Chroniques culture : Nova Twins, la sélection BD, Chabat sur Netflix et Prix Maya

Cette semaine, on se met « Supernova » des Nova Twins dans les oreilles, tout en lisant notre sélection BD, avant de jeter un œil aux lauréat(e)s du Prix Maya à Tours et d’avoir la petite info Netflix sympa…

LE CD

NOVA TWINS – SUPERNOVA

Retour en force du duo Amy Love (guitare) et Georgia South (basse) ! Le duo londonien vient nous mettre une petite claque derrière la nuque avec l’excellent « Supernova », album coup-de-boule qui a le culot de mélanger tous les genres, sans verser dans l’opportunisme musical ou le grand n’importe quoi.

Rap et hip hop, électro, gros rock costaud, tout y passe et les Nova Twins passent tout ça au shaker pour accoucher d’un disque accrocheur au possible, mélodieux et mélodique, rageur et rythmé, tranchant comme une lame de rasoir. Les baffes s’enchaînent (« Toolbox » fera un malheur en live), portées par une basse vrombissante qui remue les tripes. Un album tout en contraste, 100 % réussi.

Aurélien Germain

La sélection BD

On a adoré la nouvelle série d’Eric Stalner, Bertille& Bertille, quiavec « L’ÉtrangeBoule rouge » (éd. Grand Angle) propose un duo iconoclaste entre un policier et un jeune bourgeoise, confrontés à un phénomène paranormal. Le dessin est superbe et le scénario bluffant, avec une résonance à l’actualité.

Avec « Le Serpent à deux têtes » (Soleil), Gani Jakupi démontre l’étendue de son talent en nous emmenant aux prémices de l’histoire de l’Australie avec un récit troublant sur ce qui fait l’identité d’un homme. Un roman graphique saisissant. Henriet et Yann continuent de nous entraîner sur les traces de l’aviatrice Bessie Colman avec ce Black Squaw, dont le T3 « Le Crotoy » (Dupuis) livre une aventure originale entre récit historique et aventure d’aviation.

« BFF » (Delcourt) est un récit complet signé Cadene, Safieddine et Fabre, qui nous plonge aux côtés d’une bande d’amis, où le mensonge et la dissimulation semblent être la règle. Soit 256 pages sur notre société contemporaine, ses affres et ses tourments. On terminera avec le tome 2 d’Idéfix et les Irréductibles, « Les Romains se prennent une gamelle » (Albert René), bourré d’aventures trépidantes, illustrées par Penech et Bastide.

Hervé Bourit

PRIX MAYA  : LES LAURÉATS

Le 18 juin dernier, se tenait à Tours la Vegan Place et avec elle, son prix littéraire animaliste. Le Prix Maya – son petit nom – a sacré Sophie Hénaff, pour le roman « Voix d’extinction » ; Marie Pavlenko et Camille Garoche, pour le livre jeunesse « La Plus belle du monde » ; et Badger pour la BD « Des graines et du boudin ». Le jury était notamment constitué de Camille Silvert, Sophie Wyseur et Audrey Jougla.

A.G.

> facebook.com/prixmaya

NETFLIX : CHABAT ET ASTÉRIX

Ça y est ! Alain Chabat a bouclé l’écriture des cinq épisodes du « Combat des chefs », une mini-série d’animation 3D, adaptée de l’album d’Astérix. Cette production sera diffusée sur Netflix et remet mister Burger Quiz dans la marmite, vingt ans après son cultissime « Mission Cléopâtre ». Pour cette série, Chabat collabore avec Benoît Oullion qui écrivait également les sketchs de Burger Quiz, justement, et Pierre-Alain Bloch, cocréateur de « Avez-vous déjà vu… ? ». Est-ce qu’on attend ça avec impatience ? Oh que oui !

A.G.

Sélection#1 : Notre top 12 des feel-good movies pour le confinement

On ne va pas se mentir, le confinement peut être difficile pour beaucoup. Tmv pense à vous et a fait une petite sélection de feel-good movies, ces films qui font du bien et qui font sourire. Pour ne pas trop déprimer !

1.Mon voisin Totoro

Pas de méchants, que de la magie, du bonheur et de l’onirisme. Miyazaki accouche ici d’un film d’animation de toute beauté, débordant de poésie et qui fait fondre notre petit cœur tout mou. Esthétique parfaite, personnages que l’on aime de bout en bout, rapport profond à la nature : on dit oui, oui et oui monsieur Miyazaki.

2.The Blues Brothers

De la musique géniale et la plus grosse scène de destruction de voitures du cinéma. Rien qu’avec ça, il est impossible de ne pas se refaire ce film mythique de John Landis (1980), où Dan Aykroyd et John Belushi brillent dans leur costume noir, où pléthore de stars de la musique se succèdent et où le cool se résume à chanter « Eeeverybody, needs sooomebody ».

