Abderzak Houmi est un danseur de hip-hop autodidacte. D’abord passionné par la science, il est tombé dans la danse urbaine alors qu’il avait 20 ans. Ce fut une révélation. Aujourd’hui, il est le chorégraphe de la compagnie tourangelle X-press.
Il bouillonne, le chorégraphe et danseur de la compagnie tourangelle X-press. À tel point que prendre un rendezvous avec lui relève du parcours du combattant. Son emploi du temps pourrait presque faire pâlir les candidats à la présidentielle. Quand il ne répète pas sa nouvelle pièce, Alifat Mat, il organise des ateliers de danse hip-hop dans des lycées de la région, voyage en Jordanie pour faire l’ouverture d’un festival de danse ou se produit sur une scène française. Cette urgence lui a justement inspiré le nom de sa compagnie, X-press.
C’est un jeune trentenaire calme et souriant qui arrive pour l’interview. Il parle avec prudence, choisit bien ses mots, n’élève pas trop la voix. Humble, il n’en fait pas trop. Pourtant, il pourrait se vanter d’avoir appris la danse hip-hop sur le tard, à 20 ans.
À l’époque, il était à la fac de science de Tours. Il s’imaginait dans un laboratoire et pas sur une scène. Il voulait travailler dans la recherche, et se voyait docteur en pharmacie. Et puis, c’est le déclic. Envie soudaine de changer de parcours et de vie, lui, qui n’a jamais fait de hiphop, commence à suivre des stages à Paris. Pendant un an, il entraîne son corps à danser, s’endurcit. Il va ensuite intégrer la compagnie Käfig, dirigée par Mourad Merzouki, aujourd’hui un des seuls chorégraphes hip-hop à diriger une scène de danse nationale. L’autodidacte Abderzak Houmi devient alors pro. S’il abandonne la pharmacie il garde un goût prononcé pour l’expérimentation. Sa compagnie X-press devient alors son laboratoire. Sur scène, Abderzak Houmi montre une danse musclée, nerveuse, hybride entre mouvements hip-hop et contemporains.
Alifat Mat, une histoire familiale
Dans Alifat Mat, il parle de la résistance des corps. Il danse l’histoire de ses parents et de toute une génération algérienne, marocaine et tunisienne qui se sont tués à la tâche dans la soudure, la maçonnerie ou d’autres métiers harassants. « Mais qu’est-ce qui les faisait tenir? » se demande Abderzak Houmi. Ses parents ne parlaient pas de ça à la maison, ils préféraient dire « Alifat mat », une expression qui signifie « ce qui est passé est mort ». Lui, justement, a choisi de se tourner vers ce passé pour témoigner, pour que les générations futures se souviennent.
Son spectacle : Alifat Mat
C’est sa sixième création depuis la naissance de sa compagnie X-Press, en 2001. Sur scène, il y a une danseuse, lui et la musicienne Najoi Bel Hadj. La Pléiade, à La Riche, le mercredi 11 avril, à 20 h 30. Plus d’infos au 02 47 38 31 30.
Un self entièrement bio où on prône une nourriture saine, tel est l’idée du restaurant de Régis : Easy by O, à Tours nord.
So easy de manger bio. À première vue, ça n’a pas l’air. Pourtant, c’est tout simple. On vous explique : à Easy by O, il faut se servir tout seul. Alors on prend son petit plateau et on se fraie un chemin au milieu de la file de convives du jour. Un peu de crudités par ci, de la viande ou une tarte aux céréales par là, un peu de garniture, sans oublier la petite note sucrée qui va bien. Attention à ne pas manquer la case balance. Bah oui, ici, les crudités et les garnitures sont facturées au poids. Et si vous êtes encore un peu perdu, Régis n’est jamais très loin. Il fait même la pesée à votre place si vous n’avez vraiment rien compris.
Régis, c’est la tête pensante d’Easy by O. Cet amoureux de la nature, comptable de formation, a une obsession : la nourriture saine. Alors, avant d’ouvrir Easy by O, il s’est beaucoup documenté, a rencontré un naturopathe et un médecin nutritionniste. Résultat, dans ses assiettes : du 100 % bio et du 100 % transformé sur place. « La cuisine est la plus-value pour trouver du plaisir à manger sain », précise-t- il. Son offre est restreinte mais de qualité et renouvelée chaque jour.
Le bio à toutes les sauces
Alors, à Easy by O, on vient manger entre collègues, entre amis ou en famille dans une ambiance sobre, naturelle. Côté prix, il faut compter entre 15 et 20 € pour une formule entrée-plat-dessert (la facture sera plus salée pour les gros mangeurs). Mais il y a du bio pour tous les goûts. Des plats sans viande pour les végétariens mais aussi à emporter pour les plus pressés.
I wish est un road trip japonais espiègle, léger et dynamique qui nous fait retomber en enfance.
Kore-Eda Hirokazu a réussi à réaliser un road trip japonais espiègle, léger et dynamique qui nous fait retomber en enfance, avec I wish.
Les couples séparés, c’est international. Des frères séparés, il en existe aussi au Japon. Koichi a 12 ans, il vit avec sa mère au sud de l’île de Kyushu. Ryunosuke, lui, est resté avec son père dans le nord après le divorce. Le grand frère, malgré sa grande volonté, éprouve quelques difficultés à supporter cette séparation. Un jour, en classe, il entend ses copains parler des deux nouveaux tgv reliant les deux parties de l’île. Il paraîtrait qu’au moment de se croiser, ils produisent suffisamment d’énergie pour exaucer n’importe quel souhait. Koichi décide alors d’embarquer ses camarades et son frère jusqu’au miraculeux croisement ferroviaire. Chacun emmène avec lui son vœu. Koichi, lui, souhaite que sa famille soit réunie.
C’est avec une intrigue plutôt simple que Kore-Eda Hirokazu, le réalisateur, entraîne les spectateurs dans ce qui se révèle être une véritable plongée en enfance. I wish pourrait être classé dans les road trip enfantins. Car ici, le monde est décrit uniquement à travers les yeux des enfants. Une vision universelle qui permet au film d’être transposé dans n’importe quelle contrée. I wish pourrait très bien parler de construction de cabane ou d’une escapade dans la campagne tourangelle. On pense alors à Alice au pays des merveilles, au grand Meaulnes, au Voyage de Chihiro. Même si I wish est loin du genre fantastique, il partage avec ces grands récits initiatiques un onirisme propre à l’enfance.
Un film tout en lenteur
Même si son film souffre parfois de quelques longueurs par rapport aux standards hollywoodiens, Kore-Eda Hirokazu fait vite comprendre à ses spectateurs qu’il n’a pas l’intention de se presser. Il multiplie les plans fixes, laisse des silences, fait respirer son récit. Mais surtout, il donne le temps aux enfants de vivre leur aventure sans être interrompus par un adulte.
Au menu du jour : présidentielle, bataille de peintures et Lana del Rey.
Au menu du jour : présidentielle, bataille de peintures et Lana del Rey.
L‘habit ne fait pas le moine.Vous rêvez de voir François Hollande avec une petite veste à carreaux, François Bayrou avec les cheveux ? Décidément, l’élection présidentielle fait des émules sur le net : le site La Toilette et ses effets s’est amusé à relooker les candidats à la présidentielle. Un aperçu juste en dessous, l’intégral ici.
Bataille de peinture. Faire une bataille de peinture lorsqu’on est enfant tentant, mais souvent réprimandé! Aux Etats-Unis, la pratique a été encouragée lors du Capital Fringe Festival 2012. L’idée : la peinture c’est un peu comme la colle qui nous unit… Attention, lancez !
Lana del Rey. Un tumblr entièrement consacré à la jeune chanteuse s’amuse à la faire danser dans sa longue robe claire dans des environnements parfois complètement improbables. Un aperçu juste en dessous-, lensemble des clichés c’est ici. (Attention, ne regardez pas trop longtemps ça pourrait vous donner le tournis…)
En bonus :Shitter, Vous connaissez? C’est la nouvelle tendance : du papier toilette imprimé Twitter. Il vous suffit de vous connecter sur ce site, de votre compte Twitter. Vos trois derniers twitts sont alors sélectionnés (impossible de les sélectionner, alors mieux vaut choisir le bon moment pour commander son Shitter…) et imprimés sur quatre rouleaux de papier toilette. Comptez tout de même 35$ pour ces rouleaux personnalisés. Le slogan de la marque est aussi à noter : « Jamais les réseaux sociaux ont été aussi éphémères »…
Il pourrait bien être le Steve Jobs de demain. C’est exagéré ? En tout cas, il a le profil : souriant, commercial, intelligent et dévoué à 100% à sa jeune entreprise web et à ses projets de développer l’économie numérique à Tours. Julien a lancé BuzzleMe courant avril, un nouveau réseau social, et, aujourd’hui, il commence à faire sérieusement parler de lui pour son projet de cantine numérique. Kesako? Très populaire aux États-Unis, une « cantine » c’est un lieu convivial où chacun peut travailler en louant le droit d’accès à l’espace pour la journée. Le but étant de rassembler des personnes avec des compétences différentes pour qu’elles se parlent, échangent, créent des projets ou simplement travaillent dans un cadre « détente », un peu à la manière de Google. Pour Julien, « il fait bon vivre à Tours et c’est tout près de Paris : c’est une ville parfaite pour installer sa start-up ». Tours, future Silicon Valley à la française, il y croit. Il a même posé la première pierre.
Un bar à desserts ? Qu’est-ce que c’est que ça? C’est l’idée un peu folle de Rémi et Isadora. Dans la ville qui a fait classer le repas gastronomique au patrimoine mondial de l’Unesco, cité du bon goût et de la tradition, ils ont décidé de ne proposer qu’une partie de repas à leurs clients, juste la fin : le dessert et le café. Et, comme la jeunesse ne manque pas d’audace, ils louent leurs murs à l’Institut du goût, juste derrière le Vinci, pierre taillée et poutres apparentes au menu. Au Two Be Café, on s’installe sur leurs belles chaises ou dans leurs larges canapés, on choisit son café ou son thé, son dessert (gastronomique ou plus simple), on feuillette tmv, on bavarde et on reste autant que l’on veut. C’est bizarre, mais ça marche…
Elle ne voit pas bien ce qu’elle aurait pu faire d’autre, Lucie… Poser des hypothèses, aller « à la paillasse » (comme elle dit), mettre des trucs tout petits dans des tubes pour voir si elle avait raison, secouer le tout, attendre, resecouer, analyser, c’est toute sa vie. C’est de la bio, c’est de la recherche fondamentale. Et ça sert, en gros, à savoir comment les métastases du cancer se forment dans l’organisme. C’est là-dessus qu’elle travaille pour le moment, Lucie. Sur le cancer du sein, en particulier. Elle ne sait pas trop si tout cela trouvera une traduction concrète un jour, mais comme L’Oréal vient de lui attribuer sa prestigieuse bourse, on peut se dire que ses recherches ne doivent pas être complètement inutiles… Et elle, pas totalement dénuée de talent…
Son truc, c’est d’amener la culture aux jeunes qui souvent n’y ont pas accès. Brillant, motivé et plein de projets, Pepiang fédère autour de lui et grâce à son association, Prod’cité, beaucoup de ses copains du Sanitas et pas mal de jeunes du quartier. Musicien tchadien, il est arrivé en France pour jouer avec son groupe Pyramide. Puis, il s’est installé au Sanitas, donc. Il s’est alors procuré une caméra, a tourné son premier film et gagné, en 2008, le concours Envie d’agir. Depuis, Pepiang Toufdy ne s’arrête plus. Il aide les groupes locaux à trouver des dates, met à disposition un local de répétition et a monté le festival Imag’in. Mais surtout, il continue son travail de réalisateur et vient de tourner un nouveau film qui raconte l’esclavage moderne d’une jeune tchadienne installée en France. Pepiang bouillonne, tourbillonne et entraîne avec lui une bonne partie de la jeunesse tourangelle.
Faire du rap old school sans renier la Touraine ? Chill Bump l’a fait. En plus, c’est super-classe. Amis de longue date, les grands-mères de Miscellaneous (à droite sur la photo) et Bankal étaient voisines. Leurs mamans se connaissaient déjà avant qu’ils se mettent à rapper ensemble pour la première fois au collège, à Amboise. Après s’être forgés séparément une expérience dans le scratch et le rap, les deux compères se sont recroisés pendant une soirée à Tours. Déclic, Chill Bump est né. Le clip de leur premier morceau Lost in the sound (tourné rue Colbert !) est sorti en novembre dernier et a déjà été vu plus de 20 000 fois sur le net. Aujourd’hui, ils accumulent les compositions pour pouvoir commencer à faire des concerts d’ici cet été. Et si 2012 était placée sous le signe du hip-hop de Chill Bump plutôt que celui de la fin du monde ?
Petite, elle voulait sauver le monde, donner de quoi manger à toute la Terre. Aujourd’hui, elle tente de réintroduire la nature à Tours. Si déjà, elle arrive à faire changer les mentalités et les pratiques alimentaires des citadins, elle aura gagné. Créée l’année dernière, son association Biodivercity installe des ruches et des jardins partagés à Tours et dans l’agglomération. L’idée, c’est que les urbains se réapproprient la terre pour qu’ils accordent plus attention à ce qu’ils mangent. Marie et son association se développent jardin par jardin, ruche par ruche. En 2012, tous ses projets devraient se concrétiser. Elle en a d’ailleurs plusieurs à mettre en place pour Val Touraine Habitat, le bailleur social local.
On ne part pas tous avec les mêmes chances dans la vie. Elle le sait bien, Tiffany. Familles explosées, parcours scolaires en morceau… Elle sait bien d’où viennent les détenus de la maison d’arrêt. Depuis un moment déjà, avec l’association Genepi, elle donne des cours d’alphabétisation à ceux qui ne parlent pas français. Mais aujourd’hui, elle veut aller plus loin. Elle veut créer, derrière les barreaux, des ateliers d’improvisation théâtrale pour les détenus qui le demandent. « Beaucoup de personnes ont tendance à se blinder, en prison, à se renfermer. Exprimer les sentiments, c’est une des choses les plus difficiles dans ce contexte. L’impro, je pense que ça pourrait les aider », explique-t-elle. Elle a convaincu deux comédiens, elle a le soutien des intervenants en milieu carcéral et l’accord de l’administration pénitentiaire. Reste le financement : 1 000 € pour la première cession. Autant dire rien. Trop apparemment pour lui accorder une subvention…
Avec My Week with Marylin, Simon Curtis signe un joli biopic, genre pourtant difficile à maîtriser, et parvient à dévoiler la vraie personnalité de la célèbre actrice américaine.
La plus grande star de l’histoire du cinéma ? Marilyn Monroe, sans hésitation. Pas seulement pour son physique incroyable. Marilyn représentait ce besoin d’insouciance de la génération d’après-guerre. Mais derrière ce symbole moderne se cachait une femme dépressive qui se droguait pour enfouir l’ambivalence qui la rongeait : comment être aimée par le monde entier pour son art et son âme et pas seulement pour l’image qu’elle renvoyait ? En 1956, forte d’une grande popularité, Marilyn Monroe débarque pour la première fois en Angleterre. Elle doit tourner avec Sir Laurence Olivier, une légende en Europe qui réalise son premier film. Dans ses bagages, elle apporte son nouveau mari, le dramaturge Arthur Miller, et ses troubles de la personnalité. Lors du tournage, elle va se lier avec Colin Clark, le jeune assistant de Sir Laurence Olivier.
Le côté sombre de Marylin
Pour son premier long-métrage, le réalisateur britannique Simon Curtis déjoue tous les pièges éculés du biopic. Comme nous l’avions vu avec la Dame de fer, sur Margaret Thatcher, ce genre cinématographique souffre très vite de la médiocrité et du consensus. Un portrait de personnage connu ne peut être exhaustif. Là, dès le départ, Simon Curtis adopte un parti pris. Il ne raconte pas la vie de Marilyn, seulement une semaine de son existence. D’un point de vue strictement scénaristique, la star n’est même pas le personnage principal du film. C’est Colin Clark qui raconte son amour, son admiration pour l’actrice et ce moment intime partagé avec elle. Ingénieux. Car finalement, c’est bien la part sombre de Marilyn Monroe que Simon Curtis décortique. Celle qui décrit le mieux la personnalité de la star, de ce qu’elle était vraiment. L’amour du jeune homme n’est alors qu’un prétexte pour montrer la complexité de cette femme.
Dans La Petite Cuisine de Marie, seuls dix amis peuvent se retrouver autour de bons petits plats. Repas convivial assuré, comme à la maison.
À La Petite Cuisine, il n’y a que dix couverts. Ben oui, car, comme le dit Marie, « on reçoit rarement plus de dix personnes en même temps chez soi ». Dans son tout petit restaurant de la rue Berthelot, Marie, ancienne juriste européenne (!!) a installé une grande table en chêne. Elle en a toujours rêvé, de recevoir ses amis autour d’une grande table en chêne, Marie. Et, chaque midi, elle met le couvert pour dix personnes. On réserve, on arrive, on s’installe. Alors bien sûr, on ne connaît pas ses voisins de table (encore que, ça dépend…), mais il y a le sourire de la patronne, ses petites attentions et, surtout, ses bons petits plats qui aiguisent les conversations.
De sa cuisine, ouverte sur la salle, Marie, attentive et discrète, n’abandonne jamais totalement ses convives. « C’est cela que je voulais, cette proximité, ce contact », explique-t-elle.
Côté assiette, la formule est simple : le menu change chaque semaine (attention, La Petite Cuisine n’est pas ouverte le week-end). À l’ardoise : trois entrées, deux plats et trois desserts. Tout est fait maison, tout est frais et préparé à la commande. Et tout est bon. Pour l’addition, c’est simple : 12,90 € pour deux plats et 17,90 € pour la totale. Dans la moyenne du quartier.
Beaucoup de restaurants jouent la carte du « comme à la maison ». La Petite Cuisine pousse à fond le concept. Et franchement, ça marche… Tiens, d’ailleurs, Marie propose aussi des apéros gourmands, à partir de 18 h 30. Au menu, rillettes, mezze, fromages… Comme à la maison, on vous dit…
Après Le Roi Soleil, le chanteur français Emmanuel Moire retrouve la comédie musicale avec Cabaret. Rencontre.
Découvert dans Le Roi Soleil, le chanteur français Emmanuel Moire revient avec la comédie musicale Cabaret, ce week-end, à Tours. Rencontre.
Qu’est-ce-qui vous attire dans les comédies musicales (Le Roi Soleil de 2005 à 2007 et Cabaret depuis fin 2011) ?
Je n’étais pas prédestiné à la comédie musicale. J’aime avant tout mon métier : faire de la musique. Mais je suis tombé là-dedans. Le Roi Soleil, ça s’est fait comme ça. J’ai eu rendez-vous avec ce spectacle. C’est très Français de mettre les artistes dans des petites boîtes et d’être étonné quand ils en sortent. Moi, j’ai un parcours un peu aventurier. Le Roi Soleil et Cabaret sont deux spectacles très différents dans lesquels je trouve ma place.
D’ailleurs, comment passe-t-on du rôle du Roi Soleil à celui d’Emcee, maître de cérémonie dans Cabaret?
Lorsque le directeur de casting du Roi Soleil m’a parlé de ce rôle, j’ai d’abord rigolé. Je ne me projetais pas du tout dans le personnage. Puis j’ai lu la pièce et j’ai été bouleversé. Et je me suis battu comme un malade pour séduire les producteurs américains et obtenir ce rôle. Ce fut une vraie rencontre. Je ne crois qu’en ça dans la vie : dans les rencontres de gens qui vous font évoluer dans le bon sens.
N’est-ce-pas un peu frustrant pour un chanteur de ne pas chanter ses compositions?
Dans une comédie musicale, le personnage est créé, la mécanique est créée. Mais pour moi, je n’ai jamais autant créé quelque chose que dans Cabaret. Je suis libre de l’interprétation. Je mets beaucoup de moi dans ce personnage, de ma fantaisie, de ma folie. Je n’éprouve aucune frustration à jouer dans cette pièce. Je suis créateur d’un rôle. Emcee est un personnage extrêmement complexe. J’ai été chercher des choses que je n’avais jamais exploitées.
Comment gère-t-on la vie dans une troupe?
J’aime bien l’ambiance troupe même s’il faut savoir se protéger. Il faut faire avec l’humeur des autres mais aussi être en accord avec soi-même. Il faut savoir vivre avec les autres, être altruiste. C’est comme une école de la vie. Je n’ai pas été surpris par la vie d’une troupe, pas piégé, ni happé. J’ai l’habitude après le Roi Soleil. Il y a des hauts et des bas et il faut faire avec. J’aime les artistes avec lesquels je travaille, je suis touché par leurs jeux. Être ému par ses partenaires pendant la pièce, cela donne encore plus l’envie de jouer.
L’histoire de Cabaret
La comédie musicale Cabaret se déroule dans les années 30 alors qu’une crise économique mondiale sévit. Au Kit Kat Klub du maître de cérémonie Emcee (Emmanuel Moire), boîte de nuit décadente, on ne veut pas faire face à la réalité. Rien n’entache l’extravagance, les idées libertaires, le métissage social et culturel qui font l’idée de ce club berlinois. Spectacle extravagant et provocant !
Au Grand Hall du Parc des Expositions de Tours, le vendredi 6 avril, à 20 h et le samedi 7 avril, à 15 h et 20 h. 29 à 79 €. Réservations ici.
Dans leur bar à desserts, Rémi et Isadora proposent ombre de desserts gastronomiques. Le Two Be Café : l’endroit idéal pour un brunch ou tout simplement un instant de gourmandise.
Dans une petite impasse donnant sur la rue Bernard Palissy, se cache une adresse qui risque fort de plaire aux Tourangeaux gourmands.
Le Two be caféest un endroit où l’on déguste des pâtisseries d’une finesse rare en buvant un thé ou un café de qualité. Sommes-nous dans un salon de thé ? Pas exactement. Le Two be est un bar à desserts. Dans la lignée d’adresses parisiennes prestigieuses comme Mariage frères ou Ladurée, les pâtisseries proposées au Two be se rapprochent plus du dessert ou des mignardises servis dans les restaurants gastronomiques que des tartes maisons des salons de thé habituels. Perle chocolatée au Combava, écume gelée de framboise, macaron au chocolat blanc : toutes ces merveilles sont l’oeuvre de Rémi Berment, un jeune chef pâtissier tourangeau, talentueux et passionné.
Formé dans les plus grandes adresses de la région, (nommons le Choiseul à Amboise et Bardet), il a ouvert le Two be il y a un mois avec Isadora Betremieux, son amie. Envie de se lancer, marre de l’ambiance cuisine, Rémi Berment a quitté le restaurant Rive Gauche où il était, à 25 ans, le Chef pâtissier et a créé son propre lieu. Dans une ancienne bâtisse rénovée, donnant sur le dos métallique du Vinci, le Two be offre un cadre reposant, chaleureux, loin des tumultes de la ville. L’établissement est également ouvert le midi, parfait pour les pressés désireux de manger sur le pouce une petite tarte salée.
Au menu du jour : une vie en accéléré, éternelle jeunesse, et sexe et politique.
Au menu du jour : une vie en accéléré, éternelle jeunesse, et sexe et politique.
Arrêt de bus. Voici une petite animation d’une minute réalisée par la jeune anglaise Amy Kate Wolfe contant la vie d’une jeune fille par le biais du temps passé à un arrêt de bus. Une jolie animation ! C’est juste en-dessous.
[vimeo]http://www.vimeo.com/34708218[/vimeo]
Eternelle jeunesse. Cette mamie de 86 ans n’a rien perdu de sa grâce et sa souplesse. Johanna Quaas a marqué les esprits lors de la démonstration de gymnastique artistique de la compétition du Tournois des Maîtres à Cottbus (Allemagne).
Présidentielle. L’élection de notre prochain Président de la République éveille l’imagination de beaucoup d’entre nous. L’Ifop a réalisé une études sur les moeurs sexuels des Français et la politique. Nos orientations politiques auraient donc un lien avec nos pratiques. Les points à retenir juste ici. Alors vous vous êtes qui : électeur de gauche ou de droite ?
En bonus. Bref, parce que ça faisait longtemps! C’est juste ici.
Dans son dernier album, Thomas Fersen chante toutes nos peurs enfantines. tmv l’a interrogé sur les fantômes, les vampires, et les sorcières.
Le nouveau spectacle de Thomas Fersen est plein de fantômes, de vampires, et de sorcières. Il répond à nos questions sur les peurs de nos nuits.
Le conte Dracula vous invite à dîner en son château. Vous y allez ?
Oui, bien sûr. Je suis sûr que c’est un personnage qui a beaucoup de choses à raconter. En même temps, s’il me demande de venir, ce n’est sans doute pas uniquement pour discuter. Mais je pense qu’il doit préférer la compagnie des jeunes femmes.
Vous lui apportez quoi, pour le remercier de son invitation ?
Pour lui faire plaisir, je crois que je lui apporterais un livre… Il a sans doute déjà tout lu… Enfin, je lui offrirais peut-être Le roi des Aulnes, de Michel Tournier.
Le coup de l’ail, ça marche vraiment, avec les vampires ?
Je ne sais pas… Je me dis que si les vampires n’aiment pas l’ail, c’est sûrement parce que se sont des êtres distingués qui ne peuvent pas envisager d’avoir l’haleine aillée.
Un fantôme vient vous annoncer que votre maison est hantée, vous faites quoi ?
Oh, mais elle l’est sans doute, hantée, ma maison en Bretagne. Alors, je ne fais rien. Je pense que nous pouvons vivre en bonne intelligence avec les fantômes.
Pourquoi ils reviennent, les revenants ?
Parce que nous suscitons leur présence. Plus on vieillit, plus on est entourés de fantômes. Sur ce banc, on avait discuté avec untel ; ici, on avait pris un café avec un autre. Nous sommes entourés de fantômes, tout le temps. Et c’est une présence délicieuse.
Ça peut être jolie, une sorcière ?
Bien sûr ! Tout serait tellement plus simple si les sorcières étaient toujours laides. La laideur, le balais, tout ça c’est un peu pour le folklore, c’est pour tromper le monde.
Un loup-garou peut-il mener une vie sociale ordinaire ?
Oui. Mais à la tombée de la nuit, on se transforme. C’est d’ailleurs pour cela que les paysans ont la sagesse de rentrer chez eux quand le soir arrive. Le soir, les barrières tombent. On dit des choses que l’on ne dirait pas dans la journée, on parle avec des inconnus, on se sent plus animal, moins civilisés. Nous sommes tous un peu des loupgarous…
Thomas Fersen sera en concert au Vinci, jeudi 29 mars, à 20 h 30. 36 €.
Elles sont toutes là… Toutes nos peurs enfantines, toutes nos frayeurs nocturnes, les dents crochues du comte Dracula, l’ogre Barbe Bleue qui ne veut pas que l’on inspecte son placard de peur que l’on y découvre les reliques de son macabre festin, le squelette du train fantôme, le balafré, la sorcière, la momie, le loup-garou… Tous ces cauchemars sont, étrangement, le mobilier de son paradis, à Fersen. Et on le retrouve, le « gros Thomas » que l’on aime tant : imagination délurée, insolente, personnages truculents et paysages musicaux ensorcelants. Une mention spéciale pour Félix, le centenaire. Irrésistible… Bouh !
Dans les Adieux à la Reine, Benoît Jacquot filme la Révolution française sous un jour nouveau, celui du pouvoir, de la fascination qu’il excerce ainsi que de la solitude qu’il peut engendrer. Pari réussi.
Dans les Adieux à la Reine, Benoît Jacquot dépeint les premières heures de la Révolution française, vues à hauteur de femmes. Envoûtant…
Franchement, cela tient du miracle. Après tant et tant de longs métrages, de téléfilms, de documentaires en tout genre, Benoît Jacquot réussit encore à nous montrer la Révolution française sous un jour nouveau.
Il parvient même, et c’est encore plus fort, à repousser au loin l’image de la Marie-Antoinette de Sofia Coppola, qui semblait pourtant constituer la représentation cinématographique définitive de la dernière reine de France.
C’est que lui, il parle d’autre chose. Il ne parle pas vraiment de la Révolution, Benoît Jacquot, même s’il filme avec une ironie cruelle la fuite des rats quittant le navire versaillais. Au-delà du récit historique, parfaitement maîtrisé et servi par des décors et des costumes somptueux, lui parle surtout du pouvoir, de la fascination qu’exerce le pouvoir et de la solitude qui l’accompagne, aussi. La jeune Sidonie, lectrice de la Reine, campée par une Léa Seydoux magnifique, est de ces cristaux qui ne brillent que par l’astre qui les éclaire. Elle est tout à la Reine, elle ne peut rien lui refuser.
Mais Marie-Antoinette, elle, si fragile sous le fard se perd d’amour pour sa « douce amie » Gabrielle de Polignac, la très généreuse Virginie Ledoyen. Chacune à sa manière, est renvoyée à sa solitude, tandis que grondent les rues de Paris. De la prise de la Bastille, dont l’onde de choc se répand comme un tsunami dans les couloirs du palais, au départ de la jeune servante, il se passe quatre jours. Un temps très court pour la France pour passer d’un monde à un autre, pour la Reine de voir sa puissance vaciller et, pour Sidonie, d’abandonner ses douces illusions.
Rencontre avec le réalisateur Benoît Jacquot, vendredi 30 mars, aux Studio, après la séance de 19 h 45.
Décor sobre, poutres apparentes, le 3B, petit resto rue de la Scellerie, a tout d’un petit bistro convivial. d’autant que dans l’assiette, c’est frais et féminin.
Le 3B, c’est à cause de ses sœurs dont les prénoms commencent tous par B. Elle, par exemple, c’est Blandine. Ah, il y a aussi Blanchette, mais elle, c’est la mascotte de la maison : un petit cochon en porcelaine… fushia.
Si vous allez aux 3B, vous aurez peut-être l’impression de l’avoir déjà vue quelque part, Blandine. Normal : elle a tenu la petite halte gourmande de la Boîte à livres pendant plusieurs années.
Mais, ce sont des choses qui arrivent, au bout d’un moment, elle a eu envie de voler de ses propres ailes. Et c’est là qu’elle s’est posée, dans ce tout petit resto de la rue de la Scellerie, naguère tenu par Olivier Arlot. Pour le décor, rien à dire, c’est du sobre, du moderne qui, heureusement, ne renie pas les poutres apparentes qui donnent le cachet à l’ensemble.
« J’ai adoré le lieu dès que je l’ai vu », explique-t-elle. « Mes amis me disent qu’il me ressemble vraiment et c’est vrai que je m’y sens bien.»
Pour ce qui est de l’assiette, le 3B revisite les classiques du bistro, sur une gamme fraîche et féminine. Comme elle ne peut pas réaliser de friture ici (en avait-elle envie de toute façon ?), Blandine contourne et compose. L’écrasé de pommes de terre ne dépareille pas sur le tartare enroulé dans son drap de courgettes…
La formule entrée / plat ou plat / dessert s’affiche à 13,50 €, dans la moyenne du quartier. Les gourmands ajouteront un petit 5 € pour le plat en plus…
Dans son premier film, Bellflower, Evan Glodel filme la jeunesse américaine paumée au travers d’une chronique magnifique et violente sur deux jeunes losers américains.
Bellflower, le premier film de Evan Glodel se dévoile comme une chronique magnifique et violente sur deux jeunes losers américains.
La jeunesse américaine s’ennuie. Woodrow et Aiden s’occupent tant bien que mal à combler ce vide en construisant un lance-flamme et une voiture au look agressif. Ils ont pour modèle le film Mad Max et veulent s’en sortir si jamais ils venaient à connaître la fin du monde. Sans le savoir, ils sont déjà en train de vivre les prémices de leur propre apocalypse. Désabusés, ils boivent un peu trop, fument un peu trop et, comme les autres jeunes de leur âge, rêvent un peu trop. Les deux copains sont venus s’installer en Californie pour faire comme dans les films Hollywoodiens. Mais rien ne marche comme prévu.
Portrait d’une jeunesse paumée
L’ennui ne se dissipe jamais tout à fait. Il faut faire la fête, avaler toujours plus d’alcool pour essayer de l’oublier. En vain. Arrive alors une fille sous les traits d’une plantureuse blonde, Milly. Woodrow succombe à ses charmes sans savoir qu’elle aussi a plongé dans le désœuvrement depuis longtemps. Le mal est fait, l’amour a brièvement remplacé la vacuité, les a sortis de leur solitude. Le monde de Woodrow, Aiden et Milly va alors être bouleversé par la violence de ces sentiments. Evan Glodel frappe fort pour son premier film. Pas de budget mirobolant, pas d’acteur connu : le jeune réalisateur fait du vrai cinéma avec les moyens du bord. Il maîtrise son propos, le développe. Caméra à l’épaule, focale courte, couleurs saturées, filtres sur l’objectif : de nombreuses techniques de tournage sont utilisées par Evan Glodel. Mais jamais son envie d’expérimenter l’image ne donne l’impression d’en faire trop. Elle donne plutôt l’impression d’une urgence à montrer une certaine jeunesse complètement paumée.
Au Casse-Cailloux, le chef, Hervé Chardonneau préfère la qualité à la quantité. Sur la carte, une sélection de plats qui relèvent d’une cuisine raffinée.
