Une structure douleur chronique pédiatrique labellisée au CHRU de Tours

À Clocheville, l’unité Consultation douleur pédiatrique du CHRU vient d’être labellisée
par l’Agence régionale de santé. Elle est consacrée aux douleurs chroniques des enfants.

Les faits

Une nouvelle unité labellisée au CHRU de Tours ! Localisée à l’hôpital de Clocheville, elle est « la seule de la région Centre Val-de-Loire, labellisée par l’ARS, comme structure de prise en charge de la douleur chronique pédiatrique », annonce le CHRU.

Rattachée au pôle Enfant, elle est composée de trois médecins, d’un psychologue, d’une infirmière, d’une cadre de santé et d’une secrétaire. Au-delà de cette équipe pluridisciplinaire, « nous travaillons aussi avec des kinés, des psychomotriciens, des psychologues, des hypnothérapeutes… », précise la Dr Florence Uettwiller. « L’objectif est de constituer un réseau de soins, un véritable maillage de professionnels, au plus près des patients. »

Quelle prise en charge ?

Maux de tête, douleurs aux membres ou encore au ventre… Certain(e)s jeunes patient(e)s, avec un long parcours médical derrière eux, souffrent et continuent d’avoir mal même si la maladie n’est plus « active ». Cette unité intervient à ce moment-là.

Elle va, en priorité, prendre en charge les douleurs chroniques, c’est-à-dire de plus de trois mois, et liées, donc, « à des pathologies (notamment maladies inflammatoires du tube digestif, rhumatismes inflammatoires, céphalées, migraines ou douleurs post-opératoires) ainsi que des douleurs dysfonctionnelles inexpliquées mais ressenties (douleurs abdominales ou ostéoarticulaires fonctionnelles, céphalées, syndromes douloureux diffus…) ».

En deuxième lieu, l’objectif « est de donner un avis d’expert dans des situations difficiles de douleur aiguë ou provoquée par les soins », explique l’unité dans un communiqué.

Aider l’enfant

Dans les colonnes de la Nouvelle République, la Dr Florence Uettwiller indiquait que l’unité fait tout pour être au plus près de l’enfant et l’aider : « D’abord, on le rassure. On le croit ! Ensuite, on remet du sens, on tente de faire la différence entre la douleur, la peur… On les remet en mouvement dans leur vie. »

Aurélien Germain

TOP 4 : Ryan Gosling

Cette semaine, Ryan Gosling est à l’affiche du nouveau film de Damien Chazelle, First Man. L’occasion de revenir sur l’acteur en quatre anecdotes.

PRESQUE UN BACKSTREET BOYS

Ryan Gosling a confié avoir postulé pour décrocher une place dans le boys-band Backstreet Boys. L’un des membres, A.J. McLean, par ailleurs voisin de Ryan, ne l’a jamais rappelé. Il l’a regretté plus tard. Snif.
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COUTEAU À LA RÉCRÉ

Surnommé « Trouble » (problème) à l’école, le petit Ryan est plutôt agité. Un jour, après avoir vu Rambo, il va jusqu’à embarquer des couteaux de cuisine pour les envoyer sur ses camarades dans la cour. Vraiment sympa.

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PASSION TRICOT

Il est comme ça, Ryan : le sex-symbol a une passion, et c’est celle du tricot. Grand fan de laine et d’aiguilles, il a découvert ce hobby en 2012. Ce jour-là « a été l’une des journées les plus relaxantes » de sa vie.

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BRITNEY GOSLING

Enfant, il était amoureux de Britney Spears et tous les deux jouaient au jeu de la bouteille. Britney Spears est finalement sortie avec Justin Timberlake, dont la mère… a été la tutrice légale de Ryan pendant 6 mois.
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Enfants du Mékong : éducation sans frontières

« Tu ne sais pas la chance que tu as d’aller à l’école ! » Cette phrase, on l’a tous entendue au moins une fois. Depuis 60 ans, l’association Enfants du Mékong cherche des parrains pour aider des enfants d’Asie du sud à suivre une scolarité. Des Tourangeaux ont suivi l’association dans son action.

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(Photo Asie Cyclette)

« Lors de la présentation de notre projet, nous sommes un peu passés pour des touristes », plaisante Xavier Guignard, aujourd’hui au siège de l’association Enfants du Mékong. Il avait un « rêve de gosse » : faire un tour du monde à vélo. Mais pédaler pour pédaler était, pour sa femme Caroline, loin d’être suffisant. Il fallait donner un sens à tout ça.

Institutrice sur les rives du Cher, lier ce projet de voyage et l’enseignement lui semblait essentiel. Alors avec Enfants du Mékong (EdM), ils restructurent leur projet pour répondre au besoin de l’association. « Quand on voit cette misère, ces familles qui ont du mal à s’en sortir…, s’interrompt Bertrand Lorne, délégué de l’association en Indre-et-Loire depuis dix ans. Souvent, dès l’âge de 4 ou 5 ans, les enfants travaillent dans les exploitations de rizières. Les parents n’ont pas les moyens de les envoyer à l’école. »
Le système de parrainage proposé par EdM permet à l’enfant d’accéder à l’éducation. L’argent récolté finance le matériel scolaire, les transports, la nourriture. Une partie est aussi reversée à la famille pour compenser la perte de main d’oeuvre.

(Photo Les 3 Moustiquaires)
(Photo Les 3 Moustiquaires)

SENSIBILISER LES ÉCOLIERS

« Avant de monter notre projet, on avait remarqué le contraste entre ce qu’on entendait en France et les lettres qu’on recevait de notre filleule aux Philippines, heureuse qu’on lui ait donné une chance d’aller à l’école », explique Xavier Guignard. Alors avant de partir avec leurs vélos et leurs sacs à dos, Asie Cyclette, V’asie roule, les Trois Moustiquaires, ont communiqué auprès d’établissements scolaires français.
« Lorsqu’on a expliqué notre projet solidaire et la situation de certains enfants sur place, beaucoup paraissaient interloqués », se rappelle Victor Pellegrain, membre des Trois moustiquaires. Une fois sur place, ils publiaient des photos, des vidéos, des articles. Un moyen de partager leurs rencontres, leurs découvertes. Une manière de rester en contact avec les écoles et les parrains restés en France. Et aussi une façon de donner du relief au projet.

« ILS ONT BEAUCOUP À NOUS APPRENDRE »

Les projets pour venir en aide aux enfants peuvent prendre différentes formes. En 2011, Aurèle Herbillon a 22 ans. À la fin de ses études d’ingénieur, il aspire à autre chose et surtout, souhaite partir en mission humanitaire, donner de son temps aux autres. Il contacte plusieurs associations et c’est finalement Enfants du Mékong qui retient son attention. « Je voulais aller sur place pour voir, à mon niveau, ce que je pouvais faire. » Il devient alors bambou. N’y voyez pas un retour à la nature. Sous cette drôle d’appellation, l’association EdM nomme ses bénévoles qui partent un an ou plus en mission sur le terrain. « Le bambou, plante locale qui plie mais ne se rompt pas », explique Bertrand Lorne. Ils veulent des personnes solides, capables de tenir sur la distance. Aux Philippines, épaulé par les responsables locaux, Aurèle Herbillon identifie et rencontre les futurs enfants à parrainer et suit ceux qui le sont déjà. Mais tout ne se passe pas toujours pour le mieux.

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(Photo Les 3 Moustiquaires)

« Il est arrivé qu’un parrainage doive se stopper parce que l’enfant ne se rendait pas à l’école et retournait travailler avec sa famille. Dans ce cas, on propose un autre filleul. Mais on aime que le lien parrains-filleuls se gardent jusqu’à la fin des études ». Et parfois les études peuvent aller jusqu’à l’université. Tous ont pu, à travers leurs voyages, rencontrer des enfants parrainés mais aussi voir la progression de certains. Pour la réalisation de son documentaire (voir encadré), Jill Coulon a rencontré plusieurs enfants mais aussi Juliet, âgée de 30 ans.
Orpheline à 12 ans, c’est seule avec ses soeurs qu’elle a vécu et travaillé pour pouvoir payer ses études. Parrainée à 17 ans, elle est aujourd’hui professeure. Elle donne ce qu’on lui a donné. Souvent, cela part d’un rêve de voyage, d’une envie d’aider. Une idée de départ un peu floue mais l’envie de se rendre utile. Et au final, tout le monde y gagne.

« On part en voulant aider et on s’aperçoit que, malgré tout, ce sont des personnes pleines de vie, qui ont beaucoup à nous apprendre », témoigne Aurèle Herbillon. Pour Xavier Guignard, le constat est plus compliqué que « nous on a de la chance. Ils ont d’autres choses qu’on a perdues ici comme le sens de l’accueil ou la valeur du vivre ensemble. »

PARLER DE SOI

S’exprimer par la parole, par le geste, par le dessin. Myu Lat Awng est un enfant birman de 10 ans qui aime dessiner. Déplacé interne, il vit à la frontière d’un pays en guerre. « Un jour, il dessinait des montagnes colorées, et d’un coup, un homme en noir, armé. C’était un moment très fort », se rappelle la réalisatrice Jill Coulon. Le vrai challenge était de faire parler les enfants. Parler, c’est aussi ça grandir.

