives puissent se dérouler à Tours. Ce serait le moment de mettre en avant ce qui se passe chez nous et s’ouvrir à la diversité musicale !

♦Laurence, conseillère en insertion professionnelle : « Des lieux plus alternatifs »
J’aimerais bien des lieux un peu plus underground, alternatifs. Mon idéal de ville ? C’est Saint-Etienne où il y à la fois des lieux assez fous, pas totalement réhabilités un peu comme l’ancien projet 244 à Tours. J’aimerais plus de mélange entre les disciplines artistiques. On a beaucoup de compagnies, mais c’est balisé, avec des dates précises et des festivals qui reviennent. J’aimerais des nouveautés, comme un bar dancing à Saint-Étienne où les cultures, les styles et les gens se mêlent toute la nuit.

♦Alain, retraité banquier : « Desservir les lieux culturels par les transports en commun »

Quand on habite Tours-Nord et pas à côté du tramway, on a des difficultés pour se rendre sur certains lieux culturels. Par exemple, aux cinémas Studio, il est très compliqué de se garer et ce n’est pas bien desservi en transports en commun, un bus toutes les heures. Il faudrait que la ville prévoit de nouveaux transports en commun ou des parkings avec des prix plus raisonnables que les horodateurs actuels pour l’accès à la culture !
Également, j’aimerais qu’un coup de projecteur soit porté sur les petites troupes de théâtre amateur, on n’en parle pas suffisamment et le rôle d’une municipalité est de soutenir financièrement ces associations et de les faire connaître.

Propos recueillis par : Aurélie Dunouau

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CHIFFRES

>Pour 100 euros investis par la Ville, 18,70 euros le seront dans la culture en 2020 (source Ville de Tours

>14 %, c’est le montant total de la part culture dans le budget de fonctionnement la Ville de Tours

>65 000 C’est le nombre de spectateurs qui sont venus au Grand Théâtre la saison dernière.

Alexandra Dupont, éleveuse de chèvres engagée

#VisMaVille À quelques jours du Salon de l’agriculture, rencontre avec une femme engagée, Alexandra Dupont, qui élève depuis 2011 des chèvres à la ferme des Croq’épines à Nouans-les-Fontaines, dans le sud-est du département.

Lorsqu’Alexandra Dupont nous accueille ce jeudi-là dans sa chèvrerie de Nouans-les-Fontaines, tout ne se déroule pas comme prévu. « S’adapter aux imprévus, c’est ça le métier d’éleveur ! », lance-t-elle tout en remplissant les mangeoires.

Les 43 chèvres se ruent sur la nourriture tandis que la machine à traire collecte leur lait. 11,5 litres ce matin-là, la période creuse… La traite a lieu chaque jour vers 9 h, puis 19 h, pas moins de trois heures de travail pour l’éleveuse, qui enfile ensuite sa blouse de fromagère.

Dans une pièce attenante à la salle de traite, elle filtre le lait cru pour ôter d’éventuels brins de paille, puis ajoute le petit lait et la présure nécessaires à la coagulation. Le lait doit ensuite reposer 36 à 48 heures avant la fabrication des fromages. Mais pour Alexandra Dupont, point de repos : elle sale les tommes, retourne les crottins, démoule les pyramides… « Je gère les urgences les unes après les autres », assure-t-elle en gardant le sourire. Après le fromage, l’administratif. Après l’administratif, les livraisons…

Dans sa campagne tourangelle, la quadragénaire trace son chemin loin des allées du Salon de l’agriculture. Dans son troupeau métissé, les chèvres ont gardé leurs cornes et portent toutes un collier à leur nom : Litchi, Fiesta, Fable…

Dans sa ferme, aucun animal ne partira à l’abattoir

L’éleveuse connaît le parcours de chacune : « À 11 ans, Douchka est la doyenne des laitières. Je l’ai ramenée d’un stage dans une ferme cévenole. » C’était en 2008. Après une formation en agronomie tropicale, une expérience dans une ONG de développement au Mozambique puis divers contrats aidés en France, elle décide de devenir éleveuse : « Je voulais être mon propre patron, avec mes animaux, à la campagne. »

En stage de reconversion, elle n’a pas supporté d’amener les chevreaux chez l’engraisseur. Dans sa ferme, aucun animal ne partira ni chez l’engraisseur, ni à l’abattoir, se dit-elle alors. Pari tenu grâce à la création en 2014 d’un refuge attenant à sa ferme. La relation de l’éleveuse avec ses chèvres se renforce : « des êtres sensibles, curieux et affectueux, avec lesquels je vis au quotidien ». À ceux qui militent pour l’abolition de l’élevage, elle répond que soutenir des fermes familiales et respectueuses des bêtes, ce serait déjà bien : « Les humains et les animaux domestiques évoluent ensemble depuis des millénaires. Nous sommes interdépendants. »

Nathalie Picard


> EN SAVOIR PLUS

Aux petits soins Bienvenue aux boucs castrés, aux chèvres à la retraite et aux éclopés. Depuis 2014, le refuge associatif des Croq’épines accueille tous les animaux de la ferme devenus non productifs. Pour limiter leur nombre, Alexandra Dupont laisse au moins deux à trois ans entre deux gestations (ce qui réduit les naissances de chevreaux mâles) et mise sur une lactation de longue durée. Reste malgré tout 75 bouches à nourrir, ce qui nécessite du temps et de l’argent. Le refuge lance un appel au bénévolat et aux dons. Il est même possible de parrainer une chèvre.

>>> lafermedescroqepines.com

Athlétisme : Agathe Bougouin, un bond en avant

Agathe Bougouin (A3 Tours) a enfin franchi la ligne des 6 mètres au saut en longueur !

L’athlète de l’A3 Tours affichait un grand sourire, dimanche soir, à l’issue des championnats de France espoirs d’athlétisme indoor disputés à Saint-Brieuc. Non seulement, Agathe Bougouin venait d’ajouter une nouvelle médaille nationale à son palmarès en prenant la troisième place mais, de surcroît, en franchissant pour la première fois les 6 m au saut en longueur, elle venait de signer son entrée dans la cour des grandes.

À 20 ans, la native d’Angers qui a grandi à Saint-Nicolas de Bourgueil, pour vivre aujourd’hui à Nantes où elle est étudiante en sociologie, continue de gravir les échelons dans la hiérarchie nationale. Alors qu’elle se présentait en outsider à l’entame du concours, l’athlète licenciée à Tours, nous a sorti un de ses concours dont elle a le secret.

Un record personnel

Comme aux championnats de France juniors, il y a trois ans, ou déjà en espoirs en 2018, elle a signé sa meilleure perf de la saison en grande compétition. Prenant la tête de l’épreuve au 2e essai (5,98 m) en battant de six centimètres son record personnel, elle faisait encore mieux lors de son avant-dernière tentative avec 6,01 m venant se classer derrière Léonie Cambours (6,16 m) et Angelica Berriot (6,05 m).

Désormais 13e performeuse française de la saison, juste derrière Heather Arneton, grand espoir de la discipline en France, Agathe Bougouin vise les championnats de France élite à la fin du mois à Liévin où l’occasion lui sera donnée de briller encore et de démontrer que l’allongement de sa course d’élan (14 à 16 foulées) pourrait l’emmener encore plus loin.

