Les remèdes de lendemains de soirée : à consommer sans modération

#EPJTMV Place Plumereau et ses pintes à moins de quatre euros en happy hour… Je ne vous fais pas de dessin, vous savez comment ça va finir. À l’occasion du numéro de tmv spécial vie étudiante (rendez-vous le 26 janvier !), on pouvait difficilement faire l’impasse sur les lendemains de soirées difficiles. Petit guide de survie pour tenter de vous remettre sur pied (on a bien dit tenter).

Boire de l’eau 

Oui, l’eau, ce liquide transparent et inodore qui a disparu de votre corps depuis quelques heures.  Si vous êtes assez malins, vous avez laissé une bouteille d’eau au pied de votre lit. Mais on suppose que vous aviez aussi promis d’alterner un verre d’eau et un verre d’alcool. Pourtant, malgré votre bonne volonté, au réveil, aucune goutte d’eau n’a touché vos lèvres depuis de longues heures. Réunissez-le peu de force qu’il vous reste et rampez jusqu’au point d’eau le plus proche. 

Laver ses pêchés

C’est bien joli de tenter de revenir à la vie en buvant un litre d’eau, mais la mission est un peu plus compliquée que ça. C’est comme la vieille plante qui traîne au fond de votre salon. Oui, vous avez oublié de l’arroser pendant deux mois et non, la plonger dans votre baignoire ne lui donnera pas sa vigueur d’antan.

Trêve de blabla, on passe à l’action. Si vous avez passé la nuit dans les bras de Morphée (ou d’un.e inconnu.e) habillé et non démaquillé, il faut agir vite. Vous sentez probablement la transpiration et on a surement dû vous renverser de l’alcool dessus. Restez donc sous l’eau le plus longtemps possible. Ce moment sera également l’occasion de faire un point sur la soirée de la veille. À vos risques et périls. 

Au jogging, la patrie reconnaissante  

Vous venez de passer 30 minutes sous la douche en espérant que tout aille mieux en sortant. C’est raté mais on salue ce bel effort. On vous aurait bien dit d’enfiler vos baskets et de partir pour quelques kilomètres sur les bords de Loire mais on ne croit pas assez en vous. Pour arpenter les bars il y a du monde ; pour aller courir en gueule de bois… eh bien il n’y a plus personne !

Au point où vous en êtes, enfilez votre jogging troué et le premier t-shirt qui vous tombe sous la main. Si votre état est si critique que vous voyez la fin arriver, ajoutez un sweat, un pull, un gilet ou un coupe vent. Ça ne réglera en aucun cas le problème, mais vous serez au chaud. 

Un petit roupillon pour être en forme

Vous vous êtes déhanchés sur le dance floor jusqu’à ce que vos pieds vous brûlent. Vous avez nagé toute la soirée dans un épais brouillard de fumée de cigarette et de chicha. Et les enceintes de la veille vous ont rendu sourd. Il est désormais temps de dire stop. Votre vision trouble et le tremblement de tous les membres de votre corps sont les signes qu’il est l’heure de mettre la machine en pause.

Vous pensez cependant que votre pseudo nuit de 7 h à 1 h du matin a été réparatrice ? FAUX : vous n’êtes pas plus forts que les autres et la seule chose à laquelle pense actuellement votre foie, c’est de pouvoir enfin se reposer jusqu’à ce qu’un nouveau combat approche. Alors fermez les volets et fuyez le bruit, la nuit porte conseil.

Inégalités face à l’alcool, les injustices de ce monde

Eh oui, comme à l’école, il y a les bons et les mauvais élèves. Encore une fois, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en ce qui concerne les chances de réussir. La faute à qui cette fois-ci ? Difficile de dire si vous êtes l’unique fautif ou si vous devez rejeter la faute à vos parents.

En effet, face à l’alcool nous sommes tous inégaux (encore une fois oui). Désolé mesdames, mais de nombreux facteurs physiologiques vous rendent moins efficaces que vos homologues à barbe pour éliminer l’alcool de votre organisme. Par exemple, vous possédez une quantité d’eau environ 5 % inférieure à celle des hommes.

Ces inégalités ne s’arrêtent pas là : le corps de la femme possède une quantité de tissus adipeux (réserve de graisse) plus importante ce qui ne favorise pas  non plus l’élimination de l’alcool. Alors OUI messieurs, votre corps combat mieux l’alcool que celui de ces dames. Mais NON cela ne veut pas dire qu’il faut consommer plus qu’elle sous prétexte que vous êtes les plus résistants.

 

Mieux vaut prévenir que guérir

Si vous ne savez toujours pas comment éviter la gueule de bois (ou la veisalgie comme la nomment amis scientifiques) voici quelques conseils pour vous préparer : 

  • 1 verre d’eau = 1 verre d’alcool. Cette formule magique qui ressemble à une équation de chimie de première S est cependant un bon moyen de limiter la frénésie. Attention, nous déconseillons de mélanger les deux liquides auquel cas vous pourriez être déçu.
  • Si votre grand-père vous a toujours dit « un petit veau qui tête bien n’a pas besoin de manger », figurez-vous que cela reste à prouver. Ne lésinez pas sur la nourriture ce qui vous permettra bien entendu d’éponger.
  • Mélanger ? Mais pour quoi faire ? S’il y a bien une chose dont on est sûr, c’est comme la dit Collette :  « Il est bon de traiter l’amitié comme les vins et de se méfier des mélanges.» Vous risqueriez de vous créer des problèmes.

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.  À consommer avec modération. 

Texte : Sarah Chevalier et Florian Wozniak, journalistes en formation à l’EPJT

Crédits photos :  Lilian Ripert, journaliste en formation à l’EPJT

 

Redécouvrir la nature avec Couleurs Sauvages

L’association Couleurs Sauvages, basée à La Riche près de Tours, propose des activités pour sensibiliser la Touraine aux grandes problématiques environnementales locales. Des actions et des ateliers sont notamment proposés aux jeunes, jusqu’à 18 ans.

Avec 427 interventions pour sensibiliser plus de 9 200 personnes en 2019, l’association Couleurs Sauvages a mené de nombreuses opérations. Les trois quarts d’entre elles, concernent les jeunes entre 0 et 18 ans.

Créée en 2004, l’association a pour but de valoriser le patrimoine naturel de la région Centre- Val de Loire. Elle organise des animations en pleine nature, tout en soutenant les initiatives écologiques.

« Nous éduquons à l’environnement en stimulant l’imaginaire, le sensoriel et le ludique », explique Nathalie Blanc, éducatrice à l’environnement et coordinatrice de l’association. « Nous aiguisons la sensibilité de ces jeunes à des thèmes comme la faune, la flore, l’eau, l’air, le sol, les énergies, les modes de consommation… ».

Intervenir auprès des scolaires

Le but ? Montrer aux jeunes que la nature est belle et porteuse de bien-être. Positive, l’éducatrice nature estime que beaucoup de jeunes sont très intéressés par la cause environnementale. « On ne peut pas dire qu’ils ne comprennent pas ce qu’il se passe », précise-t-elle. Elle explique avoir rencontré un public « hyper motivé » et « prêt à faire beaucoup pour agir en faveur de la nature ».

Si Couleurs Sauvages intervient souvent dans les écoles primaires et les collèges, elle ne souhaite pas exclure les adultes : « On ne peut pas mettre le sauvetage de la planète seulement sur les épaules des jeunes, c’est l’affaire de tous ».

L’association met ainsi en place des sorties natures, des ateliers et des stages destinés à tout âge. Pour s’organiser et agir efficacement, l’association est présente au sein du réseau régional pour l’éducation à l’environnement : Graine Centre-Val de Loire. Ce regroupement permet aux éducateurs de travailler conjointement et de pouvoir élargir leur champ d’action dans la région. Au niveau local, elle fait également partie du Réseau d’éducation à l’environnement d’Indre-et-Loire (REE 37). Celui-ci regroupe des associations œuvrant pour la cause environnementale dans le département.

« À Tours, la population est en partie sensibilisée, cependant, nous sommes bien conscients que chacun fait ce qu’il peut en fonction de ses moyens », déclare-t-elle. Ainsi, Couleurs Sauvages tente de rassembler, chaque année, des financements auprès de la région et de la métropole afin de proposer « un maximum d’actions gratuites » en fonction de la demande.


Textes : Rachel Herman et Amel Zaki / étudiantes à l’Ecole publique de journalisme de Tours (EPJT)
Photo : Association Couleurs Sauvages

La cuisine pour 100 potes, à la sauce Aucard

Aucard de Tours, outre la musique, c’est aussi et surtout une équipe de bénévoles qui oeuvre… même en cuisine ! D’où la sortie de leur livre « Popote ‘N’ Roll, la cuisine pour 100 potes », à acheter sur le site du festival cette année.

A Aucard, le show se fait aussi dans les casseroles. Une quinzaine de bénévoles s’activent durant une semaine, de 9 h à minuit, pour nourrir les musiciens, les techniciens, les chanteurs et toute l’équipe du festival.

« On prépare 100 repas tous les midi, 250 le soir et tout est fait maison, y compris la chantilly », explique Cécile, aux fourneaux d’Aucard depuis 1995.

Mais comment font-ils ?! « Beaucoup d’organisation et des recettes testées et éprouvées par les bénévoles avant le festival », sourit Céline.
Soupe de petits pois à la menthe, gâteau à la betterave ou cheese cake salé : l’équipe des « toqués d’Aucard » a la bonne idée de partager cette année quarante de ces recettes dans un livre collectif, La Cuisine pour 100 potes.

100 % conçues par l’équipe, toutes ces recettes peuvent être multipliées ou divisées par deux pour des cousinades, des fêtes d’été ou des mariages. Et bien sûr, le livre intègre une play liste spéciale Aucard, à écouter en cuisinant !


> Popote ‘N’ Roll, La Cuisine pour 100 potes, 12 €, en vente sur le festival Aucard

 

Vélotour : balade cycliste insolite à Tours

Le 9 septembre, le Vélotour fait une escale à Tours toute la journée. Le principe ? Faire du vélo dans des endroits insolites de la ville, le temps d’un parcours qui passera à travers un parking avec DJ, un parc ou encore un stade de foot.

(photo Velotour.fr)
(photo Velotour.fr)

Vélotour, c’est quoi ?

Le concept se veut pour le moins original : Vélotour est un événement pour tout public qui donne l’occasion de rouler à vélo dans des lieux décalés, insolites ou des sites habituellement fermés au public. Zéro compétition, juste du fun en famille ou entre amis. Tout au long du parcours, des animations sont proposées pour rythmer la balade.
Né à Dijon en 2006, Vélotour a ensuite essaimé dans différentes villes comme Orléans ou Marseille. Huit villes accueillent désormais l’événement. Une étape était prévue à Tours en 2016 mais avait dû être annulée, contexte sécuritaire lié à l’État d’urgence oblige. Cette fois, dans le cadre d’Echappées à vélo de la Région Centre Val de Loire, il débarquera bien à Tours ce dimanche 9 septembre.

Le parcours

> Vous prenez votre bicyclette (les vélos ne sont pas fournis) et foncez à l’Heure tranquille. C’est là que se fait le départ et l’arrivée de Vélotour. Relativement plat (donc pour tous), le trajet se fait sur une vingtaine de kilomètres passant par les Jardins familiaux, le lac de la Bergeonnerie, le parc Balzac, le Stade de la Vallée du Cher et le Parc Expo.
> Puis, direction le Point Haut, le Jardin du musée des Beaux Arts, la fac de musicologie et le conservatoire pour faire une pause ravitaillement.
> La suite se fait par le parking de l’Hôtel de ville, où jouera un DJ. Avant de retourner vers les Prébendes (où un autre départ optionnel se fait – lire ci-dessous) puis aux Deux-Lions en passant dans le centre commercial, avant de finir au village d’arrivée-départ !

parcours
Le parcours du Vélotour.

Trois nouveaux sites supplémentaires

Fin août, l’organisation a annoncé ajouter trois sites au parcours. En plus des 17 km déjà prévus, une boucle optionnelle de 3 km démarrant au Jardin des Prébendes passera par la cité MAME, la fac de médecine et le Jardin botanique !

Comment on s’habille ?

Peu importe ! Sachez toutefois qu’en général, les participant(e)s de Vélotour se déguisent. Un concours est même organisé. Nous, on attend vos photos pour rigoler, vous connaissez notre Facebook ! Dernière précision, le casque est obligatoire pour les plus jeunes et conseillé pour les autres.

Pratique

> Vélotour, le 9 septembre. Départs pour la boucle « normale » échelonnés entre 8 h et 12 h, quartier des Deux-Lions devant l’Heure tranquille. Fermeture du village à 17 h.
> Tarifs : (différents suivant heure de départ) De 8 à 15 € (adultes), de gratuit à 5 € (moins de 12 ans) et gratuit pour les demandeurs d’emploi et personnes atteintes d’un handicap.
> Réservations sur velotour.fr

Les Indestructibles 2 : irrésistible !

Il aura fallu quatorze années pour voir arriver sur nos écrans la suite des Indestructibles. Et bonne nouvelle : Brad Bird est toujours un as de l’animation et, mieux encore, ce deuxième volet est une véritable pépite.

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Question : est-il possible de proposer une suite décente à un chef d’oeuvre de l’animation 14 ans plus tard ? Réponse : oui, quand on a Brad Bird sous la main.

Le génie de Pixar est donc de retour avec le deuxième volet de sa famille d’Indestructibles, commençant pile là où s’arrêtait l’original.
Hélène, alias Elastic Girl, doit reprendre la tête de la mission « sauver le monde », tandis que Bob se retrouve à gérer les tâches de la vie quotidienne à la maison.

De là, Brad Bird – qui n’a rien perdu de sa maîtrise – embarque directement le spectateur dans un grand-huit riche en émotions et en rires. La patte du réalisateur est visible dès les premières minutes : Les Indestructibles 2 fait preuve d’une technicité folle dans ses plans et son découpage, et reste visuellement splendide (l’ouverture du film et le plan de la poursuite à moto sont bluffantes).
D’une grande inventivité, la mise en scène est impossible à prendre en défaut.

Dans ce récit survitaminé, Brad Bird a également le culot d’enquiller les scènes déjà cultes. En témoignent par exemple ces séquences à la maison d’un papa complètement paumé ou le sketch hilarant du bébé Jack-Jack combattant un raton-laveur. À ce titre, le personnage de Jack-Jack est la réussite du film, s’imposant sans conteste comme le protagoniste le plus inventif et, surtout, le plus drôle.