Grandir est le nom du film réalisé pour les 60 ans de l’association Enfants Du Mékong. Un film qui se revendique non-institutionnel et qui est en cours de montage. Au centre de son documentaire, Jill Coulon fait la part belle aux histoires de ces enfants parrainés. À la manière d’un journal intime, ils se racontent. Six portraits, six profils différents, six pays. Une manière de montrer la palette d’action de l’association. À travers ces récits, ils abordent la question du handicap. Un point important pour l’équipe du film. « Ce sont des pays où les personnes handicapées sont mises au ban de la société. »

Si elle avait pensé, dans un premier temps, à un enfant de 10 ans vivant au sein du centre de sourd et malentendant au Laos, ils ont dû trouver une alternative. Car ce n’est qu’à l’âge de 9 ans, grâce au parrainage, qu’il est allé à l’école. Ce n’est donc qu’à cet âge qu’il a commencé à apprendre la langue des signes et le laotien. « Il avait un niveau d’expression très bas », relate Jill Coulon. Dans le même centre, une autre enfant a attiré leur attention : Phout, 14 ans. « Paradoxalement, de tous les portraits, c’est elle qui s’est le plus exprimée. »

D’un pays à l’autre, les situations ne sont pas les mêmes, les histoires non plus. Autant dans le choix et la recherche d’enfants, que dans la future construction du film. Mais, finalement, ces parcours se rejoignent, s’assemblent à la manière d’un puzzle pour raconter l’histoire d’enfants parrainés qui ont un objectif : grandir.

→ASIE CYCLETTE (2014-2015)
Caroline et Xavier Guignard
12 000 km à vélo
1 an
5 pays traversés

→V’ASIE ROULE
(RETOUR EN JUIN 2017)
Lucas Bonnie et Nicolas
Desmoitier
6 000 kilomètres à vélo
6 mois
4 pays traversés

→LES TROIS MOUSTIQUAIRES
(RETOUR JUIN 2018)
5 000 kilomètres à vélo
5 mois
5 pays traversés

Voyage au cœur de la littérature jeunesse

La bibliothèque centrale de Tours abrite depuis peu le Centre de ressources en littérature pour la jeunesse, appelé Centre Patrice Wolf. Mais qu’est-ce que c’est ? Une mine d’or ! Tout simplement le meilleur et l’incontournable de la littérature de jeunesse, du début du XXe siècle à nos jours.

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Les Trois Brigands, Le Prince de Motordu, Mathilda, Petit bleu et petit jaune… Ces célèbres titres vous rappellent quelque chose ? Alors pourquoi ne pas les relire ? Ou les découvrir si vous ne les connaissez pas.

Tous, et bien d’autres pépites de la littérature de jeunesse, sont au catalogue des bibliothèques et médiathèques de la Ville.

Certes, l’emprunt nécessite une inscription payante (11,50 €), mais la consultation sur place, elle, est totalement gratuite et sans limite de temps. Et de consultation il est question au Centre Patrice Wolf. Inauguré dans l’intimité le 18 novembre dernier, il donne accès, sur rendez-vous uniquement, à la crème de la crème de la littérature de jeunesse.
On y trouve tout d’abord ce que la section jeunesse de la centrale cache – ou plutôt conserve – depuis son ouverture en 1937. Fortes d’une politique de conservation précoce, les différentes équipes de bibliothécaires qui se sont succédé ont, au fil des années, sélectionné et protégé dans leurs « magasins » les plus belles œuvres de fiction et de documentaires de l’édition jeunesse : 20 000 ouvrages de grande valeur. Plus de 300 livres d’artistes, soigneusement rangés dans les réserves, deviennent également consultables. Toujours sur demande et non en accès libre. Car ce sont des pièces rares, souvent numérotées, d’une grande beauté et d’une grande fragilité.

Enfin, le Centre Patrice Wolf donne également à voir les 15 000 titres récemment offerts à la bibliothèque par l’ancien animateur radio éponyme (lire l’interview ci-contre). Pour consulter tout ça ? Pas le choix. Vous devez prendre rendez-vous à cette adresse centrepatricewolf@bm-tours.fr
Vous serez ensuite reçus dans une salle dédiée, sur la mezzanine. Ne soyez pas surpris. Les 36 000 bouquins n’y sont pas. Seul le millier de livres de références sur la littérature de jeunesse, ses auteurs, son édition, y est rangé. Ceux que vous aurez demandés auront été préparés par l’une des bibliothécaires. Facile et pratique.

Textes et photos : Jeanne Beutter

⇒INTERVIEW DE PATRICE WOLF

 « Un livre pour enfants est une oeuvre d’art »

Patrice Wolf ne lisait pas quand il était petit. Ça ne l’intéressait absolument pas. Et pourtant, il est devenu l’un des plus grands critiques de livres pour enfant. Après 20 ans passés au micro de l’émission « L’as-tu lu mon p’tit loup » sur France Inter, il a décidé de faire don à la bibliothèque municipale de Tours de 15 000 ouvrages de sa collection personnelle.

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Pourquoi ce don ?
Pendant 30 ans, j’ai conservé l’ensemble des documents sur lesquels j’ai travaillé pour La vie du rail tout d’abord, puis pour mon association Astéroïde et enfin pour France Inter. Et comme j’ai toujours oeuvré pour le service public, j’ai souhaité tout simplement lui rendre ce qu’il m’avait donné. Le service public de la littérature, c’est la bibliothèque. Je suis installé à Tours depuis plus de 20 ans. En plus, j’ai appris récemment que c’était l’une des premières villes françaises à avoir accueilli une bibliothèque enfantine, en 1937. C’était donc tout à fait indiqué.

Qu’y trouve-t-on de singulier ?
Ce n’est ni tout ce que j’ai accumulé au cours de ma carrière, ni tout ce que j’ai chroniqué. Il s’agit d’une sélection des livres que j’ai pu repérer depuis mes débuts en tant que critique de livre pour enfants depuis 1974. Chacun représente, selon moi, une avancée dans l’histoire du livre de jeunesse. Par leur auteur, leur histoire, leur construction, le thème abordé, la façon de le traiter, ils marquent une réelle différence avec ce qui a été fait auparavant. Voilà ce qui caractérise ce fonds. C’est un regard professionnel sur la littérature de jeunesse, sur une trentaine d’années.

Vos livres viennent s’ajouter aux différentes collections patrimoniales de la bibliothèque pour former le nouveau centre de ressources qui porte votre nom. Quel en est l’objectif ?
En France, il y a relativement peu de banques comme celle-ci, qui permette à des chercheurs, à des étudiants, à tous les professionnels de la littérature et aux amateurs de pouvoir se référer à l’histoire du livre de jeunesse, à tous ses courants, ses créateurs, etc. De ce point de vue-là, Tours devient donc une référence. Évidemment, pour faire vivre ce centre, pour le valoriser, il faut quelques subsides. Cependant, cela ne nécessite pas des sommes énormes. Il faut en avoir conscience. À l’échelle d’un budget municipal, ce n’est quasiment rien.

Un livre pour enfant, c’est avant tout une oeuvre d’art, un produit culturel. J’ai toujours essayé de bien mettre en évidence le travail des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs et tout ce qui fait que c’est une oeuvre d’art en tant que telle.

La naissance ? Vaste projet !

Le projet de naissance ? C’est un outil pour réfléchir à son accouchement. Explications avec l’association Choisir naître et grandir.

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Est-ce la fin d’un tabou ? En tout cas, la parole se libère depuis que Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a annoncé cet été sa volonté de lutter contre les « violences obstétricales ».

De quoi s’agit-il ? D’actes médicaux imposés, de gestes brutaux, de paroles déplacées, d’informations omises… commis par le personnel de santé, sans justification médicale ou consentement de la femme. Depuis, les récits inondent la toile et les médias, et début octobre, la sortie du Livre noir de la gynécologie a ravivé le débat. « C’est une chance que les mamans s’autorisent à parler. Leurs récits trouvent désormais une place dans le débat public. Si elles sont entendues, reconnues dans leur vécu, ça les aidera à déculpabiliser », estime Anne-Marie Drouet, maman de 3 ados et animatrice de Choisir naître et grandir.

Cette association tourangelle accompagne les parents de la maternité à la petite enfance. « Beaucoup de mamans nous rejoignent lorsqu’elles attendent leur 2e bébé, suite à un premier accouchement mal vécu. Elles se demandent comment rester actrices de leur accouchement, ne pas subir un protocole. Des questions que l’on ne se pose pas forcément la première fois. ».
L’association propose aux parents de réfléchir en amont, dans le cadre d’un projet de naissance. L’idée : se renseigner sur l’accouchement, les pratiques courantes dans le lieu choisi, et s’interroger sur ses propres besoins. Par exemple, diffuser de la musique, éviter la péridurale, pratiquer le peau à peau…

« L’écrire et le présenter au personnel de santé permet de formaliser les choses, même si ça reste un document de discussion, évolutif et sans garantie, ni dans un sens, ni dans l’autre », précise Anne-Marie Drouet. Un précieux outil pour devenir acteur de son accouchement.

Nathalie Picard

> Association Choisir naître et grandir. Atelier – café des parents le 3e samedi de chaque mois au CHU Bretonneau. Prochaine séance le 21 octobre à 10 h sur le thème « apprendre à masser son bébé ».

« 5 % des enfants sont hyperactifs »

L’hyperactivité chez le jeune enfant , c’est le thème de la conférence que vient de donner la psychologue tourangelle Sandra Macé à Saint-Cyr-sur-Loire.

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Sandra Macé, psychologue tourangelle.

