J’ai testé pour vous… faire ma propre viande séchée

Pas besoin d’être survivaliste pour avoir envie de fabriquer sa propre viande séchée. On a testé pour vous. Graouh !!

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étape 1 : Avoir le déclic

Il fait bien froid ce soir et une raclette sera la bienvenue. Les pommes de terre, c’est bon et le fromage est dans le panier avec les cornichons. Reste la charcuterie. Cette viande séchée façon viande des grisons n’a pas l’air mal mais il y a quoi dedans ? Viande de boeuf, d’accord, on s’en doutait. Sel, ben oui, pour conserver, ça se comprend. Conservateurs E250 et E252, par contre, c’est quoi ? Vite fait, je regarde les autres emballages : pareil, partout ces conservateurs et quasiment pas d’infos. Franchement, y’en a marre de manger n’importe quoi, c’est décidé, la prochaine fois, je le fais maison.

étape 2 : Faire le bon choix

La viande donc, pour commencer. Je choisis du porc et du boeuf qui offrent des morceaux « massifs » : filet mignon, rôti dans le filet, etc… On ne va pas faire des miracles avec un vieux bout de vache de réforme donc je préfère un beau morceau, sans trop de gras, qui risque de donner un goût rance en séchant (on ne va pas utiliser de conservateur, rappelez-vous) et j’enlève un maximum de gras au couteau.

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étape 3 : Passer aux choses sérieuses

Le processus est simple : on sale la viande, on la rince et on la fait sécher. Voilà le moment du salage. Je frotte mes rôtis de gros sel, les mets dans un plat puis les recouvre de sel avant de les laisser une douzaine d’heures au frais dans son sel. Après une ou deux expériences, je compte douze heures pour un kilo, huit heures pour un filet mignon, plus petit. Plus on la laisse dans le sel, plus la viande perdra d’eau mais plus elle sera salée. Du coup, il faudra la faire tremper pour la dessaler, ce qui ramène au point de départ… Le temps de salage terminé, je rince la viande abondamment sous le robinet et je l’essuie soigneusement avec un essuie-tout. C’est le moment de rouler la viande dans du poivre concassé, des herbes de Provence ou du piment moulu, si je veux de la fantaisie.

étape 4 : Laisser le temps au temps

Il n’y a plus qu’à faire sécher. Je saucissonne avec de la ficelle de boucher et suspend la bête à la cave (un grenier un peu ventilé ou un frigo avec froid ventilé font l’affaire). Je protège ma future merveille avec un sac en étamine pour éviter qu’elle ne serve de maternité à une mouche égarée. Et je patiente. Plus la viande sèche, plus elle devient foncée. C’est ensuite une question de goût, mais au bout d’un certain temps, la viande peut devenir dure comme du bois (souvenez-vous, pas de gras et pas de conservateur !). De toute façon, si c’est réussi, vous ne lui laisserez pas le temps de sécher plus que nécessaire… deux semaines pour un filet mignon et un bon mois pour un rôti de porc d’un kilo, voire plus pour du bœuf.

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Testé par Stan

J’ai testé… faire ma propre bière à la maison

Tourangeau importé, descendant d’une famille nordiste, la bière fait presque partie de mes gènes. On tombe un peu dedans quand on est petit ! Bref, un jour, buvant une bière au goût de fond de canette éventé, je me suis dit qu’avec un peu de recherche et un investissement raisonnable, je devrais réussir à faire aussi bien. Et si par malchance, la qualité n’est pas au rendez-vous dès la première tournée, j’aurais au moins le plaisir de boire un truc maison.

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Je ne vois pas trop par quel bout attaquer l’expérience. Jusqu’à maintenant, je me contentais de les prendre par 6 ou 24 sans vraiment regarder ce qui était marqué sur l’étiquette. Direction Internet. Pour une fois, sites et forums sont unanimes : il faut faire ses premières armes (ou ses premières bouteilles) en brassant quelques litres à partir d’extrait déjà conditionné, histoire de se familiariser avec le matériel, les étapes de la fermentation et la mise en bouteille.

J’investis donc une centaine d’euros dans l’achat d’un kit pour débutant. Le plus difficile est de choisir le type de bière que je souhaite obtenir : Pils, IPA, Ambrée, Trappiste ou Brune… Quelques jours après, un gros carton arrive à la maison : 2 seaux de 30 litres, des capsules, un densimètre, divers ustensiles, des bouteilles vides et 2 boîtes de conserve d’un litre remplies d’extrait de malt (j’ai choisi une Blonde et une Blanche).
Le tout accompagné d’un mode d’emploi d’une clarté et d’une simplicité qui ne laissent aucun doute : cette première bière va être une réussite !

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Les enfants sont à l’école, le chien enfermé dehors et Madame regarde les Feux de l’Amour, je suis peinard pour quelques heures. J’investis la cuisine. Il faut désinfecter tout le matériel qui va être utilisé, et un seau de 30 litres, ça ne se case pas dans un évier de studio. Ensuite, je chauffe l’extrait de malt au bain-marie (froid, il a la consistance de miel bien épais et une bonne odeur d’Ovomaltine).

