#Top7 des anecdotes sur Pink Floyd

Le 18 novembre, le Palais des congrès accueillera « The Wall, The Pink Floyd’s Rock Opera », adaptation en ballet contemporain de l’œuvre mythique de Roger Waters. L’occasion d’apprendre sept petites infos sur le groupe culte pour briller en société. Ou pas.

1. Le nom du groupe n’a rien à voir avec un flamant rose

Pink Floyd = flamant rose ? Oui mais non. Syd Barrett, éphémère leader du groupe, a trouvé le nom en juxtaposant le nom de deux musiciens de blues, Pink Anderson et Floyd Council.

2. Ce très gros vendeur de disques

En 1973, la planète Terre se prend une grosse claque. Pink Floyd, qui a déjà connu ses premiers succès et réussi sa transition vers le rock progressif, vient d’accoucher de « The Dark side of the moon ». Un album qui devient immédiatement mythique. Il restera d’ailleurs dans le Billboard 200 pendant 19 ans ! À ce jour, il est toujours le 3e album le plus vendu de tous les temps (derrière le « Thriller » de Michael Jackson et « Back in black » d’ACDC) avec près de 45 millions de copies.

Quant au fameux « The Wall », sorti six ans plus tard, il s’écoulera à 30 millions d’exemplaires : il est le double album le plus vendu au monde.

3. Le whisky de Janis Joplin

Les membres de Pink Floyd n’étaient pas les derniers pour la défonce (coucou Syd Barrett) et la picole. Pourtant, ce n’est qu’en 1967 qu’ils ont été initiés… au whisky. Et ce, par la chanteuse Janis Joplin.

4. L’album jamais sorti (et c’est tant mieux)

Après « Dark Side of the moon », Pink Floyd est au firmament. Mais que faire maintenant ? Le groupe se met alors en tête d’enregistrer un disque sans instruments ! Direction les célèbres studios Abbey Road pour mettre en boîte un album « musical » où le groupe vide des aérosols, coupe du bois, déroule du scotch et d’autres très bonnes idées de ce genre. Quelques mois plus tard, les musiciens laissent tomber. Le disque ne sortira jamais. Ouf.

5. Le groupe a financé les Monty Python

Une grande partie du budget du film « Monty Python : sacré Graal ! » a été financée par Pink Floyd qui adorait la troupe. Ils ont contribué à hauteur de 21 000 £, tout comme Led Zeppelin qui a également donné 31 500 £.

6. Très chère guitare

Lors d’une vente aux enchères d’anthologie, la guitare de prédilection de David Gilmour – la fameuse « Black Strat » – s’est envolée pour 3,9 millions de dollars ! (elle était estimée à 100 000 $…)
Quant à sa Fender Stratocaster portant le numéro de série #0001, utilisée sur la rythmique de « Another Brick in the wall – part 2 », elle est partie pour 1,8 million de dollars.

7. Pink Floyd, la crevette qui tue

La Synalpheus pinkfloydi est une crevette capable d’assommer ses proies grâce à sa pince rose qui claque. Le son produit est l’un des plus assourdissants de l’océan et peut même tuer un petit poisson. Sammy de Grave, le chercheur qui l’a identifiée en 2017, l’a baptisée « Pink Floyd ».
Un clin d’œil à cette légende urbaine qui raconte que le groupe avait joué tellement fort un jour qu’il avait tué les poissons d’un étang voisin ? Non. Notre bon vieux Sammy a simplement expliqué qu’il était fan des Floyd depuis ses 14 ans. De rien pour l’anecdote.

Aurélien Germain

> The Pink Floyd’s Rock Opera, le 18 novembre à 20 h au Palais des congrès de Tours. De 60 à 95 €.

 

Top 5 : les anecdotes insolites de Noël

Quelle taille mesure le plus petit sapin du monde ? Et pourquoi y a-t-il 13 Pères Noël en Islande ? Et avant, on en faisait quoi de la bûche ?

N°01 • le plus petit sapin du monde

Alors, à votre avis ? 10 cm ? 3 cm ? 1 mm ? Non. Composé de 51 atomes, le plus petit sapin du monde mesure 4 nanomètres de haut. Soit 20 000 fois plus fin qu’un cheveu humain.

Il a été conçu par Maura Williams, une étudiante de l’université des technologies des Pays-Bas, grâce à un microscope de l’enfer, où chaque atome peut être scanné et changé de position pour en faire, donc, une silhouette triangulaire de sapin. Chacun son hobby.

N°02 • il y a 13 Pères Noël en Islande

En Islande, on compte treize Pères Noël. En réalité, il s’agit surtout de trolls – une croyance bien ancrée dans le pays – appelés les jólasveinar. Ils sont très farceurs et débarquent en ville treize jours avant Noël et font des petites bêtises (Túfur gratte les fonds de casseroles pour récupérer les restes, Þvörusleikir lèche les cuillères en bois qui ont servi à faire à manger, Hurðaskellir fait claquer les portes pour empêcher les gens de dormir, etc.).

Un peu comme des défauts que pourraient avoir les enfants islandais… qui doivent donc se débarrasser de ces petits vices pour espérer avoir un cadeau. Sinon ? C’est patate pourrie en guise de présent. L’Islandais est sympa.

N°03 • le père Noël ne prend pas le bus

Chaque mois de décembre, les chaînes françaises rediffusent pour la 32 890e fois « Le Père Noël est une ordure ». Un film culte qui avait connu bien des difficultés durant son tournage, en raison d’un titre qui posait souci aux autorités.

Mais pire, c’est pour la promo que le long-métrage a subi les conséquences de son nom. La RATP a purement refusé de diffuser les affiches. Idem de la part de la Ville de Paris. Imaginez si le film avait gardé son titre prévu à l’origine : « Le Père Noël s’est tiré une balle dans le cul »…

N°04 • en Pologne, c’est 12 plats par personne !

Le 24 décembre, c’est Wigilia en Pologne. Pour eux, la veille de Noël est très importante. C’est à ce moment-là qu’on organise un repas composé de… 12 plats ! En référence aux 12 apôtres. Petite consolation pour espérer éviter les 12 kg supplémentaires dans son bidon : il n’y a ni viande, ni alcool.

N°05 • la bûche, avant, on la brûlait

La tradition de la bûche de Noël est d’origine païenne. Lors du solstice d’hiver, on faisait brûler une bûche pour allumer un feu nouveau, éloigner les esprits (on pouvait par exemple la graver). Une sorte d’offrande pour espérer que les futures récoltes soient bonnes. Ce n’est que dans les années 1945-1950 que la bûche comme pâtisserie a été popularisée. Moins sacré, mais plus calorique.

Vieux-Tours côté pile, côté face : plongée dans le cœur historique de la ville

Les touristes seraient-ils insensibles aux aléas météo ? Glissée dans une visite de l’office de tourisme incognito (ou presque, puisque je suis la seule à prendre des notes), je constate que la pluie n’arrête pas les visiteurs motivés par la découverte du Vieux-Tours, guidée par Magali. « Tu vois vraiment plein de choses que tu ne verrais pas autrement », glisse un participant à sa bande de copains.

Avouons-le : même pour les Tourangeaux de longue date, l’expérience est instructive. 90 % des centres-villes anciens seraient en réalité des restaurations. Les maisons à pans de bois étaient moins chères à construire que les maisons de pierre (et nous qui pensions qu’elles étaient chics !). Les bâtiments de la cour Ockeghem étaient au XVIIIe siècle une église transformée en écuries pour l’auberge mitoyenne… Et tant d’autres informations !

Nuits d’ivresse

Mais le Vieux-Tours n’est-il pas plus qu’une carte postale pour vacanciers en goguette ? Vous nous répondrez : c’est le quartier des bars et restaurants. Pas faux. Un petit tour dans les rues pavées certains soirs suffit à le vérifier, à tel point que l’affichage public sur la limitation du bruit ne semble pas faire son effet (au grand dam des habitants amateurs de sérénité).

Veille de jour férié. Sur les coups de 23 h, malgré les frimas, les derniers mètres de la rue du Commerce qui mènent à Plumereau sont encore bondés. Même tarif pour la place du Grand Marché ou la rue Châteauneuf. Seule la rue de la Rôtisserie, une fois passés le New Hamac et la Vida Loca, se calme au rythme des terrasses de restaurants qui se plient pour la nuit.

Phare au bout chemin, l’enseigne de la Civette. Un bar-tabac (surtout tabac) qui ne désemplit jamais, même aux heures les plus avancées, sauvant du naufrage les fumeurs en manque de nicotine. « Il ne faudrait mettre que des fêtards dans ce quartier ! ». Attablé au Bombay pour se refaire une santé, Joseph, 18 ans, vit place du grand Marché. Et il assène cette phrase avec l’assentiment de ses trois comparses : « Habiter ici, c’est la vie ! »

Ce sont en tout cas ces jeunes qui font tourner les commerces nocturnes du quartier. Dans la rue des 3 Orfèvres, la discothèque n’est pas encore ouverte, mais la supérette voisine turbine : « Ce sont les clients des bars qui nous font vivre, on travaille surtout entre 19 h et 22 h pour la vente d’alcool », explique Menad derrière son comptoir. « Après 22 h c’est la nourriture, les chips, et les sodas qui accompagneront l’alcool. La clientèle est jeune, mais ça se passe bien, il y a rarement des problèmes. »

Pause. Lecteur ou lectrice de plus de 30 ans, vous venez de prendre un coup de vieux. Pas de panique ! À chaque bar son identité, à chaque coin de rue sa tranche d’âge. Le Canadian pour les concerts de rock et metal, le Strapontin pour le jazz, et des dizaines d’autres à explorer.

Nos divagations nous mènent jusqu’à la place de la Victoire. Dernier bar avant la fin du monde, le Duke y a ouvert ses portes il y a deux mois, à la place de l’Aventure. « L’esprit du bar ? Celui que vous voudrez ! » répond Pascal en souriant. « C’est comme le nom : Duke, certains pensent à Duke Ellington, d’autres à Booba, ou à la traduction française de « The Dude » dans le film The Big Lebowski. »

L’ancien du milieu pétrolier avait quitté la mer pour ouvrir le Shelter, et à soixante-trois ans, avec un nouveau bar, il n’entend pas prendre sa retraite : « Tant que je suis jeune il n’y a pas de raison ! ». Plusieurs générations sirotent des cocktails au son du rock qu’affectionne le patron. L’expérience nous confirme donc que le Vieux-Tours reste the place-to-be de toutes les générations lorsque l’envie de boire un verre se fait sentir.

Jours heureux

7 h, 8 h, 9 h du matin… Nouveau visage pour la vieille ville. Au fil des jours, vous croiserez les employés de la métropole en opération nettoyage ou les livreurs de fût de bières alimentant le quartier. Au Tourangeau comme ailleurs, c’est l’heure du café du matin. Le quartier s’anime petit à petit. La Bicyclerie et l’épicerie Sur la Branche à la Victoire, les concept-store de Châteauneuf, les libraires rue du Commerce…

Le Vieux-Tours diurne redevient l’antique quartier des marchands qui s’agglutinaient à l’époque dans les ruelles et sur les carrois aux alentours de la collégiale Saint-Martin, aimant à pèlerins. Tandis que les étudiants Léa et Guillaume font tourner leur linge à la laverie du Grand Marché, un peu plus loin, le peintre Laurent Vermeersch apprécie la vie de quartier. Rue Eugène Sue, il est « au cœur de la vieille ville mais en périphérie de la zone bruyante ».

L’artiste observe avec plaisir l’évolution du secteur Grand Marché-place de la Victoire : « Il y a de nouveaux commerces, une galerie, des projets avec l’association Victoire en Transition pour le carroi aux herbes… C’est de plus en plus attractif ! ». Quant au vitrailliste Pascal Rieu, il a choisi à dessein ce quartier pour y installer logement et atelier l’an dernier : « Le quartier est animé, c’est un quartier de nuit, mais on le sait quand on le choisit ! ».