Qu’est-ce que l’hyperactivité ?
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), nom scientifique de l’hyperactivité, est un syndrome neurodéveloppemental qui se caractérise souvent par trois symptômes : un déficit de l’attention, une hyperactivité motrice et une impulsivité. Seulement 17 % des enfants qui ont un TDAH présentent les trois symptômes.

Comment se manifeste-t-il ?
Le TDAH ne concerne que 5 % des enfants parmi lesquels on compte 4 garçons pour une fille. On peut parler d’hyperactivité lorsque l’on repère au minimum six signes (comme par exemple avoir du mal à s’organiser, ne pas avoir conscience du danger, être dans l’impulsivité physique et verbale… avec des symptômes associés comme des problèmes de latéralisation, de structuration spatiale, etc.) qui durent plus de 6 mois et dans au moins deux endroits différents.

Qui pose le diagnostic ?
Un neurologue ou un pédopsychiatre. Il va proposer un accompagnement, un traitement médicamenteux combiné à une prise en charge psychologique. Les symptômes de l’hyperactivité s’atténuent à l’adolescence, voire disparaissent totalement pour 20 à 30 % des enfants. On trouve beaucoup d’hyperactifs chez les grands patrons, les hommes politiques ou encore les artistes. Les enfants hyperactifs ont souvent une intelligence supérieure à la moyenne, une forte personnalité, etc. Il faut trouver le bon environnement dans lequel ils vont s’épanouir !

Quelles sont les causes ?
Elle sont à la fois neurobiologiques, génétiques, (25 % des parents hyperactifs donnent naissance à un enfant hyperactif), liées à des facteurs environnementaux (exposition à des produits toxiques, à certains additifs alimentaires, etc).

Propos recueillis par Flore Mabilleau

#WTF 19 : enfance gâchée et rivière de bière

Bienvenue dans l’ère du 21e siècle, ici tout est possible.

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>Un enfant coincé dans son bateau. « Raft kid », l’image d’un petit garçon avec la toile de son bateau en guise de couvre-chef fait le buzz depuis le 9 juin. Des internautes se sont amusés à la détourner. À la rédac, on a eu un coup de cœur pour la version vaisseau spatial.

>Un robot domestique. SpotMini, la dernière invention de Google, pourrait bien devenir votre esclave. Muni d’un long cou et d’une mâchoire faisant office de pince, le robot peut empoigner divers objets : un verre sale dans l’évier pour le ranger dans le lave-vaisselle, une canette de soda pour la servir à son propriétaire. L’avenir paraît si doux.

>Une rivière de bière. Vendredi dernier des pompiers ont découvert à Zurich en Suisse, un ruisseau de mousse de bière. Un détournement du mythe de la poule aux œufs d’or en plus drôle ? Non, l’explication se trouvait en amont : la tenue, quelques jours auparavant, d’un festival de métalleux. Ils sont très forts.

>Un tracteur en 8 000 briques lego. Vous savez comme à tmv on aime les Lego. Celui-là, personne ne l’a (encore) cassé. Il a fallu quatre personnes et environ 146 jours pour empiler les briques de 388 références différentes. Gros coup de pub, pour le constructeur agricole allemand Claas, le tracteur était exposé au Mans jeudi et vendredi derniers. Il devrait bientôt faire son apparition dans d’autres manifestations.

Enfants : fini, les visites-cauchemar !

Certaines visites peuvent être un parcours du combattant quand on a de jeunes enfants. Laëtitia Humblot l’a compris et propose aux familles du sur-mesure.

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« Ce n’est pas parce qu’on a des enfants, qu’on doit s’interdire les visites culturelles. » Laëtitia, jeune maman tourangelle, en est convaincue. Âgée d’une trentaine d’années, cette guide accompagnatrice, diplômée en Histoire de l’art, a eu cette idée après une expérience dans un office de tourisme de la région.
« Je me suis aperçue qu’il n’existait pas vraiment d’offre adaptée pour les familles. Je me suis dit que l’on pouvait trouver le moyen d’inciter les parents à sortir avec leurs bambins. » En 2015, la passionnée d’Histoire créé son association, Les sorties de Laëtitia. « En fait, je suis très flexible sur tout. Par exemple, je reste très souple pour les horaires des visites, je suis bien consciente que certains petits ont besoin de faire la sieste. Je pense également, et c’est prouvé, qu’un enfant ne peut rester concentré plus de 30 minutes lors d’une visite. Je choisis généralement des petits groupes, pas plus de 15 personnes. L’idéal d’ailleurs est que ces dernières se connaissent déjà ! »

Par ailleurs, la guide expérimente des thématiques. « On peut imaginer une visite sur le thème des princes et des princesses au château d’Ussé ou bien une nouvelle façon de voir le Clos-Lucé à Amboise grâce à son parc. Après, je m’adapte aux demandes. » Et pour captiver sa cible, la guide privilégie la découverte du patrimoine par le jeu et surtout les images. « Il faut bien vous dire qu’un château sans meubles ne parle pas aux enfants, je cherche des lieux qui peuvent d’emblée les intéresser. Il faut sans cesse se renouveler pour captiver le jeune public. »

>> Plus d’infos sur les-sorties-de-laetitia.com

Anne-Cécile Cadio

Une ruche de créativité avec l’Abeille compagnie

Chanter, danser, jouer et improviser : voilà ce que propose l’Abeille compagnie dans l’un de ses ateliers pour enfants.

Louise fait virevolter les volants de sa robe bleue turquoise. Avec  ses trois copines, elle bouge au rythme de la musique. Les épaules,  les genoux, la tête, le bassin, le dos… Tout le corps est sollicité.  Les jeunes filles ont même le droit de ramper et de se rouler par  terre. Quand la mélodie s’arrête, c’est le moment de s’exprimer.
« Une parole libre », « une phrase de princesse », propose Fanny  Comedy, l’artiste qui anime chaque mercredi cet atelier de l’Abeille  compagnie, à Saint-Pierre-des-Corps. Des histoires à danser, à  jouer et à chanter qui s’adressent aux enfants de six à neuf ans.  « Nous partons toujours des participants et de leur imaginaire.  Travailler sur le corps permet de libérer la parole et de découvrir  sa voix. Notre corps nous donne des idées : il suffit de l’écouter, il  a toujours quelque chose à dire » , affirme Fanny Comedy.

Mais  cet atelier est aussi une initiation au spectacle vivant, précise la  comédienne qui donne aux fillettes des outils pour transmettre à  un public par la voix, les gestes et le regard. L’objectif ? Permettre  aux enfants de développer leur imaginaire et leur créativité.
Et ça  marche : les comédiennes en herbe inventent des histoires au fil  des séances, grâce à des techniques d’improvisation. Ce mercredi-là, c’est l’histoire d’une chanteuse qui mange une mauvaise clé  de sol et se transforme en sorcière. La suite ? Les fillettes l’inventeront lors du prochain atelier.

> Inscription encore possible à deux ateliers, le mercredi à la salle de la  médaille. Pour les 6-9 ans, histoires à danser, à jouer et à chanter de 18 h 15  à 19 h 05. Pour les 3-6 ans, éveil musical et corporel  de 17 h 30 à 18 h 15. 
> abeille-compagnie.fr

Nathalie Picard

Fêter son anniversaire : encore mieux l’automne !

Pas de bol, le petit dernier est né le 30 novembre. Impossible de l’emmener pour un pique-nique géant au bord du lac des Bretonnières. On fait quoi ? 1/ on lui raconte que le monsieur de la mairie s’est trompé et qu’il est né le 4 avril 2/ on trouve une solution pour le fêter à l’intérieur sans devenir dingo.

JE SUIS PRÊT A FAIRE LA/LE SUPER HÉROS

Image2A la maison… C’est possible sans devenir fou. Première condition : limitez le nombre d’enfants. Au-delà de 8, c’est un peu sport sauf si vous habitez un château-fort et pouvez en perdre une poignée dans les oubliettes. Deuxième précaution : rangez tout ce qui est dangereux et fragile. La collection de dagues kurdes, les porcelaines de mamie sur la table basse, au placard.

À partir de 6 ans, l’atelier de cuisine est un deux-en- un qui cartonne. À faire soi-même, si vous êtes patient et pas maniaque, sinon, des cuisiniers ou des animateurs spécialisés interviennent à domicile. Entre la préparation et la dégustation, les enfants sont occupés au moins deux heures et ils auront découvert que le brownie ne naît pas dans un carton plastifié.

Vous habitez une maison sur plusieurs étages ? Organisez une chasse au trésor. Si vous êtes en panne de créativité, des sites proposent des kits à télécharger adaptés à chaque tranche d’âge (6-8 ans ou 9-12 ans) et peuvent même vous expédier à domicile tout le matériel nécessaire, y compris des lots de ballons et de cartes d’anniversaire.

Jusqu’au CP, le basique après-midi déguisé + maquillage reste une valeur sûre. Demandez aux parents d’amener les enfants déguisés ou mettez à disposition une malle de tenues. Pour le maquillage, pas besoin d’être Raphaël : les moustaches de chat, la barbe de pirate, les paillettes sur les yeux, les points de coccinelle… ça fonctionne.

Image5Emmenez tout le monde se faire une toile, une vraie, au musée des Beaux Arts. Les tableaux ne leur sembleront plus jamais barbants. Guidés par l’appli culturelle Guideez (gratuite), petits et grands suivent un parcours ludique d’une heure. Plusieurs stations de jeux, les « box », permettent de recomposer une nature morte en 3D, de réaliser un puzzle, de se costumer devant un tableau… Parfait pour les 7 à 12 ans.
>Musée des Beaux Arts, place François- Sicard, à Tours.
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. Parcours famille accessible dès l’âge de 3 ans, tous les jours de 14 h 18 h.
Informations au 02 47 05 68 73.

