Ces chanteurs tombés dans l’oubli (quoique)

Le 23 septembre, Cstar diffusera « Kendji Girac : de l’ombre à la lumière ». Tmv prend le contre-pied et vous parle de ces chanteurs passés de… la lumière à l’ombre. Trop sympa.

GERRY RAFFERTY

Le chanteur de Stealers Wheel. Des millions d’albums vendus, notamment grâce au tube Stuck in the middle with you, une chanson popularisée par un film de Tarantino. Après le succès, Rafferty sombre dans l’alcool, la dépression, disparaît même de l’hôpital pendant 6 mois avant de réapparaître. Puis de mourir en 2011.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=DohRa9lsx0Q[/youtube]

NUTTEA

En 2000, Nuttea vous rendait dindin- din-dingue quand elle avait son poom-poom-short. 700 000 disques vendus. Mais ensuite ? Oh, selon Wikipédia, « sa carrière deviendra plus confidentielle, après 2004 ». Sous-entendu, on a zappé Nuttea.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=WANpkVm3V2Y[/youtube]

PATRICK HERNANDEZ

On ne connaît pas forcément son nom, ni son visage. Pourtant, tout le monde a chanté sa chanson au moins une fois. De toute façon, Born to be alive a été son seul hit. Tant mieux pour Patoche, car avec son statut d’auteur-chanteur-compositeur, il a pu empocher 25 millions tranquilou depuis 1977. Malin.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9UaJAnnipkY[/youtube]

FAUDEL

Le petit prince du raï a connu le succès de 1996 à 2006. Puis, le jour où il apporte son soutien à Sarkozy, Faudel dégringole. Public absent, concerts annulés, gros bides (on parle d’albums)… Il réapparaît avec sa reprise J’veux du soleil en 2013. Encore loupé.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gDVIQ4DSbLw[/youtube]

Designer de montres : le temps d’oser

Fan de sport et de montres, Thomas Hale s’est lancé un défi : créer son entreprise pour concilier ses passions tout en soutenant celle des autres.

Image12

Des études de droit en Angleterre, un poste dans une banque à Tours, un costard et une cravate… la vie de Thomas Hale semblait bien rangée jusqu’à l’année dernière, quand un grain de sable l’a poussé à sortir du rang. Fils d’un père anglais artisan, biberonné au hockey et au design, Thomas a grandi dans la religion du « prends ta vie en main ». Et l’arrivée de son propre fils l’a poussé à regarder sa vie d’un oeil neuf : où en étaient ses rêves d’enfance ? « À 37 ans, il était temps d’aller au bout de mes passions et d’en faire quelque chose. »
Car après sa famille, Thomas aime deux choses plus que tout : les montres et le sport. Tout en continuant à travailler à la banque et à changer les couches de son nouveau-né, Thomas réfléchit. Les hommes ont peu d’accessoires, ils misent souvent sur la montre et certains, comme lui-même, aimeraient bien en avoir une nouvelle chaque mois. Peut-on imaginer des montres en série limitée à un prix raisonnable ? Il part à Baseworld, le salon international de la montre (qui se tient en Suisse, évidemment) pour creuser l’idée et rencontre un fabricant danois qui accepte de lui confectionner des prototypes. Boîtier en acier brossé, cadran noir, aiguilles et boutons-poussoirs colorés, bracelet canon de fusil, les modèles qu’ils dessinent ensemble mélangent savamment rétro et moderne.

Une nouvelle marque est née, baptisée M1M, pour « my one moment », une expression qui résume le rêve de Thomas : un petit moment que l’on s’offre, celui où l’on choisit un objet personnel mais aussi l’instant, pour un sportif, où tout peut basculer, la seconde où ça semble mal engagé mais où il décide de s’accrocher et de continuer coûte que coûte.
Et ces sportifs qui s’accrochent, Thomas veut les soutenir. « Même quand ils jouent au niveau international, c’est très difficile pour les athlètes qui pratiquent un sport peu médiatique de trouver des financeurs. Beaucoup de marques utilisent les sportifs pour vendre leur produit ou se valoriser. Avec M1M, je veux faire le contraire : vendre des montres et que les bénéfices me permettent de financer les entraînements ou les compétitions de ces oubliés des sponsors. » Le projet a déjà convaincu plusieurs sportifs tourangeaux : Corentin Dubois, pilote BMX au club de Joué-lès-Tours, Hovik Zakarian, vainqueur de la Nuit des titans, Jean-Baptiste Vallée, le pilote de rallycross, Luigi Makambo, champion d’Europe 2016 avec l’équipe de France handibasket… tous ont ramé pour trouver les financements nécessaires. Et tous sont ravis de jouer les égéries pour faire connaître M1M.

Les premières éditions limitées M1M sont disponibles en pré-commande et à tarif réduit sur Ulule >> fr.ulule.com/m1m/

Tous en selle à l’école du vélo !

Depuis 2008, le Collectif cycliste 37 propose des cours à… la vélo-école ! Des séances pour les adultes qui n’ont jamais appris à faire du vélo ou ont tout simplement oublié.

Image16
Bras tendus, épaules baissées, regard au loin… Fabien Frugier rappelle quelques conseils.

Soixante ans sans monter sur un vélo, ça commence à faire long : « J’en ai fait jusqu’à 18 ans et j’ai repris à 78 ans, détaille Michelle. C’était à l’occasion d’une promenade à l’île d’Yeu avec des amis. Mais je me suis vite rendu compte que j’avais totalement perdu l’équilibre. » Pas facile de se remettre seule en selle… Motivée, la septuagénaire décide alors de s’inscrire à la vélo-école du Collectif cycliste 37 à Tours. Cette association d’usagers propose des cours pour adultes depuis 2008. Au début, il s’agissait uniquement de cours particuliers. L’acquisition d’une flotte de vélos lui a permis de lancer des séances collectives en 2012. Les objectifs ? Acquérir une bonne maîtrise technique du vélo, puis apprendre à se déplacer en ville, adopter les bons comportements et anticiper les dangers.

Image15
Les locaux du collectif regorgent de pièces détachées et d’équipements pour les vélos.

Ce jeudi-là, dans le local de l’association situé quartier Beaujardin, Michelle et deux autres élèves se tiennent prêtes. Ici, on ne badine pas avec la sécurité : le gilet jaune fluo et le casque sont obligatoires. Deux moniteurs bénévoles, Marie et Manuel, accompagnent Fabien Frugier, le salarié du Collectif cycliste coordinateur de l’école. Leur vélo à la main, les six cyclistes quittent le local pour rejoindre le terrain d’entraînement. Problème, l’association n’a pas de lieu fixe pour assurer ses cours. Charge à Fabien Frugier de dénicher des endroits adaptés, pas trop éloignés du local et sans circulation.
Ce jour-là, destination la promenade de Florence, aux bords du Cher. Avant tout, un échauffement s’impose. Réunis en cercle, moniteurs et élèves se mettent tranquillement en mouvement. Étirements du dos, flexions, mouvements de la tête… Des exercices qui mettent en appétit. Monitrice attentionnée, Marie propose un encas aux trois participantes. Puis, c’est le moment de monter sur la selle. Aujourd’hui, il y a trois moniteurs pour trois élèves. Une vraie chance : chacune peut avancer à son rythme, profitant de conseils avisés. Mais ce n’est pas tous les jours le cas. « Dans l’association, nous ne sommes que quatre moniteurs. Ce n’est pas assez, regrette Fabien Frugier. C’est pourquoi nous avons diffusé une annonce pour recruter un nouveau bénévole. » Les pré-requis : être cycliste, avoir envie de partager ses compétences et posséder un brin de pédagogie et de patience.

Image17
L’échauffement, incontournable avant de monter en selle.

Même s’il n’y a pas de classe, l’apprentissage se décompose en niveaux. Faoula Elise a franchi le premier : elle sait tenir en équilibre sur son vélo. Aujourd’hui, la quadragénaire reprend des cours après une interruption de huit mois. Elle vient de passer un CAP petite enfance et prépare un concours pour travailler dans les écoles. « Au début, on va me proposer des missions de remplacement. Il faut absolument que je sois mobile. Même si j’ai commencé à préparer le permis, le vélo va me permettre de me déplacer plus facilement sur Tours », estime-t-elle. Motivée, Faoula Elise s’attaque donc au deuxième niveau, sous la houlette de Fabien Frugier. Son nouveau challenge : réussir à se lever de la selle pour apprendre à démarrer et à s’arrêter debout. « Beaucoup de gens chutent à petite vitesse, au moment où ils cherchent à s’arrêter, constate Fabien Frugier. Nous leur apprenons à s’arrêter debout, un pied sur la pédale, un autre par terre. Un peu comme un trépied, ça permet de renforcer son équilibre. C’est ce qu’on appelle la sortie de selle, un point clé de notre pédagogie », souligne le moniteur.

Image14
Apprendre à s’arrêter debout permet d’éviter la chute.

Comme beaucoup d’élèves, Faoula Elise n’a jamais eu l’occasion d’apprendre le vélo lorsqu’elle était plus jeune. La vélo-école reçoit environ 90 % de femmes, dont une large majorité de débutantes. Son activité se développe : elle est passée de 13 personnes formées en 2012 à 67 en 2015. Combien de temps faut-il à un adulte pour être à l’aise sur un vélo ? « Tout dépend de l’âge, de la forme physique… Mais en moyenne, il faut compter six mois à un an », précise le coordinateur. Une chose est sûre : c’est bien plus facile pour les enfants. En cause, la grande taille des adultes, qui ont un centre de gravité plus haut. Mais surtout, l’angoisse de la chute. Si l’on réussit à vaincre ses peurs, il n’y a pas d’âge pour se remettre en selle !

Photos et reportage : Nathalie Picard

> Vélo-école du Collectif cycliste 37 16 impasse Robert Nadaud à Tours 02 47 50 16 34 – info@cc37.org ou cc37.org/velo-ecole
> Cours de 2 h 30 le jeudi matin ou le samedi après-midi. Nouveauté : mini-stages de 2 h. 01/10 : rouler en double-sens cyclable et circuler dans les rues étroites. 03/12 de 10 h à 12 h : réparer une crevaison.

Capture

Assiette et art : voyage autour du monde

Un vrai voyage autour du monde… mais dans l’assiette. Voilà ce que propose l’établissement Assiette et art, merveilleuse découverte en plein centre de Tours.

Image13

Il suffit parfois de marcher quelques mètres pour voyager. Déambuler rue du Grand-Marché pour tomber sur le restaurant « surprise ». Quitter Tours tout en y restant, le temps d’une pause du midi et offrir à ses papilles une escapade gourmande à travers la cuisine du monde. Voilà ce que propose Assiette et art. Découvrir d’autres cultures gastronomiques. Une invitation à travers des plats colorés, relevés, mélangeant les saveurs exotiques et les épices.

Ce jour-là, bien pluvieux comme il faut, on a eu du soleil dans l’assiette. Au menu, petits farcis au confit d’agneau saveurs d’Orient, le tout avec riz madras et sauce yaourt. Un sans-fautes au final puisque, outre sa présentation réfléchie, Assiette et art sait proposer une cuisine élaborée, généreuse et parfumée. Bref, excellente. Et qui, pour ne rien gâcher, change très souvent.
C’est le pari de l’établissement : fonctionner par thème, avec tous les 15 jours, un pays à l’honneur (Congo, Mexique, Espagne, Thaïlande…)

Mais loin de n’être qu’un simple voyage gustatif, Assiette et art est aussi une escapade lyrique et artistique. Il faut dire que Nouri Almohamad, chef des lieux d’une gentillesse et d’une douceur extraordinaires, est un grand musicien. Syrien d’origine, Tourangeau d’adoption, joueur émérite de qanûn, Nouri organise des apéritifs en musique les vendredis et samedis. De quoi profiter encore plus du cadre raffiné et de l’atmosphère de ce restaurant qui propose par ailleurs des expositions dépaysantes. Un voyage, qu’on vous disait…

> 60 rue du Grand Marché. Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le lundi.
Contact : 07 78 21 41 94 et facebook.com/assietteetart

> Tarifs : 14 € le plat du jour. À la carte : entrée + plat ou plat + dessert à 23 €. Menu complet à 29 €. Menu à thème : 32 €.

