Horoscope WTF du 31 août au 6 septembre 2016

He is back… *cris de la foule en délire* Voilà l’astrologue revenu de ses vacances aux Seychelles sur son yacht privé. Avec, dans son maillot de bain, une nouvelle dose d’horoscope wtf.

BÉLIER
Amour : Saturne prédit une rencontre taquine dans le rayon fruits et légumes.
Gloire : Fini, les vacances, le soleil qui fait fondre le gras et le bon temps. À vous le boulot, la routine, les bourrelets et le retour de la belle-mère.
Beauté : Poussée d’acné pour tous les 3e décan, youpi !

TAUREAU
Amour : Tentez un homme-tronc.
Gloire : Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir. (ah ça en fout un coup, hein)
Beauté : Beaucoup de cérumen cette semaine. Attention à l’excès de Maître Gims.

GÉMEAUX
Amour : Tâtez un époux.
Gloire : Tâtez un pouls.
Beauté : Tâtez un pou.

CANCER
Amour : Massez les pieds de l’être aimé ce samedi soir.
Gloire : Arrêtez de faire des strikes avec des chauves. #JeSuisQuille
Beauté : Moustache, poncho et tortillas.

LION
Amour : Période de soldes. Pour un(e) Sagittaire conquis(e), deux offert(e)s. Amusez-vous bien.
Gloire : Attention aux embrouilles. Votre nom va finir dans le journal local.
Beauté : Arrêtez de vous renseigner sur Wikipédia. Tentez Doctissimo.

VIERGE
Amour… rime avec gros lourd. Vous voyez où l’on veut en venir ?
Gloire : Cucurbitacées et salsifis.
Beauté : Ce n’est plus des poignées d’amour, c’est carrément tout le tiroir.

BALANCE
Amour : Il/elle ne vous arrive pas à la cheville. Il/elle n’en est qu’aux ourlets.
Gloire : Pendant qu’on parle dans votre dos, ça glisse sur vos fesses. Gaffe ! Beauté : Caressez un bulbe.

SCORPION
Amour : Mieux vaut être avec vous que mal-accompagné(e).
Gloire : Mangez un hippie.
Beauté : Des Louboutin ou des boudins ? Il faut choisir.

SAGITTAIRE
Amour : C’est vraiment chou de la/le regarder pendant qu’il/ elle dort… Sauf que ce n’est pas votre maison. Ni votre chéri(e). COUREZ !!!
Gloire : Conspiration ressemble à constipation. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Beau/belle comme un strudel.

CAPRICORNE
Amour : Elle court, elle court, la maladie d’amour. Donc mettez- vous au footing.
Gloire : Les 2e décan seront clairement les meilleurs du monde cette semaine. On vous love.
Beauté : Des airs de chipolata au réveil.

VERSEAU
Amour : Le kiki aura votre peau.
Gloire : Tous les Jean-Sébastien et les Marie-Eglantine auront leur bac cette année.
Beauté : Pluton vous cassera le bras si vous bougez de là.

POISSON
Amour : À part des Pokémon, vous n’attrapez pas grand-chose.
Gloire : D’après la constellation du Jacques Chiracus, ça vous en touche une sans faire bouger l’autre.
Beauté : Rasez-vous l’épaule.

Cupy, passion pâtisserie

Sur Internet, Camille Duclos fait tourner son blog Cupy à plein régime. Au menu ? Les recettes de ses sublimes pâtisseries dignes de plus grands qu’elle décortique avec précision. On a tiré le portrait de cette nouvelle venue sur Tours… et sans grignoter, promis !

Camille, la pro de la pâtisserie qui se cache derrière Cupy !
Camille, la pro de la pâtisserie qui se cache derrière Cupy !

Quand on la rencontre en terrasse place Plum’, Camille Duclos, large sourire qui lui barre le visage, est en train de griffonner sur un bout de papier. Une recette, une liste d’ingrédients. Comme d’habitude. La pâtisserie, c’est son dada. « Une passion dévorante », comme le dit si bien cette graphiste originaire d’Essonne, installée à Tours depuis deux mois. Camille, 24 ans, tient le blog Cupy, « un annuaire de recettes sucrées » où elle « montre les techniques et secrets aux novices » des pâtisseries qu’elle confectionne. Des recettes parfois connues, mais aussi — et surtout — ses signatures. Sur le papier, ça donne faim. En photo, ça fait baver.
Un entremets chocolat vanille façon ballon de foot, une tarte citron vert gingembre basilic framboises ou une autre aux pêches de vignes… Tout est toujours travaillé, esthétique. D’ailleurs, elle réalise des croquis avant chaque préparation. « Le visuel est important, comme partout dans notre société. Si l’extérieur d’un restaurant ne paie pas de mine, ça donne moins envie d’y rentrer », analyse Camille.