JE VEUX LES FATIGUER SANS ME FATIGUER

Il faut prévoir des gants, des pantalons et des vêtements confortables et chauds mais les souvenirs sont à la hauteur de l’effort. À la patinoire de Tours, l’animateur accueille les enfants, leur dispense les consignes de sécurité puis organise deux heures de jeux sur la glace. La pause goûter, avec viennoiseries et jus de fruit, se déroule au snack de la patinoire. A Joué, ce sont aux parents d’encadrer et de prévoir le goûter, la patinoire offre un cadeau et une surprise.
>Patinoire de Tours, 22 rue de l’Élysée.
Le mercredi, de 14 h 15 à 17 h. Informations et réservations au 02 47 70 86 30. Forfait comprenant le goûter, les entrées et la location des équipements. Groupe de 15 enfants maximum, de 4 à 14 ans.
>Patinoire de Joué-lès-Tours, place François Mitterrand, réservations au 02 47 39 71 42. Les mercredi et samedi après-midis.

Image7Les Studios offrent toujours une programmation originale pour les enfants. Dès l’âge de 5 ans, le mercredi ou le week-end, la séance de 16 h vous tend les bras et occupera la fin de l’après-midi. Il est préférable d’être deux adultes pour encadrer le petit groupe (limité à 10 enfants). Les cinémas CGR, eux, proposent un forfait qui inclut la place de cinéma, deux jetons de jeux, un sachet de bonbons, la visite des cabines, un gâteau et des boissons, plus un cadeau.
>Les Studios, 2 rue des Ursulines, programmes et tarifs sur studiocine.com
>CGR des Deux Lions ou Tours Centre informations aux caisses ou sur le site cgrcinemas.fr/tours

Le cirque Georget a vu passer tous les écoliers de la région et il a concocté une formule spécialement pour les anniversaires. Vous devrez rester sur place mais vous pourrez acquérir quelques techniques de jonglerie ou même de trapèze en suivant du coin de l’oeil l’initiation proposée aux enfants. Et profiter du spectacle de cirque de 30 minutes. Si le cirque offre bonbons et boissons, vous devrez fournir le gâteau.
>Pôle Arts du cirque, Parc des Varennes, avenue de l’Europe à Luynes.
Formules pour groupes de 10, 15 ou 20 enfants. Informations au 06 52 37 08 91 et réservations sur le site pole-artsducirque.com

Foooooot ! Le foot en salle, en voilà une bonne idée pour libérer les énergies. Ces chères têtes blondes et brunes pourront passer 2 heures à taper dans un ballon, avec boissons et bonbons (presque) à volonté. La solution présente deux avantages : aucun risque de rendre des enfants crottés de boue et possibilité de commander le gâteau d’anniversaire. Et si les petits préfèrent jouer au ballon prisonnier plutôt que refaire le match PSG-St Etienne, ils ont le droit.
>Le Five, 15 avenue du Danemark à Tours Nord.
Forfait pour un groupe de 14 enfants maxi, réservé aux moins de 14 ans. Informations et réservations au 02 47 51 62 40 et sur lefive.fr

Les légendes de Touraine se racontent aux enfants

Vingt-et-un élèves de l’Esten, l’école multimédia spécialisée dans l’édition et la communication, ont travaillé dur pour sortir Contes et légendes de Touraine. Un ouvrage qu’ils ont réalisé de A à Z, entre aventures épiques et univers fantastique, le tout à la sauce tourangelle…

L'ouvrage sort ce 21 octobre (Photo tmv)
L’ouvrage sort ce 21 octobre (Photo tmv)
(illustration extraite du livre Contes et légendes de Touraine)

Il était une fois des étudiantes et étudiants de l’Esten, à Tours, passionnés par le patrimoine tourangeau. Âgés de 18 à 24 ans, ils s’aimèrent beaucoup, travaillèrent dur et eurent beaucoup d’enfants. Cinqcents au total (oui, ça fait un paquet de bébés) qu’ils appelèrent « Contes et légendes de Touraine ». Parce que c’est vraiment ça dont ont accouché les élèves : un gros bébé de 100 pages. Un chouette ouvrage, sous la bénédiction du directeur de l’Esten Emmanuel Roc, qui sera vendu à Tours et aux alentours. Le résultat de mois de travail pour ces élèves de première année.
« C’est un projet éditorial scolaire : il fallait que l’on réalise un livre, avec pour seule contrainte, de parler de la Touraine. On s’est rendu dans des librairies et on a remarqué que ce qui marchait le mieux, était le marché de l’enfance. Comme la région compte beaucoup d’histoires, le choix était fait… », raconte Julie Allain. Elle est l’une des « chefs » du projet. Le mot n’est pas très joli, mais soyons fous, utilisons-le. Parce que 21 élèves qui se concertent, réfléchissent et bossent ensemble, ça peut vite tourner au grand n’importe quoi. « Les profs sont là pour nous chapeauter, bien sûr, mais on est lâchés dans la nature ! », sourit Julie.

Visiblement, ils ont survécu puisque leur Contes et légendes de Touraine est dans les bacs. Et c’est un livre magnifique. Pro jusqu’au bout de la reliure. Au sommaire, quatorze histoires : du célèbre Fritz l’éléphant à Guipé le pigeon blanc d’Ussé, en passant par la Fontaine des amoureux. « On a effectué un sacré travail de recherche pour toutes ces légendes. Jusqu’à lire des livres en vieux françois. Impossible de faire appel à de vrais auteurs, ils étaient trop chers ! » Alors les étudiants à l’aise avec leur plume se lancent dans la rédaction. Les autres se répartissent la maquette, les dessins (10 à 15 heures par illustration !), les couleurs. « On a tout fait tout seul », souffle Julie. La classe a même été jusqu’à démarcher un créateur de typographie au Danemark ! « On allait payer et en fait, il a adoré le projet. Il nous a permis d’utiliser sa typo gratuitement ! » L’impression, elle, s’est faite en Italie car les tarifs étaient plus bas.

UN LIVRE POUR TOUS

Pas peu fière du travail réalisé par ses coéquipier(e)s et elle, Julie est hyper enthousiaste. Nous montre l’ouvrage. Tourne les pages en souriant. Il y a plein de couleurs, de vie. Les textes se mêlent au dessin. Coeur de cible ? Les 7-8 ans. Si les parents pourront lire ces légendes tourangelles à leurs enfants, ils pourront aussi leur laisser le livre : le format a été adapté pour que les petits puissent le tenir entre leurs mains. Au final, un ouvrage pour les jeunes. Et surtout pour tout public.

(illustration extraite du livre Contes et légendes de Touraine)
(illustration extraite du livre Contes et légendes de Touraine)

Parce qu’après leurs recherches, les étudiants de l’Esten ont bien vu que certaines légendes étaient un peu… trash, dirons-nous. Exemple ? Le coeur Navré, au hasard. Situé près de la rue Colbert, à Tours, ce passage était en fait le chemin emprunté par les condamnés à mort qui allaient se faire zigouiller place Foire-le-Roi, où attendait l’échafaud. Pas franchement jojo pour des enfants… « Même l’histoire de Fritz qui meurt, c’était un peu tendu. On ne voulait pas choquer », souligne justement Julie. Dans leur livre, la mort de l’éléphant est limite poétique : « C’est alors que Fritz quitta ce monde, emportant avec lui tous ses souvenirs du cirque et ses belles découvertes des dernières semaines. »

Désormais, les 21 étudiants croisent les doigts pour que les lecteurs soient au rendez-vous. Sorti ce mercredi 21 octobre, Contes et légendes de Touraine sera vendu dans plusieurs points de vente du coin, notamment à la Boîte à livres et dans des grandes surfaces et à la Fnac (novembre).

EDIT : Claudine Chollet, auteure tourangelle, a rédigé la préface du livre et ce, bénévolement.

« La suppression des notes serait une bonne chose »

Yann Mercier-Brunel, maître de conférences en sciences de l’éducation, est responsable du pôle recherche à l’Espe Centre-Val de Loire (école des futurs enseignants). Il nous livre sa vision de l’évaluation.

Évaluer les élèves, à quoi ça sert ?
L’évaluation doit aider l’élève à mieux apprendre et à progresser. C’est un outil pédagogique, pas une fin en soi.

Pourquoi tout ce débat autour de l’évaluation ?
Aujourd’hui, le problème, c’est qu’elle est censée remplir deux fonctions différentes. D’abord, elle sert à communiquer auprès des parents et établir un bilan qui sera inscrit dans les dossiers d’orientation : c’est une fonction extérieure, qui permet d’attester d’un niveau et de hiérarchiser les élèves. Mais dans la classe, ce n’est pas ça dont les élèves ont besoin. Seuls les meilleurs d’entre eux apprécient de se situer par rapport aux autres. La deuxième fonction de l’évaluation, c’est d’aider les élèves à savoir ce qu’ils sont capables de faire et à comprendre où se trouvent leurs difficultés. La note chiffrée ne remplit pas cette deuxième fonction. La Conférence nationale sur l’évaluation des élèves, qui a rendu son rapport en février dernier, préconise l’abandon de la notation chiffrée jusqu’en sixième inclus. Mais c’est loin de faire l’unanimité.

