Noël : la gastronomie made in Touraine

Tours est réputé pour son amour de la gastronomie. Tmv a repéré huit gourmandises 100 % made in Touraine !

1. Cette année, c’est le renne qui amènera les chocolats pour Noël. La Chocolatière a garni ce drôle de personnage de chocolats pralinés.
Le Renne ni vu ni connu, 400g, 39 €, La Chocolatière, rue de la Scellerie à Tours.  

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2. Pas de repas de fête sans fromage ! Et si on fondait pour le Crémeux des Cîteaux aux Truffes ou pour le Petit Théodore, trop mignon roulé dans des éclats de pistaches et de framboises ?
Fromagerie Rodolphe Le Meunier, Crémeux des Cîteaux aux truffes 9,90 €, Petit Théodore 5,90 €, aux Halles de Tours.

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3. Un coffret gourmand en édition limitée : 5 ou 6 produits d’épicerie fine locaux vraiment miam-miam, dont une exclusivité des Huiles la Tourangelle. Avec une carte à personnaliser et un livret de recettes.
Touraine Box de Noël, 45 € frais de port compris, à commander sur devenezmerveilleux.fr.  

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4. La bûche qui atteint des sommets de gourmandise : pâte sablée à la châtaigne, coulis cassis, crémeux mascarpone, mousse vanille légère aux marrons et brisure de marrons glacés.
L’Everest, bûche en édition limitée, 5 parts / 29 €, pâtisserie Nicolas Léger, place des Halles, à Tours  

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5. Un Chinon à faire trôner sur les tables de fin d’année : un beau cabernet franc rouge rubis, avec une belle longueur en bouche et des arômes de fruits rouges. Un vin idéal avec des plats un peu élaborés.
Domaine de Noiré, cuvée Elégance 2012, entre 8 et 10 € la bouteille chez Les Belles Caves, place des Halles à Tours.  

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6. Il n’est pas Tourangeau mais il est si beau qu’on ne peut pas le snoberLe single malt légendaire pour ses arômes floraux et doux, dus à une eau provenant de la fonte des neiges des montagnes avoisinantes : elle s’imprègne de la saveur des fleurs de bruyère. So poétique, n’est-il pas ?
Dalwhinnie, 54 €, chez les cavistes.  

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7. Faire provision de bonbons, en particulier ces jolies cannes en sucre d’orge made in Loches à suspendre aux branches du sapin. La Maison Hallard propose tous les goûts, y compris cranberry ou coquelicot !
Sucette canne de 10 cm, 1 euro / pièce, sucettes tortillons géantes à 3 €. A commander sur confiseriehallard.fr  

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8. Du soleil pour le réveillon avec cette magnifique pâtisserie au goût exotique. Sans farine et sans lactose. Et si vous cherchez de vrais mendiants, fabriqués par un grand chocolatier, courrez chez Esprit Cacao.

Bûche Caraïbe, 5,50 euros la part, pâtisserie Esprit Cacao, avenue de Grammont à Tours

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Star Wars : le top 4 des parodies

Pas besoin d’avoir 200 millions sous le coude pour faire Star Wars. La preuve avec ces 4 films qui se sont frottés à la parodie avec peau de balle.

THUMB WARS

La Guerre des Pouces est un courtmétrage de ‘99. Ici, des pouces sont déguisés avec costumes et perruques et parodient les personnages, comme Hand Duet (Han Solo), Beboobeep (R2D2). Le côté crado du pouvoir du pouce.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=XQduN315etk[/youtube]

DÜNYAYI KURTARAN ADAM

Connu sous le titre Turkish Star Wars, cette pépite turque est qualifiée de plus gros nanar de tous les temps. Plagiant allègrement Star Wars, cette horreur visuelle (plans flous, image médiocre, incohérences) est visible sur YouTube.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ahawhXzUV8Q[/youtube]

LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE

Réalisé par Mel Brooks, ce Spaceballs (en VO) est un gros délire WTF et rigolo qui parodie notamment Star Wars avec un Yop Solo et son acolyte mi-homme mi-chien nommé Beurk.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=x-XrHp6K38Q[/youtube]

STAR WARS XXX

On ne peut finir ce top 4 sans mettre le doigt sur cette version obscure : comme son nom l’indique, ce Star Wars classé X est une parodie porno, avec un synopsis tout en poésie que la décence nous interdit de citer ici. Non, mais je vous jure.

On est sympas à tmv : on ne vous met pas le lien, mais une photo.

Comment survivre à un dîner Star Wars (quand on n’y connaît que dalle)

Si, comme notre journaliste, vous n’avez pas la moindre idée de qui est Maître Yoda, vous risquez d’endurer mille mortifications au cours des prochaines semaines. De l’horrifié : « Quoi ??? Tu n’as pas vu Star Wars ?! » au méprisant : « Je ne comprends pas comment on peut ne pas s’intéresser à Star Wars », la semaine qui vient risque d’être violente. Heureusement tmv est là…

Captu2rePOUR SAUVER SA PEAU
Si le sujet devient trop pointu, détournez l’attention. Demandez à votre voisin de droite combien il y a de créatures dans la scène mythique de La Cantina. Et combien mesure Dark Vador (pour info, 2,04 m). Et son sabre. S’il rougit, c’est bon.

LA PHRASE CULTE
À sortir à toutes les sauces, et tout le monde croira que vous l’avez vu (on a testé pour vous : on a fait illusion pendant 30 ans) : « Luke, je suis ton père ». Ou l’acmé de L’Empire Contre-attaque, quand le méchant Dark Vador révèle son secret au gentil Jedi Luke. À se demander tout de même si ce n’est pas juste pour éviter de se faire laminer.

POUR JETER UN FROID
Le chiffre à jeter négligemment entre le fromage et la bûche : « On se demande pourquoi l’épisode VII, Le Réveil de la Force, a coûté 200 millions de dollars. Alors qu’il a suffi de 11 millions pour tourner l’épisode IV. »

PRÉFÉREZ LE VINTAGE Capture
Star Wars et La Guerre des étoiles, c’est la même chose mais on ne dit plus La Guerre des Etoiles depuis 1997. Soyez snob, soyez chic : dites « La Guerre des étoiles est la meilleure expression moderne de la lutte entre le bien et le mal. » Là, ils parleront tous ensemble. C’est gagné (again).

POUR CLORE LA DISCUSSION
D’un ton sentencieux ou navré : «Si tu n’es pas avec moi, alors tu es contre moi». Comme Dark Vador face à Obi-Wan Kenobi dans La Revanche des Sith (Épisode III). Un vieux poncif, que Georges Lucas a d’ailleurs piqué dans la Bible, évangile de Matthieu.

À ÉVITER
« Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins… Le Maître et son Apprenti… » On a beau la retourner dans tous les sens, la phrase de maître Yoda à Mace Windu dans La Menace fantôme ferait passer n’importe qui pour un faible d’esprit. Sauf si vous êtes vert et mesurez 90 cm.

LE DÉBAT À INITIER
Dark Vador représente le méchant absolu, qui veut dominer le monde, l’Empire, la Galaxie, bref, tout le monde. Mais avant, il était gentil. Jusqu’au jour où il a basculé (du côté obscur de la Force). Et puis il n’arrive pas à tuer son propre fils. Il y aurait donc un petit coeur de chaton qui bat sous cette grande cape noire ?

Toute la force de Star Wars : parole de fan

Le septième épisode de Star Wars est aussi le premier d’une nouvelle trilogie de la saga qui enflamme la planète Terre depuis 38 ans. On a demandé à Arnaud, un collectionneur tourangeau, les raisons de cette passion.

La forme du masque de Dark Vador serait inspiré du Kabuto ainsi que du Menpō japonais.
La forme du masque de Dark Vador serait inspiré du Kabuto
ainsi que du Menpō japonais.

Il y a deux types de fans : celui, compulsif qui offre à ses enfants le bonnet Yoda ou la trotinette, et l’admirateur inconditionnel pour qui Star Wars représente l’alpha et l’oméga de l’imaginaire et qui plonge sans se lasser dans un univers à double, voire triple fond. Arnaud appartient à la dernière catégorie. Pas de lampadaire en forme de sabre laser ni de pantoufles Dark Vador. Mais un Stormtrooper qui nous surveille d’un œil, debout sur une table basse. Le calendrier de l’Avent (Star Wars) est resté sur la table. Mais le reste de la collection d’Arnaud est rangée. On y trouve des livres d’époque, un réveil, des Lego®… Au total, 11 000 pièces !
Il l’a commencée, comme tous les enfants, avec des figurines et des autocollants puis s’est pris au jeu pendant ses études, jusqu’à se rendre deux fois par an en Angleterre pour participer à une convention. Trois cents marchands y vendent Star Wars dans tous ses états. C’est là que l’acteur David Prowse (l’acteur qui joue Dark Vador) lui dédicace photos et livres. Un jour, il ramène même en Eurostar un maître Yoda grandeur nature. Sa collection de figurines vintages, toutes éditées entre 1977 et 1983, est complète, il ne manque pas un personnage, chacun a ses accessoires.

Parmi les trésors d’Arnaud, une dédicace de Dark Vador en chair et en os.
Parmi les trésors d’Arnaud, une dédicace de Dark Vador en
chair et en os.

Il avait 6 ans à la naissance de la saga planétaire, 9 ans quand il regarde L’Empire contre-attaque, en 1980 et depuis 38 ans, il décortique ce deuxième monde sans se lasser. Il a même préparé une série d’émissions radio sur les secrets de la saga. Pour lui, si Dark Vador, la princesse Leia ou Luke sont des personnages symboliques, Yoda reste le plus intéressant : « Ce petit bonhomme de 90 cm, tout vert, très laid, apporte une leçon de sagesse. Il est le seul dont on ignore la race, c’est très symbolique. Et quand Yoda sort un sabre laser dans l’Attaque des clones, c’est énorme pour un fan ! Le sage qui refuse la violence redevient un guerrier pour sauver la Force. »

Star Wars a dépassé le stade du film, explique-t-il, on y trouve tous les ingrédients des grandes épopées et chaque personnage étoffe l’histoire : « Celle du bien et du mal, de la force et du côté obscur, du pardon, l’envie d’être gentil ou méchant…On est tous concernés, on sait tous qu’il est plus facile d’aller vers la colère que de faire un travail sur soi. » En l’écoutant, on réalise brusquement que Star Wars est une quatrième dimension, un monde qui nous a complètement échappé. « Aujourd’hui, on pourrait vivre dans un univers Star Wars, affirme-t-il. Il peut être développé à l’infini, dans toutes les directions, en ajoutant un monde, de nouveaux peuples… ».

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Un téléphone droïde (qui fonctionne !).

Avec Star Wars épisode IV, Georges Lucas a créé en 1977 un monde à part entière, avec ses créatures, sa galaxie, son langage, son alphabet, presque devenu réel. On trouve aujourd’hui des dictionnaires, des bréviaires, des essais sur le système juridique de Star Wars et, consécration ultime, La Petite galerie du musée du Louvre expose « Mythes fondateurs, d’Hercule à Dark Vador », jusqu’au 4 juillet.
Un hommage évident puisque le réalisateur s’est inspiré des travaux de Joseph Campbell sur la mythologie et la religion comparée. Quarante ans et six films plus tard, l’élève a dépassé le maître : le psychothérapeute Arthur Leroy vient de publier « Star Wars, un mythe familial, psychanalyse d’une saga », dans lequel il couche la série sur le divan. « La relation père-fils, le complexe d’OEdipe, ont une place importante, confirme Arnaud. Mais chaque personnage a sa psychologie. Les deux robots, R2-D2 et C-3PO ont un rôle de clown. » Retournements de situations, épaisseur des personnages, perfection créative et thèmes universels, chaque spectateur pourrait donc y trouver son compte : « C’est un film trans générationnel et qui se transmet. Mon fils va voir son premier Star Wars le 16 décembre, j’avais son âge quand j’ai vu l’Empire contre-attaque. »

Et pour en revenir au cinéma ? Parce que tout de même, c’est ça, Star Wars. Un film auréolé de 7 Oscars, les premiers effets spéciaux, la création du son THX, de systèmes de motion capture, de caméra… la saga a ouvert la porte à beaucoup d’innovations. « Star Wars a été une sorte de labo de recherche et développement du cinéma. Alien naîtra en 1978. Les marionnettistes, les maquettistes, les équipes techniques de Lucas vont ensuite travailler avec Spielberg. » Pourtant, Star Wars revient de loin : en 1977, deux gros studios ont refusé le scénario et le budget concédé par la Century Fox était si ric-rac que Georges Lucas a dû mettre de sa poche pour réaliser la dernière scène tournée, celle de La Cantina, qui rassemble toutes les créatures du film.

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Le titre original de Star Wars VI, Le Retour du Jedi, modifié au dernier moment.

Pas besoin d’avoir vu Star Wars pour comprendre qu’il se prête à toutes les reprises, les déclinaisons et les jeux de mots. Le graphisme et les costumes sont époustouflants. « La force de George Lucas est de s’être entouré des meilleurs techniciens, comme Ralf McQuarrie qui a réalisé les storyboards, imaginé les personnages et les vaisseaux. La musique de John Williams est un élément central à ne jamais oublier : Star Wars est un space opera. Quand on passe 3, 4 notes du générique de Star Wars, tout le monde le reconnaît même sans être un fan, c’est l’une des musiques plus célèbres au monde. »

Mais comment expliquer cette hystérie marketing autour la série ? Gomme, couette, slip, baskets, déambulateur… tout ce qui peut être manufacturé a reçu un jour ou l’autre un logo Star Wars. Sa licence de jouets est la plus exploitée au monde, elle a généré plus de 200 millions de dollars l’an dernier. Parce que la Century Fox rechignait à investir dans le film, explique Arnaud, Lucas a eu cette idée de génie, de dire : ok, je prends un petit cachet mais je garde les droits sur les produits dérivés. Au début des années 2000, il avait déjà engrangé 1 milliard et demi de fortune personnelle.
« Lucas était très regardant sur les droits et avec Disney, c’est devenu encore pire. Tu dis Star Wars, tu dois payer ! La cash machine, c’est bien gentil mais les fans attendent d’abord des films. » Et pas seulement des effets spéciaux ou des têtes d’affiches poursuit Arnaud. « Dans La Menace fantôme, Georges Lucas a voulu ratisser large et les personnages étaient vraiment débiles, le film a fait beaucoup d’entrées mais les fans l’ont trouvé très mauvais. Il s’est rattrapé avec L’Attaque des clones. Même si ce n’est pas aux fans de dicter le scénario, Lucas ne doit pas les décevoir. »

Culture, web et tendance #11 (spécial Star Wars)

Pour nos chroniques culture de la semaine, c’est bien évidemment du Spécial Star Wars ! BD, livres ou encore jeu vidéo : suivez le guide.

PAUSE_ECRANS_LIVRELE LIVRE
JE SUIS TON PÈRE
Mettre en parallèle Star Wars et l’histoire de l’Amérique, voire de la société occidentale en général : c’est le pari cassegueule mais diablement réussi de ce Je Suis ton père. Sorti chez Naive livres, cet essai signé de l’historien Thomas Snégaroff est une franche réussite, un passionnant regard sur la culture politique américaine. Sans être ronflant, l’auteur parvient à captiver et raconter comment une nation démocratique peut évoluer vers un « côté obscur ». Piochant aussi bien dans la première trilogie que dans les épisodes plus récents, Snégaroff sort le film culte de la science-fiction et lui offre un regard politique et contemporain. Aussi brillant qu’intéressant. A.G.

