Années Joué: 10 choses que vous ferez pour la première fois

Les Années Joué, c’est plus de 100 spectacles, par 29 compagnies sur 12 lieux de représentation. Nous avons épluché le programme et déniché pour vous dix expériences étonnantes que vous pourrez vivre pour de vrai, pendant les trois jours du festival.

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On a testé le Balî-Baw (anciennement Baoli)

On le connaissait sous le nom Baôli… Récemment renommé Balî-Baw, on a testé ce sympathique établissement de la rue de la Victoire.

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Jihan Selethi a le sourire. Ouvert il y a deux mois, son restaurant tourne bien à son goût. Désormais renommé Balî-Baw, son nom d’origine était un terme indien « Baoli ». « D’après la signification que j’en avais, c’est un endroit où les personnes de toutes les cultures et de toutes les communautés se rassemblent. C’est ce que je voulais ici, rassembler. »

Ce midi-là, l’ambiance est plutôt calme. Le cadre du restaurant de Jihan Selethi a pourtant son charme : décoration moderne, banquettes et sièges confortables. « Le concept vient de Paris, explique le gérant. C’est ce qu’on appelle du “ fast casual ”. Des produits rapides comme les tacos, les wraps, des pâtes ou des salades, mais servis à l’assiette dans un cadre plus relevé », explique celui qui passe parfois derrière les fourneaux pour préparer ses burgers gourmets, sa spécialité.
Parmi eux, le (très) copieux Mont-Blanc rempli d’un steak du boucher de 150 g, galette de pommes de terre, tranche de bacon grillé, fromage à raclette et sauce fromagère. Le tout servi avec des frites maisons pour 9,90 €. On retrouve aussi le Cocorico avec son escalope panée, le Green pour les végétariens à la sauce curry, mille-feuilles de légumes et galettes de pommes de terre ou le Boucher avec son steak de 150 g, du cheddar, du pastrami et des oignons.

On peut aussi y manger des plats de brasserie. Un aspect qu’il aimerait développer rapidement au détriment du fast-food. On trouve déjà une entrecôte et des plats du jour, ainsi que des desserts faits-maison comme le tiramisu. « Avec l’été qui arrive, nous allons ajouter des wraps au saumon et ajouter des salades de fruits frais », énumère-t-il avec l’envie de faire plaisir.

> Le Balî-Baw, 59 rue de la Victoire, 37000 Tours. Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Uniquement le soir le dimanche. Restauration rapide à emporter. Burgers Gourmets, 9,90 €.
> Réservation au 02 47 28 29 60.

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Nuit des Studio : demandez le programme !

La 34e Nuit des cinémas Studio, c’est le 2 juin ! Le public pourra embarquer pour un voyage cinématographique de 18 heures… jusqu’à l’aube. Voici le programme.

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> Docteur Folamour : L’un des films cultes de Stanley Kubrick. Sortie en 1964, cette comédie satirique sur la Guerre froide est aussi drôle que noire.

> The Rock horror picture show : Un orage, un couple coincé dans un château mystérieux et des occupants tout aussi bizarres. LA comédie musicale immanquable.

> Le dernier combat : Un film français, de science-fiction, muet et en noir et blanc, une histoire de lutte et de survie. Un ovni signé… Luc Besson !

> Fight Club : Dire que c’est une claque monumentale est un euphémisme. Un film coup de poing qui laisse K.O.

> L’Atalante : Beau, triste, poétique, intelligent. Le long-métrage de Jean Vigo qu’il ne vit jamais, le réalisateur étant décédé peu après.

> Les 39 marches : Retour en 1939 avec l’un des plus grands cinéastes de tous les temps, Alfred Hitchock.

> À l’est d’Eden : Elia Kazan derrière la caméra, James Dean et Julie Harris devant. Que demander de plus ?

> Wild : Reese Witherspoon, solaire dans un roadtrip solitaire dans une nature filmée majestueusement.

> 12 homme en colère : Seul contre tous, un homme doit convaincre un jury de 12 hommes d’innocenter un jeune qui risque la peine de mort. Puissant.

> Le Carnaval des âmes : Emblématique du ciné fantastique des 60s, ambiance onirico-glauque et histoire de figures fantomatiques.

> Le tombeau des lucioles : Une pépite, point barre. Sortez les mouchoirs !

> Mon frère est fils unique : Luchetti brosse le portrait d’une famille italienne dans l’après-guerre. Engagé sans être politique.

> Drive : Nicolas Winding Refn, sa patte, son style et… son talent. Comment refuser de revoir Drive sur grand écran ?

> 9 mois ferme : Burlesque, drôle, piquante, vive, cette comédie de l’excellent Dupontel se sa-vou-re !

→Plus d’infos sur le site des cinémas Studio. 

Horoscope WTF du 30 mai au 5 juin 2018

Ô joie, ô bonheur : voilà l’heure de l’horoscope WTF de la semaine !

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BÉLIER
Amour : Alerte enlèvement. Le cerveau de votre ex a disparu. Si vous le localisez, n’intervenez pas vous-même.
Gloire :  Arrêtez de lire l’horoscope, ça fait gonfler les chevilles.
Beauté : Vous envoyez du pâté en croûte cette semaine. Trop de beautey en vous.

TAUREAU
Amour : Les roses sont rouges, les violettes sont bleues. La pizza, c’est vraiment trop bon. Et vous aussi.
Gloire : Pas fan de notre poème ? Pfff. soyez gentil avec les Taureaux, qu’ils disaient.    Beauté : Signe cornu, signe poilu. (et bien dru)

GÉMEAUX
Amour : Vous ne comprenez donc rien ? Ce n’est plus des perches qu’on vous tend, mais des bambous.
Gloire : Aucune idée et ça m’est égal.
Beauté : Vous êtes plutôt Terre d’Hermès ou terre d’herpès ?

CANCER
Amour : Tout ça à cause de votre trichophobie…
Gloire : Vous avez un lien de parenté avec Bobby le phoque ?
Beauté : Un gros bouton vous poussera au beau milieu du front façon cyclope. C’est ça de ne pas aimer l’astrologue tmv !

LION
Amour : Écoutez votre mère plutôt que moi.
Gloire : Vous préféreriez avoir la laine d’un bulot ou l’haleine de Hulot ?
Beauté : Z’êtes autant à la mode qu’un Minitel !

VIERGE
Amour : Tel le chat, vous êtes un peu gonflant(e), perdez vos poils, mais on finit toujours par vous aimer.
Gloire : À vaincre sans Macha Méril, on triomphe sans péril.
Beauté : Travaillez votre taille de guêpe. Vous êtes davantage bourdon pour le moment.

BALANCE
Amour : Profitez de ces derniers instants. Ça fera moins les malins quand les Balance seront les maîtres du monde.
Gloire : L’aérophagie, c’est tabou. On en viendra tous à bout.
Beauté : Sexy comme un grain de beauté sur une fesse blanche.

SCORPION
Amour : Et si votre avenir était avec l’un des Bogdanov ?
Gloire : [ERROR 404 : dignité not found]
Beauté : Vous êtes joli(e) comme un loukoum.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes un bouc, vous êtes en rut, c’est la salsaaaa du démon (tchikiboum).
Gloire : Faute avouée, à moitié pardonnée ! (sauf si vous aimez la pizza à l’ananas. Là, vous ne méritez que fessée en place publique)    Beauté : Le string panthère aura votre peau.

CAPRICORNE
Amour : Il faut savoir rire de tout. De votre vie amoureuse par exemple.
Gloire : Vous avez plus d’appétit qu’un barracuda (ba-rra-cu-da !)
Beauté : Attention, avec votre flemme légendaire, vous finirez par ressembler à un boudin de porte.

VERSEAU
Amour : Roucoulez tant que vous le pouvez. Un jour, le pigeon perdra ses plumes, c’est moi qui vous le dis !
Gloire : Arrêtez de vous coller partout où vous allez.
Beauté : Coiffez vous comme Eddy de Pretto.

POISSON
Amour : Vous êtes sa moule, il/elle est votre rocher.
Gloire : D’ailleurs, à la pêche aux moules, moules, moules, vous ne voulez plus y aller maman. Les gens de la ville, ville, ville, ont pris votre panier maman.
Beauté : N’empêche… Poisson/moule. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Happy Color : un petit tour(s) en Inde

Ce dimanche, place à la Happy Color ! Mais avant de parcourir vos 5 km sous la poudre colorée, sortez vos cahiers et prenez des notes pour briller en société (ou pas) : on vous rappelle les origines de cette fête qui a séduit le monde entier et ses différences avec la course tourangelle.

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MAIS EN FAIT, D’OÙ ÇA VIENT ?

La Happy Color s’inspire évidemment de la Fête des couleurs, plus connue sous le nom de Holi. Cette fête religieuse hindoue est un moment-clé en Inde, commémorée partout du Nord au Sud. Marquant le début du printemps, elle est célébrée au cours de la pleine lune, en février-mars. Cette année, elle a eu lieu le 2 mars. Le but, comme la Happy Color, est de se jeter de la poudre colorée dessus… et de faire la fête.

OK, MAIS C’EST QUI, HOLI ?

D’après la mythologie hindoue, Holi vient de « Holika », le nom de la soeur du roi-démon Hiranyakashipu. Ce dernier, outre le fait d’avoir un prénom impossible à écrire, régnait en despote. Arrogant et indestructible, Hiranyakashipu voulait se débarrasser de son fils Prahlad. Il faut dire que fiston refusait de vénérer son père et préférait le dieu Vishnu. De quoi compliquer les repas de famille. C’est pourquoi Hiranyakashipu tenta de tuer Prahlad, mais en vain, puisqu’il survécut à tout : mordu par les serpents, attaqué par les soldats du roi, jeté d’une falaise et écrasé par des éléphants.
Costaud le Prahlad ? Bof, surtout sauvé à chaque fois par Seigneur Vishnu. Bref, pas de quoi faire le malin. Papa demanda alors l’aide de sa soeur Holika qui ne craignait pas le feu. Elle prit alors Prahlad avec elle dans les flammes. Mais le Bien triomphant toujours du Mal (vous connaissez, vous regardez des Disney), Prahlad s’en sortit indemne, contrairement à Holika qui brûla vive (fallait pas chercher les Dieux). Prahlad fut récompensé par sa loyauté à Vishnu. Autant vous dire que si vous rencontrez une Holika pendant la Happy Color, fuyez pauvres fous !

