Dans la rue, aux côtés de Tiphaine Le Berre, éducatrice de prévention spécialisée

#VisMaVille Si on allait un peu vite, on dirait que Tiphaine Le Berre est « éduc’ de rue ». Le terme exact, auquel elle tient tout autant, est « éducatrice de prévention spécialisée », car parcourir les allées du quartier des Fontaines n’est qu’une partie de son quotidien.

Une maman qui ne sait plus trop comment gérer son ado. Un lycéen un peu perdu dans sa scolarité. Une autre en profond mal-être… Tiphaine Le Berre est amenée à traiter des problématiques variées, au coin d’une rue, ou dans le Cube, le local situé entre le 3 et le 5 de la rue Verdi aux Fontaines.

« Dans chaque quartier où nos services sont présents, il y a un local ou un appartement, pour pouvoir accueillir les jeunes ou leurs familles dans un cadre serein », explique l’éducatrice en prévention spécialisée, salariée du Département.

Sur le canapé du Cube, Tiphto nous fait son regard de velours. Ce dinosaure en peluche choisi par de grands ados doit son nom aux prénoms des deux éducateurs, Tiphaine et Thomas. Le babyfoot à côté pourrait être trompeur : « Nous ne sommes pas un centre social bis, où on vient s’inscrire à des activités. Notre objectif est d’aller chercher les jeunes qui se tiennent justement en retrait de ces structures, de ces autres acteurs du territoire. »

Et c’est en étant immergés sur le terrain que les éducateurs spécialisés y parviennent (ou pas, selon les cas). Donc oui, bien sûr, une partie du métier consiste à arpenter les rues du quartier, à s’arrêter devant les halls d’immeubles pour parler avec ceux qui y tiennent les murs.

Aux Fontaines, Tiphaine et Thomas ont ainsi un parcours-type, qui passe par les lieux les plus fréquentés. Mais ce n’est pas tout ! Tiphaine est aussi souvent au Cube, où des permanences sont assurées. Et à force de ténacité, et de liens tissés au long cours avec les habitants, ceux-ci ont trouvé l’astuce : permanence ou pas permanence, si les volets sont ouverts, c’est qu’il y a du monde et qu’on pourra y trouver quelqu’un avec qui dialoguer. Dans l’anonymat, sans contrainte de temps, en toute liberté.

D’ailleurs, ça ne trompe pas : ici, on ne tient pas de dossier sur les gens qu’on rencontre, que ce soit une rencontre unique ou un suivi sur quelques mois. Un élément essentiel pour instaurer un climat de confiance. C’est aussi pour cela que le tutoiement est souvent de rigueur. « On n’est pas en position de supériorité : on écoute d’abord le besoin de la personne, avant d’être à ses côtés dans les démarches qui nous semblent pertinentes pour l’aider. »

Esprit d’analyse, connaissances en sociologie et en psychologie… Educ’ de rue c’est un métier, qui ne consiste pas qu’à se balader dans les rues. Il y a aussi les chantiers éducatifs et projets collectifs avec des partenaires variés (Terres du Son, les Restos du Cœur et bien d’autres), ou le Street Van du Département que les éducateurs amènent dans des collèges des quartiers prioritaires de la politique de la ville, pour rencontrer et sensibiliser les élèves à des questions variées, en concertation avec les équipes enseignantes. Parce que pour aller à la rencontre des ados égarés, il faut être présent sur tous les terrains !

Texte et photos : Emilie Mendonça

Les rues de Tours se féminisent

#EPJTMV Des femmes, à Tours, il y en a beaucoup. Des rues portant les noms de femmes, en revanche, beaucoup moins. La municipalité cherche cependant à atténuer ce manque de visibilité dans l’espace public.

À Tours, il y a des femmes. Cette nouvelle, qui ne surprendra pas les plus observateurs de nos lecteurs, implique qu’on en croise souvent dans la rue. Pourtant, en 2020, moins de 5 % de ces mêmes rues portaient le nom de femmes.

La municipalité actuelle, consciente que ce pourcentage est loin d’être paritaire, s’est engagée à féminiser les noms des lieux publics. La consultation citoyenne « La rue est aussi à nous » a permis de déterminer une liste de 50 noms de femmes à utiliser pour nommer les nouvelles voies de la ville. Dernière étape en date, franchie fin décembre, avec la désignation de 6 nouveaux lieux publics portant le nom de femmes (voir carte).

Ces rues n’existent pas encore et seront nommées lorsqu’elles seront créées. D’autres viendront, puisque c’est un projet à long terme de la mairie. On y va lentement mais sûrement. Depuis 2020, 42 lieux publics ont été baptisés avec le nom de femmes illustres. C’est une augmentation de 60 % des rues portant le nom de personnalités féminines à Tours.