Thierry Mathiot

Horoscope WTF du 12 au 18 février 2020

Avant la petite pause des vacances de février de tmv, l’astrologue a tenu à vous faire un dernier cadeau. Un bon petit horoscope, gentil comme il faut. Ou pas.

Bélier

Amour

Le proverbe dit : « mieux vaut séduire que sévir ». Ce qui n’est pas votre cas, sadomaso que vous êtes.

Gloire

Conseil : lisez un autre horoscope. On est bien trop chacal avec vous.

Beauté

Bon sang, cette odeur…

Taureau

Amour

Les 2es décans passeront une sale semaine. Les autres, on s’en fout totalement.

Gloire

Dites-vous bien que, souvent, vous êtes aussi utile que la croûte sur le pain de mie.

Beauté

Vos cheveux brillent, waouw ! Des nouveaux soins ? Non, juste les cheveux gras.

Gémeaux

Amour

Pas de chance, votre libido fait face à l’obsolescence programmée.

Gloire

Le lundi, ça pue. Voilà, de rien pour le super conseil ! Bisou.

Beauté

L’alignement de Vénus et de l’étoile polaire vous offrira une pilosité monstre.

Cancer

Amour

Comme on dit : « on est jamais mieux servis que par soi-même » ! (clin d’oeil coquin, krrkrr)

Gloire

C’est donc ça, la perfection ? Regarder un(e) Cancer dans les yeux. MOOOH !

Beauté

La constellation du Rocco Siffredi vous voit tout(e) nu(e). Et c’est pas joli-joli.

Lion

Amour

Ça fait un peu long pour l’abstinence, non ? ‘Serait p’tet temps d’aller faire un tour au couvent.

Gloire

Vous le saviez, vous, que in meinem Hals steckt ein Schlauch ?

Beauté

Même les pandas sont jaloux de vos cernes.

Vierge

Amour

Vous êtes une vraie bête de sexe !… Ah non, mince, on s’est plantés, c’était pour les Balances.

Gloire

Faut dire, Balance ou Vierge, c’est la même chose, les deux signes sont nazes.

Beauté

MAIS vous sentez bon des trous de nez.

Balance

Amour

Prière de lire l’horoscope des Vierges please.

Gloire

« On apprend de ses erreurs ». Autant dire que vous n’êtes pas sorti(e) de l’auberge…

Beauté

Regardez dans le ciel ! Est-ce un oiseau ? Un avion ? Superman ? Non, c’est l’ego des Balances !

Scorpion

Amour

Arrêtez de courir plusieurs lièvres à la fois. On sait que vous êtes chaud lapin, mais tout de même…

Gloire

Votre avenir est comme vos plans : foireux.

Beauté

Une crise de gaz intempestive vous causera préjudice dans les transports en commun.

Sagittaire

Amour

Tel le ver solitaire, vous êtes bien seul(e).

Gloire

« L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs », disait Kennedy. Ce qui tombe bien, vu que ce n’est absolument pas votre cas, vous qui êtes juste entouré(e) de boulets.

Beauté

C’est bon, on a pigé que vous étiez claustro’ des sous-vêtements.

Capricorne

Amour

Votre slip est comme un concert des Rolling Stones, il affiche toujours complet.

Gloire

D’ailleurs, vous êtes tellement génial(e) qu’avec vous, c’est toujours « saaatisssfaaactioooon » (moh trop choupi, on vous aime un peu)

Beauté

Bon sinon, vous êtes aussi frippé(e) que Keith Richards. (On pouvait pas être sympa jusqu’au bout, mes p’tits gnous.)

Verseau

Amour

Le papillon que vous êtes aimerait bien butiner un peu autre chose que son plaisir solo.

Gloire

Uranus vous prédit un sacré samedi soir. Dommage que vous ne vous en souviendrez pas.

Beauté

Vous avez le charisme d’un ragoût de boeuf.

Poissons

Amour

P’tet. Mais p’tet que pas.

Gloire

Cette semaine, on n’a pas trop envie de se fouler, vous avez vu ? Tidadidadaaa…

Beauté

… Sinon, ça va comment, vous ? Oh bah crotte, l’horoscope est fini. A+ !

Amour : quand le big love est un big business

Les sites de rencontres ? Un vrai labyrinthe, où l’on s’en prend au porte-monnaie et à l’amour-propre des célibataires. Car sur le web ou dans la « vraie » vie, le coeur à prendre est un client. Embarquement immédiat dans le monde des pros de l’amour.

Les portions individuelles concurrencent allègrement les plats familiaux dans les rayons du supermarché, signe que le célibat est désormais un vrai marché. Célibataires, veufs et divorcés représentent en effet plus de 50 % de la population adulte de plus de 15 ans selon l’INSEE.

Or, quoi de mieux pour attirer les célibataires dans les filets de son commerce, que de leur proposer de rencontrer l’âme sœur ? Le site français de rencontres en ligne Meetic a ouvert la voie en 2001, dans un secteur aujourd’hui concurrentiel et segmenté. En 2019, on comptait ainsi plus d’une centaine de sites et applications en France.

Des généralistes Tinder ou Adopteunmec jusqu’aux plus spécialisés (religion, âge, secteur professionnel, extraconjugal…), le refrain est le même : dis-moi qui tu es, et je te dirais qui aimer… à condition d’ouvrir ton porte-monnaie ! Car si on s’inscrit gratuitement, l’accès à toutes les options est souvent payant.

Un beau pactole

Appâté par la possibilité d’une rencontre (d’un soir ou d’une vie), un quart des français a déjà tenté l’expérience. La seule garantie, c’est un beau pactole pour les entrepreneurs concernés. Au premier trimestre 2019, Tinder devenait ainsi l’application la plus rentable de l’histoire, avec 230 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Thierry, Tourangeau de 31 ans, fait partie des déçus d’internet : « Je payais 29 euros par mois sur le site, mais être devant mon écran ne m’aidait pas à sortir de ma réserve. Et j’avais peur de tomber sur des faux profils. » Il a donc opté pour une soirée pour célibataires, « plus conviviale que le virtuel ».

Aux commandes des soirées Air Célibat créées fin 2019 à Tours et Nantes, on retrouve William Nicolas, 32 ans. Pour le jeune entrepreneur, le succès est au rendez-vous, mais ce n’est pas un hasard : « J’ai mené une étude de marché, évalué le nombre de célibataires sur Tours-agglo, le nombre d’inscrits sur les sites de rencontres, testé autour de moi le concept, et j’adapte ma communication en fonction des profils déjà inscrits à la soirée ».