Surtout, un conseil: ne vous arrêtez pas à l’aspect extérieur de ce restaurant. Au Casse-cailloux se cache une vraie cuisine gastronomique, raffinée, méticuleuse. C’est l’œuvre du chef Hervé Chardonneau. Il ne fait pas forcément partie du gotha tourangeau. Mais il devrait. En tout cas, son talent et son parcours le placent parmi les références de la restauration locale : Jean Bardet, les Linottes gourmandes, l’Atlantide à Nantes, on en passe…
Dans les assiettes, les produits sont frais, choisis avec soin et cuisinés avec le minimum de transformation. Avec quelques touches exotiques (la sauce aigre-douce ou celle parfumée au bacon), Hervé Chardonneau rend ses lettres de noblesse à la cuisine française. Le goût des coquilles Saint-Jacques est intact, le poulet fond presque sur la langue. Sa cuisine ne verse pas dans la surenchère mais dans la recherche des saveurs originelles. D’ailleurs, au Casse- Cailloux, pas de carte à rallonge. L’ardoise du jour propose un choix limité de plats. Hervé Chardonneau préfère maîtriser ses assiettes qu’en refourguer un maximum.
Madame, est là pour vous servir
En salle, sa femme Patricia assure, avec le sourire. C’est aussi son affaire le Casse-Cailloux. Pas question d’être intrusif ni de conseiller le vin le plus cher : elle se plie en quatre pour que vous passiez un bon moment. Certes, le prix d’un menu n’attirera pas toutes les bourses, compter 20 € pour la formule déjeuner et 29 € pour l’entrée, le plat et le dessert. Mais si un jour, l’envie vous prend de vous faire plaisir, le Casse- Cailloux ne vous décevra pas.
Mickey et ses amis font étape à Tours, aujourd’hui. Nous avons assisté à l’étape parisienne de « La Fabuleuse tournée de Mickey ». Ambiance.
« La Fabuleuse tournée de Mickey » débarque à Tours, aujourd’hui. Nous sommes allés à l’un des premiers spectacles, à Paris. Ambiance.
Une longue file d’attente de bambins s’étire devant le Grand Rex, à Paris, un mercredi après-midi. Dans moins d’une heure, La Fabuleuse tournée de Mickey va débarquer.
Dans le hall du bâtiment, les poussettes s’empilent déjà. Dans la salle, l’odeur intense de pop-corn se mêle aux cris et aux rires des jeunes spectateurs. L’excitation est à son comble. Ici, un petit garçon s’agace qu’on ne ferme pas les portes afin que le spectacle puisse commencer. « Il est où Mickey ? » La petite souris a beau avoir 84 ans, son succès n’a pas pris une ride.
Là, Alyssa quatre ans, venue avec sa mamie Claudine, est toute affolée : le rideau vient de bouger… Mickey arrive ! À moins que ce ne soit David Daumas, le maître de cérémonie du spectacle : « Certains préfèrent se concentrer en silence, moi, je le fais juste derrière le rideau. J’ai besoin d’entendre le brouhaha des enfants. Il me donne l’énergie pour assurer le spectacle. » La salle est plongée dans le noir. David Daumas entre en scène, énumère les règles à… ne pas respecter. Avec la fabuleuse tournée de Mickey, pas question de rester assis. Dès la première chanson, le public est invité à danser. « Tout le monde est fou… Lève-toi et danse ! ».
Mickey et Minnie, accompagnés de Pluto et Donald, font également leur entrée pour le plus grand bonheur du jeune public. S’enchaînent alors nombre de scénettes musicales (parfois surjouées mais c’est pour les petits !). Les spectateurs sont embarqués dans le bus de Mickey et ses amis à la recherche de talents pour le spectacle que la célèbre souris désire organiser. On croise ainsi Cendrillon, Tigrou et Buzz l’éclair and co. Mais il n’y a rien à faire, pour les jeunes spectateurs, c’est Mickey la star.
Mickey, éternelle superstar
À l’ouverture de la deuxième partie, l’interaction entre artistes et public est poussée à son maximum : quatre enfants et deux mamans montent sur scène et dansent avec les héros Disney. S’ensuit alors le spectacle de Mickey mêlant danse, chant et acrobaties (Tigrou fait du hiphop !).
Lors du final, une large partie du public a déserté les sièges pour danser juste devant la scène. Parmi eux, il y a Alima, 4 ans. Sa grande soeur Asselou, 6 ans, est restée à sa place. Le spectacle semble toucher davantage les moins de cinq ans. Mais la maman Lala accompagnera tout de même ses filles de nouveau l’année prochaine. « Certains spectacles pour enfants sont difficiles à apprécier pour les adultes mais un spectacle Disney est toujours agréable à regarder. » Surtout quand il y a Mickey !
La Fabuleuse tournée de Mickey sera à Tours ce mercredi, à 10 h 30, 14 h et 17 h 15, au Vinci. Tarifs : de 18,50 à 34,50 € pour les enfants et de 27,50 à 41 € pour les adultes.
Au menu du jour : de la Bretagne, un bébé, Twitter et du café.
Au menu du jour : de la Bretagne, un bébé, Twitter et du café.
Un domaine .bzh S’il y a bien une région française qui a fait parler d’elle sur la toile ces derniers temps c’est bien la Bretagne et sa volonté de créer le domaine .bzh. Sont fous ces Breton. Un projet porté depuis 2008 quand même par l’association .bzh C’est l’Icann (Internet corporation for assigned named and numbers) qui tranchera. Petit espoir pour les Bretons : cet institut avait validé le domaine .cat pour la région catalane. Plus d’infos, ici, ici et là.
Grossesse en accéléré. Neuf moi, c’est long et c’est sourt vous diront les mamans. Voici une vidéo qui conte cette période en 1mn35 top chrono sans enlever la poésie d’un tel moment.
Qui se cache derrière les twittos? C’est à cette question que le site Following me essaie de répondre en accumulant les clichés des visages se cachant derrière les twittos. C’est par ici.
Attention le café tue. Vous êtes fan de café et en buvez sans compter. Sachez qu’il existe un site, Energy Fiend qui calcule en fonction de votre poids la quantité de caféine que vous pouvez ingurgiter sans danger. Il suffit d’entrer votre boisson, votre poids et de cliquer sur Kill me, rien que ça !
(Capture écran, Energy Fiend)
En bonus. Une pub de la boisson Vitamin water qui reprend tous les ingrédients qui font que des vidéos ont fait le buzz sur le net. Enjoy, c’est juste en-dessous.
Le festival de musiques urbaines tourangeau Imag’in : c’est Pepiang Toufdy qui en est à l’origine. Mais ce jeune tchadien de 24 ans a biend ‘autres cordes à son arc.
À 24 ans, ce jeune tchadien tourangeau est bien plus que le directeur du festival de musiques urbaines Imag’in, qui accueille, cette année, La Rumeur et Inna Modja (entre autres). Interview.
Parlez-nous de votre festival…
Nous fêtons cette année la quatrième édition. L’idée de cet événement, c’est d’attirer un public qui n’a pas l’habitude d’aller à des concerts. Cette année, nous faisons venir le groupe de rap La Rumeur au Temps Machine, à Joué-lès-Tours. Je suis content que le public qui écoute cette musique découvre une salle de concert qu’il n’a sans doute pas l’habitude de fréquenter.
Vous dites festival urbain. Comment définissez-vous ce terme?
Nous essayons de promouvoir des genres qui sont souvent stigmatisés. Quand on parle de hip-hop, par exemple, on dit tout de suite que c’est une musique des « quartiers ». Ce n’est pas seulement ce qui la définit. Pour nous, il y a une autre façon de l’aborder, plus positive. À Imag’in, nous mélangeons plusieurs styles de musique urbaine qui ne se côtoient pas forcément et qui ont des publics différents comme le rap et la musique du monde. Chaque année, le festival grandit.
Quelle est la nouveauté de cette édition 2012 ?
C’est la découverte de talents locaux. Cette année, nous avons monté un tremplin pour les groupes du coin. Les gagnants participeront au festival. Ils deviennent alors automatiquement membres de notre association, Prod’ cité, pour que nous puissions ensuite les aider à trouver d’autres dates.
Prod’ cité, qui organise également le festival Imag’in, fonctionne un peu comme un label de musique ?
Surtout pas ! Les groupes que nous soutenons sont libres. Le but, justement, c’est qu’ils soient connus et trouvent un vrai label de musique.
Comment avez-vous eu l’idée de monter ce festival ?
Je suis avant tout un passionné de musique. J’ai moi-même un groupe, Pyramides. Mais je réalise aussi des films. En 2008, j’ai été lauréat dans le concours Envie d’agir. J’ai reçu un prix et de l’argent destiné à soutenir un projet social. Au même moment, j’étais en formation pour être animateur professionnel. J’avais les compétences et la théorie. Je suis passé à la pratique en montant l’association Prod’ cité avec des copains et on a tout de suite monté le festival Imag’in.
Le festival Imag’in : c’est trois soirées de musiques urbaines qui se déroulent les 15, 16 et 17 mars prochains, au Nouvel Atrium de Saint-Avertin et au Temps Machine, à Joué-lès-Tours.
Daniel Radcliffe revient sur les écrans dans La Dame en noir. Un film d’horreur trop hanté par les aventures du jeune sorcier Harry Potter.
La dame en noir est un film d’horreur avec Daniel Radcliffe. Pas très original et malheureusement sans bièreaubeurre.
Harry Potter ? Non… Arthur Kipps ? C’est à n’y rien comprendre. On regarde quoi ? Le dernier volet des Harry Potter ? Quoi, en fait, on est devant La Dame en noir. La confusion domine en sortant de ce film. Pas de magie, de sorcier, de bâton avec des poils de licorne et de balai qui ne serve pas à faire le ménage. Certes, l’histoire n’a rien à voir avec Harry Potter, puisqu’il s’agit ici d’un jeune notaire qui part dans un village anglais pour s’occuper d’une succession et qui n’arrête pas de voir des fantômes.
Mais dès qu’on voit apparaître Daniel Radcliffe, on se demande ce qu’il fabrique tout seul et où sont passés Ron et Hermione. Bon, disons que le fantôme de La Dame en noir ressemble vite fait à Voldemort, de loin, mais c’est tout ce que l’on a à se mettre sous la dent. Mais pourquoi donc n’arrête-t-on pas de se penser dans un énième épisode du sorcier balafré ? Pendant la scène de l’arrivée dans le village, c’est l’évidence. Même posture, même regard ébahi et même façon de parler. Daniel Radcliffe nous rejoue Harry Potter mais dans un autre film. Pauvre garçon. Il est devenu acteur avec un seul rôle et va peut-être mettre toute sa vie à le dépasser. Bien sûr, on pense au Syndrome Macaulay Culkin de Maman j’ai raté l’avion. L’enfant acteur ne s’en est jamais vraiment remis dans le cinéma.
Du déjà-vu dans le scénario
Certes, c’est tout à l’honneur de Daniel Radcliffe de ne pas attendre et de sauter dans le premier train qui passe. Sauf que, au-delà de sa difficulté à s’émanciper, il est tombé sur le mauvais film. La Dame en noir est loin d’être le film d’horreur réussi. Tout n’est que clichés. Les scènes de surprises sont tellement nombreuses qu’elles ne font plus sursauter. Le scénario, vous savez celui où un fantôme essaye de se venger, a déjà été traité des centaines de fois et, malheureusement, celle-ci n’est pas la meilleure. Allez Daniel, vous reprendrez bien un peu de bièreaubeurre ?
Rémi Gaillard au Japon. La vidéo ci-dessous devrait faire plaisir à notre Rémi Gaillard national. Au pays du soleil levant aussi, on a de l’humour. Voici une petite vidéo de son acolyte japonais. So wtf!
Effet imprévisible. Le petit personnage inoffensif Bob l’Eponge a des effets incontrôlables sur les petits enfants japonais. La preuve dans les deux vidéos qui suivent. Wtf !
Un jeu wtf. Les Japonais sont à la pointe en matière de nouvelles technologies. Ils sont également forts du point de vue des jeux vidéos. Mais ils peuvent aussi en créer des très wtf. La preuve avec Pulirula, créé en 1991. La vidéo est juste en-dessous. Sont fous ces Japonais.
Au menu du jour : les réseaux sociaux, un test présidentiel et du carton…
Au menu du jour : les réseaux sociaux, un test présidentiel et du carton…
Les réseaux sociaux comme déjeuner. Selon une étude de The Hartman Group and Publicis Consultant, 29% des adeptes des réseaux sociaux avouent avoir tweetés ou facebookés alors qu’ils étaient en train de manger. Meilleur pour la digestion ? Plus d’infos ici.
Une aide à la décision. Dans la même veine que la semaine dernière, voici un site qui vous aide à faire votre choix, les Présidentielles approchant. Après quivoter.fr, voici Je votequien2012.fr. Si avec ça vous ne faites pas un choix !
Un carton. Voici deux vidéos avec le même personnage principal : le carton. La première raconte une histoire tout à fait d’actualité en cette période de sports d’hiver. La deuxième est beaucoup plus abstraite mais très artistique ! A découvrir ! C’est juste en dessous.
Magique l’iPod? Vous ne me croyez pas? Regardez plutôt la vidéo juste en-dessous de Marco Tempest un magicien à la pointe : à la place des cartes des iPhones. Plus d’infos sur ce magicien, ici.
Une aide à la décision. Comme vous le savez, les élections présidentielles approchent. Certains ne savent pas encore pour qui ils voteront. Pour ceux-là, voici un site internet qui peut aider : quivoter.fr. Le principe : un jeu de questions basé sur les programmes des candidats. Ludique et instructif.
PQ vs réseaux sociaux. Juste en-dessous, découvrez la vidéo « Pascal et Quentin s’occupent dans les WC » réalisée dans le cadre du Partizan Forecast, sur le thème: « Réseau sociaux: obsession et voyeurisme ». Ravageurs les réseaux sociaux ?
Julie et Céline, deux soeurs, ont ouvert leur restaurant de grillades, place du Grand-Marché, à Tours, en novembre 2010. Un endroit idéal pour déjeuner comme à la maison.
Vous savez quoi ? Le film, Un air de famille, Julie, elle ne l’a même pas vu. Remarquez, c’est sûr que son resto n’a pas grand chose à voir avec le bistro un peu glauque de Riri. C’est un tout petit peu plus chaleureux, comme ambiance (« Ah oui, un pub… Moi, je voyais un pub »).
En fait, si ça s’appelle Un air de famille, cet endroit, c’est parce que c’est tenu par deux frangines: Julie, donc et Céline. Et on la sent bien, la touche girly, dans la déco fraîche et funky, quelque part entre Madura et Ikea. Soit dit en passant, ne vous effrayez pas de la toute petite salle en entrant : il y en a une autre derrière, qui accueille une petite vingtaine de couverts.
Une repas comme chez soi
Et ce qui est rigolo, c’est que les filles, elles servent surtout des grillades. Ah mais attention, c’est de la grillade de filles, avec la viande qui va bien, la petite salade et les frites maison. Même si elles disent que les garçons de la maison (il y en a quand même et notamment Thierry, le chef, aux fourneaux) déteignent sur elles, les deux sœurs sont bien les maîtresses du lieu. Avant ça, Céline tenait une crêperie pas très loin et Julie, elle, travaillait dans une crèche de la ville. Et le papa était restaurateur dans le vieux Tours. Il y aurait donc de la tradition familiale dans ce petit resto ouvert en novembre 2010.
Comme à la maison, c’est le maître mot, pour les entrées comme pour les desserts. Foie gras maison, œuf cocotte et, pour finir en douceur, tarte tatin, œuf au lait, pomme au four… Pour midi, il y a la formule astucieuse : une grillade du jour et un dessert du jour aussi pour 11,90 €. Et, à la carte, les petits plaisirs restent très abordables.
Depuis son rattachement à la Ville de Tours en 1965, les Deux-Lions n’ont cessé d’évoluer. Retrouvez l’évolution du quartier sur les cartes interactives.
La zone des Deux-Lions a été rattachée à la Ville de Tours en 1965. Depuis, cette zone au sud du Cher n’a cessé d’évoluer. D’ailleurs, en 2013, elle sera traversée par le tramway. Retrouvez l’évolution du quartier sur les cartes suivantes.
Avec Chronicle, on se croit parti pour un teenmovie, on se retrouve au cœur d’une réflexion sur la destinée. C’est malin et plutôt réussi.
Avec Chronicle, on se croit parti pour un teenmovie, on se retrouve au cœur d’une réflexion sur la destinée. C’est malin et plutôt réussi.
Voilà un film malin. Un film qui prend des allures de petit teenmovie de série B, histoire de nous embarquer tranquillement, sans trop nous effrayer pour nous emmener, finalement, bien plus loin que ça.
Au début, donc, ça fleure bon la potacherie made in USA, années 80/90. La techno a remplacé le rock’n roll, mais les personnages sont les mêmes. Au centre : Mister Looser. La vie n’est pas facile pour lui : sa mère se meurt, son père se noie, les filles le zappent… Juste à côté, son cousin Matt, roublard et sûr de lui et Steve, la star du lycée (Obama en plus jeune).
Par un drôle de hasard, ces trois-là vont se retrouver confrontés en même temps à une substance qui va leur donner des super-pouvoirs de super-ados. Alors, bien sûr, pour commencer, on rigole, on fait des blagues, on soulève les jupes des filles, tout ça. Mais, si Steve et Matt, à qui la vie ne cesse de sourire, comprennent vite qu’ils ont plus à perdre qu’à gagner à ce nouveau jeu, il n’en va pas de même pour Andrew. Pour lui, ce pouvoir, c’est l’occasion de rendre la monnaie de sa pièce à une vie qui ne l’a pas épargné. Et ce pouvoir le grise et ce pouvoir le prend. Très vite, c’est l’aigreur qui prend le dessus, puis la colère, puis la haine…
Un film à défauts mais à voir
Sans prévenir, le teenmovie plonge dans la noirceur de l’âme humaine et prend, soudain, une tout autre allure.
Alors, bien sûr, cette révélation est un peu tardive et le ton pour y arriver, parfois un peu dilettante. Bien sûr, on aurait pu se passer de ce parti pris agaçant de la caméra embarquée par les ados eux-mêmes qui donne au film de mauvais relents de Projet Blair Witch. Mais pour cette façon finaude de ne pas se dévoiler trop vite, de ne pas tout dire trop fort, cette petite chose américaine vaut le coup d’être vue.
Bref, je n’ai pas toujours été Bref. Vous savez Bref, cette série phénomène dont on vous parle souvent ici. Eh bien l’acteur principal, Kyan Khojandi, n’a pas toujours été Bref. Il a aussi tourné dans une pub pour Norauto. Dur.
L’âme-soeur parmi les geeks. Petite pensée pour les célibataires qui ont dû traverser, la semaine dernière, la dure épreuve de la Saint-Valentin. Depuis janvier 2012, un petit nouveau a fait son apparition sur le marché des sites de rencontre. Geekmemore n’est pas un site comme les autres. Comme son nom l’indique, il est destiné aux geeks à la recherche de l’âme soeur. Plus d’infos ici.
En bonus. Et un peu de WTF japonais. Ça faisait longtemps.
La Dame de fer dresse le portrait intimiste de la féroce britannique Margaret Thatcher. Malheureusement, à trop vouloir en dire, le réalisateur livre un film mou qui réduit à néant la vie politique de la femme politique.
La Dame de fer dresse le portrait intimiste de la féroce britannique Margaret Thatcher. Maladroit.
Première femme Premier ministre en Angleterre, Margaret Thatcher laisse dans l’histoire une image de dirigeante dure et très conservatrice. Une femme qui a régné pendant plus de dix ans sur une Angleterre bouleversée par la chute de son économie.
Quoi ? Encore un biopic… Vous savez, c’est ce genre cinématographique toujours un peu bancal. Pourquoi ? Parce que tout réalisateur, avant de commencer à écrire le scénario d’un biopic doit se poser la question fatidique : mais comment résumer en une heure et trente minutes une vie entière ? C’est impossible. Pour un récit qui se tient, il faut couper et surtout, avoir un propos.
Il y a les petits malins, comme Gus Van Sant qui contournent le biopic comme avec Last days, un film sur les derniers jours de Kurt Cobain. Il ne dit simplement jamais qu’il en fait le portrait. Comme ça, il évite tous les écueils du genre. D’autres sont sauvés par leur acteur principal et leur mise en scène. Aviator de Scorsese, où Di Caprio casse la baraque, est dans ce cas.
Et puis, il y a les autres qui veulent tout dire… mais oublient le portrait en route. Citons le très plat La Môme sur Edith Piaf et l’edulcoré Walk the line, sur Johnny Cash.
Une vie politique réduite au néant
La Dame de fer fait partie de ces films mous du genou. Oui, Meryl Streep joue bien. Oui, Meryl Streep ressemble vraiment à Margaret Thatcher. Oui, Meryl Streep arrive à donner du rythme au film. Seulement, ce n’est pas assez pour dresser le portrait de la Dame de fer. En voulant montrer ce que Margaret Thatcher a sacrifié pour arriver au pouvoir, le film mentionne de façon lointaine sa vie politique. Ses années à la tête de l’État deviennent alors une sorte de fantasme, les grandes réformes qu’elle a menées et les contestations violentes des citoyens britanniques se transforment en chimères abstraites. Dommage…
Portrait du jeune auteur de bande-dessinée montlouisien, Loïc Chevallier qui a publié en septembre 2011 sa première BD : Kenji le Ninja.
La ville de Montlouis-sur-Loire sera le point de rassemblement des amateurs du manga du jeudi 16 au samedi 18 février prochains. Jeune auteur de bande-dessinée montlouisien, Loïc Chevallier y présentera sa première BD, sortie l’année dernière : Kenji le Ninja. Rencontre.
Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, la bibliothèque du petit appartement de Loïc Chevallier, jeune auteur montlouisien, n’est pas gigantesque, mais elle renferme principalement des bandes-dessinées. Une passion qui est devenue son métier. « Dès mes premières lectures de bandes-dessinées, je me suis dit : je veux devenir auteur de bandes-dessinées. Au début, je dessinais en fonction de mes émotions, c’était une sorte d’exutoire« , raconte-t-il. Il découvrira le manga plus tard avec le phénomène manga des années 80 : Akira.
Son futur professionnel en tant qu’auteur de bande-dessinée en tête, Loïc Chevallier prend des cours de dessin, dès la terminale. Deux heures hebdomadaires. Un moyen pour lui de parfaire son coup de crayon en découvrant différentes techniques mais également de préparer son entrée à l’école Brassart de Tours. Un établissement qu’il intègre en 1999. « L’école nous forme principalement au graphisme et à la publicité. J’ai donc laissé la bande-dessinée de côté pendant trois ans même si cette passion est toujours restée dans un coin de ma tête. » En 2002, son diplôme en poche, il est recruté par un studio de publicité basé à Vannes, pour lequel il travaillera pendant quatre ans.
Retour aux sources : retour à la BD
Mais la bande-dessinée va très vite le rattraper. Il réintègre l’école Brassart en 2006 pour suivre une formation d’un an dédiée à l’animation et à la BD. « Cette annéeintense m’a redonné envie de me lancer dans la bende-dessinée. Mais il a fallu que je me remette à dessiner, je n’avais plus touché un crayon depuis quatre ans. » A Brassart, il fait également la rencontre de Julien Milliet avec qui il monte un projet de bande-dessinée sur le thème des zombies. Un projet à six mains : Julien Milliet au scénario, Loïc Chevallier au dessin des décors et Lylian, dessinateur bordelais aux personnages. La rencontre avec ce dernier sera décisive dans la carrière du Montlouisien. « Il avait un projet de BD sur un petit Ninja. Je l’ai suivi et c’est ainsi que je me suis mis au manga. C’est un style particulier dans la bande-dessinée que j’ai découvert avec Akira et dont je suis mordu. »
Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés mais de leurs échanges de mails réguliers est né en septembre 2011 : la BD Kenji le Ninja. « C’est l’histoire d’un petit gamin qui a une idée en tête : devenir Ninja. Alors qu’il a perdu ses parents, il est recueilli par le maître du souffle sacré. Ce dernier est enlevé par des méchants. Le petit Kenji part à sa recherche. Commence alors une sorte de quête initiatique pour le jeune garçon car au cours de son voyage, il va en apprendre un peu plus sur sa famille. » Côté dessin, le dessinateur a misé sur un style kawaï : des tracés simplistes, des personnages attachants à la tête proéminente.
Tellements attanchants ces personnages, que le 2e tome est déjà en route. Il est prévu pour septembre 2012. Un projet qui rythme actuellement la vie du jeune trentenaire qui habite depuis peu à Tours. Il passe quatre jours sur sept dans son petit appartement assis devant son bureau à dessiner les planches du futur Kenji 2. « Je réalise une page par semaine. Je passe deux jours sur le dessin, puis, deux jours sur la couleur. »
Cette semaine, le dessinateur a dû s’organiser, pour se libérer, festival Manga-sur-Loire oblige. Mais ce n’est pas pour lui déplaire. « C’est un retour aux sources. C’est gratifiant de pouvoir aller à la rencontre des lecteurs et notamment ceux de ma ville natale. »
Le festival Manga sur-Loire
Le 4e festival Manga sur-Loire se déroule du jeudi 16 au samedi 18 février, de 10h à 20h, à la salle des fêtes du Saule Michaud, à Montlouis-sur-Loire.
Loïc Chevallier sera présent, samedi 16 février, de 10h à 20h, à Montlouis-sur-Loire. L’auteur montlouisien expose également douze planches de Kenji le Ninja, dont quatre originales, à la bibliothèque municipale de la ville, jusqu’au 18 février. Entrée gratuite.
Plus d’infos sur le site de la ville de Montlouis-sur-Loire, ici etlà, sur le blog du festival.
Au menu du jour : Facebook vs mamans, mode des 90’s, vélo.
Au menu du jour : Facebook vs mamans, mode des 90’s, vélo.
Pas l’âme maternelle Facebook ? C’est en tout cas ce que revendiquaient en début de semaine dernière des mamans américaines qui ont protesté, devant le siège social du réseau social, contre la suppression par Facebook de photos de maman allaitant leur progéniture. Plus d’infos et images ici.
Idées mode. Demain, c’est la fin des soldes et vous n’avez pas encore fait LA paire de chaussures de vos rêves. Si vous cherchez encore une idée de chaussure, voici un retour très nostalgique sur la mode 90’s. Quelques extraits juste en-dessous. La suite ici. Et si vous voulez vraiment toute la panoplie 90’s, vous pouvez trouver des infos ici ou encore là. Il paraît que le rétro c’est à la mode…
Sa vie sur un vélo. Guillaume Blanchet vous connaissez? C’est un garçon pas comme les autres qui a passé 382 jours non-stop à arpenter les rues de Montréal sans jamais descendre de son vélo. Le résumé de sa petite vie de cycliste en vidéo, c’est juste en dessous.
[vimeo]http://vimeo.com/35927275[/vimeo]
Ah, la Saint-Valentin. Une soirée pour célébrer son amour pour certains, une simple fête commerciale pour d’autres. Pour ceux-là, voici deux petites vidéos : l’une qui vous donne quelques conseils pour éviter cette fête, c’est ici et l’autre (là) vous apprend les bons gestes pour gâcher cette soirée.
En bonus. L’une des pubs diffusées à l’occasion du SuperBowl. La plus drôle pour moi : SuperBaby!
Vous avez faim et il est 16h ? Tous les restaurants ne sont fermés, il y a la cuisine de Georges, un des meilleurs en plus.
Il vaut mieux être seul que mal accompagné. C’est un peu la philosophie de ce restaurant et surtout de son patron. L’homme derrière le tablier s’appelle Jacquelin Pajole. Cuisinier, serveur, animateur, il fait tout. Arrivé de Périgeux, il s’est installé à Tours en 2006. Il voulait être seul aux manettes, cuisiner à taille humaine. Jacquelin Pajole a besoin de tout contrôler, de se rassurer : « C’est le seul moyen de savoir si les plats que j’envoie sont de qualité. Si quelqu’un me dit c’est mal assaisonné, j’ai besoin de huit mois pour m’en remettre. » Au milieu de la salle, il a installé une grande table où les convives viennent s’installer. C’est un peu comme à la maison. Il n’y a pas plus de 20 couverts. L’ambiance est détendue. Seul le patron s’agite, sans pour autant troubler la quiétude de la salle. Les habitués lui donnent du « tu ».
Il papillonne de client en client, vante les mérites de son rizau- lait (aussi bon que celui de votre grand-mère) ou prépare entre deux commandes le tartare de boeuf. Mais derrière ce périgourdin à fort caractère, le cadre rustique et de la simplicité des formules déjeuners, se cache une gastronomie qui mélange souvenirs d’enfance, voyages et tradition française. Son gaspacho pourrait être servi sur les meilleures tables espagnoles. Le clafoutis salé, façon quiche lorraine, fond sur la langue sans la brûler. Le riz-au-lait (on y revient, mais c’est vraiment le clou du spectacle) donne envie de plonger la tête la première dans l’assiette et de s’y noyer de plaisir. La Cuisine de Georges épate par sa sobriété. De midi à 18 h, Jacquelin Pajole accueille tout ceux qui ne trouvent pas de restaurant ouvert l’aprèsmidi et qui veulent casser la croûte en sortant d’une réunion. Produits frais et prix imbattables (15 € pour entrée+plat+dessert+café !), son restaurant se place parmi les plus belles adresses tourangelles.
Fabrice Biguet set fan de Whisky, justement, il a ouvert une boutique à Tours.
Assis confortablement dans un beau canapé en cuir au fond de sa boutique, Fabrice Biguet nous sert un verre de whisky écossais tourbé. Son goût fumé se répand sur le palais.
Glen Brodie est ouvert depuis 2010 et se trouve place du Grand-Marché. Ancien manager dans une banque, Fabrice Biguet a voulu changer de vie et tout plaquer. Élevé dans la tradition, il aime faire bonne chère et boire du bon vin, il décide de vendre du whisky. Une autre vie, un autre produit à vendre que des chiffres sur un compte en banque. « Je voulais donner à mon magasin un côté club où les passionnés partagent la découverte d’une bonne bouteille », explique-t-il. Sa façon de déguster : « Il faut laisser le whisky s’ouvrir dans le verre pendant quelques minutes. On le prend en bouche et d’autres sensations vous envahissent. On peut rajouter une petite goutte d’eau pour que le whisky s’épanouisse un peu plus longtemps. Il va alors s’ouvrir comme une fleur. » S’il avoue que les Tourangeaux sont un peu conservateurs dans leur consommation d’alcool, il est agréablement surpris de la connaissance de certains amateurs. Lui est venu alors l’idée de les réunir pour partager de bonnes bouteilles. Il a créé ses soirées dégustations (il faut réserver). La prochaine se tiendra jeudi soir et il fera goûter à l’aveugle cinq whiskys écossais. Une belle occasion pour venir découvrir (avec modération bien sûr !) ses nectars et ses découvertes. B.R.
Les bistrots gourmands sont devenus incontournables à Tours, un bon exemple avec le Barju.
Le bistrot gastronomique, une nouvelle tendance qui n’a pas épargné Tours. Le Barju, c’est peut-être l’établissement qui représente le plus ce nouveau type d’établissements. Ouvert depuis quelques années, il a déjà beaucoup fait parler de lui. Nous avons poussé la porte pour pouvoir confirmer ce qui se disait sur cette adresse très « place to be ».
La déco est simple, colorée. Les meubles modernes se mélangent sobrement aux pierres apparentes et aux poutres typiques des habitations du vieux Tours. Le service est exécuté avec soin. Pas d’empressement, les serveurs sont là pour nous guider et la présentation des plats ne prend pas des heures. Car dans le concept du « bistrot » nouvelle génération, il faut se sentir bien mais manger comme dans un « gastro ». Les assiettes arrivent. La fourchette se lève et rencontre des plats raffinés, assaisonnés avec très grand soin et cuit à la perfection.
Au final, la formule du midi ne se révèle pas si coûteuse. Pour 20 € nous avons dégusté avec appétit une entrée et un plat. Le vin ou l’eau minérale est compris. Si vous y allez le soir, il faut prévoir un budget beaucoup plus conséquent.
La Taupe, film d’espionnage réalisé dans les règles de l’art, à la fois, efficace et sinueux signe la consécration pour l’acteur américain Gary Oldman, habitué des seconds rôles.
La Taupe est un film d’espionnage réalisé dans les règles de l’art, à la fois, efficace et sinueux. La consécration pour l’acteur américain Gary Oldman.
Des histoires d’espionnage, il y en a des milliers. Certaines sortent du lot. Souvent, celles-là attirent la curiosité avec des intrigues tarabiscotées, des complots invraisemblables mais plausibles et une ambiance tendue au possible. Plus rarement, d’autres impressionnent pour leur génie qui est mis au service d’un scénario simple et efficace. Bien sûr pour y réussir, il faut un personnage principal et un méchant machiavélique.
Dans la Taupe, ce héros du service secret anglais s’appelle Smiley. L’espion Russe, lui, possède Karla comme nom de code. Smiley, suite à une retraite un peu anticipée, reprend du service pour trouver l’identité de l’agent double passé à l’est au service de Karla.
Gary Oldman, fantastique espion
Si l’histoire se passe en pleine guerre froide, le film ne joue pas la carte du vintage à outrance. Bien sûr, les textures, le mobilier, les véhicules et l’ambiance sont d’époque. Mais La Taupe ne s’arrête pas seulement aux décors. Sa véritable qualité réside dans le jeu de ses acteurs. Tout le scénario est tourné vers le face-à-face silencieux entre Smiley et Karla. Il faut la trempe d’un acteur comme Gary Oldman pour camper le vieil espion aux méthodes has been mais au flair sans pareil. Il n’est certes pas le seul à jouer incroyablement juste, citons Mark Strong en espion déchu, John Hurt en patron névrosé ou encore Toby Jones en ambitieux retors. Seulement Gary Oldman, ne joue pas cette fois-ci dans la même cour, il révèle enfin la mesure de son talent qu’il cachait souvent dans des seconds rôles très réussis mais trop furtifs en Sirius Black dans la franchise Harry Potter ou en incarnant le commissaire Jim Gordon dans les derniers Batman. Dans un bon film d’espionnage, il faut avant tout un bon espion et Gary Oldam fait plus que le job, il le sublime.