 

3.La vie rêvée de Walter Mitty

Rarement n’a-t-on vu Ben Stiller aussi juste… Ici, il campe Walter Mitty, homme d’une banalité sans nom, un personnage ordinaire enfermé dans son quotidien qui ne s’évade que dans ses rêves. Un jour, il décide d’embarquer dans un périple incroyable. Le résultat ? Un grand film, une belle aventure, un moment tout en finesse et en poésie, malin et bourré de couleurs saturées. C’est tout en tendresse et ça fait surtout sacrément rêver…

4.Intouchables

On ne présente plus ce succès monumental, emmené par un Omar Sy en pleine forme. Son rire, ses pas de danse, ses vannes et son charisme : tout concorde pour faire de lui la tête pensante et le maître de cette comédie qui fait du bien à la tête.

5.Le livre de la jungle

« Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux… » Cette chanson et un petit retour en enfance grâce au livre de la jungle, par exemple ?

6.Chantons sous la pluie

Le genre de la comédie musicale file déjà le sourire et apaise les esprits. Si, en plus, on vous propose la comédie musicale culte par excellence… On retourne dans les années 50, pour un classique enchanteur et drôle.

7.Un jour sans fin

Le pitch de base était déjà fantastique (être coincé dans une boucle temporelle, tout en donnant un sens à sa vie). Quand en plus, il est porté par l’inénarrable Bill Murray… On se reprend une dose de cette comédie signée Harold Ramis. Et quand on y pense, Un jour sans fin : n’est-ce pas là le résumé de nos journées de confinement actuellement ?

8.Dumb & Dumber

En 1994, Jim Carrey est prêt à conquérir le monde. Le « Mask » revient sur les écrans dans Dumb & Dumber, comédie des frères Farrelly, dans laquelle il incarne la crétinerie absolue. Le film est débilissime à souhait (deux amis spécialistes de l’élevage de lombrics, après un malentendu, partent à la recherche de Mary qui a oublié sa valise… avant de se retrouver au centre d’un complot), mais qu’est-ce que c’est bon de rire en ce moment.

9.Mary à tout prix

Allez, on continue dans le bébête mais drôle avec, de nouveau, les frères Farrelly aux commandes de cette comédie culte des années 90. Un loser, un détective privé, un amour de jeunesse, un imbroglio, des personnages hilarants (Ben Stiller a décidément le chic pour ses rôles de gros boulet), des scènes inoubliables (oui, oui, le gel dans les cheveux…) et des vannes au kilomètre. Qu’est-ce que c’est bon de rire en ce moment (bis).

10.Good Morning England

Porté par sa délicieuse galerie de personnages et un récit sans-faute, Good Morning England est une bouffée d’air frais. Ce zoom sur les radios libres et pirates dans une époque où les pourfendeurs de la liberté d’expression étaient nombreux colle le sourire aux lèvres. Le tout, dopé par une B.O dantesque et 100 % rock’n’roll.

11.Les Miller, une famille en herbe

Bon avouons : c’est notre péché mignon, notre film de la honte. Parce qu’on a beau l’avoir vu un paquet de fois, Les Miller nous fait toujours nous marrer bêtement. L’histoire ? Un dealer de pacotille doit éponger sa dette en passant une grosse cargaison au Mexique. Pour ce faire, il convainc ses voisins (une strip-teaseuse, un puceau, une voyou) de devenir ses complices : en se faisant passer pour une famille modèle, ils ne devraient avoir aucun souci… Autant dire que cette comédie fumante, politiquement incorrecte, se la joue divertissement généreux et improbable, trash tout en en faisant des caisses. Allez, on se le remet pour la 9e fois…

12. Mme Doubtfire

Parce que 1993-1994 a vraiment été la décennie des meilleures comédies US… Parce que ce film est bienveillant… Parce que c’est drôle et émouvant à la fois… Parce que ce long-métrage n’a pas pris une ride… Parce que Robin Williams nous manque.

O’Tacos s’est installé dans le Vieux Tours

Créée il y a 10 ans à Grenoble, l’enseigne O’Tacos n’a cessé de croître jusqu’à maintenant. La franchise est désormais installée à Tours.

O'Tacos

On ne va pas se mentir : O’Tacos nous intriguait beaucoup. Créée en 2007 à Grenoble, l’enseigne a connu un développement à vitesse grand V, multipliant les ouvertures partout en France et drainant avec lui une communauté impressionnante. À Tours, la déferlante O’Tacos n’avait pas encore frappé. Puis… un art du teasing, une stratégie digitale béton, des publications sur les réseaux sociaux raflant des centaines de likes et commentaires avant même d’avoir ouvert…
Le 8 juillet, la franchise ouvrait son premier restaurant dans le Vieux Tours. Tmv a donc profité des vacances scolaires pour se poser à sa terrasse.