« Remettre au goût du jour le bal d’autrefois »

Lieu insolite, accueil personnalisé, jeux variés, apéro dînatoire et musique jusqu’au bout de la nuit : pour trente euros, William cherche à offrir une soirée qui sort de l’ordinaire à sa soixantaine de convives. Avec un objectif : « remettre au goût du jour le bal d’autrefois, pour aider les gens à se rencontrer. »

La rencontre « à l’ancienne », c’est aussi la spécialité de Patrice Huby, directeur de l’agence matrimoniale Fidelio Tours depuis vingt-deux ans. « Avant l’apparition des sites, notre travail était simple : les clients nous contactaient, et nous organisions les rencontres. Aujourd’hui, nous devons proposer plus, pour des personnes de tous âges qui sont déçues (voire abîmées) par leur expérience sur le web, ou qui ne souhaitent pas y avoir recours. »

On s’abonne donc pour un suivi au long cours. Patrice Huby aide son client à se poser les bonnes questions, en fonction de son passé amoureux et de son caractère, avant de l’aiguiller vers la bonne personne. Dernier couple marquant en date ? Une femme de 84 ans et son nouvel amoureux de 92 printemps, car il n’y a pas d’âge pour s’aimer… ni pour se marier.

Cahier des charges et marché

Et là aussi, des professionnels s’invitent à la noce. Depuis une quinzaine d’années, les wedding planners se chargent d’organiser ce grand jour. En Touraine, Noémie s’est lancée en 2016 avec son agence Mona Lisa. Son but : « trouver l’équilibre entre les envies des clients et leur budget, et après avoir établi avec eux un cahier des charges, je m’occupe de tout pour qu’ils profitent à fond de leur journée ! ».

Pour Pauline, mariée en 2019, le recours à une pro a permis de simplifier la logistique et de soulager tout le monde : « Nous ne voulions pas mettre à contribution nos proches, pour que tous vivent l’événement sans stress. » Rendons-nous à l’évidence : des mots comme « cahier des charges » ou « marché » ne sont pas romantiques, car l’amour est un enjeu commercial, n’en déplaise aux fleurs bleues. Mais cultivez cette petite étincelle en vous, qui déjoue toujours les lois du marché ! (cœur avec les doigts).

Maud Martinez

L’artiste Pio croque la vie comme ses dessins

Les galeries d’art tourangelles exposent souvent des noms bien connus dans le milieu mais parfois, aussi, lancent des petits nouveaux, aux parcours singuliers. Pio en fait partie. Autodidacte, le dessin n’est pas son métier mais sa passion. Le jour, elle travaille dans un club de rugby. La nuit, elle dessine. Son trait est frais et réjouissant tout comme sa personne. Rencontre.

Elle est de la nouvelle génération d’artistes, celle qui se lance sur les réseaux sociaux. Instagram et Facebook l’ont fait connaître auprès du public et du monde de l’art tourangeau. Qu’elle s’en souvienne, elle a toujours dessiné. « J’ai fait des arts plastiques au lycée mais je n’ai pas poursuivi car ce n’était pas un métier pour ma mère. »

Aucune frustration pour autant, Pio est du genre positif et si elle s’occupe de comptabilité et de secrétariat au sein de l’US Tours rugby, elle s’épanouit totalement dans ce milieu sportif. « J’ai besoin de voir du monde ».

Une artiste pas seule dans son monde et la tête sur les épaules. La nuit, elle développe son univers créatif et poétique, lorsque sa fille de 7 ans dort enfin. En fait, Pio s’est vraiment remise au dessin il y a deux ans, avec sa fille, qui tente parfois de l’aider sur ses œuvres mais « se voit opposer un refus à son grand désespoir », s’amuse-t-elle, la voix douce. « C’était comme s’il me manquait un truc avant dans ma vie et que j’avais enfin réussi à exploiter mon grain de folie. »

Un stage à l’atelier Célavie et ses premières œuvres se retrouvent sur les murs d’un magasin de tapisserie, SOFA. Puis son frère, musicien, mixait au Citizen, dans le vieux Tours et voilà ses œuvres affichées dans ses lieux d’expos alternatifs.

Prise de risque gagnante

« Et de fil en aiguille, c’est le mélange des rencontres. Pour moi, la Boîte noire est la référence artistique à Tours du point de vue de l’originalité des œuvres et de son large éventail. C’était là que je voulais exposer. J’y traînais souvent pour voir ce qu’il s’y passait et puis, un jour, j’ai osé demander à Agathe comment on faisait pour exposer chez elle. J’y suis allée au coup de poker. »

Une prise de risque gagnante. Elle vient d’y être exposée pour les Petits formats de janvier. Des œuvres « qui tournent toujours autour d’un personnage, avec la thématique de l’enfant, de la femme et de l’oiseau. Je suis dans l’expression intuitive. » Un mélange d’encre de Chine et d’aquarelles « aux textures aériennes ».

Le côté élitiste de l’art ne lui parle pas. « Je suis ouverte et je veux partager mon plaisir. Il y a plein de fois où je me suis baladée dans les galeries et je ne pouvais pas m’offrir les œuvres, trop chères. Je trouve ça dommage. L’art ne doit pas être réservé à une catégorie. » Son parcours singulier le prouve. « Je n’ai pas fait les Beaux-arts, je ne viens pas d’une famille d’artiste, cela ne m’a pas empêchée d’aller vers ça. »

En ce moment, Pio entame une pause dans ses dessins et cherche l’inspiration dans les galeries parisiennes où elle furette ses yeux curieux.

A.D.

> Facebook Pio Pio

> Instagram #artistepio

Horoscope WTF du 5 au 11 février 2020

Cette semaine, bonne chance aux Capricornes qui – une fois n’est pas coutume – prendront cher dans l’horoscope WTF de tmv. Mais on les aime bien, au fond. Parfois…

Bélier

Amour

La constellation d’Evelyne
Dhéliat prédit une vigilance orange
en-dessous de votre ceinture.

Gloire

Vous voulez une blague ?
Quelle est la différence entre un
chauve et une pomme ?…

Beauté

Réponse : les 2, surtout si la
jambe est plus longue.

Taureau

Amour

Pensez à réarmer votre slip.
Ça va être la guerre pour votre libido.

Gloire

Une récente étude indique
que les Taureaux sont les plus sympas
et géniaux de toute la planète…

Beauté

… Mais tout le monde sait
que les études ne racontent que des
conneries, donc bon.

Gémeaux

Amour

Pas top, mais vous mettez
quand même votre pierre à l’orifice
(haha qu’est-ce qu’on s’marre bande
de pervers).

Gloire

Votre mot d’ordre : Pourquoi
faire simple quand on peut faire compliqué
?

Beauté

La gastro, ça fait maigrir.
On dit ça…

Cancer

Amour

Bah dites donc, c’est la fête
du slip en ce moment de votre côté !

Gloire

Vous allez participer à un dîner
de cons. En revanche, on ne sait
pas si vous serez l’hôte ou l’invité(e).

Beauté

Vous avez la peau douce
pour une peau de vache.

Lion

Amour

L’être aimé est bruyant au
lit… mais pas avec vous.

Gloire

Quelle était la probabilité
pour que le fisc opère à un contrôle
fiscal chez vous après avoir lu cet horoscope
?

Beauté

Pas de pot, vous ressemblez
à un œuf.

Vierge

Amour

Le ridicule ne tue pas. Sinon
il aurait déjà défoncé votre ex à coup
de pioche.

Gloire

La nuit ne porte pas conseil,
c’est faux : vous foirez tout ce que
vous entreprendrez.

Beauté

Comme l’a dit un grand
sage : Pleure, tu pisseras moins.

Balance

Amour

Bah, le célibat, c’est cool
aussi. Ça vous muscle le bras droit.