La cuisine du monstre, c’est un mélange de bistro et de gastro. Bistrot pour l’ambiance, et gastro pour la cuisine. Le chef a tenu un restaurant à Saumur qui avait décroiché une étoile au Guide Michelin.
Vous savez quoi ? Le monstre de la place, celui qui ne fait pas peur aux enfants, eh bien c’est à La cuisine du monstre qu’il vient manger. Il aime bien, le monstre parce que chez Sophie et Patrick Chesnoy, il n’est pas dépaysé : des monstres (gentils), il y en a partout, sur les murs, sur la carte, partout… « Nous avons rencontré le caricaturiste Christian Antonelli dans un café du quartier et nous lui avons proposé de nous dessiner les monstres que nous avions en tête », explique Patrick tout sourire.
Ces drôles de compagnons de table donnent au repas un air léger, une ambiance décontractée. On l’aura compris, Sophie et Patrick misent résolument sur la formule bistro. Oui, mais aux fourneaux, Patrick vient clairement du monde de la cuisine gastronomique. Il a traîné ses couteaux dans les meilleures maisons (Guy Savoy, à Paris ou, bien sûr, Bardet, à Tours). Et le restaurant qu’il tenait à Saumur (Le Gambetta) avait décroché une étoile au Guide Michelin.
Exquis, le rapport qualité/prix
La patte d’un vrai chef, elle se sent ici, dans toutes les assiettes. Ne vous laissez pas refroidir par les intitulés un peu ternes du menu à 15 € (qui change toute les semaines) : c’est de la cuisine, de la vraie. À la carte, comptez entre 19 et 26 € selon les formules. Le rapport qualité/prix est excellent. « Ici, je veux faire une cuisine savoureuse et accessible et montrer aux gens que l’on peut donner du plaisir, sans mettre du homard partout ! »
Sociologue à Tours, Sylvette Denèfle travaille sur la question des habitats participatifs depuis plusieurs années pour le programme de recherche Alterprop (Alternatives de propriété pour l’habitat).
Depuis quand l’habitat participatif est-il arrivé en France ?
En 2005, nous avons vu le mouvement devenir vraiment significatif. En France, nous avons recensé plus de 300 groupes qui sont dans ce mouvement des habitats collectifs. Et, quasiment chaque jour, j’entends parler de nouveaux projets qui nous étaient inconnus.
Comment est-il né ?
Que ce soit participatif, collectif ou encore autogéré, ce type d’habitat reflète une envie de vivre autrement, de se loger en dehors de ce qui se fait déjà. Disons que c’est une réponse idéologique de certains citoyens à une époque de basculement de notre système de valeur. Ce qui relevait de l’utopie, comme le partage des biens, la création d’une monnaie locale et le logement participatif, s’est généralisé dans les années 2000.
C’est aussi question économique, non ?
Avant les années 1980, presque tout le monde dans la société avait accès à un logement. Avec l’augmentation du prix du foncier, la situation s’est dégradée, tous les Français qui faisaient partie de la classe moyenne, les enseignants, les intermittents du spectacle ou par exemple les travailleurs sociaux, ont vu leur situation se dégrader. Dans les années 1990, aucun ne pouvait se permettre d’acheter un bien. Et cette idée toute simple est apparue dans les esprits de cette classe moyenne. »
Comment réagissent les institutions ?
Je dirais qu’elles se sont intéressées à ce mouvement à partir de 2010. D’ailleurs, lors des rencontres de l’habitat participatif de Grenoble en 2012, c’était assez étonnant d’analyser le discours de Cécile Duflot, la ministre du Logement, sur ce sujet. À l’entendre, ce serait elle qui aurait eu l’idée de créer des habitats participatifs.
Beaucoup d’élus montrent leur enthousiasme face à ce nouveau type de logement…
Le terme participatif plaît, en effet, aux politiques. Ils veulent promouvoir cela pour que les citoyens participent plus à la démocratie pour pouvoir se présenter en champion de la concertation. C’est de la communication politique. En même temps, je pense que les institutionnels sont pris à leur propre jeu. Ils veulent croire à ce modèle plus participatif. Mais l’habitat participatif ne touche malheureusement pas l’ensemble de la population.
Que voulez-vous dire ?
Demandez à des gamins défavorisés à quoi ressemble la maison de leurs rêves… Ils ne vous parleront pas d’habitat où tout le monde peut donner son avis, mais d’une villa énorme avec des robinets en or et où ils pourraient garer leur gros 4 x 4. Ce modèle est aujourd’hui construit par les classes dominantes et ne correspond pas aux attentes des dominés.
Pourtant, certains citoyens montent des projets sans l’aide des institutions ?
Oui, mais la plupart font partie de la classe moyenne et possèdent les codes pour mener à bien ce projet. Tous ceux qui réussissent à finaliser un habitat participatif par eux-mêmes savent parler aux institutions, possèdent le même langage, même s’ils n’en font pas partie.
Un bonne cave à vin où il fait bon manger et boire un coup !
Première impression : ce restaurant a l’art de mélanger le moderne et l’ancien. Les tables hautes cotoient de grands fûts en bois coloré. Des bouteilles de vin font office de tapisserie. L’accueil est chaleureux, la lumière tamisée. Vous avez le choix entre deux étages ou plutôt entre le rez-de-chaussé et la cave. Au sous-sol, l’ambiance bistrot laisse place à l’atmosphère cosy voire quasi lounge. Les murs blancs, le plafond voûté : pas de doute, nous sommes bien dans une cave typiquement tourangelle. La température est un autre indicateur, il fait frais mais pas trop humide.
La carte est simple. Ici on mange des assiettes de charcuterie, du poisson fumé ou mariné et surtout, on boit du très bon vin. Si vous êtes joueur, demandez conseil, on vous choisira un rouge ou un blanc qui ira parfaitement avec ce que vous dégustez. Côté prix, il faut compter 15 € pour un repas complet. Si vous prenez le menu dégustation (26 €) attendezvous à ressortir le ventre plein et les papilles comblées.
Un salon de thé, tout ce qu’il faut et rue Colbert. On adhère.
Ce qui est surprenant dès qu’on pousse les portes du Scarlett, c’est cette sensation de bien-être qui vous envahit. Pari réussi, c’est exactement ce que souhaitait Patricia Audenet lorsqu’elle a ouvert, il y a 12 ans déjà, ce lieu bien connu des initiés… À l’époque, les impératifs devenus trop contraignants d’une carrière dans l’hôtellerie la poussent à se reconvertir dans une activité où elle pourrait faire partager ses passions et ses goûts. Et c’est vers le salon de thé, lieu de convivialité par excellence, qu’elle se tourne. Le Scarlett est un salon de thé donc. Les maisons les plus prestigieuses (Mariage Frères, Palais des thés, Kusmi tea, Contes de thé, Jardins de Gaya) se côtoient dans une odorante harmonie. Et quelles que soient vos préférences, thés noirs, verts ou rouges, thés rooibos, assam, oolongs ou bios, thés de Chine, du Japon, d’Inde, ou du Kénya, vous trouverez forcément votre bonheur. Que vous pourrez déguster sur place au prix unique de 3,40 €.
Echanges
Mais le Scarlett c’est aussi un lieu d’échange où vous pourrez prendre un petit en-cas salé (tartines bio) ou sucré (pâtisseries, sablés, pain d’épices…), écouter de la musique classique (c’est d’ailleurs un rendez-vous bien connu des chanteurs et musiciens du Grand Théâtre), mais aussi voyager un moment en Argentine, l’autre passion de Patricia depuis sa rencontre avec l’artiste José Maria. Voilà pourquoi les murs de la boutique accueillent, en alternance avec le château de Tours et la galerie des bons enfants, les oeuvres des plus grands peintres argentins. Voilà aussi pourquoi vous y trouverez d’originales spécialités culinaires comme le maté, infusion nationale, les pâtisseries au dulce de lecce ou les délicieux alfarojes. Ou comment multiplier les plaisirs…
C’est simple, depuis quelques mois, c’est le resto le plus « Place to be » de Tours.
C’est simple, depuis quelques mois, c’est le resto le plus « Place to be » de Tours. Mais, à tmv, nous ne sommes pas du genre à nous en laisser conter et, donc, ni une ni deux (mais à deux quand même), nous avons décidé de tester le Mao, in situ. Prudents, nous prenons soin de réserver. Accueil courtois et discret, ambiance chic, on sent que la bonne société tourangelle a ses quartiers méridiens en ces lieux… D’ailleurs, déjà attablés, il y a là un grand monsieur de la presse régionale, un écrivain célèbre… Un premier bon point pour le décor. À la fois végétal (apaisant la montée d’escalier couverte de lierre) et baigné d’Asie. Tout est un peu pêle-mêle : Bouddha et Mao qui courent main dans la main dans les champs verdoyants, cela n’a pas dû arriver souvent dans la vraie vie, mais bon pour l’ambiance, ça le fait. Une petite serviette chaude pour se rafraîchir les mains (c’est paradoxal mais c’est l’effet que ça fait) et nous voici plongés dans la carte en forme de Petit livre rouge (si, si, c’est vrai).
Tout fait envie mais le choix est assez court. Pour le midi, trois formules possibles de 13,5 € à 18 €. Le soir, à la carte, l’addition est plus salée et proche d’un Français un peu gastronomique. Mais les saveurs, qui allient avec bonheur les fragrances de l’Orient et les codes de la cuisine française sont à la fois surprenantes et très agréables. Un service efficace et discret, une table sobre… Il y a tout ce qu’il faut pour passer un bon moment. Attention quand même aux tables un peu serrées lors de vos conversations romantiques. L’argument du prix mis à part, le Mao est sans doute le vrai restaurant asiatique que Tours attendait depuis longtemps. M.P. 3 bis, avenue de Grammont Tél. 02 47 20 26 05 contact@restaurantmao.fr
Au menu du jour : Nahim Houée, Facebook, la farine…
Au menu du jour : Nahim Houée, Facebook, la farine…
Retour sur images. Le 30 novembre 2011, nous avons publié le portrait de Nahim Houée, jeune photographe de talent en devenir (retrouvez-le ici). Ces clichés, pris sur le vif, transpirent de réalisme mais également d’émotion. La preuve ici, avec une sélection de dix de ses clichés. Et juste en-dessous, retrouvez une vidéo qui n’est pas de lui, mais qui aurait pû : de jolis clichés mis en scène sur la musique de Romain Dider, « Sdf ». Un très très joli moment. Appréciez.
Changement de décor. Depuis décembre dernier, vous pouvez changer votre wall (mur) en timeline (journal) sur Facebook. Mais sur les 800 millions d’utilisateurs, seuls 9% apprécient cette nouvelle interface. Dans quelques semaines, vous n’aurez pas le choix et devrez adopter le journal. Voici un petit mode d’emploi, ici, afin de gérer au mieux la transition. C’est bien connu le web est en perpétuel mouvement : le site Copains d’avant fais aussi peau neuve, ici.
En bonus. Du lol cat, parce que ça faisait longtemps. Une courte vidéo sur un chat japonais bien paresseux…
A la recherche d’une bonne adresse à Tours, pour un déjeuner convivial entre amis ou collègues? Le Pampre fou est l’endroit idéal, associant simplicité et qualité des produits.
Chacun possède son restaurant fétiche. Sa petite adresse habituelle que l’on partage avec ses amis lors d’un déjeuner sachant que les produits seront frais, les plats équilibrés et les goûts intacts. Le Pampre fou fait partie de ces endroits à la fois familiers et conviviaux. Il ne paye pas de mine avec sa façade anonyme et son auvent de travers, au milieu de l’avenue de Grammont. Il ne fait pas partie de ces nouveaux bistrots à la mode où l’addition laisse parfois un goût amer. Ici, les prix ne sont pas exorbitants (compter 12 euros le midi pour une entrée et un plat). La cuisine proposée, elle, est simple, efficace, traditionnelle.
Il faut également parler du cadre. L’ambiance n’est pas loin de la petite brasserie de quartier et le décorum donne le sentiment d’être « comme à la maison ». Le service est diablement efficace pour les pressés.
Miser sur la qualité des produits
Nappes en papier et couverts ordinaires cachent l’arrivée d’assiettes méticuleusement préparées et présentées avec soin. Le cuisinier, qui a fait ses armes à l’Auberge du XIIe siècle, restaurant gastronomique de Saché, préfère verser dans la qualité en bouche que dans la fantaisie et l’originalité. Les escargots, en entrée, sont cuits à merveille et la persillade souligne parfaitement la chaire caoutchouteuse. Que ce soit les travers de porc moelleux ou le carpaccio de boeuf avec des morceaux de parmesan, la viande est très fraîche et l’assaisonnement maîtrisé.
À voir les deux petites pièces bondées, l’idée de faire du Pampre fou son restaurant fétiche a vite circulé.
Avec La folie Almayer, Chantal Akerman voulait faire dans le non-dit et la finesse. Finalement, il en ressort un film à l’intellectualisme pénible.
Chantal Akerman voulait faire dans le non-dit et la finesse. Son film, La folie Almayer, s’embourbe dans un intellectualisme pénible.
Nous partîmes cinq ou six et, par un grand mystère, nous nous vîmes tout seul en arrivant à terre. Tout seul dans la salle, les spectateurs du soir ayant tous abdiqué devant la matière âpre que nous propose Chantal Akerman avec sa Folie Almayer, très librement adaptée, nous dit-on, d’un roman de Conrad.
Pour faire simple et tenter de cerner une ligne narrative dans ce long fleuve assez peu tranquille, disons qu’il s’agit de l’histoire d’un homme blanc, perdu dans un recoin d’Asie et lié à une famille qu’il n’aime pas. Ne trouvant pas l’or qu’on lui avait promis et se sentant peu de dispositions pour la culture de la mangue, il s’accroche à l’amour de sa fille qui, elle, finit par rejeter cette image paternelle. S’en suit une longue (très longue) glissée dans la folie qui va conduire au drame final, que la cinéaste raconte, en fait, en premier, dans une scène d’ouverture totalement hallucinante et, il faut bien le dire, assez ridicule. Mais ce n’est rien à côté de ce qui suit.
D’une longueur monotone
Des dialogues sévères, martelés sur un ton qui ne l’est pas moins, des plans fixes, à peine perturbés par d’improbables allers-retours en arrière-plan (des techniciens un peu perdus, eux aussi ?), des évocations visuelles qui demeurent à nos yeux bien mystérieuses… Chantal Akerman, c’est peu de le dire, ne nous facilite pas la tâche. La beauté graphique de l’ensemble permet au regard de se raccrocher parfois à l’écran, mais une lourdeur plus loin, l’œil finit toujours par décrocher. Cinéma sans concession, cinéma sans cliché ? Vu de la salle, on a plus le sentiment d’un cinéma sans scénario, sans dialogue et sans spectateur. Restent des fauteuils vides et pas mal d’ennui.
Zoom en images sur le quartier du Sanitas qui accueillera comme d’autres le tramway en 2013.
En 2013, lorsque le tramway sera en marche, le quartier du Sanitas sera directement relié au centre-ville de Tours. Un changement pratique pour les habitants du quartier mais également esthétique. Zoom sur ce quartier, qui a connu une expansion massive dans les années 60.
En lieu et place de l’actuel quartier résidentiel du Sanitas, à Tours, s’élevaient des ateliers ferroviaires construits dès 1908 dont une énorme usine de construction de locomotives. Sur la photo, l’usine en 1920.
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, et notamment en 1943 et 1944, la ville de Tours a subi de violents bombardements. Parmi les zones les plus touchées par les destructions, le Sanitas. L’atelier de construction de locomotives a été détruit dans la nuit du 19 au 20 mai 1944 par des bombes alliées, anglo-américaines, par exemple.
La SNCF a libéré, en 1956, les terrains de ses ateliers, du dépôt et d’entrepôts. C’est à ce moment que naît le projet de contruction du Sanitas.
La première pierre du nouveau quartier a été posée le 4 juillet 1958 par Marcel Tribut, le maire de l’époque. L’inauguration du chantier a également été célébrée en présence de Michel Debré, Garde des Sceaux.
Ce projet de logement a été confié à l’architecte Jacques-Henri Labourdette, spécialiste des grands ensembles dont les réalisations étaient marquées par l’évolution technique. Dans sa tâche, il était suppléé par le Tourangeau, Pierre Labadie.
C’est en 1959 que la construction du Sanitas s’achève. Ce sont alors 811 logements qui s’ouvrent à la location, 10-14 allée de Luynes.
Après la construction des logements, le quartier du Sanitas se dote au fur et à mesure de commerces et infrastructures. En 1961, s’ouvre la maternelle Pasteur alors les premiers habitants arrivent au 1 à 7 mail du Petit-Prince et au 49 à 55 avenue du Général-de-Gaulle.
Deux ans plus tard, c’est le centre commercial du quartier qui ouvre ses portes. Les travaux du centre sportif eux se terminent en 1966.
En 1971, l’église Saint-Paul est érigée en plein coeur du quartier du Sanitas en lieu et place des usines Billard. Son architecture tire son originalité d’un pignon en béton armé et d’une charpente en sapin lamellé-côtelé.
En juillet 1979, Jean Royer, député-maire de Tours a inauguré le jardin public implanté dans la partie sud du Sanitas. Le square Meffre est un espace de verdure de 9000 m² divisés en deux parties. D’une part, les aires de jeux pour petits et grands, de l’autre, un large espace vert.
Le 19 avril 1991, un incendie se déclare dans la cafétéria du centre commercial du Sanitas. Il détruit neuf magasins. Un jeune pompier décède quelque temps après son intervention sur les lieux de l’incendie.
En octobre 2005, la destruction de la tour Theuriet, un hlm de 10 étages, est amorcée. Une démolition symbole de la rénovation urbaine du quartier lancé dès 1990. L’implantation d’un jardin exotique est prévue à la place de la barre. Le chantier a duré quelques semaines car il a nécessité l’intervention d’un engin avec une mâchoire qui a grignoté le bâtiment. En cause un plan départemental d’évcuation des déchets. La partie ouest de l’école élémentaire Diderot a subi le même sort peu de temps après.
En 2013, le tramway traversera le quartier du Sanitas par l’avenue Blaise Pascal et l’avenue du Général-de-Gaulle. Pour le moment, quelques rames prennent place rue Blaise Pascal notamment.
En France, seules 29 % des entreprises sont créées par des femmes. Un chiffre un peu timide quand on sait qu’elles sont autant que les hommes à participer aux réunions d’informations destinés aux entrepreneur(e)s. Quels sont les freins qui les retiennent encore trop souvent de passer le pas ? Rencontre avec, Typhaine Lebègue, une spécialiste de la question.
Typhaine Lebègue est l’auteure de la première thèse française consacrée à l’entrepreneuriat au féminin, publiée en 2011. Elle est docteure en sciences de gestion et professeure en entrepreneuriat et gestion des ressources humaines à l’école de commerce FBS Tours.
Est-ce plus difficile pour une femme de monter son entreprise ?
Le débat n’est pas dans le plus ou moins dur. Le mot serait plutôt « spécifique ». Il faut tenir compte des spécificités de la femme, son identité imprègne la réalité, mais la rédaction d’un business plan c’est la même chose pour tout le monde. Il faut convaincre et cet aspect implique de se vendre, or les femmes peuvent avoir tendance à se sentir moins légitimes pour cela.
Mais, les banques ne sont-elles pas plus sévères avec elles ?
Selon moi, il faut plutôt interroger la perception qu’ont les femmes de leurs propres projets. En fait, elles développent elles-mêmes une gestion plus « prudentielle » de leur entreprise. Elles font en sorte qu’il n’y ait pas de casse au cas où elles échouent, et ont donc tendance à faire plus souvent appel à leur épargne personnelle. Pourtant ce n’est pas un bon choix stratégique que d’éviter la relation avec le financier. Elles n’investissent pas assez d’argent au début ce qui n’est pas bon pour que l’entreprise soit pérenne.
Les femmes s’auto-verrouillent en quelques sortes ?
Oui. Une étude nationale auprès des étudiantes montrent qu’elles ont moins l’intention d’entreprendre. Pourtant lorsque j’ai organisé une conférence sur le thème « femmes entrepreneures, et pourquoi pas vous? » il y a
Dance floor. Vous vous souvenez de la chanson « Daniella, lalala »? Eh bien, l’auteur de ce tube, c’est le groupe Elmer Food Beat et son célèbre chanteur aux chaussettes et sandales en plastiques. Il est de retour et vous apprend comment danser le Elmer Beat (et oui, sa danse a même un nom). Allez regardez et vous deviendrez une vraie star du dance floor. Rassurez-vous le ridicule ne tue pas.
Twitter, une arme à double-tranchant. McDonald’s qui essaie de se donner une image de qualité et ça tourne au fiasco au lieu de raconter leurs heureux moments autour d’un Big Mac, les tweetos n’ont écrit que des tweets négatifs sur la marque. #fail Toutes les infos croustillantes de l’affaire, ici. D’ailleurs d’autres avaient senti le coup venir. Yann Barthès, lui ne tweete pas : « Je n’aime pas la violence de ce réseau, ses attaques, notamment physiques. » (L’interview complète pour le magazine du Monde, ici).
Amour quand tu nous tient. Il y a des émissions comme ça qui dure, qui dure. C’est le cas des Z’Amours sur France 2. L’émission a fêté la semaine dernière sa 5000e. Pour l’occasion, voici le bêtisier. Ah, l’amour…
En bonus : La semaine dernière on découvrait le lipdub du PS. Ca a donné des idées à certains. Cette jeune femme fait une proposition pour la campagne de EELV…
Maître du cabaret tourangeau, Nello s’offre un best-off à Saint-Avertin. Rencontre.
Maître du cabaret tourangeau, Nello s’offre un best-off à Saint-Avertin. Rencontre.
Chez Nello, c’est plein tous les soirs et ça fait 17 ans que ça dure. Comment vous expliquez ça ?
C’est une forme d’amour, vous savez. Une fidélité. Moi, j’aime les gens. Alors, j’accueille tout le monde à l’entrée, je mets les personnes à l’aise dès le début de la soirée et je dis au revoir à tous en sortant. Il y a de vraies amitiés qui sont nées de ce public. Rien ne me fait plus plaisir que de voir une personne qui ressort de chez moi avec le sourire aux lèvres. Et c’est le cas, la plupart du temps (rire) !
Qui est votre public ?
Il y a toutes sortes de gens, vraiment. De 7 à 80 ans ! J’ai des personnes qui viennent en couple, d’autres en famille, avec les enfants. J’ai même parfois des gens qui viennent seul. Des amis ou des groupes réservent parfois la salle en entier pour une occasion. Il y a aussi des personnes qui viennent de très loin, par amour de la fête, du cabaret…
Ça se passe comment, une soirée chez Nello?
Les gens arrivent vers 20 h et repartent, en général, vers 1 heure du matin. Mais je peux vous dire qu’entre-temps, personne n’a vu le temps passer ! Dès le début du repas, j’assure l’animation. Je n’abandonne pas les gens. Ensuite, il y a le spectacle. Nous présentons des numéros de danse, d’imitation, des sketches…
Une revue demande un travail d’équipe. Comment avez-vous composé la vôtre ?
Il y a une règle. Pour être artiste chez moi, il faut vraiment avoir l’esprit d’équipe. Nous sommes neuf en tout mais, tout le monde travaille ensemble et tout le monde met la main à la pâte, du début à la fin de la soirée. Chacun a un rôle indispensable au bon déroulement de celle-ci. Quand un artiste me quitte, c’est soit pour des raisons personnelles, soit pour aller travailler à Paris, dans de grands spectacles. C’est toujours un grand bonheur pour moi de voir que des artistes qui ont commencé ici faire une belle carrière.
Chez Nello,
8, rue Auguste-Chevallier
Réservation au 02 47 39 12 11.
« Best of Nello », au Nouvel Atrium de Saint-Avertin, dimanche 29 janvier, à 17 h.
Le Bagels & Coffees souffle un vent US sur le fast-food tourangeau. A la carte, bagels, muffins et boissons chaudes. Un endroit idéal pour un déjeuner cosy ou une pause café entre amis.
Franchir une frontière n’a jamais été aussi facile qu’au Bagels & Coffees. Passée la porte, vous entrez en territoire anglo-saxon, sur la musique de Frank Sinatra et faites la rencontre des deux gérants : Bertrand et Yolaine.
Sur leur CV, rien ne les prédestinait à la restauration. Elle a étudié le commerce à Tours, lui, la production industrielle. « Cette idée était depuis longtemps dans nos têtes. Lors d’un séjour de six mois en Irlande, j’ai été fasciné par ces bagels et ces coffee shops à chaque coin de rue. C’est un concept dans l’air du temps qui commence à se démocratiser en France, mais on trouvait que ça manquait vraiment à Tours », explique Bertrand. Un business plan et un emplacement en centre-ville plus tard, le Bagels & Coffees ouvrait en avril dernier.
Deux salles pour une pause cosy
À la carte, des bagels bien sûr mais également des muffins, des donuts et du café. Ici, on déjeune pour maximum 8,40 € (formule bagel, dessert, boisson froide et chaude), on peut aussi faire une simple pause café. « On voulait vraiment avoir une terrasse pour laisser, toute l’année, la liberté aux gens de s’asseoir à l’extérieur ou à l’intérieur dans une ambiance cosy. » Mais la petite salle est souvent bondée. Et dans ces moments-là, c’est Yolaine en cuisine qui compose vos bagels avec un pain au sésame, au pavot ou encore au fromage et au piment. Bertrand, lui, est là pour vous servir.
Si vous venez l’après-midi, ce pourrait bien être l’inverse. Ici on la joue polyvalence et multiculturalisme. Le pain est américain, certaines boissons brésiliennes, anglaises… Yolaine et Bertrand, eux, sont bourguignons…
Avec Sherlock Holmes 2, Guy Ritchie propose une suite réussie et un film grand public. Joli clin d’oeil aux livres populaires de l’auteur Conan Doyle.
Sherlock Holmes 2 est une suite réussie et un film grand public dans la lignée des livres populaires Conan Doyle.
En 1893, Conan Doyle décide de faire mourir son héros Sherlock Holmes dans le livre Le problème final. Marre d’écrire des polars, l’écrivain préfère se consacrer à la littérature historique. Devant cette fin tragique, des milliers de lecteurs s’offusquent et font pression jusqu’à ce que Conan Doyle décide de continuer à faire vivre son personnage.
La force de Sherlock Holmes réside dans cette attraction du public pour ce détective hors-norme, fantasque et incroyablement intelligent. Sa popularité a traversé les âges, vue des dizaines d’adaptations au cinéma. Celle, moderne, que propose Guy Ritchie s’inscrit bien dans cette tradition centenaire et donne à voir un Sherlock Holmes séducteur, étrange, manipulateur et particulièrement bagarreur.
Dans ce deuxième volet, l’enquêteur privé affronte son ennemi de toujours : le professeur Moriarty, un méchant machiavélique au QI aussi élevé que le sien et dont le but est de provoquer une guerre mondiale. Ce bras de fer entre les deux génies va prendre comme terrain de jeu l’Europe entière et se finira dans les fameuses chutes de Reichenbach, en Suisse. Même s’il garde sa façon de filmer, hachée, tonique et originale, Guy Ritchie souhaite surtout divertir.
Sherlock Holmes, héros éternel ?
Le cinéma est un art particulier, il est né avec le besoin d’impressionner le public, de lui offrir des sensations fortes. Avec l’ingéniosité de son personnage principal, des histoires au long cours, des intrigues alambiquées et des dénouements toujours jouissifs, Sherlock Holmes est un formidable support que le réalisateur utilise parfaitement à ses fins pour plaire aux spectateurs. Que Conan Doyle se fasse une raison : son héros encombrant n’est pas prêt de mourir.
Taillé pour la nouvelle console portable Nintendo, Mario Kart 7 mérite sa place au milieu de votre collection de jeux vidéos. Il vous propose en effet d’incarner, en 3D, les principaux personnages du Royaume Champignon sur une trentaine de circuits colorés dont 16 inédits. Autre nouveauté : la possibilité de voler en deltaplane ou de piloter sous l’eau. Sans oublier les nouveaux pouvoirs ou la vue à la première personne pour piloter son kart en inclinant la console. Un régal.
À la guerre comme à la guerre. Véritable chantre de la simulation aérienne orientée arcade, la série Ace Combat de Bandai revient en force. Dans Assault Horizon, pilotez une incroyable armada d’avions de chasse, d’hélicoptères, de bombardiers et matez l’insurrection gouvernementale en Afrique de l’Est. Graphismes de folie, prise en main particulièrement accessible, action trépidante : le nouvel épisode de la légendaire saga est une belle surprise. On prend un malin plaisir à piloter les légendaires Nighthawk, Apache Longbow et autres Rafale au-dessus des plus belles villes du globe. Enfilez votre combi anti-G et tirez bien fort sur le manche.
Oubliez tout ce que vous savez sur les jeux vidéos… Edité par Ubisoft, Child of Eden est un véritable ovni vidéoludique. Un jeu de shoot non violent (ça peut exister !) et psychédélique signé Tetsuya Mizuguchi. S’appuyant sur des graphismes pop et une bande-son électrisante, ce FPS new age disponible sur PS3 (après la version Xbox sortie durant l’été 2011) vous propose de sauver la belle Lumi des griffes d’un méchant virus. Votre mission, si vous l’acceptez, consiste donc à allumer toutes sortes de cibles lumineuses du bout de la manette ou du PS Move. Le résultat, aussi surprenant qu’envoûtant, fait de Child of Eden une véritable expérience à vivre.
C’est parce que vous n’étiez peut-être pas né lorsque les deux premiers épisodes de Monkey Island sont sortis au début des années 1990 que LucasArt remet le couvert avec une Édition Spéciale. Mais attention, pas une version au rabais. Loin de là ! Vendue à petit prix, cette compilation réunit les deux premiers épisodes du célèbre point’n click signé Ron Gilbert. Graphismes et bande-son modernisés, doublage percutant, humour et énigmes de haute volée : les nouvelles aventures de Guybrush Threepwood au pays des pirates méritent vraiment le détour. Pour faire court, il y a un avant et un après Monkey Island. Jugez sur pièce.
Monkey Island Edition Spéciale, + 12 ans, PC, PS3, Xbox, de 30 à 45 €.
Vous rêvez de rouler cheveux au vent sur le Golden Gate ou Alcatraz… mais vous n’avez pas le compte en banque pour vous payer le billet d’avion ? Alors laissez-vous séduire par Driver San Francisco. Edité par Ubisoft, ce subtil mélange entre jeu de course automobile et aventure vous propose plus de 320 km d’asphalte, 130 missions et autant de véhicules, de la mythique Dodge Challenger à l’Aston Martin Rapide. Graphismes sympas, scénario réaliste au cœur de la pègre, prise en main excellente : ce nouvel épisode de la saga Driver s’impose d’ores et déjà comme l’une des références de la course automobile en monde ouvert. Il faut reconnaître que traquer les méchants à bord d’une Bentley Continental, ça le fait !
Driver San Francisco, + 12 ans, PC, PS3, Wii, Xbox, de 45 à 65 €.
Pour les plus jeunes, c’est un peu la Préhistoire, mais tous les gamers d’âge respectable (je n’ai pas dit avancé !) se souviennent de la Nintendo N64 et de la sortie, en 1998, d’un titre mythique : The Legend of Zelda Ocarina of Time. Treize ans plus tard, le héros à oreilles pointues traine à nouveau son bonnet vert sur console dans un remake en relief. Dans ce jeu d’action-aventure taillé pour la 3DS, Link doit une nouvelle fois sauver le royaume d’Hurule des griffes du démoniaque Ganondorf en sillonnant des paysages magnifiques, des donjons inquiétants… Superbement réalisé, cet opus en 3D se savoure sans modération. Cerise sur le gâteau, la fonction gyroscope permet même d’inspecter les cartes ou de tirer à l’arc. Vous avez dit sympa ?
The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D, + 12 ans, 3DS, 40 €.
Si vous êtes fan des jeux de shoot à la première personne et qu’Unreal fait partie de vos titres de chevet, laissez-vous séduire par Brink. Signé Splash Damage, ce FPS forcément violent est une fresque post-apocalyptique sur fond de réchauffement climatique. Un vrai jeu de saison ! Essentiellement taillé pour le multijoueur, Brink est le défouloir musclé du moment. Un FPS certes bourrin mais qui introduit malgré tout un soupçon de stratégie avec l’apparition, comme dans les jeux de rôle, de quatre classes différentes (ingénieurs, médecins, agents et soldats) et d’objectifs assignés de façon dynamique. Autant dire que vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer.
Si vous avez toujours rêvé de vous glisser dans une nano-combinaison high-tech pour sauver le monde, craquez pour Crysis 2. Signé Électronic Arts, ce jeu de tir futuriste vous plonge au coeur de la ville de New York dévastée par une menace extraterrestre. Seul avec vos armes automatiques et vos gadgets électroniques vous permettant d’être invisible ou invincible, vous devrez casser de l’alien à tour de bras dans l’espoir de libérer Manhattan. C’est pas vraiment intellectuel, je vous le concède, mais cette nouvelle version, portée par des graphismes et des décors à tomber par terre, est l’un (le ?) des meilleurs défouloirs du moment. Violent et incontournable.
Crysis 2, EA, + 16 ans, PC, PS3, Xbox, de 50 à 70 €.
Faire du neuf avec du vieux… Vingt ans après le lancement du premier Pilotwings sur l’antique NES, Nintendo a profité de la sortie de sa nouvelle console portable pour remettre son jeu vidéo au goût du jour. Idéalement taillé pour la 3DS et son écran en relief, Pilotwings Resort vous propose de prendre de la hauteur et d’enchainer les missions au-dessus de l’île de Wuhu à l’aide de six aéronefs. Jetpack, deltaplane, avion : faites votre choix et tutoyez les étoiles dans une aventure colorée et accessible au plus grand nombre. Un véritable must entre arcade et simulation.