Passé l’accueil sympathique, on se retrouve devant un grand tableau qui décrypte le concept de la chaîne. Ici, on compose son tacos en 4 étapes : sélection de la taille (de M à XXL), de la viande (texane pepper, mayo, harissa, etc.), puis les extras payants (de l’oeuf au boursin, en passant par les lardons ou champignons).
Les choix sont multiples, mais notre estomac a opté pour une gamme spéciale avec Le Fameux : un tacos gratiné au cheddar (le sport, ce sera pour demain… !), fourré de frites (malheureusement pas faites-maison), de sauce fromagère et de viande hachée qui nous a bien calé le ventre, sans être trop bourratif.

Le résultat reste correct – il s’agit de toute façon de restauration rapide – surtout pour la jeune clientèle qu’il vise. Et boosté par des horaires XXL et des prix abordables, O’Tacos peut visiblement compter sur ses nombreux fidèles.

> O’Tacos, 19 rue de la Rôtisserie. Ouvert 7 jours sur 7, de 11 h à 23 h non-stop (sauf le vendredi et samedi jusqu’à 2 h du matin). Contact : O’Tacos Tours sur Facebook ou o-tacos.fr
> Tarifs : à partir de 5 € pour une taille M / 6 € le L / 9 € le XL et 14 € le XXL. Menu étudiant le midi à 5 € pour un tacos M + une boisson.

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Le top des parcs de loisirs en plein air

Quel parc de loisirs découvrir cet été dans le département ? Tmv vous propose ses quatre coups de cœur.

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Ça y est, c’est la quille ! Que faire avec ses enfants cet été ? Bien sûr, il y a les châteaux, les musées, les piscines, les papys et mamies. À Tmv, on aime plutôt bien les parcs de loisirs en plein air. Voici quelques exemples d’espaces conçus, en Indre-et-Loire, tout spécialement pour enfants et familles.

Le plus attractif

Toboggans, structures gonflables, petit train, trampolines, bobsleigh : Luluparc est le paradis des enfants en bords de Loire. Le gros avantage : à peine un pied à l’extérieur du parc de loisirs, toute la petite famille peut aller boire un verre ou manger une frite à la Guinguette de Rochecorbon.
Tarifs : 8 € par enfant, 3 € par accompagnateur.

Le plus recyclé

La Récréation à Monts propose la découverte d’animaux de la ferme ainsi que 70 jeux pour tous les âges. Nombre d’entre eux ont d’ailleurs été créés avec des matériaux de récup’ (comme le toboggan à eau, la descente sur câble en baignoire, les vélos taxis pour le transport de passagers en remorques, etc). Au Petit Nétilly à Monts.
Tarifs : 8 € pour les enfants et les adultes.

Le plus aquatique

L’extension de la guinguette, l’aménagement de la plage et la création d’un parc aquatique gonflable aux lacs de Hommes viennent d’être inaugurés ! Ces anciennes carrières de faluns sont l’un des rares espaces de baignade extérieures du département, avec possibilité d’y tester le canoë ou encore le paddle. Pour s’y rendre, comptez 50 minutes de voiture depuis Tours, tout de même.
Accès gratuit.

Le plus aérien

Les parcs d’accrobranches ont poussé comme des champignons dans le département. Pour se retrouver au beau milieu de la nature, direction Saint-Benoît Aventure du côté de Chinon, ou Clic’Lac Parc Aventure, près de Loches. Et pour ceux qui ne souhaitent pas faire trop de route, deux Gadawi Park, au lac des Bretonnières et aux Grandes Bosses, à Tours, vous proposent aussi des parcours adaptés enfants.
Pass kids d’1 h 30 : 12 €.

Salons de Choiseul : en route pour le savoir !

Les 17 et 18 novembre, la 4e édition des Salons de Choiseul revient, après avoir été annulée l’an dernier suite aux attentats. Le thème ? Les mobilités. Le credo ? Une cinquantaine de conférences « pour comprendre le monde » et surtout, pas ennuyeuses (si, si, on vous jure). Tmv vous donne son top 12. En voiture !

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JEUDI

9 h 30
ROUTES, DÉROUTES ET DÉTOURS : ÉLOGE DE L’AUTONOMADIE
Avec : Franck Michel, anthropologue, cofondateur de lacroiseedesroutes. com, une plateforme culturelle « de partage au tour du voyage à l’esprit farouchement nomade ». Bref, ici, on s’en fiche des kilomètres : l’important, c’est « le sens du voyage » et son « essence philosophique ».
Et après ? Lisez le sublime Sur la route de Jack Kerouac, fondateur de la beat generation. Ne confondez pas avec Sur ma route de Black M. Pitié.

VIRUS ÉMERGENTS : LA RÉALITÉ ET LES FANTASMES
Avec : Alain Goudeau, 65 ans, Professeur des universités et praticien hospitalier. À 25 ans, il avait intégré l’équipe du professeur Maupas, avec qui il a mis au point le vaccin contre l’hépatite B. Dix ans plus tard, il était chef du service bactériologie virologie du CHU de Tours. Le genre de CV qui calme.
Et après ? Les hypocondriaques en oublieront leur gel antiseptique.

