TOP 4 : Omar Sy

Cette semaine, il revient avec le film Knock. Retour en quatre anecdotes sur l’acteur-chouchou des Français, monsieur Omar Sy.

IL A LOUPÉ SON BAC

L’année du bac ? Omar Sy préfère embarquer avec son mentor, Jamel Debbouze, pour… le Festival de Cannes ! Il participe à l’émission Le Cinéma de Jamel. Et loupe donc le bac. Pas bien grave quand on connaît la suite de l’histoire.

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L’EXIL AMÉRICAIN

L’acteur vit à Los Angeles depuis 2012. Accusé de s’être exilé pour des raisons fiscales, Omar Sy a rétorqué qu’il y « trouvait plus de paix qu’à Paris » et son agitation : « Ici, je peux faire mes courses tranquillement. »

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SUBLIME VILLA

Omar Sy en a d’ailleurs profité pour s’acheter une luxueuse villa en Californie. L’an dernier, il s’est offert une propriété de 700 m2 (avec 5 chambres, piscine et jacuzzi) pour 3 millions d’euros d’après le magazine Variety.

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COUPÉ AU MONTAGE

« T’as fait une faute, là. Parce que le scarabée, il s’accorde quand le canard est placé avant le petit panier d’objet direct », disent Omar et Fred, en peintres hiéroglyphes, dans Astérix & Obélix. Une scène culte malheureusement… disparue au montage !

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Portfolio : plongée dans l’Ouest américain

Le photoreporter tourangeau Olivier Pain a avalé 5 600 km, entre la Californie, le Nevada ou encore l’Arizona. Pendant 15 jours, son appareil photo a chauffé. Résultat ? Des tonnes de clichés, pour « ramener un échantillon de la vie de là-bas, où tout est en contraste ». À quelques jours de l’investiture officielle de Donald Trump, tmv vous emmène pour un petit voyage américain.

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(Photo Olivier Pain)

Bryce Canyon Park, un incontournable de l’Ouest américain, situé au sud de l’Utah. « Un endroit magique et énormément entretenu », résume Olivier Pain.

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(Photo Olivier Pain)

Ces alarmes à incendie se trouvent à chaque coin de rue à San Francisco. En 1851, la ville avait été ravagée par les flammes. En 1906, un séisme, suivi d’incendies, avaient fait 3 000 morts. SF est situé sur la faille de San Andreas.

 

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(Photo Olivier Pain)

Las Vegas, ville fondée par les mormons, est souvent connue pour le Strip boulevard et ses casinos. La « vraie ville », elle, compte plus de 590 000 habitants et fut la 5e la plus touchée lors de la crise de 2008. On estime à 400 le nombre de personnes vivant dans les égouts de Vegas. Olivier Pain dit vouloir « y retourner, afin de voir l’envers du décor ».

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(Photo Olivier Pain)

Une photo en extérieur ? Pas du tout. Il s’agit d’une galerie marchande à Las Vegas. Le faux ciel est peint au plafond.

 

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(Photo Olivier Pain)

Cette usine en plein désert alimente une partie de Las Vegas. Elle es située à côté d’Antelope Canyon, que les Najavos surnommaient « le lieu où coule l’eau à travers les rochers ».

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(Photo Olivier Pain)

« Tout est en contraste en Californie », souffle Olivier Pain. La photo a été prise sur le célèbre Hollywood Boulevard.

(Photo Olivier Pain)
(Photo Olivier Pain)

Plongée dans les couloirs de la prison d’Alcatraz.

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(Photo Olivier Pain)

« J’ai travaillé cette photo en pause longue, pour montrer le temps qui passe », dit Olivier Pain à propos de ce cliché réalisé dans le Parc de Yosemite. « Le muret de pierres a été construit… »

 

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(Photo Olivier Pain)

Le Lower Antelope Canyon, situé dans la réserve indienne des Navajos.

 

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(Photo Olivier Pain)

Los Angeles. Quartier des affaires.