Comment expliquez-vous ces résistances ?
La notation chiffrée ne date pas d’aujourd’hui. Apparue en 1890, elle est fortement ancrée dans notre société ! L’enseignant est façonné par la note. En sortir lui demande une réelle prise de recul. Même constat du côté des parents, qui veulent garder des notes. la pression sociale est très forte sur cette question. Pourtant je crois vraiement que leur supression serait une bonne chose. Le principal effet de la note, la hiérarchisation des élèves, n’est pas cohérent avec la scolarité obligatoire. À quoi bon hiérarchiser si l’on veut que tous les élèves maîtrisent le socle commun de compétences ?

Que pensez-vous de l’expérience du collège de Château- Renault, qui ne note plus ses élèves en sixième ?
Supprimer la note en sixième, c’est déjà un acte de courage pédagogique, car j’imagine que la pression devait être forte pour la maintenir. Mais dans l’idéal, il faudrait prolonger l’initiative sur toute la scolarité obligatoire, jusqu’à la fin de la troisième. Il faut plusieurs mois à un élève pour comprendre un nouveau mode d’évaluation. Si le système change au bout d’un an, on en perd le bénéfice.

Une bonne évaluation, pour vous, ce serait quoi ?
Tout dépend de la fonction qu’on lui assigne. Vis à vis des parents, un dialogue pourrait avantageusement remplacer la note chiffrée. Ensuite, si l’on considère qu’une bonne évaluation doit permettre de progresser et d’avoir une information claire, l’évaluation bilan, dotée d’une note ou d’une couleur, doit seulement arriver en fin de parcours. À ce jour, l’école ne peut s’en dispenser car c’est une forte demande sociale, mais ça ne suffit pas. En complément, l’évaluation par compétences permet de connaître précisément le processus de progression d’un élève. Au lieu de rester focalisé sur un 8/20, on peut regarder le progrès qu’il a parcouru sur une compétence donnée. C’est ça qui est important. Une sorte d’état des lieux intermédiaire qui donne tout son sens à l’évaluation, car il apporte à l’élève des informations sur la manière dont il peut progresser.

Propos recueillis par Nathalie Picard

Saint-Avertin : une médiation pour Raith

La situation du petit Raith, à Saint-Avertin, change-t-elle ? Une médiation est en cours…

 On en parlait dans notre précédent numéro : l’association Apajh, spécialisée dans l’intégration des personnes handicapées, était en colère la semaine dernière. Elle accompagne effectivement une famille de Saint-Avertin et Raith, leur fils de 7 ans, autiste, dans leurs démarches concernant l’organisation de sa scolarité.
Le souci ? Selon l’asso, « malgré les préconisations médicales et le souhait de la famille », la mairie de Saint-Avertin « refusait d’accueillir ce jeune garçon en activités périscolaires ». La Ville, elle, invoquait le règlement intérieur et « l’impossibilité d’adapter les réponses ».

Les choses seraient-elles en train de bouger ? Jean-Gérard Paumier, le maire de Saint-Avertin, a envoyé un communiqué à La Nouvelle République, intitulé « Une médiation pour l’apaisement ». Il y explique avoir été en contact avec le père de Raith à plusieurs reprises. « J’ai décidé, en accord avec mon adjointe à l’éducation, madame Marie-Hélène Oudin, de saisir le représentant départemental de l’Éducation nationale, afin de lui soumettre la demande d’inscription périscolaire (…). Je le fais dans un esprit d’apaisement comme c’est mon devoir de maire. » Si le contentieux entre la famille et la commune persiste, le maire précise que « l’ultime solution » serait le recours au juge administratif.

Autiste, Raith est privé d'accueil périscolaire.  (Photo Patricia Lange, pour La Nouvelle République)
Autiste, Raith est privé d’accueil périscolaire.
(Photo Patricia Lange, pour La Nouvelle République)

L’Atelier Ahncé : l’art pour les kids

Tmv est allé à la rencontre d’Ahncé et ses ateliers d’arts plastiques pour enfants.

Atelier Ahncé

Pour l’instant, ils sont quatre depuis début septembre à suivre attentivement les cours proposés par Ahncé, la trentaine, et diplômée bretonne en arts appliqués. Celle que l’on connaît sous le nom d’Anne-Cécile Morin dans la vraie vie se définit « comme une gribouilleuse en tout genre ».
Ce mercredi, Edgar, Aalya, Justine et Marthe, 6 ans, protégés par des tabliers, suivent leur deuxième séance dans le cocon artistique de la graphiste. « Je souhaite les faire travailler sur le livre objet, car je suis très attirée par l’illustration jeunesse. J’aimerais que notre travail puisse déboucher sur la création d’une histoire. Nous avons commencé par l’élaboration de personnages. Mes apprentis se sont dessinés dans un premier temps avec leur famille », indique-t-elle. Ensuite, ils rajouteront des éléments à chaque séance : « Cela peut être des doudous ou des objets qui leur sont familiers puis nous agrémenterons ce livre, baptisé Ma fabrique à histoires, par quelques mots. »

Ahncé compte utiliser différentes techniques pour intéresser les élèves : peinture, collage, outils numériques ou encore visionnage de courts-métrages. « J’aime changer de médium. L’idée est de donner du rythme à mes cours. » Le tout avec une certaine bienveillance, car cette maman de deux enfants croit au potentiel de chacun. « Pour moi, il n’y a pas d’enfant qui ne sait pas faire, ils ont tous des capacités. Il faut juste leur donner le déclic parfois. »

Anne-Cécile Cadio

Atelier d’Ahncé, 64 rue du Grand Marché à Tours. Il reste des places pour cette année. Pour les 5-8 ans, tous les mercredis.
Renseignements : gribouilleetcie.blogspot.fr

Kids : un agenda pour prendre de soi

Depuis 5 ans, la Ligue contre le cancer et l’Éducation nationale offrent un agenda aux écoliers du CM2 en Indre-et-Loire.

Vous l’avez peut-être remarqué dans le cartable de votre enfant en cette rentrée. Cet agenda illustré par Christophe Besse est le fruit d’une collaboration entre le Comité départemental de la Ligue contre le cancer et la Direction des services de l’Éducation Nationale du département. Ce manuel, qui prépare au mode de fonctionnement du collège, a la particularité de contenir des messages de prévention sur les thèmes de l’alimentation, de l’activité physique, du soleil, de la respiration, des protections et de l’eau. « Il est important d’acquérir dès le plus jeune âge, les bons réflexes, commente Roger Blanchard, le président du Comité départemental. Cet outil doit permettre un échange entre l’enfant, l’enseignant mais également avec les parents. »

Les professeurs des écoles reçoivent d’ailleurs depuis 2013 un guide d’utilisation pédagogique pour approfondir les messages délivrés. À l’intérieur de l’agenda : des dessins, des jeux, des charades, confectionnés entre autre par des élèves de CM2. Quatre écoles (Saint-Cyr-sur-Loire, Saint- Martin-le-Beau, Veigné et Sainte-Maure-de-Touraine) ont travaillé d’arrache-pied sur l’édition 2015.

Un jury composé de professionnels a validé les meilleures idées. Résultat : de jolies formules et des conseils pratiques pour manger les fruits et légumes de saison, savoir se reposer quand son corps le demande, éviter les pièges du harcèlement scolaire, le tout avec une touche d’humour !

Anne-Cécile Cadio

Plus d’infos par mail : cd37@ligue-cancer.net ou au 02 47 39 20 20.

Kids : Montessori at home

Une ancienne chef d’entreprise spécialisée dans la petite enfance lance du prêt de matériel pédagogique montessorien aux particuliers.

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Marianne Buring est aux anges ! La campagne de financement participatif lancée pour son association sur kisskissbankbank.com vient de récolter   les 3 300 € escomptés. Une aide financière bienvenue pour la trentenaire qui a initié son projet il y a un peu   plus d’an. « Je me sens soutenue, ça me donne une énergie incroyable », confie la jeune femme ancienne chef d’entreprise spécialisée dans la petite enfance.

Installée en Touraine depuis 4 ans, Marianne a pris le temps de mûrir son projet. « Je me suis aperçue qu’il n’y avait pas d’offre en Touraine proposant la méthode montessorienne pour les 0-3 ans, une approche qui encourage l’enfant à acquérir une autonomie dans la vie quotidienne. » La Maison des Familles de Touraine, dont l’ouverture est programmée pour l’été 2016, sera donc articulée autour de quatre pôles : un accueil petite enfance pour les 0-3 ans et une garderie pour les 3-6 ans ; un pôle ateliers avec des initiations par exemple au yoga, aux langues, etc. ; un pôle que Marianne aime appeler bien-être : très prisé des mamans qui pourront bénéficier d’une séance coiffure tout en laissant leur petit bout de chou en garde sur place ; et un dernier axé sur le soutien à la parentalité avec une proposition de conférences.

« L’objectif de ces rendez-vous accessibles à tous côté tarifs est de faire découvrir des associations et indépendants qui travaillent dans la même optique que nous. » En attendant de trouver un lieu d’accueil, Marianne lance à la rentrée prochaine du prêt de   matériel pédagogique montessorien aux particuliers. Elle devrait démarrer les ateliers dès cet hiver.

Anne Cécile Cadio

Infos sur https://www.facebook.com/maisondesfamillestouraine?_rdr=p

Festival zik pour petits

Les petits Tourangeaux ont eux aussi leur festival de musique. La 4 e édition du festival Bric à Notes se tient ce samedi, au Domaine de la Source, à Semblançay.