LE JEU VIDÉOImage11
STAR WARS : BATTLEFRONT
Vous rêvez d’incarner les personnages mythiques de Star Wars ou de jouer du canon laser à bord d’un légendaire X-Wing ? Alors n’hésitez pas, Star Wars : Battlefront est fait pour vous ! Fidèle à l’esprit de la saga de Lucas, ce FPS familial, porté par des graphismes et une bande-son de folie, vous propose de vous battre du côté de la République ou de l’Empire dans une multitude de parties multijoueurs. Vous pouvez également relever toutes sortes de défis palpitants en solo, en écran partagé ou en coopération en ligne. Bref, difficile de passer à côté si vous êtes du bon côté de la Force.
> Electronic Arts, + 16 ans, Xbox One, de 60 à 70 €.
L. Soon

LE DOCU
STAR WARS – LES ORIGINES DE LA SAGA
Il reste sans doute l’un des meilleurs documentaires sur la saga. Signé Kevin Burns et diffusé notamment par Arte, ces 90 minutes passionnantes font le lien entre l’histoire du film et ses influences : de la mythologie grecque, aux légendes des chevaliers de la Table Ronde, en passant par les valeurs politiques, spirituelles et des travaux anthropologiques : le docu s’appuie sur des extraits des films et fait appel aux différents réalisateurs qui se sont succédé aux commandes de ce gros vaisseau surpuissant qu’est devenu le désormais culte Star Wars.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Giu6-xlng_g[/youtube]

PAUSE_ECRANS_EXTENSIONSUR LE NET
EXTENSION ANTI-STAR WARS
Deux petits malins, Alex Jumasev et Max al Farakh ont eu l’idée de créer une extension sur Google Chrome pour éviter de se faire spoiler le prochain Star Wars. Le principe ? Une fois installé, ce petit module recherche automatiquement la moindre mention de Star Wars sur une page web. Si le fameux titre est mentionné, une alerte est lancée et crie « nooooo ». Cette fonction est baptisée « Star Wars Spoiler Blocker » (pour les intéressé(e)s) et, ô magie, servira aussi à celles et ceux qui en ont simplement marre de voir Star Wars écrit partout sur Internet (et dans tmv, désolé mouahaha).

SUR LE WEB
LA VIE RÊVÉE DES STORMTROOPERS
L’artiste Darryll Jones ne s’arrête jamais : cela fait des mois et des mois que ce photographe propose des clichés intégrant les Stormtroopers (célèbres soldats de La Guerre des étoiles) dans le monde réel. Parfait pour les observer en train de balayer, boire le café, faire du kayak ou encore en balade en amoureux.
PAUSE_ECRANS_WEB

PAUSE_ECRANS_BDLA BD
LES OPUS PANINI COMICS
De nombreux éditeurs de BD se disputent depuis des années la très rentable franchise Star Wars. Au milieu du flot ininterrompu de comics, Panini Comics se distingue avec deux opus qui méritent que l’on s’y attarde. Le premier autour de Dark Vador, personnage emblématique de la saga, et surtout ce « Skywalker passe à l’attaque » où le duo Jason Aaron (scénario) et John Cassaday (dessin) fait des merveilles. La qualité du dessin est au rendez-vous (ce qui n’est pas toujours le cas) et les scénarios tiennent la route (au milieu d’un univers de nullités). Bref deux ouvrages qui vous donneront la force et à savourer vraiment pour mettre un peu de bulles au milieu de l ‘espace. Hervé Bourit Star Wars vous est complètement inconnu ? Vous n’y comprenez pas grand-chose ? Le Monde a publié une petite vidéo toute mignonne et explicative de la saga mythique. Un résumé de la double trilogie en plusieurs chapitres, intitulée « En 10 minutes, Star Wars tu comprendras ». > À voir sur https://dg7k.net/zl3kf

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Le nombre de jours sans se doucher que vont passer des dizaines de fans qui ont déjà commencé à faire la queue devant le cinéma Chinese Theater d’Hollywood : ces fans se sont installés le 5 décembre pour camper et être parmi les premiers à voir le nouveau Star Wars qui sortira le 18 décembre aux États- Unis.

Au lycée Vaucanson, la COP21 bat son plein

C’est ce jeudi 17 décembre qu’aura lieu une simulation de la COP21 au lycée Vaucanson à Tours-Nord. Pour faire comme les grands (en mieux ?).

COP21

Devenir des mini-experts du climat. Voilà le défi relevé cette année par des jeunes du lycée Vaucanson, à Tours-Nord. Dans le cadre du projet Les changements climatiques, et après ?, la classe de Seconde 504 travaille depuis le mois de septembre sur ces questions. Des actions menées toute l’année, comme la Fête de la science ou la visite du Train du climat.

En point d’orgue, l’organisation d’une simulation de COP21 dans l’établissement. Ici, il n’y aura pas 195, mais 16 pays participants, qui présenteront leurs engagements pour tenter de contenir l’augmentation de la température en dessous de deux degrés. Chine, France, Brésil, Ethiopie…
« Nous avons sélectionné les pays selon leur niveau de développement et leur localisation géographique. La simulation se déroulera en trois rounds, entrecoupés de présentations des activités liées au projet. Chaque pays sera représenté par un binôme d’élèves », explique Anne Blin, professeure d’Histoire-géographie. La France, pays d’accueil, ouvrira la conférence. Pour les jeunes experts, c’est un peu l’angoisse… Il faut dire que le challenge est de taille. Et pour cause : il faut faire un vrai discours, ni trop long ni trop court, en trois minutes chrono. Dont une partie devra être en anglais.

Pour se préparer, ils ont recherché des informations au CDI. Connaître le niveau de développement du pays, ses particularités, sa position dans les instances internationales… En cours de français, les lycéens ont aussi travaillé sur des repères grammaticaux ou la manière de s’exprimer à l’oral. Tous les professeurs de la classe sont associés à ce projet, qui s’inscrit dans les enseignements au programme et s’intègre dans l’Agenda 21 du lycée (lire ci-contre). « Un projet fédérateur, pour les élèves comme pour les enseignants », estime Anne Blin.
Dix jours avant leur COP, lundi 7 décembre, les lycéens s’entraînent devant deux de leurs enseignantes. Debout au tableau, Eliot et Agathe, mini-experts français, lisent leur discours d’accueil. Le temps passe moins vite que prévu : en une minute, ils ont déjà fait le tour de la question. « Votre rythme est trop rapide, et le ton monotone. C’est lié à votre écriture. Nous allons retravailler les phrases pour qu’elles soient plus percutantes », annonce Claire Tastet, professeure de français. Anne Blin, elle, se concentre sur le contenu : vérifier que le propos soit étayé et que les engagements soient réalistes. « Bien sûr, on peut exagérer un peu, jouer un rôle, mais il faut rester dans les orientations décidées par le pays. » Aurélie et Doryan sont les mini-experts envoyés par les États- Unis. Leur déclaration, bien aboutie, se termine à deux voix : « Il n’y a pas de planète B, merci et vive notre planète ! »

Reportage de Nathalie Picard

> Pour retrouver d’autres initiatives locales COP21, suivez le lien !

Fréro Delavega : portrait chinois !

Leur nouvel album, Des ombres et des lumières, est déjà certifié disque de platine et cartonne. Tmv a rencontré les Fréro Delavega et les a soumis au machiavélique test du portrait chinois. Un passage à la casserole avant leur concert du 17 mars au Parc des expos à Tours.

NEWS_DELAVEGASI VOUS ÉTIEZ UN ANIMAL

Florian : Je serais un singe, parce que c’est habile, ça vit dans les arbres et c’est ultra intelligent. Mais j’aurais pu choisir le dauphin aussi, avec les mêmes caractéristiques mais pour vivre dans l’eau.
Jérémy : Le lion c’est bien, mais c’est un peu égoïste comme envie. Il reste assis par terre à attendre qu’on lui amène sa nourriture. Mais pourquoi pas un oiseau sinon, j’aimerais bien voler.

SI TU ÉTAIS UN PAYS

Florian : Le monde. On est en 2015, on n’a plus besoin de se diviser et de se dire qu’on vient d’un pays ou d’un autre. J’aimerais découvrir tous les pays, toutes les cultures m’intéressent. J’aimerais être un mix de tout ça. SI VOUS ÉTIEZ UNE PLANTE Florian : Une plante de marijuana ? Non… parce qu’on me fumerait ! Non, plutôt du mimosa, l’odeur que cette plante dégage est fabuleuse.
Jérémy : Je n’aime pas trop les fleurs, je ne suis pas forcément fan de l’odeur. Du coup je serais plutôt comme les oiseaux du paradis, magnifiques mais inodores.

SI VOUS ÉTIEZ UNE OEUVRE D’ART

Florian : Je ne suis pas un grand connaisseur d’art. Je crois que j’aimerais être une belle chanson qui a traversé les siècles, immortelle.
Jérémy : Moi je serais les pyramides parce que je me suis toujours demandé comment ils avaient fait. Ça sent la triche, ils n’ont pas pu porter des pierres aussi lourdes (rires).

SI VOUS ÉTIEZ UN SPORT

Florian : L’escalade en milieu naturel. Je n’en ai jamais fait, mais j’en ai vu récemment et ça m’a donné envie. Tu es seul, avec toi-même, face à une montagne. Génial.
Jérémy : Moi, ce serait le base jump. En ce moment je passe mon brevet de saut en parachute. Je dois faire 15 sauts et j’en ai déjà fait 7. À chaque fois que je me retrouve dans la nature, sur de grandes hauteurs, je me dis que j’ai vraiment envie de sauter.

SI TU ÉTAIS UN PLAT

Florian : Rien de compliqué, surtout pas des choses où on a voulu faire trop bon avec trop beau et où finalement ça ne marche pas. Moi j’aime bien la tarte à l’oignon de ma mère.
Jérémy : Moi aussi ce serait un plat de ma mère, mais impossible d’en choisir un. Elle n’a pas de spécialité, elle varie selon ses humeurs.

SI TU ÉTAIS UN SURNOM RIDICULE

Jérémy : Moi ce serait Chinito. Ça veut dire petit chinois.
Florian : Chancho. En Amérique du sud ça veut dire cochon (rires).

SI VOUS ÉTIEZ UN STYLE DE MUSIQUE

Florian : Le reggae, parce que ça me donne le sourire. C’est une musique avec laquelle je peux me réveiller, m’endormir, sur laquelle je peux danser. Je trouve ça bien fait et tellement dur.
Jérémy : Moi ce serait la bossa nova, parce que depuis tout petit j’entends ça et ça me met de bonne humeur.

Par Julia Mariton

>>Fréro Delavega, le 17 MARS au Parc des expos de Tours.
Infos sur le site tours-evenements 

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Horoscope WTF spécial Star Wars

Bah quoi ? Il a aussi le droit d’aimer Star Wars, notre astrologue. A l’occasion de la sortie de l’épisode VII, il a fait un tour sur l’étoile Noire pour vous en mettre plein la tronche. Désolé.

BÉLIER

Amour : Imitez le cri du Chewbacca en rut pendant l’acte.
Gloire : Vous aussi, Disney aura votre peau.
Beauté : Laissez-vous guider par votre intuition. C’est Obi-Wan qui l’a dit. Et il est plutôt BG.

TAUREAU

Amour : Protégez votre sabre laser avec un fourreau. Les MST de l’Espace, ça pique. Gloire : Faire voler des objets par la force de la pensée ne fait pas de vous un(e) Jedi. Vous êtes juste bourré(e). Beauté : Lavez-vous les dents. Avec vous, c’est le retour du jet d’ail.

GÉMEAUX

Amour : Vous pensez que vos « hihi mon bébé je t’aime forever » ne sont pas horripilants ? Pensez à Jar-Jar Binks et ses « Missa accepter avec maximax d’humilité ». Arrêtez !
Gloire : Faites comme les Ewoks. Arrêtez l’Empire avec un tronc d’arbre.
Beauté : Intergalactique.

CANCER

Amour : Méfiez-vous du côté obscur. On vous l’a dit combien de fois ?!
Gloire : Tmv est votre père.
Beauté : Votre appart’ est si sale. C’est la guerre des toiles.

LION

Amour : Avec vous, ça va à la vitesse lumière.
Gloire : Arrêtez l’alcool, le trou noir est proche.
Beauté : Si ton pipi est vert fluo, va sur doctissimo.

VIERGE

Amour : Tatooine vous en fera baver.
Gloire : Ichouta !
Beauté : Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, vous aviez la classe.

BALANCE

Amour : Tel Han, vous êtes solo. L’amour ça craint.
Gloire : « Fais-le, ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai » (Yoda)
Beauté : La moumoute blanche est à la mode. Regardez George Lucas.

SCORPION

Amour : Il n’y a que dans Star Wars que vous pouvez embrasser votre soeur sans problème.
Gloire : Tout le monde vous aime, jeune padawan.
Beauté : Tel Jabba, vous bavez de partout quand vous parlez.

SAGITTAIRE

Amour : Embrassez le wookie à votre gauche.
Gloire : Vous êtes un vrai fantasme avec ce bikini (même vous, messieurs).
Beauté : Vous avez le mal de l’hibernation, comme disait Leia.

CAPRICORNE

Amour : Les aisselles de votre dulciné(e) raser vous devez.
Gloire : Signer votre 48e CDD vous allez.
Beauté : Mais hyper agaçant(e) à parler comme ça vous êtes.

VERSEAU

Amour : Tu veux savoir s’il/elle te kiffe ?
Gloire : Envoie « droïde coquin » au 6 22 22.
Beauté : Tu feras le plein de rencontres glauques au Cantina Bar.

POISSON

Amour : Jouez la comme Han Solo. Si elle/il vous dit « je t’aime », répondez « Je sais ».
Gloire : L’étoile Noire prédit une sale semaine.
Beauté : « Quand 900 ans tu auras, comme moi, moins en forme tu seras. » Eh, pas bête le Yoda !

Le Corneille : ambiance et plats suspendus

Dans la rue Colbert, il y a un petit établissement hyper sympa : le Corneille. Non seulement, on y mange bien… mais il pratique aussi la politique du « plat suspendu ».

Les tables sont un peu serrées mais l’ambiance est si bon enfant que ça donne plutôt envie de taper la causette aux voisins. De toute façon, personne ne fait la fine bouche, assis sur les petites chaises de bistrot ou debout au comptoir, il y a foule. À midi et quart, le restaurant est complet, on a vu une vingtaine de personnes entrer et ressortir faute de place. « Un établissement qui ne marche pas, c’est qu’il y a un truc qui cloche, explique Didier, qui a racheté Le Corneille il y a 3 ans. Soit c’est trop cher, soit l’emplacement n’est pas bon… »
Alors avec ses formules raisonnables et sa cuisine maison, le petit restaurant qui fait l’angle de la rue Colbert a tout pour devenir un point de rencontre. On y mange le midi à la bonne franquette, dans une ambiance de bistrot de quartier. La décoration, un peu éclectique, mélange des gravures anciennes et des guirlandes de Noël. Comme à la maison. Au menu ce vendredi ? OEuf cocotte, velouté de petits pois à la menthe ou poisson au chou fleur. Tout est maison, comme la tarte Tatin servie avec sa boule de glace et sa chantilly.