Tous les jours, elle cuisine, prépare, invente, crée. Tous les jours, les gourmand(e)s font un tour sur Cupy afin de dégotter une recette originale. « Tout le monde peut les faire. Il suffit juste d’avoir quelques ustensiles indispensables et être très minutieux. C’est comme en chimie », dit-elle, incollable sur le sujet. La pâtisserie, elle y « pense tout le temps ».
Chaque mois, elle dépense 200 € d’ingrédients. La plupart du temps, Camille se fournit sur Internet ou surtout chez Zôdio, à Chambray, un magasin dont elle est l’ambassadrice. « Je crée des événements, je cuisine devant les gens et cela m’apporte de la visibilité. » Sur le web, Camille passe 10 à 15 h par semaine à animer Cupy, espérant se démarquer avec ses jolies créations.

Un niveau qui en surprend plus d’un. Car en fait, Camille ne pâtisse véritablement que depuis trois ans. Mais l’autodidacte nourrit cette passion depuis toujours. « Bon, même si avant, je faisais tout brûler », se fend Camille dans un petit rire. « Quand j’étais plus jeune, j’avais des milliers de liens Google sur mon ordi pour des recettes. » Puis lors d’un anniversaire, c’est le déclic. Un ami boulanger apporte un fraisier fait maison. « Tout le monde était enchanté par son gâteau. Je me suis dit que je pouvais le faire ! ». Influencée au départ par les Américains, elle se concentre finalement sur la pâtisserie traditionnelle française. Macarons et pâte à chou n’ont très vite plus de secret pour Camille. Un monde s’ouvre à elle. Là, elle peut mêler toutes ses passions : « la pâtisserie, le graphisme et la photo. » Et surtout, « faire plaisir aux gens, car la pâtisserie, c’est quelque chose de convivial », répète-t-elle comme un mot d’ordre.  
Maintenant qu’elle a emménagé sur Tours pour rejoindre son copain chef de cuisine, Camille va essayer de développer vidéos, réseau et contacts. « Je vais monter de nouveaux concepts. J’espère donner envie aux gens d’essayer mes recettes… Et j’espère vraiment leur vendre du rêve avec mon blog ! » Avis aux gourmandes et gourmands…

> à découvrir sur cupy.fr,
instagram.com/cupycuisine
Ou encore facebook.com/cupycuisine

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Aurélia Mengin : « Le cinéma est un espace de jeu où tout est possible »

La réalisatrice réunionnaise Aurélia Mengin vient de poser sa caméra en Touraine pour tourner son prochain film. À cette occasion, tmv s’est entretenu avec cette cinéaste passionnante et passionnée.

Aurélia Mengin : le cinéma lui colle à la peau.
Aurélia Mengin : le cinéma lui colle à la peau. (Photo Vincent Mengin)

Pour votre nouveau film, vous avez décidé de tourner pour la première fois en Touraine. Pourquoi ?
C’est vrai que d’habitude, je tourne sur Paris ou à la Réunion. Ça a été compliqué, car j’ai écrit cinq versions de ce long-métrage. Il était d’abord prévu à Munich, avec un casting à 100 % allemand. Je voulais emmener toute mon équipe, mais c’était trop cher. Il y a 3 mois, je me suis dit que ça n’allait pas être possible. Nicolas Luquet qui travaille avec moi depuis 2010 (un Tourangeau interviewé sur tmvtours. fr en février 2016 – NDLR) m’a dit que la Touraine était canon ! Ses grands-parents sont d’anciens vignerons et possèdent un hangar, une petite maison, etc. Il fallait tout vider, mais je me suis dit que c’était top : c’était tout ce que je voulais, car je construis tous mes décors. Sa famille, hyper généreuse, nous a prêté les lieux. On a pu recréer un loft industriel, un bar étrange, une chapelle mystique…

Il y a quelques mois, une annonce avait été diffusée dans tmv pour compléter l’équipe. Vous avez pu trouver ?

