TOP 4 : Will Smith

Il y a quelques jours sortait, en DVD, Beauté Cachée avec Will Smith. Le film a fait un flop. Mais tmv le justicier rend hommage à son acteur principal. Voilà 4 anecdotes sur Willou.

PRESQUE DANS MATRIX

Oui, Will Smith a failli incarner le rôle du célèbre Neo dans Matrix. Une proposition qu’il a préféré décliner, le comédien trouvant le scénario trop compliqué et mauvais, préférant plutôt tourner dans le western SF Wild Wild West.

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UN PRO DU RUBIK’S CUBE

Dans un épisode du Prince de Bel- Air, mais aussi dans une scène du film À la recherche du bonheur, Will Smith manie le Rubik’s Cube. Aucun trucage : l’acteur a en effet déjà prouvé, en direct, qu’il pouvait le résoudre en 55 secondes !

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AH L’AMOUR !

À Hollywood, tout n’est pas tout rose côté coeur. Will Smith fait figure d’exception avec un des mariages les plus solides : il a épousé Jade Pinkett (Smith) le 31 décembre 1997. Son secret ? « Faire des efforts chacun de notre côté. »

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SCIENTOLOGUE ?

Will Smith, par ailleurs très proche de Tom Cruise, a toujours nié appartenir à la Scientologie. En 2008, ses relevés d’impôts avaient toutefois fait causer : l’acteur a en effet donné plus de 45 000 dollars à l’Église de Scientologie.
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Richard Petitsigne : des pirates pour les petits

Comment présenter Richard Petitsigne ? Comme un conteur ? Oui. Comme un comédien ? Bien sûr ! Comme un animateur ? Également ! Mais il est aussi, et depuis peu, auteur.

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Peut-être avez-vous déjà vu ou entendu Richard Petitsigne. Installée à Cinq- Mars-la-Pile, sa Compagnie Troll, créée en 1991 avec Thierry Robard, monte régulièrement sur les planches des salles de Tours pour présenter ses spectacles à destination du jeune public : Tom Sawyer, Lettres à Lulu et d’autres tournent actuellement dans la région et ailleurs en France.
Les Contes illustrés sont aussi une de leurs spécialités. Pendant que Richard Petitsigne raconte Babayaga, Le pêcheur et sa femme ou encore La Sorcière Tambouille, un illustrateur — souvent Mickael Roux, Olivier Supiot ou Fabian Grégoire — dessine en live sur une planche graphique reliée à un projecteur. Le public peut donc découvrir en simultané les deux performances créatrices. Mais depuis le 12 avril, Richard Petitsigne peut aussi être lu dans Le pirate le plus terrible du monde, illustré par Mélanie Allag et publié aux éditions Glénat. « J’écris depuis longtemps. J’ai donc voulu tenter ma chance auprès des éditeurs et ça a marché ! ».

L’auteur n’en revient toujours pas. Pourtant, il n’y a pas de mystère. Son livre est bon, tout simplement ! Il raconte l’histoire de quatre pirates balafrés qui se présentent à l’élection du corsaire le plus terrible du monde. Malgré leurs faits d’armes, on découvrira que… n’est pas redouté celui qu’on croit. Une chute drôle et inattendue pour les jeunes lecteurs, à partir de 3 ans.
Fin mai, un deuxième ouvrage paraîtra, cette fois aux éditions du Poisson soluble, dans la collection En Queue-depoisson. Il s’agira d’un recueil de 12 histoires bizarres, illustrées par Benoît Perroud et intitulé Le Fennec le plus menteur du monde, et encore plus d’histoires.

Alors pour voir et entendre Richard Petitsigne, consultez l’agenda de ses représentations sur trolletpetitsigne.com. Pour le lire, rendez-vous dans toutes les bonnes librairies !

J’ai testé… faire ma propre bière à la maison

Tourangeau importé, descendant d’une famille nordiste, la bière fait presque partie de mes gènes. On tombe un peu dedans quand on est petit ! Bref, un jour, buvant une bière au goût de fond de canette éventé, je me suis dit qu’avec un peu de recherche et un investissement raisonnable, je devrais réussir à faire aussi bien. Et si par malchance, la qualité n’est pas au rendez-vous dès la première tournée, j’aurais au moins le plaisir de boire un truc maison.

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Je ne vois pas trop par quel bout attaquer l’expérience. Jusqu’à maintenant, je me contentais de les prendre par 6 ou 24 sans vraiment regarder ce qui était marqué sur l’étiquette. Direction Internet. Pour une fois, sites et forums sont unanimes : il faut faire ses premières armes (ou ses premières bouteilles) en brassant quelques litres à partir d’extrait déjà conditionné, histoire de se familiariser avec le matériel, les étapes de la fermentation et la mise en bouteille.

J’investis donc une centaine d’euros dans l’achat d’un kit pour débutant. Le plus difficile est de choisir le type de bière que je souhaite obtenir : Pils, IPA, Ambrée, Trappiste ou Brune… Quelques jours après, un gros carton arrive à la maison : 2 seaux de 30 litres, des capsules, un densimètre, divers ustensiles, des bouteilles vides et 2 boîtes de conserve d’un litre remplies d’extrait de malt (j’ai choisi une Blonde et une Blanche).
Le tout accompagné d’un mode d’emploi d’une clarté et d’une simplicité qui ne laissent aucun doute : cette première bière va être une réussite !

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Les enfants sont à l’école, le chien enfermé dehors et Madame regarde les Feux de l’Amour, je suis peinard pour quelques heures. J’investis la cuisine. Il faut désinfecter tout le matériel qui va être utilisé, et un seau de 30 litres, ça ne se case pas dans un évier de studio. Ensuite, je chauffe l’extrait de malt au bain-marie (froid, il a la consistance de miel bien épais et une bonne odeur d’Ovomaltine).

Une fois ramolli, je le verse dans le seau, rajoute de l’eau chaude, du sucre, touille pour que tout fonde et complète avec de l’eau froide. Les puristes utilisent de l’eau de puits ou de source, pour moi, ce sera la cuvée municipale. J’ajoute la levure, ferme le couvercle et installe le bulleur, une petite chicane en plastique qui se plante dedans ; il permettra au CO2 dégagé par la fermentation de s’échapper du seau, sans que l’air extérieur ne puisse rentrer. Le mélange est fait, maintenant il s’appelle un brassin. Ça change tout, je suis en train de devenir brasseur.
Le mélange doit fermenter une dizaine de jours à une température le plus stable possible (entre 18°C et 23°C). Des bulles devraient apparaître au bout de quelques heures. Je m’installe devant le seau et j’attends. Rien. Deux jours après, toujours pas de bulles. J’ouvre le couvercle, de la mousse apparaît à la surface du brassin et ça sent le moisi. C’est sûr, j’ai oublié un truc, tué les levures avec de l’eau trop chaude.
Je me vois déjà en train de déverser le brassin dans l’évier, quand… gloup, gloup. Victoire ! le bulleur commence à glouglouter. Une fois de temps en temps, puis régulièrement. Et c’est parti pour une bonne semaine.

Image3JOUR +7 à 10

Le bulleur ne chantonne plus. Les levures ont fini de transformer le sucre, elles sont mortes et tombées au fond du seau. Je verse le contenu dans le second seau, en évitant de transférer le fond plein de dépôts. Bon, je perds un litre, mais la bière restera claire. Je referme le seau (désinfecté lui aussi) et je remets le bulleur.
Miracle, comme il reste des levures et qu’on a peu aéré le mélange, la fermentation reprend. Je deviens connaisseur, et à l’apéro, je peux dire à mes potes que mon brassin est en fermentation secondaire. Ça claque. Juste à espérer que ce soit buvable sinon je crois que je vais en entendre parler longtemps. C’est reparti pour une dizaine de jours, voire plus, mais dans un endroit plus frais si possible.

JOUR +15 à 20

Ça y est, plus de glou glou dans le bulleur. C’est le grand jour, je vais savoir si la bière est bonne pour la mise en bouteille. Le densomètre fourni dans le kit permet de mesure la densité de la bière attendue en fin de fermentation. Je ne peux pas me retenir, il faut que je la goûte. Bon, ça a le goût de la bière, l’odeur et l’aspect mais pas le piquant. Il faut rajouter une petite quantité de sucre par litre : il va encore se transformer en alcool, sauf que le CO2 dégagé pendant le processus va se dissoudre dans la bière. C’est ce qui va donner les bulles et le piquant à l’ouverture. Image5

C’est parti pour la dernière étape. J’ébouillante les bouteilles et les capsules. Ce n’est pas le moment de faire rentrer une bactérie ou un truc du genre qui fasse tout foirer si près du but. Je remplis les bouteilles une par une. J’ai trouvé un apprenti en la personne de mon fils (7 ans). Je ne vide pas trop le seau dont le fond est tapissé de dépôts. Et voilà. Encapsulage et zou, direction la cave pour quelques semaines de maturation.

JOUR J +45

C’est le grand jour. Je n’étais pas à la maison pendant un mois et les bouteilles ont pu reposer tranquillement. Pas sûr que j’aurais résisté à l’envie d’en ouvrir une au bout de 2 semaines. Je remonte une bouteille de la cave, l’époussette. J’avoue que je fais moins le malin. Après un mois et demi d’attente, j’espère un résultat potable. Pschitt, la capsule saute. Pas de geyser, ouf. Une petite mousse se forme en haut du verre, elle ne tient pas longtemps, la bière est un peu trouble mais d’une belle couleur ambrée. Pas trop forte (dans les 5 chevaux), mais assez amère. J’aime, mais c’est trop pour Madame. Le piquant est là, le goût aussi, juste cette amertume un peu marquée.
Je respire, pari gagné. J’ai bu ma propre bière.

