#WTF 43 : Quand Jésus vole à la Fnac

Jésus à la fnac, masturbation à l’armée, championnat de flemme et prince du Danemark sont à la Une de l’actu insolite et WTF de la semaine !

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/rgtnnViLq7Aoo » width= »480″ height= »337″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/jesus-payback-dance-rgtnnViLq7Aoo »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

> Il y a quelques jours, la police de Nantes est appelée par la Fnac qui vient de signaler un vol, dont le préjudice est estimé à près de 350 €. Interpellé et au moment de décliner son identité, l’homme a affirmé s’appeler Jésus-Christ. Souffrant de troubles psychiatriques, il a ensuite expliqué aux policiers qu’il avait volé pour offrir des cadeaux à l’archange Gabriel, « afin de sauver le monde après le déluge ». Début août, le même Jésus avait déjà été arrêté, pour avoir volé un téléphone portable en menaçant la victime avec une machette. Il avait déclaré à l’époque être « né le 25 décembre de l’an zéro ».

> Limiter la pratique de la masturbation chez ses recrues, voilà ce que souhaite l’armée chinoise. Elle a donc décidé de mettre en place des critères de sélection plus stricts à l’entrée. En effet, la Chine affirme que 8 % des candidats ne sont pas retenus pour cause de « veine testiculaire hypertrophiée », une particularité qui s’expliquerait d’après l’armée par un excès de masturbation, de jeux vidéo et un manque de sport.

> C’est au mois d’octobre que devrait se tenir le Championnat international de flemme. L’Etno Village, au Monténégro, organise cette compétition d’un autre genre depuis 2012. Les participants doivent rester allongés, sans se lever, ni aller au petit coin. Ils peuvent manger et bien sûr dormir. L’an dernier, le champion – un Bosnien – a tenu 33 h 30.

> Le Prince du Danemark s’est fait recaler de l’entrée d’un bar en Australie, car il n’avait pas ses papiers sur lui, prouvant qu’il était majeur. Il a 49 ans…

#WTF 40 : un maillot de bain au poil !

Allez, on se détend et on prend une petite dose d’info insolite et WTF de la semaine.

(Photo Beloved Shirts)
(Photo Beloved Shirts)

> Vous cherchez un joli maillot de bain des plus sexy pour cet été ? On pense avoir trouvé LE maillot. Sa particularité ? Le motif représente le corps d’un homme, assez poilu. Voire très poilu. On peut le trouver pour 44,95 dollars. Un peu cher pour se rajouter des poils et ressembler à un homme.

> Dans l’est de la Chine, un automobiliste est rentré à l’intérieur d’une supérette avec sa Smart, calmement, par les portes automatiques du magasin. Mais ce qui est le plus wtf de chez wtf c’est la réaction de l’employé. Ce dernier s’est approché du conducteur, a ensuite fait des courses pour lui, lui a ramené un sac, l’a encaissé et pour finir, l’a aidé à sortir du magasin en marche arrière. L’employé a expliqué aux médias par la suite, que le conducteur ne voulait pas sortir de sa voiture parce qu’il pleuvait dehors. Comme on dit, le client est roi.

> Y a pas que toi qui joues au Hand spinner. Y a Nonja aussi. Dans un zoo de Vienne, en Autriche, un orang-outan s’amuse avec cette toupie à la mode. C’est un employé qui lui a montré comment l’utiliser. Et apparemment, depuis, le singe ne le lâche plus.

> Vous avez sûrement vu la vidéo sur les réseaux sociaux… Une religieuse, sœur Fabienne, de 77 ans est allée voter pour le premier tour des législatives à Baugé dans le Maine-et-Loire… en hoverboard. Le pire c’est qu’elle se débrouille magnifiquement bien.

> Aux États-Unis, pendant que certains se lancent dans le yoga avec des chèvres qui se baladent comme dans une prairie autour d’eux, d’autres (7 % de la population) pensent que le lait chocolaté est produit par des vaches marrons. Mais où va le moooooonde ?

Philippine David

HongFei Cultures : entre la Chine et la Loire

Installée au cœur de la Touraine depuis quatre ans, la maison d’édition HongFei Cultures est née à Paris en 2007. Elle fête cette année ses dix ans de création d’albums pour enfants.