13 h 30
LE FESTIVAL HELLFEST, LIEU DE PÈLERINAGE ET ENJEU DE MOBILITÉ DU PUBLIC METAL
Avec : Corentin Charbonnier, docteur en anthropologie. Vous avez déjà aperçu ce Tourangeau chevelu dans tmv, puisqu’il a été interviewé dans nos pages. Le jeune homme a beau être fan de metal, il pose un regard sociologique remarquable sur ce style musical et son festival culte. Sa thèse sur le sujet va d’ailleurs être éditée prochainement.
Et après ? Vous verrez le metal d’une autre manière. Au point que vous nous suivrez, l’an prochain, au Hellfest, à secouer vos cheveux, boire des bières et vous enfiler 160 groupes romantiques comme Cannibal Corpse.

LAWRENCE D’ARABIE
Avec : Christian Destremeau, historien et spécialiste des questions d’espionnage et du Moyen-Orient.
Et après ? (Re)découvrez le film du même nom, un chef-d’oeuvre du cinéma. Vous pourrez frimer en société (ou fondre pour les beaux yeux de Peter O’Toole qui n’ont strictement rien à voir avec les Salons de Choiseul, on est d’accord).

14 h 30
CHARLES MARTEL ET LA BATAILLE DE POITIERS
Avec : William Blanc, doctorant en histoire médiévale et membre de l’asso d’histoire populaire Gollard(s). Sa conférence est sous-titrée De l’histoire au mythe identitaire.
Et après ? Prenez des notes et armezvous pour faire face aux argumentations bien souvent ignorantes des milieux identitaires (hum hum) qui ont récupéré le personnage.

VENDREDI

11 h 30
WINTER IS COMING…
Avec :Hugo Clemot, docteur en philo notamment. Ce prof à Paul-Louis Courier abordera le thème de la passagèreté dans Game of Thrones. Et on sait tous et toutes à quel point les personnages peuvent vite passer dans la série culte. Ou trépasser, au choix.
Et après ? Refaites-vous l’intégrale de GoT. Le premier qui spoile s’en prend une.

RUMEURS, LÉGENDES URBAINES ET THÉORIES DU COMPLOT…
Avec : Julien Giry, docteur en science po, qui s’interrogera sur les caractéristiques, fonctions et diffusions des croyances contemporaines.
Et après ? Vous arrêterez peut-être vos posts Facebook sur « Elvis n’est pas mort, il vit en fait sur une île avec Hitler et ses potes illuminati parce que sur les dollars y a une pyramide et un oeil bizarroïde qui prévoyait les attentats du 11-Septembre ».

13 h 30
LES EINSATZGRUPPEN : LES COMMANDOS DE LA MORT NAZIS
Avec : Michaël Prazan, écrivain engagé et réalisateur de nombreux documentaires et passionné d’histoire contemporaine. Son père a été caché pendant la guerre quand il était enfant, unique rescapé d’une famille de douze enfants déportée à Auschwitz. Et après ? Vous pouvez vous replonger dans son dernier docu, Das Reich, une division SS en France, dispo sur arte.tv en VOD.

14 h 30
LES INVASIONS BARBARES SONT-ELLES RESPONSABLES DE LA FIN DE L’EMPIRE ROMAIN EN OCCIDENT ?
Avec :Sylvain Janniard. Ce maître de conférences en Histoire romaine (à Tours) sait de quoi il parle. Il a travaillé sur l’armée romaine dans l’Antiquité tardive. Ça va castagner sévère (et être passionnant) !
Et après ? Vous ne lirez plus jamais les aventures d’Astérix de la même façon. Comment ça, rien à voir ?

YOUTUBE ET L’ESSOR DE LA CULTURE POPULAIRE AUPRÈS DES JEUNES PAUSE_ECRANS_LIVRE1
Avec : Benjamin Brillaud, le m’sieur Youtube de la chaîne Nota Bene. Un carton sur le web, puisqu’il s’agit d’Histoire vulgarisée, accessible à tous, et racontée de manière intéressante (oubliez l’avalanche de dates de votre prof de lycée tant détesté). En plus, c’est une conférence « carte blanche tmv ». Parce qu’on aime s’incruster.
Et après ? Vous ne verrez plus l’Histoire pareil. Vous ferez une cure de Nota Bene (3 fois par semaine, avec un chocolat chaud). Surtout, vous verrez à quel point l’accès à la culture est hyper important. Et que le web libère la création auprès des jeunes. Oui, vous !