Par Stanislas

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Les Pierres Fondues : plaisir de la pierrade

Cela faisait un bout de temps que la rédac lorgnait sur leurs pierrades. On a fait un tour aux Pierres Fondues, à Tours.

pierres fondues

On fond pour ce restaurant. Le jeu de mot est facile, mais tout y est réuni pour faire ramollir les coeurs d’artichauts des gourmands de tmv. Pour une recette réussie aux Pierres Fondues, prenez un joyeux groupe d’amis affamés, ré-ser-vez, et installez-vous dans une ambiance chaleureuse, faite de pierres et poutres apparentes et de banquettes confortables.

Matthieu, maître des lieux, reçoit dans son âtre uniquement le soir, rue Colbert. La carte ravit les carnassiers, mais offre des tartines et des entrées pour les végétariens qui se seraient perdus. Poulet, boeuf ou porc ; nature ou mariné aux épices du monde ; sur pierre à griller ou en fondue, l’offre est alléchante.
Le bœuf aux oignons et épices Tandoori Massala arrive rapidement, accompagné de frites maison, sucrées et dorées, de salade verte et de plusieurs sauces maison préparées par le cuisinier Anthony. Entre vous et votre voisin d’en-face, le serveur pose une pierre brûlante pour y faire griller les morceaux de viandes finement tranchés. Pschhhhtt ! Une fumée se dégage de la carne qui change progressivement de couleur. Ludique et conviviale, l’activité amuse.

Les pièces marinées fondent dans la bouche. Les grands gourmands commandent 250 g au lieu de 150 g et une seconde pierre chaude arrive pour terminer le repas. Un des vins de Loire ou du Sud Ouest, parmi les 80 références, accompagne ce délicieux dîner qui se termine sur une note sucrée : profiteroles ou fondue au chocolat.
On en ressort presque ravis de sentir le graillon sur nos vêtements. Et on attend l’ouverture de la terrasse avec impatience.

> Les Pierres Fondues : 122, rue Colbert à Tours. Ouvert du mardi au dimanche soir, de 19 h à 23 h.
> Plat de pierres fondues classique à 16, 50 € et spécial à 18 €, fondue de viandes à 18 €, entrée et tartines à 7 € et dessert 6,50 €. Réservation au 02 47 05 14 54.

Brice Lamblin : la main au brassin

Tourangeau d’origine, Brice Lamblin, 34 ans, souhaite produire des bières innovantes inspirées de celles qu’il a goûtées lors de ses voyages. Adepte des circuits courts et de l’artisanat, il inaugurera sa Micro-brasserie de Tours en mai.

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Brice Lamblin et son bébé.

« Mon objectif est de moderniser la binouze en Touraine. Faire de la bière de bûcheron, de la bière complètement artisanale qui a du goût », exulte Brice Lamblin, à l’entrée de son local. En mai, ce trentenaire rock’n’roll inaugurera sa Micro-brasserie de Tours (M.B.T.), nichée à l’extrémité d’un grand entrepôt de La Riche. Baggy en toile, tatouages sur l’avant-bras et cigarette roulée au bout des doigts, il dit avoir des recettes originales plein la tête.
Ce mois-ci, il a brassé sa première bière sur place, à la M.B.T. Florale. Concoctée avec des fruits frais, elle sera vendue cet été sur la plage de la Guinguette, de l’autre côté du pont Wilson.

À partir de septembre, le Tourangeau passera aux choses sérieuses avec « probablement une brune costaud (sic), au malt fumé, au café ». Ce qu’aime cet ancien cuistot, c’est le côté artisanal du métier : « Je veux m’éclater, changer mes recettes au cours des saisons, mettre la main à la pâte quoi. » Sa passion est née lors de son expatriation en Australie, en 2010. À Melbourne, il travaillait dans un restaurant qui proposait des accords mets-bière : « On avait 300 références de bières, j’ai goûté des trucs de fou », se souvient-il, les yeux pétillants. Il s’est ensuite envolé pour la Nouvelle-Zélande qu’il a traversée du Sud au Nord pour aller à la rencontre d’une centaine de brasseurs locaux.

De retour en Touraine en 2012, il ramène dans ses bagages le projet d’ouvrir sa propre micro-brasserie pour produire des bières inspirées du Nouveau Monde. Mais entre-temps, Brice Lamblin monte un bar-restaurant avec des amis rue Colbert, puis devient papa de deux petites filles. Désormais, son rêve est sur le point de se réaliser.
En juin 2016, il a réussi à récolter un peu plus de 6 000 € via une campagne de financement participatif. De quoi l’aider pour l’achat du matériel de brassage, dont une partie a été bricolée par ses soins. Sa bière, il la veut la plus naturelle et locale possible. « Je pense circuit court : je prends mes malts dans le Berry, à 120 kilomètres d’ici. »

Pour aller plus loin et gagner en autonomie, il songe à brasser ponctuellement une cuvée hyper-locale avec du houblon et des plantes aromatiques cultivés sur place. Pour l’eau, il envisage même de creuser un puits. Dans son « squat dans la cambrousse, à cinq minutes de Tours », il ouvrira ses portes au public chaque fin de semaine. Et si la micro-brasserie fait recette, au lieu de l’agrandir, pourquoi pas développer d’autres activités artisanales. Brice Lamblin s’y voit déjà : « Un endroit où t’as de la bière, de la bouffe fabriquée sur place, un fumoir, un petit potager, un four à bois à l’ancienne où on ferait du pain pour recycler les céréales. » De quoi allier ses deux passions : la cuisine et les bières, le tout à la bonne franquette.

Margaux Lacroux

Printemps de Bourges : le compte-rendu

Tmv est allé au Printemps de Bourges pour vous ramener quelques souvenirs. On replonge dans l’ambiance et on vous cause coups de cœur !

Parcels, la révélation.
Parcels, la révélation.

Ne s’en tenir qu’aux chiffres de cette 41e édition, avec près de 80 000 spectateurs – soit un record quand même -, ce serait oublier toutes les émotions vécues durant ces 5 jours.
Car à Bourges, le Printemps a une saveur particulière, surtout quand il se déroule sous une météo hyper clémente comme ce fut le cas cette année. Que retenir donc parmi les quelques 500 concerts proposés pour cette édition 201,  sinon un petit sentiment de frustration de ne pas avoir tout pu voir et d’avoir eu le luxe aussi de faire quelques choix cruels ?

Alors oui, on a beaucoup aimé la pièce de Théâtre donné par la Comédie Française sur Bob DYLAN et l’enregistrement du mythique « Like a Rolling Stone ». Venir à Bourges pour aller au théâtre, il fallait le faire quand même. Et on a été plus que séduits par cette  » Comme une pierre qui roule… » à la mise en scène pleine d’humour et d’émotion.

La sublime Juliette Armanet.
La sublime Juliette Armanet.

La littérature était aussi sacrément à l’honneur cette année puisque, dans le cadre sublime du Palais Jacques Cœur, musiciens et écrivains se mêlaient pour des lectures musicales de très hautes tenues. On gardera à jamais en mémoire le magnifique « Requiem des Innocents » de Louis CALAFERTE, dit par une lumineuse Virginie DESPENTES, accompagnée de son groupe ZËRO.
Et puis que dire de la création de cette année « Mes Hommes… » autour des chansons de Barbara. Voir sur la même scène Tim DUMP, Vincent DELERM, Dominique A et même Julien CLERC prêter leurs voix et leur âme à la grande dame en noir a fait passer un sacré frisson dans le public ce soir-là.

On a aussi goûté à de nouveaux lieux comme cette Halle aux Blé transformée en bal hip-hop durant deux soirées bouillantes, lieux dont on se demande pourquoi ils n’avaient pas utilisé jusqu’alors ?
On y découvert de nouvelles idoles des jeunes comme le Belge ROMEO ELVIS, ou le salace et finalement plutôt drôle marseillais LORENZO, dont le jogging remarqué portait une jambe PSG et un jambe OM !

Fishback : une interview sur l'herbe.
Fishback : une interview sur l’herbe.

A propos de découvertes, ou plutôt d’Inouïs, on a été subjugués par la prestations d’Eddy DE PRETTO qui a remporté haut la main le Prix 2017. Son rap parlé-scandé sur des textes forts et parfaitement ciselés devraient lui ouvrir un boulevard, tant il a surclassé ses petits camarades de promotion. Pas de groupes tourangeaux ou même de la Région Centre cette année aux Inouïs, mais quelques belles pousses prometteuses repérées à droite à gauche avec, notamment, les Tourangeaux de THE VANILLE que l’on suivra de très très près. On nous a aussi dit le plus grand bien de ELEPHANT…

Rose, la reine du Calypso.
Rose, la reine du Calypso.

Pour finir, comment ne pas parler du sublime concert de Vincent DELERM qui, entre dispositif scénique de folie et leçons de sentiments, nous a carrément fait chavirer. Idem pour l’ÉNORME découverte que fut THE PARCELS : soit 5 jeunes Australiens qui ont donné, le mercredi soir, THE concert de l’année. Pensons aussi aux prestations impeccables de FISHBACK, Thomas AZIER et de LADY SIR dans le superbe décor du Théâtre Jacques-Cœur. Mais aussi des moments de folie que furent les concerts de CALYPSO ROSE, CAMERON AVERY ou FAKEAR, des instants de grâce que furent les passages de HER, PARADIS ou Juliette ARMANET sans oublier de saluer comme il se doit les mythiques SONICS qui, à 70 ans, ont toujours autant de strychnine dans les veines et ont clôt définitivement le débat : c’est dans les vielles peaux que glissent les plus belles vibrations.

Bref, une grande édition 2017, luxuriante et bluffante.

Hervé Bourit

Horoscope WTF du 26 avril au 2 mai 2017

Les étoiles sont alignées, la constellation du Justin Bieber est en place : voilà l’heure de l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Veuillez nous excuser pour toutes ces années de méchanceté avec les Béliers dans l’horoscope. Cœur sur vous.
Gloire : Votre collègue vous saoule ? Sur son clavier, appuyez sur les touches AltGr + flèche du bas. De rien.
Beauté : Vous sentez un peu le kebab en ce moment.

TAUREAU
Amour : 93 % des gens roux aimeraient sortir avec vous (j’vous jure, c’est un vrai sondage).
Gloire : La personne à votre droite a une haleine de poney. Essayez de lui faire comprendre subtilement.
Beauté : Le cheveu gras, mais le poil soyeux.

