Energie : objectif économies dans le département d’Indre-et-Loire

Un peu partout en Indre-et-Loire, les municipalités se préparent à l’hiver avec, en tête, les pistes possibles pour réduire la facture énergétique.

Les faits

Ce n’est un secret pour personne : les factures énergétiques vont exploser cet hiver. Comme les habitant(e)s, les municipalités aussi prévoient de tout faire pour limiter les dégâts. À Tours par exemple, la Ville ambitionne de faire une économie de 500 000 € sur la facture annuelle. Une obligation, puisque d’après Martin Cohen, adjoint à la Transition écologique et énergétique, « dans le contexte de hausse du prix de l’énergie, nous allons passer de 4,5 millions d’euros en 2019 à 7 millions en 2022 et 10 millions en 2023 ».

Les idées et projets

Pour réduire la facture, il faut donc des idées. Dans le département, à Amboise par exemple, la mairie éteint désormais l’éclairage public, de 23 h à 5 h du matin (sauf 5 axes fréquentés par les piétons). Idem à Fondettes.

En Indre-et-Loire, les piscines ont aussi pris le pli. « La Plage » de Saint-Avertin avait notamment baissé d’un degré la température de son bassin et ce, depuis juin déjà. Tours a fait de même avec ses piscines municipales, mais aussi ses gymnases depuis la rentrée. Elle a aussi acté l’automatisation de l’extinction des ordinateurs et imprimantes raccordés aux réseaux.

Côté éclairage, le fameux « Parcours lumières » sera réduit d’une heure. Quant aux illuminations de Noël, elles seront repensées et un peu moins nombreuses, rue Nationale. « Ce qui avait déjà été le cas l’an dernier et personne ne s’en était aperçu », souligne-t-on du côté de la mairie de Tours.

Mais pas que…

Sauf que ça ne suffira pas. À plus long terme, la Ville de Tours a aussi prévu de ne déclencher la climatisation, l’été prochain, qu’à partir de 28°C et non 26. Elle réfléchit aussi à faire fonctionner moins souvent les fontaines publiques, très énergivores. Surtout, elle envisage de créer une société publique locale d’efficacité énergétique (SPL S2E), une sorte d’outil au service de la transition énergétique.

Même à la fac

Et même l’Université de Tours est concernée par le problème. Le Président et les doyens planchent actuellement sur des pistes de réflexion, tout en souhaitant le moins d’impact possible sur les 30 000 étudiant(e)s. Car la facture d’énergie, elle, s’annonce salée : près de 7 millions d’euros en 2023. Trois fois plus qu’en 2021.

Aurélien Germain

Forum de l’emploi : 600 offres à pourvoir

Les intéressé(e)s seront ravi(e)s d’apprendre qu’un Forum de l’emploi se tient à Tours. A la clé ? 600 postes à pourvoir.

Évidemment, non. La mairie de Tours ne va pas embaucher d’un coup 600 nouveaux collaborateurs. Avec le soutien de la Région, de la CCI, de Pôle Emploi, de la Préfecture et de la Mission locale, elle organise à l’hôtel de ville la troisième édition de Tours pour l’emploi et l’alternance. « L’idée, c’est que nous n’aurons ici que des entreprises qui ont effectivement des postes en CDD ou en CDI à pourvoir ou des offres de contrats en alternance », explique Laetitia Pasquier, en charge du dossier à la Mairie.
En tout, donc, au moins 600 offres à pourvoir, le plus souvent en local, puisque les entreprises présentes interviennent essentiellement en Touraine. La manifestation prendra, cette année, une importance particulière puisqu’en plus du forum de l’emploi, on pourra assister à des démonstrations de métiers (de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h).

« Nous aurons des ascensoristes, des cordonniers, des coiffeurs, des étudiants en alternance. Une bonne façon pour des jeunes en période d’orientation de découvrir des formations porteuses ». A noter également que Murielle Hermine, la marraine de la journée donnera une conférence sur les valeurs du sport comme tremplin vers l’emploi. Là encore, une façon d’évoquer l’emploi qui devrait parler à tous.

