Save the date : Mon été en vidéo

Vous connaissez « Mon été en vidéo » ? On vous en dit un peu plus. Et surtout, restez connecté(e)s… !

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C’est mon été, c’est une série de vidéos diffusées sur la page Facebook de tmv.
Dans chaque vidéo, un professionnel du tourisme en Indre-et-Loire ou un peu plus loin, dispose d’une minute pour présenter son site ou son événement.

Ces vidéos seront diffusées dans les jours qui précédent la sortie de notre dernier numéro de la saison et qui est un numéro spécial été pour aider nos lecteurs à profiter au mieux des beaux jours (psst, pour info, il paraîtra le 11 juillet).

En septembre dernier, tmv avait organisé une opération du même type pour permettre aux acteurs de la culture tourangelle de présenter leur saison (Si vous voulez revoir ce que ça donnait, c’est là …)

Chroniques culture #56

Aujourd’hui, on s’intéresse à la Casa de Papel, au nouvel album d’Oliba International, au Hellfest, mais aussi au palmarès des villes grognons… A votre avis, Tours est-elle râleuse ?

PAUSE_ECRANs_CDLE CD
OLIBA INTERNATIONAL
Quel objet étonnant, que ce disque éponyme d’Oliba International ! Lancé à Tours il y a 3 ans, ce quintet mélange allègrement ses inspirations jazzy à des rythmiques et des jeux de guitares issus de musiques africaines, comme le benga et le sébène congolais. En résulte une mixture aussi colorée qu’exotique. Mais surtout, de cette polyphonie, on retient un côté dansant plutôt contagieux et cela, même si certains morceaux peuvent avoisiner les 11 minutes (« Losanges », notamment). Pas de voix ici, seuls les instruments parlent. Mais ça ne nous empêche pas de chanter avec eux !
A.G.
> Sortie le 27 avril.

ÉTUDE & SMS PAUSE_ECRANS_ETUDE
MUSIQUE LE PALMARÈS DES VILLES GROGNONS
Une étude menée par l’application Mood Messenger, imaginée par Caléa, a réalisé un drôle de palmarès. Elle a pu déterminer le classement des métropoles les plus grognons de France. Sans surprise (gnark), c’est Paris qui arrive en tête des villes les plus râleuses de l’Hexagone. Suivent ensuite Clermont-Ferrand (2e), Brest (3e), Nancy (4e) et Le Mans (5e). La Ville de Tours, elle, figure à la… quinzième place, ouf. Si la chose prête à sourire, la méthodologie de l’enquête nous laisse tout de même un peu dubitatifs. En effet, l’étude a été possible en comptabilisant les petits smileys furax — les emoticones — envoyés par SMS par les milliers d’utilisateurs de l’appli. De quoi nous rappeler que l’application en question est donc capable de lire tous nos messages pour savoir ça…
A.G.

MUSIQUE 

L'arbre Hellfest (Photo Aurélien Germain)
 (Photo Aurélien Germain)

TMV BIENTÔT AU HELLFEST
Dans deux mois, le Hellfest ouvrira ses portes pour sa 13e édition. Comme chaque année, un journaliste de tmv sera présent sur place, afin de ramener photos et reportage de ce festival metal hors-normes, parmi les plus connus au monde. N’oubliez pas de faire un tour sur tmvtours.fr au mois de juin (le Hellfest se déroulera du 22 au 24 juin, à Clisson, près de Nantes) pour en profiter. Cette année, et pour la troisième fois consécutive, le festival a affiché complet 9 mois avant le début des hostilités, sans même avoir divulgué un seul nom de sa programmation. En octobre dernier, les 55 000 pass 3 jours ont été vendus en une petite… trentaine d’heures !

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CAVALERIE ROUGE
Pas de panique, les chars soviétiques ne sont pas (encore) sur les Champs-Élysées ! Ici, on est plutôt en 1926 , avec l’adaptation de ce chef-d’oeuvre de la littérature russe écrit par Isaac Babel. Ce recueil de récits révolutionnaires, écrits alors qu’il était correspondant de guerre dans l’Armée Rouge, lui valurent d’être torturé puis fusillé ; l’ouvrage fut même longtemps interdit.
C’est donc une réelle découverte que de relire un des plus grands écrivains russes du XXe siècle, magnifiquement adapté par Jean-Pierre Pecau. Mis en image de manière originale par le dessinateur serbe Milovic Djordje (Éditions Soleil), le graphisme nous entraîne à la fois au cœur de l’action et dans l’intimité des sentiments du héros. Est-ce l’âme russe qui nous fait cet effet ? Car on tient là un livre passionnant et passionné.
H.B.

LA PHRASE
« De la musique aux slogans, des costumes aux décors, chaque image comprend des messages subliminaux. » Ömer Turan, présentateur turc de la chaîne pro-gouvernementale AkitTV, estime que la série La Casa de Papel pousse les jeunes Turcs « au terrorisme et à l’assassinat politique ».

LE CHIFFRE

10

En milliards de dollars, le cap que vient de franchir Steven Spielberg avec tous ses films au box-office. Ce n’était encore jamais arrivé à aucun réalisateur.

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Horoscope WTF du 25 avril au 1er mai 2018

« Je vois, je voiiiis… eh bien que beaucoup de monde part en vacances et pas moi ! » Argh, l’astrologue est de mauvais poil. Et le soleil lui a tapé sur la tête : ça se ressent dans l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Vous êtes faits l’un pour l’autre (on parle de la bière, hein).
Gloire : Arrêtez de vous la jouer Al Capone alors que vous êtes surtout Al Capote.
Beauté : Téton proéminent pour tous les 3e décans.

TAUREAU
Amour : Elle court, elle court, la maladie d’amour. Bah dégommez-lui les rotules à l’amour, tiens.
Gloire : Œil pour œil, dent pour dent, comme dirait mon papy borgne et édenté.
Beauté : Vous avez la tête d’un béluga heureux.

GÉMEAUX
Amour : Vous aurez beaucoup moins de fierté quand votre bébé sortira comme une savonnette.
Gloire : Allez savoir pourquoi, mais vous avez une tête à vous appeler Jean-Kevin ou Marcelline.
Beauté : Faites-vous des dreads aux aisselles.

CANCER
Amour : Haha, bah là c’est l’hospice qui se fout de la charité de mémé dans les orties.
Gloire : Alouette, vous êtes une gentille alouette. Mais je vous plumerai la tête.
Beauté : Vous avez de faux airs de Conchita Wurst.

LION
Amour : Eh bé ça rugit pas beaucoup de plaisir.
Gloire : Qui fait trop l’malin, tombe dans l’ravin. (ça vaut particulièrement pour toi, là, qui lis cet horoscope)
Beauté : Réincarnez-vous. Genre en hamster. Ça ne changera pas grand-chose.

VIERGE
Amour : Changez de sexe.
Gloire : Pince-mi & Pince-moi sont sur un bateau. Pince-mi tombe à l’eau. Pince-moi aussi. Tous deux meurent dans d’atroces souffrances. Qui reste-t-il ?
Beauté : Eh bah personne. Nada, que dalle. Car on va tous mourir prochainement. La fin du monde est pour bientôt. On va tous y passer, c’est clair ? Voilà, vous êtes contents ?

BALANCE
Amour : Bah dites, l’être aimé, c’est pas franchement Einstein hein.
Gloire : Claquez les têtes à claques de votre entourage. Ça soulage, mes loulous.
Beauté : Vous avez une sacrée tête de Snorky.

SCORPION
Amour : Tel le ver solitaire, vous allez seul(e), envers et contre tout.
Gloire : La constellation du Justin Bieber vous trouve vulgaire. Ressaisissez-vous bande de loutres !
Beauté : Vous êtes aussi expressif/ve qu’un caillou.

SAGITTAIRE
Amour : Ah, la simulation, cet art que le Sagittaire maîtrise tant.
Gloire : Aucune idée et je m’en fous.
Beauté : Comme le dit Quentin dans le film Tais-toi, « Tu ressembles à un cul, mais t’as qu’une fesse ».

CAPRICORNE
Amour : Votre avenir amoureux se résumera à des poneys, de la pizza et des galipettes avec euh disons… les Balances ou les Verseaux tiens.
Gloire : Il faut 3,5 secondes à un biscuit trempé dans le thé avant qu’il ne se délite. Dingue.
Beauté : Et vous ? Vous tiendriez combien de temps dans du thé ?

VERSEAU
Amour : Vous êtes l’allégorie d’un tire-fesses.
Gloire : Arrêtez d’attendre Godot. Il ne viendra plus.
Beauté : Désolé, votre slip kangourou n’a plus aucun attrait désormais.

POISSON
Amour : Chaque pot a son couvercle. Mais gaffe à votre date de péremption !
Gloire : Rassurez-moi, vous avez lu autre chose que l’horoscope dans ce numéro ?
Beauté : Il va falloir s’y faire : vous allez prochainement vous faire un piercing au téton.

Rue du Commerce, on a testé Taste

Vous êtes forcément passés devant en allant place Plumereau : chez Taste, on peut manger sur place ou à emporter. Verdict !

TASTE (2)

À emporter ? C’est pour aller en bord de Loire ! » Mathieu Meterreau ne croit pas si bien dire, en cinq minutes à pied vous pouvez déguster un de ses nombreux plats préparés (fait maison) au bord de l’eau.

Il y a trois ans, il a repris avec Julien Chassonnery (ancien chef de l’Embellie) ce restaurant qui proposait déjà des plats rapides, sains et à un budget correct. Ils ont modifié quelques recettes mais ont gardé le concept. « On a retiré le surimi de la salade de perles pour le remplacer par du saumon et du fromage frais et on a ajouté le clafoutis au potiron, oignons confits, noisettes et châtaignes », illustre Mathieu Meterreau.

Chez Taste, 55 rue du commerce, on trouve donc de quoi se faire un pique-nique clé en main – même si on peut s’installer à l’étage du restaurant ou en terrasse. Un sandwich au pastrami, des oeufs mimosas ou un plat du jour plus copieux, il y a l’embarras du choix. Ce jour-là : sauté de dinde façon basquaise et riz basmati ; ou tortellinis aux cinq fromages à la bolognaise.
Notre pause déjeuner ensoleillée s’est elle composée d’une légère salade de graines et légumes (4,50 €) et d’une part de comté et de Sainte-Maure de L’affineur (2,90 €). Les desserts sont généreux. On a apprécié le crumble pomme et rhubarbe (2,70 €) et on aurait bien goûté au blanc-manger.

La carte n’évolue pas beaucoup, mais les plats du jour changent au fil des saisons. « Nous réalisons tout dans notre laboratoire à Tours-nord et nous travaillons avec des producteurs locaux », précise le co-gérant avec sa bonne humeur habituelle. Et très bientôt, les gaspachos remplaceront les soupes. Ça sent l’été !

> Taste, 55, rue du Commerce, Tours. Sur place ou à emporter, salade, sandwichs, plat du jour, quiches, desserts, café à la carte. Service de traiteur.
> Réservations au 02 47 88 09 21. Ouvert du lundi au vendredi, 10 h 30 à 21 h. Page Facebook

TASTE (1)

Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante

Adapté d’un best-seller danois, Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante séduira les plus petits, mais les adultes pourront trouver le temps long…

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Au Danemark, c’est un best-seller. La Fabuleuse histoire de la poire géante, paru en 2012 et sorti depuis dans une dizaine de pays, est un monument de la littérature jeunesse scandinave (plus de 60 000 exemplaires vendus chez nos amis danois).
Un roman graphique signé Jakob Martin Strid qui n’attendait donc qu’une chose : se voir transposé sur grand écran.

Voilà donc l’adaptation cinématographique Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante. L’histoire commence dans le port de Solby : un chat et un éléphant trouvent un jour une bouteille à la mer, dans laquelle se trouve une petite graine qui va se transformer en poire géante et un message mystérieux. Celui-ci aurait-il été envoyé par leur ami disparu ?

