Bonne humeur et cuisine aux accents méditerranéens : on a testé le restaurant Dahlia

Paul-Emmanuel et Anis s’étaient fait la promesse, il y a 15 ans, d’ouvrir un restaurant ensemble un jour. C’est chose faite ! On a donc goûté (et fortement apprécié) la cuisine du Dahlia, rue du Dr Bretonneau.

C’est l’histoire de deux amis et d’une promesse d’ados qu’ils se sont faite il y a quinze ans. Les deux copains, ce sont Paul-Emmanuel et Anis. Promis, juré, craché, un jour ils ouvriraient un restaurant ensemble, s’étaient-ils dit. Résultat : ça a marché ! La concrétisation de tout ça ? Dahlia, un établissement aux saveurs méditerranéennes qui a vu le jour à la mi-mars.

Ni une ni deux, nous voilà en route pour la rue du Dr Bretonneau. Sous un temps pluvieux, on a filé entre deux averses pour avoir un peu de soleil dans l’assiette. En salle, Paul-Emmanuel, tout sourire, prévenant et qui sait mettre à l’aise avec son sens de l’humour.

Aux fourneaux, Anis – qui visiblement déborde de bonne humeur – a aussi toujours le bon mot qui va bien. Mais côté cuisine, c’est sérieux, très bien travaillé. Le chef s’est formé aux côtés de Thierry Marx, il maîtrise sa partition sur le bout des doigts et travaille avec des producteurs locaux, de Vouvray et Vernou-sur-Brenne.

Le repas a débuté par une sympathique attention : de petits amuse-bouches avec, notamment, d’excellents falafels assaisonnés au yaourt et une petite portion de houmous de patate douce. Miam ! On apprécie le geste autant que ce qui vient de titiller nos papilles. Pour la suite, on a opté pour un passage direct par la case plat principal, malheureusement pressés par le temps (oui, ça nous arrive de travailler).

Au menu, il y avait par exemple la roussette pochée avec du fenouil confit. Ou encore le chou-fleur rôti puis passé à la braise et son yaourt citronné, car ici, les végés ne sont pas oubliés. Pour nous, ce sera l’option bœuf et quelle bonne surprise !

Mariné à la cardamome, il repose sur un monticule de houmous tout doux en bouche et des pois chiche glacés. Portée par une cuisson tout bonnement parfaite, la viande est tendre, moelleuse et savoureuse. Elle arrive légèrement snackée : on a adoré.

Paul-Emmanuel et Anis ont visiblement trouvé la bonne recette dès le départ pour faire de Dahlia un joli et très agréable voyage. Et, surtout, une adresse de qualité.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 24 € pour entrée+plat ou plat+dessert, ou la totale à 29 € (entrée+plat+dessert). À la carte, plats à 18 € (sauf le poulpe, à 25 €, uniquement le soir) et des desserts à 7-8 € environ. Vin au verre à 7,50 €.
> Au 31, rue du Dr Bretonneau à Tours. Ouvert du mardi au jeudi midi et le vendredi et samedi, midi et soir. Réservation recommandée.
> Contact : Tél. 09 79 37 92 84. Site : dahlia-restaurant.fr Ou sur les réseaux sociaux @dahlia.restaurant.tours sur Instagram et Dahlia Restaurant sur Facebook.

 

Café Corbon, le bon plan de Rochecorbon

Les premiers beaux jours pointent un peu le bout de leur nez après ces longues journées de pluie battante. L’occasion de s’offrir une petite escapade extra-muros, dans un établissement qui propose, quand le temps le permet, une des terrasses les plus agréables de l’agglomération.

Nous poussons donc, cette semaine, jusqu’à Rochecorbon, nichée comme chacun sait, sur les bords de Loire. En remontant vers le bourg, nous arrivons au Café Corbon, installé dans une belle maison de pierre, juste devant une fontaine ronde d’où sort un drôle d’animal aquatique, entourée de bancs et de verdure. Dehors donc, il y a plusieurs tables accueillantes et même une taillée dans une cavité voûtée. L’intérieur est à l’avenant : deux salles sobres et élégantes. On peut venir ici pour boire un verre au soleil couchant, en dégustant un cru sélectionné par Antoine, le maître des lieux, caviste et marchand de vin de métier et de passion.

On peut aussi venir simplement acheter une bouteille de vin. Mais on peut évidemment aussi s’organiser une petite pause gourmande, à l’heure du déjeuner. Et là non plus, pas la moindre fausse note. Chaque semaine, le chef nous propose ses inspirations, deux entrées, deux plats (une viande et un poisson) et deux desserts.

Pour nous, ce sera un filet de skrei (que l’on surnomme le cabillaud d’hiver), accompagné de sa mousseline de carottes au galanga (un genre de gingembre) et de sa sauce safranée. Franchement au top. Quant au dessert, une sphère de pomme caramélisée et sa mousse parfumée à la vanille, il ravit autant les yeux que les papilles.

L’accueil est chaleureux et la discussion s’engage à la fin du repas. On découvre l’aventure qu’a été l’ouverture de ce restaurant de village attachant et atypique dans l’ancienne maison des associations du village. On jette un œil à la cave taillée dans la roche et on repart vers la grande ville avec la sensation d’avoir passé un déjeuner en vacances. Et ça, ça n’a pas de prix.

Matthieu Pays


> L’addition : entre 7 et 8,50 € pour les entrées et les desserts et entre 15 et 18 € pour les plats. Tapas à partager (assiette de chorizo, terrine Amatxi…) entre 7 et 9 €. Pas de formule.
> Au 7, rue du Dr Lebled à Rochecorbon. Facilement accessible en vélo, via les bords de Loire.
> Contact : Tél. 02 47 27 86 22. Mail : cafecorbon@ gmail.com À retrouver sur Facebook

 

Le guide des restos à Tours 2024 : le plein de bonnes adresses

Dans notre édition du 13 mars 2024, retrouvez plus d’une cinquantaine de bonnes adresses de restaurants à Tours.

Le 18 mars 2024, le monde entier de la gastronomie aura les yeux rivés sur… Tours ! C’est en effet ici chez nous, au Palais des Congrès, que le Guide Michelin célébrera sa cérémonie annuelle des cheffes et chefs étoilé(e)s. À la rédaction de tmv, on a donc décidé nous aussi de faire notre petit guide rien qu’à nous, rien que pour vous.

Pas d’étoilés ici certes, mais des découvertes, des tables incontournables, sympathiques ou des coups de cœur, dans tous les styles. Tous les établissements qui suivent ont été testés ces dernières années pour notre chronique resto hebdomadaire.

Cet annuaire est donc non-exhaustif, mais il devrait suffisamment vous faire gargouiller le ventre pour avoir envie de goûter à la cuisine de l’une de ces soixante adresses.


> Téléchargez notre guide des restos 2024 en cliquant JUSTE ICI !

 

Rue du Dr Bretonneau, on a testé Le Bistro Thaï

Mi-novembre 2023, il y a eu du changement du côté de la rue du Dr Bretonneau. Exit, l’enseigne de burgers qui siégeait au numéro 24, désormais c’est une cuisine totalement différente, puisque c’est un voyage pour la Thaïlande qui nous attend avec Le Bistro Thaï.

Ouvert par Piluek Thongwong, le restaurant surprend d’abord par son concept qui contraste. Ici, il est question de gastronomie asiatique, mais proposée dans un lieu à l’ambiance bistro. À l’intérieur, la salle parle d’elle même : pas d’exotisme dans le décor, mais une atmosphère cosy qui n’épouse pas les codes habituels du restaurant thaï traditionnel.

Petites plantes au plafond, tables effet marbré, chaises confortables et banquettes moelleuses contre le mur s’accordent bien. Même la musique contraste – sans jurer – puisqu’on a droit à une sympathique playlist de blues en fond.

On tente le panaeng mooh

Mais dans l’assiette, c’est bel et bien une authentique cuisine thaïlandaise qui nous attend ! Pad thaï kai (nouilles sautées au poulet), poh pia pak (nems aux légumes) ou encore – attention à l’orthographe – kung yai tod katiam prik thaï (les gambas sautées à l’ail et au poivre) sont proposés au menu. Une formule du midi, à 21 € pour entrée-plat-dessert-boisson, est également de la partie.

Une fois installés, Antonin David au service, tout sourire et prévenant, nous apporte une petite salade d’accueil au poulet. On apprécie l’attention. C’est suffisamment relevé pour satisfaire le palais, sans pour autant être trop épicé ou piquant.

Pour la suite, on a opté pour le panaeng mooh : il s’agit d’un porc au curry rouge avec plein de saveur, notamment porté par de la crème de coco qu’on a appréciée. Le plat est très parfumé, servi dans une jolie vaisselle, accompagné d’un riz nature ou d’un riz gluant suivant sa préférence. Le tout, pour un résultat copieux ! De quoi repartir le ventre plein et rassasié de ce voyage culinaire en terre thaïlandaise.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi entrée-plat-dessert et boisson pour 21 €. A la carte : soupes, salades et fritures entre 10 et 12 €. Plats de 15 € à 23 €, avec une majorité de propositions à 18 €.
> Le Bistro Thaï, au 24 rue du Dr Bretonneau à Tours. Ouvert du lundi au dimanche, midi et soir. Petite terrasse extérieure également.
> Contact : Tél. 09 83 88 14 58.  @bistrothai.3 sur Instagram ou « Le Bistro Thaï Tours » sur Facebook.

 

Belle table : on a testé la cuisine de L’Accalmie

Salle spacieuse et moderne, musique de fond, très légère : nous voici à L’Accalmie, pour goûter au menu concocté par le chef Arthur Viard, arrivé en 2022. La qualité est toujours au rendez-vous.

L’Accalmie est une adresse connue à Tours. Certes. Mais depuis 2022, le restaurant a changé de propriétaire et de ligne culinaire. Arthur Viard dirige les cuisines. Aurore Legrand Viard, sa femme, s’occupe du service. Le nouveau chef revendique une cuisine gastronomique préparée avec des produits frais. Une montée en gamme qui ne se paye pas forcément au prix fort.

Le midi, il est possible de prendre, comme nous, le menu Retour du marché à 25 €. On commence avec trois amuse-bouches qui annoncent la couleur. Arrive ensuite l’entrée : un ceviche de lieu noir, radis red meat et leche de tigre. Un intitulé long qui décrit pourtant une association de saveurs simple et soignée.

Le plat : un filet mignon de porc, purée de panais, champignons et jus réduit truffé. C’est la pièce maîtresse de l’ensemble. La viande parfaitement cuite et les assaisonnements habilement équilibrés montrent que le chef maîtrise sa partition.

Pour conclure, un entremets façon banoffee (pâtisserie anglaise à base de banane) accompagné d’un caramel beurre salé, de cacahuètes caramélisées et d’un sorbet banane. Une fin en douceur qui ne laisse pas sur sa faim.

Pour une occasion particulière ou pour le plaisir de bien manger, L’Accalmie est une adresse à garder en tête, du fait de son rapport qualité- prix notamment. L’équipe du restaurant est accueillante et chaleureuse. Le tout incite à profiter de l’instant.

Théo Lheure, journaliste en formation à l’EPJT


> L’addition : Menu Retour du marché (uniquement le midi) 25 €. Menu 36 € (entrée/plat ou plat/ dessert) et 46 € (la totale entrée/plat/ fromage/dessert). Des menus de 4 à 8 « temps » entre 55 € et 157 €.
> L’Accalmie, au 10 rue de la Grosse Tour, à Tours. Ouvert du mardi au vendredi de 12 h à 14 h et de 19 h à 21 h et le samedi de 19 h à 21 h.
> Contact Tél. 02 47 39 24 83 ou sur les réseaux sociaux : @laccalmietours sur Instagram et L’Accalmie sur Facebook.

 

 

Sandwiches faits minute et plat du jour : on a testé Mr Marcel

Une enseigne de sandwicherie (mais pas que !) installée rue Courteline.

Les deux amis et compères Axel Meriot et Teddy Vrignon ont un point commun. C’est le nom de leur grand-père, Marcel. Quoi de mieux, donc, que d’appeler leur établissement… Mr Marcel ? La petite enseigne a ouvert ses portes l’été dernier et a déjà ses habitués, dans un quartier qui commençait à manquer un peu de propositions.

Installé rue Courteline, Mr Marcel a fait le choix de la sandwicherie, avec du casse-croûte à emporter, fait sur place (et en une minute chrono, c’est leur pari), bien frais avec de bons produits, le tout en circuit court. Pour varier les plaisirs, la carte s’élargit avec des salades joliment présentées et, la bonne idée qui réchauffe, un plat qui change absolument tous les jours.

Preuve en est, la semaine de notre visite, on a pu constater que le mardi était dédié au poulet mafé, le mercredi au sauté de veau aux carottes et cumin, le jeudi aux lasagnes coppa ricotta… Pour nous, le vendredi, on a eu droit à la cocotte de porc, haricots blancs. Du tout bon, avec un point bonus pour l’excellent chorizo, savoureux et puissant, qui rehausse le tout (d’ailleurs, les références de charcuterie basque vendues ici sont fameuses).

Un pain focaccia qui fait la différence

Bien entendu, on a également emporté avec nous l’un des sandwiches proposés – c’est la spécialité d’ici après tout – en optant pour une recette avec roquette, jambon finement coupé (et sans nitrites !), moutarde jaune et un délicat cheddar affiné. Le tout, avec pain focaccia bien moelleux et parfumé qui fait toute la différence.

À noter que le sandwich est bel et bien réalisé en une minute – pari tenu, donc – à la commande et sous nos yeux en direct. Le reste de la carte est constitué de neuf offres, passant par exemple du « marcello » avec sa burrata, au « inferno » avec son chorizo affiné 2 mois et pecorino au poivre, sans oublier une option végé avec aubergines grillées et pesto.

Dernier point positif : l’accueil vraiment chaleureux, voire amical, au goût de reviens-y et qui nous a fait bonne impression. Une adresse à retenir à deux pas de la place de la Victoire.

Aurélien Germain


> L’addition : sandwich « tradition », 5,90 €. Sandwich focaccia : 7,90 €.Plat du jour 9,90 € ou salades à 7,90 €. Desserts maison à 2,80 €. Sinon, différentes formules avec dessert et boisson de 9,40 € (avec sandwich tradition) à 13,40 € (avec plat du jour).
 > Mr Marcel, au 38 rue Georges Courteline, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de 7 h 30 à 14 h et de 16 h à 20 h. À emporter.
> Contact Tél. 02 46 46 91 60 ou sur les réseaux sociaux : instagram.com/mr.marcelsandwicherie et Mr.marcelsandwicherie sur Facebook.

 

Chronique resto : Boui-Boui, la bonne table place Gaston-Paillhou

C’est la très bonne surprise du côté des Halles : on a (enfin) pu tester la douce cuisine du Boui-Boui ! A table !

Cela faisait un bon petit bout de temps qu’on avait un oeil sur Boui-Boui ! Mais chaque fois, la team tmv débarquait un poil trop tard : arrivée à l’improviste, sans réservation, bec dans l’eau, tables prises d’assaut. Apparemment, cette récente table tourangelle a déjà son lot de fidèles depuis septembre. Alors pour cette chronique, alléchés par l’excellent bouche-à-oreille, on a enfin décroché le téléphone pour réserver…

Midi trente. La salle est complète. C’est ambiance bistrot sympa et convivial et ce jour-là, on se dit qu’on a bien fait de venir entre amis ; l’état d’esprit est tout à fait là. Détente et bons petits plats au programme.

La cuisine ? Un doux régal

Aux manettes, on reconnaît notamment deux têtes connues : au service, l’éternelle enjouée Sophie Boulay qu’on avait pu voir et apprécier à La Cour, place Plumereau. Et en cuisine (qui est d’ailleurs ouverte sur la salle), Édouard Guillon, que les amateurs de bonne chère ont pu croiser à l’Auberge du Croissant à Rochecorbon.

 

Et question cuisine, justement, c’est le doux régal ! La carte du midi, courte donc gage de qualité, offre de belles propositions pour un total à 27 € entrée- plat-dessert. Jolie vaisselle, présentations travaillées, recettes alliant traditionnel et originalité et surtout… eh bien, c’est tout simplement bon !

En entrée, l’œuf mollet a tenu toutes ses promesses avec son jaune coulant et souple et son blanc ferme. Le tout, porté par une purée de céleri bien onctueuse comme il faut, des champignons et des copeaux de jambon affiné 24 mois. Une excellente entrée en matière.

Pour la suite, on a voulu faire ressortir notre côté « viandard » (avis aux intéressé(e)s : Boui-Boui se proclame d’ailleurs « bar à bidoche » le soir…) en dégustant la pièce du boucher, de l’Angus, tartinée d’une bonne dose de beurre maître d’hôtel qui fait toute la différence. La viande, fine et très tendre, repose sur un écrasé de pommes de terre tout doux.

Notre voisine a été tout aussi satisfaite avec son pavé de cabillaud à la cuisson parfaitement maîtrisée, posé sur un risotto copieux et nourri à l’encre de seiche, avec une réduction de jus de moules. Un sans-faute de bout en bout selon nous. La formule du midi nous a ravis, on reviendra le soir pour la fameuse « bidoche »…

Aurélien Germain


> L’addition : formule midi à 27 € (entrée-plat-dessert) ou 23 € entrée-plat ou platdessert. Plat seul à 18 €
> Boui-Boui au 27 place Gaston- Paillhou, juste en face des Halles. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h 30, et les vendredis et samedis de 19 h à minuit. Cuisine du marché le midi, bar à bidoche le soir. Petite terrasse.
> Contact Réservations (fortement conseillées) au 02 34 37 69 05. Menu de la semaine et infos sur Instagram, @boui_boui_tours

 

On a goûté les sandwiches gourmands de Dwitcher

« Des sandwiches beaux et bons, surprenants et envoûtants », nous promet-on du côté de Dwitcher. On a donc testé tout ça pour notre chronique resto de la semaine !

On compte un petit nouveau du côté de la rue du Commerce, à Tours. Dwitcher a ouvert ses portes le 21 octobre dernier avec, comme objectif, de renouveler l’art du sandwich. La promesse ? « Des sandwiches beaux et bons », « surprenants et envoûtants », avec des « ingrédients saisonniers ».

Et en observant la carte de l’établissement, force est de constater que les recettes nous semblent plutôt intéressantes et bien travaillées. Pour preuve ? Ici, on peut par exemple déguster un sandwich au pain de mie japonais, à la mangue fraîche et chutney, avec effiloché de poulet rôti et mayo yaourt citron.

Autres propositions, avec tempura de gambas, sauce tartare et sésame doré, ou encore une avec champignons, carottes rôties, yaourt et avocat. De quoi – on pense – intéresser les plus dubitatifs et dubitatives qui ne seraient pas forcément tenté(e) s par une expérience sandwicherie en guise de restaurant.

Une dose de cheddar puis de l’émietté de dos de cabillaud

De notre côté, notre flair (ou plutôt notre estomac qui criait famine) nous a poussés à tenter un petit doublé. D’abord, on a commencé par un « grilled cheese » basique, avec un cheddar fermier bien coulant et fort en goût, porté par une mayonnaise aux piments doux qui ajoute une chouette saveur à l’ensemble. Le pain viennois, un poil grillé, les cornichons pickles et la ciboulette font le reste !

Deuxième test avec l’autre recette qui nous faisait vraiment de l’oeil : celle avec de l’émietté de dos de cabillaud. Là encore, on a un pain différent (du ciabatta, cette fois). On ajoute du pesto de cajou, de l’avocat (très bon point !), de la cébette, du persil et de la coriandre et c’est tout bon. Peut-être pourra-t-on pinailler en estimant qu’il y avait un peu trop de graines de fenouil à notre goût.

Ce jour-là, on a pris à emporter, mais il est tout à fait possible de s’installer en terrasse ou à l’intérieur du restaurant, une petite salle aux tons vert bouteille, pour manger son sandwich. Une adresse pour quiconque a envie de changer de l’éternel jambon-beurre…

Aurélien Germain


> L’addition : sandwiches de 9 € à 15 €. Desserts à 5 € et « sides » à 5 € pour le trio découverte. Formule étudiante à 13 € (sandwich + boisson + dessert).
> Dwitcher, au 13 rue du Commerce, à Tours. Ouvert tous les jours, midi et soir. Le samedi, ouverture en continu toute la journée. Sur place ou à emporter.
> Contact : Tél. 02 47 05 66 43. Site : dwitcher.fr Ou @dwitcher.tours sur Instagram et facebook.com/dwitcher37 Infos sur linktr.ee/dwitcher.tours

 

Les Brocanteurs : la nouvelle brasserie place de la Victoire

Une nouvelle table à tester du côté de la place de la Victoire ? On y est forcément allé. Voici la chronique resto de la semaine avec Les Brocanteurs.

Si vous furetez de côté de la place de la Victoire à Tours, vous vous êtes forcément aperçus que la Brasserie de la Victoire n’était plus. Par chance, l’endroit n’a pas été laissé à l’abandon. Mieux, il a été repris par Thomas Legendre (ex-associé de Hervé Chardonneau aux Linottes Gourmandes).

Nouvelle aventure, nouveau nom : désormais, place à la sympathique brasserie Les Brocanteurs. Un petit clin d’œil à cette place qui accueille une brocante le mercredi et le samedi matin.

Un vendredi midi, on se décide donc à tester cette nouvelle adresse qui joue la carte de l’authentique, de l’esprit convivial, du bistrot à la cool. Mais dans l’assiette, c’est du sérieux. Au menu ce jour-là (l’ardoise change régulièrement), on note certes de nombreux classiques comme la terrine maison aux noisettes, le tartare de bœuf et frites maison, ou encore la pièce de bœuf grillée sauce au poivre… mais aussi d’autres propositions un peu plus surprenantes et originales. Un saumon gravlax et sa salade de fenouil ou une fricassée de calamars aux rattes de Touraine par exemple !

Après un accueil tout en douceur, on s’est laissé porter par le filet mignon de porc rôti. La viande est tendre et trempe dans une sauce vinaigre de Banyuls qu’on a bien aimée. L’idée est bonne, car sa robe est puissante. En accompagnement, un duo de purée bien fondante, surtout celle au butternut. On sent également un effort au niveau de la présentation, une attention bienvenue dans le cadre d’une brasserie.

Pour l’addition, il faut compter 21,90 € pour la formule entrée + plat ou plat + dessert, tandis que la totale entrée, plat, dessert revient à 26,90 €. Sinon, un plat seul revient à 17 € (8 € pour les entrées et 7 € les desserts).

Les desserts, d’ailleurs, offrent de jolies suggestions : on peut tenter le duo de pots de crème chocolat et vanille de Tahiti, le riz au lait aux zestes d’orange ou bien la tarte feuilletée aux figues. Une bonne idée, donc, pour sa pause déjeuner du midi. D’ailleurs lors de notre passage, la terrasse s’est très vite remplie. Visiblement, Les Brocanteurs a déjà ses habitué(e)s.

Aurélien Germain


> L’addition : Menu entrée+plat à 21,90 € et entrée + plat + dessert à 26,90 €. À la carte, entrée : 8 €, plat : 17 € et dessert : 7 €. Planche de charcuterie espagnole à partager (15 €), assiette de frites maison (5 €)
> Les Brocanteurs, au 14, place de la Victoire à Tours. Café restaurant. Ouvert du mardi au samedi pour le déjeuner et dîner les jeudis et vendredis soirs. Fermé le dimanche et lundi.
> Contact : 09 70 80 91 89 ou lesbrocanteurs37@ gmail.com

 

On a testé Lazy Suzy et ses « smoked BBQ burgers »

De la viande effilochée et cuite dans un fumoir au bois traditionnel pendant une grosse dizaine d’heures. C’est au menu chez Lazy Suzy et ses bons burgers. C’est parti pour la chronique resto !

Le voilà enfin à Tours, ce fameux Lazy Suzy ! Cette enseigne de burgers à base de viandes fumées avait déjà eu son succès à Lille et à Paris ; elle avait également ravi les papilles des visiteurs de la Foire de Tours au printemps dernier, en testant ses produits avant l’ouverture officielle au centre-ville.

Voilà donc les portes tourangelles du Lazy Suzy ouvertes, rue du Change. Spécificité ? Ici, les viandes sont « massées aux épices » et, surtout, ont la particularité d’être cuites dans un « fumoir au bois traditionnel » pendant une grosse dizaine d’heures.

Et côté présentations, précisons qu’Henri Leclerc (chef de la Maison des Halles et associé du Tutu) a pris les manettes du lieu avec Guillaume Pechoutre. Pour le reste, on est entre bons copains et l’équipe est au top. Il suffit de voir le super accueil qu’on a reçu en entrant dans l’établissement. En cuisine et au service, le staff est chaleureux comme tout, on est à l’aise de suite.

Mais comme on est quand même venu ici pour se remplir la panse, passons à ce qui vous intéresse le plus – lectrices et lecteurs affamé(e)s – : la nourriture ! Par manque de temps ce jour-là, on préfère prendre à emporter, mais il est possible de déguster sur place, en salle ou en terrasse.

Cinq burgers et un hot dog s’affichent à la carte. On flashe direct sur le cheese beef. Oubliez le steak classique, chez Lazy Suzy la viande est effilochée. Surprise n°1 : la viande est beaucoup moins grasse et c’est drôlement bon. Surprise n°2 : le goût est vraiment différent des burgers habituels. On sent une saveur un peu plus forte en bouche avec ce bœuf fumé lentement, ce qui se marie très bien avec la sauce barbecue, la compotée d’oignons et la raclette fumée qui composent l’ensemble.

Le burger, lui, est proposé avec un « bun », un pain au beurre. Pour accompagner tout ça, on a pris une portion de frites qui a le mérite d’être parfumée avec quelques herbes de Provence et une (très) discrète touche de piment d’Espelette (petit point bonus pour la mayo, proposée dans un pot compostable !)

Au final, c’est une une bonne surprise : force est de constater que dans le burger game à Tours, Lazy Suzy atterrit dans le trio de tête.

Aurélien Germain
(photo d’ouverture : capture écran Instagram @Lazy Suzy)


> L’addition : burgers seuls de 10 à 15 €, mais +3 € pour la formule avec frites et 5 € pour le menu burger + frites + boisson. Option végétarienne possible. Menu enfant Lazy Kids à 9,50 €.
> Lazy Burger, au 27 rue du Change à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de midi à 14 h et de 18 h à 22 h (même 23 h le week-end) et le dimanche soir uniquement. Sur place ou à emporter.
> Tél. 09 79 60 00 24. Ou @lazy_suzy_bbq_ burger sur Instagram

 

On a testé La Bodega by Matthis, quartier des Halles

Pour la chronique resto de la semaine, un petit tour s’imposait à un établissement qui propose plats du jour et carte de tapas.

Oups, mais c’est qu’il était passé sous notre nez et notre radar, lui ! Lui, c’est l’établissement niché au cœur du quartier des Halles, place Gaston-Paillhou. La Bodega by Matthis – son petit nom – propose un côté bistrot le midi et le soir, c’est plutôt bar à tapas (mais que les amateurs se rassurent, les tapas sont aussi disponibles pour le déjeuner !).

Pour notre chronique resto de la semaine, on s’est dit qu’on allait tester la carte du midi. Ce jour-là, sept plats du jours se font face. On peut tenter le cabillaud vapeur, nouilles chinoises et sauce vierge, ou bien le filet mignon de porc sauce vin rouge et purée, ou la brochette d’onglet de boeuf et les frites maison notamment.

Les pieds sous la table, une petite bière en pression en apéritif (*), on opte finalement pour le simple plat de pâtes… Mais pas n’importe lesquelles : les penne al tartufo (16,50 €) ! Difficile, pour la team tmv, de résister à l’appel de la truffe…

Un large choix de tapas également

En attendant l’arrivée du plat, on discute un peu avec Paul, au service, chaleureux et avenant. C’est lui qui nous apprend que les tapas (un large choix) sont aussi possibles le midi. De ce côté, on est plutôt sur des tarifs autour des 9 € pour tout ce qui est tataki de thon, petite pizza apéro, ou encore les poulets crispy.

La salle est spacieuse, lumineuse, on ne se sent pas du tout serrés. Des habitués sont déjà au comptoir et ça discute entre amis. Notre assiette arrive rapidement et on voit que la portion est généreuse. Le goût et les saveurs de la truffe sont là, c’est assaisonné comme il faut. De larges tranches de jambon coupées finement habillent les pâtes qui, elles, reposent dans un petit jus qu’on a pris malin plaisir à « saucer » en fin de repas, avec un excellent pain venant tout droit des voisins des Halles.

Reste désormais à y refaire un petit tour pour découvrir les grandes planches mixtes, la carte des vins ou encore le large choix de tapas qui nous faisait de l’œil. Histoire de partager tout ça entre ami(e)s autour d’un bon verre.

Aurélien Germain


> L’addition : Ce jour-là, les plats du jour s’échelonnaient de 14,50 € (gnocchi sauce gorgonzola par exemple) à 22,90 € (pour le cabillaud et nouilles chinoises). Penne al tartufo à 16,50 €. Desserts : 6,90 €.
> La Bodega by Matthis, au 5 place Gaston-Paillhou. Ouvert du mardi au samedi, de 11 h à 14 h et de 18 h 30 à 1 h 30.
> Contact Tél. 02 47 73 57 59. Menus sur la-bodega-by-matthis.eatbu.com Réseaux sociaux : labodegabymatthis et @la_bodega_by_ matthis sur Instagram

 

(*) l’abus d’alcool est dangereux pour la santé

Le Salon Bleu : la bonne adresse avenue Grammont

« Restaurant et coffee shop familial, au service continu salé et sucré ». Voilà la promesse du Salon Bleu, installé il y a peu à deux pas de Jean-Jaurès. On y a fait un tour…

Une nouvelle jolie surprise se niche désormais au début de l’avenue de Grammont, à quelques pas de la place Jean-Jaurès. Il s’agit d’une adresse ouverte à la mi-août. Son petit nom ? Le Salon Bleu qui se présente comme un « restaurant et coffee shop familial, au service continu salé et sucré fait maison, de 8 h à 18 h 30 ».

Les premiers pas à l’intérieur donnent cette impression de cocon. L’établissement n’est pas très grand, la déco est bien réfléchie, avec ce large tableau fait de végétation, de fleurs et de lianes, et cette grande étagère au fond sur laquelle reposent divers livres et cadres. Ambiance chaleureuse avec des sièges confortables, une grande banquette, le tout dans des tons bleus et une petite musique jazzy en fond. Voilà pour les présentations…

Et dans l’assiette, alors ? Eh bien, ce midi-là, toute notre tablée était satisfaite. La carte est efficace, car courte (c’est donc un bon point) avec trois entrées-trois plats-deux snacks. Côté desserts, on est sur une sélection de six choix par le pâtissier en chef Louis avec, par exemple, un cheesecake citron, du tiramisu framboise, un cœur coulant chocolat noir et cœur vanille ou un crumble aux nectarines. Ce qui a régalé nos papilles !

Pour le reste, on a tenté notamment un excellent velouté de courgettes petit pois au basilic pour bien démarrer le repas. Ce jour-là, il y avait aussi la possibilité de s’essayer à la terrine de campagne au foie de volaille et aux rillons de Didier (l’homme qui a lancé ce restaurant).

Pour poursuivre, on a dégusté un curry rouge – bien relevé et un poil épicé – au lait de coco, poulet et crevettes au basilic thaï. De quoi prouver qu’en cuisine, Amélie maîtrise sa partition sur le bout des doigts.

On ajoute à ça une jolie vaisselle, un service toujours souriant et agréable, et une note légère (un billet de 20 pour notre duo entrée/plat) ; Le Salon Bleu a donc toutes ses chances de connaître une belle aventure à Tours.

Aurélien Germain


> L’addition : les entrées sont entre 6 et 7 €, tandis que les plats oscillaient ce jour-là entre 12 € (la salade de pâtes avoine et truite fumée) et 18 € (l’onglet de boeuf, huile ail des ours). Le curry rouge présenté dans notre chronique était à 14 €. Snacks (pain brioché) à 7,50 € avec formule à 14 € (avec boisson et cookie).
> Au 17 avenue de Grammont, à Tours. Ouvert de 8 h à 18 h 30, sauf le dimanche et le lundi. Sur place ou à emporter.
> Tél. 02 47 05 32 85, sur Facebook : Le Salon Bleu – Restaurant, Coffee Shop et sur Instagram, @lesalonbleu_tours

 

On a testé les hot dogs et les rolls de Jordy’s Street Food

Au menu ici ? Des hot dogs aux différentes recettes, des « rolls » (des rouleaux de pain farcis) et des pâtisseries.

Il y a du nouveau du côté de la rue Nationale ! Depuis quelques semaines, il faut compter sur Jordy’s street food, un établissement qui s’est installé à deux pas de Porte de Loire (Anatole-France pour celles et ceux qui n’auraient pas encore suivi). Au menu ? Des hot dogs aux différentes recettes, des « rolls » (des rouleaux de pain farcis) et des pâtisseries.

À l’intérieur du restaurant, il y a ce pan de mur avec de la fausse végétation et un gros néon qui reprend le panneau mythique « Welcome to fabulous Las Vegas ». À côté, une large sélection de boissons au frais avec, notamment, des bubble tea.

Rolls pastrami et hot dog raclette

Pour notre première visite, on s’est dit qu’on allait tester les deux spécialités de Jordy, c’est-à-dire le hot dog et le roll. Pour les rolls, différentes propositions s’affrontent, comme le « thon » (mayo épicée, thon, ciboulette et œufs brouillés), le « chicken » avec son poulet, l’option végétarienne (poivrons marinés, feta) et même le « lobster » avec sa chair de homard et beurre citronné.

De notre côté, ce sera le « pastrami ». Le pain est brioché et bien moelleux, c’est tout chaud et le mélange bœuf émincé / cheddar fondu fonctionne. Il y a toutefois un peu trop de guacamole à notre goût, ce qui atténue l’ensemble.

On a aussi testé les hot dogs, évidemment. Le menu affiche sept propositions, avec chili sin carne, chips de nachos ou encore l’original à la moutarde douce. Ce jour-là, il faisait environ 35°C – coucou, la canicule – alors pourquoi ne pas tester le hot dog à la… raclette ? (à tmv, on aime les défis, oui oui) Le plat est copieux, c’est généreux en sauce cheddar pour notre plus grand plaisir, le fromage est bien coulant, il y a un peu de bacon fumé et, par-dessus, des oignons crispy pour agrémenter tout ça !

À noter qu’en plus de ces plats, il est aussi possible d’opter pour des gaufres et pancakes. Avec, au choix, service sur place, sur une toute petite terrasse, ou à emporter.

Aurélien Germain


> L’addition : hot dog entre 4,90 € et 6,90 €. Rolls à 6,90 €, sauf le « lobster » (avec de la chair de homard) à 14,50 €. Gaufres et pancakes de 3 € à 5,50 €. Formule hot dog (ou roll) + boisson + dessert à 9,50 €.
> Jordy’s street food: 15 rue Nationale, à Tours. Ouvert tous les jours de 10 h à 20 h, sauf le dimanche. Pratique Sur place ou à emporter. Option végétarienne possible pour les rolls.
> Contact : streetfoodjordys.fr  Sur TikTok @ jordystours

 

Où manger cet été à Tours ? Nos 6 petits plaisirs récents

Les vacances approchent et vous restez à Tours ? On vous surnomme l’estomac sur pattes ? Et votre ventre crie famine ? Voici quelques bonnes idées de tables à essayer cet été, des adresses que l’on a testées ces six derniers mois. Rien que pour vos beaux yeux (et votre bidon).

Pendant ce premier semestre, l’équipe de tmv a donc eu de chouettes surprises, des petits coups de cœur. Au hasard ? Le Kabuli, situé à deux pas de la gare. Ce restaurant franco-afghan est un vrai voyage gustatif, une virée vers l’Asie centrale où l’on peut découvrir dans sa marmite aux motifs colorés la spécialité, le Kabuli Palaw. Une cuisine très parfumée à goûter dans cette salle originale, où un grand arbre s’échappe du mur pour se faufiler jusqu’au plafond.

Et pour prolonger son envie de voyage, direction la rue Berthelot pour Afandina, un restaurant libanais. Conseil de tmv : n’oubliez pas de terminer le repas par un mouhallabyeh…

Les Frérots, place du Grand-Marché, nous a aussi fait forte impression. Ici, c’est cadre intimiste et joyeux, carte travaillée, mélange de saveurs et un régal à tous les étages. En plus, le bon plan pour cet été, c’est de s’installer au calme à la magnifique terrasse intérieure.

Pour celles et ceux qui souhaitent prendre à emporter (c’est évidemment aussi possible sur place), notre petit doigt nous dit qu’il faudrait se diriger vers le Vieux Tours.
Idée 1 : Collette. C’est un café-restaurant de cuisine de rue et pâtisserie, rue du Dr Bretonneau, et on avait adoré ses briochés (celui à la crème truffée !).

Idée 2 : les immanquables de Trois Frites, rue du Commerce. Comme son nom l’indique, c’est de la frite en veux-tu en voilà, déclinée sous plein de formes différentes. Chouette concept et chouette accueil : on dit oui.

Le bon plan méconnu : Délirium Café

On n’y pense pas forcément, mais les midis, le Délirium Café de Tours propose également de quoi se remplir le bidon ! Et force est de constater que tous nos essais là-bas se sont avérés concluants.

Que ce soit le burger, toujours bien costaud (croyez-nous, ça vous cale un pachyderme !) et décliné régulièrement sous différentes façons et recettes intéressantes qui sortent des sentiers battus… ou que ce soit la salade du moment, elle aussi tout aussi bonne et copieuse (on avait eu un gros coup de cœur pour la Athéna et ses tenders à la grecque).

À (re)découvrir ! (16, rue Constantine. Partie restauration du mercredi au samedi, de midi à 14 h 30. Partie bar ouverte tous les jours)

Aurélien Germain / Photos : archives tmv sauf Delirium Café (Photo facebook deliriumcafetours)


> Bien sûr, ce n’est qu’un tout petit aperçu des adresses sympathiques que l’on a à Tours. Mais les plus curieux et curieuses d’entre vous (ou les plus affamé(e)s au choix) iront télécharger notre guide des restaurants à Tours (JUSTE ICI). Cela devrait vous tenir l’estomac jusqu’à la rentrée…

 

On a testé les « baogers » de Gomu, place du Grand-Marché

La franchise Gomu s’est installée à Tours. Son credo ? Allier street food américaine et japonaise avec, en rab, une petite dose de pop culture.

C’est peu dire que la franchise Gomu avait bétonné son arrivée à Tours. Du teasing sur les réseaux sociaux, un bon bouche à oreille (avec un nom qui parle à de nombreux vingtenaires), un marketing rôdé et et une ouverture en fanfare, fin mai dernier, avec 250 burgers offerts aux premiers clients et des cadeaux à gagner, comme un voyage au Japon ou des iPhone. Depuis, force est de constater que l’engouement est resté intact.

Pour la petite histoire, Gomu a ouvert son premier restaurant à Paris en juin 2021. Une dizaine d’autres établissements ont vu le jour très rapidement à travers la France. Tours a donc désormais, elle aussi, son Gomu, place du Grand Marché.

On arrive un vendredi midi pour tester l’enseigne. Très vite, un membre de l’équipe nous vient en aide, explique le concept : « Vous connaissez ? C’est inspiré de One Piece (le mot « Gomu » – NDLR). Le restaurant est un mélange entre l’Amérique et l’Asie. » En effet, les cinq amis qui ont lancé la chaîne sont tous fans de mangas et souhaitaient mixer le burger américain à l’esprit asiatique. On se retrouve donc, par exemple, avec des « baogers », c’est-à- dire des burgers avec un pain bao, un petit pain brioché d’origine chinoise… mais toujours dans le domaine de la street food, qu’on se le dise.

Néons, baogers et steak « smashé »

Une fois la commande aux bornes prise, on zieute l’intérieur du resto. La déco est originale. Il y a du néon à tout va, des tons et des couleurs qui rappellent l’esprit tokyoïte. Le staff, lui, est vraiment adorable et très avenant. À la carte, il y a un choix de dix baogers : le Ebi, avec sa galette de crevettes et sauce spicy, le Cheetos Mozza avec galette de mozzarella ou encore le Cheese tout simple, le tout avec frites crinkles ou frites patate douce.

 

On a choisi le Yonko, avec double steak « smashé », salade, oignons caramélisés et mayonnaise. Le pain se tient bien et ce fameux steak « smashé » ramène le bon point (c’est grillé comme il faut), ça a du goût. On reste évidemment dans de la fast food, mais c’est sympathique. Et à peine le repas terminé, on voit bien que la file d’attente – avec de nombreux jeunes – s’allonge déjà. Visiblement, Gomu a déjà beaucoup d’adeptes.

Aurélien Germain


> L’addition : burgers de 10,90 € (le Ham Baoger) à 13,90 € (un Crrrips avec la sauce truffe). Les principaux coûtent 12,90 €. Starters à 5,90 €. Frites à 3 €. Bubble tea à 5,90 €.
> Au 28, place du Grand Marché, à Tours. Ouvert tous les jours, du dimanche au mercredi de 11 h 30 à 23 h 30 et du jeudi au samedi de 11 h 30 à 2 h du matin. Sur place ou à emporter. Livraison possible.
> Contact Sur gomuburger.com ou @gomu.fr sur Instagram

 

On a testé la trattoria Mi Faim Mi Raisin

Il n’y a pas que les salariés en post burn-out qui ont le droit de se reconvertir. Les restaurants aussi. Et, comme pour les gens, parfois, ça leur permet de redonner du sens à ce qu’ils font et de repartir pour une très belle aventure. C’est, en gros, ce qui s’est passé pour Mi faim mi raisin. L’endroit était un restaurant traditionnel, à la française, il s’est transformé en 2019, en une véritable trattoria italienne.

Une reconversion qui, bien sûr, ne doit rien au hasard, puisque le chef s’appelle Cesare, qu’il est Italien et qu’il a hérité de sa famille la passion de la gastronomie et des vins de son pays. C’est dans le restaurant de son père, en Toscane, qu’il fait ses premières armes, avant de compléter sa formation en Espagne, en France et en Angleterre. E

t tout cela, il l’a mis dans le décor de Mi faim mi raisin et il le met, surtout, dans les assiettes qu’il propose tous les jours. Ici, la carte change chaque semaine donc, impossible de se lasser. Elle est courte, de saison, maîtrisée et, pour chaque plat, vous trouverez une vraie proposition végétarienne.

Classiques de la gastronomie italienne et pâtes maison

Les grands classiques de la gastronomie italienne, lasagne ou osso buco, voisinent avec des recettes de pâtes issues d’une tradition populaire plus que maîtrisée. En fonction des saisons et des envies du chef, la pasta change de saveur et de visage.

Les pâtes, justement, elles sont faites maison, tous les matins. Et, croyez-nous sur parole, ça change vraiment tout. Pour accompagner tout cela, vous pourrez faire votre choix parmi une très belle sélection de vins, en provenance directe d’Italie. C’est le chef lui-même qui les ramène quand il va voir sa famille.

Petit plus appréciable, aux beaux jours, en réservant pas trop tard, on peut demander une table dans la petite cour. Et là, franchement, les minutes s’étirent, le moment est doux, on est, le temps d’un repas, en vacances chez nos voisins italiens qui n’ont vraiment rien à nous envier en matière de gastronomie et d’art de vivre.

Matthieu Pays


> L’addition : plat unique à 11,50 €, les deux plats (entrée-plat ou plat-dessert), à 16,50 € et la totale à 20 €. Vous avez aussi une formule Expresso (un plat, un café) à 13 €.
> Au 38 rue Marcel Tribut. Ouvert tous les midis en semaine, de 12 h à 14 h et les jeudis et vendredis soirs, de 18 h à 21 h. Ouverture les mardis soirs, de 18 h à 21 h, avec pizzas à la coupe et le menu de la semaine.
> Contact Tél. 02 47 20 49 38 Sur le net mi-faim-miraisin.com/restaurant ou facebook.com/mifaimmiraisin et sur Instagram

 

On a goûté à la cuisine franco-afghane du Kabuli

Un voyage pour la cuisine afghane ? C’est possible à deux pas de la gare. Notre équipe, pour la chronique resto, est allée tester le restaurant Kabuli.

Le 10, place du Général Leclerc à Tours aura vu passer quelques adresses ces dernières années, notamment l’Odéon ou Karamara. Mais depuis un mois et demi, voilà que les murs ont été repris par un petit nouveau, un certain Kabuli.

Kabuli, c’est quoi ? C’est de la cuisine franco-afghane, un vrai voyage. Ici, on est tout de suite dans l’ambiance : on passe de la musique traditionnelle afghane toute douce, on vous explique les plats et les spécialités de ce pays, ce qui est idéal pour nous guider.

Le décor, lui, est un subtil mélange. Il y a cette salle élégante, aux tons raffinés, mais un grand arbre s’échappe d’un mur et remonte jusqu’au plafond, avec de petites guirlandes. Des feuillages enrobent également le haut du comptoir.

Le midi, il est possible de prendre la formule déjeuner à 20 € ou de piocher à la carte. On y va un peu à l’aveugle, ne connaissant que très peu cette cuisine. La spécialité, c’est le Kabuli Palaw, décliné sous plusieurs formes. C’est un plat emblématique de l’Afghanistan. La version vegan (*) nous tentait bien, mais finalement on se laisse surprendre par la version au poulet à 18,50 €.

À noter d’ailleurs qu’avant ça, arrive un petit amuse-bouche à base de houmous, déjà finement présenté. Un bon point pour commencer le repas et une attention qu’on retient.

Ensuite, le plat – ce fameux Kabuli Palaw au poulet – arrive dans une grosse marmite cuite aux motifs colorés, le tout sous cloche. À l’intérieur, le riz safrané offre de jolies douceurs en bouche, il est vraiment parfumé. La julienne de carottes caramélisées rajoute beaucoup de goût et le poulet mariné au curry (tout tendre) est parfaitement préparé, pour un résultat bien équilibré et d’ailleurs plutôt copieux (on a fait l’impasse sur le dessert, désolé !).

C’est donc une belle découverte comme adresse et comme proposition originale dans le quartier de la gare, et même tout simplement à Tours !

Aurélien Germain
(*) sur la carte figure des propositions végétaliennes également


> L’addition : formule du midi à 20 € (entrée ou dessert + plat du jour). Formule découverte, entrée-plat- dessert, revient à 29,50 €. Côté carte, les entrées sont à 8 € environ et les plats sont entre 17,50 € et 18,50 €. Desserts à 8 ou 9 €. Options vegan et sans gluten possibles.
> Kabuli au 10, place Général Leclerc. Ouvert du lundi au samedi, de 11 h 30 à 14 h et de 18 h 30 à 22 h 30. Repas sur place, à emporter et livraison.
> Contact Tél. 09 82 55 62 99 ou sur facebook.com/ kabuli.restaurant et @kabuli.restaurant sur Instagram.

On a testé la cuisine de rue de Collette (et ses briochés)

La découverte d’une belle adresse, à quelques pas de la place du Grand-Marché… On a fait un tour chez Collette !

« Passe chez Collette » par-ci, « mais va donc chez Collette ! » par-là… Cela faisait déjà un petit bout de temps qu’on nous conseillait vivement d’aller faire un tour chez Collette, installé à quelques mètres de la place du Grand-Marché depuis début avril.

Vous le savez : notre sens du sacrifice (c’est-à-dire nous remplir la panse rien que pour vous, on sait c’est trop gentil de notre part) nous a donc amenés à pousser la porte de ce joli café-restaurant. Joli, car l’intérieur est si cosy et tout doux ! Un véritable endroit où l’on a envie de s’attarder, pendant sa pause du midi ou quelques heures l’après-midi.

Dans ce cadre chaleureux, on a rencontré la patronne « Collette ». Sur les réseaux sociaux de l’établissement, elle se surnomme « ta mamie de la street food » et dit proposer « une cuisine gourmande qui apporte un réconfort immédiat ». Bon, spoiler n°1 : Collette (Marie Collet de son vrai nom) n’est pas franchement une mamie. Mais spoiler n° 2 : la cuisine gourmande, elle est vraiment là !

La spécialité ? Le brioché !

Ici, dans ce que Marie appelle un « café-restaurant de cuisine de rue et pâtisserie », on est sur des préparations généreuses qui font la part belle aux bons produits locaux. Aux côtés du bowl de la semaine, on trouve surtout la spécialité de Collette, le produit-phare : le brioché. Et ça, on a vraiment aimé !

Notre sandwich, « le Papy », arrive, sa présentation est soignée et méticuleuse. Le jambon tapisse le pain brioché, le fromage comté est entortillé pour un effet esthétique sympathique et arrosé de petits oignons frits. Et la crème truffée (un régal en bouche) assaisonne le tout. Au niveau des saveurs, c’est du sans-faute.

Il faut dire qu’on peut avoir confiance en cette jeune cheffe, puisque Marie Collet a été diplômée en cuisine à 18 ans et a fait ses armes dans des restaurants étoilés, a travaillé avec le traiteur Dalloyau à Paris ou encore dans la brigade pâtisserie du grand Jean-François Piège. Autant dire qu’outre les fameux briochés de Collette, on vous conseille évidemment un détour gourmand par ses pâtisseries…

Aurélien Germain


L’addition : briochés de 8 € (le « Monsieur » par exemple) à 11 € (le « Papy » testé dans cette chronique). Bowl de la semaine à 13,50 €. Pour un dessert, comptez environ 3 €.
Au 24, rue du Docteur Bretonneau. Ouvert du mardi au samedi, de 10 h à 18 h 30. Sur place ou à emporter. Terrasse extérieure.
Contact : 02 47 47 00 05 ou sur cafecollette.fr Réseaux sociaux : @cafecollette sur Instagram et facebook. com/cafecollette

Notre guide des restos à Tours : 50 idées et bonnes adresses

Cette semaine dans tmv, l’équipe a concocté un petit guide pratique des restaurants de Tours. On passe à table ?

Découvertes, tables incontournables ou encore coups de cœur, découvrez un petit guide utile des restaurants tourangeaux que nous avons, un jour ou l’autre, testés dans tmv.

Un annuaire évidemment non-exhaustif, compte tenu du grand nombre d’adresses existantes qui, forcément, ne pourraient pas toutes rentrer dans ces six pages de rédactionnel et de chroniques…

Pour lire ce guide, direction le numéro 445 de tmv, du 24 mai 2023, en CLIQUANT JUSTE ICI ! 

Photo ouverture : adobe stock

 

L’amour de la cuisine de bouillon chez Janine et Paulette

La cuisine de bouillon revient en force. Tours a aussi sa sympathique adresse désormais.

La cuisine de bouillon a le vent en poupe. Petite révision pour ceux qui auraient manqué quelques saisons de Top Chef, la cuisine bouillon, ce sont des plats traditionnels de la gastronomie française, populaires et pas trop chers, servis dans des endroits conviviaux et gourmands. À Lyon, ce type de restaurant s’appelle un « bouillon ». CQFD.

Amélie, déjà aux commandes du bistro à burgers « Désir des mets », a ouvert le sien juste en face, rue Colbert. L’endroit se nomme « Janine et Paulette », comme les deux grands-mères de la cuisinière. Et, sur la carte, pas de surprise. On retrouve au menu les grands classiques du genre. Le poireau vinaigrette, l’oeuf mayo, le boudin blanc purée et le pain perdu sont de la partie. D’autres fois (la carte change tous les mois), on peut déguster la fameuse langue à la sauce piquante ou le camembert au four.

Amélie réfléchit même à mettre à sa carte la traditionnelle Beuchelle tourangelle, avec quelques petits ajustements pour la rendre compatible avec le menu d’un bouillon.

La cuisine simple et accessible

Car ici, on tient à respecter les valeurs d’une cuisine simple et accessible. Mais sans renier les bases d’une bonne vieille formation gastronomique qui a fait d’Amélie la cuisinière qu’elle est aujourd’hui. Si, sur le papier, les intitulés n’envoient pas forcément du rêve, les dressages savent nous surprendre quand les assiettes arrivent. Et ça, ça change vraiment tout !

Les œufs mayonnaise, pas trop chargés en mayo, justement, sont joliment posés par trois sur une fine crêpe de dentelle et relevés d’un peu de ciboulette. Le boudin est coupé en fines tranches, au-dessus d’un moulage de purée maison et relevé d’un jus bien appétissant. Le tout est vraiment très plaisant, tant à l’œil qu’à la dégustation.

Côté cuisine, Amélie travaille à la vue de tous, dans une cuisine ouverte. On l’entend parfois commenter ses préparations ou lancer une petite blague à un habitué dans la salle. Tout est réussi et juste dans cette belle adresse. Une formule complète accessible, des assiettes belles et bien dosées et un service aussi efficace que décontracté. Carton plein !

Matthieu Pays


> L’addition : formule entrée / plat / dessert / café / un verre de vin à 20,30 €. Entrées et desserts de 2,50 à 4 € (prix bouillon respectés). Plats de 9,50 à 16 €.
> Au 145 rue Colbert. Le restaurant est ouvert tous les midis, sauf le dimanche et les jeudis, vendredis et samedis soirs. Ouvert tous les jours durant la période estivale.
> Contact Tél. 02 47 60 15 22 Facebook : janine et Paulette et sur instagram janine_et_ paulette

 

Les frites, c’est la vie ? On a donc testé… « Trois Frites » !

Un concept qu’on a aimé, des frites excellentes et des garnitures à tout va… Il fallait bien qu’on goûte cette friterie, rue du Commerce.

« Frites. Fraîches. Garnies. » Voilà le mot d’ordre de Trois Frites, restaurant installé à deux pas de la place Plumereau, ouvert mi-avril par trois associés, Maxime, Grégoire et Clément. Avec un concept qui surprend. Et qui paraît audacieux !

Parce que mettre en valeur la frite, ce n’est pas forcément si simple que ça en a l’air. Surtout quand tout le principe de la carte se base là-dessus. Pourtant, force est de constater que l’établissement y parvient avec brio et qu’on est revenu de là très agréablement surpris.

Il faut dire qu’aux manettes, on retrouve l’ancien boss aux fourneaux du Delirium Café, un bar et une cuisine qui ne nous ont jamais déçus. Et côté frites, monsieur maîtrise. Elles sont fraîches, évidemment, mais également faites sur place. Oubliez la frite maigrelette, ici c’est de la vraie, de l’épaisse qui croustille et au goût, c’est vraiment du tout bon.

Des recettes prédéfinies ou des compositions à créer soi-même

Idem pour la garniture : la qualité est là, de nombreux fromages sont par exemple d’appellation d’origine protégée (AOP) et l’établissement travaille au maximum avec des produits locaux.

Et dans la barquette, alors ? On aurait pu se contenter des classiques proposées. Au hasard ? La version avec frites, poulet mariné et raclette fumée (rah !) ou la savoyarde avec son reblochon AOP, son bacon et ses oignons confits (rah ! bis). Mais on a opté pour l’option « composition à faire soi-même ».

Toutes les garnitures sont au comptoir, alors on a commandé une portion de frites et choisi d’y mettre de la saucisse, du cheddar fermier – parce que le cheddar, c’est la vie – et, par-dessus, des oignons frits pour le petit côté croquant. Une portion généreuse (et qui cale bien l’estomac), gourmande comme tout, et vraiment bonne.

Ajoutez à ça un accueil chaleureux et une équipe qui a la patate (a-t-on honte de ce jeu de mots ? Oui, probablement), et Trois Frites apparaît comme la parfaite adresse où l’on retournera avec plaisir, pour tester d’autres compositions. Des frites, des frites, des frites !

Aurélien Germain / photos : tmv (ouverture) + facebook Trois Frites


> L’addition : Comptez 7,50 € ou 8 € pour une classique « petite » (130 grammes), 9 € environ pour une « moyenne » et 12 € max pour une « grande » (250 grammes). Pour les personnalisées, 4 € (petite) jusqu’à 8 € (grande), puis pour les garnitures : 2 € par portion pour le fromage, 1,50 € pour la viande et 0,50 € pour les accompagnements.

> Au 100 rue du Commerce, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Sur place ou à emporter.

> Contact Tél. 02 47 05 13 20. Réseaux sociaux : facebook.com/ troisfrites et @troisfrites sur Instagram.

On a testé Più Più et sa « fastronomie italienne »

Fastronomie italienne, produits frais et belles portions de pizza : on a fait un tour du côté de la place du Grand-Marché, pour goûter à la cuisine de Più Più.

Vous êtes partant(e)s pour de la « fastronomie italienne » ? Voici ce que propose Più Più installé place du Grand-Marché, à Tours, depuis l’automne dernier ; un établissement à mi-chemin entre le fastfood et le restaurant qu’on avait hâte de tester.

Pour la petite histoire, Più Più c’est d’abord une franchise, une enseigne de restauration rapide qui voulait allier une large gamme de produits tout droit venus d’Italie, de qualité, et à manger sur le pouce. Le concept, lancé par Paul Ghostine à Paris, a ensuite fait des petits et s’est implanté à Lyon, Angers… Et donc désormais aussi à Tours, avec une affaire tenue par Giovanni Payet. Hop, fin de la petite leçon, on passe à table.

On arrive donc pour notre session test, un mardi bien ensoleillé. Dans la petite salle en long, un grand comptoir vitré qui laisse apercevoir ce qui attend les estomacs. Il y a de bien belles portions de pizza, travaillées, garnies de produits frais comme de la burrata artisanale ou encore du jambon cuit italien. Un peu plus loin, des pâtes fraîches, des énormes pièces de charcuterie et de fromage (découpées en direct et sous nos yeux, d’ailleurs). Appétissant !

On prend la commande. La vente à emporter est possible, mais on préfère s’installer en salle, même si l’accueil nous a paru un peu impersonnel cette fois-là. Nous voilà avec un petit plateau doré et des couverts dans le même style. Sympa !

On s’est laissé séduire (et séduits nous avons été) par une portion de « Amore al tartufo ». Côté garniture, c’est généreux : la crème de truffe d’été est onctueuse, elle est bien présente, alors on la sent… et pas qu’un peu ! Miam. Idem au niveau du parmigiano reggiano, fort en goût et excellent, parsemant notre pizza.

À noter que la pâte n’est pas bourrative ou sèche, loin de là. Elle est au contraire un poil croustillante, très légère et vraiment aérée. Des produits italiens à 200 %, des produits de qualité, c’est sûr. Un petit air d’Italie flotte désormais sur la place du Grand-Marché.

Aurélien Germain


> L’addition : comptez entre 9,90 € et 13,90 € la formule. Pour la part de pizza seule, les prix commencent à partir de 5,90 €. Planches entre 17,90 et 19,90 €. Antipasti à 7 €. Formules panino ou insalata (salades) dès 11,90 €.
> Più Più se situe au 9 place du Grand- Marché, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Repas sur place ou à emporter. Epicerie. Terrasse.
> Contact Tél. 09 81 43 30 81. Sur Facebook : Più Più Tours ou @piupiu.tours sur Instagram. Site de la franchise : piu-piu.com

 

On a testé le restaurant OBist’Ro, à deux pas de la rue Nationale

On ne pense pas forcément à manger dans ce coin-là : pourtant, rue Gambetta, on vous a trouvé une petite adresse bien sympathique pour un déjeuner le midi.

Mais c’est qu’elle était passée sous notre nez, cette adresse ! OBist’Ro est ouvert depuis l’automne et on aurait tort de passer à côté. Déjà, parce qu’il s’agit là d’un restaurant où l’on se sent bien et où l’on mange bien. Ensuite, parce que la carte change toutes les deux semaines et les propositions sont appétissantes. Et enfin, parce que l’établissement est situé à deux pas de la rue Nationale, dans un coin où l’on ne pense pas forcément à aller pour manger.

Ces considérations faites, on débarque un beau jour à OBist’Ro à midi tapant. De nombreuses tables sont déjà réservées, certains convives tapotent l’épaule des gérants, ça discute, ça se salue. Ce qui nous laisse croire que l’endroit a déjà ses habitués dans le quartier et qu’on est bien dans l’ambiance familiale qu’on recherchait en entrant ici.

Pour ce déjeuner-là, on a commencé par des ravioles au fromage. L’assiette, à la présentation soignée, arrive rapidement. On a une jolie émulsion de noix, bien douce, par-dessus. Inutile de dire qu’on a rendu le plat tout propre (eh oui, on est team « saucer son plat », désolé !).

Pour la suite, les quatre choix nous faisaient envie, mais on a fini par tenter le travers de porc laqué. Le couteau se pose et ça se coupe tout seul, une viande bien tendre avec une sauce généreuse. Sans oublier une purée de pommes de terre délicieuse et bien fondante comme on l’aime.

À la carte, il y avait également un saumon mi-cuit et quinoa en risotto avec émulsion à l’ail, ou encore une brandade de morue et ses pickles d’oignons rouges, ainsi qu’un suprême de volaille et poêlée de légumes au thym.

On a donc là une gastronomie d’inspiration française, avec produits de saison et du fait-maison. Avec, en plus, un rapport qualité-prix raisonnable, puisque vous avez la formule entrée/ plat ou plat/dessert pour un billet de 20 euros. Une cantine du midi, en plein centre-ville, et sympathique comme tout. Pour nous, c’est oui !

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 20 € (entrée + plat ou plat + dessert). La totale entrée – plat – dessert à 25 €. Séparément, comptez 7 € pour une entrée, 16 € pour un plat et 6 € pour les desserts.
> Au 9 rue Gambetta à Tours. Ouvert du mardi au vendredi, de midi à 14 h, ainsi que les soirs pour le jeudi et le vendredi. Le samedi, ouverture de 12 h 30 à 15 h.
> Contact Tél. 02 47 05 45 22 / obistro7.wixsite. com / Sur Instagram @obistro37 ou sur Facebook : OBist’Ro Tours

 

On a testé la street food coréenne de Joie Joie

Implanté place du Grand-Marché, Joie Joie propose un nouveau concept shop de ramen instantané et de kits repas. On a goûté à cette bien bonne « street food coréenne ».

Des machines à ramen flambant neuves trônent dans la petite salle de Joie Joie, nouvel arrivant de spécialités coréennes dans le centre-ville, place du Grand-Marché. Et ce n’est pas pour nous déplaire, non non ! Surtout avec le froid dehors ce jour-là, on a bien eu envie d’avoir un peu de buée plein les lunettes et un plat bien consistant dans l’estomac.

Derrière sa devanture rouge, se cache un espace épuré pour commander, préparer, manger et se poser en écoutant de la musique du pays du matin clair en toute détente, malgré le léger manque de lumière extérieure. De quoi ravir la team des dingos de K-Pop et de dramas, mais aussi les petits curieux qui veulent tenter l’aventure pour explorer une nouvelle culture le temps d’un repas.

Surtout avec des plats stars de la street-food qu’on peut retrouver dans la bouillonnante Séoul à la tombée de la nuit. Des tteokbokki, des gâteaux de riz dans une sauce pimentée ; des japchae, des nouilles froides aux légumes ; des mandus, de délicieux raviolis farcis. Trois menus et un conseil : préparez vos papilles car certaines options sont très épicées.

On peut préparer son ramen soi-même

Coup de cœur pour la soupe de ramen, mais aussi le petit kimbap triangle. Des boules de riz farcies avec du kimchi – du chou fermenté épicé – sauté (veggie friendly bien sûr) ou avec un bon bœuf bulgogi comme on les aime. Un service rapide et efficace, ni plus ni moins.

On peut aussi choisir de préparer soi-même ses ramen avec des produits achetés sur place, différents « toppings » (des accompagnements) sont proposés pour pimper ses nouilles comme dans les convenience-stores asiatiques : œuf, pousses de soja, fromage… Pas déçus du voyage, le repas ne pouvait pas se terminer sans une note sucrée : un mochi glacé, fleur de cerisier pour nous.

Si vous avez aimé votre repas, le coin épicerie vous permet d’acheter le nécessaire pour reproduire les plats chez vous.  Alors 빨리빨리 (à prononcer ppali ppali, « vite »), on profite de cette expérience à la coréenne !

Charlotte Gide / Photo : Flore Mabilleau


> L’addition : pour les trois menus, comptez entre 8,50 € et 10,90 €, avec plat et boisson. Grands bao à l’unité à 6,50 €. Desserts : de 2 € pour un mochi à 5 € pour un bao sucré.
> Joie Joie, au 26, place du Grand- Marché. Ouvert de 11 h à 21 h, du lundi au mercredi et jusqu’à 22 h du jeudi au samedi. Repas sur place ou à emporter/ épicerie.
> Contact : joiejoie.fr ou instagram.com/joiejoiefrance et facebook.com/joiejoieshop. Tél. 06 06 94 17 64.

 

On a testé La Gallery, le restaurant du Palais des Congrès

Cette semaine, direction le Palais des Congrès de Tours pour… y manger ! Oui, oui. On a goûté aux petits plats de Stanislas et Marie qui gèrent La Gallery, le restaurant du « Vinci ».

Le nom de La Gallery ne vous est sûrement pas inconnu si vous avez feuilleté tmv en octobre 2021. Notre équipe avait testé ce restaurant situé au Palais des Congrès (oui, car il ne faut plus l’appeler Le Vinci, suivez un peu !), porté par un concept de cuisine en bocaux.

Tout ça, c’est de l’histoire ancienne ! On garde le nom, on garde l’adresse, mais on change le reste ! Désormais, La Gallery propose une cuisine qu’elle qualifie de « créative et gourmande » (spoiler : c’est vrai), ce qui, en soi, est tout à fait normal puisqu’on trouve désormais aux manettes Marie Paulay de La Petite Cuisine et Stanislas Roy du Potager Contemporain. Avec ces deux noms, autant dire que c’est les yeux fermés qu’on a fait un tour là-bas…

Une formule entrée plat à 15 €

Deux âmes et deux talents qu’on retrouve donc logiquement dans les très bons petits plats proposés à la carte. Au menu ce midi-là, bien installés dans d’agréables sièges en cuir et entourés des larges baies vitrées du bâtiment, on a débuté par le velouté du moment, histoire de se réchauffer après l’averse de pluie qu’on a prise sur le coin du nez.

C’était plein de saveurs, avec ce goût de carottes et de cumin, et surtout bien parfumé. Une bonne entrée en matière suivie du plat principal, un tataki de basse côte de bœuf black angus (excellent produit) délicieux et préparé avec ce qu’il faut de riz et d’accompagnement croustillant. Avec, à chaque fois, une jolie vaisselle et un service efficace de Matthias.

Au total, une petite note à 15 € (19 € avec le dessert), ce qui nous fait dire que le rapport qualité/prix est plus que raisonnable. Une belle découverte qui nous a donné envie de tester, prochainement, les autres plats à la carte (ce jour-là notamment, l’œuf parfait crème chorizo ou encore le croque truffe…), car il n’y a pas qu’une simple formule du midi.

Le midi, d’ailleurs, est l’unique moment pour goûter aux mets de La Gallery. Le soir, elle n’est ouverte que quand il y a spectacle ou concert. Avis aux intéressé(e)s…

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 15 € pour entrée + plat. Et 19 €  entrée+plat+dessert. À la carte : entrées entre 6 et 10 € ; plats de 10 € (croque truffe, salade) à 19 € (filet de canette fumé au kamado par exemple). Option végé possible.
> Au 72, rue Bernard- Palissy, à Tours. L’entrée du restaurant se trouve sur le côté du Palais des Congrès. Ouvert du lundi au vendredi, les midis uniquement. Egalement les soirs de spectacle.
> Contact : lagallery.toursevenements.com ; facebook.com/lagallery. toursevenements, insta @lagallery.tours

Chronique Resto : On a goûté aux poutines de PoutineBros

Partir au Québec sans bouger de Tours, c’est possible. On a fait un tour au nouveau venu, PoutineBros, installé à deux pas de la place Plumereau.

Tabarnak ! Un resto à poutine en plein Tours ? Il n’en fallait pas plus pour que le cœur de l’équipe de tmv se mettre à battre. Car ici, on est plutôt du genre à aimer nos cousins du Québec et, surtout, leur plat mythique.

Pour la faire courte, la poutine se résume à trois ingrédients : des frites, de la sauce brune et du fromage en grains, le fameux qui fait « skouik skouik » (du cheddar caillé originaire de la Belle Province, mais on vous laisse entre les mains de votre ami Google pour en savoir plus). Bref, c’est gros, costaud, ça tient chaud.

Raison de plus pour traîner notre estomac, un dimanche soir bien froid, à PoutineBros. On entre donc dans cet établissement ouvert le 12 janvier dernier, installé à deux pas de la place Plumereau. La déco joue la carte canadienne à 200 % : grosses banquettes à carreaux rouge et noir, tout comme les chemises de bûcheron portées par l’équipe, panneau jaune avec une silhouette d’orignal, beaucoup de bois et posters d’artistes canadiens…

Il est possible de prendre à emporter ou de manger sur place. C’est ce qu’on vous conseille, surtout à l’étage ! Car là, c’est cosy comme tout, hyper chaleureux et même si l’on a trouvé le volume de la musique un poil trop fort, on a adoré cette ambiance « chill », les sièges confortables, les tables en bois, les coussins imitation fourrure et les gros canapés où se vautrer. Le système fonctionne par bipper : une fois le plat prêt, on vient récupérer son assiette. Rapide et efficace.

Du vrai fromage skouik skouik

On s’installe sous le néon rouge « Pour que tu m’aimes encore » – coucou Céline ! – et c’est parti pour la dégustation. Première chose : on est sur de la vraie poutine, avec un authentique fromage skouik skouik. Ouf ! La sauce est maîtrisée et ramollit les frites comme on le fait au Québec. Deuxième chose : ça a de quoi remplir le bidon ! On a testé la « régulière » (la classique) et une des variantes, la « carey price » (avec du bœuf effiloché et de la sauce barbecue en rab) et c’est généreux !

Cette franchise, lancée en 2014 en Bretagne, a donc désormais également un pied à terre à Tours. Et force est de constater qu’on a été séduits ! Pour nous, c’est donc validé. Alors comme on dit là-bas : c’était bin fun et correc’, Certain qu’on r’viendra !

Aurélien Germain


> L’addition : poutines entre 8,40 € et 12 € pour un format classique et normal, mais le prix augmente suivant la taille que vous choisissez (XL ou les énormes à partager à quatre). Formules possibles.
> C’est où ? PoutineBros est au 21, rue de la Monnaie. Ouvert tous les jours, de midi à 23 h. Sur place ou à emporter, en click & collect ou en livraison.
> Contact :  02 47 66 65 47. Ou sur facebook.com/ poutinebrostours. Pages de la franchise : instagram.com/ poutinebros et linktr.ee/poutinebros

La belle cuisine libanaise du restaurant Afandina

À deux pas de la rue Nationale, Afandina propose une cuisine colorée, à l’image de la décoration du restaurant. L’occasion de faire voyager vos papilles pour un prix raisonnable !

Au début de la rue Berthelot, une devanture colorée attire l’oeil et invite au voyage. En franchissant la porte du restaurant libanais Afandina, une décoration soignée annonce la couleur. D’ailleurs, des couleurs, ce n’est pas ce qui manque : des murs peints en bleu, en rouge, en vert et en jaune, un cocktail audacieux qui fonctionne à 100 %. La plupart des pièces de décoration sont faites sur mesure.

La cuisine aussi est unique : le contenu de l’assiette du midi varie selon les envies du chef. Pour le midi, on a le choix entre plusieurs assiettes gourmandes : agneau, poulet, falafels… Il y en a pour tous les goûts !

On a opté pour le chawarma : de délicates tranches de viande marinées. Elles se marient à merveille avec une onctueuse crème de sésame, des oignons au sumac et une généreuse quantité de persil. Des pommes de terre fondantes, un cigare au fromage crémeux et croustillant ainsi qu’un falafel doré accompagnent la viande. Du houmous et un caviar d’aubergine ramènent de la fraîcheur dans l’assiette.

Rien n’est très épicé, mais la tapenade de poivron, noix et oignons est relevée avec du piment et accompagne très bien la viande. Pour couronner le tout, le pain pita (à volonté, s’il vous plaît !) se marie à la perfection avec chacun des éléments qui compose l’assiette. De quoi, si vous en doutiez encore, vous caler largement l’estomac en fin de repas !

Mais s’il vous reste de la place après tout ça, on vous conseille de prendre un dessert. La spécialité du chef, c’est le mouhallabyeh, un flan libanais (sans oeuf) délicatement parfumé à la fleur d’oranger et à la rose. Quelques amandes effilées viennent rajouter de la texture dans l’assiette. Parfait pour finir sur une note sucrée !

Difficile de dire ce qu’on a préféré entre le service impeccable et les assiettes colorées, à l’image du restaurant. En tout cas, chez TMV, on valide à 100 % !

Roméo Marmin


> L’addition : assiettes de 18 à 21 € le midi. Pour le soir, les mezzés coûtent entre 7 et 9 € et les grillades entre 18 et 24 €. Desserts, entre 6 et 9 €.
> C’est où ? Au 4 rue Berthelot, à Tours. Ouvert de 12 h à 14 h du lundi au samedi, de 19 h à 22 h du mardi au jeudi et de 19 h à 23 h le weekend.
> Contact Tél. 02 47 05 69 14. Mais aussi sur facebook.com/afandina.tours

 

 

Les Frérots : la très belle adresse place du Grand Marché

#EPJTMV Elle nous faisait de l’œil depuis bien longtemps, cette adresse… Alors direction la place du Grand Marché pour découvrir l’excellente cuisine des Frérots.

À deux pas du Monstre, au 18 place du Grand Marché, se trouve une petite pépite. L’adresse propose une belle cuisine française dans un cadre intimiste et joyeux. Anthony Fitoussi, le patron, sait vous accueillir comme il se doit. Ici on se « checke » à l’entrée, on est familier. C’est comme à la maison, mais en mieux.

Petites tables en hauteur, lumières tamisées et musique latino sont au rendez-vous. Le projet initial devait se composer d’une partie bar de nuit. La pandémie a contrecarré ce plan, mais la carte propose un très bon mojito qui vous donnera envie de prolonger la soirée sur une piste de danse.

On est les premiers, le patron nous prévient : le restaurant sera bientôt plein. La salle est exiguë, mais l’atmosphère décontractée en fait un lieu convivial. Les Frérots, c’est d’abord une affaire de famille. En cuisine, c’est un des frères Fitoussi. Dès qu’un des membres de la fratrie est disponible, il vient filer un coup de main. C’est peut-être ça le secret de l’ambiance festive et de la cuisine subtile made in Frérots.

Joue de veau braisé au Chinon et au cacao

Comme au théâtre, Anthony, nous déclame le menu. On déguste une mise-en-bouche : une crème de sandre onctueuse. C’est parti pour l’entrée : un oeuf parfait qui baigne dans une crème de comté au riesling et à la truffe, simplement sublime. L’assiette est joliment dressée avec de belles chips de carottes pour la texture. Pour le plat, on part sur une joue de veau braisé au Chinon et au cacao, légumes anciens et purée de potiron. La joue est fondante, la sauce enrobe bien la pièce de viande. Les légumes de saison sont généreux et bien croquants.

Le spectacle n’est pas fini. Ce beau repas se conclut par un fondant au chocolat avec son insert à la châtaigne. Coulant comme il faut, une véritable gourmandise. Une bonne adresse pour passer un moment festif et se régaler. Même si la note grimpe vite, on se laisse séduire par les associations savoureuses et les recommandations d’Anthony.

Chronique : Lune Hornn, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours


> L’addition : La note totale entrée, plats, desserts s’élève à 44,80 €. Les entrées sont entre 10 et 13 €, les plats entre 23 et 24 €. Quant aux desserts ils sont tous à 8,90 €.
> Au 18 Place du Grand Marché. Ouvert du mardi au dimanche tous les soirs de 19 h à minuit. Le vendredi et le samedi, le restaurant propose un service du midi de 12 h à 15 h et ouvre le soir de 19 h à 1 h du matin.
> Contact : Instagram : @les_ frerots_restaurant Tél. 06 79 35 75 67 ou 02 47 32 09 20

 

Street food : on a testé la nouvelle cantine asiatique de Tours, Santosha

Récemment installé place du Grand-Marché, Santosha promet une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises.

L’adresse est ouverte depuis à peine deux mois. Mais le décor soigné, aux petits échos seventies avec ses chaises dépareillées, le côté à la fois cosy et décontracté, nous faisait de l’œil depuis un moment. D’autant que la promesse culinaire est, elle aussi, tout à fait alléchante.

Une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises. Une sorte de cantine comme à Bangkok, pour les travailleurs du quartier. Un endroit où l’on vient se restaurer, mais pas que… On arrive ici sans réservation.

À l’intérieur, l’ambiance est décontractée, mais on ne se sent pas non plus dans une atmosphère de fast-food. Non, on vient clairement ici pour passer un petit moment sympa devant une bonne assiette. Pour garnir la nôtre, nous optons, d’un côté de la table, pour le « plat du moment » et, de l’autre, pour le Pad Thaï crevettes.

Faire voyager le temps du midi

Pour le premier, c’est un portion de boeuf lentement cuit et nappé d’une préparation à base de caramel, le tout accompagné d’un peu de riz et de chou en salade. Le second est un classique de la cuisine de rue thaïlandaise, une version asiatique de nos pastas. Dans un cas comme dans l’autre, les saveurs sont là, le dépaysement aussi.

Car, faire voyager les clients sur le temps de leur pause méridienne, c’est bien l’ambition de l’endroit. Le restaurant de la place du Grand-Marché est, en effet, le vingt-quatrième de la franchise Santosha et le deuxième géré par Georges, après celui d’Angers. Un concept créé en 2007 par Emmanuel Meuret, qui a passé dix ans en Asie avant de poser ses valises à Bordeaux. C’est là qu’il a eu l’idée de faire découvrir aux Bordelais les goûts de la street food asiatique, dont la tradition est bien plus ancienne et répandue qu’en Europe.

Des produits de qualité, des recettes éprouvées, des assiettes copieuses, des prix abordables et une ambiance conviviale, ce sont les ingrédients de ce cocktail gagnant. Gagnant car, en effet, le moment est agréable. Les papilles sont ravies, le lieu permet de discuter sans crier, le service est efficace et rapide. Une cantine en Asie, tout en restant à Tours : option validée !

Matthieu Pays


> L’addition : plats de 11 à 13 €. Les entrées peuvent se prendre à l’unité : 5,50 € ou par trois : 14 €. Desserts : 5 € et glace à 4,50 €.
> C’est où ? Au 20-22, place du Grand Marché. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 30 (15 h 30 le samedi) et de 19 h à 22 h 30. Pas de réservation.
> Contact : santosha.cool/santosha-tours/ Tél. 02 47 66 37 42. Aussi sur Facebook. 

 

La Chope : le bon plan pour un restaurant avant Noël

Et si, pour Noël, on s’offrait une petite virée dans une des institutions de la ville ? Un de ces restaurants qui est là depuis si longtemps, que l’on en oublie presque, parfois, de le mettre sur nos petites tablettes gourmandes. Place à la Chope !

A-t-on construit l’avenue de Grammont autour de La Chope ? C’est ce que l’on pourrait croire, à voir les photos en noir et blanc qui rappellent, au mur, le long et joli passé de ce bel endroit qui existe depuis près d’un siècle, nous dit-on. Car ici, on vient aussi pour le décor, les serviettes en tissu, les belles tables nappées, la moquette au sol, les sièges confortables et la petite noria de gentils serveurs qui se pressent autour de nous. C’est la classe et le service à la française, un monsieur pour la carte, un monsieur pour le vin…

D’accord, nous direz-vous, mais quid de ce que l’on dispose dans les belles assiettes de porcelaine blanche ? En ce qui nous concerne, nous avions opté pour le menu du jour. Une entrée en forme de ballotine, avec un petit cœur de foie gras. Histoire de se mettre en train pour les fêtes à venir. Et, pour le plat principal, une généreuse assiette de paleron de bœuf, cuit à basse température et nappée d’une petite sauce au vin. Du classique, de l’efficace. Pour vous dire, il n’y avait plus de place pour le dessert.