>Mercredi 1er juin, Hôtel de ville de Tours, sans interruption, de 9 h à 17 h.

« Aucard, c’est une ambiance, c’est un village »

Du 31 mai au 4 juin, le mythique Aucard de Tours de Radio Béton investira de nouveau la Gloriette. On a interrogé Enzo Pétillault, programmateur, qui nous dévoile les dessous du festival.

Aucard
Enzo, programmateur à Aucard de Tours.

Quand commencez-vous à travailler sur Aucard ?
Concrètement, ça ne s’arrête jamais. Je fais des concerts, on fait jouer des groupes qu’on défend à Radio Béton, il y a des artistes que j’ai vus il y a plusieurs années, etc. Mais la programmation, la prospection démarrent vraiment en octobre. Le bouclage a lieu vers la mi-mars. Ensuite, on entre dans le « très dur » : ce vendredi 27 mai, on investit la Gloriette (le festival débute le 31 mai, NDLR). A la fin d’Aucard, on démonte tout pendant trois jours.

La prog’, c’est un plaisir perso ?
Je me fais beaucoup plaisir. Mais avant tout, on veut trois choses pour Aucard avec Pascal Rémy : un lien avec Radio Béton, un lien avec l’histoire du festival et des découvertes, de l’innovant. Mais ce n’est pas qu’un plaisir personnel. Par exemple, les $heriff, c’est quelque chose qui ne me parle pas, mais c’est hyper important qu’ils jouent, car ils étaient là dès les débuts d’Aucard ! Debout sur le Zinc a joué il y a 10 ans et eux-mêmes ont demandé à revenir.

Il y en a beaucoup qui viennent vers toi ?
Certains, oui. Ou alors ils sont plus arrangeants. Par exemple, les Wampas, l’an dernier, qui nous avaient fait un tarif moins élevé qu’ailleurs. Ou encore Biga*Ranx qui nous avait fait un prix au ras des pâquerettes, car c’était chez lui et ça lui tenait à cœur de venir. Aucard, c’est le festival des Tourangeaux.

En parlant prix, quel est le budget d’Aucard ?
Il est petit comparé à d’autres. On a un budget de 350 000 € tout compris, dont 80 à 90 000 € pour la programmation. Sauf l’an dernier, où on a mis 10 000 € de plus pour notre anniversaire. Il n’y a pas tant de marge que ça. Il y a un peu de risques. S’il pleut, on est dedans direct ! Les Tourangeaux comprennent que c’est un festival pas cher. Même si, cette année, on a augmenté de 2 € la soirée et 5 € la semaine (lire ci-contre).

Vous avez des aides financières ?
Oui, des aides de la Ville avec 48 000 € contre 50 000 € l’an dernier. Mais aussi de l’agglo, de la SACEM…

Pour les cachets des artistes, y a-t-il une fourchette que tu t’imposes ?
Vu le tarif d’entrée, oui ! Pour une grosse tête d’affiche, j’essaye de ne pas mettre au-dessus de 10 000 €. Ce qui n’est pas beaucoup pour un gros groupe… The Shoes avait par exemple accepté ce prix au lieu de ses 20 000 € habituels.

Pourquoi c’est tabou de parler d’argent ?
Je ne sais pas. En France, dans le milieu du spectacle, les gens ne veulent pas savoir que c’est une économie. Certains chiffrent paraissent énormes, mais il faut savoir qu’il y a les frais inhérents au groupe, que 15 % vont au tourneur, etc. C’est bizarre, mais on ne veut pas comprendre que l’art coûte de l’argent. D’où le besoin de subventions.

Les « coulisses » d’Aucard, ce sont des artistes sous des tentes, avec un baby-boot, à la punk. Il y a déjà eu des demandes un peu étranges ou des caprices ?  
La plupart ont leur rider (une liste de demandes – NDLR), mais on respecte quand même. Il est arrivé qu’un DJ nous demande deux bouteilles de champagne. Dans ce cas, je demande : « euh, t’es sûr qu’il en faut vraiment deux ? » Mais sinon, rien de particulier.

