Tapisserie d’ameublement : Rachel Dubois, la reine des voilages

#VisMaVille Rachel Dubois est tapissière d’ameublement à Tours, quartier Saint-Eloi. Installée avec son mari, elle y déploie son savoir-faire et du sur-mesure de qualité depuis 25 ans.

Dans l’atelier-boutique de la rue Léon Boyer, près de la chapelle Saint-Eloi, Rachel Dubois coud un rideau d’inspiration art déco tandis que son mari fixe des clous après avoir finalisé la garniture sur un fauteuil d’époque XVIIIe destiné à la Pagode de Chanteloup.

Fauteuils, doubles rideaux avec voilages, abatjours, dessus et têtes de lits… Le couple réalise des reproductions comme des créations sur mesure, qu’elles soient traditionnelles ou contemporaines, pour des particuliers le plus souvent, et parfois des clients prestigieux tels que le château de Candé, le Conseil départemental et la préfecture.

Depuis 25 ans, Rachel – plus connue sous ce nom par ses clients – s’est installée comme tapissière d’ameublement indépendante. Après avoir obtenu un double CAP en couture et garniture en apprentissage à l’Atelier du Tissu, avenue Grammont, chez Gérard Labonne, elle s’est lancée à son compte à Notre-Dame d’Oé puis 20 ans, rue Blanqui.

Très vite, Cyrille, son mari-collaborateur l’a rejoint à mi-temps. Depuis 2019, ils sont installés à Tours au 55 bis rue Léon-Boyer, appréciant de dominer depuis leur atelier situé à l’étage, la verdure du jardin de l’éléphant Fritz.

Le contact du tissu a happé Rachel Dubois à l’âge de 5 ans, dès ses premiers pas de couture sur des poupées réalisés grâce à la vieille Singer à pédales de sa grande tante. « Dès lors, je voulais être styliste, travailler le tissu. Une conseillère d’orientation m’a dirigée vers la tapisserie d’ameublement. Ça me plaisait, je voulais passer le maximum de temps à l’atelier, être dans le concret, les rythmes scolaires ne me convenaient pas. »

Rachel est aujourd’hui heureuse de consacrer à la fabrication la majorité de son temps, le reste étant composé de devis, factures, échanges mails et contacts avec les clients. Une autre facette de son métier qu’elle apprécie. « Je suis présente du début à la fin, du conseil à la réalisation et l’installation sur place. Au début, on sélectionne les tissus avec les clients, puis je produis une seconde sélection et je me déplace pour voir in situ ce qui ira le mieux, je ressens comment les personnes vivent, leur sensibilité. Chaque rencontre est unique. On rentre dans leur intimité, il faut de l’écoute, de la confiance. Au final, je fais comme si c’était pour moi. »

Voilà donc le secret de la réussite de sa petite entreprise, outre sa qualité consacrée dernièrement par le titre de Maître artisan d’art : s’adapter constamment, avec sensibilité et un sens artistique. Pour le choix des tissus, le panel est large, composé de grandes maisons comme Pierre Frey, Lelièvre…

Ce n’est donc pas par hasard si Rachel a été élue par le Conseil départemental pour reconstituer une pièce maîtresse du château de Candé : la chambre de Fern-Bedaux, avec pour mission de reproduire à l’identique lit, paravents, tabourets, tentures murales et un immense double rideau en satin de 3,46 mètres de hauteur. Des pièces d’exception qui côtoient des éléments du quotidien dans le travail de la tapissière d’ameublement. Celui de Rachel Dubois n’a pas l’air ennuyeux en tout cas, au vu de son entrain et de sa passion, partagés par son mari depuis 25 ans.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

On a testé les hot dogs et les rolls de Jordy’s Street Food

Au menu ici ? Des hot dogs aux différentes recettes, des « rolls » (des rouleaux de pain farcis) et des pâtisseries.

Il y a du nouveau du côté de la rue Nationale ! Depuis quelques semaines, il faut compter sur Jordy’s street food, un établissement qui s’est installé à deux pas de Porte de Loire (Anatole-France pour celles et ceux qui n’auraient pas encore suivi). Au menu ? Des hot dogs aux différentes recettes, des « rolls » (des rouleaux de pain farcis) et des pâtisseries.

À l’intérieur du restaurant, il y a ce pan de mur avec de la fausse végétation et un gros néon qui reprend le panneau mythique « Welcome to fabulous Las Vegas ». À côté, une large sélection de boissons au frais avec, notamment, des bubble tea.

