Chroniques culture #50

Piratage de Plus belle la vie, BD coquines ou encore vinyle du mois de Radio Campus et le livre d’Un Faux Graphiste : voilà les chroniques culture de la semaine.

PAUSE_ECRANS_VINYLELE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS
SLY5THAVE – THE INVISIBLE MAN…
Reprendre avec un grand orchestre au complet la plupart des succès de Dr Dre, c’est quand même une drôle d’idée. En faire un album issu d’un concert caritatif pour la construction d’une école de musique à Compton, auquel assiste le rappeur, là ça relève d’une idée de génie ! C’est le tour de force qu’a réussi Sly5thAve alias Sylvester Onyejiaka , avec des invités tels que le claviériste primé aux Grammys Cory Henry, Quantic et bien d’autres… Le cocktail, issu du mélange de musique classique, jazz, funk et hiphop est détonant, avec de superbes arrangements où l’on retrouve toute l’ambiance des samples d’origine, Funkadelic, Bootsy Collins, Mc Callum… mais pas celui d’Aznavour !
J.J.
>The Invisible Man : An Orchestral Tribute To Dr.Dre sur tru-thoughts.co.uk / double LP.

À LA TV
UNE SÉRIE SUR DUPONT DE LIGONNÈS
Le réalisateur et scénariste Pierre Aknine est en train de travailler sur une mini-série sur l’affaire Dupont de Ligonnès. D’après Télé Loisirs, c’est la chaîne M6 qui est intéressée pour le projet. Quatre épisodes de 52 minutes seraient dans les tuyaux. L’affaire Dupont de Ligonnès est toujours d’actualité, puisqu’à ce jour, le secret n’a toujours pas été percé : le 21 avril 2011, cinq membres de la famille avaient été retrouvés assassinés. Le père, suspect, n’a jamais été retrouvé.

LE LIVRE PAUSE_ECRANS_LIVRE
UN FAUX LIVRE – UN FAUX GRAPHISTE
« Un Faux Graphiste a toujours voulu faire de la BD, mais n’a jamais été foutu d’apprendre à dessiner. Ce jeune incapable a donc trouvé un moyen bien à lui d’accéder au panthéon éternel des petits Mickeys : le pillage. » La biographie de l’auteur Un Faux Graphiste est à l’image de son ouvrage Un Faux livre : 100 % second degré. Allez, millième degré, même. Car dans ce recueil délicieux, l’humour noir règne en maître. Le cerveau de ce pastiche, spécialiste déjà bien connu des réseaux sociaux, propose ici 128 pages de loufoquerie. À la fois déjanté, décalé, voire ubuesque, Un Faux Livre détourne gravures, BD rétro et autres comics et les torpillent savamment. C’est drôle, bête et méchant…. donc diablement jouissif.
A.G.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
I WISH – FAITES UN VŒU
Une lycéenne souvent moquée trouve un jour une boîte à musique qui exauce tous ses vœux les plus fous. Problème – et pas des moindres – les personnes de son entourage meurent à chaque souhait. Malgré un pitch sympa pour ce genre de petite production horrifique, I Wish n’est en fait qu’un recyclage bébête de films d’épouvante. Cliché ambulant, il ne propose rien de neuf et se vautre dans la paresse. Zéro angoisse, écriture pauvrette et prévisible, I wish ne méritait même pas de ressortie DVD / Blu-ray. D’ailleurs, la galette est proposée ici sans suppléments ni bonus. Creux jusqu’au bout.
A.G.

LES BDs PAUSE_ECRANS_BD
HÉROS DE EROS
On s’est dit qu’au coeur de l’hiver, une petite sélection pour se réchauffer serait la bienvenue ! Alors lire 264 pages du maître de l’érotisme italien, LIBERATORE est un pur régal, surtout que ce « Petites morts » (Éditions Glénat) propose énormément d’inédits. Avec Libres ! (Éditions Delcourt), OVIDIE et la dessinatrice DIGLEE offrent un superbe manifeste pour s’affranchir de tous ces diktats sexuels. Quant à Giovannisissima (Éditions de la Musardine) de Giovanna CASSOTO, il n’est pas à mettre entre toute les mains, mais il est l’oeuvre d’une des auteures majeures du genre dans un milieu encore macho. Le meilleur pour la fin avec la publication des planches pour Playboy par ALTUNA (Éditions Perspective Art), un des diamants cachés de la BD érotique enfin accessible au grand public.
Hervé Bourit

La phrase
« Christine Angot, c’est une enfant de choeur à côté de Zemmour et Naulleau. »
Laurent Ruquier. Dans une interview, l’animateur s’est également confié sur une éventuelle fin d’On n’est pas couché.

Le chiffre
500 000
En moyenne, le nombre de fois qu’un épisode de Plus Belle la vie est téléchargé illégalement. Comme quoi…

Gamètes : don de sperme et d’ovocytes, comment ça marche ?

Le don de sperme et d’ovocytes est peu connu. Tmv vous explique comment il se déroule dans la région, alors que les stocks ne suffisent plus à répondre à une demande accrue.

zefPOUR DONNER À QUI ?
En France, le don de gamètes (spermatozoïdes et ovules/ovocytes) est encadré par la loi pour l’assistance médicale à la procréation (AMP). Il est anonyme et gratuit. Les couples hétérosexuels qui n’arrivent pas à avoir d’enfant de façon naturelle y ont recours lorsqu’un problème médical est avéré : infertilité, ménopause précoce, maladie génétique grave.
À ce jour, les couples de femmes homosexuelles et les mères seules ne peuvent donc pas y avoir accès, mais cela pourrait changer à l’occasion de la révision de la loi de bioéthique en 2018.

SUR QUELS CRITÈRES ?
En France, les futurs parents ne peuvent choisir leur donneur. Ce choix reste à la discrétion des médecins qui prennent uniquement en compte les caractères physiques des parents, tels que le groupe sanguin, la couleur de la peau, des cheveux et des yeux. À Tours, les donneurs d’origines maghrébine et africaine sont vraiment recherchés pour aider des familles en attente de ces caractéristiques, moins nombreux.

OÙ SE RENDRE ?
Direction l’hôpital et plus précisément le Cecos (Centre d’étude et de conservation des oeufs et du sperme humains).
Pour la région Centre, il faut se rendre à Tours, à l’hôpital Bretonneau, dans le secteur Médecine et Biologie de la Reproduction.

C’EST DÉJÀ FINI ?
En moyenne, un donneur permet de réaliser 40 paillettes de sperme. La loi limite à dix naissances réalisées par donneur. Une fois ces dix enfants nés, les paillettes restantes ne pourront plus être données. Un homme pourra réaliser trois dons maximum.

→PROFIL DU DONNEUR de

>Âgé de 18 à 45 ans.
>Avec ou sans enfant.
>En bonne santé.
>À Tours, ils ont en moyenne entre 19 et 44 ans et 57 % n’ont pas d’enfant.

1ER RENDEZ-VOUS
C’est le grand jour, celui de la première consultation médicale au Cecos. Le rendez-vous est pris selon les disponibilités du donneur, le matin en semaine. Un psychologue vérifie si le donneur est à l’aise avec la démarche et connaît le processus médical. Un premier recueil de sperme s’effectue dans une salle dédiée. Pas de panique, cela arrive souvent que ça ne fonctionne pas. « Pas envie, pas le jour… on ne se formalise pas », explique la Dr. Cynthia Frapsauce. Des prises de sang sont aussi réalisées pour des examens approfondis.

2E RENDEZ-VOUS
Suite des examens médicaux à travers un entretien pour rechercher une éventuelle maladie génétique chez le donneur et une autre prise de sang. Un second prélèvement de sperme est réalisé et congelé en paillettes. Voilà, c’est terminé !

→PROFIL DE LA DONNEUSE d

>Âgée de 18 à 36 ans (plus haute fertilité).
>Avec ou sans enfant.
>En bonne santé et sans antécédent gynécologique.
>À Tours, elles sont en moyenne âgées de 25 à 36 ans et n’ont pas d’enfant.

1ER RENDEZ-VOUS
Il faut compter une journée pour ce premier rendez- vous. Gynécologue, échographie, prise de sang, psychologue, entretien médical sur les antécédents génétiques et familiaux… tout est passé en revue pour ne prendre aucun risque. Si tout est ok, la donneuse passe au rendez-vous suivant.

2E RENDEZ-VOUS
La seconde rencontre vise à expliquer à la donneuse le traitement hormonal pour stimuler les ovaires qu’elle devra prendre. Ce sont des injections sous la peau au niveau du ventre à réaliser soi-même pendant une dizaine de jours et surveiller via des analyses régulières. « L’objectif est que pendant un cycle, plusieurs ovocytes se développent en même temps au lieu d’un seul naturellement », précise la Dr. Cynthia Frapsauce. Quelques effets secondaires comme des sautes d’humeur, des bouffées de chaleur peuvent être ressentis.

edOPÉRATION 
Il faut compter une hospitalisation d’une journée. Au bloc, les médecins introduisent une aiguille dans le vagin, à l’aide d’une sonde ovarienne, pour ponctionner les ovocytes situées dans les trompes. Une opération de 10 à 15 minutes. En moyenne, un don permet de récolter une dizaine d’ovocytes, contre un million de sperme. Les ovules seront congelés.

C’EST FINI ?
Une donneuse peut aider seulement un, voire deux couples maximum car il faut en général plusieurs tentatives pour que l’ovulation réussisse. Elle est limitée à deux dons à cause du traitement hormonal.

Capture
Cliquez sur l’infographie pour l’agrandir.

CECOS TOURS
> Service de biologie et de reproduction, Hôpital Bretonneau, 2 boulevard Tonnellé à Tours.
>Tél. 02 47 47 88 97
> Mail : cecos.tours@chu-tours.fr
> Site internet

Horoscope WTF du 29 novembre au 5 décembre 2017

Mercredi, c’est raviolis. Mais c’est aussi l’horoscope WTF de tmv !

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BÉLIER
Amour : Ouuuuh y a baleineau sous gravillon, là !
Gloire : Aucune idée.
Beauté : Aaah, un canap’, une bière, des chips et des poils aux guibolles : vous aimez ça, hein ?

TAUREAU
Amour : Vous êtes le Don Quichotte de l’amour. Mooooh.
Gloire : Diantre, vous n’avez pas inventé l’eau chaude vous.
Beauté : Je ne saurai que dire face à tant de beauté, ô Taureau fantasmatique !

GÉMEAUX
Amour : Restez-en au virtuel…
Gloire : Le « truc » noir dans lequel on met le fromage pour une raclette s’appelle « coupelle ». Sachez-le.
Beauté : Au moins, vous avez de jolis lobes.

CANCER
Amour : Les meilleurs crus font dans le qualitatif, pas le quantitatif. (vlan)
Gloire : La solution à votre boss ? Un mawashi-geri dans la tronche bien sûr !
Beauté : Votre arrière-boutique est encombrée. (comprendra qui pourra)

LION
Amour : Faites-vous une raison : vous ne faites pas le poids face à une pizza.
Gloire : Métro, boulot, puceau.
Beauté : Il serait judicieux de vous faire tatouer une tranche de salami sur le téton.

VIERGE
Amour : Rassurez-moi, c’est une blague votre truc ?
Gloire : Quel rire de chèvre, sincèrement…
Beauté : Vous êtes comme le fromage blanc : à pâte fraîche, obtenu par une coagulation lactique, avec ou sans une action légère de la présure, faiblement égoutté et non affiné (et pan dans les dents).

BALANCE
Amour : Vous êtes le Wikipédia du sexe.
Gloire : Rejoignez la société secrète des chats conspirateurs pour l’asservissement de l’humanité.
Beauté : (et accessoirement, nettoyez-vous le nombril)

SCORPION
Amour : Oh bah l’important, c’est de participer hein ! Haha.
Gloire : Dire que fut un temps, vous étiez le plus rapide des spermatozoïdes.
Beauté : Coucou la petite brioche qui fait son apparition.

SAGITTAIRE
Amour : Non, bah ça ne sert à rien que je vous le dise. Vous ne m’aimez pas de toute façon.
Gloire : Même la SNCF est moins en retard que vous.
Beauté : Votre ressemblance avec un petit lardon est assez troublante.

CAPRICORNE
Amour : Tout pourrait être remis en cause en raison de votre aérophagie.
Gloire : Prenez vos cliques et vos claques et allez mettre deux-trois claques.
Beauté : Vous êtes aussi onctueux/se qu’un suprême de dinde.

VERSEAU
Amour : Paraît-il que ça rend sourd.
Gloire : Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir. Désolé.
Beauté : Scoop : vous avez la sexy-attitude en vous !

POISSON
Amour : La constellation du Justin Bieber prévoit une rencontre fondamentale samedi à 20 h 15. Environ.
Gloire : Que ferait le monde sans les Poissons, franchement ? Ne changez rien, vous êtes au top !
Beauté : (à part peut-être le choix de vos sous-vêtements, parce que là… outch !)

La Casa Juna : voyage en Italie

Récemment installé place du Grand Marché, la Casa Juna est aux couleurs de l’Italie. Au menu, pizzas (dont certaines originales !), bruschettas, pâtes et assiettes de charcuterie. Miam !

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L’équipe de la Casa Juna possède une humilité qui force le respect et qui fait plaisir à voir. Travailleurs, avec l’envie de bien faire et réussir, Julie Gourdet, Nathalie Braure et Franck Tison tiennent avec amour ce nouvel établissement, petite gourmandise au parfum italien.

Outre les bruschettas et les pâtes, la Casa Juna est spécialisée dans les pizzas, cuites au feu de bois, cuisinées avec des produits locaux via des producteurs du coin. Du fait-maison, de l’artisanal.
On pourrait citer en exemple la pizza Juna, avec sa crème fraîche, ses rillons, ses amandes effilochées et son Sainte-Maure de Touraine. Parce que oui, même si elle propose aussi des classiques, la Casa Juna se distingue avec ses créations. Notre choix s’est porté sur la Dalida, une vraie surprise. Sur un lit de mozzarella, on y retrouve de jolies tagliatelles de courgettes rajoutant une plus-value à la présentation, mais aussi de l’aneth, un petit nid de crème fraîche citronnée au centre de la pizza et… de l’espadon fumé !

