La maraude du samu social # 2

Lors de la maraude du samu social, on croise toutes sortes de personnages. Voici Hedi, épicier boulevard Heurteloup, que l’on surnomme « l’épicier du bon dieu ».

Vers 23 h, lors de la grande halte du véhicule du samu social sur le boulevard Heurteloup, nous faisons la rencontre d’Hedi, l’épicier du bon Dieu…

Pour Jean-Jacques, du samu social, l'échoppe d'Hedi, boulevard Heurteloup, c'est "l'épicerie du bon Dieu".

« Moi, je te le dis, à chaque fois que tu donnes quelque chose à quelqu’un qui en a besoin, le bon Dieu, lui, il te donne cinq minutes de vie en plus. Ça, j’en suis sûr ! » Il est comme ça Hedi l’épicier du boulevard Heurteloup, tout près de la place Jean-Jaurès. « Moi, tu vois, j’ai travaillé toute ma vie. Je ne manque de rien. Alors, je ne peux pas laisser quelqu’un dans la misère sans rien faire. Ce n’est pas possible. Alors, celui qui a besoin et qui me demande, je lui donne. » Et ce ne sont pas des mots en l’air. Quand Jean-Jacques, chef d’équipe de la maraude du mardi du samu social, vient frapper à la porte (toujours ouverte, d’ailleurs) de sa petite échoppe, il en repart les bras chargés de victuailles et de boissons. Et là, ce qu’il donne, il sait où ça va, Hedi. Ça va juste en face, pour ceux de la rue, qui sont justement en train en se réchauffer avec le café ou le gobelet de soupe distribués par Anne, François et Clément.

 

 

Quelques clichés de Nahim Houée

Nahim Houée, jeune photographe tourangeau, et auteur des photos sur les sans-abris du tmv n°32 nous délivre quelques clichés supplémentaires. Paysage, architecture, concert, portrait, détails…

Pour découvrir l’ensemble des clichés de Nahim Houée, cliquez sur la première afin de faire défiler la série de clichés. Appréciez.

Place Plumereau, à Tours, zoom sur une main en dit beaucoup sur l'homme. (Photo Nahim Houée)
Un couple se promenant sur l'avenue Grammont, à Tours, séparé par un panneau "des deux cotés"... (Photo Nahim Houée)
Le chanteur Patrice lors du festival Terres du son 2011 au Château de Candé (Monts). (Photo Nahim Houée)
Le chanteur Patrice lors du festival Terres du son 2011 au Château de Candé (Monts). (Photo Nahim Houée)
Vue sur le Pont Wilson de Tours. (Photo Nahim Houée)
Une autre vue sur le pont Wilson de Tours, et jeu de lignes. (Photo Nahim Houée)
Rue de la Monnaie, à Tours, illustration du lien fort entre l'homme et son chien, notamment dans la rue. (Photo Nahim Houée)
Le pont suspendu de Saint-Symphorien, à Tours, et sa couleur bleue si caractéristique, vus de nuit. (Photo Nahim Houée)
Contre-plongée sur la rue Nationale, à Tours. (Photo Nahim Houée)

Nahim Houée, chasseur de clichés 

Nahim Houée, chasseur de clichés

Nahim Houée, jeune photographe tourangeau, est l’auteur des photos sur les gens de la rue publiées dans notre tmv n°32. Rencontre avec un photographe modeste en devenir.

(Photo Nahim Houée)

 

Nahim Houée a posé ses valises à Tours en mars dernier (comme tmv, tiens !). Depuis, il se sent tel un touriste en soif de connaissance de cette nouvelle terre d’accueil : il erre dans les rues de la ville, son appareil photo sous le bras, accumulant les images et refusant tous les clichés.

Nahim n’a eu qu’un appareil-photo dans sa vie, qu’il a toujours sur lui d’ailleurs. Résultat : 4 000 photos en neuf mois. « J’ai toujours eu envie d’exprimer mon côté artistique. Mais je n’avais jamais osé, ni trouvé le bon moyen à Roissy-en-Brie (sa ville d’origine, ndlr). Venir à Tours m’a permis de m’ouvrir l’esprit et de m’intéresser davantage à la culture. J’ai ainsi appris à me mettre moins de barrières, à tenter le coup. » Bref, le jeune homme a pris confiance en lui et tente de se faire connaître. L’important dans ses photos : « il faut qu’elles suscitent quelque chose » que ce soit drôle, plus sérieux, voir chargé d’émotion. Le jeune photographe évite un maximum la mise en scène sauf lorsqu’il ébauche un portrait.

La photograghie : un acte social

Les portraits sont d’ailleurs l’une des spécialités de ce grand gaillard et notamment ceux de gens de la rue. « Ce sont les premières personnes que j’ai rencontrées à Tours en errant dans les rues. » Pour établir le contact, Nahim Houée s’est fié à son instinct : un regard, un bonjour, une pause cigarette partagée et quelques paroles échangées. « Les gens ne prennent pas la peine de s’arrêter. Pour eux, les SDF font partie du mobilier. Je voulais montrer la personne, des regards forts. » Son cliché fétiche, c’est celui que l’on aperçoit derrière lui sur la photo et qui fait aujourd’hui la Une de tmv. « C’est l’une des premières que j’ai faites à Tours. Lorsque je la regarde je me focalise sur ses yeux. Il y a quelque chose dans ses yeux. Elle me prend. » Au cours de son travail auprès des gens de la rue, le jeune homme a essuyé quelques refus mais qu’importe, ses quelques clichés lui ont permis « de contribuer à quelque chose à son échelle ».

Une contribution sociale dont il souhaite faire son métier : il est actuellement en préparation des concours d’éducateur spécialisé. Nahim Houée rêverait de vivre de la photographie mais il garde les pieds sur terre. « Ce serait génial de faire une expo voire de vivre artistiquement, mais je sais que c’est dur alors je laisse faire le temps. »

Quelques clichés de Nahim Houée

Les bruits du net #10

Au menu du jour : du fashion décalé à la mode casquette à l’envers, de la percussion (oui, beaucoup de percussion) et de la musique vintage.

Au menu du jour : du fashion décalé à la mode casquette à l’envers, de la percussion (oui, beaucoup de percussion) et de la musique vintage.

Ouaich. Une petite découverte comme ça au hasard de nos pérégrinations web : un superbe blog mode.  Oui, c’est d’origine, il n’y a pas de tuning. Contrairement à ce magnifique documentaire de Strip tease.

 

Aux percus. Non, ici pas de Hélène et les garçons où les musiciens ne font que poser et ne jouent jamais dans leur super local de repet’. Non, là on est sur du pro, du dur, du classe.

