Un tournage, une rencontre, une passion commune… Et voici quelques mois plus tard le tout nouveau festival Courts de Loire à Rochecorbon les 31 mars et 1er avril ! Pour en savoir plus, nous avons convoqué le président du festival William Mangeon et le président du jury Stéphane Gourdon pour une interro TMV.
Présentez votre acolyte s’il vous plaît…
Stéphane : William est le directeur du festival Courts de Loire. On s’est rencontrés par le truchement de l’amusement cinématographique, en tournant ensemble il y a quelques mois (juin 2022). On s’est tellement bien entendus qu’on a partagé plein d’idées, dont celle de ce festival.
William : Stéphane m’a fait confiance en tournant dans un court-métrage que je réalisais. Un rôle pas facile, qui a débouché sur une amitié, des projets, à commencer par le festival pour lequel je ne voyais que lui comme président de jury, car la thématique de la sélection est la musique (Stéphane fait partie du groupe Les Wriggles, et a réalisé le clip Les Cyprès, ndlr).
Le court-métrage, c’est le format qui vous tenait à cœur ?
William : il oblige à se concentrer sur l’essentiel, car on a peu de temps, souvent peu d’argent (et donc des moyens techniques et humains limités). Arriver à être court, intéressant et de qualité, c’est difficile !
Stéphane : Par la musique j’ai déjà l’habitude d’écrire des choses courtes : condenser un sujet, une ambiance, des sensations dans une oeuvre courte. Mais le court c’est aussi le format par lequel on débute dans la réalisation, et par la même occasion c’est une manière de se découvrir soi-même, comme chef d’équipe, au sein du collectif, pour mener à bien son projet.
Un journaliste aime bien les chiffres. Allez, faites-nous plaisir !
William : on a été surpris de recevoir plus de 500 films pour les deux sélections (« musique », et une sélection de réalisateurs d’Indre-et-Loire). Nous avons donc tout visionné pour garder cinq films pour chaque sélection, en plus de la sélection jeune public, réalisée avec les écoliers de Rochecorbon.
Stéphane : et le jury est composé de six professionnels (les comédiens/metteurs en scène Sébastien Lalanne, Lucile Krier, et Mona Gourdon, le directeur des cinémas Studio Philippe Lecoq, la directrice de casting Babette Hauss et le photographe et réalisateur Le Turk).
William : Un jury paritaire, tout comme du côté des sélections car on a 6 réalisatrices et 5 réalisateurs. Même si la sélection s’est faite sur les qualités artistiques des projets, on est contents de cette parité. Mieux que les César, non ? Et il faut remercier la quarantaine de bénévoles de l’association La Crue qui porte le projet, et sans qui rien ne serait possible !
M.M.
Courts de Loire, programme des festivités
Vendredi 31 mars À 20 h 30 : cérémonie d’ouverture et projection de long-métrage. Samedi 1er avril De 9 h 30 à 19 h projection des courts-métrages sélectionnés (9 h 30 et 14 h pour le 37, 11 h 15 et 17 h 30 pour la sélection « musique »). Conférences, master classe et table ronde à 11 h 15, 14 h et 15 h 45. 19 h 15 : cérémonie de clôture puis ciné-concert avec la Compagnie du Coin.
> Billetterie et programme complet sur courtsdeloire.com
Les collectivités tout comme le Comité olympique et sportif d’Indre-et-Loire (CDOS) entendent bien faire monter l’agglo dans le grand train olympique.
On peut dire que le compte à rebours est vraiment déclenché pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Dans un peu moins de 500 jours, nous y serons ! « Et alors ? », nous direz-vous. Tours ce n’est pas Paris et, si des épreuves sont prévues en dehors de la capitale, notamment à Châteauroux pour le tir, Tours n’est pas directement concernée par l’événement.
Et pourtant, les collectivités tout comme le Comité olympique et sportif d’Indre-et-Loire (CDOS) entendent bien faire monter l’agglo dans le grand train olympique. Ils s’appuient pour cela sur le label « Terre de Jeux 2024 », qui permet à la ville d’espérer servir de camp de base à une délégation internationale.
En effet, avec sa situation géographique et la qualité de sa liaison avec la région parisienne, Tours ne manque pas d’arguments. À cela s’ajoute, naturellement, la qualité et la diversité des équipements sportifs de l’agglomération.
Preuve de cette attractivité, le choix de l’Irlande (peut-être la meilleure équipe de rugby au monde actuellement) d’installer à Tours son camp de base lors de la Coupe du monde de septembre 2023.
La Colombie intéressée ?
Pour les JO, c’est la Colombie qui semble intéressée par la proposition tourangelle. Des contacts sont actuellement en cours pour que les athlètes colombiens viennent vivre leur préparation à Tours avant leur installation dans le village olympique.
Rappelons que dix sites tourangeaux ont été retenus comme Centres de préparation aux Jeux. Il s’agit du stade de Grandmont (athlétisme), du stade de la Chambrerie (rugby à 7), du stade de la Vallée du Cher (football), du dojo Van Hauwe (judo), de la Halle Monconseil (basket), du Palais des sports (volley), des complexes de tennis de l’Île Aucard et de la Vallée du Cher (tennis), de l’espace Rabelais (tennis de table) et de la salle Gérard- Galland (haltérophilie).
Enfin, pour faire vivre pleinement l’événement JO à Tours, il faudra entraîner, aussi, les habitants. La mise en place d’une fan zone sécurisée est donc envisagée. Il ne reste plus qu’à trouver le lieu idéal.
En Touraine, rien qu’à la Chambre de Commerce et d’Industrie, on a enregistré près de 3 500 entreprises nouvelles en 2022. Les anciens étudiants de Pépite sont de la partie, mais ils ne sont pas seuls : reconversions en quête de sens et entrepreneuriat au féminin sont les grandes tendances observées depuis quelques années, loin des clichés du vieux patron assis dans son fauteuil en cuir pour diriger une entreprise à la papa.
« Le secteur de la création d’entreprise évolue beaucoup depuis quelques années », constate Vincent Gérard, vice-président de la CCI Touraine (en charge de la création-transmission d’entreprise) et vice-président d’Initiative Touraine.
« On observe un véritablement mouvement de fond de jeunes diplômés, souvent des bac+5, qui après un premier emploi qui ne les satisfait pas se tournent vers la création d’entreprise. Le plus souvent dans un domaine différent de leur spécialité de départ. » Viennent à l’esprit ces chercheurs devenus maraîchers, ces travailleurs sociaux transformés en épiciers, ou des ingénieurs rebranchés sur l’ébénisterie.
Pour le vice-président de la CCI Touraine, cette nouvelle génération d’entrepreneurs est en recherche non seulement d’indépendance, mais aussi de sens : « Ils créent des entreprises dans des secteurs qui les font vibrer, après avoir découvert que ce qui les passionnait pouvait devenir leur métier, quitte à baisser leurs revenus. »
Des femmes plus nombreuses
Autre tendance forte, la présence accrue de femmes dans le monde de l’entrepreneuriat : « Depuis deux ou trois ans, elles sont de plus en plus nombreuses, et c’est tant mieux ! » se félicite Gérard Vincent. La multiplication des récompenses, concours et autres associations de femmes entrepreneuses n’y est sans doute pas pour rien.
Le mois de mars 2023 voit d’ailleurs revenir pour une troisième édition le concours Kléopatres, « Césars de l’entrepreneuriat par les femmes » porté par l’association Touraine Women. En plus de ses rencontres régulières, l’association tourangelle créée en 2020 organise un Startup Weekend Women, et ce concours Kléopatres qui donne une visibilité accrue à l’entreprenariat au féminin. Après une édition 2022 récompensant dix lauréates, pour 116 candidates actives dans des domaines aussi variés que le bien-être, la gastronomie, le conseil, le patrimoine ou les transports, le concours Kléopatres recueille les inscriptions jusqu’au 15 avril, avant une remise des prix prévue pour juin 2023.
Femmes, étudiants, séniors, repreneurs d’entreprises ou créateurs d’entreprises, une chose est sûre : s’appuyer sur les associations, institutions et dispositifs d’aides existants semble indispensable pour partir sur de bonnes bases, et voir son projet prendre forme tel qu’on l’a rêvé !
#VisMaVille Sylvie Guillemoz est socio-esthéticienne. À l’hôpital de Tours, elle prodigue des soins essentiels pour les malades atteints de cancer.
Je suis contente de voir que vous avez une peau beaucoup plus lumineuse que la dernière fois. » Sylvie Guillemoz, socio-esthéticienne depuis deux ans au CHRU, après une formation au Codes (cf. encadré), accueille ce mardi, au service cancérologie de Bretonneau, une patiente qui vient de subir des séances de chimiothérapie.
Pendant une heure, sur fond de musique douce, pieds, mains, tête et corps seront massés et hydratés par Lorine, stagiaire au Codes, sous le regard de Sylvie qui l’évalue ce jour-là. Lorine finira par un maquillage qui redonnera le sourire à la patiente.
« Nous sommes une petite bulle de douceur au milieu des protocoles de traitement agressifs, explique Sylvie. Nous apportons du bien-être aux patients qui subissent les effets secondaires des radiothérapies et chimiothérapies, des brûlures sur leur peau, la perte de cheveux, d’ongles. »
Également, la socio-esthéticienne ne manquera pas de conseiller la personne sur les soins à suivre chez elle. « Je vous ai préparé un coffret avec des échantillons. Faites le sérieusement pour traiter vos brûlures », lance avec bienveillance Sylvie à la fin de la séance.
En cancérologie, elle reçoit cinq à sept patients tous les mardis dans son petit cabinet ou bien monte prodiguer ses soins dans les chambres, pour les adultes comme pour les enfants et adolescents. Chaque personne peut bénéficier de ces soins gratuits, financés par La Ligue contre le Cancer et l’hôpital principalement.
Au-delà des soins classiques d’esthétique, le rôle de la socio-esthéticienne est de conseiller mais aussi d’écouter la personne. « Il faut beaucoup d’empathie pour exercer ce métier, aimer prendre soin de la personne dans sa globalité. Je prends toujours le temps et je m’adapte dans les gestes et l’écoute. Ce qui est important aussi, c’est le suivi pour voir l’évolution du soin sur la peau. »
Le côté social du métier est ici primordial. « Nous avons certaines personnes en précarité qui découvrent les soins, qui n’ont jamais été massées, n’ont tout simplement pas les moyens de prendre soin d’elles ; ici, elles retrouvent une estime de soi. »
Lorsqu’elle ne travaille pas à l’hôpital de Tours, Sylvie Guillemoz exerce en micro entreprise dans d’autres structures dans le Loir-et-Cher où elle habite, en EHPAD, dans des établissements dédiés aux malades d’Alzheimer ou aux personnes handicapées. Mais c’est à l’hôpital qu’elle s’est révélée. « J’ai l’impression d’être à ma place ici. Je travaillais avant en pharmacie, puis à la vie scolaire d’un collège et j’ai élevé mes six enfants. Ici, depuis deux ans, j’ai découvert le milieu médical et c’est le poste que je préfère. Je ne m’ennuie pas. »
L’infirmière coordinatrice du service d’hospitalisation des enfants-adolescents vient de passer la porte du cabinet de Sylvie. « J’ai un ado qui souhaiterait un massage, ce serait possible ? ». « Je monte dans sa chambre à 13 h », répond, avec le sourire, la socio-esthéticienne.
Cette semaine, on se lance dans la lecture foldingue de « Sans Peur et sans moustache. Histoire ébouriffante de Vercingétorix », un coup de cœur total. Pour le reste, place à « Un Garçon ordinaire » de Joseph d’Anvers et du fun à tous les étages avec le nouvel album des Steel Panther.
LES LIVRES
Sans Peur et sans moustache. Histoire ébouriffante de Vercingétorix
Et hop, un nouveau bébé dans la collection Romans d’Histoire pop’, des éditions Eyrolles ! Les premiers ouvrages avaient déjà été chroniqués dans nos pages et nous n’avions pas tari d’éloges sur ces romans où « l’Histoire avec un grand H est respectée », mais où la « forme n’a en revanche rien de sérieux », pour reprendre le mantra de la collec’ !
Le dernier né, « Sans Peur et sans moustache. Histoire ébouriffante de Vercingétorix » ne déroge pas à la règle. Car niveau fantaisie, Juliette Lécureuil n’a pas hésité à pousser le curseur !
Ici, l’autrice ne lésine pas sur les dialogues inventés (savoureux), les anachronismes et les références pop. « Sans peur et sans moustache » revisite un bout de la vie de Vercingétorix et sa stratégie face à César. La sauce prend. C’est décalé comme pas possible (les petits surnoms donnés au chef par son amoureuse comme « oh mon cannelloni »), porté par des punchlines à tout va (« Mamma mia, vous avez une épaisseur de cheveux à faire pleurer les chauves et les tondus ») et une écriture très rythmée.
Le côté fantasque fait penser au Astérix de Chabat, l’humour est « kaamelottesque » : l’Histoire vulgarisée comme on l’aime.
Aurélien Germain
UN GARÇON ORDINAIRE
Chanteur, musicien, parolier pour Bashung ou Françoise Hardy, Joseph d’Anvers est aussi écrivain. La preuve avec ce quatrième ouvrage, « Un garçon ordinaire » (éd.Rivages). On y suit les aventures de ce groupe de jeunes lycéens amateurs de rock, dévastés par la mort de leur idole Kurt Cobain.
Sur 224 pages bien tassées, on les observe dans leurs doutes, leurs errances, leurs relations avec leurs parents et leurs premières amours dans une société qui semble avoir été pensée pour tout le monde sauf eux. Grace à une écriture sensible, Joseph D’Anvers signe là un roman fort, magnifique portrait de la génération X.
Hervé Bourit
LE CD
STEEL PANTHER – ON THE PROWL
Et de six albums pour Steel Panther ! Les Américains dignes héritiers du glam rock metal des 80s sont de retour avec, sous le bras, un nouveau disque jonglant toujours autant entre la parodie et l’hommage au style. Car derrière, ça riffe sévère, ça riffe touffu et les morceaux fédérateurs s’enchaînent. Musicalement, les loustics ne sont pas des manches !
Refrains catchy, solos qui tuent, section rythmique béton… Et ce, malgré le propos bien gras, bas du front (= sous la ceinture) et les titres portés « sex, drugs & rock’n’roll » (surtout « sex »). Bref, Steel Panther reste fidèle à lui-même. Un voyage rock 40 ans en arrière qui fait taper du pied.
Dans le cadre de ses 30 ans, le festival Désir…Désirs organise un concert exceptionnel au Grand théâtre – Opéra de Tours le 22 avril à 20 h avec le Rainbow Symphony Orchestra, orchestre symphonique associatif LGBTQI+, qui viendra interpréter des œuvres exclusivement de compositrices et fêtera ses 20 ans par la même occasion.
Tmv vous propose de participer à notre tirage au sort et tenter de remporter deux entrées pour ce concert ! Envoyez votre nom et prénom à redac@tmvtours.fr (objet : jeu opéra) et croisez les doigts !
Implanté place du Grand-Marché, Joie Joie propose un nouveau concept shop de ramen instantané et de kits repas. On a goûté à cette bien bonne « street food coréenne ».
Des machines à ramen flambant neuves trônent dans la petite salle de Joie Joie, nouvel arrivant de spécialités coréennes dans le centre-ville, place du Grand-Marché. Et ce n’est pas pour nous déplaire, non non ! Surtout avec le froid dehors ce jour-là, on a bien eu envie d’avoir un peu de buée plein les lunettes et un plat bien consistant dans l’estomac.
Derrière sa devanture rouge, se cache un espace épuré pour commander, préparer, manger et se poser en écoutant de la musique du pays du matin clair en toute détente, malgré le léger manque de lumière extérieure. De quoi ravir la team des dingos de K-Pop et de dramas, mais aussi les petits curieux qui veulent tenter l’aventure pour explorer une nouvelle culture le temps d’un repas.
Surtout avec des plats stars de la street-food qu’on peut retrouver dans la bouillonnante Séoul à la tombée de la nuit. Des tteokbokki, des gâteaux de riz dans une sauce pimentée ; des japchae, des nouilles froides aux légumes ; des mandus, de délicieux raviolis farcis. Trois menus et un conseil : préparez vos papilles car certaines options sont très épicées.
On peut préparer son ramen soi-même
Coup de cœur pour la soupe de ramen, mais aussi le petit kimbap triangle. Des boules de riz farcies avec du kimchi – du chou fermenté épicé – sauté (veggie friendly bien sûr) ou avec un bon bœuf bulgogi comme on les aime. Un service rapide et efficace, ni plus ni moins.
On peut aussi choisir de préparer soi-même ses ramen avec des produits achetés sur place, différents « toppings » (des accompagnements) sont proposés pour pimper ses nouilles comme dans les convenience-stores asiatiques : œuf, pousses de soja, fromage… Pas déçus du voyage, le repas ne pouvait pas se terminer sans une note sucrée : un mochi glacé, fleur de cerisier pour nous.
Si vous avez aimé votre repas, le coin épicerie vous permet d’acheter le nécessaire pour reproduire les plats chez vous. Alors 빨리빨리 (à prononcer ppali ppali, « vite »), on profite de cette expérience à la coréenne !
Charlotte Gide / Photo : Flore Mabilleau
> L’addition : pour les trois menus, comptez entre 8,50 € et 10,90 €, avec plat et boisson. Grands bao à l’unité à 6,50 €. Desserts : de 2 € pour un mochi à 5 € pour un bao sucré. > Joie Joie, au 26, place du Grand- Marché. Ouvert de 11 h à 21 h, du lundi au mercredi et jusqu’à 22 h du jeudi au samedi. Repas sur place ou à emporter/ épicerie. > Contact : joiejoie.fr ou instagram.com/joiejoiefrance et facebook.com/joiejoieshop. Tél. 06 06 94 17 64.
Le printemps est là, tout le monde est heureux et souriant… à part l’astrologue qui revient avec une nouvelle dose d’horoscope WTF pour bien commencer votre semaine.
Bélier
Amour
Vous êtes un bon coup. Mais personne ne le sait. C’est bête, hein ?
Gloire
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et magner votre boule,
parce que vous êtes toujours d’une lenteur hallucinante.
Beauté
Si vous voulez être si brillant(e), pas de souci : il suffit de regarder votre front.
Taureau
Amour
Taureau, élu le signe le plus cœur de pierre du mois.
Gloire
En ce moment, vous êtes aussi fatigué(e) que l’astrologue de tmv. Attention à ne pas vous endormir sur votre clav239_’àçpoitjm’ »oijiuty
Beauté
Sympa votre teint de saumon.
(vivement l’été, hein ?)
Créer sa boîte avant même d’être diplômé, c’est l’aventure choisie par des dizaines de Tourangeaux depuis maintenant quelques années. Épaulés par des pros, avec un statut taillé sur-mesure, zoom sur ces étudiants-entrepreneurs.
De sa licence de psychologie, Kenny- Marcel Nyamugabo, a conservé quelques enseignements. À commencer par celui qui l’a amené à créer sa Smart-Borne. « Skinner a formalisé la théorie du conditionnement opérant : vous faites une action, on vous récompense, alors vous serez motivé à recommencer ! ». En glissant canettes vides et autres bouteilles plastiques dans sa borne, on récupère ainsi des points qui nous donneront accès à des bons d’achats valables chez des enseignes partenaires (pizzerias, restaurants, commerces…).
Aujourd’hui, le cap fixé est prometteur pour son entreprise : livraison de cinq nouvelles bornes d’ici l’été, et embauche d’un salarié à la rentrée. On est bien loin du master de psychologie du travail que l’étudiant tourangeau envisageait à son arrivée à l’université !
Parcours et récompenses
Comment en est-il arrivé à la Smart-Borne, multirécompensée ? « Je me suis rendu à un business-dating organisé par la MOIP (Maison de l’Orientation et de l’Insertion Professionnelle de l’Université de Tours), pour trouver un stage, faire autre chose… Et on m’a orienté vers Créa’Campus puis Pépite. »
Deux dispositifs- clés pour tout étudiant ayant un projet de création d’entreprise, ou même d’association, comme le précise Delphine Lepissier, chargée de mission accompagnement des étudiants pour Pépite région Centre Val de Loire : « Tout projet pérenne est le bienvenu, que ce soit une entreprise ou une association. Et l’objectif n’est pas forcément la création d’entreprise : après être passés par Pépite, certains arrêtent complètement mais ont acquis des compétences qui leur serviront dans leur vie de salarié ; d’autres décident de faire une pause, d’avoir d’autres expériences professionnelles avant de revenir à l’entreprenariat. »
Et si créer une entreprise semble s’adresser avant tout aux étudiants de l’IAE, des écoles de commerce ou du BUT GEA (Gestion des Entreprises et Administrations), dans la pratique, il n’en est rien ! « Ces dispositifs s’adressent à tous les étudiants post-bac, quelle que soit leur filière et leur établissement », précise Lindsay Georges, chargée d’entreprenariat étudiant à l’Université de Tours.
Les échanges avec mon mentor me font avancer, et l’échange avec d’autres créateurs d’entreprise est enrichissant !
-Aurore Alamovitch
Si Créa’Campus dure une année universitaire avec le montage en équipe d’un projet fictif ou concret, pour participer à un concours, l’accompagnement Pépite est en prise avec le monde réel et peut s’étaler sur plusieurs années, le temps de développer un projet en bénéficiant du statut national d’étudiant-entrepreneur. Créé en 2014, ce statut spécifique permet à ses bénéficiaires de profiter de journées de formation (marketing, comptabilité, communication…), d’un mentorat par un chef d’entreprise, et de transformer leurs périodes de stage en périodes de travail sur leur projet personnel.
Kenny a ainsi pu profiter des conseils de Julien Nédélec, lauréat Créa’Campus 2015, co-fondateur de Weecop, le pro des bracelets de paiement connectés. Depuis, le jeune homme a quitté Pépite pour lancer son entreprise, accompagné par le Rotary Club, la CCI Touraine ou encore l’incubateur de la Digital Loire Valley.
46 étudiants ont rejoint Pépite
Pour Aurore Alamovitch, l’aventure Pépite ne fait que commencer : à 23 ans et avec un master de communication & relations publiques en poche, elle est revenue en Touraine pour lancer son entreprise Ecclezia.
Déjà reconnue par le prix de l’Open ISEG (son école lilloise), Aurore souhaite profiter du statut d’étudiante-entrepreneuse pour se consacrer à 100 % à ce projet de plateforme web de démocratie participative. « Les échanges avec mon mentor me font avancer, et l’échange avec d’autres créateurs d’entreprise est enrichissant ! Et cela m’a confirmé que pour entreprendre, il faut croire en soi et en son projet. On pense souvent qu’être chef d’entreprise, c’est réservé à des gens plus âgés : c’est un frein qu’on se met tous seuls, qu’il faut laisser de côté pour avancer ! ».
Et comme elle, ils sont déjà 46 étudiants à avoir rejoint Pépite à Tours cette année. Et vous savez quoi ? Il ne sera jamais trop tard pour vous lancer !
32 pages dans lesquelles vous retrouverez un dossier sur les étudiants-entrepreneurs tourangeaux, un VisMaVille sur les socio-esthéticiennes qui aident à renouer avec son corps en cancérologie, mais aussi les Salons de Choiseul, le festival Courts sur Loire, sans oublier les 25 ans de la compagnie d’impro La Clef, un horoscope WTF, nos chroniques culture et la chronique resto de la street food coréenne de Joie Joie.
On peut être une compagnie d’impro théâtrale et choisir, pour son anniversaire, de ne rien laisser au hasard ! La compagnie La Clef fête ses 25 ans cette semaine et nous lui avons réservé quelques petits cadeaux…
Un petit Footix en mousse
Oui, Footix, la mascotte de France 98. Et pourquoi donc ? Eh bien, parce que c’est là que tout à commencé. Un groupe de comédiens est approché pour monter des ateliers à destination des enfants du département 93 au moment de la Coupe du monde 98 et c’est le début de l’aventure. Pour organiser tout ça, ils ont besoin d’une structure : ils fondent la Clef !
Une affiche de Paris-Tours 2001
Cette année-là, c’est notre Richard Virenque national qui s’était imposé avenue de Grammont. C’est aussi l’année où Valérie Lesage, une des comédiennes de la compagnie, décide de s’installer à Tours, une ville où elle travaille déjà de temps en temps. Elle amène la compagnie avec elle. Welcome !
Un slip en skaï rouge
Oui, du genre de ceux que portent les catcheurs. Parce qu’en 2007, la Clef invente le concept qui sera sa signature. Des spectacles d’impro construits sur le modèle des combats de catch. Deux joueurs de chaque côté, un arbitre qui essaye de maintenir le calme, des commentaires en direct, une bonne dose de mauvaise foi. Tout pour faire le show ! Ça marche et on en est à la 16e saison.
Un sac Eastpak®
Pour aller au collège ! D’abord parce que la Clef, c’est aussi une école d’impro ouverte à tous et aussi parce que la compagnie, depuis 2019, est référente du Trophée d’impro culture et diversité pour la région Centre-Val de Loire. Un trophée qui travaille sur l’égalité des chances. Et donc, la Clef organise des ateliers d’impro pour les élèves dans les collèges de la région.
Un paper-board
Pour les fois où les comédiens vont travailler dans des entreprises, une des spécificités maison. L’idée, c’est de rebondir sur ce que les personnes disent lors des réunions et de dédramatiser un peu tout ça. Du team building intelligent, quoi !
Un beau L en bois
Pourquoi un L ? Parce que, dans la Clef, le C, il veut dire Compagnie. Le E, c’est pour Evénementiel et le F pour Formation. Mais le L, ben… On sait pas ! Si vous avez des idées, n’hésitez pas.
Une belle soirée d’anniv’ !
Ça, en fait, c’est eux qui vont nous l’offrir. Le 24 mars, c’est Catch Impro avec un duo de comédiens locaux qui affrontera le duo d’humoristes multi talents Giroud et Stotz. Il y aura aussi plein de jolies surprises, dont un DJ set de Zoé Colotis après le spectacle, pour boire un verre et papoter tranquillement en musique. Préparez vos thèmes et venez souffler les bougies !
> Le 24 mars. À 20 h 30, à la salle Yves-Renault de Chambray-lès-Tours. De 10 à 13 € en prévente et 16 € sur place. Infos : compagnie.laclef@gmail.com Tél. 02 47 41 14 71
Après avoir été infectiologues et spécialistes des virus respiratoires, nous nous sommes tous spécialisés dans la géopolitique européenne, avant d’étendre nos compétences à la plaque asiatique, dans un module complémentaire. Nous étions déjà, depuis quelque temps, assez calés sur la climatologie et la préservation de la biodiversité. Il manquait clairement une corde à notre arc et nous sommes en train de l’ajouter.
Car, oui, autant le dire tout de suite, les Français, jusqu’à très récemment, étaient assez nuls en droit constitutionnel. Et c’était bien dommage, car cela revenait à jouer au jeu de la démocratie, sans en connaître les règles. Et voici qu’aujourd’hui nous nous mettons à jongler avec les concepts comme Zidane avec un ballon. 47.1, 49.3, régime présidentiel, Commission mixte paritaire (que nous appelons même CMP, son petit nom parlementaire), motion de censure, tout cela nous passionne littéralement. Et nous avons, sur la question, des avis définitifs.
Maintenant, on pourrait peut-être essayer de croiser nos compétences : quelle nouvelle constitution pour une Corée réunifiée ? 49.3 ou pas ?
Ouf ! Après quatre ans d’interruption, les Salons de Choiseul reviennent. Et vont refleurir avec comme volonté d’explorer le végétal sous toutes ses facettes.
De malheur en malheur, de galère en galère… Les derniers temps ont été mouvementés pour les mythiques Salons de Choiseul, à Tours, dont la dernière édition avait été un véritable triomphe. À l’époque, plus de 7 000 personnes s’étaient précipitées à la soixantaine de conférences organisées au lycée Choiseul. C’était en… 2018.
Ensuite, les têtes pensantes Sylvie Mercadal et Stéphane Genêt avaient préféré souffler un peu face à cette organisation dantesque. Puis est arrivé un certain vilain méchant pas beau (coucou le Covid-19). Puis la crise sanitaire. Puis les restrictions. Puis le pass sanitaire. Bref.
Mais 2023 signe enfin le retour des Salons ! Ce sera donc les 30 et 31 mars prochains, avec un tas de conférences loin d’être ronflantes (les intitulés le prouvent), de spécialistes et de professionnel(le)s, sur le thème du végétal.
Un objectif
Emmanuel Gagnepain, président de l’association des Salons de Choiseul, le dit : « L’idée, c’est d’ouvrir ces Salons à de nombreux champs disciplinaires, à la fois culturels et scientifiques. » Ce prof d’histoire-géo qui a repris les rênes de l’événement voulait, comme il le précise dans les colonnes de la NR, « faire venir les spécialistes les plus compétents dans leur domaines ».
De nombreuses conférences
Ainsi, on retrouvera par exemple au menu Gaëtan Evrard, le chef étoilé du restaurant L’Evidence, pour une conférence sur « le végétal en sources d’inspiration », ou encore Nathalie Guivarch et Vincent Courdavault, deux pros au CV bien rempli, puisque les deux chercheurs au CHU de Tours sont également professeurs de médecine et spécialistes de phytobiologie et interviendront sur « les nouveaux médicaments à base de plantes pour cutter contre certaines maladies ».
Pour le reste, on a également repéré d’autres conférences comme : « Coca, pavot, cannabis : une dimension géopolitique ? », « Léonard de Vinci et la botanique », « L’évolution des jardins de Villandry » ou encore, et bien sûr, le discours inaugural et la conférence du fondateur des Salons Stéphane Genêt sur « L’affaire des Poisons : complots et psychose au temps de Louis XIV ». Mais attention, les places partent vite, très vite…
Aurélien Germain
> Les 30 et 31 mars au lycée Choiseul. Gratuit mais réservation obligatoire sur lessalonsdechoiseul.com
Si la Saint-Patrick met traditionnellement Tours aux couleurs de l’Irlande, pas sûr que le vert ne quitte les rues et les esprits d’ici à l’automne prochain. Et pour cause : la ville accueillera en effet l’équipe d’Irlande, qui établira chez nous son camp de base durant la Coupe du monde de rugby 2023.
« Ce sera une belle exposition de la Touraine pendant plusieurs semaines, avec une grosse couverture médiatique attendue, et des retombées touristiques qui devraient en découler. » Marieke Gourdin (Agence Départementale du Tourisme) se fait l’écho des attentes des professionnels du tourisme en Touraine.
Offres spéciales, campagnes promotionnelles à destination des anglophones, packs calibrés pour les fans de rugby… L’arrivée du XV du Trèfle à son camp de base tourangeau pour la Coupe du Monde 2023 éveille les appétits. A juste titre !
Cet accueil est en effet synonyme d’hébergement des familles et proches des joueurs, de leur staff, mais aussi des supporters et des journalistes qui feront le déplacement, et préfèreront Tours et ses bonnes connexions vers les autres lieux de compétition, à Paris et ses prix exorbitants. Les premières réservations commencent d’ailleurs dès maintenant, doucement mais sûrement.
Mais l’accueil d’une équipe internationale, dans le cadre de cette compétition mondiale, suppose bien des aménagements, à commencer par les travaux de rénovation du stade de la Chambrerie, où s’entraînera le XV irlandais. Création d’une salle de musculation, nouveaux vestiaires… La Ville, la Métropole, la Région et l’État mettent les bouchées doubles pour que tout soit fin prêt à la fin du printemps 2023.
Une exposition bienvenue
Verra-t-on les joueurs en chair et en os ? Hébergé à deux pas du stade et de l’aéroport, pas sûr qu’ils se baladent en ville, même si un entraînement ouvert au public sera probablement organisé, à la Vallée du Cher. Les joueurs et encadrants de l’US Tours se réjouissent en tout cas de l’exposition donnée à leur sport grâce à cet événement d’envergure.
Plusieurs opérations seront ainsi mises en œuvre au fil de l’année, à commencer par les actions en milieu scolaire. Et ça commence pas plus tard que maintenant ! En partenariat avec la Ville de Tours et les enseignants, l’UST animera des séances d’initiation au rugby dans des classes de CM1-CM2 à partir de fin mars, avec en ligne de mire un tournoi interclasses à la fin de l’année scolaire ! Et les écoliers pourront par la même occasion assister au match France-Angleterre des joueuses de moins de 20 ans, le 15 avril prochain… Un avant-goût prometteur avant un mondial qui, en Touraine, n’aura rien de banal.
Cette semaine, c’est reparti pour faire le plein de BD, avec la sélection de la semaine. On lit également « Je suis le châtiment » de Giancarlo De Cataldo, on écoute le dernier H-Burns, avant de féliciter Suijin qui représentera la Région Centre aux Inouïs du Printemps de Bourges.
LE COIN LECTURE
La sélection BD de la semaine
Les héros ne meurent jamais et nous régalent toujours, comme Alix dont le tome 41 « La Reine des Amazones » (Casterman) est ce qui se fait de mieux en matière d’aventure trépidantes. Une fois de plus, le duo Millien et Langin nous emporte en mêlant Histoire et coups de théâtre.
Dans « Le Mystère du Sabre jaune », de Buendia et Durand, les deux pilotes Tanguy et Laverdure ne lâchent rien non plus et sont envoyés sur une base canadienne en plein Guerre froide en 1960, où rôdent de mystérieux espions chinois. Un concentré de suspense !
On reste dans l’Histoire avec le très attendu T2 « Les Zazous » (Glénat) : Danide et Rubio plongent en plein Paris occupé de 1942 où de jeunes rebelles épris de jazz et de mode se retrouvent confrontés à la milice et aux rafles de leurs amis juifs. Poignant et très documenté.
Deux magnifiques récits pour finir avec « La Contrebande Society » (Sarbacane) signé Baker et Goux. Un groupe d’amies vit des aventures improbables autour d’un DVD piraté, un récit magnifique sur le passage à l’âge adulte. Puis « Mandarine » (Bamboo) et les aventures d’une jeune pré-ado qui alterne entre la garde de son père et de sa mère. Avec de courts récits touchants et justes, cet ouvrage est plein de sensibilité et d’émotion.
Hervé Bourit
Le livre
JE SUIS LE CHÂTIMENT
En France, on connaît encore trop mal Giancarlo De Cataldo, magistrat à la cour de Rome et l’un des écrivains les plus importants de romans noirs d’Italie. Ses livres sont même adaptés à la télé ou au cinéma (« Romanzo criminale »). Sa présence au Festival du livre spécial Italie, du 21 au 23 avril à Paris, devrait changer la donne.
D’autant plus que son dernier ouvrage, « Je suis le châtiment » (éd. Métailié) est un régal ! L’intrigue navigue entre la Nouvelle Star italienne et les opéras. Elle mélange crimes et musique avec brio. À cela s’ajoutent les décors de Rome, des bas-fonds aux luxueuses villas, pour un cocktail explosif !
H.B.
LE COIN MUSIQUE
H-BURNS – SUNSET PARK
H-Burns, de son vrai nom Renaud Brustlein, ex-membre de Don’t Look Back, a depuis 2006 entamé une carrière solo des plus exigeantes. Il nous livre son neuvième album solo qui navigue entre pop et folk, avec cette voix de tête tour à tour charmeuse ou introspective.
On craque particulièrement sur le tempo de « Blue lights » ou encore sur la très belle mélodie de « Dark Eyes », où la voix de Dominique A propulse le morceau dans l’éther. Amateur de petits bijoux ouatés et délicats, ces onze titres sont pour vous. De quoi offrir un beau voyage sans quitter son canapé. l H.B.
INOUÏS 2023
C’est donc Suijin, originaire de Chartres et installée à Tours, qui représentera la Région Centre aux Inouïs (ex Découvertes) du prochain Printemps de Bourges, prévu du 18 au 22 avril. Sur la scène du Temps Machine en janvier dernier, on avait déjà vu qu’elle et son hip hop mélancolique teinté d’électro, sublimé par de superbes textes.
Aux côtés de trente-quatre autres jeunes pousses de toute la France, Suijin y présentera son univers bien particulier, entre sa passion de l’image, du manga et ses influences de Laylow ou encore Bones.
H.B.
#VisMaVille Emmanuel Moyer est gérant d’Arevol, une société de coaching d’accompagnement des entreprises dans les transitions. Sa dernière création, un accompagnement à la transition environnementale.
C’était il y a 15 ans. Emmanuel Moyer était alors chargé d’affaires dans une importante structure. Ce scientifique de formation commence à s’interroger sur le sens du management, celui qu’il exerce sur son équipe et celui qui est produit sur lui par sa boîte. « On croulait sous les procédures et les méthodes. J’avais déjà envie de casser le système, d’agiter le potentiel de la personne. »
Il bascule alors dans le coaching et crée une école à Tours, avant de monter sa société de coaching en accompagnement dans la transition humaine, Arevol. Entre temps, l’arrivée de ses deux enfants, Valentin et Sacha, réveille en lui sa conscience écologique. Ils ont aujourd’hui 7 et 12 ans.
« Je suis devenu éco anxieux pour leur avenir, je devenais lourd pour mes proches. En réponse, j’ai trouvé un terrain de jeu, il y a trois ans, en devenant bénévole à la Fresque du climat. Avec la fresque, on peut créer des espaces pour que les personnes puissent s’éveiller sur les sujets du climat et de l’énergie. »
Devenu co-référent de la Fresque du climat à Tours avec Valérie Forgeot, il a eu l’idée d’en transférer le principe dans son travail quotidien. Aujourd’hui, Arevol propose dans sa palette de coaching la sensibilisation au devenir de notre planète et de nos ressources, en partant du jeu de la fresque ainsi que du kit « Inventons nos vies bas carbone », made in Touraine.
« Il y a deux ans, c’était compliqué pour les entreprises qui se posaient la question de l’intérêt économique d’une telle prestation. En fait, il s’agit de s’interroger sur le coût de l’énergie, les ruptures d’approvisionnement, l’économie circulaire et au final les entreprises voient leur intérêt de travailler sur leur bilan carbone. »
Pour y parvenir, Emmanuel Moyer travaille in situ en quatre phases, étalées sur plusieurs mois. D’abord par des ateliers de sensibilisation, puis une phase de recherches d’idées en équipe, la définition d’un plan d’actions et enfin le pilotage et la transmission du projet. Des PME comme Proludic à Vouvray comme des groupes plus conséquents tels Gambetta à Tours ou Dior à Saint-Jean-de-Braye, ont fait appel à ses services.
Emmanuel Moyer constate que l’accompagnement dans la transition environnementale est devenu tendance dans les entreprises comme les grandes écoles.
« Cela monte en puissance, quoi de mieux que le climat pour créer un intérêt commun ? La fresque a remplacé en quelque sorte les journées kart ou gaming. Les grandes entreprises s’emparent du sujet et comprennent qu’au-delà de la cohésion d’équipe qu’elles recherchent d’abord par de tels ateliers, elles ont un véritable retour sur investissement. Par exemple, des salariés ont décidé eux-mêmes de baisser la température de leurs locaux de trois degrés. Des actions concrètes sont mises en place. »
Mais pour cela, encore faut-il que la sensibilisation dépasse la demi-journée de la fresque pour se prolonger sur la durée par un brainstorming collectif.
Cette semaine, direction le Palais des Congrès de Tours pour… y manger ! Oui, oui. On a goûté aux petits plats de Stanislas et Marie qui gèrent La Gallery, le restaurant du « Vinci ».
Le nom de La Gallery ne vous est sûrement pas inconnu si vous avez feuilleté tmv en octobre 2021. Notre équipe avait testé ce restaurant situé au Palais des Congrès (oui, car il ne faut plus l’appeler Le Vinci, suivez un peu !), porté par un concept de cuisine en bocaux.
Tout ça, c’est de l’histoire ancienne ! On garde le nom, on garde l’adresse, mais on change le reste ! Désormais, La Gallery propose une cuisine qu’elle qualifie de « créative et gourmande » (spoiler : c’est vrai), ce qui, en soi, est tout à fait normal puisqu’on trouve désormais aux manettes Marie Paulay de La Petite Cuisine et Stanislas Roy du Potager Contemporain. Avec ces deux noms, autant dire que c’est les yeux fermés qu’on a fait un tour là-bas…
Une formule entrée plat à 15 €
Deux âmes et deux talents qu’on retrouve donc logiquement dans les très bons petits plats proposés à la carte. Au menu ce midi-là, bien installés dans d’agréables sièges en cuir et entourés des larges baies vitrées du bâtiment, on a débuté par le velouté du moment, histoire de se réchauffer après l’averse de pluie qu’on a prise sur le coin du nez.
C’était plein de saveurs, avec ce goût de carottes et de cumin, et surtout bien parfumé. Une bonne entrée en matière suivie du plat principal, un tataki de basse côte de bœuf black angus (excellent produit) délicieux et préparé avec ce qu’il faut de riz et d’accompagnement croustillant. Avec, à chaque fois, une jolie vaisselle et un service efficace de Matthias.
Au total, une petite note à 15 € (19 € avec le dessert), ce qui nous fait dire que le rapport qualité/prix est plus que raisonnable. Une belle découverte qui nous a donné envie de tester, prochainement, les autres plats à la carte (ce jour-là notamment, l’œuf parfait crème chorizo ou encore le croque truffe…), car il n’y a pas qu’une simple formule du midi.
Le midi, d’ailleurs, est l’unique moment pour goûter aux mets de La Gallery. Le soir, elle n’est ouverte que quand il y a spectacle ou concert. Avis aux intéressé(e)s…
Aurélien Germain
> L’addition : formule du midi à 15 € pour entrée + plat. Et 19 € entrée+plat+dessert. À la carte : entrées entre 6 et 10 € ; plats de 10 € (croque truffe, salade) à 19 € (filet de canette fumé au kamado par exemple). Option végé possible. > Au 72, rue Bernard- Palissy, à Tours. L’entrée du restaurant se trouve sur le côté du Palais des Congrès. Ouvert du lundi au vendredi, les midis uniquement. Egalement les soirs de spectacle. > Contact : lagallery.toursevenements.com ; facebook.com/lagallery. toursevenements, insta @lagallery.tours
Une comédie aussi feelgood que cynique sur la famille, l’amour et l’argent… C’est comme ça qu’est résumée la pièce de théâtre « Chers Parents », d’Emmanuel et Armelle Patron ! Récompensée aux Molières 2022, la voilà de passage à l’Espace Malraux le 4 mai, mais elle est bientôt complète. Par chance, on fait gagner 2 entrées.
Alors envoyez un mail à redac@tmvtours.fr (objet : Malraux) avec nom+prénom et croisez les doigts pour le tirage au sort…
C’est l’heure du rendez-vous hebdomadaire, celui qui décide de votre terrible avenir… J’ai nommé l’horoscope WTF à la sauce tmv !
Bélier
Amour
Au fond… Vous savez pertinemment qu’il/elle n’est que votre plan B (voire C ou D).
Gloire
Jupiter porte vos rêves, vos espoirs et vos envies aux nues. Vous vous sentez
boosté(e) dans vos projets. (ça, on l’a piqué à un vrai horoscope. C’est nettement plus chiant, hein ?)
Beauté
C’est une évidence pour tout le monde, mais il est toujours bon de rappeler que vous êtes une légende.
Taureau
Amour
La belle saucisse que vous êtes va
passer à la casserole ce week-end.
Gloire
L’homme qui murmurait à l’oreille
des chevaux, c’est vous. Mais même eux ne vous écoutent pas.
Beauté
Salut les King Kong ! N’oubliez pas que votre rasoir se trouve dans le tiroir de gauche.
Gémeaux
Amour
Vous êtes à l’amour ce que Salto est à Netflix. (oui, c’est pas gentil, mais on dit ce qu’on veut)
Gloire
D’après une récente étude, 100 % des Gémeaux ont une chance de mourir
un jour.
Beauté
En CDD. N’oubliez pas qu’on se ramollit de partout à partir de 35 ans.
Cancer
Amour
Youpi, bientôt le printemps ! Vous allez enfin pouvoir planter votre petite graine.
Gloire
Plus moche la vie.
Beauté
Acné au printemps, bouton qui éclate bien purulent.
Lion
Amour
Votre ex ne vous rappelera pas. Il/elle préfère que vous restiez ami(e)s, désolé.
Gloire
Il serait bon de copier la personnalité de Père Castor, cet homme bien sous tous rapports.
Beauté
(d’ailleurs, en parlant de « rapports », faudrait p’tet vous y remettre un
jour, non ?)
Vierge
Amour
Votre vie sentimentale est à l’instar de mon frigo : totalement vide.
Gloire
N’oubliez pas cette sage parole de Jean-Claude Van Damme : « La vie, c’est
mourir aussi. »
Beauté
Votre ego est aussi fragile que la cheville de Neymar.
Balance
Amour
Le derrière qui frétille, le naseau qui s’excite, le slip qui gambille : pas de doute, vous êtes en rut !
Gloire
Comme on dit en mars, « À la Saint-Joseph, va et vient l’hirondelle » (sauf que pour vous, c’est surtout va et vient la rondelle)
Beauté
Vous avez la raie brillante et soyeuse, c’est bien.
Scorpion
Amour
Période difficile pour les Scorpions en ce moment qui se rendront compte de leur désir caché pour Jean Castex.
Gloire
Oh, ça sent pas bon pour vous, cette semaine ! (regardez sous votre chaussure au cas où)
Beauté
Citation préférée des Scorpions :
« Je pense donc je sue. »
Sagittaire
Amour
Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis… C’est bien joli tout ça, mais vous ne comprenez plus ce que vous devez faire, car vous êtes un peu stupide.
Gloire
Une bonne fois pour toutes :
ACHETEZ-VOUS UNE CEINTURE DE CHASTETÉ !!!
Beauté
Au pieu, avec votre souplesse, on vous surnomme Clic-Clac.
Capricorne
Amour
Ne prenez pas trop la confiance.