Aussi original que délicieux, d’autant que la pâte (« préparée sur place également », précise le chef !) est fine et légèrement croustillante, et la garniture relativement copieuse. « Il est vrai qu’on cherche à proposer des pizzas différentes et travailler sur le volume », rapportent Julie et Franck, deux hôtes impeccables, d’une gentillesse remarquable.

Côté déco, le ristorante joue la carte des murs blancs et épurés, sur lesquels s’affiche une grande oeuvre pop colorée, signée du talentueux graffeur Kevin Le Gall. La Casa Juna, qui possède deux salles et bientôt une terrasse, donne désormais rendez-vous aux amoureux de l’Italie. Buon appetito !

A.G.

> 18 place du Grand Marché. Ouvert 7 jours sur 7. Contact : 02 47 26 75 24 ou Casa Juna sur Facebook.
> Pizzas de 11 à 13,50 €, bruschettas à 9,50 €, salades à 13 €…

Théâtre : vivez « L’Expérience » !

La compagnie tourangelle Les 3 soeurs présente sa nouvelle création : L’Expérience. Un spectacle conçu sur-mesure pour l’espace culturel La Parenthèse à Ballan-Miré.

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C’est promis, l’avis du public sera pris en compte.

Godot est là. Venu du futur pour annoncer un message d’importance capitale : l’humanité est en danger. Ces trois émissaires – Lycos, Electra et Atari – réussiront-ils à conjurer le sort ? Leur mission : accueillir un homme augmenté, sur lequel repose désormais l’avenir de l’humanité. Sera-t-il à la hauteur ? « S’il échoue, l’humanité est perdue », annonce Electra. Suspense…

Sur l’histoire, vous n’en saurez pas plus. C’est que les deux créatrices du spectacle, Elsa Adroguer et Sonia Fernandez Velasco, de la compagnie tourangelle Les 3 sœurs, tiennent à garder le mystère. Tout juste distillent-elles quelques informations : « Le public sera aux manettes et son avis comptera, un peu comme dans les livres dont vous êtes le héros. » Avec en prime, une « expérience sensorielle », proposée dans le cadre d’un parcours théâtral multimédia. « C’est un concept singulier à découvrir le jour-J », résument les deux comédiennes. La grande première sera le samedi 2 décembre. Au programme : l’épisode 1 d’une nouvelle forme théâtrale.

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Les émissaires de Godot accueillent l’homme augmenté.

Pour le créer, la compagnie a bénéficié de quatre jours de résidence à La Parenthèse à Ballan-Miré. Ouvert depuis un an, cet espace culturel communautaire comprend une salle de spectacle de 300 places ainsi qu’une médiathèque dotée d’un bel équipement multimédia, avec un espace dédié aux jeux vidéos. « Nous disposons d’ordinateurs reliés à la fibre, de tablettes, de 8 postes de jeux avec 16 consoles dernière génération… », liste Sandrine Janvier, chargée de mission à la culture à la ville de Ballan-Miré.

Cet espace, la compagnie Les 3 sœurs l’a pleinement investi. « Nous ne souhaitions pas créer un spectacle, puis le vendre à divers programmateurs. La marque de fabrique de notre compagnie, c’est le sur-mesure, précise Elsa Adroger. Nous inscrivons notre création dans la dynamique du lieu. » À La Parenthèse, « c’est l’envie de promouvoir ce nouvel espace et de rassembler ses différents publics. ».
Le challenge relevé par la compagnie ? Réunir les fans de jeux vidéos, les amateurs de théâtre, les lecteurs… Autre spécificité : le projet s’est construit avec l’équipe de La Parenthèse : informaticien, jeunes en service civique, chargés de mission, régisseur… « Notre concept intègre le lieu et les personnes, poursuivent les comédiennes. Nous avons proposé aux agents de s’investir dans le spectacle. La création s’enrichit ainsi de leurs compétences. »

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Quand les codes de la science-fiction rencontrent ceux du théâtre de boulevard

L’équipe s’est mobilisée au-delà d’un accueil classique de résidence d’artistes : dans la préparation du spectacle, le développement d’outils spécifiques, le soir de la représentation… « C’est un partenariat étroit. Nous sommes quasiment dans l’esprit d’une coproduction, ajoute Sandrine Janvier. Par ailleurs, j’apprécie particulièrement la transversalité du projet. » Une transversalité qui se retrouve dans l’écriture. « Nous avons mélangé les codes de la science-fiction et du théâtre de boulevard. Nous avons travaillé sur l’image. Ça donne un objet hybride, un peu à notre sauce », décrit Sonia Fernandez Velasco.
Un objet non identifié ? En tout cas, cette forme originale est l’occasion de relier l’expression artistique et l’utilisation des nouvelles technologies. Mais ce n’est pas tout. Elle présente un autre objectif : servir le fond. Car le spectacle traite des émotions et de l’empathie, cette capacité à se mettre à la place de l’autre, à percevoir ce qu’il ressent. « Comment les émotions des uns et des autres interagissent ? C’est un sujet qui nous tient à cœur. Il nous pose question au quotidien », remarque Elsa Adroguer.

Un projet du troisième type, donc, que ses créatrices aimeraient décliner, sur d’autres thèmes à La Parenthèse ou dans d’autres lieux. L’histoire ne fait que commencer.

Par Nathalie Picard

En savoir plus :

L’Expérience – Épisode 1.
Parcours théâtral multimédia. Piloté, écrit et mis en scène par Elsa Adroguer et Sonia Fernandez Velasco (compagnie Les 3 soeurs) avec Elsa Adroguer, Sonia Fernandez Velasco, Julien Pillot, Mikaël Teyssié et la participation des agents de la Parenthèse. Soutien logistique et humain de La Charpente et de la compagnie Oculus.
> Samedi 2 décembre à 20 h 30, à La Parenthèse, 14 boulevard Léo Lagrange à Ballan-Miré. Durée : 1 h 40. Tout public (à partir de 6-7 ans). Tarifs : 6 €/4 €/3 €.
> Renseignements : service culturel au 02 47 68 99 90. service.culturel@mairieballan-mire.fr ou sur la billetterie en ligne.

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L’homme augmenté sera-t-il à la hauteur ?

Le Bonhomme de neige : thriller embarrassant

Adaptation du best-seller glaçant, le Bonhomme de neige est loin, très loin de son modèle. Un thriller qui s’annonçait grandiose mais qui, soucis au tournage oblige, laisse froid.

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Il y en avait, pourtant, des talents réunis… Côté distribution, avoir droit à Michael Fassbender, Rebecca Ferguson, Charlotte Gainsbourg, Val Kilmer et Chloë Sevigny. Mieux encore, compter sur Tomas Alfredson aux manettes, le réalisateur de La Taupe ou de l’excellentissime Morse. Enfin, sublimer le tout avec Martin Scorcese comme producteur.
Mais non, les beaux noms ne font pas tout.

La preuve avec Le Bonhomme de neige, alias The Snowman en V.O. Tout débute pourtant bien pour cette adaptation d’un roman policier à succès, histoire d’un serial-killer qui laisse des bonhommes de neige sur les lieux de ses crimes. La séquence d’ouverture, glaçante (père violent + suicide d’une maman + garçon terrifié), offre une entrée en matière sèche et intrigante. On admire alors à quel point Tomas Alfredson maîtrise sa mise en scène.
À travers des paysages spectaculaires (une Norvège hivernale, désertique et enneigée), le cinéaste déroule un cadre somptueux.

Mais cette beauté visuelle ne rattrapera jamais un film laborieux et brouillon, pourtant gorgé de bonnes idées. Difficile d’entrer dans un récit où le suspense policier est plat, où le spectateur ne participe pas.
Il faut dire que le réalisateur a récemment avoué que son temps de tournage avait été « trop court, car nous n’avions pas le scénario en entier avec nous » (!).
Le résultat est malheureusement flagrant à l’écran : trous noirs, incompréhensions, intrigue écrite avec des moufles… Pire encore, le casting, en pilotage automatique, peine aussi à rattraper l’ensemble.

L’impact est amoindri, Le Bonhomme de neige fond doucement au long de ces deux longues heures. The Snowman n’est donc pas un mauvais film. Il n’est simplement pas à la hauteur des attentes.

Aurélien Germain

> Thriller/policier, de Tomas Alfredson (USA/Suède). Avec Michael Fassbender, Rebecca Ferguson, Val Kilmer…
> NOTE : 2/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=fMC_Ppwomik[/youtube]

Cet hiver, nouveau dispositif pour les femmes en détresse

Grâce au CHU de Tours et à la Croix Rouge, un dispositif d’hébergement hivernal est mis en place pour les femmes en détresse et à la rue.

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(Photo archives NR)

Mardi 5 décembre, c’est dans l’enceinte du CHU de Tours qu’un nouveau dispositif d’hébergement d’urgence ouvrira pour l’hiver, jusqu’au 31 mars.
Ce lieu est réservé aux femmes en détresse – de plus en plus nombreuses malheureusement – qu’elles soient seules ou avec enfants.

L’idée vient de l’hôpital et de la Croix Rouge qui, pour l’occasion, se sont associés. C’est le 115 qui fera le lien, afin qu’elles soient prises en charge.

Ces femmes à la rue seront donc logées et réparties dans une vingtaine de chambres situées dans une enceinte de l’hôpital Bretonneau. Les enfants en bas âge auront eux aussi droit à des lits (cinq au total).

Un travailleur social, ainsi que des agents d’accueil, seront présents. Cette initiative est une première en région Centre Val-de-Loire. À Tours, une personne à la rue sur trois est une femme.

#WTF 51 : des excuses pour un train en avance !

Vous avez toute l’information inutile, insolite et #WTF ? Rassurez-vous, c’est séance de rattrapage sur tmvtours.fr !

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> Au Japon, la ponctualité, c’est sacré ! Une compagnie ferroviaire s’est excusée de « l’énorme gêne occasionnée » auprès de ses usagers par l’un de ses trains qui était parti… avec 20 secondes d’avance. Le départ ayant eu lieu à 9 h 44 et 20 secondes au lieu de 9 h 44 et 40 secondes, la compagnie a tout de même précisé que personne ne s’était plaint (Ah bon ??).

> Adeptes du bon goût, ceci est pour vous : la marque anglaise Contrado propose des sous-vêtements couleur pastel, avec un effet « poils de licorne arc-en-ciel » au niveau du pubis. Mais vous pouvez aussi opter pour les leggings donnant l’illusion d’une queue de licorne sur les fesses. Ouf.

> L’homme produisait du vin il y a 8 000 ans ! C’est ce qu’ont déduit des chercheurs et des archéologues qui ont retrouvé une très vieille jarre de vin. Ils ont détecté des résidus du précieux nectar dans cette poterie au sud du Caucase. « Cela suggère que la Géorgie est sans doute au coeur du berceau de la domestication de la vigne et de la viticulture », a résumé Patrice This, directeur de recherche à l’Inra, auprès de l’AFP.

> En Argentine, les pompiers ont dû abattre un mur pour pouvoir sortir de chez elle Isabelle, 32 ans et 340 kilos.

> Un couple de Français a été interpellé à Venise pour avoir volé une gondole. Les amoureux, plutôt novices en matière de navigation, avaient écrasé leur embarcation contre d’autres bateaux. Repêchés « transis de froid », ils ont été mis en examen pour « vol aggravé et possession illégale d’un couteau » utilisé pour détacher la gondole et devront payer les dommages qui pourraient grimper jusqu’à 50 000 €. Chéros la balade

Nouvel élan (vert) pour la littérature jeunesse

Du 29 novembre au 4 décembre prochain, se tiendra à Montreuil le 33e Salon du livre et de la presse jeunesse. Parmi les 200 exposants seront présentes les éditions corpopétrussiennes de l’Élan vert qui fêteront leurs 20 ans en 2018.

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9 h 30. Dans leurs bureaux de Saint-Pierre-des- Corps, Julia et Amélie nous accueillent. Glwadys est déjà derrière son ordinateur. L’équipe de l’Élan vert est presque au complet. Chloé est à Paris. Jean-René à Niort. Partout, des livres, des cartons, des couleurs. Pas de doute, on est bien chez un éditeur jeunesse.

Créée en 1998, la maison de l’Élan vert s’est d’abord spécialisée dans la traduction d’ouvrages pédagogiques venus d’Angleterre et du Québec. Pendant huit ans, elle affine son implantation dans le milieu scolaire. Mais en 2007, changement de cap. « On avait envie de créer nos propres albums, de se tourner vers le grand public, tout en restant capables de pénétrer dans les écoles et les bibliothèques », raconte Amélie Léveillé, fondatrice et directrice éditoriale.
Objectif atteint avec la collection Pont des arts, créée cette même année 2007 et publiée en partenariat avec le réseau Canopée, éditeur de ressources pédagogiques. Car la collection a l’avantage de faire découvrir une oeuvre et son artiste, non pas par la voie du documentaire, mais par la fiction. Chaque album raconte une histoire, écrite par un auteur à partir d’un tableau, d’une sculpture, d’une photo ou autre. Elle est ensuite mise en image par un illustrateur contemporain.
« Nous suivons cette collection depuis le début, explique Gaëlle, libraire jeunesse au Centre culturel Leclerc de Blois. Au départ, elle était surtout connue des enseignants, mais petit à petit, elle s’est élargie au grand public. »

Aujourd’hui, c’est elle qui fait la notoriété de l’éditeur. « L’Élan vert est vraiment connu et reconnu pour cette collection, témoigne Hélène, libraire chez Libr’enfant à Tours. Le reste de leur production est beaucoup plus discret. » Pourtant, la maison d’édition dispose d’un catalogue généraliste de quelque 120 ouvrages (hors Pont des Arts). De la petite enfance à l’humour en passant par les cahiers d’activités, on gravite autour des thèmes classiques de l’album jeunesse : colère, amitié, nature, etc.