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(Photo Olivier Pain)

Dans le quartier chinois de San Francisco. Sur l’affiche, il est écrit « Si vous prenez une photo, merci de payer 50 cents. Merci ».

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(Photo Olivier Pain)

 

Le cimetière militaire, sur la butte de la ville de San Francisco.

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(Photo Olivier Pain)

Un des nombreux « villages abandonnés »… qui sont aussi et surtout des sites touristiques.

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(Photo Olivier Pain)

« Les gens oublient parfois de regarder simplement ce qu’ils ont en face d’eux. »

 

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(Photo Olivier Pain)

« Un coin de rêve à Monument Valley », indique Olivier Pain. Avant d’ajouter en souriant : « Le selfie n’est pas la finalité des choses. »

PHOTOS : Olivier Pain, photoreporter
LEGENDES : Aurélien Germain

> Pour voir d’autres photos : olivier-photoreportages.com/tag/usa

[Toutes les photographies de ce portfolio sont la propriété exclusive d’Olivier Pain, photoreporter à Tours. Sauf autorisation explicite et écrite d’Olivier Pain, toute interprétation, utilisation partielle ou totale d’une ou de plusieurs images est strictement interdite.]

 

Inferno : le film infernal

C’est reparti pour un tour, avec une nouvelle adaptation d’un des romans de Dan Brown. Loin d’avoir cassé le box-office américain, Inferno réussira-t-il à plaire au public français ? A tmv, on a déjà notre avis…

Inferno
« Quelqu’un sait pourquoi je suis dans ce film ? »

Inferno, l’adaptation de trop ? Après Da Vinci Code en 2006 et Anges et Démons en 2009, Ron Howard reprend les rênes une troisième fois avec ce nouvel épisode et replace Robert Langdon sur le devant de la scène. Sauf que cette nouvelle incursion dans l’univers de l’écrivain Dan Brown, loin d’être explosive, ressemble davantage à un pétard mouillé.

Pourtant, tout démarre plutôt sur les chapeaux de roues. Robert Langdon (Tom Hanks, de nouveau) se réveille dans un hôpital italien, amnésique. Traqué par des tueurs, accompagné d’une médecin, il va alors sillonner l’Europe pour déjouer un complot et empêcher le déchaînement de l’Enfer. La première demi-heure, menée à un rythme haletant, est traversée de superbes idées (les visions infernales). Mais rapidement, Inferno s’essouffle. Piétine et patine. Ron Howard semble s’imaginer qu’il suffit de secouer une caméra pour donner l’impression d’un film palpitant et speed. Il n’en est rien : Inferno devient vite désagréable et chaotique. Pas de quoi arranger un ventre mou qui cannibalise en plus les trois quarts du long-métrage, sombrant dans une lenteur soporifique.

Désarmant parce que vieillot et désuet, Inferno manque de piment pour accrocher, d’autant qu’il en oublie son côté ésotérique au profit d’un thriller brouillon. Désarmant aussi, parce que dans tout cela, il y a un Tom Hanks en pilotage automatique total. Un crève-coeur, vu l’immensité de son talent. Mou, sans envergure, Hanks traîne des pieds et assure le minimum syndical dans sa course à la montre bébête pour empêcher l’Apocalypse.
Une cruelle déception qui finit d’achever un troisième épisode finalement bien dispensable…

> Thriller/policier, de Ron Howard (USA). Durée : 2 h. Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Omar Sy, Irrfan Khan…

> NOTE : 2/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=RH2BD49sEZI[/youtube]

Where to invade next : Moore l’envahisseur

Michael Moore revient ! Celui qui bouscule (et embête) l’Amérique a décidé, dans son nouveau docu, de glaner toutes les bonnes idées d’autres pays pour les ramener aux Etats-Unis.

Michael s'en-va-t'en-guerre
Michael s’en-va-t’en-guerre

Michael Moore aime définitivement taper sur les États-Unis. Outre-Atlantique, le documentariste bouscule. Dérange. Bowling for Columbine, Fahrenheit 9/11, Sicko… Chaque torpille de Michael Moore est un engagement, une petite bombe qui trouve toute sa force dans son humour, son côté (triste) farce.

