#WTF 55 : Uber publie sa liste d’objets oubliés insolites

Petite séance de rattrapage avec l’actu insolite et #WTF des jours passés !

PAUSE_WTF
-Photo Shutterstock-

— Uber vient de publier le classement des objets insolites oubliés dans ses voitures en France au cours de l’année. Ont notamment été laissés sur les sièges : une prothèse orthopédique, des gouttières dentaires, une alliance en or, une canne blanche pour personne aveugle, un couffin bébé (mais sans le bébé, ouf), une ceinture de Dark Vador et… un disque d’or ! Les trois villes françaises où le plus d’objets ont été oubliés en 2017 sont Toulon, Nice et Paris.
Le plus souvent, c’était un 1er janvier. Sans rire ?

— Une famille américaine, qui organisait son déménagement, a fait prendre l’avion à son chien pour relier Denver à Kansas City. Soit 1 h 30 de vol. La compagnie United Airlines a semble-t-il légèrement loupé son coup : le berger allemand de 10 ans a atterri au Japon.

— Trois touristes européens ont été expulsés du Machu Picchu, au Pérou, pour s’être photographiés en montrant leurs fesses.

— En Vendée, aux Herbiers, la police a installé un faux policier en carton au bord de la route pour inciter les conducteurs à ralentir. Il a été baptisé Dave. Non pas parce que Vanina ah ah Vanina aaa ah ah, mais parce que Dave signifie « dispositif anti-vitesse excessive ».

— Vous serez ravis d’apprendre que c’est Sébastien Lelarge, un Mortagnais de 37 ans, qui a remporté cette année le concours du plus gros mangeur de boudin noir. L’homme a englouti 1,145 kg du précieux mets en 15 minutes.

Top 4 des savoirs inutiles sur Julien Lepers

Viré de Questions pour un champion, Julien Lepers fera son retour le 18 avril sur la chaîne Comédie ! Voilà 4 anecdotes inutiles sur Juju pour briller en société. Ah, je dis oui.

PRESQUE DÉPUTÉ (OU PAS)

Juin ‘81 : Julien Lepers a 32 ans. Il est alors parachuté par Chirac et le RPR à Saint-Pierre et Miquelon, où il fait campagne pour devenir député. Un bide : au premier tour de ces législatives, il n’obtiendra que 181 voix. Bien tenté.

Julien, parce que je le vaux bien.

COMPOSITEUR DE HITS

Julien Lepers chante faux. Mais visiblement, il écrit bien. C’est lui qui a notamment composé les tubes d’Herbert Léonard, comme « Pour le plaisir » ou « Laissez-nous rêver ». Il a aussi sorti 4 singles. Ah, ça ne rigolait pas en ‘79 !

Prends-en de la graine, Maître Gims !

FESSES ET TATOUAGE

Louis Lacourt a tatoué le visage de Julien Lepers et sa signature sur… les fesses de son ami ! Pour assister à ce moment magique, le présentateur, surexcité, est venu casquette à l’envers et enchaînant les « c’est un truc de ouf ».

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=h_pkIa9HD5I[/youtube]

JULIEN IS NOT JULIEN

Julien Lepers ne s’appelle pas Julien (désolé de briser vos rêves)… mais Ronan Gerval Lepers. À l’époque de Questions pour un champion, il gagnait 39 000 € par mois et s’est fait poser des implants capillaires à 50 ans. Voilà voilà.

Julien, 66 ans, gamer.

Naturisme : ce qu'il faut savoir

Vous voulez tenter le naturisme ? Avant tout, lisez ces quatre points clés avant de vous lancer.

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– En chiffres
Chaque été, deux millions de naturistes, dont 600 000 Français, sont présents sur le territoire. Un chiffre qui fait de notre pays la première destination mondiale des adeptes de cette pratique. Selon la Fédération française de naturisme (FFN), 11 millions de Français seraient tentés par une telle expérience. Elle recense 116 plages naturistes et 39 campings associatifs.
– Comment pratiquer ?
Il est nécessaire de posséder une licence pour entrer dans un camping naturiste. Par exemple, la « découverte » permet d’essayer pendant trois jours. Idéal pour les débutants. Son prix varie selon les campings. À Cléréles- Pins, elle coûte 8 euros. Une licence à l’année peut être demandée auprès de la FFN ou des associations, au prix de 25 euros.
– Les sports
« Les deux activités favorites des naturistes sont le volleyball et la pétanque », explique avec joie Alain Asselinne. Pour pratiquer le premier sport, les brassières sont autorisées pour les femmes. Au camping de Cléré-les-Pins, on compte également des terrains de badminton, un mini-golf, un trampoline et une piscine.
– La randonnue
Une nouvelle pratique se développe depuis quelques années : la randonnue. Comme son nom l’indique, il s’agit de se balader en forêt tout nu. Mais hors des sentiers réservés aux naturistes. Alain Asselinne reste sceptique sur ce phénomène. « Il faut surtout ne rien imposer aux “ textiles ”», dit-il. Se balader tout nu en dehors des endroits réservés n’est plus condamné en pratique, tant que la nudité ne rentre pas dans le cadre d’une « exhibition sexuelle ».