Une fois ramolli, je le verse dans le seau, rajoute de l’eau chaude, du sucre, touille pour que tout fonde et complète avec de l’eau froide. Les puristes utilisent de l’eau de puits ou de source, pour moi, ce sera la cuvée municipale. J’ajoute la levure, ferme le couvercle et installe le bulleur, une petite chicane en plastique qui se plante dedans ; il permettra au CO2 dégagé par la fermentation de s’échapper du seau, sans que l’air extérieur ne puisse rentrer. Le mélange est fait, maintenant il s’appelle un brassin. Ça change tout, je suis en train de devenir brasseur.
Le mélange doit fermenter une dizaine de jours à une température le plus stable possible (entre 18°C et 23°C). Des bulles devraient apparaître au bout de quelques heures. Je m’installe devant le seau et j’attends. Rien. Deux jours après, toujours pas de bulles. J’ouvre le couvercle, de la mousse apparaît à la surface du brassin et ça sent le moisi. C’est sûr, j’ai oublié un truc, tué les levures avec de l’eau trop chaude.
Je me vois déjà en train de déverser le brassin dans l’évier, quand… gloup, gloup. Victoire ! le bulleur commence à glouglouter. Une fois de temps en temps, puis régulièrement. Et c’est parti pour une bonne semaine.

Image3JOUR +7 à 10

Le bulleur ne chantonne plus. Les levures ont fini de transformer le sucre, elles sont mortes et tombées au fond du seau. Je verse le contenu dans le second seau, en évitant de transférer le fond plein de dépôts. Bon, je perds un litre, mais la bière restera claire. Je referme le seau (désinfecté lui aussi) et je remets le bulleur.
Miracle, comme il reste des levures et qu’on a peu aéré le mélange, la fermentation reprend. Je deviens connaisseur, et à l’apéro, je peux dire à mes potes que mon brassin est en fermentation secondaire. Ça claque. Juste à espérer que ce soit buvable sinon je crois que je vais en entendre parler longtemps. C’est reparti pour une dizaine de jours, voire plus, mais dans un endroit plus frais si possible.

JOUR +15 à 20

Ça y est, plus de glou glou dans le bulleur. C’est le grand jour, je vais savoir si la bière est bonne pour la mise en bouteille. Le densomètre fourni dans le kit permet de mesure la densité de la bière attendue en fin de fermentation. Je ne peux pas me retenir, il faut que je la goûte. Bon, ça a le goût de la bière, l’odeur et l’aspect mais pas le piquant. Il faut rajouter une petite quantité de sucre par litre : il va encore se transformer en alcool, sauf que le CO2 dégagé pendant le processus va se dissoudre dans la bière. C’est ce qui va donner les bulles et le piquant à l’ouverture. Image5

C’est parti pour la dernière étape. J’ébouillante les bouteilles et les capsules. Ce n’est pas le moment de faire rentrer une bactérie ou un truc du genre qui fasse tout foirer si près du but. Je remplis les bouteilles une par une. J’ai trouvé un apprenti en la personne de mon fils (7 ans). Je ne vide pas trop le seau dont le fond est tapissé de dépôts. Et voilà. Encapsulage et zou, direction la cave pour quelques semaines de maturation.

JOUR J +45

C’est le grand jour. Je n’étais pas à la maison pendant un mois et les bouteilles ont pu reposer tranquillement. Pas sûr que j’aurais résisté à l’envie d’en ouvrir une au bout de 2 semaines. Je remonte une bouteille de la cave, l’époussette. J’avoue que je fais moins le malin. Après un mois et demi d’attente, j’espère un résultat potable. Pschitt, la capsule saute. Pas de geyser, ouf. Une petite mousse se forme en haut du verre, elle ne tient pas longtemps, la bière est un peu trouble mais d’une belle couleur ambrée. Pas trop forte (dans les 5 chevaux), mais assez amère. J’aime, mais c’est trop pour Madame. Le piquant est là, le goût aussi, juste cette amertume un peu marquée.
Je respire, pari gagné. J’ai bu ma propre bière.

Par Stanislas

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Fêter son anniversaire : encore mieux l’automne !

Pas de bol, le petit dernier est né le 30 novembre. Impossible de l’emmener pour un pique-nique géant au bord du lac des Bretonnières. On fait quoi ? 1/ on lui raconte que le monsieur de la mairie s’est trompé et qu’il est né le 4 avril 2/ on trouve une solution pour le fêter à l’intérieur sans devenir dingo.

JE SUIS PRÊT A FAIRE LA/LE SUPER HÉROS

Image2A la maison… C’est possible sans devenir fou. Première condition : limitez le nombre d’enfants. Au-delà de 8, c’est un peu sport sauf si vous habitez un château-fort et pouvez en perdre une poignée dans les oubliettes. Deuxième précaution : rangez tout ce qui est dangereux et fragile. La collection de dagues kurdes, les porcelaines de mamie sur la table basse, au placard.

