Trois tourangelles ont mis au point un agenda partagé qui permet aux malades de bénéficier d’une aide en permanence et aux aidants de pouvoir souffler un peu. Le projet vient d’être récompensé par le prix Créa Campus.
Communication et entraide. Ces deux mots peuvent résumer à eux seuls l’application « Unigo » mise au point par Lou, en licence de droit, Sarah et Christine, étudiantes à l’IUT de Tours. Avec l’objectif de venir en aide à leurs aînés, les trois amies ont crée un agenda partagé qui permet d’améliorer la communication entre aidants, malades, et bénévoles.
Concrètement, si un aidant souhaite disposer d’un peu de temps-libre il n’aura qu’à le signaler sur l’application et un bénévole se proposera pour le remplacer. À l’inverse, les bénévoles eux, pourront inscrire leurs disponibilités. Avant de se lancer dans ce projet, les trois amies sont parties d’un constat : la plupart des associations de malades sont peu familiarisées au numérique. Impossible donc de connaître leurs besoins immédiats.
Même si leur plateforme est encore en chantier, Lou, Sarah et Christine ont été couronnées du prix Créa Campus, qui récompense les projets innovants des jeunes étudiants.
Il y a quelques semaines, elle a signé l’appli officielle de Fil Bleu : l’agence Code Troopers, installée à Mame, est spécialisée dans la conception d’applications mobiles sur-mesure. Un des piliers de l’économie numérique tourangelle.
Premier étage du bâtiment Mame. Une vaste salle, où copinent autocollants et imagerie de jeux vidéos cultes et casques des soldats Stormtroopers de Star Wars, où trône un grand baby foot.
Ambiance studieuse — tout le monde travaille dur — mais décontractée — en cette fin août, les bermudas sont de mise.
Le silence est brisé par les cliquetis des claviers d’ordinateur. Sur les écrans, les lignes de code défilent. Un langage incompréhensible pour beaucoup, pas pour l’équipe de Code Troopers. Cette start-up – enfin, préférez plutôt le terme PME — vit des jours paisibles du côté du boulevard Preuilly, à Tours.
Elle a été lancée il y a 4 ans par sept jeunes sortis de Polytech. Sept amis, sept collègues, sept têtes pensantes qui avaient la tête tournée vers le numérique et son économie. Depuis, l’équipe, dont la moyenne d’âge oscille entre 25 et 34 ans, s’est renforcée. Leur travail ? « On développe des applications web et mobiles pour les PME, les petites start-up, mais aussi des multinationales », explicite Nicolas Dauphin-Moulin, l’un des derniers arrivés ici. « Tout ça, en les accompagnant du conseil au développement », ajoute Benjamin Cousin, l’un des co-fondateurs de Code Troopers.
La nouvelle appli du festival Aucard de Tours cette année ? C’est eux. WeGuide, la plateforme de mise en relation entre touristes et guides professionnels ? Toujours eux. La toute nouvelle appli Fil Bleu — officielle celle-ci — sortie en août 2018 ? Encore eux. « On les avait déjà contactés pour prendre la température, retrace Benjamin. On avait présenté Navig’Tours [pour consulter les horaires des transports — NDLR], mais ce n’était pas leur priorité à l’époque. Puis la demande a commencé à augmenter… »
De fil en aiguille, l’application mobile du réseau de bus et tramway tourangeau se construit. Puis débarque sur les smartphones. Disponible gratuitement sur Android ou iOS, elle est le côté pratique qui manquait aux voyageurs. « Elle fonctionne un peu comme celle de la RATP : vous avez les bus et tram’ en temps réel, vous pouvez prévoir des itinéraires, voir les perturbations. C’est aussi un thermomètre des lignes qui indique en temps réel où en est votre bus, quand il va arriver, etc. », énumère Nicolas.
Fil Bleu a travaillé main dans la main avec Code Troopers et l’association Valentin-Haüy, afin de répondre également aux besoins des déficients visuels.
L’OUTIL DES FESTIVALS
L’autre gros morceau de Code Troopers s’appelle Chapitô. Ce projet interne a été développé durant un an. Cet outil en ligne permet aux organisateurs de festivals de créer une appli sans connaissances particulières en informatique. Inutile d’être geek. Et pas besoin de s’arracher les cheveux : « La personne rentre ses données, choisit son logo, son code couleur, tape la programmation. Nous, on s’occupe du reste en générant une appli avec tout ça ! Tout le monde peut le faire, c’est rapide », résume Nicolas. Comptez un prix d’entrée de 2 000 €.