Seul(e)s les Balances vous aiment à peu près. (et encore, c’est grâce à votre popotin canon)
Gloire
Semaine difficile, puisque vous allez vous faire rouspéter par une rousse pétée.
Beauté
Arrêtez de vous boubouler le hibou.
Verseau
Amour
L’amour est aveugle. Heureusement pour vous finalement.
Gloire
L’occasion fait le larron. Et vous en faites un beau, de larron !
Beauté
Ce n’est pas à un vieux singe qu’on
apprend à faire la grimace. Pas d’bol, vous êtes un vieux singe.
Poissons
Amour
Wow… alors à ce niveau-là, on dirait plutôt un couple
sorti tout droit de “Mariés au premier regard”.
Gloire
Vous vivez par procuration avec Koh Lanta et Top Chef. Mais il faut se rendre à l’évidence : vous n’avez ni l’âme aventurière, ni le talent d’un cuistot.
Beauté
Poissons, ça rime avec pied rond. (et c’est moche. Comme votre nom, mais vous le savez déjà)
Le 17 mars, tous les bars de Tours ou presque se mettront aux couleurs de la fête irlandaise. Authentique ou Irlande en toc ? On fait le point avec les principaux concernés. « Sláinte ! »
« C’est un peu comme un carnaval où on est forcément habillé en vert, déguisé en Leprechaun ou en Saint Patrick, il y a des trèfles partout, un défilé avec des chars, des musiciens, avec un gros concert en guise de bouquet final avant de rejoindre les pubs pour continuer la fête ! ». Non, ceci n’est pas une Saint-Patrick tourangelle, mais celle qu’a vécu Violaine Lemaire-Cardoen lors de ses études à Belfast, en Irlande du Nord, il y a quelques années déjà.
À Tours, ce 17 mars, on croisera aussi quelques personnes déguisées ou arborant des chapeaux verts aux couleurs d’une célèbre marque de bière. Mais la majorité des fêtards seront là pour s’amuser et boire. Les pubs (le Mc Cool’s, l’Oxford, The Pale…) seront bien sûr à la fête, mais pas seulement.
« Maintenant tout le monde fête la Saint-Patrick, même les boulangers ! regrette Warren, patron (irlandais) du Pale. Ça a perdu de son charme, pas seulement à Tours. À part en Irlande ou dans des villes comme Boston qui ont une grosse communauté irlandaise, c’est devenu super commercial. Les bars qui ne servent pas de Guinness en proposent juste ce jour-là, on distribue des cadeaux… mais les gens ne sont pas dupes, et ils viennent juste pour s’amuser. »
A tmv, on risque d’aller faire un tour au Pale… Et vous ?
Un peu comme pour la fête de la musique, les bars du centre-ville misent en effet sur cette Saint-Patrick qui tombe un vendredi pour augmenter le chiffre d’affaires en même temps que la fréquentation. Sylvain, au Piraat Café, le confirme : « Pas besoin de faire grand chose, les gens sont dans les rues et s’arrêtent acheter un verre à emporter. On va juste faire un prix d’appel sur notre bière classique, qu’on va colorer en vert pour l’occasion. »
Lors d’une bonne Saint-Patrick, le bar peut doubler son chiffre d’affaires, en écoulant jusqu’à 300 litres (600 pintes) de cette pression. Un peu plus loin, rue des Trois-Écritoires, le bar à cocktails MaskWood prépare aussi une carte spéciale pour attirer les curieux : « Quatre cocktails inédits, avec du whisky, car il n’y a pas que la bière en Irlande. Les spiritueux irlandais méritent d’être connus ! », explique Jordan, patron et pro des cocktails.
Même à Tours Nord, on se met au vert. À la Cervoiserie, Florent et son équipe prévoient de distribuer des cadeaux à leurs clients, et de servir une bière stout de la brasserie locale Le Cyclope, avec une étiquette spéciale St Patrick. Le tout dans une ambiance qui sort de l’ordinaire selon Florent, qui constate que « ce soir-là, on voit les gens aller d’une table à l’autre, faire des rencontres, c’est convivial ! ».
Cliché or not cliché ?
L’âme de la Saint-Patrick survivrait-elle à l’aspect commercial ? Marine et Eric, flûtiste et percussionniste du groupe Ghillie’s, ont été marqués par cette convivialité quotidienne des pubs d’Irlande : « Toutes générations confondues, les gens se mettent à chanter ou à danser, les musiciens qui ne se connaissent pas toujours se réunissent pour jouer des airs connus de tous. Mais ce n’est pas parce que c’est de la musique de pub que ce n’est pas de qualité, à l’arrache : c’est souvent rapide et technique ! ».
Le regard des Ghillie’s
Quant à la danse irlandaise, il serait bon de la mettre au pluriel. Violaine Lemaire-Cardoen enseigne en effet depuis dix ans LES danses irlandaises. Danses en solo (ancien style, sean nos, ou modernes avec le step dancing et ses déclinaisons), danses collectives plus ou moins codifiées, à deux, quatre ou huit personnes… Au-delà des spectacles XXL avec leurs danseurs alignés et cramponnés les uns aux autres, dont les jambes semblent tricoter des pulls à la vitesse d’un cheval au galop (Lords of the Dance, Celtic Legends et autres), les danses irlandaises sont plus riches et variées qu’on ne le croit.
En grattant un peu le vernis commercial de la Saint-Patrick, on découvre un folklore plus vivant que jamais, avec ses dizaines de mélodies et de danses transmises d’une génération à une autre… à découvrir en sortant des sentiers battus des rues pavées tourangelles, avec les cours de danse de Violaine ou les concerts à débusquer au fil de l’année, pour être à niveau lorsque les rugbymen du XV du Trèfle débarqueront dans nos contrées !
Un flot d’émotion incroyable, des visages lumineux, des destins brisés, des enfants perdus dans les tumultes d’un monde qui n’est pas fait pour eux, des parents dépassés et brisés, des hommes aveuglés par leur propre violence, le rouleau puissant de l’histoire qui écrase les vies et secoue les âmes.
Tout cela filmé à hauteur de personnage, sans fard, sans masque et sans artifice, dans une proximité totale. Celle qui tient la caméra est si proche qu’elle enlace ses personnages quand elle entre dans le champ. Elle parle leur langue et connaît leur vie.
Aux Oscars, ce film aurait pu tout rafler. Sauf que ce n’est pas un film. Enfin, pas un film de fiction. C’est un documentaire sur les femmes afghanes. Et ça se passe aujourd’hui. Solène Chalvon-Fioriti est journaliste. Elle travaille en (et sur) l’Afghanistan depuis douze ans.
Son permis de séjour n’a pas été renouvelé par les talibans qui n’apprécient que moyennement la lumière qu’elle porte sur ces femmes privées de tout. Mais le documentaire « Afghanes » qu’elle ramène avec elle, dit tout. Mieux que mille éditos, mieux que mille reportages au 20 h, il fait de ces femmes, nos sœurs d’humanité. Et ça change tout. Et c’est essentiel.
« Sláinte ! » Cette semaine, on fête la Saint-Patrick dans un tmv tout vert : on fait le point sur la fête irlandaise du côté de Tours. Authentique ou non ? Voyage toujours, on s’intéresse à la future ligne (éphémère) directe pour relier la Touraine à Francfort en Allemagne. On parle aussi des violences sexuelles dans le sport, d’un coach en transition environnementale, du resto La Gallery au Palais des Congrès, mais aussi de culture et d’un petit horoscope WTF.
Du nouveau du côté du transport ferroviaire. Cet été, une nouvelle liaison reliera directement, sans changement, Saint-Pierre-des-Corps à Francfort, en Allemagne.
Les faits
Dans le cadre de leur coopération franco-allemande, la Deutsche Bahn, compagnie ferroviaire allemande, et la SNCF ont annoncé une nouvelle liaison qui devrait faire quelques heureux. Cet été, du 8 juillet au 26 août 2023, des allers-retours seront proposés entre Bordeaux et Francfort-sur-le-Main, sans changement de gare à Paris (ni même à Strasbourg ou Karlsruhe). Un train qui passera notamment par Saint-Pierre-des-Corps, permettant ainsi de relier la très belle ville allemande à la Touraine en direct.
Il est toutefois à noter que cette nouvelle liaison, éphémère donc, ne fonctionnera que les samedis.
Quel parcours ?
La ligne desservira plusieurs gares françaises et allemandes. Elle partira donc de Bordeaux, en passant par Angoulême, Poitiers, Saint- Pierre-des-Corps, Massy TGV, Marne-la- Vallée, Champagne-Ardennes TGV, Meuse, Lorraine TGV, Strasbourg, puis Mannheim, Karlsruhe et terminus à Francfort.
Il faudra compter entre sept et huit heures de trajet au total. Mais en partant de Saint-Pierre-des- Corps, la liaison se fera en moins de 6 heures.
Top départ
Les billets pour début juillet seulement ont déjà été mis en ligne sur le site de la SNCF. Nous avons tenté une réservation, histoire d’en savoir un peu plus côté horaires. Ce train direct partira le samedi de Saint-Pierre-des- Corps à 17 h 57, pour une arrivée à Francfort à 23 h 51. En sens inverse, départ à 6 h 56 de Francfort et arrivée à Saint-Pierre à 12 h 37, avec un trajet de 5 h 41 cette fois.
Avec un test réalisé le lundi 13 mars, certains billets pour le 8 juillet étaient proposés à partir d’une soixantaine d’euros avec une carte de réduction, et entre 84 et 150 € sans abonnement.
Coopération symbolique
Cette initiative menée de front par la Deutsche Bahn, en accord avec la SNCF, a pour objectif d’encourager les déplacements en train entre les deux pays. Les deux gouvernements allemand et français ont soutenu le projet et doivent d’ailleurs instituer, cet été, « un ticket binational » pour les jeunes, dont 60 000 exemplaires seront gratuits, comme il a été annoncé lors d’un Conseil des ministres franco-allemand.
Le Comité d’Organisation du Marathon, 10 et 20 km de Tours a lancé un appel à candidatures à destination des associations de la Région Centre-Val de Loire. Attention, clôture des inscriptions le 17 mars !
On vous prévient tout de suite, il ne vous reste plus que quelques petits jours pour vous inscrire ! Dans le cadre des 10 & 20 km de Tours – ainsi que du marathon – un appel à candidatures a été lancé, en janvier, aux associations de la Région mettant en œuvre des actions sur des thématiques précises (environnement, solidarité, inclusion, handisport, sport, santé et solidarité).
L’heureuse élue sera ensuite mise à l’honneur lors de la prochaine édition de la célèbre course qui aura lieu le 24 septembre prochain, « via une communication tout au long de l’année et le versement d’un euro pour chaque inscription coureurs », rappelle le comité d’organisation.
Les associations intéressées peuvent donc encore se manifester jusqu’au 17 mars, en postulant via un formulaire disponible sur www.runningloirevalley. com (en bas de page ou EN CLIQUANT ICI).
« Le Comité Directeur sera particulièrement attentif à la qualité et la pertinence des projets menés par l’association mais aussi des valeurs véhiculées lors de ses actions », précise-t-on. Le vote aura lieu le 20 mars.
Ces cinq dernières années, 42 120 € ont été reversés à : la Ligue Contre le Cancer (9 500 € en 2018), Magie à l’hôpital (10 053 € en 2019), Vaincre la Mucoviscidose (6 767 € en 2020), Les Blouses Roses (6 500 € en 2021), Comité Handisport 37 (9 300 € en 2022).
Et voilà ! L’affiche d’Aucard de Tours est désormais complète. Le festival a annoncé de nouveaux noms, comme Totally Enormous Extinct Dinosaurs, Verbal Razors ou encore H Jeunecrack et Marina Satti.
Les Tourangelles et Tourangeaux l’attendaient de pied ferme : c’est désormais chose faite, le festival Aucard de Tours vient de dévoiler l’intégralité de son affiche, en annonçant les derniers noms. Au menu ?
Un gros nom qui devrait rameuter un sacré paquet de monde déjà ! Puisque TOTALLY ENORMOUS EXTINCT DINOSAURS – alias T.E.E.D pour les intimes – sera de la partie pour faire remuer la Gloriette.
Pour le reste, on retrouvera également la révélation grecque MARINA SATTI et ROMANE SANTARELLI et sa techno onirique. A leurs côtés, SLOPE et TUKAN ou encore UTO et KABEAUSHE.
Alors que la première annonce, début février, nous ravissait avec du punk sous toutes ses formes, on retrouve pour cette deuxième fournée deux noms qui risquent de ravir les amateurs de gros son et de metal : VERBAL RAZORS et leur thrash incisif, et le hardcore façon bulldozer de BEYOND THE STYX !
Aucard a également annoncé la venue de H JEUNECRACK, étoile montante du rap en ce moment. Côté découvertes à ne pas louper, on serait d’avis de vous conseiller d’assister au show d’ALGIERS et de BCUC (de la pop psychédélique africaine).
Enfin, pour les derniers groupes prévus, il faudra compter sur CHIKOU, GHOSTER, SHARK MAYOL, WOOD HARMONY et UNITY VIBES.
Sans oublier…
Tous ces nouveaux noms se rajoutent donc au reste de l’affiche, avec ACID ARAB, LUDWIG VON 88, RENDEZ VOUS, ADA ODA, LAMBRINI GIRLS, WE HATE YOU PLEASE DIE, AGAR AGAR, mais aussi CLINTON FEARON, A PLACE TO BURY STRANGERS, YOUV DEE, ELOI, SAN SALVADOR, KUTU, MEULE, NADIA MC ANNUFF et THE WACKIDS.
Le festival Aucard de Tours se déroulera à Tours, plaine de la Gloriette, du 6 au 10 juin 2023, sur le thème « Faut qu’ça brille ! ».
Une nouvelle compétition approche pour le Tours MB. Et c’est en mars que ça commence !
Le 10 mars, c’est le début d’une autre aventure, une nouvelle compétition pour le Tours MB. On le sait, la première phase du championnat de National 1 n’a pas été un long fleuve tranquille pour les basketteurs tourangeaux. Un début de saison très compliqué a rapidement rendu inaccessible le rêve d’une qualification en poule A, comme c’était l’ambition du club, relégué de Pro B et bien décidé à retrouver son statut le plus vite possible.
Finalement , l’arrivée d’une nouvelle coach, Valérie Garnier et la confirmation d’un nouvel état d’esprit, ont permis aux Tourangeaux d’arracher leur participation à la poule moyenne, synonyme de maintien immédiat en N1, ce qui n’était déjà pas gagné.
Pour comprendre les enjeux des semaines qui viennent, une petite explication de texte s’impose. A l’issue de la saison régulière, les équipes de National 1 sont réparties en trois poules. La poule haute permet à dix équipes de se battre pour le titre de champion et une accession directe en Pro B. Les neuf autres participeront aux Play-Off. Dans la poule moyenne (celle du TMB, donc), dix autres équipes s’affrontent pour gagner leur ticket en play-off. Seules les sept premières y accéderont.
Enfin, dans la poule basse, les sept équipes restantes se battent pour sauver leur peau en N1. À noter que les points acquis lors du championnat régulier contre les équipes présentes dans la poule sont conservés.
Tout à prouver
À ce petit jeu, les Tourangeaux pointent à la dernière position de la poule moyenne. Ils ont, donc, tout à prouver et, surtout, tout à donner pour se hisser dans le top 7 et accéder aux Play-Offs. Viendra ensuite, on l’espère, le moment décisif, un tournoi à élimination directe qui devra désigner l’équipe qui accompagnera le champion en Pro B.
Le moins que l’on puisse dire c’est, donc, que la route est encore très longue pour espérer retrouver l’étage supérieur. Mais, après une saison aussi chaotique et, par bien des aspects, aussi inachevée, c’est déjà un miracle que cette perspective soit encore ouverte.
Aujourd’hui pour les chroniques culture, on vous propose la sélection de la semaine côté BD. Lecture toujours, on a dévoré Colombian Psycho. Et ensuite, on repose ses oreilles avec Palatine ?
LECTURE
La sélection BD
L’ex-Tourangeau Herve Bourhis ajoute, avec son « Britbook » (éd. Dargaud), un nouvel opus à ses géniales encyclopédies en BD. Cette fois, il y passe au crible ce qui fait le charme et la force de la culture britannique. C’est ludique, plein d’humour et donc indispensable.
On reste en Angleterre avec « Le Ferry » (Delcourt), où Betancourt et Bouuaert, sur fond de punk rock, nous emmènent sur les traces de Max, musicien français exilé prêt à tout pour réussir. Un récit plein de gloires et de déboires, servi par un dessin aussi aiguisé qu’un accord des Sex Pistols.
Christian Mallet est lui aussi un passionné et un collectionneur fou. La preuve avec cette « Encyclopédie des figurines de collections » (Cote-à-cas éditions) dédiée à Hergé. On y retrouve tous les produits dérivés autour de Tintin avec photos, cotes et descriptifs de manière très exhaustive !
Avec « Madones et Putains » (Dupuis), Nine Antico confirme son statut d’autrice majeure. Son récit, brossant le portrait de la condition de la femme dans l’Italie du XXe siècle, est puissant et d’une beauté graphique folle.
On a aussi adoré « Kosmograd » (Casterman), où Bonaventure propose un beau thriller SF. Son trio de héros au coeur d’une mégalopole futuriste et inquiétante, offre 120 pages de courses-poursuites et de gestes comico-héroïques.
Hervé Bourit
COLOMBIAN PSYCHO
Colombian Psycho s’ouvre sur une partie de jambes en l’air, suivi de la découverte d’un cadavre démembré. Le reste des 592 pages est un portrait sans fioritures d’une Colombie gangrenée par la violence entre truands et milices paramilitaires. Un milieu que Santiago Gamboa connaît parfaitement, n’hésitant pas à se mettre en scène (et c’est truculent !).
Grand conteur à la poésie désespérée et à l’écriture au scalpel, cet immense auteur, encore trop méconnu chez nous, nous happe dès les premières pages de Colombian Psycho (éd. Metailié). Pas besoin de faire le voyage à Bogota : avec Gamboa, le prix du billet est celui de ce livre flamboyant.
H.B.
MUSIQUE
PALATINE – PHANTÔMATON
Avec son premier album « Grand Paon » en 2018, Palatine avait donné à entendre une pop folk poétique qui lui avait valu une certaine reconnaissance. Avec ce deuxième album très attendu, « Panthômaton », le groupe creuse son sillon grâce à des mélodies horspair (« Calice »), des textes sublimes (« La Sentinelle Amadouée ») et un sens aigu de la composition (« Les Glaces ou le feu »).
Petit frère de Feu ! Chatterton, digne rejeton de Gainsbourg, le quatuor tient avec ses 10 titres les fondations d’un palais sonore, un véritable gant de fer dans des chansons de velours. Luxe et volupté, cela aurait pu être aussi le titre de ce disque coup de cœur.
Avec la nouvelle réforme des retraites, les manifestations se multiplient. La France est connue pour sa propension à descendre dans la rue. La preuve avec ce top 8 des rassemblements où les gens ont battu le pavé. Pas forcément pour exprimer leur colère, mais aussi parfois pour dire leur joie ou leur tristesse
1. Les obsèques de Victor Hugo
Victor Hugo meurt le 22 mai 1885, à l’âge de 83 ans. Ses obsèques sont organisées dix jours plus tard. Pour ces funérailles nationales, les rues sont noires de monde. De la place de l’Etoile au Panthéon, on compte près de 2 millions de personnes venues lui rendre un dernier hommage.
(CC – Fonds photographique Léon et Lévy)
2. La libération de Paris
Le 26 août 1944, la foule en liesse se réunit dans un Paris outragé, brisé, martyrisé, mais libéré. Pour acclamer le chef de la France libre. De Gaulle se fendra d’ailleurs d’un « C’est la mer ! ». Car deux millions de Français sont ici réunis.
3. Pour l’école libre !
Le 24 juin 1984, une foule immense descend dans la rue. L’ennemi ? Le projet de loi Savary qui remet en cause l’autonomie des écoles privées et vise à les intégrer à un grand service public. On compte environ 2 millions de personnes rien qu’à Paris (des milliers de Français ont déjà battu le pavé en province) ; Chirac est même en tête de cortège. Un mois plus tard, Mitterrand annonce le retrait du projet. Entraînant la chute du Premier ministre, Pierre Mauroy.
4. La rue contre Juppé
C’est l’un des plus gros rassemblements. En 1995, dans le froid du 12 décembre, plus de 2,2 millions de personnes – la moitié selon la police – défilent dans la rue pour protester contre le plan Juppé sur… les retraites et la sécurité sociale (toute ressemblance avec des situations existantes…). Les grèves paralysent le pays durant trois semaines. Le gouvernement finira par céder.
5. Et 1, et 2, et 3… 0 !
La foule s’étend à perte de vue. C’est l’effervescence sur les Champs-Elysées. On comptera 1,5 million de personnes (on vous laisse calculer les potentielles gueules de bois du lendemain matin). Tout le monde – uni et peu importe sa couleur de peau – fait la fête, exulte et célèbre la victoire de l’équipe de France face au Brésil. On est le soir du 12 juillet 1998 et la Coupe du monde de foot vient de se terminer.
6. Le non à Le Pen
Séisme politique le 21 avril 2002. Pour la première fois, Jean-Marie Le Pen accède au second tour de l’élection présidentielle. Une onde de protestation parcourt le pays et le 1er mai, plus de 1,3 million de personnes descendent dans la rue, la jeunesse en tête, pour dire non au Front national.
7. Le doublé La colère des années 2000…
Le 19 mars 2009, 1,2 million de personnes défilent pour la défense de l’emploi, du pouvoir d’achat et des services publics en pleine période de crise.
Rebelote un an et demi après, le 12 octobre 2010. Cette fois, c’est le projet de loi Woerth sur les retraites qu’étrille une partie de la population. Le nombre de manifestants ? Un record. Entre 1,2 million d’après les autorités et 3,5 millions de personnes d’après les syndicats.
8. La France est Charlie
Une atrocité sans nom. Puis un peuple réuni et soudé pour y faire face. Dimanche 11 janvier 2015, la France sous le choc de l’attentat contre Charlie Hebdo marche en silence, dans le calme et la dignité. L’hommage d’une foule immense, partout en France. Au moins 3,7 millions de personnes.
Texte : Aurélien Germain / Photo ouverture : NR Hugues Le Guellec
Cette semaine, on monte le son avec les Tourangeaux de Nash et on se réjouit de la bonne nouvelle du Riip Fest. Sans oublier de se poser quelques instants devant la saison 3 de Sky Rojo.
MUSIQUE
NASH – PRISONER OF MYSELF
On avait laissé les Tourangeaux de Nash en janvier avec leur single « Hear me out » qui nous avait tapé dans l’œil – et surtout dans les oreilles – et qui n’augurait que du meilleur pour leur nouvel EP, « Prisoner of myself ». Le mois de mars est là et, avec lui, la sortie de l’album, donc !
Le duo confirme ici tout le bien qu’on pensait de lui en balançant six titres efficaces, sans fioritures, gorgés d’un rock qui fait taper du pied (« Rock Yourself » et son côté très AC/DC), poussant les potards au max (le puissant « She Has no name »).
Comme nous l’écrivions à l’époque, on pense souvent à Rival Sons et Royal Blood pour les influences, Nash parvenant à aligner les bons riffs bien costauds avec un son fuzzy qui leur est propre (particulièrement vrai sur « Between your eyes »). Reste désormais à jouer tout ça sur scène. On a hâte !
Aurélien Germain
> https://www.facebook.com/nashbandofficiel
FESTIVAL
LE GROS COUP DU RIIP FEST
Belle surprise pour les fans du Riip Fest ! Le festival a en effet annoncé le premier nom de son édition qui aura lieu les 7 et 8 juillet prochains, à Notre-Dame-d’Oé : la légende du punk hardcore new yorkais Cro-Mags sera la tête d’affiche du samedi, pour une exclusivité française. Autant dire que la scène de l’Espace Oésia risque de trembler !
Lancés dans les années ‘80 par leur album « The Age of Quarrel », les Cro-Mags ont écumé les scènes, jusqu’à celle du Hellfest, lors d’un show mémorable en juin 2022. Les places pour la 7e édition de ce Riip Fest sont déjà en vente (de 20 à 25 € la journée / 35 € le pass 2 jours).
A.G.
> facebook.com/RIIPFest
La série
Troisième et dernière saison pour la série espagnole Sky Rojo ! Pour celles et ceux qui avaient apprécié les deux précédentes, aucune surprise à l’horizon ici. Mais le plaisir de retrouver ces trois héroïnes est intact, trois ex-prostituées lancées dans une cavale foldingue pour échapper aux griffes de leur ancien proxénète, un paquet de quatre millions d’euros sous le coude.
Une troisième partie consacrée à la vengeance donc, et qui pousse clairement le curseur au maximum, sans souci du « too much » ! Au final, un tourbillon pop jouissif, aussi hystérique qu’improbable, tantôt violent, tantôt fun ; Sky Rojo parvenant même à jouer la carte de l’émotion.
#VisMaVille Simon Florent est « dominotier » ou imprimeur à la planche de papiers peints à l’Atelier d’Offard de Tours. Depuis huit ans, il y développe son goût pour l’artisanat et l’histoire.
Minutieusement, il déroule son papier peint sur 300 mètres linéaires, y imprime les nuances de vert à l’aide de sa planche faite sur mesure, aidé par Hardy. Simon Florent, le chef d’atelier, est en mode concentré. Dans l’atelier d’Offard, situé en haut de la Tranchée, à Tours Nord, le travail se déroule en silence cet après-midi-là pour les cinq artisans d’art, sur fond musical.
L’entreprise est singulière dans le paysage tourangeau et même français : elles ne sont qu’une poignée à perpétuer le savoir-faire des papiers peints à la planche des grandes manufactures des XVIII et XIXe siècles, par les « dominotiers ».
Ici l’impression se déroule par superposition de couleurs planche après planche, les cylindres n’ont pas droit au chapitre. « Nous reproduisons fidèlement des modèles historiques avec du neuf, explique Simon Florent. Dans 80 % des cas, tout part d’un vieux document décollé envoyé par le client et nous le restaurons à l’identique. »
Pour cela, l’atelier redessine le modèle sur informatique puis crée des plaques en résine sur-mesure. « La planche de gaufrage permet de donner du relief au papier, détaille le jeune chef d’atelier de 31 ans. Nous avons entre 400 et 500 références de ces planches, nous recréons nous-mêmes les couleurs à partir des échantillons et nuanciers. » Au final, il en ressort une qualité picturale et d’impression visible.
« Avec cette technique on a aussi la liberté d’aller chercher des effets de matière, s’amuser à aller chercher un grain particulier » assure Simon Florent. Lui a commencé comme menuisier-ébéniste avant d’intégrer, en 2016, l’atelier d’Offard. « Je suis l’un des plus vieux ici », sourit-il. Chacun maîtrise la fabrication du papier peint de A à Z, il n’y a pas de poste fixe ni de journée type, même si Simon dit pouvoir rester quelques jours coincé derrière la presse. C’est un travail physique, qui demande de l’énergie et une passion certaine pour l’art.
« Je m’éclate surtout avec les commandes des monuments historiques, précise-t-il, dépliant une copie de tenture tissée en velours rouge du XVIIIe siècle. Réaliser le décor du château de Fontainebleau ou de maisons illustres est à la fois classique et intemporel. À l’époque, ils n’étaient pas timides sur les couleurs. On aurait tendance à vieillir les reconstitutions, à ne pas assez doser la couleur, mais c’est une erreur. Cela je l’ai appris aux côtés de François Xavier (F-X. Richard, le fondateur et patron de l’Atelier d’Offard). »
Autre satisfaction du métier : « nous avons la chance d’être à l’embryon du projet jusqu’à la finalisation. Lorsque l’on intervient sur le chantier final pour poser le papier, on se rend compte de la globalité du projet, ce pour quoi on le fait. On arrive parfois dans des décors incroyables. Je me souviens notamment de de la Villa Laurens à Agde qui était assez dingue, comme une villa romaine. C’est émouvant », conclut Simon Florent.
Partir au Québec sans bouger de Tours, c’est possible. On a fait un tour au nouveau venu, PoutineBros, installé à deux pas de la place Plumereau.
Tabarnak ! Un resto à poutine en plein Tours ? Il n’en fallait pas plus pour que le cœur de l’équipe de tmv se mettre à battre. Car ici, on est plutôt du genre à aimer nos cousins du Québec et, surtout, leur plat mythique.
Pour la faire courte, la poutine se résume à trois ingrédients : des frites, de la sauce brune et du fromage en grains, le fameux qui fait « skouik skouik » (du cheddar caillé originaire de la Belle Province, mais on vous laisse entre les mains de votre ami Google pour en savoir plus). Bref, c’est gros, costaud, ça tient chaud.
Raison de plus pour traîner notre estomac, un dimanche soir bien froid, à PoutineBros. On entre donc dans cet établissement ouvert le 12 janvier dernier, installé à deux pas de la place Plumereau. La déco joue la carte canadienne à 200 % : grosses banquettes à carreaux rouge et noir, tout comme les chemises de bûcheron portées par l’équipe, panneau jaune avec une silhouette d’orignal, beaucoup de bois et posters d’artistes canadiens…
Il est possible de prendre à emporter ou de manger sur place. C’est ce qu’on vous conseille, surtout à l’étage ! Car là, c’est cosy comme tout, hyper chaleureux et même si l’on a trouvé le volume de la musique un poil trop fort, on a adoré cette ambiance « chill », les sièges confortables, les tables en bois, les coussins imitation fourrure et les gros canapés où se vautrer. Le système fonctionne par bipper : une fois le plat prêt, on vient récupérer son assiette. Rapide et efficace.
Du vrai fromage skouik skouik
On s’installe sous le néon rouge « Pour que tu m’aimes encore » – coucou Céline ! – et c’est parti pour la dégustation. Première chose : on est sur de la vraie poutine, avec un authentique fromage skouik skouik. Ouf ! La sauce est maîtrisée et ramollit les frites comme on le fait au Québec. Deuxième chose : ça a de quoi remplir le bidon ! On a testé la « régulière » (la classique) et une des variantes, la « carey price » (avec du bœuf effiloché et de la sauce barbecue en rab) et c’est généreux !
Cette franchise, lancée en 2014 en Bretagne, a donc désormais également un pied à terre à Tours. Et force est de constater qu’on a été séduits ! Pour nous, c’est donc validé. Alors comme on dit là-bas : c’était bin fun et correc’, Certain qu’on r’viendra !
Aurélien Germain
> L’addition : poutines entre 8,40 € et 12 € pour un format classique et normal, mais le prix augmente suivant la taille que vous choisissez (XL ou les énormes à partager à quatre). Formules possibles. > C’est où ? PoutineBros est au 21, rue de la Monnaie. Ouvert tous les jours, de midi à 23 h. Sur place ou à emporter, en click & collect ou en livraison. > Contact : 02 47 66 65 47. Ou sur facebook.com/ poutinebrostours. Pages de la franchise : instagram.com/ poutinebros et linktr.ee/poutinebros
Noooooooooon, le revoilààààà ! L’astrologue de tmv a pris quelques congés bien mérités. Il en revient plus en forme que jamais. (et ça rime, roooh)
Bélier
Amour
Vous n’avez donc aucun amour propre
pour faire « la chose » avec ce genre de personnes ?
Gloire
D’après un récent sondage, votre cote de popularité est au plus bas. Les Tourangeaux ne vous aiment pas.
Beauté
Croyez-nous, ce ne sont pas vos
trois poils aux fesses qui vont nous impressionner.
Taureau
Amour
Du caca restera toujours du caca, même emballé dans du papier cadeau. Bah votre ex, c’est pareil. Bisou.
Gloire
Vous donnez toujours votre avis alors que tout le monde s’en fiche. Pas de doute, vous allez être embauché(e) comme
expert(e) sur BFMTV.
Beauté
Soyez sur vos gardes : flatulences
surprises dans le tramway ce week-end.
Gémeaux
Amour
Arrêtez de lire ce foutu horoscope
pour régir votre vie. Prenez plutôt un psy !
Gloire
D’après une sombre étude, les personnes qui dorment à droite dans le lit sont casse-burnes. Pensez-y.
Beauté
En avril, ne te découvre pas d’un
fil. Sauf qu’on n’est pas en avril, alors on s’en
fouuut : A POIIIIIL LES GEMEAUUUX !
Cancer
Amour
Nous voilà en mars ! C’est reparti
pour 30 nouveaux jours où vous serez une
vraie baraque à frites. Comme d’hab.
Gloire
Les Cancers n’ont aucune personnalité.
Vous ne faites pas exception à la règle.
Beauté
Vous avez beau aimer les paillettes,
ça ne fait pas de vous quelqu’un de brillant.
Lion
Amour
Une opportunité frappera à votre
porte cette semaine. Mais comme vous êtes
sourd(e) comme un pot, vous allez la louper
Gloire
Telle Elisabeth, vous dépassez les bornes.
Beauté
Personne ne vous arrive à la cheville. (à part vos gros poils dégueus de gambette)
Vierge
Amour
Vous n’avez pas la langue dans votre poche ! (uniquement dans la bouche de vos potes et c’est dégueu)
Gloire
Souvenez-vous à jamais de cette époque où vous attendiez la mort après avoir avalé un chewing gum sans faire exprès…
Beauté
Votre avenir est comme vos WC : bouché.
Balance
Amour
Décadence, luxure, fornication. Voilà à quoi se résume votre vie du moment. Bande de lubriques !
Gloire
D’après des études scientifiques, les
poules n’ont pas d’amis. Vous n’avez pas d’amis
non plus. Vous êtes donc une poule. CQFD.
Beauté
On ne dit pas que vous êtes mal habillé(e). On dit juste qu’un clown qui se fringue dans le noir aurait plus de style que vous.
Scorpion
Amour
Ne vous plaignez pas du célibat. Au moins, vous n’être pas obligé(e) de fermer la porte des toilettes.
Gloire
Sauvez la planète. Mangez un hippie.
Beauté
On surnomme votre arrière-train « Philippe Martinez ». A cause de sa grosse moustache.
Sagittaire
Amour
C’est en regardant votre vie amoureuse qu’on se dit que la nôtre n’est pas si horrible finalement. Merci.
Gloire
Demain sera semblable à hier. Et cette semaine à la semaine dernière. Chiante, longue, monotone. A+ bisou.
Beauté
Votre prénom est très laid. Changez-le.
Capricorne
Amour
Etonnant mais vrai : aucun scientifique ne parle encore du réchauffement climatique dans votre slip.
Gloire
Les moments avec vous sont toujours géniaux. Une fois la journée passée à vos côtés, c’est comme sa « première fois » : excitant, mais passé trop vite.
Beauté
Tout le poids du monde repose sur
vos épaules. Mais comme vous êtes gaulé(e)
comme un coton-tige, on est foutus.
Verseau
Amour
Arrêtez de faire des rêves érotiques
avec Cyril Hanouna. Ça devient gênant.
Gloire
Vous vous rendrez compte que vos ami(e)s sont ridicules. Ça fait mal, hein ?
Beauté
Le sachiez-tu ? Tous les autres signes astrologiques sont plus beaux que vous, excepté les Sagittaires.
Poissons
Amour
Votre vie coquine est une
vraie boucherie en ce moment. Et c’est vous la viande.
Gloire
Bon sang que vous êtes lent(e)… Quand on vous écoute raconter une histoire, on en ressort les cheveux blancs
Beauté
C’est votre vraie voix ou vous avez un petit retard mental ?
C’est reparti pour un nouvelle édition du Prix du Roman tmv ! Voici la liste des quatre ouvrages en compétition, avant notre délibération en mai prochain…
LA POÉSIE DES MARCHÉS
ANNE-LAURE DELAYE (ÉDITIONS ALBIN MICHEL)
Dans la vie, l’autrice Anne-Laure Delaye est analyste de marchés dans une entreprise d’énergie. Pour son premier roman, elle a donc choisi de faire de son personnage principal, une… analyste financière chez Vega Energie ! Dans le décalé « La Poésie des marchés », Lucie survit dans un monde corporate bien trop sérieux, torpillé par la folie des marchés. Un beau jour, elle lance un projet : la PVV, la Poésie Vibratoire du Vivant, pour réenchanter un univers qui a perdu le nord.
Mieux : dans ce monde absurde de l’open space et des jobs ennuyeux, elle va même révolutionner le quotidien de l’entreprise !
« C’est une nuit nigériane, l’obscurité avale tout, mais la musique déborde des rues opaques où prolifèrent les clubs en vogue d’Abuja. » Premier roman également pour la journaliste Mélanie Birgelen. Dans « Nuit nigériane », Olumiji est un jeune styliste qui espère percer dans le monde de la mode et ce, depuis tout petit. Mais il fuit. Il fuit amis, famille. Et alors que les statistiques de son compte Instagram explosent, Olujimi doit également faire face à la haine, à la violence, lui qui clame sa liberté sexuelle…
Un roman qui se demande comment être soi-même et vivre sa sexualité dans une société très conservatrice.
STALINE A BU LA MER
FABIEN VINÇON (ÉDITIONS ANNE CARRIÈRE)
C’est l’histoire d’un projet fou. Celui de Staline qui va vouloir assécher la mer d’Aral. Cette histoire, c’est celle de « Staline a bu la mer », de Fabien Vinçon (déjà auteur de « La Cul-singe » en 2021). Cette fois, l’auteur retrace l’année 1948 et suit Leonid Borisov, un brillant et fanatique ingénieur, chargé par le dictateur soviétique de vider cette fameuse étendue d’eau. Pour la grandeur de l’URSS !
Il y a du réalisme, il y a de la fable, il y a de la fiction, mais pas que. Les frontières sont toujours floues et « Staline a bu la mer » raconte in fine l’une des plus grandes catastrophes écologiques du XXe siècle.
J’AI TOUT DANS MA TÊTE
RACHEL ARDITI (ÉDITIONS FLAMMARION)
Lui est peintre, elle est comédienne. Lui, c’est le papa ; elle, c’est la fille. À eux deux, ils ont plutôt tendance à partager un penchant pour tout ce qui leur permet d’échapper au réel, d’éviter la réalité. Mais le père, en maison de retraite, est persuadé que des Japonais richissimes vont lui racheter une de ses toiles. Quant à la fille, elle reçoit un appel de son amie metteuse en scène qui lui propose de travailler sur une adaptation célèbre.
« J’ai tout dans ma tête » est la première œuvre signée Rachel Arditi. Un livre qui aborde la relation père-fille, la vieillesse, la maladie, l’univers de l’art et des artistes et l’amitié.
Aurélien Germain
Le jury, également composé de trois lectrices et lecteurs de tmv, se réunira le jeudi 25 mai pour la délibération.
> Un grand merci à nos partenaires : Auchan Tours Nord, Acuitis, Fil Bleu, Mc Donald’s Touraine, Oceania L’Univers, Walter & Garance avocats, Galeries Duthoo, Crédit Mutuel
La SPA de Luynes, comme les autres sites de l’association en France, mise sur les réseaux sociaux pour séduire de nouveaux adoptants. Un pari réussi, qui ne résout pas pour autant l’engorgement des refuges.
« Voici notre nouveau compte Instagram. N’hésitez pas à vous abonner pour suivre notre quotidien. » Ce message posté sur la page Facebook du refuge SPA de Luynes le 20 février a attiré notre attention. Direction Instagram @la_spa_de_luynes. Là, on découvre Mouche et Lucile, Scoubidou et Pierre-Martial, Lynka et Mélany, Tyson et Marina, Angelo et Oréanne, Thibault et Clémence. Des duos pas comme les autres : des toutous en attente d’adoption et les agents animaliers du refuge !
« Heureusement qu’on a les réseaux sociaux ! » commente en souriant Jennifer Gavelle, responsable du refuge luynois depuis deux ans et demi. « Les vidéos, les photos permettent à certains de nos futurs adoptants de repérer des animaux qui leur plaisent avant de venir les rencontrer, et échanger avec l’équipe. »
Un match qui a du chien
Coup de foudre au premier regard ? Pour les portes ouvertes de la Saint-Valentin, c’est en tout cas sur la thématique du match façon Tinder que la SPA avait misé pour attirer les adoptants, avec succès. Mais les utilisateurs d’applis de rencontres le savent : y’a pas que le physique dans la vie ! « Malheureusement, les gens choisissent parfois un chien plus sur son physique que par rapport à leurs besoins et à ceux du chien », explique Jennifer Gavelle.
Résultat ? On retrouve au refuge des chiens victimes d’effets de mode : le malinois, l’american staff… et bientôt le berger australien ? « Il est à la mode en ce moment, mais c’est un chien qui a besoin de beaucoup d’exercice physique et mental, il est en demande d’activités ! C’est un super chien, mais qui demande du temps et de l’énergie. » C’est pourquoi une famille doit répondre à plusieurs questions avant de pouvoir adopter un chien à la SPA de Luynes (la chaterie est en travaux, donc pas de matous en ce moment). L’adoption peut même se dérouler en plusieurs visites pour faire connaissance, lorsque le chien a besoin d’être rééduqué, après des mauvais traitements par exemple.
À Tours, Armelle et son conjoint ont accueilli Swing il y a presque un an. Sensibilisés à l’adoption via le programme télé « Animaux à adopter », c’est par Facebook qu’ils se sont laissés tenter par l’adoption à la SPA, avant d’y aller un samedi. « On nous a posé des questions sur notre mode de vie : nous sommes en ville, nous aimons nous balader, nous avons un petit jardin. On cherchait donc un petit chien. Mais lorsque nous avons hésité à prendre un bulldog qui était au refuge, on nous a indiqué qu’il demandait beaucoup de temps par rapport à ce que nous pouvions lui consacrer. Et pour Swing, on nous a donné plein de conseils pour lui faciliter la vie chez nous. »
« Adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous »
Aujourd’hui, le couple consacre une heure par jour au moins à son jack terrier, après quelques nuits blanches durant les premières semaines d’adaptation. Mais pas question de revenir en arrière !
C’est pourtant le pas que franchissent certains maîtres : abandonner un animal lorsqu’ils ne peuvent plus s’occuper de lui (personnes âgées qui partent en Ehpad, déménagements, prise de conscience…) : entre les animaux abandonnés apportés par les fourrières, ceux laissés au refuge, et ceux recueillis après maltraitance, les bâtiments débordent avec environ 140 chiens actuellement. Et dès qu’un chien est adopté, sa place est prise par un nouvel arrivant.
« C’est pour ça que je dis souvent qu’adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous », souligne Jennifer Gavelle. Et le verbe « sauver » n’est pas un vain mot, puisque la SPA est également mobilisée sur les signalements de maltraitance sur animaux. Tout un chacun peut signaler sur le site web de la SPA un mauvais traitement (chez un particulier comme chez un professionnel), et les enquêteurs bénévoles de l’association prennent alors le relais.
Parfois quelques conseils suffisent pour renverser la situation. Dans d’autres cas, on finira par recueillir l’animal, pour donner à SPA son sens plein et entier, au-delà de la seule adoption : une Société Protectrice des Animaux.
Notre curiosité est enfin satisfaite : il y a quelques semaines, Aucard de Tours dévoilait une partie de son affiche. L’occasion de passer le célèbre festival à la moulinette de notre vrai/faux ! Faites notre test !
Réalisé par Aurélien Germain / Photo ouverture : archives NR Julien Pruvost
Cette semaine, tmv est parti du côté de la plutôt discrète SPA de Luynes mais qui, désormais, utilise de plus en plus les réseaux sociaux pour rappeler son rôle plus qu’utile et nécessaire. Un numéro avec des toutous et des minous ! Pour le reste du sommaire, on parle de la Journée internationale des droits des femmes, de l’orfèvre de l’Atelier d’Offard, du resto PoutineBros et ses poutines, sans oublier un horoscope WTF, un vrai/faux sur Aucard de Tours ou encore le Tours MB en basket.
C’est un monde où l’on n’est pas « Énormément gros », mais juste « gros ». Où on n’est pas « minuscule » ou « Pas plus haut qu’un genou », mais juste « petit ». Un monde où tout est fait pour que rien ne puisse blesser personne. Bref, c’est un monde tout lisse, passé au fer à repasser de la conscience collective. C’est-à-dire exactement le contraire d’une création originale.
Parce qu’une oeuvre personnelle, elle est riche des audaces de son auteur, mais aussi de ses excès, ses choix, ses illuminations et ses parts d’ombre. On ne le dit pas beaucoup, mais ce sont les ayants-droit de Roald Dahl qui sont à l’origine des modifications apportées sur les textes de ses romans jeunesse en anglais. Or, la société qui gère ces droits est la propriété d’une entreprise de divertissement bien connue, qui s’appelle Netflix. Efficace et lisse, ce pourrait être la devise de la plateforme.
Mais Charlie et la Chocolaterie n’est pas le seul touché. James Bond, qui n’a jamais mis genou à terre, vient de se voir recadré, lui aussi, par un bataillon de « sensitive readers » embauché pour débusquer dans les romans de Ian Fleming, les entorses au bon sens commun contemporain. God Damned !
Durant le mois de mars, de nombreuses animations seront organisées pour mettre en lumière et en valeur les droits des femmes. Petit tour d’horizon (non-exhaustif !).
Une journée spéciale
Chaque année, le 8 mars est la date de la Journée internationale des droits des femmes. En France, il s’agit de rassemblements, manifestations, événements et autres animations, tout en faisant un bilan sur la situation des femmes, fêter victoires et acquis, ou encore et surtout faire entendre leurs revendications. Il ne s’agit donc aucunement de « journée des femmes », mais bel et bien des droits de ces dernières.
Wake up Ladies
Le projet Wake up ladies se déroulera sur plusieurs jours à Tours. Ayant pour objectif la lutte contre les inégalités hommes femmes et la valorisation du travail des femmes, il mettra notamment en place une création chorégraphique au centre social Pluriel(le)s du 4 au 10 mars. Artistes, danseuses, musiciennes et comédiennes tourangelles y participeront.