C’est de nouveau le cas – peut-être plus que jamais d’ailleursŸ– avec ce Where to invade next. Un « docu-divertissement » dans lequel l’auteur américain joue l’envahisseur dans divers pays européens et en Tunisie, afin d’en importer les meilleures pratiques et idées sociales, histoire d’en inspirer les États-Unis.
Ainsi donc, 2 heures durant, Moore organise des rencontres avec des salariés, des patrons, des politiques. Entre ces discussions, la voix-o¤ du cinéaste et des images chocs (en témoigne cette séquence de violences policières posée sur la chanson We are the world). Where to invade next est un pamphlet qui dégomme les travers de l’Amérique sans jamais y poser sa caméra. Uniquement en récupérant ces fameuses bonnes idées venues d’ailleurs : congés payés en Italie, cantines françaises, prisons norvégiennes idylliques, enseignement en Finlande, etc. Dans cet ensemble délicieusement cocasse, Michael Moore brille. Grâce à un humour incisif, le docu amuse autant qu’il apprend et dénonce.

Dommage, toutefois, que le manichéisme de Moore soit si grossier. Sans aucune nuance, manipulateur, le réalisateur enfonce les portes ouvertes. Naïve et simplissime, la démonstration tourne autour de clichés et de raccourcis, et occulte tous les côtés moins glorieux (les pays visités ressemblent à de véritables utopies !). Et pourtant, ça fonctionne. Car Moore manie son montage comme personne. Parvenant à happer le spectateur, tout en dressant, en toile de fond, un portrait glaçant de l’Amérique. Et c’est irrésistible.

Documentaire de Michael Moore (USA). Durée : 2 h.
NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=jEHSevRzUgo[/youtube]

Tout savoir sur les élections américaines

Tout savoir sur les élections américaines for the people qui comprennent pas grand-chose… Voilà ce que vous propose tmv, cette semaine. Allez, suivez le guide !

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TOUTES LES DATES

1ER FÉVRIER
CAUCUS DANS L’IOWA
Vous n’y échapperez pas. À partir de ce jour, on ne parlera plus que d’elles (ou presque). Les élections américaines commencent avec l’un des événements les plus importants de la course au bureau ovale : le premier caucus. Il sert d’indicateur pour déterminer quel candidat peut espérer gagner l’investiture de son parti politique. Depuis 1972, la tradition veut que l’Iowa débute le très (très) long processus de désignation du président américain.

9 FÉVRIER
PRIMAIRES DANS LE NEW HAMPSHIRE
C’est traditionnellement la première élection qui utilise le système des primaires. C’est donc un test important : les candidats qui font de mauvais scores abandonnent généralement, alors que les outsiders qui ont le vent en poupe peuvent émerger comme de sérieux concurrents en bénéficiant de l’importante couverture médiatique.

1ER MARS
SUPER TUESDAY
Au cours de cette journée, une dizaine d’États organisent leur primaire en même temps pour départager les prétendants à l’investiture des partis. La moitié des délégués est donc désignée à ce moment-là. Tout comme les deux premiers États à ouvrir le bal, le Super Tuesday est une sorte de rampe de lancement.

US14 JUIN
DERNIER SCRUTIN
Il a eu lieu dans la capitale des Etats-Unis, à Washington DC. Son importance est relative puisqu’il concerne uniquement trois grands électeurs. L’événement fait toutefois l’actualité car il marque la fin d’un véritable marathon de plus de cinq mois.

18 AU 21 JUILLET CONVENTION RÉPUBLICAINE À CLEVELAND
25 AU 28 JUILLET CONVENTION DÉMOCRATE À PHILADELPHIE
Les conventions sont des grands shows politiques où se réunissent tous les délégués élus lors des caucus et des primaires pour voter. C’est à cette occasion que le candidat et son colistier (le potentiel vice-président) sont officiellement investis par leur parti. L’événement permet aussi de présenter les programmes politiques. Durant quatre jours, les conventions rassemblent des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreuses guest stars. C’est un peu le Super Bowl de la politique.

