A Tours, Isabelle Dimier-Poisson développe un vaccin nasal contre le Covid

Isabelle Dimier-Poisson est enseignante-chercheuse à l’Université de Tours. Des recherches menées depuis vingt ans qui l’amènent aujourd’hui à développer un vaccin nasal contre le Covid-19.

Elle n’en revient toujours pas du tournant pris par sa carrière depuis la médiatisation récente de sa découverte : un vaccin nasal contre le Covid-19 qui empêcherait également sa transmission. Isabelle Dimier-Poisson semble à la fois heureuse et « fière pour son équipe et ses étudiants » mais aussi surprise et un peu gênée de tirer la couverture.

Celle qui a commencé son parcours il y a vingt ans à l’Université de Tours, spécialisée dans l’immunité des muqueuses, dirige une équipe de recherche BioMAP (BioMédicaments AntiParasitaires) labellisée Inrae, à la faculté de pharmacie, sur le site Grandmont. Elle voit aujourd’hui porter les fruits de ses recherches, ce qui l’enchante.

« Pour un chercheur, il y a généralement de la frustration. Vous avez souvent des résultats, vous les publiez dans des revues prestigieuses, vous pouvez obtenir des brevets, mais il reste la frustration de ne pas aller plus loin et de mettre en place le développement, surtout pour des recherches appliquées comme la nôtre. »

Isabelle Dimier-Poisson a commencé par mettre au point un vaccin nasal pour les animaux, utilisé depuis quatre ans dans une dizaine de zoos en France. Aucune mortalité parmi les animaux vaccinés n’a été constatée à ce jour. « Sur cette base, nous sommes partis sur le Sars Covid- 19, en répondant à un appel à projets. La conception est la même mais on est repartis de zéro pour l’étudier. »

Avec son équipe d’une dizaine de chercheurs travaillant sur le projet, elle a ainsi conçu un candidat-vaccin nasal unique à base de protéines. Les fonds sont levés, notamment grâce à une entreprise locale, Recipharm. Isabelle Dimier-Poisson insiste sur ce point. « Notre vaccin sera 100 % français. »

Pour elle, il n’arrive pas trop tard. Au contraire. « Le vaccin fonctionnera comme un rappel annuel et il a une logistique simple d’utilisation, facilement conservable. Et surtout, il ambitionne d’être utilisé par tous dont les pays émergents. »

Depuis sa découverte qui attend d’être validée, Isabelle Dimier-Poisson mène une vie intense. Elle n’en oublie pas moins l’autre facette de son métier : l’enseignement. « J’adore enseigner, les relations avec nos étudiants sont fortes, régulières, ils nous remettent en place, en fait ce sont eux les futurs chercheurs ! ».

Gaie, souriante et accessible, Isabelle Dimier-Poisson se révèle une chef d’équipe inspirante et motivante. Avec toujours « l’envie d’aller plus loin ». Une nouvelle mission de sa vie de chercheuse s’ouvre à elle : codirigeante d’une start-up chargée de lever des fonds pour la future commercialisation de son vaccin.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Les super pouvoirs de l’œuf !

À Nouzilly, au centre Inra Val de Loire, une équipe de recherche à la renommée internationale scrute l’œuf sous toutes ses coutures. Leurs découvertes n’ont pas fini de nous étonner.

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Ce dispositif mesure la hauteur du blanc pour connaître la fraîcheur de l’oeuf.

C’est une histoire sans fin. « Voilà 36 ans que je travaille sur l’œuf et nous sommes loin d’en connaître tous les mystères. De nouvelles questions émergent à chaque découverte », s’enthousiasme le chercheur Joël Gautron, co-responsable avec Sophie Réhault-Godbert, de l’équipe Dove — Défense de l’ œuf, valorisation, évolution (rien à voir avec le shampoing !) — à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) à Nouzilly.
Un œuf, ça paraît simple pourtant ?