Horoscope WTF du 21 au 27 septembre 2016

Que va-t-il se passer dans votre vie ? Qui êtes-vous ? Pourquoi aimez-vous Justin Bieber ? Tant de questions auxquelles seul l’astrologue tmv peut répondre.

BÉLIER
Amour : Les Béliers… ON VOUS AIME ! (bah oui, vous n’arrêtez pas de râler sur votre horoscope)
Gloire : Les hommes-tronc auront votre peau.
Beauté : Peau qui suinte, d’ailleurs sans vouloir balancer…

TAUREAU
Amour : De toute façon, votre ex sentait le fennec.
Gloire : Demandez à travailler moins pour gagner plus.
Beauté : Paraît-il qu’on est ce qu’on mange. Pas glorieux pour vous…

GÉMEAUX
Amour : Votre futur(e) ressemblera à un donut, mais sans le trou. Bref, un beignet.
Gloire : A force de regarder NRJ12, il fallait que ça arrive : vous êtes désormais un bulot.
Beauté : Moumoute et biroute.

CANCER
Amour : Avec lui/elle, vous marchez sur des œufs. De toute façon, vous êtes une poule.
Gloire : En parlant poule, vous saviez que quand le coq copule avec elle, on dit qu’il côche la poule. Voilà. De rien. Bisou.
Beauté : Rototos en cascade dimanche midi.

LION (spécial citations de Ribéry)
Amour : « Arrêtez de vous battez ! »
Gloire : « On dirait que c’était comme si y avait rien changé hier »
Beauté : « Chaque année, je vieillis d’un an »

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/L12g7V0J62bf2″ width= »480″ height= »360″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/dancing-wtf-swag-L12g7V0J62bf2″>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

VIERGE
Amour : Une de perdue, 10 de retrouvées (mais qui sait, peut-être parle-t-on de MST. Notre boule de cristal est sale)
Gloire : Aïe, les salariés heureux seraient médiocres d’après une récente étude.
Beauté : Un petit côté caniche pas désagréable.

BALANCE
Amour : Marié(e) dans l’année, divorcé(e) dans la foulée. Kiss, love, flex.
Gloire : Reconvertissez-vous, câlinez des pandas.
Beauté : Vous êtes brillant(e). Mais aussi un peu luisant(e). Erk.

SCORPION
Amour : Guerre et pets ou guerre et paix, il va falloir choisir pour le bien de votre couple.
Gloire : Tel Sylvain Durif, vous êtes le Grand Monarque, le Christ cosmique.
Beauté : Bouclettes au niveau des aisselles.

SAGITTAIRE
Amour : Un(e) seul(e) Sagittaire vous manque et tout est dépeuplé.
Gloire : Arrêtez de croire les autres horoscopes. Seul celui-là est juste.
Beauté : D’ailleurs, vous avez de jolis pieds.

CAPRICORNE
Amour : Il faut que tu le/la fesses.
Gloire : Stress et détresse.
Beauté : Fais-toi des tresses.

VERSEAU
Amour : Faites l’amour, pas la guerre. Vous n’êtes bon(ne) qu’à ça, de toute manière.
Gloire : Le trône est bientôt à vous. Attention au manque de PQ.
Beauté : Vous préférez Noël Mamère ou ma mère Noël ? #questionexistentielle

POISSON
Amour : L’alignement de Saturne et de Tata Hortense me dit que ça craint du boudin.
Gloire : Crise de stomatophobie samedi.
Beauté : Vous piquez du dos et des orteils.

Cancer : Tours innove grâce aux ultrasons

Du 18 au 21 septembre, le centre des congrès de Tours a accueilli la conférence internationale sur les ultrasons. L’occasion de mettre en valeur une avancée sur le traitement du cancer.

(Photo CHRU Tours)
(Photo CHRU Tours)

C’est une première mondiale ! Des chercheurs et des médecins de Tours vont bientôt tester une thérapie innovante auprès de patients atteints d’un cancer colorectal : combiner le traitement habituel à des ultrasons et des microbulles de gaz. Rencontre avec les deux coordinateurs de l’essai : Ayache Bouakaz, directeur de recherche Inserm et directeur de l’équipe Imagerie et ultrasons (unité mixte de recherche Imagerie et cerveau, Inserm – université François-Rabelais) et le professeur Thierry Lecomte, chef du service d’hépato-gastroentérologie et de cancérologie digestive au CHRU de Tours.

Vous vous apprêtez à lancer un essai clinique original. Qu’allez-vous proposer aux 15 patients qui vont être recrutés ?
Thierry Lecomte (TL) : Nous nous adressons à des patients atteints d’un cancer colo-rectal, qui ont également des métastases au niveau du foie. Ils recevront leur traitement habituel : une chimiothérapie associée à un biomédicament. Mais en plus, nous allons leur injecter des microbulles de gaz et envoyer de manière ciblée des ultrasons (onde sonore imperceptible par l’oreille humaine, NDLR) sur les métastases du foie. Nous les suivrons pendant six mois pour comparer l’évolution de ces métastases par rapport à celles qui sont traitées uniquement selon le protocole classique.

En quoi l’administration d’ultrasons et de microbulles peut-elle améliorer la thérapie ?
Ayache Bouakaz (AB) : Les microbulles de gaz sont déjà utilisées de manière routinière pour améliorer la qualité des échographies (une technologie à base d’ultrasons, NDLR). En les observant au microscope, nous avons remarqué qu’elles se dilatent et se compriment sous l’effet des ultrasons. Lorsqu’elles sont à côté d’une cellule, ce mouvement crée une sorte de massage cellulaire. Conséquence, la membrane de la cellule devient plus perméable. Lorsqu’on cible la tumeur avec les ultrasons, ce phénomène permet aux médicaments de mieux pénétrer dans les cellules cancéreuses.

Cette thérapie n’est-elle pas trop contraignante pour le patient ?
TL : Non, la seule contrainte est de venir une fois de plus à l’hôpital chaque quinzaine, le troisième jour de la chimiothérapie, pour recevoir les ultrasons et les microbulles. Si l’on arrive à augmenter l’efficacité de la chimiothérapie, le patient y trouvera un intérêt direct sans augmenter le risque d’effets secondaires associés, comme les nausées, les vomissements, les diarrhées ou la chute des cheveux.

Ayache Bouakaz, vous présidez le comité d’organisation du congrès international sur les ultrasons qui se tient en ce moment à Tours [interview réalisée la semaine dernière, NDLR ], au Vinci. Est-ce une reconnaissance de vos travaux ?
AB :
Le congrès est organisé chaque année sur un continent différent et le choix de la ville de Tours ne s’est pas fait au hasard. C’est un peu comme pour les jeux Olympiques : nous avons déposé un solide dossier de candidature. L’équipe de recherche Imagerie et ultrasons bénéficie d’une expertise reconnue au niveau international depuis trente ans. Cet héritage nous a été transmis par des pionniers de la recherche sur les ultrasons et l’imagerie médicale, comme le professeur Léandre Pourcelot. Aujourd’hui, grâce à la proximité entre le CHRU, l’Université François-Rabelais et le Centre d’investigation clinique et d’innovation technologique, ces recherches fondamentales sont mises en oeuvre pour le patient.

Propos recueillis par Nathalie Picard

Cantines scolaires : les pieds dans le plat

Que mangent les quelque 7 200 élèves fréquentant les cantines des écoles de Tours ? Comment sont préparés leurs repas ? Quel est l’avenir de la restauration scolaire ? Tmv vous dit tout.

Depuis 1976, les déjeuners et goûters des petits Tourangeaux sont préparés au sein d’une cuisine centrale, installée dans le quartier des Fontaines. Chaque jour, une soixantaine de personnes travaille à la confection de 8 000 repas pour les écoles, mais aussi les crèches, les centres de loisirs et le restaurant du personnel municipal. Et pour concevoir les menus de tout ce monde-là, ça ne rigole pas ! En restauration collective, c’est le GEMRCN, Groupe d’étude des marchés restauration collective et nutrition, qui établit les recommandations nutritionnelles : poisson lors de 4 repas sur 20 au minimum, légumes ou fruits crus au moins 10 fois sur 20 ou encore produits frits maximum 4 fois sur 20, etc. Sans compter les exigences de saison, de techniques de préparation, de l’éducation au goût et bien sûr du coût. Image7

Pour ce travail, le chef de la cuisine centrale, M. Wallet, et les chefs de production sont épaulés par deux diététiciens. Les menus sont ensuite validés en commission Restauration qui réunit des représentants de la cuisine centrale, des établissements (directeur, agent de restauration et animateur), des membres de l’équipe municipale mais aussi des parents d’élèves. Ça vous intéresse ? Renseignez-vous auprès du Pôle Famille Éducation au 02 47 21 62 32.

PETITS PLATS DANS LES GRANDS

Image4Construite à une époque où le foncier ne ruinait pas, notre cuisine centrale est particulièrement spacieuse. Contrairement aux cuisines plus récentes, elle a la chance de disposer d’une légumerie, d’une pâtisserie et d’équipements permettant de travailler au maximum les produits bruts. Lors d’une visite des lieux (d’ailleurs ouverte aux parents d’élèves trois fois par an), tmv a pu le constater : les salades vertes fraîches sont triées, lavées et préparées. Idem pour les pommes de terre qui se transforment sous nos yeux en purée prévue pour le hachis parmentier. Les moelleux régulièrement proposés au goûter sont également faits maison. « Depuis l’embauche des diététiciens, il y a eu de gros progrès de fait sur la qualité des aliments, notamment sur la viande, remarque une directrice d’école interrogée par tmv. Les laitages et les compotes sont aussi toujours des produits de marques.

Il faut dire qu’on a la chance d’avoir encore une cuisine centrale publique et des gens qui cuisinent des produits bruts en majeur partie. Globalement, c’est bon ! ». Ouf, on est rassurés. Mais n’oublions pas qu’on reste dans une cuisine industrielle qui se passe encore difficilement de conserves, de surgelés et de produits dit de 4e gamme, c’est-à-dire prêts à l’emploi. Pour acheminer les repas dans les écoles, la cuisine centrale des Fontaines fonctionne selon le principe de la liaison froide. Concrètement, après confection, les plats sont conditionnés en barquettes, rapidement refroidis, puis stockés et transportés dans les écoles en véhicules réfrigérants. Ils y seront ensuite remis à température. Capture
Opposé à la liaison chaude qui revient à transporter les plats chauds, le système de liaison froide, majoritairement utilisé, permettrait de garantir plus facilement la sécurité sanitaire des repas, aux dépens, certes, d’une qualité gustative un peu moindre. Quoi ? Une qualité gustative moindre ? Mais quelle horreur ! Tout doux, Tornado ! À l’époque, elle avait été mise en place à la demande des parents qui s‘inquiétaient des risques d’intoxication liés aux liaisons chaudes… Bref, ce qu’on peut retenir, c’est qu’avec la liaison froide, exit les frites. Cuites, refroidies puis réchauffées, on vous laisse imaginer l’état de la patate… Exit aussi les steaks hachés semelles… Re-ouf !

Jeanne Beutter

>> POUR ALLER PLUS LOIN <<

La cuisine centrale dans le pétrin ? A lire PAR ICI

Image8

La cuisine centrale dans le pétrin ?