UN JOUR FÉRIÉ SANS CASTE

Pas de chance en France, les Happy Color ne permettent pas encore cela… Mais en Inde, la Holi est un jour férié. Célébrant la fécondité, le printemps et la fusion avec le divin, la Fête des couleurs est également un instant très particulier : en effet, c’est l’un des rares moments — si ce n’est le seul — où les castes se mélangent et la hiérarchie n’existe plus.
L’écrivain indianiste Alain Daniélou décrivait Holi comme « le jour où toutes les castes se mêlent, où les inférieurs ont le droit d’insulter tous ceux devant qui ils ont dû s’incliner pendant toute l’année ». Ce qui n’est pas une raison pour cracher sur votre patron lors de la Happy Color à Tours… On vous voyait venir.

TOUS LES COUPS SONT PERMISUNE

Pendant les jours qui précédent la Fête des couleurs, les Indiens s’approvisionnent comme ils peuvent en « munitions » ! Ballons remplis d’eau colorée, seringues, fusils à eau, etc., tout est possible. Il faut être prêt à dégainer et asperger son entourage, ses amis ou les inconnus. Les touristes sont d’ailleurs une cible privilégiée. À la Happy Color de Tours, on lance simplement la poudre colorée à la main sur les participants. Inutile de venir avec votre catapulte faite-main.

D’AUTRES VERTUS

Les Indiens sont persuadés que la Holi possède des vertus médicales avec l’action purifiante des couleurs répandues sur le corps qui renforcerait les défenses naturelles. Elle permet aussi de manifester son amour à ses proches et pardonner ses ennemis (N’hésitez pas à en faire de même à Tours #peaceandlove).
Enfin, la Fête des couleurs en Inde est l’occasion d’un grand nettoyage, où l’on s’occupe de sa maison de fond en comble. Allez les ados, prenez exemple : prenez un balai, c’est l’heure du ménage de printemps dans votre chambre !

COULEURS : LES SIGNIFICATIONS

La Happy Color Tours utilise des poudres de cinq couleurs différentes aux mêmes significations qu’en Inde : le rouge (la joie), le vert (l’harmonie), le jaune (amitié et partage), le bleu (vitalité), l’orange (l’optimisme). Là-bas, après avoir « poudré » sa victime, la coutume veut que l’on s’exclame « Bura Na Mano, Holi Hai ! » (« Ne soyez pas en colère, c’est la Holi ! »). L’esprit de fête fait le reste : on continue de s’amuser, chanter, danser, manger… et boire. Il est d’usage d’avaler du thandaï, breuvage mélangeant lait glacé, amandes, épices et graines de… cannabis !
À Tours, évitons la cigarette qui fait rire : contentez- vous du concert organisé après la course et du happy village. Et n’hésitez pas à nous envoyer vos selfies et vos bouilles colorées sur redac@tmvtours.fr ou via facebook.com/tmv.tours !

PRATIQUE
> Dimanche 3 juin, départs échelonnés de 14 h à 16 h, parvis de l’Heure tranquille. Tarifs : 20 € (adulte) et 18 € (-18 ans et demandeurs d’emploi). > Retrait des dossards et kits cadeaux sur le parvis de l’Heure tranquille, le 1er juin de 15 h à 20 h ; le 2 juin de 10 h à 20 h et le 3 juin de 9 h à 13 h.
> Infos : happycolortours.fr

Blouses Notes en danger

Baisse de subventions oblige, l’association Blouses Notes est en danger et tire le signal d’alarme.

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(Photo archives)

Le temps est à l’orage pour les associations tourangelles… Après la menace de suppressions d’emplois au sein de l’association Courteline, gérant des accueils de loisirs, c’est au tour des Blouses Notes de souffrir des baisses successives de subventions publiques.

Née en 1998, cette association donne de la voix et de la joie aux enfants en séjour à l’hôpital. Une mélodie réconfortante pour les familles qui pourrait s’éteindre après le mois d’août faute de moyens.
Il faut dire que Les Blouses notes ne font pas dans la demi-mesure. L’association fait appel à des musiciens professionnels, formés aux conditions particulières du monde hospitalier.

Au total, un budget de 30 000 € est nécessaire pour financer les 400 heures de prestations annuelles à raison de cinq interventions par mois, a confié le président Arnaud Téry à La Nouvelle République.
Une somme qu’ils ne sont plus en capacité de réunir à ce jour. Mais dans le Blues, il y a toujours une part d’espoir de réunir de nouveaux dons (déductibles d’impôts).

#WTF 59 : il gagne deux fois au loto en 5 jours !

Un double-chanceux au loto, un conducteur de tracteur à 3 grammes ou encore des ongles façon molaires : mais qu’elle est belle, cette actualité insolite et WTF de la semaine.

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— Jackpot le lundi et un autre… le samedi ! Un Australien a gagné deux fois au loto en cinq jours. Au total, l’homme a touché près de 2,5 millions de dollars australiens (1,5 million d’euros) en moins d’une semaine. Son identité n’a pas encore été dévoilée. La presse a simplement indiqué qu’il avait 40 ans et avait acheté ses tickets dans la même agence. Les mauvaises langues diront « chance de cocu ». Hum.

— En Suisse, un homme qui allait voir Deadpool 2 au cinéma déguisé en superhéros a été arrêté en raison de la loi antiburqa.

— Un Sarthois de 42 ans a écopé de quatre mois de prison ferme pour conduite en état d’ivresse. Il a été interpellé au volant de son tracteur avec 3 grammes dans le sang. Lieu du délit ? À… La Suze !

— 65 000. C’est le nombre de SMS envoyés par une Américaine à son rencard. Les deux (presque) tourtereaux s’étaient connus sur un site de rencontres. Mais l’homme a affirmé que, très rapidement, la trentenaire avait eu un comportement alarmant. Elle a été arrêtée et accusée de harcèlement et d’intrusion criminelle. Dans ses 500 textos par jour, elle lui disait notamment « N’essaye jamais de me quitter : je vais te tuer. »

— Chouette, une nouvelle mode découverte sur Instagram ! Ce look qui- tue consiste à avoir de fausses molaires en guise d’ongles. À l’origine de cette invention extraordinaire, le salon de beauté Nail Sunny. Mais visiblement, la manucure n’a pas vraiment plu aux internautes. Étonnant.

TOP 4 : Han Solo

C’est cette semaine que sort Solo : a Star Wars story, spin-off du personnage emblématique Han Solo avec Alden Ehrenreich. Voilà quatre anecdotes sur le « gentil vaurien », jadis incarné par Harrison Ford.

STALLONE AUDITIONNÉ

Dans les années 70, Sylvester Stallone a été auditionné pour le rôle. Mais il se rend compte qu’il « a l’air ridicule en pantalon moulant avec un pistolet laser » et lâche l’affaire. D’ailleurs, George Lucas ne l’a même pas regardé.

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FORD LE CHARPENTIER

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Photo jesss.com

Lors des auditions, Lucas fait passer un essai à Harrison Ford, un charpentier en train de réparer une porte sur un chantier pour la société de Coppola ! Le jeune Ford donne la réplique et tape dans l’oeil du producteur Roos. Gagné.

UN MONSTRE VERT

Dans la première version écrite en 1974, George Lucas avait imaginé Han Solo comme… un monstre vert sans nez avec des ouïes. Le réalisateur en a finalement fait un humain pour équilibrer ses rapports avec Luke, Leia et Chewbacca.

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« TUEZ-MOI ! »

Pas franchement enclin à signer plusieurs films, Harrison Ford s’engageait sur un film à la fois. Il espérait que l’on tue son personnage d’Han Solo dans l’épisode suivant. Au grand dam de Lucas…

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Restaurant : On a testé le 5 G

Le 5 G est installé avenue de Grammont, à deux pas de l’arrêt de tramway. Tmv y a fait un tour…

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C ’est grâce à un petit mail que la rédac est venue poser ses pieds sous la table du 5 G. Une lectrice nous parlait de ce steakhouse idéalement situé (place Jean-Jaurès et arrêt de tramway à quelques mètres) qui, d’après ses dires, était un sympathique restaurant.

L’envie de viande qui nous tenaillait ce jour-là, couplée au joli temps, nous a poussés vers sa terrasse ensoleillée…
Ce mercredi, l’accueil fut bien agréable, entre la bonhomie du patron et un service rapide, à l’écoute, attentionné sans être envahissant.

Au menu, le 5 G fait évidemment la part belle à « la barbaque » et propose notamment des pièces entre 150 g (pour le steak) et 300 g (pour l’entrecôte), voire 320 à 350 g pour la plancha 3 morceaux. La carte relativement simple permet aussi de tester des burgers au pain artisanal, des classiques aux plus originaux comme le Sud Ouest avec son canard, confiture de figue et chèvre, ou encore l’Indien avec ses fines tranches de poulet sauce curry, sans oublier le Vegge pour les végétariens.

Quant à nous, ce sera plutôt le pavé de rumsteck de 200 g ! La viande, tendre et bien cuite (on a fait les fines bouches en demandant à point…), était de qualité et suffisamment épaisse. D’après l’équipe, le 5 G se fournit à Tours-Nord « et n’est jamais déçu ». Le plat était accompagné d’une sauce au poivre plutôt relevée qui se mariait bien avec le rumsteck, ainsi que d’une part de salade et de haricots verts (le tout pour 15,80 €).

