Les bruits du net #37

Au menu du jour : élections, magie,wc et poésie.

Au menu du jour : élections, magie, wc et poésie.

 

Magique l’iPod? Vous ne me croyez pas? Regardez plutôt la vidéo juste en-dessous de Marco Tempest un magicien à la pointe : à la place des cartes des iPhones. Plus d’infos sur ce magicien, ici.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jvXqXcVF5S8[/youtube]

 

Une aide à la décision. Comme vous le savez, les élections présidentielles approchent. Certains ne savent pas encore pour qui ils voteront. Pour ceux-là, voici un site internet qui peut aider : quivoter.fr. Le principe : un jeu de questions basé sur les programmes des candidats. Ludique et instructif.

 

PQ vs réseaux sociaux. Juste en-dessous, découvrez la vidéo « Pascal et Quentin s’occupent dans les WC » réalisée dans le cadre du Partizan Forecast, sur le thème: « Réseau sociaux: obsession et voyeurisme ». Ravageurs les réseaux sociaux ?


Pascal & Quentin par patatorprod

 

Dream Motion. Ce petit film de quatre minutes nous plonge dans les rêves de Tom. Un petit moment de poésie à apprécier.

Dream Motion par vincemkb

 

En bonus : Un mélange de WTF et de lol cat. Que du bonheur!

[vimeo]http://vimeo.com/36820781[/vimeo]

Un air de famille : spécialiste du gril

Julie et Céline, deux soeurs, ont ouvert leur restaurant de grillades, place du Grand-Marché, à Tours, en novembre 2010. Un endroit idéal pour déjeuner comme à la maison.

Julie, toute seule sur la photo parce que sa soeur Céline ne travaille pas aujourd’hui. Ben non. (Photo tmv)

Vous savez quoi ? Le film, Un air de famille, Julie, elle ne l’a même pas vu. Remarquez, c’est sûr que son resto n’a pas grand chose à voir avec le bistro un peu glauque de Riri. C’est un tout petit peu plus chaleureux, comme ambiance (« Ah oui, un pub… Moi, je voyais un pub »).

En fait, si ça s’appelle Un air de famille, cet endroit, c’est parce que c’est tenu par deux frangines: Julie, donc et Céline. Et on la sent bien, la touche girly, dans la déco fraîche et funky, quelque part entre Madura et Ikea. Soit dit en passant, ne vous effrayez pas de la toute petite salle en entrant : il y en a une autre derrière, qui accueille une petite vingtaine de couverts.

Une repas comme chez soi

Et ce qui est rigolo, c’est que les filles, elles servent surtout des grillades. Ah mais attention, c’est de la grillade de filles, avec la viande qui va bien, la petite salade et les frites maison. Même si elles disent que les garçons de la maison (il y en a quand même et notamment Thierry, le chef, aux fourneaux) déteignent sur elles, les deux sœurs sont bien les maîtresses du lieu. Avant ça, Céline tenait une crêperie pas très loin et Julie, elle, travaillait dans une crèche de la ville. Et le papa était restaurateur dans le vieux Tours. Il y aurait donc de la tradition familiale dans ce petit resto ouvert en novembre 2010.

Comme à la maison, c’est le maître mot, pour les entrées comme pour les desserts. Foie gras maison, œuf cocotte et, pour finir en douceur, tarte tatin, œuf au lait, pomme au four… Pour midi, il y a la formule astucieuse : une grillade du jour et un dessert du jour aussi pour 11,90 €. Et, à la carte, les petits plaisirs restent très abordables.

28, place du Grand Marché

Résa au 02 47 20 24 63

Le menu Un air de famille

Les Deux-Lions en cartes

Depuis son rattachement à la Ville de Tours en 1965, les Deux-Lions n’ont cessé d’évoluer. Retrouvez l’évolution du quartier sur les cartes interactives.

La zone des Deux-Lions a été rattachée à la Ville de Tours en 1965. Depuis, cette zone au sud du Cher n’a cessé d’évoluer. D’ailleurs, en 2013, elle sera traversée par le tramway. Retrouvez l’évolution du quartier sur les cartes suivantes.

(Photo Daniele Laborde)

Le quartier des Deux-Lions en 1998

Le quartier des Deux-Lions en 2005

Le quartier des Deux-Lions aujourd’hui

Une Chronicle d’ados soignée

Avec Chronicle, on se croit parti pour un teenmovie, on se retrouve au cœur d’une réflexion sur la destinée. C’est malin et plutôt réussi.

Avec Chronicle, on se croit parti pour un teenmovie, on se retrouve au cœur d’une réflexion sur la destinée. C’est malin et plutôt réussi.

Voilà un film malin. Un film qui prend des allures de petit teenmovie de série B, histoire de nous embarquer tranquillement, sans trop nous effrayer pour nous emmener, finalement, bien plus loin que ça.

Au début, donc, ça fleure bon la potacherie made in USA, années 80/90. La techno a remplacé le rock’n roll, mais les personnages sont les mêmes. Au centre : Mister Looser. La vie n’est pas facile pour lui : sa mère se meurt, son père se noie, les filles le zappent… Juste à côté, son cousin Matt, roublard et sûr de lui et Steve, la star du lycée (Obama en plus jeune).