SEPTEMBRE ET OCTOBRE
LES DÉBATS TÉLÉVISÉS
Il y en aura quatre, répartis sur deux mois. Depuis les années 1960 et le fameux face à face entre Kennedy et Nixon, ils sont devenus les points forts des élections. C’est aussi le summum des petites phrases, joutes verbales et autres attaques personnelles. En 2012, plus de 60 millions de téléspectateurs ont regardé les débats entre Barack Obama et Mitt Romney.

8 NOVEMBRE
ELECTION DAY
C’est la ligne d’arrivée en quelque sorte, le jour où tous les électeurs sont appelés à se prononcer pour le candidat qu’ils souhaitent voir gagner. Contrairement au système français, les Américains ne votent pas directement pour leur président, mais pour des grands électeurs. Selon le principe du « winner takes all » (le gagnant rafle tout) en vigueur dans 48 États, il suffit d’une majorité pour remporter la totalité des sièges. Le candidat qui obtient au moins 270 grands électeurs est élu président des États-Unis.

20 JANVIER 2017
INAUGURATION DAY
C’est une tradition vieille de plus de 200 ans qui marque la prise de fonction effective du président et de son vice-président. Tous les quatre ans, la cérémonie d’investiture se déroule le 20 janvier au Capitole. À midi précisément, le président prête serment sur la bible comme le veut la coutume. Il prononce ensuite un discours qui présente les grandes lignes de son mandat, avant de prendre en main les affaires du pays pendant quatre ans.

<< LEXIQUE >>

LES CAUCUS
Ce sont des rassemblements de militants politiques locaux organisés par un parti, durant lesquels sont nommés les délégués qui les représenteront. Le candidat qui a recueilli, à la fin des caucus et des primaires, le plus grand nombre de délégués est assuré d’être le candidat de son parti pour l’élection.

LES PRIMAIRES
C’est l’autre mode de désignation des délégués. Le système des primaires est organisé dans une quarantaine d’États. A l’instar des caucus, les primaires ressemblent à des élections traditionnelles, avec isoloir, urne et bulletin secret.

GRANDS ÉLECTEURS
Élus par le peuple américain le premier mardi de novembre, les 538 grands électeurs élisent à leur tour en décembre le président et le vice-président américains. Ces membres de l’élite politique américaine, choisis par leur parti, forment ce qu’on appelle le « collège électoral ».Image3

LES DÉLÉGUÉS
Élus lors des caucus et des primaires, les délégués sont les représentants des candidats potentiels à la présidence durant toute la première partie de l’élection. Ils se rendront aux conventions nationales des partis en juillet 2016 pour élire officiellement leur candidat.

LES SWING STATES
On les appelle les États-pivots parce qu’ils changent régulièrement de couleur politique. Ils sont donc un enjeu de taille pour les candidats qui cherchent à tout prix à les faire basculer dans leur camp. C’est pourquoi la campagne présidentielle a tendance à se concentrer sur ces quelques États-clé.

LES BELLWETHER STATES
Ce sont les États qui votent historiquement pour le candidat qui remporte la présidence. C’est le cas de l’Ohio qui, depuis 1896 et à l’exception des élections de 1944 et 1960, a toujours voté pour le futur président.

Par Camille Petit

(Et si vous avez encore faim : retrouvez tous les pouvoirs du président américain ICI !)

C’est quoi un président américain (by the way) ?

On dit de lui que c’est l’homme le plus puissant de la planète. Mais quels sont les vrais pouvoirs du président américain ?

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L’ABSENCE DE POUVOIRS EXCEPTIONNELS

La Constitution américaine ne permet pas au président américain de s’octroyer les pleins pouvoirs en cas de crise, comme l’autorise l’article 16 de la Constitution française.

