Tmv : les 10 articles les plus lus en 2014

Vous êtes de plus en plus nombreux à vous connecter à tmvmag.fr/tours Et rien que pour cela, on vous fait des bisous. Peu importe si ces articles ont été peu ou beaucoup « recommandés sur Facebook », ce sont eux qui ont été les plus lus sur notre site : voilà le top 10.

Pour les (re)lire, vous n’avez qu’à cliquer sur le titre !

Tutorial Halloween : le zombie, c’est la vie !

Un exemple de zombie walk (Photo Patrick Lavaud)
Un exemple de zombie walk (Photo Patrick Lavaud)

Un jour (ou une nuit de pleine lune, ça fait plus glauque), Clément Nobileau a le déclic : ce jeune Tourangeau, créateur de Tours de geek, constate qu’il n’y a aucune zombie walk à Tours, ces fameuses marches de morts-vivants. Ni une, ni deux, on l’a attrapé sur une terrasse pour qu’il nous raconte tout de son projet. Il se prête au jeu de l’article tmv et vous balance les 5 étapes pour faire de vous LE zombie. Être déguisé au top, quoi. Après coup, on apprendra que la zombie walk tourangelle a été un succès.

Cannabis et coffee-shops : et si on ouvrait le débat ?

En janvier, l’ouverture de coffee-shops dans le Colorado et la légalisation du cannabis en Uruguay fait grand bruit. Tmv s’interroge alors sur l’éventualité d’une telle « révolution » en France. On a donc organisé un débat avec Dominique Broc, initiateur et porte-parole des Cannabis social club, et le Dr Costentin, professeur de pharmacologie CNRS et faculté de médecine de Rouen. L’un est franchement pour, l’autre… carrément contre !

À l’hôpital, docteur clown, rire médecin

Tmv fait un tour à l’hôpital Clocheville, à Tours. Et y rencontre Buzz et Molotov, deux clowns qui égaient le quotidien d’enfants malades. Difficile et poignant, le reportage emmène dans un univers peu connu des gens. Entre compliments bizarres (« tu sens l’endive au jambon ») et danses farfelues (un Waka waka), tout ça pour faire sourire quelques enfants qui n’ont pas un quotidien facile.

(Photo Cédric Neige)
(Photo Cédric Neige)

Funktrauma : portrait funky

Au mois d’avril, on rencontre les deux loustics de Funktrauma avant leur release party. Depuis, leur funk jubilatoire tourne souvent à la rédac’ (et sur vos platines, avouez !)

 

Freshy farmer : le food truck malin

Ils sont trois, Chris, Élo et Jeff. Trois jeunes gens qui préparent des burgers stupéfiants et délicieux. Au départ, ils n’étaient que sur le parvis de la fac. Maintenant, leur food truck navigue partout sur Tours et les clients sont toujours de plus en plus nombreux.

Élus de Tour(s) plus au Temps machine : dérapage ?

La polémique du mois d’octobre. Durant le concert intimiste de Glenn Branca, un raffut dans la salle du Temps machine. Certains témoins aperçoivent des vestes en cuir faire la chenille, rire très fort et autres amabilités. Il s’agit d’élus de la communauté… Certains nient, d’autres non, et le Temps machine est très en colère.

Tmv organise une conférence sur le BD journalisme

On avait un peu peur avant d’organiser notre conférence. Au final, et grâce à vous, l’article qui l’annonçait a permis de faire venir plein de monde. C’était dans le cadre des Salons de Choiseul et ça a été un succès. Les invités, eux aussi, ont adoré. Alors encore merci.

Spécial #EPJTMV
makingof

On a testé pour vous : la pole dance

Ah bah bravo, on ne vous félicite pas, bande de coquin(e)s ! Bon, allez, si. D’autant que cet article, pondu par deux de nos étudiants à l’EPJT, est agrémenté d’une vidéo pas piquée des vers. En gros, un garçon et une fille ont testé la pole dance. Et OUI, c’est très difficile. Lisez donc pour en avoir la preuve.

Une habitation dans les bois considérée comme hors la loi

L’équipe web de l’EPJT (encore !) dégotte un sujet qui fera causer : Nathalie Doumas, une dame qui a construit son habitation à la lisière d’un bois. Problème : la commune souhaite voir sa maison disparaître. Lecteurs, lectrices et internautes partagent l’article, se révoltent du sort de cette femme et appellent à faire quelque chose…

Un tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine

On a laissé les clés de tmv aux étudiants de 2e année de journalisme de l’EPJT. Et ils ont fait du  boulot ! Notamment avec un tour du monde en rapport avec la Touraine. L’étape qui a le mieux marché ? Les États-Unis. Un reportage sur l’équipe de foot US, les Pionniers, fonctionne du tonnerre. Et lance un même un débat plutôt musclé dans nos commentaires…

On prend quoi contre la gueule de bois ?

Désolé, c’est comme ça. Vous allez devoir y passer. Vous allez enquiller le vin, le champagne, le mousseux, le plein-de-trucs-
qui-font-du-tam-tam dans le crâne le lendemain. Normal,
nous sommes à Tours. Et à Tours, les verres descendent plus
vite qu’ils ne se remplissent.

Gueule de bois
Bon, ok, pas grand monde n’a franchement envie de se retrouver comme dans Very Bad Trip, avec un tatouage sur la tronche ou un tigre dans sa piaule (quoique, nous, ça nous ferait bien marrer à tmv…). Alors, que faire pendant votre gueule de bois du 1er janvier (et du 2, si vous avez vraiment carburé) ?

> Déjà, boire beaucoup. De l’eau hein (oui, oui, on vous voit venir avec vos « non, mais il faut combattre le mal par le mal ») ! C’est peut-être tout bête, mais ça vous réhydratera. Le mieux est de boire de l’eau pendant le repas (celui que vous arroserez à coup d’alcool), d’alterner. Sinon, contentez-vous d’avaler de grandes rasades d’eau froide le lendemain matin.

> Évitez le café. Il fait travailler le foie. Or, qu’y a-t-il dans votre foie ? Les litres de champagne engloutis avec vos potes (et le/la canon de la soirée, juste pour l’impressionner), bingo ! Donc laissez-lui un peu de répit. Prenez plutôt un fruit ou un yaourt 0 %. Même si c’est moins glamour.

> Citrate de Bétaïne et paracétamol seront vos amis le lendemain matin, pendant que vous grognerez dans l’oreille de votre conjoint(e), avec une haleine de chacal du désert : « Beuargh, je boirai plus jamais… »

> Pour calmer le bidon qui fait des bruits étranges, il y a des astuces : du gingembre en jus ou en infusion, une soupe miso, du lait de coco ou du jus de tomates. Pour votre mal de crâne, un steak de thon peut vous sauver (même si ce n’est sûrement pas le plat dont vous rêvez le 1er janvier au matin).

> Enfin, essayez de placer le mot « veisalgie » durant la fête. C’est le terme médical pour gueule de bois. Il paraît même que cela viendrait de « kveis », en norvégien, qui signifie « inconfort succédant à la débauche ». Alors, ça vous la coupe ?

Ciné : Les films les plus attendus en 2015

Qu’on se le dise : il y a quand même du lourd pour les salles obscures en 2015. Voici quelques films qui vont faire du bruit tout au long de l’année… Si, si, on le sent !

Star Wars épisode VII : le réveil de la force (18 décembre)

C’est quoi ? A part si vous avez vécu dans une grotte ces 40 dernières années, vous connaissez Star Wars, l’une des sagas les plus géniales de l’Histoire du cinéma. Un univers de science-fiction sans pareil. Et puis flûte, qui ne rêve pas d’un Chewbacca à la maison ?

Pourquoi ? En un mois, le trailer du prochain Star Wars a comptabilisé plus de 52 millions de vue. Ce septième épisode est attendu par tous les fans (et par la rédac tmv !). Le nouveau bébé est réalisé par JJ Abrams, capable du meilleur (le dernier Star Trek, Super 8) comme du pire (Mission impossible 3 ou la prod’ de Cloverfield). A tmv, on est super impatients (bon sang, cette image du Millenium Falcon !). Même si on a un peu peur de ce fameux sabre laser bizarroïde en croix et du produit estampillé Disney…
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=OMOVFvcNfvE[/youtube]

Jurassic World (10 juin)

C’est quoi ? La suite de la saga Jurassic Park. Souvenez-vous, ce premier épisode en 1994 qui a bouleversé le monde des effets spéciaux et qui vous a fait dire : « ok papa, je jouerai plus jamais avec de l’ADN de T-rex… »

Pourquoi ? Parce que c’est la suite, on vient de vous le dire ! Impossible de résister, même si le trailer n’est pas exceptionnel et que c’est Colin Trevorrow (auteur de pas grand-chose) qui signe la bête. Mais bon, Jurassic Park quoi !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=wmzAfqhphq8[/youtube]

Mad Max : Fury Road (13 mai)

C’est quoi ? Sorte de reboot de la série originelle, ce quatrième volet revisite le cultissime Mad Max. En gros, du post-apo, de la science-fiction, des bagnoles qui explosent et des courses poursuites de folie.

Pourquoi ? Parce que la bande-annonce spectaculaire, présentée en juillet 2014 au Comic-Con, a volé la vedette à tous les autres projets. C’est l’un des films les plus attendus. C’est Tom Hardy (Locke, Des Hommes sans loi…) qui tient le rôle de l’anti-héros, puisque Mel Gibson a été crucifié dans sa Passion du Christ, mais aussi par le tout Hollywood qui a mal digéré ses propos antisémites, son alcoolisme et autres frasques.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=akX3Is3qBpw[/youtube]

Avengers : l’ère d’Ultron (29 avril)

C’est quoi ? La suite d’Avengers, un des plus gros cartons de tous les temps (1,5 milliard de recette dans le monde. Tranquiiiille). Les super-héros Iron Man, Thor, Hulk et compagnie unissent de nouveau leur force pour combattre le terrible Ultron.

Pourquoi ? Parce que le succès sera forcément au rendez-vous, vu la folie Marvel du moment. Aussi parce que, comme on dit, « on prend les mêmes et on recommence ». Comprenez Joss Whedon à la réal’ et la bande à Robert Downey Jr et Chris Evans côté gros musclés.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tmeOjFno6Do[/youtube]

Cinquante nuances de Grey (11 février)

C’est quoi ? L’adaptation ciné du fameux roman érotico-SM-soft-graou-slurp, 50 Shades of grey. Les ouvrages d’E.L. James ont été un succès interplanétaire.

Pourquoi ? Parce qu’au cinéma, les aventures coup de fouet et cire de bougie sur les fesses susciteront à coup sûr le même intérêt que leur alter ego littéraire. Déjà décrié (scènes retournées car pas assez sexy, affiche polémique…), Cinquante nuances de Grey (eh oui, en français, c’est déjà moins excitant) a intérêt à être aussi sulfureux qu’il le prétend.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9G7oSGWHSVc[/youtube]

Hunger games : la révolte partie 2 (18 novembre)

C’est quoi ? La fin des aventures de la jolie guerrière Katniss et donc des Hunger Games.

Pourquoi ? Parce que ce dernier épisode a été scindé en deux (pas duuu touuut pour ramasser plus de billets, nooon) et que la première partie nous a laissé un goût amer (lisez tout en bas ICI). Mais que mine de rien, ces Hunger Games en ont quand même dans le ventre et qu’on aime Jennifer Lawrence.

Bob L’éponge (18 février)

C’est quoi ? L’inénarrable éponge débile du dessin animé arrive au ciné. Bob se rend dans notre monde, afin de mettre la main sur la recette volée du pâté de Crab.

Pourquoi ? Parce que ça a l’air complètement taré et frappadingue, qu’il y a Antonio Banderas en pirate, et que le héros de Nickelodeon nous fait toujours autant marrer.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gUxq7-WRHoE[/youtube]

Fast and furious 7 (1er avril)

C’est quoi ? Le 290348948e épisode des Fast and Furious, le gros bébé turbo-testostéroné de Vin Diesel, le type aux bras aussi gros que ma tête.

Pourquoi ? Parce que mine de rien, la série continue à rouler sur la route du succès. Et qu’on est curieux de découvrir le résultat, réalisé pourtant par un pro de l’épouvante, James Wan (Conjuring, Annabelle, Insidious…). C’est aussi l’occasion de voir les dernières scènes de Paul Walker, décédé en novembre 2013.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Skpu5HaVkOc[/youtube]

La nuit au musée : le secret des pharaons (4 février)

C’est quoi ? Dernier volet de la saga, avec un Ben Stiller qui reprend du service comme gardien du musée le plus survolté du monde.

Pourquoi ? Parce que le numéro 1 était mignon tout plein et même rigolo, que le 2 nous a laissés sur notre faim, mais qu’on espère beaucoup du 3, même si c’est toujours la même chose. Et qu’il sera agréable de revoir l’excellent Robin Williams, mort durant l’été 2014.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=BDHmQSlYQWQ[/youtube]

Au cœur de l’océan (11 mars)

C’est quoi ? L’histoire du baleinier Essex, attaqué par une baleine surdimensionnée qui a inspiré le roman Moby Dick.

Pourquoi ? Parce que la bande-annonce nous a filés des guilis dans le bidon. Signé Ron Howard, doté d’une photographie somptueuse, In The heart of the sea (le titre VO) promet un grand spectacle, façon blockbuster humaniste.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=b_n2CAhgPiA[/youtube]

Insidious 3

C’est quoi ? La suite (encore !) des Insidious et ses phénomènes paranormaux, dimension astrale et autres trucs pas trop sympas vu qu’ils sont maléfiques (les fourbes !).

Pourquoi ? Parce qu’Insidious était une tuerie, mais que le deuxième opus était d’une nullité décevante. On croise fort les doigts pour celui-ci, même si ce n’est pas l’habituel James Wan aux manettes mais Leigh Whannell.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qoczz7GmVys[/youtube]

Les Minions (8 juillet)

C’est quoi ? En gros, le spin off de Moi, moche et méchant. Les petits êtres tout jaunes et complètement débiles (mais hilarants) ont droit à leur propre film.

Pourquoi ? Parce qu’il est impossible de passer à côté. Les Minions, c’est succès assuré, vu le capital sympathie dont ils bénéficient depuis les excellents opus de Moi, moche et méchant. Le film idéal pour débuter l’été.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=aGxyOwkwJyc[/youtube]

>>Et pour janvier 2015 ?

On sent bien que Taken 3 (21 janvier) pourrait faire son petit effet, pour se rattraper du 2 très mal reçu. Et bon sang, qu’est-ce qu’on aime Liam Neeson quand il casse des tronches. Into the woods (28 janvier), soit le Promenons-nous dans les bois, risque de ramener un paquet de familles dans les salles : emmené par Meryl Streep et Emily Blunt, ce produit Disney mélange fantastique et comédie musicale. Tout le contraire de La Dame en noir 2 (14 janvier), film d’horreur britannique Tom Harper III, qu’on attend avec impatience. Le premier volet avait en effet surpris avec son côté épouvante gothique pas désagréable, rappelant un peu la Hammer. Mais ce coup-ci, point de Daniel Radcliffe (Harry Potter) à l’affiche.

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Avengers

Sport lol #7

En deux minutes, toute l’actu sportive inutile de la semaine.

cycle-racers
TU L’AS DIT !

« C’est vraiment une chute bête. » Le quintuple champion du monde de VTT Julien Absalon s’est fracturé la clavicule en participant à un cyclo-cross, en Lorraine. Bah oui, c’est triste. Mais des chutes « intelligentes » en cyclisme, on ne connaît pas. Ou alors on dit : « Chut ! »
ÇA C’EST FAIT !
Avec 1 236 points, l’Allemand Cornelius Döll, 26 ans, conserve sa place de numéro 1 mondial de Headis. Le Headis consiste à s’échanger un ballon de football avec la tête sur une table de pingpong. Nos voisins d’outre- Rhin en sont friands.
LE TOP
À 15 ans et 3 mois, Victor Mopsus devient le plus jeune joueur de basket à avoir foulé un parquet de Pro A. C’était mardi 9 décembre, lors du déplacement de son équipe, Chalon, à Limoges.
LE FLOP
La lanterne rouge de Série A, Parme, perd un point. La Ligue italienne de football refuse d’être prise pour un jambon (de Parme). Elle a décidé de sanctionner le club en raison du retard dans le versement des salaires et des taxes ad hoc. Et toc.

Chroniques culture #46

Double dose de BD cette semaine, mais aussi du DVD et jeu vidéo : voilà nos chroniques culture.


LA BD

G. CLOONEY 2 – MI-HOMME MICHEL
Bon. Comment décrypter cet ovni de la bande dessinée ? Comment vous dire qu’on a adoré ce titre stupide, cette histoire de flic transformé en saucisse apéro ? Comment décrire cet objet improbable, pavé de près de 400 pages, bourré de fautes d’orthographe voulues ? Une aventure, un trip sous LSD, très drôle, pas du tout correct, au langage fleuri, trash et déjanté. Le tout sous le coup de crayon inimitable et étrange de Philippe Valette. Absurde, particulier, mais délicieux.
A. G.

LA BD
SODA – RÉSURRECTION
Comme l’indique son titre, ce tome 13 est une véritable résurrection pour l’un de nos polars préférés de ces dernières années. Toujours scénarisé de main de maître par Tome, c’est maintenant Dan Verlinden qui tient le dessin dans une veine semi-réaliste. Et ce changement est plus que réussi, redonnant un surplus d’adrénaline à la série. Sur fond de fantômes du 11 Septembre, c’est même l’une des meilleures aventures de Soda que l’on ait jamais lues. Un véritable coup de maître.
Hervé Bourit

LE DVD
LES GARDIENS DE LA GALAXIE
Marvel souhaitait un DVD bien costaud pour son bijou (et succès improbable de l’été) ; c’est chose faite. Ce space opéra déjanté (en vrac, un aventurier de l’espace, un raton-laveur psychopathe, un arbre qui parle…) bénéficie d’une version Blu-ray sublime, gavée de bonus : 30 mn de featurettes, scènes coupées, bêtisier, version 2D/3D active ou encore commentaires audio. Idéal pour (re)voir le film foldingue de James Gunn, dopé aux références 80’s et à l’humour décomplexé.
A. G.

LE JEU VIDÉO
SUPER SMASH BROS
Vous rêviez d’un jeu de combat à partager en famille ? Nintendo l’a fait ! Deux mois après la sortie de la version 3DS, Super Smash Bros déboule sur Wii U. Juste à temps pour se faire une place au pied du sapin. Addictif, superbement réalisé, ce hit permet à près de 40 personnages de la galaxie Nintendo de s’affronter en arènes. Certains héros ont même droit à une figurine à placer sur le pad de la console pour lui donner vie à l’écran.
L.Soon
Nintendo, + 7 ans, Wii U, 50 €.

Une minute sur le web #37

Du grumpy cat, du dessin ultra réaliste mais aussi des facs en ruine : prenez deux minutes pour écumer le web.

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LE CHIFFRE
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C’est, en millions d’euros, ce qu’a gagné Tabatha Bundesen, la propriétaire du… grumpy cat, ce célèbre chat grognon qui fait la joie d’internet. Elle avait pensé à monétiser sa vidéo (16 millions de vues sur YouTube) et s’est lancée dans les produits dérivés. Cette année, Leonardo DiCaprio a touché 35 millions. Pff, le nul !
RECORD
LE RAP DE NOËL
Le rappeur, et surtout roi de l’élocution, Mac Lethal a battu un record, avec sa nouvelle vidéo. Dans son rap de Noël, il débite 204 mots en 22 secondes, repassant ainsi devant Eminem et son tube Rap God.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dcP-_dAWx0A[/youtube]
TUMBLR
FACS EN RUINE
Un amphi à 13°C, des toilettes démontées, stores cassés ou cafards… Le collectif Sciences en marche, constitué de chercheurs et enseignants, dénonce dans un tumblr l’état de délabrement de certaines universités, photos à l’appui. Souvent honteux, parfois même hallucinant : ce n’est pas joli-joli.
universiteenruines.tumblr.com
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L’ARTISTE
HYPER RÉALISME
Vous pensiez que c’était une photo ? Désolé, il s’agit d’un dessin ! Signé Ivan Hoo, le genre d’artiste dingue qu’on adore. Cet autodidacte (!) vient de Singapour, a 31 ans, et réalise ses œuvres réalistes au crayon sur des planches en bois.
Plus par ici !
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L’APPLI
SMILEYS COQUINS
Les fans de sextos peuvent se réjouir ! Des designers californiens ont créé Flirtmoji, des émoticônes plus ou moins… explicites. Menottes, paire de fesses et autres que la bienséance nous interdit de dévoiler. Pour s’en servir, il faut aller sur flirtmoji.co, copier le smiley puis le coller dans le SMS (censure ITunes oblige).
INSTAGRAM
P’TIT DÉJ’ ADDICT
Tu ne jures que par le petit déjeuner ? Tu aimes la symétrie (car tu es un peu beaucoup maniaque) ? Alors ce compte Instagram est pour toi. Chaque jour, un couple anglais y poste un cliché de son breakfast qui fait BAVER. Et toujours présenté symétriquement.
instagram.com/symmetrybreakfast 
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YOU TUBE
BEST OF 2014
Célébrer les moments, mèmes et personnages qui ont fait 2014 : c’est ce que propose cette vidéo bien sympa qui a récolté 9 millions de vues en une journée. De Steve Kardynal à Cyprien, en passant par le bébé possédé… À vous de retrouver une centaine de références.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zKx2B8WCQuw[/youtube]

Inondations : quel risque pour Tours ?

En 2015, l’État lance une grande enquête publique, la dernière phase de la révision du Plan de Prévision des Risques d’inondations (PPRI). François Louault, président de l’association Aquavit et géographe tourangeau spécialisé dans l’hydrologie, fait le point.

Inondations à Tours
Contrairement aux idées reçues, la menace de crues importantes viendrait du Cher.

C’est quoi cette révision du PPRI ?
[François Louault, président de l’association Aquavit et géographe tourangeau spécialisé dans l’hydrologie] : Depuis deux ans, il y a eu un travail sur cartes et en laboratoire pour simuler les crues dans les conditions actuelles. Les résultats montrent qu’en cas de crue historique, basée sur celle de 1856, le niveau d’eau serait plus important aujourd’hui. Les digues, qui protègent Tours, résisteraient mieux. En revanche, certains ponts ne résisteraient pas au débit de la Loire. Pareil sur le Cher, le Pont Saint-Sauveur et celui du tram, en cas de crues très importantes, ne tiendraient pas.

Quels sont les risques de vivre une crue centennale à Tours ?
Je suis certain que je n’en vivrai pas d’aussi importantes que celle de 1856 dans ma vie. En revanche, je m’attends à voir le Cher déborder de manière catastrophique. Tous les experts locaux s’accordent pour dire qu’il y a une faiblesse sur ce point.

Quelle est la réaction des élus locaux faces à ces risques ?
Ils sont inconscients et juridiquement exposés. En cas de catastrophe, même si l’État a sa responsabilité, ce seront eux qui seront jugés. Regardez la tournure que prend le procès Xynthia. Leur maître mot, c’est « résilience » : la résistance d’un bâtiment et la capacité d’une ville de rebondir après une crue. C’est du pipeau. Une crue historique à Tours et les villes alentours ne fera pas de victimes. En revanche, il n’y aura plus de gaz, d’électricité, de communication et de traitement des eaux. Ce n’est pas comme dans le midi de la France où en deux heures le niveau d’eau baisse. À Tours, qui est une ville sanctuarisée, elle resterait des dizaines de jours.

Propos recueillis par B.R.

Fêtes de fin d'année : Ciel, mon réveillon !

Si les fêtes de fin d’année vous agacent avant même d’avoir commencé, prenez un moment de détente avec tmv. Voici la preuve que l’on peut voir Noël et Nouvel an différemment…

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Bref, j’ai fêté Noël

Bref. Je voulais que ce fichu repas de Noël passe vite. Les invités sont arrivés à 20 h 42 alors que je leur avais dit 19 h. Sandy a dit : « Désolée, c’est à cause du bébé ! hi hi ! » Elle a fait son rire de demeurée qui m’énerve. Ça m’a énervé. Ils avaient vraiment le bébé avec eux. J’avais prévu pour six, il fallait que je rajoute une septième assiette. Ça m’a aussi énervé. Le bébé a commencé à pleurer. Sandy, son mari, ma femme, mes gosses et tonton Marcel étaient autour. Ils lui parlaient bêtement. Le champagne se réchauffait. J’ai crié : « Oh, il va pas s’envoler votre gamin ! On picole, oui ou … ». Tout le monde s’est arrêté. On a bu le champagne. Tonton Marcel en a trop bu. Il a sorti une blague limite raciste, en imitant Coluche.
Sauf qu’il n’était pas Coluche. Mais qu’il était raciste. Ça m’a énervé. À lui seul, il a bouffé la moitié des petits toasts au foie gras. Mes préférés. Il a laissé ceux à la crème de saumon. Ceux que je déteste. On est passés à table. La dinde était presque froide. J’ai dit : « Ben si vous étiez arrivés à l’heure aussi… » Ils m’ont regardé. Je les ai regardés. Ils m’ont regardé et Sandy a dit : « Roh, c’est pas grave, c’est qu’une dinde, hi hi ! » Je lui ai dit : « C’est toi, la dinde. » Ça m’a échappé. Ça l’a énervée. Son mari m’a insulté. Ma femme a demandé de nous calmer. Mes gosses ont commencé à pleurer. On s’est un peu calmés.
Tonton Marcel a vidé mon château d’Yquem 95 tout seul. Il a dit : « Mouais, pas trop mal. » J’ai bredouillé : « Marcel, c’est quand même 1 500 € la bouteille… » Il s’est marré et s’est lancé dans une histoire. Il a raconté le dernier Nouvel an, où je me suis endormi sur le tapis du chien. Il s’est marré de nouveau. Je lui ai dit de se calmer. Il a continué. Je lui ai écrasé une truffe sur la tête. Ma femme a beuglé : « Mais tu sais combien ça coûte les truffes ?! » Mes gosses ont pleuré. Je leur ai mis une baffe éducative. Réflexe conditionnel. Tout le monde m’a regardé. Je les ai regardés. Tonton Marcel se marrait. Le bébé s’est mis à pleurer. Sandy et son mari m’ont engueulé. Tout le monde est parti. Ma femme aussi. La dinde était froide. Il était à peine 22 h. C’était court. Bref, j’ai fêté Noël.