Par un drôle de hasard, ces trois-là vont se retrouver confrontés en même temps à une substance qui va leur donner des super-pouvoirs de super-ados. Alors, bien sûr, pour commencer, on rigole, on fait des blagues, on soulève les jupes des filles, tout ça. Mais, si Steve et Matt, à qui la vie ne cesse de sourire, comprennent vite qu’ils ont plus à perdre qu’à gagner à ce nouveau jeu, il n’en va pas de même pour Andrew. Pour lui, ce pouvoir, c’est l’occasion de rendre la monnaie de sa pièce à une vie qui ne l’a pas épargné. Et ce pouvoir le grise et ce pouvoir le prend. Très vite, c’est l’aigreur qui prend le dessus, puis la colère, puis la haine…

Un film à défauts mais à voir

Sans prévenir, le teenmovie plonge dans la noirceur de l’âme humaine et prend, soudain, une tout autre allure.

Alors, bien sûr, cette révélation est un peu tardive et le ton pour y arriver, parfois un peu dilettante. Bien sûr, on aurait pu se passer de ce parti pris agaçant de la caméra embarquée par les ados eux-mêmes qui donne au film de mauvais relents de Projet Blair Witch. Mais pour cette façon finaude de ne pas se dévoiler trop vite, de ne pas tout dire trop fort, cette petite chose américaine vaut le coup d’être vue.

Chronicle : la bande-annonce

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7cTl_qkzevQ[/youtube]

Les bruits du net #36

Au menu : WTF, Bref et site de rencontres…

Au menu : WTF, Bref et site de rencontres…

 

WTF ? Le nouveau clip de Orphic Oxtra est totalement WTF. La vidéo est juste en-dessous.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yXRrLJbwC3I[/youtube]

 

Bref, je n’ai pas toujours été Bref. Vous savez Bref, cette série phénomène dont on vous parle souvent ici. Eh bien l’acteur principal, Kyan Khojandi, n’a pas toujours été Bref. Il a aussi tourné dans une pub pour Norauto. Dur.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MKL7zahCHVI[/youtube]

 

L’âme-soeur parmi les geeks. Petite pensée pour les célibataires qui ont dû traverser, la semaine dernière, la dure épreuve de la Saint-Valentin. Depuis janvier 2012, un petit nouveau a fait son apparition sur le marché des sites de rencontre. Geekmemore n’est pas un site comme les autres. Comme son nom l’indique, il est destiné aux geeks à la recherche de l’âme soeur. Plus d’infos ici.

(cc iwolkow.de)

 

En bonus. Et un peu de WTF japonais. Ça faisait longtemps.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=T6A7DL2_M-0[/youtube]

Il y en a un autre juste après. Une jeune chanteuse japonaise chante Ponponpon. Tout un programme!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yzC4hFK5P3g[/youtube]

Dame de Fer et biopic mou

La Dame de fer dresse le portrait intimiste de la féroce britannique Margaret Thatcher. Malheureusement, à trop vouloir en dire, le réalisateur livre un film mou qui réduit à néant la vie politique de la femme politique.

La Dame de fer dresse le portrait intimiste de la féroce britannique Margaret Thatcher. Maladroit.

Première femme Premier ministre en Angleterre, Margaret Thatcher laisse dans l’histoire une image de dirigeante dure et très conservatrice. Une femme qui a régné pendant plus de dix ans sur une Angleterre bouleversée par la chute de son économie.

Quoi ? Encore un biopic… Vous savez, c’est ce genre cinématographique toujours un peu bancal. Pourquoi ? Parce que tout réalisateur, avant de commencer à écrire le scénario d’un biopic doit se poser la question fatidique : mais comment résumer en une heure et trente minutes une vie entière ? C’est impossible. Pour un récit qui se tient, il faut couper et surtout, avoir un propos.

Il y a les petits malins, comme Gus Van Sant qui contournent le biopic comme avec Last days, un film sur les derniers jours de Kurt Cobain. Il ne dit simplement jamais qu’il en fait le portrait. Comme ça, il évite tous les écueils du genre. D’autres sont sauvés par leur acteur principal et leur mise en scène. Aviator de Scorsese, où Di Caprio casse la baraque, est dans ce cas.

Et puis, il y a les autres qui veulent tout dire… mais oublient le portrait en route. Citons le très plat La Môme sur Edith Piaf et l’edulcoré Walk the line, sur Johnny Cash.

Une vie politique réduite au néant

La Dame de fer fait partie de ces films mous du genou. Oui, Meryl Streep joue bien. Oui, Meryl Streep ressemble vraiment à Margaret Thatcher. Oui, Meryl Streep arrive à donner du rythme au film. Seulement, ce n’est pas assez pour dresser le portrait de la Dame de fer. En voulant montrer ce que Margaret Thatcher a sacrifié pour arriver au pouvoir, le film mentionne de façon lointaine sa vie politique. Ses années à la tête de l’État deviennent alors une sorte de fantasme, les grandes réformes qu’elle a menées et les contestations violentes des citoyens britanniques se transforment en chimères abstraites. Dommage…

La Dame de fer : la bande-annonce

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=_7IFvkSxIbY[/youtube]

Loïc Chevallier, à l’assaut du manga

Portrait du jeune auteur de bande-dessinée montlouisien, Loïc Chevallier qui a publié en septembre 2011 sa première BD : Kenji le Ninja.