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Créé il y a maintenant 4 ans par l’association Bric à Notes, cet événement musical et culturel unique dans la région se veut avant tout un rendez-vous dédié aux familles du nord Touraine et de l’agglo tourangelle. « Il y avait une réelle attente de la part de ce public », explique Amandine Lopes, la présidente de l’association. L’objectif du festival : éveiller la curiosité musicale des 0-12 ans. Treize spectacles sont programmés pour cette nouvelle édition.

Stéphane Pillu, le programmateur, consacre une bonne partie de son temps à dénicher des spectacles qui plairont aux petits et grands. « Je fonctionne aux coups de cœur. Les ingrédients d’un bon spectacle jeune public ? Une grande interactivité entre l’artiste, l’enfant et ses parents ! » Cette année, tous les styles de musique vont se côtoyer : du jazz au reggae en passant par les musiques du monde, le rap ou des contes chantés…

« Ce festival plaît, car les parents savent qu’ils vont passer une journée de détente, entre amis, sans crainte. Ici, le cadre clos est sécurisant, plus d’une centaine de bénévoles très impliqués sont à pied d’œuvre. Par ailleurs, deux espaces ludiques ont été aménagés pour occuper les petits entre les représentations : l’espace Maya pour les 0-3 ans et l’espace Yanis pour les 4-12 ans. Tout est fait pour faciliter la vie des parents, comme un coin pour allaiter en toute tranquillité ou un bracelet qui vous permettra d’entrer et sortir comme bon vous semble », précise Amandine Lopes.

Samedi 13 juin, de 10 h à 18 h, sur le site du Domaine de la Source, à Semblançay. Restauration sur place.
Plus d’infos sur bricanotes.fr

Les applis kids pour 2015

La folie des tablettes touche aussi les enfants. Pour 2015, on vous a sélectionné une paire d’applis qui risquent de leur plaire.

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Noël 2014 a rimé avec tablettes ! La rédaction a testé huit applications à télécharger pour occuper vos enfants âgés de 2 à 10 ans, à la maison tout comme à l’extérieur.

Parmi les incontournables, citons les applications qui ont l’avantage d’être gratuites, comme Talking Tom, un chat à l’humeur changeante qui parle et qui a besoin d’être chouchouté. Autre jeu, que tous les kids connaissent, Angry Birds. Un jeu très simple, rythmé d’une musique amusante, où il suffit d’utiliser le lance-pierres pour propulser des oiseaux plus ou moins bizarres, sur de vilains cochons. Autre indémodable : Fruit Ninja Free, un jeu d’action qui permet aux enfants, tout comme à leurs parents, de se défouler en testant ses réflexes. Armé d’un sabre, il s’agit d’écrabouiller, aplatir ou trancher des fruits.

Certaines applications peuvent être classées par thématiques (souvent payantes) : pour les détectives, on vous conseille Pango cache-cache. Le but de ce jeu est de trouver Pango, le petit personnage bleu qui trouve des cachettes extravagantes. Pour les plus intellectuels, osez L’âge des dinosaures, un jeu de quête où l’on dégote des indices afin de naviguer dans différents univers. Tout au long du parcours, ils rencontrent des dinosaures. Il faudra aussi compter sur Doogie relie les animaux. Fondé sur une méthode des points à relier, ce jeu est idéal pour se familiariser avec les chiffres. Si vos enfants ont tendance à chanter à tue-tête toute la journée, misez sur Visuamusio. Les joueurs composent leur propre musique en assemblant des formes géométriques qui correspondent à des sons. Enfin, pour les gourmands, Kidcook est très sympa. Parfaite pour les petits cuistots qui réaliseront une quinzaine de vraies recettes.

Anne-Cécile Cadio

Kids : la pouponnière d'Arthur

Reportage dans la micro-crèche d’Arthur, une micro-crèche privée en Touraine.

pouponnière arthur
Dans une petite maison des Prébendes, au fond d’une cour, quelques pleurs attirent l’attention. Il est 14 h 30 et la petite Léonie, 2 ans, ne veut pas faire sa sieste. Karine Goulet, éducatrice pour jeunes enfants, et Arthur Marnai, diplômé de l’Éducation et de la petite enfance, tentent de la consoler afin d’éviter que ses cris ne réveillent les autres enfants endormis. Car c’est ainsi à La Pouponnière des Prébendes : les journées se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Située au 34 rue Jehan-Fouquet, cette micro-crèche privée vient de souffler sa première bougie en octobre. Sa spécificité est de n’accueillir que dix enfants par jour, et ce, du lundi au vendredi, toute l’année.
« L’avantage, c’est que nous pouvons être vraiment aux petits soins pour les bouts de chou. Nous pouvons suivre leurs évolutions mois par mois. Tout est fait pour simplifier la vie des parents avec de larges horaires d’accueil et des produits fournis sur place », explique le gérant âgé de 27 ans. Ici, pas de lingettes en papier, mais des serviettes lavables, des couches compostables, des repas et des produits d’entretien bio. Car oui, c’est aussi une des particularités de la structure : le dirigeant qui a réalisé son rêve d’étudiant, tient à ce que ses petits, âgés de six semaines à 3 ans, évoluent dans un univers sain ! La méthode éducative de ce fils d’assistante maternelle prône l’apprentissage par la découverte par les sens, au travers d’activités manuelles, artistiques et culinaires. La Pouponnière des Prébendes affiche complet jusqu’en septembre 2015 ! De quoi donner des ailes à Arthur qui a prévu d’ouvrir une autre micro-crèche à Tours dans les prochains mois.
Plus d’infos sur lapouponniere.fr

Une minute sur le web #31

Toute l’actu web et buzz de la semaine, c’est par ici. Du dessin, un Star Wars hallucinant et un tumblr pour les nostalgiques…

Alexander Khokhlov est un photographe russe spécialisé dans le portrait. En travaillant avec une maquilleuse, il est arrivé à transformer ses sujets en peintures vivantes. Bluffant. Plus sur alexanderkhokhlov.com
BUZZ_PHOTO

LE JEU
GUI GAME
Cette semaine, un jeu complètement étrange où vous devez seulement appuyer sur le bouton « next level » pour continuer. Sauf qu’il y a plein de pièges, parfois le bouton se cache ou vous fuit. Sûr que vous allez devenir fou à force… Jouez ICI !

RADIO
NOSTALGIE
Et si on vous disait qu’au Japon, dans les années 1970, on écoutait Osamu Kitajima ? Et que les Brésiliens se déhanchaient sur Jacarépagua des Vocalistas Tropicais ? Le site radiooooo.com vous propose d’écouter les morceaux que l’on écoutait dans différents pays ces 100 dernières années. Dingue !

LE TUMBLR
LES ENFANTS SONT FORMIDABLES
Parfois, on a envie de revenir en enfance, de porter des baskets à scratch et de lire Pif Gadget. Ce tumblr vous propose de replonger dans votre jeunesse. Comme la madeleine de Proust, vous vous rappellerez que vous étiez cool avec votre coupe au bol et cette casquette vert fluo. iwasanawesomerkid.tumblr.com
BUZZ_TUMBLR

BD
ZINOCIRCUS
On aime bien traîner parfois sur les blogs bd (celui de notre dessinateur, manu xyz est d’ailleurs super cool) et puis, cette semaine, on est tombé sur celui de Zinocircus. C’est drôle, toujours bien vu, les dessins sont naïfs mais facilement compréhensibles. Bref, c’est un flux rss de plus à ajouter ! Plein de strips sur zinocircus.com

BUZZ_BD

LE CHIFFRE
22
C’est, en milliards de dollars, le montant du rachat de What’s app par Facebook. Le géant des réseaux sociaux avait annoncé, en février dernier, qu’il voulait racheter cette entreprise de 55 salariés pour 19 milliards d’euros. Depuis, What’s app a pris 14 % en bourse ce qui a augmenté le prix de rachat de 3 milliards…

FAN
STAR WARS UNCUT
Un jour Casey Pugh a décidé de se lancer dans un projet un peu dingue : il a demandé aux fans de Star Wars de lui proposer de refaire des scènes de l’Empire Contre-attaque. Il a reçu 2 000 propositions d’internautes. Il a ensuite gagné un Emmy avec et a été repris par le site officiel starwars.com : classe !
Pour voir le film de 2 h 08 : starwarsuncut.com ou ici :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GjsFAZWnA00[/youtube]

#Génération[s] : rencontre avec le dessinateur Manu XYZ

C’est lui qui signera, jusqu’à la fin de saison, la BD #Génération[s] dans tmv. Portrait.

ManuXYZ
ManuXYZ (Photo tmv)

Toujours le bon mot, la petite phrase qui fait mouche. Il est comme ça, Manu XYZ. Beaucoup dans le délire, les digressions. Il manie le crayon comme il manie les mots : avec humour. Avec précision, aussi. Ce Parisien, né en juin 1969 (« Bouh, qu’il est vieux », lance-t-il d’entrée de jeu), a atterri à Saint-Avertin en mars 2014 à cause d’un… ballon d’eau chaude. Si, si. « Je faisais la vaisselle dans ma cuisine. Pardon, dans mon cloaque. Le ballon de 100 litres s’est décroché et j’ai failli être écrasé. » Un proprio rétif à effectuer les travaux, des loyers indécents, un besoin de sérénité et son apprentie venant de Véretz qui lui vante les mérites de la Touraine, où se trouve l’atelier Pop. Il n’en fallait pas plus.