Les voici alors qui embarquent dans l’aventure avec le professeur Glucose (et vous, gentils parents accompagnant vos enfants) . Il est évident qu’au premier coup d’oeil, Mika & Sebastian apparaît comme un film d’animation clairement destiné aux petits à partir de 4 ans.
Entre ses graphismes simplistes, ses personnages enfantins, ses couleurs pastel et une esthétique globale relativement plate, le film ne s’encombre pas (on reste dans un récit initiatique naïf du « oulala, le courage et l’amitié, c’est important »). Il souhaite simplement accrocher la rétine des nos chères petites têtes blondes. Ce qui fonctionnera forcément avec le jeune public, beaucoup moins avec les adultes qui pourront trouver le temps long.

Si l’ensemble est assez foutraque, la poésie qui enveloppe cette production danoise fonctionne assez bien. On préféra donc, et de loin, son modèle littéraire qui avait une saveur toute particulière. Car ici, au final, rien de bien foufou à se mettre sous la dent pour cette aventure de la poire géante qui manque de pêche (désolé).

> Animation, de Jorgen Lerdam et Philip Einstein Lipski (Danemark). Durée : 1 h 19.
> NOTE : 2/5 

Évadez-vous : les bonnes idées d’escapades

Envie de prendre le large, mais pas trop loin de Tours ? Tmv a concocté un numéro spécial cette semaine, avec les bonnes idées de virées en Touraine.

Vous avez la journée devant vous ? Voire, soyons fous, le lendemain de libre ? (mais oui, c’est les vacances !).
Tmv vous donne les bons plans et les bonnes idées pour vous offrir une petite escapade sympathique sans forcément faire des kilomètres et des kilomètres…

Au choix : partir en solo, en amoureux, ou en famille, mais aussi des virées pour les amoureux de la nature ou de bon vin.

 

Le numéro est à télécharger JUSTE ICI ou se retrouve, en version print, partout en ville !

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Mineurs étrangers non-accompagnés : le cri d’alarme

Les élus du département s’alarment : l’accueil des mineurs étrangers non-accompagnés devient difficile.

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Le dossier de l’accueil des mineurs étrangers non-accompagnés devient de plus en plus explosif…

Récemment, les élus du département ont poussé un « cri d’alarme ». Le président du conseil départemental, Jean-Gérard Paumier, a indiqué : « On ne pourra pas continuer à ce rythme ! »
Le nombre d’arrivées a en effet été multiplié par trois selon lui. Preuve en est, la semaine dernière, quatre mineurs non-accompagnés n’ont d’ailleurs pas pu être reçus au bureau d’accueil du Champ Girault, à Tours, le personnel étant débordé.

« Depuis le début 2018, on fait face à un flux de plus en plus intense, devenant intenable sur les conditions et les moyens d’évaluation, de mise à l’abri, de prise en charge », a souligné Jean-Gérard Paumier, ajoutant que sa collectivité ne pouvait pas être « sans compensation financière, le guichet sans limite des détresses du monde ».

Le budget du conseil départemental consacré à cela devrait se chiffrer à 20 millions d’euros cette année. Un chiffre qui a littéralement explosé en quatre ans.

Top 4 : Taxi, 20 ans après, que sont-ils devenus ?

Alors que Taxi 5 a fait le plus mauvais démarrage de la franchise, on revient 20 ans en arrière : que sont devenus les acteurs du premier volet ?

SAMY NACERI

Écarté de Taxi 5, l’acteur est pourtant apparu dans tous les autres films. Désormais, l’homme est plutôt habitué des chroniques judiciaires : exhibition sexuelle, menaces, outrage, bagarres et prison ferme. La chute est rude.

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EMMA SJÖBERG

Révélée par Taxi 1, la grande blonde a continué des apparitions dans quelques films et pubs TV, en poursuivant sa carrière de mannequin. Elle a finalement lâché le cinéma en 2007, pour lancer sa société de cosmétique en Suède.

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FRÉDÉRIC DIEFENTHAL

« Emilieeeen ! » Flic pataud dans la saga, l’acteur – désormais heureux papa – a refusé de signer pour le 5e. Mais il ne chôme pas : cinéma, téléfilms policiers, série, théâtre, interventions à la radio (Les Grosses Têtes)…

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MARION COTILLARD

Difficile de ne pas savoir ! De son rôle en retrait dans Taxi, Marion Cotillard est maintenant une star mondiale, passée par La Môme, De rouille et d’os, Les Petits Mouchoirs, Inception… Petite Marion est devenue grande.
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Printemps de Bourges : ça va bouger !

Du 24 au 29 avril, le Printemps de Bourges fête sa nouvelle édition : entre grands noms et découvertes, mais aussi avec un retour en force de la région Centre sur les planches.

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De grands noms

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on l’attendait ce Printemps ! Pas la saison, non, non (nous ne ferons pas de commentaire sur la météo…), mais celui de Bourges, pour retrouver une fois de plus cette sensation de début de saison, de commencement de cette longue liste de festivals et de concerts qui va marquer l’été.
Et cette année, le Printemps de Bourges – PDB pour les intimes – a fait très fort. Toutes les sensations de l’année sont là, de Juliette Armanet aux déjantés de Shaka Ponk, en passant par Eddy de Pretto, Orelsan, Alice Merton, Lomepal ou Bigflo et Oli, mais aussi les jeunes pousses dont on va entendre parler dans les mois qui viennent comme Corinne, Therapy Taxi, L’Impératrice ou Hollydays, pour ne citer que ceux-là.

Des découvertes… et la région en force !

Il ne faut bien sûr pas oublier la marque de fabrique du Printemps de Bourges : les Inouïs, ex- « Découvertes », et leurs multiples ramifications : chanson, hip hop, électro et rock. On suivra notamment avec attention le retour de la Région Centre disparue des radars depuis quelques années avec les Orléanais d’Angle Mort & Clignotant (passés récemment au Temps Machine) et leur techno-trap délirante, mais surtout les Tourangeaux de Péroké. Loin de se répéter, Fred Guillon et Sylvain Rousselle mêlent avec un bonheur indicible les musique traditionnelles africaines entre Addis Abeda et Lagos, à une électro dansante et festive pour un résultat qui devrait enchanter le dance floor de la mythique salle du 22.

D’autres Tourangeaux ou néo Tourangeaux se glisseront dans le programme, (mais non officiel celui-ci), comme Carine Achard, les géniaux Sybernetyks, Jekyll Wood ou Bazar et Bemols.

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Hommage à Leonard Cohen

On retiendra aussi les belles surprises que nous réservent, comme chaque année, les programmateurs. Avec, notamment, une création autour de Léonard Cohen, orchestrée par le leader des cultissimes Nits, Henk Hofstede, accompagné par l’occasion de rien moins que Rover, Jeanne Added, Dom La Nena, Rosemarie de Moriarty et bien d’autres pour saluer ce grand musicien. Cette création, l’Avalanche Quartet, risque de faire grand bruit !

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Show gratuit

On notera aussi que cette année encore, sur la grande scène gratuite de la Place Séraucourt, il y aura du beau monde en concerts, comme Théo Lawrence, Kadebostany, Gaël Faure, Palatine, mais aussi trois belles propositions le dimanche 25 avril : Lady Einstein, Pti’Sam et Brimstone, le tout orchestré par l’antenne Centre du Printemps de Bourges.

Le jeune public chouchouté

On verra également et avec plaisir le retour en force des spectacles jeune public et le lancement de soirées folk dans un nouveau lieu du festival, l’Ecole du Cirque ainsi que de belles propositions de deux soirées autour du hip hop (Lomepal !) et du reggae (Soom T !) dans ce lieu étonnant qu’est la Halle au Blé.

En résumé ?

Le Printemps de Bourges, en fait, c’est de la musique à volonté, presque 24 h/24 durant 6 jours de folie ! Musique donc, mais aussi expositions, cinéma, conférences, fanfare dans les rues, podium à tous les coins de rues, concerts dans les bars, voire en appartement, dégustation de produits locaux … L’agenda risque d’exploser littéralement pour ces 42 ans du festival…

Hervé Bourit

> Renseignements, tarifs et programmation complète sur printemps-bourges. com

Quand Julie Pâtisse : du blog aux fourneaux

On connaissait son blog… Mais Quand Julie Pâtisse, elle se met aussi aux fourneaux. On a testé son atelier-restaurant aux Prébendes.

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Les arbres en fleurs, le soleil qui pointe le bout de son nez… Oui ! Le Printemps est arrivé ! C’est donc au jardin des Prébendes que nous allons profiter de cette belle saison. Depuis maintenant quatre mois, la blogueuse tourangelle Julie a repris avec son frère Xavier le coin restauration situé près de la rue Roger-Salengro.

Chez « Quand Julie pâtisse – l’Atelier », comme le site qui a fait connaître les talents de la jeune femme de 27 ans. On peut grignoter des chouquettes, déguster des plats sur place ou à emporter, ou tout simplement faire une pause-café en terrasse. Le midi, Julie propose des plats du jour variés, changeant au gré des saisons et des envies.

Ce midi, une jolie salade de quinoa avec des pommes, du fromage, des noix et des carottes a ravi nos papilles. Une salade de chèvre et jambon de pays avait l’air tout aussi alléchante, à l’instar de la quiche lorraine ou du croque-monsieur réalisés sur place et avec des produits locaux. Elle prépare également des wraps ou des galettes de sarrasin. En dessert, vous avez l’embarras du choix. Il y a les incontournables, le « Xavier » à la framboise, le nougat de Tours, les crêpes ; et les temporaires, comme le (très) fondant au chocolat ou la panna cotta. RESTO_JULIE (3)

Très bientôt, il sera possible d’y déguster un sorbet ou une crème glacée du Palais des glaces (Tours-Nord) et à mesure que les jours rallongent, l’établissement s’autorisera à fermer un peu plus tard. Julie accueille aussi ses apprentis cuisiniers dans son atelier et son activité traiteur se développe. Le dimanche, ses brunchs sont souvent complets. Pensez à réserver !

> Quand Julie pâtisse, Jardin des Prébendes. Ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 18 h et le dimanche de 11 h à 14 h 30.
> Menus du midi à 7 € et 9 € (avec un dessert). Brunch à 17,50 €.
> Réservations au 02 47 20 14 46. Infos sur la page Facebook

Horoscope WTF du 18 au 24 avril 2018

Que devient Justin Bieber ? Pourquoi les Gémeaux ont-ils un nom de magasin ? Qui suis-je, où vais-je, reste-t-il de la pizza ? Tant de questions auxquelles vous ne trouverez pas de réponse dans l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Le navire de la chasteté s’est écrasé contre les récifs il y a bien longtemps chez vous.
Gloire : Vous avez la subtilité d’un tractopelle.
Beauté : Jésus vous passe le bonjour. Il aimerait récupérer sa barbe et sa toge, bisou.

TAUREAU
Amour : Au lit, faites des folies. Parlez-lui en allemand par exemple.
Gloire : Pruneaux d’Agen ça vous va bien.
Beauté : L’alignement de Pluton et des étoiles polaires vous rend les mains moites. Berk.

GÉMEAUX
Amour : Faites-vous un remake de Blanche-Fesse et les 7 mains.
Gloire : Dire que votre vie irait tellement mieux si vous envoyiez votre code de carte bleue à l’astrologue tmv…
Beauté : On est ce qu’on mange, comme on dit. Bref, vous êtes un kebab.

CANCER
Amour : Vous êtes comme l’art contemporain. On ne vous comprend pas vraiment.
Gloire : Doucement Impératrice Chichis, ça va la lourdeur ?
Beauté : Vos frisottis dans le dos sont d’un chic.

LION
Amour : Félicitations, vous ne le savez pas encore, mais vous allez être parent.
Gloire : La constellation du Jean-Marie Bigard estime que vous êtes davantage Les dix cacas que Lady Gaga.
Beauté : Rasez votre crinière, vieux lion ! Krrkrr.