« Depuis 20 ans, on se construit, on travaille notre matière, on grandit, résume Amélie Léveillé. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on n’est certes peu connu mais nos livres se vendent. En France et à l’étranger. On connaît actuellement un développement économique important. C’est maintenant que ça se passe pour l’Élan vert. » Pour 2018 et ses 20 ans, l’éditeur entend sortir de l’ombre. De nombreux projets sont dans les tuyaux. Attention, petite exclu rien que pour vous : les collégiens auront leur propre série !

Par Jeanne Beutter

Backstage : le resto rock

Un nouveau venu est arrivé rue Palissy ! Accolé au Vinci, le Backstage joue la carte de la musique et du rock. On a testé…

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La « première » de ce nouveau bar-brasserie a eu lieu le jeudi 19 octobre. Le gérant espère que la tournée tourangelle sera la plus longue possible.
Installé le long du Vinci, à sa droite, rue Bernard-Palissy, le Backstage s’est implanté dans une ancienne boutique de vêtements. Les escaliers en bois et les mannequins ont été remplacés par des fauteuils Club en cuir, des flight-cases transformés en tables basses, des guitares au mur et une scène en hauteur dont les instruments semblent encore attendre leurs rockeurs.

D’après le gérant, installé derrière son bar où les pompes à bière sont décorées de micros, ce nouvel endroit souhaite offrir aux spectateurs du Vinci, les coulisses auxquelles ils n’ont pas accès. Ouvert tous les jours, toute la journée, c’est une idée pour déguster un arsenal de planchettes de charcuterie et de fromages (et de légumes) autour d’un verre avant un concert (entre 8 € et 16 €).
Les produits viennent notamment de la Maison Hardouin et de chez Rodolphe Le Meunier. Et pour ceux qui souhaitent un « vrai » repas, le restaurant sert jusqu’à 23 h 45 les soirs de spectacles (22 h en temps normal). L’ardoise simple évolue chaque jour au gré des arrivages. Une entrée à 6 € pour des oeufs durs mayonnaise ou un velouté maison ; une cuisse de canard confite ou un dos de cabillaud à 14,90 €, accompagné de pommes de terre ou d’une purée de panais ; en dessert, un crumble poire pomme ou une crème brûlée à la pistache pour 6 €.

La carte des boissons rappelle même les pochettes des albums d’Iron Maiden ou AC/DC. Seul bémol lors de notre passage à midi, la radio en fond sonore qui passe du Cloclo… Vivement une programmation de concerts dans ce bar !

> Backstage, 75 rue Bernard-Palissy à Tours. Ouvert tous les jours. De 9 h 30 à 1 h, du lundi au samedi et de 10 h à 22 h, le dimanche. Services du déjeuner et du dîner.
> Réservations au 09 73 50 22 67. Infos sur leur page Facebook

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Changer la housse de couette ? Ce n’est plus une corvée !

Changer sa housse de couette, une corvée ? Benjamin Rimajou, inventeur de 33 ans, a trouvé la solution avec Hopoli et, par la même occasion, une reconversion.

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« On connaît tous la technique du fantôme, les bras tendus dans la couette… », illustre Benjamin Rimajou que l’on rencontre chez Mame, dans les locaux du FunLAB, le fab lab tourangeau.

Ce geste du quotidien peut s’avérer très fatigant lorsque l’on a quatre enfants ou que l’on doit faire tourner un gîte en pleine saison.
Et même lorsqu’il n’y a qu’une seule housse de couette à changer, on s’en fait parfois tout une montagne.

C’est donc assis dans son canapé, le 31 mars 2016, que Benjamin a trouvé une solution à cette corvée. Il avait alors tout le temps de réfléchir. Animateur radio pendant huit ans (Brest, Lille, Bayonne…), le jeune homme à la moustache dynamique, originaire de Pau, avait finalement choisi Tours en 2015 pour trouver un nouveau métier.
Bricoleur dans l’âme, il pensait se diriger vers un CAP menuiserie mais ses idées l’ont rattrapé. Ni une ni deux, il court au magasin de bricolage, achète deux pinces et deux patères qui s’accrochent sur une porte, assemble le tout… et « eurêka ! », ça fonctionne ! Les pinces viennent alors, comme une seconde paire de mains, accrocher les extrémités de la housse de couette. Une fois à l’intérieur de sa housse, la couette est à son tour bloquée par les pinces et il devient facile de tendre le tout. « J’ai tout de suite senti qu’il y avait quelque chose à exploiter », décrit l’inventeur.

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Tout juste inscrit au FunLAB, il s’y rend presque tous les jours. « Je n’avais pas d’atelier à la maison, ni les moyens de faire réaliser les prototypes par un bureau d’études. Au lieu de payer 10 000 €, j’ai déboursé 180 € seulement et passé des heures à y travailler. » Après un an et demi, 25 prototypes réalisés avec une imprimante 3D, 3 modèles en acier, un gros coup de pouce pour le design, son Hopoli (comme Hop, au lit !) est enfin prêt. Il a également déposé un brevet qu’il a lui même rédigé « avec l’aide de l’Association des inventeurs et créateurs de Touraine. J’ai dépensé 300 € au lieu de 5 000 € ».
Autodidacte jusqu’au bout, il a réalisé son site internet, les modes d’emploi et les premiers tests avec ses voisins à La Riche. Benjamin, déjà primé trois fois pour son projet, passe par un financement participatif de 10 000 € sur la plateforme Kickstarter. « Les gens peuvent acheter le Hopoli en amont et je pourrais lancer la production en juin 2018 », précise Benjamin tout sourire, qui a atteint dès la première semaine 65 % de son objectif de financement. Un Esat de Tours-Nord s’occupera également d’une grande partie de la fabrication et les pièces seront usinées en Europe.

Benjamin devrait investir un local dans six mois et créer deux emplois pour l’aider d’ici un an. Une aventure qui ne fait que commencer pour celui qui possède un carnet rempli d’idées pour nous faciliter la vie au quotidien.

>>En savoir plus sur hopoli.fr

Portrait par Pauline Phouthonnesy.

TOP 4 : Vikings, la série

Par Odin ! Fin novembre, Vikings revient pour sa saison 5. Quatre choses que vous ignorez (peut-être) sur l’une des meilleures séries au monde (chut, on a raison d’abord !).

LAGERTHA KARATÉKA

Dans la série, la sublime Lagertha – jouée par Katheryn Winnick – dézingue ses opposants à coup d’épée. Dans la vraie vie, mieux ne vaut pas l’énerver non plus : l’actrice est ceinture noire de karaté et de taekwondo. Et pan.

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TOURNAGE IRLANDAIS

Oubliez la Scandinavie propre au peuple Viking : le réalisateur Michael Hirst a préféré poser ses caméras… en Irlande ! Un choix financier pour la production (remises de charges oblige). Seuls quelques plans viennent de Norvège.
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GIRL POWER

Dans la série, les femmes sont aussi importantes que présentes. À l’époque aussi, puisque la femme avait un rôle vital dans la société viking : elles étaient libres, respectées, pouvaient divorcer et partaient aussi combattre.
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PAS TAPER !

Alexander Ludwig (Bjorn dans la série) a précisé dans une interview qu’il avait dû dire « à des fans un peu fous dans un bar » qu’il n’était pas un vrai Viking, étant donné que ces derniers… voulaient carrément se castagner avec lui.
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Horoscope WTF du 22 au 28 novembre 2017

Fuyez, pauvres fous : l’astrologue est de retour. Les femmes et les enfants d’abord !

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BÉLIER
Amour : Vous avez un truc qui vous colle encore au cœur et au corps.
Gloire : Du coup, lavez-vous, ce serait pas mal.
Beauté : Vous êtes mi-corbeau, mi-pigeon, vous êtes… un COURGEON !

TAUREAU
Amour : Taureau, ça rime avec Gémeaux et Verseau. Ça va, tranquilou le triolisme ?
Gloire : Tsss, frauder les transports en commun à votre âge, franchement…
Beauté : VOUS là, vous êtes la fierté de cette ville !

GÉMEAUX
Amour : En toute honnêteté, vous trouverez l’amour de votre vie à vos 78 ans. Et côté vérité astrologique, on est plutôt béton à tmv.
Gloire : Olala, mais arrêtez de parler si près du visage des gens. C’est agaçant.
Beauté : Vous êtes tout de même plus Justin Bridou que Justin Bieber.

CANCER
Amour : L’équivalent de la pizza à l’ananas : inutile.
Gloire : Allez, au boulot les bulots !
Beauté : Physiquement, il se pourrait bien que votre futur enfant soit un croisement entre Kev Adams et Arielle Dombasle.

LION
Amour : Et alleeeez, ça roucoule et ça salit partout. Z’êtes un pigeon ou quoi ?
Gloire : Aaaah, pour raconter des cochoncetés, le Lion est toujours là hein !
Beauté : Rassurez-vous, personne n’est responsable de sa tête le matin.

VIERGE
Amour : Mmh… glps, euh. Tant qu’on a la santé, n’est-ce pas ?
Gloire : Viser la lune, ça n’vous fait pas peur, même à l’usure vous y croyez encore et à cœur.
Beauté : Bon sang, vous avez quel âge pour porter un pyjama pareil ?!

BALANCE
Amour : Yihaaa, c’est la Guerre des étoiles dans votre slip !
Gloire : Prévenez votre boss. Inutile de se lever demain, cette semaine craint du boudin.
Beauté : En parlant boudin, comment va votre ex ? HAHA.

SCORPION
Amour : Bientôt un polichinelle dans l’tiroir, comme on dit héhé.
Gloire : Vous êtes emporté(e) par votre élan (mais du coup, attention, ça court vite ces bêtes-là).
Beauté : Sympa cette crinière de poney.

SAGITTAIRE
Amour : Eh bé, quel gâchis mon gros kiki…
Gloire : Vous êtes au bout du rouleau (et qu’est-ce que ça peut être gênant aux toilettes !)
Beauté : Born to be a larve.

CAPRICORNE
Amour : Euh, vous ne voulez pas un whisky d’abord ?
Gloire : Wow, vous êtes bac + 8 en premier degré…
Beauté : Coucou les rageuuuux ! Allez, bonne semaine !

VERSEAU
Amour : Vous êtes aussi difficile à emballer qu’un cadeau de Noël, quel enfer.
Gloire : C’est l’histoire d’un mec, il entre dans un bar avec un pantalon jaune et commande un verre. Et le tenancier lui répond : « Oui, mais seulement la droite », hahaha.
Beauté : (vous avez pigé la blague ?)

POISSON
Amour : Cher capitaine, vous êtes l’unique responsable de votre naufrage.
Gloire : Tout le monde sait que vous écoutez Céline Dion en cachette.
Beauté : Trop de méchanceté + culpabilité = désolé, vous êtes le signe le plus mignon de toute la planète de l’univers du firmament.

Violences sexuelles : « Le corps finit toujours par parler »

Cette semaine, l’association SVS 37 organise une expo-vente d’art contemporain pour dire stop aux violences sexuelles et qui aidera les victimes, tout en sensibilisant l’opinion publique. Catherine Raynaud, sa présidente, nous en dit plus.

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Pouvez-vous présenter l’association SVS 37 ?
SVS 37, c’est la plate-forme départementale en Indre-et- Loire de l’association nationale Stop aux Violences Sexuelles. SVS 37 a été créée il y a trois ans, car il fallait une entité en Touraine. Nous avons donc constitué une vie associative, avec une réunion par mois, ainsi que des conférences : nous avons par exemple accueilli Sophie Chauveau, auteure de La Boutique des pervers. En septembre, un centre de formation SVS a ouvert à Tours-Nord. Son axe de travail est la formation des professionnels, que ce soit du monde médical ou scolaire. Parce qu’un médecin n’aura eu à ses débuts que deux heures de cours sur les violences sexuelles. Malgré leurs qualités, ils ne sauront pas forcément gérer quelqu’un qui a un problème et n’oseront pas poser la question de la violence sexuelle. C’est pour cela que SVS a d’ailleurs été lancé par une gynécologue. L’asso veut montrer que ce qui fait mal aux adultes et aux enfants, fait du mal dans le temps (*). Le corps finit toujours par parler.

Vous parliez aussi du monde scolaire. Comment se traduit votre rôle dans ce domaine ?
C’est de l’information. Nous avons mis en place des protocoles pour les tout-petits et les plus grands. L’association réalise des séances inspirées de méthodes utilisées au Canada, un pays très en avance sur cette thématique.

Comment est née cette idée d’expo-vente Rep’Art ?
Rep’Art signifie « réparation par l’art ». L’idée a été lancée il y a deux ans. C’était difficile à mettre en place au début, puis tout s’est enchaîné. L’expo-vente regroupera 27 artistes contemporains qui proposeront trois ou quatre œuvres chacun. Eux-mêmes fixent leurs prix et 60 % du fruit de la vente reviendront à notre association ! Mais il y aura aussi six conférences. Deux sénatrices, Muguette Dini et Michelle Meunier, seront présentes : elles ont travaillé sur le projet de loi sur la protection de l’enfance.

Pouvez-vous nous en dire plus ?
Elles parleront de l’importance de l’allongement de la durée de prescription. Ce projet de loi concerne les jeunes qui ont été agressées avant leurs 18 ans. Aujourd’hui, elles ont vingt ans pour porter plainte. Or, quand une agression survient, il se passe très souvent une amnésie post-traumatique, dû au choc important. La victime vit « normalement » et, un jour à 30, 40 ou même 80 ans, l’amnésie peut se lever ! Nous nous battons pour l’imprescriptibilité totale.

Votre expo-vente intervient pile pendant la Journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes… 23172894_164205384175216_678108134434941778_n
Oui tout à fait. Mais je dois préciser que SVS s’occupe surtout la ligne médicale. D’autres associations tourangelles sont dans le social et le font très bien. SVS pense aux conséquences très graves au niveau de la santé. Nous avons notamment mis en place un atelier thérapeutique d’escrime qui aide dix anciennes victimes. C’est une chose que nous souhaiterions pérenniser. En ce sens, les bénéfices récoltés durant Rep’Art pourront nous aider.