En offrant des scènes mémorables et sans tomber dans le piège de la pâle copie du premier opus, les Indestructibles 2 se rattrape de quelques menus défauts (une histoire sans trop de surprises et un méchant bien plat…).
À noter également que Brad Bird a eu l’excellente idée d’inscrire son film dans l’air du temps, en abordant diverses thématiques comme la parité hommes-femmes ou encore la conciliation travail-famille. Une réussite, un retour en force.

> Film d’animation, de Brad Bird (USA). Durée : 1 h 45.
> NOTE : 4/5 

Musée du compagnonnage : le vrai du faux

Désormais caché derrière une palissade en haut de la rue Nationale, le musée du compagnonnage continue d’accueillir des milliers de visiteurs, curieux de découvrir les créations des artisans de tous les corps de métiers et ce, depuis cinquante ans. Petite révision avant visite…

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Il n’y a eu qu’un seul directeur depuis son ouverture.
FAUX.
En 1968, à Pâques, le Tourangeau Roger Lecotté fait revivre le premier musée compagnonnique qui avait existé de 1911 à 1955 au sein du musée des Beaux-Arts. Au fil des années, il sauva de l’oubli des centaines d’objets dans l’ancien dortoir des moines de l’église Saint-Julien. Deux ans après sa mort en 1991, Laurent Bastard, diplômé d’histoire et de droit, baigné dans le monde du compagnonnage depuis l’enfance, reprend le flambeau. Il a animé le musée et l’a grandement ouvert aux familles pendant vingt-cinq ans. Il prendra sa retraite en juillet, qui le succédera ? Mystère.

Gilbert Montagné a visité les expositions.
VRAI.
Le personnel du musée lui a fait toucher certaines oeuvres. D’autres stars sont aussi venues admirer les chefs-d’oeuvre : Mick Jagger, Michel Drucker, le président François Mitterrand lors d’une visite officielle en 1986. Il y a eu aussi le syndicaliste George Seguy et l’actrice et danseuse Leslie Caron.

Les compagnons ont inventé le système des mutuelles.
VRAI.
L’un des objets les plus anciens du musée est un coffre en bois de compagnons ferblantiers de Marseille (1778). À l’époque, les artisans y mettaient une partie de leur salaire pour aider l’un d’entre eux quand il tombait par exemple d’un échafaudage. Ça pouvait aussi servir en cas de grève pour demander l’augmentation des salaires. Les prémices du syndicat dès le XVIIe siècle. La solidarité reste d’ailleurs une des valeurs importantes du compagnonnage.

L’Histoire raconte que les compagnons ont toujours été exemplaires dans leur comportement.
FAUX.
Bien que le compagnonnage ait été inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco en 2010, les compagnons n’ont pas toujours été des enfants de chœur. « Jusqu’au XIXe siècle, les journaux relatent, en France, des faits de violence et des arrestations dans les rues liés à des rixes entre bandes rivales de jeunes compagnons », raconte le directeur du musée Laurent Bastard.

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Il y a une référence à Charlie Hebdo dans le musée.
VRAI.
Peu de personnes la remarquent mais elle est visible sur un vitrail créé en 2017. C’est une allégorie de l’élévation de l’esprit par la méditation et le travail. Le bas de l’oeuvre, symbolisant le mal, reprend le tableau de Picasso « Guernica » et la Une de Charlie Hebdo un an après les attentats, « L’assassin court toujours ». Les oeuvres des compagnons sont remplies de détails, ouvrez l’oeil !

Un compagnon a caché un pistolet dans une clé.
VRAI.
C’est un travail réalisé par deux jeunes de 21 et 23 ans pendant leur Tour de France. L’un d’entre eux à réalisé la clé renfermant le pistolet et l’autre, sur plan et à distance, a réalisé la serrure correspondante.

MUSÉE DU COMPAGNONNAGE > 8, rue Nationale à Tours. Tél. 02 47 21 62 20, www.museecompagnonnage.fr > Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h (du 16 sept. au 15 juin) et tous les jours l’été. Tarifs : 5, 80 €, 4 € (enfants de plus de 12 ans et étudiants, personnes de plus de 65 ans, enseignants). Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et demandeurs d’emploi.
> Dimanche 15 avril, visite thématique pour les 50 ans du musée, à 15 h (1 h 30). Tarif : 5,80 €.

Festival Super Flux : on y va ?

Des « super » artistes qui se déplacent, tel un « flux » musical de salles en salles… C’est encore le leitmotiv de cette 5e édition pas si superflue que ça, du 17 au 22 mars.

Êtes-vous prêts à entrer dans un tunnel de création contemporaine ? Tour à tour, les festivals Superflux, Spot et Wet vont faire découvrir aux Tourangeaux des artistes plus surprenants les uns que les autres, pendant presque dix jours. Et on commence par des performances coproduites par le Petit Faucheux, scène de jazz à Tours et Le Temps Machine, salle de musiques actuelles à Joué-les-Tours, du 17 au 22 mars. « Musiciens, vidéastes, plasticiens… on mélange les disciplines pour Super Flux », présente la directrice du Petit Faucheux, Françoise Dupas.
Voici nos coups de cœur.

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PHOTO CORENTINFOHLEN/DIVERGENCE

SONORE BORÉALE

On a tous tapé des doigts sur la table. Sylvain Lemêtre lui, a fait d’une table en bois un instrument de percussion muni d’une batterie (de cuisine). Un concert percuté et parlé, qui raconte une histoire déjantée. Le début d’une journée de performances qui se terminera avec l’Espagnol Borja Flames.
> Samedi 17 mars, aux Arcades Institute à Tours, à 15 h. Tarif : 5 €.

LUTH SPECTRAL

Instrument du Moyen Âge, le luth ne sonnera pas tellement baroque cette fois, ce serait trop simple. Dans un solo tout à fait étonnant, le Hollandais de New York, Jozef Van Wissem, revisite le genre. Il a été porté sur la scène mondiale grâce à la BO du film Only lovers left alive. Sa prestation sera suivie d’un concert de chant éthiopien.
> Dimanche 18 mars, à 16 h, au Château du Plessis, à La Riche. Tarifs : 12 € et 8 €.

LOW REALITY

Attention performance inédite et exclusive. Quand le dessinateur et vidéaste Nicolas Gaillardon rencontre le musicien Mogan Cornebert, ça fait des étincelles. Formé pour l’occasion, le duo présentera l’animation des dessins de Nicolas Gaillardon, réalisés en direct, sur le rythme de la batterie du jeune Tourangeau.
> Lundi 19 mars, 19 h, Atelier 9 à Tours. Entrée libre.

LE BALLON ROUGE

Parce que mercredi, c’est le jour des enfants, Super Flux propose un ciné-concert familial devant le Ballon rouge (1956), d’Albert Lamorisse. Un film de 36 minutes qui aborde l’enfance et ses petits désordres. La musique a été composée spécialement pour lui rendre hommage.
> Mercredi 21 mars, au Petit faucheux à Tours. Tarif : 5 €. À partir de 5 ans.

FOREVER PAVOT

À Super Flux, on ne fait rien comme tout le monde. Alors, on termine en beauté, un jeudi, au milieu de la semaine, par une grande fête au Temps Machine. Dans un style « rétro mais pas trop » des années 60, Forever Pavot nous fera remonter dans le temps.
> Jeudi 22 mars, à 20 h, au Temps Machine à Joué-lès-Tours. Tarifs : 14 € et 9 €.

Plus d’infos juste ICI

Philippe, un robot pour étudiants sur Messenger

Philippe est un chat bot… Un robot sur Messenger pour « parler » avec les étudiants de Tours et leur donner les bonnes idées de sorties.

CaptureSon petit nom, c’est Philippe. Philippe est quelqu’un de… différent. Philippe n’existe pas en chair et en os, mais il vous parle et vous répond. Bref, Philippe est un robot.

Lancé le 7 février, il s’agit en fait du premier « chat-bot » entièrement dédié aux étudiants de Tours. Comprenez : un robot qui peut communiquer avec eux, via Facebook Messenger, 24 h sur 24.

Philippe est censé dénicher les bons plans pour les jeunes Tourangeaux, à travers plusieurs thématiques : restaurants, bars, soirées, musique ou encore culture et sorties, « les étudiants ne seront jamais à court d’idées », indique fièrement Philippe. Qu’ils aient envie de découvrir un artiste local ou trouver un lieu d’expo.

L’idée, originale, novatrice et plutôt sympathique, est née des cerveaux de deux jeunes étudiants bénévoles : Dylan Mas et Corentin Gaillard, respectivement président et chargé des nouvelles technologies de l’association L’Étudiant de Tours.
À vos smartphones !

> Pour suivre L’Etudiant Tours sur Facebook, c’est par ici ! << 

Actipop.fr pour trouver son activité de l’année

Dénicher les activités sportives ou culturelles pour toute la famille, c’est le credo du nouveau site tourangeau actipop.fr

actipop.fr

Un atelier le mercredi après-midi ? Pour un enfant de 5 ans ? Dans un périmètre de 20 km autour de la maison ? Facile à trouver ! Treize propositions, compilant de l’éveil au théâtre, à la musique, à la natation ou encore au yoga, s’affichent sur actipop. fr.
Ce tout nouveau site internet, sorte de « bon coin » des activités culturelles et sportives de Tours, vient d’être lancé par Nordine Merniz, étudiant entrepreneur en formation à l’IAE de Tours.

Après avoir travaillé durant une dizaine d’années dans le secteur du théâtre, le trentenaire, également fan d’informatique, a eu envie de se lancer un nouveau challenge. Le déclic ? Une amie, partie s’installer à Rennes, qui lui décrit toutes les difficultés qu’elle rencontre pour trouver un cours de dessin.
« Elle a perdu beaucoup de temps face à de nombreux intervenants et de sites internet avec des informations incomplètes ou obsolètes, détaille-t-il. Par ailleurs, faire savoir qu’un cours existe peut s’avérer compliqué. On avait donc besoin d’un outil pour faciliter la rencontre de ceux qui cherchent et de ceux qui proposent des activités. »

Aujourd’hui, plus de 350 ateliers et cours de l’agglomération tourangelle sont répertoriés (selon le type d’activités, l’âge des participants ou encore la distance que l’utilisateur est prêt à parcourir). « Le site est très simple d’utilisation pour toutes les associations et les clubs qui proposent une activité : il y a juste un formulaire à remplir et la mise en page se fait automatiquement », explique celui qui s’est installé dans le pôle d’innovation de Mame.

Le projet, qui a le soutien du service culturel et de la vie associative de la mairie de Tours, pourrait, à terme, évoluer. « On est en phase d’expérimentation pour voir comment les gens s’approprient l’outil, indique Nordine Merniz, qui a travaillé avec deux collaborateurs. Si cela fonctionne, on pourra ouvrir la zone de couverture du site. » Et trouver un modèle économique.

Flore Mabilleau

Enfants : les mains dans l’argile

À Tours, la céramiste Estelle Réhault-Boisnard lance des cours de modelage et de créations céramiques pour enfants.

Rouleaux à pâtisserie, couteaux, vaporisateurs, pinceaux… À quoi peuvent bien servir ces ustensiles disposés sur une large table en pin, au rez-de-chaussée d’une maison située à quelques pas des cinémas Studio ? À pratiquer l’art culinaire ? Presque : il s’agit bien d’opérer un savant mélange d’ingrédients, afin d’obtenir tantôt une sorte de pâte à crêpes, tantôt un semblant de crème fleurette. Sauf que ces recettes-là ne se mangent qu’avec les yeux. Idem pour les ingrédients qui les composent. Une dose de craie, une pincée de silice et une pointe de feldspaths, et vous obtiendrez de l’émail. Mélangez de la terre colorée et des oxydes métalliques, pour fabriquer l’engobe, une sorte de peinture argileuse.

Vous avez deviné ? Nous sommes dans un atelier de céramiques. Sa créatrice, Estelle Réhault-Boisnard, vient tout juste de l’installer dans une ancienne maison d’habitation quartier Mirabeau. Après une formation à l’Atelier des arts céramiques de Tours, la quadragénaire a quitté le monde de la musique ancienne pour l’argile. Bye-bye les tenues de scène, bonjour le tablier et les mains sales !
Enthousiaste et volubile, elle a décidé de partager sa nouvelle passion avec les enfants, dont elle apprécie « l’univers et la créativité ». Au programme, des séances ludiques à l’année et au trimestre, des goûters d’anniversaire et des stages pendant les vacances scolaires.

« Je serai là pour leur apprendre des techniques, des astuces et les accompagner dans leur création. Chacun sera libre de modeler la terre à son rythme et de décorer ses créations selon ses envies », précise l’artisane, qui aimerait aussi transmettre aux enfants la patience, la concentration et la délicatesse par rapport à la terre. Une fenêtre pour prendre son temps dans un monde où tout va très vite.

> Couleur argile. Porte ouverte le mercredi 13 septembre de 14 h à 17 h : séance découverte offerte sur réservation. Ouvert aux enfants de 6 à 13 ans.
> Atelier EB Céramiques. 18 rue du Petit-Cupidon à Tours. 06 63 28 28 07. ebceramiques@gmail.com. ebceramiques.com

Le top des parcs de loisirs en plein air

Quel parc de loisirs découvrir cet été dans le département ? Tmv vous propose ses quatre coups de cœur.

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Ça y est, c’est la quille ! Que faire avec ses enfants cet été ? Bien sûr, il y a les châteaux, les musées, les piscines, les papys et mamies. À Tmv, on aime plutôt bien les parcs de loisirs en plein air. Voici quelques exemples d’espaces conçus, en Indre-et-Loire, tout spécialement pour enfants et familles.

Le plus attractif

Toboggans, structures gonflables, petit train, trampolines, bobsleigh : Luluparc est le paradis des enfants en bords de Loire. Le gros avantage : à peine un pied à l’extérieur du parc de loisirs, toute la petite famille peut aller boire un verre ou manger une frite à la Guinguette de Rochecorbon.
Tarifs : 8 € par enfant, 3 € par accompagnateur.

Le plus recyclé

La Récréation à Monts propose la découverte d’animaux de la ferme ainsi que 70 jeux pour tous les âges. Nombre d’entre eux ont d’ailleurs été créés avec des matériaux de récup’ (comme le toboggan à eau, la descente sur câble en baignoire, les vélos taxis pour le transport de passagers en remorques, etc). Au Petit Nétilly à Monts.
Tarifs : 8 € pour les enfants et les adultes.