Gloire

Repose en paix, petite dignité
partie trop tôt… Snouf.

Beauté

Tel le lip dub, vous étiez à
la mode il y a 10 ans.

Scorpion

Amour

Filmer vos ébats ne vous
rendra pas meilleur(e) ! (on en sait
quelque chose).

Gloire

C’est pas facile la vie quand
on est aussi parfait(e) que vous, n’estce
pas ?

Beauté

Le spécialiste du mono-sourcil,
c’est vous ! (mais ouiii, vous êtes
beau/belle, blabla tout ça tout ça)

Sagittaire

Amour

Au pieu, on vous surnomme
Pépin le Bref.

Gloire

Noooon, ce n’est pas que
vous êtes toujours en retard. C’est
simplement que vous n’êtes pas spécialement
en avance.

Beauté

Vous êtes aussi délicat(e)
qu’un éléphanteau sous Lexomil dans
un magasin de porcelaine.

Capricorne

Amour

Tiens c’est marrant,
lors de l’orgasme, vous ressemblez
à une merguez en pleine
crise d’épilepsie.

Gloire

Vous êtes partisan du
moindre effort. (allez bim, c’est
gratuit mais je m’en fous)

Beauté

Parfois, le matin, vous
avez l’haleine d’un prof de SVT.

Verseau

Amour

Dire que vous avez le pouvoir
de vous reproduire… C’est relativement
inquiétant.

Gloire

Un slip tout doux, un doigt
dans le nez, des chips : c’est pas ça,
la vraie vie ?

Beauté

Vos cernes sont aussi
grandes que la malle dans laquelle
s’est planqué Carlos Ghosn.

Poissons

Amour

Faites la guerre, pas l’amour.
De toute façon, vous n’êtes pas
doué(e) dans ce domaine.

Gloire

On ne va pas se mentir. La
vie serait bien triste si vous n’existiez
pas.

Beauté

Oulaaaa, ça sent comme
chez mémé par chez vous !

Quand les galeries veulent mettre l’art à portée de tous

Une nouvelle génération de petits galeristes tente de dépoussiérer leur image et de faire partager l’art à tous.

À Tours, elles se comptent sur les doigts de la main, les galeries d’art contemporain qui exposent quasi en permanence des artistes. Veyssière, Le lieu Commun, la Galerie 21, la chapelle Sainte-Anne et puis les deux phares qui ont pignon sur rue, à l’est, Olivier Rousseau, du côté de la cathédrale et à l’ouest, la Boîte Noire, du côté de la place de la Victoire.

Ces deux galeries n’ont pas dix ans et font bouger la place tourangelle. À l’image de leurs deux gérants, aux parcours et aux styles bien différents. D’un côté, Agathe Place, de la Boîte Noire, qui a ouvert son « bébé » rue du Grand-Marché en 2012 après une solide expérience déjà en tant que galeriste à Tours.

Du coup, les artistes éclectiques qu’elle expose « sont devenus la famille », tels Laurent Bouro, M. Plume, Magalie Bucher… Elle se repose sur ces derniers comme fonds d’exposition permanent et va « glaner des moins connus et des coups de cœur ».

« Combien de fois ai-je eu des gens qui rentraient tout en s’excusant de ne rien y connaître »

Agathe Place a voulu donner une dimension humaine à son lieu en misant sur la « simplicité de l’accueil ». « Combien de fois ai-je eu des gens qui rentraient tout en s’excusant de ne rien y connaître ! Ou des jeunes qui n’osent pas car ils ne peuvent pas acheter. Je leur réponds que ce n’est pas du tout un problème. Mon but est de démocratiser l’art, faire que les gens n’aient plus peur de rentrer dans une galerie. »

Un métier passion qu’elle essaie de faire partager à ses visiteurs, en renouvelant souvent ses expos (une par mois) et en proposant des Petits Formats, à petits prix. « Je rends ainsi l’acquisition d’une oeuvre unique accessible à tous. C’est une légende de croire qu’en galerie c’est plus cher qu’ailleurs, ici on pratique des prix ateliers. »

Autre manière de démocratiser l’art et sa diffusion : la communication et les réseaux sociaux. « On fait un vernissage par mois, le rythme est hyper soutenu. Il faut souvent faire des événements, montrer qu’on est dynamique. C’est important pour fidéliser et rencontrer de nouvelles personnes. Les réseaux sociaux ont une force incroyable ; avec Instagram, on peut déjà montrer des images pour inciter les gens à se déplacer », explique Agathe Place.

Le pouvoir des réseaux sociaux

Son confrère, Olivier Rousseau confirme la force de la communication pour des galeristes d’aujourd’hui. Lui-même est un ancien communicant reconverti dans l’art. « Les affiches, flyers, réseaux sociaux et mailings autour des expositions font partie du travail. J’essaie de toucher des jeunes urbains, c’est une envie et un objectif pour moi. »

Dans sa galerie où la peinture est la raison d’être, aux côtés de dessins, de gravures et de l’art sacré, Olivier Rousseau joue la carte de l’ouverture. « L’entrée est libre, je souhaite que les gens prennent du plaisir ; je monte des expos pour partager des envies, un goût et montrer des œuvres. Le but est de faire venir du monde sans que cela ne devienne une croisade. »

Et le succès est au rendez-vous : « De plus en plus de gens viennent et ce qui me tient à cœur c’est quand les gens regardent la vitrine puis osent rentrer, j’ai conscience que ce n’est pas toujours évident. Cela fait partie de mon métier de décomplexer, désacraliser le rapport à l’art. » Olivier Rousseau et Agathe Place revendiquent tous deux l’essence de leur métier : vendre des œuvres, savoir les exposer et surtout les expliquer. Ce qui fait leur différence avec l’exposition d’oeuvres qui essaiment partout en ville, dans les bars restos, magasins,… Mais plus qu’une opposition, la complémentarité s’affiche.

Les galeristes s’adaptent puisqu’eux-mêmes travaillent avec ces lieux d’exposition alternatifs. Agathe Place avec le SmÄak et le restaurant le QG. Olivier Rousseau juge qu’ « il y a très peu de galeries à Tours et beaucoup d’artistes qualifiés donc c’est difficile de trouver un lieu et tant mieux si ces lieux peuvent leur mettre le pied à l’étrier ».

Lui-même prête des œuvres au Coffee Shop et au Bibliovore de la rue Colbert. Au restaurant La Petite Cuisine, rue Voltaire, Marie Paulay, la cheffe, expose depuis le début des artistes, Caroline Bartal et Aurélia Vissian actuellement. Plus qu’une déco, c’est une véritable harmonie qui se crée avec son restaurant.

Mettre en avant les artistes locaux

Pour Marie Paulay, « c’est une chance, j’ai un lieu beau, sobre et spacieux qui permet d’exposer. L’idée est de mettre en avant des artistes locaux, de les faire découvrir à des gens qui ne vont pas aux vernissages dans les galeries mais aussi de faire vivre le restaurant. Il faut que les tableaux soient à l’unisson de la cuisine, qu’ils se marient avec le lieu tout en étant source d’inspiration pour moi. »

Et qui sait, peut-être que les clients de Marie, après un premier coup de cœur artistique, oseront ensuite franchir la porte des galeries, chez Olivier, Agathe et les autres pépites tourangelles.

