Où aller pour un resto en famille ? Nos 5 bons plans

Cette semaine, tmv vous offre un numéro spécial « kids & family ». Et dit numéro spécial kids & family, dit chronique resto dédiée ! Voici quelques bonnes idées d’établissements à tester, pour savourer entre parents et enfants, adolescents…

L’incontournable, c’est bien sûr Mamie Bigoude, rue Châteauneuf. Valeur sûre, l’enseigne propose des galettes salées et des crêpes sucrées dans un décor à tomber et qui ravira forcément le petit Jean-Eudes (on appelle nos enfants comme on veut), 8 ans, qui souhaitera à coup sûr manger dans la salle de bains.

À quelques minutes de la rue Nationale, direction le Play Café, rue des Déportés, un must en la matière. Ici, c’est café, snacking, brunchs, avec aire de jeux sécurisée en prime. Rajoutez à ça des « story times for babies » et voilà un café idéal pour petits et grands.

Conseillons également un petit nouveau, Oi Izakaya, débarqué à Tours Nord en octobre sur l’avenue Maginot. Ce restaurant japonais a la particularité de faire fonctionner des robots (voir photo) qui annoncent quand le plat est servi. Un petit bonus fun qui devrait plaire au petit Jean-Eudes, lui encore.

Pour découvrir la cuisine du monde, on peut également lorgner du côté de la rue Colbert, avec le délicieux et fort sympathique resto éthiopien Makéda. Les mets traditionnels peuvent même se manger… avec les doigts ! (inutile, donc, de gronder Jean-Eudes)

Enfin, institution parmi les institutions à Tours : le mythique Bar Bidule, où il faudrait passer une tête ne serait-ce que pour leurs mercredis à coup de Crocs, soupes et gâteaux au chocolat. C’est le petit Jean-Eudes qui va être content.

A.G.

Littérature jeunesse : « L’Indre- et-Loire est un département très gâté »

Dominique Veaute est fondatrice et coordinatrice de Livre Passerelle. Depuis 1998, cette association tourangelle sillonne le département pour chuchoter à l’oreille des petits et des grands contes, histoires et autres récits tirés d’albums illustrés d’hier et d’aujourd’hui.

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Le temps fort tourangeau de la Quinzaine du livre jeunesse 2017 s’est déroulé à l’Hôtel de ville les 20, 21 et 22 octobre derniers. Livre Passerelle y était partenaire. Quel bilan pour cette 47e édition ?
Cette année encore, ce rendez-vous autour de la littérature jeunesse, organisé par la Ligue de l’enseignement 37, a attiré beaucoup, beaucoup de monde. Il est devenu un événement incontournable à Tours. Il s’agit d’un véritable succès pluri-partenarial, avec un réel engagement de la part des libraires, des documentalistes, des associations, etc.

Les ministères de l’Éducation nationale et de la Culture ont lancé, le 12 octobre dernier, la campagne « Ensemble pour un pays de lecteurs » afin de « susciter l’envie de lire chez les enfants et les jeunes ». En tant qu’acteur spécialisé, que pensez-vous de cette annonce ?
La lecture est indispensable à tous, ce n’est pas nouveau. Plus personne ne conteste cela. Les enseignants font déjà un travail formidable dans ce domaine. Alors valoriser leurs actions, soutenir les parents, les associations, les bibliothèques, les librairies, la lecture publique, c’est très bien, c’est même évident. Nous attendons de voir les actions concrètes en faveur de ce mouvement.

Quelles pourraient être ces actions ?
Faute de financement, nous avons dû arrêter nos temps de lecture à voix haute durant les vacances scolaires. Ils étaient pourtant très fréquentés. Nous avons donc besoin d’argent pour poursuivre nos opérations. Mais au-delà de ça, il nous faut renforcer, retravailler la complémentarité entre nous et l’Éducation nationale. Nous devons pouvoir oeuvrer ensemble, à l’échelle d’un territoire. Idem avec les animateurs périscolaires. L’Indre- et-Loire est un département très gâté en ce qui concerne la littérature jeunesse. Nous avons de nombreuses librairies dont une spécialisée, des sections de bibliothèques très dynamiques, une universitaire experte, des auteurs, des éditeurs, plusieurs associations, etc. Il est important de nous donner les moyens de pérenniser l’implantation de ce réseau. Les livres ont un pouvoir de rassemblement énorme. Nous y croyons !

Propos recueillis par Jeanne Banse

Actipop.fr pour trouver son activité de l’année

Dénicher les activités sportives ou culturelles pour toute la famille, c’est le credo du nouveau site tourangeau actipop.fr

actipop.fr

Un atelier le mercredi après-midi ? Pour un enfant de 5 ans ? Dans un périmètre de 20 km autour de la maison ? Facile à trouver ! Treize propositions, compilant de l’éveil au théâtre, à la musique, à la natation ou encore au yoga, s’affichent sur actipop. fr.
Ce tout nouveau site internet, sorte de « bon coin » des activités culturelles et sportives de Tours, vient d’être lancé par Nordine Merniz, étudiant entrepreneur en formation à l’IAE de Tours.

Après avoir travaillé durant une dizaine d’années dans le secteur du théâtre, le trentenaire, également fan d’informatique, a eu envie de se lancer un nouveau challenge. Le déclic ? Une amie, partie s’installer à Rennes, qui lui décrit toutes les difficultés qu’elle rencontre pour trouver un cours de dessin.
« Elle a perdu beaucoup de temps face à de nombreux intervenants et de sites internet avec des informations incomplètes ou obsolètes, détaille-t-il. Par ailleurs, faire savoir qu’un cours existe peut s’avérer compliqué. On avait donc besoin d’un outil pour faciliter la rencontre de ceux qui cherchent et de ceux qui proposent des activités. »

Aujourd’hui, plus de 350 ateliers et cours de l’agglomération tourangelle sont répertoriés (selon le type d’activités, l’âge des participants ou encore la distance que l’utilisateur est prêt à parcourir). « Le site est très simple d’utilisation pour toutes les associations et les clubs qui proposent une activité : il y a juste un formulaire à remplir et la mise en page se fait automatiquement », explique celui qui s’est installé dans le pôle d’innovation de Mame.

Le projet, qui a le soutien du service culturel et de la vie associative de la mairie de Tours, pourrait, à terme, évoluer. « On est en phase d’expérimentation pour voir comment les gens s’approprient l’outil, indique Nordine Merniz, qui a travaillé avec deux collaborateurs. Si cela fonctionne, on pourra ouvrir la zone de couverture du site. » Et trouver un modèle économique.

Flore Mabilleau

Le top des parcs de loisirs en plein air

Quel parc de loisirs découvrir cet été dans le département ? Tmv vous propose ses quatre coups de cœur.

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Ça y est, c’est la quille ! Que faire avec ses enfants cet été ? Bien sûr, il y a les châteaux, les musées, les piscines, les papys et mamies. À Tmv, on aime plutôt bien les parcs de loisirs en plein air. Voici quelques exemples d’espaces conçus, en Indre-et-Loire, tout spécialement pour enfants et familles.

Le plus attractif

Toboggans, structures gonflables, petit train, trampolines, bobsleigh : Luluparc est le paradis des enfants en bords de Loire. Le gros avantage : à peine un pied à l’extérieur du parc de loisirs, toute la petite famille peut aller boire un verre ou manger une frite à la Guinguette de Rochecorbon.
Tarifs : 8 € par enfant, 3 € par accompagnateur.

Le plus recyclé

La Récréation à Monts propose la découverte d’animaux de la ferme ainsi que 70 jeux pour tous les âges. Nombre d’entre eux ont d’ailleurs été créés avec des matériaux de récup’ (comme le toboggan à eau, la descente sur câble en baignoire, les vélos taxis pour le transport de passagers en remorques, etc). Au Petit Nétilly à Monts.
Tarifs : 8 € pour les enfants et les adultes.

Le plus aquatique

L’extension de la guinguette, l’aménagement de la plage et la création d’un parc aquatique gonflable aux lacs de Hommes viennent d’être inaugurés ! Ces anciennes carrières de faluns sont l’un des rares espaces de baignade extérieures du département, avec possibilité d’y tester le canoë ou encore le paddle. Pour s’y rendre, comptez 50 minutes de voiture depuis Tours, tout de même.
Accès gratuit.

Le plus aérien

Les parcs d’accrobranches ont poussé comme des champignons dans le département. Pour se retrouver au beau milieu de la nature, direction Saint-Benoît Aventure du côté de Chinon, ou Clic’Lac Parc Aventure, près de Loches. Et pour ceux qui ne souhaitent pas faire trop de route, deux Gadawi Park, au lac des Bretonnières et aux Grandes Bosses, à Tours, vous proposent aussi des parcours adaptés enfants.
Pass kids d’1 h 30 : 12 €.

Les Fruits Kiki à l’Unicef

Les Fruits Kiki, série d’albums pour enfants aux éditions Paja, sont en lice pour obtenir le Prix Unicef de littérature jeunesse. Tmv a rencontré leur créatrice, Nébine Dominguez, à Luynes.

« Des livres sur le handicap, ça n’intéresse personne ! Soyons honnêtes », concède, de but en blanc, Nebine Dominguez, assise à la terrasse de l’Hostellerie du château, à Luynes. « Et les personnes handicapées sont systématiquement exclues du champ visuel des enfants sous prétexte que c’est anxiogène. C’est ridicule ! Il faut leur en parler ! » C’est de ce constat qu’est née, en 2013, l’idée des Fruits Kiki. La jeune femme, lasse des railleries que subit son fils aîné, myopathe et atteint de troubles autistiques, décide d’écrire ses propres histoires.

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Des récits ordinaires, des aventures du quotidien, dans lesquelles s’intègrent systématiquement des personnages différents, atteints de handicap le plus souvent. Il n’en fallait pas plus pour taper dans l’oeil de l’Unicef. Pour l’édition 2017 de son prix de littérature jeunesse, l’équipe de l’ONU recherche des livres sur l’égalité. Bingo ! Mesdemoiselles Kiki et le chat, 4e album de la série, met tout le monde d’accord autour d’un concours de pâtisserie : la chatte gourmande, la fraise non-voyante, la pomme moqueuse se chicanent et se réconcilient autour d’un bon gros gâteau.

Simple et efficace, le livre ne recherche pas la reconnaissance artistique mais va droit au but : il ne faut pas se fier aux apparences. Si cette morale est récurrente dans les livres pour enfants, ici, l’ouvrage a le mérite de pousser l’apprentissage de la différence plus loin. À la fin du livre, le lecteur peut s’initier au braille en tentant de décrypter un message ainsi écrit. En attendant le palmarès du prix en octobre prochain, Nebine fait la promo de son autre collection Les Parfaits. Des livres quiz à remplir en tête à tête avec son enfant. Le dernier, Parfaite n’est pas parfaite et c’est tant mieux, est sorti le 7 juin en librairie et sur paja-editions.fr.

Pour participer au vote du Prix Unicef : my.unicef.fr

Jeanne Beutter

Autrement Dit : festival autour du handicap

Ne manquez pas Autrement Dit, un festival avec une programmation originale, une accessibilité universelle et un public familial. Le 10 juin, au Cirque Georget, à Luynes.

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Cette année, un nouvel événement vient s’ajouter à la belle programmation tourangelle : le festival Autrement dit, le 10 juin, à Luynes, à partir de 13 h 30. Il est de ceux où les enfants sont les bienvenus !

Annoncé en tête d’affiche, Tryo sera sur scène en fin de soirée. Mais avant ça, le groupe La Vache qui rock ouvrira le bal, suivi du talentueux Anton Oak. Les Skalators feront aussi swinguer la foule – enfants comme adultes – avant de laisser place à l’énergique Camille Esteban, l’un des talents de The Voice. En parallèle, sous le chapiteau et en extérieur, quiz musical, batucada, contes, cirques, théâtre, chorale gospel, cinéma pour l’oreille, danse, courts-métrages et d’autres animations pour toute la famille sont prévues.

Le tout dans un souci constant d’accessibilité : les concerts seront donc traduits en langue des signes. Les flyers et programmes en braille. L’espace sera aménagé pour assurer la bonne circulation de tous, que l’on soit en fauteuil, en poussette, en béquille, sourds ou autres. Vous l’aurez compris, le Festival Autrement dit met au cœur de son organisation l’accessibilité dite universelle. C’est-à-dire, l’accès à tout pour tous.
« Nous voulons contribuer au changement de regard sur la personne en situation de handicap, assène Sonia Pareux, organisatrice de l’événement. Le but est de mettre en lumière son potentiel et non plus son incapacité. »

Pour rendre cette première édition possible, Sonia a su fédérer de très nombreux partenaires : l’APAJH37, pour qui elle travaille, et la CAF37 qui finance le projet, les établissements spécialisés, mais aussi les restaurateurs de la rue Colbert, la Loère, ses voisins, des familles de personnes handi-capées, des commerces locaux. 250 bénévoles en tout. L’ambiance promet d’être survoltée !

> Au cirque Georget. 9,50 € en prévente. 10 € sur place. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Des mini-cuistots au top !

Chaque mercredi à Rochecorbon, des enfants de 6 à 11 ans apprennent à manier la fourchette et le saladier. Une brigade de cuisine qui la joue collectif

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« Petit cordon bleu », « petit chef cuistot »… Ce mercredi-là, les sept apprentis cuisiniers sont à la hauteur des inscriptions portées sur leur tablier. Et comme une fois n’est pas coutume, même une « princesse » s’agite aux fourneaux.

Depuis le début de l’année scolaire, ils participent à l’atelier cuisine de l’association Culture et loisirs de Rochecorbon. L’objectif ? « Apprendre un savoir-faire et l’utiliser à la maison », explique Patricia Bain, l’animatrice de l’atelier. Pour cette professionnelle de la cuisine, les règles d’hygiène sont le b.a.-ba. Les enfants les ont bien intégrées : dès leur arrivée, ils enfilent leur tablier, ôtent bagues et montre, puis se lavent les mains.
Au menu : un cake marbré à la vanille et au chocolat.

Aujourd’hui, c’est jour de fête : chacun pourra ramener son gâteau à la maison. « Les enfants aiment beaucoup partager leurs plats en famille », indique Patricia. Les petits cuistots se lancent dans leur préparation. D’abord, peser 120 grammes de beurre puis le ramollir. Les grands aident les plus jeunes, comme Elsa et Oscar, âgés de 6 et 7 ans. « Il y a beaucoup d’entraide, une vraie cohésion de groupe. Si on n’est pas unis, on ne peut pas faire de cuisine », lance Érine.
La jeune fille motivée, qui va bientôt fêter ses 11 ans, est fière de raconter qu’elle a préparé elle-même le repas de la Saint-Valentin pour ses parents. « Depuis qu’on participe à l’atelier, ils nous font plus confiance pour cuisiner à leur place », confirme Maëlle, 11 ans.

Les enfants apprennent aussi à cuisiner des aliments moins attrayants. Devinez lesquels ? Les légumes, bien sûr ! Le jour où Patricia est arrivée avec un chou-fleur, des « beurk » se sont fait entendre. Et pourtant, les boulettes de chou-fleur à grignoter à l’apéro, ce n’est pas si mal ? Le petit Oscar n’est pas convaincu. Il préfère goûter la pâte de son marbré au chocolat.

Nathalie Picard

> cultureetloisirs.fr

Doudous et pyjamas à la bibliothèque

Curieuse soirée à la médiathèque de Tours-Nord : les bibliothécaires se promènent en pyjama. Prêtes à tout pour donner aux enfants le goût de la lecture !

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« Hé, ho, hé, ho, on rentre du boulot… ». Entrée en scène fracassante pour Aurélie, Brigitte, Marie et Rachida, coiffées de bonnets rouges, balais et plumeaux à la main. Que nous ont concocté les quatre bibliothécaires de l’espace jeunesse de la médiathèque François-Mitterrand à Tours-Nord ? Pourquoi ont-elles revêtu chemises de nuit et pyjamas ? Car elles organisent une soirée pyjama.

Au programme de ce vendredi soir : six histoires drôles et étonnantes que les bibliothécaires lisent, mais surtout théâtralisent. Plein d’humour, le quatuor se prête volontiers au jeu. Le spectacle commence fort lorsque Rachida joue le chien George, de l’album « Oh non, George ! » écrit par Chris Haughton. La voilà qui dévore une religieuse (la pâtisserie, rassurez-vous), attaque un chat et massacre des fleurs…
Forcément, la vingtaine d’enfants présents en redemande et participe avec entrain aux intermèdes musicaux.

Une manière originale de donner aux petits le goût de la lecture. Cette animation fait partie de la programmation du réseau des bibliothèques municipales de Tours, « une offre gratuite et de plus en plus étoffée », souligne Isabelle Chadefaut, coordinatrice des animations jeunesse. L’idée : proposer diverses portes d’entrée dans la lecture et élargir le public.
Jugez plutôt : au côté des traditionnelles « heures du conte » adaptées à chaque âge, il y a la version so british, le « story telling » en anglais ou les albums traduits en langue des signes. Mais ce n’est pas tout : les contes se déclinent aussi en version numérique ou musicale, avec des intermèdes joués par des musiciens du conservatoire de Tours. « De telles animations permettent de faire connaître nos collections, indique Isabelle Chadefaut. Nous voulons faire de la bibliothèque un lieu d’échange et de partage, créer du lien social et une collectivité autour de la lecture. »

Difficulté maternelle : parlons du maman blues

Depuis 2016, Anne-Marie Drouet est référente, à Tours, de l’association Maman Blues qui accueille les mamans en difficulté maternelle. Une situation qui concernerait plus d’une femme sur dix.

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Qu’est-ce que la difficulté maternelle ?
Ce sont des mamans qui sont dans la difficulté de devenir mère, qui ont du mal à s’identifier en tant que tel et à créer le lien mère-enfant. De nombreuses femmes, après la naissance de leur bébé, expliquent à leur entourage qu’elles sont fatiguées, qu’elles ne dorment pas, qu’elles n’y arrivent pas, mais elles ne sont pas entendues. On leur répond : « Ne t’inquiète pas, ça va passer, tu as un beau bébé. » Ces réponses les culpabilisent. Elles s’estiment même mauvaises mères à cause du regard des autres.

Quelles sont ses manifestations ?
Les signes peuvent être assez différents : une perte d’appétit, de sommeil, des mamans hyperactives ou qui ne regardent pas leur bébé ou ont des difficultés à le nourrir, qui ont peur de mal faire, qui ne se sentent pas à la hauteur. On peut aussi observer des signes chez le bébé qui peut être absent ou au contraire hypertonique.

Pourquoi certaines femmes sont en difficulté maternelle ?
C’est difficile à dire, il y a peu d’études à ce sujet. Les causes peuvent être liées à l’histoire des mamans, au contexte de l’accouchement, de la grossesse, etc. Cela peut toucher tout le monde.

Que leur proposez-vous ?
Un espace d’écoute et de bienveillance. Nous n’avons aucune raison de juger les mamans. Notre rôle, c’est d’apaiser les choses. Il faut d’abord reconnaître que l’on ne va pas bien et se déculpabiliser. Nous organisons des rencontres avec un atelier tous les troisièmes samedis de chaque mois à la maternité de Bretonneau où nous sommes ouverts à toute la famille. Nous avons aussi la possibilité d’orienter les mamans vers des professionnels (psychologues, sages-femmes ou médecin généraliste).

> maman-blues.fr / Contact : anmdrouet@gmail.com

Flore Mabilleau

Couche lavable pour bébé éco(lo)

Économique, écologique et même pratique. Loin des langes de nos grands-mères, la couche lavable nouvelle génération est plébiscitée par une association tourangelle

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« Combien de couches un enfant utilise-t-il de sa naissance à l’âge de la propreté ?, interpelle Marianne Bertrel, de la Maison des familles de Touraine. Environ 2 000 à 3 000. Ça remplirait la piscine d’un particulier ! » À l’ère de la réduction des déchets, existe-t-il un plan B ? Oui, répond Marianne. Maman d’une fillette de 18 mois, elle a adopté les couches lavables à la maison et au sein de la micro-crèche qu’elle a créée. Désormais, elle partage son expérience dans le cadre d’ateliers.

Ce mercredi-là, à quelques pas du jardin botanique, deux femmes enceintes participent. Si Mélanie et Cindy sont venues seules, elles comptent bien embarquer leur compagnon dans l’aventure. Leur motivation ? « Le côté économique et écologique », affirme Mélanie, qui compte se lancer pour son deuxième enfant.
Convaincue, Marianne Bertrel confirme : il faut investir au départ, mais à terme les couches lavables reviennent environ moitié moins cher. Sans compter qu’on peut les réutiliser pour un autre enfant. « Elles sont plus saines », ajoute Cindy, enceinte de son premier. En janvier, une enquête de 60 millions de consommateurs pointait la présence de résidus toxiques dans des couches-culottes jetables.

Pour autant, est-ce si simple à utiliser ? On imagine le côté peu ragoutant de la chose… Et puis, on a tellement à faire avec un nouveau-né ! « C’est vrai, ça prend un peu de temps. Ça nécessite 2 à 3 lessives de couches par semaine, concède Marianne. Mais si l’on est bien conseillé et qu’on choisit des modèles adaptés, c’est assez facile. » Et l’animatrice de montrer les différentes couches existantes : celle à placer dans une culotte imperméable, la couche tout-en-un… Finalement, c’est comme l’allaitement ou le repas fait-maison, « il faut se lancer si l’on a envie. »

Nathalie Picard

C’est le printemps… des poètes !