Le plus aquatique

L’extension de la guinguette, l’aménagement de la plage et la création d’un parc aquatique gonflable aux lacs de Hommes viennent d’être inaugurés ! Ces anciennes carrières de faluns sont l’un des rares espaces de baignade extérieures du département, avec possibilité d’y tester le canoë ou encore le paddle. Pour s’y rendre, comptez 50 minutes de voiture depuis Tours, tout de même.
Accès gratuit.

Le plus aérien

Les parcs d’accrobranches ont poussé comme des champignons dans le département. Pour se retrouver au beau milieu de la nature, direction Saint-Benoît Aventure du côté de Chinon, ou Clic’Lac Parc Aventure, près de Loches. Et pour ceux qui ne souhaitent pas faire trop de route, deux Gadawi Park, au lac des Bretonnières et aux Grandes Bosses, à Tours, vous proposent aussi des parcours adaptés enfants.
Pass kids d’1 h 30 : 12 €.

Happy Color : c’est reparti pour un tour (coloré) !

5 km à courir à son rythme en se faisant asperger de poudre de couleur à chaque kilomètre : c’est Happy Color. Et nous, on est à l’arrivée et on vous prend en photo, pour vous faire gagner des cadeaux.

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Et c’est reparti pour un tour ! Un petit parcours de 5 km autour du lac de la Bergeonnerie pour aller de l’Heure tranquille à la Gloriette. Quand vous partez, vous avez le sourire et le tee-shirt propre et quand vous arrivez, vous avez la banane et de la poudre partout. Sur le parcours, on peut courir, si on veut, mais on peut aussi le faire en marchant, en marche arrière, en rampant : c’est comme on veut.
Et à chaque kilomètre, on se fait asperger de poudre de maïs (et garantie sans gluten, en plus pour ceux qui auraient peur d’en avaler !). Ça peut se faire en famille (même avec de jeunes enfants et même avec de grands ados tout mous), entre amis (même avec gros Lulu qui sait pas danser). Et, à l’arrivée, vous avez un concert qui déboîte soutenu par Virgin Radio, avec les DJ Liberty, Parad2x et Gaetan Laurent.

COMMENT PARTICIPER ?

Avant la musique, il y a le passage obligé par le stand tmv, juste après l’arrivée (on sera là avec nos beaux tee-shirts, vous ne pourrez pas nous louper !) Alors, avant d’aller bouger son popotin en rythme, on va devant la toile tmv, on fait un sourire au photographe et c’est dans la boîte. Après, quand on est tout beau, tout propre, on va sur la page facebook de tmv, on like sa photo et on partage avec un maximum d’amis (comme l’année dernière !)

Au final, les photos qui auront le plus de like gagneront des tas de cadeaux. Et, cerise sur le gâteau, vous retrouverez la semaine prochaine, dans tmv, quelques-unes des meilleures photos de cette Happy Color #2. À dimanche !

C’est quand ? Dimanche 4 juin. Les départs s’échelonnent de 14 h à 16 h (à choisir au moment de l’inscription)

C’est où ? À l’Heure tranquille

C’est combien ? 18 € jusqu’au 1er juin sur le site www.happycolortours.fr / 20 € les 2 juin (15 h à 20 h), 3 juin (10 h à 20 h) et 4 juin (9h à 13 h), sur place.

Un bar pas qu’à mômes à la Guinguette

La 13e édition de la guinguette a débuté. Si tout le monde connaît l’espace central, il ne faut pas oublier le fameux Bar à mômes… et ses nouveautés !

Kids Guinguette

Boire un verre dans un bar avec ses enfants, des amis et les enfants de ses amis ? L’idée fait rêver de nombreux parents… mais dans les faits, ça peut tourner au carnage ! Verres renversés, barman et clients excédés, parents soûlés (comprenez fatigués, bien sûr), enfants maltraités… heu pardon… enguirlandés ! Bref, l’enfer.

Mais il faut bien avouer qu’au Bar à mômes, l’expérience prend une tout autre tournure. Du jeu de la grenouille aux déguisements, du bateau-structure aux coins lectures, les enfants ont de quoi s’occuper pendant des heures. Et c’est bien ça la clé du succès. Cette année, les bambins retrouveront les activités traditionnelles de l’espace comme les jeux d’adresse, de société, les équipements de cirque, etc. Et quelques nouveautés : un parc bébés, un tableau et un bureau d’écolier pour jouer au maître et à la maîtresse et surtout deux cabanes à thème ! L’une abritera une costumerie et l’autre se fera poissonnerie-épicerie.

Côté bar, les sucettes artisanales seront de retour tout comme les cookies, les boissons françaises et les cocktails de fruits frais. Ici aussi, deux bonnes nouvelles, surtout pour les parents : Tout d’abord, des petits pots, cakes salés et planchettes apéro pour enfants devraient dépanner ceux qui n’avaient pas forcément prévus de rester 6 heures d’affilée à la guinguette.
Ensuite, sera disponible aux Bar à mômes… la bière à la pression ! Et puis, plus de parasols, une terrasse adulte plus grande, des animations surprises, d’autres déjà programmées comme le spectacle de Madgyc le magicien, les ateliers de C koi ce cirk, les lectures de Livre passerelle, des chasses au trésor.

Sur les autres espaces, Chez Dupont au pied de la bibliothèque, le Foudre au pied des Tanneurs et la Plage rive droite, de nombreuses activités tout public comme l’initiation vannerie ou les concerts pédagogiques accueilleront aussi les familles tout l’été.

Jeanne Beutter

Le Family : Au café… des enfants !

Boire un café dans un bar ou un salon de thé aménagé pour les enfants, c’est possible !

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Sortie d’école un vendredi, jour de pluie. C’est raté pour la pause blabla au parc avec les marmots. Du coup, certains parents ont déniché une nouvelle adresse : le Family, rue Lamartine. « Tous les vendredis en fin d’aprèsmidi et les dimanches, on est sûr de trouver des enfants ici », sourit Manuela Dupas, qui a ouvert ce bar en avril 2016 après quasi huit mois de travaux. L’enseigne de 63 m2 a été complètement réaménagée pour accueillir — notamment — des familles.

Le lieu a tous les attributs d’un bar classique — comptoir en longueur et chaises hautes, carrelage blanc et tireuse à bières — mais deux salles jouxtant une petite terrasse ont été spécialement conçues pour les enfants : une de loisirs créatifs avec peinture, feutres et coloriages au choix ainsi qu’une salle de jeux équipé d’une Kinect — pour jouer aux jeux vidéos sans manettes — avec rétroprojecteur. Le bar ouvre du mercredi au dimanche inclus, mais reste entièrement privatisé le samedi après-midi pour des « réunions beauté » ou des anniversaires d’enfants.
« J’ai voulu ouvrir un lieu convivial qui cassait le cliché bar-alcool-hommes, un endroit adapté aux enfants qui peut plaire à tout le monde, reprend Manuela, 26 ans. On peut boire un café, un chocolat, mais on peut aussi consommer de l’alcool, même si ce n’est pas visible. Cela manquait à Tours. »

Les autres cafés et salons de thé de la ville adaptés à la marmaille, ne disposent pas de licence IV, mais proposent en général des douceurs sucrées ou salées. Comme par exemple La fée gourmande, au début de la rue Victor-Hugo, qui a ouvert un espace dédié aux petits. Ou encore le célèbre café associatif des enfants, le Bar Bidule, qui après avoir fermé ses portes en début d’année Quai Paul-Bert, va ouvrir de nouveau rue d’Entraigues, côté place Jean-Jaurès.

Flore Mabilleau

Tours de sang : la face cachée de la ville

Vous aimez les histoires mignonnettes, qui se finissent bien, avec des cœurs et des paillettes ? Eh bien… tant pis ! Tours de sang, un roman entièrement réalisé par les étudiants de l’Esten, s’inspire des faits divers sanglants de Touraine. Ambiance !

(Illustration : Yann Morfoisse)
(Illustration : Yann Morfoisse)

« Oubliez sa culture si riche, ses châteaux si grands, et sa Loire si belle. Faites place à la pure horreur. » La phrase, extraite de la quatrième de couverture, annonce la couleur. Celle du sang. La Touraine façon faits divers et histoires pas franchement joyeuses, c’est ça, Tours de sang. L’idée vient des étudiants de l’école Esten Sup’édition, à Tours. Un projet éditorial scolaire qui a fait trimer une quinzaine d’élèves, âgés de 18 à 25 ans, pendant des mois.
Le résultat ? Un ouvrage de 115 pages qui sort ce mercredi 26 octobre, notamment à La Boîte à livres.

Si l’an dernier, leurs camarades avaient accouché d’un livre pour enfants (Contes et légendes de Touraine), ce n’est pas peu dire que la nouvelle promo a pris le contre-pied total. « Cette idée d’un roman sanglant, c’est aussi une manière de marquer une certaine originalité », confirme Éloïse Douillard, l’une des étudiantes du projet. « La seule chose que l’on s’est imposée, c’était de ne pas traiter de faits divers trop récents, afin de ne pas heurter certaines sensibilités ou personnes. »

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Tours de sang (éditions Incunables 2.0). 12,90 €

Ici, on s’inspire davantage des histoires réelles (et bien glauques) qui se sont déroulées au cours de ces derniers siècles. En les réécrivant : « Au début, trois d’entre nous ont fait des recherches sur des faits divers et des affaires criminelles en Touraine, pour en faire un synopsis qu’ils ont ensuite remanipulé. Les écrivains recevaient le sujet et devaient rédiger leur nouvelle à partir de ça », résume Éloïse. En découlent donc douze histoires, où le lecteur finit par cogiter pour retrouver de quels faits divers elles s’inspirent. Pas de vraies identités, mais parfois, quelques indices.

La nouvelle « C’est enfant que l’on apprend » ? Le détail de l’adresse nous rappelle Zeiro Finatti, alias le Monstre de la rue du Cygne, assassin de prostituées en 1924. « Un plat bien mystérieux » ? Pas de doute, celle-ci fait référence à l’affaire Sylvie la dépeceuse, en 1988. « Étaler juste un fait brut n’était pas une bonne idée. Le fait de romancer la chose, c’était plus compliqué à écrire, d’autant qu’il fallait se mettre dans la peau du personnage. Mais c’est plus surprenant aussi », argumente Éloïse.

Dotés d’une enveloppe de l’école de 4 000 €, les étudiants ont dû se débrouiller de A à Z. Et gérer le budget. Le prix qu’ils ont fixé pour leur livre sera réinjecté dans les projets futurs de l’Esten. Pour le reste, ils ont pu compter sur un imprimeur allemand, « emballé par le projet », et l’éditeur Sutton pour la distribution des 600 exemplaires. Pour fêter la sortie de Tours de sang, la fine équipe se fend aussi d’une soirée de lancement avec apéro dînatoire, vendredi 28 octobre (18 h, au Campus, entrée libre). Son nom ? La Blood party. Évidemment.

> toursdesang.fr ou facebook.com/toursdesang  

Nos Pires voisins 2 en mode automatique

On prend (presque) les mêmes et on recommence : la suite de Nos Pires voisins offre un bête ersatz du premier, version revanche féminine. Une petite comédie estivale sans grande prétention.

Toi aussi trouve la personne qui a de faux abdos.
Toi aussi trouve la personne qui a de faux abdos.

Il est loin le temps où Zac Efron, sex-symbol idole des adolescentes émoustillées, faisait ses premiers pas avec High School Musical. Passé ensuite par la case cure de désintox’, le beau gosse tape désormais dans la comédie estudiantine pour reconquérir son public. Après le four Dirty Papy et le premier épisode de Nos Pires voisins, le revoilà à l’affiche…

Mais difficile de réussir une suite pertinente. Surtout s’il s’agit d’un film comique. Alors que dans le premier volet, un couple tranquille (Seth Rogen/Rose Byrne) devait faire face à une fraternité débridée (menée par Zac Efron), ils doivent cette fois affronter une sororité d’étudiantes surexcitées. Pour les faire déguerpir, le couple va utiliser une arme secrète™: leur ancien ennemi, toujours joué par mister Efron.
Bref, un scénario en mode repeat, mais version féminine. Tenant sur un argument de départ ténu (la débauche des jeunes étudiantes naît d’une contestation du sexisme et de la rigidité du système universitaire), le récit patine vite pour n’offrir, au final, qu’une bête resucée du premier opus.

Certes, les blagues sont toujours là. C’est aussi gras que le bidon de Seth Rogen (égal à lui-même, c’est-à-dire génial). Ça balance quelques vannes trashouilles bien senties. Sauf que le résultat est bien moins énergique. Paresseux dans son écriture, Nos Pires voisins 2 ne réjouit que lorsque Zac Efron se moque de lui-même. Très second degré, il apparaît clairement au même niveau que Seth Rogen. Deux comédiens qui, du coup, éclipsent tous les autres personnages, d’une Rose Byrne effacée à une Chloë Grace Moretz peu transcendante. Au final, une petite comédie d’été sans prétention, reposant uniquement sur le succès du premier film. Allez, hop. Emballé, c’est pesé.

>Comédie, de Nicholas Stoller (USA). Durée : 1 h 31. Avec Zac Efron, Seth Rogen, Rose Byrne, Chloë Grace Moretz…
>NOTE : 2,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=LwAMUVmAseQ[/youtube]

Années Joué : l’art à la conquête de la rue

Chaque printemps, le festival Les années Joué accueille des artistes qui prennent plaisir à envahir les rues et à s’approprier la ville. Leur but ? Rendre l’art accessible à ceux qui n’osent pas toujours franchir la porte des lieux traditionnels.

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(Photo Auguste Jarrigeon)

Les arts de la rue, c’est cette idée de donner de la place à la création artistique pour qu’elle s’installe au cœur de l’espace public. Que chacun se réapproprie un parc, un bout de trottoir ou encore une esplanade grâce à des représentations de théâtre, de danse, de musique, de cirque, etc. En France, ce sont plus d’un millier de compagnies et d’artistes qui pratiquent les arts de la rue, un procédé plus accessible que les salles de spectacles classiques. En effet, selon les chiffres de la Fédération des arts de rue, une personne sur trois assiste chaque année à un spectacle de rue, contre seulement une personne sur cinq pour un spectacle de théâtre. Pour cause : les festivals de rue sont souvent gratuits et touchent des publics plus variés. « Pour moi, c’est une revendication de faire de l’art dans la rue, de sorte que n’importe quel passant puisse le voir. C’est là où on touche le plus de profils différents », défend Agathe, membre de la compagnie Fouxfeuxrieux, qui participera aux années Joué dans la catégorie tremplin pour son spectacle Kamin’é. Cette envie de rendre l’art accessible au plus grand nombre, à ceux qui n’ont pas pu, pas pensé ou pas osé franchir les portes des salles de spectacle, s’est largement développée au sein des institutions ces dernières décennies. Des villes comme Aurillac, Sottevillelès- Rouen ou encore Chalon-sur-Saône ont créé leurs propres festivals et sont aujourd’hui parmi les plus grands événements nationaux. Des « saisons » d’art de rue ont aussi vu le jour. « La profession s’est vraiment structurée, ce qui est indispensable pour qu’on puisse en vivre. Mais dans le même temps, cela a enlevé un peu de notre spontanéité créative », regrette Agathe.