La cuisine centrale des Fontaines ne semble plus adaptée. La question de son avenir se pose et cela pourrait ne pas être sans conséquences sur les assiettes de nos enfants…

Si ce que mangent les petits Tourangeaux est relativement bon, sain et de qualité, force est de constater qu’une menace pèse sur les repas scolaires de notre cité de la gastronomie. « Cette cuisine tourne très bien, assure Barbara Darnet-Malaquin, adjointe en charge de l’éducation et déléguée à la famille et à la petite enfance. Mais elle n’est plus adaptée. » Et pour cause, depuis quelques années, la Direction départementale de la protection de la population, ex-service vétérinaire, relèverait quelques « non-conformités »… Alors faut-il restaurer, reconstruire, repenser ?
« On y travaille, affirme l’adjointe. Mais beaucoup de questions se posent. » Une en particulier inquiète les directeurs et directrices d’écoles, le personnel de restauration et les parents d’élèves : devant l’ampleur du chantier estimé à 8 millions d’euros, la mairie pourrait décider de déléguer la restauration scolaire à une société privée type Sodexo ou Elior. Mme Darnet-Malaquin ne s’en cache qu’à moitié : « Beaucoup de communes travaillent avec le privé. Dans les cuisines récentes, il n’y a plus de produits bruts travaillés. Aujourd’hui, ça arrive en sachet. Cela permet d’avoir moins de personnel. »

La preuve par l’exemple : pour préparer 8 000 repas, la cuisine de Tours fait travailler environ 45 personnes en production, quand celle de Nancy, confiée à Sodexo, en emploie 10… Selon le Syndicat national de la restauration collective, 51 % des établissements du premier degré dépendent d’une cuisine gérée par une société privée. Une aberration selon la FCPE37 (Fédération des conseils de parents d’élèves) qui craint une baisse de la qualité des repas et une perte de visibilité et de traçabilité.
Pour le moment, seule une « étude de programmation » pour une nouvelle cuisine centrale a été votée au Budget primitif 2016. Sur cette question, comme sur beaucoup d’autres, la mairie a refusé de nous en dire plus mais d’après nos informations, rien n’a encore été lancé pour le moment.

Jeanne Beutter

POINT DE VUE
Emmanuel Denis, conseiller municipal de Tours (EELV)
« L’externalisation rendrait encore plus industrielle la nourriture servie à nos enfants, alors que c’est l’occasion de construire un projet global aux retentissements forts pour tout le territoire : politique d’installation agricole, construction d’une légumerie automatisée qui pourrait servir à toute la restauration collective, etc. Avec 5 ou 6 maraîchers, on pourrait profiter d’une ceinture verte autour de la ville. Demain, ces producteurs seraient à même de fournir une bonne partie de l’alimentation des Tourangeaux. »

>> ENQUÊTE SUR LES CANTINES SCOLAIRES A TOURS. A lire par ici ! <<

Kubo et l’armure magique : merveille visuelle

Avec son Kubo, Travis Knight signe l’une des plus grosses surprises du trimestre. Un film d’animation de toute beauté.

Un magnifique conte philosophique. Un véritable voyage initiatique aux couleurs asiatiques. Voilà à quoi l’on pourrait résumer Kubo et l’armure magique. Spirituel, il l’est assurément et le maître Miyazaki n’est d’ailleurs jamais très loin. En résulte un film d’animation à la limite du sans-faute, une petite merveille visuelle que l’on doit à Travis Knight, vice-président de Laïka, studios passés maîtres dans l’utilisation de la stop-motion (animation image par image).

Ici, place à Kubo, jeune garçon d’une gentillesse sans faille devenu borgne. Quand il ne s’occupe pas de sa mère, il narre des histoires sur la place du village, donnant vie à de petits personnages en papier. Un pouvoir magique qui va vite le dépasser, le jour où il convoque l’esprit maléfique de son grand-père vengeur. Ce qui va le pousser à partir à la recherche d’une armure magique, accompagné d’une femme-singe et d’un scarabée samouraï courageux.
Vibrant hommage au Japon de la période Edo, Kubo et l’armure magique déroule une aventure à l’esthétique sidérante. N’oubliant jamais la réflexion (l’amour et même la mort), cette épopée questionne sans cesse à travers ses personnages. Tout en détail et en couleurs, réussi tant dans son graphisme que dans sa narration, Kubo n’en oublie toutefois pas l’humour. Distillé à petites doses, mais intelligemment, il fonctionne d’autant plus qu’il est porté par une succulente distribution de voix, Matthew McConaughey et Charlize Theron en tête (à voir ce que donnera le casting vocal français…).

Travis Knight signe là un film créatif (cette maîtrise de la stop motion est hallucinante), audacieux tout en restant humble, sachant parfaitement jouer sur la corde émotionnelle. Inspirant et inspiré, un petit bijou de toute beauté.

Aurélien Germain

Animation (USA), de Travis Knight. Durée : 1 h 42.
NOTE : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Ywx3QWVDhkU[/youtube]

Les pompiers en congrès à Tours

Du 21 au 24 septembre, c’est le congrès des pompiers à Tours. Au programme ? Beaucoup de monde, des soldats du feu… et un Président de la République.

pompiers

On ne craint pas l’incendie, cette semaine à Tours : la ville accueille le 123e Congrès national des sapeurs-pompiers. Des animations, des rencontres, un salon et même, un Président de la République : le programme est chargé.
La ville attend 50 000 visiteurs, 2 000 congressistes, 426 exposants et, par ricochet, 20 000 nuitées en hôtellerie. Les curieux/ses pourront découvrir expos de véhicules, conférences, démonstrations en tout genre, gala de foot, ou encore concerts et animations en rapport avec les sapeurs-pompiers.

Un congrès des pompiers qui, par ailleurs, ramène son lot de politiques sur l’échelle : François Hollande est ainsi attendu dans la matinée de samedi, accompagné de la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Outre le président et son acolyte locale, sont aussi attendus Bernard Cazeneuve et Dominique Bussereau. Le ministre de l’Intérieur et le président de l’Assemblée des départements de France devraient être présents jeudi.

> Du 21 au 24 septembre, parc des expos. Village des sapeurs-pompiers en centreville, ainsi que divers événements prévus partout dans Tours.

NB : à noter que les auteurs  de la BD Les Pompiers, Cazenove et Stedo, seront présents pour des séances de dédicace.

 

#WTF 24 : Black metal au conseil municipal

Cette semaine, pour la rubrique insolite, on vous a trouvé un black métalleux qui débarque au conseil municipal, un hôtel à une seule chambre ou encore la reformation d’Aqua. Oui, oui.

 – Vous ne connaissez sûrement pas Fenriz. C’est pourtant une légende du black metal (Darkthrone, pour être plus précis). Sauf que… Le musicien norvégien s’est présenté comme suppléant sur la liste de candidats au conseil municipal de Kolbotn, une petite ville. Juste pour blaguer. La preuve, sa candidature se résumait à une photo de lui, tout tatoué, un chat dans les bras, avec pour texte : « ne votez pas pour moi ». Pas de pot, il a été élu… Le musicien en a donc pour 4 ans à tirer ! « Les gens sont devenus fous », a-t-il déclaré, se disant « pas vraiment content ». « C’est ennuyeux. Il n’y a pas beaucoup d’argent à se faire non plus. »

 – Une jeune Autrichienne de 18 ans a décidé de porter plainte… contre ses parents ! La raison ? Pendant des années, ils ont posté sur Facebook des photos d’elle bébé ou enfant, parfois dans des moments que la demoiselle juge « intimes et embarrassants », comme par exemple sur le pot. D’après son avocat, elle a toutes les chances de gagner.

 – Le groupe Aqua, rendu célèbre par son titre « Barbie Girl », se reforme. Vingt ans après, ils feront donc une tournée au Danemark en 2017. Fan-tas-tique.

– 180 €. C’est le prix à mettre pour dormir une nuit au Null Stern, un hôtel suisse minimaliste avec une seule chambre. Celle-ci se résume à un lit double, situé en pleine montagne. Pas de toit, pas de mur, rien (à part une table de chevet). Le Null Stern affiche complet jusqu’à la fin 2017.

Sport & alimentation : le vrai du faux

Sport & alimentation : et si on faisait le point ?

Image5

MANGER AVANT L’EFFORT N’EST PAS INDISPENSABLE
FAUX. Il est impératif d’avoir suffisamment de ressources énergétiques pour supporter une séance d’entraînement. Sans évanouissement, c’est toujours plus sympa, et cela vous évitera de vous jeter sur la barre chocolatée du distributeur après la séance. Oui, oui, on vous connaît. Mangez toutefois au minimum deux heures avant la pratique pour laisser à l’organisme le temps de digérer. Privilégiez les aliments à index glycémique faible : céréales complètes, légumineuses, fruits, légumes…

S’HYDRATER PENDANT L’EFFORT COUPE LE RYTHME
FAUX. Et archi-faux. C’est au contraire la déshydratation qui rend l’activité difficile et peut être à l’origine d’une mauvaise performance. L’eau permet de drainer les déchets accumulés dans l’organisme pendant l’effort, réduisant ainsi la fatigue musculaire, les crampes et le risque de blessures. Ce n’est pas une raison pour vous jeter sur les boissons sucrées pour autant !

CONSOMMER DES SUPPLÉMENTS PROTÉINÉS N’EST PAS NÉCESSAIRE POUR SE MUSCLER
VRAI. Pour construire un muscle, il faut le soumettre à des charges pour qu’il se casse et se reconstruise plus fort. Ce n’est pas la viande ou les shakers protéinés qui vont construire les muscles, mais bien l’entraînement. Gardez aussi en tête que pour être au top de sa forme, votre alimentation doit être constituée de 55 à 65 % de glucides, de 15 à 30 % de lipides et de 10 à 15 % de protéines. Les protéines sont donc les éléments dont vous avez le moins besoin en quantité.

AVOIR UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE LE MATIN EST PLUS BÉNÉFIQUE QUE LE SOIR
VRAI. C’est au réveil que la production de cortisol et de dopamine est à son maximum. Le cortisol permet de fournir de l’énergie en rendant les sucres et les graisses de votre corps utilisables. Quant à la dopamine, elle améliore la concentration et la créativité jusqu’à dix heures après la sécrétion. Par ailleurs, on continue à brûler des calories après sa séance, alors autant profiter de ces nombreux avantages au lieu d’aller se coucher´!

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/WqmYGa2LjQlTG » width= »480″ height= »328″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »http://giphy.com/gifs/cat-funny-WqmYGa2LjQlTG »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

MANQUER DE MAGNÉSIUM EST PLUS FRÉQUENT CHEZ LES SPORTIFS
VRAI. L’activité physique et la transpiration vident les réservoirs en magnésium de l’organisme. Ajoutez à cela une pilule contraceptive et du café, facteurs accélérant le déficit, et vous comprenez que 70 % de la population française en manque ! L’alimentation ne su¤sant pas toujours, une cure d’un mois peut être utile pour remettre les pendules à l’heure. Pensez aussi aux eaux riches en magnésium.

FAIRE DU SPORT PERMET DE MINCIR
VRAI ET FAUX. Si la pratique sportive permet de brûler des calories, elle ne su¤t malheureusement pas pour obtenir la silhouette de Gisele Bündchen, sans une alimentation équilibrée en parallèle. Le muscle ne pèse pas non plus plus lourd que la graisse : un kilo de muscle, c’est un kilo de graisse. C’est la densité qui importe, puisque la graisse est plus volumineuse que le muscle.

BOIRE DES PRODUITS ÉNERGISANTS PERMET D’AMÉLIORER LA PERFORMANCE SPORTIVE
FAUX. La caféine ou la taurine, présentes dans ces boissons riches en sucre, n’ont aucun intérêt nutritionnel pour la performance. Consommées en excès, elles sont susceptibles d’augmenter la tension artérielle et d’avoir des effets néfastes sur le rythme cardiaque. Preuve que tout ne donne pas des ailes… (vous l’avez, la référence). Attention à ne pas confondre avec les boissons énergétiques qui répondent à certains besoins des sportifs, en sels minéraux et vitamines notamment.

Marine Sanclemente

On a testé le 16 Jean Jau

Depuis la rentrée 2016, on peut compter sur le 16 Jean-Jau… situé place Jean-Jaurès bien sûr. Tmv y a fait un tour.