Alors, évidemment, la Chope n’entend pas révolutionner la gastronomie tourangelle. Les amateurs de twist et de classiques revisités en seront sans doute pour leurs frais. Mais la cuisine, ici, a le charme désuet et chaleureux de la restauration traditionnelle. On est heureux de s’y attabler, par exemple, avec sa petite tante des Prébendes, qui va nous raconter comment on vivait, à Tours, avant.

À la carte, pour accompagner le moment, on trouve de la beuchelle aux cèpes et aux racines d’antan. Une illustre recette tourangelle, que l’on ne propose plus beaucoup dans les restaurants de la ville. Mais, c’est écrit dessus, la vraie spécialité de la Chope, c’est le poisson et les fruits de mer. D’ailleurs, on nous souffle dans l’oreillette que, pour les fêtes, le restaurant propose ses fameux plateaux et bourriches d’huîtres à emporter.

Une bonne façon de ramener chez soi un peu de la chaleur cossue de l’endroit.

Matthieu Pays


> L’addition : menu du jour (entrée/plat ou plat/dessert) à 21,50 €, sauf le weekend et les jours fériés. La totale à 24 €. L’autre menu, à 32 € les trois plats, est disponible à tous les services. Pour un plateau de fruits de mer complet, comptez 49,50 €/personne.
> Au 25 avenue de Grammont et c’est ouvert tous les jours, au déjeuner comme au dîner.
> Contact : www.la-chope.fr/ Retrouvez-les également sur Facebook Tél. 02 47 20 15 15 Mail : info@la-chope.fr

On a fait un petit tour à l’Atelier de la Pinsa, aux Halles

Le nouveau projet d’Olivier Arlot a ouvert ses portes dans le quartier des Halles. Direction l’Atelier de la pinsa, où on mange non pas de la pizza, mais de la… pinsa !

Ça ressemble à de la pizza… mais ce n’est pas de la pizza. La pinsa, visuellement et esthétiquement, c’est très très proche de la pizza. Mais on la distingue déjà par sa forme allongée et, surtout, par sa pâte. Plus croustillante, plus croquante, plus aérienne. Et comme elle est composée d’un mélange de farines, de riz et de soja, on dit souvent que la pâte d’une pinsa est plus digeste et légère.

Un bien beau cours de cuisine me direz-vous, mais qui a en fait tout à voir avec notre chronique resto de la semaine. Car au niveau des Halles, c’est un nouvel établissement spécialisé dans la pinsa qui a ouvert ses portes il y a peu.

L’Atelier de la pinsa est situé au 20 place Gaston-Paillhou, c’est le nouveau projet d’Olivier Arlot, un nom que la gastronomie tourangelle connaît bien.

Ici, une dizaine de propositions sont à la carte, avec des références simples comme la pinsa margherita ou regina que tout le monde a en tête. Mais aussi d’autres plus originales, telle la pistacchio (crème, pistache, mortadelle, parmesan) ou travaillées (la salmone et son saumon fumé, ricotta, citron, pignon, ou encore la turenna avec poitrine de cochon confite, sainte-maure, miel et noix).

Pour nous, ce sera une spinata. Le plat est affiché à 16 € tout de même. La pinsa arrive sur une petite planche rectangulaire. Elle est pré-découpée, donc à vous de voir si vous optez tout de même pour les couverts ou si vous mangez avec les doigts. En bouche, la pâte est effectivement plus différente que celle d’une pizza classique.

Par dessus, le chef y a mis de la roquette en portion suffisante. Des petits bouts de parmesan alimentent le tout. Et, surtout, il y a cette bonne spianata, toute fine, un peu piquante ; une charcuterie typique de Calabre façon chorizo qui rajoute des saveurs.

Pour nous, le repas s’est fait sur place (on a pu zieuter la trancheuse à charcuterie et le grand box vitré rempli de beaux fromages). Mais il faut noter qu’on peut également prendre à emporter et faire chauffer sa pinsa chez soi au four. À vous de choisir !

Aurélien Germain


> L’addition Pour une pinsa, comptez entre 12,50 € (la simple margherita) et 18 € (pour la pistacchio). Desserts : 8 €. Antipasti à 15 €, burrata à 12 € et des entrées à partager ou non, entre 6 et 12 €. Menu enfant à 12 €.

> C’est où ? Au 20 place Gaston-Paillhou. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 22 h 30. Sur place ou à emporter.

> Contact Tél. 02 47 66 42 65 ou encore sur instagram. com/atelier_pinsa

 

On a testé Le Céci’Bon, rue Briçonnet, à deux pas de Plumereau

Une récente adresse est à noter du côté de la place Plumereau. On a donc goûté à la carte travaillée du Céci’Bon, un restaurant aux produits locaux et de saison.

C’est qu’il avait failli passer sous notre radar, ce restaurant ! Il faut dire qu’on n’a pas trop l’habitude de voir trop de changement du côté de la place Plumereau. Pourtant, au mois de juillet dernier, il y a eu du nouveau sur la place historique, à la jonction avec la rue Briçonnet.

Fini, la crêperie Le Be New ; place au Céci’Bon ! Et là, autant vous dire qu’on n’est plus du tout sur le créneau de la galette. Maintenant, c’est cuisine tradi avec produits frais, de saison et locaux (les viandes, par exemple, sont toutes régionales) et belles assiettes joliment présentées.

À la tête de l’établissement, Cécile et Lucas, un duo qui carbure et qui a de l’énergie (et de la bonne humeur) à revendre ! On a d’abord été particulièrement satisfaits de leur bonhomie et de l’accueil. Mais après avoir causé… il fallait bien manger !

Le midi, c’est formule complète à 18 € (ce jour-là, il y avait notamment rillons de Touraine snackés crème de panais et hachis parmentier au tandoori, mais l’ardoise change régulièrement) ou des plats à la carte à 18 €. Avec, comme on aime à tmv, la triplette : un tableau avec 3 entrées, 3 plats, 3 desserts. Gage de qualité et de cuisine minutieuse. C’est vers ce modèle qu’on s’est tourné.

Météo fraîche oblige, on a donc commencé par se réchauffer avec un velouté de potimarron. Onctueux à souhait, avec de chouettes saveurs, car il est composé avec de la faisselle de chèvre frais, quelques touches croquantes et du piment d’Espelette.

Et du côté du plat principal, même plaisir : on s’est lancé dans la dégustation d’un filet mignon de porc Le Roi Rose de Touraine. La viande est excellente, tellement tendre qu’elle se coupe toute seule, à peine le couteau posé. Le Céci’Bon se fournit chez Sylvain Chable, la boucherie du Carrefour Express de la rue Colbert qui a franchement bonne réputation (et maintenant, on confirme !). Et en accompagnement, une purée bien crémeuse et un taboulé de chou-fleur au curry. Sympa comme tout, avec de très bonnes idées de la part d’un jeune chef. Une bonne surprise, une adresse à retenir.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 16 € pour entrée/plat ou plat/dessert, et la totale à 18 € pour entrée/plat/dessert. À la carte, comptez 8 € pour les entrées et les desserts et 18 € pour le plat principal.
> C’est où ? Céci’Bon  au 35, rue Briçonnet à Tours (au niveau de la place Plumereau). Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 21 h 30.
> Contact Tél. 09 86 50 81 56, et Le Céci ‘Bon sur Facebook et instagram.com/le_ ceci_bon

 

On a testé Chai Max : un coup de cœur !

Il y a des découvertes, comme ça… On est allé faire un tour du côté de la place François-Rabelais. C’est ici que, le midi notamment, Chai Max fait vibrer les papilles…

« Une pépite ! Chai Max est clairement dans notre top 3 des meilleures adresses. » Voilà. On aurait pu s’arrêter là, car ces deux petites phrases sont un parfait résumé du coup de cœur que l’on a eu. Mais avouons que ça fait un peu maigre pour une chronique resto qui doit tenir sur une page (en plus, vous auriez râlé, on vous connaît). Alors voici quelques lignes supplémentaires pour vous faire découvrir, si ce n’est déjà fait, cet établissement situé place Rabelais.

Faisons les présentations : Chai Max, c’est une cave à manger. Un bar à vin. Le midi, c’est bistrot raffiné avec des plats exquis et délicats ; le soir, on passe à la version carte à tapas. À la tête du lieu, Maxime, 27 ans, véritable encyclopédie humaine du vin. L’homme sait raconter ses crus, il vous en parle avec autant d’amour que de précision. Certain(e)s d’entre vous l’ont peut-être croisé à l’Embellie, où il a fait ses armes.

À ses côtés, Danny, tout jeune chef qui maîtrise sa cuisine à la perfection. Non seulement ses assiettes sont belles, mais elles sont aussi travaillées et marient toutes les saveurs.

La preuve ce jeudi-là, où l’on s’est réfugié entre deux grosses averses. À l’intérieur, la salle apporte un côté cosy hyper chaleureux, grâce à des lumières chaudes et tamisées. Les tables sont peu nombreuses, un pan de mur est décoré avec un tas de bouchons de liège entassés, il y a même un petit coin sofa au fond.

La carte change régulièrement, mais pour nous, le doublé entrée-plat a tenu toutes ses promesses et prouvé le talent de ces jeunes restaurateurs. Déjà avec ces ravioles de chèvre frais pour débuter, enveloppées dans un crémeux de carottes bien onctueux, le tout réhaussé de saveurs curry et coco. Gourmand ! Et ensuite, avec ce filet mignon de porc qui arrive en basse température… Il est là, tendre et doux, posé sur une polenta crémeuse. Par-dessus, Maxime verse sous nos yeux un filet de jus de cochon épicé au soja. Un accord par-fait, un pur régal.

On ne se répétera pas en disant que Chai Max est l’une des nos excellentes surprises de l’année. Mini salle pour maxi plaisir : donc réservations plus que conseillées…

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi (entrée+plat ou plat+dessert) à 19,50 €. La totale avec dessert grimpe à 23,50 €. 
> Chai Max, 30 place François-Rabelais. Ouvert du jeudi au lundi, de 11 h 30 à 15 h et de 17 h à minuit. Fermé le mardi et mercredi. Petite terrasse extérieure. Bistrot le midi et bar à tapas le soir. Vins et cocktails également.
> Tél. 02 47 35 26 44 ou par mail : info@chaimax.fr Et sur les réseaux sociaux : instagram.com/chaimax.tours ou sur Facebook.

 

On a testé Le Gopal, restaurant végé et vegan gourmand

Cette semaine, direction Tours Nord, pour découvrir la cuisine du Gopal. Une bien bonne surprise qui devrait ravir les végés et vegans… mais pas que, loin de là !

Il est, comme ça, de bien belles surprises dans la vie d’un journaliste de tmv. La rédaction de la rubrique Resto n’est pas le pire des exercices que nous ayons à notre programme hebdomadaire, c’est un fait. Mais cela peut être franchement un bonheur parfois.

Et ce fut le cas cette semaine, quand nos pas nous ont menés à Gopal, à Tours Nord, un peu après le haut de la Tranchée. Gopal, c’est un restaurant végétarien et vegan. Rien qu’en lisant cela une partie d’entre vous va peut-être partir avoir envie de partir en courant. Vous auriez bien tort. Car dans la valeureuse équipe qui s’est frottée à l’aventure ce midi-là, pas un seul n’était végétarien. Et pourtant, tous sont repartis avec leur carte de fidélité.

L’établissement est tout simple. Quelques tables agréablement disposées, un décor sobre et naturel et un comptoir où l’on vient chercher ses plats. Mais il règne ici une sorte de sérénité bienveillante qui vous met d’emblée en mode pause. Dans les journées de travail effrénées de nos vies modernes, cela fait vraiment du bien…

OK, mais côté assiette, il y a quoi du coup, vu qu’il n’y a ni viande ni poisson ? Eh bien, il y a des saveurs en pagaille. Nous avons goûté les boulettes de légumes et leur sauce tomate. Une vraie surprise dans la texture souple et un régal pour les papilles.

Nous avons aussi osé le curry de légumes, qui s’est avéré vraiment excellent. Le tout servi avec un très bon riz parfumé. Que les mauvaises langues se ravisent : c’est aussi très copieux. Si les testeurs que nous sommes ont été obligés de prendre un dessert (quel métier, quand même…) pour mener au bout leur enquête (on a une conscience professionnelle ou on ne l’a pas), nous aurions très bien pu en rester là. Mais le dessert vaut le coup. Une tarte au citron meringuée, sans œuf et sans crème. C’est différent, évidemment, mais c’est vraiment gourmand !

Quand vous viendrez (car vous viendrez…) testez aussi la limonade maison. À base de menthe fraîche, citron vert et gingembre, c’est une fontaine de fraîcheur ! En plus le lieu est associatif et en plus, c’est sourire et convivialité à tous les repas. Bref, c’est une adresse à retenir pour les midis des Tourangeaux en goguette, qu’ils soient végé… ou pas.

Matthieu Pays


> L’addition Le plat du jour, servi avec ses galettes papadam est à 11,50 €. Le menu Gopal, à 16 €, vous permet de goûter un peu tout. Vous pouvez aussi opter pour une spécialité (lasagne, fougasse…) accompagnée d’une salade pour 13,50 €. Les desserts s’affichent entre 4 et 5,50 €.

> C’est où ? 4, avenue du Mans (arrêt de tram Tranchée). Sur place ou à emporter, de 12 h à 14 h du mardi au samedi (ainsi que le soir le mercredi et vendredi). Fermé dimanche et lundi. Service de livraison par Frères Toque.

> Contact : Facebook et Instagram (le_gopal). Tél. 07 83 65 45 65

 

On a testé la « food du moment » de La P’tite Maiz Le Bar

Après la brasserie La P’tite Maiz… le bar La P’tite Maiz ! Et comme on peut y grignoter de chouettes petits plats, on y a fait un tour pour notre chronique resto.

Les amoureux(ses) de bière connaissaient déjà La P’tite Maiz, sympathique brasserie locale lancée par Christophe Le Gall et Quentin Besnard. Mais comme les deux amis ont visiblement soif d’aventure, c’est du côté de la place du Grand Marché qu’ils ont choisi de poser leurs pintes depuis début août, pour une version bar de La P’tite Maiz ! Et un bar où – chronique resto de tmv oblige – il est également possible de manger.

Ce midi ensoleillé, on flâne donc sur cette « nouvelle » place du Monstre, toute belle et reliftée, avant de tomber sur le plat du jour unique de l’établissement. Ni une, ni deux, on ne peut manquer l’occasion (on avait déjà loupé leur poutine à la truffe, à notre plus grand désarroi) et goûter à l’omelette aux cèpes.

Une formule du midi et un galopin !

Aux manettes, c’est Julien Proutière, alias mister julienaubeurre.fr, excellent nom de la cuisine. Tandis que certains journalistes de tmv ont déjà du mal à cuire des pâtes, Julien est diplômé de l’Institut Paul Bocuse Lyon. Rajoutez à ça la présence de Thomas Ballester, l’ancien chef pâtissier de l’Aubépine, pour l’épauler, autant vous dire que c’est confiance aveugle pour tester les lieux.

Le magnum cake est une spécialité des lieux !

À l’intérieur, une équipe chaleureuse qui sait accueillir et mettre à l’aise. On se laisse porter par la playlist diffusée, passant de Franz Ferdinand à Muse et Queens of the stone age, et on tente un galopin de Captain Hopvious pour patienter. Un système de bipeur électronique vous prévient quand votre plat est prêt : on attaque donc l’omelette aux cèpes tamagoyaki.

Bien fondante, avec un accompagnement de nouilles un poil relevé, des accords réussis, une assiette pleine de saveurs : rien à dire, c’est du tout bon. Il y a également un antipasto pour la mise en bouche, une tartine qui fait son effet puisque le pain vient des Blés de demain, une boulangerie sur laquelle on a déjà flashé il y a peu.

Reste à y retourner le soir, où la cuisine se veut différente. Exit le choix unique de la « food du jour », place aux « piques », des tapas servis sous forme de brochettes verticales, dans des créations de la céramiste Léa Caïe. Vivement l’apéro…

Chronique : Aurélien Germain / Photos : tmv (principale) et FB La P’tite Maiz (magnum cake)


> L’addition : à midi, ce jour-là, la formule 1 affichait 12 € pour l’antipasto, le plat et un galopin (ou café). Ou formule 2 à 19 € en rajoutant une boisson et la spécialité « magnum cake ». Suivant le plat, la formule 1 peut aussi monter à 15 €. Tapas entre 4 et 12 € le soir.
> Le bar La P’tite Maiz : 53 place du Grand Marché, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de midi à 2 h du matin. « Food du moment » le midi et « restauration piques apéro » et tapas le soir. Bar à bières.
> Contact : facebook.com/barlaptitemaiz ou instagram.com/barlaptitemaiz Et laptitemaiz.com

***L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération***

On a testé les burgers aux falafels de Ma Petite Dînette

On connaissait la Dînette, à deux pas de l’Opéra. Voici maintenant Ma Petite Dînette, sa deuxième version, dans la galerie du Grand-Passage.

La Dînette, le fameux restaurant et salon de thé rue Corneille, a une petite soeur ! Son nom ? Ma Petite Dînette. Où vit-elle ? Rue de Bordeaux. Plus précisément, dans la galerie du Grand-Passage. C’est ici que cette mini-version de la Dînette a ouvert ses portes, le 22 juin dernier.

Mini-version, car force est de constater que les lieux sont plutôt exigus – peu de places, mais elles sont prisées ! – on vous le dit donc tout de go : si vous êtes intéressé(e)s, réservations plus que conseillées ! Mais bonne idée, il est également possible de prendre à emporter.

En entrant dans Ma Petite Dînette, tout fleure bon l’esprit cocooning. Les fauteuils sont confortables et les plus chanceux(ses) peuvent se glisser sur cette banquette dotée de gros coussins. La salle, coquette, est lumineuse puisqu’entièrement vitrée. Les tables en bois, agrémentées de serviettes noires et de sets de table verts, font le reste.

On jette un œil à la carte : il y a le choix entre des salades gourmandes (César ou chèvre chaud) et les plats chauds. Au menu notamment, le wrap poulet à la provençale ou les briques de thon rouge et le caviar d’aubergine. Il y a aussi un burger alléchant, avec lard fumé, confit d’oignons et fromage à raclette.

Burger falafel et frites maison

Mais pour changer un peu, on tente l’option végé : le burger… falafel ! La cuisine, au sous-sol, carbure, car les lieux se remplissent vite. Notre assiette arrive rapidement et on peut dire que le burger falafel tient toutes ses promesses. Il est même plutôt copieux et bien garni. Côté accompagnements, il y a un peu de salade, mais également et surtout d’excellentes frites maison qu’on a adorées.

Au final, c’est une agréable surprise. À noter qu’après le déjeuner, l’après-midi, Ma Petite Dînette se transforme en salon de thé. Avec, cette fois au programme, des glaces artisanales, des desserts et pâtisseries maison, des boissons et une sélection de thés Damman Frères et Palais des Thés.

Aurélien Germain


> L’addition : Le burger falafel coûte 14,90 €. Pour le reste du menu, comptez entre 10,90 € (la quiche poulet) et 16,90 € (les briques de thon rouge par exemple). Sinon, les salades gourmandes affichent 16,90 €. 

> C’est où ? Galerie du Grand-Passage, au 18, rue de Bordeaux. Ouvert du mardi au samedi, le midi. L’après-midi, c’est salon de thé ! Sur place ou à emporter. Contact Tél. 02 47 61 22 27. Ou sur facebook.com/mapetitedinette ou par mail : mapetitedinette37@ orange.fr

Bon plan du midi : on a testé le Bistrot 22

Situé place Gaston-Paillhou, le Bistrot 22 propose des formules déjeuner le midi et une ambiance davantage planchettes/apéro le soir.

Trois entrées, trois plats, trois desserts. Au Bistrot 22, c’est carte courte, mais efficace ! Et qui change chaque semaine. Installé depuis un an dans le secteur des Halles, à la place de Saveurs Rôties, cet établissement a fait le choix d’une formule déjeuner à moins de 20 € pour le midi et d’une partie apéro- planchettes le soir.

Pour nous, c’est évidemment l’aspect restaurant qui nous intéresse. Ce jeudi- là, on file à midi pile au Bistrot 22. Mais Clara Kalmes, la tête pensante du lieu, est déjà à cent à l’heure. Roses rouges flashy dans les cheveux, elle accueille avec le sourire et la bonne humeur, saluant en même temps les habitué(e)s. Tout autour, de jolies et larges toiles contemporaines décorent la salle, une petite musique latino se joue discrètement en fond.

Côté carte, les beignets de courgette et sauce façon tartare nous font de l’œil. Mais on opte plutôt pour le gaspacho. Servie rapidement, cette entrée apporte de la fraîcheur en bouche. Présentée dans un gros bocal posé sur une ardoise noire, la portion est également composée de petits bouts de feta (fromage grec) bienvenus. Une bonne entrée en matière et de quoi nous mettre en appétit.

Le plat arrive, lui aussi, assez vite. C’est parti pour un filet de daurade à la cuisson idéale. La part de poisson repose sur un lit de petits légumes marinés. La sauce au vin rouge, qu’on a plutôt l’habitude de voir « rouge » justement, avec de la viande, apparaît ici presque mauve. Bonne idée de l’avoir travaillée avec, notamment, de la crème ! « Pour le reste de la préparation, c’est le secret du chef ! », sourit Clara.

Au final, un billet de vingt suffit pour une pause du midi au Bistrot 22. La formule entrée, plat, dessert n’affiche que 18,90 €, ce qui offre un rapport qualité/prix vraiment correct avec du fait-maison. On reste sur des propositions simples – ce qui n’est pas du tout péjoratif – et bien réalisées. De quoi donner envie de revenir un soir, pour une petite planchette ou un apéro entre ami(e)s.

Aurélien Germain

> L’addition : formule du midi à 15,90 € pour entrée+plat ou plat+dessert. La formule complète est à 18,90 €. Suggestions entre 17,50 € (la salade Bistrot 22) et 18,90 € (la sole au beurre citronné).

> Au 22, place Gaston-Paillhou plus précisément. Ouvert lundi et mardi, 10 h – 17 h, et mercredi, jeudi, vendredi, de 10 h à 2 h. Formule déjeuner et cuisine bistrot le midi. Et le soir : cocktails, vins et planchettes apéro.

> Contact Tél. 02 47 61 80 78. Ou facebook.com/bistrot22tours et bistrot22.com

 

Cuisine japonaise près de la gare : on a testé Hokane Ramen

Récemment installé rue Blaise-Pascal, Hokane Ramen a fait du ramen sa spécialité. On a testé pour vous…

* Instant culture générale dans 3, 2, 1… * Le « ramen », qu’est-ce donc ? C’est un plat traditionnel de la cuisine asiatique. Née en Chine, cette recette a été importée au Japon où elle y est fort prisée, réunissant viandes, légumes, et autres assaisonnements, dans un bouillon de nouilles.

Alors que les amoureuses et amoureux de ramen se réjouissent : un petit nouveau situé rue Blaise-Pascal l’a placé au cœur de son menu ! Hokane Ramen, à deux pas de la gare, remplace l’ancien restaurant Parfum Culture, mais continue dans la lignée de la cuisine japonaise. À sa carte donc, le client peut tester l’un des trois ramens proposés : porc braisé, poulet ou l’option végétarienne. Pour nous, ce sera celui au poulet mariné.

En attendant, on se détend dans cette salle toute calme, à l’atmosphère chaleureuse et à la jolie déco asiatique, où sont rangées des dizaines de mangas, rendant le cadre vraiment agréable. Passé l’entrée – notre péché mignon, des brochettes bœuf fromage bien fondantes en bouche – vient alors le ramen.

Ramen, sushis et bento au menu

Et là, surprise : le plat nous paraît gargantuesque. C’est qu’il est profond… et bien rempli, ce bol ! On ne lésine pas sur la quantité, mais on n’en oublie pas la qualité. Car force est de constater que c’est du tout bon côté cuisine. Les nouilles sont faites maison et savoureuses, le poulet reste tendre et baigne dans un bouillon parfumé. Un œuf mollet, un peu de gingembre et du nori – cette algue typique et comestible – complètent le tout.

Avec bol si copieux et recette bien maîtrisée, le rapport qualité/prix nous semble plus que raisonnable.

À noter que le Hokane ne fait pas que des ramens. On retrouve également à la carte son lot de sushis et makis, ainsi que le bento qui est une sorte de « boîte à déjeuner » japonaise. Il est composé de riz nature, d’un oeuf mollet, de trois sushis saumon et de chashu (tofu, viande, etc.) et d’accompagnement (beignet de poulet, tempura crevettes…).

À deux pas de la gare, une nouvelle adresse à noter pour quiconque aime la cuisine du pays du Soleil-Levant.

Chronique : Aurélien Germain


> L’addition : Pour notre repas, nous arrivons à un total de 24,50 € pour une entrée (brochettes bœuf fromage à 5 €), le plat (un ramen à 15,50 €) et une boisson (bière japonaise à 4 €). Au menu, on retrouve également le bento à 19 € (ou 17 € en végétarien), des nouilles à 12 €, ou encore des formules sushis à 13,50 €. Assiettes de riz entre 10 et 13 €. Options végé.

> Au 63, rue Blaise-Pascal, à Tours. Possibilité de livraison sur les plateformes habituelles. Ouvert tous les jours, midi et soir. Contact : 02 47 61 71 02 ou facebook.com/HokaneRamenTours et @hokaneramen sur Instagram.

 

Chronique resto : un voyage en Grèce avec la cuisine de Dionysos

Un numéro de tmv spécial été et vacances ? Il fallait bien que notre chronique resto aille aussi en ce sens ! Alors, la rédac’ s’est dit qu’elle allait voyager et partir en Grèce… mais sans bouger de Tours.

Envolons-nous donc du côté de la place Plumereau, avant de bifurquer rue du Dr Bretonneau ! C’est là qu’on a pris notre aller simple pour le pays de Socrate (ou de Nikos Aliagas, c’est selon). Ici, le restaurant Dionysos ravit les papilles de celles et ceux qui ont envie d’une découverte culinaire. Cuisine grecque et tradi à tous les étages, l’établissement joue la carte du fait-maison, que ce soit sur place ou à emporter.

Nous, on choisit de rester dans l’ambiance. On s’installe, pieds sous la table, à jeter un œil au décor bien sympathique. Pour l’entrée, il est évidemment impossible de louper la pita, ce pain grec bien connu. Un délice ! Avec ça, ce sera halloumi, pour une dose de fromage chypriote. Il est grillé au lait de vache, de brebis et de chèvre.

À noter qu’il est aussi possible de tenter des entrées froides, comme le ktipiti (poivron rouge de Florina et yaourt grec) ou le tahini, de la purée de sésame.

Steaks de courgettes, yaourt grec et khoriatiki

Pour la suite, le dépaysement continue ! Elle nous faisait de l’œil, cette nouvelle recette : alors on suit les conseils du chef et on tente le kolokithokeftedes. Très pratique à écrire (*les plaintes pour orthographe grec sont à déposer sur notre boîte mail*), ce plat est populaire sur les îles.

On dévore ces steaks de courgettes pleins de goût et croustillants. Des saveurs encore plus prononcées par l’accompagnement, du yaourt grec et de la khoriatiki, une salade (qu’on aurait toutefois aimé plus conséquente) dans laquelle on retrouve de la féta, des olives de Kalamata, un peu d’huile d’olive, de la tomate et du concombre.

Un bien bon repas donc, passé dans une atmosphère chaleureuse, qui fait voyager. Finalement, seule la pierre de tuffeau de l’établissement nous rappelle que l’on est bien… à Tours et non en Grèce !

Chronique : Aurélien Germain / Photo : Facebook Dionysos


> L’addition : entrées entre 3,50 € et 7 €, sauf la pita à 1,50 €. Plats : comptez 15 € pour le gratin oussaka ou les brochettes. Un papoutsaki (aubergine farcie) revient à 17 €. Les desserts sont à 5 € environ.
> Option végé  (13 et 15 € le plat).
> C’est où ? Au 31, rue du Dr Bretonneau. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 22 h. Sur place, à emporter click ‘n’ collect (sur dionysostours. fr), livraison.
> Contact : 02 19 03 70 41. Ou sur les réseaux : instagram. com/dionysos. cuisinegrecque et facebook.com/rgdionysos

 

 

On a fait un tour au temple du burger : le Tatoué Toqué

C’est devenu une adresse incontournable à Tours, et plus particulièrement à Tours Nord : on a goûté aux fameux burgers du Tatoué Toqué !

Elle a ouvert ses portes il y a tout juste un an et demi (oui, vous avez bien compté, c’était en plein confinement) et l’adresse fait déjà figure d’institution. On exagère à peine.

Nous arrivons sans réservation et, à la petite mimique de la personne qui nous accueille, nous comprenons que ce n’était pas la meilleure idée du siècle. Coup de chance, il y a tout de même une table pour nous. Il faut dire que l’endroit et surtout son chef Benoît Sanchez, ont pas mal fait parler d’eux, ces derniers temps.

À l’automne 2021, il décrochait le titre de meilleur burger au Sirha de Lyon et décidait, dans la foulée, de partir représenter la France au Mondial du burger, à Dallas. Une aventure finalement contrariée par le Covid et, surtout, par la douane américaine. Tout ça pour dire que nous sommes ici dans ce qui est devenu, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le temple du burger gastronomique à Tours.

Une dizaine de burgers et une carte régulièrement modifiée

À la carte, qui change tous les trois mois, une petite dizaine de burgers auxquels s’ajoute la recette du moment (en vigueur pendant deux semaines). Parmi les intitulés qui fleurent bon les années 80 (on y reviendra…), notre choix se porte sur un Porky te Vas, à l’effiloché de Roi Rose, avec confit d’échalotes, pickles et roquette. Le tout est servi avec une généreuse portion de pomme de terre façon chips et une salade céleri-betterave. Les goûts sont francs, c’est gourmand, original… et copieux.

Benoît Sanchez a travaillé dans de nombreux et excellents restaurants gastronomiques et il compose ses recettes comme on invente un plat. Pour la réalisation, il a la même exigence. Tous les matins, il se lève aux aurores pour confectionner lui-même son pain, préparer ses viandes, ses pickles et ses sauces. Il sélectionne avec soin ses produits, en local autant que possible et de saison, bien sûr.

Pas la place pour un dessert, en ce qui nous concerne, mais le temps pour une petite flânerie dans le restaurant. Benoît est un fan de pop culture et des années 80. Il y a là, des pièces de collection qui agissent sur certains comme de véritables machines à remonter dans le temps. Ah, ces jolis bonbons chimiques dans un présentoir Goldorak…

Matthieu Pays


> L’addition : burgers de 15,50 à 19,90 €. Deux plats de viande dans les mêmes prix et une salade à 14,90 €. Pour les desserts, comptez de 5,20 € pour la glace à 8,50 € pour la tartelette citron nougat.
> C’est où ? Au Centre commercial de l’Horloge (16, rue du Maréchal-Joffre), à Tours Nord. Ouvert le lundi, de 11 h 30 à 14 h et du mercredi au samedi, de 11 h 30 à 14 h, de 18 h 30 à 21 h. Dimanche, de 11 h 30 à 14 h.
> Contact : Tél. 02 34 53 53 39. Sur la page Facebook Le Tatoué Toqué ou le site internet letatouetoque.fr + Instagram Restaurant Le tatoué Toqué

 

Cantine du midi, brunch, afterwork… On a mangé chez Paula, près de la gare

Depuis peu, le quartier de la gare compte un nouveau-venu. Paula a ouvert ses portes rue Charles-Gille : on y est allé pour découvrir leur cuisine du midi.

Ah, ce n’est pas peu dire qu’il y a de quoi faire chez le nouveau-venu de la rue Charles-Gille ! Visez un peu les propositions de Paula : le midi en semaine ? C’est cantine. L’après-midi ? C’est coffee shop. Le week-end ? Brunch. Et pour finir, l’établissement propose aussi des afterworks le jeudi et vendredi. Rien que ça !

On avait déjà un oeil sur l’ouverture de Paula qui avait commencé à faire son teasing sur les réseaux sociaux. Céline et Maxime, les gérants, ont repris le lieu précédemment occupé par Les Frangins. Céline a « toujours eu envie d’ouvrir son propre commerce » et Maxime « est un passionné de cuisine », racontait le couple dans sa campagne de financement Ulule. Résultat : voilà un bel endroit qui a plusieurs cordes à son arc.

De la salade grecque au bun cheddar pastrami

Pour notre part, on a voulu tester la partie restauration (puisque c’est l’esprit de cette rubrique, c’est bien, vous suivez au fond !). Va donc pour un mardi midi, où l’on s’installe sur la petite terrasse au soleil. Avant ça, il faut commander directement au comptoir et prendre son petit plateau comme à la cantine. Pas commun, mais sympa. On a même pu étrenner le système de bipeur/ vibreur qui vous alerte quand le plat est prêt.

Aux fourneaux, Maxime et Alexis s’affairent déjà. On commence par une salade grecque, histoire de prendre un peu de fraîcheur et goûter à de la bonne feta. Ensuite, place au bun cheddar pastrami : c’est du tout bon et très costaud (niveau viande fumée, il y a des étages !), donc on sait qu’on sera rassasiés. Une fine tranche de tomate, de la salade et un peu de sauce complètent le bun. Et pour accompagner l’assiette, une bonne portion de coleslaw. L’ensemble entrée/plat nous revient à 16,50 €, sans compter la bière IPA locale – toutes les boissons sont d’ici – à 5,50 €(*).

Un bon départ, donc, pour Paula qui n’a pourtant que quelques jours d’existence. Une première impression positive qui nous a évidemment donné envie de revenir un dimanche… pour le brunch bien sûr.

Aurélien Germain

(*) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération


> L’addition  : ce midi-là, les deux entrées étaient à 3,50 € pour la salade et 4 € pour l’assiette de charcuterie. Côté plat, 10 € pour les lasagnes et 13 € pour le bun cheddar qu’on a pris. Niveau desserts, comptez entre 3 et 4 € ; de quoi s’en tirer avec un billet de 20 pour un repas complet.

> PAULA, au 33, rue Charles- Gille. Ouvert mardi et mercredi de 8 h à 18 h ; jeudi et vendredi de 8 h à 21 h ; samedi 10 h – 18 h et dimanche 11 h – 16 h. Sur place ou à emporter. Brunch le week-end. Tél. 02 47 61 98 84 ou sur facebook.com/PaulaToursCafe et instagram.com/paulatours_

On a goûté à la cuisine du Matchi, à deux pas de la gare

#ChroniqueResto Le quartier gare revit avec, ces derniers mois, de nouvelles adresses ouvertes. Cette semaine, on est donc allé tester le Matchi, remplaçant de l’ancien Rest’O Quai.

Et une nouvelle adresse dans le secteur de la gare, une ! Ouvert à la mi-mars, le Matchi remplace un établissement bien connu des Tourangeaux dans ce coin-là, le Rest’O Quai. Au 24, rue Edouard-Vaillant, Matchi compte déjà visiblement quelques habitués, d’autant qu’à quelques pas de là, on trouve la SNCF, ou encore les bureaux de la CAF et de la CPAM. Une cantine du midi toute trouvée !

Nous voilà donc en direction de la gare : arrivés devant, l’établissement semble tout petit, mais à l’intérieur, on trouve une belle et grande salle toute en longueur. La déco est sobre, mais moderne et chaleureuse. Surtout, au fond, on trouve une terrasse intérieure très agréable et donc à l’écart du bruit de la rue et de sa circulation. On y fonce direct.

Le service est efficace d’entrée de jeu. Pour la carte, elle change régulièrement. L’ardoise présente un deux entrées, deux plats, trois desserts. Au top. Le prix nous fait tilt, puisqu’un plat seul revient à moins de 10 euros (9,90 € précisément) ! Et un billet de 20 suffit pour la totale entrée, plat, dessert. Une formule à 18,90 €, ce n’est pas cher.

Le repas débute par une crème de courgettes au cumin (l’autre choix était une tartine au chorizo, betterave et parmesan, bien tentant aussi), servie vite. Portion correcte, du goût et du tout-doux en bouche et dans le gosier, ça démarre bien. Pour la suite, le tartare de veau et caviar d’aubergine fait face au dos de cabillaud. Mais c’est le poisson qu’on choisit.

Là encore, la bonne portion est respectée et le chef est généreux sur la sauce (ah, on a rendu l’assiette toute propre !). Pour accompagner le tout, c’est tatin de pomme de terre agata et munster, ce qui passe tout seul. Que du fait maison et un rapport qualité-prix qu’on a trouvé excellent, puisque un duo entrée+plat ne revient qu’à 14,90 €.

Un repas qui s’est très bien déroulé, donc : prix abordables, carte restreinte, petits plats sympathiques, pour un restaurant-bistrot qui l’est tout autant.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi, pour entrée plat dessert à 18,90 €. Plat seul : 9,90 €. Le duo (entrée/plat ou plat/ dessert) affiche 14,90 €.
> C’est où ? Le Matchi se trouve au 24, rue Edouard- Vaillant. Ouvert le midi, du lundi au samedi, et le soir du jeudi au samedi. Fermé le dimanche.
> Contact Tél. 09 86 20 30 60 ou sur les réseaux sociaux : @matchirestaurant sur Instagram et facebook.com/Matchirestaurant

 

Balzac Burger : du fait-maison et du gourmand

L’adresse est bien connue des amateurs de burgers : situé rue de la Rôtisserie, Balzac Burger émoustille les papilles avec son fait-maison. On y a fait un petit tour…

« 100 % tourangeau, 100 % fait maison, 100 % gourmand. » Le credo du restaurant Balzac Burger est fièrement affiché sur leur page Facebook. Vrai ou faux ? Spoiler (désolé, aucun suspense) : c’est bien vrai.

Ce mercredi-là, c’est qu’on avait envie d’un bon burger, un vrai de vrai, pas le genre de casse-croûte où un steak famélique se bat en duel avec deux tranches de pain. Et notre petit doigt nous a dit que dans cet établissement rue de la Rôtisserie, on était plutôt sur de la portion généreuse.

Ni une, ni deux, nous voilà donc à passer commande à Balzac Burger. L’ambiance est à la cool. Les producteurs sont inscrits au-dessus du comptoir. Côté carte, il y a évidemment le Honoré avec son poulet fermier, AOP Saint-Maure de Touraine et bacon de dinde grillé. Ou encore le Lys, et son steak de seitan bio de Nouzilly avec cheddar végétal, mayo maison vegan et oignons frits. Et quatre autres jolis bébés.

Pain aux graines bio, sauce maison, frites de patate douce…

Alors oui, le choix est limité, mais c’est tant mieux. Pour nous, impossible de résister au Chateaubriand : quand la bête arrive, c’est du tout bon. Le pain aux graines est bio, tout comme le bœuf qui débarque tout droit des Halles de Tours. Un peu de salade et de sauce burger maison pour accompagner le tout et, surtout, le mélange AOP Tomme de Savoie + conflit d’oignons aux pommes qui fait toute la différence.

Étonnamment, le burger se tient très bien, ça ne déborde pas de partout et l’ensemble cale bien l’estomac. Avec tout ça, des frites de patate douce pour changer un peu des éternelles frites lambda. Et preuve qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise, c’est que même les desserts sont maison (cookie et mousse au chocolat), tout comme le thé glacé (excellent, d’ailleurs).

On est donc loin de la fast-food et même si l’adresse est bien connue des Tourangeaux amateurs de burgers, elle reste nettement recommandable. D’autant que, depuis quelques jours, l’enseigne a la bonne idée de proposer une planche avec nuggets maison, seitan artisanal de Nouzilly, frites et sauces. De quoi donner envie de passer un coup de fil à Balzac pour un petit apéro

Chronique : Aurélien Germain / Photos : Burger Balzac


> L’addition :  Une formule classique affiche 14,95 € pour un burger au choix + frites (+1,50 € si frites de patate douce) ou 16,95 € pour la gourmande avec boisson. Burgers seuls sont entre 12,50 € et 12,95 €. Planchette apéro : 10,50 €.

> C’est où ? 22, rue de la Rôtisserie, à Tours. Ouvert tous les jours, de 11 h à 14 h et de 18 h à 22 h. Samedi et dimanche en continu. Contact Tél. 02 19 03 40 61 ou sur les réseaux sociaux : @Balzac Burger sur Facebook et instagram.com/balzacburger

 

Un midi chez Babette, le restaurant de l’hôtel Hilton Garden Inn

Direction le haut de la rue Nationale, ce midi : on a testé le restaurant Babette, l’établissement de l’hôtel Hilton.

Lectrice, lecteur de tmv, vous savez pertinemment à quel point les deux hôtels Hilton en haut de la rue Nationale ont fait causer à l’époque. Mais à tmv, on est davantage calé en gastronomie qu’en architecture. Pas de débat sur les bâtiments, donc, mais plutôt sur ce qui se cache à l’intérieur : une bien jolie surprise !

Son petit nom, c’est Babette, le restaurant du Hilton Garden Inn, côté ouest. À peine arrivés, on a déjà un faible pour la terrasse hyper agréable. Ouverte depuis peu, elle voit des tables ombragées par les arbres et d’autres au soleil pour qui aime la dose de vitamine D. Il y a également des canapés confortables, des petits fauteuils à bascule pour faire la sieste postprandiale et, au-dessus de nos têtes, des lignées de lampions. L’endroit est des plus sympathiques, pour peu que vous fassiez l’impasse sur la route passant un peu plus loin évidemment.

Pour l’intérieur, c’est une salle sobre, lumineuse, élégante, et épurée façon scandinave.

Formule à 23 € et terrasse sympathique

La carte est tentante (volaille fermière de Racan, eryngii snacké, ou encore le tataki de thon au radis noir), mais tentons l’ardoise du jour. Un choix entre 2 entrées, 2 plats et 3 desserts, parfait. D’autant que cette formule affiche 23 € pour la complète et 19 € pour entrée + plat.

Une fois la trombine au soleil, nous voilà alléchés par le velouté d’épinard qui arrive. Il est servi dans un bocal, et y reposent croûtons, émietté et crème fraîche. En bouche, c’est du tout bon et la portion est plus que généreuse !

C’est qu’on aurait peur d’avoir l’estomac vite calé, mais le plat qui suit est plus léger. L’onglet de bœuf est servi en émincé ; ça passe tout seul. Surtout, il est trempé dans une sauce huître qui, clairement, émoustille les papilles. C’est savoureux. La viande, d’origine française, est tendre et fond en bouche. L’accompagnement se fait à base de crémeux de carotte, deux carottes rôties bien croquantes et un chou pak choï.

Si ce n’est le service que l’on a trouvé un tout petit long (rien de grave et rattrapé par une équipe attentionnée), Babette nous a fait bonne impression, aussi bien par sa cuisine qu’avec sa terrasse au top. De quoi donner envie de tester leur brunch du dimanche…

Aurélien Germain


> L’addition : L’ardoise du jour est à 19 € (entrée/plat ou plat/dessert) ou à 23 € la totale (idem le soir) ; possibilité d’un plat seul à 16 €. À la carte, une dizaine d’euros pour les entrées et de 19 à 24 € le plat. Pour les brunches du dimanche, 29 € (gratuit pour les moins de 6 ans).

> C’est où ? Au 1, place Anatole- France à Tours, à l’angle de l’hôtel Hilton. Ouvert 7 j/ 7, midi et soir. Brunch le dimanche, de midi à 14 h 30. 

> Contact Tél. 02 42 67 02 82. Site : babetteconceptstore.com ou facebook.com/babetteconceptstore.tours et @babette_ conceptstore sur Instagram.

Et si on faisait un petit tour(s) du monde culinaire ?

Nous vous proposons un tour des cuisines du monde sur la place tourangelle, très subjectif, non exhaustif, mais gourmand !

Rien qu’à Tours, il y aurait au moins 80 restaurants et boutiques proposant des produits étrangers, selon le recensement de la CCI Touraine. Alors, par où commencer ?

L’Europe, tiens. Et à tout seigneur tout honneur : l’Espagne, puisqu’on sort tout juste de la Foire et que les sangrias nous inspirent encore. Et si on allait prolonger du côté d’El Pintxo, rue Colbert, bar à tapas tenu par un Tourangeau qui importe ses produits d’Espagne ! Ou bien à la boutique Iberic’Halles ou encore Capricho Diaro, rue Nationale, qui en plus de ses jambons bellota propose de très bons pasteis de natas.

Le Portugal justement, présent à Tours avec sa communauté, n’aurait plus qu’un digne représentant parmi ses tables, La Bonne Assiette, rue Courteline, toujours garnie des travailleurs du coin les midis et franchement bien sympathique (ah, le poulet grillé et la morue !).

Traversons la Méditerranée, direction l’Italie. L’offre est dantesque à Tours mais retenons Gusto, à Plumereau, avec son chef venu des Pouilles et à deux pas de la gare, Mi faim Mi raisin, avec Cesare, son chef mi anglais mi italien originaire de Toscane. Au menu de cette trattoria, une cuisine authentique avec la pasta faite maison. Les pizzas de Chez Pia sont également réputées, avec la pâte sortie du four et mozzarella di buffala, presque comme à Naples.

D’ailleurs pour les bons produits italiens, une adresse incontournable : l’épicerie-traiteur Cas’Al Dente, aux Halles. Valérie, sa propriétaire, se rend régulièrement en Italie faire le tour des producteurs et retrouver ses racines. Pays voisin par-delà l’Adriatique : la Grèce. Dionysos vient de reprendre le flambeau du Mille-Pattes, dans le vieux Tours, et ses épopées culinaires sont déjà célèbres dans les enceintes de la ville.

Reprenons notre croisière culinaire vers le Liban. Une des gastronomies les mieux représentées dans notre ville, avec la rue Colbert, qui pourrait être un jour rebaptisée rue de Beyrouth. Un restaurant portant ce nom y trouve place ainsi que Le Sidon, La Bekaa, Au Liban, et non loin le Zein. Des restaurants dans la pure tradition libanaise, pris d’assaut par les connaisseurs.

Direction l’Asie !

La frontière passée (mais toujours dans la même rue Colbert) posons nos valises en Syrie, où le restaurant Alep est tenu par un couple adorable et propose une cuisine sans chichis mais savoureuse. Toujours en Asie, vaste continent culinaire, la Russie, avec son bout européen, a son épicerie typique place de la liberté, nommée Masha. Les nans et currys indiens se dégustent dans la rue Colbert (décidément multiculturelle en termes de spécialités culinaires), avec le Surya et Le palais du Raja.

En street food courue, l’Asie compte le chinois Mei Wei, dans le vieux Tours, dont on ressort avec l’odeur des mets sur soi. Des pépites culinaires qu’on trouve nulle part ailleurs se nichent avenue de Grammont chez Star d’Asie , et une nouvelle adresse plus confidentielle et spécialisée dans le Japon, Kulila, dans le quartier Paul Bert.

Au pays du Soleil levant, la cuisine raffinée du Nobuki est un incontournable ainsi que les sushis et le tiramisu au thé matcha du Zen, à côté de la gare. On aimerait bien continuer le voyage en Asie car il reste nombre de cuisines nationales à découvrir dans la ville, mais il est temps de reprendre la mer. Côté Océanie, à vrai dire, on a pas trouvé grand chose. Peut-on classer la chaîne des Poke-Bowl qui fleurissent aux quatre coins de Tours dans cette catégorie ? Cette cuisine inspirée d’Hawaï avec ses bols fraicheurs « healthy » mêlant un peu de tout a ses adeptes.

 

En Amérique latine, deux adresses à visiter : Papaye et chocolat à Tours-Nord pour le Pérou et Saveurs du Brésil qui vient de s’installer dans le quartier Velpeau. On avoue ne pas bien connaître ce continent mais on compte sur vous pour y traîner vos papilles.

En revanche, toujours côté exotique et plus spécialement en Afrique, une toute nouvelle épicerie vaut le détour : Konu, l’épicerie du soleil, rue Constantine qui propose des produits africains et antillais, parfois méconnus. Les saveurs des îles sont représentées depuis longtemps par le restaurant Bœuf à Boss situé rue Edouard-Vaillant dont le chef cuisine sur le bout des doigts les standards malgaches et réunionnais.

L’Afrique est d’ailleurs peut-être en train de devenir le top en matière de découverte culinaire à Tours. L’Akan et sa cuisine de Côte d’Ivoire, le Makeda et Karamara pour l’Ethiopie ont pris leurs galons gastronomiques auprès des curieux tourangeaux.

Et si on terminait cette balade autour du monde tout simplement par un dessert ? Avec de bonnes pâtisseries orientales, à déguster à la Maison Rabel de Tours Nord, en face de la médiathèque, ou bien à picorer dans le quartier du Sanitas, sur le marché Saint-Paul.

Texte : Maud Martinez
Photos : Freepik et archives tmv


> Certains de ces restaurants ont été testés dans notre rubrique « chronique resto ». N’hésitez pas à les rechercher en cliquant ICI ! 

 

Street food indienne : on a testé le Taj

Du côté de la rue du Commerce, s’est implanté le Taj, lancé par Thomas Dessassis. Il montre ici son amour pour la nourriture indienne.

Et une nouvelle enseigne, une ! Le 9 mars dernier, le Taj ouvrait ses portes rue du Commerce, à Tours. Au menu ? De la cuisine indienne à la sauce street food, un créneau pas forcément très exploité à Tours. Derrière le concept et ce restaurant, on retrouve une tête plus que connue dans les contrées tourangelles, celle de Thomas Dessassis.

Lui et sa famille sont adossés au nom Newlita, à Jean-Jaurès par exemple. Mais aussi au premier Starbucks de Tours, aux ex-Quick, à Burger King… Et Thomas Dessassis, c’est aussi et enfin le fondateur de Poke & Bowl, également rue du Commerce. Bref, autant dire que le jeune entrepreneur sait ce qu’il fait et comment ça fonctionne !

Carte courte et street food indienne revisitée

Pour cette nouvelle aventure, le Tourangeau – qui a découvert Calcutta à l’époque – s’est associé à Kamal Debnath. L’équipe est rodée, ça se voit, et au service, c’est du tout bon, avec sourire à foison

. Dans l’assiette, Taj a fait le pari d’une carte courte : menu avec trois salades ou des « rolls » en entrée, trois plats au choix pour la suite et la possibilité de composer son plat indien soi-même. Quand les cartes ne sont pas à rallonge, c’est souvent gage de qualité. On aime !

Après une rapide installation en terrasse, on commence par se délecter d’un naan (au fromage bien sûr, eh oh !) qui ravit nos papilles. Impossible de passer à côté de cette galette de pain typique.

Pour le reste, on a choisi de goûter le poulet tandoori. Les émincés reposent dans un bol et sa sauce ; c’est très légèrement épicé, mais tout doux en bouche. La viande, marinée, est tendre et fondante. Avec tout ça, une bonne grosse portion de riz sauté à l’indienne, avec de petits légumes. Les saveurs, prononcées, s’en dégagent. C’est vraiment parfumé ! Et pour le prix (12,50 € le plat), c’est plus qu’honnête, puisque l’ensemble est copieux et suffit à bien caler l’estomac.

À noter enfin qu’il est possible à Taj de manger en terrasse extérieure ou à l’intérieur, mais aussi de prendre à emporter ou de se faire livrer. Une bonne découverte !

Chronique : Aurélien Germain


> L’addition : Pour le plat, la boisson et un naan fromage, le total est de 17,10 €. Pour le reste, comptez entre 3 et 7 € pour les taj rolls (suivant le nombre), 7,50 € pour une salade ou des falafels. À la carte, les plats complets sont entre 6,50 € pour le taj kebab, 10,90 € pour le biryani et 12,50 € le poulet tandoori ou l’assiette à composer soi-même.

> C’est où ? Au 9 bis, rue du Commerce. Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le dimanche uniquement le soir. Sur place, à emporter et en livraison. > Contact Tél. 02 47 60 91 48 ou sur les réseaux sociaux : instagram. com/tajtours_restau et TAJ Tours sur Facebook.

Chronique resto : on a testé Moom Thaï, quartier gare

Un nouveau venu à noter du côté de la gare ! Rue Edouard-Vaillant, la cuisine asiatique de Moom Thaï est à découvrir, sur place ou en « click ‘n’ collect ».

Il y a encore du nouveau, du côté de la gare de Tours ! Ces derniers temps, on avait notamment voyagé du côté de l’Italie (lire ICI et ICI). Mais cette semaine, pour notre chronique, direction l’Asie du Sud-Est. Le Moom Thaï a ouvert ses portes il y a quelques semaines, rue Édouard-Vaillant, en remplacement d’un ancien restaurant marocain qui existait depuis belle lurette.

Ce jour-là, on est un peu pressés pour s’attarder à table (on fait semblant d’avoir beaucoup de travail…) : c’est donc l’option « click ‘n’ collect » qui semble la plus judicieuse. Le site de Moom Thaï Tours est ergonomique. En 2, 3 clics, voilà notre commande prise sur internet et il ne reste plus qu’à aller la récupérer directement au créneau horaire voulu.

Direction le quartier gare, donc, pour prendre à emporter notre petit plat qui nous attend au chaud. Au passage, la salle est décorée avec goût et bien lumineuse. Très cocooning.

Une formule du midi à 14 €

Pour cette fois, on a opté pour la formule du midi à 14 €, avec une entrée et un plat au choix. Bonne surprise déjà avec les trois nems au porc, bien croustillants et pleins de goût. Ensuite, on a jeté notre dévolu sur le poulet sauté basilic thaï. C’est légèrement épicé, mais correctement dosé. La viande est bien assaisonnée. Les saveurs sont équilibrées et l’ensemble harmonieux.

La portion de riz blanc nature nous a semblé un tout petit peu légère à première vue, mais notre estomac était finalement rempli après le repas. Comme quoi… ! Ce qui donne envie de tester les autres mets.

Car force est de constater qu’il y a du choix à la carte. Les entrées tournent autour des traditionnels nems, bouchées de crevettes à la vapeur et autres soupes. Côté plat principal, place au pad thaï sauté au tofu, au bœuf Luc Lac et son œuf, ou aux bo buns divers et variés. À noter également que le chef propose des suggestions, telles que le magret de canard laqué Moom Thaï ou… une fondue thaï !

Essai concluant pour cette nouvelle enseigne, donc, et un peu de nouveauté bienvenue dans le quartier.

Chronique : Aurélien Germain / photo : Moom Thaï Tours


>L’addition : formule du midi à 14 € pour une entrée au choix et un plat parmi trois propositions. Pour le reste de la carte, une moyenne de 7 € pour les soupes ; des plats de 11,50 à 13,50 € ; salades pour une douzaine d’euros et suggestions du chef entre 13,50 € et 22,50 €. Comptez environ 7-8 € pour un dessert.

>C’est où ? Moom Thaï est au 12, rue Edouard-Vaillant, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de 11 h 30 à 14 h 30 et 18 h 30 à 22 h 30. Ouvert le dimanche de 18 h 30 à 22 h 30. Possibilité de manger sur place, à emporter (click ‘n’ collect) ou livraison via les plateformes habituelles.

>Contact Tél. 02 47 61 19 23 ou sur internet : moomthai37.com

 

Chronique resto : On a testé Mamma Mia, rue de Bordeaux

Ces derniers temps, si vous êtes passé(e)s du côté de la rue de Bordeaux, vous n’êtes pas sans savoir qu’une nouvelle enseigne a fait son apparition à la place du Subway (paix à ton âme). Désormais, c’est le tout nouveau Mamma Mia qui a pris ses quartiers au numéro 28.

Mamma Mia, c’est quoi ? C’est, à la base, un groupe qui possède quatre marques (Mamma Mia, mais aussi Fremont Burger, Mamma Napoli et Mamma Fraîche), implanté en région parisienne. Et maintenant depuis peu en Touraine.

Le jour de notre venue, le ciel bleu et les 21°C sont de la partie : difficile de résister, on s’installe donc sur la petite terrasse, trombine au soleil. Un coup d’oeil à l’intérieur nous fait voir une jolie salle, aux couleurs méditerranéennes. De nombreux bouquets de fleurs séchées sont accrochés aux murs, le four à pizza trône à l’entrée et les tables sont à l’enfilade, très proches les unes des autres.

La Mamma Mia, moitié pizza moitié focaccia

Côté cuisine, on est sur du classique à l’italienne : antipasti pour débuter, des pâtes (4 fromages, bolo, truffe, ou encore des linguine aux palourdes ou à la sauce tomate et piment…), quelques plats et, bien sûr, des pizzas. Il y a les toutes simples, comme la margherita ou la calzone (12 € et 16 €), mais aussi des recettes à la chair à saucisse piquante (bella calabria à 15 €) et à la crème de truffe et burrata (bianco e nero à 21 €).

Pour notre part, on s’est laissé tenter par la spécialité du restaurant, la pizza mamma mia qui affiche 20 €. Originalité ? C’est qu’il s’agit d’une moitié pizza, moitié focaccia. La partie focaccia, ce pain de forme plate cuit au four, est assaisonnée au basilic, agrémentée de roquette (un peu trop à notre goût d’ailleurs) et bresaola, une très bonne charcuterie italienne séchée, relativement similaire à la viande des grisons. Sympa !

L’autre moitié pizza fait le travail, copieuse, avec sa mozza bien coulante et légèrement gratinée comme on aime.

Petite précision finale : l’établissement propose aussi à emporter et en livraison, via les plateformes habituelles. Pour celles et ceux qui voudraient faire venir l’Italie à eux.

Aurélien Germain


 > L’addition : Comptez entre 12 et 21 € la pizza. Pour notre part, la spécialité « Mamma mia » était à 20 €. Pour le reste de la carte, plat de pâtes entre 12 € (al arrabiata) et 18,50 € (à la truffe) et une dizaine d’euros pour les antipasti et les desserts. Menu enfant à 14 €

> C’est où ?  28, rue de Bordeaux. Ouvert du lundi au dimanche, midi et soir. Repas sur place, à emporter ou livraison. Contact Tél. 06 77 58 86 20 ou page Facebook du groupe : facebook.com/Mammamiagroupe. Réservations sur thefork.fr

 

 

On a testé le Ristorante Enoteca Italiana et sa gastronomie à l’italienne

C’est un petit nouveau qui remplace le Thélème, bien connu à quelques pas de la gare. Maintenant, place à l’Enoteca Italiana et sa gastronomie venue tout droit d’Italie.

« Arrivederci » le Thélème ; « buongiorno » l’Enoteca Italiana ! Outre notre magnifique niveau d’italien, vous remarquerez que le célèbre Thélème de la rue Charles-Gille a changé de propriétaire il y a quelques mois, pour laisser place à une nouvelle enseigne, le Ristorante Enoteca Italiana.

Comme son nom l’indique, l’établissement, ouvert début décembre 2021, fait désormais place à la cuisine italienne et gastronomique. Ni une, ni deux, nous voilà assis confortablement à l’une des tables, portés par l’accent italien de notre hôte chaleureuse.

On reste sur une très belle salle, spacieuse, avec possibilité de s’installer à l’étage ouvert. L’ambiance est cosy, la lumière tamisée et délicate. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la carte !

La formule du midi (17,50 €) propose un plat différent par jour. Cette semaine, il y avait par exemple des raviolis farcis ricotta et sauce foie gras le lundi ou encore tagliatelle alla calabraise, sauce tomate et piment de Calabria.

Une belle découverte à deux pas de la gare

À la carte, les prix sont plus élevés, mais les propositions différentes. Au hasard ? Le risotto enoteca (crevettes, mascarpone, courgettes, le tout flambé au vin blanc) à 21 €, ou encore le thon sashimi snacké à 27 €. Mais qui dit Italie, dit pâtes : on a donc craqué pour les taglioni à la truffe, affichant 26 €.

La truffe est râpée directement et devant vous.

La belle assiette noire arrive et fait ressortir l’esthétique du plat. Les pâtes fraîches et faites maison reposent dans un panier de parmesan. Une bonne idée ! Par-dessus, le chef a rajouté une généreuse portion de burrata, ce fromage traditionnel du pays. Et bien sûr, ne reste que la sublime truffe que l’on râpe sous vos yeux et en direct. C’est raffiné et de qualité. Bien parfumé comme il faut. Et, de surcroît, gourmand et copieux (on n’avait plus faim en sortant, ça c’est sûr !).

Une nouvelle adresse, un nouveau bon plan à deux pas de la gare. Un morceau d’Italie qu’on a aimé déguster et savourer.

Aurélien Germain


> L’addition : Le midi, formule à 17,50 € ou le plat unique à 12,50 € (et même plat à emporter : 10 €), uniquement du lundi au vendredi. À la carte, on monte en gamme : une moyenne de 18 € les entrées et antipasti et de 19 à 27 € le plat. Il existe aussi des menus à 30 ou 40 € et un pour les « bambinos » à 12,50 €.

> C’est où ? Au 30 rue Charles- Gille, à Tours (dans les murs de l’ancien Thélème). Ouvert du mardi au samedi, midi et soir ; et le dimanche et lundi midi.

> Contact Réservations au 06 11 09 76 04. Sur les réseaux sociaux : facebook.com/ristorante.enoteca et instagram.com/ristorante_enoteca

Bistrot du 60 : le bon plan de la rue de la Scellerie

Ce jour-là, nos pas nous ont menés rue de la Scellerie. À la recherche d’un endroit où satisfaire notre appétit, nous jetons un œil distrait à la devanture du 60 et quelque chose se met en marche dans notre cerveau affaibli par le manque de carburant. N’y avait-il pas autre chose ici, avant ? Quelque chose de très différent…

Une série de remue-méninges plus tard, nous y sommes : la Fiesta Latina et ses promesses brésiliennes ! Autant l’envie de passer la porte de ladite fiesta ne nous avait jamais effleurés, autant là… Nous sommes à la fois intrigués et tentés. Et, vous le savez, ne pas céder à la tentation est un grand péché pour nous.

Grand bien nous en prend : la belle porte en bois s’ouvre sur une entrée hyper cosy et décorée avec soin. Le lieu est tout en longueur et nous devinons au fond, après quelques mange-debout, des tables bien accueillantes. En entrant, nous remarquons plusieurs groupes d’habitués : encore un bon signal. Côté carte, on apprécie également le parti-pris. Il y a celle du midi et celle du week-end (du vendredi soir au samedi midi). La seconde offrant, bien sûr, des propositions un peu plus sophistiquées.

Tartare de bœuf au citron et pesto, frites maison

Mais en semaine, il y a aussi de quoi se faire plaisir. Comme nous nous sentons d’humeur carnassière, nous optons pour le tartare de bœuf au citron et pesto avec ses frites maison. C’est à la fois frais et gourmand : on valide ! En dessert, une variation de fondant au chocolat-vanille-caramel, version mille-feuilles vient nous caresser les papilles. Un vin choisi parmi les propositions au verre accompagne le tout.

Discutant avec Noémie, qui veille sur la salle, nous apprenons qu’elle et le chef Emmanuel ont ouvert ce lieu début novembre 2021 et qu’il ont dû refermer assez vite, pour les raisons que l’on sait. C’est donc un deuxième lever de rideau qu’ils vivent actuellement. Et on aurait tort de s’en priver. Une cuisine entièrement maison, déclinaisons de recettes de la tradition française modernisées, une carte qui change toutes les semaines, des prix doux, un service au petit soin : ce bistrot du 60 coche vraiment toutes les cases.

M. P.


> L’addition : En semaine, la version deux plats est à 16 €. La formule complète est à 20 €. Quelques plats (dont notre tartare) affichent un supplément de 3 à 5 €. Plat seul : 12 €. Le week-end, les plats tournent autour de 15 €.

> C’est où ? 60, rue de la Scellerie, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, à midi et au dîner les vendredis et samedis soir. Fermé le dimanche. Contact Tél. 02 47 05 78 07 Sur internet : lebistrotdu60.business.site , Facebook (Le Bistrot du 60) et Instagram.

 

On a testé le Croque-Bedaine, l’endroit où le croque est roi

Des croque-monsieur originaux ? Avec produits frais et locaux ? Avec, en rab, des bonnes pintes de bière ? C’est le principe du Croque-Bedaine qu’on a visité pour notre chronique resto de la semaine…

En voilà une belle surprise ! À première vue, la devanture ne paye pas de mine. Mais il ne faut pas se fier aux apparences car, à l’intérieur, on est très bien au Croque Bedaine. Un beau parquet en bois massif nous accueille et, au fond de la pièce, un bar en bois également, fabriqué par un menuisier de Villandry.

Les poutres au plafond achèvent de réchauffer l’atmosphère. Un coup d’œil sur les murs nous renseigne sur la passion du patron pour le sport automobile. Il y a là des figurines, le capot d’une voiture star du Mans et, surtout, la cagoule de Fangio et un autographe de sa main. On aperçoit aussi une pompe à essence au charme rétro et quelques vinyles accompagnés de leur tourne-disque.

Bon, d’accord, nous direz-vous, mais on mange quoi du coup ? Eh bien, ici, on déguste des croque-monsieur et pis c’est tout (ou à peu près). Mais pas n’importe quels croque-monsieur. Il y a ceux de la carte et deux croques du mois, à découvrir.

Un croque-monsieur en hommage à la Touraine

Nous optons pour le Croque moi si tu peux, aux saveurs espagnoles (poêlée d’oignons et de poivrons et chorizo rehaussé d’un peu de tabasco). Ça envoie ! Mais il y a aussi le Croque Boudingue, qui est un hommage à la Touraine avec ses rillons, son chèvre frais et ses tomates séchées. Avec ça, une bonne portion de frites, maison et en trois fritures, s’il vous plaît, et le tour est joué. Le tout fait avec des produits frais et locaux.

On l’aura compris, le Croque Bedaine est avant tout un bar, dont il existe d’ailleurs des versions dans plusieurs autres villes mais qui ont tous leur personnalité. On peut y déguster une super sélection de bières pression, dont plusieurs sont brassées artisanalement pour eux. La nôtre est ambrée, onctueuse et délicatement caramélisée.

Pour les accompagner, à l’apéro, vous pouvez aussi opter pour la petite planche de charcutailles qui va bien. Vraiment, cet établissement, ouvert depuis mi-octobre 2020 au bout de la rue Colbert, est idéal pour un bon moment entre amis !
M. P.


> L’addition: Les croques s’affichent de 4,90 à 7,80 €. La portion de frites est à 3,50 €. Les bières vont de 5 à 7,90 € la pinte (de 2,60 à 4,20 € le demi). Bref, à deux, on mange et on boit un verre pour moins de 30 €. Pas de formules.

> C’est où ? Au 153 rue Colbert. Ouvert de 12 h à 14 h pour le déjeuner et de 17 h à 1 h du matin (sauf vendredi : minuit). Fermé les dimanche et lundi. Tél. 02 47 05 32 88. Sur internet : lecroquebedaine.fr et sur Facebook : le Croque Bedaine Tours.

On a testé le N.Y.C Bistro, jolie surprise rue des Déportés

La team tmv est allée du côté de la rue des Déportés, pour découvrir le N.Y.C Bistro. Un établissement au rapport qualité-prix surprenant !

Ne vous fiez pas à la devanture du N.Y.C. Bistro, car elle est trompeuse ! La façade de cet établissement situé rue des Déportés ne traduit pas forcément l’esprit qui règne en salle et dans l’assiette. Idem en zieutant la carte, puisque si celle-ci fait penser à un fast-food américain (tout comme les plaques d’immatriculation US en déco), il en est tout autre le midi.

Alors oui, on peut se laisser tenter par le « butcher’s cut » ou le bon gros hamburger. Mais quand on fouine un peu, il y a ce « baked goat cheese », nom derrière lequel se cache en fait une tarte aux oignons confits et sainte-maure de Touraine. Ou alors, côté plats, cette roulade de saumon suivant l’inspiration du moment, ou l’échine de porc rose braisée 7 heures au jus.

Une formule du midi à 13 €

Nous, notre choix était tout fait : il nous fallait goûter à cette formule du midi qui affiche un prix étonnant, car très bas. Entrée plat ou plat dessert reviennent à 13 € seulement. Un piège ? Même pas ! Lorsque l’entrée arrive, tout est bien là : la quiche aux poireaux est très bonne, c’est doux et loin d’être bourratif. Avec ça, une petite salade bien assaisonnée, proposée dans une pâte feuilletée. Une bonne idée !

Pour la suite, ce jour-là, c’était un bœuf carottes trônant sur une purée maison. La viande est tendre, fondante sous la fourchette. Simple, efficace, mais surtout plein de goût. Tout comme l’accompagnement et par-dessus tout, l’assiette est réfléchie. On regrettera peut-être juste des tranches de pain un poil trop petites, mais on chipote.

Autour de nous, ça se remplit. Vite, très vite. Certains viennent dévorer un bout entre midi et deux ; d’autres prennent leur temps en famille, car le N.Y.C Bistro possède cet esprit convivial, tranquille. Une belle découverte, en plus d’être une bonne surprise, avec un accueil sympathique et un service prévenant (que de petites attentions de la part de notre hôte !). Sans oublier, surtout, un rapport qualité-prix indéniable.

Aurélien Germain


> L’addition  : formule du midi à 13 € pour entrée+plat ou plat+dessert. Et à peine 17-18€ si on prend la totale entrée, plat, dessert. Hors formule du midi, on trouve à la carte des entrées à 6 € et des plats, ou « main courses », entre 12 € et 13 €. Le menu enfant est à 8 € avec nuggets, frites et glace.

>  N.Y.C Bistro ; 21 rue des Déportés, à Tours. Ouvert du lundi au mercredi, de 9 h à 19 h, le jeudi et vendredi de 9 h à 22 h et le samedi de midi à 22 h. Fermé le dimanche. Contact Tél. 06 17 03 13 61. Sur internet : nyc-bistro-tours.eatbu.com ; N.Y.C Bistro sur Facebook ; instagram.com/n.y.c_bistro

Chronique resto : On a testé Les Grands Ducs

Un nouveau venu dans le quartier des Halles ? Il fallait qu’on y faire un petit tour. Voilà la chronique resto de la semaine, avec Les Grands Ducs.

A peine ouvert, et déjà son lot d’habitué(e)s ! Les Grands Ducs, sympathique resto du côté des Halles, a beau être tout nouveau, il paraît déjà être pris d’assaut. Le jeudi de notre visite, les pieds tout juste installés sous la table à midi pile (oui, on avait très faim, ne jugez pas), la salle était quasi pleine 15 minutes plus tard.

Une table qui a donc fait ses preuves en un mois d’existence ? Eh bien il semble que oui ! En tout cas, ce jour-là, on a eu un sans-faute du début à la fin. Le début, justement, c’est Alexandre Crétel. Le patron nous accueille avec grand sourire et de l’énergie à revendre. Il a racheté l’Atelier Lebeau et connaît bien le quartier. Alors forcément, on le sent tout de suite à l’aise. Et nous aussi.

Un sourire en coin, il nous prévient qu’il s’agit du premier jour pour Antoine, au service. Aucun souci : le jeune homme assurera de A à Z pendant notre repas.

Dos de cabillaud aux écailles de chorizo

On observe la carte qui s’offre à nous sur fond de musique jazzy. Pas de formule du midi, mais des plats alléchants. Pour les entrées, on peut tenter la terrine de lapin artisanale, des œufs à la truffe et crème de champignons ou encore une poêlée de seiches. Niveau plat principal, six choix allant de l’onglet et sauce béarnaise maison aux noix de saint-jacques, gambas snackées et risotto. Les plus viandards d’entre vous peuvent même s’essayer à la côte de bœuf de 1,2 kg !

Pour nous, c’est l’appel de la mer : on a savouré un dos de cabillaud qui fondait sous la langue, plein de goût et porté par des écailles de chorizo bellota. Le poisson reposait sur un petit nid de linguines fraîches toutes douces, qu’on a pu faire baigner dans la crème de chorizo… qu’on a d’ailleurs fini par « saucer » avec notre pain. Paraît-il que ça ne se fait pas trop, mais 1) c’était bien trop bon pour en laisser ; et 2) on est sympas, on a rendu l’assiette immaculée !

Un bon point donc, pour Les Grands Ducs : c’est une bonne pause midi ou le bon plan du soir ; convivial mais élégant. À condition de penser à réserver, visiblement.

Aurélien Germain


> L’addition : entre 7 et 10 € pour les entrées, à part les 12 huîtres qui affichent 18 €. Plats entre 18  et 26 €. Pour nous, le dos de cabillaud affichait 22 €. Avec notre apéritif, une bière belge Ciney, l’addition est de 26,50 €. Les desserts sont à 8 ou 10 €, sauf la belle assiette de fromages affinés à 15 €.

> Les Grands Ducs. Au 1 bis place Gaston-Paillhou, à Tours. Contact : 02 47 38 29 09 ou facebook.com/lesgrandsducstours37. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. 

On a testé les sushis de Oi Izakaya (servis par… un robot !)

Direction la zone commerciale de la Petite Arche pour découvrir le restaurant japonais Oi Izakaya… et sa petite dame-robot qui peut également vous servir.

Nous sommes sur le parking de la Petite Arche, nous grimpons dans un ascenseur (ou par un bel escalier en marbre blanc) et nous voici à Tokyo. À l’entrée du Oi Izakaya, la star du lieu nous accueille. Un robot aux yeux blancs et en robe bicolore qui porte sur un plateau un distributeur de gel hydro-alcoolique. Ce n’est pas là son seul emploi, mais nous y reviendrons…

L’espace est vaste, il y a du monde, mais la disposition des tables fait que la multitude ne nous gêne pas. Un garçon nous mène, sans perdre de temps, vers notre table. En le suivant, nous lorgnons d’un œil gourmand le buffet des entrées qui nous attend déjà. En deux temps trois mouvements, nous voilà sagement assis. Devant nous, un QR code à flasher nous invite à passer notre commande. On tente. La fonctionnalité ne fonctionne pas. Pas grave, le gentil garçon revient pour noter la chose, à l’ancienne, sur un calepin et nous autorise à foncer vers le buffet.

Une dame-robot qui navigue entre les tables

Un buffet qui fait le tour du monde. L’Asie est en première ligne bien sûr, avec ses nems et fritures en tous genres, mais on y trouve aussi du foie gras et des fruits de mer. Mais, franchement, le grand écart ne nous tente pas. L’important, c’est que les sushis du menu sont réalisés à la commande et ils sont, de loin, la partie la plus marquante du repas. Le choix est vaste, comme souvent dans les restaurants japonais.

Mais le clou de l’affaire, c’est cette petite dame-robot qui nous a reçus à l’entrée et que nous retrouvons, naviguant tranquillement entre les tables pour nous apporter notre commande sur un plateau. On lui check la main et elle repart à son travail, de son petit pas roulé.

C’est rigolo, les smartphones s’en donnent à cœur joie. Côté assiette, bilan de l’opération : Oi Izakaya est un endroit où l’on mange vite et bon et où on ne transige pas avec la qualité des sushis. Que demander de plus ?

Matthieu Pays


> L’addition : La carte s’organise autour de plusieurs menus à 14,50 et à 21,90 €. La formule comprend une sélection de sushis et/ou de brochettes et un accès aux buffets des entrées et des desserts à volonté.

> C’est où ? Dans la zone commerciale de la Petite Arche, accès juste à côté du magasin Intersport. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 15 et de 19 h à 22 h 15. 

On a testé le Tutu, où il y a « à Loire et à manger »

C’est une sorte de bar à tapas à la française qui a ouvert ses portes dans le centre de Tours. Du bon vin et de quoi bien grignoter : direction le Tutu !

« Le nouveau lieu branché de Tours », « un endroit hyper sympa pour son petit apéro », « un incontournable », « chouette bar à tapas »… Décidément, on avait entendu tous les qualificatifs (dithyrambiques) possibles sur le Tutu, un bar à vins implanté il y a quelques mois dans le quartier des Halles. Et force est de constater que cet établissement tourangeau mérite sa fraîche renommée.

Ici, donc, on vise le bar à tapas à la française. On modernise la chose, quoi. La preuve, lors de notre passage, on s’est notamment délecté des tapas de tomme de brebis truffée, pâte de poire tapée et figues. Un régal. Ajoutez à cela un houmous crémeux à la tahina, des amandes salées fumées et le brie farci aux noix… Bim. Il y avait même notre petit péché mignon : des « croquetas » de jambon ! Mais revisitées, puisqu’il s’agissait de jambon de truie avec « sauce turlututu ».

Henri Leclerc et Olivier Arlot à la barre

Mais au Tutu, c’est aussi (et surtout ?) dans le verre que ça se passe. Oui, c’est un bar à vins. Alors forcément, la carte est à l’avenant. On joue sur le terrain des breuvages de Loire (eh oh, on se trouve quand même en Touraine et, en plus, aux Halles, le ventre de Tours !), avec de jolies références. Et très très nombreuses. Celui ou celle qui ne trouve pas son bonheur nous doit un an d’abonnement à tmv, tiens.

Derrière cette idée, ce concept, on retrouve des noms connus de la gastronomie tourangelle. Henri Leclerc (mister Maison des Halles) et Olivier Arlot (un grand pro qu’on ne présente plus) sont à la tête du Tutu. Et évidemment, on ne l’oublie pas, la jeune équipe qui est au charbon derrière est aussi dynamique qu’efficace. Ça carbure, ça sourie, ça conseille comme ça doit conseiller.

Appelez-le bar à vins, bar à tapas, peu importe : ce qui est sûr, c’est que le lieu est idéal pour un petit (ou gros) apéro entre ami(e)s ou en amoureux. Une adresse sympathique qui compte déjà de très nombreux adeptes…

Aurélien Germain


> L’addition : Petits apéros à grignoter en 4 et 7 €, des « charcutailles et fromageries » entre six et une dizaine d’euros. Vin au verre à partir de 5 €. 

> Le Tutu se trouve au 7 place Gaston-Paillhou, à Tours. Ouvert du mardi au jeudi, de 19 h à 23 h ; les samedis et dimanches, midi et soir ; et le dimanche de 11 h à 14 h 30. Fermeture le lundi.

> Contact www.instagram.com/ tutu.tours ou au 02 47 27 56 70.

Où aller pour un resto en famille ? Nos 5 bons plans

Cette semaine, tmv vous offre un numéro spécial « kids & family ». Et dit numéro spécial kids & family, dit chronique resto dédiée ! Voici quelques bonnes idées d’établissements à tester, pour savourer entre parents et enfants, adolescents…

L’incontournable, c’est bien sûr Mamie Bigoude, rue Châteauneuf. Valeur sûre, l’enseigne propose des galettes salées et des crêpes sucrées dans un décor à tomber et qui ravira forcément le petit Jean-Eudes (on appelle nos enfants comme on veut), 8 ans, qui souhaitera à coup sûr manger dans la salle de bains.

À quelques minutes de la rue Nationale, direction le Play Café, rue des Déportés, un must en la matière. Ici, c’est café, snacking, brunchs, avec aire de jeux sécurisée en prime. Rajoutez à ça des « story times for babies » et voilà un café idéal pour petits et grands.

Conseillons également un petit nouveau, Oi Izakaya, débarqué à Tours Nord en octobre sur l’avenue Maginot. Ce restaurant japonais a la particularité de faire fonctionner des robots (voir photo) qui annoncent quand le plat est servi. Un petit bonus fun qui devrait plaire au petit Jean-Eudes, lui encore.

Pour découvrir la cuisine du monde, on peut également lorgner du côté de la rue Colbert, avec le délicieux et fort sympathique resto éthiopien Makéda. Les mets traditionnels peuvent même se manger… avec les doigts ! (inutile, donc, de gronder Jean-Eudes)

Enfin, institution parmi les institutions à Tours : le mythique Bar Bidule, où il faudrait passer une tête ne serait-ce que pour leurs mercredis à coup de Crocs, soupes et gâteaux au chocolat. C’est le petit Jean-Eudes qui va être content.

A.G.

On a testé La Tratt’ et ses parts de pizza comme à Rome

Ici, on a découvert les parts de pizza rectangulaires avec une pâte aérienne et délicieuse. A découvrir à deux pas de Plumereau.

Quelle erreur de ne pas avoir découvert La Tratt’ plus tôt ! Cela faisait un petit bout de temps qu’on passait sans s’arrêter devant cette petite enseigne du Vieux Tours ouverte durant l’été. Mais ce jeudi, on s’est enfin décidé à découvrir leurs fameuses pizzas romaines… et nous n’avons pas été déçus du voyage !