Au 5 G, on y mange donc convenablement pour pas trop cher, dans l’esprit brasserie du midi.

> Le 5 G, 5 avenue de Grammont à Tours. Ouvert du lundi au samedi. Contact : 02 47 20 58 48 ou contact@le5gtours.fr ou facebook.com/5gtours

> Tarifs : burgers de 9,60 à 13,80 € (plus cher si double steak), viandes à la carte de 10,80 € à 21 €, grandes salades à 11,90 €. Formule midi à 10 €. Possibilité de menu du jour ou menu enfant.

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Voyage au cœur de la littérature jeunesse

La bibliothèque centrale de Tours abrite depuis peu le Centre de ressources en littérature pour la jeunesse, appelé Centre Patrice Wolf. Mais qu’est-ce que c’est ? Une mine d’or ! Tout simplement le meilleur et l’incontournable de la littérature de jeunesse, du début du XXe siècle à nos jours.

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Les Trois Brigands, Le Prince de Motordu, Mathilda, Petit bleu et petit jaune… Ces célèbres titres vous rappellent quelque chose ? Alors pourquoi ne pas les relire ? Ou les découvrir si vous ne les connaissez pas.

Tous, et bien d’autres pépites de la littérature de jeunesse, sont au catalogue des bibliothèques et médiathèques de la Ville.

Certes, l’emprunt nécessite une inscription payante (11,50 €), mais la consultation sur place, elle, est totalement gratuite et sans limite de temps. Et de consultation il est question au Centre Patrice Wolf. Inauguré dans l’intimité le 18 novembre dernier, il donne accès, sur rendez-vous uniquement, à la crème de la crème de la littérature de jeunesse.
On y trouve tout d’abord ce que la section jeunesse de la centrale cache – ou plutôt conserve – depuis son ouverture en 1937. Fortes d’une politique de conservation précoce, les différentes équipes de bibliothécaires qui se sont succédé ont, au fil des années, sélectionné et protégé dans leurs « magasins » les plus belles œuvres de fiction et de documentaires de l’édition jeunesse : 20 000 ouvrages de grande valeur. Plus de 300 livres d’artistes, soigneusement rangés dans les réserves, deviennent également consultables. Toujours sur demande et non en accès libre. Car ce sont des pièces rares, souvent numérotées, d’une grande beauté et d’une grande fragilité.

Enfin, le Centre Patrice Wolf donne également à voir les 15 000 titres récemment offerts à la bibliothèque par l’ancien animateur radio éponyme (lire l’interview ci-contre). Pour consulter tout ça ? Pas le choix. Vous devez prendre rendez-vous à cette adresse centrepatricewolf@bm-tours.fr
Vous serez ensuite reçus dans une salle dédiée, sur la mezzanine. Ne soyez pas surpris. Les 36 000 bouquins n’y sont pas. Seul le millier de livres de références sur la littérature de jeunesse, ses auteurs, son édition, y est rangé. Ceux que vous aurez demandés auront été préparés par l’une des bibliothécaires. Facile et pratique.

Textes et photos : Jeanne Beutter

⇒INTERVIEW DE PATRICE WOLF

 « Un livre pour enfants est une oeuvre d’art »

Patrice Wolf ne lisait pas quand il était petit. Ça ne l’intéressait absolument pas. Et pourtant, il est devenu l’un des plus grands critiques de livres pour enfant. Après 20 ans passés au micro de l’émission « L’as-tu lu mon p’tit loup » sur France Inter, il a décidé de faire don à la bibliothèque municipale de Tours de 15 000 ouvrages de sa collection personnelle.

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Pourquoi ce don ?
Pendant 30 ans, j’ai conservé l’ensemble des documents sur lesquels j’ai travaillé pour La vie du rail tout d’abord, puis pour mon association Astéroïde et enfin pour France Inter. Et comme j’ai toujours oeuvré pour le service public, j’ai souhaité tout simplement lui rendre ce qu’il m’avait donné. Le service public de la littérature, c’est la bibliothèque. Je suis installé à Tours depuis plus de 20 ans. En plus, j’ai appris récemment que c’était l’une des premières villes françaises à avoir accueilli une bibliothèque enfantine, en 1937. C’était donc tout à fait indiqué.

Qu’y trouve-t-on de singulier ?
Ce n’est ni tout ce que j’ai accumulé au cours de ma carrière, ni tout ce que j’ai chroniqué. Il s’agit d’une sélection des livres que j’ai pu repérer depuis mes débuts en tant que critique de livre pour enfants depuis 1974. Chacun représente, selon moi, une avancée dans l’histoire du livre de jeunesse. Par leur auteur, leur histoire, leur construction, le thème abordé, la façon de le traiter, ils marquent une réelle différence avec ce qui a été fait auparavant. Voilà ce qui caractérise ce fonds. C’est un regard professionnel sur la littérature de jeunesse, sur une trentaine d’années.

Vos livres viennent s’ajouter aux différentes collections patrimoniales de la bibliothèque pour former le nouveau centre de ressources qui porte votre nom. Quel en est l’objectif ?
En France, il y a relativement peu de banques comme celle-ci, qui permette à des chercheurs, à des étudiants, à tous les professionnels de la littérature et aux amateurs de pouvoir se référer à l’histoire du livre de jeunesse, à tous ses courants, ses créateurs, etc. De ce point de vue-là, Tours devient donc une référence. Évidemment, pour faire vivre ce centre, pour le valoriser, il faut quelques subsides. Cependant, cela ne nécessite pas des sommes énormes. Il faut en avoir conscience. À l’échelle d’un budget municipal, ce n’est quasiment rien.

Un livre pour enfant, c’est avant tout une oeuvre d’art, un produit culturel. J’ai toujours essayé de bien mettre en évidence le travail des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs et tout ce qui fait que c’est une oeuvre d’art en tant que telle.

Horoscope WTF du 23 au 29 mai 2018

Cette semaine, on a été sympa en laissant un peu plus de place à l’astrologue de tmv. Vous n’en aurez peut-être pas l’impression, mais l’horoscope de la semaine est plus long que d’habitude. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit plus gentil pour autant. Évidemment.

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BÉLIER
Amour : Cœur & love sur vous. Vous en pétez des paillettes.
Gloire : Bisou aux Diane et aux Luc. Pourquoi eux ? Aucune idée, mais vous savez, on est payés alors bon…
Beauté : Vous avez le slip bien garni.

TAUREAU
Amour : Oups, attention, vos neurones migrent vers le bas.
Gloire : Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée…
Beauté : Vous avez une tête à vous faire surnommer Troudi ou Bistouflex.

GÉMEAUX
Amour : Bah, mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) par un homme-tronc.
Gloire : La constellation du Calogero vous imagine face à la mer, où vous auriez dû grandir, face contre terre, vous auriez pu mourir, mais vous vous relevez et prenez votre dernière rêve.
Beauté : Votre dentition de ragondin vous inquiète. Un petit tour chez le dentiste ne serait pas de refus.

CANCER
Amour : Va falloir sérieusement songer à lui casser les genoux, à Cupidon.
Gloire : Une petite cure de Joséphine Ange gardien et tout ira beaucoup mieux, vous verrez.
Beauté : Vous avez de jolis cheveux pour quelqu’un qui va finir chauve d’ici peu.

LION
Amour : Désolé les Jean-Claude Dusse, même sur un malentendu, ça ne marchera pas.
Gloire : Comme disait Moundir : « À défaut de Victor Hugo, je dormais pas le buste debout. »
Beauté : Votre passion pour le naturisme refera surface. Assumez.

VIERGE
Amour : Les sondages vous créditent de 23 % de chances de « pécho » cette semaine, comme disent les djeunz des années 2000 si si la famille.
Gloire : Comme pour les loups, l’État va demander de réguler la population des Vierges. Vous êtes beaucoup trop nombreux, c’est fatiguant à la fin.
Beauté : Prenez du jus de pruneau. Ça pourra toujours aider.

BALANCE
Amour : Mouuuuh que c’est louche, votre situation. Y a baleineau sous gravillon.
Gloire : Vous finirez comme l’astrologue tmv : seul(e), méchant(e), mais payé(e) à raconter des conneries.
Beauté : Balance rime avec panse, chance et flatulences. Je ne pense pas que ce soit un hasard, l’astrologie est une science exacte.

SCORPION
Amour : Comme Lorie, vous avez besoin d’aaaamouuuur, des bisous des câlins, vous en voulez tous les jouuuurs.
Gloire : QUOI ? L’est pas bien notre référence ? Pff, retournez écouter Johnny bande de loutres.
Beauté : Concrètement, vous avez tendance à ressembler à un petit lamantin qui danse la tektonik.

SAGITTAIRE
Amour : Même un suppo’ vous fait plus d’effet.
Gloire : Va falloir arrêter de creuser et s’enfoncer. Y a le noyau de la Terre bientôt là.
Beauté : Comme dit le proverbe, « Chasteté des jeunes gens, santé des vieux ans ! »

CAPRICORNE
Amour : Célibataire ou en couple, votre vie ne sera que bonheur, belles rencontres et amour…
Gloire : … Ah non merde, c’était destiné aux Gémeaux. Désolé mes choupinets, oubliez ce que j’ai dit.
Beauté : Wow, quel beau sourire forcé de constipé(e) !

VERSEAU
Amour : Bon sang, réveillez-moi cette libido, vous êtes aussi expressif/ve qu’un chamois empaillé.
Gloire : Olala, ça vaaaa, désolé monsieur/ madame premier degré !
Beauté : Quoi de plus mignon et trognon qu’un(e) Verseau ? Eh bien rien du tout mes p’tits phoques annelés.

POISSON
Amour : Votre prochain rendez-vous galant sera aussi sexy qu’un poil incarné.
Gloire : Arrêtez de vous la péter. On sait que tout le monde vous aime et que vous êtes génial(e) ouais ouais…
Beauté : Hey, mais c’est qu’elle est sympa votre dégaine de troubadour.