L’offre dans le secteur étant loin d’être à la hauteur d’une cité réputée pour ses métiers de bouche et la lutte pour obtenir une table en terrasse les jours de soleil étant féroce, la rédaction attendait l’ouverture de ce nouvel établissement avec impatience. Parce que la place Jean Jau’, c’est tout de même le top du spot pour déjeuner entre deux rendez- vous. Pour attendre… on a attendu. Une heure exactement entre le moment où nous avons obtenu la dernière table disponible et celui où le serveur a déposé une entrée devant nous, puis encore une demi-heure pour obtenir nos plats. Du coup, on a demandé le dessert et l’addition en même temps, tant pis pour le café, on l’a pris au bureau.

Pourtant, Le 16 part avec plusieurs bonus : une grande terrasse ensoleillée (mais avec quand même des places à l’ombre, comme ça, y en a pour tous les goûts), une décoration assez soignée et un emplacement stratégique, puisque, comme son nom l’indique, le 16ŸJean Jau est situé place Jean Jaurès. Et surtout, dans l’assiette, que du bon : c’est frais et ça renouvelle la cuisine de brasserie traditionnelle.
En entrée, la salade avocat-pamplemousse-crevette était délicieuse, suivie d’une juliennes de seiches et d’un sauté de courgettes maison. Ma collègue a apprécié son dos de cabillaud poché accompagné d’un risotto crémeux. À 13 € la formule déjeuner, Le 16 offre une bonne adresse. C’est l’endroit parfait pour un dîner en sortant du ciné ou du théâtre, puisqu’ici, on sert après les 21 h 30 réglementaires. Le service au ralenti présente un avantage pour les touristes : ils auront le temps d’admirer la place.
E.S.

Le 16 Jean Jau, 16 place Jean-Jaurès. Bar et restaurant. Menu du jour 11 €s (2°plats) et 13 € (3 plats). Plats à la carte : de 15 à 22 €.
Ouvert tous les jours, de 8 h à minuit. Service toute la journée. Brunch le dimanche. Réservation au 02 47 22 10 72.

Rien ne s’achète, tout s’emprunte !

La ludothèque Mirabeau, créée en 2005, permet aux familles de toute l’agglo d’emprunter des jeux parmi plus de 900 références.

C’est l’une des plus fortes concentrations de jeux de Tours. Mais ici, rien ne se vend, tout s’emprunte : bienvenue à la ludothèque Mirabeau. Au 15 rue Gutenberg, plus de 900 jeux et jouets se tirent la bourre pour s’attirer les faveurs des enfants. Bien sûr, il y a quelques vedettes comme « le Code couleurs, un jeu de reconstitution de figures géométriques colorées sur plaquettes transparentes », observe Myriam Schoenn, la responsable et co-créatrice de la petite structure lancée en septembre 2005.
D’autres best-sellers ? Les célèbres Croque- Carottes ou SOS Ouistiti ou le déguisement de danseuse de flamenco. Un temple du ludique s’adressant principalement aux enfants âgés de 3 à 9 ans. Une spécificité ? « Nous proposons de beaux jeux, de qualité, plutôt que ceux que l’on trouve en supermarché », tient à préciser Myriam Schoenn.

Quarante à cinquante familles sont adhérentes de la ludothèque qui fait partie de l’association Culture et bibliothèque pour tous. Une adhésion de 13 € permet d’emprunter, durant 3 semaines, des jeux pour un coût de 0,50 à 1 € la référence. La structure, qui bénéficie chaque année d’une aide de 600 € de la mairie de Tours et a remporté cette année 1 000 € de subvention exceptionnelle via la Fondation SNCF, souhaiterait attirer de nouveaux bénévoles, notamment pour informatiser son système !

Et pour les assoiffés de jeux, il existe d’autres ludothèques dans l’agglomération, comme celle de la Rotonde, où l’on joue sur place, sans emprunter, le Ludobus qui sillonne tout le département, mais aussi les structures de la Bergeonnerie, de Saint-Avertin ou encore de la Maison des Jeux, en centre ville et Rives du Cher.

Flore Mabilleau

Ludothèque Mirabeau, les mercredis de 15 à 18 h 30 et les jeudis de 16 h 30 à 18 h, ainsi que le 3e samedi du mois de 10 à 12 h.
Samedi 17 septembre, adhésion exceptionnellement à 10 au lieu de 13 €.

#WTF 23 : un braquage pour éviter sa femme

Vous avez loupé l’actualité insolite et wtf de la semaine ? Faites une piqûre de rappel avec tmv !

(Photo County Sheriff office)

« Je préfère encore être en prison plutôt qu’à la maison. » Voilà ce qu’a dit Lawrence Ripple à son épouse après une dispute. Du coup, l’homme de 70 ans a foncé jusqu’à la banque la plus proche pour la braquer. Après avoir obtenu les gros sous, le septuagénaire de Kansas City s’est assis en attendant la police. Et leur expliquer qu’il ne supportait plus de vivre avec sa femme. Souhait exaucé : il a filé direct en prison.

– Trois Espagnols ont inventé un urinoir high-tech qui permet de nettoyer les parties intimes après la pause pipi. Rassurez-vous messieurs, ce « Urinary 2.0 » (son doux nom) peut s’adapter à n’importe quel « format ». Mieux encore, il ajuste même la température de l’eau selon la saison. Oui, car eau froide + hiver, ça… non, bon, ok.

Frank, l’un des anciens « chanteurs » du boysband 2be3, a déclaré : « À l’époque, on dérangeait un petit peu. » Voilà.

– Charlotte Guttenberg, 67 ans, et Charles Helmke, 75 ans, viennent d’entrer dans le Guinness Book des records, en tant que couple le plus tatoué du monde. La première a le corps recouvert à 91,5 % tandis que son compagnon est encré à 93,75 %. – Toujours dans les nouveaux records, sachez que le chat le plus long du monde mesure 1,18 m, que Caspa est le lama qui saute le plus haut (1,13 m), que Jim Bolin a construit un rocking-chair de 17 m de haut (très facile pour s’asseoir) et que Devendra Suthar possède 28 doigts et orteils.

Pour un high five, c’est par ici :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Rx05Mo1wWT4[/youtube]

Bonus : le chat le plus facile à porter
Ludo--Longest-Cat

Horoscope WTF du 14 au 20 septembre 2016

Les étoiles sont alignées, ça y’est : votre horoscope va ENFIN être normal. Non, bon, en fait non. Désolé.

BÉLIER
Amour : Allez sur adopteunmec. com puis revendez-le sur leboncoin. fr
Gloire : Vous préférez le rez de chaussée à la raie de José.
Beauté : Vous avez un côté épi de maïs au niveau des bras.

TAUREAU
Amour : Votre maison est plus grande que celle de votre ex. Mais vos tombes feront la même taille. [ce message est sponsorisé par la Ligue de l’optimisme]
Gloire : Balladur vous demande de vous arrêter.
Beauté : En parlant de Balladur, vous êtes plutôt Ballamou.

GÉMEAUX
Amour : Saturne prédit un beau bordel pour les couples qui se surnomment bébé.
Gloire : L’été est fini. Laissez sortir ce stagiaire de la cave, please.
Beauté : Tonsure rousse sous les aisselles.

CANCER
Amour : Vous fantasmez secrètement sur Cyril Hanouna.
Gloire… rime avec pataugeoire.
Beauté : Vous marinez dans votre jus.

LION
Amour : Comme disait Yannick Noah : mais tu sais les lionnes, sont vraiment des reines (ayiyéyiyééé)
Gloire : Vous frauderez le tram’ mais au moment de l’amende, ne trouverez aucune fausse identité à donner. La honte.
Beauté : Pellicules et Biactol pour tous les 2e décans.

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/3o6EhMDUHhSgpa4fTi » width= »480″ height= »386″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »http://giphy.com/gifs/snl-dance-dancing-drake-3o6EhMDUHhSgpa4fTi »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

VIERGE
Amour : Olala, vous ne seriez pas la poêle qui se moque du chaudron ??
Gloire : Vous êtes le kikoolol de 2016.
Beauté : Narines éventées.

BALANCE
Amour : Hold-up dans votre slip.
Gloire : La Nasa vient d’actualiser les étoiles pour la 1re fois en 2000 ans (véridique). 86 % des personnes vivraient sous le mauvais signe. Votre vie est foutue (PS : vous êtes Vierge).
Beauté : Vous sentez le saumon.

SCORPION
Amour : Que fait un végétarien quand il tombe ?
Gloire : Il se viande. (allez, bisou)
Beauté : On rit hein. Pour la peine, les Scorpions végétarien(ne)s seront les meilleur( e)s cette semaine.

SAGITTAIRE
Amour : Vous avez le cul entre 2 chaises. Et ça fait mal.
Gloire : C’est l’histoire d’une fraise, elle est sur un cheval. Et elle fait tagada tagada tagada…
Beauté : 3 poils aux orteils et ça se prend pour un Hobbit.

CAPRICORNE
Amour : D’un côté… vous vous attendiez à quoi, avec un prénom pareil ?
Gloire : « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. » Ce qui est plutôt cool, vu que vous êtes un cyclope.
Beauté : Sexy but you don’t know it.

VERSEAU
Amour : Libido boostée ce weekend. Seulement pour les célibataires (gnark).
Gloire : Présentez-vous au ministère de la Défonce.
Beauté : Vous devenez aussi aigri(e) que l’astrologue tmv. Ça craint.

POISSON
Amour : Vous faites l’effet d’un soutien-gorge push-up.
Gloire : Ne suivez plus cet horoscope.
Beauté : Vous avez le poil filandreux.

TOP4 : American Horror Story

Cette semaine, American Horror Story revient pour sa saison 6. Voilà quatre bonnes raisons d’aimer cette série pas comme les autres…

UN GÉNÉRIQUE FLIPPANT

Glaçant et simpliste : le générique d’AHS (pour les intimes) est protéiforme et se renouvelle à chaque saison. Mais il reste glauque au possible, étou¤ant, claustro et annonce la couleur de la série : c’est-à- dire noire.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=rIELFflZvqQ[/youtube]

HORREUR ET LONGUE DURÉE

Les films d’horreur et d’épouvante, c’est cool. Mais c’est court. Avec AHS, chaque épisode flirte avec les 45 minutes, voire plus. Multipliez par le nombre d’épisodes (une douzaine en général) : c’est long, donc c’est bon.

PAUSE_ECRANS_TOP2

ALORS ON OSE

La série ose tout, notamment dans sa mise en scène. C’est filmé à la perfection, certains plans sont renversants. C’est à la fois grandiloquent, pompeux et fou. En plus, à chaque saison, c’est nouveau thème assuré. Zéro ennui.

PAUSE_ECRANS_TOP3

UN CASTING QUI TUE

La distribution fait constamment baver. Le génial Evan Peters, la cultissime Jessica Lange ou encore le psychopathe Finn Wittrock. Des «Ÿgueules », sans compter les freaks, et, toujours, un casting façon Kinder surprise.