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À l’entrée d’Amboise, avenue de Tours, la Loire est toute proche. Au numéro 73, un portail de guingois s’ouvre sur le jardin de l’ancienne maison de vigneron, où se sont installées les éditions HongFei Cultures. Créées il y a 10 ans, par Chun-Liang Yeh, Chinois installé en France, et Loïc Jacob, originaire de Champagne, elles font partie de ces nombreux petits éditeurs qui parsèment le territoire français et cultivent leur particularité, défendent leur indépendance.
« À l’époque de la création d’HongFei, nous constations que, dans la littérature de jeunesse, la Chine était traitée de manière très stéréotypée, explique Loïc Jacob, sous le regard attentif de Chun-Liang Yeh. On y retrouvait généralement la panoplie du Chinois telle que les Européens l’imaginent, sous son aspect le plus exotique : l’homme coiffé de son chapeau ou la petite fille malheureuse à protéger. Ce n’est pas un problème en soi. Mais nous voulions nous démarquer de cela et faire résonner dans nos livres, d’une part la rencontre de nos deux cultures et d’autre part le rapport aux autres, à la différence. »

Les deux créateurs de HongFei Cultures.
Les deux créateurs de HongFei Cultures.

Mais comment transmettre au mieux cette interculturalité ? En la pratiquant tout simplement. En mêlant textes de littérature chinoise, anciens ou contemporains, et illustrations d’artistes français. « Nous sélectionnons toujours des écrits d’une très grande qualité littéraire, raconte Chun-Liang Yeh, éditeur mais également auteur. Je m’efforce de les adapter pour les enfants tout en restant fidèle au texte d’origine. »

Viennent ensuite le long travail de collaboration avec l’illustrateur puis la mise en page, le choix du papier, l’impression… Au fil des années, se sont ajoutés au catalogue des titres sans lien avec la Chine mais ayant à cœur de transmettre les mêmes valeurs d’ouverture et d’altérité. « En réalité, il n’est pas toujours question de ce pays dans nos livres, précise Loïc Jacob. On parle d’amour, de mort, de paysages, de jardins, mais avec un certain regard. Nos personnages sont d’abord des hommes, des femmes ou des enfants avec une âme, des émotions. Il se trouve qu’ils sont souvent Chinois. N’importe quel lecteur, enfant ou adulte, peut s’y reconnaître par empathie, fut-il à l’autre bout du monde. »

UN SUCCÈS ET LA RECONNAISSANCE

En 10 ans, les albums de HongFei Cultures ont su séduire les professionnels et ont trouvé leur lectorat. Bibliothécaires, libraires, critiques et parents reconnaissent la qualité des ouvrages. Implantée à Amboise depuis 2013, HongFei s’est rapidement intégré au réseau professionnel local. Ciclic, l’agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique lui confirme chaque année son soutien. L’association Livre Passerelle en a fait son partenaire pour identifier les illustrateurs qu’elle reçoit en résidence. Les libraires sont attentifs à la dizaine de parutions annuelle.
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Les raisons d’un tel engouement ? « Une démarche intéressante et particulière, assure Danielle, libraire chez Libr’enfant à Tours. Nous n’aimons pas forcément tout, évidemment, mais nous les suivons de près et sommes rarement déçues. Il y a un travail énorme et une vraie recherche derrière chaque album. » À l’instar de « Te souviens- tu de Wei ? » dans lequel on découvre l’histoire des travailleurs chinois appelés à prendre part à l’effort de guerre entre 1916 et 1918 en France. Dans « Mamie Coton compte les moutons », c’est l’amour qui est abordée de manière subtile. « L’autre bout du monde » interpelle le lecteur sur le lien entre les générations à travers l’histoire tendre de Langlang.
« Il est important de ne pas simplement re-connaître, au sens de connaître à nouveau, les différences mais de reconnaître réellement la diversité. Personnellement, je ne suis pas très inquiet de voir des gens arriver des quatre coins de le planète et de les voir se fréquenter. » Les quelque soixante-dix albums du catalogue de HongFei vont bien dans ce sens, invitant le jeune lecteur à « envisager » l’autre et l’ailleurs.