A 19 ans, elle monte sa comédie musicale sur Peter Pan

Elle n’a même pas 20 ans mais monte déjà une comédie musicale toute seule, de A à Z. La jeune Tourangelle Florence Maury présentera son spectacle Neverland, l’opéra rock en juin. Une relecture du mythe de Peter Pan !

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Florence Maury a 19 ans. Des projets plein la tête et la musique dans la peau. Un côté rêveur, aussi. Ce n’est donc peut-être pas un hasard si la jeune Tourangelle a décidé de reprendre l’histoire de Peter Pan à sa sauce en se lançant dans un projet titanesque : monter sa propre comédie musicale intitulée Neverland, l’opéra rock.

morgane role de Wendy« J’ai écrit ma première chanson sur ce thème il y a 4 ans, retrace Florence, rencontrée autour d’un café noisette. Je n’ai pas vu le dessin-animé Disney, mais j’aimais le côté féerique du conte, son univers me fascine. Alors je me suis simplement dit : tiens, et si je faisais une comédie musicale ? »
Son large sourire barre son visage poupin. Pour raconter son projet, Florence est accompagnée d’Audrey, une des danseuses et comédiennes à l’affiche de Neverland, et de Sarah Maury, sa maman visiblement fière d’elle, qui l’épaule depuis les débuts et l’aide. « Et qui ramène les pizzas pendant les répet’ ! », s’amusent les filles.

Florence a tout fait de A à Z. C’est une autodidacte. « Je connais les codes de la comédie musicale. J’ai donc rédigé dans mon coin les dialogues, les chansons, imaginé les décors et les costumes, etc. », raconte-t-elle. « Et elle était si jeune quand tout a commencé », souligne sa mère. Il faut dire que Florence est tombée dans la marmite toute petite : une famille de musiciens – « on baigne dans le son et lumières depuis 25 ans », dit sa maman – , fille d’une costumière et d’un compositeur, elle a fait ses premières auditions pour la Tosca à l’Opéra de Tours à l’âge de 8 ans. Sélectionnée parmi 180 personnes, elle avait alors effectué « cinq représentations et joué avec des pros ».
Celle qui a multiplié les figurations dans La Scénoféerie de Semblançay depuis son enfance est désormais en fac de musicologie à Tours, après avoir fait un tour au lycée avec option théâtre. De quoi avoir quelques cordes à son arc pour sa comédie musicale…

PROUVER QUE LES JEUNES BOUGENT

Il en a fallu, des heures de travail, pour y parvenir. Accompagnée par Nicolas Bouleux, chorégraphe, et Sophie Bercier à la mise en scène, Florence a vraiment tenu à modifier l’esprit de l’histoire de Peter Pan. Changer le point de vue, comme elle aime à dire. Ici, ce sont les pirates qui sauveront les enfants.
Les gentils deviennent les méchants ; les méchants deviennent les gentils… Florence exhibe alors un épais classeur : elle nous montre le script, les paroles des chansons, les déplacements à penser sur scène. Minutie et ordre. « Même si tout le monde est bénévole dans la troupe, on veut vraiment être pros le 30 juin, lors de notre représentation à La Pléiade. » Surtout que la fine équipe a récolté de très bons retours, le 29 mars, lors d’une session de rodage salle Thélème. Le show n’était pas encore fignolé, mais c’était une première devant un public. Bien différent des répétitions trois fois par semaine dans leur local à Grandmont depuis septembre.
« La salle était vraiment surprise. Ça nous a motivés et ça aide évidemment à avancer », assure Audrey.affiche réseaux

Une stimulation bienvenue pour la jeune troupe de 20 personnes. Parce que leur âge (de 18 à 25 ans), sans être un frein, est parfois source de doutes : « C’est aussi l’objectif de cette comédie musicale : on aimerait montrer que les jeunes peuvent faire des choses très belles quand on leur fait confiance. Ils peuvent se bouger pour réussir ! », s’enthousiasme Florence.
Visiblement, elle n’est pas la seule à le penser. Le projet, porté par la jeune femme avec la bénédiction de sa famille, a été présenté à l’association Au Suivant de La Riche qui a été « scotché ». Résultat ? Au Suivant a accepté de le produire.

Florence met également toutes les chances de son côté. Un album de la comédie musicale devrait sortir dans la foulée. Et pour la représentation physique de Neverland fin juin, elle a envoyé des invitations à foison, même du côté de la capitale et d’émissions comme The Voice. Du culot, comme elle dit, mais qu’elle assume, car « ça ne coûte rien d’essayer. Et puis, pour une fois, pourquoi ce ne serait pas une comédie musicale qui part de province vers Paris ? », s’interroge Florence. C’est donc la dernière ligne droite pour Neverland, l’opéra rock.

La pression monte. Le 30 juin, jour-J, approche à grands pas. Florence, Audrey, Clémence, Adrien, Théo et les autres fouleront les planches et présenteront leur comédie musicale, leur « gros challenge ». Un show de deux heures avec entracte qu’ils espèrent bien présenter à d’autres reprises. « Ce serait vraiment dommage d’avoir autant travaillé pour ne faire qu’une représentation. Le but est de faire plusieurs dates ! ». Les places partent d’ailleurs rapidement (pensez donc à réserver…).
De quoi ravir Florence… qui n’est toutefois pas prête de se reposer sur ses lauriers. L’histoire de l’Étoile bleue, cette ancienne maison close tourangelle abritant maintenant la Jeune chambre économique, lui a donné des idées. La preuve : elle est déjà en train de plancher sur un nouveau scénario autour du sujet.

> Neverland l’opéra rock : samedi 30 juin à 20 h 30, à La Pléiade de La Riche. Tarifs : 6 € (réduit) ou 8 € (plein). Résas sur helloasso.com/associations/au-suivant/evenements/neverland-l-opera-rock
> facebook.com/CieNeverland

→ALLER PLUS LOIN :
PETER PAN AU FÉMININ

Florence Maury, qui prendra le rôle de Clochette, raconte : « Il nous fallait un Peter Pan évidemment. Mais peu de garçons ont postulé. Lors d’une audition, une comédienne, Clémence Mauve, avait vraiment un physique, un bagout, une façon de parler. Ça nous a interpellés. Clémence a donc pris quelques cours de chant supplémentaires pour prendre le rôle. Eh oui, Peter Pan est une fille ! (rires) »

Association Courteline : des emplois menacés

Le retour à la semaine de 4 jours entraînera une perte d’activités pour l’association Courteline. Elle est contrainte à un plan de sauvegarde de l’emploi.

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C’est un coup dur pour Courteline, l’association socioculturelle gérant les accueils de loisir dans plusieurs secteurs de la Ville de Tours…

En raison du retour à la semaine de quatre jours (le changement aura lieu dès septembre), Courteline doit envisager un plan de sauvegarde de l’emploi et serait contrainte à « lancer une procédure de licenciements collectifs », comme l’a annoncé son directeur Jean Chausson.
Lui et son adjoint, Romain Ménage, ont réuni les salariés vendredi dernier. « Nous souhaitons limiter au maximum les licenciements et organiser du mieux possible les reclassements. »

Entre 27 et 122 licenciements sont prévus par le plan de sauvegarde, a rappelé l’équipe, précisant toutefois qu’il était impossible d’être plus précis « à ce jour ». Concrètement, si tout le monde accepte de réduire son volume horaire, il y en aura 27. Si personne n’accepte, 122 postes seront supprimés.

#WTF 58 : il mange son 30 000e Big Mac, un record du monde

Vous avez manqué l’actualité insolite et #WTF de la semaine ? Petite piqûre de rappel grâce à tmv…

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> Sacré Don Gorske ! Cet Américain de 64 ans vient d’entrer dans le Guinness Book des records en devenant le plus grand consommateur de Big Mac au monde (bah oui, chacun ses records, nom d’une pipe). L’homme a mangé son 30 000e burger, plus de quarante ans après avoir commencé cette longue et passionnante quête culinaire. Depuis 1972, Don avait gardé tous les tickets de caisse pour valider son exploit. Durant tout ce temps, ce fanatique du McDo aura réussi à ne s’en passer que pendant deux semaines… la première en 1982, parce qu’une tempête de neige avait empêché l’ouverture du fast-food. La seconde en 1988, lors de la mort de sa mère.

> Amis des araignées, réjouissez-vous ! Pour la première fois, des scientifiques ont entraîné une araignée – Kim de son petit nom tout mignon – à sauter des distances et des hauteurs différentes. L’objectif était de mieux comprendre comment les araignées sauteuses capturent leurs proies, elles qui peuvent bondir jusqu’à six fois la longueur de leur corps.

> En Belgique, sur une route limitée à 50 km/h, un automobiliste au volant d’une Opel Astra a été flashé à 696 km/h pour une « vitesse retenue de 654,24 km/h ». Il a dû aller à la gendarmerie pour faire constater le bug technique du radar. Le conducteur est tout de même reparti avec une amende, puisqu’il roulait à 60 km/h.

> Fin juin, l’association Festivil’ organisera sa première édition de Rétro Nationale 138. Il s’agit d’une reconstitution d’embouteillages à l’ancienne, lorsque la route d’or traversait le bourg de La Bazoge.

Shunfa raviolis : artisanal et fait-maison

On y passe devant régulièrement sans forcément s’en apercevoir… Tmv a passé la porte de Shunfa Raviolis pour se remplir l’estomac.

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Fort discret, très tranquille, situé à quelques mètres du tumulte de la place Plumereau, coincé entre deux boutiques de la rue du Commerce…

Et pourtant, il serait bien dommage de manquer ce tout petit établissement qu’est Shunfa raviolis. Pas besoin d’avoir un Bac + 12 pour comprendre que la spécialité, ici, c’est le ravioli. Mais de l’artisanal, du fait-maison, s’il vous plaît !