Aurélie Dunouau

On s’est aimés comme on se quitte

Tu peux garder le pudding, je garderai le Paris- Brest. Tu peux garder la reine et Diana, il me reste Albert de Monaco et son rocher. Nous, on a la côte de granit rose alors, je te laisse le port de Douvres. Big Ben et Hyde Park, c’est pour toi. On a le Champ-de-Mars et les Invalides.

Bon, évidemment, pour les CD, il va falloir qu’on parle un peu. Il y a quand même des trucs qu’on a choisis ensemble. Bon, d’accord pour les Beatles, ils sont à toi. Garde aussi Elton John, pas de soucis. Mais bon, The Cure, Police et Cranberries, franchement, j’en ai payé au moins la moitié, non ? Et au fait ? Tu l’as mis où le Ken Loach ? Ben oui, juste à côté des Dardenne, quasiment Français, quoi ! Je te donne un Clavier et deux Jean Reno à la place, si tu veux.

Par contre, t’es gentil, tu me rends Jean-Jacques. Lui, j’en ai qu’un et le modèle ne se fait plus. Je te donne Daho en échange, si tu veux. Bon, ce qui est bien, c’est qu’on se quitte proprement, sans cri et sans drame. C’est vraiment mieux pour les enfants.

Matthieu Pays

Ahmed Doumbia, le grand-frère de l’UTBM

L’alchimie est là, les résultats également : rencontre avec Ahmed Doumbia, un véritable lien pour l’équipe de l’UTBM.

Dans un effectif grandement chamboulé à l’intersaison à l’UTBM, Ahmed Doumbia fait figure de lien ou de grand-frère. Le basketteur tourangeau n’a pas voulu changer d’air durant l’été, persuadé que son équipe, presque totalement rebâtie, avait le potentiel pour joueur la montée en Pro B.

L’analyse était juste car cinq mois après le début du championnat, l’UTBM surfe sur une série de onze matches sans défaite et occupe actuellement la 2e place après son succès, samedi soir, sur Le Havre (87-72).

« Je veux jouer en Pro B avec Tours, annonçait-il en juillet dernier. J’ai encore une année de contrat avec une option si nous montons. » L’alchimie au sein d’un groupe dans lequel il se sent bien a tout de suite fonctionné et les résultats sont au rendez-vous.

« Nous sommes ambitieux »

En dépit des blessures de joueurs phares comme celle de Vincent Pourchot, à l’écart des parquets jusqu’en mars, l’équipe de Pierre Tavano réalise des prouesses, notamment dans des money time arrachés de haute lutte. « Nous sommes ambitieux mais nous ne le crions pas sur tous les toits », ajoute l’ailier trentenaire de l’UTBM.

Ahmed Doumbia ne tarit pas d’éloges au moment de décrire l’ambiance dans le groupe. « Nous avançons avec humilité, le recrutement a été cohérent », analyse-t-il.

Outre son expérience, Doumbia apporte son leadership, sa dureté défensive et ses qualités offensives à l’équipe. Véritable régulateur du jeu tourangeau et capable de rendre des feuilles de match à plus de 30 points, il sera une nouvelle fois un des atouts de l’UTBM, samedi prochain à Boulogne pour un nouveau match au sommet du championnat de Nationale 1.

Thierry Mathiot

On a testé le restaurant Gaspard, à Tours-Nord

Récemment installé au Nord de Tours, Gaspard se lance dans le buffet local et maison, du lundi au vendredi. Sans oublier le brunch le samedi.

Quelques semaines après son ouverture, Gaspard change de formule du midi. Une bonne raison d’aller découvrir ce restaurant se présentant comme un tiers-lieu, à mi-chemin entre l’univers pro et le perso.

Direction Tours-Nord, dans une zone commerciale à deux pas de l’aéroport. Gaspard a vu grand, mais l’ambiance reste cosy. Aux murs, des oeuvres d’artistes locaux, ambiance street-art, un bar à l’entrée, un coin canapé, et sur les tables en formica ou en bois, des assiettes au charme d’autrefois.

Vous l’aurez compris : ici, la déco oscille entre le contemporain et la nostalgie des repas du dimanche chez mamie. Le midi, chacun fait selon ses envies, car du lundi au vendredi, c’est désormais formule unique, avec buffet à volonté.

On va donc rapidement faire un tour du côté des entrées, où quelques charcuteries s’ajoutent à des salades maison. Du classique taboulé jusqu’au plus original quinoa-crevettes, le choix est varié et bien assaisonné. Pour les plats chauds, des recettes de famille côtoient les créations maison. Pas question de se frustrer, vos enquêteurs vont donc tout goûter.

Ce jour-là : samoussas de légumes, boulettes porc-riz sauce tomate, gratin de chou-fleur, hachis parmentier et frites. On ne s’embarrasse pas du dressage de l’assiette (ce n’est pas notre fort), et on déguste ces plats simples et bien cuisinés.

Le personnel réapprovisionne fréquemment le buffet, jamais en panne de nouveautés au fil de la pause-déjeuner (ah ces beignets de poisson, apparus après notre dessert !). Côté desserts justement, nous laissons de côté la belle corbeille de fruits pour profiter des mousses, panacottas et autres cheesecakes revisités.

Une touche sucrée savoureuse pour clôturer un repas copieux et rapide dans une ambiance décontractée, pratique pour une pause-déjeuner qui met du bon et du local dans l’assiette.

Maud Martinez


> L’addition : Prix unique pour formule unique : 16,90 € tous les midis, du lundi au vendredi, de 12 h à 14 h. Boissons en supplément. En soirée, place aux planchettes apéro et burrata pour l’Après-Boulot, de 18 h à 22 h. Brunch le samedi de 11 h à 14 h 30, 25 €/personne (sur réservation).

> C’est où ? 15 rue Arthur Rimbaud à Tours-Nord

> Réservation et renseignements par téléphone : 02 47 63 36 31. Sur les réseaux sociaux : facebook.com/gaspardtours et Instagram 

Laurence, animatrice en Ehpad : « L’oxygène vient du dehors »

Laurence Hémeret, 47 ans, est animatrice à l’Ehpad Korian Le Vençay de Saint-Avertin. Dans cet endroit chic, on se croirait dans un hôtel 5 étoiles. Et si les prestations première classe adoucissent les journées des résidents, Laurence revendique d’apporter de la vie et du dynamisme dans ce cocon feutré.

Après une première vie professionnelle dans l’agroalimentaire, Laurence Hémeret est aujourd’hui animatrice auprès des personnes âgées. « En 2009, je me suis reconvertie en intégrant une école formant directeurs d’Ehpad, animateurs, etc. En alternance chez Korian, j’ai été embauchée à la fin de ce cursus. »

Cinq jours sur sept, du lundi au vendredi, Laurence Hémeret se démultiplie auprès des 90 résidents de Korian Le Vençay à Saint-Avertin. Ne manquant pas l’occasion de les associer aux enfants dans des animations intergénérationnelles (carnaval, chandeleur, chasse aux œufs), de multiplier les sorties (croisière sur la Loire, balades en calèche), et d’inviter chorales, groupes de danse et autres écoles de musique, Laurence a toujours le même credo : « N’oublions jamais que l’oxygène vient du dehors. C’est là qu’il y a la vie. On travaille tout de même avec la fin de vie. C’est particulier. Ça interpelle. C’est dur. On s’attache à des personnes qu’on voit partir, certaines à qui on doit dire au revoir. Je n’aurai pas pu faire cela à 21 ans… »

Dans l’univers feutré et confortable de Korian Le Vençay, elle anime également deux fois par semaine une revue de presse. Des articles de La Nouvelle République sont l’occasion de débats, d’échange de souvenirs, de partage d’expérience entre, ici, un monsieur franco-américain ancien médecin à New York, et une dame de 93 ans dont le mari fut un pionnier de la photographie à Paris.