Le saviez-vous ?
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>Père Noël volant En 1809, l’écrivain américain Washington Irving imagine une scène où Saint-Nicolas vole dans le ciel en traîneau et distribue des cadeaux. Celui-ci a, par la suite, muté en Père Noël (genre, film de science-fiction), d’où l’image qu’on a de lui sur son traîneau dans le ciel. Pour info, c’est ce même auteur qui a inventé la légende du cavalier sans tête. Et ça, ça vous la coupe.
>Histoire de noms Sachez qu’en République tchèque, le Père Noël est appelé Ježíšek (« enfant Jésus ») et donne du charbon aux vilains enfants (sympa). En Irak ou en Iran, on le nomme Noel Baba. Pratique, si on a le nez bouché.
>Silent night, tradition timbrée Chaque année, les supporters de l’équipe de basket de l’Université de Taylor (États-Unis) organisent la Silent Night. Une sorte de soirée complètement foldingue pour le dernier match avant les exams de Noël. Pour tenter de vous décrire la chose : le public, super sage, exulte au dixième point de leur équipe. En gros, les gens hurlent, sautent, envahissent le terrain, presque tout nus, en pyjama ou déguisés en hot dog (la drogue, c’est mal). Puis, les spectateurs reprennent en chœur la chanson Silent Night, le fameux Douce nuit de chez nous. Euh ?
>Ouvre-toi Janus « Janvier », vient de Janus, le Dieu des portes et des ouvertures. Dans la mythologie romaine, Janus avait deux visages : une face tournée vers l’avant (le futur), l’autre vers l’arrière (le passé). D’où le fait que le premier jour de l’année lui était consacré (Jules César l’avait ordonné). D’où le 1er janvier, tout ça, tout ça…
>Oh, les boules ! À la base, on accrochait des fruits – et surtout des pommes – sur le sapin. Pas de pot, en 1858, une grande sécheresse fut catastrophique pour les récoltes. Un souffleur de verre en Moselle a donc eu l’idée de remplacer les pommes par des boules de verre. La tradition des boules de Noël sur le sapin était née…
>Légende urbaine Contrairement à la croyance populaire, le Père Noël n’a PAS été inventé par Coca-Cola.

10 films à revoir pour la 15e fois à Noël

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Père Noël Origines (Rare Exports : A Christmas Tale), 2010 De l’épouvante et une démythification de Noël par Jalmari Helander. Des chercheurs américains mettent à jour le village du Père Noël en Laponie. S’en suivent un massacre de rennes et la découverte d’un vieillard violent. À ne pas regarder en famille.
L’étrange Noël de Monsieur Jack (The Nightmare Before Christmas), 1993 Jack, le « Roi des citrouilles », habite la ville d’Halloween. Lassé de préparer chaque année la même fête, il s’en va. Et découvre la ville de Noël. Un film Disney réalisé par Henry Selick sur un scénario de Tim Burton.
Un fauteuil pour deux (Trading Places), 1983 Chef d’œuvre mésestimé de John Landis, Un fauteuil pour deux réussit à assembler critique sociale et humour. Un jeune cadre dynamique (Dan Akroyd) et un petit magouilleur noir (Eddie Murphy) échangent leurs places. Le premier devient un instant un Père Noël désargenté et imbibé.
Maman, j’ai raté l’avion (Home alone), 1990 Le classique de Noël, signé Chris Colombus. La famille McAllister s’envole pour Paris. Ils ont oublié le cadet Kevin (Macaulay Culkin) à la maison. Ce dernier protège le foyer familial contre un cambriolage perpétré par deux nigauds. Jubilatoire pour les (grands) enfants.
Monty Python : La vie de Brian (Monty Python’s Life of Brian), 1979 Brian Cohen naît dans l’étable voisine de Jésus et finit en martyr, crucifié. Sa vie croise de très près celle du Messie, il subit l’occupation romaine autant que l’insupportable voix de sa mère Mandy. Un délicieux prétexte à mille et une facéties des Monty Python. Beau comme une crèche punk.
Garde à vue, 1981 Le soir de la Saint-Sylvestre n’est pas un jour de fête au commissariat de Cherbourg. L’inspecteur Antoine Gallien (Lino Ventura) auditionne un notable. Le notaire Martinaud (Michel Serrault), témoin, puis suspect dans une affaire de meurtres et de viols de petites filles, s’énerve. Un huis clos fascinant de Claude Miller.
Tout le monde dit I love you (Everyone says I love you), 1996 Comme souvent avec Woody Allen, il est question de famille bourgeoise new-yorkaise, et plus particulièrement de leur vie sentimentale. Cette comédie musicale nous entraîne jusqu’à un réveillon parisien débridé où chacun porte la moustache de Groucho Marx. Champagne !
Quand Harry rencontre Sally (When Harry met Sally), 1989 Il faut bien l’avouer, aucune comédie romantique n’a réussi à détrôner ce film de Rob Reiner, suffisamment drôle, sensé et pas trop niais pour séduire un large public. Même si la déclaration de Harry le soir de la Saint-Sylvestre n’est pas le meilleur moment du film.
Groom service (Four Rooms), 1995 Un groom nommé Ted (Tim Roth), un hôtel et quatre historiettes inégales. Le niveau monte crescendo durant le réveillon du Jour de l’an avec des sorcières, une séquestration, les enfants d’un gangster et un pari stupide. Tarantino et ses amis sont derrière la caméra.

Courts-métrages au pOlau

Le Pôle des arts urbains organise une soirée dédiée à la ville le vendredi 19 décembre au Point Haut. Sélection de « courts » par Pascal Ferren qui travaille au pOlau.

CULT_PAP_OUVERTURE
« Depuis 2010, chaque année, nous montrons une approche de la ville à travers un média. Cette année, c’est le cinéma. Nous avons demandé au public de nous proposer des courts métrages qui parlent de la ville avant de faire notre propre sélection. Un film qui m’a particulièrement marqué, c’est Teclopolis. Ce film d’animation argentin parle d’angoisse du système urbain avec l’histoire d’une rencontre entre une caméra Super 8 et une petite sirène. Les deux personnages se retrouvent sur une plage avant d’être capturés par la naissance d’une ville. Ils se font enlever par une horde de souris d’ordinateur. On y retrouve une vision de la ville des années 1970, plus proche de Brasilia que de Paris. Aujourd’hui, les villes sont plutôt pensées par zones, en espaces fonctionnels.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=m4YPDh8_Myw[/youtube]
Une autre court métrage qui sera dans la sélection, c’est Logorama, qui a déjà pas fait parler de lui. Il montre à quel point la ville peut être angoissante et fascinante à la fois. Ces logos de marques sont en même temps plein de couleurs, on s’y se reconnaît dans cette ville d’apparence sympathique où le bonhomme Michelin et Ronald Mac Donald se courent après. En revanche, quelle ville ! Elle est infestée par les marques. J’ai remarqué que, dans beaucoup de courts métrages proposés, à la fin, la ville est détruite. C’est presque une constante. Comme si l’être humain n’était pas fait pour vivre dans un petit espace avec beaucoup d’autres personnes.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cgrHFEVJY4w[/youtube]
Nous avons quand même certains films comme Nation Estate, celui de Larissa Sansour, qui explore des utopies urbaines. Dans ce court métrage de science-fiction, la Palestine est réduite à un grand immeuble. C’est le rêve de certains architectes comme Vincent Callebaut : pouvoir faire vivre un maximum de personnes en autonomie. Je me suis aperçu que beaucoup des films sélectionnés associaient souvent la ville avec la violence.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=pdSRbqsE9Yg[/youtube]
Alors que le film Paris vu par… apporte une image de la ville plus douce… Dans cette série de courts-métrages de la Nouvelle vague, Paris est montrée dans sa capacité à réunir, et créer des rapports de proximité. »
L’entrée est libre : plus d’infos

Horoscope du 17 au 23 décembre 2014

Ce n’est pas parce que c’est Noël que l’astrologue va se calmer.

Astrologie1
BÉLIER
Amour Tournez votre langue sept fois dans votre bouche. Ou la sienne. Tout le monde s’aime, soyons fous.
Gloire Peut-être que l’horoscope sera plus tendre avec vous l’an prochain. Mais bon, d’un côté, vous êtes en premier sur la liste. Alors vous morflez…
Beauté Slip en chou-fleur.
TAUREAU (SPÉCIAL PROVERBES CHINOIS À MÉDITER)
Amour Qui a soif rêve qu’il boit.
Gloire Même l’aveugle peut voir l’argent.
Beauté Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt.
GÉMEAUX
Amour Si vous changez neuf lettres à « amour », ça fait « rhinocéros ».
Gloire Winter is coming.
Beauté Noël, ça rime avec « fesses en ribambelle ». On dit ça, on dit rien…
CANCER
Amour Cuite.
Gloire Gastroentérite.
Beauté Coucou, tu veux voir Magritte ?
LION
Amour I wanna love you. Every day, and every night doudoudouuuu.
Gloire Conseil grammatical : Lassie n’aime pas René.
Beauté Le 1er janvier, madame Dolly Prane est ton amie.
VIERGE
Amour Ah, les hormones hein ! Smiley clin d’œil.
Gloire Franchement, ça ne vous embête pas d’être vierge toute l’année ?
Beauté « Quand tu montes dans un ascenseur, tu penses », a dit Jean-Claude Van Damme.
BALANCE
Amour Non, n’espérez rien pour 2015. Désolé.
Gloire Ça sent les cadeaux revendus sur Amazon.
Beauté Vous ressemblez à une carotte. Mais une jolie carotte. Douce et belle.
SCORPION
Amour La personne qui se trouve à droite de la gauche de votre voisin(e) de gauche sur la droite sera votre futur(e) amant(e).
Gloire Vénus is watching you. Et ça craint un max, sérieux.
Beauté On ne choisit pas son physique. Arf…
SAGITTAIRE
Amour Hanlala, chacun ses problèmes… Zut alors. Flûte. Diantre.
Gloire Britney Spears est Sagittaire. Coïncidence ? Je ne crois pas !
Beauté Essayez les poils d’aisselles fluos.
CAPRICORNE
Amour Vous envoyez du steak.
Gloire EoDze0 »à’ç »0490fzlfkpeXXpeor !!!
Beauté Une vergeture apparaîtra sur votre cuisse gauche, latitude 48.33009, le 29 décembre, à 18 h 32.
VERSEAU
Amour Partenaire particulier cherche partenaire particulière.
Gloire Gaffe aux jumeaux roux en vélo sur la route, durant les fêtes. Automobilistes, attention aux deux-roux ! Ha ha !
Beauté Êtes-vous un Playmobil® ?
POISSON
Amour Tout parfait, génial, un vrai bonheur ! Ah non, on s’est gouré de signe.
Gloire Ton surnom, c’est Bygmalion.
Beauté Rassurez-vous : nous, au moins, on vous aime. #love #joyeuxNoël

La famille Bélier : pas si rentre-dedans…

Une pluie de bons sentiments. On n’est pas loin du naufrage lacrymal. Une comédie sauvée par ses acteurs.

CINE_PAP
La seule « entendante » de la famille Bélier se prénomme Paula. Elle a seize ans et endosse bien trop de responsabilités pour son âge. Ses agriculteurs de parents ne l’entendent pas de cette oreille ni de l’autre. Ils sont sourds. Comme son frère Quentin. On ne choisit pas sa famille… Certes, Paula ne manque pas d’amour. Mais la liberté lui fait défaut. Où est passé le temps de l’insouciance ?

Et voilà un énième film sur une adolescence volée. Paula porte sur ses frêles épaules les échanges avec la coopérative laitière voisine et avec les fournisseurs de fourrage pour les vaches. Elle est indispensable à la vente des fromages familiaux sur le marché. Elle interprète aussi les propos du médecin lorsque ses parents consultent, quand bien même il est question de mycoses mal placées. Pas simple. Son horizon semble aussi bouché que celui qu’elle contemple depuis la fenêtre de la ferme familiale : des terres mayennaises embrumées ou humides. Au lycée, Paula est une jeune fille comme les autres. Certains de ses camarades et de ses professeurs ignorent tout du handicap de ses proches. Et la voilà affublée du costume de l’héroïne modeste. À la rentrée, Paula remarque Gabriel, le Parisien qui se pavane devant les filles. Ce dernier rejoint la chorale du lycée, avec l’espoir d’intégrer la Maîtrise de Radio France à la fin de l’année. Paula décide, elle aussi, de chanter. Privée d’un auditoire toute sa vie, elle découvre qu’elle a un don, qu’elle a une voix. « Une pépite », lui révèle son professeur de chant, le bourru Thomasson, en la faisant entonner des chansons de Michel Sardou — « l’intemporel ».

Vivre une jolie histoire d’amour sur du Sardou (!). Chanter quand on est entouré de sourds. Éric Lartigau (Mais qui as tué Pamela Rose, Prêtemoi ta main) filme un conte surréaliste. Le scénario de Victoria Bedos fonctionne un peu. Avant de basculer dans le tire-larmes. Là où l’étalage de bons sentiments dégouline. Quelques saynètes humoristiques offrent un bol d’air. Le père de Paula, Rodolphe (François Damiens), se porte candidat aux municipales. Faisant fi de son handicap, il fourbit ses armes politiques en dévorant des livres de François Hollande (décalage, toujours). Dommage, tout cela rallonge un film dont l’issue est convenue. L’amour, la bienveillance, les erreurs, le pardon, la fête de fin d’année de la chorale… Il y a un côté téléfilm dans ce long métrage. D’où une petite – mais réelle — déception.
Antonin Galleau
NOTE : *

Comédie d’Éric Lartigau. Durée 1 h 45. Avec Louane Emera, François Damiens, Karine Viard, Éric Elmosnino…

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TOUJOURS EN SALLE
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NIGHT CALL ***
Branché sur les fréquences radios de la police de Los Angeles, Lou parcourt la ville pour filmer accidents, meurtres et incendies. Avide d’images choc qu’il revend à prix d’or aux télés, il est prêt à tout pour avoir son scoop… Malsain, Night Call l’est assurément. Allégorie cynique sur les charognards de « l’info » et la course à l’audimat, le premier long métrage Dan Gilroy est d’une noirceur absolue. Tétanisant, mais prodigieux, Jake Gyllenhaal y est magistral dans son rôle d’anti- héros.
A. G.

ASTÉRIX 3D **
Clichy, prodige de chez Pixar, et Astier, tête pensante de Kaamelott : difficile de faire mieux pour réaliser cet Astérix, version 3D. Basé sur le 17e album de la BD, ce Domaine des dieux nous emmène en pleine forêt armoricaine, où César a décidé d’implanter une résidence romaine, tout près de ses ennemis gaulois. Merveille sur le plan graphique, véritable perle au niveau des dialogues et du casting vocal, Astérix 3D patine parfois, tourne en rond et souffre d’un passage à vide en plein milieu.
A. G.

LE HOBBIT 3 ***
Après le réveil du dragon Smaug, Nains, Elfes, Humains, Wargs et Orques convoitent les richesses de la Montagne solitaire. Ultime épisode du Hobbit, La Bataille des cinq armées est de nouveau une vraie claque visuelle. Fantastique aussi bien dans l’image que dans le son, cet épilogue dantesque est nourri d’une 3D sublime (Peter Jackson reste maître dans l’exercice) et tourné en 48 images/ seconde. Un final ahurissant qui n’offre que peu de répit, malgré ses instants mélo surfaits.
A. G.

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

Intemporelle Ubiquité : de Mickey Dread à la Musique Ancienne

Chaque semaine, Doc Pilot nous régale de sa chronique culture.

Patrick Chamblas
Weeding Dub & Channel One Sound System au Temps Machine
Fiesta Smalla au Temps Machine, fiesta du son et des soundsystems reggae/dub. Accueil dans le club avec les acteurs maison de la Connection, mise en bouche assez nécessaire pour s’oublier un peu et se croire dans la chaleur et la fumée pour partir goûter sans barrières au set de Weeding Dub : une glissade créative dans le rythme serré habilement découpé aux effets, où comment tenter de faire du vieux avec du neuf, d’approcher la tradition au travers d’une technique des années 10, assez capricieuse semble-t-il (plusieurs fois en cours de set, l’ordi stoppe dans le vif de la bande-son)… C’est bien, agréable, surprenant parfois, le doux état grippal dans lequel je flotte très en accord avec le feeling ambiant… Après une pause très animée dans le Club retour à la Grande scène… Mickey Dread dans son Channel One Sound System me lasse vite ; nous sommes face à une légende, oui mais… L’homme et son compère représente une époque, une culture, un peu de l’histoire de la fin des seventies où punk et dub se mélangeaient dans l’underground londonien qui bientôt allait conquérir le monde (Anne « Pam Pam » Guillaud d’X ray pop en fut témoin). L’homme nous balance un discours de vieux gourou avant de poser des galettes sur sa platine ; on se croirait dans un film avec le public pour figurants. Je n’arrive pas à rentrer dans le son, à onduler du corps et de l’esprit, et comme je n’ai pas l’habitude ni l’envie de me forcer à participer, je me casse. Ceux qui sont restés vous raconteront.
Patrick Chamblas en concert au Bartok
Je viens de découvrir son album « Né dans un Piano », un disque pour enfants tellement parfait dans ses arrangements et ses compositions qu’il en vient à dépasser sa cible. A l’instar d’un Steve Waring, nous sommes en présence d’un artiste capable de réjouir les enfants comme les parents : le bon plan pour ces derniers ; cette production discographique me rappelle William Sheller… A la scène et seul au piano, c’est à Nougaro que je pense voire à Gotainer, la voix épaulée par un jeu pianistique hors du commun dans ce style de domaine. Cette capacité de concertiste appelle le respect mais aussi la curiosité, je le suppose des enfants aux yeux fixés sur les doigts. Là, à froid dans un lieu sympa mais exigu, c’est une performance d’ainsi embarquer son auditoire, de lui faire rapidement mémoriser des textes et générer une joie interactive, un peu à la manière de M dans ses premières tournées.  « Né dans un piano » , « Je suis dans la Lune » et « Pas d’panique » sont de futurs standards
Free Market, Salle des Halles
Le Free Market nous soigne du marché de noël ; on y retrouve les créatifs, les dissidents, les inspirés, de la bonne musique. L’ambiance rock-psyché donne l’impression d’entrer sur un festival, la surprise des œuvres présentées donne celle de naviguer dans une galerie d’art. Surveillé par les chiens blancs de T.Léo, on mate des trucs, on essaye, on achète des futurs cadeaux bizarres pour offrir à Mémé… Allez je prends un t shirt de Fred le Chevalier pour le porter demain à Tvtours ; dommage je sors du coiffeur sinon j’aurais tenté celui du lieu.
Anne Delafosse-Quentin en Arcades Institute
Dernier concert de musique ancienne de l’année 2014 sous les voûtes de l’an 1000, la pointe du diamant et La Femme en cette session ; la femme en l’artiste, exceptionnelle, époustouflante de virtuosité et d’incarnation intime de ces murmures des siècles passés, la femme en ce répertoire de chansons “ de femmes ” du XIIe au XVe siècle. Anne Delafosse-Quentin de sa voix porte témoignage d’un temps où la Femme a vécu l’abandon des hommes partis aux Croisades, d’un autre temps où la sensualité suggérée s’assumait sans contrainte.  Je l’avoue, je n’ai pas les codes, je suis vierge face à ce style et à ce répertoire et le déguste sans a priori, sans référence, et j’aime ça, j’en redemande.
Laurent Bouro à La Laverie à La Riche
Nouvelle étape pour l’artiste, l’impression au spectacle des œuvres exposées de le voir hésiter entre diverses inspirations possibles, diverses pistes et possibilités aussi fécondes que techniques. Il est bon parfois de brimer sa subjectivité envahissante, de questionner les visiteurs présents et de leur demander leurs avis : et bien il y en a pour tous les goûts, chacun posant ses affinités électives sur les divers sujets proposés sans réellement argumenter leur choix. J’avoue craquer pour son travail sur le métal, la force du grain mélangé à la force du trait, la présence de l’humain mariée aux atomes de la machine, cette imprégnation de l’âme en l’objet, confirmée par le medium telle une transfusion impossible sans respect pour les règles des Rhésus. Près des fours centenaires de ce lieu atypique se tient un culte païen aux humanoïdes de feu et de fer ; pas d’avion-cargo en cette affaire, mais un peuple de sang et de rouille, une nouvelle étape en l’évolution. Dans ce Bouro se cache un transfuge malin de Darwin.

5 tendances beauté complètement WTF

#EPJTMV Suivre la mode, ce n’est pas toujours une bonne idée. Question de bon sens. Cinq tendances beauté à éviter.

BEAUTE_SOURCILBIJOU (Photo twitter.com_theoriginalhova bis
1 – Parure de sourcils
On connaît les faux cils, tous plus extravagants les uns que les autres. Mais depuis le défilé Chanel de l’hiver dernier, Benefit s’est emparé du concept des bijoux de sourcil. Et les strass ont envahi nos arcades. Au grand dam des esthètes.
2 – Aisselles fluos Si vous vous teignez les cheveux en rose ou en turquoise et qu’il vous reste un peu de produit, colorez donc vos poils d’aisselles ! C’est la coiffeuse et blogueuse américaine Roxie Hunt qui a proposé d’assortir ses poils, sous prétexte de la liberté des femmes. La tendance fait débat, et nous, on reste assez sceptiques…
3 – Il faut teindre l’oreille Grâce au make-up artist Tom Pecheux et au défilé d’Anthony Vacarello à la Fashion Week, les femmes aux oreilles non percées peuvent quand même les décorer : avec du maquillage. Il suffit de se colorer le lobe d’oreille. Vous pouvez aussi vous en tenir aux clips.
4 – Sous les ongles des filles Cela fait quelques années déjà que le nail art, cette manucure spéciale avec des motifs esthétiques ou comiques, a conquis vos mains. Mais certaines vont encore plus loin avec la « flip manucure », « manucure renversée » en VF. Auparavant sur le dessus, les motifs seront donc aussi sur le dessous Couleurs ou strass, tout est (malheureusement) permis.
5 – Sourcil, où es-tu ? Après avoir décoré vos sourcils pour les fêtes, vous pourrez, dès la saison prochaine les décolorer, façon « bleached », c’est-à-dire blanchis. Lady Gaga et Miley Cyrus sont les pionnières de cette tendance, soit deux bonnes raisons de ne pas la suivre.
 

Kids : déco de Noël DIY

Nos idées déco à faire en famille, pour les fêtes.

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Impossible de ne pas l’avoir remarqué. À l’approche du 25 décembre, le centre-ville de Tours s’est paré de ses traditionnels habits de Noël. Nous, nous parions que les petits Tourangeaux ont aussi envie de participer à la fête et de décorer leur maison. Mais aussi qu’ils en ont marre des mêmes guirlandes ressorties du placard d’une année sur l’autre par papa.
Cette année, place au fait maison ! Eh non, il n’y a pas besoin de vider le portefeuille de maman, de dévaliser les magasins de loisirs créatifs pour réaliser soi-même ses décorations. Avant d’attaquer la création, un tour sur internet s’impose. Depuis plusieurs semaines, des tutoriels fleurissent sur la toile, des « do it yourself » en version originale, comprenez « Faites-le vous-même ». Pratique pour guider enfants et parents. On vous recommande notamment le site hellocoton.fr qui répertorie un large choix de tutoriels de Noël, détaillés étape par étape.
Des chaînes Youtube leur sont même entièrement dédiées. Même les tout petits trouveront leur bonheur. Origamis, boules de Noël, figurines en pâte à sel… il y en a vraiment pour tous les goûts. À réaliser en cinq minutes ou en plusieurs heures. Un exemple concret : des guirlandes de Noël à confectionner avec des cotillons blancs, du fil de nylon ou du fil de pêche. Commencez par trouver les cotillons, et les enfiler autour du nylon. Coupez ensuite le fil en fonction de la longueur désirée. L’aide des parents est, bien entendu, requise pour percer les cotillons avec une aiguille. Pour accrocher les guirlandes à une fenêtre ou au-dessus du lit des enfants, une pointe de ruban adhésif transparent fera très bien l’affaire. Effet neige garanti. Tout ceci pour moins de 10 euros.
Rodolphe Ryo

Sport lol #6

En deux minutes, toute l’actu sportive inutile de la semaine.

Nicolas BAtum
TU L’AS DIT !
« Quand j’hésite, je me fais engueuler ! » Nicolas Batum est en difficulté sur les tirs à trois points depuis plusieurs matchs. Mais l’ailier des Bleus et de Portland peut compter sur le soutien de ses coéquipiers. Nous, entre compassion et indifférence, on hésite. Ne nous engueulez pas.
ÇA C’EST FAIT !
Spiderman, le vrai (si si !), est entré sur la pelouse lors d’un match de Manchester City à Sunderland, en Premier League. Les super-pouvoirs de l’homme araignée n’ont pas suffi pour éloigner le service de sécurité. La vidéo a fait le tour de la toile. Voilà voilà…
LE TOP
Olivier Giroud a vu sa prestation saluée par son entraîneur Arsène Wenger, au micro de la BBC, après la victoire d’Arsenal sur Soupthamton. Le frenchy (toujours bien coiffé) a bien retrouvé sa place parmi les Gunners. C’est qui le patron ?
LE FLOP
Le footballeur italien Mario Balotelli a partagé une private joke, ouvertement raciste, sur son compte Instagram, qui n’a pas fait rire tout le monde. Le joueur de Liverpool est accusé de racisme et d’antisémitisme. Il risque cinq matchs de suspension. Ce n’est pas une blague.
 

Escapade à Jersey : historique et branchée

#EPJTMV. L’île au charme britannique renferme des trésors de patrimoine, et d’adresses incontournables.

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La Baie de Saint-Brélade

Dès que le soleil se pointe, c’est l’endroit idéal pour se détendre sur le sable fin et se baigner en toute tranquillité. Enfin… presque ! Car la plage est aussi le rendez-vous des Jersiais amoureux des sports nautiques. Du canoë-kayak au jet-ski, en passant par le paddle, le canotage et la planche à voile, la Baie de Saint-Brélade respire le dynamisme et les vacances.

Le zoo
Étendu sur plus de huit hectares, le zoo de Jersey, fondé en 1959, préserve de nombreuses espèces en voie de disparition. Situé à l’écart de la ville, il recense 130 variétés d’animaux. Entre deux découvertes, les visiteurs peuvent faire une pause au Firefly café ou au Dodo restaurant.

Les tunnels de guerre et l’hôpital souterrain allemand
Amateurs d’histoire, ce site est pour vous ! Les différentes phases de l’occupation de Jersey par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale sont retracées sur plus d’un kilomètre dans ces tunnels de guerre. Au détour d’une galerie, on tombe même sur un ancien hôpital souterrain allemand (claustrophobes s’abstenir !). On passe facilement la journée entière à revivre les souvenirs conservés dans le patrimoine historique de l’île.

Le château d’Elizabeth
À marée basse, on y accède à pied. Et lorsque l’eau monte, on embarque sur le véhicule amphibie ! Dominant la baie de Saint- Aubin, ses murs renferment des expositions sur les 300 ans d’histoire pendant lesquels le château d’Elizabeth, perché son sur îlot rocheux, a défendu Jersey. Une balade sympa autour de magnifiques édifices.

The Jersey Opera House
En ville, c’est LE théâtre par excellence où se jouent pièces, spectacles et représentations en tous genre. Beaucoup de Britanniques viennent se produire sur la scène du Jersey Opera House. Un lieu bouillonnant de culture qui en régale tous les amateurs.

♦Howard Davis Park
Une parenthèse fleurie au coeur de Saint Hélier, la capitale de Jersey. Le café du parc est idéal pour faire une pause en toute tranquillité, au coeur de l’agitation urbaine. Une magnifique roseraie et un cimetière de guerre donnent au parc d’Howard Davis toute sa singularité. De nombreux concerts de plein air s’y déroulent, un véritable régal en été !