Lors de leur passage, les artistes proposent souvent aux villes de mobiliser les habitants et de les faire participer aux spectacles. Le jour J, les artistes rencontrent leur public, créent une proximité. « Ils participent parfois directement au spectacle et ils viennent nous voir plus facilement à la fin de la représentation, nous racontent que eux aussi jouent d’un instrument, etc. », constate Quentin, artiste de rue depuis quatre ans et membre de la Compagnie du Coin qui jouera L’Espérance de St-Coin aux années Joué. Image8

Pour les années Joué, les centres sociaux de la ville ont, par exemple, en amont, créé des ateliers avec les artistes et les habitants pour préparer les lieux du festival, en construisant notamment toute la signalétique. Pour son spectacle de projection audiovisuelle sur des façades d’immeubles, la compagnie komplex kapharnaüm a utilisé des témoignages de Jocondiens. Mis en place il y a dix-neuf ans, le festival de Joué était, à l’origine, une foire. « La Mairie voulait créer un événement transversal à l’ensemble de ses activités, pour que les services travaillent ensemble au moins une fois par an sur un projet commun », explique Sandrine Fouquet, adjointe à la culture de Joué-lès-Tours. Elle a ainsi greffé, petit à petit, des compagnies d’artistes : la compagnie Off était présente dès la première édition et sera là aussi cette année. Tous les premiers week-end de juin le rendez-vous est donné et il accueille aujourd’hui entre 30 000 et 40 000 visiteurs, pour 250 artistes et techniciens.

CaptureLa Ville n’a pas l’intention de s’arrêter là. « Après la cinquième édition, la question de savoir si on restait amateurs ou si on passait pro a été posée. On a opté pour la seconde option », se souvient Olivier Catin, directeur du festival en charge de la programmation, membre de l’équipe depuis la création du festival. Ce fut la première grande étape. Chaque année, Olivier Catin parcourt la France pour trouver de nouveaux spectacles, de nouveaux talents. « Depuis plusieurs éditions, on sent un réel effort dans la programmation, les troupes ne sont plus seulement locales, elles viennent de tout l’Hexagone et d’ailleurs. Ce n’est pas Aurillac évidemment mais ça pourrait en suivre le chemin », observe Hélène Bourdon, chargée de production pour la Compagnie du Coin. Le service culturel aimerait d’ailleurs développer encore un peu plus l’aspect international, afin que plus de programmateurs nationaux et internationaux viennent repérer les artistes.

Les arts de la rue, un secteur qui se porte bien ? Pas si simple. « Agathe et moi on ne fait effectivement que des arts de rue et nous arrivons à en vivre », explique Thomas, membre de la compagnie Fouxfeuxrieux. « Mais ce n’est jamais évident. Nous sommes dans le même cas que les autres artistes : globalement les contrats sont moins nombreux, des dates sont annulées et les programmations restreintes. Le régime des intermittents est souvent attaqué et le secteur est fragilisé depuis la crise », analyse-t-il. En période de disette, il n’est en effet pas rare que la ligne culture des budgets municipaux affiche quelques ratures. Et l’imaginaire collectif a parfois du mal à évoluer : « Certains croient encore que l’artiste est quelqu’un qui vit d’amour et d’eau fraîche. Nous sommes des professionnels, nous créons des spectacles que nous vendons pour pouvoir en vivre », rappelle Hélène Bourdon. Du côté de Joué-lès-Tours en tout cas, le message est plutôt clair : la mairie a décidé d’augmenter de 50 000€ le budget du festival, pour arriver à la somme totale de 350 000€ dont 210 000 € consacré à l’artistique.

> Festival Les années Joué, du vendredi 3 juin à 18 h 30 jusqu’au dimanche 5 juin à 20 h. Rue de Verdun à Joué-lès-Tours (arrêt de tram Rotière ou Rabière). Entrée gratuite.
> Toute la programmation sur anneesjoue.fr

Enfants : fini, les visites-cauchemar !

Certaines visites peuvent être un parcours du combattant quand on a de jeunes enfants. Laëtitia Humblot l’a compris et propose aux familles du sur-mesure.

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« Ce n’est pas parce qu’on a des enfants, qu’on doit s’interdire les visites culturelles. » Laëtitia, jeune maman tourangelle, en est convaincue. Âgée d’une trentaine d’années, cette guide accompagnatrice, diplômée en Histoire de l’art, a eu cette idée après une expérience dans un office de tourisme de la région.
« Je me suis aperçue qu’il n’existait pas vraiment d’offre adaptée pour les familles. Je me suis dit que l’on pouvait trouver le moyen d’inciter les parents à sortir avec leurs bambins. » En 2015, la passionnée d’Histoire créé son association, Les sorties de Laëtitia. « En fait, je suis très flexible sur tout. Par exemple, je reste très souple pour les horaires des visites, je suis bien consciente que certains petits ont besoin de faire la sieste. Je pense également, et c’est prouvé, qu’un enfant ne peut rester concentré plus de 30 minutes lors d’une visite. Je choisis généralement des petits groupes, pas plus de 15 personnes. L’idéal d’ailleurs est que ces dernières se connaissent déjà ! »

Par ailleurs, la guide expérimente des thématiques. « On peut imaginer une visite sur le thème des princes et des princesses au château d’Ussé ou bien une nouvelle façon de voir le Clos-Lucé à Amboise grâce à son parc. Après, je m’adapte aux demandes. » Et pour captiver sa cible, la guide privilégie la découverte du patrimoine par le jeu et surtout les images. « Il faut bien vous dire qu’un château sans meubles ne parle pas aux enfants, je cherche des lieux qui peuvent d’emblée les intéresser. Il faut sans cesse se renouveler pour captiver le jeune public. »

>> Plus d’infos sur les-sorties-de-laetitia.com

Anne-Cécile Cadio

Bienvenue à bord de la Rabouilleuse !

Amoureux de la nature, cette balade est faite pour vous. Dépaysement garanti.

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Postés sur la rive droite de la Loire, près de Rochecorbon, nous  attendons Clément Sirgue, l’animateur de La Rabouilleuse, une  association de navigation et d’éducation à l’environnement. C’est  alors que nous l’apercevons au beau milieu du fleuve : à l’aide  d’une petite barque, il rejoint la Rabouilleuse, une belle embarcation en bois. Il largue les amarres puis entame une périlleuse  manœuvre pour accoster sur la berge, malgré la végétation printanière qui rend son accès difficile.

« Bienvenue à bord » , lance-t-il  au groupe. Une fois installés, nous remontons le cours du fleuve,  bercés par les flots. Un moment paisible, en pleine nature, pour  observer les oiseaux de Loire, comme les sternes : ces migrateurs  reviennent au printemps pondre sur les bancs de sable de petits  œufs qui ressemblent à des cailloux. Puis nous empruntons un  bras de la Loire situé entre deux îles.  « Il y a 150 hectares d’îles  entre Montlouis-sur-Loire et Tours » , compte Clément Sirgue.

Fin  connaisseur de l’environnement ligérien, l’animateur n’est jamais  à court d’anecdotes sur Dame Nature. Les castors, par exemple,  ont élu domicile en bord de Loire :  « Regardez ce castorium, c’est  le terrier-hutte du castor,  explique l’animateur en désignant un  amas de bois sur la berge.  Son entrée se trouve sous l’eau, et pourtant, à l’intérieur, le castor profite d’une litière sèche et douillette.  Comment est-ce possible, alors que l’animal passe forcément sous  l’eau pour apporter sa litière ? »  La réponse ? Vous la trouverez sur  la Rabouilleuse !

> La Rabouilleuse École de Loire. Rochecorbon. 06 95 393 200.
larabouilleuse-ecoledeloire.com.
Balade toute l’année sur réservation.
Appel à financement participatif en cours  sur helloasso.com. 

Nathalie Picard

Rahan s’expose à Blois

Ce sont les vacances ! On a le temps, alors bondissez dans le train pour Blois (c’est pas loin !) et filez à l’expo Rahan.

Toi aussi fais une folie : va en liane à Blois.

Oui, vous avez bien lu. Rahan aka Cheveux de feu, fils des âges farouches, fils de Crao, c’est bien lui. Jusqu’au 30 avril, il est à l’honneur dans la jeune Maison de la BD de Blois. L’expo est petite mais extrêmement bien agencée. Elle présente les planches originales d’André Chéret, le dessinateur. Dans une vidéo, Jean- François Lecureux, qui a succédé à son père Roger Lecureux en tant que scénariste, revient sur les grands moments de la série phare de Pif Gadget et notamment sur la mort de Rahan. Annoncée en 1977, à la Une du numéro 443 du magazine, la disparition du grand blond aux yeux bleus fait un tollé. Un million d’exemplaires vendus, juste avant sa résurrection dans le numéro 444 !

Au fond de l’expo, une grotte-salle de lecture permet de se replonger dans les dix intégrales des aventures du héros. Les plus jeunes, eux, peuvent s’entraîner à dessiner les animaux de la Préhistoire. Dans le couloir d’à côté, une seconde expo temporaire, intitulée Un autre monde de bulles, présente le travail d’une quarantaine d’artistes qui ont planché sur une maladie de peau méconnue appelée l’épidermolyse bulleuse. Une initiative de l’association Debra (Dystrophic Epidermolysis Bullosa Research Association).

Et vous savez quoi ? L’entrée de la Maison de la BD est gratuite. L’équipe est super accueillante. Alors n’hésitez plus. Partez pour Blois et profitez-en pour découvrir la ville, son château, ses jolies ruelles, son petit village de pêcheur… Heu non, pardon, on s’égare.

Jeanne Beutter

Un nouveau Gadawi Park à Tours

Un nouveau Gadawi Park va ouvrir à Tours Nord. Avis aux aventurier(e)s !

« Qui c’est qui ouvre un second parc aventure à Tours ?? C’est GAetan, DAvid et WIlliaaaaammmm !!! » Le message posté sur la page Gadawi Park a récolté une tonne de likes et de partages. C’est donc officiel : face au succès du parc de Joué-lès-Tours, la société Gadawi vient de se lancer dans l’ouverture de nouveaux parcours à Tours-Nord.

Depuis ce week-end, petits et grands peuvent donc tenter l’expérience au Parc des grandes brosses.  Contrairement au lac des Bretonnières, où les parcours sont créés dans du résineux, Tours Nord offrira des parcours sur des chênes parfois centenaires. « Les deux parcs sont complémentaires », précise l’équipe. Ce nouveau Gadawi Park propose sept parcours, avec chacun douze jeux, adaptés aussi bien aux enfants dès 3 ans qu’aux adultes un poil plus casse-cou. Le parc a aussi mis le paquet sur les tyroliennes, dont une à sensation de… 250 mètres !

> Gadawi Park à Tours Nord : Parc des Grandes Brosses, allée Roger-Lecotte. Contact : 07 83 28 26 10 ou sur Facebook, ainsi que gadawinord@gmail.com
> Tarifs: de 8 à 23 €.

Atelier cuisine : les enfants préparent l’apéritif !

De plus en plus d’enfants aiment apprendre les secrets des grands chefs. Reportage chez Un arôme 2 chefs.

Plus la peine de se décarcasser pour préparer un apéritif digne des meilleurs traiteurs. Il suffit d’embaucher ses enfants ! Un arôme 2 chefs – cours de cuisine, chef à domicile et épicerie fine depuis 3 ans à Tours – a concocté un atelier pour les enfants de 7 à 12 ans où ces derniers apprennent à concocter des recettes parfaites pour aiguiser les appétits.
Au menu : wraps de saumon et fromage, pousses d’épinard et lamelles de carottes, brochettes de poulet tomates/abricots avec un caramel au vinaigre de tomates, feuilleté façon hot dog avec des saucisses de Francfort… De succulents mets que les jeunes apprennent à élaborer en 2 h, pour 22 €, auprès d’un expert.

Ce jour-là, c’est Grégory Huguet, 37 ans, ancien chef de cuisine de la Maison des Halles, qui joue les profs. « Le but, c’est que vous puissiez tout refaire à la maison, avec la recette et les ingrédients », dit-il aux enfants. Le cuisinier autodidacte voit passer de plus en plus de jeunes fans de gastronomie. « Les émissions culinaires rendent la cuisine accessible à tout le monde, analyse Grégory Huguet. Je vois des enfants qui savent déjà faire une pâte à choux, une crème pâtissière, etc. Une petite fille m’a un jour récité sa recette comme elle l’aurait fait avec un poème ! »
Toine, 14 ans, fin gourmet, profite de son cadeau d’anniversaire offert par ses grands-parents. « Il adore cuisiner et le fait de façon très autonome, sourit sa maman Fanny. Il sait préparer les viandes, fait des croques-monsieur, des quiches, etc ». Un arôme 2 chefs propose des ateliers pour les enfants autour d’autres thématiques (cupcake, verrines, gâteau décoré…). Et pour les parents qui préfèrent rester en centre-ville, d’autres cours pour les petits existent, comme par exemple avec Tours à table.

Flore Mabilleau

TOP 4 : Star Wars insolite

Alors que la fièvre n’arrête pas de monter autour du prochain épisode, voilà notre top 4 des anecdotes insolites (donc inutiles) sur Star Wars.

LE SABRE LASER

Mais d’où vient le bruit caractéristique de cette arme culte ? Il a été inspiré par le bourdonnement des moteurs du projecteur de la salle de visionnage du film, d’après le designer des sons. Le tout, mixé avec un… aspirateur.

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VADOR L’INCOMPRIS

David Prowse, qui a joué Dark Vador, a été banni de toutes les conventions par George Lucas. En cause ? Raisons financières et disputes : ce n’est pas la voix de Prowse qu’on entend dans le film. Ce que l’acteur n’a jamais encaissé.