Au niveau local, Aucard a été le premier à tester la bête. Terres du Son a suivi. « Les Rendez-vous de l’Erdre l’ont aussi adoptée et on va probablement travailler avec Tours Événements. Maintenant, on développe Chapitô pour toucher d’autres institutions que les festivals. On va notamment le faire pour les salons, les foires, etc. »
En attendant, la vie suit son cours à Code Troopers. On enchaîne les tasses de café (leur site indique 62 tasses hebdomadaires cette semaine-là), les réunions obligatoires à 9 h 15 (« celui qui est en retard paye les croissants », se marrent Nicolas et Benjamin) et… les projets. Qui ne cessent d’arriver. Entre le bouche-à-oreilles et les plateformes de mise en relation, les guerriers tourangeaux du code se sont fait un nom. L’an passé, leur chiffre d’affaires affichait 500 000 €.
« Côté clients, en Touraine, on travaille avec MMI, RCP, Géovélo et d’autres, et ailleurs avec les casinos Barrière, des gens du secteur bancaire ou de Londres… », précise Benjamin. Fondée en 2014, Code Troopers n’a pas fini de faire bouillonner Mame, la cité du numérique.
Un outil numérique pour accompagner les élèves dans la création de leurs récits. C’est l’invention à succès d’une start-up tourangelle.
« Dans un pays lointain, il était une fois l’histoire d’une petite fille qui avait un doigt très spécial parce qu’il parlait et donnait à la petite fille des idées très méchantes… » Voici comment débute « La Belle au doigt méchant », une histoire inventée par un groupe d’élèves de CM1.
Comment ont-ils conçu cette narration créative ? Grâce à l’application numérique Peetch, l’innovation d’une start-up tourangelle qui est en train de conquérir élèves et enseignants.
C’est lors d’un Startup week-end qui s’est déroulé en mars 2015 à Tours qu’est né le projet : « Au sein d’une équipe de huit personnes, nous avons planché pendant 48 heures sur la conception d’une application pour écrire des histoires à plusieurs, sur le modèle du cadavre exquis », raconte Elisa Hauet, co-fondatrice de Peetch. Non seulement le projet a gagné le concours du Startup week-end, mais il a également trouvé son investisseur.
« Après ce premier succès, quatre d’entre nous avons décidé poursuivre le développement du projet. Aujourd’hui, les résultats dépassent nos espérances », poursuit la dirigeante. Et pour cause, 450 enseignants de 30 pays utilisent désormais l’application, qui a évolué vers un outil éducatif dédié au milieu scolaire. Concrètement, l’enseignement donne ses consignes, puis un groupe d’élèves, de 5 à 8 maximum, crée une histoire sur tablettes ou ordinateurs. Chaque élève possède son propre avatar, ce qui permet à l’enseignant de corriger et de suivre l’évolution de chacun.
Pour aider les enfants, l’application ajoute des éléments déclencheurs au cours de l’histoire : « soudain », « ainsi », « finalement »… Un atout clé de l’application : son univers graphique, qui évolue selon le type de récit (conte, science-fiction…). En somme, un outil innovant pour développer créativité et collaboration entre élèves.
La psychopédagogue tourangelle Marie-Laure Billaut vient de lancer Table Speed, une application pour apprendre facilement ses tables de multiplication.
Haaa les tables de multiplication. Douloureux souvenirs pour pas mal d’entre nous. C’est la raison pour laquelle la psychopédagogue tourangelle Marie-Laure Billaut a lancé une toute nouvelle application : Table Speed pour les enfants à partir de 7 ans. Depuis 5 ans, cette ancienne professeur des écoles se sert quotidiennement d’un outil dans son cabinet, pour aider les petits et jeunes à apprendre, à tous les niveaux scolaires et dans toutes les matières.
Cet outil, ce sont les cartes mentales. Des « cartes » sur papier, circulaires, qui permettent de présenter une leçon de façon visuelle (et non plus seulement auditive) afin de mieux retrouver ces informations dans sa mémoire. « Je souhaitais utiliser la même méthode pour les tables de multiplication », détaille-t-elle.