La ville de Montlouis-sur-Loire sera le point de rassemblement des amateurs du manga du jeudi 16 au samedi 18 février prochains. Jeune auteur de bande-dessinée montlouisien, Loïc Chevallier y présentera sa première BD, sortie l’année dernière : Kenji le Ninja. Rencontre.

Le dessinateur montlouisien Loïc Chevallier travaille actuellement sur le tome 2 de Kenji le Ninja. (Photo dr)

Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, la bibliothèque du petit appartement de Loïc Chevallier, jeune auteur montlouisien, n’est pas gigantesque, mais elle renferme principalement des bandes-dessinées. Une passion qui est devenue son métier. « Dès mes premières lectures de bandes-dessinées, je me suis dit : je veux devenir auteur de bandes-dessinées. Au début, je dessinais en fonction de mes émotions, c’était une sorte d’exutoire« , raconte-t-il. Il découvrira le manga plus tard avec le phénomène manga des années 80 : Akira.

Son futur professionnel en tant qu’auteur de bande-dessinée en tête, Loïc Chevallier prend des cours de dessin, dès la terminale. Deux heures hebdomadaires. Un moyen pour lui de parfaire son coup de crayon en découvrant différentes techniques mais également de préparer son entrée à l’école Brassart de Tours. Un établissement qu’il intègre en 1999. « L’école nous forme principalement au graphisme et à la publicité. J’ai donc laissé la bande-dessinée de côté pendant trois ans même si cette passion est toujours restée dans un coin de ma tête. » En 2002, son diplôme en poche, il est recruté par un studio de publicité basé à Vannes, pour lequel il travaillera pendant quatre ans.

Retour aux sources : retour à la BD

Mais la bande-dessinée va très vite le rattraper. Il réintègre l’école Brassart en 2006 pour suivre une formation d’un an dédiée à l’animation et à la BD.  « Cette annéeintense m’a redonné envie de me lancer dans la bende-dessinée. Mais il a fallu que je me remette à dessiner, je n’avais plus touché un crayon depuis quatre ans. » A Brassart, il fait également la rencontre de Julien Milliet avec qui il monte un projet de bande-dessinée sur le thème des zombies. Un projet à six mains : Julien Milliet au scénario, Loïc Chevallier au dessin des décors et Lylian, dessinateur bordelais aux personnages. La rencontre avec ce dernier sera décisive dans la carrière du Montlouisien. « Il avait un projet de BD sur un petit Ninja. Je l’ai suivi et c’est ainsi que je me suis mis au manga. C’est un style particulier dans la bande-dessinée que j’ai découvert avec Akira et dont je suis mordu. »

Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés mais de leurs échanges de mails réguliers est né en septembre 2011 : la BD Kenji le Ninja. « C’est l’histoire d’un petit gamin qui a une idée en tête : devenir Ninja. Alors qu’il a perdu ses parents, il est recueilli par le maître du souffle sacré. Ce dernier est enlevé par des méchants. Le petit Kenji part à sa recherche. Commence alors une sorte de quête initiatique pour le jeune garçon car au cours de son voyage, il va en apprendre un peu plus sur sa famille. » Côté dessin, le dessinateur a misé sur un style kawaï : des tracés simplistes, des personnages attachants à la tête proéminente.

Tellements attanchants ces personnages, que le 2e tome est déjà en route. Il est prévu pour septembre 2012. Un projet qui rythme actuellement la vie du jeune trentenaire qui habite depuis peu à Tours. Il passe quatre jours sur sept dans son petit appartement assis devant son bureau à dessiner les planches du futur Kenji 2. « Je réalise une page par semaine. Je passe deux jours sur le dessin, puis, deux jours sur la couleur. »

Cette semaine, le dessinateur a dû s’organiser, pour se libérer, festival Manga-sur-Loire oblige. Mais ce n’est pas pour lui déplaire. « C’est un retour aux sources. C’est gratifiant de pouvoir aller à la rencontre des lecteurs et notamment ceux de ma ville natale. »

 

Le festival Manga sur-Loire

Le 4e festival Manga sur-Loire se déroule du jeudi 16 au samedi 18 février, de 10h à 20h, à la salle des fêtes du Saule Michaud, à Montlouis-sur-Loire.

Loïc Chevallier sera présent, samedi 16 février, de 10h à 20h, à Montlouis-sur-Loire. L’auteur montlouisien expose également douze planches de Kenji le Ninja, dont quatre originales, à la bibliothèque municipale de la ville, jusqu’au 18 février. Entrée gratuite.

Plus d’infos sur le site de la ville de Montlouis-sur-Loire, ici et , sur le blog du festival.

Les bruits du net #35

Au menu du jour : Facebook vs mamans, mode des 90’s, vélo.

Au menu du jour : Facebook vs mamans, mode des 90’s, vélo.

 

 

Pas l’âme maternelle Facebook ? C’est en tout cas ce que revendiquaient en début de semaine dernière des mamans américaines qui ont protesté, devant le siège social du réseau social, contre la suppression par Facebook de photos de maman allaitant leur progéniture. Plus d’infos et images ici.