Rolls pastrami et hot dog raclette

Pour notre première visite, on s’est dit qu’on allait tester les deux spécialités de Jordy, c’est-à-dire le hot dog et le roll. Pour les rolls, différentes propositions s’affrontent, comme le « thon » (mayo épicée, thon, ciboulette et œufs brouillés), le « chicken » avec son poulet, l’option végétarienne (poivrons marinés, feta) et même le « lobster » avec sa chair de homard et beurre citronné.

De notre côté, ce sera le « pastrami ». Le pain est brioché et bien moelleux, c’est tout chaud et le mélange bœuf émincé / cheddar fondu fonctionne. Il y a toutefois un peu trop de guacamole à notre goût, ce qui atténue l’ensemble.

On a aussi testé les hot dogs, évidemment. Le menu affiche sept propositions, avec chili sin carne, chips de nachos ou encore l’original à la moutarde douce. Ce jour-là, il faisait environ 35°C – coucou, la canicule – alors pourquoi ne pas tester le hot dog à la… raclette ? (à tmv, on aime les défis, oui oui) Le plat est copieux, c’est généreux en sauce cheddar pour notre plus grand plaisir, le fromage est bien coulant, il y a un peu de bacon fumé et, par-dessus, des oignons crispy pour agrémenter tout ça !

À noter qu’en plus de ces plats, il est aussi possible d’opter pour des gaufres et pancakes. Avec, au choix, service sur place, sur une toute petite terrasse, ou à emporter.

Aurélien Germain


> L’addition : hot dog entre 4,90 € et 6,90 €. Rolls à 6,90 €, sauf le « lobster » (avec de la chair de homard) à 14,50 €. Gaufres et pancakes de 3 € à 5,50 €. Formule hot dog (ou roll) + boisson + dessert à 9,50 €.
> Jordy’s street food: 15 rue Nationale, à Tours. Ouvert tous les jours de 10 h à 20 h, sauf le dimanche. Pratique Sur place ou à emporter. Option végétarienne possible pour les rolls.
> Contact : streetfoodjordys.fr  Sur TikTok @ jordystours

 

Horoscope WTF du 30 août au 5 septembre 2023

Vous pensiez que la rédaction de tmv l’avait viré ? Eh bien malheureusement non. C’est la rentrée et l’astrologue de tmv est toujours là…

Bélier

Amour

Dites, c’est vous qu’on a vu(e) sur Canal+ le premier samedi du mois,
vers minuit ?

Gloire

Vous savez, si quelqu’un fait un truc nul et qu’il existe quelque chose d’encore plus naze, ça ne fait pas de la première chose quelque chose de bien. (c’est exactement le résumé de votre vie en fait)

Beauté

Oh l’enfer, vous êtes aussi expressif/ve qu’un mix entre Benjamin Biolay et
Ryan Gosling.

Taureau

Amour

Eh bé… vous devez vraiment avoir la dalle pour « fréquenter » ce genre de personnes…

Gloire

Oh ! Regardez sur votre gauche !
Y a votre dignité qui se barre.

Beauté

Côté forme, vous ne pétez pas le feu… puisque vous avez le transit difficile. #jeudemotfoireux

Gémeaux

Amour

D’après une revue très sérieuse, 94 % des Gémeaux ont une libido aussi intense que celle des bonobos.

Gloire

Une récente étude montre que 98,3 % des Gémeaux sont des sociopathes en puissance. Ne l’oubliez pas.

Beauté

La science l’a confirmé : dans sa vie, un(e) Gémeaux sur deux se mettra au
naturisme du fait de ses attributs généreux.

Cancer

Amour

On dit que tous les chemins mènent à Rome. Mais ils mènent surtout dans votre slip, bande de lubriques.

Gloire

Vous êtes comme un BigMac : bien appétissant(e) en photo, mais en vrai, c’est pas franchement ressemblant…

Beauté

(par chance, vous êtes quand même le meilleur des hamburgers, on vous love)

Lion

Amour

« Le meilleur moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder », disait Oscar Wilde. Par chance, vous n’attirez personne en ce moment, alors ça va

Gloire

Bon sang, mais quand est-ce qu’on se rendra compte que les Lions sont les meilleurs de la planète ??!

Beauté

Vous allez vous faire un nouveau pote. Il est sympa, il s’appelle « anti-cernes ».