15 h 30
LE VOYAGE DES RELIGIONS
Avec : Odon Vallet. Vous le voyez constamment invité sur les télés nationales quand il s’agit de causer religion. L’enseignant à la Sorbonne et à l’université Paris-VII sera présent à Tours.
Et après ? Lisez l’une de ses trentaines de publications si vous n’avez pas eu votre dose. Ou bien suivez le compte @JesusOfficiel sur Twitter, parce que c’est un vrai voyage à travers le WTF et le (très) très drôle.

LE JAZZ, PREMIÈRE MUSIQUE MONDIALISÉE
Avec : Alexis Heropoulos. Professeur d’Histoire du jazz et d’analyse au département de jazz du conservatoire de Tours, il a aussi joué dans de nombreux groupes (Eclecpileptic, au hasard). Autant dire que monsieur est calé et plutôt béton sur le sujet.
Et après ? Swinguez sur du Duke Ellington ou repassez-vous le mythique L’Aventure du jazz, réalisé par Louis Panassié. Tranquilou dans le canapé.

>>Les 17 et 18 novembre, au lycée Choiseul. Gratuit !
>> Places à réserver sur lessalonsdechoiseul.wordpress.com (on se presse, ça part vite !). Un coup d’oeil aussi sur facebook.com/LesSalonsDeChoiseul pour voir l’évolution des places. Entre la rédaction de cet article et la parution de tmv, il est bien évidemment possible que certaines conférences susmentionnées affichent complet.
>> >> Jeudi 17 : les salons en direct sur Radio Béton 93.6 !

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Le Gambrinus : paradis de la bière belge

Cette semaine, on a décidé de changer un peu nos habitudes pour la chronique resto : on a testé le bar à bières belges Le Gambrinus. Rassurez-vous, ils ont aussi de délicieuses collations !

Eh viens boire un p'tit coup à la maison...
Eh viens boire un p’tit coup à la maison…

« Ce fut un homme sage, celui qui a inventé la bière », disait Platon. Avouez que, pour commencer la chronique d’un bar à bières, c’est une citation qui en jette. Parce que de mousse il est question ici. À tmv, on avait envie de rendre un petit hommage à cet établissement qui fait figure d’institution à Tours depuis 1995. Le Gambrinus fait toujours office de bonne adresse. Idéale pour celles et ceux qui veulent changer de la place Plum’. Lui, se situe à deux pas du tram’, à cheval entre le CGR Centre et le Sanitas. On l’appelle le paradis de la bière belge.

Ici, c’est la classe à Dallas. La bière, c’est une philosophie. Magali et Franck sont de fins connaisseurs. Vous expliquent la bibine comme personne, décrivent leurs 150 références aussi précisément qu’un roman de Zola (elle en jette aussi cette comparaison, non ?). Accueil chaleureux, équipe aux petits soins, prête à faire découvrir de petites pépites, en bouteille ou à la pression. Au hasard, on vous conseille la Bière des ours, une petite Guillotine ou la Nostradamus. Parfaites à déguster les pieds sous la table, ou en jouant au billard ou aux jeux de société que le bar propose.

L’autre avantage du Gambrinus, c’est sa partie petite restauration. Avec, à la carte, saucissons exquis (6 €), croque-monsieur (4,50 €) et son fromage bien coulant, mais aussi camemberts chauds (11 €) et tartines jurassiennes (7,90 €) qui donnent envie rien qu’à l’odeur. Des collations venues tout droit des producteurs (ici, on ne badine pas avec la qualité), accompagnant à merveille votre petite binouze. Et avec les beaux jours qui arrivent, c’est l’occasion de redécouvrir la petite terrasse planquée du Gambrinus, un verre à la main. L’avait tout juste, ce bon vieux Platon…

> 69 bis rue Blaise-Pascal. Sur Facebook : Le Gambrinus ou tours-gambrinus.com
> Du lundi au jeudi, de 16 h 30 à 1 h et vendredi – samedi jusqu’à 2 h. Possibilité de dégustations de bières, whiskies et vente à emporter jusqu’à 20 h.

Prix littéraire tmv : un roman pour l’été !

Comme l’an dernier, le prix littéraire tmv revient ! A vous de choisir le romain idéal pour les vacances d’été…

CaptureEt c’est parti pour la deuxième édition de notre prix littéraire tmv, en partenariat avec La Boîte à Livres, le Crédit Mutuel, le Cabinet Vaccaro et Fil bleu. Le but de l’opération ? Désigner notre roman de l’été à nous parmi les romans français parus depuis septembre dernier.

→ COMMENT ÇA MARCHE ?

Nous avons sélectionné pour vous neuf romans qui pourraient avoir leur place dans nos valises estivales. C’est à vous d’en retenir quatre. Pour cela, vous pouvez voter sur le site tmvmag.fr (EN COMMENTAIRE DE CET ARTICLE), sur notre page facebook ou compléter les bulletins de vote qui seront distribués en même temps que tmv cette semaine et les déposer dans l’urne installée à La boîte à Livres.