Déjà, ici, la pizza est proposée en part rectangulaire, le plus souvent à emporter, mais vous pouvez aussi manger sur place. Ensuite, elles sont faites comme à Rome. Oui, de la « pizza romaine al taglio ». Elle est, nous dit-on, plus digeste (c’est vrai), car la fermentation dure de 72 à 96 h. Ce qui donne une pâte très légère (c’est vrai aussi). Toute croustillante, aussi. Au moins là, pas de chichis pour manger la croûte, c’est du tout bon !

Pizza avec saucisse fumée, sainte-maure de Touraine ou encore oignons confits et coppa

Pour le reste, force est de constater qu’on a eu l’eau à la bouche devant le comptoir de La Tratt’ : une dizaine de recettes originales s’étale devant nos yeux ébahis et notre estomac qui crie « gruik gruik ». Il y a la Smoked avec sa saucisse fumée, ses oignons confits et du pont-l’évêque. Mais aussi la Mortelle Adèle (mozza, mortadelle, parmesan, figues séchées) et la Tours & the city avec miel, rillons, pignons et sainte-maure de Touraine.

Optons pour la Montagnarde ! De quoi nous réchauffer avec sa raclette qui fond doucement sur du speck, de la coppa, le tout rehaussé par du paprika. On enchaîne sur une part de Rostello : ce jambon aux herbes italien (le rostello, donc) est coupé généreusement et se dévore sur cette pizza où reposent aussi oignons confits, gros champignons et tomates cerise. Tout est fait maison et ça se sent.

Et on se répète, mais cette pâte aérienne vaut vraiment le coup. L’ensemble est nourrissant et pas pesant. Bien pratique pour manger sur le pouce ou à emporter.

À noter également que La Tratt’ a fait le pari de proposer des pizzas sucrées. Au menu ? Des parts avec mascarpone, fèves de tonka et noisettes, ou encore d’autres avec crème de Bourgueil, pommes, poires et confiture de raisin. Original, qu’on vous disait.

Aurélien Germain


> L’addition : Pizzas classiques ou sucrées : 4,50 € la part (8 € les deux) ; pizzas spéciales : 6 € la part (9 € les deux). En tarif étudiant, comptez un euro de moins la part.

> Au 94 rue du Commerce. Ouvert le mercredi, jeudi, vendredi, midi et soir ; le samedi de midi à minuit et le dimanche de 17 h à 22 h. Fermeture le lundi et mardi. Sur place ou à emporter.


Contact Site web : latratt.eatbu.com Tél. 02 47 64 51 82 ou par mail contact@latratt37.fr
Facebook.com/latratt37 et @latratt37 sur Instagram.

Resto : on a testé Yoïsho !, le comptoir japonais de l’avenue Grammont

Envie d’un onigiri ? Ou d’un taïyaki ? Direction l’avenue Grammont pour découvrir la cuisine japonaise de Philippe et Sachiko.

Il y a un petit air de Japon qui flotte avenue de Grammont ! C’est au numéro 11 que s’est installé Yoïsho !, un comptoir tenu par un couple franco-japonais, Philippe et Sachiko, et qui propose « de la soul food ».

Ici, on prend les plats à emporter, mais pas n’importe quels plats. Pas de sushis ou de makis, non non. Yoïsho ! propose les fameux onigiris, typiques de l’alimentation japonaise et qui sont en fait des boules de riz farcies et enveloppées d’une algue nori. Et il y en a de plusieurs sortes, alors vous pensez bien que la team tmv a laissé son cœur (enfin pardon, son estomac) parler.

Un comptoir japonais avec onigiri et taïyaki

Va pour un « kulo goma » pour commencer : c’est un onigiri basique, un nature seulement relevé par un peu de sel et des graines de sésame. Quant au « shaké », il nous a beaucoup plu : très populaire au pays du Soleil levant, il est réalisé avec un émietté de saumon poêlé. Miam et double miam ! Mine de rien, les onigiris calent vite le ventre.

Alors on a testé un « petit » dernier, le « okaka » qui, outre son nom particulier (oui, certains à la rédaction ont un âge mental avoisinant les 4 ans), marie excellemment le sucré et le salé. Ce mélange de thon séché et râpé, avec de la sauce soja, est vraiment délicieux ! Et ça passe tout seul avec la soupe miso.

Pour parfaire le tout, on vous conseille également les taïyaki, des gâteaux en gaufre et en forme de poisson. Le nôtre était fourré à la crème de vanille, un dessert idéal. Yoïsho ! est donc une enseigne plus que sympathique. Authentique. L’artisanal est le maître-mot. Et les maîtres à bord s’y connaissent : Philippe a passé quinze ans au Japon et voulait partager son expérience culinaire aux Tourangeaux. Son épouse Sachiko, elle, vient même directement de Tokyo. Dans leurs valises, ils ont ramené ce goût pour faire plaisir, pour faire découvrir. Bref, un vrai voyage gustatif vers le Japon, sans bouger du centre de Tours.

Chronique : Aurélien Germain / Photos : Yoïsho!


> L’addition : Pour le salé, comptez entre 3 et 3,50 € pour un onigiri. Côté desserts, tout est à 3 €. Soupe miso à 3 € et thés à 2,50 €. Options vegan.

> C’est où ? Yoïsho ! se trouve au 11 avenue de Grammont, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, à partir de 11 h jusqu’à épuisement des préparations du jour. Fermé le dimanche et le lundi.

> Contact Site : yoisho.fr ; facebook.com/yoishotoursfrance ou @yoisho.france sur Instagram.

Resto : on a testé L’Appart Flexitarien, rue Colbert

Nous avions déjà testé L’Appart Côté Mer : la team tmv a décidé de tester le côté « terre » avec son frère, L’Appart Flexitarien, situé rue Colbert.

Cela faisait un moment que nous l’avions dans notre viseur, celui-là. Il y a peu, nous avions passé un très agréable moment chez son petit frère, rue du Grand Marché qui, lui, regarde côté mer. L’Appart’ Flexitarien, rue Colbert, ouvert depuis le mois de juin, est à l’affiche de notre sortie gourmande de la semaine.

Comme dans tout bistro qui se respecte (et là, on est en bonne compagnie, entre Bourvil, Fernandel et Ray Charles), on affiche la couleur dès l’entrée, sur une ardoise. Ici, on fait dans la cuisine « de bon sens », avec des produits de qualité et surtout de saison et bio le plus souvent possible.

« Les appétits végétariens sont traités avec les mêmes égards »

Tout est fait maison et la carte change toutes les semaines. L’idée, c’est de manger équilibré et de façon raisonnée, sans sacrifier le plaisir, évidemment. Venons-en maintenant à ce mot qui s’affiche fièrement dans le nom du restaurant. Flexitarien… Pour faire simple, ça veut dire que les appétits végétariens sont traités avec les mêmes égards que les autres.

À la carte, en entrée, comme en plat ou en dessert, il y a toujours une ou deux propositions sans protéines animales. Comme ça, chacun fait comme il veut et tout le monde mange des bonnes choses. Car, concept ou pas, c’est quand même le plus important : se faire plaisir et passer un bon moment.

Et là, objectif atteint ! Notre formule méridienne s’est ouverte avec un velouté de champignons délicieusement crémeux, réconfortant à souhait. Puis la saucisse de Toulouse et ses pommes de terre sautées, fondantes comme il faut. Et, pour terminer, une brioche perdue tendrement régressive. Le tout pour 16 € les trois plats (14,50 € en version courte) et agrémenté d’un verre de chinon bio. Elle est pas belle, la vie ?

Chronique : Matthieu Pays / Photos : Tmv (photo d’ouverture) + L’Appart Flexitarien


> L’addition : La formule entrée/ plat/dessert s’affiche à 16 €. On est à 14,50 € avec seulement l’entrée ou seulement le dessert. À la carte, les plats oscillent entre 15 et 17 €. Le verre de vin est entre 5 et 6,50 €.

> C’est où ? L’Appart’ Flexitarien est situé au 105 de la rue Colbert. Il est ouvert tous les jours, sauf le mardi et le mercredi, au déjeuner et au dîner.

On a testé le Rose Cornichon : des assiettes gourmandes avec ce que l’on veut dedans

Imaginez-vous dans un resto, devant un comptoir, où se trouvent plein de plats différents. Et que vous avez l’autorisation de goûter… à tout ce que vous voulez ! C’est le concept du Rose Cornichon, un établissement sur lequel l’équipe de tmv a flashé il y a peu.

Déjà, donc, parce que ce principe « d’assiette gourmande avec ce que tu veux dedans », comme le dit l’enseigne, nous paraît vraiment malin. Ensuite parce que le restaurant est tenu par des « Super Nanas » hautes en couleurs qui ne se départissent jamais de leur sourire et de leur sympathie.

Et enfin parce que l’intérieur nous laisse dire que, oui, il est toujours possible d’avoir une déco originale et attrayante sans verser dans le kitsch. Ici, on peut manger à table assis sur sa chaise d’école, dans un fauteuil tout doux ou dans un canapé confortable avec ses jolis coussins. Et on se plaît à zieuter la magnifique peinture street art flashy et colorée au mur ou encore ce gros cornichon en néon et son regard tout mignon.

Une assiette gourmande avec tout ce que l’on veut dedans !

Nous voilà alors, ce midi, à piocher un peu de tout ce qui se trouve au menu (oui, on a faim et on en profite). C’est donc parti pour une petite part de « salade de champipi à la grecque », une autre de quiche lorraine (un pur délice, et c’est un Lorrain de naissance qui vous le dit !), une portion de risotto tout fondant et une autre de mijoté de courge au chorizo. On a également rajouté une part de pizza au fenouil et aux mûres excellente, ainsi que des haricots blancs.

« Tout est fait maison par nos mimines », prévient l’équipe et cette assiette revient à 12,90 €. Gourmand, varié, et au final, un très bon rapport qualité-prix, puisqu’il y a vraiment possibilité de tout goûter, servi raisonnablement par l’équipe. Sans compter un buffet de desserts aussi esthétiques qu’alléchants. On en ressort donc l’estomac bien plein sans que ce soit trop bourratif, avec le sourire aux lèvres. Et l’envie de faire du Rose Cornichon notre cantine du midi.

Chronique : Aurélien Germain / Photos : Rose Cornichon et tmv


> L’addition  : L’assiette du jour (que l’on remplit comme on veut, donc) coûte 12,90 €. Côté desserts, on est sur une moyenne à 3 €

> C’est où ? Direction le 266 boulevard Charles-de-Gaulle, à Saint-Cyr-sur-Loire, à la frontière de Tours Nord. Le Rose Cornichon se situe près du Steak ‘n Shake, à quelques mètres des magasins Lidl et Auchan

> Ouvert de 11 h 30 à 17 h 30, cantine le midi et goûter l’après-midi. Du lundi au samedi. Sur place ou à emporter. Contact Tél. 02 47 63 72 14. Ou sur les réseaux sociaux : facebook.com/rosecornichon et @rosecornichon sur Instagram.


On a testé La Table de Justine, bistrot tourangeau

Direction la rue des Fusillés, à Tours, pour goûter à la cuisine maison de La Table de Justine.

« Exigez le fait-maison ! » Le message écrit sur l’ardoise qui trône devant La Table de Justine est on ne peut plus clair. C’est l’un des credos de la maison. Situé à deux pas de la Place de la Résistance, le restaurant s’est installé en septembre 2019 et se revendique bistrot tourangeau.

Ici, pas de chichis, c’est du simple, mais c’est bon, copieux et gourmand. Avec des prix doux ! Le midi, l’ensemble entrée-plat revient à 14,90 €. Et pour la totale, entrée-plat-dessert, un billet de 20 suffit. Côté ambiance, on est dans le chaleureux, « à la bonne franquette » (et ce n’est pas péjoratif).

Le patron s’occupe de son client et sait présenter sa (très chouette) cave à coup de conseils avisés, où il n’y a que des vins de Loire comme références. Idem pour les amateurs de bière : celle proposée vient tout droit d’Amboise.

Cuisine maison, simple et efficace

Et dans l’assiette ? Eh bien, on débute notre repas du midi avec un tartare d’avocat et chèvre ; tout frais dans la bouche, avec du bon pain pour accompagner tout ça. Arrive le plat principal : on a opté pour la pièce du boucher. Le morceau arrive avec du gros sel dessus. Miam ! Il y a une sauce à l’échalote dans un petit récipient qui accompagne, mais la viande, tendre et issue de la boucherie Gallais, se suffit à elle même. Avec tout ça, de grosses frites bien dorées et qui calent sacrément l’estomac.

Le reste de la carte proposait aussi une cuisse de canard confite et son écrasé de pommes de terre, des gambas et leur riz pilaf ou encore une grande salade végétarienne. Et au niveau des desserts, café gourmand, tarte tatin, crème brûlée et mousse au chocolat sont au programme. Le tout, donc, pour un rapport qualité/prix plus que raisonnable.

Au final, un restaurant convivial, au service agréable, avec une cuisine maison. Simple, mais efficace.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 19,90 € pour entrée, plat, dessert. Le duo entrée/plat à 14,90 €. Le soir et le samedi, c’est à la carte ! Menu enfant : 12,50 €. 

> La Table de Justine : 6 rue des Fusillés, à Tours. Ouverture : déjeuner du lundi au samedi, de 12 h à 14 h 30 ; dîner du jeudi au samedi, de 19 h à 22 h 30. Fermeture le dimanche. Terrasse en extérieur.

> Contact Tél. 02 47 20 50 60. Ou sur Facebook : @La-Table-de-Justine-Bistrot-Tourangeau

Pokawa : manger son « poké » hawaïen rue de Bordeaux

Les restaurants servant des « pokés », ce plat typique de la street food hawaïenne, poussent comme des champignons à Tours. Petit tour rue de Bordeaux pour tester Pokawa.

La vague hawaïenne des poke bowls continue de déferler sur Tours ! Pour rappel à celles et ceux qui ne suivent pas au fond de la classe, le « poké », c’est ce fameux plat traditionnel hawaïen (le mot signifie « couper » ou « morceau »), sain et nourrissant ; de la street food healthy avec un bol de riz et la dose de bonnes choses et de nutriments.

Notre ville n’a pas échappé à cette mode, on compte déjà un bon nombre d’enseignes de ce type. Pokawa, lui, s’est installé rue de Bordeaux en mai dernier. Une franchise créée par deux Parisiens, Maxime Buhler et Samuel Carré, en 2017, suite à un voyage au Pérou et qui compte désormais plus de 40 établissements partout en France.

C’est donc parti pour un petit tour à deux pas de la gare. L’intérieur est mignon comme tout. Tout boisé et, au-dessus des tables, de grandes feuilles de palmier. Ambiance cocooning et zen garantie. Pour commander, c’est aux bornes automatiques que ça se passe et uniquement aux bornes. Original, même si certain(e)s pourront se sentir déstabilisés. On navigue dans le menu interactif, on choisit à emporter ou sur place, on opte pour les « poké » signatures ou à composer soi-même.

Pour nous, ce sera un bowl avec riz vinaigré, poulet teriyaki, mangue, avocat, graines de sésame, radis, concombre et edamame. Autant dire que même sur une portion dite « small » (pas si small que ça), il y a de quoi se remplir le ventre. Les quantités sont généreuses (pour 9,90 €, ça nous convient), les produits bons (un poulet bien tendre), et le plat est joli et coloré. Et, surtout, c’est sain.

Les formules permettent également de choisir sa boisson. Certaines classiques et d’autres moins. On a ainsi dégotté une « Poka Beer » fruitée et florale, ou encore une eau pétillante… au CBD ! Quant à la petite sucette en forme de coeur glissée avec notre commande, ça nous a donné envie d’y retourner dire un petit « aloha ».
Aurélien Germain


> Pokawa, au 3 rue de Bordeaux à Tours. Possibilité de manger sur place ou à emporter. Commandes également possibles sur le site internet ou via Ubereats et Deliveroo. Ouvert du lundi au dimanche, de 11 h 30 à 19 h. Contact : pokawa.com ou @pokawaworld sur Instagram

> L’addition : Notre poké signature affichait 9,90 €. Comptez entre 9,90 et 12,90 € pour un poké et de 12,90 € à 14,90 € pour une formule. 

Resto : on prend le large en testant L’Appart Côté Mer

Attention, voilà un joli poisson qu’on a pris dans nos filets des bons plans de restaurants à Tours ! L’Appart côté mer – son petit nom – est le frère de L’Appart Flexitarien, rue Colbert, les deux établissements ayant le même propriétaire.

Ce jeudi, on était plutôt poisson, alors on a décidé d’aller faire nos gourmands à la version maritime. Direction la rue du Grand Marché pour goûter la cuisine de L’Appart côté mer. Ici, on préfère les producteurs locaux, les vins bios et « les poissons au gré des marées issus d’une pêche responsable ».

Aujourd’hui, il y a le choix entre la formule du midi (18 € pour la totale) ou à la carte. Celle-ci propose notamment un houmous de haricots coco, pickles de salicorne et raifort, ou encore un églefin chimichurri et betteraves. Ça, c’est pour vous faire saliver.

De la crème d’épinard jusqu’au merlu aux herbes

Quant à nous, on se lance dans le trio entrée- plat-dessert du midi. Le prix nous semble plus que correct et, une fois le repas englouti, force est de constater que le rapport qualité-prix est excellent ! Pour commencer, la crème d’épinard : c’est tout doux en bouche ; avec la petite touche de Sainte-maure-de- Touraine en plus, c’est parfait. Le service est rapide et efficace.

Pour preuve, voilà qu’arrive déjà le plat principal. Et là, on a adoré. C’est un merlu aux herbes plein de saveur, justement assaisonné qui chatouille notre palais. Le poisson repose sur un lit de légumes croquants. Une sauce revenue aux herbes avec de la crème complète le tout. C’est une cuisine raffinée et délicate, avec une attention particulière portée à la cuisson.

L’heure du dessert arrive. Pas de gâteau au chocolat aujourd’hui, mais un remplaçant de choix : un carrot cake qui finit de nous convaincre avec son moelleux et son côté épais loin d’être bourratif. Mission accomplie pour L’Appart côté mer qui nous a fait prendre le large comme il fallait. Prochaine étape : tester le petit frère flexitarien, pour rester sur terre.

Aurélien Germain


> L’Appart Côté Mer, 47 rue du Grand Marché à Tours. Contact : 02 47 75 15 88 ou par mail cote-mer@ lappartrestaurant.fr Sur Facebook : @lappartcotemer Horaires Ouvert du mardi au samedi, 12 h – 13 h 30 et 19 h – 21 h 30. Fermé le dimanche et lundi.

> L’addition : formule du midi à 18 € pour entrée/plat/dessert. À la carte, les entrées sont de 7 à 9 € ; les plats entre 17,50 € et 20 € et les desserts à 7,50 €.

On a testé Le Chien Fou, le nouveau bistrot rue de la Grosse Tour

L’établissement remplace l’ancien Zafferano. Direction Le Chien Fou, récemment ouvert dans le Vieux Tours.

Dans sa recherche constante de bons plans côté restaurants, l’équipe de tmv a choisi cette semaine de faire un tour du côté de la rue de La Grosse Tour. C’est là qu’a ouvert il y a peu Le Chien Fou, tout nouveau venu et remplaçant du Zafferano et ses plus de vingt ans d’existence. L’endroit – 200 m² tout de même ! – a séduit un jeune restaurateur de 23 ans, Jean Poirier.

Jean Poirier, c’est le genre de personnage qu’on a envie d’apprécier de suite. L’homme a le sens du bon mot, le goût pour la petite formule qui fait mouche quand il vous sert ou vous parle de son établissement. Le Chien Fou, c’est son bébé, son bistrot, son resto ; un projet qu’il avait en tête lors de son tour du monde et de ses 18 000 kilomètres à vélo, seul, durant 9 mois (oui, oui).

Filets de maquereau, aubergine rôtie et tombé de poireaux

Bref, trêve de bavardage ! Une fois installés à la terrasse, on jette un oeil à la formule du midi. Celle-ci s’affiche seulement à 16 € pour entrée- plat. On commence par une terrine de cochon. C’est maison, donc c’est bon ! En plus, Jean nous apporte un gros pot dans lequel baignent des pickles (« Il faut les manger, pas tout boire, hein ! ») pour accompagner tout ça. Avec un bon vin puissant et fort en bouche, ça passe tout seul (ici, on sert le vin à la ficelle : on paye au prorata de ce qu’on a consommé).

Côté plat principal, on jette notre dévolu sur les filets de maquereau. C’est grillé comme il faut, l’aubergine rôtie est conséquente et le tombé de poireaux est plein de goût et de saveur. La cuisine tradi du chef Thibault Gobry est généreuse. Seul, ce plat revient à 12 €, ce qui établit un très bon qualité- prix.

Le ventre bien rempli, on fait l’impasse sur le dessert (eh oh, on est censé retourner au travail quand même), mais la carte du soir et l’ambiance chaleureuse de la salle nous font déjà de l’œil pour notre prochain passage. Ne reste plus qu’à souhaiter au Chien Fou réussite… et la même longévité que son prédécesseur.

Aurélien Germain


> L’addition : 16 € pour la formule du midi avec entrée/plat ou plat/ dessert. Le plat seul est à 12 €. La formule complète du midi entrée/plat/dessert s’affiche à 20 €. Le soir, à la carte, les plats oscillent entre 16 et 18 €. Possibilité de viandes à la découpe (côte de boeuf 1,2 kg à 68 € ; entrecôte charolaise à 25 €, etc.)
> C’est où ? Au 7-9 rue de La Grosse Tour, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir.
> lechienfoubistrot. com ; tél. 02 36 97 58 70. Sur les réseaux sociaux : facebook. com/lechienfoubistrot ou instagram.com/ lechienfoubistrot

L’Aubépine : une escapade gourmande rue Colbert

Vous connaissiez peut-être L’Escapade, rue Colbert : comptez désormais sur un nouveau nom – L’Aubépine – mais une cuisine toujours aussi délicieuse !

C’est une nouvelle enseigne, mais pas tout à fait une nouvelle adresse. En effet, avant L’Aubépine, qui a ouvert ses portes le 8 août, il y avait déjà une bien belle table au 88 de la rue Colbert. Cela s’appelait L’Escapade et nous avons déjà eu l’occasion d’en parler. Mais là, vous l’aurez compris, ce n’est pas le sujet du jour.

L’Aubépine, c’est d’abord un décor élégant et sobre, parfait pour se parler, sans tomber dans le guindé. Le service est très efficace et souriant, bref, on est dans une bonne maison. Le voyage culinaire commence par un petit amuse-bouche, ce qui nous signale tout de suite qu’ici, on est venu aussi pour se faire plaisir.

Décor soigné et des plats au top

Pour nous, ce fut un petit dé de gaspacho bien relevé et un toast de rillette de la mer posé sur un sablé breton. On est déjà en voyage. Ensuite, la formule (qui se lit sur l’écran de notre téléphone) s’affiche en deux ou trois services. Et là, c’est le traquenard. Ben oui, parce que dans ce cas-là, goules sucrées que nous sommes, nous avons tendance à sacrifier l’entrée. Sauf que là, les propositions sont si tentantes et nous promettent tant de fraîcheur, que l’on ne peut se résoudre à les écarter. Du coup, c’est parti pour le gravlax de saumon et les petits pois en gnocchis.

Pour suivre, le poisson se pare de saveurs asiatiques, tandis que le cochon, posé sur son endive braisée rebondit sur le palais. « Ça s’est bien passé ? », demande la dame desservant la table. Vu que les assiettes sont saucées au pain, bien comme il faut, la réponse va de soi. Pour agrémenter tout ça, un petit verre de blanc bien choisi et à prix doux (5 €).

Elément remarquable, à l’Aubépine, le repas ne s’arrête pas au plat principal. En cuisine, en plus du chef, il y a un chef pâtissier qui termine le travail. Raison de plus pour se laisser tenter par une totale ! Promis, on en ressort contenté, mais pas alourdi pour autant. À noter également, que l’Aubépine monte encore d’un cran en soirée. Là, les produits sont plus nobles et les techniques encore plus raffinées. On y reviendra, donc.

Matthieu Pays


> L’addition : La formule entrée / plat s’affiche à 19 €. Si on ajoute le dessert, on arrive à 24 €. Le soir, les deux plats sont à 34 € et 38 € si l’on ajoute le dessert.

> 88 rue Colbert. Fermé les dimanches et lundis. Contact : Tél. 02 47 05 24 81. Site internet : laubepine-tours.fr

On a testé L’AuTours des palombes, le nouveau resto de l’avenue Grammont

A quelques mètres de la place Jean-Jaurès, a ouvert, le 15 juillet dernier, L’AuTours des palombes. Voilà la chronique resto de la semaine !

Et un petit nouveau, un ! C’est à la mi-juillet qu’a ouvert le restaurant L’AuTours des palombes, avenue Grammont à Tours. Remplaçant une ancienne crêperie, cet établissement « familial », ainsi qu’il se définit, propose « une carte très variée composée de recettes provenant de différentes régions du monde, préparées avec des produits frais et locaux ».

Un midi ensoleillé (si, si, je vous jure, ça a existé cet été), on a donc posé nos pieds sous la table pour vérifier tout ça. Un coup d’oeil à la carte, il n’y a que trois entrées, trois plats et deux desserts. Un bon point, donc, car gage de qualité.

Empanadas aux légumes de saison et Sainte Maure de Touraine

Au niveau des entrées, il est possible de rester simple (une assiette de charcuterie/fromage) ou tenter la polpette d’aubergines, crème de poivron ou les accras de bonite. Nous, c’est bien simple : on a tout de suite flashé sur l’un des plats, les empanadas aux légumes de saison et Sainte Maure de Touraine !

La promesse de départ est tenue, à savoir mélanger les saveurs de « différentes régions du monde ». Car la combinaison de légumes croquants et bien frais, d’un fromage tourangeau et de ce chausson farci typique de la cuisine tradi espagnole et latine passe tout seul ! Au service (bien agréable au passage), on nous conseille d’accompagner les deux empanadas avec le contenant de notre bol : des dés de tomates, oignons, piments légers et petites fleurs. Idéal pour ajouter de nouveaux arômes au plat.

À noter que le reste de la carte offrait soit le tartare de bœuf coupé au couteau, pistaches, gingembre confit et frites de panisse ; soit une salade fraîcheur avec tomates, taboulé de petit épeautre et mozzarella. Enfin côté dessert, on vous laisse saliver avec la tarte aux myrtilles façon cheesecake ou la ganache de chocolat, coulis de fruit et crème mascarpone…

Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le lundi, L’AuTours des palombes se pose donc comme une nouvelle table non-négligeable dans le secteur de Jean-Jaurès.

Aurélien Germain


> L’addition :20 € (plat à 16 € + bière bouteille locale à 4 €). Le midi, il est possible de prendre la formule plat+dessert à 19 €. Comptez 4 € pour l’entrée et 6 € pour le dessert.
Le menu du soir (entrée, plat, dessert) est à 32 €. Sinon, à la carte, une dizaine d’euros pour l’entrée et des plats allant de 16 à 18 € seuls.
> Adresse : 17 avenue de Grammont. Ouvert du mardi au dimanche, midi et soir.
> Contact : Tél. : 02 47 20 52 65 ou facebook.com/lautoursdespalombes ou kidimao37@gmail.com

 

Idées resto : on mange quoi aujourd’hui ?

Nombreux sont les restaurants que l’on n’a pas pu tester cesser en raison de la situation sanitaire. Voici quelques idées de nouveaux (ou récents) établissements pour se remplir l’estomac !

Vous savez quoi ? Pour ce dernier numéro avant notre trêve estivale, on va vous révéler un petit secret de fabrication de cette rubrique « resto » ! À la rédac de tmv, trône un joli tableau sur lequel on inscrit tous les (nombreux) restaurants qu’il nous reste à tester et à chroniquer (toujours anonymement, d’ailleurs, pour ne pas biaiser la teneur de l’article).

Sauf que là, force est de constater qu’il commence à être diablement rempli, en raison de ces longs mois passés sans le plaisir de pouvoir mettre les pieds sous la table et se faire un déjeuner. Exceptionnellement, voici quelques établissements qu’on essayera prochainement de visiter, qu’ils soient tout nouveaux ou relativement récents.

La team tmv compte donc bien se rendre rue du Grand Marché, goûter aux poissons de L’Appart Côté Mer (et faire coucou à son petit frère – car même propriétaire – L’Appart Flexitarien, rue Colbert). Pour le reste, on a repéré Le Tatoué Toqué, rue Maréchal-Joffre, et ses burgers gourmets en circuit court ; la cuisine tradi grecque de Dyonisos (rue du Dr Bretonneau) ; les falafels et pitas de La Tayelett (rue Châteauneuf) ; le resto éphémère Streat Art (lire p.5) ; le bistrot tourangeau La Table de Jeanne (rue des Fusillés) ; les poke bowls de Pokeyo (rue du Change).

Sans oublier le comptoir japonais Yoïsho (avenue Grammont), ou encore le mix bière / croque-monsieur originaux du Croque-Bedaine (au bout de la rue Colbert). Et de nombreux autres ! De quoi vous donner quelques idées pour vous remplir l’estomac durant l’été…


> Retrouvez également notre rubrique CHRONIQUE RESTO en cliquant ici !

 

On a testé Le Kiosk, le restaurant éphémère aux Beaux-arts

Installé dans le jardin du Musée des Beaux-arts, Le Kiosk est un restaurant éphémère, prévu de rester là jusqu’à la mi-septembre. Il fallait forcément que l’équipe de tmv aille y faire un petit tour…

 

C’est l’un des bons plans de cet été : le Kiosk est un restaurant éphémère qui vient de poser ses valises… dans le jardin du Musée des Beaux-arts ! Cette initiative de la Ville est toute récente. Le Kiosk n’a ouvert que le 15 juin dernier, mais il compte déjà ses adeptes. Autant vous dire que les quelques tables (une vingtaine de couverts au total) sont prises d’assaut les beaux jours. Ce qui n’est pas étonnant, puisque d’une part, le cadre est on ne peut plus plaisant, et d’autre part, cet espace de restauration ne restera que jusqu’au 15 septembre.

Direction les Beaux-arts, donc ! Dans la structure couleur vert olive, Hervé Aubin et son fils Siméon s’affairent. Le papa a lâché sa carrière dans l’informatique il y a quelques années pour se lancer dans la cuisine ; il sort de l’École de la seconde chance de Thierry Marx. Le fiston est à Sciences Po Lille (« mais mon cœur est à Tours ! », lance-t-il aux clients) ; il aide son père et c’est lui qui, de bien bonne humeur, prend notre commande.

Place aux produits de Touraine

Il y a un duo de silure à la carte, mais on opte plutôt pour le curry vert de poulet, riz, brocolis et lamelles de carottes. Pour nous faire patienter, Hervé offre un sablé de parmesan avec mousse de roquette au top. On se repose tranquillement sous les arbres du jardin, sirotant un jus de pommes des Vergers de la Manse. Parce qu’ici, c’est produits de Touraine à tous les étages !

La petite famille à la tête du Kiosk travaille ses plats et a l’envie de la cuisine bien faite. C’est frais et gourmand, et nos voisin(e)s sont tout autant séduit(e)s. On a aussi aimé le fait de débarrasser soi-même sa table (oui, oui), car tout est trié. Et si l’on prend à emporter, c’est du recyclable !

Le Kiosk est donc une idée charmante dans un cadre qui l’est tout autant. De quoi nous donner envie d’y retourner en début de soirée pour les planchettes et assiettes de dégustation, avant un passage au prochain spectacle Son et lumières ?

Aurélien Germain


>Le Kiosk, resto éphémère au jardin des Beaux-arts jusqu’au 15 septembre.
L’addition : formules entrée/ plat ou plat/dessert à 12,90 €. Ou 15,90 € avec dessert. Glaces de 2,50 à 5,50 €. Café gourmand : 4,50 €.
> Possibilité de manger sur place ou prendre à emporter. Plats le midi, gourmandises l’après-midi et assiettes de dégustation en soirée, à partir de 18 h.
> Ouvert tous les jours. De 11 h à 20 h 30 (ou du moins jusqu’à la fermeture du jardin quand il y aura le spectacle Son et lumières Les Nuits Renaissance).

> Contact instagram.com/ le_kiosk_ ou par téléphone : 06 08 71 91 90 ou lekiosktours.com

On a testé le bar à salades Green is better

Composer sa salade soi-même : c’est le principe de Green is better, établissement franchisé implanté dans le centre de Tours qui veut aussi jouer sur une démarche écoresponsable.

Des salades sur mesure et recettes signature, des bols chauds maison, des smoothies minute, des açaï bowls, des desserts à l’ancienne. » Voilà la promesse affichée par Green is better, concept de restauration de bar à salades et franchise qui a déjà essaimé un peu partout en France (Paris, Marseille, Vannes, Nice ou encore Clermont-Ferrand notamment).

À Tours, l’établissement s’est installé il y a quelques mois et de bons échos nous étaient déjà parvenus aux oreilles. Direction la rue du Commerce, donc, pour une petite pause déjeuner saine et healthy !

Des salades à composer soi-même

À l’intérieur, beaucoup d’espace, pas de fioritures dans cette salle lumineuse. On tombe nez à nez avec un large comptoir d’ingrédients et le sourire de notre charmante hôte qui nous explique le concept. On commence donc d’abord par choisir son plat : salade iceberg, mâche, riz, pâtes ou encore lentilles corail sont au programme. À cela s’ajoute la garniture. On hésite, on hésite (les produits sont variés et nombreux !), mais on tente l’assemblage pois chiche, avocat, jambon de parme et poivrons en lamelle. Ne reste que l’assaisonnement (pour nous, ce sera évidemment sauce moutarde miel !). Bref, un vrai bar à salades comme on aime.

C’est frais en bouche, appétissant. Et même si on tique quelque peu sur, par exemple, la présence un peu précoce en mai d’ingrédients comme la tomate, le concept nous a bien plu. D’autant que la plupart des produits sont locaux, que les salades sont servies dans des bols kraft ronds et que l’on vous demande avant si vous avez besoin de couverts ou non. Preuve en est que la franchise ne néglige pas sa philosophie éthique et écolo.

Reste désormais à refaire un petit tour pour y tester les mousses au chocolat faites maison qui nous faisaient de l’œil et surtout tester d’autres compositions de salades. Histoire de manger équilibré ; c’est qu’on a un summer body à préparer, non mais !
A.G.


> C’est où ?
Green is better se trouve en plein centre, au 24, rue du Commerce à Tours. L’établissement est ouvert à partir de 11 h, tous les jours.
> L’addition
Pour notre salade à composer soi-même, nous avons déboursé 9,40 €. Comptez également 4,50 € pour une soupe ou des wraps, et 3,40 € pour les desserts. Il existe des formules à 12,90 € (salade, ingrédients, boisson, dessert) et 11,40 € (salade, ingrédients, boisson ou dessert).
> Contact
Tél. : 07 55 95 05 82 ou 02 47 61 20 81 ou par mail
tourscentre@greenisbetter.fr
Sur internet, directement sur greenisbetter.fr et @Greenisbetter Tours sur Facebook

On a testé les « poke bowl » de PokeMoon, à deux pas de la gare

Un nouvel établissement a ouvert à quelques mètres de la gare de Tours. Vous pensez bien qu’on a fait goûter à notre estomac le fameux plat traditionnel hawaïen de chez PokeMoon.

Poke poke. Qui est là ? Un nouveau restaurant spécialisé dans les « poke bowl » qui font fureur en France en ce moment et la « hawaïan street food » ! Installé malgré lui en pleine crise sanitaire, PokeMoon a pris ses quartiers rue Charles-Gille à quelques mètres de la gare de Tours. Ici, on peut donc essayer ces fameux poke, un plat traditionnel hawaïen sain et nourrissant. Un bol bien garni, coloré, source de nutriments, avec le côté healthy qui va bien.

Lorsque nous avons testé cette enseigne, Covid oblige, c’est l’option à emporter / livraison que nous avons privilégiée à ce moment-là. C’est donc parti pour glisser notre nez chez PokeMoon. Aux cuisines, trois jeunes femmes s’affairent : ça découpe, ça cuisine et la bonne humeur est là.

Pour notre commande à emporter, on a voulu composer notre bowl nous-mêmes plutôt qu’un bowl signature. L’équipe est là pour nous guider, il faut choisir une base, une protéine, cinq légumes ou fruits, une sauce et un topping (une petite garniture). Pour nous, ce sera du riz complet, sur lequel s’ajoutent une sauce soja sucrée, de l’avocat, des radis, du saumon, des oignons frits et des algues wakamé.

Ce qui est sûr, c’est que la portion est généreuse ! Copieux, ce bowl (on a pourtant pris la taille normale, pas le XL) nous a tenu le ventre toute la journée. La sauce avococo à base de lait de coco est un peu trop consistante, mais elle rajoute un plus à l’ensemble. Le plat est équilibré, exotique, sympathique. Bon, avouons qu’esthétiquement parlant, notre bowl était un peu chamboulé en arrivant au bureau, mais on ne marche visiblement pas droit !

Déjà implantée à Bordeaux et Talence, l’enseigne PokeMoon se retrouve donc désormais aussi dans les rues tourangelles. Une adresse à retenir pour celles et ceux qui souhaiteraient un repas sain et généreux en furetant dans le quartier de la gare.


L’addition

Notre poke bowl à composer soi-même revient à 9,90 €. Mais il est possible de prendre des bowls signatures, comme par exemple le Green Island avec poulet mariné, fèves edamame, algues wakamé, mélange de sésames et avocat. Comptez entre 10 et 12 € en général.
Il existe aussi des formules avec boisson et petit dessert, de 13 à 16 € environ. Salade wakamon à 4 € et possibilité de petits bowls sucrés à 3 €.

C’est où ?

PokeMoon se trouve au 24 rue Charles-Gilles, à Tours. @PokeMoon street food sur Insta et Facebook

Tours : la Ville souhaite un bar-restaurant éphémère dans la cour du Musée des Beaux-arts

La Ville de Tours souhaite mettre en place « une offre de restauration accessible à tout public » dans la cour du Musée des Beaux-arts. Celui-ci serait ouvert du 1er juin au 30 septembre. Un appel d’offres a été lancé.

La cour du Musée des Beaux-arts doit accueillir un restaurant éphémère cet été. (Photo archives tmv/Julien Pruvost)

Et si on cassait la croûte dans la cour du Musée des Beaux-arts ? C’est en tout cas le souhait de la municipalité (*) qui aimerait y mettre en place un service de restauration éphémère du 1er juin au 30 septembre 2021. Un appel d’offres a d’ailleurs été lancé (vous pouvez le découvrir et candidater en cliquant ICI).

« Le prestataire proposera une offre bar proposant diverses boissons et une offre restauration, à consommer sur place et/ou à emporter », précise l’appel d’offres de la municipalité. « La Ville de Tours sera soucieuse des produits proposés et de leur provenance, ainsi que de la démarche écoresponsable de l’exposant. »

Il est par ailleurs indiqué qu’une « offre abordable en terme de prix de vente » sera demandé. Le prestataire devra fournir sa propre structure « pour assurer la prestation de restauration éphémère ».

Les candidatures peuvent être envoyées jusqu’au 3 mai, à 16 h, par lettre recommandée avec accusé de réception.

(*) Le Musée des Beaux-arts est propriété de la Ville de Tours.


> A noter également que le jardin du Musée devrait accueillir de nouveau le spectacle Son et lumières, sur le thème de la Renaissance, du 25 juin au 5 septembre prochains.

Drama Hot Dog : allier l’artisanal et les produits locaux

Les amoureux et amoureuses de hot dog devraient être satisfait(e)s chez Drama Hot Dog ! Un resto au concept tourangeau, avec pains boulangers et viande du boucher.

Une petite faim pour ce midi ? (Photo Drama Hot Dog)

Les habitué(e)s de la rue Constantine connaissaient, à l’époque, l’enseigne Ted’s Hot Dog située au numéro 27. Depuis la fin 2019, l’établissement a changé de nom pour Drama Hot Dog et a rouvert avec quelques nouveautés au programme. Ici, le hot dog est toujours roi, que l’on se rassure !

Mais attention, pas n’importe quels hot dog. Oubliez ceux au vieux pain rassis et à la saucisse atrophiée ; Drama Hot Dog joue la carte de l’artisanal. Au menu, viande du boucher, chips produites dans la région et pains boulangers, frais du matin, 100 % locaux. Le restaurant travaille d’ailleurs avec la Maison Nardeux, véritable gage de qualité. Autant dire que niveau pain, ça change tout. Moelleux, tout bon, tout gourmand, on donne un premier bon point.

Le deuxième bon point ira à la carte. Car Drama Hot Dog est du genre… original. Il y a certes le « classic », avec sa saucisse de poulet, ketchup, moutarde miel. Mais on peut aussi tenter le « Brooklyn » à base de poulet paprika, cheddar, oignons frits et jalapeño. Ou alors – tenez-vous bien – un hot dog au fromage à raclette et salami et son petit frère au… camembert !

Hot dog guacamole, coleslaw, moutarde miel et ketchup

Bien que tentés par la bête, on s’est finalement lancés dans la dégustation d’un « Dallas ». Situation actuelle oblige, la commande se fait à emporter, mais c’est d’une facilité déconcertante grâce au site de Drama Hot Dog (lire ci-dessous).

En tout cas, le plat tient toutes ses promesses. La garniture est conséquente, le hot dog généreux. L’ensemble guacamole, coleslaw, moutarde miel et ketchup se conjugue vraiment bien. Les oignons frits ont également tout à fait leur place (surtout dans notre estomac). Rien d’insipide, ni d’industriel, ouf !

Même retour pour madame qui aura plutôt opté pour le « Veggie », hot dog végétarien qu’elle a beaucoup apprécié. Concept tourangeau, Drama Hot Dog a donc fait un pari atypique, celui du hot dog artisanal à la sauce tourangelle. Mais c’est un pari réussi.

Aurélien Germain


> 27 rue Constantine, à Tours. @Drama Hot-Dog sur Facebook ou instagram.com/drama.hotdog. Contact : 09 54 17 71 81.

> Comment commander ? La vente à emporter est possible en se connectant sur dramahotdog.byclickeat.fr Vous remplissez votre panier puis choisissez l’horaire (tout au long de la journée et ce, jusqu’à 21 h). Livraison également possible par Uber et Deliveroo.

L’addition : de 5 à 7 € pour un hot dog, voire 8,50 € pour une signature comme la nouveauté camembert. Il existe aussi des menus (hot dog + boisson + gourmandise) de 8,50 € pour un classique à 11,50 €. Viande halal et possibilité de hot dog végétarien.

 

A Deux Mains, la sympathique cantine du midi à Champ-Girault

Service efficace, jolie carte et bons petits plats : le restaurant A Deux Mains tient toutes ses promesses dans la galerie du Champ-Girault.

Cette semaine, c’est du côté du secteur Champ-Girault qu’on est allé traîner notre estomac ! Parce que oui, dans ce coin pas particulièrement fourni en restaurants, on peut tout de même trouver de sympathiques établissements. À Deux Mains – c’est son petit nom – en fait partie.

Il est situé au cœur de la galerie marchande qui, on ne va pas se mentir, n’est pas des plus engageantes (un petit lifting ne serait pas de refus). Pourtant, il serait dommage de passer à côté d’À Deux Mains, une cantine du midi bien plus chaleureuse et conviviale, au rapport qualité/prix plus qu’honnête.

3 entrées, 3 plats, 3 desserts

Au menu et à la carte ? Eh bien tout ce qu’on aime : avec trois entrées, trois plats, trois desserts seulement, elle est limitée. Donc gage de qualité. Pour commencer le repas, on avait par exemple le choix entre velouté de carottes et crispy de serrano, le bouillon épicé au curry vert et la tartine d’artichaut gratinée à la mozza. Il y a de l’idée et c’est travaillé.

Pour la suite, outre l’habituel plat du jour, il était possible de se rassasier avec le poisson du marché ou le goulache de sanglier aux airelles. Mais c’est finalement le magret de canard qui est passé sous notre coup de fourchette. Celui-ci arrive rapidement (le chef en cuisine carbure !), accompagné d’un écrasé de pommes de terre tout doux en bouche.
Le magret est rosé, bien tendre et ses saveurs éclatent avec le gros sel qui le parsème. Pour couronner le tout, un délicieux jus aux quatre épices fait de l’œil à notre bout de pain (oui, on aime « saucer » et on l’avoue !).

Côté service, c’est précis, efficace et l’équipe aux commandes dégage beaucoup de sympathie. Elle est aux petits soins pour les clients de passage (comme nous) et les habitués (il y en a visiblement beaucoup, en raison de la CAF et du Conseil départemental tout près). Un petit restaurant qui fait du bien au ventre ; une table à recommander ou à découvrir.

A.G.


> A Deux Mains, au 5 rue du Docteur Herpin, à Tours, dans la galerie marchande du Champ- Girault. Contact : 02 47 39 14 64 ou facebook.com/adeuxmains37 

> Ouvert de midi à 15 h, du lundi au vendredi. Le plat du jour est à 12 €. Plusieurs formules sont disponibles et s’échelonnent de 14,50 € (entrée + plat du jour) à 19 € (entrée, plat à la carte, dessert). À la carte, comptez 16 € pour entrée + plat ou plat + dessert.

Izakaya : resto japonais et sushis à deux pas de la gare

Cette semaine, direction le quartier de la gare à Tours pour découvrir (et goûter bien sûr) le restaurant de sushis Izakaya.

L e petit restaurant japonais de quartier, celui où l’on vient entre amis, à la pause déjeuner pour déguster quelques sushis et brochettes, c’est un genre à part entière. Des établissements de ce type, il en existe beaucoup, dans toutes les villes du monde et, il faut bien le dire, pas tous de la même qualité.

Izakaya ne se trompe pas de registre : il ne s’agit pas, ici, de révolutionner la gastronomie japonaise ou de la fusionner avec les codes de la cuisine française. On n’est pas, chez Nobuki ou Parfum culture. Non, l’ambition de l’établissement est plus modeste : faire passer un bon moment à ses convives, rapide s’ils sont pressés, tranquille s’ils le sont moins, mais toujours avec le sourire. L’accueil étant, il faut le souligner, un des points forts de l’endroit.

Sushis, spécialités maison et menus assortiments

Le décor est soigné, avec cette tonalité bois et ce côté épuré qui souligne l’ambiance nippone sans en faire trop. Côté assiette, ce qu’il fait, Izakaya le fait bien. La carte est, comme souvent dans ce type de restaurants, assez fournie et s’ouvre sur une page de sushis “spécialités maison” que l’on peut aussi retrouver dans des menus assortiments. Petite soupe miso en entrée, comme de tradition et salade de chou agrémentée de graines de pavot qui relèvent un peu l’ensemble.

Les sushis, donc, sont préparés sur place et d’une fraîcheur irréprochable. Ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est bon et bien fait. Pour les plus aventureux, l’endroit propose également des sushis-burgers assez étonnants, des Poké Bowl végétariens et un imposant Chirashi composé de riz blanc vinaigré et de seize tranches de saumon cru.

Attention lors de votre commande, les portions sont généreuses. Heureusement, si vous calez, le personnel se fera un plaisir de vous emballer tout cela dans une petite boîte. Les plats, d’ailleurs, sont aussi proposés à emporter.

Au final, l’escale chez Izakaya relève clairement de la bonne surprise. Juste en face de la gare, dans un quartier où le fast food est roi, ce restaurant offre une alternative bien sympathique au voyageur gourmand.

M.P.


> Izakaya, 8, rue Édouard-Vaillant, juste en face du parking dépose-minute / Covoiturage de la gare. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h.

> Les menus s’échelonnent de 13 à 20 €, avec diverses possibilités (sushis, sushis + yakitori) et comportent tous une salade de chou et une soupe miso. Le sushi-burger est à 13 €. Même fourchette pour le Poké Bowl et comptez autour de 14 € pour le Chirashi. 

La Côte et l’arête : pour tester le goût du bœuf maturé

Situé au centre commercial L’Heure Tranquille, La Côte et l’arête est un restaurant qui sait parler tant aux amoureux de viande que de poisson.

Cette semaine, nous avions envie de viande, de bidoche, de quelque chose de saignant histoire de digérer la rentrée. Alors ni une ni deux, nous voici en route pour la nouvelle adresse de l’Heure tranquille : La Côte et l’arête, avec la ferme intention de privilégier la première de deux options.

Premier regard en entrant : il y a du monde, mais le service à l’air rapide et organisé. Et les serveurs, des tatoués, des vrais ! Dès l’entrée, on aperçoit sur la gauche un aquarium rempli de homards mais l’élément de déco totalement impossible à louper, c’est l’imposante armoire réfrigérée qui trône devant le bar, remplie d’une improbable collection de pièces de viande étiquetées comme des bijoux dans une joaillerie.

Une pièce de 226 grammes

Une fois à table, le couvert est sobre et la carte raccourcie pour cause de Covid. Ce n’est pas un mal, qui dit petite carte, dit plats maîtrisés. On glisse rapidement sur la formule de midi : une entrée, une pièce de viande ou la pêche du jour, le choix entre trois desserts, le tout pour moins de 20 €. C’est bien, c’est ce qu’on attend de ce type d’établissement.

Mais, vous l’avez compris, ce midi : on a faim ! En entrant, nous avons vu une belle pièce de barbaque servie sur une large planche avec une montagne de frites, se poser devant un monsieur à l’air ravi. Nul besoin de s’éterniser sur la carte : on veut ça. Ça, c’est une côte de bœuf maturée, vendue au poids. Il ne reste que la portion de 226 g : on s’en contentera…

En commandant, honte à nous, nous ignorions ce qu’était une viande maturée. Petit check sur le smartphone et le tilt se fait avec la grande armoire de l’entrée. Un frigo, en fait, où les morceaux entiers restent plusieurs semaines avant d’être consommés. Le gras protège la chair, laquelle devient plus tendre qu’une glace à la fraise sur une plage de Vendée. Et le goût se teinte d’une note ambrée. Vraiment surprenant, vraiment à tenter.

Une fois la bête engloutie, avec ses frites et salade à volonté, plus de place pour un dessert. Dommage, il y avait pourtant une « énooorme » profiterole qui nous faisait de l’oeil.


> La Côte et l’arête, centre commercial de l’Heure tranquille, sur la place de la fontaine, vers la sortie côté tram. Ouvert 7 jours sur 7, midi et soir. Contact : 02 47 75 11 75

> Formule du midi, l’entrée-plat ou le plat-dessert est à 14,50 €. Les trois plats sont à 17,50 €. La découverte de la viande maturée : 15,50 €. Menus à 22,90 € ou 27,90 €, toujours avec le choix viande ou poisson. Menu enfant à 9,50 €.

 

La Table ronde : pour bien festoyer

Tout au fond de la rue Colbert se trouve La Table Ronde. Pas besoin de venir en armure si vous voulez goûter à cette cuisine maison et à leur belle sélection de vins.

Il est de ces heureux hasards… Pour tout vous dire, nous étions au départ partis pour chroniquer un tout autre restaurant dans la rue Colbert. Mais malins que nous sommes (sous-entendu : oups, on n’a pas pensé réserver), notre premier choix était littéralement complet de chez complet. Flûte. Par chance, en traînaillant quelque peu, voilà que l’on tombe nez à nez avec La Table ronde.

Quoi ? Honte à nous, fessez-nous sur la place publique, la chose n’avait encore jamais été testée par tmv. C’est donc parti pour y festoyer. Ce jour-là, l’établissement fêtait tout juste ses un an. Calée au fin fond de la rue depuis 2019, La Table ronde opte pour la bonne cuisine maison couplée aux bons vins (très jolie sélection d’ailleurs).

Le midi, on peut tenter le menu du jour à 18 € entrée, plat, dessert. Ce jour-là, par exemple, le chef avait choisi une salade de saumon fumé, pomme et ricotta, suivi d’un sauté de poulet mariné au citron, curry coco. À la carte en revanche, les tarifs sont tout de même plus élevés et pas forcément pour toutes les bourses : 20 € le plat ou 17 € pour le végé.

Saint-jacques à l’unilatérale

Après avoir admiré l’affiche de concert de Queen du 16 avril 1974 côté déco (en voilà des gens de bon goût dans ce resto), notre plat arrive, le fumet titille les narines. Préparées à l’unilatérale, les saint-jacques sont poêlées comme il faut, pleines de goût, habilement portées par de l’huile de citron vert et du gingembre. La cuisson est parfaitement maîtrisée. La petite salade qui les accompagne offre une saveur singulière : chouette, une petite tranche de clémentine parfume le tout. Enfin, dans une cassolette, on retrouve une purée crémeuse de chou-fleur – quel régal ! – sur laquelle on a craqué.

Au final, une cuisine fine, dans un cadre chaleureux, avec service efficace à la clé. Reste plus qu’à retourner à La Table ronde pour goûter au reste de la carte… et au chouchen. Eh, on est chevalier ou on ne l’est pas !

Aurélien Germain


> L’addition : Repas du midi à 18 € (complet) ou 14 € (entrée + plat ou plat + dessert). À la carte, 10 à 15 € l’entrée, de 17 à 20 € le plat et comptez 8 ou 9 € pour le dessert. Le « menu du chevalier » affiche 30 € (complet) ou 25 € (entrée + plat ou plat + dessert). Menu enfant à 12 €.

> 126 rue Colbert à Tours. Contact Tél. : 02 47 64 25 88, Site : latableronde37.eatbu.com Mail restaurantlatableronde@orange.fr et sur Facebook.  Le restaurant est ouvert du mercredi au dimanche, midi et soir.

Isaan : resto thaï à deux pas de la gare

Il n’est qu’à quelques mètres de la gare de Tours et près du cinéma CGR Centre. On a testé le restaurant Isaan, rue Blaise-Pascal.

 

C’est un petit nouveau qui s’est récemment installé du côté de la rue Blaise-Pascal ! Situé à même pas 100 mètres du cinéma CGR Centre et à une minute à pied de la gare, le restaurant Isaan a ouvert il y a un tout petit peu plus d’un mois.

Ici, on s’adresse aux amateurs de cuisine thaï et aux curieux. Et comme à la rédac de tmv, on est un peu les deux, il fallait bien qu’on aille tester la chose. De suite, l’accueil qui nous est réservé nous plaît : extrême politesse, sourires radieux de l’équipe, on se sent vite à l’aise. Un bon point.

Pour la salle, c’est la sobriété qui l’emporte. Sièges noirs confortables, murs dans les tons jaune-orange, petites lampes torsadées suspendues et belle luminosité. Cela manque toutefois un peu de déco. Un petit plus serait le bienvenu, pour apporter un peu de cachet et un côté chaleureux à l’ensemble.

Bœuf au curry et tapioca au taro

Après commande, pour patienter, on nous apporte une petite coupelle de porc séché en guise d’amuse-gueule. Beaucoup de goût et sympathique attention. Le « vrai » repas arrive après une courte attente. Le menu du midi nous fait débuter par un « tom yam kung » (eh oui, bac +7 en thaïlandais ! Bon, peut-être qu’on triche en recopiant ce qui est écrit sur la carte…). C’est une soupe à la citronnelle, assez forte en bouche, avec crevettes, herbes et champignons. Un peu de piment relève le tout.

Ensuite, on passe au « phanang nea », un bœuf au curry plein d’arômes, un peu plus corsé que l’entrée (ça pique un tout petit peu, mais vraiment rien de bien méchant).

La viande est très tendre, la sauce est adoucie par un peu de lait et un monticule de riz blanc accompagne le tout. De quoi nous caler l’estomac avant le dessert qui arrive, un tapioca au taro.

Résultat ? Une addition à 13,50 € seulement pour un menu du midi avec entrée, plat, dessert. De quoi poser un joli rapport qualité- prix pour ce petit voyage culinaire.

Aurélien Germain


> Tarifs : 13,50 € le menu du midi avec entrée, plat et dessert. Comptez sinon 23,50 € pour un plateau composé (uniquement disponible le soir). À la carte, on tourne davantage sur du 10 à 14 € le plat en moyenne. 

> Au 17B rue Blaise-Pascal à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 21 h 30. Fermeture le dimanche et le lundi. Contact 02 47 20 99 41. « Isaan restaurant thaï » sur Facebook

Au Maître Carré : le croque-monsieur revisité

Croqueurs, croqueuses, la rédac de tmv est allée tester pour vous Au Maître Carré, un établissement spécialisé… dans le croque-monsieur.

Un restaurant spécialisé dans le… croque-monsieur ? Tiens donc ! À première vue, c’est l’étonnement qui prime. Pas que le concept nous laisse sceptique, non. Mais la rédac se demandait bien ce qu’il était possible d’en faire.

Très vite, les doutes s’effacent quand on passe le pas de la porte du Maître Carré, à quelques mètres de la place Plum’. Car évidemment, ici, la fine équipe – jeune et dynamique – a fait le choix de retravailler ce plat.

On retrouve ainsi une petite carte qui customise les croques à coup de tomates confites, poulet, parmesan pour le « fermier » par exemple. Ou en y rajoutant thon, béchamel et comté (pour le « pêcheur »), voire de la sauce barbecue avec oignons caramélisés, bacon et cheddar. À noter que le Maître Carré n’a pas oublié les végétarien(ne)s : trois croques différents leur étant consacrés (aubergines, miel, pommes, etc.)

Les présentations faites, on se rue sur le « Savoyard ». Le croque-monsieur arrive sur un plateau de bois. Il est plutôt épais en main. Côté garniture, on est sur de la viande des grisons, tartinée de béchamel qui supporte des pommes de terre et du morbier coulant comme il faut. Bref, bien loin du croque industriel et famélique.

Ketchup à la carotte et légumes des Halles

Le menu permet de l’accompagner avec soupe du moment (à l’heure où vous lirez ces lignes, ce sera normalement butternut), salade ou frites-maison… accompagnées d’un ketchup de carottes (!) qu’on a adoré. Et là encore, du fait-maison.

C’est d’ailleurs un des credo de la maison qui insiste sur cet aspect et sur la provenance des produits. « Tous les légumes viennent du marché des Halles », précise Mathieu, à la tête de l’établissement. Idem du côté du pain, pris à deux pas d’ici, et les bières, locales.

Ajoutez un rapport qualité-prix plus que raisonnable (moins de 10 € le tout) et une plage horaire d’ouverture très large, le Maître Carré nous apparaît comme une chouette adresse. La carte étant appelée à se renouveler régulièrement, la rédac’ se fera un plaisir d’y retourner avant d’aller boire un petit verre à Plum’ !

Aurélien Germain

> 23 rue de la Monnaie. Contact 02 47 61 43 45 ou sur les réseaux sociaux : sur Facebook ou sur instagram

> Ouvert dès 11 h 30 puis jusque tard le soir. Fermeture le lundi et le mardi.

> L’addition Les menus (croque + boisson + accompagnement) oscillent entre 9,50 € pour la taille M et 10, 50 € pour le L. Menu enfant à 6,50 €. Croque-monsieur seul à 6,50 €, dessert à 2,50 € et verre de vin à 3,80 €. Les bières locales sont à 4,50 € la bouteille.

On a testé le restaurant Gaspard, à Tours-Nord

Récemment installé au Nord de Tours, Gaspard se lance dans le buffet local et maison, du lundi au vendredi. Sans oublier le brunch le samedi.

Quelques semaines après son ouverture, Gaspard change de formule du midi. Une bonne raison d’aller découvrir ce restaurant se présentant comme un tiers-lieu, à mi-chemin entre l’univers pro et le perso.

Direction Tours-Nord, dans une zone commerciale à deux pas de l’aéroport. Gaspard a vu grand, mais l’ambiance reste cosy. Aux murs, des oeuvres d’artistes locaux, ambiance street-art, un bar à l’entrée, un coin canapé, et sur les tables en formica ou en bois, des assiettes au charme d’autrefois.

Vous l’aurez compris : ici, la déco oscille entre le contemporain et la nostalgie des repas du dimanche chez mamie. Le midi, chacun fait selon ses envies, car du lundi au vendredi, c’est désormais formule unique, avec buffet à volonté.

On va donc rapidement faire un tour du côté des entrées, où quelques charcuteries s’ajoutent à des salades maison. Du classique taboulé jusqu’au plus original quinoa-crevettes, le choix est varié et bien assaisonné. Pour les plats chauds, des recettes de famille côtoient les créations maison. Pas question de se frustrer, vos enquêteurs vont donc tout goûter.

Ce jour-là : samoussas de légumes, boulettes porc-riz sauce tomate, gratin de chou-fleur, hachis parmentier et frites. On ne s’embarrasse pas du dressage de l’assiette (ce n’est pas notre fort), et on déguste ces plats simples et bien cuisinés.

Le personnel réapprovisionne fréquemment le buffet, jamais en panne de nouveautés au fil de la pause-déjeuner (ah ces beignets de poisson, apparus après notre dessert !). Côté desserts justement, nous laissons de côté la belle corbeille de fruits pour profiter des mousses, panacottas et autres cheesecakes revisités.

Une touche sucrée savoureuse pour clôturer un repas copieux et rapide dans une ambiance décontractée, pratique pour une pause-déjeuner qui met du bon et du local dans l’assiette.

Maud Martinez


> L’addition : Prix unique pour formule unique : 16,90 € tous les midis, du lundi au vendredi, de 12 h à 14 h. Boissons en supplément. En soirée, place aux planchettes apéro et burrata pour l’Après-Boulot, de 18 h à 22 h. Brunch le samedi de 11 h à 14 h 30, 25 €/personne (sur réservation).

> C’est où ? 15 rue Arthur Rimbaud à Tours-Nord

> Réservation et renseignements par téléphone : 02 47 63 36 31. Sur les réseaux sociaux : facebook.com/gaspardtours et Instagram 

Au Café-concept, on sert au plateau !

Place de la Victoire, le Court-Circuit a laissé la place au Café Concept. Un restaurant – mais pas que – qu’on a décidé de tester pour vos beaux yeux… et vos papilles !

En ce jeudi midi ensoleillé, nous avons décidé d’aller tester le Café Concept. À peine entrés, Florence et Cyril Gomez nous accueillent. Au menu ce midi – celui-ci change tous les jours – quatre plats dont un végétarien : « Nous proposons un plat végétarien tous les midis, c’est important ! », insiste Florence.

Pour ce déjeuner, nos papilles découvrent un wok de dinde façon basquaise et ses tagliatelles fraîches et une blanquette de cabillaud accompagnée de son riz basmati. Florence nous avait prévenu en prenant nos commandes : « Ici, on sert au plateau ! Vous aurez vos plats et vos desserts en même temps ».

Servis, nous sommes amusés de voir que ce dernier, en inox, est divisé en portions. Au premier abord, cela nous fait penser à un plateau-repas de cantine, mais seulement d’apparence, parce que gustativement parlant : c’est excellent.

En dessert, le cake au potiron accompagné de son caramel beurre salé nous laisse en bouche un goût de cannelle. Le café-concept tient son pari : revisiter des plats traditionnels pour toutes les bourses. Une sympathique adresse pour manger un bon repas, comme à la maison, entre deux réunions !

Marie Lebrun, étudiante à l’Ecole de journalisme de Tours (EPJT)


> Le service brasserie ne se fait que pour le déjeuner. Il existe trois formules pour le midi allant de 9,50 € à 17 €. Boissons en supplément. 

> C’est où ? 16 bis place de la Victoire, à Tours. Ouvert du mardi au dimanche de 8 h à 19 h. Contact au 02 47 77 94 35 ou par mail au contact@lecafeconcept.fr 

Au Tonnelé, les apprentis sont aux commandes !

Le Tonnelé ? C’est le restaurant pédagogique du CFA, à Tours. Vous pensez bien qu’avec un numéro spécial sur la jeunesse, nous nous devions de tester l’établissement…

Ambiance établissement étoilé au Tonnelé, restaurant d’application de la Cité des formations ! Nous sommes accueillis dans une salle spacieuse aux grandes baies vitrées. Les apprentis de deuxième année en CAP hôtellerie accrochent nos vestes sur des cintres.

Nous sommes conduits à notre table par un élève de 18 ans, Yousuf Hussain, notre serveur attitré pour ce vendredi midi. En cuisine, des jeunes également en deuxième année de CAP s’activent. Ce repas constitue une séance de travaux pratiques pour les apprentis. Quarante couverts pour ce midi, ils n’ont pas le temps de s’ennuyer.

Le serveur nous propose un apéritif. Nous acceptons bien entendu mais sans alcool… Nous sommes en service ! Ce sera un cocktail de jus de fruits. L’entrée arrive peu après : une assiette de poisson fumé présentée harmonieusement et accompagnée d’un petit pain. Le service est souriant et investi. Les jeunes semblent réussir l’exercice pédagogique supervisé par Mickaël Aupère, formateur du CAP hôtellerie.

Nous enchaînons avec le plat principal : filet mignon de porc rôti et légumes du moment. Le filet mignon fait une entrée remarquée. Sur sa tablette roulante, la pièce de viande arrive entière. Yousuf, avec l’aide de son formateur, découpe notre morceau sous nos yeux et dresse l’assiette avec les légumes encore présents dans la sauteuse. Un service en direct !

Les légumes du moment sont des champignons de Paris, une pomme de terre et une sucrine cuite à la poêle. L’heure du dessert sonne. Une part de pithiviers, le nom chic de la galette des rois, nous est servie. « Si vous avez la fève, il faudra porter la couronne. » Nous voilà prévenus. Nous ne l’avons pas. Ouf !

Après un thé, on passe à l’encaissement. Dix-sept euros, menu et extras compris, un vrai bon plan qui vaut le détour. Prévoyez deux heures de déjeuner pour cet entraînement grandeur nature avec des apprentis appliqués.

Lucie Diat, de l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)


> Tarifs : De 8,50 € à 11 € pour le service brasserie et de 13,50 € à 19 € pour le service restaurant, composé de trois à cinq plats. Les boissons sont en supplément. Le prix varie selon le niveau d’études des apprentis (CAP, brevet professionnel, mention complémentaire).

> À La Cité des Formations (ex-CFA), 8 allée Roger Lecotte, dans le quartier Les Douets à Tours-Nord.

> Ouvert les midis du mardi au vendredi et les mardi et jeudi soirs. Réservation obligatoire au minimum 48 h à l’avance au 02 47 88 51 00 ou par mail à nathalie.boisgigou@citeformation.com.

 

 

On a testé le Blend & Shaker, à Jean-Jaurès

Récemment installé place Jean-Jaurès, juste à côté du Mao, voici venu le Blend & Shaker. Un établissement au design très travaillé. Et quoi de bon dans l’assiette ? Verdict !

« Wow… ça en jette ! » Cette phrase, bien des clients franchissant la porte du Blend & Shaker l’ont prononcée. Il faut dire qu’en entrant ici, le regard se pose vite sur l’immense bar au fond qui en impose tant par sa taille que par ses dizaines et dizaines de bouteilles qui le tapissent. Le tout est éclairé par de multiples lumières donnant un effet orangé du plus bel effet. Effectivement, le Blend & Shaker « a de la gueule » comme dirait Papy Roro !

Pour le reste, ce bar-restaurant, ouvert depuis le 22 novembre, joue la carte du branchouille, du design. La salle est élégante, les couleurs sombres, de jolies lampes suspendues au plafond donnent un beau cachet à l’ensemble. Pas à dire, l’établissement a soigné son look. De quoi donner envie de siroter un cocktail ou l’un des multiples vins (carte fort intéressante au demeurant).

Bon, la beauté extérieure, tout ça tout ça, c’est bien joli. Mais la beauté intérieure ? Qu’est-ce que le Blend & Shaker a dans le ventre ? Pour le savoir, on s’est précipité à midi pile un jeudi – le resto a déjà bon nombre d’adeptes – histoire de tester la carte. Celle-ci compte une dizaine de plats, quelques tartares et salades et des entrées appétissantes (carpaccio de rillons, saumon gravlax…).

Pour les plats, comptez entre 17,90 € (le risotto aux asperges vertes) et 26 € (noix de saint-jacques), pas forcément accessible à toutes les bourses. En revanche, il existe une formule du midi à 18 €. Pour nous, ce sera un dos de cabillaud façon meunière : la pièce de poisson est imposante, la portion généreuse. C’est bien travaillé, charnu et agrémenté d’endives au lard de Colonnata. Et servi avec le sourire et l’amabilité d’une équipe aux petits oignons pour les tablées.

Le Blend & Shaker offre donc une nouvelle proposition à la place Jean-Jaurès qui, désormais, a de quoi satisfaire tous les estomacs et tous les portefeuilles. À vous de choisir !

Aurélien Germain


> Blend & Shaker : 3 avenue de Grammont, place Jean-Jaurès, à Tours. Ouvert 7j./7, midi et soir pour la restauration, et toute la journée pour la partie bar. Possibilité de bruncher le dimanche.

> Contact : 02 47 39 91 99 ou Facebook et Instagram 

> Tarifs :  La formule du jour (plat du jour + café gourmand ou + detox) à 18 €. Plat du jour seul à 14 €. Sinon, à la carte, comptez 8 à 12 € l’entrée ; de 17 à 26 € le plat. Verre de vin à partir de 5 €. Cocktail du moment detox à 7 €.

 

Basilic & co : pizzas de terroir et artisanales au menu

La franchise Basilic & co vient de s’installer à Tours Nord. Avec elle, ses pizzas de terroir, mettant en valeur les régions françaises. On y a évidemment fait un tour pour la chronique resto…

Vous croyez tout savoir sur la pizza, pâte fine, pâte épaisse, fond tomate ou fond crème ? Eh bien sachez qu’il y a du nouveau sur la planète pizz’ à Tours.

Le credo de Basilic and Co, qui a pris ses quartiers du côté de Monconseil il y a quelques jours seulement, c’est la pizza de terroir, de qualité et composée avec des ingrédients artisanaux français labellisés (bleu du Vercors AOP, mozzarella artisanale française, jambon sec d’Ardèche IGP, chiffonnade de jambon blanc ardéchois, tome des Bauges AOC…). Et le tout fabriqué à la demande devant le client et cuit au feu de bois.

Les régions de France à l’honneur

Laurent Bassi, le fondateur de la franchise a ouvert son premier restaurant en 2004 dans la Drôme et le premier franchisé est né à Nantes en 2014. Depuis, c’est l’explosion. Dès l’année suivante l’enseigne devient la première franchise de pizza à obtenir le label « fait maison » et Basilic and Co devrait atteindre les trente restaurants en France à la fin de cette année.

Celui de Tours est tenu par un duo de choc : Aurélien et Geoffrey, tout sourire au comptoir du restaurant. Alors, de terroir, il est effectivement beaucoup question à la carte. Une série de recettes met les régions de France et d’ailleurs à l’honneur et c’est assez rigolo de se retrouver avec une pizza bourguignonne, tajine, Iraty ou aux quatre fromages des Alpes.

Nous, on a opté pour une savoyarde, avec du Reblochon AOP et une petite fondue d’oignons maison. C’est gourmand et ça fait du bien en ces jours frisquets. La pâte est moelleuse et fondante à souhait et il y a deux tailles au choix, pour satisfaire tous les appétits.

Pour ce qui est de l’ambiance, la salle est assez petite et on sent que la franchise a soigné le décor et n’hésite pas à mettre ses valeurs en avant (protection de l’environnement, produits artisanaux, tout ça…). Service souriant et efficace et on peut se restaurer rapidement si on est pressé. Et si on l’est encore plus, il est naturellement possible de déguster ces petits morceaux de terroirs à emporter ou en livraison.

Matthieu Pays


> Basilic & co, au 42 rue Daniel Mayer, à Tours Nord. Ouvert tous les jours, midi et soir.
> De 9,90 à 11,90 € pour la pizza taille standard et de 11,90 à 14,90 € pour la taille maxi. 4,90 € pour le tiramisu café ou framboise. 10,90 € pour une salade à composer soi-même. Sur place ou à emporter. 

> Contact : sur internet ou au 02 47 44 98 19. 

Etape 84 : on a testé le resto de l’auberge de jeunesse

Récemment ouverte, l’auberge de jeunesse à Tours possède aussi une partie bar-restaurant. Forcément, la team tmv y est allée faire un tour.

Cela faisait déjà sept ans que Tours n’avait plus d’auberge de jeunesse. Mais mi-octobre — ô miracle ! — la Ville inaugurait The People Hostel, la nouvelle… auberge de jeunesse (c’est bien, vous suivez). Et pour le plus grand bonheur de cette rubrique – ô miracle, bis – un restaurant a également ouvert en ces lieux.

Ni une, ni deux, la team tmv a voulu tenter la chose. D’autant que le lieu est situé au 84 avenue de Grammont. Un double argument puisque : 1) on retrouve enfin un peu de vie dans ce coin bien tristounet de Tours ; 2) ça n’est pas loin de nos bureaux, « pratique pour des fainéants comme nous », me soufflent mes collègues.

Le resto de l’auberge de jeunesse

Etape 84, son petit nom, c’est donc la partie bar-restaurant de l’auberge de jeunesse. Un menu du jour nous accueille : sardine marinée aux légumes en entrée, suivi d’une brandade de cabillaud et une tarte aux poires en dessert. L’équipe privilégie les produits locaux et français. Et le résultat est plutôt correct ! Servi dans une jolie vaisselle, c’est léger en bouche et le poisson, bien assaisonné, donne ses couleurs au plat.

Tout autour, la déco est sobre mais l’endroit est chaleureux. Surtout, il est lumineux grâce à sa grande baie vitrée donnant sur le jardin. Un petit espace pour enfants trône au fond de la salle pour qui voudrait laisser le petit Jean-Eudes avec ses jouets (oui, on appelle nos enfants comme on veut).

Il y a ici ce côté convivial qui colle parfaitement avec l’esprit de l’auberge de jeunesse. Au final, pas besoin d’être client de l’auberge, n’importe qui peut évidemment manger ou boire un verre à ce bar-restaurant sympathique ouvert à toutes et à tous. Enfin dernière précision, en zieutant la page Facebook d’Etape 84 (by The People Hostel), nous sommes tombés sur des photos alléchantes du brunch qui se tient les vendredis, samedis, dimanches et qui a déjà visiblement du succès. Conseil de tmv : il faudra réserver !

Aurélien Germain


> Etape 84 (By the Hostel People), 84 avenue de Grammont, à Tours. Ouvert 7j./7, midi et soir. Week-end : brunch.

> L’addition : Comptez 16,50 € pour le plat du jour (entrée, plat, dessert) ou 12,50 € en se contentant du plat du jour. Sinon 14,50 € pour entrée+plat ou plat+- dessert. À la carte, on trouve aussi des salad bowls à 11,50 € ou des burgers à 13,50 €. Planches à 12,50 €.

> Contact : 06 28 52 78 74 ou thepeoplehostel. com ainsi que facebook.com/etape84

Steak ‘N Shake : burgers à Saint-Cyr

L’enseigne existe depuis bien longtemps aux Etats-Unis. En Touraine, elle s’est implantée du côté de Saint-Cyr, près du magasin Auchan. On a testé Steak ‘N Shake.

Quand on arrive chez Steak’n Shake, au début, on ne comprend pas. Nous sommes bien dans un fast food. Tous les codes sont là : le guichet pour commander son menu (sandwich, frites et boisson, tout est normal), l’écran où les spécialités s’affichent, le machin vibrant que l’on pose sur le plateau et qui nous prévient quand notre commande est prête.

Oui, mais il y a quand même des petites choses qui attirent notre attention. Un coca en bouteille en verre, comme quand on avait 14 ans que la dame verse dans notre verre, de jolies petites frites, un peu irrégulières et toutes craquantes présentées en cornet…

Et la chose se confirme quand, pour la première fois, on croque à belles dents dans le burger. Nous, c’était une recette avec du guacamole maison. Un vrai goût, quelque chose de puissant et de typé, une surprise. Confirmation sur la frite, maison, elle tient toutes ses promesses. Tout comme le coca qui nous ramène direct 30 ans en arrière (eh oui, ça ne nous rajeunit pas), avant le temps des O-tout.

Sur le tableau numérique, il était précisé que le Milkshake de l’enseigne a reçu la distinction “meilleur milkshake des États-Unis” par un guide gastronomique. Alors, bien sûr, nous, conscience professionnelle oblige : on goûte. Et on fait même plus que goûter. Le dessert est copieux (très) et surtout, fondant à souhait et gourmand en diable.

Pour nous, tout cela est une découverte, mais c’est parce que nous ne sommes pas des habitués de la ligne Paris-San Francisco. Parce que la marque Steak’n Shake, elle existe aux États-Unis depuis plus de 80 ans. Et les valeurs qu’elle véhicule nous parlent. Les produits sont frais et cuisinés sur place, il y a une légumerie avec baie vitrée juste à droite du comptoir. Et si le concept vient d’outre-Atlantique, les produits sont français (la viande, le pain et la glace).

La chaîne comprend aujourd’hui une grosse vingtaine de restaurants en France, dont beaucoup dans le sud du pays. L’adresse de Tours-Nord est la première sous nos latitudes et une vraie découverte.


> Steak ‘N Shake : 243 Boulevard Charles-de-Gaulle, à Saint-Cyr-sur-Loire. Ouvert toute la journée, 7 jours sur 7. Contact :  02 46 99 04 19 ou sur Facebook.

> Tarifs : 12,50 € le menu complet. Ajouter 3,50 € pour le milkshake.

 

La Bulle Gourmande : salon de thé et resto végétarien

C’est la bonne adresse pour les vegans, végétariens et adeptes du sans-gluten. Récemment installée rue Victor-Hugo, La Bulle Gourmande a déjà ses clients réguliers. On a testé.

Ami(e)s vegans, végétariens et amoureux/ses du sans-gluten, cette chronique est pour vous ! Bon, on vous rassure… les autres peuvent aussi rester. Car ils pourraient bien avoir une surprise (c’est ce qui nous est arrivé) avec La Bulle Gourmande.

Bienvenue donc dans un agréable petit restaurant-salon de thé qui a voulu jouer la carte du 100 % végétal, du bio et du local. Ici, la fine équipe a voulu rester au maximum dans l’idée d’un commerce éthique et éco-responsable.

Ouvert le 12 septembre dernier par Fanny (l’ancienne responsable d’Histoires de Tartes à Joué-lès- Tours), La Bulle Gourmande possède une salle au rez de chaussée, une autre – plus cocooning – à l’étage du dessous. En haut, c’est lumineux comme il faut, doté de teintes blanches et d’une déco épurée rehaussée de quelques plantes. En bas, on reste dans le cosy, mais plus intimiste pour la partie salon de thé.

La carte est modifiée quasiment tous les deux jours maximum. Un bon point qui permet de varier les plaisirs et ne pas tourner en rond. Ce jeudi-là, accueillis et servis avec le sourire et l’amabilité de Justine, on avait le choix de la quiche aux aubergines, courgettes, poivrons et salade de légumes.

Mais on a plutôt opté pour le riz crémeux qui nous faisait de l’oeil. Et qui a tenu toutes ses promesses ! Un plat agrémenté de champignons, de tofu et de pignons de pin et aromates qui satisfera également les « carnistes » (oui, oui, il faut être ouvert d’esprit). C’est doux en bouche, agréable au palais et bien sûr sain pour notre petit corps.

La Bulle Gourmande a également à cœur de travailler avec de vrais produits locaux et bio. Même jusqu’au choix des boissons. Près de 80 % de la carte est également sans-gluten : un choix salutaire, vu l’offre assez pauvre à ce niveau à Tours.

Verdict : La Bulle Gourmande devrait apparaître comme une bonne adresse pour les végétariens, vegans… mais aussi les curieux qui découvriront ici une autre philosophie du manger-sain.

A.G.


 > La Bulle Gourmande. Au 19 rue Victor-Hugo à Tours. Une petite rue dans les environs de la place Jean-Jaurès et de l’Hôtel de ville. Contact : 06 31 48 17 33 ou sur Facebook

> Tarifs : 9,50 € le plat seul. Formule midi à 12,50 € (plat + dessert). Dessert seul à 4 €. 