Vierge

Amour

Vous allez choper un(e) cycliste.
Ou une cystite. On sait pas trop, notre boule de cristal est vraiment sale.

Gloire

Aucune idée et je m’en fous.

Beauté

Vous êtes bien parti(e) pour vous faire des dreads sous les aisselles.

Balance

Amour

Ouah ! C’est la Guerre des étoiles côté libido.

Gloire

Mais c’est aussi l’Empire contre-attaque avec votre ex (et votre boss relou, tant qu’à faire)

Beauté

Le Retour du Jedi (et surtout de vos points noirs)

Scorpion

Amour

Paraît-il qu’il est dans le pré d’après Karine Le Marchand. Alors débrouillez-vous, je suis pas votre astrologue.

Gloire

Beaucoup de soucis en ce moment dans votre vie. Mais il y a pire : vous pourriez être Sagittaire par exemple.

Beauté

Vous ressemblez à un tableau de Picasso. À vous de voir si c’est un compliment ou pas.

Sagittaire

Amour

Ça rime avec « ça dure pas pour toujours ». Bisou !

Gloire

Vous avez le bonjour de Jacquie et Michel. Ils vous disent merci.

Beauté

Olalaaaa mais il va falloir appeler le GIGN. Car vous êtes une bombe ! Ksskss

Capricorne

Amour

Moi, je vous aime bien. Mais je suis bien le seul.

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui croivent que si j’aurais pas de Bescherelle, ce sera pas grave.

Beauté

Vous brillez en société. Mais c’est uniquement en raison de votre front gras.

Verseau

Amour

La Terre n’est pas plate. Contrairement à votre vie sentimentale.

Gloire

Vous allez critiquer Michel Sardou et « Les Lacs du Connemara ». Les gens vous détesteront jusqu’en octobre.

Beauté

Migraines cette semaine. Consultez un médecin (ou allez-y mollo sur l’apéro)

Poissons

Amour

Dans la vie, il faut savoir rire de tout. Surtout de votre vie amoureuse et sentimentale.

Gloire

Vous finirez comme l’astrologue de tmv : aigri(e), méchant(e), seul(e), à raconter des conneries.

Beauté

Les vacances n’ont rien changé à votre carrure : de loin, on vous confond toujours avec un nem.

Monde associatif à Tours : des réseaux sociaux in vivo

À l’approche de la rentrée, toutes les associations sont sur la ligne départ. Objectif ? Trouver des adhérents pour leurs activités… et des bénévoles pour les faire tourner !

la Société Chevaleresque des Programmeurs 37, pas d’épée en vue, mais des pirates, puisque l’association prévoit un atelier hacking informatique, avec le soutien du Crous et de l’Université de Tours. L’occasion pour ces étudiants d’éveiller l’intérêt des nouveaux arrivants dans leur filière, et de « recréer du lien entre les étudiants d’informatique », selon le président, Andreas Mulard (qui entame sa 3e année).

Le lien humain ? C’est ce qui a poussé les habitants de la rue Chanzy à créer leur association au printemps : La Commune Libre de Chanzy. Au départ, une conversation Whatsapp née pendant le confinement de 2020, comme le raconte l’actuel président, Stéphane Fouassier : « À l’origine on échangeait pour des achats de paniers de légumes ; cela a attiré beaucoup de voisins, et des liens durables se sont créés. »

Echange et coopération

En juin, la Fête des Voisins fait ainsi le plein, avec presque cent participants cette année, et d’autres idées ont germé… Tellement d’idées que les voisins motivés ont lancé une association pour pouvoir les porter. Bientôt une boîte à livres, un vide-greniers, des activités culturelles… La rue Chanzy va continuer de s’animer, tandis que le groupe Whatsapp poursuit sa vie pour l’organisation d’apéros, des balades à vélo ou des échanges d’outils, dans un quartier « où les gens se connaissent, il n’y a plus d’anonymat, mais un esprit village », se réjouit Stéphane.

L’échange et la coopération sont tout aussi essentiels pour Alain Herault, président de l’Ardente, qui est un vrai dinosaure du monde associatif tourangeau.

« Une association sans convivialité, ça n’est pas une association ! »

Créée en 1936, l’association désormais basée dans le quartier de la Bergeonnerie a pour devise « entraide et convivialité ». « Une association sans convivialité, ça n’est pas une association ! » ajoute Alain. Dans la section football, où s’entraînent une soixantaine d’enfants, tous les animateurs sont bénévoles. Idem pour les responsables des cinq sections de l’Ardente : football, gymnastique, danse, sarbacane, et « Bebbo », la section dédiée à la vie de quartier (Bergeonnerie Est Bois Bergeonnerie Ouest) qui a pour objectif que « les gens fassent connaissance entre eux et se sentent bien dans leur quartier ».