Vous aimez la culture nippone et les parties de Risk ? Alors laissez-vous séduire par le nouvel opus de la saga Total War. Réservé aux plus de 16 ans, Shogun II est un jeu de stratégie historique en temps réel de superbe facture. Un an après un épisode consacré aux guerres napoléoniennes, offrez-vous un nouveau voyage dans le temps. Cap sur le Japon féodal pour des batailles en temps réel à couper le souffle. Au fil des parties, maîtrisez l’art de la guerre et poussez votre PC dans ses retranchements. Superbe, rythmé, interminable et ô combien addictif, Shogun II se savoure comme un bon verre de saké.
Retrouvez sur cette carte quelques uns des points dominants de la ville de Tours dont l’ensemble immobilier imaginé par Alain Gourdon qui devrait voir le jour en 2014, sur l’ilôt Vinci, près de la gare de Tours.
Un ensemble immobilier imaginé par Alain Gourdon sera construit sur l’ilôt Vinci près de la gare. La livraison de cette tour de 54 mètres, un immeuble de bureaux de 31 mètres ainsi qu’une résidence hôtelière de 29 mètres est prévue pour 2014. Du haut de ses 17 étages, l’édifice ne dominera pas le ciel tourangeau.
Retrouvez sur la carte ci-dessous quelques uns des points dominants de la ville de Tours.
WC. Il paraît que nous allons près de 25000 fois aux toilettes par an (6 à 8 fois par jour), soit trois ans dans une vie. Alors pour rendre ce moment plus agréable certains ont de drôles d’idées. Quelques aperçus juste en-dessous, pour le reste c’est par ici. Sinon il y a le guide des wc en France et dans le monde, c’est sur baignade interdite.
Attention ça décoiffe. Voici un extrait d’une chanson hardcore de la petite Juliet, 8ans. Un talent en devenir?
Un peu de cat. Un bruit du net sans chat ce n’est pas vraiment un bruit du net. Sur cette vidéo, découvrez un chaton s’entraînant pour une compétition d’agilité.
Rencontre avec des habitants de l’ilôt Vinci de Tours qui va disparaître au fur et à mesure de l’avancée des travaux du tramway. Portraits.
Là où s’érigera bientôt la tour Bouygues de 54 mètres, s’étale un petit quartier dynamique : l’ilôt Vinci. Nous avons rencontré des habitants de ce carré d’immeubles de Tours, situé près de la gare, à l’embouchure de la rue de Bordeaux. Portraits.
Première impression : ce pâté de maisons mérite bien son nom d’îlot. Certes, l’asphalte et le béton remplacent la mer mais une fois quelques portes poussées, on la voit, on la sent, la vie insulaire. Partout ici, conversations et rumeurs de bistrot au sujet de l’actualité de ce micro-quartier vont bon train. Mais le sujet du moment ne fait sourire personne.
Et l’îlot Vinci va disparaître. Les travaux de démolition ont déjà commencé. Et, dans quelques mois, la partie la plus proche de la gare s’effondrera en entier. Le salon de coiffure, les deux hôtels, le local de taxi, le magasin de tissus et le bar seront remplacés par une station de tramway. Portraits d’habitants de l’îlot contraints de partir.
« Hôtel Terminus bonjour! » Martial Djebré réceptionniste répond au téléphone d’un ton professionnel. Avec sa tenue impeccable et sa voix de bariton, il est la première personne rencontrée sur l’îlot Vinci.
L’hôtel Terminus sera parmi les premiers bâtiments à disparaître suite aux travaux d’aménagement du tramway. Martial Djebré, lui, continue à travailler. Il semble serein, mais il avoue qu’il a été hospitalisé, cette année, à cause de douleurs à l’estomac. Il dit qu’elles sont apparues suite à l’annonce de son licenciement pour raisons économiques. Il raconte aussi ses débuts, il y a dix ans, lorsqu’il était étudiant au Conservatoire de Tours et travaillait à l’hôtel le week-end. Car, voyez-vous, Martial Djebré est violoniste et dirige l’orchestre universitaire. Les horaires décalés de l’hôtellerie lui ont permis de s’adonner à la musique et de faire vivre sa famille. Et puis, cela l’oblige à pratiquer les langues, son autre passion.
En procès contre Sitcat
Il commence à raconter une anecdote sur des Ukrainiens incapables de comprendre un mot d’anglais quand notre conversation est interrompue par l’arrivée de monsieur Sasia. C’est le patron. L’homme a les traits tirés. Il reste debout et ne s’arrêtera pas de marcher nerveusement tout au long de l’entretien. Très vite, il s’énerve et parle de son procès contre le syndicat des transports de l’agglomération tourangelle (Sitcat). Les choses sont simples, pour lui, le montant du rachat de son affaire que lui propose le Sitcat est insuffisant. La colère le submerge et il finit la conversation par un « c’est bon, on arrête maintenant ». Il a d’ailleurs dû arrêter son activité fin 2011.
Dans l’îlot, la colère est palpable. Et notamment chez le gérant de l’hôtel Le Français, le dernier commerce toujours en activité à l’heure actuelle, rue de Nantes. Lui ne souhaite pas que nous dévoilions son identité. Il est aussi en procès. Il nous accueille dans une petite salle près de la réception. Le motif de son litige, ce sont les nombreux travaux effectués depuis sa reprise en 2005 et qui ne sont pas pris en compte par le Sitcat dans le prix du rachat.
« J’ai dû travailler pour manger »
Pour appuyer son propos, il sort des « preuves » d’un gros classeur. Quand on lui demande son histoire, d’où il vient, où il vit, il revient vers son dossier et préfère présenter son curriculum vitae. Il a 58 ans. Il a été directeur informatique dans plusieurs grandes entreprises. Il a également obtenu un doctorat en biochimie. « J’ai acheté cet hôtel comme un investissement pour ma retraite. Vous voulez savoir mon histoire ? Elle est simple : j’ai dû travailler pour manger. »
Joël Barrault est le sémillant propriétaire de la Brasserie des Eaux vives, rue Blaise-Pascal. « J’ai acheté en décembre 2008 et ouvert en janvier 2009. Quelques mois plus tard, en avril, un architecte vient me voir. Il me dit qu’ils vont construire une tour sur l’îlot. La mairie savait pour la destruction de ma brasserie et m’a laissé l’acheter malgré tout. » Cela fait maintenant plus de deux ans qu’il attend une réponse à ses questions. Sans nouvelle, il ne sait pas quand il devra partir. Impossible pour lui d’imaginer une solution de repli.
Le pari tourangeau
Joël est originaire de Ligueil mais a passé une grande partie de sa vie à Paris. « Quand je me suis installé ici, on m’a pris pour le Parisien de service. Mais je suis bien tourangeau. » Que les personnes du quartier l’aient confondu avec un « titi » de la capitale n’est pas surprenant. L’homme parle vite, rigole beaucoup, engage facilement la conversation et possède, dans sa façon de s’exprimer, une sorte de gouaille que l’on peut encore croiser dans certains bistrots parisiens. Il possédait un restaurant dans le 18e arrondissement mais voulait revenir en Touraine. Et puis son épouse est tombée amoureuse de la région.
Son truc à lui, c’est d’organiser des soirées conviviales et des concerts. Au fond de la salle, il y a un piano sur lequel sa femme, professeur de musique, joue parfois. Au bout de trois ans, Joël a noué une certaine amitié avec Florent Martin, son voisin de terrasse et néanmoins concurrent.
Le chef du Martin Bleu nous accueille avec un grand sourire. Physique de rugbyman à la retraite, lui aussi a reçu la visite d’une personne du cabinet d’architecte Alain Gourdon en 2009. Le nom de l’entreprise est connu : c’est la même qui a imaginé la tour de 54 mètres. « Je ne sais pas quand mon restaurant sera détruit, je ne peux pas faire de projets à long terme. Je viens de rentrer cette année au Gault et Millaut avec une toque, j’ai une clientèle stable, mon chiffre d’affaires est en progression et on m’arrête en plein élan. Je sais que je vais continuer et refaire un restaurant. Mais pour l’instant, c’est l’attente. »
La conversation dévie ensuite sur sa position de chef, de son équipe de cuistots fidèles. Il parle de sa grand-mère, sa première source d’inspiration en cuisine. Il explique aussi qu’il est un des seuls à préparer du poisson d’eau douce et qu’il s’approvisionne chez l’unique pêcheur professionnel du coin. Aujourd’hui, au menu, il y a du silure, « ça peut paraître étrange mais c’est comme de la lotte ».
Il nous entraîne ensuite vers un escalier caché derrière une porte. « Je vais vous montrer les étages. Avant mon restaurant, il y a avait un hôtel de passe ici. » Proximité de la gare oblige, cette activité fleurissait au début du siècle sur l’îlot Vinci. « Là, vous voyez, cette petite ouverture dans le mur, les clients venaient prendre une serviette et du savon pour pouvoir se nettoyer après l’acte. » À l’étage, les chambres n’ont pas bougé.
Florent Martin nous montre une petite pièce avec un lavabo et un bidet vétuste. Le papier peint ajoute une touche très années 1960 à l’ensemble et le parquet en bois rappelle que nous sommes bien dans un bâtiment du début du siècle. « Le dernier client a dormi dans cette chambre en 1992. » Après cette visite improvisée, le chef nous raccompagne à l’entrée. Il prend rapidement la pose pour quelques photos, nous nous saluons chaleureusement. La prochaine fois, ce ne sera certainement plus sur cette île.
David Fincher signe une adaptation paresseuse et assez inutile passe largement à côté de ce qui faisait le sel du best seller Millénium de Stieg Larson.
David Fincher signe une adaptation paresseuse et assez inutile passe largement à côté de ce qui faisait le sel du best seller Millénium de Stieg Larson.
La nouvelle version de Millénium, le best seller mondial de Stieg Larson, signée David Fincher et clairement estampillée Hollywood est tout aussi insipide que l’adaptation suédoise qui l’a précédée, en 2009. Et à peu près pour les mêmes raisons.
Dans les deux cas, et c’est encore plus vrai pour cette version américaine, le film se perd dans les méandres d’un scénario complexe qui, pour passionnant qu’il soit, ne constituait que le squelette du roman originel. Raconter cette histoire alambiquée est, il est vrai, une gageure pour un réalisateur. Mais cela demeure plus facile que de tenter de reconstituer l’alchimie qui avait fait le succès de cette incroyable trilogie littéraire. Et Fincher de s’y essaye même pas.
Une histoire à trous
Si les livres de Larson étaient à ce point addictifs pour les lecteurs du monde entier, c’est qu’ils nous plongeaient dans une Suède qui nous était, pour l’essentiel, totalement inconnue. Et c’est, surtout, qu’ils exaltaient le droit à la liberté à laquelle chacun de nous aspire. Liberté d’informer, chevillée à l’âme de Mickaël (dont les doutes et les zones d’ombres sont totalement occultés ici), liberté d’être à sa guise pour une Lisbeth déboussolée, dont les fêlures tranparaissent tout de même, de temps à autres, sous les traits de la jeune Rooney Mara.
Trop empêtré dans la narration, Fincher occulte tout des relations électriques et tellement humaines entre tous ces personnages. Il en oublie même les personnages eux-mêmes. Erika Berger, l’éditrice de Millénium, essentielle dans le livre, est quasi absente ici. Sous la caméra de Fincher, Mikaël fait semblant d’être père, joue au journaliste, rien de tout cela n’a la moindre profondeur. Reste un polar sombre et humide et même dans le genre, franchement, on a vu mieux.
Visite de l’Arcades Institute, nouveau lieu culturel autofinancé de Tours, aux côtés de Cécile Jauzenque, directrice du lieu.
À Tours, l’Arcades Institute est un nouveau lieu culturel autofinancé qui propose expos et concerts de grande qualité. Visite guidée avec Cécile Jauzenque, directrice du lieu.
Cécile Jauzenque nous fait la visite d’Arcades Institute. C’est elle qui dirige ce lieu culturel incroyable. Ouvert depuis le 9 décembre 2010, il se trouve en plein cœur du vieux Tours, sur la place de la Monnaie. Notre guide nous accueille au rez-de-chaussée de cette magnifique bâtisse en pierre de taille et nous invite à descendre au sous-sol. « C’est ce qu’il y a de plus magique ici. »
Cette grande salle est constituée d’arches magnifiquement conservées et d’une atmosphère silencieuse particulière que seules les catacombes où les églises peuvent produire. Elle date du XIIe siècle et donne sur une petite pièce en long du Xe siècle. Celle-ci sert de loge pour les musiciens et troupes de passage.
Malgré le poids de l’histoire, l’Arcades Institute est une scène artistique contemporaine, novatrice accueillant régulièrement des expositions de peinture et des concerts. Cécile Jauzenque souhaite avant tout que cet endroit soit rentable pour permettre de faire venir un maximum d’artistes et de les laisser le plus libre possible.
Un lieu culturel aux milles facettes
Pour cette raison, les locaux sont parfois loués à des entreprises, des institutions et des particuliers qui souhaitent faire une réception, un banquet ou une conférence. Et pourquoi ne pas faire intervenir des artistes de temps en temps ? « Prochainement, nous allons avoir une conférence sur le souffle, organisée par une entreprise. J’ai eu l’idée d’inviter un jeune homme sensible à cette thématique car il est à la fois joueur de didgeridoo et interne en médecine. »
Doc Pilot, le programmateur du festival des Hivernales et acteur majeur de la scène musicale depuis plus de 30 ans a trouver une expression pour décrire l’Arcades Institute. Pour lui, c’est une « utopie pragmatique. »
La programmation
Arcades Hivernales
L’Arcades Institute a lancé un festival de musique qui se déroule pendant tout l’hiver le dimanche après-midi : les hivernales. Top pour éviter de se morfondre quand il pleut et qu’il n’y a rien à faire. Ce week-end ce sera l’éphémère groupe Tapin avec la chanteuse tourangelle de Caravan Palace Colotis Zoé et le guitariste Sébastien Giniaux.
Dès 16 h 30. Entrée 10/8 €. Résa au 02 47 66 25 65. Retrouvez tous les autres concerts sur arcades-institute.fr.
Les expos
Il y en a deux en ce moment. Une pour les photos de la jeune artiste du coin, K_pture et une autre sur les peintures acryliques très contrastées de Claudine Dumaille. Jusqu’au 12 février.
Un repas au restaurant tourangeau Le Boeuf à Boss, c’est un peu comme si vous entriez en territoire étranger. On y découvre avec plaisir les saveurs malgaches et réunionnaises.
Incontestablement, le Bœuf à Boss entre dans la catégorie des restaurants-ambassadeurs. Pour le dire autrement, quand vous y prenez un repas, c’est un peu comme si vous entriez en territoire étranger. D’ailleurs, tout ce qui touche à la culture malgache et réunionnaise finit toujours par se retrouver au Bœuf à Boss. C’est un carrefour, un lieu de d’échanges. « C’est d’ailleurs pour cela que je ne veux faire aucune concession sur les saveurs de la cuisine que nous servons », lance Christian sans se départir de son sourire jovial. « Si c’est fort, c’est fort ! Mais c’est comme ça qu’on le mange là-bas. » Et Christian, il sait de quoi il parle. La cuisine, il l’a apprise de sa mère qui, elle-même, la tenait de sa maman. Avec son fils qui le seconde en cuisine et son épouse qui fait le sourire en salle, il sert une cuisine familiale et authentique. Du rougail traditionnel au cary de poulet, en passant par l’agneau massala, les assiettes sont copieuses.
Des « oreilles » gourmandes
« Parmi nos clients, nous avons beaucoup de jeunes de là-bas qui veulent retrouver les saveurs du pays et qui n’ont pas trop le temps de cuisiner eux-mêmes ou bien qui n’ont pas appris. Nous avons aussi des “oreilles“ (les Européens qui ont effectué un séjour à la Réunion, ndlr) qui veulent retrouver ce qu’ils ont découvert lors de leur voyage. » Le Bœuf à Boss propose une formule du midi pour 13 € mais, pour véritablement plonger dans les saveurs réunionnaises et malgaches, il est sans doute préférable d’opter pour l’ardoise des spécialités. À la carte, compter une cinquantaine d’euros pour deux. C’est moins cher qu’un billet pour Saint-Denis…
Au menu du jour : gérer ses comptes, tout mini, phobie quand tu nous tient…
Au menu du jour : gérer ses comptes, tout mini, phobie quand tu nous tient…
Les bons comptes font les bons amis. Un proverbe pas toujours facile à respecter. Le site Onsedoit.fr peut vous aider. Il vous suffit de créer un compte gratuit pour gérer l’achat d’un cadeau en commun ou encore les comptes de votre colocation en suivant en temps réel qui a payé et qui ne l’a pas encore fait. Côté applications, il y a aussi Les bons comptes entre amis (plus d’infos par ici)ou Debt Controller (plus d’infos parlà). Mais cette fois, le service est payant.
Tout petit petit. Ici, vous trouverez des infos sur le plus petit baladeur MP3 au monde. Mais il y a également le plus petit appareil-photo au monde : le Canon EOS de 2 méga pixels (il est en photo juste en-dessous). Tellement petit qu’on se demanderait presque comment on peut prendre une photo. Plus de photo de ce petit bijou, ici.
Et vous, vous avez une phobie? La peur du vide, de la foule… Sont des phobies dont vous souffrez peut-être. Mais connaissez-vous la geniophobie (la peur des mentons) ou encore la agalmatorémaphobie (la peur que les statues d’un musée se mettent à parler)… Ces deux-là font partie du top des phobies les plus absurdes réalisé par Grazia. Pour découvrir le n°1, c’est par ici.
En bonus : Sans chemise, sans pantalon, lalala…. C’est LA chanson du moment. Après une grande enseigne espagnole qui a proposé aux Lyonnais de venir en petite culotte afin de repartir habillés gratuitement, un lipdub a été organisé dans les métros de New York et Mexico City sur le thème : le métro sans pantalon. Plus de photos, par ici.
Le dernier film de Clint Eastwood, est un biopic un peu trop froid sur la vie du créateur du FBI, J. Edgar Hoover. Leaonardo Di Caprio, lui, y signe une solide interprétation.
Le dernier film de Clint Eastwood est un biopic un peu trop froid sur J. Edgar Hoover, l’homme qui a créé le FBI.
C’est peut-être le personnage le plus obscur du XXe siècle et également le fondateur du Federal Bureau of Investigation. J. Edgar Hoover a construit et dirigé pendant plus de 48 ans le pilier de la police judiciaire américaine. Il a assisté aux va-et-vient de plusieurs présidents, en a aidé certains et en a menacé d’autres. Il vivait pour le pouvoir et le FBI. Á une époque où la pègre fleurissait et que la police corrompue se faisait critiquer, il a incarné la dureté et instauré une morale de fer à ses agents.
Quand Clint Eastwood s’essaye au biopic, il choisit de faire le portrait d’un personnage américain extrêmement complexe. Homosexuel refoulé ? Parties fines ? Relations troubles avec la mafia ? Hoover possédait de nombreuses zones d’ombres. Peu de ces affirmations ont été prouvées. Reste alors les fantasmes entourant ce gros bonhomme. Clint Eastwood plonge dans les rumeurs avec sa caméra.
Un biopic sans profondeur
J. Edgar a l’ambition d’un grand biopic sans en avoir la contenance. Clint Eastwood, ces dernières années, avait pris de la hauteur. Invictus, Gran Torino, Mystic River : ses précédents films explorent les valeurs moralistes de notre société moderne. Avec J. Edgar, le réalisateur survole son sujet sans prendre parti, sans choisir. Que ce soit la relation de Hoover avec sa mère, son aventure amoureuse avec le numéro 2 du FBI ou son obsession de la collecte d’information : Clint Eastwood évoque tout ce qui s’est dit sur lui sans approfondir.
Heureusement que Leonardo Di Caprio est là pour redresser la barre. Son interprétation est proche de celle qu’il avait livrée en Howard dans l’Aviator de Scorsese, solide, charpentée. Il donne littéralement du corps à ce récit sans chair, ni direction assumée.
En diapo. Le lol cat c’est aussi en photos par ici, etlà avec la liste des gagnants du concours organisé par le site Wamis, spécialiste des animaux de compagnie, il y a du chat mais pas seulement.
En bonus. On ne parle pas du tout de chat mais il est bien possible que cette vidéo vous fasse sourire. Combien d’entre vous se sont encore dit cette année je prends de bonnes résolutions, et combien en ce 9 janvier ont déjà fait un écart. Rassurez-vous vous n’êtes pas les seuls, regardez.
L’année 2011 vient de s’achever : l’heure du bilan a sonné.
Côté musique. Le site NME a fait une sélection des meilleures photos musique de l’année 2011. Une très belle rétrospective musicale et visuelle. C’est juste ici. Et ici, les 10 meilleures chansons pop selon ce même site, enfin retrouvez ici, les 50 meilleurs albums.
Côté vidéo. YouTube a établi un classement des vidéos les plus regardées en France. Côté musique, c’est Colonel Reyelqui arrive en tête (c’est qui celui-là?) alors que dans le classement de toutes les vidéos exceptées les clips musicaux c’est Max Boublilqui arrivent en tête avec la chanson J’aime les Moches… Il y a également le classement des pubs les plus visionnées sur Youtube, ici. Et enfin, le classement des vidéos les plus vues sur YouTube dans le monde en vidéo juste en-dessous.
Côté ciné. C’est allociné qui nous donne son classemernt des dix meilleurs films de l’année 2011. En tête, Black Swan, Drive (la critique du film de tmv est ici) et Une séparation. La suite par ici. Le top 10 de actu-film est totalement différent, comme ça il y en aura pour tout le monde, ici.
En bonus : Voici quelques looks parmi les pires de 2011, croisés dans la rue. Un extrait juste en dessous. La suite, ici.
Un guide de survie : C’est le grand classique : les vacances commencent et un virus nous contamine. Bilan : cloué au lit pendant quelques jours alors que c’est les vacances et la période des fêtes en plus. Le site Vice a pensé à vous, surtout vous mesdemoiselles, pour rester jolie même quand on a 40 de fièvre. Des conseils vraiment utiles, juste ici.
Le meilleur déguisement. Soirée du nouvel an, dit très souvent déguisement. Si vous êtes encore en train de chercher, nous avons dégoté quelques idées sur le web. Vous pouvez d’abord vous inspirer de ce papa, qui a une imagination débordante à tel point qu’il se déguise chaque jour pour saluer son fils qui prend le bus, c’est ici. Ou si vous voulez vraiment être ridicule, jetez un oeil ici. Et si jamais, votre petit chat vous accompagne, les Japonais ont aussi pensé à lui, c’est ici.
Et après les fêtes? Les lendemains de fêtes sont parfois difficiles. Voici quelques remèdes, il y a d’abord le remède d’antan : le bon bouillon de légumes, comme ici, ou plus Trash, les pires remèdes contre la gueule de bois selon topito.
En bonus : Notre cher Bref et peut-être un rappel de ce que vous avez subi hier….
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Dernière étape.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr! C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Pendant un mois, découvrez donc le parcours initiatique d’un passage au régime végétarien. Dernière étape.
Vendredi 23 décembre, 12h, sonne la fin de mon aventure végétarienne qui aura duré un mois. Et ma première pensée va pour mon prochain plat carnivore que j’attends, il est vrai, depuis quelques jours déjà. Mais je n’ai pas envie de me jeter sur le premier bout de viande qui pourrait se présenter. Je préférerais un plat de qualité (une belle entrecôte de bœuf) ou de circonstance (une raclette).Il est vrai que la viande et le poisson m’ont manqué dans les derniers jours. Mais il y a une chose dont je suis fière : JE N’AI PAS CRAQUÉ ! Contrairement à mes confrères de L’Express.
Les deux premières semaines de végétarisme ont été assez faciles. L’expérience était nouvelle, la motivation était là. Mais le grand repas de famille auquel j’étais conviée, a tout changé. Les difficultés sociales (absence de partage d’un plat, railleries des autres convives…) ont été exacerbées pendant ce dîner. Mon régime est alors devenu davantage une contrainte qu’une expérience.
L’heure du bilan
Mais le bilan de cette expérience est plutôt positif : j’ai découvert de nouveaux ingrédients, de nouvelles associations et de nouvelles saveurs. J’ai également repris goût à cuisiner. Finalement, l’aspect social a été le plus dur à supporter pendant ce mois de végétarisme. Encore un effort messieurs les restaurateurs. Et contrairement à ce que j’aurai pu penser, aucun kilo en moins ne s’affiche sur ma balance…
Grâce à mes proches qui ont fait de leur mieux pour adapter leur cuisine à mon régime, à Anne Brunner et ses précieux conseils et au site de l’Association végétarienne de France, j’ai vécu une expérience très enrichissante qui aura des conséquences sur mon alimentation. Je n’hésiterai plus à faire des expériences culinaires en découvrant de nouveaux ingrédients ou en essayant de nouvelles associations. Je n’hésiterai pas non plus à passer un peu plus de temps en cuisine pour mitonner un bon petit plat. Je cuisinerai sans aucun doute davantage de plats végétariens mais seulement lorsque j’en aurai envie, pas sous la contrainte.
Cette expérience fera l’objet d’un dossier complet en janvier prochain sur le version papier de tmv.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Etape 7 : la cuisine végétarienne.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr! C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Pendant un mois, découvrez donc le parcours initiatique d’un passage au régime végétarien. Etape 7 : la cuisine végétarienne.
« Dès qu’on introduit une contrainte dans la cuisine, cela stimule et donne envie d’explorer de nouvelles saveurs. Cela motive« , m’expliquait Anne Brunner, bloggeuse tourangelle de recettes bios et végétariennes lors de notre rencontre avant mon passage au végétarisme.
Mon expérience lui a donné raison. Je crois n’avoir jamais autant cuisiné que depuis que je suis apprentie-végétarienne. Il est vrai que changer de régime nécessite une plus grande attention à ce que l’on mange pour ne pas avoir de carence.
Pour cela, je n’ai pas acheté de livre de cuisine comme me l’avait conseillé Anne Brunner, mais j’ai énormément consulté son blog, le célèbre marmiton ainsi que le site de l’Association Végétarienne de France, ces deux derniers permettant de rechercher une recette en fonction des ingrédients dont nous disposons. Sur marmiton, il suffit de cocher la case végétarienne avant de lancer la recherche afin de ne trouver que des recettes correspondant au régime végétarien. Un jeu d’enfants!
J’ai ainsi découvert de nouvelles saveurs ainsi que de nouvelles associations tout au long de mon régime végétarien. Des expériences qui ont nourri mon imagination : j’ai ainsi créé quelques recettes. En voici un exemple.
Un gratin de pommes de terre sauce tomates et noix. Pour deux personnes, il vous faut quatre pommes de terre, un petit bocal pesto tomates séchées, 20 cl de crème fraîche liquide, du gruyère râpé, quelques noix, du sel et du poivre. Épluchez les pommes de terre, coupez-les rondelles et faites les cuire à l’autocuiseur. Pendant ce temps, préparez la sauce. Mélangez ensemble trois cuillères de sauce tomates et la crème fraîche. Cassez quelques noix et réduisez-les en miettes. Ajoutez-les à la sauce, salez et poivrez. Ajoutez les pommes de terre cuites à la sauce. Dans un plat à four graissé, déposez le mélange et saupoudrez de gruyère râpé. Passez au four. Retirez dès que le gruyère est fondu. Bonne dégustation.
Un régime végétarien qui a également imposé à mes proches d’adapter leur cuisine lors de mes venues. Ainsi, mon ami, véritable carnivore, s’est finalement très bien adapté à ce régime qui lui a permis de tester de nouvelles saveurs, de nouvelles associations. Il m’a d’ailleurs fait découvrir les croques-monsieurs végétariens. Un plat plus léger et délicieux!
La cuisine végétarienne est également souvent associée à des aliments inconnus de mes papilles tels que le tofu mais également le soja. J’ai donc voulu en goûter certains. J’ai ainsi testé les steacks de tofu aux herbes, que j’ai très peu appréciés mais également, plus récemment, le lait de soja saveur vanille : un vrai délice le matin pour accompagner des céréales !
Les plantages télé : Voici une petite liste de fous-rires, bégaiements télévisuels… Pas toujours facile la télé, surtout en direct… Le premier ici au cours du journal régional de France 3, ci-dessous un condensé de fous rires signés Direct 8.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Etape 6 : la lutte contre les idées reçues.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr! C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Pendant un mois, découvrez donc le parcours initiatique d’un passage au régime végétarien. Etape 6 : la lutte contre les idées reçues.
(Photo Danielle Laborde)
Débuter un régime végétarien signifie, bien sûr, adapter son alimentattion « carnivore » à un régime sans viande mais également devoir répondre aux nombreuses questions des inconnus ou des proches concernant le régime végétarien qui souffre de nombreuses idées reçues.
C’est également un régime très mal connu en France. Alors que je lui demandais de me faire une salade composée végétarienne, un restaurateur me demandait si je mangeais des noix de Saint-Jacques… Anne Brunner, bloggeuse bio tourangelle m’avait aussi prévenue que je ne pouvais pas manger de surimi, c’est vrai qu’on peut se demander si cet aliment est vraiment composé de poisson.
Alors pour que les choses soient claires, une fois pour toutes. Voici la définition du mot « végétarisme » selon Le Robert. Végétarisme est un nom masculin (jusque-là vous me suivez) qui correspond à une doctrine diététique qui exclut de l’alimentation la viande, mais permet certains produits du règne animal (lait, beurre, oeufs, miel) à la différence du végétalisme.
Il est vrai que la confusion entre végétarien et végétalien est aussi très courante. Je ne sais combien de fois j’ai dû expliquer la différence entre ces deux notions depuis le début de mon régime.
Végétarisme est également souvent synonyme de carences pour certains, dont moi-même avant le début de cette expérience. Mais Anne Brunner m’a très vite rassurée lors de notre rencontre avant que je ne devienne végétarienne. Selon les diététiciens américains et canadiens qui se sont intéressés au régime végétarien, pour peu qu’on mange varié et qu’on subvienne à ses besoins en calories, on peut manger végétarien sans se préoccuper des protéines. Surtout que j’ai choisi d’être végétarienne et non végétalienne et que la consommation de laitages et oeufs peut donc m’aider à augmenter mon apport en protéines.
Car contrairement aux idées reçues, le régime végétarien n’est pas seulement composé de légumes et riz. « Nombreux sont ceux qui pensent aux végétarien(ne)s en imaginant que leur cuisine est triste et limitée. Il sont dans l’idée que ces gens-là ne se nourrissent que de quelques sortes de fruits et de légumes, de pâtes, de riz, de lentilles… En réalité, la nourriture végétarienne est une cuisine savoureuse, saine et variée – étonnamment variée -, et c’est pitié de constater que tant de personnes passent à côté de tant de bons aliments en en sachant pas se servir du traditionnel menu : viande + légumes + fromage + dessert. » écrit l’Association Végétarienne de France, dans sa fiche Que mangent les végétariens? Après cette remarque, l’association dresse la liste des aliments que les végétariens peuvent manger. Une liste qui montre l’étendue des possibilités pour varier une alimentation végétarienne.
Si pour certains, végétarien rime avec monotonie, pour d’autres, il rime même avec tristesse. « Vous êtes végétarienne? Mais vous n’avez pas l’air triste pourtant? » Il est vrai que j’ai entendu cette réflexion durant ma première semaine de végétarisme, alors peut-être que ce régime n’avait pas encore atteint ma joie de vivre, ou peut-être simplement qu’être végétarien ne signifie en aucun cas être triste. Tous les végétariens que j’ai pû rencontrer lors de mon régime ne m’ont semblé tristes. Dire adieu à la viande n’est peut-être pas si dur… Prochaine étape : la cuisine végétarienne.
Sandrine a commencé à tricoter des oursons pour sa fille d’abord, puis, elle s’est pris au jeu et depuis tricote, et tricote encore des petits ours pour qui en veut. Rencontre.
Elle a toujours un ours en tête, Sandrine. La nuit, pour s’endormir, elle se les dessine. Elle se les imagine. Elle rêve des couleurs, des regards, des attitudes… Puis, le jour, elle prend ses minuscules crochet et vas-y que je te tricote tout ça.
« Il ne faut pas me parler quand je fais un ours », prévient-elle. Car « plus ils sont petits et plus c’est dur… ». Hyper concentrée, elle ne laisse rien au hasard pour donner vie à ses minuscules boules de tendresse. La laine, elle la fait venir d’Angleterre, puis elle la feutre, pour qu’elle devienne plus douce que douce. Pareil pour les yeux, qui sont de petites billes d’onyx ou de verre pour les plus gros sujets. Quant au bourrage, c’est de la laine de mouton : pas de synthétique. Les plus petits spécimens prendront place au bout d’un sautoir ou sur une broche et suivront les pas de leur maîtresse. Les autres vivront tranquillement leur petite vie décorative.
Entre tricot et cuisine
Cela fait plus de quinze ans qu’elle vit au millieu des ours, Sandrine. Au début, elle en inventait pour sa fille. Puis elle s’est mise à les collectionner, mais uniquement les plus petits. Aujourd’hui, elle en fabrique et elle en vend à qui en veut. C’était la famille au début, puis les amis et, maintenant, un cercle qui ne cesse de s’élargir. Pour un petit ours, comptez environ 12 € et pour un tout petit ours (c’est plus long à faire), c’est 14 €. Les ours de Sandrine n’ont pas pignon sur rue. Ils habitent un petit blog : sardinours.blogspot.com. Et en plus, on y trouve aussi de délicieuses recettes de desserts au chocolat, l’autre passion de Sandrine. Miam…
Au menu du jour : crazy badminton, votre véritable ville, légo…
Au menu du jour : crazy badminton, votre véritable ville, légo…
Crazy badminton : Le badminton vous connaissez? Vous vous dites oui c’est ce sport qui ressemble au tennis mais en moins fatigant. Faux. Regardez ce qui suit et on en reparle. Un échange qui dure plus d’une minute…
Connaissez-vous vraiment votre ville ? Oui, à tmv, on est comme ça on passe souvent du coq à l’âne, là du sport au journalisme…. Bref, la question précédente est posée par le site internet OWNI. Pour y répondre, c’est simple, il vous suffit de répondre à un questionnaire sur votre ville et votre département, c’est justeici. Et vous saurez si vous avez la bonne perception du lieu où vous habitez. Vous pourriez êtres étonnés.