L’objectif est de rendre les femmes plus visibles au sein de l’espace public. Christophe Dupin, adjoint au maire, tient beaucoup à cette mesure symbolique : « Nous allons continuer : il reste trois ans de mandat. C’est une dynamique qu’il faut prolonger. Nous devons poursuivre cet effort afin de mettre les femmes plus à l’honneur. » Seul reproche fait par certains : pas assez de Tourangelles parmi les récentes nominées.

Noé GUIBERT, journaliste en formation à l’EPJT

Du « co-piétonnage 100 % féminin » pour éviter le harcèlement de rue

Quatre étudiantes tourangelles ont lancé un groupe Facebook pour organiser le co-piétonnage entre femmes et, ainsi, lutter contre le harcèlement de rue. Une appli doit suivre.

Co-piétonner pour éviter le harcèlement de rue, c’est l’idée de quatre étudiantes de Tours. (Photo illustration NR – Julien Pruvost)

Les faits

« Groupe de co-piétonnage 100 % féminin sur Tours. Partagez votre trajet à travers une publication et d’autres filles pourront peutêtre rentrer avec vous. » La présentation est succincte, le message est clair. Ce groupe privé Facebook, nommé « Co-pietonnage Tours Not Alone », est administré par quatre étudiantes tourangelles. Manuela Boré, Inès Pilot, Maureen Poullié et Assetou Coulibaly gèrent ainsi, depuis décembre, plus de 164 membres (à l’heure où nous rédigeons) qui peuvent co-piétonner à Tours et, ainsi, être rassurées lors de leurs trajets nocturnes ou quotidiens.
Les profils sont vérifiés, afin d’éviter de mauvaises surprises.

Et l’année prochaine annonce un gros projet pour ces étudiantes qui doivent sortir, au printemps 2022, l’application NotAlone, afin de « mettre en relation les femmes qui ne se sentent pas en sécurité dans la rue », comme elles l’ont indiqué dans les colonnes de La Nouvelle République.

Géolocalisées, les intéressées pourront donc effectuer leurs trajets à plusieurs. Le projet est soutenu par Pépite Centre- Val de Loire, dans le cadre du concours Créa-Campus.

Le contexte

Le but affiché est de « réduire le sentiment d’insécurité des femmes dans la rue ». Que ce soit des mots, des attaques, du harcèlement sexuel, etc. Dans un micro-trottoir réalisé par les quatre étudiantes et publié sur la page Facebook de leur future appli (1), on constate que le harcèlement de rue a malheureusement touché de près ou de loin la totalité des femmes interrogées. Les quartiers des Tanneurs et de la gare sont d’ailleurs particulièrement craints.

En France, d’après un sondage Ipsos, 81 % des femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans les lieux publics.

Les enjeux

Inès, Maureen, Assetou et Manuela souhaitent d’abord concentrer leur appli au niveau local, sur Tours. Si tout se passe bien, elles espèrent que leur dispositif pourra ensuite être développé au niveau national.

Aurélien Germain

(1) facebook.com/cNotAlone et instagram.com/cnotalone

Ces Tourangeaux qui ont coupé le moteur

Finie la voiture (trop polluante), adieu les transports en commun (pas assez pratiques). La ligne droite est, pour eux, le plus sûr moyen d’arriver à l’heure ! A quelques jours d’un nouveau dimanche sans voitures à Tours, rencontre avec qui ont lâché les véhicules motorisés.

Oui, j’avoue : je suis arrivé avec des idées toutes faites. Je sais, ce n’est pas terrible… Mais avant de m’y mettre, je me disais que la trottinette électrique c’était surtout pour les bobos voulant faire « djeuns », que le vélo électrique c’était pour les retraités à court de forme, que les hoverboards ne séduisaient que les nostalgiques de Marty McFly (Retour vers le futur, pour ceux qui ne suivent pas) et que le skateboard, c’était casse-gueule.

Car faut vous dire que même quand j’étais jeune et en forme, je n’ai jamais réussi à rester plus de deux minutes sur des rollers sans finir sur le derrière.
En vrai, j’étais mal embarqué.

Mais ça, c’était avant. Avant de rencontrer Dimitri, Valentin, Grégory et Bérénice. Ces quatre-là m’ont raconté comment ils échappaient aux bouchons. C’est simple, ils ont même (re)trouvé le plaisir d’aller au taf ou au lycée.

À chacun, j’ai demandé de me faire la pub pour leur moyen de transport préféré. Et pour les départager, je suis allé voir la police municipale de Tours. Attention, je n’ai pas cafté mais j’ai bien compris que certains faisaient des trucs pas très réglo. Du moins en centre-ville. Dimitri a 28 ans. Il habite à Saint-Cyr et travaille à Tours-Sud, zone commerciale. Vous voyez le trajet : plongée vers le quai Paul-Bert, pont Wilson, rue Nationale, avenue de Grammont, côte de l’Alouette, Route du Grand Sud.