VIERGE
Amour : Graou, c’est la Guerre des étoiles sous la couette !
Gloire : Mais attention à l’Empire contre-attaque avec votre ex…
Beauté : Outch, le retour du Jedi sur votre front. #acné

BALANCE
Amour : Ne lâchez rien (sauf sa grappe).
Gloire : Votre avenir de troubadour est tout tracé.
Beauté : En avril, ne te découvre pas d’un fil. Rien à foutre, vous êtes nudiste.

SCORPION
Amour : Cœur d’artichaut… (en gros, ça veut dire que vous butinez un peu trop souvent, mais chut, c’est moins poétique !)
Gloire : Comme le dit le proverbe, si tu pisses contre le vent, le vent te pissera dessus !
Beauté : Gaffe à votre brioche. On ne pourra pas la remettre au four, celle-ci.

SAGITTAIRE
Amour : Vous l’aimez grasse et molle. (on parle de pizza, vous pensiez à quoi, bande de dégoûtants ?!)
Gloire : Les astres sont formels. Il faudrait envoyer un chèque ou une lettre d’amour à l’astrologue tmv.
Beauté : Ça vous hérisse le poil. Et dieu sait que vous en avez beaucoup.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes aussi inatteignable que les filets de but dans Olive et Tom.
Gloire : Telle la truite, vous remontez peu à peu le ruisseau de la vie.
Beauté : Sympa votre peau de poulet. C’est voulu ?

VERSEAU
Amour : Votre avenir se fera avec un(e) Poisson en raison de votre amour pour les poireaux et les suppos. (Eh ouaip, faut lire tout l’horoscope pour comprendre)
Gloire : Ouais, ouais, les Verseaux sont les meilleurs, on sait…
Beauté : Les Verseaux sont doux comme des agneaux mais ont tout de même l’oeil bovin.

POISSON
Amour : « Aimer, c’est c’qu’y a d’plus beau. Aimer c’est monter si haut et toucher les ailes des oiseaux » (Victor Hugo)
Gloire : Un poireau, un suppo’ et au lit !
Beauté : Vous mangerez chinois ce week-end. Ce qui n’est pas très sympa, vu que ce peuple ne vous a rien fait.

Jekyll Wood : 1er album pour l’homme-orchestre tourangeau

Il est un groupe à lui tout seul, un homme orchestre « new generation ». Le Tourangeau Jekyll Wood sortira enfin, le 27 avril, son premier album tant attendu. Rencontre avec un musicien multifonctions.

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Cela fait un bout de temps que vous existez sur la scène tourangelle. Comment votre aventure dans la musique a débuté ?
Tout a commencé en 2012. Au début du projet Jekyll Wood, je ne connaissais pas grand monde sur Tours (il est arrivé à Tours il y a 8 ans – NDLR). Mais je voulais à tout prix être sur scène. Je me suis donc entouré d’une loop station, un appareil permettant d’enregistrer des boucles musicales et donner l’impression d’être plusieurs musiciens. En 2-3 mois, j’avais réalisé un set complet. Puis j’ai été aidé par le Coup de boost de Tous en scène, le coup de coeur de Terres du Son, la rencontre avec Nico, mon ingénieur du son. J’ai ainsi pu enregistrer un EP et monter mon label Time is out pour être indépendant.

Comment expliquer votre succès ?
Parce que je suis extrêmement sympathique ! (rires) Non plus sérieusement, il y a plusieurs paramètres : le fait de jouer en solo, ma loop station, le côté performance… Ma musique est assez pop et « easy-listening ». En plus de ça, j’ai fait beaucoup de concerts. Plus de 200…

Le côté débrouille et homme orchestre, ça vient d’où ? De l’enfance ?
Oui, je pense. Je suis enfant unique. Gamin, je faisais beaucoup de choses tout seul. J’étais fan de Mc Gyver, je construisais des trucs. Quand je compose maintenant, je fais ça dans mon coin. Il y a beaucoup de mon enfance dans tout ça. J’ai commencé la guitare grâce à mon père. À 4 ans, j’étais déjà sur scène avec lui. Il aura fallu 5 ans pour accoucher de ce premier album, Who you are.

Pourquoi tant de temps ?
Le temps de me trouver… Je suis perfectionniste et Nico également, alors bon… (rires) Qui plus est, j’ai joué en trio il y a 2-3 ans, c’était une période floue suite à quoi je me suis recentré sur le solo. Je travaille aussi à mi-temps à côté et l’enregistrement a duré un an. Ça a donc été long.

Pour vous aider dans tout ça et cet album, vous avez lancé une campagne Ulule qui a cartonné puisque sur les 3 000 € demandés, vous en avez récolté plus de 5 000 à cette heure (l’interview a été réalisée le 10 avril-NDLR). Une surprise ?
On espérait atteindre l’objectif bien sûr, mais c’est allé tellement vite ! (sourires) Ça nous a motivés pour la suite et ça va aider pour la fabrication, la diffusion… Espérons que ça continue, il nous reste quelques jours !

Comment décririez-vous ce disque ? UNE_JEKYLL 2
Je voulais quelque chose de dynamique, de rock, pop, moderne mais éclectique. Je… Rah, je ne sais pas, en fait c’est dur ! (rires) Il y a des sonorités vintage, c’est parfois pêchu, parfois posé. Mais la base, c’est pop-rock-électro. Je m’inspire de mes propres réflexions, des Red Hot Chili Peppers, Muse, Hocus Pocus, de la folk, je transforme tout pour en faire du Jekyll Wood !

J’y ai perçu un esprit blues. Ce n’est pas perceptible musicalement, mais plutôt dans le feeling…
(enthousiaste) Mais carrément ! C’est une musique qui m’a tellement influencé, ça m’a bercé toute ma jeunesse ! Oh la la, les Blues Brothers, par exemple… Ce n’est effectivement pas perceptible, mais l’esprit est là.

On parlait de groupes tout à l’heure… Justement, les sonorités anglo-saxonnes de cet album sont vraiment réussies, tant musicalement qu’au niveau des paroles : vous avez un bon accent anglais. Ce qui n’est pas toujours le cas avec les artistes français…
Alors ça, c’est drôle, car une amie d’amie a dit hier que mon accent était vraiment limite ! (rires) Bon, ça concernait un vieux morceau, pas le nouvel album. Bref… j’ai beaucoup écouté de musique anglo-saxonne, oui. Encore aujourd’hui, je ne fais quasiment que ça, j’y suis sensible. Alors je travaille continuellement dessus. Dans la musique, l’accent anglais passe plus facilement. Mais un jour, j’aimerais composer quelque chose en français. C’est une jolie langue et je pourrais mettre en avant les paroles.

Votre plaisir musical du moment, c’est quoi ?
J’écoute beaucoup de choses. Question difficile… Je dirais Local Natives. C’est assez pop indé, j’aime beaucoup. J’adore General Elektriks, je m’en veux de les avoir loupés au Temps Machine il y a peu ! Du côté de la scène tourangelle, il y a deux groupes que j’aime particulièrement : LVOE et Thé Vanille. J’aimerais les voir en concert.

Il y a l’album, certes… Mais l’actu au niveau des concerts, c’est quoi ?
Il y aura notamment une date locale au Temps Machine, le 1er juin, ce qui va être génial. Il y aura aussi un passage au Printemps de Bourges le 27 avril, un showcase le 18 mai au Cultura de Tours…

Vous avez réécouté l’album depuis son enregistrement ou maintenant, c’est : on le met de côté et repos ?
Alors je ne l’ai pas réécouté depuis le mastering, il y a un mois ! Et puis depuis peu… eh bien, j’ai le CD promo dans ma voiture. Et il me plaît plutôt pas mal ! (rires).

Propos recueillis par Aurélien Germain

CHRONIQUE

PAUSE_ECRANS_CDJEKYLL WOOD – WHO YOU ARE
Il aura fallu patienter cinq longues années pour goûter enfin à ce premier album de Jekyll Wood. Connu pour ses prestations scéniques béton (alors que monsieur est seul sur les planches), le Tourangeau propose ici 12 titres qu’il a écrits, composés et interprétés seul. Très musical dans ses arrangements (beat box, clavier, harmonica, guitares et un gros travail sur les voix) et accessible, Who You Are mélange ses accents rock et électro à une dose de pop et de folk.

Quant aux couches de guitare, instrument de prédilection de Jekyll Wood, elles alternent savamment entre les rythmiques dansantes et sautillantes (l’excellent « Dance Again ») et les instants plus doux, conférant parfois à l’ensemble un côté mélancolique intéressant.

> Sortie le 27 avril.

A.G.

Game Night : comédie déjantée

De la comédie survoltée, un soupçon d’action, du burlesque : le programme de Game Night rappelle celui de Comment tuer son boss ?. Et c’est bien normal, la même équipe est aux manettes…

PAUSE_CINE

Dans Game Night, il y a un air de déjà-vu. Un humour déjanté et décalé, des situations improbables qui rappellent à bien des égards le diptyque Comment tuer son boss ? Rien de plus normal : c’est effectivement le même tandem Goldstein/ Daley qui est aussi à l’oeuvre ici.
Et très clairement, la sauce prend de nouveau dans cette comédie mâtinée de policier et d’action.

Max et Annie (Jason Bateman et Rachel McAdams), passionnés de jeux de société, sont un jour accueillis chez Brooks, le frère m’as-tu-vu de Max, qui leur propose une soirée-jeu polar un peu particulière aux côtés d’autres amis : la partie va en effet mélanger réel et fiction, sur fond de vrais-faux agents fédéraux et d’enlèvement.

Durant son aventure rocambolesque menée pied au plancher, Game Night va alors enquiller quiproquos rigolos, vannes tordues et dialogues finement ciselés. Que ceux qui aiment l’humour du duo de réalisateurs soient rassurés, Game Night ne déçoit jamais de ce côté-là. Absurde, grotesque et parfois franchement hilarant (la séquence du chien…), le film pousse le curseur de son délire fantasque jusqu’au bout.

Tout amusant qu’il soit, il parvient également à surprendre et déjouer nos attentes dans ce jeu du vrai-faux et ses rebondissements.
Surtout, Game Night détonne par plusieurs aspects : une mise en scène énergique (le plan-séquence vertigineux chez les mafieux), un timing comique impeccable et surtout un casting irréprochable. Déjà grâce à son duo principal convaincant, mais aussi par ses délicieux seconds rôles… notamment le personnage du voisin flippant et bizarroïde incarné par un Jesse Plemons désopilant. Game Night a beau être farfelu et invraisemblable, il reste une comédie bien troussée et rafraîchissante.
Si bête, mais si bon !

Aurélien Germain

> Comédie, de Jonathan Goldstein & J.F. Daley (USA). Durée : 1 h 40. Avec Jason Bateman, Rachel McAdams…
> NOTE : 3,5/5 

Tramway : concertation publique dès le 18 avril

La concertation publique concernant la deuxième ligne de tram aura lieu du 18 avril au 8 juin.

concertation-tram

La phase de concertation publique de la future ligne de tramway débute ce mercredi 18 avril !

Jusqu’au 8 juin, réunions publiques et expositions auront lieu dans les vingt-deux communes de la métropole. Les habitants du territoire pourront donc accéder aux informations relatives au projet, ainsi que « formuler des observations, des avis, des propositions sur les grands principes et les objectifs énoncés », indique Tours Métropole sur son site internet.

Les réunions publiques se dérouleront le 15 mai à Joué-lès-Tours, le 16 mai à La Riche, le 17 à Chambraylès- Tours, le 18 à Saint- Pierre-des-Corps (qui, rappelons-le, ne verra pas passer le tramway) et le 23 mai à Tours.