Avant la BD, il a enquillé « tous les boulots qui venaient » : nettoyage, sécurité incendie, secouriste bénévole, dans les BTP, formateur, community manager… « Puis un accident m’a tourné vers le dessin de presse, notamment dans des revues informatiques. » Idéal pour lui qui possède une culture politique et économique béton… et retrouve ainsi son amour de jeunesse, le dessin. Il gribouillait déjà gamin. Et passait ses journées à la bibliothèque municipale, avec ses copains, où il mâchouillait son chewing-gum – « on était des rebelles ! » – et découvre même un jour une BD néerlandaise « avec une femme toute nue ». Il n’affinera son crayon qu’au lycée. Un mot qui le fait sourire. « Je n’ai pas le bac. Même les examens d’urine, je les rate ! »

Dans #Génération[s], que vous retrouverez chaque semaine dans tmv, il dépeint le quotidien de parents et de leurs deux ados. Acné sur la trogne façon calculette, slim taille basse et appareil dentaire. « C’est de la caricature, hein ! Je rassure les lecteurs – et détracteurs – c’est de l’exagération. » Un strip né de l’observation de quadras et de leur marmaille : « Ils ont une amnésie collective. Eux aussi ont été jeunes et ont fait des bêtises. Il y a une incompréhension intergénérationnelle. » Comprenez : tout le monde en prendra pour son grade dans la BD. Et Manu XYZ en rigole : lui-même n’a pas d’enfants ! « C’est de l’humour. C’est le miroir de chacun, un guide pour tous. Et qu’est-ce que c’est amusant à faire ! »

EN BREF
LE MÉTIER
« La réalité, c’est qu’il est très difficile de gagner sa vie en étant dessinateur de BD. Je ne conseillerais pas de vouloir en faire son métier pour des raisons bassement économiques : il faut payer un loyer et avoir un ventre pas trop vide. » ManuXYZ regrette aussi « un manque de culture graphique » dans une France trop conservatrice « dans son approche de tout » et qui refuse « de se remettre en cause, alors qu’il y a de super talents ».

SES DESSINATEURS FAVORIS
Manu XYZ, passionné de romans graphiques, adore « Tardi, Hugo Pratt (Corto Maltese, c’est lui !), Will Eisner, ou encore certains comics à la Transmetropolitan ». Lui qui voit en la classique BD Belge « une madeleine de Proust », déteste, par contre, Tintin.

DO YOU SPEAK JEUNE ?
« Je parle bien le ‘’djeuns’’, parce que j’ai été community manager pour une appli d’Orange. Je voyais un flux d’émissions TV, comme celles sur NRJ12. Hum… Et en tant que formateur, j’ai eu beaucoup de jeunes. Ça m’a fait bizarre d’en voir certains écrire “ froder ’’… »

OÙ LE RETROUVER ?
Partout ! Notre dessinateur a envahi le monde. Au moins. Vous pouvez donc suivre les aventures de notre famille déjantée via Twitter sur @GenerationsLaBD, ou sur facebook.com/GenerationS.LaBD, et même sur generations-labd.blogspot.fr Partout, on vous dit…

LE SECRET
Vous avez dû remarquer les QR (mais si, ces sortes de « codes barre »), glissés subrepticement dans la BD. Oui ? Essayez donc de les lire avec votre smartphone. On vous laisse la surprise…

Atelier peinture pour les kids de Touraine

Vous voulez que vos enfants s’expriment ? On a trouvé un atelier art plastique très sympa sur Tours.

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 » N’écris pas sur les murs, fais attention à ne pas déborder… » Qui, en tant que parent, n’a jamais prononcé ces phrases à l’encontre de ses enfants ? En Touraine, il existe un lieu magique où toutes ces contraintes n’existent pas ! Franchissez donc le pas d’une maisonnette au 15 rue de Sully à Tours. Au fond d’un couloir, une pièce colorée accueille, chaque mardi, les Ateliers de Charly.
Des ateliers d’expression libre proposés par la Tourangelle Charlotte Faber. Cette diplômée de l’École Brassart, graphiste et peintre dans la vie, a décidé de faire découvrir les joies de la peinture aux petits Tourangeaux. Depuis septembre dernier, la jeune femme suit chaque semaine une dizaine d’enfants, âgés de 4 à 12 ans. La méthode de l’intervenante est inspirée d’Arno Stern, proche de l’art-thérapie. « Chez moi, chaque enfant avance à son rythme, il n’y a pas de jugement. D’ailleurs je ne les corrige jamais. Je suis là pour les encourager », prévient la plasticienne.
Dans le silence, les travaux avancent. Mina termine son arc en ciel, Noé son château fort. Car chez Charly (le nom d’artiste de la jeune femme), « on perd la notion de réalisme, on est plus sur l’imaginaire, tout est possible ». Le tintement d’une clochette nous fait comprendre que la séance est finie. Il faut remballer le matériel, les feuilles sont décrochées du mur et conservées…

Top chef version XS

Les cuisiniers en herbe revisitent les classiques en deux heures.

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Ils deviendront peut-être les futurs candidats des émissions comme Top chef ou Masterchef, ils ont entre 6 et 11 ans et sont inscrits aux ateliers Saperlipopote. C’est l’association Courteline qui les organise. Des cours de cuisine créative proposés tous les quinze jours par une diététicienne tourangelle, Vanessa Gilbert.
Son objectif : apprendre aux enfants les rudiments de la cuisine tout en s’amusant. Équipés d’économes, de rouleaux à pâtisserie et de planches à découper, les cuisiniers en herbe revisitent durant deux heures les grands classiques culinaires : des sauces aux lasagnes en passant par les pizzas, les tartes ou encore la fameuse pâte à tartiner du goûter. Durant l’atelier, les cinq sens sont en éveil, les petits chefs jouent avec les odeurs, la texture ou le goût des produits pour préparer une recette dont eux seuls auront le secret. Pour la diététicienne « le cours donne l’occasion de leur transmettre certaines valeurs comme celles d’apprendre à cuisiner avec les fruits et légumes de saison, cultivés localement et si possible sans pesticide ».
Chez Saperlipopote, pas de recette ratée, les apprentis repartent même avec leurs plats à la maison pour les faire déguster à papa et maman. Bon appétit alors !
Anne-Cécile Cadio
ÇA LES FAIT BOUGER !
√SORTIE CHASSE AUX OEUFS…
Le château du Rivau propose une course au trésor dans son jardin dimanche et lundi de Pâques. Aidés par un animateur, les enfants sont invités à découvrir des oeufs magiques. Comptez deux euros par enfant. Il est conseillé de réserver sa place. Chasse aux oeufs les dimanche 20 et lundi 21 avril, à 11 h 30 et 15 h 30. Plus d’infos : chateaudurivau.com
EXPO MAMMOUTH ET CIE…
Le musée de la préhistoire du Grand-Pressigny présente une superbe exposition sur ces grosses bébêtes de la préhistoire ! Une façon ludique et interactive pour vous plonger dans leur monde ! Jusqu’au 30 novembre, expo Bêtes à tout faire au musée de la préhistoire du Grand-Pressigny. Plus d’infos : prehistoiregrandpressigny.fr
VACANCES DE PÂQUES / STAGE
KIDS_BV_BOUGER_CHATEAULa compagnie Ckoicecirk organise deux stages de cirque pour les vacances. Au menu des réjouissances : jonglerie, équilibre, clown, acrobatie et trapèze. Il reste des places (le stage est réservé aux enfants dès l’âge de 5 ans). Le Rexy est situé dans l’ancien cinéma au 50 rue Maxime-Bourdon à Saint-Pierre-des-Corps. Du 22 au 26 avril et du 28 avril au 2 mai. Tarifs : entre 50 et 70 €. Plus d’infos : ckoicecirk.ateliers@gmail. com ou au 02 47 45 54 96.
 

Kids ? They can do it !

C’est la formule clé que Pascale Merchin, une jeune femme pétillante, aime à employer pour présenter English for kids. Des ateliers réservés aux petits Tourangeaux de 12 mois à 7 ans, depuis maintenant cinq ans.


Un concept unique en Touraine imaginé par cette mère de trois enfants, passionnée par la langue anglaise depuis toute petite ! Après un Master de Langues Étrangères décroché à la Sorbonne, plusieurs séjours à l’étranger et quelque temps en tant qu’interprète, Pascale se lance et crée sa propre entreprise à Tours. Son idée : proposer une approche ludique, musicale et active de l’anglais aux enfants dès leur plus jeune âge. Pour cela, elle recrute trois jeunes filles anglophones Emma, Sarah et Jennifer, toutes diplômées (un gage de qualité selon la dirigeante) qui pourront l’accompagner dans son aventure. La structure est ouverte du mardi au samedi, une trentaine d’ateliers sont planifiés dans un petit cottage rue de Sully à Tours.
Dans un univers coloré et douillet, les enfants apprennent, en autre, des comptines, à compter ou à jouer en anglais. Le tout entrecoupé d’une pause goûter, toujours en anglais, please ! Pour Pascale, « il est important que les enfants se sentent comme à la maison et soient dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Nos animatrices sont à l’écoute des envies des bambins ». Chaque enfant apprend, d’ailleurs, à son rythme. Un thème pédagogique dure environ cinq semaines. Et on voit les progrès d’année en année comme le prouve le cours des 6-7 ans avancé où une dizaine de filles et garçons répètent avec un accent parfait des phrases dans la langue de Shakespeare. Bref, la méthode de Pascale fonctionne, les ateliers tournent à plein régime.
Près de trois cents Tourangeaux ont appris à apprivoiser l’anglais depuis l’ouverture d’English for kids. « Il faut que les parents soient conscients de la nécessité de maîtriser cette langue de nos jours », selon Pascale. Et à en croire les papas et mamans qui se bousculent à la sortie des cours, le pari est gagné, les petits sont ravis et en redemandent… Il y en aurait même qui, de retour à la maison, chantonneraient ou glisseraient quelques mots d’anglais. De quoi ravir Pascale Merchin qui rêve d’élargir sa cible en s’adressant cette fois-ci aux adolescents et pourquoi pas aux adultes qui souhaiteraient se perfectionner en anglais. Good luck Pascale !