Sur sa plaquette informative, SVS 37 dit : « La violence engendre la violence ». Le premier pas pour briser ce tabou, c’est quoi ? Laisser la parole s’ouvrir ?
Un enfant abusé dans son enfance ne le sait pas : c’est une problème de référence. Si son père – une figure paternelle – le viole, il ne sait pas que c’est mal, sauf s’il est informé. Tout le monde doit savoir que certaines choses ne sont pas admissibles. Le premier pas, c’est la formation, la formation et la formation : il faut former les soignants sur les signes importants, comme remarquer un enfant qui se lave les mains 20 fois par jour, ou qui reste des heures sous la douche à se nettoyer par exemple.

C’est ainsi qu’on pourra aussi sensibiliser au mieux l’opinion publique ?
Oui. Une femme sur quatre, un enfant sur cinq et un homme sur six ont été ou sont victimes de violences sexuelles. On doit s’adresser à eux, savoir leur parler.

Vous êtes la présidente de SVS 37 : comment percevez-vous l’ampleur du problème au niveau local ?
Dans le département, les violences sont en hausse. Les chiffres ont augmenté. C’est peut-être lié au fait que la parole s’ouvre aussi.

Cette augmentation des chiffres vous démoralise ?
Non, car je me dis que les gens parlent. Je vois aussi le travail de l’association, il y a aujourd’hui 40 plate-formes SVS en France. Je pense aussi aux sages-femmes. Elles sont au cœur du problème et voient tout ça. Quand une femme est enceinte, c’est à ce moment qu’on peut travailler et l’aider.

(*) L’association SVS indique que la violence sexuelle engendre des dégâts psychiques, psychiatriques et somatiques : le corps « parle » via d’authentiques maladies dermatologiques, pneumologiques, cardiologiques, cancers et maladies auto-immunes…

Propos recueillis par Aurélien Germain

REP’ART : EXPO-VENTE

> L’exposition-vente Rep’Art, organisée par SVS 37, aura lieu les 25 et 26 novembre, de 10 h à 20 h, à la Maison des adolescents au 66 bd Béranger, à Tours. Vernissage le vendredi 24 novembre, à partir de 18 h, même lieu. > Catherine Barthélémy, marraine de l’événement, sera entourée de peintres, sculpteurs, céramistes, photographes : Michel Audiard, Zazü, Lyd Violleau, Philippe Lucchese, Nathalie Chossec, Jane Caro, Laurence Dréano, Véronique Heim, etc.
> Les visiteurs pourront acheter les oeuvres exposées. Les fonds obtenus serviront à financer les actions 2018 de SVS 37, comme l’atelier thérapeutique et la formation des bénévoles qui s’engagent dans les actions en milieu scolaire.
> Conférences à l’hôtel Océania L’Univers, le 25 novembre, de 10 h à 17 h.
> Informations sur stopauxviolencessexuelles.com ou, au niveau local, sur facebook.com/SVS37

L’Expérience interdite : un remake bien plat

Cette semaine, sort en salles L’Expérience interdite. Ce remake du film signé Joel Schumacher (1990) tombe vite à plat, incapable de ressusciter l’esprit de la version d’origine.

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Les studios hollywoodiens ont une fâcheuse tendance. C’est celle de pondre à foison des remakes d’à peu près tout et n’importe quoi. Rebelote ce mois-ci avec l’inutile resucée du Flatliners daté de 1990.
Près de 30 ans plus tard, c’est Niels Arden Oplev, auteur du film Millénium, qui s’y colle, proposant sa nouvelle version de l’Expérience interdite, récit d’étudiants en médecine qui testent sur eux-mêmes de mini arrêts cardiaques, afin de faire l’expérience de mort imminente et découvrir ce qu’il se passe dans l’au-delà.

De ce merveilleux postulat de départ, le film d’origine offrait un moment alliant science, surnaturel et frissons avec brio. Pour ce remake, massacré par ailleurs par la critique internationale, Niels Arden Oplev a bien du mal à s’en sortir. L’exercice est vain, le scénario mécanique, l’ennui guette dès la fin du premier acte et le réalisateur peine à ressusciter correctement l’esprit originel. Exploitant ses thèmes avec difficulté, la nouvelle mouture tourne en rond. Fonctionnant sur un schéma redondant, elle s’enferme rapidement et perd toute sa magie.
Et, pire encore, vire au ridicule quand elle s’essaye à l’horreur, via des procédés éventés et clichés (ah, le coup du cadavre dans la baignoire).

Si le casting tente de s’en sortir dignement (Nina Dobrev notamment) et que l’univers médical est bien dépeint (teintes artificielles et photographie froide), ce Flatliners de 2017 reste plutôt pauvre et aseptisé face à son modèle. Difficile, donc, de séduire les nostalgiques du premier film… Mais aussi les amateurs de fantastique qui auraient voulu se mettre sous la dent autre chose qu’une production neurasthénique ayant bien besoin d’un coup de défibrillateur.

Aurélien Germain

> Fantastique/Science-fiction, de Niels Arden Oplev (USA). Durée : 1 h 41. Avec Nina Dobrev, Diego Luna, Ellen Page…
> NOTE : 1,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=k4x1bpAjwi8[/youtube]

CHU de Tours : nouveau service de néonatalogie

L’hôpital Bretonneau de Tours possède maintenant 3 800 m2 dédiés à la nouvelle unité néonatale.

(Photo Julien Provost)
(Photo Julien Provost)

Il doit entrer en service en janvier 2018, mais ce week-end, il a exceptionnellement ouvert ses portes au public.
Le futur service de néonatalogie de l’hôpital Bretonneau a effectivement dévoilé ses 3 800 m² aux curieuses et curieux.

Plus moderne, cette nouvelle unité néonatale regroupera sur un seul site l’obstétrique, la néonatalogie et le centre de nutrition. Près d’une cinquantaine de nouveaux-nés, prématurés ou malades, ainsi que leurs parents, pourront être accueillis en ce lieu. On compte aussi seize lits en réanimation, neuf en soins intensifs et dix-huit en soins continus.
Des mamans en situation de handicap pourront également être admises, grâce à des chambres individuelles spéciales.

Enfin, cette nouvelle unité néonatale possédera une « chambre interventionnelle présentant des caractéristiques proches des conditions d’un bloc opératoire », a précisé le Dr Dominique Saillant, chef de service. « Cela permettra de réaliser des interventions sur des bébés qui ne sont pas transférables. »

Christelle Thierry : place à la jeunesse !

À 40 ans, Christelle Thierry a quitté le milieu parisien de la finance pour ouvrir le Café pouce à La-Ville-aux-Dames. Un lieu où les enfants et les poussettes sont les bienvenus.

Christelle Thierry

SA TOURAINE ADOPTIVE

Originaire de Melun, elle a quitté la vie parisienne sans regret. « J’aime retourner à Paris de temps en temps, mais je trouve la ville trop bruyante, trop polluée. Les Parisiens vivent chacun dans leur coin. Les Tourangeaux, eux, sont plus ouverts. » Installée à Saint-Avertin, elle apprécie la proximité du domaine de Cangé et de sa médiathèque bien fournie.
« Pour les enfants, c’est super ! Le week-end, à 20 kilomètres à la ronde, il y a un large choix d’activités : expos, spectacles, sorties de plein air… Ce n’est pas très cher et accessible sans perdre une heure dans les bouchons. »

SON CHANGEMENT DE VIE

Avant, elle était secrétaire générale d’un cabinet de conseil auprès d’experts comptables à Paris. « Comme mon mari avait la possibilité de muter facilement, nous avons décidé de nous installer en province il y a trois ans. Parmi les villes à 1 heure de Paris, c’est Tours que nous avons préféré. » Commencent alors, pour Christelle, des navettes quotidiennes pour aller travailler à la capitale.
« J’aimais mon travail, je ne voulais pas le quitter. » Puis son deuxième enfant est arrivé, il y a 20 mois, et avec lui l’envie de se poser. « Comme je ne trouvais pas de travail me plaisant sur Tours, j’ai décidé de le créer. » Une décision prise en début d’année, puis tout s’est enchaîné. Ce qu’elle apprécie dans son nouveau métier ? « Les échanges. C’est plus humain que la finance ! »

SA PASSION

La lecture. Au Café pouce, il y aura des livres pour tous. Déjà, quelques albums jeunesse sont installés dans des bacs. Christelle compte ajouter une grande bibliothèque pour les adultes, avec des livres sur la parentalité ou des romans se lisant rapidement. Son fournisseur ? Sa bibliothèque personnelle. « J’adore lire des romans policiers, des BD… J’aime vivre l’histoire avec le personnage principal, analyser les relations. Il m’arrive souvent de prendre des notes, mais pas sur le livre. Jamais je n’en abîmerais ou jetterais un. Un livre, c’est une oeuvre, comme une peinture ou une sculpture. »

SA FAMILLE

Grâce à son nouveau métier, Christelle peut rentrer plus tôt chez elle le soir. « Avant, j’arrivais à 20 h 30 à la maison. Désormais, je suis là vers 19 h. Je peux préparer le repas, manger avec mon mari et mes deux garçons de 6 ans et 20 mois. Je ne travaille pas le lundi, ce qui me permet d’être à 16h30 à la sortie de l’école et chez la nourrice. C’est précieux. »

SON CAFÉ POUSSETTE

Le Café pouce. Pouce comme la pause que l’on s’accorde en plein jeu ou dans un rythme de vie effréné. C’est aussi le plaisir de déguster un bon café noisette, comme l’écureuil mascotte de l’enseigne. « En tant que parents, nous recherchions un tel lieu. Dans les cafés classiques, souvent exigus, nous avons l’impression de déranger avec une poussette. Et notre aîné s’ennuie vite. »
Ici, avec 80 m², il y a de quoi garer des poussettes. Les enfants ont leur coin jeux, avec des tables et des chaises en bois adaptées à leur taille. Christelle cuisine « comme à la maison » : elle confectionne elle-même ses pâtisseries, ses yaourts et ses crèmes aux œufs. Elle compte se lancer aussi dans la restauration salée : tarte aux légumes, quiches, cakes…
Le Café pouce est ouvert depuis le vendredi 13 octobre. « Une bonne date : les 30 ans de mon petit frère. Je mise sur ma chance ! »

Par Nathalie Picard 

> Le Café Pouce est sur Facebook !

TOP 4 : enfance et remakes

Le casting de la nouvelle version du Roi Lion, prévue pour juillet 2019 par Disney, vient d’être révélé. Beyoncé prêtera bien sa voix à Nala pour ce live action. Voici d’autres projets qui détruiront (ou non) vos souvenirs d’enfance.

DUMBO

Sortie en France prévue le 29 mars 2019 (en même temps qu’aux States). Et ce sera Tim Burton, qui a déjà réalisé Alice aux Pays des Merveilles qui va s’asseoir dans le fauteuil du réalisateur. On ne sait pas encore qui jouera Dumbo, des idées ?
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MULAN

« Comme un homme… » Si vous connaissez la suite, c’est que vous êtes fan de l’héroïne chinoise. Mulan prendra vie le 31 octobre 2019, dans une version annoncée plus adulte et sans chanson selon sa réalisatrice Niki Caro. What ?!

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ALADDIN

Le tournage a déjà commencé. Près de Londres, se sont réunis le génie Will Smith, le voleur amoureux Mena Massoud et la princesse Naomi Scott. Un rêve bleu réalisé par Guy Ritchie. De Snatch à Aladdin, il n’y a qu’un tapis.

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LA PETITE SIRÈNE

Un autre classique de la bande à Mickey. Il n’y aura d’ailleurs pas un, mais deux films. Universal était aussi sur le doss’ et va prochainement sortir sa version du conte danois. Poppy Drayton devrait même parler sous l’eau.
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#WTF 50 : attaqué par les extraterrestres, il vend son ranch

Des attaques extraterrestres, un couple mal en point en plein vol, ou encore la plus grande pizza du monde à domicile : voilà l’actu insolite et #WTF.

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> Trop, c’est trop ! C’est la mort dans l’âme que John Edmonds, un Américain, a décidé de se séparer de son Stardust Ranch, en Arizona. L’homme veut effectivement vendre son bien suite à d’incessantes… attaques extraterrestres. Régulièrement dérangé, Edmonds affirme avoir déjà exterminé 19 aliens en vingt ans (pas mal comme ratio, avouons-le), à coup d’épées de samouraï. Ces saligauds d’aliens se sont même attaqués à sa femme « en la faisant léviter au-dessus de son lit », a raconté Edmonds à la télé locale, tout en montrant les blessures que les extra-terrestres lui ont aussi occasionnées. I want to believe, oui oui.

> La justice allemande a interdit à un couple d’appeler leur enfant Lucifer. Les parents ont donc choisi le prénom Lucian. > Un restaurant naturiste a ouvert à Paris. Pour les intéressé(e)s, O’Naturel propose une carte bistronomique, avec des menus entre 39 et 49 €, ainsi que des plats vegans. « Par mesure d’hygiène, les sièges sont recouverts d’une housse à usage unique », ont prévenu les gérants. (NB : non, tmv n’ira pas tester l’établissement pour sa chronique resto)

> Presque 130 ans après sa conception, Les Oliviers de Van Gogh réserve encore des surprises ! Les conservateurs du musée Nelson-Atkins ont en effet découvert le cadavre d’une sauterelle, piégée dans la peinture depuis 126 ans.

> La police East Lansing, dans le Michigan (États- Unis), a prévenu sur Twitter qu’elle spoilerait les délinquants qui finiraient au poste en révélant le dénouement des derniers épisodes de la série Stranger Things. Devant le buzz (et les jeunes qui voulaient se faire arrêter pour vérifier), la police a dû indiquer qu’il s’agissait d’un trait d’humour.

> Le pilote d’un avion a dû atterrir en urgence, à cause d’une passagère. Cette dernière, lors du vol, a profité du sommeil de son mari pour fouiller dans son smartphone. Et a ainsi découvert son infidélité. Folle de rage – et passablement alcoolisée – elle s’est mise à frapper son époux. La compagnie a donc décidé de poser son avion à mi-chemin… et débarquer le couple (qui, à cette heure, ne l’est peut-être plus forcément héhé).