Comme chaque année, beaucoup vont se demander pourquoi les horaires de passage ne sont pas divulgués avant ?
C’est une vieille tradition à Aucard. Ce festival, c’est de la découverte. On aime que le public vienne pour tout et pas que pour un groupe. Il y a aussi un côté économique, soyons honnête : c’est toujours mieux que les gens viennent à 20 h, plutôt qu’à minuit ! D’ailleurs, j’en profite pour dire qu’il faudra venir tôt pour ne pas rater notamment Debout sur le zinc et Suuns ! Mais bon, on n’est pas  »relou » : la sortie n’est pas définitive jusqu’à minuit, contrairement à beaucoup de festivals !

Cette année, quel groupe te fait vraiment plaisir ?
Je suis fier d’avoir Mystery Lights. C’est leur 2e concert en France. Ils sont de New York : un gros rock 70s, mon coup de cœur ! Ou encore les Onyx. C’est mortel d’avoir des légendes !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=KdaR4rAd5pc[/youtube]

Pour quoi vient le public ? Les têtes d’affiche, les groupes locaux, l’ambiance… ?
C’est un tout. Je pense que 50 % d’entre eux viennent « parce que c’est Aucard ». L’autre moitié est attirée par un groupe, une tête d’affiche, etc. Aucard, c’est une ambiance à part, c’est un village.

Aucard, c’est un peu une famille, non ?
Oh oui ! Même dans le public, c’est une ambiance à part, c’est dingue.

J’ai entendu dire que cette année, il vous a été demandé de ne pas dépasser 85 décibels. Soit presque le bruit d’une machine à laver en mode essorage…
Il y a un arrêté préfectoral en Indre-et-Loire depuis 2 ans. Sauf qu’un public qui applaudit, c’est déjà 85 décibels. C’est fait par des gens qui n’y connaissent rien. Baisser à 85 au lieu des 103 réglementaires, c’est bête. Mais la mairie est obligée. On a expliqué que c’était pas possible, à part en ne faisant que de l’acoustique. Aucard respectera les 103 décibels, la limitation nationale. On a eu une dérogation et pour l’instant, il n’y a pas de souci.

L’an dernier, Aucard a fêté ses 30 ans… Alors, qu’en retiens-tu ?
C’était génial qu’il y ait autant de monde. On a fait 22 000 entrées. Il y avait de l’ambiance et des concerts de dingue, comme Rich Aucoin par exemple. Les artistes étaient adorables, ils aiment vraiment Aucard. Le public était au taquet, même pour des groupes moins connus. C’est toujours cool pour eux de jouer devant 3000 personnes !

L'an dernier, Aucard a marché sur la ville (Photo NR)
L’an dernier, Aucard a marché sur la ville (Photo NR)

J’aime beaucoup aborder ce sujet : et les bénévoles alors ?
Une bonne partie d’entre eux revient chaque année. Ils posent leurs jours de congé pour venir monter un chapiteau, servir des bières. C’est fou. De toute façon, l’esprit bénévole, soit tu l’as, soit tu l’as pas. Cette année, on a reçu beaucoup de demandes sur les réseaux sociaux. Pour notre festival, les bénévoles se déguisent suivant le thème, ça rajoute du charme. Cette année, c’est « savants fous et fous savants », il y a ce côté fun chez nous.

Soyons fous : imaginons que la mairie te donne les pleins pouvoirs, 4 millions de budget MAIS obligé de faire une programmation grand public. Qui choisis-tu ?
Euh… Gorillaz, Daft Punk… Les Rolling Stones, tiens ! (sourire) Pas beaucoup de Français, je crois…

Pas de Patrick Sébastien…
Oula non ! Peut-être Jean-Michel Jarre, tiens. (bon, bah on fera pas tourner les serviettes à tmv – NDLR)

Tu regrettes certains choix dans la programmation ?
Je ne suis pas du genre à vivre dans le regret. En octobre, on a beau avoir une prog idéale, c’est complètement différent à la fin, mais on est super heureux. Chaque année, je suis fier.