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E = MC YODA²

Stuart Freeborn est le créateur de Yoda. Pour le réaliser, ce maquilleur de génie a créé une réplique de son visage, puis s’est inspiré d’Einstein qui lui ressemblait quelque peu. Le papa de Yoda est mort à 96 ans, en 2013.

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À LA BOURRE, TU SERAS

C’est en juin 2015 que la Chine a enfin pu découvrir le premier volet de la trilogie Star Wars au cinéma. Soit 38 ans après la sortie originale. La saga était toutefois disponible depuis longtemps, en DVD ou en téléchargement.

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CCNT : Entrez dans la danse !

Thomas Lebrun, directeur du Centre chorégraphique national de Tours, présente la nouvelle saison.

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(Photo Luc Lessertisseur)

En janvier 2016, vous allez fêter la fin de votre premier mandat, après quatre années à la tête du CCNT. Vous vous apprêtez à renouveler l’expérience pour trois ans. Quel lien avez-vous créé avec le public tourangeau ?
Nous occupons un petit espace, ce qui nous permet d’être proche des gens. Nous avons mis en place des rendez-vous qui permettent vraiment de tisser des liens : les spectateurs sont curieux, ils osent poser des questions aux chorégraphes. C’est très agréable. Maintenant, nous avons un public fidèle : le nombre d’abonnés a été multiplié par quatre en trois ans. Le bouche à oreille fonctionne bien.

Pouvez-vous nous parler de la nouvelle saison ?
Cette année, nous allons accueillir de grands noms de la danse contemporaine, comme Trisha Brown ou les Peeping Tom. Nous créons un nouveau temps fort, pour renforcer notre soutien à des compagnies émergentes : avec « SPOT », de jeunes chorégraphes vont venir en représentation. Ce sera un mini-festival, sur trois jours, avec des styles variés. Autre nouveauté, « Un samedi avec » : une journée pour entrer dans l’univers d’une chorégraphe expérimentée, Catherine Diverrès, à travers sa pédagogie, ses paroles, ses créations. Et nous poursuivons nos missions : la production et la diffusion de nos oeuvres, l’aide à la création, la sensibilisation du public et la programmation.

Vous lancez également un projet de coopération culturelle, Correspondanses, avec l’Agora de la danse, à Montréal…
La saison dernière, nous sommes allés y jouer une pièce. Cette année, nous allons organiser des résidences croisées entre les deux centres et sensibiliser des enfants de deux classes de Tours et Montréal, dans le cadre d’un jumelage. C’est un grand projet, sur trois ans, avec un beau final en perspective : une création franco-canadienne qui sera jouée sur nos deux territoires.

Vous êtes tourangeau depuis trois ans et demi, vos endroits préférés dans cette ville d’adoption ?
J’adore le cloître de la Psalette. Mais surtout, j’apprécie l’ambiance de la ville : son caractère paisible et dynamique en même temps. Il y a une vie culturelle riche, avec des propositions diverses et un public engagé dans sa manière de vivre le spectacle.

Propos recueillis par Nathalie Picard

>>EN BREF
OUVERTURE
Rendez-vous les 17, 18 et 19 septembre à 19 h, pour trois soirées lors desquelles le CCNT présentera les temps forts de sa nouvelle saison. Au programme, Density 21.5, un solo de Carolyn Carlson interprété par Isida Micani et des surprises des danseurs du CCNT. En fin de soirée, vous pourrez rencontrer l’équipe du CCNT autour d’un verre. Entrée libre sur réservation.

EN SEPTEMBRE
Un premier rendez-vous est programmé le 25 à 19 h : François Laroche-Valière se livrera à l’exercice de l’heure curieuse. Il parlera du processus de création de sa nouvelle pièce : « (…) dans l’indice… ». Les cours réguliers avec Emmanuelle Gorda débuteront le 30 septembre. Un cours d’essai est possible le 23, de 19 h à 21 h, sur réservation. ÉTUDIANTS Lundi 21 septembre de 14 h à 18 h, le CCNT sera présent au forum culture sur le parvis de Thélème, à l’université François Rabelais, pour présenter sa nouvelle saison aux étudiants.

INFOS PRATIQUES
Programme téléchargeable sur le site du CCNT ou envoyé chez vous sur demande. Tél : 02 47 36 46 00
Email : info@ccntours.com
Facebook : Ccnt Thomas Lebrun
ou ccntours.com

Street wars Tours : prêt ? Arrosez !

Sébastien le Coz est l’organisateur de la Street wars Tours, il nous explique le principe du jeu.

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Alors, c’est quoi cette Street wars ?
Le principe est simple : c’est une chasse à l’homme géante, à l’échelle de Tours. N’importe qui peut y participer. Vous jouez un tueur à gages pendant un mois. Une fois que vous êtes inscrit, vous me fournissez une photo et vos renseignements personnels. Le 24 mai à minuit, vous recevez votre contrat avec la personne « à abattre ». Vous avez ensuite une semaine pour le traquer et l’éliminer avec un pistolet à eau ! Mais ce n’est pas fini, vous êtes également la cible de quelqu’un d’autre. Si vous êtes touchés, vous ne pouvez plus jouer.

Donc, si on affronte un cowboy du pistolet à eau, le jeu peut s’arrêter très vite…
Carrément ! Si en plus vous tombez sur un pote qui joue contre vous, il faut se méfier. L’idée, c’est de traquer sa cible, de voir où elle habite. Il existe des zones neutres où rien ne peut vous arriver : au travail, à l’intérieur d’un bar, dans une bibliothèque… Mais pas ton domicile, c’est même là où tu peux être le plus vulnérable. À part le dimanche, jour de repos, on joue 24 h sur 24.

Vous avez un conseil pour les futurs joueurs ?
Tout le monde adopte sa stratégie. Il y a ceux qui peuvent suivre leur cible pendant des heures avant de repérer le bon moment ou ceux qui se ramènent ntavec un énorme pistolet à eau en pleine rue.

Comment vous avez eu l’idée d’organiser la Street wars ?
C’est un concept qui a bien cartonné à Paris et à Lyon. Il nous vient des États-Unis, c’est un avocat américain fan de films de gangster qui l’a inventé.

Pourquoi Tours ?
J’ai trouvé qu’elle se prête bien au jeu, le centre est assez grand pour s’amuser, mais ce n’est pas compliqué de traverser la ville pour traquer sa cible. J’ai un magasin de déguisements à Tours, et je me suis dit que c’était aussi un bon moyen de le faire connaître. Le jeu est gratuit, je ne fais pas ça pour l’argent. Je dynamise Tours. On peut dire que c’est de la com’ ludique.

INSCRIPTION N’importe qui d’entre vous qui s’en fiche d’être trempé à 3 heures du mat’ en revenant d’un dîner entre amis où d’un pot en ville peut jouer. Il suffit d’envoyer un mail à jetfete@orange.fr en mettant dans l’objet pré-insciption à la Street wars Tours. Plus d’infos sur la page Facebook dédiée.

LES ARMES Pour être éliminé, il suffit d’être touché par de l’eau. Donc bombe à eau, petite fiole remplie d’eau, jet d’eau, verre d’eau… Tout est bon. Soyez malin et sortez avec votre parapluie.

EN ÉQUIPE Il est possible de jouer à plusieurs. C’est plus facile pour encercler la victime, sauf que si un seul de vos coéquipiers est touché, tout le monde a perdu.

PLC’s Band, Angie Palmer & Motor Rise

Cette semaine, doc pilot rend hommage au batteur des Johnson Concorde et cause festoches, Rubin Steiner et Motor Rise !

Thierry, batteur de Johnson Concorde (photo Facebook Johnson Concorde)
Thierry, batteur de Johnson Concorde (photo Facebook Johnson Concorde)

Thierry le batteur de Johnson Concorde est « parti aux fleurs », et nous sommes tous très affligés par ce départ… Nous pensons bien sur à ses proches, à sa famille, à son groupe, à lui… trop jeune pour partir , vraiment trop jeune…

L’arrivée des festivals, au printemps l’été

En Touraine au Printemps l’Eté, avec l’annonce de festivals à venir, avec un premier tir groupé sur le week-end de la Pentecôte, avec le festival Wabam à Fondettes (Odran Trummel, La Mécanique des sourds…), La Poule à Facettes à Cormery avec les mythiques Graves de Grave, Sapiens Sapiens, Beaujardin… Le Florilège vocal… avant l’arrivée en juin du 30e Aucard de Tours, les Fêtes musicales en Touraine à la Grande de Meslay, et puis le Potager électronique à La Gloriette, Les Kampagnards ( la putain d’affiche !!), Avoine Zone Groove, Terres du Son, et puis Yzeures n rock, et ce nouveau festival le dernier week-end d’aout à Villaines les Rochers (Oh la Villaines, avec Kommandoh chamanik, etc.), et tant d’autres opportunités récréatives à la portée de toutes les bourses (profitez en, on ne sait pas ce que sera demain)…
En ao
ût, et ailleurs en Bretagne au milieu d’une centaine de festivals, à Paimpol, belle destination avec le Festival des Chants de Marins du 14 au 16 août avec Youssou n dour, Denez Prigent, Les Souillés de fond de Cale et une centaine d’autres formations ! Et puis les ouvertures des guinguettes de Tours et de Saint-AvDans un mois, c’est à l’air libre que la culture se vivra, les doigts de pied en éventail.

Chapeau bas pour Rubin Steiner et Madame Douze

Et oui, Fred Landier et son épouse Sandrine Douze arrêtent fin juin leurs activités au sein du Temps Machine, un projet puis une réalisation aboutis par leur investissement à plein temps depuis près de huit ans, une couleur et un style initiés par leur amour de l’art et de la musique, une empreinte lisible tant au niveau de l’architecture du lieu que du graphisme du Fascicule, devenu pour beaucoup « le gratuit » le plus lisible et le plus brillant de la région. Une sorte de Nova mag local dépassant de loin la promotion de la programmation pour devenir un outil didactique au service de toutes les générations, drôle et artistique, passionné et passionnant.

A l’instar d’une Suzie Johnson, de Béton, d’une Gisèle Vallée ou d’ Epsylon connection dans les 80’s, nous sommes en présence de gens « qui font », de gens qui créent sur du vide, désireux d’incarner leur rêves et leurs fantasmes dans le présent, de les inscrire dans du solide et du concret. Sandrine, Rubin et leur gang ont bien sur mis la barre très haut en envisageant la création d’un lieu dédié à la musique pointue zé amplifiée dans une petite ville de province finalement très classique. Souvent critiquée comme élitiste, leur direction artistique entrera bientôt dans la légende, et l’on se dira : « Tu te souviens de ce groupe dont tout le monde parle, on l’a vu démarrer au TM à l’époque de Rubin… tu te souviens de ce concert de fous, dire que cet artiste est devenu culte et on l’a vu jouer dans le Club… tu te souviens… tu te souviens… »
Oui, il va nous rester beaucoup de bons souvenirs de cette période unique, osée, décalée… à sa manière une œuvre d’art conceptuel
le dans l’interrogation portée par sa nature, son aspect, sa raison d’être.

PLC Band au Petit Faucheux

PLC pour Paul-Louis Courier, le fameux lycée qui a vu passer un paquet de musiciens en herbe depuis les seventies (François Couturier entre autres). Eh oui, le big band du lycée pour un concert sans amateurisme et sans approximation, une prestation prête à s’inscrire dans un circuit professionnel, brillante et conviviale dans le choix du répertoire, respectueuse de chacun dans la distribution des interventions des solistes, visuelle par la cohérence des look et du propos, celui d’une génération qui s’affirme dans le partage de sa passion avec le public.

Et mine de rien, on passe deux heures à les écouter sans lassitude, sans se sentir obligés de rester, en oubliant leur jeune âge, sans l’impression d’assister à un concert de fin d’année. Tout devient logique, tout est à sa place. Lou Estival au chant à la présence d’une pro ; Louis Chevé (aussi membre de Tobassi) à l’alto a le jeu fluide et inspiré d’un vieux renard… Et ce solo de trombone en quelques notes enchaînées sans accumulation mais dans une continuité d’expression suggérant le touché d’un peintre sur la toile : je ne connais pas le nom du musicien présenté comme le « Pierre Richard » de la bande, mais ce jeune mec a un truc, une puissance dans sa fragilité, une gestion intelligente de ses limites techniques pour en tirer un atout (bien sûr, je n’y connais rien, moi !!). Bravo à Laurent Desvignes et Arnaud Gravet pour la gestion et la direction de l’affaire : aux gamin, ils préparent de beaux souvenirs et aux musiciens en herbe ils proposent une belle opportunité d’action.

Angie Palmer en Arcades Institute

Concert magique, arrêt sur l’image en ce vendredi, pour deux heures d’extrême sensibilité exprimée par la voix de Angie, les solos très très inspirés de Jack Cigolini, le guitariste au service de l’artiste : un musicien en pleine progression dans la maîtrise de son art. En trio avec le compagnon de la dame à la basse, ces trois là nous entraînent aux racines de la musique anglo-saxonne, tant par le folk que par le blues, collection d’histoires bien glauques pour certaines, fort festives pour d’autres, un répertoire habilement construit pour le plaisir de l’auditeur au travers de celui généré par la fusion des artistes.
A peine quittée, Angie nous manque déjà, et l’envie nous vient de la revoir en Arcades Institute…
Dans l’édition 2016 des Arcades Hivernales, par exemple.

Motor Rise à Gentiana

Motor Rise (Photo Francis Blot)
Motor Rise (Photo Francis Blot)

Certes, ce devait être la grande fiesta de la semaine. La folle soirée de sortie du nouvel EP de Motor Rise, et puis le départ de Thierry a fortement dilué nos capacités à nous laisser aller : c’est ainsi. Malgré tout, le trio a balancé l’affaire au mieux de sa forme, pour un set alternant compos originales et reprises flamboyantes (Motörhead, Black Sabbath). Fabrice à la basse et au chant est un homme de passion investi dans sa joie, dans son rêve, dans son envie du partage d’un style avec ceux qui aiment ce style, sans compromis, sans dilution du concept pour le rendre plus séducteur, sans le rendre franchouillard et donc désuet.
Fabrice est massif comme le son balancé sur sa Ricken’, un jouet entre ses mains ; avec le batteur il bâtit une assise de béton sur laquelle le guitariste balance du feu, de la virtuosité, de la nervosité, des trucs incisifs pour nous filer des shoots d’adrénaline. Ce musicien use d’une technique inspirée, sans tomber dans le cirque exubérant et saoulant de certains sportifs de la six cordes.
Il balance du beau et du sens, des jets d’électricité aérographiés sur la toile métallique. L’influence de Motörhead est omniprésente et revendiquée, mais nous ne sommes pas dans la caricature : moi j’aime ça.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9I6MRl2c9EQ[/youtube]

Biga*Ranx : nouvel album le 9 mars

Notez la date du 9 mars sur vos agendas : Biga*Ranx sort un nouveau disque et frappera fort.

