On a testé la Guinguette de Rochecorbon

La saison des guinguettes est bientôt terminée. On en a profité pour tester celle de Rochecorbon. Du moins, son restaurant. Vous nous connaissez…

RESTO_GUINGUETTE

A Tours, on a un monstre (immobile) et un éléphant (empaillé). On a aussi l’une des plus grandes guinguettes de France. Ok, elle n’est pas tout à fait à Tours, puisqu’elle est à Rochecorbon mais ça reste dans la famille. Quand elle a ouvert il y a 20 ans, elle offrait 30 couverts au bord de l’eau. Aujourd’hui, impossible d’y dîner sans avoir réservé.

Le décor nous met tout de suite dans l’ambiance : tables de bois, nappes à pois, grappes de glycine… La spécialité de la maison, c’est le poisson à la plancha et la viande grillée, les frites sont maison et l’andouillette trône à la carte. La carte des vins affiche 100 % de local.

Pour se mettre en bouche, on se partage un chinon rosé, une assiette de petites fritures et une ardoise de la mer : saumon fumé, terrine, rillettes de thon… Suivent les grandes salades, qui tiennent leur promesse : parmi les quatre convives, aucun n’a la place pour avaler un dessert ! Les plats sont simples mais frais et copieux, parfaits pour un dîner entre copains ou en famille, l’addition reste sage. Mention spéciale à la serveuse, souriante et hyper efficace : malgré le nombre de clients, le service est rapide.

On peut aussi s’installer tout au bord de la Loire pour boire un verre les yeux dans l’eau ou venir danser à partir de 19 heures. Salsa, rock, rétro, années 80… le thème varie chaque soir mais le mot d’ordre reste le même : sortez les jupes qui tournent, les talons et les chaussures bien cirées !

> Guinguette de Rochecorbon, quai de la Loire. Ouvert du 1er Mai au 23 Septembre, de 11 h 30 à minuit. Réservations au 02 47 52 54 87.
> Grandes salades : de 11 à 14 €, plats de 14 à 22 €.

Horoscope WTF du 29 août au 4 septembre 2018

Il vous avait manqué ? Oui ? Non ? Pas de pitié, l’astrologue est de retour pour vous jouer un mauvais tour. Et accessoirement, il revient plus en forme que jamais (c’est-à-dire très très méchant).

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BÉLIER

Amour : Ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits riens ? Eh bah non, c’est pas vrai. Cloclo vous a menti.

Gloire : Casse-toi tu pues et marche à l’ombre.

Beauté : Il est trop tard pour rattraper les dégâts. Misez plutôt sur votre humour.

 

TAUREAU (spécial savoirs inutiles)

Amour : En Europe, les marmottes s’accouplent au mois de mai. Un peu comme vous.

Gloire : Les poissons-hareng communiquent en faisant claquer leur anus. Un peu comme vous.

Beauté : Les excréments du Wombat sont cubiques. Un peu comme vous.

 

GÉMEAUX

Amour : Dire que vous finirez au lit avec un(e) Balance ou un(e) Scorpion. Disons, dans 2 semaines. Quelle tristesse.

Gloire : Que de stress, détendez-vous du string.

Beauté : Oula, alerte au yéti là-dessous !

CANCER

Amour : Le Titanic est l’allégorie de votre vie amoureuse. Vous vous prendrez un gros iceberg et votre cœur coulera. En voilà un horoscope positif.

Gloire : Vous parlez d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Et ils s’en foutent un peu d’ailleurs.

Beauté : Vous êtes un(e) Cromagnon et vous ne vous prenez pas pour de la grotte (haha).

 

LION

Amour : L’être aimé commence par Valérie et finit par Damidot.

Gloire : Petite gastro pour bien commencer la rentrée.

Beauté : Prout.

 

VIERGE

Amour :  La terrible malédiction des astres va s’abattre sur vous mardi, à 15 h. Bisou.

Gloire : Pédoncule.

Beauté : Tel le vin, vous vous bonifiez avec l’âge. Non, on déconne, vous avez plutôt le goût de la piquette.

 

BALANCE

Amour : J’ai un truc bien méchant qui me vient en tête. Mais sympa, je vais garder ça pour moi. C’est dur, gnnn.