La 19e édition du Printemps des poètes a démarré ! Jusqu’au 21 mars, les Tourangeaux et Tourangelles vivront au rythme des alexandrins, des rimes et des vers.

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« Le Printemps des poètes, c’est la poésie pour tous et la poésie partout », raconte Roselyne Texier, présidente de l’association organisatrice. « Nous mettons à disposition un matériau, les textes notamment, et chacun, institutions, espaces culturels, établissements, s’en empare à sa manière en fonction de son territoire, de son public, de ses envies et de ses rêves. »

Un programme spécial est même dédié aux enfants et aux familles. Dans les crèches municipales et associatives, les équipes ont eu la possibilité de participer à des ateliers de formation pour mettre en scène, comme elles le souhaitent, un accueil des parents en poésie. Dans certains établissements scolaires, la poésie est mise à l’honneur par les enseignants, les animateurs et parfois même par les parents d’élèves. Les bibliothèques de la Ville sont bien entendu sur le pont : les heures du conte se mettent au diapason, les ateliers également.

Pour honorer le thème de l’événement, AfriqueS, la Médiathèque François-Mitterrand propose, par exemple, les mercredis 8 et 15 mars, une mise en danse et en musique d’un poème d’Abdellatif Laâbi – par ailleurs présent pour une rencontre à la Boite à Livres le 6 mars. Elle organise également une partie de pêche à la ligne de poèmes, les 9 mars ! La Médiathèque des Fontaines, elle, n’en oublie pas de célébrer le 40e anniversaire de la mort de Jacques Prévert avec une exposition sur les collages du célèbre poète et des ateliers de mise en pratique pour les enfants, les mercredi 15 et 29 mars.

Au gré des balades, on pourra également venir cueillir en famille des poèmes dans l’un des six « Arbres à palabres » installés dans les jardins de la ville. Et si vous n’allez pas à la poésie, la poésie viendra à vous au coin d’une rue, dans le tram, sur le marché, via la Brigade d’intervention poétique, la BIP, qui chuchotera à l’oreille des poèmes minutieusement choisis.

Jeanne Beutter

Pédibus : à pattes sur le chemin de l’école

A Monts, tous les matins, des « pieds malins » marchent vers leur école. Une initiative écologique et conviviale qui remporte un franc succès.

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C’est un bus sans roue ni fenêtre. Il tourne à l’énergie humaine et n’émet pas de particules fines. Pour seul moteur, la motivation d’un groupe de parents et d’enfants. Son nom ? Le pédibus ou carapatte : un ramassage scolaire à pied encadré par des adultes. Ce mercredi-là, Patrick Bélliard et ses deux garçons enfilent leur gilet jaune. Sur le dos, inscrit en lettres noires : « Pieds malins ».

C’est le nom de l’association montoise qui gère les 5 lignes de pédibus. Le papa est responsable de celle des Hautes-Varennes. Dès 8 h 15, les parents déposent leurs enfants rue Charles Baudelaire. Comme Gaëlle, maman de trois petits : « C’est génial ! Pour les enfants, c’est bien plus ludique que de se presser à monter en voiture », lance-t-elle emballée. Une fois les derniers arrivés, le convoi se met en marche avec, ce jour-là, 18 enfants et 4 parents accompagnateurs. Cap vers l’école Joseph Daumain à 800 mètres, soit 10 minutes de marche tranquille et de bavardages.
« Nous, on est des pieds malins ! Marcher, ça nous fait du bien, même si on a un peu de fumée de voiture. On a même le droit de courir lorsqu’on arrive », raconte Maël, 7 ans. Avantages pour les parents : éviter la garderie périscolaire ou les difficultés pour se garer devant l’école. C’est d’ailleurs l’encombrement du parking qui a incité une enseignante, Nelly Vivet, à lancer cette initiative il y a plus de 4 ans.

Aujourd’hui, elle y voit un autre intérêt : « Les enfants à pied sont plus détendus, plus disponibles pour travailler. Cette marche est un sas de décompression, un temps pour discuter et s’aérer. » Envie de créer un pédibus ? Les conseils de Patrick : « Se renseigner sur les initiatives existantes. Le réseau Mille-pattes, dont nous faisons partie, propose des outils utiles, comme un logiciel pour gérer le planning. » Il n’y a plus qu’à se lancer.

Nathalie Picard

Informations : piedsmalins.blogspot.fr ou reseaumillepattes.org ou centre.ademe.fr/carapattes-et-caracycles-en-region-centre

L’Opéra s’occupe de vos enfants

Avec Le Grand Théâtre des petits, l’Opéra de Tours anime les après-midis des enfants dont les parents assistent à un concert.

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Vous êtes résignés. Dimanche, vous ne pourrez pas vous rendre à l’Opéra, écouter avec délectation vos airs préférés de Ravel et Mendelssohn. Pourquoi ? Parce qu’embarquer vos deux petits à ce concert serait pire – pour vos pauvres voisins – que d’inviter deux Ouistitis dans un étoilé. Taratata, Tmv a une solution pour vous ! Et en plus d’être ludique, elle est aussi éducative. L’Opéra de Tours vient de lancer Le Grand Théâtre des petits.

Le concept : pendant que les parents assistent à un concert, les enfants, âgés de 6 à 10 ans, participent à un goûter et à un atelier pédagogique. Une innovation qui permet à certains papas et mamans en panne de baby-sitters de venir profiter d’un concert, et à l’Opéra d’attirer le jeune public tout en « favorisant un moment d’échange familial autour de l’oeuvre », détaille Marie Ostrowski, chargée de communication et de mécénat.

Ce jour-là, ils sont une douzaine, encadrés par Julie Boudscocq, musicienne et intervenante jeune public à l’Opéra. Après le goûter, des jeux basés sur la musique et a fortiori sur le concert que les parents écoutent : « Les Légendes russes ». Une fois échauffé, chaque enfant se munit d’un boomwhacker, ces tubes de couleurs jouant une seule et unique note.
Avec Julie à la baguette, la magie opère et ce petit orchestre improvisé reprend fièrement le thème principal du « Shéhérazade », de Rimsky-Korsakov. « On accueille des enfants qui connaissent bien la musique, d’autres non, observe la musicienne. On introduit de nombreuses notions musicales, comme le tempo, on leur fait découvrir ce qu’est un orchestre, les familles d’instruments, etc. ».

Dans le hall de l’Opéra, Élise, 37 ans, mère de deux enfants de 6 et 9 ans, affiche le sourire de quelqu’un qui vient de passer un bon moment : « C’était l’occasion d’assister à un concert et de leur proposer une activité en lien avec ce que nous sommes allés voir. Sans cela, je ne pense pas que je serais venue ! ».

Flore Mabilleau

Dimanche 5 février, à 16 h 40, au Grand Théâtre. Réservations nécessaires. Tarif : 8 €.

Le livre ancien pour les jeunes

Installée à Tours, la librairie de Gaëlle Cambon propose de belles éditions de livres pour enfants.

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Poutres apparentes repeintes en blanc, tuffeau mis à nu et bien éclairé. Au 62 de la rue du Grand Marché, c’est une boutique d’un nouveau genre qui a ouvert en septembre dernier. Celle de Gaëlle Cambon. Depuis 3 ans, cette jeune libraire travaillait à domicile. Spécialisée dans les livres anciens illustrés, elle chinait puis vendait par catalogue et sur les salons.

À la faveur d’un coup de cœur pour cette ancienne échoppe de brocanteur à vendre, dans le vieux Tours, elle décide l’an dernier d’offrir une vitrine à son activité. Suivie par les banques et par son amie Emmanuelle Maïsetti, restauratrice de livres, elle a désormais pignon sur rue. « Nous voulons que cet endroit soit ouvert à tous, et pas seulement aux collectionneurs et aux bibliophiles. » Les enfants sont d’ailleurs les bienvenus. Depuis l’ouverture, Gaëlle Cambon attache une importance particulière à son rayon jeunesse.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses. On y trouve de magnifiques maquettes originales à prix d’or, de rares éditions reliées mais aussi de très belles pièces à prix raisonnables et des livres d’occasion à moins de 10 € parmi lesquels se trouvent souvent des albums du Père Castor, des romans de la Bibliothèque rose et verte, des fables de La Fontaine, etc.
Ici, on fouine, on admire, on se laisse guider par la passion et le rire communicatif de Gaëlle Cambon. De quoi trouver des idées de cadeaux de naissance ou d’anniversaire originales, comme d’anciennes affiches d’instituteurs en parfait état, de vieux jeux de papier, des estampes numérotées, etc. Vous l’aurez compris, ici, point de vieille barbe blanche et de binocles au bout du nez, mais plutôt deux jeunes femmes qui ont à coeur de transmettre leur amour de l’objet-livre. A noter également que Gaëlle rachète vos beaux ouvrages anciens, adultes et jeunesse !

Jeanne Beutter

Une nouvelle vie pour les jeux de société

Orchestré par la Maison des jeux de Touraine, un réseau d’acteurs tourangeaux offre une seconde vie aux jeux de société.

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La vie d’un jeu de société peut tourner court. Lorsqu’il est incomplet, il finit souvent à la poubelle. « Pourtant, il n’est pas forcément injouable. Ce n’est pas grave s’il manque quelques billets dans un Monopoly », remarque Benoît Rayneau, passionné de jeux et co-directeur de la Maison des jeux de Touraine. Face à ce grand gâchis, l’association a lancé un projet : le circuit d’économie circulaire ludique de Touraine (CECL).

Derrière ce nom à rallonge, un principe simple : récupérer, réparer et redistribuer des jeux. « Ça permet de sensibiliser le public à la réduction des déchets et à la pratique ludique », estime Benoît Rayneau. Après une première campagne réussie en 2016 avec 800 jeux collectés, la seconde est ouverte jusqu’aux vacances de février. Comment participer ? Il suffit de déposer ses jeux – usés, incomplets, abîmés, avec ou sans les règles – à une borne de récupération. Même les pièces détachées sont acceptées.
Ensuite, la réparation s’organisera dans le cadre de journées dédiées ou d’animations « Docteur Ludis », où l’association proposera aux familles de venir réparer, puis jouer à des jeux. La première étape, un « diagnostic ludique » : ausculter la boîte, le matériel et ses règles.

Mais comment savoir si le jeu, même incomplet, peut fonctionner ? Une seule solution : y jouer ! Lorsque le matériel est suffisant, on essaie de le remplacer. D’autres jeux ont besoin d’une petite toilette ou d’un brin d’air : « Il nous arrive d’en laisser s’aérer plusieurs mois lorsqu’ils ont pris l’humidité », précise le co-directeur. L’année dernière, la moitié des jeux collectés ont pu être réparés. Grâce à une première distribution auprès de professionnels utilisant des jeux (enseignants, éducateurs, animateurs…), une centaine d’entre eux connaissent désormais une deuxième vie.

Nathalie Picard

> Maison Des Jeux de Touraine 16 impasse Jules Simon à Tours 09 52 92 43 34 Liste des bornes de récupération sur internet : mdjt.org

Café des parents : le retour

Testé et approuvé au printemps, puis interrompu pour des questions logistiques, le Café des parents de Léo Lagrange Gentiana revient dès le 4 janvier prochain.

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Ils avaient eu lieu en mars puis en avril. Une bonne douzaine de parents étaient au rendez-vous et les discussions allaient bon train. Après quelques mois d’interruption, le centre socioculturel Gentiana rouvre les portes de son Café des parents, tous les premiers mercredis du mois. « Au cours de nos différentes animations, on a clairement pu identifier le besoin des uns et des autres de se retrouver, d’avoir un lieu d’échange autour de la fonction parentale », explique Pierre Boscredon, animateur et organisateur de ces rendez-vous.

Le principe est simple, chaque premier mercredi du mois, à 8 h 45, les parents sont invités à venir prendre un café sur le site Gentiana. Ils peuvent y discuter librement des sujets qui les interpellent. Que ce soient l’alimentation, le rapport aux écrans, le sommeil, la séparation ou bien la relation avec les ados, le harcèlement, la vie de couple, la laïcité et bien d’autres, aucun thème n’est tabou.
« Les fondamentaux de ces rendez-vous sont l’écoute, la bienveillance et le respect mutuel, insiste Pierre Boscredon. Il n’y a pas de manuel du parfait parent, pas de leçons à donner. Chacun vient avec ses questionnements et on se rend vite compte que beaucoup d’autres ont les mêmes. » Des animateurs sont présents pour permettre que la parole circule, mais l’idée réside dans l’interaction et le soutien mutuel entre parents.

Pour l’équipe de Léo Legrange, l’esprit « café » est important ! Pas question de former un groupe de parole ou de donner une conférence. Les thèmes des séances ne sont pas imposés. Si plusieurs sujets ressortent, les personnes présentes peuvent se répartir en petit pôle de discussion autour d’une table, puis circuler, aller et venir de l’un à l’autre. Comme au café !

>Prochain Café des parents à Gentiana, le 4 janvier 2017, en accès libre. De 8 h 45 à 10 h 30, 90.

A l’école de la zen attitude

À Tours, un nouvel atelier permet aux enfants d’apprendre à méditer et à gérer leurs émotions. Une initiative qui plaît aux parents… et même aux enfants !

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« C’est un arbre très beau, un arbre très spécial. Un arbre à souhaits qui est là depuis plus de 100 ans. Sur cet arbre, des pigeons peuvent réaliser des souhaits qui viennent droit du cœur », raconte Anne- Laure Bihan-Poudec. À côté d’elle, six enfants se tiennent en cercle, les yeux fermés, assis en tailleur sur un tapis de sol. Lorsque l’histoire se termine, une clochette retentit. Les enfants peuvent alors dessiner leur souhait sur une page de leur cahier.

L’objectif de ces ateliers de méditation destinés aux enfants ? Apprendre à se concentrer, développer son attention, reconnaître et gérer ses émotions… Une initiative originale, qu’Anne-Laure Bihan-Poudec, par ailleurs professeure des écoles, avait en tête depuis quelques temps : « À l’école, j’ai constaté que beaucoup d’enfants souffrent d’un certain mal-être, ou qu’ils ont du mal à gérer leurs émotions. En parallèle, j’ai commencé à pratiquer la méditation à titre personnel, et j’ai pensé que ce serait un outil intéressant pour les enfants. »

Après l’avoir expérimentée avec succès dans sa classe, elle a suivi une formation à la méthode Eline Snel, l’auteur du livre « Calme et attentif comme une grenouille ». L’atelier s’articule autour de 8 séances thématiques, afin d’acquérir les bases de la méditation. « Il n’y a pas de vocation spirituelle, précise la jeune femme. Ce n’est pas du bouddhisme, mais juste un entraînement à l’attention et à la gestion des émotions. »
Si les garçons et les filles présents ne se sont pas inscrits de leur propre initiative, la plupart notent déjà des bénéfices. Comme Tiago, 9 ans, qui a écrit sur son cahier que « ça permet de se relaxer, ça fait du bien ». Ou Lisa, 12 ans, qui est contente d’avoir une nouvelle technique pour s’endormir le soir : « Je mets ma main sur mon ventre et je me concentre sur ma respiration. » Une méthode testée et approuvée.

Nathalie Picard

>Nouveau programme à partir de janvier 2017. Plus d’informations sur zenecole.wordpress.com

Kids : Génération krav-maga

#EPJTMV Le krav-maga a sa déclinaison pour enfants à Tours. Depuis deux ans, Karine Askar forme, une fois par semaine, les plus petits à cette technique d’auto-défense

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« Au secours, au secours ! », crie un enfant sur le tatami du dojo Alphonse-Daudet, avant d’enchaîner une chorégraphie de défense. Tous les mercredis soirs, ce dojo accueille un cours de krav-maga destiné aux enfants. Depuis deux ans, l’O.I.S. Emeth Krav-Maga Tours a mis en place cette section. Les élèves, qui ont entre 6 et 11 ans, s’initient à cette technique de combat venue d’Israël. Ils apprennent à se défendre et à réagir en cas de problème. Le tout en s’amusant et se défoulant.

Ici, pas de réelle mise en situation, mais des scénarios et des jeux. Un système de ceinture a également été mis en place avec plusieurs niveaux de couleurs. « Pour avoir une nouvelle ceinture, nous évaluons leur technique, leur agressivité et leur comportement que ce soit dans le cours, à la maison ou à l’école », explique Karine Askar, qui les encadre. « Par exemple, l’un des nos premiers exercices est d’apprendre un numéro de téléphone et une adresse à donner, s’il y a un souci », raconte-t-elle.
Pour la quinzaine de jeunes présents, le profil est souvent le même : des enfants en manque de confiance, souvent les boucs émissaires de leurs camarades à l’école. « Le krav-maga leur offre plus d’assurance. Et ils savent comment réagir lorsqu’ils sont pris à partie par leurs camarades », se félicite Sylvie, qui assiste avec d’autres parents à l’entraînement de leurs enfants.

La philosophie du cours : apprendre à se défendre, mais pas à attaquer. On est bien loin de la violence qu’on pourrait imaginer pour un sport de combat. « J’incite les parents hésitants à venir assister à un cours. Généralement, ils sont convaincus », précise Karine Askar. Pour preuve, la séance dédiée aux enfants affiche complet.

Texte : Théo Caubel
(Photo : Manon Vautier-Chollet)

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Petite tortue deviendra grande…

Nathalie est Tourangelle. Adeline, Poitevine. La première écrit. La deuxième dessine. Ensemble, elles auto-éditent un livre pour enfant, Pourquoi la tortue verte est verte ?

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La magie du livre pour enfants ? Nathalie Occhipinti y croit depuis longtemps. Il y a 15 ans, lors de sa formation d’auxiliaire de puériculture à Niort, elle fait la connaissance d’une conteuse particulièrement envoûtante. « Elle m’a fait découvrir les histoires pour enfant d’une manière différente et m’a appris à les raconter en les incarnant réellement, en les vivant, afin de faire voyager et rêver celui qui les écoute », se souvient Nathalie.

Ce jour-là, elle caresse le rêve d’écrire à son tour un livre pour enfants. Puis le temps passe. La jeune femme exerce son métier dans les crèches de la Ville de Tours, devient maman de jumeaux, Stella et Raphaël. Au contact des tout-petits, elle entretient et partage son amour des albums illustrés, mais elle exerce également sa verve et sa répartie face aux questions sans limites des enfants. Un jour, au réveil, l’idée lui vient puis se déroule comme une évidence dans son esprit. Le sujet de son livre sera une question : pourquoi la tortue verte est verte ? Nous sommes alors en mars 2016.

À partir de là, tout s’enchaîne. En une matinée, elle couche le texte de son histoire sur le papier et contacte une amie infographiste, Adeline Brot, qui accepte immédiatement de collaborer au projet. « Je ne voyais qu’elle pour donner vie à cette petite tortue verte, avoue Nathalie. Son trait fin et délicat correspond parfaitement à cette histoire tendre, qui nous ressemble à toutes les deux. » Le texte écrit, les dessins finis, il faut passer à l’édition. Réalistes face aux difficultés de se faire remarquer par les grandes maisons, les deux jeunes mamans optent pour l’auto-édition via une campagne de financement participatif sur Ulule. Avec les 1 700 € nécessaires et déjà collectés, 200 exemplaires de ce petit livre artisanal seront disponibles au prix de 13 € en décembre. À Tours, vous pourrez le trouver, entre autres, chez Libr’enfant. Une idée de cadeau de Noël local, pour les petits, à partir de 2 ans.

Jeanne Beutter

Il était une fois l’appli Peetch

Un outil numérique pour accompagner les élèves dans la création de leurs récits. C’est l’invention à succès d’une start-up tourangelle.

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« Dans un pays lointain, il était une fois l’histoire d’une petite fille qui avait un doigt très spécial parce qu’il parlait et donnait à la petite fille des idées très méchantes… » Voici comment débute « La Belle au doigt méchant », une histoire inventée par un groupe d’élèves de CM1.
Comment ont-ils conçu cette narration créative ? Grâce à l’application numérique Peetch, l’innovation d’une start-up tourangelle qui est en train de conquérir élèves et enseignants.

C’est lors d’un Startup week-end qui s’est déroulé en mars 2015 à Tours qu’est né le projet : « Au sein d’une équipe de huit personnes, nous avons planché pendant 48 heures sur la conception d’une application pour écrire des histoires à plusieurs, sur le modèle du cadavre exquis », raconte Elisa Hauet, co-fondatrice de Peetch. Non seulement le projet a gagné le concours du Startup week-end, mais il a également trouvé son investisseur.
« Après ce premier succès, quatre d’entre nous avons décidé poursuivre le développement du projet. Aujourd’hui, les résultats dépassent nos espérances », poursuit la dirigeante. Et pour cause, 450 enseignants de 30 pays utilisent désormais l’application, qui a évolué vers un outil éducatif dédié au milieu scolaire. Concrètement, l’enseignement donne ses consignes, puis un groupe d’élèves, de 5 à 8 maximum, crée une histoire sur tablettes ou ordinateurs. Chaque élève possède son propre avatar, ce qui permet à l’enseignant de corriger et de suivre l’évolution de chacun.
Pour aider les enfants, l’application ajoute des éléments déclencheurs au cours de l’histoire : « soudain », « ainsi », « finalement »… Un atout clé de l’application : son univers graphique, qui évolue selon le type de récit (conte, science-fiction…). En somme, un outil innovant pour développer créativité et collaboration entre élèves.