EXIT_RESTO_2Derrière le comptoir, le patron a noté sur une ardoise « plats suspendus : 3 ». Plat suspendu ? Où ça ? Au plafond, au mur ? Non, comme le « café suspendu », le plat suspendu est payé à l’avance par un client. Il sera ensuite servi à un autre, qui n’aurait pas les moyens de manger au resto (voire, souvent, de manger tout court). L’initiative, originale à Tours, semble naturelle à Didier et bien suivie par ses clients. Ici, le mot chaleur humaine est pris au pied de la lettre.

> 49 rue Colbert, à Tours. Réservation conseillée au 02 47 66 72 55.
Ouvert tous les midis, du lundi au samedi de 12 h à 14 h. Possibilité de privatisation le soir.
Formule plat du jour + entrée ou dessert : 12,90 €, formule complète : 15 €. Plat du jour : 8,90 €.

A l’école du sabre laser

Les cours rappellent la saga Star Wars, mais c’est avant tout un sport. L’Académie française de combat au sabre-laser accueille les futurs Jedi (mais pas que) à Orléans ou à Paris. Un succès monstre.

« Oh les mecs, on ne pourrait pas se faire un foot plutôt ? »

« Quand j’ai demandé un certificat médical à mon médecin pour pouvoir pratiquer le sabre laser, c ’était rencontre du troisième type ! Un vrai dialogue de sourds… Il n’avait même pas vu Star Wars. » Julien, 28 ans, tient à le rappeler. Le sabre laser, c’est avant tout un sport. Si, si. « C’est un cours d’escrime, mélangé au kendo. Tu transpires quand même ! »
Tout comme une vingtaine d’autres dans son groupe de la Sport Saber League, Julien manie le sabre laser tous les jeudis, de 20 h à 22 h, dans une salle à Orléans. « Il y a certes une majorité d’hommes. Mais on compte aussi un bon tiers de femmes », souligne-t-il. « Et tous les milieux sociaux sont représentés : ouvriers, avocats, journalistes, gendarmes… J’ai aussi connu une mère de famille de 50 ans. Mais la moyenne d’âge est de 30 ans. »

Lui se revendique fièrement comme « geek » et « fan de Star Wars ». Le profil que l’on trouve, selon lui, le plus souvent dans cette école. Non, pardon, dans cette « Académie », comme il tient à le préciser (ne nous faisons pas d’ennemi, un coup de sabre laser dans le bidon est vite arrivé). Adrien Koch Forbin, l’un des cofondateurs de l’Académie du sabre laser en France et issu du rugby, raconte que, que ce soit à Orléans ou à Paris, « c’est un sport hyper cardio. Les instructeurs viennent de l’escrime olympique, de l’aïkido, du rugby, du kendo… Star Wars, c’est une culture. Nous, on fait du combat. Nous sommes en tenue de sport et ce n’est pas du cosplay (un loisir qui consiste à jouer le rôle d’un personnage de manga, de film, etc., NDLR). D’ailleurs, le sabre laser n’appartient pas qu’à La Guerre des étoiles. »

GUERRE ÉPÉE

N’empêche qu’avec son sabre laser, Julien sent quand même la Force monter en lui : « Je n’aurais jamais fait un sport d’épée, si ce n’était pas avec un sabre laser », souligne-t-il. « Quand je me bats, il y a le côté Star Wars qui ressort. Tu te prends pour un Jedi. » Un trip que certain(e) s ne comprennent pas forcément. « Ma grand-mère par exemple », se marre Julien. Mais aussi parfois son entourage. « J’ai l’impression d’être une bête de foire. Ils sont étonnés et posent toutes sortes de questions. Mais dans l’ensemble, les gens sont ouverts d’esprit. » Avant de préciser qu’il n’aborde pas forcément le sujet quand il rencontre une fille. De sabre laser au premier-rendez-vous tu ne parleras pas. C’est comme ça, c’est Yoda qui l’a dit (ou ma mère, je ne sais plus). Et ça évite peut-être un râteau intergalactique.

En attendant, ces sportifs 2.0 d’Orléans (mais aussi Paris et bientôt Cholet !) forment un club. Une communauté, même. Ils manient un sabre laser d’un kilo (acheté 100 € pièce aux États-Unis, chez UltraSabers) pendant deux heures. Combats mixtes au programme. Et ne vous fiez pas aux apparences : « Une petite nana peut te mettre la pâté ! », sourit Julien. Comme les autres apprentis Jedi, il n’en est qu’au niveau 1. On appelle ça « la forme de combat ». La première, Shii Cho, c’est la détermination. C’est la base. Ce n’est pas avec ça que vous mettrez une raclée à Dark Vador. Les autres formes sont appelées Makashi (concentration), Djem So (persévérance) ou encore Juyo (férocité), le 7e et dernier niveau. Le must du must. « En fait, c’est comme au judo quand on passe les ceintures. À l’Académie, ce sont des formes de sabre laser ! », explique Julien.
Et il en a de la chance, Julien… Car au final, il fait tout de même partie des heureux élus. Des rares chanceux qui ont réussi à avoir leur place (225 € l’année à Orléans ; 320 € à Paris). « On a rapidement affiché complet pour l’année », indique Adrien Koch Forbin, encore ravi de l’incroyable succès de la Sport Saber League. Un déferlement d’inscriptions. Quelques mois à peine après son ouverture, en septembre 2015, l’Académie d’Orléans est désormais devenue une machine bien huilée. Pro jusqu’au bout des gants (oui, il faut en porter pour pratiquer le sabre laser, ainsi qu’un masque intégral). Un futur incontournable, même. « On a travaillé pour que ça fonctionne. On a réussi le tour de force de faire accepter le sabre laser comme un vrai sport », se réjouit Adrien Koch Forbin.
Julien, lui, pense sincèrement que cela « va se développer en France ». Avant de remarquer : « En fait, c’est cool, car quant on y pense, je vis le lancement d’un nouveau sport… »

Plus d’informations sur le site officiel de
l’Académie : sportsaberleague.com
Sur Facebook : facebook.com/sportsaberleague

Star Wars VII : la critique pas critique

Disney ayant bétonné sa comm’, sa promo et surtout son embargo sur le nouveau Star Wars, impossible pour la presse de voir le film en avant-première. Et comme tmv n’a pas été invité à Los Angeles, on vous fait donc une critique pas critique. Yoda nous pardonnera.

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— J.J. Abrams à la réal’

Bien ou pas bien ? Le cinéaste (et roi du marketing viral) est capable du meilleur comme… du moins bon. Responsable de la série Lost, il a aussi accouché d’un excellent Star Trek into darkness, l’un des meilleurs chapitres de la saga. Monsieur maîtrise donc la science-fiction, ouf. J.J. est aussi l’auteur de Mission Impossible 3 (ouille), scénariste d’Armaggedon (ouille, ouille) et se la joue parfois un poil trop fan dans ses réal’ (rappelez-vous son Super 8, hommage plus qu’appuyé à sieur Spielberg). Pour ce Star Wars Le réveil de la Force, il devra donc jongler avec son amour pour La Guerre des étoiles et éviter le piège du gros trip nostalgique sans âme tout en restant fidèle à l’univers Star Wars.

— L’ombre de Disney

Un crime pour les fans. Octobre 2012, papa Lucas vend sa société de production Lucasfilm, détentrice des droits de Star Wars, aux studios Disney. 4 milliards de dollars plus tard, c’est toute la communauté qui flippe. La firme aux grandes oreilles va-t-elle dénaturer la saga culte ? La franchise est-elle morte ? En attendant, Disney surexploite déjà la marque jusqu’à l’indigestion : deux autres épisodes prévus jusqu’en 2020, des spinoffs, mais aussi des films d’animation. Tout et n’importe quoi.

— Un retour aux sources

Sabres laser, vaisseaux, effets spéciaux dingues… En voyant la bande-annonce, tout y est. Cerise sur le gâteau intergalactique : il y aura la triplette culte, Han Solo, Chewbacca et Princesse Leia.

— Casting béton

Lupita Nyong’o, Oscar Issac, Domnhall Gleeson, John Boyega… Des nouvelles têtes parmi les anciennes, issues de la télé ou du ciné indépendant. Un casting choc pour un film mastoc ?

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COP21 : est-elle vraiment si historique ?

La COP21, c’est fini. Accord, il y a eu. Pour certains, il est historique, pour d’autres, il passe totalement à côté des enjeux. Quel est donc le vrai bilan de ce rendez-vous mondial ?

COP21

Du point de vue des pays, qui se réunissent chaque année depuis 21 ans et dont les négociations ont souvent échoué, comme lors de la COP15 à Copenhague, il est vrai que c’est historique. 195 pays qui s’accordent sur 29 articles, après un marathon de 2 500 réunions en 13 jours et 13 nuits, après avoir mangé 7 000 pommes (apparemment pas bio mais à l’effigie de la COP21), après avoir bu plus de 70 000 cafés dans 25 000 écocups, après avoir généré 20 tonnes de biodéchets et entraîné probablement l’émission de 300 000 tonnes d’équivalent CO2, on peut dire que c’est historique. Et il ne fallait probablement pas attendre d’avantage d’une telle rencontre.

Plus sérieusement, du point de vue purement politique et diplomatique, il faut reconnaître l’avancée. Les pays les plus pollueurs comme les États- Unis et la Chine et ceux qui avaient quitté le protocole de Kyoto comme le Canada ont accepté l’accord de Paris. Par là, ils reconnaissent, au moins en théorie, leur responsabilité dans le réchauffement climatique.
Cette simple prise de conscience peut être vue comme historique et même indispensable ! L’heure est maintenant à la ratification. Car oui, les 195 pays ont adopté le texte mais, pour entrer en vigueur en 2020, ce dernier devra être ratifié par au moins 55 pays, représentant au minimum 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Rappelons que selon les mêmes conditions, le protocole de Kyoto était entré en vigueur huit ans après sa signature…

Si les scientifiques comme les ONG saluent en grande majorité l’adoption d’un accord international, la plupart d’entre eux le juge tout de même insuffisant. Le GIEC disait : pas plus de 2°C d’ici la fin du siècle. Même pas peur ! L’accord de Paris va plus loin et appelle les signataires à limiter la hausse des températures à 1,5° C. Comment ? On verra plus tard. Pour le moment, l’ensemble de leurs engagements de réduction de gaz à effet de serre nous emmène vers un réchauffement de plus de 3° C…
« C’est l’ampleur de la fumisterie qui est historique », réagit Jean-Marie Bonnet, membre d’Attac et de la Coalition Climat Touraine. « Les procédures contraignantes envahissent les accords de libre-échange mais dans l’accord de Paris, il n’y a rien… Les petits États insulaires vont disparaître sous l’eau mais aucun pays riche ne prend d’engagement clair ni pour arrêter ça ni pour financer les dégâts. » Autrement dit, si un pays ne remplit pas les objectifs annoncés, ou pire, si ses émissions de gaz à effet de serre augmentent, aucune sanction ne sera prise contre lui.

Donc historique à certains égards, admettons ! Indispensable, probablement ! Mais au-delà de la conclusion de l’accord lui-même, l’enjeu de cette COP21 était aussi de mettre en mouvement l’humanité entière. Si un accord entre les États fixe règles et objectifs, l’accomplissement revient concrètement aux territoires où agissent citoyens, entreprises locales, associations et institutions. Sur ce plan-là et malgré l’état d’urgence, la COP21 pourrait bien marquer un tournant historique. Pendant près de 15 jours, les médias ont largement parlé environnement, des problèmes et des solutions ; les citoyens et militants se sont mobilisés : 2 300 marches pour le climat ont été organisées à travers le monde, selon le site Novethic. Et la vingtaine de Coalition climat qui s’est constituée à cette occasion devrait porter ses fruits.
En Touraine, les nombreuses associations réunies dans ce collectif se réuniront en janvier pour décider des actions à mener. Urgence à suivre…

De Jeanne Beutter

Un concours photo pour lutter contre l’homophobie

Un concours photo pour lutter contre l’homophobie : la bonne idée du centre LGBT de Touraine.

C’était début décembre : l’exposition Les Amours imaginaires, réalisée par Olivier Ciappa, était vandalisée. Saccagée, tagguée, détruite par des homophobes. Son « crime » ? Être une ode à l’amour, montrer de magnifiques photos pour parler de l’homosexualité. Choquée par cet acte, l’association LGBT de Touraine a décidé de « faire face à ceux qui ont la volonté de nous faire taire, de tuer l’art et la liberté d’expression ».

Le Centre LGBT lance donc un concours de dessins et de photos, intitulé « Quel est mon genre ? Quel est mon corps ? Quelle est ma place ? » Un concours qui vise à donner de la visibilité aux personnes transgenres (qui seront d’ailleurs au centre de la Marche des fiertés 2016). Ouvert à toutes et à tous, il donnera naissance à une exposition à la Maison des étudiants de l’Université de Tours en juin 2016.

En attendant, si vous voulez participer, il suffit d’envoyer vos clichés et productions à contact@centrelgbt- touraine.org
Vous avez jusqu’à fin mars !

#Régionales 2015 : Vingt Tourangeaux à la région

Conseillers régionaux, tweets, petite phrase et chiffres : bref résumé de ce second tour des Régionales.

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Les Régionales ont placé François Bonneau en tête de la Région Centre-Val de Loire. Le candidat PS a devancé avec 35,43 % des voix Philippe Vigier (34,58 %) et Philippe Loiseau (FN) et ses… 30 %. Le frontiste était d’ailleurs arrivé en tête du premier tour avec 30,5 % des voix il y a deux semaines.

Et maintenant, il se passe quoi ?
Le ministère a communiqué la répartition des sièges. Il y en aura 20 pour le département de l’Indreet- Loire. La liste Union de la gauche obtient donc 11 sièges, avec notamment Jean-Patrick Gille, Cathy Münsch-Masset, ou encore Charles Fournier, Mélanie Fortier et Pierre Commandeur. La liste UDI-LR-Modem en obtient cinq (Claude Greff, Isabelle Pain, Patrick Cintrat, etc.). Et le Front national en aura quatre (Daniel Fraczak, Véronique Péan…). Des résultats partiels qui devront être validés par la commission régionale de recensement des votes.

La Région Centre-Val de Loire compte 77 conseillers régionaux (le plus petit nombre en France !). À eux, désormais, de prouver leurs compétences sur le développement économique, l’aménagement du territoire, la formation professionnelle et la gestion des lycées et transports…

Jeunesse : Les livres audio ont la cote

En plein essor, le livre audio pour enfants connaît une nouvelle jeunesse et gagne en qualité. Une vraie bonne idée de cadeaux de Noël.

livres audio

François Morel, Arthur H, Dominique A… Les artistes sont nombreux à marcher sur les plates-bandes de Marlène Jobert en matière d’histoires à écouter. Et c’est pour notre plus grand plaisir. Car qui a déjà fait Paris-Marseille en voiture avec son Peter Pan en boucle sait combien il en coûte aux parents… Depuis 3 ou 4 ans, c’est une nouvelle génération de livres avec CD qui apparaît. Les éditeurs (s’)investissent pleinement dans ce secteur, genre à part entière de la littérature jeunesse. La qualité sonore s’érige en priorité pour faire honneur aux textes classiques ou contemporains sélectionnés et aux illustrations travaillées. Quant aux voix d’artistes connus, elles garantissent des ventes satisfaisantes.