Gloire : Comme dirait votre maître à penser Jean-Claude Van Damme, « Une noisette, j’la casse entre mes fesses, tu vois »

Beauté : Vous êtes aussi fort que le Roquefort. (accessoirement, vous avez aussi la même haleine)

 

SCORPION

Amour : On dirait pas comme ça, mais vous auriez du succès au Népal.

Gloire : Le saviez-vous ? On a une chance sur 2 millions de mourir en tombant du lit.

Beauté : Vous avez la carrure d’une tong.

 

SAGITTAIRE

Amour : Allez, plus rien avant le mariage. C’est moi qui décide de toute façon.

Gloire : Saturne vous conseille d’adopter un poney.

Beauté : Va falloir que ça pendouille de nouveau. Hop, au boulot !

 

CAPRICORNE

Amour : Vous recevrez un mail vous proposant des petites pilules bleues. Sautez sur l’occasion.

Gloire : Waouw, vous avez la patate ! Vous vous sentez comme un(e) ado, la peau grasse en moins.

Beauté : Vos fringues ne dérangent personne hormis la brigade du bon goût.

 

VERSEAU

Amour : M’en tape.

Gloire : L’été est fini. Bientôt l’automne, le ciel gris, la pluie, le nez qui coule, le slip qui gratte.

Beauté : Vous êtes mimi comme un Krokmou.

 

POISSON

Amour : Un(e) de perdu(e), 10943 de retrouvé(e)s. Normal, vous êtes trop canon.

Gloire : Prenez l’initiative d’aller vous faire voir ailleurs.

Beauté : Vous vous voilez la fesse et avez la face charnue. Ou le contraire, je sais plus.

10 & 20 km de Tours : derniers préparatifs avant le départ

Les 10 km et 20 km de Tours, ainsi que le grand frère marathon, c’est le 23 septembre prochain ! Un peu moins d’un mois avant le jour J, comment aborder sereinement la dernière ligne droite ?

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MOTS D’ORDRE

Le 23 septembre, c’est tout près. Et il arrive à vitesse grand V. Les points essentiels à ne pas oublier pour cette dernière ligne droite ? Entraînement, motivation, alimentation. Et, surtout si vous faites les 20 km ou le marathon, sorties longues et séances de spécifique.

PERSONNALISEZ VOS ENTRAÎNEMENTS

Ça y’est, cela vous a pris sur un coup de tête : en ce 29 août, vous vous décidez à vous inscrire aux 10 km de Tours. À un mois de la chose, ce n’est pas mission impossible. Faites-vous un programme sympa de course à pied où vous prendrez soin d’établir des jours fixes de repos. Greffez-y des sessions d’endurance (vous devez pouvoir tenir la distance sans être essoufflé(e)). La rédaction de tmv a une petite préférence pour les sorties longues du samedi matin.
N’oubliez pas non plus de rajouter des séances de fractionné. Soit, pour du basique, 30 secondes à allure rapide puis 30 secondes de récupération en courant à allure réduite et ce, sur plusieurs séries. C’est l’idéal pour : 1) progresser ; 2) améliorer son souffle et son cardio ; 3) pouvoir courir très vite si belle-maman arrive chez vous par surprise. Quant à l’entraînement pour les 20 km ou le marathon, il est censé avoir commencé depuis belle lurette. Ce n’est pas le cas ? Félicitations, vous êtes dingue.

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PROGRAMME ALLÉGÉ

Cela vaut surtout pour le marathon. Quinze à vingt jours avant le départ, allégez le programme d’entraînement. Votre organisme assimilera correctement l’ensemble de votre préparation.
Pour un semi ou un 20 km, diminuez également le kilométrage. La dernière grosse séance se fera à J-10. Une semaine avant le départ, ce sera la dernière sortie longue. À J-3 et J-2, il est préférable de se reposer et de ne rien faire (sympa, non ?). À J-1, votre corps sera donc prêt à se remettre en route. Un petit footing vous évitera les jambes molles du lendemain pour les 20 km qui vous attendent.