> Pornhub, le site pornographique, a annoncé vouloir sponsoriser des athlètes spécialistes de sports extrêmes. Les intéressés devront postuler en équipe. Vous avez jusqu’au 1er décembre.

> La pizzeria Big Mama’s and Papa’s, à Los Angeles, permet désormais la livraison à domicile de sa Giant Sicilian. Cette pizza pepperoni, d’une taille de 140 cm², permet de nourrir 50 à 70 personnes. Si vous êtes de passage en Californie, vous pourrez déguster la bête pour la somme de 250 dollars.

A.G.

On a testé le Casse-Cailloux

Depuis cet été, le Casse-Cailloux, l’établissement situé rue Jehan-Fouquet, a un nouveau propriétaire.

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En reprenant le Casse-Cailloux cet été, Mathieu Laurendeau et son épouse Élodie s’attaquaient à un gros défi. Mais avec douceur, énergie, et professionnalisme, le jeune couple a réussi à poser ses marques et à convaincre les habitués que le changement était aussi porteur de jolies surprises. Le nom est resté, l’esprit resto de quartier aussi mais la salle a été réchauffée de quelques cadres et d’un grand miroir ; une belle collection de vinyles témoigne d’un intérêt certain des nouveaux propriétaires pour le rock.

L’ardoise est toujours réduite, avec trois ou quatre propositions d’entrées, de plats et de desserts et change au gré des arrivages et de l’envie de Mathieu. Dans l’assiette, des produits frais et des classiques saupoudrés d’un brin de fantaisie : le chef proposait ce midi-là de la beuchelle (on a passé notre tour) et de la terrine de cerf (nettement plus originale que la version au sanglier) qui a séduit notre comparse.
On a failli craquer pour le velouté de cèpes aux éclats de châtaignes mais on a finalement choisi les conchiglionis farcis au céleri et au crabe, dont la fraîcheur nous a conquis.

Côté plat, on a opté pour le T-bone de veau et ses petits légumes de saison, cuit et assaisonné à la perfection. La patronne nous a très gentiment expliqué l’origine de ce nom mystérieux mais on ne vous le dira pas, haha. Mention spéciale pour les desserts : notre co-testeur a savouré un sablé aux myrtilles et au chocolat et nous, on est prêt à revenir juste pour la brioche perdue. Et pour le sourire de la patronne. Et parce que la salle est cosy. Bref, on reviendra (en fait, on y est déjà retourné, héhé). Un seul regret : l’absence de formule midi à prix plus réduit, qui permettrait d’y passer plus souvent.

Elisabeth Segard 

> 26 rue Jehan Fouquet, Tours. Formule 2 plats à 26 €, 3 plats à 31 €, 4 plats à 37 €. Ouvert à 12 h et 19 h 30 tous les jours, sauf le mercredi midi, samedi soir et dimanche.
> Réservations au 02 47 61 60 64.

La guerre du froid n’aura pas lieu

L’hiver, pouvons-nous marcher pieds nus sur le carrelage ou sortir en tee-shirt « sans attraper froid » ? Le sujet mérite réflexion et le philosophe Maël Lemoine a enquêté.

Image2« Je serai très fier de permettre au plus grand nombre possible de Français de ne plus avoir peur des coups de froid », nous explique Maël Lemoine, pince sans rire.

Agrégé de philosophie, maître de conférences à la faculté de médecine de Tours, il y enseigne depuis quinze ans la philosophie des sciences médicales. « Une discipline dont on parle rarement, sauf quand elle s’intéresse à la bioéthique ou l’éthique du soin, souligne-t-il. Je travaille sur la manière dont les sciences médicales abordent le pathologique ».

Le philosophe pousse ainsi les médecins ou futurs médecins à s’interroger sur la scientificité et ses limites et à remettre en cause nos idées reçues sur les pathologies ou notre rapport à la maladie. Une démarche salutaire dans notre société qui évacue de plus en plus la mort et la maladie derrière la barricade de la technique ou limite parfois sa réflexion à l’argument chiffré, à la posture bien/pas bien, ou au tweet assassin en 280 caractères.

Son livre Petite philosophie du rhume, ou le remède pour ne plus jamais « attraper froid », est né de querelles familiales autour de la question : peut-on vraiment attraper froid ? Il y décortique très sérieusement mais avec beaucoup d’humour, nos préjugés sur la rhino-pharyngite, contre laquelle on se prémunit généralement en s’emmitouflant d’écharpes et de pulls, afin « de ne pas prendre froid », comme disent nos grands-mères.
« Sauf que le froid ne commence pas au mois de septembre, tandis que les rhumes, si, rappelle l’auteur. Et le phénomène le plus significatif du mois de septembre pour les virus n’est pas climatique, mais académique : c’est la rentrée des classes ! » Un point pour le philosophe.
Et il marque le coup de grâce en soulignant que les Suédois prennent des bains glacés sans pour autant s’enrhumer plus que nous.

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On lui sort notre joker : pourquoi certains médecins nous conseillent-ils de nous couvrir ? « Les médecins sont des hommes comme les autres », sourit Maël Lemoine. En gros, ils nous donnent un conseil qui ne mange pas de pain, au cas où, comme le fameux pari de Pascal avec Dieu. Et nous, on jette ou on garde notre bonnet ? « Quand un résultat semble établir une thèse, on doit l’accepter en fonction de 3 choses : le prix à payer si on se trompe en acceptant la thèse, le prix à payer si on se trompe en la refusant, et, surtout, la probabilité de se tromper. Dans le cas du rhume, avoir un rhume parce qu’on ne s’est pas couvert coûte plus cher que de se couvrir. Mais la probabilité d’avoir un rhume parce qu’on ne s’est pas couvert est tellement plus faible que cela ne semble pas valoir la peine de le faire pour se protéger du rhume. »

Bref, on peut enfin jeter son écharpe (sauf si on n’aime pas avoir froid au cou).

Elisabeth Segard

PETITE PHILOSOPHIE DU RHUME,
de Maël Lemoine, 120 p., aux éditions Hermann, 9,90 €
Maël Lemoine sera en dédicace à La Boîte à livres, le 18 novembre, de 15 h à 18 h.

Horoscope WTF du 15 au 21 novembre 2017

Quel est le point commun entre les Sagittaires et la raclette ? Entre les Cancers et Gilbert Montagné ? Entre les Poissons et le mérou ? Toutes les réponses à ces questions existentielles dans l’horoscope WTF.

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BÉLIER
Amour : Faites comme la Catalogne. Proclamez votre indépendance.
Gloire : En ce moment, vous êtes aussi passionnant(e) à écouter qu’une machine à laver.
Beauté : Non mais on sait que vos muscles sont cachés, « parce qu’il fait froid », c’est bon.

TAUREAU
Amour : Hibernez. Franchement, ça vaut mieux.
Gloire : Vous êtes aussi inconcevable qu’une endive sans jambon.
Beauté : Mi-ange, mi-démon, mi-molette.

GÉMEAUX
Amour : Si j’étais vous, je resterais célibataire. Après, à vous de voir si vous voulez écouter l’astrologue génial de tmv, mais bon.
Gloire : Vous êtes entouré(e) de bulbes mous. Gloire à votre intelligence suprême !
Beauté : Ouloulou, ça sent comme chez mémé là-dessous !

CANCER
Amour : Like a viiirgiiiin… touched for the very first tiiime.
Gloire : La constellation du Gilbert Montagné est claire : vous finirez dévoré(e) par un ours.
Beauté : Vous auriez quand même plus la classe en sexe opposé.

LION
Amour : Eh bé, ça mériterait la légion d’honneur tout ça !
Gloire : Dimanche tout nu, lundi qui pue.
Beauté : Vous ressemblez à la vache qui rit. Rouge et super flippant(e).

VIERGE
Amour : Arrêtez d’insérer votre clé USB partout voyons.
Gloire : Ahah, vous appelez ça danser ? On dirait plutôt un phacochère sous LSD.
Beauté : Il faut bien des poignées pour ouvrir les portes du paradis. (oooh)

BALANCE
Amour : Le tsunami dans votre lit. Graou.
Gloire : 2017 ans plus tard, les gens vont enfin se rendre compte que vous êtes génial(e).
Beauté : Comme le dit le dicton, quand le tambour avance, la baguette recule (krrkrr).

SCORPION
Amour : Clown et acrobate à la fois : c’est un vrai cirque avec vous sous la couette.
Gloire : D’ailleurs, l’anagramme de couette est etoucte. (ce qui ne veut rien dire, il est vrai)
Beauté : D’ailleurs bis, vous seriez un sacré fantasme mondial avec des couettes. Toi aussi monsieur qui lit.

SAGITTAIRE
Amour : Votre semaine aurait pu être chouette. C’était sans compter le retour de votre ex bizarre dans votre vie. Pas d’bol mon chou.
Gloire : Arf, niveau sport avec vous, ça revient à demander des cours de zumba à un cul de jatte !
Beauté : In raclette we trust.

CAPRICORNE
Amour : Votre surnom Fornicator serait-il usurpé ?
Gloire : Non bah là, on n’a pas d’idée. Désolé.
Beauté : Vous êtes canon, mais tout de même un peu boulet (héhé).

VERSEAU
Amour : Deux choses vous perdront : la jalousie et la pizza.
Gloire : D’ailleurs, les roses sont rouges, les violettes sont bleues… ET LA PIZZA, ÇA ENVOIE !
Beauté : Pensez à sortir avec vos deux vieilles amies Prudence et Méfiance. (fiou, on s’assagit)

POISSON
Amour : Comme les Sagittaires, mais en 100 fois pire. Sorry baby.
Gloire : Espèce de bois-sanssoif !
Beauté : Au réveil, vous avez tout de même une tête de mérou.

Ô populaires zombies !

De White Zombie à The Walking Dead, en passant par les jeux vidéo et la littérature, le zombie est partout. Petit panorama, évidemment non-exhaustif, de la figure du mort-vivant dans la culture populaire.

Rien ne sert de courir, il faut pourrir à point

C’est l’histoire d’une bande de potes. La vingtaine d’âge, l’envie dévorante de prendre une caméra, mais des producteurs qui leur ferment la porte au nez. Cette bande de potes, c’est celle de George A. Romero qui veut réaliser, un beau jour de 1968, La Nuit des morts-vivants, parabole de la société américaine et critique sociale et politique acerbe.  téléchargement
À cette époque, le cinéaste aux grosses lunettes n’est pas un fanatique de l’horreur, loin de là. Mais rien de mieux qu’une production dans le genre pour être rentable. Leur budget ? 114 000 $. Le film en rapportera… plusieurs millions ! Bref, l’un des films indépendants les plus rentables de l’histoire du cinéma. Prends ça, Luc Besson.

Le « papa des zombies » s’en est allé en juillet 2017 : Romero est mort à 77 ans mais n’est pas ressorti de sa tombe, l’oeil hagard et le gémissement rauque.
En revanche grâce à lui, la figure zombiesque est définitivement entrée dans la culture pop. Son chef d’oeuvre s’est rapidement retrouvé dans le domaine public (le distributeur s’est trompé dans le titre et a oublié le copyright qui devait courir jusqu’en 2064…). Un mal pour un bien, puisque le monde entier a pu découvrir, profiter et s’amouracher des zombies qui, 50 ans après, hantent encore le cinéma, la BD, l’art, la culture au sens large.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1RJ8DyjiNBo[/youtube]

Si l’épidémie mondiale s’est développée avec Romero, les croqueurs de cervelle commencent à plaire dès les années 30. Le pionnier White Zombie, de Victor Halperin, ouvre la marche en 1932. Un titre tellement chouette que Robert Bartleh Cummings, alias Rob Zombie dans le monde de la musique metal, l’utilisera pour son groupe en 1985. White Zombie et son gros rock testostéroné aura un succès fou.

Michael Jackson est une légende

En 1954, Richard Matheson accouche sur papier de Je Suis une légende. Ce roman de science-fiction rempli d’infectés et de morts-vivants, relatant le destin du dernier homme sur Terre, inspirera le cinéma en ‘64, ‘71 et 2007, mettant en scène tour à tour Vincent Price, Charlton Heston et Will Smith.
C’est d’ailleurs – attention subtile transition – ce fameux Vincent Price qui s’occupe des voix additionnelles sur Thriller, de Michael Jackson, dans les années 80. Le clip culte issu du tube du King of Pop s’empare également de la figure du mort-vivant avec la « zombie dance », chorégraphie devenue mythique (qui ne l’a pas dansée en soirée, avec 3 grammes dans chaque œil ?).

Thriller

Tourner la page

Depuis, c’est la foire à la saucisse. La figure du zombie s’est diversifiée et popularisée. Dans le manga High School of the dead, tout débute lorsque le jeune Takashi aperçoit un de ses profs se faire dévorer par un mort-vivant, avant que les infectés se propagent. Dans Guide de survie en territoire zombie, Max Brooks – déjà auteur de World War Z – propose un manuel pour éviter de se faire « bouffer la cervelle et grignoter le gigot lors de vos balades », en rappelant que la tronçonneuse et le marteau restent des armes efficaces en cas d’attaque.

D’un tout autre style, Zombies ! Une histoire illustrée des morts-vivants est un ouvrage d’une grande précision et très bien documenté de Jovanka Vuckovic. Piochant dans les origines du vaudou haïtien et les références littéraires dans certains romans de Mary Shelley et Edgar Allan Poe, le livre exhume ensuite séries B, cultures alternatives des années 60 ou encore bandes-dessinées et jeux-vidéo.
Car ce véritable filon, l’industrie du jeu-vidéo l’a bien exploité. L’an dernier, elle a dégagé plus de 2,5 milliards de dollars sur les franchises à zombies. On citera, pour les plus connues, Call of Duty et les terrifiants Resident Evil. Mais les gamers ont aussi pu se faire grignoter par Left 4 Dead, Dead Rising, The Last of us, voire le cartoonesque Plantes contre zombies, dans lequel le joueur doit protéger son jardin (!) contre l’invasion de morts-vivants…
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Même l’art a, parfois, essayé d’obtenir sa part du gâteau (les frères Chapman, enfants terribles et provoc’ de l’art contemporain, avaient présenté une armée de zombies nazis au White Cube de Londres).
Mais c’est incontestablement le cinéma qui reste le plus gros consommateur.