C’est cependant en journée que leur association le Quartier des Arts entend faire vibrer la vieille ville (voir encadré). Il faut en arpenter les ruelles pour découvrir les ateliers… et les très bons restaurants cachés entre les pièges à touristes des grandes artères, et les petites rues discrètes, loin du tumulte. Mais à vous de les trouver, car c’est la seule manière de vraiment connaître le Vieux-Tours : l’arpenter en dehors des sentiers battus !

Reportage : Maud Martinez
Photos : ouverture Gérard Proust NR archives / Maud Martinez / Aurélien Germain

Stephen King : le roi de la flippe

Il est le maître du fantastique depuis près d’un demi-siècle. À l’occasion de la sortie de son nouveau roman le 29 janvier (qu’on a pu lire en avant-première pour vous en parler dès à présent !), tmv revient en quelques anecdotes sur Stephen King, 72 ans, toutes ses dents et toujours aussi terrifiant.

Carrie : de la poubelle… au succès !

1972. Stephen Edwin King n’a que 25 ans. Diplômé de l’université, marié, jeune papa, il n’a qu’une idée en tête : devenir écrivain. À ses côtés, sa femme Tabitha. La petite famille a du mal à joindre les deux bouts. King est loin d’être un roi, il envoie des dizaines d’écrits, mais les éditeurs brisent ses rêves et envoient tout valser.

Les mois passent dans cet appartement miteux et Stephen King entreprend la rédaction de Carrie, l’histoire d’une ado souffre-douleur dotée de pouvoirs de télékinésie sur fond de maman bigote un tantinet fanatique. Doutant de leur qualité, Stephen King jette les 3 premières pages à la poubelle ! Son épouse récupère son manuscrit, le lit. Une révélation.

Carrie sera adapté au cinéma par Brian de Palma, avec le succès que l’on sait…

Tabitha prend soin de nettoyer les mégots de cigarette qui salissent le futur best-seller. Et encourage son mari à continuer. La suite appartient à l’histoire : le livre est envoyé à Doubleday, l’éditeur accepte, l’avance sur les droits est ridicule… mais quelques mois après, les droits en livre de poche sont vendus. Stephen King, au téléphone avec son éditeur, entend la somme de 4 000 dollars. Mais non. Il s’agit bien de 400 000 $. « Mes jambes ont flanché, je me suis assis par terre », racontera plus tard l’auteur, lors d’un passage à Paris en 2013. « Je voulais acheter un cadeau à ma femme, parce que c’est elle qui avait sauvé ce livre. »
Mais en ce dimanche, seul le drugstore est ouvert. « Du coup, je lui ai pris un sèche-cheveux ! (rires) »

Drogues, alcool et mauvais souvenirs

Stephen King naît le 21 septembre 1947. Deux ans après, son père quitte le domicile… et ne reviendra jamais. À 4 ans, King voit un de ses amis se faire écraser par un train sous ses yeux. Son enfance, il la passe « souvent malheureux et différent », comme il le raconte dans un entretien à Playboy.

Il est gros, pas très agile. Le sport à l’école est une plaie. À l’adolescence, il sent en lui « de la violence, comme si je voulais m’en prendre au monde ». Une rage qu’il contient tandis qu’il griffonne ses premiers écrits, admirateur de Lovecraft.

Mais avec ses premiers succès viendra la déchéance. Ses addictions l’attendent tapies dans l’ombre comme le croque-mitaine : dans les années 60, King carbure au LSD, au peyotl et à la mescaline. Les trips s’enchaînent. Plus tard, il plonge dans la picole. Beaucoup. Et dans la drogue. Beaucoup. L’auteur carbure à la coke (Misery n’est-il pas un livre sur la cocaïne ?). Tapisse le tout avec des médocs. Tout ça, en cachette et pendant huit ans, au point de ne pas se rappeler certains de ses livres. C’est une nouvelle fois sa femme qui le tirera de là et le forcera à tout arrêter.

Mais de quoi a peur Stephen King ?

Stephen King, digne héritier d’Edgar Allan Poe et influencé par Richard Matheson, est un auteur terrifiant. Avec ses intrigues bien ficelées, son sens du détail, de la description (il suffit de lire un huis-clos comme Jessie), des personnages ultra-travaillés, il EST un conteur. L’auteur révèle aussi les peurs et les névroses contemporaines.

Mais le King de la flippe a-t-il la trouille de quelque chose ? « Je ne peux pas dormir sans qu’une lumière soit allumée dans la chambre », a-t-il confié. Oui on sait, ça brise le mythe. Terrifié par l’avion et les choses qui rampent, l’écrivain triskaïdékaphobe est également peu à l’aise avec le chiffre 13. Mais pire que tout ? C’est de la retraite ou de perdre la boule que King a le plus peur !


L’INSTITUT : CHRONIQUE DU NOUVEAU ROMAN DE STEPHEN KING

« Bienvenue à l’Institut. Quand les enfants y entrent, ils n’en sortent plus. »
Dans son nouveau roman – à paraître le 29 janvier (éditions Albin Michel) – le lecteur suit Luke, un jeune surdoué kidnappé chez lui par des intrus. Il se réveille à l’Institut, dans une chambre qui ressemble à la sienne… mais qui ne l’est pas du tout. Dans cet établissement, se trouvent d’autres enfants dotés de pouvoirs de télékinésie ou de télépathie. Toute la journée, ils passent des batteries de tests horribles et peuvent gagner des jetons pour se nourrir. La directrice, en attendant, ne cesse de leur promettre qu’ils rentreront bientôt chez eux. Sauf que personne n’a réussi à s’échapper d’ici…

Avec son récit mastoc, Stephen King réunit tous ses thèmes de prédilection en une sorte de best of convoquant tour à tour Charlie ou Ça : il y a cette trame chorale avec des gamins bien particuliers toujours aussi attachants, leur amitié, il y a son obsession de la télékinésie, du paranormal plongé dans le normal, il y a cette méfiance du gouvernement et cette peur de l’injustice.

Au total, 608 pages qui, comme d’habitude, prennent à la gorge. King possède toujours cet art de la description, du récit. Il conte et raconte. Ses monstres à lui sont les adultes. Ce n’est pas de l’horreur bête et méchante, c’est du stress que King nous inflige en intraveineuse, comme à ses petits personnages. L’Institut ne constitue pas un livre-révolution en soi, loin de là, mais un bon cru, à mettre en parallèle avec le contexte actuel et politique des États-Unis…


Dossier réalisé par Aurélien Germain, à retrouver en intégralité dans le numéro 362 de tmv (à télécharger sur tmvtours.fr)

TOP 4 : Grey’s Anatomy

À l’antenne depuis 15 saisons, Grey’s Anatomy a obtenu, la semaine dernière, le record de la plus longue série médicale de prime-time de l’histoire avec 332 épisodes. Quatre anecdotes sur le show. Garanti sans spoilers !

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POURQUOI CE NOM ? PAUSE_ECRANS_TOP1

Oui, tiens, pourquoi ? Le nom de la série est un clin d’oeil à Gray’s Anatomy, véritable bible de l’anatomie humaine pour les médecins, publiée en 1858. Titre transformé en « Grey » en référence au nom de l’héroïne.

RÉALISME

Les acteurs de la série ont parfois des cours de médecine pour préparer les épisodes. Mais des conseillers spécialisés dans le médical, ainsi que de vraies infirmières, sont présents sur le plateau pour les aider.

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RÉALISME (2)

Des opérations chirurgicales crédibles ? Pas de problème. Sur le tournage, les comédien(ne)s manipulent de vrais organes de vaches ou des cerveaux d’agneaux. Même la machine IRM utilisée est une vraie.

MONEY MONEY

En 2018, Ellen Pompeo (Meredith Grey dans la série) a enfin pu renégocier son salaire. De 300 000 dollars par épisode, ses émoluments sont passés à… 575 000 dollars par épisode pour les prochaines saisons !

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TOP 4 : Ryan Gosling

Cette semaine, Ryan Gosling est à l’affiche du nouveau film de Damien Chazelle, First Man. L’occasion de revenir sur l’acteur en quatre anecdotes.

PRESQUE UN BACKSTREET BOYS

Ryan Gosling a confié avoir postulé pour décrocher une place dans le boys-band Backstreet Boys. L’un des membres, A.J. McLean, par ailleurs voisin de Ryan, ne l’a jamais rappelé. Il l’a regretté plus tard. Snif.
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COUTEAU À LA RÉCRÉ

Surnommé « Trouble » (problème) à l’école, le petit Ryan est plutôt agité. Un jour, après avoir vu Rambo, il va jusqu’à embarquer des couteaux de cuisine pour les envoyer sur ses camarades dans la cour. Vraiment sympa.

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PASSION TRICOT

Il est comme ça, Ryan : le sex-symbol a une passion, et c’est celle du tricot. Grand fan de laine et d’aiguilles, il a découvert ce hobby en 2012. Ce jour-là « a été l’une des journées les plus relaxantes » de sa vie.

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BRITNEY GOSLING

Enfant, il était amoureux de Britney Spears et tous les deux jouaient au jeu de la bouteille. Britney Spears est finalement sortie avec Justin Timberlake, dont la mère… a été la tutrice légale de Ryan pendant 6 mois.
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Le centre Vinci fête ses 25 ans

En septembre 1993, les Tourangeaux découvraient le Palais des congrès, alias « le Vinci ». Vingt-cinq ans après, Tours événements lui fête son anniversaire.

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(Photo Julien Pruvost)

EN CHIFFRES

Le Vinci, c’est 3 auditoriums – soit 3050 places – mais aussi 22 salles de réunion, 4 000 m² ouverts à la restauration et aux expositions et plus de 4 000 manifestations accueillies depuis son ouverture. Il aura fallu près de 30 mois pour venir à bout du chantier.

25 ANS D’ÉVÉNEMENTS

Le Vinci a accueilli expositions, festivals, concerts, spectacles et bien d’autres. En 25 ans d’existence, il a vu passer nombre de congrès et du monde… divers et varié ! On peut par exemple citer la Dreamhack, le Japan Tours festival, le Mondial du fromage, mais aussi Jamel Debouzze, Fabrice Luchini, Eric Antoine, l’ancien maire Jean Royer (en 2000, il y avait tenu un discours de… 2 h 30 !), le Tours Vintage Legend ou encore Joan Baez !

RETOUR VERS LE FUTUR

« Le plus gros chantier jamais réalisé en Touraine a ouvert ses portes ce week-end. » Le sur-titre provient du journal Les Échos, le 27 septembre 1993. Dans cet article, le journaliste revient sur « ce vaisseau de verre » qui a « pourtant connu quelques déboires » (en avril 1993, un faux plafond de 200 m² s’écroulait).
« Le bâtiment aura coûté 522 millions de francs, auxquels il convient d’ajouter 180 millions pour le prix des terrains », ajoute-t-il. Si, au début, certains riverains se sont plaints de l’édifice (quelques opposants au projet se baladaient également avec des chasubles « Non au Vinci mangeur d’arbres »), le Vinci est désormais parfaitement intégré dans l’environnement urbain.

METS TA CASQUETTE, JEAN !

On l’appelle « la casquette » : ce bout de toit avancé surplombant légèrement le boulevard Heurteloup sort tout droit de la tête de Jean Nouvel. Architecte reconnu, il a conçu le bâtiment dans son intégralité. Son « vaisseau », il en est toujours fier. L’an dernier, il déclarait à nos confrères de 37° qu’au bout de 25 ans, le bâtiment lui semblait « étonnamment jeune » et se battait encore bien contre le temps. Le Vinci a semble-t-il gardé son impression de modernité désirée par Jean Nouvel.