« Ça me fait 12 km en vélo électrique. Quand je prenais la voiture, c’était 20 km par la rocade (sortie Joué, etc.) ou 14 km par l’autoroute avec le péage en plus (90 centimes). Maintenant je mets 28 minutes. Réglé comme du papier à musique. En voiture, je mettais 35 minutes. Avec un vélo normal, c’était 30 minutes mais vous imaginez dans quel état j’arrivais. Aujourd’hui, c’est comme si j’avais fait 20 minutes de balade à pied pour venir au boulot. Je me suis testé avec un cardio, je ne dépasse pas les 90 pulsations/minute. Du coup, j’arrive hyper zen. »
Les vélos électriques (700-1 700 euros) n’ont pas séduit 338 000 Français en 2018 par hasard.

Sur ma trottinette…

Avec Valentin, je passe à la trottinette. À 32 ans, c’est le type même du grand gaillard qui s’y est mis pour aller au boulot. Deux acheteurs sur trois l’utilisent pour cette raison. Si pour le vélo électrique, hommes et femmes se partagent les achats, la trottinette (100-700 euros), elle, est masculine à 80 %.

« J’ai une autonomie de 25 km avec trois paliers de vitesse (7-8 km/h, 10/15 km/h, 20/25 km/h). C’est assez pour faire mon aller-retour entre Tours et Joué, précise-t-il. J’utilise les pistes cyclables. Je mets un casque mais ce n’est pas obligatoire. J’en ai parlé avec mon assurance. La législation est encore floue. »

Pour Grégory, la quarantaine, spécialiste de longboard (vous savez, ce grand skate rendu célèbre par une pub pour un opérateur télécom montrant trois filles descendant une route au petit matin), sa planche (60-600 euros) est avant tout un moyen de tran… sport.
Mais quand on l’écoute, pas seulement. « On est sept sur Tours à faire du skate de descente. C’est un sport grisant mais très codifié, sécurisé. On peut atteindre 80, voire 100 km/heure. Les protections sont obligatoires (casques, gants). J’utilise aussi mon longboard en balade ; parfois je traverse la ville, la rue Nationale. Normalement on n’a pas le droit de circuler en skate en ville. C’est interdit car l’utilisateur ne fait pas corps avec la planche. Les risques de détérioration du mobilier urbain et de blessures d’autres piétons si le skate vous échappe, sont réels. »

Appelée en renfort pour évoquer la sécurité, la police municipale de Tours valide ce que Grégory nous dit. La rue Nationale, sur les rails, depuis Jean-Jau est interdite à la circulation des skates mais aussi des trottinettes et vélos, qu’ils soient électriques ou pas.
« Il y a une tolérance », me glisse-t-on avant d’ajouter : « On fait de la pédagogie mais certains récalcitrants ont dû être verbalisés… » Bérénice, qui va au collège Rameau, n’a pas entendu parler de cela. À 14 ans, elle utilise un hoverboard, cadeau de Noël, il y a deux ans.

C’était alors à la mode. « J’en ai pris soin, dit-elle. C’est fragile mais comme j’habite dans le quartier Montjoyeux, je l’utilise sur ce court trajet. J’ai vite trouvé ma stabilité. Mon père, lui, n’est pas très à l’aise avec. »
Normal car Bérénice pratique les rollers depuis l’âge six ans. Ça l’aide.
Thierry Mathiot


Un centre-ville sans voitures

> Un mois après avoir tenté l’expérience, Tours remet cela ce dimanche 29 septembre. Et ce sera encore le cas le 27 octobre et le 24 novembre. 19 points de contrôles leur donnent accès au coeur de Tours de 10 heures à 18 h.

Hypnose : le phénomène s’invite dans nos rues

#EPJTMV. Se faire hypnotiser en plein centre-ville vous fait envie ? Avec la street hypnose, c’est désormais possible. Depuis plus d’un an, le duo HypnoTours fait découvrir cette pratique à tous les volontaires.

« Lorsque tu ouvriras les yeux, tu verras tous tes amis entièrement nus », annonce O’Neill. Cobaye d’un jour, Cyrielle, une de nos camarades, suit les suggestions de l’hypnotiseur depuis plusieurs minutes déjà. « Je savais que mes amis étaient habillés mais j’avais vraiment le sentiment de les voir nus », raconte-t-elle, assez troublée.

Place Plumereau, mercredi 23 novembre, nous avions rendez-vous avec notre inconscient. Composé d’O’Neill et de Skar, le duo HypnoTours parcourt régulièrement les rues du vieux Tours pour faire découvrir l’hypnose. « L’idée, c’est vraiment de faire vivre une expérience unique aux gens. Mais aussi de montrer qu’il n’y a aucun danger avec cette pratique, si on sait ce que l’on fait », affirme Skar. Il est en effet impossible d’hypnotiser une personne qui ne le souhaite pas ou de l’obliger à faire quelque chose qu’elle ne voudrait pas : « On ne peut pas demander à quelqu’un de courir nu dans la rue. Ni le forcer à se mettre en danger en traversant une route, par exemple », expliquent-ils.