GÉMEAUX
Amour : La Belle et la Bête.
Gloire : Le Dîner de cons.
Beauté : La Planète des singes.

CANCER
Amour : Vous faites la grève, ou quoi ??
Gloire : Vos efforts ont payé : vous allez partir à la réunion… (du 3e étage, sorry, vous emballez pas).
Beauté : Le ridicule ne tue pas. Regardez vos habits.

LION
Amour : Avec vous, c’est plutôt Eyes Wide Chiottes.
Gloire : Plaquez tout. Devenez un gros chat poilu et ronronnant.
Beauté : C’est sympa votre passion pour le nudisme, mais c’est assez gênant.

VIERGE
Amour : Le coeur a ses raisons que le mojito ignore.
Gloire : « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau. » (normal, vous préférez la binouze)
Beauté : Vous êtes aussi moelleux/ se comme un Pitch®.

BALANCE
Amour : À force de monter à droite à gauche, vous finirez avec un poney.
Gloire : Méfiez-vous des Gémeaux (sans vouloir balancer).
Beauté : Pourquoi ne pas vous réincarner en saumon ? Vous en avez déjà le teint.

SCORPION
Amour : Plus chaud(e) qu’une baraque à frites. Krrkrr !
Gloire : Saturne et la constellation de Johnny Hallyday vous prédisent une maxi-cuite samedi.
Beauté : Votre air bovin devient insupportable.

SAGITTAIRE
Amour : Même Gilbert Montagné voit que ça craint du boudin, votre truc.
Gloire : Oh hisse, ma saucisse !
Beauté : Vous mériteriez même de faire la Une de tmv. Oui, oui !

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes l’équivalent du concombre dans un hamburger du Mc Do.
Gloire : Vous pensiez que l’horoscope tmv allait être sympa avec vous désormais ? Ce n’était qu’un rêve mouahahaha.
Beauté : Dire que vous misez tout sur votre physique… haha.

VERSEAU
Amour : Nuit sans folie.
Gloire : S’en battre les steaks, c’est bien. Avec du ketchup, c’est mieux.
Beauté : Le recto du Verseau est plutôt pas mal (purée, on n’est pas si drôles en fait).

POISSON
Amour : Eh oui, ça rend sourd, héhé !
Gloire : … J’ai dit que ça rendait SOURD !!
Beauté : … SOURD, ÇA REND SOURD BON SANG !!!

Guide pratique : Tout savoir sur la bière (ou pas)

Dans le cadre de notre dossier spécial bière, petit guide pratique des binouzes. Bonne dégustation !

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SAVOIR N°1 : Laver son verre

Déjà, sachez que le verre à bière se rince à l’eau froide. Ainsi, les bulles ne collent pas aux parois. Et les impuretés (votre rouge à lèvres, vos miettes de cacahuètes ou votre bave) s’en iront. L’idéal est aussi de laisser s’égoutter le verre. Les puristes vous le diront : on n’essuie jamais un verre à bière.

SAVOIR N°2 : T’as d’belles formes, tu sais ?

Tout comme pour le vin, on évite de boire sa bière dans un verre à moutarde. Chaque bière a, en général, une forme de verre qui lui convient le mieux (les arômes s’épanouissent mieux). Par exemple, une bière d’abbaye ou trappiste mérite un verre large et évasé. Les flûtes conviennent mieux aux lambics et on préférera un bock pour les lager ou les pils, et un verre cylindrique pour les stouts.

SAVOIR N°3 : Comment conserver sa bière ?

Dans l’idéal, la température de conservation doit être stable, entre 10 et 15°C. On préférera aussi un endroit frais et obscur ; la lumière est le pire ennemi de la bière (comme pour la chambre de votre ado prépubère). C’est d’ailleurs pour cela que les bouteilles brunes sont souvent utilisées par les brasseurs.

SAVOIR N°4 : Et comment on sert à la bouteille ?

Normalement, le verre doit être rincé mais non essuyé (cf. point 1), suivez un peu !). Inclinez-le à 45° puis versez doucement le contenu de la bouteille dans le verre, sans vous arrêter, jusqu’aux deux tiers. Redressez le verre, en élevant la bouteille (il vous faut un beau chapeau de mousse). Ne remplissez pas complètement le verre : car comme le vin, on devrait le faire tourner pour libérer les arômes.
Sauf quand il est 1 h du matin, place Plum’, et que vous avez enquillé votre dixième pinte. On ne vise personne, hum hum…

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SAVOIR N°5 : Les températures de service

Déjà, jamais ô grand jamais, vous ne devez mettre votre bouteille au congélateur. Évitez aussi de la conserver trop longtemps au réfrigérateur (ou alors sortez-la un quart d’heure avant la dégustation). Si vous voulez rafraîchir votre binouze, le mieux est de placer votre bouteille dans un seau à champagne rempli d’eau froide. Côté températures, voilà ce que conseille le Guide Hachette des bières d’Elisabeth Pierre (c’est une bible de 400 pages, le livre de chevet de tonton-Roger-haleine- de-Despé’) :
> Type Pils et Lager : 5 à 6°
> Type Ale blonde, ambrée, légère : 7 à 9°
> Type Ale forte, blonde, fortes : 8 à 10°
> Type Ale forte, foncée : 10 à 12°
> Bières noires liquoreuses, trappistes : 12 à 15°

SAVOIR N°6 : La bière, c’est de l’eau

Le principal composant de la bière est… l’eau ! Et à plus de 90 %, messieurs dames. Fini de culpabiliser, ouf.

SAVOIR N°7 : L’habit fait la bière

Noms bourrés de jeux de mots, appellations en forme de clin d’oeil, dessins rétro ou ultra épurés, les jeunes marques de bières mettent le paquet sur le marketing. « Les étiquettes et les sous-bocks contribuent énormément à faire connaître une bière. Chaque bière a son style, les visuels demandent un vrai travail et tous les brasseurs travaillent avec des designers, explique Christelle Alfaïa de la brasserie L’Aurore. Depuis plusieurs années, on travaille avec un graphiste tourangeau installé à Berlin. A chaque lancement, je fais des recherches pour dégager un esprit visuel cohérent avec le goût de la bière. Par exemple, pour la Golden Ladies, je lui ai demandé une étiquette chic, un peu rétro mais moderne et très parisienne, très féminine, qui puisse être placée dans les grands restaurants. Dans le cas des bières vendues en grande distribution, on misera sur des étiquettes colorées, très identifiables, pour être repérés facilement dans les rayons. »
Les brasseurs tourangeaux et nomades de La P’tite Maiz ont choisi, eux, de faire appel à des artistes différents. Résultat ? Chaque bière possède une identité visuelle très forte.

SAVOIR N°8 : Retour vers le futur

La Brasserie L’Aurore a retrouvé et ressuscité les recettes de bières tourangelles brassées à Saint-Éloi jusque dans les années 1970. Elle les présentera à la Foire de Tours.

SAVOIR N°9 : Et les plus gros consommateurs de bière sont…

D’après le dernier classement effectué par Bonial, le pays le plus consommateur de bière au monde est… la République Tchèque ! Eh oui (bon, il faut dire que là-bas, la bière est moins chère que l’eau minérale…). Avec 148,6 litres bus par personne chaque année, le pays explose l’Autriche, sur la 2e marche du podium (107,8 litres), et l’Allemagne (106,1 litres), 3e. La France est 41e (30 petits litres).
La Belgique, qu’on aurait tendance à penser dans le trio de tête, n’est qu’à la 18e place (74 litres).

SAVOIR N°10 : Inondation de bière !

Toten Hall house sur Tottenham Court Road (1813). (Photo Wikipédia)
Toten Hall house sur Tottenham Court Road (1813). (Photo Wikipédia)

C’était en 1814, à Londres. L’accident survient suite à la rupture d’une énorme cuve de bière, dans une fabrique de Tottenham Court Road. L’effet domino fait que les autres cuves sont détruites et provoquent une sorte de mini tsunami : une vague de bière de 1,5 million de litres se déverse, fait s’écrouler deux maisons et des murs, et tue 7 personnes

« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »
Ce serait bête de finir ainsi :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=H5bNC9nx0l0[/youtube]

Bars à bières et brasseries : les bonnes adresses

Bars à bières, brasseries artisanales ou encore à emporter : voilà un petit guide pratique de la bière à Tours et aux alentours.

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> BARS A BIÈRES

PRESQUE TOUS LES BARS PROPOSENT DES BREUVAGES TOUT À FAIT RESPECTABLES, QUELQUES ADRESSES SORTENT DU LOT. PARCE QU’ELLES ONT UNE CARTE DE BLONDES LONGUE COMME LE BRAS, QU’ON S’Y RETROUVE POUR DÉBATTRE DES MÉRITES DE L’AMBRÉE OU QUE LE PATRON EST LE PREMIER À VOUS PRÉSENTER UNE STOUT HONGROISE. LISTE NON EXHAUSTIVE !