> Ouvert toute la semaine jusqu’à 18 h 30, sauf mercredi et dimanche. 

 

Le Zempi : de sa chaise à l’assiette, tout est à vendre !

Cette semaine, on a testé le Zempi, à deux pas de l’Opéra de Tours. Ici, on peut manger bien sûr, mais aussi découvrir des expos temporaires et… acheter la déco !

C’est dangereux comme resto. Ben oui, parce que figurez-vous qu’ici, vous pouvez tout acheter. Le siège sur lequel vous êtes confortablement assis, la table basse, la lampe sur le comptoir, les tableaux aux murs, tout.

Car le Zempi, c’est aussi (et surtout) une boutique, domaine de Karine, ancienne cadre en entreprise et passionnée de déco.
Et, comme les objets proposés, c’est le concept, sont des objets en exposition et qui servent tous les jours, ils sont vendus au prix de l’occasion.

Autant le dire d’emblée, côté déco, c’est vraiment très réussi. Des objets de créateurs sont très bien choisis et comme ils sont mis en situation, ça marche évidemment encore mieux.

Mais, ne l’oublions pas, nous sommes dans la page resto de tmv. Donc, côté assiette, ça donne quoi ?
Eh bien, c’est du tout simple. Pas de plats cuisinés (Karine n’a pas l’ambition de détrôner les grandes tables bistronomiques de la place), mais que du très bon.

Les salades sont copieuses (plusieurs clients avouent en fin de repas avoir eu du mal à finir !) et composées avec de savoureux produits, frais et de saison, bien sûr. Quant aux planches (de charcuterie ou de fromage) elles calent les plus gourmands.

Heureusement, à la commande, Karine nous précise que deux planches moyennes pour trois, c’est largement suffisant. Et elle a raison. Du superbe chorizo, un serano goûtu à souhait, deux petits pots de rillettes pour la touche locale, tout est bon. Les fromages sont à l’avenant : parfaits !

Côté boisson, trois bières à la pression, des jus de fruits made in Vergers de la Manse et des vins issus de cépages français, mais produits sous d’autres latitudes. Rien à dire non plus sur l’accueil qui est vraiment attentif et chaleureux.

C’est un peu comme si elle nous invitait à la maison, Karine. Alors, il faut lui laisser le temps de préparer les assiettes, mais comme il y a plein de choses à regarder partout et qu’en plus, elle est adorable, on y passerait la journée.


> Au 38 rue de la Scellerie, à Tours. Ouvert du mercredi au dimanche. Contact : 06 59 64 52 12 ou sur Facebook

> Tarifs : La planche moyenne est à 8 €, la grande à 10 €. Les salades s’affichent à 7,50 €. 

Buddhalicious : du sain dans le bowl

Cette semaine, l’équipe de tmv a fait un tour près de la rue de Bordeaux, au niveau de la galerie. C’est ici que se terre Buddhalicious, un nouveau venu qui propose des Buddha Bowls équilibrés.

Manger sur le pouce, c’est bien. Manger sur le pouce mais sainement, c’est mieux ! De plus en plus d’établissements de ce type adoptent ce credo.
C’est aussi le cas du Buddhalicious qui a trouvé un petit emplacement dans la galerie du Grand Passage, rue de Bordeaux, depuis juin.

Ici, Tony, un jeune entrepreneur de 29 ans, a décidé d’ouvrir son restaurant sous le thème des Buddha Bowls : au menu, des plats à emporter à la composition raisonnée et saine, aux apports nutritionnels équilibrés.
Le tout, servi dans de gros bols kraft, avec couverts écolos en rab (et un bon point, un !).

On a donc tenté le bowl composé de saumon fumé, tomates, olives, coleslaw, concombres, carottes et d’excellents avocats (oui, à tmv on est des amoureux transits de ce fruit !).
On sent que l’intérêt nutritionnel est là et, surtout, la portion est suffisamment conséquente pour nous faire du bien en ce midi ensoleillé. On a également comblé notre formule avec une très bonne salade de melon et fraises en guise de dessert.

Du fait-maison avec, au final, une note de 12 € boisson comprise. Le Buddhalicious devrait donc trouver ses adeptes de nourriture équilibrée. Le bol !
A. G


> Buddhalicious, au 18 rue de Bordeaux, à Tours (dans la galerie du Grand Passage). Ouvert du lundi au vendredi, de 11 h 30 à 14 h 30.
> Comptez 12 € pour la formule du midi qui comprend un bowl, une boisson et un dessert. Vente à emporter et plats végétariens et vegan possibles.

> Contact :  06 38 21 44 06, ou sur les réseaux sociaux :  sur Facebook.

 

Le Bon Temps : resto tradi comme chez mamie

Le Bon Temps a remplacé le 5G à deux pas de Jean-Jaurès. Maintenant, c’est resto tradi et cuisine de grand-mère au menu !

« Quiii veut de la cuisine de grand-mère, quiii veut ? » Celles et ceux qui ont levé la main doivent déjà connaître Le Bon Temps, situé à deux pas de la place Jean-Jaurès.
Cet établissement remplace l’ancien 5G dont on avait également parlé en ces pages.

Le Bon Temps, quant à lui, a changé de carte et d’esprit. Le credo ? « Faire revivre une cuisine oubliée, une cuisine traditionnelle, celle que nos grands-mères savaient faire avec trois fois rien. » Bref, de la popote comme chez mamie avec des plats simples. Et surtout, à petit prix. Car ici, le menu ne s’affiche que très rarement au-dessus de 12 € (lire ci-dessous). On reste dans la « modestie », tant dans l’assiette qu’au niveau des tarifs.

Tête de veau sauce Gribiche, poitrine de veau ou encore saumon au four se disputent la carte. Pour nous, ce sera le faux-filet sauce au bleu, accompagné de pommes de terre.
Tout est servi dans une vaisselle de maison de campagne. C’est rétro et authentique. Pas de chichis, pas de prétention : ce n’est pas le but ici. On reste dans le fait-maison grâce au chef Léo Margueritat.

Tout est servi avec le sourire par une chouette équipe et, en ce vendredi ensoleillé, avec rapidité. En dégustant notre plat en terrasse, on jette un œil par la vitre pour regarder la salle du Bon Temps : tables bistrot, beaucoup de blanc et de luminosité.
C’est l’ambiance à l’ancienne, collant parfaitement à ce style d’établissement qu’on appelle « bouillon ». De quoi changer un peu et apporter quelque chose de différent à la place Jean-Jau.

En sortant de table, on se dit qu’on a mangé correctement, que la portion était suffisante pour un déjeuner du midi rapide et, surtout, que le rapport qualité-prix est difficilement mis en défaut. Un restaurant sympa et tout en simplicité qui devrait apparaître comme une cantine du midi adéquate pour les amateurs de cuisine basique et traditionnelle.


> Le Bon Temps, 5 avenue de Grammont, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 22 h.
> Contact 02 47 20 58 48 ou sur restaurantlebontemps.fr / contact@restaurantlebontemps.fr / ou sur Facebook

> Tarifs : Ce jour-là, en prenant le faux-filet et une pinte de bière (*attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé), nous avons eu une addition à 19 €. Soit 12,50 € pour le plat et 6,50 € pour la boisson. Pour le reste de la carte, les plats oscillent entre 7,90 € (la saucisse fumée poelée) et 12,50 € (la dorade grillée) avec une moyenne de 8,50 € (coq au vin, côte de porc…). Les entrées vont de 1 € à 5,90 € et comptez moins de 3 € pour un dessert ou du fromage. 

Aurélien Germain

Kat’s Coffee : café et poutine québécoise à Tours

C’est la rentrée. L’équipe de tmv continue donc de tester des restaurants pour vous guider. Cette semaine, place au tout nouveau Kat’s Coffee qui propose aussi – ô miracle – une spécialité québécoise : la poutine !

Poutine. Un seul mot, un seul argument qui nous a poussés à franchir la porte du Kat’s Coffee, installé cet été rue du Commerce. Tabarnak oui ! Parce qu’ici, on sert ce fameux plat emblématique de nos amis québécois.

Ni une, ni deux, notre sang de caribou n’a fait qu’un tour : on a donc galopé pour goûter la chose !

La poutine, donc, c’est ce mets composé de frites sur lesquelles est versée une sauce brune typique avec du fromage qui « fait couic-couic » comme on dit là-bas. Les hôtes des lieux, aimables et dynamiques, précisent que leur poutine est faite maison. Les frites, déjà, mais aussi la sauce.
Au Kat’s Coffee, on a fait le choix de la préparer moins épaisse qu’au Québec (c’est bien mieux pour le bidon), mais elle a tout autant de goût. Ouf !

Pour le reste, le cheddar en grain commence à fondre doucement sur l’ensemble lorsqu’arrive l’assiette. Des petits bouts d’oignons rouges et cébette finissent de parfumer le tout. En bouche, c’est du tout-bon et surtout, ça ne pèse pas sur l’estomac.

Bien préparée et toute en saveur, la portion n’est pas bourrative. Les plus gourmands peuvent ajouter un supplément pastrami ou porc effiloché.

Mais loin de se contenter du côté snacking anglo-saxon, le Kat’s Coffee propose aussi une salade du moment joliment composée et bien garnie. C’est ce qu’avaient choisi nos voisines (plus raisonnables que nous !) ce midi-là.

À la carte également, des burgers de pulled pork — de l’épaule de porc effiloché — avec du pain artisanal, mais aussi des soupes, du cidre et une intéressante carte de bières artisanales et locales. À cette sympathique adresse, où le duo de propriétaires a tout fait de A à Z jusqu’au logo du restaurant, il est également possible de déguster du café. C’est la spécialité ici et la sélection devrait ravir les amoureux du breuvage noir ! Qui pourront aussi le déguster le matin, le Kat’s Coffee proposant un petit-déjeuner jusqu’à 11 h 30.

> Kat’s Coffee. Au 63 rue du Commerce, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 9 h à 18 h. Contact Au 06 50 75 16 19, ou par mail contact@ katscoffee.fr et sur Facebook et Instagram.

> Tarifs : poutine + bière tourangelle, 13,50€ (plat à 8 €, bière à 5,50 €). Salade du moment à 8,50 € sur place (7 € à emporter), sandwich pulled pork à 8 €, petit déj à 7,50 €.

Café du Printemps : manger devant les sacs à main

Au magasin Printemps, on peut certes faire du shopping… Mais on peut également manger ! On a testé leur Café.

Ce midi, nous nous sommes rendus rue de Bordeaux à Tours, dans la galerie Printemps. Pas pour y faire du shopping mais bien pour y manger. Depuis novembre, la célèbre enseigne a ouvert un café, où l’on peut simplement s’octroyer une pâtisserie entre deux emplettes, ou carrément faire son déjeuner.

À l’entrée du magasin, un panneau indique la présence d’un restaurant. À l’intérieur, des valises, des chaussures, mais pas plus d’indications sur le café. Un peu déconcertant.
Après quelques instants de doute, on finit par trouver. « Tu vas tout droit et tu tournes à droite, juste après les sacs à main », indique une cliente à son amie qui, elle aussi, rencontrait quelques difficultés pour se repérer.

La déco est à l’image de la marque, soignée. Au comptoir, la serveuse, souriante, nous invite à faire directement notre choix. Elle prévient d’emblée : « Ici, tout est fait maison ». Les quiches, accompagnées de salade verte, sont à 9,90 €, tout comme les brushettas. Sinon, comptez 12,90 € pour l’assiette gourmande, le choix évident du jour : gaspacho, tartine au thon, salade de choux façon vietnamienne, et gougère. Alléchant.

L’espace ouvert sur les rayons de la galerie est un peu surprenant. Finalement, on s’y habitue vite. Manger au milieu des talons Gucci et des sacs à main Longchamp, le rêve. Moins de dix minutes d’attente et l’assiette gourmande arrive. Bien présentée. Un régal, les produits frais, cuisinés sur place, font la différence. Mention spéciale à la salade de choux.

Côté quantité, il y a juste ce qu’il faut pour une pause du midi et, si besoin, on peut se rattraper avec les pâtisseries, qui ont l’air tout aussi bonnes.

Emmanuel Haddek

> 24 Rue de Bordeaux à Tours. Du lundi au jeudi, 11 h-17 h 30. Vendredi & samedi, 11 h-18 h 30. Tarifs : plats de 9,90 € à 12,90 €
> Sur place ou à emporter. Contact : 02 47 31 32 32. Instagram : lecafe_printemps.

Le Concer’Thé : la musique dans l’assiette

Le Concer’Thé est un salon gourmand dans le quartier Velpeau. On a testé ce sympathique endroit qui allie bonne cuisine et musique à table.

Cette semaine, direction la rue Marcel-Tribut. C’est là, à quelques mètres de la CAF et du centre des impôts, que s’est installé Le Concer’Thé.

Il serait dommage de réduire cet établissement à un simple « salon gourmand ». Car outre la possibilité de manger un bout le midi ou s’octroyer une pause sucrée ou un thé l’après-midi, Le Concer’Thé a aussi la bonne idée de servir de vrai lieu d’échange musical.

Car la musique, ici, est partout ! Il y a ce magnifique piano noir qui trône dans la salle, où chacun(e) peut jouer (l’instrument « ne demande qu’à vivre », comme il est écrit).
Quant aux plats, ils sont appelés des « partitions ». Des notes de musique se baladent même jusqu’à la porte des toilettes !

De quoi installer une véritable ambiance pour un endroit qui ne manque pas de cachet : ensemble cosy, moderne et plein de douceur, design, grandes ampoules basses suspendues et fauteuils hyper-confortables et colorés…

Dans l’assiette, Ophélie et Marion, à la tête du Concer’Thé, jouent la carte des plats faits maison (la cuisine est ouverte et vitrée) avec produits frais issus de petits producteurs.
Au menu lors de notre visite, il y avait le choix entre le retour de pêche avec lait de coco, sauce gingembre, riz et poelée de légumes ou bien salade et parts de quiche, l’une au saumon fumé et fenouil, l’autre avec tomates, courgettes et Saint Maure de Touraine.

Notre savoureuse dégustation – tout était cuisiné avec soin et délicatesse – s’est accompagnée d’un air de piano qu’un des clients avait investi. Au final, un chouette concept et un très bon repas, rythmé par une douce musicalité. Euh, pardon, musicali’thé !


> 12 rue Marcel-Tribut à Tours. Du lundi au vendredi, 9 h – 18 h et le samedi de 11 h à 18 h. Brunch chaque samedi + 1er dimanche du mois. Contact : 02 47 66 42 25 et facebook.com/concerthe
> Tarifs : plat de 8,50 € à 12,50 €. Sur place ou à emporter.

Le Riad, saveur du Maroc

A deux pas de la gare, sur la méconnue place des Aumônes, le Riad propose ses saveurs du Maroc. Au menu ; couscous, tajine et brochettes. On a goûté.

L’Îlot Vinci, vous connaissez ? Mais si, cet espace coincé entre la rue Blaise-Pascal et la station Gare SNCF ? Là où une palissade Loire à vélo occupe les passagers attendant le tram.
Bref, un secteur qui mériterait de vivre mais qui reste à l’abandon depuis des années.

Par chance, un établissement y a trouvé refuge, place des Aumônes, à deux pas du cinéma CGR Centre. Bienvenue au Riad – ouvert il y a 5 mois – et que l’on a testé pour s’offrir une petite escapade marocaine.

Ce jour-là, midi pile (oui, on avait très faim), le soleil tape déjà fort et on glisse les pieds sous la table, bien installés en terrasse. Tout sourire, le sympathique gérant nous accueille.
« Au menu aujourd’hui, c’est couscous, tajine de poulet et citron, ou bien sûr l’ensemble de brochettes », nous dit-on.
Carte minimaliste ? Tant mieux. En route pour le couscous ! Quand il arrive, le fumet du plat nous titille les narines.

Une fois dans l’estomac, on le dit : c’est du traditionnel comme on aime (pas mal de pois chiche, légumes bien aromatisés, viande tendre…), exécuté comme il faut.
On a également trouvé le rapport qualité/prix plus que correct : 10 € l’assiette pour une portion généreuse.

Le Riad, même si sa devanture ne paie pas de mine et que l’endroit n’est pas des plus fréquentés, fait donc office d’adresse conviviale et plaisante pour qui a envie de goûter à la cuisine marocaine. Il ne nous reste plus qu’à tester leur thé à la menthe et les petites pâtisseries qui nous faisaient de l’oeil…


> Le Riad, au 4 place des Aumônes à Tours. Ouvert midi et soir du jeudi au samedi et juste le midi les autres jours. Fermé le dimanche. Contact : 09 86 66 11 76 ou Le Riad Tours sur Facebook.
> Tarifs : 10 € le couscous ; 10 € les brochettes et 9,50 € le tajine. Pas d’alcool.
> Sur place ou à emporter.

Les 3 Écritoires : quelle ambiance !

Il est de ces établissements où sont parfaitement conjugués nourriture et… ambiance. C’est le cas ici, aux 3 Écritoires. On a testé pour vous.

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Un bistrot-brasserie comme on en voit presque plus. Repris par de jeunes propriétaires il y a bientôt un an, ce lieu est le repaire des appétits gargantuesques qui apprécient notamment les produits frais des Halles voisines.

Un établissement resté dans son jus : bar central massif, nappes vichy, plaques de concours agricole sur les murs, affiches anciennes, tresse d’ail…

La suite se passe dans l’assiette. Le midi, pas de formule, mais une ardoise et les suggestions du jour. Des escargots, une salade de chèvre, un duo de foie gras en entrée ; un tartare de deux saumons, des rognons flambés au cognac ou un onglet de veau en plat par exemple.
Mon voisin bien portant, Michel, me montre sa colossale assiette de tartare de bœuf et ses frites maison, « je n’ai pas pris d’entrée », juge-t-il bon de me préciser.

La commande passée, les plats défilent et la pièce de boulevard commence. Michel me décrit le personnel et me vante la bonne cuisine des lieux, alors qu’arrive Michelle et ses mille questions. « L’ingénieur », accoudé au comptoir, se joint à la conversation et nous livre du Jean Gabin dans Un singe en hiver : « Tu vois bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait pas le vin, ce serait l’ivresse ! ».

Entre-temps, le chef est passé dire bonjour aux clients, en partie en terrasse, j’ai passé mon tour pour le sucré mais Michel a succombé au café gourmand et ses desserts maisons. Un expresso, l’addition et le rideau se lève. Quelle ambiance !

> 53 place du Grand Marché, Tours. Entrée autour de 8 €, plat de 15 à 21 €.
> Restauration tous les midis et le soir, à partir du jeudi, bar et planches apéritives. Tél. 02 47 36 97 35.

Loops & Coffee : bagels et donuts au menu

Situé à l’Heure Tranquille, Loops & Coffee propose de manger sur le pouce : au choix, des bagels, des donuts ou encore des smoothies et du café.

Beignets, donuts, cafés, milkshakes, smoothies et bagels : voilà ce qui vous attend si vous avez envie de traîner à l’Heure Tranquille, du côté de Loops & Coffee.

Cet esprit coffee shop américain plaît, visiblement : en 7 ans, près de 50 franchises ont éclos en Espagne, Irlande ou encore au Mexique.
L’an dernier, la marque a tenté de conquérir la France, en s’installant à Brest, Toulouse et Tours.

On a donc testé la chose un midi, alors que les étudiants commençaient déjà à pointer le bout de leur nez au centre commercial. L’intérieur du Loops & Coffee est coloré, bien agencé et lumineux.
Niveau accueil, on a droit à un large sourire et la commande est prise rapidement.

Pour nous, ce sera le bagel au saumon et avocat (5,80 €), tartiné d’un peu de fromage frais, de cheddar et de mâche pour accompagner le tout. Évidemment, ce n’est pas de la grande gastronomie – ce n’est de toute façon pas le concept – mais en bouche, c’est correct et suffisamment garni : donc on valide.
À noter qu’il est également possible de faire son bagel soi-même (5,50 € avec 3 ingrédients au choix).

Bien sûr, pour avoir notre dose de sucre, il fallait qu’on essaye les donuts. Hop, ni une ni deux, nous voilà en mode Homer Simpson avec un donut double choco et un autre fourré à la framboise.
Petite déception toutefois : le glaçage n’était pas franchement exceptionnel et il y avait, ce jour-là, peu de choix. Loops & Coffee apparaît donc comme un établissement qui saura séduire une certaine clientèle, plutôt jeune ou adepte du repas pris sur le pouce ou friand du petit creux du 4 heures.

> Loops & Coffee, à L’Heure Tranquille. Contact : 02 47 72 80 54 et facebook.com/loopsandcoffeefrance
> Tarifs : bagel de 5,50 à 5,80 € ; menus de 6,90 à 9,90 € ; coffee de 1,80 à 3,50 € suivant la taille ; smoothies à 3,90 €. Donuts : 11,90 € la boîte de 6 ou environ 2 € le donut simple.

Le Cubrik : bar et resto culturel

On ne va pas se mentir : on a littéralement a-do-ré le Cubrik, un bar-restaurant culturel (et même plus : un lieu de vie) qui a ouvert il y a peu à deux pas de Plumereau. Notre chronique de la semaine !

Attention, coup de cœur !
Ce chouette endroit nommé Cubrik nous a tapé dans l’oeil ! Ouvert il y a 2 mois, celui qui a remplacé le Barju se définit comme un « bar et restaurant culturel ».

Au programme ? Le midi, service de restauration tradi’ avec, également, options vegan et sans gluten. Le reste de la journée, pâtisseries autour d’un verre et le soir, planchettes, bières artisanales et autres boissons.
Et le culturel dans tout ça ? Eh bien, le Cubrik met à disposition des centaines de jeux, une bibliothèque et organise expos et concerts. Rien que ça.

Pour notre part, on a choisi de glisser les pieds sous la table un jeudi midi. Déjà, mention spéciale à l’accueil tout simplement a-do-ra-ble. Mêlée à la chaleur du lieu (il y a même des Lego® incrustés dans un pilier !), cette hospitalité nous a de suite donné envie de revenir encore et encore.

Dans l’assiette, sur les bons conseils de l’équipe, on a opté pour le steak vegan. Composé d’épices, haricots rouges et champignons shiitaké, il est bourré de saveurs, très parfumé et fait son petit effet au palais.
Le tout est accompagné d’une salade verte avec graines et herbes et de succulentes frites maison et sans gluten (que régal) pour un tarif de 10,50 €.
À noter que la maison insiste pour travailler avec des producteurs locaux.

Bref, aussi bien dans l’assiette que dans sa philosophie, le Cubrik est une excellente surprise. C’est un lieu de vie culturel, une ambiance, un état d’esprit. Lors de son inauguration, il a même accueilli Édouard Baer. Avec pareil homme de goût, on ne sait pas ce qu’il vous faut de plus…

> 15 rue du Change à Tours. Dimanche et lundi de 14 h à 23 h ; mardi – mercredi de 10 h à 23 h ; jeudi, vendredi, samedi de 10 h à 1 h. Contacts : 02 47 64 26 79 ou facebook.com/cubrikcafe
> Formule midi : 15 € (entrée + plat) ou 20 € (entrée + plat + dessert).

Brasserie Madeleine, l’ex-Relais d’Alsace

Vous passez devant environ 2309 fois par semaine : la Brasserie Madeleine a remplacé le Relais d’Alsace, au beau milieu de la rue Nationale. Voici la chronique resto.

Le Relais d’Alsace, devenue Brasserie Madeleine, a conservé sa façade rouge mais à l’intérieur, la salle a pris un bon coup de jeune. Tout a changé et rien n’a changé.

Efficace, bon enfant, une adresse où l’on peut venir en famille, avec les grands-parents ou manger avec des potes en sortant du ciné ou d’un match de foot : à Tours, les restaurants qui servent jusqu’à minuit se comptent toujours sur les doigts de la main.

Alors on est ravis du petit lifting de l’une des dernières brasseries tourangelles, à force de ne voir que des burgers, on finit par rêver d’un oeuf mayo ou d’une assiette de choucroute.

La brasserie propose un menu express du midi. Le plat du jour, un filet de cabillaud en sauce et sa ratatouille, suivi d’un café gourmand, semble une bonne idée pour une pause rapide. Verdict ? La formule est à retenir pour un déjeuner, puisque nous sommes servis en une heure chrono alors que la salle est bien pleine.
Sans être exceptionnel d’originalité, le poisson est tendre et le rapport satiété / prix largement validé, puisqu’à l’heure où nous tapons cet article (17 h 38), la faim ne nous a pas encore rattrapé. Et nous ne sommes pas les seuls : nos voisins de table, un gentil couple de personnes âgées, ont calé à mi-route sur leur choucroute.

Téméraires, ils avaient aussi commandé des profiteroles et ont blêmi en voyant la taille du dessert (trois choux, une montagne de chantilly et une mer de chocolat). « Vous voulez un chou ? » nous ont-ils gentiment proposé. On a décliné, on avait déjà fort à faire avec notre café gourmand.

> Brasserie Madeleine, 48 rue Nationale, à Tours
> Ouvert 7 j / 7, de 11 h 30 jusqu’à minuit.
> Formule du midi plat du jour + dessert à 13,50 €, Formule Relais à 27,90 €, menu enfant à 8,50 €.

Tours made in Japan

Depuis le 1er mai, le Japon est entré dans une nouvelle ère (Reiwa), comme à chaque fois qu’un nouvel empereur arrive sur le trône non pas de fer, mais de chrysanthème. Alors, nous, à tmv, le temps d’une semaine, on se met à l’heure du pays de Soleil levant.

POUR MANGER

Nobuki
Juste en face de la préfecture, le restaurant propose une cuisine japonaise fraîche et originale, le Japon en version gastronomique avec une carte volontairement réduite. L’endroit est un havre de zenitude et de raffinement. Tous les midis, une formule bento du jour avec soupe miso et crudités ou, pour les gourmands, le bol de sashimi, vol direct et sans escale vers Tokyo. Autour de 20 € à midi. Le soir, le vendredi uniquement.
3, rue Buffon. Tél. 02 47 05 79 79

(Photo archive tmv)

Parfum culture
Ici, vous n’êtes pas dans un restaurant, mais dans un restaurant- culturel. Vous dégustez les plats de la chef Céline Martin, d’origine taïwanaise, entouré de livres en japonais et vous pouvez assister à tout plein de soirées à thème. Dépaysant et délicieux !
63, rue Blaise Pascal. Tél. 02 47 05 13 66

Zen
De vrais sushis, préparés dans la plus pure tradition japonaise, des brochettes fines et gourmandes, Zen, c’est LE sushi bar de Tours. Comptez de 15 à 20 € par personne. Ouvert au déjeuner et au dîner, sauf dimanche et lundi.
27, rue Blaise Pascal. Tél. 02 47 66 70 84

CULTURE MANGA

Azu Manga
Comme son nom l’indique, c’est le temple du manga à Tours (ils ont aussi un magasin à Angers), neuf ou d’occasion. Grand choix également de figurines et de posters. Pour aller plus loin, vous y trouverez des guides de voyage au Japon et des romans traduits, ainsi que des mangas pour les petits. Mais aussi un coin cuisine si vous voulez passer aux fourneaux nippons. Un temple, on vous dit, un temple…
20, rue du commerce. Tél. 02 47 05 87 13

Le Japan Tours Festival
Des rencontres autour du manga avec des dessinateurs et trices, mais aussi des moments pour découvrir les traditions et la culture nippone, démonstrations de création de parfums traditionnels ou concerts, par exemple. Sans oublier le tournoi e-sport. Au Japan Festival, ça geeke à tout va ! Le tout dans une ambiance dingue avec des gens transformés en personnages de manga ou de films (le cosplay, ça s’appelle) qui se promènent partout dans le parc des expos.
Chaque année, fin février.

(Photo NR Julien Pruvost)

DES ASSOS

Amitié Saint-Cyr Japon
Il y avait une fois, dans un pays lointain, un lycée qui s’appelait Konan et qui avait décidé d’ouvrir un établissement en Touraine, à Saint-Cyr-sur-Loire, pour les enfants de familles japonaises expatriées en France. Pendant plus de vingt ans, les enfants et les parents japonais ont vécu aux côtés des habitants de cette paisible commune et des liens forts se sont créées entre eux.
Au fil des ans, ils furent plus de 600 élèves à étudier en bord de Loire. Las, le lycée finit par fermer ses portes, un triste jour de 2013. Mais comme l’histoire ne pouvait pas s’arrêter là, une association fut créée pour faire perdurer ces liens étroits et fraternels entre la commune de Saint-Cyr-sur-Loire et le Japon. Le lycée, en partant, a offert son dojo de 800 m2 à la commune et plusieurs Japonais de Konan sont restés en Touraine.
Très vite, des ateliers se sont mis en place pour découvrir la civilisation japonaise, la calligraphie, l’ikébana, l’origami ou la cuisine japonaise. Des fêtes japonaises ont été organisées, des rencontres, des conférences. Bref, Amitié Saint-Cyr-Japon est devenu un lieu d’échanges et de découverte du Japon assez unique en son genre.
Leur site:  www.amitiestcyrjapon.com

Hinodé
Hinodé, en japonais, ça signifie « lever du soleil ». Comme on peut s’en douter, le but de cette association qui est un des organisateurs du Japan Tours Festival, c’est de promouvoir la culture japonaise. Elle propose à ses adhérents des cours de japonais, de calligraphie japonaise par une maître japonaise, d’ikébana (art floral), d’origami, de dessin manga, de sumié (technique de dessin japonaise) et, bien sûr, de cuisine. Tout, donc, pour plonger la tête la première dans l’ère Reiwa !
Infos : hinode-tours.fr


C’EST QUOI CETTE HISTOIRE D’ÈRE ?

Eh oui, depuis l’an 645, le Japon change d’ère régulièrement. Au début, ça pouvait être à la suite d’une guerre ou d’un événement majeur, aujourd’hui, c’est à chaque fois qu’un nouvel empereur arrive.

Or, justement, Akihito, 85 ans, qui règne depuis 1989 a décidé de céder la place à son fils Naruhito. Le nom de la nouvelle ère, Reiwa, était attendu avec une ferveur incroyable par tout un peuple et a été révélé début avril.
Il se compose comme c’est l’usage, de deux idéogrammes et signifie, selon les interprétations « douceur propice » ou « Harmonie ordonnée ».

La CuiZine : bistrot gourmand près du Monstre

Un petit tour place du Grand Marché : à quelques mètres du Monstre, se trouve la CuiZine – oui, oui, avec un Z – qui propose une carte de « bistrot gourmand ». On a testé.

Pour manger un bout près du Monstre, la place du Grand Marché est divisée : y cohabitent désormais fast foods (qui ne cessent d’éclore à droite à gauche) et restaurants traditionnels. C’est vers ces derniers qu’on a préféré se tourner en ce vendredi midi.

Alors que les étudiant(e)s s’arrachaient kebabs et autres tacos, tmv est allé se réfugier dans la petite salle de La CuiZine. L’été dernier, ce resto a remplacé l’ancienne Casa Juna.
Exit les pizzas donc, désormais, place au « bistrot gourmand » comme l’affiche son équipe (qui possède d’ailleurs le Zinc juste en face).

Son credo ? Des plats de saison et des viandes grillées à la cheminée. Dès les premières minutes, on remarque le cadre chaleureux et l’accueil sympathique.

Côté carte, l’oeil se balade entre la « Monstrueuse entrecôte de 500 g. », « le burger de tradition au camembert » ou encore le « navarin de veau et ses légumes printaniers ». Si la formule du midi affiche 12,90 €, les tarifs à la carte oscillent entre 16 et 20 € le plat. On a dégusté la bonne paupiette de porc façon osso-buco, accompagné d’un petit gratin de coquillettes servi dans une mini-marmite à part.
La viande est tendre, bien parfumée, la sauce conséquente sans être bourrative. Une petite salade verte accompagne l’ensemble pour un rendu bien exécuté (et qu’est-ce que ça sentait bon !) au tarif toutefois un peu élevé (18 €).

Avec les beaux jours qui arrivent, La CuiZine devrait faire des heureux. Le restaurant possède en effet une superbe terrasse à l’arrière qu’il vient tout juste d’inaugurer. Idéal pour s’échapper quelques instants du tumulte du vieux Tours.

La CuiZine, 18 place du Grand Marché à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Contact : 02 47 26 75 24 ou facebook.com/lacuiZine37
> Tarifs : Formule midi à 12, 90 €. Menu à 19,90 € (entrée+plat ou plat+dessert) et 24,90 € en complet.

 

Le 5 G : version bistronome

À l’époque, le 5G était spécialisé dans la viande. Depuis plusieurs mois, c’est changement de propriétaire, de carte et de formule pour un resto à la sauce bistronome. La rédac y est donc retournée pour goûter.

 

On avait laissé le 5G l’an dernier alors qu’il était encore estampillé « steakhouse ». Mais depuis plusieurs mois, fini le restaurant à viande, place au 5G nouvelle génération, version bistronome.
Le propriétaire a changé, la carte aussi et la formule également. Désormais, c’est une cuisine traditionnelle et saisonnière — maison bien sûr ! — qui vous attend, faisant la part belle aux produits frais de région.

Ce « nouveau » 5G se présente un peu comme le bon plan du midi : le rapport qualité-prix est là (menu du midi à moins de 15 €), l’ambiance joue sur le côté sympa d’un bistrot (les nappes à carreaux), le service est efficace et ici, c’est de la bonne cuisine familiale… tout en étant travaillée.

Pour preuve, ce jour-là, on a tenté la ballottine de volaille aux saveurs forestières et sauce d’antan. Esthétiquement, l’assiette était réfléchie, un tant soit peu recherchée et construite. Résultat ? Un plat maîtrisé, bien mijoté (ouf, la volaille n’était pas sèche mais onctueuse et légère), avec de belles associations et l’aspect visuel qui va avec.
Le tout, servi dans les temps et avec sourire par une équipe qui, visiblement, a envie bien faire.

Le 5G nous apparaît donc comme une adresse plaisante et conviviale qui devrait convenir à tous les porte-monnaie. Et aux amateurs d’une cuisine tradi avec une touche d’originalité, sans pour autant être prétentieuse.

> Le 5G, au 5 avenue de Grammont. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Contact : 02 47 20 58 48 ; facebook.com/5gtours et instagram.com/restaurant_le_5g

> Tarifs : Formule du midi à 11,90 € (plat/dessert ou entrée/plat) et 14,90 € (entrée/plat/dessert). Plat du jour : 9,90 €. Plats à la carte de 7,50 € à 19,50 €.

On a testé Le P’tit Mich’, place Michelet

Situé place Michelet, Le P’tit Mich’ propose une carte bistronomique surprenante.

RESTO (Credit Les Petits Boudins)
(Crédit Les Petits Boudins)

La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer du bonheur. » La citation vient de Théodore Zeldin. Et elle trône fièrement au beau milieu du P’tit Mich’, le petit nouveau de la place Michelet.
Et de gastronomie ici, il en est question. Idem pour le bonheur dans l’assiette. Au moins, pas de tromperie sur la marchandise !

Cet établissement bistronomique accroche le regard avec une salle décorée avec goût. Raffiné et élégant, chic sans être pompeux, l’ensemble possède du style entre ses belles tables (tons noirs sur blancs) et chaises à effet cuir brun, sa grande banquette à coussins et la profondeur de la pièce.

Si Le P’tit Mich’ a de l’allure, il n’en reste pas moins abordable, le menu du midi affichant 15,90 €. À la carte (très belle au demeurant), les tarifs sont forcément un poil plus élevés mais le rapport qualité-prix est là. On s’est laissé tenter par la lotte rôtie (18,50 €). Au niveau des yeux, c’est un plaisir : l’assiette noire fait ressortir les couleurs du plat, tout comme les petites fleurs pimpantes ajoutent charme et éclat.
Côté goût, c’est un régal. Si le poisson, parfaitement assaisonné, est savoureux, l’onctueuse purée de brocolis qui l’accompagne est excellente. Le crémeux léger verveine et citron vert vient parfumer le tout.

Le restaurant souffre malheureusement des travaux avenue Grammont qui amoindrissent sa visibilité en ce moment (par chance, ils n’ont pas lieu le midi). Ceux-ci devraient être finis le 15 avril. Mais la rédac’ vous conseille grandement d’y faire un tour dès à présent. Car Le P’tit Mich’ est définitivement une adresse à retenir.
Jeune, mais déjà prometteuse.

> 2 bis place Michelet à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir + dimanche midi. Contact : 02 47 27 79 66 ou facebook.com/leptitmichrestaurant
> Tarifs : menu du midi à 15,90 €. À la carte, plats de 15 à 22 €.

Les Gens Heureux : du bonheur rue Marceau

La Rue Marceau a un petit nouveau (enfin presque !). L’établissement s’appelle Les Gens Heureux. On a testé.

CaptureLes vieux Tourangeaux comme nous, qui ont connu la grande salle du fameux bistrot Le Singe vert et plus récemment, celle du O P’tit Paris, seront ravis : les nouveaux propriétaires du 5 rue Marceau ont métamorphosé l’endroit.

Fini l’espace façon salle de cantine, on s’entend enfin parler grâce à de discrets effets de séparation. La nouvelle décoration est gaie, chaleureuse, elle mélange esprit design, nature, industriel et rétro.
Dit comme ça, ça semble un peu beaucoup, vu en vrai, c’est très chouette. L’ambiance resto de quartier est bien présente dans la salle et dans l’assiette, la cuisine est de saison. Ce midi, on déguste une blanquette de veau : la présentation est réussie (pas toujours évident avec un plat en sauce), l’équilibre viande-riz est là et le veau est tendre à souhait. Ça se gâte un peu au dessert, avec un diplomate aux marrons assez décevant.

La carte change très régulièrement, une bonne nouvelle pour ceux qui cherchent un endroit sympa où se changer les idées pendant leur pause déjeuner avant de retourner au boulot. Les Gens heureux est à découvrir, d’autant que les patrons ont la bonne idée d’organiser régulièrement des des apéros et des soirées à thème.
On est heureux de voir un lieu aussi bien situé revivre enfin.

> Les gens heureux, 5 rue Marceau. Formules du midi : entrée + plat ou plat + dessert 14,90 €, Entrée + plat + dessert 18,90 €. Le soir : formules à 24 ou 29 €.
> Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 14 h 30 et de 18 h à 23 h. Tél. 02 47 20 98 10. Page Facebook.

Un aperçu de l'esthétique des plats (photo Facebook Les Gens heureux)
Un aperçu de l’esthétique des plats (photo Facebook Les Gens heureux)

Les Frangins : le bon plan du midi

Situé à deux pas de la gare, le restaurant Les Frangins propose une jolie cuisine, visuelle, avec des couleurs dans l’assiette.

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Lectrice, lecteur, il se pourrait qu’on vous ait dégotté un vrai bon plan pour votre cantine du midi. Les Frangins, c’est le petit nouveau du quartier gare : située rue Charles-Gille, l’enseigne devrait faire « tilt » aux habitués de la place Châteauneuf !
Car aux manettes, on retrouve de nouveau la famille Ettori qui, après Le Tournesol, l’A Torra et Chez Tonton, change un peu d’air.

Leur nouveau bébé garde l’ambiance bon enfant et relax, et propose une cuisine maison dans un bistrot tradi’ cosy, lumineux (l’emplacement dans un angle de rue et les grandes vitres aident), dans les tons verts.
Ici, c’est la règle de 3 : à la carte, c’est trois entrées, trois plats, trois desserts. Pas plus, c’est de la cuisine maison on vous a dit !

Ce midi-là, le poulet au curry nous faisait de l’œil, mais la drague a bien plus fonctionné avec l’émincé de bœuf. En bouche, c’est tout en saveurs. La viande, tendre et en fines lamelles, repose sur un écrasé de pommes de terre tout doux.
Par-dessus, le chef a disposé ses poivrons bien mijotés qui rajoutent de la couleur et de l’éclat au plat. Une poêlée de courgettes accompagne l’ensemble et il y a ce qu’il faut de sauce onctueuse pour pouvoir « saucer » avec son pain (oui, oui, on fait ça, on assume !).

Ce qu’on a apprécié, c’est cette assiette travaillée et visuelle. Chez Les Frangins, il y a le côté bistrot avec une cuisine simple et sans prétention (ce n’est pas une injure, on se rassure) et, en parallèle, le côté gastronomique avec un aspect esthétique étudié. En fait, tout ce qui faisait déjà le sel de Chez Tonton. Comme quoi, l’art du repas, c’est de famille.

> 33 rue Charles-Gille, à Tours. Contact : 02 47 47 06 50 ou facebook.com/LesFranginsTours
> Tarifs : plat/café à 13,50 € ; entrée/plat ou plat/dessert à 14,90 €. Ouvert le midi du lundi au vendredi.

Àrbol de Vida : l’Argentine dans son assiette

Au beau milieu de la rue Colbert, il est possible de s’envoler pour l’Argentine. On a testé Àrbol de Vida, petit paradis des amateurs d’empanadas.

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Dites, et si on partait en Argentine manger un bout ? Bon, d’accord, c’est un peu loin. Alors à la place, si on filait rue Colbert à Tours ? Histoire de découvrir le sympathique Àrbol de Vida, restaurant argentin où la spécialité est l’empanada.
Ici, on déguste ces petits chaussons farcis en les coupant en deux, puis en mangeant avec les doigts (et ça, on adore !).

Ce vendredi-là, le ciel tout gris tout triste a été illuminé par l’accueil rayonnant de Juan et Pauline. Monsieur (et son accent irrésistible) est argentin ; madame est française, mais a vécu en Amérique latine. Le duo insuffle un côté chaleureux à un endroit déjà très convivial. Entre le canapé, les fauteuils, la grande bibliothèque ou encore ces coussins tout doux, c’est du cocooning à 100 %.

Pour notre planche de 6 empanadas, on a savouré le carne (viande hachée, oeuf dur, épices, coriandres), le délicieux humanita (maïs, sauce crémeuse), le pollo (poulet, épices, poivron) et sa version « picante » (lait de coco, curry et piment) qui nous a débouché le nez. Même plaisir gustatif avec le calabrese (chorizo, fromage) et le jamón y queso (jambon, fromage) ! Une carte alléchante qui peut varier et qui n’oublie pas les végétariens en proposant certains empanadas veggie, à base de brocolis par exemple.
Le tout peut s’accompagner de bières et de vins argentins et mexicains.

Après notre chouette repas du midi, on s’est juré d’y retourner un soir pour y découvrir une autre ambiance. Àrbol de Vida a su toucher notre petit coeur. Bref : muchas gracias ! (oui désolé, on a séché les cours d’espagnol au collège)

> 107 rue Colbert, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir (mardi et mercredi : uniquement le soir). Contact : 09 73 20 12 46 ou facebook.com/arboldevidatours
> Empanadas à 2,80 € l’unité ou 14 € la planche de 6 ; 28 € les 12.

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Le Re-Tours : place à la brasserie de quartier

A quelques pas de la place Jean-Jaurès, on a fait un petit tour au Re-Tours, une véritable brasserie de quartier comme on les aime.

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Blotti juste derrière la place Jean Jaurès, on trouve encore une vraie brasserie de quartier. Dans la salle, des ouvriers du bâtiment se mélangent aux comptables et aux médecins.

Ici, le taux d’habitués doit frôler les 99 %. La patronne tutoie la moitié des clients, certains posent gentiment leur assiette vide sur le comptoir avant d’aller chercher leur dessert : de grandes tartes sont posées sur un petit buffet.

RESTO_RE_TOURSMonsieur est en cuisine et Madame est en salle, quarante-six couverts qu’elle gère de main de maître. La carte est certainement la plus courte de la ville. Quatre plats à l’ardoise, deux vins au verre, un cheverny et un chinon, une farandole de desserts au choix : c’est la formule choisie par Alexandra et Franck Nivaud, installés au coin de la rue Victor-Hugo et de la rue George- Sand depuis deux ans, une nouvelle brasserie nommée avec humour Le Re-Tours.

Ce vendredi, c’est bavette grillée, veau marengo, pieds de porc farcis ou filet de merlu. Va pour les pieds de porc farcis, ce n’est pas tous les jours qu’on en croise. Accompagnés de petites pommes grenaille et d’une sauce au sainte-maure, ils nous convainquent.
On cale pour le dessert mais professionnalisme oblige, il faut goûter. Ce sera une part de tarte poire-chocolat.

Manger une viande ou un poisson en une heure chrono, pour moins de 10 €, dans une ambiance familiale place Jean-Jaurès, on pensait que ce n’était plus possible. On repart le sourire aux lèvres, avec le sentiment d’avoir trouvé un dodo.

> Le Re-Tours, 12 rue George-Sand. Ouvert de 9 h à 18 h 30, du lundi au vendredi. Plat du jour : 9 €, formule plat + dessert 11,50 €.
> Contact : 02 47 61 48 07

Le Pressé : plaisir des sandwiches chauds

Il s’est installé il y a peu dans le Vieux Tours. On a fait un tour au Pressé, rue du Change, pour tester ses sandwiches chauds.

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Notre « Mat » que l’on a goûté avec appétit. (Photo tmv)

« Je ne veux pas devenir millionnaire avec mon enseigne. Je veux juste faire plaisir aux gens avec mes sandwiches ! » Nico, à la tête du restaurant Le Pressé, est humble et a toujours le petit mot qui va bien. Il prend un réel plaisir à faire tourner son échoppe rue du Change, ouverte en décembre dernier.

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(Photo Le Pressé)

« Je veux vraiment faire les meilleurs sandwiches », confie-t-il. Vous voyez les paninis tout plats, secs, industriels, où il faut une carte au trésor pour trouver un bout de jambon à l’intérieur ? Eh bien, pas de ça ici ! Le Pressé envoie valser tout ça. Son credo : du sur place et de la cuisine maison.
Même les sauces. Nico y tient. « Même si je fais dans la restauration rapide, j’essaye de proposer des sandwiches plus travaillés et composés. »

La carte, ce jour-là, nous donnait envie à tous les niveaux. Le Gui avec sa coppa, raclette et cornichons ? Le Jeanne avec son mélange de saucisse, compotée d’oignons et moutarde à l’ancienne ? Argh… va plutôt pour le Mat ! Le sandwich, bien chaud et pressé (façon panini, donc), arrive coupé en deux.

Première réaction : le pain est excellent (c’est artisanal et ça vient des Halles), croustillant et un poil doré. À l’intérieur, le cheddar fond sur la roquette et sur le boeuf Black Angus séché et savoureux, coupé en fines lamelles. La sauce à l’échalote au vin rouge se marie parfaitement à l’ensemble préparé avec justesse.
On était pressés avant d’arriver au Pressé. Mais on a finalement pris le temps d’y rester. C’est qu’on a aimé l’endroit, non ?

> Le Pressé, 7 rue du Change à Tours. Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Sur place à ou à emporter. Contact : sur Facebook ou Instagram ; 09 72 10 58 84.
> Tarifs : de 5,50 € à 7 € pour les sandwiches chauds. Pressé choco de 1,50 € à 2,50 €. Boissons locales. Eau détox gratuite.

A.G.

On a testé La Grande Ourse

Le midi, on y mange (bien) et le reste de la journée, on peut y boire un (bon) coup. Notre verdict de La Grande Ourse !

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Bon. Avouons-le : la rédac’ de tmv devait tester cet établissement depuis plusieurs semaines déjà. À force de passer devant et voir la salle remplie ou, encore récemment, de zieuter nos collègues de Tilt sur TV Tours (coucou à eux) invitant l’une des responsables de La Grande Ourse sur son antenne, il fallait bien qu’on y traîne notre estomac.
Jeudi dernier, les étoiles étaient enfin alignées ! On a pu essayer…

Faisons les présentations : La Grande Ourse, c’est le petit nouveau qui remplace les Agapes, rue Bretonneau. Ici, on est plutôt dans l’esprit bar-resto. Comprenez, un menu unique le midi et, le reste de la journée jusqu’au soir, on se détend en buvant des coups (au passage, la carte des bières est alléchante).

Au menu, de la cuisine populaire ou traditionnelle d’Europe qui change tous les jours. Les légumes sont bio, les produits locaux et on déguste tout ça dans une chouette ambiance (on a adoré la musique) et bon enfant grâce à Bettina au service et son immense sourire. Achille, lui, envoie la sauce derrière ses fourneaux et prépare ses plats avec amour, ça se sent.

On a pu tester la carbonnade flamande, savoureuse, et sa purée de patates bien douce en bouche (simple, mais c’est un régal). Le côté insolite de la chose, c’est qu’il n’y a que 20 portions produites chaque midi.
Autant dire qu’il est conseillé de réserver. D’une part, parce que la maison compte visiblement déjà de nombreux habitués. D’autre part, car… l’endroit est vraiment plaisant. Tout simplement !

> La Grande Ourse, au 39 rue Bretonneau à Tours. Ouvert du lundi au mercredi, toute la journée jusqu’à 20 h, le jeudi et vendredi toute la journée jusqu’à minuit et le samedi 17 h – 2 h. Fermé le dimanche. Contact : facebook.com/lagrandeoursetours et 02 47 96 31 87.
> Tarifs du midi : 14,90 € le menu (entrée, plat, dessert) ou 9,90 € le plat seul.

Eat Salad : salade sur-mesure

Cette semaine, on a voulu manger léger avant de se préparer aux fêtes de Noël. La chronique resto de Eat Salad, à l’Heure Tranquille.

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Avant les fêtes, c’est la diète ? Ou vous avez au moins envie de manger un peu plus léger ? Alors, direction Eat Salad qui a ouvert en juin dernier sur la place du centre commercial L’Heure Tranquille dans le quartier des Deux-Lions. C’est un des nombreux restaurants de la chaîne de fast-food (Nantes, Paris, Lille, Bordeaux, Toulouse, Anglet, Biscarrosse…) en plein développement.

Le principe ? Manger rapidement mais sainement. À midi, le restaurant est rempli, mais il est aussi possible de commander à emporter toute la journée. Comme au self, on fait la queue.
On choisit d’abord sa « base » de salade (laitue, mâche, mesclun, épinard ou roquette), de pâtes, de riz basmati ou pour les indécis, d’un peu des deux. Ensuite, on choisit parmi la trentaine d’ingrédients proposés quatre ou six éléments.

Je craque pour un fond de basmati/roquette, accompagné de tomates cerises confites, carottes râpées, boules de mozzarella, saumon et un mix de graines. Il faut ensuite choisir une sauce. La serveuse me conseille la ranch, sauce blanche au parmesan ou la miel moutarde plus sucrée-salée. J’opte pour la première. Le menu peut comprendre une boisson classique ou un des jus de fruits, de la citronnade ou du thé glacé maison ; mais aussi un dessert parmi des fruits frais coupés, des pâtisseries ou des fromages blancs gourmands.
On mélange ces ingrédients avec la sauce sous mes yeux et je règle le copieux mélange pour 12,90 €.

Comptez 10,90 € pour une salade de quatre ingrédients avec boisson et dessert. Il est aussi possible de manger chaud ses pâtes ou son riz, avec les mêmes ingrédients et des sauces tomate basilic, curry coco ou encore pesto. Une adresse à garder sous le coude pour les plus pressés.

> Eat Salad, L’Heure Tranquille (à l’entrée principale côté tramway), ouvert tous les jours, de 11 h 30 à 22 h 30.

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Voyage en Ethiopie avec le restaurant Makéda

Rue Colbert, le Makéda est une invitation au voyage, une virée en Ethiopie pour découvrir une gastronomie étonnante. Et ici, on peut manger… avec les doigts !

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« Bienvenue en Éthiopie ! » George nous accueille avec son large sourire, sa délicatesse et son envie de faire découvrir une gastronomie dans la plus pure tradition de son pays, avec sa maman en cuisine. Le Makéda, ouvert en juillet, est un véritable voyage qui nous a ravis au plus haut point.

Ici, on se régale de mets éthiopiens qu’on peut manger… avec les doigts ! Eh oui, c’est l’une des singularités : les plats sont servis accompagnés de galettes de teff, utilisées pour « attraper » la nourriture. Un peu de dextérité nous manque (sous-entendu, on a deux mains gauches à tmv), ce qui fait qu’on a rapidement retrouvé nos bons vieux couverts (sous-entendu bis, on avait aussi envie de garder notre tee-shirt intact !).

Pour notre première fois au Makéda, le choix s’est porté sur le Yefesek de découverte (à choisir en version « normale » ou végétarienne) qui arrive dans un grand panier tressé dans lequel se trouvent sept plats dressés dans des poteries. Et là, c’est l’explosion de saveurs !
On se régale des lentilles pimentées, des épinards, de ce mélange de gingembre, de courgettes au curry. Le bœuf et le poulet, parfaitement cuisinés, sont assez relevés et épicés pour le palais, mais sont atténués par la douceur d’un œuf dur et du fromage blanc. On voyage littéralement dans une gastronomie exotique et délicieuse, le tout dans un décor charmant aux touches africaines, comme ces tissus brodés bordant la table.

La rue Colbert a donc un nouveau venu sur qui il faudra désormais compter pour goûter à la cuisine d’ailleurs !

> Le Makeda, 86 rue Colbert à Tours. Ouvert du mardi au dimanche, midi et soir. Contact : 02 47 47 12 97, makeda-tours.com ou sur Facebook
> Tarifs : formule découverte entre 15,50 et 16,50 €. À la carte, plats entre 10 et 14,50 €. Formule midi à 9,90 €. Plats végétariens possibles

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On a testé le restaurant O&A aux Halles

Situé place des Halles, le O&A appartient à… Olivier Arlot, bien sûr !

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Olivier Arlot qui revient en ville, forcément, ça intrigue nos papilles ! Direction donc le O & A, son restaurant de la place des Halles, impatients de découvrir cette nouvelle carte du chef tourangeau.

La décoration, dans les tons de bois et de bleu foncé à la mode, est simple et élégante, un mélange équilibré d’années 50 et de style bistrot. On apprécie. On apprécie également le service, aimable, vraiment personnalisé, ce qui est rare. La carte présente les entrées (dénommées A), les plats (B) et les desserts (C) accessibles via trois formules et un bel assortiment de vins : Bourgogne mais aussi, plus près de chez nous, Quincy et Sancerre. PAUSE_RESTO_ARLOT_web
On opte pour une pièce de bœuf et ses choux de Bruxelles (oui, on a le goût du défi mais s’ils sont bons, alors, tout le sera). La viande est cuite à point, la sauce délicieuse et les petits choux passent facilement, bravo au chef.

Mon acolyte a choisi de l’agneau en croûte de persil et une tarte au citron. On teste le moelleux au chocolat, autre plat piège des restaurants, il est parfait.

Des plats maîtrisés mais sans surprise et c’est dommage. Avec un verre de vin à 7 euros, on frôle les 40 euros pour un plat, un dessert, un verre et un café, excellents mais ni très copieux ni très surprenants. On regrette que le restaurant ne propose pas une formule du midi, plus en accord avec la carte et la taille des portions.

> O & A, place des Halles, à Tours. Ouvert du lundi au vendredi, plat à 21 euros, formule à 29 ou 36 euros.
> À suivre sur instagram

Le P’tit Dé’Tours : paradis de l’omelette

On nous avait prévenus que les omelettes du restaurant Le P’tit Dé’Tours valaient justement le détour. Verdict…

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Au P’tit Dé’Tours, on ne rigole pas sur les portions. (Photo tmv)

Une omelette, c’est un plat simple. Alors quand les clients viennent en manger une ici, je la prépare à ma façon et fais tout pour qu’ils s’en souviennent. » Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Annie ne nous a pas mentis avant de nous servir !

L’omelette du P’tit Dé Tours, bar-restaurant situé rue Francesco-Ferrer (près de la caserne des pompiers), restera un sacré souvenir dans nos têtes… et surtout nos estomacs ! C’est la spécialité ici. Et elles « ne sont pas comme les autres », comme l’indique la carte.
Pas comme les autres, parce qu’on n’avait rarement vu une omelette si gargantuesque ! Ce jour-là, on a choisi la Tourangelle, avec ses pommes de terre, fromage, rillons de Tours, oignons et champignons. Composée de 6 (!!!) œufs bio, elle affiche un rapport quantité-prix record (13 € la bête). Pas faite pour les petits bidons, mais elle se savoure. Déjà, car tout est fait sur place (« je n’ai pas de micro-ondes », dit fièrement Annie que certains ont connu à l’époque dans son resto rue du Grand-Marché). Ensuite, parce que les produits — souvent bio — sont savoureux et que l’omelette est préparée avec amour. « C’est de la cuisine de maman chez nous. Comme à la maison ! », sourit Annie, d’une gentillesse et d’une bonhomie remarquables.

Un côté bistrot, à la bonne franquette, sans que ce soit péjoratif. C’est aussi simple que généreux, à l’image de l’adorable équipe formée ici par Annie et, évidemment son fils Valentin, à l’origine de ce lieu sympathique et très convivial. À tel point que leurs soirées font souvent le plein, à coup de concerts et d’animations autour du jeu de société.

> 51 rue Francesco-Ferrer à Tours. Ouvert du lundi au samedi, toute la journée. Le dimanche sur réservation. Contact : 07 82 42 28 74 ou sur Facebook.
> Tarifs : de 13 à 15 € l’omelette. Possibilité de planches-apéro.

Spécialités ivoiriennes à L’Akan

Une jolie petite adresse située rue Richelieu, à Tours : on a testé L’Akan et ses spécialités ivoiriennes.

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Ici, à côté de la salière, pas de poivre : c’est du piment qui trône sur la table. Mais dans les plats, ça reste très doux, pas de panique. Décor soigné, accueil chaleureux et plein d’humour, L’Akan est un savant mélange de gastronomies française et ivoirienne avec un seul homme en cuisine : Michaël.

Pourtant, rien ne le destinait à devenir chef. Un master en poche, il travaille comme expert maritime en Côte d’Ivoire jusqu’au jour où il décide de changer de voie. Direction les cuisines de l’école Bocuse à Lyon. Il fait ses armes pendant cinq ans dans les grandes maisons de Touraine avant d’ouvrir ce restaurant de poche.

On picore des éclats de noix de coco caramélisés au gingembre en attendant le plat du jour : un filet de poulet fumé nappé de sauce langoustine, accompagné de tagliatelles de courgette et de riz aux vermicelles et baies roses. Suivra un cake à l’ananas comme je ne réussirai jamais à en faire (alors que bon, un cake, a priori, c’est pas le diable) et sa boule de glace à la vanille, maison, bien sûr.

La carte des vins est courte mais impeccable, le café délicieux (on l’espérait mais c’est tellement rare qu’on le souligne), les produits ultra frais : le chef Michaël a trouvé la bonne recette. L’adresse, encore secrète, ne va pas le rester longtemps… On vous conseille de réserver.

> L’Akan, 20 rue Richelieu, à Tours. Formule le midi plat-dessert à 16,90 €, formule à la carte 34 €. Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 13 h 35 et de 19 h 15 à 21 h 45. Fermé le samedi midi.
> Réservation au 09 87 40 37 07. 

Cuisine tradi’ au Soleil chez Marie

Situé tout au bout de la rue Colbert, Le Soleil propose de la cuisine simple et traditionnelle. On l’a testé pour la formule du midi.

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L’adresse n’est pas nouvelle, mais il était tentant de découvrir ce petit établissement situé à l’extrême bout de la rue Colbert. Il faut vraiment aller jusqu’à la fin du « coin des restos » pour découvrir Le Soleil, tenu par Marie, la maîtresse des lieux.

Ici, on prépare de la cuisine traditionnelle, où les dos de cabillaud côtoient par exemple les cuisses de canard sur la carte.
Pour nous, ce jour-là, ce sera une formule du midi, proposée à prix très raisonnable (lire ci-dessous), où les suggestions changent régulièrement. On a opté pour le sot-l’y-laisse de dinde aux champignons et haricots verts.

Dans l’assiette, servie rapidement, on retrouve une viande très tendre, ce plat étant réputé pour cela justement. La sauce, quant à elle, est bien exécutée et offre beaucoup de goût à l’ensemble. En revanche, on aurait aimé une portion peut-être un tout petit peu plus conséquente (c’est qu’on avait vraiment faim, ce midi !).
Pour la suite, on a choisi le fromage – trois morceaux et une salade – en guise de dessert pour bien terminer le repas.

Le Soleil propose donc une cuisine simple, efficace, dans un cadre convivial : les nuances rouges de la salle sont vraiment jolies, l’ambiance à l’intérieur est chaleureuse et la déco cosy. Les amoureux de l’extérieur peuvent aussi en profiter pour manger en terrasse… quand le soleil, le vrai, pointe le bout de son nez !

> Le Soleil, au 145 rue Colbert à Tours. Ouvert du lundi midi au samedi soir, sauf samedi midi. De 12 h à 14 h / et de 19 h à 22 h. Contact : 02 47 60 15 22 ou restaurant-lesoleil.fr
> Tarifs : Formule du midi à 12,90 € (entrée+plat ou plat+dessert) ou 15,50 € (entrée, plat, dessert). Menus du soir de 23 à 27 €.

O’BR : burgers d’ici et du monde

Sa spécialité ? Les burgers… d’ici et d’ailleurs. O’BR s’est implanté rue Voltaire. On y a fait un petit tour.

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Décidément, ce 18 rue Voltaire, à Tours, en aura vu passer des établissements ! Il y a eu le Frenchy’s Burger, le Hardwood Burger Bar ou encore le High Five Burger. Désormais, il faut compter sur O’BR, lui aussi expert en… burgers. À croire que l’adresse est prédestinée !

Le restaurant, ouvert début mai 2018, est tenu par deux jeunes hommes accueillants et la déco, bigarrée et vraiment fun, rajoute un sacré charme aux lieux. Si O’BR propose également une carte brasserie sympathique (plat du jour ou encore dos de cabillaud au menu), c’est évidemment vers sa spécialité que la team tmv s’est tournée.
Il y a, par exemple, le choix entre les burgers dits gourmands, qu’ils soient classiques ou plus travaillés – comme le Bresse et son poulet aux céréales, sauce miel et figues – voire du végétarien. L’autre possibilité, c’est de tenter les burgers du monde.

Optons pour le « Mexicain ». Après une courte attente, l’assiette arrive et là… Surprise ! Quelle belle bête ! Ici, on ne rigole pas avec les portions. On passe à l’attaque avec nos couverts (oui, oui, évitons de manger avec les doigts pour cette fois). Le burger est énorme. Il faut dire que notre « Mexicain » se compose de filet de poulet jaune aux épices douces, avocats, guacamole, sauce salsa, gruyère, salade et poivrons rouges à la plancha. Le tout est accompagné d’une salade et de frites fraîches.
C’est donc très copieux, mais le burger est bien travaillé et réfléchi avec beaucoup de saveurs. Au final, une assiette costaude qui affiche un rapport « quantité-prix » plus que raisonnable (13,50 €). De quoi repartir l’estomac plein…

> 18 rue Voltaire, à Tours. Ouvert midi et soir toute la semaine, sauf le mardi. Contact : 06 71 38 07 68 ou facebook.com/restaurantobr
> Tarifs : burgers de 9,50 € à 15,80 €. Service en salle et en terrasse.

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On a testé le Bibovino, rue du Commerce

Ouf, les 10 & 20 km de Tours sont passés. On peut arrêter de se nourrir exclusivement de quinoa et profiter des tartines et des vins en bib de Bibovino !

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Une tartine savoyarde et un verre de vin chez Bibovino. (Photo tmv)

Bibovino, un bar à vin ? Un bar à manger ? Ou un caviste ?

C’est un peu tout ça à la fois. Ici, il est évidemment possible de déguster un verre de vin, celui-ci étant vendu en bib, c’est-à-dire en bag-in-box. Mais c’est aussi l’occasion de s’attabler et se laisser tenter par une planche, une bruschetta ou encore une salade pour accompagner le breuvage.

En ce mercredi ensoleillé, la rédac de tmv s’est installée en terrasse. Un magnifique ciel bleu, certes, mais une petite fraîcheur nous a poussés à goûter à la tartine savoyarde (bon, on s’est tout de suite mis d’accord avec Nadège, l’une des gérantes : « Y a pas d’saison pour la raclette ! » Non mais !).
Outre le bon rapport qualité-prix, les produits sont de qualité, la bruschetta est légère en bouche, le jambon est excellent. On a aussi lorgné sur la 4 saisons (faite d’artichauts grillés, poivrons, champignons des bois et persillade) ou sur les salades du chef qui nous faisaient de l’oeil.

Pour accompagner tout ça, cette formule du midi à 11 € propose des verres de vin découverte. Nadège et Nicolas, les très sympathiques patrons, sont là pour guider dans le choix. Et ils le font bien ! On nous a orientés vers un Mas Lou Faugères tout bonnement succulent, un poil fort en bouche avec ses arômes de fruits rouges. À noter que tous les vins sont sélectionnés par Bruno Quenioux, élu meilleur caviste 2017 par Gault & Millau, et il est possible de les goûter avant…

Et que les récalcitrants au Bib se rassurent, le goût n’en est pas du tout altéré. Parole de Dionysos !

> 84 rue du Commerce. Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Contact : 06 75 77 75 73 ou facebook.com/BibovinoToursCommerce
> Tarifs : Formule midi à 11 € (salade ou tartine + un verre de vin découverte + café). À la carte, planches entre 12 et 16 € ; salades XXL entre 10 et 13 € et tartines de 8 à 10 €.

On a testé le Bibi Bistrot

Implanté il y a quelques mois près des Halles, le Bibi Bistrot est déjà bien souvent rempli. Au menu, du fait-maison et du local.

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L’enseigne n’a que quelques mois, pourtant elle a visiblement déjà ses habitué(e)s… Le dénommé Bibi Bistrot s’est implanté rue des Halles, entre deux boutiques, et reçoit sa clientèle dans un décor cosy.

La salle est lumineuse, le nom du restaurant est placardé au mur sous forme de ballons-lettres, tout est joliment décoré et pensé. Les tons blancs et noirs (avec une touche de vert) et le cadre boisé rajoutent un côté chaleureux à l’ensemble. Au premier coup d’oeil, la courte carte est simple mais efficace : de la soupe de concombre et fenouil ou œufs mimosas en entrée aux salades composées et tartes côté plat, elle n’en oublie cependant pas sa spécialité, le croissant salé. « Lui, il sera toujours là ! », nous dit-on lors du service.
Fourré au Sainte-Maure ou encore au jambon, c’est l’originalité de la maison. IMG_1155

Nous, on a opté pour le plat du jour, un hachis parmentier succulent. Classique, certes, mais parfaitement exécuté. C’est tout en saveurs, léger, fondant à souhait, la viande est douce. L’assiette est accompagnée d’une très bonne salade parfumée d’une vinaigrette maison.

Car c’est également l’une des missions de Bibi Bistrot : « On se fournit au marché. Tout est fait maison avec des produits locaux ici, on y tient vraiment. » C’est donc une adresse sympathique. Et qui a envie d’y retourner, surtout pour tester le brunch dominical ? C’est bibi !

> Bibi Bistrot, au 80 rue des Halles. Ouvert du mardi au samedi, de 9 h à 20 h et le dimanche de 10 h à 15 h. Sur place ou à emporter. Contacts : 09 87 18 78 78 ou sur Facebook.
> Tarifs : entrée de 3,50 à 4,50 € ; plat de 7 € à 10,50 € ; desserts de 3,50 à 5 €. Formules à 8,50 € ou 12,50 €. Brunch à 18, 90 €.

Boll ‘N Roll : sainement bon

Ouvert fin juin à quelques mètres de la place Plumereau, Boll ‘N Roll fait la part belle aux recettes vegan, sans gluten et aux plats équilibrés.

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Manger sainement quand on n’a pas beaucoup de temps ? C’est le pari que s’est lancé Boll ‘N Roll arrivé rue du Commerce fin juin. Et disons-le tout de go : ce restaurant est notre coup de cœur de la rentrée (oui, après avoir enquillé les barbecues de l’été et à quelques jours des 10 & 20 km de Tours, un peu de nourriture saine ne nous fera pas de mal !).

Boll ‘N Roll reprend les codes du fast food : choix des compositions sur place (le comptoir est sous vos yeux), on sert vite et on peut manger sur le pouce…
La différence ? Les recettes sans gluten, végétariennes et vegan sont mises en valeur et les plats sont équilibrés. Leurs valeurs nutritionnelles sont indiquées en grand sur l’immense menu apposé au mur. Calculées par une nutritionniste, elles précisent fibres, calories, glucides ou encore protéines.

Et alors, dans l’assiette ? Eh bien, c’est excellent. On a tenté le Paris Boll, composé d’un peu de poulet très tendre et fort en goût, de riz blanc, poivron et patate douce, mélangé à du chou-fleur, avocat et salade. Des graines de sésame parsèment le tout et la sauce acidulée se marie parfaitement à l’ensemble. Les produits sont frais – Boll ‘N Roll insiste pour travailler au maximum avec des producteurs locaux – et ça fonctionne à merveille. Les plats sont doux, pleins de saveurs, parfaitement assaisonnés et « sainement bons » (comme le dit leur slogan).
Tout est assemblé dans des rolls, sorte de galettes, ou proposé en bol.

Une « healthy food » qui fait du bien et une équipe qui file le sourire (les gérants Azim et Melvin sont aussi décontractés qu’adorables), de quoi nous motiver à y retourner… pour leur brunch ou leur petit-dej’ par exemple !

> Boll ‘N Roll, 17 rue du Commerce. Du lundi au samedi, toute la journée. Contact : 06 64 42 21 10 ou sur Facebook.
> Tarifs : plats salés de 8,95 € à 12, 95 € ; menu à 18,95 € environ ; brunch le samedi à 17,95 €. 

La Pachanga : ambiance latino

Cette semaine, direction Joué-lès- Tours. La rédac’ a testé le Pachanga, un bar-restaurant latino. Histoire de réchauffer un peu nos petits estomacs pour la rentrée.

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Il y a Paris Plage, mais aussi Tours sur Plage et en quelque sorte, Joué-lès-Tours sur Plage.
Ouvert il y a un an au nord de la ville, la Pachanga est un bar à cocktail et restaurant qui accueille des initiations et des cours de danses latines en soirée. Le sable ? Il se trouve devant l’établissement, à côté d’une terrasse en bois où sont installés des paillottes et des bassins d’eau illuminés la nuit.

Il y a un côté jet-set, surtout quand il y a un DJ, mais en beaucoup plus décontracté. Entre amis ou en famille (les enfants adoooorent le sable), on peut siroter un mojito à l’ombre d’un parasol, sur un transat, alors que la rentrée a déjà commencé.
Un cadre surprenant quand on se trouve en pleine ville, à deux pas de l’arrêt de tram Pont Volant. À côté de cette fausse plage de sable fin, la campagne tourangelle et ses vaches nous rappellent que nous ne sommes pas en Corse.

Pour boire un verre après sa journée de travail, nous vous conseillons un assortiment de tapas, variant selon les saisons. La joyeuse équipe tmv a opté pour un guacamole et des rillettes de thon maison, une assiette de fruits juteux et de fromages, des calamars frits… De quoi grignoter tout en savourant un mojito classico, mangue, passion, framboise, fraise ou royal (avec du champagne).

Et pour manger un repas complet, la carte propose des plats cubains comme le picadillo à la Habana, un mijoté de viande hachée, ou encore un parillada de viande grillée. Comptez en moyenne 14 € pour un plat à la carte. Un espace idéal pour s’évader le temps d’un déjeuner.

> 18 Impasse du Placier, à Joué-lès-Tours. Tél. 09 67 79 24 30. Ouvert du mardi au vendredi, de 12 h à 14h et de 18 h à 2 h, samedi de 18 h à 2 h.
> Mojito à partir de 7 €, tapas à partir de 3 € et formules repas du midi (à partir de 13,90 €) et du soir (à partir de 17,90 €).
> Contact sur leur page Facebook

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On a testé la Guinguette de Rochecorbon

La saison des guinguettes est bientôt terminée. On en a profité pour tester celle de Rochecorbon. Du moins, son restaurant. Vous nous connaissez…

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A Tours, on a un monstre (immobile) et un éléphant (empaillé). On a aussi l’une des plus grandes guinguettes de France. Ok, elle n’est pas tout à fait à Tours, puisqu’elle est à Rochecorbon mais ça reste dans la famille. Quand elle a ouvert il y a 20 ans, elle offrait 30 couverts au bord de l’eau. Aujourd’hui, impossible d’y dîner sans avoir réservé.

Le décor nous met tout de suite dans l’ambiance : tables de bois, nappes à pois, grappes de glycine… La spécialité de la maison, c’est le poisson à la plancha et la viande grillée, les frites sont maison et l’andouillette trône à la carte. La carte des vins affiche 100 % de local.

Pour se mettre en bouche, on se partage un chinon rosé, une assiette de petites fritures et une ardoise de la mer : saumon fumé, terrine, rillettes de thon… Suivent les grandes salades, qui tiennent leur promesse : parmi les quatre convives, aucun n’a la place pour avaler un dessert ! Les plats sont simples mais frais et copieux, parfaits pour un dîner entre copains ou en famille, l’addition reste sage. Mention spéciale à la serveuse, souriante et hyper efficace : malgré le nombre de clients, le service est rapide.

On peut aussi s’installer tout au bord de la Loire pour boire un verre les yeux dans l’eau ou venir danser à partir de 19 heures. Salsa, rock, rétro, années 80… le thème varie chaque soir mais le mot d’ordre reste le même : sortez les jupes qui tournent, les talons et les chaussures bien cirées !

> Guinguette de Rochecorbon, quai de la Loire. Ouvert du 1er Mai au 23 Septembre, de 11 h 30 à minuit. Réservations au 02 47 52 54 87.
> Grandes salades : de 11 à 14 €, plats de 14 à 22 €.

Foodtruck : La Cuisine d’Ana

Vous l’avez probablement vue à Mame ou encore au Jardin Botanique. On a rendu visite à La Cuisine d’Ana pour tester son foodtruck.

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Elle régale autant les assureurs affamés de la Maif que les bricoleurs pressés de Leroy Merlin. La Cuisine d’Ana est un foodtruck qui existe à Tours depuis maintenant deux ans. Tenu par Anabela Payet, il circule du lundi au samedi, avec une pause le mardi, à travers la ville.
Le jeudi midi, c’est à Mame qu’elle régale les étudiants et professeurs de l’Esten, des Beaux-arts ou encore les entrepreneurs des start-up présentes

. Et pour faire fonctionner toute cette matière grise, quoi de mieux qu’un sauté de porc au soja avec des pâtes ou une tarte aux courgettes. En dessert ce jour-là, pas de brioche perdue, mais un fondant au chocolat, fort en cacao. « J’ai travaillé trois ans et demi Ô Lieu dit vin avant de reprendre mon ancien métier, secrétaire de gestion. Quand l’entreprise dans laquelle je travaillais a fermé, je me suis lancée dans ce que j’ai toujours aimé faire et seule, je ne me voyais pas ouvrir un restaurant, d’où le camion », explique Ana.

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Toutes les semaines, elle change son menu du jour. « Je fais du poulet au curry, des lasagnes, du boeuf aux oignons… et des tartes saumon, épinard et chèvre… », énumère-t-elle. Une cuisine simple, familiale, mais généreuse et délicieuse. « Je cuisine le plus possible les produits locaux », précise-t-elle.

Au jardin botanique, mercredi et samedi, vous serez guidé à l’heure du goûter par l’odeur des gaufres ou des crêpes. Et si elle n’est pas l’entrée du parc, c’est qu’elle est partie nourrir les festivaliers d’Avoine Zone Groove à coup de burgers maison.

> Foodtruck, la Cuisine d’Ana. Les lundis midi au Leroy Merlin Tours-Sud, les mercredis au jardin botanique de 11 h 30 à 18 h 30, les jeudis midis à Mame, les vendredis midi à la Maif Tours-Nord et les samedis de 14 h 30 à 18 h 30 au jardin botanique.
> Informations au 06 15 57 39 37 ou sur Facebook.
> Plat du jour 5 € ou 6 €, dessert 2,50 €, sandwichs 3,70 €.

Le 153 : spécialités et classiques à Velpeau

Tout nouveau, tout chaud : on est allé tester le 153, un restaurant installé rue de la Fuye.

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On ne va pas se mentir : le quartier Velpeau manque tout de même cruellement de restaurants. Mais désormais, il faut compter sur un petit nouveau qui va changer la donne.

C’est au 153 rue de la Fuye qu’a ouvert, à la mi-mai, le… 153 (logique !). Déco douce et cosy : ici, les murs de pierre et le parquet se marient aux teintes rouges des fauteuils confortables et des tables noires.
Un bar aux jolies lumières trône dans la salle. Car le 153, outre le côté restauration (le midi et le soir, ainsi qu’un service le samedi jusqu’à minuit !), propose également de bons cocktails.

Ce midi en tout cas, place à l’estomac ! La petite carte, composée de classiques d’ici et spécialités d’ailleurs, est encore en gestation. L’équipe du 153 cherche à voir ce que les clients apprécient. En attendant, il était par exemple possible de goûter à de brochettes kamundele ou au mafé de veau.
C’est ce dernier que l’on a goûté : la viande baigne dans une marinade composée de légumes. La purée d’arachides laisse éclater quelques saveurs, tandis que le côté épicé a de quoi nous chatouiller le palais. Pas de quoi nous faire peur : ce plat sénégalais est accompagné d’un dôme de riz savoureux qui aide à distiller le léger piquant.

Bien décidé à dynamiser le quartier, le 153 a des envies plein la tête (d’autres plats du jour à l’étude, la venue d’humoristes pour des soirées, etc.). Même si on sent que le restaurant en est encore à ses débuts et que certains détails restent à peaufiner, le désir de bien faire est là. On ne peut que leur souhaiter bonne continuation.

> Au 153 rue de la Fuye, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Restaurant et bar à cocktails (avec fumoir). Contact : 02 47 53 14 87 ou sur Facebook.
> Tarifs : comptez entre 12 et 15 € le plat.

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On a testé La Rissole

Cette semaine, la rédac a fait un tour à La Rissole, un nouveau venu (depuis la mi-mai 2018) place du Grand Marché à Tours.

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On les connaissait pour leur Bistrot N’Home, situé à l’époque rue de la Serpe.
C’est désormais une nouvelle vie qui commence pour Laëtitia et Guillaume Dallay : place, désormais, à La Rissole, charmant petit établissement de 20 couverts qui a ouvert ses portes le 18 mai place du Grand Marché. Le Monstre peut donc maintenant observer la savoureuse cuisine du chef qui s’affaire à proposer une carte bistronomique.

Preuve en est, ce jeudi, nous nous décidons à tester le filet de canette rôti, accompagné d’un lit d’asperges et de pommes grenailles. Parfaitement cuite, cette viande de canard est pleine de douceur, tendre. Son parfum de gibier est prononcé et elle trempe dans un jus aux griottes qui rehausse le goût de la chair, quand les asperges vertes sont fondantes en bouche.
Accompagné d’un verre de Reuilly (une belle carte des vins), le tout nous revient à 23,50 € pour ce choix à la carte. Mais La Rissole propose aussi une formule express le midi, où tout arrive en même temps sur un plateau ! (Ce jour-là, c’était Vichyssoise de petits pois et hareng, cuisse de poulet à la moutarde et moelleux au chocolat).

Si le restaurant veut varier ses menus au gré des produits de saison, on retient aussi qu’il travaille avec le maximum de producteurs locaux. Un coup d’oeil à leur site internet suffit à s’en convaincre : de l’agneau de Touraine à Artannes au fromage des Halles de Tours en passant par les légumes de Saint-Genouph, La Rissole devrait satisfaire bien des palais.
Et à en voir le nombre déjà élevé d’habitués, c’est bien parti !

> La Rissole, 51 place du Grand Marché à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Contact : 02 47 49 20 04 ou larissole.fr ou sur facebook

> Tarifs : Formule du midi à 16,50 €. À la carte : entrée + plat ou plat + dessert à 26 € ; entrée + plat + dessert à 32 €.

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On a testé le Balî-Baw (anciennement Baoli)

On le connaissait sous le nom Baôli… Récemment renommé Balî-Baw, on a testé ce sympathique établissement de la rue de la Victoire.