KIT POUR SUPER POUSSIN

Rassurez-vous : à moins d’une mauvaise blague, vous ne risquez pas de tomber sur un poussin en cassant des œufs dédiés à la consommation. Comme ils ne sont pas fécondés par les spermatozoïdes du coq, ils ne peuvent pas contenir d’embryon de poussin. En revanche, avec de bons yeux, vous pourrez peut-être observer un minuscule disque blanc sur le jaune : c’est le gamète femelle (la cellule reproductrice).
Ainsi, les œufs de nos omelettes, gâteaux et autres préparations culinaires ont été détournés de leur usage premier : « Une fois que l’oeuf est constitué, on ne peut rien y apporter, rien en sortir. Il renferme donc tous les constituants nécessaires à la vie, afin d’assurer le développement du poussin : nutriments, substances stimulant la formation des vaisseaux sanguins, molécules de défense… Ce qui lui confère des propriétés remarquables », poursuit l’expert en science de l’œuf.

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Si simple et si complexe ! Même pour les experts comme Joël Gautron, l’oeuf garde bien des mystères

SUPER ALIMENT

Première mission : nourrir le futur poussin. Le jaune et le blanc renferment de précieuses réserves nutritionnelles. Lesquelles sont tout aussi intéressantes pour les humains. Ainsi, l’oeuf est un aliment riche en vitamines, minéraux (phosphore, soufre, fer…), lipides insaturés (les bonnes graisses), et surtout, en protéines d’excellente qualité.
« Elle sont très digestibles et renforcent la sensation de satiété. En effet, il n’y a pas de place pour accumuler de déchets dans l’oeuf », précise Joël Gautron. Mais que penser de sa richesse en cholestérol ? Dans les années 80, le cholestérol alimentaire était pointé du doigt : il augmenterait le taux de mauvais cholestérol dans le sang. Les études menées depuis ont démenti cette accusation. Pour la plupart des gens, le cholestérol des aliments n’accroît pas le risque de maladies cardio-vasculaires. Pas de raison, donc, de se priver d’oeufs.

SUPER ARSENAL DE DÉFENSE

Nom de code : AvBD11. La beta-défensine 11 aviaire intéresse l’équipe Dove. Présente dans le blanc d’oeuf, c’est une molécule de défense contre les parasites, les virus et les bactéries. Après l’avoir purifiée, les chercheurs sont en train d’analyser ses propriétés, sa stabilité et sa structure.
L’AvBD11 fait partie d’un puissant arsenal de défense. En effet, l’oeuf doit protéger le futur poussin des invasions de microbes. Certaines molécules seraient utilisables en santé humaine ou animale. Par exemple, des antibiotiques naturels contenus dans l’oeuf pourraient servir d’alternatives aux antibiotiques classiques, auxquels les bactéries deviennent de plus en plus résistantes.

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L’assistante ingénieur Alice Boinet trie les coquilles selon leur solidité afin d’analyser leurs molécules.

SUPER COQUILLE

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Poids, hauteur du jaune, diamètre du blanc, solidité de la coquille… : cette machine passe au crible les œufs.

« Un oeuf peut résister à 4 kg de pression. On peut même marcher dessus », affirme Joël Gautron, une photo de lui à l’appui, debout sur un tapis d’oeufs. Véritable céramique naturelle, la coquille est composée de cristaux de calcite, comme le marbre ou la coquille d’huître, et parsemée de milliers de pores permettant les échanges gazeux. La coquille est recouverte d’un film naturel : la cuticule. Au passage, sa couleur n’a rien à voir avec l’alimentation de la poule. En réalité, elle dépend de ses gènes. C’est un peu comme nos cheveux : ils ne vont pas virer au violet si l’on mange des betteraves…
La cuticule constitue elle-aussi une protection contre les bactéries. « Laver les œufs ou les faire passer d’une température froide à chaude l’abîme », pointe Joël Gautron. Une aubaine pour les bactéries, qui pénètrent plus facilement.