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PENSE-BÊTE

Vous avez votre certificat médical à jour ? Vous avez pensé au retrait du dossard ? Et votre équipement ? Et les horaires à retenir ou les sas de départ s’il y en a ? Des questions toutes bêtes et pratiques, mais auxquelles il faut penser dès maintenant. Et pas à la dernière minute. Ce serait dommage de se rajouter une petite dose de stress à quelques heures du départ…

PASTA PARTY

Parce que c’est un rite immuable pour bon nombre de coureurs : la fameuse pasta party la veille au soir de la course. Nous, on aime. Et on vote pour.

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S-2 : EN MODE CRISTINA CORDULA

Quand votre calendrier indiquera « course dans 2 semaines », commencez à contrôler votre matériel. On vérifie bien que ses chaussures ne sont pas usées, on prépare sa tenue confortable, on regarde si on a une casquette (on se souvient de la chaleur sur les 20 km en 2017…), et pour les marathoniens, tout l’attirail avec mini- gourdes, boissons de récup’ et vaseline à mettre entre les cuisses et sous les bras, surtout s’il fait chaud.

Chaussures, soutien-gorge sportif, maillot, etc. : Ne courez pas avec quelque chose de nouveau le jour de la course ! On ne prépare pas ça la veille. Gardez votre tenue préférée dans laquelle vous êtes si bien. Sinon vous pourriez subir la pire chose au monde (oui, pire que la peste, les pizzas à l’ananas et la guerre), j’ai nommé… le haut qui frotte les tétons ! Des bandes de sparadrap feront l’affaire.

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ÉTUDIEZ LE PARCOURS EN AMONT

Faites un tour sur le site officiel et commencez à zieuter le parcours et ses spécificités si ce n’est pas déjà fait. Même pour un 10 km, ce sera toujours utile. Ainsi, vous pourrez anticiper les relances, voir les passages qui pourraient vous faire défaut ou réfléchir à ce qui pourrait vous faire mal aux pattes. Toujours utile d’établir une sorte de plan mental, afin de voir le meilleur moyen pour dérouler sa course au top et ne pas trop dépenser d’énergie avant le final où tout s’emballe.
Au hasard, la petite cote avant Mirabeau au 7e km pour les 10 km cette année. Qui peut en ralentir certain(e)s et vous faire louper le chrono de vos rêves.

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ET LA TÊTE ? ELLE EST PRÊTE ?

Que ce soit pour un 10 km, un semi ou un marathon, le mental est primordial (surtout pour la deuxième moitié de la course). Reposez votre petite tête ces prochains jours. Il est important de bien dormir, surtout la toute dernière semaine et l’avant-dernière nuit. La veille de la course, essayez de ne pas trop penser à la course qui vous attend.
De toute façon, l’excitation (ou le stress) vous fera probablement passer une sale nuit. Tant pis ! « L’important est de ne pas être en déficit de sommeil général », rappelle à juste titre running-addict.fr

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GUERRIERS DU PETIT-DEJ’

Maman vous l’a assez répété quand vous étiez enfant : le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. Pour ces derniers jours de préparatifs, (re)pensez-y. À celles et ceux qui se bourrent la panse au bacon luisant le matin ou, au contraire, n’avalent même pas un demi-gramme de céréales : stop !
On se met aux vrais petits-dej’, sachant que celui du jour J sera le plus important.

> À la rédac’, par exemple, on est friands des tartines grillées avec du miel, boisson (thé ou jus multivitaminé) et un fruit pour les vitamines. Évidemment, les portions ne seront pas les mêmes pour Jean-Edmond qui va courir un 10 km ou Cunégonde qui va taper un marathon.
> L’idéal, le jour de la course, est de manger 3 h avant le départ. C’est la loi, c’est comme ça. On évite ainsi les perturbations digestives (un petit vomito ou des douleurs gastriques, c’est jamais très classe pour la photo), les essoufflements (le fameux « Argh, j’ai un point de côté » au bout de 0,4 km) ou encore une mise en train laborieuse.

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PAS DE STRESS

Il reste moins d’un mois et votre cœur tambourine ? Re-la-xez-vous. Vous tentez les 20 km mais n’avez jamais parcouru cette distance avant ? Ce n’est pas grave ! Si vous pouvez faire 17 ou 18 km, vous réussirez les 20. Promis. Vous avez peur de finir dernier(e) aux 10 km ? Ce ne sera probablement pas le cas, vous êtes plusieurs milliers à participer. Et même si cela devait arriver, soyez déjà fier(e) de franchir la ligne d’arrivée !