Pour les kids : un salon pour grandir

Un point commun, celui de travailler au quotidien avec des enfants. Et une envie commune ? Celle d’organiser un premier salon de l’enfance en Touraine.

Rendez-vous le 6 avril (Photo DR)
Rendez-vous le 6 avril (Photo DR)

Il était une fois… Car tout commence toujours ainsi, un groupe de femmes et d’hommes ayant comme point commun, celui de travailler au quotidien avec des enfants. Des rencontres qui, de mois en mois, ont débouché sur une envie commune d’organiser un premier salon de l’enfance en Touraine. Après une première édition en 2013 au château de Moncontour, à Vouvray, les organisateurs ont mûri leur projet, place en 2014 au salon Des clés pour grandir, dimanche 6 avril, à Luynes.
Le but, pour Marie-Ange Zorroche, l’une des organisatrices de la manifestation « est de faire découvrir aux parents, des spécialistes du développement de l’enfant et de les emmener vers d’autres approches éducatives prônant son épanouissement ». Une quarantaine d’exposants seront présents dimanche pour l’occasion.
Plusieurs thèmes seront abordés au cours de conférences et d’ateliers : de l’alimentation à l’écologie, en passant par l’éducation positive, l’apprentissage alternatif, la maternité ou encore les sports, les jeux et les loisirs. Le tout dans un cadre enchanteur, celui du Pôle Européen des Arts du Cirque. Ça promet une belle journée en famille…
Anne-Cécile Cadio
Des clés pour grandir, pour les parents d’enfants de 0 à 12 ans : dimanche 6 avril, de 10 h à 18 h. desclespourgrandir.fr. Entrée gratuite.
ÇA LES FAIT BOUGER
VOYAGE SONORE POUR LES TOUT-PETITS
La Pléiade, à La Riche, accueille samedi 5 avril, à 11 h, la Cie Charabia et son spectacle poétique Ma forêt. Une performance vocale dans une forêt magique avec des bruitages pour éveiller en douceur les petits chérubins (de 6 mois à 4 ans). Durée : 25 minutes. Tarifs: 6 €/4 €. Plus d’infos: ville-lariche.fr
CONTES ET LÉGENDES
Les trolls, lutins, loups garous, ogres et compagnie vont investir la commune de Ballan-Miré du 5 au 18 avril prochain. La deuxième édition du Festival Contes et Légendes propose une série de rendez-vous autour du thème du Peuple de la Forêt. Au programme : des expositions, des spectacles pour les plus jeunes dès l’âge de cinq ans, des lectures de contes et des jeux, etc. Pour une série de frissons et d’émerveillement garanti, direction : mairie-ballan-mire.fr
MANGE TA SOUPE ET VA AU LIT !
Si vous projetez d’aller à Paris ce week-end, ne ratez pas le dernier spectacle Les Zim’s s’envolent, des Z’imbert et Moreau. La petite famille, originaire de Montlouis- sur-Loire, connue pour ses chansons enfantines rigolotes vous invite à deux concerts, à 11 h le samedi 5 et dimanche 6 avril, au Théâtre Trévise. Une heure d’enchantement à vivre dès l’âge de deux ans. Les tarifs de 10 à 14 €. Plus d’infos : zimbertetmoreau.com.
√ ÇA LES FAIT RÊVER !
CHEF PÂTISSIER À LA MAISON !
De la pâtisserie amusante avec les enfants : la boîte Scrap- Cooking, avec des astuces pour des desserts rigolos. En vente sur le site : scrapcooking. fr. Magasin Scrap- Cooking, à Tours : 31 rue des Halles.
UN JOYEUX BAZAR !
La boutique existe depuis moins d’un an à Tours, le petit Souk ravit les amateurs de peluches, de doudous et d’accessoires créatifs liés à l’univers enfantin. Une caverne d’Ali Baba avec des prix abordables, située au 35 rue de la Scellerie à Tours.
À LA DÉCOUVERTE DU CLOS LUCÉ !
Un livre ludique et interactif pour les enfants de la maternelle au primaire : Le Clos Lucé et Léonard de Vinci, écrit et édité par la Tourangelle Isabelle Frachet, illustré par Cynthia Thiéry. Une version anglaise existe (traduction Sandrine Gautier). 7,99 €. En vente à La Boîte à Livres.

Gilles : femme, enfants et (dé)clic

Gilles est chef d’entreprise. A 37 ans, originaire de Lille, il est venu poser sa valise et s’installer avec sa famille à Tours. Un régal, pour lui !

Si sa société et ses quatre salariés sont importants, sa famille passe avant tout. (Photo tmv)
Si sa société et ses quatre salariés sont importants, sa famille passe avant tout. (Photo tmv)

Gilles Foine, 37 ans, arrive pile à l’heure au rendez-vous. Petite chemise rayée à manches courtes, cheveux rasés et une poigne franche. Ravi à l’idée de participer à notre série de portraits. Avant de venir, il a potassé les tmv, retenu plein de choses. Raconte pourquoi il a aimé à toute allure. « Je vis à cent à l’heure », lance-t-il.
Derrière ses lunettes bleues un peu rondes, ses yeux bleu-gris sont rieurs. Originaire de Lille, « tombé amoureux d’une Rouennaise », il a fait quelques pas à Orléans, où le couple ne s’est pas vraiment épanoui (« on ne s’est fait presque aucune connaissance »).
Il est arrivé à Tours il y a sept ans. « La ville nous a plu direct ! », dit-il avec un sourire. « C’est une autre mentalité ici. C’est un petit Lille. »
C’est aussi à Tours qu’il a créé sa propre société, plus exactement à Joué. « Pour faire simple, je vends des services d’informatique aux entreprises. On propose d’être l’informaticien de la boîte. »
On sent de la fierté quand il raconte son travail. Ravi d’avoir réussi, « alors que les études n’étaient pas trop mon truc ! ». D’avoir « osé », un mot qui revient souvent dans sa bouche. Osé, « parce qu’on n’apprend pas à être dirigeant à l’école ». Osé surtout grâce à Caroline, son épouse, sa « magnifique femme », comme Gilles Foine le dit. « Elle a été le déclic pour que je crée mon entreprise. »
Si sa société et ses quatre salariés sont importants, sa famille passe avant tout. « J’ai quatre filles et un gars ! » Quand il en parle, ce papa a des étoiles dans les yeux. Lui qui vit près de la place de la Liberté souhaiterait trouver une maison plus grande à Tours (« Mais c’est cher… »), toujours avec cette idée de les rendre heureux. Pas si facile de concilier vie de famille et travail prenant : « On se laisse vite embarquer par la boîte, mais je suis très famille », répète-t-il. Le
Centre des jeunes dirigeants (CJD, une association nationale apolitique qui possède aussi une antenne à Tours) lui a finalement permis de ne pas perdre pied et « de grandir ». « Cette asso aide à organiser son temps, faire attention à ses salariés, à sa famille, au temps pour soi… Ça m’a aidé en tant que père de famille et chef d’entreprise ! »
En fait, avec Gilles Foine, l’habit ne fait pas le moine : il a une boîte d’informatique, mais n’est pas le stéréotype du geek ; il est patron, mais loin d’être le grand stressé vissé à son smartphone qui ne jure que par le métro-boulot-dodo… « C’est tellement sympa ici. Je m’y sens bien, je cours au bord du Cher… Je suis même moins speed en voiture depuis que je vis à Tours ! » Il souhaiterait juste la gratuité des transports. « Ça serait révolutionnaire ! Je suis conscient que c’est un grand changement, mais ça serait bien pour la ville. Je n’ai pas de prétention politique, mais j’aime l’action, quand ça roule. Vous voyez, tout le monde ne s’intéresse plus qu’aux faits divers… La vie économique ne passionne pas beaucoup, mais c’est le moteur. »
Aurélien Germain
 

Et si vous tatouiez vos enfants ?

C’est rigolo mais c’est salaud… et ça se rince à l’eau.

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Enfin des tattoos de bon goût pour vos enfants, sans être obligés de mâcher du bubble-gum écoeurant !
N’y voyez pas une incitation à l’expérimentation de vrais tatouages dès le plus jeune âge. Ces graphismes éphémères déguisent le corps, animent un anniversaire. Ils ne sont qu’accessoires de beauté, du body art pour vos mouflets. La valorisation du corps se dessine maintenant, c’est une manière ludique de faire comme maman. Anti- Lolita, ces tatouages factices préservent l’imaginaire de l’enfant. Filles et gars joueront comme depuis la nuit des temps à faire comme les grands.
Des professionnels s’attellent donc à illustrer ce nouvel esthétisme avec leurs plus beaux graphismes. Mais je tiens à vous prévenir d’un potentiel danger, celui de jalouser votre enfant… et de vous en coller ! Alors cédez à cet amusant procédé, car vous pouvez même les customiser !
À dénicher sur le site tattyoo.com
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