Biga*Ranx
Souvenez-vous… Déjà en 2013, tmv parlait de lui comme du prodige. Le musicien tourangeau Biga*Ranx sortira son nouvel album, intitulé Nightbird, ce 9 mars.

Et comme la musique vaut mieux que les mots, voilà un petit extrait du prochain disque :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=_5V72Qbi3UA[/youtube]

Le 14 mars, Biga*Ranx se produira aussi… à l’Olympia de Paris (eh ouais, rien que ça).

Comme on le disait en ce début d’année, on sent que le Tourangeau va faire (de nouveau) parler de lui en 2015…

Biga*Ranx
Biga*Ranx

Xavier Stubbe, chanteur pour enfants… et plus grands

Portrait de Xavier Stubbe, le chanteur chouchou des petits et des grands.

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Quelques minutes suffisent lorsqu’on rencontre Xavier Stubbe pour comprendre que ce grand enfant de 44 ans croque la vie à pleines dents. Ce passionné de piano, titulaire d’un diplôme universitaire de musicien intervenant, roule sa bosse depuis presque une vingtaine d’années, dans les festivals de musique enfantine. Apprécié pour son univers drôle et poétique, l’auteur compositeur interprète a une nouvelle fois concocté un délicieux album pour faire grandir nos enfants. Car oui, c’est un peu sa mission à Xavier : leur dire la vérité et leur parler de la vie avec un grand V.

Dans ses chansons, ce doux rêveur à la fibre écolo et engagée aborde tous les thèmes, sans tabou. « Ma mission est de nourrir leur imagination, le tout avec une grande sincérité, et beaucoup de générosité car on ne peut pas tricher avec les bambins », confie-t-il. Une habitude qui se vérifie une nouvelle fois dans La Vie super chouette, son cinquième album. Avec des chansons comme Le ver de terre (que l’on torture pour voir ce qu’il y a dedans), Mon chat, Mamy’ Zheimer (qui perd la tête) ou encore La petite souris (qui laisse 50 euros si on perd deux dents !)… De quoi faire rire les parents présents lors de ses spectacles : « J’essaye d’instaurer avec eux une complicité grâce au second degré. Mes chansons ont une double lecture », précise Xavier. « Pour moi, c’est important que les parents et les enfants puissent échanger sur les sujets abordés lors de mes concerts. » Nous, on l’aime bien ce Xavier…

Si vous sortiez pendant la Toussaint ?

Non, l’automne ce n’est pas que la mort, les feuilles qui tombent et la fin de l’été. C’est aussi une belle saison : voici quelques idées sorties pour passer la Toussaint avec le sourire.

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1 – Aller à l’opéra

« La danse d’aujourd’hui n’est pas née de la dernière pluie. » C’est Thomas Lebrun, le Directeur du Centre chorégraphique national de Tours qui a écrit ces mots à propos de sa dernière création. Lied Ballet, pour ceux qui n’ont pas suivi l’actu de la danse contemporaine, a fait un gros carton au Festival d’Avignon l’été dernier. Pour tout vous dire, on en a vu un extrait lors de la présentation de saison en septembre. Un avant-goût qui nous a donné envie d’aller le voir en octobre. Cette pièce en trois actes, avec huit danseurs, un pianiste et un chanteur ténor sera jouée au Grand théâtre de Tours. Assez épuré, ce spectacle offre son lot de drame, d’amour, de solitude et de beauté.
Dépêchez-vous de réserver pour les représentations des 24 et 25 octobre. À 20 h au Grand théâtre de Tours. Durée : 1 h 10. Tarifs : de 5 à 14 €. Résa au 02 47 36 46 01.
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2 – Faire une fête Monstre
Halloween, tout le monde n’adhère pas, c’est sûr. Mais si on vous disait que le 31 octobre prochain, le Monstre de la place du Grand-Marché organisait une boom pour fêter son 10e anniversaire ? Là, tout de suite, c’est beaucoup plus tentant de mettre ses dents de vampire, son masque de loup-garou ou son chapeau de sorcière. En plus, ce beau bébé a tout prévu : il y aura un super goûter d’anniversaire. Il a invité des potes à lui pour animer sa fête : la musicienne Angélique Cormier (c’est elle qui a fondé le Tours Soundpainting orchestra) et DJ Squirrel. Et comme il aime bien les petits n’enfants, le Monstre, ceux du centre de loisirs Courteline et de l’Ensemble musical Saravah lui ont concocté une belle surprise. Le collectif Sans Canal fixe, lui, vous a préparé un portrait de la bête et certains des commerçants ont organisé une expo photo. De 18 h à 21 h, devant sa majesté le Monstre (il ne bouge pas de la place du Grand-Marché).
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3 – Aller voir du Veilhan à Orléans
On reste un peu dans le thème du Monstre de Tours. Si vous ne le saviez pas, Xavier Veilhan, c’est son papa. Depuis quelques semaines, l’artiste parisien fait l’objet d’une exposition au Frac Centre à Orléans (vous savez, ce bâtiment un peu bizarre qui a été inauguré l’année dernière). L’idée, c’est de montrer des maquettes réalisées par Xavier Veilhan. D’ailleurs, l’expo s’appelle comme ça. Des oeuvres pas tout à fait finies, ni complètement inabouties. Certes, il faut aller à Orléans, mais on est sûr que vous n’avez pas encore eu le temps d’aller visiter ce nouveau musée d’art contemporain. Le temps d’une journée, ça vaut vraiment le coup.
Jusqu’au 22 février 2015. Ouvert du mercredi au dimanche, de 12 h à 19 h. Entrée de 2 à 4 €. Gratuit le dimanche.
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4 – Promener ses enfants
On parle souvent du château du Rivau. C’est parce qu’ils se bougent là-bas pour que les visites ne soient pas trop rébarbatives pour les enfants. Alors si vous avez des bouts de chou pétillants (euphémisme pour dire qu’ils peuvent être insupportables) comme tout, c’est la bonne sortie des vacances. Pendant la Toussaint, Le Rivau organise des ateliers qui ponctuent la visite en famille. Atelier d’écriture, visite costumée, sculpture de citrouille… Vous avez le choix pour calmer un peu vos chères têtes blondes qui s’énervent toutes les deux minutes. Pour les plus récalcitrants, le Rivau les initie à l’escrime. Ça les crève, il paraît.
Le château du Rivau se trouve à Lémeré. Il faut penser à réserver sa place aux ateliers au 02 47 95 77 47. Horaires et infos sur chateaudurivau.com
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5 – Aller tester Ratatouille
Bon, c’est sûr que Disney, ce n’est pas la porte à côté. Mais pendant ces vacances scolaires, on vous parie un gros bisou baveux que votre progéniture va vous harceler pour tester la nouvelle attraction des studios Disney… Inauguré le 10 juillet et inspiré du film de Pixar, Ratatouille est le dernier petit bijou technologique du second parc. Et à tmv, on l’a testé ! Disney a donc recréé un véritable quartier : grands immeubles parisiens, ambiance romantique, fontaines, petite musique, tout est bluffant de réalisme. Après une (longue) file d’attente, vous grimpez dans des « rats-mobiles » par six (oui, c’est pour les familles, hein) et c’est parti pour un périple sans tracé linéaire. Normal, vous êtes censé être un rat pourchassé en cuisine. Le must ? C’est de la 4 D. Comprenez que tous vos sens sont mis à l’épreuve : des gouttes projetées au visage, des odeurs près des frigos, de la 3D, etc. Au top !
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6 – Plonger dans le cirque
Vous aimez le cirque ? Vous aimez l’eau ? Parfait, le Grand Cirque sur l’eau est fait pour vous. En gros, vous imaginez une première partie avec du traditionnel : clowns, cavalerie, acrobates, otaries (honk honk honk ! criez-vous soudainement en agitant vos nageoires et votre jolie bedaine luisante). Et une deuxième partie façon féerie aquatique, avec un bassin de 60 000 litres d’eau, des fontaines et des effets spéciaux. Cet énorme spectacle dure 2 h 15, c’est un succès un peu partout où il passe et surtout, le rendez-vous est donné à Tours du 23 au 27 octobre.
Jeudi, vendredi, lundi, à 14 h 30, 18 h, 20 h 30 ; le samedi à 14 h 30, 17 h 30, 20 h 30 et le dimanche, 10 h 30, 14 h 30 et 17 h 30. Sur le parking de la fête foraine. Tarifs : de 22 à 46 €.
Et sinon…
OREILLES
Hourra, la formation rockshow (= rock baroque + brit-pop énervée + grosse fiesta sur scène) tourangelle Johnson Concorde organise une release party. Release quoi ? La présentation de leur nouvel album, quoi. Oh que ça va remuer. Le 25 octobre, à 20 h 30, à l’Espace Gentiana. Gratuit.
ÉCRIRE TOURS
Découvrir le centre de Tours à travers les écrivains qui ont évoqué la ville : avouez que c’est sympa. C’est possible avec la guideconférencière Promenadine. Rendez- vous place de la Cathédrale !
Le 25 octobre, à 10 h 30. Tarif : 6 €. Contact : 02 47 20 68 44.
SORTIR LES ENFANTS
Pfiou, un peu collants les enfants pendant ces vacances, n’est-ce pas ? Traîner dans les pattes, râler, chouiner (inutile de nous envoyer des lettres d’insultes, on a raison)… Ouf, le temps d’un après-midi, la Maison des jeux de Touraine organise une séance jeux pour tous : aventure, adresse, réflexion, ambiance, de quoi satisfaire tout le monde.
Le 25 octobre, dès 15 h, à la médiathèque François-Mitterrand. Dès 4 ans. Gratuit.
POUR LA BONNE CAUSE
Hop, un dimanche concert. Au programme, Dyad, avec Géraldine Bisi au violon, Catherine Natalini au piano, et du Beethoven, Brahms et Debussy pour vos petites oreilles. En plus, c’est organisé par l’association d’aide aux patients atteints d’accidents vasculaires-cérébraux. On soutient !
Le 26 octobre, à 15 h, chapelle de l’hôpital Bretonneau. Contact : France-avc.37@orange.fr ou 07 71 07 46 11.
OPÉRATION CHAMPIGNON
Le service des parcs et jardins organise un atelier pour reconnaître les différentes sortes de champignons de Touraine comestibles et de ceux dont il faut se méfier. Tant mieux, ça vous évitera peut-être de manger des trucs pas super cool qui vous feront voir des poneys volants et de postuler pour le poste d’astrologue tmv.
Le 26 octobre, à 10 h, au jardin botanique. Entrée libre.

kids de Tours : envie de faire de la BD ?

Et si votre enfant était un génie de la BD ? Vous pouvez l’envoyer aux ateliers du festival à Tours de bulles pour le découvrir…

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Poupette a 8 ans, (presque) toutes ses dents et elle s’est obstinée à dessiner de mini bandes dessinées tout l’été. Elle veut absolument aller au festival À Tours de bulles. Aurélie Lecloux, auteur et coloriste, n’est pas surprise : « Certains enfants imaginent d’abord les images, d’autres les textes mais dès le CP, les enfants peuvent créer des bandes dessinées. »

Les goûts des petites têtes blondes restent classiques : Spirou, Tom et Jerry, Titeuf, Chi le chat se disputent le podium des icônes. Le phénomène manga frappera un peu plus tard, à l’adolescence. Chaque année, les ateliers de création de bandes dessinées animés par les huit membres d’Atelier Pop, le collectif de BD tourangeau font le plein de Franquin en herbe. « Bien sûr, c’est une initiation, explique Aurélie Lecloux. En deux heures, on leur explique d’abord le processus de création, puis on leur laisse les crayons. » Les enfants (mais aussi beaucoup de parents !) tombent des nues en découvrant les multiples étapes de la fabrication d’une BD.
Aux petits d’imaginer leur histoire, dessiner un strip de deux cases ou une chute, pour repartir avec l’ossature d’une bande dessinée à continuer à la maison. « La BD, c’est de 7 à 77 ans », confirme Julie, l’une des organisatrices. C’est la présentation de planches réalisées en milieu scolaire qui ouvre le festival ce mercredi.

À Tours de bulles, du 10 au 14 septembre à Tours. Programme des ateliers enfants sur atoursdebulles.fr

Chambray en mai: 5 raisons d'y aller

Chambray en mai se déroulera cette année le 7 et 8 juin à l’Hippodrome de Chambray. On va essayer de vous convaincre.

Chambray festival
1. Pour découvrir le site de l’hippodrome.
Vous y êtes déjà allés à l’hippodrome de Chambray, vous ? Non ? Eh bien, vous avez tort. Eh oui, car l’hippodrome est un de ces lieux à la fois verts et ouverts, qui sont parfaits pour des balades en famille. Bon, là, il risque d’y avoir un peu de monde dans le quartier, mais après avoir fait votre petit tour au village associatif ou sous le chapiteau des Morallès, offrez-vous une petite promenade dans les environs. Foi de tmv : ça vaut le coup !
2. Pour voir « Andiamo »
Le spectacle Andiamo du cirque Morallès sillonne les routes de France, de Navarre et d’ailleurs, depuis un bon moment. Ils en sont à quelque chose comme 450 représentations. Partout, ce subtil mélange cirque / théâtre a été salué comme un spectacle totalement atypique. C’est à la fois drôle, baroque, absurde et farfelu. Or, la troupe en est à ses dernières représentations d’Andiamo. Après Chambray, il ne restera plus qu’une seule date et pas dans la région. Alors, on court !
3. Pour se mettre à l’heure brésilienne
On a un scoop pour vous : à partir du 12 juin, on va beaucoup, mais vraiment beaucoup, parler du Brésil. Alors, autant y aller franchement. À Chambray en mai, on aura le son avec Les feux du Brésil, une école de samba reggae qui va nous faire gigoter. Mais on aura aussi le goût, puisque l’association Les délices du Brésil proposera quelques spécialités de là-bas. Pour les anti-foot (ça va être dur pour vous ce mois-ci…), il y a aussi Zamac et ses spécialités réunionnaises.
4. Pour danser au son des années 80
« Et tu danses, danses, danses, ce refrain qui te plaît et tu frappes, frappes, frappes, c’est ta façon d’aimer… » Si ces vers troublants de créativité ne vous disent rien, passez directement à la raison 5. Si, au contraire, l’envie de vous déhancher vous a pris subitement, c’est que vous êtes prêt pour la soirée discothèque au son des années 80. « Ils m’entraînent, au bout de la nuit… »
5. Pour prendre un peu l’air
Hop, dimanche matin, vous passez vous inscrire et vous voilà partis pour 7, 12 ou 17 kilomètres à pied (en marchant, Chloé, en marchant. Le marathon, c’est en septembre).
Pour connaître tout le programme du festival, c’est par ici.
++ ATTENTION
Tout est gratuit à Chambray en mai. Mais, petit piège, pour le cirque Morallès et les Yeux noirs, il faut prendre un billet (gratuit, on vous dit !) car le nombre de places est limité. À retirer de 14 h 30 à 15 h 30, sur le site de l’hippodrome.