EN BREF 

>>OÙ MANGER, BOIRE PUIS DANSER ?
Royal YachtWatersplash Ce bar-restaurant branché de Saint-Ouen est d’abord apprécié pour sa cuisine, qu’on aime déguster tranquillement en terrasse, face à la mer. Quartier général de nombreux surfeurs, il affiche souvent complet de jour comme de nuit, même lorsqu’il se transforme en nightclub. Réputé pour son ambiance, des DJ renommés du Royaume-Uni y viennent parfois pour jouer quelques sets en live. Un incontournable pour tous les démons de minuit (pardon).

The Royal Yacht Le lieu un peu magique de l’île pour sortir : hôtel branché en plein centre ville, c’est aussi un bar, idéal pour boire un café en journée. Le soir, direction son élégant restaurant pour dîner. Et le vendredi, c’est boîte de nuit : le Royal Yacht branche les spotlights et devient l’un des nightclubs préférés des Jersiais !

NOTRE GUIDE
Catherine
 
 
 
 
 
Catherine est née à Jersey et y a vécu toute son enfance. Après quelques années d’études en France, elle est rentrée vivre sur sa petite île, dont elle adore le côté cocoon, où elle connaît (presque) tout le monde.
 
 

Chroniques culture #45

#EPJTMV Chaque semaine, on vous fait découvrir le meilleur des sorties DVD, CD, BD et jeu vidéo.


LA BD
PINOCCHIO
Pinocchio est un bien mauvais fils qui a envoyé son père en prison et doit maintenant se faire pardonner… Mais le dessin animé policé et sucré made in Disney est bien loin. Chauvel et McBurnie nous invitent à découvrir ou redécouvrir l’histoire du petit pantin en renouant avec l’atmosphère sombre du livre originel de Carlo Collodi. Et ça marche ! Dans un univers aux influences japonisantes, on se plaît à suivre les mésaventures de ce Pinocchio, plus menteur et vicieux que jamais.

LE CD

SONIC HIGHWAYS 
FOO FIGHTERS
Pour la sortie de leur huitième album, les Foo Fighters voulaient rendre hommage au rock américain. Soyons honnête : si l’entreprise est louable, le résultat n’en est pas pour autant très convaincant. Difficile de distinguer les spécificités de la musique de Chicago, de Los Angeles ou de New York. Le début d’écoute, avec notamment le premier titre Something from Nothing, est certes réjouissant. Mais les puristes regretteront un ensemble bien trop timoré et sans grande inspiration.
LE DVD
LUCY
L’histoire était sympathique et prometteuse : une jeune femme ingère une drogue qui permet à son cerveau d’atteindre le seuil des 100 % de capacités intellectuelles. Les acteurs et réalisateurs avaient, eux, tout pour plaire. Mais les belles promesses n’ont pas été tenues. La faute notamment à un scénario trop incohérent et une réalisation décousue. Si, au cinéma, les qualités esthétiques ont compensé ces grosses lacunes, en DVD, l’illusion n’a pas duré. Décevant.
LE JEU VIDÉO
SHOVEL KNIGHT
Prenez une pincée de Castlevania, un zeste de Zelda et un soupçon de Mario, mélangez le tout et vous obtenez Shovel Knight, la nouvelle bombe du Nintendo e-shop. Impossible de ne pas succomber au charme de ce jeu d’action, que l’on croirait sorti de la NES. Il faut compter moins d’une dizaine d’heures pour terminer l’histoire mais ce petit bijou ne manque cependant pas d’atouts. À commencer par la diversité des niveaux et la maniabilité bien pensée. Que demander de plus ?

Le retour en force de la trottinette

La voiture en ville, une galère. Il reste un espoir : la trottinette.

Trottinette
A Tours, on roule pour la trottinette. (Photo Eva Deniel)

Fini, le cliché de la trottinette pour les enfants. Aujourd’hui, de plus en plus d’actifs s’y mettent. Parce que c’est pratique, économique, écologique et plein d’autres avantages en « ique ». L’accessoire bariolé à l’effigie des héros de dessins animés se décline aujourd’hui en de nombreuses versions urbaines au design élégant et sportif.

Sylvie, 49 ans et demi, est une adepte de la trottinette depuis une dizaine d’années. « En ville, c’est le top ! Elle est pliable et légère, je l’emmène dans les magasins sans problème. »  La trottinette (ou « patinette », pour les nostalgiques des années 90) est pratique, c’est un fait. Bonus : elle permet de garder la forme. A deux conditions, selon Emmanuel Ferrer, kinésithérapeute. Tout d’abord, éviter le syndrome du « tennisman qui ne travaille qu’un seul bras » en « alternant sa jambe d’appui ». Un conseil validé par Sylvie, qui a déjà constaté « jusqu’à deux centimètres de différence entre chaque genou ! »

Autre recommandation du docteur, réservée aux plus motivés : pour un effet positif visible sur notre corps, 45 minutes de pratique quotidienne sont nécessaires. Pfiou ! Les adultes semblent s’être donné le mot pour adopter la trotti dans les rues de Tours, mais l’usage reste encore associé aux enfants. Chez Decathlon, malgré un franc succès de la trottinette tous les ans, seuls 25 % sont achetés par des adultes.  Alors, qu’est-ce qui vous retient encore d’acheter la vôtre ? Trentenaires, quadragénaires, quinquagénaires et tutti quanti : pour 2015, c’est le moment de sauter le pas ! Enfin, de rouler quoi.
Sinon, vous pouvez aussi vous entraîner pour rivaliser avec ça :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=t-8kHQy2owY[/youtube]

Le Molière : théâtre de saveurs

#EPJTMV. Et si vous preniez un menu Bourgeois gentilhomme ? Ou L’Avare ? On a testé (et adoré) Le Molière, rue Corneille.

Le Molière Tours
Le Molière accueille tous les jours une clientèle de fidèles. Des commerçants du quartier y déjeunent régulièrement.

À l’angle de la rue Corneille, c’est presque un petit bout de Paris qui est planté au milieu de Tours, en face du Grand Théâtre. Pour preuve, le bar-brasserie-restaurant Le Molière était en 2012 le cadre des scènes parisiennes du film Nos héros sont morts ce soir. C’était avant que l’établissement ne soit repris en mai dernier par Élodie et Sandra, cousines et associées.
Le Molière, c’est une affaire de famille. « Ça a tout de suite marché », s’enthousiasme Élodie, dont le mari, Kolia, vient donner un coup de main de temps à autre. Et on veut bien la croire. Pas sûr que l’on retrouve un tel décor pour se restaurer ailleurs dans Tours.

Des colonnes en fonte dans un style néo-classique grimpent jusqu’à un haut plafond orné de deux fresques circulaires du XIXe siècle, desquelles tombent deux imposants lustres. Sur l’un des deux médaillons de peinture, les regards attentifs pourront distinguer le portrait de Molière, qui a d’ailleurs donné son nom au restaurant.
Les références au célèbre dramaturge français vont même jusqu’à l’appellation des menus : le « Don Juan », avec entrée – plat – dessert pour les plus gourmands, « Le Bourgeois gentilhomme », avec entrée ou dessert, ou bien juste le plat du jour de « L’Avare » pour les plus petites faims (ou les plus petits budgets). « Ma femme a osé appeler notre menu comme ça », sourit Kolia. Loin de pâtir de son nom, la formule plaît beaucoup aux clients, qui apprécient même ce joli clin d’oeil teinté d’humour. L’endroit, plutôt classe, rappelle les brasseries parisiennes. Si le restaurant est très sonore, c’est aussi ce qui fait son charme. Et dans l’assiette, la cuisine est à la hauteur du décor. À en faire mentir le célèbre adage de Molière dans L’Avare : « Il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger »…

AU MENU 

UN PLAT
Nous nous sommes laissés tenter par un poulet à la plancha. « Une des spécialités du chef, Fabrice », nous a-t-on glissé. Légèrement dorés, les blancs de poulet sont accompagnés de quelques feuilles de salade et de frites maison disposées dans un petit panier métallique. C’est si joliment présenté qu’on aurait presque envie de ne pas y toucher… On aurait tort ! Honnêtement, c’est un régal. Et le tout presque sans matières grasses. Merci la plancha !

L’ADDITION
Pour le poulet à la plancha à la carte, comptez 11,90 €. Sinon, côté menus, il y en a pour tous les budgets : de 9,90 € pour « L’Avare » à 16,90 € pour le « Don Juan », en passant par « Le Bourgeois Gentilhomme » à 13,90 €.

EN PRATIQUE
Le Molière, 1 rue Corneille. Ouvert du lundi au vendredi, de 8 h à 19 h 30 et le samedi de 9 h à 19 h (et en soirée les soirs de représentations théâtrales). Tél. 02 47 61 24 61.

Une minute sur le web #37

#EPJTMV Du lol, du kikou et du hihi venus du web.

Buzz_Musée des selfies

LE TUMBLR
SELFIE OR NOT SELFIE
La folie des selfies atteint même les plus fameuses œuvres d’art du monde entier. Le tumblr museum of selfies, régulièrement actualisé, consigne leurs plus belles poses. Chacun est invité à y contribuer avec ses propres clichés. Personne n’osera plus dire que l’art pictural est démodé.
museumofselfies.tumblr.com


OMG

JACQUES CHIRAC FEAT.
Vous en aviez rêvé ? Le collectif Bien Entendeur l’a fait ! Pour fêter l’anniversaire de l’ancien chef de l’État, le groupe lui a consacré un mixtape reprenant les déclarations phares de ses douze ans au pouvoir sur des musiques électro. Et le résultat est à la hauteur de l’événement. À écouter !
soundcloud.com/bon-entendeur-music/lafierte

LE CHIFFRE
25
Le web a soufflé ses 25 bougies cette année. L’occasion de vous faire découvrir ou redécouvrir la toute première page de son histoire, créée le 13 décembre 1990 et toujours consultable. Nostalgie. Au Japon, la mode du « cat montage » fait rage sur Twitter. Le principe : dessiner différentes expressions sur un bout de papier et le glisser devant le museau de son animal de compagnie. Quand la toile revisite l’expression « avoir des yeux de chat » cela donne tout mais surtout n’importe quoi !

L’APPLICATION
NOËL AVANT L’HEURE
Google a lancé son calendrier de l’Avent interactif avec des animations offertes sur l’application Sur la piste du Père Noël. De quoi faire patienter les plus jeunes en attendant le 25 décembre. Chaque jour, des infographies ludiques, des vidéos, et des jeux seront disponibles sur santatracker.google.com

Buzz_Joconde

SUR TWITTER…
REGARD AVISÉ
Nom : Mona Lisa. Situation professionnelle: Cadre. La Joconde est aussi sur Twitter et ne manque pas d’autodérision. Petites chroniques du quotidien, regards décalés sur l’actualité, photos-montages hilarants… Rien ne lui échappe ! Ses quelque 13 000 followers en redemandent.
twitter.com/jocondeofficiel

LOL
THE SOUPE OF THE CHOUX
Quand un youtubeur décide de détourner la bande annonce de La Soupe aux choux, cela donne un délirant blockbuster hollywoodien digne du cinéaste J.J Abrams ! Musique inquiétante, ralentis, effets spéciaux… Louis De Funès devra sauver le monde d’une invasion extraterrestre.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=_239UsOexs4[/youtube]

Buzz_catmontage BIS

Mode
Cat Montage
Au Japon, la mode du « cat montage » fait rage sur Twitter. Le principe : dessiner différentes expressions sur un bout de papier et le glisser devant le museau de son animal de compagnie. Quand la toile revisite l’expression « avoir des yeux de chat » cela donne tout mais surtout n’importe quoi !

 

Pole dance : Tiens bon la barre !

#EPJTMV. Passionnée de danse, Marie Dunot est passée outre son handicap pour devenir a pionnière de la pole dance tourangelle.

Pole dance
Marie Dunot, pole danseuse. (Photo Romane Boudier)

Exit les pointes, tutu et barre horizontale. Place aux talons hauts, petit short et barre verticale. Avant d’être professeure à l’association Para Pole Dance de Tours, Marie Dunot, 38 ans, était danseuse classique. Jusqu’à ce qu’une maladie oculaire mette fin à son rêve de ballerine. À 31 ans, elle se découvre une nouvelle vocation. Marie a le déclic lorsqu’elle tombe sur une vidéo de pole dance sur Youtube : « J’ai découvert une discipline à la fois artistique et très sportive. C’est ce qui m’a attiré. »

Fraîchement célibataire, Marie prend son premier cours à Paris le 14 février 2007, jour de la Saint-Valentin. « Un hasard du calendrier », aime raconter la petite brune. Très vite, elle achète une barre métallique sur eBay pour pouvoir s’entraîner chez elle. En 2008, celle qui se définit comme « quasi autodidacte » termine sixième au championnat de France et dixième au championnat d’Europe. Des compétitions où elle est la seule handicapée parmi les valides. Elle décide alors de créer son association tourangelle, avec sa mère. D’abord destinée aux personnes handicapées, elle s’ouvre ensuite aux femmes, hommes et enfants valides.

Outre le fait d’être malvoyante, la pole danseuse souffre d’une insuffisance rénale. Mais Marie est une battante. À peine sortie d’un week-end à l’hôpital, elle assure son cours, multipliant les blagues et enchaînant les figures : human flag, butterfly, gemini… Celle qui semble lui correspondre le mieux est encore le Superman, tant l’image de super héros lui colle à la peau. « Mon médecin considère que ce n’est pas la meilleure activité vu ma santé, mais je ne suis pas prête d’arrêter », confesse-t-elle, la tête en bas. Marie est pleine d’entrain et de dynamisme. Ce ne sont pas ses élèves qui diront le contraire : « Elle est speed, parfois trop, affirme Lisa. C’est une excellente prof, mais il faut pouvoir la suivre. »
Parallèlement à ses cours de pole dance, Marie donne des cours privés de strip-tease à celles qui souhaitent se sentir bien dans leur corps et/ou faire plaisir à leur petit ami. « Une idée originale de cadeau », suggère la professeure, surtout à l’approche des fêtes. Alors si vous êtes sage, la mère Noël enlèvera peut-être le bas…


EN BREF

ÇA DÉMÉNAGE !
Installée au Projet 244 depuis plusieurs années, l’association Para Pole Dance va faire peau neuve dans des locaux situés rue Febvotte, dans quelques semaines. Le hangar du Projet 244, ancienne usine de fabrique de poutrelles métalliques, qui abritait un collectif d’artistes de rue depuis 1999, va disparaître. Les nombreux tags qui ornent ses murs aussi. Plus d’informations sur parapoledance.fr ou au 07 77 49 22 40.

L’ÉVÉNEMENT
Organisé par l’association Para Pole Dance, le premier championnat de pole dance en région Centre aura lieu le 11 janvier 2015, à la salle Ockeghem. On court y admirer danseurs et danseuses, amateurs et professionnels des environs. De 14 h à 20 h. Tarifs : 5 euros, gratuit pour les moins de 12 ans. Salle Ockeghem, 15 place de Châteauneuf, Tours.

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BONUS : On a testé pour vous la pole dance !!
>> PHOTOS ET VIDEOS

photo pole dance

Expo : on a vu Les Petits formats érotiques

#EPJTMV Les Petits Formats érotiques s’invitent à la galerie La Boîte Noire : treize artistes pour treize visions de l’éros.

Petits formats érotiques
Les Petits formats érotiques (Photo Julie Roeser)

En plein cœur du Vieux Tours, la galerie la Boîte Noire n’a de sombre que son nom. Grande baie vitrée, murs blancs : on pense plutôt au « white cube », architecture typique des lieux d’exposition de l’art contemporain. Cet espace vierge revêt chaque hiver, depuis huit ans, les couleurs de l’érotisme. Ces saveurs crues du péché de chair sont passées par le prisme d’artistes aux sensibilités et aux méthodes de travail fatalement différentes. Sur cet espace dédié au plaisir pèse alors le poids du désir, qui se pose avec volupté sur chaque petit format.

Pierre Guitton fait sourire avec ses peintures colorées au style enfantin. Son audace incite à venir regarder de plus près ces couples qui multiplient les positions. Malicieux, ces personnages invitent à se prendre au jeu, à répondre à leur clin d’œil. Parfois, ces petits formats prennent des formes inattendues. C’est le cas des chaussures érotiques de Juliette Gassies. L’artiste a réalisé des dessins mettant en scène l’acte sexuel, sur papier de soie, qu’elle a ensuite apposés sur les chaussures décoratives. Quoique le visiteur puisse en penser, ces paires de talons n’évoquent pas forcément le fétichisme mais plutôt l’érotisme et la sensualité de cet accessoire. Pour créer les pièces les plus originales de cette exposition collective, la peintre s’est laissée aller à un changement de support radical. D’autres artistes ont effectué un grand glissement de terrain pour cette exposition.
Mélanie Lusseault, dont l’atelier Rouge Pistache ne se situe qu’à quelques mètres de la galerie, n’est pas une grande habituée de la thématique. Ses œuvres de style naïf se transforment alors en scènes érotiques dans la cuisine. Preuve que ce lieu du cliché ordinaire de la ménagère aux fourneaux est aussi une pièce où l’amour se consomme. Notre coup de coeur va pour les dessins minutieux de Caroline Bartal qui rappellent l’aspect torture et intimiste des œuvres d’Egon. Avis donc aux curieux qui voudraient trouver un peu de chaleur en plein hiver.
LE LIEU En plein centre de Tours, la galerie La Boîte Noire propose des oeuvres d’artistes locaux, mais pas que. Agathe Place, galeriste tourangelle depuis trois ans, fonctionne au coup de coeur, qu’elle espère faire partager avec les simples visiteurs comme avec les acheteurs.
>>59 rue du Grand-Marché, jusqu’au 28 décembre. Du mercredi au samedi, de 11 h à 19 h. Renseignements au 06 99 19 52 22.

8e ÉDITION Cela fait maintenant huit ans que cette exposition collective et thématique s’installe dans l’hiver tourangeau. Au mois de décembre, de nombreuses galeries vendent des petits formats à des prix intéressants. Idéal à l’approche des fêtes. Grâce à ce theme original, La Boîte Noire cherche à attirer les parents.

QUARTIER DES ARTS L’exposition est programmée cette année dans le cadre du P’tit Baz’Art du Quartier des Arts. L’association de galeristes et artistes propose un parcours d’expositions dans 14 lieux du quartier du Grand Marché. De quoi prendre sa dose de culture pour le mois. (UN BONUS A LIRE ICI !)

Quel avenir pour l'imprimerie Mame ?

#EPJTMV Un nouveau quartier émerge autour des locaux de l’ancienne imprimerie Mame fermée en 2011. Le sort de l’édifice principal, toujours en travaux, reste flou.

imprimerie mame
Les travaux sur la tour administrative et les anciens ateliers de l’imprimerie devraient être terminés pour le premier trimestre 2015. (Photo Romane Boudier)

Du rouge, du vert, du blanc, du bleu. Ces derniers mois, des logements et des bureaux colorés bourgeonnent boulevard Preuilly, sur le site de l’ancienne imprimerie Mame. Le conseil général vient d’ailleurs d’y installer sa Maison départementale de la solidarité pour Tours-ouest. Côté usine, en revanche, les ouvriers sont encore à l’oeuvre. Les travaux de rénovation de l’édifice, initiés en 2012 après la liquidation de l’imprimerie à l’été 2011, traînent. Pour l’heure, seul Michelin y a installé ses ateliers de transition professionnelle. Ce qui représente 4 000 m2 sur une surface d’environ 10 000 m2.
En rachetant ce site, Tour(s) Plus avait imaginé un pôle des arts réunissant les Beaux-Arts, l’école Brassart et le département histoire de l’art de l’université. Soutenue par la Ville (qui a acquis un volume de 3 000 m2 en décembre 2013), seule l’école des Beaux-Arts a finalement été retenue dans le projet. Ni l’université, ni l’école Brassart n’avaient les moyens.« Les tarifs proposés étaient prohibitifs », déplore Éric Olivier, directeur de l’école de design située boulevard Jean-Royer.

Pôle art ?
Initialement, les élèves des Beaux- Arts devaient prendre leurs quartiers dans les bâtiments administratifs Mame à la rentrée 2014. Mais aujourd’hui, les travaux sur les parties classées ne sont pas terminés et les étudiants n’y sont toujours pas. « Nous avons dû immobiliser le site pendant deux mois, entre mars et avril, à la suite d’une découverte fortuite de plomb », justifie Pascal Gomes, directeur adjoint de la Set (Société d’équipement de Touraine), qui gère le chantier pour Tour(s) Plus. En attendant, les étudiants patientent dans la gentilhommière. « Rien n’est fait ici pour accueillir une école d’art, s’impatiente une étudiante. Nous n’avons plus qu’un seul atelier, même pas de salle d’exposition. »

Entreprises innovantes ?
Du côté de Tour(s)Plus et de la Set, on promet que les locaux seront livrés au premier trimestre 2015. « Je m’attends plutôt à un nouveau retard », maugrée un membre de l’encadrement aux Beaux-Arts. Si le pôle culturel a du plomb dans l’aile, les élus de Tour(s)Plus souhaitent faire venir des entreprises innovantes. Le Fun Lab devait notamment s’y installer en septembre 2014. Pour l’instant, l’association a trouvé refuge chez les Compagnons du devoir. « Nous devions nous-mêmes réaliser les travaux de finitions et le loyer demandé était trop cher. Nous sommes toujours en négociation, mais il n’y a rien de précis », regrette Gérard Laumonier, un des responsables du Fun Lab.
« Nous étudions en ce moment les propositions, les décisions officielles seront prises une fois les travaux terminés, à partir de février », répond Virginie Sécheret, directrice du développement économique à Tour(s) Plus. De quoi entretenir le flou qui règne sur l’orientation qui sera donnée au site. Lors des dernières municipales, Jean Germain voulait en faire « un lieu atypique et immédiatement accueillant » sous la houlette de Gilles Bouillon. Un projet « qui n’en était pas un » pour Christine Beuzelin, l’adjointe à la culture de la nouvelle municipalité, qui fait savoir que « la Ville n’a pas l’intention de racheter de surfaces supplémentaires » de l’ancienne usine.
Pôle culturel ou pôle innovant : « Toutes les cartes sont dans les mains de l’agglo », souligne Christine Beuzelin. En coulisse, on craint que ce « serpent de mer » se règle en attribuant les volumes restants des bâtiments « aux plus offrants ».

 

Concours : réinventer les loges de vignes

#EPJTMV La Maison de l’architecture et la Jeune Chambre économique de Tours ont lancé un grand concours d’archi. Plus de 300 jeunes architectes ont envoyé un projet.

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L’initiative est aussi novatrice que prometteuse. Pendant deux mois, plus de 300 équipes venues du monde entier ont tenté de réinventer les loges de vignes, ces anciennes habitations du bord de Loire. Ce concours est uniquement ouvert à des étudiants en école d’architecture, bien que la région n’en compte pas, ou à de jeunes architectes de moins de 30 ans. C’est avant tout « une manière de mettre en avant les jeunes » pour Jean-Charles Liddell, directeur de la commission à la Jeune chambre économique et secrétaire à la Maison de l’architecture. « Il faut compter sur eux, les mettre en avant et les valoriser ».
Preuve en est, ce sont les étudiants des CFA BTP de Saint-Pierre-des-Corps et de Blois qui seront chargés de la construction des deux projets lauréats dans les villes de Savonnières et de Chouzé-sur-Loire, où passe le parcours de la Loire à Vélo. Concours international pour une implantation locale, ce projet est un véritable « coup de projecteur pour Tours et ses environs », explique Jean-Charles Liddell. Et pour cette première édition, implanter les projets en région Centre a tout son sens pour l’architecte, en raison de son patrimoine. Les lauréats seront désignés par un jury international composé d’architectes connus mondialement, d’acteurs locaux et de citoyens. Cette première édition est synonyme de succès pour les organisateurs. Elle devrait se renouveler tous les deux ans.
Désignation des lauréats jeudi 11 décembre à la mairie de Tours, à 17 h 30.
Exposition de 26 projets le long de la Loire. Construction des projets à partir de janvier à mai 2015. Exposition des loges en mai 2015.

Horoscope du 10 au 16 décembre 2014

#EPJTMV On a pris ce qui se fait de mieux dans la chanson française. À vous de retrouver qui chante quoi. Si vous avez tout bon, vous nous envoyez un mail et on vous renvoie un cadeau (redac@tmvmag.fr).

HOROSCOPE
BÉLIER

Amour Quand on a que l’amour.
Gloire Seul au fond de son lit.
Beauté Quand ton corps se fait dur.
TAUREAU
Amour Mel, je le sens, je le sais, je le suis, il se fout de moi…
Gloire Tout est chaos.
Beauté Elle a le regard qui tue.
GÉMEAUX
Amour C’est l’amour à la plage (ahou tcha tcha tcha).
Gloire Ohé ohé, capitaine abandonné.
Beauté Et moi je suis tombé en esclavage, de ce sourire, de ce visage.
CANCER
Amour Boyfriend, girlfriend, à moi de choisir.
Gloire Je m’voyais déjà en haut de l’affiche.
Beauté Belle c’est un mot qu’on dirait inventé pour elle.
LION
Amour Comme un fou, comme un roi, comme une star de cinéma.
Gloire Ce rythme qui t’entraîne jusqu’au bout de la nuit.
Beauté J’aime trop ton boule de mec.
VIERGE
Amour Puisqu’on ne vivra jamais tous les deux.
Gloire Comme un ouragan.
Beauté Devant son corps de femme, je suis un géant de papier. (Jean-Jacques Lafon)
BALANCE
Amour Peu importe qu’elles me haïssent, pourvu qu’elles m’aiment.
Gloire J’suis qu’un mec à frime, bourré d’aspirine.
Beauté Il suffirait de presque rien.
SCORPION
Amour J’ai encore rêvé d’elle.
Gloire J´aurais voulu être un artiiiiiiste.
Beauté Avec ma gueule de métèque.
SAGITTAIRE
Amour Les histoires d’amour finissent mal en général.
Gloire Et partout dans la rue j’veux qu’on parle de moi.
Beauté Big girl you are beautiful.
CAPRICORNE
Amour Quelques mots d’amour.
Gloire Vas-y Francky c’est bon, bon, bon.
Beauté On t’a déjà dit que t’étais une beauté numérique ?
VERSEAU
Amour Si on parle d’amour, qu’est-ce que tu diras ?
Gloire Dorénavant, je vais de l’avant, c’est ma direction.
Beauté Belles, belles, belles comme le jour.
POISSON
Amour Elle me dit d’être doux, câlin, coquin et tout.
Gloire Je veux te voir dans un film pornographique.
Beauté Il était beau comme un enfant, fort comme un homme.

Tours a d'Incroyables Talents

#EPJTMV Vous pourriez les croiser dans la rue sans les reconnaître. Pourtant, les cinq Tourangeaux que nous allons vous présenter sont très connus dans leurs domaines.