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Cinq étudiants en journalisme se sont portés volontaires pour se faire hypnotiser par le duo HypnoTours, au milieu de la place Plumereau. Photo : Laura Bannier.

L’expérience commence par un test de réceptivité. Les cinq étudiants volontaires sont invités à placer leurs index l’un en face de l’autre et doivent se concentrer sur l’espace entre les deux. « Je place un aimant sur chacun de vos doigts et vous sentez qu’ils s’attirent de plus en plus avant de se coller complètement. Plus vous essayez de les décoller, plus vous vous rendez compte qu’il est impossible de les séparer. » Le test est un succès pour trois des participants, mais à des degrés différents. Cyrielle est totalement bloquée alors que Théo détache ses doigts sans difficultés. Elle est donc hyper sensible, comme 20 % de la population mondiale.

L’hypnose s’immisce dans notre quotidien

Utiliser un mot banal pour faire rire est l’un des jeux favoris du duo. Hugo en fait les frais. D’ordinaire plus sur la retenue, il ne peut s’empêcher d’exploser de rire à chaque fois que le mot « chat » est prononcé. L’imagination joue donc un rôle très important.

Tous les individus sont plongés naturellement dans un état de quasi hypnose sept à huit fois par jour. Ne vous a-t-on jamais dit que vous aviez la tête dans les nuages ? Ne vous est-il jamais arrivé de fixer quelqu’un sans vous en rendre compte ? Eh bien, si oui, vous avez vécu une expérience hypnotique !

[youtube]https://youtu.be/jFwlER-OcaU[/youtube]

Toujours pas convaincus ? Vous n’êtes pas les seuls. Pourtant, il semble que les sceptiques soient de bons clients. « Les gens ont peur car ils pensent qu’ils vont perdre le contrôle, or ce n’est pas le cas. On ne donne pas des ordres, mais des suggestions », informe Skar. Sophie, une autre hypnotisée du jour, en témoigne. « Lorsque j’étais sous hypnose et que j’ai senti mes jambes et mon torse toucher le sol, je me suis relevée car je ne voulais pas être par terre. » Soyez rassurés, un hypnotiseur ne peut donc pas prendre le contrôle de votre personne.

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« Être sous hypnose procure une sensation de bien-être », confie Sophie. Photo : Laura Bannier.

L’hypnose permet de plonger les individus dans un état de profond bonheur. Et, avis aux insomniaques ! Quinze minutes d’hypnose équivalent à trois heures de sommeil. Avant de partir, O’Neill offre à Cyrielle un cadeau : un point d’ancrage. A chaque fois qu’elle serrera son poing, elle ressentira la même sensation de détente que lorsqu’elle était sous hypnose. Et ce, tout au long de sa vie.

La street hypnose est de plus en plus répandue. Et compte de nombreux pratiquants. Pourtant, à ce jour, aucune législation n’existe en France pour la réguler. « Il y a une rumeur comme quoi, courant 2017, une loi serait votée pour obliger les hypnotiseurs à avoir un diplôme », glisse Skar. Hypnotiseur, un métier que l’on ne fait donc pas en un claquement de doigts.

L’hypnose est déconseillée pour :

  • Les femmes enceintes
  • Les personnes souffrant de problèmes cardiaques
  • Les personnes qui suivent un traitement contre la dépression

Lucie Martin et Yleanna Robert.

Qui se cache derrière les tags du Soleil Levant ? (2)

#EPJTMV Après avoir révélé nos premières découvertes dans notre épisode 1, place à d’autres graffs, toujours réalisés par la même personne. Et on connaît désormais son identité…

Épisode 2 : D’autres graffs, une seule artiste

On sait dorénavant qui se cache derrière ces graffs. Mais avant de vous le révéler, continuons le cheminement de notre enquête à la découverte de ce tagueur.

Tag Blanqui
Les couleurs de la robe ravivent le quartier Blanqui. Photo : Manon Vautier-Chollet

Les internautes ont été des alliés de taille pour trouver d’autres graffs dans les rues de Tours. Deux nouveaux au compteur. Quoi que bien différents, ils conservent toujours le même esprit. On reconnaît la patte de l’artiste.

Quartier Blanqui, près de l’église. Une nouvelle fois devant des pissotières. La femme représentée est ici de face. Elle a troqué son kimono rouge pour une robe bouffante beaucoup plus colorée : bleu, jaune, rose, rouge, vert… On suppose à cet instant que l’artiste est une femme. L’utilisation de pochoirs en forme de papillons nous met sur la voie.