LA JOURNÉE ANNIVERSAIRE

Samedi 15 septembre, le Vinci ouvrira ses portes au public pour fêter ses 25 ans. Au menu de cette fête géante organisée par Tours Événements ? Une scène ouverte aux acteurs culturels locaux (théâtre, chant, cinéma, danse, musique…) dont certains effectueront également des performances, des expos photos, un espace enfants, un karaoké géant ou encore un jeu de piste.
> Le samedi 15 septembre, de 9 h 45 à 19 h 30. Gratuit.
> Infos et programme complet sur leur site

TOP 4 : Stranger Things

Grâce à un partenariat entre Netflix et la maison d’édition Penguin Random House, des livres basés sur la série Stranger Things vont voir le jour. Quatre anecdotes sur la série à succès.

E.T TÉLÉPHONE MAISON

Ce n’est pas la seule source d’inspiration des réalisateurs. Mais les références au film E.T. L’extraterrestre, de Steven Spielberg, sont omniprésentes dans Stranger Things : scène à vélo, cabane au fond du jardin…

Ecranvélos

ACCUSATION DE PLAGIAT

Le 4 avril dernier, le réalisateur Charlie Kessler a accusé les frères Duffer, créateurs de la série Stanger Things, de s’être largement inspirés d’un de ses courts-métrages.
EcranPlagiat

PATIENTE

Les acteurs sont en plein tournage des huit épisodes de la saison 3. En revanche, pour la voir, il faudra patienter jusqu’en 2019. En attendant, les premières images ont été dévoilées.

EcranTournage

VICTIME DE HARCÈLEMENT

Millie Bobby Brown, Eleven dans la série, défend bec et ongles les droits LGBT. Pourtant, des internautes lui ont attribué de faux propos homophobes. Elle a quitté Twitter.

EcranEleven

TOP 4 : Mon voisin Totoro

Pour ses 30 ans cette année, Mon Voisin Totoro, de Miyazaki, ressort au cinéma cette semaine en version restaurée. Quatre anecdotes sur l’un des plus beaux dessins animés du monde.

AUTOBIOGRAPHIQUE

Mon Voisin Totoro serait fortement inspiré de l’enfance de Miyazaki. Dans le film par exemple, la mère de Satsuki et Mei souffre de tuberculose. Une malade qui a également touché la mère du réalisateur à l’époque.

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TOTORO A UNE SUITE

En 2003, Hayao Miyazaki a bel et bien écrit et réalisé une suite de Totoro, mais sous la forme d’un court-métrage de 13 minutes axé sur Mei et intitulé Mei to Konekobasu. Cependant, il n’est visible qu’au musée Ghibli au Japon.

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MÉLANIE TOTORO

Les fillettes du film ont été doublées par des enfants en France et aux États-Unis. Surprise, en français, c’est la célèbre Mélanie Laurent qui avait été choisie en 1999 pour la voix de Satsuki. Elle n’avait alors que 16 ans.

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MÊME DANS TOY STORY

Les membres de l’équipe Pixar sont d’immenses fans de l’oeuvre de Miyazaki. En hommage, et en guise de clin d’oeil, ils ont d’ailleurs glissé une peluche de Mon Voisin Totoro dans le film d’animation Toy Story 3. Vérifiez !
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TOP 4 : Han Solo

C’est cette semaine que sort Solo : a Star Wars story, spin-off du personnage emblématique Han Solo avec Alden Ehrenreich. Voilà quatre anecdotes sur le « gentil vaurien », jadis incarné par Harrison Ford.

STALLONE AUDITIONNÉ

Dans les années 70, Sylvester Stallone a été auditionné pour le rôle. Mais il se rend compte qu’il « a l’air ridicule en pantalon moulant avec un pistolet laser » et lâche l’affaire. D’ailleurs, George Lucas ne l’a même pas regardé.

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FORD LE CHARPENTIER

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Photo jesss.com

Lors des auditions, Lucas fait passer un essai à Harrison Ford, un charpentier en train de réparer une porte sur un chantier pour la société de Coppola ! Le jeune Ford donne la réplique et tape dans l’oeil du producteur Roos. Gagné.

UN MONSTRE VERT

Dans la première version écrite en 1974, George Lucas avait imaginé Han Solo comme… un monstre vert sans nez avec des ouïes. Le réalisateur en a finalement fait un humain pour équilibrer ses rapports avec Luke, Leia et Chewbacca.

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« TUEZ-MOI ! »

Pas franchement enclin à signer plusieurs films, Harrison Ford s’engageait sur un film à la fois. Il espérait que l’on tue son personnage d’Han Solo dans l’épisode suivant. Au grand dam de Lucas…

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TOP 4 : Vikings, la série

Par Odin ! Fin novembre, Vikings revient pour sa saison 5. Quatre choses que vous ignorez (peut-être) sur l’une des meilleures séries au monde (chut, on a raison d’abord !).

LAGERTHA KARATÉKA

Dans la série, la sublime Lagertha – jouée par Katheryn Winnick – dézingue ses opposants à coup d’épée. Dans la vraie vie, mieux ne vaut pas l’énerver non plus : l’actrice est ceinture noire de karaté et de taekwondo. Et pan.

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TOURNAGE IRLANDAIS

Oubliez la Scandinavie propre au peuple Viking : le réalisateur Michael Hirst a préféré poser ses caméras… en Irlande ! Un choix financier pour la production (remises de charges oblige). Seuls quelques plans viennent de Norvège.
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GIRL POWER

Dans la série, les femmes sont aussi importantes que présentes. À l’époque aussi, puisque la femme avait un rôle vital dans la société viking : elles étaient libres, respectées, pouvaient divorcer et partaient aussi combattre.
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PAS TAPER !

Alexander Ludwig (Bjorn dans la série) a précisé dans une interview qu’il avait dû dire « à des fans un peu fous dans un bar » qu’il n’était pas un vrai Viking, étant donné que ces derniers… voulaient carrément se castagner avec lui.
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TOP 4 : Omar Sy

Cette semaine, il revient avec le film Knock. Retour en quatre anecdotes sur l’acteur-chouchou des Français, monsieur Omar Sy.

IL A LOUPÉ SON BAC

L’année du bac ? Omar Sy préfère embarquer avec son mentor, Jamel Debbouze, pour… le Festival de Cannes ! Il participe à l’émission Le Cinéma de Jamel. Et loupe donc le bac. Pas bien grave quand on connaît la suite de l’histoire.

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L’EXIL AMÉRICAIN

L’acteur vit à Los Angeles depuis 2012. Accusé de s’être exilé pour des raisons fiscales, Omar Sy a rétorqué qu’il y « trouvait plus de paix qu’à Paris » et son agitation : « Ici, je peux faire mes courses tranquillement. »

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SUBLIME VILLA

Omar Sy en a d’ailleurs profité pour s’acheter une luxueuse villa en Californie. L’an dernier, il s’est offert une propriété de 700 m2 (avec 5 chambres, piscine et jacuzzi) pour 3 millions d’euros d’après le magazine Variety.

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COUPÉ AU MONTAGE

« T’as fait une faute, là. Parce que le scarabée, il s’accorde quand le canard est placé avant le petit panier d’objet direct », disent Omar et Fred, en peintres hiéroglyphes, dans Astérix & Obélix. Une scène culte malheureusement… disparue au montage !

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10 & 20 km de Tours et Marathon : c’est le 24 septembre !

Vous êtes invité aux 35 ans d’un copain et vous n’y allez pas ??? Vous êtes comme ça, vous ? Pas nous. Les 35 ans des 10 et 20 km de Tours, on y sera et vous aussi,q ue vous ayez la chance de gagner un des 50 dossards tmv ou pas. Et pis c’est tout !

LE PARCOURS

10 KM Départ à 9 h 30 de la Place Anatole-France. Choisissez bien le sas qui correspond au temps que vous espérez réaliser. Parcours urbain jusqu’à la Gloriette puis retour par le même itinéraire.

20 KM Départ à 10 h 15 de la Place Anatole-France. Même itinéraire que le 10 km, puis suite jusqu’au moulin de Ballan. Retour le long du Cher puis sur le tracé du 10 km.

MARATHON Départ 8 h 45 de la place Anatole-France. Même parcours que le 10 km, puis la loire à Vélo jusqu’à Villandry. Traversée du Cher. Retour le long de la Loire, par Berthenay, Saint-Genouph et La Riche.

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(Cliquez pour agrandir le parcours)

35 ANS EN 7 INFOS

QUI A REMPORTÉ LA PREMIÈRE ÉDITION DES 20 KM DE TOURS ?
Roger Brochen. C’était le 27 mars 1982 et il a bouclé les 20 km en 1 h 03’. Et le truc fou, c’est qu’il reste un inconditionnel de la course tourangelle qu’il court encore, pour le plaisir !

QUEL EST LE RECORD DE L’ÉPREUVE ?
C’est le Kényan Alfred Cherop (dossard 13 sur la photo) qui s’est imposé en 2014 en 58’32’’. John Kanda, un autre Kényan avait fait mieux en 2002, mais une erreur de parcours avait amputé la boucle de 300 m…

(Photo archives La NR)
(Photo archives La NR)

C’EST QUI LE GARS QUI PARLE DANS LE MICRO ?
Il s’appelle Philippe Chaput. C’est le speaker officiel et l’épreuve et il gère aussi le plateau élite.

DEPUIS QUAND ON SE DÉGUISE ?
Le concours de déguisement est né officiellement en 1990, mais certains se déguisaient déjà avant.

(Photo archives La NR, Gérard Proust)
(Photo archives La NR, Gérard Proust)

COMBIEN DE BÉNÉVOLES ?
Depuis 2016 et les nouvelles normes de sécurité, le nombre de bénévoles est monté à 1 300 personnes. À peu près le nombre des partants de la première édition en 1982.

EST-CE QU’UN TOURANGEAU A DÉJÀ GAGNÉ LES 20 KM DE TOURS ?
Outre Brochen en 1982, c’est sans doute Kamel Kohil, licencié à Saint-Pierre-des-Corps qui a le plus marqué la course. Il s’est imposé trois fois, en 1995, 1998 et 1999. Côté féminin, Maria Rebello, Tourangelle d’adoption, a également remporté l’épreuve à plusieurs reprises.

COMBIEN DE FEMMES SUR LA COURSE ?
Sur les trois distances confondues, elles représentent 30 % des participants. Un chiffre en constante augmentation.

Deux parrains pour un anniversaire

Parrainage de gala cette année aux 10 et 20 km de Tours : deux étoiles de l’athlé français seront avec nous !
STÉPHANE DIAGANA : Il y a eu Marie-Josée Pérec chez les filles et Stéphane Diagana chez les garçons. Elle fut la première française championne du monde du 400 m en 1991. Il fut le premier Français champion du monde du 400 m haies en 1997. Exploit renouvelé en 2003 avec le relais français sur 4 x 400 m.
CHRISTELLE DAUNAY : C’est le haut du panier du marathon féminin : Christelle Daunay a été sacrée championne d’Europe, à Zurich, en 2014, en 2 h 25’ 14’’. Son record personnel, elle l’a établi au marathon de Paris en 2010 en 2 h 24’ 22’’. Ça laisse songeur !

GAGNEZ VOTRE DOSSARD & ENTREZ DANS LA TEAM TMV !