Jeanne Beutter

> Retrouvez le parcours de cet éditeur au travers d’une exposition intitulée « HongFei Cultures, 10 ans d’édition. Un métier. Une maison. » Du 6 juin au 29 juillet, à la Médiathèque des Fontaines

> Carte blanche est donnée à Mélusine Thiry, artiste plasticienne éditée par HongFei Cultures, en présence de Chun-Liang Yeh et de Loïc Jacob. Samedi 17 juin à 17 h, à la Médiathèque des Fontaines

> La dernière parution des éditions HongFei a été conçue à Tours, lors de la résidence de Valérie Dumas, portée en 2016 par l’association Livre Passerelle. L’auteure et son mari Jean-Pierre Blanpain signent un album sincère et doux. Une histoire de pierre de rêve… « Miss Ming » est disponible en librairie, depuis le 1er juin 2017.

#WTF 21 : Pokémon parlementaire & femme enceinte de 17 mois

Toutes les infos insolites, WTF et un peu fofolles glanées à droite à gauche…

Trine Skei Grande, dirigeante du parti libéral norvégien, a été prise en flagrant délit de Pokémon Go durant une audience parlementaire sur la défense du pays. Les collègues ont râlé, la presse s’en est emparé. Justification de l’intéressé(e) ? « Certains écoutent mieux quand ils font quelque chose qui ne prend pas la tête en même temps. »

— Les participants au Golden Oldies world rugby viennent de battre le record de la plus grande mêlée au monde. Pour ce faire, ils étaient 1 297 participants.

— Un cabinet de conseil en immobilier, qui n’avait probablement pas grand-chose à faire de son lundi, s’est amusé à calculer le coût de la Maison Blanche si celle-ci venait à être mise en vente. Les professionnels de l’immo ont ainsi trouvé différents prix. Le plus bas serait de 90 millions de dollars, tandis que la fourchette la plus haute situerait le bien à 389 millions. Si la demeure du président of United States of Amewica oh yeah est libre un jour, sachez qu’elle est composée de 132 pièces, 16 chambres et 35 salles de bain.

— Zéro limite pour la marque KFC. La célèbre enseigne de fast-food vient de lancer sa crème solaire, odeur poulet frit.

En Chine, la jeune Wang Shi a affirmé être enceinte depuis… 17 mois. Étant en placenta praevia (placenta qui bloque le col de l’utérus), elle n’a pas pu accoucher. Si les médecins sont sceptiques (madame refusant les examens médicaux), la jeune Chinoise n’en démord pas mais en a assez. Et envisage une césarienne le mois prochain

#WTF 17 : Il détruit une sculpture en Lego de 13 500 €

Il y a encore de l’insolite, cette semaine, avec un boulet, un Schwarzy poursuivi par un éléphant et un Cyril Hanouna politologue.

(Mr. Zhao / via CCTV)
(Mr. Zhao / via CCTV)

> Nous, on adore les boulets. Surtout celui-là : en Chine, lors d’une expo, un enfant a accidentellement détruit la statue à taille humaine et en Lego d’un personnage du film Zootopie. L’immense figurine avait été terminée une heure plus tôt par Mr Zhao (à gauche sur la photo), un artiste qui y a passé 3 jours et 3 nuits, avec l’équivalent de 13 500 € de pièces Lego.

> En vacances en Afrique du Sud, Arnold Schwarzenegger s’est fait charger par un éléphant, alors qu’il était en voiture durant un safari. L’acteur a filmé la scène et l’a posté sur les réseaux sociaux, avant de philosopher : « Certains d’entre nous ont dû changer de pantalon (…). Prenez-les en photo, mais ne les tuez pas. » (il parlait des éléphants, pas des pantalons, hein).

> Cyril Hanouna ne vote pas (il a promis de s’inscrire sur les listes cette année), mais il a un avis sur la politique. Dans une interview au Point, il a estimé qu’Hollande serait réélu en 2017 « car il a le cul bordé de nouilles (…) et que le personnage n’est pas haï », contrairement à Sarkozy et Juppé que l’animateur ne voit pas « aller au bout ». Merci, Cyril ! Pardon, Baba.

> Après 6 ans de refus de la part d’auto-écoles, Vincent Pourchot a enfin passé son permis. À 24 ans, il est le plus grand sportif français. Le basketteur mesure 2,22 m.