Certains voient encore Aucard de Tours comme un festival « punk à chien ». ça t’embête ?  
C’est marrant, car certains voient ça, d’autres me disent « oui, mais il n’y a que de l’électro ». On ne peut rien faire contre les images, mais ça m’est égal. Il y aura toujours des mécontents ! On ne s’en sort pas si mal, au final.

[vimeo]https://vimeo.com/162170545[/vimeo]

Que penses-tu de la vie culturelle tourangelle ?

Il se passe pas mal de choses, mais il y a clairement un manque de lieux de diffusion. Tours possède une vie de bars géniale, avec beaucoup de rock, d’électro. Moins pour la chanson et le hip-hop. Et en dehors du Temps Machine, il n’y a pas vraiment de salle avec de bonnes conditions pour un concert, comparé à un bar. Le Bateau ivre, il faudrait vraiment que ça rouvre ! Il y a aussi Phoenix Events, Le Pont Volant (ex-La Belle Rouge – NDLR), mais ça reste loin pour certains. C’est dommage qu’il y ait ce manque d’infrastructures, malgré l’importance de notre vivier musical. J’ai entendu dire qu’en France, Tours avait le plus gros ratio groupes de musique comparé à la population.

En fait, Aucard est un vieux papy maintenant. Mais est-il immortel ?
Rien n’est immortel. Mais Aucard a retrouvé une jeunesse.

Propos recueillis par Aurélien Germain

>> Aucard c’est aussi sur FACEBOOK et TWITTER !

Capture

Do it yourself : la Fête de la musique

Le compte à rebours est parti ! La Ville de Tours a lancé son recensement pour la Fête de la musique : groupes, musiciens et organisateurs sont appelés à s’inscrire. Mais d’ailleurs, pour assurer le 21 juin, voilà ce qu’il vous faut…

Un public en folie devant un groupe imaginaire. Et si c’était vous ?

SE PRESSER AVANT LE 8 MAI

Oui, on vous l’a déjà dit : c’est à cette date que finiront les inscriptions. Ce recensement, organisé par la mairie et la Direction des affaires culturelles, est vivement conseillé. 1) vous serez prioritaires sur un emplacement (toujours mieux si vous êtes un groupe de heavy metal obligé de jouer entre DJ AssKiller et Paulo et son accordéon). 2) cela facilitera la mise en relation entre vous, les organisateurs et même nous, pour notre numéro spécial de la Fête de musique (un exemple de la bête ? Juste ICI !). Magie !
>Inscriptions sur tours.fr

BOSSER (ET COMPTER SUR LA BIÈRE)

Vous pensez mettre le feu et que le public soit fou ? Alors bossez votre set et soyez carrés pour être les meilleur(e)s. Sinon la bière fera le reste : sur un malentendu, ça peut toujours marcher et mettre l’ambiance.

DU MATOS

Non, Serge Babary ne va pas vous passer sa batterie ou sa Fender Stratocaster. La Ville ne prête pas d’instruments. C’est à vous de ramener votre matériel. Pour les gratteux, n’oubliez pas votre ampli. Les chanteurs et chanteuses, pensez au micro. Tout le monde n’a pas le coffre surpuissant de Carla Bruni (ouarf ouarf).

DES POTES

Toujours malin de placer ses ami(e)s discrétos dans le public. La foule paraît plus nombreuse et ils joueront les groupies en hurlant votre nom et en balançant petites culottes, caleçons ou déambulateurs. Idem dans le groupe, jouez entre ami(e)s : cela diminue le stress avant THE passage à la Fête de la musique. Évitez l’aventure musicale avec votre frère. Dans Oasis, ils ont fini par s’envoyer des droites avant de monter sur scène à Rock en Seine. Est-ce là votre destin ? Non.

RESPECTER VOTRE TIMING

Parce qu’après, on ne comprend plus qui est qui, qui joue quoi et pourquoi on a le groupe Zombie Psychokiller au lieu des reprises de Patrick Fiori. Pas cool.

Le Plessis théâtre est-il en danger ?