Dans ce contexte de plein essor, le Salon du livre et de la presse jeunesse, qui s’est tenu du 2 au 7 décembre en Seine-Saint-Denis, a révélé pour la première année une sélection de Pépites du livre audio. La victoire a été raflée par l’éditeur Didier jeunesse, passé maître dans le secteur avec, entre autres, sa collection de comptines et chansons du monde de grande qualité. « Il faut encourager tout ce qui, comme le livre audio, permet aux enfants d’aller vers le livre et la lecture », explique Sylvie Vassalo, directrice du Salon.
Car comme elle le souligne, le support a de multiples facettes. Pour les non-lecteurs tout d’abord (malvoyants, tout-petits, etc.), c’est le moyen d’accéder à la littérature, tout simplement. Et ses bienfaits sur le développement cognitif et émotionnel, sur la concentration ou encore sur la mémoire des enfants ont été maintes fois prouvés. Que demander de plus ?

Jeanne Beutter

Top 4 : la filmo anti-Noël !

Plus que 2 semaines avant Noël. Avant de vous farcir la 328e rediff’ du Père Noël est une ordure (qu’on adore !), voilà un top 4 des films à contre-courant total de la magie du 25. Mouahaha.

SILENT NIGHT

Oh bah v’la-t-y-pas qu’un tueur psychopathe légèrement fou furieux s’est déguisé en Père Noël. Ow, ow, ow, joyeux Noëëël va-t-il dire d’une voix joyeuse, tout en terrorisant une petite ville du Midwest, armé d’un lance-flammes. Normal, quoi.

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VERY BAD SANTA

Bill n’est pas cool. D’un côté, il est le fils du Diable. Après un pari perdu, il doit se glisser dans la peau de Papa Noël pour les 1 000 années à venir. Une fois le délai écoulé, Santa Claus, aux allures de catcheur, est bien décidé à se venger.

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JACK FROST

Il en existe plusieurs, mais prenez celui de 1996 avec Shannon Elizabeth. Une bonne grosse série Z (=un nanar) avec un bonhomme de neige pervers et serial killer. Ridicule, terriblement mal fait, mais toujours mieux qu’un film avec Kev Adams.

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LES GREMLINS

On l’oublie souvent, mais le film de Joe Dante est une pépite du genre. Un inventeur farfelu offre un Mogwai à son fils pour Noël et c’est toute une ville qui se retrouve ravagée par des Gremlins. On lui avait dit de ne pas le mouiller !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=sSXEm0vMzkg[/youtube]

Une nouvelle maraîchère sur les terres de l’agglo

Clara Dupré est maraîchère en agriculture bio. Elle a racheté 2 hectares de terres de l’agglo. Désormais, son exploitation cartonne.

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Son parcours

Titulaire d’un DUT de génie biologique, Clara Dupré a fait quelques années de fac et des jobs en intérim avant de trouver sa voie. « C’est une copine qui m’a donné l’idée, lorsqu’elle m’a raconté que l’un de ses amis cultivait des légumes et les vendait en paniers. » En 2010, la jeune femme se lance dans une formation de responsable d’exploitation agricole (BPREA) au lycée de Fondettes et réalise des stages chez des maraîchers. Passent ensuite quelques années, le temps de faire mûrir son projet et de devenir maman d’un petit garçon. En 2014, Tour(s)plus lance un appel à candidature : la collectivité souhaite sélectionner un jeune maraîcher pour cultiver les deux hectares de terres qu’elle a rachetés sur Fondettes à un agriculteur proche de la retraite. La candidature de Clara Dupré est retenue. Ensuite, tout s’accélère : les cultures, qui démarrent en mars 2015, puis les premières ventes dès le mois de juin. « La petite fève », c’est le nom qu’elle a donné à son exploitation.

Maraîchère en agriculture bio

Cultiver, récolter et vendre ses légumes. Clara Dupré apprécie son nouveau métier : « J’aime être dehors, échanger avec les gens et travailler à mon compte. Ça me permet de concilier toutes mes envies. Et puis je me sens utile, aussi : l’alimentation, c’est la base, notre premier besoin. Une nourriture saine, c’est le mieux pour éviter les maladies. » Car la jeune femme respecte le cahier des charges de l’agriculture biologique. Elle n’utilise aucun produit de synthèse et évite même, si possible, des traitements autorisés en bio, comme la bouillie bordelaise. « J’informe toujours mes clients des produits mis sur mes légumes », précise-t-elle. Et à part le purin d’ortie, pas grand-chose à déclarer.

Image6La charte de l’agglo

Locataire, la jeune maraîchère a signé un bail rural de neuf ans : elle paie à Tour(s)plus un loyer au tarif agricole, avec une légère remise en l’échange du respect d’une charte. Elle doit cultiver ses légumes en agriculture bio et privilégier la vente en circuits courts. Dans le cadre de son plan climat territorial, Tour(s)plus acquiert des terres agricoles dans la ceinture périurbaine de Tours. Elle les loue à des agriculteurs, dans l’objectif qu’ils vendent en circuits courts, notamment en restauration collective. Les légumes de Clara se retrouvent dans les assiettes des écoliers de Fondettes et de certains lycéens de Fondettes ou de Tours.

En réseau

Comment faire pour lutter contre les ravageurs en bio ? Quelles variétés semer ? Comment choisir son matériel ? Les réponses à ces questions, Clara les a trouvées en rejoignant un groupe d’échanges techniques entre maraîchers, animé par une association du réseau Inpact 37. « Ce réseau m’a accompagnée et m’a permis de réussir mon installation », souligne-t-elle.

Faire vivre le jardin

Ce n’est qu’un début. Clara Dupré a plein d’idées : « J’aimerais créer une association pour faire vivre le jardin maraîcher : monter un club de petits jardiniers, des ateliers de bricolages, des événements culturels… » Une parcelle est à disposition, avis aux motivés.

Nathalie Picard

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Pour toutes les autres initiatives locales de notre série COP21, vous n’avez qu’à cliquer ICI.

Transports et mobilités : Tours, palme d’or

Tours a obtenu la première place pour la performance de son réseau de transport. Justifié ?

transports

Le 24e Palmarès des mobilités a attribué la première place à la Ville de Tours. Cette palme d’or a été remise au vice-président de Tour(s)Plus, Jean-Gérard Paumier, chargé des transports. Ce classement a été réalisé par le magazine Ville, rail et transports.

« Les Français sont prêts à changer leurs habitudes de déplacements nous apprend l’observatoire de la mobilité mis en place par l’UTP. A l’heure de la COP21, c’est une bonne nouvelle. Les autorités organisatrices, qui cherchent à rendre leurs transports publics plus attractifs, avaient sans doute déjà perçu cette tendance sur le terrain. Les collectivités que nous récompensons cette année (Tours se place devant Nantes et Dijon, ndlr) ont toutes mis en oeuvre des politiques très volontaristes de ce point de vue-là. Elles se sont souvent engagées dans des démarches d’expérimentation de matériels moins polluants », indique Ville, rail et transports.

Le classement a été réalisé grâce aux chiffres recueillis par l’Union des transports publics qui recense les performances des plus grands réseaux de France.

Critères pris en compte pour prouver que Tours méritait la première place côté transports ? Voyages par habitant et par kilomètre, évolution de l’offre et du trafic, kilomètres par salariés, ou encore taux de couverture et leurs évolutions et vitesse d’exploitation des bus.

D’après le site, Tours a bénéficié des « effets de l’arrivée du tramway » et a su profiter de l’occasion « pour réorganiser de fond en comble leur réseau, lancer des niveaux différents de services et remodeler le tissu urbain ».

Alors, selon vous, est-elle méritée cette première place ? Le réseau de transports est-il perfectible à Tours ?

#WTF 6 : foot, slip et usine de saucisson

Entre une sombre histoire d’usine de saucisson et de slip, et des hommes prochainement enceints, le monde est vraiment fou. Voilà notre rubrique WTF !

– En Mauritanie, cela faisait 63 minutes que le match FC Tevragh Zeina – ACS Ksar avait commencé. Une rencontre serrée, mais seulement un petit 1-1. Visiblement trop ennuyeux pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a donc décidé de… faire arrêter ce match de Supercoupe locale et passer directement aux tirs au but. La version officielle de l’entourage du président et de la fédération a, quant à elle, indiqué que la rencontre avait été arrêtée en avance, car la remise des trophées n’aurait pas été possible vu que la nuit tombait. Ouf !

– La semaine dernière, un homme de 23 ans a été condamné à un an de prison pour avoir cambriolé une usine de saucissons en 2013. Comment ont-ils retrouvé sa trace ? N’y voyez aucun jeu de mot, mais le voleur avait laissé son slip sur place. Ah, la magie de l’ADN.

– Les hommes pourront tomber enceints d’ici 5 à 10 ans. C’est la conviction du Dr. Karine Chung, directrice du programme de préservation de la fertilité à la Keck School (Californie). Si, si, c’est leur étude qui l’a dit, d’abord.

– 18 416, c’est le nombre de timbres qu’il faudrait pour envoyer une lettre sur Mars. C’est ce qu’a indiqué la Royal Mail en s’appuyant sur la Nasa, suite à la requête d’un petit garçon de 5 ans.

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Une enchère pour un sourire

Un groupe d’étudiants tourangeaux organisent une vente aux enchères silencieuse pour faire partir des enfants du Secours Populaire au Futuroscope.

Et si on faisait un peu sourire les enfants du Secours Populaire ? Six étudiants de l’IUT de Tours, en DUT Techniques de commercialisation, ont visiblement trouvé la bonne idée. Intitulé Une enchère pour un sourire, leur projet universitaire se décompose en deux étapes : « D’abord, une vente aux enchères d’artistes amateurs et professionnels de Tours. Une trentaine d’oeuvres seront proposées : photos, peintures, dessins… », précise Marie Gribaudo, l’une des étudiantes.
Cette vente aura lieu le 31 janvier, rue Bretonneau, et sera silencieuse. C’est-à-dire sans commissaire priseur.  « L’argent récolté permettra d’emmener dix enfants du Secours Populaire d’Indre-et-Loire au Futuroscope », se réjouit Marie Gribaudo.

« Un gros travail », comme le précise l’étudiante, ravie qu’autant d’artistes tourangeaux se prêtent au jeu. « On a beaucoup joué avec les contacts pour les avoir. Et on y est aussi allés au culot ! Ça a marché, car le projet les a beaucoup intéressés. »

Désormais, « nous recherchons à réunir un minium de 200 € qui nous permettrait de financer la sortie au Futuroscope pour les dix enfants du Secours Pop’ avec accompagnateurs. Si on récolte plus, tout sera versé au Secours Populaire, avec qui nous avons établi ce partenariat », rajoute le groupe d’étudiants qui a déjà en sa possession une petite somme grâce au département Info-Com de l’IUT et d’un autre projet étudiant.

Si le public est au rendez-vous, les petits du Secours Populaire devraient s’émerveiller au Futuroscope en mars 2016.

> Pour suivre le projet : facebook.com/uneencherepourunsourire

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L’Ardoise : nouvelle vie pour vos papilles

Faites donc un petit tour rue Berthelot. On y trouve L’Ardoise, un établissement bien connu des habitués et dont les propriétaires ne vous seront sûrement pas inconnus…

l'ardoise

Un immense bouquet d’amaryllis lie de vin posé sur le comptoir réchauffe l’atmosphère et la gentillesse de la patronne est communicative pendant que le patron concocte en cuisine ses plats du jour. Didier et Nadine Darry ne sont pas rangés des fourneaux. Après avoir créé le restaurant Les Saveurs il y a 10 ans, puis Les Papilles gourmandes, les propriétaires ont posé leurs valises à l’Ardoise il y a 18 mois. « La vente des Papilles gourmandes s’est fait très, très vite, nous avons été les premiers surpris. Comme mon mari avait toujours la flamme, nous avons cherché un nouvel établissement. »

L’Ardoise, déjà bien connue dans le quartier, entame, avec succès, une deuxième vie. Malheur à celui qui ne réserve pas : à midi, les habitués se bousculent dans ce petit restaurant niché entre la CCI et la rue Nationale. Le cadre dépouillé invite à se concentrer sur son assiette, une bonne idée quand on voit ce qu’il y a dedans. « La formule du midi change tous les jours, précise la patronne et la carte à peu près toutes les six semaines. » Le chef est réputé pour ses poissons. Comme j’ai l’esprit de contradiction, je choisis de la viande.
Mon compagnon de table engloutit en deux coups de fourchette une escalope de veau aux pleurottes. À le voir lécher son assiette, j’en regrette presque d’avoir testé le tartare préparé (et coupé au couteau, comme dans toute bonne maison qui se respecte). Je me venge au dessert, avec un riz au lait et au caramel au beurre salé. Gargantuesque mais trop bon pour se résoudre à en abandonner un seul grain au chat.

>>4 rue Berthelot, à Tours.
Ouvert tous les midis, du lundi au samedi de 12 h à 14 h et les jeudi et vendredi soirs.
Réservation conseillée au 02 47 05 69 14.
Menu du midi à 16 € ou 19 €. Le soir, menu à 28 €.

Horoscope WTF du 9 au 15 décembre 2015

L’astrologue est revenu de vacances et a recommencé à lire dans les entrailles de poisson (ou de Vénus, on ne sait pas trop).

BÉLIER
Amour : Premier dans l’horoscope, mais aussi dans nos cœurs. Love on the flex.
Gloire : Vive les gastéropodes.
Beauté : Pierre qui roule amasse la bouffe.

TAUREAU
Amour : D’après Saturne, ça craint du boudin.
Gloire : Votre entourage ne supporte plus votre alter ego Kendji Chirac.
Beauté : Triton et durillons.

GÉMEAUX (spécial répliques de Dikkenek)
Amour : « Bouge pas, je vais chercher le poney »
Gloire : « Je sais que j’plais pas à tout le monde. Mais quand je vois à qui je plais pas, je m’demande si ça me dérange vraiment. »
Beauté : « Des gros seins, des grosses cuisses, ça change des magazines, hein ! »

CANCER
Amour : Mars est dans votre champ astral. On ne sait pas ce que ça signifie, mais ça fait cool à écrire.
Gloire : Vous marcherez dedans du pied gauche samedi. 14 h 33. Faites gaffe.
Beauté : Sous votre pâté, l’astiquage.

LION
Amour : Tel l’asticot, vous frétillez et êtes tout gluant(e) en le/la voyant.
Gloire : Tel le ver solitaire, vous êtes un parasite à votre boulot.
Beauté : Tel le lombric, vous êtes le sous-ordre des lumbricina, sous-division de l’ordre des haplotaxida des annélides (prends ça, Wikipédia !)