La deuxième ligne reliera La Riche et Chambraylès- Tours, en desservant les hôpitaux Bretonneau et Trousseau. Les travaux devraient débuter en 2022 pour une mise en service en 2025. « Si tout va bien ! », a rappelé le vice-président de la métropole, Frédéric Augis…

J’ai testé pour vous… faire ma propre viande séchée

Pas besoin d’être survivaliste pour avoir envie de fabriquer sa propre viande séchée. On a testé pour vous. Graouh !!

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étape 1 : Avoir le déclic

Il fait bien froid ce soir et une raclette sera la bienvenue. Les pommes de terre, c’est bon et le fromage est dans le panier avec les cornichons. Reste la charcuterie. Cette viande séchée façon viande des grisons n’a pas l’air mal mais il y a quoi dedans ? Viande de boeuf, d’accord, on s’en doutait. Sel, ben oui, pour conserver, ça se comprend. Conservateurs E250 et E252, par contre, c’est quoi ? Vite fait, je regarde les autres emballages : pareil, partout ces conservateurs et quasiment pas d’infos. Franchement, y’en a marre de manger n’importe quoi, c’est décidé, la prochaine fois, je le fais maison.

étape 2 : Faire le bon choix

La viande donc, pour commencer. Je choisis du porc et du boeuf qui offrent des morceaux « massifs » : filet mignon, rôti dans le filet, etc… On ne va pas faire des miracles avec un vieux bout de vache de réforme donc je préfère un beau morceau, sans trop de gras, qui risque de donner un goût rance en séchant (on ne va pas utiliser de conservateur, rappelez-vous) et j’enlève un maximum de gras au couteau.

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étape 3 : Passer aux choses sérieuses

Le processus est simple : on sale la viande, on la rince et on la fait sécher. Voilà le moment du salage. Je frotte mes rôtis de gros sel, les mets dans un plat puis les recouvre de sel avant de les laisser une douzaine d’heures au frais dans son sel. Après une ou deux expériences, je compte douze heures pour un kilo, huit heures pour un filet mignon, plus petit. Plus on la laisse dans le sel, plus la viande perdra d’eau mais plus elle sera salée. Du coup, il faudra la faire tremper pour la dessaler, ce qui ramène au point de départ… Le temps de salage terminé, je rince la viande abondamment sous le robinet et je l’essuie soigneusement avec un essuie-tout. C’est le moment de rouler la viande dans du poivre concassé, des herbes de Provence ou du piment moulu, si je veux de la fantaisie.

étape 4 : Laisser le temps au temps

Il n’y a plus qu’à faire sécher. Je saucissonne avec de la ficelle de boucher et suspend la bête à la cave (un grenier un peu ventilé ou un frigo avec froid ventilé font l’affaire). Je protège ma future merveille avec un sac en étamine pour éviter qu’elle ne serve de maternité à une mouche égarée. Et je patiente. Plus la viande sèche, plus elle devient foncée. C’est ensuite une question de goût, mais au bout d’un certain temps, la viande peut devenir dure comme du bois (souvenez-vous, pas de gras et pas de conservateur !). De toute façon, si c’est réussi, vous ne lui laisserez pas le temps de sécher plus que nécessaire… deux semaines pour un filet mignon et un bon mois pour un rôti de porc d’un kilo, voire plus pour du bœuf.

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Testé par Stan

Chroniques culture #55

Le nouvel EP de Sybernetyks, de la BD façon polar, mais aussi le DVD de l’Expérience interdite : retrouvez nos chroniques culture.

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L’EXPÉRIENCE INTERDITE
Remake du film éponyme de 1990, L’Expérience interdite – Flatliners raconte l’histoire d’étudiants en médecine testant sur eux-mêmes de mini arrêts cardiaques, afin de faire l’expérience de mort imminente et découvrir ce qu’il se passe dans l’au-delà. Un formidable postulat de départ qui, malheureusement, ne donne rien si ce n’est un récit poussif qui tourne vite en rond. Exploitant ses thèmes avec difficulté, virant au ridicule quand il s’essaye à la pseudo-épouvante, cette nouvelle mouture, relativement pauvre et aseptisée, patauge. Mis à part une photographie correcte et une distribution sympathique, le reste est bien tristounet. L’édition Blu-ray mérite toutefois le coup d’oeil, avec scènes coupées et petites séquences en bonus.
A. G.

LE EP PAUSE_ECRANS_EP
SYBERNETYKS – MOD
On avait laissé les Sybernetyks avec leur premier album, Dream Machine, rock musclé et mélodique teinté d’électronique. Cette fois, les Tourangeaux ont voulu explorer de nouvelles directions sonores. Leur EP MOD réinterprète donc quatre titres issus de Dream Machine : allant de l’ambient à la ballade acoustique, MOD désarçonne donc au premier abord (oubliez les grosses guitares des précédents travaux). Mais rapidement, la sauce prend. L’accent est ici mis sur les ambiances cotonneuses ; les voix sont littéralement planantes. De quoi redonner une identité au groupe, tout en gardant l’esprit futuriste qui lui est propre. Quant au mix, porté par Fabien Devaux, il confère de nouveau à cet ensemble pourtant éthéré une puissance et une clarté remarquables.
A.G.
> sybernetyks.bigcartel.com

PAUSE_ECRANS_BDLES BDS
NOIR, C’EST NOIR !
Avec ce premier tome des aventures de Pepe Carvalho (Éditions Dargaud), le duo Segui au dessin et Migoya à l’adaptation, nous livre un petit bijou de polar. Tiré des ouvrages de l’écrivain catalan Manuel Vázquez Montalbán, ce « Tatouage » laissera des marques indélébiles grâce à son atmosphère à la fois poisseuse et radieuse d’une Barcelone interlope et d’une Amsterdam fantasmée, où notre héros se perd avec délice. Et en plus, c’est bourré d’humour ! On passera ensuite à Miami avec le tome 3 de Tyler Cross (Éditions Dargaud) avec toujours Nury au scénario et Brüno au dessin. Là aussi ça cogne sec sous le soleil pour un braquage de fonds immobiliers, le tout servi avec la maestria habituelle des deux hommes. Digne d’un des premiers Kubrick, leur mécanique jubilatoire et leur maîtrise des personnages sont un sans-faute.
Hervé Bourit

LE RENDEZ-VOUS
TEDX TOURS À GUICHETS FERMÉS
Chaque année, la soirée TEDx est pleine à craquer. L’édition 2018, placée sous le thème « Utopies », ne dérogera pas à la règle : les places sont de nouveau parties comme des petits pains ! Cette quatrième fournée de conférences aux « idées qui méritent d’être partagées » se déroulera le vendredi 27 avril au Grand Théâtre de Tours. Mais l’équipe a pensé aux malheureux qui n’ont pas obtenu leur précieux sésame. Des lieux-relais seront donc installés, afin d’assister à des retransmissions gratuites, en public et en live. Pour s’inscrire, il suffit de faire un tour sur tedxtours.com/billetterie. Situés à Tours et aux alentours, ces lieux-relais seront dévoilés prochainement.

PAUSE_ECRANS_TEDX

 LA PHRASE
« Sa réaction m’a un peu surpris. Ce n’est que son avis. »
PEF, réalisateur du film Gaston Lagaffe, réagissant aux propos de la fille de Franquin qui a qualifié son adaptation de « désastre ».

LE CHIFFRE
26
W9 diffusera 2 épisodes inédits de la saison 26 des Simpson le 21 avril. De quoi combler (un peu) son retard avec les États-Unis qui en sont déjà à la saison 29…

Maison Colbert : simplicité et bonne humeur

En passant par la rue Colbert, on a pu tester… La Maison Colbert bien sûr ! Voici la chronique restaurant de la semaine.

PAUSE_RESTO_COLBERTIls sont toujours là, au même endroit, et pourtant, tout a changé. Mickaël est toujours aux fourneaux, Ben est toujours en salle, mais Mickaël termine plus tôt et Ben s’accorde le droit de porter des chemise à carreaux. Et ils sourient tout le temps. Comme un poids enlevé.

L’Arôme est devenu Maison Colbert, une maison pleine de simplicité et de bonne humeur. Quand on y passe, on n’a qu’une envie : revenir.
Le chef a réduit la carte et la modifie en fonction des arrivages du matin car il se fournit essentiellement ches de petits producteurs. On retrouve dans l’assiette des plats traditionnels : os à moelle, raie aux câpres ou côte de cochon en croûte de moutarde. La terrine est, bien sûr, faite maison, tout comme ses pickles. La qualité est toujours là et les plats sont copieux.

Le service est souriant et efficace, le patron et la serveuse ont l’oeil à tout et le restaurant a visiblement trouvé ses habitués.
Côté décoration, les tables sont assez espacées pour discuter en toute intimité et les amateurs apprécieront le mélange de liège, bois et cuir. On vous conseille de jeter aussi un oeil à la sélection de bouteilles et d’alcools du patron, vous ne serez pas déçus. Bref, un resto où l’on peut emmener son amoureux, sa grand-mère ou son patron : tout le monde s’y sent bien.

> Maison Colbert, 26 rue Colbert à Tours. Réservation au 02 47 05 99 81. Contact : page Facebook
> Entrées et desserts à partir de 8 €, plat de 12 à 28 €.

Musée du compagnonnage : le vrai du faux

Désormais caché derrière une palissade en haut de la rue Nationale, le musée du compagnonnage continue d’accueillir des milliers de visiteurs, curieux de découvrir les créations des artisans de tous les corps de métiers et ce, depuis cinquante ans. Petite révision avant visite…

NEWS_compagnons

Il n’y a eu qu’un seul directeur depuis son ouverture.
FAUX.
En 1968, à Pâques, le Tourangeau Roger Lecotté fait revivre le premier musée compagnonnique qui avait existé de 1911 à 1955 au sein du musée des Beaux-Arts. Au fil des années, il sauva de l’oubli des centaines d’objets dans l’ancien dortoir des moines de l’église Saint-Julien. Deux ans après sa mort en 1991, Laurent Bastard, diplômé d’histoire et de droit, baigné dans le monde du compagnonnage depuis l’enfance, reprend le flambeau. Il a animé le musée et l’a grandement ouvert aux familles pendant vingt-cinq ans. Il prendra sa retraite en juillet, qui le succédera ? Mystère.

Gilbert Montagné a visité les expositions.
VRAI.
Le personnel du musée lui a fait toucher certaines oeuvres. D’autres stars sont aussi venues admirer les chefs-d’oeuvre : Mick Jagger, Michel Drucker, le président François Mitterrand lors d’une visite officielle en 1986. Il y a eu aussi le syndicaliste George Seguy et l’actrice et danseuse Leslie Caron.

Les compagnons ont inventé le système des mutuelles.
VRAI.
L’un des objets les plus anciens du musée est un coffre en bois de compagnons ferblantiers de Marseille (1778). À l’époque, les artisans y mettaient une partie de leur salaire pour aider l’un d’entre eux quand il tombait par exemple d’un échafaudage. Ça pouvait aussi servir en cas de grève pour demander l’augmentation des salaires. Les prémices du syndicat dès le XVIIe siècle. La solidarité reste d’ailleurs une des valeurs importantes du compagnonnage.

L’Histoire raconte que les compagnons ont toujours été exemplaires dans leur comportement.
FAUX.
Bien que le compagnonnage ait été inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco en 2010, les compagnons n’ont pas toujours été des enfants de chœur. « Jusqu’au XIXe siècle, les journaux relatent, en France, des faits de violence et des arrestations dans les rues liés à des rixes entre bandes rivales de jeunes compagnons », raconte le directeur du musée Laurent Bastard.

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Il y a une référence à Charlie Hebdo dans le musée.
VRAI.
Peu de personnes la remarquent mais elle est visible sur un vitrail créé en 2017. C’est une allégorie de l’élévation de l’esprit par la méditation et le travail. Le bas de l’oeuvre, symbolisant le mal, reprend le tableau de Picasso « Guernica » et la Une de Charlie Hebdo un an après les attentats, « L’assassin court toujours ». Les oeuvres des compagnons sont remplies de détails, ouvrez l’oeil !