Les percussionistes de l’Opéra de Paris, ce ne sont pas seulement ceux qui frappent une fois toutes les deux minutes au fond de la salle. Non, ils font ça aussi :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=x_kn9fS7T0I[/youtube

 

Et puis, en 2010, les Sound of noise ont décidé de faire un film. Leur intro donne ça :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Qct3nBWlNTA[/youtube]

 

Retro. Qui dit vintage dit pub Levi’s et donc M. Oizo :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Kv6Ewqx3PMs[/youtube]

 

Bonus. Allez, cadeau, un peu de WTF japonais

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=g_1WvxYBGTk[/youtube]

Ciné : The Lady, le nouveau Besson

Luc Besson change totalement de registre avec le film The Lady, le portrait de la politicienne birmane Aung San Suu Kyi. Un film plat et larmoyant qui ne rend pas justice au combat de la Birmane .

The Lady s’avère être un Besson plat et larmoyant qui ne rend pas justice au combat de la Birmane Aung San Suu Kyi.

(Photo dr)

Comment réaliser le portrait d’une femme assignée à résidence pendant des années sans contact avec l’extérieur ? Ne demandez pas à Luc Besson, il n’en a aucune idée. Son film esquisse à peine les contours de la personnalité complexe d’Aung San Suu Kyi.

Raconter au monde entier la destinée de cette politicienne birmane, que le pouvoir militaire tente de faire taire peut, a priori, passer pour un vibrant hommage au courage d’Aung San Suu Kyi et à sa volonté d’instaurer la paix en Birmanie. Certes, depuis le soulèvement des moines bouddhistes en 2007 et leur massacre, les médias sont peu revenus sur la situation dans ce pays soumis à une terrible dictature. Mais Luc Besson était-il le mieux placé pour le faire ? Plus versé, ces dernières années, dans la fusillade et les gros calibres, il n’a plus la verve de ses débuts, période Subway ou Grand bleu.

Une image floue de la politicienne. Dans The Lady, il verse dans les grosses scènes sentimentales qui tâchent plutôt que dans les courses poursuites mais avec un effet quasiment égal : il ne montre aucune sensibilité vis-à-vis de son sujet. Mais, c’est quand même moins gênant quand il s’agit de parler voiture. Dans son nouveau film, il décrit cette femme birmane comme une mère courage qui pleure à chaudes larmes quand on lui parle de son pays et de son mari anglais atteint d’un cancer. Aung San Suu Kyi, sous la caméra du réalisateur français, ressemble plus à une image floue de la sainte vierge, qu’à la féroce politicienne opposante pendant plus de 20 ans à un régime dictatorial.

Les scènes larmoyantes sont interminables, les images de la Birmanie donnent dans la mauvaise carte postale. Au bout d’une heure, on a envie de voir surgir un extraterrestre, un bandit ou une voiture blanche sur l’écran, histoire d’éprouver enfin quelques frissons et émotions fortes, eux-aussi bien absents de The Lady.

The Lady : la bande-annonce.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kHArJ2BD_JU[/youtube]

Une nuit aux côtés du Samu social

A Tours, le Samu social parcourt les rues de Tours quatre fois par semaine pour aller à la rencontre des sans-abris. Nous avons suivi une équipe lors d’une maraude. Reportage.

 

L’équipe du Samu social parcourt les rues de Tours quatre fois par semaine en hiver. (Photo dr)

Tous bénévoles, ils repartent plus riches, et plus forts qu’ils sont arrivés. Ce n’est pourtant pas la richesse qu’ils côtoient. Non, « nous, c’est le bas du bas », comme dit Richard, son gobelet de soupe aux asperges à la main, sur le terre-plein du boulevard Heurteloup.

Mardi, soir de maraude, le camion blanc du Samu social file vers la fac des Tanneurs. C’est Clément qui conduit, 25 piges, la casquette de travers et le sourire chaud comme les vingt baguettes récupérées plus tôt chez Thierry, boulanger dans le quartier des Halles. « Ce n’était rien qu’un peu de pain… » A côté de lui, Anne. Elle tient le cahier de bord. Normal, c’est l’instit’ de la bande. A l’arrière, François, la trentaine mal rasée et Jean-Jacques, chef d’équipe, le portable à l’oreille, branché sur le 115. « Ils sont une vingtaine de sans-papiers dans le hall de la fac. On va commencer par eux. Il doit y avoir des enfants. »

Devant l’amphi Thélème, c’est l’effervescence. Le groupe de migrants vient de la piscine du lac. Ils ont été délogés et les bénévoles de l’association Chrétiens migrants tentent de leur faire passer la nuit au chaud. Des enfants, il y en a, bien sûr. Des femmes aussi. Tout le monde est épuisé. Pour le véhicule de la Croix Rouge, la halte sera de courte durée. Le temps de déposer une caisse de sandwichs, quelques baguettes de pain et plusieurs packs d’eau minérale. Direction Chambray.

Des femmes, des enfants dans la rue. C’est comme un rendez-vous. Sur un semblant de parking au bord de la route, Nadine est là, flanquée d’un petit bout de fillette, emmitouflée dans une grosse doudoune rose fuchsia. « Dis, c’est normal si je ne trouve pas mon nom dans le calendrier ? » Elle a huit ans et demi, Lucie, et des yeux à percer tous les nuages de la vie. Une lumière de gamine. Clément explique, c’est normal : on ne peut pas écrire tous les noms de saints sur les pages des calendriers. Il y a là deux hommes aussi. Un grand poli et un autre avec un beau chien qui a faim. « J’ai trouvé un CDD jusqu’à la fin du mois. », dit l’un. Quelques jours de travail pour une poignée d’euros.

Quelques minutes arrachées à la nuit naissante et tout le monde remonte dans le camion. Mêmes places, allure vive, on file vers les Fontaines. Jean-Jacques prévient Stéphane, un habitué de la maraude, sur son portable (il n’a que le téléphone, pas de crédit, bien sûr) . « On y est dans cinq minutes, vous serez là ? C’est bon pour vous ? » En raccrochant, il n’a pas l’air bien sûr, Jean-Jacques. Il se penche vers Anne : «Tu aurais dû l’appeler, toi. Il aurait préféré ta jolie voix. » Cinq minutes plus tard : personne au rendez-vous. On s’y attendait un peu, on patiente. Pas trop : il reste tant à faire.

Un détour par Saint-Pierre, une visite éclair à la Ville-aux-dames et l’heure du premier grand rendez-vous de la soirée (22 h 15, boulevard Heurteloup) est déjà dépassée d’une bonne demi-heure. Clément navigue dans des rues improbables comme un chauffeur de taxi dans le souk de Marrakech. On se croit perdus mais non : voilà la Loire. On longe les quais, à gauche : arrivée devant la poste centrale.

Donner en retour. Ils sont une bonne vingtaine à attendre le camion du samu social. Tribu hétéroclite : un éclopé, une famille de Roumains, trois ou quatre historiques de la rue. Chacun repart avec un café, un peu de soupe, un ou deux sandwichs. François s’approche d’un homme entre-deux-âges : « Tiens, Romain, le sac-à-dos que tu avais demandé. Tu avais bien demandé un sac ? ». D’autres repartent avec des couvertures, des pulls. Les grosses chaussettes de laine, surtout, sont très recherchées. « On est des combattants, nous vous savez », souffle un homme à casquette. « Ici, on vient, on discute un peu et puis chacun repart à son squat. Si on se connaît ? Un peu. Des visages… » Presque une heure plus tard, tous les SDF se sont dispersés. « En tout cas, moi, j’ai plein de cassettes de l’île Maurice pour ma classe ! », s’amuse Anne. Cadeau d’un bénéficiaire. « Parce que tout le monde a le droit de donner… » sourit-elle comme une évidence.