Evidemment, tout le monde en rêve, c’est la consécration de toute une vie de joggeur du dimanche : courir un jour les 10 et 20 km de Tours avec le prestigieux maillot rose flanqué du logo tmv. Ca vous assure une foulée, ça, on vous le dit. Ils seront 50, triés sur le volet (tirés au sort, en fait) parmi tous les petits bulletins que nous allons recevoir. Pour tenter votre chance, donc : vous découpez le bulletin qui se trouve dans la version papier de tmv (n°263) ou vous nous envoyez par mail (redac@ tmvtours.fr) toutes les infos qui vont bien (Nom / Prénom / Adresse / Date de naissance / Sexe / N° de tél / La course à laquelle vous voulez participer (hors marathon)
Aucun dossard ne sera remis sans certificat médical
Les gagnants du concours tmv s’engagent à courir avec le maillot tmv.
ATTENTION, VOTRE BULLETIN DEVRA NOUS PARVENIR AVANT LE 11/09

SINON, POUR S’INSCRIRE

MARATHON : 50 € Les inscriptions sont ouvertes en ligne jusqu’au 18 septembre à l’adresse suivante : www.marathontlv.fr/fr/inscriptions
Les inscriptions par courrier doivent également parvenir à l’organisation avant cette date.

10 ET 20 KM : 17 € Inscriptions en ligne sur nrco.lanouvellerepublique.fr/dossiers/20km/

Ou, les 22 et 23 septembre, au village partenaire « Hypermarché Géant Casino La Riche-Tours ».

Ils vont vous consoler de la rentrée (ou pas)

La rentrée de septembre, c’est dur dur. Tmv vous propose un panorama de l’école vue à travers la musique, le cinéma ou encore la littérature. De France Gall aux Pink Floyd, en passant par Ducobu et La Guerre des boutons.

L’ÉCOLE ? CE SACRÉ CHARLEMAGNE… OU PAS !

« Qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer l’école ? C’est… ce…sacré Charlemagne. » Vous l’avez probablement chantée au moins une fois dans votre vie : la chanson Sacré Charlemagne, de France Gall, est sortie en 1964. Gros carton de la période yé-yé, elle contribue à répandre une idée reçue née des dizaines d’années auparavant. Charlemagne a inventé l’école ? Pas franchement.

Explications : fut un temps, lorsque Kev Adams et Justin Bieber n’existaient pas (le bon vieux temps), Égyptiens, Grecs et Romains allaient déjà à l’école. L’enseignement, certes pas comme on le conçoit aujourd’hui, a donc cours depuis l’Antiquité. En Grèce, par exemple, l’écolier y accédait dès 7 ans pour apprendre le calcul et l’écriture. Les petits Romains, eux, s’instruisaient sur la place publique. Contrairement à ce que d’aucuns imaginent, le Moyen Âge aussi a poursuivi l’apprentissage en école. Sauf que cela était réservé aux privilégiés…

Venons-en donc à notre ami Charlemagne. C’est en 789 que ce coquinou, qui ne sait d’ailleurs pas écrire, intervient. Cette année-là, il fait publier un capitulaire modifiant le rôle du clergé et pose alors les bases de l’école obligatoire pour tous et accessible au plus grand nombre (Jules Ferry, en 1881, fignolera l’école de la République, telle qu’on la connaît maintenant). Des établissements sont ouverts dans les campagnes et les monastères. Charlemagne veut que son peuple soit cultivé et éduqué, il vient de donner une nouvelle vie à l’école.
Son oeuvre, finalement ? Simplement la propagation de l’instruction. Une idée pas si folle, n’est-ce pas France Gall ?

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Rkx3dTwqEtk[/youtube]

DUCOBU, LE HÉROS ZÉRO

NEWS_DOSS_DUCOBU« Quelle belle cueillette nous fîmes : quelques hyménomycètes, des hypholomes, des helvelles, des polypores versicoles… » ÇA, c’est la dictée atroce qui – running gag oblige – revient dans tous les tomes de la bande dessinée L’Élève Ducobu, signée Godi et Zidrou. La dictée donc, bête noire d’un paquet d’entre nous, à l’époque où nos petits derrières douillets squattaient les bancs à échardes de l’école (comment ça, on exagère ?).
La hantise, aussi, du fameux Ducobu, roi des cancres et héros de cette excellente BD. L’élève, vêtu de son éternel pull à rayures, enquille les zéros et rivalise d’idées pour tricher et copier. Sa voisine de classe, c’est Léonie Gratin. Elle enchaîne les 10/10, est parfaite en tout, même en matière principale : lécher les bottes de Monsieur Latouche, l’instit’ insupportable et sadique (mais il y a forcément un tout petit mini-coeur sous son uniforme terne, voyons). Bref, L’Élève Ducobu, ce sont 23 albums, plus de 2 millions d’exemplaires vendus, et surtout l’occasion, en 48 pages, de replonger dans l’ambiance de l’école et de rappeler des souvenirs à certain(e)s. Cancre ou bon élève, vous étiez quoi, vous ?

> Mais on oublie : l’adaptation cinématographique. Le film Ducobu, sorti en 2011, se la joue comédie sympathique, mais n’arrive pas à la cheville de son modèle dessiné. Si les tout jeunes Vincent Claude et Juliette Chappey, adorables comme tout, font le job dans leurs rôles respectifs de Ducobu et Léonie, le reste tombe à plat (coucou Élie Semoun en professeur Latouche) et les gags, ronflants, ne parleront qu’aux 7-10 ans. Pour le reste, la sentence du conseil de classe est tombée : peut mieux faire.

PARCE QUE DES FOIS, L’ÉCOLE C’EST BIEN…

Le regretté Robin Williams y tient l’un de ses plus grands et plus beaux rôles : celui de John Keating. Dans Le Cercle des poètes disparus, il joue cet étrange mais fascinant professeur de lettres anglaises. Refuser l’ordre établi et bouleverser son mode de pensée via la poésie, voilà le mot d’ordre. Ce film, réalisé par Peter Weir, basé sur un enseignant anti-conformiste, est intimiste et touchant. Les dialogues sont savoureux (« C’est dans ses rêves que l’homme trouve la liberté. Cela fut, est et restera toujours la vérité. »).
Un film beau. Tout simplement.

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ANOTHER BRICK IN THE WALL II : RÉVOLTE À L’ÉCOLE NEWS_DOSS_PINKFLOYD

L’école, ce n’est pas votre truc ? L’autorité scolaire encore moins ? Alors, mettez un petit Another Brick in the Wall (part II) et poussez les potards au maximum. Cette chanson contestataire par excellence a secoué la planète en 1979. Pink Floyd vient de sortir son mythique The Wall et la « partie 2 » résonnera dans les cages à miel de milliers de jeunes des dizaines d’années après. Pendant près de 4 minutes, Roger Waters y déroule sa vision de l’enseignement. Le musicien ayant toujours détesté l’école conventionnelle et ses professeurs, il torpille l’ensemble dans une chanson devenue culte et fusille la rigidité des règles scolaires, ainsi que les châtiments corporels qui sévissaient dans l’enseignement en Grande-Bretagne dans les années 50.
Un « We don’t need no education » hypnotique, un cri de marche « Hey Teacher ! Leave them kids alone », un rythme inattendu de la part du groupe (l’idée du tempo, dansant et limite disco, avait été soufflé par leur producteur), un second couplet marquant et marqué par une chorale d’enfants (leur son a été gonflé par 12 à l’enregistrement !), des bruits de cour de récré et un prof qui crie… Tout concourt à faire d’Another Brick in the wall Part II un hymne légendaire, LA « protest song ».

> Pour dormir moins bête : en 1980, la chanson a été utilisée par 100 000 étudiants noirs d’Afrique du Sud en grève, qui protestaient contre l’Apartheid sévissant dans les écoles. En réaction, le gouvernement l’a interdite. Motif ? Incitation à l’émeute et chanson « jugée préjudiciable à la sécurité de l’État ».

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HrxX9TBj2zY[/youtube]

PUNK À LA RÉCRÉ

Quoi de mieux qu’un petit Rock’n’roll high school, des Ramones ? Cette chanson punk, enregistrée pour le film flop du même nom (sorti en France sous le titre Le Lycée des Cancres…), est un hymne pour les « anti-bahut ». Le mot d’ordre ? On s’en fout, on serait bien mieux ailleurs qu’à l’école. Il suffit de traduire les paroles. Petit extrait : « J’en ai rien à faire de l’Histoire / je veux juste me faire quelques gonzesses / je déteste les profs et le principal. » De véritables poètes.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=c5vh0QHUA1w[/youtube]

BRASSENS ET LE TITRE INÉDIT

La chanson s’appelle La Maîtresse d’école. Vous aurez beau chercher dans les tréfonds de YouTube, vous ne trouverez jamais l’originale de Georges Brassens. C’est l’un de ses derniers textes, un titre inédit qui a cependant été repris par une palanquée de chanteurs, Le Forestier en tête.
Et quel dommage de n’avoir jamais pu écouter l’extraordinaire Brassens scander ces vers délicieux, où il raconte ses premiers émois amoureux avec sa jolie maîtresse d’école aux méthodes pédagogiques plutôt… originales, le premier de la classe ayant droit à « un baiser libertin, un patin » ! Délicieusement poétique et bourré d’humour.

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POUR LES COQUINOUS (ET UN POIL REBELLES)

En 1984, le guitar-hero Eddie Van Halen publie Hot for teacher (ceux qui ont séché les cours d’anglais en 4e iront sur Google pour la traduction). Dans cette chanson aux paroles potaches/lubriques/coquines (ne rayez pas la mention inutile), Van Halen raconte à quel point il fantasme sur sa prof. Le clip, éloquent à souhait, finit d’illustrer un titre rock et énergique qui prouve que certains ont tout de même bien été contents d’aller en cours…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=LetJHQ_V05o[/youtube]

> L’anecdote qui tue : en 2012, un étudiant à l’Université d’Oakland, visiblement fan de sa prof (et de Van Halen), a été renvoyé pour avoir écrit une thèse intitulée « Hot for teacher ». Il a donc décidé de poursuivre l’école en justice, réclamant en même temps 2,2 millions de dollars. Le juge a rejeté sa plainte.

> Si vous êtes plus Eddy Mitchell qu’Eddie Van Halen : les plus réservés opteront pour sa chanson Ma Maîtresse d’école. Moins libidineux que Hot for teacher, mimi et poétique, le Schmoll, comme on le surnomme, y raconte son enfance à l’école, où « quelqu’un possédait [s]on coeur » : sa « maîtresse aux yeux si doux » dont il était fou. Moh !

POUR LES ÉNERVÉS DE LA RENTRÉE

> Côté musique, Back to school de Deftones (l’un des fondateurs du nu metal) devrait permettre à certain(e)s de crier un bon coup avant la rentrée. La chanson, insolente comme il faut, est une vaste moquerie vis-à-vis de l’enseignement scolaire vu ici comme une machine à concevoir des gens tout bien, tout beaux.
> Michel Sardou, un punk avant l’heure ? En 1972, Michou enregistre Le Surveillant général, pamphlet bien énervé contre les internats. Un titre dans lequel son ancien surveillant général justement en prend pour son grade : « Je n’oublierai jamais le regard de vipère / Que m’avait lancé ce vieux rat » (et bim) balance Sardou qui, lui, ne pensait qu’aux jeunes femmes. Quelques années plus tard, dans Les Deux écoles, il s’en prend à l’école libre. Idem avec Le Bac G, où il démolit ce « bac à bon marché dans un lycée poubelle », sans débouchés. À croire que l’artiste n’a pas franchement aimé sa scolarité et l’école. L’ironie de la vie veut que maintenant, les soirées étudiantes se finissent généralement avec Les Lacs du Connemaaaarraaaa, beuglé avec deux grammes dans chaque œil.

> Côté ciné, méfiez-vous des jolies filles. La preuve avec la sublime Megan Fox dans le film Jennifer’s Body. Personne ne résiste à cette beauté fatale au lycée ? Pas de bol, la demoiselle est en fait possédée par un démon et se transforme en mangeuse d’hommes. Littéralement. Bon ap’ !
> La vie n’est pas rose pour Carrie. Elle va même devenir rouge, lorsqu’elle se fait renverser un seau de sang de porc dessus lors du bal du lycée. Il faut dire que la jeune Carrie est la tête de turc des filles du collège. Mais lorsque ses pouvoirs surnaturels se déclenchent, plus personne ne fait le malin (à part le diable). Carrie, le roman du maître Stephen King, est époustouflant. Son adaptation ciné par Brian de Palma est extraordinaire. À vous de choisir !