> peetch.co

Nathalie Picard

Une appli pour apprendre les tables de multiplication

La psychopédagogue tourangelle Marie-Laure Billaut vient de lancer Table Speed, une application pour apprendre facilement ses tables de multiplication.

Haaa les tables de multiplication. Douloureux souvenirs pour pas mal d’entre nous. C’est la raison pour laquelle la psychopédagogue tourangelle Marie-Laure Billaut a lancé une toute nouvelle application : Table Speed pour les enfants à partir de 7 ans. Depuis 5 ans, cette ancienne professeur des écoles se sert quotidiennement d’un outil dans son cabinet, pour aider les petits et jeunes à apprendre, à tous les niveaux scolaires et dans toutes les matières.
Cet outil, ce sont les cartes mentales. Des « cartes » sur papier, circulaires, qui permettent de présenter une leçon de façon visuelle (et non plus seulement auditive) afin de mieux retrouver ces informations dans sa mémoire. « Je souhaitais utiliser la même méthode pour les tables de multiplication », détaille-t-elle.

Au bout de 7 mois de développement, son application est disponible sur iOS et Android, en français, en anglais, italien, espagnol, chinois et hébreu. Table Speed, qui coûte 2,99€ – mais dont une partie est gratuite pour les écoles et les établissements agréés par l’Éducation nationale via le site internet tablespeed.com – se scinde en deux parties : une dédiée à l’apprentissage avec deux niveaux de difficultés, l’autre aux jeux.

Comment cette application se présente-t-elle ? Les enfants apprennent leurs tables, de 1 à 12, grâce à un cadran d’horloge analogique. Chaque table se situe dans un univers spécifique (mer, campagne, désert, etc.) bardé d’indices visuels, permettant à l’enfant de bien se repérer. Les succès sont, comme dans n’importe quel jeu vidéo, récompensés ! Pour bien apprendre ses tables, combien de fois doit-on ouvrir l’application ? En phase d’apprentissage, « l’enfant doit y aller idéalement entre 5 et 15 minutes par jour durant au moins trois semaines un mois », observe Marie-Laure Billaut.

Flore Mabilleau

Tout-petits : objectif autonomie !

La microcrèche montessorienne Ema a ouvert à La Riche. Un endroit pas comme les autres. Tmv y a donc fait un tour…

Des tapis de couleur vert vif, des meubles bas en peuplier, un grand miroir fixé au mur, des jouets bien rangés… Ce bel endroit douillet et ordonné est le « nido » de la microcrèche montessorienne Ema, qui vient d’ouvrir à La Riche, près du jardin botanique. Le « nido » ?
C’est le nom que Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne (1870-1952), a donné à cet espace conçu pour les tout-petits qui ne maîtrisent pas encore la marche. « Nous suivons la pédagogie Montessori, dont l’objectif principal est d’aider les enfants à devenir autonomes », souligne Marianne Bertrel, la directrice. Avec Amande et Émilie, les deux éducatrices de jeunes enfants, elle accueille une dizaine de petits. Ici, rien n’est laissé au hasard. À chaque âge un matériel spécifique, auquel est associé un objectif de développement. Comme le mobile de Gobbi, composé de 5 sphères de différentes nuances de rose pour permettre aux plus jeunes d’affiner leur perception visuelle.
« Ces mobiles sont les premiers objets que l’on présente à un bébé. Ils sont faits pour être observés », précise Amande. Les plus grands, eux, travaillent leur préhension grâce aux hochets et autres objets à attraper. Lorsqu’ils maîtrisent la marche, un nouvel espace leur est destiné, avec un autre matériel. « Il n’y a qu’un seul exemplaire de chaque objet. Ainsi, les enfants apprennent à respecter l’activité de l’autre et à attendre leur tour », note Marianne Bertrel.

D’autres signes indiquent que ce n’est pas une crèche comme les autres : pas de chaise haute ni de transat, et un minimum de lits à barreaux. « Autant que possible, l’enfant doit être libre de circuler dans l’espace », justifie la directrice. Cerise sur le gâteau, la crèche s’inscrit dans une démarche écoresponsable et utilise des couches lavables pour limiter ses déchets.

Nathalie Picard

Crèche fermée le mercredi après-midi. 07 87 84 08 90. 
– mdft37@gmail.com
mdft.fr

Rien ne s’achète, tout s’emprunte !

La ludothèque Mirabeau, créée en 2005, permet aux familles de toute l’agglo d’emprunter des jeux parmi plus de 900 références.

C’est l’une des plus fortes concentrations de jeux de Tours. Mais ici, rien ne se vend, tout s’emprunte : bienvenue à la ludothèque Mirabeau. Au 15 rue Gutenberg, plus de 900 jeux et jouets se tirent la bourre pour s’attirer les faveurs des enfants. Bien sûr, il y a quelques vedettes comme « le Code couleurs, un jeu de reconstitution de figures géométriques colorées sur plaquettes transparentes », observe Myriam Schoenn, la responsable et co-créatrice de la petite structure lancée en septembre 2005.
D’autres best-sellers ? Les célèbres Croque- Carottes ou SOS Ouistiti ou le déguisement de danseuse de flamenco. Un temple du ludique s’adressant principalement aux enfants âgés de 3 à 9 ans. Une spécificité ? « Nous proposons de beaux jeux, de qualité, plutôt que ceux que l’on trouve en supermarché », tient à préciser Myriam Schoenn.

Quarante à cinquante familles sont adhérentes de la ludothèque qui fait partie de l’association Culture et bibliothèque pour tous. Une adhésion de 13 € permet d’emprunter, durant 3 semaines, des jeux pour un coût de 0,50 à 1 € la référence. La structure, qui bénéficie chaque année d’une aide de 600 € de la mairie de Tours et a remporté cette année 1 000 € de subvention exceptionnelle via la Fondation SNCF, souhaiterait attirer de nouveaux bénévoles, notamment pour informatiser son système !

Et pour les assoiffés de jeux, il existe d’autres ludothèques dans l’agglomération, comme celle de la Rotonde, où l’on joue sur place, sans emprunter, le Ludobus qui sillonne tout le département, mais aussi les structures de la Bergeonnerie, de Saint-Avertin ou encore de la Maison des Jeux, en centre ville et Rives du Cher.

Flore Mabilleau

Ludothèque Mirabeau, les mercredis de 15 à 18 h 30 et les jeudis de 16 h 30 à 18 h, ainsi que le 3e samedi du mois de 10 à 12 h.
Samedi 17 septembre, adhésion exceptionnellement à 10 au lieu de 13 €.

Bibliothèque : le numérique pour les petits

Avez-vous déjà tenté de rechercher une appli pour enfant sur votre téléphone ? Trouver un simple puzzle relève de l’exploit dans les jungles foisonnantes que sont Play Store et l’App Store… Ne vous fatiguez plus ! La Bibliothèque de Tours a déniché les meilleures appli 2016.

« Papa, j’peux faire un jeu sur ton téléphone ? Maman, tu m’prêtes ta tablette ? » Soyons clairs, face à cette question et à l’offre pléthorique d’applications pour enfant, trois solutions s’offrent à vous : résister en brandissant un bon vieux Monopoly®, succomber aux premières suggestions du genre « Make up Reine des neiges » ou bien tenter de trouver des applis intéressantes. Parce que oui, il y en a !

Consciente du rôle qu’elle a à jouer auprès des familles sur ce terrain, l’équipe de la section jeunesse de la bibliothèque centrale de Tours a entrepris un travail de fourmi pour dénicher plus d’une trentaine d’applications vraiment réussies. Stéphanie Faligand et Lydie Sénécal ont fouiné, testé puis sélectionné une offre graphique, ludique et surtout captivante. La plupart fait écho à la littérature jeunesse, comme celles d’Olivier Douzou ou de Christian Voltz. Contes interactifs, jeux ou documentaires, il y en a pour toutes les bourses puisque si cinq d’entre elles sont gratuites, le prix des autres varie de 0,99 à 9,99 €.
La bibliothèque centrale vous les fait aussi tester : dès le mois d’octobre, la section jeunesse mettra à disposition des petits lecteurs quatre tablettes sur lesquelles elles seront installées. « Nous sommes au point de départ de la valorisation de notre offre numérique, explique Bérangère Rouchon-Borie, responsable du département Jeunesse. L’équipe a été formée et est en place, on est doté d’outils adaptés. Nous allons maintenant pouvoir donner une meilleure visibilité à ce qu’on propose. » Car l’institution dispose déjà d’une réelle offre numérique trop méconnue. Ses abonné(e)s ont notamment accès à un large choix de films en streaming, d’eBook et de formation en ligne via le site Nom@de. Allez voir, ça vaut le détour.

Jeanne Beutter

Jeux de mains, jeux malins

Apprendre à s’exprimer avec ses mains et son corps : une expérience proposée aux enfants dans le cadre d’un stage de mimes.

Silencieuse, Léonie façonne un être imaginaire avec ses mains. À ses côtés, une douzaine d’enfants et d’adolescents tentent de deviner. Quatre pattes, un long cou : c’est une girafe. « N’hésite pas à faire une grande girafe et à donner vie à ton animal », conseille Adrien Fournier, l’intervenant de La compagnie discrète. Treize enfants de 6 à 14 ans participent à ce stage de mimes d’une semaine, organisé par le Barroco théâtre fin août à Saint-Pierredes- Corps.

L’idée : initier les jeunes à l’art du mime et leur donner confiance en leurs capacités comiques. Comme chaque après-midi, la séance commence par un échauffement dynamique. Réunis en cercle, les jeunes parlent un curieux langage : « zip ! », « zap ! », « boïng ! », se lancent-ils les uns aux autres. A chaque appel sa réponse. Et gare à celui qui se trompe : il est éliminé. Les enfants partagent aussi un curieux langage corporel : éviter les boules de feu, marcher comme un zombie ou danser la salsa. Deuxième exercice : « Vous allez maintenant marcher dans l’espace, la tête droite, le regard vers l’horizon, sans parler », annonce Adrien Fournier. Puis, les exercices de mimes commencent. Pas facile, par exemple, de donner l’illusion d’être immobile sur un tapis roulant ou de descendre un escalier mécanique. Et pourtant, après deux jours d’exercices, les premiers résultats sont là. Tant mieux, car il ne reste que deux jours avant la représentation qui clôturera le stage. Épaté, Adrien Fournier reconnaît : « Les enfants ont un potentiel de création hallucinant ! J’apprends beaucoup avec eux. »

Nathalie Picard

> Ateliers enfants et ados le mercredi après-midi salle de la médaille à Saint-Pierre-des- Corps. Stages enfants pendant les vacances scolaires. barroco-theatre.com
> La compagnie discrète : compagnie-discrete.com

Gadawi Park : en route pour l’aventure, dans les arbres

Passer une journée dans les arbres et traverser un lac en tyrolienne, c’est possible au Gadawi Park de Joué-lès-Tours.

Ras-le-bol des après-midis au ciné ! Qu’importe la météo, nous voilà décidés à faire enfin une activité de saison. L’accrobranche ? Pourquoi pas. Nous rejoignons un groupe d’amis à Gadawi Park, au lac des Bretonnières. Un cri de Tarzan nous accueille. Heureusement, le costume de Jane n’est pas de mise… Quoique, un maillot de bain pourrait s’avérer utile. Car le parc propose de belles traversées du lac en tyroliennes, et l’une d’elle passe très près de l’eau. On vous laisse tester.

Première étape : choisir ses parcours. « Le parc en compte neuf, précise Romain, moniteur. Deux pour les enfants, six pour les grands et un parcours spécial pour tous : un aller-retour en tyrolienne au-dessus du lac. » C’est le fameux parcours rose, qui conduit les plus costauds à tremper leurs fesses dans l’eau. En tout cas, il y en a pour tous les âges et pour toutes les envies. Deuxième étape : s’équiper et écouter les consignes des moniteurs. Important, le système de sécurité « ligne de vie continue » : une fois sur un parcours, on ne se détache jamais. Plutôt rassurant, encore faut-il ne pas oublier de fixer son mousqueton sur le cable. Non, non, ça ne nous est jamais arrivé… Nous commençons par le parcours vert. En points d’orgue : le mur d’escalade, puis la luge à 4 mètres de haut. Pas facile pour les plus petits, qui préfèrent s’amuser sur le parcours orange. Planche de surf, filet ouistiti, pont croco… Sur l’ensemble du parc, il y a une centaine de jeux. Pendant ce temps, les grands continuent leur progression : parcours bleu, rouge, violet, noir… Le noir, parlons-en : même les gros bras ne font plus les malins. Surtout lorsqu’il faut réussir un saut de Tarzan, un vrai !

Nathalie Picard

C’est l’été au bar Bidule !

L’activité bat son plein au bar Bidule, qui compte 400 adhérents. Rendez-vous dans ses nouveaux locaux et au chalet du parc Sainte-Radegonde.

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Impossible de rater la grande banderole colorée qui marque l’entrée de la maison du bar Bidule, quai Paul-Bert à Tours. D’autant que ce samedi-là, une affiche orange indique également la tenue d’un vide-greniers, spécialement organisé pour les enfants. Dans la cour, chacun se tient fièrement derrière son stand. Comme Solène, 11 ans, qui vend ses vêtements trop petits et ses anciens jouets. Son papa, Pascal, a initié l’événement avec Floriane, une autre bénévole de l’association : « Un vide-greniers pour les enfants, c’est l’occasion de partager et de se sentir responsable », estime-t- il.

À côté de Solène, Fatima vend de petites libellules qu’elle a fabriquées elle-même. « C’est super simple et vite-fait. Il suffit d’un peu de raffia, du fil de fer et des perles », explique-t-elle. D’ailleurs, Fatima a décidé d’organiser ici un atelier pour apprendre aux autres enfants à les fabriquer. Car la maison du bar Bidule est un lieu où tout est possible… ou presque : « L’idée, c’est de lancer des activités qu’on ne pourrait pas forcément réaliser à l’école, à la maison ou au centre de loisirs. Et de créer un espace où adultes et enfants peuvent faire ensemble », souligne Maud, l’une des créatrices de l’association.
Un exemple ? L’atelier de construction de mobilier extérieur avec des palettes, qui vient tout juste de démarrer. Depuis début février, l’installation de l’association dans des locaux spacieux ouvre de nouvelles possibilités : une grande cour extérieure avec un potager, un café ouvert à tous, une salle de créativité, des espaces pour lire ou faire de la musique… Aussi, le bar Bidule vient de prendre ses quartiers d’été au parc Sainte-Radegonde. En tout cas, les enfants adorent.

> Association Bidulbuk et son bar Bidule. 21-22 quai Paul-Bert à Tours. Programme sur assobidulbuk.over-blog.com. Facebook : Bar Bidule.

Nathalie Picard

Le foot amateur fait son Euro !

Des apprentis footballeurs de 12 et 13 ans, venant de France, d’Allemagne ou d’Italie, vont s’affronter les 18 et 19 juin, dans une réplique de l’Euro, version amateur.

En 2014, il y avait déjà eu « Le football amateur fait sa Coupe du monde »!

« Blois Foot 41 » va représenter la Belgique, l’ « AC Portugal- Tours », la Pologne. Et la France? C’est une team de Truyes qui portera fièrement les couleurs hexagonales. A Montlouis, les 18 et 19 juin prochain, 24 équipes composées de joueurs de 12 à 13 ans, issus de toute la France, et notamment de la Réunion, mais aussi d’Allemagne et d’Italie vont s’affronter lors d’une compétition originale : Le foot amateur fait son Euro. Même nombre d’équipes, mêmes nations représentées, même soif de gagner : le tournoi est une copie conforme de l’Euro 2016 – version jeune, amateur et sur un week-end – porté par l’Association française de football amateur (AFFA), l’AS Montlouis Foot et l’AS Montlouis Omnisports.

« Les matchs ont été tirés au sort comme dans les compétitions internationales », détaille Cassandre Rivrais, chargée de la communication de l’événement. En présence du champion du monde 98 et d’Europe 2000, Emmanuel Petit, parrain de la manifestation, mais aussi des anciens internationaux Jean-Luc Ettori et Dominique Rocheteau. La même compétition qui avait eu lieu en 2014 avait réuni près de 6 000 personnes !
« Cette manifestation, c’est évidemment un tournois sportif, mais c’est aussi un événement culturel et citoyen, reprend Cassandre Rivrais. À côté des matchs, tout un projet pédagogique a été développé et chaque équipe va par exemple devoir répondre à deux quiz dont l’un portant sur le pays qu’il représente. On retrouve également deux expos durant toute le week-end, ainsi qu’un stand littéraire avec une dizaine d’écrivains présents ». Finale prévue dimanche à 16 h 30. Et pour les fanas, la soirée se prolongera avec la diffusion, sur écran géant, du match France-Suisse.

Flore Mabilleau

Raconte-moi une histoire !

Des bénévoles, des professionnels, des passionnés, des lecteurs, des familles. Le tout autour du livre, des livres. C’est ça, Raconte-moi une histoire.

En 2000, à la faveur d’une formation de lecture publique de l’association Livre Passerelle, des professionnels d’horizons divers (de l’action sociale, culturelle, éducative, de la santé, de la petite enfance) se sont unis, aux côtés des membres de l’association, autour d’une envie commune : faire de la lecture publique un outil de soutien à la parentalité et à l’ouverture culturelle dans les quartiers sud de Tours.
Ce réseau de professionnels fédère maintenant l’association Livre Passerelle, Léo Lagrange Tours sud, l’Espace Villeret, les PMI, les assistantes maternelles, les bibliothèques, etc. Depuis 16 ans, il intervient en divers lieux et à différents moments. Mais le temps fort de son action se déroule chaque année, la deuxième semaine de juin, lors de l’événement intitulé Raconte-moi une histoire. Sur les places et dans les squares, à l’espace Villeret ou à l’Ehpad de la Vallée du Cher, des animations ouvertes à tous sont organisées : lecture à voix haute de livres d’enfants, bibliothèque de rue, jeux, spectacles.

« Ce sont de vrais beaux moments que l’on passe avec les familles et que les familles passent entre elles. Ce genre d’événements crée du lien, c’est incontestable », explique Marité Clair, responsable de l’espace Villeret et de la programmation Jeune public de la Ville de Tours. « Pour beaucoup, c’est l’occasion de découvrir le plaisir de la lecture partagée et c’est là notre premier objectif. » L’an dernier, pour fêter ses 15 ans, le réseau a investi dans l’achat de quinze valises ! Transportant chacune six livres, elles passent de famille en famille. La belle idée !

Jeanne Beutter

>> Infos et programme de Raconte-moi une histoire, c’est par ici ! 

Enfants : fini, les visites-cauchemar !

Certaines visites peuvent être un parcours du combattant quand on a de jeunes enfants. Laëtitia Humblot l’a compris et propose aux familles du sur-mesure.

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« Ce n’est pas parce qu’on a des enfants, qu’on doit s’interdire les visites culturelles. » Laëtitia, jeune maman tourangelle, en est convaincue. Âgée d’une trentaine d’années, cette guide accompagnatrice, diplômée en Histoire de l’art, a eu cette idée après une expérience dans un office de tourisme de la région.
« Je me suis aperçue qu’il n’existait pas vraiment d’offre adaptée pour les familles. Je me suis dit que l’on pouvait trouver le moyen d’inciter les parents à sortir avec leurs bambins. » En 2015, la passionnée d’Histoire créé son association, Les sorties de Laëtitia. « En fait, je suis très flexible sur tout. Par exemple, je reste très souple pour les horaires des visites, je suis bien consciente que certains petits ont besoin de faire la sieste. Je pense également, et c’est prouvé, qu’un enfant ne peut rester concentré plus de 30 minutes lors d’une visite. Je choisis généralement des petits groupes, pas plus de 15 personnes. L’idéal d’ailleurs est que ces dernières se connaissent déjà ! »

Par ailleurs, la guide expérimente des thématiques. « On peut imaginer une visite sur le thème des princes et des princesses au château d’Ussé ou bien une nouvelle façon de voir le Clos-Lucé à Amboise grâce à son parc. Après, je m’adapte aux demandes. » Et pour captiver sa cible, la guide privilégie la découverte du patrimoine par le jeu et surtout les images. « Il faut bien vous dire qu’un château sans meubles ne parle pas aux enfants, je cherche des lieux qui peuvent d’emblée les intéresser. Il faut sans cesse se renouveler pour captiver le jeune public. »

>> Plus d’infos sur les-sorties-de-laetitia.com

Anne-Cécile Cadio

Bienvenue à bord de la Rabouilleuse !

Amoureux de la nature, cette balade est faite pour vous. Dépaysement garanti.