Un compagnon a caché un pistolet dans une clé.
VRAI.
C’est un travail réalisé par deux jeunes de 21 et 23 ans pendant leur Tour de France. L’un d’entre eux à réalisé la clé renfermant le pistolet et l’autre, sur plan et à distance, a réalisé la serrure correspondante.

MUSÉE DU COMPAGNONNAGE > 8, rue Nationale à Tours. Tél. 02 47 21 62 20, www.museecompagnonnage.fr > Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h (du 16 sept. au 15 juin) et tous les jours l’été. Tarifs : 5, 80 €, 4 € (enfants de plus de 12 ans et étudiants, personnes de plus de 65 ans, enseignants). Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et demandeurs d’emploi.
> Dimanche 15 avril, visite thématique pour les 50 ans du musée, à 15 h (1 h 30). Tarif : 5,80 €.

Horoscope WTF du 11 au 17 avril 2018

Psssssssssst, paraît-il que c’est l’heure de l’horoscope WTF de tmv et que les Poissons vont prendre cher. Enfin, on dit ça, on dit rien…

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BÉLIER
Amour : Comme dit le proverbe chinois, on ne rassasie pas un chameau en le nourrissant à la cuillère. Graou.
Gloire : Vous êtes comme les toilettes : toujours au fond à droite.
Beauté : Êtes-vous sûr(e) qu’il n’y a pas de caméra cachée dans votre salle de bain ? C’est sûr sûr ? Mmh…

TAUREAU
Amour : N’oubliez jamais que vous êtes le/la meilleur(e). (promis y a pas de piège !)
Gloire : Dites le fond de votre pensée à votre patron (pas sûr qu’il la comprenne, ceci dit).
Beauté : Conseil d’ami, ne faites plus jamais pipi contre le vent.

GÉMEAUX
Amour : Votre moitié raconte vraiment n’importe quoi. Il serait temps de plutôt nous écouter, nous.
Gloire : Et dire que vous êtes le spermatozoïde gagnant…
Beauté : Votre transformation en condylura cristata semble inévitable.

CANCER
Amour : Pimentez votre vie sexuelle. Déguisez-vous en gros burrito.
Gloire : C’est quand on touche le fond qu’on rebondit… Sauf quand vous êtes un unijambiste coincé(e) dans le trou.
Beauté : Changez de parfum. Vous sentez comme le petit sapin désodorisant des voitures.

LION
Amour : Roh, j’en sais rien moi, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
Gloire : C’est vrai quoi, faut toujours tout faire dans cet horoscope.
Beauté : Bah tiens, pour la peine, vous avez le teint d’un surimi.

VIERGE
Amour : Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s. (non, on déconne krrkrr)
Gloire : Qui vivra verra, comme dirait Gilbert Montagné !
Beauté : Arrêtez de vous vous lamenter comme un lamantin.

BALANCE
Amour : Votre libido libidonne grave en ce moment.
Gloire : La vie est un long fleuve tranquille. Trop tranquille chez vous (même gonflant à vrai dire).
Beauté : Votre postérieur ressemble à deux petites pêches mûres.

SCORPION
Amour : Vous voulez savoir si votre ex pense toujours à vous ? Eh bien n’envoyez pas EX au 61212, car il/elle s’en contrefout.
Gloire : Vous êtes l’équivalent du H de hôpital.
Beauté : On vous a vu sur Facebook… Bah on s’est bien marré !

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes aussi réjouissant(e) qu’un bon gros kebab bien gras un lendemain de cuite.
Gloire : Par contre, vous avez le QI d’un bulot sous Lexomil (on peut pas tout avoir mes petits rhododendrons).
Beauté : Oh, vous pourrez toujours plaire à quelque fétichiste par-ci par-là.

CAPRICORNE
Amour : À force de déchirer vos habits au lit, vous ressemblez à Hulk. Votre partenaire prend peur.
Gloire : La paresse est votre atout. Vous êtes sur la bonne voie.
Beauté : Eh ouais, on vieillit tous. Regardez Johnny Depp. Ça va picoter mes loulous.

VERSEAU
Amour : Il est dans le pré, visiblement. Décrottez-vous les bottes et foncez.
Gloire : Méfiez-vous des Gémeaux. Et des chauves. Et des poneys.
Beauté : Transit difficile : vous ne pétez pas le feu.

POISSON (spécial pessimisme)
Amour : Une rencontre n’est-elle pas que le début d’une séparation ?
Gloire : Comme dirait Olivier de Benoist, le mariage est le cercueil dont les enfants sont les clous.
Beauté : Votre beauté intérieure ne servira à rien sur Tinder.

Omar Sosa, Cubain du monde

Jeudi 12 avril, c’est une star de la musique afro-cubaine qui débarque à Tours pour un concert à la salle Thélème organisé par Le Petit Faucheux. Entre deux avions, le pianiste Omar Sosa a accepté de répondre aux questions de Francis Genest, musicien lui-aussi, Tourangeau et spécialiste de la musique cubaine. Echanges croisés.

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Depuis son premier album, « Free Roots » sorti en 1997, Omar Sosa n’a cessé de surprendre par son inventivité, à l’image des multiples facettes de son univers musical : jazz, musique classique, musiques cubaines, hip-hop… le tout sans ostentation et avec, encore et toujours, l’Afrique et l’humanisme en toile de fond. Diplômé de l’Institut Supérieur des Arts de La Havane, il saupoudre ses compositions et improvisations de citations subtilement effleurées, saluant au passage Debussy, Thelonious Monk, ou différents pans de sa culture cubaine. Pratiquant de la santería afro-cubaine il est fils d’Obatala, divinité symbole de sagesse et de pureté qui nettoie les chemins de la vie avec une queue de cheval. C’est sa deuxième visite à Tours.

Omar, comment s’est passée cette tournée américaine avec le joueur de kora sénégalais Seckou Keita et le percussionniste vénézuélien Gustavo Ovalles ?
Génial ! Je suis amoureux de ce projet, c’est incroyable de voir les réactions du public à cette musique du monde, partout où on l’a jouée. Cette création ne se nomme pas « Transparent Water » par hasard, c’est une musique plutôt contemplative, en connexion avec la nature, la simplicité de la vie, le partage… Qu’y a-t-il de plus important que l’eau ? L’eau est un problème pour une grande partie de l’humanité et, symboliquement, le fait qu’elle soit transparente signifie qu’on peut la boire, c’est vital !

Parle-nous de la formation « Cuarteto Afro-Cubano » avec laquelle tu vas jouer à la salle Thélème… NEWS_SOSA 03
C’est une rencontre musicale et humaine très importante, avec encore une fois les connexions entre Cuba et l’Afrique : des musiciens de Camaguey, la ville cubaine où je suis né, et un bassiste du Mozambique. Comme un groupe de frères qui mettent leur talent au service de mes compositions, le rêve ! L’intitulé du groupe révèle une partie de ce que vous allez entendre, un jazz avec beaucoup de références à la musique afro-cubaine !

Cette quête de tes racines africaines semble vraiment être au centre de ta démarche musicale…
C’est fondamental ! L’afro-cubanité est la base de toute mon inspiration, un moyen de chercher la lumière, la paix, de mettre de l’harmonie et de la sincérité quelque soit la musique jouée.

Tu es fils d’Obatala dans la santería afro-cubaine, quelle est l’importance de cette spiritualité dans ta vie, dans ta musique ?
Obatala est le symbole de la pureté, et la mission de l’artiste est de traduire ce message de paix, de démontrer que l’unité est possible : c’est la politique qui amène les conflits ! La spiritualité n’est pas une question de religion, tout le monde peut la percevoir, elle est partout autour de nous : le feu, l’air, l’eau, les oiseaux, la nature. L’art doit servir cette conscience, aider à faire le tri entre les énergies positives et négatives.

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Retournes-tu jouer à Cuba de temps en temps ?
Non , malheureusement, il y a bien longtemps que je n’y suis pas allé, je n’ai pas de soutien pour aller jouer là-bas. Je te parlais tout à l’heure de la politique, du pouvoir, qui créent des problèmes et vont à l’encontre de la fraternité… Et les conséquences sont les problèmes actuels de racisme, de sensationnalisme ! Je vis entre les États-Unis et la Catalogne, il n’y a qu’à voir les indépendantistes catalans : dès qu’on pense différemment on se fait traiter de fasciste !

Tu as une formation de percussionniste, continues-tu à travailler ce domaine ?
Pas vraiment, je joue de temps en temps du vibraphone ou du marimba mais pas de percussions traditionnelles comme les tambours batá afro-cubains. Le piano est ma vie ! Tu as beaucoup joué avec Anga Diaz, incroyable percussionniste cubain décédé en 2006 à l’age de 46 ans.

Écoutes-tu la musique de ses filles qui font une belle carrière avec le duo Ibeyi ?
Oui bien sûr, elles ont hérité de la force de leur mère et de l’esprit de leur père… Leur chemin sera magnifique si elles parviennent à rester humbles, et pourquoi ne pas jouer ensemble un jour ?

FRANCIS GENEST, CUBAIN DE TOURS

Francis est musicien, percussionniste spécialisé dans la musique latine et le jazz. Une adolescence en Polynésie, une grand-mère uruguayenne et un goût plus que prononcé pour les voyages, il n’en fallait pas plus pour qu’il se retrouve à Cuba, dans les meilleures familles de Son pour apprendre tous les secrets de cette musique ensoleillée. Aujourd’hui, il trimballe par monts et par vaux le son de la Havane dans la plus pure tradition du genre avec sa formation, le Trio Canto. Francis a rencontré Omar Sosa à la fin des années 90, lors du premier passage du pianiste à Tours, à l’initiative, déjà, du Petit Faucheux. « On m’avait demandé de faire l’interprète, comme je le fais souvent avec les musiciens cubains qui viennent en Touraine. Finalement, Omar, ses musiciens et l’équipe du Petit Faucheux, tout le monde était venu manger chez moi. On avait le boeuf, la rumba cubaine. C’était vraiment très sympa », se souvient- il.

>>Ses prochaines dates : 20 avril, au Grand Café, à Ecueillé (36), avec Trio Canto / 13 mai, à Semblançay, avec la Comparsita (groupe de carnaval cubain) / 21 juin, à Vouvray dans le cadre du festival ARTeCISSE, en duo avec Christelle Grôjean / 23 juin, à Azay-sur-Cher, avec le Trio Canto.

4 projets pour le haut de la rue Nationale !