Morts-vivants et moutons zombies

Gourmand – profiteur, diront les mauvaises langues (donc nous) – le 7e Art a accouché d’une pelletée de productions à intérêt variable, pépites ou pétards mouillés. Romero restant le maître incontesté, on pourrait toutefois en citer un paquet : les dignes héritiers comme Dernier train pour Busan ; les zombies nerveux de 28 Jours plus tard ; la « comédie romantique » barrée de Shaun of the Dead ; les morts-vivants gnan-gnan de Warm Bodies ; la fable SF écolo The Last Girl ; le stupide Attack of the Lederhosen Zombies… ou des déclinaisons totalement folles comme Black Sheep et ses moutons-zombies (le second degré n’est pas qu’une température…), ou bien Dead Snow et ses Nazis zombies sortis de la glace.

Alors, que ce soit dans une veine totalement déjantée (Bienvenue à Zombieland) ou plus sérieuse (Maggie, façon mélo avec Schwarzenegger), que ce soient des monuments du genre (l’excellent Dawn of the Dead en 2004, de Romero) ou des bouses intergalactiques (la farce foutraque World War Z, ses ridicules zombies et son Brad Pitt buveur de Pepsi), le mort-vivant a quitté son monde restreint de l’horreur pure pour s’ouvrir à un cinéma plus mainstream.

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Le petit écran ne s’y est pas trompé non plus : il suffit de voir la longévité de The Walking Dead, plus ou moins bien calqué sur le fantastique comic book d’origine, son spin-off Fear The Walking Dead, ou encore le surprenant Les Revenants, série 100 % made in France. Désormais, le zombie est partout. Ciné, télé, livres, mangas, jeux-vidéo… jusque dans nos rues avec les fameuses Zombie Walks, ces marches avec des participants grimés.
Toujours avide de chair fraîche humaine, il se nourrit de nous pour nourrir la culture populaire.

Le zombie est bien trop humain pour qu’on ne puisse pas ressentir un poil d’empathie et de sympathie pour lui. L’opération séduction fonctionne du tonnerre. Entre l’homme et le zombie, c’est le grand amour, finalement.

Aurélien Germain

Clémentine Hougue : « Le zombie s’est politisé »

Clémentine Hougue, 35 ans, est enseignante en communication à l’Université du Mans et possède un doctorat en littérature comparée. Cette semaine aux Salons de Choiseul, elle parlera du zombie comme personnage politique.

Clémentine Hougue.
Clémentine Hougue.

Le zombie est une figure fictionnelle. En quoi peut-elle être politisée ?
Il faut retourner à ses racines : le zombie vient du vaudou haïtien. C’est une figure plus qu’un personnage, puisque c’est une entité sans psychologie. Le vaudou haïtien a joué un rôle dans l’indépendance de l’île, c’était la religion des esclaves. Le zombie rejoue alors le symbole de l’oppression, de l’esclavage, il devient le dominé : c’est politique dès le début. Il s’est surtout politisé avec George A. Romero (réalisateur de La Nuit des morts-vivants, NDLR) qui s’inscrivait dans de grands mouvements sociaux et une critique de l’impérialisme américain. Il y a toujours eu cette question de domination : voyez avec White Zombie, le premier film zombie, de Victor Halperin (1932) et Vaudou, de Jacques Tourneur (1943). C’était dans les années 30, un écho à la crise ouvrière de 1929. Maintenant, c’est plus complexe : le zombie cristallise les angoisses post-11 Septembre.

Comment expliquer que White Zombie et Vaudou aient ainsi lancé ce mythe du zombie ? 34988-white-zombie-0-230-0-345-crop
En 1929 est sorti le livre The Magic Island de William Seabrook qui racontait son voyage en Haïti. Entre 1915 et 1934, le pays était sous occupation américaine. Puis il y a eu cet âge d’or d’Hollywood, les Universal Monsters, les acteurs comme Lugosi, etc. Le zombie est devenu une mise à distance dans le gouffre social dans lequel les États-Unis étaient plongés. Cela rend la domination très exotique. White Zombie a été un gros succès commercial…

Le thème du zombie est de plus en plus présent.
Tout est venu, comme je le disais, après le 11 Septembre 2001. Jean-Baptiste Thoret (qui a notamment coordonné l’ouvrage Politique des zombies, NDLR) l’explique : cet attentat a été une catastrophe minérale, on n’a pas vu les corps. Puis on a parlé de terrorisme, de guerres, de menaces bactériologiques… Le zombie, aussi effrayant soit-il, reste gérable. La série The Walking Dead possède des systèmes politiques énormes : et moi, si c’était la fin du monde, comment me comporterais-je ?

La Nuit des morts vivants de Romero, en 1968, est la pierre angulaire du genre. Le sous-texte politique était assez fou pour l’époque !
C’est vrai ! Avant, le zombie était sous la domination de quelqu’un. Avec Romero, il n’y avait plus de maître. Dans le film, on ne sait d’ailleurs même pas précisément d’où ils viennent. C’est une masse informe, on change de perspective. Romero parlait de lutte pour les droits civiques, de la fracture au niveau de la population, de la violence de la société.

Et, de surcroît, le personnage principal était Afro-Américain. Suffisamment rare à l’époque pour être remarqué.
Effectivement. Romero a indiqué l’avoir casté parce qu’il était simplement bon, mais il n’empêche : un héros Noir, la dimension est différente ! Là, il est l’élément rationnel. En plus, le tout est filmé comme un documentaire.

« Dawn of the dead » l’est moins…
Oui. Romero avait assisté à l’ouverture du premier Mall, ces gigantesques centres commerciaux. Il a dit que c’était un temple de la consommation, dans lequel les gens déambulaient comme des zombies.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=–IIwV_Y6VU[/youtube]

En fait, le zombie représente l’organisation sociétale ?
Son renversement, son organisation, cela dépend. Au début, le zombie, c’était la représentation dominants/dominés. Romero a tout bouleversé et montré les échecs de cette organisation. Et de nos jours, c’est variable. Mais il y a toujours cette idée d’organisation humaine. Il y a, entre les zombies et l’homme, une idée de « frontière ». Et ça, c’est politique !

Ma théorie est peut-être fumeuse, mais… la représentation la plus fréquente, c’est de tuer le zombie en touchant le cerveau. Est-ce à dire qu’au fond, le zombie est très humain ?
Ah mais de toute façon, il est chargé de son passé d’humain ! Il a encore ses anciens habits. Le zombie, c’est nous. Romero le disait : « Nous sommes des zombies. » C’était sa critique. Donc oui, votre parallèle est valable.

Vous avez travaillé sur World War Z…
Oui, sur le roman de Max Brooks. Le film, lui, évacue la question géopolitique de l’ouvrage. Le livre décrit bien, à travers des rapports secrets et des témoignages, comment les États font et gèrent cette guerre dans un monde de morts-vivants. Brooks montre comment la coopération internationale fonctionne dans une telle situation. Dans le livre, Cuba s’en sort le mieux, il y a un renversement de l’équilibre international. C’est de la science-fiction politique.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gRsdw4DoZGg[/youtube]

Personnellement, trouvez-vous votre compte dans le cinéma ?
J’apprécie The Walking Dead, série sur laquelle j’ai fait des recherches. C’est un House of cards avec des zombies ! (rires) Du côté des romans aussi, cela bouge un peu : Karim Berrouka, l’ancien chanteur de Ludwig von 88, a écrit Le Club des punks contre l’apocalypse zombie. Je redécouvre aussi certaines séries B, comme Zombie Strippers qui part du principe que Bush a été réélu quatre fois et que les clubs de striptease sont une activité illégale. Dans la série Santa Clarita Diet, il y a une femme zombifiée, mais émancipée. On y questionne la place des femmes dans la société. Être une zombie lui permet de renverser l’ordre social !

Vous intervenez donc aux Salons de Choiseul, sur le thème du zombie comme personnage politique. Une heure, c’est court !
Ah, c’est sûr. Je souhaite surtout qu’il y ait un dialogue les 15 dernières minutes. Ce sera un historique du vaudou haïtien à The Walking Dead, de la représentation des dominations à la représentation critique, jusqu’au changement de paradigme en 2001, dans le chaos politique du monde contemporain.

Propos recueillis par Aurélien Germain

> Les Salons de Choiseul, les 16 et 17 novembre, au lycée Choiseul à Tours.
> lessalonsdechoiseul.wordpress.com

Happy Birthdead : un jour (et un meurtre) sans fin

Aux Etats-Unis, le film Happy Birthdead cartonne. Mais derrière son étiquette de slasher, cette production horrifique est bien trop sage et lisse.

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Qui se cache derrière le masque du tueur ? Un méchant, un très méchant ou Kev Adams ?

L’idée de base de ce Happy Birthdead (Happy Death Day en version originale) était séduisante : Teresa, une jeune étudiante, est coincée dans une boucle temporelle la condamnant à revivre sans cesse le jour de son assassinat pour tenter de découvrir l’identité de son meurtrier caché derrière un masque…
Une tambouille qui rappellerait un mélange entre Un Jour sans fin et Scream, laissant croire à une petite production horrifique aussi jubilatoire qu’impertinente.

Seulement voilà : cette énième production Blumhouse – société de Jason Blum – tombe dans les travers qui torpillent la majorité de ses films (on parle évidemment des Paranormal Activity, Ouija & co., pas du fantastique Split).
À savoir un résultat lisse et formaté, vite vu, vite oublié.

Car malgré quelques fulgurances, Happy Birthdead n’est au final rien de plus qu’une petite série B sans prétention, suivant à la lettre le cahier des charges, jusqu’à en devenir ronflant. Relativement paresseux, il n’offre pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le salut du film vient de l’héroïne qui, malgré sa caractérisation « clichesque » à souhait (une belle blonde et ses cris stridents), parvient à provoquer l’empathie chez le spectateur alors qu’elle est passablement odieuse dans le premier acte.

Pour le reste, malgré sa relative efficacité, Happy Birthdead tourne rapidement en rond. S’alignant sur les poncifs du genre (les codes du slasher sont respectés, il y a un tueur masqué, un timide gentil choupinou…), le film de Landon reste un pop corn movie bien trop sage (oubliez les effusions de sang et l’horreur pure et dure).
Pas bien méchant, tout juste anecdotique, Happy Birthdead convient le samedi soir dans son canapé en cas d’ennui.

 Aurélien Germain

> Thriller/horreur (USA). Durée : 1 h 35. De Christopher Landon. Avec Jessica Rothe, Israel Broussard, Charles Aitken…
> NOTE : 2/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1rE9EHR73Nc[/youtube]

Tramway : des questions et un débat

Quel sera le tracé de la future ligne de tramway dans le centre de Tours ? Passera-t-elle par le boulevard Béranger ?

(Archives tmv)
(Archives tmv)

Le rendez-vous est prévu pour 2024-2025 : c’est à cette période que devrait être inaugurée la deuxième ligne de tramway. Si les points principaux du tracé sont connus (de la Riche à Chambray-lès-Tours) et que son objectif est de passer par les CHU Trousseau et Bretonneau, le tracé dans le centre de Tours fait encore débat.

De fait, une pétition a par exemple été lancée par Richard Moreau, un commerçant du boulevard Giraudeau. Les signataires refusent une ligne de tram qui passerait par les boulevards Béranger et Giraudeau, mais aimeraient davantage un parcours sur le boulevard Jean-Royer.

De son côté, l’Association pour le développement du transport collectif en Touraine (ADTT) s’est récemment réunie et se positionne en faveur d’une ligne qui passerait par Béranger, après le départ de La Riche.
Ce qui en plus «  mettrait un coup de pied dans la fourmilière de la circulation automobile », d’après elle.

Christophe Bouchet, maire de Tours, ne s’est pas encore prononcé définitivement mais a indiqué, vendredi, que les discussions devraient avoir bien avancé d’ici 3 mois.

Formation : Avoir le sens de l’orientation

Études courtes ou longues ? Dans quel domaine ? Quel casse-tête de répondre à toutes ces questions. La clé se trouve dans la connaissance de soi.

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A Brassart, on maîtrise la 3D ! (Photo Pauline Phouthonnesy)

Pour savoir où l’on va, il faut savoir où l’on est. ». L’adage prend tout son sens quand on parle d’orientation. À quelques jours des salons de l’étudiant à Joué-lès-Tours (11 novembre) et Tours (18 novembre), certains lycéens ou collégiens – et leurs parents inquiets – se penchent en ce moment sur leur avenir, avec un grand A. Youtubeuse, joueur de football professionnel, concepteur de jeux vidéos font plus rêver que les métiers de l’industrie, aux débouchés pourtant nombreux.
Et comme si ce n’était pas assez compliqué de faire un choix, le marché du travail fluctue à toute vitesse, obligeant les travailleurs et travailleuses de demain à changer de profession plusieurs fois dans leur carrière.

Françoise Guyard, consultante en ressources humaines du cabinet Cursus Compétences à Tours, accompagne des lycéens dans cette recherche d’orientation. « Le processus est le même quand il s’agit d’un étudiant ou d’un adulte en reconversion. Il faut commencer par comprendre qui est la personne, comment fonctionne son cerveau, quelle est son éducation, de quelles formes d’intelligences elle dispose. » Et pour cela, il est plus facile de se faire aider par un regard extérieur. À travers des entretiens, des tests de personnalité – comme le MBTI – les psychologues du travail peuvent ainsi dresser un profil, matrice du reste du cheminement. Ces professionnels peuvent ainsi déceler nos talents.