L’avenir du Plessis théâtre et de la compagnie de théâtre Cano Lopez sont dans le flou le plus total. En cause ? Une baisse des subventions…

Le Plessis
Le Plessis, en 2015, c’est 80 manifestations artistiques et 28 équipes accueillies, 135 artistes et 900 stagiaires en formation.

Depuis quelques jours, une pétition, postée sur le site change.org et diffusée sur les réseaux sociaux, accumule les signatures. Adressée au maire de Tours, Serge Babary, elle cristallise le malaise entre la compagnie Cano Lopez et la Ville, la délicate équation politique culturelle/subventions. En cause ? Cano Lopez qui s’alarme de son sort et de celui du Plessis Théâtre, qu’il estime « en danger ». Depuis 1979, la célèbre compagnie mène un projet artistique qui nourrit grandement la « culture humaniste pour et par tous ».

Au fil des ans, les conseils régional et général (devenu départemental), ainsi que la Drac Centre, ont décidé de baisser leurs subventions. La Ville de Tours, elle, avait maintenu la sienne depuis vingt ans. Mais selon la compagnie Cano Lopez, depuis l’élection de Serge Babary, la mairie enquille les « baisses radicales qui ne lui permettent plus de maintenir son projet artistique ». En ajoutant que Serge Babary a « décidé unilatéralement le départ de la Compagnie du Plessis au 1er janvier 2016, sans aucune possibilité de discussion ». Désormais, de larges banderoles « Le Plessis en danger. Défendez le Plessis » ornent le bâtiment. La compagnie demande au maire de « reconsidérer la baisse de subvention » et qu’elle « puisse maintenir ces multiples propositions artistiques dans le lieu qu’ils ont aidé à sauvegarder ».
La Ville, elle, estime qu’elle n’a pas à rougir. L’adjointe à la culture, Christine Beuzelin, s’est défendue en déclarant à nos confrères de La Nouvelle République : « Les subventions de l’État et de la Région ont baissé. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons ajouté 10 000 € à la subvention de 100 000 €. » Elle a aussi précisé que le château, occupé par la compagnie depuis l’automne 1998 mais qui reste propriété de la Ville, ne devrait plus recevoir de public pour des raisons de sécurité. On parle de 700 000 € de rénovations. Une polémique qui semble agacer le maire qui fait référence à des compagnies qui ne peuvent entretenir leurs locaux et « demandent à la Ville de passer à la caisse ».

>>Aller plus loin : Le Plessis-théâtre de la discorde, dans 37° Mag.

Fête de la musique : pensez à vous inscrire !

Les inscriptions pour la Fête de la musique ont commencé : vous avez jusqu’au 8 mai pour avoir une chance d’avoir un bon emplacement.

FÊTE DE LA MUSIQUE : L’APPEL DU 21 JUIN

C’est la Mact qui le rappelle ! Le compte à rebours est lancé pour la 34e édition de la Fête de la musique. Comme chaque année, musiciens et groupes sont priés de se faire connaître pour le recensement et pouvoir jouer le 21 juin. Pas obligatoire, mais trèèès conseillé (parole de tmv), pour être prioritaire sur un emplacement et aussi être annoncé dans notre journal, tiens.

Pour ce faire, direction CETTE PAGE et téléchargez la fiche. Vous renvoyez tout ça par mail ou par courrier et en voiture, Simone.

 

>>Attention, clôture des inscriptions le 8 mai !

 

Fête de la musique

Accident place Jean-Jaurès : reprise progressive du tramway

Violente collision, ce midi, entre le tramway et une voiture. Les deux voies sont bloquées au niveau de la place Jean-Jaurès.