System Cash à Tours, est l’un des quatre magasins en France qui vendent des anciens jeux et leurs vieilles consoles. Un véritable paradis pour les amateurs de jeux vidéos version vintage mais pas seulement.
Vos premiers souvenirs aux manettes d’un jeu vidéo datent des années 1980 ou 1970 ? Les Amstrad, Atari, Nes, Lynx ou Gamegear sont vos madeleines de Proust ? Alors, vous êtes un retro geek, un fan de jeux vidéos version vintage. Pour vous, tenir un Game&watch Donkey kong entre ses mains – une des premières consoles portables qui intégrait un seul jeu et un réveil – a plus de valeur que de jouer sur la dernière Game boy 3D. System cash devrait vous plaire.
Cette boutique d’objets d’occasion en tout genre est le résultat d’une collaboration entre David et Mathurin. Ces deux trentenaires ont ouvert leur magasin, situé juste à l’entrée de la rue Parmentier au milieu de l’avenue Grammont, en février 2010. Leur spécialité ce sont les « oldies » pour les « retro gamers » , deux termes anglais pour désigner les anciens jeux, les vieilles consoles et ses fans.
Seulement quatre magasins en France
À l’intérieur de la boutique, un nombre impressionnant de consoles et de cartouches sont soigneusement rangées sur les étagères. On se croirait presque dans un musée du jeu vidéo, sauf qu’ici tout est à vendre. Au milieu des Marios japonais, des Zeldas introuvables et des Sonics à l’ancienne, on remarque tout de suite les bornes d’arcade clignotantes. Vous savez, ces gros meubles avec des manettes et qui se trouvaient en général à côté du baby-foot et du flipper dans les bistrots. « En France, nous ne sommes que quatre magasins à vendre ce type de produit », explique David, grand passionné d’informatique et de consoles old school.
Que ceux qui n’aiment pas les jeux vidéos se rassurent, ce magasin vend également des télévisions, des téléphones portables, des instruments de musique, de l’éléctroménager. Ils peuvent aussi réparer beaucoup de choses. Une véritable caverne d’Ali baba où tout est d’occasion. Parfait en temps de crise et en période de Noël.
System Cash, 1 rue Parmentier, plus d’infos au 02 47 64 85 63.
Au menu du jour : du sérieux, du sérieux, du sérieux.
Au menu du jour : du sérieux, du sérieux, du sérieux.
Money. Aprèsla célèbre chanson des Pink floyd voici un superbe graphique qui tente de représenter ce que coûte tout ce qui se fait dans le monde. Magistral, monumental et très long à charger. (Pour les amateurs, il est possible de se le faire envoyer sous forme de poster pour l’afficher dans sa chambre.) Cliquez ici pour aller voir.
Ça brûle. Robert Holden est photographe. Il a eu l’idée assez géniale de demander à plusieurs personnes ce qu’elles emporteraient avec elle si jamais leur maison brulait. À chaque fois, il a pris en photo les objets choisis. C’est franchement très classe
Prison. Voici un superbe graphique réalisé sur le site d’Owni montre la France et ses prisons. Très bien fait et intuitif. C’est ici.
Bonus. On vous a presque fait croire que les Bruits du net allait se transformer en quelque chose de super sérieux ? C’était pour rire ! Un peu de WTF japonais alors pour clôturer tout ça.
Avec Hugo Cabret, Martin Scorsese signe son premier film pour enfant, une réussite complète.
Avec Hugo Cabret, Martin Scorsese signe son premier film pour enfant, une réussite complète.
Un jeune garçon vit seul dans la gare Montparnasse, à Paris. Enfin, pas exactement. Son oncle en a la garde depuis que son père est mort. Cependant, le jeune Hugo Cabret, loin de la surveillance de son tonton un tantinet alcoolique, batifole à sa guise dans les méandres de la station de train. Il grimpe, s’accroche, se faufile à travers les différentes salles des machines qui permettent de faire fonctionner les horloges de l’énorme bâtiment. Mais surtout, il a un don : il répare tout ce qui possède des rouages. Son père lui a sûrement transmis, c’était un ingénieur horloger de génie. En mourant il lui a légué son talent et un étrange automate. Ce robot est censé receler un message secret à son fils esseulé. Commence alors une aventure, dans un Paris des années 1930 féérique, sur les traces de l’homme qui a fabriqué cet étrange machine-humanoïde.
Véritable nourriture pour l’imaginaire
Plus qu’une aventure, c’est une plongée dans l’histoire du cinéma dans laquelle nous entraîne Martin Scorsese. Le mystérieux inventeur recherché par Hugo, se révèle vite être Georges Méliès, réalisateur français de génie, père des effets spéciaux et de quantité de dispositifs cinématographiques du début du XXe siècle. Comme les artistes surréalistes, à leur époque, Martin Scorsese, rend un hommage vibrant à ce père du cinéma moderne. Il célèbre par la même occasion l’invention du cinéma fictionnel. Pour Martin Scorsese et Georges Méliès, le divertissement et la capacité à faire fantasmer le spectateur sont les premiers attributs du cinéma moderne. Le film se transforme alors en véritable machine à faire rêver le spectateur, à le transporter hors de son quotidien.
Hugo Cabret nourrira à merveille l’imaginaire des enfants, mais les parents pourraient sortir de la salle tout aussi charmés, voire enchantés.
Danse dans les gradins. Un supporter des Celtics est très inspiré lors de la mi-temps d’un match de basket par la musique Livin’ On A Prayer de Bon Jovi. Une danse effrénée retransmirse sur un écran géant.
Danses contemporaines. Parce que parfois la danse contemporaine, on a dû mal à suivre mais qu’en même temps, c’est très captivant en voici quelques extraits ici, ici etici.
Mickaël Jackson. Alors oui quand on parle de danse difficile de ne pas parler de Mickaël Jackson, on a recensé quelques-uns de ses petits sosiesici et ici.
En bonus. Un duo mêlant gymnastique et danse toute en sensualité.
Rencontre avec le musicien polyvalent Laurent Couson, compositeur notamment des musiques de films de Claude Lelouch.
Laurent Couson, véritable musicien polyvalent était à Tours, lundi, pour animer une masterclass à la Faculté de musicologie de l’Université de Tours. L’occasion de rencontrer le compositeur des musiques de films de Claude Lelouch.
« Nous sommes très proches humainement. Nous sommes complètement sur la même longueur d’ondes. Nous réagissons de la même façon. » Nous, ce sont Claude Lelouch et Laurent Couson, qui a signé plusieurs musiques pour des films du réalisateur français. La rencontre entre ces deux amoureux de la musique a eu lieu un soir où Claude Lelouch assistait à la représentation du spectacle de théâtre musical Anges et démons qu’avait composé Laurent Couson. À la fin du spectacle, Claude Lelouch insistait : « je veux qu’on travaille ensemble« .
Un pari que relève volontiers Laurent Couson : la musique de film correspondant tout à fait à son parcours hétéroclite. « J’ai un itinéraire dans différents domaines tels que le jazz, la chanson et la musique classique. Or, la musique de film offre un espace de liberté et permet de passer d’un style à l’autre.«
Un pari qu’il ne regrette en rien. « C’est extrêmement valorisant de travailler avec Claude Lelouch. La musique est au coeur de son travail. C’est un amoureux de la musique. Dans ses films, il s’en sert pour raconter une autre histoire. La musique est même le deuxième directeur du film. Il la diffuse pendant le tournage pour aider les comédiens à jouer leur scène. «
Un compositeur devenu acteur
Une passion pour la musique partagée dont résulte une collaboration entre les deux hommes sur les films Les Parisiens, Le courage d’aimer et Ces Amours-là(voir la vidéo ci-dessous). Un dernier film dans lequel le compositeur s’est même transformé en acteur « par hasard« , assure-t-il.
Alors qu’il rencontre Claude Lelouch pour discuter de la musique du film Ces amours-là, le réalisateur est en peine dans sa recherche de l’acteur qui devait jouer le premier rôle du film, Simon, qui noue un lien particulier avec la musique. « Moi, je peux essayer« , plaisante Laurent Couson. Le réalisateur français le prend au mot et lui fait passer des essais. Lelouch est conquis par le musicien, aux faux airs de Guillaume Canet. Forcément, un musicien qui joue de la musique ou qui chante, ça le fait. « C’est un beau cadeau. Il m’a vraiment fait confiance », apprécie Laurent Couson. Une expérience qui a tellement plu au compositeur qu’il s’est lancé dans le « one man show musical« .
Retrouvez dans cette vidéo deux extraits de musiques de film composées par Laurent Couson.
Au menu du jour : Bridget Kyoto, les meilleurs tweets 2011, poisson vs humain…
Au menu du jour : Bridget Kyoto, les meilleurs tweets 2011, poisson vs humain…
L’humour en temps de crise. Alors que s’est tenu la semaine dernière le sommet de Durban, Bridget Kyoto nous propose sa solution pour émettre moins de CO2. Retenez votre souffle c’est impressionnant !
Twitter en 2011, ça donne quoi? C’est ce que s’est demandé le site Mashable qui a fait le classement des événements qui ont générés le plus de tweets. Et sur la première marche du podium, Beyoncé annonce qu’elle est enceinte. Si si je vous assure. Pour la suite du classement c’est par ici.
Quelle tête de poisson celui-là? Si vous avez déjà prononcé cette phrase,voici un site qui confirme l’existence d’une ressemblance entre certains êtres humains et les poissons…
En bonus : Avez-vous beaucoup fréquenté les salles obscures cette année? Voici une vidéo qui pourrait bien répondre à votre question. Elle compile 166 films sortis en 2011. A vous de les reconnaître.
Bertrand Ponsignon, gérant du Madison, est l’un des derniers disquaires de Tours. tmv l’a rencontré.
Voilà deux ans que Bertrand Ponsignon passe des vinyls et des CD dans sa boutique, Madison, rue Colbert. Bien sûr, le disquaire connaît la crise que traverse le disque, il la ressent dans ses ventes depuis des années, mais il continue.
Disquaire depuis plus d’une dizaine d’années, il a aussi été représentant pour une maison de disque qui s’appelait Saoul poster. Il sillonnait la France des années 1970 avec une camionnette remplie de 33 tours pour essayer de vendre ses importations de jazz ou de soul aux magasins de disques. Puis, il a voulu s’échapper de la vie parisienne, a posé ses valises et ouvert sa première boutique à Vendôme, avant de venir à Tours.
Entre reggae et rock psychédélique
Ce disquaire ne se lance pas dans de grands discours contre le pouvoir de nuisance des grandes enseignes qui vendent des produits culturels ni contre le téléchargement gratuit. Lui, lutter ? « Je préfère survivre », se contente-t-il de rectifier. N’y voyez surtout pas de la résignation.
Bertrand est un érudit de la musique qui verse avant d’abord dans la passion de la musique et la nostalgie. Il parle plus volontiers de son amour pour le reggae et le rock psychédélique de la fin des années 1970, que de la crise du CD. Dans sa boutique, la moindre place est comblée par un album. Pour trouver un artiste ou un titre en particulier, il faut d’abord prendre le temps de chercher. Et parfois, on tombe sur une pochette intrigante, mystérieuse, un artiste dont on avait entendu vaguement parler. Dans ce cas-là, il suffit d’aller voir Bertrand Ponsignon pour l’écouter. Il passe alors le CD ou le vinyl sur les enceintes du magasin et fait ce qu’il préfère : vous conseiller et parler musique.
A Glen Brodie, Fabrice Briguet partage, avec le sourire, sa passion pour le whisky.
Assis confortablement dans un beau canapé en cuir au fond de sa boutique, Fabrice Biguet nous sert un verre de whisky écossais tourbé. Son goût fumé se répand sur le palais. Glen Brodie est ouvert depuis 2010 et se trouve place du Grand-Marché.
Ancien manager dans une banque, Fabrice Biguet a voulu changer de vie et tout plaquer. Élevé dans la tradition, il aime faire bonne chère et boire du bon vin, il décide de vendre du whisky. Une autre vie, un autre produit à vendre que des chiffres sur un compte en banque. « Je voulais donner à mon magasin un côté club où les passionnés partagent la découverte d’une bonne bouteille », explique-t-il.
Apprendre à déguster
Sa façon de déguster : « Il faut laisser le whisky s’ouvrir dans le verre pendant quelques minutes. On le prend en bouche et d’autres sensations vous envahissent. On peut rajouter une petite goutte d’eau pour que le whisky s’épanouisse un peu plus longtemps. Il va alors s’ouvrir comme une fleur. » S’il avoue que les Tourangeaux sont un peu conservateurs dans leur consommation d’alcool, il est agréablement surpris de la connaissance de certains amateurs.
Lui est venu alors l’idée de les réunir pour partager de bonnes bouteilles. Il a créé ses soirées dégustations (il faut réserver) au cours desquelles il fait goûter à l’aveugle cinq whiskys écossais. Une belle occasion pour venir découvrir (avec modération bien sûr !) ses nectars et ses découvertes.
Glen Brodie, 23, place du Grand-Marché à Tours.
Pour avoir plus d’infos ou réserver sa soirée dégustation : 02 47 31 94 68
Au menu du jour : des tumblr pour perdre sa journée à scroller.
Au menu du jour : des tumblr pour perdre sa journée à scroller.
Carapace. On commence par un tumblr super cool de quelqu’un qui voit des tortues ninja sur le nez de tout le monde. C’estici.
Classique. Dads are the original hipsters (en French : les pères ont été les premiers branchés) est assez distrayant, rétro et clairement pro années 1970. C’estlà. En fait non, c’est là. Oups… finalement c’est ici !
Étrange. Souvent, dans les magazines ou sur certains sites on tombe sur une photo provenant d’une banque d’images qui va bien avec le thème traité. Cependant,certaines sont vraiment bizarres. Ce tumblr en récence plein, plein, plein.
Bonus. De la tune et des chats ça donne ceci. Oui, les chats c’est vraiment des b*******.
Notre série web sur les artistes underground de Tours commence avec le groupe de musique Wasted conversation.
Chaque ville possède des artistes underground. Des artistes qu’une seule poignée de personnes connaît et qui valent vraiment le coup. Street art, photographie, musique, peinture, etc. Cette série web leur rend hommage. Une question subsiste : si on vous en parle, sont-ils toujours underground ?
Épisode 1 : Le groupe de musique Wasted conversation.
La première fois que nous avons entendu parlé du duo Wasted conversation, c’était en juin dernier, à l’occasion de la fête de la musique. Nous faisions un numéro spécial pour vous faire connaître le maximum de groupe locaux. Dans la marée de groupes de ska-punk, de chanson française et d’orchestres de rue, Wasted conversation sortait du lot par son look et son style musical. Entre le rockabilly et le funk-rock foutraque, nous sommes un peu tombés des nues en les écoutant. Nous leur avons tout de suite téléphoné. C’est Duke Cottonhead qui a répondu dans un Français approximatif teinté d’accent anglais. Ils revenaient de répétition et on le sentait complètement fatigué. Nous les avons revus par la suite mais impossible d’avoir des infos sur leur biographie, leur passé où ce qu’il faisait à Tours. Duke Cottonhead a-t-il vraiment participé au mouvement punk dans les années 1980 à Londres ? Impossible de le savoir vraiment. En les écoutant, on se dit que c’est tout à fait possible.
A commencé alors, un échange de mails. M. Cottonhead nous bombardait de nouveaux morceaux et de vidéos assez dingues.
Voici un des mails.
Pour ce qui est de la vidéo que Duke Cottonhead nous a envoyée par la suite, la voici :
C’est pas génial ? Nous on trouve que oui. Si vous voulez faire partie des initiés à connaître Wasted conversation, il faut aller ici, là, par là, ou bien en cliquant ce mot.
Ce restaurant, ambiance campagne, propose des omelettes copieuses. C’est aussi une adresse phare des végétariens tourangeaux.
Ambiance champêtre, chez Annie. Poutres apparentes et mobilier vieilli rendent l’endroit authentique. La patronne, elle, ajoute l’accueil chaleureux digne des petits villages. Fille d’une gérante de pension de famille, Annie sait recevoir et cuisiner en grosse quantité. Alors, il y a quatre ans, lorsqu’elle a dû se reconvertir, l’idée du restaurant s’est imposée. Mais, Chez Annie, on a plus l’impression de déjeuner dans la salle à manger de la patronne que dans son restaurant. Elle s’assoit volontiers en salle pour discuter avec les clients. Des habitués, pour la plupart, mais également quelques curieux attirés par sa petite échoppe.
Lieu des végétariens tourangeaux
Les végétariens de Tours viennent ici car ils savent qu’ils y trouveront des omelettes adaptées à leur régime mais les carnivores peuvent aussi y trouver leur compte. Une ardoise, en forme de poule bien sûr (les gallinacées sont partout dans le restaurant, aux murs, sur des étagères…), précise qu’ici on sert « des omelettes pas comme les autres ». Il y a la spéciale à la ratatouille et aux figues mais également la Tourangelle, aux rillons. Dans l’assiette, il y a donc l’originalité mêlée à la quantité et la qualité. Les œufs, le café, le lait mais également le jus de pommes sont bios. Le tout pour un prix raisonnable. Pour 9 €, une petite omelette accompagnée d’une salade verte est suivie d’une petite mousse et d’un café.
Au menu du jour. Du chat, du triste, de l’amour désuet.
Au menu du jour. Du chat, du triste, de l’amour désuet.
Bad cat. Comme vous le savez déjà, on est plus lol chien que lol cat donc pour enfoncer le clou, on vous montreça. Les chats, ils sont vraiment méchant.
Disneyland. Oh, là le garçon, il rigole pas du tout.
Retro. Que faisaient Johnny Depp avec Winona Riders et Madonna, Reese Witherspoon avec Chris O’Donnell, Liv Tyler avec Joaquim Phoenix… Il reste les photos et ici il y en a plein.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Etape 5 : les végétariens célèbres.
Après la découverte du régime végétarien de Miss France, ma curiosité était aiguisée. Je suis donc partie à la recherche des végétariens célèbres. Et il y en a … beaucoup, beaucoup plus que ce que j’aurais pu penser en tout cas.
D’ailleurs, l‘Association végétarienne de France les a recensés et les a même classés par catégorie : musique, cinéma et spectacle, télévision et radio, mode, sport et personnalités.
Parmi les plus connus, on trouve Paul McCartney, Mylène Farmer, Brad Pitt, Nathalie Portman, Frantz Olivier Giesbert, Surya Bonaly, Adriana Karembeu ou encore Rajendra Pachauri, l’actuel président du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
D’ailleurs, certains n’ont même plus besoin de demander un régime spécial. C’est le cas du rockeur britannique Morrissey. Lors d’un de ses concerts en Belgique, les organisateurs ont décidé avant sa venue de bannir les saussices de cheval, vraie tradition dans la région.
Un million de Français végétariens
Mais il n’y a pas que des végétariens célèbres non plus. Malgré un manque d’études sur la population végétarienne française, l’Insee estime tout de même qu’un peu plus d’un million de personnes en France ont des habitudes végétariennes, plus ou moins marquées.
D’autres se revendiquent quasi-végétariens ou néo-végétariens, c’est-à-dire qu’ils font davantage attention à leur alimentation en mangeant plus de fruits et légumes et en diminuant leur consommation de viande. Parmi les néo-végatriens célèbres, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, qui a décidé en 2011 de ne manger de la viande que si elle provient d’animaux qu’il a lui-même tués… Drôle d’idée qui ne plaît pas à l’ensemble de la population végétarienne.
Comme quoi être végétarien ce n’est pas si grave, on peut même réussir dans la vie. Prochaine étape : la lutte contre les idées reçues.
Ancien prof de français, ex-entraîneur adjoint d’Hoffenheim, Peter Zeidler est le coach du Tours FC depuis le début de la saison. Rencontre.
Ancien prof de français, ex-entraîneur adjoint d’Hoffenheim, Peter Zeidler est le coach du Tours FC. Rencontre.
Vous avez été prof pendant vingt ans. Entraîner une équipe de foot, est-ce si différent ?
Entraîner une équipe professionnelle, ce n’est pas très loin d’un projet éducatif. Les joueurs comme les élèves, sont jugés chaque semaine. Il y a la vie du groupe. C’est un aspect essentiel et qui me plaît. Par exemple, il faut faire avec le problème de la concurrence, la gestion des remplaçants.
Vous sortez aussi d’une aventure sportive insolite à Hoffenheim…
Oui, j’étais entraîneur-adjoint à Hoffenheim, je dirigeais les séances. Derrière nous, il y avait un milliardaire qui avait grandi dans ce petit village de 3 500 habitants, qui y avait joué au foot et qui avait décidé d’investir dans l’équipe locale. Il l’a dotée d’un centre d’entraînement qui est peut-être le plus moderne d’Europe et même d’un stade ! Je suis arrivé quand l’équipe était en D 2. J’avais fait le choix, avant d’y aller, de quitter la fonction publique et mon poste d’enseignant de français et d’éducation physique, ce qui n’était pas forcément un choix facile. Puis, nous sommes très vite montés en Bundesliga. Nous avons été champions d’automne et nous rêvions d’Europe. C’était vraiment un rêve que je réalisais.
À Tours, comment gérez-vous la pression ?
On le sait bien : on gagne le vendredi, ce que l’on fait, c’est super ; on perd, c’est nul. La pression
existe toujours mais, pour moi, elle est positive, elle me motive. En fait, je trouve ici ce que je n’avais pas à l’Hoffenheim. Moi, ce qui m’intéresse, c’est la construction de quelque chose, le projet humain et sportif.
Si vous deviez donner trois mots pour vous définir, quels seraient-ils ?
Au menu du jour : Bref avant bref, du top, du Zuckerberg facebooké à l’envers.
Au menu du jour : Bref avant bref, du top, du Zuckerberg facebooké à l’envers.
Long. Bref, canal +, court, série, bla bla bla… on vous en a déjà parlé plusieurs fois. Là, c’est avant ce « phénomène » quand les séquences duraient plus longtemps.
Concours. Dans la vie, tout est une question de classement dirait Darwin. Ce site, ne fait que ça.
Mark. Non dans tmv nous ne versons pas trop dans le people. Mais parfois, ça nous prend. Voyez, on vous donne mêmeun lien pour mater des photos privées du Patron de Facebook qui proviennent… de Facebook après des problèmes de paramérage de confidentialité. Le cordonnier, etc.
Le bonus. Un message d’amour et un lol dog en prime.
Le Cirque bleu du Viêt-nam se produira, ce soir , à l’Espace culturel Yves Renaud de Chambray-lès-Tours. Un spectacle qui tient à la fois du cirque, du théâtre et de la danse sensuelle, à la fois traditionnelle et moderne. A découvrir dans notre diaporama.
Troupe d’élite originaire de Saigon, le Cirque bleu du Viêt-nam se produira, ce soir , à l’Espace culturel Yves Renaud de Chambray-lès-Tours. Un spectacle qui tient à la fois du cirque, du théâtre et de la danse sensuelle, à la fois traditionnelle et moderne, à découvrir dans notre diaporama.
Visite guidée du Freemarket de Tours en images. Cette année, l’expo-vente annuelle investit le temps d’un week-end les Halles de Tours. Suivez le guide.
Le Freemarket, expo-vente annuelle investit le temps d’un week-end les Halles de Tours. Vendredi 9 (de 16h à 22h), samedi 10 (de 10h à 22h30) et diamnche 11 décembre (de 10h à 19h), des créateurs se réunissent afin de proposer, en direct au public, leur productions. Voici une visite guidée du Freemarket en images. Suivez le guide.
Difficile à l’échelle du citoyen européen d’évaluer l’impact de l’Euorpe sur l’Etat français. Nous avons rencontré Jean Rossetto, professeur de droit public enseignant le droit de l’Union Européenne à l’Université François Rabelais qui nous a expliqué le fonctionnement de l’Union européenne.
Pour le savoir, nous avons rencontré Jean Rossetto, professeur de droit public enseignant le droit de l’Union Européenne à l’Université François Rabelais qui nous a expliqué le fonctionnement de l’Europe.
Pourquoi les Français, en majorité, ne s’intéressent-ils pas à l’Europe ?
L’Union européenne est très opaque et son fonctionnement extrêmement complexe. C’est une machinerie compliquée. On a du mal a percevoir le rôle de chaque institution, que ce soit le Conseil des ministres, le Parlement européen, la Commission et la Cour de justice.
Justement, expliquez-nous quel est leur rôle…
Le Conseil des ministres représente les états de l’Union européenne. Quand, par exemple, il se réunit sur des questions d’agriculture, tous les ministres de l’agriculture de tous les pays membres sont conviés. Le Parlement européen, lui, représente les peuples, les députés sont élus au suffrage universel direct. Quant à la Commission, elle est là pour servir l’intérêt général, c’est elle qui lance le processus législatif. Elle est à l’origine des directives européennes et des règlements. Le processus est très long dans les deux cas. Disons que l’Union européenne, c’est un paquebot avec un moteur de 2CV.
Les états membres ont-ils vraiment le choix d’appliquer les règlements et les directives, au final ?
Non, les membres de l’Union européenne n’ont quasiment pas de marge de manœuvre. Les règlements sont obligatoirement appliqués. Pour les directives, les États ont une toute petite marge. En 2008, l’Union européenne a voté une directive sur les conditions d’expulsion des étrangers en situation irrégulière sur le sol européen. Elle indique que le délai de rétention est au maximum de 12 mois, exceptionnellement de 18 mois. Les états membres disposent donc en la matière d’une assez grande latitude pour fixer un délai dans leur droit national.
Quelle direction l’Union européenne prend-t-elle en ce moment ?
C’est le retour des états membres sur le devant de la scène : ils sont extrêmement présents en ce moment. Le rôle de la France et de l’Allemagne est redevenu prédominant. L’Union européenne, elle, est en panne d’imagination.
Le quartier Monconseil, à Tours, a été primé, au palmarès national EcoQuartier 2011 fin novembre. La raison de sa réussite : l’implication des habitants autour du projet.
L’Ecoquartier Monconseil, à Tours, a été primé, fin novembre, au palmarès national EcoQuartier 2011 avec deux autres quartiers français. La raison de sa réussite : l’implication des habitants autour du projet.
Fin novembre, le quartier Monconseila reçu des mains du secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, le prix « De la qualité du projet à la vie de quartier » du Palmarès Ecoquartiers 2011. Comme l’écoquartier de Vidailhan à Toulouse et la ZAC Maria de Cannes, l’écoquartier de Monconseil à Tours a été récompensé pour la qualité des dispositifs d’implication et de concertation des habitants autour du projet, que ce soit avant ou après la réalisation du quartier.
Qu’est-ce-qu’un Ecoquartier?
L’Ecoquartier Monconseil de Tours est un projet de 1200 m² de commerces de proximité et un emplacement de marché, de multiples équipements tels une halle sportive et un espace petite enfance ainsi que 1200 logements dont 33% en locatif social sur 20 hectares. Les travaux ont commencé début 2009 à Tours Nord.
Aménagé par l’Opac de Tours, le quartier se veut avant tout un modèle en matière de développement durable. Outre le respect de l’environnement et la construction de bâtiments BBC, l’accent a été mis dans ce quartier sur l’implication des habitants, des riverains et des usagers dans ce projet que ce soit en amont, lors de réunions de concertation ou en aval du projet.
Une implication qui a valu au quartier d’être primé pour 2011 alors qu’il avait été recalé en 2009 lors du même palmarès. Cette année, les critères du Palmarès EcoQuartiers 2011 ont été élargis à des approches plus exigeantes en matières d’intégration urbaine, de gouvernance participative, d’anticipation des modes de vie et de gestion du quartier.
Reportage vidéo/photo à Bruxelles dans l’antre des institutions européennes : la Parlement européen.
Nous avons suivi pendant une journée la députée européenne Sophie Auconie (Nouveau Centre) qui représente les régions Centre et Auvergne. Voici le reportage à Bruxelles dans l’antre des institutions européennes.
Roman Polanski signe un huit-clos intelligent avec son nouveau film Carnage, plus proche du théâtre que du blockbuster.
Carnage, le nouveau film de Roman Polanski, est un huit-clos intelligent du réalisateur, plus proche du théâtre que du blockbuster.
Tout commence par une petite bagarre entre enfants. Dans un appartement new-yorkais, les deux couples se rencontrent pour régler ce conflit de manière civilisée. Erreur. Tout va dérailler et les masques vont tomber. Michael et Pénélope, les parents de l’agressé, demandent très vite des excuses. Nancy et Alan ne veulent pas que leur enfant soit considéré comme agresseur. Surtout que le papa est avocat. Il a cette manie agaçante de l’ère du portable : il décroche sans s’excuser et inflige à tout le monde sa conversation. Sa femme n’en peut plus. Pénélope la comprend même si elle la trouve hypocrite. Quant à Michael, sous ses airs un peu bêta, il cache une véritable brutalité crasse.
Sacré pari que Roman Polanski prend avec Carnage. En tournant une adaptation de la pièce de Yasmina Reza, il fait ce que le cinéma supporte le moins : un huit-clos. Et ça marche. Les acteurs s’en sortent à merveille. Sans partir dans les extrêmes, sans en faire trop, la mise en scène est extrêmement maîtrisée, subtile. Roman Polanski dresse un portrait féroce de la bourgeoisie américaine et des faux-semblants de mise quand on se rencontre entre gens de la haute société.
Enfermés dans les salles obscures
Comme dans The Ghost writer, les thèmes de l’enfermement et de la paranoïa sont très présents. Dans ce précédent film, Ewan Mc Greggor devait supporter l’insularité pour écrire la biographie d’un homme politique. Dans Carnage, Roman Polanski n’évoque pas seulement la claustrophobie, il la fait ressentir aux spectateurs. À tel point que certains, plus habitués aux blockbusters qu’aux pièces en cinq actes, pourraient ressentir des bouffées de chaleur et avoir la tentation (qu’ils feraient mieux de réprouver) de sortir de la salle.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Etape 4 : le grand repas de famille.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr! C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Pendant un mois, découvrez donc le parcours initiatique d’un passage au régime végétarien. Etape 4 : le grand repas de famille.
Vous ne voyez aucun lien entre mon expérience végétarienne et l’élection de Miss France 2012? Et pourtant, après un repas de famille riche en tentations, l’annonce du sacre de Miss France 2012 m’a fait chaud au cœur et m’a redonné du courage pour continuer mon régime. Pourquoi ? Parce que Delphine Wiespiser, notre nouvelle miss nationale est végétarienne !
Comme elle, je suppose, j’avais marqué d’une croix rouge la soirée du 3 décembre dans mon calendrier : date, pour moi, d’un grand repas de famille. Par chance, il avait lieu chez mes parents. J’ai donc pu adapter les plats à mon régime. Néanmoins, l’expérience fut difficile, les tentations, multiples.
Le test commençait dès l’apéritif avec les petits fours aux lardons et crevettes, ainsi que les pruneaux entourés de jambon. Pour moi, ce sera petits fours au fromage et pruneaux… seuls. Vient alors l’entrée : une salade aux gésiers (ma préférée…). Heureusement, j’aide en cuisine et peux donc préparer un plat végétarien : mâche, dés de roquefort et cerneaux de noix… alors que sont servis sur la table deux grands plats de salade complète. Assise au milieu des convives, je me sens terriblement mise à l’écart.
Le plat de résistance n’y change rien : est servi un osso bucco de veau accompagné de ses pâtes fraîches bio et ses champignons. Pour moi, seules des pâtes fraîches et des tomates aux oignons prennent place dans l’assiette.
Heureusement, je me console avec le plateau de fromages et le dessert (un macaronais). Et tant pis si ce dernier peut contenir de la gélatine de porc, je ne ferai pas l’impasse sur ce plat.
Tentations et blagues : trop, c’est trop !
Lors de notre rencontre précédant ma transformation en végétarienne, Anne Brunner, bloggeuse tourangelle de recettes de cuisine bio et végétarienne, m’avait prévenue. « Outre les difficultés physiques (pour trouver des plats végétariens notamment au restaurant), les difficultés sociales sont non-négligeables. Ne pas se justifier passe d’autant mieux« , m’avait-elle conseillée.
Et ce repas de famille en est la preuve. Les blagues et les propositions de morceaux de viande se sont multipliées tout au long du repas. Il a également fallu se justifier malgré les conseils d’Anne Brunner. En effet, seule ma famille proche était au courant de cette expérience.
Le plus dur reste le fait de ne pas pouvoir partager un plat avec les autres convives. Le sentiment de solitude est alors très fort. Cette soirée reste, pour l’instant, la plus difficile depuis le début de mon régime végétarien même si l’élection d’une Miss France végétarienne m’a remotivée. Prochaine étape : les végétariens célèbres.
Le Parlement européen est peu connu des citoyens européens. Pourtant, ses décisions impactent sur la vie des Européens. Aux côtés de Sophie Auconie, député européenne représentant le Centre et l’Auvergne, tmv en a découvert les acteurs, le fonctionnement… La suite du reportage.
Le Parlement européen est une grosse machine peu connue des citoyens européens. Aux côtés de Sophie Auconie, député européenne représentant le Centre et l’Auvergne, tmv en a découvert les acteurs, le fonctionnement… Reportage (suite).