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Postés sur la rive droite de la Loire, près de Rochecorbon, nous  attendons Clément Sirgue, l’animateur de La Rabouilleuse, une  association de navigation et d’éducation à l’environnement. C’est  alors que nous l’apercevons au beau milieu du fleuve : à l’aide  d’une petite barque, il rejoint la Rabouilleuse, une belle embarcation en bois. Il largue les amarres puis entame une périlleuse  manœuvre pour accoster sur la berge, malgré la végétation printanière qui rend son accès difficile.

« Bienvenue à bord » , lance-t-il  au groupe. Une fois installés, nous remontons le cours du fleuve,  bercés par les flots. Un moment paisible, en pleine nature, pour  observer les oiseaux de Loire, comme les sternes : ces migrateurs  reviennent au printemps pondre sur les bancs de sable de petits  œufs qui ressemblent à des cailloux. Puis nous empruntons un  bras de la Loire situé entre deux îles.  « Il y a 150 hectares d’îles  entre Montlouis-sur-Loire et Tours » , compte Clément Sirgue.

Fin  connaisseur de l’environnement ligérien, l’animateur n’est jamais  à court d’anecdotes sur Dame Nature. Les castors, par exemple,  ont élu domicile en bord de Loire :  « Regardez ce castorium, c’est  le terrier-hutte du castor,  explique l’animateur en désignant un  amas de bois sur la berge.  Son entrée se trouve sous l’eau, et pourtant, à l’intérieur, le castor profite d’une litière sèche et douillette.  Comment est-ce possible, alors que l’animal passe forcément sous  l’eau pour apporter sa litière ? »  La réponse ? Vous la trouverez sur  la Rabouilleuse !

> La Rabouilleuse École de Loire. Rochecorbon. 06 95 393 200.
larabouilleuse-ecoledeloire.com.
Balade toute l’année sur réservation.
Appel à financement participatif en cours  sur helloasso.com. 

Nathalie Picard

Stars des planches et des bruitages

Ils montent sur les planches et créent les bruitages de leur spectacle. Ce sont les jeunes stagiaires de l’atelier Théâtre et sons de Courteline.

Tiens, et si on arrivait à imiter le son des gargouillis d’un loup ? C’est la mission de William, 8 ans, armé de son casque et de son micro. Tel un sourcier cherchant de l’eau, il part en quête de bruits.
Comme chaque semaine, le garçon participe à l’atelier Théâtre et sons de l’association Courteline. A trois enjambées, deux camarades répètent le texte de leur pièce, tandis qu’une autre teste un piano à pouces ou un mini-synthétiseur tenant dans la paume d’une main. « Le principe, c’est que le théâtre et les sons sont mis au service de la création », résume Magali Manceau, coordinatrice culture et loisirs de l’association Courteline.

Deux artistes du Théâtre des trois clous, une compagnie de spectacle vivant, animent cet atelier en binôme. Pas besoin d’être instrumentiste pour s’y épanouir. « L’objectif, c’est de faire de la musique sans notion de solfège, détaille l’artiste sonore Olivier Bosseron. On apprend à ouvrir ses oreilles, à décrypter les atmosphères, les sons qui nous entourent : rythmes de la nature, rythmes cardiaques, etc. » Ces découvertes sont mises au service d’un spectacle créé collectivement. Les bruitages enregistrés par les jeunes stagiaires seront intégrés à la pièce que ces derniers joueront début juin. Le thème : l’émancipation d’un loup qui veut sortir des rôles auxquels il est habituellement cantonné… Tout un programme sonore !

Flore Mabilleau

Des astuces pour parents et enfants

Marie-Ange Zorroche, coach parental sur Tours, vient d’imaginer des objets ludo-éducatifs pour aider les familles à vivre en harmonie.

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La fondatrice de TerrEducation est bien connue des Tourangeaux pour ses conseils pratiques pour sortir parents et enfants de situations de crise. « L’idée est de laisser une trace de mon passage après mon coaching. J’ai eu envie de créer des objets qui entrent dans la vie quotidienne des foyers. Ces astuces permettent une médiation entre les parents et leurs progénitures dès l’âge de 2 ans.

Ces objets transitionnels sont là pour guider les enfants et non pour les sanctionner », explique-t-elle. Parmi les objets inventés par la directrice, on retiendra l’horloge de Ninou : une méthode qui a pour objectif d’apprivoiser le temps ensemble. Les règles sont établies par les parents puis présentées aux petits. « Idéalement, il faudrait respecter chaque jour les mêmes horaires pour que l’enfant s’habitue », conseille la coach. Pour rendre la tâche plus ludique, elle s’appuie sur l’histoire d’un petit lapin nommé Ninou. Un personnage tendre qui doit aller prendre son bain, manger, se coucher à heure régulière chaque jour. Image12
Tout comme Ninou, l’enfant peut ainsi visualiser ces moments clés de la journée grâce à des gouttes d’eau en forme de magnets placées sur l’horloge. Autre astuce : le trousseau des sept émoti-panneaux qui apprennent aux bambins à mieux communiquer sur leurs émotions. Ils peuvent ainsi nommer ce qu’ils ressentent (fatigue, colère, etc.). Le principe reste le même avec, cette fois, l’histoire d’un poussin aux grands yeux bleus nommé Achille. Et pour les parents qui perdent patience, la coach a inventé le panneau STOP, particulièrement utile quand votre enfant transgresse les règles. À tester !

Anne-Cécile Cadio

>> Les astuces de Marie-Ange sont en vente sur terreducation.com

Vive la récup’ en musique !

Il fallait y penser : fabriquer des instruments avec un pot de yaourt ou un bout de bois, c’est rigolo et pas bien compliqué.

Un pot de yaourt transpercé d’une paille et scotché sur une bouteille en plastique, ça donne quoi ? Une corne de brume ! Et cette tige creuse en bambou recouverte d’un papier de soie, c’est un mirliton. Mercredi dernier, une dizaine d’enfants, accompagnés de leurs parents ou de leurs grands-parents, ont fabriqué plusieurs petits instruments de musique. Leurs points communs : tous sont conçus à partir de matériaux que l’on peut trouver facilement, soit dans sa poubelle, soit dans la nature. L’atelier s’est déroulé à la maison de la Gloriette, dans le cadre du programme des animations environnement de Tour(s)Plus.

Au menu, un joyeux mélange entre sciences, musique et environnement : « Comprendre comment fonctionnent ces objets sonores et profiter de ce qui nous entoure pour s’amuser », propose Marion Carcelen, l’animatrice d’Arborésciences. Pour susciter l’envie, elle présente des exemples d’instruments. Tap-tap, kazoo, sifflet en paille, guiro, carillon… Sur une table, tout le matériel est mis à disposition des participants.
Munie d’une lime en bois, Eléana taille des encoches dans une tige de bambou. Pas facile ! Elle fabrique un guiro, instrument originaire des continents africain et américain : c’est une sorte de racloir, qui, frotté à l’aide d’un bâton, entonne le chant de la grenouille. Au fil de la séance, chacun fabrique plusieurs instruments et bien sûr, s’attache à vérifier leur bon fonctionnement. Au bruit fort de la corne de brume, s’ajoutent le coassement du guiro, puis le sifflement du kazoo… Le tout dans une joyeuse cacophonie !

> Infos pratiques : Maison de la Gloriette. 02 47 21 63 79.
> Programme sur agglo-tours.fr

Nathalie Picard

Salon de l’Enfance : des clés pour grandir !

Le salon de l’enfance Les clés pour grandir, c’est dimanche 17 avril à Cangé. L’occasion pour les enfants de tester plein de choses et notamment la danse chantraine !

Elles se transforment tour à tour en grand cerf, en biche ou en faon, sur des airs de tambourin. Elles, ce sont les petites filles — car ce sont toutes des filles ! — de 4-6 ans participant à un atelier de danse chantraine. Ici, nul besoin impérieux de claquettes, de pointes ou de jupes froufroutantes. Cette danse « au service du développement de la personne est l’oeuvre d’Alain et de Françoise Chantraine », détaille Pauline Pézerat, professeur et responsable du centre tourangeau depuis 1986. « Ils ont souhaité créer une danse avec trois dimensions : humaine tout d’abord, car on accompagne chacun avec ses dons ou ses handicaps, une dimension pédagogique aussi, loin de l’enseignement traditionnel, ainsi qu’une dimension artistique avec un répertoire chorégraphique pour chaque cycle d’âge. »

La danse chantraine, accessible pour les enfants dès 4 ans, se pratique aussi chez les adultes. Sauf que Pauline Pézerat ne transmet pas les mêmes pas et ne raconte pas les mêmes histoires. « Pour les enfants jusqu’à 6 ans, j’utilise beaucoup d’images d’animaux, explique la prof de danse. Puis, lorsqu’ils grandissent, j’apporte d’autres éléments comme les fées, les magiciens, des histoires de chevaliers, etc. » L’idée : que chacun, par l’expression corporelle, s’épanouisse. À tester lors du Salon de l’enfance en Touraine !

Flore Mabilleau

> Salon de l’enfance en Touraine, dimanche 17 avril de 10 à 19 h au domaine de Cangé à Saint-Avertin.
Danse d’expression chantraine, à 14 h 45 pour les 4-6 ans, à 15 h 15 pour les 7-10 ans. Entrée et ateliers sur place gratuits (voir nos brèves).

> En savoir plus desclespourgrandir.fr

>>> RETROUVEZ NOS COUPS DE CŒUR DU SALON DE L’ENFANCE DANS LA VERSION PAPIER DU N°208 DE TMV ! <<<

Une ruche de créativité avec l’Abeille compagnie

Chanter, danser, jouer et improviser : voilà ce que propose l’Abeille compagnie dans l’un de ses ateliers pour enfants.

Louise fait virevolter les volants de sa robe bleue turquoise. Avec  ses trois copines, elle bouge au rythme de la musique. Les épaules,  les genoux, la tête, le bassin, le dos… Tout le corps est sollicité.  Les jeunes filles ont même le droit de ramper et de se rouler par  terre. Quand la mélodie s’arrête, c’est le moment de s’exprimer.
« Une parole libre », « une phrase de princesse », propose Fanny  Comedy, l’artiste qui anime chaque mercredi cet atelier de l’Abeille  compagnie, à Saint-Pierre-des-Corps. Des histoires à danser, à  jouer et à chanter qui s’adressent aux enfants de six à neuf ans.  « Nous partons toujours des participants et de leur imaginaire.  Travailler sur le corps permet de libérer la parole et de découvrir  sa voix. Notre corps nous donne des idées : il suffit de l’écouter, il  a toujours quelque chose à dire » , affirme Fanny Comedy.

Mais  cet atelier est aussi une initiation au spectacle vivant, précise la  comédienne qui donne aux fillettes des outils pour transmettre à  un public par la voix, les gestes et le regard. L’objectif ? Permettre  aux enfants de développer leur imaginaire et leur créativité.
Et ça  marche : les comédiennes en herbe inventent des histoires au fil  des séances, grâce à des techniques d’improvisation. Ce mercredi-là, c’est l’histoire d’une chanteuse qui mange une mauvaise clé  de sol et se transforme en sorcière. La suite ? Les fillettes l’inventeront lors du prochain atelier.

> Inscription encore possible à deux ateliers, le mercredi à la salle de la  médaille. Pour les 6-9 ans, histoires à danser, à jouer et à chanter de 18 h 15  à 19 h 05. Pour les 3-6 ans, éveil musical et corporel  de 17 h 30 à 18 h 15. 
> abeille-compagnie.fr

Nathalie Picard

Atelier cuisine : les enfants préparent l’apéritif !

De plus en plus d’enfants aiment apprendre les secrets des grands chefs. Reportage chez Un arôme 2 chefs.

Plus la peine de se décarcasser pour préparer un apéritif digne des meilleurs traiteurs. Il suffit d’embaucher ses enfants ! Un arôme 2 chefs – cours de cuisine, chef à domicile et épicerie fine depuis 3 ans à Tours – a concocté un atelier pour les enfants de 7 à 12 ans où ces derniers apprennent à concocter des recettes parfaites pour aiguiser les appétits.
Au menu : wraps de saumon et fromage, pousses d’épinard et lamelles de carottes, brochettes de poulet tomates/abricots avec un caramel au vinaigre de tomates, feuilleté façon hot dog avec des saucisses de Francfort… De succulents mets que les jeunes apprennent à élaborer en 2 h, pour 22 €, auprès d’un expert.

Ce jour-là, c’est Grégory Huguet, 37 ans, ancien chef de cuisine de la Maison des Halles, qui joue les profs. « Le but, c’est que vous puissiez tout refaire à la maison, avec la recette et les ingrédients », dit-il aux enfants. Le cuisinier autodidacte voit passer de plus en plus de jeunes fans de gastronomie. « Les émissions culinaires rendent la cuisine accessible à tout le monde, analyse Grégory Huguet. Je vois des enfants qui savent déjà faire une pâte à choux, une crème pâtissière, etc. Une petite fille m’a un jour récité sa recette comme elle l’aurait fait avec un poème ! »
Toine, 14 ans, fin gourmet, profite de son cadeau d’anniversaire offert par ses grands-parents. « Il adore cuisiner et le fait de façon très autonome, sourit sa maman Fanny. Il sait préparer les viandes, fait des croques-monsieur, des quiches, etc ». Un arôme 2 chefs propose des ateliers pour les enfants autour d’autres thématiques (cupcake, verrines, gâteau décoré…). Et pour les parents qui préfèrent rester en centre-ville, d’autres cours pour les petits existent, comme par exemple avec Tours à table.

Flore Mabilleau

Baby Planner : un coach avant bébé !

Les futurs parents ne savent pas toujours où donner de la tête avant le jour-J. Pour les aider, il existe des baby planner. Rencontre avec Karen Gioli, une Tourangelle qui exerce depuis cet automne.

Karen Gioli ne se déplace jamais sans son matériel de puériculture. Dans sa voiture, la trentenaire, elle-même maman, emmène tout ce qui peut être utile pour permettre aux futurs parents désarmés de gagner du temps dans leurs recherches d’avant-naissance. « Le métier de baby planner consiste à les rassurer afin que l’arrivée de bébé soit la plus sereine possible, explique la coach. En fait, mon champ d’action est assez large. Cela va de la préparation du trousseau pour le départ à la maternité jusqu’à la prévention des accidents domestiques en passant par l’aménagement de la chambre de bébé ou le choix du siège auto. »

Sa méthode ? « Après une série de questions, je cerne les attentes et le mode de vie de la famille. Après, je m’adapte et je propose une sélection de produits. Mes clients sont ensuite libres de faire ce qu’ils veulent. » Et pour ceux qui pensent que ce service n’est pas forcément utile, la jeune femme rétorque : « Les moeurs ont changé. Ce qui était vrai il y a une dizaine d’années ne l’est plus forcément en 2016. Actuellement, on prône l’autonomie du jeune enfant dans un environnement sécurisé. Exit, donc, le parc fermé ! » Karen est là également pour tordre le cou aux idées reçues : « Les conseils de belle maman ne sont pas toujours adaptés, sourit-elle. J’explique aux parents que ce qui est bon pour certains ne l’est pas forcément pour d’autres. Par exemple, un couple qui voyage aura besoin d’investir dans un transat léger. »
Indépendante, Karen met avant tout le bon sens dans le choix des équipements. « Je suis là pour faire faire des économies aux familles en évitant les dépenses inutiles. »

> Plus d’infos bebeetvous.fr

Anne-Cécile Cadio

Kids : Olé Flamenco !

Bientôt, la danse sévillane n’aura plus de secret pour les sept fillettes de l’association Tiempo flamenco. Ambiance.

flamenco

Jupes noires à pois rouges, chaussures pailletées à talons, fleurs rouges dans les cheveux… Comme tous les vendredis soirs au foyer Mirabeau à Tours, sept fillettes se tiennent prêtes pour leur cours de flamenco. Une danse pas très courante pour des enfants. Comment cette curieuse idée leur est-elle venue ? « Mes parents m’ont ramené une robe flamenco d’Espagne », répond Manon, une jeune blondinette. « Ce qui m’a donné envie, c’est Idalina, ma poupée espagnole danseuse de flamenco », ajoute Maëlys. Quant à Lana, elle a vu un spectacle avec « Florence et ses copines ».

Florence Milani, c’est la professeure de l’association Tiempo Flamenco, née en 2002. Au départ, une bande de copines, donc. Passionnées par cette danse, elles décident de monter une association afin d’organiser elles-mêmes les cours qu’elles ne trouvaient pas à Tours. Aujourd’hui, Tiempo Flamenco compte 50 élèves, dont sept enfants.
« Ce qui m’a plu, c’est le contraste entre les mouvements des mains et du corps, gracieux et sensibles, et ceux des pieds, plus carrés et rythmés », décrit Florence Milani. Car une bonne danseuse de flamenco doit aussi être musicienne : avoir une bonne oreille et le sens du rythme, coordonner ses bras et ses jambes. Alors, facile le flamenco ? « On tape souvent avec nos talons, ça fait mal aux jambes. Mais on se fait les muscles, aussi ! », lance Jeanne-Ève. Emballées, les jeunes filles préparent déjà le spectacle de fin d’année. Elles s’en donnent à coeur joie. Car pour une fois, elles ont le droit de taper du pied.

> tiempoflamenco.com

Nathalie Picard

Aux p’tits soins pour les petits lions

Des micro-crèches poussent dans l’agglomération tourangelle. Ces petites structures pour dix enfants maximum proposent un accueil collectif à taille humaine. Récit d’une matinée ordinaire à la micro-crèche Les petits lions, implantée dans le quartier des Deux-Lions.

9 H : La plupart des enfants sont arrivés. Certains font déjà la sieste, quand d’autres s’amusent dans un vaste espace de jeux. Avec ses couleurs vert et bleu pastel et son gentil lion peint sur le mur, la pièce à vivre s’avère très accueillante. Un univers tout douillet, et surtout des jeux partout à disposition des enfants : circuits de voitures, ballons, vaisselle, tapis… « Les temps de jeux libres sont indispensables pour leur autonomie. On laisse les enfants choisir », explique David Lécu, le directeur de la micro-crèche Les petits lions. Visiblement, ce matin-là, les petits élisent la cuisine « the place to be » !

9 H 30 : Jazz et sa maman poussent tranquillement la porte de la crèche. « Elle a tellement bien dormi : jusqu’à 9 h ! », s’emballe la jeune femme tout en déposant les affaires de sa fille dans un casier blanc. Ses chaussures troquées contre des chaussons bien confortables, Jazz rejoint ses petits camarades sans demander son reste. Pour prolonger encore un peu sa nuit, elle s’allonge sur un tapis, l’air rêveur.
Sidney, elle, est bien réveillée. La fillette d’à peine 3 ans communique par les signes. Le doigt sur l’oeil, elle me signifie son envie de regarder les images sur mon appareil photo. Je me prête au jeu et me retrouve subitement entourée de quatre enfants, qui mettent maintenant les doigts… sur l’objectif !

10 H : C’est l’heure de l’activité. « Margot, veux-tu faire de la pâte à modeler ? », demande Marine Foucault, éducatrice spécialisée. Margot, 16 mois, manifeste son enthousiasme : elle accourt en tapant des mains. Avec Imrane et Sydney, elle s’installe à la table. Jazz préfère se reposer. « On incite les enfants à participer aux activités, mais ce n’est pas obligatoire. Notre objectif, c’est qu’ils se sentent bien ici, qu’ils puissent évoluer à leur rythme », précise David Lécu.
La pâte à modeler, c’est l’occasion de manipuler une nouvelle matière et d’apprendre les couleurs. Alors, plutôt boudin ou ver de terre ? Ni l’un, ni l’autre. Le plus rigolo, c’est de taper dessus : on aplatit la pâte au maximum, et surtout on fait du bruit. Mais l’activité touche vite à sa fin. Imrane, lui, aurait aimé continuer : il n’est pas content.Capture

10 H 30 : Les plus jeunes commencent à se réveiller. Comme Tiago, 9 mois, le grand copain d’Imrane. Le deux petits se font de gros câlins. « On note systématiquement les heures de réveil. Un carnet de suivi, avec de nombreuses informations, permet de communiquer avec les parents. Ça leur permet de connaître les phases de sommeil, les changes, les activités… », souligne Pauline Mitault, animatrice petite enfance.
Le change, justement : un passage obligatoire après la sieste. C’est au tour de Tiago : « Quand je change un enfant, je peux prendre mon temps. Alors que dans une grande structure, c’est l’usine : tout doit être vite expédié. Ici, c’est très familial, on peut profiter de chaque enfant, on est plus proche des familles aussi », poursuit la jeune femme. « Voilà jeune homme, tu es tout propre », annonce-t-elle à Tiago. Le petit brun à bouclettes, en body vert kaki et jogging bleu, est un rampeur invétéré.

11 H 30 : Le repas approche. La fatigue des plus grands se fait sentir. Rien de tel qu’une histoire pour calmer les enfants avant le repas. Sidney choisit Chloé l’araignée, mais repart dès les premières phrases. Quant à Camille, elle se met à pleurer… Il est temps de préparer le repas. Tatiana Guyon, animatrice petite enfance, arrive en renfort. Trois personnes pour gérer le déjeuner, ce n’est pas de trop. Ici, ce sont les parents qui amènent les plats de leur enfant. Chacun son menu : boeuf-carottes pour Sydney, purée de potiron et pomme de terre pour Imrane, jambon-pâtes pour Camille…
Un temps calme après le déjeuner, puis tous vont faire une sieste dans deux dortoirs, un pour les petits, un pour les grands. Ce qui permet de gérer l’endormissement au cas par cas. « Certains enfants, comme Camille, ont besoin d’une présence. Nous pouvons répondre à cette demande », affirme le directeur. L’un des nombreux avantages d’un accueil à taille humaine.