Pour en avoir la preuve, il suffit d’ailleurs de passer devant la vitrine, où l’on peut apercevoir le chef travailler sa pâte et ses ingrédients. La viande fraîche est hachée par l’équipe et les légumes, frais bien sûr, sont préparés sur place.

Et dans l’assiette ? Eh bien, force est de constater que Shunfa connaît son affaire ! Si tout ou presque nous tentait à la carte, notre choix s’est orienté vers les raviolis grillés au porc et au céleri (vous pouvez aussi choisir l’option « bouillis ») : charnus, sains, parfaitement préparés avec ce qu’il faut de jus et de fraîcheur. Une très belle surprise en bouche !
Si les préparations à base de viande (porc, poulet, agneau…) ou de crevette ne vous disent rien, des options végétariennes sont possibles avec les raviolis au chou blanc et champignon ou encore au tofu sec. Dans tous les cas, les portions sont de dix pièces avec ajout possible.

À l’intérieur, c’est un restaurant intime à la décoration sobre et claire, au petit nombre de tables. Mais Shunfa propose aussi à emporter ou à livrer via Uber Eats. Aucune excuse pour ne pas découvrir les raviolis-maison…

> Shunfa Raviolis, 88 rue du Commerce à Tours. Ouvert du mardi au dimanche, midi et soir. Sur place ou à emporter ou livraison avec Uber Eats. Contact : 09 73 59 66 80 ou facebook.com/shunfatours
> Tarifs : raviolis à 7,90 € les 10 (bouillis) ou 8,90 € (grillés). Salades chinoises à 3,50 €, soupes à 9,90 €.

Horoscope WTF du 16 au 22 mai 2018

Fini, les vacances ! L’astrologue vous avait manqué ? Tant mieux, le revoilà. Mais pourquoi est-il si méchant ?!

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BÉLIER
Amour : Comme d’hab, avec vous c’est court mais intense.
Gloire : Votre carrière vient de faire un formidable bond. Dans le vide.
Beauté : Avec vous, tous les chemins mènent au rhum.

TAUREAU
Amour : Pluton prévoit une petite rencontre mignonnette qui va partir en sucette. Désolé.
Gloire : En mai, fais ce qu’il te plaît. (Comme filer 100 balles à l’astrologue tmv ou lui envoyer des Kinder par exemple)
Beauté : Quel dynamisme ! Vous avez la forme. (Ça, on l’a piqué dans l’horoscope d’un de nos concurrents. Vous aimez ?)

GÉMEAUX
Amour : Répétez 10 fois d’affilée « La mouche se touche la bouche ».
Gloire : Sérieusement ? Vous l’avez vraiment fait ? Haha, on vous fait gober n’importe quoi.
Beauté : Hé dites, vous ne seriez pas Prosper le roi du pain d’épice ?

CANCER
Amour : Roh, vous êtes trop vieux/vieille pour ces conneries…
Gloire : Les jupes de votre mère en ont assez que vous y soyez fourré(e).
Beauté : Humpf, ouais ouais, la beauté intérieure, tout ça tout ça…

LION
Amour : Tel le trou noir dans l’espace, vous aspirez tout ce qui se trouve à votre portée.
Gloire : Même chose que les Bélier. Débrouillez-vous !
Beauté : Enlevez votre perruque, Kojak : on vous a reconnu(e) !

VIERGE
Amour : Le préservatif fluorescent est votre ami. #starwars
Gloire : Dire que vous serez bientôt le/la Maître du monde… Eh bé, on n’est pas dans l’caca !
Beauté : Période harmonieuse pour tous les velu(e)s.

BALANCE
Amour : Faites l’amour, pas la guerre. Ça fait moins de dégâts. Quoique avec vous…
Gloire : Vous seriez tout de même mieux réincarné(e) en saucisson.
Beauté : Un régime s’impose (balance / régime, c’est drôle hein hein hein hein hein).

SCORPION
Amour : Sous la couette, vous poussez de petits hennissements. Ce qui est plutôt choupinet.
Gloire : D’ailleurs, secouez votre crinière. Y a des miettes dedans, c’est dégueulasse.
Beauté : Vous avez la carrure d’un hot dog.

SAGITTAIRE
Amour : Coucou le Kinder Surprise dans 9 mois !
Gloire : Lors de la prochaine pleine lune, vous serez sacrifié(e) sur le bûcher par un Illuminati reptilien roux…
Beauté : … Ou bien vous terminerez devant un film de Kev Adams. Ce qui revient quasiment au même.

CAPRICORNE
Amour : Youpiiii, voilà le retour de la baraque à frites ! Vous avez toujours aussi chaud.
Gloire : Ego sans trique…
Beauté : … Et beauté plastique. (vous êtes doux comme du caoutchouc)

VERSEAU
Amour : Votre vie est tellement répétitive.
Gloire : Votre vie est tellement répétitive.
Beauté : Votre vie est tellement répétitive.

POISSON
Amour : Un proverbe chinois dit que quand on n’a rien à dire, on cite un proverbe chinois.
Gloire : Tel Romus et Romulus, vous finirez abandonné( e) et recueilli(e) par une louve qui vous allaitera.
Beauté : Les murs ont des oreilles. Mais avec moins de cérumen que les vôtres.

La DreamHack revient à Tours ce week-end

La DreamHack revient à Tours, mais cette fois au Parc Expo, du 19 au 21 mai. Retrouvez notre dossier spécial 4 pages dans tmv avec, en prime, le programme officiel !

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La DreamHack est un immense festival numérique, le paradis du eSport : et elle revient à Tours du 19 au 21 mai, cette fois au Parc expo pour accueillir des milliers de joueurs et de visiteurs.

Dans son nouveau numéro, tmv vous propose exceptionnellement un dossier de 4 pages sur la DreamHack avec les invités et influenceurs présents, un mot du président, ainsi que les jeux en compétition, des chiffres, le campus et surtout, le programme officiel jour par jour.

Le numéro est distribué partout en ville, ainsi que le week-end de la DreamHack, mais aussi disponible en version PDF à télécharger gratuitement ICI ! 

Bon jeu et bonne DreamHack à toutes et à tous !

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Manhattan Stories : tranches de vies à New York

Après avoir écumé les festivals de cinéma indépendant, Manhattan Stories arrive sur les écrans français. Un film choral prenant place dans les quartiers de Big Apple.

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Une journée à New York. Cinq histoires distinctes mais qui se chevauchent plus ou moins. Un film choral à la photographie automnale… Le second long-métrage de Dustin Guy Defa a tout pour plaire en festival. Archétype du ciné US indépendant, Manhattan Stories (Person to person, en VO) a effectivement écumé les Sundance et autres South by Southwest l’an dernier.
Débarquant seulement maintenant sur les écrans français, laissera-t-il chez nous un souvenir impérissable alors qu’il n’a pas franchement marqué les esprits outre-Atlantique ?

Sur le papier, Manhattan Stories organise donc sa narration autour de différentes histoires. Il y a par exemple ce fan de vinyles collectors, obsédé par un disque rare. Mais aussi Wendy, étudiante un peu paumée à la recherche de sa sexualité ou encore Claire, apprentie-journaliste accompagnant Phil, fait-diversier fana de metal…
Centré sur l’humain, les relations et la notion de recherche, Manhattan Stories déroule son récit (trop) doucement, avec un côté authentique rappelant le cinéma new yorkais de Woody Allen. Le film de Defa a cet aspect anodin et ordinaire, attachant mais interchangeable.

Magnifiée par sa photographie (tourné en 16 mm, le rendu est chaud et délicieusement vintage), cette chronique « urbaine » empile les histoires courtes comme un recueil de nouvelles, une mosaïque sympathique mais peu marquante. S’il a le mérite d’avoir réduit son oeuvre au minimum (à peine 1 h 30 au compteur), Manhattan Stories, bien trop anodin, a tout de même du mal à accrocher le spectateur.
L’expérience cinématographique est limitée, l’écriture est trop impersonnelle.

Loin d’être désagréable, mais pas assez enthousiasmant et mémorable pour marquer les esprits : vite vu, vite oublié.

> Comédie dramatique, de Dustin Guy Defa (USA). Durée : 1 h 25. Avec Michael Cera, Abbi Jacobson, Tavi Gevinson…
> NOTE : 2,5/5 

Rêves de gosse : accepter la différence

Plus de cent-cinquante enfants ordinaires et « extraordinaires » partageront ce mercredi 16 mai un moment magique dans les airs, là où les différences disparaissent, notamment celle des handicaps

Les 167 enfants « ordinaires » et « extraordinaires » ont pu découvrir le CCC OD lors d’une visite organisée pour eux.
Les 167 enfants « ordinaires » et « extraordinaires » ont pu découvrir le CCC OD lors d’une visite organisée pour eux.

Tout a commencé grâce aux Chevaliers du ciel. Rien à voir (ou presque) avec le film de Gérard Pirès avec Clovis Cornillac et Benoît Magimel, ni avec la série télé de Tanguy et Laverdure qu’ont connu les plus de 50 ans. Les Chevaliers dont on parle sont des pilotes d’avion qui oeuvrent depuis vingt-deux ans pour faire découvrir leur passion à des enfants « ordinaires » et « extraordinaires ».

Pour cela, ils font appel à des associations partout en France et historiquement, aux Jeunes chambres économiques. L’objectif ? Faire se côtoyer des enfants malades, handicapés ou défavorisés socialement, « extraordinaires » aux yeux de la société, et des jeunes scolarisés dans le milieu ordinaire. Et avant de les faire embarquer dans leur bimoteur et leur permettre de faire s’envoler complètement leurs différences, l’association Chevalier du ciel délègue à des associations locales la réalisation d’un projet pédagogique de plusieurs mois.