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CATHERINE BARTHÉLÉMY, médecin spécialiste de l’autisme, Légion d’honneur
Dans les couloirs du CHRU de Tours, zone pédopsychiatrique, les enfants l’appellent « Catherine ». Lunettes orange sur le nez, souriante et bavarde, Catherine Barthélémy raconte on ne peut plus sobrement son brillant parcours et ses nombreuses récompenses. Sa médaille de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ? « Une reconnaissance. Ça veut dire que j’ai rendu service et ma vie, c’est ça. » La Légion d’honneur qui orne son col depuis 2007 ? « J’aurais pu la recevoir en tant que professeur ou en tant que chercheuse, mais non. C’est pour mon activité à l’hôpital auprès des enfants et j’en suis très fière. » Originaire de la Vienne, sa vocation de médecin est née tôt, grâce à une amie de la famille. « Elle me disait que des enfants avaient besoin qu’on les sorte de la maladie. Je ne connaissais pas encore le handicap, je ne savais pas que certains ne pouvaient pas parler par exemple. » Après une fac de médecine à Caen, elle intègre l’équipe de Gilbert Lelord à Tours, psychiatre spécialiste de l’autisme ; son « maître ». Elle-même est devenue mentore à son tour : Frédérique Bonnet-Brilhault, qu’elle a en partie formée, a pris sa place à la tête du service pédopsychiatrique et les plus de 300 publications sur l’autisme auxquelles elle a participé font sa renommée internationale.
Depuis les années 1970, Catherine Barthélémy alterne entre la blouse de médecin et celle de chercheuse. Longtemps à la tête de l’équipe « Imagerie et cerveau » de Tours, elle est aujourd’hui, à 68 ans, professeur émérite à l’université et enseigne aux « médecines » dans une ambiance estudiantine qu’elle adore, explique-telle, rieuse, à l’hôpital Bretonneau, entre dessins d’enfants et passages d’orthophonistes et neuroscientifiques. Véritable passionnée dans tout ce qu’elle fait, sa dopamine, c’est les enfants. « J’ai continué à suivre des petits que j’ai connu à 2 ans et qui en ont maintenant 25. C’est formidable. Pour certains, l’évolution a été très positive », rapporte la sexagénaire, un brin de fierté dans la voix, avant de souligner l’importance du travail d’équipe. Modeste.
Kevin Verger
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LOUIS MAURIN, Directeur de l’Observatoire des inégalités

Un institut de statistiques réputé dans tout le pays, à Tours ? Vraiment ? En pénétrant dans les locaux de l’Observatoire des inégalités, on ne pourrait pas vraiment l’imaginer. L’appartement minuscule qui sert de bureau à Louis Maurin et ses associés ne paye pas de mine. « C’est le prix de l’indépendance », explique avec un grand sourire ce quadragénaire, père de trois enfants. En fondant en 2003 l’Observatoire des inégalités avec le philosophe Patrick Savidan, Louis Maurin décide d’aller plus loin que ses articles pour le journal Alternatives Économiques. Les inégalités préoccupent depuis longtemps cet ex-Parisien. Ne manquait plus qu’un déclencheur. Un événement qui allait changer la face de la vie politique française. « Le Front national au second tour des élections présidentielles nous a poussés à faire quelque chose, c’est clair, explique-t-il. On a senti que le vent tournait et qu’il fallait remettre les faits et les chiffres au coeur du débat public. »
Le duo Maurin/Savidan va alors s’installer dans les barres d’immeubles du quartier Sanitas dans son petit appartement, pour produire des articles et des enquêtes sur la situation sociale du pays, sous tous ses aspects. Dix ans plus tard, la petite structure de Louis Maurin est devenue grande : véritable référence sur la question des inégalités en France, l’Observatoire répond présent dans les pages des quotidiens nationaux (Le Monde, Libération, Télérama), accueille 10 000 internautes chaque jour sur son site et vogue de conférences en conférences pour transmettre son message. « Au milieu du brouillard politique et des petites phrases, il faut se fier aux faits et aux chiffres. » Et ce de manière simple : l’Observatoire vulgarise l’information économique, pour qu’elle atteigne un maximum de personnes. « Je suis très fier de voir l’Observatoire cité dans les manuels de SES de ma fille. C’est la preuve qu’on a réussi à faire ce qu’on voulait. » Difficile de le contredire.
Brice Bossavie
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YVES CHAUVIN, Prix Nobel de chimie

« Plus Tourangeau que moi, ce n’est pas possible », sourit Yves Chauvin, 84 ans, ancien chercheur de l’Institut français du pétrole (IFP) et prix Nobel de chimie en 2005. Il habite en Touraine depuis une dizaine d’années, région où vit sa famille depuis des générations. Son intérêt pour la chimie est né durant la Seconde Guerre mondiale : « J’étais passionné par les explosifs », explique le primé en costume gris. Au cours de ses trente années de carrière à l’IFP, Yves Chauvin a eu l’occasion de pratiquer la chimie appliquée et fondamentale. « Ma femme m’a dit un jour que j’aurai un prix Nobel pour mes recherches, je ne la croyais pas. » Pourtant, un an après la disparition de celle-ci, il est nommé prix Nobel de chimie. « J’avais un peu peur au début, je ne pensais même pas aller à la remise des prix. » Après sa distinction, il rencontre Jacques Chirac, président de la République à l’époque. « Il a proposé de me conduire jusqu’à la gare en voiture, escorté par deux motards. Gêné, j’ai préféré y aller à pied. »
Mal à l’aise face aux honneurs, le Tourangeau reste humble, lui qui partage le Nobel de chimie avec deux homologues américains. « Le mérite va à Robert Grubbs et Richard R. Schrock qui ont trouvé une application à ma découverte sur les métathèses et ont permis d’en exploiter les caractéristiques dans le domaine pharmaceutique. » Encore aujourd’hui, il s’informe des innovations dans le domaine de la chimie et continue ses recherches, malgré son âgé. « Souvent les gens changent d’occupation à la retraite. Pas moi. Ma passion reste la même », explique-t-il en faisant de grands gestes. Dans un placard à l’entrée de son appartement, près de la cathédrale de Tours, des livres sur les prix Nobel s’entassent à côté de ses récompenses. Quand il a fait sa découverte qui lui a valu un Nobel, il a d’abord vécu l’incompréhension de ses collègues. « C’est parce que, en général, les scientifiques ont peur de la nouveauté. »
Manon Dufreix
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NUNO PINHEIRO international portugais au Tours Volley-Ball

Il était destiné à briller sur les terrains de volley. Nuno Pinheiro, le passeur portugais du TVB, est originaire d’Espinho, près de Porto, une ville côtière imprégnée par la culture du volley, dans un pays où le foot est roi. « Je me suis mis au volley pour faire comme les copains. J’avais 10 ans. » Test concluant. Six ans plus tard, Nuno passe pro au Portugal. Avant un bref exil en Italie, à Tarente, puis quatre ans passés du côté de Maaseik, le club numéro 1 en Belgique. « J’ai gagné mes premiers trophées là-bas et j’y ai également disputé une finale de Coupe d’Europe », explique-t-il dans un français parfait, teinté d’un léger accent ibérique. Il faut dire que le Lusitanien arpente les parquets de l’Hexagone depuis maintenant cinq ans. D’abord sous les couleurs de Beauvais puis de Poitiers, avant de rallier le TVB en 2012, avec lequel il a déjà remporté deux championnats, deux Coupes de France et une supercoupe. À bientôt 30 ans, le passeur est aussi un leader sous le maillot tourangeau. Et reste avant tout un latin : « Sur le terrain, je suis très expressif. Quand ça va, je le dis, mais quand ça ne va pas, je le dis aussi ! ».
Élément clé de l’une des meilleures équipes de France, le Portugais avoue pouvoir « se balader incognito » à Tours. « On aimerait que le volley soit plus médiatisé, mais c’est compliqué pour nous d’exister au milieu d’autres sports de salle comme le handball ou le basket, très populaires en France », analyse-t-il, frottant sa barbe de trois jours du bout des doigts. Du haut de son mètre 94 et de ses quelque 140 sélections en équipe du Portugal, Nuno se dit « heureux et fier » du chemin accompli en tant que sportif. Sa plus grande fierté ? « Je me souviens de tous les titres, de toutes les finales disputées avec mes clubs. Mais la qualification pour le championnat du monde 2002, où on est allé jusqu’en quarts de finale, restera quelque chose d’exceptionnel pour moi et mon pays. » Latin avant tout, on vous dit !
Julien Garrel
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ANTOINE GUERBER, créateur de l’ensemble Diabolus in Musica

Je suis un ovni dans le monde de la musique », explique spontanément Antoine Guerber, 56 ans et les cheveux tout juste grisonnants. Loin du parcours tracé des musiciens classiques, il a découvert la musique grâce à ses frères fans de Bob Dylan. « Je me suis aussi forgé une éducation musicale en écoutant la radio. Ça m’a ouvert les oreilles », plaisante le ténor originaire de Pau. Lors d’un stage de chant grégorien, auquel il participe par hasard, il a un déclic pour la musique médiévale. Il y rencontre Dominique Touron. Ensemble, ils forment Diabolus in Musica en 1992, après que le Palois se soit formé au Centre de musique nationale de Paris et au Conservatoire de Lyon. « On a décidé de s’installer à Tours pour son patrimoine historique et culturel riche », déclare le musicien d’une voix posée. L’ensemble s’en inspire notamment dans leur album intitulé Manuscrits de Tours. La formation musicale se développe et obtient, dès 1999, un Diapason d’or. « C’est à partir de ce moment là que l’on a commencé les tournées à l’étranger, en Amérique et en Europe. »
Aujourd’hui, il est régulièrement invité sur France Musique pour parler de leurs disques. « En France, la musique ancienne n’a pas la même importance que dans d’autres pays européens comme l’Allemagne ou la Belgique », alors que les plus grands ensembles sont originaires de l’Hexagone. « Ici, la plupart des gens ont encore une image poussiéreuse de la musique médiévale. Pour contrer cette impression, on met en place des dispositifs plus modernes en rajoutant du théâtre ou de la vidéo à nos prestations », insiste Antoine Guerber aux yeux bleu-gris. Il organise également des ateliers et conférences à but pédagogique afin d’expliquer la musique du Moyen Âge dès la maternelle. En 2009, le musicien décide de lancer un nouveau festival aux concerts éclectiques à Tours : Les Méridiennes. Et d’annoncer fièrement : « Cette année, on a comptabilisé 98,9 % de taux de remplissage. »
Manon Dufreix

Le Quartier des Arts fait son P’tit Baz'art

#EPJTMV. Pendant tout le mois de décembre, l’association Quartier des Arts propose quatorze expositions dans des lieux différents du quartier du Grand Marché. Une balade culturelle à la rencontre d’artistes d’ici et d’ailleurs.

En vous baladant dans le Vieux Tours, vous êtes forcément déjà tombé sur un panneau à fond marron indiquant le quartier des artisans. Mais peut-être que vous n’y avez pas prêté attention. Il faut dire qu’ils indiquent souvent des lieux de patrimoine à visiter avec pépé Hippolyte plutôt qu’avec votre bande de potes. Mais si vous vous promenez dans le quartier du Grand Marché, vous vous rendrez compte que derrière l’architecture des siècles passés se trouvent des créateurs bien vivants et ancrés dans le présent.
Quatorze ateliers et lieux d’expositions s’attellent à redonner vie à ce périmètre culturel historique. Regroupés au sein de l’association Quartier des Arts, ces artistes d’aujourd’hui proposent un parcours d’expositions à visiter tout le mois de décembre.

EPJTMV
Mélanie Lusseault est la trésorière de l’association Quartier des Arts. Crédits : Julie Roeser

D’une expo à  une asso
Il y a six ans, les deux artistes Ahncé et Mélanie Lusseault organisaient une exposition intitulée Le P’tit Baz’art de l’atelier Rouge Pistache. Comme les deux jeunes femmes venaient d’intégrer cet atelier très bien situé, elles ont eu la bonne idée d’en faire profiter d’autres créateurs qui n’avaient pas forcément accès à un lieu aussi bien placé. « L’idée était de vider complètement l’atelier et de laisser les murs à d’autres artistes, explique Mélanie Lusseault. Parfois, on a même exposé à douze alors que le lieu ne s’y prête pas vraiment, avec ses 40m² de surface. Ça ressemblait un peu à la caverne d’Ali Baba, chacun avait son petit pan de mur. »
De plus en plus de créateurs voulaient exposer à l’atelier Rouge Pistache et, comme les murs ne sont pas extensibles, elles ont demandé aux ateliers voisins de les rejoindre dans leur démarche. Petit à petit, le mouvement s’est propagé à une dizaine de lieux qui voulaient bien participer à l’événement. Elles organisaient ça une à deux fois par an, « toujours en hiver et puis quelques fois au printemps ».
Face au volume de travail que cela demande, les propriétaires des divers lieux ont décidé de créer un collectif pour mieux s’organiser. « On voulait aussi se fédérer pour avoir un peu plus de poids au sein des institutions », précise Mélanie Lusseault.
Un reconnaissance pour le quartier
Gagner une meilleure visibilité était l’un des objectifs de l’association : faire en sorte que le quartier des artistes et des artisans soit vraiment reconnu au sein de la Ville. « A terme, on voudrait être référencés dans les guides, avoir des plaquettes à l’office de tourisme par exemple », détaille Mélanie Lusseault, trésorière. Des négociations sont également en cours avec la mairie pour obtenir une meilleure signalétique qui permette de reconnaître le quartier. En attendant, les lieux d’expositions du P’tit Baz’art seront reconnaissables par de la moquette de couleur disposée à l’entrée aux horaires d’ouverture.
Le Quartier des Arts ne se pose pas de limites, dans la forme comme dans le style. Ainsi, de l’exposition sur le thème de l’érotisme à La Boite Noire aux sculptures en papier mâché de Gritte en passant par les Petits bijoux de mur d’Alice Deloule, présentés à l’atelier Rouge Pistache, impossible pour le flâneur tourangeau ou le touriste amateur de belles choses de ne pas y trouver son compte.
Jessica Lombardi

Making-of, J-1 : « Hâte de le voir en papier, demain »

#EPJTMV. Demain, votre TMV aura une saveur particulière. Toute la semaine, les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) ont pris les manettes de votre magazine gratuit. Florilège des réactions des 24 rédacteurs à la veille de la sortie de TMV spécial.

EPJTMVÉpisode final.
Romane : C’était à la fois épuisant et excitant de courir à droite, à gauche pour faire des photos. Et quelle fierté de voir son travail publié !
Anne : Merci à Benoît et Aurélien pour cette semaine particulière. J’ai adoré travailler pour TMV, j’aurais voulu que ça dure plus longtemps
Eva : La semaine est passée à toute allure, avec quelques rush et montées d’adrénaline le dernier jour. On en oubliait presque qu’on était dans une salle de cours tellement on était plongés dans l’ambiance d’une vraie rédaction !
Julien : Content d’avoir pu mettre mes papilles au service de TMV ! Je reste à votre disposition si d’autres restaurants sont à tester…
Kévin : Très bonne expérience : c’est la première fois qu’on se retrouve tous en condition de rédaction et, ma foi, on s’en est bien sorti tous ensemble non ? En espérant que les gens, attirés par nos bouilles en couverture, fassent péter le record de TMV lus et qu’il y ait besoin d’un réassort
Clément : Cette semaine à TMV, c’était un peu comme un tour en montagne russe. Sur le coup t’es tellement pris dans le truc que tu t’amuses sans trop penser à autre chose. C’est lorsque tu en sors que tu te dis que c’était vraiment génial et que t’en referais bien un tour…
Brice : On s’est retrouvés pour la première fois dans notre promo sur un projet commun, et c’était cool. Et même si Eva m’embêtait tout le temps pendant que je travaillais, on a accouché d’un beau numéro
Thomas : Ce qui a réellement été bénéfique avec cette semaine TMV c’est qu’on a pu voir l’apport du travail en groupe. On a vu que le boulot de journaliste n’était pas individuel, et ce genre de chose est rarement mis en valeur dans notre formation de tous les jours
Clémence : C’était assez délicat et stressant de prendre les commandes d’un journal déjà bien installé. Mais le résultat en valait la peine ! J’espère que vous apprécierez ce numéro spécial autant que nous avons pris du plaisir à le rédiger !
Fabien : La coupure avec les cours était la bienvenue : quand on fait beaucoup de théorie, passer à la pratique est toujours enrichissant. De plus, le rôle de secrétaire de rédaction, tel une courroie de transmission, est responsabilisant. Même sans le nom publié, on se sent utile.
Solène : C’était court mais intense ! J’espère que les gens liront le TMV avec autant de plaisir que l’on a pris à l’écrire.
Sébastien : Le web pour l’EPJTMV c’était une chouette expérience. On était assez libre et on avait plein d’idées en tête. Je pense qu’on a été l’équipe qui a le plus travaillé. En toute modestie. J’espère qu’on a offert aux Tourangeaux un contenu web intéressant pendant cette semaine #EPJTMV
Lola : Même si j’étais au pôle rédaction sur les pages Agenda et Cinéma, j’ai pu donner un coup de main au pôle web. C’était super de voir les deux tableaux, et stimulant quand on regardait le nombre de visiteurs uniques sur le site grimper chaque jour !
Rodolphe : La collaboration EPJT-TMV ? Une réussite à tout point de vue ! Et si vous appréciez ce numéro un peu particulier, promis, les journalistes en herbe de l’EPJT reprendront (un jour) les commandes du magazine.
Marine S : Une semaine c’était bien trop court mais nous nous souviendrons longtemps de cette expérience très enrichissante
Esteban : La relecture des textes est un exercice « de l’ombre » très intéressant. C’est une sorte de défi : relever les erreurs, rentrer dans le calibrage, affûter les phrases. Ce travail bonifie celui des rédacteurs.
Dah : Anticiper l’actu n’est pas une chose forcément évidente. Alors oui, au début on a un peu « ramé » mais les choses se sont décantées. Et au final, on en a fait plus que ce qu’on aurait imaginé !
Shanel : Gérer une rédaction de 24 journalistes, c’est une sacrée aventure. On a eu des doutes, des surprises, des frayeurs. Mais quand on tient enfin notre numéro dans les mains, on se dit que ça valait vraiment le coup. Merci à Benoît, Aurélien et Matthieu pour cette belle semaine.
Marine B : Une semaine pleine de rebondissements : passer de 32 à 40 pages, mettre (un peu) la pression aux rédacteurs, gérer les problèmes informatiques et, enfin, s’occuper du bouclage dans les locaux de l’hebdo. Mais, tout cela importe peu finalement, le numéro #EPJTMV en valait la peine !
Julie : Dur, dur de suivre plusieurs rédacteurs en même temps. Il fallait jongler entre les rendez-vous de chacun. Mais c’était aussi très enrichissant de pouvoir être sur plusieurs sujets à la fois
Jessica : Passer d’une classe à une rédaction, c’était le top. C’était l’effervescence, les idées qui fusent et beaucoup de rire. Côté culture, j’ai été gâtée, l’exposition en avant-première, comme les vrais.
Manon : La semaine TMV était très intéressante et enrichissante. Cela nous a permis de traiter des sujets que l’on n’aurait pas obligatoirement traité dans un autre cadre. Le tout dans une ambiance légère et agréable. Une réussite.
Tony : Une expérience enrichissante. Car de la recherche des sujets au bouclage, nous avons pu nous confronter aux contraintes de la réalisation d’un hebdomadaire.
Marie : Quelle satisfaction, pour des étudiants en journalisme, de voir sortir ce numéro #EPJTMV, l’aboutissement d’un travail de groupe, le petit bébé transmédia d’une promo riche et variée ! Merci à vous qui nous lisez.
Et pour voir le résultat tant attendu, c’est ici en PDF et dès demain, mercredi 10 décembre, dans vos mains !

« On souhaite que le site devienne une référence »

#EPJTMV Le premier site internet totalement dédié aux étudiants de Tours a vu le jour il y a un peu plus de deux mois. TMV a rencontré pour vous les deux créateurs : Dylan Mas et Alexis Gautron étudiants en deuxième année de Gestion des entreprises et des administrations (GEA) à l’IUT de Tours.

Dylan Mas et Alexis Gautron ont crée le premier site internet destiné aux étudiants de Tours.
Dylan Mas et Alexis Gautron ont crée le premier site internet destiné aux étudiants de Tours.

Vous avez lancé le site internet letudiantdetours.fr le 1er octobre dernier. C’est pour l’instant le seul site qui se consacre aux étudiants tourangeaux. Pourquoi cette initiative ?
Nous avons lancé ce projet pour nos études, dans le cadre des projets tutorés. Nous nous sommes mis dans la peau d’un étudiant qui arrivait à Tours et qui ne connaissait pas la ville. L’idée, c’est de lui proposer tous les bons plans : les coins à visiter de la ville, les sorties qui s’y font ainsi que les principaux évènements, les restaurants, les bars etc. C’est pour cela que nous avons mis en place toutes ces rubriques sur notre site. En plus, nous avons obtenu des partenariats* avec des établissements et des commerçants, ce qui permet aux étudiants de bénéficier de bons de réduction dans les bars, les restaurants et les boîtes de nuit. Tout ce qui nous touche directement.
Comment votre démarche novatrice a-t-elle été perçue ?
Le site a été monté en juin, puis en juillet et en août, nous avons sollicité des commerçants pour les référencer sur notre site. L’idée a beaucoup plu. Le fait que cela vienne d’étudiants a facilité la tâche. Le design du site a également été un facteur déterminant. Proposer des bons de réduction permet de découvrir les différents établissements et le mot d’ordre de ce projet est justement de favoriser la découverte.
Vous avez déjà accompli de nombreuses choses en peu de temps, quelles sont vos prochaines échéances ?
On en a plusieurs. D’abord on va continuer à faire évoluer le design du site et nous allons procéder à une légère réorganisation de celui-ci. Prochainement, on va également proposer des bracelets « letudiantdetours.fr ». Il suffira de les montrer pour obtenir un bon de réduction dans nos établissements partenaires. On souhaite aussi organiser des soirées avec nos partenaires mais sous notre nom, à partir du mois de janvier. Toutes ces idées vont se mettre en place bientôt normalement.
Il est encore un peu tôt pour tirer un bilan, mais le site a-t-il déjà du succès ?
Nous sommes très content de la fréquentation de notre site pour un début. Nous espérons toucher encore plus d’étudiants en continuant de communiquer. On a 2000 amis sur Facebook, plus de 650 fans sur la page et une centaine d’abonnés sur Twitter. Et le site est également optimisé pour mobile, les étudiants peuvent donc y accéder partout et facilement.
C’est une activité qui demande beaucoup de temps et de travail. Que vous a apporté la création de ce site ?
C’est du boulot mais on s’est bien réparti les tâches et nous y avons travaillé durant les vacances d’été. Aujourd’hui ce projet n’est plus seulement scolaire, il nous a permis d’acquérir une expérience professionnelle dans la réalisation du design, d’une campagne marketing et dans la relation avec le client. C’est pour cela qu’on souhaite le pérenniser après nos études et le développer encore plus.
Vous avez déjà un projet en tête ?
Notre idée a été protégée par l’Inpi (l’Institut national de la propriété industrielle). On est plus serein car nous détenons notre concept. Une fois nos études terminées, on aimerait l’étendre à d’autres villes. C’est notre but ultime. Cette année est une année de lancement pour que le site devienne, on l’espère, un site de référence.
Et vous vous êtes lancés dans ce projet en ayant aucune connaissance en informatique ni en graphisme…
Le projet est parti de notre imagination, nous n’avions pas de compétences particulières en terme de réalisation de site internet ni en design. On a quand même pu bénéficier de conseils de la part d’une agence de communication. Ça nous a beaucoup aidé.
(*) IM Valoris, Lykos, Weemove, Artus, Abalone, COM’il se doit, sont les partenaires de letudiantdetours.fr
Dah Magassa

Le Hobbit 3 : épique et fantastique

Avec Le Hobbit 3 : la bataille des cinq armées, Peter Jackson met en scène la Terre du Milieu pour la dernière fois. Épique et fantastique.

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Retour au sommet de la Montagne Solitaire. Les 14 membre s de la Compagnie, menée par Thorin Ecu-de-Chêne, observent, impuissants, le dragon Smaug, tout feu tout flamme, attaquer les habitants de Lac-ville. Mais ce n’est que le commencement de la bataille finale. Les armées déboulent au pied de la Montagne, convoitée par tous. Les Nains, les Humains puis les Elfes, ainsi que les Orques et les Wrags, s’affrontent à coup de hache, d’épée et de tête. Le retour imminent de Sauron plane sur la Terre du Milieu.

Après avoir adapté des livres d’environ 1 200 pages en trois heures au cinéma, Peter Jackson réitère l’expérience sur une centaine de pages seulement. Après un travail colossal de concision pour le Seigneur des Anneaux, c’est, cette fois, l’exercice inverse qu’il a dû réaliser. Il faut avoir une bonne dose d’imagination et le cinéaste a prouvé qu’il n’en manquait pas. Mais ce troisième volet ne restera pas dans les annales pour son scénario.
Pour combler ce vide, le paquet a d’abord été mis sur la photographie. Chaque image est magique : on est happé par l’univers de la Terre du Milieu. Les paysages néo-zélandais, plaines verdoyantes, sommets rocheux et quelques plages de sable fin s’accumulent devant la caméra 3D de Peter Jackson. Ceci à un tel point qu’un effet carte postale se fait sentir. Un peu trop peut-être. Avec un tournage à 48 images par seconde (deux fois plus que dans le cinéma traditionnel), la saturation des couleurs et la netteté des paysages rendent les scènes encore plus réalistes.

Dans ce troisième Hobbit, Peter Jackson se lâche aussi dans des séquences folles, très psychédéliques, auxquelles le réalisateur ne nous avait pas habitués dans ses derniers films. On retiendra notamment la montée de certaines individualités. Thorin qui se bat contre la maladie du dragon, ou Tauriel et sa découverte des sentiments s’affirment. Après une aventure de groupe, les quêtes s’individual isent peu à peu. La transition avec la trilogie du Seigneur des Anneaux se fait au fil de l’histoire, entre les différentes anecdotes de Bilbo et la construction du personnage de Legolas. La boucle est bouclée. Que les fans se rassurent : les scènes de combats sont toujours là, et encore plus cet opus !
Épique est sans conteste l’adjectif à même de décrire au mieux le film. Pour les grandes scènes de batailles (plus d’une heure est consacrée aux combats). Épique pour les séquences héroïques qui s’enchaînent, épique parce qu’on reste en haleine jusqu’à la fin du film. Au moment du générique, un sentiment de nostalgie s’impose quand Bilbo rentre dans la Comté. La Terre du Milieu apparaît pour la toute dernière fois. C’est la fin d’une ère.


NOTE : ***

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TOUJOURS EN SALLE
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TIENS-TOI DROITE *
Critique du machisme omniprésent dans la société, changement des mœurs, indépendance de la femme… Il y a plein de bonnes intentions dans ce second long métrage de Katia Lewkowicz, qui fait le grand écart après avoir notamment joué dans Les Infidèles et la série Hard. Mais le spectateur se perd dans les trop nombreuses histoires. Saluons tout de même le jeu des actrices principales (Marina Foïs, Noémie Lvovsky et Laura Smet), fortes d’une grande sensibilité.
L.B.

HUNGER GAMES **
Des sensations vraiment mitigées à la fin de la séance. Cette première partie critique la société de façon intéressante. Mais les scènes les plus palpitantes commencent quand le film se termine. On a l’impression de passer son temps à attendre un peu d’action et on termine sur sa faim. Le film est divertissant mais un peu creux, avec le sentiment que tout se passe dans la suite. Et les lecteurs de la première heure seront déçus des changements par rapport au livre.
L.B.