Texte et photo : Nathalie Picard

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>> Nos idées pour les modes alternatifs de gardes d’enfants, c’est par ICI ! <<

A Joué, les enfants adorent la zumba

La zumba, ce n’est pas que pour les grands. Les cours pour les enfants se multiplient dans l’agglo comme au Centre social de la Vallée Violette, à Joué-lès-Tours.

zumba

Pour trouver le cours de zumba, il suffit de tendre l’oreille. Musique hyper rythmée et consignes enthousiastes d’Emilie Boissinot, qui donne des cours pour enfants au Centre social de la Vallée Violette à Joué-lès-Tours, chaque mercredi après-midi. « Et 1, 2, 3, 4 tapez », lance-t-elle tout en dansant sur Te quiero, la musique d’une chorégraphie que le petit groupe de 7 à 11 ans – quasiment que des filles – a appris.
Ici, pas de ballerines ou de tutu. La zumba se pratique habillé(e) décontracté(e) et en baskets. Ce mélange bondissant d’aérobic, de danse jazz et latine, a happé des millions d’adultes dans le monde. Mais il plaît aussi beaucoup aux enfants et particulièrement aux filles.

C’est d’ailleurs à la demande des familles fréquentant le Centre social que la structure propose, depuis l’année dernière, ce cours. « J’aime bien, ça bouge, c’est collectif et on rigole bien ! », sourit Amina, 9 ans, entre deux sauts. Échauffement, répétition des chorégraphies, l’apprentissage ne se fait pas sans jeux. Le tout sur les tubes qui font un carton chez les pré-ados, du genre Un monde meilleur, de Keen’V, ou encore les titres de la jeune Louane. Un moyen de faire fonctionner ses muscles, tout en faisant travailler sa mémoire.
Pas question cependant d’épuiser les corps. Le cours, entrecoupé de pauses pour boire de l’eau, dure maximum une heure. Et ça suffit, visiblement, pour leur donner le smile.

Flore Mabilleau

Newborn posing : photographier les tout-petits

Sa passion ? Les nourrissons ! Karine Aubert, photographe à Beaumont-la-Ronce, est une des seules Tourangelles à pratiquer le newborn posing : des clichés uniques de nouveaux-nés.

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C’est le jour de la naissance de sa fille, en 2011, que Karine Aubert eut une révélation. « J’ai rencontré une photographe qui proposait ce type de photos, se souvient-elle. J’ai eu un véritable déclic et je me suis lancée dans l’aventure un an plus tard. » Après une formation en photographie, la jeune femme a pu commencer à orchestrer ses premières séances photos.
« Le newborn posing est une technique de photographie d’origine américaine qui met en scène des nouveaux-nés pour des clichés inoubliables. La séance photo a lieu entre le 5e et le 10e jour de vie du nourrisson. À cet âge-là, il est très paisible, dort beaucoup et représente une certaine innocence », explique la trentenaire. « Les séances photos ont lieu à mon domicile dans mon studio spécialement adapté et chauffé. Je soigne la mise en scène. »

Pour cela, elle utilise de nombreux accessoires tels que des bandeaux, des tissus, des bonnets, des couvertures et des paniers avec des coloris très tendres, le tout confectionné dans des matières douces. « L’idée étant de sublimer les premiers instants de la vie de bébé. » Que les parents se rassurent : ce sont des séances en toute sécurité ! Il faut juste une certaine patience… « C’est vrai que l’on doit composer avec les humeurs de bébé, un rendez-vous peut durer entre trois et six heures ! » Alors Karine a tout prévu : un coin pour la pause allaitement/biberon, un autre pour le change… Et pour calmer les pleurs, la photographe sort sa petite mascotte : un doudou magique qui apaise. Avec, à la clé, de magnifiques photos.

Plus d’informations : le site officiel

Anne-Cécile Cadio

Jeunesse : Les livres audio ont la cote

En plein essor, le livre audio pour enfants connaît une nouvelle jeunesse et gagne en qualité. Une vraie bonne idée de cadeaux de Noël.

livres audio

François Morel, Arthur H, Dominique A… Les artistes sont nombreux à marcher sur les plates-bandes de Marlène Jobert en matière d’histoires à écouter. Et c’est pour notre plus grand plaisir. Car qui a déjà fait Paris-Marseille en voiture avec son Peter Pan en boucle sait combien il en coûte aux parents… Depuis 3 ou 4 ans, c’est une nouvelle génération de livres avec CD qui apparaît. Les éditeurs (s’)investissent pleinement dans ce secteur, genre à part entière de la littérature jeunesse. La qualité sonore s’érige en priorité pour faire honneur aux textes classiques ou contemporains sélectionnés et aux illustrations travaillées. Quant aux voix d’artistes connus, elles garantissent des ventes satisfaisantes.

Dans ce contexte de plein essor, le Salon du livre et de la presse jeunesse, qui s’est tenu du 2 au 7 décembre en Seine-Saint-Denis, a révélé pour la première année une sélection de Pépites du livre audio. La victoire a été raflée par l’éditeur Didier jeunesse, passé maître dans le secteur avec, entre autres, sa collection de comptines et chansons du monde de grande qualité. « Il faut encourager tout ce qui, comme le livre audio, permet aux enfants d’aller vers le livre et la lecture », explique Sylvie Vassalo, directrice du Salon.
Car comme elle le souligne, le support a de multiples facettes. Pour les non-lecteurs tout d’abord (malvoyants, tout-petits, etc.), c’est le moyen d’accéder à la littérature, tout simplement. Et ses bienfaits sur le développement cognitif et émotionnel, sur la concentration ou encore sur la mémoire des enfants ont été maintes fois prouvés. Que demander de plus ?

Jeanne Beutter

Enfants : des improvisateurs nés

#EPJTMV. Inventer des histoires sur scène, à plusieurs et sans se concerter. C’est ça, l’improvisation théâtrale, et même les enfants s’y mettent !

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(Photo Lucas Barioulet)

« Je suis un canard dépressif », lâche Gaspard. « Je fais le kangourou », assure Basile. « Moi je suis effrayée par Nell », avance Enora. Dans cet ancien office de tourisme de Langeais qui sert de lieu de répétition au théâtre de l’Ante, ils sont onze enfants entre 7 et 11 ans à venir faire de l’improvisation, ce mercredi après-midi. La séance d’une heure et demie commence par des exercices d’échauffement, où il est nécessaire de mimer et d’inventer des situations. Puis, sous la direction de Julien, les jeux d’improvisation débutent réellement.

Par deux, les apprentis comédiens montent sur scène pour jouer différentes histoires. Ils n’ont que quelques secondes pour trouver leurs mots. « On fait ce qu’on veut, il ne faut pas trop réfléchir avant », explique Enora. Nell, de son côté, choisit de jouer l’enfant incrédule face à un agent fédéral incarné par Basile. « Dans la vraie vie, c’est difficile de faire rire les autres. Mais ici c’est plus simple. On peut s’exprimer, inventer des histoires », confie-t-elle.
« La difficulté pour les enfants est de dépasser leur pudeur. Mais après, ils se lâchent », détaille Julien. « Quand on est seul on a le regard des autres braqué sur nous, mais à plusieurs il y a moins de stress, c’est plus facile », concède Nell. Sur la scène du théâtre de l’Ante. Les rôles les plus farfelus sont au rendez-vous. De la momie au plombier en pleine intervention. Daniel lâche même devant tout le monde : « Basile, ta braguette est ouverte ! »

Robin Wattraint

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A Tours, un atelier pour dessiner manga et BD

Apprendre à illustrer, créer une BD ou un manga, c’est ce que propose l’école Terre et feu dans un de ses ateliers.

manga

Plutôt Akira ou Tintin, manga ou BD franco-belge ? Dur dilemme pour les apprentis dessinateurs d’un des cours de dessin de Terre et feu. Cette nouvelle école d’art vient de poser ses bagages dans un atelier lumineux, entre bars et restaurants de la rue du Grand Marché, quartier Vieux Tours. Et s’est lancé un défi : proposer un cours illustration-BD-manga.

Pour les deux premières heures, six enfants, ados et jeunes, siègent autour d’une table, devant leur feuille quasi blanche, crayon de papier à la main. Au programme : les différences de traits entre le dessin japonais et réaliste. « Dans le manga, certaines proportions changent, les yeux sont très grands, les jambes s’agrandissent, la taille des filles est très marquée », cite par exemple la prof Stéphanie Lezziero, illustratrice et membre de l’Atelier Pop. Briec, 9 ans, lecteur des séries Cédric ou Thorgal, croque rapidement six petits portraits à la japonaise, exercice du jour. « J’aimerais bien m’améliorer en dessin et savoir faire une BD », glisse-t-il.
Illustration, BD comme manga exige un travail précis, persévérant et l’apprentissage de nombreuses astuces. « Le manga est un dessin faussement simple, détaille Stéphanie Lezziero. Les Japonais sont très techniques ». Et c’est bien ce savoir-faire que l’experte ès phylactères compte transmettre.

Flore Mabilleau

Renseignements au 07 64 09 83 13 ou à tours@terre-et-feu.com ou sur www.terre-et-feu.com/tours

Arborésciences : la science en s’amusant

Mieux comprendre le monde qui nous entoure, c’est l’objectif des ateliers organisés par l’association Arborésciences.

Une pince à la main, Gaspard, concentré, dénude un à un les fils électriques qui vont lui permettre de fabriquer un jeu d’adresse. Son frère, Siméon, est en train de démonter une curieuse pile : deux tomates flanquées de lames métalliques reliées entre elles par des fils. « Vous avez fabriqué des piles végétales. Elles fonctionnent comme celles que vous avez à la maison, explique Brigitte, l’animatrice. Maintenant, nous allons construire un jeu d’adresse électrique que vous pourrez emmener chez vous. »
Comme les deux frangins, une quinzaine d’apprentis électriciens participent ce samedi-là à l’atelier organisé par l’association Arborésciences à la médiathèque de Tours. L’activité, gratuite, est ouverte aux adultes et aux enfants à partir de sept ans. « Le but, c’est de mieux comprendre le monde qui nous entoure », affirme Anne-Lise Desnoyers, la présidente de l’association. « On apprend en expérimentant, en faisant par soi-même. »

Observer, se poser des questions, émettre des hypothèses… Le tout en s’amusant. « L’aspect ludique est très important. On apprend plus facilement par le jeu », précise la présidente. Venus avec leur maman, Gaspard et Siméon en sont à leur troisième atelier : « On a découvert les sons, puis la lumière. On a même fabriqué une boîte noire », se rappellent- ils, enthousiastes.
L’objectif, aussi, c’est de faire le lien avec la vie quotidienne. Pour que les enfants, une fois rentrés chez eux, trouvent à la maison le matériel nécessaire pour refaire l’expérience avec leurs parents.

Nathalie Picard

> Plus d’infos sur arboresciences37.wix.com/arboresciences

Fêter son anniversaire : encore mieux l’automne !

Pas de bol, le petit dernier est né le 30 novembre. Impossible de l’emmener pour un pique-nique géant au bord du lac des Bretonnières. On fait quoi ? 1/ on lui raconte que le monsieur de la mairie s’est trompé et qu’il est né le 4 avril 2/ on trouve une solution pour le fêter à l’intérieur sans devenir dingo.

JE SUIS PRÊT A FAIRE LA/LE SUPER HÉROS

Image2A la maison… C’est possible sans devenir fou. Première condition : limitez le nombre d’enfants. Au-delà de 8, c’est un peu sport sauf si vous habitez un château-fort et pouvez en perdre une poignée dans les oubliettes. Deuxième précaution : rangez tout ce qui est dangereux et fragile. La collection de dagues kurdes, les porcelaines de mamie sur la table basse, au placard.

À partir de 6 ans, l’atelier de cuisine est un deux-en- un qui cartonne. À faire soi-même, si vous êtes patient et pas maniaque, sinon, des cuisiniers ou des animateurs spécialisés interviennent à domicile. Entre la préparation et la dégustation, les enfants sont occupés au moins deux heures et ils auront découvert que le brownie ne naît pas dans un carton plastifié.

Vous habitez une maison sur plusieurs étages ? Organisez une chasse au trésor. Si vous êtes en panne de créativité, des sites proposent des kits à télécharger adaptés à chaque tranche d’âge (6-8 ans ou 9-12 ans) et peuvent même vous expédier à domicile tout le matériel nécessaire, y compris des lots de ballons et de cartes d’anniversaire.

Jusqu’au CP, le basique après-midi déguisé + maquillage reste une valeur sûre. Demandez aux parents d’amener les enfants déguisés ou mettez à disposition une malle de tenues. Pour le maquillage, pas besoin d’être Raphaël : les moustaches de chat, la barbe de pirate, les paillettes sur les yeux, les points de coccinelle… ça fonctionne.

Image5Emmenez tout le monde se faire une toile, une vraie, au musée des Beaux Arts. Les tableaux ne leur sembleront plus jamais barbants. Guidés par l’appli culturelle Guideez (gratuite), petits et grands suivent un parcours ludique d’une heure. Plusieurs stations de jeux, les « box », permettent de recomposer une nature morte en 3D, de réaliser un puzzle, de se costumer devant un tableau… Parfait pour les 7 à 12 ans.
>Musée des Beaux Arts, place François- Sicard, à Tours.
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. Parcours famille accessible dès l’âge de 3 ans, tous les jours de 14 h 18 h.
Informations au 02 47 05 68 73.

JE VEUX LES FATIGUER SANS ME FATIGUER

Il faut prévoir des gants, des pantalons et des vêtements confortables et chauds mais les souvenirs sont à la hauteur de l’effort. À la patinoire de Tours, l’animateur accueille les enfants, leur dispense les consignes de sécurité puis organise deux heures de jeux sur la glace. La pause goûter, avec viennoiseries et jus de fruit, se déroule au snack de la patinoire. A Joué, ce sont aux parents d’encadrer et de prévoir le goûter, la patinoire offre un cadeau et une surprise.
>Patinoire de Tours, 22 rue de l’Élysée.
Le mercredi, de 14 h 15 à 17 h. Informations et réservations au 02 47 70 86 30. Forfait comprenant le goûter, les entrées et la location des équipements. Groupe de 15 enfants maximum, de 4 à 14 ans.
>Patinoire de Joué-lès-Tours, place François Mitterrand, réservations au 02 47 39 71 42. Les mercredi et samedi après-midis.

Image7Les Studios offrent toujours une programmation originale pour les enfants. Dès l’âge de 5 ans, le mercredi ou le week-end, la séance de 16 h vous tend les bras et occupera la fin de l’après-midi. Il est préférable d’être deux adultes pour encadrer le petit groupe (limité à 10 enfants). Les cinémas CGR, eux, proposent un forfait qui inclut la place de cinéma, deux jetons de jeux, un sachet de bonbons, la visite des cabines, un gâteau et des boissons, plus un cadeau.
>Les Studios, 2 rue des Ursulines, programmes et tarifs sur studiocine.com
>CGR des Deux Lions ou Tours Centre informations aux caisses ou sur le site cgrcinemas.fr/tours

Le cirque Georget a vu passer tous les écoliers de la région et il a concocté une formule spécialement pour les anniversaires. Vous devrez rester sur place mais vous pourrez acquérir quelques techniques de jonglerie ou même de trapèze en suivant du coin de l’oeil l’initiation proposée aux enfants. Et profiter du spectacle de cirque de 30 minutes. Si le cirque offre bonbons et boissons, vous devrez fournir le gâteau.
>Pôle Arts du cirque, Parc des Varennes, avenue de l’Europe à Luynes.
Formules pour groupes de 10, 15 ou 20 enfants. Informations au 06 52 37 08 91 et réservations sur le site pole-artsducirque.com

Foooooot ! Le foot en salle, en voilà une bonne idée pour libérer les énergies. Ces chères têtes blondes et brunes pourront passer 2 heures à taper dans un ballon, avec boissons et bonbons (presque) à volonté. La solution présente deux avantages : aucun risque de rendre des enfants crottés de boue et possibilité de commander le gâteau d’anniversaire. Et si les petits préfèrent jouer au ballon prisonnier plutôt que refaire le match PSG-St Etienne, ils ont le droit.
>Le Five, 15 avenue du Danemark à Tours Nord.
Forfait pour un groupe de 14 enfants maxi, réservé aux moins de 14 ans. Informations et réservations au 02 47 51 62 40 et sur lefive.fr

Chronicards : attention, jeu intelligent !

Un jeu où on rigole en famille tout en apprenant plein de choses : pas possible ? Ben si. La preuve…

Le droit de vote des femmes, c’est avant ou après le procès de Socrate ? Ok, facile ! Et le Projet Blair Witch, avant ou après Le voyage de Chihiro ? Encore plus dur, King-Kong, avant ou après la capture de Jean Moulin par la Gestapo ? C’est ça le principe de Chronicards. Dans ce jeu, vous trouverez sur chaque carte, un événement – par exemple la sortie de King-Kong – et de l’autre côté sa date, 7 mars 1933 en l’occurrence. Chaque joueur a 5 cartes qu’il regarde côté événements. Puis une carte côté date est posée sur la table, admettons 1885. Elle détermine le point de départ de la chronologie. Chacun à son tour, les joueurs devront placer leurs événements les uns par rapport aux autres.

Pour le premier joueur qui a la fameuse carte King-Kong, c’est assez simple. Il n’a qu’à la placer avant ou après 1885. Alors, alors ? Oui, il la pose après. C’est bien, vous suivez ! Et il la pose côté date pour constituer une sorte de frise. Au fur et à mesure qu’on joue, la frise s’étoffe et ça devient beaucoup plus difficile de placer le début de la construction du château de Chambord entre la bataille de Marignan et la découverte du Canada par Jacques Cartier.
De l’Histoire de France aux Merveilles du monde en passant par les femmes célèbres, il propose actuellement 13 boîtes de jeu thématiques. Pour jouer avec les enfants, préférez l’Histoire à l’école primaire ou l’Histoire en 3e. Alors intello oui, mais ludique !

Jeanne Beutter

>Disponible dans les librairies et magasins de jeux, 12 €.

Pour en savoir plus : chronicards.fr

Des bébés qui parlent la langue des signes

Des bébés qui parlent avant même l’arrivée de la parole. C’est possible grâce à la langue des signes et aux ateliers Bébé fais-moi signe, proposés à Tours par Leslie Colombat.

(Photo Nathalie Picard)
(Photo tmv)

Philéas, 2 mois, dodeline de la tête sans pouvoir encore la contrôler. Darius, 4 ans et demi et vrai moulin à paroles, accompagne Marcelin, son petit frère de six mois, roi de la vocalise. En tout, ils sont cinq enfants et bébés, entourés de leurs parents, venus pour apprendre… la langue des signes. Dans cet atelier douillet du boulevard Tonnellé, ni sourds ni malentendants. Mais des papas et des mamans qui souhaitent donner à leurs tout-petits la possibilité de communiquer dans une langue avant même qu’ils ne verbalisent leurs premiers mots. « Le but n’est pas de remplacer la parole mais de la soutenir, souligne Leslie Colombat, accompagnante à la parentalité, qui propose à Tours l’atelier Bébé fais-moi signe depuis mai dernier. Les bébés vont apprendre des mots clés, cela va notamment permettre à ceux qui sont davantage visuels qu’auditifs de communiquer plus vite. »

Très tôt, l’enfant est en effet en mesure de comprendre plus de mots qu’il ne peut en produire. D’où parfois une certaine frustration… Bébé fais-moi signe propose de s’immerger dans la langue des signes françaises – l’officielle, celle qu’apprennent les sourds et malentendants – durant six séances d’une heure, tous les 15 jours. « Les enfants commencent en général à signer entre 12 et 15 mois, mais plus l’apprentissage commence tôt et plus il fonctionnera, ajoute Leslie Colombat. À l’issue de l’atelier, les parents et les enfants sont susceptibles de connaître entre 80 et 100 mots de la langue des signes française. »
Ici, pas de cours doctoral. « Le but, c’est aussi que parents et enfants passent un moment sympa en famille », précise l’accompagnante à la parentalité. Comptines, cartes, tout est fait sous forme de jeux. Même si on rabâche un peu pour que cette nouvelle langue reste gravée dans la crâne. « On va peut-être faire quelques fautes d’orthographe », plaisante Leslie Colombat. Ce jour-là, les parents apprennent les mots qui font le quotidien de leur rejeton. Dormir, coucher, biberon, jouer ou encore tétine. Les plus petits observent, les parents répètent. Car ce sont eux, qui au quotidien, à chaque fois qu’ils vont s’adresser à leurs enfants, vont reproduire ces gestes.