Venez découvrir les différents tags présents sur Tours ici :

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Le tagueur a aussi laissé son empreinte près de la place de la Victoire, rue des Quatre-Vents. Le graff est fait des mêmes couleurs que celui du quartier Blanqui. Il s’accorde à merveille avec l’environnement qui l’entoure. On peut le voir dans un renfoncement, entouré de branches de vignes sur les murs. L’Asiatique surplombe un banc tagué et porte un kimono coloré.

Tag place de la victoire
Dans un recoin, rue des Quatre-Vents, un tag se marie parfaitement avec le décor. Photo : Manon Vautier-Chollet

Les internautes ont aussi apporté leur aide pour retrouver l’artiste. Sur la page Tu es de Tours si… ils ont activement répondu à notre demande. Nos supputations se révèlent justes. L’artiste est bien une femme. L’identité semble évidente pour certains. Mais pas pour tout le monde ! Nombreux sont ceux qui se questionnent et s’enthousiasment devant la photo du tag qui illustrait notre demande. Maintenant, il reste à savoir si d’autres graffs se cachent dans les rues tourangelles. Et on n’en doute pas !

Une Tourangelle

A présent, on comprend la signature inscrite en bas des créations. On peut dire qu’on y était presque… ou pas. Ce n’est pas CIB, ni CIG et encore moins CGI mais tout simplement Gil. Derrière cette signature, Gil KD, une artiste peintre tourangelle. Tmv  la rencontre très prochainement… Restez connectés.

Philippine David et Lénaïg Le Vaillant.

Qui se cache derrière les tags du Soleil Levant ? (1)

#EPJTMV D’abord un graff puis un autre… Tours regorge de tags représentant des Japonaises. Que symbolisent-ils ? Pourquoi ces endroits ? Qui est l’artiste ? Nous avons décidé de mener l’enquête.

Episode 1 : Des graffs de Japonaises habillent les murs tourangeaux

Il est rare d’être marqué par les graffs du vieux Tours. Mais celui-ci attire l’œil. Une femme asiatique vêtue d’un kimono rouge, égaye les murs bruns des anciens bâtiments. On pourrait même croire que ce graff en recouvre un autre, un peu moins créatif. Puis, on continue sa route, sans trop s’y attarder.

Tags Tanneurs
Cette Japonaise dénudée est taguée près de la fac des Tanneurs, en bord de route, direction La Riche. Photo : Manon Vautier-Chollet

Quelques jours plus tard, on découvre un deuxième graff. Le rapprochement est évident. Le premier, situé près de la place Plumereau, et l’autre, non loin de la fac des Tanneurs, sont réalisés par la même personne. Ça ne fait aucun doute.

Sur le deuxième, la femme est légèrement dénudée. Elle laisse glisser son kimono, imprimé de signes rouges, faisant apparaître son épaule droite. Le regard vers le bas, les cheveux noirs noués et le teint blanc. Elle est synonyme de sensualité. Sous les marronniers du bord de Loire, elle colore un paravent en tôle qui cache les toilettes des hommes. Pourquoi ce graff est-il tagué devant des urinoirs en bord de route ? Pour embellir les lieux ou pour cacher un ancien graff ? La question des emplacements intrigue.

On lance l’enquête, à la recherche d’une signature, une signification. En bas à droite de la création, un signe peu explicite est inscrit au feutre. Possiblement le blase d’un ou d’une artiste de rue.

Tags parking St-Pierre
A Saint-Pierre-des-Corps, sous le pont de la rocade, une autre Japonaise habille un pilier. Photo : Manon Vautier-Chollet

Pour comparer nos deux trouvailles, il faut revenir sur les lieux du premier graff. Mais à la nuit tombée, après une heure de marche autour des cafés et des restaurants qui entourent la place Plumereau, rien. L’investigation reste en suspens. Impossible de le retrouver. Le hasard surprendra peut-être à nouveau.

Un appel sur Facebook s’impose. Très rapidement, la toile réagit : Tours regorge de ces graffs de Japonaises. Il y en a d’autres. L’investigation reprend de plus belle.

Direction Saint-Pierre-des-Corps, sur le parking sous le pont de la rocade. Cette sombre et vaste zone est un lieu de passage pour les voitures. Les piliers du parking sont barbouillés. Niché entre les innombrables graffs d’amateurs, un seul se distingue. Celui de notre graffiteur anonyme. Une femme asiatique, qui regarde vers la gare à droite. Vers le Soleil Levant ? Elle ressemble aux autres, dessinée avec les mêmes couleurs. On distingue aussi une branche noire de cerisier, un coucher de soleil au dessus de sa tête et dans sa main, elle semble tenir un grand bâton noir. Mais cette fois-ci, pas de signature.