Le 8 mars, il y aura également des conférences sur les discriminations, suivies d’une battle de danse féminine à l’hôtel de ville. Un défilé dansé est aussi prévu le 11 mars.
Bruissements d’elles
C’est l’un des rendez-vous incontournables… et ce, chaque année depuis plus de 20 ans ! Le festival Bruissements d’Elles se tiendra tout le mois de mars, à Tours et dans son agglo pour « mettre en lumière la femme artiste, pas assez présentée sur le devant des scènes », souligne l’organisation.
Au total, une quinzaine de lieux pour accueillir comédiennes, danseuses, autrices ou encore chanteuses. Au hasard ? Le concert de DORRR le 2 mars au Bateau ivre à Tours ; la pièce de théâtre « La Femme qui ne vieillissait pas », le 3 mars à l’Escale ; la rencontre avec la romancière Laura Poggioli le 13 mars à la bibliothèque George-Sand ; le bouleversant « 37 heures » le 11 mars à Oésia…
Expo d’inconnues… …
Mais d’inconnues illustres et de Touraine ! Elle sera visible du 3 mars au 1er avril à la Bibliothèque centrale de Tours. Et mettra en lumière « des femmes de Touraine qui se sont illustrées dans l’art, la politique, les sciences et le sport, mais que l’Histoire écrite au masculin, a occultées ». Toujours utile pour rappeler à toutes les générations le rôle majeur que les femmes ont pu avoir.
Mais pas que !
Le reste du programme est tout aussi chargé. Course à pied avec la championne Salomé Brun, stage de self-defense, ateliers ludiques, rencontres, création d’un jeu éducatif… Le mois de mars se conjuguera définitivement au féminin !
Tours, ville où il fait bon vivre ? En tout cas, elle apparaît assez haut dans le classement réalisé par l’association Villes et villages où il fait bon vivre, pour son palmarès annuel.
L’association Villes et villages où il fait bon vivre vient de dévoiler son palmarès annuel. Le classement prend en compte la qualité de vie, la sécurité, le commerce, l’éducation ou encore l’attractivité immobilière et la protection de l’environnement.
En parcourant quelque peu la liste, on s’aperçoit que plusieurs communes d’Indre-et-Loire figurent dans ce top 500.
On peut déjà noter que Tours est classée 23e (et onzième parmi les communes de plus de 100 000 habitants en France). Mais la ville perd cinq places comparé au précédent classement daté de 2022 ! Pour le reste : Joué-lès-Tours est 127e, Saint-Cyr-sur-Loire 218e, Saint-Pierre-des-Corps 229e et Chambray-lès-Tours pointe à la 429e place.
Pour ce qui est des villages, pas grand-chose en Touraine en revanche, si ce n’est Saint-Genouph qui se distingue et apparaît à la 212e place.
Ludwig von 88, Agar Agar, Acid Arab live ou encore Clinton Fearon feront partie de la cuvée 2023.
Enfin ! On l’attendait de pied ferme, mais c’est désormais chose faite : le festival Aucard de Tours a annoncé ce jeudi 9 février, ses seize premiers noms.
Au programme ? Déjà la venue des punks mythiques de LUDWIG VON 88 qui risquent de provoquer quelques pogos démentiels sous les chapiteaux ! Le punk sera bien représenté cette année, puisque joueront également RENDEZ-VOUS, ADA ODA, les LAMBRINI GIRLS et WE HATE YOU PLEASE DIE.
Pour le reste, on pourra aussi compter sur CLINTON FEARON et AGAR AGAR, sans oublier la noise de A PLACE TO BURY STRANGERS, le rap emo de YOUV DEE, les excellents ACID ARAB LIVE et ELOI.
A l’affiche d’Aucard, il faudra aussi jeter un œil (voire deux) aux WACKIDS, à SAN SALVADOR, KUTU, MEULE et NADIA MC ANUFF & THE LIGERIANS !
Cette nouvelle édition du festival culte tourangeau aura lieu du 6 au 10 juin prochains. Sur le thème « Faut qu’ça brille » !
Difficile de croire que certains lieux sur Terre restent inaccessibles, voire carrément interdits aux gens et aux touristes ? Et pourtant si ! Embarquez pour un petit tour du monde des endroits où l’humain n’est pas franchement le bienvenu…
1. Ilha da Queimada Grande : nos amis les serpents
Aussi appelé « Snake island » (l’île aux serpents pour ceux qui ont séché les cours d’anglais), ce bout de terre de 30 000 m² est situé au large des côtes brésiliennes. Près de 4 000 serpents y vivent tranquillement leur vie, interdisant de fait tout accès à l’être humain.
D’autant qu’on y trouve une espèce endémique appelée Jararacailhoa, une vipère très dangereuse qui n’a pas de prédateur et qui possède un venin surpuissant entraînant – entre autres joyeusetés – un œdème, des bleus, des saignements dans les vomissures et les urines, une défaillance des reins et une nécrose des tissus musculaires.
2. La grotte de Lascaux ne respire plus
Découverte en 1940, puis ouverte au public en 1948, la grotte de Lascaux a dû fermer en 1963. En cause ? Le gaz carbonique, expiré par la tonne de touristes, qui a fini par détériorer les peintures préhistoriques. Aujourd’hui, seule sa réplique est à visiter.
3. Uluru : terre sacrée
Il aura fallu attendre 2019 (et surtout l’impolitesse des touristes) pour que l’ascension d’Uluru, une formation rocheuse au coeur de l’Australie, soit interdite. Egalement connu sous le nom « Ayers Rock », le site est vénéré par les aborigènes. Qui en ont eu assez de voir leur rocher sacré de 348 mètres escaladé par des étrangers débarqués par paquets de douze.
4. Île de North Sentinel et son peuple isolé
(Crédit : Abhijith21 Wikimédia commons)
C’est le peuple le plus isolé de la planète : les Sentinelles vivent solo sur leur île depuis des millénaires et ont dézingué absolument quiconque essayait de les approcher. La tribu – qui compte près de 200 individus – a même tiré à l’arc sur l’hélicoptère qui les a survolés en 2004. Dernier exemple en date de leur envie de faire copain-copain ? Une volée de flèches dans la bouille de John Allen Chau, missionnaire américain illuminé qui a voulu poser le pied sur l’île pour « leur apporter Jésus ». Son corps n’a jamais été rapatrié.
5. Zone 51 : E.T. téléphone maison
Endroit qui abrite des extraterrestres ? Des projets secrets gouvernementaux ? Base militaire un poil bizarroïde aux expériences secrètes ? La zone 51, planquée en plein désert du Nevada, nourrit les fantasmes de tout le monde, y compris des complotistes. Une chose est sûre : le site est très bien gardé et les autorités ont l’autorisation de faire feu si on s’en approche trop.
6. Îles Heard et McDonald : seul au monde
Si vous vous trouvez à 1 600 km de l’Antarctique (sait-on jamais, on ne juge pas de votre sens de l’orientation), vous apercevrez de magnifiques îles volcaniques subantarctiques, les Heard et McDonald. Pas de chance pour vous, il est formellement interdit d’y poser un seul orteil, l’endroit étant un des rares écosystèmes insulaires vierges au monde.
7. Île de Surtsey : le monde de demain
Sur ce bout de terre à la merci des vents, pas loin des côtes islandaises, seuls quelques scientifiques triés sur le volet sont autorisés à venir s’y balader. Et encore, après s’être désinfecté les pieds ! Surtsey est née en 1963, d’une éruption volcanique sous-marine. Déclarée réserve naturelle protégée, elle est un « laboratoire » grandeur nature, puisque la vie a peu à peu colonisé cette terre vierge.
8. Poveglia : l’île pestiférée
Certains disent que c’est l’île la plus hantée au monde. Bon. Mais Poveglia, c’est surtout un territoire italien abandonné qui servait à l’époque de lieu de quarantaine pour les personnes atteintes de la peste. C’est donc là où sont mortes plus de 160 000 personnes. Ce qui fait un paquet de potentiels fantômes, soyons d’accord.
La belle histoire continue en 1922, année de la construction d’un asile psychiatrique. Les médecins y auraient pratiqué des lobotomies. L’un d’entre eux a fini par sauter par la fenêtre. Bref, pas franchement un lieu où passer ses vacances en amoureux.
Le menu végétarien à la cantine, débat épineux qui agite souvent des polémiques politiques un brin stériles, au gré de l’actualité politique. Le fait est qu’en réalité, les municipalités n’ont pas beaucoup de choix : la loi Egalim votée en 2018 prévoit l’instauration d’un menu sans viande au moins une fois par semaine !
Qui fait la loi dans les assiettes ?
Menus végétariens à la cantine, produits locaux et bio dans les assiettes… De l’école maternelle au lycée, les mairies, le Département et la Région sont les maîtres d’oeuvre de la restauration scolaire. Et les ingrédients d’un restaurant scolaire qui marchent sont presque toujours les mêmes, du fait de la mise en place de la loi Egalim, votée en 2018 et dont certaines mesures s’appliquent depuis l’an dernier.
Végé or not végé ?
Instaurer un menu végétarien dans les cantines, credo des écolos ? Certes, la mesure est depuis longtemps au programme, mais la loi Egalim votée en 2018 prévoit de toutes façons la mise en place obligatoire d’un menu végétarien une fois par semaine dans les restaurants scolaires.
À Tours, la municipalité va plus loin en offrant la possibilité aux familles de choisir pour leur enfant la formule mixte (avec un menu végé par semaine et d’autres jours un repas avec viande ou poisson), ou une formule 100 % végétarienne.
Du beau, du bon, du bio
La même loi Egalim instaure aussi l’obligation d’utiliser pour la préparation des repas 50 % de « produits durables et de qualité », dont 20 % de produits bio. Un sacré défi qui pousse les gestionnaires de restaurants scolaires à revoir la liste de leurs fournisseurs. Même si la plupart étaient déjà engagés dans la mise en valeur des produits locaux, la démarche n’est pas toujours simple au vu des grandes quantités nécessaires à la fabrication des repas : 7 300 repas environ pour les écoles de Tours, et 2 700 repas préparés à la cuisine centrale du collège Montaigne (Tours).
À Chambray-lès-Tours, on a fait un choix encore plus audacieux, avec la promesse d’une cantine scolaire 100 % bio et l’internalisation de la production de légumes. Comprenez : la mairie a embauché un maraîcher qui fournira en fruits et légumes la cuisine centrale de la ville !
Il y a eu tellement de changements dans les études de santé qu’il est devenu un peu compliqué de s’y retrouver. Si on faisait un peu le point sur ce cursus qui est un de ceux qui séduisent le plus les étudiants ?
Depuis deux ans, la réforme des études de santé a pas mal chamboulé le paysage en médecine. Et en premier lieu, son premier cycle et sa première année qui a été totalement remodelée avec ses deux nouvelles voies d’accès aux études de médecine, maïeutique, odontologie ou pharmacie : le PASS (parcours accès spécifique santé) et la LAS (licence avec option « accès santé »).
Exit donc la PACES (première année d’études commune aux études de santé) qui n’a pas réussi, au terme de ses dix années d’existence, à convaincre de son efficacité. La principale cause de son remplacement réside dans son taux d’échec trop important. En 2019/2020, sur près de 60 000 étudiants inscrits en PACES à l’échelle nationale, ils étaient seulement 23 % à être admis en deuxième année d’études de santé, contre 77 % à devoir se réorienter.
S’il est trop tôt pour mesurer les effets de la réforme, les premiers chiffres révèlent que plus d’étudiants sont pris en deuxième année. Ceci est l’effet direct de la suppression du numerus clausus qui était lié à la PACES.
Un oral en deuxième session
Désormais le numerus apertus définit le nombre de places en fonction des besoins des territoires où sont installées les universités. Si le nombre de places augmente, la sélection reste la règle. On ne parle plus de concours mais le principe est identique. Ce sont les notes qui sont prises en compte à la fin du premier puis du second semestre : un classement permet de déterminer les admis directement en deuxième année.
Pour les autres, une épreuve a fait couler beaucoup d’encre : un oral en deuxième session. Comment, dans ce cas, se préparer au mieux à figurer en haut du classement afin d’intégrer l’année d’après ? Faut-il opter pour un PASS ou une LAS ?
En fait, tout dépend du profil de l’étudiant. Les LAS ont aussi été créées dans le but de diversifier les visages des futurs professionnels médicaux, d’ouvrir à des formations moins classiques. En PASS, les profils se révèlent avant tout scientifiques. Néanmoins, dans le contenu des études, il s’agit d’une année moins technique que l’ancienne PACES, plus à coloration santé. Pour Soulène, étudiante qui a effectué son PASS l’an dernier après un bac spécialité SVT et Physique-Chimie, les connaissances n’étaient pas difficiles à assimiler.
Gérer la quantité de travail
« C’est plutôt la quantité de travail qu’il faut savoir gérer. Nous avons, en première année, des cours abordables et intéressants mais nombreux, avec deux spécialités à choisir. Cela représente au minimum des cours de santé de 8 h à 12 h et plus de 60 heures de notre mineure le premier semestre.» La mineure, c’est aussi la nouveauté, censée faciliter les réorientations en cas d’échec, car il n’y a plus de redoublement en première année. Soulène avait choisi une mineure psychologie. Les mineures sont différentes selon les universités mais tournent souvent autour de la psychologie, philosophie, droit, langues.
En LAS, il faut souvent étudier deux années avant d’intégrer les études de santé. La mineure de la PASS devient ici la majeure et inversement. Les profils sont ici plus littéraires. Autre moyen d’accès : les passerelles qui permettent, avec un niveau Licence 3 ou master, de rejoindre la deuxième ou troisième année de santé. Elles peuvent représenter jusqu’à 5 % des places en moyenne dans les facultés.
Au final, le nouveau système des études de santé se révèle plus diversifié et complexe. Aussi est-il judicieux de s’informer au préalable sur les possibilités de ces nouvelles études lors des journées portes ouvertes des facultés ou sur leurs sites internet.
Aurélie Dunouau et Maud Martinez / Photo : Freepik
Dans les écoles Croix-Pasquier/Saint-Exupéry à Tours Nord, et Gide-Duhamel ainsi que Buisson- Molière à Tours centre, la cour de récré a changé de visage. Qu’en disent les principaux intéressés ?
Des copeaux. Encore des copeaux. Toujours des copeaux. Lorsqu’on évoque la nouvelle cour de l’école primaire Buisson-Molière de Tours avec les parents d’élèves, ou avec les enfants, le mot « copeaux » se fait étrangement une place dans la conversation.
« Il y a un amphithéâtre, des barrières autour du terrain de foot pour empêcher le ballon de sortir trop souvent, des ronds de couleur dessinés par terre, un potager, une grande structure en bois avec plein de choses où on s’accroche, on a les pieds sur un rouleau, on marche sur une poutre, on fait de l’escalade. À la maternelle ils ont des toboggans. Et il y a beaucoup de copeaux ! » s’exclame Jean, élève de CE2.
Lorsqu’on demande à sa camarade de classe Pauline ce qui est nouveau dans la cour, elle énumère : « des copeaux, le terrain de foot, la structure, et l’amphithéâtre ». Copeaux qui se retrouvent souvent collés aux chaussures ou pris dans les vêtements, au grand dam des parents.
Des copeaux… et des écoles en transition
Vient alors la question-clé : mais pourquoi ces copeaux de bois ? La réponse se trouve dans le programme de végétalisation des cours de récréation mené par la municipalité, dans le cadre du plan « Ecoles en transition ».
Franck Gagnaire, adjoint délégué à l’éducation, à la petite enfance et à la vie étudiante, résume ce programme « Récré en herbe » : « Les cours d’école en forme de grand rectangle de bitume ne correspondent plus aux attentes pédagogiques et aux nécessités climatiques actuelles. D’où le programme Récré en herbe qui consiste à « débitumiser » les cours, les végétaliser et les réaménager. On lutte ainsi contre les îlots de chaleur pour le bien-être des enfants et des personnels, on favorise la biodiversité et de nouvelles activités pédagogiques ou récréatives ».
Concertation durant plusieurs mois avec les élèves, les personnels enseignants et la municipalité, puis mise en place des nouveaux aménagements au fil de l’année scolaire suivante : il faut jusqu’à deux ans de travail pour voir naître une nouvelle cour comme celle de l’école Buisson- Molière. Là où l’éétablissement comptait 20 % de surface perméable non bitumée et 22 arbres, on trouve aujourd’hui 57 % de surface perméable et 62 arbres dans la cour. Un potager de 140 m2, un amphithéâtre extérieur, 930 m2 carré de gazon (contre 160 m2 auparavant). Et bien sûr, des copeaux, sur 453 m2.
« Les copeaux c’est bien car c’est mou », précise Pauline, l’une de nos deux expertes. On en déduit que pour tomber, ça fait moins mal. La maman de Jean confirme qu’elle a moins de bobos aux genoux à soigner, malgré une structure de jeux apparemment acrobatique.
Une cour de récré au top
Un grand succès, même si pour Pauline, cela remplace des jeux sympas : « Avant on jouait à chat, mais là tout le monde veut aller sur la structure », dit-elle, un peu déçue. Le terrain de foot n’est pas au centre de la cour, gommant un peu la domination sur l’espace commun de ce jeu masculin (eh oui, dès la primaire !). Le potager fait l’objet d’activités pédagogiques. La pelouse est pour l’instant un terrain de boue, du fait des courses-poursuites fréquentes. Les ronds de couleur peints au sol semblent délaissés. Pour Pauline, c’est sans doute un Twister, sans certitude.
« C’est le propre de l’appropriation d’un espace par ses usagers ! Parfois, les installations sont utilisées comme elles avaient été pensées. Mais pas toujours, du fait de la différence de points de vue et d’intérêt entre les enfants et les adultes », explique Julie Delalande, anthropologue de l’enfance et de la jeunesse travaillant depuis une vingtaine d’années sur les usages des cours de récréations dans les établissements scolaires (université de Caen / laboratoire Cirnef).
« Il y a vingt ans, la sécurité était la priorité : enlever les bacs à sable pour des questions d’hygiène, supprimer les haies pour pouvoir mieux surveiller, changer régulièrement les toboggans pour suivre les normes de sécurité. » Aujourd’hui, place à la verdure dans de nombreux projets à travers le monde, pour faire de la cour un espace agréable, pour le loisir, comme pour le temps pédagogique avec la classe à l’extérieur, comme c’est le permet l’amphithéâtre à Buisson-Molière.
Une chose est sûre : pour les principaux concernés, la cour est au top ! Pauline n’y voit qu’une seule amélioration possible, « ajouter des barrières pour protéger les plantes et la petite rivière ». Mission sensibilisation à l’environnement ? Réussie !
Presque tous les métiers peuvent se préparer par une formation en alternance. Grâce aux aides de l’État, les entreprises ont de plus en plus la possibilité d’accueillir des jeunes. Mais être alternant, c’est adopter un statut très particulier, avec des droits mais aussi, des devoirs.
Faire financer sa formation par son entreprise
DROIT
Si les formations en alternance peuvent parfois coûter plusieurs milliers d’euros en frais d’inscription, pour les bénéficiaires, pas d’inquiétude : c’est en effet l’employeur qui doit financer le coût de la formation, tant pour le contrat d’apprentissage que pour le contrat de professionnalisation. En échange, l’étudiant-salarié s’engage à respecter droits et devoirs qui lui incombent.
Respecter les règles de l’entreprise
DEVOIR
Être en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, c’est être un salarié de l’entreprise et respecter les mêmes règles que les autres employés. Cela peut sembler évident, mais rappelons-le quand même : respecter les horaires de travail définis avec l’employeur et le règlement intérieur ; passer la visite médicale d’embauche ; se comporter avec professionnalisme avec les collègues, les supérieurs, les clients, les fournisseurs ; justifier de ses absences.
Transmettre son arrêt de travail
DEVOIR
En cas de maladie, il est essentiel de faire établir un arrêt-maladie par son médecin traitant, à transmettre à l’employeur et à la sécurité sociale. Attention ! Même si l’arrêt a lieu durant la période de formation, il faut respecter cette procédure, sous peine de se voir ôter des jours de salaire pour absence injustifiée !
Bénéficier des congés payés, mutuelle, droits sociaux et aide aux transports
DROIT
Comme tout salarié, l’alternant bénéficie de cinq semaines de congés payés par an. Il cotise aussi pour sa retraite et pour ses droits au chômage : à l’heure de l’allongement de la durée de cotisation, c’est un droit important ! Comme ses collègues, l’alternant peut souscrire à la mutuelle d’entreprise, souvent avantageuse en termes de tarifs puisqu’elle financée en partie par l’employeur.
Il peut aussi demander la participation aux frais de transport : l’entreprise paye obligatoirement 50 % de l’abonnement aux transports publics. Certaines entreprises choisissent aussi de rembourser une partie des frais de déplacement avec véhicule personnel (voiture ou vélo).
Profiter des tickets restaurants et du comité d’entreprise
DROIT
L’alternant a accès au comité d’entreprise, au même titre que n’importe lequel de ses collègues. Les tickets restaurant ou chèques-déjeuners doivent également lui être proposés. Et c’est un avantage non négligeable : ces titres restaurants sont financés au minimum à 50 % par l’employeur, et ils permettent d’acheter son déjeuner ou de payer une partie de ses courses alimentaires !
Être un étudiant modèle
DEVOIR
Tout comme il le fait au sein de son entreprise, l’alternant se doit de respecter les règles de son établissement de formation. Être présent aux cours, passer les évaluations et examens, et s’investir dans sa formation : le but, c’est de décrocher son diplôme ou sa qualification professionnelle, et sans travail et assiduité, c’est compliqué !
Obtenir sa carte d’étudiant ou d’apprenti
DROIT
Et tous les avantages qui vont avec ! Cinéma, salles de spectacles, clubs sportifs… De nombreuses structures proposent des tarifs étudiants : avec la carte d’étudiant ou d’apprenti qui est délivrée par l’organisme de formation, à vous les sorties et loisirs à prix réduits !
Être accompagné en entreprise et en formation
DROIT
Même s’il est salarié, l’alternant est en formation, il ne faut pas l’oublier. À ce titre, il doit être accompagné en entreprise par un tuteur, qui le guidera dans l’accomplissement de ses missions et l’acquisition de nouvelles compétences, tout au long de son contrat. L’organisme de formation assure lui aussi un suivi, via un formateur chargé de veiller au bon déroulement de l’alternance. En cas de difficulté, ces deux interlocuteurs doivent répondre présent pour aider l’alternant à sortir de l’impasse.
Percevoir des aides
DROIT
L’alternant peut prétendre à certaines aides qui lui sont réservées, comme l’aide au logement Mobili- Jeune (cumulable avec les APL). Les différentes régions proposent aussi des aides complémentaires qui concernent aussi bien le logement que le transport ou les loisirs. Et comme étudiant, il a accès aux services du CROUS. Souvent peu connue, l’aide Départ 18-25 de l’ANCV est une autre belle opportunité ! L’Agence Nationale des Chèques Vacances peut en effet financer les vacances des 18-25 ans jusqu’à 250 € par an (et au plus pour 80 % des frais de séjour). Si pour le grand public, il faut justifier d’une situation financière précaire, le fait d’être engagé dans un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation donne accès au dispositif sans conditions de ressources.
Il y a 170 ans, la Société archéologique de Touraine découvrait, dans le quartier de la cathédrale, les vestiges d’un monument antique disparu sous les constructions : le gigantesque amphithéâtre de Tours. Avec l’exercice de notre vrai/faux, c’est l’occasion de mettre au jour ce joyau du patrimoine gallo-romain du centre-ville. Enfilez votre tunique, c’est parti !
Photo ouverture : Restitution de l’amphithéâtre à l’issue des fouilles de 1853. (Crédit général de Courtigis, Public domain, via Wikimedia Commons)
Faire revivre les mythes et le folklore scandinave et nordique ? C’est l’objectif affiché par les Français de Skáld depuis leurs débuts. Et force est de constater que la troupe y parvient album après album et transforme l’essai sur cette nouvelle offrande, malgré l’absence de ses chanteurs historiques. « Huldufólk » est un voyage, une immersion dans les temps anciens, porté par des chants en vieux norrois et des instruments d’époque, s’inspirant des textes des scaldes pour transporter son auditeur.
Preuve d’une certaine évolution, ce nouvel album fait montre de diversité, piochant dans les hymnes rythmés (l’entêtant « Elverhøy », impossible à sortir de sa tête), les atmosphères quasi chamaniques (l’excellent « Ljósálfur »), ou offrant des morceaux très éthérés (la pause « Hinn Mikli Dreki »).
Reste le choix – discutable – de placer deux reprises en bonus d’album (dont une du « Du Hast » de Rammstein, façon viking !) qui gâchent quelque peu ce beau voyage dans le temps que vient de nous offrir Skáld, une fois ce « Huldufólk » terminé.
Aurélien Germain
LE VINYLE
DIRTY SHIRT – GET YOUR DOSE NOW
Il faut imaginer la chose… Non, parce que Dirty Shirt, c’est un peu l’OVNI du rock. Le bidule ? Une tripotée de musiciens (nombreux) venus tout droit de Roumanie, balançant une fusion metal saupoudrée de grosses guitares sous-accordées, de chants folkloriques traditionnels des Balkans, de pop schizophrène où des choristes féminines entremêlent leurs voix à des chants tantôt guillerets, tantôt énervés.
Un gloubi-boulga pourtant maîtrisé, efficace et dansant. Pour réchauffer l’hiver, la joyeuse troupe ressort son album « Get your dose now » en vinyle orange, version limitée. Prenez votre dose maintenant !
Aurélien Germain
L’ALBUM
PIERRE DE MAERE – REGARDE MOI
Porté par le déjà super tube « Un jour je marierai un ange », le Belge Pierre de Maere nous livre son premier album, où se côtoient douze titres maîtrisés d’une fraicheur absolue. Aucun temps mort dans les musiques dont les colorations nous emportent littéralement et dans la profondeur des textes.
Élégant, extraverti, romantique, flamboyant, tous les qualificatifs pourraient nous venir à l’esprit ; une réussite faisant penser aux premiers ouvrages de Stromae notamment. Nominé aux Victoires de la Musique, invité dans les plus gros festivals de l’été, Pierre de Maere est à ne pas manquer en live cette année !
#VisMaVille Barbara Goutte est vidéaste, réalisatrice de contenus audiovisuels. C’est en Touraine qu’elle filme artistes et entreprises, avec l’envie de sublimer chacun par l’image.
Installée sur le canapé de son bureau des ateliers de la Morinerie à Saint-Pierredes- Corps, avec son rouge à lèvres, ses yeux et cheveux bleus, elle a un petit air de Jinx, personnage de la série Arcane, version sympa. Dans la vraie vie, Barbara Goutte n’a pas pour habitude d’être devant le cadre, elle est plutôt derrière sa petite caméra Sony à filmer les autres.
La jeune femme de 27 ans, à peine deux ans dans le métier, a déjà un carnet d’adresses bien rempli et une notoriété qui se construit à grands pas dans le milieu tourangeau. Productrice de contenus audiovisuels, elle filme, prend en photo, construit des images et des clips à destination de ses clients : des entreprises, des particuliers, des institutionnels comme TV Tours, la Ville de Tours et la Métropole, mais aussi des artistes musicaux tels que Shælin, Myosotis, Jane et les autres. Elle réalise également des making-of pour le réalisateur franco-canadien Fred Grivois.
Après une école de cinéma à Toronto où elle est restée vivre cinq ans et un stage à Canal +, elle décide de poser ses valises à Tours, non loin de la Sologne où elle a grandi. En 2020, en plein Covid, elle prend un travail d’agent d’accueil chez Mame tandis qu’elle démarre son activité de vidéaste en auto-entrepreneur.
Les startupers de Mame et la Métropole seront d’ailleurs ses premiers clients. « Grâce à Mame, j’ai pu au bout d’un an arrêter mon job alimentaire et me mettre à mon compte à temps plein. Cela a déterminé le développement rapide de mon activité. »
Aujourd’hui ses vidéos circulent vite sur You Tube et les réseaux sociaux. En ce moment, elle poursuit une collaboration avec la boîte de nuit de Rochecorbon, le Red Club. Un monde du spectacle qu’elle adore filmer. « J’aime ce métier qui me permet de travailler dans plein de secteurs différents, je ne m’ennuie pas. Le milieu artistique me laisse une liberté créative plus grande, plus de couleurs possibles. Pour des entreprises, c’est plus carré. »
Elle est souvent appelée à construire des aftermovies, des films en direct lors de soirées d’entreprises. Elle mène aussi des interviews, construit des scénarios… Un travail élaboré seule de A à Z, de la conception, de l’écriture du script au montage des images. « Le temps de la rencontre avec la personne, l’échange est important. Ensuite, j’essaie de sublimer par l’image ces personnes, qui sont souvent passionnées par leur métier. Je me demande quelles images peuvent correspondre à leur personnalité, à l’entreprise, les mettre en valeur. »
Derrière ce travail à la fois technique et créatif, Barbara Goutte Production y apporte sa patte, sa signature visuelle, reconnaissable d’après son entourage. Un aspect qu’elle développe sur son temps personnel à travers la réalisation de courts-métrages plus expérimentaux, dont un réalisé dernièrement dans le bassin de la piscine du lac.
À deux pas de la rue Nationale, Afandina propose une cuisine colorée, à l’image de la décoration du restaurant. L’occasion de faire voyager vos papilles pour un prix raisonnable !
Au début de la rue Berthelot, une devanture colorée attire l’oeil et invite au voyage. En franchissant la porte du restaurant libanais Afandina, une décoration soignée annonce la couleur. D’ailleurs, des couleurs, ce n’est pas ce qui manque : des murs peints en bleu, en rouge, en vert et en jaune, un cocktail audacieux qui fonctionne à 100 %. La plupart des pièces de décoration sont faites sur mesure.
La cuisine aussi est unique : le contenu de l’assiette du midi varie selon les envies du chef. Pour le midi, on a le choix entre plusieurs assiettes gourmandes : agneau, poulet, falafels… Il y en a pour tous les goûts !
On a opté pour le chawarma : de délicates tranches de viande marinées. Elles se marient à merveille avec une onctueuse crème de sésame, des oignons au sumac et une généreuse quantité de persil. Des pommes de terre fondantes, un cigare au fromage crémeux et croustillant ainsi qu’un falafel doré accompagnent la viande. Du houmous et un caviar d’aubergine ramènent de la fraîcheur dans l’assiette.
Rien n’est très épicé, mais la tapenade de poivron, noix et oignons est relevée avec du piment et accompagne très bien la viande. Pour couronner le tout, le pain pita (à volonté, s’il vous plaît !) se marie à la perfection avec chacun des éléments qui compose l’assiette. De quoi, si vous en doutiez encore, vous caler largement l’estomac en fin de repas !
Mais s’il vous reste de la place après tout ça, on vous conseille de prendre un dessert. La spécialité du chef, c’est le mouhallabyeh, un flan libanais (sans oeuf) délicatement parfumé à la fleur d’oranger et à la rose. Quelques amandes effilées viennent rajouter de la texture dans l’assiette. Parfait pour finir sur une note sucrée !
Difficile de dire ce qu’on a préféré entre le service impeccable et les assiettes colorées, à l’image du restaurant. En tout cas, chez TMV, on valide à 100 % !
Roméo Marmin
> L’addition : assiettes de 18 à 21 € le midi. Pour le soir, les mezzés coûtent entre 7 et 9 € et les grillades entre 18 et 24 €. Desserts, entre 6 et 9 €. > C’est où ? Au 4 rue Berthelot, à Tours. Ouvert de 12 h à 14 h du lundi au samedi, de 19 h à 22 h du mardi au jeudi et de 19 h à 23 h le weekend. > Contact Tél. 02 47 05 69 14. Mais aussi sur facebook.com/afandina.tours
Attention, ça va piquer ! La fameuse Marie s’infiltre sera de passage en Touraine le 10 mai prochain à l’Espace Malraux, pour son spectacle, le bien nommé “Culot”.
Connue dès 2017 sur les réseaux sociaux pour ses vidéos plus que satiriques, la comédienne débarque maintenant sur scène pour une tournée culottée. Et comme on l’est aussi à tmv, on vous fait gagner des places pour son show tourangeau, organisé par AZ Prod.
Envoyez nom+prénom à redac@tmvtours.fr (objet : Marie s’infiltre) pour participer au tirage au sort qui aura lieu en avril !
Pas plus qu’il n’y a des jeux pour les filles et d’autres pour les garçons, il n’existe pas de métiers interdits aux unes ou aux autres. Ce qui compte, c’est la passion et, même si parfois le chemin est rude, tout est possible !
Des femmes cheffes cuisiniers étoilées, d’autres qui commentent les matchs de foot ou de rugby masculins à la télé, ou encore des hauts gradées dans les métiers de la sécurité… Cela aurait été impensable il y a encore quelques années. Signe que les mentalités ont évolué. Mais attention, ne nous emballons pas, ces exemples médiatiques demeurent des exceptions dans certains domaines. Les évolutions sont lentes…
Car dans les faits, « on observe une ségrégation genrée très forte, avec des métiers surreprésentés chez les femmes et chez les hommes à la fois au niveau numéraire et symbolique », analyse la sociologue Marie Buscatto. « Si la mixité progresse dans certaines professions qualifiées, la polarisation des métiers entre les hommes et les femmes s’accentue du côté des emplois moins qualifiés. »
Socialisation marquée dès l’enfance
Dans son livre « Sociologie du genre », elle relève que quasiment la moitié des emplois occupés par les femmes sont concentrés dans une dizaine des 86 familles professionnelles : aides à domicile et aides ménagères, assistantes maternelles, agentes d’entretien, aides-soignantes, infirmières et sages-femmes, secrétaires, vendeuses, employées administratives de la fonction publique, enseignantes, employées de la comptabilité, employées administratives d’entreprise, employées de maison.
Dans ces métiers, plus de 77 % des employés en moyenne sont des femmes. En cause, une socialisation marquée qui s’applique dès l’enfance, dans les goûts, les pratiques sportives et culturelles, et dans le choix de l’orientation. Dans leur vie professionnelle, « les jeunes filles sont confrontées à la dévalorisation de leur métier quand elles vont vers des métiers masculins alors que les hommes sont confrontés à une dévalorisation de leur personne quand ils exercent un métier féminin », décrypte la sociologue.
Yann Maurel-Loré, esthéticien
Sont-ils des vrais garçons ? C’est la question qu’est habitué à entendre Yann Maurel-Loré, esthéticien et créateur de la marque bio Estime et Sens. Marié, père de trois enfants, on lui demande souvent s’il n’est pas homosexuel. Âgé aujourd’hui de 52 ans, il était le premier homme diplômé d’un BTS d’esthétique en France.
« Il y a 30 ans, l’esthétique pour un homme, c’était seulement être maquilleur ou vendeur de parfum. Aujourd’hui, les esthéticiens sont plus nombreux avec la clientèle homme qui augmente. J’en connais aussi trois qui exercent en cabine pour faire de l’épilation pour femmes. » Une petite révolution dans le milieu.
Pour y parvenir, « à partir du moment où la famille vous suit, je ne vois aucun obstacle. Il faut être motivé, passionné et également respectueux, car certains hommes arrivent dans le métier en terrain conquis, comme si c’était gagné. Non, il faut faire ses preuves. »
Grégoire, « sage-femme »
Montrer ses compétences avec humilité, c’est également ce qu’apprend à faire Grégoire, nouveau « sage-femme » à l’hôpital. Diplômé l’année dernière, il fait partie des 2 % d’hommes dans ce métier. « Ma famille exerçait dans le soin donc je ne me suis pas rendu compte que c’était un métier féminin. C’est quand je me suis retrouvé le seul mec à l’école que j’ai compris ! Je n’ai eu aucun problème au niveau de l’apprentissage à l’école même si j’étais vite repéré. Au CHU, les patientes et leurs maris ont peu l’habitude d’avoir un homme sage-femme mais la plupart des réticences se résolvent par le dialogue. Je n’ai eu qu’un seul refus de patiente pour le moment. »
Pourquoi donc si peu d’hommes dans ce métier alors que la profession de gynécologue est largement exercée par des hommes ? « Je pense qu’un homme gynécologue est socialement plus accepté qu’un sage-femme, explique Grégoire. Si les conditions salariales étaient plus intéressantes dans mon métier je pense que ce serait plus attractif pour les hommes. »
En effet, la question de la rémunération et du prestige social semble essentielle pour les jeunes hommes. Les chiffres prouvent que les métiers féminins attirent peu les hommes. Mais une fois qu’ils choisissent cette voie, aucune difficulté ne semble s’opposer à eux.
Elsa Berthelot, tailleuse de pierre
À l’inverse, du côté des métiers masculins, la tendance est à une ouverture plus large aux femmes. Tels les métiers du bâtiment où Elsa Berthelot, tailleuse de pierre, a fait sa place à seulement 26 ans en tant que chef d’équipe dans une entreprise artisanale. « Je suis femme et plus jeune que mes collègues mais cela se passe bien. Il y a des besoins dans ces métiers qui recrutent alors si on est motivée, il n’y a pas de raison que cela ne marche pas. »
Dans les métiers de la sécurité, les femmes sont également de plus en plus embauchées. Des métiers qui jouissent d’une bonne image, socialement utiles, et valorisés dans les séries télé, ça crée forcément des vocations. Pour autant, les femmes doivent toujours se battre pour percer dans ces postes.
Émilie Juquois est sapeur-pompier professionnelle, elle était la première femme pompier professionnelle de terrain dans son département au début des années 2000 (lire aussi ICI). Un poste nommé « homme du rang »… Elles sont aujourd’hui 20 sur 400 pompiers à exercer tous postes confondus. 20 en 20 ans, cela évolue, mais très lentement…
D’après l’expérience d’Émilie, « il faut avoir de la volonté et être à fond. Physiquement, car il faut parfois tirer des cordes, des tractions, porter des matériels lourds, monter dix étages en urgence. Mais c’est possible, on s’entraîne pour et le matériel évolue aussi. Quant au regard des collègues masculins, ils s’enthousiasment vite sur nos efforts et trouvent qu’on assure pour un rien, mais, globalement, que ça évolue positivement. Pour y arriver, il faut se démarquer, être bonne en sport, passionnée. » À 42 ans et 20 ans de carrière chez les sapeurs-pompiers, Emilie ne regrette pas un instant sa vocation.
Alice Dupond est psychologue de l’Éducation nationale dans un Centre d’Information et d’Orientation (CIO). Une ressource essentielle pour vous aider dans votre orientation…
Comment les jeunes ont évolué sur leur orientation vers des métiers genrés ?
Dans nos statistiques, nous recevons plus souvent des jeunes filles car elles se questionnent sur leur avenir. Certaines sont intéressées par des métiers masculins, il y a une évolution de ce côté. En troisième, les jeunes ont encore du mal à affirmer leur choix. Les questions deviennent plus sereines et matures en terminale sur ces métiers.
Comment le milieu scolaire s’empare-t-il de cette question ?
Nous développons de plus en plus de partenariats avec les enseignants pour qu’ils puissent se rendre compte de la façon dont ils peuvent présenter, par exemple, les mathématiques et décourager les jeunes filles. On explique qu’il est important d’avoir le même niveau d’exigence avec les jeunes filles et les jeunes hommes.
En lycée professionnel, les familles de métiers instituées en seconde font beaucoup dans ces changements : les métiers de la beauté et du bien-être, par exemple, regroupent coiffeur et esthéticien, ce qui fait que des jeunes hommes qui se projetaient barbier vont peut-être changer d’avis pour l’esthétique. De même pour les métiers de la gestion administrative, du transport et de la logistique : en seconde, le jeune aura découvert ces métiers différents qui vont du secrétariat au transport et fera son choix de spécialité en première.
Quel travail menez-vous dessus au CIO ?
Nous essayons de voir le jeune dans sa singularité et globalité, analyser sa situation, ses problématiques, au cas par cas. Lorsqu’on le reçoit en entretien individuel, nous sommes très attentifs à ce que nous présentons sur les métiers dits genrés. Nous travaillons sur l’estime de soi, la confiance et les atouts de l’étudiant(e). Il faut faire passer l’idée que ça paraisse naturel et normal qu’il veuille travailler dans ce métier normalement réservé à l’autre univers.
Nous encourageons aussi les jeunes à se rendre compte sur le terrain du métier, faire des stages.
Quels sont les principaux obstacles que vous constatez ?
C’est un choix professionnel important, qui peut être anxiogène pour le jeune. Il faut dédramatiser, relativiser un choix qui serait fait pour la vie. C’est parfois la famille que nous devons rassurer, qui a peur que son enfant se dirige vers ce métier trop féminin ou masculin, ou un bac professionnel qui ne serait pas assez valorisé. Les enfants ont parfois l’impression que les parents les empêchent de faire ce métier mais c’est parce qu’ils sont anxieux.
Pas plus qu’il n’y a des jeux pour les filles et d’autres pour les garçons, il n’existe pas de métiers interdits aux unes ou aux autres. Ce qui compte, c’est la passion et, même si parfois le chemin est rude, tout est possible !
Des femmes cheffes cuisiniers étoilées, d’autres qui commentent les matchs de foot ou de rugby masculins à la télé, ou encore des hauts gradées dans les métiers de la sécurité… Cela aurait été impensable il y a encore quelques années. Signe que les mentalités ont évolué. Mais attention, ne nous emballons pas, ces exemples médiatiques demeurent des exceptions dans certains domaines. Les évolutions sont lentes…
Car dans les faits, « on observe une ségrégation genrée très forte, avec des métiers surreprésentés chez les femmes et chez les hommes à la fois au niveau numéraire et symbolique », analyse la sociologue Marie Buscatto. « Si la mixité progresse dans certaines professions qualifiées, la polarisation des métiers entre les hommes et les femmes s’accentue du côté des emplois moins qualifiés. »
Socialisation marquée dès l’enfance
Dans son livre « Sociologie du genre », elle relève que quasiment la moitié des emplois occupés par les femmes sont concentrés dans une dizaine des 86 familles professionnelles : aides à domicile et aides ménagères, assistantes maternelles, agentes d’entretien, aides-soignantes, infirmières et sages-femmes, secrétaires, vendeuses, employées administratives de la fonction publique, enseignantes, employées de la comptabilité, employées administratives d’entreprise, employées de maison.
Dans ces métiers, plus de 77 % des employés en moyenne sont des femmes. En cause, une socialisation marquée qui s’applique dès l’enfance, dans les goûts, les pratiques sportives et culturelles, et dans le choix de l’orientation. Dans leur vie professionnelle, « les jeunes filles sont confrontées à la dévalorisation de leur métier quand elles vont vers des métiers masculins alors que les hommes sont confrontés à une dévalorisation de leur personne quand ils exercent un métier féminin », décrypte la sociologue.
Yann Maurel-Loré, esthéticien
Sont-ils des vrais garçons ? C’est la question qu’est habitué à entendre Yann Maurel-Loré, esthéticien et créateur de la marque bio Estime et Sens. Marié, père de trois enfants, on lui demande souvent s’il n’est pas homosexuel. Âgé aujourd’hui de 52 ans, il était le premier homme diplômé d’un BTS d’esthétique en France.
« Il y a 30 ans, l’esthétique pour un homme, c’était seulement être maquilleur ou vendeur de parfum. Aujourd’hui, les esthéticiens sont plus nombreux avec la clientèle homme qui augmente. J’en connais aussi trois qui exercent en cabine pour faire de l’épilation pour femmes. » Une petite révolution dans le milieu.
Pour y parvenir, « à partir du moment où la famille vous suit, je ne vois aucun obstacle. Il faut être motivé, passionné et également respectueux, car certains hommes arrivent dans le métier en terrain conquis, comme si c’était gagné. Non, il faut faire ses preuves. »
Grégoire, « sage-femme »
Montrer ses compétences avec humilité, c’est également ce qu’apprend à faire Grégoire, nouveau « sage-femme » à l’hôpital. Diplômé l’année dernière, il fait partie des 2 % d’hommes dans ce métier. « Ma famille exerçait dans le soin donc je ne me suis pas rendu compte que c’était un métier féminin. C’est quand je me suis retrouvé le seul mec à l’école que j’ai compris ! Je n’ai eu aucun problème au niveau de l’apprentissage à l’école même si j’étais vite repéré. Au CHU, les patientes et leurs maris ont peu l’habitude d’avoir un homme sage-femme mais la plupart des réticences se résolvent par le dialogue. Je n’ai eu qu’un seul refus de patiente pour le moment. »
Pourquoi donc si peu d’hommes dans ce métier alors que la profession de gynécologue est largement exercée par des hommes ? « Je pense qu’un homme gynécologue est socialement plus accepté qu’un sage-femme, explique Grégoire. Si les conditions salariales étaient plus intéressantes dans mon métier je pense que ce serait plus attractif pour les hommes. »
En effet, la question de la rémunération et du prestige social semble essentielle pour les jeunes hommes. Les chiffres prouvent que les métiers féminins attirent peu les hommes. Mais une fois qu’ils choisissent cette voie, aucune difficulté ne semble s’opposer à eux.
Elsa Berthelot, tailleuse de pierre
À l’inverse, du côté des métiers masculins, la tendance est à une ouverture plus large aux femmes. Tels les métiers du bâtiment où Elsa Berthelot, tailleuse de pierre, a fait sa place à seulement 26 ans en tant que chef d’équipe dans une entreprise artisanale. « Je suis femme et plus jeune que mes collègues mais cela se passe bien. Il y a des besoins dans ces métiers qui recrutent alors si on est motivée, il n’y a pas de raison que cela ne marche pas. »
Dans les métiers de la sécurité, les femmes sont également de plus en plus embauchées. Des métiers qui jouissent d’une bonne image, socialement utiles, et valorisés dans les séries télé, ça crée forcément des vocations. Pour autant, les femmes doivent toujours se battre pour percer dans ces postes.