LES HÉRITIERS ***
Des élèves de seconde d’un lycée de Créteil participent, à l’initiative de leur prof d’Histoire, au Concours national de la Résistance. Le film casse bien de nombreux préjugés mais tombe parfois dans le cliché. L’effet Entre les murs (on peut d’ailleurs remarquer une ressemblance entre les deux affiches) se fait sentir jusque dans la réalisation : l’accent a été mis sur l’adaptation de l’histoire vraie. L’émotion n’en est que plus forte, peut-être un peu trop.
L.B.

NOTATION :
**** CULTEissime
*** TOPissime
** PASMALissime
* BOFissime
X NULissime

"La pauvreté est un sujet tabou"

#EPJTMV. Ce 10 décembre, les droits de l’Homme sont mis à l’honneur. À cette occasion, Catherine Lison- Croze, présidente de la section Indre-et-Loire de la Ligue des droits de l’Homme, dénonce les récents arrêtés anti-mendicité discutés à Tours.

Catherine Lison-Croze regrette dans cette mesure la valorisation de l’image des magasins au détriment de celle de la société. (Photo Romane Boudier)

Serge Babary, le maire de Tours, a déposé un arrêté visant à interdire le regroupement de mendiants en ville pendant la période des fêtes. Comme Jean Germain l’an dernier, ce qui vous avait offusquée.
Chaque fois que des maires déposent un arrêté de ce type, nous le contestons. L’an dernier, la Ligue des droits de l’Homme avait demandé un recours auprès du tribunal administratif d’Orléans, qui n’a pas abouti. Cette année, nous allons nous adresser à la cour administrative de Nantes.
En quoi ces décisions représentent une atteinte aux droits de l’Homme ?
Toute personne humaine a le droit de vivre dans la dignité. Cet arrêté a été pris pour cacher la misère et rendre invisible des gens qui ne demandent qu’à être aidés. Dissimuler ces personnes, c’est les exclure de la communauté. La pauvreté est un sujet tabou.
Quelles situations êtes-vous le plus souvent confrontée ?
On traite aussi bien des cas individuels que des actions collectives. Les problèmes de racisme, de discrimination, de droit d’asile et d’hébergement d’urgence sont très courants. Mais une des revendications principales concerne le logement. Malheureusement, nous n’avons pas toujours le pouvoir d’agir.
Comment répondez-vous aux attentes des personnes ?
On les conseille et on les informe sur les aides dont ils peuvent bénéficier. Mais la mairie de Tours et la préfecture ont aussi un rôle à jouer. 5 500 logements sont laissés vacants dans la ville. Pour nous, c’est incroyable. Nous comptons revenir à la charge.
Propos recueillis par Dah Magassa

Une habitation dans les bois considérée comme "hors la loi"

#EPJTMV. Nathalie Doumas a construit son propre logement à Saint-Martin-le-Beau. En 2007, elle s’installait à la lisière d’un bois sur son terrain de 5000 m2. Mais depuis 4 ans, elle est en conflit avec la commune qui souhaite voir sa maison disparaître.

Pas facile de rencontrer Nathalie Doumas. Une fois arrivé à Saint-Martin-le-Beau par la D140, il faut « prendre à gauche au niveau du rond-point où il y a le charpentier, suivre l’usine Pullflex, reprendre à droite, et au troisième rond-point finalement à gauche ». Il faut traverser des champs, des vignes. À droite, un camp de gens du voyage, puis à nouveau des champs. Un bois apparaît. Caché sous les arbres, un circuit de moto-cross. Un dernier embranchement et quelques mètres sur un chemin de terre. Nous y voilà. Nathalie Doumas nous accueille. Finalement, on est loin du bourg de Saint-Martin lorsqu’on arrive chez elle.

Quinze ans dans un camion 

Sur le terrain, dont elle est propriétaire depuis 2004, sont répandus un peu partout des jouets. « Ils sont à mon fils. Il adore la nature et passe sa vie dehors », sourit-elle. Un poulailler, un potager, un chien… Au milieu de ce « grand jardin » trône la « maison, l’habitation, l’abri… On ne sait plus comment l’appeler », soupire-t-elle. C’est en tout cas sa demeure principale. Son logement. Pendant quinze ans, elle a vécu dans un camion. « Je suis saisonnière, mais les employeurs ne peuvent pas toujours me loger », raconte-t-elle. Sa force de travail, Nathalie Doumas l’a exportée partout en France, en Espagne ou en Suisse aussi. Lorsqu’elle a eu l’occasion de se rapprocher définitivement de sa famille, elle n’a pas hésité.

En 2008, une première procédure est lancée contre elle par la municipalité de Saint-Martin. On lui reproche de ne pas avoir eu d’autorisation pour ériger sa demeure sur un terrain non constructible. Les procédures se sont alors succédé. Les poursuites sont d’abord abandonnées en 2010, puis reprennent la même année. Depuis, Nathalie Doumas est sous le coup d’une possible demande de démantèlement de son habitation. Mais la voila arrivée au bout de son marathon juridique : sa vie va basculer le 11 décembre 2014. Mais dans quel sens ? Une attente doublée d’une menace angoissante. « Je n’ai nulle part où aller. J’ai un enfant. Je ne peux pas imaginer qu’ils me mettent à la rue », explique t-elle.

Face à la justice

Vivre à l’écart, dans un logement atypique n’est pas un choix militant. « C’est un choix de vie. Je ne veux pas être cataloguée comme une écolo extrémiste, espère Nathalie Doumas. Je n’emmerde rien, ni personne ». Il y a quelque temps, lorsque l’affaire a commencé, elle est allée à la rencontre de ses voisins. Les plus proches vivent à 150 mètres de chez elle. Elle a obtenu une dizaine d’attestations qui assurent accepter sa présence.

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Une bicoque en bois enfouie en plein cœur de la forêt. C’est en tout cas la première impression visuelle que l’on a de cette fameuse maison, qui cause tant de problèmes à la mairie de Saint-Martin. Nous traversons sa « cuisine d’été » et entrons dans son habitation. La chaleur est saisissante. Chauffée par un poêle à bois, la maison semble tout ignorer de l’hiver que nous entamons. « Lors du terrible hiver 2012, où il a souvent fait en dessous de -15°C, je n’ai eu aucun souci, relate-t-elle. J’ai mis quinze centimètres de paille dans les murs. C’est mieux isolé que la plupart des appartements ou maisons des villes. »

« On m’a d’abord reproché de vivre sur une zone A.O.P de Touraine, or je suis à 200 mètres des premiers rangs de vignes », explique-t-elle. Mais le problème ne semble plus se situer au niveau de la protection des vins de la région. La mairie a pointé du doigt le fait qu’elle vivait sur une zone non constructible. « Je n’ai aucune fondation, mon habitation est comme posée sur le sol », se défend Nathalie Doumas. Elle souhaiterait que la loi Duflot lui vienne en aide. Il y est prévu que les habitats légers soient mieux reconnus. Ou que le PLU (Plan local d’urbanisme) change et que son terrain devienne, une bonne fois pour toute, constructible pour éviter tout malentendu et contentieux juridique.

Une maison construite au fil des années… 

Des photos d’amis, de famille et des décorations sont accrochées aux murs. Au centre, une table en bois et un canapé remplissent l’espace. « Au fil des ans, des choses se sont rajoutées. Les améliorations viennent avec le temps. » Il fallait faire preuve d’ingéniosité pour construire cet habitat à partir de rien et sans compétence. Des murs se sont élevés, des pièces sont apparues. Une cuisine, une chambre, un salon…

Dans la campagne proche de Tours, ils sont plusieurs à avoir construit leur maison. « J’ai une amie pas très loin d’ici qui vit comme moi. Pour l’instant, elle n’est pas inquiétée. Je touche du bois », explique Nathalie Doumas. Sophie Robin, une amie proche et membre de l’association Vélorution, précise de son côté qu’« il y a presque une dizaine de gens qui ont bâti leur logement sans demander l’avis de personne en Touraine. Certains sur des zones non constructibles voir inondables. Ils ne sont pas mis en danger par la justice. Tant mieux. Mais c’est dur pour Nathalie. Elle respecte les lois sans faire de vague mais elle peut théoriquement être mise à la rue. Nous ne sommes pas sur un fait de société mais sur un cas unique, une histoire personnelle qui mérite indulgence et compréhension. » Nathalie Doumas rebondit : « De toute façon, je n’ai pas envie de démonter ce que j’ai construit. »

Mise à jour au 11/12/2014

Suite à la délibération du Tribunal de Tours, l’affaire a été ajournée au 11 septembre 2015. Nathalie Doumas et la mairie de Saint-Martin-le-Beau ont jusqu’à cette date pour trouver un accord. « La justice a été compréhensive », a déclaré Nathalie Doumas. Son défi va être de faire évoluer le plan local d’urbanisme (PLU) en accord avec la commune. Ainsi son logement pourrait être mis en dehors de tout problème juridique et cela définitivement.

Thomas Rideau

Vidéo : Sébastien Guerche

De Bobbyland à Bobby Keys, de Mano Solo à Headwar

Cette semaine, Doc Pilot a voyagé sur les terres de Mano Solo et de Bobbyland.

2 boules vanille
Bobbyland à la bibliothèque
Nantes et ses fabricants de machines, ici l’orchestre d’automates gérés par l’ordi, l’impression de se retrouver dans un film de Jeunet et Caro, la question dans la dysharmonie constitutive de ces joujoux aussi drôles et dérangeants. Oui, l’humour est maître en cette affaire, l’impression d’assister aux délires d’ingés en robotique industrielle à la recherche d’une enfance sublimée de surdoués fantasques. Ils usent d’un alibi didactique à vouloir tout expliquer lors de la visite de leur terrain de jeux, mais on ne nous la fait pas : on sent bien que ces “ grands n’enfants ” ne se triturent les méninges que pour le fun, l’éclate. Reste pour moi un bémol à l’affaire, la partition, finalement peu surprenante et c’est dommage. Le vieux Pierre Bastien, bricolo légendaire, est en l’affaire plus aventureux.
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Bobby Keys part aux fleurs suivi par Ian Mac Lagan

La fameuse loi des séries et deux de mes héros qui partent aux fleurs : ça va jammer au paradis, tous deux à l’occasion musiciens de studio mais aussi à la scène pour les Stones et Joe Cocker, et bien sur dans The Faces ; le son de Bobby au sax identifiable à la première note et tellement nécessaire à l’univers des Rolling Stones (Brown Sugar, Happy), le touché pianiste de Ian la signature sous la voix de Rod Stewart dans ce rock à jamais teenager et british de The Faces ; pour l’un comme pour l’autre, la fiesta à la scène, la joie et la banane, et cette manière de jouer “ en avant ”, si indispensable “ pour faire avancer le truc ”. Deux mecs tellement en phase avec leur époque qu’ils resteront impossible à remplacer ; d’ailleurs à quoi bon essayer répéter une Histoire déjà bouclée dans le XXe.
Kamilya Jubran & Werner Hasler au Petit Faucheux
Intense émotion avec la chanteuse palestinienne Kamilya Jubran au Petit Faucheux ; elle porte la tradition, le message, l’héritage… Nous sommes loin d’un exotisme de pacotille, d’une world music festive et conviviale. Nous sommes face à la gravité dans l’expression d’une artiste engagée ; nous sommes face à l’Histoire. La force de l’artiste est dans cette association créative avec le musicien électronique Werner Hasler ; ainsi à la manière de Bjork avec la culture islandaise, Kamilya porte un style au delà du temps et des modes en l’associant à des arrangements issus de la fin du XXe. Il y a du Radiohead en cette expression ; ce chant écorché rappelle celui de Thom Yorke ; les mantras sans fin et le bourdon du oud, les expériences de Brian Eno et de David Byrne dans leurs télescopages avec les cultures orientales. Cet art est contemporain, les pieds dans la tradition et la tête vers un futur que l’on espère apaisé.
Vernissages et Concerts en Appart’
Tir groupé rue du Grand Marché, avec la bonne idée (pour les curieux et les buveurs) d’un « jour des vernissages » pour tous les ateliers et galeries du collectif « Le Quartier des Arts » ; bon il y a de tout, et plus d’artisanat que d’art en cette affaire axée sur l’idée de susciter l’achat pour Noël… En clair, je ne m’y retrouve pas dans ce « marché de Noël », l’émotion n’y est pas de mise et même « les petits formats érotiques » de la Boite Noire n’échappent pas à cette sensation proche du déjà vu, le seul truc amusant et surprenant étant le travail de Juliette Gassies et de ses paires de chaussures pornographées : une pour chaque liaison mémorable ? Allez savoir… Beaucoup plus dans mes cordes et mes envies, « Show d’œuvres d’Hiver » à l’Imprimerie rue Bretonneau, télescopage de psychédélismes identifiés retranscrits dans des pratiques caractérisées, ma préférence allant à l’énorme inventivité de Cédric Marcillac tant dans les sujets que dans les matières, aux délires de Key et aux flottements d’air et d’eau d’Yveline Bouquard… En la Galerie Ozart, Death Amber ou la réunion grinçante d’univers tourmentés ; au moins ici nous ne sommes dans la séduction affichée mais dans des concepts pour habiter nos trips à la Tim Burton : Ludivine Beaulieu, Lus Dumont et T.Léo, ça me le fait bien… Concert surprise à Ozart (je ne savais pas), Padawin en solo, l’un des trois coups de cœur du Terres du Son 2015… Dans un appart’ rue de la Grandière, concert du garage band (appart’band ?), Cigarette, un rock un peu punk joué à l’énergie avec en visuel la vidéo du chanteur en slip qui grille clopes sur clopes face à la caméra ; c’est drôle, brouillon et sincère : à suivre.
 
Concert-Hommage des Hurlements de Léo à Mano Solo
Grande claque du weekend au Centre Culturel de St Pierre des Corps, public nombreux et passionné, effluves punkoïdes pour un retour dans les mélodies et les mots du grand Mano Solo. Artiste emblématique des nineties et du début du XXIe laminé par le showbizz pourrissant, Mano à la séropositivité dramatiquement emblématique a produit une œuvre, une mine d’hymnes humanistes aussi indispensable que celle laissée par Berurier Noir. Les Hurlements de Léo en donne une lecture si fidèle et passionnée que Mano est là. A la guitare un membre des Fréres Misères, l’univers graphique de Mano en fond de scène, et pourtant rien de pleurnichard en l’affaire, simplement le retour d’un type de fiesta rarement croisé sur nos terres, celui aussi d’envoyer ses tripes à la gueule du monde et d’entrer en résonance avec l’humain. Trois rappels puis « la lune » unpluggged au milieu du public. Grandiose. .. Et si finalement ce Centre Culturel se révélait le digne remplaçant du Bateau Ivre ? Et si finalement Les Hurlements de Léo s’imposaient pour de réels passeurs de la culture populaire.
Trois Grands délires au Temps Machine
Soir de Téléthon pour certains, soir de délire pour les chanceux ayant bravé le froid pour monter au Temps Machine2 Boules Vanille, deux batteurs au fûts sous capteurs vers des synthés amplifiés dans des amplis vintage type « triple corps Marshall ». Le Son, énorme, le Concept, inédit, L’écriture, harmonique ; nous sommes faces à une performance physique et artistique unique… Seal of Quality, un mec en solo, excellent dans le chant, le style, le jeu sur sa guitare et ses jouet-machine Nintendo ; annoncé par Rubin dans la ligne Boogers, Janski Beeeat, je trouve ces comparaisons bien réductrices, en partie encore une fois grâce à l’écriture. A son écoute je pense à XTC, à Magazine, à certains albums solos de Brian Eno : cet artiste est rare et dément… Apothéose avec Headwar, un mur de son et de délire, une performance technique et physique, une projection « dans ta gueule » d’images et d’attitudes furieusement « rock », tribales, une guerre de l’air et du feu aux armes électroniques, aux froissements de cymbales, certaines fixées sur des guitares et frappées. Pour les références, je pense au premier album de Killing Joke, à Hawkwind (Space ritual ), à Sonic Youth ( Dirty), à Throbbing Gristle (Doa) et finalement à Hendrix aussi, dans cette capacité à faire évoluer l’approche de la guitare électrique, ici couplée à des cymbales vissées sur les cordes !!! Headwar c’est du hardcore psychédelique !!! On en sort totalement défoncés.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=hpi37XwyZho[/youtube]

Un tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine (5/5)

#EPJTMV. Cette semaine, on change d’air ! Dépaysez-vous sans quitter la Touraine avec notre dossier 100 % web spécial tour du monde. Pour le dernier épisode de la série, on fait escale dans le plus grand pays d’Asie orientale.

DIRECTION : La Chine

L’ACTIVITÉ : prendre le thé

EPJTMV
Mme Bonneau enseigne notamment l’art du thé à l’Institut chinois.

À toi qui consommes de l’eau chaude à foison, oublie ton sachet Lipton. L’Institut chinois de Touraine propose de prendre un thé à la chinoise. Et on ne parle pas là d’un truc entre mamies avec gâteaux secs à l’appui. Car en Chine, boire des feuilles infusées, c’est sacré.
1538000_783067418396110_5355660738410066654_oSi les Français aiment siroter des grands crus en se délectant de leur « délicieux arômes fruitiers dans la rosée du matin, typique des vins de Bordeaux » (j’invente, je n’aime que le rosé pamp’ marque repère), les Chinois, eux, ont une culture du thé. Si bien que la moindre infusion devient un rituel que certains Chinois (« surtout ceux du sud », explique la prof) respectent quotidiennement.
Car autour du plateau équipé d’un robinet et d’une plaque chauffante, il ne s’agit pas de mettre une simple boule à thé dans une théière. On infuse d’abord le thé une première fois, on le passe à la passoire et … on le jette ! Oui, la première infusion ne se boit pas ! Il faudra attendre la deuxième pour voir nos petites tasses se remplir. On peut déjà oublier les gobelets 50 cl Starbucks, ici on déguste. On ne parle pas de vulgaire pisse-mémé mais bien d’un thé haute qualité. (Mais pas de soucis, on sera resservi au moins cinq fois).
EPJTMVSi un après-midi thé vous intéresse, il suffit d’appeler ou d’envoyer un mail pour réserver pour vous et trois à quatre potes. Et si vous voulez vous plonger encore plus dans la culture chinoise, l’institut propose aussi des cours de langue, de calligraphie et de peintures… Tout pour se sentir dépaysé. On ressort et on est surpris de voir qu’autour de nous, ça parle français, tant qu’on se serait cru à Pékin.
Le b.a-BA du thé
Le thé en chinois se dit 茶 (« chá »), oui, comme un chat, mais ça n’a rien à voir. Et pour remercier quand on vous sert le thé, vous dites 谢谢 (« xièxiè »), merci. Voilà déjà de quoi vous la péter devant vos potes au resto. Reste plus qu’à maîtriser l’accent, ça c’est moins gagné.

Et aussi …

On ne pouvait pas parler Chine sans parler bouffe ! Alors autant partager un coup de coeur : chez Duong, dans le Grand Passage près du Printemps. Si d’extérieur, ce petit traiteur ne paie pas de mine, attendez donc de gouter leurs nouilles. UNE TUERIE ! Ils sont là depuis 1981 et le succès ne s’est jamais démenti. Il y a bien une raison à cela, moi je mise sur leurs nems.
Clément Laré
Photos : Romane Boudier
Lisez aussi ce témoignage d’une Chinoise à Tours.

XiaoMei Huang, une Chinoise à Tours

#EPJTMV. Ils viennent de loin et se sont installés à Tours. On les a rencontrés, ils nous parlent de cette ville.

XiaoMei Huang, Chinoise, installée à Tours depuis 7 ans.
XiaoMei Huang, Chinoise, installée à Tours depuis 7 ans. Photo : Clément Laré.

De quelle ville êtes vous originaire ?
Je viens d’une petite ville de 50 000 habitants dans la province de Hubei, au centre est de la Chine.
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Quand et pourquoi êtes-vous venue vous installer à Tours ?
Je me suis installée à Tours en 2007 pour le travail. Après avoir rencontré mon mari français en Chine, je l’ai suivi partout, de Paris en Grèce. Mais travailler me manquait trop, alors en 2004, j’ai décidé de m’installer en France et j’ai trouvé un poste de professeur de chinois à Tours.
Qu’est-ce que vous préférez à Tours ?
À Tours, la vie est paisible. C’est une ville assez petite ou l’ambiance n’est pas stressante. Et puis c’est là que j’ai trouvé un travail stable qui me plaît, et le travail, ça compte beaucoup. J’adore me balader aux bords de Loire, je trouve cela très beau.
Qu’est-ce qui vous manque de votre pays d’origine et qu’on ne retrouve pas à Tours ?
Évidemment, ma famille. En Chine, les enfants restent très proches de leurs parents. Alors je tente d’aller rendre visite aux miens au moins une fois par an.

Baptiste Lecaplain : "J'ai une relation amour/haine avec les poils"

#EPJTMV. Vendredi 12 décembre prochain, il sera à Montlouis-sur-Loire pour l’un des derniers spectacles de sa tournée. Baptiste Lecaplain a répondu à notre interview décalée.

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Photo : Olivier Wavre/Flickr

On a réalisé un dossier sur les Tourangeaux plus célèbres à l’international qu’à Tours (à retrouver dans notre édition de mercredi 10 décembre !). Et vous, vous connaissez un Tourangeau ?
Je sais qu’il y a une très bonne équipe de volley à Tours ! Avec notamment, le seul rasta blanc que je connaisse, un très bon joueur [il parle de Loïc de Kergret, ndlr]. Sinon, j’avoue que je ne connais pas beaucoup de Tourangeaux… Ah si, Olivier Giroud, non ? Quoiqu’il a joué à Tours mais non, il ne doit pas venir de Tours. [Effectivement. Il est né à Chambéry, ndlr.]
Vous êtes plus connu à Paris que dans la Manche ?
L’avantage de la Manche c’est qu’il n’y a pas beaucoup de gens connus. Du coup, forcément, je suis assez connu là-bas. À Paris, la principale star de Basse-Normandie, c’est quand même Michel Drucker ! Moi je dois être en 5e ou 6e position derrière.
Un tour du monde sans bouger de chez soi, ça fait rêver, non ? Si vous pouviez vous téléporter, vous iriez où ?
J’adorerais me téléporter ! Aller en Australie, ça me fait rêver… J’ai l’impression que tout le monde y est parti sauf moi. Mais je crois qu’il y a 23 h d’avion pour y aller, il faut avoir une sacrée réserve de bons films. C’est typiquement le pays où j’aimerais me rendre via téléportation. New York, aussi, ça me fait rêver. Surtout depuis que j’ai fait un film dessus ! C’est une ville de fous. Ça, c’est plus un voyage que j’aimerais faire régulièrement, quotidiennement.
Plutôt pole-dance ou rugby ?
[Rires] Le pole-dance, c’est pas un truc de stripteaseur ça ? Le rugby c’est cool mais c’est vraiment des gars qui font que de prendre des coups, j’ai du mal à suivre. J’ai du mal à voir l’intérêt aussi ! Du coup, je dirais pole-dance mais c’est vraiment bizarre, quand même… Je préfèrerai danser chez Paul.
Mon sport c’est plutôt l’endurance, je cours tous les jours. Et j’ai fait 13 ans de basket.
C’est quoi le dernier concert auquel vous ayez assisté ?
Dimanche 30 novembre, pour Un cadeau pour la vie, l’asso que je parraine avec Kyan Khojandi, on a fait venir Ben Mazue, un chanteur super, et le mythique groupe Elephanz. Deux gros coups de cœur !
Vous aimeriez vivre à la Into the wild, seul dans les bois ?
Jamais de la vie ! J’aime bien avoir mon tél, appeler mes parents à tout moment, recevoir les alertes des résultats du foot… Ce film est ouf : une personne sur trois qui l’a vu dit toujours « je vais faire pareil, vivre seul, dans les bois, en communion avec la nature », mais j’aimerais bien voir le pourcentage des personnes qui osent lâcher leurs smartphones et se couper de tout.
La tendance de l’hiver, c’est la fourrure. Mais vous, vous êtes plutôt pro ou anti-poils ?
J’ai une relation amour/haine avec les poils. J’ai signé une pétition contre l’élevage à fourrure en France. D’un autre côté, je suis pour la démocratisation de Body ’Minute. Mais bon, généralement les mecs n’aiment pas les poils mais font rarement des efforts là-dessus.
Comment faites-vous pour être aussi beau ?
Déjà je ne bois pas, je ne fume pas et je fais du sport. Mes petits secrets beauté persos ! Après, j’aime bien mettre une petite crème hydratante, en ce moment je suis dans les produits australiens écolos et bio de la marque Aesop. Surtout la gamme à la graine de persil ! J’adore dire ça, ça fait un peu bobo.
À quel âge vous avez-arrêté de croire au Père Noël ? 
J’ai su qu’il n’existait pas à 8-9 ans, dans la cour d’école. C’était pas cool mais je l’ai raconté à mon pote juste après. Sur le coup c’est un peu traumatisant. Mais j’ai une sœur qui a quatre ans de moins que moi, je trouvais ça cool dans les années suivantes de lui mentir et de partager le secret avec mes parents. J’espère que ma fille va bien vivre le truc. Peut-être que j’engagerai un comédien pour qu’il se déguise en Père Noël !
Vous êtes Gémeaux. C’est un bon signe astro ?
Je ne sais pas, on me dit souvent que les gémeaux ont des dédoublements de la personnalité, que ce sont des gens difficiles à cerner. Hitler et Pinochet devaient être gémeaux, elle vient d’où sinon cette espèce de malédiction ? Les horoscopes, c’est cool quand ça ne se prend pas au sérieux. [ndlr : ça tombe bien, à TMV, l’horoscope c’est du douzième degré !]
Un petit mot pour mettre fin à cet entretien ?
La phrase de fin de mon spectacle. « Merci encore pour cette soirée si courte… C’était super ! »
Recueilli par Marie Courvasier
Si vous n’avez pas eu le temps de prendre vos places pour le spectacle, vous pouvez toujours retrouver Baptiste sur son site.

Un tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine (4/5)

#EPJTMV. Cette semaine, on change d’air ! Dépaysez-vous sans quitter la Touraine avec notre dossier 100 % web spécial tour du monde.