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Dans le jardin botanique, les différences disparaissent et les rires fusent lors de la plantation des rosiers Rêves de gosse

Pour la première fois, la Jeune chambre économique (JCE) de Tours a tenté sa chance pour ce Tour de France en proposant le thème « La Loire vue du Ciel ». C’est notamment Pierre-Alain Marsande qui a tenu à embarquer la JCE dans cette aventure. « L’idée, c’est que si ces enfants arrivent à dépasser les différences, notamment celle du handicap, à travers leur travail commun et des jeux, plus tard, on pourrait espérer qu’ils gardent ce regard différent », décrit le porteur de projet de l’association tourangelle qui fait partie des neuf villes-étapes du tour de France des Chevaliers du Ciel. Au total, 167 enfants de 8 à 16 ans, répartis dans quatre établissements scolaires de Touraine, travaillent ensemble depuis décembre.
Les responsables et enseignants du collège Pierre-Corneille, de l’Institution Saint-Martin, de l’école Sainte-Marguerite à Tours et de l’IEM (Institut d’éducation motrice) Charlemagne à Ballan-Miré ont aussi accepté de partager leurs différences de statut et de niveaux pour mettre au point ce projet. « Les deux tiers des élèves sont “ extraordinaires ”, ayant un handicap physique ou étant scolarisé en classe Segpa (1) ou Ulis (2) », précise Pierre-Alain Marsande qui a coordonné ce projet au budget total de 20 000 € (sans le baptême de l’air).

Depuis décembre, les enfants et leurs encadrants ont ainsi participé à trois rencontres ludiques. Une visite guidée du Centre de création contemporaine Olivier Debré (CCC OD), un jeu de piste au jardin botanique et la plantation de rosiers Rêves de Gosse et une sortie à la patinoire avec une démonstration de l’équipe de hockey les Remparts. Parallèlement, les enfants ont intégré des groupes de travail mixtes, pour réaliser plusieurs oeuvres exposées ce mercredi à la base aérienne de Tours. Certains ont participé à la création de totems d’1,80 m en bois sous la forme d’avions et de points cardinaux.
D’autres ont peint avec l’artiste Catherine Dufresne un « chemin de Loire » visible du ciel, sur une bâche de 20 m de long. Et les derniers ont préparé une exposition de photos prises au bord de l’eau avec un photographe professionnel, Alexandre Yagoubi.

ENCOURAGER L’OUVERTURE D’ESPRIT

« C’était vraiment un projet riche de sens. Cela a permis des échanges entre les enseignants du public et du privé, des enfants qui n’avaient jamais vu la glace ont pu en profiter, et c’était d’autant plus formidable pour les enfants en fauteuil pour qui c’était inimaginable de patiner », se remémorent les membres de la JCE. « Sortir de l’établissement à la rencontre d’autres jeunes est très précieux et pourtant difficile, explique Yann Cariou, coordinateur pédagogique de l’IME de Charlemagne. Nous organisons déjà des sorties, mais Rêves de Gosse leur permet de rencontrer des jeunes de leur âge aux profils différents, du milieu ordinaire. »

À la patinoire, des élèves en fauteuil roulant ont découvert le hockey-luge avec l’équipe des Remparts.
À la patinoire, des élèves en fauteuil roulant ont découvert le
hockey-luge avec l’équipe des Remparts.

Pour Naoele Hoceine, directrice de la Segpa du collège Corneille à Tours, Rêves de Gosse s’est intégré dans le parcours citoyen des élèves en classe de Segpa (6e, 5e et 3e) et en 6e « ordinaire » : « Ce parcours citoyen encourage l’ouverture d’esprit et l’ouverture à la différence, au sein et à l’extérieur de l’établissement. Je tenais d’ailleurs à remercier les enseignants, très volontaires et investis. » Et les enfants ont d’ailleurs l’air d’avoir pris beaucoup de plaisir à se rencontrer. « Au début, c’était bizarre, je restais avec mes amis, avoue Ulysse, 9 ans et demi, en CM1 à l’Institution Saint-Martin, et finalement on s’est habitués. Je ne pensais pas que les personnes handicapées ne pouvaient pas facilement prendre des photos, faire du patin ou prendre l’avion. Je trouve ça bien qu’elles aient pu le faire avec nous », décrit-il avec l’impression de mieux les comprendre.
Avec son camarade Hector, il conclut : « même si ce sont des personnes handicapées ce sont des personnes quand même. Ce serait bien de faire d’autres activités comme ça, du sport par exemple. »

Le jour-J, ce 16 mai, ils l’attendent avec impatience. Une trentaine d’avions sont attendus à la base aérienne 705 de Tours pour une kermesse « extraordinaire ». Les clowns, les magiciens, les maquilleurs, les militaires et les pompiers amuseront les enfants au sol, pendant que d’autres effectueront leur baptême de l’air d’une vingtaine de minutes, jusqu’à Amboise.
« Dans le ciel, les différentes entraves que peuvent avoir certains enfants disparaissent », explique Pierre-Alain Marsande. Le parrain de l’étape tourangelle, Stéphane Houdet, joueur de tennis en fauteuil roulant médaillé aux jeux paralympiques sera également de la partie. Pour cet événement, fermé au public pour des raisons de sécurité, déjà 800 personnes (enfants, familles, organisations…) sont inscrites. La fin d’une belle aventure et un tremplin pour tous ces enfants.

(1) Segpa : Section d’enseignement général et professionnel adapté. Ces jeunes sont au collège et souffrent de grosses difficultés scolaires.
(2)Ulis : Unités localisées pour l’inclusion scolaire, il existe différents types selon le handicap de l’élève.

La Loire vue du ciel, fil rouge du projet tourangeau Rêves de gosse. Ici, des élèves au travail sur un chemin de Loire.
La Loire vue du ciel, fil rouge du projet tourangeau Rêves de
gosse. Ici, des élèves au travail sur un chemin de Loire.

Photos : Jeune chambre économique de Touraine

Haut de la rue Nationale : un nouvel appel d’offres !

Le maire avait annoncé une remise à plat du projet. En fait, un nouvel appel d’offres a été lancé. L’étude d’un hôtel 5 étoiles est jugée « prioritaire ».

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Dessin de Giovanni déjà paru dans tmv en… novembre 2017 !

Le feuilleton du haut de la rue Nationale continue ! Le mois dernier, la municipalité avait annoncé la remise à plat du projet Porte de Loire. Mais le maire de Tours, Christophe Bouchet, a en fait lancé un nouvel appel d’offres pour redessiner le périmètre.

Publiée discrètement fin avril, la procédure d’appel public fait état d’un réaménagement paysager pour l’entrée de la ville.
Il s’agirait donc de faire construire un hôtel de luxe 5 étoiles près de la faculté des Tanneurs, symétriquement à la bibliothèque municipale.

De quoi faire monter au créneau Tours A’venir, groupe de réflexion municipale, dénonçant « un manque de transparence » et une procédure d’appel d’offres menée « sans concertation avec les Tourangeaux ».

Les postulants à l’appel d’offres ont jusqu’au 4 juin pour y répondre. Date à laquelle se tiendra le conseil municipal exceptionnel consacré… au haut de la rue Nationale.

Pour aller plus loin :

A tmv, on a aussi des idées. Retrouvez ICI nos 4 projets pour le haut de la rue Nationale !

La Wild Code School s’installe à Tours

À la rentrée prochaine, une quinzaine d’élèves apprendront à Mame les bases du langage web.
Une formation pour adulte, la Wild Code School, les initie en cinq mois.

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DÉVELOPPEUR WEB, KÉSAKO ?
Coder, c’est créer un site internet et/ou une application et les faire fonctionner. Il s’agit de gérer les liens entre les bases de données et l’interface de l’utilisateur. Ce n’est pas inventer l’habillage d’un site (webdesigner), ni réparer un ordinateur (technicien de maintenance), ou encore animer un site et un réseau social (community manager).
À la Wild Code School, on apprend ainsi les bases de ce métier en cinq mois, à travers l’apprentissage d’un premier langage de programmation. Mais il ne suffit pas de savoir aligner des lignes de code pour être un bon développeur web, il faut aussi savoir travailler en équipe, communiquer avec le client et être capable de restituer son projet à l’oral. Ce métier permet aussi de travailler chez soi ou à l’étranger et comprendre un monde qui nous entoure au quotidien.

LES MAINS DANS LE CAMBOUIS
Devenir développeur web, c’est accepter de mettre les mains dans le cambouis. C’est un vrai métier de passion avec une carrière possible. Un métier pour lequel il faut sans cesse se mettre à la page et, pour cela, « apprendre à apprendre », comme le décrit Lucie Coulon, responsable du développement de l’école Wild Code School.

APPRENDRE À PARLER LA LANGUE DE LA VILLE
Impossible d’apprendre tous les langages de programmation existants en cinq mois. Il y en a plus d’une dizaine. Alors, pour mieux coller aux attentes du marché local sur le web, l’école réalise une enquête auprès des entreprises numériques tourangelles. Par exemple, à Orléans, le langage enseigné est le PHP Symfony, « plus utilisé par les PME, explique Lucie Coulon. À Tours, l’écosystème est différent. Le besoin des entreprises se situerait entre le Java J2EE, plus prisé par les Entreprises de services du numérique (ESN) ou le JavaScript plutôt utilisé par les startups. »

DES EMPLOIS À LA CLÉ
Selon les chiffres de Pôle emploi, entre 8 000 et 9 000 développeurs web sont recherchés par an en France. Mais beaucoup d’offres ne sont pas référencées par le site public et ce chiffre atteindrait, en réalité, entre 10 000 et 40 000 emplois par an. La région Centre souhaite développer les compétences dans le numérique de ses habitants et serait prête à financer des formations en ce sens : 2 000 places au total et 541 en Indre-et-Loire, département le plus soutenu.