Au bout de 7 mois de développement, son application est disponible sur iOS et Android, en français, en anglais, italien, espagnol, chinois et hébreu. Table Speed, qui coûte 2,99€ – mais dont une partie est gratuite pour les écoles et les établissements agréés par l’Éducation nationale via le site internet tablespeed.com – se scinde en deux parties : une dédiée à l’apprentissage avec deux niveaux de difficultés, l’autre aux jeux.
Comment cette application se présente-t-elle ? Les enfants apprennent leurs tables, de 1 à 12, grâce à un cadran d’horloge analogique. Chaque table se situe dans un univers spécifique (mer, campagne, désert, etc.) bardé d’indices visuels, permettant à l’enfant de bien se repérer. Les succès sont, comme dans n’importe quel jeu vidéo, récompensés ! Pour bien apprendre ses tables, combien de fois doit-on ouvrir l’application ? En phase d’apprentissage, « l’enfant doit y aller idéalement entre 5 et 15 minutes par jour durant au moins trois semaines un mois », observe Marie-Laure Billaut.
« Tu connais l’application Pirates de Loire ? C’est super pour visiter le coin. » À force d’en entendre parler, notre journaliste a voulu tester. À l’abordage !
Le principe ? Découvrir le patrimoine du Val de Loire grâce à une chasse au trésor. Plus besoin de l’organiser soi-même pour ses enfants, le rêve ! Une fois l’appli téléchargée, j’ouvre un compte de pirate et choisis mon personnage. Moussaillon, second, capitaine… Tant qu’à faire, je serai seigneur de Loire. « Bienvenue à bord, Nathalie la rouge », nous accueille l’application une fois le profil créé. Et c’est parti pour une petite virée familiale.
Minute culturelle
Première étape : choisir le lieu de notre chasse au trésor. Historique, nature ou insolite ? L’appli en propose plein, de la place Plumereau à l’église Saint-Julien. Soleil au beau fixe, on opte pour la balade des bords de Loire. Pas question de démarrer tant que nous ne sommes pas au bon endroit, place Anatole-France : le système de géolocalisation veille au grain.
Sur place, le pirate Barbe-verte nous soumet la première énigme : « À l’aide d’un panneau, trouvez le nom de la chapelle de l’autre côté de la Loire. » En moins de deux, on trouve la réponse, trop facile ! Le nom, on ne vous le donnera pas, mais chaque énigme est l’occasion d’une minute culturelle. On a appris, par exemple, qu’en 1996, Jean-Paul II avait foulé le sol de cette chapelle. Ça vous en bouche un coin, hein ?
Panique sous le pont Wilson
Forts de ce premier succès, nous voilà repartis à la recherche de l’échelle des crues de la Loire. Objectif : trouver l’année de la plus haute crue. Trois minutes après, nous sommes déjà en train de taper la réponse sur le téléphone. Erreur. Notre deuxième tentative se solde aussi par un échec. La panique s’installe… Notre chasse au trésor va-t-elle tourner court ?
C’est alors qu’un éclair de génie me traverse l’esprit (non, non, pas moins que ça) : nous avions tapé la date complète, alors que seule l’année était demandée. Ouf, cette fois ça marche. Les énigmes suivantes nous amènent à poursuivre notre balade : traversée du pont Wilson, promenade sur les bords de Loire jusqu’au pont de fil, direction le château de Tours puis retour à la place Anatole-France. 2,5 kilomètres de soleil, nature et découvertes, sans aucune plainte des enfants, genre « j’en ai marre », « je veux rentrer », « j’ai mal aux pieds », « c’est quand qu’on arrive » (j’en ai encore plein sous le coude, mais je m’arrête là).
Course au QR code
La fin approche, le trésor avec. C’est bien ça qui motive les enfants (ah, terrible société de consommation…). Le principe ? Au fil des énigmes, nous cumulons des clés. Et la grande énigme finale, que nous réussissons à résoudre sans peine (modestie, quand tu nous tiens), nous donne droit à quatre clés ! C’est bien beau, ces clés virtuelles, mais on en fait quoi ? On peut soit les cumuler sur plusieurs visites, soit les dépenser dans un magasin. On opte pour le magnet de Tours, offert par l’office de tourisme. Mais là, c’est le drame… « Low battery », affiche mon portable. Sans téléphone, plus de cadeau. On court à l’office de tourisme. Objectif : trouver le QR code et le flasher.