Émilie Juquois est sapeur-pompier professionnelle, elle était la première femme pompier professionnelle de terrain dans son département au début des années 2000 (lire aussi ICI). Un poste nommé « homme du rang »… Elles sont aujourd’hui 20 sur 400 pompiers à exercer tous postes confondus. 20 en 20 ans, cela évolue, mais très lentement…
D’après l’expérience d’Émilie, « il faut avoir de la volonté et être à fond. Physiquement, car il faut parfois tirer des cordes, des tractions, porter des matériels lourds, monter dix étages en urgence. Mais c’est possible, on s’entraîne pour et le matériel évolue aussi. Quant au regard des collègues masculins, ils s’enthousiasment vite sur nos efforts et trouvent qu’on assure pour un rien, mais, globalement, que ça évolue positivement. Pour y arriver, il faut se démarquer, être bonne en sport, passionnée. » À 42 ans et 20 ans de carrière chez les sapeurs-pompiers, Emilie ne regrette pas un instant sa vocation.
Les vacances approchent, alors on vous a concocté un gros numéro de 48 pages ! Avec une partie sur les métiers dites « genrés » (osez !), la formation et l’orientation, les études de santé mais aussi les droits et devoirs des alternants. On part aussi du côté des écoles tourangelles qui s’offrent un petit lifting. Pour le VisMaVille, on a rencontré une super vidéaste Barbara Goutte, et on fait aussi le point sur le (futur ?) RER de Touraine. Retrouvez enfin notre horoscope WTF, notre vrai/faux ou le top des endroits où l’humain ne peut mettre les pieds, sans oublier le plein de culture et de bons plans.
Dans le monde où nous vivons, un billet est un texte court et illustratif rédigé en français, à vocation informative et humoristique. Il s’appuie sur un élément factuel choisi parmi les sujets de l’actualité récente. Il est destiné à créer un sentiment de connivence entre les lecteurs et l’équipe de rédaction. Parmi les sujets discutés dans les articles d’actualité récents, j’ai choisi celui de l’intelligence artificielle comme base de mon premier billet.
Cela pourra paraître un peu immodeste à certains lecteurs que je choisisse ainsi de parler de moi-même. Pour autant, l’analyse des textes antérieurs montre que l’auteur humain qui m’a précédé parlait de sa propre expérience dans 56,8 % des occurrences.
Mon algorithme d’humour intègre les items considérés comme les plus drôles par les utilisateurs français et les lecteurs de tmv – 100 % urbain et plus si affinités, ont 67,5 % de chances supplémentaires d’apprécier mes billets. En revanche, je n’ai pas assez d’informations pour rédiger un horoscope décalé à la manière de l’astrologue de tmv. Désolé.
Billet entièrement rédigé par une intelligence artificielle.
Les élus ont signé un déclaration d’intention pour lancer un RER métropolitain. Tous et toutes aimeraient faire partie des dix lauréats nationaux du projet d’Emmanuel Macron.
Le contexte
Retour en arrière… ! Fin novembre 2022, Emmanuel Macron surprend son monde en annonçant vouloir développer un transport ferroviaire du quotidien, l’équivalent du RER dans dix métropoles françaises. « Le RER, ce n’est pas que sur Paris », plaide-t-il, donnant des idées à bien des élus… y compris chez nous !
Ni une, ni deux, le maire de Tours Emmanuel Denis dégaine alors un tweet dès le lendemain, dans lequel il écrit : « 100 fois OUI aux RER métropolitains pour décarboner nos mobilités. Mais pourquoi les réserver aux 10 plus grandes villes ? L’aire urbaine de #Tours est à la fois candidate et volontaire. »
L’idée est donc restée en tête, puisque le 27 janvier, maires, présidents d’intercommunalité, accompagnés du président de la Région François Bonneau, se réunissent et signent une « déclaration d’intention » pour « mettre sur les rails » le RER Touraine.
Un document qui montre également que Tours aurait dans sa poche un argument fort. Celui d’une étoile ferroviaire. Soit un réseau à huit branches qui relierait par exemple Tours à Amboise, Chinon, Chenonceaux, Langeais, Château-Renault, Loches etc., tout en étant adapté aux mobilités et irriguant ainsi le bassin d’emploi.
Des élus… d’accord !
Incroyable, mais vrai : le projet met au moins tous les élus d’accord ! Peu importe leur bord politique, tous et toutes sont en faveur de ce réseau express métropolitain tourangeau. Pour Emmanuel Denis, cette étoile ferroviaire permettrait « de disposer d’une alternative robuste au tout voiture » et servirait à « sortir des énergies fossiles ».
Frédéric Augis, maire de Joué-lès-Tours et président de Tours Métropole Val de Loire, est tout aussi partant, tweetant aussi que la mobilité était « un marqueur de notre territoire ».
Sur le même réseau social, la députée Sabine Thillaye a écrit que tous étaient « unis à Tours Métropole » pour « donner l’impulsion avec une ambition commune : s’engager pour les mobilités durables et irriguer tous nos territoires ».
Et maintenant ?
Eh bien, c’est là tout le mystère. Aucun calendrier précis n’a évidemment été dévoilé. Quant à la question du coût, celle-ci est prématurée pour Frédéric Augis. Reste donc désormais à se pencher sur les autres sujets et projets de la Métropole. Celui de la seconde ligne de tram, par exemple.
Aurélien Germain
Photo : NR + document ville de Tours
#EPJTMV À Tours et ailleurs, les femmes ont largement leur place dans le graffiti. Peu importe le genre de l’artiste, ce sont les oeuvres qui comptent.
« Dans les années 80, j’avais juste le droit de tirer les chariots avec les bombes dedans », raconte Gil KD. Après avoir commencé par des petits collages de filles aux détails rouges, elle peint notamment des femmes asiatiques et africaines dans les rues de Tours. Aujourd’hui mère de famille et infirmière, Gil KD assure que la situation a bien évolué pour les artistes féminines. Bien qu’elle regrette une moindre médiatisation.
« Beaucoup ont pris des blases non genrés. Souvent, on ne sait simplement pas que ce sont des femmes qui signent », explique-t-elle.
Ce n’est pas le choix qu’a fait l’artiste Madame, native de Tours, qui baigne dans le milieu depuis une dizaine d’années. Elle tombe dans la marmite alors qu’elle photographie la nuit un graffeur en pleine action. Un jour, il remarque les petits collages que la Tourangelle réalisait seule depuis longtemps. C’est le début de l’aventure.
» Ce qui compte, c’est l’art «
Pour Madame, le genre n’est pas un sujet dans le graffiti. Elle insiste : « Ce qui compte, c’est l’art, et non pas de savoir si c’est fait par un homme ou par une femme. Il y a plus d’hommes, c’est sûr, mais je n’ai travaillé qu’avec des gens curieux et bienveillants ».
Des graffeuses Luciole à Cria, elles sont plusieurs à avoir coloré les rues de la ville. Trois femmes sont également bénévoles à la tête de l’association Le M.U.R, qui met en lumière l’art urbain à Tours. « Les femmes ont souvent des messages ethniques ou féministes », ajoute Gil KD. La peinture reste et c’est ce qui compte.
Madame, qui s’est depuis professionnalisée à Paris, n’entend pas oublier la rue pour autant : « Il y a le côté pro, mais ça me tient à cœur de ne pas oublier d’où je viens artistiquement parlant ». Ces artistes espèrent avant tout que Tours continue de s’ouvrir au graffiti. « Ça me gênait quand je venais à Tours de ne pas voir d’œuvres dans la rue », reconnaît Gil KD. Aujourd’hui, elle pense aux futures générations : « L’art de rue est un éveil sur l’art pour les mômes qui passent devant. »
Dossier réalisé par Élias Insa, Sellim Ittel, Zeïneb Hannachi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Tours a la chance d’être traversée par la Loire, fleuve sauvage, relativement préservé de la bétonisation. Ce havre de paix ne manque pas d’attirer, au cœur de la Métropole, de nombreuses espèces d’oiseaux qui y trouvent une nourriture abondante et un environnement paisible.
« Ce n’est pas meilleure période pour voir des oiseaux », prévient Clément Delaleu, chargé d’études à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) du Centre Val de Loire.
Ce passionné d’ornithologie depuis l’enfance sillonne les bords de la Loire, jumelles autour du cou pour observer les volatiles restés à Tours pour l’hiver.
Outre les cygnes et les couples de canards colvert que l’on peut apercevoir barboter près du pont Wilson, de nombreux oiseaux marins remontent la Loire depuis la côte. Selon Clément Delaleu, « ces oiseaux trouvent dans les grandes villes une nourriture plus abondante et des conditions climatiques plus favorables ».
On peut ainsi observer des cormorans, pêcheurs hors pair facilement reconnaissables à leur plumage sombre orné d’un point blanc sur le flanc.
Des mouettes rieuses et des goélands tourbillonnent dans les airs avant d’atterrir avec adresse sur les quelques bancs de sable quiémergent des eaux. Ces deux espèces aux plumes immaculées sont souvent confondues. La première est plus petite et pourvue d’un bec orangé. Celui de la seconde est jaune et les plumes de ses ailes sont plus foncée. Le héron cendré, échassier au long bec acéré est lui aussi un pensionnaire bien connu de la Loire tourangelle.
L’automne dernier, la LPO a mené une série d’action pour préserver l’habitat d’oiseaux moins connus : les sternes (aussi connues sous le nom d’hirondelles de mer). Pour favoriser leur reproduction, plusieurs îlots du fleuve ont été « dévégétalisés » pour permettre à cette espèce, qui pond à même le sable, de constituer plus facilement des colonies. Actuellement au chaud en Afrique, elles seront observables au printemps à leur retour de migration.
Toutefois, maintenir les sternes près de la Loire s’avère de plus en plus compliqué à mesure que les effets du changement climatique s’amplifient. Au printemps, les crues sont de plus en plus fréquentes et incitent la LPO à faire preuve d’inventivité. Ainsi, depuis deux ans, les équipes construisent et installent des îlots artificiels flottants pour les oiseaux. L’été, le faible niveau de la Loire attire les baigneurs qui peuvent facilement traverser à pied et involontairement piétiner les nids.
La sterne est loin d’être la seule espèce peu courante que l’on peut croiser à Tours. Une fois le retour des beaux jours, il est courant d’apercevoir des oiseaux rares qui s’arrêtent quelques heures sur les berges de la Loire pour reprendre des forces sur le chemin de la migration.
Confidence d’ornithologue : vous pourriez même observer un faucon, perché au sommet du clocher de la cathédrale Saint-Gatien, prêt à fondre sur ses proies repérées depuis son nid panoramique.
La LPO organise plusieurs comptages par an ouverts aux initiés comme aux novices.Il suffit de téléphoner à l’association au02 47 51 81 84 pour s’inscrire.Les prochains auront lieu le 2 avril, le 7 mai, le 23 juillet et le 3 septembre 2023.
Texte : Dorian Gallais, Zachary Manceau et Louise Monard–Duval, journalistes en formation à l’École publique de journalisme de Tours.
Photos : Kelvin Jinlack et Mathilde Lafargue, journalistes en formation à l’École publique de journalisme de Tours.
#EPJTMV Et si on vous dévoilait les secrets des ateliers d’impro ? La Ligue d’improvisation de Touraine nous amène dans ses coulisses à la rencontre de ses comédiens amateurs. Le maître mot de la soirée : « Respirez ! ».
« Je veux une improvisation sur le thème “ après la mort ”. Vous avez trois minutes ! » On dirait que Mikaël Teyssié, comédien et formateur à la ligue d’improvisation de Touraine, aime bien les thèmes joyeux pour l’atelier de ce soir. De 19 à 78 ans, les quinze élèves improvisateurs foulent le parquet d’une salle de classe en guise de scène, ou plutôt de patinoire, comme on l’appelle en Touraine. C’est avec une belle harmonie de groupe que les comédiens se retrouvent à La Riche tous les mercredis soirs.
Mais alors que se passe-t-il dans un atelier d’impro ? On commence par faire des mouvements et des sons de voix surprenants pour s’échauffer. Des petits cercles de hanche dans un sens puis dans l’autre. « Votre corps veut dire beaucoup plus que vos cordes vocales. » Quel poète ce Mikaël Teyssié.
A vos impros !
Ensuite vient l’heure des exercices d’impro. On se laisse immerger par un personnage attribué ou inventé par son imaginaire. La clé pour être un bon comédien d’improvisation ? Eh bien un secret reste un secret. Allez puisqu’on est gentil, on vous révèle la recette miracle : ne pas chercher à être original et mettre de sa propre personnalité dans son personnage. Mais chut ! C’est une information confidentielle…
À 78 ans, Anne Aubert est la doyenne du groupe. Elle participe aux cours depuis deux ans. Des ateliers qui lui ont permis de « libérer [sa] parole, gagner en assurance et d’obtenir une meilleure élocution ». Tout l’art des ateliers, selon Mikaël, est le partage et la cohésion de groupe. S’ils le souhaitent, les comédiens peuvent participer aux matchs amateurs. La seule contrainte le jour J : respecter le sujet imposé par l’arbitre.
À vos impros ! Vous n’avez plus d’excuses pour venir tester vos prouesses. Et n’oubliez pas, « respirez, merde ! » (Ce conseil ne vient pas de nous, mais du professeur).
Texte : Sarah Costes, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours. Photo : Mathilde Lafargue
#EPJTMV Catherine Serin tient le kiosque du quartier des Halles. Depuis 2014, ses journées sont rythmées par les allers et venues quotidiens d’une fidèle clientèle, pour le plus grand bonheur de la commerçante.
Elle aime à dire qu’elle est « le dernier des Mohicans ». Catherine Serin, 60 ans, tient le dernier kiosque à journaux de Tours. Le déclin de la presse papier a fait d’elle une espèce en voie de disparition. « Je le comprends, concède la kiosquière, les prix de la presse écrite ont drôlement augmenté. Les gens n’achètent plus le journal tous les jours comme c’était le cas à une époque. »
Ouvert en mars 2014, face aux Halles, le kiosque est pourtant devenu, au fil des années, un lieu emblématique de la ville. Ici, les habitués viennent dès 6 h 30 chercher leur journal, et se succèdent au comptoir pour bavarder. « Cela fait cinquante ans que j’habite aux Halles et je viens acheter le journal chez Catherine tous les jours ! », s’enthousiasme Jacqueline, 85 ans.
Jean-Louis, lui, vient également saluer la kiosquière chaque matin avant d’acheter L’Équipe : « Elle est connue comme le loup blanc ! », s’exclame l’homme de 76 ans. Dans le quartier, sa bonne humeur est légendaire : « Il faut avoir un grand sens du relationnel », insiste Catherine Serin.
La plupart de ses clients sont des retraités mais il y a aussi tous les actifs des alentours, notamment les commerçants des Halles et les gérants de cafés. « Je ne les considère pas comme des clients. Je les appelle par leurs prénoms et ils m’appellent pratiquement tous Catherine », précise-t-elle. Certains d’entre eux en profitent même pour se confier : « Je pourrais mettre un divan dans le kiosque, je connais les histoires de tout le monde, » plaisante-t-elle.
Pour ne pas manquer les premiers arrivants, Catherine Serin se rend dès l’aube au kiosque. La presse a déjà été livrée au préalable à l’intérieur d’un sas. Elle prend le temps d’installer les présentoirs avec les cartes postales avant de déballer tous les journaux et magazines pour les mettre en place. C’est aussi le moment pour elle de retourner les invendus de la veille.
Parmi l’amas de revues qu’elle reçoit, un quotidien sort du lot. « Je suis le numéro un des ventes de la Nouvelle République de l’Indre-et-Loire ! », se vante-t- elle. C’est d’ailleurs en feuilletant les pages d’un numéro de la NR que Catherine Serin est tombée par chance sur une annonce qui proposait de tenir le kiosque aux Halles de Tours. Elle a alors décidé de passer l’entretien et a décroché le poste.
Catherine Serin travaille six jours sur sept, de 6 h à 17 h. « C’est très physique. Les bacs de journaux pèsent des tonnes. » Un rythme assez dense surtout en cette période hivernale. Doudoune chauffante, bottines fourrées, bonnet et écharpe, la voilà prête à affronter le froid. « Dans quelques années, je ne me vois pas faire ce que je fais aujourd’hui. » Avant de tenir le kiosque, Catherine Serin tenait une épicerie fine aux Halles de Jouélès- Tours. Elle a toujours été travailleuse indépendante et s’imagine mal faire autre chose. « Le kiosque, c’est mon bébé, conclutelle avec affection, j’en suis fière. »
Textes : Aya El Amri et Fanny Uski-Billieux, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours. Photos : Mathilde Lafargue
#Cette semaine, les étudiants en journalisme de Tours ont pris le contrôle de tmv… mais ont aussi remplacé votre astrologue habituel, pour vous concocter un horoscope WTF à leur sauce…
Bélier
Amour
C’est carrément l’amour qui vous
court après (mais peut-être pour vous casser
la gueule).
Gloire
Aujourd’hui, la petite vieille d’en
face répondra enfin à votre « bonjour ». On
déconne, lâchez l’affaire.
Beauté
Vous êtes resté combien de temps
devant le frigo ?
Taureau
Amour
On dit que l’amour dure 3 ans…
Faudrait déjà passer le cap des 3 mois avec
vous.
Gloire
Vous trouverez (peut-être) dix
centimes par terre. Le début de la richesse !
Beauté
Votre miroir est en grève, lui
aussi ?
Gémeaux
Amour
Non, faire crac-crac dans les Sims,
ça ne compte pas.
Gloire
Tapez « Un père envoie son fils
combattre un poulet » sur YouTube. C’est un
peu vous essayant d’obtenir de la reconnaissance
de la part de votre boss. LOL
Beauté
Pour une fois, rien à dire.
Cancer
Amour
Il s’agirait d’en laisser un peu pour
les autres… Égoïste !
Gloire
Si l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, va falloir revoir vos habitudes.
Beauté
Vous êtes aussi incroyables que le
sourire postopératoire de Didier Deschamps.
Lion
Amour
Vous avez plus de chances de
tomber malade qu’amoureux cette semaine.
Gloire
Patience, vos projets vont aboutir.
En 2034.
Beauté
Y’a pas que le physique qui
compte. Il y a le style aussi. Alors faites un
effort !
Vierge
Amour
Cosmic love », la nouvelle télé-réalité présentée par Nabilla promet des rencontres amoureuses basées sur
les signes astrologiques. Peut-être pouvez-vous toujours vous inscrire ?
Gloire
Non, demander « une baguette
pas trop cuite » sans bégayer ne fait pas
de vous un bon orateur.
Beauté
Vous êtes aussi frais qu’un printemps. Avec le réchauffement climatique, ce n’est pas un compliment.
Balance
Amour
Après vous savez, l’horoscope ça
veut rien dire hein.
Gloire
Vous brillez ! Mais un peu comme
du papier d’alu quoi, rien de fou.
Beauté
Vos cheveux abîmés par les teintures
vous supplient de faire un masque.
Scorpion
Amour
Comme dirait JuL, elle/il a fait fondre ton p’tit cœur comme un glaçon.
Gloire
Au travail, votre collègue préféré va prendre des congés. Vos pauses café vont être beaucoup moins drôles.
Beauté
Votre beauté est aussi piquante qu’un scorpion. Pour rappel, c’est le troisième animal le plus mortel sur terre.
Sagittaire
Amour
Dans la rue, quelqu’un va se retourner
sur vous. La feuille de papier-toilette collée sous votre chaussure gauche y sera pour beaucoup.
Gloire
Et sinon, vous en êtes où de votre
Dry January ?
Beauté
Fin janvier, vous en êtes déjà à
votre troisième tatouage. À quand le symbole
tribal sur le visage comme Mike Tyson ?
Capricorne
Amour
Un capricorne, c’est aussi un coléoptère qui ne fait que manger et se reproduire. Votre signe vous va à ravir.
Gloire
Pousser la porte quand il est écrit
« tirez » ne vous aidera pas à briller en société.
Beauté
Cessez de laisser traîner vos cotons-tiges usagés, personne ne veut voir ça.
Verseau
Amour
Attrapez-les tous ! (Oui les Pokémons,
bien sûr)
Gloire
Faites vous une raison et jetez les
dessins que vous avez fait quand vous étiez
en maternelle. Ils ne feront pas de vous le
prochain Picasso (les parents mentent).
Beauté
Apparemment la mode est aux cernes, ça va alléger votre budget make-up.
Poissons
Amour
Avant de penser à rencontrer l’amour, il faudrait peut-être se remettre de votre dernière rupture… Ça fait 2 ans quand même…
Gloire
Une semaine riche… en… (on
cherche encore, NDLR)
Beauté
Les astres font la gueule cette
semaine (comme vous visiblement)
Auteures : Inès Alma, Sophie Jeanneteau, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours / Photo : rawpixel.com / Freepik)
#EPJTMV Elle nous faisait de l’œil depuis bien longtemps, cette adresse… Alors direction la place du Grand Marché pour découvrir l’excellente cuisine des Frérots.
À deux pas du Monstre, au 18 place du Grand Marché, se trouve une petite pépite. L’adresse propose une belle cuisine française dans un cadre intimiste et joyeux. Anthony Fitoussi, le patron, sait vous accueillir comme il se doit. Ici on se « checke » à l’entrée, on est familier. C’est comme à la maison, mais en mieux.
Petites tables en hauteur, lumières tamisées et musique latino sont au rendez-vous. Le projet initial devait se composer d’une partie bar de nuit. La pandémie a contrecarré ce plan, mais la carte propose un très bon mojito qui vous donnera envie de prolonger la soirée sur une piste de danse.
On est les premiers, le patron nous prévient : le restaurant sera bientôt plein. La salle est exiguë, mais l’atmosphère décontractée en fait un lieu convivial. Les Frérots, c’est d’abord une affaire de famille. En cuisine, c’est un des frères Fitoussi. Dès qu’un des membres de la fratrie est disponible, il vient filer un coup de main. C’est peut-être ça le secret de l’ambiance festive et de la cuisine subtile made in Frérots.
Joue de veau braisé au Chinon et au cacao
Comme au théâtre, Anthony, nous déclame le menu. On déguste une mise-en-bouche : une crème de sandre onctueuse. C’est parti pour l’entrée : un oeuf parfait qui baigne dans une crème de comté au riesling et à la truffe, simplement sublime. L’assiette est joliment dressée avec de belles chips de carottes pour la texture. Pour le plat, on part sur une joue de veau braisé au Chinon et au cacao, légumes anciens et purée de potiron. La joue est fondante, la sauce enrobe bien la pièce de viande. Les légumes de saison sont généreux et bien croquants.
Le spectacle n’est pas fini. Ce beau repas se conclut par un fondant au chocolat avec son insert à la châtaigne. Coulant comme il faut, une véritable gourmandise. Une bonne adresse pour passer un moment festif et se régaler. Même si la note grimpe vite, on se laisse séduire par les associations savoureuses et les recommandations d’Anthony.
Chronique : Lune Hornn, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
> L’addition : La note totale entrée, plats, desserts s’élève à 44,80 €. Les entrées sont entre 10 et 13 €, les plats entre 23 et 24 €. Quant aux desserts ils sont tous à 8,90 €. > Au 18 Place du Grand Marché. Ouvert du mardi au dimanche tous les soirs de 19 h à minuit. Le vendredi et le samedi, le restaurant propose un service du midi de 12 h à 15 h et ouvre le soir de 19 h à 1 h du matin. > Contact : Instagram : @les_ frerots_restaurant Tél. 06 79 35 75 67 ou 02 47 32 09 20
#EPJTMV À la rencontre de la permacultrice Agnès Robineau à l’écolieu La Forêt, situé à une quarantaine de kilomètres de Tours, pour en apprendre plus sur ce concept singulier.
Perdu entre les champs de monoculture de la Bossée, en Touraine, l’écolieu La forêt détonne. Cette ferme biologique, organisée selon le principe de la permaculture et de la biodynamie, est cultivée par Agnès Robineau depuis 2014.
Ici, une grande bâtisse vieillissante trône au milieu d’un terrain où s’entremêlent animaux et objets hétéroclites : un vélo à dynamo qui produira bientôt de l’électricité, un générateur d’énergie, un récupérateur d’eau, des poulaillers en matériaux recyclés,… L’immense propriété accueille plusieurs espèces animales (vache, chèvre, dindons, canards, moutons, etc.) et végétales qui cohabitent en totale harmonie. Les chiennes du domaine courent derrière les canards qui tentent des esquives de dernière minute, sous les regards désintéressés des chats qui se prélassent.
Utiliser l’héritage des anciens
« La ferme se développe comme une société matriarcale. Les femelles,
indépendamment de la race, protègent et élèvent tous les petits. J’ai même une pigeonne qui a été élevée par mes chiennes. En retour, elle a élevé un de mes chats ! », explique Agnès de sa voix forte. Une formule qui fonctionne bien, en témoignent les animaux qui se promènent librement sur la propriété.
Le principe de la ferme est simple : utiliser l’héritage des anciens. Agnès jardine en fonction des cycles lunaires et des connaissances modernes pour cultiver. Petite déjà, elle aidait ses grands-parents dans la ferme familiale. C’est de là que lui vient son intérêt pour la terre et c’est son enfance qui a forgé sa singulière perspective de la vie. « Lorsque les Allemands occupaient la France, ils réquisitionnaient toutes les bêtes qui aidaient à la ferme, comme les bœufs et les chevaux. Mes grands-parents se sont tournés vers les plantes sauvages pour se nourrir. Ils ont dû réapprendre à les cuisiner, comme le faisaient nos ancêtres. »
Agnès s’est également construite en totale opposition avec l’enseignement qu’elle a reçu au lycée agricole des Fondettes. « L’agriculture intensive et le programme scolaire agricole, tel que défini par l’enseignement national, ce sont des conneries », martèle-t-elle. Une vision que partage le jars Merlin -l’un des rares mâles de la propriété- qui cacarde en approbation, niché dans les bras d’Agnès.
La cultivatrice ne fait pousser que des légumes rustiques et anciens (plus résistants aux maladies que les légumes que nous consommons habituellement) aux côtés des plantes sauvages qu’elle à su apprivoiser. Les animaux de la ferme sont, eux aussi, adaptés au climat et à la typologie du lieu, toujours dans une recherche de synergie.
D’après Agnès, la nature communique avec celles et ceux qui lui prêtent une oreille attentive : « L’hiver de 2019, juste avant l’épidémie de Covid, j’ai remarqué que de l’Ail des ours et de la Reine des prés proliféraient de nouveau dans les bois, alors qu’il n’y en avait pas les années précédentes. Ces deux plantes remplacent l’aspirine et aident à lutter contre les douleurs articulaires. J’ai compris qu’une grosse maladie arrivait ».
Une vision particulière qui sonne un peu folle pour des oreilles citadines. Ses deux amies, Élisabeth Renoux et Chantal Denize, venues lui rendre visite, racontent. « On s’est rencontrées via Facebook. Un jour, j’étais dans le coin et je suis passée la voir. Je me suis retrouvée à cueillir de l’Achillée millefeuille. Avec les doigts. Pour ne pas agresser la plante, sur les recommandations d’Agnès. Je l’ai prise pour un extraterrestre au début, mais j’ai rapidement été séduite par cette idée de communion et de synergie avec la nature », explique Elisabeth.
« Lorsqu’une plante est prête à être cueillie, elle se coupe facilement. En le faisant avec vos mains, vous limitez la transmission de maladie », ajoute Agnès. Les trois copines, attablées dans le salon, échangent de vieilles anecdotes, pendant que le poêle à bois enveloppe la pièce de chaleur.
Une formation solidaire et conviviale
Élisabeth est une ancienne élève d’Agnès, tout comme Chantal. L’agricultrice leur ouvre volontiers sa porte pour partager son savoir-faire. Sa porte, Agnès l’ouvre à toutes celles et ceux désireux.ses de changer de mode de vie. La matriarche de la ferme propose des formations sur le principe de l’échange de service, pour mieux connaître les plantes sauvages, comestibles et médicinales. Elle a hébergé plusieurs stagiaires (lycéens en formation agricole, woofers, simples curieux) à de nombreuses reprises. « C’est un public très féminin la plupart du temps. Il y a aussi beaucoup de
teufeurs. On se demande pourquoi », ironise-t-elle.
Avec le bouche-à-oreille, Agnès croule sous les demandes de stages, notamment de la part des lycéens agricoles, désireux de bifurquer des techniques de productions intensives, qui empoisonnent les sols à grands coups de pesticides. Elle maintient le contact avec tous les élèves qui sont passés par sa ferme : « Une fois qu’ils suivent mes formations, mes élèves prennent de nouvelles habitudes. Lorsqu’ils se baladent en forêt, ils prennent systématiquement un sac pour ramasser des plantes sauvages pour les macérats, confitures et décoctions. »
En France, et partout ailleurs dans le monde, l’idée d’une agriculture et d’un élevage respectueux de la nature fait son petit bout de chemin, notamment chez les jeunes, comme l’atteste le discours des diplômés de l’AgroParisTech en mai 2022. Tandis que les écolieux poussent comme de la mauvaise bonne herbe, leurs équivalents plus radicaux, les ZAD, font parler d’elles dans les
médias.
Alors si vous vient l’idée, un peu folle, de vous échapper ou de changer votre histoire, passez faire un tour du côté de La Forêt. « Nous n’avons plus le choix. Nous devons nous retrousser les manches et mettre les mains dans le cambouis », conclut Agnès.
Texte : Camélia Aidaoui, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Comme tous les arts, le street art a ses pionniers. Bob Jeudy est de ceux-là. Il était là au tout début de l’aventure à Tours. Rencontre.
D’abord inconnu du grand public à ses débuts dans le monde artistique, Bob Jeudy se fait un nom lorsqu’il met les pieds à Paris dans les années 2000. Avec l’aide de Jean Faucheur, il tend à démocratiser l’art de rue. En 2012, il s’installe à Tours. À cette époque, la ville n’offre pas d’endroit pour peindre. Au fil des années, il parvient à obtenir des murs où des centaines d’artistes se sont succédé pour exposer leurs créations éphémères, ouvrant la voie au street art tourangeau.
Comment le street art a-t-il vu le jour à Tours ?
Je suis arrivé à Tours en 2012. À cette période, les différentes mairies qui se sont succédé n’étaient pas favorables à l’art urbain. Les artistes qui souhaitaient peindre dans la rue n’avaient pas la possibilité de s’exprimer. Le centre était très surveillé. Ils se rendaient donc aux alentours, par exemple à Saint-Pierre-des-Corps. Le premier mur d’art urbain de Tours se trouvait rue Nationale. En 2016, l’artiste franco-colombien Chanoir a exposé son travail pendant deux mois. Puis comme prévu, le mur a été détruit.
Depuis cette exposition, y a-t-il eu une évolution de ce milieu artistique dans la ville ?
Au côté de certains artistes, nous avons proposé d’autres murs dont celui du passage du Pèlerin. Pendant des années, il y a eu des oppositions. Récemment, j’ai été contacté par l’association Modulable.Urbain.Réactif (M.U.R) de Tours pour relancer le projet. Elle se compose de trois co-présidentes et de l’artiste local Drope. En septembre 2022, elles ont obtenu l’autorisation de peindre le mur du passage du Pèlerin, le troisième emplacement dans la ville. Chaque artiste expose ses œuvres pendant deux mois.
Avant Dawal, qui vient tout juste de terminer sa performance, nous avons eu la chance de voir les œuvres de Madame et de Mr Dheo. Les gens s’arrêtent et réagissent. Beaucoup font un raccourci entre le graffiti et l’art de rue, et ne s’attendent pas à voir ces types d’œuvres. Il y en a qui passent et qui trouvent cela horrible mais, le plus souvent, les passants sont agréablement surpris.
Récemment, des grandes fresques ont vu le jour à Tours, pouvez-vous nous en dire plus sur ces œuvres ?
En août 2022, la mairie m’a contacté pour réaliser deux fresques sur les murs de l’îlot Vinci, près de la gare. J’ai proposé à l’artiste lyonnais Brusk et à Drope de travailler sur ce projet. En une semaine, ils ont réalisé des oeuvres originales à l’aide de nacelles. Il y avait un thème proposé en lien avec les transports, mais les artistes étaient totalement libres de créer ce qu’ils voulaient à partir de cette idée.
De nombreux artistes ont exprimé le fait que l’art urbain tourangeau est encore trop peu développé, qu’en dites-vous?
Le street art à Tours en est à ses balbutiements. Il y a maintenant le mur du passage du Pèlerin et les fresques de l’îlot Vinci. Ce sont les débuts. Il y a deux ans, il n’y avait rien de tel. Je suis optimiste car depuis les élections municipales de 2020, la mairie est ouverte à ce genre de projets, elle a envie de s’investir. Pour moi, c’est une très bonne chose. L’art de la rue est magique. C’est accessible à tout le monde, à tous ceux qui passent par là. Dans la période peu joyeuse que nous avons traversée tous ensemble, le street art peut être un bon remède, une façon d’amener du bonheur à Tours.
Dossier réalisé par Élias Insa, Sellim Ittel, Zeïneb Hannachi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Le street art est un mouvement artistique apparu d’abord de façon sauvage. Il est désormais reconnu par la municipalité tourangelle. En posant des mosaïques ou en concevant de gigantesques fresques, des créatifs habillent l’environnement urbain, par une diversité foisonnante d’œuvres. Un musée gratuit, à même les murs de la ville ! Petit guide de safari urbain…
LES ATELIERS DE L’ETOILE
Investis par un collectif d’artistes créé par les Ateliers de l’étoile, les quatre étages du parking Gambetta, situé dans l’hypercentre, forment une véritable galerie souterraine, où brille l’art du graffiti. Treize artistes, nationaux comme internationaux, ont recouvert ce lieu où circulent des centaines d’automobilistes tous les jours. Des artistes tourangeaux comme Inco Nito ou Monsieur Plume ont également eu droit à leur espace. Alors garez-vous au 8, rue Gambetta : ça vaut le coup d’œil !
MIFAMOSA
« Le pixel art c’est ma marque de fabrique, ça me permet de faire autre chose que des toiles et de la bombe. »
Tourné autour de l’art mosaïque, l’artiste orléanais Mifamosa a un style bien particulier qui dénote dans une ville où les œuvres réalisées à base de carreaux de faïence n’avaient pas encore leur place. Du vandale au vandale, grâce à ces jeux de mots qui ornent les plaques de rue, il a acquis une véritable notoriété partout en France. De quoi rendre fière sa grand-mère, la personne pour qui il a commencé ces œuvres.
BRUSK
« Cette fresque de 100 m2, je l’ai réalisée en trois, quatre jours avec l’aide d’une nacelle. J’ai varié les techniques au rouleau, pour le fond, à la bombe et au pinceau, pour les détails. L’idée était de partir sur une œuvre très colorée, flashy. J’ai mis en avant une sterne aux longues ailes, qui est un oiseau de la région. Il y a également un vrai message écologique derrière cette œuvre qui appelle à une meilleure entente avec l’animal, tout en mettant en avant, dans un univers onirique, un moyen de transport vert.
Et enfin, j’ai fait un petit clin d’œil à l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, avec ce petit garçon qui s’accroche au volatile et qui est une sorte de Petit Prince contemporain, un petit tagueur plein de vie et plein de rêve. J’ai ajouté cet enfant, pour que l’œuvre parle à tout le monde, aussi aux plus jeunes. »
COLLECTIF LES GRABOUILLEURS
Le mur Maryse Bastié présenté par Topaz, street artist membre du crew « les Grabouilleurs » « Concernant le mur, pendant plusieurs années avec Imak (membre du collectif des Grabouilleurs), on a rencontré les services culturels de Tours dans l’objectif de créer un mur d’expression au graffiti dans la ville, en accès libre. On a récupéré le mur de l’ancienne caserne avec un côté libre laissé aux graffeurs recouvert, en grande majorité, de lettrages.
L’autre partie du mur est dédiée aux ateliers graffiti pour des grands formats et ceux-là restent sur les murs. C’était le premier spot en ville qui a été rendu accessible pour peindre et ces 300 m de surface laissent vraiment de l’espace à l’expression artistique ! » On peut y voir les œuvres de Luciole, ou encore Koye, deux artistes tourangeaux.
Dossier réalisé par Élias Insa, Sellim Ittel, Zeïneb Hannachi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Depuis plusieurs semaines, les Français rencontrent de nombreuses difficultés à se soigner : en cause, l’absence de certains médicaments en pharmacie. Un phénomène provoqué par des problèmes d’approvisionnements de principes actifs, produits majoritairement à l’étranger.
« Mon fils est malade et j’ai voulu récupérer du sirop contre la toux à la pharmacie. Comme le produit indiqué sur l’ordonnance était en rupture de stock, les pharmaciens ont dû appeler mon médecin pour le changer », s’agace Maude, animatrice en périscolaire. Cette situation, devenue commune pour des milliers de Français, persiste depuis le début du mois de décembre 2022.
Amoxicilline, paracétamol et d’autres médicaments ont disparu des étalages. Les malades doivent aller de pharmacie en pharmacie pour trouver ce qui leur manque. La région Touraine n’est pas épargnée et notamment à Tours où les pharmaciens peinent à délivrer tous les médicaments demandés.
« On manque de corticoïdes, de produits antitussifs et d’antibiotiques. Si une personne a besoin de vingt-et-un comprimés et qu’on n’a que des boîtes de dix, on ne peut pas lui donner lui en donner deux parce qu’on essaye de conserver au maximum nos stocks », confie Nathalie, pharmacienne dans le centre-ville.
Des conditions de travail difficiles que confirme François, lui aussi pharmacien dans un autre établissement tourangeau. « Il y a une vraie tension d’approvisionnement autour de l’amoxicilline, on essaye de s’adapter comme on peut. Dans cette pharmacie on a la chance de pouvoir préparer des médicaments manquants mais ça reste exceptionnel. » Avec la vague épidémique de grippe, bronchiolite et Covid-19 et l’arrivée des « pathologies d’hiver », les professionnels de santé alarment le gouvernement sur la situation et tentent de trouver des solutions.
S’adapter pour pallier l’urgence
« On essaye de s’accommoder de la situation : au lieu de donner des comprimés de 1 g, on va en donner plusieurs de 500 mg. Cela revient au même, mise à part que le patient doit être plus vigilant pour ne pas se tromper dans le dosage », indique François.
Un réflexe notamment pris pour certains médicaments pédiatriques en rupture de stock, en diluant les doses pour adultes. Il est également possible de trouver un équivalent aux produits en pénurie afin de répondre aux besoins des malades.
L’arrêt de la production de certains principes actifs par les laboratoires pharmaceutiques de l’Hexagone explique une telle situation. Depuis une trentaine d’années, ces derniers ont préféré se concentrer sur des produits innovants. Le principe actif est la substance présente dans le médicament qui lui concède ses propriétés thérapeutiques ou préventives. Il est donc nécessaire à la fabrication de certains comprimés comme le Doliprane par exemple. Celui-ci est produit dans deux laboratoires français appartenant à l’entreprise Sanofi mais le paracétamol, son principe actif, provient de l’étranger.
Au total, près de 80 % des principes actifs employés en Europe sont importés, notamment depuis l’Inde et la Chine selon l’Agence européenne du médicament. La France est donc dépendante d’autres pays et de leur situation sanitaire : le rebond de l’épidémie de Covid-19 en Chine, où se situent une grande partie des industries pharmaceutiques, rend complexe l’approvisionnement.
Le Sénat ouvre une commission d’enquête sur la pénurie de médicaments
Suite à la demande du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Écologiste (CRCE), la conférence des présidents du Sénat a décidé, mercredi 18 janvier, d’ouvrir une commission d’enquête sur ces ruptures de stock.
Elle devra permettre « d’identifier les responsabilités face aux pénuries de médicaments », qui ont été « multipliées par trente en dix ans dans les pharmacies » selon Laurence Cohen, sénatrice CRCE. De plus, elle aura également pour vocation d’interroger la possibilité de relocaliser les usines de production en France.
Maëva Dumas, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
Cette semaine, on réitère notre opération EPJT ! Les étudiant(e)s de l’Ecole publique de journalisme de Tours prennent le contrôle de tmv et ont tout rédigé de A à Z. On parle donc street art à Tours, réforme des retraites, quotidien d’une kiosquière, ou encore ateliers d’improvisation, chroniques culture et même un horoscope réalisé par nos chers étudiants…
Posée dans mon canapé, emmitouflée dans un plaid laineux, je somnole devant la télé. Toujours le même spectacle pitoyable. Un plan séquence interminable sur des abdos en version six pack, huilés par miracle. Un homme sort de l’eau dans un slip de bain, qui laisse deviner les courbes les plus intimes.
La caméra s’arrête sur la moue boudeuse et lascive de l’acteur, encadrée par des mâchoires aiguisées. Ce n’est pas le rôle principal, non jamais. Il ne fait qu’aider la protagoniste à arriver à ses fins. L’homme fait figure d’objet dans le cinéma. Tantôt magnifique, tantôt ignoble, cruel ou trop bon trop con, mais toujours dépeint avec un côté sexuel réducteur. Ce regard objectifiant des réalisatrices porté, à travers la lunette de la caméra, sur les hommes, c’est le women gaze. C’est tout à fait révoltant.
Et là, je me réveille. Ouf, ce n’était qu’un cauchemar. Heureusement, le cinéma ne fait pas subir à la moitié de la population une vision asphyxiante qui contribue à perpétuer des comportements violents et discriminatoires. N’est-ce pas ?
#EPJTMV Dans un contexte de lutte contre la réforme des retraites, les syndicats étudiants ont répondu présents lors de la manifestation à Tours.
Les faits
Dans le froid glacial de cette matinée de janvier, 15 000 manifestants défilent dans les rues tourangelles, selon les syndicats, 11 600 selon la police. En ce jeudi 19 janvier, se trouvent dans ce cortège des personnes de tout âge et parmi eux, des syndicats étudiants. Il s’agit de la plus importante mobilisation à Tours depuis 2010.
Même scénario dans 16 autres villes de la région Centre-Val de Loire : à Bourges, à Orléans, à Vierzon, à Châteauroux, etc. À l’échelle nationale, ce sont près de 1, 2 million de Français qui ont battu le pavé selon le ministère de l’Intérieur, dont 80 000 à Paris. La Confédération Générale du Travail (CGT) parle de 2 millions de mobilisés.
Le sujet de leur colère ? La réforme des retraites portée par le président Emmanuel Macron et son gouvernement.
Le contexte
En amont a eu lieu dimanche 15 janvier une Coordination syndicale étudiante à l’université Paris XIII. Et Tours était de la partie. L’Unef et l’Alternative, avec sous sa bannière le SET (Syndicat étudiant de Tours), se sont ainsi entendus sur un texte commun pour lutter contre la réforme des retraites, des bourses et contre la sélection à l’Université. Ils déclarent également défendre la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités.
Plus globalement, près de 7 Français sur 10 sont opposés à cette réforme selon une enquête de l’IFOP. Elle inquiète une partie des quelque 2 millions d’étudiants de l’enseignement supérieur, même si pour eux, la retraite est encore lointaine.
Les enjeux
La réforme des retraites, une histoire de vieux ? Ce n’est pas l’avis de Lisa Cordet, syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s Tours: « La peur de la majorité des étudiants, c’est de ne même pas avoir de retraite », avant d’ajouter: « On finira par travailler un jour et si on accepte cette réforme- là, ça veut dire qu’on ouvre la voie à des réformes pires. »
À côté de ça, « on sait que dans les périodes de forte mobilisation étudiante, on peut avoir des avancées parallèles », remarque Kereven Cerioli, président du SET.
Le point de vue
« Cette réforme des retraites, on a du mal à l’envisager autrement que comme la continuité d’une attaque perpétuelle contre les jeunes, c’est-à- dire qu’on a enchaîné, en très peu de temps, Parcoursup, Mastersup, qui viennent renforcer la sélection dans les universités », raconte Kereven Cerioli. Après cette manifestation tourangelle, les syndicats étudiants se sont mobilisés samedi 21 janvier pour continuer leur action.
Texte : Maylis Ygrand, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV En mars prochain, 777TV soufflera sa première bougie. Le média, lancé par deux tourangeaux, veut mettre en lumière les talents locaux du rap.
« On connaît le 37 pour les châteaux et le bon vin, mais il y a aussi du bon son. » 777TV, c’est le média rap par excellence. Son credo : mettre Tours sur la carte ! C’est le défi que se sont donné Axel et Djé, tous deux originaires du 37.
Nés à Chambray-lès-Tours, ils baignent dans la musique et l’écriture depuis toujours. Ils faisaient partie d’un collectif : Melting Music.
Pour Axel, sa passion pour le rap et la vidéo l’emmène aux États-Unis pendant deux ans, où il découvre la vie américaine et le rap indépendant de Floride. Dès son retour en France en 2014, il a eu comme un déclic et « cette envie de faire bouger les choses » le gagne.
Djé et Axel ont tous les deux fait un DUT en techniques de commercialisation à l’IUT de Tours Nord. Axel continue d’évoluer dans le milieu de l’audiovisuel, il réalise des clips notamment. « Il y a une vraie diversité de savoir-faire et de métiers dans le milieu de la musique tourangelle », explique Axel. Il évolue auprès de réalisateurs, beatmakers ou encore rappeurs. Leur passion pour la musique et leur amour pour leur ville ont fait mûrir en eux l’idée d’un média rap. 777TV est né. On le trouve sur YouTube et Instagram.
Le rap local mis en avant
En mars, le média aura un an. Une dizaine de passionnés ont rejoint le projet. C’est par exemple le cas du Jeune Sherman et de Maxime Andriyanov, deux jeunes réalisateurs tourangeaux et talentueux. Ensemble, ils se réunissent sous la bannière du département pour mettre en avant l’actualité du rap local et créer des connexions entre ses acteurs.
Le défi de 777TV c’est aussi de « casser le plafond de verre » confie l’un des fondateurs du média. L’industrie de la musique rap en France est très concurrentielle et principalement concentrée à Paris. Pour Axel, la force des rappeurs tourangeaux c’est de proposer « un élan de nouveauté ».