C’est un fait : il ne se passera plus grand-chose pendant cinq ans en haut de la rue Nationale. Le chantier Porte de Loire est remis à plat ? Pas de problème : à la rédac’, on a quelques idées…

projet 1

UN CAMP D’ENTRAÎNEMENT NEW-AGE

« Une, deux, une, deux… Ding, ding, ding… Stooooop !! » La marche militaire se fait au rythme des passages du tramway depuis que la terre battue devant le CCC OD a été remplacée par un « boot camp ». Un lieu d’entraînement intensif, peu coûteux, puisqu’il a suffi d’ajouter quelques barbelés, des palissades, quelques cordes et des échelles à ce lieu charmant. C’est un peu comme un parcours de santé, le gazon, les fleurs et les bancs en moins, mais avec de la boue, des troncs et des pneus de tracteurs en plus. Ce sont les fans de Crossfit qui sont contents, ceux de courses d’obstacles comme la Frappadingue, qui aura lieu en octobre, aussi.
Sur la tyrolienne qui descend de l’église Saint-Julien, c’est le top-sensation, « Banzaï ! » On a veillé aussi à sécuriser le stand de tir qui s’étend de chaque côté de la ligne de tram. « Portes de Loire, veuillez baisser la tête à l’approche du boot camp ». Le parcours peut se faire librement ou encadré par Romain, le Tourangeau de Koh Lanta qui y donne des cours de survie en milieu hostile.
Enfin, comme chez Mickey, mais en moins coloré, une boutique de souvenirs vous attend à la fin de votre visite : un magasin de surplus militaire. Ça tombe bien, il y en a déjà un à Tours-Nord. « Rompez soldat tmv ! »
P.P.
CHANTIET LOIRE_koh lanta

projet 2

UNE BOÎTE DE NUIT DE JOUR

Il est 5 h, Paris s’éveille. Tours aussi. Les fêtard(e)s quittent les 3 O’, le sourire aux lèvres, l’oeil aviné. Mais les jambes ont encore envie de danser. Par chance, c’est désormais possible grâce à Christophe Bouchet. Le maire s’est rendu populaire auprès de la jeunesse tourangelle pour avoir permis l’ouverture du Night Saint-Martin, une boîte de nuit… de jour !
C’est ici que les amoureux du dancefloor se retrouvent au petit matin. L’endroit est majestueux, un Fritz gigantesque trône au milieu de la salle, la trompe effleurant la boule disco. La musique résonne : l’électro se mêle aux derniers tubes pop, avant d’enchaîner sur un R’n’B langoureux, tout ça de 6 h du matin à 17 h. La grande baie vitrée offre aux danseurs une vue imprenable sur la Loire.
Mais la municipalité a pensé à tout… Si le Night Saint-Martin – NSM pour les intimes – sublime maintenant le haut de la rue Nationale côté CCC OD, on peut aussi compter sur le Barbarock juste en face. Cette disco-metal diffuse du heavy metal bien gras et du gros hard rock toute la journée. La sélection est stricte (Zaz a été refoulée à l’entrée par les videurs). C’est le bonheur des métalleux qui, enfin, ne sont plus contraints de se mêler à la foule, évitent la lumière du jour et surtout peuvent s’occuper de leur longue chevelure soyeuse chez le coiffeur Carpy à côté. Tours est définitivement devenue une ville branchée.
A.G.
boite-jour

projet 3

UNE FERME URBAINE UNIQUE AU MONDE

Ce n’est pas une ferme pédagogique, ni une ferme collaborative : c’est carrément une ferme bienveillante, un concept unique au monde. Elle accueille des poules (qui ne pondent que quand elles le veulent), des tomates, des carottes, des salades (qui poussent seulement s’ils en ont envie) et les enfants comme les grands viennent les admirer en libre accès. Le potager a été conçu en carrés à la française, sous la direction d’Anne-Marie Nageleisen, la spécialiste de cette méthode.
On a demandé à Xavier Mathias, notre célèbre maraîcher, d’animer des cours de permaculture, et au violoncelliste Alain Grange de jouer quelques impros pour ambiancer l’enclos des vaches et des agneaux. On a même pensé à installer un enclos de pisciculture à côté de la bibliothèque, afin de pouvoir pêcher depuis le pont Wilson. Les apprentis de l’Agrocampus initient régulièrement les Tourangeaux à la culture des vignes (plantées au-dessus de la Guinguette).
Chaque matin, les enfants des écoles sont invités à venir ramasser les radis et les pommes de terre pour leur repas du midi ; ils les cuisinent ensuite avec l’aide du jeune chef Julien Martineau ou, en alternance, d’Hervé Lussault et Francis Maignaut. Les personnes âgées exercent leur mémoire en partageant leurs recettes et leurs astuces pendant les ateliers Transmission, un après-midi par semaine. Et chaque vendredi soir, le Père Jacques, conteur bien connu, réunit les amateurs de légendes urbaines fantastiques.
E. S.
ferme

projet 4

UN PARC DE LOISIRS OUVERT À TOUS

Ce qui est bien avec le S’Porte’In Loire de Tours, c’est que tout le monde y trouve son compte. Les enfants, on peut les laisser toute la journée au Caterpillar-mini-golf. On joue avec des clubs en forme de pioche et tous les trous finissent dans un engin embourbé. Port du casque (et des bottes en caoutchouc) obligatoires. Hommage de la ville à son club sportif mythique, l’espace TVB ne désemplit pas.
Le terrain est coupé par la ligne du tram et le filet, il est posé sur le toit des rames qui passent. A chaque fois qu’un tram est en station, le jeu reprend. On aime aussi, beaucoup, la piste de ski qui descend de la terrasse de la bibliothèque municipale, jusque sur le parvis du CCC OD. Evidemment, les esprits grincheux fustigent la facture pour la neige artificielle mais bon, si on les écoutait, on ne ferait plus rien, franchement. Et puis, il y a la Running-roue, elle est écolo, elle. Les fans de course à pied viennent s’entraîner sur un tapis installé à l’intérieur et ça fait tourner la grande roue.
Vue sur la ville pour les uns et bonne séance cardio pour les autres. Bien sûr, on n’oublie pas les pelleteuses tamponneuses installées devant l’église Saint-Julien ni l’urban-BMX-tour, piste ultra sportive construite sur des rails suspendus qui survolent toute la zone. Et c’est ouvert tous les jours, nocturne le jeudi et le samedi en été.
M. P
terrain-loisir

Sherlock Gnomes : nains pour tous, tous pour nains

Enfants, parents, réjouissez-vous et préparez-vous aux jeux de mots : le petit Sherlock Gnomes et ses nains débarque sur grand écran. Si cette histoire vire souvent au nain-porte quoi, elle en divertira tout de même certains. (Signé : un journaliste nain-compris)

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Après avoir revisité Shakespeare avec le premier volet Gnomeo et Juliette, c’est au tour de Sherlock Holmes de passer à la tambouille « gnomes ». Pour cette deuxième adaptation de la franchise, c’est donc toujours aux côtés d’une bande de nains de jardin que le spectateur évolue.
Ici, tous disparaissent un à un, ce qui emmène Sherlock Gnomes, célèbre détective et fervent défenseur des nains de jardin donc, à mener l’enquête (ce synopsis n’a pas été écrit sous l’effet de la drogue, promis…).

Avec un tel récit, Sherlock Gnomes se veut clairement orienté vers le public enfantin. Pour autant, le film d’animation parvient à ne pas tomber dans le puéril ou la naïveté et propose quelques bons moments. On rit rarement, mais on sourit parfois face à cette douce absurdité qui se dégage de l’ensemble (le nain en string à la Borat est plutôt fendard…).
Car Sherlock Gnomes pousse le curseur de son délire au maximum et prend visiblement plaisir à le faire.

Toutefois, pareil univers a ses limites : les multiples personnages, peu attachants, ont tendance à faire piétiner le récit, les jeux de mots avec le terme « gnome » sont exploités jusqu’à plus soif… Au final, pas bien inspiré, Sherlock Gnomes s’essouffle tout de même rapidement.

En revanche, côté animation, l’oeuvre se défend plutôt bien dans sa modeste catégorie. Il faut dire qu’aux manettes, on retrouve John Stevenson, le papa du premier Kung-fu Panda, pour un rendu qui n’a certes rien de trop sophistiqué comparé aux productions actuelles, mais assez de charme pour accrocher la rétine pendant les toutes petites 86 minutes que dure Sherlock Gnomes. Un résultat correct, mais rien de nain-croyable (celle-là, elle est cadeau). Aurélien Germain

> Film d’animation, de John Stevenson (USA). Durée : 1 h 26. Avec les voix françaises de Michael Gregorio, Flora Coquerel…
> NOTE : 2/5

Hommage à Higelin : les paroles

Les curieux ayant lu tmv sont tombés sur notre petit mot sur Jacques Higelin. Voici donc les paroles de sa chanson Je suis mort qui qui dit mieux.

J’suis mort qui, qui dit mieux
Ben mon pauv’vieux, voilà aut’chose
J’suis mort qui, qui dit mieux
Mort le venin, coupée la rose
J’ai perdu mon âme en chemin
Qui qui la r’trouve s’la mette aux choses
J’ai perdu mon âme en chemin
Qui qui la r’trouve la jette aux chiens

J’m’avais collé avec une fumelle
Ben alors ça c’est la plus belle
J’m’avais collé avec une fumelle
L’jour où j’ai brûlé mes sabots
J’lui avais flanqué un marmot
Maint’nant qu’son père est plus d’ce monde
L’a poussé ce p’tit crève la faim
Faut qu’ma veuve lui cherche un parrain.

Elle lui en avait d’jà trouvé un
Eh j’ai pas les yeux dans ma poche


Elle lui en avait d’jà trouvé un
Dame faut prévoir, en cas d’besoin
C’est lui qui flanquera des taloches
A mon p’tiot pour qu’il s’tienne bien droit
C’est du joli, moi j’trouve ça moche
De cogner sur un plus p’tit qu’soi.

Cela dit dans c’putain d’cimetière
J’ai perdu mon humeur morose
Jamais plus personne ne vient
M’emmerder quand je me repose
A faire l’amour avec la terre
J’ai enfanté des p’tits vers blancs
Qui me nettoient, qui me digèrent
Qui font leur nid au creux d’mes dents.

Arrétez-moi si je déconne
Arrétez-moi ou passez m’voir
Sans violettes, sans pleurs ni couronnes
Venez perdre un moment d’cafard
J’vous f’rais visiter des cousins
Morts à la guerre ou morts de rien
Esprit qui vous cligne de l’oeil
Les bras tendus hors du cercueil

Aujourd’hui je vous sens bien lasse
Ne soyez plus intimidée
A mes côtés reste une place
Ne tient qu’à vous de l’occuper
Qu’est c’que tu as ? oui, le temps passe
Et le p’tit va rentrer de l’école
Dis lui q’son père a pas eu d’bol
‘L a raté l’train, c’était l’dernier

Attend un peu, ma femme, ma mie
Y’a un message pour le garçon
J’ai plus ma tête, voilà qu’j’oublie
Où j’ai niché l’accordéon
P’t’être à la cave, p’t’être au grenier
Je n’aurais repos pour qu’il apprenne
mais il est tard, sauve toi je t’aime
Riez pas du pauv’macchabé

Ceux qui ont jamais croqué d’la veuve
Les bordés d’nouilles, les tir à blanc
Qu’ont pas gagné une mort toute neuve
A la tombola des mutants
Peuvent pas savoir ce qui gigote
dans les trous du défunt cerveau
Quand sa moitié dépose une botte de rose
Sur l’chardon du terreau
Quand sa moitié dépose une botte de rose
Sur l’chardon du terreau

A écouter juste ici :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Ydf5e4kpTxM[/youtube]

 

Salon du tatouage : Tours sous les aiguilles

Depuis ce samedi 7 avril, le Parc des expositions accueille la 10e édition du Salon du tatouage, devenu rendez-vous incontournable des encrés !

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Les Tourangeaux sont venus en force au Salon du tatouage.

De nombreux tatoueurs venus de toute la France sont présents tout le week-end au Parc des expositions, pour le Salon du tatouage qui fête cette année ses 10 ans !

Ce samedi, le public s’est encore déplacé en masse pour déambuler dans les allées et admirer le travail des artistes, mais aussi se dégourdir les oreilles lors de concerts de rock’n’roll ou rockabilly, et faire quelques emplettes (perso, on a failli craquer pour la viande séchée, les hot-dog, les chemises rétro ou encore les figurines Pop de The Walking Dead !).
Mais surtout, c’est pour passer sous les aiguilles que les gens se sont surtout déplacés.

On note, cette année, que la ville du Mans est d’ailleurs grandement représentée au niveau de tatoueurs et tatoueuses. Mais il y a aussi diverses villes à l’honneur, ainsi que, évidemment, celle de Tours (avec Street Art Family, le studio Ray Tattoo, Coco Bongo, Le Cabinet Noir, Les Agroglyphes…)

La fête se poursuit demain dimanche 8 avril : il est encore temps de découvrir cet art et opter, qui sait, pour un tatouage new school, réaliste ou en pointillisme ?