Mais tout cela n’est pas de tout repos ! Si créer une association est assez simple (deux personnes pour former le bureau, des statuts souvent inspirés de modèles trouver en ligne, un compte en banque et une assurance pour enregistrer tout cela sur le site web de la préfecture), la faire fonctionner est parfois une gageure.

Lors de l’assemblée générale de l’Ardente, en juin dernier, Alain avait fait les comptes : comité directeur, responsables de sections, animateurs… les bénévoles avaient consacré à eux tous plus de 6 500 heures à l’Ardente au cours de l’année écoulée, pour faire vivre les activités qui réunissent près de 170 adhérents.

Et si le bénévolat est une manière de partager un bon moment, des compétences, ou les deux, c’est aussi parfois un sacerdoce ! Les mesures sanitaires mises en place pendant la pandémie ont ainsi mis à rude épreuve les nerfs de nombre de responsables associatifs, responsables légaux en cas d’incident. Pas toujours simple !

Et pas toujours attractif ? Richard Lévrier, vice-président de France Bénévolat Touraine, souligne en effet la baisse du nombre de bénévoles en France en 2023. « Pendant le Covid, de nouvelles personnes se sont investies dans des actions bénévoles, mais on constate tout de même une perte de 2 millions de bénévoles entre les périodes avant et après Covid. »

Et le bénévolat change de physionomie : les séniors sont moins nombreux qu’avant (25 % des bénévoles contre 38 % en 2019), ce qui ne devrait pas s’arranger avec le recul de l’âge de départ en retraite. Il est également difficile de trouver des bénévoles sur le long terme ou pour des missions à responsabilité. Le défi pour les associations, qu’elles œuvrent dans la culture, le social, l’environnement ou le sport ? « Fidéliser les bénévoles en maintenant le plaisir et l’envie de s’engager. » Alors, prêts à vous lancer ?

Maud Martinez / Photos : Tours en Fête @ Sébastien Pons

TMV du 30 août au 5 septembre 2023

https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2023/08/TMV_A_20230830_TMV_001_T_Q_0.pdf

Et hop, c’est reparti pour un tour ! Tmv est de retour et pour cette rentrée, on commence avec un dossier sur le monde associatif tourangeau. On revient aussi sur le coût (en hausse) de la rentrée universitaire, avant de s’intéresser à une artisane de la tapisserie d’ameublement, à l’atmosphère irlandaise avant la Coupe du monde de rugby, à la chronique resto avec Jordy’s ou encore un horoscope WTF, des chroniques culture et un tour de l’actu du 37 !

C’est toi sur la photo ?

Franchement, il est trop fort, ce Donald. Normalement, quand on est candidat à une élection présidentielle et qu’on se retrouve entre deux policiers et/ou qu’on se paye un petit séjour dans une prison fédérale, c’est plié. Retour à la casa, en attendant le procès. Demandez à DSK…

Mais lui, non. Comme tous les justiciables américains, Trump s’est retrouvé l’autre jour devant l’objectif d’un photographe, pas vraiment payé pour le mettre en valeur. Le genre fiche anthropométrique, suite à ses multiples mises en accusation. Aux États-Unis, on appelle ça le « Mugshot ».

Évidemment, le cliché allait se retrouver à la Une de tous les médias, courir sur tous les réseaux sociaux et ruiner d’un coup tous les espoirs du candidat. Alors lui, il a tenté le contre-pied. Il a fait sa plus belle gueule de méchant et la photo, il l’a imprimée sur des tee-shirts, des tasses, des casquettes… Le tout vendu entre 10 et 30 euros. Résultat : une popularité intacte et plus de 7 millions récoltés en quelques jours. Des questions ?

Matthieu Pays

Le coût de la rentrée universitaire en forte hausse

L’Unef a fait paraître son classement annuel sur le coût de la vie étudiante, où Tours pointe à la 35e place. Et la rentrée 2023 va coûter plus cher aux étudiant(e)s la Ville…

Les faits

Comme chaque année, l’Unef a de nouveau dévoilé son classement des villes universitaires, en se demandant quelle était la moins chère pour y faire ses études. Le syndicat en a ainsi analysé une cinquantaine. Et le constat est sans appel : « L’inflation n’épargne aucune ville. »

Sans trop de surprise, l’Île de France (Paris, Nanterre, Créteil, etc.) se retrouve en tête du classement, le bassin parisien étant « une nouvelle fois le lieu le plus cher de France », note l’Unef.

