Thomas Fersen parle aux fantômes

Dans son dernier album, Thomas Fersen chante toutes nos peurs enfantines. tmv l’a interrogé sur les fantômes, les vampires, et les sorcières.

Le nouveau spectacle de Thomas Fersen est plein de fantômes, de vampires, et de sorcières. Il répond à nos questions sur les peurs de nos nuits.

Le conte Dracula vous invite à dîner en son château. Vous y allez ?

Oui, bien sûr. Je suis sûr que c’est un personnage qui a beaucoup de choses à raconter. En même temps, s’il me demande de venir, ce n’est sans doute pas uniquement pour discuter. Mais je pense qu’il doit préférer la compagnie des jeunes femmes.

Vous lui apportez quoi, pour le remercier de son invitation ?

Pour lui faire plaisir, je crois que je lui apporterais un livre… Il a sans doute déjà tout lu… Enfin, je lui offrirais peut-être Le roi des Aulnes, de Michel Tournier.

Le coup de l’ail, ça marche vraiment, avec les vampires ?

Je ne sais pas… Je me dis que si les vampires n’aiment pas l’ail, c’est sûrement parce que se sont des êtres distingués qui ne peuvent pas envisager d’avoir l’haleine aillée.

Un fantôme vient vous annoncer que votre maison est hantée, vous faites quoi ?

Oh, mais elle l’est sans doute, hantée, ma maison en Bretagne. Alors, je ne fais rien. Je pense que nous pouvons vivre en bonne intelligence avec les fantômes.

Pourquoi ils reviennent, les revenants ?

Parce que nous suscitons leur présence. Plus on vieillit, plus on est entourés de fantômes. Sur ce banc, on avait discuté avec untel ; ici, on avait pris un café avec un autre. Nous sommes entourés de fantômes, tout le temps. Et c’est une présence délicieuse.

Ça peut être jolie, une sorcière ?

Bien sûr ! Tout serait tellement plus simple si les sorcières étaient toujours laides. La laideur, le balais, tout ça c’est un peu pour le folklore, c’est pour tromper le monde.

Un loup-garou peut-il mener une vie sociale ordinaire ?

Oui. Mais à la tombée de la nuit, on se transforme. C’est d’ailleurs pour cela que les paysans ont la sagesse de rentrer chez eux quand le soir arrive. Le soir, les barrières tombent. On dit des choses que l’on ne dirait pas dans la journée, on parle avec des inconnus, on se sent plus animal, moins civilisés. Nous sommes tous un peu des loupgarous…

Thomas Fersen sera en concert au Vinci, jeudi 29 mars, à 20 h 30. 36 €.

Résa. 02 47 70 70 70

SON ALBUM : Je suis au paradis

 

Dans le salon de Thomas Fersen

Fascinants Adieux à la reine

Dans les Adieux à la Reine, Benoît Jacquot filme la Révolution française sous un jour nouveau, celui du pouvoir, de la fascination qu’il excerce ainsi que de la solitude qu’il peut engendrer. Pari réussi.

Dans les Adieux à la Reine, Benoît Jacquot dépeint les premières heures de la Révolution française, vues à hauteur de femmes. Envoûtant…

Franchement, cela tient du miracle. Après tant et tant de longs métrages, de téléfilms, de documentaires en tout genre, Benoît Jacquot réussit encore à nous montrer la Révolution française sous un jour nouveau.

Il parvient même, et c’est encore plus fort, à repousser au loin l’image de la Marie-Antoinette de Sofia Coppola, qui semblait pourtant constituer la représentation cinématographique définitive de la dernière reine de France.

C’est que lui, il parle d’autre chose. Il ne parle pas vraiment de la Révolution, Benoît Jacquot, même s’il filme avec une ironie cruelle la fuite des rats quittant le navire versaillais. Au-delà du récit historique, parfaitement maîtrisé et servi par des décors et des costumes somptueux, lui parle surtout du pouvoir, de la fascination qu’exerce le pouvoir et de la solitude qui l’accompagne, aussi. La jeune Sidonie, lectrice de la Reine, campée par une Léa Seydoux magnifique, est de ces cristaux qui ne brillent que par l’astre qui les éclaire. Elle est tout à la Reine, elle ne peut rien lui refuser.