Reportage : Les naturistes lèvent le voile

Au fin fond d’un bois vit un camping peuplé d’irréductibles naturistes. Leur credo ? Être nus, en harmonie avec la nature. TMV est parti à leur rencontre… en restant habillé.

UNE
Deux tasses de thé posées sur la table. L’accent british entre deux tranches de rire. Heureux et tranquilles comme pas possible. Janet et Ron, 69 et 74 ans, venus de l’Essex, se dorent la pilule devant leur caravane. En plein soleil. Le grand gaillard, lunettes de playboy sur le pif et cheveux blancs bien dressés comme Clint Eastwood, relève la tête. Il regarde une femme nue passer à vélo sur le chemin. Il n’est même pas étonné et retourne à son « sudo-cul ».
Normal. Ron, est lui, aussi à poil. En vacances au Club du soleil de Touraine. Un camping dédié au naturisme. « Cela fait une quinzaine d’années qu’on le pratique. La première fois, c’était dans le Var. On a tenté, car les gens avaient l’air tellement heureux », explique-t-il avec bonhomie, jambes croisées, bien enfoncé dans sa chaise.
Une vingtaine d’emplacements sont occupés en cette fraîche fin de mois de juin. Huit hectares au calme, dans un petit bois à proximité de Cléré-les-Pins (Indre-et-Loire). Chemin escarpé et étroit, indications minimales : l’endroit est àl’abri des regards indiscrets. Et pour cause, des rumeurs et des quolibets, les naturistes en ont entendus.
« La Cap d’Agde, ce n’est pas du naturisme »
« Ici, c’est notre paradis », démine d’entrée Alain Asselinne. Le vice-président de l’association éponyme qui gère le camping est habillé. Trop froid et « pas envie de tomber malade ». Il a l’air d’un vacancier classique, avec son t-shirt et son bas de jogging trop large. « Ici, ce n’est pas le Cap d’Agde », affirme-t-il, déterminé. La célèbre plage héraultaise est pointée du doigt. Honnie par ceux qui se considèrent comme des puristes. « Ce n’est pas du naturisme. C’est juste pour naturisme1faire vendre », poursuit-il, agacé. Il a en tête des reportages télé bidonnés, l’image erronée donnée par des pratiques libertines. « Le naturisme, c’est vivre nu en harmonie avec la nature. Le nudiste, c’est celui qui aime qu’on le voit nu », répète-t- il en bon prophète.
Le prêche est relayé par les vacanciers. À l’abri du soleil, aux abords de la piscine, Raymond et Patricia, Anglais eux aussi, abondent. « On n’est pas du genre à dire aux gens de nous regarder. La différence avec l’exhibitionnisme est là. Les exhib’, ils friment ! », explique la seconde, entièrement nue, avec seulement une serviette sur l’épaule. Du coup, certains « étroits d’esprit ont de mauvaises idées sur nous et croient que c’est sale », confirme Ron.
« On ne regarde pas en bas »
À la vue des parties intimes, aucun regard déplacé venant des autres membres. Le voyeurisme, Alain Asseline le laisse aux autres. « On ne regarde pas en bas », glisse-t-il. La question habituelle à propos de l’érection, il la balaye d’un revers de la main : « Non et encore non. Ça ne se produit jamais. Il n’y a pas de problème d’excitation ! » Sa femme, Michèle, est postée près du barbecue. Elle, qui « a perdu ses complexes » grâce au naturisme, admet « regarder les beaux mecs, comme tout le monde ». Sans plus.
À une centaine de mètres, les jeux pour enfants restent vides et silencieux. Les gamins ne sont pas là. « Pas la période », répond Armand, un autre membre de l’association bien couvert et qui se dit lui-même « frileux ». Mais surtout, est-ce bien raisonnable d’exposer des gosses à des adultes nus ? « Demandez aux enfants, ils trouvent cela naturel. Au nom de quoi peut-on dire ce qui est digne et indigne de voir ? » s’exaspère Alain Asselinne. En vieux briscard, Ron tente une naturisme2boutade : « Après tout, on nait tout nu, non ? », rigole-t-il. À l’adolescence, beaucoup s’autorisent un pagne et ne veulent plus se montrer sans rien en public. L’âge ingrat. Certains reviennent au naturisme un jour, d’autres deviennent des « textiles » (NDLR : le surnom donné aux individus habillés) à jamais.
Toujours est-il qu’il y a un sacré déficit de jeunes. Le mouvement reste grandement porté par des soixante-huitards, à l’image d’Armand, qui a commencé à pratiquer cette fameuse année. « On essaye de remédier à ce vieillissement », concède Alain Asselinne. Le rapport avec la nature semble avoir changé et passe au second plan, derrière le bien-être individuel. Le mouvement apporte « la liberté », « la satisfaction de ne pas avoir du sable dans le maillot de bain », répondent-ils en choeur. Peu évoquent une symbiose avec l’environnement. « L’important, c’est d’être respectueux de soi-même et des autres », conclut le vice-président. Et si l’essentiel était finalement là ?
Aurélien Germain et Guillaume Vénétitay
EN LIEN : naturisme, ce qu’il faut savoir !