VIERGE
Amour : Il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Ou la vôtre, on ne sait plus.
Gloire : Horizon pas net, reste à la buvette (proverbe congolais).
Beauté : Soyez anticonformiste. Remettez votre appareil dentaire.

BALANCE
Amour : Ce signe étant celui de l’astrologue, avouons que tous les Balance sont adorables…
Gloire : …et stupéfiants dans leur travail…
Beauté : …et surtout magnifiques. Voilà.

SCORPION
Amour : Déprimant (e).
Gloire : Époustouflant(e).
Beauté : Terrifiant(e).

SAGITTAIRE
Amour : Les toilettes dans la salle de bains sont une catastrophe pour votre couple.
Gloire: Surtout qu’on vous surnomme Vomito.
Beauté : Vos naseaux le/la font vibrer.

CAPRICORNE
Amour : Si ça vient trop vite, pense à une frite (conseil de sexologue).
Gloire : L’âge ne vous bonifie pas. Vous n’êtes ni un verre de vin, ni Jésus.
Beauté : Vénus vous a pris(e) en grippe. Votre acné is back.

VERSEAU
Amour : L’amour, c’est comme le feu, ça brûle. Wesh.
Gloire : Si ça ne bouge pas, mangez-le.
Beauté : Un seul poil vous manque et tout est dépeuplé.

POISSON
Amour : Il/elle kiffe vos branchies.
Gloire : Vous n’existez pas. En vrai, vous n’êtes pas né(e). Normal, vous êtes un poisson (haha).
Beauté : Bouche en cul de poule.

Sur 97.4 FM, la jeunesse sur les ondes

C’est le moment d’allumer votre poste : la Raj, radio animation jeunesse, émet jusqu’au 19 décembre. La parole est aux jeunes du val de l’Indre. Reportage au collège de Cormery.

« Hello, bienvenue sur la Raj, la radio animation jeunesse, sur le 97.4 FM. Aujourd’hui, on va parler de sexe », lance Abdelhakim, un micro orange à la main. Très à l’aise, le collégien n’en est pas à sa première émission, et ça s’entend. Avec trois copains, Clément, Justine et Nicolas, il profite de la pause déjeuner pour enregistrer une émission de radio. Le studio ? C’est la caravane de la Raj. Postée dans un coin de la cour du collège Alcuin de Cormery, elle ne passe pas inaperçue. Et surtout, elle ne désemplit pas.
L’initiative originale lancée l’année dernière par la communauté de communes du Val de l’Indre (CCVI) est un vrai succès. « Au service jeunesse, ça faisait plusieurs années qu’on montait ponctuellement des animations radio. Là, on a décidé de lancer une vraie radio, avec un nom, un site Internet, des lieux d’enregistrement et des périodes d’émission sur les ondes. Pour désacraliser un peu la radio. Montrer que ce n’est pas cher et accessible à tous », raconte Benoît Bourbon, animateur jeunesse à la CCVI. D’où l’idée de se doter d’un outil itinérant pour se poser sur la place du village, dans la cour d’un collège, et venir à la rencontre du public : des jeunes, bien sûr, mais aussi des habitants, des associations ou des élus locaux.
« Il nous fallait un lieu fun. La caravane, on l’a pensée et aménagée avec les jeunes », poursuit l’animateur. Sur la carrosserie, des graffitis multicolores sont partiellement recouverts d’une énorme inscription : « Info jeunesse exprime-toi ». Les quatre collégiens présents ce midi-là l’ont prise au mot ! Même quand il s’agit de parler de sexualité. À l’intérieur, ils sont bien installés, assis sur la banquette à fleurs orange des années 70. Dans cet espace exigu, le studio d’enregistrement est forcément sommaire : un ordinateur portable, une petite table de mixage et cinq micros suffisent.

Image2Première étape : préparer l’émission. Abdelhakim est volontaire pour prendre le rôle d’animateur. Ce grand brun aux lunettes noires raconte qu’il a déjà fait plein d’émissions, des directs même. Pas plus tard que la semaine dernière, il animait « Around the music », un direct sur l’histoire des courants musicaux. Pour les trois autres copains, cette émission est une première. Comme la dynamique Justine, bientôt 14 ans, qui n’a pas la langue dans sa poche : « Tu t’appelles Cauet, alors ? », dit-elle à Abdelhakim pour rigoler, en référence à l’animateur vedette de NRJ. « Non, ça sera plutôt Difool », répond l’intéressé du tac au tac. Le ton est donné.

Un peu de sérieux, quand même : « Vous avez choisi de parler de la sexualité chez les jeunes. Vous devez donc préparer différentes questions. L’animateur est là pour présenter l’émission et son contexte. Pensez aussi à l’intermède musical, qui coupera l’émission en deux parties. Pour vous lancer, ça peut être bien de vous appuyer sur ce que vous avez vu en cours d’éducation à la sexualité », conseille Benoît Bourbon. Car la Raj, c’est aussi un outil à vocation pédagogique. Les objectifs : valoriser les jeunes en leur permettant de s’exprimer à l’oral et d’être acteur de leur territoire, mais aussi créer un espace de débat public. « Sortir de l’écrit permet à ceux qui ont des difficultés de s’exprimer plus facilement. On propose ici un espace d’apprentissage, des mises en situation concrètes », estime l’animateur jeunesse. Ici, la parole est libérée. Si certains ont parfois du mal à énoncer des termes, Benoît les encourage : « On peut se dire les choses, utiliser les vrais mots, comme pénis ou vagin, plutôt que de parler d’appareil reproducteur. »

Silence dans la petite caravane, c’est le moment de commencer l’enregistrement. Après le lancement de l’émission, Abdelhakim, Benoît et Rémy Dougé, animateur jeunesse également, posent tour à tour des questions : qu’avez-vous appris au collège en cours d’éducation à la sexualité ? Avez-vous abordé la question des sentiments ? Qu’est-ce qui fait qu’à un moment, on se sent prêt ? Pourquoi a-t-on des rapports sexuels ? Comment imaginez-vous votre première fois ? Chacun, tour à tour, prend le micro pour donner son point de vue. À cette dernière question, Abdelhakim répond que pour lui, ce sera après le mariage : « Quand je serai bien avec ma femme. Pour des raisons religieuses, et aussi parce que je n’ai pas envie de jeter une fille comme une chaussette ! » Clément et Nicolas, eux, espèrent bien que ce sera avant 18 ans. Majeurs et puceaux, très peu pour eux… Quant à Justine, pour l’instant, elle a du mal à imaginer cette première fois. Des visions différentes, qui amènent les quatre jeunes à débattre entre eux.

C’est l’heure de la pause musicale, l’occasion pour Benoît de leur donner un petit conseil : « Pensez à vous observer, à vous écouter et à vous passer le micro, pour mieux répartir la parole. » Quelques minutes après, c’est reparti pour une dernière série de questions : quels sont les moyens de contraception ? Quels sont les maladies sexuellement transmissibles ? Comment peut-on les éviter ? Le Sida est sur toutes les lèvres. « Et vous en connaissez d’autres, des MST ? », interroge Benoît. « La rage, ça en fait partie, non ? », demande Abdelhakim. « Ah, non, la Raj, c’est la radio animation jeunesse ! » Grands éclats de rire.
L’enregistrement touche à sa fin. En animateur quasi professionnel, Abdelhakim clôture l’émission. Le retour de Justine sur sa grande première : « Moi, j’étais à l’aise, j’ai vraiment kiffé ! » Dernier conseil de Benoît avant que les quatre collégiens ne filent déjeuner : « Continuez d’apprendre sur la sexualité. Vous avez quelques bribes d’information, mais ce n’est qu’un début. Réfléchissez aux sentiments. Ne restez pas seuls avec vos peurs, parlez-en à des personnes de confiance autour de vous. » L’objectif des animateurs jeunesse est bien de créer des espaces où les ados se sentent en confiance, où ils peuvent se lâcher et parler de tout, même de sujets délicats. En tout cas, à la Raj, c’est mission accomplie.

Textes et photos : Nathalie Picard

EN SAVOIR PLUS :

>>sur Internet (diffusion permanente, boîte à outils, podcasts des émissions, radio collège) : radio.la-raj.fr

>>sur les ondes jusqu’au 19 décembre : 97.4 FM

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Oups, j’ai raté l’arche : en attendant le déluge

Il n’y a pas que Pixar dans la vie. La preuve avec cette petite production européenne sans grande prétention, mais plutôt sympathique.

Oups j'ai raté l'arche

Pas si simple, pour les petits, de se frayer un chemin parmi les grands. C’est un peu le cas de cette production européenne, coincée entre les sorties hivernales de blockbusters (Star Wars, c’est de toi qu’on parle) et l’esprit Pixar qui flotte forcément dès lors qu’il s’agit d’un film d’animation.

Pourtant, Oups, j’ai raté l’arche tente tant bien que mal de se faire sa place. Et réussit à proposer une alternative sympathique aux gros produits du moment. Dans cette bobine signée Toby Genkel, la fin du monde est proche et le grand Déluge arrive. Les animaux sont donc invités à embarquer dans une arche… sauf Dave et son fils Finny, des créatures étranges nommées Nestrians, qui vont alors tenter de s’incruster. Aidés par deux farouches Grymps, Hazel et sa fille Leah, ils embarquent discrètement. Mais Finny et Leah vont tomber de l’arche et devoir survivre dans un monde hostile.

Gros bonbon visuel (les animaux sont tout aussi colorés et flashy que les décors), cette fable mignonnette et sans prétention parvient à insuffler sans souci ses messages (l’union fait la force et il faut accepter les différences).
Classique certes, mais efficace pour le public auquel il s’adresse particulièrement : les jeunes enfants. Contrairement à eux, les parents pourront toutefois regretter le rythme monocorde et le peu d’audace dans l’humour ou même l’émotion. Idem pour le « méchant » du film, peu adéquat et mal traité pour ce genre de cinéma. Oups, j’ai raté l’arche a beau égréner les obstacles attendus, quelques jolis moments surprenants sont au programme. Il réussit à embarquer dans un scénario à double quête et une agréable aventure.

Aurélien Germain

Film d’animation (Allemagne, Irlande, Belgique, Luxembourg). Durée : 1 h 26. De Toby Genkel.
NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=E4riGeB099w[/youtube]

Cover Tours #2, le concert de la semaine

Une soirée concert géniale, où les groupes du coin reprennent des groupes connus à leur sauce. Sympa, non ? C’est vendredi, aux 3 O’ !

Et si on remettait les doigts dans la (re)prise ? L’an dernier, la structure tourangelle Leska Prod avait tenté une « soirée cover ». Le principe ? Prendre plusieurs groupes du coin, leur faire jouer des morceaux connus mais à mille lieues de leur style musical. Face au succès rencontré, Ludivine – la tête pensante du projet – lance la deuxième édition. « On continue à vouloir rassembler la scène tourangelle. Seule contrainte pour le groupe ? Il doit reprendre un artiste qui a la même initiale que lui ! », précise Ludivine.
Sympa, surtout quand on se dit que pour cette Cover Tours #2, Malakit (de la chanson pop avec un trio à cordes) va se lancer dans une reprise de… Mylène Farmer ! Pour le reste de la partition, c’est du sans-faute aussi : joueront à cette soirée Carry Her, Slap (qui reprendra du Stupeflip), Florent Collange, Sève Duo, ou encore The Viewers et Michael Todd (venu, lui, d’Oklahoma City) qui balanceront du Michael Jackson et du Taylor Swift à leur sauce !

Le petit bonus ? L’excellent Eddie Kaiser (folk) qui s’occupera de mettre l’ambiance pendant les changements de plateau.

> Le 11 décembre, dès 19 h 30 aux 3 Orfèvres.
Tarif : 5,50 € (préventes) ou 7 € (sur place).

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Enfants : des improvisateurs nés

#EPJTMV. Inventer des histoires sur scène, à plusieurs et sans se concerter. C’est ça, l’improvisation théâtrale, et même les enfants s’y mettent !

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(Photo Lucas Barioulet)

« Je suis un canard dépressif », lâche Gaspard. « Je fais le kangourou », assure Basile. « Moi je suis effrayée par Nell », avance Enora. Dans cet ancien office de tourisme de Langeais qui sert de lieu de répétition au théâtre de l’Ante, ils sont onze enfants entre 7 et 11 ans à venir faire de l’improvisation, ce mercredi après-midi. La séance d’une heure et demie commence par des exercices d’échauffement, où il est nécessaire de mimer et d’inventer des situations. Puis, sous la direction de Julien, les jeux d’improvisation débutent réellement.

Par deux, les apprentis comédiens montent sur scène pour jouer différentes histoires. Ils n’ont que quelques secondes pour trouver leurs mots. « On fait ce qu’on veut, il ne faut pas trop réfléchir avant », explique Enora. Nell, de son côté, choisit de jouer l’enfant incrédule face à un agent fédéral incarné par Basile. « Dans la vraie vie, c’est difficile de faire rire les autres. Mais ici c’est plus simple. On peut s’exprimer, inventer des histoires », confie-t-elle.
« La difficulté pour les enfants est de dépasser leur pudeur. Mais après, ils se lâchent », détaille Julien. « Quand on est seul on a le regard des autres braqué sur nous, mais à plusieurs il y a moins de stress, c’est plus facile », concède Nell. Sur la scène du théâtre de l’Ante. Les rôles les plus farfelus sont au rendez-vous. De la momie au plombier en pleine intervention. Daniel lâche même devant tout le monde : « Basile, ta braguette est ouverte ! »

Robin Wattraint

# Notre galerie photos sur ce lien

Théâtre d’impro : la galerie photos

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Tous les mercredis après-midi, Julien anime différents ateliers, du mimes aux petits matchs d’improvisation.
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Premier atelier de la séance : les enfants bougent et au signal, il s’immobilisent. Une fois figés, ils doivent improviser une action et la mimer.

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C’est dans l’ancien office de tourisme de Langeais que le théâtre de l’Ante s’est installé.
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Pour l’atelier « tableau », les jeunes comédiens doivent en quelques secondes s’accorder pour mettre en scène un thème. Ici, le cinéma.

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Pour le troisième jeu, les enfants doivent simuler des bagarres au ralenti, en respectant différents thèmes (bébés, chats, ninjas etc..).

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Le jeu de l’aveugle permet d’instaurer une relation de confiance entre les enfants. L’un ferme les yeux et se laisse diriger par l’autre du bout du doigt.
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En trois ans, l’atelier a triplé d’effectif, passant de 8 à 24 comédiens en herbe, tous groupes confondus.
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Après ces échauffements viennent les premiers matchs d’improvisation. A deux sur scène, les enfants doivent créer une histoire sans s’être concertés auparavant.

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Face à Gaspard qui joue l’agent fédéral, Nell choisit d’incarner une jeune enfant incrédule qui ne demande qu’à jouer.

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Dernier atelier, le jeu des portes. Un enfant est au milieu du cercle et choisit d’ouvrir les portes qu’il souhaite. Derrière chacune d’entre elles, un autre comédien en herbe l’intègre immédiatement dans son histoire.

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Enora, 10 ans.
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Anouck, 9 ans.
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Salomé, 11 ans.
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Nell, 10 ans.
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Andrea, 9 ans.
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Daniels, 10 ans.
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Agathe, 10 ans.
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Clara, 9 ans.
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Liam, 8 ans.
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Basile, 10 ans.