Mais Marie-Antoinette, elle, si fragile sous le fard se perd d’amour pour sa « douce amie » Gabrielle de Polignac, la très généreuse Virginie Ledoyen. Chacune à sa manière, est renvoyée à sa solitude, tandis que grondent les rues de Paris. De la prise de la Bastille, dont l’onde de choc se répand comme un tsunami dans les couloirs du palais, au départ de la jeune servante, il se passe quatre jours. Un temps très court pour la France pour passer d’un monde à un autre, pour la Reine de voir sa puissance vaciller et, pour Sidonie, d’abandonner ses douces illusions.

Rencontre avec le réalisateur Benoît Jacquot, vendredi 30 mars, aux Studio, après la séance de 19 h 45.

Les Adieux à la reine : la bande annonce

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qb_NtsWIZ38[/youtube]

Le 3B, un bistro au féminin

Décor sobre, poutres apparentes, le 3B, petit resto rue de la Scellerie, a tout d’un petit bistro convivial. d’autant que dans l’assiette, c’est frais et féminin.

Blandine dans son resto-bistro, le 3B. (Photo tmv)

Le 3B, c’est à cause de ses sœurs dont les prénoms commencent tous par B. Elle, par exemple, c’est Blandine. Ah, il y a aussi Blanchette, mais elle, c’est la mascotte de la maison : un petit cochon en porcelaine… fushia.

Si vous allez aux 3B, vous aurez peut-être l’impression de l’avoir déjà vue quelque part, Blandine. Normal : elle a tenu la petite halte gourmande de la Boîte à livres pendant plusieurs années.

Mais, ce sont des choses qui arrivent, au bout d’un moment, elle a eu envie de voler de ses propres ailes. Et c’est là qu’elle s’est posée, dans ce tout petit resto de la rue de la Scellerie, naguère tenu par Olivier Arlot. Pour le décor, rien à dire, c’est du sobre, du moderne qui, heureusement, ne renie pas les poutres apparentes qui donnent le cachet à l’ensemble.

« J’ai adoré le lieu dès que je l’ai vu », explique-t-elle. « Mes amis me disent qu’il me ressemble vraiment et c’est vrai que je m’y sens bien.»

Pour ce qui est de l’assiette, le 3B revisite les classiques du bistro, sur une gamme fraîche et féminine. Comme elle ne peut pas réaliser de friture ici (en avait-elle envie de toute façon ?), Blandine contourne et compose. L’écrasé de pommes de terre ne dépareille pas sur le tartare enroulé dans son drap de courgettes…

La formule entrée / plat ou plat / dessert s’affiche à 13,50 €, dans la moyenne du quartier. Les gourmands ajouteront un petit 5 € pour le plat en plus…

Le 3B, 37, rue de la Scellerie.

Résa au 02 47 05 32 38.

Le menu Le 3B

Bellflower, belle chronique

Dans son premier film, Bellflower, Evan Glodel filme la jeunesse américaine paumée au travers d’une chronique magnifique et violente sur deux jeunes losers américains.

Bellflower, le premier film de Evan Glodel se dévoile comme une chronique magnifique et violente sur deux jeunes losers américains.

La jeunesse américaine s’ennuie. Woodrow et Aiden s’occupent tant bien que mal à combler ce vide en construisant un lance-flamme et une voiture au look agressif. Ils ont pour modèle le film Mad Max et veulent s’en sortir si jamais ils venaient à connaître la fin du monde. Sans le savoir, ils sont déjà en train de vivre les prémices de leur propre apocalypse. Désabusés, ils boivent un peu trop, fument un peu trop et, comme les autres jeunes de leur âge, rêvent un peu trop. Les deux copains sont venus s’installer en Californie pour faire comme dans les films Hollywoodiens. Mais rien ne marche comme prévu.