Un peu plus tard, le camion stoppe place de la Victoire. La troupe est plus clairsemée. Le froid est plus vif. Véro le sent bien, le froid. Elle dormira dehors, ce soir. Mais, pour le moment, elle doit discuter « d’un truc de filles » avec Anne. On repart. Vite toujours et toujours poursuivis par la nuit qui avance.

Retour aux Tanneurs pour apporter un lot de couvertures aux sans-papiers qui dormiront là, finalement. Quelques rencontres encore et la nuit se termine sous le pont Napoléon. Il est deux heures passées. L’équipe du mardi vient de rendre sa dernière visite de la nuit. Un appartement à ciel ouvert au bord de la Loire. La dame s’est à peine réveillée. Elle a marmonné quelques mots sous la couverture. Le fleuve chante, imperturbable. Anne et Clément se prennent par l’épaule et restent là, un long moment, sans rien dire.

Une maraude filmée également en mars 2011 par les étudiants de l’IUT de Tours: Maraude du Samu Social – Tours par julien-ababsa.

Journal d’une jeune végétarienne #2

Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Etape 2 : les courses.

Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr! C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Pendant un mois, découvrez donc le parcours initiatique d’un passage au régime végétarien. Etape 2 : les courses.

(Photo dr)

Mes réserves de nourriture s’épuisant, je n’ai eu d’autre choix que d’aller faire mes courses. Dans un magasin bio, sur les conseils d’Anne Brunner, bloggeuse bio et végétarienne tourangelle. Après avoir feuilleté le guide gratuit, 171 adresses pour manger bio et local en Touraine, édité début juillet par l’association ATABLE ( l’Association tourangelle pour une alimentation biologique locale équitable) et disponible au téléchargement sur le site de l’association, je repère la Coop Nature la plus proche de mon domicile.

Ma liste de courses en poche, mon sac cabat sous le bras : que les courses commencent! Premier article à trouver : le chocolat à pâtisser. Après une recherche vaine de 10 min (j’exagère peut-être un peu), je décide de prendre des tablettes de chocolat normal jusqu’à ce que mes yeux tombent sur les fameuses tablettes de chocolat à pâtisser. Changement d’articles. Impossible de trouver la farine dans ce rayon. J’abandonne et je me dirige vers les produits frais. Sans aucune difficulté, je trouve le beurre et les oeufs. Et mes yeux, se posent sur le tofu. Sur toute une rangée de tofu, en fait. Du tofu à l’ail et aux fines herbes, du tofu au fromage… Je ne peux résister et me décide pour le tofu à l’ail et aux fines herbes. Une expérience végétarienne sans tofu ne serait pas une vraie expérience végétarienne. Les saucisses au soja ce sera pour la prochaine fois.

Direction le rayon légumes. Là, je dois y trouver tous les ingrédients d’une recette que je veux essayer. Il est écrit dans Le guide du végétarien débutant qu’il faut essayer à peu près trois recettes faciles. Alors je m’exécute. Ce sera donc une cocotte de légumes racines braisés façon gremolata, d’Anne Brunner (heureusement qu’elle est là). Il me faut donc un rutabaga, un navet, du persil et de l’ail. Le reste des ingrédients attendant déjà sagement dans mon frigo. Tous les produits prennent place dans mon panier, excepté le persil. Il suffisait que je demande au vendeur pour qu’il aille m’en chercher.

Reste à trouver la farine et le sucre pour mon brownie aux noix (les fruits et graines oléagineuses telles que les noix sont source de protéines, selon la fiche Conseils pour une alimentation végétarienne bénéfique de l’Association Végétarienne de France). Ma recherche de sucre se termine par l’achat d’un paquet de sucre de canne roux. A moins qu’au rayon légumes, je ne découvre par le biais de deux autres clientes que la farine et le sucre peuvent être achetés en vrac. Bingo! Moi qui utilise très peu de sucre et de farine, c’est idéal. Dernière vérification de ma liste de courses : le compte y est. Après tout de même une heure dans le magasin pour une quinzaine d’articles… À la caisse, je craque pour une petite tablette de chocolat aux éclats d’amandes. Le chocolat j’y ai droit alors j’en profite (avec modération bien sûr)! Résultat des courses : 33 €. Aïe, heureusement que je n’ai pas acheté de viande… Prochaine étape : le restaurant.

Journal d’une jeune végétarienne #3

Les bruits du net #9

Au menu : métal précoce, Titanic, comment on fait des bébés et …. le phénomène Facebook, Twitter…

Au menu du jour : métal précoce, Titanic, comment on fait des bébés et …. le phénomène Facebook, Twitter…

Jeune métalleux. Voici un garçon de neuf ans déjà métalleux : il joue tout de même Rage against the Machine.

 

« Je suis le maître du monde. » Petit instant nostalgie : la bande-annonce de Titanic en version 3D, dont la sortie est prévue le 4 avril 2012.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mzgtthLqIJE[/youtube]

 

La grande question. Voici une vidéo qui aidera les parents à répondre à la question fatidique : comment on fait les bébés? Une réponse tout en finesse.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YBwUORi93nY[/youtube]

 

En bonus : Le phénomène des réseaux sociaux racontés en vidéo (seul bémol la vidéo est en anglais mais avec les images c’est facile à comprendre!).

Les bruits du net #8

Au menu : des mars frit, plein plein de saucisses et plein plein de raviolis aux crevettes…. Un petit clin d’oeil à notre végétarienne!

Au menu : des mars frit, plein plein de saucisses et plein plein de raviolis aux crevettes…. Un petit clin d’oeil à notre végétarienne!

 
(Photo dr)

 

Après une année en Ecosse, j’ai découvert le Mars frit et comme c’est de la pure gastronomie, j’avais envie de vous faire partager cette recette. Suivez les instructions sans broncher. Dégustez et à chaque bouchée ce sont 10 000 calories que vous ingérez…. Bon appétit.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=wwpgATll98U[/youtube]

 

Improbable, un concours de manger de saucisses entre un concurrent japonais et un concurrent américain pas comme les autres…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HgqbCq_sxmo[/youtube]

 

Et maintenant un concours de manger de raviolis aux crevettes. Original, et tout aussi écoeurant!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=SqRGh51yMbw[/youtube]

Les bruits du net #7

Au menu du jour : tennis vs kuduro, spiderchildren, un clip interactif, bref que du bonheur…

Au menu du jour : tennis vs kuduro, spiderchildren, un clip interactif, bref que du bonheur….

(Photo dr)

 

Le groupe américain, We the Kings a trouvé une nouvelle façon de communiquer : faire participer les internautes au clip de sa nouvelle chanson à la manière d’un jeu vidéo. Pas mal.