C’est le psychologue américain Howard Gardner qui a établi, dans les années 1980, une théorie selon laquelle il existe huit formes d’intelligence (1). Elles sont à disposition de chacun mais sont plus où moins développées. En moyenne, un individu en possède trois ou quatre dominantes.
On retrouve l’intelligence verbale et linguistique de ceux qui maîtrisent les lettres à l’écrit comme à l’oral ; l’intelligence logico-mathématique de ceux qui aiment résoudre des problèmes ; l’intelligence corporelle-kinésthésique de ceux qui savent utiliser leur corps ; l’intelligence musicale de ceux qui sont plus sensibles aux sons ; l’intelligence spatiale de ceux qui pensent en imaginant une image dans leur tête ; l’intelligence interpersonnelle de ceux qui ont de l’empathie ; et enfin l’intelligence intrapersonnelle, la connaissance de soi-même.

Après avoir défini qui l’on est, il faut se confronter aux idées de métiers auxquels on pense ou bien établir des domaines professionnels en adéquation avec son profil. La troisième et dernière étape confirmera ou non ces premiers tracés. Il s’agit de se confronter à la réalité en se rendant auprès de professionnels. « C’est la technique de l’ADVP, Activation du Développement Vocationnel », précise Françoise Guyard. Pour un lycéen, ce bilan peut durer six heures alors qu’un adulte qui réalise un bilan de compétences peut passer jusqu’à 24 heures pour affiner son projet. « Il faut aussi prendre en compte le contexte familial et les réalités du marché du travail », ajoute Carole Leroux, conseillère en formation continue au Greta.

Carole Leroux accompagne des personnes de tous âges à la mobilité professionnelle ou géographique. Selon une étude canadienne, la population européenne est la moins mobile pour des raisons familiales, financières et administratives. « Nous avons aussi des jeunes qui n’ont aucune expérience professionnelle mais qui arrivent avec des loisirs, des compétences acquises dans le cadre associatif, et qui servent de leviers ».

ÊTRE ACTEUR DE SON ORIENTATION

Dans la période difficile et compliquée qu’est l’adolescence, les jeunes ont parfois des difficultés à se projeter. « Ils se sentent seuls pour identifier leurs talents, perdus dans le labyrinthe des formations, le monde économique leur fait peur et les parents sont tout aussi perdus », constate Françoise Guyard qui donne également des conférences dans les établissements scolaires.
Elle rassure les parents et les élèves qui ont parfois du mal à se comprendre car ils n’ont pas les mêmes attentes du monde professionnel. « Les parents peuvent commencer à parler d’orientation avec les adolescents à partir de la 3e, les aider à comprendre le marché du travail, à mieux se connaître, à se rendre aux salons, aux portes ouvertes et à réaliser des stages pendant les vacances. Et leur donner le droit de se tromper », conseille Françoise Guyard. Il faut qu’ils soient actifs dans leur orientation. Des écoles comme Brassart, permettent par exemple, aux élèves de passer une journée en immersion dans l’école. Et finalement, comme de nombreux adultes aujourd’hui, ils s’orienteront tout au long de leur vie.

(1) Intelligences multiples, Howard Gardner, 1983.

Littérature jeunesse : « L’Indre- et-Loire est un département très gâté »

Dominique Veaute est fondatrice et coordinatrice de Livre Passerelle. Depuis 1998, cette association tourangelle sillonne le département pour chuchoter à l’oreille des petits et des grands contes, histoires et autres récits tirés d’albums illustrés d’hier et d’aujourd’hui.

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Le temps fort tourangeau de la Quinzaine du livre jeunesse 2017 s’est déroulé à l’Hôtel de ville les 20, 21 et 22 octobre derniers. Livre Passerelle y était partenaire. Quel bilan pour cette 47e édition ?
Cette année encore, ce rendez-vous autour de la littérature jeunesse, organisé par la Ligue de l’enseignement 37, a attiré beaucoup, beaucoup de monde. Il est devenu un événement incontournable à Tours. Il s’agit d’un véritable succès pluri-partenarial, avec un réel engagement de la part des libraires, des documentalistes, des associations, etc.

Les ministères de l’Éducation nationale et de la Culture ont lancé, le 12 octobre dernier, la campagne « Ensemble pour un pays de lecteurs » afin de « susciter l’envie de lire chez les enfants et les jeunes ». En tant qu’acteur spécialisé, que pensez-vous de cette annonce ?
La lecture est indispensable à tous, ce n’est pas nouveau. Plus personne ne conteste cela. Les enseignants font déjà un travail formidable dans ce domaine. Alors valoriser leurs actions, soutenir les parents, les associations, les bibliothèques, les librairies, la lecture publique, c’est très bien, c’est même évident. Nous attendons de voir les actions concrètes en faveur de ce mouvement.

Quelles pourraient être ces actions ?
Faute de financement, nous avons dû arrêter nos temps de lecture à voix haute durant les vacances scolaires. Ils étaient pourtant très fréquentés. Nous avons donc besoin d’argent pour poursuivre nos opérations. Mais au-delà de ça, il nous faut renforcer, retravailler la complémentarité entre nous et l’Éducation nationale. Nous devons pouvoir oeuvrer ensemble, à l’échelle d’un territoire. Idem avec les animateurs périscolaires. L’Indre- et-Loire est un département très gâté en ce qui concerne la littérature jeunesse. Nous avons de nombreuses librairies dont une spécialisée, des sections de bibliothèques très dynamiques, une universitaire experte, des auteurs, des éditeurs, plusieurs associations, etc. Il est important de nous donner les moyens de pérenniser l’implantation de ce réseau. Les livres ont un pouvoir de rassemblement énorme. Nous y croyons !

Propos recueillis par Jeanne Banse

#WTF 49 : sa voyante prédit sa mort, elle porte plainte

De la voyance, Jacquie et Michel, un faux whisky à plus de 8000 € et nos amis les Belges : bienvenue dans la rubrique #WTF et insolite.

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> Comme dirait mon tonton Roger, « elle flippe grave de grave ». Elle, c’est Magalie. Cette Lorraine de 35 ans décide un beau jour de dénicher une voyante sur Facebook (pour 30 € la consultation, mais soit, passons). Sauf que patatras, la médium, qui exerce dans le Tarn-et-Garonne, lui fait une sombre prédiction : Magalie va mourir d’ici février-mars 2018 d’un infarctus. Après plusieurs jours de panique et des rendez-vous chez le cardiologue, elle recontacte la voyante en lui disant qu’ils n’ont rien décelé. Ouf, mais pas ouf : « les médecins ne sont pas réellement compétents », s’entend dire Magalie. Qui, terrifiée, sera finalement hospitalisée. Elle a donc décidé de porter plainte contre la voyante. Comme quoi, vous devriez faire attention à l’horoscope tmv…

> Thérèse aussi risque une amende. Cette habitante de Somain, dans le Nord, a en effet peint sur le mur de sa maison : « Merci Jacquie et Michel », slogan du célèbre site X (qu’on ne connaît pas du tout, évidemment). La quinquagénaire, grande fan, voulait prouver son amour à J&M pour les intimes. La municipalité ne l’a pas entendu de cette oreille : la mairie a parlé « d’infraction au code de l’urbanisme ». La pauvre Thérèse encourt une contravention de 750 € et des poursuites pénales.

> 8 589 €. C’est ce qu’a payé un Chinois, dans un hôtel ultra-chic en Suisse, pour déguster un verre de 2cl de whisky Macallan millésimé 1878. Pas de bol : il s’agissait en fait d’un faux. L’alcool ne datait que de 1970. Le directeur de l’établissement a fait le voyage jusqu’à Pékin pour rembourser le client floué.

> En Belgique, un train a été supprimé et un autre a connu 30 minutes de retard, en raison du pot de départ organisé pour l’un des cheminots.

A.G.

Shanti Shanti : zen, resto zen

Une chronique resto dans laquelle vous découvrirez un établissement zen au possible… tout en apprenant la signification de l’expression « shanti shanti » !

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La poignée de porte en forme d’éléphant donne un premier indice sur la destination du voyage qui suivra. La musique indienne traditionnelle en est un second. Le troisième se trouve dans la décoration : drapeaux de prières et statuettes hindouistes. Bienvenue au Shanti Shanti.

Ouvert rue Colbert en février dernier, ce café-restaurant est une initiative de deux rappeurs tourangeaux : Cesko et Fysh.
« Ça fait maintenant 15 ans que je fais des allers-retours en Inde, décrit Cesko, bonnet tibétain vissé sur la tête. J’avais dans l’idée de recréer un café de voyageurs avec des produits ramenés de là-bas et des produits de saisons et locaux ». Un lieu propice à la détente. Ce qui tombe bien car « Shanti », signifiant paix en sanskrit, se traduit par « mollo, mollo, vas-y doucement », quand il est répété.

Le duo propose dès 8 h le matin, une ambiance salon de thé, autour d’un café ou d’un chaï (thé indien aux épices) réalisé sur place. Au déjeuner, une formule végétarienne unique est servie. Au menu ce midi, soupe de carottes au cumin, salade de crudités revisitée, samosa aux légumes, shana dhal (purée de pois cassés et de lentilles corail) avec du riz et une pomme au four. Le tout, servi sur un thali, plateau directement ramené de Delhi, avec un lassi traditionnel à la mangue à base de lait fermenté qui ne servira pas ici à apaiser le feu du piment.

Pour ceux qui veulent pousser le voyage jusqu’au bout, une estrade de moquette fournie de coussins colorés et équipée de tables basses a été installée.
En tailleur ou à genou, l’exercice est parfait pour travailler la souplesse et la bonne tenue du dos. Pour les plus raides, des tables, plus classiques sont installées dans la salle le long d’un mur de livres. Pour ouvrir ses chakras et se régaler. Allez, « Namaste ».

Pauline Phouthonnesy

> 107 rue Colbert, Tours. Ouvert de 8 h à 14 h. Menu à 11 €. Ouvert le soir sur réservation de groupe.
> Informations au 09 73 13 58 39 ou sur Facebook

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Horoscope WTF du 8 au 14 novembre 2017

Ne soyez pas jaloux : cette semaine, dédicace aux Gémeaux qu’on a eu envie de tutoyer (soyons fous). Mais rassurez-vous, ce n’est pas pour autant qu’ils ont été épargnés par l’horoscope.

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BÉLIER
Amour : Tentation + frustration = anw, mon pov’ chaton.
Gloire : Et voilà, encore une semaine passée sans avoir eu besoin d’utiliser le théorème de Pythagore !
Beauté : Attention : la routourne tourne.

TAUREAU
Amour : Comme Nabilla, arrêtez de remuer le couteau dans la plaie.
Gloire : La constellation de l’homme-crabe vous oblige à ne vous nourrir que de raclette ce mois-ci.
Beauté : Haha, vous êtes une sacrée crapule !

GÉMEAUX (cette semaine, on se tutoie)
Amour : Cette semaine, tout le monde t’aimera. Même moi. C’est dire !
Gloire : Gère ton stress, serre les fesses.
Beauté : T’as beau avoir le regard d’un merlan, t’es de tout de même diablement canon.

CANCER
Amour : Vous avez autant d’influence qu’une dinde le jour de Thanksgiving.
Gloire : Un p’tit complexe d’Oedipe, mais ça va s’arranger.
Beauté : Beau/belle comme un camion ! Tut tut les rageux !

LION
Amour : Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ? Bravo les Lions…
Gloire : Vous êtes une star de la chanson. Bon, seulement sous votre douche, mais c’est déjà ça.
Beauté : Ah bah à part ressembler à un kiwi…

VIERGE
Amour : Faites l’amour. Mais tout(e) nu(e) cette fois-ci.
Gloire : D’après une récente étude, râler augmenterait l’espérance de vie. Vous êtes parti(e) pour finir centenaire.
Beauté : Le latex, c’est à la mode.

BALANCE
Amour : La pizza est votre seul amour. Et au moins, ne vous décevra jamais.
Gloire : Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé. Qui aurait pu s’imaginer qu’le temps s’rait si vite écoulé.
Beauté : C’est sympa, en fait vous faites alcootest en même temps.

SCORPION
Amour : Hommage à votre libido, ce soldat tombé trop tôt au combat.
Gloire : Ou tu sors ou j’te sors, mais faudra prendre une décision.
Beauté : Olala, pétez un coup, vous êtes trop tendu(e).

SAGITTAIRE
Amour : Comme on dit au Québec : « Serrez vos zizis, Tabarnak ! »
Gloire : Le gras, c’est la vie. Ne l’oubliez jamais.
Beauté : Bouton façon cyclope.

CAPRICORNE
Amour : Comme dirait l’astrologue tmv : si c’est l’heure, ça passe comme dans du beurre.
Gloire : Vous devenez aussi passionnant(e) que les téléfilms de Noël le dimanche sur TF1.
Beauté : Eh bé, y a pas d’justice…

VERSEAU
Amour : Paraît-il que les Verseaux sont les meilleurs coups. Après, les rumeurs, hein…
Gloire : La solution à tous vos problèmes est de déménager dans la Creuse.
Beauté : Verseau, ça rime avec trop beau. Coïncidence ? Complot ?

POISSON
Amour : Le mystère de la chaussette célibataire dans la machine à laver, c’est un peu l’allégorie de votre vie amoureuse.
Gloire : Le porc est dans la porcherie, je répète, le porc est dans la porcherie.
Beauté : Mais d’où vient votre beauté surnaturelle ? Graou !

Nolwenn Lavanant : la couture est son art

Nolwenn Lavanant est une jeune créatrice de mode tourangelle qui vient de remporter un prix prestigieux. Tmv fait les présentations avec cette styliste pleine d’avenir, juste avant son passage au Vinci ce week-end.