UNE DEMANDE À TOURS
À Tours, des entreprises sont déjà intéressées par les élèves qui réaliseraient la formation de développeur web. Parmi elles on peut citer : Umanis (Data, business solutions et digital), C2S (ESN), Citya Immobilier, Group Open (ESN) et des discussions sont en cours avec les jeunes pousses de Mame. Ces dernières ont plus la cote auprès des étudiants sortants que les ESN.

« UNE ÉCOLE QUI SE VEUT DIFFÉRENTE »

INTERVIEW DE LUCIE COULON, RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT À LA WILD CODE SCHOOL

Qui peut intégrer la formation ?
Aucun diplôme n’est demandé. Il faut juste avoir 18 ans et réussir les tests en ligne. À la Wild Code School, on apprend en faisant et on apprend à être autonome. Il y a des gens en reconversion professionnelle et des jeunes qui sortent du lycée.

Que signifie le « Wild » dans Wild Code School ? UNE_SCHOOL
C’est notre côté décalé. On se veut être une école alternative, un juste milieu entre une formation autodidacte et une école d’ingénieur, où, après cinq ans d’études, on ne veut pas forcément rester développeur web mais chef de projet. « Wild » signifie sauvage, c’est aussi notre rapport à la campagne, où nous avons créé notre première école (La Loupe, en Eure-et-Loir) il y a quatre ans et un clin d’oeil au logo qui est un cerf.

Pourquoi avoir choisi la ville de Tours pour ouvrir cette 14e école ?
La Wild Code School est originaire de la région Centre qui nous a beaucoup soutenus et il y a un écosystème numérique développé à Tours. La présence de Mame a aussi été décisive dans notre intention. C’est le lieu « Totem » de la French Tech Loire Valley. Nous avons ouvert une école à Orléans au Lab’O et nous avons un beau retour d’expérience : 50 % de nos étudiants vont travailler avec les startups de ce lieu. Nous espérons la même chose à Mame et au-delà, il y a à Tours le HQ, l’association Palo Altours… On voit un dynamisme qui s’accélère et on souhaite en faire partie.

Combien d’étudiants y aura-t-il dans la première promotion tourangelle en septembre ?
Ils seront entre quinze et vingt dans les locaux de Mame. Les étudiants suivront cinq mois de cours suivis de quatre mois de stages. Ils pourront à passer à l’issue de leur formation un titre professionnel du ministère du Travail (équivalent bac+2), une épreuve orale.

Combien coûte la formation ?
Elle coûte 6 000 € et est éligible aux aides dédiées aux formations professionnelles telles que le CPF, le CIF pour les salariés ou les aides de Pôle emploi. Nous accompagnons les personnes qui le souhaitent à monter leur dossier de financement.

À Paris, l’école fondée par Xavier Niel, L’école 42, est basée sur l’apprentissage par soi-même et à son rythme dans les locaux de l’établissement. Est-ce le même principe à la Wild Code School ?
On est proche de 42 par certains points. Nous proposons du « peer to peer learning » nous aussi. C’est-à-dire que les étudiants peuvent échanger sur un site et se donner des conseils pour avancer. Il y a aussi des exercices d’e-learning à réaliser en classe, sur notre plateforme « Odyssey » qui ressemble à un jeu vidéo avec des quêtes et des badges à décrocher. En revanche, nous nous distinguons de L’école 42 car nous avons un formateur dans chaque groupe qui a un rôle de coach et d’encadrement des projets. Les étudiants sont également priés de venir la journée, du lundi au vendredi. Ce n’est pas non plus une « école de la survie », dans laquelle on garde seulement les meilleurs, mais plutôt une école de la bienveillance où l’on cherche à emmener tout le monde vers la réussite.

Combien va pouvoir gagner un développeur web ?
Au début de sa carrière, un développeur web « Junior » va gagner entre 28 000 et 32 000 € brut annuel. Après deux ans, entre 32 000 et 41 000 € et après sept ans, entre 41 000 et 64 000 €.

El Paso Kitchen : Joué-lès-Tours à la sauce mexicaine

Cette semaine, on part de Tours pour s’installer, le temps du midi, à Joué-lès-Tours. C’est ici que se trouve El Paso Kitchen qu’on a forcément testé…

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Derrière son comptoir, Jonathan se tient prêt à accueillir les clients. Ce midi-là, l’endroit est très calme. Sur les murs de l’ancienne auto-école transformée en restaurant, des cactus et des sombreros multicolores égayent les lieux.

Des tables hautes et des banquettes, séparées par de grands rideaux, offrent un espace confortable pour manger rapidement. « On travaille beaucoup avec les livraisons », explique le patron d’El Paso Kitchen, ouvert depuis janvier dernier à Joué-lès-Tours.  Ce jeune cuistot a déjà tenté l’expérience El Paso il y a trois ans à Saint-Pierre-des-Corps.
« C’était uniquement en livraison et j’ai été contraint d’arrêter », raconte celui qui raffole de cuisine Thaï mais reste conscient de la forte concurrence à Tours.

Il propose ainsi des plats simples d’inspiration mexicaine,  « parce que c’est coloré et bon. »  On peut ainsi tenter l’incontournable burrito, « avec de la viande fraîche » : du bœuf et de la sauce salsa ou du poulet et du guacamole, avec des légumes (maïs, haricot rouges, oignons), du riz, de la mozzarella et de la sauce cheezy. « Il n’y a pas de friture qui coule du burrito », rassure le chef.

Pour les moins tentés par l’exotisme, le simple Crok’ (pour croque-monsieur) ou le burger noir Billy The Kid suffiront.  Entre amis ou en famille la formule Tacos Duo, uniquement sur place, permet de composer soi-même ses tacos (4 pour 2) avec une base de poulet cuisiné, des légumes et des sauces. En dessert, tentez les Chimichangas banane ou ananas. Une gourmandise réconfortante !

> El Paso Kitchen, 29 bis, av. de la République, Joué-lès-Tours. Sur place, à emporter, en livraison. Réservations au 06 99 75 33 66. Ouvert du mardi au dimanche, de 11 h 45 à 14 h 15 et de 19 h à 22 h 30. Fermé les vendredis et dimanche midis. 
> Menu burrito 10 €, menu burger 9 €, Menu Crok 7,50 €. Menu Duo 19,90 €. 

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#WTF 57 : A 12 ans, il part à Bali avec la carte bleue de maman

Un Australien qui s’envole pour Bali avec la carte de papa-maman, une fourmi kamikaze ou encore la série « Nos amis les Bretons… » : voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine.

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> Tout est parti d’une dispute. Un jeune Australien de 12 ans, qui venait de s’écharper avec sa mère, s’est enfui du domicile en prenant soin de prendre la carte bancaire de ses parents pour se payer… un vol pour Bali ! L’ado s’est donc envolé en Indonésie, après avoir traversé l’Australie via une compagnie low cost (celle-ci a d’ailleurs annoncé vouloir modifier ses procédures après cet incident).
Une fois sur place, le garçon a loué un scooter, bu de la bière, car il
« rêvait d’aventure ». Après 4 jours passés à Bali, la police l’a retrouvé et ses parents sont venus le récupérer. Une escapade qui aura coûté 8 000 dollars australiens, soit 5 000 € à papa-maman. On imagine le retour à la maison…

> Des entomologistes ont présenté une nouvelle espèce de fourmi, la Colobopsis explodens : elle est capable de se sacrifier pour protéger la colonie, en explosant. Ces fourmis kamikazes libèrent ainsi un liquide toxique et collant pour tuer ses ennemis.

> Dans le Finistère, un jeune homme de 20 ans a été contrôlé à 161 km/h au lieu de 70. Il a refusé d’obtempérer et de s’arrêter. « J’avais peur de faire caler ma voiture », s’est-il justifié un peu plus tard, interpellé à son domicile.

> Amateurs d’art et de jolies choses, filez sur le compte Instagram toiletpapersmagazine. On y découvre des photos de… rouleaux de papier WC déjantés et originaux. Une passion ma foi fort intéressante (du moins pour ses plus de 6 000 abonnés) avec du PQ Donald Trump, arc-en-ciel à vermicelles ou encore des rouleaux pailletés et colorés.

Horoscope WTF du 2 au 8 mai 2018

Les vacances, c’est bien joli : il n’empêche, l’astrologue tmv est toujours là et vous offre la petite dose d’horoscope de la semaine. Retour le 16 mai !

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BÉLIER (spécial insultes old school)

Amour : Votre ex n’est qu’un greluchon famélique, oubliez-le/la.

Gloire : Bah alors, les Jean-Foutre, on s’enjaille avec les petits foutriquets ?

Beauté : Ressaisissez-vous, vous allez finir par n’être qu’un vieillard cacochyme !

TAUREAU

Amour : J’en sais rien.

Gloire : L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Genre les stagiaires, comme ça ils nous font le café youpi !

Beauté : Telle la taupe, vous êtes un mammifère insectivore fouisseur, sans oreilles apparentes et plus ou moins aveugle, comme dirait Wikipédia.

GÉMEAUX

Amour : C’est moche de s’être arrêté(e) à la page 2 du Kamasutra.

Gloire : Vous êtes un papillon de lumière, sous les projecteurs, comme disait Cindy Sander.

Beauté : D’ailleurs, vous finirez écrasé(e) contre une vitre ou grillé(e) sur une ampoule.

CANCER

Amour : L’amour est à portée de main. Pas d’pot, pour vous il s’agit du frigo.

Gloire : « Wer zuletzt lacht, lacht am besten ! » hahaha

Beauté : Tel le pissenlit, vous perdez vos poils quand on vous souffle dessus.

LION

Amour : Bah alors, ça glousse comme un dindon. On est amoureux/se ??

Gloire : Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage. Bref, barrez-vous.

Beauté : [Breaking news !] Cette semaine, je vous aime du fond du cœur. Mooooh !