Camille et son mari, dans les bras desquels la petite Amy, 4 mois, se repose, observent avec attention les gestes que Leslie exécute. « Ma soeur m’a conseillé d’apprendre la langue des signes à ma fille suite à son expérience, avec son propre fils, qui a pu communiquer avant de savoir prononcer des mots. Il pouvait, avant de parler, dire des choses simples, comme biberon ou encore musique », explique-t-elle. « On avait envie de rentrer en interaction avec notre fils d’une autre façon, analysent Magali et Alexis, maman et papa du petit Marcelin. La langue des signes permet d’avoir un échange de mots avant qu’ils aient l’acquisition de la parole.
C’est aussi un temps en famille en dehors de la maison. » Les bébés de l’atelier pourront ensuite signer, avant même de les vocaliser, leurs mots préférés. Généralement, ils adorent dire « encore », « chocolat » ou… « caca ».

Flore MABILLEAU

En savoir plus : Sur le site de Leslie Colombat haptonomie-tours.fr.
>Les six cours coûtent en tout 60 €. Il existe également un atelier pour apprendre la LSF aux bébés au foyer des Sourds 8 bis rue du Camp-de- Molle à Tours.

LES AMÉRICAINS PIONNIERS

C’est dans le pays berceau de Mickey que les premiers chercheurs se sont penchés sur l’intérêt d’apprendre la langue des signes aux enfants. Joseph Garcia, spécialiste de la langue des signes américaine, observe dès les années 80 que « les enfants de ses amis sourds communiquent en signes bien plus tôt que les enfants de ses amis entendants ne le font avec les mots », raconte Magaly Lampérier dans son mémoire de recherche qu’elle a consacré, en 2011, à cette thématique. Joseph Garcia va donc s’intéresser à la communication gestuelle pour les enfants avant qu’ils ne sachent parler.

En 1999, il publie à ce sujet l’ouvrage de référence Sign with your baby qui utilise la langue des signes américaine. Mais d’autres courants, comme celui de Linda Acredolo et Susan Goodwyn, réinventent une langue spécial bébé, en utilisant des signes de la langue des signes américaine, quitte à en simplifier certains et à en inventer d’autres. « Elles ont effectué des recherches montrant que les signes permettent de réduire la frustration des bébés et d’être mieux compris, qu’ils ont un impact positif sur la relation entre l’enfant et ses parents », détaille Magaly Lampérier. Autre effet observé par les chercheuses : l’enfant parle plus tôt, avec un vocabulaire plus large, plus précis et avec des phrases plus longues. Depuis, les bébé signeurs ont essaimé au Canada, en Australie, au Japon ou encore… en France.

Femmes enceintes : peinture sur bidon

Rencontre avec Vanessa, une esthéticienne dans l’agglo tourangelle qui exerce le belly-painting : elle peint le ventre des femmes enceintes !

Amandine, une Castelroussine de 24 ans, enceinte de 7 mois, vient de faire près d’une heure et demie de route pour tester le belly painting. Elle a attendu parler de cette nouvelle pratique provenant des États-Unis par une amie. Curieuse, la jeune femme aime l’idée d’avoir un souvenir artistique de cette première maternité. À son domicile, l’esthéticienne, baptisée V Fée Mère, a préparé un endroit douillet pour que la future maman se sente à l’aise. Ce jour-là, elle est accompagnée de son conjoint et des futures mamies toutes émues. C’est décidé, Amandine a opté pour un dessin de Walt Disney.

La professionnelle commence la séance par esquisser les contours du dessin, à l’aide de pinceaux et de couleurs issus de produits professionnels hypoallergéniques. « Il n’y aucun risque pour la femme enceinte, précise Vanessa. Il faut savoir que ce maquillage est éphémère puisqu’il part à l’eau et au savon. » La future maman se détend et apprécie cette pause relaxante. Une fois allongée sur le canapé, son ventre se met à bouger. « Cela arrive souvent. Le foetus est bercé par les mouvements du pinceau. » Entre temps, la maquilleuse sort son appareil photo pour immortaliser la séance. La future maman prévoit déjà d’utiliser ces clichés pour illustrer en autre les faire-parts de naissance. Deux heures viennent de passer, la création est terminée. La maman est ravie : « Le résultat est épatant. C’est une expérience magique ! »

Anne-Cécile Cadio

> De 120 à 180 € la séance (entre le 6e et le 8e mois). Infos : Facebook de V fée Mère ou par mail v.fee.mere@gmail.com

Rencontre : les enfants à l’école du cirque

Le cirque est une activité idéale pour développer motricité et imaginaire. La preuve avec la compagnie C’koi ce cirk.

cirque

Passé l’imposant projecteur qui trône à l’entrée du Rexy, les trois rangées de strapontins et le grand écran de la pièce principale rappellent la vocation historique de ce lieu : un ancien cinéma de quartier, à Saint-Pierre-des-Corps. Pourtant, pas de doute : trapèze suspendu dans les airs, quilles multicolores, boule d’équilibre…
C’est bien dans une école de cirque que l’on se trouve. Celle de la compagnie C’koi ce cirk, qui a pris ses quartiers ici il y a un an. À peine arrivés, nous voici envahis d’une horde de petits chats : une douzaine d’enfants, qui avancent à quatre pattes, s’étirent et lancent des « miaou » à tout-va. Car l’échauffement n’est pas seulement corporel, mais créatif aussi.

Rapidement, six ateliers sont installés dans la salle : tissu aérien, trapèze, fil de funambule, bidon d’équilibre… « Le cirque développe la motricité. Il ouvre les portes de la créativité. Aussi, on insiste beaucoup sur l’entraide, pour fédérer le groupe », souligne Sylvain Mouza, animateur diplômé des arts du cirque. Élodie, gymnaste et danseuse, apporte sa touche artistique : « Quand l’enfant maîtrise un élément, je l’incite à danser avec, jouer un personnage… Pour aller au-delà de la prouesse technique », précise-t-elle.
Les enfants, eux, s’en donnent à coeur joie. Un grand sourire aux lèvres, Azélie se tient fièrement debout sur une grande balle jaune. Mahault, huit ans et demi, répond du tac au tac lorsqu’on lui demande ce qu’elle préfère : « Les animateurs et le spectacle de fin d’année ! »

 

 

Nathalie Picard

L’Atelier Ahncé : l’art pour les kids

Tmv est allé à la rencontre d’Ahncé et ses ateliers d’arts plastiques pour enfants.

Atelier Ahncé

Pour l’instant, ils sont quatre depuis début septembre à suivre attentivement les cours proposés par Ahncé, la trentaine, et diplômée bretonne en arts appliqués. Celle que l’on connaît sous le nom d’Anne-Cécile Morin dans la vraie vie se définit « comme une gribouilleuse en tout genre ».
Ce mercredi, Edgar, Aalya, Justine et Marthe, 6 ans, protégés par des tabliers, suivent leur deuxième séance dans le cocon artistique de la graphiste. « Je souhaite les faire travailler sur le livre objet, car je suis très attirée par l’illustration jeunesse. J’aimerais que notre travail puisse déboucher sur la création d’une histoire. Nous avons commencé par l’élaboration de personnages. Mes apprentis se sont dessinés dans un premier temps avec leur famille », indique-t-elle. Ensuite, ils rajouteront des éléments à chaque séance : « Cela peut être des doudous ou des objets qui leur sont familiers puis nous agrémenterons ce livre, baptisé Ma fabrique à histoires, par quelques mots. »

Ahncé compte utiliser différentes techniques pour intéresser les élèves : peinture, collage, outils numériques ou encore visionnage de courts-métrages. « J’aime changer de médium. L’idée est de donner du rythme à mes cours. » Le tout avec une certaine bienveillance, car cette maman de deux enfants croit au potentiel de chacun. « Pour moi, il n’y a pas d’enfant qui ne sait pas faire, ils ont tous des capacités. Il faut juste leur donner le déclic parfois. »

Anne-Cécile Cadio

Atelier d’Ahncé, 64 rue du Grand Marché à Tours. Il reste des places pour cette année. Pour les 5-8 ans, tous les mercredis.
Renseignements : gribouilleetcie.blogspot.fr

Enfants : Un anniv’ 100 % foot

Tmv a déniché un lieu original pour fêter son anniversaire : le Five. Un hangar aménagé pour le football indoor.

Il est un peu plus de 14 h ce samedi après-midi de septembre au Five. Gabriel et Edouard, deux copains tourangeaux, soufflent leur huitième bougie. Ils ont invité pour l’occasion une dizaine de camarades de classe. Equipés d’une tenue de sport, les petits joueurs sont impatients de pouvoir s’adonner à leur passion favorite durant deux heures. Premier coup de sifflet de l’arbitre (le papa d’Edouard se prend au jeu), la partie commence sur l’un des six terrains sur gazon synthétique mis à disposition par l’établissement. On se croirait chez les pros : Les petits joueurs s’invectivent, se tâclent et crient aux erreurs de l’arbitrage.

« Il faut qu’il y ait au moins un adulte qui encadre, pour éviter tout dérapage », indique Emma, l’une des mamans présentes. « L’objectif est que les enfants passent un bon moment, continue Frédéric, le papa de Gabriel. Cela doit rester un échange sportif , il n’y a pas de perdant ni de gagnant ! » C’est la mi-temps, les jeunes footballeurs reprennent leur souffle. Karl, 7 ans et demi, fan de Benzema, en profite pour suivre le championnat de ligue 1 retransmis sur grand écran. « Ils vont bien dormir ce soir », lance Julie, une autre maman qui assiste à la rencontre depuis le bord du terrain.
La fin du jeu approche… « Le petit plus ? », demande la directrice des lieux, Sandy Levittas, ancienne grande joueuse de football. « Nous proposons une retransmission vidéo du match ! »

Anne-Cécile Cadio

Infos et réservation Formule Anniversaire (comptez un bon mois à l’avance) : le Five, 15 avenue du Danemark à Tours Nord au 02 47 51 62 40.

Plus d’infos sur lefive.fr

Kids : un agenda pour prendre de soi

Depuis 5 ans, la Ligue contre le cancer et l’Éducation nationale offrent un agenda aux écoliers du CM2 en Indre-et-Loire.

Vous l’avez peut-être remarqué dans le cartable de votre enfant en cette rentrée. Cet agenda illustré par Christophe Besse est le fruit d’une collaboration entre le Comité départemental de la Ligue contre le cancer et la Direction des services de l’Éducation Nationale du département. Ce manuel, qui prépare au mode de fonctionnement du collège, a la particularité de contenir des messages de prévention sur les thèmes de l’alimentation, de l’activité physique, du soleil, de la respiration, des protections et de l’eau. « Il est important d’acquérir dès le plus jeune âge, les bons réflexes, commente Roger Blanchard, le président du Comité départemental. Cet outil doit permettre un échange entre l’enfant, l’enseignant mais également avec les parents. »

Les professeurs des écoles reçoivent d’ailleurs depuis 2013 un guide d’utilisation pédagogique pour approfondir les messages délivrés. À l’intérieur de l’agenda : des dessins, des jeux, des charades, confectionnés entre autre par des élèves de CM2. Quatre écoles (Saint-Cyr-sur-Loire, Saint- Martin-le-Beau, Veigné et Sainte-Maure-de-Touraine) ont travaillé d’arrache-pied sur l’édition 2015.

Un jury composé de professionnels a validé les meilleures idées. Résultat : de jolies formules et des conseils pratiques pour manger les fruits et légumes de saison, savoir se reposer quand son corps le demande, éviter les pièges du harcèlement scolaire, le tout avec une touche d’humour !

Anne-Cécile Cadio

Plus d’infos par mail : cd37@ligue-cancer.net ou au 02 47 39 20 20.

Rencontre avec le Buveur de livres…

Le Buveur de Livres hante les bibliothèques, erre dans les librairies et fouine chez les bouquinistes.

C’est en 1997 que le personnage du Buveur de Livres a vu le jour. Une commande de la bibliothèque d’Amboise pour La quinzaine du livre. Laurent Priou, à la tête alors du Barroco Théâtre, à Saint-Pierre-des- Corps, s’est inspiré du Buveur d’encre écrit par Éric Sanvoisin, pour créer cet homme à l’allure étrange. Vêtu d’un imperméable gris et d’un chapeau, il sirote le contenu des livres à l’aide d’une paille. Le livre bu, ses sens sont à l’affût, son visage s’illumine, son dos se redresse : le buveur peut alors conter l’histoire pour le plus grand plaisir des enfants.

Une mise en scène rodée qui fonctionne à merveille : « Ce personnage est tout simple et a une durée de vie illimitée. Ce concept est à mi-chemin entre le conte et le théâtre. Le comédien a plus d’une centaine d’histoires dans ses valises », explique Laurent. Ses coups de coeur ? La grosse faim p’tit bonhomme de Pierre Delye, La cocotte qui tap-tiptope de Coline Promeyrat ou encore Je suis un ours de Frank Tashlin. « Je renouvelle ma sélection jeunesse en septembre, ma rentrée littéraire comme j’aime l’appeler. Je choisis de nouveaux titres que je teste durant l’année. J’essaye de rester fidèle à l’histoire même si j’avoue que je prends quelquefois quelques libertés. En fait, il faut que ce soit des récits courts pour capter l’attention des spectateurs. »L’objectif reste le même : déclencher l’envie de lire chez les enfants. Alors ne vous étonnez pas de croiser ce drôle d’individu au détour d’un rayon, lors de votre prochaine sortie à la bibliothèque.

Anne-Cécile Cadio

Retrouvez le Buveur de Livres le 18 octobre, pour la Quinzaine du Livre, à l’hôtel de ville de Tours.

Plus d’infos : barroco-theatre.com

Kids : Montessori at home

Une ancienne chef d’entreprise spécialisée dans la petite enfance lance du prêt de matériel pédagogique montessorien aux particuliers.

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Marianne Buring est aux anges ! La campagne de financement participatif lancée pour son association sur kisskissbankbank.com vient de récolter   les 3 300 € escomptés. Une aide financière bienvenue pour la trentenaire qui a initié son projet il y a un peu   plus d’an. « Je me sens soutenue, ça me donne une énergie incroyable », confie la jeune femme ancienne chef d’entreprise spécialisée dans la petite enfance.

Installée en Touraine depuis 4 ans, Marianne a pris le temps de mûrir son projet. « Je me suis aperçue qu’il n’y avait pas d’offre en Touraine proposant la méthode montessorienne pour les 0-3 ans, une approche qui encourage l’enfant à acquérir une autonomie dans la vie quotidienne. » La Maison des Familles de Touraine, dont l’ouverture est programmée pour l’été 2016, sera donc articulée autour de quatre pôles : un accueil petite enfance pour les 0-3 ans et une garderie pour les 3-6 ans ; un pôle ateliers avec des initiations par exemple au yoga, aux langues, etc. ; un pôle que Marianne aime appeler bien-être : très prisé des mamans qui pourront bénéficier d’une séance coiffure tout en laissant leur petit bout de chou en garde sur place ; et un dernier axé sur le soutien à la parentalité avec une proposition de conférences.

« L’objectif de ces rendez-vous accessibles à tous côté tarifs est de faire découvrir des associations et indépendants qui travaillent dans la même optique que nous. » En attendant de trouver un lieu d’accueil, Marianne lance à la rentrée prochaine du prêt de   matériel pédagogique montessorien aux particuliers. Elle devrait démarrer les ateliers dès cet hiver.

Anne Cécile Cadio

Infos sur https://www.facebook.com/maisondesfamillestouraine?_rdr=p

Tatiana Bä : ritournelle expérimentale

Les grands connaissent Tatiana Bä pour son groupe Jungle Bouk. Les petits l’écoutent au Bar Bidule le mercredi matin.

Tatiana Bä
Tatiana Bä

Tatiana Paris, c’est son vrai nom, est une artiste complète. Guitariste de base, multi-instrumentiste, chanteuse, formée au conservatoire du Mans, la jeune intermittente du spectacle enchaîne les collaborations artistiques. Dernier projet en date : le projet Jungle Bouk qui lui a permis, après la naissance de sa fille en 2013, de se lancer dans le jeune public. Son spectacle au côté de sa partenaire Marine Flèche, Waku Waku, a notamment remporté un franc succès l’an dernier au Festival Bric à Notes à Rouziers-de-Touraine. Depuis la rentrée, la jeune femme est aussi heureuse d’expérimenter ses créations sonores auprès des enfants du Bar Bidule.

« Pour moi, le Bar Bidule, c’est mon laboratoire », confie en souriant, la musicienne de 33 ans. « Je fais découvrir aux petits, les merveilles de mon instrumentarium, une palette magique avec entre autres, des grelots, des percussions et des baguettes du bout du monde. J’ai beaucoup voyagé quand j’étais plus jeune, notamment en Inde et en Afrique. Ma musique est imprégnée de ces sonorités exotiques. » Le but pour elle, lors de cette intervention, est d’inciter les bambins à s’approprier leurs corps et l’espace. « Je joue, je chante donc avec eux, je me déplace et je me sers des éléments du décor pour raconter des histoires. Je suis aussi une adepte de la loopstation : un objet qui me permet d’enregistrer plusieurs instruments et les voix d’enfants. Les petits en raffolent ! En général, mes concerts se terminent en grande boum. Un vrai bazar mais j’adore ça », conclut la jeune artiste.

Plus d’infos sur le bar bidule.

L’haptonomie : un bonheur pour les papas

Grâce à l’haptonomie, les pères peuvent vivre une expérience inoubliable avec le fœtus.

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Rencontre avec Leslie Colombat, accompagnante à la parentalité formée aux techniques de cette discipline récente. Dans son cabinet douillet, loin du tumulte de la vie familiale, cette tourangelle de 36 ans, reçoit depuis presque trois ans, des papas et des mamans qui souhaitent entrer en contact avec bébé avant sa naissance.

Ce matin, Sophie* et Frank* ont décidé de tester cette méthode sur les conseils de leur gynécologue. « Le principe est de ne pas faire concurrence aux sages-femmes ou au corps médical. L’haptonomie est une pratique complémentaire dans la préparation à la grossesse ; je le conseille aux femmes qui sont entre la 16e et 31e semaine d’aménorrhée, nous explique l’hapto-thérapeute. Je m’assure que toutes « mes patientes » soient correctement suivies par ailleurs.
En général, je propose aux parents neuf séances individuelles d’une heure, pré et post natales. » « Certains pères peuvent être réticents à l’idée de toucher le ventre de leur compagne, ou bien font semblant de sentir le fœtus, pour lui faire plaisir », nous confie Leslie. Sophie allongée, en confiance, respire tranquillement, Frank, à ses côtés, vient d’appeler son bébé. Guidée par la professionnelle, le jeune père prodigue des caresses et des massages au fœtus qui vient se lover quelques minutes plus tard sous sa main.

*Les prénoms ont été changés.

Anne-Cécile Cadio

Plus d’infos : haptonomie-tours.fr

Enfants : ils dansent… et alors ?

Halte aux préjugés. Ces garçons dansent et c’est très bien ainsi. En piste !

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Comme chaque samedi après-midi, Éva, une Tourangelle d’une trentaine d’années accompagne son fils Edgar, 9 ans, à son cours de sport. Mais dans le sac du garçon, il n’y a ni baskets, ni short de foot mais plutôt un justaucorps débardeur blanc, un collant noir et des chaussons de danse. Ce sont les accessoires dont a besoin le garçonnet pour pratiquer la danse classique. Un sport qu’il a découvert à l’âge de 7 ans après avoir suivi un cours d’éveil dans une école de son quartier. Depuis, il ne pense plus qu’à danser !

Edgar suit trois heures de cours par semaine au sein de l’école Khoreia à Tours. « Cela me défoule », raconte- t-il. Une passion que sa maman a d’ailleurs toujours encouragée : « Je pense que la danse correspond au caractère de mon fils qui est un grand rêveur. Ce sport permet de raconter une histoire avec son corps et d’acquérir une certaine souplesse et musculature », explique-t-elle. Edgar souhaitait devenir même danseur étoile la première année. Un rêve auquel il a finalement partiellement renoncé après avoir suivi une scolarité difficile au conservatoire Francis-Poulenc à Tours.

Qu’importe, Edgar est un enfant épanoui qui assume parfaitement sans se soucier du regard de ses camarades. Car comme Edgar, selon Émilia Chouen, la responsable de la boutique d’articles de danse Miss Julia, rue de Jérusalem à Tours, « il y a de plus en plus de garçons qui se mettent à la danse depuis trois ans. Une évolution due en partie aux émissions de télé. C’est moins tabou, cela pousse certains entre 7 et 14 ans à se lancer. Ils n’ont plus honte de pratiquer ce sport réservé habituellement aux filles ! »

Anne-Cécile Cadio

Raconte-moi une e-stoire !

Vous ne pouvez pas lire d’histoire à votre gamin, vous êtes tout le temps sur la route ou vous habitez trop loin ? On a la solution pour vous.