L’Académie de la bière

Un endroit où l’on peut danser jusqu’à 5 heures du matin sans faire de compromis sur la qualité de la bière servie, c’est assez rare pour être souligné et c’est à l’Académie. Excellentes mousses, carte fournie et ambiance festive, l’Académie, malgré son âge vénérable (on l’a toujours connue, c’est vous dire), a gardé la patate d’une jeunette. Le bonus : quand on en sort à quatre heures du mat’, la vue de la Cathédrale vous transporte dans un film de Tim Burton.
-Ouvert de 20 h à 5 h. 43 rue Lavoisier à Tours – 02 47 05 31 74

Au fût et à mesure

Avec leur concept de carte préchargée et la possibilité de se servir une quantité sur-mesure, Maud et Alexis ont créé une petite révolution dans le monde des bars à bières. Leur sourire, leurs planchettes et leur choix de mousses ont séduit en quelques mois les sceptiques. En ce moment, on y trouve la Tourangelle citron vert, la Turonne à la pression, et la Corne du Bois du Pendu. Et une bière hollandaise dont on n’a pas retenu le nom (mais vous savez où la trouver).
-Ouvert du lundi au dimanche, de 17 h à 02 h 24 rue de la Monnaie à Tours – 07 88 81 35 18

Buck Mulligan’s

Autant vous l’avouer, vous n’étiez même pas à l’état de projet qu’on buvait déjà des demis au Buck. Les années passent et le Buck garde l’essentiel : Fred, derrière le comptoir depuis 17 ans, le gros rock qui vide la tête et toute une collection de jeux de société à disposition. À partager entre habitués autour d’une pinte de Cuvée des Trolls ou d’un Arthurien (doux mélange de cidre, de bière et de chouchen). Ambiance bon enfant assurée.
-Ouvert du lundi au dimanche, de 12 h à 02 h. 37 rue du Grand Marché à Tours – 02 47 39 61 69

La Réserve

Connu pour son bar à vins, la Réserve s’est aussi fait une jolie réputation côté bières. La carte offre la Brooklyn Lager, l’Hopus ou encore l’Hacker Pschorr. Les bières sont vendues au bar et à l’épicerie fine attenante. Aussi disponibles en 33 cl : les productions de La p’tite Maiz concoctées par deux brasseurs tourangeaux et nomades. Le gros bonus ? La terrasse en fond de cour. Bonheur.
-Ouvert du lundi au dimanche, de 11 h à minuit (les jeudi, vendredi et samedi, jusqu’à 02 h) 84 rue Colbert, à Tours – 06 09 42 55 96 ou 07 70 33 66 74 – laptitemaiz.com
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L’Épée royale

Si vous dites « L’Épée », c’est que vous êtes Tourangeau. Ici, ça ne rigole pas avec la mousse, une micro-brasserie tourangelle y a même fait son lancement il y a quelques mois, c’est vous dire. Normal : le patron, a été l’un des premiers de la place à proposer des bières artisanales venues des États-Unis ou d’Angleterre. La légendaire Sflurke de la brasserie van Honsebrouck à la pression, c’est ici qu’on la trouve, la petite MiN normande et la Royale aussi. Au total, l’Épée présente 60 références artisanales, de la Bretagne aux États-Unis. Bravo pour les dix bières à la pression, toutes au même prix. « Une volonté du patron pour qu’on choisisse en fonction de son envie, pas du prix. » Ça, c’est de la démocratisation.
-Ouvert du lundi au dimanche, de 10 h à 02 h. 13 place Plumereau, à Tours – 02 47 34 05 79

Le Gambrinus

Roi mythique de la bière belge, le Gambrinus est cher au coeur de tout biérophile qui se respecte et affiche depuis 20 ans un stock de bouteilles impressionnant. Vous avez le choix entre 150 références différentes (la connaissance des tenanciers Magali et Franck, est encyclopédique !), de la bière au chocolat pour les timorés à la bière noire et épaisse comme du goudron les amateurs de nourriture liquide. Surtout, le Gambrinus est un estaminet et permet de découvrir un autre versant de la culture biérophile, moins connu en nos contrées que celle diffusée par les pubs. Entre deux Nostradamus, on peut se défier au billard, aux échecs et se partager une assiette de saucisson (la rédac’ tient aussi leurs croque-monsieurs en haute estime). Et bien sûr, on peut acheter des packs.
-Ouvert du lundi au jeudi, de 16 h 30 à 01 h et les vendredi et samedi, de 16 h à 02 h. 69 rue Blaise-Pascal à Tours – 02 47 05 17 00

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La Cave Gambrinus

Gulden Brewmaster, Brugse Zot Brune, Saint-Feuillien blonde… Non, tmv n’a pas mis son clavier en belgico-néerlandais-trop-bizarre- cette-langue. Mais il s’agit de quelques références fort sympathiques que vous pourrez trouver à la cave Gambrinus, à Saint-Pierredes- Corps (oui, il faut savoir bouger de Tours, parfois). Bières belges, craft et locales sont à déguster dans cette cave à bière qui fait aussi bar de dégustation. C’est malin, maintenant on a soif.
-26 rue Hippolyte Monteil à Saint-Pierre-des-Corps – 02 47 46 06 69

Le Mc Cool’s

Tout le monde se croise au McCool’s : les cadres en veston, les jeunes gothiques, les bandes de filles en goguettes et les fans de rugby. On vient comme on est pour l’Happy Hour. Un mobilier un peu vieillot, un écran géant et une belle carte : qui dit mieux ? On s’y serre les coudes en suivant des matchs de foot US, de hockey ou encore des fous furieux en motocross, on y rigole et on y trinque sans chichis. L’un des spots clés pour fêter la Saint-Patrick.
-Ouvert du lundi au samedi, de 12 h à 02 h , le dimanche, de 16 h à minuit. 81 rue du Commerce, à Tours – 09 63 20 44 09

Oxford Pub

Rouvert il y a quelques mois, cette petite taverne nichée derrière la place des Halles a mis la gomme sur les bières artisanales. Matthieu propose entre autre une belle carte locale : la P’tite Maiz à la pression, la Loirette, la Bir’ouette blonde ou ambrée, la Royale… Et une formule choc chaque mercredi : pour 3 euros de plus, la maison offre un buffet à volonté. Les concerts organisés deux ou trois par mois sont cadeau.
-Ouvert du mardi au vendredi, de 18 h à 02 h (le samedi jusqu’à minuit). 38, rue Jules Charpentier, à Tours – 02 47 61 64 21

Le Puzzle pub

Depuis trois ans, Arnaud fait monter la bière en puissance sur sa carte. Il a en stock une quarantaine de références à savourer avec des planches, des groupes sympas qui viennent jouer et plein d’événements surprises. Mais l’ancien Atelier, un peu excentré de la place Plum’, reste « d’abord un bar de copains, avec 70 % de fidèles », souligne le patron.
-Ouvert du lundi au samedi, de 17 h à 02 h et le dimanche, de 18 h à 02 h. 20 rue Châteauneuf à Tours – 06 50 12 29 47

Les BerthoM

Avec quinze bars disséminés en France et trois ouvertures prévues d’ici la fin de l’année, la recette BerThoM a fait ses preuves et leurs « bières à partager » en 75 cl y sont sans doute pour beaucoup. À vous de choisir si vous êtes plutôt Empereur ou Pêcheresse, la déco et l’ambiance, elles, font l’unanimité et les soirs d’été, les places en terrasse sont chères. On vous aura prévenus. On se dépêche d’en profiter avant la démolition du haut de la rue Nationale (on espère les retrouver vite ailleurs).
-Ouvert du lundi au dimanche, de 17 h à 01 h (le samedi jusqu’à 02 h) 5 rue du Commerce à Tours – 02 47 20 01 66
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Le Pale

Pardon : The Pale. The pub irlandais de Tours qui propose la meilleure Guinness de la ville. On y va pour son ambiance comme là-bas, avec ses serveurs flegmatiques. La terrasse est prise d’assaut qu’il pleuve ou qu’il vente : c’est le spot pour voir passer le Tout-Tours artiste et intello.
-Ouvert du lundi au dimanche, de 13 h à 02 h. 18 place Foire le Roi à Tours – 02 47 64 80 56

The Shamrock

Du vert, du vert et des trèfles, on ne peut pas se tromper, c’est un pub, tenu depuis treize ans par Fabrice et Annie. Un bar à bières de quartier comme il n’y en a plus beaucoup, avec 80 % d’habitués. Et une gamme serrée mais pensée pour que chacun puisse trouver chaussure à son pied, en dégustant la Scotch à la pression, la Chouffe, la Lindemans Kriek, la Bête ou encore la Levrette.
-Ouvert 17 h à 02 h. 14 rue Constantine à Tours – 02 47 64 00 84

The Winchester

Un jour, c’est la boutique Sortilèges qui s’invite pour un après-midi jeux, un autre, c’est Yummii qui vient proposer ses pâtisseries girly, l’après-midi, c’est un coffee-shop et la nuit, c’est une boîte. Bref, le Winchester, c’est un endroit qui ne rentre pas dans les cases, un concept à lui tout seul, une sorte d’auberge espagnole ouverte à toutes les envies. L’un des deux seuls lieux où l’on peut boire des bonnes bières jusqu’au bout de la nuit, avec quatre pressions et une sélection d’américaines. Et même de la bière jamaïcaine.
-Ouvert du mercredi au samedi, de 13 h à 6 h et le dimanche, de 13 h à 20 h. 59 rue du Commerce à Tours.

> À EMPORTER

TOURANGELLES, BELGES, CANADIENNES, NEW YORKAISES OU AUTRICHIENNES, LES CAVISTES DE L’AGGLOMÉRATION ONT GÉNÉRALEMENT UNE BELLE SÉLECTION. TROIS D’ENTRE EUX SONT SPÉCIALISÉS DANS LA BIÈRE :

Le Coin Bières

On parie que vous ne connaissez même pas le goût de la FanØ, de l’Orange mécanique ni de la Route des Epices. Pourtant, elles sont au bout du boulevard Heurteloup, prêtes à vous embarquer au Danemark ou au Canada. Ici, La Goutte d’or bobo côtoie la vénérable Averbode, on trouve de la Chimay comme de la 1515. Les 800 références (!!) viennent du monde entier et sont étiquetées clairement, avec des petits drapeaux et des indications sur leur goût. Une cave à bières, une vraie, qui peut combler les passionnés et rassurer les néophytes grâce aux bons conseils de Claude, dont la pédagogie frise la perfection. Si vous n’aimez pas la mousse, allez-y pour les étiquettes : elles sont tellement variées (et canon) qu’on achèterait les bouteilles rien que pour les admirer.
-Ouvert le lundi, de 15 h 30 à 20 h 30, du mardi au samedi de, 11 h 30 à 13 h 30 et de 15 h 30 à 20 h 30 (les vendredi et samedi jusqu’à 21 h). 18 rue de la Fuye à Tours – 06 88 03 71 30