DIRECTION : l’Afrique

ACTIVITÉ : mixer les influences et danser sans s’arrêter

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Photo : Sébastien Guerche

« Une, deux, trois, quatre, allez on avance ! ». Les corps ondulent, sautent, pivotent. Ce n’est que l’échauffement, mais déjà toutes les parties du corps sont sollicitées. Mouvements d’épaules, de tête, de bassin, de hanches et surtout de fesses, la danse africaine est un condensé d’énergie physique. « Faut se lâcher ! », sourit Célia, 20 ans, la plus jeune danseuse du groupe. Et avoir une bonne condition physique, on vous prévient tout de suite.
Règle de base : on enroule le bassin et les hanches. « On cherche les courbes et les rondeurs, c’est ça la danse africaine ! » Julien Longomba est le responsable artistique de l’association Fogara. Chorégraphe et danseur, avec ses cours de danse africaine, il fait bouger près de 200 personnes chaque semaine, sur les quatre communes de Tours, Bléré, Montlouis et Amboise. Congolais, il a grandi en Europe et confie puiser ses inspirations un peu partout dans le continent africain. Une diversité d’influences, pour une discipline qu’il qualifie de « mix » culturel. Absente des académies de danse et des conservatoires alors que « les bases de la danse africaine sont exploitées par beaucoup de sports modernes : zumba, salsa, danses orientales, capoeira ou même fitness ».
Toutes face au miroir, les danseuses copient les mouvements de leur professeur. L’ensemble est harmonieux et fluide, à la fois doux et dynamique. Vue comme ça, la danse africaine paraît simple. Mais plus tard dans le cours, Julien et ses élèves décomposeront chaque mouvement pour en décortiquer les moindres gestes. On se rend vite compte que rien n’est facile, rien ne va de soi. Même la plus petite vibration du fessier ou ondulation de la hanche a été calculée et apprise.  Ici, on se défoule par la beauté du geste. Il ne s’agit pas de bouger dans tous les sens sans réfléchir aux symboles et significations des mouvements. « Je veux du soleil », « je me lamente pour ceux qui sont partis », chaque geste raconte une histoire. Et lorsque tout le groupe se les approprie, on oublie la technique de la gestuelle pour ne plus voir que la beauté de l’art.
Le sport est physique, tire sur les adducteurs. Les jambes, piliers de tous les mouvements des danseuses, sautillent, piétinent, pivotent et se croisent, sans jamais s’arrêter. De toute façon, difficile de rester immobile et de contenir une soudaine envie de bouger. Les musiques et chorés sélectionnées par Julien réveillent en tout en être humain un irrépressible besoin de suivre le rythme.
« Plus d’agressivité ! », encourage le professeur en tapant dans ses mains. Les athlètes suent et s’essoufflent, rougissantes, mais les visages sont radieux. C’est de la bonne fatigue.
Marie Courvasier
Et puisque des actes parlent plus fort que des mots :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Oj-Ns1xVnbc&list=UUqDvNe1K6e93hDBdjD86CCw[/youtube]

Et aussi… 

Fumeurs aux poumons fatigués et piètres danseurs, ne désespérez pas : l’art africain est divers et varié, à l’image de son continent d’origine. Dans l’agglomération de Tours, Fogara dispense aussi des cours de percussion (à l’année) et des stages ou ateliers ponctuels de sculpture, dessin, écriture et contes traditionnels.
Pour en savoir plus : la page facebook de l’association ; le contact.
Lisez aussi ce témoignage d’une Sénégalaise à Tours

Salimata Diop, une Sénégalaise à Tours

#EPJTMV. Ils viennent de loin et se sont installés à Tours. On les a rencontrés, ils nous parlent de cette ville.

EPJTMV
Salimata Diop, Sénégalaise, installée à Tours depuis quelques mois.

De quelle ville êtes-vous originaire ? 
Je suis née à Johannesburg, en Afrique du Sud. J’ai déménagé en Australie, puis j’ai habité à Dakar, au Sénégal pendant dix ans, jusqu’à cette année.
afrique
Quand et pourquoi êtes-vous venue vous installer à Tours ?
Je suis à Tours depuis septembre, pour faire des études. Je suis en 1re année à la fac d’éco, aux 2 Lions.
Qu’est-ce que vous préférez à Tours ?  
L’ambiance est agréable, très calme. J’aime beaucoup le centre-ville, du côté de la gare, surtout en ce moment avec le marché de Noël. Mais je n’ai pas encore eu le temps de faire le tour de Tours !
Qu’est-ce qui vous manque de votre pays d’origine et qu’on ne retrouve pas à Tours ? 
Je ne retrouve pas le même rapport avec les gens qu’au Sénégal, il y a plus de distance, moins de chaleur, c’est complètement différent.

Une minute sur le web #36

Une fois par semaine, le pire et le meilleur du web. Bisous.

BUZZ_TUMBLR
LE TUMBLR
TIENS-TOI DROITE
À l’occasion de la sortie de Tienstoi droite, l’équipe du film a lancé un tumblr pour dénoncer le sexisme ordinaire. Le petit plus, c’est qu’il est participatif. Les internautes peuvent envoyer une photo, où ils posent avec une a¢che sur laquelle ils épinglent une remarque sexiste qui les a marqués.
tiens-toidroite.tumblr.com
 
ÉTUDE
ATTENTION, COCU(E)
Vous connaissez le gène AVPRIA ™? Non ? Eh bien, c’est le gène de l’infidélité, découvert par des chercheurs australiens. L’adultère serait donc héréditaire et si vous possédez ce gène, il y a des chances que vous alliez voir ailleurs un jour. Pas sûr que l’excuse passe auprès des cocu(e)s. On ne vise personne…
SNAPCASH
FLOP OU PAS ?
Ça y est, Snapchat (appli de photos éphémères) se lance dans le transfert d’argent, avec Snapcash qui permet d’envoyer des sous-sous à un ami, en écrivant « $ » suivi du montant choisi. Reste à voir si les gens auront confiance, après les problèmes de confidentialité et le piratage de milliers de photos de nu.
 
BUZZ_SELFIE
LE CHIFFRE
1 151
C’est le nombre de personnes réunies sur le plus grand et large selfie du monde. Ça s’est passé au Bengladesh et cette « prouesse » a été mise en place par deux marques (une de téléphone et une autre d’une boisson qui commence par CO et se finit par LA. Mais chut…). Maxi selfie et gros coup commercial.
BUZZ_PRINCIPALE
LA PHOTO

Le photographe français Sacha Goldberger est extra. Sa dernière série de clichés, Super Flemish, est aussi au top : l’artiste fait poser des fans de cosplay et s’amuse à croiser héros de pop culture et peinture flamande.
À voir sur sachabada.com
 
HASHTAG
GYNÉCOCHEMAR
#PayeTonUtérus, c’est le hashtag lancé par @Ondeejeune et qui buzze sur Twitter. Moqueries sur leur poids, examens brutaux, jugements sur l’IVG, les orientations sexuelles, contraception… Les femmes racontent leurs pires expériences en 140 signes.
LA VIDÉO
NABILLA 8 BIT
Et voilà, la vidéo des frenchies de French Touch Records devient virale. Ces petits génies ont résumé l’arrestation de Nabilla et l’agression de son compagnon dans un jeu vidéo 8 bit (donc rétro et old-school). Fautes d’orthographe ou encore boss de fin en Cyril Hanouna : c’est très drôle et moqueur. Miam.
Nabilla Prison Boobs sur YouTube.
[youtube]http://youtu.be/vBSiVa7g-Tg[/youtube]
Bonus : cliquez-ici

Trois questions à… Marie de Lassée, Miss Nationale Centre

#EPJTMV. Nous avons rencontré cette jolie Tourangelle de 24 ans, une semaine avant le grand soir. Écharpe autour du cou, elle s’est prise volontiers au jeu de nos questions d’actualité.

EPJTMV
Entretien
Quels sont les sujets d’actualité qui vous intéressent le plus ?
Je me focalise surtout sur l’actualité internationale, en particulier les guerres et les incidents. C’est ce qui me touche le plus donc j’y porte de l’attention.
Qu’est ce qui vous a marqué récemment ?
Les inondations dans le Sud de la France. Cela nous rappelle que l’on peut tout perdre en une seconde. Ça m’atteint d’autant plus que j’ai envie de déménager dans cette belle région.
Quel type de média préférez-vous ? 
Je ne lis pas beaucoup mais quand j’ai le temps je regarde la télévision. Le matin, je suis branchée sur les chaînes d’information en continu. Bon, j’avoue que le midi je regarde TF1, mais de toute façon, il ne se passe pas grand-chose d’intéressant à cette heure-là.
Le test de culture G
Pour finir en beauté (ne voyez là aucun jeu de mot), nous avons soumis Marie de Lassée au même test de culture générale que celui des Miss France.
Actu, politique, économie, histoire ou littérature, la pétillante jeune femme a un peu botté en touche. Mais on ne lui en veut pas, une fille aussi rigolote, ça ne court pas les rues. Voyez un peu par vous-même dans cette vidéo :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=5KQuj2-eJco&index=1&list=UUqDvNe1K6e93hDBdjD86CCw[/youtube]
Pratique
Le couronnement de Miss Nationale 2015 aura lieu le samedi 13 décembre à Arras (62). Pour soutenir votre candidate régionale par sms, vous avez jusqu’au jeudi 11 décembre. Elle compte sur vous !
Marine Sanclemente
Images : Sébastien Guerche

Hansel et Gretel : "Mais Mimi, il est 10 h …"

#EPJTMV. « Mais t’avais dit qu’on irait bruncher ! » Chez Hansel et Gretel, en plus de prendre le thé, on peut venir petit-déjeuner. On a testé pour vous.

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À peine avoir franchi le seuil de la porte, l’odeur de gâteau qui sort du four vient titiller nos papilles. Confitures, petits biscuits et sucres d’orge sont apposés ici et là pour rappeler qu’il y avait une confiserie avant le salon de thé. Voltaire, un bouledogue français aux bâillements atypiques, vient nous accueillir. Le service est irréprochable, et Katia Darzacq, la maîtresse de maison, souriante et attentionnée.
Après 20 ans d’enseignement, cette professeur de lettres avait envie d’autre chose. « Avec mon mari Nicolas, le projet mûrissait depuis déjà quelques années. On voulait un endroit familial et chaleureux, comme dans la maison du conte d’Hansel et Gretel ». Un pari réussi, on s’y croirait presque. Quant à l’idée du salon de thé, elle est venue tout naturellement. « Je me suis toujours beaucoup intéressée aux différentes sortes de thé et j’adore faire les gâteaux ! », s’amuse Katia.
Dans ce lieu cosy, pas guindé pour un sou, on déguste les préparations sur des petites tables de jardin. Côté assiette, tout est fait maison. Entre le chocolat à l’ancienne, aussi bon que celui de nos grands-mères (c’est pour la formule, vous voyez ce qu’on veut dire), et les œufs brouillés cuits à la perfection qui nous transportent illico presto Outre-manche, on ne trouve rien à redire…
Au menu
Une formule petit-déjeuner hyper copieuse : des classiques du petit-déjeuner avec pain frais-beurre-confiture, du pain d’épices à tomber par terre et une crêpe beurre-sucre à la douce saveur de fleur d’oranger. Pour vous hydrater, jus d’oranges pressées et boisson chaude à volonté. Oui, oui, tout ça ! Bon on avoue, on a quand même un peu calé à la fin…
On a pris en plus…
Un cake café/noix avec plein de chantilly et un café latte. Toujours en quantité de géant, mais on ne va pas s’en plaindre !
À titre d’information, des brunchs encore plus garnis sont servis le week-end. Dans l’assiette : pancakes, bacon, assiettes de fromage, de charcuterie, et plein d’autres choses pour ravir vos papilles. À bon entendeur…
L’addition
La formule petit-déj à 9,10 €, deux parts énoooormes de cake et un café latte pour 6,70 €. Plus que raisonnable pour un endroit comme celui-ci.
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En pratique
Hansel et Gretel, 107 rue Colbert. C’est ouvert du mercredi au samedi, de 10 h 30 à 19 h 30.
Contact : 02 47 05 58 65, hanseletgretel@orange.fr ou Hansel et Gretel sur Facebook. Le lieu peut seulement accueillir une quinzaine de personnes donc il est préférable de réserver à l’avance (conseil d’amie, ce serait bête d’être frustré).
Marine Sanclemente (article et photos)

Demain, on s’tient la main pour le Bateau Ivre

#EPJTMV. Pourquoi réouvrir le Bateau Ivre ? « Parce que c’est une salle mythique à Tours, les acteurs culturels et les artistes en ont besoin. »

EPJTMVLa diversité culturelle, c’est super important : voilà le discours de Franck Mouget, président de l’association Ohé du Bateau, qui milite pour la réouverture du Bateau. Le but : une salle où l’art et la culture pourraient s’exprimer librement et où les gens pourraient partager un bon moment. Et à des prix abordables (entre 5 et 12 euros).
Pour l’association Ohé du Bateau, les finances ne doivent pas guider l’envie de réouvrir ce lieu. L’utilité sociale doit primer, l’intérêt général pour la ville et son rayonnement. C’est quoi l’important ? « Ce que cela crée comme liens d’humanité. » D’où la chaîne humaine organisée ce samedi 6 décembre par le collectif. L’objectif est de montrer que chacun peut participer à la réouverture, chacun est essentiel à ce que ce soit un lieu de culture et d’art dans sa plus grande diversité. La chaîne, c’est symbolique. Le collectif veut provoquer la volonté du politique. « La municipalité est assez molle sur la question », estime Claude Bourdin, secrétaire adjoint de l’association et candidat aux dernières élections municipales. « Ils sont intéressés par le projet, mais ils ne savent pas par quel bout le prendre », ajoute Franck Mouget. Selon lui, « le bout le plus simple c’est le bout citoyen. Il y a des gens qui veulent faire des choses, pourquoi ne pas les accompagner ». En avril, Christine Beuzelin, adjointe à la culture, déclarait à La Nouvelle République : « Il faut que la culture aille plus vers les gens.» Et c’est exactement ce que veulent les défenseurs du Bateau, ça tombe bien, non ?
EPJTMV« Quand on veut on peut » est la devise qui anime l’ensemble des Tourangeaux derrière le projet de réouverture du Bateau Ivre. « On a envie de prouver qu’on existe, qu’on peut créer du lien. L’argent, il y en a marre de le mettre au centre des activités humaines. C’est la culture qui doit l’être. » La très forte volonté citoyenne, qui existe depuis quatre ans maintenant, n’a qu’une envie : ne plus être dans la démonstration, mais dans l’action. « On veut être dans le lieu et montrer de quoi les citoyens qui défendent la diversité culturelle sont capables, témoigne le président de l’association. Au Bateau Ivre, on veut qu’il y ait de l’humanité, des échanges, du partage, parce que ça manque à Tours. »
Ce samedi 6 décembre, en se tenant la main, les membres du collectif et les citoyens tourangeaux auront à cœur de montrer qu’ils veulent relier le projet de réouverture du Bateau à la mairie. Ce sera ça, d’ailleurs, le trajet de leur chaîne humaine : du 146 rue Edouard-Vaillant à la place Jean-Jaurès et l’Hôtel de Ville. Midi pile au Bateau, et puis, vu le froid, quitte à sortir, autant marcher dans la joie et se tenir la main. « Venez nombreux, on ne sera jamais assez pour défendre ce genre de projet. »
Déroulé des évènements 
Ce samedi 6 décembre. Départ à 12 h du Bateau Ivre, passer par la gare vers 13 h, et arriver à la mairie à 14 h. Tous les 100 mètres environ, des « agitateurs » vous réchaufferont !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=QOz7sE83TNc[/youtube]
Sébastien Guerche (article + photos)

Manger comme un Gallois : le sticky toffee, la recette !

#EPJTMV. Une petite faim ? On vous l’avait promis, voici la recette du sticky toffee gallois.

1) Les ingrédients (4 personnes) :
* 125 grammes de beurre
* 125 grammes de sucre en poudre
* 125 grammes de dattes dénoyautées
* 125 grammes de farine
*  3 œufs
* 1 cuillère à café de bicarbonate de sodium
* 1 brique de crème liquide
* du sucre roux

EPJTMV
Le sticky toffee, c’ est lourd et calorique. Un régal ! Photo : Beck/Flickr

2 ) La préparation :
Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). On commence par prendre d’un petit bol pour faire fondre le beurre. On transvase le beurre fondu dans un grand récipient et on ajoute le sucre puis les dattes dénoyautées et broyées. Pour broyer les dattes, chacun sa technique. Nous, on a utilisé une fourchette pour en faire une sorte de purée mais un mixeur ou même un fouet devraient sans doute être plus efficace.
Une fois que le beurre, le sucre et les dattes sont mélangés, on ajoute les œufs entiers et on remue pour avoir une pâte qui ressemble à quelque chose (avec une cuillère c’est chaud mais ça passe). On rajoute ensuite le bicarbonate de sodium. On verse notre mixture dans un moule à cake préalablement recouvert de papier sulfurisé pour faciliter le démoulage. Enfourner 50 à 60 minutes.
Attention, là, ça devient technique. Au bout de 15 minutes de cuisson (pas 14 ni 16), on recouvre le gâteau d’aluminium pour ne pas brûler le sticky toffee. Après cette manœuvre, on prépare la crème avec laquelle vous servirez votre chef d’œuvre. Pour ce faire, on verse la crème liquide dans une casserole. On chauffe tout ça en ajoutant le sucre roux sans oublier de remuer jusqu’à obtenir une sauce mi-épaisse et de couleur légèrement rousse.
Plus que quelques minutes à patienter… C’est bon, le gâteau est cuit ! Allez, on sort un joli plat, on met la sauce dans un délicat récipient et le plus important, on appelle ses copains. Oui, car mangez ça seul et vous mourrez d’une crise de diabète le soir-même.
Dernière chose. Toffee en anglais signifie caramel. Pourtant, nulle trace de ce mets sucré dans cette recipe. D’où une petite variante toute simple. En lieu et place de la crème liquide, on met du caramel. De toute façon, on n’est plus à ça près…
Thomas Rideau

Un tour du Monde en une semaine, sans quitter la Touraine (3/5)

#EPJTMV. Cette semaine, on change d’air ! Dépaysez-vous sans quitter la Touraine avec notre dossier 100 % web spécial tour du monde.

DIRECTION : Royaume-Uni

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui, c’est vendredi, et pour fêter le début du week-end on vous a choisi une destination particulière. Pas une, pas deux, pas trois, mais quatre nations à découvrir : Angleterre, Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord ! Oui, vous avez bien compris, à la fin de votre lecture, vous aurez donc quatre nouvelles activités dépaysantes à tester. On sait, on vous gâte !

ACTIVITÉ : s’habiller comme un Irlandais

Où trouver un petit morceau d’Irlande à Tours ? Il y a bien sûr un débit de Guinness assez fou tous les soirs dans la rue Colbert ou sur la place Plum’ dans les différents (et tous vraiment chouettes) pubs de la ville. Mais la boisson n’est pas la seule chose qui nous intéresse aujourd’hui. Nous, ce qu’on veut, c’est des pulls de bergers des hautes plaines et du motif tartan (cliché bonjouuur). Et on trouve ça au Comptoir irlandais.

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Photo : Thomas Rideau

Le magasin s’est implanté en ville, au 8, rue Marceau, il y a déjà douze ans. Depuis neuf années, il est géré par le couple Bourdeau. Divisé en trois parties (textile, whisky et alimentaire), le Comptoir permet à tous les Tourangeaux de vivre comme un ami des leprechauns. Un pull des îles d’Aran ? Une bouteille de « red beer » ? Pas de problème. Frappés d’un trèfle ou de tout autre symbole celte, les vêtements, souvent verts, s’accumulent çà et là. Écharpes, manteaux, bonnets, gants, tout ce qu’il faut pour affronter l’hiver comme un vrai Irlandais avec des produits « importés et de qualité ».
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Photo : Thomas Rideau

« La clientèle est bien sûr Tourangelle, mais il nous arrive parfois de recevoir des Anglo-saxons. Souvent, ils viennent au Comptoir irlandais car ils ont des repères avec les produits que nous proposons », précise Johanna Bourdeau. Ne tombons pas dans les idées reçues. Mais sérieusement, quand on évoque l’Irlande, on ne pense pas forcement tout de suite à Van Morrisson ou à Bobby Sands. Prononcez le mot « Irlande » et un flot de voix s’élève pour clamer haut et fort « bière ! ». Le Comptoir irlandais l’a entendu. Des bières comme s’il en pleuvait. Des blondes, brunes, ambrées, blanches (mais ça, c’est pas bon) et même rouges. Des O’hara en passant par les fameuses Guinness ou Kilkenny, le chemin est pavé de bonnes boissons. Tout un rayonnage de whisky est également présent pour les fans de liquide plus écossais.
C’est Noël ! Enfin presque. Et un paquet de bonnes bouteilles ou un pull en laine de mouton, ça ferait beau au pied du sapin, non ?
Thomas Rideau

ACTIVITÉ : vivre comme un Anglais 

Nous somme sur la place de Strasbourg en plein cœur de Tours. De grandes et belles maisons bourgeoises du XVIIe siècle entourent le parc. Parmi elles, la chambre d’hôte Temps Art et Thé. Au mur du 85, rue Desaix, une horloge bloquée indique en permanence 22 h. Lorsqu’on franchit la porte, c’est la Manche que l’on a l’impression de traverser.
Les couleurs, le mobilier, la décoration… Le moindre objet fait appel à notre imaginaire anglo-saxon. Le couple Sterke qui tient cette maison depuis des années n’a rien négligé. Dans les moindres détails on retrouve l’Angleterre. On s’attendrait presque à voir la Queen Elisabeth sortir de la salle de bains.

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Photo : Romane Boudier.

« Il nous arrive de recevoir des Anglo-saxons. L’année dernière, on a eu des Australiens, Canadiens, Américains et bien sûr, des Anglais. Ici, ils peuvent se sentir comme chez eux », affirme Catherine Sterke. « On peut adapter les repas en fonction des régimes de chaque nationalité que nous recevons. On réalise des spécialités anglaises sans problème, par exemple, poursuit Xavier Sterke. Dans leur menu ou durant leur séjour, j’aime bien glisser une petite chose qui leur rappelle leur maison. »
« C’est une maison d’artiste, on a déjà reçu des écrivains qui voulait s’isoler un peu », explique le couple. De toutes les horloges présentes, beaucoup sont bloquées. Le temps est arrêté. « On en a quelques-unes qui fonctionnent quand même », sourit Catherine.
Si elle n’a pas un passé familial tourné vers l’Angleterre, elle est passionnée par le mode de vie de nos chers voisins d’Outre-Manche. Également lieu d’exposition et d’art en général, le Temps Art et Thé est un lieu paisible, British, qui rassemble toutes les idées que l’on peut se faire de l’Angleterre et de ses bons côtés. Tourangeaux, si prendre l’Eurostar ou l’avion ne vous emballe pas plus que ça, la solution pour être dépaysé se trouve à votre porte.
Catherine Sterke : 06.50.72.33.18 / 02.47.61.56.20
Thomas Rideau

ACTIVITÉ : manger comme un Gallois 

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Photo : Beck/Flickr

D’après Xavier Sterke, ancien chef pâtissier dans un palace du Caire, « tout ce qui est gallois n’est jamais très léger ».
Partis de ce principe, les apprentis chef-cuistots que nous sommes ont tenté de vérifier cette affirmation. Au banc d’essai : le sticky toffee, gâteau traditionnel gallois.
Cliquez pour voir la recette fun de Thomas !
 

ACTIVITÉ : conter une histoire tourango-écossaise à vos enfants

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Photo de profil d’Archibald

La vie d’Archi’
Archibald Douglas c’était un p’tit mec bien swagé du 14e siècle, époque de ouf où y’avait même pas le minitel, trop hard jte jure. Le truc de ouf c’est que Archi son bled c’est l’Écosse, genre avec les british et tout, les keums qui picolent en jupes, trop des oufs de la street. Sa meuf c’est Margaret, dite MàägGiih’, une ptite gow bien bonasse d’bonne mif vu que son daron, c’est le roi dl’Écosse. En gros la meuf elle pèze. Et le truc de gros guedin c’est qu’Archi il va mettre la zermi aux rosebeefs avec Charles VII et que comme cadeau encore mieux qu’une rolex dorée genre Kanye West, Charlot il lui offre un titre de Lieutenant Général dla France et l’fait duc (comme Booba trow précurseur) de la Touraine. Le gars posey il règne sur Tours dla rue nat’ à la place plum’, sauf les irréductibles du sanitas qu’ont du pilon dans les nike air ; il impose ouech. Et là today Archi il est enterré à la cathédrale de Tours, ptit T2 trankil au cœur de la street.
Clément Laré
Inspiré de l’excellent tumblr des boloss des Belles Lettres
 

Making-of, J-5 : « Ta blague, c’est dans les carambars ou c’est de la drogue ? »

#EPJTMV. Le mercredi 10 décembre prochain, votre TMV aura une saveur particulière. Toute la semaine, les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) prennent les manettes de votre magazine gratuit.

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Épisode 4.
L’état d’ébullition d’une rédaction quand l’heure fatidique arrive est compliquée à décrire : stress, excitation, fatigue et soulagement. Les derniers papiers finissent dans les boîtes mails pendant que les photos arrivent au compte-goutte. Une fois les recherches, les coups de fil et l’écriture passés, la décontraction guette. Du moins pour les rédacteurs, puisque nos deux courageuses secrétaires de rédactions bûcheront lundi toute la journée.
En témoigne la razzia sur les paquets de Carambar, fraises Tagada et autres oursons en guimauve. Une bien belle habitude prise par Aurélien, superviseur estampillé TMV. Mais ne vous en faites pas, nous pourrons nous regarder dans un miroir. Notre déontologie est intacte. Il faut plus que du sucre pour nous soudoyer. Non mais.
Les papiers multicolores s’amoncellent près du poste de Julien, dont le malheur est de se retrouver trop près des paquets de bonbecs. À cause de ces Carambar, ou grâce, ça dépend du point de vue, certains boute-en-train s’essaient aux blagues. Qu’elles soient bancales ou réussies, on ne peut réprimer un rire. Puis quelques-uns improvisent un one-man show en balançant façon punchline leur blague préférée. Si celle de Kévin est mignonne, Clément fait dans le sale et potache. Une vanne que Patrick Sébastien ne renierait pas.
On peut vous annoncer en exclusivité la Une de mercredi : nous. Autant marquer le coup non ? Souriants, beaux et dynamiques, les photographies ne mentent jamais. À la manière d’un entraineur de foot, on pourra avancer « que le groupe vit bien ». Un cliché de plus.
Mais comme toute photo de groupe, c’était un joyeux boxon. Se figer et sourire occasionne toujours une gêne qui entraîne ce rire nerveux difficilement contrôlable.
Sinon Tony se balade avec une bouteille d’eau vide pendant une heure. La remplir ou la jeter ? Un homme de compromis, un vrai.
Fabien Burgaud
Si vous les aviez manqués :
J-8, la rédaction s’anime ;
J-7, chacun à son poste ;
J-6 : « Et encore, j’ai même pas mis son nom de famille ! »

A Tours, mission médiatrice familiale

Entretien avec Nadège Lespagnol, médiatrice familiale tourangelle p o u r l ’association Médiations et parentalité 37.

Médiation familiale
(Photo Labiquette.com)


En quoi consiste votre travail ?

Pour faire simple, le médiateur familial intervient dans des situations de conflit. Cela peut être dans le cadre de divorce, mais également quand les liens sont rompus avec un adolescent, dans les familles recomposées ou avec les grands-parents. Le médiateur propose aux familles un espace de parole neutre et de respect, afin qu’elles puissent de nouveau communiquer, apaiser la situation et trouver des solutions acceptables. Un entretien dure environ une heure, leur nombre varie selon les cas.