PAUSE_ECRANS_TOP4

4 000 km à la force des bras

Avez-vous croisé, la semaine dernière, un trentenaire installé sur un curieux vélo ? De passage à Tours, ce Biélorusse handicapé moteur nous a raconté comment il avance sur le chemin de son rêve. Une belle leçon de vie.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a un sacré coup de pédale. Alexandre Avdevich enfile les kilomètres : pas moins d’une centaine par étape. Et pourtant, il pédale avec les mains. Assis sur un siège noir à quelques centimètres du sol, il garde les jambes allongées tandis que ses bras redoublent d’efforts. Une sacrée performance physique. D’autant que le jeune sportif est parti de Minsk, la capitale de la Biélorussie, le 1er juillet dernier. Et qu’il lui reste, au bas mot, un bon mois de périple. Sa destination ? Porto. C’est là-bas qu’il compte rejoindre l’océan. Et réaliser ainsi son rêve le plus cher. Un rêve qu’il aurait pu croire inaccessible, lui qui est devenu paraplégique en 2011 suite à un terrible accident de moto.
Sa nouvelle condition de personne handicapée l’amène alors à s’interroger : « Je vis à Lida, une ville de 100 000 habitants qui compte 3 000 personnes en fauteuil roulant. Et pourtant, je ne les vois nulle part. En Biélorussie, il est très difficile de se déplacer en fauteuil roulant. Où sont ces gens ? Comment vivent-ils ? »

En 2013, il décide de donner une place à ces invisibles : il crée un centre adapté, avec une salle de sport et une piscine où les personnes en fauteuil peuvent venir s’exercer gratuitement. « Pratiquer chaque jour est indispensable. Le problème, c’est que la rééducation à l’hôpital, très chère, est inaccessible à la majorité des Biélorusses, regrette le trentenaire. Avec une centaine d’euros d’aide par mois, les personnes en fauteuil roulant n’ont pas les moyens de se payer les soins et le matériel nécessaires, comme une voiture, un fauteuil… Pourtant, elles en auraient besoin pour vivre bien. »

Aussi, la plupart ne travaillent pas car l’environnement n’est pas adapté. Et la moindre sortie devient un vrai parcours du combattant. Mais Alexandre Avdevich n’est pas du genre à baisser les bras. Jamais à court d’idées, il décide de donner la parole aux personnes handicapées grâce à sa chaîne YouTube « Invalife ». Il partage l’expérience de ceux qui réussissent à travailler. Il raconte, aussi, comment il a accompagné plusieurs proches dans la réalisation de leur rêve. Faire du quad, aller à un concert de rock, voir un spectacle de cirque…
Pour cet optimiste, rien n’est impossible. « Aujourd’hui, c’est mon rêve que je réalise : rejoindre l’océan à Porto. » Derrière lui flottent les fanions des pays qu’il a déjà traversés : Lituanie, Suède, Pays-Bas, Allemagne… 4 000 kilomètres pour transmettre un message : « Ne te contente pas d’essayer, fais-le ! »

Portrait par Nathalie Picard

>Page Facebook par ICI !
>Chaîne YouTube : InvaLife
>Appel à financement participatif : loopercloud.com/base/#/donate/

Where to invade next : Moore l’envahisseur

Michael Moore revient ! Celui qui bouscule (et embête) l’Amérique a décidé, dans son nouveau docu, de glaner toutes les bonnes idées d’autres pays pour les ramener aux Etats-Unis.

Michael s'en-va-t'en-guerre
Michael s’en-va-t’en-guerre

Michael Moore aime définitivement taper sur les États-Unis. Outre-Atlantique, le documentariste bouscule. Dérange. Bowling for Columbine, Fahrenheit 9/11, Sicko… Chaque torpille de Michael Moore est un engagement, une petite bombe qui trouve toute sa force dans son humour, son côté (triste) farce.

C’est de nouveau le cas – peut-être plus que jamais d’ailleursŸ– avec ce Where to invade next. Un « docu-divertissement » dans lequel l’auteur américain joue l’envahisseur dans divers pays européens et en Tunisie, afin d’en importer les meilleures pratiques et idées sociales, histoire d’en inspirer les États-Unis.
Ainsi donc, 2 heures durant, Moore organise des rencontres avec des salariés, des patrons, des politiques. Entre ces discussions, la voix-o¤ du cinéaste et des images chocs (en témoigne cette séquence de violences policières posée sur la chanson We are the world). Where to invade next est un pamphlet qui dégomme les travers de l’Amérique sans jamais y poser sa caméra. Uniquement en récupérant ces fameuses bonnes idées venues d’ailleurs : congés payés en Italie, cantines françaises, prisons norvégiennes idylliques, enseignement en Finlande, etc. Dans cet ensemble délicieusement cocasse, Michael Moore brille. Grâce à un humour incisif, le docu amuse autant qu’il apprend et dénonce.

Dommage, toutefois, que le manichéisme de Moore soit si grossier. Sans aucune nuance, manipulateur, le réalisateur enfonce les portes ouvertes. Naïve et simplissime, la démonstration tourne autour de clichés et de raccourcis, et occulte tous les côtés moins glorieux (les pays visités ressemblent à de véritables utopies !). Et pourtant, ça fonctionne. Car Moore manie son montage comme personne. Parvenant à happer le spectateur, tout en dressant, en toile de fond, un portrait glaçant de l’Amérique. Et c’est irrésistible.

Documentaire de Michael Moore (USA). Durée : 2 h.
NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=jEHSevRzUgo[/youtube]

Lycée Vaucanson : cap sur la COP22

Le projet scientifique Distilla’Sun, mené par un groupe d’élèves du lycée Vaucanson de Tours, continue de plaire. Maintenant, place à la COP 22 en novembre !

Ils ne s’arrêtent plus ! Les élèves du lycée Vaucanson, participant au projet scientifique Distilla’Sun, ont enquillé les récompenses, ces derniers temps : un prix à Paris, une médaille d’or au Salon des jeunes inventeurs de Monts, les félicitations de la ministre de l’Education… Et maintenant ? Rien de moins qu’une invitation à participer à la COP22, conférence mondiale annuelle sur le climat, qui se déroulera à Marrakech au mois de novembre !

Ce groupe de Terminales S, emmené par leur professeur Emmanuel Thibault, a mis en place Distilla’Sun : ils ont réfléchi à un dispositif d’hydrodistillation des eaux florales (une vraie tradition au Maroc) tout en utilisant un système solaire et écolo. En mars dernier, ces chercheurs en herbe avaient enchanté autorités politiques et responsables culturels marocains. Cette invitation à la COP22 coulait donc de source.

Outre cette bonne nouvelle, les élèves tourangeaux attendent désormais la confirmation pour participer à la COY12, une conférence pour la jeunesse qui aura lieu début novembre.

NB : vous pouvez aussi retrouver la web série sur ce groupe de lycéen(ne)s tourné par France 3 Région Centre ICI

Bibliothèque : le numérique pour les petits

Avez-vous déjà tenté de rechercher une appli pour enfant sur votre téléphone ? Trouver un simple puzzle relève de l’exploit dans les jungles foisonnantes que sont Play Store et l’App Store… Ne vous fatiguez plus ! La Bibliothèque de Tours a déniché les meilleures appli 2016.

« Papa, j’peux faire un jeu sur ton téléphone ? Maman, tu m’prêtes ta tablette ? » Soyons clairs, face à cette question et à l’offre pléthorique d’applications pour enfant, trois solutions s’offrent à vous : résister en brandissant un bon vieux Monopoly®, succomber aux premières suggestions du genre « Make up Reine des neiges » ou bien tenter de trouver des applis intéressantes. Parce que oui, il y en a !

Consciente du rôle qu’elle a à jouer auprès des familles sur ce terrain, l’équipe de la section jeunesse de la bibliothèque centrale de Tours a entrepris un travail de fourmi pour dénicher plus d’une trentaine d’applications vraiment réussies. Stéphanie Faligand et Lydie Sénécal ont fouiné, testé puis sélectionné une offre graphique, ludique et surtout captivante. La plupart fait écho à la littérature jeunesse, comme celles d’Olivier Douzou ou de Christian Voltz. Contes interactifs, jeux ou documentaires, il y en a pour toutes les bourses puisque si cinq d’entre elles sont gratuites, le prix des autres varie de 0,99 à 9,99 €.
La bibliothèque centrale vous les fait aussi tester : dès le mois d’octobre, la section jeunesse mettra à disposition des petits lecteurs quatre tablettes sur lesquelles elles seront installées. « Nous sommes au point de départ de la valorisation de notre offre numérique, explique Bérangère Rouchon-Borie, responsable du département Jeunesse. L’équipe a été formée et est en place, on est doté d’outils adaptés. Nous allons maintenant pouvoir donner une meilleure visibilité à ce qu’on propose. » Car l’institution dispose déjà d’une réelle offre numérique trop méconnue. Ses abonné(e)s ont notamment accès à un large choix de films en streaming, d’eBook et de formation en ligne via le site Nom@de. Allez voir, ça vaut le détour.

Jeanne Beutter

#WTF 22 : Un poivrier qui pirate… le wifi !

Entre un poivrier hacker et une évadée culottée, voilà la rubrique #WTF et insolite de la semaine.

Un poivrier pour hacker le wifi, c’est la douce invention de Dolmio. Au départ, ce n’était qu’un gag. Sauf que les parents ont trouvé l’idée géniale. Le poivrier magique a donc vu le jour. Il peut pirater le réseau wifi de la maison, déconnecter les appareils d’Internet et éteindre la télévision.
« Nous avons créé une solution technique applicable à n’importe quel foyer pourvu d’une connexion wifi, qui permet pendant 30 minutes de nous délivrer de ces objets connectés qui nous dominent », précise Brendan Forster, directeur du département technologie créative de Clemenger qui s’est occupé du lancement de l’invention. De quoi (enfin) passer un repas tranquillement sans personne scotché à son smartphone.

L’État islamique a décidé d’interdire… les arbitres de foot. L’organisation terroriste juge en effet que les règles de la Fifa ne sont pas conformes à la charia, a révélé le journal The Independent, en s’appuyant sur l’Observatoire syrien des droits de l’homme.

— Fin août, la page Facebook 7News publie un avis de recherche envoyé par la police australienne : Amy Sharp, 18 ans, s’est effectivement évadée de son centre de détention. Sauf que mademoiselle Amy Sharp a fait un petit tour sur la publication et, ne se trouvant pas à son avantage sur la photo, a publié en commentaire, un autre cliché d’elle plus jolie en demandant : « Pouvez-vous utiliser cette photo plutôt ? Merci, cordialement ». Amy a beau avoir récolté plus de 66 000 likes sur sa photo, elle a finalement été arrêtée le lendemain.

Le Bistrio : la bonne adresse avenue Grammont

La bonne surprise de la semaine nous vient de l’avenue Grammont (eh oui). Où l’on a pu tester Le Bistrio, un sympathique établissement…

Tout frais et tout chaud : on n’a pas trouvé mieux pour résumer le Bistrio installé avenue de Grammont. Tout chaud, parce qu’il a ouvert ses portes il y a seulement une semaine, tout frais, comme la carte qui change tous les matins. Sur l’ardoise, 3 entrées, 3 plats et 3 desserts. Aux fourneaux, Pierre-Yves compose ses plats selon le marché du jour. « Tout est fait maison, de la chantilly aux poivrons marinés », précise Ingrid qui assure un accueil aux petits oignons.
Ouvrir un restaurant, c’était une aventure qu’elle mûrissait depuis des années avec deux amis. Cet été, les trois associés se sont lancés et se sont installés à la place du 38 bis, bien connu des Tourangeaux. De son ancien métier, l’assistance, Ingrid a gardé une énergie contagieuse.

Le chef, lui aussi reconverti, a fait ses classes au Coin de table et si les produits semblent simples (agneau, filet de lieu), il sait leur apporter de la fantaisie : le filet de lieu, cuit juste comme il faut, est accompagné d’artichauts et de boulgour. L’effiloché d’agneau est servi avec un gratin dauphinois. Mention particulière aux desserts : le tiramisu aux pêches et au coulis de fruits rouges déchirait tout. Pas trop sucré, bien crémeux, il méritait à lui seul le déplacement. Quand aux bouchées au chocolat et à la fleur d’oranger servies avec une chantilly à la menthe fraîche, il fallait oser et c’est aussi réussi que surprenant.
L’autre bonne idée du Bistrio, c’est d’offrir les mêmes prix le soir que le midi : une proposition rare sur l’agglo et qui permet de s’offrir un bon dîner entre amis sans croquer son PEL.