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Code Troopers : appli, ma belle appli

Il y a quelques semaines, elle a signé l’appli officielle de Fil Bleu : l’agence Code Troopers, installée à Mame, est spécialisée dans la conception d’applications mobiles sur-mesure. Un des piliers de l’économie numérique tourangelle.

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Premier étage du bâtiment Mame. Une vaste salle, où copinent autocollants et imagerie de jeux vidéos cultes et casques des soldats Stormtroopers de Star Wars, où trône un grand baby foot.
Ambiance studieuse — tout le monde travaille dur — mais décontractée — en cette fin août, les bermudas sont de mise.

Le silence est brisé par les cliquetis des claviers d’ordinateur. Sur les écrans, les lignes de code défilent. Un langage incompréhensible pour beaucoup, pas pour l’équipe de Code Troopers. Cette start-up – enfin, préférez plutôt le terme PME — vit des jours paisibles du côté du boulevard Preuilly, à Tours.
Elle a été lancée il y a 4 ans par sept jeunes sortis de Polytech. Sept amis, sept collègues, sept têtes pensantes qui avaient la tête tournée vers le numérique et son économie. Depuis, l’équipe, dont la moyenne d’âge oscille entre 25 et 34 ans, s’est renforcée. Leur travail ? « On développe des applications web et mobiles pour les PME, les petites start-up, mais aussi des multinationales », explicite Nicolas Dauphin-Moulin, l’un des derniers arrivés ici. « Tout ça, en les accompagnant du conseil au développement », ajoute Benjamin Cousin, l’un des co-fondateurs de Code Troopers.

La nouvelle équipe de Code Troopers au complet
La nouvelle équipe de Code Troopers au complet

La nouvelle appli du festival Aucard de Tours cette année ? C’est eux. WeGuide, la plateforme de mise en relation entre touristes et guides professionnels ? Toujours eux. La toute nouvelle appli Fil Bleu — officielle celle-ci — sortie en août 2018 ? Encore eux. « On les avait déjà contactés pour prendre la température, retrace Benjamin. On avait présenté Navig’Tours [pour consulter les horaires des transports — NDLR], mais ce n’était pas leur priorité à l’époque. Puis la demande a commencé à augmenter… »

De fil en aiguille, l’application mobile du réseau de bus et tramway tourangeau se construit. Puis débarque sur les smartphones. Disponible gratuitement sur Android ou iOS, elle est le côté pratique qui manquait aux voyageurs. « Elle fonctionne un peu comme celle de la RATP : vous avez les bus et tram’ en temps réel, vous pouvez prévoir des itinéraires, voir les perturbations. C’est aussi un thermomètre des lignes qui indique en temps réel où en est votre bus, quand il va arriver, etc. », énumère Nicolas.
Fil Bleu a travaillé main dans la main avec Code Troopers et l’association Valentin-Haüy, afin de répondre également aux besoins des déficients visuels.

L’OUTIL DES FESTIVALS

L’autre gros morceau de Code Troopers s’appelle Chapitô. Ce projet interne a été développé durant un an. Cet outil en ligne permet aux organisateurs de festivals de créer une appli sans connaissances particulières en informatique. Inutile d’être geek. Et pas besoin de s’arracher les cheveux : « La personne rentre ses données, choisit son logo, son code couleur, tape la programmation. Nous, on s’occupe du reste en générant une appli avec tout ça ! Tout le monde peut le faire, c’est rapide », résume Nicolas. Comptez un prix d’entrée de 2 000 €.

Au niveau local, Aucard a été le premier à tester la bête. Terres du Son a suivi. « Les Rendez-vous de l’Erdre l’ont aussi adoptée et on va probablement travailler avec Tours Événements. Maintenant, on développe Chapitô pour toucher d’autres institutions que les festivals. On va notamment le faire pour les salons, les foires, etc. »

En attendant, la vie suit son cours à Code Troopers. On enchaîne les tasses de café (leur site indique 62 tasses hebdomadaires cette semaine-là), les réunions obligatoires à 9 h 15 (« celui qui est en retard paye les croissants », se marrent Nicolas et Benjamin) et… les projets. Qui ne cessent d’arriver. Entre le bouche-à-oreilles et les plateformes de mise en relation, les guerriers tourangeaux du code se sont fait un nom. L’an passé, leur chiffre d’affaires affichait 500 000 €.
« Côté clients, en Touraine, on travaille avec MMI, RCP, Géovélo et d’autres, et ailleurs avec les casinos Barrière, des gens du secteur bancaire ou de Londres… », précise Benjamin. Fondée en 2014, Code Troopers n’a pas fini de faire bouillonner Mame, la cité du numérique.