Photo tmv
Photo tmv

Ce midi, un grave accident s’est produit à Tours, place Jean-Jaurès, entre une voiture et le tramway. La collision a été très violente.
Des dizaines de secours sont présents. Police, identification criminelle, samu, pompiers…
Le périmètre est bouclé. La circulation des tramways est toujours interrompue, à 13h30. Celle des bus passant par la place Jean-Jaurès est fortement perturbée. Il reste de nombreux curieux sur la place.
D’après certains témoins, la voiture aurait foncé délibérément sur le tramway. D’après la Nouvelle République, le conducteur de la voiture est décédé. Aucun voyageur n’aurait été blessé dans le tramway, son conducteur a d’ailleurs été pris en charge par les secours, très choqué.
MISE A JOUR 15 H 43 :
[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » lang= »fr »><p>Info trafic Ligne Tram A : Retour progressif à la normale sur le réseau. <a href= »https://twitter.com/search?q=%23timp&amp;src=hash »>#timp</a></p>&mdash; Fil Bleu (@filbleu) <a href= »https://twitter.com/filbleu/statuses/454612475561148417″>April 11, 2014</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]
MISE A JOUR 14 h 30 :
Le site filbleu.fr indique :

« La ligne de tram est interrompue entre les stations Place Choiseul et Gare de Tours. Les stations Jean Jaurès, Nationale et Anatole France ne sont pas desservies.
Un bus de remplacement « Plan B » circule entre Place Choiseul et Gare de Tours. Il dessert les arrêts de bus Gare de Tours, Jean Jaurès (bd Béranger), Grand Marché, Victoire, Constantine (situé à l’angle de la rue des Tanneurs et de la rue Constantine) et Place Choiseul.
Reprise des itinéraires normaux des lignes 2 Tempo et 10 dans les deux sens. Attention, les arrêts de bus à Jean Jaurès sont effectués dans la voie de circulation générale. »

Dieudonné : spectacle à Tours interdit

Dieudonné devait se produire ce vendredi soir au Vinci. Son spectacle a été interdit. Tmv suit en direct ce qu’il se passe devant le Vinci.

2014-01-10 19.52.36
Photo prise peu avant 20 h (photo tmv)

[article mis à jour à 20 h 40]
20 h 40 : Les fans de Dieudonné campent toujours devant le centre Vinci. Vers 20 h 15, de nombreux chants ont eu lieu, à coup de « Dieudonné président », « Sioniste raciste assassin » ou encore « La Licra rentre chez toi ! ». De nombreuses personnes présentes ont entonné la Marseillaise. Mais la foule reste très calme.
La circulation est difficile aux abords du centre Vinci.
19 h 07 : Denis Schwok, le président de Tours Événement, a confié aux journalistes présents que Dieudonné ne se rendrait pas au Vinci.
Quelques huées à l’annonce de l’annulation.
19 h 04 : Dieudonné pourrait proposer un autre spectacle pour ce soir, au maire Jean Germain.
18 h 37 : Le Conseil d’Etat confirme l’interdiction du spectacle ce soir à Tours.
18 h 26 : Le site officiel du Conseil d’État est « down » : il est donc inaccessible, comme hier, suite à un trop grand nombre de connexions.
18 h 20 : L’audience est finie. Lecture de l’arrêt dans une trentaine de minutes.
18 h 10 : D’après certains twittos, une dizaine de cars de CRS est arrivée devant le Vinci.
18 h : L’audience publique au Conseil d’État a commencé à 17 h 30, comme prévu.  D’après Libération, l’un des trois avocats de Dieudonné a déclaré dans sa plaidoirie : « Le spectacle se joue depuis six mois six fois par semaine et il n’a jamais posé de problèmes relatifs à l’ordre public. Il n’y a eu que du bruit médiatique. C’est donc une dérive grave de porter atteinte à une liberté fondamentale  »
17 h 28 : Une vidéo circule sur les réseaux sociaux et YouTube : lors de son interview, le maire Jean Germain a été « victime » d’une « quenelle ».
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=o6XS4tglx2c#t=24[/youtube]
14 h 55 : Sur son Facebook officiel, Dieudonné précise que « ses avocats saisissent à leur tour le conseil d’état ! Cette fois le jury du conseil sera différent ! Réponse pour que Dieudonné joue à Tours ce soir : vers 18h !! Merci encore pour votre soutien », avant de dire « les médias vous mentent », en se défendant d’un quelconque salut nazi hier, à Nantes.
Me Damiens-Serf
Me Damiens-Serf

14 h 50 : Devant le Vinci l’Avocat Me Damiens-Serf est interrompu par des ados fans de Dieudonné.
Derrière la porte vitrée.