Photos : Lucas Barioulet

Dis-moi comment on fête Noël dans ton pays

#EPJTMV. Ah la magie de Noël ! L’esprit de la fête et du partage… À Tours, ville cosmopolite, les habitants originaires de contrées lointaines fêtent Noël un peu, beaucoup ou pas du tout ! Mélange des gastronomies, des coutumes et des traditions… Petit tour du monde.

Éthiopie, Sahgah, 31 ans. 
« Tous les chrétiens fêtent Noël en Ethiopie, c’est une fête très populaire où l’on invite toute notre famille et  nos voisins. Mais là-­bas, on le célèbre début janvier. Étant installée en France depuis un an, je vais fêter Noël  deux fois cette année : à la date française et à la date éthiopienne. »

Mali, Siaka, 27 ans. 
« À Bamako, on fête Noël entre jeunes. Le 24 au soir, je faisais des soirées dansantes jusqu’au bout de la  nuit. En fait, ça ressemble un peu à votre 31 décembre. Mais quand j’étais petit, je ne faisais rien de particulier  pour Noël. Depuis que je suis dans l’Hexagone, et que j’ai rencontré ma compagne qui est de Tours, je fête  Noël à la française. »

Earth_planetLiban, Rafic, 43 ans. 
« Au Liban, Noël est une fête extraordinaire que toutes les communautés célèbrent. Cela ressemble vraiment  à la France : il y a le sapin, les enfants ouvrent les cadeaux le 24 au soir et on fête Noël en famille avec un  grand repas le 25. »

Arabie Saoudite : Ahmed, 35 ans. 
« En Arabie Saoudite, on ne fête pas Noël mais l’Aïd, en été. On réunit toute la famille, on mange beaucoup  de gâteaux et on s’offre des cadeaux. Comme pour Noël, sauf qu’on ne boit pas. Je suis en France depuis  trois mois et pour Noël, je vais participer aux festivités car j’adore cette fête et cet état d’esprit de partage. »

Lituanie, Solveiga, 26 ans. 
« En Lituanie, Noël est une grande fête. Quelques jours avant le grand jour, on effectue un grand ménage car  tout doit être parfait. On mange 12 plats, un pour chaque mois. C’est une fête très familiale, on laisse une  assiette vide pour les membres de la famille décédés. On doit goûter à tout mais on ne boit pas d’alcool et on  ne mange pas de chocolats. En attendant le Père Noël, on endort les enfants avec du lait au pavot. On aime  aussi faire des prédictions en tirant des pailles : une longue signifie une longue vie, une courte un mariage  prochain. »

Albanie, Andi, 26 ans. 
« En Albanie, je faisais juste un repas en famille le 25. On ne s’offrait pas de cadeau, mais on installait quand  même un sapin en décembre. Dans mon pays, certains ne fêtent pas Noël, alors que les catholiques le fêtent  comme en France. Et puis, il y a des gens, comme ma famille, qui célèbrent Noël sans pour autant que ce soit  une grande fête. Je suis arrivé en France il y a six ans et je ne fais pas Noël, sauf si des amis me proposent  de sortir. »

Corée du Sud, Han Bi, 20 ans. 
« Chez nous, le 25 décembre est un jour férié depuis 1948 car les Américains ont importé cette tradition. Mais  c’est surtout une fête commerciale. En général, on offre des cadeaux aux enfants et on achète une bûche  pour le dessert. Cette année, en France, je partagerai une bûche de Noël avec mes amis. »

Algérie, Kader, 35 ans. 
« Avec ma femme, on fait un mélange de plats algériens et français pour le repas de Noël. L’important, c’est le  métissage. On le fait d’ailleurs toute l’année, car c’est ce que l’on veut transmettre à nos enfants. Noël, c’est  juste l’occasion de rappeler en plus les valeurs de solidarité et de partage. »

Australie, James, 21 ans. 
« En décembre nous fêtons Noël en t­-shirt et à la plage car c’est l’été, c’est un jour férié et la fin de l’année  scolaire. Même s’il fait chaud nous décorons quand même un sapin. Je passe le jour de Noël avec mes  proches. Une année dans la famille du côté maternelle, une autre, du côté paternel. Nous mangeons une  dinde, du pudding, des fruits de mer et… de bons barbecues. Nous nous offrons des cadeaux comme ici, mais  Noël est quand même moins grandiose en Australie. »

Marie, Chili, 21 ans. 
Noël au Chili c’est en plein été, du coup l’ambiance générale est un peu différente. Dans les centres  commerciaux, il y a de la fausse neige, des sapins, des calendriers de l’avent. En revanche, les vitrines sont  remplies de maillots de bains. Et comme en France, les Chiliens fêtent Noël en famille.

Aimie Faconnier, Camille Charpentier et Chloé Marriault

Un Tours-Paris moins cher qu’un Paris-Brest

#EPJTMV. 2 € l’aller-retour entre Tours et Paris en bus ? Vous n’y croyez pas ? Pourtant, c’est bien réel et nous l’avons testé pour vous. C’était long, mais rentable !

Image13RÉSERVATION

La réservation se fait en quelques clics sur Internet. Je me décide pour un trajet avec la compagnie allemande Flixbus à 1 €. La ligne a été ouverte mi-novembre avec un prix attractif qui se révèle être une offre de lancement. Il sera revu à la hausse à la fin de l’année pour tourner autour d’une dizaine d’euros. Quatre autres compagnies d’autobus proposent quotidiennement cette liaison entre Tours et Paris avec des prix pouvant aller jusqu’à 25 €. En train, le coût du trajet oscille entre 28 et 65 €. Mon billet est pris et payé. Départ à 10 heures de la gare routière, rue Édouard-Vaillant.

EMBARQUEMENT Image14

J’arrive une dizaine de minutes avant le départ. Le bus de couleur verte est déjà là. Devant la porte, il y a Ralf, le chauffeur. Je sors mon téléphone et lui présente mon e-billet téléchargé via l’application de la compagnie. Il le scanne. Pour les nostalgiques du papier, il est aussi possible d’imprimer son billet et de le présenter de la même façon. Contrôle rapide des papiers d’identité. Tout est en règle. Je peux monter dans le bus.
Pendant ce temps, les autres passagers placent leur valise dans la soute. Chaque billet donne le droit de transporter deux bagages en plus d’un bagage à main. Une fois à l’intérieur, je me rends compte qu’il y a très peu de voyageurs. Seulement neuf pour une cinquantaine de places. « J’avais quatorze réservations, glisse Ralf. Mais à un prix aussi bas, les gens ne prennent pas la peine d’annuler. » Retardataires ou non, tant pis pour eux. Il est 10 heures précises, le bus démarre. Direction Paris.

Image15TRAJET

L’avantage d’être si peu nombreux ? Je ne suis pas obligé de partager ma rangée avec une autre personne. Et j’en profite ! Je pose ma veste sur le dossier du siège devant moi et mon sac sur la place d’à côté. L’espace est assez grand pour y étendre mes jambes. Le siège est lui confortable : pas trop dur, ni trop mou. Sous la rangée de sièges gris, le luxe : deux prises électriques. Immédiatement, je branche mon téléphone que je connecte au wifi… Car oui, il y a aussi le wifi gratuit ! Et il fonctionne plutôt bien !
Une fois connecté, on peut même louer des films ou des séries le temps du voyage sur une plate-forme propre à la compagnie. Dans le bus, les passagers regardent la route et le paysage défiler, lisent, écoutent de la musique, dorment ou bien regardent le paysage défiler. Et quelques fois, de l’autre côté de l’autoroute, notre Flixbus croise des bus concurrents. Le voyage est long mais finalement, après plus de deux heures de trajet : on aperçoit enfin la Tour Eiffel. Paris, me voilà !

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Le bus traverse Boulogne-Billancourt. Il passe devant la tour abritant TF1 puis en dessous du Parc des Princes. J’aperçois furtivement le blason du Paris-Saint-Germain.
Les tunnels se succèdent. On m’avait promis 2 h 50 de voyage. J’ai eu droit à un retard de trente minutes à cause de la circulation parisienne. Le bus nous dépose porte Maillot. Je suis alors à deux pas du palais des Congrès et de la station de métro et RER la plus proche. Pratique pour regagner le centre de la capitale. Mais pas le temps de profiter de mon après-midi à Paris. Le bus du retour est à 14 h. Dans l’autre sens, le prix est aussi de 1 €. Rentable qu’on vous avait dit…

Testé par Aubin Laratte

Photos : Lucas Barioulet

Culture, tendance et web #10

#EPJTMV. Toutes nos chroniques culture, avec notamment les derniers albums de KellyLee Evans, Kenyon, ou encore de la BD hyper drôle sur les retraités !

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FOOTBALL MANAGER 2016
Sorti mi-novembre, Football Manager offre comme chaque année une base de données gargantuesque et un réalisme impressionnant dans la gestion de son équipe. Mais pour ce seizième opus, deux nouveaux modes sont au programme. La « Draft Fantasy », jouable uniquement en ligne, vous plonge dans une compétition entre joueurs avec un budget restreint, et la « Création de club » vous donne la possibilité de créer votre équipe de A à Z. Vous voici dans la peau d’un vrai manager.
> Sega / Sports Interactive, +3 ans, PC, Mac, 35 €

LES CD
KELLYLEE EVANS – COME ONPAUSE_ECRANS_CD1
La Canadienne dévoile une nouvelle phase musicale de sa personnalité artistique. S’éloignant un peu de la cantatrice jazz de ses débuts, à 40 ans, Kellylee Evans adopte un style plus soul. Une métamorphose qui l’inscrit un peu plus dans la filiation de Nina Simmons, tout en gardant le punch qui la caractérise. Sa voix envoûtante sied bien à cette musicalité même si on peut regretter un manque d’originalité dans le choix des textes. Les premiers titres de l’album (Come On, Tell me what you like et Hands Up) sont de belles surprises, la suite est plus fade, peut-être trop redondante.

PAUSE_ECRANS_CD2KENYON – LE CHOIX DES ARMES
Entre rap et chant portés par un beat urbain classique influencé par quelques notes de reggae, l’artiste rennais délivre son nouvel album Le choix des armes  Le disque est plus sombre que ses anciens opus, à l’image du titre Illusions dans lequel il décrit le monde avec cynisme : « Je vois des missionnaires apeurés par les masses, des visionnaires aveuglés par les liasses, des millionnaires manœuvrés par des diables mais la terre tourne quand même. » L’album n’est pas sans défauts et les textes sont parfois pauvres voire enfantins mais l’ensemble est prometteur pour le rappeur de 26 ans. Déjà capable de reprendre en freestyle TNGHT, il pose maintenant ses mots par dessus ceux de… Véronique Sanson sur Besoin de personne.

TENDANCE WEB
GOOGLE AUX COULEURS DE STAR WARS
À quelques jours de la sortie du dernier opus de la série Star Wars, Google a décidé de se mettre au diapason et de proposer à ses utilisateurs de choisir leur camp. En vous rendant sur la page http://google.com/starwars, vous pouvez vous diriger vers la Force ou bien vers le côté obscur. De Gmail à Youtube en passant par Google Maps, les plateformes du géant américain se mettront alors aux couleurs de votre camp.

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LES RETRAITÉS 
« Les retraités ne sont pas des antiquités », avancent les personnages de la bande dessinée signée de Goupil et Ohazar. Après sa large série « Le guide de », Jacky Goupil s’est associé à Ohazar pour s’attarder cette fois avec beaucoup d’humour sur l’un des métiers les plus répandus : celui de retraité. Entre « celui qui fait plein de trucs », « celle qui prend son temps » ou « ceux qui manifestent », les personnages se bousculent à travers les planches. Quelques-uns sont même récurrents, une pique caustique aux retraités, qui pour certains tournent en rond.

LA VIDÉO
VERTIGINEUX
Être propulsé de 0 à plus de 200 km/h en 3,3 secondes seulement, c’est ce que propose le Kingda Ka, l’attraction phare d’un parc d’attraction du New Jersey. Ce grand huit, qui élève ses passagers à 139 mètres de haut, offre ensuite une descente à couper le souffle. Avec ses rotations à 270°, le tout à plus de 160 km/h, on vous conseille d’avoir l’estomac bien accroché.
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C’est en millions de téléspectateurs,l’audience moyenne qu’ont réalisée les 12 épisodes de la série Empire lors de leur diffusion aux États-Unis, ce qui en fait la plus regardée de l’année. En France, le groupe M6 a racheté ses droits et elle est diffusée depuis le 17 novembre sur W9

Par Théo Sorroche et Robin Wattraint

Tours : les étudiants travaillent sur leurs déchets

#EPJTMV. L’Indre-et-Loire fait partie des bons élèves en matière de tri sélectif. Mais les étudiants tourangeaux contribuent-ils à ce bel effort ? Tmv leur a posé la question.

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Les étudiants sont capables de trier correctement leurs déchets mais ne le font pas », constate Jean-Louis Brasero, coordinateur de Tour(s)Plus chargé d’informer et de sensibiliser le public au tri sur le territoire de l’agglomération tourangelle. Après une rapide concertation au sein de la jeune rédaction étudiante en journalisme de tmv, cette affirmation est à relativiser. Si certains font la démarche, d’autres ne s’en préoccupent pas. Pourtant, des moyens sont mis en place pour éduquer les enfants dès le plus jeune âge au tri sélectif.

La maison communautaire de l’environnement, située à Joué-lès-Tours, propose des animations, des ateliers ou des sorties natures, à destination du grand public mais aussi des établissements scolaires et des éducateurs. Des animateurs de Tour(s)Plus interviennent sur demande, pour aborder plus précisément les enjeux du tri sélectif et du recyclage. Parfois même sous forme ludique. L’université François-Rabelais avait proposé à Tour(s)Plus de participer à sa semaine organisée sur la réflexion autour du réchauffement climatique.
« Dans l’idée, cette activité aurait pris la forme d’une balade avec les étudiants à travers la ville, pour les sensibiliser au tri, explique Jean-Louis Brasero. Mais nous avons reçu leur demande par mail trop tardivement et cela n’a pas pu se faire. » De leur côté, les étudiants tentent de reproduire les bons gestes, acquis dans leur noyau familial. « Chez mes parents, on triait beaucoup, se sou- vient Tom Aguillon, étudiant en communication. J’ai des conteneurs pour trier les déchets devant chez moi, et si j’ai le réflexe de mettre les bouteilles ou les emballages dans une poche à côté, je le fais ! »

La commune de Tours possède 29 000 bacs jaunes, destinés à récolter les emballages métalliques, en plastique, en carton mais aussi le papier. En complément,  200  conteneurs enterrés viennent s’ajouter à ces poubelles, majoritairement dans la ceinture du vieux Tours. Malgré toute ces dispositions, c’est parfois difficile de garder ses bonnes intentions. « Honnêtement, je trie quand j’ai le temps et la motivation, poursuit l’étudiant. Quand je ne le fais pas, c’est plus par fainéantise… »
Alizée Le Moullec, elle ne partage pas cet avis. Cette étudiante en médiation scientifique et éducation à l’environnement pense « que les jeunes ne trient pas, parce que cela ne fait pas encore partie de leurs priorités. »

Autre difficulté à laquelle sont confrontés les jeunes : trier ses déchets lorsque l’on vit dans un petit espace. « Nous sommes beaucoup moins sollicités par les étudiants, regrette le coordinateur de Tour(s)Plus. Mais il y a trois ans, nous en avions suivi quelques-uns durant plusieurs semaines dans les résidences. Malheureusement, s’il n’y a pas de cadres, les bonnes résolutions ne tiennent pas. »
Une étudiante résidant en chambre universitaire à Saint-Symphorien, connaît cette difficulté. « Je dois avoir dans ma chambre de 9m2 ma poubelle d’ordures ménagères et autre chose pour stocker les déchets que je mettrai dans la poubelle jaune. Le constat est que pour autant, je pense que beaucoup d’étudiants de la résidence doivent trier, car la poubelle de tri est souvent pleine », ajoute-t-elle. Dans tous les cas, l’Indre-et-Loire ne fait pas figure de mauvais élève en matière de recyclage. Selon le rapport d’Éco-Emballages, une société privée qui fait le lien entre les industries et les collectivités pour le recyclage, 35 254 tonnes d’emballages ménagers ont été triées l’année dernière dans le département. Ce qui en fait l’un des plus performants de France.