Le Bar Bidule au vert

Un air de vacances flotte déjà dans l’air. Cela tombe bien, on s’est fait un tour au Bar Bidule. Idéal pour nos kids !

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Un air de vacances d’été flotte depuis le 14 mai au parc de Sainte-Radegonde à Tours. Au détour du sentier, quelques mètres seulement après l’entrée, apparaît un petit chalet en bois aménagé à l’ombre des grands chênes : le Bar Bidule. Un espace ludique et coloré réservé aux familles.
Ce projet, porté par l’association Bidulbuk, est lancé en 2012 par deux mamans, Aurélia Behr et Maud Tondereau, auxquelles s’est jointe Anita Bret, éducatrice d’enfants handicapés. Toutes les trois rêvaient d’un lieu de détente pour les parents tourangeaux. Le premier café des enfants, les mercredis et dimanches, a commencé au sein du café Colette sur le quai Paul-Bert, à Tours.
Au Bar Bidule, on rit, on boit une grenadine, on papote ou on participe à ce qu’Aurélia appelle « les temps d’expression ou de création ». En gros, ce sont des ateliers d’expérimentation, animés par des bénévoles. Bref, une ambiance douillette qui connaît un franc succès. Avec l’arrivée des beaux jours, le Bar Bidule a décidé de sortir de ses murs, Aurélia et sa bande vous attendent également au parc Sainte-Radegonde. Sur place, confortablement installés sur des transats ou des poufs près de la cabane ou à l’ombre des tentes à flots, les passants sont invités à se prélasser ou à déguster une glace pendant que les chérubins eux pourront lire ou jouer en toute tranquillité…
Et pour animer les lieux, l’association a prévu de faire venir ponctuellement des musiciens, conteurs et masseurs…
Ouverture du Bar Bidule les mercredis-samedis- dimanches de 14 h à 18 h en mai et juin, du jeudi au dimanche de 12 h à 18 h en juillet et août.
Plus d’infos sur assobidulbuk.over-blog.com

La musique autrement pour les enfants

 » Sans musique, la vie serait une erreur « , disait l’ami Nietzsche… On vous présente la structure Croc’music pour nos kids.

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Emma*, 3 ans, chante à tue-tête, Maé*, 7 ans, a le rythme dans la peau et Augustin*, 9 ans, joue du piano à merveille, ces petits ont tous un point commun : ils sont inscrits chez Croc’Music à Monts. Une école d’éveil musical, fondée par une mélomane, Anne Ligou.
Issue d’une grande famille de musiciens, cette dernière a fait ses armes au Conservatoire de Rueil- Malmaison. Après quelques années chez Sonic Music à Paris, Anne décide de tout quitter pour réaliser l’un de ses rêves : créer sa propre entreprise.
En septembre 2005, son projet aboutit : la structure Croc’Music voit le jour. Unique en son genre, cette école de musique propose un apprentissage ludique. Chez Croc’music, chaque enfant est écouté. Pas question de le brusquer. « La plupart des écoles de musique imposent un rythme effréné aux musiciens en herbe, ce qui en effraie plus d’un ! Certains abandonnent alors la pratique de leur instrument, c’est dommage, car il y a souvent de réels talents chez ses enfants », souligne la saxophoniste. «
Apprendre la musique doit rester avant tout un plaisir ! » Au total, une vingtaine de cours et d’ateliers sont dispensés chaque semaine : de l’éveil musical pour les bébés dès trois mois jusqu’aux cours d’instruments enfants et ados (saxophone, piano, guitare et percussions). L’objectif est de les initier au monde sonore et de développer leur sensibilité artistique. Les parents, eux, en tout cas apprécient. Il paraît que certaines mamans inspirées auraient décidé de pousser la chansonnette, en rejoignant la chorale de Croc’music! Non mais… ?!
Anne-Cécile Cadio
*les prénoms des enfants ont été changés.
Infos : croc-music.fr
 

Padawin en physique & un 244 de plus en plus vivant

Chaque semaine, Doc Pilot vous parle. Musique mais pas que…

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On a beau dire l’objet CD mort et dépassé, cela fait bien plaisir dans tenir un en main surtout quand la pochette, signée Janski Beeeat, t’embarque vers une cité où la musique est reine. Celle de Padawin où l’électro se mélange au classique, le dance floor au rock progressif avec des solos de violon incisif à la Jean-Luc Ponty. Le concert de sortie de disque se fera à La Guinguette le 23 mai : une date à ne pas rater… A L’Hôtel de Ville, Renaissance de « L’Étoile Bleue », mise en scène photographique sous l’objectif de Philippe Lucchese, reconstitution d’un temps où l’on venait au bordel après avoir été à la messe : c’est beau, esthétique mais avec des plastiques plus parfaites que celles des campagnardes montées à la ville amenées à travailler dans ces murs pour survivre. N’ayant jamais été dans le besoin, les circonstances ou l’envie d’acheter des prestations sexuelles tarifées, je ne peux juger le propos sur le fond ; pour la forme la relecture de « Marat assassiné dans sa baignoire » est pleine de drame et de sens… Il y a des soirs comme ça où l’on pourrait sortir dans plusieurs endroits, mais où l’on reste devant France 4 car Benedict Cumberbatch joue Sherlock Holmes : c’est neuf, vif, cynique, léché, aucun regret…
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Rc1ABD9YFQE[/youtube]
Dans la nuit et le parfum d’une glycine blanche, un verre de Bagnuls à la main regarder les étoiles, c’est bien ; affalé dans Sur les origines d’une génération de Kerouac, je tombe sur l’implacable description d’une corrida. Le sommeil arrive, rouge sang… John Mayall vient fêter ses 80 ans à Paris au Bataclan : son nouvel album est une merveille, à croire que c’est l’année des Chants du Cygne… A quand celui de Robert Wyatt ? Le palestinien Imad Saleh sort un album dédié à son pays d’adoption La Touraine, mais cette dernière a l’air de s’en foutre… Beau voyage au Portugal au Centre Culturel Communal de St Pierre des Corps avec d’abord l’excellent Cordeone en solo, parfaite maîtrise de la scène, de la voix, des instruments, en ouverture du concert de Antonio Zambujo à la voix aérienne et habitée soutenue par 4 musiciens au service de la nuance et de la retenue : un style, un acte, un instant magique… Allez savoir pourquoi, au retour je passe une heure à regarder des vidéos de Joy Division : je voue un culte à Ian Curtis. Dans le style néo80 Cherry Bones dans le cadre de Mauvais Genre tape fort et bien avec le son et l’énergie : que de progrès depuis Aucard 2013… Au Temps Machine il y a foule pour la soirée dub introduite par une prestation assez controversée de Jah Station ( sacrilège !!), suivi d’un instant de pure folie avec Panda Dub l’emblématique ; Ondubground, le groupe des frères Lafourcade s’impose à nouveau pour du bon dans le style et les frérots pour les plus compétents organisateurs de ce style de soirées… Plus on annonce la fin du Projet 244 plus il s’y passe des soirées incontournables, à croire que l’adversité pousse à l’action ; nous arrivons vers minuit du TM pour vivre un concert très explosé de FunkTrauma ; c’est blindé, c’est la fête, c’est indé et inspiré : je me sens chez moi.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=QVc29bYIvCM[/youtube]

All About Albert : regretté Gandolfini

Comédie douce avec le regretté James Gandolfini dans un rôle improbable. Sympathique, sans être transcendant.

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Le 19 juin 2013, alors qu’il voyageait en Italie, l’acteur James Gandolfini était emporté par une crise cardiaque. Connu pour son personnage-clé dans la série Les Soprano, le rôle du mafieux bourru et impitoyable semblait lui coller à la peau, même post mortem. Impossible d’imaginer un autre registre, un autre rôle. Un préjugé hâtif balayé d’un revers de main par le nouveau film de Nicole Holofnecer, réalisatrice d’épisodes de Six Feet Under et Sex & the City.
Dans All about Albert (on fermera les yeux sur cette énième mauvaise traduction, le titre original étant Enough said), Eva est une mère divorcée, masseuse de profession, qui rencontre Albert, séparé lui-aussi, lors d’une soirée. L’entente s’installe, mais Eva doute rapidement de sa nouvelle relation, quand l’une de ses clientes, poète et râleuse, ne cesse de dénigrer son ex-mari et la fait hésiter…
Dans cette comédie romantique, Nicole Holofnecer réussit à ne pas tomber dans la mièvrerie, poncif inhérent au genre de la « romcom ». La raison à cela ? Un duo d’acteurs formidables, tous deux passés par la case série TV. Julia Louis-Dreyfus (vue dans Seinfeld) est parfaite en mère un peu paumée (difficile de comprendre la jeunesse d’aujourd’hui, ainsi que sa propre fille), plongée dans un quotidien répétitif et amoureuse touchante. Mais c’est le fameux Gandolfini qui excelle et illumine ce film de bout en bout. Superbe en gros balourd un peu gauche, maladroit en amour et au cœur brisé, l’ex-Soprano est poignant et terriblement attachant. « Tu veux vraiment me faire dire ça dans ce contexte ? Mais je vais passer pour une fille ! », a-t-il soufflé, pendant le tournage.
Alors on ne peut s’empêcher de sourire devant ces scènes, où Gandolfini, sincère, prouve l’étendue de son registre comme papa ours attendrissant.
All about Albert est simple. Peut-être trop. Trébuche aussi à cause de certaines lourdeurs et autres grossiers quiproquos, étouffant un scénario déjà basique. Il n’empêche qu’il fait la part belle aux dialogues : savoureux et comiques (« je vois votre…euh… pénis à travers votre pyjama », dit Eva pendant qu’Albert la drague), mais aussi parfois sirupeux (cette scène d’ouverture au restaurant un peu longuette). Les textes réussissent tout de même à en faire une comédie intelligente et pétillante.

Si All about Albert n’apporte strictement rien au genre et ne restera pas dans les mémoires, il reste beau et maîtrisé. Un dernier hommage à la bonne bouille du regretté Gandolfini et un petit plaisir saisonnier d’une simplicité rafraîchissante. Rafraîchissante comme une petite brise de printemps. Et cela tombe plutôt bien.
Aurélien Germain
Note : **

Comédie romantique, de Nicole Holofcener (États-Unis). Durée : 1 h 33. Avec Julia Louis-Dreyfus, James Gandolfini, Catherine Keener, Toni Collette…
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TOUJOURS EN SALLE
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WRONG COPS ***
Dupieux continue d’enfoncer le clou, avec son cinéma déjanté et punk. Avec Wrong Cops, il filme le quotidien de flics véreux, corrompus, dealers de drogue et fans d’électro. La galerie de personnages est tout simplement jubilatoire (mention spéciale pour l’apparition d’un Marilyn Manson méconnaissable). Image sale et jaunie, musique entêtante et scénario fou furieux forment un ovni comique, foutraque et on ne peut plus audacieux. Bref, anarchiste jusqu’au bout de la pellicule ! A. G.

SUPERCONDRIAQUE **
Romain (joué par Dani Boon), quadra seul et célibataire, photographe pour un dictionnaire médical, est hypocondriaque. Peureux, névropathe, il n’a qu’un ami : son médecin traitant (Kad Merad). Dans Supercondriaque, la nouvelle grosse comédie française (déjà plus de 4 millions d’entrées), Dani Boon propose son meilleur film jusqu’ici. Une deuxième partie faiblarde, mais gags, humour et bonne humeur y sont : trois ingrédients pour lutter contre la sinistrose. C’est déjà ça… C.V.

HER ***
Dans un futur proche à Los Angeles, Theodore, sensible, inconsolable depuis sa rupture difficile, tombe amoureux de Samantha… la voix d’un logiciel. Film courageux d’un Spike Jonze admirable, Her donne la réplique à Joaquin Phoenix, au sommet de son art, et à Scarlett Johannson, invisible à l’écran. Comme un orfèvre de l’image, le réalisateur réussit encore son coup, avec un longmétrage à couper le souffle, un bijou d’anticipation intimiste. Un film à la voix d’ange, voilà tout. B. R.

 
NOTATION :
 **** CULTEissime 
*** TOPissime
** PASMALissime 
* BOFissime
X NULissime

 
 

Saumurois : la Loire et le vin

Entre la Loire, le tuffeau, les châteaux, les troglodytes, les abbayes, il y a le vin. Promenade au coeur du Saumur-Champigny.

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1 – La maison des Vins de loire
Le point de départ d’une balade oenotouristique en Saumurois, est assurément la Maison des vins de Loire, sur le quai Carnot, à Saumur. Une équipe nous y présente le terroir, les cépages, les appellations de Loire, les techniques de vinifications, mais aussi de dégustations, les arômes… Un apprentissage aux goûts. On peut repartir avec des bouteilles parmi plus de 70 références au choix.
2 – Les jolis coteaux
Les plus beaux panoramas sont du côté de Montsoreau et son château, Parnay et son église, Turquant et ses artisans d’art, Souzay- Champigny et Saumoussay et leurs troglodytes… Ne pas hésiter à prendre les rues de traverse pour aller sur les hauteurs, stationner sa voiture et entrer à pied dans les vignes. On appréciera ces curieuses vignes plantées entre les murs par Antoine Cristal au XIXe siècle. Dans les hauteurs, on surplombe la Loire ou le Thouet dans des paysages à couper le souffle !
3 – La Loire, le vélo
Le parcours « La Loire à vélo » permet de circuler de Nantes à Sancerre, sur les bords de la Loire. 800 km de pistes cyclables et petites routes peu fréquentées pour flâner et se ressourcer au coeur des vignobles du muscadet, vins d’Anjou, coteau du layon, saint-nicolas-de-bourgueil, saumur-champigny, chinon, vouvray, crémant de Loire, sancerre…. Sur tout le parcours, des établissements labellisés « La Loire à vélo/accueil vélo » sont organisés pour l’accueil des cyclistes. Pour faire des pauses oenotouristiques, il faut se laisser guider par « les grappes violettes ». Par endroit, des balades en bateau sont également proposées, comme à Montsoreau, à bord d’une toue cabannée.
4 – Le musée du champignon
Dans le Saumurois, il n’y a pas que le vin qui mûrit dans les caves de tuffeau… Il y a aussi les champignons ! Et même si la tradition s’est perdue pour la pousse sous serres, des champignonnières sont encore accessibles. Il y a notamment le Musée du champignon, à Montsoreau où l’on parcourt les profondeurs troglodytiques pour comprendre les techniques artisanales et modernes de la culture du champignon. Il y fait frais !