LE DROIT DE GRÂCE

Comme le président français, le chef d’État américain peut gracier, amnistier ou accorder un sursis pour les crimes fédéraux. Ce pouvoir est d’autant plus important que la peine de mort existe dans certains États américains.

LA DÉCLARATION DE GUERRE

Le président est chef des armées et de la garde nationale. La Constitution donne au Congrès le pouvoir de déclarer la guerre mais la décision d’envoyer les troupes au combat revient en réalité au président.

L’IMPOSSIBILITÉ DE DISSOUDRE LE CONGRÈS

Le président américain ne peut agir sur le pouvoir législatif en raison du principe de « checks and balances » (séparation des pouvoirs). Il lui est donc impossible de dissoudre le Congrès en cas de crise ou d’absence de majorité.

LA DESTITUTION

Le président peut être destitué en cas de mise en accusation ou de condamnation pour trahison, corruption ou crimes. La destitution est alors votée par la Chambre des représentants. C’est ce qui est arrivé à Bill Clinton en 1998 après le scandale du Monicagate. Il a toutefois été acquitté par le Sénat.

LA COHABITATION

Les élections de mi-mandat entraînent parfois une cohabitation qui se révèle être un handicap de taille pour le président. Dans ce cas, le chef d’État doit alors composer avec l’opposition et rechercher toujours le consensus, au risque d’être systématiquement bloqué par le Congrès.

LE DROIT DE VETO

C’est son arme suprême. La Constitution donne au chef d’État le pouvoir de renvoyer au Congrès un projet de loi voté par les deux assemblées. La simple menace d’un recours au veto peut parfois suffire à influencer un vote. Toutefois, son efficacité est relative : si le texte est voté une seconde fois à la majorité des deux tiers, la loi est promulguée.

(et si vous voulez tout savoir sur les élections américaines, c’est par ICI que ça se passe)

Par Camille Petit

Un tour du monde en une semaine, sans quitter la Touraine (1/5)

#EPJTMV. Cette semaine, on change d’air ! Dépaysez-vous sans quitter la Touraine avec notre dossier 100 % web spécial tour du monde.