 

Idées mode. Demain, c’est la fin des soldes et vous n’avez pas encore fait LA paire de chaussures de vos rêves. Si vous cherchez encore une idée de chaussure, voici un retour très nostalgique sur la mode 90’s. Quelques extraits juste en-dessous. La suite ici. Et si vous voulez vraiment toute la panoplie 90’s, vous pouvez trouver des infos ici ou encore . Il paraît que le rétro c’est à la mode…

 

Sa vie sur un vélo. Guillaume Blanchet vous connaissez? C’est un garçon pas comme les autres qui a passé 382 jours non-stop à arpenter les rues de Montréal sans jamais descendre de son vélo. Le résumé de sa petite vie de cycliste en vidéo, c’est juste en dessous.

[vimeo]http://vimeo.com/35927275[/vimeo]

 

Ah, la Saint-Valentin. Une soirée pour célébrer son amour pour certains, une simple fête commerciale pour d’autres. Pour ceux-là, voici deux petites vidéos : l’une qui vous donne quelques conseils pour éviter cette fête, c’est ici et l’autre () vous apprend les bons gestes pour gâcher cette soirée.

 

En bonus. L’une des pubs diffusées à l’occasion du SuperBowl. La plus drôle pour moi : SuperBaby!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=4GIeIpcRv7o[/youtube]

Georges ? Oui, c’est l’homme fait-tout

Vous avez faim et il est 16h ? Tous les restaurants ne sont fermés, il y a la cuisine de Georges, un des meilleurs en plus.

Jacquelin Pajole, l’homme derrière la Cuisine de Georges.
Jacquelin Pajole, l’homme derrière la Cuisine de Georges.

Il vaut mieux être seul que mal accompagné. C’est un peu la philosophie de ce restaurant et surtout de son patron. L’homme derrière le tablier s’appelle Jacquelin Pajole. Cuisinier, serveur, animateur, il fait tout. Arrivé de Périgeux, il s’est installé à Tours en 2006. Il voulait être seul aux manettes, cuisiner à taille humaine. Jacquelin Pajole a besoin de tout contrôler, de se rassurer : « C’est le seul moyen de savoir si les plats que j’envoie sont de qualité. Si quelqu’un me dit c’est mal assaisonné, j’ai besoin de huit mois pour m’en remettre. » Au milieu de la salle, il a installé une grande table où les convives viennent s’installer. C’est un peu comme à la maison. Il n’y a pas plus de 20 couverts. L’ambiance est détendue. Seul le patron s’agite, sans pour autant troubler la quiétude de la salle. Les habitués lui donnent du « tu ».

Il papillonne de client en client, vante les mérites de son rizau- lait (aussi bon que celui de votre grand-mère) ou prépare entre deux commandes le tartare de boeuf. Mais derrière ce périgourdin à fort caractère, le cadre rustique et de la simplicité des formules déjeuners, se cache une gastronomie qui mélange souvenirs d’enfance, voyages et tradition française. Son gaspacho pourrait être servi sur les meilleures tables espagnoles. Le clafoutis salé, façon quiche lorraine, fond sur la langue sans la brûler. Le riz-au-lait (on y revient, mais c’est vraiment le clou du spectacle) donne envie de plonger la tête la première dans l’assiette et de s’y noyer de plaisir. La Cuisine de Georges épate par sa sobriété. De midi à 18 h, Jacquelin Pajole accueille tout ceux qui ne trouvent pas de restaurant ouvert l’aprèsmidi et qui veulent casser la croûte en sortant d’une réunion. Produits frais et prix imbattables (15 € pour entrée+plat+dessert+café !), son restaurant se place parmi les plus belles adresses tourangelles.

lacuisinedegeorges.com

20, rue Georges Courteline. Résa au 02 47 36 92 04.

Vous voulez un whisky ? Juste un doigt…

Fabrice Biguet set fan de Whisky, justement, il a ouvert une boutique à Tours.

Fabrice Biguet au Glen BrodieAssis confortablement dans un beau canapé en cuir au fond de sa boutique, Fabrice Biguet nous sert un verre de whisky écossais tourbé. Son goût fumé se répand sur le palais.

Glen Brodie est ouvert depuis 2010 et se trouve place du Grand-Marché. Ancien manager dans une banque, Fabrice Biguet a voulu changer de vie et tout plaquer. Élevé dans la tradition, il aime faire bonne chère et boire du bon vin, il décide de vendre du whisky. Une autre vie, un autre produit à vendre que des chiffres sur un compte en banque. « Je voulais donner à mon magasin un côté club où les passionnés partagent la découverte d’une bonne bouteille », explique-t-il. Sa façon de déguster : « Il faut laisser le whisky s’ouvrir dans le verre pendant quelques minutes. On le prend en bouche et d’autres sensations vous envahissent. On peut rajouter une petite goutte d’eau pour que le whisky s’épanouisse un peu plus longtemps. Il va alors s’ouvrir comme une fleur. » S’il avoue que les Tourangeaux sont un peu conservateurs dans leur consommation d’alcool, il est agréablement surpris de la connaissance de certains amateurs. Lui est venu alors l’idée de les réunir pour partager de bonnes bouteilles. Il a créé ses soirées dégustations (il faut réserver). La prochaine se tiendra jeudi soir et il fera goûter à l’aveugle cinq whiskys écossais. Une belle occasion pour venir découvrir (avec modération bien sûr !) ses nectars et ses découvertes. B.R.

Le Barju : réputation méritée

Les bistrots gourmands sont devenus incontournables à Tours, un bon exemple avec le Barju.