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Jihan Selethi a le sourire. Ouvert il y a deux mois, son restaurant tourne bien à son goût. Désormais renommé Balî-Baw, son nom d’origine était un terme indien « Baoli ». « D’après la signification que j’en avais, c’est un endroit où les personnes de toutes les cultures et de toutes les communautés se rassemblent. C’est ce que je voulais ici, rassembler. »

Ce midi-là, l’ambiance est plutôt calme. Le cadre du restaurant de Jihan Selethi a pourtant son charme : décoration moderne, banquettes et sièges confortables. « Le concept vient de Paris, explique le gérant. C’est ce qu’on appelle du “ fast casual ”. Des produits rapides comme les tacos, les wraps, des pâtes ou des salades, mais servis à l’assiette dans un cadre plus relevé », explique celui qui passe parfois derrière les fourneaux pour préparer ses burgers gourmets, sa spécialité.
Parmi eux, le (très) copieux Mont-Blanc rempli d’un steak du boucher de 150 g, galette de pommes de terre, tranche de bacon grillé, fromage à raclette et sauce fromagère. Le tout servi avec des frites maisons pour 9,90 €. On retrouve aussi le Cocorico avec son escalope panée, le Green pour les végétariens à la sauce curry, mille-feuilles de légumes et galettes de pommes de terre ou le Boucher avec son steak de 150 g, du cheddar, du pastrami et des oignons.

On peut aussi y manger des plats de brasserie. Un aspect qu’il aimerait développer rapidement au détriment du fast-food. On trouve déjà une entrecôte et des plats du jour, ainsi que des desserts faits-maison comme le tiramisu. « Avec l’été qui arrive, nous allons ajouter des wraps au saumon et ajouter des salades de fruits frais », énumère-t-il avec l’envie de faire plaisir.

> Le Balî-Baw, 59 rue de la Victoire, 37000 Tours. Ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Uniquement le soir le dimanche. Restauration rapide à emporter. Burgers Gourmets, 9,90 €.
> Réservation au 02 47 28 29 60.

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Restaurant : On a testé le 5 G

Le 5 G est installé avenue de Grammont, à deux pas de l’arrêt de tramway. Tmv y a fait un tour…

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C ’est grâce à un petit mail que la rédac est venue poser ses pieds sous la table du 5 G. Une lectrice nous parlait de ce steakhouse idéalement situé (place Jean-Jaurès et arrêt de tramway à quelques mètres) qui, d’après ses dires, était un sympathique restaurant.

L’envie de viande qui nous tenaillait ce jour-là, couplée au joli temps, nous a poussés vers sa terrasse ensoleillée…
Ce mercredi, l’accueil fut bien agréable, entre la bonhomie du patron et un service rapide, à l’écoute, attentionné sans être envahissant.

Au menu, le 5 G fait évidemment la part belle à « la barbaque » et propose notamment des pièces entre 150 g (pour le steak) et 300 g (pour l’entrecôte), voire 320 à 350 g pour la plancha 3 morceaux. La carte relativement simple permet aussi de tester des burgers au pain artisanal, des classiques aux plus originaux comme le Sud Ouest avec son canard, confiture de figue et chèvre, ou encore l’Indien avec ses fines tranches de poulet sauce curry, sans oublier le Vegge pour les végétariens.

Quant à nous, ce sera plutôt le pavé de rumsteck de 200 g ! La viande, tendre et bien cuite (on a fait les fines bouches en demandant à point…), était de qualité et suffisamment épaisse. D’après l’équipe, le 5 G se fournit à Tours-Nord « et n’est jamais déçu ». Le plat était accompagné d’une sauce au poivre plutôt relevée qui se mariait bien avec le rumsteck, ainsi que d’une part de salade et de haricots verts (le tout pour 15,80 €).

Au 5 G, on y mange donc convenablement pour pas trop cher, dans l’esprit brasserie du midi.

> Le 5 G, 5 avenue de Grammont à Tours. Ouvert du lundi au samedi. Contact : 02 47 20 58 48 ou contact@le5gtours.fr ou facebook.com/5gtours

> Tarifs : burgers de 9,60 à 13,80 € (plus cher si double steak), viandes à la carte de 10,80 € à 21 €, grandes salades à 11,90 €. Formule midi à 10 €. Possibilité de menu du jour ou menu enfant.

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Shunfa raviolis : artisanal et fait-maison

On y passe devant régulièrement sans forcément s’en apercevoir… Tmv a passé la porte de Shunfa Raviolis pour se remplir l’estomac.

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Fort discret, très tranquille, situé à quelques mètres du tumulte de la place Plumereau, coincé entre deux boutiques de la rue du Commerce…

Et pourtant, il serait bien dommage de manquer ce tout petit établissement qu’est Shunfa raviolis. Pas besoin d’avoir un Bac + 12 pour comprendre que la spécialité, ici, c’est le ravioli. Mais de l’artisanal, du fait-maison, s’il vous plaît !

Pour en avoir la preuve, il suffit d’ailleurs de passer devant la vitrine, où l’on peut apercevoir le chef travailler sa pâte et ses ingrédients. La viande fraîche est hachée par l’équipe et les légumes, frais bien sûr, sont préparés sur place.

Et dans l’assiette ? Eh bien, force est de constater que Shunfa connaît son affaire ! Si tout ou presque nous tentait à la carte, notre choix s’est orienté vers les raviolis grillés au porc et au céleri (vous pouvez aussi choisir l’option « bouillis ») : charnus, sains, parfaitement préparés avec ce qu’il faut de jus et de fraîcheur. Une très belle surprise en bouche !
Si les préparations à base de viande (porc, poulet, agneau…) ou de crevette ne vous disent rien, des options végétariennes sont possibles avec les raviolis au chou blanc et champignon ou encore au tofu sec. Dans tous les cas, les portions sont de dix pièces avec ajout possible.

À l’intérieur, c’est un restaurant intime à la décoration sobre et claire, au petit nombre de tables. Mais Shunfa propose aussi à emporter ou à livrer via Uber Eats. Aucune excuse pour ne pas découvrir les raviolis-maison…

> Shunfa Raviolis, 88 rue du Commerce à Tours. Ouvert du mardi au dimanche, midi et soir. Sur place ou à emporter ou livraison avec Uber Eats. Contact : 09 73 59 66 80 ou facebook.com/shunfatours
> Tarifs : raviolis à 7,90 € les 10 (bouillis) ou 8,90 € (grillés). Salades chinoises à 3,50 €, soupes à 9,90 €.

El Paso Kitchen : Joué-lès-Tours à la sauce mexicaine

Cette semaine, on part de Tours pour s’installer, le temps du midi, à Joué-lès-Tours. C’est ici que se trouve El Paso Kitchen qu’on a forcément testé…

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Derrière son comptoir, Jonathan se tient prêt à accueillir les clients. Ce midi-là, l’endroit est très calme. Sur les murs de l’ancienne auto-école transformée en restaurant, des cactus et des sombreros multicolores égayent les lieux.

Des tables hautes et des banquettes, séparées par de grands rideaux, offrent un espace confortable pour manger rapidement. « On travaille beaucoup avec les livraisons », explique le patron d’El Paso Kitchen, ouvert depuis janvier dernier à Joué-lès-Tours.  Ce jeune cuistot a déjà tenté l’expérience El Paso il y a trois ans à Saint-Pierre-des-Corps.
« C’était uniquement en livraison et j’ai été contraint d’arrêter », raconte celui qui raffole de cuisine Thaï mais reste conscient de la forte concurrence à Tours.

Il propose ainsi des plats simples d’inspiration mexicaine,  « parce que c’est coloré et bon. »  On peut ainsi tenter l’incontournable burrito, « avec de la viande fraîche » : du bœuf et de la sauce salsa ou du poulet et du guacamole, avec des légumes (maïs, haricot rouges, oignons), du riz, de la mozzarella et de la sauce cheezy. « Il n’y a pas de friture qui coule du burrito », rassure le chef.

Pour les moins tentés par l’exotisme, le simple Crok’ (pour croque-monsieur) ou le burger noir Billy The Kid suffiront.  Entre amis ou en famille la formule Tacos Duo, uniquement sur place, permet de composer soi-même ses tacos (4 pour 2) avec une base de poulet cuisiné, des légumes et des sauces. En dessert, tentez les Chimichangas banane ou ananas. Une gourmandise réconfortante !

> El Paso Kitchen, 29 bis, av. de la République, Joué-lès-Tours. Sur place, à emporter, en livraison. Réservations au 06 99 75 33 66. Ouvert du mardi au dimanche, de 11 h 45 à 14 h 15 et de 19 h à 22 h 30. Fermé les vendredis et dimanche midis. 
> Menu burrito 10 €, menu burger 9 €, Menu Crok 7,50 €. Menu Duo 19,90 €. 

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Rue du Commerce, on a testé Taste

Vous êtes forcément passés devant en allant place Plumereau : chez Taste, on peut manger sur place ou à emporter. Verdict !

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À emporter ? C’est pour aller en bord de Loire ! » Mathieu Meterreau ne croit pas si bien dire, en cinq minutes à pied vous pouvez déguster un de ses nombreux plats préparés (fait maison) au bord de l’eau.

Il y a trois ans, il a repris avec Julien Chassonnery (ancien chef de l’Embellie) ce restaurant qui proposait déjà des plats rapides, sains et à un budget correct. Ils ont modifié quelques recettes mais ont gardé le concept. « On a retiré le surimi de la salade de perles pour le remplacer par du saumon et du fromage frais et on a ajouté le clafoutis au potiron, oignons confits, noisettes et châtaignes », illustre Mathieu Meterreau.

Chez Taste, 55 rue du commerce, on trouve donc de quoi se faire un pique-nique clé en main – même si on peut s’installer à l’étage du restaurant ou en terrasse. Un sandwich au pastrami, des oeufs mimosas ou un plat du jour plus copieux, il y a l’embarras du choix. Ce jour-là : sauté de dinde façon basquaise et riz basmati ; ou tortellinis aux cinq fromages à la bolognaise.
Notre pause déjeuner ensoleillée s’est elle composée d’une légère salade de graines et légumes (4,50 €) et d’une part de comté et de Sainte-Maure de L’affineur (2,90 €). Les desserts sont généreux. On a apprécié le crumble pomme et rhubarbe (2,70 €) et on aurait bien goûté au blanc-manger.

La carte n’évolue pas beaucoup, mais les plats du jour changent au fil des saisons. « Nous réalisons tout dans notre laboratoire à Tours-nord et nous travaillons avec des producteurs locaux », précise le co-gérant avec sa bonne humeur habituelle. Et très bientôt, les gaspachos remplaceront les soupes. Ça sent l’été !

> Taste, 55, rue du Commerce, Tours. Sur place ou à emporter, salade, sandwichs, plat du jour, quiches, desserts, café à la carte. Service de traiteur.
> Réservations au 02 47 88 09 21. Ouvert du lundi au vendredi, 10 h 30 à 21 h. Page Facebook

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Quand Julie Pâtisse : du blog aux fourneaux

On connaissait son blog… Mais Quand Julie Pâtisse, elle se met aussi aux fourneaux. On a testé son atelier-restaurant aux Prébendes.

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Les arbres en fleurs, le soleil qui pointe le bout de son nez… Oui ! Le Printemps est arrivé ! C’est donc au jardin des Prébendes que nous allons profiter de cette belle saison. Depuis maintenant quatre mois, la blogueuse tourangelle Julie a repris avec son frère Xavier le coin restauration situé près de la rue Roger-Salengro.

Chez « Quand Julie pâtisse – l’Atelier », comme le site qui a fait connaître les talents de la jeune femme de 27 ans. On peut grignoter des chouquettes, déguster des plats sur place ou à emporter, ou tout simplement faire une pause-café en terrasse. Le midi, Julie propose des plats du jour variés, changeant au gré des saisons et des envies.

Ce midi, une jolie salade de quinoa avec des pommes, du fromage, des noix et des carottes a ravi nos papilles. Une salade de chèvre et jambon de pays avait l’air tout aussi alléchante, à l’instar de la quiche lorraine ou du croque-monsieur réalisés sur place et avec des produits locaux. Elle prépare également des wraps ou des galettes de sarrasin. En dessert, vous avez l’embarras du choix. Il y a les incontournables, le « Xavier » à la framboise, le nougat de Tours, les crêpes ; et les temporaires, comme le (très) fondant au chocolat ou la panna cotta. RESTO_JULIE (3)

Très bientôt, il sera possible d’y déguster un sorbet ou une crème glacée du Palais des glaces (Tours-Nord) et à mesure que les jours rallongent, l’établissement s’autorisera à fermer un peu plus tard. Julie accueille aussi ses apprentis cuisiniers dans son atelier et son activité traiteur se développe. Le dimanche, ses brunchs sont souvent complets. Pensez à réserver !

> Quand Julie pâtisse, Jardin des Prébendes. Ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 18 h et le dimanche de 11 h à 14 h 30.
> Menus du midi à 7 € et 9 € (avec un dessert). Brunch à 17,50 €.
> Réservations au 02 47 20 14 46. Infos sur la page Facebook

Maison Colbert : simplicité et bonne humeur

En passant par la rue Colbert, on a pu tester… La Maison Colbert bien sûr ! Voici la chronique restaurant de la semaine.

PAUSE_RESTO_COLBERTIls sont toujours là, au même endroit, et pourtant, tout a changé. Mickaël est toujours aux fourneaux, Ben est toujours en salle, mais Mickaël termine plus tôt et Ben s’accorde le droit de porter des chemise à carreaux. Et ils sourient tout le temps. Comme un poids enlevé.

L’Arôme est devenu Maison Colbert, une maison pleine de simplicité et de bonne humeur. Quand on y passe, on n’a qu’une envie : revenir.
Le chef a réduit la carte et la modifie en fonction des arrivages du matin car il se fournit essentiellement ches de petits producteurs. On retrouve dans l’assiette des plats traditionnels : os à moelle, raie aux câpres ou côte de cochon en croûte de moutarde. La terrine est, bien sûr, faite maison, tout comme ses pickles. La qualité est toujours là et les plats sont copieux.

Le service est souriant et efficace, le patron et la serveuse ont l’oeil à tout et le restaurant a visiblement trouvé ses habitués.
Côté décoration, les tables sont assez espacées pour discuter en toute intimité et les amateurs apprécieront le mélange de liège, bois et cuir. On vous conseille de jeter aussi un oeil à la sélection de bouteilles et d’alcools du patron, vous ne serez pas déçus. Bref, un resto où l’on peut emmener son amoureux, sa grand-mère ou son patron : tout le monde s’y sent bien.

> Maison Colbert, 26 rue Colbert à Tours. Réservation au 02 47 05 99 81. Contact : page Facebook
> Entrées et desserts à partir de 8 €, plat de 12 à 28 €.

Le Bistrot d’Odile : piano, musique et bons plats

Ouvert en février 2018, Le Bistrot d’Odile propose une sympathique carte des « recettes oubliées » et n’oublie pas de parsemer le tout de… musique !

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On appelle ça un endroit chaleureux… Le maîtremot au Bistrot d’Odile, c’est convivialité. Pour s’en convaincre, il suffit de venir le vendredi ou le samedi soir. C’est là qu’Odile, la maîtresse des lieux et chanteuse, se rappelle ses premières amours en jouant du piano en plein resto. « Pour l’ambiance et pour que les gens se mettent à chanter », sourit-elle. Partitions et livrets de chants sont d’ailleurs disposés à côté du comptoir.
De la musique pour remplir les oreilles, pendant que les chouettes assiettes rempliront l’estomac.

Ici, c’est cuisine tradi au menu, avec un excellent rapport qualité-prix. Odile a concocté une jolie carte, où les « recettes oubliées » sont à l’honneur. Du gratin d’andouillette au Vouvray au tartare de daurade à la grenade, en passant par l’oeuf meurette ou le mythique Paris-Brest.
À tmv, on avait lu que le chef de l’établissement, le Tourangeau Benoît Sanchez, était un passionné de la création de burgers. Alors, va pour Le Roi Rose, un burger avec porc confit 6 heures dans la bière, cheddar, confit d’échalotes et une délicieuse sauce barbecue maison qui assaisonne le tout. Une création aussi originale que savoureuse, faite maison comme le pain buns et les frites qui l’accompagnent.
Le plat, copieux (la taille du burger est impressionnante !), était accompagné d’un verre de chinon (la carte est exclusivement composée de vins de Loire).

On ressort avec l’impression d’avoir mangé entouré d’amis comme à la maison (en mieux !)… et en jetant un dernier coup d’oeil au piano qui nous attend un de ces soirs. Histoire de pousser la chansonnette pour digérer.

> Le Bistrot d’Odile, 64 rue Colbert. Ouvert du mardi au samedi midi. Et le vendredi et samedi soir. Contact : 02 47 39 13 96 ou sur Facebook.

> Formule du midi à 15 €, plat du jour 9,50 €. À la carte, 5,20 € l’entrée ; de 10 à 12,50 € pour les plats.

La Vida Loca : le bar à manger bien sympa

Ce n’est pas tout à fait un restaurant, ce n’est pas tout à fait un bar… C’est un bar à manger ! On a testé La Vida Loca et son ambiance super chouette…

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Avouons-le : depuis son ouverture mi-janvier, la Vida Loca nous faisait de l’oeil. Pensez-vous : un endroit qui respire la sympathie et l’ambiance « à la cool » (les oeuvres accrochées au mur, à l’esprit tattoo, donnent un réel cachet à l’ensemble), avec de la bonne musique, des barmen aussi accueillants que tatoués et une carte réussie avec bières de choix, cocktails et vins bios issus de petites exploitations.
Que demande le peuple ?

Eh bien pas grand-chose de plus si ce n’est un peu de solide pour accompagner le liquide.
Et justement, ça, La Vida Loca l’a bien compris en s’identifiant « bar à manger », à la croisée entre bar, brasserie et restaurant. Alors ici, les plus gourmands peuvent se délecter de ribbs marinés ou de légumes de saison, voire de lasagnes végétariennes avant de se faire un petit mojito cheesecake en dessert (un délice !).

De bons petits plats simples, mais efficaces, avec d’excellents produits… qui se retrouvent aussi sur des planches apéritives bien fournies.
Ce soir-là, pour soutenir notre pinte de Petrus, on a choisi la fournée à 10 € qui présentait, en vrac, saucisson au vin, cake au chorizo, tarte aux légumes, cubes d’emmental frais ou encore petites madeleines au chèvre, tapenade et autres accompagnements.

Essayé et adopté : fraîcheur en bouche, plaisir gustatif, pas de chichis et prix plus que raisonnables, La Vida Loca vise juste et bien pour ses premiers pas. De quoi passer, normalement, une sacrée soirée, comme dirait notre ami Jean-Pierre Foucault (désolé pour la référence).

> 16 rue de la Rôtisserie (à la place de l’ancien Cheyenne Bar). Ouvert de 18 h à 2 h. Contact : 09 86 45 01 20 ou facebook.com/lavidalocatours
> Planches de 5 à 15 €. Sinon, à la carte, entrée/plat ou plat/dessert à 18 €. Menu complet à 23 €.

Bocorico : resto dans des bocaux

Se faire livrer des petits plats dans des bocaux : on a testé Bocorico à la rédac’ !

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Toute l’équipe de tmv a donné de sa personne en commandant des bocaux appétissants. Et elle n’a pas été déçue. Le concept de livraison au bureau a été inventé par Guillaume Fouqueray, chef du bistro Gus situé à Tours-Nord. Il a lancé Bocorico pour répondre à une demande de ses clients : « Ils avaient moins de temps pour faire le trajet jusqu’au restaurant et manger ».
Alors, c’est le restaurant qui s’est déplacé là où ils travaillent, et ce, depuis le 16 octobre.

Les privilégiés restent les salariés qui se trouvent dans la zone 1 de livraison (des quais Paul-Bert à Chanceaux-sur-Choisille). Ils peuvent commander avant 11 h et sont livrés entre 12 h et 14 h. Pour les autres (jusqu’aux Deux-Lions), il faudra s’y prendre, comme nous, la veille avant 16 h. Cela demande un peu d’organisation pour huit, et de la vigilance, surtout quand on a le clic facile…

Le jour-J, la livreuse dépose les plats au bureau vers 11 h 30. Qui a pris quoi ? Les plats tournent sur la table pour retrouver leur propriétaire. Se déroule ensuite une valse de bocaux vers le micro-onde. 2’ 30’’, c’est chaud ! « Hum, c’est bien assaisonné », « C’est bien présenté », « C’est comme au restaurant et les parts sont généreuses », « Un peu cher… », les compliments fusent pour la soupe aux carottes, le sauté de veau au cumin, les légumes au curry, le cabillaud et sa purée maison ou encore l’amarena chocolat et l’amandine poire.
Le menu « retour du marché » permet aussi au chef de proposer un plat qui n’est pas à la carte et adapté aux demandes des clients. Bons, beaux, frais et… écologiques, les bocaux sont récupérés 48 h après. Et pour un service traiteur, leur ligne reste ouverte.

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> Bocorico, livraison en entreprise. Trois plats 17 €, deux plats 12 €, plat à la carte 8 €. Zone 1, livraison gratuite dès 20 € et zone 2 à partir de 50 €.
> Réservation en ligne sur bocorico.fr et au 06 50 27 68 26.

On a testé le Tia Gourmet

Vous êtes sûrement passé devant : situé rue des Halles, l’immense Tia Gourmet propose épicerie fine, cave à vin et… espace restauration que l’on a bien sûr testé.

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Mais où est-on ? C’est un peu l’impression qu’on ressent quand on passe la porte vitrée automatique de Tia Gourmet, situé à deux pas de la basilique Saint-Martin. Un immense mur végétalisé dans l’entrée, une cave à vin au sous-sol, un salon de thé au-dessus et des étagères remplies de produits d’épicerie fine, de produits asiatiques ou encore de thé, d’huile ou de céréales bio en vrac.
Dans un autre recoin des 450 m2 de cet ancien magasin de prêt-à-porter, des frigos remplis de bols en plastiques : saumon et riz basmati, bò bun, poulet au caramel, sushis, perles de coco ou de tapioca…

Rien n’excède 10 € dans ces plats asiatiques à emporter ou à déguster sur place. On peut aussi choisir parmi une large gamme de bières du monde.
Après mon passage en caisse, je m’installe dans un des confortables fauteuils colorés du restaurant en attendant que le serveur réchauffe au micro-ondes mon poulet au basilic. Il me servira une dizaine de minutes plus tard sur un petit plateau avec mon dessert et ma boisson, le tout pour 19,75 €. Image8

C’est chaud et bien épicé, comme les plats du Mao, place Jean-Jaurès. Normal, parmi les associés de Tia Gourmet, deux font partie de la restauration et viennent de ce restaurant, un vient de la grande distribution et le dernier est issu du commerce. Les plats sont préparés le matin par une équipe de cuisiniers située dans un laboratoire en centre-ville.

La dizaine de plats à la carte varie ponctuellement mais les propositions devraient évoluer au fil des saisons. Les spécialités italiennes, portugaises ou africaines pourraient s’inscrire aussi au menu, pour une offre ouverte sur le monde entier.

> Tia Gourmet, 73 rue des Halles, Tours. Ouvert du mardi au jeudi, de 10 h à 19 h et du vendredi au samedi de 10 h à 19 h 30. Réservations au 02 47 64 85 25.
> Plat à moins de 10 €, dessert et boisson à 4 € en moyenne, sur place ou à emporter.

La Suite : du nouveau avenue Grammont

Le haut de l’avenue Grammont va-t-elle reprendre un peu de couleurs ? Un nouveau restaurant a ouvert à côté du Pym’s : il s’agit de La Suite qui remplace l’ancienne Casa Nostra.

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Cela faisait 5 ans que les locaux de l’ancienne pizzeria La Casa Nostra attendaient un repreneur. Sa fermeture avait plombé un peu plus le haut d’avenue Grammont souffrant déjà de son manque de commerces et de restauration.

Mais Serge Partouche, patron de la boîte de nuit Le Pym’s, s’est décidé à relancer la machine en ouvrant les portes de La Suite.
Depuis mi-décembre, au 166 avenue de Grammont, il faut donc compter sur ce petit nouveau… pas si petit ! Car de l’ex-établissement qu’il remplace, La Suite a gardé son immense espace. La salle est aérée et vaste, sentiment renforcé par les grandes fenêtres qui éclairent amplement le tout.

Côté déco, La Suite joue la simplicité : chaises en résine tressée, murs au tons chaleureux et rideaux rouges pour habiller l’ensemble. Même si — ouverture récente oblige — l’équipe est encore en rodage, l’accueil est des plus aimables (le jour de notre visite, le service était remarquable). À la carte, les burgers nous font de l’oeil, entre le Pym’s au foie gras et compotée d’oignons rouges, et l’Écossais garni de son pavé de saumon bio. Mais notre dévolu se jette finalement sur le pavé de bœuf de Montbéliard (17 €).
Verdict : une bonne pièce de viande, quoiqu’un poil trop cuite à notre goût (mais rien de très grave) et idéalement assaisonnée avec sa sauce au poivre. L’accompagnement, entre salade de jeunes pousses et pommes sautées en persillade, se marie avec justesse !

Gérée par le chef de L’Odéon Olivier Imbert, La Suite démarre donc bien et a, en plus, une tonne d’idées et de projets dans sa besace. En clair, une bouffée d’air frais au paysage et un coup de fouet bienvenu dans un coin de Tours qui manquait clairement de vie.

> 166 avenue de Grammont à Tours. Ouvert les midis du lundi au vendredi, ainsi que les jeudis-vendredis-samedis soirs. Contact : 09 50 78 31 59.
> Plat du jour à 13 €. Et de 15 à 24 € à la carte.

Restaurant : Le B, testé par l’EPJT !

Toujours dans le cadre de la semaine spéciale EPJT, les étudiants de l’Ecole de journalisme s’occupent de la chronique resto avec, aujourd’hui, Le B ! #EPJTMV

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Du frais au prix de l’industriel, c’est par ce slogan que le restaurant B vous invite à découvrir sa carte, dans la zone industrielle du Menneton, au bord du Cher. Le choix est difficile : des salades, des woks, mais surtout une dizaine de burgers qui se veulent raffinés et composés à partir de produits frais.

Le menu à 14,90 € propose un burger, des frites, un dessert et un soda. Le tout nous est apporté en même temps en une dizaine de minutes, sur un plateau, comme au self. Les frites sont servies dans un petit panier, le burger présenté dans une grande assiette carrée.
Nous avons opté pour un Italien, avec une escalope panée, une tranche de bœuf, du pesto et de la mozzarella. Le chef conseille lui le Carnivore, un burger pour les gros mangeurs avec un bon steak haché et du fromage à raclette !

On ne va pas se le cacher non plus : le goût est là mais on n’est pas totalement emballé par notre burger italien… Rien à dire sur la fraîcheur mais il manque ce « p’tit quelque chose » pour rendre ce burger vraiment exceptionnel. Un autre collègue, qui a pris un burger plus classique avec du cheddar, est satisfait de son plat. O

uvert il y a un an, le B est le deuxième restaurant des propriétaires du restaurant-discothèque le New 80, basé à Saint-Pierre des Corps. Le B leur permet de se consacrer à la cuisine dans un cadre sobre et lumineux. Le décor est simple mais on s’y sent bien, on n’étouffe pas. Le soir, les plateaux sont remplacés par des sets de table et l’ambiance du restaurant se veut plus conviviale. Une adresse à retenir dans une zone où l’on trouve peu de restaurants !

François Breton

>Le B, 5 rue du Champ de Tir, Tours. Menu burger, boissons sans alcool et dessert à 14,90 €. Plat du jour le midi. 
> Ouvert du lundi au dimanche, de 12 h à 14 h 30, puis de 19 h à 22 h 30. Fermé le dimanche midi. Tél. 02 47 65 08 16.

Gusto : le bon goût de l’Italie

La rédaction a décidé de tester le restaurant Gusto, à Tours. Embarquez pour l’Italie mais… n’oubliez pas de réserver !

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Dès le premier contact avec le restaurant Gusto, on s’envole vers l’Italie. « Pour due (deux – NDRL) personnes ? », demande le chef Cristiano originaire des Pouilles, région située au sud-est de l’Italie. Ouvert depuis le 20 septembre, ce nouveau bar-restaurant récolte déjà les fruits du bouche à oreille et il vaut mieux réserver sa table.

Avec Ingrid, ils peuvent servir une cinquantaine de personnes en une soirée, dans le respect de l’hospitalité italienne et « en laissant le temps à chacun de profiter du moment », précise Ingrid, originaire de Tours. À deux pas de la place Plumereau, dans la rue de la Rôtisserie, l’établissement a organisé l’espace en fonction de ses deux activités.
L’avant est davantage destiné à boire un verre autour d’une « plancha » de fromages ou de charcuterie (11,90 € par personne) ; et l’arrière, permet de déguster les spécialités de Cristiano en admirant l’une des 200 photos dédicacées de stars. Le menu présente les « antipasti » (entrées), des spécialités des Pouilles comme la « burrata » un fromage italien fait à partir de mozarella ou la « frisella » dit aussi « pain des Croisés ».

Il y a aussi bien sûr des « pasta » confectionnées maison tout comme la sauce pesto aux amandes, ou les « carne » (viandes) dont le veau à l’huile de truffe blanche. Pour terminer, les « dolci » (desserts), parmi lesquels, le traditionnel tiramisu ou le café affogato, servi chaud sur de la glace.

Et dans tout ce qu’ils font, « il gusto », le goût, est bien là. « Les produits avec lesquels on cuisine, les vins, la bière viennent d’Italie, beaucoup des Pouilles, sauf le jambon de Parme de Felino », explique Ingrid qui, elle aussi, peut tenir la conversation en italien.

> Gusto, 10 rue de la Rôtisserie à Tours.
> Restaurant et bar ouvert du lundi au samedi, midi et soir, jusqu’à 2 h. Menu du midi en semaine, pasta (pâtes) e dolce (dessert) à 15, 90 € ou menus à trois plats à 25,90 € ou à 29,90 €. Réservations au 09 73 25 30 12.

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La Petite Cuisine : sous vos yeux

A la Petite Cuisine, Marie cuisine et prépare les plats sous vos yeux. Petit détour par la rue Voltaire pour notre chronique restaurant de la semaine.

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On connaissait la Petite Cuisine de Marie, nichée rue Berthelot, juste en face de la CCI comme une des adresses les plus attachantes de Tours. La même Marie nous revient, après quelques mois de fermeture, dans un nouveau lieu à quelques mètres de là, 45 rue Voltaire, mais sous la même enseigne.

Le concept est le même : la dame fait la cuisine devant tout le monde, à la demande et avec un sourire qui met en appétit. Pour les clients, une grande table où des convives qui ne se connaissent pas forcément peuvent prendre place ensemble. Mais, dans ce nouveau lieu qui frappe par son espace et sa déco à la fois moderne et hyper classe, Marie a ajouté des tables plus intimes, pour des déjeuners en têteà- tête. Elle a aussi aménagé un petit salon avec des fauteuils super confortables pour attendre l’arrivée de votre tablée.

Puisque l’on parle déco, prenez le temps de jeter un coup d’oeil aux dessins aux murs. Ils sont d’Aurélia V., une artiste tourangelle aux influences littéraires et mythologiques : nous, on adore ! À noter qu’il est également possible de manger au bar, et que l’on a, alors, une vue imprenable sur la cuisine et sa cuisinière qui s’affaire. L’occasion de glaner quelques petits secrets de fabrication.
Pour ce qui est de l’assiette, soyons clairs, il faut choisir la formule. Pour 18 €, nous avons eu une petite soupe, une petite salade et un plat, un repas peu organisé à la mode japonaise, mais avec des saveurs occidentales et très joliment présenté.
N’ayez pas peur de vous abandonner aux choix de Marie : tout est frais, tout est sain et tout est bon. Et, pour deux euros de plus, vous avez même le verre de vin qui va bien. Une vraie pause au déjeuner !

> 45, rue Voltaire. Ouvert du lundi au Vendredi. Contact : 02 47 61 30 92 ou la Petite Cuisine sur Facebook. 
> Formule : 18 €. Plat seul : 15 €.

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La Casa Juna : voyage en Italie

Récemment installé place du Grand Marché, la Casa Juna est aux couleurs de l’Italie. Au menu, pizzas (dont certaines originales !), bruschettas, pâtes et assiettes de charcuterie. Miam !

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L’équipe de la Casa Juna possède une humilité qui force le respect et qui fait plaisir à voir. Travailleurs, avec l’envie de bien faire et réussir, Julie Gourdet, Nathalie Braure et Franck Tison tiennent avec amour ce nouvel établissement, petite gourmandise au parfum italien.

Outre les bruschettas et les pâtes, la Casa Juna est spécialisée dans les pizzas, cuites au feu de bois, cuisinées avec des produits locaux via des producteurs du coin. Du fait-maison, de l’artisanal.
On pourrait citer en exemple la pizza Juna, avec sa crème fraîche, ses rillons, ses amandes effilochées et son Sainte-Maure de Touraine. Parce que oui, même si elle propose aussi des classiques, la Casa Juna se distingue avec ses créations. Notre choix s’est porté sur la Dalida, une vraie surprise. Sur un lit de mozzarella, on y retrouve de jolies tagliatelles de courgettes rajoutant une plus-value à la présentation, mais aussi de l’aneth, un petit nid de crème fraîche citronnée au centre de la pizza et… de l’espadon fumé !

Aussi original que délicieux, d’autant que la pâte (« préparée sur place également », précise le chef !) est fine et légèrement croustillante, et la garniture relativement copieuse. « Il est vrai qu’on cherche à proposer des pizzas différentes et travailler sur le volume », rapportent Julie et Franck, deux hôtes impeccables, d’une gentillesse remarquable.

Côté déco, le ristorante joue la carte des murs blancs et épurés, sur lesquels s’affiche une grande oeuvre pop colorée, signée du talentueux graffeur Kevin Le Gall. La Casa Juna, qui possède deux salles et bientôt une terrasse, donne désormais rendez-vous aux amoureux de l’Italie. Buon appetito !

A.G.

> 18 place du Grand Marché. Ouvert 7 jours sur 7. Contact : 02 47 26 75 24 ou Casa Juna sur Facebook.
> Pizzas de 11 à 13,50 €, bruschettas à 9,50 €, salades à 13 €…

Backstage : le resto rock

Un nouveau venu est arrivé rue Palissy ! Accolé au Vinci, le Backstage joue la carte de la musique et du rock. On a testé…

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La « première » de ce nouveau bar-brasserie a eu lieu le jeudi 19 octobre. Le gérant espère que la tournée tourangelle sera la plus longue possible.
Installé le long du Vinci, à sa droite, rue Bernard-Palissy, le Backstage s’est implanté dans une ancienne boutique de vêtements. Les escaliers en bois et les mannequins ont été remplacés par des fauteuils Club en cuir, des flight-cases transformés en tables basses, des guitares au mur et une scène en hauteur dont les instruments semblent encore attendre leurs rockeurs.

D’après le gérant, installé derrière son bar où les pompes à bière sont décorées de micros, ce nouvel endroit souhaite offrir aux spectateurs du Vinci, les coulisses auxquelles ils n’ont pas accès. Ouvert tous les jours, toute la journée, c’est une idée pour déguster un arsenal de planchettes de charcuterie et de fromages (et de légumes) autour d’un verre avant un concert (entre 8 € et 16 €).
Les produits viennent notamment de la Maison Hardouin et de chez Rodolphe Le Meunier. Et pour ceux qui souhaitent un « vrai » repas, le restaurant sert jusqu’à 23 h 45 les soirs de spectacles (22 h en temps normal). L’ardoise simple évolue chaque jour au gré des arrivages. Une entrée à 6 € pour des oeufs durs mayonnaise ou un velouté maison ; une cuisse de canard confite ou un dos de cabillaud à 14,90 €, accompagné de pommes de terre ou d’une purée de panais ; en dessert, un crumble poire pomme ou une crème brûlée à la pistache pour 6 €.

La carte des boissons rappelle même les pochettes des albums d’Iron Maiden ou AC/DC. Seul bémol lors de notre passage à midi, la radio en fond sonore qui passe du Cloclo… Vivement une programmation de concerts dans ce bar !

> Backstage, 75 rue Bernard-Palissy à Tours. Ouvert tous les jours. De 9 h 30 à 1 h, du lundi au samedi et de 10 h à 22 h, le dimanche. Services du déjeuner et du dîner.
> Réservations au 09 73 50 22 67. Infos sur leur page Facebook

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On a testé le Casse-Cailloux

Depuis cet été, le Casse-Cailloux, l’établissement situé rue Jehan-Fouquet, a un nouveau propriétaire.

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En reprenant le Casse-Cailloux cet été, Mathieu Laurendeau et son épouse Élodie s’attaquaient à un gros défi. Mais avec douceur, énergie, et professionnalisme, le jeune couple a réussi à poser ses marques et à convaincre les habitués que le changement était aussi porteur de jolies surprises. Le nom est resté, l’esprit resto de quartier aussi mais la salle a été réchauffée de quelques cadres et d’un grand miroir ; une belle collection de vinyles témoigne d’un intérêt certain des nouveaux propriétaires pour le rock.

L’ardoise est toujours réduite, avec trois ou quatre propositions d’entrées, de plats et de desserts et change au gré des arrivages et de l’envie de Mathieu. Dans l’assiette, des produits frais et des classiques saupoudrés d’un brin de fantaisie : le chef proposait ce midi-là de la beuchelle (on a passé notre tour) et de la terrine de cerf (nettement plus originale que la version au sanglier) qui a séduit notre comparse.
On a failli craquer pour le velouté de cèpes aux éclats de châtaignes mais on a finalement choisi les conchiglionis farcis au céleri et au crabe, dont la fraîcheur nous a conquis.

Côté plat, on a opté pour le T-bone de veau et ses petits légumes de saison, cuit et assaisonné à la perfection. La patronne nous a très gentiment expliqué l’origine de ce nom mystérieux mais on ne vous le dira pas, haha. Mention spéciale pour les desserts : notre co-testeur a savouré un sablé aux myrtilles et au chocolat et nous, on est prêt à revenir juste pour la brioche perdue. Et pour le sourire de la patronne. Et parce que la salle est cosy. Bref, on reviendra (en fait, on y est déjà retourné, héhé). Un seul regret : l’absence de formule midi à prix plus réduit, qui permettrait d’y passer plus souvent.

Elisabeth Segard 

> 26 rue Jehan Fouquet, Tours. Formule 2 plats à 26 €, 3 plats à 31 €, 4 plats à 37 €. Ouvert à 12 h et 19 h 30 tous les jours, sauf le mercredi midi, samedi soir et dimanche.
> Réservations au 02 47 61 60 64.

Shanti Shanti : zen, resto zen

Une chronique resto dans laquelle vous découvrirez un établissement zen au possible… tout en apprenant la signification de l’expression « shanti shanti » !

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La poignée de porte en forme d’éléphant donne un premier indice sur la destination du voyage qui suivra. La musique indienne traditionnelle en est un second. Le troisième se trouve dans la décoration : drapeaux de prières et statuettes hindouistes. Bienvenue au Shanti Shanti.

Ouvert rue Colbert en février dernier, ce café-restaurant est une initiative de deux rappeurs tourangeaux : Cesko et Fysh.
« Ça fait maintenant 15 ans que je fais des allers-retours en Inde, décrit Cesko, bonnet tibétain vissé sur la tête. J’avais dans l’idée de recréer un café de voyageurs avec des produits ramenés de là-bas et des produits de saisons et locaux ». Un lieu propice à la détente. Ce qui tombe bien car « Shanti », signifiant paix en sanskrit, se traduit par « mollo, mollo, vas-y doucement », quand il est répété.

Le duo propose dès 8 h le matin, une ambiance salon de thé, autour d’un café ou d’un chaï (thé indien aux épices) réalisé sur place. Au déjeuner, une formule végétarienne unique est servie. Au menu ce midi, soupe de carottes au cumin, salade de crudités revisitée, samosa aux légumes, shana dhal (purée de pois cassés et de lentilles corail) avec du riz et une pomme au four. Le tout, servi sur un thali, plateau directement ramené de Delhi, avec un lassi traditionnel à la mangue à base de lait fermenté qui ne servira pas ici à apaiser le feu du piment.

Pour ceux qui veulent pousser le voyage jusqu’au bout, une estrade de moquette fournie de coussins colorés et équipée de tables basses a été installée.
En tailleur ou à genou, l’exercice est parfait pour travailler la souplesse et la bonne tenue du dos. Pour les plus raides, des tables, plus classiques sont installées dans la salle le long d’un mur de livres. Pour ouvrir ses chakras et se régaler. Allez, « Namaste ».

Pauline Phouthonnesy

> 107 rue Colbert, Tours. Ouvert de 8 h à 14 h. Menu à 11 €. Ouvert le soir sur réservation de groupe.
> Informations au 09 73 13 58 39 ou sur Facebook

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Biocité Cuisine : pour les amoureux du bio

Les amoureux du bio peuvent désormais compter sur un nouveau venu : Biocité cuisine, installé près des Halles.

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C’est un petit frère ! Le magasin Biocité situé près de la rue Nationale, rue Émile-Zola, vient de voir naître un nouveau compagnon de route dans l’aventure du bio et du local.
Ouvert le 5 septembre, à quelques encablures de là, au pied de la basilique Saint-Martin, rue des Halles, le restaurant Biocité Cuisine fait déjà d’heureux gourmands. Dans l’ancienne cave à vin, on trouve désormais une équipe de quatre personnes prêtes à vous régaler pour le déjeuner.

« Les clients nous le demandaient, cela fait deux ans que nous avons ce projet, explique la gérante de Biocité, Anne Cherrier également associée du restaurant. C’est avec Ronan Pinsard, salarié du magasin pendant un an et demi et cuisinier de métier que nous avons pu concrétiser ce projet. » Le restaurant certifié bio table sur des repas rapides, légers et bons, à déguster sur place ou à emporter.
Comme à la cantine, on passe au comptoir choisir sa quiche, sa salade ou son sandwich pour ensuite l’emporter dans la salle à manger décorée de beaucoup de mobilier récupéré et de plantes vertes. Les produits sont le plus possibles achetés directement chez les producteurs du coin et le reste vient du magasin.

« Ronan travaille encore un peu avec les légumes à ratatouille, mais passe tranquillement aux légumes d’automne », remarque Anne Cherrier. Cette semaine-là au menu : velouté de poireaux, curcuma et crème d’avoine ; salade d’aubergines, feta, menthe et tarte aux pommes, pain d’épices. Une quiche végétarienne et sans gluten est aussi proposée.
Et pour les carnivores me direz-vous ? Le plat du jour. Un rôti de porc laqué au miel avec des patates douces, carottes et fenouils. Tous les légumes qu’il faut pour une journée équilibrée !

> 93 rue des Halles, Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 11 h 30 à 16 h. (service jusqu’à 15 h 30).
> Formule « 2 choix » à 11 €, formule « douceur » à 12, 50 €, la formule Plat du jour, entrée ou dessert à 16 €.
> Contact sur Facebook

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On a testé le High Five Burger

Récemment installé rue Voltaire, le High Five Burger joue la carte des… burgers (sans rire ?) ! On est allés faire un tour chez le petit nouveau.

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Visiblement, le 18 de la rue Voltaire est destiné à accueillir des restaurants spécialisés en burger ! Après le Frenchy’s et le Hardwood, voici venu le High Five Burger.

Installé il y a quelques semaines, ce sympathique établissement s’est déjà forgé sa personnalité. En jetant un œil au fond de la salle, on aperçoit cette fameuse bande jaune utilisée aux États-Unis, où est écrit « Police / Do not cross the line ». Ouf, ici, pas de scène de crime, mais un décor américain aussi « cool » que l’impression que renvoie le personnel.
Un immense tag High Five trône sur le mur, un burger peinturluré en guise de point sur le « i ». On sourit face à la paire de baskets qui pendouille au-dessus de l’escalier, les faux panneaux d’avenue américaine et le vinyle Pulp Fiction.

Indécis pour le choix du burger, on a jeté notre dévolu sur le menu five et son assiette composée de 5 mini-burgers. Disposés du moins fort en bouche au plus costaud, ils permettent de visiter l’intéressante carte du High Five. On passe ainsi du burger classique au « High tech » (composé de crème fraîche, pesto, mozza) en passant par le « Highway to hell » et son bacon et sa sauce Jack Daniel’s (notre préféré !).

Le restaurant a aussi voulu jouer la carte de l’originalité : ainsi, exit les sempiternelles frites grassouillettes servies avec le burger. Là, l’accompagnement est constitué de pommes sautées à la fleur de sel, un épi de maïs découpé, des nachos et une part de salade. On est donc reparti repu (le menu rassasie amplement). Avec bien sûr l’envie de faire un high five en partant.

> 18 rue Voltaire, à Tours. Contact : facebook.com/HighFiveBurger ou 02 47 75 02 39. Ouvert 7 jours sur 7.
> Tarifs : 12 € le menu (burger + boisson + accompagnement) / 18 € le menu 5 mini-burgers / 6,90 € le menu enfant / 11 € la salade / 7,50 € le cocktail. Burger végétarien sur demande.

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Un petit répit à l’Accalmie

Caché rue de la Grosse Tour, l’établissement L’Accalmie est une jolie table à découvrir rapidement !

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Après L’Embellie, voici venu le temps de L’Accalmie. Le petit restaurant de la place Plum’ a ouvert en juillet une deuxième adresse. On ne tombe pas dessus par hasard et c’est dommage : cachée au milieu de la rue de la Grosse Tour, L’Accalmie (et sa jolie salle et sa terrasse tranquille) mérite d’être connue. Aux fourneaux, c’est une petite équipe et un jeune chef, Maxime, qui a fait ses preuves à L’Embellie. La carte d’automne est attirante mais pressés par le temps, nous choisissons la formule du midi à 16 euros.

Belle surprise : c’est l’un des meilleurs rapports qualité- prix de la ville. En entrée, nous goûtons une salade de quinoa et de fruits de mer , savoureuse et légère. Mine de rien, elle nourrit son homme. Le suprême de pintade qui suit, drapé dans une mousseline d’écrevisses, nous épate.
Parfaitement cuite, la volaille fondante est accompagnée de gnocchis et de petits légumes de saison ; le plat est aussi copieux que goûtu. On se force presque pour attaquer le dessert mais ç’eut été dommage de s’en priver : un entremets à la mousse d’amande, avec un cœur d’abricot, relevé d’une pointe de kirsch.

Bref, une cuisine fine, sans être prétentieuse. La décoration, colorée et moderne, met en valeur les murs en pierre et le service, souriant, bien coordonné, attentif sans être pesant, est parfait.
En partant, on n’a qu’une envie : revenir. Et un peu honte d’avoir dû déguster un pareil menu l’oeil sur la montre.

> 10, rue de la Grosse Tour, entre la place de la Victoire et les Halles, à Tours. Ouvert à midi et 19 h. Fermé le samedi midi, le dimanche et le mercredi.
> Réservation au 02 47 39 24 83. Contact : facebook.com/laccalmie.restaurant

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Embarquons pour l’Embarcadère !

L’Embarcadère (qu’on écrit en fait « 3mbarcadère ») est une sympathique table sur les quais de la Loire. Tmv y a fait un petit tour.

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Authentique et chaleureuse. Deux adjectifs pour qualifier la cuisine du chef de l’3mbarcadère (non, il n’y a pas de fautes, cela s’écrit bien avec un 3 !), qui n’a de marin que le nom. Jean-Christophe Albouy est plus attaché aux valeurs du rugby qu’à la navigation, même s’il est installé en face du ponton des croisières Naviloire depuis 21 ans.
Le Toulousain et sa femme tourangelle Nathalie ont gardé dans son jus le cadre rustique du restaurant : poutres apparentes, crépis blanc et mobilier en bois massif. À l’extérieur, le jardin offre un cadre plus moderne et cosy (surtout l’été !).

Une fois sa bouteille choisie soi-même dans la cave du restaurant, place à la dégustation. Le midi, pour 16 €, on se laisse tenter par la formule complète de l’entrée au dessert. Soit un euro de plus que pour le menu comprenant deux plats.

Ce jour-là, le chef nous invite à une promenade en forêt. Pour commencer, un velouté de légumes « retour du marché » avec sa crème de panais au siphon, un sauté de veau aux saveurs d’automne pour continuer, accompagné de champignons aux quatre épices et une crème de poires tapées.
Et pour terminer, un sablé de fraises mara des bois. C’est simple, mais goûteux et surtout copieux. Ici, beaucoup de produits locaux et transformés sur place comme les rillons et les rillettes. Les cucurbitacées et légumes oubliés sont achetés bio à la Ville-aux-Dames, les épices viennent de Terre Exotique, dont la boutique est située à quelques mètres de là et les fromages viennent du stand du M.O.F. Rodolphe Le Meunier aux halles. Quant à la recette du sablé sans œufs, elle a été livrée au chef par Robert Dause, pâtissier émérite qui a passé la main à Nicolas Léger.

Pour les partageurs, il est aussi possible de prendre un canard de la famille Burgaud. Moment convivialité recherché.

P.P.

> 52 quai de la Loire, Rochecorbon. Ouvert tous les jours, midi et soir jusqu’au 1er octobre. Fermé le dimanche à partir du 8 octobre pour tout l’hiver.
> Réservation au 02 47 52 80 90. Site : restaurantdelembarcadere.fr

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Resto : [R] de Rodolphe Le Meunier

On le connaissait en tant que meilleur ouvrier de France : l’as du fromage, mister Rodolphe Le Meunier, a désormais son restaurant fort sympathique aux Halles. Verdict !

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Fromage, vous avez dit fromage ? On y va ! Si vous en êtes amoureux, c’est par ici que ça se passe : Le [R] vient en effet d’ouvrir près des Halles. On s’y rend en tout confiance : la brasserie-restaurant est gérée par Rodolphe Le Meunier. Si vous ne le connaissez pas encore, c’est le fromager star de la ville, ancien champion du monde, s’il vous plait ! Après sa boutique sous les Halles, le fromager se consacre également à la restauration.

Espace et mobilier modernes, pierres blanches sur les murs, armature grise anthracite, le décor est chaleureux et chic. On s’installe en terrasse et s’intéresse à la carte (très aguicheuse). Le personnel est sympathique et à l’écoute des clients.
On opte pour un vin blanc, et le menu plat-dessert : émincé de volaille aux champignons et Petit Trôo (fromage au lait de vache), accompagnés de légumes (purée et flan). C’est fin en bouche, la viande est tendre et les accompagnements très onctueux.

Pour les plus gourmands, des frites sont aussi proposées. On a d’ailleurs pu goûter dans l’assiette de l’autre… et on vous conseille le roulé de bœuf au comté.

Vous avez pu le remarquer, le fromage est très présent dans les plats. Et même dans les desserts ! Mais l’assiette de fromages affinés nous tente plus. Du brillat-savarin, très crémeux, de la marotte (un fromage de brebis) et un neufchâtel (un fromage de lait de vache). Pour 16,50 euros, le menu plat/dessert vaut le coup et on repart rassasié. Avec l’envie de revenir manger des desserts sucrés à base de fromage, quand on aura le ventre moins plein.

Philippine David

> Menu plat-dessert avec un verre de Quincy : 20,90 €.
> 5 place Gaston-Paillhou. Ouvert midi et soir, du lundi au samedi. Contact : 02 47 38 68 49 ou facebook.com/R.RodolpheLeMeunier.

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On a testé le resto SmÄak Natural Food

Tmv a testé le nouveau resto SmÄak : cuisine scandinave bio de qualité au menu !

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À peine arrivé dans ce restaurant, on est accueilli à bras ouverts pour nous expliquer le concept. SmÄak natural food s’inspire de la cuisine scandinave. Les végétariens et végétaliens peuvent ici trouver leur bonheur ! Mais que ceux qui ne le sont pas se rassurent : il y a aussi du saumon et du boeuf. On a le choix entre une salade, un pain fourré ou encore une soupe. Ajoutez à cela un assortiment de cinq fruits, légumes et condiments.

Avec cette chaleur étouffante, rien de mieux que du frais. On part donc sur un Gröten avec un pain aux graines : saumon fumé maison, salade et jeunes pousses, herbes aromatiques, quinoa, lentilles et sauce du chef. On nous propose l’eau détox du moment. Du citron, de la menthe et du gingembre. Ça fait du bien. Les repas sont toujours servis dans de grands bols en bois. Les pains commandés sont emballés dans du papier.

Difficile de savoir comment s’y prendre pour les manger mais tant pis, même si on s’en met plein les doigts, ça vaut le coup ! Le saumon est tendre et se marie magnifiquement bien avec les légumes choisis en assortiment (betteraves, carottes…). Le SmÄak fait de la restauration rapide. Mais avec des produits frais, naturels et de qualité. Le prix est convenable, les pains briochés et l’eau détox nous reviennent à 10,80 euros.

La salade coûte 2 euros plus chère mais est plus garnie. À la différence du brouhaha et de l’odeur pas très chouette des fast food, ici le cadre est moderne et très reposant. Les couleurs sont sobres, tous les meubles sont en bois et des plantes sont posées sur les tables avec des bougies. On voyage un peu vers le Nord. On repart ravi de cette découverte, avec l’envie de revenir pour goûter aux soupes lorsque le temps sera moins chaud.

> 35 rue du Grand Marché. Lundi au vendredi : 11 h 30–15 h, 18 h 30–22 h 30. Le samedi : 11 h 30–22 h 30. Sur place ou à emporter. Contact : 02 47 86 34 92.

> facebook.com/smaaknaturalfood

Philippine David

Ô Crazy Crêpes : c’est vous le chef

En allant chez Ô Crazy Crêpes, on peut choisir ce qu’on veut à mettre dans sa galette. Il fallait qu’on teste !

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« Bel accueil dans un joli cadre », « service de qualité, produits au top », « irréprochable »… Sur la page Facebook de Ô Crazy Crêpes, les avis sont dithyrambiques. La moyenne atteint 4,9 étoiles sur 5, en deux mois d’activité et une centaine de notations. Réaliste ou exagéré ? On est allés vérifier.

Rendez-vous donc dans la rue Michelet, à deux pas de la gare. Le quartier paraît peu fréquenté. Heureusement, l’accueil chaleureux de Youssef contraste avec l’ambiance extérieure, plutôt froide. Lui et son équipe s’empressent de faire découvrir le concept à leurs clients. À la frontière de la restauration rapide et de la brasserie.
La déco est moderne, le style américain. « Devenez le chef » : voilà ce qu’on peut lire sur les murs de l’établissement, traduisant une volonté de « se sentir comme à la maison ».

On hésite entre des crêpes à la carte, ou à composer avec ses ingrédients préférés. Des saveurs indiennes aux classiques occidentaux, en passant par les spécialités locales, il y en a pour tous les goûts. Ce sera finalement une Bollywood : émincés de poulet, poivrons et sauce curry. En quelques minutes, la galette salée arrive dans un cornet et sur un plateau, plutôt que dans une assiette. Et c’est bien garni ! Peut être trop ? Même si on ressent moins la légèreté habituelle de la pâte à base de farine de sarrasin, le goût est présent. Les prix restent aussi raisonnables.

De quoi nous donner envie de terminer sur une note sucrée, avec une crêpe chocolat-fraise. Le tout pour 16 €, en comptant un rafraîchissant smoothie aux fruits rouges. Oui, on a craqué.

S.B

> 30 rue Michelet. Jusqu’au dimanche 25 juin : ouverture de 21 h à 1 h 30. À partir du lundi 26 juin : reprise du service de 12 h à 23 h. Sur place ou à emporter. Contact : 02 47 61 96 82.
> Crazy salée dès 3 € 50, Crazy sucrée dès 2 € 50.

On a testé le Hardwood Burger Bar

Installé juste avant la rue Colbert, le Hardwood Burger Bar propose une sympathique carte de… burgers bien sûr !

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Notre burger au cheddar et bacon (photo tmv)

Ses clients, il les appelle les Hardwooders ; l’endroit où il concocte ses recettes, il le nomme Hardwood Labo. Bref, vous l’avez compris : welcome to the Hardwood Burger Bar, de Morgan. Installé depuis trois mois rue Voltaire à Tours, l’établissement spécialiste du burger a déjà fait ses preuves à Montbazon.
Désormais, le sympathique Morgan veut conquérir le cœur (et l’estomac) des Tourangeaux.

Ce jeudi ensoleillé, on s’installe en terrasse et on admire la carte. Le restaurant propose des recettes classiques comme le cheeseburger ou à la sauce BBQ, mais offre aussi une gamme intéressante, allant du Garlic Burger (sauce à l’ail et champignons) et l’Habbanero (sauce pimentée mexicaine et mozza), à la spécialité maison (betterave, ananas, steak, fromage, cheddar et oeuf), sans oublier les veggie pour végétariens ! Notre choix se porte sur un burger composé d’un bacon cuit tout comme il faut, d’oignons, et d’un délicieux cheddar fondu.
Imposant par sa taille, le steak se distingue aussi par sa préparation. Car ici, « la viande est hachée sur place », s’enthousiasme Morgan. Le restaurateur, par ailleurs boulanger (« je ne vous dis pas à quelle heure je me lève ! », rigole-t-il), n’est pas peu fier de son pain.

C’est d’ailleurs le gros point fort de Hardwood Burger Bar : exquis, les buns sont préparés sur place, un peu grillés à l’intérieur pour un rendu croquant qu’on a adoré. « Je souhaite garder des prix abordables », prévient Morgan qui ne jure aussi que par le fait-maison (les frites y compris). En ouvrant à Tours, Hardwood s’est lancé un challenge. Mais les amoureux/ses de burger devraient trouver ici leur nouveau QG.

> Hardwoord Burger Bar, 18 rue Voltaire à Tours. Ouvert du mercredi au dimanche, midi et soir. Sur place ou à emporter. Contact : facebook.com/hardwoodburgerbartours ou 02 34 38 32 57.
> Burger seul de 7,50 à 9,50 € ; frites 2 à 3 €.

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L’intérieur du restaurant (photo facebook Hardwood Burger Bar)

Les Pierres Fondues : plaisir de la pierrade

Cela faisait un bout de temps que la rédac lorgnait sur leurs pierrades. On a fait un tour aux Pierres Fondues, à Tours.

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On fond pour ce restaurant. Le jeu de mot est facile, mais tout y est réuni pour faire ramollir les coeurs d’artichauts des gourmands de tmv. Pour une recette réussie aux Pierres Fondues, prenez un joyeux groupe d’amis affamés, ré-ser-vez, et installez-vous dans une ambiance chaleureuse, faite de pierres et poutres apparentes et de banquettes confortables.

Matthieu, maître des lieux, reçoit dans son âtre uniquement le soir, rue Colbert. La carte ravit les carnassiers, mais offre des tartines et des entrées pour les végétariens qui se seraient perdus. Poulet, boeuf ou porc ; nature ou mariné aux épices du monde ; sur pierre à griller ou en fondue, l’offre est alléchante.
Le bœuf aux oignons et épices Tandoori Massala arrive rapidement, accompagné de frites maison, sucrées et dorées, de salade verte et de plusieurs sauces maison préparées par le cuisinier Anthony. Entre vous et votre voisin d’en-face, le serveur pose une pierre brûlante pour y faire griller les morceaux de viandes finement tranchés. Pschhhhtt ! Une fumée se dégage de la carne qui change progressivement de couleur. Ludique et conviviale, l’activité amuse.

Les pièces marinées fondent dans la bouche. Les grands gourmands commandent 250 g au lieu de 150 g et une seconde pierre chaude arrive pour terminer le repas. Un des vins de Loire ou du Sud Ouest, parmi les 80 références, accompagne ce délicieux dîner qui se termine sur une note sucrée : profiteroles ou fondue au chocolat.
On en ressort presque ravis de sentir le graillon sur nos vêtements. Et on attend l’ouverture de la terrasse avec impatience.

> Les Pierres Fondues : 122, rue Colbert à Tours. Ouvert du mardi au dimanche soir, de 19 h à 23 h.
> Plat de pierres fondues classique à 16, 50 € et spécial à 18 €, fondue de viandes à 18 €, entrée et tartines à 7 € et dessert 6,50 €. Réservation au 02 47 05 14 54.

Chez Zein : spécialités libanaises au menu

Un petit nouveau s’est installé rue du Commerce. Chez Zein, les spécialités libanaises sont au menu. Bon appétit !

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« Oooh, mais c’est trop cool, ça ! Un resto libanais ! » Les deux ados qui passent devant la petite terrasse de Chez Zein semblent ravies. Tout au long du repas, d’autres curieux poussent la porte ou jettent un oeil à la carte. Le nouvel occupant du numéro 7 de la rue du Commerce intrigue. Ouvert il y a quelques semaines à peine, Chez Zein a remplacé la sandwicherie de Fred qui résidait ici jusqu’à maintenant.

Zein, l’hôte des lieux, accueille avec un large sourire. La commande est rapidement prise et le service, attentif. La carte est alléchante, avec son choix de spécialités libanaises. On passe du kafta (viande hachée persillée, pignons, épices fines) à l’assiette mezze (hommos, taboule, motabbal…), sans oublier – pour nos amis vegans – un plat végétarien.
Pour nous, ce sera un classique : les falafels (à 11 €). Tout est préparé au comptoir, sous les yeux des clients, sur fond de musique orientale.

Une fois notre bière (libanaise, bien sûr !) engloutie, on se concentre sur nos falafels. L’assiette est joliment pensée et présentée, avec au centre un monticule de salade, entouré de falafels parfaitement cuisinés. Le hommos, une purée de pois chiche, est fondant et décoré d’une feuille de menthe. Le tout est accompagné de pain pita. Autre bon point : les portions sont plus que correctes et on ne se sent pas lourds à la fin du repas.
Le goût de l’effort est notable. Mais celui du travail aussi : l’équipe de Chez Zein ne chôme pas, visiblement. « Ah, nous sommes ouverts toute la journée et tous les jours ! », indique le patron. De quoi avoir le temps de tester toute la carte.

> 7 rue du Commerce, à Tours. Contact : 09 83 71 08 21. Ouvert 7 jours sur 7. Sur place ou à emporter.
> Plat entre 11 et 13 €, sandwiches entre 5 et 6 €. Une formule midi basique à 7 €.

Le Café contemporain : manger au CCC OD

Si vous n’avez toujours pas entendu parler du CCC OD, vous vivez peut-être dans une grotte. Il n’empêche que les réfractaires à l’art contemporain pourront tout de même y aller… pour manger. On a testé le restaurant du CCC OD !

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Bon, déjà, déjeuner au Café contemporain, c’est le bon plan pour pouvoir dire à tout le monde que vous êtes allé au CCC OD alors que vous n’avez pas encore pris le temps d’aller voir les expos (ce qui est bien dommage, hein, ne nous faites pas dire ce qu’on a pas dit…). Ben oui, puisque c’est le resto du lieu, en accès libre et ouvert aux heures d’ouverture du Centre (le premier qui dit musée, il est privé de dessert).
Du coup, on ne s’attarde pas sur le cadre : c’est beau, c’est classe, c’est design et en plus, c’est cocoon.

Le café-resto comporte deux salles, une très lumineuse juste en entrant à droite et une autre, plus cosy, vers la gauche dont une des ouvertures donne sur la nef et ses expos monumentales. Coup d’oeil obligatoire. « Notre métier, avant, explique Julie, qui gère le lieu avec Thomas, c’était Table d’hôtes itinérante. » Comme on lève un sourcil interrogateur, elle détaille : « On arrivait dans un endroit avec tout notre matériel et toute notre déco et on s’installait ».

Et c’est exactement ce qu’ils ont fait au CCC OD, avec bonheur, il faut bien le reconnaître. À la dégustation, une évidence s’impose : le bon plan, il est surtout pour vos papilles. C’est frais, c’est bon, c’est inventif, moderne et sans chichi. Chaque jour, un plat de viande, un de poisson, des salades et des super sandwichs bons-comme là-bas-dis. Nous, on a opté pour le Poke Bowl. Eh oui, c’est la nouvelle food-tendance et elle nous vient de Hawaï, paraît-il. C’est une sorte de salade avec du quinoa, du poisson et tout plein de saveurs super fraîches. Pour finir, un petit cheesecake au cumbawa vraiment très agréable.

Ce qui ne gâche rien, Julie et Thomas proposent un choix de vins au verre très bien vu, notamment en nectars régionaux. Le Café contemporain, pour cassecroûter chic et décontracté, c’est The nouvelle place to be en ville…

> Le café contemporain, à l’étage du CCC OD, en accès libre, aux heures d’ouverture.

Cuisine conviviale au Publick House

Vous passez probablement très souvent devant : le Publick House se trouve à deux pas des Atlantes, avant l’autoroute. On y a fait un tour.

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C’est qu’il nous intriguait, ce Publick House… Des commentaires dithyrambiques sur Tripadvisor et un bouche-à-oreilles qui a fait ses preuves, et pourtant, tmv n’y avait jamais mis les pieds. Peut-être parce que ce restaurant atypique se retrouve coincé entre la rue Édouard-Vaillant et le boulevard Wagner, à deux pas des Atlantes et de l’A10 ? Ou qu’à l’époque, la devanture avait besoin d’un coup de peinture ?
C’est chose faite : désormais, le Publick House affiche une bonne mine avec son nom en grand et en rouge.

Une fois à l’intérieur, ce qu’on remarque, c’est la décoration. L’ambiance est à la croisée entre le ranch et le chalet de montagne. Des tables et des chaises en bois, des panières à pain et, surtout, un immense bric à brac d’objets divers. Au mur, entre les exemplaires de Pif Gadget, les vieux jouets, et les casseroles, notre regard se plaît à divaguer sur ce décor insolite, rétro mais rigolo.

Côté menu, le Publick House est fier de proposer des produits frais et des frites maison. Ici, justement, c’est comme à la maison. Cuisine simple et bien préparée. Notre faux-filet grillé nous a ravi. Sur l’ardoise, on aurait pu se laisser tenter par l’entrecôte ou la souris d’agneau à la crème d’ail. La carte est petite et fait la part belle aux viandes.
Aux fourneaux, ça carbure et ça sert vite ! Il le faut, car le Publick House ne désemplit pas. Ce jeudi midi-là, il y avait un monde fou (ré-ser-vez !). Mais le service n’a jamais failli. Entre le chef qui vient serrer des mains et demander si tout va bien, le sourire de toute l’équipe et, en salle, Anaïs aussi sympathique qu’énergique, c’était du tout bon. « Cuisine conviviale », est-il écrit sur le menu. On ne saurait dire mieux.

 > 480 rue Édouard-Vaillant. Du lundi au vendredi, de 11 h à 15 h. Le soir, uniquement réservations de groupe. Contact : 02 47 47 09 99.
> Menu à 19,50 € ou entrée+plat à 17 €. Plat du jour à 13,50 €.

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On a testé L’Authentique Fast Good

Nouveau venu dans la rue de la Rôtisserie, l’Authentique Fast Good propose burgers et soupes. On est allé tester. Evidemment !

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C’est une toute nouvelle enseigne qui vient de s’installer rue de la Rôtisserie. Son petit nom ? L’Authentique Fast Good. Après une inauguration remarquée il y a quelques jours (les plats étaient gratuits pour l’occasion !), l’établissement tenu par Antoine Facon a ouvert ses portes le 7 mars.
Au menu ? Burgers et soupes. Mais surtout, un credo dont le boss est plus que fier : « Ici, tous les produits sont locaux ! » De la viande aux boissons, on reste en Touraine et on préfère les petits producteurs du coin. La carte est minimaliste, car l’Authentique fast good privilégie le fait maison.

Notre estomac qui gargouille (oui, on sait, tmv a toujours faim) nous pousse vers un burger de viande. Ici, oubliez le steak haché raplapla. La surprise vient de la préparation du bœuf, coupé en petits bouts. D’ailleurs, la préparation se fait « à partir d’un énorme morceau d’échine, donc bien plus tendre », précise Antoine. Un peu de mâche, de tomme, un soupçon de mayo, le tout accompagné de frites maison : emballé c’est pesé. Et c’est bon !
Côté boisson, on a penché pour une jolie blonde tourangelle qui nous faisait de l’oeil. Elle s’appelle La Salamandre. Une bière locale évidemment.

Chose à noter : outre ses burgers de bœuf, le restaurant en propose à la volaille mais aussi – amis vegans, réjouissez-vous – végétariens. Enfin, côté addition, elle peut paraître un poil élevée, mais la qualité des produits est là. Reste que notre gourmandise nous pousserait bien à retourner à l’Authentique fast good, afin de tester les soupes. Oui, quand même.

> 22 rue de la Rôtisserie, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Après-midi, possibilité de boisson. Sur place ou à emporter. Contact : facebook.com/lauthentiquefastgood.
> Burgers à 10 €, soupes à 8 € ou simple accompagnement à 2,50 €. Formule burger + accompagnement + boisson à 13 € (hors alcool).

Envolée pour La Rose des Sables

En ce moment, l’équipe de tmv a vraiment envie de voyager. Voilà donc une petite escapade marocaine tout en restant à Tours, au restaurant La Rose des Sables.

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À deux pas de Jean-Jaurès, la rue Victor-Hugo dévoile des restaurants des plus exotiques. Sur la devanture blanche et verte de la Rose des sables, l’enseigne lumineuse clignote « Couscous ». À peine passé la porte, nous voilà au Maroc. Tentures, céramiques colorées recouvrant les murs et les tables, colonnes, tapis d’Orient et une agréable odeur de soleil, permettent ce voyage express.

Plus authentique que cliché, le restaurant familial ravit depuis plus de trente ans des générations d’habitués. Alors, pour manger le midi ou le soir, il est prudent de réserver. Djemi et Titi comme on les surnomme ici, connaissent bien leurs clients et ont su rendre ce lieu convivial et accueillant. Ici, on retrouve des classiques de la cuisine marocaine confectionnés entièrement par Djemi. Le tajine marocain, à l’agneau et au poulet, recouvert de pruneaux, d’amandes et de sésame est servi dans son plat en terre cuite. Le cuisinier ajoute à sa sauce, élaborée à la minute, des épices qu’il ramène de ses voyages.

Et côté couscous, sa spécialité c’est celle de la ville de Rabat. Nous n’en saurons pas plus, le chef veut garder le secret de ses recettes, qui sont d’ailleurs aussi fines que son couscous, fondant en bouche. « C’est beaucoup de travail, comme la pastilla ou le méchoui que je réalise sur commande », explique Djemi. Un thé à la menthe bien sucré et quelques pâtisseries dégustées plus tard, on se laisse bercer par la musique traditionnelle.
On s’envolerait bien pour Marrakech finalement. De Tours, ce sera mercredi ou samedi. On y va ?

>La Rose des sables, 23 rue Victor-Hugo à Tours. Couscous de 13 € à 21 € ; tajines 16 € à 17, 50 € ; grillades 14 € à 18 €. Desserts (loukoum, pâtisseries) de 3 € à 9 €. Thé à la menthe à 2,80 € ou café marocain 2,50 €.
>Ouvert midi et soir, du mardi au samedi. Réservation au 02 47 20 25 20.

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La Deuvalière : à vos fourchettes !

Nous avions testé il y a plusieurs années, la Deuvalière, dans le Vieux Tours. Désormais, c’est une nouvelle équipe aux fourneaux. Une bonne raison d’aller essayer les nouveaux plats.

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« Tirez la porte pour ouvrir ! », répètent les serveuses. Eh oui, si vous allez manger à la Deuvalière au 18 rue de la Monnaie, sachez que ça ne sert à rien de pousser la porte vitrée. Bon, une fois cette étape franchie, vous découvrez une salle aux vieilles pierres et poutres apparentes, où trône une cheminée allumée les jours de grand froid.
L’établissement tenu pendant treize ans par Servane et Emmanuel Deval a été repris en juin dernier par deux membres de l’équipe en place : Alexandra Matéo, en salle et Julien Martineau, derrière les fourneaux. Les employés ont ajouté leur touche sur la carte, sans changer les prix, gardant les mêmes fournisseurs.

Avec deux personnes en moins, ils ont dû néanmoins réduire le choix de plats et fermer l’établissement le week-end. Pour une formule du midi complète à 21, 50 €, je me laisse tenter par une salade d’endives et magret de canard fumé, entrée légère et réinventée. Je continue avec un filet de cabillaud, accompagné d’un clafoutis de carottes au miel et coriandre, délicieusement assaisonnés et relevés. Et comme je suis gourmande, j’ai réservé une tartelette de poires à la crème de marron meringuée, hmmm !

Ce menu change chaque semaine, mais on aurait envie de revenir pour goûter la formule de saison : foie gras de canard en terrine et sa déclinaison de mangue ; persillé de boeuf Black Angus et mille-feuilles à la fève de tonka et aux framboises… Dernier petit conseil : mieux vaut réserver !

Pauline Phouthonnesy

> La Deuvalière, 18 rue de la Monnaie, à Tours. Contact : page Facebook. 
> Formule (entrée + plat + dessert) du midi à 21, 50 € ou formule de saison midi et soir à 34 €. Ouvert du lundi au vendredi, de 12 h à 14 h et de 19 h 15 à 22 h. Réservation au 02 47 64 01 57.

Fresh Burritos : le Mexique tranquille

Ça y’est : depuis la mi-janvier, l’enseigne Fresh Burritos s’est installée à l’Heure Tranquille. Inutile de vous dire qu’on y a vite fait un tour…

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Arriba ! Un nouveau resto mexicain à Tours ! Tel Speedy Gonzales, tmv est parti à la découverte de l’enseigne Fresh Burritos qui a ouvert il y a tout juste deux semaines à l’Heure Tranquille.

Il y a déjà du monde au fast-food mexicain… quinze minutes d’attente dans la file, où j’ai le temps de changer six fois d’avis. Le menu à 8,30 €, boisson comprise, est composé d’un plat (burrito, salade, chili ou tacos) et d’accompagnements que l’on choisit directement au comptoir. « Comme chez Subway », explique un étudiant derrière moi. Les trois tacos me font de l’oeil et ça me permet de goûter la base de riz parfumé à la coriandre, les patatas, le poulet et le bœuf marinés. Tout ça avec du guacamole, des tomates et du fromage.
Connaissant les Jalapenos (piment mexicain) j’opte pour la sauce moyennement piquante. À l’aise, j’empoigne finalement la sauce piquante sur la table ! C’est léger, le goût est agréable et les légumes sont frais. Côté déco, c’est simple avec du bois et des murs colorés. Même s’il y a du monde, je trouve facilement une place assise et autour de moi ce midi, autant d’étudiants que de salariés. L’espace d’un instant, je m’imagine un peu au soleil.

Petite déception côté dessert, il faudra se contenter d’un cookie ou de yaourts. Fresh Burritos est la première chaîne de ce type en France. Elle a été créée par un trentenaire calaisien en 2011, qui possède aujourd’hui onze établissements. Allez, au moins ici Trump ne vous mettra pas dehors… Viva Mexico !

Pauline Phouthonessy

>Fresh Burritos, à l’Heure Tranquille, 59 avenue Marcel-Mérieux, à Tours. Contact sur leur page Facebook.
>Menu plat + boisson à 8,30 €, un cookie offert aux étudiants (1 €), extras (nachos, patatas, mini burrito, soupe) pour 2 €. Ouvert 7/7 j, de 10 h à 22 h ; jusqu’à 23 h le vendredi et samedi ; seulement à partir de 18 h le dimanche.

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Le Coin de table : la bonne surprise à Tours Nord

Tmv est allé faire un tour au Nord de la ville pour y découvrir Le Coin de Table et sa cuisine inspirée.

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On n’y va pas par hasard Au coin de table. Situé depuis huit ans dans la zone commerciale Arthur-Rimbaud, près de la Petite Arche, l’extérieur du bâtiment peut faire penser aux chaînes de restaurants voisines. Ne vous laissez pas tromper par les apparences, ça n’a rien à voir. En pleine semaine, vers 13 h, la salle est complète.
Rendez-vous d’affaires, déjeuner entre amis ou entre collègues, réserver est le plus sage des conseils pour être sûr de déguster un tartare de boeuf haché préparé par leurs soins.

Dès l’entrée, on apprécie l’accueil du personnel et les immenses plantes vertes qui mettent en valeur la hauteur sous-plafond. La déco industrielle, en bois et béton, se marie avec les murs couverts de bouteilles. En effet, la carte des vins – une petite bible de 200 références – attire autant que celle des plats. Seule, l’entrée coûte 9,50 €, alors mieux vaut prendre un menu à 22 € pour deux plats et 26 € pour trois.

Cuisine locale et de saison, on peut trouver du poisson, du veau, une entrecôte, du brie aux truffes et mascarpones ou encore une salade thaï. Ce restaurant est d’ailleurs certifié Maître restaurateur par l’État depuis un an, ce qui authentifie le fait-maison et l’utilisation de produits bruts issus de circuit-courts. La Bretonne que je suis s’est laissée tenter par l’oeuf mollet et son velouté d’oignons roses de Roscoff et des crépinettes de pintade aux champignons japonais shiitakes – du Maine-et-Loire – avec ses pommes grenailles. C’est bon et les assiettes sont bien présentées. Les plats arrivent assez rapidement, je ne perds pas de temps, il faut déjà retourner travailler…  RESTO_AUCOINDELATABLE (1)

> Le Coin de la table, 15 rue Arthur-Rimbaud, Tours Nord. Entrée + plat ou plat + dessert à 21,90 € et menu complet à 25,90 €.
> Ouvert du lundi au vendredi, de 12 h à 13 h 45 et du mardi au vendredi, de 19 h 30 à 22 h. Réservation conseillée au 02 47 51 68 29.

L’Origan : le trésor du château d’Artigny

Un petit tour à Montbazon, et plus précisément le Château d’Artigny. S’y cache l’établissement L’Origan, une table à découvrir !

(Photo restaurant-origan.fr)
(Photo restaurant-origan.fr)

À quelques jets de pierre de Tours, le château d’Artigny cache un restaurant qui mérite le détour. Et même une pause prolongée : le cadre et le service sont si étonnants qu’on peut y rester 3 ou 4 heures sans voir le temps passer. Entièrement rebâti dans les années 1910 par le richissime François Coty, le château semble sortir d’un roman.
Le restaurant L’Origan est installé dans une grande salle en rotonde : colonnes corinthiennes, moulures vert et or, grandes portes-fenêtres cintrées, nappes damassées, argenterie et fauteuils en velours rouge forment un cadre chic mais qui reste chaleureux, comme une maison de famille. On a l’impression d’être chez sa grand-mère (ok, une grand-mère un peu millionnaire).

Comme dans toute bonne maison qui se respecte, le maître d’hôtel donne aux dames une carte sans les prix. Richard Prouteau, le chef, semble avoir un penchant pour le poisson : sandre, turbot, noix de Saint-Jacques, esturgeon fumé, nous font de l’oeil sur la carte. La langoustine en deux textures, tartare au fruit de la passion et tempura citron-estragon avec son sabayon, se révèle magistrale. Notre voisine se régale avec ses noix de Saint-Jacques rôties accompagnées d’un crémeux de céleri-poire et de câpres en beignet. L’onglet de boeuf, un peu sec, sera moins convaincant. Image18

Côté dessert, les présentations s’avèrent là encore parfaites. Les framboises façon cheesecake et leur sorbet poivron enthousiasment notre voisin. Ajoutez le service prévenant, les mignardises offertes et le cadre somptueux, et L’Origan mériterait bien son étoile.

> L’Origan, château d’Artigny, rue de Monts, à Montbazon. Ouvert tous les jours, de 12 h 30 à 13 h 30 le midi et de 19 h 30 à 21 h 30 le soir.
> Formules déjeuner à 29 et 35 €, menu à partir de 35 € et plats à la carte de 30 à 40 €. Réservations au 02 47 34 30 50.

Resto : Bientôt un label « baby friendly »

Baby friendly : c’est le label qui sera bientôt apposé aux lieux proposant, à Tours, un environnement adapté à l’accueil des familles.

Lauren Valverde, coordinatrice de l'association les ouvrières de la Reine.
Lauren Valverde, coordinatrice de l’association les ouvrières de la Reine.