> Retrouvez Code Troopers sur leur site internet

Braqueurs d’élite : film maudit

Sorti il y a plus d’un an dans d’autres pays, c’est seulement maintenant que débarque Braqueurs d’élite, co-écrit par Luc Besson. Résultat ? Le film aurait dû rester dans les tiroirs.

PAUSE_CINE

Le voilà enfin, ce film maudit d’EuropaCorp ! Débuté en 2015, Braqueurs d’élite (titre francisé à la ramasse pour « Renegades » en V.O) a connu sa première sortie fin août… 2017 ! Ce n’est donc qu’un an plus tard que le thriller d’action de Steven Quale sort sur nos écrans (le film étant pourtant une co-production franco-allemande).

Malheureusement, après 1 h 46 de visionnage, force est de constater qu’il s’agit surtout d’un naufrage, d’un ratage quasi- total. Doté d’un synopsis improbable (une équipe de Navy Seals découvre des lingots d’or volés par des Nazis au fond d’un lac ; ils vont donc les ramener pour les redistribuer aux habitants démunis) et scénarisé par Luc Besson (brrr…), Braqueurs d’élite ressemble davantage à un téléfilm NRJ12 un peu friqué qu’on se passerait un dimanche de crise de foie.

Sidérant de bêtise, dopé à la testostérone et aux dialogues stupides, macho sur les bords, le film est sans ampleur et sans saveur. Brouillon au possible, il se voit également torpillé par son second acte ronflant et ennuyeux qui se déroule sous l’eau, faisant sombrer tout rare spectateur qui arrivait à garder la tête hors de l’eau jusque là.

Outre la présence agréable du truculent comédien J.K. Simmons, Steven Quale sauve son long-métrage du désastre par son introduction réussie où ça canarde à tout va et où tanks et explosions se tirent la bourre. Deux bons points certes, mais toutefois trop anecdotiques et minimes pour oublier que ce tristement stéréotypé Braqueurs d’élite est une œuvre aussi bancale que bâclée.

> Thriller / action, de Steven Quale (France / Allemagne). Durée : 1 h 46. Avec : J.K. Simmons, Sylvia Hoeks, Clemens Shick, Sullivan Stapleton…
> NOTE : 1,5/5

Transports : l’abonnement étudiant trop cher à Tours ?

L’Unef vient de dévoiler son rapport sur le coût de la vie étudiante en France. Concernant Tours, le syndicat épingle une politique tarifaire trop élevée.

transports

Comme chaque année, le syndicat Unef a publié son enquête sur le coût de la vie étudiante en prenant en compte les loyers, les charges fixes (frais d’inscription, alimentation, etc.) et le coût des transports.

C’est avec ce dernier que Tours se distingue… en mal, apparaissant deuxième ville la plus chère de France après Paris ! L’Unef pointe ainsi du doigt « un tarif moyen de 331,20 € par an » pour l’abonnement étudiant (342 € à Paris).

Un chiffre à nuancer, puisqu’à Tours, le 12e mois est offert « si 11 sont achetés consécutivement », comme le rappelle Fil Bleu sur son site internet. Mais le syndicat estime l’offre inadéquate, peu d’étudiant(e)s restant l’été pour en profiter. En prenant cela en compte, cela placerait réellement la Ville à la 5e place, avec un coût annuel de 303,60 €. Un chiffre toutefois très élevé qui se situe au-dessus de la moyenne ou de nos voisins (182,30 € à Orléans).

Pour le reste, l’étude démontre que Tours est bien placée au niveau du prix des loyers (31e position), avec un prix moyen mensuel de 386 €, et finit 28e pour le coût global de la vie étudiante.

Au niveau national, celui-ci a encore augmenté de 1,31 % cette année. 

>> Retrouvez le rapport complet de l’Unef juste ici <<