V and B

C’est l’endroit idéal pour trouver un cadeau à offrir un biérologue débutant : en coffret, en canettes ou en bouteille, la bière est disponible dans tous ses états et sous 150 produits différents. Vous pouvez en profiter pour compléter votre cave à vin, le magasin est connu pour être 50 % V, 50 % B. Nous, ça nous va : on est contre la discrimination et pour l’abolition des frontières entre houblon et raisins. Un espace dégustation permet de s’organiser des after-work tranquillou jusqu’à 20 h.
-Ouvert du lundi de 15 h à 20 h, mardi et mercredi 10 h – 12 h et 14 h 30 – 20 h, jeudi et vendredi de 10 h à 21 h et le samedi de 10 h à 20 h. 15 rue Henri Potez, à Chambray-lès-Tours – 02 47 43 22 12

V and B Tours

-Ouvert du lundi de 13 h à 20 h, mardi et mercredi 10 h – 12 h et 14 h 30 – 20 h, jeudi et vendredi, de 10 h à 21 h et le samedi, de 10 h à 20 h. 194 av. André-Maginot, à Tours – 02 47 54 74 74

> SANS BOUGER DE SON CANAPÉ (OU DE SON TRANSAT)

Trésor des brasseurs Créée en 2016 par deux Tourangeaux, Brieux Vaujour et Bruno Lodi, Trésor des brasseurs vous envoie chaque mois une sélection de trois bouteilles nées dans une brasserie artisanale (et en double histoire de pouvoir partager). Depuis le début de leur aventure, ils ont mis à l’honneur La Pigeonnelle, la Royale, la 1515 ou encore l’Or de Beauce, toutes made in Région Centre. Ils organisent aussi des rencontres et des dégustations.
-Abonnement : 25,90 € par mois, sur tresorsdesbrasseurs.com
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> BRASSERIES ARTISANALES

OUI, LA TOURAINE EST UNE TERRE DE VINS MAIS DES PASSIONNÉS, JEUNES OU VIEUX, ONT RÉVEILLÉ SA TRADITION BRASSICOLE TOMBÉE DANS L’OUBLI.

L’Aurore

C’est un kit pour débutant offert à Noël qui a inculqué le virus de la bière à Emmanuel Alfaïa il y a 23 ans. En 2009, il ouvre sa brasserie à Cormery et les mânes des moines lui portent bonheur : la Turonne ou sa petite soeur la Tourangelle est largement distribuée chez les épiciers et dans les restaurants gastronomiques, en blonde, en brune, en ambrée et en blanche. Les amoureux de la fantaisie pourront tester une Tourangelle au citron vert ou à la fraise, une brune-cassis ou la dernière édition limité : la Golden Ladies à base de moult de raisin. Et ils fabriquent même un vinaigre de bière.
5, avenue de la gare à Cormery – 06 80 48 53 22 – brasserie-aurore.fr

Brasserie d’Amboise

« Les gens qui aiment le vin aiment aussi la bière, ce n’est pas du tout antinomique. » Vigneron-brasseur, Willy Debenne fait partie de ceux qui aiment les bonnes choses et cassent les barrières entre l’orge et le raisin. Et ça marche : de 200 litres brassés par semaine, il est passé à 1 000. Sa Bier’Ouette d’abord blonde puis ambrée se décline en blanche ce mois-ci. Willy Debenne a semé cette année cinq hectares d’orge en bio pour alimenter sa production et un peu de houblon, « pour voir ». En attendant d’autres expérimentations.
Ouvert du lundi au samedi, de 8 h 30 et 19 h. Closerie de Chanteloup – 460, Route de Saint-Martin- Le-Beau, à Amboise – 09 65 03 38 31 – closeriedechanteloup.com

Brasserie de la Rodaie

Encore un viticulteur tombé dans le houblon et c’est tout bon. Hervé Morin s’est lancé l’an dernier dans le brassage et mitonne des Farmer en 33 ou en 75 cl. Blonde, ambrée et brune, notes de miel, de fruits du verger ou d’épices, elles ont chacune leur caractère. En préparation : une bière de Noël.
Accueil sur rendez-vous, du lundi au samedi, de 10 h à 18 h. 20
La Rodaie, à Saint Nicolas de Bourgueil – 02 47 97 75 34 ou 06 08 92 85 00 – hervemorin.com

Ferme brassicole François Rabelais

Quand un jardinier se lance dans la bière, ça donne une ferme brassicole. Guillaume Vaillend y fabrique cinq bières qui oscillent entre 4,9 % et 7,5 % : la Thélémite, en hommage à François Rabelais, est déclinée avec quelques surprises, comme la Thélémite Pop, aux épices de Rabelais, la Thélémite Métis aux fleurs d’hibiscus et la dernière née, la Thélémite rosée parfumée à la framboise. Les tenants du classicisme testeront la Guillaumette, une petite blonde vaillante à 4,9 % ou la Tour’Angel blanche.
La Vinerderie à Chemillé-sur-Dême – 06 63 96 94 78 – gvaillend.wixsite.com/thelemite

La Compagnie Tourangelle de Bière

La croisade de Maxime et Karim ? Mettre la bière sur les tables gastro et la faire entrer dans les cuisines. Une idée accueillie avec enthousiasme par plusieurs chefs de la région qui ont joué le jeu. Hommage à la Loire, leur bébé s’appelle tout simplement La Royale et cette blonde très chic a tout d’une grande. Ils proposent aussi une gamme éphémère. À guetter en juin : une bière hors-série brassée à Montlouis et présentée dans des bouteilles de La Cuvée des anges. Faute de local adapté, ils s’invitent chez des confrères pour brasser en grande quantité mais espèrent ouvrir très bientôt leur propre atelier à Tours.
biere-artisanale-ctb.fr

La Gironnette

Brasseur amateur pendant 15 ans, Alain Knauër saute le pas professionnel en 2015. Sa micro brasserie bio produit cinq bières, élaborée en travaillant neuf malts différents. Blanche, blonde, ambrée et brune, on les trouve dans les magasins bio, les foires et les fêtes locales. À suivre : sa bière noire aux cinq malts.
Dégustation et visite sur rendez-vous du lundi au samedi
La Gironnerie à Loché-sur-Indrois – 06 50 01 62 47 – brasserielagironnette.com

La Pigeonnelle

Ludovic Hardouin est le papy des brasseurs d’Indre-et-Loire et qui ne connaît pas la Loirette n’est pas Tourangeau. Bio, blonde et légère, la Loirette a fait son nid dans le paysage local. En 14 ans, le brasseur artisanal a aussi créé une version ambrée de sa Loirette, une Salamandre, un peu plus amère, une Pigeo-Noël et une Bière du Chameau (super désaltérante, évidemment). Et pour les barbecues géants, la Loirette existe en fûts de 30 litres.
10 rue de la Ronde, Céré-la-Ronde – 02 47 94 28 22 – brasserie-pigeonnelle.fr

Après la tempête : mélancolie japonaise

Ce drame japonais signe le retour du grand réalisateur Kore-eda.

après la tempête

Ryota aurait pu être un grand écrivain. Un début de carrière prometteur, mais le destin et les désillusions sont venues briser le tout. Suite à son divorce, le romancier s’est retrouvé à jouer les détectives privés de pacotille, tout en gaspillant le peu d’argent qu’il possède, au point de ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils. Un jour, un typhon va pousser toute la famille à passer la nuit ensemble. L’occasion, peut-être, de regagner la confiance des siens…

Présenté l’an dernier à Cannes dans la section Un Certain Regard. Après la tempête ne débarque qu’aujourd’hui sur nos écrans. Signant le retour de Hirokazu Kore-eda, ce drame épuré s’intéresse à une famille disloquée suite à un divorce. Le cinéaste japonais installe sa caméra au plus près d’eux, s’intègre dans leur quotidien a priori anodin.

Après la tempête peut désarçonner : avec zéro dynamisme, le film préfère se focaliser sur des conversations. Par conséquent très bavard, il fait la part belle aux dialogues. Pourtant, il se dégage du propos de Kore-eda une douce mélancolie. En filmant la normalité avec autant de facilité, le réalisateur prouve de nouveau son sens de l’écriture et sa maîtrise à dessiner, avec pudeur, un portrait familial. Si le récit manque tout de même d’émotion, il est porté à bout de bras par d’excellents interprètes.
Notamment Hiroshi Abe (dans le rôle de Ryota), magnétique à l’écran et touchant en père loser et esseulé.

C’est lors de la scène quasi-finale du typhon, où justement toute la petite famille se retrouve coincée ensemble, que le film de Kore-eda prend totalement forme. Le spectateur est alors poussé à la réflexion. Après la tempête décolle véritablement. Avant de s’envoler complètement.

> Drame, de Hirokazu Kore-eda (Japon). Durée : 1 h 58. Avec Hiroshi Abe, Yoko Maki, Yoshizawa Taiyo…
> NOTE : 3/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=LZDK387ZnUA[/youtube]

Présidentielle : petit résumé tourangeau

Emmanuel Macron et Marine Le Pen seront au second tour de l’élection présidentielle. Petit résumé de ce qu’il s’est passé à Tours et aux alentours.

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Les résultats de la présidentielle en Indre-et-Loire en ont surpris plus d’un, dimanche. Dans le département, et comme au niveau national, si Emmanuel Macron est arrivé en tête avec 24,47 % des voix(*), il se retrouve talonné par… François Fillon (21,25 %) ! Suivent Jean- Luc Mélenchon (19,40 %) et Marine Le Pen, en quatrième position, avec ses 18,94 % des voix.

Chez nos voisins de l’Indre et du Loir-et- Cher, c’est la candidate frontiste qui est arrivée en tête.

À Tours en revanche, le paysage politique a changé. Là encore, Emmanuel Macron a été le plus plébiscité (26,7 %). Mais la France insoumise est la deuxième force de la Ville : Jean- Luc Mélenchon a en effet récolté 23,48 % des voix.
Derrière, se trouve François Fillon (21,24 %). Le score du Front national, lui, n’est que de 12, 38 %. Sur Tours, l’abstention a connu une petite hausse (24,4 % contre 21,5 % en 2012).