 

 

Pourquoi jouer au tennis alors qu’on peut danser le kuduro? Démonstration avec Caroline Wozniacki, joueuse de tennis danoise lors d’un match d’exhibition en Slovaquie.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qrfGHwPnG2U[/youtube]

 

Voici deux enfants très agiles pour le plus grand bonheur de leur papa. Qu’est-ce-qu’on en ferait pas pour une sucette… Attention à ne pas reproduire chez soi, ces deux-là sont des professionnels.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7fJ4RcS80HE[/youtube]

 

Un petit bonus : juste parce que j’aime bien, et que , bref, enfin forcément, ça nous est tous déjà arrivé!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dZ3F8MInduI[/youtube]

Les bruits du net #6

Au menu du jour : mother earth, lettres ouvertes, du Benjamin B.

 

 

Space. On va commencer par de zolies images venant de l’espace et de la Station orbitale internationale. Asseyez-vous tranquillement, relaxez-vous, ce n’est que du bonheur.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xmbjiy_astounding-orbital-time-lapse_news[/dailymotion]

C**. Lettres aux cons, c’est rigolos parce que vous pouvez vous adresser sans complexe à vos cons à vous. C’est ici pour vous lâcher.

Monsieur B. Poseur, lui, non. C’est juste un grand fou un peu triste. Nous on vous dit juste ce que l’on voit. Allez donc jeter un coup d’œil sur ce petit site

Bon, en fait ça nous a donné envie de tester le principe sur Bénabar et ça donne ça. Si vous êtes demandeurs, on recommencera peut-être avec Vincent Delerme ou Zaz.

Bonus. Super banco ? Super, super, super, super (si vous n’écoutez pas France inter le midi, vous ne comprendrez pas la référence) Allez, cadeau : c’est long mais très très drôle !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=o_hxE6vBbsM[/youtube]

Journal d’une jeune végétarienne #1

Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr. C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Etape 1 : les aliments interdits.

Quel est le comble pour une fille d’éleveur? Arrêter de manger de la viande bien sûr! C’est pourtant l’expérience que j’ai voulu tenter et que je me propose de vous raconter au fil des jours, ici même. Pendant un mois, découvrez donc le parcours initiatique d’un passage au régime végétarien. Etape 1 : les aliments interdits.

(Photo Danielle Laborde)

« Adieu, veaux, vaches, cochon, poisson et autres crustacés. » Voici comment j’ai annoncé, à mes proches, mercredi que je devenais végétarienne pendant un mois. Le but de cette expérience : découvrir le quotidien d’un tel régime, ses implications, ses difficultés et ses possibles avantages.

Anne Brunner, végétairenne et auteure de livre de recette de cuisine bio, sera ma référente durant mon mois de végétarisme. (Photo dr)

Mais avant de me lancer, j’ai cherché à connaître mes droits et mes devoirs. Pour Anne Brunner, végétarienne, bloggeuse tourangelle et auteure de livres de recettes bio, « il existe différents types de végétarisme. Est avant tout végétarien celui qui ne mange aucune chair animale, ni viande, ni poisson, ni coquillage, ni surimi« . Pouvant manger oeufs et produits laitiers, je serai plus précisément ovolactovégétarienne selon la définition de l’Association Végétarienne de France.

Mais sans chair animale, ma principale interrogation restait celle de la carence en protéines. Selon les diététiciens américains et canadiens qui se sont intéressés au régime végétarien, pour peu qu’on mange varié et qu’on subvienne à ses besoins en calories, on peut manger végétarien sans se préoccuper des protéines. Me voilà rassurée et mes proches avec !

Mais une autre question me taraude : Anne Brunner est végétarienne et écrit des recettes bio. Y-a-t’il un lien entre végétarisme et bio? « Il n’y a aucun lien logique entre végétarisme et bio. Mais certains végétariens le deviennent pour leur santé et sont très sensibles aux questions de l’environnement d’où la consommation de bio. » Il y a également un argument pratique : les magasins bios offriraient un plus grand choix de végétaux, indispensables dans le régime végétarien.

Reste les difficultés sociales qui, elles, sont bien présentes, selon Anne Brunner. « Le plus difficile est de refuser. » La preuve dès mon premier jour de végétarisme lorsque l’une de mes collègues m’offre des fraises Tagada®, je dois refuser. Dur. Vous vous demandez certainement pourquoi j’ai refusé ces petits bonbons rouges ? Eh bien, tout simplement parce qu’ils contiennent de la gélatine de porc…. Adieu, donc bonbons Haribo® mais également certaines mousses au chocolat, bavarois…. Un seul moyen de ne pas se faire avoir : lire les étiquettes. Après l’inspection de mon placard, pas besoin de jeter quoi que se soit. Mes réserves alimentaires ne contiennent aucune gélatine de porc. Ouf!

Après trois jours de végétarisme, les conseils d’une végétarienne, quelques lectures et le guide du végétarien débutant comme livre de chevet, j’ai survécu sans craquer. Un bon début. Prochaine étape : mes courses dans un magasin bio.

Journal d’un jeune végétarienne #2

Les bruits du net #5

Menu du jour : des strips (comprendre  » bande dessinée  » les coquins), des lacets ( de chaussures) et du Hasselhoff.

Au menu du jour : des strips (comprendre  » bande dessinée  » les coquins), des lacets ( de chaussures) et du Hasselhoff.

photo dr

 

David. Oui, celui qui joue dans Alerte à Malibu, après  ça et ça il a fait ça :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4u7jrlsBHgo[/youtube]

BD. Un bon blog bd : la dissonance des corps

 

Photo dr

 

Chaussures. Vous avez été touchés par le laser d’un canon construit par un savant fou et vous êtes revenus en enfance ? Du coup, vous avez 4 ans et vous ne savez plus lacer vos chaussures. Voilà un moyen de réapprendre.

Bonus. Un peu de WTF japonais.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hpP5lh6Pl6c[/youtube]

Vidéo : les 10 coups Free Fight

Les spécialistes du Free fight tourangeau nous montre les 10 meilleures prises de leur discipline en vidéo.

Prêt pour prendre des coups ?

Un extrait de la vidéo : le superman punch. (Photo dr)

Le Free fight (ou MMA) est un sport de combat qui combine plusieurs arts-martiaux et donc toutes sortes de techniques. Nous sommes allés voir les licenciés du club le Tours Free-fight. Ils nous ont donné quelques leçons en vidéo.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XXCQ8ebRQeQ[/youtube]

 

Les bruits du net #4

Au menu du jour : des zombies, ouais !!!

 

 

Au menu du jour : des zombies, ouais !!!

 

Dans l’axe. On commence par cette pub Axe que certains penseront désaxée :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xgEKpggG8gI[/youtube]

Inconditionnels. Pour les fans de la série The Walking dead (la saison 2 est diffusée aux USA en ce moment) où vous propose  un jeu de survie dans une cage, un autre plus voiture et un dernier un plus basé sur la stratégique.

Dernier pour la route. Jouez à ce jeu avec le volume à fond et puis allez voir cette vidéo ici.