SUPER POULE

Un œuf par jour. C’est quasiment ce que produit une poule pondeuse adulte dès l’âge de six mois. Elle pèse 1,5 à 2 kg et fabrique un œuf de 50 à 60 g doté d’une coquille riche en calcium. Cette minéralisation ultra-rapide est étudiée de près par les scientifiques.
Venu de l’université d’Ottawa grâce à un programme d’accueil de chercheurs étrangers, Maxwell Hincke s’intéresse au devenir du calcium dans l’oeuf fécondé : « L’embryon prélève le calcium nécessaire à la croissance de ses os dans la coquille. Celle-ci s’affaiblit et protège moins bien le futur poussin, qui synthétise alors de nouvelles molécules de défense. C’est un processus fascinant ! » De quoi alimenter vos conversations lors du repas de Pâques !

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Expérience à tester chez soi : Donnez un bain de vinaigre à un œuf jusqu’à ce que sa coquille se dissolve : vous obtiendrez une balle rebondissante. Solidité non garantie…

Textes et photos : Nathalie Picard

Jeux vidéo : entre addiction et passion

Le « trouble lié aux jeux vidéo » (gaming disorder), risque d’être reconnu en juin comme une maladie a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), jeudi 5 janvier. Cette probable décision questionne la communauté scientifique. D’autant plus qu’on ne sait pas toujours quoi faire face à un proche qui joue beaucoup. #EPJTMV

L'addiction relèverait de cas très spécifiques qui seront dévoilés en juin quand l'OMS publiera sa décision. Photo : Lorenza Pensa
L’addiction aux jeux vidéo relèverait de cas très spécifiques prochainement dévoilés par l’OMS. Photo : Lorenza Pensa

« Une très bonne amie ne voulait plus me voir parce que je ne parlais que de jeux vidéo. C’est là que j’ai compris que j’avais un problème. J’ai arrêté d’un coup. Je me suis débarrassé de mes manettes. » Gabin*, 22 ans est un ancien « geek », ou « pro de l’informatique » en français. Ses anciens jeux favoris ? Call of Duty et Battlefield. Pendant son adolescence, cet étudiant en management y passait 3 heures par jour en semaine et 8 heures par jour le week-end.

Nicolas*, 18 ans, étudiant en info-num à Tours, se souvient des mots de son frère : « Maman n’osera pas te le dire mais si ça continue, tu vas devoir aller en bac pro ». Un choc pour ce jeune homme qui se destinait à des études générales. « J’ai réalisé que j’avais vraiment de mauvaises notes à cause des jeux. Je passais ma vie à ça », raconte Nicolas.

Dépendance ou addiction, le grand débat

Gabin et Nicolas sont-ils vraiment des accros ? Les chercheurs ne semblent pas être tous du même avis. D’après Pascaline Lorentz, sociologue spécialisée dans les jeux vidéo, on peut très rarement parler d’une addiction.

Pour qu’un joueur soit considéré comme addict, il faut qu’il remplisse six conditions, définies par le professeur Mark Griffiths. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’apprête à utiliser ces six facteurs afin de classer l’addiction aux jeux vidéo dans la 11e liste internationale des maladies.

Découvrez les six facteurs en passant la souris sur la photo

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Selon Pascaline Lorentz, le mot addict renvoie surtout à des cas extrêmes : « On va parler d’une dépendance quand le joueur est confronté à l’un ou plusieurs de ces six critères. L’addiction, c’est lorsque l’on atteint le stade où l’on n’est plus capable de se restreindre, de limiter seul sa pratique. On cumule les six facteurs. »

La distinction entre dépendance et addiction ne fait pas l’unanimité. Le psychiatre Paul Brunault qui travaille au sein de l’équipe d’addictologie du Chu de Tours, préfère parler de trouble lié aux jeux vidéo ou d’addiction. Selon lui, la dépendance renvoie aux conséquences physiques (mal aux yeux, oubli s’alimenter etc.) dues à une pratique intensive des jeux vidéo. Mais aujourd’hui, les scientifiques pensent que cela a aussi des impacts négatifs sur le comportement (dépression, anxiété, irritabilité etc.).