Une fois à table, la député balaye du regard la vaste salle. « Quand vous voyez deux personnes en costume discuter, ce sont souvent des députés en train de négocier un amendement. Beaucoup de choses se passent comme ça ici, autour d’un déjeuner informel. Pour trouver un consensus avec un parlementaire d’un autre bord, il faut faire des concessions. »
Dans le prolongement du restaurant se trouve un long couloir donnant sur une dizaine de salles. Dans chacune : des tables sont dressées, des buffets remplis de victuailles alléchantes et des vidéos projecteurs installés. Il faut montrer patte blanche pour y pénétrer. Sophie Auconie : « Dans ces salles sont organisés des réunions ou des conférences à l’initiative d’entreprises ou d’associations afin d’informer certains députés de leurs activités. » Du lobbying ? « Oui, à Bruxelles, ce n’est pas comme en France. Le lobbying est très décomplexé. Il s’agit pour nous, députés, de recencer les points de vue de telle entreprise ou de telle association lorsque nous votons des règlements ou quand nous proposons un amendement. » Le déjeuner terminé, Sophie Auconie passe de nouveau par son bureau.
15 h, il est temps d’aller assister au discours de Michel Barnier. L’ancien ministre de l’Agriculture français, désormais Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services, préside une réunion de la commission des affaires économiques et monétaires. En introduction de cette réunion d’actualité, au regard de la crise financière, son discours appelle à un retour de la confiance : « Les annonces qui seront faites par l’Union européenne devront être à la mesure des faits. » Sophie Auconie, une fois l’allocution terminée, sort discrètement de la salle.
19 h : la journée continue
Il est presque 16 h et elle doit se préparer pour la conférence qu’elle organise. Encore des passerelles, encore des couloirs, encore des ascenseurs. Un tout petit hémicyle, comparé à celui de la matinée, est mis à sa disposition. Elle a invité plusieurs spécialistes de la malnutrition, le député socialiste Marc Tarabella et Jean-Bernard Bonduelle qui représente la fondation du même nom fondée en 2004 par la très grande entreprise encore du même nom spécialisée dans les légumes. Pendant deux heures, chacun se succédera, présentation vidéo, graphiques et chiffres à l’appui. L’audience, composée de professionnels et d’officiels, est là pour s’informer sur les rythmes des repas et l’alimentation dans différents pays européens. Des conférences comme celle-ci, il y en a des dizaines chaque jour au parlement. Sans compter les dîners, les galas et les apéritifs organisés pour alerter sur la maladie d’Alzeihmer ou pour faire déguster les produits de viticulteurs.
Justement, il est 19 h. La plateforme centrale est bondée. Tous les 30 mètres, des centaines de personnes boivent un verre, dégustent un amuse-bouche. Certains parlent en Anglais de la politique agricole, d’autres s’expriment en Allemand sur un sujet sans doute passionnant mais malheureusement incompréhensible. La nuit est tombée depuis déjà quelques heures. Sophie Auconie a organisé un petit apéritif à base de légume et de jus de fruits, suite logique de sa conférence. Sa soirée, ne fait que commencer. L’Europe se couche tard.
Le Parlement européen est peu connu des citoyens européens. Pourtant ses décisions impactent sur la vie des Européens. Aux côtés de Sophie Auconie, député européenne représentant le Centre et l’Auvergne, tmv en a découvert les acteurs, le fonctionnement… Reportage.
Le Parlement européen est une grosse machine très peu connue des citoyens européens. Aux côtés de Sophie Auconie, députée européenne représentant le Centre et l’Auvergne, tmv en a découvert les acteurs, le fonctionnement… Reportage.
Pour rejoindre l’énorme quartier qui abrite toutes les institutions européennes à Bruxelles, prenez le train de Tours. De Montparnasse, traversez Paris jusqu’à la gare du Nord, direction Bruxelles. Une fois à la gare du midi, reprenez le métro, belge celui-ci, et descendez à l’arrêt Trone. Descendez rue du Luxembourg sur une centaine de mètres et vous tomberez sur un complexe d’immeubles impressionant. Vous êtes arrivé à l’endroit où se prennent la plupart des décisions européennes.
Sophie Auconie, la députée européenne, fait ce trajet toutes les semaines. Cette femme d’une quarantaine d’années, toute jeune en politique, a été élue en 2009 au Parlement européen. Elle fait partie du Nouveau centre, le parti d’Hervé Morin et représente la région Centre et l’Auvergne.
Il est 11 h et elle assiste à une réunion de la commission parlementaire chargée de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, dont elle fait partie. Dans cette salle en demi-cercle, tout le monde porte un casque audio où des traducteurs vous retranscrivent dans la langue de votre choix le discours des orateurs. L’hémicyle est entouré d’une dizaine de cabines classées par pays dans lesquelles les traducteurs s’affèrent en direct.
À part les bruits de pas des collaborateurs qui vont et viennent au fond de la salle, le calme règne. Tant que les députés ne sont pas gênés par le bruit, tout le monde peut circuler librement dans les allées. Nous sommes loin des traditions et des coutumes du parlement français. Les assistants parlementaires et les personnes extérieures autorisées peuvent s’installer librement sur les sièges du fond pour écouter, prendre des notes.
Le Parlement européen : un vrai labyrinthe
Sophie Auconie, elle, est assise à droite de l’estrade du président de cette commission, l’Allemand Jo Leinen. Attentive, elle se permet quand même de consulter sa tablette numérique entre deux discours. Elle griffonne, aussi, quelques phrases. À ses côtés, une grosse valise : elle est arrivée directement du train ce matin.
12 h 30, la réunion se termine. Sophie Auconie se dépêche, elle doit rejoindre son bureau qui se trouve au 14e étage du bâtiment Altiero Spinelli. Pour y accéder, il faut passer dans une dizaine de couloirs, bifurquer sans cesse. Sophie Auconie s’improvise guide express : « Alors là, nous sommes à l’étage central, c’est un point de rassemblement. Il y a également des milliers de casiers correspondant à tous les députés et où chacun reçoit son courrier. » Elle se trouve au milieu d’une gigantesque plateforme que des centaines de personnes traversent à vive allure. C’est le seul étage où tous les bâtiments se rejoignent. C’est un carrefour long comme deux terrains de foot et large d’une trentaine de mètres. Sophie Auconie va se poster sur une petite passerelle en verre. « Ici, vous avez ce que l’on appelle la rue du Parlement. » En contrebas, une rue à l’intérieur du complexe européen, abrite des dizaines de commerces pour faciliter la vie des personnes qui travaillent ici. « Moi je vais souvent chez le coiffeur, ça me fait gagner du temps. Il m’arrive d’utiliser le pressing aussi. » Cette rue, les dizaines d’étages, les milliers de mètres carrés de bureaux font penser à une petite ville entourée de grandes parois de verre. L’activité constante est proche de celle d’une ruche, mais à taille européenne.
Une fois dans son bureau, Sophie Auconie pose enfin sa valise. Florence Rangeon et Gaëtan Clays l’accueillent. Ce sont ses assistants parlementaires à Bruxelles. Ils sont jeunes, moins de 30 ans, et maîtrisent sur le bout des doigts son emploi du temps et les arcanes du Parlement européen. Sophie Auconie s’entretient quelques minutes avec eux, règle les derniers détails de l’après-midi. Florence Rangeon doit la briefer sur la conférence qu’elle donnera à 16 h 30. Elle reste finalement une vingtaine de minutes et repart illico à destination de l’un des restaurants du Parlement.
Au menu du jour : du poisson, une situation extrême, le nouveau Bref à la sauce catho et des pom pom girls japonaises.
Au menu du jour : du poisson, une situation extrême, le nouveau Bref à la sauce catho, et des pom pom girls.
Un filet de poisson? En voici un très original et pas très appétissant d’ailleurs. Ses créateurs : les Japonais, bien sûr. La recette est simple : prenez une poudre blanche, trempez-la dans une liquide verdâtre puis recouvrez-la d’une pâte proche du beurre, ça fera du poisson! En voici la preuve.
Situation extrême? Voici un guide pour réussir son amputation. Ça peut toujours servir…
Le nouveau Bref à la sauce catho. La série Brefn’en finit pas d’inspirer les internautes. Ce sont les catholiques qui l’ont parodiée dernièrement. Bref j’ai relancé ma vie spirituelle : c’est l’histoire d’un trenteniare qui tente de rencontrer l’âme soeur à la sortie de l’église.
Claude Ponti, célèbre auteur de contes originaux pour enfants, a sorti un nouveau livre pour enfants, Mô Namour, en octobre dernier. Portrait.
Auteur majeur de livres pour enfants, Claude Ponti, conteur original, a sorti en octobre dernier un nouveau livre, Mô Namour. Portrait.
La carrière de Claude Ponti commence en 1985. C’est l’année de naissance de sa fille et la première fois qu’il crée un livre, pour elle : l’Album d’Adèle. Ce sera également le premier ouvrage d’une longue série de contes pour enfants.
Dernier sorti, en octobre dernier, son nouveau livre : Mô-Namour. Il ne préfère pas que l’on raconte l’histoire, « pour garder la surprise » mais nous pouvons vous confirmer qu’elle mêle digressions, imaginaire, quête initiatique, gentils monstres et méchants farfelus. Ses dessins sont toujours aussi foisonnants, détaillés et laisse l’imaginaire vagabonder librement dans chaque scène. Des milliers d’enfants vont encore être influencés par ce livre.
Car il en a influencé, Claude Ponti, des générations de bambins, même s’il garde la tête froide. « Je me sens responsable à chaque fois que j’écris une histoire. Un jour, j’ai reçu une lettre d’une institutrice et d’une bibliothécaire. Elles m’expliquaient qu’un de leurs élèves avait beaucoup progressé grâce à mes histoires. Alors, je fais attention. Même si ça ne se voit pas tout de suite, il peut se passer beaucoup de choses chez un petit après la lecture d’un conte. »
Des histoires aux personnages entortillés
Claude Ponti ne prend pas les enfants pour des imbéciles. Ses histoires sont longues, complexes, bourrées d’obstacles. « Je déteste les livres qui se lisent en cinq minutes. » Elles sont, également, loin d’être niaises. « Ma mère, institutrice, vouait un culte au Petit Prince. Moi, je n’ai jamais pu le sentir, là, tout gentil, avec ses roses. Il est trop propre, c’est louche, il cache quelque chose à mon avis ! » Pétronille, Tromboline, Foulbazar, Okilélé, Schmélele : les personnages de Claude Ponti, eux, sont loin d’être des blondinets plein de bons sentiments. Comme, leurs noms ils sont entortillés, drôles, parfois maladroits mais toujours intelligents. « Ces noms sont nés de l’observation d’Adèle et ses amis au moment où ils étaient en train d’acquérir la langue et essayaient encore de former des mots. »
Adèle a, aujourd’hui, 26 ans, l’âge de la carrière de son papa. 26 ans à regarder son père raconter des histoires. « À 14 ans, à force d’entendre dire que j’avais commencé grâce à sa naissance, elle est venue me voir et me dire que, sans elle, je ne serais rien. Elle avait plutôt raison mais je lui ai répondu, malgré tout, que je gardais les droits d’auteur ! »
M, c’est un bistrot tourangeau du centre-ville où les habitués se bousculent. L’ambiance y est décontractée. Un endroit parfait pour une pause méridienne réparatrice.
Est-ce que tu M ? C’est forcément ce que chanterait le fils Chédid s’il entrait dans ce petit resto de la rue Charles-Gilles. Même si, convenons-en, la probabilité pour que le chanteur aux cheveux en forme de virgule rencontre un jour Nadège, la serveuse des lieux, est tout de même assez faible.
Non, pas que l’endroit ne soit pas assez « show biz » (ce n’est pas le Mao, mais c’est classe quand même) mais plutôt qu’il est surtout peuplé d’habitués. Ici, on entre, on discute avec le patron, on jette un œil rapide sur le tableau et sur l’assemblée présente et l’affaire est faite. En repartant, on rediscute un petit coup, en laissant la porte ouverte (et ça fait froid à la dame).
Comme souvent, cette proximité entre l’équipe (fort sympathique) et ses clients, donne une ambiance décontractée au repas. Parfait pour une pause méridienne réparatrice.
Et dans l’assiette, alors ?
Pour ce qui est de la cuisine, c’est du sérieux. On ne crie pas au génie, mais la formule à 13 € pour trois plats est assez attractive. Si ce n’est que, comme à la fin d’une partie de Monopoly, il est assez difficile de ne pas tomber sur un plat avec un petit supplément qui va bien. Mais bon, il y a le sourire de Nadège, alors ça va.
Inutile de préciser (mais on le précise quand même) qu’il est plus prudent de réserver. La salle n’est pas très spacieuse et, malgré quelques mange-debout, elle se remplit vite. Pour les dîners (en amoureux ou pas), c’est vendredi et samedi uniquement…
Le M, 33, rue Charles-Gilles. Tél : 02 47 61 11 63.
Au menu du jour : quoi, pourquoi, comment et quand ?
Au menu du jour : quoi, pourquoi, comment et quand ?
Voici quelques remèdes pour ceux qui se posent des tas de questions.
Quoi? Un nouveau site d’information s’est ouvert mercredi? Eh oui, le site quoi.info par une poignée de journalistes et Frédérique Allary, ancien directeur général de l’hebdomadaire « Les Inrockuptibles » est un site axé sur le décryptage pédagogique de l’actualité. Vous trouverez les réponses aux questions qui vous taraudent : Au bout de combien de morts la pillule est-elle dangereuse?, Pourquoi les restos japonais sont-ils tenus par des Chinois? Les OGM sont-ils dangereux?…
Alors pourquoi? Il ya le site des quois, mais également celui des pourquois : un site de questions-réponses tout simplement.
Rien à voir avec le tube de la star des années 90, vous savez Sandi Valentino. Allez un petit rappel avec la vidéo de son clip!
Et comment! Là, c’est plus pour les filles, au menu : mode, cuisine, santé, maison/déco… Comment-fait-on vise à donner tous les trucs et astuces pour vous faciliter la vie. Formidable…
En bonus : envie de voyage? Oui mais quand. Le site quandpartir qui vous guide dans vos destinations au fil des saisons…
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Etape 3 : le restaurant.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr! C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Pendant un mois, découvrez donc le parcours initiatique d’un passage au régime végétarien. Etape 3 : le restaurant.
« Lorsqu’on est végétarien, il est difficile de trouver des restaurants qui proposent des plats végétariens, surtout dans les brasseries », m‘avait expliqué Anne Brunner, la bloggeuse tourangelle de cuisine végétarienne. « Par contre, les restaurants libanais, chinois et indien offrent toujours des plats sans viande », avait-elle ajouté. Mon expérience végétarienne lui a donné raison.
Au travail, difficile de faire changer les habitudes alimentaires de vos collègues. Alors lors de mon premier repas en tant que végétarienne, j’ai suivi le groupe dans notre brasserie favorite. Ne voulant pas « embêter » le restaurateur dès le premier jour de mon expérience, je lui ai simplement demandé ma salade favorite… sans les lardons. Résultat : ma salade favorite, certes, mais sans les lardons, ça change tout !
Dans une autre brasserie, lasse des salades incomplètes et avec quelques jours d’expérience de végétarienne derrière moi, je demande au serveur une salade végétarienne. Le serveur accepte après s’être renseigné des ingrédients qui m’étaient autorisés. Résultat : un plat copieux sur un épais lit de salade verte (voir photo). A la fin du repas, je laisserai un peu de verdure dans mon assiette. Trop c’est trop.
Manger végétarien au resto, c’est possible ?
Dans un autre restaurant italien, lors de la fameuse Pastas Party, pas le temps de demander une assiette spéciale alors qu’un plat collectif à base de poulet est posé au centre de la table, qu’une jolie assiette de pâtes aux légumes et huile d’olives m’est servie. Un délice. Adaptation parfaite.
Enfin, outre les restaurants étrangers, certains établissements proposent des mets végétariens. Il faut alors le temps d’un repas oublier l’accord parfait entre légumineuse et céréales complètes tant apprécié par les végétariens pour faire le plein de protéines mais au moins, pas besoin de demander un plat spécial et accentuant le sentiment de différence avec les autres convives et ça, ça joue. Dans un restaurant italien, je choisirai donc une pizza quatre fromages alors que dans une omeletterie je choisirai, une délicieuse omelette à la ratatouille.
Alors oui, aller au restaurant lorsqu’on est végétarien, n’est pas toujours chose aisée. Des difficultés qu’ont déjà tous rencontrées les « vrais » végétariens. La preuve avec cet article : Sorties au restaurant du blog de l’Association Végétarienne de France. Serais-je devenue une vraie végétarienne ? Prochaine étape : le grand repas de famille.
Au menu du jour : de la pop sucrée, du politico-rigolo et du Kamel Toe.
Au menu du jour : de la pop sucrée, du politico-rigolo et du Kamel Toe.
Musique d’orge. Quoi de mieux, pour se réveiller tranquillement, qu’un bon morceau bien pop. Ce clip est tiré d’une chanson de Caged Animals, un groupe qui a été chroniqué dans le tmv de cette semaine.
Au menu du jour : le whisky de la crise, le meilleur de la télévision, des bisous et encore des bisous, et en bonus de drôles de lunettes.
Au menu du jour : le whisky de la crise, le meilleur de la télévision, des bisous et encore des bisous, et en bonus de drôles de lunettes.
Quand il y a la crise, il y a le whisky. Selon le journal suisse, Le Matin, investir dans le whisky serait une bonne option en ces temps de crise.
Les Gérards de la télévision : et les nominés sont…. dans la catégorie monomaniaque retrouvez Jean-Pierre Pernaud, Carole Rousseau ou encore Estelle Denis. Tout un programme. Résultat le 20 décembre. On a hâte!
Cux power : Découvrez Too Many Kisses, un blog sur les bisous. Faites le plein d’amour.
En bonus : des lunettes vraiment pas comme les autres….
Lors de la maraude du samu social, on croise toutes sortes de personnages. Voici Hedi, épicier boulevard Heurteloup, que l’on surnomme « l’épicier du bon dieu ».
Vers 23 h, lors de la grande halte du véhicule du samu social sur le boulevard Heurteloup, nous faisons la rencontre d’Hedi, l’épicier du bon Dieu…
« Moi, je te le dis, à chaque fois que tu donnes quelque chose à quelqu’un qui en a besoin, le bon Dieu, lui, il te donne cinq minutes de vie en plus. Ça, j’en suis sûr ! » Il est comme ça Hedi l’épicier du boulevard Heurteloup, tout près de la place Jean-Jaurès. « Moi, tu vois, j’ai travaillé toute ma vie. Je ne manque de rien. Alors, je ne peux pas laisser quelqu’un dans la misère sans rien faire. Ce n’est pas possible. Alors, celui qui a besoin et qui me demande, je lui donne. » Et ce ne sont pas des mots en l’air. Quand Jean-Jacques, chef d’équipe de la maraude du mardi du samu social, vient frapper à la porte (toujours ouverte, d’ailleurs) de sa petite échoppe, il en repart les bras chargés de victuailles et de boissons. Et là, ce qu’il donne, il sait où ça va, Hedi. Ça va juste en face, pour ceux de la rue, qui sont justement en train en se réchauffer avec le café ou le gobelet de soupe distribués par Anne, François et Clément.
Nahim Houée, jeune photographe tourangeau, et auteur des photos sur les sans-abris du tmv n°32 nous délivre quelques clichés supplémentaires. Paysage, architecture, concert, portrait, détails…
Pour découvrir l’ensemble des clichés de Nahim Houée, cliquez sur la première afin de faire défiler la série de clichés. Appréciez.
Nahim Houée, jeune photographe tourangeau, est l’auteur des photos sur les gens de la rue publiées dans notre tmv n°32. Rencontre avec un photographe modeste en devenir.
Nahim Houée a posé ses valises à Tours en mars dernier (comme tmv, tiens !). Depuis, il se sent tel un touriste en soif de connaissance de cette nouvelle terre d’accueil : il erre dans les rues de la ville, son appareil photo sous le bras, accumulant les images et refusant tous les clichés.
Nahim n’a eu qu’un appareil-photo dans sa vie, qu’il a toujours sur lui d’ailleurs. Résultat : 4 000 photos en neuf mois. « J’ai toujours eu envie d’exprimer mon côté artistique. Mais je n’avais jamais osé, ni trouvé le bon moyen à Roissy-en-Brie (sa ville d’origine, ndlr). Venir à Tours m’a permis de m’ouvrir l’esprit et de m’intéresser davantage à la culture. J’ai ainsi appris à me mettre moins de barrières, à tenter le coup. » Bref, le jeune homme a pris confiance en lui et tente de se faire connaître. L’important dans ses photos : « il faut qu’elles suscitent quelque chose » que ce soit drôle, plus sérieux, voir chargé d’émotion. Le jeune photographe évite un maximum la mise en scène sauf lorsqu’il ébauche un portrait.
La photograghie : un acte social
Les portraits sont d’ailleurs l’une des spécialités de ce grand gaillard et notamment ceux de gens de la rue. « Ce sont les premières personnes que j’ai rencontrées à Tours en errant dans les rues. » Pour établir le contact, Nahim Houée s’est fié à son instinct : un regard, un bonjour, une pause cigarette partagée et quelques paroles échangées. « Les gens ne prennent pas la peine de s’arrêter. Pour eux, les SDF font partie du mobilier. Je voulais montrer la personne, des regards forts. » Son cliché fétiche, c’est celui que l’on aperçoit derrière lui sur la photo et qui fait aujourd’hui la Une de tmv. « C’est l’une des premières que j’ai faites à Tours. Lorsque je la regarde je me focalise sur ses yeux. Il y a quelque chose dans ses yeux. Elle me prend. » Au cours de son travail auprès des gens de la rue, le jeune homme a essuyé quelques refus mais qu’importe, ses quelques clichés lui ont permis « de contribuer à quelque chose à son échelle ».
Une contribution sociale dont il souhaite faire son métier : il est actuellement en préparation des concours d’éducateur spécialisé. Nahim Houée rêverait de vivre de la photographie mais il garde les pieds sur terre. « Ce serait génial de faire une expo voire de vivre artistiquement, mais je sais que c’est dur alors je laisse faire le temps. »
Aux percus. Non, ici pas de Hélène et les garçons où les musiciens ne font que poser et ne jouent jamais dans leur super local de repet’. Non, là on est sur du pro, du dur, du classe.
Les percussionistes de l’Opéra de Paris, ce ne sont pas seulement ceux qui frappent une fois toutes les deux minutes au fond de la salle. Non, ils font ça aussi :
Luc Besson change totalement de registre avec le film The Lady, le portrait de la politicienne birmane Aung San Suu Kyi. Un film plat et larmoyant qui ne rend pas justice au combat de la Birmane .
The Lady s’avère être un Besson plat et larmoyant qui ne rend pas justice au combat de la Birmane Aung San Suu Kyi.
Comment réaliser le portrait d’une femme assignée à résidence pendant des années sans contact avec l’extérieur ? Ne demandez pas à Luc Besson, il n’en a aucune idée. Son film esquisse à peine les contours de la personnalité complexe d’Aung San Suu Kyi.
Raconter au monde entier la destinée de cette politicienne birmane, que le pouvoir militaire tente de faire taire peut, a priori, passer pour un vibrant hommage au courage d’Aung San Suu Kyi et à sa volonté d’instaurer la paix en Birmanie. Certes, depuis le soulèvement des moines bouddhistes en 2007 et leur massacre, les médias sont peu revenus sur la situation dans ce pays soumis à une terrible dictature. Mais Luc Besson était-il le mieux placé pour le faire ? Plus versé, ces dernières années, dans la fusillade et les gros calibres, il n’a plus la verve de ses débuts, période Subway ou Grand bleu.
Une image floue de la politicienne. Dans The Lady, il verse dans les grosses scènes sentimentales qui tâchent plutôt que dans les courses poursuites mais avec un effet quasiment égal : il ne montre aucune sensibilité vis-à-vis de son sujet. Mais, c’est quand même moins gênant quand il s’agit de parler voiture. Dans son nouveau film, il décrit cette femme birmane comme une mère courage qui pleure à chaudes larmes quand on lui parle de son pays et de son mari anglais atteint d’un cancer. Aung San Suu Kyi, sous la caméra du réalisateur français, ressemble plus à une image floue de la sainte vierge, qu’à la féroce politicienne opposante pendant plus de 20 ans à un régime dictatorial.
Les scènes larmoyantes sont interminables, les images de la Birmanie donnent dans la mauvaise carte postale. Au bout d’une heure, on a envie de voir surgir un extraterrestre, un bandit ou une voiture blanche sur l’écran, histoire d’éprouver enfin quelques frissons et émotions fortes, eux-aussi bien absents de The Lady.
A Tours, le Samu social parcourt les rues de Tours quatre fois par semaine pour aller à la rencontre des sans-abris. Nous avons suivi une équipe lors d’une maraude. Reportage.
Tous bénévoles, ils repartent plus riches, et plus forts qu’ils sont arrivés. Ce n’est pourtant pas la richesse qu’ils côtoient. Non, « nous, c’est le bas du bas », comme dit Richard, son gobelet de soupe aux asperges à la main, sur le terre-plein du boulevard Heurteloup.
Mardi, soir de maraude, le camion blanc du Samu social file vers la fac des Tanneurs. C’est Clément qui conduit, 25 piges, la casquette de travers et le sourire chaud comme les vingt baguettes récupérées plus tôt chez Thierry, boulanger dans le quartier des Halles. « Ce n’était rien qu’un peu de pain… » A côté de lui, Anne. Elle tient le cahier de bord. Normal, c’est l’instit’ de la bande. A l’arrière, François, la trentaine mal rasée et Jean-Jacques, chef d’équipe, le portable à l’oreille, branché sur le 115. « Ils sont une vingtaine de sans-papiers dans le hall de la fac. On va commencer par eux. Il doit y avoir des enfants. »
Devant l’amphi Thélème, c’est l’effervescence. Le groupe de migrants vient de la piscine du lac. Ils ont été délogés et les bénévoles de l’association Chrétiens migrants tentent de leur faire passer la nuit au chaud. Des enfants, il y en a, bien sûr. Des femmes aussi. Tout le monde est épuisé. Pour le véhicule de la Croix Rouge, la halte sera de courte durée. Le temps de déposer une caisse de sandwichs, quelques baguettes de pain et plusieurs packs d’eau minérale. Direction Chambray.
Des femmes, des enfants dans la rue. C’est comme un rendez-vous. Sur un semblant de parking au bord de la route, Nadine est là, flanquée d’un petit bout de fillette, emmitouflée dans une grosse doudoune rose fuchsia. « Dis, c’est normal si je ne trouve pas mon nom dans le calendrier ? » Elle a huit ans et demi, Lucie, et des yeux à percer tous les nuages de la vie. Une lumière de gamine. Clément explique, c’est normal : on ne peut pas écrire tous les noms de saints sur les pages des calendriers. Il y a là deux hommes aussi. Un grand poli et un autre avec un beau chien qui a faim. « J’ai trouvé un CDD jusqu’à la fin du mois. », dit l’un. Quelques jours de travail pour une poignée d’euros.
Quelques minutes arrachées à la nuit naissante et tout le monde remonte dans le camion. Mêmes places, allure vive, on file vers les Fontaines. Jean-Jacques prévient Stéphane, un habitué de la maraude, sur son portable (il n’a que le téléphone, pas de crédit, bien sûr) . « On y est dans cinq minutes, vous serez là ? C’est bon pour vous ? » En raccrochant, il n’a pas l’air bien sûr, Jean-Jacques. Il se penche vers Anne : «Tu aurais dû l’appeler, toi. Il aurait préféré ta jolie voix. » Cinq minutes plus tard : personne au rendez-vous. On s’y attendait un peu, on patiente. Pas trop : il reste tant à faire.
Un détour par Saint-Pierre, une visite éclair à la Ville-aux-dames et l’heure du premier grand rendez-vous de la soirée (22 h 15, boulevard Heurteloup) est déjà dépassée d’une bonne demi-heure. Clément navigue dans des rues improbables comme un chauffeur de taxi dans le souk de Marrakech. On se croit perdus mais non : voilà la Loire. On longe les quais, à gauche : arrivée devant la poste centrale.
Donner en retour. Ils sont une bonne vingtaine à attendre le camion du samu social. Tribu hétéroclite : un éclopé, une famille de Roumains, trois ou quatre historiques de la rue. Chacun repart avec un café, un peu de soupe, un ou deux sandwichs. François s’approche d’un homme entre-deux-âges : « Tiens, Romain, le sac-à-dos que tu avais demandé. Tu avais bien demandé un sac ? ». D’autres repartent avec des couvertures, des pulls. Les grosses chaussettes de laine, surtout, sont très recherchées. « On est des combattants, nous vous savez », souffle un homme à casquette. « Ici, on vient, on discute un peu et puis chacun repart à son squat. Si on se connaît ? Un peu. Des visages… » Presque une heure plus tard, tous les SDF se sont dispersés. « En tout cas, moi, j’ai plein de cassettes de l’île Maurice pour ma classe ! », s’amuse Anne. Cadeau d’un bénéficiaire. « Parce que tout le monde a le droit de donner… » sourit-elle comme une évidence.
Un peu plus tard, le camion stoppe place de la Victoire. La troupe est plus clairsemée. Le froid est plus vif. Véro le sent bien, le froid. Elle dormira dehors, ce soir. Mais, pour le moment, elle doit discuter « d’un truc de filles » avec Anne. On repart. Vite toujours et toujours poursuivis par la nuit qui avance.
Retour aux Tanneurs pour apporter un lot de couvertures aux sans-papiers qui dormiront là, finalement. Quelques rencontres encore et la nuit se termine sous le pont Napoléon. Il est deux heures passées. L’équipe du mardi vient de rendre sa dernière visite de la nuit. Un appartement à ciel ouvert au bord de la Loire. La dame s’est à peine réveillée. Elle a marmonné quelques mots sous la couverture. Le fleuve chante, imperturbable. Anne et Clément se prennent par l’épaule et restent là, un long moment, sans rien dire.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Etape 2 : les courses.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr! C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Pendant un mois, découvrez donc le parcours initiatique d’un passage au régime végétarien. Etape 2 : les courses.
Mes réserves de nourriture s’épuisant, je n’ai eu d’autre choix que d’aller faire mes courses. Dans un magasin bio, sur les conseils d’Anne Brunner, bloggeuse bio et végétarienne tourangelle. Après avoir feuilleté le guide gratuit, 171 adresses pour manger bio et local en Touraine, édité début juillet par l’association ATABLE ( l’Association tourangelle pour une alimentation biologique locale équitable) et disponible au téléchargement sur le site de l’association, je repère la Coop Nature la plus proche de mon domicile.
Ma liste de courses en poche, mon sac cabat sous le bras : que les courses commencent! Premier article à trouver : le chocolat à pâtisser. Après une recherche vaine de 10 min (j’exagère peut-être un peu), je décide de prendre des tablettes de chocolat normal jusqu’à ce que mes yeux tombent sur les fameuses tablettes de chocolat à pâtisser. Changement d’articles. Impossible de trouver la farine dans ce rayon. J’abandonne et je me dirige vers les produits frais. Sans aucune difficulté, je trouve le beurre et les oeufs. Et mes yeux, se posent sur le tofu. Sur toute une rangée de tofu, en fait. Du tofu à l’ail et aux fines herbes, du tofu au fromage… Je ne peux résister et me décide pour le tofu à l’ail et aux fines herbes. Une expérience végétarienne sans tofu ne serait pas une vraie expérience végétarienne. Les saucisses au soja ce sera pour la prochaine fois.
Direction le rayon légumes. Là, je dois y trouver tous les ingrédients d’une recette que je veux essayer. Il est écrit dans Le guide du végétarien débutant qu’il faut essayer à peu près trois recettes faciles. Alors je m’exécute. Ce sera donc une cocotte de légumes racines braisés façon gremolata, d’Anne Brunner (heureusement qu’elle est là). Il me faut donc un rutabaga, un navet, du persil et de l’ail. Le reste des ingrédients attendant déjà sagement dans mon frigo. Tous les produits prennent place dans mon panier, excepté le persil. Il suffisait que je demande au vendeur pour qu’il aille m’en chercher.
Reste à trouver la farine et le sucre pour mon brownie aux noix (les fruits et graines oléagineuses telles que les noix sont source de protéines, selon la fiche Conseils pour une alimentation végétarienne bénéfique de l’Association Végétarienne de France). Ma recherche de sucre se termine par l’achat d’un paquet de sucre de canne roux. A moins qu’au rayon légumes, je ne découvre par le biais de deux autres clientes que la farine et le sucre peuvent être achetés en vrac. Bingo! Moi qui utilise très peu de sucre et de farine, c’est idéal. Dernière vérification de ma liste de courses : le compte y est. Après tout de même une heure dans le magasin pour une quinzaine d’articles… À la caisse, je craque pour une petite tablette de chocolat aux éclats d’amandes. Le chocolat j’y ai droit alors j’en profite (avec modération bien sûr)! Résultat des courses : 33 €. Aïe, heureusement que je n’ai pas acheté de viande… Prochaine étape : le restaurant.
La grande question. Voici une vidéo qui aidera les parents à répondre à la question fatidique : comment on fait les bébés? Une réponse tout en finesse.
Au menu : des mars frit, plein plein de saucisses et plein plein de raviolis aux crevettes…. Un petit clin d’oeil à notre végétarienne!
Au menu : des mars frit, plein plein de saucisses et plein plein de raviolis aux crevettes…. Un petit clin d’oeil à notre végétarienne!
Après une année en Ecosse, j’ai découvert le Mars frit et comme c’est de la pure gastronomie, j’avais envie de vous faire partager cette recette. Suivez les instructions sans broncher. Dégustez et à chaque bouchée ce sont 10 000 calories que vous ingérez…. Bon appétit.