Comment se passe une séance?
Prenons l’exemple d’un couple séparé qui essaie de s’entendre sur les besoins de l’enfant. Je les laisse dans un premier temps se reparler. On travaille ensemble sur la notion de parentalité, à l’aide de reformulations des mots et d’écrits. On assiste à des moments de confrontation, de silences, de larmes… Il ne faut plus que les parents soient dans le règlement conjugal, mais qu’ils pensent avant tout à l’intérêt de l’enfant.

Quelles sont les qualités requises chez un médiateur?
On se doit d’être à l’écoute, mais également neutre et impartial. Je crois également qu’il faut être accueillant, savoir mettre en confiance et se rendre accessible.

Qu’est-ce qui vous pousse à vous lever tous les matins ?
En fait, j’aime l’idée d’apporter un cadre pour que les gens se sentent réinvestis dans leur rôle. Ma plus belle récompense est quand une de mes rencontres me dit : « Merci, je ne pensais pas que l’on pouvait en arriver là. »
Propos recueillis par Anne-Cécile Cadio

2 rue Christophe-Colomb à Tours. Contact—: 02 47 61 24 40 ou contact@mep37.fr

Un tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine (2/5)

#EPJTMV. Cette semaine, on change d’air ! Dépaysez-vous sans quitter la Touraine avec notre dossier 100 % web spécial tour du monde.

DIRECTION : Cuba

L’ACTIVITÉ : se déhancher sur des rythmes endiablés

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La salsa, ce n’est pas n’importe quoi. Pour progresser, restez concentrés !

Avouez-le, dès qu’on parle de salsa, vous aussi vous imaginez une bomba latina en robe fendue avec une fleur rouge dans les cheveux (ou un beau gosse avec de l’huile sur le torse, c’est selon). Eh bien nous sommes désolés de briser vos rêves, mais la réalité est un peu différente.
Au cours de salsa cubaine, tous les styles sont représentés : des jeunes, des plus vieux, des petits, des grands, des hommes, des femmes… Mais rassurez-vous, le dépaysement est bien présent. « Dilequesi, sombrero, cortico… », dès les premières minutes du cours, ces mots à la sonorité caliente nous transportent illico vers les ruelles de La Havane.
DSC_0132Après un échauffement en ronde, les passes s’enchaînent sur des musiques rythmées et entraînantes. Regards complices et sourires aux lèvres sont au rendez-vous. On notera tout de même quelques gestes maladroits et des hanches parfois un peu coincées (bah oui, il faut bien trouver quelque chose à critiquer quand même). Mais peu importe, ici on n’est pas là pour juger, juste pour s’amuser. Et on n’a même pas peur d’être gnangnan en disant que, malgré le cadre pas franchement sexy, cet endroit respire la joie de vivre et la bonne humeur.
Comme à l’école, il y a les rigolos et les bons élèves. « Ce n’est pas aux filles de guider ! Les mecs, soyez des vrais mecs, l’égalité des sexes ne fonctionne pas en salsa cubaine », s’amuse Felipe, professeur et directeur de l’association Salsa Rica. Au-delà de la danse, il souhaite aussi faire découvrir la culture latino. Un voyage de deux semaines à Cuba est d’ailleurs d’ores et déjà prévu pour la Toussaint 2015. Enfin bon, on dit ça, on dit rien…
Un nouveau cours de débutant ouvrira en janvier. Tous les vendredis, à 20 h, au gymnase de la Rotonde. Rien de mieux pour bouger un peu après les fêtes !
 Le b-a.BA de la salsa cubaine :DSC_0234
Cette danse est un savant mélange de différents styles tels que la rumba et le guaguanco. On y retrouve également des influences africaines, des références au rock, au chacha… Le savoir-faire du danseur repose sur son « savoir-guider », sa maîtrise des passes et la mise en valeur de la danseuse.

Et aussi…

Pour mettre en pratique ce que vous avez appris, plongez-vous dans l’ambiance latino-caribéenne du restaurant Papaye et Chocolat.
Après un repas copieux, vous pourrez faire votre show sur la piste de danse en sirotant un cocktail des îles (ok c’est cliché, promis c’est fini).
Marine Sanclemente
Photos : Romane Boudier
Lisez aussi ce témoignage d’un Cubain à Tours

Si vous l’avez loupé : on a aussi fait escale aux États-Unis !

Yoelis Hernandez, un Cubain à Tours

#EPJTMV. Ils viennent de loin et se sont installés à Tours. On les a rencontrés, ils nous parlent de cette ville.

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Yoelis Hernandez, cubain, est installé à Tours depuis six ans.

De quelle ville de Cuba êtes-vous originaire ?
Je suis originaire de Baracoa, près de la base navale de Guantánamo.
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Quand et pourquoi êtes-vous venu vous installer à Tours ?
Je suis venu à Tours en 2008. A l’origine, je suis artiste de cirque à Cuba mais je voyageais beaucoup, notamment en France. J’ai trouvé un travail au cabaret Extravagance de Notre-Dame-d’Oé, j’ai donc décidé de venir m’installer en Touraine.
Qu’est-ce que vous préférez à Tours ?
J’aime tout à Tours ! Je n’ai pas d’endroit de prédilection. J’ai horreur de la routine alors je préfère toujours découvrir de nouveaux endroits.
Qu’est-ce qui vous manque de votre pays d’origine et qu’on ne retrouve pas à Tours ?
Oh là la, beaucoup de choses ! La chaleur, la culture cubaine dans son ensemble, mais surtout, la simplicité des gens. Chez nous, on a pas grand chose mais on donne tout.
 
Lisez aussi le témoignage d’Emma, une Américaine à Tours

Making-of, J-6 : « Et encore, j’ai même pas mis son nom de famille ! »

#EPJTMV. Le mercredi 10 décembre prochain, votre TMV aura une saveur particulière. Toute la semaine, les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) prennent les manettes de votre magazine gratuit.

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Épisode 3.
La craie a souffert. Sur le tableau, plus très noir désormais, la couleur se rapproche du gris. Le TMV spécial EJPT prend forme. Sont apposées sur les quarante pages vierges et numérotées les catégories « papilles », « escapades », « la semaine dans le monde », etc. Éclectisme, on vous dit.
Gribouillage, effacement, réécriture : on trouvera presque esthétiques les idées qui s’évaporent et resurgissent. D’un coup de main ou sur un coup de tête, on barre, on réécrit, bref on se rend compte qu’il est compliqué de caler publicités et papiers. Au moins avec un Rubik’s Cube, on est fixé : le casse-tête est annoncé, pas de surprises…
Sinon, les relectures de papiers commencent. Précieux travail à la chaine où chaque maillon est important. Les secrétaires de rédaction entrent enfin en piste. Pas qu’ils soient des clowns, mais travailler en décalé sur plusieurs thèmes différents, cela relève du funambulisme.
On s’étonne de patronymes inhabituels, on se félicite du nombre de pages lues de la veille, on goûte le cake à la banane de Rodolphe, la rédaction grouille. Bonne humeur communicative et sérieux dans le travail, que demande le peuple ?
« Demain 11h ? Je peux pas. 11h30 à la rigueur… ». Les deux photographes ont un agenda de ministre. Appelées à droite, à gauche, nos photo reporters suivent les rédacteurs dans leurs tribulations. Travail de l’ombre qui mérite son éclairage.
Si le rendu papier compte, le contenu web importe tout autant. On nous bassine assez sur la crise de la presse pour ne pas entamer la révolution numérique. Notre team web produit ses propres papiers et assure avec brio la communication. Et affiche un nombre d’heures de présence inégalé puisque leurs doigts pianotent frénétiquement de l’ouverture de la salle le matin à sa fermeture en soirée. Rien que ça. Même sur le net, TMV est là.
Sinon Tony compte faire une « Élise Lucet » en interpellant les élus à la sortie du congrès des maires d’Indre-et-Loire. Journalisme coup de poing.
Fabien Burgaud
Si vous les aviez manqués : J-8, la rédaction s’anime ; J-7, chacun à son poste

Chroniques culture #44

Chaque semaine, un petit tour des sorties dvd, cd, jeux-vidéo, bd…


LE CD
SHADY XV
Eminem et son label Shady Records fêtent leurs 15 ans avec une compile nostalgie. Un double CD contrasté, avec un premier disque composé d’inédits, savoureux mélange old-school et l’impression d’avoir affaire à des faces B. Le très bon (Eminem, D12, Yelawolf) y côtoie le moins fameux (Skylar Grey). Le deuxième CD, lui, envoie l’artillerie lourde avec un défilé de hits : My Band (D12), Lose Yourself (Eminem), ou encore P.I.M.P de 50Cent)… Quasi indispensable pour une dose de rap US sans concession.
A.G.
LE DVD
LES SIMPSON – COFFRET SAISON 17
Pinaise, la famille jaune la plus célèbre d’Amérique (et du monde) poursuit son bonhomme de chemin avec ses coffrets DVD. L’intégrale de la saison 17 débarque dans vos lecteurs, fournie dans un box toujours aussi soigné. L’édition collector voit un étui thermoformé avec la trogne du méchant Tahiti Bob. Pour le reste, c’est toujours autant de bonheur, avec 22 épisodes, soit 484 minutes de donuts, de Duff, de côtes de porc et d’Homer en grande forme. À consommer sans modération. D’oh !
A.G.
LE LIVRE
FINAL FANTASY X-2.5
Quand le jeu de rôle devient livre… Scénariste de la saga Final Fantasy, Kazushige Nojima met en scène le couple légendaire de FF X dans un roman d’aventure. Dans Le Prix de l’éternité, Tidus et Yuna sont à bord du navire d’entraînement des Aurochs quand une violente tempête les surprend au large de Besaid. Nos deux héros s’échouent alors sur une île inconnue où d’anciennes puissances sont à l’œuvre… Éditée par Lumen, cette épopée ravira les fans du célèbre RPG.
288 pages, Lumen Gaming, 19,90 €.
L.Soon
LA BD
LE PETIT LIVRE DE LA BD
En à peine 200 pages, Hervé Bourhis et Terreur Graphique se livrent à un bel hommage au 9e art, en parcourant l’Histoire de la BD avec une maestria rare. Épaulé par une multitude d’invités, cet ouvrage est extrêmement érudit, mais aussi franchement très drôle. On y trouvera donc des anecdotes croustillantes, une bédéthèque idéale et surtout un véritable travail d’historien sans égal. Bref, le livre idéal et incontournable de la fin d’année, à glisser dare dare au pied du sapin.
Hervé Bourit

On a testé pour vous… la pole dance (vidéo)

#EPJTMV. Rien que pour vous, deux membres de notre équipe de choc sont partis se tortiller autour d’une barre… et c’était pas de la tarte ! Du moins pas aussi bien que celle aux noix de pécan (private joke, vous n’aviez qu’à suivre notre super dossier pour comprendre).

Attention, ce qui va suivre n’est pas à reproduire chez vous. Photo : Sébastien Guerche

L’AVANT

“Terriblement hâte de faire des pirouettes de folie. J’ai déjà l’impression que Britney Spears va prendre possession de mon corps. Sauf que Clément me rappelle que quand elle faisait de la pole dance elle avait 20 kg en trop, le crâne rasé et que c’était pas très chouette. Du coup je suis un peu nerveuse. Mais au fait, on s’habille comment pour la pole dance ? Dans le doute, me voilà partie avec un sac de 5 kg. Qui vivra verra, comme on dit.”

“Grand stress : comment dois-je m’habiller pour le cours. Là, j’ai une vision de moi en mini-short et talons aiguilles, c’est perturbant. Je demande à Marine, elle est aussi perdue que moi. Je tape sur Google « tenue pole dance homme », je tombe sur des types en boxer avec  le corps de Ryan Gosling. Je décide d’embarquer mon jogging et ma fierté et de partir. J’appréhende.”

LE COURS

“Comme tout sport, le cours commence par un échauffement. Abdos et pompes sexy au programme (si, si, ça existe). Déjà K.O au bout de 10 minutes, je sens que la séance va être longue. Après ce petit instant de torture, une paire de hauts talons aux pieds plus tard, on commence enfin. Marie, la professeur, nous montre une figure de base. On oublie les grands écarts en l’air pour l’instant, on va déjà commencer par tourner autour de la barre. À vue de nez rien de très compliqué. À vue de nez seulement en fait. Après quelques tentatives concluantes, la professeur nous propose d’essayer une figure un peu plus compliquée. Adjugé vendu, on est là pour transpirer (enfin pas trop quand même, sinon la barre glisse). Ni une ni deux, je me retrouve la tête en bas, accrochée à la barre par une simple pression de mes chevilles, avec l’étrange sensation que ma tête va s’écraser sur le sol. Définitivement pas très concluant.”
“J’ai l’impression de faire un peu tâche au milieu des deux autres élèves en shorty-brassière. La prof, elle, semble ravie d’avoir un homme dans son cours et me rassure : on oubliera le sexy pour moi. On commence par un échauffement qui, je pense, a été préparé par l’armée. Je me rends vite compte que la pole dance, c’est avant tout du sport. Mes abdos sont en feu. C’est le premier présage que mon manque de musculature va me porter préjudice pour ce cours… Première figure, de simples tours autour de la barre. On tente, on se brûle les mains et les cuisses. J’arrive à un vague quelque chose, même si je ressemble plus à un mec bourré autour d’une barre de tram qu’à une Pussycat Doll. C’est après que les choses se corsent, lorsqu’arrive l’heure de figures complexes au nom de meubles Ikea. Je tente tant bien que mal de me gainer, sans réponse de mes abdos. Je ne parviens ni à soulever mes jambes du sol ni à comprendre comment cela est physiquement possible. C’est un échec.”

L’APRÈS

“Fini la rigolade, j’ai mal à des muscles dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Je suis passée de Britney Spears à mamie Germaine en moins de 24 heures. Sans oublier les bleus un peu partout sur le corps et les brûlures à l’intérieur des cuisses. Apparemment c’est normal, il faut avoir mal pour progresser. Mais pourtant, j’aurais bien envie d’y retourner moi (maso vous avez dit ?). Bon soyons sérieux un instant, la pole dance est loin d’être aussi facile qu’elle n’en a l’air. Et sans une bonne musculature au départ, difficile de faire des prouesses. Mais l’ambiance est conviviale, la professeur passionnée et on rigole pas mal. Et surtout, on sent que le corps travaille comme jamais. Alors si vous voulez commencer à vous sculpter un corps de rêve tout en vous amusant, foncez, la barre vous attend !”
“Le pire dans cette affaire c’est que mes courbatures ne me font pas simplement mal, elles me rappellent aussi à quel point j’ai été pitoyable. Est-ce que je m’attendais à savoir faire le drapeau à la première séance ? Non. Mais j’aurais au moins aimé réussir le tour de base avec classe. Au moins, cela m’aura fait prendre conscience que je devrais sérieusement me mettre à la muscu (un jour, peut être, pas aujourd’hui, ça me tire, je meurs). Je ne regarderai plus jamais une pole danceuse pareil maintenant que je sais ! Croyez moi, si vous voulez mettre vos muscles à l’essai, tentez la pole dance. Mais si, comme moi, vous êtes démunis de toute masse musculaire, contentez-vous d’onduler sur du Tribal King (vous n’avez pas pu oublier ça !) autour de la barre d’une boîte de nuit. Ça vaut mieux.”
Marine Sanclemente et Clément Laré
Merci à Marie Dunot, professeur à Para Pole Dance
Et puisqu’on comprend mieux en vidéo :
[youtube]http://youtu.be/w4Y0AzieNcQ[/youtube]
Images : Sébastien Guerche

Making-of : J-7, "Allez, ça va le faire…"

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Coulisses du numéro spécial #EPJTMV
Episode 2.
Le brouhaha d’hier laisse place à l’accalmie. Chacun arrive à son rythme, la flexibilité du travail de journaliste est un confort. Attention à ne pas en abuser.
En plein milieu de la salle, on rigole des photos d’un shooting dans un magasin de cosmétiques. Jamais moqueur. Mais que voulez-vous, un sujet « Je suis un garçon, voici mes secrets beauté » prête toujours à sourire. Les clichés ont la vie dure.
« Mes doigts puent la clémentine maintenant ! », s’inquiète Marine, qui demandait même de l’aide pour l’éplucher. Elle aura beau proposer ses cookies à toute la rédaction, cette phrase restera.
Même si le niveau sonore est volontairement faible, depuis les extrémités de la salle, on arrive à reconnaître l’agréable « Down by the river ». Fidèle au poste (informatique), le service web reprend en douceur après un (copieux) repas.
Contrairement aux autres rédacteurs, tous partis. À leur décharge, les rendez-vous prennent du temps. N’allez pas croire que l’on allait vous servir un magazine « réchauffé » : le terrain, il n’y a que ça de vrai.
On s’étonne de l’absence prolongée de certains rédacteurs. La feuille de présence, sur le coin du bureau, se remplit lentement, au rythme des allées et venues de chacun. Sinon, Tony s’éternise au téléphone. La chance tourne.
Fabien Burgaud
Si vous l’aviez raté : épisode 1, la rédaction s’anime

Un tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine (1/5)

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DIRECTION : États-Unis

L’ACTIVITÉ : encourager les Pionniers 

Football américain avec les Pionniers de Touraine
Photo : Sébastien Guerche

« Good job ! », lance le coach. Vendredi soir, le stade de la Chambrerie n’a plus l’air d’être à Tours Nord mais tout droit installé au coeur des States. C’est comme ça quand l’équipe de football américain des Pionniers de Touraine s’entraîne. Casques, épaulettes, maillots bordeaux et jaunes, tout l’attirail est là. Tant et si bien que quand on entend un « let’s go » fuser sur le terrain, on se croirait dans un teen movie américain.
Alors pour changer d’air et se sentir un peu comme de l’autre côté de l’Atlantique, pourquoi ne pas aller encourager l’une des quatre équipes des Pionniers ?
Pour une ambiance un peu « high school », allez voir jouer les jeunes des équipes U16 et U19.  Si vous préférez supporter les seniors, sachez qu’ils accueilleront, dans l’année, deux imports américains, c’est-à-dire deux joueurs tout droit venus des USA pour booster l’équipe.
De quoi parfaire le dépaysement et oublier qu’à vol d’oiseau, quelque 8110 km nous séparent des Seahawks de Seattle. Pour ceux du fond qui ne suivraient pas : les Seahawks, en plus d’avoir un magnifique blason à tête d’aigle, sont les vainqueurs du dernier Super Bowl. Il va quand même falloir réviser les bases pour espérer se croire outre-Atlantique ! (On n’a jamais dit que c’était facile…)
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Hedk2OWIWHE[/youtube]
“Comment faire pour intégrer l’équipe et pratiquer ce sport dépaysant ?”, nous suppliez-vous. Pas de panique, il n’est jamais trop tard. S’il est préférable de débuter en septembre comme toute l’équipe (mais on aime bien se moquer des retardataires), les Pionniers sont cléments : les inscriptions sont ouvertes toute l’année. Vous pouvez même venir tenter un entraînement, voir si les coups ne vous font pas peur. On ne garantit pas que vous jouiez titulaire pour le début de la saison 2015 ! Ce sera à vous de négocier avec les joueurs de l’équipe.
Les femmes aussi peuvent s’y mettre puisque le club compte une équipe féminine, encore en manque d’effectif pour disputer des matchs, mais qui n’a rien à envier à sa jumelle masculine en termes de motivation et de gagne.
Pour les moins costauds, enfin, on vous conseille plutôt le flag : le football américain, mais sans contact. On veut vous dépayser, pas vous blesser !
Pas de trêve hivernale pour les supporters 
Ils ont les épaules carrées, foncent vers l’action et poussent des feulements virils. Mais les Pionniers de Touraine ne sont pas épargnés par la rude vague de froid de saison. Alors, à vos agendas ! La saison reprend fin janvier, le premier match à Tours sera le 1er février. Juste le temps de vous remettre des fêtes de fin d’année, d’enfiler vos nouveaux gants et bonnets tricotés par Mamie Pierroselyne, d’améliorer votre technique au tartinage de beurre de cacahuète …. Et il sera déjà temps de regagner vos places sur les bancs de supporters.
Si la folie des grands soirs vous effraie ou que vous êtes trop impatient pour attendre janvier, courez vite voir les Pionniers s’entraîner, trois fois par semaine (les lundi, mercredi et vendredi soirs à partir de 20 h 30 au stade de la Chambrerie).  C’est bien connu, les chants de supporters réchauffent corps et esprits.
De toute façon, arrêtons de penser qu’aux États-Unis, le sport ne se joue qu’au printemps, quand la nature renaît et que les oiseaux chantent. Au pays du rêve américain, on connaît aussi les lèvres gercées et les doigts engourdis. Lucky you ! Vous pouvez ressentir tout ça depuis l’Indre-et-Loire.
Le b-a.BA du foot américain :
Comme le rugby, c’est un sport de gagne terrain. L’équipe a 4 tentatives pour franchir 10 yards (une ligne du terrain). Si elle y arrive, elle a de nouveaux 4 tentatives pour avancer, sinon c’est au tour de l’équipe adversaire de tenter de faire de même. Les joueurs l’ont assuré : une fois qu’on a compris ça, on a tout compris !
Clément Laré et Marie Courvasier
Vidéo : Sébastien Guerche

Et aussi…

TOUrS A TABLE propose des cours de cuisine made in US

Si on ne pense pas gastronomie quand on parle États-Unis, c’est un tort ! L’atelier de cuisine TOUrS A TABLE propose régulièrement des recettes made in US. Cheesecakes, cupcakes ou carrément repas complet de Thanksgiving, le temps d’un cours, un chef cuisinier nous plonge dans ses recettes aux saveurs américaines et nous montre ses astuces. Mais on n’est pas là pour un cours théorique : chacun met la main à la pâte et repart avec son repas home-made dans un doggy bag.
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Lisez aussi ce témoignage d’une Américaine à Tours

Escale suivante : Cuba !

Emma Heishman, une Américaine à Tours

#EPJTMV. Ils viennent de loin et se sont installés à Tours. On les a rencontrés, ils nous parlent de cette ville.

Emma Heishman, Américaine, s'est installée à Tours il y a cinq ans.
Emma Heishman, américaine, s’est installée à Tours il y a cinq ans.

De quelle ville des USA êtes-vous originaire ?
Je viens d’un petit village en Pennsylvanie qui s’appelle Boiling Springs.
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Quand et pourquoi êtes-vous venue vous installer à Tours ?
Je suis arrivée il y a cinq ans, pour être assistante d’anglais dans les écoles primaires.
Qu’est-ce que vous préférez à Tours ?
J’aime bien l’esprit de communauté entre les habitants de la ville, les gens sont accueillants et sympathiques. C’est très important quand on arrive d’un pays étranger. Pour moi, le cinéma Les Studios et la guinguette sont deux endroits exceptionnels à Tours.
Qu’est-ce qui vous manque de votre pays d’origine et qu’on ne retrouve pas à Tours ?
La famille et des amis… Mais ils sont toujours contents de venir me voir en France, à Tours !
 
Lisez aussi le témoignage de Yoelis, un Cubain à Tours

Miroir, miroir, qui est le plus beau ?

#EPJTMV. Visage, corps, cheveux, les hommes aussi ont leurs rituels beauté. Apprentis, aventuriers ou passionnés, rencontre avec trois Tourangeaux aux habitudes bien différentes.

Photo : Romane Boudier

Benoît, 35 ans, aventurier passionné 
« Je fais partie des hommes qui aiment prendre soin d’eux, je n’ai pas honte de le dire. En ce qui concerne le corps, je me fais épiler régulièrement et je fais une séance de bronzage en institut chaque semaine. De temps en temps, je m’accorde aussi une manucure mais c’est moins fréquent. Pour le visage, je dois avouer que c’est un peu excessif mais je suis véritablement accro aux cosmétiques ! Sérum anti-âge, crème hydratante, exfoliant, masque… Ma salle de bain ressemble à un magasin. »
Denis, 46 ans, apprenti plein de bonne volonté
« Je n’ai pas de rituel beauté particulier, je me contente du minimum. Ce n’est pas que cela ne m’intéresse pas mais je suis un peu perdu au milieu de tous les produits qui existent. Le matin, je me lave le visage et les cheveux avec un gel douche classique et je me rase. J’ai aussi une crème hydratante qui me fait un peu tout mais je ne l’utilise pas fréquemment. C’est assez limité mais plutôt efficace. »
Hadrien, 19 ans, courageux mais pas téméraire
« Pour le visage j’utilise simplement une lotion purifiante et une crème hydratante. Quant au corps, je n’ai pas de rituel beauté particulier. J’ai la chance de ne pas être trop poilu donc mon corps n’est pas assujetti à des séances d’épilation intenses. J’aime en revanche que mes sourcils soient bien taillés. Je suis aussi très pointilleux capillairement parlant et ne supporte pas de sortir mal coiffé ! Je prends vraiment soin de mes cheveux et j’y consacre au moins 10 minutes chaque matin.»

→ L’interview de la pro : Nathalie, vendeuse chez Nocibé

Comptez-vous de plus en plus d’hommes parmi vos clients ?
Absolument ! Au début, ils viennent souvent pour accompagner leurs compagnes et repartent avec un produit, un peu contre leur gré. Généralement, une fois qu’ils ont compris l’utilité du produit, ils reviennent tous seuls et veulent découvrir de nouvelles choses. Les packagings sont importants, les hommes ont du mal à se tourner vers des produits trop féminins, c’est compréhensible.
Comment les conseillez-vous ?
Je commence par leurs poser quelques questions afin de savoir ce dont ils ont envie, de savoir quels produits seront les plus appropriés pour eux, selon leur type de peau, leurs habitudes de vie… C’est le plus important. Vendre plusieurs produits à un homme qui n’a jamais pris soin de sa peau est inutile. Il ne va pas changer radicalement du jour au lendemain, il faut y aller progressivement.
Quels conseils donneriez-vous aux novices complets ?
Pour le visage, le plus important est l’hydratation, même pour les peaux grasses. S’il n’y a qu’une seule chose à faire c’est bien ça. Pour les hommes qui se rasent, un baume après rasage est toujours bénéfique. Il empêche l’irritation de la peau et les rougeurs qui s’en suivent. Si le rituel est bien rodé, éventuellement un gommage et/ou un masque une fois par semaine. Pour le corps, le conseil est le même, un lait hydratant suffira largement pour débuter.

BONUS : La recette de grand-mère

Désolé messieurs, vous n’aurez plus d’excuses (mesdames, c’est aussi valable pour vous)… Pas besoin de dépenser des fortunes pour prendre soin de soi, vous pouvez être très beaux avec ce que vous avez dans votre cuisine.
TMV a concocté pour vous un petit masque à l’avocat et au miel qui va vous donner une peau de bébé :

Disclamer : attention à ne pas confondre le masque avec le pot de guacamole dans votre frigo !

Mélanger dans un petit récipient la pulpe d’un avocat (le choisir bien mûr) avec deux cuillères de miel. Mélangez bien jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Tartinez-vous en plein sur la figure et admirez votre joli minois. Vingt minutes plus tard, rincez à l’eau et vous êtes prêts à faire chavirer les cœurs.
Marine Sanclemente

Horoscope du 3 au 9 décembre 2014

Comme chaque semaine, votre dose d’horoscope astro-sceptique.