P.20_BARJULe bistrot gastronomique, une nouvelle tendance qui n’a pas épargné Tours. Le Barju, c’est peut-être l’établissement qui représente le plus ce nouveau type d’établissements. Ouvert depuis quelques années, il a déjà beaucoup fait parler de lui. Nous avons poussé la porte pour pouvoir confirmer ce qui se disait sur cette adresse très « place to be ».

La déco est simple, colorée. Les meubles modernes se mélangent sobrement aux pierres apparentes et aux poutres typiques des habitations du vieux Tours. Le service est exécuté avec soin. Pas d’empressement, les serveurs sont là pour nous guider et la présentation des plats ne prend pas des heures. Car dans le concept du « bistrot » nouvelle génération, il faut se sentir bien mais manger comme dans un « gastro ». Les assiettes arrivent. La fourchette se lève et rencontre des plats raffinés, assaisonnés avec très grand soin et cuit à la perfection.

Au final, la formule du midi ne se révèle pas si coûteuse. Pour 20 € nous avons dégusté avec appétit une entrée et un plat. Le vin ou l’eau minérale est compris. Si vous y allez le soir, il faut prévoir un budget beaucoup plus conséquent.

 

 15, rue du Change. barju.fr

Ouvert midi et soir sauf le dimanche et le lundi.

Tél. : 02 47 64 91 12.

La Taupe libère Gary Oldman

La Taupe, film d’espionnage réalisé dans les règles de l’art, à la fois, efficace et sinueux signe la consécration pour l’acteur américain Gary Oldman, habitué des seconds rôles.

La Taupe est un film d’espionnage réalisé dans les règles de l’art, à la fois, efficace et sinueux. La consécration pour l’acteur américain Gary Oldman.

(Photo dr)

Des histoires d’espionnage, il y en a des milliers. Certaines sortent du lot. Souvent, celles-là attirent la curiosité avec des intrigues tarabiscotées, des complots invraisemblables mais plausibles et une ambiance tendue au possible. Plus rarement, d’autres impressionnent pour leur génie qui est mis au service d’un scénario simple et efficace. Bien sûr pour y réussir, il faut un personnage principal et un méchant machiavélique.

Dans la Taupe, ce héros du service secret anglais s’appelle Smiley. L’espion Russe, lui, possède Karla comme nom de code. Smiley, suite à une retraite un peu anticipée, reprend du service pour trouver l’identité de l’agent double passé à l’est au service de Karla.

Gary Oldman, fantastique espion

Si l’histoire se passe en pleine guerre froide, le film ne joue pas la carte du vintage à outrance. Bien sûr, les textures, le mobilier, les véhicules et l’ambiance sont d’époque. Mais La Taupe ne s’arrête pas seulement aux décors. Sa véritable qualité réside dans le jeu de ses acteurs. Tout le scénario est tourné vers le face-à-face silencieux entre Smiley et Karla. Il faut la trempe d’un acteur comme Gary Oldman pour camper le vieil espion aux méthodes has been mais au flair sans pareil. Il n’est certes pas le seul à jouer incroyablement juste, citons Mark Strong en espion déchu, John Hurt en patron névrosé ou encore Toby Jones en ambitieux retors. Seulement Gary Oldman, ne joue pas cette fois-ci dans la même cour, il révèle enfin la mesure de son talent qu’il cachait souvent dans des seconds rôles très réussis mais trop furtifs en Sirius Black dans la franchise Harry Potter ou en incarnant le commissaire Jim Gordon dans les derniers Batman. Dans un bon film d’espionnage, il faut avant tout un bon espion et Gary Oldam fait plus que le job, il le sublime.

La Taupe : la bande-annonce.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ctu8ixb-6aU[/youtube]

Gastronomique cuisine du monstre

La cuisine du monstre, c’est un mélange de bistro et de gastro. Bistrot pour l’ambiance, et gastro pour la cuisine. Le chef a tenu un restaurant à Saumur qui avait décroiché une étoile au Guide Michelin.

Sophie et Patrick Chesnoy : après un resto gastronomique étoilé à Saumur, un bistro gourmand place du Grand-Marché. (Photo dr)

Vous savez quoi ? Le monstre de la place, celui qui ne fait pas peur aux enfants, eh bien c’est à La cuisine du monstre qu’il vient manger. Il aime bien, le monstre parce que chez Sophie et Patrick Chesnoy, il n’est pas dépaysé : des monstres (gentils), il y en a partout, sur les murs, sur la carte, partout… « Nous avons rencontré le caricaturiste Christian Antonelli dans un café du quartier et nous lui avons proposé de nous dessiner les monstres que nous avions en tête », explique Patrick tout sourire.

Ces drôles de compagnons de table donnent au repas un air léger, une ambiance décontractée. On l’aura compris, Sophie et Patrick misent résolument sur la formule bistro. Oui, mais aux fourneaux, Patrick vient clairement du monde de la cuisine gastronomique. Il a traîné ses couteaux dans les meilleures maisons (Guy Savoy, à Paris ou, bien sûr, Bardet, à Tours). Et le restaurant qu’il tenait à Saumur (Le Gambetta) avait décroché une étoile au Guide Michelin.