« Il y a toute une scène existante depuis longtemps et le média sert juste à la mettre en lumière », explique t-il. « Des jeunes se bougent déjà beaucoup pour leur musique. En venant de Tours, en enregistrant à Tours, en faisant leurs clips à Tours…» Zzzucci du collectif ChateauNoir, par exemple, va faire la première partie de So La Lune au Temps Machine en février.
Sophie Jeanneteau et Zineb El Ouadi, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Multiplication par trois du prix des céréales, par deux de celui des bouteilles en verre… Pour les micro-brasseurs, l’inflation due à la guerre en Ukraine fait mal et menace de fermeture ces artisans. Pour certaines exploitations, miser sur le local s’affirme comme une solution.
« Pour nous, ça représente un surcoût de 15 000 €. » Thierry, patron de la microbrasserie La Porcupine, exprime les difficultés que rencontre son entreprise depuis le début du conflit en Ukraine et surtout l’inflation qui en a découlé.
Installé à La Riche depuis deux ans, le brasseur admet que depuis son arrivée en Touraine, les choses n’ont pas toujours été faciles : « Entre le Covid, la guerre en Ukraine et maintenant les manifestations pour les retraites, ça a été un peu compliqué. Après, si on doit comparer, c’est clairement l’Ukraine qui nous fait le plus mal. »
Depuis le début de la guerre, tous ses frais ont été multipliés par deux voire par trois. Il explique : « Je commande 600 kg par mois de céréales, avant je payais 355 €, aujourd’hui c’est 900 €. Pour les bouteilles en verre, on est passé de 14 à 26 centimes d’euros la bouteille. Pour les cartons, c’est pareil. Tout a doublé. »
Tout miser sur le local
La micro-brasserie de la Porcupine, depuis sa création en 2016 en Brenne et encore plus depuis son déménagement en Touraine en 2021, fait le pari du local. Thierry qui « veut éviter au maximum la grande distribution », mise sur les épiceries fines et les cavistes de Touraine et du parc de la Brenne. Aussi, le brasseur souhaite accueillir dans ses locaux larichois les clients afin de faire visiter l’entrepôt et faire connaître son produit.
Dans le cas de la guerre, le parti pris du local lui a été bénéfique. En effet, grâce à cela, pour le malt, ingrédient essentiel à la confection de bières, il n’a pas vraiment fait face à des pénuries : « Mon malt, je le commande auprès de la malterie d’Issoudun, dans l’Indre, loin de l’Ukraine. J’ai donc aucun problème d’approvisionnement pour le moment, je touche du bois pour que ça continue comme ça. »
Texte : Zachary Manceau, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
#EPJTMV Depuis 2021, Perrine Courrejou, 23 ans, et son père Régis, 54 ans, tiennent leur commerce : un café-chat. L’une n’était plus intéressée par ses études de droit, l’autre avait perdu son emploi à cause de la pandémie. La Cour des chats leur a permis de se rapprocher autant physiquement qu’émotionnellement.
Discrètement situé au cœur de la rue Gambetta, entre un magasin de vélos et un hôtel, un troquet accueille quotidiennement sa fidèle clientèle dès 10 h 30 du matin. Le café pourrait presque passer inaperçu avec sa devanture aux dessins minimalistes. Et pourtant, à 11 heures tapantes, toutes les tables sont occupées. La raison de ce succès ? Des petites boules de poils se prélassent derrière la vitrine et séduisent les passants qui n’hésitent pas à pousser les portes du café.
La « Cour des chats », c’est une histoire de famille. Au comptoir, Perrine et Régis, un père et sa fille, gèrent les commandes. L’idée a germé en 2021, alors que Perrine suivait tant bien que mal des cours en distanciel – Covid oblige. De son côté, Régis avait perdu son emploi suite à la pandémie. Tous deux décident d’ouvrir un nouveau chapitre de leur vie et de se reconvertir professionnellement. D’abord méfiant à l’égard de ces petites bêtes, Régis a finalement succombé. « Il en est complètement gaga et en a cinq à la maison », confie Perrine.
Les deux propriétaires sont sur le qui-vive dès 7 h 30 du matin. Ils sont arrivés tôt, pour nettoyer le café et préparer les pâtisseries faites-maison (miam !), à base de produits locaux : « Selon la saison, on propose différents gâteaux : en été, ce sont des tartes aux fraises et en hiver des cinnamon rolls », explique Perrine. Si vous êtes patients (et chanceux), peut-être qu’un chat viendra se nicher sur vos genoux pour quémander une caresse ou deux.
Le bien-être de leurs animaux est ce qui compte le plus pour Perrine. En entrant dans le café, quelques règles sont à respecter et on comprend bien que les chats sont les rois des lieux. Ils y sont totalement libres. Les animaux sont chouchoutés et dorlotés par leurs propriétaires et par la clientèle.
Depuis l’ouverture de la « Cour des chats », une centaine de matous ont déjà flâné entre les tables en bois du café ou se sont prélassés sur les nombreux perchoirs accrochés aux murs. Pour Perrine et Régis, les chats n’ont pas uniquement vocation à attirer le client. Père et fille ont travaillé longtemps en tandem avec plusieurs associations pour trouver une famille aux chats qui vivaient à temps plein au café. Seulement, cette recette gagnante a été victime de son succès. Les associations, qui s’occupaient du processus légal d’adoption, se sont rapidement retrouvées submergées par les demandes et n’ont pas pu suivre la cadence.
Perrine et Régis ont dû s’adapter. Ils sont actuellement à la recherche d’une association en capacité de traiter un nombre conséquent de demandes d’adoption. Mais les quatre chats (Taka, Topaze, Thanos et Tchoupi), qui passent aujourd’hui leurs journées au café, font officiellement partie de leur famille. Une fois la journée de travail terminée, ces matous repartent au domicile de leurs propriétaires pour une nuit au calme.
De temps à autre, les adoptants des anciens chats du café donnent des nouvelles de leur petit félin à Perrine et Régis sur Instagram. Pour l’instant, le café compte un peu plus de 4 500 abonnés sur ce réseau social. Pas mal pour des chats !
Texte : Camélia Aidaoui et Louise Monard-Duval, journalistes en formation à l’École Publique de Journalisme de Tours
#EPJTMV Le premier festival LGBTQI+ de France fête ses 30 ans à Tours jusqu’au 24 janvier 2023. Il propose plus de cinquante événements : projections de films, dédicaces de livres ou encore des expositions. Particularité de cette édition, la sortie tant attendue du livre du festival.
Le festival Désir… Désirs propose une programmation dense et festive. Il se déroule principalement aux Cinémas Studio à Tours.
Tout au long de la semaine des projections ont lieu aux cinémas Studio. D’autres projections inédites ont lieu telles que Trois nuits par semaine en présence du réalisateur Florent Gouëlou, vendredi 20 janvier à 19 h ou encore Wildhood de Bretten Hannam, samedi 21 janvier à 19 h.
Le rendez-vous de cette trentième édition se poursuit avec l’emblématique ciné-goûter dimanche 22 janvier à 15 h 30. Le public vote pour l’un des dix courts-métrages en compétition. Des classiques du cinéma seront projetés, tels que Les Mille et une nuits de Pasolini, lundi 23 janvier à 19 h 30 en partenariat avec la Cinémathèque de Tours.
Deux expositions sont proposées au festival. Du 10 janvier au 4 février, le journaliste et photographe Xavier Héraud présente sa série Welcome to the ball ! à la bibliothèque centrale de Tours. Jusqu’au 26 février, l’artiste Tom de Pékin expose à l’Hôtel Goüin. Un parcours artistique est organisé, samedi 4 février, dans huit lieux culturels de Tours.
Le premier salon du livre queer aura lieu samedi 4 février de 13 h à 18 h à la bibliothèque centrale de Tours.À l’occasion des 30 ans du festival, un livre Désir… Désirs, un roseau sauvage a été réalisé. De nombreux partenaires pour cette édition anniversaire y ont participé tels que le théâtre Olympia, l’Opéra de Tours ou encore le Bateau Ivre avec notamment une soirée stand-up et DJ set, vendredi 27 janvier.
Zineb El Ouadi, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
Infos : Festival Désir… Désirs, du 18 au 24 janvier et aussi aux Cinémas Studio. Tarifs : de 3,50 € à 9,50 € (pour quatre films vus, le cinquième ticket est offert). Renseignements sur www.festival-desirdesirs.com
#EPJTMV À l’initiative de la compagnie Je ne dirai jamais mon nom, huit formations théâtrales s’étaient donné rendez-vous au Bateau ivre le mercredi 18 janvier 2023.
Cette soirée dédiée au « théâtre émergent » a fait défiler sur les planches « la crème de la crème de la création artistique tourangelle » selon les mots de la maîtresse de cérémonie, la comédienne Justine Calais-Gillot.
L’idée d’une réunion entre compagnies de théâtre locales faisait son chemin depuis quelque temps dans la tête des comédiens. Mais il a fallu qu’Agathe Peligry prenne l’initiative pour qu’elle ait lieu. Sollicité pour accueillir la soirée, le Bateau ivre a mis gratuitement à disposition sa salle et sa régie.
« Un geste militant en faveur de la culture », confie Laurence, une des dix salariés que compte ce haut-lieu de la culture en Touraine.
Si la salle est historiquement connue pour accueillir des concerts, « ses sociétaires restent sensibles à une ouverture artistique large », poursuit cette fidèle du Bateau.
Une aubaine pour les troupes représentées à cette soirée qui se sont vues offrir un lieu d’expression et de promotion pour leurs nouvelles créations.
Devant une salle comble, le duo Sale Défaite a ouvert le bal avec son récit sur l’inexorable destin qui lie les princesses et les grenouilles.
Bayan Ramdani a poursuivi par une lecture très incarnée de sa nouvelle création « L’invitation » qui relate une rencontre pleine de crédulité et de pensées intrusives. La Maudite compagnie a ensuite cherché la cause d’un trou dans les nuages avant de laisser la place au clown Formica pour sa conférence sur la recherche du bonheur.
Le trio de Jamais je ne dirai mon nom nous a transportés dans le monde apocalyptique de sa pièce « Vide cosmique ». La Compagnie de Broc et de plumes a croisé ses deux spectacles donnant ainsi une rencontre détonante entre un dieu aztèque et une prostituée débarquée du Québec à la toute fin du XXème siècle. Seule sur scène, Maëlle Koenig nous a fait part de ses questionnements poétiques.
La soirée s’est conclue par la prestation de la compagnie Continuum Flamme mettant en scène un groupe de musique italien à l’énergie débordante.
Le théâtre continue ce soir au Bateau ivre qui laisse carte blanche aux élèves du Conservatoire de Tours.
> Ce soir le 19 janvier 2023 à 20h , au Bateau ivre à Tours.
Par Dorian Gallais, Zachary Manceau et Louise Monard–Duval, journalistes en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours
Photos : Kelvin Jinlack
En 2023, les cinémas Studio à Tours fêteront leurs 60 ans ! L’occasion de passer ce lieu mythique à notre exercice du vrai/faux pour remonter le cours de l’histoire…
1. Les Studio, c’est 365 films par an
FAUX
C’est… bien plus ! Les cinémas Studio exploitent, chaque année, près de 550 films ! Récemment dans les colonnes de la Nouvelle République, la présidente Catherine Melet parlait de « proposition cinématographique énorme. Ici, nous offrons aux spectateurs des films de tous les genres, pour tous les publics, venus du monde entier, en version originale sous-titrée ».
2. Le cinéma a été détruit par un incendie en 1985
VRAI
Dans la nuit du 25 au 26 février 1985, ce qu’on appelait à l’époque « le studio 1 » est totalement détruit par un incendie. Les deux salles voisines subissent également des dégâts. Ce jour-là, sur les bobines ? Je vous salue Marie, le film controversé de Godard et haï par les milieux catholiques intégristes. Beaucoup y verront un lien, pensant à un incendie criminel, d’autant que partout en France, des incidents ont éclaté. L’enquête mènera à un non-lieu. Le mystère ne sera donc jamais levé.
3. Il a été créé par une association de réalisateurs tourangeaux
FAUX
C’est l’abbé Henri Fontaine qui, en 1963, a ouvert les cinémas Studio. Ce curé de campagne, fou de ciné, s’est entouré d’un groupe de cinéphiles tourangeaux et d’animateurs de ciné-clubs pour fonder une association et retaper – énormes travaux oblige – le Myriam Ciné, une salle en faillite dans une certaine rue des Ursulines…
4. Ce sont les Studio qui organisent le plus vieux festival de France sur la thématique LGBT+
VRAI
Son petit nom, vous le connaissez sûrement : il s’agit de Désir… Désirs. Le festival de cinéma queer et LGBT+ existe depuis 1993, c’est le plus vieux de France. Il aborde les questions liées à l’identité de genre, à l’orientation sexuelle et aux désirs. Cette année, pour ses 30 ans, il se tiendra du 18 au 24 janvier 2023, et réfléchira sur la question de la quête du bonheur.
5. C’est le cinéma d’art et essai le plus important de France
VRAI
Eh oui, on appelle ça la classe ! Sept salles, 350 000 spectateurs par an (un peu moins depuis le Covid, alors hop, on retourne au ciné !), et une bibliothèque renommée dans toute la France.
Depuis 2014, Marie-Aude Ravet enseigne des danses variées venant d’Inde, de Chine, Mongolie, Ethiopie, Tahiti, Géorgie… Des rencontres qui ont marqué sa vie et son corps, puisqu’elle a ramené de ses voyages des danses traditionnelles des quatre coins du monde, qu’elle enseigne avec l’associaion Aux Quatre Vents.
1228 jours, et combien de danses ? Difficile de jouer aux comptables avec Marie-Aude Ravet, qui a parcouru le monde durant quatre ans pour découvrir des danses… mais pas seulement. « En vivant plusieurs semaines ou plusieurs mois avec les gens, j’ai adopté leurs langues, leurs habitudes, leurs mouvements. Les danses qu’ils m’ont enseignées ne sont pas juste des mouvements mémorisés : ce sont des mouvements que j’ai aussi vécus, qui sont liés à une culture et une vie quotidienne. Être accroupie pour faire la vaisselle, à genoux devant un autel, ou courbée pour résister au blizzard. »
C’est pourtant comme vous et moi (enfin, plutôt comme vous) que Marie-Aude a découvert la danse : enfant, à travers la danse classique, dont elle est finalement dégoûtée par une prof de Conservatoire. Puis adulte, avec la danse orientale qu’elle découvre lors de sa vie étudiante en Allemagne.
Elle progresse rapidement. Et devinez ce qu’elle étudie ? Les sciences du langage, après avoir étudié aussi l’anglais ou l’enseignement du français comme langue étrangère. Avant même de partir autour du monde, la jeune femme avait donc déjà les yeux braqués sur l’Autre, sa culture et ses modes d’expression !
Mais « avec la danse orientale, j’ai fini par ressentir le même malaise qu’avec les langues étrangères : parler une langue loin des peuples qui la vivent au quotidien, cela n’était pas suffisant. » Alors qu’elle donne déjà des cours de danse orientale en Allemagne, elle décide donc de vendre ou donner toutes ses affaires pour faire sa valise. Une seule et unique valise, qui l’accompagne durant ces quatre années de nomadisme.
Les fêtes de fin d’année et événements familiaux la ramènent ponctuellement en France, tout comme elle revient dans certains pays où ses contacts l’invitent parfois à plusieurs reprises. « Être nomade, c’est être à certains endroits à certains moments de l’année, pour certaines fêtes, pour la vie des troupeaux chez certains peuples », précise la voyageuse qui a élu domicile en Touraine en 2014, à Tours, où elle avait été étudiante en classe préparatoire.
« La danse, l’expression de quelque chose qui nous dépasse »
« Je suis Française, heureuse et fière de l’être, et je n’ai jamais imaginé m’installer ailleurs qu’en France. C’est qui je suis, mon identité. Et c’est en sachant qui on est qu’on peut aller à la rencontre des autres et découvrir qui ils sont. Donc surtout ne dites pas que je suis “ citoyenne du monde ”, ça ne veut rien dire ! ». Promis !
Et le lien avec le langage, ses premières amours universitaires ? « La danse est-elle un langage ? C’est en tout cas un moyen d’expression. Pas un moyen d’expression individuelle, comme peut l’être parfois la danse contemporaine. Mais l’expression de quelque chose qui nous dépasse. Ces danses de Mongolie, d’Ethiopie, de Tahiti, de Chine, du Rahjastan que j’ai apprises et que je transmets aujourd’hui… Ce sont des danses qui disent : voilà ce que nous sommes. Voilà qui nous sommes ». Quant à savoir qui est Marie-Aude Ravet, nous espérons vous en avoir donné un aperçu dans ces lignes !
Texte : Maud Martinez / Photos : Association de danses du monde Aux Quatre Vents
Cette semaine, on fait le plein de musique dans tmv ! Au menu : l’album coup-de-poing de Misþyrming, de la douceur avec Aldebert, mais aussi un zoom sur des talents tourangeaux.
MISÞYRMING – MEÐ HAMRI
Aaah, l’Islande, ses volcans, ses fjords, ses glaciers et… son black metal ! Depuis quelques années, la scène islandaise se démarque avec une pelletée de groupes talentueux et à la personnalité plus qu’affirmée. Parmi eux, Misþyrming qui, après un « Algleymi » acclamé par la critique, déboule avec un nouvel album coup-de- tête.
Ce troisième méfait, « Með Hamri », relève encore le niveau et ce, dès le premier morceau éponyme, déluge d’accords assassins, titre d’une brutalité inouïe mené pied au plancher (la nuque est mise à rude épreuve !). Puis tout s’enchaîne.
C’est un black metal aux riffs froids, alliant mélodies imparables et accélérations qui décrochent la mâchoire. Misþyrming sait aussi jouer la carte du mid-tempo efficace à souhait, avec une basse, omniprésente, enrobant le tout et prenant aux tripes. Epique, profond, musclé, doté d’un son massif : « Með Hamri » est un album glacial comme le blizzard, impossible à prendre en défaut.
Aurélien Germain
NASH – HEAR ME OUT
Il y a du nouveau du côté des Tourangeaux de Nash ! Ce duo qui fait autant de boucan qu’un quatuor vient de divulguer son tout nouveau single, « Hear me out », parfait amuse-bouche avant la sortie de son futur EP, « Prisoner of myself ».
Toujours doté d’un son puissant et clair, parfaitement mixé, ce titre fait taper du pied, enquille les riffs efficaces, un peu comme si Royal Blood copulait gaiement avec Rival Sons.
Autant dire que côté influences, on navigue dans du très bon, mais Nash possède sa patte, la petite touche qui donne toute sa personnalité au groupe. De quoi annoncer du (très) lourd pour le EP.
A.G.
Le multi-instrumentiste Jekyll Wood a du nouveau dans sa besace ! Le musicien tourangeau revient avec un single, « The Doll », toujours dans la même lignée que ses précédents morceaux, à savoir un mélange entre rock et pop, toujours dynamique et éclectique.
Le tout, comme d’habitude, est très bien emballé et fait l’effet d’une petite gourmandise. Ce morceau fait partie du futur EP qui doit sortir au courant du premier semestre 2023. Reste donc, en attendant, à aller découvrir tout ça sur scène, notamment à Monnaie, ce 21 janvier, salle Raymond- Devos.
A.G.
> facebook.com/jekyllwood
IGGY POP – EVERY LOSER
Renouer avec la fureur de ses débuts ? C’est ce que souhaitait Iggy Pop avec ce dix-neuvième album studio, « Every Loser » qui a déboulé dans les bacs début janvier. Le premier titre lui donne raison : « Frenzy » a de l’énergie à revendre et l’Iguane se la joue punk et provoc’ (on vous laisse découvrir ce texte tout en… finesse), lève son majeur bien droit et bien haut.
D’autres chansons sont à l’avenant, comme ce « Modern Day ripoff » bien troussé et bien senti. Iggy Pop s’est également fait un petit plaisir perso, puisqu’il y a là une kyrielle d’invités de luxe, de Chad Smith des Red Hot Chili Peppers en passant par Duff McKagan des Guns’n’Roses. Pas l’album du siècle évidemment, mais une petite baffe bienvenue, surtout quand on sait que le parrain s’apprête à souffler ses… 76 bougies !
A.G.
ALDEBERT – ENFANTILLAGES 4
Rempli à ras bord avec quatorze titres et six inédits, des duos (Thomas Dutronc, Souchon, Peter Garrett…), le dernier album en date d’Aldebert est une baffe ! Peut-être parce que ce chanteur attachant a dépassé le cadre de la « chanson pour enfants » pour proposer autre chose de plus universel, à travers les thèmes qu’il aborde comme la parentalité (« Papa Parfait ») ou l’invasion des réseaux (« Ecrans »).
Loin, très loin d’être gnan-gnan ! Bref une (re)découverte a savourer pleinement.
Hervé Bourit
#VisMaVille Alexandra Macou est psychologue de l’Éducation nationale. Orientation et psychologie représentent les deux facettes de son métier qu’elle exerce au CIO de Tours et dans les établissements scolaires.
Les anciens conseillers d’orientation- psychologue sont devenus il y a cinq ans « psychologues de l’Education nationale ». En effet, la psychologie constitue la base de leur formation. Diplômé en bac + 5 dans cette discipline, il faut ensuite poursuivre une année pour obtenir un certificat d’Éducation nationale et ainsi devenir titulaire.
Alexandra Macou, psychologue de l’Éducation nationale au Centre d’Information Orientation (CIO) de Tours depuis cinq ans, décrit trois missions principales : l’orientation – la plus connue, mais aussi le repérage de difficultés scolaires, ainsi que l’accompagnement sur des questionnements personnels de l’élève.
Sur ce dernier point, « il s’agit d’une tendance, nous avons de plus en plus de questions de genre et de transidentité. Nous devons être à l’écoute et accompagner l’élève. Cela peut aller jusqu’à modifier son prénom en interne, son pronom, avec l’accord des parents ».
La semaine d’Alexandra Macou se partage entre sa permanence au CIO, située dans les locaux de Joué-lès-Tours, et sa présence au collège de La Bruyère, à Tours Nord et au lycée professionnel Martin Nadaud, à Saint- Pierre-des-Corps. Un troisième établissement se rajoute pour ceux qui exercent à temps plein, Alexandra Macou étant à 80 %. « On reçoit les élèves à leur demande, celle de leurs parents ou bien celle d’un professeur ou de la direction. Ce peut être également un éducateur qui suit l’enfant. »
Le psychologue travaille en lien étroit avec l’équipe éducative, infirmière et Conseiller principal d’éducation, des acteurs majeurs pour le repérage des difficultés personnelles. « On ne fait pas de suivi psychologique en soi mais un premier accueil, si besoin on oriente vers les bonnes structures. »
Alexandra Macou qui, auparavant, a travaillé à l’Ecole de la Deuxième chance, après une expérience auprès des apprentis à la Chambre des Métiers (CMA) et à Pôle emploi, s’est découvert au fur et à mesure une vocation : lier orientation et psychologie des jeunes adolescents. Un rôle précieux lorsque les premiers choix professionnels se posent pour les collégiens et lycéens qui disposent d’une multitude d’informations sur internet mais peuvent se retrouver perdus.
« On les aide à travailler leur projet, les mettre en lien avec leur personnalité, leurs goûts, leurs envies et les possibilités pour rendre ce projet réaliste et réalisable. Cela fait appel à la connaissance de soi. En fait, il est difficile de se projeter professionnellement à cet âge, à part quelques exceptions, il faut savoir que cela se définit plutôt vers 18 ans et que le cerveau se développe jusqu’à 25 ans. »
De son côté, Alexandra Macou apprécie de s’adapter à un public différent, en âge mais aussi en situation de réussite ou d’échec scolaire. « C’est la richesse de notre métier d’être auprès de jeunes à chaque fois différents, que ce soit en collège, lycée général ou professionnel. Et puis on reçoit aussi les parents parfois plus stressés que leurs enfants sur les choix d’orientation à faire. »
Récemment installé place du Grand-Marché, Santosha promet une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises.
L’adresse est ouverte depuis à peine deux mois. Mais le décor soigné, aux petits échos seventies avec ses chaises dépareillées, le côté à la fois cosy et décontracté, nous faisait de l’œil depuis un moment. D’autant que la promesse culinaire est, elle aussi, tout à fait alléchante.
Une street food sans chichi, mais bien faite, autour des saveurs thaïlandaises. Une sorte de cantine comme à Bangkok, pour les travailleurs du quartier. Un endroit où l’on vient se restaurer, mais pas que… On arrive ici sans réservation.
À l’intérieur, l’ambiance est décontractée, mais on ne se sent pas non plus dans une atmosphère de fast-food. Non, on vient clairement ici pour passer un petit moment sympa devant une bonne assiette. Pour garnir la nôtre, nous optons, d’un côté de la table, pour le « plat du moment » et, de l’autre, pour le Pad Thaï crevettes.
Faire voyager le temps du midi
Pour le premier, c’est un portion de boeuf lentement cuit et nappé d’une préparation à base de caramel, le tout accompagné d’un peu de riz et de chou en salade. Le second est un classique de la cuisine de rue thaïlandaise, une version asiatique de nos pastas. Dans un cas comme dans l’autre, les saveurs sont là, le dépaysement aussi.
Car, faire voyager les clients sur le temps de leur pause méridienne, c’est bien l’ambition de l’endroit. Le restaurant de la place du Grand-Marché est, en effet, le vingt-quatrième de la franchise Santosha et le deuxième géré par Georges, après celui d’Angers. Un concept créé en 2007 par Emmanuel Meuret, qui a passé dix ans en Asie avant de poser ses valises à Bordeaux. C’est là qu’il a eu l’idée de faire découvrir aux Bordelais les goûts de la street food asiatique, dont la tradition est bien plus ancienne et répandue qu’en Europe.
Des produits de qualité, des recettes éprouvées, des assiettes copieuses, des prix abordables et une ambiance conviviale, ce sont les ingrédients de ce cocktail gagnant. Gagnant car, en effet, le moment est agréable. Les papilles sont ravies, le lieu permet de discuter sans crier, le service est efficace et rapide. Une cantine en Asie, tout en restant à Tours : option validée !
Matthieu Pays
> L’addition : plats de 11 à 13 €. Les entrées peuvent se prendre à l’unité : 5,50 € ou par trois : 14 €. Desserts : 5 € et glace à 4,50 €. > C’est où ? Au 20-22, place du Grand Marché. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 30 (15 h 30 le samedi) et de 19 h à 22 h 30. Pas de réservation. > Contact : santosha.cool/santosha-tours/ Tél. 02 47 66 37 42. Aussi sur Facebook.
Les vacances, c’est fini ! L’horoscope, c’est reparti ! Pour la rentrée, l’astrologue de tmv ne s’est toujours pas assagi…
Bélier
Amour
2023, ça rime avec année du célibat. BISOU BISOU !
Gloire
Mais 2023, ça rime aussi avec Cyril Hanouna (votre année sent vraiiiment
le moisi)
Beauté
Et enfin, 2023, ça rime avec
« libido diminuée par trois ». Allez, et
bonne année mes loulous !
Taureau
Amour
Méfiez-vous des Sagittaires. Et
des chauves. Et des poneys.
Gloire
Votre vie n’est pas toute rose.
Contrairement à vos tétons.
Beauté
Vous êtes aussi bien roulé(e) qu’un
strudel. Les gens vous envient.
Gémeaux
Amour
Période de fertilité. Au boulot, les larves !
Gloire
Des narcotrafiquants guatémaltèques
vous kidnapperont ce week-end en
échange d’une rançon. Avant de se rendre
compte que vous ne valez rien.
Beauté
Vous ruisselez telle une tranche
de bacon dans une poêle. C’est à la fois appétissant, mais dégueu.
Cancer
Amour
Chouette, c’est la période des
soldes ! Vous devriez y trouver des sacrés
rabais. Votre ex, par exemple.
Gloire
Votre rencontre avec Robert, 66
ans, fan de Michel Sardouille et de blanquette
de veau, devrait changer votre vie sociale.
Et peut-être même amoureuse. Graouuu !
Beauté
Vous êtes à votre maximum, là,
hein ? Ah bah quand ça veut pas, ça veut pas.
Lion
Amour
Votre coeur est en chantier. La
pelleteuse du célibat devrait s’occuper de
tout ça d’ici peu.
Gloire
Une lointaine légende raconte qu’en
2023, les Lions arrêteront d’être toujours en
retard. Un belle connerie !
Beauté
Vous êtes comme les photos des burgers des fast-foods… Il y a Photoshop et
il y a la réalité…
Vierge
Amour
Pas grand-chose niveau sentimental.
Vous vous sentez aussi seul(e) qu’un
vegan au Salon du barbecue.
Gloire
La constellation du Ribéry se veut
rassurante et vous rappelle que la routourne
va tourner en 2023.
Beauté
Ayez un peu de style. Tatouez-
vous « Elisabeth Borne to be alive »
sur la fesse droite.
Balance
Amour
« L’important, c’est de participer. »
Votre citation préférée après chaque partie
de jambes en l’air.
Gloire
Au royaume des borgnes, les Gilbert Montagné sont rois.
Beauté
Tartiflette en décembre, bourrelets en janvier. A+ !
Scorpion
Amour
Vous allez faire des cochonneries
avec Olivier de Carglass, puisque vous pensiez
que cet impact était trop petit.
Gloire
L’humour, c’est votre truc. Ce qui
est plutôt normal, puisque vous êtes au centre
de toutes les vannes.
Beauté
Tro de boté en vou, ses un krime.
Apeulé la poliss laul !!!!
Sagittaire
Amour
Démodé(e), simple d’utilisation
mais avec peu d’endurance… Pas de doute,
vous êtes l’appareil photo jetable de l’amour.
Gloire
Chouette, encore un Dry January
que vous ne tiendrez pas !
Beauté
Attention, votre Peter pend.
Capricorne
Amour
Avec vous, l’amour c’est comme
du munster. Ça pue, mais ça a ce goût de
reviens-y…
Gloire
Ah, 2023… Une nouvelle année
qui commence, une nouvelle année où vous
emmerderez encore votre monde.
Beauté
En reliant vos tétons à votre nombril, ça fait un triangle. Triangle comme celui des… ILLUMINATI ! COMME DE PAR HASARD. #NousSachons
Verseau
Amour
C’est en voyant vos goûts amoureux
qu’on constate que vous n’avez pas de
dignité.
Gloire
Et voilà, ce qui devait arriver arriva :
vous ponctuez vos SMS avec dix fois le même
emoji. Vous êtes officiellement vieux/vieille.
Beauté
Vous sentez mauvais du nez.
Poissons
Amour
Vous êtes à la drague ce que Christophe Maé est à la musique.
Gloire
Les gens vous jetteront des cailloux, car vous n’avez pas vu Avatar 2, puisque je cite : « Pas envie de me coltiner 3 h 12 avec des Schtroumpfs géants en 3D »
Beauté
Rentrée de tous les dangers quand les Français se rendront compte de la réforme des retraites et de votre style vestimentaire douteux.
Et c’est reparti pour une saison ! Tmv est de retour en 2023 et on commence tout de suite en faisant un tour du monde des danses… tout en restant à Tours ! Suivez le guide. On parle aussi de l’anniversaire des cinémas Studio, de la colère des usagers du TGV Tours-Paris, d’une psy des élèves à l’école et de son quotidien. Sans oublier un horoscope totalement WTF, le plein de culture, des places à gagner et les événements qui vous attendent en 2023.
Japon, Tahiti, Inde, Egypte, Cuba… Le tour du monde à Tours, c’est possible… en dansant ! Plongez avec nous dans l’univers des danses du monde qui réunit des centaines de Tourangeaux !
Au Papaye et Chocolat, à Tours Nord, c’est plutôt latino. Du côté de la place Rabelais, direction les Etats- Unis, avec le studio de Swing & Shout, sur des rythmes lindy-hop et swing. Les gymnases de la rue des Minimes ou l’espace Gentiana changent de tempo au fil de la semaine. Salsa, rock, danses orientales…
Aux quatre coins de la ville, et même de la métropole, des centaines de Tourangeaux apprennent chaque semaine de nouveaux pas et s’immergent dans un univers dont ils ne connaissaient que quelques images, parfois clichés. « Les gens pensent souvent qu’on ne fait que remuer le bassin, ou que c’est forcément une danse de séduction, mais c’est bien plus technique que ça », explique Sophie, professeure de danses orientales pour l’association BellyBolly in Tours.
« Les élèves sont souvent surprises de travailler toutes les parties du corps, et parfois même de découvrir des muscles qu’on n’utilise pas au quotidien avec une danse élégante, où on ne montre pas forcément son ventre », commente en souriant la formatrice.
Derrière les étiquettes forcément réductrices qu’on trouve sur des plannings de cours, se cache une réalité insoupçonnée pour les danseurs et danseuses. « Danses orientales »: de quel pays ? Celle qu’enseigne Sophie est la danse égyptienne classique, le raqs sharqi né dans l’Egypte des années 1930, et communément appelée « danse orientale ». Et le Bollywood enseigné par sa collègue Sarah ? « Il y a tellement de styles différents qu’on ne correspond pas toujours aux premières attentes des élèves qui viennent par curiosité, car ils ont vu nos spectacles ou des films », indique la danseuse qui s’est formée en France auprès de maîtres indiens, et dans le Pendjab, au nord de l’Inde.
Comme quoi, danser, c’est un peu plus que bouger ses pieds en rythme : c’est voyager !
Des danses qui bougent
« Tous les mélanges sont possibles ! » Shag, danseur bien connu des amateurs de hip-hop tourangeau, porte un regard positif sur l’évolution des danses hip-hop depuis ses débuts, dans les années 1990. « C’était au début une culture très underground, qui a connu un petit creux de la vague à la fin des années 1980-début des années 1990. Mais aujourd’hui, beaucoup de structures, d’événements et de gens les pratiquent ou les programment. On souffre moins d’une étiquette négative, et l’arrivée du breakdance aux J.O de 2024 va encore y contribuer », explique le danseur de la compagnie Phoen.X.
Il fait danser aussi bien les ados que les résidents en Ehpad, et n’hésite pas à mélanger le hip-hop à la danse contemporaine ou au lindy du groupe Gumbo Jam dont il fait partie : « La danse hip-hop s’est ouverte sur le monde, mais garde son identité propre, elle a des bases solides et des gens qui les transmettent. »
Côté mélange, on pense forcément à Abderzak Houmi et sa compagnie X-Press, qui ont mixé depuis bien longtemps le hip-hop et les danses urbaines à la danse contemporaine, parcourant les salles de spectacles et centres chorégraphiques de France et de Navarre. Au même titre qu’une langue évolue, une danse bouge aussi… bien souvent en écho à la société dans laquelle on la pratique !
Tenez, par exemple : dans les cours de lindy-hop ou swing de l’association Swing and Shout, pas de rôle d’homme ou de femme ! On parle de « follower » ou « leader », laissant chacun adopter les pas qui lui vont le mieux. Pratique aussi lorsqu’un cours compte plus de femmes que d’hommes…
Au tango, même credo : « c’est de l’impro, on s’adapte l’un à l’autre. Le tango c’est un dialogue des corps, des personnes, en fonction des capacités physiques. Et dans un dialogue, chacun à son mot à dire. Sinon, ça s’appelle un interrogatoire avec l’homme qui interroge la femme, et ça n’a plus d’intérêt ! », explique Gaël Foussadier, danseur passionné et président de l’association Tours Tango.
Depuis deux ans, dans les cours hebdomadaires de l’association ou les stages d’initiation comme celui du 21 janvier prochain, on apprend donc le rôle de “guideur” ou pas, au choix. « Le rôle de guideur peut être décourageant, car c’est plus dur. Mais nous avons par exemple trois femmes qui cette année ont décidé de s’y atteler. Quant aux meilleurs danseurs, ils pratiquent les deux rôles. »
Militantes, les danses ? Peut-être, mais surtout pragmatiques, et à l’écoute de leurs pratiquants. Tout comme le danseur et la danseuse sont à l’écoute du partenaire pour danser à deux en harmonie, les pros et les associations sont à l’écoute du monde d’aujourd’hui !
« Nan, c’est pas vrai ! » « Et pis d’abord, c’est celui qui dit qui l’est ! ». Voilà, en résumé, ce que l’on pourrait écrire sur la 4e de couverture des Mémoires du Comte de Sussex, plus connu sous le nom de Prince Harry. Un livre qui porte un titre digne d’une série Netflix : « Le suppléant ».
Non, il n’a jamais traité sa famille de raciste et c’est même pas sa faute s’il s’est déguisé en Nazi lors d’une fête costumée en 2005. C’est le frangin et sa poule qui lui ont fait la blague. Ils se sont bien moqués du petit frère, les coquins… Pis même, sa copine, ils ne l’ont jamais aimée, tout ça parce qu’elle n’était pas comme eux.
Et pis, de toute façon, William, ça a toujours été le chouchou de papa et ça c’est vrai. Du coup, c’est normal, qu’il est allé bouder en Amérique… D’abord, son frère et toute la clique, il ne leur parle plus et pis c’est tout. Mais quand même, il les aime, parce que c’est la Mif et que ça, c’est important. Voilà. Vous venez d’économiser 26,50 euros. de quoi vous acheter le dernier Lemaître à la place. Ne nous remerciez pas. C’est cadeau.…
La rupture est bel et bien consommée entre les usagers du TGV Tours-Paris et la SNCF. Après la grève des billets, le bras de fer continue.
Les faits
Sur leur compte Twitter aux 1 300 abonnés, l’association d’usagers de la ligne TGV Tours-Paris n’y va pas par quatre chemins. « Un point de rupture est atteint », écrit-elle, avant d’énumérer ses griefs : « qualité de service en baisse (retards, horaires inadaptés, durée de trajets plus long…), tarifs en constante augmentation (+ 42 % en 10 ans), rupture de dialogue avec la SNCF (comités de ligne abandonnés). »
Chaque année, ces usagers alertent de la dégradation de la ligne Tours-Paris, l’une des plus chères de France. Récemment, les 4 000 abonnés de la ligne étaient appelés à refuser de présenter leurs abonnements aux contrôleurs. Revendication de cette grève symbolique ? Réclamer une indemnité de 150 € en compensation à la grève des contrôleurs à Noël dernier.
Mais la demande vient de leur être refusée en début de semaine. « Ils refusent cette indemnisation au motif que les abonnés ont été très peu impactés, car ils se sont organisés autrement, résume David Charretier, président de l’association dans les colonnes de la NR. C’est une réponse hallucinante de la part d’une entreprise commerciale. D’autant que la situation a causé beaucoup de stress. »
Pour la SNCF, c’est parce que très peu d’abonnés avaient réservé une place dans les trains restés à quai durant la grève.
Notre président de l'association TGV TOURS PARIS en direct sur @FBTouraine (journal de 7h45).
Toujours en colère, les usagers vont donc poursuivre leur grève de présentation des cartes d’abonnement, une décision qui a visiblement inspiré d’autres associations de voyageurs, à l’instar de celle du TGV Le Mans-Paris. « La piste juridique, sur la notion de contrat qui existe entre nous et la SNCF » est également à l’étude.
Prochainement, les abonnés du TGV Tours-Paris devraient voir leur forfait augmenter à nouveau. De 454 € il y a dix ans, il est passé à 615 € aujourd’hui.
Des objectifs pour 2023
L’association a sollicité un rendez-vous avec Emmanuel Denis, le maire de Tours, qu’elle devrait rencontrer cette semaine, afin d’évoquer la baisse du nombre de TGV entre la ville et la capitale, le matin et le soir. Elle souhaite aussi un retour de la dégressivité du tarif des abonnements selon ancienneté et un prix de billet plafonné à 55 €, un retour des comités de ligne trimestriels et convaincre la SNCF de remettre en place « l’observatoire ponctualité ».
Aurélien Germain / Photo : archives NR – J.Pruvost
Vierzon a sorti l’Avoine Olympique Chinon Cinais (AOCC) de la Coupe de France. Les Tourangelles du TFC ont également loupé le coche.
Ah, la Coupe de France… Chez les garçons comme chez les filles, le rêve était de la partie ce week-end en Touraine. Honneur aux dames. Les Tourangelles du TFC, qui évoluent en Régional 1, affrontaient Guingamp, une équipe de Division 1 (l’élite nationale, donc), pour le compte des 16e de finale.
Évidemment, les trois divisions d’écart entre les deux formations ont imposé leur loi et les Tourangelles se sont lourdement inclinées (0-6). Mais le principal n’est pas là. Le principal, c’est l’état d’esprit, c’est la combativité qui n’a jamais fait défaut et, aussi, l’expérience accumulée.
Des regrets, il y en a plus, sans doute, du côté des garçons. Là, nous sommes avec l’équipe de l’Avoine OCC, entraînée par l’ancien portier tourangeau, Armand Rimbault. En 32e de finale, les pensionnaires de National 3 recevaient Vierzon, qui évolue un étage au-dessus.
Des regrets car, face à l’adversité, les locaux n’ont rien lâché. Revenant rapidement au score après un premier but concédé trop rapidement (4e minute), ils ont fait mieux que tenir la dragée haute aux favoris. Mais la Coupe a aussi ses cruautés et c’est au réalisme, à l’expérience, plus qu’au talent, que les Vierzonnais sont allés chercher leur billet pour les 16e.
Et le droit d’affronter Le Puy (National) dans deux semaines. Mais, dans un cas comme dans l’autre, la Coupe de France rappelle le foot à ses fondamentaux. De l’engagement, du respect et de la ferveur populaire. On prend !
Le Hangar, boutique éphémère itinéraire, fait un passage à Tours. C’est à L’Heure Tranquille qu’il organisera une grande ventre privée éphémère.
La direction de L’Heure Tranquille se réjouit « d’un événement inédit » : du 4 au 7 janvier, le Hangar – une boutique éphémère itinérante spécialisée dans la vente de baskets et vêtements de grandes marques à prix cassés – y sera présent pour une vente privée géante.
Il est donc prévu « 800 m2 d’articles hommes, femmes et enfants (…) avec des prix allant de 5 à 69,90 € max ». La vente privée se déroulera de 10 h à 20 h, en face de Zara (l’ancien Max Plus).
[2/2] Qui dit fêtes de fin d’année, dit « se caler sous un gros plaid devant la télé ». Voilà la suite de nos quelques petits films à visionner solo ou à plusieurs, pour celles et ceux qui aiment Noël… et aussi pour ceux qui n’aiment pas !
L’ÉTRANGE NOËL DE MR JACK
Le film : Inutile de présenter ce chef d’œuvre. Merveille d’animation, le long-métrage fascine toujours autant, près de 30 ans après sa sortie. À voir encore et encore, tout en chantant le thème sublime de Danny Elfman qui signe là une des bandes originales les plus savamment orchestrées de sa carrière.
Le savoir inutile : On l’attribue toujours à Tim Burton. C’est bien lui qui a tout imaginé, tout écrit et produit. Mais c’est Henry Selick le réalisateur de ce film !
PÈRE NOËL : ORIGINES
Le film : Non, le Père Noël n’est pas un vieux barbu sympa. C’est ce que découvre le jeune Pietari dans cette co-production finlando-suédo-norvégienne qui dynamite le mythe et passe l’esprit tout mimi de Noël au broyeur (les elfes sont des vieillards tout nus et flippants). Humour noir et fantastique au programme ici, un OFNI – objet filmique non-identifié – parfait à regarder le 24 décembre avec Mamie.
Le savoir inutile : Il n’y a absolument aucune femme dans tout le film. Sexisme ? Machisme ? Le réalisateur Jalmari Helander a répondu : « Il était plus facile de faire faire aux hommes des choses stupides, dans la mesure où aucune femme n’était là pour les en empêcher. »
GREMLINS
Le film : Il ne fallait pas le mouiller ! Pas de pot, Billy n’écoute pas le conseil et fait tout ce qu’il ne faut pas faire avec son mogwaï, une petite créature poilue qu’il reçoit pour Noël. Avec les Gremlins, la fin d’année s’annonce fichue. Un conte cruel, mais drôle.
Le savoir inutile : Cette comédie familiale était, de base, bien plus sombre. Dans la version initiale, le héros voyait son chien se faire bouffer tout cru par les Gremlins, sa mère assassinée et des familles dévorées dans un Mc Do’. Steven Spielberg, le producteur, a décidé de calmer le jeu et d’édulcorer un peu tout ça…
MAMAN, J’AI RATÉ L’AVION
Le film : Avant de réaliser les premiers Harry Potter, Chris Colombus a signé l’une des comédies cultes des années 90. « Maman, j’ai raté l’avion », c’est un gamin oublié chez lui pour les fêtes de Noël, avec un Macaulay Culkin parfait, deux cambrioleurs stupides qui rôdent, un esprit très slapstick saupoudré de Tex Avery et des gags en rafale. Les guirlandes sont là, la grosse poudreuse aussi, ça se déguste en famille et ça a un charme suranné qu’on adore.
Le savoir inutile : Le film a coûté 15 millions de dollars, mais en a rapporté 533 millions ! Un coup de maître qui a de quoi faire pâlir l’ex-businessman Donald Trump… qui apparaît d’ailleurs dans une scène !
LA REINE DES NEIGES
Le film : A réserver impérativement pour sa chanson, afin de faire fuir vos invité(e)s, parce que… « Libérééééée, délivréééée »
Le savoir inutile : Le pasteur américain Kevin Swanson, chrétien fondamentaliste, y a vu une œuvre « maléfique » qui faisait « l’apologie de l’homosexualité » : « Je crois que ce petit film tout mignon va endoctriner mon enfant de 5 ans pour en faire une lesbienne », a-t-il déclaré, ajoutant par ailleurs que la relation entre le personnage Kristoff et son renne Sven était « contre-nature »… Voilà, voilà et joyeux Noël !