Emmanuel Bonami sera de la partie pour le prochain film d'Aurélia Mengin (Photo unifrance)
Emmanuel Bonami sera de la partie pour le prochain film d’Aurélia Mengin (Photo unifrance)

Oh oui ! J’ai rencontré la Tourangelle Sandrine Legrand, une des deux maquilleuses qui a déjà travaillé avec le réalisateur Bertrand Mandico. J’ai aussi trouvé le couple gay qu’il me fallait à Tours, ainsi que mon premier assistant et des enfants du coin. Sans oublier la famille de Nicolas Luquet, M. Georget – « ma bonne fée » – qui m’a beaucoup aidée, la mairie de Chambray qui a accueilli le projet. Celle d’Athée-sur-Cher qui a permis de bloquer les routes durant le tournage. On filmera aussi dans la forêt d’Amboise pour le côté mystique.

L’an dernier, votre film Adam moins Eve était projeté au festival Mauvais Genre de Tours. On y trouvait un côté post-apocalyptique très prononcé. Votre nouveau long sera dans cette veine ?
Pas du tout. Je change constamment. Il y a toujours ce surréalisme, ce côté étrange. Mais je suis forcément influencée par la région où je tourne. Et la Touraine n’est pas très post-apocalyptique ! (rires). Ce film racontera l’histoire d’amour particulière entre un fantôme et une vivante, à travers un road-movie et des personnages atypiques. Il s’appellera Fornacis qui, en latin, signifie « fournaise ». Un hommage à la Réunion (d’où est originaire Aurélia – NDLR). J’ai auto-produit mon film. Je veux garder le pep’s que j’ai en tant qu’artiste. Un jus sans compromis ! Je veux rester une femme libre. Être réalisateur, ce n’est pas être assisté, c’est un métier passionné, il faut la gnaque ! Je ne pleurniche pas quand on ne m’aide pas.

Anna d'Annunzio, vue notamment dans l'Etrange couleur des larmes de ton corps.
Au casting, Anna d’Annunzio, vue notamment dans l’Etrange couleur des larmes de ton corps.

Pour en revenir à Fornacis, quel est le casting ?
Il y aura Philippe Nahon : j’ai écrit un rôle spécialement pour lui. C’est aussi la première fois que je travaille avec Emmanuel Bonami. Je suis curieuse de voir comment l’emmener dans mon univers. C’est un homme étonnant. Doux, alors qu’il joue souvent les méchants. C’est un guerrier au coeur tendre. Enfin, il y a Anna d’Annunzio, vue dans l’Étrange couleur des larmes de ton corps. Elle est sublime, a du charisme, une folie. Elle aime provoquer, titiller. Je pense qu’elle n’a peur de rien, elle possède un instinct animal et lit entre les lignes. Elle est l’enjeu du film. Elle incarne la beauté et le danger sans tomber dans la caricature. J’aime être troublée par les comédiens. Je les aime vraiment.

D’ailleurs que vous faut-il pour choisir vos comédien(ne)s ? Une bonne entente, des « gueules » de cinéma ? Je pense notamment à Jacky Berroyer avec qui vous avez tourné
Des gens que j’aime, avec qui je le sens. Je ne peux pas travailler dans une manipulation étrange, surtout si les scènes sont dures. Moi-même j’étais comédienne et je n’aimais pas souffrir. Après, c’est vrai que mes comédiens ont souvent « une gueule » ! J’ai du mal, je pense, si je ne trouve pas de personnage atypique. Un visage est un voyage. Ma caméra ne voyage pas si j’ai un visage lambda. Je me fiche des acteurs « bankables ». En France, on filme trop les M. et Mme Tout-le-monde. On a aussi un rapport à la femme assez macho : elle doit être belle, effrontée mais pas trop, fragile, à protéger. Je ne veux pas de potiches, j’ai une haute image de la femme.

Votre univers est assez « cru ».Pensez-vous que la création doit avoir des limites, ne pas aller trop loin ?

"Pour être réalisateur, il faut avoir la gnaque" (Photo Vincent Mengin)
Aurélia Mengin : « Pour être réalisateur, il faut avoir la gnaque » (Photo Vincent Mengin)

La création doit être totale et libre. Le cinéma français est dans le formol, globalement. Je n’ai pas de leçons à donner, je ne suis pas moraliste, attention ! Mais je suis activiste. Ma vie est engagée dans un sens différent : le festival Même pas peur que j’ai créé présente des films différents. Je préfère prendre des risques.

C’est votre père qui vous a transmis l’amour du cinéma, non ?
Oui, oui, oui ! J’ai travaillé avec lui dès mes 16 ans. Il était passionné de Buñuel , Dali, Godard… Il m’a emmenée vers ce cinéma-là, celui de la liberté. Le cinéma est un espace de jeu où tout est permis.