Vous avez jusqu’au 15 avril pour le faire. C’est, ensuite, le jury qui choisira le lauréat de ce deuxième prix du roman tmv, parmi les quatre ouvrages qui auront obtenu le plus grand nombre de suffrages. Alors, à vous de jouer ! Lisez-en un, lisez-en deux ou toute la sélection et votez pour votre coup de coeur.

Pour mémoire, en 2014, c’est Léonor de Récondo qui avait été primée, pour son roman Pietra Viva, paru aux éditions Sabine Wespieser.

 

 

LES ROMANS SÉLECTIONNÉS

ROMAN1√ Simone et André Schwarz-Bart, L’Ancêtre en Solitude, éditions Seuil
À la Guadeloupe, trois générations de femmes se succèdent depuis le milieu du XIXe siècle jusqu’aux premières années du XXe siècle. La première, Marie, a été achetée bébé par la veuve d’un planteur. Plus tard, un pauvre blanc la « met en case ». Il finira par l’épouser. Sa fille, Hortensia, est comme sa mère, une étrange petite fille, tentée par la révolte mais prisonnière de sa condition. L’esclavage a été aboli mais rien n’a vraiment changé. Puis vient Mariotte. Un homme qui est peut-être son père, lui raconte l’histoire de son aïeule, la mythique Femme Solitude.
Elle entend aussi parler de négresses qui savent lire et écrire. Mais apprendre les « petites lettres » n’est-ce pas risquer de devenir folle ?  Le réalisme du quotidien est enchanté par l’imagination des trois héroïnes hantées par les sortilèges. La vie est dure. Mais c’est la joie ou du moins l’élan à vivre et à rire qui l’emporte toujours.

ROMAN2√ Jean-Marie Chevrier, Madame, éditions Albin Michel
C’est une étrange éducation que Madame, veuve excentrique et solitaire, s’obstine à donner au fils de ses fermiers dans un lointain domaine menacé par la décadence. Que cherche-t-elle à travers lui ? Quel espoir, quel souvenir, quelle mystérieuse correspondance ?
Curieusement, le garçon accepte tout de cette originale. Avec elle, il habite un autre temps que celui de ses parents et du collège. Un temps hanté par l’ombre de Corentin, l’enfant perdu de Madame. C’est dans ces eaux mêlées que nous entraîne l’écriture secrète, raffinée, et cruelle jusqu’à la fascination de Jean-Marie Chevrier.


√ Nicolas Delesalle, Un parfum d’herbe coupée, éditions PréludesROMAN3

« Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j’ai fait la gueule. Mais j’ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l’odeur de sa première clope. J’ai dit “ouais”, j’ai dit “super”, la mort dans l’âme, même si j’avais compris que la GTS pour la GTX, c’était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. » Par petites touches qui sont autant d’instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand… Des petits riens qui seront tout.
Un premier roman remarquable, plein d’émotion, d’humour, de poésie, de profondeur, où la petite musique singulière de l’enfance ouvre sur une partition universelle.

√ Jean-Marie Blas de Roblès, L’île du point Némo, éditions ZulmaROMAN4
Roman d’aventures total, tourbillonnaire, conquérant, véritable machinerie de l’imaginaire où s’entrecroisent et se percutent tous les codes romanesques, la littérature populaire, entre passé historique et projection dans le futur, nos hantises programmées et nos rêves d’échappées irrépressibles. Martial Canterel, richissime opiomane, se laisse interrompre dans sa reconstitution de la fameuse bataille de Gaugamèles par son vieil ami Holmes (John Shylock…).
Un fabuleux diamant, l’Anankè, a été dérobé à Lady MacRae, tandis que trois pieds droits chaussés de baskets de marque Anankè échouaient sur les côtes écossaises, tout près de son château… Voilà donc Holmes, son majordome et l’aristocratique dandy, bientôt flanqués de Lady MacRae et de sa fille Verity, emportés – pour commencer – dans le Transsibérien à la poursuite de l’insaisissable Enjambeur Nô.

ROMAN5√ Hubert Mingarelli, La route de Beit Zera, éditions Stock
Stepan vit avec sa chienne quelque part en Israël dans une maison isolée près des bois. Il écrit chaque jour à son fils Yankel, forcé de se cacher à l’autre bout du monde. Il raconte ainsi sa vie de solitude et dit son espoir, un jour, de le retrouver. En faisant face à son chagrin, il se souvient de l’époque où il contrôlait les Palestiniens aux postes-frontières, éprouvait de la haine, de la honte ou de la compassion. Depuis quelque temps, un adolescent mystérieux lui rend visite et s’attache peu à peu à la chienne.
Livre de la paternité et de la transmission, il aborde la question de la séparation, celle d’un père et d’un fils mais aussi celle des peuples qui vivent avec les fautes commises par leurs aînés. Et dit, à hauteur d’homme, la vie quotidienne éprouvée par le conflit israélo-palestinien.