L’importance du dialogue

Une vingtaine de résidents, souvent à mobilité réduite, sont au rendez-vous. Ingrid Bascoul, 33 ans, directrice de l’établissement, a connu une trajectoire identique à celle de l’animatrice. Infirmière de formation, elle a repris des études universitaires de gestion administrative pour se réorienter.

Elle souligne l’importance du dialogue et de l’écoute dans son travail quotidien. « L’arrivée en Ehpad est vécue comme une forme de deuil pour un résident. Cela ne peut pas se faire sans l’accord de la personne. Pour les hommes, c’est plus facile. Ils trouvent chez nous le confort d’un hôtel. Mais parfois, la décision vient au bout de deux ou trois ans. » La perte de mobilité, l’atténuation des sens et les symptômes de type Alzheimer accélèrent souvent cette prise de décision.

« Avec les personnes atteintes d’Alzheimer, on ne les bouscule jamais. On essaie de nouer une relation de confiance. Si le matin, ils ne veulent pas prendre leur douche, refusent de s’habiller, on ne les force pas. Pour quelqu’un atteint de cette maladie, l’extérieur ou l’inconnu est souvent vécu comme une agression. C’est parfois une des difficultés rencontrées par les familles qui, bien sûr, connaissent bien leur parent pour parfois s’en être beaucoup occupé. Jusqu’à vivre une inversion des rôles. L’arrivée en Ehpad permet à chacun de retrouver sa place », insiste Ingrid Bascoul..

Th. M.

Coiffeuse écolo jusqu’au bout des ongles

#VisMaVille Sylvie François gère le salon de coiffure naturel De la Tête aux Pieds. Un salon où priment les sens humain et écologique… et le caractère bien trempé de Sylvie !

Un silence total règne dans le salon de Sylvie, seuls les bruits de circulation de la rue de la Victoire résonnent. Pas de sèche-cheveux en route, ni de musique entêtante…

Atypique pour un salon de coiffure, l’ambiance est zen et apaisante. La cliente se relaxe sur un lit massant et chauffant tandis que la coiffeuse effectue son shampoing puis un massage crânien. Lumières tamisées et décor cosy, le salon de Sylvie accueille un seul client à la fois. Une relation privilégiée s’établit.

« La cliente se sent à l’aise, il y a un côté très intime. Cela débouche souvent d’ailleurs sur une belle amitié. » Un salon de coiffure pas comme les autres, c’est certain. Le côté humain prime. À l’image de sa gérante, Sylvie, tout sourire et sensible. Elle devine très vite l’état émotionnel de ses clients lorsqu’elle appose ses doigts sur leur tête. « C’est fou, acquiesce une nouvelle cliente, elle a tout de suite vu que j’étais stressée et pourtant je ne le montrais pas du tout. »

Un salon végétal avant la mode

Autre facette de Sylvie, un côté passionné, résolu, et des convictions écologiques ancrées. Le salon, « c’est mon bébé, un vrai choix. J’ai 41 ans de métier. Tout a commencé à Luynes quand j’avais 13 ans, la voisine m’avait amenée chez son coiffeur et ce fut le déclic. Après une vie parisienne, je suis rentrée dans ma Touraine natale et j’ai installé mon concept ici, rue de la Victoire. » Il y a 9 ans.

Le concept ? « Un salon 100 % végétal. » Avant que ce ne soit devenu la mode du bio, Sylvie fut pionnière en la matière. Elle déplore les salons étiquetés bio qui s’installent mais dont les shampoings et couleurs contiennent « du bio surtout boosté par la chimie. Par exemple, les mèches rien qu’à l’argile ça n’existe pas. C’est de l’argile avec des oxydants dedans. En 100 % naturel, il est ainsi plus difficile de faire des couleurs stables, les résultats ne sont pas toujours probants, varient d’un jour à l’autre ».

 

Ses convictions écologiques se traduisent également dans tous ses gestes au quotidien : elle récupère l’eau, remplit les flacons de ses clients avec son shampoing Hairborist, recycle les chutes de cheveux pour des associations qui fabriquent des boudins contre les marées noires…

Elle a d’ailleurs obtenu un Trophée du déchet de la Chambre des métiers pour sa démarche. « Je jette une toute petite poubelle toutes les trois semaines ! L’écologie, c’est inné chez moi. J’ai grandi dans la campagne tourangelle et au sein d’une grande famille, on ne jette pas ! »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 29 janvier au 4 février 2020

Il est de retour ! Après avoir été kidnappé par les étudiants en journalisme, l’astrologue de tmv reprend sa place. Et il n’est pas content, vraiiiment pas content.

Bélier

Amour

fiu »’tu 48»’(ç_(uo’ »iujligujl

Gloire

Pour 1 million d’euros, pourriez-vous couper un pied à votre mère ? Vous avez une heure. #dilemme

Beauté

Votre ventre est un trou noir. Arrêtez de bouffer.

Taureau

Amour

Quelqu’un a un coup de coeur pour vous ? Arf, encore une victime innocente tombée au combat…

Gloire

Aïe. Ça sent le fennec, votre semaine !

Beauté

HAHAHAHA !… Ah ? Comment ça, c’était voulu votre style vestimentaire ? Mince !

Gémeaux

Amour

Belle-maman is coming. And she is going to botte you le cul.

Gloire

Filez à la pharmacie. Il faudrait vous prendre un vaccin pour votre fièvre acheteuse. OUAAAARF

Beauté

Vous n’êtes qu’un petit vermicelle dans ce triste monde.

Cancer

Amour

Votre sex-appeal ne dépend que de votre sexe à pile.

Gloire

La constellation d’Indochine vous rappelle que vous êtes Bob Morane contre tout chacal.

Beauté

Vous vous caresserez la belette.

Lion

Amour

Un jour, un grand philosophe a dit : « Baisse ta culotte, c’est moi qui pilote ! »

Gloire

C’est un fait avéré : vous êtes pleutre…

Beauté

… Bah ouais, c’est gratuit comme attaque, y a quoiii ? Battez-vous, ventre mou !

Vierge

Amour

Faites-vous une petite cure de Blanche-fesse et les 7 mains.

Gloire

Brian is in the kitchen. Allez donc lui péter la tronche à ce petit saligaud.

Beauté

ALERTE ATTENTAT… à la beauté. Car vous êtes vraiment un missile nucléaire, graouuu !

Balance

Amour

Vous êtes un peu comme l’art contemporain. On ne sait pas si on vous aime, mais vous êtes êtes cool à regarder une fois bourré.