Bonus. Et oui, les Cranberries, vous vous souvenez ? Très très zombies kitsch ce clip.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6Ejga4kJUts[/youtube]

 

 

A Tours, les Papilles frétillent

Entre déco bistrot et cuisine gastro, le restaurant tourangeau Les Papilles font honneur à la cuisine traditionnelle. Un vrai bonheur pour nos palets et nos papilles bien sûr!

 

Nadine et Didier Darry prennent bien soin de vos papilles. (Photo dr)

Elles en frétillent encore, les nôtres, de papilles. Car si dans sa décoration, son agencement, son service, son style, quoi, l’endroit ressemble à un bistrot, ce que l’on trouve dans les assiettes relève franchement du repas gastronomique. « Nous pratiquons une cuisine de tradition », explique Nadine Darry, la maîtresse des lieux. « Le chef (Didier, son époux, ndlr) se permet parfois quelques innovations, mais les sauces sont des vraies sauces et tout est préparé sur place ». Et, dame, la tradition (surtout quand elle se pare d’habits modernes comme c’est le cas ici) eh bien cela a du bon.

Comme dans tout bistrot qui se respecte, les bonheurs du jour sont affichés au tableau, un peu comme les choses importantes à l’école. Le midi, deux formules sont possibles. Le menu du marché (16 € pour deux plats et 20 € pour une totale) comprend des plats simples mais bien travaillés. Risotto fondant en entrée, dos de cabilleau aux agrumes et crumble aux poires pour finir… Un excellent rapport plaisir / prix pour cette formule classique des midis tourangeaux. Mais pour quelques euros de plus (27 € pour entrée, plat et dessert) vous vous offrez un vrai moment gourmand.

Le jeudi, c’est tête de veau.

Finesse des produits, justesse des assaisonnements, précision des cuissons : tout y est. Et petit bonus : pour les amoureux de la cuisine de bistrot, tous les jeudis, c’est tête de veau à la sauce ravigotte. Et nous aussi, du coup, on se sent tout ravigotés…

 

Le menu Les Papilles

Les bruits du net #3

Au menu du jour : de la nostalgie, du gong et un petit goût d’Amérique.

Au menu du jour : de la nostalgie, du gong et un petit goût d’Amérique.

photo sd

Remember. C’est toujours bien de revenir en arrière, faire un peu d’histoire. Nous sommes en 2007 à l’élection de miss teen america. La réponse de Miss South Carolina que même les non-anglophiles ne comprendront pas :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qQdhMSEqhfg[/youtube]

 

Détail. Regardez bien le présentateur au début de la vidéo précédente. Oui, c’est bien lui. Slater !!!!

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x1ds6k_sauves-par-le-gong-2-2_shortfilms[/dailymotion]

 

Et Zach dans tout ça ? Il appris un petit coup de vieux.

Bonus : pendant que nous sommes dans le  » remember les icônes de série tv qui ont bercé le collège ou le lycée » : vous vous souvenez de Drazic ? Oui, c’est la claque.

La Touraine à l’heure du web 2.0?

A l’heure où Facebook, Twitter et Wikipédia font partie intégrante de nos vies professionnel et personnelle. Nous avons voulu savoir comment se positionnait Tours par rapport au développement du web 2.0 (le web produit par et pour l’internaute). Alors la cité tourangelle est-elle dans les temps numériques?

Facebook, Twitter, ­­­­­Wikipédia and co ont envahi ordinateurs et smartphones du monde entier et notamment ceux des Tourangeaux depuis quelques années. Mais peut-être moins ceux des Tourangeaux que les autres.

(Photo sd)

Sur Facebook, on recense 85 380 comptes localisés à Tours dans un rayon de 16 km, alors qu’on en compte 205 880 à Orléans et 162 460 à Poitiers. Aujourd’hui, le web 2.0 (le web produit pour et par les internautes) fait partie intégrante de nos vies, personnelle et professionnelle. L’industrie d’Internet a créé 700 000 emplois en France depuis 1995 et représentait 3.1% du PIB en 2009. En Suède, elle représente 6.3%, selon une étude de mai 2011 du cabinet de conseil international Mc Kinsey.

Certes, à Tours, le web 2.0 commence à prendre racine. Les blogs autour de la cité tourangelle se multiplient. L’université lance son agenda collaboratif. La mairie, elle, prépare une refonte totale (la 5e) de son site internet dans les cinq prochains mois focalisée sur la collaboration. De même en 2007, des adeptes du web 2.0 ont créé la Webschool de Tours qui organise une fois par mois une conférence gratuite et ouverte à tous afin d’échanger autour du web 2.0.

Qu’en est-il du web 2.0 dans les entreprises? Le 2.0 commence également à investir progressivement le milieu entrepreneurial de Tours. En 2005, la Chambre de Commerce et d’Industrie Touraine a mis en place Écobiz, des communautés virtuelles de réseaux d’entreprises. L’intérêt : mettre en relation contributeurs et fournisseurs par l’intermédiaire d’internet. Pour certaines entreprises locales, le web 2.0 est même devenu une vraie source d’activité. Produit tourangeau dans la pure tradition web 2.0 : Womzone, une application lancée par une start-up tourangelle, Womup, sur laquelle les internautes peuvent acheter et vendre de l’information en tout genre. Aujourd’hui, 35 000 personnes y sont inscrites.

Pas de doute, les initiatives individuelles se multiplient en Touraine mais sans réelle coordination. À Tours, certains ont bien compris que le collectif était indispensable pour rester dans la course au web 2.0. Jean-David Rezaioff, le président de l’entreprise Womup, par exemple, a créé, avec 4 autres sociétés de la région, l’association Centre & TIC. « L’association a pour vocation de promouvoir les nouvelles technologies en région Centre et de favoriser la rencontre entre l’offreur et le demandeur. »

Mais à Tours, ce genre de projets collectifs reste marginal, la mobilisation autour du web 2.0 est encore loin d’être générale. La preuve : sur 16 000 adhérents de la CCI, seules 2500 ont intégré les communautés Ecobiz. Et seulement une entreprise sur deux dispose d’un site internet.

Pourquoi les entreprises tourangelles ne prennent-elles pas toute la mesure du web 2.0 ? La réponse est unanime : « le passage au 2.0 est un état d’esprit. Ce n’est pas propre à l’âge des chefs d’entreprise ni aux secteurs d’activité des entreprises mais bien à l’attitude des dirigeants », résume Yves Massot. Et les réactions des dirigeants face au web 2.0 restent encore très diverses. Il en est certains qui voient en cette innovation un nouveau moyen efficace de communiquer et qui se lancent sans hésiter. Mais d’autres, nombreux encore, refusent le changement.

Beaucoup également se lancent dans le web 2.0 sans vraiment en connaître la notice d’utilisation. « Pour eux, le web 2.0 offre une utilisation gratuite, donc, les entreprises investissent dans les réseaux sociaux à moindre coût. Mais ce n’est pas parce que c’est gratuit, qu’il faut en faire une utilisation à moindre frais. Il faut une vraie stratégie », explique Jean-David Rezaioff.