Dans tout le département, avec 430 402 électeurs, le taux de participation s’est élevé à 81,30 % (contre 82,72 % il y a 5 ans).

(*) il s’agit des derniers chiffres dévoilés (24/04 à 17 h 30)

Doudous et pyjamas à la bibliothèque

Curieuse soirée à la médiathèque de Tours-Nord : les bibliothécaires se promènent en pyjama. Prêtes à tout pour donner aux enfants le goût de la lecture !

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« Hé, ho, hé, ho, on rentre du boulot… ». Entrée en scène fracassante pour Aurélie, Brigitte, Marie et Rachida, coiffées de bonnets rouges, balais et plumeaux à la main. Que nous ont concocté les quatre bibliothécaires de l’espace jeunesse de la médiathèque François-Mitterrand à Tours-Nord ? Pourquoi ont-elles revêtu chemises de nuit et pyjamas ? Car elles organisent une soirée pyjama.

Au programme de ce vendredi soir : six histoires drôles et étonnantes que les bibliothécaires lisent, mais surtout théâtralisent. Plein d’humour, le quatuor se prête volontiers au jeu. Le spectacle commence fort lorsque Rachida joue le chien George, de l’album « Oh non, George ! » écrit par Chris Haughton. La voilà qui dévore une religieuse (la pâtisserie, rassurez-vous), attaque un chat et massacre des fleurs…
Forcément, la vingtaine d’enfants présents en redemande et participe avec entrain aux intermèdes musicaux.

Une manière originale de donner aux petits le goût de la lecture. Cette animation fait partie de la programmation du réseau des bibliothèques municipales de Tours, « une offre gratuite et de plus en plus étoffée », souligne Isabelle Chadefaut, coordinatrice des animations jeunesse. L’idée : proposer diverses portes d’entrée dans la lecture et élargir le public.
Jugez plutôt : au côté des traditionnelles « heures du conte » adaptées à chaque âge, il y a la version so british, le « story telling » en anglais ou les albums traduits en langue des signes. Mais ce n’est pas tout : les contes se déclinent aussi en version numérique ou musicale, avec des intermèdes joués par des musiciens du conservatoire de Tours. « De telles animations permettent de faire connaître nos collections, indique Isabelle Chadefaut. Nous voulons faire de la bibliothèque un lieu d’échange et de partage, créer du lien social et une collectivité autour de la lecture. »

TOP 4 : Denis Villeneuve

Cette semaine, le film Premier Contact, signé Denis Villeneuve, sort en DVD. L’occasion de revenir sur quatre longs-métrages importants réalisés par le cinéaste canadien.

PRISONERS

Dans ce thriller extraordinaire sur fond de kidnapping, Villeneuve a choisi le duo parfait : Hugh Jackman/ Jake Gyllenhaal. Un rôle en or pour les deux, un suspens implacable, un film immense qui noue le ventre. Choc.
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ENEMY

Le réaliste prouve ici sa science du film tortueux et labyrinthique. Enemy (un homme découvre son sosie parfait) est hypnotique, en plus d’être virtuose dans sa mise en scène. C’est envoûtant, mais très très déstabilisant.

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SICARIO

Toujours aussi précis, Denis Villeneuve signe avec Sicario un thriller politique lorgnant vers le polar crasseux et transpirant. Un récit un peu trop linéaire, rattrapé par deux grands comédiens : Emily Blunt et Benicio del Toro.

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BLADE RUNNER

2049 C’est un film culte de 1982 : Blade Runner. Trente-cinq ans après, c’est Denis Villeneuve qui se charge de réaliser la suite ! Blade Runner 2049 est prévu pour le 4 octobre au cinéma en France. Et effectivement, on bave.
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Panier curieux : quand la culture est une surprise

Rencontrés à l’apéro-rédac tmv, Séverine et Merlin font partie de l’asso Viens voir à Tours qui propose des paniers surprise. Une façon originale de faire découvrir la culture tourangelle autrement.

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Promouvoir la culture locale », c’est le credo de Viens voir à Tours. L’association – aussi connue sous le petit nom de VVhat – existe depuis 2015. Lancée à la base par des étudiants tourangeaux, la structure compte désormais une vingtaine de personnes, âgées de 20 à 30 ans. « On a recruté pas mal de nouvelles têtes ces derniers temps », précise Merlin qui fait partie de l’association.

Il faut dire que leurs paniers curieux cartonnent (lire tmv n°233). Le principe est simple : dans des paniers « surprise », l’équipe de VVhat glisse places de spectacle ou concert, CD, livre, créations artistiques, le tout garanti 100 % Tours. « Même le tote bag – le sac en tissu dans lequel se trouve tout ça – est illustré par un artiste du coin et sérigraphié en Touraine », soulignent Merlin et Séverine, son acolyte.
En mars dernier, par exemple, le panier curieux regroupait Le Monstre, le livre de Xavier Veilhan, des places pour le festival Super Flux, ou encore le CD de Toukan Toukan et un sac illustré par Élodie Oliveira. « Les paniers curieux sont ensuite distribués lors d’une soirée-remise. Il faut promouvoir la culture locale, mais aussi la partager », indique Séverine.

Dès lors, on comprend mieux qu’elle et Merlin soient intarissables sur le thème qui avait été abordé lors de l’apéro-rédac tmv la semaine dernière (la culture à Tours est-elle (vraiment) accessible à tous ?) : « Quand on me dit qu’il n’y a rien à faire à Tours, ça me fait sauter au plafond ! », s’exclame Séverine, avant d’ajouter : « Il y a toujours de belles découvertes à faire. La culture locale est riche, très riche, mais un peu méconnue. Cela fait neuf ans que j’habite ici, mais je découvre encore. » Pour Merlin, le panier curieux est efficace et l’offre, pertinente : « On essaye effectivement de stimuler la curiosité. »
Preuve en est : les acheteurs sont non seulement nombreux, mais aussi variés. « Concernant le profil type des acheteurs du panier curieux, nous n’en avons pas », indique Cindy, du bureau de l’association. Lors de la dernière édition, « ils étaient âgés de 18 à 70 ans. Un large public, donc ! D’autant plus que nous proposons désormais un panier jeune public, pour les enfants de 2 à 10 ans globalement ».

Il faudra un peu attendre pour voir sortir les prochains paniers de VVhat. En attendant, l’asso travaille sur un événement prévu en juin. « Il faut d’abord qu’on trouve un lieu… Mais on va faire une soirée pour se faire connaître », se réjouit Séverine. « Ce sera un moment parfait pour aller à la rencontre des gens. »

> Plus d’infos et contact sur : facebook ou viensvoiratours.fr ou par mail à what.asso@ gmail.com
> Panier curieux à 35 € ou 25 € en tarif réduit (étudiants, sans emploi, etc.)

Chez Zein : spécialités libanaises au menu

Un petit nouveau s’est installé rue du Commerce. Chez Zein, les spécialités libanaises sont au menu. Bon appétit !

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« Oooh, mais c’est trop cool, ça ! Un resto libanais ! » Les deux ados qui passent devant la petite terrasse de Chez Zein semblent ravies. Tout au long du repas, d’autres curieux poussent la porte ou jettent un oeil à la carte. Le nouvel occupant du numéro 7 de la rue du Commerce intrigue. Ouvert il y a quelques semaines à peine, Chez Zein a remplacé la sandwicherie de Fred qui résidait ici jusqu’à maintenant.

Zein, l’hôte des lieux, accueille avec un large sourire. La commande est rapidement prise et le service, attentif. La carte est alléchante, avec son choix de spécialités libanaises. On passe du kafta (viande hachée persillée, pignons, épices fines) à l’assiette mezze (hommos, taboule, motabbal…), sans oublier – pour nos amis vegans – un plat végétarien.
Pour nous, ce sera un classique : les falafels (à 11 €). Tout est préparé au comptoir, sous les yeux des clients, sur fond de musique orientale.

Une fois notre bière (libanaise, bien sûr !) engloutie, on se concentre sur nos falafels. L’assiette est joliment pensée et présentée, avec au centre un monticule de salade, entouré de falafels parfaitement cuisinés. Le hommos, une purée de pois chiche, est fondant et décoré d’une feuille de menthe. Le tout est accompagné de pain pita. Autre bon point : les portions sont plus que correctes et on ne se sent pas lourds à la fin du repas.
Le goût de l’effort est notable. Mais celui du travail aussi : l’équipe de Chez Zein ne chôme pas, visiblement. « Ah, nous sommes ouverts toute la journée et tous les jours ! », indique le patron. De quoi avoir le temps de tester toute la carte.

> 7 rue du Commerce, à Tours. Contact : 09 83 71 08 21. Ouvert 7 jours sur 7. Sur place ou à emporter.
> Plat entre 11 et 13 €, sandwiches entre 5 et 6 €. Une formule midi basique à 7 €.

Election présidentielle : qui a dit quoi ?

Chacune de ces phrases a été prononcée par l’un des candidats à l’élection présidentielle. Saurez-vous retrouver qui ?