Tags président merville
Un autre tag se cache près de la rue du Commerce. Photo : Manon Vautier-Chollet

Plusieurs nouvelles sources indiquent un graff semblable, situé dans la rue perpendiculaire à celle du Commerce, face au Museum d’Histoire naturelle. Elle aussi tient une sorte de bâton noir. Elle regarde à droite. Sa tête est englobée par un soleil flamboyant. Cette fois-ci on retrouve la fameuse signature. Que signifie-t-elle ? CIB, CIG, CGI… Qui se cache derrière ces graffs ? Il reste des réponses et des graffs à trouver. A suivre.

Philippine David et Lénaïg Le Vaillant

Tmv : vis ma vie de streeteuse !

Pour fêter comme il se doit nos 5 ans, on a laissé la parole à un maillon très important de la chaîne : les streeters et streeteuses. Ces étudiant(e)s adorables (graou, we love you) qui vous distribuent tmv le mercredi matin, qu’il neige, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il fasse 40 °C. Anaïs, que vous croisiez souvent jusque récemment, raconte son expérience !

Depuis les débuts de tmv, peu importe le temps, les streeters et streeteuses sont là !
Depuis les débuts de tmv, peu importe le temps, les streeters et streeteuses sont là !

Aaah ! Mais qu’est-ce que c’est que ce bruit ?! 
Après un rapide  coup d’œil autour de moi, la zone semble sous contrôle. C’est juste le  réveil qui vient de sonner : il est 5 h 27, on est mercredi et c’est l’heure  d’aller distribuer le nouveau numéro de tmv ! Tout va bien. Le réveil, c’est l’étape la plus délicate. Une fois la radio allumée, il ne  faut pas refermer les yeux. Jamais ! À l’heure où seul le camion poubelle  fait du bruit dans la rue déserte, le train du sommeil peut être fourbe et  repartir aussi vite qu’il est arrivé.
Mais, alors que mes yeux sont encore  mi-clos, j’aperçois un objet qui finit de réveiller complètement ma rétine  endormie : la casquette tmv. Elle est là, posée, m’attend sur le coin de  mon bureau. Difficile de la louper.

Le petit-déjeuner est rapide et, sans tarder, j’enfile ma combinaison.
Il est 6 h.  Courageuse, j’enfourche mon vélo, prête à aller accomplir ma mission. Il fait encore nuit noire mais au moins il ne pleut pas.  C’est la première bonne nouvelle du matin. Il est 6 h 10. Je m’approche du  lieu de rendez-vous, aperçoit le camion NR et quelques casquettes roses.  Je dis alors bonjour à mes camarades puis, c’est le ballet des chariots  qui commence ! On sort les caddies, on les déplie, on met les paquets  de journaux dessus et c’est parti. Oh, j’allais oublier la touche finale… le parasol.
Cette fois c’est bon. Tous les petits bonhommes en noir et  magenta partent chacun de leur côté de la gare. On se retrouvera tout à  l’heure, à 9 h, pour faire les comptes.

6 h 20.
Mon chariot est posé près de l’arrêt de tram et ne bougera plus pour les trois prochaines heures . J’ai mes bonnes chaussures, sur le point de commencer ma randonnée entre les regards des  courageux encore endormis. Jusqu’à 7 h, même les abords de la gare  sont calmes.
[instant poésie : ON] J’en profite pour apprécier la belle  présence de la lune qui ne va pas tarder à se coucher et celle du soleil  qui arrive petit à petit pour prendre le relais. [Instant poésie : OFF]

Quand 7 h 30 se profile, la grande chorégraphie des passants  débute pour de vrai .
Et après plusieurs mercredis, c’est amusant de  distinguer les différentes catégories d’individus parmi les lève-tôt.  Tout d’abord, il y a les personnes-relais et notamment cette dame qui  me demande toujours 4 ou 5 exemplaires du journal. Elle travaille à la  maison de retraite et les donnera à « ses petits vieux » (comme elle les  nomme affectueusement) qui aiment bien le lire. Et cette autre dame, qui  en prend une dizaine tous les mercredis ! On apprend à se reconnaître  au fil des semaines et on échange seulement un sourire maintenant  lorsqu’elle me dit :  « Bonjour, je vais me servir sur le chariot ! ».
Ensuite, il y a les pressés. Et parmi eux, certains cyclistes sans peur qui  tendent le bras et lâchent le guidon quelques secondes au péril de leur  vie (comment ça, on exagère ?) pour attraper le journal au vol ! Il y a  ceux qui n’en veulent pas et qui se sont levés du mauvais pied :  « Oh,  pour ce qu’il y a écrit dedans… » . Heureusement, il y a aussi ceux qui  savent dire non avec le sourire :  « Désolé, je sais pas lire ! » .
Parmi les  lève-tôt, il y a aussi des dragueurs :  « Comment résister à votre sourire ?  Vous pourriez donner n’importe quoi avec. »

Et au milieu de tout ce petit monde ,  il y a nous .
Nous qui, à force  de faire les 100 pas sur une aire relativement étroite, sommes au courant  de choses qui pourraient bien améliorer vos matins. Alors si vous êtes  gentils avec la personne cachée dans la doudoune rose, elle pourra par  exemple vous prévenir que la deuxième porte coulissante de l’entrée  ouest de la gare ne s’ouvre pas ce matin (on vous évite un nez cassé  et une honte intersidérale, gnark).
Elle vous dira aussi que ça ne sert  à rien de courir pour monter dans le tramway puisqu’il est à l’arrêt  depuis 8 minutes. Bref, ce qu’on aime nous, c’est distribuer tmv avec le  sourire et recevoir les vôtres en échange. Rien de tel pour commencer  une journée. Oh, mais il est déjà 9 h. L’heure idéale pour retourner se  coucher, parole de casquette rose !