Portrait d’une jeunesse paumée

L’ennui ne se dissipe jamais tout à fait. Il faut faire la fête, avaler toujours plus d’alcool pour essayer de l’oublier. En vain. Arrive alors une fille sous les traits d’une plantureuse blonde, Milly. Woodrow succombe à ses charmes sans savoir qu’elle aussi a plongé dans le désœuvrement depuis longtemps. Le mal est fait, l’amour a brièvement remplacé la vacuité, les a sortis de leur solitude. Le monde de Woodrow, Aiden et Milly va alors être bouleversé par la violence de ces sentiments. Evan Glodel frappe fort pour son premier film. Pas de budget mirobolant, pas d’acteur connu : le jeune réalisateur fait du vrai cinéma avec les moyens du bord. Il maîtrise son propos, le développe. Caméra à l’épaule, focale courte, couleurs saturées, filtres sur l’objectif : de nombreuses techniques de tournage sont utilisées par Evan Glodel. Mais jamais son envie d’expérimenter l’image ne donne l’impression d’en faire trop. Elle donne plutôt l’impression d’une urgence à montrer une certaine jeunesse complètement paumée.

Bellflower : la bande-annonce

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=NEN_GtHO9lg[/youtube]

Casse-cailloux, un bistrot à retenir

Au Casse-Cailloux, le chef, Hervé Chardonneau préfère la qualité à la quantité. Sur la carte, une sélection de plats qui relèvent d’une cuisine raffinée.

En cuisine, Hervé Chardonneau (à droite) et son assistant. (Photo tmv)

Surtout, un conseil: ne vous arrêtez pas à l’aspect extérieur de ce restaurant. Au Casse-cailloux se cache une vraie cuisine gastronomique, raffinée, méticuleuse. C’est l’œuvre du chef Hervé Chardonneau. Il ne fait pas forcément partie du gotha tourangeau. Mais il devrait. En tout cas, son talent et son parcours le placent parmi les références de la restauration locale : Jean Bardet, les Linottes gourmandes, l’Atlantide à Nantes, on en passe…

Dans les assiettes, les produits sont frais, choisis avec soin et cuisinés avec le minimum de transformation. Avec quelques touches exotiques (la sauce aigre-douce ou celle parfumée au bacon), Hervé Chardonneau rend ses lettres de noblesse à la cuisine française. Le goût des coquilles Saint-Jacques est intact, le poulet fond presque sur la langue. Sa cuisine ne verse pas dans la surenchère mais dans la recherche des saveurs originelles. D’ailleurs, au Casse- Cailloux, pas de carte à rallonge. L’ardoise du jour propose un choix limité de plats. Hervé Chardonneau préfère maîtriser ses assiettes qu’en refourguer un maximum.

Madame, est là pour vous servir

En salle, sa femme Patricia assure, avec le sourire. C’est aussi son affaire le Casse-Cailloux. Pas question d’être intrusif ni de conseiller le vin le plus cher : elle se plie en quatre pour que vous passiez un bon moment. Certes, le prix d’un menu n’attirera pas toutes les bourses, compter 20 € pour la formule déjeuner et 29 € pour l’entrée, le plat et le dessert. Mais si un jour, l’envie vous prend de vous faire plaisir, le Casse- Cailloux ne vous décevra pas.

Le Casse-Cailloux, 26, rue Jehan-Fouquet.

Résa au 02 47 61 60 64.

Le menu Le Casse-Cailloux

Mickey à la rencontre des bambins

Mickey et ses amis font étape à Tours, aujourd’hui. Nous avons assisté à l’étape parisienne de « La Fabuleuse tournée de Mickey ». Ambiance.

« La Fabuleuse tournée de Mickey » débarque à Tours, aujourd’hui. Nous sommes allés à l’un des premiers spectacles, à Paris. Ambiance.

Une longue file d’attente de bambins s’étire devant le Grand Rex, à Paris, un mercredi après-midi. Dans moins d’une heure, La Fabuleuse tournée de Mickey va débarquer.

Dans le hall du bâtiment, les poussettes s’empilent déjà. Dans la salle, l’odeur intense de pop-corn se mêle aux cris et aux rires des jeunes spectateurs. L’excitation est à son comble. Ici, un petit garçon s’agace qu’on ne ferme pas les portes afin que le spectacle puisse commencer. « Il est où Mickey ? » La petite souris a beau avoir 84 ans, son succès n’a pas pris une ride.