[Retrouvez l’intégralité de notre dossier dans le numéro 263 de tmv]

TOP 4 : Daniel Day-Lewis

Coup de tonnerre : la semaine dernière, Daniel Day-Lewis annonçait l’arrêt de sa carrière. Retour en 4 anecdotes sur le premier acteur à avoir glané trois oscars du meilleur acteur.

ADEPTE DE LA MÉTHODE

Le comédien est connu pour être friand de la method acting, soit faire littéralement corps et âme avec son personnage. Pour ses rôles, il a ainsi passé des mois en fauteuil roulant, vécu seul en forêt, appris le métier de boucher, etc.

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MERCI EMINEM !

Pour son rôle dans Gangs of New York, Daniel Day-Lewis a confié écouter tous les matins à 5 h les morceaux d’Eminem, notamment « The Way I am », afin de se mettre dans un état de colère et donner le meilleur de lui-même.

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DANIEL CORDONNIER

En 1997, Daniel Day-Lewis déménage en Italie. Il se forme au métier de cordonnier, une passion de jeunesse. Il désertera les plateaux de cinéma pendant 5 ans. Di Caprio réussira à le ramener pour Gangs of New York de Scorcese.
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ADJANI STORY

C’était l’un des couples les plus glamour : Daniel Day-Lewis avec Isabelle Adjani. La rumeur dit que l’acteur avait rompu par fax. La comédienne a démenti, rappelant que monsieur avait disparu quand elle lui a annoncé sa grossesse…
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TOP 4 : Cédric Klapisch

Cette semaine, Cédric Klapisch sort un nouveau film : Ce qui nous lie. Et ce n’est pas son premier ! Il faut dire que ces précédents films sont connus du public. Voici son p’tit top 4.

L’AUBERGE ESPAGNOLE

C’est un des films mythiques du début des années 2000, où Romain Duris s’est fait connaître du grand public aux côtés de Cécile de France. Cette dernière a d’ailleurs décroché le César du meilleur espoir féminin pour le rôle d’Isabelle.

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LES POUPÉES RUSSES

En 2005, Klapisch réalise la suite de l’Auberge espagnole. Ce qui est excitant c’est de retrouver les mêmes personnages et de découvrir la suite de leur histoire. La vie continue : Xavier (Romain Duris) a désormais 30 ans.

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CASSE-TÊTE CHINOIS

Ce n’est que huit ans après que Klapisch propose une suite. Dans Casse-tête chinois, Xavier (Romain Duris) a encore vieilli et continue à vivre sa vie, périlleuse et remplie de rebondissements.

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PARIS

Le film n’est pas rattaché à la trilogie, mais le réalisateur a tout de même gardé Romain Duris, près de lui, pour jouer le personnage principal. Dans Paris, Duris joue un danseur, malade cardiaque.
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TOP 4 : Festival de Cannes

Polémique Polanski, guéguerre avec Netflix, querelle sur l’affiche… Le Festival de Cannes 2017 commence le 17 mai mais a déjà son lot de bisbilles. Retour en 4 anecdotes sur les coups d’éclat et les petites histoires du festival

PIALAT SIFFLÉ

1987. Sous le soleil de Satan, de Maurice Pialat, reçoit la Palme d’Or. En montant sur scène, il se fait siffler et huer. Sa réponse, culte, fuse : « Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus. »

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=rGgVtctXskk[/youtube]

ADJANI LA DIVA

En 83, les photographes de Cannes déposent leurs appareils et tournent le dos à Isabelle Adjani. Ils lui reprochent d’avoir boycotté une séance photo. En 97, elle impose son menu à sa table : radis et protéines de synthèses. Youpi.
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VON TRIER ÉJECTÉ

« Hitler n’est pas vraiment un brave type, mais je comprends l’homme (…) Israël fait vraiment chier. » L’hallucination est totale en 2011 : Lars Von Trier a pété un plomb. Il s’excusera, mais le festival le vire dans la foulée.

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DOIGT D’HONNEUR

En 1994, Tarantino reçoit la Palme d’Or pour le mythique Pulp Fiction. Son discours est interrompu par une femme qui hurle « C’est une daube ! » à deux reprises. Quentinou, filou, sourit et balance un doigt d’honneur. Tout en finesse.
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TOP 4 : Will Smith

Il y a quelques jours sortait, en DVD, Beauté Cachée avec Will Smith. Le film a fait un flop. Mais tmv le justicier rend hommage à son acteur principal. Voilà 4 anecdotes sur Willou.

PRESQUE DANS MATRIX

Oui, Will Smith a failli incarner le rôle du célèbre Neo dans Matrix. Une proposition qu’il a préféré décliner, le comédien trouvant le scénario trop compliqué et mauvais, préférant plutôt tourner dans le western SF Wild Wild West.

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UN PRO DU RUBIK’S CUBE

Dans un épisode du Prince de Bel- Air, mais aussi dans une scène du film À la recherche du bonheur, Will Smith manie le Rubik’s Cube. Aucun trucage : l’acteur a en effet déjà prouvé, en direct, qu’il pouvait le résoudre en 55 secondes !

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AH L’AMOUR !

À Hollywood, tout n’est pas tout rose côté coeur. Will Smith fait figure d’exception avec un des mariages les plus solides : il a épousé Jade Pinkett (Smith) le 31 décembre 1997. Son secret ? « Faire des efforts chacun de notre côté. »

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SCIENTOLOGUE ?

Will Smith, par ailleurs très proche de Tom Cruise, a toujours nié appartenir à la Scientologie. En 2008, ses relevés d’impôts avaient toutefois fait causer : l’acteur a en effet donné plus de 45 000 dollars à l’Église de Scientologie.
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TOP 4 : Orson Welles

C’est officiel : The Other Side of the wind verra le jour. Les droits du film inachevé d’Orson Welles (il est mort avant de l’avoir monté) ont été achetés par Netflix qui va terminer et diffuser le film. L’occasion de causer de Mister Welles.

HOLLYWOOD : ET BIM !

Welles n’était pas très friand du tout Hollywood. Charlie Chaplin ? « Un arrogant », selon lui. James Stewart ? « Un mauvais acteur. » Et Richard Burton ? « Il travaille seulement pour l’argent, fait la pire merde. » Et paf.
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CITIZEN KANE, L’ÉCHEC

Le film a beau être considéré comme le meilleur du monde, il a connu un désastre commercial à sa sortie aux États-Unis. En colère, le businessman Hearst s’est en effet acharné à limiter sa sortie en salles.

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WELLES & LES FEMMES

On dit d’Orson Welles qu’il était misogyne, coureur de jupons et infidèle. Lors d’une interview en 1975, il déclara : « J’ai fait l’amour pour la première fois à 10 ans. La vérité est que je n’ai jamais compris les femmes. »

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UN PERFECTIONNISTE

L’un des plus grands réalisateurs du monde était aussi un éternel insatisfait, ultra-perfectionniste. Ses montages duraient (9 mois pour Citizen Kane !) et il lui arrivait de reposer sa voix en post-production sur celle des acteurs.
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TOP 4 : Joe Strummer & The Clash

Le 8 avril, le premier album du groupe mythique The Clash fêtera ses 40 ans. Sorti en 77, époque bénie des punks, il a fait des Anglais des musiciens emblématiques. Retour en 4 anecdotes sur son guitariste Joe Strummer.

GUITARE ADORÉE

Indissociable de sa guitare Fender Telecaster 66, Joe Strummer avait acheté son instrument en 1975 pour 120 livres. Malgré la tonne de propositions pour des grattes neuves, il a préféré celle-ci jusqu’au bout. Trop keupon.

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OUF LE SURNOM

Né John Graham Mellor en Turquie, le musicien a finalement opté pour un son surnom : Joe Strummer, soit Joe le gratteux. Bien plus classe que le nom de scène qu’il a failli choisir, Johnny Caramello. Oui, forcément, ça en jette moins…
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OH, LE FOU !

Joe Strummer a été arrêté plusieurs fois. Notamment pour avoir fracassé sa guitare sur la tête d’un spectateur. Mais aussi pour ivresse sur la voie publique et avoir volé des taies d’oreiller et une clé dans un hôtel. Moins rock’n’roll.
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CLASH CACHE

Après la dissolution du groupe et la traversée du désert, Joe Strummer s’exile en Espagne (qu’il adore), squatter incognito les bars. En 2013, une pétition de fans fera plier le maire de Grenade : une place à son nom y est inaugurée.
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TOP 4 : Hugh Jackman

À l’occasion de la sortie de Logan cette semaine, tmv vous rappelle quatre petites anecdotes inutiles concernant son acteur principal, le beau Hugh Jackman.

UN EX-CLOWN

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Chacun son passé …

Avant d’être célèbre, Hugh Jackman était… clown ! Il a raconté au Daily Mail : « J’étais Coco le clown, mais ne connaissais aucun tour de magie. Un jour, un gamin de 6 ans a dit “ maman, il est horrible, il y connaît rien’’ ».

OUPS, TOUT NU

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(désolé, pour voir la vraie photo de Hugh tout nu, Google est votre ami)

Sortie de son film X-Men : Hugh décide de le regarder avec sa fille de 8 ans. En ayant oublié de la prévenir de sa scène de nu ! « Elle m’a dit : mais enfin papa, pourquoi t’as pas de sous-vêtements ? », a raconté l’acteur.

PIPI DESSUS

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Souris, Hugh, souris, c’est ça…

Lors d’une représentation de La Belle et la Bête à Broadway, dans les années 90, l’acteur s’est uriné dessus, en plein direct et sur scène ! Monsieur avait trop bu avant le show. Ça arrive au meilleur d’entre nous, Hugh. Enfin…

EN BONUS

Sachez que l’homme élu le plus sexy du monde en 2008 est aussi gaucher, très myope, marié avec Deborra Lee-Furness depuis 1996 et l’appelle 10 fois par jour. Il est aussi musicien, chanteur et sportif. Bref, on est jaloux, oui !

Hugh Jackman, toujours aussi classe dans Logan.
Hugh Jackman, toujours aussi classe dans Logan.

TOP 4 : Emma Stone

C’est la comédienne du moment : un rôle remarqué dans La La Land, film couronné de succès, et une récente nomination dans la catégorie « Meilleures actrices » pour les Oscars 2017. Zoom sur la sublime Emma Stone en quatre films.

BIENVENUE À ZOMBIELAND

Joli petit minois et fusil à pompe : Emma Stone se la joue badass dans la comédie horrifique délirante de Rubin Fleischer. L’actrice y crève l’écran. Et la tronche des zombies en même temps. Jouissif.

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CRAZY STUPID LOVE

Voix un peu éraillée, charme mutin, regard envoûtant : tout est déjà là. Emma Stone rayonne dans cette première fois aux côtés de Ryan Gosling. Elle le retrouvera en chanteuse dans La La Land et en femme fatale dans Gangster Squad.

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L’HOMME IRRATIONNEL

Comme Scarlett Johansson, Emma Stone s’est imposée comme une des muses de Woody Allen. Elle apparaît ici comme à son habitude : solaire. Dommage qu’elle finisse éclipsée par Joaquin Phoenix, toujours aussi magnétique lui aussi.

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THE AMAZING SPIDERMAN

Un gros bisou à l’homme-araignée et un rôle un poil secondaire (Gwen). Dans Spiderman, la belle rousse se transforme en belle blonde. Mais c’est un hit interplanétaire. Emma Stone prouve qu’elle brille aussi dans les blockbusters.
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TOP 4 : le Père Noël est une ordure

C’est incontournable : cette année encore, vous assisterez à la 49 384e rediffusion du Père Noël est une ordure. Avant de le (re)(re)(re)regarder, voilà quatre anecdotes sur le film culte.