Une personne extérieure qui adopte une critique constructive sur le comportement d'un grand adepte de jeux vidéo peut l'aider à limiter sa pratique. Photo : Lorenza Pensa
Une personne venue de l’extérieur du cercle familial est souvent un bon allié pour faire prendre conscience au joueur qu’il doit limiter sa pratique. Photo : Lorenza Pensa

Des solutions pour « s’en sortir »

« Il faut que les parents soient à l’écoute, qu’ils soient présents », préconise Pascaline Lorentz.  « Les parents ne doivent surtout pas interdire à leur enfant de jouer. Au contraire, ils doivent s’intéresser à ses jeux, lui demander à quoi il joue. Sinon le jeune se bloque, et on ne peut plus rien faire. » Une opinion partagée par Julie*, 28 ans, une ancienne joueuse. « Interdire son enfant de jouer, c’est comme si on empêche un fumeur de s’acheter des cigarettes. Il ne va pas être bien du tout.”, explique-t-elle.

Mais comment faire quand la relation avec les parents ne permet pas de trouver une solution? Le psychologue? Pour Nicolas, cela n’a pas été concluant. C’est plutôt la gymnastique qui l’a aidé : « Les jeux vidéo sont lassants, on devient facilement bon quand on joue beaucoup. Avec la gymnastique, j’avais l’impression que je pouvais dépasser mes limites. Et puis, je me suis fait des amis grâce à ce sport. »

Si le joueur cherche à rencontrer des personnes grâce aux jeux vidéo. L'aider à faire des rencontres par le biais d'une activité extra-scolaire par exemple peut être utile. Photo : Alizée Touami
Si le jeune joue aux jeux vidéo pour faire des rencontres, l’inscrire à une activité extra-scolaire de son choix peut être utile. Photo : Alizée Touami

Gabin lui non plus n’a pas eu besoin de passer par l’étape psychologue. Ce qu’il aimait dans les jeux vidéo, c’était de pouvoir rencontrer d’autres personnes. « Quand mes parents m’ont donné le droit de sortir, c’est là que je me suis détaché des jeux vidéo », commente-il.

Selon les profils, les solutions divergent. « Je m’en suis sorti grâce aux études. Je ne pouvais plus passer autant de temps à jouer. Il a fallu choisir. La prépa m’a sauvé ! », analyse Lucas, ancien étudiant de classe préparatoire littéraire et actuellement en études d’histoire à Tours.

Une autre solution ? Se trouver une passion différente mais aussi forte. Pour Julie, le déclic a été la musique : « Je suis rentrée dans un groupe qui interprète la musique des jeux vidéos. Je jouais beaucoup moins tout en étant toujours plongée dans cet univers. »

En plus de son groupe de musique et de son travail, Julie continue à jouer de temps en temps. « Je joue en soirée parfois, ou avec des potes. Je n’ai pas rayé les jeux vidéos de ma vie. » Tous les anciens gamers interrogés n’ont pas totalement décroché. La plupart continuent à y jouer de temps en temps, pour se détendre. Mais aujourd’hui, pour eux, les jeux vidéo sont plus un loisir qu’une passion.

Les noms qui portent un astérisque (*) ont été changés pour préserver l’anonymat des personnes.  

 Tiffany Fillon et Pablo Menguy 

François Gervais : « Le CO2 n’est pas dangereux pour la planète »

#EPJTMV L’homme est professeur émérite à l’université François Rabelais. Il est aussi chercheur au CNRS. Depuis 2008, François Gervais axe ses recherches sur le climat et pointe les idées reçues sur le réchauffement climatique. En somme, il se retrouve dans les idées minoritaires des « climato-sceptiques » et il l’assume.