Vide-greniers : devenir le roi de la chine en 10 leçons

La saison des vide-greniers est ouverte. Vous aussi, vous tenteriez bien de dénicher un tableau de Courbet ou, plus modestement, une paire de Stan Smith neuve, ou une applique en bronze Napoléon III à prix Ikea ? Tmv a interrogé une spécialiste de la chine, Murielle, alias Woody Beauty.

On peut devenir un vrai chineur même si on n’a pas fait l’école du Louvre ?

Plus on fait de vide-greniers, plus on a l’oeil pour repérer. Pour moi, c’est un plaisir, j’adore ça, j’adore la satisfaction ressentie quand je fais une belle trouvaille. Si c’est une corvée, laissez tomber vous ne trouverez rien. Il n’y a pas réellement de secrets, à part être au taquet dès le matin, ne pas être rebuté par le fait de fouiller et de parfois se salir littéralement les mains et ne pas craindre la fatigue parce qu’on piétine beaucoup.

Il paraît qu’il faut débouler sur les stands à 8 h du mat’. Vrai ou faux ?

VRAI ET FAUX. En fait tout dépend du coin de France où vous chinez, dans certains endroits il faut parfois se lever aux aurores. Ici, j’ai tendance à y être vers 8 h, parce que je fais généralement plusieurs vide-greniers à la suite. Mais souvent on trouve des emplacements vides ou alors les gens commencent seulement à s’installer, frustrant! Je conseille plutôt d’y être pour 9 h, en général tout le monde est prêt et la foule de badauds n’est pas encore arrivée, c’est l’idéal

Et faire la fermeture, bonne ou mauvaise idée ?

C’est vrai que parfois les gens sortent des affaires au fur et à mesure de la journée mais pour faire de belles trouvailles, le premier arrivé est le premier servi. Mais il m’est déjà arrivée de trouver de jolies choses en fin de journée quand la flemme de se lever le dimanche matin était trop forte. Alors vous pouvez toujours tenter votre chance, parce qu’à la fin, vous pouvez négocier les prix à fond !

Je fais tout ça et je ne trouve jamais rien sur les vide-greniers! Pourquoiiiii?

Comme je le disais plus haut, pour trouver des choses intéressantes, il faut oublier les grasses mat’, hé oui ! Ensuite, il ne faut pas avoir un objet hyper précis en tête : vous êtes sûr(e)s de ne jamais le trouver. Bien sûr, je suis en quête de quelques Graal à chaque vide-grenier mais dans la réalité, c’est souvent l’occasion qui fait le larron. Il faut aussi savoir que lorsque l’on chine vraiment, on prend le temps de tout regarder, de se baisser pour fouiller dans le fond de la caisse, de demander à jeter un oeil à ce qui n’est pas encore déballé etc. Bref on ne le fait pas à la va-vite. Et puis avec le temps et la pratique, l’oeil s’aguerrit. Par exemple, si vous cherchez du vieux linge de maison, privilégiez les stands tenus par des petites mamies. Évidemment, ce n’est pas une généralité mais il faut apprendre à cibler. Tout en se laissant aussi porter par son instinct. C’est tout un art en fait !

Il y a eu la folie des verres, celle des cadres, puis les jouets 70’s, les poupées en chiffons, les armoires 40’s… qu’est-ce qui s’arrache chez les chineurs en ce moment ?

Regardez ce qu’il se fait en magasin et vous saurez ce qui est recherché. Surtout ces derniers mois, la tendance est au vintage donc ce que vous trouvez notamment au rayon déco sont les objets hyper recherchés. L’exemple frappant, c’est l’explosion des miroirs en rotin. Ce qui était vieillot et moche il y a encore quelques semaines se retrouve maintenant dans toutes les grandes enseignes ! Ce qui est particulièrement en vogue en ce moment ? En vrac : les jouets Fisher Price des années 70, les pommes à glaçon colorées (sauf le modèle orange, tout bon collectionneur l’a déjà depuis des lustres), les pin’s Disney, la vaisselle en Arcopal (en particulier les modèles Mobil), les meubles en rotin, les bons vieux vinyles, les têtes à chapeaux Twiggy, les miroirs de barbier, les chaises d’écolier, les meubles à pieds compas… Chaque chineur a ses passions et ses collections mais si vous avez de ça dans votre grenier, n’hésitez pas à me contacter hihi.