ROMAN6√ Serge Joncour, L’écrivain national, éditions Flammarion
Le jour où il arrive en résidence d’écriture dans une petite ville du centre de la France, Serge découvre dans la gazette locale qu’un certain Commodore, vieux maraîcher à la retraite que tous disent richissime, a disparu sans laisser de traces. On soupçonne deux jeunes  » néoruraux « , Aurélik et Dora, de l’avoir tué. Mais dans ce fait divers, ce qui fascine le plus l’écrivain, c’est une photo : celle de Dora dans le journal. Dès lors, sous le regard de plus en plus suspicieux des habitants de la ville, cet « écrivain national », comme l’appelle malicieusement monsieur le Maire, va enquêter à sa manière, celle d’un auteur qui recueille les confidences et échafaude des romans, dans l’espoir de se rapprocher de la magnétique Dora.
Dans une atmosphère très chabrolienne, Serge Joncour déroule une histoire à haute tension : les quelques semaines de tranquillité que promettait ce séjour d’écriture se muent, lentement mais sûrement, en une inquiétante plongée dans nos peurs contemporaines.

√ Julie Bonnie, Mon amour, éditions GrassetROMAN7
Un homme et une femme s’écrivent. Ils s’aiment, elle vient d’accoucher de leur enfant et lui, pianiste, est parti en tournée. Passion amoureuse, fusion maternelle, engagement artistique s’entremêlent et s’entredévorent tandis qu’un autre homme entre en jeu. Au fil des lettres et de l’inéluctable chassé-croisé amoureux, chacun se découvre livré à sa solitude.
Julie Bonnie saisit avec une extrême sensibilité une histoire qui s’écrit autant dans les mots posés sur le papier que dans les marges d’échanges impossibles. Un regard bouleversant sur la fugacité des rencontres, la transmission et la force des silences.

ROMAN8√ Océane Madelaine, D’argile et de feu, éditions des Busclats
Durant des années, j’ai été un point de silence et d’immobilité. Mais ce point s’est mis en marche ce matin. Mes pieds commencent à inventer une ligne. C’est une ligne de fuite. » Ainsi écrit Marie, jeune femme d’aujourd’hui, dans le cahier blanc.
Elle y raconte sa déambulation, sa halte, l’adhérence des pieds sur le sol des chemins, sa rencontre par- delà les siècles avec l’autre Marie, Marie Prat la potière, qui savait transformer la terre dans ses mains et la cuire au feu. En ce 19ème siècle où la poterie était affaire d’hommes, elle inventait des pots et les signait avec insolence « fait par moi ». Et c’est comme si la force vitale de Marie la potière consignée dans le cahier rouge, apprivoisait peu à peu Marie la narratrice hantée par un cauchemar d’incendie. Flamme de vie contre flammes de mort.

√ François- Henri Désérable, Évariste, éditions GallimardROMAN9
À quinze ans, Évariste Galois découvre les mathématiques ; à dix-huit, il les révolutionne ; à vingt, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trois Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l’amour et la mort à l’aube, sur le pré.
C’est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour de passions frénétiques, qui nous est ici racontée.

Festival du cinéma asiatique : 15e édition à Tours

C’est la 15e édition de cet événement tourangeau. Pour l’occasion, on a pensé à 15 films asiatiques qui ont marqué l’histoire du cinéma.