L’open data  : un vrai enjeu.  Á trop attendre, on peut vite se laisser dépasser. « Le web évolue, alors pour ne pas être à la traîne, il faut toujours avoir un coup d’avance, être à la pointe. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas pour Tours », avance Lerig Couprie de la Webschool. Son exemple : l’open data (la libération des données publiques) dont se sont déjà emparées certaines villes françaises telles que Rennes, Paris et Toulouse. Tours, quant à elle, n’en est qu’au stade de la réflexion. Or, « libérer des données permet de les mettre à disposition de personnes qui peuvent en faire quelque chose et vendre leurs produits. Ce qui favorise la création d’entreprises innovantes », explique Lérig Couprie.

L’état du réseau numérique est également primordial au bon développement du web 2.0 en Touraine. « Le déploiement de la fibre optique sur l’agglomération de Tours est terminé. 188km de fibre ont été installés », assure Tours Métropole Numérique à qui Tours Plus a confié le déploiement du très haut débit uniquement pour le marché des entreprises sur dix-neuf communes de l’agglomération et 41 zones d’activité. Il faudra attendre 2016 pour que tous les foyers de Tours puissent prétendre à un abonnement très haut débit via la fibre optique.

Á l’heure du web 2.0, être au carrefour de la circulation physique ne suffit plus. Il faut désormais être au croisement de la circulation du web 2.0. Á Tours, force est de constater qu’une bonne partie du chemin reste à faire…

Reportage 2.0 au collège Beaulieu

« Le web 2.0 est un vrai débouché »

Reportage 2.0 au collège Beaulieu

Le web 2.0 devient incontournable au sein des collectivités, université mais également dans le monde entrepreunarial. Qu’en est-il dans l’éducation? Quels changements le web 2.0 impose-t-il dans les établissements scolaires?

Mercredi, 11h, salle 205. C’est l’heure du cours d’arts plastiques pour la classe au collège Beaulieu de Joué-lès-Tours. Souris, claviers et ordinateurs ont remplacé pinceau, fusain et pastel. Mme Lequesne a choisi de faire cours en salle informatique. Au programme, aujourd’hui, détournement d’une œuvre d’art en publicité. Les élèves sont bruyants mais apprécient l’exercice.

Pour la professeure, les outils informatiques, imposés dans le programme, offrent un vrai intérêt : être en phase avec la création contemporaine mais pas seulement. « Tous les enfants en difficulté par rapport à la motricité fine ne sont pas du tout pénalisés lorsqu’ils travaillent sur ordinateur. Ils prennent alors confiance aussi bien en informatique qu’au cours des travaux plus manuels. » Pourtant, adapter son enseignement aux nouvelles technologies n’a pas toujours été très facile. « Au début, c’était pesant il fallait apprendre le fonctionnement des logiciels aux élèves maintenant les élèves en connaissent plus , ils ont acquis les bases. »

En salle voisine, M. Petiot, professeur de mathématiques et personne ressource du service informatique du collège, a troqué le marqueur, la règle et le rapporteur pour un stylet et un tableau numérique interactif depuis déjà quatre ans. Une vraie plus-value pédagogique pour le professeur qui offre « une richesse de possibilités et une souplesse d’utilisation ». Dans la salle, une dizaine d’ordinateurs est également reliée en réseau.

Le web 2,0 fait partie intégrante de l’enseignement au collège Beaulieu : en tout, l’établissement dispose de 90 ordinateurs dédiés à la pédagogie financés par le Conseil général et de trois tableaux numériques interactifs. L’investissement est lourd mais la directrice est certaine de son intérêt. « Actuellement, les élèves utilisent l’informatique comme un presse-boutons. Le collège leur permet de l’utiliser différemment. Le web 2.0 offre un richesse énorme de ressources. Il ouvre l’esprit des élèves. » La découverte des nouvelles technologies au collège est indispensable pour l’avenir des collégiens, affirme Céline Verheuge, chef du service éducation du Conseil Général. « On le voit professionnellement. Les compétences en informatique deviennent des compétences de base obligatoires. »

Une nouvelle relation parents-profs. En salle 206, à l’heure de dicter les leçons à ses élèves, M. Petiot utilise le cahier de textes numérique, une démarche imposée depuis la rentrée aux professeurs de l’établissement. « Cet outil aide certains collégiens à s’organiser. » Le site interactif du collège, dont il est à l’origine, offre d’autres fonctionnalités : enregistrement des absences en ligne, réservation du matériel, des ressources supplémentaires et notamment des vidéos. Des données auxquelles les parents ont également accès. Un moyen de suivre le travail de leur progéniture mais également de correspondre directement avec les professeurs. C’est la nouvelle relation parents-profs 2.0.

La Touraine à l’heure du web 2.0?

« Le web 2.0 est un vrai débouché » 

Les Adoptés, un joli premier film

Les Adoptés, c’est l’histoire de deux soeurs inséparables qu’un accident va bouleverser. Ce premier film de Mélanie Laurent reflète la légèreté, la gravité et la sensibilité de la jeune réalisatrice. Prometteur.

Mélanie Laurent signe avec Les Adoptés, un premier film sensible et touchant. On la savait bonne actrice, on la découvre réalisatrice prometteuse.

Les Adoptés (Photo dr)

Lisa et Marine sont sœurs. Enfin, pas sœur de sang, mais d’adoption. Marine est libraire, Lisa travaille dans un atelier qui fabrique des violons. Elles vivent toutes les deux à Lyon. Elles se voient quasiment tous les jours, s’appellent tous les soirs pour se raconter leurs petites aventures de la journée. Le fils de Lisa adore sa tante Marine. Elle le garde souvent et lui fait écouter de la musique classique. Alex, le nouveau petit copain de Marine, lui, a du mal à trouver sa place dans cette relation fusionnelle. Bref, tout ce petit monde tourne autour de ces frangines inséparables.

Alors quand Marine a un accident et tombe dans le coma, les chaînes se brisent et toutes les personnes qui gravitent autour des deux sœurs partent en mille morceaux, ne savent plus où aller.

Une jeune réalisatrice à suivre. On connaissait Mélanie Laurent comme l’une des actrices phares du cinéma français. On l’a admirée dans le dernier Quentin Tarantino, Inglourious Basterds ou tournant avec Jacques Audiard et Cédric Klapisch. En revanche, c’est la première fois qu’elle réalise un long métrage. Léger, grave, envoûtant, drôle : Les Adoptés est un premier essai réussi. Ses acteurs sont très bien dirigés, ses plans sont choisis avec soin et sa façon de raconter une histoire est parfaitement vraisemblable. Même si quelques scènes peuvent sembler longues, même si elle tombe parfois dans des facilités scénaristiques (pêchers de jeunesse) elle arrive à plonger le spectateur dans l’intimité de ces deux sœurs. Sans s’être lancée dans un film trop ambitieux, Mélanie Laurent prouve qu’elle sait mettre en avant un réçit avec style et délicatesse. Il faudra désormais la compter parmi les réalisatrices en devenir.