Au menu du jour : tennis vs kuduro, spiderchildren, un clip interactif, bref que du bonheur…
Au menu du jour : tennis vs kuduro, spiderchildren, un clip interactif, bref que du bonheur….
Le groupe américain, We the Kings a trouvé une nouvelle façon de communiquer : faire participer les internautes au clip de sa nouvelle chanson à la manière d’un jeu vidéo. Pas mal.
Pourquoi jouer au tennis alors qu’on peut danser le kuduro? Démonstration avec Caroline Wozniacki, joueuse de tennis danoise lors d’un match d’exhibition en Slovaquie.
Voici deux enfants très agiles pour le plus grand bonheur de leur papa. Qu’est-ce-qu’on en ferait pas pour une sucette… Attention à ne pas reproduire chez soi, ces deux-là sont des professionnels.
Au menu du jour : mother earth, lettres ouvertes, du Benjamin B.
Space. On va commencer par de zolies images venant de l’espace et de la Station orbitale internationale. Asseyez-vous tranquillement, relaxez-vous, ce n’est que du bonheur.
C**. Lettres aux cons, c’est rigolos parce que vous pouvez vous adresser sans complexe à vos cons à vous. C’est ici pour vous lâcher.
Monsieur B. Poseur, lui, non. C’est juste un grand fou un peu triste. Nous on vous dit juste ce que l’on voit. Allez donc jeter un coup d’œil sur ce petit site
Bon, en fait ça nous a donné envie de tester le principe sur Bénabar et ça donne ça. Si vous êtes demandeurs, on recommencera peut-être avec Vincent Delerme ou Zaz.
Bonus. Super banco ? Super, super, super, super (si vous n’écoutez pas France inter le midi, vous ne comprendrez pas la référence) Allez, cadeau : c’est long mais très très drôle !
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Etape 1 : les aliments interdits.
Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr! C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Pendant un mois, découvrez donc le parcours initiatique d’un passage au régime végétarien. Etape 1 : les aliments interdits.
« Adieu, veaux, vaches, cochon, poisson et autres crustacés. » Voici comment j’ai annoncé, à mes proches, mercredi que je devenais végétarienne pendant un mois. Le but de cette expérience : découvrir le quotidien d’un tel régime, ses implications, ses difficultés et ses possibles avantages.
Mais avant de me lancer, j’ai cherché à connaître mes droits et mes devoirs. Pour Anne Brunner, végétarienne, bloggeuse tourangelle et auteure de livres de recettes bio, « il existe différents types de végétarisme. Est avant tout végétarien celui qui ne mange aucune chair animale, ni viande, ni poisson, ni coquillage, ni surimi« . Pouvant manger oeufs et produits laitiers, je serai plus précisément ovolactovégétarienne selon la définition de l’Association Végétarienne de France.
Mais sans chair animale, ma principale interrogation restait celle de la carence en protéines. Selon les diététiciens américains et canadiens qui se sont intéressés au régime végétarien, pour peu qu’on mange varié et qu’on subvienne à ses besoins en calories, on peut manger végétarien sans se préoccuper des protéines. Me voilà rassurée et mes proches avec !
Mais une autre question me taraude : Anne Brunner est végétarienne et écrit des recettes bio. Y-a-t’il un lien entre végétarisme et bio? « Il n’y a aucun lien logique entre végétarisme et bio. Mais certains végétariens le deviennent pour leur santé et sont très sensibles aux questions de l’environnement d’où la consommation de bio. » Il y a également un argument pratique : les magasins bios offriraient un plus grand choix de végétaux, indispensables dans le régime végétarien.
Reste les difficultés sociales qui, elles, sont bien présentes, selon Anne Brunner. « Le plus difficile est de refuser. » La preuve dès mon premier jour de végétarisme lorsque l’une de mes collègues m’offre des fraises Tagada®, je dois refuser. Dur. Vous vous demandez certainement pourquoi j’ai refusé ces petits bonbons rouges ? Eh bien, tout simplement parce qu’ils contiennent de la gélatine de porc…. Adieu, donc bonbons Haribo® mais également certaines mousses au chocolat, bavarois…. Un seul moyen de ne pas se faire avoir : lire les étiquettes. Après l’inspection de mon placard, pas besoin de jeter quoi que se soit. Mes réserves alimentaires ne contiennent aucune gélatine de porc. Ouf!
Après trois jours de végétarisme, les conseils d’une végétarienne, quelques lectures et le guide du végétarien débutantcomme livre de chevet, j’ai survécu sans craquer. Un bon début. Prochaine étape : mes courses dans un magasin bio.
Chaussures. Vous avez été touchés par le laser d’un canon construit par un savant fou et vous êtes revenus en enfance ? Du coup, vous avez 4 ans et vous ne savez plus lacer vos chaussures. Voilà un moyen de réapprendre.
Les spécialistes du Free fight tourangeau nous montre les 10 meilleures prises de leur discipline en vidéo.
Prêt pour prendre des coups ?
Le Free fight (ou MMA) est un sport de combat qui combine plusieurs arts-martiaux et donc toutes sortes de techniques. Nous sommes allés voir les licenciés duclub le Tours Free-fight. Ils nous ont donné quelques leçons en vidéo.
Entre déco bistrot et cuisine gastro, le restaurant tourangeau Les Papilles font honneur à la cuisine traditionnelle. Un vrai bonheur pour nos palets et nos papilles bien sûr!
Elles en frétillent encore, les nôtres, de papilles. Car si dans sa décoration, son agencement, son service, son style, quoi, l’endroit ressemble à un bistrot, ce que l’on trouve dans les assiettes relève franchement du repas gastronomique. « Nous pratiquons une cuisine de tradition », explique Nadine Darry, la maîtresse des lieux. « Le chef (Didier, son époux, ndlr) se permet parfois quelques innovations, mais les sauces sont des vraies sauces et tout est préparé sur place ». Et, dame, la tradition (surtout quand elle se pare d’habits modernes comme c’est le cas ici) eh bien cela a du bon.
Comme dans tout bistrot qui se respecte, les bonheurs du jour sont affichés au tableau, un peu comme les choses importantes à l’école. Le midi, deux formules sont possibles. Le menu du marché (16 € pour deux plats et 20 € pour une totale) comprend des plats simples mais bien travaillés. Risotto fondant en entrée, dos de cabilleau aux agrumes et crumble aux poires pour finir… Un excellent rapport plaisir / prix pour cette formule classique des midis tourangeaux. Mais pour quelques euros de plus (27 € pour entrée, plat et dessert) vous vous offrez un vrai moment gourmand.
Le jeudi, c’est tête de veau.
Finesse des produits, justesse des assaisonnements, précision des cuissons : tout y est. Et petit bonus : pour les amoureux de la cuisine de bistrot, tous les jeudis, c’est tête de veau à la sauce ravigotte. Et nous aussi, du coup, on se sent tout ravigotés…
Au menu du jour : de la nostalgie, du gong et un petit goût d’Amérique.
Au menu du jour : de la nostalgie, du gong et un petit goût d’Amérique.
Remember. C’est toujours bien de revenir en arrière, faire un peu d’histoire. Nous sommes en 2007 à l’élection de miss teen america. La réponse de Miss South Carolina que même les non-anglophiles ne comprendront pas :
Et Zach dans tout ça ? Il appris un petit coup de vieux.
Bonus : pendant que nous sommes dans le » remember les icônes de série tv qui ont bercé le collège ou le lycée » : vous vous souvenez de Drazic ? Oui, c’est la claque.
A l’heure où Facebook, Twitter et Wikipédia font partie intégrante de nos vies professionnel et personnelle. Nous avons voulu savoir comment se positionnait Tours par rapport au développement du web 2.0 (le web produit par et pour l’internaute). Alors la cité tourangelle est-elle dans les temps numériques?
Facebook, Twitter, Wikipédia and co ont envahi ordinateurs et smartphones du monde entier et notamment ceux des Tourangeaux depuis quelques années. Mais peut-être moins ceux des Tourangeaux que les autres.
Sur Facebook, on recense 85 380 comptes localisés à Tours dans un rayon de 16 km, alors qu’on en compte 205 880 à Orléans et 162 460 à Poitiers. Aujourd’hui, le web 2.0 (le web produit pour et par les internautes) fait partie intégrante de nos vies, personnelle et professionnelle. L’industrie d’Internet a créé 700 000 emplois en France depuis 1995 et représentait 3.1% du PIB en 2009. En Suède, elle représente 6.3%, selon une étude de mai 2011 du cabinet de conseil international Mc Kinsey.
Certes, à Tours, le web 2.0 commence à prendre racine. Les blogs autour de la cité tourangelle se multiplient. L’université lance son agenda collaboratif. La mairie, elle, prépare une refonte totale (la 5e) de son site internet dans les cinq prochains mois focalisée sur la collaboration. De même en 2007, des adeptes du web 2.0 ont créé la Webschool de Tours qui organise une fois par mois une conférence gratuite et ouverte à tous afin d’échanger autour du web 2.0.
Qu’en est-il du web 2.0 dans les entreprises? Le 2.0 commence également à investir progressivement le milieu entrepreneurial de Tours. En 2005, la Chambre de Commerce et d’Industrie Touraine a mis en place Écobiz, des communautés virtuelles de réseaux d’entreprises. L’intérêt : mettre en relation contributeurs et fournisseurs par l’intermédiaire d’internet. Pour certaines entreprises locales, le web 2.0 est même devenu une vraie source d’activité. Produit tourangeau dans la pure tradition web 2.0 : Womzone, une application lancée par une start-up tourangelle, Womup, sur laquelle les internautes peuvent acheter et vendre de l’information en tout genre. Aujourd’hui, 35 000 personnes y sont inscrites.
Pas de doute, les initiatives individuelles se multiplient en Touraine mais sans réelle coordination. À Tours, certains ont bien compris que le collectif était indispensable pour rester dans la course au web 2.0. Jean-David Rezaioff, le président de l’entreprise Womup, par exemple, a créé, avec 4 autres sociétés de la région, l’association Centre & TIC. « L’association a pour vocation de promouvoir les nouvelles technologies en région Centre et de favoriser la rencontre entre l’offreur et le demandeur. »
Mais à Tours, ce genre de projets collectifs reste marginal, la mobilisation autour du web 2.0 est encore loin d’être générale. La preuve : sur 16 000 adhérents de la CCI, seules 2500 ont intégré les communautés Ecobiz. Et seulement une entreprise sur deux dispose d’un site internet.
Pourquoi les entreprises tourangelles ne prennent-elles pas toute la mesure du web 2.0 ? La réponse est unanime : « le passage au 2.0 est un état d’esprit. Ce n’est pas propre à l’âge des chefs d’entreprise ni aux secteurs d’activité des entreprises mais bien à l’attitude des dirigeants », résume Yves Massot. Et les réactions des dirigeants face au web 2.0 restent encore très diverses. Il en est certains qui voient en cette innovation un nouveau moyen efficace de communiquer et qui se lancent sans hésiter. Mais d’autres, nombreux encore, refusent le changement.
Beaucoup également se lancent dans le web 2.0 sans vraiment en connaître la notice d’utilisation. « Pour eux, le web 2.0 offre une utilisation gratuite, donc, les entreprises investissent dans les réseaux sociaux à moindre coût. Mais ce n’est pas parce que c’est gratuit, qu’il faut en faire une utilisation à moindre frais. Il faut une vraie stratégie », explique Jean-David Rezaioff.
L’open data : un vrai enjeu. Á trop attendre, on peut vite se laisser dépasser. « Le web évolue, alors pour ne pas être à la traîne, il faut toujours avoir un coup d’avance, être à la pointe. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas pour Tours », avance Lerig Couprie de la Webschool. Son exemple : l’open data (la libération des données publiques) dont se sont déjà emparées certaines villes françaises telles que Rennes, Paris et Toulouse. Tours, quant à elle, n’en est qu’au stade de la réflexion. Or, « libérer des données permet de les mettre à disposition de personnes qui peuvent en faire quelque chose et vendre leurs produits. Ce qui favorise la création d’entreprises innovantes », explique Lérig Couprie.
L’état du réseau numérique est également primordial au bon développement du web 2.0 en Touraine. « Le déploiement de la fibre optique sur l’agglomération de Tours est terminé. 188km de fibre ont été installés », assure Tours Métropole Numérique à qui Tours Plus a confié le déploiement du très haut débit uniquement pour le marché des entreprises sur dix-neuf communes de l’agglomération et 41 zones d’activité. Il faudra attendre 2016 pour que tous les foyers de Tours puissent prétendre à un abonnement très haut débit via la fibre optique.
Á l’heure du web 2.0, être au carrefour de la circulation physique ne suffit plus. Il faut désormais être au croisement de la circulation du web 2.0. Á Tours, force est de constater qu’une bonne partie du chemin reste à faire…
Le web 2.0 devient incontournable au sein des collectivités, université mais également dans le monde entrepreunarial. Qu’en est-il dans l’éducation? Quels changements le web 2.0 impose-t-il dans les établissements scolaires?
Mercredi, 11h, salle 205. C’est l’heure du cours d’arts plastiques pour la classe au collège Beaulieu de Joué-lès-Tours. Souris, claviers et ordinateurs ont remplacé pinceau, fusain et pastel. Mme Lequesne a choisi de faire cours en salle informatique. Au programme, aujourd’hui, détournement d’une œuvre d’art en publicité. Les élèves sont bruyants mais apprécient l’exercice.
Pour la professeure, les outils informatiques, imposés dans le programme, offrent un vrai intérêt : être en phase avec la création contemporaine mais pas seulement. « Tous les enfants en difficulté par rapport à la motricité fine ne sont pas du tout pénalisés lorsqu’ils travaillent sur ordinateur. Ils prennent alors confiance aussi bien en informatique qu’au cours des travaux plus manuels. » Pourtant, adapter son enseignement aux nouvelles technologies n’a pas toujours été très facile. « Au début, c’était pesant il fallait apprendre le fonctionnement des logiciels aux élèves maintenant les élèves en connaissent plus , ils ont acquis les bases. »
En salle voisine, M. Petiot, professeur de mathématiques et personne ressource du service informatique du collège, a troqué le marqueur, la règle et le rapporteur pour un stylet et un tableau numérique interactif depuis déjà quatre ans. Une vraie plus-value pédagogique pour le professeur qui offre « une richesse de possibilités et une souplesse d’utilisation ». Dans la salle, une dizaine d’ordinateurs est également reliée en réseau.
Le web 2,0 fait partie intégrante de l’enseignement au collège Beaulieu : en tout, l’établissement dispose de 90 ordinateurs dédiés à la pédagogie financés par le Conseil général et de trois tableaux numériques interactifs. L’investissement est lourd mais la directrice est certaine de son intérêt. « Actuellement, les élèves utilisent l’informatique comme un presse-boutons. Le collège leur permet de l’utiliser différemment. Le web 2.0 offre un richesse énorme de ressources. Il ouvre l’esprit des élèves. » La découverte des nouvelles technologies au collège est indispensable pour l’avenir des collégiens, affirme Céline Verheuge, chef du service éducation du Conseil Général. « On le voit professionnellement. Les compétences en informatique deviennent des compétences de base obligatoires. »
Une nouvelle relation parents-profs. En salle 206, à l’heure de dicter les leçons à ses élèves, M. Petiot utilise le cahier de textes numérique, une démarche imposée depuis la rentrée aux professeurs de l’établissement. « Cet outil aide certains collégiens à s’organiser. » Le site interactif du collège, dont il est à l’origine, offre d’autres fonctionnalités : enregistrement des absences en ligne, réservation du matériel, des ressources supplémentaires et notamment des vidéos. Des données auxquelles les parents ont également accès. Un moyen de suivre le travail de leur progéniture mais également de correspondre directement avec les professeurs. C’est la nouvelle relation parents-profs 2.0.
Les Adoptés, c’est l’histoire de deux soeurs inséparables qu’un accident va bouleverser. Ce premier film de Mélanie Laurent reflète la légèreté, la gravité et la sensibilité de la jeune réalisatrice. Prometteur.
Mélanie Laurent signe avec Les Adoptés, un premier film sensible et touchant. On la savait bonne actrice, on la découvre réalisatrice prometteuse.
Lisa et Marine sont sœurs. Enfin, pas sœur de sang, mais d’adoption. Marine est libraire, Lisa travaille dans un atelier qui fabrique des violons. Elles vivent toutes les deux à Lyon. Elles se voient quasiment tous les jours, s’appellent tous les soirs pour se raconter leurs petites aventures de la journée. Le fils de Lisa adore sa tante Marine. Elle le garde souvent et lui fait écouter de la musique classique. Alex, le nouveau petit copain de Marine, lui, a du mal à trouver sa place dans cette relation fusionnelle. Bref, tout ce petit monde tourne autour de ces frangines inséparables.
Alors quand Marine a un accident et tombe dans le coma, les chaînes se brisent et toutes les personnes qui gravitent autour des deux sœurs partent en mille morceaux, ne savent plus où aller.
Une jeune réalisatrice à suivre. On connaissait Mélanie Laurent comme l’une des actrices phares du cinéma français. On l’a admirée dans le dernier Quentin Tarantino, Inglourious Basterds ou tournant avec Jacques Audiard et Cédric Klapisch. En revanche, c’est la première fois qu’elle réalise un long métrage. Léger, grave, envoûtant, drôle : Les Adoptés est un premier essai réussi. Ses acteurs sont très bien dirigés, ses plans sont choisis avec soin et sa façon de raconter une histoire est parfaitement vraisemblable. Même si quelques scènes peuvent sembler longues, même si elle tombe parfois dans des facilités scénaristiques (pêchers de jeunesse) elle arrive à plonger le spectateur dans l’intimité de ces deux sœurs. Sans s’être lancée dans un film trop ambitieux, Mélanie Laurent prouve qu’elle sait mettre en avant un réçit avec style et délicatesse. Il faudra désormais la compter parmi les réalisatrices en devenir.
Or Noir, le dernier film de Jean-Jacques Annaud, sort le mercredi 23 novembre. Une grande fresque cinématographique comme les aime le réalisateur.
Or Noir, une grande fresque des années trente dans la péninsule arabique, est le dernier film de Jean-Jacques Annaud. Il sort dans les salles le 23 novembre.
Or Noir, le dernier film de Jean-Jacques Annaud, sort ce mercredi. Cette grande fresque des années 30 conte le combat d’un jeune prince, au temps de la découverte du pétrole, pour unir les tribus du désert de la péninsule arabique malgré la rivalité de deux émirs.
De l’or noir pour tous les goûts. Le film ravira bon nombre de spectateurs. Les aventuriers, d’abord, puisque Or Noir est avant tout une grande fresque. Mais également, les plus sensibles qui assisteront à la transformation d’un personnage : le Prince très discret au début du film, interprété avec une extrême justesse par Tahar Rahim, se transforme en un véritable héros de guerre qui se bat pour la paix. Enfin, les férus de contemporain apprécieront les thèmes universels (la famille, les femmes dans la société arabe, l’enrichissement…) que cette grande épopée des année 30 met en lumière.
Jean-Jacques Annaud était à Tours pour présenter sa nouvelle fresque cinématographique : Or Noir. Il nous en a dit plus sur ce film dans la plus pure tradition du réalisateur.
Jean-Jacques Annaud sort Or Noir. Nous l’avons rencontré à Tours lors de la première de cette nouvelle fresque cinématograhique.
Tourner un film au Moyen-Orient, c’était un désir particulier ?
Oui, j’avais cette idée depuis longtemps. La première grande passion de ma vie est l’Afrique et j’ai déjà tourné en Asie. Entre ces deux continents, il restait une région qui m’intriguait : le Moyen-Orient qui m’a beaucoup fait rêver lorsque j’étais enfant avec ses décors des mille et une nuits.
D’où vous est venue l’idée d’une épopée telle que l’Or Noir ?
Il y a quatre ans, mon producteur, Tarak Ben Ammar m’a fait découvrir un livre « La soif noire », de Hans Ruesh. J’ai tout de suite été motivé par cette belle histoire autour d’un personnage principal sur fond épique.
Comment s’est passé le tournage du film au cœur du désert ?
Le tournage a été assez pittoresque. On a dû faire face à beaucoup de tempêtes de sable. J’ai travaillé avec un masque de plongée pendant ces tempêtes. Mais l’avantage de tourner dans le désert c’est qu’à l’image, c’est très beau, on retrouve la rudesse du désert.
Et avec les acteurs ?
C’est un bonheur de travailler avec des acteurs auxquels on croit. J’ai tout de suite été très séduit par Tahar Rahim. Il déploie une sincérité très troublante. Il m’a fait la même impression que Brad Pitt. Freida Pinto m’a complètement ébloui dans Slumdog millionnaire. Pour le rôle de la Princesse Lallah, je n’ai jamais pensé à quelqu’un d’autre qu’elle.
Vous n’avez pas été tenté par la 3D ?
A cette question, j’ai répondu non tout de suite. J’ai concentré mon énergie sur le scénario, les acteurs, les décors, pas sur un artifice technologique en perte de vitesse. La 3D est efficace lorsqu’on l’utilise à bon escient. Mon film est composé de beaucoup de grands espaces, il n’a pas besoin d’effet 3D.
Vous avez choisi de vous rendre personnellement à l’avant-première tourangelle. Pourquoi ?
J’ai un lien particulier avec Tours. Je suis né dans la banlieue parisienne d’un père qui mystifiait la Touraine. Il n’y avait pas une journée sans qu’il ne m’en chante les louanges.
Quel est l’enjeu du web 2.0 pour les étudiants en marketing et nouvelles technologies, Patricia Bavoil, directrice des études de la licence professionnelle commerce spécialité marketing et technologies de l’information et de la communication, à l’IUT de Tours, nous a donné quelques réponses.
Patricia Bavoil, directrice des études de la licence professionnelle commerce spécialité marketing et technologies de l’information et de la communication, à l’IUT de Tours nous explique l’enjeu du web 2.0 pour ses élèves.
Quel impact le web 2,0 a-t-il eu sur votre licence?
Bien évidemment, le programme des années 2000 n’a rien à voir avec celui de maintenant. On ne peut pas faire une licence M@tic sans évoluer. Nous avons une maquette de cours soumise à agrément mais un comité de pilotage constitué de professionnels et d’enseignants mène chaque année une réflexion sur l’évolution de la licence. NL’objectif est que les étudiants trouvent un travail à la sortie. Nous devons donc évoluer en fonction des attentes du marché. Mais nous sommes aussi prudents face aux évolutions et aux effets de mode. Le web 2.0 est inséré dans les programmes depuis trois ans avec par exemple, des cours autour des tablettes mobiles.
Sur vos étudiants?
Outre le phénomène de mode, le web 2.0 est devenu un vrai débouché pour nos étudiants. Nos étudiants deviennent de plus en plus des community managers. Il y a également beaucoup de choses autour du e-marketing et du e-commerce. Cette année, un tiers des offres de stage sont tournées vers le web 2.0. Nous avons également des offres vraiment mobiles surtout sur Paris. Cette année, il y en a plus dans la région. Ça se démocratise un peu.
Comment les entreprises tourangelles se situent-elles par rapport au web 2.0?
Aujourd’hui, les entreprises utilisent le web 2.0 Nous sommes un peu en retard au niveau du département. Les grandes entreprises sont sur Facebook. Dans la région, quelques entreprises sont à la pointe sur les réseaux sociaux. Utiliser le web 2.0 est une nécessité aujourd’hui. Le web 2.0 doit faire partie des compétences. Il faut mettre en place une campagne marketing ainsi que surveiller sa e-reputation. Internet est une compétence supplémentaire. Les entreprises peuvent avoir besoin d’une personne pour travailler sur le référencement du site internet, adapter le site aux mobiles, donner plus de composantes web 2.0 au site. Les postes purement web 2.0 sont principalement dans les grandes villes et dans les grandes entreprises.
Donc le web 2.0 ne présente que des avantages, pour vous?
Internet présente des avantages mais également des risques. Il faut élaborer une démarche structurée et une stratégie de développement multicanal. Je me demande quel est l’impact du web 2.0 sur les entreprises ? On ne maîtrise pas tout dans le web 2.0. Le web 2.0 demande un budget. Et 500 fans sur Facebook ont-ils des conséquences sur le chiffre d’affaires ? Les conséquences du web 2.0 sont sur le long terme. Le web 2.0 permet de travailler sur l’image la notoriété de l’entreprise mais je ne suis pas sûre des conséquences sur la chiffre d’affaires et je ne suis pas sûre que les entreprises en soient conscientes.
Intouchables est le nouveau film-phénomène du cinéma français. Un succès plutôt mérité.
En une semaine, plus de deux millions de Français étaient déjà allés voir le film Intouchables. Fait assez rare pour que tmv s’installe dans une salle obscure devant la comédie d’Eric Toledano et Olivier Nakache afin de chercher les raisons d’un tel succès.
Intouchables, c’est avant tout l’histoire de Philippe, un aristocrate tétraplégique et Driss, un gars des banlieues tout juste sorti de prison. Deux hommes qui n’ont a priori rien en commun et qui, pourtant, au fur et à mesure de leur cohabitation (à la suite d’un entretien d’embauche insolite, Driss devient l’aide à domicile de Philippe), vont se lier d’une profonde amitié.
Les premières scènes du film accumulent les clichés. Philippe vit dans un des quartiers chics de la capitale, sa maison est emplie d’œuvres d’art. Driss, lui, habite un petit appartement de banlieue et s’extasie devant une baignoire lorsqu’il s’installe chez Philippe. Au moins, le contraste entre les personnages est clair.
Un regard neuf sur le handicap. Vient ensuite le thème principal du film et la véritable raison de son succès : le handicap. Dans Intouchables, Eric Toledano et Olivier Nakache parviennent à parler de la différence, tant physique que sociale, de manière décalée. Comédie et handicap se mêlent sans que jamais le propos ne tombe dans les travers du larmoyant ou dans ceux du ridicule. Philippe est parfois cynique, abordant tous les détails de la vie d’une personne handicapée. Le personnage d’Omar Sy, lui, bouscule les codes, sans pitié ni compassion, tournant sans cesse le handicap en dérision. Un humour bien dosé, un jeu d’acteurs parfait qui touchent le public lequel, finalement, ne peut s’empêcher de rire et, parfois, de s’émouvoir. La recette est simple mais pas si facile à réussir et il n’en faut souvent pas plus pour faire un succès.
Imaginons Tours en 2050. Quel sera votre moyen de locomotion? Aurez-vous abandonné votre chère voiture? Le tramway devrait s’installer à Tours en 2013, et ensuite?
En 2050, quid de la voiture? Nous sommes en 2050 et de voiture individuelle, plus personne n’a besoin dans le centre de Tours, puisque les transports collectifs permettent à chacun de se rendre où il le souhaite, rapidement et sans effort.
On peut toujours rêver, mais il est impossible pour un mode de transport collectif, aussi performant soit-il, de répondre à une infinité de besoins individuels. « Si, dans 50 ans, on a toujours besoin de se déplacer, pour aller au travail, pour emmener ses enfants à l’école, pour sortir ou faire ses courses, je ne vois pas comment la voiture pourrait disparaître des centre-villes », tranche Hervé Baptiste, enseignant-chercheur à l’école Polytech’ de Tours et spécialiste de l’écomobilité.
Jérôme Baratier est directeur de l’Agence d’urbanisme de l’agglomération de Tours, chargée de penser et d’organiser le futur des transports dans l’agglo tourangelle. Et lui, les transports urbains de demain, il les imagine en forme de bouquet de mobilités avec au centre la voiture.
La solution : l’électron? Et pourtant, le protocole de Kyoto nous impose de diviser par quatre nos émissions de gaz à effets de serre à l’horizon 2050. Alors, bien sûr, avec les avancées de la technologie et la progression de l’électrique, l’impact de la voiture sur l’environnement devrait diminuer dans les décennies à venir. Mais cela ne suffira pas. « Actuellement, 81 % des kilomètres parcourus dans l’agglomération tourangelle le sont en voiture, détaille Jérôme Baratier. Pour atteindre l’objectif de Kyoto, ce chiffre doit tomber à 44 %. »
Dans le centre, entre la Loire et le Cher, des expériences comme celle de l’électron (qui fait la navette entre la quartier de la cathédrale et les Halles), si elles sont généralisées et amplifiées, pourraient peut-être permettre de répondre à une vraie demande de déplacements courts en centre-ville.
Mais ne rêvons pas, le mode de transport qui réglerait d’un coup tous les problèmes de la ville appartient encore au domaine de la science-fiction. « Le mode de transport rêvé, reprend Hervé Baptiste, c’est celui qui abolit l’espace et le temps, qui ne coûte rien à personne, qui ne pollue pas et qui n’est jamais saturé. Tous les moyens de transport qui tendent vers cet idéal inaccessible, nous font faire un pas dans le bon sens. » C’est le cas du tram, qui est capable de transporter trois fois plus de passagers qu’un bus et permet un cadencement bien supérieur.
Le tramway, notre sauveur? « Oui, mais autour de ce moyen de transport lourd et couteux qu’est le tram, il faut favoriser les autres modes de déplacement doux, complète Jérôme Baratier. Dans un rayon de 500 m autour des futures stations de tram, il faudra des trottoirs larges. Les voitures pourront être présentes, mais elles devront rester à leur place. »
Sophie Robin du collectif Vélorution imagine aussi une ville où les transports collectifs et et le vélo (ou la marche) se complètent naturellement. « Je vois des transports collectifs très denses et avec un très fort cadencement, y compris la nuit. Et, surtout, je vois les transports collectifs gratuits. C’est l’avenir et c’est la seule solution pour qu’ils offrent une véritable alternative à l’automobile. »
Repenser la ville avant tout. Jérôme Baratier, lui, ne croit pas aux vertus de la gratuité. « Les gens ne sont prêts à abandonner leur voiture que s’ils trouvent un véritable avantage comparatif à utiliser un autre mode de transport. Par exemple, 22 % des déplacements entre Montlouis et le centre de Tours se font en train. Un chiffre très supérieur à la moyenne. Cela s’explique par le fait que la gare de Montlouis est très bien située dans la ville et que les usagers ne perdent pas de temps et se sentent libres en prenant le train. »
On le voit : penser la place de la voiture dans la ville, c’est avant tout réfléchir à l’organisation de la ville elle-même. « Il faut jouer sur l’urbanisme, renchérit Hervé Baptiste. Densifier l’habitat autour de ces quartiers équipés et desservis par le tram ou le train. » Serait-il le modèle du Tours de demain ? Début de réponse en 2013…
Combien de kilomètres sont parcourus en voiture, en transports en commun sur l’agglomération? Quels sont les principaux producteurs de gaz à effet de serre? Tous les chiffres des transports tourangeaux.
18 hectares, c’est la surface qu’occupent les voitures stationnées chaque nuit dans le centre-ville de Tours, c’est-à-dire quatre fois la surface du jardin des Prébendes.
33 %, des émanations de gaz à effet de serre sur l’agglomération tourangelle sont liées à l’usage de la voiture.
59 % des déplacements dans l’agglo se font en voiture pour 81 % des kilomètres parcourus. L’objectif 2030 est de passer à 24 % de déplacements en voiture, pour 44 % des km parcourus.
11 % des km parcourus dans l’agglomération le sont en transports collectifs. Le but est d’atteindre les 34 % en 2030.
Dans l’agglomération, une voiture roule, en moyenne, 16,1 km par jour, (une heure et neuf minutes de trajet).
Un habitant de la 2e couronne tourangelle émet 3 fois plus de gaz à effet de serre qu’un habitant du centre-ville.
On entend souvent dire que c’était mieux avant. Alors ils étaient mieux avant les transports à Tours? Petite rétrospective de l’évolution des moyens de locomotion tourangeaux.
Le premier tramway. Créé en 1877, il fonctionne avec un moteur plus animal que mécanique : les chevaux. Il relie le quai Paul-Bert à l’actuel carrefour de Verdun. Deux embranchements, vers le pont Napoléon et la gare, complètent les 3,9 km de lignes. En 1895, les chevaux sont remplacés par des moteurs à vapeur. Le réseau est ensuite éléctrifié en 1899.
La fin d’une époque. Malgré une affluence record en 1943 avec 9,5 millions de voyageurs transportés, le réseau de tramway ferme le 14 septembre 1949. Il est progressivement remplacé par des bus et des trolleybus qui possédaient deux caténaires, comme les trains, reliés à un réseau électrique aérien. Ces trolleybus s’arrêteront de circuler en 1968.
Les idées folles. Nous sommes en 1964 et Jean Royer, le maire de Tours, souhaite désengorger le centre-ville. Il veut développer les transports en commun et se penche sur les projets futuristes de l’époque. Une délégation de Tours visite alors, dans le Loiret, une installation expérimentale de voitures suspendues à cinq mètres au dessus du sol. La municipalité s’intéresse également au système Safège qui propose un train se déplaçant à l’intérieur d’un rail en forme de tube. Des projets, bien sûrs avortés.
Les idées écolos. En 1987, Jean Royer décide de mener une expérimentation et fait rouler quelques bus à l’éthanol dans l’agglomération.
Plus récent et pérenne, en 2003, la municipalité lance une ligne de bus électrique entre la cathédrale et les halles qui, aujourd’hui, s’appelle l’électron. Une première expérience avait eu lieu en 1982 dans le vieux Tours. Les batteries étaient placées dans une remorque et les véhicules ont été abandonnés car les pièces de rechange n’existaient plus.
Et le vélo ? Des années 1990, avec la construction de plusieurs kilomètres de pistes cyclables, à la création en 2009 de La Loire à vélo, Tours et son agglo essayent de se mettre aux deux-roues. Dans les années 2000, la folie de la bicyclette en ville gagne les municipalités françaises sous l’impulsion du fameux Velib’ parisien. La communauté de commune Tour(s)plus lance alors, en 2006, le Velocity. L’engin jaune et noir marche d’abord auprès des étudiants et des jeunes qui peuvent louer un vélo pour pas trop cher. Aujourd’hui 1.600 vélos de ce type sont en circulation.