Gloire

Telle l’année 2020, vous serez bissextile. Ça ne veut rien dire, mais je m’en fous, je fais ce que je veux. Là par exemple, je rajoute des lignes inutiles pour embêter les personnes qui mettent en page cet horoscope

Beauté

Ah bah, y a pu d’place du coup. Bisou.

Scorpion

Amour

Ni vu, ni cocu !

Gloire

Qui vivra, verra. (hop, encore un bon conseil pourri)

Beauté

Sciatique des cheveux prévue pour cette semaine. (ouais on s’improvise médecin, y a quoiiii ?)

Sagittaire

Amour

Libido grandissante. Vous êtes aussi surexcité(e) qu’un Hanouna sous coke.

Gloire

Comme dirait Jésus, vous avez la classe à Dallas mes loulous.

Beauté

La calvitie vous guette la braguette.

Capricorne

Amour

Votre âme soeur se trouve là, tout près de vous : oui, je parle bien de votre main droite.

Gloire

Mon petit doigt me dit que votre avenir en tant que proctologue est tout tracé.

Beauté

Vos flatulences nocturnes ne font pas peur à l’être aimé.

Verseau

Amour

Vous êtes comme une petite saucisse Knacki : tout(e) rose, qui couine, sue et se tortille quand on la chauffe.

Gloire

Votre meilleur(e) pote a le charisme d’une moule. Changez d’ami.

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Par chance, vous êtes un vieux pot.

Poissons

Amour

En réalité, votre père est un cyborg envoyé du futur pour foutre en l’air vos relations.

Gloire

L’étoile du Jacques Dutronc vous rappelle que vous retournez votre veste, toujours du bon côté.

Beauté

Et pan, dans vos dents (jaunes).

Ehpad : aux petits soins pour nos anciens

Souvent, la question des conditions de vie des personnes âgées dans les établissements spécialisés revient à la Une de l’actualité. Nous avons décidé de pousser la porte de l’un d’entre eux. Rencontre avec Estelle Menit, aide-soignante à l’Ehpad de La Vallée du Cher et passionnée par les relations humaines. Elle transmet son dynamisme aux 103 résidents.

Installé au cœur du quartier des Fontaines, à deux pas du Stade Rodriguez, l’immeuble se fond dans le paysage. Dans ce quartier de grande mixité sociale, on ne se doute pas un seul instant que ce bâtiment aux jolis balcons suspendus abrite une centaine de résidents âgés, très âgés même pour certains.

Au 2 de la place Sisley, vous êtes à l’Ehpad de La Vallée du Cher, un des quatre établissements gérés par le CCAS sur Tours. Ehpad ? Cela signifie Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Une maison de retraite pour faire simple. CCAS ? Ça veut dire Centre communal d’action sociale.

C’est là que travaille Estelle. Elle nous a parlé de son quotidien. De ses joies, de ses doutes parfois. Mais surtout de son extraordinaire dynamisme pour aider les résidents. Certains ont nettement plus du double de son âge. « Mais ils ont vécu de telles expériences dans la vie, que j’adore les écouter. Si on n’a pas cette passion, pas la peine de venir travailler ici », confie-t-elle.

Estelle Menit va avoir 40 ans. Elle est aide-soignante. D’origine martiniquaise et née en banlieue parisienne, elle a pensé devenir assistante dentaire, avant de « s’expatrier » en Touraine où elle a gravi tous les échelons au rythme des concours et des études : agent d’entretien, auxiliaire de vie puis aide-soignante.

Beaucoup d’écoute

Lors de notre première rencontre, un soir de fin décembre, tous les emplois du temps ont été chamboulés. Les blouses blanches, roses ou bleues sont au placard. Repas de Noël oblige, le personnel comme les résidents sont en tenue de soirée. Ou presque. Estelle est venue sur un jour de repos pour aider et participer à ce moment festif.

Tout le personnel, sous la houlette de l’animatrice, Isabelle, aide les résidents à s’installer autour des tables dans la grande salle à manger du 1er étage. Quelques minutes plus tard quand le repas débutera, chacun viendra s’asseoir à une table, participera au service, amènera de la bonne humeur, ou tout simplement aidera Jacqueline, Nicole ou un autre résident à dîner.

« On est dans l’exceptionnel, ce soir, explique Estelle. Mais vous voyez bien l’esprit dans lequel on travaille. » Beaucoup d’écoute, un maximum de relationnel, une tonne d’énergie, des kilos d’empathie, il leur faut donner tout cela pour éclairer la journée des résidents. « Certains sont diminués, en fauteuil. Pas toujours drôle pour eux. »

Plus tard, en janvier, lors de notre deuxième visite, Estelle et tout le personnel ont rebasculé dans le quotidien. Arrivée à 14 h, l’aide-soignante finira à 21 h. « De 14 h à 14 h 30, nous faisons la réunion de transmission entre les deux équipes. Nous indiquons ce qui a été fait auprès des résidents. Comment ils se sentent. Certains se sont réveillés un peu grognons. On les laissera se reposer. D’autres veulent parler. On ira les voir plus longtemps. »

En pantalon et blouse rose, Estelle commence son petit tour au 3e étage – Il y a une vingtaine de résidents par niveau, du rez-de-chaussée au 4e étage. Elle frappe doucement à chaque porte. Demande comment ça va. Même si elle connaît le prénom de chacun, c’est par « bonjour M. ou Mme untel » qu’elle entame la conversation. « Le matin, nous nous occupons des toilettes, du service des petits déjeuners. »

« Bien sûr, on s’attache aux résidents, parce qu’ils sont des puits de savoir. »

Le soin mis dans la décoration des couloirs et l’individualisation des chambres font de l’Ehpad un lieu à part, entre pension de famille et maison de convalescence. Les difficultés de son travail, Estelle les a gommées avec le temps et l’expérience.

« Bien sûr, on s’attache aux résidents. Parce qu’ils sont des puits de savoir et qu’ils ont vécu des choses extraordinaires. Un jour, un monsieur me dit : ‘’Vous savez, j’ai connu la reine d’Angleterre.’’ Je me suis assis à côté de lui et il m’a raconté des tas de souvenirs qu’il avait sur le couronnement d’Elisabeth, notamment. D’autres fois, c’est dur. Les résidents peuvent avoir des mots qui dépassent leur pensée. Quand ça arrive aujourd’hui, je relativise. »

Issues d’une multitude de corps de métiers (infirmière, psychologue, cuisinier, couturière, coiffeur, agent technique, aide-soignant(e)s, etc…), plus d’une cinquantaine de personnes sont au service des 103 résidents de l’Ehpad dont la moyenne d’âge est d’environ 85 ans.

Dans ce choc de générations, le dynamisme et l’enthousiasme comblent les fossés et la rudesse des destins. Estelle le sait : « Pour les résidents, c’est le dernier lieu de leur vie. À leur âge, certains voient leur santé se détériorer assez vite aussi. On est là pour les aider, leur donner bon moral. J’aime prendre soin d’eux. »

Textes et photos : Thierry Mathiot

Pourquoi tu tousses ?

Mais alors, c’est possible ! Un danger immédiat se fait jour et, comme un seul homme, l’Humanité prend les mesures qui s’imposent. Ce qui paraissait impossible quelques jours plus tôt semble soudainement frappé au coin du bon sens.