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C’est lors d’un voyage professionnel, en 2011, en Ukraine, que Cyril Puiseux, cadre commercial dans l’export, a eu son idée… Loin de chez lui, ce papa poule de deux enfants ne pouvait pas lire l’histoire que sa petite fille de 4 ans lui réclamait au téléphone. De retour en France, après une étude de marché, e-stoires.com voit le jour. Le principe ? Raconter une histoire à distance à son enfant ! Sa plate-forme payante propose donc, depuis janvier, une bibliothèque numérique de livres jeunesse illustrés pour les enfants de 2 à 8 ans plus un enregistreur vidéo. Il suffit d’un ordinateur, d’une webcam et d’une connexion internet.
Les parents peuvent ainsi enregistrer l’histoire de leur choix pour leur bambin. Ce dernier pourra l’écouter à la maison en son absence. « C’est un produit haut de gamme, avec une vidéo habillée. Nous travaillons avec une dizaine d’auteurs illustrateurs jeunesse et deux maisons d’édition », explique Cyril Puiseux, chef d’entreprise de la start-up Mac Fly SAS, à Joué-lès-Tours. « Il faut avant tout que les parents s’amusent. Nous sommes dans le cadre de l’intimité. Les lecteurs peuvent bafouiller, il faut juste oublier la caméra. Ils ont à leur disposition des conseils de diction. Nous les invitons d’ailleurs à y mettre du ton, comme ils savent très bien le faire, le soir au bord du lit. » L’objectif est avant tout, selon le concepteur, de faire plaisir à son enfant. Alors on oublie ses appréhensions, que vous soyez papa, maman, papy ou mamie, et on se lance : « Il était une fois… » Anne-Cécile Cadio Plus d’informations sur e-stoires.com

Apprenties couturières à Tours

Eh oui nos enfants peuvent aussi être de futur(e)s grand(e)s couturier(e)s ! C’est possible à Tours. Au moins de s’entraîner…

Fabiejos créations
Ce samedi matin, au 11, rue des Écritoires, Rachel, 9 ans, Daphné, 10 ans, et Capucine, 11 ans, participent à leur premier atelier de création avec Fabienne Colboc, alias Fabiejos Créations. Cette formatrice de métier, passionnée par la couture dès son plus jeune âge, a réalisé son rêve en ouvrant sa première boutique dans le vieux Tours. Son univers : la création d’accessoires très stylisés et colorés pour tous. Ce matin, justement, les trois couturières en herbe ont comme mission de confectionner leur premier doudou chic.

Daphné vient de commencer a dessiner sur papier le modèle de ses rêves. Il sera grand avec des bras et des jambes interminables. Rachel, équipée de ciseaux, s’oriente vers un doudou strass et paillettes. « En création, il faut pouvoir casser les codes et laisser libre cours à son imagination », indique Fabienne. « Un doudou chic n’est pas sérieux mais amusant. »
Deuxième étape, la réalisation du patron, le modèle en quelque sorte. La créatrice guide les fillettes. Vient le moment délicat de la machine à coudre. Capucine, habituée à utiliser ce genre d’engin, enchaîne les points de couture avec une facilité déconcertante. Daphné s’agace, l’aiguille vient de casser et appelle à la rescousse Fabienne qui profite de l’incident pour rappeler aux fillettes que la patience est le maître mot en couture ! Enfin ! Les doudous ont pris forme. il ne reste plus qu’à les remplir de tissus.

Anne-Cécile Cadio

Fabiejos Créations : 06 48 12 23 87.

Patrick Chamblas : le swing pour enfants

Patrick Chamblas a tout pour plaire aux familles : son swing est fait pour les enfants. Il est même « né dans un piano ». C’est lui qui le dit !

Patrick Chamblas
Patrick Chamblas déclare « être né dans un piano », il y a maintenant plus de quarante ans. Ce musicien extraverti, licencié en musicologie et intervenant vacataire dans l’Éducation nationale a découvert l’envers du décor de la scène en 2003, alors qu’il effectuait une tournée avec des copains musiciens. Depuis, ce pianiste poursuit sa route à la rencontre de son public.

Il sort le 5 février un livre CD, L’Arbre à swing. Un nouvel opus de huit chansons et quatre poèmes, accompagnés par les sonorités jazz manouche de la guitare et de l’accordéon, aux couleurs rythmées et ensoleillées de Django Reinhardt. C’est évident, cet auteur compositeur interprète s’inspire de toutes les musiques, des grands classiques de Beethoven, Mozart, à celles qui ont bercé sa jeunesse comme celles de Georges Brassens, de Claude Nougaro ou de William Sheller. Des guides spirituels qu’il admire par-dessus tout. « J’aime quand la chanson tricote avec des choses qui ont de l’envergure », confie-t-il.
Un goût de la perfection que son public peut apprécier dans ses textes travaillés à la virgule près. L’artiste perfectionniste, qui avoue avoir un penchant pour la contradiction, souhaite avant tout « offrir, avec la musique, une échappée de la vie quotidienne ». Ce qui ne l’empêche pas de faire passer des messages à son public, notamment dans son dernier album, avec une prise de conscience sur l’importance de la sauvegarde de la nature, au travers de Petit Arbre, ou encore Je vais en balade.

Anne-Cécile Cadio

Le 21 février, à 21 h, au Bartok, à Tours, et le 7 mars, à 14 h 30, à la médiathèque d’Amboise.
>> patrickchamblas-concerts.blogspot.com

Xavier Stubbe, chanteur pour enfants… et plus grands

Portrait de Xavier Stubbe, le chanteur chouchou des petits et des grands.

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Quelques minutes suffisent lorsqu’on rencontre Xavier Stubbe pour comprendre que ce grand enfant de 44 ans croque la vie à pleines dents. Ce passionné de piano, titulaire d’un diplôme universitaire de musicien intervenant, roule sa bosse depuis presque une vingtaine d’années, dans les festivals de musique enfantine. Apprécié pour son univers drôle et poétique, l’auteur compositeur interprète a une nouvelle fois concocté un délicieux album pour faire grandir nos enfants. Car oui, c’est un peu sa mission à Xavier : leur dire la vérité et leur parler de la vie avec un grand V.

Dans ses chansons, ce doux rêveur à la fibre écolo et engagée aborde tous les thèmes, sans tabou. « Ma mission est de nourrir leur imagination, le tout avec une grande sincérité, et beaucoup de générosité car on ne peut pas tricher avec les bambins », confie-t-il. Une habitude qui se vérifie une nouvelle fois dans La Vie super chouette, son cinquième album. Avec des chansons comme Le ver de terre (que l’on torture pour voir ce qu’il y a dedans), Mon chat, Mamy’ Zheimer (qui perd la tête) ou encore La petite souris (qui laisse 50 euros si on perd deux dents !)… De quoi faire rire les parents présents lors de ses spectacles : « J’essaye d’instaurer avec eux une complicité grâce au second degré. Mes chansons ont une double lecture », précise Xavier. « Pour moi, c’est important que les parents et les enfants puissent échanger sur les sujets abordés lors de mes concerts. » Nous, on l’aime bien ce Xavier…

Les applis kids pour 2015

La folie des tablettes touche aussi les enfants. Pour 2015, on vous a sélectionné une paire d’applis qui risquent de leur plaire.

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Noël 2014 a rimé avec tablettes ! La rédaction a testé huit applications à télécharger pour occuper vos enfants âgés de 2 à 10 ans, à la maison tout comme à l’extérieur.

Parmi les incontournables, citons les applications qui ont l’avantage d’être gratuites, comme Talking Tom, un chat à l’humeur changeante qui parle et qui a besoin d’être chouchouté. Autre jeu, que tous les kids connaissent, Angry Birds. Un jeu très simple, rythmé d’une musique amusante, où il suffit d’utiliser le lance-pierres pour propulser des oiseaux plus ou moins bizarres, sur de vilains cochons. Autre indémodable : Fruit Ninja Free, un jeu d’action qui permet aux enfants, tout comme à leurs parents, de se défouler en testant ses réflexes. Armé d’un sabre, il s’agit d’écrabouiller, aplatir ou trancher des fruits.

Certaines applications peuvent être classées par thématiques (souvent payantes) : pour les détectives, on vous conseille Pango cache-cache. Le but de ce jeu est de trouver Pango, le petit personnage bleu qui trouve des cachettes extravagantes. Pour les plus intellectuels, osez L’âge des dinosaures, un jeu de quête où l’on dégote des indices afin de naviguer dans différents univers. Tout au long du parcours, ils rencontrent des dinosaures. Il faudra aussi compter sur Doogie relie les animaux. Fondé sur une méthode des points à relier, ce jeu est idéal pour se familiariser avec les chiffres. Si vos enfants ont tendance à chanter à tue-tête toute la journée, misez sur Visuamusio. Les joueurs composent leur propre musique en assemblant des formes géométriques qui correspondent à des sons. Enfin, pour les gourmands, Kidcook est très sympa. Parfaite pour les petits cuistots qui réaliseront une quinzaine de vraies recettes.

Anne-Cécile Cadio

Kids : déco de Noël DIY

Nos idées déco à faire en famille, pour les fêtes.

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Impossible de ne pas l’avoir remarqué. À l’approche du 25 décembre, le centre-ville de Tours s’est paré de ses traditionnels habits de Noël. Nous, nous parions que les petits Tourangeaux ont aussi envie de participer à la fête et de décorer leur maison. Mais aussi qu’ils en ont marre des mêmes guirlandes ressorties du placard d’une année sur l’autre par papa.
Cette année, place au fait maison ! Eh non, il n’y a pas besoin de vider le portefeuille de maman, de dévaliser les magasins de loisirs créatifs pour réaliser soi-même ses décorations. Avant d’attaquer la création, un tour sur internet s’impose. Depuis plusieurs semaines, des tutoriels fleurissent sur la toile, des « do it yourself » en version originale, comprenez « Faites-le vous-même ». Pratique pour guider enfants et parents. On vous recommande notamment le site hellocoton.fr qui répertorie un large choix de tutoriels de Noël, détaillés étape par étape.
Des chaînes Youtube leur sont même entièrement dédiées. Même les tout petits trouveront leur bonheur. Origamis, boules de Noël, figurines en pâte à sel… il y en a vraiment pour tous les goûts. À réaliser en cinq minutes ou en plusieurs heures. Un exemple concret : des guirlandes de Noël à confectionner avec des cotillons blancs, du fil de nylon ou du fil de pêche. Commencez par trouver les cotillons, et les enfiler autour du nylon. Coupez ensuite le fil en fonction de la longueur désirée. L’aide des parents est, bien entendu, requise pour percer les cotillons avec une aiguille. Pour accrocher les guirlandes à une fenêtre ou au-dessus du lit des enfants, une pointe de ruban adhésif transparent fera très bien l’affaire. Effet neige garanti. Tout ceci pour moins de 10 euros.
Rodolphe Ryo

A Tours, mission médiatrice familiale

Entretien avec Nadège Lespagnol, médiatrice familiale tourangelle p o u r l ’association Médiations et parentalité 37.

Médiation familiale
(Photo Labiquette.com)


En quoi consiste votre travail ?

Pour faire simple, le médiateur familial intervient dans des situations de conflit. Cela peut être dans le cadre de divorce, mais également quand les liens sont rompus avec un adolescent, dans les familles recomposées ou avec les grands-parents. Le médiateur propose aux familles un espace de parole neutre et de respect, afin qu’elles puissent de nouveau communiquer, apaiser la situation et trouver des solutions acceptables. Un entretien dure environ une heure, leur nombre varie selon les cas.

Comment se passe une séance?
Prenons l’exemple d’un couple séparé qui essaie de s’entendre sur les besoins de l’enfant. Je les laisse dans un premier temps se reparler. On travaille ensemble sur la notion de parentalité, à l’aide de reformulations des mots et d’écrits. On assiste à des moments de confrontation, de silences, de larmes… Il ne faut plus que les parents soient dans le règlement conjugal, mais qu’ils pensent avant tout à l’intérêt de l’enfant.

Quelles sont les qualités requises chez un médiateur?
On se doit d’être à l’écoute, mais également neutre et impartial. Je crois également qu’il faut être accueillant, savoir mettre en confiance et se rendre accessible.

Qu’est-ce qui vous pousse à vous lever tous les matins ?
En fait, j’aime l’idée d’apporter un cadre pour que les gens se sentent réinvestis dans leur rôle. Ma plus belle récompense est quand une de mes rencontres me dit : « Merci, je ne pensais pas que l’on pouvait en arriver là. »
Propos recueillis par Anne-Cécile Cadio

2 rue Christophe-Colomb à Tours. Contact—: 02 47 61 24 40 ou contact@mep37.fr

Mamans, attention au burn out !

Quand on est maman, mener de front sa vie personnelle et sa vie professionnelle relève parfois de l’exploit. Attention au burn-out.

(Photo Phovoir)
(Photo Phovoir)

Submergées par les nombreuses tâches du quotidien, certaines perdent pieds et craquent. C’est ce que l’on appelle le burn out maternel. Pour leur éviter d’en arriver là, Aurélie Loiseau-Nez, gérante du bar à bébés Sa Majesté des Couches, et Katleen Auger, sophrologue formée à la Psychologie Positive, lancent un atelier burn out maternel à Tours. L’idée est née au cours d’une discussion entre les deux amies, quelques jours après ce que l’on appelle, entre parents, la course de la rentrée. « Nous avons senti qu’il y avait une attente chez les mamans que nous rencontrions de par nos nombreuses activités professionnelles et personnelles. » L’objectif de ces ateliers ouverts à toutes les mamans épuisées, qui ont tendance à se replier sur elles-mêmes, est de leur redonner confiance. Durant une heure et demie, elles vont se reconnecter avec elles-mêmes.
La séance démarre par un temps de parole où chaque participante peut se confier. « Un moment où l’on va essayer de comprendre les facteurs qui peuvent entraîner cet état de détresse, le tout dans la bienveillance », explique la sophrologue. Puis par le biais d’exercices musculaires et de respiration basée sur de la visualisation, les mamans vont pouvoir évacuer leur stress et les énergies négatives. « Je souhaite avant tout leur donner des astuces réalisables au quotidien pour pouvoir reprendre leur vie en main », explique Katleen. « Les femmes ont tendance à s’oublier, rajoute Aurélie. Il faut qu’elles pensent à se préserver. » L’atelier se termine par un goûter bien mérité. Dernier détail : les enfants ne sont pas conviés !
Renseignements atelier burn-out maternel : 02 47 32 90 25 ou au 06 61 83 42 75.

Kids : la pouponnière d'Arthur

Reportage dans la micro-crèche d’Arthur, une micro-crèche privée en Touraine.

pouponnière arthur
Dans une petite maison des Prébendes, au fond d’une cour, quelques pleurs attirent l’attention. Il est 14 h 30 et la petite Léonie, 2 ans, ne veut pas faire sa sieste. Karine Goulet, éducatrice pour jeunes enfants, et Arthur Marnai, diplômé de l’Éducation et de la petite enfance, tentent de la consoler afin d’éviter que ses cris ne réveillent les autres enfants endormis. Car c’est ainsi à La Pouponnière des Prébendes : les journées se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Située au 34 rue Jehan-Fouquet, cette micro-crèche privée vient de souffler sa première bougie en octobre. Sa spécificité est de n’accueillir que dix enfants par jour, et ce, du lundi au vendredi, toute l’année.
« L’avantage, c’est que nous pouvons être vraiment aux petits soins pour les bouts de chou. Nous pouvons suivre leurs évolutions mois par mois. Tout est fait pour simplifier la vie des parents avec de larges horaires d’accueil et des produits fournis sur place », explique le gérant âgé de 27 ans. Ici, pas de lingettes en papier, mais des serviettes lavables, des couches compostables, des repas et des produits d’entretien bio. Car oui, c’est aussi une des particularités de la structure : le dirigeant qui a réalisé son rêve d’étudiant, tient à ce que ses petits, âgés de six semaines à 3 ans, évoluent dans un univers sain ! La méthode éducative de ce fils d’assistante maternelle prône l’apprentissage par la découverte par les sens, au travers d’activités manuelles, artistiques et culinaires. La Pouponnière des Prébendes affiche complet jusqu’en septembre 2015 ! De quoi donner des ailes à Arthur qui a prévu d’ouvrir une autre micro-crèche à Tours dans les prochains mois.
Plus d’infos sur lapouponniere.fr

Kids : l'atelier-loft de Bertrand

Visite au Nowhite cube, un nouvel atelier d’art pour toute la famille.

Atelier Bertrand
L’atelier-loft de Bertrand pour les enfants

Quand on arrive devant l’Espace Nowhite Cube, rue Roger-Salengro, à Tours, on se croirait devant la devanture d’une boutique. Détrompez-vous, ce loft lumineux, entièrement refait au design épuré, abrite depuis début septembre, l’espace de vie de Bertrand Robert. Mais pas seulement.
Ce Tourangeau vient d’ouvrir, ici, sa galerie d’art contemporain et des ateliers d’enseignement artistique. Après plusieurs années passées dans l’Éducation nationale, de multiples collaborations, et un premier espace artistique, At Home, à Savonnières, Bertrand a rejoint à la rentrée son quartier tourangeau préféré, le quartier des Prébendes. Parmi les clients de cet artiste, des adultes, des adolescents mais également une vingtaine d’enfants à qui il transmet la passion du dessin, du design et des arts visuels.

Dans le cours des 4-6 ans, le jeudi soir, l’ambiance est studieuse. Cette année, les petits vont travailler autour de leur amie Kiki la girafe qui aurait, la malheureuse, perdu ses tâches. Cinq enfants assis sur des petits bidons transparents sont attablés dans le calme, le pinceau à la main laissant libre cours à leur imagination. Bertrand commente : « Mon approche de l’art est singulière et surtout ludique, je cherche à développer leur motricité et leur autonomie. Je fonctionne beaucoup sur l’humain, je m’adapte aux caractères des enfants et à leur niveau. L’objectif est de passer un moment convivial ! Le résultat est généralement très chouette, les parents sont souvent agréablement surpris ! » Avec un budget annuel raisonnable, Bertrand a pour objectif de compter désormais dans les activités d’éveil pour les petits Tourangeaux.

Anne Cécile Cadio

Plus d’infos sur nowhitecube.com

Kids. Montessori maison

Cécile Lawniczak a ouvert une école Montessori à Tours. Elle propose d’adapter cette pédagogie chez soi.

montessori
La pédagogie Montessori n’est pas réservée à l’école. Elle peut être appliquée à la maison, selon les mêmes principes. Cette pédagogie propose de mettre à la disposition des enfants, du matériel, comme une aide au développement de son intelligence et à l’apprentissage de la vie. Montessori, c’est avant tout un état d’esprit, une attitude bienveillante.
Il s’agit de respecter le rythme et le caractère de l’enfant, de lui faire confiance et de lui laisser le choix. « Il faut organiser chez soi un cadre favorable et sécurisé où votre petit, tout en étant accompagné, sera libre de ses mouvements. En clair, il pourra tenter tout seul ses propres expériences ! Pour développer son autonomie, on pourra lui mettre les objets du quotidien à sa portée, comme sa brosse à dents par exemple, explique Cécile Lawniczak. Pour accéder au robinet, on lui achètera un petit tabouret antidérapant. Pour lui apprendre à se coiffer, on posera sur sa table de chevet, un miroir avec sa brosse et des chouchous. Bien sûr, il faudra accepter au début que la queue de cheval de votre fille soit de travers. Ce qui est important, c’est de l’encourager. »
Chaque pièce de la maison peut devenir un lieu d’apprentissage. « Si vous préparez un gâteau, il faut le faire vraiment ensemble de A à Z, cela va jusqu’à la vaisselle à deux. Cela donne l’impression de plus d’investissement au départ, mais c’est payant pour nous, comme pour eux », conclut la directrice de la Maison des Enfants.

Anne-Cécile Cadio

La Maison des Enfants à Tours organise des formations à la méthode Montessori pour les parents. Renseignements sur lamaisondesenfants.eklablog.fr

kids de Tours : envie de faire de la BD ?

Et si votre enfant était un génie de la BD ? Vous pouvez l’envoyer aux ateliers du festival à Tours de bulles pour le découvrir…

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Poupette a 8 ans, (presque) toutes ses dents et elle s’est obstinée à dessiner de mini bandes dessinées tout l’été. Elle veut absolument aller au festival À Tours de bulles. Aurélie Lecloux, auteur et coloriste, n’est pas surprise : « Certains enfants imaginent d’abord les images, d’autres les textes mais dès le CP, les enfants peuvent créer des bandes dessinées. »

Les goûts des petites têtes blondes restent classiques : Spirou, Tom et Jerry, Titeuf, Chi le chat se disputent le podium des icônes. Le phénomène manga frappera un peu plus tard, à l’adolescence. Chaque année, les ateliers de création de bandes dessinées animés par les huit membres d’Atelier Pop, le collectif de BD tourangeau font le plein de Franquin en herbe. « Bien sûr, c’est une initiation, explique Aurélie Lecloux. En deux heures, on leur explique d’abord le processus de création, puis on leur laisse les crayons. » Les enfants (mais aussi beaucoup de parents !) tombent des nues en découvrant les multiples étapes de la fabrication d’une BD.
Aux petits d’imaginer leur histoire, dessiner un strip de deux cases ou une chute, pour repartir avec l’ossature d’une bande dessinée à continuer à la maison. « La BD, c’est de 7 à 77 ans », confirme Julie, l’une des organisatrices. C’est la présentation de planches réalisées en milieu scolaire qui ouvre le festival ce mercredi.

À Tours de bulles, du 10 au 14 septembre à Tours. Programme des ateliers enfants sur atoursdebulles.fr

Kids : La maison des petits !