14 h 47 : L’humoriste/polémiste n’est toujours pas là. Sur place, on doute qu’il viendra. L’avocat du spectateur (condamné à payer 500 €, NDLR), un huissier, deux avocats de Dieudonné étaient là et sont rentrés pour avoir une discussion dans le centre Vinci. Ils se trouvent derrière une porte en verre.
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Discussion derrière porte vitrée = silence radio (pour le moment!) (Photo tmv)

14 h 33 : Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, souhaite que tous les spectacles de Dieudonné soient interdits.
A Tours, les portes du Vinci restent fermées.
Sur Twitter, on apprend que Dieudonné souhaite faire un spectacle « best of » et non celui de la tournée Le Mur.
14 h 01 : Dieudonné avait annoncé qu’il arriverait sur Tours à 14 h 30. Certains journalistes font déjà le pied de grue devant la salle.
Devant le Vinci (Photo tmv)
Devant le Vinci (Photo tmv)

13 h 58 : LE POINT // La Ville va recevoir 1 500 € de dommages et intérêts. 1 000 € de la société de production de Dieudonné et 500 € d’un spectateur qui s’estimait « lésé » après avoir payé 86 € ses deux places pour un spectacle ensuite annulé.
Une audience en référé devant le Conseil d’Etat aura lieu à 17 h 30.
13 h 30 : Le tribunal d’Orléans a annoncé l’interdiction du spectacle de Dieudonné, ce vendredi soir à Tours. Les 2 000 places du Vinci avaient trouvé acquéreurs.
Sur BFM TV, le maire Jean Germain (PS) s’est dit « satisfait » de cette décision.
Dieudonne-indesirable-a-Tours_reference
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Levée d'immunité pour Jean Germain ?

La justice tourangelle cherche à entendre le sénateur-maire de Tours dans l’affaire des mariages chinois.

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Les communiqués en provenance du bureau du Sénat seront scrutés avec attention du côté de Tours, mercredi 29 mai. À l’ordre du jour figure une demande de levée d’immunité parlementaire. Selon toutes vraisemblances, il pourrait s’agir de celle du sénateur-maire de Tours, Jean Germain.
La demande en a été faite il y a déjà plusieurs mois, selon le procureur de Tours, Philippe Varin. La justice tourangelle cherche à l’entendre dans l’affaire des mariages chinois, révélée en août 2011 par le Canard Enchaîné. Depuis fin janvier, quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d’une information judiciaire.
Ancienne collaboratrice de Jean Germain, Lise Han est poursuivie pour escroquerie, prise illégale d’intérêt et recel de fonds publics. Tout en étant employée municipale chargée des relations avec la Chine à partir de 2008, elle avait développé l’organisation de mariages collectifs chinois. Problème : elle était à la tête de Lotus Bleu, la société qui s’occupait de ces festivités. Elle avait ensuite placé son conjoint comme gérant de l’entreprise. Le montant de l’argent public versé à la société de service est évalué à 800 000 euros. L’ancien et le nouveau mari de la femme de 50 ans ont également été mis en examen, comme le directeur de l’office intercommunal de tourisme, Jean-François Lemarchand.
Lise Han affirme qu’elle ne connaissait pas les règles d’attribution des marchés publics et qu’elle se contentait d’appliquer les consignes données par le maire, Jean Germain. Dans un communiqué diffusé vendredi dernier, le maire de Tours réaffirme qu’il « se tient à la disposition des juges » et rappelle « sa totale intégrité ». L’élu risque une mise en examen qui ne serait pas du tout une bonne nouvelle pour lui, à moins d’un an des municipales.
EDIT / MISE A JOUR 13 h 00 : Le bureau du Sénat a refusé ce mercredi matin de lever l’immunité parlementaire du sénateur-maire socialiste de Tours, Jean Germain dans l’affaire dite des « mariages chinois ».