Placer une ville de 12 millions d’habitants en quarantaine, clouer tous les avions au sol, renoncer à des voyages touristiques qui, pourtant, font tourner la grande roue du capitalisme, tout cela se fait d’un coup d’un seul et tout le monde applaudit, en se collant un masque sur le nez.

Alors, si nous sommes collectivement capables de réagir avec une telle vigueur pour une pandémie qui fera sans doute plusieurs centaines de victimes de par le monde, je n’ose imaginer la réaction mondiale, massive et déterminée qui sera la nôtre face à un autre problème qui, selon les dernières études, devrait provoquer autour de 250 000 morts par an entre 2030 et 2050.

Alors, on se dit ça : on gère le coronavirus et on se met au réchauffement climatique ?

Matthieu Pays

Nicolas Rossard : cap sur le sommet du TVB

#EPJTMV Le TVB ne cesse de progresser. Retour sur la carrière d’un de ses joueurs les plus prolifiques, Nicolas Rossard.

« J’ai commencé à jouer au volley- ball parce que presque toute ma famille pratique ce sport », explique Nicolas Rossard. S’il s’intéresse au tennis et au football, c’est le volley qui a finalement gagné son cœur.

C’est à l’âge de 14 ans que tout débute pour ce jeune joueur. Tout d’abord à Bordeaux où il suit un cursus sport-études puis à Toulouse où il démarre sa carrière professionnelle. Le jeune libero (1,83 mètre) devient rapidement vice-champion de France de volley, d’abord avec les Spacers en 2016, puis une deuxième fois avec Paris l’année suivante.

« Le TVB, meilleur club de France »

Il connaît ensuite une courte parenthèse étrangère, en Pologne dans le club de Stocznia Szczecin puis dans celui de Berlin, avec lequel il remporte le championnat d’Allemagne.

Fort de ce succès, il revient en France avec de nouvelles ambitions. « J’ai intégré le TVB car c’est le meilleur club de France », a-t-il déclaré. L’objectif est clair pour Nicolas : « Je souhaite gagner le championnat de France. »

S’il compte bien poursuivre ses études d’ingénieur en informatique dans l’optique de préparer sa retraite sportive, il ne perd pas de vue sa priorité actuelle : sa carrière de volleyeur.

Texte : Brice Le-Doux-Saramalet / Photo : Chadi Yahya, étudiants à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)

Au Café-concept, on sert au plateau !

Place de la Victoire, le Court-Circuit a laissé la place au Café Concept. Un restaurant – mais pas que – qu’on a décidé de tester pour vos beaux yeux… et vos papilles !

En ce jeudi midi ensoleillé, nous avons décidé d’aller tester le Café Concept. À peine entrés, Florence et Cyril Gomez nous accueillent. Au menu ce midi – celui-ci change tous les jours – quatre plats dont un végétarien : « Nous proposons un plat végétarien tous les midis, c’est important ! », insiste Florence.

Pour ce déjeuner, nos papilles découvrent un wok de dinde façon basquaise et ses tagliatelles fraîches et une blanquette de cabillaud accompagnée de son riz basmati. Florence nous avait prévenu en prenant nos commandes : « Ici, on sert au plateau ! Vous aurez vos plats et vos desserts en même temps ».

Servis, nous sommes amusés de voir que ce dernier, en inox, est divisé en portions. Au premier abord, cela nous fait penser à un plateau-repas de cantine, mais seulement d’apparence, parce que gustativement parlant : c’est excellent.

En dessert, le cake au potiron accompagné de son caramel beurre salé nous laisse en bouche un goût de cannelle. Le café-concept tient son pari : revisiter des plats traditionnels pour toutes les bourses. Une sympathique adresse pour manger un bon repas, comme à la maison, entre deux réunions !

Marie Lebrun, étudiante à l’Ecole de journalisme de Tours (EPJT)


> Le service brasserie ne se fait que pour le déjeuner. Il existe trois formules pour le midi allant de 9,50 € à 17 €. Boissons en supplément. 

> C’est où ? 16 bis place de la Victoire, à Tours. Ouvert du mardi au dimanche de 8 h à 19 h. Contact au 02 47 77 94 35 ou par mail au contact@lecafeconcept.fr 

Les Z’Imbert et Moreau : « Les petits colibris de l’écologie musicale »

Le groupe les Z’Imbert et Moreau s’est formé en 1967. Très engagés dans l’éducation des enfants, Françoise Moreau et François Imbert ont également participé aux luttes écologistes.

« Notre engagement pour l’environnement a commencé il y a déjà très longtemps », se remémorent Françoise Moreau et François Imbert. Dans la cuisine, attablés devant la grande baie vitrée qui mène au jardin, ils replongent dans leurs souvenirs.

En plus de cinquante années de carrière, les chanteurs du groupe Les Z’Imbert et Moreau sont toujours restés concernés par les enjeux écologiques. Pionniers dans l’élaboration de chansons dédiées aux enfants, ils ont très vite décidé d’intégrer un de leur combat dans l’élaboration des textes. Leur nouvel album « Magique ! » est sorti le 20 septembre 2019.

« Des chanteurs concernés »

« Le choix de mettre le titre Tout va bien en première place n’est pas anodin. Tout le monde s’emporte contre la petite Greta (Thunberg, Ndlr) alors qu’elle est magnifique à tenir tête à tous ces vieux politiques », explique François. La chanson présente un monde qui ne tourne plus très rond et dont le refrain « Tout va bien », entonné gaiement en chœur par des enfants, accentue l’ironie.

« Nous sommes des chanteurs non plus engagés, mais concernés. Nous avons des petits enfants de 10 et 15 ans qui sont très sensibles à ces questions. » Françoise explique que leurs propres enfants, Jérémie et Corentin, qui sont aussi membres du groupe les Z’Imbert et Moreau, avaient essentiellement des jouets en bois. François se lève pour aller chercher les albums qui sont très utilisés par les enseignants dans les écoles. La pile est impressionnante.

« La lune saigne », en 1976, « La baleine au supermarché » en 2001, « Les éléphants » en 2009, sont autant de titres qui traitent d’enjeux écologiques. « Pierre Rabhi a théorisé cette idée du petit colibri que je reprends un petit peu dans ce que nous faisons. Depuis des années, nous semons des petites choses pour que les enfants et les parents se les approprient », précise François.

La conjoncture environnementale ne laisse pas les Z’Imbert et Moreau très tranquilles. Tous deux m’invitent à les suivre dans le salon où François lance son lecteur vinyle. « Nous allons replonger dans une époque hippie », plaisante-t-il, avant de lancer leur première chanson engagée, sortie en 1970, « Vivre et survivre ».

Tandis que leurs voix, d’une autre époque, entonnent conjointement un pamphlet musical contre les centrales nucléaires, François glisse : « Cette chanson est passée une fois sur France Inter à midi moins deux. La personne qui l’a diffusée a été virée pour cela. C’est un combat de longue durée et tant mieux si ce sont les jeunes qui se mobilisent aujourd’hui. »

Textes : Fabian Lavalade / Photo : Sophie Podevin
Etudiants à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)

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