Récit par Anaïs Andos

Une minute sur le web #53

Cette semaine, on a repéré plein de choses sur Internet : des aubergines censurées, des zizis pour prévenir des nids-de-poule, un artiste super chouette et des bébés tigres trop mignons.

 (Photo Jinks Kunst)
(Photo Jinks Kunst)

Jinks Kunst a un prénom super dur à prononcer et c’est un artiste de rue génial qui détourne les panneaux de signalisation. Pour découvrir ce Franco-Suisse aux bonnes idées : instagram.com/jinkskunst et jinkskunst.com

LE TUMBLR
DÉZINGUE TON FILM
Tout nouveau, le tumblr On s’tape l’affiche. Le principe : vous voyez les affiches de film bardées de critiques de presse dithyrambiques tellement c’est cool ? Alors imaginez-les maintenant quand le film est une vraie daube. Ce site les rhabille avec de vraies critiques et avec la même typo que le titre.
>>Sur ostla.tumblr.com

BUZZ_TUMBLR

VIDÉO BUZZ
SI SI LA FAMILLE
C’est la vidéo trop meugnonne de la semaine. Au zoo de Tokyo, un touriste filme un bébé tigre blanc qui tombe dans un bassin d’eau et manque de se noyer. Les autres bébés tigres filent le secourir en le sortant de là. C’est choupinou et pour voir ça :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=MeDOD-7UOtw[/youtube]

INSTAGRAM
AUBERGINES CENSURÉES
Sur Instagram, les utilisateurs, qui peuvent maintenant utiliser des émoticones, ont découvert qu’une emoji avait été supprimée : l’aubergine ! Tout ça parce qu’elle est « systématiquement utilisée dans du contenu qui ne respecte pas notre charte », d’après le réseau. Bref, sous entendu, aubergine = zizi.

MAQUILLAGE
CENT POUR SANG
C’est la jeune maquilleuse qui buzz en ce moment. Abi Gordon- Cody tape dans le plutôt gore (doigts coupés, plaies béantes, clou dans le pied…) en réalisant des représentations d’accident domestique ultra-réalistes. Pour une fausse fourchette dans l’oeil, direction son Facebook.
BUZZ_MAQUILLAGE

CAMPAGNE
PAS DU LUXE
Yves Sans Logement au lieu d’Yves Saint-Laurent… Avec, comme visuel, un SDF et la phrase : « Ayons l’élégance d’aider ceux qui n’ont rien ». C’est un des exemples de la campagne de détournement lancée par l’association Aurore (aurore.asso.fr) qui soigne les personnes en situation de précarité et d’exclusion.

BUZZ_SDF

DANS LA RUE
EUH, WTF ?
Un habitant de Manchester voulait dénoncer le danger des nombreux nids de poule de la ville. Il a donc décidé de taguer un sexe masculin autour de chaque trou dans la route. Il a même créé une page Facebook (Wanksy – Road Artist) sur laquelle il poste des photos de ses « œuvres ». Ce qui a le don d’agacer les autorités. So british…

"La pauvreté est un sujet tabou"

#EPJTMV. Ce 10 décembre, les droits de l’Homme sont mis à l’honneur. À cette occasion, Catherine Lison- Croze, présidente de la section Indre-et-Loire de la Ligue des droits de l’Homme, dénonce les récents arrêtés anti-mendicité discutés à Tours.

Catherine Lison-Croze regrette dans cette mesure la valorisation de l’image des magasins au détriment de celle de la société. (Photo Romane Boudier)

