Reprise du sport pour la nouvelle année : les bons conseils d’un coach

Prenant son courage à deux mains, l’équipe TMV va se remettre au sport. Et pour nous aider à nous lancer, et surtout à ne pas lâcher, nous avons rencontré le coach sportif Alexandre Diliakou.

Pas de surprise, nous faisons partie de la cohorte de motivés par des bonnes résolutions prises un verre de Vouvray à la main le soir du réveillon : « Janvier est une période de rush, mais ça commence de plus en plus tôt ! explique le coach Alexandre Diliakou. Je me glisse même au pied du sapin depuis deux ou trois ans ».

Attention ! N’attendez pas que le jeune homme soit physiquement sous les guirlandes : entendez par là que les cadeaux de Noël incluent désormais des forfaits de remise en forme. Message subliminal à l’adresse de Doudou et sa bedaine ? Ou réponse à un souhait que vous transformez en réalité ?

« Il faut y aller doucement »

En tout cas, les bonnes résolutions arrivent avant même les repas gargantuesques des fêtes. Mais comment faire pour qu’elles durent dans le temps ? « Si vous vous remettez au sport après une longue période d’inactivité, il faut y aller doucement ! On a parfois le réflexe d’en faire un maximum dès la première semaine, ce qui entraine une grosse fatigue, des courbatures… Des sensations pas agréables qui peuvent nous dégoûter de continuer. Il faut donc y aller en douceur. Je recommande de débuter avec une séance par semaine pendant un mois, puis on en ajoute une deuxième ensuite, voire une troisième au bout de trois mois. Le tout est de créer une habitude, avec une séance à jour et heure fixes. En général si on fait 4 séances, c’est bon, on tiendra sur la durée ! ».

Pour nous, ce sera le lundi soir, quand TMV est parti à l’imprimerie. Et on commence par quoi ? « Pour une reprise, on va chercher à améliorer la condition physique générale. Donc on travaillera aussi bien le cardio que le renforcement musculaire ou la souplesse, en variant les disciplines ». Ok. Reste une question délicate : le prix. Une séance individuelle avec un coach sportif, c’est 25 € à 60 € de l’heure. Une salle de fitness, c’est un forfait mensuel oscillant d’une trentaine d’euros à une soixantaine…

« Il faut surtout aller là où il y aura quelqu’un pour vous suivre. Chaque personne est différente, donc suivre une séance standard sur internet ou seul(e) dans une salle n’est pas forcément adapté à votre corps et vos besoins. En plus des coachs et des salles de fitness avec profs, pensez aussi aux associations, à des tarifs plus abordables ». Bilan : plus d’excuses pour ne pas s’y (re)mettre !

Texte : Maud Martinez / Photo d’illustration :  ©andrej Podobedov – Pixabay

Foot : Omar da Fonseca au secours du Tours FC

Le joueur argentin va s’impliquer dans le projet de reprise, en devenant l’actionnaire principal de la future Société Coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui portera le projet. 

Omar da Fonseca est déjà venu plus d’une fois au secours du club tourangeau mais jusqu’alors, il l’avait toujours fait sur le terrain, par un des coups de patte légendaires dont il avait le secret. La star argentine a, en effet, fait les beaux jours du Tours FC (qui s’appelait FCT à l’époque) quand celui-ci évoluait dans l’élite, au début des années 80.

On a appris en fin de semaine dernière que le joueur argentin, devenu consultant sur BeIN Sport, a décidé de s’impliquer dans le projet de reprise, en devenant l’actionnaire principal de la future Société Coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui portera le projet.

Depuis l’été, et après plusieurs années compliquées financièrement et sur le plan organisationnel, le TFC est placé en redressement judiciaire. Il a été plusieurs fois relégué administrativement, pour se retrouver aujourd’hui en Régional 1, un niveau objectivement indigne de son statut. L’actuel propriétaire du club, Jean-Marc Ettori, a clairement indiqué qu’il n’avait plus l’intention de poursuivre l’aventure.

« C’est hyper-valorisant pour nous »

Le Président délégué du club, Guillaume Barré a déposé le projet de reprise devant le tribunal de commerce mercredi dernier. Il a indiqué que la présence d’Omar da Fonseca dans le projet était une grande nouvelle pour le club. « C’est quelqu’un de charismatique, qui a une notoriété sur le plan national, mais aussi une vraie expérience et une connaissance du football, de ses réseaux, qui sont très importantes pour notre projet. Il va nous apporter tout cela. Il a le potentiel pour amener les projecteurs sur le club, de manière positive. C’est hyper-valorisant pour nous. »

La période d’observation du club s’achève le 25 novembre. À cette date, le tribunal pourra décider de la prolonger de six mois supplémentaires ou acter la reprise par la SCIC. Pour la première fois depuis bien longtemps, la lumière semble apparaître au bout du long tunnel du foot tourangeau.

