Leonardo DiCaprio en secret

Ça y’est, c’est fait : la semaine dernière, Leonardo DiCaprio remportait (enfin) son Oscar. Tmv vous balance quatre anecdotes sur l’acteur. Histoire de briller en société.

UN SALE GOSSE

Leo a été le leader du Pussy Posse (« la bande du minou », hum…) dans les années 90. Une bande d’acteurs déchaînés bien portés sur la picole, les filles et les bastons. Passe-temps favori ? Lancer des boules puantes dans les clubs branchés.

(Photo laineygossip.com)

PRESQUE BORGNE

2005. Soirée à Hollywood. Aretha Wilson, mannequin, explose une bouteille dans le visage d’un DiCaprio qui s’en tirera avec 17 points de suture et qui a failli perdre son oeil. Elle fuit alors au Canada. La police l’arrête 5 ans plus tard.

FUTURE JEUNE STAR

Sa première audition, il l’a passée quand il avait… 9 ans. Normal. Après avoir galéré à trouver un agent, celui-ci lui a suggéré d’aller chez le coiffeur et de changer de nom (« trop ethnique ») en Lenny Williams. Hors de question pour Leo.

PAUSE_ECRANS_TOP3

PRO DU BREAK-DANCE

Quand il était jeune, l’acteur était surtout danseur de break-dance bien connu dans le quartier. Une fois, il a même gagné un prix en Allemagne ! Maintenant, il ne montre plus ses talents. Et ce, même après quelques verres (arf, dommage).

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The Revenant : Leo se les gèle

Leonardo DiCaprio aura-t-il enfin son Oscar ? Pour tmv, c’est un OUI massif, vu ce Revenant exceptionnel, technique et de toute beauté. La baffe (polaire) !

"C'est par où la Fashion Week ?"
« C’est par où la Fashion Week ? »

Il suffit de cinq minutes à peine pour comprendre que The Revenant est et sera un film épique, enivrant, exigeant. Cinq minutes à peine pour comprendre qu’Iñárittu, le réalisateur, vient de signer avec The Revenant un film virtuose. Lors d’une introduction magistrale, le cinéaste filme lors d’un plan-séquence hallucinant une attaque d’Indiens sur un camp de trappeurs. Overdose de violence dans un paysage enneigé. La fresque est lancée…

The Revenant est le récit d’Hugh Glass, grièvement blessé par un ours et laissé pour mort par un traître de son équipée sauvage. Porté par un désir de vengeance, il va parcourir des centaines de kilomètres, bravant les obstacles dans un environnement hostile. Que ce soit dit : cette histoire, devenue d’ailleurs un classique que l’on se raconte autour du feu en Amérique, est un survival dément, mâtiné de « revenge-movie » sale et épuisant. La Nature et l’Homme, tous deux, sont dangereux.

Sublimé par une photographie extraordinaire, techniquement ahurissant, The Revenant est une expérience sensorielle, une aventure ébouriffante. Terrifiante, même. Emmenée par un Leonardo DiCaprio exceptionnel. L’acteur disait sûrement vrai, quand il a avoué avoir tourné « le film le plus diˆfficile de toute sa carrière » (tournage par -40°C notamment). Habité par son rôle, voire possédé, DiCaprio bave, saigne, tremble, hurle. Magnétique lors d’une scène ultra-réaliste et étouffante (et déjà culte !), où il est attaqué par un grizzly.
Captivant et passionnant, tout comme l’oeuvre qu’il porte à bout de bras, même si The Revenant accuse quelques longueurs. Mais il serre à la gorge jusqu’à son final apocalyptique. De quoi (enfin) faire gagner la précieuse statuette à DiCaprio lors des Oscars ?

Aurélien Germain

Western/Aventure (États-Unis), d’Alejandro Iñárittu. Durée : 2 h 36. Avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy…
NOTE : 4,5/5

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