> 38 bis avenue de Grammont. Du lundi au samedi, de 11 h 45 à 14 h 30 et le vendredi et samedi soir à partir de 19 h 15. Réservation : 02 47 05 34 00.
> Plat : 12 €. Menu entrée/plat ou plat/dessert : 16 €. Menu 3 plats à 20 €.
> Leur page Facebook par ICI

Culture, tendances & web #32

Combien gagne Céline Dion pour un concert à Vegas ? Que vaut le DVD de Green Room ? Et le roman graphique qui se la joue Abba ? Toutes les réponses sont ici.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
GREEN ROOM
Un groupe de punk, une tournée désastreuse, un dernier concert au fin fond d’un rade pourri squatté par des néo-nazis. Le pitch de Green Room est dévastateur. Encensé par la critique lors de sa sortie (plutôt confidentielle), le film de Jérémy Saulnier s’offre une seconde vie avec cette édition DVD. Huis-clos cruel et anxiogène au possible, Green Room est une petite bombe qui joue la carte du suspense à fond, mâtiné de quelques touches gores pour appuyer le propos. C’est sale et visqueux. Et dire que la sortie DVD propose le « director’s cut » non censuré… Outch !
A.G.

MUSIQUE & ART
PINK FLOYD, EXPO GÉANTE
L’an prochain, c’est au Victoria and Albert Museum de Londres qu’il faudra être. Une exposition gigantesque sur Pink Floyd sera présentée. Le groupe mythique la décrit comme « un voyage en immersion, multisensoriel et théâtral à travers le monde extraordinaire de Pink Floyd ». Cette rétrospective, nourrie de plus de 350 objets et d’un show laser, se tiendra du 13 mai au 1er octobre 2017.
PAUSE_ECRANS_PINKFLOYD

LA BD PAUSe_ECRANS_BD
ABBA CHERCHE FRIDA
Bourré de référence au mythique groupe ABBA, ce roman graphique au ton sobre et aux couleurs acidulées est l’oeuvre de Maarten Vande Wiele. Au travers la vie d’une jeune chanteuse qui a intégré un groupe de reprises d’ABBA, c’est à un parcours intime et à une réflexion toute en douceur, que nous invite cet illustrateur très doué, conteur redoutable. On s’attache vite au personnage, à ses amours, son quotidien, aux réflexions sur la vie et sur la notion de succès. Ces 182 pages se lisent d’un trait ! Et ce pop book, incontournable, ne cesse de jouer en nous une petite musique qui fait tilt à chaque instant.
Hervé Bourit

PAUSe_ECRANS_CDLE CD
CAVALE – CAVALE (EP)
« Gangsta grunge » Cette étiquette, le groupe Cavale l’affiche et la revendique fièrement. Tout au long de cet EP éponyme, la fusion se fait ressentir : le phrasé rap s’équilibre avec une basse vrombissante, une guitare orientée rock, le tout saupoudré d’une batterie à la frappe sèche. L’intérêt de Cavale est qu’il sait se montrer aussi bien mélancolique (« Détaché ») que, parfois, plus incisif et énervé (« L’Addition », sans conteste le meilleur titre de l’album). La guitare aurait peut-être mérité un poil plus d’ampleur dans le mix, mais on retient de Cavale une découverte qui devrait aussi faire son effet sur les planches.
A.G.
> En écoute sur cavaleband.bandcamp.com ou facebook.com/cavalemusicband

SÉRIE TV
STRANGER THINGS DE RETOUR
Succès monstre oblige, il fallait bien que Netflix commande une deuxième saison de la série Stranger Things. Celle-ci comptera neuf épisodes (contre huit cette année) et se situerait durant l’automne 1984. Rendez-vous est déjà fixé à l’été 2017 pour sa diffusion.

Capture

Horoscope WTF du 7 au 13 septembre 2016

Chaque semaine, la ville entière de Tours pleure. L’astrologue tmv est vilain, méchant, pas beau. Bah tant pis, prenez donc une nouvelle dose d’astrologie 100 % véritable.

BÉLIER
Amour : La revanche de l’ex, épisode 2.
Gloire : Vous la sentez, l’odeur pestilentielle de la rentrée ? Courage. Cœur sur vous.
Beauté : Cette semaine, vous serez la plus belle pour aller danser. Même vous, Roger.

TAUREAU
Amour : Vous avez des papillons dans le ventre, mais finirez par vomir une larve.
Gloire : Cette semaine, vous serez réincarné(e) en haricot.
Beauté : Le slip en mousse vous va si bien.

GÉMEAUX
Amour : Au lit, vous êtes comme le Père Fouras. Une vraie énigme.
Gloire : Souvenez-vous qu’on est toujours le con de quelqu’un, comme disait Pierre Perret. Beauté : Aussi moelleux/se qu’un Pitch.

CANCER
Amour : Vous êtes son Big Tasty tout gras
Gloire : La constellation Aznavourus vous dit que la misère serait moins pénible au soleil. Barrez-vous. Loin. COUREZ !
Beauté : Vos cloques font “ploc”.

LION
Amour : Vous respectez tellement la nature que vous finirez par flirter avec une pomme de pin.
Gloire : Vous êtes la définition même de “s’en battre les steaks contre un rocher”.
Beauté : Chat dans la gorge et lion dans le slip.

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/WjSx3rJqsa448″ width= »480″ height= »270″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »http://giphy.com/gifs/rap-pimp-mygifs-WjSx3rJqsa448″>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

VIERGE
Amour : Telle la limace, vous rampez et vous en bavez.
Gloire : Vous êtes plutôt Emmanuel Macron ou Emmanuon Maquerelle ?
Beauté : Gros nez = pureté.

BALANCE
Amour : Oh, vous êtes trop vieux/vieille pour ces conneries…
Gloire : Vous aviez dit qu’on ferait des Knackis. La déception est grande, sachez-le.
Beauté : Attention à la calvitie. N’est pas Moby qui veut.

SCORPION
Amour : Comme Daniel, tu t’en bats l’avoine.
Gloire : Tout fout le camp, d’après Saturne. Sorry but not sorry.
Beauté : Sourcils un peu secs, mais épaules douces.

SAGITTAIRE
Amour : On vous surnomme le Robocop du plumard.
Gloire : La canicule aura eu le mérite de révéler votre vraie nature aux gens : vous êtes bel et bien naturiste.
Beauté : Votre ressemblance avec un loukoum tout doux est frappante.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes son triton chéri.
Gloire : Comme on dit, si vous buvez c’est pour rendre les autres intéressants.
Beauté : Vous sentez bon des joues.

VERSEAU
Amour : Faites comme vous le sentez. De toute façon, on décline toute responsabilité. Marre à la fin, de devoir diriger votre vie comme ça. Pff. #révolte
Gloire : La routourne va tourner.
Beauté : Vous n’avez pas inventé la poudre, mais vous êtes canon.

POISSON
Amour : Le néant.
Gloire : Vous n’êtes pas un héros, ‘faut pas croire ce que disent les journaux.
Beauté : On vous l’a dit l’an dernier : arrêtez de la tremper dans l’huile et dans l’eau. Ça n’en fera pas un escargot tout chaud !

10 & 20 km de Tours : alors on court !

On a eu chaud mais, finalement, les 10 et 20 km ainsi que le marathon Tours-Loire-Valley auront bien lieu le 18 septembre sur un nouveau parcours. Et tmv vous invite à faire partie de sa team en gagnant un de nos 50 dossards.

SAUVÉE !

La course tourangelle mythique aura bien lieu, le 18 septembre. À l’issue d’une nouvelle réunion vendredi, la préfecture a donné son feu vert aux organisateurs, les conditions de sécurité étant remplies. Suite à l’appel à la mobilisation générale que nous avons relayé la semaine dernière, 228 personnes se sont manifestées pour participer à la sécurisation de la course en postant leur voiture, entre 6 h 30 et 13 h sur les intersections du parcours.

NOUVEAU PARCOURS

Pour simplifier l’organisation de la course et, surtout, pour fluidifier le flot des coureurs, le comité d’organisation a décidé de regrouper toutes les courses sur le tracé du marathon. Les 10 km emprunteront les cinq premiers kilomètres du marathon en aller-retour. Les 20 km partiront, en plus, pour une jolie boucle autour du moulin de Ballan-Miré. « C’est un parcours plus fluide, plus déroulant, propice aux performances avec, toujours, un départ et une arrivée place Anatole-France », explique Bernard Coupez, président du comité d’organisation.

FRANCE

Le parcours du marathon reste, lui, inchangé et sera bien labellisé National (épreuve du Championnat de France de la discipline), belle consécration pour une course qui fête cette année sa troisième édition et qui s’installe, déjà, dans la cour des grandes !

S’INSCRIRE

Marathon : les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 10 septembre sur marathon-tlv.fr
10 et 20 km : Inscription en ligne sur nrco.lanouvellerepublique. fr/dossiers/20km
ou au Village Partenaires « Hypermarché Géant Casino La Riche- Tours », le vendredi 16 septembre de 15 h à 20 h et le samedi 17 septembre, de 9 h à 20 h.

GAGNEZ VOTRE DOSSARD

Cette année encore, tmv vous propose de courir sous ses couleurs (avec un beau maillot technique magenta, donc). Pour cela, rendez-vous sur notre site tmvtours.fr, cliquez sur Les jeux concours tmv et laissez-vous guider. Vous n’avez que jusqu’au lundi 12 septembre inclus pour participer. Le tirage au sort des 50 dossards aura lieu le 13 au matin et les gagnants seront avertis dans la foulée.
Aucun dossard ne sera remis sans certificat médical de non contre-indication à la pratique de la course à pied de moins d’un an.

Marathon10 20 km 2016-001
Cliquez sur la photo du parcours pour l’agrandir.

Festival Imag’in : la preuve par 6 au Sanitas

Ce week-end, le Festival Imag’In revient. Désormais incontournable dans le paysage culturel tourangeau et au Sanitas, voilà la preuve en six points qu’Imag’In est un immanquable qui permet notamment au quartier de s’épanouir.

imag'in

Pour découvrir les assos de la ville

« Nous souhaitions développer l’aspect village, cette année. Beaucoup plus d’associations seront présentes et feront de l’animation et des actions », indique Pepiang Toufdy, maître à penser d’Imag’In. Le fondateur du festival fait venir une dizaine d’assos tourangelles. Le Bureau info jeunesse, la Maison de l’Europe, le planning familial, Arcades Institute, le Centre social Pluriel(le)s ou encore Uniscité, la compagnie PihPoh et la Fraca-Ma seront là. Le Bus d’Icart viendra aussi faire un tour, tout comme les radios 37 et Campus.
> Samedi, de 10 h à 18 h.

Se faire la dose de concerts (gratuits)

Beat Matazz (Photo tmv)
Beat Matazz sera aussi de la partie ! (Photo tmv)

C’est un des piliers d’Imag’In. Proposer des rencontres musicales gratuites en plein Sanitas. Cette année, le programme est chargé : Gonzague, Beat Matazz, Hostyle, Doclap, Padawin, Janski Beeeats, Hippocampe fou et, pour finir, la grosse tête d’affiche Big Red. Deux scènes, huit artistes, et des concerts qui s’enchaînent sans répit de 18 h 45 à 1 h du matin.

Pour faire un max de découvertes

Un des buts d’Imag’In est « de rassembler tout le monde » au Sanitas. C’est pour cela que, dès vendredi 17 h 30, la fanfare La Vaginale, de la fac de médecine de Tours, déambulera dans le quartier pour lancer le festival, avant d’enchaîner avec une scène talents. Un moment pour promouvoir les artistes émergents, de Margaux Anastasia à Abdou, en passant par Addis, Maxwell et d’autres. Le lendemain (10 h), ce sera déambulation avec Tarace Boulba, plus de 20 ans au compteur, qui souhaite rendre accessible la pratique de la musique gratuite à tous.
Pour le reste du samedi, comptez sur Bollywood in Tours (16 h) et la capoeira (16 h 45) pour un petit voyage. Sans oublier une carte blanche à la compagnie Phoeon.X (17 h 30), immanquable, puisque sa dernière création mélange danseurs valides et d’autres en situation de handicap.