Exquis, le rapport qualité/prix

La patte d’un vrai chef, elle se sent ici, dans toutes les assiettes. Ne vous laissez pas refroidir par les intitulés un peu ternes du menu à 15 € (qui change toute les semaines) : c’est de la cuisine, de la vraie. À la carte, comptez entre 19 et 26 € selon les formules. Le rapport qualité/prix est excellent. « Ici, je veux faire une cuisine savoureuse et accessible et montrer aux gens que l’on peut donner du plaisir, sans mettre du homard partout ! »

La cuisine du monstre

51, place du Grand-Marché.

Résa au 02 47 38 74 86

www.lacuisinedumonstre.fr

 

Le menu La cuisine du monstre

Habitat participatif : l’avis de la sociologue

Sociologue à Tours, Sylvette Denèfle travaille sur la question des habitats participatifs depuis plusieurs années pour le programme de recherche Alterprop (Alternatives de propriété pour l’habitat).

Sylvette Denèfle

Depuis quand l’habitat participatif est-il arrivé en France ?

En 2005, nous avons vu le mouvement devenir vraiment significatif. En France, nous avons recensé plus de 300 groupes qui sont dans ce mouvement des habitats collectifs. Et, quasiment chaque jour, j’entends parler de nouveaux projets qui nous étaient inconnus.

Comment est-il né ?

Que ce soit participatif, collectif ou encore autogéré, ce type d’habitat reflète une envie de vivre autrement, de se loger en dehors de ce qui se fait déjà. Disons que c’est une réponse idéologique de certains citoyens à une époque de basculement de notre système de valeur. Ce qui relevait de l’utopie, comme le partage des biens, la création d’une monnaie locale et le logement participatif, s’est généralisé dans les années 2000.

C’est aussi question économique, non ?

Avant les années 1980, presque tout le monde dans la société avait accès à un logement. Avec l’augmentation du prix du foncier, la situation s’est dégradée, tous les Français qui faisaient partie de la classe moyenne, les enseignants, les intermittents du spectacle ou par exemple les travailleurs sociaux, ont vu leur situation se dégrader. Dans les années 1990, aucun ne pouvait se permettre d’acheter un bien. Et cette idée toute simple est apparue dans les esprits de cette classe moyenne. »

Comment réagissent les institutions ?

Je dirais qu’elles se sont intéressées à ce mouvement à partir de 2010. D’ailleurs, lors des rencontres de l’habitat participatif de Grenoble en 2012, c’était assez étonnant d’analyser le discours de Cécile Duflot, la ministre du Logement, sur ce sujet. À l’entendre, ce serait elle qui aurait eu l’idée de créer des habitats participatifs.

Beaucoup d’élus montrent leur enthousiasme face à ce nouveau type de logement…

Le terme participatif plaît, en effet, aux politiques. Ils veulent promouvoir cela pour que les citoyens participent plus à la démocratie pour pouvoir se présenter en champion de la concertation. C’est de la communication politique. En même temps, je pense que les institutionnels sont pris à leur propre jeu. Ils veulent croire à ce modèle plus participatif. Mais l’habitat participatif ne touche malheureusement pas l’ensemble de la population.

Que voulez-vous dire ?

Demandez à des gamins défavorisés à quoi ressemble la maison de leurs rêves… Ils ne vous parleront pas d’habitat où tout le monde peut donner son avis, mais d’une villa énorme avec des robinets en or et où ils pourraient garer leur gros 4 x 4. Ce modèle est aujourd’hui construit par les classes dominantes et ne correspond pas aux attentes des dominés.

Pourtant, certains citoyens montent des projets sans l’aide des institutions ?

Oui, mais la plupart font partie de la classe moyenne et possèdent les codes pour mener à bien ce projet. Tous ceux qui réussissent à finaliser un habitat participatif par eux-mêmes savent parler aux institutions, possèdent le même langage, même s’ils n’en font pas partie.

 

– Le site d’Alterprop pour plus d’infos et surtout beaucoup de ressources : alter-prop.crevilles-dev.org

– Le site de Sylvette Denèfle : sylvette-denefle.fr

A boire et à manger

Un bonne cave à vin où il fait bon manger et boire un coup !

La cave à manger

Première impression : ce restaurant a l’art de mélanger le moderne et l’ancien. Les tables hautes cotoient de grands fûts en bois coloré. Des bouteilles de vin font office de tapisserie. L’accueil est chaleureux, la lumière tamisée. Vous avez le choix entre deux étages ou plutôt entre le rez-de-chaussé et la cave. Au sous-sol, l’ambiance bistrot laisse place à l’atmosphère cosy voire quasi lounge. Les murs blancs, le plafond voûté : pas de doute, nous sommes bien dans une cave typiquement tourangelle. La température est un autre indicateur, il fait frais mais pas trop humide.

 

La carte est simple. Ici on mange des assiettes de charcuterie, du poisson fumé ou mariné et surtout, on boit du très bon vin. Si vous êtes joueur, demandez conseil, on vous choisira un rouge ou un blanc qui ira parfaitement avec ce que vous dégustez. Côté prix, il faut compter 15 € pour un repas complet. Si vous prenez le menu dégustation (26 €) attendezvous à ressortir le ventre plein et les papilles comblées.

 

La cave à manger

13 place châteauneuf

Tél : 02 47 66 92 51

Scarlett, esprit thé tranquille

Un salon de thé, tout ce qu’il faut et rue Colbert. On adhère.