VIERGE

Amour : Olala, mais ne draguez pas ce machin…

Gloire : Je ne sais pas si vous êtes témoin de Jéhovah, mais personne n’a envie d’ouvrir la porte quand vous sonnez.

Beauté : Roh, bah allez lire Femme actuelle si vous n’êtes pas content(e) de cet horoscope.

BALANCE

Amour : Quelle misère. Vous allez finir en jachère.

Gloire : Mammouth / prout / choucroute / biloute.

Beauté : Fermez les yeux et posez votre doigt au hasard sur l’un des mots ci-dessus. Cela définira votre semaine à venir.

SCORPION

Amour : L’étalon qui sommeille en vous ne demande qu’à hennir.

Gloire : Les produits laitiers sont vos amis pour la vie. (vous l’avez en tête, maintenant ?)

Beauté : Vous êtes coiffé(e) comme un dessous de bras.

SAGITTAIRE

Amour : Vous avez la dignité d’un vieux slip.

Gloire : Aérez votre piaule, ça sent le fennec là-dedans.

Beauté : C’est fou ça, on s’en prend aux Sagittaires, mais on a quand même envie de leur dire qu’ils sont si mignons.

CAPRICORNE

Amour : Alors, ça fait quoi d’être sans cœur ?

Gloire : Vous êtes aussi utile qu’une crevette dans une mousse au chocolat.

Beauté : Par chance, on vous a élu signe le plus canon et sexy de l’horoscope cette semaine !

VERSEAU

Amour : Votre ex était aussi passionnant(e) qu’un gnou. Désormais, vous allez mieux. Courage, on vous aime !

Gloire : Ne poursuivez pas vos rêves. Vous ne les rattraperez pas.

Beauté : Vos ennemis estiment que cet horoscope raconte n’importe quoi. Ce qui est faux. Éliminez-les.

POISSON

Amour : Vous vous croyez dans 50 Shades of Grey ou quoi ?!

Gloire : Arrêtez de jouer à Game of Thrones sur le trône.

Beauté : Vous ressemblez à un canard. Mais chauve.

Réfugiés : l’intégration par le travail grâce à Kodiko

L’association Kodiko accompagne des réfugiés tourangeaux vers l’emploi. Son cheval de bataille : transmettre les codes professionnels et culturels.

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Lors d’un speed-meeting fin mars, les réfugiés de la première promotion s’entraînaient à présenter leur projet à des professionnels tourangeaux. (Photo Kodiko)

« Sonita Alizadeh me ressemble : comme elle, j’ai dû quitter mon pays… », raconte cette femme réfugiée s’efforçant de reconstruire sa vie en Touraine. Aujourd’hui, elle participe à une formation regroupant une quarantaine de réfugiés demandeurs d’emploi et de salariés tourangeaux.

La rencontre se déroule dans un joyeux brouhaha, au sein des locaux du Crepi à Saint-Avertin, à l’initiative de l’association Kodiko. Sa mission ? Accompagner les personnes réfugiées vers l’emploi, grâce au tutorat de salariés volontaires en entreprises. « Avec la crise des migrants en 2015, l’initiative répond à un besoin : ces personnes n’ont ni le réseau, ni la langue, ni les codes pour s’insérer », explique Cécile Pierrat Schiever, cofondatrice et présidente.

 Le coach David Pinto propose différentes activités pour favoriser les rencontres entre salariés et réfugiés. (Photo NP)
Le coach David Pinto propose différentes activités pour favoriser les rencontres entre salariés et réfugiés. (Photo NP)

Kodiko concentre ses efforts sur les réfugiés statutaires reconnus par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides : en danger dans leur pays d’origine, ils bénéficient d’une carte de résident valable dix ans. Née en 2016, l’association parisienne s’est implantée en Touraine « suite au constat posé par une conseillère de Pôle Emploi, Sophie Perard : dans notre offre de service, aucune prestation ne répondait aux besoins spécifiques des réfugiés, un nouveau public en recherche d’emploi », raconte Michel Gueguen, chargé d’affaires entreprises à Pôle emploi. L’antenne tourangelle est donc née afin de mener une expérimentation financée par Pôle emploi, pour accompagner une première promotion de réfugiés de septembre 2017 à mars 2018.

Danser pour faire connaissance

Ce mercredi printanier marque le lancement de la deuxième promotion. Salariés et réfugiés choisissent son nom à l’unanimité : Sonita Alizadeh. Réfugiée aux États-Unis, la jeune Afghane a fui son pays pour échapper à des mariages forcés et s’est fait connaître grâce au rap, un exutoire pour exprimer sa colère et dénoncer la condition des femmes. Des activités permettent aux salariés et aux réfugiés de faire connaissance, mais la barrière de la langue s’avère parfois gênante.

Difficile de parler ? Eh bien, dansez maintenant ! C’est l’étonnante proposition du coach David Pinto : les binômes salariés – réfugiés se forment, et sur un air de Yann Tiersen, l’un des deux ferme les yeux et se laisse entraîner dans la danse par son partenaire. Pour Maria Lépine, responsable emploi chez Manpower, c’est « un moment de détente ». Une autre manière, aussi, d’entrer en relation avec son partenaire soudanais, Al Fatih Mohamad Moussa, qui s’exprime peu en français. Ensuite, les danseurs se mettent en cercle pour partager leurs impressions.

Dans son pays, le Soudanais Al Fatih Mohamad Moussa était chauffeur de bus. En France, il espère trouver un emploi grâce à Kodiko.
Dans son pays, le Soudanais Al Fatih Mohamad Moussa était chauffeur de bus. En France, il espère trouver un emploi grâce à Kodiko.

Parmi les réfugiés, les langues ont du mal à se délier : « Il faut parler français, vous en êtes capables. Osez ! », invite Elvira Haxhiu, chargée de mission chez Kodiko. Les salariés français, eux, s’interrogent sur les différences culturelles : A quelle distance se tenir ? Peut-on se prendre par la taille ? Tels sont ces précieux « codes » (kodiko en grec) chers à l’association : transmettre des codes professionnels et culturels est l’un des axes clés de son projet. Comment s’habiller ? Comment se comporter en entretien ? « Ces codes socio-professionnels sont différents d’une culture à l’autre. Par exemple, la ponctualité est cruciale pour nous, mais pas en Afrique de l’Ouest », illustre la présidente.

Pour lever cette barrière, les réfugiés bénéficient d’un accompagnement de six mois. Au programme : des ateliers collectifs sur la posture et la communication (verbale et non verbale), la mobilité, l’écriture, les outils de recherche d’emploi, la définition du projet professionnel, l’expression orale… « Travailler sur la confiance est essentiel. Les réfugiés doivent faire le deuil d’une vie, d’une position et repartir à zéro. Nous sommes là pour les aider à reprendre confiance », souligne David Pinto. Mais ce n’est pas tout : l’originalité du programme repose sur le tutorat en entreprises : l’accompagnement individuel d’un réfugié par un salarié volontaire.

Ainsi, chacun peut avancer à son rythme. Certains ont besoin de faire mûrir leur projet, d’autres de rechercher un travail, comme Fadi Toshi, arrivé d’Irak il y a un an : « Je pensais trouver facilement un emploi dans la maintenance industrielle car j’ai de l’expérience dans plusieurs entreprises internationales. Mais ici, je ne connais personne et je ne sais pas comment ça marche. J’espère me faire un réseau grâce à Kodiko. » Tours est la première antenne locale de l’association parisienne, qui compte bien s’implanter dans d’autres grandes et moyennes villes françaises.

Reportage : Nathalie Picard

CONTACT :
SUR KODIKO.FR

Mais aussi par mail : elvira@kodiko.fr

Et par téléphone : 06 21 35 76 89

Rampage : les monstres hors de contrôle

Destruction XXL, monstres fous furieux et les gros muscles Dwayne Johnson : c’est au programme de Rampage, divertissement bébête, mais plaisir coupable.

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Qu’est-ce que peut être un film comme Rampage, si ce n’est un plaisir coupable ? Vous savez, ce genre de pop-corn movie dont on se gave, sans trop savoir pourquoi on aime pareille bêtise.
Ce serait un bon résumé du film de Brad Peyton, adaptation d’un célèbre jeu d’arcade des 80s : un beau jour, un adorable gorille se métamorphose en monstre incontrôlable suite à une expérience génétique. Débarquant en ville pour tout détruire, il est rejoint par deux autres bestioles pachydermiques, prêtes à ravager la planète.

Du pur bourrin juste pour le fun, c’est le credo de Rampage qui, malgré son propos balourd et son scénario au ras des pâquerettes, offre un divertissement efficace.
Il faut dire qu’assister à la destruction XXL de Chicago par trois créatures (une resucée de King Kong, un loup mutant de 10 mètres de haut et un alligator aux airs de Godzilla !) est délicieusement jubilatoire malgré la niaiserie de la chose.
En cause, des effets spéciaux plutôt réussis côté bestiaire et séquences d’attaque, mais aussi un sauveur en la figure de Dwayne Johnson, alias The Rock. L’ancien catcheur désormais acteur stakhanoviste (Fast & Furious, Jumanji, San Andreas…) bénéficie toujours de ce capital sympathie, même ici en tant que primatologue ami-ami avec un gorille albinos…

Alors oui, Rampage peut paraître consternant : clichés enfilés comme des perles (oh, ces zooms sur les visages quand il va se passer quelque chose), Jeffrey Dean Morgan en pilotage automatique (il reproduit son personnage de Negan dans The Walking Dead), grands méchants aussi pathétiques que demeurés et un final d’une crétinerie abyssale…
Mais Rampage est un spectacle généreux, un film de monstres comme il doit être : 100 % stupide, donc 100 % sympathique.

Aurélien Germain

> Action / Aventure, de Brad Peyton (USA). Durée : 1 h 47. Avec Dwayne Johnson, Naomie Harris, Jeffrey Dean Morgan… 
> NOTE : 3/5