Des idées de bonnes tables pour déjeuner avec ses marmots à Tours ? « Non. Mais si tu veux, je te fais une méga liste des restos tourangeaux qui détestent les enfants », répond, narquoise, une jeune maman.
Bien sûr, quelques adresses, semblent avoir été imaginées pour les familles. Il y a Mamie Bigoude et son espace pour les petits, encadré par une animatrice, son alter ego de Chambray, la Bricole, les deux Patateries à Tours et Joué-les-Tours. Il y a aussi les tables — comme L’Étape à pâtes rue Colbert — qui mettent pas mal de jeux à disposition des petits.

N’empêche. « Lors de rencontres à l’association, je me suis aperçue que les parents manquaient d’endroits où aller avec bébé dans un environnement adapté », analyse Lauren Valverde, coordinatrice des Ouvrières de la Reine, association de soutien et d’accompagnement à la parentalité. D’où son projet de lancer un label « baby friendly » avec des restaurateurs partenaires. « L’idée, c’est de comprendre leurs besoins et de les accompagner jusqu’à l’obtention du label. »

Interrogés via un questionnaire, les parents ont listé leurs principaux souhaits. Numéro 1 ? « Que les restaurateurs aient une attitude bienveillante envers les familles », sourit Lauren Valverde. Numéro 2 : « Qu’ils adaptent leur lieu à l’accueil des enfants. » « Pas besoin d’avoir un espace de jeux », prévient tout de suite la fondatrice des Ouvrières de la Reine.
En revanche, pouvoir stocker une poussette à l’abri, disposer d’une chaise haute ou d’un réhausseur et d’une table à langer font partie des basiques. Les parents souhaiteraient également avoir la possibilité, par exemple, de faire réchauffer un petit pot dans un micro-ondes, celle d’allaiter tranquillement ou de bénéficier d’une prise en charge prioritaire pour les enfants. Et puis, comme la plupart des grandes chaînes le proposent, d’avoir à portée de main crayons et sets de table à colorier, histoire de faire patienter les monstres !

Flore Mabilleau

Réparate : On dirait le Sud

Dans la fraîcheur de l’hiver, tmv est allé faire un petit tour au Réparate. L’établissement, rue du Grand Marché, propose une cuisine du Sud. Un peu de chaleur, ce n’est pas de refus.

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La carte est petiote mais on y trouve l’essentiel : des vins de Bandol, des encornets à la provençale comme chez mamie, une pissaladière, du pâté de lapin… et de la salade niçoise, « la vraie », précise fièrement l’ardoise accrochée au mur en pierre.

Parce que dans une niçoise, attention, y a que des légumes crus, nous explique la patronne. « A Paris, ils mettent même du maïs, mais non, on n’y met jamais rien de cuit, sauf les œufs ! » Et elle sait de quoi elle parle puisqu’elle est de Nice. C’est là-bas que son mari, Jean-Michel Lacaze, a ouvert son premier restaurant, avant de récidiver à Paris et de s’installer enfin à Tours il y a quelques semaines.
Pendant qu’on patiente avec une assiette de tapenade offerte par la maison (la meilleure qu’on ait goûté à Tours), on voit le chef s’affairer dans la petite cuisine ouverte, la moustache souriante. Trente-neuf ans derrière les fourneaux et toujours l’envie de faire connaître une cuisine du Sud sans chichis, comme à la maison, pleine d’olives de pays, de légumes frais et de poissons. Toujours content aussi de discuter avec le client qu’il accueille comme chez lui.

D’ailleurs, à propos de maison, il est déjà dans le quartier comme chez lui. On le voit traverser la rue pour apporter une assiette bien chaude à son voisin d’en face, qui tient l’épicerie.  Malgré sa jolie décoration et le CV du chef le Réparate n’est pas une table bistronomique. Il est bien plus que ça : une petite bulle bienveillante, où le client est accueilli comme à la maison. C’est ça, l’esprit du Sud.

>Réparate, 47 rue du Grand marché, à Tours. Formule 2 plats 12,90 €, 3 plats 15 €.
>Réservation au 02 47 50 44 76. Ouvert midi et soir, du mardi au dimanche midi, le soir jusqu’à 22 h 30. 

Un petit tour au Rendez-vous du Botanique

Nouveau venu, Au Rendez-vous du Botanique porte bien son nom. Installé dans un cadre très agréable, l’établissement-terrasse est un moment d’évasion bienvenu.

au rendez vous du botanique

Il y a l’hôpital Bretonneau, la fac de médecine, les voitures sur le boulevard… et puis, il y a le jardin botanique. Son calme, une bulle de sérénité. C’est dans ce coin de paradis que Richard Plateau a installé son établissement.

De loin, on aperçoit des petits chaises toutes colorées, roses, vertes, oranges. Environnement agréable et chaleureux, comme l’accueil de Richard et Anouck, tout sourire. Le Rendez-vous du Botanique est tout nouveau, tout chaud : il a ouvert le 7 décembre. Et ses premiers pas nous ont laissé une impression très favorable. On s’installe sur cette sympathique terrasse couverte. Les tables sont joliment dressées. La motivation et l’accueil d’Anouck et Richard font plaisir à voir.

Notre choix se tourne vers les gambas à l’ail, accompagnées de légumes au wok et nouilles asiatiques. Cuisson, préparation, qualité des produits et saveurs : tout y est. Le binôme, humble, est aux petits soins. « N’hésitez à nous faire des remarques, positives ou négatives. L’important est de faire plaisir au client et de pouvoir s’améliorer si besoin », souffle Richard qui, en plus de changer la carte tous les jours, a vraiment « la volonté de bien faire ». Image18

De toute façon, cet endroit, c’est son bébé. Un projet qu’il chouchoute depuis le début. Quand la sauce a pris avec la mairie à qui il a soumis son idée, cet ex-hôtelier « reconverti dans la restauration » s’est vu « ravi ». Désormais, il cuisine et offre « une pause gourmande » aux passant(e)s, aux visiteurs du parc ou de l’hôpital. Un instant pour se poser et s’évader. Et c’est réussi.

> 35 boulevard Tonnellé. Fermé le lundi. Ouvert de 9 h à 17 h (hiver) et jusqu’à 19 h l’été. Brunch le dimanche prochainement. aurendezvousdubotanique.net ou facebook.com/aurendezvousdubotanique
> Formule à 11 € (plat, dessert, boisson), formule sandwich à 7 € (entrée ou dessert, sandwich, boisson)… Sur place ou à emporter !

L’Atelier Gourmand : plaisir des papilles

Stéphane Fourmis dit qu’il est un « artisan de la cuisine ». Vrai ! On a testé L’Atelier Gourmand à Tours : une très bonne surprise.

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C’est un atelier un peu particulier que l’on a découvert cette semaine. Celui d’un « artisan de la cuisine », comme se définit Stéphane Fourmis. Il est aux commandes des fourneaux de L’Atelier Gourmand depuis mai 2016, un restaurant situé dans une rue parallèle à celle du Grand Marché. La devanture ne paye pas de mine et pourtant… de magnifiques surprises gustatives nous attendent à l’intérieur.

Ici, la modernité se mêle parfaitement au charme de cette ancienne maison tourangelle. Tons violines sur les murs, chaises transparentes (qui ne font pas de bruit, si si ! Car le sol est en lino et en plus, il est pailleté) et lumière tamisée sur chaque table : la décoration est décontractée et soignée dans la petite salle du restaurant. Au menu, des produits frais du marché, le tout 100 % fait maison. « Je n’aime pas la cuisine gastronomique et sophistiquée. Ici, on est plus libre de faire ce que l’on veut. Je cuisine les produits simplement pour garder leurs goûts et leur forme initiale », affirme Stéphane Fourmis. IMG_9235

Dans l’assiette, les couleurs et le mélange des textures sont au rendez-vous. Pour l’entrée, nous nous laissons tenter par le légume phare de la saison : le butternut, cuisiné en velouté et relevé par la saveur iodée de coques. Fondant en bouche et relevé à souhait. Le patron voyage beaucoup et en profite pour ramener de la vaisselle ou des épices. Comme un imposant plat en teck, à mi-chemin entre le bol et l’assiette, qui accueille du veau et des petits légumes cuits à la vapeur et des trompettes de la mort pour le plat principal.
Pour le dessert, on a craqué pour la pomme tatin montée sur un sablé breton et caramel au beurre salé. Les trois saveurs s’allient à merveille. Et le sucre naturel de la pomme (encore tiède) se suffit à lui même et fond en bouche. Une jolie découverte et un plaisir pour les papilles.

Textes et photos : Mathilde Errard et Lucie Martin

> 37 rue Étienne-Marcel. Tours. Contact : 02 47 38 59 87 ou L’Atelier Gourmand, Tours sur Facebook. Menu à 26 €.

Un goût d’Italie au Leonard de Vinci

#EPJTMV Les étudiant(e)s en journalisme ont réalisé le n°235 de tmv en intégralité. Même la chronique restaurant, oui oui. Ils ont décidé de tester le Leonard de Vinci. Verdict.

leonard de vinci

Rien de tel que la chaleur d’un restaurant italien pour se réchauffer en ce pluvieux mois de novembre. Au Léonard De Vinci, on vous accueille avec un petit toast de tapenade et des classiques de la musique transalpine (Vivo per lei, Con te partirò, Ti Amo…) Dans la petite salle, le décor est charmant, rustique et agrémenté de maquettes imaginées par Léonard de Vinci.

Dans l’assiette, c’est un sans-faute : le velouté de potimarron est onctueux à souhait. Le merlan est parfaitement assaisonné, sans être noyé dans la sauce. Les lasagnes aux légumes de saison régaleront vos papilles, qu’elles soient végétariennes ou non. Un véritable opéra ! Et ce n’est que le premier acte… Par appétit ou par gourmandise, on ne peut que vous conseiller de jeter un coup d’oeil à la carte des desserts (maison bien sûr). Trilogie autour du Limoncello, Panna Cotta à la fève de Tonka, l’incontournable Tiramisu, tarte aux pommes caramélisées…

« Choisir c’est renoncer », et devant la carte des desserts, l’expression prend tout son sens. Si la décence nous l’avait permis, nous aurions léché nos assiettes. Sans être oenologue, il est certain que le caractère de la cuvée 2013 du Chianti proposé par la maison vous ravira le palais. Seul bémol, il est vraiment dommage que le restaurant soit si exigu. Mais on se console avec le ballet incessant que nous offrent les deux serveurs et le patron. Chaleureux et ouvert, celui-ci n’hésite pas à échanger avec ses clients. Côté cuisine, c’est copieux, simple, mais raffiné. Certes le restaurant n’est peut être pas accessible à tous les budgets, mais, pour une trentaine d’euros, vous remplirez votre estomac et votre âme d’un peu d’Italie.

Corentin Dionet et Colin Mourlevat

> 19, Rue de la Monnaie, à Tours. Midi et soir, fermé le mardi et le dimanche. Contact : 02 47 61 07 88.

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Un midi au resto de l’association jeunesse et habitat

Insolite. Cette semaine, tmv a testé le restaurant de l’association Jeunesse et Habitat, où se croisent hommes en costume du conseil départemental, jeunes du foyer, des majeurs protégés sous tutelle et retraités.

Ambiance cafétéria. Proche de la gare et du Vinci, le restaurant de l’association Jeunesse et Habitat, rue Bernard-Palissy, accueille chaque midi près de 350 personnes et une centaine le soir. Des hommes en costumes du conseil départemental y croisent des jeunes du foyer, des majeurs protégés sous tutelle, des policiers, des étudiants et des retraités vivant dans le quartier.

« C’est un symbole d’ouverture sur la ville et de mixité sociale », explique le directeur général, Claude Garcera. Comme à la cantine, chacun prend son plateau et choisit parmi les entrées ou le buffet de crudités. Pour le dessert il y a aussi du choix, même à la fin du service. Entre le gâteau au chocolat et la tarte aux pommes, mon coeur balance. Et au menu ce midi ? Merlu, boudin noir ou sauté de veau, avec un accompagnement au choix : semoule, frites, gratin de blette… Un plateau complet à 8, 60 €, et il paraît qu’il y a du « rab » pour les affamés. Il faut compter aussi 4 € pour l’adhésion annuelle et rejoindre les 1 800 adhérents. Image4

La salle est spacieuse, colorée et lumineuse. « Je viens depuis 25 ans, me raconte une ancienne employée de la préfecture. C’est bon et il y a du choix. » J’acquiesce en goûtant mon poisson. Le restaurant promet aussi une cuisine maison, où les produits sont transformés sur place par cinq cuisiniers. « Nous travaillons avec une vingtaine de producteurs locaux pour le vin, les fruits et légumes, le fromage… On veut faire vivre le terroir et la gastronomie. »

Pauline Phouthonnesy

> Restaurant de l’association Jeunesse et Habitat, 16, rue Bernard-Palissy, Tours. Adhésion 4 €, menu 8 € environ, selon les plats.
> Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le samedi soir et le dimanche. Services de 11 h 45 à 13 h 45 et de 19 h à 20 h, sauf vendredi, de 19 h 30 à 20 h.
> Réservations au 02 47 60 51 51 pour les groupes et à l’adresse contact@asso-jeunesse-habitat.org

Un petit tour au Vintage Café

En passant rue Marceau, tmv a fait la découverte du Vintage Café. Vous voulez vous y arrêter ? Lisez notre chronique de la semaine.

vintage café

Ça vous est forcément arrivé : vous êtes en train de faire vos petites emplettes en ville (ouh là, là, les courses de Noël arrivent, déjà !) et là, la faim vous prend. Vous n’avez pas envie de vous ruiner ni d’y passer des heures, mais vous voulez bien vous poser au chaud, dans un endroit agréable en mangeant quelque chose de simple et de bon. Eh bien voilà l’adresse qu’il vous faut. Le Vintage, ce n’est pas un restaurant à proprement parler, non, c’est un bar où l’on peut déjeuner. Nuance…

Nadine prépare une idée du jour à partir de ces petites courses à elle aux Halles et, comme elle le dit en avec un sourire qui en dit long : « Quand je ne fais pas moi-même quelque chose, je veux que ce soit bon quand même. » Et c’est comme ça, par exemple, que le client se retrouve avec un petit yaourt fermier, directement venu de chez le producteur local ou une belle assiette gourmande avec tout plein de bonnes choses dedans.

Nous, quand on est venus, on a eu une belle part de lasagnes bien chaudes agrémentée d’une petite salade bien fraîche. Mais on aurait pu aussi opter pour un tartare, une salade ou un sandwich, un hot dog ou un croque monsieur, le tout bien garni également. Dans la clientèle, il y a visiblement pas mal d’habitués (Nadine fait la bise à un client sur deux !) et c’est assez normal car Olivier et Nadine ne sont pas des inconnus dans le quartier. Ils ont, en effet, tenu la barre du B52 pendant une quinzaine d’années et celle du Cinq Sens pendant 6 ans. Aujourd’hui, les oiseaux de nuit ont choisi de revoir le jour avec ce Vintage Café au décor chic et élégant, pause cosy au coeur de la rue Marceau. Cosy, ça veut dire aussi qu’il n’y a pas beaucoup de tables, alors on vient tôt ou on grignote au bar !

> Vintage Café, 24, rue Marceau. Ouvert du mardi au dimanche, de 9 h à 20 h. Tél. 02 47 64 07 80.
> Plat du jour à 10 €, dessert à 4,50 €.

Petite pause midi au Onze

Le Onze est un des établissements de la place de la Résistance. On y a fait un tour, pour une petite pause du midi.

le Onze

Pour ceux qui ont une mémoire de poisson rouge, cette adresse, idéale pour un déjeuner en ville, sera facile à retenir : le Onze, comme le 11 de place de la Résistance à Tours. Derrière les boutiques de la rue Nationale et son agitation, ce n’est pas sur les terrasses encore ensoleillées que je m’installe, mais à l’ombre d’un café-brasserie. Début novembre, c’est un peu juste pour manger en extérieur, j’opte pour l’ambiance bistrot et sa chaleur.

Derrière son comptoir, le patron, qui a repris l’affaire en janvier, nous propose son plat du jour à 6,90 €. « Blanquette de volaille avec son riz, et pour 10 € il y a le dessert au choix », annonce Fabien Tessier. « Demain, ce sera pavé de saumon, pommes de terre et sauce au beurre blanc. On sert tous les midis des produits frais et de saisons, des vins et de la charcuterie de la région. » Image7

Affamée, j’hésite entre les burgers à 10 €. Le service est rapide. Les clients, quelques commerçants du quartier, saluent le patron. Au rezde- chaussée, autour des petites tables rétro, c’est calme et on peut discuter. À l’étage, c’est plus animé, un groupe profite de la grande salle aux banquettes rouges. Ça arrive ! Servi sur une ardoise, le burger du Onze conforte mon choix. Des frites maison accompagnent les pains briochés, tranches de Sainte-Maure et 150 g de viande hachée. On se laissera quand même tenter par un dessert. Tarte aux fruits maison, fondant au chocolat… ce sera finalement une brioche perdue et son coulis de chocolat.
Pour une quinzaine d’euros, je suis largement rassasiée, sans me ruiner. Ça tombe bien, j’ai repéré un petit haut sympa en venant…

P.P.

> Le Onze, 11 place de la Résistance, Tours. Plat du jour à 6,90 € et 10 € avec un dessert. Burger à 10 €. Café ouvert de 8 h 30 à 19 h, restauration uniquement le midi.
> Réservation par téléphone au 09 81 67 77 07.

On a mangé un coup au Court-Circuit

Cette semaine, on a enfin testé le café locavore Le Court-Circuit à Tours !

le court circuit

Si t’es pas écolo, tu peux y aller, et même si t’es pas végétarien. Parce que, au départ, ça peut faire peur la promesse d’un restaurant locavore. Tu verras, c’est très agréable : l’ambiance de Court-Circuit est calme avec son mobilier en palettes recyclées, ses drôles d’abat-jour en pellicule et sa bibliothèque. La nourriture est exclusivement locale : « On fait le marché deux fois par semaine, explique Loïc, un des huit animateurs à se relayer. Ensuite, on fait jouer notre créativité. »

Mon convive du jour du test a choisi de la charcuterie, dont un bon pâté très réussi et pas du tout végétarien. « On se met aux plats d’hiver, continue Loïc. Il y aura des gratins aussi. » Ou une soupe de courge et aneth, savoureuse. Ouvert depuis ce printemps par Jeff, Le Court-Circuit fait son chemin, le bouche-à-oreille marche et l’objectif de faire de la place de la Victoire un lieu de rencontres est déjà rempli, comme le tableau des animations du mois. « Les gens proposent des activités et on se charge de la communication. » Aux beaux jours, il y a deux terrasses. En hiver, on se tient chaud et on discute avec les voisins.

Quant au service, il est super puisque c’est toi qui le fais. Tu as droit à une assiette (et une seule) pour 9 €. La boisson, le dessert et le café, c’est en plus. Au total, une quinzaine d’euros chacun si t’es gourmand. Et je te tutoie depuis le début, parce que Jeff, le patron, fait pareil…

Agnès Aurousseau

> Le Court-Circuit, 16 bis place de la Victoire, Tours. Assiette à 9 €, boissons locales de 2 € à 3,50 € (Gabare acceptée, on peut aussi en acheter !). Wi-fi gratuit.
> Ouvert de 12 h (le service débute à 12 h 30) à 22 h. Réservation au 07 83 02 53 81 ou sur facebook : courtcircuit.tours

Resto : en passant par la Touraine…

On n’y pense pas forcément et pourtant, c’est une bien bonne table : La Touraine, boulevard Heurteloup, est accolé au célèbre 4 étoiles tourangeau.

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On passe tous les jours et pourtant, on avait oublié qu’on pouvait y déjeuner. Buisson d’orchidées, comptoir de bois foncé, moquette épaisse et long rideau de velours bleu canard, serveurs quasi invisibles mais efficaces… La Touraine est une bulle silencieuse et douillette à deux pas de la Gare.

Si le restaurant est accolé au célèbre 4 étoiles tourangeau, la formule du midi est très sage et propose un choix de trois entrées, plats et desserts. Pour 28 euros, vous pourrez épater votre banquier en lui offrant un repas complet, verre de vin et café compris. Comme on n’avait pas de banquier ni de belle-mère sous la main, on s’est contenté de la formule plat – dessert et on a boycotté le verre de vin offert. Histoire d’arriver à la rédaction avec l’haleine fraîche. Pas rancunière, la maison offre de petits amuse-bouches pour nous faire patienter : rillons et poire tiède. Ça commence bien. Image11

Ça se poursuit en beauté avec le plat, une blanquette de volaille qui réussit à faire la belle dans l’assiette, un exploit pour un plat en sauce. La viande, bien fondante, est accompagnée de petits légumes croquants et d’un riz basmati. En dessert, la tartelette chocolat, crème de caramel et framboises est une vraie pâtisserie, ce qui est assez rare. On reviendra. Pour le cadre, pour le calme. Et pour goûter le cheesecake miel-orange, qui nous a fait de l’œil sur le menu.

>La Touraine, 5 boulevard Heurteloup, à Tours.
>Formules à 22 et 28 euros le midi avec un verre de vin et café, plat à la carte à partir de 15 euros.
>Ouvert du lundi au vendredi de 12 h à 14 h et de 19 h à 21 h 30. Réservations au 02 47 05 37 12. 

On a testé La Plume Blanche

Un petit tour rue du Grand-Marché nous a donné envie de tester le fameux La Plume Blanche. Chronique.

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Le menu est écrit à l’encre bleue, avec de jolies bouclettes. La carte de fidélité aussi est un clin d’oeil : un repas offre un bon point et avec dix bons points, la maison offre un cadeau : un menu enfant, un apéro, un dessert… Sur le mur, un grand tableau noir affiche la météo, écrite à la craie. Bienvenue à La Plume blanche pour un petit voyage dans le temps qui nous ramène sur les bancs de l’école.
Dans l’assiette, pas de sauce à la colle Cléopâtre ni de salade de buvards mais le voyage temporel se poursuit avec la présence d’une beuchelle. Cette potée de ris et rognons de veau accompagnée de champignons et de crème fraîche est une institution de la cuisine tourangelle. Elle remonte à la nuit des temps (au moins au Moyen-Âge) mais s’est faite rare dans les restaurants. Quant au gratin du jour, composé de boudin noir, pommes de terre, bien riche en emmental, il est parfaitement adapté à la saison. Les desserts sont moins typiques : trio de crèmes brûlées ou tarte au citron meringuée maison.

La formule à 20,90 euros reste un peu salée pour les plats proposés. Le restaurant s’approvisionne auprès de fournisseurs locaux et côté vin, il y a bien sûr du régional (comptez 5,50 euros pour un verre de Chinon Vieilles Vignes). Le service est rapide, souriant et l’ambiance à la bonne franquette. Sur le tableau noir, la maison précise : « Soyez gentil, ici travaillent 5 apprentis. » Une façon de rappeler que les clients doivent parfois apprendre l’empathie et eux aussi, être aimables avec le personnel.

>La Plume blanche, 16 rue du Grand Marché à Tours. Ouvert de 12 h à 14 h et de 19 h à 23 h.
>Formule de 14,90 € à 24,90 €. Réservation au 02 47 20 70 15 (le restaurant envoie en plus un SMS de confirmation)

Saveurs rôties : les petits plats dans les grands

Tout nouveau et tout chaud, l’établissement Saveurs Rôties a posé sa rôtisserie/sandwicherie aux Halles. Et c’est une très bonne surprise !

En passant devant le numéro 22 de la place Gaston-Paillhou, difficile de ne pas avoir le ventre qui gargouille. L’odeur de poulet qui en émane est tout simplement irrésistible. Alors vous pensez bien qu’à tmv, l’envie était trop forte. Ni une, ni deux, nous voilà à Saveurs Rôties, une rôtisserie-sandwicherie ouverte début septembre. Et l’établissement a tout pour devenir le repaire des amoureux/ses de viande qui ont envie de manger sur le pouce ou de se poser plus longtemps en passant aux Halles.

Dans un cadre épuré et élégant, Saveurs Rôties propose effectivement de consommer toute sa carte de viandes sur place ou à emporter, en plat ou en sandwiches. L’enseigne, tenue par les jeunes et très sympathiques Guillaume et Arnaud, joue la carte du fait-maison, en rôtissant poulet, canard, cochon, agneau ou encore bœuf.
Avec leurs toques blanches et leur costume noir, les deux amis se relaient en cuisine, essayent d’être aux petits soins malgré le rush (ce midi-là, les clients ont défilé par dizaines !). Dans l’assiette — ou plutôt sur cette étonnante planche en bois — notre choix s’est porté sur le sandwich fermier : le poulet, à la chair tendre et moelleuse, fond dans la bouche et, ô joie, n’est pas sec (pour info, il est élevé en plein air). Pour combler ce casse-croûte et notre estomac, de grosses pommes de terre et une poêlée de délicieux champignons frais se mêlent à la sauce maison crème-moutarde à l’ancienne. Le pain, lui, est au niveau, croustillant comme il faut.

Un concept séduisant, en plus d’une nourriture de qualité. Une adresse agréable !

> 22 place Gaston-Paillhou. Ouvert du mardi au samedi, 11 h – 14 h 30 et 17 h 30 – 21 h. Dimanche, 10 h 30 – 14 h. Contact : 02 47 32 88 04 ou facebook.com/saveursroties
> Sandwiches de 5 à 7 €, viandes rôties en plat de 5 à 18 €… Sur place ou à emporter.

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Assiette et art : voyage autour du monde

Un vrai voyage autour du monde… mais dans l’assiette. Voilà ce que propose l’établissement Assiette et art, merveilleuse découverte en plein centre de Tours.

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Il suffit parfois de marcher quelques mètres pour voyager. Déambuler rue du Grand-Marché pour tomber sur le restaurant « surprise ». Quitter Tours tout en y restant, le temps d’une pause du midi et offrir à ses papilles une escapade gourmande à travers la cuisine du monde. Voilà ce que propose Assiette et art. Découvrir d’autres cultures gastronomiques. Une invitation à travers des plats colorés, relevés, mélangeant les saveurs exotiques et les épices.

Ce jour-là, bien pluvieux comme il faut, on a eu du soleil dans l’assiette. Au menu, petits farcis au confit d’agneau saveurs d’Orient, le tout avec riz madras et sauce yaourt. Un sans-fautes au final puisque, outre sa présentation réfléchie, Assiette et art sait proposer une cuisine élaborée, généreuse et parfumée. Bref, excellente. Et qui, pour ne rien gâcher, change très souvent.
C’est le pari de l’établissement : fonctionner par thème, avec tous les 15 jours, un pays à l’honneur (Congo, Mexique, Espagne, Thaïlande…)

Mais loin de n’être qu’un simple voyage gustatif, Assiette et art est aussi une escapade lyrique et artistique. Il faut dire que Nouri Almohamad, chef des lieux d’une gentillesse et d’une douceur extraordinaires, est un grand musicien. Syrien d’origine, Tourangeau d’adoption, joueur émérite de qanûn, Nouri organise des apéritifs en musique les vendredis et samedis. De quoi profiter encore plus du cadre raffiné et de l’atmosphère de ce restaurant qui propose par ailleurs des expositions dépaysantes. Un voyage, qu’on vous disait…

> 60 rue du Grand Marché. Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le lundi.
Contact : 07 78 21 41 94 et facebook.com/assietteetart

> Tarifs : 14 € le plat du jour. À la carte : entrée + plat ou plat + dessert à 23 €. Menu complet à 29 €. Menu à thème : 32 €.

On a testé le 16 Jean Jau

Depuis la rentrée 2016, on peut compter sur le 16 Jean-Jau… situé place Jean-Jaurès bien sûr. Tmv y a fait un tour.

L’offre dans le secteur étant loin d’être à la hauteur d’une cité réputée pour ses métiers de bouche et la lutte pour obtenir une table en terrasse les jours de soleil étant féroce, la rédaction attendait l’ouverture de ce nouvel établissement avec impatience. Parce que la place Jean Jau’, c’est tout de même le top du spot pour déjeuner entre deux rendez- vous. Pour attendre… on a attendu. Une heure exactement entre le moment où nous avons obtenu la dernière table disponible et celui où le serveur a déposé une entrée devant nous, puis encore une demi-heure pour obtenir nos plats. Du coup, on a demandé le dessert et l’addition en même temps, tant pis pour le café, on l’a pris au bureau.

Pourtant, Le 16 part avec plusieurs bonus : une grande terrasse ensoleillée (mais avec quand même des places à l’ombre, comme ça, y en a pour tous les goûts), une décoration assez soignée et un emplacement stratégique, puisque, comme son nom l’indique, le 16ŸJean Jau est situé place Jean Jaurès. Et surtout, dans l’assiette, que du bon : c’est frais et ça renouvelle la cuisine de brasserie traditionnelle.
En entrée, la salade avocat-pamplemousse-crevette était délicieuse, suivie d’une juliennes de seiches et d’un sauté de courgettes maison. Ma collègue a apprécié son dos de cabillaud poché accompagné d’un risotto crémeux. À 13 € la formule déjeuner, Le 16 offre une bonne adresse. C’est l’endroit parfait pour un dîner en sortant du ciné ou du théâtre, puisqu’ici, on sert après les 21 h 30 réglementaires. Le service au ralenti présente un avantage pour les touristes : ils auront le temps d’admirer la place.
E.S.

Le 16 Jean Jau, 16 place Jean-Jaurès. Bar et restaurant. Menu du jour 11 €s (2°plats) et 13 € (3 plats). Plats à la carte : de 15 à 22 €.
Ouvert tous les jours, de 8 h à minuit. Service toute la journée. Brunch le dimanche. Réservation au 02 47 22 10 72.

Le Bistrio : la bonne adresse avenue Grammont

La bonne surprise de la semaine nous vient de l’avenue Grammont (eh oui). Où l’on a pu tester Le Bistrio, un sympathique établissement…

Tout frais et tout chaud : on n’a pas trouvé mieux pour résumer le Bistrio installé avenue de Grammont. Tout chaud, parce qu’il a ouvert ses portes il y a seulement une semaine, tout frais, comme la carte qui change tous les matins. Sur l’ardoise, 3 entrées, 3 plats et 3 desserts. Aux fourneaux, Pierre-Yves compose ses plats selon le marché du jour. « Tout est fait maison, de la chantilly aux poivrons marinés », précise Ingrid qui assure un accueil aux petits oignons.
Ouvrir un restaurant, c’était une aventure qu’elle mûrissait depuis des années avec deux amis. Cet été, les trois associés se sont lancés et se sont installés à la place du 38 bis, bien connu des Tourangeaux. De son ancien métier, l’assistance, Ingrid a gardé une énergie contagieuse.

Le chef, lui aussi reconverti, a fait ses classes au Coin de table et si les produits semblent simples (agneau, filet de lieu), il sait leur apporter de la fantaisie : le filet de lieu, cuit juste comme il faut, est accompagné d’artichauts et de boulgour. L’effiloché d’agneau est servi avec un gratin dauphinois. Mention particulière aux desserts : le tiramisu aux pêches et au coulis de fruits rouges déchirait tout. Pas trop sucré, bien crémeux, il méritait à lui seul le déplacement. Quand aux bouchées au chocolat et à la fleur d’oranger servies avec une chantilly à la menthe fraîche, il fallait oser et c’est aussi réussi que surprenant.
L’autre bonne idée du Bistrio, c’est d’offrir les mêmes prix le soir que le midi : une proposition rare sur l’agglo et qui permet de s’offrir un bon dîner entre amis sans croquer son PEL.

> 38 bis avenue de Grammont. Du lundi au samedi, de 11 h 45 à 14 h 30 et le vendredi et samedi soir à partir de 19 h 15. Réservation : 02 47 05 34 00.
> Plat : 12 €. Menu entrée/plat ou plat/dessert : 16 €. Menu 3 plats à 20 €.
> Leur page Facebook par ICI

Juju sans glut’ : paradis du sans gluten

L’établissement se trouve place de la Résistance (ça ne s’invente pas !) : Juju sans glut’, comme son nom l’indique, oeuvre dans le sans gluten. Une chouette surprise !

Julia est aux petits oignons pour les allergiques au gluten.
Julia est aux petits oignons pour les allergiques au gluten. (Photo tmv)

C’est le seul établissement du genre à Tours. Place de la résistance, en plus. Chez Juju sans glut’, tout est sans gluten. Oubliez l’effet de mode de certain(e)s ; ici, c’est un véritable mode de vie, une façon différente de penser la restauration rapide. Il faut dire que la gérante, Julia Meurdesoif, est elle-même allergique au gluten. Sa petite fille, idem. Alors forcément, ce régime spécial (les conséquences des intolérances sont graves !), elle le connaît sur le bout de la fourchette.

À la rédac’ de tmv, rien de tout ça. Mais il fallait tout de même tester ce joli petit restaurant, ouvert depuis avril 2016. Une agréable salon de thé proposant plats chauds le midi, pâtisseries, cakes salés et sucrés, etc. Passé un accueil fort sympathique, on s’installe en terrasse avec ses tables aux nappes colorées. On commence avec une soupe froide aux carottes blanches et coco. Cette entrée vegan, savoureuse, est fraîche, légère et accompagnée d’un petit pain fait-maison délicieux, moulé en forme de muffin. En plat, le choix se porte sur le croque-monsieur au fromage Brillat savarin crémeux comme il faut. Et là, dézinguons les préjugés : niveau saveurs, il n’y a pas de différence avec les plats gluten !

Juju sans glut’ est donc une table des plus surprenantes à Tours. D’autant que si le sans-gluten est le credo de la maison, la carte propose aussi des plats sans lactose et végétariens. Pour les plus curieux/ses, l’établissement possède aussi une minuscule épicerie gluten free. Les allergiques au gluten trouveront donc leur bonheur. Les autres peuvent déjà oublier leurs a priori… et se régaler.

> 22 place de la Résistance. Tous les jours sauf mercredi et dimanche, de 11 h 45 à 18 h 45. Brunch un dimanche par mois. Contact : 02 47 64 66 64 ou Juju Sans Glut’ sur Facebook. Sur place ou à emporter.
> Menu entrée/plat ou plat/dessert : 10,90 €. Menu 3 plats à 13,90 €.

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On a testé Ma Pause burger !

Un petit nouveau vient de s’installer près de la place Plum’ : Ma Pause Burger oeuvre dans… les burgers (vous l’aviez vu venir ?) qui possèdent tous un nom de rue ou quartier de Tours.

Ma Pause Burger

Mais c’est qu’il est mignon tout plein ce nouvel établissement ! Tout neuf, à peine sorti de l’oeuf (il a ouvert le 29 juin), Ma Pause Burger remplace le Mezzo di Pasta qui siégeait rue du Commerce. Désormais, c’est le burger qui règne en maître. Aux commandes de cette aµaire, Manuel Figueiras qui a décidé de s’entourer de sa petite famille.
Ensemble, ils préparent diµérentes recettes de burgers qui, tous, possèdent le nom d’une rue ou d’un quartier de Tours : Scellerie, Les Halles, Colbert ou encore le végétarien Grand Marché… Côté desserts, le restaurant a tenté de piocher dans l’original : cheesecake au Snickers®, milkshake aux fraises Tagada, etc.

Dans l’assiette, c’est à la hauteur de nos attentes. Notre estomac mourrait d’envie de tester le Colbert : un très bon burger nappé d’un mélange mayo-ketchup, bardé d’emmental et de cheddar bien fondant, dans lequel du bacon et quelques oignons rehaussent les saveurs. Mention spéciale au steak délicieux, épais mais pas trop, et au pain rond, un poil croustillant et préparé par un artisan boulanger tourangeau. Le plat est accompagné de frites maison qu’on a préféré recouvrir de cheddar fondu (oui c’est possible, et oui, c’est notre côté « le gras, c’est la vie » qui ressort et notre cholestérol vous dit zut).

Ma Pause Burger, outre son sympathique accueil (on sent l’affaire familiale), a le mérite de proposer des menus qui tiennent le ventre sans pour autant être trop bourratifs. Avec, au final, une addition affichant 13 € pour un menu burger-frites-boisson : plutôt raisonnable pour le quartier (madame Plumereau est tout près…). Et de quoi donner envie d’y refaire une petite pause.

> 63 rue du Commerce. Du lundi au mercredi 10 h 30 – 20 h et du jeudi au samedi 10 h 30 – 23 h. Contact : Ma Pause Burger sur Facebook
> Burgers de 8,50 à 10,50 € (sans suppléments) ; milkshakes entre 4 et 4,70 €…

Un p’tit tour à La P’tite pause des Halles

Tmv a testé le restaurant flexitariste La P’tite pause des Halles. Et c’est un régal.

Dans un cadre agréable et sobre, La p’tite pause des Halles à Tours pratique l’art de la cuisine hautement raffinée. Ici, la carte est flexitariste / semi-végétariste : une cuisine en priorité végétale et légumière, sans se priver de quelques morceaux de viande. Et tout ça, c’est du circuit court.

Au menu : assiette ou salade complètes. Pour un même plat, le client choisit des assortiments végétaux ou carnivores. « Tout se décline sous forme de petites bouchées, pour que les clients aient le même dressage, qu’ils aient pris de la viande ou non », explique Marion Dumeau, propriétaire des lieux. Avec une tapenade maison en guise de mise en bouche, l’assiette arrive rapidement après commande. Elle est coquette et colorée. Au goût, la P’tite Pause réussit son pari : c’est savoureux. On a opté pour la complète : champignon farci sur ratatouille maison, velouté de légumes estivaux, verrine de betteraves et mascarpone citronné, falafel avec émulsion de tomates et salade crudités, fruits secs. Dressage et cuissons impeccables. Le dessert continue sur la même lancée : crème citron gingembre sur fond de spéculos. À la fin du repas, on est repus pour un prix très correct : 15 €.

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Les tenants du lieu, Fred Louvain et Marion Dumeau installés à Tours depuis août 2015, ont pris le virage flexitariste en novembre 2015 après la rencontre avec Matthieu Toucas, grand chantre de ce mouvement. Légumes et fruits issus des marchés de Rabelais et de Strasbourg, fromages d’un affineur local et charcuterie des Fins Gourmets (Noyan- de-Touraine) composent leur cuisine. À Tours, le restaurant est le premier à proposer ce type de cuisine. Il est temps, végétariens et non végétariens Tourangeaux, de vous réconcilier.

Du lundi au samedi de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 21 h 30. Fermé les mercredis et dimanches soirs, sauf réservation. Place des Halles, 33 place Gaston Paillhou.

Pitaya : place à la street food thaï

Tout nouveau, tout chaud (et tout beau) : le Pitaya a ouvert à Tours, un plaisir pour les fanas de street food thaï.

Pitaya

Visiblement, Pitaya était attendu des Tourangeaux ! Le jour de l’ouverture, c’était file d’attente à tout va et terrasse remplie à ras bord. À tmv aussi, on voulait tester la bête. Pitaya par-ci, Pitaya par-là : il faut dire que l’enseigne, lauréate des « Révélations franchise 2016 », fait causer, rend dingue les investisseurs et se multiplie à vitesse grand V (cette jeune franchise bordelaise a fait une quinzaine de bébés à Tours, Paris, La Rochelle…).

Installé stratégiquement rue du Commerce, le restaurant a un style, une identité, une « belle gueule » : l’intérieur est sobre, dans un mélange de tables en bois et de tons noir, gris et or. De jolies lampes suspendues complètent la déco. Ici, c’est bienvenue en Thaïlande. Quoi de plus normal, puisque c’est le credo de Pitaya : de la street food thaï, préparée sous les yeux des clients, au wok, avec des produits frais. Dans l’assiette – enfin, plutôt dans le pot en bambou, pardon – c’est une agréable surprise. Déjà parce que, fidèle au style thaïlandais, Pitaya mélange les notes sucrées, salées, les couleurs et… les épices (on vous prévient de suite : quand ça pique, ça pique VRAIMENT !).
Ensuite, car les portions ont de quoi caler votre petit bidou. On a jeté notre dévolu sur le beef thaï, où les légumes sautés au wok croquent sous la dent, avec un émincé de boeuf préparé tout comme il faut. Le Nua Kao, lui, nous a permis de tester les crevettes et les oignons frits accompagnés d’un riz thaï un poil collé mais très bien assaisonné. Bref, un voyage gustatif sympathique et exotique. On va même se risquer à tenter le thaï et vous dire : Koh hai cha-roen ar-harn !
A. G.

> 102 rue du Commerce. Du lundi au jeudi (12 h – 15 h ; 19 h – 23 h) ; les vendredis et samedis 12 h – 23 h et le dimanche de 17 h – 23 h.
> Sur place ou à emporter. Contact : 02 47 64 49 66 ou facebook.com/PitayaResto.Tours

> Formule plat/boisson entre 10 et 15 €.

Zafferano : le royaume des pâtes

Les amateurs de bonnes pâtes devraient apprécier : on a testé le Zafferano, à Tours.

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Il y a des choses simples, dans la vie. Comme celle-ci, par exemple : quand on veut manger des bonnes pâtes, il faut aller chez Zafferano, rue de la vieille tour. Comme on aime bien vérifier par nous-mêmes les croyances bien acquises pour tout le monde, nous sommes allés aiguiser notre appétit, chez Edoardo. (Et puis aussi, on avait bien envie d’un bon plat de pâtes, tiens…)

Ce qui est bien, dans cette institution du vieux Tours, c’est que le voyage commence dès la porte d’entrée. Edoardo nous reçoit avec une banane toujours aussi moustachue, un air d’opéra et une tartine au saucisson de chez lui. Nous n’avons pas réservé mais nous avons de la chance : il est tôt, les Tourangeaux sont tous en week-end et il reste encore quelques places. Nous nous installons donc sur une petite table juste en face des cuisines : le chef nous a en ligne de mire et nous balance un petit coup de Pavarotti de temps en temps. Mais nous aussi, malins, nous sommes aux premières loges pour observer la vie de la petite équipe.
Évidemment, comme souvent avec les adresses qui ont une paire d’années au compteur, le ballet est rôdé. Les commandes sont traitées dans l’ordre et la méthode, Edoardo met la touche finale et le service est rapide. Et c’est bon. Évidemment, c’est bon : les pâtes sont fraîches, les produits aussi, les saveurs sont archi-maîtrisées. C’est l’expérience (et le sang) qui parle. En plus, la carte des vins est une invitation au voyage puisqu’elle ne propose que des nectars italiens qui restent, pour beaucoup, largement à découvrir. S’il faut mettre un bémol à cette partition bien écrite, c’est au niveau de l’addition. Les pâtes valent vraiment le coup, mais elles s’affichent tout de même à 17 € l’assiette, ce qui nous a paru un peu cher. Mais ne boudons pas notre plaisir, quand on aime, mama mia… On ne compte pas !

> Zafferano, 7 rue de la Grosse Tour.
> Résa conseillée au 02 47 38 90 77.

Street Food : un air british dans le vieux Tours

Street Food se la joue british ! Ce nouvel établissement à deux pas de la Place Plum’ a fait le pari du fish and chips… mais pas que !

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Il y a comme un petit air british rue de la Rôtisserie, non ? Street Food, c’est le nom du petit nouveau qui, suite à l’arrêt des Enfants Terribles, a posé ses valises dans le vieux Tours au mois de mars. Un sympathique établissement qui annonce tout de suite la couleur : ici, c’est welcome to Great Britain.

La devanture au top, calquée sur le plan du métro londonien, met dans le bain. À l’intérieur, la déco est moderne. Des burgers sont tagués au mur et il y a une énorme graffiti. Du street art pour de la street food. Outre de gros burgers maison, l’enseigne propose THE spécialité, le fish & chips. « Mais attention, avec du bon poisson comme du cabillaud ou du lieu noir. Cuisiné comme le vrai : pas de panure, mais un vrai beignet ! », prévient Isabelle. Elle a les yeux bleus (désolé), mais n’empêche que ce petit bout de femme mettrait au tapis une canette de RedBull® humaine. Loin du flegme britannique, l’adorable Isa – on se permet ce petit surnom – est plutôt du genre survitaminée. De sa cuisine ouverte, elle carbure, elle rigole, elle met à l’aise, ne lâche jamais son sourire, propose une bière « au verre ou à la cowboy ».

Et dans l’assiette, alors ? On a jeté notre dévolu sur le Taleggio burger (oui, pas très british au final, fouettez-nous avec les oreilles du Prince Charles). Composé d’un pavé de boeuf haché consistant, d’un confit d’oignons parsemé de roquette et de basilic, avec la touche finale : le fameux Taleggio, un fromage italien crémeux et fondant et des frites dorées, accompagnées d’excellentes sauces maison. On finira le ventre plein et avec un « big smile », d’autant que le Street Food a aussi bon goût en matière de musique. Manger sur du Rolling Stones ou du Led Zep’, what else ?

> 22 rue de la Rôtisserie. Sur place ou à emporter. Ouvert du mardi au jeudi (18 h 30 – 0 h), du mercredi au vendredi (11 h 30 – 14 h), vendredi et samedi (le soir jusqu’à 2 h !) et le samedi midi.
> Plats à 8,50 €. Boissons à partir de 2 €. Facebook.com/Streetfoodtours ou 02 47 47 17 78.

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Les Canailles : le coup de cœur fripon de tmv !

Eh bien voilà : il fallait que ça arrive. Tmv a flashé sur le petit nouveau Les Canailles, un établissement qui n’est autre que le petit cousin du Dagobert. Miam !

En pointant le bout de notre nez dans ce nouvel établissement joliment intitulé Les Canailles (rien que le nom, on adore !), on savait par avance qu’on ne serait pas déçus. Parce qu’il faut vous confier un secret pas si secret : les Canailles, c’est le petit cousin du Dagobert, rue du Grand Marché. Alors en connaissant la réputation du Dago’, il eut été difficile de se prendre les pieds dans le plat avec ce beau bébé né il y a seulement quelques semaines.

Les gérants du Dagobert ont donc traversé quelques rues pour ouvrir ce charmant petit bistrot bien vintage comme il faut, rue Colbert. Vintage, car ici, les murs débordent d’esprit cool et old-school. Des Paris Match qui ont fait leur âge, de vieilles publicités au mur, des bobines de cinoche à l’ancienne : la déco a ce petit côté rétro qu’on aime tellement à tmv. Qui fait qu’on se sent à l’aise, comme chez soi.
Sauf que « chez soi », on ne mange pas aussi bien qu’aux Canailles. Pourtant, ils nous avaient prévenus, les fripons sur Facebook : « Cuisine bistrot, plats copieux, belle sélection de viandes et de vins… » Pfeuh ! Un de plus ? Que nenni ! Les Canailles sait enchanter l’assiette. Preuve en est avec cette bavette de bœuf Black Angus à la plancha – une merveille en bouche ! – tendre et sublimée par sa poelée de légumes du marché. Histoire de bien caler l’estomac, un gratin maison complète la bête. Les appétits de moineau, passez votre chemin : ici, c’est du copieux (et délicieux !).
Rajoutez à cela une belle assiette soignée et une présentation réfléchie, ainsi qu’une carte des vins très riche : vous obtenez un de nos restaurants « coup de coeur ». Rah, les canailles !

A. G.

> 123, rue Colbert à Tours. Du jeudi au lundi, midi et soir. Contact : 02 47 61 54 33 ou facebook.com/lescanailles37.

> Menu entrée+plat+dessert à 30 € ou menu entrée/plat ou plat/dessert à 25 €. Plats à la carte.

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Le 38 Bis : tradition à l’ancienne

Un petit tour sur l’avenue Grammont permet de découvrir le 38 bis. Vous y passez souvent sans vous y arrêter ? Pas de soucis, tmv l’a testé pour vous.

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Le panneau bleu et jaune au-dessus de la vitrine attire l’oeil mais l’adresse est si discrète que beaucoup de tourangeaux ne la connaissent pas. Dans ce petit restaurant, on prend votre manteau dès votre arrivée, les tables ont des nappes en tissu et le chef vient serrer la main à chaque client en fin de service. Le 38 Bis est l’un des derniers « tradi » de Tours. Une équipe minuscule, qui concocte depuis 10 ans une cuisine de saison. Madame Galloyer officie en salle, pendant que son mari règne en cuisine. Chacun, épaulé d’un apprenti, veille calmement sur son domaine.

La carte est d’une simplicité désarmante, offrant deux formules : deux ou trois plats, incluant un verre de vin ou un café. Asperges tièdes, sandre au beurre, filet de cannette… Les assiettes respirent la cuisine de saison. En apportant son foie gras au chutney d’ananas à ma voisine de table, Madame s’excuse du retard du filet de canette « qui cuit ». En réalité, il mijote, il rissole, enfin, il se pomponne, avant d’arriver cuit à la perfection, égaillé d’une sauce au miel, d’une endive douce à souhait et de petites pommes de terre. « Mon mari avait 6 ans quand il a décidé de devenir cuisinier », me confie Madame Galloyer. Il se formera à l’Ecole Médéric, le grand lycée hôtelier de Paris qui exporta des chefs dans tous les palaces du globe.
Et depuis 1969, Monsieur Galloyer oeuvre aux fourneaux. Au 38 Bis, il met un point d’honneur à tout réaliser lui-même, de l’épluchage des légumes à la tarte aux fraises. La petite salle est remplie d’habitués. Ils ne viennent pas pour la décoration, spartiate, mais pour déguster des plats simples exécuté à la perfection. On les comprend. Le café terminé, on quitte le 38 Bis avec une pointe de nostalgie, et l’impression de sortir d’une bulle créée par cette cuisine hors des modes.

>Le 38 Bis, 38 bis avenue de Grammont, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 14 h. Réservation (recommandée !) au 02 47 05 34 00.
> Formule 2 plats : 20,80 €, formule 3 plats : 24,80 €.

Bibovino : le pinard peinard

Le cubi est mort, vive le cubi ! À Tours, la franchise BiboVino remet les vins au cubi à la mode. Depuis l’hiver, ce bar à vins veut casser les préjugés dans une Région qui n’est pas forcément fan du vin en bib.

LE CONCEPT

Bibovino, c’est le nouveau concept de cave à vin et cave à manger installé depuis décembre rue des Halles. Il ambitionne de détendre un peu l’atmosphère en vendant son vin en bib, c’est-à-dire en bag-in-box. Vous savez, ces boîtes en carton qui renferment une poche plastique sous vide, remplie de vin, avec un petit robinet. Avantages de ce conditionnement : conservation du vin entre 4 et 6 semaines, prix réduit de 25 à 30 % par rapport au prix de la bouteille.

EPICURE LIKES THIS !

Claire, à la tête de la boutique, le dit sans détour : « Mon mari et moi sommes des épicuriens. On aime bien boire un coup, manger de bonnes choses » (Nous aussi, ça tombe bien). Avant de préciser : « Avec Bibovino, je veux répondre aux envies de ceux qui veulent se faire plaisir avec de très bons produits mais dans un bon rapport qualité-prix. Grâce au bib, moins cher à fabriquer qu’une bouteille en verre, on peut rendre un bon vin accessible ».

LE TEST

Là, vous vous dites, « bof, ça sent la piquette » ? Détrompez-vous, tmv a testé : les vins sont de très bonne qualité ! Du Crozes Hermitage au beaujolais, du morgon au bourgueil, la sélection est méticuleuse, soignée et issue de vignerons indépendants. C’est la grande force du concept, créé en 2013 à Paris et qui compte maintenant une vingtaine de boutique en France et à l’étranger : tous les vins sont offerts à la dégustation. Tous les verres et toutes les carafes, quel que soit le vin, sont au même prix. Un chardonnay ou un saint-émilion ? Le choix se fait en fonction des goûts et non des sous… !

DU VIN, MAIS PAS QUE

Pour aller avec la quarantaine de nectars proposés, Bibovino propose de bonnes petites planches qui vont bien avec. On vous conseille l’italienne, inspirée par Hugo, le mari de Claire, italien et amoureux des produits de son pays. Les fans de burrata y trouveront aussi leur compte, ainsi que les amoureux de jambons et fromages italiens.

C’EST OÙ ?

93 rue des Halles tél. 09 53 91 60 34 Ouvert midi et soir, formule midi à 12 € (soupe, plat, dessert et un petit verre de vin) Le jeudi soir, happy bibo : 3 € le verre et 7 € la planchette. Les 1er mardis de chaque mois, c’est Bibo Nana : que des filles, autour d’une raclette, d’une galette…

>>>POUR EN SAVOIR PLUS
facebook.com/bibovinotours

Par Jeanne Beutter

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Mister Wrap’s : surf et tex mex

On a testé le nouveau venu Mister Wrap’s. Ici, c’est ambiance surf et tex mex. Et en plus, c’est super bon !

Chez Mister Wrap’s, on sait porter le Panama au moins.

Les amateurs de tex mex et de surf sont ravis ! Depuis deux mois, le sympathique Mister Wrap’s fait des heureux rue des Trois-Ecritoires. Calé bien au chaud dans la rue, ce resto façon cuisine rapide s’est lancé dans l’aventure des burritos, nachos ou autres tacos et trucs-qui-finissent- en-os.

Ici, on est à la cool (ou à la coolos, pour reprendre la terminologie). Ce jour-là, les enceintes jouent du Manu Chao. Les murs offrent une ambiance sea (sans sex) and sun, avec palmiers et ciel bleu, une déco surf vintage qu’on adore. Il y a d’ailleurs une planche de surf qui sert de table. Une autre est accrochée fièrement au plafond. Ce sont les bébés d’Olivier Hébert, le big boss des lieux. Revenu du Kenya parce que la situation géopolitique empirait, ce Tourangeau a ouvert Mister Wrap’s. Le concept ? Vous choisissez votre plat (tacos, salade, nachos, burrito, quesadillas), puis votre viande (bœuf, poulet, tofu, etc.) et piochez dans la garniture. « Autant que vous voulez ! Tant qu’on peut fermer le burrito après ! », sourit Olivier Hébert. « Certains disent que c’est un peu comme au Subway, mais je ne suis pas trop d’accord. » Mister Wrap’s joue sur d’autres qualités : viande française, du fait maison et « des produits frais du marché ».

Notre choix s’est porté vers une quesadillas, blindée de fromage, accompagnée de boeuf, concombres, sauce piquante, maïs, haricots rouges, riz et… du cactus ! Dans l’assiette, c’est du tout bon et un sans-fautes. D’autant que les plats vous calent amplement (les portions sont bien consistantes), sans être trop lourds sur le bidon (en résumé, personne n’a dû nous ramener dans une brouette). Mister Wrap’s a tout pour séduire et devenir une adresse au top dans le Vieux Tours.

> 4 rue des Trois-Écritoires. Du mardi au samedi, de 11 h 30 à 15 h et de 18 h à 23 h. facebook.com/misterwraps37 ou 02 47 56 53 66. Sur place ou à emporter.

> 7,50 € pour un plat. Formules entre 8,50 € et 10,50 €.

La Liodière : déjeuner à la ferme

Et si on faisait un tour à Joué-lès-Tours ? Idéal pour découvrir la ferme de la Liodière : une chouette adresse.

Déjeuner à la ferme, c’est ça, l’idée… On entre au restaurant de la Liodière par un large portail en fer forgé. C’est un corps de ferme, entouré de verdure. Une vraie ferme, très bien restaurée, qui offre comme un coin de campagne à dix minutes du centre de Joué-lès- Tours. On entre dans la salle exactement comme on pénètre dans une belle maison de famille, par un escalier en pierre. À droite, le bistrot ; à gauche, le restaurant gastronomique. Au sol, les tomettes irrégulières répondent à la pierre de taille des murs. Nous, évidemment, on se dirige directement vers le bistrot où sont déjà attablés plusieurs groupes d’habitués.

De la petite table où nous sommes, nous avons la vue sur le parc et son pigeonnier : pas mal, et surtout, très reposant ! Côté assiette, on a le choix entre une formule ardoise (12,35 € le plat, 9 € le plat mijoté du jour, 6,50 € l’entrée, 6 € le dessert) ou la formule carte (17 € pour deux plats). On se lance sur le poisson du jour (on est vendredi !), un filet de cabillaud au fenouil, relevé d’une super sauce délicatement parfumée à la vanille. Voilà un bon plat de bistrot, qui ne renie pas les codes du gastro.

Pour finir, un petit dessert très agréable à la pistache. Le tout pour un repas à la fois léger et plein de saveurs. Cela fait plus de dix ans, maintenant, que Karine et Cyril Plateau veillent aux appétits de leurs habitués. Les entreprises sont nombreuses dans le secteur et les collègues aiment se retrouver à la Liodière pour une pause déjeuner aux couleurs champêtres. Et s’il y a un contrat à signer ou un client à remercier, on réserve au gastro. Mais le charme et le côté insolite de l’endroit méritent que l’on vienne d’un peu plus loin…

>Ferme de la Liodière, à Joué-lès-Tours. Tél. 02 47 679 680.
> laliodiere.com
> Du mardi au dimanche pour le déjeuner, vendredi et samedi, également au dîner.

Le Rest’O Quai : la surprise quartier gare

On vous a dégotté une chouette adresse, dans le quartier de la gare : Le Rest’O Quai. A tester !

Ça, c’est une vraie bonne adresse dans le quartier de la gare. Dans  un secteur où les enseignes sont nombreuses et de qualité inégale, la  petite brasserie de Mathieu Bourdais se distingue vraiment. Ne vous  fiez pas à la devanture qui ne paye pas de mine (en plus, il y a un échafaudage en ce moment). Entrez et filez vers le fond de la salle. Là,  c’est ambiance poutres apparentes, menu sur ardoises et, aux beaux  jours, déjeuner en terrasse, au calme. En salle, les deux serveuses ont le  sourire et sont hyper efficaces. Si vous êtes pressés, vous aurez mangé  et pris votre café en une grosse demi-heure. Mais c’est quand même  mieux de prendre un peu son temps…

Dans l’assiette, le parti pris de Mathieu s’avère payant : des produits  simples (pour ne pas faire exploser l’addition), mais frais et cuisinés  pour de vrai. Dans la formule du jour, l’entrée et le dessert sont fixes  et vous avez le choix entre un plat de viande et un poisson. Côté prix,  ça se tient : 13 € pour deux plats, 16 € pour la totale. Nous, on a pris le  poisson. Un beau filet de colinet agrémenté d’une crème aux poivrons  et d’une pomme de terre vapeur avec une petite sauce aux herbes.  Nickel. En entrée, une rillettes de la mer pleine de surprises et un clafoutis pomme-poire en dessert. Le reste de la carte est court, ce qui est  toujours bon signe : salades composées ou grillades, essentiellement.
Le Resto’quai n’est ouvert que depuis novembre, mais il a déjà, visiblement, ses habitués. Normal : la table de Mathieu Bourdais, c’est le genre  d’adresses que l’on se passe pour un déjeuner sympa entre copains ou  entre collègues.

> Rest’O Quai, 24 rue Edouard-Vaillant (en face de la gare).
> Formules 13 € et  16 €. Tél. 09 86 20 30 60.

La Fabrique à jus : bar à jus génial

Hein, quoi ? Un bar à jus ? Oui, m’sieurs dames : la Fabrique à jus a souhaité installer un nouveau concept à Tours. Et ça marche du tonnerre.

Nous n’avons pas attendu longtemps avant de tester la nouvelle adresse gourmande de la rue du commerce. C’est ouvert depuis le 7 mars et c’est sympa, parce qu’en ce moment, on y croise tous les copains des patrons qui viennent goûter le menu. Pour nous, déjà, ça commence bien. Dès la porte d’entrée franchie, on est accueillis (par les sourires de Lauren et de Julien, bien sûr), mais aussi par de bonnes odeurs de fruits et de légumes frais.

C’est ça, le concept de la Fabrique à jus : vous regardez le tableau et vous choisissez un jus ou un smoothie et Lauren vous le centrifuge à la demande d’un coup d’un seul. Et, bien sûr, les recettes ont de quoi titiller vos papilles autant que votre imagination. Nous, on a testé un mélange tout vert : concombre, pomme, basilic (l’anti-rouille, ça s’appelle) et franchement, on se serait crus à Chaumont-sur-Loire, au festival des jardins, en train de manger une de leurs glaces au goût incroyable. Si vous voulez déjeuner, no soucy : il y a des sandwichs qui vont bien, avec de jolis mélanges là aussi, comme notre Baltimore (échine, vinaigre balsamique et plein d’autres choses super bonnes).
En dessert, d’excellents muffins ou, par exemple, un cookie chocolat blanc et cramberries qui fond dans la bouche… Dites, au fait, ils ne seraient pas un peu fan des States, ces deux-là ? En tout cas, ils sont du genre qui ont tout compris. À gauche, au dessus de la centrifugeuse de Lauren, un compteur de like qui augmente en direct, comme au Téléthon. En arrivant, il était à 927, en repartant, il affichait 933 (et on a mangé vite !) Pas étonnant : sur leur page, on peut revivre toute l’aventure de leur installation. Sympa. On a liké.

 > La Fabrique à jus, 10 rue du commerce. Du lundi au samedi, de 8 h 30 à 18 h 30.
Menus déj’ de 6 à 9,50 €. Formule p’tit déj de 5,20 € à 6 €. Jus de fruit frais de 4 à 5,50 €. Pas de résa.

On a testé l’étoile La Roche Le Roy !

Eh oui, tmv a enfin testé le grand restaurant étoilé La Roche Le Roy. Un établissement à la hauteur de sa réputation !

Il nous aura fallu du temps avant de vous proposer cette chronique. Il faut dire qu’on ne va pas manger dans ce sublime manoir, symbole de la gastronomie tourangelle, tous les midis. Mais maintenant que le pas est franchi, que le dîner est passé, disons-le tout de go : La Roche Le Roy est un véritable et extraordinaire voyage culinaire… et mérite vraiment d’être testé au moins une fois !

Alors certes, l’établissement est étoilé et les prix sont à l’avenant (ceci dit, les menus « affaires » sont à 35 € le midi). Mais une fois les couverts portés à la bouche, la magie opère. Le chef Alain Couturier propose une belle cuisine réalisée avec soin et maîtrise. Par exemple, cette délicieuse petite crème brûlée de foie gras en amuse-bouche. Mieux encore : le dos de sandre rôti et sa croûte de pain d’épices. Sur sa fondue de poireaux, le poisson fond dans la bouche. C’est exquis et on en redemande. Idem pour le dessert, un soufflé chaud à l’orange et son granité Grand Marnier. Tout y est préparé et présenté avec goût.

Au-delà de cette cuisine raffinée, c’est aussi et surtout l’accueil qui est exceptionnel. Le service est parfait et toujours dans le bon ton. Loin d’être familier, mais surtout pas trop guindé. L’équipe, généreuse, est aux petits soins, sans être trop envahissante. Que ce soient le maître d’hôtel Stéphane Benoît (par ailleurs sommelier d’exception) ou Marilyn, l’épouse d’Alain Couturier, les attentions se font toujours dans la bonne humeur et l’élégance. Ajoutez à cela une magnifique carte des vins (un sans-fautes côté références) et un cadre tout aussi remarquable… Bref, une très belle table et un excellent moment.

> La Roche Le Roy, 55 route de Saint-Avertin. Du mardi au samedi, midi et soir. Contact : 02 47 27 22 00 ou larocheleroy.com
> Tarifs : comptez de 60 à 75 € pour un menu. Menu du midi à 35 €.

Les Blancs Manteaux : le bon plan rue Colbert

Connu et reconnu pour son brunch du dimanche, Les Blancs Manteaux est aussi une parfaite adresse lors du midi, en plein centre-ville.

« Venez comme vous êtes, mais vous serez mieux qu’ailleurs. » Voilà ce que le restaurant Les Blancs Manteaux a rédigé dans sa présentation Facebook. De quoi suffisamment nous intriguer, pour ramener nos petits derrières gelés (il faisait très froid, ce jeudi, oui) dans cette ancienne armurerie du début de la rue Colbert.
Ouvert début 2015, Les Blancs Manteaux est le bon plan du midi pour les habitués du centre-ville, les couples et les amis : une formule au prix plus que raisonnable, un cadre intimiste (petite salle, quelques tables, des poutres apparentes, petite lumière tamisée) et des gérants sympathiques et chaleureux.

Ici, oubliez les cartes à rallonge ! Cuisine fraîche et « fait-maison seulement », comme l’indique la petite ardoise. Un bon point. Dans l’assiette, nos papilles ont frémi avec les frites (maison, donc), dorées et croustillantes… qu’on a adoré tremper dans la délicieuse sauce forestière qui accompagnait notre suprême de volaille. Dans le verre, un Minervois fort en bouche complétait le tout : le bon point ira d’ailleurs à cette carte des vins, belle et complète. On nous a même, vu notre hésitation, fait goûter deux domaines pour mieux nous décider !

Même si la présence d’un gentil toutou (bien élevé et adorable, soit) en salle pourrait en rebuter certain(e)s, on ne peut que trop vous conseiller de faire un tour aux Blancs Manteaux. Et pourquoi pas tester, un dimanche, leur brunch qui fait un tabac. Conseil : réservez avant !

 > Les Blancs Manteaux, ouvert midi et soir, tous les jours sauf le mardi. 27 rue Colbert à Tours. Possibilité de brunch le dimanche dès midi.
Contact : facebook. com/lesblancsmanteaux37 ou 02 47 61 62 44.

> Formule du midi à 11,90 € (entrée-plat ou plat-dessert) ou 14,90 € (entrée-plat- dessert). À la carte, comptez de 12 à 21 € pour un plat. Brunch à 14,90 €.

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L’Aquila : pizzas et livres suspendus

Des pizzas et des bouquins : c’est au menu de l’Aquila, à Tours. On l’a testé et on vous en dit plus juste ici…

L'Aquila

Le café suspendu, le plat suspendu (c’est-à-dire payé à l’avance par un client pour un nécessiteux), tout le monde connaît. Mais le livre suspendu, ça existe aussi, on l’a rencontré par hasard dans une pizzeria. L’Aquila se cache derrière la Caf, au fond de la galerie marchande de Champ-Girault. C’est la cantine informelle des employés des bureaux alentours, de techniciens de la SNCF, « à 80 % des habitués », confirme Philippe Plagneux, le patron.

« La restauration, j’ai ça dans le sang : mon père était dedans et ainsi de suite depuis plusieurs générations. » Sur le comptoir, entre la caisse et un gros pot de bonbons multicolores, on repère deux petites piles de livres, le dernier Joël Dicker côtoie un Gavalda et la bio de Mike Tyson. On a découvert la première pizzeria- bibliothèque. « Je les ramène pour les clients, explique le patron. Vous pouvez les lire ici ou les emporter chez vous et puis vous les ramenez quand vous avez fini. Allez-y, n’hésitez pas. »
L’idée est bon enfant, comme le patron et les clients. Et pour les nourritures terrestres ¢? Des plats simples, qui tiennent leurs promesses, pour un budget raisonnable. On choisit la pizza Maya (miel, Sainte-Maure et coppa) qui passe le crash-test : pâte fine et croquante, vrai chèvre. La bavette reçoit une mention très honorable. Côté dessert, la crème brûlée manque un peu de saveur mais l’île flottante, bien ronde et joufflue, est plus que sympathique. Une cantine parfaitement adaptée à la pause de midi, comme l’ont compris ses fidèles.

>>Pizzeria l’Aquila, Galerie Marchande de Champ Girault, rue du Docteur Herpin, à Tours, tél. 02 47 20 97 92.
>>Ouvert tous les midis, du lundi au vendredi, de 12 h à 14 h. Pizza à partir de 9 €, bavette garnie : 10,90 €.

Désir des Mets : fais ton propre sandwich

Cette semaine, on a voulu tester le Désir des Mets, rue Colbert. Et ô miracle, on s’est trouvé des talents de cuistot en faisant notre propre sandwich. Bon ok, on rigole : on y est pour pas grand chose… Snif.

« À essayer : au Désir des mets rue Colbert. Original et sympa. » Hop, voilà le mail que l’on a reçu d’un lecteur. Mystère, mystère. Comme nous ne connaissions pas ce petit établissement ouvert il y a un an et demi, niché au fond de la rue Colbert, ni une, ni deux, nous voilà à passer le pas de la porte sous le « bonjour » enjoué de la boss des lieux.

Elle, c’est Amélie. Elle a écumé tous les restos possible. En cuisine, en salle, dans la restauration rapide tout comme celle de luxe, « j’ai tout fait ! », rigole-t-elle. Et un jour, elle a voulu se lancer dans l’aventure toute seule. « J’ai souhaité commencer petit. J’ai donc lancé ma sandwicherie Désir des mets. Je ne voulais surtout pas de tout industriel. Je favorise au maximum les produits frais et le local dès que possible. Mon fromage, par exemple, vient d’un petit producteur du coin. » À l’intérieur, les murs vert pomme sautent aux yeux. Le mobilier marron se fond parfaitement au décor. Désir des mets transpire la gaieté.
Le côté fun, c’est qu’il est possible de composer son sandwich soi-même. Avec ce système, compris dans la formule gourmet (lire ci-dessous), c’est zéro limite pour le nombre d’ingrédients ! On a donc tenté rillons, mayo faite maison, concombre, emmental, maïs et champignons crus (appelez-le le tmv-dwich, tiens !). Du tout bon, préparé avec soin par Amélie, avec des produits savoureux. Et comme la vitrine change tous les trimestres — « pour ne pas lasser le client » — ça nous a donné envie d’y retourner. Une surprise et l’adresse idéale pour manger sur le pouce.

> Désir des mets, au 134 rue Colbert. Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 15 h. Dès le mois de mars, du lundi au samedi, de 7 h 30 à 18 h 30.
Infos : desirdesmets.fr ou 02 34 53 12 84.
> Formule gourmet (avec dessert+boisson) à 8 €. Sandwich+boisson à 5,20 €. Pour les petits-déj : 1,30 € le café et 0,90 € le pain au chocolat.

Le Préambule : le bon plan apéro

Depuis fin décembre, le vieux Tours compte un nouveau bar à vins : Le Préambule. Un ancien enseignant aux manettes et nous, on lui donne une très bonne note !

(Photo Sébastien Bussière)
(Photo Sébastien Bussière)

Frédéric Nobileau est un restaurateur pas comme les autres. Pendant vingt ans, il a essuyé la craie des tableaux noirs et cotoyé vos chères petites têtes blondes (ou rousses et brunes, hein, pas de favoritisme). Sa place était à l’école. Sauf que, comme il le dit en souriant, l’ancien instituteur s’est reconverti. Envie de changer. « J’étais arrivé au bout de quelque chose », rajoute cet ancien prof, qui a fini sa carrière à Montlouis. Il s’est donc lancé dans l’aventure du Préambule mi-décembre. Un petit bar à vins sympathique et chaleureux, à deux pas de la place Plum’, là où trônait avant un dépôt-vente.

Ici, on reste dans le simple : on est là pour boire un bon verre. Entre amis, en couple, peu importe. L’important est de se sentir bien et comme chez soi. Bon, c’est bien joli tout ça, mais sur la table, ça donne quoi ? Un sans-fautes quand tmv y a fait un tour (et pourtant, le Préambule n’était ouvert que depuis quelques jours).
Que ce soient les rouges charpentés ou les blancs secs que l’on a choisis de déguster, Frédéric Nobileau a su nous aiguiller, conseiller, faire goûter des vins pas forcément connus, mais à découvrir d’urgence. Pour accompagner le tout, une planche de charcuterie : un chorizo bien relevé, une petite salade, du lard ou encore un délicieux jambon cru. Pas de chichis, c’est parfait pour l’apéro !
Si l’excellent accueil de Frédéric et sa bonne humeur communicative sont un plaisir, on remarquera aussi les prix plus qu’accessibles dans un coin où certains n’hésitent pourtant pas à gonfler leurs tarifs. Une très jolie découverte et sûrement le futur QG de tmv, tiens. Mais chut, n’allez pas le cafter au prof…

> Le Préambule, 26 rue du Grand Marché, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, à partir de 17 h.
Comptez 9 € pour une planche de charcuterie ou de fromage. Vous pouvez avoir de très bons vins à partir de 4 € le verre.

Le Corneille : ambiance et plats suspendus

Dans la rue Colbert, il y a un petit établissement hyper sympa : le Corneille. Non seulement, on y mange bien… mais il pratique aussi la politique du « plat suspendu ».

Les tables sont un peu serrées mais l’ambiance est si bon enfant que ça donne plutôt envie de taper la causette aux voisins. De toute façon, personne ne fait la fine bouche, assis sur les petites chaises de bistrot ou debout au comptoir, il y a foule. À midi et quart, le restaurant est complet, on a vu une vingtaine de personnes entrer et ressortir faute de place. « Un établissement qui ne marche pas, c’est qu’il y a un truc qui cloche, explique Didier, qui a racheté Le Corneille il y a 3 ans. Soit c’est trop cher, soit l’emplacement n’est pas bon… »
Alors avec ses formules raisonnables et sa cuisine maison, le petit restaurant qui fait l’angle de la rue Colbert a tout pour devenir un point de rencontre. On y mange le midi à la bonne franquette, dans une ambiance de bistrot de quartier. La décoration, un peu éclectique, mélange des gravures anciennes et des guirlandes de Noël. Comme à la maison. Au menu ce vendredi ? OEuf cocotte, velouté de petits pois à la menthe ou poisson au chou fleur. Tout est maison, comme la tarte Tatin servie avec sa boule de glace et sa chantilly.

EXIT_RESTO_2Derrière le comptoir, le patron a noté sur une ardoise « plats suspendus : 3 ». Plat suspendu ? Où ça ? Au plafond, au mur ? Non, comme le « café suspendu », le plat suspendu est payé à l’avance par un client. Il sera ensuite servi à un autre, qui n’aurait pas les moyens de manger au resto (voire, souvent, de manger tout court). L’initiative, originale à Tours, semble naturelle à Didier et bien suivie par ses clients. Ici, le mot chaleur humaine est pris au pied de la lettre.

> 49 rue Colbert, à Tours. Réservation conseillée au 02 47 66 72 55.
Ouvert tous les midis, du lundi au samedi de 12 h à 14 h. Possibilité de privatisation le soir.
Formule plat du jour + entrée ou dessert : 12,90 €, formule complète : 15 €. Plat du jour : 8,90 €.

L’Ardoise : nouvelle vie pour vos papilles

Faites donc un petit tour rue Berthelot. On y trouve L’Ardoise, un établissement bien connu des habitués et dont les propriétaires ne vous seront sûrement pas inconnus…

l'ardoise

Un immense bouquet d’amaryllis lie de vin posé sur le comptoir réchauffe l’atmosphère et la gentillesse de la patronne est communicative pendant que le patron concocte en cuisine ses plats du jour. Didier et Nadine Darry ne sont pas rangés des fourneaux. Après avoir créé le restaurant Les Saveurs il y a 10 ans, puis Les Papilles gourmandes, les propriétaires ont posé leurs valises à l’Ardoise il y a 18 mois. « La vente des Papilles gourmandes s’est fait très, très vite, nous avons été les premiers surpris. Comme mon mari avait toujours la flamme, nous avons cherché un nouvel établissement. »

L’Ardoise, déjà bien connue dans le quartier, entame, avec succès, une deuxième vie. Malheur à celui qui ne réserve pas : à midi, les habitués se bousculent dans ce petit restaurant niché entre la CCI et la rue Nationale. Le cadre dépouillé invite à se concentrer sur son assiette, une bonne idée quand on voit ce qu’il y a dedans. « La formule du midi change tous les jours, précise la patronne et la carte à peu près toutes les six semaines. » Le chef est réputé pour ses poissons. Comme j’ai l’esprit de contradiction, je choisis de la viande.
Mon compagnon de table engloutit en deux coups de fourchette une escalope de veau aux pleurottes. À le voir lécher son assiette, j’en regrette presque d’avoir testé le tartare préparé (et coupé au couteau, comme dans toute bonne maison qui se respecte). Je me venge au dessert, avec un riz au lait et au caramel au beurre salé. Gargantuesque mais trop bon pour se résoudre à en abandonner un seul grain au chat.

>>4 rue Berthelot, à Tours.
Ouvert tous les midis, du lundi au samedi de 12 h à 14 h et les jeudi et vendredi soirs.
Réservation conseillée au 02 47 05 69 14.
Menu du midi à 16 € ou 19 €. Le soir, menu à 28 €.

Ze Chantier : qu’on amène papy Bricole !

#EPJTMV. Pour la chronique resto de cette semaine, ce sont les étudiants de l’Ecole de journalisme qui s’y sont collés. Direction Ze Chantier !

(Photo Victorine Gay)
(Photo Victorine Gay)

« Après Mamie Bigoude, restaurant de la même chaîne, Ze Chantier aurait pu s’appeler Papy Bricole », explique Kevin Bujol. Le gérant a ouvert ce nouvel établissement le 12 novembre dernier, près du centre commercial La Petite Arche, à Tours Nord. Ze Chantier est le petit frère de La Bricole qui existe déjà à Chambray-lès-Tours. Ce bistrot grill, qui propose hamburgers, viandes, et brochettes, mise sur les produits frais. « La carte évolue chaque semestre en fonction des saisons », souligne Kevin Pujol.

Au total, 17 personnes y travaillent, prêts à accueillir au maximum 125 clients en un seul service. Plus que la nourriture, c’est la décoration qui rend cet endroit atypique. Avant même de passer les portes, pots de peinture et plots de chantier accueillent les clients. À l’intérieur de ce grand « chantier », les barils se transforment en chaises, une grue en bois traverse la salle, les murs et les tables noires sont bariolés de gouttes de peintures. Pour les enfants, un large espace est prévu, avec des jeux à base de plots et de casques de chantier. « Attention à vos papilles gustatives », annonce un panneau collé au mur. Mais avec hamburgers au pain léger, frites maison, viandes parfaitement cuites et desserts en tous genres, aucune appréhension à avoir.
« Vous voulez avoir fini de manger pour quelle heure ? », demande en début de repas le serveur. Quelques minutes après avoir fait son choix, voilà que les plats arrivent déjà. Une heure plus tard, dans le laps de temps indiqué, le repas est fini. Le tout avec un service impeccable de la part des serveurs dont l’uniforme, un bleu de travail, rappelle une nouvelle fois que l’on est vraiment dans un chantier.

Jeanne Laudren

> Centre commercial La Petite arche. Réservations au 02 47 78 89 04.
Fermé le dimanche soir.
Comptez 9,90 € pour le plat du jour. Menus entre 13,90 € et 17,90 €

Upper Burger : eat me, I’m famous

Ultra connu à Bordeaux, Upper Burger débarque maintenant à Tours. Il fallait bien que l’on teste !

Ça sent encore le vernis frais et le bois neuf : l’Upper Burger a ouvert ses portes il y a moins de deux semaines. Si la déco blanche et rouge, dans un style un peu scandinave, fait craindre une cuisine standardisée, on comprend vite qu’Upper Burger n’a rien à voir avec une chaîne, encore moins un fast food.
Devant nous, deux clients sont un peu déboussolés. Le patron leur explique gentiment le concept : les burgers sont confectionnés à la commande, à eux de choisir ce qu’ils mettent dedans. La carte accrochée au-dessus du comptoir propose des burgers de base (steak ou poulet, avec cheese ou bacon, ou, soyons fou, les deux) à customiser de légumes frais ou grillés, de pickles et d’une sauce. La maison en propose sept. Y a plus qu’à choisir. Et c’est dur. « C’est de la cuisine rapide mais les clients doivent savoir qu’ils peuvent attendre 10 minutes avant de passer leur commande, explique Pierre- Jean, le gérant, puisqu’on ne sert que du sur-mesure. »

Upper Burger est né à Bordeaux en 2012. Pas encore une chaîne, mais le resto de Tours est déjà le troisième à ouvrir. On le doit à Pierre-Jean, un Tourangeau qui a tenu à l’importer place Plum’ : « Les créateurs d’Upper sont des amis et je trouvais que ça manquait à Tours. Ce qui cartonne le plus, c’est les steaks végétariens et les frites à la sauce cheddar. On la fait nous-même. » Nous, on vous recommande la sauce Upper au piment d’Espelette, une vraie tuerie qui relègue la sauce barbecue au rang de bouillie pour les chats. Outre la fraîcheur des ingrédients préparés chaque matin et ses frites maison découpées avec amour, l’Upper burger se distingue par un pain délicieux, fabriqué par un boulanger tourangeau selon une recette maison sans doute aussi bien gardée que celle du Pepsi. Et rien que pour ça, on a envie d’y retourner. La bonne idée en plus ? La petite lingette rince-doigts offerte. La street food, c’est bon, mais ça graisse. Et pas que les fesses.