Là, Alyssa quatre ans, venue avec sa mamie Claudine, est toute affolée : le rideau vient de bouger… Mickey arrive ! À moins que ce ne soit David Daumas, le maître de cérémonie du spectacle : « Certains préfèrent se concentrer en silence, moi, je le fais juste derrière le rideau. J’ai besoin d’entendre le brouhaha des enfants. Il me donne l’énergie pour assurer le spectacle. » La salle est plongée dans le noir. David Daumas entre en scène, énumère les règles à… ne pas respecter. Avec la fabuleuse tournée de Mickey, pas question de rester assis. Dès la première chanson, le public est invité à danser. « Tout le monde est fou… Lève-toi et danse ! ».

David Daumas, maître de cérémonie du spectacle. (Photo dr)

Mickey et Minnie, accompagnés de Pluto et Donald, font également leur entrée pour le plus grand bonheur du jeune public. S’enchaînent alors nombre de scénettes musicales (parfois surjouées mais c’est pour les petits !). Les spectateurs sont embarqués dans le bus de Mickey et ses amis à la recherche de talents pour le spectacle que la célèbre souris désire organiser. On croise ainsi Cendrillon, Tigrou et Buzz l’éclair and co. Mais il n’y a rien à faire, pour les jeunes spectateurs, c’est Mickey la star.

Mickey, éternelle superstar

À l’ouverture de la deuxième partie, l’interaction entre artistes et public est poussée à son maximum : quatre enfants et deux mamans montent sur scène et dansent avec les héros Disney. S’ensuit alors le spectacle de Mickey mêlant danse, chant et acrobaties (Tigrou fait du hiphop !).

Lors du final, une large partie du public a déserté les sièges pour danser juste devant la scène. Parmi eux, il y a Alima, 4 ans. Sa grande soeur Asselou, 6 ans, est restée à sa place. Le spectacle semble toucher davantage les moins de cinq ans. Mais la maman Lala accompagnera tout de même ses filles de nouveau l’année prochaine. « Certains spectacles pour enfants sont difficiles à apprécier pour les adultes mais un spectacle Disney est toujours agréable à regarder. » Surtout quand il y a Mickey !

La Fabuleuse tournée de Mickey sera à Tours ce mercredi, à 10 h 30, 14 h et 17 h 15, au Vinci. Tarifs : de 18,50 à 34,50 € pour les enfants et de 27,50 à 41 € pour les adultes.

Infos et réservations au 02 47 49 80 03.

Les bruits du net #40

Au menu du jour : de la Bretagne, un bébé, Twitter et du café.

Au menu du jour : de la Bretagne, un bébé, Twitter et du café.

Un domaine .bzh S’il y a bien une région française qui a fait parler d’elle sur la toile ces derniers temps c’est bien la Bretagne et sa volonté de créer le domaine .bzh. Sont fous ces Breton. Un projet porté depuis 2008 quand même par l’association .bzh C’est l’Icann (Internet corporation for assigned named and numbers) qui tranchera. Petit espoir pour les Bretons : cet institut avait validé le domaine .cat pour la région catalane. Plus d’infos, ici, ici et .

 

Grossesse en accéléré. Neuf moi, c’est long et c’est sourt vous diront les mamans. Voici une vidéo qui conte cette période en 1mn35 top chrono sans enlever la poésie d’un tel moment.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=nKnfjdEPLJ0[/youtube]

 

Qui se cache derrière les twittos? C’est à cette question que le site Following me essaie de répondre en accumulant les clichés des visages se cachant derrière les twittos. C’est par ici.

(Capture écran Following me)

 

Attention le café tue. Vous êtes fan de café et en buvez sans compter. Sachez qu’il existe un site, Energy Fiend qui calcule en fonction de votre poids la quantité de caféine que vous pouvez ingurgiter sans danger. Il suffit d’entrer votre boisson, votre poids et de cliquer sur Kill me, rien que ça !