DIRECTION : États-Unis

L’ACTIVITÉ : encourager les Pionniers 

Football américain avec les Pionniers de Touraine
Photo : Sébastien Guerche

« Good job ! », lance le coach. Vendredi soir, le stade de la Chambrerie n’a plus l’air d’être à Tours Nord mais tout droit installé au coeur des States. C’est comme ça quand l’équipe de football américain des Pionniers de Touraine s’entraîne. Casques, épaulettes, maillots bordeaux et jaunes, tout l’attirail est là. Tant et si bien que quand on entend un « let’s go » fuser sur le terrain, on se croirait dans un teen movie américain.
Alors pour changer d’air et se sentir un peu comme de l’autre côté de l’Atlantique, pourquoi ne pas aller encourager l’une des quatre équipes des Pionniers ?
Pour une ambiance un peu « high school », allez voir jouer les jeunes des équipes U16 et U19.  Si vous préférez supporter les seniors, sachez qu’ils accueilleront, dans l’année, deux imports américains, c’est-à-dire deux joueurs tout droit venus des USA pour booster l’équipe.
De quoi parfaire le dépaysement et oublier qu’à vol d’oiseau, quelque 8110 km nous séparent des Seahawks de Seattle. Pour ceux du fond qui ne suivraient pas : les Seahawks, en plus d’avoir un magnifique blason à tête d’aigle, sont les vainqueurs du dernier Super Bowl. Il va quand même falloir réviser les bases pour espérer se croire outre-Atlantique ! (On n’a jamais dit que c’était facile…)
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Hedk2OWIWHE[/youtube]
“Comment faire pour intégrer l’équipe et pratiquer ce sport dépaysant ?”, nous suppliez-vous. Pas de panique, il n’est jamais trop tard. S’il est préférable de débuter en septembre comme toute l’équipe (mais on aime bien se moquer des retardataires), les Pionniers sont cléments : les inscriptions sont ouvertes toute l’année. Vous pouvez même venir tenter un entraînement, voir si les coups ne vous font pas peur. On ne garantit pas que vous jouiez titulaire pour le début de la saison 2015 ! Ce sera à vous de négocier avec les joueurs de l’équipe.
Les femmes aussi peuvent s’y mettre puisque le club compte une équipe féminine, encore en manque d’effectif pour disputer des matchs, mais qui n’a rien à envier à sa jumelle masculine en termes de motivation et de gagne.
Pour les moins costauds, enfin, on vous conseille plutôt le flag : le football américain, mais sans contact. On veut vous dépayser, pas vous blesser !
Pas de trêve hivernale pour les supporters 
Ils ont les épaules carrées, foncent vers l’action et poussent des feulements virils. Mais les Pionniers de Touraine ne sont pas épargnés par la rude vague de froid de saison. Alors, à vos agendas ! La saison reprend fin janvier, le premier match à Tours sera le 1er février. Juste le temps de vous remettre des fêtes de fin d’année, d’enfiler vos nouveaux gants et bonnets tricotés par Mamie Pierroselyne, d’améliorer votre technique au tartinage de beurre de cacahuète …. Et il sera déjà temps de regagner vos places sur les bancs de supporters.
Si la folie des grands soirs vous effraie ou que vous êtes trop impatient pour attendre janvier, courez vite voir les Pionniers s’entraîner, trois fois par semaine (les lundi, mercredi et vendredi soirs à partir de 20 h 30 au stade de la Chambrerie).  C’est bien connu, les chants de supporters réchauffent corps et esprits.
De toute façon, arrêtons de penser qu’aux États-Unis, le sport ne se joue qu’au printemps, quand la nature renaît et que les oiseaux chantent. Au pays du rêve américain, on connaît aussi les lèvres gercées et les doigts engourdis. Lucky you ! Vous pouvez ressentir tout ça depuis l’Indre-et-Loire.
Le b-a.BA du foot américain :
Comme le rugby, c’est un sport de gagne terrain. L’équipe a 4 tentatives pour franchir 10 yards (une ligne du terrain). Si elle y arrive, elle a de nouveaux 4 tentatives pour avancer, sinon c’est au tour de l’équipe adversaire de tenter de faire de même. Les joueurs l’ont assuré : une fois qu’on a compris ça, on a tout compris !
Clément Laré et Marie Courvasier
Vidéo : Sébastien Guerche

Et aussi…

TOUrS A TABLE propose des cours de cuisine made in US

Si on ne pense pas gastronomie quand on parle États-Unis, c’est un tort ! L’atelier de cuisine TOUrS A TABLE propose régulièrement des recettes made in US. Cheesecakes, cupcakes ou carrément repas complet de Thanksgiving, le temps d’un cours, un chef cuisinier nous plonge dans ses recettes aux saveurs américaines et nous montre ses astuces. Mais on n’est pas là pour un cours théorique : chacun met la main à la pâte et repart avec son repas home-made dans un doggy bag.
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Lisez aussi ce témoignage d’une Américaine à Tours

Escale suivante : Cuba !

Stop shampoing : cheveux tout arrêter

La mode du no-poo, vous connaissez ? On vous parle de cette nouvelle manie d’arrêter les joies du… shampoing.

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Depuis quelques mois, la rumeur enfle. Le shampoing serait le mal. Partie des États-Unis, la vogue du no-poo, c’est-à-dire « sans shampoing », envahit les blogs et les pages des magazines.
Comment ça marche ? D’abord, vous espacez les shampoings jusqu’à un par semaine grand maximum. Puis après quelques semaines, vous jetez les shampoings. Vous vous lavez les cheveux avec un mélange d’eau et de bicarbonate de soude, ou de vinaigre de pomme et de l’eau. Si vous craquez et que vos frites vous démangent, vous avez le droit de vous faire un shampoing sec avec de l’amidon ou de l’argile.