Les Adoptés : la bande-annonce.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=cKdSeUPOarU[/youtube]

Ciné : Or Noir, jolie fresque signée Annaud

Or Noir, le dernier film de Jean-Jacques Annaud, sort le mercredi 23 novembre. Une grande fresque cinématographique comme les aime le réalisateur.

Or Noir, une grande fresque des années trente dans la péninsule arabique, est le dernier film de Jean-Jacques Annaud. Il sort dans les salles le 23 novembre.

Or Noir (Photo dr)

Or Noir, le dernier film de Jean-Jacques Annaud, sort ce mercredi. Cette grande fresque des années 30 conte le combat d’un jeune prince, au temps de la découverte du pétrole, pour unir les tribus du désert de la péninsule arabique malgré la rivalité de deux émirs.

De l’or noir pour tous les goûts. Le film ravira bon nombre de spectateurs. Les aventuriers, d’abord, puisque Or Noir est avant tout une grande fresque. Mais également, les plus sensibles qui assisteront à la transformation d’un personnage : le Prince très discret au début du film, interprété avec une extrême justesse par Tahar Rahim, se transforme en un véritable héros de guerre qui se bat pour la paix. Enfin, les férus de contemporain apprécieront les thèmes universels (la famille, les femmes dans la société arabe, l’enrichissement…) que cette grande épopée des année 30 met en lumière.

Or Noir : la bande-annonce.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MgucrBj4CLE[/youtube]

 

Rencontre avec Jean-Jacques Annaud

Dans le salon de Jean-Jacques Annaud

Rencontre avec Jean-Jacques Annaud

Jean-Jacques Annaud était à Tours pour présenter sa nouvelle fresque cinématographique : Or Noir. Il nous en a dit plus sur ce film dans la plus pure tradition du réalisateur.

Jean-Jacques Annaud sort Or Noir. Nous l’avons rencontré à Tours lors de la première de cette nouvelle fresque cinématograhique.

Jean-Jacques Annaud (Photo dr)

Tourner un film au Moyen-Orient, c’était un désir particulier ?

Oui, j’avais cette idée depuis longtemps. La première grande passion de ma vie est l’Afrique et j’ai déjà tourné en Asie. Entre ces deux continents, il restait une région qui m’intriguait : le Moyen-Orient qui m’a beaucoup fait rêver lorsque j’étais enfant avec ses décors des mille et une nuits.

D’où vous est venue l’idée d’une épopée telle que l’Or Noir ?

Il y a quatre ans, mon producteur, Tarak Ben Ammar m’a fait découvrir un livre « La soif noire », de Hans Ruesh. J’ai tout de suite été motivé par cette belle histoire autour d’un personnage principal sur fond épique.

Comment s’est passé le tournage du film au cœur du désert ?

Le tournage a été assez pittoresque. On a dû faire face à beaucoup de tempêtes de sable. J’ai travaillé avec un masque de plongée pendant ces tempêtes. Mais l’avantage de tourner dans le désert c’est qu’à l’image, c’est très beau, on retrouve la rudesse du désert.

Et avec les acteurs ?

C’est un bonheur de travailler avec des acteurs auxquels on croit. J’ai tout de suite été très séduit par Tahar Rahim. Il déploie une sincérité très troublante. Il m’a fait la même impression que Brad Pitt. Freida Pinto m’a complètement ébloui dans Slumdog millionnaire. Pour le rôle de la Princesse Lallah, je n’ai jamais pensé à quelqu’un d’autre qu’elle.

Vous n’avez pas été tenté par la 3D ?

A cette question, j’ai répondu non tout de suite. J’ai concentré mon énergie sur le scénario, les acteurs, les décors, pas sur un artifice technologique en perte de vitesse. La 3D est efficace lorsqu’on l’utilise à bon escient. Mon film est composé de beaucoup de grands espaces, il n’a pas besoin d’effet 3D.

Vous avez choisi de vous rendre personnellement à l’avant-première tourangelle. Pourquoi ?

J’ai un lien particulier avec Tours. Je suis né dans la banlieue parisienne d’un père qui mystifiait la Touraine. Il n’y avait pas une journée sans qu’il ne m’en chante les louanges.

 

Dans le salon de Jean-Jacques Annaud

Ciné : Or Noir, jolie fresque signée Annaud

« Le web 2.0 est un vrai débouché »

Quel est l’enjeu du web 2.0 pour les étudiants en marketing et nouvelles technologies, Patricia Bavoil, directrice des études de la licence professionnelle commerce spécialité marketing et technologies de l’information et de la communication, à l’IUT de Tours, nous a donné quelques réponses.

Patricia Bavoil, directrice des études de la licence professionnelle commerce spécialité marketing et technologies de l’information et de la communication, à l’IUT de Tours nous explique l’enjeu du web 2.0 pour ses élèves.

Patricia Bavoil (Photo dr)

Quel impact le web 2,0 a-t-il eu sur votre licence?

Bien évidemment, le programme des années 2000 n’a rien à voir avec celui de maintenant. On ne peut pas faire une licence M@tic sans évoluer. Nous avons une maquette de cours soumise à agrément mais un comité de pilotage constitué de professionnels et d’enseignants mène chaque année une réflexion sur l’évolution de la licence. NL’objectif est que les étudiants trouvent un travail à la sortie. Nous devons donc évoluer en fonction des attentes du marché. Mais nous sommes aussi prudents face aux évolutions et aux effets de mode. Le web 2.0 est inséré dans les programmes depuis trois ans avec par exemple, des cours autour des tablettes mobiles.

Sur vos étudiants?

Outre le phénomène de mode, le web 2.0 est devenu un vrai débouché pour nos étudiants. Nos étudiants deviennent de plus en plus des community managers. Il y a également beaucoup de choses autour du e-marketing et du e-commerce. Cette année, un tiers des offres de stage sont tournées vers le web 2.0. Nous avons également des offres vraiment mobiles surtout sur Paris. Cette année, il y en a plus dans la région. Ça se démocratise un peu.

Comment les entreprises tourangelles se situent-elles par rapport au web 2.0?

Aujourd’hui, les entreprises utilisent le web 2.0 Nous sommes un peu en retard au niveau du département. Les grandes entreprises sont sur Facebook. Dans la région, quelques entreprises sont à la pointe sur les réseaux sociaux. Utiliser le web 2.0 est une nécessité aujourd’hui. Le web 2.0 doit faire partie des compétences. Il faut mettre en place une campagne marketing ainsi que surveiller sa e-reputation. Internet est une compétence supplémentaire. Les entreprises peuvent avoir besoin d’une personne pour travailler sur le référencement du site internet, adapter le site aux mobiles, donner plus de composantes web 2.0 au site. Les postes purement web 2.0 sont principalement dans les grandes villes et dans les grandes entreprises.

Donc le web 2.0 ne présente que des avantages, pour vous?