27 rue du Change, à Tours.

Ouvert du lundi au dimanche, de 12 h à 15 h et de 19 h à 22 h 30. Tél. 02 46 10 44 20.
Burger à partir de 8 €. Menu burger + frites + boisson : 11 à 13 €. Menu kid à 8,50 €.

Le Thélème : ambiance cosy et adresse du midi

On a beau le voir depuis un bout de temps quand on passe devant en tramway, tmv n’avait jamais pensé à tester Le Thélème. C’est désormais chose faite !

Le Thélème

À deux pas de la gare, l’adresse est manifestement connue de plusieurs chefs d’entreprise et commerçants du quartier. On a hésité à réserver : « Oh, tout de même, un vendredi midi, ça ira. » En réalité, Le Thélème se remplit doucement mais sûrement. En entrée, on choisit, un peu au hasard, les gambas plancha, choux chinois au citron confit et huile de sésame, bouillon de légumes au thé noir fumé. À l’arrivée, soyons franc, on dirait une soupe mais du genre succulente. On a même glissé un regard à droite, pour vérifier que la tablée d’hommes d’affaires à côté ne nous regardait pas et on a saucé notre assiette.
Arrive un dos de cabillaud dans une sauce au poivre de Timut, au léger goût d’agrume, et au citron yuzu. De fines tranches de haddock fumé, cachées dans la fondue d’endives, surprennent un peu. Saupoudré de citron vert, le poisson est une réussite. Au pays de Rabelais, peu de restaurants français osent utiliser les condiments orientaux et le chef, Thierry Duhamel, relève bien le défi. La brioche façon pain perdu au coulis de framboise et mousse Grand Marnier est tentante mais pour un déjeuner, on préfère un café gourmand. Très classique mais copieux (crème brûlée, boule de glace, gâteau au chocolat et macaron), il clôt ce menu à 30 €.

On ne va pas au Thélème pour danser sur les tables, mais l’ambiance cosy donne envie d’y revenir le soir. Outre sa cuisine parfumée, il présente deux qualités, pas si courantes dans les restaurants tourangeaux : un service impeccable, à la hauteur de l’addition et qui sait s’adapter au client et une salle bien insonorisée. Une adresse parfaite à midi pour un déjeuner d’affaires et le soir pour un dîner en amoureux.

> 30 rue Charles-Gille, à Tours. Réservations au 02 47 61 28 40 .
Fermé le samedi midi et le dimanche.
Formule déjeuner à 16,80 € : plat du marché + café gourmand. Menus de 26 à 42,50 € et plats à la carte

La Grosse Tour : de retour !

La Grosse Tour is back ! Tmv a donc fait un petit tour à deux pas de la Place Plum’ pour se régaler.

La grosse tour

Retour aux sources pour Patricia Enjary ? Véritable figure du quartier, patronne de resto au débit ultra-rapide, cette hyperactive à la pêche légendaire a rouvert son établissement dans le vieux Tours… vingt-cinq ans après ! La Grosse Tour n’a pas changé d’adresse : les portes sont toujours ouvertes à deux pas de la Place Plum’. En entrant, la déco saute aux yeux : tendance, à la touche art contemporain. Normal, le décor est nourri des oeuvres de l’artiste Dominique Spiessert !

L’assiette arrive après un service rapide : dès la première bouchée, il y a un arrière-goût délicieux dans notre purée. Des saveurs de pommes parsèment en effet le plat. « Arnaud adore rajouter une pointe d’exotisme », souligne Patricia. « J’ai vécu plusieurs années en Asie », justifie le chef, abordable et très sympathique. La viande, agrémentée de ses champignons, est toute tendre, la sauce épaisse comme il faut et la salade croquante qui l’accompagne a été rehaussée par une touche de moutarde. Parfait pour un plat du jour. Mais on aurait pu se faire plaisir avec un curry vert de crevettes, des mini-nems de boudin noir ou encore un dos de lieu noir.

Image14La carte est amenée à changer constamment. Il ne faut pas lasser le client. La Grosse Tour travaille ne propose que des produits frais et se fournit chez des producteurs du coin ou des maisons de la région côté vins. La sélection viticole est d’ailleurs judicieuse, notamment pour les vins rouges. Petit bonus ? Une cave au sous-sol que le chef Arnaud jubile à l’idée de nous montrer : spacieuse, tamisée, modernisée, elle est disponible à la location ou pour les réservations lors d’occasions spéciales. La Grosse Tour est de retour. Et en force !

Aurélien Germain

> 14 rue de la Grosse-Tour. Réservations conseillées au 09 80 66 90 65. Fermé les dimanches et lundis. Comptez 10,90 € pour le plat du jour. Menus entre 20 € et 27 €.
LEUR FACEBOOK, c’est par ici !

Restomouv : le foodtruck sauce tradi’

Il écume la Touraine avec, dans son sac, une petite carte de plats traditionnels. Bienvenue au foodtruck Restomouv !

Restomouv

Deux ou trois semaines qu’on l’apercevait sur le parking, en face du bureau et puis un jour de flemme comme les autres, où on avait encore oublié d’amener notre gamelle, on s’est dit : « Hé, ho, mais il y a le camion- repas, aujourd’hui ! ». Du lundi au vendredi, le Restomouv’ pose ses roues sur le parking d’une grande entreprise ou sur une place publique et propose aux affamés deux plats du jour et deux desserts. Le tout servi dans une petite barquette, avec des couverts et une bonne tranche de pain.
Ce midi, c’est rôti de porc sauce moutarde ancienne et lentilles vertes du Berry ou pommes de terre et émincé de dinde. Comme on est des fous, on a tout testé. La sauce à la moutarde est épaisse juste comme il faut, le pain est ultra frais. Si les barquettes semblent petites, attention à l’illusion d’optique : ça nourrit son homme. On a vraiment le sentiment de manger des plats maison… sans avoir eu à les faire !

Cuisinier expérimenté, Grégory Terfas, le créateur de Restomouv’ préfère proposer des recettes classiques « J’aime la cuisine traditionnelle et depuis mes débuts dans le métier, je rêvais d’avoir un camion. C’est frustrant d’être enfermé dans sa cuisine sans voir les clients. Mais il y a 20 ans, j’étais trop jeune et j’ai pas osé. »
En mars 2015, un licenciement lui fait sauter le pas. Depuis, il mitonne ses plats de grand-mère et les vend dans son camion vert. Tout est fait maison, avec des produits de saison et la carte est renouvelée chaque semaine. La tarte tatin imprégnée de caramel nous fait de l’oeil, les pots de confiture maison aussi. On va être obligés de revenir la semaine prochaine pour goûter les desserts…

>>Restomouv’, informations au 07 71 27 54 25.
Tous ses emplacements sont affichés sur sa page Facebook : facebook.com/restomouv.
Plat du jour et sa garniture : 5,90 €, 2,90 € le dessert, 8,90 € la formule complète (plat, dessert et boisson).

Le Bistrot d’autrefois : la bonne adresse au Nord

Il n’y a pas que la place Plum’ dans la vie ! Tmv est allé fouiner du côté de Tours Nord et a testé le Bistrot d’autrefois.

Le nom annonce la couleur : de vieilles bouteilles de vin sont accrochées aux murs, des boîtes métalliques rouillées affichent le nom d’anciennes marques prestigieuses et les tabourets sortent tout droit de bistrots traditionnels. La cuisine française est au rendez-vous. En entrée, le velouté de céleri est un délice, avec une décoration sobre mais soignée. En plat, le filet mignon de porc à la sauce moutarde fait partie de ces plats simples mais qui ne sont pas toujours les plus faciles à réussir, surtout quand ils concurrencent ceux de nos grands-mères. La cuisson est idéale, la sauce ni fade ni trop forte (et avec toutes ces bonnes choses, on remercie le patron de nous ravitailler régulièrement en pain).
La cuisine est affaire de détails et celle du Bistrot d’autrefois n’en manque pas : on pourrait par exemple regretter que le filet mignon soit servi avec des spaghettis (qu’on peut aisément faire à la maison), mais ils sont méticuleusement préparés. Le dessert ? Mon dieu ! Une tarte aux pommes aérienne, avec un petit goût d’amandes. Encore !

Forcément, on cherche à savoir qui se cache derrière les fourneaux. Un grand chef retraité ? Un passionné timide ? Eh bien non. C’est une jeune apprentie de 22 ans, dont les mains sont autant remplies de farine que d’or. Le choix peut surprendre. « Avant j’avais un associé, une serveuse et un cuisinier », raconte Laurent, le patron.

Ce n’est pas la crise qui a eu raison de cet entrepreneur, mais les trois années de travaux du tram : « J’ai perdu tous mes habitués. » Les clients du quartier sautent désormais dans le tram pour aller au coeur de la ville. Le conseil de faire route en sens inverse s’impose : ce n’est pas un restaurant gastro, mais pour un menu à 15 €, la découverte vaut le coup. Le petit plus ? Un jardin caché dans l’arrière-cour.

Julia Mariton

60 avenue André-Maginot. Ouvert du lundi au samedi le midi, et le soir uniquement pour des réservations de groupes.
Contact : 02 47 54 57 54 ou un petit tour sur leur FACEBOOK.
Menu unique à l’ardoise (deux choix à chaque fois) avec entrée + plat + dessert pour 15 €.

Le Rond de serviette : la bonne surprise !

Ambiance Mistinguett au Rond de serviette : relativement récent, cet établissement est une jolie surprise.

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Le vieux Tours, une expression que Le Rond de serviette a prise au mot : situé à deux pas de la place Plum’, ce nouveau venu (un joli bébé qui n’a que deux mois et demi !) plonge ses clients dans l’ambiance des années 20. Un charme désuet et suranné, un vieux comptoir en bois brun et, partout sur les murs, des tableaux défraîchis. « On voulait faire quelque chose d’un peu différent », nous confie-t-on. Et c’est réussi ! Décor façon bric-à-brac, objets qui semblent chinés tout droit d’un vide-greniers (ah, cette carafe d’eau !)… tout a un délicieux goût de vintage. Aux commandes, Franck et son équipe savent accueillir.

Ce jour-là, le service, impeccable, est aux petits oignons (ah ah, elle est bonne). Mais le plus important, c’est dans l’assiette, non ? Toute la carte nous tente. On choisit donc deux entrées (qui a dit morfale ?) : les rillettes sur leur petite ardoise sont savoureuses, premier bon point. Le second ira à la poêlée de Saint-Jacques tout bonnement exquise ! On continue avec un plat, certes simple, mais un véritable régal : l’onglet et ses frites maison. La viande succulente, qui vient du marché des Halles, se coupe comme du beurre, fond dans la bouche. Des plats traditionnels — c’est le credo du resto — mais parfaitement exécutés. Si les prix nous semblaient un peu élevés au départ, on se dit que la qualité est tout de même au rendez-vous.

Le Rond de serviette s’est donc fait une place de choix. Une adresse sympathique, à deux pas de la place Plum’. Qui sait aussi se transformer une fois la nuit tombée, comme le rappelle l’équipe : « Le soir, on change un peu d’ambiance. Lumières tamisées, on passe des chansons de Mistinguett, le champagne est servi dans du cristal Baccarat, etc. » À ce soir ?

> 28-30 rue du Grand Marché. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Réservations conseillées au 09 80 67 88 89.
Page Facebook : Le Rond De Serviette.
Entrées : entre 6,80 € et 8,80 € ; plats : entre 15,80 € et 20 € ; desserts : de 7 à 9 €.

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L’Entracte : petite pause avant le ciné

L’Entracte n’est pas un nouvel établissement… Quoique : un nouveau propriétaire venu de Normandie et toujours le lieu idéal avant de se faire une toile au ciné d’à côté !

L'Entracte

Tout nouveau, tout chaud ! L’Entracte était déjà connu des Tourangeaux : l’établissement, installé rue Auguste-Comte, est à deux pas du cinéma CGR Centre. Désormais, une banderole est placardée sur la devanture : on a affaire à un nouveau propriétaire. Place à Manu, un chef originaire de Normandie et qui reprend l’Entracte nouvelle génération, ouvert il y a à peine deux semaines.
Pour une première visite, on a envie de dire que l’établissement ressemble à une petite cantine bien sympathique et conviviale pour le midi. Une dizaine de tables, nappes violettes et chaises noires, et des photos de Marilyn Monroe et Charlie Chaplin qui trônent sur des murs blancs et lumineux. Le gérant a voulu garder le nom du resto et le côté cinématographique, « parce que je suis axé ciné noir et blanc », souligne le chef, encore affairé à fignoler sa déco’.

Dans l’assiette, c’est 100 % cuisine traditionnelle, renforçant le côté chaleureux et familial du restaurant. « Notre viande est française et les produits, frais. Je travaille avec des fournisseurs, si possible locaux d’ailleurs. » On s’est donc laissé tenter par les brochettes de poulet tandoori et sa poêlée de légumes maison. La viande était tendre et bien assaisonnée. Un plat simple, mais efficace. Et, point positif, les portions sont plus que convenables pour notre estomac soit rassasié. L’Entracte n’en est qu’à ses débuts (d’après nous, il faudrait par exemple des salières/poivrières plus raffinées), mais peut rapidement s’affirmer. L’établissement prévoit d’ailleurs des soirées à thème, des menus étudiants à 9 € ou encore d’éventuels partenariats avec le cinéma. Idéal avant de se faire une toile, non ?

>>53 rue Auguste-Comte. Ouvert tous les jours, midi et soir. Fermé le dimanche soir.
Contact et réservations au 02 47 20 02 50. Le midi, formule entrée-platdessert à 13 € ou 11 € pour entrée + plat ou plat + dessert. À la carte, de 9 à 15 € environ

Le Moka : l’art du lunch-déjeuner

L’établissement obtient le meilleur score sur le site tripadvisor. Il fallait bien qu’on aille voir ça et tester le Moka, à Saint-Avertin.

moka

Vous n’y passerez sûrement pas par hasard, alors sachez que cette adresse vaut le détour. Pour son cadre et sa cuisine. Le salon de thé Moka se cache dans une impasse bordée d’arbres centenaires, le long du lac des Rives à Saint-Avertin. La belle demeure rénovée s’ouvre sur une petite boutique de décoration donnant sur une pièce principale. Poutres en bois, plafond bas et lumière tamisée : l’ambiance est au calme et à la sérénité.

Yasmine Kanza nous accueille avec un grand sourire : « Chaque jour, les plats changent. Je choisis mes recettes au gré de mes envies, de mon inspiration, de mon humeur aussi… Heureusement, je suis souvent de bonne humeur ! », lance-t-elle avec une pointe d’humour. Elle nous présente une belle carte de thés, chocolats chauds, douceurs sucrées et formules déjeuner. Nous nous laissons tenter sans regret par « l’offre moka ». Ce jour-là, l’assiette est composée d’une tarte aux patates douces et aux panais, d’un cake aux légumes d’été, d’une soupe au gingembre et d’une salade mélangée. En dessert, nous dégustons un gâteau à la pistache et à la fraise. Un mélange de saveurs d’ici et d’ailleurs auxquelles la gérante est attachée : « Ma cuisine s’inspire de mes origines métissées. C’est une invitation au voyage. »

Passionnée par son métier, qu’elle exerce depuis de nombreuses années, elle refuse les produits sous-vide et surgelés : « Tout est frais et fait-maison », affirme-t-elle. Ouvert depuis février 2014, le salon de thé haut de gamme a trouvé sa clientèle. Ce midi-là, la salle est quasiment remplie. Et si l’adresse cartonne sur Tripadvisor, ce n’est pas pour rien !

74 quai Sadi-Carnot à Saint-Avertin. 09 73 56 15 07.
> mokaetdeco.com
De 11 h à 18 h, tous les jours sauf le mardi : brunch de 11 h à 14 h 30 et « lunch-déjeuner » de 11 h 45 à 15 h.
Compter environ 16 euros pour la tarte du jour, 6 à 7 € pour un dessert et 4,50 € pour un thé. Sur réservations.

Les Gourmandises à roulettes : mon joyeux food truck

Nouveau venu aux 2 Lion,s le food truck Les Gourmandises à Roulettes. Très bons sandwiches, accueil tout sourire et pas cher : que demande le peuple ?

Les Gourmandises à roulettes a ouvert début septembre. Au menu, sandwiches, quiches, mini-pizzas, boissons. (Photos tmv)

Quoi ? Encore un food truck ?! Hep hep, on vous voit venir d’ici, avec vos gros sabots. Bon, avouons-le, on s’est dit la même chose au départ. Sauf que Les Gourmandises à roulettes (c’est son nom tout mignon) ne pioche pas dans le burger. Et qu’en plus, il a pris ses quartiers aux 2 Lions, à deux pas de L’Heure Tranquille. Bref, un peu de sang neuf dans un coin pourtant bien sympa, mais qui ne remue pas beaucoup.
« Artisan boulanger pâtissier snacking » est placardé sur le camion. Derrière un tas de sandwiches appétissants, il y a Maud et ses yeux bleus rieurs. Débordant d’enthousiasme, tout sourire, rayonnante. Elle a la conversation facile, motivée comme tout à l’idée de faire marcher ce food truck. Un concept lancé par Eugénie et Yann, les propriétaires de la boulangerie Les Gourmandises de Montjoyeux. Eux voulaient se diversifier. Et Maud avait un rêve. « J’en avais marre du chômage ! Et en plus, j’adorais leur pain », lance-t-elle en riant. L’affaire est scellée, Eugénie et Yann ouvrent les Gourmandises à Roulettes.

Ni une ni deux, Maud se jette aussi dans l’aventure. Ravis, les boulangers de Montjoyeux lui signent un CDI dans la foulée. « Une belle aventure humaine ! » Maud commence à préparer ses sandwiches à 7 h du matin. « Ici, c’est que de l’artisanal. Et du local ! Les produits sont frais. Le fromage, par exemple, vient du marché Montjoyeux. »
La jeune femme a une pêche d’enfer (on a l’air malin, nous, avec notre air zombie couché à 4 h du matin…) et ne cesse de dire qu’elle est « contente de ne plus travailler dans un bureau ». Et surtout « de pouvoir parler à plein de gens ». Côté produits, c’est du sans-faute (mention spéciale pour les pâtisseries qui donnent envie de prendre cent kilos pour l’occasion). Simple, mais efficace. Rapide et pratique. Les Gourmandises à roulettes est un petit nouveau qu’on aime déjà et qui a plein d’idées en tête pour se développer et prospérer. Petit deviendra grand, on l’espère.

AU MENU

DANS L’ASSIETTE
L’épicé doux (au chorizo et chèvre) nous tentait… Mais sur les conseils de Maud, nous avons testé le sandwich Tex-Mex, avec son poulet épicé, oeufs, sa salade croquante, garni de mayonnaise. Tous les produits sont du matin. Plein de fraîcheur, il mérite aussi un point bonus pour son très bon pain à l’huile d’olive et au sézame. En dessert, l’éclair coco est un délice !

L’ADDITION
Nous avons opté pour la formule menu, avec un sandwich, une boisson et une pâtisserie. Le tout nous est revenu à 6,90 €. Comptez 7 € pour un menu salade, 2,50 € le croque-monsieur ou encore 1 € la baguette.

EN PRATIQUE
Le foodtruck Les gourmandises à roulettes se situe aux 2 Lions, à côté de l’école Polytech, en face de FedEx, le long du tram (sortie Heure tranquille). Ouvert du lundi au vendredi, de 11 h à 13 h 30. Contact : les gourmandises à roulettes sur Facebook, ou 02 47 42 92 52.

Folie douce : pause thé, sucrée-salée

L’équipe de tmv a fait un petit tour à Folie Douce, un salon de thé implanté à Tours qu’on a beaucoup aimé.

À 24 ans, Anne-Sophie Oger a ouvert son premier restaurant. (Photos tmv)
À 24 ans, Anne-Sophie Oger a ouvert son premier restaurant. (Photos tmv)

A peine franchi le seuil du salon de thé, notre regard lorgne sur la cloche en verre qui trône sur la table. Bien abrité, le brownie au chocolat nous ouvre l’appétit. Plus loin, des coupes de panna cotta nous narguent derrière la vitrine du comptoir. Disposées ici et là, ces petites douceurs font qu’à peine installé, on pense déjà au dessert que l’on va commander ! Folie douce, le salon de thé d’Anne-Sophie Oger, a ouvert il y a 4 mois, le 12 mai : le jour de ses 24 ans.
Lassée de la hiérarchie en restauration gastronomique, la jeune femme rêvait d’autonomie et de liberté. Son idée : ouvrir son propre salon de thé et proposer une petite restauration, simple et saine. Un grand sourire aux lèvres, elle semble maintenant dans son élément : « À part les pâtes à tarte, tout est fait maison avec des produits frais et de saison », précise-t-elle avec fierté.

Chaque jour, trois sortes de salades, une quiche et un plat chaud sont au menu. Seule aux commandes, la restauratrice gère tout, des achats au service. Regrette-t-elle l’ambiance de la brigade de restaurant ? Sûrement pas ! « C’est le jour et la nuit ! Le contact avec les clients, ça me motive : j’ai envie de faire de la qualité, de soigner la présentation. »
Et quand les plats arrivent, ça se voit : sur un lit de salade verte et de radis roses, les bâtonnets de pommes sont agencés en étoile et les toasts au chèvre décorés de romarin. Pourtant, ce mardi-là, le restaurant est quasiment vide. Une tasse de chocolat chaud à la main, seuls deux touristes prennent un bain de soleil sur la terrasse, dans la rue piétonne. Ils s’apprêtent à reprendre le chemin de la Loire à vélo. Nous, on reviendrait bien cet hiver, pour découvrir la nouvelle carte. Ambiance « cocooning » annoncée par la gérante : soupes, jeux de société et coin lecture.

Nathalie Picard

AU MENU
Image19UN PLAT
Nous avons profité de la carte d’été, qui fait la part belle aux salades. Nous avons choisi celle au chèvre chaud, miel et romarin, pleine de couleurs, un mélange de saveurs tourangelles et provençales, histoire de prendre un peu le soleil avant l’automne. En dessert, une mousse au chocolat maison, joliment décorée d’une framboise et d’une feuille de menthe : un délice !

L’ADDITION
La formule plat + dessert nous a coûté 12,50 €. On peut choisir l’entrée et le plat au même prix. Pour les gros mangeurs, mieux vaut choisir le menu entrée + plat + dessert à 16,50 €. Il faut rajouter 1,50 € pour un café et 3,80 € pour un thé ou une infusion.

EN PRATIQUE
Folie douce se trouve au 21 rue du Change, entre la rue des Halles et la place Plumereau.
Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 19 h. Contact : 06 32 91 14 62 ou 02 47 61 06 01.

Bagelstein : des p’tits trous, des p’tits trous

Nouveau venu à Tours, le Bagelstein oeuvre dans les bagels… et le fun ! La bonne surprise de cette semaine…

Un « cheesecake de la mort pas nature » ou un « Trierweiler » ? Depuis août 2015, c’est possible chez Bagelstein. (Photos tmv)
Un « cheesecake de la mort pas nature » ou un « Trierweiler » ?
Depuis août 2015, c’est possible chez Bagelstein. (Photos tmv)

Pas plus de 500 bagels par jour et par personne. » L’écriteau sur la vitrine à l’intérieur du Bagelstein annonce la couleur. Ici, la déconne se fait jusqu’au bout des tables, remplies de phrases hautement philosophiques, comme : « Comment trouves-tu mes fesses ? – Très facilement » ou encore « S’il n’y a pas de Bagelstein au paradis, alors je n’y vais pas (Benoît XVI) ». Derrière la caisse, on aperçoit une pancarte obligeant les serveurs à être polis, tandis qu’à l’entrée, une affichette indique qu’on recrute des Bac+7 d’accord pour se faire exploiter.
Bref, vous voyez un peu la bête. Chez Bagelstein, c’est humour et second degré. Ça passe ou ça casse (sur les réseaux sociaux, certains n’ont pas goûté au « wifi gratuit pour les filles » placardé à la vitre), mais force est de constater que Bagelstein est une bouffée d’air frais dans le monde du bagel. Un point c’est trou ! (par exemple, cette vanne, on ne l’assume pas du tout)

Dur, dur de s’installer dans l’univers surchargé des bagels à Tours ? « On a tous notre clientèle, il y a de la place pour tout le monde », répond Olivier, à la tête du Bagelstein de Tours avec Faustine. « On a essayé d’avoir une déco sympa, avec des Unes de journaux partout sur les murs. On utilise exclusivement des produits frais. Tout est acheté le matin même et on prépare devant nos clients. Sauf les donuts, on le précise bien : c’est industriel, bien gras, mais qu’est-ce que c’est bon ! », se marre Olivier. Avant de nous montrer la brochure de l’établissement qui révèle leur ingrédient secret : « Beaucoup d’amour (d’après la femme du directeur marketing) ».

Bon. Avouons que Bagelstein est un petit coup de coeur. Emplacement ultra-stratégique, bonne humeur, service rapide… Tmv a beau n’être pas très fan des franchises — comme c’est le cas ici — on en est ressorti plus que satisfaits, avec le ventre plein… et surtout un sacré sourire !

AU MENU
UN PLAT
Le nom nous branchait : va pour l’Hypolite, un bagel rempli au ras du trou avec de la cream cheese, de la salade, du poulet, des tomates et des cornichons. On a choisi un pain gratiné. Produits frais du matin oblige, la salade croque sous les dents et le poulet a vraiment du goût. Difficile à manger (ouvrez grand la bouche !), mais il y a de quoi se nourrir. Ouf.

L’ADDITION
Entre 5,50 et 5,90 € le bagel seul (7,20 € pour un Albertine, où vous mettez ce que vous voulez dedans) ou entre 6,90 € et 7,30 € avec une boisson. Pour un menu bagel + boisson + muffin ou cookie, comptez 8,90 €. Formules bagel salé + un sucré et une boisson pour 9,30 €.

EN PRATIQUE
Bagelstein : 51 rue du Commerce. Ouvert du lundi au samedi, de 8 h à 22 h non-stop. Possibilité de manger sur place ou à emporter. Contact : 02 47 61 36 47 ou commerce- tours@bagelstein.com
Infos sur leur site ou @Mrbagelstein sur Twitter.

Le Fumoir : à la bonne planchette !

Un petit apéro ? Goûtez aux saveurs corses ou locales du bar à vin Le Fumoir. Délicieux !

Le bar à vin accueille des groupes de musique toutes les deux semaines. (Photos tmv)
Le bar à vin accueille des groupes de musique toutes
les deux semaines. (Photos tmv)

Finie la vieille rengaine « métro boulot dodo », aujourd’hui ce sera vélo boulot… resto. On quitte le travail, bien décidés à se régaler. Seul hic, la montre n’affiche que 18 h. Il est donc encore un peu tôt pour s’attabler. Et si on allait boire un verre avant ? On enfourche notre vélo et on pédale à vive allure, direction le bar à vin Le Fumoir, place du Monstre.

L’endroit est idéal pour un afterwork entre collègues (ça, c’est si vous ne pouvez vraiment plus vous passer d’eux) ou partager un verre entre amis dans une ambiance cosy et moderne. Le cuir des tabourets côtoie harmonieusement le bois du tonneau, à l’entrée, et celui des nombreuses caisses à vins qui s’érigent en étagères derrière le comptoir. Là, les vins locaux jouxtent ceux de Corse.
On choisit l’île de Beauté, qui a tant de charme. Ce n’est pas la planche de charcuteries et de fromages corses qui vous fera dire le contraire. Prisuttu, lonzo, coppa… Le tout est un régal, et copieusement servi. « L’un de nos associés est Corse, alors on met ces produits à l’honneur », explique Joe, la patronne.

Passionnée, elle se fait un plaisir de conseiller ses clients. « À la carte, je ne propose que des vins que j’aime. Beaucoup me disent : “ Joe, c’est dingue, ton vin est le seul qui ne donne pas mal à la tête ! ” » Son premier secret peut-être, pour fidéliser sa clientèle depuis l’ouverture du bar à vin, il y a tout juste un an.
Le deuxième : la venue, toutes les deux semaines, de groupes de musique qui mettent le feu au Fumoir. Il n’y en a pas ce soir, mais on reviendra. En plus, il paraît que boire un verre de vin par jour serait bon pour la santé. On repart donc avec la conscience tranquille et le ventre plein. Il est 20 h 30 et on n’a plus faim.

AU MENU
DANS L’ASSIETTE
... Ou plutôt, sur la planche ! On a dégusté de la charcuterie et du fromage tout droit venus de Corse : saucisson, jambon cru, coppa, lonzo, fromages de chèvre, tome de brebis, maquis (rien que ça!). Un régal (copieux) à partager entre amis. Et dans le verre, du rosé de l’île de Beauté. Le Fumoir propose également des vins locaux.

L’ADDITION
Entre 3 et 5 € le verre de vin. La planche de charcuteries coûte 12 €. Pour une planche mixte avec charcuteries et fromages corses, comptez 15 €.

PRATIQUE
Le Fumoir se situe 11 place du Grand-Marché. Ouvert tous les jours de 18 h à 2 h. Plus d’informations sur leur page Facebook ICI !

Le BistrO d’Arlot : il cartonne !

Pour notre spécial Joué-lès-Tours, on a fait un petit tour par le BistrO d’Arlot. Un délice.

Dans son Bistro, Olivier Arlot reste en salle, mais c’est lui qui donne le ton. (Photo tmv)

Ce jour là, on a de la chance, c’est Olivier Arlot himself qui nous accueille en salle. Tout sourire, le garçon. Remarquez, il peut : aujourd’hui comme tous les midis depuis l’ouverture (en mars), la salle est pleine. Pas une chaise de libre ! Donc, on le dit tout de suite et on ne le répétera pas : il faut réserver. Vu de dehors, l’affaire ne paie pas de mine, c’est un resto d’hôtel, avec les petites marches pour entrer et l’enseigne jaune Logis de France, le tout en bordure du lac des Bretonnières, à Joué-Lès-Tours. L’intérieur a été repensé dans une ambiance moderne-chic avec une pointe de végétal de bon aloi. Un bémol pour le carrelage gris au sol qui rend la salle un poil bruyante. Mais c’est pour l’assiette que l’on vient et là, c’est carton plein.

« Ici, explique Olivier, on fait une cuisine familiale de qualité et à petit prix. » Traduisez : on n’est pas à la Chancellière (le resto gastronomique d’Olivier Arlot à Montbazon), mais on y mange pas mal quand même. Pour 18 €, vous avez trois plats (dont le dessert à la carte) cuisinés avec des produits frais et de saison. Olivier Arlot reste en salle, mais ce sont ses recettes et Mickaël, le chef qu’il a recruté pour ce bistrot, sait parfaitement les interpréter. « Si je ne suis pas là, tout tourne exactement comme si j’y étais : c’est le but ! »
Mention spéciale à la carte des vins. Nous avons repéré quelques flacons régionaux visiblement choisis avec soin, à peine plus chers que si vous les achetiez chez votre caviste. Bon, nous le midi, on reste sobre, mais la tentation fut forte… Le concept, porté sans doute par le nom de son créateur, plaît donc. Il plaît même tellement qu’Olivier Arlot parle de le dupliquer ailleurs dans l’agglomération tourangelle. Bonne idée : ça nous fera plein de bonnes petites adresses à tester !

AU MENU

UN PLAT
Tenez, par exemple, cette entrée. Une soupe froide de petits pois frais toute simple et pleine de saveurs printanières, qui vient napper des filets de sardines (fraîches aussi). Pas compliqué en soi, mais super agréable en début de repas.

L’ADDITION
La formule déjeuner comprend deux versions : 15 € pour entrée/ plat ou plat/dessert et 18 € pour la totale. Nous, on dit ça, on dit rien mais pour trois euros, pourquoi se priver ? À la carte, compter autour de 15 € pour un plat et 7 € pour une entrée ou un dessert. Vins de la région autour de 20 € la bouteille

PRATIQUE
Le bistrO d’Arlot 6, avenue du Lac (Joué-Lès- Tours). Comme l’adresse l’indique, c’est juste en arrivant sur le lac des Bretonnières, attenant à l’hôtel du lac (encore !)

Le QG : resto 100 % artisanal

On a testé le petit nouveau de la place du Monstre. Ouvert à la mi-mai, le QG a tout d’un futur grand.

Le QG
À savoir que le QG possède aussi une terrasse située sur la place du Monstre. (Photos tmv)

À force de tester des restaurants pour vos jolis yeux (instant flatterie), l’équipe de tmv commencerait presque par perdre la mémoire. « Et celui-là, on l’a testé ? » Voilà notre principale question avant de choisir un établissement. Un jeudi, en longeant la place du Monstre, le doute nous a pris. Le QG ? Euh ? C’est nouveau ? On l’a déjà fait ? Kékidi ?
Très vite, son chef nous a rassurés : point d’Alzheimer pour nous, le QG fait effectivement partie des petits nouveaux. Âge du bébé ? Même pas deux semaines. Poids ? Du lourd, à en juger l’agréable moment qu’on a passé.

Construit en longueur, l’établissement possède ce côté tout nouveau, tout chaud. Au fond, la cuisine baigne dans une lumière rouge. Dans la salle, les tables sont dressées avec simplicité, donnant un aspect maison très sympathique. Les murs sont blancs et recouverts de tableaux. « En ce moment, ce sont des peintures de Loizeau, un artiste connu au gré des rencontres. Mais dans quelques mois, on mettra les oeuvres de quelqu’un d’autre. On changera constamment », indique Thierry.
Lui, c’est l’hôte du QG. Son look détonne grâce à ses grosses lunettes rondes oranges qui encadrent ses yeux rieurs. D’une réelle gentillesse, très accueillant et affable – tout comme le service assuré par Mary-Lou –, il semble ravi de raconter son « restaurant artisanal ». C’est ainsi qu’il l’étiquette. Thierry veut mettre le paquet sur les produits, « sur le direct », comme il dit : des produits frais, du marché, de producteurs qu’il a rencontrés au fil du temps (tiens, comme les artistes qui exposent dans son restaurant !). Ce jour-là, par exemple, on a pu apprendre que le veau venait d’un élevage à Amboise. Ici, pas de chichis : la carte est toute petite, mais change toutes les semaines. Et croyeznous, c’est un gage de qualité. Le QG pourrait bien devenir votre quartier général à vous aussi.

EN BREF
le QGDANS L’ASSIETTE
La côte de veau 600 g faisait un peu trop pour un midi ! On s’est donc rabattu sur le suprême de poularde de Touraine et compotée de chou rouge. Uniquement cuite dans son jus, la viande était un régal. Tout comme les champignons. D’ailleurs, on en aurait souhaité encore plus tellement ceux-ci étaient délicieux (oui, on est gourmands, et alors ?!). Le vin proposé était en parfait accord ; la carte est presque uniquement constituée de vins bio.

L’ADDITION
Notre plat, ainsi que deux verres de vin (un Saumur AOC de chez Guillaume Reynouard) reviennent à 26 €. En détail, comptez 7 € pour une entrée, 16 € pour le plat et 7 € pour un dessert.

EN PRATIQUE
Le QG se trouve au 19 place du Grand-Marché. Ouvert du lundi au vendredi (le soir pour les jeudi et vendredi). Plus d’infos au 02 47 61 49 29, bossfromqg@gmail.com ou sur Facebook.
Réservations conseillées.

Le Dagobert : le roi des vins

A quelques pas de l’agitation de la Place Plum’, le Dagobert fait resto… mais c’est aussi le coin idéal pour un apéro. Miam !

Le Dagobert
Le Dagobert, tenu par Aurélien Faugère, est à deux pas de l’agitation de la place Plum’. (Photos tmv)

En regardant les avis sur internet, on s’est dit que quelque chose clochait. Hein, quoi ?! Que des avis positifs, des clients heureux ? Tiens donc ! On a donc décidé de vérifier par nous-mêmes, en mettant notre culotte à l’envers pour aller au Dagobert (c’est nul, mais il fallait qu’on la place comme tout le monde, désolé). Direction la rue du Grand Marché, dans le vieux Tours, quelques mètres après la place Plum’, pour retrouver un peu de calme.

Premier bon point : la terrasse. Petite, certes, mais tout de même. C’est la fin d’après-midi, le soleil caresse encore quelques tables. De toute façon, si le froid se fait sentir, le client a droit à une couverture. Ni une ni deux, on s’installe. L’intérieur, lui, a des touches de bistrot rétro. Look à l’ancienne, agréable parfum vintage. Qui donne envie de se poser, comme ça, entre potes, à siroter un verre, à déguster un plat.
Le Dagobert marque un autre point avec son joli doublé accueil sympathique/équipe conviviale : on se sent rapidement chez soi. Ici, pas de chichis, on joue la carte de la bonne humeur… et du vin. Une des spécialités du Dagobert. L’accent est mis sur les vins de la région, mais il y a aussi un large choix, aussi bien au verre qu’en bouteille (certains pourront même se laisser tenter par un crû plus que prestigieux !).

Jamais ouvert le midi, le Dagobert a en revanche un net avantage : celui de débuter son service à 17 h. Idéal pour se régaler des planches apéro, afin de découvrir fromages du coin, noix de jambon fumé ou encore assortiments de Pata negra. Le soir, on favorisera davantage le côté tradi du resto : le Dagobert propose du pavé de saumon rôti crème cacahuète, de la côte de boeuf 1 kg et de la saucisse d’Auvergne par exemple. Et la carte change régulièrement. Impossible, donc, de se lasser.
A.G.

DANS L’ASSIETTE
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UN PLAT
Il était encore tôt (18 h même pas), donc on l’a joué apéro : un vrai régal que cette planche mixte, proposant charcuterie de Savoie et fromages de la région, avec pain et petite salade. C’est copieux (c’est une planche pour une personne, mais on l’a finie à deux !), mais les produits sont fins et choisis avec soin (la sélection fromagère est excellente). Le vin, un Haut Médoc 2001, est en parfait accord.

L’ADDITION
Une planche mixte reviendra à 18 €. Comptez entre 4 et 6 € si vous voulez accompagner d’un verre de vin. Si vous décidez de dîner, les prix à la carte oscillent de 12 à 20 €, mais il existe aussi un menu à 30 €.

PRATIQUE
Le Dagobert se situe au 31 rue du Grand Marché. Ouvert dès 17 h, tous les jours. Contact : 02 47 61 76 14 ou Dagobert sur Facebook. Réservations conseillées.

Huet et Pardo : buenisimo !

Tours est aux couleurs du monde. Cette semaine, on visite l’Espagne avec le nouveau venu Huet et Pardo, installé rue Michelet !

Ambiance familiale dans ce nouveau resto de la rue Michelet. (Photos tmv)
Ambiance familiale dans ce nouveau resto de la rue Michelet.
(Photos tmv)

Tours est bien pourvue en petits bistrots, en brasseries, en restaurants asiatiques ou bars à vin, mais les adresses espagnoles ne courent pas vraiment les rues. Huet et Pardo vient combler ce petit manque avec une formule plutôt originale. Pas vraiment restaurant classique ni tout à fait bar à tapas, Huet et Pardo propose avant tout une spécialité de la péninsule ibérique : le chocolate con churros. Pour ceux qui n’ont jamais testé, c’est une sorte de chocolat chaud très épais qui sert à tremper des beignets (style chichi) au sucre. C’est à tomber. Servi tout l’après-midi, c’est le goûter gourmand assuré.

Mais Huet et Pardo sert aussi des assiettes de tapas le midi. C’est cela que nous sommes allés tester. Nous y sommes passés le deuxième jour d’ouverture. Huet et Pardo est un peu caché, au début de la rue Michelet (juste en face du gymnase Caméo). C’est Carmen qui nous reçoit. Jean-Philippe, son mari, est en cuisine. L’accueil est agréable, souriant, presque familial. On sent que le lieu commence tout juste et qu’il vit déjà, des amis du couple passent dire bonjour.
Enjouée, Carmen met tout de suite à l’aise. À la carte, pas de choix pour manger le midi : c’est un plat unique. On a à peine le temps de regarder autour de nous que l’assiette de tapas arrive déjà. C’est frais, bien présenté, simple. Les tapas typiques (l’empanada, par exemple, ou la tortilla) côtoient les créations de Jean-Louis (on citera les aubergines farcies). Une vraie cuisine familiale. La déco est dans la même veine. les meubles et la vaisselle ne sont pas clinquants mais choisis avec goût. Les murs blancs apportent encore plus de lumière et donnent l’impression d’être dans un lieu plus grand que dans la réalité. Huet et Pardo fait partie de ces adresses honnêtes, rapides et de qualité qui vous raviront le midi.

DANS L’ASSIETTE
LE PLAT
Comme vous pouvez le voir, on picore plein de bonnes choses chez Huet et Pardo. On a adoré l’empanada et les aubergines farcies à la viande (ce n’est pas forcément espagnol, mais délicieux quand même). La salade est fraîche, bien assaisonnée. Le chorizo est de bonne qualité. Un vrai aperçu de la cuisine ibérique.

L’ADDITION
Pour l’assiette de tapas, comptez 12 euros. Avec le dessert (on a pris des fraises au caramel balsamique, c’était frais et rafraîchissant), vous rajoutez environ 3 € à l’addition. Et si vous venez goûter, le chocolate con churros vous coûtera 3,50 €, en plus, jusqu’au 30 mai, la deuxième portion est offerte.

PRATIQUE
Huet et Pardo se situe au 30 rue Michelet. Résa au 02 47 61 96 82. Pour plus d’infos, leur Facebook.

Les Steppes de Mongolie : voyage aux Halles

Pas besoin de prendre l’avion pour voyager. On a fait un tour aux Halles, où se trouvent les Steppes de Mongolie.

Steppes de Mongolie
Itgel Bat cuisine tout elle-même dans l’arrière boutique et sert ses clients avec un grand sourire. (Photos tmv)

Nous avons reçu l’autre jour un mail nous invitant à aller tester ce traiteur asiatique. C’était un ami du couple (Itgel et Soyombo Bat) qui tient les Steppes de Mongolie depuis mars dernier. Pour tout vous dire, on ne répond pas, en général, pas à ce type d’invitation puisque nous avons déjà nos idées d’adresses. Un petit tour sur leur page Facebook nous fait savoir que le couple est originaire de Mongolie (assez logique…) et qu’ils sont installés en Touraine depuis une petite dizaine d’années. Sauf qu’avant d’ouvrir leur boutique, le couple et leurs enfants ont dû se débrouiller pendant plusieurs années à jongler entre petits boulots et études à l’Université de Tours.

Une histoire qui a finalement piqué notre curiosité. Alors on a enfourché notre vélo pour aller voir de nos propres yeux cette épicerie-traiteur. Un peu coincée à côté d’une brasserie de quartier, la boutique ne paye pas de mine de la rue. Une fois rentrée, l’ambiance change complètement. Des produits chinois, vietnamiens, thaïlandais ou encore mongols sont soigneusement rangés sur des étagères en bois. L’intérieur est lumineux.
Mais ce qui attire particulièrement notre regard, c’est la vitrine contenant les plats préparés. Nous sommes venus pour ça, d’abord par curiosité : que mange-t-on en Mongolie ? Et puis par envie gustative. Tout est préparé pas Itgel Bat, la femme de Soyombo. La cuisinière présente ses plats avec simplicité.

On a devant nous des mets que nous n’avions jamais réellement testés : Huushur (chausson fourré à la viande), Tsuivan (un plat de nouilles) ou encore Buuz (des raviolis à la viande). On a pris un peu de chaque plat à emporter. Les plats étaient très bien cuits, pas trop gras. Les pâtes tiennent bien au corps. On sent que la nourriture mongole est faite pour survivre en milieu hostile. Parfait quand on a un gros appétit !

EN BREF
DANS L’ASSIETTE
Ça donne envie, hein ? À gauche vous avez le plat de pâtes fraîches (faites maison) mélangées avec des morceaux de boeuf et des patates. On a décelé une pointe de cannelle qui donne un côté un peu sucré. À droite, ce sont des petits pains frits à la viande et au fond, des raviolis fourrés au porc qui ressemblent à leurs homologues chinois en un peu plus gros cela dit. Préparé dans la journée, c’est frais et finalement pas si gras.

L’ADDITION
Chaque plat est vendu à la pièce. Donc si vous avez une grosse faim, comptez 7 € pour un plat de pâtes et des raviolis par exemple. Si vous déjeunez sur le pouce, vous pouvez vous en tirer pour 5 €.

PRATIQUE
Les Steppes de Mongolie se trouvent au 7 place Gaston-Paillhou. Plus d’infos sur facebook.com/lessteppesdemongolie

Le 75 : génération fast-food

Une adresse simple, mais efficace. Parfait pour manger sur le pouce.

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Parfois, on passe devant certaines enseignes sans prendre le temps de s’y arrêter. Le 75 en fait partie. Situé à quelques pas du cinéma CGR Centre, vous avez sûrement dû tomber sur ce fast-food qui essaie de se démarquer de ses homologues. Drôle de nom, le 75 ? « C’est simplement parce qu’on est situé au numéro 75 de la rue ! », nous répond-on dans un éclat de rire. Pas bête (on se sent bien d’avoir posé la question, tiens).

Ouvert en 2008, ce fast-food possède un design épuré, mais un peu plus tendance que la moyenne. Un pan de mur est d’ailleurs décoré façon new-yorkaise, dans des tons noirs et blancs. Sur les flyers, le 75 revendique son étiquette de fastfood lounge. Certaines chaises hautes font face à la devanture vitrée, une télé retransmet des matchs de football ou de basket… Il y a des habitués, des gens de passage. L’équipe est certaine d’une chose : l’arrivée du tramway leur a fait beaucoup de bien. L’arrêt Palais des sports se trouve à quelques mètres. On peut évidemment manger sur place (le service est rapide), mais le 75 semble vouloir jouer au maximum la carte de la livraison.

Hormis les traditionnels burgers et kebabs, on s’attardera sur la volonté de l’enseigne de proposer une carte variée (chicken, salades…) et parfois plus originale. C’est le cas de leur nouveauté, le Kpriss : une sorte de gros pain rond dans lequel on met un peu tout ce que l’on veut. Si, si ! Pour preuve, côté viandes, vous avez le choix entre poulet curry, kefta, merguez, kebab ou même cordon bleu. Ensuite, à vous de rajouter bacon, crème aux champignons, oeuf ou même du Boursin. Ici, tout est 100 % halal. Les portions sont plutôt généreuses, de quoi caler le ventre pour l’après-midi. Et pour info, le 75 a aussi un petit frère à Joué : il se situe au 28 rue Gamard.

Image3DANS L’ASSIETTE
UN PLAT
Notre choix s’est porté sur le 75, un sandwich chaud qui est un peu la spécialité de l’enseigne (normal, vu son nom !). Le pain est moelleux et change un peu des burgers habituels. Il y a trois steaks, du fromage fondu, de la salade et beaucoup de sauce moutarde (et ça réveille !). Simple, mais bon et efficace.

L’ADDITION
Fast-food oblige, les prix sont relativement bas. Notre menu (75 Burger + une grosse portion de frites + supplément fromage + boisson) revient à 7,40 €. Sinon, comptez des formules oscillant entre 5 et 8 €. La livraison est gratuite.

EN PRATIQUE
Le 75 se situe au 75 rue Blaise-Pascal, à Tours (arrêt tram : Palais des sports). Ouvert tous les jours, midi et soir. Contact : 02 47 55 28 48. Livraison possible. Le 75 restaurant sur Facebook ou le75restaurant.fr

L’Idée hall : bistrot idéal

Un bon petit bistrot de quartier qui, vous l’aurez compris, se situe aux Halles.

Idée Hall
À quelques pas des Halles : bistrot tradi le midi, apéro gourmand le soir. (Photos tmv)

Bon, avouons-le : on était plutôt confiants avant même d’avoir franchi le pas de la porte de L’idée Hall. Parce que c’est dans ce récent petit bistrot, joli comme tout, qu’oeuvre Ludovic Hardoin. Un jeune chef talentueux qui a fait ses armes et ses fourchettes dans des établissements comme Le Martin bleu. Tout de suite, ça rassure. Sympathique personnage à la voix douce, à l’attitude posée. Qui a décidé de tenter l’aventure seul, rue de la Victoire, à quelques mètres seulement des Halles. Ici, les tables hautes se mêlent naturellement aux tables basses. Les grandes ardoises noires au mur, sur lesquelles sont inscrits les menus, se marient avec l’intérieur cosy du restaurant.

On se croirait chez soi : convivialité est le maître mot. Couleurs et déco apaisent. L’accueil est sympathique. Ludovic Hardoin conseille, accompagne le client sans être envahissant. Le service en salle est bienveillant, très agréable. On se sent vraiment bien. Le chef s’affaire dans sa petite cuisine, compose ses recettes qui changent souvent (le top !), histoire de ne pas lasser. Il a ses petites adresses pour dénicher des produits du terroir, locaux ou régionaux. Du tout bon, du fait maison bien sûr. Avec la qualité qui suit dans l’assiette.
En fin de journée, sur les coups de 17 h 30, L’idée Hall change de costume. Devient l’endroit parfait pour les amoureux de l’apéro, avec les fameuses planchettes de fromages, charcuterie, saumon… Une énorme trancheuse trône sur le comptoir, d’ailleurs. Le tout, accompagné d’un (ou plusieurs, on ne va pas se mentir !) verre de rouge ou de blanc. Un peu resto, un peu bistrot, un peu bar à vins : Ludovic Hardoin aurait-il trouvé la formule gagnante, rue de la Victoire ?

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>> LE PLAT On a testé le pavé de rumsteak, sauce vigneronne et frites maison. Un des plats du jour et on ne regrette pas notre choix : la viande, succulente, est d’une tendresse incroyable. Elle fond en bouche et se marie parfaitement à la sauce. Les frites, croustillantes et dorées, accompagnent à merveille. Un sans-fautes dans l’assiette.
>> L’ADDITION Le midi, comptez 12 € pour le plat du jour seul. Sinon, vous pouvez choisir le menu entrée + plat + dessert à 18,90 € ou seulement entrée – plat (ou plat dessert) pour 15,50 €. À savoir, aussi, que vous pouvez prendre une formule petit déjeuner le dimanche matin à 8 €, ou un brunch à 15 €.

>> EN PRATIQUE L’idée Hall se situe au 47 rue de la Victoire, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, entre midi, et le soir de 17 h 30 à 23 h 30, ainsi que le dimanche de 10 h à 13 h. Réservations au 09 81 16 92 29. L’idée Hall sur Facebook.

Le Hall : petit mais costaud !

Il était là depuis longtemps, mais c’est seulement maintenant qu’on l’a testé. Le Hall a fait ses preuves, au centre de Tours.

Le Hall
Les deux patrons qui tiennent d’une main de gourmet ce petit coin de paradis gastronomique. (Photos tmv)

Il y a des adresses comme celle-ci qui échappent à tous les radars. Pourtant en sept années d’existence, le Hall fait partie des incontournables des gastronomes tourangeaux. Situé aux Halles, il faut vraiment chercher à y entrer pour le repérer. Coincé entre une belle entrée d’immeuble et une myriade de restaurants, cette adresse prend pour sienne l’adage : pour vivre heureux, vivons cachés.
C’est que les deux associés qui tiennent le Hall sont des habitués de la cuisine tourangelle. Régis Parpoué et Laurent Ruel ont réussi le pari de monter un restaurant à la fois convivial avec l’exigence des adresses les plus chics de la ville. Dans l’entrée, les habitués dégustent une bouteille de vin en rigolant.

Il est midi, le restaurant est quasiment plein. Quelques tables au fond permettent aux gourmets, aux couples et aux curieux de passage de manger un bout assis. Niveau déco, c’est un mélange de bistrot parisien (vous savez ceux qui font souvent les angles de rue de la capitale) et de belles pierres tourangelles. Carte réduite, le plat du jour affiche des carrés d’agneau. Mais le succès aidant, il n’y en a plus. On se rabat alors sur une belle pièce de boeuf et un parmentier de canard.
Pour patienter, on nous dépose une belle ardoise de tartines de rillettes et de surimi. Le petit geste en plus mais qui compte, c’est succulent. Les deux patrons sont très présents sans forcément être sur votre dos. Un art qui est assez rare pour être souligné. Le ton est plutôt jovial, pas prise de tête, mais la qualité du service est là. Les assiettes arrivent vite de la petite cuisine. Et là, c’est l’évidence : ce qui est servi dépasse de loin beaucoup de plats que nous avons déjà testés dans des restaurants d’apparence plus cossus. Juste avant de partir, Laurent Ruel nous confirme notre impression : « Jusqu’à maintenant, nous avons toujours essayé d’être le plus discret possible. »

AU MENU
Le HallLE PLAT
On a failli ne pas en croire nos papilles : ce parmentier de canard fond littéralement dans la bouche. Salé, mais ce qu’il faut, la sauce est assaisonnée avec soin. Les champignons et les morceaux de viande sont disposés avec soin. La purée maison est parfaitement maîtrisée. L’ensemble du plat est sobre, délicat, délicieux. On se croirait dans le Sud Ouest dans un petit resto de Bordeaux du quartier Saint-Michel.

L’ADDITION
Bon, autant vous dire que si vous êtes fauchés, vous n’irez pas y manger tous les jours. Pour un plat seul, il faut compter en moyenne 20 €, voire 25 € pour les morceaux de viandes les plus prisés. Avec un verre de chinon (excellent), ce fameux parmentier, un café et un dessert, on s’en tire pour 30 €. Après, la qualité a forcément un prix.

PRATIQUE
Le Hall, 13 place Gaston-Paillhou. Résa au 02 47 61 71 76. Ouvert du mardi au samedi, entre midi et le soir.

L’Escapade : on change de cap !

Le Cap Sud ? C’est fini… Mais l’Escapade le remplace, et c’est encore meilleur ! Notre coup de cœur.

L'Escapade
Cuisine raffinée et équipe aux petits soins : l’Escapade s’offre un sans-faute pour sa nouvelle vie. (Photos tmv)

De Cap Sud à Escapade. Nouveau nom pour nouvelle vie. Rue Colbert, ce n’est pas un petit nouveau qui essaye de faire son trou dans la rue aux restos. C’est simplement l’Escapade, le bébé de Franck Guimon, qui a mué. Rien ne se perd, tout se transforme, comme dirait l’autre (on parle de Lavoisier ; un peu de culture, ça ne fait pas de mal). « J’ai eu un peu peur de changer de nom. Mais Cap Sud n’était plus évocateur de ce qu’on faisait. Maintenant, c’est l’escapade dont on a envie. On s’échappe… », explique le gérant.

Mieux qu’avant ? Pareil ? Moins bien ? À tmv, on opte pour la première solution. Parce que ce fantastique voyage nous a littéralement transportés. Décor plus sympathique, déjà. Des tons clairs, ivoire, un plafond mauve qui contraste, des chaises confortables… Tout un pan de mur est bardé de miroirs. Dans cette salle d’une trentaine de places, l’espace est optimisé. Avant, le cadre était un peu plus froid. Franck Guimon le dit lui-même. Maintenant, place « aux couleurs chaleureuses ». Car « même avec la meilleure cuisine du monde, l’écrin est le plus important », justifie-t-il.
Preuve en est avec l’excellent accueil. Ici, c’est frappant : l’équipe est aux petits oignons pour le client. Céleste, l’une des apprenties en salle, est rayonnante. Sourire vissé aux lèvres, attentionnée et accueillante. Idem pour Franck Guimont qui explique avec passion les plats préparés par le chef Gilles Hémart. D’ailleurs, le compliment sur sa manière de recevoir semble le toucher. Le gêner, presque : « C’est juste que l’on veut vraiment faire passer un bon moment au client… » Dans l’assiette, c’est aussi tout un voyage. Mélange de saveurs, petites folies. Souvent inattendu, jamais dans l’excès, toujours avec goût. Tout est cuisiné sur place, avec des produits frais. Le genre d’escapade qu’on a envie de recommencer. Encore et encore.

AU MENU
>>UN PLAT
On a tenté la joue de boeuf braisée au lait de coco, riz basmati au jasmin et papaye. Cette viande fond dans la bouche, tandis que des senteurs fruitées chatouiL'Escapadellent le palais et font découvrir de nouvelles saveurs. Un plat délicieux, intéressant à tester ; le tout accompagné d’un verre de Faugères bio étonnant. On a juste laissé les cacahuètes de côté… Mais c’est vraiment pour chipoter, hein !

>>L’ADDITION
Le midi, comptez 18,50 € pour un menu complet ou 15,50 € pour entrée+plat ou plat+dessert. Le menu complet du soir (entrée, plat, dessert) est plus cher : il oscille entre 26,50 € et 45 €. Mais la qualité est vraiment au rendez-vous. (Attention, le menu du midi change toutes les semaines ; celui du soir, tous les deux mois)

>>EN PRATIQUE
L’Escapade, 88 rue Colbert à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Contact : 02 47 05 24 81.
√Leur Facebook
√Leur site internet

Restaurant Alep : Syrie maison

Un parfum de Syrie flotte à Tours… On a testé l’Alep, un restaurant syrien, justement.

Alep fait maintenant partie des bonnes adresses où manger des plats orientaux de qualité. (Photos tmv)
Alep fait maintenant partie des bonnes adresses où manger des plats orientaux de qualité. (Photos tmv)

Salle en long typique de la rue Colbert, des photos un peu kitsch sont accrochées aux poutres apparentes des murs. Mélange de déco orientale et de vieilles pierres tourangelles. Ouvert depuis début janvier, ce restaurant offre une cuisine syrienne familiale, celle préparée à Alep, la capitale, d’où vient justement son propriétaire, Fadel. Déjà à la tête de l’Oriental, rue du Grand-Marché, le restaurateur est intransigeant sur la qualité, il désigne sa cuisine, située à l’entrée : « Vous voyez, il n’y a pas de congélateur ! »

C’est que Fadel préfère ne pas multiplier les plats mais se concentrer sur l’approvisionnement des produits frais. Il travaille en famille, ses neveux sont aux cuisines. En salle, la chaîne hi-fi crache une mélodie sirupeuse, un tube plein de violons et de « habibi » (mon amour). Ambiance un peu festive. La carte n’est pas gigantesque. En gros, vous avez le choix entre un mezzé froid ou un chaud. Test oblige, on prend un de chaque pour se faire une idée de l’étendue de la cuisine de l’Alep.
Les plats sont préparés sur le moment. Ils arrivent relativement vite. Le hummus et le taboulé sont plus acides que leur version libanaise, pour ceux qui ont déjà essayé. Les falafels sont très croquants. Côté chaud, le boeuf, la volaille et l’agneau sont très tendres, bien marinés. Le riz a ce qu’il faut de croquant et il est légèrement parfumé au safran.

Comme la gourmandise est un de nos pêchés, impossible de dire non à une pâtisserie. Là encore, il n’y a pas 36 choix : baclava ou kounafa. Elles sont croquantes et clairement faites maison. C’est agréable, alors que beaucoup d’adresses orientales se contentent de se fournir à l’extérieur. Avec un verre de thé parfumé à la cardamome, c’est parfait pour terminer le repas. Avec le Beyrouth pas très loin, la rue Colbert se dote d’une deuxième adresse moyenne-orientale avec une cuisine simple mais avec un rapport qualité/prix imbattable.

>>AU MENU
AlepLE PLAT
Pour les gourmands, les assiettes de mezzé calent bien. La salade est fraîche, avec beaucoup de jus de citron. Les portions, notamment celle de hummus, sont assez généreuses. La viande, tendre, est grillée mais pas non plus calcinée. Précisez-bien au moment de commander si vous la voulez bien cuite. Pour nous, elle a été servie rosée ce qui n’est pas forcément au goût de tout le monde.

L’ADDITION
Pour un plat et un dessert, comptez environ 15 €. Vu les assiettes, vous mangerez à votre faim sans non plus sortir le ventre gonflé. Petit geste sympa de la maison : le thé est offert avec les pâtisseries. On apprécie.

EN PRATIQUE
L’Alep se trouve au 95 rue Colbert. Il est ouvert tous les jours le midi et le soir (même le dimanche). Plus d’infos sur leur page facebook en tapant Alep Tours. Résa au 07 78 21 41 94.

Beauty burger : un tour du monde ?

Une bonne adresse de burger pour gastronome ? On a testé le Beauty Burger, aux Halles.

Beauty Burger
Le créneau du hamburger haut de gamme n’était pas simple. Mais le Beauty Burger se défend parfaitement. (Photos tmv)

A vrai dire, on avait un peu peur de voir débarquer un énième établissement estampillé burger, à Tours. En plein centre, qui plus est. Mais voilà, il a fallu qu’on se rende à l’évidence : le Beauty Burger, implanté aux Halles, a eu raison de notre curiosité et de notre gros bidon. Presque tout nouveau, tout chaud (à peine 3 mois d’existence), le resto à la devanture chic et tendance donne dans le hamburger haut de gamme.
Une escapade culinaire sympa où vous grimpez à dos de burger (ok, ça ne veut rien dire, mais l’image nous faisait marrer). Parce qu’ici, sept recettes vous sont proposées. Sept voyages, où les hamburgers sont représentés par des drapeaux. Il y a, certes, le Normandy, franchouillard avec son camembert délicieux. Mais le Maroc est aussi de la partie avec le Médina (piquillos et haché de veau au menu). L’Angleterre avec son Piccadilly qu’on croirait tout droit débarqué de Londres. Ou le Fjord, pour un trip vers le froid norvégien, avec son saumon frais.

Tout est original, travaillé et surtout, plus diététique. Pour ce tour du monde, le Beauty Burger joue donc la carte de la différence. Jusque dans la fabrication de son pain… aux algues ! Et à en voir l’assiette, Alexandra Barcello, la créatrice de l’enseigne (et responsable marketing d’Esprit Sushi) a eu nez fin. Le plat, très bien présenté (on a même eu droit à un petit drapeau planté dessus), colle à l’ambiance et à la déco cosy de la salle. Ici, peu de tables. On peut manger à l’intérieur, mais on mise avant tout sur les plats à emporter. Objectif, aussi : faire des bébés Beauty Burger un peu partout en Touraine. Enfin, pour ceux qui voudraient un petit tour du monde du burger sans bouger de leur canapé, Beauty Burger livre aussi à domicile, à Tours et La Riche. L’est pas belle, la vie ?

Image23UN PLAT Difficile de faire un choix, vu que tout nous tentait. On a quand même opté pour le Normandy : l’énorme steak de boeuf est délicieux. Dessus, le camembert AOP parfaitement rôti. Les saveurs sont habilement rehaussées par de la roquette, de délicieux oignons et une petite tranche de pomme croustillante et un peu grillée. Les fameuses beauty crousties tiennent toutes leurs promesses. Un petit faible pour la sauce maison, faite avec des lardons. Elle est à tomber !

L’ADDITION Notre formule soft (on n’a pas pris de dessert, bouh) revient à 11, 90 € pour un Normandy et une boisson. Pour un burger seul, les prix s’échelonnent de 7,90 € à 10,90 €.

EN PRATIQUE Beauty Burger, 1 place Gaston- Pailhou. Ouvert 7 jours sur 7, de 12 h à 14 h et de 19 h à 22 h. Aussi à emporter et à livrer. Contact : 02 47 29 93 68, beautyburger.com ou Beauty Burger sur Facebook.

Amadeus Bagel : à la française !

La folie bagel continue. Implanté rue des Halles, le tout chic Amadeus a ouvert ses portes.

Le midi, en semaine, l’Amadeus bagel ne désemplit pas. (Photos tmv)
Le midi, en semaine, l’Amadeus bagel ne désemplit pas. (Photos tmv)

La folie du fast-food façon deli new-yorkais a depuis quelques années envahi les rues de Tours. Chics et rapides, ces petits restaurants apportent une formule à mi-chemin entre le street-food et le fooding. Produits de qualité, sains, déco sympa, tout est fait pour vous inviter à rentrer chez Amadeus bagel. Les murs oranges côtoient les grandes bandes noires et blanches.

La salle est lumineuse, le bois des tables et le cuir des fauteuils rendent l’ambiance chaleureuse. On se croirait presque rentrer dans un coffea shop américain à Brooklyn. Avec une touche bien frenchy quand même. Ouvert depuis deux mois dans le quartier des Halles, Amadeus Bagel se positionne sur le haut du panier de ce genre de nouvelles adresses au menu branché.
Commande à la caisse, les tables sont quand même dressées quand on mange sur place. Niveau choix, c’est une carte assez réduite avec quatre propositions de bagel, une soupe du jour, une salade ou quelques accompagnements optionnels. Le temps d’attente est raisonnable, malgré l’heure tardive à laquelle nous avons commandé et le restaurant quand même bien rempli. Dans l’assiette, les produits sont de qualité, c’est frais et bien assaisonné. La soupe est servie dans un gobelet en carton, fastfood oblige, certains ont droit au bol.

Le grand atout de ces endroits, dans la lignée de Starbucks, c’est le cadre. Étudiants ou passants en vadrouille shopping peuvent y faire une halte, au chaud. C’est que tout est pensé à l’intérieur pour que vous vous sentiez cosy : jusqu’aux toilettes où un feutre est à votre disposition pour écrire sur les murs. On a enfin le droit de faire des graffitis ! Amadeus Bagel a plutôt de bonnes idées de ce genre. Une façon de vous dire que vous êtes un peu chez vous, que vous pouvez prendre possession des lieux pour vous détendre.

M. Patoulachi

AU MENU
Amadeus BagelLE PLAT
Il faisait froid, alors en plus de ce bagel saumon avec des concombres, on a pris une soupe de carottes qui se révèle être bien épicée. Les deux, ensemble, calent bien. Le pain du bagel est assez croustillant. Le saumon est plutôt bien disposé. La crème fraîche, légère, passe très bien avec les quelques feuilles de salade.

L’ADDITION
Les prix sont un peu au-dessus de la concurrence, mais raisonnables par rapport à l’image renvoyée par Amadeus Bagel. Comptez 6,50 € pour un bagel et 3,50 € pour une soupe ou une petite salade d’accompagnement.

EN PRATIQUE
Amadeus Bagel se situe au 74, rue des Halles. Du lundi au samedi, 8 h 30-20 h. Ce n’est pas la peine de réserver. Attention quand même aux midis surchargés. Plus d’infos sur FACEBOOK

Le Newlita : New York à l’italienne

Le Newlita a remplacé le Fuxia, place Jean-Jaurès. Et c’est tant mieux, car ce petit mix entre Italie et New York est au top.

Didier et Hélène Desassis gèrent le Newlita, situé galerie de l’Orangerie, place Jean-Jaurès. (Photos tmv)
Didier et Hélène Desassis gèrent le Newlita, situé galerie de l’Orangerie (Photos tmv)

Elle adorait l’Italie, j’adorais les States (avec l’accent, please). Elle ne jurait que par les pizzas et le limoncello ; moi que par les burgers et les milk-shakes. Bref, c’était compliqué pour le choix des restos. Notre histoire vacillait. Ah, l’estomac, le ciment du couple. Et puis voilà que le Newlita a débarqué de nulle part. Enfin, pas tant que ça : avant, il y avait le Fuxia. La place Jean-Jaurès a vu son successeur arriver le 12 janvier. Un restaurant sympa comme tout, qui propose un mélange entre l’Amérique et l’Italie.

Le premier bon point, en passant les portes du Newlita, c’est l’accueil. Les serveurs et serveuses sont nombreux, mais adorables. Souriants et chaleureux. À l’italienne, quoi. Deuxième bon point : la déco dans cette sorte d’atelier industriel étonnant aux tons orange et chocolat. Il fait légèrement sombre et les tables sont espacées. Un esprit de quartier italien de New York règne ici. Il y a de grosses gaines de chauffage apparentes, des chaises un peu vieillies, du zinc, de jolis tableaux de Big Apple.
La métamorphose avec l’ancien Fuxia est impressionnante. Le troisième bon point revient à la carte. Loin d’être à rallonge (la plupart des plats sont faits maison), mais raisonnablement remplie : pizzas à l’italienne, burgers (avec du pain de chez Honoré, on dit ça, on dit rien ! Slurp), planches de charcuterie, chili con carne, milk-shakes, glaces, salades… La cuisine, implantée au milieu de la salle et entourée de grandes vitres, permet de voir les cuistots à la tâche. Et après un gros repas, on a juste envie de se poser dans l’entrée aménagée façon lounge-bar. Une carte coffee-shop, des cocktails, des viennoiseries et de vieux fauteuils hyper confortables. Outch ! Le Newlita est une petite bouffée d’air frais (surtout côté décor) sur une place Jean-Jau’ peu encline au changement.

AU MENU
NewlitaUN PLAT
Difficile de faire un choix, vu que tout nous tentait. On a donc essayé la pizza The Queen. Faite maison, simple (jambon, fromage, olives, champignons), mais efficace : la mozzarella est bien fondante, la pâte pas trop épaisse et surtout, le petit plus qui fait tout : de grosses tranches de jambon de pays posées par-dessus. Délicieux. Si vous aimez le fromage qui coule et qui sent bon (enfin…), tentez la Fromaggi !

L’ADDITION
Pour cette pizza, il vous faudra débourser 12 € (oh et 5,90 € pour un bon milk-shake). Un prix plutôt commun dans ce coin de la ville. Il existe aussi des menus à 13,50 €. Si vous comptez faire un brunch (lire ci-dessous), prévoyez 22 € ou 15 € pour les moins de 12 ans.

EN PRATIQUE
Newlita, au 17 place Jean-Jaurès. Ouvert 7 jours sur 7. Service en continu. Brunch le dimanche, de 11 h à 16 h. Contact : 02 47 60 98 65 et Newlita Tours sur Facebook

Tours à table version resto

Visiblement, tout le monde ne le sait pas encore… Mais Tours à table, ce n’est pas qu’un atelier cuisine. C’est aussi un super resto !

Tours à table
Sandrine Mercier fait partie de Tours à table qui existe depuis 2006. (Photos tmv)

Bah si, puisqu’on vous le dit. La preuve, on a enquêté (bon, en fait, on a juste pris un malin plaisir à leur rendre visite et remplir notre petit bidon) : l’enseigne tourangelle oeuvre aussi dans la restauration le midi. Oh, loin du petit bistrot ou du gros resto gastro (puis, dodo au boulot) ! Non, simplement la petite adresse bien sympathique, o ù l’on se sent chez soi.

Il suffit de voir où Tours à table s’est installé. On longe la rue Palissy et, passé le Vinci, une grande pancarte incite à pénétrer dans cette petite cour. Une mini terrasse, l’envie de s’y poser par beau temps… Bon, ce jour-là, le ciel gris avait décidé de verser quelques larmes (poésie, quand tu nous tiens), alors on a mangé à l’intérieur. Juste après l’excellent accueil, on savoure les lieux. Le plafond est immense, c’est une maison tourangelle typique, les murs en pierres blanches. Y sont accrochés des tableaux colorés du peintre tourangeau Daniel Flotat, une grosse fourchette, une cuillère… Les tables, peu nombreuses, sont espacées (et c’est tant mieux !). Atmosphère tranquille, envie de se laisser chouchouter.

Frédérique, Caroline et Sandrine, qui font vivre Tours à Table, ont quitté la rue George-Sand « dans l’idée de s’agrandir », comme l’indique Sandrine, en salle. Les ateliers pour apprendre à cuisiner sont toujours là. Le service restauration, moins connu, aussi. « La carte est changée plus que régulièrement. Nous avons des produits frais et locaux. Tout est fait maison », assure-t-elle. « Ça reste du simple, mais on recherche toujours une certaine finesse. C’est une cantine changeante. » Plaisir dans l’assiette et dans les mirettes : du coup, ça nous a donné envie de s’inscrire à leurs cours de cuisine. Gourmands jusqu’au bout.

DANS L’ASSIETTE
UN PLAT
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Ce jour-là, c’était un sauté de poulet délicieux et tendre, sauce italienne quinoa au citron. Non seulement, c’est un vrai plaisir gustatif, c’est cuisiné avec goût et parfaitement dosé/assaisonné, mais l’assiette est aussi joliment présentée. Petit avantage et véritable plus !

L’ADDITION
La formule du jour (son plat et son dessert, un café gourmand) revient à 14 €. Un prix correct et classique au centre de Tours. Sinon, comptez 10,50 € pour un plat seul.

EN PRATIQUE
Tours à table se trouve 45 rue Bernard-Palissy. Le restaurant est ouvert du mardi au vendredi, le midi. Salon de thé l’après-midi. Possibilité de brunch, un dimanche par mois. Contact : 06 62 86 99 10 ou toursatable.com et TOURsATABLE sur Facebook. Pour l’atelier cours de cuisine, plus d’infos sur leur site.

Le Molière : théâtre de saveurs

#EPJTMV. Et si vous preniez un menu Bourgeois gentilhomme ? Ou L’Avare ? On a testé (et adoré) Le Molière, rue Corneille.

Le Molière Tours
Le Molière accueille tous les jours une clientèle de fidèles. Des commerçants du quartier y déjeunent régulièrement.

À l’angle de la rue Corneille, c’est presque un petit bout de Paris qui est planté au milieu de Tours, en face du Grand Théâtre. Pour preuve, le bar-brasserie-restaurant Le Molière était en 2012 le cadre des scènes parisiennes du film Nos héros sont morts ce soir. C’était avant que l’établissement ne soit repris en mai dernier par Élodie et Sandra, cousines et associées.
Le Molière, c’est une affaire de famille. « Ça a tout de suite marché », s’enthousiasme Élodie, dont le mari, Kolia, vient donner un coup de main de temps à autre. Et on veut bien la croire. Pas sûr que l’on retrouve un tel décor pour se restaurer ailleurs dans Tours.

Des colonnes en fonte dans un style néo-classique grimpent jusqu’à un haut plafond orné de deux fresques circulaires du XIXe siècle, desquelles tombent deux imposants lustres. Sur l’un des deux médaillons de peinture, les regards attentifs pourront distinguer le portrait de Molière, qui a d’ailleurs donné son nom au restaurant.
Les références au célèbre dramaturge français vont même jusqu’à l’appellation des menus : le « Don Juan », avec entrée – plat – dessert pour les plus gourmands, « Le Bourgeois gentilhomme », avec entrée ou dessert, ou bien juste le plat du jour de « L’Avare » pour les plus petites faims (ou les plus petits budgets). « Ma femme a osé appeler notre menu comme ça », sourit Kolia. Loin de pâtir de son nom, la formule plaît beaucoup aux clients, qui apprécient même ce joli clin d’oeil teinté d’humour. L’endroit, plutôt classe, rappelle les brasseries parisiennes. Si le restaurant est très sonore, c’est aussi ce qui fait son charme. Et dans l’assiette, la cuisine est à la hauteur du décor. À en faire mentir le célèbre adage de Molière dans L’Avare : « Il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger »…

AU MENU 

UN PLAT
Nous nous sommes laissés tenter par un poulet à la plancha. « Une des spécialités du chef, Fabrice », nous a-t-on glissé. Légèrement dorés, les blancs de poulet sont accompagnés de quelques feuilles de salade et de frites maison disposées dans un petit panier métallique. C’est si joliment présenté qu’on aurait presque envie de ne pas y toucher… On aurait tort ! Honnêtement, c’est un régal. Et le tout presque sans matières grasses. Merci la plancha !

L’ADDITION
Pour le poulet à la plancha à la carte, comptez 11,90 €. Sinon, côté menus, il y en a pour tous les budgets : de 9,90 € pour « L’Avare » à 16,90 € pour le « Don Juan », en passant par « Le Bourgeois Gentilhomme » à 13,90 €.

EN PRATIQUE
Le Molière, 1 rue Corneille. Ouvert du lundi au vendredi, de 8 h à 19 h 30 et le samedi de 9 h à 19 h (et en soirée les soirs de représentations théâtrales). Tél. 02 47 61 24 61.

Frenchy's Burger : le burger de Voltaire

Vous les connaissiez en food-truck : le Frenchy’s Burger a désormais son propre restaurant, rue Voltaire. Et c’est toujours aussi bon.

Sous l’enseigne Frenchy’s Burger se cache aussi un bistrot qui propose entrées, plats et desserts. (Photos tmv)
Sous l’enseigne Frenchy’s Burger se cache aussi un bistrot qui propose
entrées, plats et desserts. (Photos tmv)

« Hein ? New generation ? Z’ont sniffé un burger à tmv ou quoi ? » Non, non, pas d’inquiétude. On a toujours notre tête (et nos narines), mais le Frenchy’s Burger mérite bel et bien cette nomination. Parce que fut un temps pas si lointain, vous le connaissiez en tant que food-truck à Tours. Quand tmv avait rencontré Romain, le big boss, en octobre 2013, son « rêve était d’ouvrir un restaurant ». Rêve réalisé depuis début novembre, rue Voltaire.
Exit donc le burger mobile (son food-truck est maintenant parfois utilisé pour faire traiteur), place au petit resto façon bistrot. Romain est visiblement ravi de l’ouverture de son établissement : « Un restaurant, c’est beaucoup plus simple vu ce qu’on propose. C’est du tout fait maison, même le ketchup ! En plus, à l’époque, on devait s’arrêter à 13 h sur les marchés. C’était compliqué. »

Au Frenchy’s Burger, c’est l’ambiance sympa. Pas beaucoup de places, mais c’est mignon comme tout. Déco et couleurs simples, voire épurées, mais chaleureuses dans ses tons. Des petites tables à carreaux rouges et jaunes, des grosses lampes design marron et une étagère, où s’entassent verres et livres. Le petit écriteau accroché à la porte des toilettes ? « En cas d’urgence, gardez votre calme. » Bien joué ! Durant l’attente, on se laisse transporter par cette petite musique jazzy, un peu typée années 1940, le fessier vissé sur les confortables chaises (merci les coussins !). Romain, lui, n’a rien perdu de son sourire et de son sens de l’accueil. Et pourtant, le gérant court dans tous les sens. Le stakhanoviste du burger est en salle avec un de ses collègues, court voir son cuistot à l’étage du dessous, explique les plats et… livre aussi à domicile ! Et ce n’est pas tout, puisqu’il a pour projet d’ouvrir aussi dans l’aprèsmidi. Comme quoi, tout roule pour le burger.
A.G.

>>AU MENU
Image12UN PLAT
Oh qu’il est bien passé, ce Barbecue Burger ! Sur un steak bien épais repose une tranche de vieux comté – donc fort en bouche avec l’âge. La sauce BBQ, faite maison, est sublime. Histoire de bien caler l’estomac, le burger contient aussi des onion rings croustillants et dorés. Inutile de dire que les frites maison (elles aussi) sont délicieuses.

L’ADDITION
Notre Barbecue Burger, seul, revient à 13,80 €. Un peu cher diront certains, mais tout est fait maison et c’est très consistant ! Possibilité d’un plat seul (10 € les travers de porc au paprika fumé), ou menus entre 12 et 14 €. Comptez sinon 6,70 € pour un menu enfant.

EN PRATIQUE
Frenchy’s Burger, 18 rue Voltaire. Ouvert du mardi au dimanche, de midi à 14 h et de 19 h à 22 h (ou 23 h pour le vendredi et samedi). Tél. 02 47 20 92 11. Sur place, à emporter ou livraison. SUR FACEBOOK FRENCHY’S BURGER.

Le Cardinal Gourmand : micro-bistrot

Niché rue Richelieu, on s’est rempli l’estomac au Cardinal Gourmand.

Le Cardinal Gourmand
Emmanuelle, après avoir travaillé dans l’événementiel, a décidé d’ouvrir ce restaurant de quartier. (Photos tmv)

Rue Richelieu, une petite voie perpendiculaire à la rue Marceau que l’on traverse rarement. Un axe de passage où les petites boutiques de quartier s’alignent en bas des immeubles d’habitation. Le Cardinal Gourmand s’inscrit dans cet ancrage micro-local. Ici, le restaurant reste à taille de quartier : peu de tables, un accueil très souriant et une envie de ne pas servir des clients n’importe comment.
C’est Emmanuelle qui tient depuis un an ce nouvel établissement. Le Cardinal Gourmand a pendant longtemps été un bar d’habitués. La nouvelle patronne a voulu garder l’esprit en changeant quand même la formule et l’ambiance. Ouvert la journée, ce petit restaurant offre quelques plats du jour et un lieu convivial où on se retrouve entre collègues, pour boire un verre ou faire une pause déjeuner en amoureux.