(Capture écran, Energy Fiend)

 

 
En bonus. Une pub de la boisson Vitamin water qui reprend tous les ingrédients qui font que des vidéos ont fait le buzz sur le net. Enjoy, c’est juste en-dessous.
 
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=26bfE4msOfk[/youtube]
 

Imagine Pepiang Toufdy

Le festival de musiques urbaines tourangeau Imag’in : c’est Pepiang Toufdy qui en est à l’origine. Mais ce jeune tchadien de 24 ans a biend ‘autres cordes à son arc.

À 24 ans, ce jeune tchadien tourangeau est bien plus que le directeur du festival de musiques urbaines Imag’in, qui accueille, cette année, La Rumeur et Inna Modja (entre autres). Interview.

(Photo tmv)

Parlez-nous de votre festival…

Nous fêtons cette année la quatrième édition. L’idée de cet événement, c’est d’attirer un public qui n’a pas l’habitude d’aller à des concerts. Cette année, nous faisons venir le groupe de rap La Rumeur au Temps Machine, à Joué-lès-Tours. Je suis content que le public qui écoute cette musique découvre une salle de concert qu’il n’a sans doute pas l’habitude de fréquenter.

Vous dites festival urbain. Comment définissez-vous ce terme?

Nous essayons de promouvoir des genres qui sont souvent stigmatisés. Quand on parle de hip-hop, par exemple, on dit tout de suite que c’est une musique des « quartiers ». Ce n’est pas seulement ce qui la définit. Pour nous, il y a une autre façon de l’aborder, plus positive. À Imag’in, nous mélangeons plusieurs styles de musique urbaine qui ne se côtoient pas forcément et qui ont des publics différents comme le rap et la musique du monde. Chaque année, le festival grandit.

Quelle est la nouveauté de cette édition 2012 ?

C’est la découverte de talents locaux. Cette année, nous avons monté un tremplin pour les groupes du coin. Les gagnants participeront au festival. Ils deviennent alors automatiquement membres de notre association, Prod’ cité, pour que nous puissions ensuite les aider à trouver d’autres dates.

Prod’ cité, qui organise également le festival Imag’in, fonctionne un peu comme un label de musique ?

Surtout pas ! Les groupes que nous soutenons sont libres. Le but, justement, c’est qu’ils soient connus et trouvent un vrai label de musique.

Comment avez-vous eu l’idée de monter ce festival ?

Je suis avant tout un passionné de musique. J’ai moi-même un groupe, Pyramides. Mais je réalise aussi des films. En 2008, j’ai été lauréat dans le concours Envie d’agir. J’ai reçu un prix et de l’argent destiné à soutenir un projet social. Au même moment, j’étais en formation pour être animateur professionnel. J’avais les compétences et la théorie. Je suis passé à la pratique en montant l’association Prod’ cité avec des copains et on a tout de suite monté le festival Imag’in.

Le festival Imag’in : c’est trois soirées de musiques urbaines qui se déroulent les 15, 16 et 17 mars prochains, au Nouvel Atrium de Saint-Avertin et au Temps Machine, à Joué-lès-Tours.

Tout le programme ici.

La Dame en noir hantée par Harry

Daniel Radcliffe revient sur les écrans dans La Dame en noir. Un film d’horreur trop hanté par les aventures du jeune sorcier Harry Potter.

La dame en noir est un film d’horreur avec Daniel Radcliffe. Pas très original et malheureusement sans bièreaubeurre.

Harry Potter ? Non… Arthur Kipps ? C’est à n’y rien comprendre. On regarde quoi ? Le dernier volet des Harry Potter ? Quoi, en fait, on est devant La Dame en noir. La confusion domine en sortant de ce film. Pas de magie, de sorcier, de bâton avec des poils de licorne et de balai qui ne serve pas à faire le ménage. Certes, l’histoire n’a rien à voir avec Harry Potter, puisqu’il s’agit ici d’un jeune notaire qui part dans un village anglais pour s’occuper d’une succession et qui n’arrête pas de voir des fantômes.