Il y a des secrets, des vrais, pour repérer les choses intéressantes ?

Mes petits conseils : ne zigzaguez pas de droite à gauche, faites d’abord un côté puis remontez par l’autre, vous éviterez de louper des affaires. Quand vous avez repéré un objet, ne montrez pas votre fort intérêt. Faites-le plutôt « je trouve ça mignon, vous me le faites à combien ? ». Bref ne montrez pas que vous en connaissez la valeur réelle. Vous pourrez crier de joie une fois reparti(e) du stand (je parle d’expérience). Enfin, pour avoir de nouvelles idées de chine ou pour en prendre plein les yeux, n’hésitez pas à vous abonner à des comptes Instagram de passionnés. Tous les dimanches, ils publient (et moi aussi, tout comme sur mon blog d’ailleurs) nos butins de chine et j’avoue que j’adore découvrir les merveilles dénichées par d’autres.

Est-ce qu’on peut encore marchander sans se faire insulter par les exposants ?

Bien sûr, c’est l’essence même des vide-greniers ! Alors oui, parfois certains exposants ne sont pas du tout ouverts à la discussion. Eh bien, tant pis, passez votre chemin : si cette personne n’a pas envie de vendre c’est son problème ! Sauf quand le prix proposé est déjà au ras des pâquerettes, je négocie toujours un peu et avec le sourire, ça passe (presque) toujours.

Quelle tactique adopter s’il pleut ?

Faut-il chercher un plan de repli ou en profiter ? S’il pleut des cordes, les gens vont tout simplement annuler leur participation donc annulation du vide-grenier. S’il ne s’agit que de simples averses, foncez ! C’est l’occasion idéale de faire de sacrées bonnes affaires parce que les exposants vont brader plus rapidement et il y aura moins de visiteurs pour vous piquer vos futurs achats.

On prévoit quel kit de survie ?

Alors évidemment on oublie les talons de 12, parce que bonjour le mal de pieds ainsi que la jupe, quoique les gens derrière vous seront ravis quand vous vous pencherez pour fouiller… Avoir de la monnaie c’est impératif, car beaucoup d’exposants n’en ont pas. Pensez à apporter des totes bags pour ranger vos achats et avoir les mains libres, histoire de continuer sans faire un arrêt à la voiture. Autre conseil, videz votre voiture avant de venir (genre, virer la poussette) au cas où vous dénicheriez un salon de jardin en rotin. S’il fait chaud, le chapeau, les lunettes de soleil et une petite bouteille d’eau seront vos alliés. S’il pleut, on privilégie la capuche dans la mesure du possible parce qu’avoir une main prise par le parapluie ce n’est pas le plus pratique. Et on évite la chouille du samedi soir sinon c’est clair que vous allez louper le réveil.

Les enfants, on les emmène ou les vend pour acheter des bibelots ?

Si on les emmène, on en fait quoi ? Personnellement je n’emmène pas mon fils qui a 2 ans parce qu’il n’est pas du tout en âge de s’intéresser aux vide-greniers. Je n’ai pas envie de passer mon temps à le surveiller ou de lui courir après au lieu de me concentrer sur les stands. Et puis la poussette non merci, c’est pas franchement l’idéal quand ça se passe dans un champ bien boueux ou des rues étroites. Par contre, un peu plus grands, si ça les intéresse et qu’ils sont souriants, les gens vont souvent avoir tendance à leur donner gratos le petit jouet qu’ils ont repéré (autant qu’ils se rendent utiles non ?).

>Murielle partage ses découvertes sur son blog, woodybeauty.com
>Où trouver les dates des brocantes ?
En Indre-et-Loire : vide-greniers.org
A Tours : tours.fr
Dans le guide Loisirs Week-end de la Nouvelle République (chaque vendredi)

TOP 4 : Star Wars insolite

Alors que la fièvre n’arrête pas de monter autour du prochain épisode, voilà notre top 4 des anecdotes insolites (donc inutiles) sur Star Wars.