> Ce dimanche, ouverture de 10 h à 19 h au Parc des expositions. 10 € l’entrée. Gratuit pour les moins de 12 ans.

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Des concours des plus belles pièces ont lieu. Un jury examine les oeuvres !

#WTF 56 : Pour votre bien-être, des chats et des festivals

Vous avez loupé l’actualité #WTF et insolite ? Petite piqûre de rappel avec tmv !

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Depuis le 28 mars, vous pouvez trouver en kiosques la revue Miaou. Ce « mook » trimestriel tourne uniquement autour du… chat (dingue, non ?) et veut faire « ronronner de bonheur le lecteur ». Actu, tendances, interviews, visuels, petits cadeaux sont au programme. L’éditeur, Prisma Media, indique « proposer un contenu dédié à la communauté des catlovers dans la tendance feelgood ». Alors « catlovers » de tout poil, réjouissez-vous : au sommaire de ce premier numéro, un dossier sur « vivre dans la peau d’un chat » et un entretien avec Anny Duperey notamment ! Youpi !

— D’après une récente étude britannique, assister à des concerts augmenterait l’espérance de vie. Mieux, y aller tous les 15 jours permettrait de faire grimper l’espérance de vie de neuf ans. Sachant que chaque année, tmv part au Hellfest, nous sommes donc en mesure de dire que nous vivrons centenaires. Joie !

— C’est à Montpellier que s’est tenue une course en chaussures de ski. Le projet, appelé logiquement Shoeski’Run, a été lancé par cinq étudiantes de l’école Idrac.

Dans le Gers, le père Rodrigue a fait le buzz en chantant du Sardou pendant la messe. « Vraiment, c’était juste pour rigoler, je ne m’attendais pas à un tel succès », s’est étonné le prêtre en voyant les 42 000 vues sur sa vidéo en 4 jours.

— Un serveur français a été licencié par un restaurateur canadien pour agressivité envers ses collègues. Il a donc porté plainte devant un tribunal des droits des personnes… en plaidant que son attitude n’était pas due à de l’impolitesse, mais « à sa culture française ».

Coin de tranquillité à Brunch et Goût Thé

C’est un salon de thé tranquille et paisible, à deux pas de la rue Nationale. On y boit le thé, évidemment, mais on peut aussi y déjeuner !

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Qu’elle est jolie, cette salle de Brunch et Goût Thé ! L’établissement a opté pour des tons verts, conférant à l’ensemble un esprit champêtre et printanier qui colle à merveille avec le calme paisible du lieu. Un grand miroir aère l’espace et donne de la profondeur à ce petit coin de tranquillité.
Au fond, la déco et l’ambiance à l’ancienne donnent un charme désuet pas désagréable. Un havre de paix, situé dans une rue peu passante… où l’on a bien envie d’y déjeuner !

Si Brunch et Goût Thé est — comme son nom l’indique — un salon de thé, il est possible de s’y arrêter le midi pour un repas. Ce jour-là, la carte proposait notamment un velouté de petit pois ou encore un cake maison au poulet, fourme d’Ambert et noix. Pour nous, ce sera une des salades composées qui nous fait de l’oeil.
Portant des prénoms féminins (il y a eu la salade Emma ou la Olga), elles sont élégantes et joliment présentées. Notre « Manon » était pleine de saveur et tout en fraîcheur grâce à un mélange d’avocat, de tranches de magret, de tomates et champignons, ainsi que deux triangles de fourme d’Ambert pour finir de chatouiller le palais.

Une agréable surprise qui suit une carte appétissante, légère mais idéale si l’on veut surveiller sa ligne. Il est évidemment aussi possible de se régaler avec un choix impressionnant de thés (Casablanca, lune rouge, bouddha bleu, iskandar…) ou de bruncher ! Dernier petit conseil : n’oubliez pas de réserver entre midi. Le salon a visiblement un grand nombre d’habitué(e)s !

> 19 rue Jules-Favre à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 9 h à 19 h. Contact : 02 47 60 98 46 ou facebook.com/BrunchEtGoutThe
> Salades composées à 9,90 € ; dessert à 3,90 €. Thés 3,90 € environ. Formule petit-déjeuner à 8,50 €. En semaine, petit brunch jusqu’à 11 h (14 €) et grand brunch certains dimanches.

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UTBM : retour vers le futur

Tmv sera, ce samedi, le parrain du match de l’UTBM contre Gravenchon, à 20 h, à la halle Monconseil. Pour vous faire comprendre l’importance du basket à Tours (et donc d’être là samedi avec nous !), nous avons pris notre DeLorean pour un voyage dans le temps à couper le souffle. Allez, Doc, en voiture !

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6 mars 1976

Le Palais des sports est plein à craquer. 4 000 personnes au moins, coude à coude, débout dans les travées et le souffle coupé. Sur le parquet, cinq types en débardeur blanc avec un mammouth imprimé dessus et ce sigle ASPO Tours. Un mec immense s’avance vers la raquette. Un autre gars lui tape sur l’épaule en passant. L’arbitre fait le signe « deux » avec ses doigts. Deux lancers francs. « Dewitt ! Dewitt ! », la foule gronde, prête à exploser. Mais lui n’entend rien. Il pose le ballon sur les cinq phalanges de sa main droite. Soudain, un silence étouffant. Comme un trou noir. D’où je suis, j’entends le bout des doigts frotter le cuir du ballon quand il s’élance.
Divine trajectoire. Pureté de la ligne. Grâce de la courbe. On entend juste une sorte de « scrotch ». La balle vient caresser le filet. Elle ne touche même le cercle. Une fraction de silence encore. Le temps du « pop » du ballon qui rebondit sur le sol et c’est l’explosion. Un cri qui perce tout. Une seule voix et des milliers de gosiers. Le type qui passait s’approche du tireur qui reste comme pétrifié. L’autre l’agrippe par l’épaule. Il le prend dans ses bras et tous les autres mecs en blanc viennent leur sauter dessus.
Un spectateur pleure en me regardant : « On est champions de France, mec ! Champions ! »

22 mars 1980

Même Palais des sports, mais pas de mammouths sur les maillots, cette fois. Juste une curieuse mention : « Biscottes Auga ASPO Tours ». Mais je reconnais le gars des lancers, celui que la foule appelait Dewitt. Toujours aussi grand. Il y a de l’électricité dans l’air. Les gars en face, ils viennent du Mans et ils sont champions de France en titre. Mais aujourd’hui, sur le parquet tourangeau, ils n’en mènent pas large.
Ça percute, ça glisse, ça s’infiltre et les points s’enchaînent. +15 pour les biscottes. Puis ça fond : +2. Et ça se recreuse. Puis un gars surgit de nulle part, dribble et marque : 92-66. Un spectateur pleure en me regardant. « Oui, je sais, je lui dis : On est champions de France ! »

1995

Toujours le Palais des sports. Les gens sont debout et ils crient : « Défense ! Défense ! ». C’est une finale de championnat de France. De Pro B. Je repère le grand type des lancers dans les tribunes. Il se ronge les ongles. Un gars à côté de moi attaque carrément la deuxième phalange : « Tu te rends compte, mec. Ils ont gagné deux fois chez eux. Ils mènent. Il reste moins d’une minute. Si on perd, c’est fini… » Et là, le même « scrotch » que l’autre fois. Un panier qui vient d’on ne sait où et les gars en bleu et blanc passent devant. Et le buzzer buzze.
Et le gars à côté de moi fait un bond jusqu’au plafond : « Deux fois, mec ! Ils l’ont fait deux fois ! ». Deux matchs partout. Il y aura une belle à Besançon, mais je n’ai pas envie de régler mon commutateur temporel pour y aller. Si c’est pour se prendre 4 fautes en un quart d’heure, merci bien.

19 juin 2014

Changement de décor, je me retrouve dans des bureaux. Il y a là des gens en costard et une poignée de journalistes. Un monsieur, l’air jovial et portant col ouvert sa chemise blanche, s’avance vers le micro. Il dit que tout n’a pas été facile et que tout ne se fera pas en un jour, mais que grâce à l’union entre les deux clubs de basket tourangeau (le TBC et le PLLL), une équipe capable de retrouver une place dans l’élite est née. C’est l’acte de naissance de l’UTBM. Le premier objectif, c’est la Nationale 1.
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3 mai 2017

Le dernier ballon de la saison vient de rebondir sur le parquet de La Rochelle. Ce sont les bleu et blanc qui se sont imposés, 58-64. Sur leur maillot, pas de biscotte, ni de mammouth, mais le logo de Tours Metropole. Un grand type tape dans la main d’un autre grand type. En treize rencontres depuis janvier, c’est la douzième fois qu’ils gagnent. Mais on lit de la déception dans leurs yeux. Ca ne suffira pas à accrocher une place pour les play-off. L’UTBM termine 3e de sa poule après une saison compliquée. Encore un effort, encore une marche à franchir… Ce sera pour la saison prochaine.

(Photo Julien Pruvost)
(Photo Julien Pruvost)

7 avril 2018

Pour voyager dans le temps avec nous, c’est simple : le tram, arrêt Monconseil.
C’est pas cher (tarif unique : 5 € et gratuit pour les moins de 12 ans). Et, pour vous situer, l’UTBM est actuellement troisième de sa poule, à égalité de points avec Angers et à deux points seulement du leader, Vitré. Il reste quatre matches. Il faut les gagner. L’émotion, c’est maintenant !

Horoscope WTF du 4 au 10 avril 2018

Pendant que tout le monde se la coulait douce le lundi de Pâques, l’astrologue tmv a travaillé. Férié ou pas férié. Quelle tristesse, n’est-ce pas ? Cela se ressent dans l’horoscope de la semaine, rassurez-vous…

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BÉLIER
Amour : Écoutez votre ventre plutôt que votre coeur. Avec vous, ça vaut mieux.
Gloire : Olala, léchez votre coude et voilà.
Beauté : Saturne et Pluton s’allient dans un combo spécial qui fait de vous une bombasse. Mais seulement aujourd’hui.

TAUREAU
Amour : Avec vous, l’amour c’est comme le fromage. Ça pue, mais ça a un goût de reviens-y.
Gloire : Adoptez un spermophile (allez, ça va chercher sur Google)
Beauté : Vous étiez sur la route toute la sainte journée. Vous n’avez pas vu le doute en moi s’immiscer, donc bon.

GÉMEAUX
Amour : Arrêtez de vous voiler la fesse.
Gloire : Le saviez-vous ? Les flatulences des Gémeaux sont en ré mineur.
Beauté : Les astres sont formels, vous finirez nu(e) ce week-end. Sur une table. Devant tout le monde. Et la foule applaudira.

CANCER
Amour : Vos capacités au lit sont à la ramasse totale. Instruisez-vous sur Wikipédia.
Gloire : Tel Gifi, vous avez des idées de génie.
Beauté : Mais du coup, tel Bigard, vous êtes la star du steak haché.

LION
Amour : Vous avez la forme d’un gastéropode.
Gloire : Vous êtes un privilège pour la Nation, vive VOUS !
Beauté : Diantre, mais c’est l’anarchie dans vos poils. Les Sex Pistols y joueraient un concert.

VIERGE
Amour : Une impression de papillons dans le ventre ? Ce n’est pas un coup de foudre. Juste la gastro, désolé.
Gloire : Coucou petite perruche. Beauté : Tro de boté en vou, ses un crime. Apeulé la poliss laul.

BALANCE
Amour : Finalement, vous n’êtes qu’un petit triton dans l’immensité des relations amoureuses.
Gloire : Il faudra bien que votre passion du tuning éclate au grand jour.
Beauté : Votre père est un voleur. Il a volé toutes les étoiles du ciel pour les revendre sur Priceminister. Pas cool.