Le Salon de thé Scarlett

Ce qui est surprenant dès qu’on pousse les portes du Scarlett, c’est cette sensation de bien-être qui vous envahit. Pari réussi, c’est exactement ce que souhaitait Patricia Audenet lorsqu’elle a ouvert, il y a 12 ans déjà, ce lieu bien connu des initiés… À l’époque, les impératifs devenus trop contraignants d’une carrière dans l’hôtellerie la poussent à se reconvertir dans une activité où elle pourrait faire partager ses passions et ses goûts. Et c’est vers le salon de thé, lieu de convivialité par excellence, qu’elle se tourne. Le Scarlett est un salon de thé donc. Les maisons les plus prestigieuses (Mariage Frères, Palais des thés, Kusmi tea, Contes de thé, Jardins de Gaya) se côtoient dans une odorante harmonie. Et quelles que soient vos préférences, thés noirs, verts ou rouges, thés rooibos, assam, oolongs ou bios, thés de Chine, du Japon, d’Inde, ou du Kénya, vous trouverez forcément votre bonheur. Que vous pourrez déguster sur place au prix unique de 3,40 €.

 

Echanges

Mais le Scarlett c’est aussi un lieu d’échange où vous pourrez prendre un petit en-cas salé (tartines bio) ou sucré (pâtisseries, sablés, pain d’épices…), écouter de la musique classique (c’est d’ailleurs un rendez-vous bien connu des chanteurs et musiciens du Grand Théâtre), mais aussi voyager un moment en Argentine, l’autre passion de Patricia depuis sa rencontre avec l’artiste José Maria. Voilà pourquoi les murs de la boutique accueillent, en alternance avec le château de Tours et la galerie des bons enfants, les oeuvres des plus grands peintres argentins. Voilà aussi pourquoi vous y trouverez d’originales spécialités culinaires comme le maté, infusion nationale, les pâtisseries au dulce de lecce ou les délicieux alfarojes. Ou comment multiplier les plaisirs…

 

70, rue Colbert – Tours Tél. 02 47 66 94 09

Le Mao, Asia-chic

C’est simple, depuis quelques mois, c’est le resto le plus « Place to be » de Tours.

Le Mao

C’est simple, depuis quelques mois, c’est le resto le plus « Place to be » de Tours. Mais, à tmv, nous ne sommes pas du genre à nous en laisser conter et, donc, ni une ni deux (mais à deux quand même), nous avons décidé de tester le Mao, in situ. Prudents, nous prenons soin de réserver. Accueil courtois et discret, ambiance chic, on sent que la bonne société tourangelle a ses quartiers méridiens en ces lieux… D’ailleurs, déjà attablés, il y a là un grand monsieur de la presse régionale, un écrivain célèbre… Un premier bon point pour le décor. À la fois végétal (apaisant la montée d’escalier couverte de lierre) et baigné d’Asie. Tout est un peu pêle-mêle : Bouddha et Mao qui courent main dans la main dans les champs verdoyants, cela n’a pas dû arriver souvent dans la vraie vie, mais bon pour l’ambiance, ça le fait. Une petite serviette chaude pour se rafraîchir les mains (c’est paradoxal mais c’est l’effet que ça fait) et nous voici plongés dans la carte en forme de Petit livre rouge (si, si, c’est vrai).

 

Tout fait envie mais le choix est assez court. Pour le midi, trois formules possibles de 13,5 € à 18 €. Le soir, à la carte, l’addition est plus salée et proche d’un Français un peu gastronomique. Mais les saveurs, qui allient avec bonheur les fragrances de l’Orient et les codes de la cuisine française sont à la fois surprenantes et très agréables. Un service efficace et discret, une table sobre… Il y a tout ce qu’il faut pour passer un bon moment. Attention quand même aux tables un peu serrées lors de vos conversations romantiques. L’argument du prix mis à part, le Mao est sans doute le vrai restaurant asiatique que Tours attendait depuis longtemps. M.P. 3 bis, avenue de Grammont Tél. 02 47 20 26 05 contact@restaurantmao.fr

Les bruits du net #34

Au menu du jour : Nahim Houée, Facebook, la farine…

Au menu du jour : Nahim Houée, Facebook, la farine…

 

Retour sur images. Le 30 novembre 2011, nous avons publié le portrait de Nahim Houée, jeune photographe de talent en devenir (retrouvez-le ici). Ces clichés, pris sur le vif, transpirent de réalisme mais également d’émotion. La preuve ici, avec une sélection de dix de ses clichés. Et juste en-dessous, retrouvez une vidéo qui n’est pas de lui, mais qui aurait pû : de jolis clichés mis en scène sur la musique de Romain Dider, « Sdf ». Un très très joli moment. Appréciez.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Dt8frO0IA5s[/youtube]

 

Changement de décor. Depuis décembre dernier, vous pouvez changer votre wall (mur) en timeline (journal) sur Facebook. Mais sur les 800 millions d’utilisateurs, seuls 9% apprécient cette nouvelle interface. Dans quelques semaines, vous n’aurez pas le choix et devrez adopter le journal. Voici un petit mode d’emploi, ici, afin de gérer au mieux la transition. C’est bien connu le web est en perpétuel mouvement : le site Copains d’avant fais aussi peau neuve, ici.