S’initier au graffiti…

… et à sa culture. Vendredi, les ateliers Imag’In permettront de découvrir le graf’ et tout ce qui gravite autour : rapport à la loi, mouvement hip-hop, techniques gestuelles. Les œuvres devraient être valorisées le samedi, sur la place Saint-Paul.
(inscriptions : com.prodcite@gmail.com)

Pépiang Toufdy (Photo tmv)
Pepiang Toufdy est le fondateur du festival Imag in. (Photo tmv)

Pour devenir musicien d’un jour

Marre de chanter seul sous la douche avec le pommeau en guise de micro ? Dur dur de jouer de la guitare avec pour seul public le chien (empaillé) de mamie ? Le Festival Imag’In a pensé aux artistes de demain en installant une scène ouverte à tou(te)s, privilégiant le chant sous toutes ses formes. « Mais on pourra aussi ramener son instrument, se brancher comme on veut et jouer », précise Pepiang Toufdy. L’idéal pour pousser les jeunes (mais pas que !) à s’exprimer d’une manière différente.
>Samedi, de 10 h à 14 h.

La photo pour montrer son quartier

« Un concours photos est organisé le vendredi, pour lequel les jeunes devront ramener 5 photos qui seront ensuite exposées. Le but est de montrer son quartier(*)», résume Pepiang Toufdy. Permettre à ces jeunes d’exposer le regard qu’ils portent sur leur environnement, leur lieu de vie, c’est aussi une autre façon « de les rendre responsables et de permettre leur épanouissement ». Bref, la philosophie même d’Imag’In.
(*) Cette opération, qui se déroulera de 10 h 30 à 13 h et de 14 h à 17 h, pourrait d’ailleurs bien donner lieu à une publication prochaine dans tmv sous forme de portfolio !

> Festival Imag’In, les 9 et 10 septembre, place Saint-Paul au Sanitas (en vélo, en tram ou en bus !). Gratuit.
> facebook.com/imagin.festival

Ben-Hur : inutile remake

Un énième remake qui voit le jour ? D’un film mythique de surcroît ? Le pari de la Paramount était bien trop risqué : Ben-Hur version 2016 mord la poussière et c’est bien dommage…

PAUSE_CINE
Tmv n’a pas aimé mon film ?! A L’ATTAAAAQUE !

Une seule question : Pourquoi ? Pourquoi se lancer dans un énième remake du mythique Ben-Hur ? Une sixième adaptation qui prouve une nouvelle fois qu’Hollywood tape dans de bêtes resucées pour espérer engranger un max de dollars… ou qui montre l’indigence scénaristique plombant le cinéma ? Car soyons clairs, il est difficile – impossible ? – d’égaler la version culte de 1959, signée William Wyler avec Charlton Heston.

C’est ce qu’essaie Timur Bekmambetov, connu pour son Abraham Lincoln chasseur de vampires, dans cette version 2016 de Ben-Hur. Le cinéaste agit en élève consciencieux. Respectueux, même. Il récite sa leçon, remplit le cahier des charges. Loin d’être le désastre annoncé par la critique américaine qui l’a étrillé, Ben-Hur fonctionne dans ses grandes lignes. À ce titre, la célèbre séquence de course de chars est à la hauteur et l’ensemble est loin d’être honteux.
S’il est vrai que, là où le chef d’oeuvre de 1959 brillait par ses décors monumentaux et grandioses, la version contemporaine mord la poussière en jouant trop sur les images de synthèse et le numérique sans âme (fâcheuse manie). Côté casting, si celui-ci tient à peu près la route, il peine à aussi à tenir la comparaison face à l’originel. Et que dire de la guest-star Morgan Freeman, affublé de dreadlocks ridicules…

Des qualités et des défauts, certes. Mais pendant deux heures, Ben-Hur souffre donc de ce sentiment de déjà-vu… en moins bien. C’est furieux et bien chorégraphié, mais le film de Bekmambetov renvoie toujours à cette impression de simple redite de classique, sans grand intérêt. Le public n’est pas dupe. Outre-Atlantique, il a boudé ce manque d’imagination. Résultat ? Un maxi-flop. Allez Hollywood, arrête ton char maintenant…

Peplum, de Timur Bekmambetov (USA). Durée : 2 h 04. Avec Jack Huston, Morgan Freeman, Nazanin Boniadi…
NOTE : 2/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ONelcFkRKLI[/youtube]

Loi travail : le retour

C’est aussi la rentrée pour les anti-loi travail. Une manifestation est aussi prévue le 15 septembre.

(Photo archives)
(Photo archives)

« On reprend la rue. » Le mot d’ordre est lancé. Le collectif Les Tourangeaux contre la loi travail n’en démord pas : en ce mois de septembre, c’est aussi la rentrée pour celles et ceux qui se mobilisent contre la Loi Travail. Celle-ci a beau avoir été définitivement adoptée, le mouvement se dit prêt à continuer ses actions.
La semaine dernière, il y a notamment eu un rassemblement avec les syndicats, place Anatole-France. Vendredi, c’était le retour de la « Klaxo-symphonie » (les automobilistes doivent klaxonner s’ils sont contre la Loi Travail). Le collectif avait aussi prévu le retour de la Nuit debout, ainsi que divers rendez-vous, devant le mur d’expression en haut de la rue Nationale. Des actions militantes qui servent en quelque sorte d’entrée avant le plat principal. Car jeudi 15 septembre, est prévue une manifestation au départ d’Anatole-France, à 10 h. Reste à voir si la foule sera présente comme aux premières mobilisations, maintenant que la loi est passée.
Pas de quoi décourager le collectif tourangeau qui a rappelé, sur son Facebook : « Le CPE (à l’époque) était passé au 49.3. Et… on avait réussi à l’abroger. Restons confiants, ce n’est que le début. »

TOP4 ciné : aboule le pognon !

Le magazine Forbes a dévoilé le classements des acteurs et actrices les mieux payé(e)s du monde en 2016. Zoom sur les deux vainqueurs, du côté des filles et des garçons.

JENNIFER LAWRENCE

Popularisée par son rôle de Katniss dans la saga Hunger Games, Jennifer Lawrence truste la première place des actrices les mieux payées au monde avec 46 millions de dollars entre juin 2015 et juin 2016. Et à seulement 26 ans.

MELISSA MC CARTHY

Le remake de Ghostbusters a beau avoir fait un flop au box-office, sa comédienne Melissa Mc Carthy (très populaire outre-Atlantique) est seconde au classement des filles avec la bagatelle de 33 millions de dollars de revenus.

DWAYNE JOHNSON

Bye bye l’ex-number one Robert Downey Jr. En 2016, c’est Dwayne Johnson, alias The Rock, qui est l’acteur le mieux payé du monde avec 64 millions de dollars. Mister gros bras peut dire merci à Fast & Furious et San Andreas.

JACKIE CHAN

Avec 61 millions de dollars, Jackie Chan squatte la 2e marche du podium. Okay, on ne l’a pas franchement vu au ciné, mais la star de 62 ans reste une des idoles du public asiatique et américain. Et ça, ça n’a pas de prix.

Pour voir le reste du classement (et rêver un peu… ou pas), c’est PAR ICI ! 

Jeux de mains, jeux malins

Apprendre à s’exprimer avec ses mains et son corps : une expérience proposée aux enfants dans le cadre d’un stage de mimes.

Silencieuse, Léonie façonne un être imaginaire avec ses mains. À ses côtés, une douzaine d’enfants et d’adolescents tentent de deviner. Quatre pattes, un long cou : c’est une girafe. « N’hésite pas à faire une grande girafe et à donner vie à ton animal », conseille Adrien Fournier, l’intervenant de La compagnie discrète. Treize enfants de 6 à 14 ans participent à ce stage de mimes d’une semaine, organisé par le Barroco théâtre fin août à Saint-Pierredes- Corps.

L’idée : initier les jeunes à l’art du mime et leur donner confiance en leurs capacités comiques. Comme chaque après-midi, la séance commence par un échauffement dynamique. Réunis en cercle, les jeunes parlent un curieux langage : « zip ! », « zap ! », « boïng ! », se lancent-ils les uns aux autres. A chaque appel sa réponse. Et gare à celui qui se trompe : il est éliminé. Les enfants partagent aussi un curieux langage corporel : éviter les boules de feu, marcher comme un zombie ou danser la salsa. Deuxième exercice : « Vous allez maintenant marcher dans l’espace, la tête droite, le regard vers l’horizon, sans parler », annonce Adrien Fournier. Puis, les exercices de mimes commencent. Pas facile, par exemple, de donner l’illusion d’être immobile sur un tapis roulant ou de descendre un escalier mécanique. Et pourtant, après deux jours d’exercices, les premiers résultats sont là. Tant mieux, car il ne reste que deux jours avant la représentation qui clôturera le stage. Épaté, Adrien Fournier reconnaît : « Les enfants ont un potentiel de création hallucinant ! J’apprends beaucoup avec eux. »

Nathalie Picard

> Ateliers enfants et ados le mercredi après-midi salle de la médaille à Saint-Pierre-des- Corps. Stages enfants pendant les vacances scolaires. barroco-theatre.com
> La compagnie discrète : compagnie-discrete.com

Culture, tendances & web #31

Côté chroniques de cette semaine, on vous présente deux ouvrages immanquables : Distorsion et La Déconfiture. Les musicien(ne)s, eux, iront poser leurs oreilles sur l’EP de Mangrove !

LE CD
MANGROVE – PARATI (EP)
Non, l’été n’est pas fini et c’est tant mieux : pour une dose supplémentaire de chaleur, faites donc une cure de Mangrove, avec son premier EP intitulé Parati. Ce trio tourangeau de hip-hop, formé en 2015, réunit les membres Otto Rivers, Heartbox et Fresh Manicut. Avec ce rap évasif et presque susurré, Mangrove fait voyager, se la joue décontracté, distille son groove efficace et lascif sous un soleil brûlant. La plume, elle, est redoutable : les paroles, travaillées et aiguisées, sont d’une poésie et d’une technique rares. Une production locale qui fait du bien et prouve, une nouvelle fois, que la Touraine est une terre de talents cachés.
A.G.
> En écoute sur mangrove-musique.bandcamp.com

LE LIVRE 
DISTORSION – VENTRE
Les volumes 1 et 2 ont cartonné, il était donc évident que les fous furieux de Distorsion reviennent avec un troisième opus. Autour de la thématique du ventre (mais pas que), ce brûlot explore les mondes, du cinéma bis à la musique, en passant par la BD. Explosant constamment sa maquette, superbement mis en page, torpillant les conventions et la bien-pensance, Distorsion aborde sur 144 pages des sujets à l’esprit punk : rencontre avec des exorcistes, reportage sur le metal au Sri-Lanka, zoom sur les parodies de Tintin ou les supplices sur les entrailles à travers les âges… C’est 100 % apocalyptique, politiquement incorrect et diablement déjanté.
A.G.
> Sur distore.tv ou dans les librairies (qui osent)

LA BD
LA DÉCONFITURE
Avec cette histoire prévue en deux parties, l’ex-Tourangeau Pascal Rabaté revient à ce qu’il sait faire de mieux : nous prendre par la main et nous emmener mine de rien dans une histoire avec une facilité déconcertante qui vous entraîne et vous subjugue immédiatement. Elle n’est pourtant pas gaie cette débâcle de l’armée française en juin 1940, à travers l’histoire de ce bidasse balloté par un quotidien où plus aucun repère ne subsiste. Cette déconfiture, un titre imparable, sobre et cru, nous fait vivre cette époque avec une sensibilité rare. L’ouvrage de cette rentrée. Pas moins.
Hervé Bourit

LE DVD 
LE LIVRE DE LA JUNGLE
Relecture du mythique Livre de la jungle, le film de Jon Favreau est aussi séduisant que le serpent Kaa. Véritable prouesse technique et bijou visuel tourné en prises de vue réelles, cette jolie oeuvre est bourrée d’émotions et d’énergie. Pour sa sortie en Blu-ray, l’éditeur a incorporé quelques bonus, comme un making-of et deux mini-reportages, ainsi qu’un commentaire audio du réalisateur. De quoi (re)découvrir une production spectaculaire et réussie aussi bien dans son esthétisme que dans sa narration.
A.G.