LE SABRE LASER

Mais d’où vient le bruit caractéristique de cette arme culte ? Il a été inspiré par le bourdonnement des moteurs du projecteur de la salle de visionnage du film, d’après le designer des sons. Le tout, mixé avec un… aspirateur.

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VADOR L’INCOMPRIS

David Prowse, qui a joué Dark Vador, a été banni de toutes les conventions par George Lucas. En cause ? Raisons financières et disputes : ce n’est pas la voix de Prowse qu’on entend dans le film. Ce que l’acteur n’a jamais encaissé.

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E = MC YODA²

Stuart Freeborn est le créateur de Yoda. Pour le réaliser, ce maquilleur de génie a créé une réplique de son visage, puis s’est inspiré d’Einstein qui lui ressemblait quelque peu. Le papa de Yoda est mort à 96 ans, en 2013.

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À LA BOURRE, TU SERAS

C’est en juin 2015 que la Chine a enfin pu découvrir le premier volet de la trilogie Star Wars au cinéma. Soit 38 ans après la sortie originale. La saga était toutefois disponible depuis longtemps, en DVD ou en téléchargement.

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Un tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine (5/5)

#EPJTMV. Cette semaine, on change d’air ! Dépaysez-vous sans quitter la Touraine avec notre dossier 100 % web spécial tour du monde. Pour le dernier épisode de la série, on fait escale dans le plus grand pays d’Asie orientale.

DIRECTION : La Chine

L’ACTIVITÉ : prendre le thé

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Mme Bonneau enseigne notamment l’art du thé à l’Institut chinois.

À toi qui consommes de l’eau chaude à foison, oublie ton sachet Lipton. L’Institut chinois de Touraine propose de prendre un thé à la chinoise. Et on ne parle pas là d’un truc entre mamies avec gâteaux secs à l’appui. Car en Chine, boire des feuilles infusées, c’est sacré.
1538000_783067418396110_5355660738410066654_oSi les Français aiment siroter des grands crus en se délectant de leur « délicieux arômes fruitiers dans la rosée du matin, typique des vins de Bordeaux » (j’invente, je n’aime que le rosé pamp’ marque repère), les Chinois, eux, ont une culture du thé. Si bien que la moindre infusion devient un rituel que certains Chinois (« surtout ceux du sud », explique la prof) respectent quotidiennement.
Car autour du plateau équipé d’un robinet et d’une plaque chauffante, il ne s’agit pas de mettre une simple boule à thé dans une théière. On infuse d’abord le thé une première fois, on le passe à la passoire et … on le jette ! Oui, la première infusion ne se boit pas ! Il faudra attendre la deuxième pour voir nos petites tasses se remplir. On peut déjà oublier les gobelets 50 cl Starbucks, ici on déguste. On ne parle pas de vulgaire pisse-mémé mais bien d’un thé haute qualité. (Mais pas de soucis, on sera resservi au moins cinq fois).
EPJTMVSi un après-midi thé vous intéresse, il suffit d’appeler ou d’envoyer un mail pour réserver pour vous et trois à quatre potes. Et si vous voulez vous plonger encore plus dans la culture chinoise, l’institut propose aussi des cours de langue, de calligraphie et de peintures… Tout pour se sentir dépaysé. On ressort et on est surpris de voir qu’autour de nous, ça parle français, tant qu’on se serait cru à Pékin.
Le b.a-BA du thé
Le thé en chinois se dit 茶 (« chá »), oui, comme un chat, mais ça n’a rien à voir. Et pour remercier quand on vous sert le thé, vous dites 谢谢 (« xièxiè »), merci. Voilà déjà de quoi vous la péter devant vos potes au resto. Reste plus qu’à maîtriser l’accent, ça c’est moins gagné.

Et aussi …

On ne pouvait pas parler Chine sans parler bouffe ! Alors autant partager un coup de coeur : chez Duong, dans le Grand Passage près du Printemps. Si d’extérieur, ce petit traiteur ne paie pas de mine, attendez donc de gouter leurs nouilles. UNE TUERIE ! Ils sont là depuis 1981 et le succès ne s’est jamais démenti. Il y a bien une raison à cela, moi je mise sur leurs nems.
Clément Laré
Photos : Romane Boudier
Lisez aussi ce témoignage d’une Chinoise à Tours.