M. P. / Photo : archives NR

Avant la reprise, le monde du sport dans les starting blocks

Dans les clubs sportifs de l’agglo, bénévoles et salariés retiennent leur souffle en bâtissant de nouveaux plannings d’entraînement. En juin, leur vie va pouvoir reprendre (presque) comme avant.

Pour certains, le rythme des activités ne s’était pas vraiment ralenti. Les cavaliers et cavalières avaient par exemple le combo parfait : plein air + sport individuel. De quoi être autorisés à pratiquer l’équitation dans le respect des conditions sanitaires et des couvre-feu.

Hormis les quelques semaines de confinement, durant lesquelles seuls les propriétaires de chevaux pouvaient venir promener leurs animaux, les presque 200 licenciés des Nouvelles Écuries des Carneaux de Ballan-Miré ont donc poursuivi leurs activités comme si de rien n’était, ou presque : pas de compétition en vue. Sur place, Hélène Lumet ne s’en inquiète pas, puisque « les licenciés se sont entraînés durant toute cette période pour préparer la reprise. Aucun souci de motivation, au contraire, tout le monde n’attendait que cela ! ».

 

Mais sport en extérieur ne rime pas toujours avec activité « normale ». La preuve ? Les rameurs de l’Aviron Tours Métropole rongent leur frein (ou leurs rames) depuis plusieurs mois déjà. Si vous vous baladez au bord du Cher, vous nous direz : « Je les ai vus naviguer ! ». Certes, mais en solo ! Or Jules Bellard, rameur et chargé de développement du club, rappelle que « l’aviron est un sport collectif, et c’est tout l’intérêt de notre pratique ! ».

Les quelque 170 adhérents du club ne sont donc pas tout à fait rassasiés. « Nous n’avons pas énormément de bateaux individuels, donc on a mis en place un système de réservation. Pour les entraînements physiques, nous avons sorti les barres ou les poids à l’extérieur. Au final, le rythme des entraînements a peu baissé pour notre quarantaine de compétiteurs qui vient encore 7 ou 8 fois par semaine. Mais la motivation a été parfois dure à trouver ».

Motivés ?

Même constat au SAS football avec ses 22 équipes (mineurs et adultes) : « Je crois que nous avons perdu en cours d’année presque la moitié de nos adhérents, démotivés par ces changements », regrette Jean-Claude Martins, président du club saint-avertinois. Les équipes loisirs ou certains seniors qui venaient surtout pour les matchs sont au vestiaire depuis octobre… Enfin non ! Pas de vestiaire autorisé ! On ne les voit donc plus au club.

Il faut dire que l’entraînement « covid » ne motive pas les forcenés de la compèt’ : « Avec les règles sanitaires, on est sur de l’individuel. On travaille par atelier, conduite de ballon, frappe au but, passes à distance… Mais pas de phases de jeu ni d’opposition, il nous manque l’aspect sport collectif ! ». Pour garder le lien avec les sportifs, les clubs ont donc rivalisé d’ingéniosité.

Pour l’aviron, c’était visio de renforcement musculaire, et rendez-vous pour du roller, du vélo ou de la course à pied, histoire de garder la forme, l’esprit d’équipe et la motivation en attendant le retour du collectif et des compétitions. Au Joué Volleyball, même politique : trouver des plans B pour maintenir le lien et l’envie. Zumba, course d’orientation, tchoukball (on vous laisse chercher ce que c’est), et bien sûr du beach-volley au lac des Bretonnières, en nombre de participants limités. Avec ses équipes-phares en pré-nationale féminine et en départementale masculine, et le futur collectif créé avec les clubs de Saint-Cyr et Saint-Avertin, la reprise se doit d’être efficace pour le JVB !

Mais elle ne le sera sans doute pas tout de suite : « Il faudra mettre les bouchées doubles à la fin août, pour récupérer notre niveau physique pour les compétitions d’octobre, explique Morgane Mercier, joueuse et présidente du club. Même si on peut reprendre en salle, c’est sans contact et avec un nombre de participants limité. Donc un ballon par personne, beaucoup d’exercices techniques en attendant le 30 juin et un retour à une pratique plus libre. Cet été, on proposera donc à nos adhérents des créneaux d’entraînement en intérieur, pour qu’ils puissent enfin jouer ! »

 

Comme le JVB, d’autres clubs bousculent leurs habitudes estivales pour retrouver leurs adhérents et les fidéliser. Au SAS Football, l’annulation du traditionnel tournoi de l’Ascension a fait mal au coeur des aficionados. Pour compenser, plusieurs matchs amicaux sont programmés en juin. « Avec le retour des entraînements les soirs de semaine et ces matchs, on espère voir revenir nos joueurs vers leur sport favori ! ».