TV
LA CHAÎNE 23 FAIT PEAU NEUVE
C’est ce qu’on appelle booster ses programmes. La chaîne 23 de la TNT a décidé de gonfler son offre pour la rentrée. Il sera donc possible, par exemple, de regarder des matches de football en clair et en prime. Preuve en est : le 16 septembre, elle diffusera Chelsea-Liverpool. Pour le reste, la 23 a aussi voulu élargir son spectre d’émissions (des directs, de la politique, etc.) et de séries en acquérant notamment Orange is the new black, produit phare de Netflix.

#WTF 21 : Pokémon parlementaire & femme enceinte de 17 mois

Toutes les infos insolites, WTF et un peu fofolles glanées à droite à gauche…

Trine Skei Grande, dirigeante du parti libéral norvégien, a été prise en flagrant délit de Pokémon Go durant une audience parlementaire sur la défense du pays. Les collègues ont râlé, la presse s’en est emparé. Justification de l’intéressé(e) ? « Certains écoutent mieux quand ils font quelque chose qui ne prend pas la tête en même temps. »

— Les participants au Golden Oldies world rugby viennent de battre le record de la plus grande mêlée au monde. Pour ce faire, ils étaient 1 297 participants.

— Un cabinet de conseil en immobilier, qui n’avait probablement pas grand-chose à faire de son lundi, s’est amusé à calculer le coût de la Maison Blanche si celle-ci venait à être mise en vente. Les professionnels de l’immo ont ainsi trouvé différents prix. Le plus bas serait de 90 millions de dollars, tandis que la fourchette la plus haute situerait le bien à 389 millions. Si la demeure du président of United States of Amewica oh yeah est libre un jour, sachez qu’elle est composée de 132 pièces, 16 chambres et 35 salles de bain.

— Zéro limite pour la marque KFC. La célèbre enseigne de fast-food vient de lancer sa crème solaire, odeur poulet frit.

En Chine, la jeune Wang Shi a affirmé être enceinte depuis… 17 mois. Étant en placenta praevia (placenta qui bloque le col de l’utérus), elle n’a pas pu accoucher. Si les médecins sont sceptiques (madame refusant les examens médicaux), la jeune Chinoise n’en démord pas mais en a assez. Et envisage une césarienne le mois prochain

Juju sans glut’ : paradis du sans gluten

L’établissement se trouve place de la Résistance (ça ne s’invente pas !) : Juju sans glut’, comme son nom l’indique, oeuvre dans le sans gluten. Une chouette surprise !

Julia est aux petits oignons pour les allergiques au gluten.
Julia est aux petits oignons pour les allergiques au gluten. (Photo tmv)

C’est le seul établissement du genre à Tours. Place de la résistance, en plus. Chez Juju sans glut’, tout est sans gluten. Oubliez l’effet de mode de certain(e)s ; ici, c’est un véritable mode de vie, une façon différente de penser la restauration rapide. Il faut dire que la gérante, Julia Meurdesoif, est elle-même allergique au gluten. Sa petite fille, idem. Alors forcément, ce régime spécial (les conséquences des intolérances sont graves !), elle le connaît sur le bout de la fourchette.

À la rédac’ de tmv, rien de tout ça. Mais il fallait tout de même tester ce joli petit restaurant, ouvert depuis avril 2016. Une agréable salon de thé proposant plats chauds le midi, pâtisseries, cakes salés et sucrés, etc. Passé un accueil fort sympathique, on s’installe en terrasse avec ses tables aux nappes colorées. On commence avec une soupe froide aux carottes blanches et coco. Cette entrée vegan, savoureuse, est fraîche, légère et accompagnée d’un petit pain fait-maison délicieux, moulé en forme de muffin. En plat, le choix se porte sur le croque-monsieur au fromage Brillat savarin crémeux comme il faut. Et là, dézinguons les préjugés : niveau saveurs, il n’y a pas de différence avec les plats gluten !

Juju sans glut’ est donc une table des plus surprenantes à Tours. D’autant que si le sans-gluten est le credo de la maison, la carte propose aussi des plats sans lactose et végétariens. Pour les plus curieux/ses, l’établissement possède aussi une minuscule épicerie gluten free. Les allergiques au gluten trouveront donc leur bonheur. Les autres peuvent déjà oublier leurs a priori… et se régaler.

> 22 place de la Résistance. Tous les jours sauf mercredi et dimanche, de 11 h 45 à 18 h 45. Brunch un dimanche par mois. Contact : 02 47 64 66 64 ou Juju Sans Glut’ sur Facebook. Sur place ou à emporter.
> Menu entrée/plat ou plat/dessert : 10,90 €. Menu 3 plats à 13,90 €.

Image4

Voyage sensoriel dans les vignes

Les 3 et 4 septembre se tiendra la 13e édition de Vignes, vins et randos en Val de Loire. En avant-première, à Rivarennes, Tmv a rencontré l’un des vignerons participant à l’opération.

"La conversion à l'agriculture biologique m'a permis de redécouvrir mes vignes"
« La conversion à l’agriculture biologique m’a permis de redécouvrir mes vignes »

Une route étroite serpente entre deux parcelles de vigne. Le temps est au beau fixe, et pourtant il n’y a personne à la ronde. « C’est le calme avant la tempête, nous éclaire Nicolas Paget, vigneron à Rivarennes sur un domaine de 15 hectares en appellations Azay-le-Rideau, Touraine et Chinon. Passés les travaux d’entretien de la vigne qui se déroulent de mai à juillet, nous observons la véraison, ce moment où le grain change de couleur, aux alentours du 15 août. »
Selon les cépages, le grain vert tourne au rouge ou au jaune. La tempête, elle, est annoncée pour début octobre : cette année, les vendanges seront tardives. En septembre, le vigneron préparera son arrivée : « C’est le moment où nous sortons le matériel, nous nettoyons les fûts et la cave. » L’objectif : être fin prêt pour accueillir la récolte.

Au moment de la véraison, les grains changent de couleur.
Au moment de la véraison, les grains changent de couleur.

À l’intérieur d’un vaste hangar se dressent de hautes cuves en inox dotées d’un système sophistiqué de régulation des températures de fermentation. Dans cet ancien bâtiment d’élevage réhabilité en chai moderne sera réceptionnée la récolte, cueillie à la main par une quinzaine de vendangeurs. Le domaine, dans les mains de la famille depuis cinq générations, est passé progressivement de la polyculture- élevage à la viticulture. Nicolas Paget, lui, exerce le métier de vigneron depuis 15 ans. Il y quelques années, le quadragénaire a choisi d’orienter le domaine en agriculture biologique : « C’est ma contribution personnelle afin d’assurer la pérennité du domaine familial », affirme-t- il. Ce mode de production met en oeuvre des pratiques culturales et d’élevage dans le respect des équilibres naturels. Par exemple, il exclut l’usage des OGM et des produits chimiques de synthèse, comme les herbicides. Pourtant, en viticulture, se passer des herbicides n’est pas une mince affaire : « On passe beaucoup de temps à travailler les sols. Ça a été compliqué, mais aujourd’hui mon vignoble vit, sans être étouffé par d’autres plantes. Il est magnifique », avance le vigneron, non sans une pointe de fierté.
Un cheminement qui donne, aussi, un nouveau sens à sa vie : « Je me suis voué corps et âme à cette reconversion, qui a remis un grain de folie dans mon activité. Au début, c’était dur : je me posais plein de questions, je ne savais pas trop où j’allais. Mais j’en suis ressorti grandi. C’est une véritable renaissance. »

Passion bio

Nicolas Paget l’affirme : il a redécouvert ses terres et sa vigne. Aujourd’hui, il prend le temps de l’observer, de comprendre comment elle fonctionne. Autre élément de satisfaction, la diversité des espèces qui vivent sur l’exploitation : « En bio, on nuit moins à la nature. Un naturaliste réalise des relevés sur mes parcelles. Il y a découvert des libellules très rares. » Le revers de la médaille ? Ses rendements ont un peu baissé et ses coûts de production sont devenus plus importants. En cause, la main d’oeuvre nécessaire à l’entretien des vignes : « Sur un domaine comme le mien, en agriculture conventionnelle, un seul salarié pourrait suffire. Alors qu’en bio, j’en emploie quatre : deux à temps complet et deux à mi-temps. » Tout l’enjeu, alors, consiste à réussir à maîtriser ce nouveau système, af in de proposer des vins à un prix qui reste abordable.

Dans la cave historique du domaine, le vin se bonifie en fût de chêne.
Dans la cave historique du domaine, le vin se bonifie en fût de chêne.

En contrebas du chai moderne, le vigneron nous amène dans la Creuse rue, une voie pittoresque qui s’engouffre dans le tuffeau. Elle descend jusqu’au village d’Armentières situé au niveau de l’Indre. De part et d’autre de la rue, pas moins de 80 caves dépendent des habitations du village. Nous pénétrons dans l’une d’elles par une double porte en chêne qui s’ouvre sur une grange construite contre la paroi de tuffeau. C’est la cave historique du domaine. Au fond, deux galeries sont creusées dans la roche. Des dizaines de fûts de chêne s’y alignent. Loin de toute agitation, cet endroit frais respire la tranquillité : « Ici, on laisse au vin le temps de se bonifier en fût, avant la mise en bouteille », précise Nicolas Paget. Le vin décante longtemps, ce qui permet au vigneron de supprimer l’étape de filtration. L’intérêt ? « Ça évite de déstructurer le vin. En filtrant, on casse l’âme du vin », estime le spécialiste.
Résultat, une belle gamme de vins – rosés, blancs et rouges – sur trois appellations. Mélodie, opus, maestro, jajavanaise… Chaque cuvée porte un nom qui évoque la musique. Et pour cause, Nicolas Paget a longtemps hésité entre deux vocations : le vin ou la musique. Il en reste une invitation à boire son vin en chantant.

Reportage et photos : Nathalie Picard

DRÔLE DE RANDO DANS LES VIGNES

Vignes, vins, randos, c’est déjà de belles balades dans les vignes du Val de Loire. Mais l’événement offre aussi son lot d’animations originales. Comme la découverte des vignes de Nicolas Paget en gyropode tout-terrain, une curieuse machine dotée d’un manche et constituée de deux larges roues reliées par une plate-forme. Cette activité, une journaliste de Tmv l’a testée pour vous. Au péril de sa vie… ou presque ! Jugez plutôt… Coiffée d’un casque et cramponnée au manche, je monte sur la plateforme et tente de trouver l’équilibre en suivant les conseils avisés de Sébastien Trova, organisateur de la randonnée et gérant de la société Gyroway. « Attention, prévient-il. Une chute est vite arrivée si l’on pêche par excès de confiance. » Avancer, freiner, tourner… Sur le parking, je m’exerce à maîtriser l’engin.

Puis, c’est le moment de passer aux choses sérieuses : une balade d’1 h 30 à travers vignes, champs et forêts des coteaux de l’Indre. Au début, tout va bien : on démarre par une route bitumée. En même temps, la balade en pleine nature est le grand intérêt de cette machine tout terrain. Nous voilà donc lancés sur un chemin caillouteux dans la forêt de Chinon.
Lorsqu’une roue de mon gyropode tombe dans un trou, je corrige trop brusquement la direction et me retrouve complètement déséquilibrée. Un pied à droite, un pied à gauche… Je réussis finalement à descendre de l’engin sans chuter. Après cette petite frayeur, nous repartons. Plus loin, nous apercevons un chevreuil à l’orée du bois. Je finis la promenade sans encombre. Et vous livre un conseil avisé : ne forcez pas trop sur la bouteille pendant la randonnée !

Vignes, vins, randos – 3 et 4 septembre 2016 14 randonnées dégustations le long de la vallée de la Loire, de Nantes à Blois, dont 5 en Touraine (Vouvray, Touraine-Mesland, Chinon, Touraine Azay-le-Rideau) Nouveauté 2016 : initiation au yoga du rire sur chaque parcours.
>Inscription en ligne sur vvr-valdeloire.fr