XiaoMei Huang, une Chinoise à Tours

#EPJTMV. Ils viennent de loin et se sont installés à Tours. On les a rencontrés, ils nous parlent de cette ville.

XiaoMei Huang, Chinoise, installée à Tours depuis 7 ans.
XiaoMei Huang, Chinoise, installée à Tours depuis 7 ans. Photo : Clément Laré.

De quelle ville êtes vous originaire ?
Je viens d’une petite ville de 50 000 habitants dans la province de Hubei, au centre est de la Chine.
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Quand et pourquoi êtes-vous venue vous installer à Tours ?
Je me suis installée à Tours en 2007 pour le travail. Après avoir rencontré mon mari français en Chine, je l’ai suivi partout, de Paris en Grèce. Mais travailler me manquait trop, alors en 2004, j’ai décidé de m’installer en France et j’ai trouvé un poste de professeur de chinois à Tours.
Qu’est-ce que vous préférez à Tours ?
À Tours, la vie est paisible. C’est une ville assez petite ou l’ambiance n’est pas stressante. Et puis c’est là que j’ai trouvé un travail stable qui me plaît, et le travail, ça compte beaucoup. J’adore me balader aux bords de Loire, je trouve cela très beau.
Qu’est-ce qui vous manque de votre pays d’origine et qu’on ne retrouve pas à Tours ?
Évidemment, ma famille. En Chine, les enfants restent très proches de leurs parents. Alors je tente d’aller rendre visite aux miens au moins une fois par an.

La Chine Rouge : Dans l'ombre chinoise

Des restaurants chinois, il y en a pas mal à Tours. Celui-ci vaut le coup, surtout qu’il est placé pas très loin des rues commerçantes.

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Il n’y a pas que François Hollande qui soigne sa relation avec la Chine ! Nous aussi, à tmv, nous souhaitons apporter notre pierre à l’édifice. Pas question de contrats à 18 milliards, non, bien sûr que non. Mais une petite virée au restaurant La Chine Rouge, c’est déjà un bon début. Direction la rue Nationale, pour bifurquer ensuite sur la rue Néricault-Destouches. Il faut s’éloigner du brouhaha de la rue passante, s’écarter du monde. Et là, impossible de le louper : on se retrouve nez-à-nez avec une grosse façade rouge pétant. Ouah, ça flashe !
Côté intérieur, l’ambiance est zen et chic. Sur les murs couleur blanc ivoire, de magnifiques estampes et dessins impressionnent (un coup de coeur pour celui en rouge et noir !). On a le regard baladeur. Un aquarium nous accueille (dommage que ce jour-là, il semblait un peu triste avec ces deux, trois poissons qui se battaient en duel…), suivi du sourire de l’équipe. Ici, vous avez le choix entre spécialités chinoises, bien entendu, mais aussi vietnamiennes et thaïlandaises. On se lancera dans un typique riz cantonnais, accompagné de boeuf champignons- bambous.
Petite musique en fond sonore, rapidité dans la commande, tout comme dans le service, impeccable. Des petites attentions, mais pas de pression. On reste au calme, bien tranquilles et ça fait du bien. L’établissement propose aussi un large choix pour la vente à emporter : potage, salades, nems, crevettes sautées, porc piquant ou encore omelette à la chair de crabe… La Chine Rouge est donc un bon petit restaurant aux prix abordables. Typique, bien décoré et sympathique, il a soufflé ses trois bougies. S’il souffre peut-être un peu de son emplacement, à l’écart du passage de la rue Nationale, on ne regrettera sûrement pas ce petit coin calme bienvenu dans le centre de Tours.
√ L’ADDITION Pour notre repas, avec une bière chinoise, le prix est de 13,90 €. Mais possibilité d’un menu midi à 9,80 € (avec une entrée, un plat au choix avec du riz blanc et un dessert). Il existe aussi des menus à la vapeur à 12,50 € ou encore un menu spécial à 22,50 €. Des tarifs très raisonnables.
√ EN PRATIQUE La Chine Rouge se trouve au 39 rue Néricault-Destouches à Tours. Sur place ou à emporter. Ouvert tous les jours, 12 h – 14 h et 19 h – 22 h. Fermé le dimanche midi. Contact : 02 47 20 28 89.
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Levée d'immunité pour Jean Germain ?