Vous l’avez compris, le no-poo a pour but de permettre au cuir chevelu et aux cheveux de retrouver un équilibre. La suppression de tout soin artificiel doit entraîner une meilleure régulation du sébum, dégommer les pellicules et les chutes de cheveux. Coiffeuse et ancienne formatrice chez L’Oréal, Laure Delumeau est partagée sur les résultats obtenus par la méthode. « Cette semaine, j’ai eu deux clients testant le no-poo, un homme et une femme. » Et alors ? Avaient-ils la chevelure de Barbie ? « J’ai conseillé au monsieur de se racheter illico du shampoing : ses cheveux étaient dans un état épouvantable. Ceux de la jeune femme, en revanche, étaient magnifiques. »

Conclusion : le no-poo est un traitement comme un autre, il peut convenir à certaines chevelures et pas d’autres. Pour tmv et ses adorables lecteurs, j’étais prête à rester douze semaines le cheveu gras. Mais j’ai eu pitié de mes collègues de bureau. Si vous voulez tenter l’expérience, la blogueuse Ophélie explique les étapes du no-poo de A à Z sur son site antigonexii.com

Stelda

Décevant The Purge (American Nightmare)

Synopsis corrosif, sujet politiquement incorrect : The Purge avait tout pour être une bombe dans le monde du cinéma. Au final, c’est un pétard mouillé et une grosse déception.

Imaginez un peu la bête : Etats-Unis, année 2022. La criminalité n’existe presque plus, les prisons ne sont plus surpeuplées. Pourquoi ? Parce que le pays et son gouvernement ont mis en place « The Purge », un système  qui autorise – une fois par an et pendant quelques heures – et rend légales toutes activités criminelles. Inutile de compter sur la police ou les hôpitaux, tout est fermé durant cette nuit du « chacun fait sa loi avec ses gros flingues ».
Les fans de films de genre bavaient déjà à la lecture de ce synopsis original et intéressant. Encore plus devant la bande-annonce aguicheuse (pour la voir, c’est ici). Sauf que la surprise est de taille devant ce long-métrage de James de Monaco (producteur de l’arnaque Paranormal Activity et du très bon Sinister) : The Purge (American Nightmare en français pour éviter les jeux de mots vaseux) est en fait une véritable déception.
Déjà, parce que le scénario s’écrase au bout de quelques minutes. S’il eut été passionnant de réaliser une satire grinçante sur l’utilisation des armes ou la violence en Amérique (par exemple), James de Monaco a préféré se la jouer Bisounours, en centrant son intrigue sur la famille Sandlin, millionnaire grâce à ses systèmes de sécurité ultraperfectionnés. Celle-ci va ouvrir la porte à un inconnu, lors de cette fameuse soirée de tuerie entre voisins. On ne vous en dira pas plus…parce qu’il ne se passe pas grand-chose de plus de toute façon.
Le concept de The Purge tombe donc aussi complètement à l’eau, et est en plus desservi par une photographie atroce (trop sombre, trop noir, trop moche, trop tout) et une façon de filmer pas très excitante. L’espace temps/lieu, quant à lui, n’est pas respecté et laisse le spectateur dubitatif devant cet ersatz de home invasion peu crédible et pas franchement convaincant.
Malgré ce sujet amoral et perturbant, The Purge n’interroge pas vraiment sur la société américaine, l’ultra violence et l’égoïsme latent. Et ce ne sont pas les performances vraiment limite d’un Ethan Hawke peu concerné et franchement mauvaise de Max Burkholder qui vont changer la donne.
Fade, mou et sans surprise, The Purge aurait pu être un des films de l’été en accentuant sa charge politique et son scénario corrosif. James de Monaco, et c’est décevant, a finalement préféré la carte de la facilité (visiblement, cela marche vu les bonnes retombées de billets verts outre-Atlantique). Sans être médiocre, le film est juste une immense déception.
Pour un film de cette trempe, bien plus méchant et piquant, replongez-vous plutôt dans le génialissime Funny Games. Ce film avait au moins un cerveau et quelque chose dans la pellicule.
Aurélien Germain
The-Purge-Movie