Autre initiative, privée cette fois le Cyclopolitain. En 2009, l’entreprise arrive à Tours et propose de transporter les voyageurs en vélo.
Voici un petit site pour les fans de la foirefouille et de feu Palaf’ solde. Wat19, c’est une boutique en ligne assez classe. Bonbons géants, clés usb Star wars ou chauffe-tasse de bureau, il n’y a que des objets inutilement classes. En plus, les créateurs du site font à chaque fois une petite vidéo promotionnelle. Tordant. En voici une sur un bonbon-ver-de-terre géant.
Le Free fight est un sport de combat mêlant plusieurs arts artiaux. Pour vous le faire découvrir, nous n’avons rien trouvé de mieux que de tester ce sport pour vous. Attention aux coups !
L’idée est simple : nous voulions vous faire vivre de l’intérieur un entraînement de Free fight. Et le mieux, c’est de monter sur le ring soi-même. D’ailleurs, au Free fight, on parle plutôt de cage. Autre constat en arrivant dans la salle d’entraînement locale, les adeptes ne disent pas Free fight, mais MMA. En bon Anglais, ça veut dire Mixed Martial Arts (arts-martiaux mixtes).
Nous nous sommes donc logiquement rendus au bout de la rue d’Entraigues où se trouve la seule salle d’entraînement de MMA à Tours.
C’est Franck qui m’accueille. Il est à l’origine de l’arrivée de ce sport dans notre ville. Il m’indique un endroit pour me changer et me fait entrer dans la cage. Cet octogone est entouré de grillage. Impressionant. Après quelques échauffements, Franck fait appel à un de ses élèves pour lui servir de cobaye. Il souhaite me montrer plusieurs techniques basiques de MMA.
En position de défense, il lance sa jambe gauche sur la cuisse de son adversaire, prend appui avec sa main sur son épaule et se jette en ciseaux sur lui au niveau de son torse et le fait tomber. Il me demande de faire pareil. L’exercice est difficile pour moi qui n’a jamais pratiqué un sport de combat de ma vie (ah si, du judo en CM2…) et qui a la souplesse d’un éléphant en fin de vie. Je réussis péniblement au bout du troisième essai.
Franck décide ensuite de me montrer comment faire un étranglement efficace. J’observe, essaye de nouveau. Vient alors le moment tant attendu. « On se fait un combat ? », me propose Franck avec malice. Je dis oui mais mon cœur fait un bond. On me prête un casque « pour pas que tu te fasses mal quand même », des gants et c’est parti pour cinq minutes.
Un combat et la peur s’évapore. Franck fait facilement 30 kilos de plus que moi mais, heureusement, il retient ses coups. J’essaye de le frapper, il esquive facilement, me met au sol et effectue un bel étranglement. J’ai le temps de frapper par terre, il relâche son emprise. Au bout des cinq minutes, je suis en nage. J’ai l’impression d’avoir utilisé des muscles jamais sollicités auparavant. J’ai la tête vide et un sentiment de bien-être m’envahit. La peur du début s’est vite évanouie. Même si je suis très loin d’avoir les bases, je sens qu’avec un peu de volonté et beaucoup d’entraînement, le MMA est à la portée de beaucoup.
Le Nouvel Olympia de Tours est avant tout un lieu artistique mais ne vous y trompez pas il est également gastronomique. A l’intérieur du bâtiment, se cache une petite cafet’ très conviviale.
Et oui, il y a une cafet’ au Nouvel Olympia de Tours. Et oui, elle est ouverte le midi et en plus, elle mérite vraiment le détour. Pour son cadre d’abord. Bien à l’abri des regards extérieurs, elle est coincée tout au bout du hall, dans un léger contrebas, à l’endroit où la courbe voulue par l’architecte s’accentue. On se croierait à la poupe d’un navire moderne. Mais les matelots, ici, ce sont des acteurs, des techniciens de théâtre, des artistes et des travailleurs du quartier qui trouvent dans ce port improvisé une escale douce et calme pour leurs midis en ville.
D’accord, nous direz-vous, mais que trouve-t-on dans les assiettes ? Eh bien, pour 5,50 € (non, il n’y a pas de faute de frappe), on vous donne le choix entre trois ou quatre tartes salées originales et savoureuses. Votre part vous sera servie avec une salade composée. Et un café pour finir. Mais vous pouvez aussi opter pour un « plat à la carte » pour, grosso modo, le même tarif. Et là, c’est belle salade aux fromages chauds ou croque-saucisse à étages franchement appétissant. à ce prix-là, on n’hésite pas à s’offrir un petit dessert (comptez 2,5 € de plus !). Tartes sucrées ou gaufres chocolat/chantilly, tout est bon.
La cafet’ Gilles Bouillon. « Le but ici n’est vraiment pas de faire du profit. C’est un service que nous offrons à nos habitués », explique Giovanna Pace, secrétaire générale du Nouvel Olympia. « Cet esprit de convivialité, il a été voulu dès le départ par Gilles Bouillon. » Voilà une raison inattendue de remercier le metteur en scène…
Que penser du film de Steven Spielberg sur notre héros favori : Tintin ? Elément de réponse d’Erwann Tancé, membre fondateur de l’Association des Critiques de BD.
Erwann Tancé est l’un des membres fondateurs de l’Association des Critiques de BD, une association nationale qui a pour but de promouvoir l’information sur la bande dessinée dans les médias. Il nous parle de Spielberg et de Tintin.
Est-ce une bonne chose que Spielberg s’empare du mythe Tintin ?
Il ne faut pas oublier qu’en faisant ce film, Spielberg réalise un très vieux rêve. Le réalisateur fait la connaissance de Tintin au début des années 80 grâce à l’épouse de Harrisson Ford qui avait gardé des enfants en France et qui avait ramené un album dans ses bagages. Elle le prête à Spielberg, lequel est immédiatement conquis et se fait livrer l’intégrale aux Etats-Unis. Dès ce moment-là, Spielberg demande à son équipe de négocier les droits d’adaptation avec Casterman. Il rencontre même Hergé en 1983 pour lui parler de son projet. Mais la mort du dessinateur va tout stopper, jusqu’à aujourd’hui.
Oui, mais aujourd’hui, Spielberg, c’est une grosse machine, la 3D, le cinéma à l’Américaine…
C’est vrai et on peut craindre un Tintin qui se rapproche plus d’Indiana Jones que du héros que nous connaissons. Un film d’aventures un peu lisse et formaté. En même temps, ce film est aussi un moyen pour Spielberg de faire entrer Tintin sur le marché américain dont il est assez absent.
Le secret de la Licorne, c’était le bon album à adapter ?
En fait, le film s’inspire de trois albums différents : Le secret de la Licorne, Le trésor de Rakham le Rouge, qui sont sans doute les plus brillants de la série et le Crabe aux pinces d’or.
Mais au fait, à quoi tient cette fascination pour le personnage de Tintin ?
Je crois que cela tient à sa neutralité. Son visage n’a pas d’expression, pas de ride et, du coup, le lecteur peut lui donner les sentiments qu’il ressent lui-même à la lecture. Quand on lit un Tintin, on est Tintin. Quelqu’un de très ordinaire à qui il arrive des choses extraordinaires.
À la bonne planchette, boutique spécialisée dans le skate-board vient d’ouvrir à Tours. Julien, le patron et son associé Alexis veulent faire de leur magasin un vrai point de rencontre des skaters locaux.
À la bonne planchette, on y parle skate à la bonne franquette sans tomber dans l’image du skater voyou. Le lieu est avant tout, ce que les adeptes appellent, un skateshop ou boardstore. On y trouve « tout le matériel de skate pour pratiquer et tout ce qui colle à la mode de cette pratique » précise Julien, le gérant. Ce passionné de 26 ans, qui roule en planches depuis dix ans, monte également les boards de A à Z.
Dans la boutique, l’ambiance est conviviale, les gérants très accueillants, certes, mais pas question de tomber dans les travers des traditionnelles boutiques de skate, avoue Julien. « On voulait quelque chose de classe, élégant, donner une autre image du skate, faire changer les mentalités et montrer que les skaters ont quand même du goût. » Dans le magasin, les skates, les roues, les chaussures, les bonnets, les casquettes et les vêtements emplissent docilement l’espace contigu. Sur les murs, s’exposent même des œuvres d’artistes-skaters.
L’idée d’un skateshop trottait dans la tête de Julien depuis déjà six ans. La motivation était là, ne manquait plus que les épaules pour le porter. Il s’est finalement lancé l’an passé et À la bonne planchette a ouvert ses portes le 17 septembre dernier.
Plus qu’un magasin, un lieu de rencontre. Vendre n’est pas le seul but de Julien. Un shop faisait cruellement défaut à la skate-galaxy tourangelle, selon lui. « Il fallait un souffle nouveau à la sphère skate locale car elle commençait à se perdre un peu. On voulait avant tout créer un lieu de réunion pour passionnés. » D’ailleurs, à la fermeture, le jeune entrepreneur ne s’opposera pas à une petite session de skate entre amis.
The artist se démarque de ses contemporains de part son décor fait de noir et de blanc ainsi que ses acteurs muets dévoilant ainsi les failles et les forces des artistes du muet.
The artist, avec Jean Dujardin comme artiste principal est un film muet et en noir et blanc qui, finalement, ne parle que des artistes, de leurs failles et de leurs forces.
Elle monte les escaliers de la gloire et lui les descend. Ils se croisent dans ceux de leur maison de production. Elle rayonne, elle pétille, grisée de la vie nouvelle qui s’ouvre devant elle. Trois marches plus bas, il sait que pour lui, la fête est finie. Le parlant est arrivé et, de toutes parts, les bruits agressent Georges Valentin, brillamment campé par un Jean Dujardin qui mérite (et bien plus) toutes les éloges qu’il a reçues.
Elle est là, la beauté de The artist. Dans cette plongée dans l’intimité d’une star, ivre de gloire, un homme étourdi de lui-même, perdu dans ses personnages muets qui, aveuglé par l’orgueil, ne sent pas souffler le vent de la modernité.
Noir et blanc, muet : les clés du film. Elle est aussi dans le personnage de Peppy Miller, cette midinette devenue étoile scintillante, sa bonne étoile à lui, symbole de cette flamme sacrée qui ne s’éteint jamais au cœur des artistes. Un peu avant, ils se sont rencontrés, ils se sont reconnus. Il a vu le feu dans ses yeux, il lui a donné l’étincelle (un point de crayon noir sur le coin de sa bouche). Ils auraient pu s’aimer, ils ne feront que se frôler.
Ne nous y trompons pas : le noir et blanc, le muet, tout cela n’est qu’un élément de décor dans le film de Michel Azanavicius, le plus sûr moyen de nous plonger dans l’époque, dans l’ambiance. Mais cela donne, c’est vrai, une singularité au film et, pour tout dire, un charme fou. Le charme d’une coupe de champagne dans un verre en cristal. Ne boudez pas cette ivresse : elle est rare au cinéma.
Le Centre de création contemporaine de Tours vous paraît froid? Faux. Ce lieu, le seul de ce type en région Centre et un des premiers à avoir été créé en France, est un vrai lieu d’exposition. Visite guidée.
Le CCC (Centre de création contemporaine) de Tours est une fenêtre sur l’art contemporain, pas le monstre froid que l’on imagine.
On voit déjà les fans des Nuls rire sous cape. Non, CCC, cela ne veut pas dire Comité contre les chats mais bien Centre de création contemporaine. Il s’agit d’un lieu où des artistes viennent exposer, le seul de ce type en région Centre et un des premiers à avoir été créé en France.
Il se trouve rue Marcel-Tribut, au cœur du quartier Velpeau. Si vous êtes déjà passés devant la nuit, vous avez sûrement remarqué sa façade lumineuse. Elle a été imaginée par l’architecte Philippe Chiambaretta. Il ne faut pas hésiter à rentrer (mais de jour seulement), l’entrée est gratuite, l’accueil chaleureux. Actuellement, le CCC renferme une exposition consacrée à l’artiste belge Michel François.
Pour nous faire découvrir ce lieu, c’est Delphine Masson qui nous accueille. Elle s’occupe de la communication et de la logistique autour des expositions. Elle travaille au CCC depuis une dizaine d’années. « Nous faisons partie d’un réseau national de centres de créations. Il ne faut pas nous confondre avec un musée. Notre mission, c’est avant tout d’expérimenter. Il y a également un malentendu sur les artistes qui viennent ici. Ils ne sont pas souvent de Tours ou de la région. Notre but, c’est aussi de promouvoir l’art contemporain national et international. » Créé en 1985 par son actuel directeur, Alain Julien-Laferrière, le CCC se trouvait originellement derrière la cathédrale.
Un lieu idéal qui s’adapte à chaque expo. En 1996, il déménage dans le quartier Velpeau dans un bâtiment qui abritait un garage. L’intérieur des lieux est brut. « Nous avons beaucoup de liberté. Pour une exposition, nous pouvons casser des cloisons, en rajouter. Une fois, nous avons même percé des trous et planté une tente dans une des salles. »
En ce moment au CCC
22 500 affiches
C’est le nom de l’exposition qui ouvrira le 16 octobre et s’achèvera le 29 janvier 2012. Elle est consacrée à une partie de la carrière de Michel François. Pendant dix ans, l’artiste belge a produit une affiche à chaque fois qu’il faisait une exposition, dont le public pouvait repartir avec un exemplaire. Le CCC propose une rétrospective des 45 affiches ainsi créées et les visiteurs, pour garder le principe, pourront se servir.
Autour de l’expo
Le 26 novembre, le CCC organise une rencontre publique entre Michel François et Jean-Christophe Royoux qui a écrit un livre sur l’artiste belge.
Les mercredis 23 novembre et 11 janvier, à partir de 14 h 30, le CCC organise des ateliers pour les 5-15 ans.
Au menu du jour : Mario Kart, Spiderman et Free. Tout un programme !
Au menu du jour : Mario Kart, Spiderman et Free.
Game Over. Tout d’abord, une m’a presque émue : Nintendo et notre Mario Kart international ont perdu beaucoup d’argent pendant le premier semestre 2011. Une chute qu’ils n’ont jamais connue depuis trente ans qui mérite donc d’être mentionnée. Une perte nette de 70,3 milliards de yens (soit 655 millions d’euros). La raison de cette catastrophe : la Nintendo DS, selon Ecrans.fr.
L’homme-araignée réincarné. Alors si Mario Kart est en chute libre, Spiderman, lui, s’est réincarné. Un amateur de trampoline a voulu compliqué l’affaire en utilisant un mur. On le confondrait presque avec l’homme araignée. La vidéo est courte mais elle vaut le détour.
Ils ont Free, mais ils n’ont pas tout compris. Je sais je suis une fille mais j’ai tout de même été faire un tour sur le site Menly (For Men Only). Et je ne regrette pas. Quelques sites officiels prétendent être en possession d’un document officiel de l’opérateur Free. Sur celui-ci, on découvre une grille de tarifs imaginée par l’Association des utilisateurs de Free. Les tarifs y sont très alléchants : seulement 14.99€ pour un forfait de deux heures et appels illimités vers tous les clients Free. Mais l’entreprise s’est tout de suite défendue rappelant que seules cinq personnes à Free étaient au courant du travail en cours sur les futures offres de Free Mobile.
Nicolas Winding Refn signe, avec Drive, un film d’action étonnant : un bolide agréablement lent et terriblement efficace. Le jeu de l’acteur Ryan Gosling ne laisse pas non plus indifférent.
Violemment lent, ce film de Nicolas Winding Refn sent le bitume, raconte la vie d’un héros taciturne et va vous époustoufler. Une vraie réussite.
Jamais son nom n’est mentionné. C’est un chevalier de l’ombre, un homme de la route, quasi muet, ses yeux sont rivés à l’asphalte, pointés sur le lointain. Il a un peu le look du cowboy de la pub Marlboro, la cigarette et la virilité trop évidente en moins. Il passe sa vie les mains dans le cambouis et dans la vieille mécanique de sa Chevrolet. Il travaille dans un garage. Parfois, l’homme passe sur un tournage de film, fait une ou deux cascades. À un autre moment, il sert de chauffeur pour des braqueurs, prend deux ou trois virages, s’arrête, accélère, sème la police et s’en va. Les mains dans les poches, l’air de rien. Il est comme ça, un peu nonchalant mais très compétent quand il s’agit de conduire un bolide. Il fait le job et bien.
Un film d’action pas comme les autres. On peut percevoir un peu de Quentin Tarantino derrière cette orgie de moteurs et d’ambiance noire dans un Los Angeles fantomatique. Bien sûr, ce héros solitaire ressemble beaucoup à quelques personnages joués par Clint Eastwood. Cependant, dans son rythme et dans sa façon de raconter l’histoire, ce film déroute et prend son propre chemin. Quand il y a de l’action, le temps s’allonge. Les moments de calme sont montrés de manière fugace. La narration est à l’opposé des standards.
Nicolas Winding Refn, le réalisateur, n’en est pas à son coup d’essai. Il s’était distingué, il y a quelques années, avec son film Bronson qui racontait la vie d’un criminel anglais rêvant d’être reconnu comme le prisonnier le plus dangereux du pays. Nicolas Winding Refn aime les personnages hors du temps et de la logique. Quant à Ryan Gosling, l’acteur qui joue le « driver » , il donne la hauteur et le détachement nécessaires à son rôle et fait de ce film un bolide agréablement lent et terriblement efficace.
Au sushi café Zen, à Tours, c’est le chef Kham qui officie. Sa découpe du poisson est ultra précise. Résultat : le poisson fond en bouche.
Depuis cinq ans, l’adresse se diffuse entre connaisseurs de cuisine japonaise. Zen, c’est un sushi bar tout ce qu’il y a de plus traditionnel. Aux manettes, le chef Kham. Il a fait ses armes dans plusieurs restaurants au Japon. D’abord sur la côte est, il a ensuite travaillé dans la région de Tokyo. Il faut le voir tailler, découper le poisson pour ensuite le déposer délicatement sur le riz. Ses gestes sont d’une précision chirurgicale. Son plan de cuisine donne directement sur la salle de son restaurant.
Masques traditionnels, peintures sur toile, musique jazzy, le cadre est à la mesure de ce que l’on mange : sobre, étudié et agréable. On aurait presque l’impression de se trouver dans un bar japonais à Kobé ou Tokyo.
Même si la salle est vite pleine, le service se révèle rapide. Peu d’explications et de pédagogie sur les plats présentés, mais la serveuse est seule au service.
En lien direct avec Rungis. Ici, on ne sert que du poisson. Il est frais, vous pouvez y aller les yeux fermés. Le chef nous a expliqué qu’il se faisait livrer quatre fois par semaine directement du marché de Rungis à Paris. La chair du thon et du maquereau est en effet très tendre. Elle est relativement fondante en bouche. Le saumon est peut-être plus dur, mais le goût est là, intact. Malgré des tarifs assez élevés (il faut compter dans les 15 ou 20 euros par personne), Zen offre un vrai goût de la tradition du sushi au Japon.
Dans son dernier livre Rock’n philo, Francis Métivier associe le rock’n roll à la philosophie. Le but : rendre accessible à tous la matière philosophique. Tout un programme !
Francis Métivier est l’auteur d’un livre qui décoiffe la façon d’apprendre la philo et de voir le rock’n’roll : Rock’n philo. Rencontre.
Á notre arrivée chez Francis Métivier, c’est une poule qui nous accueille. Celle du rockeur-philosophe. L’auteur du livre Rock’n philo nous reçoit dans sa belle maison d’architecte en bois, près de Chinon. Accessible, rieur, c’est le premier livre grand public du philosophe : « J’ai bien réalisé quelques publications auparavant mais je pense qu’en tout, seules trois personnes les ont lues. » Ce n’est pas le cas de Rock’n philo qui a été reçu avec enthousiasme dans les médias nationaux. Francis Métivier est passé, entre autres, dans Libération, Marianne, sur France culture et même sur Radio Canada. Ce début de célébrité, il le doit avant tout à un concept original. Si le titre, la couverture du livre et le sommaire ont l’air légers, ce n’est pas le cas du contenu. « C’est difficile de simplifier la philosophie, de la vulgariser. En l’associant avec le rock, j’ai créé une porte d’entrée. » Que les élèves de terminale se réjouissent, tout le programme de philo est abordé. Seulement, le thème du désir traité par Platon, est associé à la chanson One de U2. Autre exemple : le fameux « je pense donc je suis » de Descartes se retrouve expliqué avec Where is my mind des Pixies.
La musique et la philosophie ont toujours été très liées chez Francis Métivier. Sa rencontre avec ces deux domaines s’est passée alors qu’il avait 13 ans. Il commence à jouer de la guitare et découvre le groupe Led Zeppelin. «J’étais très étonné de ne rien comprendre à la chanson Stairway to heaven. Au même moment, j’étudiais en classe un texte de Platon sur la mort de Socrate. Là aussi le sens m’échappait. » Ces deux passions ne le quitteront jamais. Le rock va devenir son activité annexe. Il fera ses études en philosophie à Tours puis à la Sorbonne à Paris.
Un prof pas comme les autres. Désormais enseignant dans un lycée à Saumur, il va lancer prochainement une « tournée » de conférences un peu spéciale. L’idée : parler des concepts philosophiques en les illustrant par de la musique live. Le premier de ces concerts d’un nouveau genre est prévu à Marseille.
Bouillonnant d’idées, Francis Métivier doit faire partie de ces professeurs qui laissent un souvenir indélébile à ses élèves. Un professeur qui n’hésite pas à monter sur scène pour parler philosophie en faisant des solos de guitares.
Nous aurait-on menti à propos de la mission spatiale Apollo 18 ? C’est en tout cas ce que suggère le film de Gonzalo Lopez-Gallego, Apollo 18. Frissons garantis.
Réalisé par Gonzalo Lopez-Gallego, Apollo 18 est un film d’horreur hors des conventions du genre. La preuve : il se passe sur la Lune…
Mais pourquoi aucun homme n’est allé sur la Lune après 1972 ? Bonne question. Officiellement, la Nasa a décidé de réduire ses budgets et a préféré développer les satellites. Mais le film du réalisateur Espagnol Gonzalo Lopez-Gallego nous propose une autre réponse : la Nasa a menti. Il y a même eu une mission Apollo 18. La preuve, il nous montre les images d’archives retrouvées des années après.
L’histoire d’Apollo 18 tient sur cette mince intrigue, sur la même mécanique que les théories du complot issues de réponses sur le 11-septembre ou de la mort suspicieuse de Ben Laden. L’idée de Gonzalo Lopez-Gallego fonctionne car elle comble justement ce doute. La fiction nous montrant alors ce qui s’est réellement passé. En faisant naître le soupçon des spectateurs, en leur démontrant l’existence d’Apollo 18, le long-métrage va plus loin qu’un simple film d’horreur. La véracité supposée du propos est consolidée par sa façon de filmer originale. Les images sont prétendument tirées des caméras qui sont à bord du module posé sur la Lune et de celles des cosmonautes. Il n’y a aucune autre source d’image. Le son provient directement des conversations dans les micros ou des communications radios. Tout est parasité, court-circuité par les interférences.
Film ou documentaire ? Le montage, lui, est consciencieusement absent afin de mieux mettre en relief l’aspect témoignage, pris sur le vif. On est plus proche du Projet Blair Witch que des clichés du film d’horreur dans l’espace porté par la série Alien ou Mission to Mars de Brian de Palma. Apollo 18 fait exprès de ressembler à un documentaire pour mieux exacerber l’horreur de la situation et pour nous pousser à une autre question : « Et si tout ce qu’il racontait était vrai ? » Brr…
Florent Marchet, chanteur pop de la nouvelle scène française, vient de sortir un nouvel album dans lequel il revisite des chants de Noël. L’occasion pour nous de le rencontrer.
Le chanteur discret de la nouvelle scène française, Florent Marchet, vient de sortir un nouvel album. Dans Noël’s Songs, il revisite une quinzaine de chants de Noël. Rencontre.
Ça sert à quoi d’écrire des chansons ?
Moi, je recherche dans l’écriture exactement ce que je recherche dans la lecture ou dans l’art en général : cela me donne un éclairage sur le monde et cela me permet de me sentir moins seul. Quand un livre nous bouleverse, on a parfois l’impression qu’on aurait pu l’écrire (même si on en est totalement incapable), parce qu’il nous ressemble. On a l’impression d’être compris et cela nous fait du bien. Quand je termine une chanson, j’ai vraiment le sentiment d’avoir compris quelque chose de supplémentaire sur moi-même.
Avec le temps, les concerts et les albums qui s’enchaînent, votre rapport à l’écriture a-t-il changé ?
Je vais plus à l’essentiel et je suis plus dur avec moi-même. Je n’essaie pas de faire : je fais directement. Plus on cultive ce qui fait que l’on est différent de l’autre, plus on a de chances de toucher juste.
Si vous n’aviez pas été chanteur qu’auriez-vous pu faire ?
C’est une chose à laquelle il m’arrive de penser… Moi, je voulais être dans la création et je me rends compte aujourd’hui que dans presque chaque métier on peut avoir un esprit créatif. La cuisine, par exemple, c’est un art.
Vous auriez pu être cuisinier ?
J’ai failli, à un moment donné, ça me plaisait beaucoup. Mais j’avais envie de faire une cuisine créative et de pouvoir inventer et pour ça, il faut avoir un très grand niveau. Je n’avais pas trop envie d’être cuisinier pour reproduire des recettes… J’aurais pu être décorateur, aussi.
Un extrait de Noël’s Songs, le nouvel album de Florent Marchet : Ah quand reviendra-t-il ce temps?
Le concept du bistrot gourmand tourangeau, Comme à la maison – Côté Sud : une cuisine gastronomique dans un cadre casual-chic, une ambiance décontractée et des prix (relativement) doux.
On ne change pas une équipe qui gagne. Fabien au sourire et Manu en cuisine, c’était déjà la dream team qui avait fait le bonheur de l’Hédoniste, première époque il y a quelques années. Les deux compères sont à nouveau réunis pour faire vivre un de ces bistrots gourmands nouvelle mode, qui nous font frissonner les papilles : Comme à la Maison – Côté Sud. Le concept, on le connaît : une cuisine gastronomique dans un cadre casual-chic, une ambiance décontractée et des prix (relativement) doux.
Á la Maison (comme disent les nombreux habitués), les choses sont simples (comme à la maison, quoi) et midi ou soir, la formule est la même : 22 € pour une entrée/plat ou un plat/dessert et 28 € pour la trilogie. Des prix qui placent l’établissement assez clairement dans la catégorie gastronomique mais rien à dire : la cuisine va avec. Ce qui domine dans l’assiette, c’est le soleil et le voyage. « Ma cuisine est bercée d’ambiance méditerranéennes, explique le chef Manu. Du sud de la France, de la Corse, mais aussi du Liban. » Et, de fait, herbes et épices, se mêlent pour créer de belles saveurs estivales.
Et pour le vin ? Pour ce qui est des vins, pas de soucis, c’est la spécialité de Fabien, sommelier de formation et de passion.
Côté décor, c’est un peu deux étages, deux ambiances. En bas, du moderne, version tabourets hauts avec vue sur la rue et, en haut, la maison, avec chaises dépareillées et jardin intérieur.
La Tourangelle Clotilde Barcat crée des bijoux intemporels. La base de ses créations : des pièces d’horlogerie classées, nettoyées et prêtes à être montrées en bijoux.
Clotilde Barcat, nous attend dans son atelier, près de la place de Châteauneuf. Grand sourire, poignée de main, elle se montre tout de suite chaleureuse. Elle pose sagement pour la photo.
Clotilde Barcat nous fait faire, ensuite, le tour du propriétaire, nous montre des boîtes remplies de pièces d’horlogerie. Tout est classé, nettoyé, près à être monté en bijou. Un peu comme une Charly Chaplin moderne, en version miniature, elle utilise les rouages de montres pour créer des bijoux. Colliers, pendentifs, boucles d’oreilles, elle ressuscite des machines oubliées du début du XXe siècle. « J’ai accès à des pièces complexes, souvent très belles mais toujours cachées à l’intérieur des montres. »
Une certaine poésie mécanique se dégage de ses créations et dès qu’elle parle de ses idées et de ses bijoux, ses yeux brillent et son visage s’éclaire. Elle a le soucis du détail, du travail précis et bien réalisé. Un peu comme une horlogère contemporaine qui aurait décidé de démonter les montres au lieu de les réparer.
Quoi, des gateaux au chocolat en résine ? Cette Tourangelle de 33 ans vit de son art depuis huit ans. Après des études à Brassart, elle s’est vite dirigée vers la création d’objets usuels. Elle aime l’art utile et dit avoir formé son regard très jeune avec sa grand-mère. Ce qui caractérise ses créations, c’est avant tout l’idée originale qui fait « tilt ! » Il y a quelques années, elle s’est mise à fabriquer des gâteaux au chocolat hyper réalistes, en résine. Elle est un peu comme ça Clotilde Barcat, elle bouillonne, change de sujet rapidement mais revient toujours par dire qu’elle est passionnée.
Le Tours Soundpainting Orchestra? Jamais entendu parler! Et pourtant, le soundpainting, langage des signes utilisé pour improviser en musique est la base de travail de cet « orchestre » tourangeau.
Voici l’histoire d’Angélique Cormier et du Tours Soundpainting Orchestra, un collectif tourangeau qui repousse les limites de l’improvisation.
Le soundpainting. Un mot étrange et étranger. Il désigne un langage des signes inventé par l’américain Walter Thompson voilà 30 ans pour improviser en musique. Angélique Cormier découvre cette pratique en 2005. à cette époque, elle est professeur de musique à Fondettes. Elle participe à un stage de trois heures de soundpainting. C’est le coup de foudre, l’évidence : elle doit se lancer.
Angélique Cormier décide alors d’aller à la source. Elle relève l’adresse mail de la compagnie de Walter Thompson sur son site internet et envoie un message. Comme une bouteille à la mer. C’est l’inventeur lui-même qui lui répond. Elle raconte : « Je ne m’y attendais pas. Il me dit qu’il vient à Paris. On se rencontre. Il est très accessible. Il me propose de venir aux états-Unis pour apprendre. » Elle qui n’a jamais pris l’avion, achète un billet pour partir dix jours à Woodstock l’été suivant. Elle est conviée à une réunion entre spécialistes de soundpainting. « J’étais pétrifiée, je connaissais seulement quelques gestes. » Tout se passe bien, elle apprend vite, revient à Tours et monte son propre orchestre, le Tours Soundpainting orchestra.
Et la danse ça s’improvise ? Les années passent, le collectif évolue, se diversifie, ne se contente pas seulement de faire de la musique mais élargit l’improvisation au théâtre, à la danse. « Nous avons développé une vraie singularité à Tours. Lors des performances, j’utilise parfois le soundpainting pour diriger l’improvisation mais le reste du temps, chacun est autonome. Dans un de nos spectacles, nous avons même une costumière qui improvise avec sa machine à coudre. »
La comédie romantique Crazy, Stupid, Love dépoussière complètement les films d’amour grâce notamment au jeu du duo d’acteurs.
Cette comédie romantique réalisée par John Requa et Glenn Ficarra renouvelle le genre du film d’amour.
Premières minutes du film et, déjà, premier rebondissement. Cal Weaver, apprend que sa femme veut divorcer. Sorte de quarantenaire pas franchement sexy, il remet tout en cause en allant traîner dans les bars. Il rencontre alors un grand blond du type beau-gosse-sûr-de lui. Pour se remettre de cette très grande dépression amoureuse, l’homme propose à ce pauvre Cal d’apprendre à draguer pour pouvoir coucher avec un maximum de femmes.
D’emblée, le film est bercé de romantisme à l’eau de rose. C’est assumé. Il se moque même des clichés qu’il véhicule. Un exemple : Cal et sa femme se disputent de nouveau pendant une soirée parent-prof. Elle le jette (encore) comme un malpropre, il se met à pleuvoir. Ce moment dramatique et tellement vu au cinéma se finit par une phrase bien placée de Cal : « C’est tellement cliché. » Ce ton, à la fois badin et « cul-cul la praline », permet à ce film de dépoussiérer les films d’amour.
Quid du jeu d’acteur ? Crazy Stupid Love donne un brin de modernité aux films d’amour notamment grâce aux acteurs. D’abord Steve Carell. Avec son flegme légendaire, sa moue bien placée et son physique d’Américain intello, le comique propulsé par le film « 40 ans toujours puceau » donne de la hauteur à son personnage. Contrairement à ses habitudes, il évite les caricatures. Julianne Moore donne aussi une certaine profondeur à son personnage. Au lieu de reproduire le cliché de la femme forte, véhiculé par la série « Desperate Housewife », elle joue une épouse torturée, sensible et indépendante.
Si « Crazy, Stupid, Love » souffre d’un manque global de rythme il se rattrape largement avec certaines scènes comiques très fines et un rebondissement final distrayant.
Une des pépites de Tours… Attention, c’est un secret bien gardé !
Rue Blaise-Pascal, se cache un joyau. Une fois à l’intérieur de Parfum Culture, vous avez l’impression de prendre l’avion vers une destination lointaine. La décoration est minutieuse. Au fond, la bibliothèque garnie de beaux livres en Français et Japonais donne le ton de l’établissement. « Nous ne sommes pas un restaurant mais un restaurant culturel », explique calmement Céline Martin, la chef d’origine taïwanese. Une nuance qui fait la différence une fois à table. Les traductions des plats par son mari, Jean-Louis, éclairent la dégustation.
Dans l’assiette, chaque herbe est finement ciselée, le poisson est coupé avec précision. Mais ce n’est pas tout. Céline Martin organise régulièrement avec son mari des conférences, des expositions et des événements autour de l’Asie. Pour elle, « le premier pas pour connaître un pays passe par l’assiette ».