SCORPION
Amour : Oubliez. Râler et dormir, voilà votre destinée.
Gloire : Il existe désormais des laser-game à dos de poney. Votre avenir est tout tracé.
Beauté : Vous êtes gaulé(e) comme une amanite phalloïde. Ce qui ne vous empêche pas de vous faire cueillir tous les matins.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes un vrai Harry Potter sous la couette. Que de magie, graou !
Gloire: En parlant Harry Potter, prenez votre balai magique et faites le ménage. C’est un bazar sans nom chez vous.
Beauté : Votre postérieur devrait être inscrit au patrimoine de l’Unesco.

CAPRICORNE
Amour : Plus rien avant le mariage. C’est comme ça. C’est moi qui prédis votre avenir de toute façon.
Gloire : Méga clash prévu avec les signes suivants : Balance, Sagittaire, Verseau, Poisson, Gémeaux, Scorpion. Ah et Bélier et Cancer aussi.
Beauté : Le Capricorne peut être si canon. Qui l’eut crû ?

VERSEAU (spécial on s’est pas foulé)
Amour : Que dalle.
Gloire : Bof.
Beauté : Beh.

POISSON
Amour : Oedipe vous passe le bonjour. Il aimerait bien récupérer son complexe, siouplait.
Gloire : Les autres 1 – Votre dignité 0. B
eauté : Le monosourcil devient tendance. Comme quoi vous étiez précurseur.

Il va courir 500 km en moins d’une semaine !

Gregory Richard s’est lancé un défi : celui de courir 500 km en solo et sans assistance, le tout en une semaine. Il veut repousser ses limites et surtout sensibiliser la population à une association de Chambray, Objectifs Mars.

(Photo tmv)
Greg est fin prêt pour le départ ! (Photo tmv)

Le regard de Gregory Richard s’illumine par deux fois. La première, c’est quand il disserte sur la course à pied. La deuxième, c’est quand il parle d’Objectifs Mars.
Une association qui lui tient à cœur et sur laquelle le Tourangeau de 42 ans souhaite mettre un petit coup de projecteur. Pour sensibiliser déjà et rappeler aussi que la vie n’est pas forcément facile pour tout le monde.

Alors, le 6 mai à 5 h du matin, « Greg » se lancera dans une sacrée aventure, en empruntant la Vélodyssée… en courant pour relier Saint- Brévin à Lacanau en une semaine, idéalement en 6 jours et quelques heures. Au total, 500 km à avaler ! Un défi qui semblerait fou à beaucoup. Courageux diront d’autres. Mais Greg n’en est pas à son coup d’essai.
L’an dernier, cet ancien militaire désormais gérant de la boutique de nutrition sportive Nutrinium, rue de Jérusalem à Tours, s’était fait un petit raid… entre Villandry et Saint-Brévin ! En courant bien sûr. 300 km qu’il a parcourus en seulement 80 heures. « Au retour, sur le quai de la gare, je me suis immédiatement mis à penser à un autre challenge. Je feuilletais le guide du Routard et là je me suis dit : tiens, pourquoi ne pas faire 500 km ? ».

Cette course sera pour la bonne cause. « Cette fois, je voulais le faire pour une asso. J’ai pensé à mes amis à Chambray- lès-Tours qui ont deux enfants, Paul et Quentin. Ils sont atteints de la myopathie de Duchenne… » La myopathie de Duchenne ? Une maladie génétique rare. 2 500 personnes sont affectées en France. 99,9 % sont des garçons. L’espérance de vie dépasse rarement les 30 ans. Cette dystrophie musculaire provoque une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles. « Je voulais courir pour eux, pour ces deux frères. Leurs parents ont créé l’association Objectifs Mars (lire ci-dessous) et je souhaite en parler autour de moi », précise Greg.

Greg avait déjà tenté un "petit" 300 km ! (Photo Facebook)
Greg avait déjà tenté un « petit » 300 km ! (Photo Facebook)

Le but de cette asso chambraisienne est, comme le précise leur site, « de rassembler les amis, la famille ainsi que toutes les personnes souhaitant soutenir divers projets pour aider Quentin et Paul à réaliser certains de leurs rêves ». Notamment les emmener à un match du Barca. Une cagnotte a été mise en ligne pour les aider à financer cela. Quand il s’élancera dans sa course, Paul et Quentin devraient d’ailleurs assister au match de leurs idoles au même moment…

Mais Greg ne courra pas uniquement pour Objectifs Mars. « En parallèle, j’ai pensé à un ami qui a perdu sa jambe en Afghanistan. Je le ferai donc aussi pour lui et pour le groupe Amputés de France. Quand je cours, j’ai toujours une pensée pour ceux qui ne peuvent pas le faire. Nous, on a parfois mal lors d’une course… Mais eux, je pense qu’ils aimeraient être à notre place et aussi “ avoir mal ’’… ».

15 KILOS SUR LE DOS

En attendant, Greg voit le jour-J approcher. Il calcule ce dont il aura besoin (même la dose de calories), prépare ses affaires comme on préparerait un voyage aux conditions spartiates. Durant le périple, il portera un sac de 10-15 kg sur le dos. À l’intérieur ? « Un peu de change, de l’eau, à manger, deux batteries externes de téléphone, une bâche et mon duvet. » Côté sommeil, peu de grasses mat’ à l’horizon. « Il faut faire des micro-siestes pour éviter les hallucinations », sourit Greg. Il les fera à la belle étoile. Tout comme il avait fait pour ses 300 km (7 h de dodo en même pas 4 jours !) : « Une fois, j’avais même dormi dans une décharge, se marre-t-il. Là, je pourrai dormir dans la forêt. J’hésite encore à m’octroyer mon unique nuit à l’hôtel en milieu de parcours. J’ai l’impression que ça ne me ferait pas faire le truc à fond… », pense ce modeste et téméraire coureur.

Car du courage, il en faudra pour relever le défi. Sa rude préparation l’y aidera : 5 à 6 séances par semaine, entre 80 et 100 km tous les 7 jours. Du fractionné, du travail de fond. Au début, il partait même chargé comme un mulet pour ses 15 km du matin… et refaisait la même le soir ! Greg confie n’avoir « ni peur ni appréhension. Je sais que je vais réussir ! ».

Il est donc fin prêt. À quelques jours du grand départ, il a réduit la cadence. Quelques douleurs aux pattes se font sentir. Le corps se réveille. Mais peu importe : « Musculairement, c’est mécanique. Le corps sécrète beaucoup de choses, il s’adapte. C’est une machine. »
Le reste se joue au mental. « Psychologiquement, il faut des objectifs. Je dois atteindre un point où il faut que je me dépasse, même si je ne suis pas bien. Il faut trouver des motivations. Moi par exemple, c’est le lever du jour. Il n’y a rien de plus beau. Ce sont des moments qui paraissent anodins, mais sont importants. Ça me booste. » Greg laisse son regard divaguer. Il semble pensif. Sourit de nouveau en triturant sa grosse montre connectée. Puis résume : « Le sport, c’est une école de la vie. Ça amène des joies, des peines, des questions, ça implique de bosser pour obtenir des résultats. Avec cette course de 500 km, je me cherche, c’est un travail sur soi-même. Je me mesure à moi-même en fait. »

>Pour suivre ses aventures lors de son périple : c’est par ici sur Facebook !

11183466_596763540466189_2652742824689870957_n>>OBJECTIFS MARS, L’ASSO POUR PAUL ET QUENTIN

Joyeux anniversaire Paul et Quentin ! Fin mars, les deux garçons ont fêté leurs 18 (pour Paul) et 14 ans (pour Quentin). Ces deux passionnés de foot sont atteints de la myopathie de Duchenne (lire texte ci-contre). C’est pour cela que leurs parents ont lancé Objectifs Mars, une association loi 1901, qui souhaite rassembler amis, famille et intéressés souhaitant les aider à réaliser leurs rêves, que ce soient des voyages, des loisirs ou de simples sorties.
Objectif affiché ? « Embellir leur vie et parsemer leur quotidien de plus de plaisirs », explique l’association. Au fil du temps, diverses actions ont pu être mises en place : ces passionnés de sport que sont Paul et Quentin ont ainsi pu donner le coup d’envoi à une rencontre de basket avec l’UTBM ou encore été emmenés aux 10 et 20 km de Tours ! Pour celles et ceux qui voudraient aider ou se renseigner sur Objectifs Mars, n’hésitez pas à suivre les deux liens ci-dessous :

> objectifsmars.jimdo.com
> facebook.com/objectifsmars

Red Sparrow : sexe, espionnage et violence

On l’attendait de pied ferme ce Red Sparrow, avec Jennifer Lawrence. Sauf que le film de Francis Lawrence est mou, lent, parfois ridicule, parfois violent, bête prétexte à un érotisme SM aussi gênant qu’embarrassant. Outch

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Sexe, violence, clichés et accent russe… Voilà à quoi pourrait se résumer Red Sparrow, adaptation du roman éponyme qui avait pourtant tout l’air d’une jolie promesse. Il faut dire qu’avec un Francis Lawrence aux commandes (l’homme est responsable des Hunger Games et de Je suis une légende), une star à l’affiche (Jennifer Lawrence) et un casting de première classe (Charlotte Rampling, Matthias Schoenaerts, Jeremy Irons…), on s’attendait à une pépite.

Mais passé une formidable entrée en matière aussi alléchante que réussie, Red Sparrow se vautre ensuite dans la paresse, virant au thriller interminable et neurasthénique (il aurait gagné à être raccourci d’un bon tiers).
Pendant 2 h 20 aussi fougueuses qu’un koala sous Lexomil, le spectateur suit Dominika, ex-ballerine recrutée pour devenir agent secret, contrainte de jouer de ses charmes pour séduire et manipuler un infiltré de la CIA en Russie.

De là découle un film caricatural au goût de Guerre Froide, d’ailleurs plombé par une extraordinaire faute de goût : celle de laisser ses comédiens américains incarner l’ennemi russe, usant de fait d’un accent aussi ridicule que grossier. Pour le reste, il faudra compter sur des scènes de violence gratuite sans stylisation, ainsi qu’une dose de sexe pour compléter le cahier des charges putassier (coucou la scène du viol).

Alors, certes, Jennifer Lawrence n’a jamais été aussi belle et solaire. Magnifiquement photographiée, la comédienne apparaît incandescente et sulfureuse. Elle est également investie à 200 % dans son rôle. Mais ça ne suffit malheureusement pas à rattraper un film aux enjeux inexistants, à l’hypersexualisation malsaine de son héroïne et finalement bien trop anecdotique.

Aurélien Germain

> Thriller, de Francis Lawrence (USA). Durée : 2 h 20. Avec Jennifer Lawrence, Matthieu Schoenaerts…
> NOTE : 1,5/5

Cliquez pour voir la bande-annonce :

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Haut de la rue Nationale : épisode 9438

Le maire de la Ville a décidé de remettre à plat le projet du haut de la rue Nationale.

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C’est qu’on s’y habituerait presque, aux palissades du haut de la rue Nationale…
Le lieu, rebaptisé « Porte de Loire » n’est toujours qu’un trou béant, là où deux hôtels de luxe Hilton étaient censés pousser comme des champignons.

Sauf que… le maire, Christophe Bouchet, a récemment annoncé la « remise à plat du projet ». Les travaux n’ont en effet toujours pas commencé, au grand dam de la municipalité, de l’opposition, mais aussi des commerçants et des habitants. Ce projet d’ampleur mais pavé d’embûches, qui fait désormais figure de serpent de mer, a fini par s’enliser. Le maire de Tours est donc bien décidé à reprendre les choses en main.

Nouvelles ambitions, donc, pour Christophe Bouchet qui souhaiterait conserver un hôtel dans l’affaire, « mais plutôt un 5 étoiles » (oublions donc les 3 et 4 étoiles prévus au départ) et aimerait élargir le périmètre du projet. Pour le moment, aucun calendrier n’est évidemment avancé, le maire préférant prendre le temps de la réflexion pour ne pas précipiter les choses.
Vivement l’épisode 9439 !