Flore Battesti

Ze Chantier : qu’on amène papy Bricole !

#EPJTMV. Pour la chronique resto de cette semaine, ce sont les étudiants de l’Ecole de journalisme qui s’y sont collés. Direction Ze Chantier !

(Photo Victorine Gay)
(Photo Victorine Gay)

« Après Mamie Bigoude, restaurant de la même chaîne, Ze Chantier aurait pu s’appeler Papy Bricole », explique Kevin Bujol. Le gérant a ouvert ce nouvel établissement le 12 novembre dernier, près du centre commercial La Petite Arche, à Tours Nord. Ze Chantier est le petit frère de La Bricole qui existe déjà à Chambray-lès-Tours. Ce bistrot grill, qui propose hamburgers, viandes, et brochettes, mise sur les produits frais. « La carte évolue chaque semestre en fonction des saisons », souligne Kevin Pujol.

Au total, 17 personnes y travaillent, prêts à accueillir au maximum 125 clients en un seul service. Plus que la nourriture, c’est la décoration qui rend cet endroit atypique. Avant même de passer les portes, pots de peinture et plots de chantier accueillent les clients. À l’intérieur de ce grand « chantier », les barils se transforment en chaises, une grue en bois traverse la salle, les murs et les tables noires sont bariolés de gouttes de peintures. Pour les enfants, un large espace est prévu, avec des jeux à base de plots et de casques de chantier. « Attention à vos papilles gustatives », annonce un panneau collé au mur. Mais avec hamburgers au pain léger, frites maison, viandes parfaitement cuites et desserts en tous genres, aucune appréhension à avoir.
« Vous voulez avoir fini de manger pour quelle heure ? », demande en début de repas le serveur. Quelques minutes après avoir fait son choix, voilà que les plats arrivent déjà. Une heure plus tard, dans le laps de temps indiqué, le repas est fini. Le tout avec un service impeccable de la part des serveurs dont l’uniforme, un bleu de travail, rappelle une nouvelle fois que l’on est vraiment dans un chantier.

Jeanne Laudren

> Centre commercial La Petite arche. Réservations au 02 47 78 89 04.
Fermé le dimanche soir.
Comptez 9,90 € pour le plat du jour. Menus entre 13,90 € et 17,90 €

Régionales : le tour des candidats (rapidos !)

#EPJTMV. Les élections régionales se tiendront les 6 et 13 décembre prochains. En région Centre-Val de Loire, 8 listes sont en concurrence pour ce scrutin. Tour d’horizon des têtes de liste départementales en Indre-et-Loire.

Voici les 3 questions posées aux candidats :

1.Pourquoi êtes-vous candidat à ces élections régionales ?
2.Quelle sera votre priorité si vous et votre liste êtes élus ?
3.Les attentats du vendredi 13 novembre à Paris ont-ils changé quelque chose à votre programme ou à la façon dont vous faites campagne ?

Image22CLAUDE GREFF

Les Républicains, Mouvement Démocrate, Union des démocrates indépendants Députée de l’Indre-et-Loire
1.La situation de la France est telle que je ne pouvais pas me contenter d’être parlementaire. J’avais envie d’être dans l’action et de trouver des solutions.
2.C’est le développement économique. Il faut mettre un coup de boost avec un plan de relance de 500 millions d’euros pour permettre aux entreprises de pouvoir investir et ainsi revivre.
3.Ces attentats ont changé la France, les candidats, le contexte et surtout le contenu de la campagne. Nous allons davantage axer notre travail sur la sécurité. On se doit de respecter l’inquiétude de nos concitoyens.

JEAN-JACQUES PRODHOMMEImage24

Lutte ouvrière
1.Je suis candidat car je suis révolté par cette société qui fabrique tellement de richesses d’un côté et de misères de l’autre.
2.C’est l’affirmation du camp des travailleurs, des chômeurs et des retraités. Il faut faire face à la crise de l’économie capitaliste et donc lutter contre le chômage, notamment en imposant l’interdiction des licenciements.
3.Nous continuons de tenir le même discours. Les grandes puissances, dont la France, engendrent la barbarie. Il nous fallait donc dénoncer ces attentats sans tomber dans le piège de l’unité nationale

Image23SAÏD HAREK

Union populaire républicaine
1.Je suis candidat car il est important qu’il y ait un sursaut républicain, un changement face au délabrement de notre pays.
2.Notre objectif, c’est remettre les Français au cœur de la démocratie, leur donner la parole. Si nous avons un pouvoir décisionnel, nous ferons des référendums de manière constante et récurrente.
3.Nous avons un positionnement impartial par rapport aux attentats. Nous les déplorons, mais gardons un sens critique car nous ne savons finalement pas grand chose de ce qu’il s’est passé.

JEAN-MICHEL BODINImage17

Parti communiste français – Front de gauche – Mouvement républicain et citoyen. Vice-président au Conseil régional depuis 1986
1.Ce qui m’a poussé, c’est le travail qui a été engagé depuis un certain nombre d’années. Il y a encore beaucoup à faire.
2.La question de l’emploi est la grande priorité. Il y a aussi la formation, l’économie, et la mobilité. Nous voulons redonner toute leur place aux citoyens dans le champ de la décision politique.
3.Ces événements n’ont rien changé au programme. Y faire face, c’est aussi faire vivre la démocratie. Ce qui a changé, c’est que les gens les ont en tête et nous en parlons

Image19BENOÎT FAUCHEUX

Europe Écologie les Verts
1.J’ai décidé de m’impliquer en politique après l’élection présidentielle de 2002. La Région est, selon moi, le niveau le plus intéressant pour impulser et accélérer la transition écologique et sociale.
2.Réorienter notre tissu économique vers quelque chose de moins consommateur et plus dans l’économie circulaire, et revivifier le lien entre les citoyens et les institutions politiques.
3.Ça change le contexte. On met davantage l’accent sur la prévention car il faut s’attaquer aux racines du mal du fanatisme. C’est-à-dire travailler sur l’éducation, la culture et la citoyenneté.

JEAN-PATRICK GILLEImage21

Parti socialiste. Député de l’Indre-et-Loire et conseiller municipal à Tours
1.Au début, je ne pensais pas me présenter. Mais au printemps 2015, François Bonneau (tête de liste PS pour la région Centre, ndlr) a fait appel à moi. J’y suis allé volontiers car la région est une collectivité passionnante.
2.Défendre les intérêts de Tours agglomération et les questions de jeunesse, d’éducation et de formation. Nous souhaitons, par exemple, mettre en place la gratuité des transports scolaires.
3.Il était déjà difficile de mobiliser sur les enjeux régionaux, mais là, le contexte national écrase tout. On espère qu’après ces attentats, les gens iront voter en plus grand nombre.

Image18PATRICE COURT-FORTUNE

Debout la France Ne pouvant être joint, représenté par Alix Penloup, tête de liste régionale.
1. —
2. Ce sont les entreprises, et notamment celles qui sont dans des secteurs géographiques délaissés par la région. Nous voulons mettre en place un financement participatif régional : tous les fonds qu’une entreprise lèveraient lui seraient versés et une subvention en conséquence lui serait allouée.
3.Nous mettrons en place davantage de protection. Nous voulons installer des portiques d’accès avec badge aux entrées des lycées par exemple. On veut aussi renforcer les contrôles vis-à-vis des transports.

DANIEL FRACZAKImage20

Front national
1.Quand on est un politicien, on a des responsabilités, il faut aller au bout de nos idées. Au FN, on a la chance que la méritocratie existe. J’ai la capacité de mener une liste, donc on me l’a confiée.
2.On veut passer de 15 à 5 vice-présidents et ainsi resserrer la gouvernance tout en la rendant plus efficace.
3.Après les attentats, redémarrer la campagne a été difficile. Les gens nous questionnent sur des problèmes précis tels que la sécurité. Mais à l’échelle de la région, nous n’avons pas vraiment la main sur cela.

Par Aubin Laratte & Jeanne Laudren

Dessins d’Aimie Faconnier

Horoscope wtf du 2 au 8 décembre

#EPJTMV. Il en marre, l’astrologue de tmv. Il s’est envolé pour les Bahamas. En attendant, c’est un des étudiants de l’Ecole de journalisme de Tours qui s’en est chargé. Tremblez, fripons !

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BÉLIER
Amour : Rime avec Zemmour. Lourd.
Gloire : La maison du plus gore est toujours la meilleure. (Signé : Rocco Siffredi).
Beauté : Même sous l’état d’ur gence, vous osez le leggings. Gonflé.

TAUREAU
Amour : Visez la lune, ça ne vous fait pas peur !
Gloire : Qui a la chiasse perd sa place, qui a la pêche la repêche.
Beauté : Comme Zlatan, vous tentez le chignon. N’oubliez pas : vous venez de Dunkerque.

GÉMEAUX
Amour : C’est désormais fini. Gémal à mon cœur.
Gloire : Smiley, pouce en l’air… Vous abusez des gémoticones.
Beauté : Relisez les deux phrases précédentes.

CANCER
Amour : Quand c’est ? Se demande Stromae.
Gloire : Décidément, rien ne t’arrête toi, affirme Stromae.
Beauté : Mais arrête de faire ton innocent, s’agace Stromae.

LION
Amour : Grrrrrrrrrrrrrrrrraou.
Gloire : De toute façon, c’est la lionne qui chasse. Restez tranquille sur le canap’.
Beauté : Faites comme Afida Turner et David Luiz : Osez la crinière !

VIERGE
Amour : Las, vous abandonnez vos 71 copines/copains.
Gloire : Bourré(e), vous voyez la vierge à moitié pleine.
Beauté : Chevelu(e), on vous surnomme Viergecingétorix.

BALANCE
Amour : Il n’y a que les boulons que vous serrez.
Gloire : On vous dit souvent que vous n’avez pas la lumière dans toutes les pièces et vous allez toujours vérifier au premier étage si c’est vrai. Génie.
Beauté : Eau calme.

SCORPION
Amour : Peu à l’aise avec l’espagnol, vous lui lâchez : « Te quemo ».
Gloire :  Vous voulez démis sionner. Mais votre propre chef c’est vous. Séparez-vous à l’amiable.
Beauté : Bonté divine !

SAGITTAIRE
Amour : Vite ! Courez vers votre dulcinée et… Non, pas par là. Eh, attention au trou. Trop tard.
Gloire : Personne ne vous héberge. Sauf Jawad.
Beauté : Tresses, lunettes, grosses bagues. Sean Paul ? Non, Jean-Paul.

CAPRICORNE
Amour : Elle vous en veut. Comme disait Hervé Vilard, « Capri (corne), c’est fini… »
Gloire : Personne ne vous veut. Comme disait Bernard Tapie, « oui monsieur, c’est un complot ! »
Beauté : Faites un vœu. Ouvrez les yeux. Rien n’a changé. Comme disait Zénon de Cition : « La beauté est une courte tyran nie. »

VERSEAU
Amour : Ruoma.
Gloire : Eriolg.
Beauté : Etuaeb.

POISSON
Amour : Aïe ! Vous êtes tombé(e) sur une arête.
Gloire : Attention, requin droit devant !
Beauté : Vos cheveux huileux vous rapprochent davantage de la sardine que du poisson-clown.

 

Horoscope wtf signé Florian Gautier.

Noël solidaire : leur mot d’ordre est partage

#EPJTMV. Ils sont bénévoles au sein d’associations et pour les fêtes de fin d’année, font revivre l’esprit de Noël. Leur maître-mot : le partage.

BONUS_SOLIDAIRES1« LES GENS SONT SEULS, ABANDONNÉS »
Véronique Verger, ancienne prostituée de 50 ans, a vécu six ans dans la rue. Entre 1989 et 1995. Aujourd’hui, elle préside l’association tourangelle Comme à la maison, qui accompagne les personnes démunies. Le 24 décembre, elle sera présente pour la cinquième année de suite en tant que bénévole au repas solidaire « Noël pour tous », organisé à la basilique Saint-Martin par le diocèse.
« Les gens sont seuls, abandonnés. J’ai éduqué mes quatre enfants dans cet esprit de partage. Lorsqu’ils étaient jeunes, on préparait des soupes ensemble, on achetait des oranges et on allait les distribuer aux SDF qui vivaient dans notre rue », témoigne-t-elle. Ce repas solidaire, ouvert à tous, rassemble chaque année depuis 2010 entre 300 et 400 personnes dans le besoin et mobilise une cinquantaine de bénévoles. (Photo Nathanja Louage)

« JE ME SUIS RÉCONCILIÉE AVEC NOËL »BONUS_SOLIDAIRES2
Avant son arrivée, en 2010, au café associatif La Barque (rue Colbert) en tant que directrice, Barbara Demcak ne fêtait pas Noël. Mais ça, c’était avant les repas solidaires « Noël pour tous ». Cela fait maintenant cinq ans qu’elle passe son 24 décembre auprès des plus démunis.
« Je me suis réconciliée avec Noël. J’ai découvert qu’on pouvait le fêter sans paillettes, sans argent. Maintenant je me dis toujours “ vivement l’année prochaine ! ”, raconte-t-elle. Il faut penser à toutes ces personnes pour qui ce moment de l’année est compliqué, parce qu’ils n’ont plus de famille, et pour qui il est difficile de demander de l’aide. Voir plus de 400 personnes réunies depuis maintenant cinq ans montre bien qu’ils sont heureux de passer ce moment avec nous et donc que notre objectif est atteint » conclue-t-elle. (Photo Nathanja Louage)

Image1« ILS NOUS APPRENNENT BEAUCOUP »
« J’ai été élevé dans la pauvreté. Petit, si l’on ne me donnait pas à manger je ne mangeais pas. Mon père était ouvrier et gagnait mal sa vie ». Claude Rouleau, ancien boucher de 72 ans, a connu la misère. Francine, sa femme de 74 ans, a œuvré dans plusieurs associations caritatives et avoue avoir la même sensibilité auprès des plus pauvres : « Quand j’étais enfant, il y avait toujours une assiette pour le pauvre au repas de Noël. »
Le couple de retraités participe depuis près de quarante ans à des repas de Noël solidaires, en tant que bénévoles. « C’est rafraîchissant, tout est simple et joyeux. Il y a plus de chaleur humaine que lors des dîners en famille », assure Francine Rouleau. Ce que partage son mari. « On les aide beaucoup. Ils nous apprennent beaucoup aussi. Des liens se créent et on se fait des amis » apprécie-t-il. (Photo Robin Doreau)