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Les sept Samouraïs
d’Akira Kurosawa (Japon), parce que c’est un des premiers grands films à donner ses lettres de noblesse internationales au cinéma asiatique.
In the Mood for Love de Wong Kar-Wai (Hong-Kong), parce qu’il parle d’amour comme personne (On aurait pu citer The Grandmaster ou 2046, mais il fallait choisir).
Shaolin Soccer de Stephen Chow (Hong-Kong), parce que mélanger foot et moines shaolin, c’est canon.
Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki (Japon), parce qu’il a permis aux adultes d’aller voir des dessins animés sans forcément emmener leurs enfants.
I Wish de Hirokazu Koreeda (Japon), un des derniers films de ce réalisateur très concerné par l’enfance. Une ode magnifique à l’innocence (on aurait pu encore mettre Tel Père, tel fils).
Adieu ma concubine de Chen Kaige (Chine), même s’il est long et très lent… qu’est-ce que c’est beau !
Tigres et dragons d’Ang Lee (Taïwan), car oui, c’est possible de faire un film d’art martial très intelligent et populaire.
L’Empire des sens de Nagisa Oshima (Japon), parce qu’il pousse l’érotisme et la sexualité à leur paroxysme.
Battle Royale de Takeshi Kitano (Japon), un exemple de violence contenue, chère à ce réalisateur fantastique.
Old boy de Park Chanwook (Corée du Sud), la vengeance n’a jamais été aussi bien mise en scène.
Une balle dans la tête de John Woo (Chine), non, les polars d’une telle intensité ne sont pas réservés aux réalisateurs américains.
The Host de Bong Joon-ho (Corée du Sud), une des œuvres majeures du cinéma de genre.
A touch of sin de Jia Zhang Ke (Chine), prix du scénario de Cannes 2013, un bijou.
Tropical malady d’Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande), ce n’est pas parce que le nom de ce réalisateur est imprononçable qu’il n’est pas hyper talentueux.
La Rivière de Tsai Ming Lang (Taïwan), un des films cultes d’un maître du cinéma taïwanais.
Benoît Renaudin
ÉVÉNEMENT
LE FESTIVAL
Cette année, la programmation du Festival International de cinéma asiatique de Tours (FICAT) est conséquente. Entre les projections de films aux Studio, en compétition (Un été à Quchi, Song of silence…) ou pas (With Mom, Real, Détective Dee 2…)? vous avez le choix parmi une bonne douzaine de films. Il y en a même pour les plus petits, avec des courts métrages d’animés (Les Petits canards de papier).
MAIS PAS QUE…
Le FICAT s’est entouré de plusieurs partenaires, qui proposent aussi de faire des activités en dehors du cinéma des Studio. Il y a par exemple un atelier d’origamis et des tables de lecture sur l’histoire du Japon à travers les mangas, au Nyanko café (Rue de Jérusalem). Ou encore, une projection de courts métrages à 20 h 30, le 26 mars, à l’Instant café (rue Bernard-Palissy). Mais aussi une rencontre avec la réalisatrice Momoko Seto et une projection de son documentaire à l’Espace Parfum culture (rue Blaise-Pascal).
√ PRATIQUE
Le festival se déroule jusqu’au 26 mars.
→ Pour voir tout le programme et les tarifs, allez jeter un coup d’œil à cineasia37.wordpress.com

Fête de la musique : coups de cœur de la rédac (1)

Vous ne savez pas quoi choisir pour la Fête de la musique ? Les journalistes de Tmv donnent un choix purement subjectif : leurs petits coup de cœur ! Et aussi la playlist qui tourne sur leur platine en ce moment.

Coups de cœur d’Aurélien Germain, journaliste à Tmv
MELT (stoner metal)
Rencontrés dans la rue, les Tourangeaux de Melt envoyaient leur sauce stoner metal devant un bar, amplis Orange à fond. On pense à Red Fang et Orange Goblin, mais les Melt mixent leurs influences (d’où leur nom !) : de Kyuss à Black Sabbath, en passant par le metalcore. C’est tout nouveau, tout chaud, mais efficace et « totalement burné », comme ils le disent.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=iM3jRE1uaYw[/youtube]
Morceau à écouter ICI (ou Facebook : Melt 37 )
BOYS IN LILIES (dream pop / chants)
Une de ces découvertes qui vous retournent le cerveau et vous donnent des papillons dans l’estomac. Boys In Lilies, ce sont trois filles à la voix en or et un garçon. C’est beau, poétique, parfois mélancolique, mais à chaque fois onirique. Fermez les yeux et laissez-vous transporter. Et c’est un cœur de rockeur qui parle !
Jetez une oreille sur ces morceaux superbes ICI.
Facebook : https://www.facebook.com/BoysInLilies  
DOS_CHANSON_BOYSINLILIES
EIDON (metal symphonique)
Les Tourangeaux d’Eidon sont de plus en plus pros. Et tellement motivés. Un coup de cœur amplement mérité, pour ce metal symphonique façon Nightwish en plus péchu : grosses guitares, mélodies et envolées lyriques avec un univers personnel qui se développe. Et en plus, leur clip est une franche réussite. Du lourd de chez lourd. Que demande le peuple ?
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CuO6gHCwsUo[/youtube]
Morceaux :  www.eidon.fr
ELISA JO (soul rétro)
Et vlan, une voix incroyable, une ! 19 ans, mais une voix soul rétro, un peu rock, qui placent la jeune Elisa Jo en héritière directe d’Amy Winehouse, les frasques en moins. Son timbre un peu éraillé et son style rafraîchissant méritent une mise en lumière. Une vraie surprise.
Son Facebook est disponible ICI.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=8kZf_HuOI74[/youtube]
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Playlist du moment :
« Fear of the dark » Iron Maiden (LIEN VIDEO)
« Paint it black » Rolling Stones
« Sad man’s Tongue » Volbeat (LIEN VIDEO)
« Cry cry cry » Johnny Cash
« Guitar Boogie » Arthur Smith
« Raining Blood » Slayer (LIEN VIDEO)
« Mjod » Kvelertak
et encore « Intro » de The XX (LIEN VIDEO)
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A.G.

POUR RETROUVER LA PLAYLIST DE GUILLAUME VENETITAY, JOURNALISTE A TMV, CLIQUEZ ICI.
Tout le programme de la Fête de la musique, c’est ici !