Internet présente des avantages mais également des risques. Il faut élaborer une démarche structurée et une stratégie de développement multicanal. Je me demande quel est l’impact du web 2.0 sur les entreprises ? On ne maîtrise pas tout dans le web 2.0. Le web 2.0 demande un budget. Et 500 fans sur Facebook ont-ils des conséquences sur le chiffre d’affaires ? Les conséquences du web 2.0 sont sur le long terme. Le web 2.0 permet de travailler sur l’image la notoriété de l’entreprise mais je ne suis pas sûre des conséquences sur la chiffre d’affaires et je ne suis pas sûre que les entreprises en soient conscientes.

La Touraine à l’heure du web 2.0?

Reportage 2.0 au collège Beaulieu

 

Ciné : Intouchables, pourquoi ce succès?

Intouchables est le nouveau film-phénomène du cinéma français. Un succès plutôt mérité.

intouchables

En une semaine, plus de deux millions de Français étaient déjà allés voir le film Intouchables. Fait assez rare pour que tmv s’installe dans une salle obscure devant la comédie d’Eric Toledano et Olivier Nakache afin de chercher les raisons d’un tel succès.

Intouchables, c’est avant tout l’histoire de Philippe, un aristocrate tétraplégique et Driss, un gars des banlieues tout juste sorti de prison. Deux hommes qui n’ont a priori rien en commun et qui, pourtant, au fur et à mesure de leur cohabitation (à la suite d’un entretien d’embauche insolite, Driss devient l’aide à domicile de Philippe), vont se lier d’une profonde amitié.

Les premières scènes du film accumulent les clichés. Philippe vit dans un des quartiers chics de la capitale, sa maison est emplie d’œuvres d’art. Driss, lui, habite un petit appartement de banlieue et s’extasie devant une baignoire lorsqu’il s’installe chez Philippe. Au moins, le contraste entre les personnages est clair.

Un regard neuf sur le handicap. Vient ensuite le thème principal du film et la véritable raison de son succès : le handicap. Dans Intouchables, Eric Toledano et Olivier Nakache parviennent à parler de la différence, tant physique que sociale, de manière décalée. Comédie et handicap se mêlent sans que jamais le propos ne tombe dans les travers du larmoyant ou dans ceux du ridicule. Philippe est parfois cynique, abordant tous les détails de la vie d’une personne handicapée. Le personnage d’Omar Sy, lui, bouscule les codes, sans pitié ni compassion, tournant sans cesse le handicap en dérision. Un humour bien dosé, un jeu d’acteurs parfait qui touchent le public lequel, finalement, ne peut s’empêcher de rire et, parfois, de s’émouvoir. La recette est simple mais pas si facile à réussir et il n’en faut souvent pas plus pour faire un succès.

Intouchables : la bande-annonce :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Zus3ykZvmG4[/youtube]

Tours en 2050 : ville sans voiture?

Imaginons Tours en 2050. Quel sera votre moyen de locomotion? Aurez-vous abandonné votre chère voiture? Le tramway devrait s’installer à Tours en 2013, et ensuite?

En 2050, quid de la voiture? Nous sommes en 2050 et de voiture individuelle, plus personne n’a besoin dans le centre de Tours, puisque les transports collectifs permettent à chacun de se rendre où il le souhaite, rapidement et sans effort.

On peut toujours rêver, mais il est impossible pour un mode de transport collectif, aussi performant soit-il, de répondre à une infinité de besoins individuels. « Si, dans 50 ans, on a toujours besoin de se déplacer, pour aller au travail, pour emmener ses enfants à l’école, pour sortir ou faire ses courses, je ne vois pas comment la voiture pourrait disparaître des centre-villes », tranche Hervé Baptiste, enseignant-chercheur à l’école Polytech’ de Tours et spécialiste de l’écomobilité.

Jérôme Baratier est directeur de l’Agence d’urbanisme de l’agglomération de Tours, chargée de penser et d’organiser le futur des transports dans l’agglo tourangelle. Et lui, les transports urbains de demain, il les imagine en forme de bouquet de mobilités avec au centre la voiture.

La solution : l’électron? Et pourtant, le protocole de Kyoto nous impose de diviser par quatre nos émissions de gaz à effets de serre à l’horizon 2050. Alors, bien sûr, avec les avancées de la technologie et la progression de l’électrique, l’impact de la voiture sur l’environnement devrait diminuer dans les décennies à venir. Mais cela ne suffira pas. « Actuellement, 81 % des kilomètres parcourus dans l’agglomération tourangelle le sont en voiture, détaille Jérôme Baratier. Pour atteindre l’objectif de Kyoto, ce chiffre doit tomber à 44 %. »

Dans le centre, entre la Loire et le Cher, des expériences comme celle de l’électron (qui fait la navette entre la quartier de la cathédrale et les Halles), si elles sont généralisées et amplifiées, pourraient peut-être permettre de répondre à une vraie demande de déplacements courts en centre-ville.

Mais ne rêvons pas, le mode de transport qui réglerait d’un coup tous les problèmes de la ville appartient encore au domaine de la science-fiction. « Le mode de transport rêvé, reprend Hervé Baptiste, c’est celui qui abolit l’espace et le temps, qui ne coûte rien à personne, qui ne pollue pas et qui n’est jamais saturé. Tous les moyens de transport qui tendent vers cet idéal inaccessible, nous font faire un pas dans le bon sens. » C’est le cas du tram, qui est capable de transporter trois fois plus de passagers qu’un bus et permet un cadencement bien supérieur.

Le tramway, notre sauveur? « Oui, mais autour de ce moyen de transport lourd et couteux qu’est le tram, il faut favoriser les autres modes de déplacement doux, complète Jérôme Baratier. Dans un rayon de 500 m autour des futures stations de tram, il faudra des trottoirs larges. Les voitures pourront être présentes, mais elles devront rester à leur place. »

Sophie Robin du collectif Vélorution imagine aussi une ville où les transports collectifs et et le vélo (ou la marche) se complètent naturellement. « Je vois des transports collectifs très denses et avec un très fort cadencement, y compris la nuit. Et, surtout, je vois les transports collectifs gratuits. C’est l’avenir et c’est la seule solution pour qu’ils offrent une véritable alternative à l’automobile. »

Repenser la ville avant tout. Jérôme Baratier, lui, ne croit pas aux vertus de la gratuité. « Les gens ne sont prêts à abandonner leur voiture que s’ils trouvent un véritable avantage comparatif à utiliser un autre mode de transport. Par exemple, 22 % des déplacements entre Montlouis et le centre de Tours se font en train. Un chiffre très supérieur à la moyenne. Cela s’explique par le fait que la gare de Montlouis est très bien située dans la ville et que les usagers ne perdent pas de temps et se sentent libres en prenant le train. »

On le voit : penser la place de la voiture dans la ville, c’est avant tout réfléchir à l’organisation de la ville elle-même. « Il faut jouer sur l’urbanisme, renchérit Hervé Baptiste. Densifier l’habitat autour de ces quartiers équipés et desservis par le tram ou le train. » Serait-il le modèle du Tours de demain ? Début de réponse en 2013…

L’histoire des transports tourangeaux

Les transports tourangeaux en chiffres