11 portraits candidats élection présidentielle 2017 site NR

1) « Nous, quand on est convoqué par la police, on y va, parce qu’on a pas d’immunité ouvrière »

 

2) « Pas un salaire et pas une pension de retraite à moins de 1 800 € ! »

 

3) « Les petits, les minuscules qui vont venir troubler le jeu des immenses. Moi, je me mets à genoux tous les matins en regardant les immenses. Qu’est-ce que c’est la République ? La démocratie, c’est quoi ? Le pays des droits de l’Homme, c’est quoi ? Hein ! Honte ! Honte à ceux qui écrivent tout ça ! »

 

4) « Il faut sortir du nucléaire et passer au 100 % renouvelable. »

 

5) « Si les Français ne veulent pas du chaos des extrémistes, ni de la continuité de la politique Hollande, je leur demande de me faire confiance. »

 

6) « Le débat incroyable sur le burkini est le symbole de l’échec de la politique française. Qu’est-ce qui empêchera demain que la djellaba et la barbe sur les plages soient considérés comme des formes de provocation ? »

 

7) « Je veux remettre la France en ordre. »

 

8) « Les médias ont absolument besoin, dans leur casting, d’un candidat anti-système xénophobe. Pour moi, la France est une idée, pas une ethnie. C’est une dynamique intellectuelle. »

 

9) « Nous sommes en train de faire venir à nous des quantités d’abstentionnistes, notamment des gens qui étaient dégoûtés par la politique. »

 

10) « Nous, on est les patriotes, eux ce sont les nationalistes. Je pense que si nous, on gagne, ils s’effondreront le jour d’après. J’en ai aucun doute. »

 

11) « L’euro est le relais régional de la dictature financière mondiale. »

 

12) « Je ne modifierai pas l’âge de départ à la retraite. En revanche, je veux engager, avec les partenaires sociaux », les négociations sur la création d’un vrai système universel de retraite. »

 

13) « « Nous devons sortir des traités européens qui nous font obligation de mener des politiques d’austérité »

 

14) « Ça fait 10 ans que je propose aux Français le  »Frexit » et c’est une proposition extrêmement responsable. »

 

15) « Je pense que le travail, c’est important, et j’ai lutté pour faire reconnaître le burn-out. Mais il faut reprendre la marche vers la réduction du temps de travail. » 

 

16) « Il faut embaucher les enseignants nécessaires dans le supérieur et rétablir les crédits de recherche. »

17) « Je souhaite des centres IVG et des maternités partout sur le territoire pour répondre aux besoins. »

 

18) « Il faut sortir de l’économie casino (…) pour créer un ordre monétaire international fondé sur le développement mutuel et éviter un désordre géopolitique suicidaire. »

 

19) « Je veux rendre la parole au peuple, je veux que l’argent des Français revienne aux Français. »

 

20) « Il faut faire de l’agriculture une grande cause nationale, placée sous l’autorité directe du président de la République. »

 

21) « La vie publique sera profondément réformée. Il faut prendre des mesures concernant le fonctionnement du Parlement, la transparence, le statut des attachés parlementaires. »

 

22) « Il faut relancer l’emploi. Je propose donc des mesures de relocalisation, du « fabriqué en France » et des baisses d’impôts pour les entreprises qui investissent en France. »

 

 

Solutions

1) Philippe Poutou

2) Nathalie Arthaud

3) Jean Lassalle

4) Jean-Luc Mélenchon

5) François Fillon

6) Benoît Hamon

7) Marine Le Pen

8) Nicolas Dupont-Aignan

9) François Asselineau

10) Emmanuel Macron

11) Jacques Cheminade

 

12) Emmanuel Macron

13) Jean-Luc Mélenchon

14) François Asselineau

15) Benoît Hamon

16) Nathalie Arthaud

17) Philippe Poutou

18) Jacques Cheminade

19) Marine Le Pen

20) Jean Lassalle

21) François Fillon

22) Nicolas Dupont-Aignan

Horoscope WTF du 12 au 18 avril 2017

L’astrologue tmv ne prend pas de vacances. Et c’est tant mieux : voilà votre dose d’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Oh, vous vous en battez le navet.
Gloire : Votre air canin vous empêche d’accéder à un poste à haute responsabilité.
Beauté : Vous préféreriez être Christine Boutin ou Christine Boudin ?

TAUREAU
Amour : Eh bé, ça ne chôme pas de ce côté là, les coquinous !
Gloire : Méfiez-vous du karma. (ça fout les boules, hein ?)
Beauté : Quand on vous parlait de vous faire la raie de côté, on parlait des cheveux…

GÉMEAUX
Amour : De toute façon, votre ex est moche.
Gloire : Telle la fosse, vous êtes sceptique.
Beauté : Vous êtes autant en vrac que Chirac.

CANCER
Amour : « Un seul tofu vous manque et tout est dépeuplé » (proverbe vegan)
Gloire : Vous adorez vous asseoir sur des cactus.
Beauté : Sport, ça rime avec effort et doryphore. Je dis ça, je dis rien.

LION
Amour : Nan sérieusement, il y a encore des couples qui s’appellent « bébé » ?
Gloire : Oula, c’est l’Île de la tentation avec votre frigo.
Beauté : Vous ressemblez à une pomme de pin.

VIERGE
Amour : Ivre, vous allez l’épouser.
Gloire : Vous faites autant plaisir qu’un prof de maths absent au collège.
Beauté : Allez-y mollo sur les rototos.

BALANCE
Amour : Penser à l’astrologue tmv dans votre intimité… Est-ce bien raisonnable ?
Gloire : Arriver au travail avec le sourire ne fait pas de vous quelqu’un d’heureux. Juste de saoul.
Beauté : Ça fait quoi de baver en dormant ?

SCORPION
Amour : Vous avez visiblement mal compris l’expression « le coup de la panne »…
Gloire : Scorpion rime avec élections. Présentez-vous vite qu’on puisse voter pour vous. L’avenir, c’est VOUS.
Beauté : Ceci dit, Scorpion, ça rime aussi avec big téton… Moins cool.

SAGITTAIRE
Amour : Votre père est un voleur. Il a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans vos yeux. Mais moi je les ai rachetées, biiiiim !!!
Gloire : Pour le bien-être de vos voisins, arrêtez de chanter.
Beauté : Vous avez un air de petite patate qui fait du yoga.

CAPRICORNE
Amour : Célibataires, envoyez-vous en l’air ! En couple, vous n’êtes pas assez souple.
Gloire : N’oubliez jamais qu’une limace, ce n’est rien qu’un escargot nudiste.
Beauté : D’ailleurs, votre passion pour le naturisme commence à se voir…

VERSEAU
Amour : Aussi impénétrable que les voies du Seigneur.
Gloire : Les pigeons sont de sortie, rouuurrrouuu (c’est le bruit d’un pigeon).
Beauté : Achetez-vous un cache-tétons.

POISSON
Amour : Oulala, vous êtes une vraie girouette au niveau des galipettes.
Gloire : Le/la relou du bar, c’est un peu vous, non ?
Beauté : Oui bah… on vieillit hein.

2018 : le futur visage de Mame

Réveillé depuis 2014, le site Mame veut être plus qu’un lieu d’innovation économique et technique. Il veut casser les cloisons et provoquer des rencontres entre les Tourangeaux. Récemment dévoilé, l’aménagement du site répond à un cahier des charges hors normes. Visite guidée avec les concepteurs.

(Photo NR/Création graphique :Marie-Gaëtane Scala, Pauline Lecoq)
(Photo NR/Création graphique :Marie-Gaëtane Scala, Pauline Lecoq)

1950. Si la guerre est terminée, Tours a perdu bien des plumes dans les combats et les bombardements. En particulier l’usine Mame, installée près des Halles, qui a été réduite en cendres. Mais Alfred, le patron, a le goût du défi. Les ateliers sont détruits ? Il décide de les reconstruire et tant qu’à faire, plus grands, plus beaux. L’architecte Bernard Zehrfuss imagine alors deux bâtiments modulables, le designer Jean Prouvé conçoit des sheds d’aluminium arrondis pour éclairer les 5 000 mètres carrés d’atelier, le peintre Edgard Pillet colore les cloisons, les murs et les pilastres.
Résultat ? Un bâtiment couronné du Prix d’architecture industrielle en 1954 et classé monument historique cinquante plus tard. Dès sa naissance, Mame est donc un cocktail hors normes, un mélange savamment dosé de technologies industrielles, d’art et d’inventivité. De quoi mettre une bonne pression à ceux qui reprennent le flambeau aujourd’hui pour son réaménagement.

Trois agences d’architecture et de design ont répondu à l’appel à projet lancé par Tours Métropole. « Au-delà du design, le lieu était innovant pour son époque et il accueille aujourd’hui des formes d’innovations, souligne Thibault Coulon. Les solutions imaginées par RCP sont innovantes, c’est ce qui nous a fait choisir, à l’unanimité, leur proposition. » L’agence tourangelle a décidé de jouer avec les contraintes imposées par Mame : lieu de rencontres mais aussi lieu patrimonial et lieu de travail, le site a plusieurs destinations. Et multiplie les difficultés techniques. « C’est un endroit où les gens travaillent, créent, innovent mais c’est aussi un lieu de ressource pour le territoire et il doit rester ouvert pour accueillir des concerts, des séminaires, des animations, des rencontres, détaille l’adjoint à l’économie de Tours. Les entrepreneurs installés à Mame doivent pouvoir travailler et d’autres personnes aller et venir sans se déranger, ou ceux qui travaillent ici vont devenir fous. »

Régine Charvet Pello, la fondatrice de l’agence RCP et Christophe Davene ont relevé le défi. Il suffit d’observer les plans affichés en grand format au milieu de l’ancienne usine pour constater que les deux designers ont vu dans le projet un exercice de style. Tout en refusant de faire un catalogue de design, ils se sont amusés comme des petits fous à transformer chaque contrainte en atout.

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(Cliquez sur l’image pour l’agrandir)

L’immense bibliothèque de 40 mètres, imaginée le long du mur ouest, en est le meilleur exemple (voir plans page 12). « On ne construit plus de bibliothèques comme ça aujourd’hui, explique Régine Charvet Pello. Ici, dans la plus grande imprimerie d’Europe, c’était l’occasion ou jamais d’en installer une et de rendre hommage à l’intelligence du papier. » Pas d’échelle de bois pour accéder aux rayonnages mais une coursive, qui surplombe tout l’espace, et un toboggan en métal qui permet de redescendre ! Outre leur fonction décorative et culturelle (ils seront en libre service), ces milliers de livres serviront d’isolation acoustique. Une manière aussi de rappeler que l’écran ne chasse pas le livre.