En bref
Notre guide
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Marion Valière Loudiyi, journaliste depuis plus de 20 ans, elle se passionne pour les différentes cultures des régions de France et au-delà.
Où manger ?
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Au Saut aux Loups. Un restaurant troglodytique sur les hauteurs de Montsoreau, face à la Loire. Un lieu magnifique et dépaysant, dans lequel on déguste des galipettes farcies, c’est-à-dire de gros champignons de Paris garnis de rillettes, andouilles, saumon, escargots ou fromage de chèvre frais, et cuits au four à pain. Attention, dans ces souterrains, il fait toujours frais, prévoir une petite laine. Avenue de la Loire, à Montsoreau.
Où boire un verre ?
Pourquoi ne pas aller boire un verre dans le cadre idyllique de l’Abbaye royale de Fontevraud, à 15 kilomètres de Saumur ? L’Aliénor Café est un lieu paisible, ouvert sur le cloître et les jardins, qui s’est spécialisé dans les accords mets-vins autour de produits et vins locaux. À Fontevraud, dans l’abbaye.

World War Z(éro)

Z comme zéro ? Le tant attendu blockbuster de zombies emmené par Brad Pitt n’est qu’une vaste farce. Les gros sous ne sont visiblement pas compatibles avec les films d’infectés.

Ce qui est drôle dans toute cette histoire, c’est que l’on aurait pu avoir un film génial si Hollywood ne s’en était pas mêlé. Parce qu’au départ, World War Z (appelons la bête WWZ) est un roman de Max Brooks qui avait tapé dans l’œil de Brad Pitt : un bouquin causant d’un rapport de l’ONU rempli de témoignages sur l’après-guerre entre vivants et morts-vivants, avec une petite touche de géopolitique. Notre Brad chéri a voulu l’adapter tel quel. Pas franchement du goût de la Paramount qui refuse et l’envoie finalement jouer les experts/sauveur du monde en pleine guerre zombiesque.
Et très vite pendant WWZ, on s’aperçoit que l’horreur n’est pas dans les morts-vivants rendus dingues par un virus inconnu et qui vous bouffent tout cru. L’horreur, elle est déjà dans la façon de filmer de Marc Forster. Une sorte de caméra à l’épaule en mode maladie de Parkinson sur un bateau qui tange qui : a) vous file la nausée ; b) vous permet de ne rien comprendre à l’action et rend illisible la lecture ; c) vous donne envie d’offrir au réalisateur « Comment savoir filmer pour les Nuls ».
Pourquoi filmer ainsi ? Parce WWZ, c’est aussi un classement PG-13 (aux Etats-Unis, l’équivalent de « interdit aux moins de 13 ans »). Donc la caméra évite soigneusement les gros plans, multiplie les vues aériennes lors des attaques, il n’y a aucune goutte de sang, ni plan gore (les zombies croquent seulement la main et laissent une petite trace…). Bref, un parti-pris inapproprié au genre et au public visé…
Les zombies boivent Pepsi
Paraît-il que l’argent ne fait pas le bonheur. Et ne fait pas les bons films. WWZ a beau aligner les dollars (plus de 180 millions de budget), son rythme est d’une faiblesse rare dans le film d’infectés. Et ce n’est pas -le pourtant excellent- Brad Pitt qui arrive tirer le film vers le haut. Encore moins quand l’ex-anti héros de Fight Club sombre dans le ridicule le plus total avec un placement de produit en plein film. Comprenez une pub paaas du tout subtile : pendant l’attaque de zombies dans le Centre mondial de l’OMS, Brad Pitt, fier avec sa petite cicatrice (oui il s’est vautré dans un crash d’avion ouvert en deux, mais n’a rien), prend le temps de passer devant un distributeur… avec des dizaines de Pepsi, avant de s’ouvrir une petite canette bien fraîche en plan rapproché, tête penchée (!!!). Aberrant, honteux ou pitoyable ?
Au final, WWZ n’est qu’une production pleine de gros billets verts, où le moins bon côtoie le pire durant deux heures très longues. En voulant revisiter le film de zombies, Forster a accouché d’un film plus mort que vivant, bien loin d’un « 28 weeks later », avec un final torché en 10 minutes chrono (dur, dur d’avoir des idées apparemment…), sans aucune explication. Le pire, c’est qu’on prévoie une trilogie de ce machin foutraque. Le « Zombie » du maître George Romero doit se retourner dans sa tombe…
Aurélien Germain
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La Loire à vélo dans tous ses états : notre top 5 des parcours !

La Loire à vélo dans tous ses états, ça vous met dans tous vos états. Mais ne vous inquiétez pas : Tmv vous donne le top 5 des parcours à faire. Nos coups de cœur, en fait.

La Loire à vélo dans tous ses états, c’est ce week-end et c’est trente parcours insolites sur les 800 km aménagés, autour de cinq thématiques : gastronomie, culture, patrimoine, nature et arty. La rédaction de tmv vous livre son top 5.
1. Parcours n° 26 : Tours en selle
Pourquoi ? Bon, déjà parce que c’est notre ville qu’on adore. Mais aussi parce que cet itinéraire de 17 km dans Tours (côté ville et côté campagne !) permet de (re)découvrir le quartier historique de la cathédrale et du Château de Tours, le Pont de fil, tout en longeant le parcours du futur tramway et en faisant une pause au Prieuré de Saint-Cosme, la demeure de Ronsard.
Thème : patrimoine. Point d’accueil : parc Sainte-Radegonde.
2. Parcours n° 28 : confluence
Pourquoi ? Parce que si vous êtes un amoureux de la nature, vous adorerez contempler les bords de la Loire et les rives du Cher, avec un point de vue exceptionnel sur la pile de Cinq-Mars ou le château de Villandry. Et pour finir, c’est l’occasion de s’arrêter pour s’imprégner de ce site naturel aux espèces sauvages, végétales et animales uniques. La nature, quoi.
Thème : nature. Point d’accueil : port de Savonnières.
3. Parcours n°20 : rencontre arty
Pourquoi ? Ce n’est pas un secret, à tmv, on aime la culture et l’art. Cela tombe bien, le parcours autour d’Onzain, à une quarantaine de kilomètres de Tours, est placé sous le signe des artistes. Vous pourrez, d’ailleurs, découvrir les sculpteurs Patrick Meriguet et François Weil, pendant des portes ouvertes, et admirer le château de Chaumontsur- Loire.
Thème : arty et culture. Point d’accueil : belvédère d’Onzain.
4. Parcours n° 29 : la Loire côté vignes
Pourquoi ? Allez, soyons francs : le vélo, c’est bien ; mais si ça nous permet de déguster un verre de vin, c’est encore mieux ! Avec ce parcours d’une vingtaine de kilomètres, c’est l’occasion de découvrir les coteaux du vignoble de Bourgueil, la loge de vigne de Benais, mais aussi l’église de Restigné. Côté animations ? Jambon grillé par les bateliers, dégustation au verger conservatoire ou encore expos et traversée de la Loire en bateau.
Thème : gastronomie. Point d’accueil : quai du port du bourg, à La Chapelle-sur-Loire.
5. Parcours n° 16 : Beaugency l’excentrique
Pourquoi ? Parce qu’un florilège de spectacles est à découvrir. Un univers décalé, avec un manège insolite, un vélolabo ou des engins complètement délirants. Et ça, c’est notre credo à tmv. Mais aussi et surtout, parce qu’il y aura deux balades contées et un nombre de kilomètres surprise. Alors vous imaginez bien qu’avec notre esprit de curieux, on vous conseille aussi ce parcours…
Thème : arty. Point d’accueil : quais de Loire à Beaugency. (on peut y aller facilement en TER) 
Réservations conseillées sur www.regioncentre.fr

La Loire à vélo fête le début de la saison, ce week-end, avec 30 parcours festifs. (Photo archives)
La Loire à vélo fête le début de la saison, ce week-end, avec
30 parcours festifs. (Photo archives)

 

Luxembourg : petit mais costaud

Enclavé entre la France, l’Allemagne et la Belgique, le petit Luxembourg a de grandes choses à montrer…

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1 – La ville de Luxembourg
Capitale du pays, Luxembourg, avec ses vestiges d’anciennes forteresses, appartient au Patrimoine mondial de l’Unesco. Les célèbres Casemates du Bock et de la Pétrusse, galeries souterraines taillées dans le rocher et uniques au monde, constituent la première attraction touristique du pays. Elles sont facilement accessibles au public, avec ou sans visite guidée. La visite du Palais Grand-ducal est également à ne pas manquer.
2 – Le musée d’art moderne
Le Mudam, musée d’art contemporain, est de loin le plus visité du pays. Les expositions, dont le maître mot est le « tout-art », sont présentées sur trois niveaux. Il est l’homologue luxembourgeois de musées de classe internationale tels que le Centre Pompidou à Paris ou le Moma de New York. (www.mudam.lu)
3 – La Schueberfouer
La « Fouer », c’est l’événement que tous les Luxembourgeois (et frontaliers) attendent toute l’année avec impatience ! Il s’agit de la plus grande fête foraine de la Grande Région. Avec plus de deux millions de visiteurs à chaque édition, elle doit sa popularité à un savant mélange d’attractions exceptionnelles et d’innombrables restaurants et brasseries. La prochaine aura lieu le 23 août (www.fouer.lu).
4 – La Route du vin
À l’est du pays, la vallée de la Moselle est célèbre pour ses vignobles : elle est le berceau des vins luxembourgeois. Des randonnées thématiques y sont organisées, à travers des paysages superbes, pour découvrir le terroir. En mai et juin, toutes les caves proposent une journée spéciale au cours de laquelle elles font déguster leurs « vins nouveaux ».
5 – L’Oesling (Éislek, en luxembourgeois)
Cette région très verdoyante se situe au coeur des Ardennes, au nord du pays. Elle attire les amoureux de la nature avec ses vallées boisées et ses paysages sublimes. Les parcs naturels de l’Our et de la Haute-Sûre offrent différents loisirs : VTT, sports aquatiques, randonnée… L’Oesling est aussi reconnue pour ses magnifiques châteaux à visiter (Vianden, Clervaux, Bourscheid, Beaufort, Larochette).
Propos recueillis par Aurélien Germain.


NOTRE GUIDE
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Française d’origine, Katia Wieczoreck a choisi de quitter la Lorraine il y a sept ans, pour passer la frontière et s’installer au Luxembourg. Elle travaille dans le milieu de l’audit et du contrôle de gestion.
OÙ MANGER ?
Le restaurant Am Tiirmschen, situé en plein coeur de l’îlot gastronomique à Luxembourg-ville, propose une cuisine traditionnelle luxembourgeoise qui met les produits du terroir en valeur. Ou bien faites un tour au génial Big Beer Company, aux rives de Clausen, connu pour son ambiance festive (et bruyante !), ses plats copieux et sa bière maison qui coule à flots. Am Tiirmschen – 32 rue de l’Eau Big Beer Company – 12 Rives de Clausen
OÙ BOIRE UN VERRE ?
Jetez un oeil au Rock Box, bar rock’n’roll aux rives de Clausen. Atypique, ambiance folle sur fond de ZZ Top ou d’AC/DC, le bar propose parfois aussi des concerts, des danseuses sur un comptoir en feu et… beaucoup de musique.
2, rue Emile-Mousel, Luxembourg

Nan mais allo The Call

Un thriller mené par une Halle Berry qui doit sauver une ado kidnappée. Leur seul lien : le portable de la victime. Un peu téléphoné.

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«Allô, monsieur Anderson, réalisateur du film The Call ? Oui, bonjour, savez-vous que le thriller par téléphone, c’est vu et revu et que ça a déjà été fait, notamment avec Phone Game sorti il y a déjà dix ans et Cellular ? Ah, vous savez… Bon… »
Visiblement, Brad Anderson a donc bien décidé de piocher allégrement dans ces deux films, pour accoucher de The Call : l’histoire de Jordan, jouée par la jolie Halle Berry, opératrice au 911 (le centre de secours américain) qui tombe sur l’appel d’une jeune fille kidnappée, coincée dans un coffre par un tueur. Pas de chance, cela lui rappelle de mauvais souvenirs (son dernier appel s’est terminé de façon tragique), mais elle va devoir la sauver quand même (d’un côté, c’est son job !). Leur seul lien ? Le téléphone portable de l’ado. Commence alors une course contre la montre.
Malheureusement, pour ce synopsis copié-collé de Cellular (2004), le réalisateur n’a pas trouvé bon de se montrer inventif, mis à part pour ses effets de style ridicules et des cadrages douteux. Vous voilà alors dans un thriller téléphonique (et téléphoné), aux couleurs souvent cliniques et froides, voire obscures, pour le mini huis-clos dans le coffre. Bourré d’incohérences, peu crédible (le son du combiné très clair, alors qu’il est enfoncé dans une poche) et sans grandes trouvailles, The Call se noie alors qu’il aurait pu creuser certaines pistes. Par exemple, en analysant un peu plus la tendance psychotique du kidnappeur (lui aussi copié sur le Maniac, de Lustig en 1980), malheureusement survolée : un sentiment d’inachevé agaçant.
Heureusement, The Call possède son petit lot de bonnes choses. Quelques passages de tension entretiennent le suspense, notamment un second acte bien construit (et son lot de fausses issues de secours) où les choses s’accélèrent et un final surprenant. The Call a beau être (très) court, une sonnerie de plus et c’était une seule étoile pour la note…
 
Aurélien Germain