Le corps est toujours très présent dans vos films. Pourquoi ?
Oui, il est omniprésent. J’ai un rapport compliqué avec le corps. Je l’aime sans habits, mais je ne m’aime pas trop. Donc j’ai besoin de le filmer. C’est peut-être une forme de thérapie pour moi. Quand je regarde les gens, je les vois profondément. Il y a un rapport bestial mais sans vulgarité. J’aime enlever l’humain de son écorce sociale. Le corps est le miroir et le contre-miroir de l’âme.

Un dernier mot sur votre nouveau film… Une chance qu’il soit projeté à la Réunion au festival Même pas peur ? Ou même à Tours ?
Je ne sais pas. Honnêtement, je n’y pense pas encore. Là, je ne fais que penser au tournage. Je n’y réfléchirai qu’à la fin du mixage son au mois de mars. Pour le moment, l’important est que le 4 septembre, tout soit mis en boîte pour le tournage. Et sans regrets.

Propos recueillis par Aurélien Germain

Trailer d’Adam moins Eve, le précédent film d’Aurélia Mengin :

[vimeo]https://vimeo.com/109175668[/vimeo]

Fronteras : clandestinité et homosexualité

Mikel Rueda aborde, avec ce Fronteras, l’immigration clandestine et l’homosexualité… chez les ados. Un film beau, tout simplement.

Il y a dans ce Fronteras une beauté assez étonnante. Un film d’une simplicité extrême, emballé avec la candeur des débuts. Car c’est le premier long-métrage que signe Mikel Rueda. Et de là découle sa force. Fronteras – qui aborde immigration et homosexualité – est certes un peu brouillon. Il souffre aussi, parfois, de son montage trop haché et de quelques maladresses ankylosant le récit. Mais cela n’enlève rien à son charme, à sa pureté.

Tout part de deux histoires. La première sur Ibra, un ado marocain en instance d’expulsion, car déclaré illégal sur le territoire espagnol. La seconde sur Rafa, adolescent lui-aussi, lambda au possible : il sort en boîte, joue à la console, fait du sport. Et puis, les deux récits vont se lier habilement. Vont se croiser, s’entrelacer, jusqu’à s’épouser. Car Ibra et Rafa vont devenir amis. Puis bien plus que ça. L’envie du premier baiser se fait ressentir. L’envie de se cacher aussi.

Parce que des deux côtés il y a pression. Pour Ibra, c’est comme s’il devait obligatoirement vendre de la came pour s’en sortir. Pour Rafa, c’est une bande d’amis qui insiste lourdement pour qu’il embrasse une fille. Mais l’un comme l’autre n’en ont pas envie. Ce sont des codes, des « normes », qu’ils refusent. Avec en toile de fond, le racisme et l’homophobie.
Et ça, Mikel Rueda le raconte avec finesse et grande sensibilité, renforcée par des nombreuses séquences improvisées. Une réussite bien évidemment aussi imputable aux performances extraordinaires des acteurs non-professionnels (le réalisateur souhaitait une certaine authenticité). Notamment les deux personnages principaux, campés par les éblouissants Germán Alcarazu et Adil Koukouh. En fin de compte, de Fronteras naît un cinéma politique et beau. Tout simplement.

Aurélien Germain

Drame/Romance (Espagne), de Mikel Rueda. Durée : 1 h 31. Avec Germán Alcarazu, Adil Koukouh…
NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=2LfYs3J9wZU[/youtube]

Ex-hôtel Liberté : des relogements

Pendant l’été, EDF avait coupé l’électricité à la résidence Liberté. Suite au tollé, des relogements ont été prévus. Qu’en est-il maintenant ?

liberté

Le conflit dure depuis le 29 juillet. Pendant les vacances, les occupants de l’ex-hôtel Liberté à Tours Nord avaient été privés d’électricité, suite à un différend qui opposait le propriétaire de cette résidence à EDF et Enedis, en raison d’impayés. Un nouveau point a été fait, à propos du sort des occupants.
Un communiqué commun de la préfecture et du conseil départemental a donc précisé qu’à ce jour, « 85 personnes ont été identifiées comme officiellement logées à la résidence Le Liberté ». Si la plupart ont été relogées ou sont en instance de réorientation, la quinzaine de personnes logées par Chrétiens Migrants sont encore dans le flou. L’asso louait en effet plusieurs studettes à des demandeurs d’asile et des familles vivant dans la précarité.
La situation des enfants et de leurs parents sera réétudiée, a promis le département. Mais « les autres occupants ne sauraient être considérés comme devant être relogés et il a été demandé à l’association d’organiser leur sortie rapide de la résidence », précise la préfecture.