Et Tours ?

Tours est classée trente-cinquième : c’est « une ville dont le coût de la vie augmente davantage que l’année dernière (+ 5,86 %) », est-il indiqué dans l’enquête. « Face à une augmentation des bourses de seulement 37 € pour 23 % d’entre eux et elles, les étudiant(e)s s’enfoncent de plus en plus dans une précarité extrême. » (1)

Et malgré une « stagnation du prix des transports, cependant toujours bien trop élevé (230 €), les loyers augmentent de 2,40 % soit 120 € en plus par an ».

Dans son classement du coût de la vie par ville universitaire, l’Unef estime ainsi qu’un(e) étudiant(e) à Tours devra débourser 1088,60 € mensuels pour subvenir à ses besoins basiques. Il en faudrait par exemple 1 245,84 € pour Bordeaux (12e), 1 109,02 € pour Orléans (26e) ou 1 027,29 € pour Limoges, en bas de classement (47e).

Une rentrée plus chère

L’Agate, l’Association générale des assos tourangelles étudiantes, a quant à elle alerté sur la hausse, très forte, du coût de la rentrée. Elle serait de 3,7 % pour 2023, soit une augmentation de 92 € sur l’année, c’est-à-dire une somme de 2 524,32 € (obtenue en additionnant « les frais de vie courante, les frais spécifiques de rentrée, les frais modulaires et les frais complémentaires calculés pour septembre », indique l’Agate).

Ainsi, l’étude démontre que tout a augmenté : matériel pédagogique (papeterie notamment), contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC), loyer, etc. Seul point positif : l’association a remarqué que les frais d’agence pour le logement et le prix des repas du Crous restaient stables.

Aurélien Germain / Photo : archives NR


(1) Pour lire le classement et l’étude dans son intégralité, c’est par ICI 

Passage du Convoi de l’eau : la circulation sera perturbée à Tours

La préfecture prévient que la circulation en Indre-et-Loire sera perturbée jusqu’au 23 août, en raison du passage du « Convoi de l’eau », protestation itinérante de militants écologistes. A Tours, des bouchons sont à prévoir ce mardi 22.

La manifestation itinérante du « Convoi de l’eau » a démarré. Celle-ci doit traverser plusieurs départements – les militants sont partis des Deux-Sèvres – et doit également passer par la Touraine.

La préfecture d’Indre-et-Loire a donc annoncé, dans un communiqué, que la circulation serait perturbée à cette occasion.

> Mardi 22 août : il faut prévoir des perturbations dans le secteur de la vallée de l’Indre, le matin entre Dolus-le-Sec et Chambray-lès-Tours.

Le centre-ville de Tours risque d’être pris dans ces perturbations routières entre 11 h et 14 h. Sont concernés : la rue du Général-Niessens, le pont du Lac, le pont du Sanitas, l’avenue de Grammont, la place Jean-Jaurès, l’avenue Georges-Pompidou, le carrefour des Français-Libres, le quai de la Loire. Et aussi la levée de la Loire par la D751 jusqu’à l’île de la Métairie puis vers Lussault-sur-Loire par les D752-D142-D82 et D751.

> Mercredi 23 août : il est recommandé d’éviter le secteur d’Amboise, Chargé et Mosnes par la D751 le matin.

Attention toutefois, les services de la préfecture préviennent que « les informations sont communiquées à titre indicatif et seront susceptibles d’évoluer »

Le Convoi de l’eau, kézako ?

Il s’agit d’une manifestation itinérante, partie depuis Lezay dans les Deux-Sèvres. Elle vise à « dénoncer les projets de méga-bassines » qui avaient fait l’objet d’une violente manifestation il y a quelques mois, en mars dernier, et milite pour « la défense de l’eau ».

A.G. / Photo : archives NR illustration

Beyond the Gates Festival : une virée à Bergen, capitale du black metal

« 4 days of darkness in the heart of Bergen. » Ou, en français, « 4 jours de ténèbres/obscurité au cœur de Bergen ». Voici le mantra du Beyond the Gates festival qui a eu lieu en août en Norvège. On y a fait un tour pour tout vous raconter…

Imaginez un peu la chose… Bergen, seconde ville de la Norvège, véritablement au cœur des fjords, un cadre idyllique, un port mignon comme tout, de jolies maisons colorées encastrées à flanc de colline et… des milliers de fans de metal qui débarquent soudainement !