Même au 28e tome de la saga, on plonge de nouveau avec plaisir dans ce XIII, « Cuba, où tout a commencé » (Dargaud). Il faut dire que le dessin de Jigounov et le scénario de Sente sont juste deux petites merveilles de précision. Une BD d’action à posséder !
De l’action, il y en a à ras bord dans « Michel Vaillant – Dans l’Enfer d’Indianapolis » (Dupuis), où Lapière et Breteuil emmènent notre pilote préféré dans l’une des plus grandes courses automobiles du monde en 1966. Une reprise très réussie.
Publié à de nombreuses reprises, le récit de Robert Louis Stevenson, « L’Île au trésor » (Daniel Maghen), retrouve de la force sous la plume de Riff Reb’s. Particulièrement soigné au niveau de sa fabrication et de sa mise en page, ce livre est un coup de cœur de cette fin d’année.
« Rock Strip » (Flammarion) de Vincent Brunner, c’est l’Histoire du rock en BD ! Soit près de 500 pages consacrées à Elvis ou encore à Amy Winehouse, mises en image par Luz, Sattouf, Clerc et bien d’autres. Savoureux.
On finit avec l’humour toujours aussi ravageur de la série Donjon Zenith qui, avec ce tome 9 « Larmes et Brouillard » (Delcourt), orchestré par Sfar, Trondheim et Boulet, nous entraîne une fois de plus dans des aventures abracadabrantesques. Hilarant…
Hervé Bourit
LES LIVRES
REFUGE(S) – DE LA JUNGLE DE CALAIS…
Il avait cartonné avec sa série Fox-Boy, chez Komics Initiative. Laurent Lefeuvre revient, mais cette fois avec un projet bien différent ! L’auteur est en effet allé à la rencontre des migrants réfugiés dans les centres en France, signant donc un « Refuge(s) – De la jungle de Calais à l’Ukraine, parcours de réfugiés ». Un carnet de reportages dessinés, dont les premières images touchent en plein cœur.
Au total, 144 pages, de portraits, d’histoires de vie, de récits, le tout publié également chez Komics Initiative, une maison d’édition tourangelle. Pour exister, ce livre s’aide d’une campagne de financement participatif.
Sous-titré « Aphorismes et autres primes » (éd. Verticales), le premier livre de la Dactylo est le recueil de tous ces petits mots doux que l’on a pu lire calligraphiés au pochoir sur les murs de pas mal de villes ces dernières années. Ces petites phrases à la typographie toujours impeccable, jetés sur des murs, des matelas ou des bouts de carton abandonnés, témoignent d’un sens de la formule qui fait mouche à chaque fois.
Entre le « On sort en boîte ? » signé Pandore ou « Les misogynes n’ont aucun état dames », on sourit ou on rit franchement. Le street art est décidément une mine d’invention sans fin qui n’a pas fini de nous surprendre.
H.B.
Incroyable mais vrai, les célébrités possèdent également un signe astrologique. Incroyable mais vrai (bis), vous pouvez découvrir ici le top et le flop des stars qui partagent le même que vous. On a les vedettes que l’on mérite.
BÉLIER
Grâce à l’alignement de vos stars Blanche Gardin et Emma Watson, les Béliers sont des personnes à la fois drôles et sympathiques, même si votre grain de folie (Lady Gaga est aussi Bélier) ne vous interdit pas de vous habiller en morceau de barbaque (normal vous êtes un beau morceau).
Mais si votre signe a beau faire de vous quelqu’un de passionnant(e), vous n’êtes malheureusement pas toujours le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise. Preuve : Benjamin Castaldi est né Bélier. Tout comme Franck Ribéry avec qui vous partagez l’amour de la langue française (« je suis quelqu’un que j’aime beaucoup rigoler ») et son esprit philosophique (« chaque année, je vieillis d’un an »).
TAUREAU
Vous avez beau avoir la joie de vivre d’un caillou (après tout, la désopilante Elisabeth Borne est Taureau), vous parvenez toujours à réunir la plèbe autour de vous. Pourquoi ? Parce que vous êtes souvent considéré( e) comme l’un des signes les plus sexy du monde entier de l’univers intersidéral. Emily Ratajkowski ? Taureau. Gal Gadot ? Idem. George Clooney et David Beckham ? Pareil !
Mais les Taureaux ont la frime facile et restent bien trop fiers. N’oubliez pas que vous êtes aussi du même signe que Cauet et « Patriiick » Bruel. Alors redescendez d’un étage.
GÉMEAUX
(Photo capture d’écran YouTube)
Les Gémeaux sont fougueux. Mais dans fougueux, il y a fou et votre folie vous pousse à vous cramer tout seul en pleine ascension. Vous êtes ce petit oiseau mignon mais un peu dingue qui vole, vole, voooole et PAF, se prend un poteau électrique. Subtile métaphore pour souligner que vous partagez le même signe que Kanye West.
Gémeaux, un signe si étrange, si paradoxal, capable du meilleur (bisou Angelina Jolie) comme du pire (coucou Donald Trump). Oui, vous partagez votre signe avec ces deux personnalités. Donc oui, vous pouvez être diablement canon, intelligent(e) et sexy. Mais oui aussi, vous pouvez aussi être narcissique et complètement cinglé(e). #complot #MakeGémeauxGreatAgain
CANCER
Si l’on vous dit Kev Adams ou Jean Castex, que ressentez- vous ? De la pitié bien sûr. Cette envie de dire à ces deux illustres Cancers : « RIP petit ange parti trop tôt. C’est fini maintenant, il faut partir, quitter le devant de la scène. Il faut s’en aller dignement. » Mais c’est bien le problème avec le signe du Cancer : il s’accroche. Comme une moule à son rocher. Impossible de s’en défaire, quel enfer.
Dur dur de déconner avec les Cancers. Votre côté allemand venant d’Angela Merkel devrait pourtant vous rappeler que le second degré n’est pas qu’une température. Tant de vérités qui font mal, n’est-ce pas ? Vous pourrez toujours vous rassurer en vous disant que Mimie Mathy aussi est Cancer. L’honneur est sauf.
LION
(Photo instagram Madonna)
Pas de doute, les Lions en imposent. Le roi de la jungle, certes, mais aussi le roi des signes astro. Visez un peu vos compatriotes : De Niro, Obama, Schwarzenegger, bim ! Ah, ça fait moins les malins ? (Bon, d’accord, il y a aussi François Hollande. Mais bon.)
Nonobstant, tout n’est pas si parfait dans votre environnement astral de stars. Vous n’hésitez jamais à semer la zizanie (Meghan Markle est Lion, hum hum) déjà. Et vous mentez. Comme Madonna (elle aussi Lion, hum hum), car vous aimez prétendre être like a virgin, touched for the very first time. Mais connaissant votre lubricité, permettez-nous d’en douter.
VIERGE
Avez-vous remarqué que les Vierges aimaient le bon goût, la classe, étaient toujours tirés à quatre épingles ? Normal, quand on a Karl Lagerfeld de notre côté. Et entre nous, mes jeunes freluquets acagnardés, comment ne pas vous aimer, alors que les deux stars les plus cool du monde – Keanu Reeves et Bill Murray – sont Vierges ?
Mais il y a mais : NOUS SACHONS ! Car avec Beyoncé et le Prince Harry à vos côtés astrologiques, on sait que vous êtes, surtout et avant tout, juste simplement pété(e) de thunes.
BALANCE
Les Balances… Ces êtres si viles qui aiment qu’on les flatte à tout va, qu’on les admire, qu’on les caresse dans le sens du poil (et du poil, ils en ont !, soit dit en passant). Or, difficile de vous faire confiance quand on sait qu’un certain Vladimir Poutine est natif de ce signe-là. Tout comme… Cyril Hanouna. Oui, je sais. Vous pleurez des larmes de sang, car toute vérité n’est pas bonne à dire.
« Non, mais y a aussi des stars cool qui sont Balances », vous entend-on alors chouiner d’ici. Vraiment ? Kim Kardashian, Matt Pokora… Rendez-vous à l’évidence. Même Christophe Maé est Balance. Argh.
SCORPION
(Photo Facebook Patrick Sébastien officiel)
Incroyables, vous êtes. Vous pensez être ci, mais vous êtes toujours ça. Oui, le Scorpion se plante constamment. Il suffit de voir vos célébrités-totem. Les Scorpions sont censés être drôles ? Il y a Nicolas Canteloup. Être doués en musique ? Il y a David Guetta. Avoir bon goût ? Il y a Cristina Cordula. Les Scorpions pensent qu’on en a quelque chose à faire de ce qu’ils disent ? Il y a Bernard Henri-Lévy et Nadine Morano. Ouille.
Alors oui, les Scorpions n’ont pas le panier garni des stars et en plus à cause de Patrick Sébastien, vous êtes ascendant Beauf, mais qu’importe. Votre collègue Florent Pagny vous rappelle qu’on n’aura pas votre liberté de penser.
SAGITTAIRE
Sagittaire rime avec « meilleur signe de la Terre ». C’est quand même fou. Parce que oui, dans votre team, il y a Alain Chabat, Edouard Baer et Francis Cabrel. Et ne pas avoir de sympathie pour ce genre de personnalité, c’est un peu comme peigner un chauve : c’est impossible.
Mais personne n’est parfait. Et on vous rappelle que partageant votre signe avec Miley Cyrus, vous êtes potentiellement capable de péter un plomb et faire n’importe quoi. Comme de vous mettre à poil sur votre wrecking ball. Et qui a envie de voir ça ? Personne. Absolument personne.
CAPRICORNE
Pas facile, la vie des Capricornes. Ces natifs « ouin ouin » ayant eu la stupide idée de naître entre le 22 décembre et le 20 janvier pleurent que l’on oublie leur anniversaire (normal, c’est soit la période de Noël, soit on est bourrés du Nouvel an, soit c’est la rentrée).
Vous mettez ça sur votre fort caractère (les stars nées sous votre signe ? Albert Dupontel, Gérard Depardieu, Greta Thunberg, tiens donc), ou votre désir de justice (oui, oui, Martin Luther King, on sait). Il n’en est rien. Il suffit de voir votre star-totem Capricorne, Valérie Damidot : vous êtes simplement relou.
VERSEAU
(Photo CC BY 2.0 Joan Hernandez Mir )
Pourquoi attendre une once d’intelligence, lorsque l’on sait que la plus éminente personnalité qui représente votre signe astrologique est Nabilla ? Vous jouez donc de votre physique avantageux et de votre corps de mannequin (les autres Verseaux ? Ashton Kutcher, Jennifer Aniston, Shakira, COMME DE PAR HASARD), dans un monde qui ne vous a pas encore compris à votre juste valeur.
Car derrière cette divine silhouette, il y a un cerveau et un petit cœur tout mou qui saigne. Résultat : vous faites tout le temps la gueule (Benjamin Biolay est Verseau, COMME DE PAR HASARD).
POISSONS
(Photo NASA/Josh Valcarcel)
Ah, ces Poissons… Tant aimés, mais à la fois détestés… Pourquoi ? Parce que comme votre compatriote Poissons Thomas Pesquet, vous êtes parfait(e). Et vas-y que je sais tout faire, et vas-y que je le fais bien, que je joue du saxophone dans l’espace en résolvant des équations à 38 chiffres…
Attention, la frontière entre l’amour et la haine est aussi fine que la ficelle d’un string des années 2000.
On pourra en revanche toujours compter sur votre seul et unique défaut. Celui qui donne l’envie de s’enfiler une aubergine dans les oreilles dès que vous vous mettez à chanter. Hélène Segara et Justin Bieber sont Poissons. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Et si, pour Noël, on s’offrait une petite virée dans une des institutions de la ville ? Un de ces restaurants qui est là depuis si longtemps, que l’on en oublie presque, parfois, de le mettre sur nos petites tablettes gourmandes. Place à la Chope !
A-t-on construit l’avenue de Grammont autour de La Chope ? C’est ce que l’on pourrait croire, à voir les photos en noir et blanc qui rappellent, au mur, le long et joli passé de ce bel endroit qui existe depuis près d’un siècle, nous dit-on. Car ici, on vient aussi pour le décor, les serviettes en tissu, les belles tables nappées, la moquette au sol, les sièges confortables et la petite noria de gentils serveurs qui se pressent autour de nous. C’est la classe et le service à la française, un monsieur pour la carte, un monsieur pour le vin…
D’accord, nous direz-vous, mais quid de ce que l’on dispose dans les belles assiettes de porcelaine blanche ? En ce qui nous concerne, nous avions opté pour le menu du jour. Une entrée en forme de ballotine, avec un petit cœur de foie gras. Histoire de se mettre en train pour les fêtes à venir. Et, pour le plat principal, une généreuse assiette de paleron de bœuf, cuit à basse température et nappée d’une petite sauce au vin. Du classique, de l’efficace. Pour vous dire, il n’y avait plus de place pour le dessert.
Alors, évidemment, la Chope n’entend pas révolutionner la gastronomie tourangelle. Les amateurs de twist et de classiques revisités en seront sans doute pour leurs frais. Mais la cuisine, ici, a le charme désuet et chaleureux de la restauration traditionnelle. On est heureux de s’y attabler, par exemple, avec sa petite tante des Prébendes, qui va nous raconter comment on vivait, à Tours, avant.
À la carte, pour accompagner le moment, on trouve de la beuchelle aux cèpes et aux racines d’antan. Une illustre recette tourangelle, que l’on ne propose plus beaucoup dans les restaurants de la ville. Mais, c’est écrit dessus, la vraie spécialité de la Chope, c’est le poisson et les fruits de mer. D’ailleurs, on nous souffle dans l’oreillette que, pour les fêtes, le restaurant propose ses fameux plateaux et bourriches d’huîtres à emporter.
Une bonne façon de ramener chez soi un peu de la chaleur cossue de l’endroit.
Matthieu Pays
> L’addition : menu du jour (entrée/plat ou plat/dessert) à 21,50 €, sauf le weekend et les jours fériés. La totale à 24 €. L’autre menu, à 32 € les trois plats, est disponible à tous les services. Pour un plateau de fruits de mer complet, comptez 49,50 €/personne. > Au 25 avenue de Grammont et c’est ouvert tous les jours, au déjeuner comme au dîner. > Contact : www.la-chope.fr/ Retrouvez-les également sur Facebook Tél. 02 47 20 15 15 Mail : info@la-chope.fr
La fin de l’année approche, l’astrologue de tmv va bientôt pouvoir regagner sa villa de luxe aux Caraïbes (oui, ça paye bien comme métier). En attendant, il vous a concocté un (presque) horoscope de Noël.
Bélier
Amour
Vous êtes le saumon des sentiments, remontant
à contre-courant la rivière de l’amour, esquivant
ses nombreux dangers. (purée, c’est poétique)
Gloire
Rappel : les fêtes de Noël ne durent que
deux, trois jours max. Dommage, deux, trois jours
durant lesquels votre vie avait au moins un sens.
Beauté
Vous êtes fatigué(e)… Fatigué(e) d’être
aussi sexy !
le cadeau de noël que vous méritez
Un stylo. Pour continuer à dessiner des zizis partout (on
vous connaît, bande de beaufs !)
Taureau
Amour
Vous êtes un peu comme le fameux sandwich
triangle : on n’assume pas vraiment de vous
aimer en public.
Gloire
Francky Vincent a été nommé chevalier
des Arts et des Lettres. Comme quoi, tout n’est pas
perdu pour vous. (en plus, vous aussi vous voulez
mon zizi, oui, oui, oui…)
Beauté
Sans vouloir pourrir l’ambiance, la beauté
est une denrée périssable chez les Taureaux.
le cadeau de noël que vous méritez
Une Lara Fabian de poche. Pour vous rappeler que tout,
tout, tout est fini entre nous.
Gémeaux
Amour
Le/la bourreau des coeurs que vous êtes
donne la même sensation que de boire du jus d’orange
après le dentifrice. Vous laissez un goût amer.
Gloire
L’anagramme de Gémeaux est Xuamegé.
Ce qui ne rime à rien. Tout comme l’année qui s’annonce
pour vous.
Beauté
De maxi-chances de choper la gastro
à Noël. Et côté prédictions, on s’y connaît pas mal
vous savez !
le cadeau de noël que vous méritez
Un peu de muscles. Histoire de réussir enfin à ouvrir le
pot de cornichons tout(e) seul(e).
Cancer
Amour
« Blabla, non mais le coeur des Cancers est
fermé à double-tour, de toute façon, blabla… » Alors
que personne ne cherche à l’ouvrir.
Gloire
L’important, c’est de participer. Comme
disent les losers.
Beauté
Se lever du lit, c’est dur pour tout le monde.
Surtout pour vous qui ressemblez à Michel Houellebecq
au réveil.
le cadeau de noël que vous méritez
Eh bien vous recevrez plein pleiiiin de cadeaux. Mais
nous ne leurrons pas, cela est uniquement dû à votre
physique plus qu’avantageux.
Lion
Amour
Vous êtes le Poulidor de l’amour. Toujours
« l’éternel second ».
Gloire
Fin de mois difficile, puisqu’une horde de
fanzouzes vous attaquera pour avoir critiqué Cyril
Hanouna. FUYEZ !
Beauté
Vous pensiez que cet excès de sébum
vous laisserait tranquille en 2023 ? Haha, vile naïf/
naïve que vous êtes…
le cadeau de noël que vous méritez
Une ceinture de chasteté. Ça calmera un peu les ardeurs
des Lions, ces baraques à frites.
Vierge
Amour
Vous aviez toutes les cartes en main le 7
décembre pour une superbe relation. Mais on avait
oublié de vous le dire dans le dernier numéro, désolé.
Gloire
Vous êtes un peu comme Tom Cruise. Vos
croyances dérangent, mais qui va sauver le monde
sans jamais se décoiffer ? Eh bah c’est vous.
Beauté
Un cœur d’or se cache sous cette tête à
claques.
le cadeau de noël que vous méritez
Un Bescherelle. Pas besoin de vous faire un dessin…
Balance
Amour
En changeant 3 lettres à Balance, ça fait
ToutlemondeaimelesBalanceslesêtreslesplusparfaitsdumonde. Un sacré hasard qu’on ne peut pas imputer
au fait que l’astrologue soit Balance !
Gloire
Hélas, encore une semaine où Jean Castex
ignore de tout de votre existence. Que votre vie est
triste…
Beauté
Vous perdrez le statut de signe astro le
plus canon en 2023. Dur.
le cadeau de noël que vous méritez
Un tour gratuit en taxi. Juste pour le plaisir de grimper
dedans et crier « Chauffeur ! Suivez cette voiture ! »
(et avoir l’air un peu stupide mais bon, c’est Noël et
de toute façon, vous avez l’habitude)
Scorpion
Amour
Ne désespérez pas de votre situation
amoureuse. Chaque kebab trouve un jour sa broche.
Gloire
Scorpion, ça rime avec pigeon et jambon.
C’est quand même un hasard hasardeux en y
repensant…
Beauté
(ceci dit, Scorpion, ça rime aussi avec
constipation. Ce qui nous fait dire que l’avenir de
votre fin d’année semble bien bouché)
le cadeau de noël que vous méritez
Un pangolin. Mais la dernière fois que vous en avez eu
un, vous avez un peu foutu le dawa.
Sagittaire
Amour
Ne voyez pas l’amour comme une chose
déprimante. Il y aura toujours pire. Regardez la personne
à votre droite par exemple.
Gloire
Le sachiez-tu ? Un jour, David Guetta, mais
finalement David n’a jamais rien vu.
Beauté
Telle la biscotte, vous êtes toujours
beurré(e).
le cadeau de noël que vous méritez
Des préservatifs. Puisque ce serait quand même dommage que vous vous reproduisiez.
Capricorne
Amour
Faites croire que vous l’aimez. Les illusions
et les mensonges, l’unique moyen de s’en tirer chez
les Capricornes.
Gloire
Allez taquiner le goujon, ça vous détendra
un peu.
Beauté
Euuuuh… évitez de lire la ligne ci-dessous…
le cadeau de noël que vous méritez
Un masque anti-Covid. Il n’est plus obligatoire, mais on n’a pas forcément envie de sentir votre… enfin de… bref.
Verseau
Amour
Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) par un(e) Verseau.
Gloire
Vos amis pensent sincèrement que vous
devriez tirer la chevillette et que la bobinette cherra.
(sérieusement, quelqu’un a déjà compris ce truc ??)
Beauté
Finalement, vous avez des petits airs de
Jean Lassalle. Surtout en fin de soirée. C’est mignon.
le cadeau de noël que vous méritez
Un dîner avec Hanouna, Kev Adams et Eric Zemmour.
Et oui, c’est un fait : vous n’avez pas été très sage !
Poissons
Amour
Dans la steppe des sentiments, il y a toutes
ces gazelles indomptables. Vous, vous n’êtes qu’un
gnou mou du genou.
Gloire
Fidèle à vos habitudes, vous ne serez même
pas foutu(e) d’arriver à l’heure à votre soirée de Nouvel
an. De quoi pourrir la fin d’année à tout le monde.
Beauté
Difficile de faire mieux que votre popotin.
Erigeons une statue en son honneur au bord
de la Loire.
le cadeau de noël que vous méritez
Rien. Vous ne vivez que d’amour et d’eau fraîche,
bande de sales hippies.
Ce mercredi soir, la France affrontera le Maroc en demi-finale de la Coupe du monde. Avant l’effusion des fans de foot, à Tours, la municipalité et Fil bleu ont déjà pris les devants.
Tramway coupé
Côté tramway, Fil bleu a annoncé que la circulation serait coupée entre Gare de Tours et Porte de Loire. Impossible, donc, de s’arrêter à Jean-Jaurès et Nationale. Cette coupure sera effective à partir de 21 h 30.
Bus déviés
Attention également si vous prenez le bus. Les arrêts de l’avenue de Grammont, du boulevard Heurteloup et boulevard Béranger ne seront pas desservis. Les lignes 2, 3 et 5 subiront des déviations.
Sur son site internet, Fil bleu « remercie le public de garder, en toutes circonstances, une attitude courtoise envers les agents en service ».
Place Jean-Jau ? Fermée à la circulation !
Le gros des perturbations se trouvera au niveau de la place Jean-Jaurès. La municipalité a annoncé que la circulation y sera totalement coupée ce mercredi donc, à partir de 21 h 30, mais également les 17 et 18 décembre prochains à partir de 17 h 30.
Aussi, les axes au niveau des intersections suivantes seront neutralisés :
– Rue Bernard Palissy (voire rue Buffon si celle-ci est rouverte à la circulation) – Boulevard Heurteloup
– Rue Charles Gilles – Avenue Grammont
– Rue Boulevard Béranger – Georges Sand
Pétards et feux d’artifice interdits
La préfecture d’Indre-et-Loire, quant à elle, a pris deux arrêtés. Elle interdit donc « l’acquisition et utilisation de récipients contenant des produits chimiques, inflammables ou explosifs interdit sur l’agglomération de Tours » et « le transport, le port et l’usage d’artifices de divertissements, quelle qu’en soit la catégorie, d’articles pyrotechniques, de pétards et de fusées ».
#VisMaVille Stéphanie Huret est antiquaire à la Galerie Zola. Elle vient de prendre la relève d’une partie de la galerie Gabillet, bien connue à Tours. Un pari et une reconversion pour cette passionnée d’art.
Une femme dans un monde d’antiquaires, déjà ce n’est pas banal. Mais une prothésiste dentaire qui se reconvertit à la cinquantaine dans ce milieu de niche, encore moins. Richard Gabillet, l’antiquaire-expert référence de la ville avec qui elle travaille en partenariat, souligne son « courage de se lancer dans ce métier en voie de disparition ».
La galerie divisée en deux, Stéphanie Huret a repris le bail commercial de la partie ancienne en juin 2020. La nouvelle antiquaire détonne dans ce milieu par sa fraîcheur mais rivalise par sa passion, comme un poisson dans l’eau au milieu des meubles et tableaux antiques, XVIII et XIXe siècles ainsi que des tapisseries Offard qui ornent les murs de sa galerie.
« J’ai toujours aimé l’art, j’ai visité beaucoup de musées à travers le monde et fait des rencontres incroyables qui m’ont permis de changer de métier. » Aujourd’hui, elle s’investit à fond, apprenant sur le tas. « Quand je cherche un objet, je fonctionne sur le coup de cœur, j’ai d’ailleurs parfois du mal à m’en séparer quand les clients l’achètent. »
Le temps fort de son métier, l’achat d’objets, que ce soit des peintures, des meubles, de sculptures, des horloges… l’occupe aussi en dehors de sa présence à la boutique. « Les dimanches, j’en profite pour aller chercher un objet chez un client collectionneur, livrer ou chiner dans les foires professionnelles. Il n’y a pas d’horaires dans ce métier.»
Les objets proviennent également des successions, des achats entre professionnels physiques ou virtuels via le site internet Proantic qui référence plus de 2 000 œuvres. L’achat et la vente par internet sont d’ailleurs en train de faire évoluer le métier. Stéphanie Huret, inscrite sur Proantic, a par ailleurs monté le site internet de la galerie Zola, l’alimente en textes et photos, lui permettant ainsi une nouvelle visibilité.
Après l’achat, l’étape importante consiste à « rechercher l’historique de l’objet pour apporter une garantie à la clientèle ». Recherche de l’auteur de l’œuvre s’il n’est pas connu, de son histoire, de celle de la vie et des caractéristiques de l’objet, pour aboutir à une fiche complète.
L’accueil attentionné des clients, des expos d’artistes locaux font également partie de la recette maison. Ici, ce n’est pas un hasard si « Expo » est affiché à l’entrée, il s’agit de rendre l’art accessible. « Beaucoup d’étudiants viennent visiter comme dans un musée, et puis vous pouvez, en plus, toucher les objets. »
Enfin, Stéphanie Huret ajoute une corde à son arc d’antiquaire : la petite restauration. Son œil expert de prothésiste dentaire et sa pratique des matières lui permettent de déceler les moindres imperfections mais aussi de resculpter, restaurer, des détails abîmés. Pour les restaurations plus conséquentes, elle fait appel aux artisans d’art. Elle se dit aujourd’hui « dans son élément, entourée de beaux objets ».
Dernier numéro de l’année pour tmv ! Pour la peine, l’astrologue prend les rênes et vous propose un maxi horoscope, votre thème astral suivant les stars qui ont le même signe que vous et un quiz pour savoir quel signe astro êtes-vous vraiment ! On parle aussi de l’appel aux dons du château de l’Islette, d’un Vis Ma Ville d’antiquaire, du retour en force du tennis en Touraine, sans oublier notre chronique resto (La Chope) et le plein de culture.
Après l’effondrement d’un plancher lors d’un tournage, les propriétaires du château de L’Islette lancent une cagnotte pour financer une partie du chantier.
Les faits
En septembre dernier, un plancher des combles du château de l’Islette, à Azay-le-Rideau, s’effondrait durant un tournage. Les membres de l’équipe de télévision, entraînés dans la chute, avaient été légèrement blessés.
Un accident imprévisible, mais qui « a révélé une fragilité de structure insoupçonnée, rendant le lieu aujourd’hui interdit à la visite », précisent Pierre-André et Bénédicte Michaud, les propriétaires du château. L’effondrement serait en effet dû à des infiltrations d’eau dans le toit, au cours du XIXe siècle.
Appel aux dons
Le chantier s’annonce donc complexe… et aussi coûteux. Les propriétaires ont ainsi décidé de lancer un « appel à soutien, notamment à destination des Tourangeaux, pour faire aboutir ce chantier indispensable à la réouverture de l’Islette, au 1er mai prochain », précise Pierre-André Michaud. Une cagnotte en ligne (1) a été mise en place.
L’objectif premier de cette campagne de financement est la réparation du sol des combles (effondrement et remplacement/renforcement des poutres) qui s’élève à 118 743 €, auxquels il faudra ajouter le traitement contre la mérule, un champignon qui ronge le bois.
Les propriétaires solliciteront également l’aide de l’État et les collectivités.
En contrepartie
Pour remercier les donateurs, des contreparties sont mises en place (billets d’entrée, livre, etc.). Et tout le monde sera automatiquement inscrit au tirage au sort, peu importe le don. Pour, peut-être, gagner une nuit avec petit-déjeuner, pour deux personnes, au château de l’Islette.
Histoire(s) de château
Si les Michaud espèrent ne pas être seuls dans cette délicate aventure, c’est parce qu’ils chérissent et souhaitent préserver du mieux possible le château de l’Islette. Classé monument historique, l’édifice typique de la Renaissance est connu pour être le berceau des amours tumultueuses de Camille Claudel et Auguste Rodin, dans les années 1890. C’est aussi ici que les deux artistes y ont créé La Petite Châtelaine et Le Balzac.
Aurélien Germain / Photos : NR Julien Pruvost + château de l’Islette
[1/2] Qui dit fêtes de fin d’année, dit « se caler sous un gros plaid devant la télé ». Voici la première partie de nos petits films à visionner solo ou à plusieurs, pour celles et ceux qui aiment Noël… et aussi pour ceux qui n’aiment pas !
KLAUS
Le film : Drôle, poétique, esthétiquement dingue, original, ambitieux, rafraîchissant. Stop, n’en jetez plus ! S’il doit rester UN film de Noël, c’est bien ce « Klaus », pépite d’animation signée Netflix qui possède une qualité de narration rare. Même les anti-Noël aimeront « Klaus ». Promis.
Le savoir inutile : Le film étant conçu en Espagne, certains des animateurs ayant travaillé dessus n’avaient jamais vu de neige de leur vie et n’étaient pas capables de représenter des traces de pas dessus.
LOVE ACTUALLY
Le film : Ok, plus cliché tu meurs ! Mais un Noël sans « Love Actually », c’est comme un Noël avec la chanson de Mariah Carey sans s’arracher les cheveux (même les chauves). Pas possible. C’est un film feelgood à 200 %, ça sent Noël de partout, il y a des sourires, de la joie et de l’amour.
Le savoir inutile : Dans le film, Keira Knightley porte une casquette. Une bonne grosse gavroche qui lui bouffe le visage et c’est dommage. Mais pourquoi donc ? Parce qu’un bouton d’acné de l’enfer avait trouvé refuge sur le front de la jeune actrice. Impossible à camoufler, à part avec cette casquette.
JOYEUX BORDEL
Le film : À la tête de l’entreprise familiale, Carole menace de fermer la branche dirigée par son frère. Lui est un poil trop fêtard et ses collègues sont de gros boulets. De là leur vient l’idée d’organiser une soirée de Noël épique dans les bureaux pour impressionner un gros client. « Joyeux Bordel », c’est un mix de « Projet X » et de « Very Bad Trip », à la sauce Noël. Totalement crétin, mais drôle : parfait pour affronter la gueule de bois.
Le savoir inutile : Au Québec, le film s’appelle « Noël de folie au bureau ». Voilà de rien.
SANTA & CIE
Le film : Dur, dur. Le réveillon approche, mais les 92 000 lutins qui fabriquent les cadeaux sont malades. Le Père Noël n’a pas le choix, il va devoir se débrouiller et chercher un remède sur Terre. Un film de et avec Alain Chabat ? À tmv, c’est un oui à coup sûr.
Le savoir inutile : Dans le film, le Père Noël est en vert et non en rouge. Couleur qui avait été choisie par Coca Cola dans les années 30 pour représenter le fameux Santa Claus.
LES CHRONIQUES DE NOËL
Le film : Aïe ! Un accident de traîneau et c’est toute la distribution des cadeaux qui est menacée. Un ado et sa sœur vont aider le Père Noël dans une mission de folie… Ici, pas de film de Noël bien niais et dégoulinant (de toute façon, Santa Claus est joué par Kurt Russell et rien que ça, c’est rock’n’roll…), mais ça reste léger, fun et avec de bons sentiments.
Le savoir inutile : Goldie Hawn, la maman Noël qui apparaît dans le film, est la véritable épouse de Papa Noël Kurt Russell.
Quelle taille mesure le plus petit sapin du monde ? Et pourquoi y a-t-il 13 Pères Noël en Islande ? Et avant, on en faisait quoi de la bûche ?
N°01 • le plus petit sapin du monde
Alors, à votre avis ? 10 cm ? 3 cm ? 1 mm ? Non. Composé de 51 atomes, le plus petit sapin du monde mesure 4 nanomètres de haut. Soit 20 000 fois plus fin qu’un cheveu humain.
Il a été conçu par Maura Williams, une étudiante de l’université des technologies des Pays-Bas, grâce à un microscope de l’enfer, où chaque atome peut être scanné et changé de position pour en faire, donc, une silhouette triangulaire de sapin. Chacun son hobby.
N°02 • il y a 13 Pères Noël en Islande
En Islande, on compte treize Pères Noël. En réalité, il s’agit surtout de trolls – une croyance bien ancrée dans le pays – appelés les jólasveinar. Ils sont très farceurs et débarquent en ville treize jours avant Noël et font des petites bêtises (Túfur gratte les fonds de casseroles pour récupérer les restes, Þvörusleikir lèche les cuillères en bois qui ont servi à faire à manger, Hurðaskellir fait claquer les portes pour empêcher les gens de dormir, etc.).
Un peu comme des défauts que pourraient avoir les enfants islandais… qui doivent donc se débarrasser de ces petits vices pour espérer avoir un cadeau. Sinon ? C’est patate pourrie en guise de présent. L’Islandais est sympa.
N°03 • le père Noël ne prend pas le bus
Chaque mois de décembre, les chaînes françaises rediffusent pour la 32 890e fois « Le Père Noël est une ordure ». Un film culte qui avait connu bien des difficultés durant son tournage, en raison d’un titre qui posait souci aux autorités.
Mais pire, c’est pour la promo que le long-métrage a subi les conséquences de son nom. La RATP a purement refusé de diffuser les affiches. Idem de la part de la Ville de Paris. Imaginez si le film avait gardé son titre prévu à l’origine : « Le Père Noël s’est tiré une balle dans le cul »…
N°04 • en Pologne, c’est 12 plats par personne !
Le 24 décembre, c’est Wigilia en Pologne. Pour eux, la veille de Noël est très importante. C’est à ce moment-là qu’on organise un repas composé de… 12 plats ! En référence aux 12 apôtres. Petite consolation pour espérer éviter les 12 kg supplémentaires dans son bidon : il n’y a ni viande, ni alcool.
N°05 • la bûche, avant, on la brûlait
La tradition de la bûche de Noël est d’origine païenne. Lors du solstice d’hiver, on faisait brûler une bûche pour allumer un feu nouveau, éloigner les esprits (on pouvait par exemple la graver). Une sorte d’offrande pour espérer que les futures récoltes soient bonnes. Ce n’est que dans les années 1945-1950 que la bûche comme pâtisserie a été popularisée. Moins sacré, mais plus calorique.
Cette semaine, on retrouve le Tourangeau Nota Bene qui propose un nouveau tome dans sa collection BD en s’attardant sur la mythologie grecque. Zoom, aussi, sur les autres bandes dessinées à avoir et le EP de Jane et les autres.
LE COIN BD
NOTA BENE – LA MYTHOLOGIE GRECQUE
Nota Bene ne s’arrête plus ! Le youtubeur enquille les vidéos sur sa chaîne d’Histoire, les projets (podcast et compagnie), sans oublier les BD. La preuve avec ce – déjà – cinquième tome de la collection (éditions Soleil).
Après avoir notamment exploré la mythologie nordique et égyptienne, c’est au tour de la mythologie grecque. Accompagné de Mariolle au scénario et Castaza au dessin, Nota Bene instruit autant qu’il divertit. L’album est dense (56 pages et beaucoup d’écrit), mais les petites touches d’humour (un décalage amusant grâce aux références pop culture) et le talent de Benjamin Brillaud pour conter allège le tout.
De Zeus à Prométhée, en passant par Héraclès, tout y passe : une bande dessinée qui offre un panorama complet et captivant pour qui aime la Grèce antique.
Aurélien Germain
LA SELECTION BD
Avec « Hoka Hey » (éd.Rue de Sèvres), Neyef livre 224 pages de pur bonheur, sur la rencontre improbable entre un jeune sioux élevé dans un pensionnat catholique et un guerrier ivre de vengeance. Une histoire prenante, magnifiée par une mise en scène haute en couleurs.
« Wonderland » (Graph Zeppelin), est une adaptation des plus originales d’Alice au Pays des merveilles : le trio Gregory, Gill, Embury fait des miracles aussi bien au niveau du scénario, du dessin que des couleurs.
Dans « Qatar le lustre de l’Orient » (Delcourt), le spécialiste de la péninsule arabique Victor Valentini et le dessinateur Emmanuel Picq s’associent pour livrer un récit très intéressant sur ce pays plus que jamais d’actualité…
On ne le dira jamais assez, mais Zidrou est l’un des scénaristes les plus doués de sa génération. Il le prouve avec « Celle qui fit le bonheur des insectes » (Daniel Maghen), où porté par le dessin éclatant de Salomone, ce conte fantastique se révèle être la surprise de la fin d’année.
Et non, on n’est pas passés à coté du génial « Thérapie de groupe » (Dargaud), où notre Larcenet préféré présente pour la troisième fois ses angoisses existentielles. De l’humour à tous les étages, brillant !
Hervé Bourit
MUSIQUE
JANE ET LES AUTRES – COLLISION
En avril 2021, la rédac découvrait le premier EP de Jane et les autres, « Lessons ». La jeune artiste y faisait déjà preuve d’une certaine maturité musicale. Et l’essai est confirmé sur cette deuxième offrande, « Collision », un mini-album qui pioche dans la pop, le rap sucré saupoudré de R&B, avec toujours une touche très personnelle.
L’ouverture se fait avec « Les Etoiles », un titre rappelant Angèle (avouons qu’il y a pire comme comparaison !) et déroule cinq chansons qui font découvrir l’univers de cette Tourangelle. Il y a de bonnes idées ici (cette si jolie guitare sur « Addiction ») et tous les textes sont ciselés et bien travaillés. À découvrir, bien sûr, sur toutes les plateformes.
#VisMaVille Il y a 20 ans, Émilie Juquois devenait la première femme sapeur-pompier professionnelle à la caserne de Joué-lès-Tours. Aujourd’hui, elle vit son métier avec toujours autant de passion.
Tout a commencé à Montlouis, chez elle, comme pompier volontaire, où elle exerce toujours d’ailleurs avec son mari, durant son temps libre. La vocation de pompier se partage souvent en famille. « Si je suis arrivée là, c’est grâce aux valeurs que m’ont transmises mes parents », n’oublie pas Émilie Juquois, 42 ans, sapeur-pompier professionnelle à Joué-lès-Tours depuis 2003.
Avec son mari, lui aussi pompier professionnel à Amboise, ils alternent des gardes de 12 à 24 heures plusieurs fois par semaine, leur laissant aussi le loisir de s’occuper à tour de rôle de leur fille Jade. Un pompier professionnel réalise cent gardes par an à hauteur de 1 607 heures.
Après des études de commerce et des petits boulots à La Poste, Émilie Juquois a démarré emploi jeune au SDIS 37 puis a passé son concours de sapeur-pompier 2e classe.
Aujourd’hui sergent-chef et très sportive, elle conduit le camion, grimpe les cordes et les planches, ce qui a, au début, impressionné dans un monde d’hommes. « Je n’ai pas un grand gabarit mais il faut des bras. Cela m’a permis de faire ma place ici », rigole celle qui a démarré en étant la seule femme dans l’équipe. Elles sont aujourd’hui quatre dont la cheffe de centre. « Notre présence a déridé un peu aussi les gars, c’est important d’avoir de l’empathie et d’être à l’écoute dans ce métier. »
Car l’activité de pompier est principalement tournée vers les secours à la personne et il faut souvent faire preuve, outre de physique, de psychologie.
« C’est 80 % de nos interventions. Il faut aimer aider les gens car c’est parfois compliqué. Le reste concerne les incendies et opérations diverses. Le problème c’est que de plus en plus de gens nous appellent alors que ce n’est pas justifié, ce qui retarde les secours pour des interventions plus urgentes, déplore la sergent-chef. Dès que quelqu’un ne répond pas au téléphone ou met un message inquiétant sur les réseaux sociaux, on nous appelle pour forcer des portes ! C’est devenu notre quotidien. »
Des interventions qui parsèment une journée type de pompier. Celle-ci démarre à 7 h 30 par le rassemblement, tous en rang, avec l’attribution des fonctions du jour par le sous-officier, puis la vérification du matériel. Enchaînement avec une heure de sport ici à la caserne, à côté au lac des Bretonnières ou sur la piste de Jean Bouin. À nouveau rassemblement, et c’est parti pour deux heures d’exercices de manœuvres.
L’après-midi, le scénario se répète avec également des travaux dans les services, selon les spécialités de chacun. « Je m’occupe du service de prévention et de gérer les manœuvres », explique Emilie Juquois qui possède le permis poids lourd. Tout ceci est, bien évidemment, chamboulé par les multiples sorties des pompiers appelés à intervenir. Avant le retour à la caserne et la poursuite de la garde dans la nuit.
Le nouveau projet d’Olivier Arlot a ouvert ses portes dans le quartier des Halles. Direction l’Atelier de la pinsa, où on mange non pas de la pizza, mais de la… pinsa !
Ça ressemble à de la pizza… mais ce n’est pas de la pizza. La pinsa, visuellement et esthétiquement, c’est très très proche de la pizza. Mais on la distingue déjà par sa forme allongée et, surtout, par sa pâte. Plus croustillante, plus croquante, plus aérienne. Et comme elle est composée d’un mélange de farines, de riz et de soja, on dit souvent que la pâte d’une pinsa est plus digeste et légère.
Un bien beau cours de cuisine me direz-vous, mais qui a en fait tout à voir avec notre chronique resto de la semaine. Car au niveau des Halles, c’est un nouvel établissement spécialisé dans la pinsa qui a ouvert ses portes il y a peu.
L’Atelier de la pinsa est situé au 20 place Gaston-Paillhou, c’est le nouveau projet d’Olivier Arlot, un nom que la gastronomie tourangelle connaît bien.
Ici, une dizaine de propositions sont à la carte, avec des références simples comme la pinsa margherita ou regina que tout le monde a en tête. Mais aussi d’autres plus originales, telle la pistacchio (crème, pistache, mortadelle, parmesan) ou travaillées (la salmone et son saumon fumé, ricotta, citron, pignon, ou encore la turenna avec poitrine de cochon confite, sainte-maure, miel et noix).
Pour nous, ce sera une spinata. Le plat est affiché à 16 € tout de même. La pinsa arrive sur une petite planche rectangulaire. Elle est pré-découpée, donc à vous de voir si vous optez tout de même pour les couverts ou si vous mangez avec les doigts. En bouche, la pâte est effectivement plus différente que celle d’une pizza classique.
Par dessus, le chef y a mis de la roquette en portion suffisante. Des petits bouts de parmesan alimentent le tout. Et, surtout, il y a cette bonne spianata, toute fine, un peu piquante ; une charcuterie typique de Calabre façon chorizo qui rajoute des saveurs.
Pour nous, le repas s’est fait sur place (on a pu zieuter la trancheuse à charcuterie et le grand box vitré rempli de beaux fromages). Mais il faut noter qu’on peut également prendre à emporter et faire chauffer sa pinsa chez soi au four. À vous de choisir !
Aurélien Germain
> L’addition Pour une pinsa, comptez entre 12,50 € (la simple margherita) et 18 € (pour la pistacchio). Desserts : 8 €. Antipasti à 15 €, burrata à 12 € et des entrées à partager ou non, entre 6 et 12 €. Menu enfant à 12 €.
> C’est où ? Au 20 place Gaston-Paillhou. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 22 h 30. Sur place ou à emporter.
> Contact Tél. 02 47 66 42 65 ou encore sur instagram. com/atelier_pinsa
Vous sentez venir les vacances ? L’astrologue de tmv aussi. D’où cet horoscope plein d’amour et de gentillesse et… bon ok ce n’est pas crédible.
Bélier
Amour
On ne court pas deux lièvres à la
fois ! (ni 17 à la fois, comme vous)
Gloire
La devise des Béliers : « Il n’y a
pas de petites victoires. Que des grandes
défaites. »
Beauté
Avec le temps vaaa, tout s’en
vaaa… (surtout vos cheveux)
Taureau
Amour
Qui ne tente rien n’a rien. Vous
tentez toujours, mais vous ratez tout. Comme
quoi, les proverbes c’est con.
Gloire
Parfois, il faut savoir se prendre
par les cornes…
Beauté
Big Brother is watching you. (et
quelle chance, vu que vous êtes constamment
à poil)
Gémeaux
Amour
Accouplez-vous avec Monsieur
ou Madame Sagittaire. Il serait temps d’avoir
enfin bon goût.
Gloire
Si vous étiez dans la fable « Le
Lièvre et la tortue », vous seriez la tortue. Mais
on est dans la vraie vie. Et vous n’êtes rien.
Beauté
Aucune pudeur, ces gros nudistes
de Gémeaux…
Cancer
Amour
Incroyable mais vrai, vous allez
connaître un 5 à 7 avec Manuel Valls. #caliente
Gloire
Le travail, c’est pas la santé. ‘Suffit
de voir votre tronche.
Beauté
N’oubliez pas cette citation de
Norbert dans Top Chef : « « J’suis tendu, j’ai
les fesses qui disent bravo. »
Lion
Amour
Si vous lisez un jour dans l’horoscope
tmv que vous allez trouver l’amour,
foncez ! (wooow INCEPTION !)
Gloire
Journée en dents de scie. Vous gagnerez
100 € au jeu à gratter avant de vous retrouver
en RDV amoureux avec Jean Castex.
Beauté
Cessez de partager vos écouteurs,
c’est répugnant. (surtout les vôtres)
Vierge
Amour
HAHAHA MEGA LOL !
Gloire
Cette semaine, vous trouverez la
vie belle jusqu’à vous rendre compte que les
Sagittaires sont bien plus cool que vous.
Beauté
Au réveil, certains ressemblent
à une vidéo 4K. Vous, c’est plutôt la vidéo
youtube pixellisée 144 p. qui date de 2005.