La justice tourangelle cherche à entendre le sénateur-maire de Tours dans l’affaire des mariages chinois.

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Les communiqués en provenance du bureau du Sénat seront scrutés avec attention du côté de Tours, mercredi 29 mai. À l’ordre du jour figure une demande de levée d’immunité parlementaire. Selon toutes vraisemblances, il pourrait s’agir de celle du sénateur-maire de Tours, Jean Germain.
La demande en a été faite il y a déjà plusieurs mois, selon le procureur de Tours, Philippe Varin. La justice tourangelle cherche à l’entendre dans l’affaire des mariages chinois, révélée en août 2011 par le Canard Enchaîné. Depuis fin janvier, quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d’une information judiciaire.
Ancienne collaboratrice de Jean Germain, Lise Han est poursuivie pour escroquerie, prise illégale d’intérêt et recel de fonds publics. Tout en étant employée municipale chargée des relations avec la Chine à partir de 2008, elle avait développé l’organisation de mariages collectifs chinois. Problème : elle était à la tête de Lotus Bleu, la société qui s’occupait de ces festivités. Elle avait ensuite placé son conjoint comme gérant de l’entreprise. Le montant de l’argent public versé à la société de service est évalué à 800 000 euros. L’ancien et le nouveau mari de la femme de 50 ans ont également été mis en examen, comme le directeur de l’office intercommunal de tourisme, Jean-François Lemarchand.
Lise Han affirme qu’elle ne connaissait pas les règles d’attribution des marchés publics et qu’elle se contentait d’appliquer les consignes données par le maire, Jean Germain. Dans un communiqué diffusé vendredi dernier, le maire de Tours réaffirme qu’il « se tient à la disposition des juges » et rappelle « sa totale intégrité ». L’élu risque une mise en examen qui ne serait pas du tout une bonne nouvelle pour lui, à moins d’un an des municipales.
EDIT / MISE A JOUR 13 h 00 : Le bureau du Sénat a refusé ce mercredi matin de lever l’immunité parlementaire du sénateur-maire socialiste de Tours, Jean Germain dans l’affaire dite des « mariages chinois ».

Admirable Grandmaster

Un film virtuose sur l’histoire du kung-fu. Une oeuvre qui se regarde comme un tableau de maître.

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Wong Kar-wai aura mis près de dix ans — paraît-il — pour réaliser The Grandmaster. Et au vu du résultat, on peut le croire. Nous voilà plongés en pleine Chine des années 30, âge d’or des arts martiaux. Le pays est divisé entre nord et sud, où les « seigneurs de la guerre » tentent de se partager le pays. Loin des tracas politiques, les maîtres du kung-fu se réunissent autour de Baosen, car ce dernier se cherche un successeur.
Yip Man, maître du wing chun (une variante du kung-fu), assiste à la cérémonie et se voit désigné comme héritier, après avoir affronté toute une série d’épreuves (des bastons, évidemment). Il rencontre alors Gong Er, fille du grand maître, son alter ego sur le plan « art martial » et âme soeur sur le plan sentimental. Pas simple, car l’homme est déjà marié. Une idylle impensable, voire impossible, à l’époque. Les années passeront et les remous politiques (invasion japonaise, régime communiste, etc.) brouilleront pas mal de repères ; certains Chinois collaborent, d’autres fuient, ravivant les tensions dans les clans. Même si l’intrigue est parfois difficile à saisir, on ne peut qu’admirer le travail d’orfèvre réalisé par Wong Kar-wai. Fidèle à ses précédents films, chaque scène, chaque plan est travaillé, composé de la plus belle manière. Une véritable marqueterie lumineuse (réalisée par le chef opérateur français Philippe Le Sourd, cocorico) qui donne une densité incroyable à ce film de deux heures.
Même traitement pour les scènes de combats, travaillées et décomposées avec une qualité rarement vue. Normal, c’est le chorégraphe Woo-Ping Yuen (Matrix, Tigre et dragon et Kill Bill) qui est aux manettes. Ces efforts de composition incroyables laissent presque poindre quelques faiblesses dans le scénario, mais qu’importe. Avec cette mise en scène impeccable et cet esthétisme époustouflant on ne peut dire qu’une chose : chapeau !