Mais dès qu’on voit apparaître Daniel Radcliffe, on se demande ce qu’il fabrique tout seul et où sont passés Ron et Hermione. Bon, disons que le fantôme de La Dame en noir ressemble vite fait à Voldemort, de loin, mais c’est tout ce que l’on a à se mettre sous la dent. Mais pourquoi donc n’arrête-t-on pas de se penser dans un énième épisode du sorcier balafré ? Pendant la scène de l’arrivée dans le village, c’est l’évidence. Même posture, même regard ébahi et même façon de parler. Daniel Radcliffe nous rejoue Harry Potter mais dans un autre film. Pauvre garçon. Il est devenu acteur avec un seul rôle et va peut-être mettre toute sa vie à le dépasser. Bien sûr, on pense au Syndrome Macaulay Culkin de Maman j’ai raté l’avion. L’enfant acteur ne s’en est jamais vraiment remis dans le cinéma.

Du déjà-vu dans le scénario

Certes, c’est tout à l’honneur de Daniel Radcliffe de ne pas attendre et de sauter dans le premier train qui passe. Sauf que, au-delà de sa difficulté à s’émanciper, il est tombé sur le mauvais film. La Dame en noir est loin d’être le film d’horreur réussi. Tout n’est que clichés. Les scènes de surprises sont tellement nombreuses qu’elles ne font plus sursauter. Le scénario, vous savez celui où un fantôme essaye de se venger, a déjà été traité des centaines de fois et, malheureusement, celle-ci n’est pas la meilleure. Allez Daniel, vous reprendrez bien un peu de bièreaubeurre ?

La Dame en noir : la bande-annonce

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7bOQeJ2kq7E[/youtube]

Les bruits du net #39

Au menu du jour : du WTF japonais à tout-va…

Au menu du jour : du WTF japonais à tout-va…

Rémi Gaillard au Japon. La vidéo ci-dessous devrait faire plaisir à notre Rémi Gaillard national. Au pays du soleil levant aussi, on a de l’humour. Voici une petite vidéo de son acolyte japonais. So wtf!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fW9dgTdDMbk[/youtube]

 

Effet imprévisible. Le petit personnage inoffensif Bob l’Eponge a des effets incontrôlables sur les petits enfants japonais. La preuve dans les deux vidéos qui suivent. Wtf !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=KL9r0MFVj-Q[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=aLxC8y45Gss[/youtube]

 

Un jeu wtf. Les Japonais sont à la pointe en matière de nouvelles technologies. Ils sont également forts du point de vue des jeux vidéos. Mais ils peuvent aussi en créer des très wtf. La preuve avec Pulirula, créé en 1991. La vidéo est juste en-dessous. Sont fous ces Japonais.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kvsuLn7tjU8[/youtube]

 

En bonus. Du lol cat et des chats complètement fous.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=d0OBYSl7CpQ[/youtube]

Les bruits du net #38

Au menu du jour : les réseaux sociaux, un test présidentiel et du carton…

Au menu du jour : les réseaux sociaux, un test présidentiel et du carton…

 

Les réseaux sociaux comme déjeuner. Selon une étude de The Hartman Group and Publicis Consultant, 29% des adeptes des réseaux sociaux avouent avoir tweetés ou facebookés alors qu’ils étaient en train de manger. Meilleur pour la digestion ? Plus d’infos ici.

(cc xcode / zpeckler)

 

Une aide à la décision. Dans la même veine que la semaine dernière, voici un site qui vous aide à faire votre choix, les Présidentielles approchant. Après quivoter.fr, voici Je votequien2012.fr. Si avec ça vous ne faites pas un choix !

(Capture écran Je vote qui en 2012?)

 

Un carton. Voici deux vidéos avec le même personnage principal : le carton. La première raconte une histoire tout à fait d’actualité en cette période de sports d’hiver. La deuxième est beaucoup plus abstraite mais très artistique ! A découvrir ! C’est juste en dessous.

 

Les cartons de Mr. Carton // Gadin alpin from Michael Bolufer on Vimeo.

 

Carton from Babouchka on Vimeo.

 

En bonus. Pas de lol cat cette fois, mais des petits lapins. Chous !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3O2WcOLxymY[/youtube]