Serge Babary, le maire de Tours, a déposé un arrêté visant à interdire le regroupement de mendiants en ville pendant la période des fêtes. Comme Jean Germain l’an dernier, ce qui vous avait offusquée.
Chaque fois que des maires déposent un arrêté de ce type, nous le contestons. L’an dernier, la Ligue des droits de l’Homme avait demandé un recours auprès du tribunal administratif d’Orléans, qui n’a pas abouti. Cette année, nous allons nous adresser à la cour administrative de Nantes.
En quoi ces décisions représentent une atteinte aux droits de l’Homme ?
Toute personne humaine a le droit de vivre dans la dignité. Cet arrêté a été pris pour cacher la misère et rendre invisible des gens qui ne demandent qu’à être aidés. Dissimuler ces personnes, c’est les exclure de la communauté. La pauvreté est un sujet tabou.
Quelles situations êtes-vous le plus souvent confrontée ?
On traite aussi bien des cas individuels que des actions collectives. Les problèmes de racisme, de discrimination, de droit d’asile et d’hébergement d’urgence sont très courants. Mais une des revendications principales concerne le logement. Malheureusement, nous n’avons pas toujours le pouvoir d’agir.
Comment répondez-vous aux attentes des personnes ?
On les conseille et on les informe sur les aides dont ils peuvent bénéficier. Mais la mairie de Tours et la préfecture ont aussi un rôle à jouer. 5 500 logements sont laissés vacants dans la ville. Pour nous, c’est incroyable. Nous comptons revenir à la charge.
Propos recueillis par Dah Magassa

On a testé : pilote d'avion !

Un simulateur de vol vient d’ouvrir ses portes à Tours Nord. Un de nos journalistes s’est transformé en commandant de bord.

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Alignement en bout de piste, préparation au décollage ! » Bergame, Italie. Après une petite escale, je m’apprête à repartir à bord de mon Airbus A320. Evann, mon copilote, vérifie que nous sommes parés. Décollage. Main droite sur la manette des gaz, gauche sur le manche, je lance l’avion à pleine vitesse.

L’avion ? Pas exactement. Je suis en réalité à bord du simulateur Aviasim, installé depuis peu au coeur de la zone industrielle de Tours Nord. Et même si je suis pleinement conscient que toute l’expérience à laquelle je suis en train de participer est virtuelle, je me sens dans la peau d’un vrai pilote. C’est impressionnant de réalisme. Le simulateur reproduit à 99% les conditions de vol réelles.
La sueur commence à perler le long de mes tempes, tout mauvais geste peut entraîner le crash. À mes côtés, Evann, pilote professionnel fraîchement diplômé, me prodigue tous les conseils nécessaires au bon déroulement du vol. Installé confortablement dans le siège de commandant de bord, je suis entouré de boutons et de cadrans. Devant moi, un ingénieux système d’affichage panoramique me plonge en totale immersion.

Après plusieurs manoeuvres, Evann m’invite à regagner la piste de Bergame pour atterrir. Je m’aligne, sors le train d’atterrissage et entame la descente. Tout ça sans connaissance particulière de l’aviation. C’est d’ailleurs là que réside la grande force d’Aviasim. Faire découvrir le fonctionnement d’un avion de manière ludique. 500 m de la piste. Un bruit d’alarme retentit dans le cockpit. Mon moteur droit est en train de lâcher. Je n’ai pourtant touché à rien ! Je me retourne et vois Thomas Gasser, fondateur d’Aviasim, en train de pianoter sur l’ordinateur de contrôle, le sourire aux lèvres.
Toute panne peut être simulée à tout moment pour tester la réactivité du pilote. 100 m de la piste. Mon appareil se déporte à droite, l’atterrissage s’annonce musclé. Tant pis pour la piste, je dois poser l’avion dans l’herbe. Les roues à peine au sol, j’inverse les gaz, enclenche les freins, l’avion dérape et finit par regagner la piste pour un arrêt complet. « Félicitations, me lance Evann. Bon, en conditions réelles, vous auriez crashé l’avion. Mais c’est un bon début ! ». Je pense aux 150 passagers assis derrière moi. La prochaine fois, promis, j’atterrirai correctement !

√ EN BREF
LE PUBLIC
Aviasim s’adresse à la fois aux particuliers désireux de découvrir le fonctionnement d’un avion de ligne, mais aussi aux professionnels souhaitant perfectionner leur connaissance de l’Airbus A320. Abordant l’aviation de manière ludique et prônant l’entente entre pilote et co-pilote, le simulateur séduira aussi les comités d’entreprise désireux de renforcer l’esprit d’équipe au sein de leur société.

L’ÉQUIPE
Image1La gérante Emmanuelle Mary est épaulée par deux jeunes pilotes professionnels pour assurer le fonctionnement du simulateur et accompagner les clients pendant le vol. Lors de notre test, Thomas Gasser, fondateur d’Aviasim (à droite sur la photo), était présent et n’a d’ailleurs pas hésité à paramétrer le simulateur pour perturber notre vol et tester notre réactivité !

PRATIQUE
Les locaux d’Aviasim se situent au 7 allée Colette-Duval à Tours Nord et sont ouverts au public et aux entreprises sur réservation. Plusieurs packs incluant du temps de vol et un briefing sont disponibles, les tarifs allant de 99 à 249 €. L’équipe propose également un stage antistress pour les personnes effrayées par les trajets en avion. Plus d’infos sur aviasim.fr et au 09 81 19 39 99.