Ouf, on arrive à temps. L’agent d’accueil nous donne le trésor, soigneusement emballé. Quelques minutes après, mon portable s’éteint. Game over.
Pour le bien-être de l’humanité (et en cas d’apocalypse), notre journaliste s’est essayé au running avec des zombies à ses trousses. Il a téléchargé l’appli Zombies, run ! et chaussé ses baskets. Cours, Forrest, beuaaargh…
La folie des tablettes touche aussi les enfants. Pour 2015, on vous a sélectionné une paire d’applis qui risquent de leur plaire.
Noël 2014 a rimé avec tablettes ! La rédaction a testé huit applications à télécharger pour occuper vos enfants âgés de 2 à 10 ans, à la maison tout comme à l’extérieur.
Parmi les incontournables, citons les applications qui ont l’avantage d’être gratuites, comme Talking Tom, un chat à l’humeur changeante qui parle et qui a besoin d’être chouchouté. Autre jeu, que tous les kids connaissent, Angry Birds. Un jeu très simple, rythmé d’une musique amusante, où il suffit d’utiliser le lance-pierres pour propulser des oiseaux plus ou moins bizarres, sur de vilains cochons. Autre indémodable : Fruit Ninja Free, un jeu d’action qui permet aux enfants, tout comme à leurs parents, de se défouler en testant ses réflexes. Armé d’un sabre, il s’agit d’écrabouiller, aplatir ou trancher des fruits.
Certaines applications peuvent être classées par thématiques (souvent payantes) : pour les détectives, on vous conseille Pango cache-cache. Le but de ce jeu est de trouver Pango, le petit personnage bleu qui trouve des cachettes extravagantes. Pour les plus intellectuels, osez L’âge des dinosaures, un jeu de quête où l’on dégote des indices afin de naviguer dans différents univers. Tout au long du parcours, ils rencontrent des dinosaures. Il faudra aussi compter sur Doogie relie les animaux. Fondé sur une méthode des points à relier, ce jeu est idéal pour se familiariser avec les chiffres. Si vos enfants ont tendance à chanter à tue-tête toute la journée, misez sur Visuamusio. Les joueurs composent leur propre musique en assemblant des formes géométriques qui correspondent à des sons. Enfin, pour les gourmands, Kidcook est très sympa. Parfaite pour les petits cuistots qui réaliseront une quinzaine de vraies recettes.
Nous venons de sortir notre application mobile. Une première nouveauté avant la nouvelle formule du 19 mars.
1. Pour briller en soirée.
Vos amis vous invitent à manger, seulement les conversations s’arrêtent vite. Un ange passe. Heureusement, vous avez l’appli tmv sur votre smartphone qui vous tient au courant de toute l’actualité tourangelle. Vous pouvez maintenant sauver la soirée.
2. Pour ne jamais s’ennuyer.
Le samedi approche à grand pas, l’angoisse : vous n’avez rien de prévu (sauf une partie de Rummikub avec mamie, double angoisse). Pas de panique, l’agenda culture de l’appli tmv est là. Concert, expo, théâtre, opéra, danse… Vous n’avez plus qu’à choisir sans trop vous fatiguer.
3. Pour épater ses amis.
Avec l’appli tmv, chaque semaine, vous avez une critique de film (vu par la rédac) et les horaires des cinémas de Tours. À vous les phrases du genre : « Le dernier Clooney ? Je l’ai trouvé surfait. Pas mal, sur le papier, mais la réalisation manque de panache. »
4. Pour être l’employé(e) du mois.
Vos collègues vous invitent à manger le midi, mais leur adresse favorite est infâme. Pour avoir une super contre-proposition, vous avez l’appli tmv et sa rubrique restos (testés par la rédac). À vous les pauses-déj’ croquantes et gourmandes ! Nos idées resto marchent aussi pour devenir le petit copain ou la petite copine préféré(e).
5. Pour être couvert de cadeaux.
Avec l’appli tmv, pas la peine d’attendre son anniversaire : la rubrique jeux-concours vous permet de tenter votre chance pour gagner des places de concert, de ciné, de spectacle, des voyages…
6. Pour sauver des arbres.
Pour cultiver votre côté écolo, vous pouvez télécharger le pdf de tmv à partir de l’appli.
Convaincus ? Tapez « tmv Tours » dans le Google Play ou l’Apple Store.