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Nolwenn Lavanant a de l’or au bout des doigts. Elle le sait peut-être. Ou peut-être pas : la jeune femme de 19 ans est modeste. Pourtant, c’est bien elle qui, devant un jury de professionnels à Paris, a remporté le premier prix national étudiant du Trophée UNACAC (Union nationale de l’artisanat de la couture et des activités connexes), dans la catégorie « Tailleur jupe ». Une réussite, une victoire sous forme de « joie immense ».
Toute en retenue, elle préfère ajouter, dans un sourire, qu’effectivement à son âge, « ça encourage et c’est énorme ». Avant de compléter : « Ça m’a redonné confiance aussi. »

Nolwenn est tombée dans la marmite de la mode et de la création très tôt. « Toute petite, j’étais très manuelle. Je faisais des bijoux en pierre semi-précieuse. J’avais 11-12 ans. Ensuite, je me suis intéressée à la mode. J’achetais des magazines, je dessinais et redessinais les tenues », se souvient-elle. À 13 ans, elle apprend à manier la machine à coudre avec une couturière de son village, près de Blois, avant de s’intéresser au stylisme… Puis Nolwenn fait ses armes à Orléans, en bac pro métiers de la mode.
Le bouche-àoreilles la pousse ensuite au CFAM, le Centre de formation aux arts de la mode à Saint-Cyr-sur-Loire. C’est là qu’elle apprend et peaufine son style. Qu’elle prend du galon. Au début, Nolwenn était une grande stressée et perfectionniste. « Maintenant, ça va mieux. Je gère le stress ! », dit-elle en riant. Frédérique Payat, la directrice du CFAM, confirme : « Le fait de gagner ce concours l’a évidemment aidée. »

« Je veux sublimer la femme »

Nolwenn est élégante. A du style. Un foulard coloré noué autour du cou, une tenue sombre, des bracelets et des boucles d’oreilles pour habiller le reste, un petit trait d’eyeliner pour sublimer le regard. Du chic et de la douceur. Quelqu’un de classe, mais quelqu’un de « vrai », au naturel désarmant. Quand on lui demande si, tout de même, il lui arrive de rester chez elle en jogging (qu’on est espiègle, à tmv !), elle éclate de rire : « Oui, comme tout le monde… Heureusement ! »

Son large sourire, elle ne s’en départit pas non plus quand il s’agit de parler de sa création qui l’a emmenée sur la première marche du podium. Elle a mis de sa personnalité dans la création de ce tailleur. « J’aime les bijoux, le clinquant, ce qui brille. Ça se ressent dans ma création. Je veux sublimer la femme », résume-t-elle.
« Le thème du concours était le romantisme. Et je suis passionnée par la partie de ce mouvement qui se situe au milieu du XIXe siècle. J’ai effectué des recherches avant de faire un travail sur le velours : les hommes le portaient avec des couleurs sombres. Les femmes allaient plutôt vers la soie, le satin, la mousseline. J’ai donc allié le velours et l’organza pour créer mon tailleur. »

La tenue qu’elle a présentée au jury à Paris a mis tout le monde d’accord. Subjugués « par la broderie et les beaux tissus », la technique et la composition, les professionnels ont adoubé son travail. Pour l’anecdote, en passant dans la rue avec son modèle sous le bras, Nolwenn a même été arrêtée par une designer new yorkaise : « Elle a adoré ma création. Et m’a donné sa carte ! » Un pas de plus dans le parcours sans faute de Nolwenn.

Pour l’instant, elle ne filera évidemment pas outre-Atlantique (elle aimerait plutôt Londres ou Milan d’ailleurs), mais son modèle sera présenté au Salon de l’art au quotidien, du 10 au 13 novembre au Vinci de Tours. Nolwenn, elle, y sera le samedi dès 14 h. La jeune créatrice dit « qu’il faut avoir de l’ambition ». Elle a des projets, des envies, des idées. Son rêve ? « Avoir ma propre boîte, mes collections et dessiner tout le temps. »
En ce moment, Nolwenn est sur un petit nuage. Mais garde les pieds sur terre.

Portrait et photo : Aurélien Germain

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Rock the House va casser la baraque !

Samedi 11 Novembre, le festival Rock the House débarque au Parc des expos, à Tours. Une soirée de concerts, plutôt axée électro, lancée pour la première fois par AZ Prod et Radio Béton. Entretien avec Enzo Pétillault, d’Aucard et Béton, qui veut réchauffer l’hiver tourangeau.

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La première question que l’on se pose, c’est pourquoi un festival co-organisé entre AZ Prod et Radio Béton ? Comment s’est fait la rencontre ?
La première approche a eu lieu fin 2015, début 2016. Julien Lavergne, d’AZ Prod, est venu me voir avec l’envie d’un festival d’hiver, une période où il n’y a pas habituellement grand-chose. Il souhaitait lancer quelque chose de régulier qu’eux n’avaient pas. Ils observaient Aucard et avaient moins de connaissances que nous concernant la musique alternative. Ça les intéressait pour que l’on puisse, AZ Prod et Béton, mutualiser les capacités de travail : outils scéniques, finances que nous n’avons pas forcément… Ainsi que notre savoir faire en matière d’organisation et de programmation.
Les compétences ont donc été réparties. Les bénévoles d’Aucard seront au bar, à l’entrée, on a aussi bien travaillé sur la programmation, avec une certaine exigence musicale. Sur l’affiche, on retrouve Detroit Swindle ou Pantha du Prince qu’on voit très rarement en dehors des grandes villes. C’est génial de les avoir à Rock the House ! Je ne connaissais pas trop AZ Prod, mais là, ça se passe très bien. Ils ne comptent pas leurs heures !

L’affiche est très électro. Pourquoi ce choix ?
Ça s’y prête déjà très bien sur un festival qui a lieu toute la nuit ! Et puis j’avais envie d’accentuer ça, j’y suis sensible artistiquement. J’avais du mal à faire venir certains groupes électro sur Aucard de Tours qui est un festival plus généraliste. Certains d’entre eux avaient « peur » de jouer après un groupe de punk rock ! (rires)

Avec Rock the House, vous recherchez quel public ? Vous draguez celui d’Aucard, un autre plus généraliste ou un peu des deux ?
Pas mal de gens, en fait. Aucard brasse large. Mais pour Rock the House, on sait que ce sera du 16-30 ans surtout. Cette frange là d’Aucard s’y retrouvera. Et ça permet aussi de s’adresser aux moins « curieux ». Il y aura des grosses têtes d’affiche comme MØME ou Razorlight. Du coup, l’idée c’est d’en faire un rendez-vous, ce n’est pas un one-shot ? Ah non. Là, on tâte le terrain, on voit si l’eau est chaude ou tiède, mais l’objectif est vraiment de refaire d’autres éditions. Qui sait, si ça fonctionne cette année, on pourrait imaginer un festival sur deux soirs d’affilée à l’avenir.

À partir de quelle jauge, côté public, estimez-vous que le festival serait réussi ?
On vise les 4 à 5 000 personnes. Là, les ventes ont bien commencé depuis mi-octobre. Si la courbe continue ainsi, ce sera top ! (interview réalisée le 31 octobre, NDLR). En plus, Rock the House a lieu le samedi 11 novembre. C’est férié !

Qui a géré la programmation ? Béton seul ou avec AZ ?
Là, c’est vraiment nous. Béton a eu carte blanche et entière confiance de la part d’AZ Prod. Ils étaient contents. Je suis ravi d’avoir certains noms, comme Pantha du Prince. Georgio aussi, c’est un artiste très intéressant de la scène rap française et un sacré showman.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1YRW1QRKTBc[/youtube]

On peut parler du budget du festival ?
Le budget de la soirée Rock the House est quasiment le même que celui de la programmation des 5 jours d’Aucard ! 90 000 € environ. Les tarifs billetterie sont donc cohérents : on est sur du 25 – 35 € la place.

Investir le Parc expo de 20 h à 5 h du matin, l’idée paraissait ambitieuse, non ?
Hmm… Pour le coup, avec Béton, on est très impliqués. On ne pouvait pas prendre de risques financiers, évidemment, mais là, Tours événement assure le coût du festival. Eux savent et peuvent prendre le risque. Aucard n’a pas beaucoup d’argent, ni les épaules bien sûr. AZ Prod et Tours événement voulaient quelque chose « d’impactant ».

Il y aura deux scènes durant la soirée ?
Oui, avec le Grand Hall pour les lives, comme Razorlight, MØME, le DJ set, etc. Et la club stage, avec Arno N’Joy, les Detroit Swindle… De ce côté-ci, ce sera plus intimiste. Il y aura aussi un lieu de vie, où l’on pourra manger, il y aura des producteurs locaux comme La P’tite Maiz, des foodtrucks, des bars, le public pourra être posé. Certains groupes se chevaucheront, comme ça les gens pourront choisir ce qu’ils veulent écouter ou aller voir par curiosité.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=M2EurT5gOdk[/youtube]

Vous souhaitez tout de même garder cette image Aucard de Tours très caractéristique pour Rock the House ?
Oh oui, de toute façon, on ne sait pas bosser autrement ! (rires) Les bénévoles d’Aucard seront là et on travaille comme d’habitude, on communique sans se prendre la tête. Bon, il n’y aura pas de plaine comme à la Gloriette, mais on reste à la cool ! On n’a pas vendu notre âme au diable. Rock the House sera fédérateur et exigeant, comme Aucard.

Y aura-t-il des navettes durant la soirée ?
Des navettes feront l’aller-retour entre la gare de Tours et le Parc expo, toute la soirée, jusqu’à la fin du festival pour un euro seulement. Comme ça, pas d’accidents !

[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>On met en place des navettes pour venir et repartir du Parc Expo ! Voilà les horaires 🙂 <a href= »https://twitter.com/hashtag/RTH?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#RTH</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/tours?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#tours</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/Rockthehouse?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#Rockthehouse</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/navettes?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#navettes</a> <a href= »https://twitter.com/hashtag/vroum?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#vroum</a> <a href= »https://t.co/2Xau6esrlm »>pic.twitter.com/2Xau6esrlm</a></p>&mdash; Rock The House (@RockTheHouse37) <a href= »https://twitter.com/RockTheHouse37/status/927505422633795586?ref_src=twsrc%5Etfw »>6 novembre 2017</a></blockquote> <script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

Vous verriez Rock the House devenir le « Aucard de l’hiver » ?
Oui, carrément. C’est une première et c’est tout neuf, mais on verra la suite. Je pense qu’on peut faire un gros truc, avec une troisième scène pour le rock par exemple. Mais on y va petit à petit. En tout cas, avec Rock the House, on peut faire des choses super…

Propos recueillis par Aurélien Germain

PROGRAMMATION

> Razorlight, MØME, Georgio, Agoria, Pantha du Prince, Kadebostany,
Detroit Swindle, Paula Temple, Arandel, Arno N’Joy.

> Samedi 11 novembre, au Parc des expositions, à Tours. De 20 h à 5 h du matin. Tarifs : 25 € (PCE), 29 € (étudiant, demandeurs d’emploi, moins de 18 ans), 34 € (plein).

> Contact : rockthehouse.fr ou facebook.com/rockthehousefestival

The Foreigner : le retour de Jackie Chan

Cette semaine, Jackie Chan revient sur grand écran face à Pierce Brosnan, dans un thriller mâtiné d’action : The Foreigner.

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Dans The Foreigner, la scène d’ouverture, pourtant efficace, a une triste résonance avec l’actualité. Le film de Martin Campbell débute par une séquence où Quan, restaurateur modeste, assiste à la mort de sa fille, tuée dans un attentat terroriste en plein Londres. Ici, c’est l’IRA – l’organisation paramilitaire irlandaise – qui tue. Mais le bus qui explose sur le pont, les cadavres qui jonchent le sol, les pleurs et le deuil rappellent les mois passés… Quand la réalité dépasse la fiction.

Ceci mis à part, The Foreigner est un hybride, entre thriller et film d’action, dans lequel Quan (joué par Jackie Chan), excédé par la lenteur de la justice, va tout faire pour venger sa fille et retrouver les terroristes. Avec ses airs de Taken en moins bourru, The Foreigner est un long jeu du chat et de la souris.
Pierce Brosnan, en ministre irlandais pas franchement coopératif, fait tout pour arrêter Jackie Chan : ce dernier balance les torgnoles et envoie valser une dizaine d’hommes armés. Un poil moins agile, l’acteur (63 ans tout de même !) fait donc le job, entre cascades impressionnantes et bastonnades bien chorégraphiées.

Mais l’intérêt réside surtout dans la psychologie de son personnage de père meurtri, un aspect du jeu du comédien habituellement peu exploité.
L’ensemble est cependant emporté par le thriller politique, laissant de côté les spectateurs qui s’attendent à un action-movie brut et explosif (la bande-annonce peut induire en erreur).

Martin Campbell, capable du meilleur (avec son Casino Royale) comme du pire (Green Lantern), offre donc une oeuvre bigarrée. The Foreigner a le mérite de mettre en valeur une autre facette de Jackie Chan et d’offrir un sous-texte politique intéressant. Loin d’être mauvais, mais vite oublié.

Aurélien Germain

> Thriller / Action, de Martin Campbell (USA). Durée : 1 h 54. Avec Jackie Chan, Pierce Brosnan, Charlie Murphy…
> NOTE : 2,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=IzaksQHHeqU[/youtube]

Quatre start-up tourangelles au Web Summit de Lisbonne

Quatre start-up de Touraine sont en voyage au Portugal, pour l’un des plus grands salons du numérique d’Europe, le Web Summit.

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Quatre start-up tourangelles se sont envolées, cette semaine, au Portugal pour le Web Summit de Lisbonne.
Ce grand salon du numérique, un des plus importants d’Europe, risque de propulser ces entreprises vers d’autres sphères.

La Touraine est donc représentée par Fintech Lab, installé à la cité Mame, et ses nouvelles technologies sécurisant les investissements, mais aussi par Wazashirt, dont le concept de tee-shirt à poches interchangeables avait été présenté dans tmv (lire n°205). Sont aussi présents Kazeko, développeur d’une appli sécurisant l’accès des bâtiments à distance, et My Serious Game, spécialiste en recherche et innovation au service de la pédagogie.

Ces start-up sont aussi accompagnées par Thibault Coulon, adjoint au numérique, et Pierre Commandeur, conseiller régional au numérique.
Un voyage qui devrait permettre, d’une part, de multiplier les contacts et les échanges à l’international, mais aussi, de faire rayonner la French Tech Loire Valley hors des frontières ligériennes.