Dominante rouge, la déco reprend les standards du bistrot à la française avec quelques touches de modernité. Juste ce qu’il faut. Emmanuelle vient prendre la commande : il lui reste un peu de gratin dauphinois de la veille si ça tente, sinon aujourd’hui c’est endives au jambon et flan noix de coco en dessert. Pour fêter le premier anniversaire de son restaurant, elle a placé des ballons de baudruche à l’extérieur et offre à tous ses clients un petit cocktail.
« Je viens de l’événementiel, explique-t-elle. S’installer dans la restauration, au début, ce n’est pas tous les jours facile, mais au bout d’un an, ce n’est que du positif. » Emmanuelle est heureuse de son nouveau travail, chouchoute les nouveaux arrivés sans être trop envahissante. Un peu pressés, nous restons une heure sans voir le temps passer, ni l’attente. La cuisine est simple, copieuse, bien préparée. Le Cardinal Gourmand fait partie de ces petites adresses qui s’échangent au bureau, mais que l’on ne divulgue pas trop, de peur de ne pas avoir de table le midi.

C. Vernon

AU MENU
Le Cardinal GourmandLE PLAT
Bon, comme ça, en photo, les endives au jambon, c’est compliqué à rendre… Mais on peut vous dire qu’elles étaient très bien cuisinées ! À la place de la béchamel, la crème fraîche est un peu plus légère. Le fromage fondu est bien « gourmang’ » comme dirait notre cher Cyril Lignac.

L’ADDITION
Franchement, le Cardinal Gourmand ne vous laissera pas sur la paille. Sept euros le plat du jour, c’est presque donné. On vous défie de trouver un meilleur rapport qualité-prix. Avec un café et un dessert, à deux, on s’en tire pour une petite vingtaine d’euros.

PRATIQUE
Le Cardinal Gourmand est ouvert du mardi au samedi, de 10 h à 19 h 30. Vous pouvez y aller pour boire le café ou l’apéro sans problème. Plus d’infos en tapant Cardinal gourmand sur Facebook ou au 02 47 20 82 80.

Cahier de cuisine : comme un poisson aux Halles

En se baladant du côté des Halles, on s’est arrêté au Cahier de cuisine. Fruits de mer et rôtisserie : faites votre choix.

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Nous y étions allés à cette adresse, en 2013, pour y manger portugais. Cette année, le 29 place Gaston-Paillhou change de visage. Depuis six mois, une nouvelle propriétaire a investi les lieux. Michèle Gallopin a tenu pendant 18 ans le Clos du Cher, à Noyers (41). Elle s’est installée aux Halles avec son ancienne équipe.
Au Cahier de cuisine, la spécialité, c’est le poisson. Assez évident, quand on rentre : impossible de rater le vivier installé en vitrine. La déco est simple, quelques petits tableaux et des lumières bleues appuient l’ambiance marine. « Nous sommes en général approvisionnés tous les deux jours en fruits de mer et en poissons, explique la serveuse quand on lui pose la question de la provenance des produits. Parfois, en urgence, on se fournit aux Halles. »

Une fois dans l’assiette, on vérifie l’info : le poisson est frais, tendre, pas trop gras. La serveuse est attentionnée. Rapide, elle montre la bouteille de saint-nicolas-de-bourgueil avant de servir au verre, fait goûter, prend son temps sans se laisser déborder non plus. Le Cahier de Cuisine n’est pas tout à fait un bistrot gourmand ni un restaurant gastronomique. Il se situe entre les deux au niveau du tarif et de la qualité de la cuisine : les produits sont bien choisis mais on ne ressort pas avec une addition trop salée. Après quelques mois d’installation, le restaurant se situe finalement sur le même créneau que les autres adresses du quartier. La spécialité de poisson en plus. Parfait pour un déjeuner rapide entre collègues ou un dîner pour des couples qui veulent se faire plaisir mais qui n’ont pas un budget énorme. Dans l’assiette, l’accent est mis sur la présentation. On apprécie le faux journal du soir roulé en cornet pour accueillir les frite maison. Rien de fantasque, le Cahier de Cuisine remet les pendules à l’heure sur la cuisine traditionnelle : avant tout de la qualité et du professionnalisme.

AU MENU
UN PLAT
RESTO_BV_PLAT
Ok, le saumon poêlé avec sa sauce hollandaise, c’est un grand classique. Mais c’est souvent avec ce type de plat que l’on peut se rendre compte de la qualité du cuisinier. La chair est tendre, cuite à point. La sauce est vraiment incroyable, les frites maison. 10/10.

L’ADDITION
Un plat plus un café et on s’en tire pour 17 euros. Comparé à d’autres restaurants, le rapport qualité/prix est au rendez-vous. Le midi, vous pouvez manger un repas complet pour 17 € (si vous prenez le plat de poisson, un peu plus avec la viande). Le soir, les menus sont plus élaborés et les prix grimpent.

PRATIQUE
Le Cahier de cuisine se trouve au 29 place Gaston-Pailhou (aux Halles). Il est ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Plus d’infos sur lecahierdecuisine.com ou au 02 47 20 53 26.

Le Made In : sandwich de passage

Cette semaine, on a testé les sandwiches du Made in, sous le grand passage de Tours. Miam !

sandwich grand passage

Il paraît que le hasard fait bien les choses. Ce jour-là, tmv en a eu la confirmation. Trempés des pieds à la tête (oui, l’automne a décidé de jouer des siennes), on a trouvé refuge sous le Grand Passage, rue de Bordeaux. Histoire d’être au sec. Sauf qu’au lieu de repartir les mains dans les poches, on est ressorti le ventre plein. Parce que c’est ici, bien à l’abri, que fonctionne à plein régime le Made In. Une sandwicherie, avec du 100 % « fait maison », comme l’indique fièrement la devanture. Au menu : soupes, toastés, tartes, crêpes, gaufres et sandwiches. Avec la majorité des plats préparés devant le client. Au Made In, pas de chichi, pas de fioritures.

Ouvert depuis mars 2014, l’établissement ne désemplit pas. Il suffit de faire un tour à l’heure de pointe pour s’en apercevoir… Les sandwiches défilent en même temps que les gens. Du fait-maison, c’est la valeur ajoutée du Made In. Son nom l’indique ! La plupart des clients prennent à emporter, d’autres s’attablent quelques minutes. Sur sa grande chaise, Monique, cadre sup’, avale son casse-croûte à la va-vite, en pianotant sur son smartphone. « J’aime grignoter ici. Ça change de tous les établissements façon junk food… Au moins ici, j’ai un oeil sur la préparation de ce que je mange. Et c’est sain », souffle-t-elle, tout en continuant de lire ses mails. Alors oui, ici c’est du rapide, sur le pouce, comme on dit. De la cuisine simple, mais efficace. Et ça n’empêche pas d’être accueilli par de larges sourires. On prend le soin de conseiller le client. Et pendant la (courte) attente si vous prenez un toasté ou une soupe chaude (maison, elle aussi), jetez un oeil sur les desserts et au gros pot de Nutella® qui vous observe. De quoi donner envie de rester au chaud sous le Grand Passage.

AU MENU
UN PLAT

Made In

Vu le temps, on voulait se réchauffer. On a jeté notre dévolu sur ce sandwich toasté oeufs brouillés, bacon, salade et petits cubes de tomates. Le mélange est au top (voilà qui change un peu des habituels casse-croûtes), le pain croustille sous les dents et on sent la fraîcheur des produits. La mousse au chocolat prise en dessert reste simple, mais savoureuse.

L’ADDITION
Les menus s’échelonnent de 6 à 8,10 €. Comptez par exemple 6 € pour l’ensemble sandwich + boisson + dessert ; 7 € pour le menu wrap ou encore 8,10 € pour les menus toastés et grande salade…

EN PRATIQUE
Made In, la sandwicherie, se situe sous le Grand Passage, au 18 rue de Bordeaux à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de 10 h à 17 h 30 non-stop. Contact : 02 47 32 02 51.

Sunny Diner : l'American dream

On a pris notre Chevrolet, regardé Pulp Fiction et on a filé au Sunny Dinner, à Tours. Ambiance !

Sunny Diner
Les fans de Pulp Fiction peuvent manger sur le capot de la Chevrolet.
(Photo tmv)

Audrey Hepburn, Marilyn Monroe, Elvis… les figures emblématique des sixties vous regardent manger à pleines dents votre burger dégoulinant de sauce barbecue. Accrochés aux murs, les portraits de stars et les pubs vintage côtoient les meubles repeints en bleu clair et en rose. Ambiance pop, le Sunny diner joue sur l’imagerie des années 1960 version restoroute américain. Sorte de rêve éveillé d’une nostalgie hollywoodienne un peu kitsch mais réjouissante.

À l’intérieur, on pense forcément à cette scène mythique de Pulp Fiction où John Travolta et Uma Thurman sirotent un milkshake, attablés sur le capot d’une fausse Chevrolet, prêts à monter sur la piste. Bon élève, le Sunny diner reprend tous les codes d’une reconstitution historique, juste ce qu’il faut de fantaisiste et d’exagéré. Sur les tables, des toiles cirées à pois rouges. Le restaurant pousse le concept jusqu’à la carte des menus : le graphisme fait ressurgir de manière fugace le souvenir d’images à l’American Graffiti, de serveuses en roller, de chemises vichy, de drive in éclairés au néon, bruit de grosses cylindrées dans la nuit. Ça fonctionne.

Côté service, rien à redire, souriant, les plats arrivent dans les temps. S’il y a assez de soleil, la terrasse est agréable. La rue de la Rôtisserie, piétonne, permet de manger au calme. Concernant les choix, le Sunny diner mise sur le fait maison. Heureusement, tout ne se résume pas au décor. Le nombre réduit de plats cuisinés rassure quant à la qualité. Salade Caesar, Burger, milkshake, onion rings… Si vous cherchez des tartines de saintemaure, passez votre chemin. Ici, les plats sont exclusivement imaginés sur les modèles des fast food américains à l’ancienne. Concept tenu, accueil agréable, cuisine bien pensée… Vous attendez quoi ?

AU MENU
Image2LA SPÉCIALITÉ Impossible de passer à côté du burger. Là, c’est un Cheesy avec, comme son nom l’indique, pas mal de fromage (de la fourme d’Ambert notamment). La viande de boeuf est de très bonne qualité, le pain sort de chez le boulanger. Quant aux frites maison, elles croquent bien sous la dent. Impeccable.

L’ADDITION Le menu du midi comprend un burger et une boisson. Pour 1 € de plus, on a eu droit à un café gourmand. Vu la qualité des produits, les prix sont relativement bas.

EN PRATIQUE Le Sunny diner se trouve au 19 rue de la Rôtisserie. Pour réserver : 02 47 32 97 95. Ils ont également une page Facebook où vous pouvez laisser votre avis sur leur concept.

Ambiances de rentrée tourangelle

Quatre lieux, quatre façons de vivre la rentrée : tmv a flâné du Nouvel Olympia à la Caf, en passant par un restaurant et une librairie…

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Rentrée, plat, dessert

>Premiers jours au Martin Bleu
Odeurs de prunes et de vanille, Thierry retire du four ses petits pots de crème au lait de brebis. À quelques mètres du cuisinier du nouveau Martin Bleu, avenue Grammont, son collègue Franck sort du frigo une belle brochette de poissons de Loire qu’il se met à découper en filet. C’est la spécialité du restaurant tenu, d’une main de gastronome, par Florent Martin. Le patron rigole de sa silhouette de rugbyman, sert un café, répond à un coup de fil. Le matin est déjà bien entamé avant le premier service du midi. Ambiance studieuse au Martin Bleu, tout le monde se concentre, l’heure du service approche.
Florent Martin grimpe sur une chaise devant le mur pour inscrire le menu du jour. De ses anciens locaux, le chef tourangeau n’a changé que la déco, plus contemporaine, ambiance bistrot chic. Dans l’assiette, c’est le même topo : poisson d’eau douce frais, produits de qualité, de la région, cuisinés avec passion. Stéphane, le serveur, arrive un peu plus tard. Il commence par s’occuper de la cave, sort ensuite l’aspirateur. Il n’y a pas un grain de poussière sur le sol. Les surfaces sont déjà immaculées.
Après la pause estivale, les visages ne sont pas encore tirés, les gestes toujours automatiques. Le mois d’août a été calme. Les choses sérieuses commencent en septembre. Depuis quelques jours seulement, le restaurant affiche complet. Il va falloir reprendre les horaires effrénés de la restauration, les deux services de la journée. Éprouvante vie d’un restaurant : il faut pouvoir se lever tôt et se coucher tard toute la semaine. Florent Martin n’a pas trop de mal à reprendre le rythme de la rentrée : « Je dis toujours qu’il faut être né dedans, sinon tu ne peux pas tenir. »

En coulisse
>La rentrée du Nouvel Olympia
Faux calme dans le hall d’entrée du Nouvel Olympia. Les habitués de la cafétéria ne sont peut-être pas revenus de vacances, mais le théâtre est déjà en ébullition. Abonnements, préparatifs de la nouvelle saison, création artistique… Dans la salle de répétition, nichée en haut du Nouvel Olympia, une dizaine de chanteurs lancent des « ooo » et des « aaa », gesticulent, moulinent leurs bras dans les airs, soufflent fort.
Devant eux, le nouveau dramaturge du Centre dramatique, Vanasay Khamphommala, orchestre cet échauffement à coup de notes de piano avant de les réunir en choeur. Depuis la rentrée, à midi, les employés du théâtre et les acteurs suivent ces répétitions de chant pour la nouvelle création du directeur du Nouvel Olympia. Jacques Vincey souhaite les incorporer à la pièce Yvonne, Princesse de Bourgogne qui se jouera fin septembre. Dans la salle de répétition, les chanteurs ont laissé place aux comédiens d’Yvonne, Princesse de Bourgogne. Commencer, recommencer, essayer, comprendre… les acteurs vivent ce texte de Witold Gombrowicz depuis plus de 10 jours. Plongé dans ses pensées, à chaque fin de scène, Jacques Vincey se lève de sa chaise. Il esquisse quelques pas devant des acteurs attentifs. Il lance finalement une petite phrase pour les faire réagir, les aider à avancer dans leur interprétation, ne les bouscule pas trop. La précision de la pièce se fait dans la recherche de l’intonation juste, de l’intention du jeu. La scène recommence. Les paroles filent. Il reste quatre semaines avant la première représentation de la saison.

Tourner la page des vacances
>Dernière ligne droite à La boîte à livres de l’étranger
Elle traîne des pieds. Souffle à chaque fois que sa mère la rabroue. « Tu aurais pu y penser plus tôt quand même ! » Oui, sauf que cette jeune ado a quelque peu « oublié » qu’il fallait avoir acheté et lu un livre en anglais pour la rentrée (après tout, ce n’est que dans quelques jours…). Alors elle souffle de nouveau. Trop dur la vie. Elle lève les yeux au ciel quand elle voit le nombre de pages. Cent-dix. Berk ! Et tout dans la langue de Shakespeare, sans images. Re-berk !
DOSS_PAP1_LIVRECeci dit, impossible de ne pas trouver son bonheur ici, à la librairie La Boîte à livres de l’étranger, rue du Commerce. Surtout à quelques jours de la rentrée. Les gros cartons continuent d’arriver. « Posez tout ici. » Le livreur, casquette vissée sur le crâne, mâchouille son gros chewing-gum et déverse de nouveaux livres en anglais et en espagnol. Une des dernières salves. Ce qui n’empêche pas une cliente – une prof – de râler quand elle apprend que l’ouvrage qu’elle a commandé n’arrivera que dans quatre jours. « Mais c’est beaucoup trop long ! Comment je vais faire, moi ? », lance-t-elle, agacée.
Au final, dans cette agitation de la rentrée, ce sont plus les clients que les libraires qui transpirent le stress. De loin, on observe ça, en souriant. Tout comme ce jeune homme devant un livre de Stephen Clarke. Ses yeux pétillent en lisant les quatrièmes de couverture. D’après les vendeuses, les oeuvres de cet écrivain britannique s’arrachent. Il se moque allégrement des particularités françaises (« être en grève est le deuxième sport national après la pétanque », écrit-il) et étonnamment, il est davantage prisé par… les Français.

Plein régime
>La CAF enchaîne les rendez-vous
« Les étudiants, ce ne sont pas des lève-tôt », sourit une conseillère. Bonne fille, la Caisse d’allocations familiales a prévu une file spéciale pour les accueillir chaque après-midi. Il est 9 h 15, l’espace d’attente est encore silencieux. Les canapés aux formes design n’incitent pas à la paresse. Les familles commencent à arriver. Des couples à poussettes zigzaguent savamment sur la rampe d’accès. Il y a les jeunes pères qui ont sacrifié leur dernier jour de vacances pour écluser la paperasse familiale avant la rentrée, les mamans, accompagnées contraintes et forcées, de leurs trois enfants.
Un blondinet qui n’a pas remarqué la télé, joue avec le portable de sa mère, une petite fille croque un BN. C’est aussi l’heure de la pause casse-croûte pour une quinquagénaire venue avec son mari et son fils : elle sort un sablé croustillant. On comprend pourquoi la chaîne Gulli est branchée en fond visuel. Le son est coupé mais les cris des enfants offrent un doublage de qualité. Dans les box d’accueil, les rendez- vous s’enchaînent toutes les 10 minutes. Une dame qui vient de prendre son ticket dodeline de la tête : « J’avais rendez-vous à 11 h, ils vont me prendre en retard. » Le gong l’appelle à 10 h 57, la dame se lève, tout étonnée.
11 h : trois bureaux sont ouverts, les techniciens travaillent à plein régime. Le public est reçu seulement sur rendez-vous. « Prendre rendez-vous ! Oh la la », souffle un homme d’une quarantaine d’années. Un peu emprunté, il s’est assis devant l’un des ordinateurs en libre-service. Ceux qui viennent au débotté patientent devant le guichet d’accueil. Pendant que les conseillers orientent les uns et les autres le plus rapidement possible, l’agent de sécurité garde un oeil sur tout le monde. On se demande si les étudiants seront aussi turbulents que les bambins…

Et retrouvez l’interview de François Testu, sur les rythmes à la rentrée ICI

Le Mille pâtes : une bonne idée de l'Italie

Une pizzeria tourangelle de bonne tenue, classique mais honnête.

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Devanture discrète, décoration simple. Le Mille Pâtes joue la carte de la sobriété. Installé à l’écart de ses concurrents du Vieux Tours, le restaurant se démarque par sa carte riche en spécialités italiennes et son ambiance familiale. Sophie, la patronne, coordonne les gestes de son mari Jean, aux fourneaux, et de sa fille Juliette, au service, qui vient ponctuellement aider ses parents pendant son temps libre. Installés dans la salle du rez-de-chaussée – celle du sous-sol étant réservée aux groupes – nous apprécions la qualité de l’accueil et de la sangria servie en apéritif. Nous profitons de cette entrée en matière pour jeter un oeil à la carte. Le choix de pizzas et de pâtes est impressionnant. Si impressionnant que nous peinons à nous décider et optons pour la simplicité : une pizza reine.
Le calme ambiant est appréciable, idéal pour se déconnecter le temps d’une pause déjeuner. Dix minutes s’écoulent, nous sommes servis. La pizza respire l’Italie, chose assez rare pour un restaurant français. La pâte est fine et fondante, le goût des fromages légèrement prononcé et la qualité du jambon, évidente. L’ensemble ravit les papilles et s’avère relativement consistant. Nous nous laisserons tout de même tenter par le tiramisu maison recommandé par la patronne. Encore une fois, la confection à l’italienne est impeccable et justifie le succès du dessert, produit phare du Mille Pâtes. Misant avant tout sur la cuisine plutôt que sur une esthétique clinquante, le Mille Pâtes séduira les amateurs de cuisine italienne. L’enseigne de la rue Bretonneau se démarque par la qualité de ses pizzas, probablement les meilleures du Vieux Tours, voire de la ville.
L’ADDITION
Les tarifs sont standards. Très corrects si l’on prend en considération la qualité des produits et le fait maison. La carte du Mille Pâtes s’aligne parfaitement sur la concurrence, chez qui la satisfaction gustative n’est pourtant pas toujours au rendez-vous.
EN PRATIQUE
Le Mille Pâtes se trouve au 31 rue Bretonneau, dans le quartier du Vieux Tours. Le restaurant est ouvert du mardi au samedi de 12 h à 14 h et de 19 h à 23 h. Choix à la carte. Réservations au 02 47 64 03 95.
 

Le Shelter : are you ready to rock ?

Rock n’ roooooll : petit détour par le Shelter, près de la Place Plume. Un de nos coups de coeur !

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Il y a des signes, comme ça, qui ne trompent pas. Là, par exemple, se retrouver face à la grosse tignasse de Jim Morrison des Doors. Ou pouvoir contempler les têtes un peu stoned des Stones. Bon bien sûr, et à notre plus grand regret, ce ne sont que d’immenses tapisseries apposés aux murs, mais une chose est sûre : à l’intérieur du restaurant-bar Le Shelter, ça en jette !

Il faut dire que l’amour du wock ‘n woll du gérant Pascal se sent jusqu’au bout de ses doigts (qui préparent un mojito, « le meilleur de la ville ! », comme il dit). En attendant, on se prend même une bière au rhum, estampillée d’une tête de mort mexicaine, et on continue à regarder les photos un peu partout (ouf, ils n’ont pas oublié Led Zep !). À discuter avec le gérant, le barman Julien, et Émilie, la serveuse. Une toute petite équipe tellement sympathique. Et puis soudain, on a eu un petit diable sur l’épaule qui nous susurre des choses à l’oreille : le dieu du rock nous a poussés à aller traîner notre curiosité au sous-sol. Grand bien nous en a pris, car c’est dans cette petite cave que se déroulent les concerts. Mieux, c’est ici que sont possibles les jams. En gros, chacun prend un instrument et tout le monde joue ensemble.
Avec tout ça, on en aurait presque oublié le principal : l’assiette ! La nourriture du Shelter est à l’image de la déco : simple, mais vite addictive. Mini carte pour maxi plaisir. Rien ne sert d’avoir une carte longue comme le bras, il faut se nourrir à point. Mission réussie avec ces produits frais et faits maison. Et surtout qui calent le ventre (ho, on est rockeur ou on ne l’est pas) : burger, entrecôte ou encore le traditionnel fish and chips. Tout récemment, le Shelter s’est aussi mis au brunch : anglais, américain ou tourangeau. Bref, resto le midi, bar le soir ; l’idéal pour tout bon rockeur. Oh yeah !
A.G.

√ AU MENU
UN PLAT
RESTO_PLATImpossible de ne pas goûter le gros burger maison qu’on lorgnait déjà sur la table à côté. La viande est simplement succulente et ce pain croustillant fonctionne du tonnerre. Les frites, façon grosses potatoes, remplissent bien l’estomac et sont savoureuses. Même le ketchup est fait maison ! Le tout cuisiné par le jeune Lucas, déjà chef à 20 ans !

L’ADDITION
Comptez 18 € pour un menu complet. Sinon, 5,50 € pour une entrée ou un dessert ; 11,50 € le plat et entrée + plat (ou plat + dessert) sont à 14,50 €. Enfin, 18 € pour un brunch.

PRATIQUE
Le Shelter, au 19 rue du Grand Marché, dans le Vieux-Tours. Resto de midi à 14-15 h, du mardi au samedi. Brunch le dimanche, de 11 à 15 h. Bar de 18 h à 2 h. Boeuf musical le mercredi soir. Contact : 02 34 37 09 27.

++ Le Shelter est sur Facebook

La Trattoria des Halles : chic et raffiné

La Trattoria des Halles se trouve au 31 place Gaston-Pailhou, dans le quartier des Halles à Tours.

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Quartier des Halles, lundi midi. La place Gaston-Pailhou resplendit sous un soleil de plomb. Idéal pour s’accorder une pause déjeuner à la terrasse de la Trattoria des Halles. Sitôt arrivés devant le restaurant, nous sommes séduits par la devanture et l’allure de cantine chic pour cadres tourangeaux. Coup d’œil rapide à la carte. La formule du midi conviendra très bien. En entrée, nous optons pour une salade de blinis au gravlax de saumon à la crème ciboulette. Bon et léger, idéal en période estivale. Nous apprécions l’importance accordée à la présentation des plats et l’attention de la serveuse à notre égard. Arrive ensuite le plat, une pièce de bœuf très tendre accompagnée de frites et de salade, que nous dégustons avec un verre de Saint-Nicolas de Bourgueil. La Trattoria des Halles propose un choix de vin impressionnant, qui séduira les amateurs.
Nous profitons de l’attente avant le dessert pour faire un tour à l’intérieur. Le restaurant est relativement spacieux, décoré avec soin et modernité. Les tables sont quasiment toutes occupées, ce qui n’altère pour autant pas la rapidité du service. Retour à notre place. Pour conclure ce bon repas, nous avons choisi la mousse au chocolat et sa brochette de chamallows. Onctueux, rien à ajouter.
De ce déjeuner, nous retiendrons la qualité des plats et du service, qui justifient les prix légèrement élevés de la carte de la Trattoria. Idéalement situé dans le centre-ville, le restaurant affiche régulièrement complet. Pensez donc à réserver si l’envie vous prend de vouloir aller tester la formule du soir, très alléchante sur le papier. Vous pouvez d’ailleurs consulter l’ensemble de la carte sur le site web de l’enseigne, histoire de vous mettre l’eau à la bouche.
√ AU MENU
UN PLAT
RESTO_BV_PHOTOLe choix numéro un des clients ? La pièce de boeuf grillée, sauce au poivre vert, accompagnée de frites maison et de feuilles de saison. La viande est impeccable de tendresse, le tout préparé et présenté avec soin. Accompagné d’un verre de Saint-Nicolas de Bourgueil rouge, ce plat ravira vos papilles.
L’ADDITION
Si les tarifs à la carte sont assez élevés, vous vous en tirerez pour environ 20 euros en choisissant la formule du midi entrée-plat-dessert avec un café. La formule du soir, plus riche en choix, s’élève elle à 25 €. Mais à ce prix là, la qualité est au rendez-vous ! EN
PRATIQUE
La Trattoria des Halles se trouve au 31 place Gaston-Paillhou, dans le quartier des halles à Tours. Ouvert du lundi au samedi de 12 h à 14 h 30 et de 19 h 30 à 22 h (jusqu’à 23 h les jeudis et vendredis). Formules ou plats à la carte. Contact : 02 47 64 26 64 ou latrattoriadeshalles.com

Relais Jocondien : Le plaisir fait maison

On a testé le Relais Jocondien, une adresse très typique de Joué. Ambiance.

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A dix minutes à pied du centre-ville de Joué-lès- Tours, le Relais Jocondien ne paie pas de mine. Sous ses airs de restaurant routier perdu dans la campagne ardéchoise, l’enseigne jocondienne séduit par sa convivialité et son fait maison. Sitôt installés, la patronne s’occupe de nous, nous raconte quelques anecdotes sur son restaurant, prend notre commande, en glissant un : « Prenez plutôt les patates sautées, elles sont faites maison ! ». Mais d’abord, direction le buffet de hors-d’œuvre. Les yeux plus gros que le ventre, nous remplissons copieusement notre assiette d’entrées en tous genres. Crudités et charcuterie partagent l’assiette avec les œufs mayonnaise. À table ! La quantité et la qualité sont au rendez-vous, faisant du restaurant jocondien la cantine idéale pour les personnes travaillant dans les alentours.
Les entrepreneurs, salariés et commerçants de la ville s’y retrouvent dans une ambiance conviviale, où chacun prend le temps de savourer la pause méridienne. Le plat arrive. « Entrecôte grillée accompagnée de ses pommes de terre sautées ». Visuellement, c’est copieux, peut être trop après le buffet que nous venons de liquider. Encore une fois, le goût séduit. Notre estomac peine à suivre. « Celui qui ne termine pas l’assiette, paye le café à la patronne ! » Nous sommes prévenus. Sans trop forcer, nous rendons l’assiette vide. Reste le dessert. Quelque chose de léger s’impose. Parmi les huit choix, nous optons pour l’île flottante, encore une fois maison, qui s’avère parfaite en guise d’épilogue d’un repas copieux et bon. L’addition s’avère très correcte au vu du repas servi, nous partons satisfaits, le ventre bien rempli et avec les amitiés de la patronne. Installés rue de Chantepie depuis plus de vingt-six ans, elle et son mari ne semblent en tout cas pas prêts à mettre la clé sous la porte !
Image13AU MENU
Vous nous direz, une île flottante, ça n’a rien d’exceptionnel. Mais, comme le reste des plats et des desserts proposés à la carte du Relais Jocondien, elle est faite maison. Et ça, ça fait toute la différence. À la fois copieuse et légère, elle sera idéale pour faire la transition entre votre entrecôte et votre digestion !
L’ADDITION
Si vous optez, comme nous, pour le menu complet, comprenant le buffet de hors d’oeuvre à volonté, un plat à la carte (une dizaine de choix) et un dessert, vous déjeunerez pour moins de 15 €. En rajoutant les boissons et le café, vous aurez mangé copieusement pour une vingtaine d’euros, midi comme soir.
EN PRATIQUE
Le Relais Jocondien, 29 rue de Chantepie. 02 47 67 15 31 (réservation fortement recommandée). Ouvert du lundi au vendredi, de 11 h 15 à 14 h le midi et de 18 h 30 à 21 h le soir.

Bulle de gourmandises : de la balle !

Super, un petit nouveau niveau resto ! Enfin, une petite nouvelle. On a testé Bulle de gourmandises. Bonne surprise !

Juliette Niney, délicate et aimable, propose de délicieux petits plats, sur place ou à emporter. (Photos tmv)
Juliette Niney, délicate et aimable, propose de délicieux petits plats, sur place ou à emporter. (Photos tmv)

C’est qu’on serait presque passé devant Bulle de gourmandises sans s’arrêter ! Sans le voir. Déjà parce que c’est un petit nouveau. Tout chaud, sorti de l’œuf, il y a à peine deux semaines. Ensuite, parce qu’il est situé, dans la rue Michelet, mais près du gymnase. Où, forcément, les restaurants ne sont pas légion. Mais notre flair nous a dit de pousser la porte. « La gastronomie arrive chez vous », indique le slogan…
Un établissement tout beau, tout propre. Façade blanche immaculée et même topo dans la salle. En entrant, on a l’impression d’être chez soi, dans une bulle (ça tombe bien, c’est son nom), tranquillement installé dans sa salle à manger, à écouter la reprise de Rooooxan de Police, soufflée par les enceintes. Les murs sont blancs, avec quelques tons gris par ci par là.
Tout est harmonieux et la déco, sobre, a été faite avec goût. Le plan de cuisine est situé à l’entrée, visible par tout le monde. La très sympathique Juliette Niney s’y affaire, carbure, semble avoir dix bras pour préparer seule toutes ces commandes.
« Dans la restauration depuis huit ans », comme elle le précise, Juliette a décidé de lancer sa propre affaire après avoir été traiteur à Tours. « En trois mois, tout était fait ! », dit-elle fièrement. Cette jeune Tourangelle semble un peu timide au premier abord. Mais aux fourneaux, ça déménage. Juliette prépare avec soin, y met son coeur, ses tripes. Elle propose une petite carte, mais réalisée avec soin. Ici, c’est du local, du fait maison. Et c’est surtout très bon. On s’autoriserait même à dire que c’est un de nos coups de cœur du mois, à tmv.
Pour l’instant, Bulle de gourmandises fait davantage de plateaux à emporter. Mais notre flair (encore lui, le coquin !) nous dit que la petite salle ne devrait pas tarder à se remplir prochainement. On parie ?
A.G.
√ AU MENU
RESTO_PLATUN PLAT
L’assiette du marché du jour ? Une fricassée de volaille aux champignons et risotto de coquillettes. Avec sa sauce au goût teinté de moutarde et ce côté fait maison, nos papilles ont adoré. Préparé avec soin et délicieux. Le tout, accompagné d’un verre de Chinon rouge.
L’ADDITION
Si les plateaux complets à emporter coûtent 16 €, les prix à la carte sont peu élevés pour la qualité proposée. Entre 2 et 3 € l’entrée ; 9 € pour un plat ou encore 3 € le verre de vin…
PRATIQUE
Bulle de gourmandises se trouve au 30 rue Michelet, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de 11 h 30 à 14 h 30 et de 19 h à 21 h 30. Possibilité de manger sur place ou à emporter. Contact et réservations : 09 81 65 44 10 ou 06 50 96 62 52 ou juliette.ninay@ gmail.com

Le Comptoir italien : simple, bon, efficace

Plats d’inspiration italienne dans un cadre lounge : c’est ce que propose le Comptoir italien, à Tours.

Cette salle qui sert surtout le midi a ce qu’il faut d’intimité et d’espace. Bien vu. (Photo tmv)
Cette salle qui sert surtout le midi a ce qu’il faut d’intimité et
d’espace. Bien vu. (Photo tmv)

C’est la troisième fois que nous nous rendons dans ce lieu. La première, l’enseigne affichait un restaurant gastro haut de gamme et urbain, le Trendy. Et puis est venu le Nico bar, un bistrot chic. Aujourd’hui, le nom change pour Le Comptoir italien.
A sa tête, Thomas Pitard, un touche-à-tout déjà passé par la restauration, côté cuisines. Là, il propose une offre simple : des plats d’inspirations italiennes dans un cadre lounge.

Sur place, les lieux n’ont pas trop changé. Les tables ont été redisposées pour donner un peu plus d’intimité aux hôtes. Un plus, car ces grandes salles un peu froides pouvaient faire peur. La petite musique électro en fond sonore et la déco résolument moderne annoncent un cadre urbain, chic mais sans trop se la jouer. Un autre bon point. Concernant le service, si vous avez peu de temps pour manger le midi, sans vouloir sacrifier un bon repas, c’est l’endroit où aller.En prenant la formule express, on est resté 45 minutes top chrono. Ni trop pressé, ni trop lent pour envoyer les plats, l’équipe fait le job avec le sourire.

La carte, elle, n’est pas trop conséquente. Juste ce qu’il faut pour tenir le « fait maison », l’arrivage de produits frais et la préparation. Quelques pizzas, trois ou quatre plats de pâtes, un choix réduit de viandes… On est loin des critères de la brasserie qui rogne sur la qualité pour la quantité. Le midi, le Comptoir italien se démarque avec la fameuse formule que nous avons testée. Abordable. Dans l’assiette, les légumes sont en effet frais, bien cuisinés. Le saumon est fumé maison, ça se sent. Appréciable. L’assiette est joliment présentée et surtout, les proportions sont correctes. On sent que le restaurant est tenu du début jusqu’à la fin, que chaque moment du repas est maîtrisé. Il n’y a pas de folie ou d’inventivité mal placée : juste l’envie de bien faire. Et ça, on s’enthousiasme pour ce type d’adresse.
Chloé Vernon

√ AU MENU
UN PLAT
SORTIR_RESTO_BVCette salade, franchement, on l’a dévorée. Les légumes, préparés à l’italienne, croquent et fondent ensuite en bouche (si, si c’est possible). Le saumon fumé maison est une tuerie. La salade est fraîche, bien assaisonné : ce qu’il faut d’huile d’olive et de vinaigre balsamique. C’est un plat simple mais exigeant dans la qualité des produits.

L’ADDITION
Pour une salade et un café gourmand, on s’en tire pour 13,90 euros. Un prix très compétitif vue la qualité des plats et surtout, des produits utilisés. C’est un des meilleurs rapports qualité-prix du centre-ville le midi.

EN PRATIQUE
18, place de la Résistance.
Le Comptoir italien est ouvert le midi et le soir : il y a même des happy-hours du mardi au vendredi, de 17 h 30 à 19 h 30. Plus d’infos et résas au 02 47 25 07 47 ou sur lecomptoiritalien.com

Le Vieux Mûrier : le renouveau

Le Vieux Mûrier, c’est un bar, non ? Eh bien non, pas que ! On a testé la cuisine de ce café place Plumereau. Bonne surprise.

ne bonne adresse pour déjeuner en terrasse place Plum’. Eh oui... (Photo tmv)
ne bonne adresse pour déjeuner en terrasse place Plum’. Eh oui…
(Photo tmv)

« Il fait beau. Ça vous dit de manger en terrasse ? » Ni une ni deux, on chausse les lunettes de soleil. Direction le coeur de Tours afin d’y trouver une table sympa. En arrivant place Plum’, les espérances sont quelque peu refroidies. Les brasseries ont fait le plein, les crêperies semblent désertes. L’ardoise du Vieux Mûrier nous tape dans l’œil. On y lit « Cuisine maison » suivi d’un gros point d’exclamation.
« Attends, le Vieux Mûrier, ce ne serait pas plutôt un bar d’apéro ? Bah, ils font les deux visiblement. On essaie ? »

On est gentiment installés en plein cagnard comme voulu. Histoire de prendre des couleurs. À en croire les assiettes des voisins, les burgers maison ont la cote. « Ils sont au poulet », nous prévient le serveur en ramenant la large ardoise. Le choix est simple : cinq entrées, quatre plats et autant de desserts. Au moins, on ne va pas tergiverser. Tout est frais, cuisiné maison et très majoritairement issu de la production locale. Ce qui justifie des prix légèrement plus élevés que ceux pratiqués par les restaurants voisins.
On opte pour le cabillaud rôti au serrano (lire ci-contre) après avoir hésité avec la salade au canard (magret et foie gras). Les portions sont suffisamment généreuses pour se contenter d’un plat principal. Mais, par gourmandise, on jette un œil à la carte des desserts. Le choix se porte sur le riz au lait, nappé de caramel et d’amandes effilées. Exquis, mais copieux.

Au moment de régler la note, on redécouvre l’intérieur. Comptoir en bois blond, miroirs et laiton. Un cadre chaleureux et un service souriant. « Le menu évolue tout le temps », nous indique Claire Hurdiel. Cette ancienne de l’Atelier gourmand a réussi son pari. Depuis février, la cuisine bistrot du Vieux Mûrier fidélise une clientèle qui avait déserté les brasseries de Plumereau à l’heure du déjeuner.
Chloé Vernon
AU MENU
UN PLAT
sortir_resto_bv_cabillaudDu frais. Du fait maison. On opte pour le cabillaud rôti dans des tranches de serrano. Le poisson cuit sous vide avant d’être rôti. Résultat : la chair reste souple. Le tout est accompagné de légumes de saison : navets, pommes de terre, carottes et fondue de choux verts.

L’ADDITION
On s’en sort pour un ticket à 22,50 €. Un prix honnête pour du « fait maison » revendiqué. Pas de menu, mais la possibilité de déjeuner d’une planchette de charcuterie et de fromages pour 12 € à 14 €, hors boissons.

√EN PRATIQUE
Le Vieux Mûrier est situé au 11, place Plumereau à Tours. L’établissement est ouvert tous les jours de 11 h à 2 h. La restauration est proposée le midi uniquement. Le soir, il faudra se contenter des planchettes maison pour accompagner l’apéro. Fermé le lundi. 02 47 61 04 77. levieuxmurier@wanadoo.fr et levieuxmurier.fr

Bagels & Breakfast : le pain rond et frais

La folie bagels n’a pas épargné Tours. On a découvert un bon petit resto et on vous dit tout, tout, tout sur le bagel… Le petit, le gros, le…

Belghit Taieb a découvert la recette de ce pain à bagels à la gare Montparnasse. Il n’en dit pas plus : « Le reste, c’est secret. » (Photo tmv)
Belghit Taieb a découvert la recette de ce pain à bagels à la gare
Montparnasse. Il n’en dit pas plus : « Le reste, c’est secret. » (Photo tmv)

C’est vraiment à la mode en ce moment, les bagels. Emblème de New York, en forme de pain troué, ce sandwich séduit, fait parler de lui. Alors pour se différencier, il faut inventer, sans trahir la tradition. Bagels & Breakfast a ce petit air de delicatessen, sorte de petite échoppe que l’on retrouve à tous les coins de rue à New York, mais garde une déco résolument lounge.
Il n’y a qu’à voir la petite terrasse avec des fauteuils confortables qui devraient attirer l’oeil des passants de la rue Colbert, ceux en mal d’assise et de calme.
Toujours l’inspiration d’outre Atlantique, le tableau à l’extérieur, annonce le bagel du jour avec un petit mot sympa. On opte pour la création justement (voir notre avis ci-contre). Service souriant, attentionné, peut-être un peu long. Mais on aura l’explication quelques minutes plus tard : le patron (Belghit Taieb, il tenait le restaurant marocain rue Charles- Gilles) est seul pour la journée, la serveuse avait un empêchement. Pas très grave, les quelques rayons de soleil aident à patienter.

Les bagels arrivent. Bien garnis, ils ont été pensés pour caler (on pense à vous, bande de jeunes affamés). Tout est maison, même le pain. La viande arrive tous les matins de chez le boucher, elle est ensuite travaillée en cuisine. Les légumes sont marinés, frais, la sauce succulente. On mange ça avec les mains, comme un burger, ça coule, on croque à belles dents. Le patron vient voir si tout se passe bien. Une table voisine fait une suggestion sur la sauce au miel, il part en cuisine, une petite assiette revient pour faire goûter la nouvelle préparation. Belghit Taieb est d’une telle gentillesse que la cuisine en devient encore plus agréable. Ici, le client est vraiment roi.

Erbé
AU MENU
√LA SPÉCIALITÉ
Oubliez les bagels légers, celui-ci va vous caler tout l’après-midi. À l’intérieur : cream cheese, galette de pommes de terre, boeuf haché (légèrement épicé), salade et poivrons marinés. Le pain est grillé à point, moelleux à l’intérieur. Tout est frais, maison, travaillé.
L’ADDITION
On a eu un peu de mal à le croire au début mais la formule complète est à 7,50 €. Pour ça, vous avez le bagel, la boisson et le bagel sucré (chocolat, cannelle ou raisins) fait maison. Vu que tout est maison et de bonne qualité, c’est une sacrée aubaine.
EN PRATIQUE
Bagels & breakfast est ouvert toute la journée et en soirée. Le matin, vous pouvez y aller pour le petit déjeuner et l’après-midi pour le goûter. S’il est fermé vers 15 h, c’est que le patron est parti faire un peu de sport, mais ce n’est souvent pas très long. Au 108 rue Colbert. Plus d’infos au 07 60 77 42 85.

La Chine Rouge : Dans l'ombre chinoise

Des restaurants chinois, il y en a pas mal à Tours. Celui-ci vaut le coup, surtout qu’il est placé pas très loin des rues commerçantes.

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Il n’y a pas que François Hollande qui soigne sa relation avec la Chine ! Nous aussi, à tmv, nous souhaitons apporter notre pierre à l’édifice. Pas question de contrats à 18 milliards, non, bien sûr que non. Mais une petite virée au restaurant La Chine Rouge, c’est déjà un bon début. Direction la rue Nationale, pour bifurquer ensuite sur la rue Néricault-Destouches. Il faut s’éloigner du brouhaha de la rue passante, s’écarter du monde. Et là, impossible de le louper : on se retrouve nez-à-nez avec une grosse façade rouge pétant. Ouah, ça flashe !
Côté intérieur, l’ambiance est zen et chic. Sur les murs couleur blanc ivoire, de magnifiques estampes et dessins impressionnent (un coup de coeur pour celui en rouge et noir !). On a le regard baladeur. Un aquarium nous accueille (dommage que ce jour-là, il semblait un peu triste avec ces deux, trois poissons qui se battaient en duel…), suivi du sourire de l’équipe. Ici, vous avez le choix entre spécialités chinoises, bien entendu, mais aussi vietnamiennes et thaïlandaises. On se lancera dans un typique riz cantonnais, accompagné de boeuf champignons- bambous.
Petite musique en fond sonore, rapidité dans la commande, tout comme dans le service, impeccable. Des petites attentions, mais pas de pression. On reste au calme, bien tranquilles et ça fait du bien. L’établissement propose aussi un large choix pour la vente à emporter : potage, salades, nems, crevettes sautées, porc piquant ou encore omelette à la chair de crabe… La Chine Rouge est donc un bon petit restaurant aux prix abordables. Typique, bien décoré et sympathique, il a soufflé ses trois bougies. S’il souffre peut-être un peu de son emplacement, à l’écart du passage de la rue Nationale, on ne regrettera sûrement pas ce petit coin calme bienvenu dans le centre de Tours.
√ L’ADDITION Pour notre repas, avec une bière chinoise, le prix est de 13,90 €. Mais possibilité d’un menu midi à 9,80 € (avec une entrée, un plat au choix avec du riz blanc et un dessert). Il existe aussi des menus à la vapeur à 12,50 € ou encore un menu spécial à 22,50 €. Des tarifs très raisonnables.
√ EN PRATIQUE La Chine Rouge se trouve au 39 rue Néricault-Destouches à Tours. Sur place ou à emporter. Ouvert tous les jours, 12 h – 14 h et 19 h – 22 h. Fermé le dimanche midi. Contact : 02 47 20 28 89.
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Plaisirs des terroirs : l'autre cave à vin

Hors du centre-ville prospère une jolie cave à vin qui fait aussi de bons petits plats maison. Découverte des Plaisirs des terroirs.

 
Les plaisirs du terroir
Oui, à Tours, ce n’est pas ce qui manque les caves à vin. Donc on vous a déniché une adresse un peu à part. D’abord parce qu’elle n’est pas en plein centre. Il va falloir utiliser le tram, sauf si vous êtes en haut de la tranchée. Là, il suffit de vous rendre sur la place devant le Christ Roi. Le Plaisirs des terroirs est un peu en contrebas. La façade ne paye pas trop de mine. Mais une fois la porte passée, vous allez vous rendre compte que ça valait le coup. Pas une cave à vin typique, puisque c’est aussi un petit restaurant le midi, façon auberge.
Une fois à l’intérieur, ça sent bon les lasagnes maison. Il fait un peu sombre, juste ce qu’il faut pour l’intimité. Le patron est un peu bourru, mais ça fait le charme de l’adresse.
Ici, on vous laisse tranquille (si vous prenez du fromage, c’est à vous de vous servir sur le plateau). À peine assis qu’il vous sert un petit vin blanc apéritif offert par la maison. Quelques amuse-gueules vous donnent envie de commencer. On se sent vite bien, pas chahuté. Pas de tracas sur la carte, il y a un menu unique qui tourne tous les jours. Pratique, on peut aller voir à l’avance sur le site internet.
 
Au bout de quelques minutes, les plats fumants sortent de la cuisine. C’est bien du maison, généreux, authentique. C’est d’ailleurs le sentiment général que laisse ce Plaisirs des terroirs. C’est vrai. La déco va dans ce sens. Les bouteilles de vin vous entourent (en même temps c’est une cave à la base), il n’y a pas de superflu. On est là pour bien manger, bien boire, point final, pas de bla bla, de courbettes. Ce sont les saveurs et les goûts qui priment. Pas de philosophie, on ne pousse pas à l’achat. D’ailleurs, les bouteilles sont au même prix si vous les dégustez à table ou si vous choisissez d’en emporter une. Décidément, l’esprit est cohérent. Et avec le tram, il est à la portée de tous les Tourangeaux.
Chloé Vernon
Lasagnes
AU MENU
√ PLAT DU JOUR
On est tombé sur ce plat de lasagnes parce que c’était mercredi. Rien à redire, c’est comme à la maison, frais, vous repartez le ventre plein. En dessert, le petit pot de crème avec des morceaux de spéculos est dans la même veine. Le tout servi rapidement.
√ L’ADDITION
Pour 14 petits euros, vous pouvez prendre deux plats au choix (entrée + plat ou plat + dessert). Il y a aussi le fromage qui peut compter comme un plat. Pour les affamés, comptez 18 euros pour la formule complète.
√ EN PRATIQUE
Le resto est fermé le soir, sauf si vous voulez le réserver pour un groupe. Ouvert du lundi au samedi, de 10 h à 20 h. 2 bis avenue de la République. Résa au 02 47 41 77 76. Plus d’infos sur plaisirsdesterroirs.com
 

Au Martin Bleu : envolée de goût

Le Martin Bleu a quitté l’îlot Vinci pour se poser… quelques mètres plus loin, avenue de Grammont. Et vous savez quoi ? C’est toujours aussi bon !

Depuis début mars, Florent Martin et son équipe font revivre Le Martin Bleu. (Photos tmv)
Depuis début mars, Florent Martin et son équipe font revivre Le Martin
Bleu. (Photos tmv)

À tmv, on était déjà plutôt friand de l’ancien établissement de Florent Martin, sur l’îlot Vinci, où il a accueilli ses clients pendant presque 10 ans. Quel plaisir de se dire alors que le Martin Bleu, après avoir fermé ses portes en novembre dernier, a décidé de se poser à quelques mètres de là, avenue Grammont.
Un nouvel envol, en prenant ses quartiers dans l’ancien restaurant Les Papilles, dont les anciens propriétaires ont souhaité cesser leur activité. Des locaux mis en vente et « visités l’après-midi même » par Florent Martin. « Une semaine après, c’était bon ! », se réjouit-il.

Et nous aussi ! Car Le Martin Bleu excelle toujours dans la cuisine tourangelle. Sa carte fait la part belle aux poissons d’eau douce et de Loire et la bonhomie du patron est toujours aussi agréable. Qui lance deux, trois commentaires, comme cela, en même temps que défilent les plats alléchants : « 300 grammes pour l’entrecôte de bœuf Angus… Eh, il faut bien que le client ressorte sans avoir faim, quand même ! », « Ah si, j’ai des vins étrangers : bourgogne, bordeaux…», rit-il, pas peu fier de composer avec des vins de la région. Florent Martin travaille main dans la main avec des producteurs locaux. Et ça se sent dans l’assiette.

Et si son ancienne clientèle, fidèle, a suivi le Martin Bleu, les curieux aussi. Résultat : on vous conseille de réserver ! À 12 h 30, la quarantaine de couverts est déjà prise d’assaut. « Je suis obligé de refuser du monde », souffle Florent Martin, dans une salle qui ne dépayse pas le moins du monde. C’est simple, il a gardé le look sobre mais chic de l’ancien Les Papilles. S’il avoue n’avoir « rajouté qu’une table haute », il n’exclut pas de donner un petit peu de couleurs à certains coins jugés trop sombres.
Et entre cette atmosphère bon enfant, sympathique, et des plats délicieux (coup de coeur de la rédaction !), on a bien envie d’y faire notre nid, dans ce nouveau Martin Bleu.
Aurélien Germain

AU MENU
√ LE PLAT
On a testé : les noix de Saint- Jacques poêlées, patates douces, aromatisées de beurre de citronnelle au Vouvray. Un délice. Idem pour le tartare de mulet de Loire et ses pruneaux de Tours. Après ces entrées, place au filet de mulet de Loire à la peau, mousseline de céleris et sa réduction de cabernet qui ont affolé nos papilles. Et histoire de tester la viande, impossible de louper l’entrecôte de boeuf Angus à la crème de sainte-maure de Touraine. Un régal !

L’ADDITION
Menus à 18 €, 22 € et 29 € (possibilité de prendre juste un plat à 18 € par exemple). Des prix raisonnables en regard de la quantité (c’est copieux !) et de la qualité (le côté gastronomique).

EN PRATIQUE
Au Martin Bleu, 34, avenue de Grammont. Résa : 02 47 66 79 33. Contact : aumartinbleu@hotmail. fr et sur Facebook : Martin Bleu. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir.

Le Cozy : la pause tranquille

Un nouveau venu à Tours ? Pas de problème, tmv a visité tout cela. Rencontre avec le gérant du Cozy, rue Palissy.

Philippe Marinier gère Le Cozy. Parfait pour une petite pause avant son train. (Photos tmv)
Philippe Marinier gère Le Cozy. Parfait pour une petite pause avant
son train. (Photos tmv)

À la rédaction de tmv, l’heure (et le stress !) du bouclage commençait déjà à pointer le bout de son nez. On s’était dit qu’on allait grignoter quelque chose, comme ça, rapidement. Manger sur le pouce. Alors notre estomac nous a guidés vers la rue Bernard-Palissy, à côté du centre Vinci, où vient de s’installer le Cozy Bar.
Philippe Marinier y a posé ses affaires à la mi-janvier : « J’ai quarante ans de restauration derrière moi ! », lance-t-il. Après un licenciement économique, ce Tourangeau s’est lancé seul dans l’aventure et n’a pas peur de mouiller le maillot : ici, c’est du sept jours sur sept, toute la journée dès 8 h du matin. « Sauf le dimanche, je ne prends qu’à 11 h… » Ah, ouf ! Et il compte bien rester seul. « Fidèle à moi-même », comme il le dit.
Loin d’être un restaurant à proprement parler, Le Cozy est « un bar snacking », comme se plaît à le rappeler Philippe. À toute heure de la journée, il est possible de déguster une quiche, de la salade, des œufs ou encore un bon croque-monsieur (lire ci-dessous).
À l’intérieur ou en terrasse, avec un petit verre de vin de la région ou un cocktail par exemple. Du simple, léger mais rapide et efficace. Le tout servi par un gérant d’une grande amabilité… Car on a beau le sentir un peu stressé, à courir partout, Philippe Marinier veut bien faire. Toujours à l’écoute de son client, attentif, désireux d’un service de qualité… et apte à donner de bons conseils pour choisir ces bons vins régionaux !
L’intérieur du bar est cosy (on ne pouvait pas l’éviter, désolé), dans les tons gris et violet. Raffiné mais à l’ambiance détendue. Idéal entre amis. En attendant, nous nous sommes laissés bercer par les rayons du soleil pendant notre pause repas en terrasse. Oubliant même le bouclage et le stress du travail. On était bien…
A. G.
AU MENU
√LE PLAT
RESTO_PLATMini carte oblige, on a accompagné notre verre de bourgueil 2012 avec un croque-monsieur bien fondant qui nous a beaucoup plu, avant d’enchaîner sur une part de quiche au poulet et champignons, avec sa petite salade. Très simple, mais idéal pour un petit grignotage, à toute heure de la journée.
√L’ADDITION
Une formule du midi, avec quiche ou croque-monsieur + une boisson soft + un dessert, revient à 8 €. Toute la carte (boissons ou petits plats) reste abordable et très raisonnable.
√EN PRATIQUE
Le Cozy se situe au 72, rue Bernard- Palissy, à Tours. Ouvert du lundi au jeudi, de 8 h à 20 h 30 ; vendredi et samedi, de 8 h à minuit ; et le dimanche de 11 h à 20 h 30. Contact : 02 47 64 63 27 ou résa : barlecozy.olympe.in
Présent aussi sur les réseaux sociaux : sur Twitter ou Facebook : Le Cozy.

Les Agapes : 100 % régional dans l'assiette

En s’écartant de l’agitation de la Place Plum’, on est entré dans le restaurant Les Agapes. Gentillesse + fait maison = maxi plaisir.

Julien et Antoine : « On veut créer de la convivialité. C’est un bistrot. » (Photos tmv)
Julien et Antoine : « On veut créer de la convivialité. C’est un bistrot.
» (Photos tmv)

Les Agapes, c’est l’histoire de deux associés. Antoine et Julien, deux amis, deux anciens barmen. « Mais on est cuisiniers de formation », souligne d’emblée Antoine. Lui est en salle, l’autre en cuisine. Le premier a la langue bien pendue, le second préfère causer à ses plats, plus à l’aise dans ses cuisines que devant nous pour se fendre de discours.

Rue Bretonneau, près de la fameuse place du Monstre, ces deux locaux (Antoine est de Chinon et Julien de Saint- Pierre-des-Corps) ont fait le choix du 100 % régional, aussi bien dans l’assiette que dans le verre. « On n’a que du poisson de Loire, du fromage de Sainte-Maure, etc. Il faut jouer le jeu. On est des amoureux de notre région, alors on cherche les producteurs d’ici. Le principe, c’est que du frais et du fait maison. Donc pas de carte allongée ! »
Pas allongée, mais que du bon ! Escargots de Touraine, souris de cochon ou encore clémentines et kiwis sur mascarpone, par exemple… Mini éventail pour maxi plaisir gustatif. Antoine narre avec plaisir l’histoire de ses plats.
Il prend le temps d’expliquer, de décrire, de répondre aux questions. On écoute et on se laisse guider par ses phrases et nos envies (la bavette sauce moutarde est trop tentante !), tandis que Lorde et Jefferson Airplane passent en bande-son. Ici, c’est ambiance chaleureuse, décontractée. Des tons rose foncé – grenat pour les sièges et banquettes confortables, du noir chic… Au mur, les gérants ont accroché une photo du restaurant prise il y a… 70 ans. Au fond, un immense miroir aère cette jolie salle de 28 couverts.

En fait, on se sent bien. Tout simplement. Loin de l’agitation de la place Plum’. « Et encore, on a une petite terrasse dans la cour intérieure, au calme. Mais on ne l’ouvre que du 15 juin au 15 septembre, le midi. » Bon, c’est décidé : on reviendra !
Aurélien Germain
AU MENU
LE PLAT
RESTO_PLATaLe choix était difficile, mais l’appel de la bavette était trop fort. Les narines frétillent en premier, les papilles prennent le relais. Servie avec une petite sauce moutarde (ou au bleu, selon votre choix), cette viande était vraiment tendre et fondante en bouche. Même plaisir pour la purée (et son soupçon de rutabaga) délicieuse. On a aussi goûté le burger normand, tout aussi savoureux.

L’ADDITION
Comptez 16,50 € pour entrée + plat ou plat + dessert. Un plat seul est à 14,50 €. Il faut parfois rajouter des suppléments pour certains : par exemple, 2,50 € pour les huîtres.

EN PRATIQUE
Les Agapes, 39 rue Bretonneau. Ouvert le lundi, de 12 h à 14 h et de 19 h 30 à 21 h et du mercredi au samedi, de 12 h à 14 h et de 19 h 30 à 22 h. Fermé le dimanche et mardi. Tél. 09 80 37 86 24

Chez Paulette : comme à la maison

Soupe et tartines : simple, mais efficace. Chez Paulette, on se sent chez soi. L’avis tmv est à lire ici…

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Déco rustique et produits frais : Chez Paulette, ils ont tout compris.
(Photo tmv)

La place Châteauneuf bouge, les commerces ouvrent, ferment, changent de propriétaires. Le parking central n’aide pas vraiment à l’attrait de la place, pourtant se trouve ici un des restaurants les plus sympathiques de la ville. Juste à côté du coiffeur- barbier, Chez Paulette joue sur l’authenticité.
La salle compte seulement quelques tables, le bar peut accueillir quelques convives. Derrière, sur un mur rouge pétant, les étagères sont remplacées par des cageots en bois, à l’ancienne (il paraît que ça s’arrache dans les brocantes). Aucune chaise ne se ressemble, tout a l’air chiné, une déco bric-à-brac très maîtrisée.

Chez Paulette, c’est de bon goût, mais faut pas trop se prendre la tête non plus. Le menu est succinct : soupe en entrée, tartines comme plat de résistance et desserts maison du jour. Une autre ardoise annonce les provenances des produits utilisés. Un maximum de local, que du frais.
Ouvert depuis novembre dernier, ce bistrot avait déjà fait un tabac à Angers. Son ancien propriétaire, Maxime de Beaumont, a déménagé le concept de bistrot local à Tours et s’est associé à Nathalie Lebreton. Au service, c’est elle. Familière, accueillante, elle ne s’embarrasse pas des convenances. On se sent vite très bien dans le petit restaurant, presque comme à la maison. Pas de chichi mais beaucoup d’attention portée aux détails.

Les plats sont dressés avec goût, sans non plus tomber dans le surfait. Les proportions ne sont pas gargantuesques (les gros mangeurs, il va falloir prendre la formule complète) mais elles sont assez bien étudiées pour éviter les sensations de ballonnement et de piquer du nez au boulot. Le soir, Chez Paulette se transforme et propose plutôt de prendre l’apéro avec une planche de charcuterie et de déguster un verre de vin de Loire. Un conseil ? Réservez, dès que le mot sera passé, les places vont être chères.
Chloé Vernon

AU MENU
SORTIR_RESTO_BV_PLAT>>LE PLAT
Le concept des tartines a envahi la France il y a quelques années, des dizaines d’enseignes proposaient ce plat rapide et pas très cher à manger le midi. Chez Paulette en a aussi fait une spécialité, seulement, c’est vraiment frais et de saison. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Le pain, les champignons, les lardons, le fromage : tout est de bonne qualité.

>>L’ADDITION
En prenant une entrée + plat ou dessert + plat, vous vous en tirez pour 11 euros. Pour la formule complète, comptez 13 euros. Chez Paulette est vraiment dans les prix.

>>PRATIQUE
Chez Paulette, 8 place Châteauneuf. Ouvert du lundi au mercredi, de 9 h à 15 h et du jeudi au samedi, de 18 h à 23 h. Résa au 02 47 05 28 64.

Les Enfants terribles : péché de gourmandise

Des plats simples, rapidement servi, pas cher, c’est Cocteau qui doit se retourner dans sa tombe.

Une petite salle bien cosy chez les Enfants terribles.
Une petite salle bien cosy chez les Enfants terribles.

On ne dirait pas comme ça, mais nous sommes de vrais sales gosses à tmv (on me souffle dans l’oreillette que nos collègues acquiescent). L’idée de faire un tour aux Enfants Terribles, rue de la Rôtisserie, était bien tentante. Pensez donc : rien que la devanture, estampillée d’un E à cornes et queue fourchue, titille le gamin qui sommeille en nous.
Une fois à l’intérieur, c’est un autre terrible qui vient jouer de nos tympans. Jim Morrison nous éructe son « Break on through, to the other side ». The Doors comme fond sonore, plutôt sympathique comme accueil ! Ici, Tony et Sylvain, les deux gérants (l’un en salle, l’autre en cuisine) sont amis et se disent « épicuriens ».
Aimant les repas simples mais bien cuisinés, agrémentés d’un bon petit verre de vin (l’hédonisme, le pur, le vrai !), où convivialité est le maître-mot. La salle est relativement petite, mais un deuxième étage est ouvert si besoin. Murs orangés, nappes noires et serviettes rouges rappellent la queue de diable sur la vitrine et que nous sommes là pour être des enfants terribles. Un jeu auquel nous battent les restaurateurs : « Si ce n’est pas bon, disputez plutôt le cuisinier, moi j’ai rien fait ! »
On n’arrive même pas faire de caprice : la cave est de grande qualité, les verres prouvent qu’ici, on déguste le breuvage de Dyonisos, un serveur sait expliquer ses coups de coeur si besoin… Mais aussi des plats de brasserie toujours originaux, pas chers, du fait maison (« sauf le jus de fruit, on n’a pas encore de pressoir ! », nous dit-on) et une ambiance chaleureuse façon auberge, à rester entre amis bien au chaud. Un véritable plaisir à deux pas de la place Plume. Mais au fait, pourquoi avoir appelé cela Les Enfants Terrib les ? « Je vous donne le numéro de ma mère. Elle vous dira pourquoi, croyez-moi ! »
AU MENU
Le plat. Remplacer le boeuf par du boudin, c’est une bonne idée pour le parmentier, la purée est peut-être un peu trop liquide à notre RESTO_PLATgoût. Mais c’est très bien cuit, la chapelure sur le dessus ramène un peu de croquant gourmand, comme le dirait Cyril Lignac. La salade qui l’accompagne est soigneusement assaisonnée. Un plat du jour plus qu’honorable. Notre estomac nous a aussi poussés vers un cheeseburger à la raclette et ses frites maison. Un délice, tout simplement.
L’addition. Un menu du jour (plat + dessert (ou entrée) + café) à 12 €, pas cher et ultra compétitif. Avec deux verres de vin, l’addition se chiffre à 19 €. À la carte, comptez 23 € pour entrée, plat, dessert ou 15 € plat seul.
Pratique. Les Enfants Terribles, 22 rue de la Rôtisserie, à Tours. Ouvert le lundi, de 19 h à 22 h, et du mardi au samedi, de 12 h à 14 h et de 19 h à 22 h.

Le 8.20 : au bout du boulevard

Pas de resto rue Giraudeau ? Que nenni ! On vous a dégotté le 8.20 pour vos midis.

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Rue Giraudeau, ce n’est pas vraiment l’axe principal pour trouver un restaurant. Vous savez, cette rue au bout du boulevard Béranger. Bon, en tout cas, ce n’est pas la première idée que vous avez pour inviter un client ou vous faire un déj’ entre copines. Et pourtant…
Vous vous trompez, il existe un endroit chic et pas hors de prix juste à l’entrée de la rue. Loin du tumulte de l’hyper centre-ville ou des terrasses en plein vent de la place Jean-Jaurès, le 8.20 propose un cadre contemporain et une cuisine simple mais confectionnée avec soin. Derrière la façade de verre, une vingtaine de tables, certaines sont regroupées pour accueillir des groupes. Murs rouges, quelques tableaux, le décor est minimaliste, de bon goût. La lumière du jour, malheureusement, ne pénètre que très peu.
En fait, c’est assez sombre à l’intérieur pour un midi. Une ambiance tamisée qui doit être plus appréciable le soir. Serveuse souriante, elle apporte les menus dans la minute.
Pour les pressés (comme vous), le menu du jour est parfait. La carte, elle, n’est pas trop grande. C’est toujours bon signe. Entre les brochettes, les salades, les poissons et les viandes, le nombre de plats reste correct, assez pour que le chef maîtrise ses stocks et puisse utiliser des produits aussi frais que possible. En attendant, le burger montagnard nous fait de l’œil (lisez ci-dessous nos impressions sur ce beau morceau avec plein de viande à l’intérieur).
Si le cadre peut paraître froid, l’équipe est rapide, aimable. Les plats arrivent après quelques minutes. Le 8.20 se situe à la frontière du restaurant traditionnel et de la brasserie. Si l’originalité n’est pas son fond de commerce, c’est plutôt la simplicité et l’efficacité qui priment. Vous n’allez plus voir la rue Giraudeau comme avant.
Chloé Vernon
AU MENU
LE PLAT
La photo est trompeuse : le burger a l’air petit mais il était réellement bien garni. Le reblochon fondu et le pain façon miche coupée en deux, c’est la french touch. Le bon gros steak haché boucher, en revanche, on est dans la pure tradition anglo-saxonne. Rien à dire sur les frites et la salade.
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L’ADDITION
Pour un menu du jour complet entrée + plat + dessert, comptez 15 euros le midi. Un très bon rapport qualité-prix, vu que les plats sont assez copieux. Pour le hamburger, nous avons déboursé 14 euros, un prix dans les normes.
EN PRATIQUE
C’est assez simple de se garer dans le secteur puisque vous pouvez trouver une place sur le boulevard Béranger. Si vous êtes dans le centre, c’est à 15 minutes à pied de la place plum’. Le 8.20, 8 rue Giraudeau. Résa au 02 47 38 18 19. Plus d’infos sur 820-restaurant-Tours.fr

La Halte aux K'sdales : pour les lève-tôt et les couche-tard

Il est 4 h du mat’, vous sortez de boite et avez un petit creux ? Pas de problème, c’est possible à la Halte aux K’sdales ! Si, si, on vous jure.

Il croque goulûment dedans. Ce poulet-crudités, Pierre- Alexandre l’attendait avec impatience. Les yeux dans le brouillard, la mine usée par la nuit. Il est 4 h 30 du matin, la lueur du jour pointe à l’horizon et les jeunes comme « PA » affluent devant la Halte aux K’sdales.
« C’est le seul endroit ouvert pour manger un truc chaud dans le quartier », raconte-t-il, calé à côté de la porte. Derrière le comptoir, Aurore approuve : « Quand je sortais, j’étais obligée de me faire des pâtes en rentrant parce qu’il n’y avait rien en centre-ville ».
Il y a trois ans, elle se lance avec son mari, Patrick, et décide de fournir dès le petit matin sandwichs, burgers et croissants aux Tourangeaux noctambules. Il y a les habitués, comme Simon. Il claque une bise à Patrick, surnommé « Papa ».
À côté se trouve Adrien. Un effluve d’alcool se dégage de sa bouche. Intarissable, il se rappelle : « Ici, j’ai le souvenir des chouquettes des anciens proprios », dont Aurore a repris la recette. Devant l’entrée, PA cherche ses clés. Alban, qui a perdu son portable, se fait gentiment gronder par une de ses copines. Les conversations de fin de soirée surgissent : comment rentrer jusqu’aux Atlantes ? Qui sera au boulot à 8 heures ? Bref, un joyeux barnum.
« On rigole pas mal. Les jeunes sont tranquilles, ils reviennent passer le bonjour quand ils sont plus frais », s’amuse Aurore. Et le lieu n’est pas qu’un repaire de fêtards. Sur les coups de 6 h arrive « Ti’Claude », peintre en bâtiment, la moustache bienveillante. Il boit un café tous les matins. Un peu plus tard, les mamies arrivent pour récupérer du pain. Quant à PA, il ne dort toujours pas. Il a retrouvé ses clés et termine son festin en repassant prendre quelques pains au chocolat.
Chloé Vernon
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134 rue Colbert. Tél. 02.47.64.53.39
DANS L’ASSIETTE
Un sandwich
Le favori du matin : le poulet crudités, très bien garni. 4,30€ le soir ; 3,40€ en journée.
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Un burger

Disponible quand il n’y a pas de rush. Idéal pour digérer la nuit.
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Une viennoiserie
Il y a aussi du sucré. Le pain au choc’ fait le plaisir des petites faims.
SORTIR_RESTO_VIENNOISERIE

Restaurant Le Notabou : la luxure au menu

Oh les coquins, vous avez atterri sur cette page ? Tant mieux, car Le Notabou, c’est le restaurant façon Eyes Wide Shut version an 2000.

Il est interdit d’interdire. Le slogan soixante-huitard, inscrit sur une immense reproduction de La Grande Odalisque d’Ingres, saute aux yeux. L’appel est clair. Et se fond dans une ambiance intimiste, mystérieuse, qui mélange décors raffinés et hypnotisants. Comme si l’atmosphère d’Eyes Wide Shut était transposée dans les années 2000. Un exemple : ces formes fluorescentes, projetées sur un portrait de Dali.
« Le nom se retrouve dans le cadre, mais aussi sur la carte », explique Stéphane, serveur du Notabou, situé dans le centre ancien de Tours. Prudes, s’abstenir ! Au risque, sinon, de repartir secoué. Illustration avec le menu du soir : un pictogramme « – 18 ans » apposé sur le devant, et des photos ou dessins suggestifs à l’intérieur. Jamais de vulgarité, mais des tournures bien senties. Le visiteur est invité à « mettre la langue et tailler la bavette » ou à expérimenter un « massage Thai » (pour une soupe de poisson).
 
« Certains sont surpris, mais globalement les retours sont positifs», rigole Stéphane. Dans l’assiette, les barrières tombent aussi. Pour créer des associations étonnantes, comme le foie gras au spéculoos. « On aime faire des plats originaux, avec des mélanges, des épices du monde », poursuit le serveur.
Un menu qui se conjugue avec le parcours éclectique du patron et chef de 44 ans, Stéphane Caro, passé par Saint- Pétersbourg ou New York. Le restaurant, créé en 2009, se veut également original dans ses prix. Le midi, tous les plats coûtent 6 € et le double le soir. Abordable pour tous. Entre potes ou en couple. Parfait pour faire tomber les tabous. Chloé Vernon 6, rue de la rôtisserie, 02 47 64 95 34.
***
Une entrée :
Un délicieux croc de samoussa de thon aux folles herbes, avec un jus yakitori.
Un plat :
Le foie gras au speculos est un mélange audacieux pour accompagner un classique : le parmentier de canard.
 Un dessert :
Un canard qui vous apporte un fondant au chocolat servi sur une boule de vanille, avec de la chantilly. Rigolo !
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Deval et la manière

Vous voulez un endroit classe pour manger superbement ? Vous avez trouvé.

Emmanuel Deval, le chef des lieux
Emmanuel Deval, le chef des lieux

On ne sait pas si la Deuvalière offre le meilleur rapport qualité / prix de Tours. Impossible à dire, évidemment. Comme pour les grands vins, vous trouverez toujours un spécialiste pour préférer une autre bouteille. Mais bon, ne chipotons pas : la Deuvalière est une des vraies belles adresses de Tours. Ça, c’est sûr. Pour le sentir vraiment, ce rapport qualité/Prix (disons plutôt, ce rapport plaisir/addition), il faut se laisser tenter par la formule à la carte. 26 € pour deux plats ou 31 € pour les trois (et, franchement, sur ce coup-là, pourquoi se priver de dessert ?). Pour ce prix, vous avez accès à une vraie cuisine gastronomique, inventive et savoureuse et, cela ne gâche rien, jolie aussi à regarder. Le responsable, c’est Emmanuel. Ancien officier de marine, grand voyageur, sa passion de la cuisine a fini par le rattraper, lui qui naviguait pourtant bien loin des cotes. Major de l’Institut Paul Bocuse en 2001, il a décroché un Bib Gourmand en 2008, la distinction très prisée des « bonnes petites tables ». La salle, c’est le domaine de son épouse, Servane, également passée par l’Institut Paul Bocuse. Tiens, tiens… Le service est souriant et appliqué mais ce que l’on retiendra surtout, c’est le cadre chaleureux de la pièce. Nous sommes ici en bordure du Vieux Tours, dans une rue au calme préservé. La pierre, le bois et, en hiver, le feu dans la cheminée accompagnent le repas.

Cuisinez-moi : le royaume du burger maison !

Des burgers, fish & chips et frites maison dans la rue Colbert, avec des produits locaux et de qualité dedans super miam miam. Qu’est ce que vous attendez !?

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Enfin un fish&chip à Tours, et qui s’avère être le royaume du hamburger maison ! Il fallait bien que la tendance restauration rapide gastronomique arrive jusqu’à chez nous… Le jour de grâce est arrivé grâce à Thomas Mouhatcheff.

THE Burger délicieux.
THE Burger délicieux.

Ce jeune trentenaire a laissé tomber son ancien job pour la cuisine, et il a eu raison ! Son burger est succulent, vraiment. Et pour cause : il hache sa viande chaque matin pour concocter lui-même le steak haché volumineux qu’il glisse entre deux tranches de pain burger commandé à un boulanger du coin. Ajoutons que, devant les deux tranches de fromage fondant, le cheddar en plastique peut aller se rhabiller : le comté affiné vient direct de chez le fromager. Et pour clore le sandwich, la compotée d’oignons ajoute une petite touche salée sucrée… miam.
Un plat du jour à emporter
Comme si ça ne suffisait pas, les frites sont « maison » et servies dans un cornet à l’ancienne. Elles sont tellement chouettes qu’on leur reprocherait un petit goût de trop peu. Pour l’instant Thomas est seul en cuisine, alors le service peut parfois être plus gastronomique que rapide lors des coups de bourre… Mais il met tant d’amour et de soins à préparer ses burgers, qu’on n’a pas du tout envie de lui en vouloir. Cuisinez-moi propose aussi un plat du jour entre 5 et 6 euros (et publie le menu sur Facebook tous les matins !), à emporter ou à consommer sur place, le tout à base de légumes de saison et/ou de produits régionaux, et encore une fois fait maison.
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Le Fish & Chips à l’anglaise !

La carte des desserts se décline aussi selon l’humeur, tarte aux pommes, mousse au chocolat, muffin’s aux noisettes… et là c’est encore Thomas qui s’y colle ! On se croirait au coeur de Londres dans le petit intérieur de Cuisinezmoi, mais avec les vieilles poutres au plafond et la vue sur la rue Colbert, on ne peut pas se tromper : on est bien dans un petit resto du midi tourangeau où on peut enfin concilier burger, chic, et cuisine locale !
Ouvert le midi, et le soir pour les réservations de grandes tables, 86 rue Colbert. Tél. 02 47 47 12 97.

Le Tour-Bouchon, tradi et familial

Du « Fait maison », des légumes de saison, du poisson, des vins de la région, bref… un tas de truc en « on » au Tour-Bouchon.

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Un coup de coeur. Ainsi a commencé la nouvelle aventure de Gaëtan Gérard. « Après l’école hôtelière de Blois, j’ai travaillé à La Vieille Fontaine, de François Clerc, puis j’ai monté des concepts de restaurants. Mais je voulais ouvrir ma propre affaire. Comme j’ai de la famille et des amis à Tours, je me suis dit pourquoi pas ici. Et quand j’ai visité cet ancien bar-tabac, je me suis immédiatement projeté. »
Le jardin et surtout le potager lui plaisent. Ils lui permettent deux choses : installer une grande terrasse pour l’été et utiliser des herbes et quelques légumes pour ses plats. Car au Tour-Bouchon, ouvert il y a un an et demi, tout est fait maison, à partir de produits frais et de saison (en ce moment : navet, panais, potiron…). La carte change tous les deux ou trois jours.
Gaëtan cuisine le matin, avec son cuisinier Bertrand, puis s’occupe de la salle. « Je veux offrir à mes clients une ambiance familiale, qu’ils aient l’impression d’entrer chez quelqu’un pour déguster une cuisine simple et goûteuse. » Si les plats sont traditionnels, Gaëtan aime y apporter sa petite touche personnelle. Récemment, il a servi de la tête de veau en carpaccio ou de la langue de cochon accompagnée d’une crème à l’oseille. Il peut passer deux semaines sur une nouvelle recette, comme son coeur coulant au caramel au beurre salé, pour trouver les proportions parfaites. Comptez entre 16 € (formule midi) et 26 € pour un repas complet.
Mais Gaëtan a un autre atout dans sa manche : son bar à vin. Il propose en permanence entre 40 et 50 références, dont la moitié provient de la région. « L’été, j’ouvre la terrasse à 18 h et les clients peuvent déguster un verre avec une assiette de tapas ou de foie gras par exemple. »
 
Le Tour-Bouchon
125 rue d’Entraigues. Du mardi au
samedi. Tél : 02 47 20 64 70.
 

Le bar du vieux château, à la bonne franquette

Patricia a repris le bistrot de Jeannine il y a un peu plus de cinq ans. Elle a gardé l’ambiance familiale et c’est bien chouette.

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« Tu veux une soupe ? Ben tiens, prends donc la louche et sers-toi dans le pot…» C’est comme ça, chez Pat, Patou, Patricia. On se fait son café, on se coupe sa part de flan, pas pour faire genre « comme à la maison », juste parce qu’elle ne peut pas être partout, la dame… Non, parce que ça tourne, son petit bistrot de quartier. Le matin, c’est calme : quatre papys qui tapent le carton pendant que Pat fait la cuisine (elle commence à 6 h du mat’, elle…).
Mais dès midi, les habitués défilent. On s’installe où on veut autour des petites tables rondes, on salue les copains, on fait la bise à la patronne. « C’est comme si Patricia faisait la cuisine pour elle et qu’elle nous invitait tous les midis », sourit une habituée. Et des habitués, il y en a de toutes les couleurs : des gens de la culture, des artistes, des ouvriers qui travaillent dans le quartier, des étudiants, des politiques… Et, pour tout le monde, c’est plat unique. Patricia peut vous préparer deux oeufs sur le plat ou un croquemonsieur, si ça vous fait plaisir, mais son bon petit plat chaud est bien plus réconfortant.
C’est de la cuisine familiale, entièrement réalisée par les soins de la patronne (et en partie sous vos yeux gourmands), servie pour une petite famille de circonstance, une famille qui se retrouve à l’heure du déjeuner et qui ne se croise qu’ici. Les tarifs, puisqu’il faut bien parler d’argent, même en famille, défient toute concurrence. Avec des entrées et desserts à moins de 3€, un plat à moins de 6€, vous déjeunez copieusement pour une dizaine d’euros. Et la chaleur en pourboire…

Crumble mima miam
On a beau dire, un crumble maison, avec des vraies pommes bien cuites et caramélisées comme il faut, ben… c’est à tomber.

Le bar du Vieux château 6 bis rue du Président-Merville Tél. 02 47 05 64 80