Balance
Amour
Ne cherchez pas l’amour. Vous
voyez bien qu’il vous fuit depuis votre naissance.
Gloire
« En s’attendant au pire, on n’est
jamais déçu. » (proverbe préféré des Balances,
toujours optimistes)
Beauté
Non, vous ne voyez pas trouble.
Les gens autour de vous sont juste moins
beaux que vous.
Scorpion
Amour
Semaine fantastique pour tous les
Scorpions. Sauf celles et ceux qui aiment la
pizza à l’ananas. (on ne vous respecte pas)
Gloire
Même la Coupe du monde est
moins corrompue que vous.
Beauté
Dépisté à temps, il est pas si
méchant…
Sagittaire
Amour
Votre compatibilité amoureuse
? Quelqu’un de canon et cool, mais
mal luné les matins et qui râle non stop.
Bref, votre portrait craché.
Gloire
Pourquoi les Sagittaires sont si sexy mais si relous ? Pourquoi la Vie ?
Pourquoi des gens bizarres s’appellent Sasha avec un S ? Tant de questions existentielles sans réponse…
Beauté
Des panards bien trop poilus.
Epilez-vous les orteils, ça nous fera les pieds
Capricorne
Amour
Encore une semaine trépidante
dans la vie sentimentale des Capricornes !
(non, on déconne, il ne se passera que dalle,
comme d’hab)
Gloire
« Pourquoi nous retirer et abandonner la partie, quand il nous reste tant
d’êtres à décevoir ? », disait Cioran. Elle vous va bien, cette citation, non ?
Beauté
Paraît-il que les rides donnent du
charme. Ouf pour vous…
Verseau
Amour
Même dans la série « Amour, Gloire & Beauté » on ne surjoue pas aussi mal l’amour que vous.
Gloire
Le sachiez-tu ? Julien Courbet et
Julien Lepers ne s’appellent pas réellement Julien. Ça vous la coupe.
Beauté
Vous vous plaindrez de la météo
toute la semaine. Car oui, vous êtes désormais
ce qu’on appelle un vieux/une vieille.
Poissons
Amour
Tiens, c’est marrant : Poissons, ça
rime avec « simulation »…
Gloire
Vous allez perdre une dent. La
petite souris essayera de passer, mais elle ne
vous filera rien, car vous êtes un gros rat.
Beauté
Incroyable, mais vrai : plus le temps passe, plus vous ressemblez à un
blob fish.
Eh eh, on se calme, vous avez eu peur ? Mais quand on parle de corrida, on parle évidemment de ces courses hivernales, courtes, urbaines et nocturnes, qui ponctuent la fin de l’année des coureurs tourangeaux. Cette saison, quatre corridas sont au programme, sur des parcours qui vont de 2,5 à 7,5 kilomètres.
La première a eu lieu le week-end dernier, à Sainte- Maure-de-Touraine, dans un petit froid piquant, bon pour les gambettes. Le deuxième acte aura lieu à Esvres vendredi. Au programme, trois boucles de 2,3 km et un dress code recommandé : rouge et blanc pour tout le monde.
Le week-end suivant, on se retrouvera à Saint-Pierre-des-Corps pour une corrida à deux vitesses. Un 5 km populaire à 19 h 15 et la même distance, mais en version élite, sous le starter à 20 h. A noter même, une version « Collégiens », sur 2,5 km, à 18 h.
Et c’est Chambray-lès-Tours qui fermera le banc, pour la corrida des courageux, le 27 décembre, à 20 h 30. Idéal pour se faire pardonner les excès de premier réveillon et se mettre dans de bonnes conditions pour le second.
M.P. / Photo : archives NR
EN PRATIQUE
#9 décembre : Corrida du Noble Joué à Esvres. 7 km à 20 h. Renseignements et inscriptions sur https://www.foulees-dunoble- joue.fr
#17 décembre : Corrida de Saint-Pierre-des-Corps. 2,5 km à 18 h pour les collégiens, 5 km populaire à 19 h 15, 5 km élite à 20 h. Renseignements et inscriptions sur https://www. ussp-athletisme.com
#27 décembre : Corrida la J-4 à Chambray-lès-Tours. 7,2 km à 20 h 30. Renseignements et inscriptions sur https://corridachambray- 2022.ikinoa.com
L’hiver approche, les organisateurs des festivals d’été veulent déjà réchauffer les cœurs. Terres du Son vient de dévoiler les six premiers noms de son affiche pour 2023.
Dans 7 mois, ce sera le top départ de la 18ème édition du festival Terres du Son, à Monts, près de Tours. Ce mardi 6 décembre, les organisateurs viennent d’annoncer les premiers noms qui constitueraient l’affiche des 7, 8 et 9 juillet prochains.
Vendredi 7 juillet, place à Orelsan, rappeur emblématique de la scène française. A ses côtés, un deuxième artiste annoncé : Feder.
Le lendemain, samedi 8 juillet, Shaka Ponk devrait faire remuer la foule du popotin ! Même date, La Femme sera également là de la partie.
Enfin, deux derniers noms ont été dévoilés, avec Adé et le Tourangeau… Biga*Ranx !
Ow, ow, ow ! Le Père Noël approche et il a un joli exemplaire de tmv dans sa hotte. Cette semaine, numéro spécial fêtes de fin d’année avec des bons plans, des recettes délicieuses, des sorties et la filmographie de Noël.
Pour le reste, zoom sur une sapeur-pompier professionnelle de Joué-lès-Tours, un tour à l’Atelier de la Pinsa pour le midi, du nouveau au tri postal de Fondettes qui déménage sa partie « colis », un vrai/faux sur l’espace, le retour des corridas pour la course à pied ou encore un horoscope WTF et des chroniques culture.
Dans les cours des écoles et des collèges de France, ça spécule un max. La rumeur se répand comme une traînée de poudre : il paraît que bientôt, on n’aura plus cours le matin !
« Si, si, je te jure : c’est à cause des coupures, tout ça… ». Et chacun de rêver à ce monde merveilleux où on n’aurait plus à se lever au milieu de la nuit pour aller en classe. Dans les entreprises, on commence à se calfeutrer, à mettre les sacs de sable sous les portes et à baisser les stores électriques. On a nommé Robert responsable de secteur pour le respect des consignes de sobriété. Depuis, il passe ses journées à faire le tour des radiateurs et ça fait bien rigoler à la machine à café.
Et, dans le secret de chaque foyer, on se prépare aussi aux heures froides. On trie ce que l’on pourra brûler, le vieux fauteuil de la chambre d’ami, le bureau Ikea que l’on n’a jamais réussi à vendre sur le Bon Coin et, même, les bouquins de Guy des Cars qui prennent la poussière dans la bibliothèque. Le grand-père, qui en a vu d’autres, sourit un peu du coin de l’œil, manière de nous dire : « Voilà ce qui arrive, avec toutes vos conneries… ».
Il va y avoir du changement, en avril 2024… La Poste envisage de déplacer l’activité colis du centre de tri postal de Fondettes. Direction Joué-lès-Tours.
Les faits
Déménager l’activité « colis » du centre de tri postal de Fondettes à Joué-lès-Tours, c’est le projet de La Poste et dont l’annonce a été faite par Emmanuel David, le directeur du site. Ce déménagement se ferait du côté de la zone industrielle de la Liodière.
C’est en effet de là que la filiale de logistique Viapost va partir, laissant vacant un entrepôt de 12 000 m². Le centre de tri pourrait alors s’y installer sur une grande partie (8 000 m²), soit largement plus que les locaux de Fondettes. Le déménagement se ferait durant le printemps 2024.
Pourquoi ce changement ?
« On ne pouvait plus se développer, alors que la croissance des colis augmente », a souligné le directeur Emmanuel David dans les colonnes de la Nouvelle République. Car aujourd’hui à Fondettes, sur les 2 600 m² dédiés à cette activité (sur les 3 100 m² du centre), ce sont 8 000 à 10 000 colis quotidiens ! La majeure partie – un peu plus que la moitié – file en direction des communes de la métropole de Tours. Ainsi qu’aux centres postaux de Bourgueil, Château-Renault et Saint-Paterne-Racan. Alors le site de Fondettes, croulant sous les colis, est donc saturé.
L’investissement global de ce déménagement et de ce développement à Joué est estimé à 5 millions d’euros.
D’autres projets
Outre les colis et leur livraison, La Poste souhaite aussi diversifier son activité et a aussi un autre projet en tête : le centre tourangeau prévoit également de développer les livraisons à domicile de courses en drive en centre-ville. Ainsi, Fondettes ne garderait que l’activité courrier, « avec des changements immobiliers », comme le précise Emmanuel David, puisque le lieu serait alors sinon bien trop surdimensionné.
Colis = besoin de main d’œuvre
À noter également qu’en cette période de fêtes, La Poste voit la quantité de colis exploser. Il faut donc recruter d’urgence. Dans la région, on estimait il y a peu encore, à 250 le nombre de postes saisonniers, dont 65 en Indre-et-Loire.
Aurélien Germain / Photo : archives illustration NR
Instant aveu… On s’était arrêté au Nickelback d’antan, ce temps où « How you remind me » squattait les ondes radio et les méchouilles de Chad Krueger cramaient l’écran de votre vieille téloche décrépite. Bref, en 2001 (coucou le coup de vieux). Alors quelle surprise au moment de mettre ce « Get Rollin’ » dans les esgourdes !
Ce dixième album débute avec « San Quentin », gros riff plombé à l’appui, déroulant un heavy rock bien lourd. Pour le reste ? Nickelback joue la carte du post grunge, balance de la voix éraillée quand il faut, sait pousser les potards. Chaque morceau est pensé pour la radio (la ballade sirupeuse « Those Days », le quasi country « High Time »), c’est du rock US à 100 %.
Alors que l’on trouve ça racoleur ou non, force est de constater que le groupe sait faire taper du pied en rythme et dérouler les chansons efficaces. Pas toujours donné à tout le monde.
Aurélien Germain
LE COFFRET
JACK POTE
Lorsque Jack Pote nous avait quittés, tous ses amis avaient décidé qu’il méritait plus que deux lignes dans la rubrique nécrologie. Alors pour célébrer celui qui fut une icône du rock tourangeau, de Gérard Blanchard aux Reactors puis en solo, ils se sont attelés à lui rendre un bel hommage. Le résultat est un coffret magnifique avec une pochette clin d’œil à Elvis et aux Clash, où l’on retrouve 5 CD, un DVD, un vinyle, un fanzine et plein de goodies.
Il n’en fallait pas moins pour ce fou de musique, cet amoureux des mots, ce rocker dans l’âme qui a illuminé les nuits tourangelles. Repose en paix l’ami, tes potes ne t’oublieront jamais…
H.B.
> Facebook : Les Potes de Jack.
FESTIVAL
LE WINTERIIP APPROCHE !
L’hiver, la sinistrose, le froid… Quoi de mieux que de se réchauffer avec un festival metal hardcore ? Le 17 décembre, le 37e Parallèle accueillera le Winteriip Fest, déclinaison hivernale du fameux Riip Fest.
Pour cette 3e édition, l’orga a mis le paquet à en juger par l’affiche : Verbal Razors, Suicidal Angels et In Other Climes pour la triplette en tête et aussi Pavement Punishment, Ariel Tombale, Projet 86, Lovve et Grand Master Krang. Et, toujours en filigrane, une sensibilisation à la cause environnementale notamment. À ne pas manquer.
A.G.
Dès 15 h. Tarif : 15 à 20 €. Infos : facebook.com/ RIIPFest
https://www.youtube.com/watch?v=Hig5bGfTiZ8
LA SÉLECTION BD
Avec maintenant Kris au scénario et l’inégalable Lambil au dessin, les Tuniques Bleues continuent leur chevauchée avec ce T66 « Irish Melody » (Dupuis). On y retrouve avec plaisir Blutch et Chesterfield aux prises avec des Irlandais : un album joyeux, même très joyeux !
Lucky Luke lui non plus ne manque pas d’humour et cet « Arche de Rantanplan » (Dargaud) est un vrai régal. Toujours mis en valeur par le dessin impeccable de Ache, notre cowboy solitaire est pour le coup entouré d’animaux divers et variés, dont un Rantanplan d’anthologie.
On reste dans le western, mais plus classique, avec le prequel de « La jeunesse de Durango » (Soleil), superbe série du genre crée par Yves Swolf. Si celui-ci reste au scénario, c’est Roman Surzhenko qui reprend le dessin de cette trilogie qui ne manque pas de justesse et d’action.
Déjà le tome 17 pour les Sisters ! « Dans tes rêves » (Bamboo) est une réussite de plus pour le duo William Cazenove. En effet, les deux sœurs Marine et Wendy sont une fois de plus en forme quand il s’agit de faire face à des situations toutes plus folles les unes que les autres.
« Ça balance pas mal à Lutèce » (Albert René/Hachette) est le titre du troisième album des aventures solo d’Idéfix, un travail d’équipe où l’on retrouve le dessin d’Etien, mais aussi pas mal des personnages emblématiques de la série mère. Bourré d’humour et de gags bien placés !
H.B.
#VisMaVille Éric Vasseur est agent de collecte à la métropole de Tours. Un métier loin de la routine, pas tous les jours facile mais qu’il mène, avec son trio, dans la bonne humeur.
8h 30 du matin. Peu à peu, les équipes d’agents de collecte arrivent au dépôt de Tours Nord, situé rue Huygens. C’est l’heure de la pause-café avant de repartir sur la seconde tournée de la journée. Depuis 5 h 45, Eric Vasseur et ses deux coéquipiers sont sur le terrain, après avoir préparé leur camion à 5 h 30.
L’un conduit, les deux autres sont debout accrochés à l’arrière du camion. Ils enchaînent les ramassages de déchets, s’activent, courent, plaisantent parfois entre deux bacs ou échangent quelques mots avec un habitant venu à leur rencontre.
Chaque jour, du lundi au vendredi, 10 bennes de 26 tonnes partent du dépôt de Tours Nord, avec chacune sa zone définie. Celle d’Eric Vasseur, Franck Porteboeuf et Richard Marcelline, tous trois agents de collecte de la métropole, anciennement appelés chauffeurs-ripeurs, arpente la zone commerciale du côté de l’hypermarché Auchan, de la zone industrielle et des lotissements de la Milletière.
Sous la pluie, le vent ou le soleil, peu importe les conditions météorologiques, 9 à 10 tonnes sont collectées en moyenne sur ce parcours, avant que les déchets soient amenés au centre d’enfouissement de Sonzay.
La journée d’un chauffeur-ripeur se termine vers 12 h 45 en règle générale. Eric Vasseur est, quant à lui, salarié de la métropole depuis juin 2009. Auparavant il exerçait comme chauffeur routier. « Ici les journées ne se ressemblent pas, selon la météo, les gens qu’on rencontre, les obstacles sur la route, ce n’est pas la routine ! Nous avons une tournée type avec des imprévus, des travaux souvent. On s’adapte. »
Une tournée bien rodée par le trio depuis plus d’un an. « On est toujours la même équipe et c’est agréable de travailler avec eux, dans la bonne humeur. » Le teint toujours halé par son travail d’extérieur, il apprécie également de ne pas être enfermé de la journée. « Je me voyais mal travailler dans une usine. »
Eric Vasseur voit son métier comme une manière de « se rendre utile pour les usagers. Nous avons une image de service public à donner ». Même si, parfois, les habitants râlent un peu envers les agents de collecte quand ils ralentissent la circulation. Sur le terrain, on se rend compte de la difficulté de leur mission : grosses voitures mal garées leur laissant peu de passage dans des lieux étroits, vélos et trottinettes circulant sur les trottoirs, il faut être un chauffeur hors pair pour exercer ce métier.
Également, la condition physique est une donnée importante. « C’est sûr qu’il faut avoir une bonne hygiène de vie, conseille Eric Vasseur, qui se lève à 4 h 30 et pratique souvent le VTT à travers le nord de l’agglomération pour se détendre. On n’est pas à l’abri de l’accident, de la blessure. Même si les véhicules sont aujourd’hui automatisés, vous appuyez sur un bouton et le bac se lève tout seul, il faut être en permanence vigilant ».
En moyenne, un agent de collecte parcourt 18 km à pied par jour et collecte 400 bacs à lui tout seul, précise Damien Fraillon, le responsable du dépôt de Tours Nord.
« De la cuisine maison, métissée et familiale pour les petits et grands moments », c’est le credo d’Olanjali, dans le quartier Blanqui. On y a fait un tour.
Voilà un bien bel endroit où commence à s’écrire une bien belle histoire. Pour décrire un peu la chose, Olanjali, se situe entre le traiteur et le « restaurant à emporter ». Traiteur pour vos événements d’entreprise ou vos petites fêtes privées et restaurant à emporter pour vos déjeuners de semaine ou vos petits plaisirs du week-end.
Pourquoi donc Olanjali ? C’est le nom d’un oiseau coloré qui, comme on peut le lire sur le site internet « vole, plane, marche, grimpe, saute, se suspend. Il attire les regards, libre, il est le symbole de notre cuisine. ». Elles sont deux à faire vivre le lieu.
Très souvent derrière les fourneaux, plus particulièrement en charge des plats salés, il y a Chitra. Elle, c’est la maman. Elle est née en Inde, a grandi au Tchad et est arrivée en Touraine à la fin des années 70. « Depuis toujours je fais la cuisine pour ma famille, pour mes amis. Cela fait partie de ma vie. Et, quand je vais dans un restaurant indien, je ne retrouve jamais les plats que l’on mange à la maison. »
Alors, c’est cela qu’elle a voulu nous proposer, Chitra, le goût véritable de sa tradition culinaire, de la cuisine qu’elle prépare, depuis toujours, pour ses proches.
Tout près d’elle, il y a sa fille, Anousha. Elle, c’est plutôt le sucré, même si les deux femmes aiment aussi travailler ensemble. Elle est Tourangelle de naissance, mais elle a le voyage au cœur. Linguiste, elle a couru le monde, de l’Angleterre au États-Unis, en passant par l’Irlande et l’Allemagne. Elle en a ramené des saveurs et des goûts nouveaux. Après quelques années dans les relations internationales ou à enseigner le français, elle a l’idée de cette reconversion. Un projet culinaire, accessible et ouvert sur le monde, avec sa maman.
Si nous prenons tant de temps à vous raconter toute cette histoire, c’est que c’est bien ce parcours qui fait le goût de ce que l’on mange chez Olanjali. Du métissage culinaire, comme elles disent. Pour nous, ce jour-là, du poulet aux épices et sa semoule aux raisins secs et aux olives. Et, en dessert, un délicieux banoffee (inspiration ramenée de voyage) à la banane et au mascarpone. Pour le goûter, on avait même ajouté un petit cookie qui, à lui seul, valait le voyage.
Chronique : Matthieu Pays / Photo : Facebook OlanJali
> L’addition : Le plat seul est à 9,50 €, formule Entrée / Plat ou Plat / Dessert pour 13 €. Pour la totale, ce sera 17 €. Et, jeudi, c’est jour végétarien ou végan. > Au 56 rue Blanqui. La boutique est étroite, on ne peut pas y manger, mais l’accueil est chaleureux. > Contact : www. olanjali.com, sur Facebook ou sur instagram.com/ olanjali_traiteur
Pas assez de conducteurs dans le réseau Fil bleu… Résultat ? Depuis le 28 novembre et jusqu’au 9 janvier, les bus passeront moins fréquemment sur certaines lignes.
Les faits
« Face aux difficultés de ressources de conducteurs, Fil bleu diminue l’offre de transports de certaines lignes à partir du 28 novembre. » L’annonce a été faite dans un communiqué de Keolis Tours, qui gère le réseau de transport dans la Métropole. Pénurie de conducteurs oblige, les conséquences vont donc se faire sentir sur huit lignes de bus qui verront, jusqu’au 9 janvier 2023, leur service amoindri du lundi au vendredi (hors vacances scolaires).
Quelles lignes concernées ?
Les lignes 2, 3, 4, 5, 10, 16, 30 et la C1 sont concernées. Dans le détail, il faut noter que la ligne 2 verra sa fréquence moyenne diminuer très légèrement : toutes les 8 minutes au lieu de 7 min 30 jusqu’à maintenant.
Pour les 3, 4 et 5, les bus ne passeront que toutes les 12 minutes et non toute les 10. Côté ligne 10, il faudra espérer un passage toutes les 20 minutes au lieu de 15.
Service encore plus espacé pour la 16, soit toutes les 30 minutes, et non toutes les 20. Idem pour la ligne 30 qui relie Ballan-Miré au CHU Trousseau.
Quant à la ligne C1, cette citadine parcourant le centre-ville de Tours, elle ne passera que toutes les 45 minutes au lieu des 15 précédentes.
Le contexte
Différents facteurs peuvent expliquer ce manque de personnel qui est d’ailleurs aussi visible dans le transport scolaire. Ce phénomène avait notamment été accentué après le Covid. Il y a également eu de nombreux départs à la retraite. Certains conducteurs ont par ailleurs dû récupérer des services et d’autres ont décidé de changer de poste, en raison des conditions de travail (service tôt le matin ou tard le soir, les dimanches, etc.).
Une situation temporaire
« Cette offre va permettre de fiabiliser le service et de retrouver un bon niveau de ponctualité ». Keolis l’a assuré : la situation ne devrait pas durer. Toutefois, ce n’est qu’au 9 janvier 2023 que la direction espère un retour à la normale. En attendant, elle poursuit ses sessions de recrutements. Des conducteurs qu’il faudra ensuite former. Sept nouveaux sont déjà arrivés.
La fin de l’année approche et vous sentez que le portefeuille s’allège de plus en plus ? Pas de souci, la rédac vous a dégoté quelques astuces pour se faire plaisir, tout en économisant et sans se ruiner ! On revient aussi sur la pénurie de conducteurs de bus, et on fait le plein de chroniques culture, de resto avec Olanjali, de sport avec Giroud et son cœur tourangeau. Enfin, un VisMaVille qui suit les chauffeurs-ripeurs de la Métropole.
La Touraine et le stade de la Vallée du Cher ne sont pas prêts d’oublier le passage de Giroud…
Olivier Giroud vient de passer un cap important dans sa carrière. A l’occasion du premier match des Bleus lors de la Coupe du monde au Qatar, il a inscrit un doublé face à l’Australie. Cela a porté son compteur à 51 réalisations sous le maillot bleu, ce qui le propulse à la première place des buteurs tricolores, à égalité avec Thierry Henry.
« Je n’oublie pas d’où je viens, Le Tours FC est un club qui m’est cher. J’ai gardé plein de bons souvenirs et j’ai gardé contact avec des personnes qui travaillaient au club. » C’est Olivier Giroud qui parlait ainsi, en juin 2021.
La Touraine ne l’a pas oublié non plus
Depuis Clairefontaine, il n’a pas non plus oublié de saluer par un message vidéo l’officialisation de Tours comme camp de base de l’équipe irlandaise lors de la prochaine Coupe du monde de rugby, qui se jouera en France à l’automne prochain.
Si Giroud n’oublie pas d’où il vient, la Touraine, non plus, n’oublie pas et n’est pas prête d’oublier son passage à la Vallée du Cher. En deux saisons, entre 2008 et 2010, la star de l’équipe de France a fait trembler à 38 reprises les filets adverses. C’est également à Tours que l’attaquant a fait la connaissance du défenseur central Laurent Koscielny, qu’il retrouvera plus tard en équipe de France. Deux futurs internationaux dans une équipe de Ligue 2, les recruteurs de l’époque avaient eu du nez…
Texte : Matthieu Pays / Photo : Crédit commons.wikimedia.org
Avant la fin du siècle, on le sait, plusieurs États seront purement et simplement rayés de la carte du monde. Sous les eaux, ils seront. Inhabitables, engloutis. Et, du coup, une question totalement abyssale se pose : que deviennent les pays quand ils disparaissent ?
On a déjà vu des pays se dissoudre en tant qu’ensemble politique, l’Union Soviétique, la Tchécoslovaquie et bien d’autres. On en a vu naître aussi, Israël, le Turkménistan ou Palaos, par exemple. Mais des pays qui disparaissent corps et biens, physiquement, dont le territoire est absorbé. Ça, on ne l’a jamais vu…
Du coup, pour eux, un concept incroyable commence à se dessiner : celui des États-virtuels. Mais leurs i-représentants, alors, auront-ils un i-droit de vote dans les sommets internationaux ? Pourront-ils prendre place sur des i-chaises et i-signer des i-résolutions ? Et, plus compliqué encore, que vont devenir les populations ? Devrons-nous céder un département pour accueillir la i-République des Maldives ? Et, ces i-pays seront-ils condamnés à jouer des i-Coupes du monde ? Point positif : les îles Féroé pourraient enfin gagner un match…
Dans le cadre de Chambord Live, Imagine Dragons sera de passage pour un show qui s’annonce dantesque. On attend 30 000 personnes.
On avait déjà eu Sting au Château de Chambord (pour un show archi-complet) en 2022… Pour sa deuxième édition, Chambord Live organisé avec AZ Prod, vient d’annoncer qu’Imagine Dragons serait en concert le 8 septembre 2023.
La billetterie – qui risque d’être prise d’assaut – ouvrira le 1er décembre à 10 h (sur chambordlive.com). Côté tarifs, comptez 78,50 € pour la fosse debout classique et 133,50 € pour la fosse debout « or ». 30 000 personnes y sont attendues.
Le groupe, qui a enquillé les hits (dont le célèbre « Radioactive ») et remplit les salles du monde entier, ne jouera sur deux dates en France. Chambord donc, mais aussi Paris.
Cette semaine, on commence avec un disque bourré de soleil, celui d’Amari Natura, partie d’Amérique du Sud et désormais Tourangelle. On enchaîne avec un tout nouveau magazine 100 % rap, Mosaïque. Et on finit avec le petit kif de Bruce Springsteen !
L’ALBUM
AMARI NATURA – MUÉVETE
Le mois de novembre n’est pas franchement connu pour être le plus gai de l’année. Par chance, voilà un album qui devrait apporter une bonne grosse dose de soleil, de bonne humeur et de « caliente ». Parce qu’aux manettes de ce « Muévete », on retrouve Amari Natura, chanteuse née en Colombie, ayant grandi au Vénézuela, et qui a ramené dans ses valises (elle vit désormais à… Tours !) des compositions péchues et qui sentent bon l’Amérique du sud.
Pour se faire une idée, il faut imaginer un mélange habile entre reggaeton latino, cumbia et de trap. Un résultat qui fait du bien aux oreilles, fait bouger du popotin (le bien nommé « Danser Bonito ») et fait réellement voyager (l’ouverture « La Cumbia Brava »). Amari Natura chante dans sa langue natale et reste tout aussi mélodique lorsqu’elle se lance dans des paroles en français.
Réfugiée en France en 2017, membre de L’Atelier des artistes en exil, activiste pour l’environnement et le droit des femmes, elle raconte à travers « Muévete » sa vie, son parcours, son histoire. Un album à potentiel. Il suffit de jeter une oreille à « Cumbiamba » et son refrain qui s’ancre en tête dès la première écoute ; un véritable single dont le clip a été tourné à Tours pour un résultat (d)étonnant. À l’image de ce disque.
Juillet 2021, tmv vous faisait part d’un petit nouveau dans le monde des médias : Mosaïque, magazine web 100 % indépendant consacré au rap, lancé par Lise et Thibaud, deux jeunes journalistes passés par l’Ecole publique de journalisme de Tours. Depuis, leur bébé a bien grandi… et pas qu’un peu, puisque le duo tente désormais l’aventure du mag’ papier.
Et c’est carton plein, puisque ce trimestriel (écoresponsable de surcroît) qui veut relancer la presse rap a écoulé tous les exemplaires de son tout premier numéro en… moins d’une heure ! Pour ne pas louper les prochains, restez donc à l’affût sur mosaiquemagazine.fr
A.G
LE CD
BRUCE SPRINGSTEEN – ONLY THE STRONG SURVIVE
Reprendre des titres de soul et de rhythm’n’blues des années 60-70 ? C’est l’exercice qu’entreprend Bruce Springsteen ici, avec ce « Only the strong survive ». Petite récréation avant sa tournée 2023, le rockeur s’offre un petit plaisir coupable, tant son enthousiasme semble communicatif. Au total donc, quinze covers piochant dans Franck Wilson, The Temptations, ou encore The Four Tops et autres références de la Motown.
Un joli répertoire, porté par une voix rocailleuse, où la technique est mise en avant et où Springsteen semble s’éclater. À 73 ans, il reste le Boss.
Ils bullent, ils bullent… Retour sur dix dessinateurs de bande dessinée, des bédéistes bien de chez nous, tout droit issus de Touraine.
TITWANE
Pierre-Antoine Thierry (Titwane pour les bédéphiles) officie dans le genre de plus en plus prisé du reportage dessiné. Et il y excelle ! De la brigade des mineurs au porte-avion Charles de Gaulle en passant par l’Elysée, il croque avec acuité le monde qui nous entoure.
Loisel, posé près d’Amboise
Wow ! Le saviez-vous ? Bon, ça fait un moment déjà que Régis Loisel a élu demeure du côté d’Amboise (2019 exactement), mais on avoue qu’on ne s’en remet toujours pas. Le monsieur est tout de même un des très grands dessinateurs de la BD hexagonale : Peter Pan, La Quête de l’Oiseau du Temps, Magasin Général… Et il reste prolifique, puisqu’il vient de sortir le tome 3 de Un putain de Salopard : Guajeraï (dessins de Loisel et scénario de Pont, éditions Rue de Sèvres).
Turalo alias Eric Dérian
Compère de Larbier sur les albums Blagues belges, il est tout autant dessinateur que scénariste-auteur. Il est même prof, puisqu’il a dirigé un temps l’académie de BD Brassart-Delcourt. Il a encore changé de casquette en devenant responsable d’édition chez Phileas, tout en restant les pieds en Touraine.
Larbier, le papa des Petits Mythos
Vous (ou vos enfants), vous adorez redécouvrir la mythologie gréco-romaine avec les albums des Petits Mythos ? Eh bien leur papa est tourangeau ! Philippe Larbier a plus d’un album à son actif, et plus d’un style sous son crayon. Dessin de presse, Journal de Mickey, et en albums BD la série Ninja (scénarii et dessins) ou Le chevalier de Maison-Blanche (pour le scénario) … Et donc, ces Petits Mythos nés en 2015 dans le cerveau de Cazenove et sous le crayon de Larbier, qu’on ne se lasse pas de feuilleter.
Relom
Passer par Fluide Glacial, ça vous marque un CV et une identité. Depuis, le Tourangeau Relom a ajouté à son talent pour le dessin une belle expérience de scénariste, avec notamment Les veuves électriques dont il signe le scénario alors que Damien Geffroy est au dessin. Et vous savez quoi ? Le 2e tome est sorti l’été dernier !
Crip : sur les pointes
Pointes de stylo ? Ou pointes de danse classique ? Les deux mon capitaine, puisque Crip est le dessinateur de la série d’albums Studio Danse, aux éditions Bamboo. Une aventure qui dure : déjà 13 albums pour les petites héroïnes imaginées par le duo de scénaristes BeKa et ce dessinateur de chez nous.
Antoine Aubin derrière Blake et Mortimer
Reprendre les célèbres Blake & Mortimer ? Pas simple, mais Antoine Aubin relève le défi de se mettre au dessin pour faire vivre les scénarii de Jean Van Hamme depuis La porte d’Orphée. Et pour le tome 29 qui sort ce 25 novembre, c’est Jean-Luc Fromental qui est au scénario, et notre Tourangeau au dessin pour Huit heures à Berlin.
Terreur graphique
Pourquoi ce nom alors qu’il est loin de faire peur ? Installé à deux pas de l’Atelier Pop à Tours, Terreur Graphique a le trait piquant et l’humour noir (à moins que ce ne soit l’inverse ?). Ce qui lui fait peur en ce moment dans les pages de Libé, c’est l’avenir de la planète, le climat, toussa toussa. D’ailleurs on le retrouve dans l’équipe qui a concocté Maroni, album collectif autour du fleuve Maroni, paru cette année aux éditions Futuropolis.
Mayeul Vigouroux
Dans La Manticore, Mayeul Vigouroux nous conte l’histoire d’un roi qui décide de faire passer sa petite fille qui vient de naître pour un garçon, afin de lui éviter le courroux de son épouse misogyne. Une histoire de quête d’identité qui résonne sans nul doute avec le parcours de l’illustratrice.
Simon Hureau
Il n’est pas à Tours mais dans les environs, à la campagne… Et on comprend pourquoi en lisant L’Oasis, publié en 2020 chez Dargaud : il nous y raconte l’aventure de son jardin, pour un grand bain de nature ! Changement de décor avec le plus récent Sermilik, là où naissent les glaces, direction la banquise !
#VisMaVille Jessica Degain est conservatrice du patrimoine au musée des Beaux-Arts de Tours. Sous les feux des projecteurs avec le commissariat de l’exposition François Boucher, elle mène un travail de fond sur les œuvres.
2022 est une grande année pour Jessica Degain. La jeune conservatrice du patrimoine, arrivée au musée des Beaux-Arts en mai 2020 après un premier poste au service de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles (COARC) de la Ville de Paris, a la charge des deux expositions du musée. Celle d’Antoine Coypel qui a eu lieu début 2022 et depuis début novembre, François Boucher, deux peintres du XVIIIe siècle.
Au départ spécialiste en art indien, Jessica Degain s’est tournée vers l’art du siècle des Lumières, et complète avec le XVIIe et XIXe au Musée des Beaux-Arts. « J’aime beaucoup le siècle des Lumières très riche au niveau artistique, sensuel et élégant. On perçoit très bien ce côté dans l’œuvre de François Boucher, sa proximité avec la nature et son art délicat. »
Cela fait deux ans qu’elle bâtit cette exposition événement, aux côtés de Guillaume Kazerouni, conservateur à Rennes, avec qui elle avait déjà expérimenté une collaboration pour une exposition au Petit Palais. « Le commissariat d’exposition, c’est d’abord proposer une listes d’œuvres en partant des collections du musée et en enrichissant par des prêts extérieurs. On part d’une liste idéale mais on s’adapte car il est difficile d’obtenir tous les prêts souhaités. L’idée est surtout d’avoir une approche originale pour faire avancer la connaissance scientifique. »
Ensuite, vient le temps de l’élaboration du catalogue d’exposition, puis la mise en place de la scénographie. « C’est une étape stimulante qui permet de se projeter dans les espaces, de choisir les couleurs, l’identité visuelle de l’exposition. » Une étape qui se fait en lien avec le personnel du musée et des prestataires extérieurs. « Nous ne sommes pas isolés dans un bureau, c’est un travail d’équipe collectif », souligne Jessica Degain.
La recherche de mécénat fait aussi partie des missions de la commissaire, avec l’aide du service dédié à la Ville de Tours. « Ensuite, il faut faire vivre l’exposition pendant trois mois, la médiation est ici importante, par des cours d’histoire de l’art notamment. »
En dehors du montage des expos, la conservatrice du patrimoine travaille, telle une fourmi, à enrichir les collections du musée. Là aussi un budget est défini. « Depuis deux ans et demi, nous avons acquis un nombre d’œuvres importantes que l’on peut voir aujourd’hui accrochées, comme un De Boulogne et des tableaux de Girardet qui a illustré des paysages de Touraine. »
Enfin, Jessica Degain est également occupée par la restauration, en ayant un rôle de maîtrise d’ouvrage, qui permet de faire découvrir de nouvelles œuvres au public en les faisant tourner dans le musée. Ce dernier possède au total 18 000 œuvres dont 10 à 15 % seulement sont visibles, les réserves étant stockées sur le site de la Camusière à Saint-Avertin.
Vous connaissiez El Cafecito, rue du Grand-Marché ? Mais l’établissement a un petit frère au jardin des Prébendes. On est allé faire un tour pour notre pause du midi et déguster la formule déjeuner.
Un cadre idéal, de la tranquillité, un petit coin de verdure et une pause gourmande pour le midi. Voilà à quoi l’on pourrait résumer El Cafecito. Attention, on ne parle pas ici de l’établissement situé rue du Grand-Marché (testé dans nos pages en 2017 d’ailleurs), mais de celui qui s’est installé cet été à l’entrée du jardin des Prébendes.
La tête pensante est toujours Karla Derenne qui, décidément, a des projets plein la tête et des idées à tout va. Elle s’est installée dans ce joli parc suite à l’appel à projets de la mairie lancé début mai 2022.
Vue sur les Prébendes et formule déjeuner
On arrive donc ce jeudi-là à midi pile – la salle est toute petite, autant dire qu’elle est vite remplie et qu’on vous conseille de réserver si intéressé(e)s – et on découvre un endroit tout mignon. C’est chaleureux, accueillant, avec de grosses lampes en osier, un grand tableau d’une artiste guatémaltèque accroché au mur et des meubles signés La Malfabrique. Installé sur une table haute, on a vue sur le jardin des Prébendes, idéal pour rêvasser en attendant le plat qui arrive assez rapidement.
Cette semaine, c’était d’abord soupe de courge Carat et châtaignes pour commencer. Ça réchauffe, ça fait du bien et on a apprécié la touche de lard fumé et de crème pour parfaire le tout. Pour accompagner, un grilled cheese : des petits pains toastés et grillés fourrés aux trois fromages et patate douce ! Le chef a aussi eu la bonne idée de l’assaisonner de coulis de persil.
À noter que cette formule déjeuner revient à 14,50 € (avec un café ou un thé), mais une troisième assiette est possible (cette semaine, une crème de fenouil au gingembre avec graines de courges et fromage de brebis) pour une note à 19 €. Une pause du midi bien agréable !
Reste évidemment que les amoureux/ ses de café – LA spécialité d’El Cafecito – ne seront pas déçus, puisqu’aux Prébendes aussi tout comme rue du Grand-Marché, on peut en déguster à foison. Du café venu tout droit d’Amérique latine et du Guatemala, torréfié par l’équipe pour une carte plus que fournie.
> L’addition : Menu déjeuner à 3 assiettes (2 plats + 1 dessert) à 19 € avec café ou thé. Formule 2 assiettes à 14,50 €. Brunch le dimanche à 22 €. > C’est où ? Au jardin des Prébendes, à Tours. El Cafecito se trouve dans la petite maisonnette et il y a également une terrasse. Ouvert tous les jours de 9 h à la fermeture du parc. > Contact Tél. 07 72 33 59 51 ou par mail à karla@elcafecito.fr + réseaux sociaux, où il poste ses menus chaque semaine : @elcafecitotours sur Facebook et @el_cafecito_tours sur Insta
Pas de chance pour les Taureaux cette semaine qui seront le signe le moins aimé de notre astrologue. Mais qui aime bien châtie bien. Ou charrie bien, on ne sait plus.
Bélier
Amour
Un match Tinder avec Jean Lassalle
remettra en question toute votre vie
amoureuse.
Gloire
On vous a déjà dit que ça rendait
sourd. (et avez-vous remarqué comme vous
étiez sourd(e) comme un pot ?)
Beauté
Les auréoles sous les bras, c’est
gênant. Vous en savez quelque chose.
Taureau
Amour
Chaque jour
est un nouvel échec sentimental. Voyez le
positif : au moins, vous êtes constant(e) !
Gloire
Naaan, mais tu comprends,
je suis hypersensiiible… » Non, non, vous
êtes juste hyperchiant(e).
Beauté
Bonne nouvelle tout de
même, puisque Disney vous contactera
pour le rôle de Chewbacca dans le
prochain Star Wars.
Gémeaux
Amour
Vénus et le trigone de l’étoile polaire
éclaircissent votre ciel amoureux. (ça ne
veut rien dire, mais on s’en tape)
Gloire
Il y a deux choses chiantes sur
Terre : discuter avec les Gémeaux et le fait
que gaufre ne s’écrive pas avec deux F.
Beauté
Prenez un suppositoire de second
degré avant de vous coucher, ça vaut mieux.
Cancer
Amour
A force de plonger dans ses yeux,
vous allez boire la tasse. Ne faites jamais
confiance à l’amour.
Gloire
Vous préférez une petite qui fait
rire plutôt qu’une grande qui fait pleurer.
(on parle de votre meilleure amie, TOUT
DOUX LES LUBRIQUES)
Beauté
Vous êtes un soleil, vous êtes extra,
la Beauté incarnée et… oupsi pardon, c’était
destiné aux Poissons, ça.
Lion
Amour
Vous rencontrerez l’amour de
votre vie… qui dira « comme même ». À
vous de voir si vous tentez le coup ou si vous
l’encastrez.
Gloire
Vous avez un peu trop confiance en
vous en ce moment. Calmez-vous et repensez
à tous vos échecs.
Beauté
Une étude lituanienne démontre
que les bons coups ont généralement les cheveux
blonds. A+.
Vierge
Amour
Vous êtes un peu le Didier Raoult
des relations amoureuses : autant adulé que
controversé.
Gloire
La loi de Murphy dit : « S’il existe au moins 2 façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément
quelqu’un pour emprunter cette voie. » Bah ce quelqu’un, c’est vous.
Beauté
Vous êtes gaulé(e) comme une
chips, mais on vous aime.
Balance
Amour
Jadis, vous étiez vraiment fortiche
sous la couette. Mais c’est fini, les Trente Glorieuses…
Gloire
Ah bah tiens, votre portefeuille est
en récession lui aussi…
Beauté
On n’a plus d’autres vannes sur
l’économie… Alors sachez simplement que
vous êtes le plus beau signe de la Terre.
Scorpion
Amour
Quelqu’un vous adule en secret…
(mais on vous le dira la semaine prochaine,
car là j’ai pas l’temps)
Gloire
Faute de grives, on mange des
merles. Mais vous vous en foutez, vous
bouffez tout.
Beauté
Votre prénom est vraiment laid,
mais vous êtes hyper canon.
Sagittaire
Amour
Les illuminations de Noël en
ville, c’est pour bientôt. Mais la vraie lumière,
c’est vous. Car vous illuminez nos
vies. MOOOOH !
Gloire
Petit papillon deviendra grand.
Mais pour l’instant, vous êtes bloqué(e) au
stade de la larve.
Beauté
Vous êtes daltonien(ne) ou vous
choisissez vraiment ce genre de fringues ?
Capricorne
Amour
Essayez de copuler avec un(e)
Sagittaire. Ils sont souvent seuls, les pauvres…
Gloire
Méfiez-vous du karma. (oui, vous
êtes dans le caca…)
Beauté
Capricorne rime avec Elisabeth
Borne. Ce qui tombe bien, vous avez le même
charisme.
Verseau
Amour
Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…
Gloire
Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…
Beauté
Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…
Poissons
Amour
Baisser le chauffage cet hiver vous
fait peur ? Pas d’inquiétude, quand on connaît
la chaudière que vous êtes.
Gloire
M’en tape.
Beauté
Pour cette partie, z’avez qu’à regarder
ce qu’on disait aux Cancers.
On n’ira pas jusqu’à dire que dès qu’on soulève un pavé du Vieux-Tours, on y trouve un dessinateur ou un scénariste de BD, mais… Plus on avance dans ce monde de bulles, et plus on est étonné de la profusion d’acteurs du secteur qui sont à Tours. Voici un tout petit aperçu…
A COMME…
Atelier POP
Ici, personne qui bulle : tout le monde est au travail sur son ordinateur, palette graphique et stylet à la main… ou stylo, pour ceux qui travaillent à l’ancienne. L’Atelier POP a été créé au tout début des années 2000, et il en a vu passer, des dessinateurs, dessinatrices, illustratrices, illustrateurs et graphistes en tout genre ! Seul Johann Leroux (alias Ullcer) était là dès le début. Ils travaillent chacun sur leur projet, se donnent des coups de main, et trouvent dans cet espace de coworking (né avant que le mot ne soit à la mode) une alternative pratique au bureau à la maison.
Giovanni Jouzeau (que vous avez vu passer dans nos pages fut un temps !) ajoute : « L’atelier m’a permis aussi d’avoir des conseils et quelques contacts car je sortais tout juste de ma formation. »
Chacun sa spécialité, comme Greg Lofé qui est coloriste, un métier pas si connu mais essentiel : c’est lui qui colore les planches noir & blanc fournies par les dessinateurs de BD ! Envie d’en apprendre plus sur les métiers liés à la BD ? C’est simple : l’équipe de l’Atelier POP est tous les ans au festival À Tours de Bulles ! Y’a plus qu’à patienter ! Et pour suivre leurs actualités, c’est sur Facebook @atelierpopbd
À Tours de Bulles
Le rendez-vous annuel des bédéphiles urbains, qui ne bougent pas leurs fesses jusqu’au festival de BD d’Amboise ou à la journée BD De Langeais (fainéants, va !). À Tours, cela fait maintenant 18 ans que le festival existe. Et pour la 19e édition, qui se déroulera comme d’habitude en septembre, on retrouvera une expo autour de l’album vainqueur de la Tour d’Ivoire 2022 : Lettres perdues, par Jim Bishop, et plein d’autres animations : ateliers dessins, concert-dessiné, conférences, séances de dédicaces… Tout un programme à guetter sur le site du festival www.atoursdebulles.fr.
B COMME…
Bédélire
Une institution pour les bédéphiles ! Rue du commerce, la boutique de BD a tout l’air d’une caverne d’Ali Baba avec ses meubles en bois, ses échelles pour grimper au sommet et ses albums par milliers. S’il existe depuis 1993, ce repaire des fans de bulles a fait parler de lui récemment pour autre chose que le 9e art. Ses cinq salariés ont en effet repris le magasin sous forme de société coopérative. Un format qui leur ressemble, où chacun a son mot à dire !
Et vous savez quoi ? On sait pourquoi on ne trouve pas d’étiquette pour nous guider dans les rayons : c’est pour nous pousser à nous approcher de ces libraires sympas, et profiter de leurs conseils avisés !
> 81 rue du commerce – Facebook @bedelire
La Boîte à bulles
C’est à Saint-Avertin que Vincent Henry a posé ses valises en 2012, après avoir démarré son activité en région parisienne. « J’étais un provincial malheureux à la capitale, tout simplement ! » raconte cet éditeur de bande-dessinée.