« DES CADEAUX CHOISIS PAR NOS SOINS »Image2
Depuis maintenant un an, Aimé Deux, 70 ans, est le président de l’association d’entraide des pupilles d’État, qui vient en aide aux enfants nés sous X ou aux orphelins pris en charge par l’État jusqu’à l’âge adulte. Cette année, le père Noël va passer en avance dans l’association. Samedi 5 décembre, entre 14 et 18 h, au centre Giraudeau de Tours, 25 enfants recevront leurs cadeaux de Noël.
« Des présents choisis et achetés par nos soins », précise Aimé Deux. Pour cet ancien conducteur de car, dans l’association depuis 1983, aider les enfants qui n’ont aucun repère est une évidence. Lui aussi a connu cette situation. « Tous les membres de l’association sont des pupilles. Moi même, je n’ai pas connu mes parents. J’ai eu la chance d’être élevé par mon oncle et ma tante. Cette chance, tous ne l’ont pas. » (Photo Robin Doreau)

Image5« JE LUTTE CONTRE LA SOLITUDE »
Cela fait huit ans que Johnny Gaulupeau, bénévole au Secours Populaire, endosse le costume de père Noël vert pour distribuer des cadeaux aux 300 enfants de l’association. Pour ce non-voyant de 35 ans, « la valeur du partage est la plus forte. Beaucoup de personnes se retrouvent exclues de cet esprit de fête. C’est pour ça que nous sommes là. Les fêtes durent tout le mois de décembre. »
Le repas de Noël sera, lui, distribué aux bénéficiaires les 22 et 23 décembre. Ils se retrouveront ensuite aux Tourettes pour le Nouvel An. L’association laïque n’organise pas de repas le 25. « Mais l’esprit de Noël transparaît le soir du nouvel an. » Cet engagement, Johnny le tire de son expérience personnelle. « En tant que non-voyant, je me suis senti abandonné. Aujourd’hui, je lutte contre la solitude. » (Photo Robin Doreau)

« TOUT EST PLUS SIMPLE »Image3
Nadège Henriot est à la retraite depuis quelques mois, mais cela fait déjà plus de onze années qu’elle est engagée au sein des actions du Secours populaire français. Bénévole, elle sera présente au repas solidaire de fin d’année organisé à la salle des Tourettes. « L’ambiance est totalement différente par rapport à un dîner familial, tout est plus simple. C’est vrai qu’on s’amuse bien. Certains se souviennent longtemps de cette soirée », sourit-elle, « J’ai été éduquée dans cet esprit de générosité », nous confie-t-elle après avoir fini de remplir de jouets un camion de l’association.
« Le Secours populaire occupe six jours sur sept dans ma semaine », révèle l’ancienne femme de ménage de 62 ans. Depuis maintenant six  ans, l’association occupe même sa fin d’année, pour son plus grand bonheur. (Photo Robin Doreau)

Textes : Robin Doreau et Nicolas Tavares

Des collégiens triés sur le bracelet

#EPJTMV. Aux collèges Christ-Roi et Sainte-Jeanne-d’Arc, deux établissements privés, les élèves portent constamment un bracelet de couleur correspondant à leur comportement. Un principe éducatif qui pose bien des questions. Reportage.

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Pour votre reportage, vous ne venez pas là uniquement afin de chercher la petite bête ? », nous demande un brin tendu Olivier Boyer, chef d’établissement du collège privé Christ-Roi. Après notre passage au collège privé Sainte-Jeanne-d’Arc, où l’on aurait posé « des questions trop pointilleuses » à Claudine Abraim, chef d’établissement, notre venue était attendue (et redoutée ?).
Et pour cause : le système de « bracelets d’autonomie » instauré dans ces deux établissements fait débat. Le principe ? Porter constamment un bracelet de couleur correspondant à un certain nombre de points acquis ou perdus selon le comportement de l’élève. Plus le collégien a de points, plus il a de droits. « La couleur du bracelet n’est pas liée aux notes, c’est en rapport avec l’autonomie et la responsabilité des élèves », explique Claudine Abraim. Chaque semaine, l’élève gagne un point. Mais au moindre écart (bavardage, oubli de matériel ou de bracelet, leçon non sue, travail non fait, etc), il est sanctionné par une perte de points.

Image10Les droits et les couleurs des bracelets varient sensiblement dans les deux établissements. À Sainte-Jeanne-d’Arc, le meilleur bracelet est violet, avec 24 points. Le moins bon, blanc. À partir de 14 points (soit 14 semaines de cours sans perte de points), un élève peut « lire en étude » quand il a terminé son travail. Plus surprenant, avec le bracelet violet, l’élève se voit accorder « la gratuité de l’étude le soir ».
Au Christ-Roi, les élèves avec le plus de droits obtiennent un bracelet vert avec 30 points, ceux avec le moins de droits en ont un rouge. Avec le bracelet vert, l’élève peut « choisir un camarade qui sera dans sa classe l’année suivante ».  Dans les deux cas, les élèves au meilleur bracelet ont accès au « graal », d’après Claudine Abraim : une salle où ils peuvent être indépendants et et qu’ils peuvent décorer à leur goût (la « salle violette » à Sainte-Jeanne-d’Arc et le « foyer » ouvert aux 4e et 3e à Christ-Roi).

Capture4Seul bémol, et pas des moindres : le foyer n’existe pas encore au Christ-Roi. « On nous promet cette salle depuis l’année dernière, mais elle n’existe toujours pas. Résultat : avoir un bracelet vert n’est pas vraiment intéressant », confie Anne*, élève de 4e. À Sainte-Jeanne-d’Arc, cette salle convoitée existe mais elle ne paye pas de mine. Elle est d’ailleurs fermée pour dégradation. « Les élèves doivent apprendre à respecter les règles », souligne Claudine Abraim. Ce système, impulsé par Olivier Boyer, est né au collège Sainte-Jeanned’Arc en 2009 : « On s’est demandé : et si on autorisait certaines choses à certains élèves au lieu de tout interdire à tout le monde comme le fait le règlement intérieur ? Avec les bracelets, on dit merci aux élèves qui ne nous cassent pas les pieds. » Alors qu’il change d’établissement il y a trois ans, il décide d’implanter ce fonctionnement au collège Christ-Roi. « C’est un  dispositif qui est loin d’être parfait, précise-t-il, mais on espère qu’il encourage les élèves, qu’il les amène à plus d’humilité et de confiance en eux. »  Sans surprise, la plupart des élèves avec les bracelets de la meilleure couleur sont plus favorables au système.Capture3
« Les droits que l’on nous accorde sont assez intéressants », explique Juliette, élève en 4e au Christ-Roi, qui a le meilleur bracelet, le vert. Mais tous ne sont pas cet avis. « Ces bracelets ne servent à rien, c’est de la ségrégation, comme dit ma mère. Je préfèrerais que personne n’en ait », explique Anne. Son ami Julien*, en 4e, a lui un bracelet rouge. Il est contre ce système. « Les élèves avec un bracelet vert sont vus par les profs comme les bons élèves, et ceux avec un bracelet rouge comme les mauvais élèves. Il y a du favoritisme. Quand on a un mauvais bracelet, on est stigmatisés. »

CaptureEt si certains estiment que les droits qui leur sont accordés sont intéressants, d’autres sont mitigés. Maxime*, en 3e » à Sainte-Jeanne-d’Arc, est très critique : « C’est un peu la prison ici. Il n’y a pas beaucoup de droits intéressants, ça ne vaut pas le coup de faire des efforts. Pour ceux qui n’ont pas le meilleur bracelet, il faut tout négocier et avoir une bonne excuse afin d’avoir accès au moindre droit. » Du côté des anciens élèves aussi, le constat est en demi-teinte. Andréa, passée par Sainte-Jeanne-d’Arc et maintenant en 1ere, recommande ce  système. Elle a gardé le meilleur bracelet de la fin de la 6e jusqu’à la 3e. « Pour moi, ce système fonctionne très bien, je n’en retiens que du positif. » À côté d’elle, son amie Shauna, qui avait un bracelet d’un niveau inférieur, tempère. « Les groupes d’amis étaient souvent composés d’élèves possédant un bracelet de même couleur. C’était quand même très strict mais maintenant que je suis au lycée, j’ai l’impression d’être plus autonome que ceux qui n’ont pas bénéficié du système. » Image8

Si ce système pose des questions, il n’est pas unique en France. On le retrouve notamment en Loire-Atlantique, au collège privé Saint-Joseph, à Machecoul. Là-bas, c’est la couleur des cartes qui donne des droits. Dans l’école élémentaire Sainte-Geneviève à Luynes, les enfants aussi sont récompensés pour leur attitude. Mais là-bas, aucune matérialisation. Les enfants n’ont ni carte, ni bracelet. Leur « couleur » est simplement écrite sur un tableau exposé en classe. « Si nous étions une plus grosse structure comme le Christ-Roi, ce serait sûrement plus facile d’être réactif avec une couleur exposée, par exemple sur un bracelet », explique Marie Robin-Brossard, chef d’établissement et professeure en petite et moyenne section.

Capture2Dans ces deux collèges, les bracelets ont pris une part très importante dans la vie des élèves. S’ils le montrent à l’entrée de Sainte-Jeanne-d’Arc et dès qu’ils ont besoin de prouver qu’ils ont le droit de faire quelque chose, ils deviennent aussi un moyen d’identification. Lola, élève au Christ Roi, soupire : « Maintenant, quand on parle à quelqu’un qu’on ne connaît pas, on ne demande pas son prénom mais la couleur de son bracelet. »

*Les prénoms ont été modifiés.

Reportage de Jeanne Laudren et Chloé Marriault
Photos de Nathanja Louage et Victorine Gay

EXTRAIT DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU COLLÈGE SAINTE-JEANNE-D’ARC

Bracelet blanc : de 0 à 3 points.
Pas de droits particuliers.

Bracelet jaune : de 4 à 8 points.
Droit d’exercer ses fonctions de délégué Droit de participer à un club ou au spectacle de fin d’année Droit d’accompagner un élève ou de se rendre au secrétariat sur demande d’un professeur

Bracelet rose : de 9 à 13 points.
Droit d’accès à un ordinateur de la salle d’étude pour réserver ses cours au choix Droit de se faire prêter une clé par un adulte de l’établissement Droit d’être responsable d’un club (à partir du niveau 5e)

Bracelet vert : de 14 à 17 points.
Droit de lire en étude quand on a plus de travail. Droit de proposer son aide à la cantine des maternelles. Droit d’accès à la zone de “travail de groupe” dans la salle d’étude.

Bracelet bleu : de 18 à 23 points.

Droit d’accès à une salle d’étude autonome sur la pause méridienne. Droit de choisir une heure pendant les cours au choix du vendredi après-midi.

Bracelet violet : 24 points.
Droit de choisir sa place en classe (si accord du professeur ou du surveillant). Droit d’être en étude autonome (sur décision du surveillant) ou dans une salle annexe à la salle de cours (sur décision du professeur). Droit d’avoir accès à une salle sur une pause déjeuner, et aux récréations, ou l’on peut écouter de la musique, avoir un accès libre à des ordinateurs… Gratuité de l’étude le soir. Membre de droit d’accès à la zone d’ordinateurs dans la salle d’étude. Droit de déjeuner au rez-de-chaussée. Droit de sortie libre pendant l’étude du soir.

Kill your friends : descente aux enfers

#EPJTMV. Kill Your Friends met en scène un sacré Nicholas Hoult… Détestable au point qu’on finit par l’aimer. Bah tiens !

PAUSE_ECRANS_CINE

C’est l’histoire d’un mec détestable, à vomir. Ambitieux à en mourir. Steven Stelfox, incarné par un Nicholas Hoult déchainé, c’est un peu « le diable s’habille en directeur artistique ». Dans sa maison de disques, Unigram, il tente à tout prix de gravir les échelons. À 27 ans, il est cocaïnomane, alcoolique et surtout extrêmement cynique. Son ambition dévorante l’amène à tuer ceux qui s’opposent à lui.

Kill your friends est un titre erroné, Steven Stelfox n’a pas d’ami. C’est un requin dans le banc de squales qui tire les ficelles de l’industrie du disque, à son apogée en cette année 1997. Oscillant entre Le Loup de Wall Street et 99 francs, le film souffre toutefois de quelques défauts. Les passages redondants de concerts sous acides, un tantinet longuets, et la naïveté de certains personnages « aveuglés par leurs rêves » ne servent pas franchement le film. Mais les nombreuses scènes en regard caméra sont plutôt bien réalisées, avec la dose d’humour noir caractéristique de la devise de Steven Stelfox : « écraser ses ennemis et entendre les lamentations de leurs épouses ». Conan le Barbare a mis un costume impeccable et sniffé un rail, il est directeur artistique.

Par un procédé plutôt grossier, mais dérangeant, le spectateur en vient pourtant presque à compatir lorsque le détestable directeur artistique descend droit dans les abysses sur le son de Radiohead. L’immoralité finit finalement par emporter la mise dans un happy end pour Steven Stelfox, moins pour le genre humain. Et dire que ce film est tiré d’une histoire vraie…

Théo Sorroche
> Thriller (Grande-Bretagne) d’Owen Harris. Durée : 1 h 47. Avec Nicholas Hoult, Craig Roberts, James Corden…
NOTE : 3/5

Corpopétrussiens : à votre santé !

#EPJTMV. Des rumeurs planent depuis un mois sur une éventuelle fermeture du Centre municipal de santé (CMS) de Saint-Pierre-des-Corps.

Des rumeurs planent depuis un mois sur une éventuelle fermeture du Centre municipal de santé (CMS) de Saint-Pierre-des-Corps. Tout est parti de la sortie d’un élu PS, Jean-Marc Pichon, dans la Tribune de Tours. « L’argent de l’État ne reviendra pas. Alors il faut se poser les bonnes questions. Faut-il, par exemple, conserver un CMS qui est plutôt un héritage du passé ? »

L’association Le collectif santé 37 s’inquiète. « Il n’y a pas eu de fermeture annoncée par la mairie mais la baisse des dotations de l’État pose quand même la question de la conservation du CMS » explique Geneviève Guibert, la responsable.
Ronan Lebert, élu de la majorité communiste en charge de la santé est clair : « La mairie n’a jamais parlé de fermer le centre. Les baisses de dotations de l’État font pression sur nos budgets mais le CMS n’est pas plus menacé qu’un autre service municipal. » Le sujet est d’autant plus sensible que le centre note une hausse des consultations de 35 % cette année avec un total de 2 400 patients suivis régulièrement et bénéficiaires du tiers-payant. Pour Jean-Marc Pichon, la gestion peut être optimisée : « Nous devrions penser à comparer notre CMS à ceux gérés par la Mutualité française, voire à mobiliser des partenaires extérieurs.»

Aimie Faconnier

>>Pour aller plus loin : lire l’article du site La Rotative