À partir de 6 ans, l’atelier de cuisine est un deux-en- un qui cartonne. À faire soi-même, si vous êtes patient et pas maniaque, sinon, des cuisiniers ou des animateurs spécialisés interviennent à domicile. Entre la préparation et la dégustation, les enfants sont occupés au moins deux heures et ils auront découvert que le brownie ne naît pas dans un carton plastifié.

Vous habitez une maison sur plusieurs étages ? Organisez une chasse au trésor. Si vous êtes en panne de créativité, des sites proposent des kits à télécharger adaptés à chaque tranche d’âge (6-8 ans ou 9-12 ans) et peuvent même vous expédier à domicile tout le matériel nécessaire, y compris des lots de ballons et de cartes d’anniversaire.

Jusqu’au CP, le basique après-midi déguisé + maquillage reste une valeur sûre. Demandez aux parents d’amener les enfants déguisés ou mettez à disposition une malle de tenues. Pour le maquillage, pas besoin d’être Raphaël : les moustaches de chat, la barbe de pirate, les paillettes sur les yeux, les points de coccinelle… ça fonctionne.

Image5Emmenez tout le monde se faire une toile, une vraie, au musée des Beaux Arts. Les tableaux ne leur sembleront plus jamais barbants. Guidés par l’appli culturelle Guideez (gratuite), petits et grands suivent un parcours ludique d’une heure. Plusieurs stations de jeux, les « box », permettent de recomposer une nature morte en 3D, de réaliser un puzzle, de se costumer devant un tableau… Parfait pour les 7 à 12 ans.
>Musée des Beaux Arts, place François- Sicard, à Tours.
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. Parcours famille accessible dès l’âge de 3 ans, tous les jours de 14 h 18 h.
Informations au 02 47 05 68 73.

JE VEUX LES FATIGUER SANS ME FATIGUER

Il faut prévoir des gants, des pantalons et des vêtements confortables et chauds mais les souvenirs sont à la hauteur de l’effort. À la patinoire de Tours, l’animateur accueille les enfants, leur dispense les consignes de sécurité puis organise deux heures de jeux sur la glace. La pause goûter, avec viennoiseries et jus de fruit, se déroule au snack de la patinoire. A Joué, ce sont aux parents d’encadrer et de prévoir le goûter, la patinoire offre un cadeau et une surprise.
>Patinoire de Tours, 22 rue de l’Élysée.
Le mercredi, de 14 h 15 à 17 h. Informations et réservations au 02 47 70 86 30. Forfait comprenant le goûter, les entrées et la location des équipements. Groupe de 15 enfants maximum, de 4 à 14 ans.
>Patinoire de Joué-lès-Tours, place François Mitterrand, réservations au 02 47 39 71 42. Les mercredi et samedi après-midis.

Image7Les Studios offrent toujours une programmation originale pour les enfants. Dès l’âge de 5 ans, le mercredi ou le week-end, la séance de 16 h vous tend les bras et occupera la fin de l’après-midi. Il est préférable d’être deux adultes pour encadrer le petit groupe (limité à 10 enfants). Les cinémas CGR, eux, proposent un forfait qui inclut la place de cinéma, deux jetons de jeux, un sachet de bonbons, la visite des cabines, un gâteau et des boissons, plus un cadeau.
>Les Studios, 2 rue des Ursulines, programmes et tarifs sur studiocine.com
>CGR des Deux Lions ou Tours Centre informations aux caisses ou sur le site cgrcinemas.fr/tours

Le cirque Georget a vu passer tous les écoliers de la région et il a concocté une formule spécialement pour les anniversaires. Vous devrez rester sur place mais vous pourrez acquérir quelques techniques de jonglerie ou même de trapèze en suivant du coin de l’oeil l’initiation proposée aux enfants. Et profiter du spectacle de cirque de 30 minutes. Si le cirque offre bonbons et boissons, vous devrez fournir le gâteau.
>Pôle Arts du cirque, Parc des Varennes, avenue de l’Europe à Luynes.
Formules pour groupes de 10, 15 ou 20 enfants. Informations au 06 52 37 08 91 et réservations sur le site pole-artsducirque.com

Foooooot ! Le foot en salle, en voilà une bonne idée pour libérer les énergies. Ces chères têtes blondes et brunes pourront passer 2 heures à taper dans un ballon, avec boissons et bonbons (presque) à volonté. La solution présente deux avantages : aucun risque de rendre des enfants crottés de boue et possibilité de commander le gâteau d’anniversaire. Et si les petits préfèrent jouer au ballon prisonnier plutôt que refaire le match PSG-St Etienne, ils ont le droit.
>Le Five, 15 avenue du Danemark à Tours Nord.
Forfait pour un groupe de 14 enfants maxi, réservé aux moins de 14 ans. Informations et réservations au 02 47 51 62 40 et sur lefive.fr