 

En bonus. Du lol cat, parce que ça faisait longtemps. Une courte vidéo sur un chat japonais bien paresseux…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=L20riHrBM1g[/youtube]

Le Pampre Fou et convivial

A la recherche d’une bonne adresse à Tours, pour un déjeuner convivial entre amis ou collègues? Le Pampre fou est l’endroit idéal, associant simplicité et qualité des produits.

Christine Besnier, la patronne de cette bonne adresse : Le Pampre Fou. (Photo dr)

Chacun possède son restaurant fétiche. Sa petite adresse habituelle que l’on partage avec ses amis lors d’un déjeuner sachant que les produits seront frais, les plats équilibrés et les goûts intacts. Le Pampre fou fait partie de ces endroits à la fois familiers et conviviaux. Il ne paye pas de mine avec sa façade anonyme et son auvent de travers, au milieu de l’avenue de Grammont. Il ne fait pas partie de ces nouveaux bistrots à la mode où l’addition laisse parfois un goût amer. Ici, les prix ne sont pas exorbitants (compter 12 euros le midi pour une entrée et un plat). La cuisine proposée, elle, est simple, efficace, traditionnelle.

Il faut également parler du cadre. L’ambiance n’est pas loin de la petite brasserie de quartier et le décorum donne le sentiment d’être « comme à la maison ». Le service est diablement efficace pour les pressés.

Miser sur la qualité des produits

Nappes en papier et couverts ordinaires cachent l’arrivée d’assiettes méticuleusement préparées et présentées avec soin. Le cuisinier, qui a fait ses armes à l’Auberge du XIIe siècle, restaurant gastronomique de Saché, préfère verser dans la qualité en bouche que dans la fantaisie et l’originalité. Les escargots, en entrée, sont cuits à merveille et la persillade souligne parfaitement la chaire caoutchouteuse. Que ce soit les travers de porc moelleux ou le carpaccio de boeuf avec des morceaux de parmesan, la viande est très fraîche et l’assaisonnement maîtrisé.

À voir les deux petites pièces bondées, l’idée de faire du Pampre fou son restaurant fétiche a vite circulé.

Le Pampre fou

54, avenue de Grammont.

Résa au 02 47 05 25 23.

 

Le menu Le Pampre fou

Une folie Almayer trop intello

Avec La folie Almayer, Chantal Akerman voulait faire dans le non-dit et la finesse. Finalement, il en ressort un film à l’intellectualisme pénible.

Chantal Akerman voulait faire dans le non-dit et la finesse. Son film, La folie Almayer, s’embourbe dans un intellectualisme pénible.

Nous partîmes cinq ou six et, par un grand mystère, nous nous vîmes tout seul en arrivant à terre. Tout seul dans la salle, les spectateurs du soir ayant tous abdiqué devant la matière âpre que nous propose Chantal Akerman avec sa Folie Almayer, très librement adaptée, nous dit-on, d’un roman de Conrad.

Pour faire simple et tenter de cerner une ligne narrative dans ce long fleuve assez peu tranquille, disons qu’il s’agit de l’histoire d’un homme blanc, perdu dans un recoin d’Asie et lié à une famille qu’il n’aime pas. Ne trouvant pas l’or qu’on lui avait promis et se sentant peu de dispositions pour la culture de la mangue, il s’accroche à l’amour de sa fille qui, elle, finit par rejeter cette image paternelle. S’en suit une longue (très longue) glissée dans la folie qui va conduire au drame final, que la cinéaste raconte, en fait, en premier, dans une scène d’ouverture totalement hallucinante et, il faut bien le dire, assez ridicule. Mais ce n’est rien à côté de ce qui suit.

D’une longueur monotone

Des dialogues sévères, martelés sur un ton qui ne l’est pas moins, des plans fixes, à peine perturbés par d’improbables allers-retours en arrière-plan (des techniciens un peu perdus, eux aussi ?), des évocations visuelles qui demeurent à nos yeux bien mystérieuses… Chantal Akerman, c’est peu de le dire, ne nous facilite pas la tâche. La beauté graphique de l’ensemble permet au regard de se raccrocher parfois à l’écran, mais une lourdeur plus loin, l’œil finit toujours par décrocher. Cinéma sans concession, cinéma sans cliché ? Vu de la salle, on a plus le sentiment d’un cinéma sans scénario, sans dialogue et sans spectateur. Restent des fauteuils vides et pas mal d’ennui.

 

La folie Almayer : la bande-annonce

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xno8e9_la-folie-almayer-bande-annonce_shortfilms[/dailymotion]

L’histoire du Sanitas en images

Zoom en images sur le quartier du Sanitas qui accueillera comme d’autres le tramway en 2013.

En 2013, lorsque le tramway sera en marche, le quartier du Sanitas sera directement relié au centre-ville de Tours. Un changement pratique pour les habitants du quartier mais également esthétique. Zoom sur ce quartier, qui a connu une expansion massive dans les années 60.

 

Avant les immeubles, des ateliers de la SNCF

Le Sanitas bombardé en 1944

Le Sanitas est né!

Le Sanitas des années 60

Le Sanitas a son église

Le Sanitas, tel un terrain de jeux

Une partie du centre commercial détruit par un incendie

Destruction de la barre Theuriet

Le Sanitas est cinquantenaire

Le tramway arrive au Sanitas