Retrouver la condition physique, mais surtout retisser le lien social et humain du sport, créer de nouveaux rendez-vous et miser sur une reprise 100 % normale à la rentrée 2021 : vos clubs sont dans les starting-blocks pour ce mois de juin de tous les possibles !

Textes : Maud Martinez
Photos : Freepik & archives NR

Les Îlots électroniques reviennent les 25 et 26 juillet

La reprise de la fête en Indre-et-Loire sera électronique ! Les Îlots ont obtenu l’autorisation de la Préfecture d’organiser un événement fin juillet. Avec, évidemment, règles sanitaires strictes et jauge limitée.

Reprise de la fête les 25 et 26 juillet ! (Photo archives Ovashoot)

« Nous travaillons activement sur l’organisation de deux événements cet été. On ne sait pas si cela sera possible, mais on fera notre maximum », nous confiait encore récemment Thomas Giovani, co-fondateur des Îlots électroniques (à lire juste ici). Il semble que le vent a tourné favorablement pour la fine équipe, puisque les Îlots ont annoncé qu’ils reprenaient du service… les 25 et 26 juillet !

Cette édition aura lieu en extérieur, au Grand Parallèle (situé près du lycée Choiseul, à Tours Nord), de 16 h à 23 h le samedi et de 13 h à 21 h le dimanche.

« La Préfecture vient de donner son accord », ont indiqué les organisateurs dans une annonce Facebook. « Confinés pour notre anniversaire, notre début de saison et lors de dimanches ensoleillés, la frustration était palpable (…). Le week-end du 25 et 26 juillet, on sonne la cloche d’une rentrée tardive et atypique. »

Règles sanitaires et gestes barrières

Atypique, pour sûr. Car pour cette reprise d’activité, les Îlots doivent évidemment respecter des règles sanitaires strictes. Il faudra donc avoir son masque personnel et respecter les distanciations physiques visibles au sol dans les files d’attente.

La jauge, quant à elle, sera limitée : 1 500 personnes grand maximum. Les organisateurs, avec leur verve légendaire, précisent : « Ce qui nous oblige à demander exceptionnellement une participation libre (mais obligatoire) à chacun d’entre-vous à l’entrée (tu peux donner 10 cents comme 100€, mais en dessous de 1€ sache que t’es une grosse radasse). »

D’autres mesures sont mises en place, comme des points d’eau avec du savon, du gel hydroalcoolique, des protections pour les bénévoles au bar et désinfection des mains obligatoire à l’entrée.

La programmation n’a pas encore été annoncée. Elle le sera prochainement. C’est à suivre sur l’événement Facebook.

[TEUF] C'EST PARTI !La préfecture vient de donner son accord, la reprise officielle de la fête en Indre & Loire sera…

Posted by Les Îlots Électroniques on Wednesday, July 8, 2020

Cover Tours #2, le concert de la semaine

Une soirée concert géniale, où les groupes du coin reprennent des groupes connus à leur sauce. Sympa, non ? C’est vendredi, aux 3 O’ !

Et si on remettait les doigts dans la (re)prise ? L’an dernier, la structure tourangelle Leska Prod avait tenté une « soirée cover ». Le principe ? Prendre plusieurs groupes du coin, leur faire jouer des morceaux connus mais à mille lieues de leur style musical. Face au succès rencontré, Ludivine – la tête pensante du projet – lance la deuxième édition. « On continue à vouloir rassembler la scène tourangelle. Seule contrainte pour le groupe ? Il doit reprendre un artiste qui a la même initiale que lui ! », précise Ludivine.
Sympa, surtout quand on se dit que pour cette Cover Tours #2, Malakit (de la chanson pop avec un trio à cordes) va se lancer dans une reprise de… Mylène Farmer ! Pour le reste de la partition, c’est du sans-faute aussi : joueront à cette soirée Carry Her, Slap (qui reprendra du Stupeflip), Florent Collange, Sève Duo, ou encore The Viewers et Michael Todd (venu, lui, d’Oklahoma City) qui balanceront du Michael Jackson et du Taylor Swift à leur sauce !

Le petit bonus ? L’excellent Eddie Kaiser (folk) qui s’occupera de mettre l’ambiance pendant les changements de plateau.

> Le 11 décembre, dès 19 h 30 aux 3 Orfèvres.
Tarif : 5,50 € (préventes) ou 7 € (sur place).

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