UN NOM DE CODE

Le Père Noël est une ordure ? Outch, difficile de faire accepter un titre pareil à la mairie, pour être autorisé à tourner dans Paris. La production trouvera la parade en donnant un faux titre : « Les Bronzés fêtent Noël ».
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LE FLOP

Certains ne s’en lassent pas. Il n’empêche : avant de devenir mythique et THE comédie de Noël, le film n’a pas vraiment connu le succès au cinéma, malgré la popularité de la pièce de théâtre dont il est adapté. Comme quoi…

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UN REMAKE AMÉRICAIN

Le Père Noël est une ordure a eu droit à son remake hollywoodien. Réalisé par Nora Ephron, ce fameux « Mixed Nuts » (oui, oui, c’est son titre…) mettait notamment en scène Adam Sandler. Vous vous en souvenez ? Non ? Normal.

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LA GROSSE BAFFE

Pendant le tournage, Gérard Jugnot, en pause, enlève sa perruque de Père Noël pour fumer une cigarette. Une dame est arrivée pour lui « coller une mandale » en hurlant de remettre sa perruque, devant sa fille.
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Ces chanteurs tombés dans l’oubli (quoique)

Le 23 septembre, Cstar diffusera « Kendji Girac : de l’ombre à la lumière ». Tmv prend le contre-pied et vous parle de ces chanteurs passés de… la lumière à l’ombre. Trop sympa.

GERRY RAFFERTY

Le chanteur de Stealers Wheel. Des millions d’albums vendus, notamment grâce au tube Stuck in the middle with you, une chanson popularisée par un film de Tarantino. Après le succès, Rafferty sombre dans l’alcool, la dépression, disparaît même de l’hôpital pendant 6 mois avant de réapparaître. Puis de mourir en 2011.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=DohRa9lsx0Q[/youtube]

NUTTEA

En 2000, Nuttea vous rendait dindin- din-dingue quand elle avait son poom-poom-short. 700 000 disques vendus. Mais ensuite ? Oh, selon Wikipédia, « sa carrière deviendra plus confidentielle, après 2004 ». Sous-entendu, on a zappé Nuttea.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=WANpkVm3V2Y[/youtube]

PATRICK HERNANDEZ

On ne connaît pas forcément son nom, ni son visage. Pourtant, tout le monde a chanté sa chanson au moins une fois. De toute façon, Born to be alive a été son seul hit. Tant mieux pour Patoche, car avec son statut d’auteur-chanteur-compositeur, il a pu empocher 25 millions tranquilou depuis 1977. Malin.

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FAUDEL

Le petit prince du raï a connu le succès de 1996 à 2006. Puis, le jour où il apporte son soutien à Sarkozy, Faudel dégringole. Public absent, concerts annulés, gros bides (on parle d’albums)… Il réapparaît avec sa reprise J’veux du soleil en 2013. Encore loupé.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gDVIQ4DSbLw[/youtube]

Dirty Dancing et nostalgie : que sont-ils devenus ?

Le 30 juin, TMC rediffuse pour la 23 982e fois Dirty Dancing. Alors qu’un remake du film culte se profile aussi, c’est le moment de voir ce que sont devenus les acteurs près de 30 ans après.

PATRICK SWAYZE

L’acteur principal de Dirty Dancing a connu ses années de gloire dans les années 90 (souvenez-vous le fantôme sexy de Ghost). En 2008, tout bascule. On apprend que Patrick est atteint d’un cancer du pancréas. Il décède un an plus tard.

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JENNIFER GREY

Âgée de 56 ans, celle qui jouait « bébé » a toujours un visage de bébé… mais botoxé, celui-ci. Son passage en chirurgie esthétique début ‘90 l’a fait peu à peu tomber dans l’oubli. Échecs au cinéma, rôles à la télé et instant télé-réalité. Bof.

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KELLY BISHOP

La maman de Jennifer Grey dans Dirty Dancing s’est imposée sur le petit écran. Pendant 7 ans, elle a campé une mamie bien snobinarde dans la série Gilmore Girls. Sinon, elle fait de l’aérobic et du jardinage. Passionnant, n’est-ce pas ?

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MAX CANTOR

Rah, ce bad boy… Tromper la soeur de Bébé, mettre enceinte Penny : celui qui jouait Robbie dans Dirty Dancing a finalement très mal fini. Rapidement devenu toxicomane, il meurt quatre ans après le film des suites d’une overdose. À 32 ans.

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TOP4 : Janis Joplin, anecdotes et rock’n’roll

C’est cette semaine que sort le DVD Janis, film retraçant la carrière de la chanteuse mythique. L’occasion de vous donner quatre petites anecdotes sur la Mama cosmique.

UNE BÊTE DE SEXE

À 20 ans, Janis est élue « garçon le plus laid » de l’Université. Elle va pourtant bien se rattraper en draguant Hendrix, Morrison, Cohen et autres. Puis elle couchera avec des dizaines et des dizaines de coups d’un soir, filles ou garçons.

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ACCRO À L’HÉROÏNE

Janis avait beau avoir une sacrée descente, l’héroïne était son addiction première : début 69, la chanteuse en consomme 200 $ par jour. Idem quand elle fait l’amour. Idem avant ses concerts. Elle mourra le 4 octobre 1970 d’une overdose d’héroïne.

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CACHET A WOODSTOCK

Au cultissime Woodstock festival, Hendrix a été payé 18 000 $ (l’équivalent de 117 000 $ actuels). Janis Joplin, elle, a reçu un cachet de 7 500 $. Côté public, pour assister aux trois jours du festoche, il fallait juste débourser… 18 $. Ne comparez pas aux festivals d’aujourd’hui, ça risquerait de vous faire mal.

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REMBARRÉE PAR DICK RIVERS

Un jour, les chanteurs Dick Rivers et notre Johnny Hallyday national buvaient en terrasse d’un hôtel : « Une gonzesse complètement pétée est venue nous emmerder. On l’a envoyée chier. C’était Janis Joplin ! », a-t-il raconté. Oups.

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Aucard de Tours en un quart de seconde

Tonton Roger ne comprend pas votre amour pour Aucard ? Mamie Pierrette a du mal à imaginer le bien que ça fait quand vous secouez votre tignasse et remuez du popotin au fameux festival ? Voilà quelques infos à ressortir, histoire de briller au repas de famille.

La teuf avec les Wampas.
La teuf avec les Wampas.

PLUS D’UNE CENTAINE DE BÉNÉVOLES

« On a 150 bénévoles, contre 600 pour Terres du Son par exemple. Ce qui fait que, du coup, tout le monde cohabite à Aucard : bénévoles et artistes mangent ensemble. C’est vraiment une bonne ambiance », rappelle Enzo, le big boss responsable de la prog’ du festival.

PETIT EST DEVENU GRAND

On prend la machine à remonter le temps : nous sommes le 21 juin 1986. Lana Del Rey fête ses un an (et pan, le coup de vieux), Coluche est mort deux jours plus tôt, le groupe Téléphone s’est séparé 2 mois auparavant, la mode est aux choucroutes sur la tête. Bref, tout va mal. Fort heureusement, Aucard lance sa 1re édition. Au menu ? 12 groupes, pendant 12 h, pour un budget de 12 000 francs.
L’Île Aucard accueille les concerts mais au fil du temps, les festivaliers affluent. De plus en plus nombreux. Aucard devra donc déménager. Maintenant, la Gloriette et le festoche semble indissociables. Le succès, aussi.

LIBERTÉ J’ÉCRIS TON NOM

On sait, on sait : Aucard, c’est un mélange de concerts, de découvertes, tout ça tout ça. Mais ce qui plaît, surtout, pendant ces cinq jours, c’est un état d’esprit propre à Radio Béton et plus globalement à Aucard. Bref, un vent libertaire tout simplement, aussi bien dans la musique que dans l’ambiance.
Un esprit de contestation aussi, comme à Béton qui se retrouve tant dans la colonne vertébrale du festival (l’an dernier, le thème était Ni Dieu, ni maître…) que dans la prog’ (oubliez les gros groupes commerciaux, racoleurs et qui copulent un peu trop avec le playback). Et quand on y pense, le festival Aucard est né en 1986, suite à une interdiction d’émettre de Radio Béton. Liberté et contestation, qu’on vous dit.

MOT D’ORDRE : DIVERSITÉ

On le disait : à Aucard, vous pouvez zapper les grosses variétoches un peu mièvres. Ici, le leitmotiv, c’est de proposer une diversité musicale et même au niveau des têtes d’affiche. Le festival a pu voir passer, au cours des années, Tryo, Ez3kiel, Les Ogres de Barback, Guerilla Poubelle ou encore Atari Teenage Riot. Pour l’anecdote, ces derniers avaient d’ailleurs voulu une certaine marque d’eau avec zéro nitrate, une loge individuelle excentrée sans aucune fumée de cigarette. Ça vous la coupe ? Non ? Tant pis, c’est cadeau.

LE MONDE EST FOU

Aucard, c’est l’occasion de faire la fête pendant 5 jours. C’est aussi la possibilité d’assister à des choses plutôt… étonnantes. En 1999, le musicien Jean- Louis 2000 a débarqué en hélico. Un périmètre de sécurité est installé, le public, lui, n’est au courant de rien. Jean-Louis 2000 descend sur le site, escorté par des gardes du corps et une infirmière. Il fend la foule, monte sur scène et balance du Boney M. Normal.

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TOP 4 : Spielberg power !

Le Pont des espions, réalisé par Steven Spielberg, sort en DVD cette semaine. Voici un petit Top 4 des anecdotes sur ses films.

LE BON DEAL

En 77, George Lucas, qui s’inquiète de la qualité de son premier Star Wars, appelle Spielberg. Il pense que Rencontres du 3e type marchera mieux et lui propose un échange : 2,5 % de ses benef’ sur Star Wars contre 2,5 % du film de Steven. Merci qui ?

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PAS HARRY !

Steven Spielberg aurait pu réaliser Harry Potter. Sauf que : après 6 mois de travail sur le scénario, finalement non. « Pas prêt à faire un film pour enfants », « pas suffisamment touché par le projet », « envie de le faire en dessin animé », évoquent les rumeurs.

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COMME UN ENFANT

Dans E.T., le cinéaste a tout filmé du point de vue d’un enfant pour se rapprocher des personnages d’Elliott et de E.T. (quitte à se mettre à genoux). Les scènes ont aussi été tournées de manière chronologique pour laisser intact le jeu de l’enfant.

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LA LISTE DE SCHINDLER

Scorsese refusa de réaliser le film (pas légitime). Polanski idem (trop proche de sa propre histoire). Spielberg s’y colle, mais ému par l’histoire, il demandait à Robin Williams de l’appeler pour lui raconter des blagues.

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TOP4 : Dino folies

Ce vendredi 22 avril, Canal+ diffuse le film Jurassic World. Chouette, c’est donc l’occasion d’un top 4 des anecdotes sur la saga Jurassic Park ! Graou.

JURASSIC LOVE STORY

Dans le premier Jurassic Park, Jeff Goldblum draguouille tranquillou Laura Dern. Eh bien, le film les a visiblement rapprochés, puisque les deux comédiens se sont mariés après le tournage. L’idylle n’a duré que deux ans. Loupé.

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FAUX RACCORD

Dans Jurassic World, le récent opus, Bryce Dallas Howard (alias Claire dans le film), qui a plutôt la trouille, tape un sprint en talons dans les bois. En y regardant de plus près, on voit dans un plan qu’elle court en fait… en baskets.

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SCÈNE MYTHIQUE

Souvenez-vous de ce plan, où un verre d’eau tremble, avant l’arrivée du T-Rex. Spielberg l’a réalisé en pinçant une corde de guitare, placée dans la boîte à gant. Une idée qui lui est venue en écoutant la basse d’Earth Wind & Fire.