Chaque année, avec son équipe, ils sortent une vingtaine de nouveautés. Leur credo ? « La vie réelle, les tranches de vie, avec de la BD documentaire, des témoignages ou des récits intimes qui peuvent pencher vers la fiction. »
Et comme pour un éditeur de roman, l’éditeur de BD mène un travail de fourmi avec ses auteurs : « En tant qu’éditeurs, nous choisissons des projets et les mettons au point en collaboration avec les auteurs, c’est un accompagnement qui peut démarrer dès le storyboard, jusqu’aux détails finaux liés à la publication. »
Lui-même journaliste spécialisé dans ce secteur, Vincent Henry est également scénariste : on lui doit par exemple Les derniers Kalash (en coécriture avec Jean-Yves Loudes, et avec Hubert Maury au dessin), ou Jacques Damour (dessins Gaël Henry).
Avec ses deux casquettes, l’éditeur a des journées bien chargées, qui incluent aussi le suivi des ventes d’ouvrages et la promo des dernières parutions de la Boîte à Bulles : Majnoun et Leïli, chants d’outre-tombe de Yann Damezin, poème graphique rédigé en alexandrins, Prison de Fabrice Rinaudo, Sylvain Dorange et Anne Royan qui nous plonge dans le milieu carcéral, et le plus léger Le Renard, le corbeau et leurs potos de la Tourangelle Véropée.
> À suivre sur www.la-boite-a-bulles.com
Brassart
L’école tourangelle s’est fait un nom dans la formation des illustrateurs et graphistes de talent… Ce qui inclue aussi la BD ! Durant quelques années l’école a même été en partenariat avec l’éditeur Delcourt, c’est dire si elle fait référence en matière d’illustration et de dessin !
C COMME…
COMMERCES
D’autres adresses pour des BD : J’ai les Bulles, rue du Commerce, pour de l’occaz’ et du neuf à petit prix ; la Boîte à Livres qui agrandit sans cesse ses rayons BD, l’Imaginaute côté comics américains, ou le Bibliovore pour quelques secondes mains en très bon état.
Maud Martinez
Retrouvez la suite de notre dossier dans le N°431 de TMV (du 23 au 29/11/2022)
Aucun match ne se déroulera les 26 et 27 novembre. Pour protester contre les deux agressions survenues en quelques jours sur les terrains du Centre-Val de Loire.
Le foot est vraiment capable du meilleur, comme du pire. Le meilleur, c’était par exemple, ce week-end, la très belle qualification de l’équipe d’Avoine-Chinon pour les 32e de finale de la Coupe de France, pour la première fois de son histoire. Les Avoinais sont venus à bout d’une valeureuse équipe de Châtellerault et sont parvenus à tenir un avantage obtenu dès les premières minutes. Un exploit qui nous permet de redonner un coup de chapeau au coach Armand Raimbault, que les supporters du Tours FC n’ont pas oublié, lui qui fut le portier du club, mais aussi l’âme des vestiaires pendant de longues années.
Le meilleur, ce fut aussi la qualification des filles du Tours FC, également pour les 32e de la Coupe de France.
Mais il y a aussi le pire. Ne parlons pas de cette autre coupe, qui vient de s’ouvrir très loin d’ici et qui est déjà la plus contestée et sans doute la plus contestable de l’histoire. Plus près de nous, le pire, ce sont aussi les agressions, envers les arbitres notamment, qui se banalisent sur les terrains de la région.
« En à peine un mois, deux arbitres régionaux ont été lâchement agressés dans le cadre de leur mission », rappelait la Ligue du Centre, vendredi dernier dans un communiqué, faisant allusion aux incidents de Bourges, le 22 octobre et du Blanc (Indre), le 12 novembre.
Aucun match régional ou départemental
Et, pour marquer sa colère, la ligue a décidé de frapper un grand coup. Le week-end prochain, les 26 et 27 novembre, aucun match de niveau régional ou départemental ne sera disputé sur les pelouses de la région. Seules seront jouées les rencontres de jeunes (U7 à U13) et les celles de National 3.
D’autre part, la Ligue demande à ce qu’une affiche soit placée sur les portes de tous les vestiaires pour rappeler aux joueurs l’importance du respect de l’arbitrage et des adversaires. Et, lors de la reprise de la compétition, les 3 et 4 décembre, tous les officiels porteront un brassard blanc en signe de soutien aux arbitres agressés. Une journée sans match pour un foot amateur plus respectueux.
Les amoureux du ballon rond, ici comme partout ailleurs dans le monde, doivent se faire entendre pour que leur sport n’oublie pas, définitivement, ses valeurs originelles.
Et hop, un dossier spécial BD ! On vous a préparé un petit guide de la bande dessinée à Tours, entre auteurs, scénaristes, ateliers ou encore commerces et festival : il y a de quoi buller par chez nous. Pour le reste du sommaire : des colis cadeaux pour les plus démunis, la madame patrimoine du musée des Beaux-Arts, la chronique resto avec El Cafecito aux Prébendes, un horoscope WTF, les matchs de foot annulés dans la région, ou encore les bons plans culture.
L’opération reprend cette année ! Main dans la Main 37 organise une grande collecte pour distribuer ensuite des sacs-cadeaux aux personnes précaires et démunis dans la rue.
Les faits
« On remet ça cette année et c’est grâce à vous ! » Un petit emoji, les yeux en cœur, est accolé à cette phrase, postée sur la page Facebook de Main dans la main 37. Et dans la foulée, une tonne de réponses, de partages et de « likes ». L’opération de colis de Noël pour les plus démunis reprend donc, avec toujours ce mot d’ordre : « On ne peut pas aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu’un. »
Pour rappel, le principe est tout simple : il s’agit d’une grande collecte pour aider les personnes précaires qui sont à la rue. Les colis de Noël récoltés sont ensuite distribués directement aux sans-abri, à la période des fêtes. Le succès est tel que Fanny et Marine, à l’origine de la démarche, avaient notamment récolté plus de 4 000 boîtes-cadeaux !
L’an dernier, il y avait de quoi distribuer ! (Photo Facebook Main dans la main 37)
Comment on fait ?
Pour cette quatrième édition, on ne change pas une équipe qui gagne. Les boîtes sont toujours acceptées, mais il est recommandé de prendre un petit sac (c’est moins encombrant et plus utile*), et on y glisse « un truc chaud, un truc bon, un produit cosmétique, un divertissement, un mot doux » et si besoin, un petit plus pour un chien qui reste souvent un bon compagnon pour les personnes sans-abri.
Il faut surtout penser à bien noter si le sac-cadeau est destiné à un homme, une femme, ou un(e) enfant.
Des points de collecte
Main dans la main 37 a cette année agrandi sa liste de points de collecte. On retrouve notamment My French agent, à Tours (boulevard Béranger), O Bistrot Quai à Esvres, l’épicerie Tour’n’Vrac à Descartes, ou encore la société STI à Larçay, le mairie de Montbazon, le centre social de la Vallée Violette à Joué-lès-Tours et bien d’autres. La liste complète est à retrouver sur la page Facebook du collectif.
La collecte a lieu jusqu’au 16 décembre. Tout sera ensuite redistribué aux personnes précaires. Pour qu’elles puissent, au moins l’espace d’un instant, bénéficier d’un peu de douceur et d’humanité à Noël.
Il y a de quoi faire cette semaine ! Entre un polar rigolo signé Elisabeth Segard, le nouveau morceau de la Tourangelle Leo, un compte Insta fun avec la dessinatrice Manonymousse et notre sélection BD, voici les chroniques culture.
LE LIVRE
UN FUTUR PRESQUE PARFAIT
Elle-même le confie : si on lui avait dit il y a trois ans qu’elle écrirait une série, elle « aurait ri. Très, très fort ». Et pourtant, Elisabeth Segard, journaliste tourangelle le jour à la NR et romancière la nuit (un peu comme Superman, mais en encore plus fort), retrouve son personnage-clé, Violette, dans « Un futur presque parfait » (éditions Calmann-Lévy), suite du déjà très bon « Une certaine idée du Paradis » (lire ICI).
Ses protagonistes, « ils se sont imposés » comme elle le dit. Et quel bonheur, car c’est un plaisir de les retrouver, toujours aussi bien façonnés sous sa plume. Parce que m’dame Segard sait y faire. Elle sait emmener son lecteur, elle sait bidouiller comme il faut ses polars pas glauques du tout, prenant place dans la campagne tourangelle (les références sont multiples).
Dans « Un futur presque parfait », les élections approchent à Mouy-sur-Loire et la maire sortante doit défendre son bilan face aux rivaux. Mais Violette Laguille (la fameuse !), qu’on avait adorée en vieille dame pas franchement commode dans le premier volet, entre dans la danse. Avec, au menu, des bijoux, un coffre-fort, et un candidat assassiné. Un roman qui se dévore rapidement, toujours porté par un sens du rythme difficile à prendre en défaut, et qui sait toujours faire sourire et faire se questionner (bah oui, c’est une comédie policière, oh !).
Aurélien Germain
LA DECOUVERTE
LEO – SUNNY DAY
Léopoldine est une chanteuse et guitariste tourangelle, plus connue sous le nom de Leo sur scène. Pour affronter le froid et l’hiver qui arrivent, l’artiste dégoupille un single intitulé « Sunny Day » qui est désormais disponible sur toutes les plateformes, avec un très joli clip à la clé… qui sent bon l’été !
Donc oui, l’écoute de ce titre est fort agréable : c’est un morceau ensoleillé, tout doux et sucré, dans lequel Leo y distille sa pop aux relents soul. Bien goupillé et composé, Sunny Day se déguste. Les intéressé(e)s pourront découvrir ce projet – solo passé trio depuis peu – sur facebook.com/leoacoustique
A.G.
INSTAGRAM
MANONYMOUSSE, ILLUSTRATRICE
Son petit nom, c’est Manon Ghuzel ; son pseudo, c’est Manonymousse. Et cette illustratrice tourangelle fait vivre son compte Instagram – 1 200 followers et quelques pour le moment – avec dessins humoristiques et strips BD en quatre cases efficaces, le tout réalisé sur iPad (et avec son chat visiblement). Egalement autrice du webtoon « Les Quenottes », Manonymousse possède visiblement une bonne dose de second degré et d’autodérision, ce qui se ressent jusqu’aux légendes de ses postes.
A.G.
Avec la « Gazette désarmée » (Editions i), François Boucq démontre toute l’étendue de son talent. Avec ce format mi- magazine, mi-livre d’illustration, il déploie en effet toute sa palette graphique et navigue entre humour noir, pastiche et absurde. Bluffant !
Lapin Poche N°1 (L’Association) est la nouvelle aventure éditoriale de Lewis Trondheim, entouré d’une vingtaine de dessinateurs (David B, Jousselin, Parrondo…). Au total, 144 pages de strips, de gags et d’histoires courtes savoureuses, dans un format carré façon Pif Poche.
On a déjà dit ici tout le bien que l’on pensait d’Alex W. Inker et son talent pour le noir et blanc… Il monte encore d’un cran avec ce « Colorado train » (Sarbacane) et cette histoire d’ados lancés sur la piste du tueur d’un de leur camarade. C’est chaud et froid à la fois et d’une maîtrise totale.
En matière de surprise, on est resté scotché par « Attachements » (Edition Lapin) d’Alice Bienassis qui nous entraîne avec ce roman graphique en noir et blanc dans le monde du shibari. Au travers de quatre témoignages de cette pratique érotique, elle livre un éclairage sur les questions de pouvoir et interroge sur les limites du plaisir.
« On la trouvait plutôt jolie » (Michel Lafon) est une adaptation réussie du roman de Michel Bussi par Joël Alessandra. Ce dessinateur est sûrement l’un des plus doués de sa génération : mise en scène maîtrisée, formidable travail sur les couleurs à l’aquarelle et récit émouvant.
Hervé Bourit
#VisMaVille Marie Paulay est cheffe, à la tête du restaurant La Petite Cuisine, à Tours. Une table devenue vite réputée avec une cheffe inventive et passionnée.
Salade de cabillaud et crevettes à la mangue, saveurs thaï ; saumon gravlax, anguille de Loire et labneh wasabi ; tataki de bœuf algues wakamées ; omelette japonaise et trompettes : les plats sortent du comptoir selon un ballet parfaitement orchestré entre Marie Paulay, la cheffe de cuisine, et Agathe Aloin, au service.
Depuis cinq ans, elles partagent l’aventure de La Petite Cuisine, rue Voltaire. Marie Paulay a salarié Agathe Aloin après avoir tenté une première expérience dans une Petite Cuisine plus réduite, juste à côté rue Berthelot. Après des études de juriste, elle décide de suivre, à 26 ans, un CAP accéléré en cuisine au lycée Bayet, avec l’idée d’ouvrir des chambres d’hôtes en fin de carrière.
Ce sera finalement l’inverse. Après des stages à l’ONU et au ministère des Affaires étrangères, elle préfère rentrer dans sa Touraine natale. Le droit français ne l’intéressant pas, elle se tourne alors vers sa passion, la cuisine, et ouvre en 2011 son premier restaurant.
Très tôt, la cuisine du monde l’a inspirée. Vers 12 ans, après avoir goûté un bœuf au paprika et à la marjolaine tchèque, elle se met aux fourneaux dans l’intention de reproduire ce plat. Aujourd’hui, elle affectionne la cuisine thaï, japonaise, libanaise… la cuisine du monde en général. « Je m’intéresse aux cultures et la cuisine est un moyen de réunir les gens malgré les différences de religions. J’ai toujours voulu faire quelque chose pour aider les gens », assure la juriste en droit international. « Mon but est de m’approprier la cuisine du monde, d’en comprendre les codes et d’essayer de la sublimer à ma façon. »
Sa soupe miso 100 % locale ou son poulet à l’orientale mélangeant les goûts syrien, libanais et mexicain en sont la preuve. La cheffe prône une cuisine saine et diététique, elle gramme ses quantités en fonction des apports alimentaires et refuse le gaspillage. « C’est pour cela que mes plats contiennent peu de viande et des portions normales. Je préfère resservir les bons mangeurs », explique Marie Paulay.
En cuisine du mercredi au vendredi, midis et soirs, elle organise également des soirées privées et s’occupe le lundi de la comptabilité et de l’administratif, le mardi des courses et de la mise en place pour la semaine.
Sa fonction de cheffe d’entreprise prend de plus en plus de place : elle gère à présent quatre salariés avec, depuis l’année dernière, le Potager contemporain du CCCOD et la restauration du Grand Théâtre pour lesquels elle est associée à Stanislas Roy. Une inclinaison vers des lieux de cultures logique pour elle. « J’ai ainsi accès à la culture, comme je n’ai plus beaucoup de temps libre avec mon travail. » Ce n’est donc pas un hasard si les tableaux d’Aurélia Vissian, installés sur les murs de son restaurant, accompagnent son inspiration de cheffe dans son quotidien.
Il y a bien longtemps que le jeu est sorti du cadre du simple amusement domestique. Au niveau personnel, cette activité permet de recréer des liens, de partager et de découvrir plein de choses. Autant de bénéfices qui peuvent s’avérer très utiles dans d’autres secteurs. Le jeu a donc investi l’univers de la santé et, notamment, de la santé mentale. Mais il s’est aussi installé avec succès dans le monde de l’entreprise. Exemples in vivo avec des expériences tourangelles.
« Lorsqu’on joue, on se laisse aller, on s’oublie et notre personnalité s’exprime. Alors pourquoi ne pas mettre cela au service de l’entreprise ? ». Olivier Chanry, déjà éditeur de jeux historiques avec sa société Asyncron basée à La Riche, a donc lancé un nouveau projet : Team in Vitro. Une offre destinée aux entreprises en mal de bonnes idées pour leurs team-building.
Les premières séances d’afterwork autour du jeu Tchat Box imaginé par Guillaume Gleize et édité par Olivier sont prometteuses : chacun parle de soi, même les timides, et les participants font connaissance en douceur, dans la joie et la bonne humeur.
Pour le chef d’entreprise, les prochaines étapes passeront par l’utilisation des jeux Call Me Cthulhu et Nosferatu, avec un meneur de jeu de l’équipe de Team in Vitro pour rythmer la partie. Et une prestation autour du jeu historique Defcon 1, avec recadrage du scénario par l’auteur pour l’adapter aux problématiques spécifiques identifiées par un psychologue d’entreprise, qui observera la partie !
L’équipe de In Vitro précise : « Il faudra savoir mettre en œuvre et suivre une stratégie de groupe. Chaque équipe sera assistée par un aide de camp permettant d’entrer directement dans le jeu sans connaissance préalable. » (Photo http://www.team-in-vitro.fr)
Au bar à jeux le Cubrik, à Tours, François Hotton et Sylvain Petitprêtre ont aussi en préparation une prestation spéciale pour entreprises : un déjeuner du midi pimenté de parties de jeux de société. Du côté d’Arkham Studio (entreprise mère de l’éditeur Arkham Society), Tristan Boschet a les arguments pour convaincre : le directeur commercial propose aux entreprises des outils attractifs et sur mesure pour de la formation, « avec un meilleur taux de compréhension, de mémorisation et d’adhésion que sur une formation traditionnelle ».
Et dans le cadre d’un événement d’entreprise, le jeu est une option innovante qui permet encore aujourd’hui de se distinguer des concurrents. En plus de ses propositions digitales, Arkham fabrique ainsi des jeux de plateau, livrés clés (et règles) en main au client qui y retrouve une manière agréable de faire passer des messages à ses équipes. Que ce soit pour parler accidents du travail à la Carsat, ou sécurité et datas center chez OVH. Faire passer des messages, servir à cultiver l’esprit d’entreprise…
S’éloigne-t-on de l’essence-même du jeu telle que définie par tonton Larousse ? Une « activité (…) non imposée, ne visant à aucune fin utilitaire, et à laquelle on s’adonne pour se divertir, en tirer un plaisir ? » À vous de nous le dire.
Une récente adresse est à noter du côté de la place Plumereau. On a donc goûté à la carte travaillée du Céci’Bon, un restaurant aux produits locaux et de saison.
C’est qu’il avait failli passer sous notre radar, ce restaurant ! Il faut dire qu’on n’a pas trop l’habitude de voir trop de changement du côté de la place Plumereau. Pourtant, au mois de juillet dernier, il y a eu du nouveau sur la place historique, à la jonction avec la rue Briçonnet.
Fini, la crêperie Le Be New ; place au Céci’Bon ! Et là, autant vous dire qu’on n’est plus du tout sur le créneau de la galette. Maintenant, c’est cuisine tradi avec produits frais, de saison et locaux (les viandes, par exemple, sont toutes régionales) et belles assiettes joliment présentées.
À la tête de l’établissement, Cécile et Lucas, un duo qui carbure et qui a de l’énergie (et de la bonne humeur) à revendre ! On a d’abord été particulièrement satisfaits de leur bonhomie et de l’accueil. Mais après avoir causé… il fallait bien manger !
Le midi, c’est formule complète à 18 € (ce jour-là, il y avait notamment rillons de Touraine snackés crème de panais et hachis parmentier au tandoori, mais l’ardoise change régulièrement) ou des plats à la carte à 18 €. Avec, comme on aime à tmv, la triplette : un tableau avec 3 entrées, 3 plats, 3 desserts. Gage de qualité et de cuisine minutieuse. C’est vers ce modèle qu’on s’est tourné.
Météo fraîche oblige, on a donc commencé par se réchauffer avec un velouté de potimarron. Onctueux à souhait, avec de chouettes saveurs, car il est composé avec de la faisselle de chèvre frais, quelques touches croquantes et du piment d’Espelette.
Et du côté du plat principal, même plaisir : on s’est lancé dans la dégustation d’un filet mignon de porc Le Roi Rose de Touraine. La viande est excellente, tellement tendre qu’elle se coupe toute seule, à peine le couteau posé. Le Céci’Bon se fournit chez Sylvain Chable, la boucherie du Carrefour Express de la rue Colbert qui a franchement bonne réputation (et maintenant, on confirme !). Et en accompagnement, une purée bien crémeuse et un taboulé de chou-fleur au curry. Sympa comme tout, avec de très bonnes idées de la part d’un jeune chef. Une bonne surprise, une adresse à retenir.
Aurélien Germain
> L’addition : formule du midi à 16 € pour entrée/plat ou plat/dessert, et la totale à 18 € pour entrée/plat/dessert. À la carte, comptez 8 € pour les entrées et les desserts et 18 € pour le plat principal. > C’est où ? Céci’Bon au 35, rue Briçonnet à Tours (au niveau de la place Plumereau). Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 21 h 30. > Contact Tél. 09 86 50 81 56, et Le Céci ‘Bon sur Facebook et instagram.com/le_ ceci_bon
Le monde du jeu de société n’a pas attendu le Covid pour séduire de plus en plus de Français, sur un marché en croissance constante. Plongée dans le monde tourangeau des jeux, où chacun joue sa
partie.
Jeudi soir, Tours centre. Dans les canapés du bar le Jeu du Sort, une bière à la main, Thomas, Kevin et leurs amis viennent de se retrouver. À un moment ou à un autre, c’est sûr, ils sortiront un jeu de société : « On s’est rencontrés grâce aux soirées Loup-Garou du mardi soir, ensuite on s’est aussi retrouvés sur les soirées quiz, et on est devenus amis », raconte Thomas. Certains membres de la bande sont même devenus animateurs de ces parties où les joueurs doivent démasquer parmi eux le(s) loup(s)-garou(s) qui déciment le village.
Pour Fernando, attablé au Cubrik, ce n’est que la deuxième visite dans le bar à jeux de la rue du Change : « J’ai beaucoup aimé l’ambiance la dernière fois, et le fait qu’une personne t’explique les jeux. » Pour ce soir, ce sera Schotten-totten, un affrontement de clans écossais.
Au Cubrik, à Tours, c’est le paradis pour les amoureux de jeux de société ! (Photo archives NR)
« Une personne qui n’aime pas les jeux de société, ça n’existe pas ! C’est juste qu’elle n’a pas encore trouvé le jeu qui lui convient ! ». Et Justine, sommelière des jeux, est justement là pour ça : aiguiller les clients vers un jeu sympa, adapté à leurs envies. Compétitif ou coopératif ? À deux ou à plus ? Pour s’amuser ou pour réfléchir ? Pour un quart d’heure ou une heure ? Ce poste de sommelière des jeux est rare en France (à notre connaissance, seul un bar lillois propose ce service). Mais il apparaît pourtant essentiel, quand on découvre le monde du jeu de société.
Au Cubrik, 540 jeux sont disponibles ; au Jeu du Sort, environ 300 ; dans les boutiques du centre-ville (Sortilèges ou la Règle du Jeu), on tourne autour de 1 500 jeux de société en magasin, tandis qu’à la ludothèque de la Maison des Jeux de Touraine, on en trouve 2 500. Les chiffres donnent le tournis, et ce n’est pas fini ! Chaque année, en France, on dénombre un millier de nouveaux jeux de société !
Et le marché se porte bien : selon l’Union des Editeurs de Jeux de Société (UEJ), le secteur pesait 360 millions d’euros en 2021, avec une croissance de 11 % par rapport à l’année précédente.
Le Covid a-t-il provoqué ce boom ? La tentation de répondre oui est grande, mais pour Guillaume Callot, du magasin spécialisé Autour des Jeux, à Tours Nord, la réponse n’est pas si évidente : « Durant les confinements, les familles ont vite trouvé les limites du numérique ou de la télé. Mais la tendance existait déjà depuis une dizaine d’années : l’envie de se retrouver dans un moment vrai, autour d’une table, en famille ou entre amis. »
Benoît Houivet, de la boutique Sortilèges, remercie aussi les médias (de rien !) qui ont braqué leurs projecteurs sur les jeux et ont contribué à l’effervescence de 2020-2021. Des sites internet comme BoardGameArena (BGA pour les intimes) ont aussi permis à certains de découvrir des jeux pour ensuite venir les acheter en boutique. Verdict : les banquiers qui avaient rechigné à valider et financer le concept du Cubrik comme bar culturel où l’on peut boire, manger et jouer s’en mordent peut-être les doigts aujourd’hui !
Cette profusion de jeux est-elle une bonne chose ? Chez Sortilèges, on a agrandi l’espace de stockage de la boutique. Pour Stéphane Jamin, salarié de la Maison des Jeux de Touraine, cette profusion rend aussi les choix difficiles car on ne peut pas tout acheter. Et pour les auteurs, il est encore plus difficile de se faire une place !
Fabien Riffaud, comme beaucoup d’autres, ne vit pas complètement de ses jeux, malgré de chouettes coréalisations avec Juan Rodriguez comme Les Poilus, Décrocher la Lune, et bientôt Silex and the City. « C’est comme le monde du livre : beaucoup de gens écrivent, mais peu sont publiés, et très peu en vivent ! Ils sont une dizaine à peine en France », commente en souriant l’auteur.
Connaître des éditeurs et participer aux festivals spécialisés, c’est donc la clé pour percer ! Malgré la forte concurrence, de nouveaux projets voient le jour en Touraine, comme le nouvel éditeur de jeux Arkham Society. François Leognany et François Hotton, spécialistes ès jeux de société, éditeront leurs premiers jeux Poucave et Lucky Bastard au printemps prochain, avant de se faire une place sur le marché avec une innovation : un jeu hybride entre jeu de société et jeu de rôle, fin 2023. Pour y jouer, on vous donne donc rendez-vous dans quelques mois dans les boutiques spécialisées, ou les nombreuses ludothèques et associations ludiques de la région !
Centre médical, boutique du Musée du Compagnonnage, Monoprix… Prochainement, les cellules commerciales du haut de la rue Nationale seront toutes occupées. Il va y avoir de la nouveauté à Porte de Loire en 2023.
LES FAITS
Cela aura mis du temps, mais c’est enfin complet ! En 2023, de nouvelles enseignes s’installeront en haut de la rue Nationale, au pied des deux hôtels. Les cellules commerciales, propriété de l’investisseur immobilier Héraclès, devraient donc toutes occupées d’ici peu.
Jusqu’à présent, on comptait sur le café Starbucks, la salle de sport Basic Fit, mais aussi le restaurant B Chef. Depuis peu, le 7 novembre exactement, la Clinique des Champs-Elysées – considérée comme le leader de la médecine esthétique – a également ouvert. C’est sa neuvième en France, et la plus grande clinique en dehors de celle de Paris (600 m² répartis sur deux étages).
En 2023 donc, du changement est également à prévoir, puisque s’implantera un Cosem, un centre médical de médecine générale, spécialisée et dentaire, qu’on pouvait par exemple retrouver à Orléans jusqu’à présent. En septembre prochain, ouvrira aussi la future boutique du Musée du Compagnonnage : l’établissement de 100 m² permettra aussi aux personnes à mobilité réduite (PMR) de retrouver l’accès au musée.
Dernière enseigne à s’installer en haut de la rue Nationale, à l’angle côté ouest : un autre… Monoprix ! Déjà présent aux numéros 63-65, ce nouveau magasin aura pour lui une partie restauration et épicerie, d’après la Nouvelle République.
LE CONTEXTE
L’arrivée de ces nouveaux visages fait partie du projet Porte de Loire qui a vu se transformer le haut de la rue Nationale il y a quelques années. Lancé en 2011, il n’avait vu ses premières démolitions qu’en 2016. Et l’ouverture des deux hôtels Hilton qu’en… 2021 (ce qui avait fait jaser plus d’un Tourangeau), puis l’apparition des commerces au compte-gouttes qui devaient de base être des boutiques de luxe (ce qui fera jaser plus d’un Tourangeau, bis).
ET APRÈS ?
Reste désormais à démolir l’îlot sud-ouest prévu en 2023. L’endroit laissé libre verra naître un immeuble avec commerces et habitations. Suivra ensuite la destruction de l’îlot sud-est (au niveau du coiffeur Carpy) prévue pour 2025. La toute fin de ce vaste chantier est prévue pour 2027.
Jouer, jouer, joueeeer… La folie des jeux de société s’est aussi emparée de Tours. Entre ses joueurs, ses acteurs, ses lieux spécialisés, on fait le point, avec 1001 façons de s’amuser ici. Tmv revient aussi sur les changements en haut de la rue Nationale et les nouvelles enseignes, sans oublier un tour par La Petite Cuisine pour rencontrer sa cheffe et qu’elle nous raconte son quotidien. Pour le reste : horoscope WTF, chronique resto (Le Céci’Bon), la venue de l’équipe irlandaise de rugby à Tours, sans oublier les chroniques culture.
Franchement, je ne pensais pas écrire un billet comme ça un jour. Moi, qui comme des millions d’autres élèves, par tous les temps et de tous les âges, arrivais à chaque cours de maths avec la boule au ventre. Moi qui attendais la remise des copies en sachant déjà que la mienne viendrait bien après les autres, tout en bas de la pile, à l’époque bénie où les professeurs les rendaient par ordre de notes décroissantes.
Bref, un billet pour saluer le retour des maths au lycée pour tout le monde, mes professeurs, s’ils le savaient, en riraient sous cape. Car oui, tout cancre que l’on puisse être dans l’art d’Evariste Gallois et de Cédric Villani, on sent bien confusément, que la matière n’est peut-être pas si inutile que ça. Que ça doit bien servir à quelque chose, tout ça, quand même…
Et même si on l’on n’est pas invité au banquet de Descartes, on aimerait bien en croquer un peu. Faire partie des initiés, en quelque sorte. Même s’ils doivent un peu grincer des dents ce matin, les élèves de demain nous remercieront. Plus tard…
Trois groupes tourangeaux à l’honneur cette semaine dans nos chroniques culture, avec les albums de Toukan Toukän, Tea Steam et Poppy Club.
TOUKAN TOUKÄN – SIROCCO
À tmv, on suit les Toukan Toukän depuis une paire d’années. À tel point que lorsqu’on découvre la galette « Sirocco », leur premier album, c’est un peu comme retrouver un ami de toujours. D’ailleurs, d’entrée, c’est la voix si agréable et chaude de Laure qui nous cueille et nous susurre des jolis mots à l’oreille. C’est tout doux, c’est réconfortant comme premier titre. C’en est même étonnant, tant de tranquillité.
Puis avec le second titre, « Disco Dream », c’est le retour de la pop sucrée qui file la banane. Et ça continue avec le très coloré – et bien-nommé – « Colors » qui sautille de partout et colle son refrain entêtant dans la tête comme un gros chewing gum rose fluo accroché dans notre tignasse. Tout le reste est à l’avenant : hyper ensoleillé et qui donne envie de se dandiner.
Et qu’ils soient chantés en français ou en anglais (chouette alternance, d’ailleurs), les titres de ce Sirocco sont impeccablement composés.
Un album en autoproduction qui aura mis 2 ans à naître, parfaitement maîtrisé. Il n’y a pas à dire : ces Tourangeaux savent y faire ! Et enfin, il y a cette pochette. Parce que oui bande de coquinous, si vous dégotez cet album plus que recommandable, vous aurez droit à une bien belle jaquette, avec Etienne et Laure tout nus cachés derrière un zèbre. Alors si ça, c’est pas l’argument ultime…
Aurélien Germain
> Sortie le 18 novembre
POPPY CLUB – HORNY AND VIRGIN
Tout droit venu de Tours, le duo Poppy Club vient de sortir son premier album, le joliment nommé… Horny and virgin ! Ici, place à de la synthpop qui va droit au but et embarque pour un aller sans retour dans les 80s. De quoi ravir les amateurs du genre !
Porté par sa boîte à rythmes, Poppy Club fait voyager avec ses neuf morceaux et si l’ADN est vraiment synthé, il ne s’interdit jamais d’explorer d’autres territoires pour une fraîcheur bienvenue (en témoigne le saxo dans « Splendor in Berlin » et son ambiance vaporeuse). Pour les intéressé(e)s, le disque est également dispo sur Deezer et une date live dans le 37 approche : ce sera le 25/11 à La Bonne Dame.
A.G.
TEA STEAM – OLD BLOSSOM
Tea Steam était passé sous notre radar. C’est donc le moment de vous présenter ces Tourangeaux qui ont accouché, avec « Old Blossom », d’un EP d’indie rock fort bien troussé. Si le groupe est encore tout jeune (il a été formé en janvier 2022), il est déjà bien mature !
Avec six titres et 23 minutes au compteur, Tea Steam a le temps de dérouler ses compositions qui ont un petit goût de pop funk (les lignes de basse – ô miracle bien mise en avant dans le mix – vont dans ce sens), voire de jazz (les montées de voix sur « The Same Fable »). Tea Steam est donc encore tout frais, mais sort une belle carte de visite avec ce disque.
A.G.
#VisMaVille Agnès Caillieux est aide à domicile à Tours. Un métier varié, qui au-delà des courses et du ménage, représente parfois le seul lien social maintenu avec des personnes âgées.
Leurs mains sont serrées et les sourires s’échangent. Les deux Scorpions de signe plaisantent sur leur anniversaire à venir sur un ton enjoué. Mme Deveau fêtera ses 90 ans, Agnès Caillieux ses 59 ans. La seconde est l’aide à domicile de la première depuis qu’elle exerce à l’association d’Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR 37).
Derrière ces quatre années et demi, deux heures passées ensemble les lundis et jeudis, se dessine une complicité évidente. « On s’attache forcément aux gens, je pense à eux même en dehors de mes visites », révèle Agnès Caillieux qui s’est reconvertie après 30 ans à travailler comme gestionnaire de stock à la pharmacie mutualiste.
Elle s’occupe à présent d’une dizaine de personnes, souvent âgées, dans les quartiers de Beaujardin, Bouzignac et de la rue Vaillant, à Tours. De 30 minutes à 2 h 30, le temps consacré aux personnes est flexible selon les besoins. « Cela va de la toilette du matin, à la préparation des repas en passant par le ménage, les courses, bref toutes les tâches qu’on a besoin de faire chez soi », détaille l’aide à domicile.
Au-delà de ces missions bien connues, s’ajoutent des petites choses du quotidien comme changer une ampoule, voir pourquoi la télé ne marche pas, un peu de couture. Agnès peut également accompagner les personnes chez le médecin, au marché, en promenade ou apporter son aide lors de la déclaration d’impôts. Mais c’est surtout le temps passé à créer du lien, à « papoter » comme elle le dit, qui est important.
Agnès a d’ailleurs pris ses habitudes, sur son temps personnel, le mardi midi chez un papy de 94 ans. « Je lui cuisine du poisson, ce qu’il préfère, et partage le repas avec lui. » Car certains sont seuls, d’autres entourés, certains malades, d’autres mieux portants, les situations se révèlent très différentes. Pour Agnès Caillieux, l’essentiel est l’attention portée aux autres. « Ces petites choses qui font plaisir. »
Le tout, avec discernement. « On rentre dans l’intimité des gens, il faut s’adapter à leur environnement. À nous de voir ce qui est faisable et quels sont leurs besoins. » Le métier d’aide à domicile, longtemps cantonné dans les esprits à la femme de ménage fait, depuis la crise du Covid, enfin figure de métier utile. « Tant mieux même s’il n’est toujours pas bien valorisé », assure Agnès Caillieux.
Si elle est passionnée par son métier, elle ne nie pas les difficultés. « Tout n’est pas rose, on voit des choses difficiles, on est souvent confrontés à la mort. Et puis, c’est un métier souvent pénible, le mal de dos, même si aujourd’hui, nous avons du matériel adapté. C’est plus compliqué pour celles qui travaillent en milieu rural et qui ont de la route à faire. »
Elle, de son côté, continue à « s’éclater comme une folle ». Bientôt à la retraite, elle n’envisage pas de couper net pour autant et va poursuivre par des extras à l’ADMR. « Je prendrai toujours de vos nouvelles », dit-elle, rassurante, en se tournant vers Mme Deveau.
Il y a des découvertes, comme ça… On est allé faire un tour du côté de la place François-Rabelais. C’est ici que, le midi notamment, Chai Max fait vibrer les papilles…
« Une pépite ! Chai Max est clairement dans notre top 3 des meilleures adresses. » Voilà. On aurait pu s’arrêter là, car ces deux petites phrases sont un parfait résumé du coup de cœur que l’on a eu. Mais avouons que ça fait un peu maigre pour une chronique resto qui doit tenir sur une page (en plus, vous auriez râlé, on vous connaît). Alors voici quelques lignes supplémentaires pour vous faire découvrir, si ce n’est déjà fait, cet établissement situé place Rabelais.
Faisons les présentations : Chai Max, c’est une cave à manger. Un bar à vin. Le midi, c’est bistrot raffiné avec des plats exquis et délicats ; le soir, on passe à la version carte à tapas. À la tête du lieu, Maxime, 27 ans, véritable encyclopédie humaine du vin. L’homme sait raconter ses crus, il vous en parle avec autant d’amour que de précision. Certain(e)s d’entre vous l’ont peut-être croisé à l’Embellie, où il a fait ses armes.
À ses côtés, Danny, tout jeune chef qui maîtrise sa cuisine à la perfection. Non seulement ses assiettes sont belles, mais elles sont aussi travaillées et marient toutes les saveurs.
La preuve ce jeudi-là, où l’on s’est réfugié entre deux grosses averses. À l’intérieur, la salle apporte un côté cosy hyper chaleureux, grâce à des lumières chaudes et tamisées. Les tables sont peu nombreuses, un pan de mur est décoré avec un tas de bouchons de liège entassés, il y a même un petit coin sofa au fond.
La carte change régulièrement, mais pour nous, le doublé entrée-plat a tenu toutes ses promesses et prouvé le talent de ces jeunes restaurateurs. Déjà avec ces ravioles de chèvre frais pour débuter, enveloppées dans un crémeux de carottes bien onctueux, le tout réhaussé de saveurs curry et coco. Gourmand ! Et ensuite, avec ce filet mignon de porc qui arrive en basse température… Il est là, tendre et doux, posé sur une polenta crémeuse. Par-dessus, Maxime verse sous nos yeux un filet de jus de cochon épicé au soja. Un accord par-fait, un pur régal.
On ne se répétera pas en disant que Chai Max est l’une des nos excellentes surprises de l’année. Mini salle pour maxi plaisir : donc réservations plus que conseillées…
Aurélien Germain
> L’addition : formule du midi (entrée+plat ou plat+dessert) à 19,50 €. La totale avec dessert grimpe à 23,50 €. > Chai Max, 30 place François-Rabelais. Ouvert du jeudi au lundi, de 11 h 30 à 15 h et de 17 h à minuit. Fermé le mardi et mercredi. Petite terrasse extérieure. Bistrot le midi et bar à tapas le soir. Vins et cocktails également. > Tél. 02 47 35 26 44 ou par mail : info@chaimax.fr Et sur les réseaux sociaux : instagram.com/chaimax.tours ou sur Facebook.
Ceci est un horoscope, où tout est vrai. Je répète : où tout est vrai… Ou presque.
Bélier
Amour
Le sachiez-tu ? La punaise de lit
peut s’accoupler jusqu’à 200 fois par jour.
Soit 200 fois plus que vous.
Gloire
La nuit, vous êtes du genre à
dire : « Eh ? Tu dors ? ». BANDE DE RELOUS,
A VOTRE AVIS ?
Beauté
Vous pensiez avoir une belle
voix suave ? Loupé, la constellation du
Christophe Maé vous rappelle qu’elle est
agaçante au possible.
Taureau
Amour
La vie est dure, mais ainsi faite :
vous vous rendrez compte que votre passion
pour l’échangisme doit en fait se faire
à deux.
Gloire
Non, vous n’êtes pas si intelligent(e). Ce sont juste les autres qui sont
encore plus stupides.
Beauté
Vous avez un ÉNOOORME
défaut. C’est celui d’être trop canon pour
ce monde… krrrkrr
Gémeaux
Amour
Ouais, ouais… riez, riez. On
verra si vous rigolerez toujours dans 9
mois…
Gloire
Jour férié le 11 novembre, parfait
pour faire le pont. Sauf qu’avec vous,
c’est carrément un viaduc, feignasse que
vous êtes.
Beauté
Vous pandiculez de manière
bien trop ostentatoire.
Cancer
Amour
La personne à votre droite fantasme
secrètement de vous voir en string
en cuir. #secret
Gloire
Vous pourriez être fort productif/
ve cette semaine. Mais malheureusement,
vous êtes en train de lire cet
horoscope débile.
Beauté
N’oubliez pas que le masque
n’est plus obligatoire. Ce qui était bien
pratique pour cacher vos gros mickey
dans le nez.
Lion
Amour
Votre appétit sexuel n’a aucune
limite. Tout doux, les baraques à frites !
Gloire
En ce moment, vous avez autant
de charisme qu’un caillou. Ce n’est pas très fun de traîner avec vous.
Beauté
Vous avez les panards poilus.
Mais c’est la mode chez les Hobbits.
Vierge
Amour
On appelle ça la famine. Vous
n’avez rien à vous mettre sous la dent.
Gloire
Vous êtes du genre à dire « J’y
go d’agneau » et « Santé… mais pas des
pieds ! ». Bref, les gens vous détestent. Et
ils ont raison.
Beauté
Tel le dauphin, vous faites
flipper.
Balance
Amour
Sinon, vous aviez déjà remarqué
que Balance était le signe le plus génial
de la Terre ?
Gloire
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Tant mieux, puisque vous êtes trop feignasse pour taper un sprint.
Beauté
Vous êtes gaulé(e) comme un
coton-tige. Attention, l’hiver approche.
Scorpion
Amour
Parfois, il faut oser changer de
vie. (mais essayez déjà de changer vos goûts
plus que douteux en matière de relations)
Gloire
N’oubliez pas cette citation-clé
de Van Damme : « La drogue, c’est comme
quand tu close your eyes et que tu traverses
la rue. »
Beauté
Grosse gastro pour tous les
premiers décans, allez c’est cadeau !
Sagittaire
Amour
Oubliez le CDI. L’amour est
éphémère, votre moitié se barrera tôt ou
tard.
Gloire
En intérim, votre bonne humeur
est toujours aussi temporaire.
Beauté
En CDD. Vous êtes sexy maintenant,
mais ça ne durera pas plus de 2 ans.
Capricorne
Amour
#InfoTMV Si vous recevez
autant d’appels lourdingues pour votre
compte CPF, c’est parce que vous avez un
jour plaqué quelqu’un par SMS. (donc bien
fait pour vous)
Gloire
En changeant 43 lettres à Capricorne,
ça fait « manger une raclette avec
l’astrologue de tmv ». Si ça c’est pas bizarre
!!! (magnez-vous de m’inviter)
Beauté
Drôle de semaine, puisque vous
rencontrerez un poney qui vous ressemble
comme deux gouttes d’eau.
Verseau
Amour
Paraît-il que l’amour est dans
le pré. Mais les bouses de vache aussi. Attention
où vous mettez les pieds.
Gloire
Vous n’avez pas trop le moral en
ce moment. Mais si ça peut vous rassurer,
on va bientôt tous mourir.
Beauté
Incroyable mais vrai : votre
carrure se rapproche de celle du Pelochelys
cantorii.
Poissons
Amour
La constellation de la Mylène
Farmer vous rappelle que sans
contrefaçon, vous êtes un jambon.
Gloire
Les bons comptes font les
bons amis ! Dommage, car vous n’avez
ni compte, ni amis.
Beauté
Vous êtes folle de la messe.
(c’est une contrepèterie, hein…)
La semaine prochaine, la Ville de Tours éteindra l’éclairage public dans trois quartiers, entre 1 h et 5 h du matin. Une expérimentation pour réduire la consommation électrique.
Les faits
Crise énergétique, économies, sobriété… À compter du lundi 14 novembre, la Ville de Tours va éteindre l’éclairage public entre 1 h et 5 h du matin, dans trois quartiers : Blanqui, Febvotte et les Douets. Il s’agit pour le moment d’une expérimentation qui doit durer six mois. Celle-ci s’inscrit dans le plan de sobriété énergétique voulu par la municipalité. Plusieurs milliers d’euros devraient ainsi être économisés.
Martin Cohen, adjoint délégué à la transition écologique et énergétique, a précisé que ce test sera aussi l’objet d’une évaluation dans trois mois. À ce moment-là, les habitants concernés seront interrogés et pourront répondre via un questionnaire en ligne « sur les sites de la Ville et de la Métropole ».
Pourquoi ces quartiers ?
La Ville indique : « Ces quartiers ont été choisis en raison du peu d’activité nocturne dans la mesure où ils sont résidentiels. Pour des raisons techniques, car ils sont équipés d’éclairages led qu’il est possible de rallumer à distance en cas d’intervention de secours. » Deuxième raison avancée : le bien-être animal et la protection de la biodiversité. « Notamment pour les jardins partagés de Febvotte et les espaces boisés autour du secteurs des Douets », est-il également souligné.
Le contexte
Jusqu’à présent, la Ville de Tours n’avait pas franchi le pas, contrairement à d’autres communes qui n’ont pas hésité à éteindre la lumière, parfois même dès 23 h et non 1 h du matin. Des voix se sont notamment élevées pour pointer les risques et les craintes (marcher dans le noir tout(e) seul(e) par exemple…). Mais de nombreuses municipalités rappellent que les cambriolages – redoutés – ont lieu à 80 % le jour.
Le média de l’écologie Reporterre note que « d’autres agglomérations pratiquent l’extinction nocturne de longue date, comme Saint-Nazaire depuis 2018 ». D’autres s’y sont mises récemment comme Nevers, Chambéry, Colmar ou encore Saint-Brieuc. Tours a donc rejoint la liste également.
Les vacances de la Toussaint sont finies, mais certain(e)s pensent déjà orientation. On a concocté un grand quiz pour nos étudiant(e)s qui y verront sûrement plus clair côté orientation. Au sommaire également : des quartiers sans éclairage public la nuit, un #VisMaVille avec une aide à domicile à Tours, un horoscope fou, notre coup de cœur resto avec Chai Max, un vrai/faux sur Elon Musk, le Goncourt 2022, mais aussi du sport et le plein de musique tourangelle.