À Chanceaux-sur-Choisille, les familles peuvent inscrire leurs jeunes enfants dans une MAM. Comprenez, une Maison d’assistantes maternelles. Un concept qui marche du tonnerre.

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Faire garder son bout d’chou quand on est parent peut vite devenir un véritable casse-tête ! À Chanceaux-sur-Choisille, à une dizaine de kilomètres de Tours-Nord, les familles peuvent, depuis deux ans, inscrire leurs jeunes enfants dans une MAM, une Maison d’assistantes maternelles. Un concept qui a le vent en poupe.

À Chanceaux, le projet a été porté à bout de bras par trois assistantes maternelles, Nathalie et Tiffanie, mère et fille dans la vie. Installées dans une coquette maison baptisée Les Lucioles, elles accueillent une douzaine de bambins âgés de 3 mois à 3 ans, du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 18 h 30. « La Mam, c’est un juste milieu, un compromis entre l’assistante maternelle et la crèche. Ici, c’est notre lieu de travail, on est totalement dédié aux enfants », explique Nathalie. « Et puis en cas de difficulté, renchérit Tiffanie, on peut échanger et se conseiller mutuellement. »

Pas le temps de tergiverser, notre conversation est interrompue par les pleurs dans la chambre voisine de la petite Jade, âgée de quatre mois. Il faut bien avouer qu’aux Lucioles, on ne s’ennuie pas, entre les repas, les changes et les activités d’éveil, les nounous ont de quoi faire ! Enfin dans une MAM, on apprend à grandir, « c’est la petite école avant la grande », comme aime à le dire Coralie, une maman convaincue.

Anne-Cécile Cadio

Rugby : les kids de l'US Joué

On est allé rencontrer les petits du club de rugby l’Us Joué. Petits, oui, mais costauds !


Tous les mercredis après-midi, depuis septembre 2013, par tous les temps, c’est un peu le même rituel au stade Albaladejo, à Joué-lès-Tours. Un ballet de voitures qui déposent un à un de petits Jocondiens en short et crampons. Dix-neuf garçons, âgés de 5 à 7 ans, inscrits dans la toute première section de l’US Joué Rugby. Sur place, deux entraîneurs les attendent avec le sourire : Sébastien Guyon, 27 ans, coordinateur de l’école de rugby au sein du club et Cécile Lemoine, 19 ans, joueuse également. Durant une bonne heure, les deux coaches vont apprendre aux garçonnets les rudiments du ballon ovale. « On aborde le rugby de façon ludique, on essaye de leur faire appréhender l’espace, on joue d’ailleurs beaucoup sur leur motricité », explique Sébastien.
Pas de débordements possibles, l’encadrement reste strict. La priorité reste la sécurité. L’entraînement commence par un échauffement. Puis place au vrai travail durant une vingtaine de minutes, avant un match. La suite, cela reste de l’amusement avec notamment, après les douches, un goûter offert en guise de récompense. Il faut dire que ce n’est pas facile de retenir leur attention plus longtemps : les jeunes rugbymen viennent surtout ici pour se défouler et « retrouver les copains », comme le dit Clément 6 ans et demi, avec son air canaille. Un sport dont l’esprit fait d’ailleurs l’unanimité auprès des parents. Car comme l’indique Sylvie, maman du petit Émilien, « le rugby c’est avant tout un ensemble de valeurs et une grande famille ».

Anne-Cécile Cadio

Plus d’infos sur l’école de rugby de Joué : jouerugby.com

Le Bar Bidule au vert

Un air de vacances flotte déjà dans l’air. Cela tombe bien, on s’est fait un tour au Bar Bidule. Idéal pour nos kids !

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Un air de vacances d’été flotte depuis le 14 mai au parc de Sainte-Radegonde à Tours. Au détour du sentier, quelques mètres seulement après l’entrée, apparaît un petit chalet en bois aménagé à l’ombre des grands chênes : le Bar Bidule. Un espace ludique et coloré réservé aux familles.
Ce projet, porté par l’association Bidulbuk, est lancé en 2012 par deux mamans, Aurélia Behr et Maud Tondereau, auxquelles s’est jointe Anita Bret, éducatrice d’enfants handicapés. Toutes les trois rêvaient d’un lieu de détente pour les parents tourangeaux. Le premier café des enfants, les mercredis et dimanches, a commencé au sein du café Colette sur le quai Paul-Bert, à Tours.
Au Bar Bidule, on rit, on boit une grenadine, on papote ou on participe à ce qu’Aurélia appelle « les temps d’expression ou de création ». En gros, ce sont des ateliers d’expérimentation, animés par des bénévoles. Bref, une ambiance douillette qui connaît un franc succès. Avec l’arrivée des beaux jours, le Bar Bidule a décidé de sortir de ses murs, Aurélia et sa bande vous attendent également au parc Sainte-Radegonde. Sur place, confortablement installés sur des transats ou des poufs près de la cabane ou à l’ombre des tentes à flots, les passants sont invités à se prélasser ou à déguster une glace pendant que les chérubins eux pourront lire ou jouer en toute tranquillité…
Et pour animer les lieux, l’association a prévu de faire venir ponctuellement des musiciens, conteurs et masseurs…
Ouverture du Bar Bidule les mercredis-samedis- dimanches de 14 h à 18 h en mai et juin, du jeudi au dimanche de 12 h à 18 h en juillet et août.
Plus d’infos sur assobidulbuk.over-blog.com

La musique autrement pour les enfants

 » Sans musique, la vie serait une erreur « , disait l’ami Nietzsche… On vous présente la structure Croc’music pour nos kids.

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Emma*, 3 ans, chante à tue-tête, Maé*, 7 ans, a le rythme dans la peau et Augustin*, 9 ans, joue du piano à merveille, ces petits ont tous un point commun : ils sont inscrits chez Croc’Music à Monts. Une école d’éveil musical, fondée par une mélomane, Anne Ligou.
Issue d’une grande famille de musiciens, cette dernière a fait ses armes au Conservatoire de Rueil- Malmaison. Après quelques années chez Sonic Music à Paris, Anne décide de tout quitter pour réaliser l’un de ses rêves : créer sa propre entreprise.
En septembre 2005, son projet aboutit : la structure Croc’Music voit le jour. Unique en son genre, cette école de musique propose un apprentissage ludique. Chez Croc’music, chaque enfant est écouté. Pas question de le brusquer. « La plupart des écoles de musique imposent un rythme effréné aux musiciens en herbe, ce qui en effraie plus d’un ! Certains abandonnent alors la pratique de leur instrument, c’est dommage, car il y a souvent de réels talents chez ses enfants », souligne la saxophoniste. «
Apprendre la musique doit rester avant tout un plaisir ! » Au total, une vingtaine de cours et d’ateliers sont dispensés chaque semaine : de l’éveil musical pour les bébés dès trois mois jusqu’aux cours d’instruments enfants et ados (saxophone, piano, guitare et percussions). L’objectif est de les initier au monde sonore et de développer leur sensibilité artistique. Les parents, eux, en tout cas apprécient. Il paraît que certaines mamans inspirées auraient décidé de pousser la chansonnette, en rejoignant la chorale de Croc’music! Non mais… ?!
Anne-Cécile Cadio
*les prénoms des enfants ont été changés.
Infos : croc-music.fr
 

Être parent, ça s'apprend

Depuis 2012, Marie-Ange Zorroche est à la tête de TerrEducation, une structure qu’elle a créée qui propose du coaching parental et éducatif ainsi que de la garde d’enfants.

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Elle n’est pas comme tout le monde et elle en a fait sa force ! Marie-Ange Zorroche, une dynamique jocondienne de 43 ans, a été qualifiée plus jeune, de surdouée. Des capacités intellectuelles qui lui ont permis d’avoir un certain recul sur la vie et notamment sur l’éducation des enfants. Depuis 2012, elle est à la tête de TerrEducation, une structure qu’elle a créée qui propose du coaching parental et éducatif ainsi que de la garde d’enfants.
Cette maman de deux adolescents, titulaire d’un master en sciences de l’éducation, a commencé sa carrière dans le handball comme capitaine technique. Sa mission, à l’époque : détecter les hauts potentiels et former les jeunes sportifs. Ces méthodes lui servent encore aujourd’hui dans son coaching parental. Un coaching atypique puisque cette super nounou se déplace au domicile des parents. Des pères et des mères dépassés par les évènements qui n’arrivent plus à gérer leurs enfants et qui en souffrent.
Pour Marie-Ange, « chaque famille a son mode de fonctionnement, et chez eux, les parents ne trichent pas ! De nos jours, élever ses bambins n’est pas toujours simple, avec des emplois du temps bien remplis et des fins de journée parfois cauchemardesques. On arrive souvent à des tensions très importantes qui ont des répercussions sur la vie de couple ! » La méthode de notre coach est simple et efficace. Elle va suivre, durant quatre séances, la famille dans son quotidien. Elle travaille, durant les deux premières, sur le schéma familial et sur ce qu’elle appelle « les référents éducatifs incontournables », comme le non négociable. « Il faut rester ferme : les enfants doivent être respectueux les uns envers les autres, même au sein d’une fratrie. On ne tape pas son frère ou sa sœur, ou encore on ne crache pas ! Il faut également apprendre aux parents à savoir dire oui et lâcher prise sur certaines règles comme le fameux dîner à table le soir ! On peut très bien imaginer qu’une fois par semaine, la famille s’installe devant la télé avec une pizza ! L’important est d’écouter les besoins de tous et surtout de dédramatiser. »
Ensuite, Marie-Ange passe à l’action. Sa force : créer des situations pratico- pratiques, utilisables n’importe où comme au supermarché, devant l’école ou le soir au coucher. « Avec de la rigueur et de la fermeté, on arrive à tout et même à bout des enfants les plus difficiles, croyez-moi », sourit la jeune femme !
Plus d’infos : terreducation.com
Anne-Cécile Cadio
√ CINÉMA
LA FORCE EST EN TOI !
La Fnac de Tours propose, dans le cadre de ses ateliers ludo-éducatifs, aux jeunes de 8 à 10 ans, de réaliser leur premier film sur la célèbre saga de Georges Lucas Star Wars. Les jeunes apprentis découvriront ainsi l’univers d’un studio d’animation, de l’apprentissage de l’écriture d’un script à la mise en scène des personnages et de la décomposition des mouvements. Séances les 14 et 17 mai à la Fnac de Tours de 15 h 30 à 17 h.
Inscriptions et réservations conseillées sur le net : fnackids-ateliers.com

Allo maman réseau ?

L’association Grandir près du cœur met en relation les mamans tourangelles.

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(Photo Phovoir)

 
Leur priorité: le bien-être de leur bébé. Une trentaine de mamans tourangelles ont choisi d’adhérer à l’association Grandir Près du Cœur. L’objectif de ce groupe de paroles, né en 2012 : permettre aux parents d’échanger autour des besoins de bébé. Pour Maryem, maman de deux enfants âgés de 2 ans et de 6 mois, trésorière de l’association, « Grandir Près du Coeur permet de rompre l’isolement des mères qui viennent d’accoucher. Elles peuvent se confier sur toutes les problématiques liées à l’univers de bébé ». Sur leur page privée Facebook, nuit et jour, ces mamans communiquent, s’interrogent, se donnent des conseils. « L’important est de se soutenir également dans les moments difficiles. Car oui, selon Maryem, avoir un bébé n’est pas tout rose au début. Parler à des anonymes est parfois plus facile que de demander de l’aide à sa famille. » Toutes les mamans sont les bienvenues, seule condition : adhérer aux valeurs du groupe comme celles d’une éducation juste de l’enfant, sans punition corporelle, du maternage proximal, de l’allaitement maternel ou encore de toutes ces pratiques favorisant l’attachement parent/ bébé, dans le respect des besoins de chacun. « On ne fait pas des enfants rois », précise Laetitia, une autre maman du groupe, « on les accompagne à bien grandir dans le respect ».
Plus d’infos sur grandirpresducoeur.tk

Top chef version XS

Les cuisiniers en herbe revisitent les classiques en deux heures.

KIDS_PAP_OUVERTURE
Ils deviendront peut-être les futurs candidats des émissions comme Top chef ou Masterchef, ils ont entre 6 et 11 ans et sont inscrits aux ateliers Saperlipopote. C’est l’association Courteline qui les organise. Des cours de cuisine créative proposés tous les quinze jours par une diététicienne tourangelle, Vanessa Gilbert.
Son objectif : apprendre aux enfants les rudiments de la cuisine tout en s’amusant. Équipés d’économes, de rouleaux à pâtisserie et de planches à découper, les cuisiniers en herbe revisitent durant deux heures les grands classiques culinaires : des sauces aux lasagnes en passant par les pizzas, les tartes ou encore la fameuse pâte à tartiner du goûter. Durant l’atelier, les cinq sens sont en éveil, les petits chefs jouent avec les odeurs, la texture ou le goût des produits pour préparer une recette dont eux seuls auront le secret. Pour la diététicienne « le cours donne l’occasion de leur transmettre certaines valeurs comme celles d’apprendre à cuisiner avec les fruits et légumes de saison, cultivés localement et si possible sans pesticide ».
Chez Saperlipopote, pas de recette ratée, les apprentis repartent même avec leurs plats à la maison pour les faire déguster à papa et maman. Bon appétit alors !
Anne-Cécile Cadio
ÇA LES FAIT BOUGER !
√SORTIE CHASSE AUX OEUFS…
Le château du Rivau propose une course au trésor dans son jardin dimanche et lundi de Pâques. Aidés par un animateur, les enfants sont invités à découvrir des oeufs magiques. Comptez deux euros par enfant. Il est conseillé de réserver sa place. Chasse aux oeufs les dimanche 20 et lundi 21 avril, à 11 h 30 et 15 h 30. Plus d’infos : chateaudurivau.com
EXPO MAMMOUTH ET CIE…
Le musée de la préhistoire du Grand-Pressigny présente une superbe exposition sur ces grosses bébêtes de la préhistoire ! Une façon ludique et interactive pour vous plonger dans leur monde ! Jusqu’au 30 novembre, expo Bêtes à tout faire au musée de la préhistoire du Grand-Pressigny. Plus d’infos : prehistoiregrandpressigny.fr
VACANCES DE PÂQUES / STAGE
KIDS_BV_BOUGER_CHATEAULa compagnie Ckoicecirk organise deux stages de cirque pour les vacances. Au menu des réjouissances : jonglerie, équilibre, clown, acrobatie et trapèze. Il reste des places (le stage est réservé aux enfants dès l’âge de 5 ans). Le Rexy est situé dans l’ancien cinéma au 50 rue Maxime-Bourdon à Saint-Pierre-des-Corps. Du 22 au 26 avril et du 28 avril au 2 mai. Tarifs : entre 50 et 70 €. Plus d’infos : ckoicecirk.ateliers@gmail. com ou au 02 47 45 54 96.
 

Kids ? They can do it !

C’est la formule clé que Pascale Merchin, une jeune femme pétillante, aime à employer pour présenter English for kids. Des ateliers réservés aux petits Tourangeaux de 12 mois à 7 ans, depuis maintenant cinq ans.


Un concept unique en Touraine imaginé par cette mère de trois enfants, passionnée par la langue anglaise depuis toute petite ! Après un Master de Langues Étrangères décroché à la Sorbonne, plusieurs séjours à l’étranger et quelque temps en tant qu’interprète, Pascale se lance et crée sa propre entreprise à Tours. Son idée : proposer une approche ludique, musicale et active de l’anglais aux enfants dès leur plus jeune âge. Pour cela, elle recrute trois jeunes filles anglophones Emma, Sarah et Jennifer, toutes diplômées (un gage de qualité selon la dirigeante) qui pourront l’accompagner dans son aventure. La structure est ouverte du mardi au samedi, une trentaine d’ateliers sont planifiés dans un petit cottage rue de Sully à Tours.
Dans un univers coloré et douillet, les enfants apprennent, en autre, des comptines, à compter ou à jouer en anglais. Le tout entrecoupé d’une pause goûter, toujours en anglais, please ! Pour Pascale, « il est important que les enfants se sentent comme à la maison et soient dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Nos animatrices sont à l’écoute des envies des bambins ». Chaque enfant apprend, d’ailleurs, à son rythme. Un thème pédagogique dure environ cinq semaines. Et on voit les progrès d’année en année comme le prouve le cours des 6-7 ans avancé où une dizaine de filles et garçons répètent avec un accent parfait des phrases dans la langue de Shakespeare. Bref, la méthode de Pascale fonctionne, les ateliers tournent à plein régime.
Près de trois cents Tourangeaux ont appris à apprivoiser l’anglais depuis l’ouverture d’English for kids. « Il faut que les parents soient conscients de la nécessité de maîtriser cette langue de nos jours », selon Pascale. Et à en croire les papas et mamans qui se bousculent à la sortie des cours, le pari est gagné, les petits sont ravis et en redemandent… Il y en aurait même qui, de retour à la maison, chantonneraient ou glisseraient quelques mots d’anglais. De quoi ravir Pascale Merchin qui rêve d’élargir sa cible en s’adressant cette fois-ci aux adolescents et pourquoi pas aux adultes qui souhaiteraient se perfectionner en anglais. Good luck Pascale !

Pour les kids : un salon pour grandir

Un point commun, celui de travailler au quotidien avec des enfants. Et une envie commune ? Celle d’organiser un premier salon de l’enfance en Touraine.

Rendez-vous le 6 avril (Photo DR)
Rendez-vous le 6 avril (Photo DR)

Il était une fois… Car tout commence toujours ainsi, un groupe de femmes et d’hommes ayant comme point commun, celui de travailler au quotidien avec des enfants. Des rencontres qui, de mois en mois, ont débouché sur une envie commune d’organiser un premier salon de l’enfance en Touraine. Après une première édition en 2013 au château de Moncontour, à Vouvray, les organisateurs ont mûri leur projet, place en 2014 au salon Des clés pour grandir, dimanche 6 avril, à Luynes.
Le but, pour Marie-Ange Zorroche, l’une des organisatrices de la manifestation « est de faire découvrir aux parents, des spécialistes du développement de l’enfant et de les emmener vers d’autres approches éducatives prônant son épanouissement ». Une quarantaine d’exposants seront présents dimanche pour l’occasion.
Plusieurs thèmes seront abordés au cours de conférences et d’ateliers : de l’alimentation à l’écologie, en passant par l’éducation positive, l’apprentissage alternatif, la maternité ou encore les sports, les jeux et les loisirs. Le tout dans un cadre enchanteur, celui du Pôle Européen des Arts du Cirque. Ça promet une belle journée en famille…
Anne-Cécile Cadio
Des clés pour grandir, pour les parents d’enfants de 0 à 12 ans : dimanche 6 avril, de 10 h à 18 h. desclespourgrandir.fr. Entrée gratuite.
ÇA LES FAIT BOUGER
VOYAGE SONORE POUR LES TOUT-PETITS
La Pléiade, à La Riche, accueille samedi 5 avril, à 11 h, la Cie Charabia et son spectacle poétique Ma forêt. Une performance vocale dans une forêt magique avec des bruitages pour éveiller en douceur les petits chérubins (de 6 mois à 4 ans). Durée : 25 minutes. Tarifs: 6 €/4 €. Plus d’infos: ville-lariche.fr
CONTES ET LÉGENDES
Les trolls, lutins, loups garous, ogres et compagnie vont investir la commune de Ballan-Miré du 5 au 18 avril prochain. La deuxième édition du Festival Contes et Légendes propose une série de rendez-vous autour du thème du Peuple de la Forêt. Au programme : des expositions, des spectacles pour les plus jeunes dès l’âge de cinq ans, des lectures de contes et des jeux, etc. Pour une série de frissons et d’émerveillement garanti, direction : mairie-ballan-mire.fr
MANGE TA SOUPE ET VA AU LIT !
Si vous projetez d’aller à Paris ce week-end, ne ratez pas le dernier spectacle Les Zim’s s’envolent, des Z’imbert et Moreau. La petite famille, originaire de Montlouis- sur-Loire, connue pour ses chansons enfantines rigolotes vous invite à deux concerts, à 11 h le samedi 5 et dimanche 6 avril, au Théâtre Trévise. Une heure d’enchantement à vivre dès l’âge de deux ans. Les tarifs de 10 à 14 €. Plus d’infos : zimbertetmoreau.com.
√ ÇA LES FAIT RÊVER !
CHEF PÂTISSIER À LA MAISON !
De la pâtisserie amusante avec les enfants : la boîte Scrap- Cooking, avec des astuces pour des desserts rigolos. En vente sur le site : scrapcooking. fr. Magasin Scrap- Cooking, à Tours : 31 rue des Halles.
UN JOYEUX BAZAR !
La boutique existe depuis moins d’un an à Tours, le petit Souk ravit les amateurs de peluches, de doudous et d’accessoires créatifs liés à l’univers enfantin. Une caverne d’Ali Baba avec des prix abordables, située au 35 rue de la Scellerie à Tours.
À LA DÉCOUVERTE DU CLOS LUCÉ !
Un livre ludique et interactif pour les enfants de la maternelle au primaire : Le Clos Lucé et Léonard de Vinci, écrit et édité par la Tourangelle Isabelle Frachet, illustré par Cynthia Thiéry. Une version anglaise existe (traduction Sandrine Gautier). 7,99 €. En vente à La Boîte à Livres.