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ORIGINE DES CRIS

Ah, qu’ils sont flippants ces cris de dino. Pourtant, le cri du T-Rex a été réalisé en mélangeant des bruits de tigres, d’alligators, d’éléphants, de chiens et de pingouins ! Et celui du Velociraptor ? Avec le son de tortues en plein acte sexuel.

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Top 4 des savoirs inutiles sur Julien Lepers

Viré de Questions pour un champion, Julien Lepers fera son retour le 18 avril sur la chaîne Comédie ! Voilà 4 anecdotes inutiles sur Juju pour briller en société. Ah, je dis oui.

PRESQUE DÉPUTÉ (OU PAS)

Juin ‘81 : Julien Lepers a 32 ans. Il est alors parachuté par Chirac et le RPR à Saint-Pierre et Miquelon, où il fait campagne pour devenir député. Un bide : au premier tour de ces législatives, il n’obtiendra que 181 voix. Bien tenté.

Julien, parce que je le vaux bien.

COMPOSITEUR DE HITS

Julien Lepers chante faux. Mais visiblement, il écrit bien. C’est lui qui a notamment composé les tubes d’Herbert Léonard, comme « Pour le plaisir » ou « Laissez-nous rêver ». Il a aussi sorti 4 singles. Ah, ça ne rigolait pas en ‘79 !

Prends-en de la graine, Maître Gims !

FESSES ET TATOUAGE

Louis Lacourt a tatoué le visage de Julien Lepers et sa signature sur… les fesses de son ami ! Pour assister à ce moment magique, le présentateur, surexcité, est venu casquette à l’envers et enchaînant les « c’est un truc de ouf ».

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JULIEN IS NOT JULIEN

Julien Lepers ne s’appelle pas Julien (désolé de briser vos rêves)… mais Ronan Gerval Lepers. À l’époque de Questions pour un champion, il gagnait 39 000 € par mois et s’est fait poser des implants capillaires à 50 ans. Voilà voilà.

Julien, 66 ans, gamer.

Festival Mauvais Genre : « Le public ne triche pas »

Tmv a attrapé au vol le président et fondateur du Festival Mauvais Genre, Gary Constant. Le Tourangeau revient sur les 10 ans de son bébé, balance les anecdotes, cause culture et choucroute avec Spielberg pour une interview bon chic, bon genre. Ou pas.

Rechercher un DVD chez Gary Constant : mission impossible

Mauvais Genre a déjà 10 ans ! Alors, ça fait quoi ?
Je n’y ai pas réfléchi. Je vois surtout le chemin qu’on a parcouru aujourd’hui. Dix ans, c’est ni long ni court. C’est une réponse de Normand,  ça !  (sourire)  On est fiers d’avoir réussi à proposer ça, eu égard aux  moyens qu’on nous propose. Si on devait s’arrêter là, on n’aurait pas à  rougir. Le hic, c’est qu’on aurait aimé plus de moyens pour notre anniversaire. Sans pour autant taper dans le champagne et le caviar, hein ! Mais  on fera avec… Sinon oui, il y a 10 ans, j’aurais éclaté de rire si on m’avait  dit qu’on serait toujours là. Maintenant, c’est un mélange d’agréable  surprise et d’étonnement. Mauvais Genre est une anomalie : comment  ça se fait qu’on soit encore là ?!

Pourquoi alors ? 
Je ne sais pas. C’est un gros facteur chance.

Modeste , va !
Non, non. Il y a eu beaucoup de chance pour les invités, les réalisateurs  qui ont pu venir, etc. Il y a 2, 3 ans, on aurait déjà dû cesser d’exister.  Même s’il y a beaucoup de spectateurs, on ne renfloue pas les caisses.  Mais on est toujours là. C’est génial.

C’est quoi, en fait, le budget du festival Mauvais Genre ?
Normalement, le festival devrait coûter 70 000 – 80 000 €. Au final, on  le fait avec 20 000 €.

Ah oui, donc le manque de subventions… 
Les institutions ne voient pas pourquoi elles devraient donner plus, vu  qu’on arrive le faire avec si peu. Or, si on doit prendre de l’ampleur, il  faut des subventions. Mais c’est un engrenage. Si les donneurs privés et  les mécènes voient qu’il y a une frilosité de la part des institutions et des  collectivités, ils vont douter. Et ne pas donner non plus.

Tu as des anecdotes qui te reviennent parmi toutes les éditions  de Mauvais Genre ? 
Je me souviens d’une choucroute avec Spielberg…  (éclat de rire)  Non,  je déconne. Euh, Benoît Delépine par exemple (connu pour son rôle de  Michael Kael dans le Groland-NDLR). Il avait un coup dans le nez au pot  d’ouverture. Mais c’est dingue, la popularité de ce mec et l’attitude des  gens à son égard. C’était hyper bon enfant. Le soir, des jeunes du Sanitas  ont voulu prendre des photos avec « Michael Kael » et que, si on avait  besoin, ils pouvaient le raccompagner. Il y a aussi eu Francis Renaud, l’an  dernier, qui voulait piquer les sigles des BM stationnées pour démarrer une collection  (rires)  ! (On vous rassure, il ne l’a pas fait – NDLR) Nous  ne sommes jamais tombés sur un con qui ait mis une mauvais ambiance.  Le retour du public est très intéressant. Le public ne triche pas.

D’ailleurs, il y a vraiment un « public Mauvais Genre ». Il y a  toujours de l’ambiance, c’est sympa et ça me fait penser à une  grande famille. Toujours prête à crier « à poil Gary ! » d’ailleurs…
Pour les 10 ans, ce serait étonnant que ça n’arrive pas ! Pour la Nuit  interdite, ok. Mais pour l’ouverture du festival, évitez quand même.  Soyons sérieux !  (sourire)

Y a-t-il un(e) invité(e) qui t’a vraiment marqué ? À part Spielberg  et sa choucroute, bien sûr.
Il y a eu… Delépine, car c’est devenu un ami. Le dessinateur Philippe  Caza. Ou encore le cinéaste Jean Rollin, décédé quelques mois après, qui  avait vraiment amené une patte fantastique. Et l’acteur Francis Renaud,  quelqu’un de très franc. Et une grande partie du cinéma n’aime pas la  franchise.

Cette 10 e  édition a été un peu difficile à mettre en place…
Il y a  aussi eu une campagne de financement participatif pour aider  un peu…  Au bout de 10 ans, on ne peut hélas pas se dire manifestation pérenne.  C’est dommage, car on a fait nos preuves même si je sais bien qu’il y a  la situation économique, etc. Mais on risque de s’essouffler.

… Mais je voulais avoir ton regard sur la culture à Tours ?
Je pense que Tours est en train de s’endormir. Pour moi, les choses ont  changé, mais pas en bien. Avant, il y avait une dizaine de concerts par  semaine. Maintenant, c’est bien rare. Ça fait vieux con de dire ça, mais  bon. Ma parole est apolitique, mais que ce soit la droite ou la gauche, il  n’y a pas eu de choses concluantes. Le potentiel n’est pas assez exploité.  C’est dommage, vu le passé culturel de la ville. Là, c’est le citoyen qui  parle : Tours va lentement vers la léthargie. Le néant culturel menace.  Et je parle de la culture populaire, pas élitiste…

Bisou Mauvais Genre
Bisou Mauvais Genre

Tiens, il se passe quoi dans ta tête, 10 minutes avant le début  du festival ? 
De l’anxiété un peu, bien sûr. Peur du pépin de son, d’image… L’ouverture  donne le tempo. Je me demande alors si le public est réceptif. S’il ne jette  pas de tomates, ça va…  (rires)

Mauvais Genre ne serait rien sans les bénévoles…
Bien sûr, impossible de ne pas aborder les bénévoles. Derrière moi, il  y a toute une équipe, solide, compétente. Sans eux, je ne serai rien du  tout. À l’année, il y en a une vingtaine. Pendant le festival, on tourne à  40 bénévoles environ.

Au départ, le festival était axé sur l’horreur. Désormais, cela  brasse bien plus large. Pourquoi ? 
Dès le début, je voulais un maximum de genres. Mais je n’avais pas le  carnet d’adresses. Du coup, il était plus aisé d’avoir des films d’horreur.  Mais à la troisième édition, on a commencé à faire entrer de la comédie,  du drame. Maintenant, le public nous fait confiance, veut des surprises  au niveau des films. C’est un rendez-vous entre curieux, passionnés et  néophytes. Ils viennent chercher une gamme de sensations.

Parmi les films proposés cette année, quels sont ceux qui t’ont  vraiment mis une claque ? 
Ah, la fameuse question… Mmh, je dirais 13 Hours, de Michael Bay, qui  sera diffusé à la cérémonie d’ouverture. Il évite tout patriotisme con-con,  c’est carré et étonnant. Vraiment immersif, sans en faire des tonnes.  Sinon, à la Nuit interdite, il y aura The Forgotten, d’Oliver Frampton qui  sera d’ailleurs présent. C’est un mélange entre la dénonciation sociale  à la Ken Loach et la vraie peur à la Nakata dans The Ring. Il y a aussi  Sunset Edge, une dérive à la Gus Van Sant, avec du fantastique. Vraiment  surprenant… Et Alki Alki : il fait partie de la nouvelle génération du  cinéma allemand. Ça passe par toutes les gammes d’émotion… Comme  Mauvais Genre !

Grand entretien par Aurélien Germain

Leonardo DiCaprio en secret

Ça y’est, c’est fait : la semaine dernière, Leonardo DiCaprio remportait (enfin) son Oscar. Tmv vous balance quatre anecdotes sur l’acteur. Histoire de briller en société.

UN SALE GOSSE

Leo a été le leader du Pussy Posse (« la bande du minou », hum…) dans les années 90. Une bande d’acteurs déchaînés bien portés sur la picole, les filles et les bastons. Passe-temps favori ? Lancer des boules puantes dans les clubs branchés.

(Photo laineygossip.com)

PRESQUE BORGNE

2005. Soirée à Hollywood. Aretha Wilson, mannequin, explose une bouteille dans le visage d’un DiCaprio qui s’en tirera avec 17 points de suture et qui a failli perdre son oeil. Elle fuit alors au Canada. La police l’arrête 5 ans plus tard.

FUTURE JEUNE STAR

Sa première audition, il l’a passée quand il avait… 9 ans. Normal. Après avoir galéré à trouver un agent, celui-ci lui a suggéré d’aller chez le coiffeur et de changer de nom (« trop ethnique ») en Lenny Williams. Hors de question pour Leo.

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PRO DU BREAK-DANCE

Quand il était jeune, l’acteur était surtout danseur de break-dance bien connu dans le quartier. Une fois, il a même gagné un prix en Allemagne ! Maintenant, il ne montre plus ses talents. Et ce, même après quelques verres (arf, dommage).

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Radio Béton publie sa bible

Trente ans que ça dure ! Pour marquer le coup, Nathan Aulin et les autres ont décidé de tout raconter dans un livre. Avec les bons souvenirs à côté des coups de gueule. Sans filtre, à la sauce Béton, quoi.

Nathan, des réponses béton pour une interview béton (ou pas).
Nathan, des réponses béton pour une interview béton (ou pas).

Une Bétyoton pour les 10 ans, une fête dans les magasins généraux de la SNCF pour les 20 ans. Pourquoi sortir un livre pour les 30 ans ?
Nathan Aulin : Je pense que l’idée n’était pas venue avant. Les 30 ans approchant, c’est Daniel Gazeau qui a eu envie de tout mettre sur papier (il est éditeur à l’université de Poitiers dans la vraie vie). Un livre, c’est une aventure dans laquelle on ne s’était pas encore lancée. C’était un challenge, quelque chose que personne ne savait faire. Il y avait aussi l’envie de créer un objet qui va rester. Et 30 ans, franchement, c’était le bel âge.