 

François Gervais nie la dangerosité du CO2. Photo : Victorine Gay
François Gervais nie la dangerosité du CO2. Photo : Victorine Gay

La COP21 débute la semaine prochaine. Elle réunira les dirigeants de 195 pays afin de trouver des solutions pour réduire les émissions de CO2 responsables du réchauffement climatique. Qu’en pensez-vous ?

Je pense tout simplement que cet événement est absurde. Le CO2 n’est pas responsable du réchauffement climatique et c’est ce que j’ai prouvé grâce à mes recherches. De ce fait, vouloir le diminuer ne fait pas avancer les choses. On présente le CO2 comme un polluant. Ce n’est pas vrai. Il est bénéfique à la végétation puisque c’est sa nourriture.

Prendre la voiture, c’est donc un bon comportement ?

Evidemment ! Pour les plantes, c’est une bonne chose ! Et j’ai prouvé que même si les émissions de CO2 ont augmenté de 40 % depuis 23 ans, cela n’a pas eu d’impact significatif sur la température de la planète. Ce n’est pas une idéologie, mais juste le résultat de recherches scientifiques.

Vous niez donc l’existence d’un quelconque réchauffement de la planète ?

Non, il y a bien un réchauffement climatique mais il est tout petit. La hausse de la température moyenne de la planète pourrait être seulement de 0,1 degré d’ici 2100. Cette minuscule hausse est surtout le résultat d’un mécanisme de cycles naturels de baisses et de hausses successives de la température depuis plus de 250 années. Le CO2 n’est en rien le responsable de cela. Il y a même une tendance à un refroidissement de la planète depuis 2002. D’ailleurs, la superficie de la banquise est redevenue excédentaire par rapport à sa moyenne en 2013. Sans les gaz à effet de serre, la température moyenne de la terre serait de moins 15 degrés en permanence. Ce serait invivable. C’est une imposture de montrer que la terre voit sa température augmenter en permanence.

Le statut de climato-sceptique est assez mal vu. Comment le vivez-vous ?

Je trouve ce terme très malheureux, puisque chaque scientifique se doit d’être sceptique. Mais à part ça, j’assume totalement de l’être puisque j’appuie ma thèse sur des recherches scientifiques sérieuses. Mais j’admets volontiers qu’il faut être masochiste pour être climato-sceptique par plaisir. Non seulement nous sommes très mal vus, puisque très loin du politiquement correct, mais nous pouvons même être insultés. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où j’ai été traité de « négationniste » par certains climatologues lors de congrès scientifiques. Je rappelle toutefois que pour être négationniste, il faut nier une histoire qui s’est déjà produite. Or ce n’est pas le cas pour le climat.

Si le CO2 n’est pas dangereux pour la planète, pourquoi se priver d’en émettre encore plus qu’aujourd’hui ?

C’est là qu’il ne faut pas se tromper. Il ne s’agit pas de faire tout et n’importe quoi malgré les conclusions de mes recherches. Préserver les ressources pour les générations futures est un impératif primordial. Il ne faut absolument pas capitaliser sur le fait que le réchauffement climatique soit minime. Ce serait encore plus dangereux.

Pourquoi laisser croire que le CO2 est dangereux pour la planète ?

Ce ne sont plus mes recherches scientifiques qui me permettent de dire cela, mais je suis persuadé que la soit disant lutte contre les émissions de CO2 est un formidable buisiness, avec des chiffres qui donnent le vertige. Lors du protocole de Kyoto de 1997, les pays ont débloqué 45 000 milliards pour lutter contre les émissions de CO2. Dans le même temps, les dettes cumulées de tous les Etats du monde équivalaient à 55 000 milliards d’euros. C’est une aberration. Pour résoudre les maux de l’humanité, il y aurait tellement d’autres manières d’utiliser l’argent, plutôt que de combattre un réchauffement climatique quasiment inexistant…

Propos recueillis par Simon Soubieux

Nos articles en rapport avec la COP21 sur : https://tmv.tmvtours.fr/?s=cop21