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Suite à un régicide, les Scorpions n’ont pas eu leur horoscope la semaine dernière. Les voici revenus en ce premier numéro de décembre ! Pour la peine, on vous en met une double dose.
BÉLIER
Amour Bah, bah, bah. Bah, bah bibel.
Gloire Foncez !! Mais pas trop vite quand même.
Beauté Pastèque.
TAUREAU
Amour Cette semaine, vous avez droit à un coup de fil à un ami.
Gloire Vous allez faire des jaloux. Des jaloux pas sympas du tout.
Beauté Vos yeux bovins font craquer.
GÉMEAUX
Amour Plutôt deux fois qu’une.
Gloire Quelle chance, vos rêves vont se réaliser ! Peut-être pas pour vous.
Beauté Osez la moustache.
CANCER
Amour AltGr + flèche du bas
Gloire Votre carrière est au point mort.
Beauté Vos défenses immunitaires se portent bien. Pour le reste, on n’en sait rien.
LION
Amour Adoptez un hamster, ça ira mieux.
Gloire Vous allez commencer la journée armé d’une grande motivation. Ça ne va pas durer.
Beauté Attention à la foudre.
VIERGE
Amour Faites de l’exercice, vous rouillez.
Gloire Tout vient à point… à qui sait surveiller la poêle.
Beauté Vous devriez prendre l’air.
BALANCE
Amour Faudra vous décider à la fin.
Gloire Aussi rayonnant que les poissons de Fukushima.
Beauté De loin, de dos, dans le noir… à la rigueur.
SCORPION
Amour Vous êtes d’humeur à distribuer des pains cette semaine.
Gloire Faites un CAP boulangerie.
Beauté Aussi réjouissant qu’une carte météo en plein hiver.
SCORPION (AGAIN !)
Amour (toujours) On vous aime.
Gloire (encore) Vous êtes beaux.
Beauté (again) Encore pardon.
SAGITTAIRE
Amour Tournez sept fois la langue dans votre bouche, plutôt que dans celle de votre voisine. Elle apprécierait.
Gloire La culture, c’est comme la confiture.
Beauté Moins t’en as, plus tu l’étales.
CAPRICORNE
Amour Tout plein.
Gloire Vous serez le tombeur de ces dames. On ne vous dit pas pourquoi.
Beauté Continuez les masques à la compote, c’est bon pour la peau.
VERSEAU
Amour Prenez votre mal en patience, un jour vous saurez.
Gloire Vos idées plaisent, mais ne sont pas retenues faute de charisme.
Beauté La vérité est de l’autre côté du miroir… c’est vous ça ?!
POISSONS
Amour Ses avances glissent sur les écailles de votre indifférence.
Gloire N’hésitez pas à monter au combat. Aux armes !
Beauté Difficile d’écouter la voix de la raison qui vous dit d’arrêter la raie au milieu.

La Nuit de l'info : pizza, codage et Polytech'

Les étudiants de Polytech’ Tours auront tout une nuit (blanche !) pour réaliser les défis de La Nuit de l’info.

La Nuit de l'info
Lors de la première édition, il y avait 202 étudiants participants. L’an dernier, ils étaient 2 853. (Photo C.Line Design)

 
 

Des étudiants, des défis, du web et une seule nuit. C’est le pari un peu foufou de la Nuit de l’info, une compétition nationale organisée depuis 2007. Une sorte de grande aventure collective réunissant des étudiants d’école informatique de toute la France et à laquelle Polytech Tours participe pour la première fois, cette année.
« C’est quelque chose qui prend de l’ampleur et on trouvait l’idée sympa », indique Yannick Kergosien, 30 ans. Cet enseignant- chercheur à Polytech Tours chapeautera la compétition avec ses collègues Carl Esswein et Jorge Mendoza. Le 4 décembre sonnera le début de la Nuit de l’info, à 16 h 36 pile et s’achèvera le lendemain, à 8 h 04. Précis, non ? « Ce sont les horaires de coucher et lever du soleil », répond Yannick Kergosien.

Partout en France – et donc à Tours – les étudiants seront regroupés en équipes. Les défis, lancés par des entreprises partenaires, tomberont d’un coup : développer une appli, un programme web, une interface ergonomique, etc. Et c’est parti pour une nuit blanche à faire carburer ses méninges et son savoir. « Bref, on va prévoir les pizzas et le café ! », lance Yannick Kergosien, en riant.
Au-delà de l’aspect purement fun et bon enfant, la Nuit de l’info pourrait aussi permettre de jolis débouchés pour les participants. « Bien sûr, ça a des incidences. À Tours par exemple, l’entreprise Umanis se prête au jeu et verra de quoi ils sont capables. Il y a aussi des groupes, comme IBM. C’est une bonne chose pour les étudiants. Il y a certes une récompense pour les gagnants à la fin, mais ça fait aussi une ligne en plus sur le CV. Et ça fait connaître les entreprises qui recrutent des ingénieurs. »

Pour l’instant, Polytech Tours a déjà réuni onze équipes, soit 77 étudiants pour la Nuit de l’info. Et compte bien remporter les défis.

Chronique mode : L'hiver à poil

#EPJTMV. En friperies, magasins de luxe ou enseignes made in Bangladesh, impossible de passer à côté de la fourrure cet hiver. Alors il ne vous reste plus qu’à sauter le pas. Et pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus, notre photoshoot est là pour vous montrer comment oser le poil avec audace. Prenez note !

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Si la fin justifie les moyens, le froid lui ne justifie en aucun cas un style moyen. Certes, les températures du mois de décembre nous donneraient presque envie de se vêtir uniquement en polaire (j’ai bien dit presque). Pourtant, l’hiver n’est pas une excuse pour stopper toutes tentatives de style. N’en déplaise à ceux qui voudraient justifier une paire de UGG par une température négative (pour les non initiés, les UGG sont ces chaussures/chaussons/crimes contre le bon-goût en mouton retourné à peu près aussi saillantes qu’une paire de charentaises).
Surtout que cette saison, la tendance est du côté des culs gelés puisque le must de l’hiver, c’est la fourrure, prompte à affronter le froid de la toundra comme celui de la rue Nationale un samedi de shopping de Noël. En manteaux, vestes, chapeaux, chaussures, sacs, le poil est omniprésent et est devenu la matière désirable de l’hiver. Tellement qu’on avoue avoir même pensé à dépecer le furet de notre petite soeur pour s’en faire des moufles.
Depuis quelques saisons, la fourrure a fait son grand retour sur les podiums. Fini les manteaux synonymes d’octogénaires de la Côte d’azur ou de milliardaires russes peroxydées ! Les créateurs n’ont plus qu’une obsession : tout donner pour botoxer la peau de bête, la rendre jeune et tendance jusqu’à l’extrême. Tellement que certains frisent le burn-out, à l’image de Jeremy Scott qui a fini par nous sortir une fourrure imprimée Bob l’éponge pour la marque Moschino, rien que ça.
Le fait est que le pari est réussi. Chez Saint Laurent, les manteaux en renard à 14000 balles, imprimés pois, font tellement effet que c’est comme si Hedi Slimane, le créateur, avait tabassé notre Brigitte Bardot intérieure à coup de steak pour nous faire croire qu’on ne pouvait pas survivre sans ses vêtements en carcasse de bestiaux.
Difficile en effet d’oublier BB et ses phoques et de passer à coté du débat éthique que pose la fourrure. Entre pro-animaux et fur-addict, on ne prendra pas parti et on ne déclarera qu’une chose : FAUSSE FOURRURE. Oui mes amis, de la fausse ! Car aujourd’hui, c’est possible. Non, la fausse fourrure ne ressemble plus à des poils d’aisselles et oui, elle est portable et même mieux, elle est devenue FASHION. Tant et si bien que Karl Lagerfeld a même déclaré, en anglais dans le texte : « You cannot fake chic, but you can be chic in fake fur » (Vous ne pouvez pas faire semblant d’être chic, mais vous pouvez être chic en fausse fourrure). Amen !
Clément Laré
En pratique, ça donne ça :
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Photos : Julie Roeser
Remerciements à Mistigriff et Shop Vintage pour les vêtements.

Making-of du numéro spécial : J-8

#EPJTMV. On s’active pour vous concocter un numéro spécial. En coulisses, ça fourmille ! J-8 avant la parution

J-8, la rédaction s’anime.  Le mercredi 10 décembre prochain, votre TMV aura une saveur particulière. Toute la semaine, les étudiants de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) prennent les manettes de votre magazine gratuit.
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Episode 1
« C’est quoi ton sujet déjà ? ». La perte de mémoire guette. Ce serait dommage, à une semaine de la sortie de ce TMV spécial EPJT. Un rapide coup d’œil au chemin de fer et les « ah oui ! » fusent. On parle calibrage, photos et angles. Seul sur son ordinateur, Tony s’obstine à trouver un sujet « actu ». Mais ses appels restent sans réponses. Certains rient, d’autres s’inquiètent. Soit on trouve ça « large », soit on s’affole. Comme quoi, la notion de temps varie selon les personnalités.
Les yeux rivés sur les écrans, avec des écouteurs pour les plus solitaires, les jeunes journalistes ne perdent pas de temps. Ils sont aiguillés par Aurélien et Benoît, rédacteurs pour TMV, bien heureux de voir s’activer sous leurs yeux une vraie rédaction. Eux qui n’écrivent habituellement qu’à deux.
Malgré un virulent « ta gueule » qui réveille un instant la salle, les dialogues animés reprennent de plus belle. Le brouhaha est presque rassurant : émulation, créativité, interaction, bref on aurait presque affaire à une rédaction, une vraie. Dans une semaine, ce sera le rush. Comme sur une voiture, le contact est enclenché, le moteur ronronne. Vivement l’allure de croisière.
Fabien Burgaud

L'EPJT prend les commandes de TMV

#EPJTMV. Les étudiants de 2e année de l’École de journalisme de Tours sont aux manettes de la rédac TMV cette semaine.

EPJTMVCette semaine, les étudiants en 2e année à l’EPJT sont aux manettes de la rédac de tmv.
Non ce n’est pas encore Noël mais voici déjà un beau cadeau : 24 journalistes en herbe, prêts à vous régaler de nouveautés pendant une semaine entière.
Tenez-vous prêts à lire notre numéro spécial de mercredi 10 décembre !
Et à vos clics, car sur le site et les réseaux sociaux, on vous concocte de l’actu fraîcheur 100 % web.
Pour nous suivre sur Twitter et Facebook, un seul hashtag : #EPJTMV

Le programme web de la semaine :

♦ Notre dossier web : faire le tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine. Cinq escales : les États-Unis ; Cuba ; le Royaume-Uni ; l’Afrique ; la Chine.
♦ Mode : Cet hiver, osez le poil avec audace
Les rituels beauté des hommes tourangeaux
♦ On a testé la pole dance (et il y a même une vidéo)
Que devient le Bateau Ivre ?
♦ Resto : Allez bruncher chez Hansel et Gretel !
♦ On a rencontré Marie de Lassée, Miss Nationale Centre 2015 (en vidéo !)
Interview décalée de Baptiste Lecaplain, où l’on parle poils, pole dance, horoscope et voyages.
♦ Enquête sur une habitation considérée comme « hors-la-loi », à Saint-Martin-le-Beau

BONUS :

Découvrez, jour après jour, les coulisses de notre numéro spécial, avant sa parution !
J-8 : la rédaction s’anime
J-7 : chacun à son poste
J-6 : « Et encore, j’ai même pas mis son nom de famille ! »
J-5 : « Ta blague, c’est dans les Carambars ou c’est de la drogue ? »
J-1 : « Hâte de le voir en papier, demain »
Le numéro spécial #EPJTMV paraît ce mercredi 10 décembre. Édition PDF à retrouver ici !

God help the girl : pop et top

Premier film de Stuart Murdoch, plus connu pour son groupe pop Belle and Sebastian. Rafraîchissant.

God help the girl
Écrire la chanson pop parfaite, l’ambition de Stuart Murdoch n’a jamais vraiment changé. Ce songwriter écossais a traversé les années 1990 avec ses chansons acidulées et son groupe Belle and Sebastian. Il revient sur le devant de la scène indé avec God help the girl, sans pour autant arrêter la composition musicale (il a écrit toutes les chansons du film). Ni vraiment une comédie musicale ni complètement un teen-movie, son film oscille entre fraîcheur adolescente et nostalgie d’une musique pop, aujourd’hui en pleine désuétude.
Au centre de l’histoire, Eve, jeune femme émaciée, anorexique, chanteuse et compositrice de talent. Lors d’une fugue de l’hôpital où elle s é j o u r n e, Eve rencontre James. Timide, romantique, talentueux, le jeune homme va l’aider à monter le groupe de pop dont elle rêve depuis toujours. En cours de route, ils rencontrent Cassie, une jeune aristocrate aventureuse. Le trio va alors se mettre à conquérir Glasgow avec ses chansons. Dans une métropole aux couleurs vives, Stuart Murdoch suit la vie de ces trois jeunes gens le temps d’un été. Sous les belles images, filmées en 16 mm, et le grain vintage, le réalisateur révèle une ville écossaise pleine de talents et de rêves.

Pour un premier film, Stuart Murdoch sort déjà des sentiers battus. Il réutilise son talent à magnifier les petites histoires du quotidien pour le coucher sur pellicule. Faussement naïf, God help the girl, à l’image des chansons de Belle and Sebastian, ne se contente pas de décrire un monde où le bonheur est sans limite. La pop sert d’exutoire. Elle permet de s’échapper, de créer un monde imaginaire.
Stuart Murdoch a cette faculté de rester constant, que ce soit ses albums ou ce film, il ne dévie pas de style. Comme un accord de guitare sèche, ses cadrages sont propres. Le grain de l’image, qu’il conserve, où les saturations de couleurs primaires, rappellent l’esprit lo-fi qui lui tient tant à coeur : pas de superflus, il ne triche pas, embellit seulement. Malgré les effets de style, God help the girl reste brut. Scénario volontairement simple : tout tend à nous montrer un monde imaginaire malgré la maladie et les coeurs qui se brisent.

Contrairement aux « feel good » movies habituels, celui de Murdoch sort du lot par cette nostalgie prégnante et cette quête de la perfection primitive volontairement grand public. Cerise sur le gâteau, les acteurs apportent la preuve que la jeunesse a toujours raison : Emily Browning (Eve) rayonne par son besoin enfantin de s’en sortir. Quant à Hannah Murray (Cassie) et Olly Alexander (James), ils sortent tout droit de la fabrique à talent qu’est la série anglaise Skins. Leur jeu sincère apporte une dernière touche à ce conte moderne et populaire.
Benoît Renaudin

Drame de Stuart Murdoch. Durée : 1 h 51. Avec Emily Browning, Hannah Murray, Olly Alexander et Pierre Boulanger.
Note : ***
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TOUJOURS EN SALLE
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ASTÉRIX LE DOMAINE DES DIEUX **
 Clichy, prodige de chez Pixar, et Astier, tête pensante de Kaamelott : difficile de faire mieux pour réaliser cet Astérix, version 3D. Basé sur le 17e album de la BD, ce Domaine des dieux nous emmène en pleine forêt armoricaine, où César a décidé d’implanter une résidence romaine, tout près de ses ennemis Gaulois. Merveille sur le plan graphique, véritable perle au niveau des dialogues et du casting vocal, Astérix 3D patine parfois, tourne en rond et souffre d’un passage à vide en plein milieu. A.G. (la critique intégrale ICI)

INTERSTELLAR ****
Le dernier Nolan divise. Il interroge, bouscule. Ce film de science-fiction, qui suit les aventures d’explorateurs interstellaires tentant de sauver l’humanité, contient de gros morceaux hommages aux références du genre. 2001 l’Odyssée de l’espace, Alien, Tron… Xavier Nolan s’amuse de ses influences et offre une production époustouflante et humaniste. Aidé par une bande son épique et analogique, il revisite la légende des argonautes à la sauce écologiste. Monstrueux et sincère. B.R.

HUNGER GAMES : LA RÉVOLTE PARTIE 1 **
Gros dilemme que ce troisième opus. Hollywood la toute-puissante ayant décidé de scinder cet épisode en deux parties, difficile de voir clair dans ce Révolte, partie 1. Loin d’être mauvais, ce chapitre se veut plus sombre et propose un tableau intéressant de la guerre médiatique et de la manipulation de masse. Pour le reste, peu d’enjeux réels et rythme peu soutenu. Reste aussi cette désagréable impression d’être pris pour une vache à lait durant 2 h et devoir attendre onze mois pour la fin… A.G.

Retour sur la table ronde bd-journalisme

Le vendredi 28 novembre, nous organisions une table-ronde sur le bd journalisme à l’Arcades Institute en off des Salons de Choiseul. Retour en photos.

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Nous étions plus de 70 à l’Arcades Institute, vendredi soir dernier, à notre table ronde sur le bd journalisme. Organisé par tmv pour les Salons de Choiseul, avec l’Arcades Institute et Bédélire, cet événement a été un véritable succès ! Merci à ceux qui sont venus y assister, aux partenaires et aux invités : Fredéric Potet, Grégoire Seguin, David Darrault, Titwane et Paco Roca (Philippe de la Fuente a assuré la traduction !).
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Sacre de Jaki Liebezeit lors du Festival Super FluX

Il est partout et on se demande encore comment il fait… Grosse grosse chronique culture de notre Doc pilot, cette semaine !

The Fucking Butterfly
The Fucking Butterfly (Photo doc pilot)

 

GU’s Music, Aquaplaning

Black Friday chez Baromètre, le magasin du disquaire Didier Delage et cet album qu’il me glisse dans l’oreille, l’air de rien… Sa mission…Se laisser aller à perdre pied en cet aquaplaning prépare à un dépaysement total, à un oubli de l’instant, à un voyage en soi au travers de la force des textes sans lesquels cet album ne serait qu’un bel album de plus comme il s’en produit à la pelle.
Les 8 titres sont ainsi 8 invitations à rejoindre l’auteur Yan Kouton dans ses formulations psychanalytiques universelles, dans ses strates intimes d’un romantisme post-apocalyptique. L’apocalypse des cœurs et des corps, de l’espoir aussi, de cet instant où l’on sait la chute incontournable, mais le bonheur et la paix induites par cette révélation. Gu’s Music parle la force de ces propos sans emphase, sans forcer le ton mais avec la justesse d’un Dominique A d’antan, un Bertrand Louis, voire du Bertrand Belin d’Hypernuit ou d’un Manfred Kovacic en solo. Il sait porter les mots, nous les inscrire dans l’espace, nous les donner sans nous les imposer, comme des sentences, des prières, les bouts d’un film à construire. La musique est une ambiance, une bande-son hypnotique, une soft cold wave des années 10, les mantras nécessaires pour entrer dans le trip. Ce premier album de Gu’s Music est une réussite.

 

Girls in Hawaii à l’ Opéra de Tours

Passée une première partie scolaire et sans passion (je me demande toujours comment de jeunes musiciens peuvent se complaire à tenter le pseudo-tubesque, à l’âge d’envoyer sa hargne et son énergie à la gueule du monde), nous baignons dans la beauté et le dépaysement avec ce concert dit unplugged de Girls in Hawaii, groupe belge dans les rares Européens, avec Santa Cruz, capables d’user d’une musique aux racines nord-américaines, sans pour autant paraître copieurs et caricaturaux. Dans l’écrin du Théâtre, c’est merveilleux, magique, à ne plus vouloir les laisser partir, le public en adhésion parfaite dans une écoute assez rare, respect et joie à la découverte ou aux retrouvailles de ce groupe nourri d’émotion, de perfection, de classe, de respect de l’auditoire. L’enchantement de la personne très exigeante m’accompagnant ce soir-là confirme ma sensation de ne pas avoir été abusé par la beauté du lieu. Celle aussi des instruments de métal et de bois, de souffle et de verre ; pas de temps mort dans la construction du show, pas de morceau de remplissage, que du beau, et une reprise du Heart of Gold de Neil Young pour nous confirmer leur allégeance au Maître. La Mer du Nord est Pacifique…. Au retour, j’écoute Plan Your Escape intégralement : je vous le conseille.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=FCuCXoZgNe4[/youtube]

Cecile Bisciglia au Château de Tours

Impressionnant travail de l’artiste, immense défi d’ainsi réaliser de grands formats figuratifs avec pour seuls instruments des stylos. Oui, vous lisez bien ! Des Bic induisant l’impossibilité de se “ rater ”, le geste devant être unique, réfléchi, programmé. L’accumulation de traits amène une douceur dans la trame, une vie, l’envie de toucher la rondeur d’un sein, de s’associer à l’érotisme tactile et fantastique issu de l’imaginaire psychanalytique de l’artiste. Le vivant est sa matière, de l’animal à l’humain, de l’animal en l’humain. L’esprit est l’essence, telle l’imprégnation mystique d’un totem indien.
On sent un culte en cette “ peinture ”, la contrainte de la pratique en démarche initiatique, un sentier dans la jungle de l’évidence, une manière de se démarquer, de s’impliquer et de finalement faire miroir à l’Universel. Un accouchement difficile pour des œuvres facilement lisibles, un fameux clin d’œil par l’utilisation d’un outil banal pour toucher le grand public. Pas pop mais populaire, même s’il reste le cœur et la croix, les instruments, la mesure, offerts  par une Marie Madeleine démystifiée à deux pas du suaire de son amant divin.

Nicolas Muller au Château de Tours

Au Château de Tours, il ne faut surtout pas rater la nouvelle expo initiée par Le Jeu de Paume, Traces d’un Exil de Nicolas Muller. Où la fuite d’un Juif hongrois devant un antisémitisme galopant, et le génie de ce photographe à capter dans son exil une Europe vouée à mourir, des identités assumées et défendues becs et ongles qui finalement seront à jamais effacés par le conflit à venir. Le paradoxe de l’histoire étant bien sûr de le retrouver en l’après-guerre le banquier d’images de l’Espagne de Franco, aussi typique que détestable. C’est de l’Histoire, ces images de la petite histoire si chargées de sens pour évaluer « la grande ». De la Hongrie à Paris, du Portugal à Tanger, pour finir en Espagne, nous marchons dans cette première moitié du XXe siècle, où même les instants de joie semblent entachés de souffrances et de contraintes.

Festival Super Flux

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=pHEcPX9VNNw[/youtube]Dit « Le rendez-vous de musiques surprenantes », le Festival Super Flux sait honorer ses promesses sans pour autant poser sa démarche didactique dans un contexte contraignant et pesant. Non, rien d’intello dans ce festival finalement ludique pour ceux dont le laisser-aller jouissif ne s’impose ni barrière, ni contrainte. Deux lieux, deux couleurs de programmation pour nourrir un même propos, avec d’abord au Temps Machine un véritable événement avec la venue de Jaki Liebezeit, le légendaire batteur de Can aux multiples collaborations (Brian Eno, Depeche Mode..) de retour en duo avec un artiste phare de la musique électronique, Burnt Friedman. Nous sommes dans du « Cosmik Joker », du Kraut global et hypnotique, la touche rythmique inédite du batteur de 75 ans constituant une marque, un style, une peinture, une école. A peine le premier coup porté, Can est dans les airs, à se demander si finalement Jaki ne fut pas l’ingrédient de la recette implacable de ce groupe culte dont l’inspiration fut revendiquée par Bowie, PIL ou Happy Mondays. Jaki a tellement renouvelé le jeu percussif, tant dans sa manière d’évoluer les boucles rythmiques que dans celle d’installer son kit batterie totalement inédit, qu’il en devient un maître. Un phare, un compagnon du devoir dans la technique et l’expression…
A sa suite, Etienne Jaumet au sax, à la voix et aux multiples synthés vintage, installe un espace particulièrement séduisant, certes rétro dans sa technique mais ainsi beaucoup plus attractif que tous ceux  armés d’un seul portable pour bagage. Le paradoxe de faire du neuf avec du vieux est finalement de le retrouver « en première ligne ». Je pense qu’il va hurler s’il lit ces lignes, mais il me rappelle les Cramps dans leur démarche de revival, eux avec le rockabilly, lui avec l’éclectronique du XXe siècle, malins comme des singes, séduisants à mort, showmen sans forcer.

Etienne Jaumet
Etienne Jaumet

Etienne Jaumet nous séduit et nous emballe, et il connaît sa force, la canaille. Il ne doit jamais en douter…. Pour finir la soirée, Ninos du Brasil fait dans le mur de son et de rythme avec l’alibi visuel de tom bass martelés. Rien de novateur là-dedans. Que du banal, et rapidement, je fuis bien loin de cette batuka électronique dont la place est plus sur le char d’un théâtre de rue que dans une salle de concert vouée à l’écoute et à la découverte…. Suite du Festival au Petit Faucheux où l’on apprend que « ce festival » est un petit super flux, et que le grand super flux se tiendra en mars !!! En intro, le guitariste Julien Desprez joue sa pièce pour guitare solo, « Acapulco ». C’est fort, classe, intense, technique : on entre sans difficulté dans son trip, on se laisse embarquer pour échouer un peu groggy aux portes de la perception… Pour replonger dans l’inédit avec le St Francis Duo du guitariste Stephen O’Malley et du batteur Steve Noble, ce dernier offrant sur la trame de son omniprésente de son compère une sorte d’accumulation percussive axée vers la saturation des impacts, expression cohérente et hors des codes pour un nouveau voyage vers l’inconnu. J’avoue avoir besoin de temps en temps de rencontrer ce style de musiques dites difficiles. Elles sont tout simplement différentes : à l’oreille, exotiques.

Dernier concert avant destruction avec The Fucking Butterfly

Au sortir de Super Flux, le SMS d’un indic me suggère d’aller vers une grande fête privée dans un lieu désaffecté voué à la destruction. J’ai toujours beaucoup aimé les soirées dans cet endroit. On y respire l’art et l’underground, la vie aussi, l’initiative subversive, créative.. Ce soir s’y croisent musiciens, acteurs, plasticiens, photographes, vidéastes, forces vives, magiciens de la mécanique automobile (salut Pascal !)… The Fucking Butterfly entre en scène à la manière d’un commando coloré, énervé

J’ai vu leur premier concert dans ce même lieu. Ce soir, ils donnent leur meilleure prestation des cinq fois où je les ai vus à la scène. Le caractère privé n’est surement pas étranger à cette liberté du show. De zéro, l’on monte direct à 1000 dans une glissade barock n’roll. Le trio de chanteuses a dépassé l’influence B52’s pour littéralement s’effondrer dans un show à la New York Dolls, à la Happy Mondays. La présence de Janski aux bidouillages électroniques en Eno de ce Roxy Musik déjanté apporte un grain inédit pour identifier le truc… Un beau Crépuscule des Dieux pour la dernière de l’Haçienda tourangelle.
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Michael Grébil en Arcades Institute

Jour tranquille en Arcades Institute, nouvelle étape de la 3e Saison de musique ancienne programmée par Pascale Boquet avec la venue d’un maître en son expression, le musicien Michael Grébil au chant, au luth médiéval, au cistre et au rebab afghan pour un répertoire où l’on mesure à quel point la notion de world music est millénaire, le métissage et l’arrangement de la culture populaire et ancestrale une constante dans les pratiques. Instant de paix et de joie sous les voûtes, un voyage dans le temps offert par un passeur éclairé de la tradition, un respectueux messager en parfaite maîtrise du style et de la technique avec les étonnantes reprise de pièces de John Cage et Ornette Coleman pour faire le pont entre les époques.