C’est aussi un projet multimédia.Qu’apporte la version numérique ?
Les QR code donnent accès à toutes les archives photos, vidéos et sonores qui ont fait Béton. Pour chaque chapitre, il y a aussi une playlist avec les sons qui passaient à l’époque. On voulait aller au-delà des limites du livre, rendre les choses plus concrètes. C’est aussi une façon de rappeler des souvenirs à ceux qui ont vécu cette période et de la faire découvrir à ceux qui étaient trop jeunes.

La force de ce livre, c’est qu’il est raconté par les bétonneux eux-mêmes. Il n’y a pas d’autosatisfaction, les témoignages montrent différents points de vue, le style est très oral…
Oui, on a voulu montrer la pluralité des souvenirs, faire témoigner des gens qui sont toujours dans Béton, mais aussi ceux qui ne peuvent plus blairer la radio. Trente ans d’asso c’est pas tout rose, donc il fallait que ce soit le plus proche possible de la réalité, sans retoucher les propos des gens. Puisque Béton à la base c’est quand même une radio !

La troisième partie, qui retrace la période 2006-2015, s’intitule « La maturité ? ». On comprend alors que la radio a grandi, qu’elle s’est assagie. Peut-être trop ?
Certains disent que Béton s’est institutionnalisée parce qu’on fait des concerts au Grand Théâtre. D’autres répondent que c’est dans l’intérêt de la radio de déplacer la culture populaire dans des lieux comme ça. En fait, je crois qu’on avait deux solutions. Soit tourner le dos aux institutions et durer cinq ans maximum. Soit pérenniser la radio et travailler avec des personnes qui ne partagent pas forcément les mêmes idées, sans pour autant se vendre. C’est ce savant mélange que les bétonneux ont réussi à faire. On parle de maturité parce que la troisième décennie a été le moment où les personnes qui géraient Béton ont grandi, où les jeunes cons de l’époque se sont mis en couple et ont fait des enfants. 

On ressent dans certains témoignages une sorte de nostalgie, que ce soit au niveau de la musique ou de l’engagement politique. Est-ce que Béton c’était mieux avant ?  
Les gens qui ont vraiment bossé dans la radio ne peuvent pas dire que c’était mieux avant. Mais pour ceux qui l’écoutaient pour son punk garage et qui aujourd’hui tombent sur un gros son techno un peu club, je pense que oui. Certains ne s’y retrouvent plus du tout. Après, au niveau des fêtes et de l’engagement politique, je pense que c’est surtout la société qui avait l’air mieux avant, car on pouvait faire plus de choses et les jeunes étaient plus engagés. Mais Béton, faut pas non plus le fantasmer, ça n’a jamais été une radio politique qui défendait un parti.

Dans la dernière partie, vous racontez les années 2016-2020. Rassurez-nous, il n’y aura jamais de partenariat avec le Medef ?!
Oui, on a essayé de voir l’avenir ! Ça nous a fait marrer de s’imaginer roi du monde et aussi pourri que le Medef. C’est une réponse à tout ceux qui ont pu dire que Béton était vendue. Alors pour délirer on a forcé le trait comme on sait bien le faire. J’espère que les gens vont se marrer autant que ça nous a fait marrer.

Plus sérieusement, comment s’annonce la suite ?
Dans une certaine continuité. On a l’intention de bosser avec de nouveaux acteurs culturels, de continuer à donner la parole à ceux qui auront envie de créer une émission. On va encore se diversifier, pour ne jamais être nostalgique des années 80 ou 90. Il n’est pas question de devenir des vieux ringards !

Propos recueillis par Camille Petit

Brazil 2014 : Le Guidão TMV

Le coup d’envoi de la Coupe du monde sera donné le 12 juin. On vous a concocté un guide d’enfer pour la vivre à fond !

credit Sophie
LÉGENDES PRIVÉES DE COUPE
Dans la fabuleuse histoire des Coupes du monde, les meilleurs footballeurs n’ont pas tous eu la chance de jouer le Mondial. La preuve par trois.
GEORGE BEST (IRLANDE DU NORD, 22 MAI 1946 – 25 NOVEMBRE 2005).
bestIl porte bien son nom. Le gars de Belfast est devenu la première « rock star » du ballon rond. Avec tout ce que le statut implique. Le spectacle d’abord, sur la pelouse d’Old Trafford où ses dribbles faisaient échos aux swinging sixties dans le coeur des supporters de Manchester United. Les excès, aussi. « J’ai claqué beaucoup d’argent dans l’alcool, les filles et les voitures. Le reste, je l’ai gaspillé », disait celui que l’on surnomma le cinquième Beatles. Ballon d’or 1968, il est l’idole de Diego Maradona et a été adoubé par Pelé. Oui, mais jamais il n’a disputé une Coupe du monde avec l’Irlande du Nord. Il est mort en 2005, à l’âge de 59 ans. Maigre consolation : l’aéroport de Belfast porte son nom.
ÉRIC CANTONA (FRANCE, 24 MAI 1966).
cantoCantona aime la polémique, les rasoirs Bic et les high-kicks. En France, son génie est occulté par ses sautes d’humeur. Qu’il s’agisse de ses tacles, de sa désinvolture ou lorsqu’il invective le sélectionneur national Henry Michel d’un fleuri « sac à merde » en 1988. Il ne revient en équipe de France que sous l’ère Platini. Mais c’est de l’autre côté de la Manche que Cantona fait étalage de ses talents. Le « frenchie » de Leeds devient King Éric à Manchester United. Parallèlement, en sélection nationale, Cantona bénéficie de la confiance de Gérard Houiller qui en fait le capitaine de l’équipe lors des qualifications pour le Mondial 94. Raté ! La France bute contre la Bulgarie. Il ne reviendra jamais chez les Bleus. La faute à ce coup de pied porté à un supporter de Crystal Palace, le 25 janvier 1995, sanctionné d’une suspension par la fédération anglaise et internationale. Après cinq ans d’une relation tumultueuse avec Manchester United, Éric Cantona prend sa retraite en 1997. Il n’a jamais disputé de Coupe du monde (beach soccer mis à part).
GEORGE WEAH (LIBERIA, 1ER OCTOBRE 1966).
weah« Mister George » a traversé les années 1990 balle au pied. Né dans un pays en guerre, le Libéria, le gamin de Monrovia s’inspire de cassettes vidéo de Pelé. Il débarque en Europe à Monaco, en 1988, sous les ordres d’Arsène Wenger. Rapide, puissant, il devient le « Monsieur but » du Paris Saint-Germain de 1992 à 1995 avant de charmer les tifosi du Milan AC aux côtés des monuments Franco Baresi et Paolo Maldini. En 1996, il parcourt tout le terrain, slalome sept joueurs de Vérone avant de tromper le gardien. La classe ! Georges Weah est le premier et dernier Ballon d’or africain (1995). En dépit de son talent, il n’a jamais emmené la sélection libérienne en phase finale de Coupe du monde. Il s’investit désormais dans la politique dans son pays natal, meurtri par une incessante guerre civile.
 
LE 11 TMV
On s’est mis à rêver de l’équipe idéale… Bizarrement, aucun joueur français ne nous est venu à l’esprit.
Onze TMV
DOSS_11_BUFFONGardien : Gianluigi Buffon (Italie). L’expérience, la classe. Et puis un type qui s’appellerait Jean-Louis Bouffon de ce côté-ci des Alpes, ça en impose.
DOSS_11_ZABALETAArrière droit : Pablo Zabaleta (Argentine). Rugueux, athlétique, rien de mieux pour empêcher les percées latérales. En revanche, il n’est pas à classer parmi les poètes. Mais c’est ça aussi, le foot.
DOSS_11_SYLVADéfenseur central : Thiago Silva (Brésil). Déconcertant d’assurance. Le visage de gamin de 12 ans et une présence physique écoeurante pour l’adversaire. Il anticipe tout. Le meilleur du monde actuellement.
DOSS_11_RAMOSDéfenseur central : Sergio Ramos (Espagne). Champion du monde, champion d’Europe. Vainqueur de la Ligue des champions cette année. Au top. Il surpasse Giorgio Chiellini (Italie) et Mats Hummels (Allemagne) d’un cheveu.
DOSS_11_ALBAArrière gauche : Jordi Alba (Espagne). David Alaba et la sélection autrichienne ne sont pas qualifiés. On prend un quasi homonyme pétri de talent et on mise sur la confusion pour perturber l’adversaire. Astuce !
DOSS_11_touréMilieu défensif : Yaya Touré (Côte d’Ivoire). Le prince du milieu. Un relayeur capable de planter 20 buts en Premier League cette saison, c’est rare. Et le tout sans délaisser ses attributions défensives. Complet.
DOSS_11_vidalMilieu défensif : Arturo Vidal (Chili). Le genre de type capable de courir un semi-marathon après un match. Une endurance incroyable qui lui permet de rester lucide dans les moments décisifs.
DOSS_11_MESSiMilieu offensif droit : Lionel Messi (Argentine). C’est un danger de tous les instants. Quand il touche la balle, Christian Jeanpierre (TF1) éructe des choses incompréhensibles. Le Messi(e) dit-on.
DOSS_11_RONALDOMilieu offensif gauche : Cristiano Ronaldo (Portugal). Les fabricants de gel lui disent merci, les amateurs de gestes techniques aussi. Une machine à gagner. Ballon d’or France Football en 2013.
DOSS_11_SUAREZAttaquant : Luis Suárez (Urugay). Flamboyant, mais surtout rusé et fourbe. En 2013, il avait croqué son adversaire, le défenseur Branislav Ivanović. Et hop, 10 matches de suspension dans la musette.
DOSS_11_PERSIEAttaquant : Robin van Persie (Pays-Bas). Van Persie sort d’une saison difficile avec Man united. Mais comme il fonctionne à l’orgueil et qu’il est infiniment doué, on met un billet sur le retour du Hollandais.
 
SAVOIRS INUTILES
FRÈRES ENNEMIS
Ils sont frères, mais ne jouent pas dans la même équipe. Kevin-Prince et Jérôme Boateng s’affronteront lors de la phase de poule. Le premier évolue avec le maillot du Ghana tandis que le second porte le maillot allemand, comme en 2010. Les deux frères sont nés d’un père commun, mais de mères différentes à 18 mois d’intervalle. Ils s’affrontent le 21 juin.
PRÉNOMS PARTAGÉS
La sélection sud-coréenne a ceci de magnifique que les joueurs ont intérêt à s’appeler par leur patronyme. On y compte 6 Kim et 4 Lee. Même le sélectionneur partage son prénom (Hong) avec un de ses défenseurs. Pratique pour les consignes collectives, moins pour les instructions individuelles.
LA SQUADRA RÉSISTE AUX ALLEMANDS
« Le football est un sport simple. Vingt-deux hommes poursuivent un ballon pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent », avait déclaré l’avant-centre anglais Gary Lineker en 1990. Ce n’est pas faux. Sauf pour les Italiens qui n’ont jamais perdu contre la Mannschaft en match officiel depuis 1962.
MEILLEUR BUTEUR ?
L’Allemand Miroslav Klose pourrait détrôner Ronaldo (Ronaldo Luis Nazario de Lima, pas Cristiano, voyons) du rang de meilleur buteur de la Coupe du monde. Il lui manque un but pour égaler les 15 réalisations du Brésilien. Facile en quatre participations. Cocorico ! Le record du nombre de buts en une seule compétition est toujours détenu par Just Fontaine (13 cacahuètes en 1958). Et il est parti pour durer.
 
LA PLAYLIST AMBIANÇÃO
En attendant le premier match de l’équipe de France ce dimanche 16 juin contre le Honduras, déhanchez vous sur notre sélection d’hymnes du mundial !

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