Oui, ça existe. Oui, on l’a vécu. Et oui, on va vous raconter. Car comme vous le savez, à tmv on est plutôt du genre à aimer le metal bien gras. Et après notre pèlerinage annuel au Hellfest, en France, on s’est dit qu’on allait découvrir le Beyond the Gates Festival, en Norvège lors de nos congés du mois d’août.

La vue du fjord de Bergen

L’événement en lui-même est déjà fou. Le festival se déroule sur quatre jours, à différents endroits et salles de cette pittoresque cité qu’est Bergen. Partout dans les rues, des tee-shirts noirs, des cheveux longs, des métalleux et métalleuses bière à la main, calmes, papotant. Les organisateurs ont également préparé des événements hors les murs, comme des visites guidées avec des musiciens renommés ou encore une… dégustation de vin avec Gaahl, personnage mythique de la scène black metal norvégienne !

Les murs de la ville sont habillés aux couleurs du festival

Grâce à l’organisation du festival, on a pu dégoter un pass une journée pour voir ce que valait la Bête ! C’était la dernière étape de notre trip. Et autant dire qu’après avoir fureté partout dans cette magnifique ville de Bergen – vous avez droit aux photos ! – une grosse dose de metal dans les esgourdes a clôturé le voyage comme il fallait. Avec, en plus, un temps radieux et du soleil, pour une ville pourtant surnommée « capitale de l’Europe de la pluie » avec ses plus de 200 jours de pluie par an…

L’entrée du festival… plutôt pas mal !

Ayant opté pour le jeudi, on a pu commencer la journée dès 13 h 30 avec la prestation de SIJJIN. Les Allemands œuvrent dans un death thrash relativement basique, mais efficace. Sur scène, ça tabasse comme il se doit et niveau mise en bouche, on est plutôt bien !
Ensuite, place à BLACK CURSE. Très attendus, les Américains ont ratatiné la Kulturhuset, l’une des salles du festival, avec un death/black metal tonitruant, sale, malsain, véloce et écrasant. Reste que, malgré une prestation à tomber et une technicité folle, le volume poussé à 11 a clairement gâché en partie les subtilités musicales de ces gars venus du Colorado.

Black Curse a envoyé sévère sur scène

Sachant que le Beyond the Gates Festival se déroule dans plusieurs endroits de Bergen (vous avez suivi, c’est bien), on a aussi fait un tour à la salle USF, bien plus grande et spacieuse, séparée en deux scènes. L’une grande… l’autre très grande !

C’est là qu’on a notamment pu assister aux prestations sans faille de RUINS OF BEVERAST et, surtout, BLOOD INCANTATION, eux aussi du Colorado et ultra attendus. Sur les planches, les mecs de Denver, concentrés, balancent la sauce, envoie un death metal des plus old school, mais au son aussi gras qu’un fast food dégoulinant.

Pause cantine entre deux groupes !

Mais surtout, les deux machines de guerre qu’il ne fallait pas rater étaient GORGOROTH et MARDUK. Le premier, norvégien, joue à domicile puisqu’originaire de Bergen. Le second, connu pour être l’un des groupes les plus violents en concert, débarque tout droit de Suède. Les deux sont des pionniers, des groupes mythiques.

Parmi les maîtres du black metal, Gorgoroth de Bergen.

Autant dire que leurs prestations, d’une brutalité inouïe, ont été mémorables. Avec un public non seulement chaud bouillant (mais toujours d’un calme olympien assez étonnant pour un festival metal… Ah, les Scandinaves… !), mais aussi un son parfaitement mixé et d’une clarté absolue. Deux baffes, deux grosses claques qui vous couchent avant de prendre votre avion le lendemain…

Malgré des prix hallucinants (coucou la bière à 13 €) – Norvège oblige – le Beyond the Gates Festival reste une expérience à faire absolument (quelle organisation PARFAITE !), pour quiconque aime le metal et, encore plus, le black metal. Et pour qui souhaite, évidemment, poser les pieds à Bergen, une ville absolument sublime.

Aurélien Germain (texte & photos)


Un grand merci à Øystein, des relations presse du Beyond the Gates Festival, ainsi qu’à Laetitia, de North Star PR.