Dans l’espace de co-working, le sol est couvert de plaques insonorisantes dont les couleurs rappellent les pixels, mais aussi les nuanciers de graphistes et les peintures d’Edgar Pillet : le plafond, les sheds, les piliers, des murs, des machines et des façades étaient recouverts à l’origine de grandes vagues bleues, jaunes, saumon et de gris. Un matériau innovant et made in Touraine, qui valorise un savoirfaire local. Les tables de réunion en bois, les luminaires en papier, les petites cabanes de travail ont été conçues en collaboration avec de jeunes entreprises.
Régine Charvet Pello souhaitait ouvrir le projet d’aménagement de RCP : « Alfred Mame était un visionnaire et avait une vision d’esthète, d’où sa volonté d’une équipe mixte pour la construction du lieu. Aujourd’hui, Mame est un lieu de partage. On a beaucoup de chance de travailler sur ce projet, on a voulu partager cette opportunité et poursuivre cette démarche de co-création insufflée par Alfred. De toute façon, je crois que 1 + 1 = 11. On réfléchit toujours mieux à plusieurs. »

Les meubles de l'espace co-working.
Les meubles de l’espace co-working.

Les cloisons mobiles qui ferment l’espace animation, elles aussi modulables, sont des flèches qui servent habituellement au transport des tableaux dans les musées. Elles peuvent être recouvertes de plaques de couleur, de panneaux digitaux, d’affiches… Le restaurant, niché contre une drôle de machine, sera meublé de meubles d’architectes chinés. « Revenir à l’essence du lieu, sa modernité, est la meilleure manière de ne pas plagier Prouvé mais de respecter ses marques », souligne Christophe Davene. Pour les deux designers, Mame est un manifeste.
À l’époque de sa conception originelle, mais aussi par son utilisation actuelle : en moins d’un an, Mame s’est imposé comme un lieu d’expérience culturelle, économique, sociale, technologique. Il accueille deux à trois événements chaque semaine et doit rester un carrefour pour les Tourangeaux. « Mame est l’étendard de la Métropole, justifie Thibault Coulon. Il incarne une histoire, une vision et une ambition. Ça ne doit pas être un lieu banal et quand on vient ici, on doit être surpris et trouver l’ensemble beau. Mame est un lieu emblématique de la Touraine, un carrefour de ses richesses. »

Lieu historique, social, technique, artistique, Mame symbolise l’histoire de Tours, ses hauts et ses bas, sa richesse, son essor économique, ses blessures. Sa beauté, aussi. Thibault Coulon le confirme : si Mame était un animal, ce serait un phénix. Un oiseau de bon augure pour le nouveau lieu totem de la Métropole

La Jeune fille et son aigle : voyage en terres mongoles

Le documentaire La Jeune fille et son aigle, signé Otto Bell, sort ce mercredi dans nos salles.

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Dresseur d’aigles, c’est une tradition ancestrale en Mongolie. C’est, par ailleurs, un héritage masculin. Pourtant, c’est aussi le rêve de la jeune Aisholpan. Du haut de ses 13 ans, elle nourrit cette passion et va essayer de devenir, elle aussi, chasseur d’aigle.

Voilà ce que raconte La Jeune fille et son aigle (The Eagle huntress en VO), joli « documentaire » signé Otto Bell. Sa caméra suit, durant près d’une heure trente, Aisholpan et son père qui l’accompagne dans sa volonté de briser des traditions encore fortes. Le spectateur découvre un art, une culture et surtout un peuple.
Au-delà de ça, La Jeune fille et son aigle se savoure comme une plongée dans les terres mongoles. Les images, sublimes, présentent un panorama spectaculaire d’un pays méconnu. Les plans dévoilent des paysages parfaitement mis en lumière. Enrobant ses séquences avec une musique soignée et d’une parfaite justesse, Otto Bell offre un ensemble visuellement abouti et réussi.

Plus qu’un documentaire et q’un portrait de femme, il s’agit aussi d’un film d’apprentissage, durant lequel on suit la progression d’Aisholpan, touchante au possible. Naturel et simplement beau, le récit nous transporte dans une histoire qui, au final, montre aussi l’amour d’un père pour sa fille et son désir de la pousser à accomplir son destin.

On regrettera toutefois le côté hybride du « documentaire » (d’où l’utilisation de guillemets). Tellement construit et composite, le docu perd parfois en authenticité quand il semble un peu trop manipulé. Certains critiques n’ont d’ailleurs pas hésité à le qualifier de « trop beau pour être vrai ». Ce qui n’empêche pas La Jeune fille et son aigle de nous faire voyager. Et rêver.

> Documentaire / aventure (Mongolie/GB). Durée : 1 h 27. De Otto Bell. Avec Aisholpan Nurgaiv…
> Note : 3/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=DISVSe36bxg[/youtube]

Le Salon du tatouage, c’est tout le week-end !

Le paradis du tatouage, c’est tout ce week-end. Pour les retardataires, il vous reste dimanche pour vous rattraper !

La 9e édition de Tattoo Tours, le Salon de tatouage, se déroule actuellement au Parc des expositions.

Il y avait déjà beaucoup de monde ce samedi, dans les allées. Et il y a de quoi faire : entre se faire tatouer (pas bête, n’est-ce pas ?), ou simplement admirer le travail d’artistes (on a eu un gros faible pour le studio Marlène Le Cidre ou encore nos locaux de Ray Tattoo et Street Art Family). Pour le reste, on peut aussi faire son shopping, boire un verre ou simplement traîner et discuter.

Petite info en passant : vous pourrez aussi croiser Corentin Charbonnier, que tmv avait interviewé. Le Tourangeau a rédigé une thèse sur le Hellfest comme lieu de pèlerinage et son ouvrage est désormais disponible !

> Le Salon du tatouage est encore ouvert demain, dimanche 9 avril (de 10 h à 19 h, tarif du dimanche : 10 €)
> Infos sur le site officiel.

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Printemps de Bourges : ça va chauffer

Vous vous êtes décidés à aller enfin à ce Printemps de Bourges dont on vous rabat les oreilles tous les ans ? Ca tombe bien, tmv vous propose aujourd’hui un petit guide de survie du festivalier.

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Bon, autant vous prévenir tout de suite : si vous n’avez pas réservé votre hébergement, ça va être un peu compliqué, à moins que vous tombiez sur un berruyer (si, si, c’est comme ça qu’on dit !) sympa qui vous loue son arrière cuisine ou la remise de sa mémé au prix d’une chambre au Hilton.
Reste la solution voiture (« dur, dure ») ou le superbe camping au bord de l’Auron (eh oui, le Cher ne passe pas à Bourges…) et ses joyeuses fêtes jusqu’à pas d’heure (quand il ne pleut pas ! ).

En revanche, pour la nourriture, pas de problème. On frise même le trop plein aux abords des salles et tout le centre-ville se met sur son 31 pour vous accueillir.  Voilà pour le décor.

Pour la musique, pas de problème non plus, puisqu’on est là pour ça ! Même si il n’y aura pas, cette année, de groupe de la Région Centre aux Inouïs (les ex Découvertes), on se prépare quand même à en voir de toutes les couleurs durant ces 6 jours de folle programmation. En dehors des têtes d’affiches qui vous serviront peu ou prou le même concert qu’ à Lille ou à Marseille, le Printemps vous offrira la chance de voir des choses incroyables, voire uniques dans des lieux magiques. Ce sera le cas pour cette édition 2017 avec, au choix, une adaptation théâtrale de « Comme une pierre qui roule… », des textes de Dylan mis en scène par la Comédie Française, une création autour de l’immense répertoire de Barbara avec comme invités, Dominique A, Vincent Dedienne (oui celui de Quotidien !) ou Tim DUP…

Et pour finir, des lectures musicales avec rien moins que La Grande Sophie ou Magyd Cherfi de Zebda. On se fera aussi une petite célébration des 40 ans du punk avec expos, cinéma et rencontres entre vieux combattants sans oublier quelques surprises dont le PDB à l’habitude. Que du lourd et des moments magiques qui s’annoncent.

On se contentera aussi des quelque coups de cœur immanquables comme Paradis, Gaël Faye, Fishback, Juliette Armanet, Calypso Rose ou Jacques. Sans oublier deux soirées rap avec rien moins que  Kerry James et Disiz La Peste, les mythiques Sonics, la présence sur scène avec son groupe de Virginie Despentes…
Bref, une programmation de MA-LA-DE, on vous dit  ! Et puis pour ceux qui n’ont pas trop d’argent, n’oubliez pas que le Printemps de Bourges, c’est aussi beaucoup de scènes extérieures avec des concerts gratuits jusqu’à plus soif, mais aussi de nombreux bars et restaurants qui accueillent pour l’occasion une foule d’artistes venus de toutes la France

Si avec tout cela, vous n’avez pas encore compris que Bourges sera la Mecque de la musique en région, du 18 au 23 avril, on ne peut plus rien pour vous. Ou alors plongez-vous sur leur site !

Hervé Bourit

PS : Promis, on vous ramènera un joli compte-rendu du festival d’ici peu !

Difficulté maternelle : parlons du maman blues

Depuis 2016, Anne-Marie Drouet est référente, à Tours, de l’association Maman Blues qui accueille les mamans en difficulté maternelle. Une situation qui concernerait plus d’une femme sur dix.

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Qu’est-ce que la difficulté maternelle ?
Ce sont des mamans qui sont dans la difficulté de devenir mère, qui ont du mal à s’identifier en tant que tel et à créer le lien mère-enfant. De nombreuses femmes, après la naissance de leur bébé, expliquent à leur entourage qu’elles sont fatiguées, qu’elles ne dorment pas, qu’elles n’y arrivent pas, mais elles ne sont pas entendues. On leur répond : « Ne t’inquiète pas, ça va passer, tu as un beau bébé. » Ces réponses les culpabilisent. Elles s’estiment même mauvaises mères à cause du regard des autres.

Quelles sont ses manifestations ?
Les signes peuvent être assez différents : une perte d’appétit, de sommeil, des mamans hyperactives ou qui ne regardent pas leur bébé ou ont des difficultés à le nourrir, qui ont peur de mal faire, qui ne se sentent pas à la hauteur. On peut aussi observer des signes chez le bébé qui peut être absent ou au contraire hypertonique.

Pourquoi certaines femmes sont en difficulté maternelle ?
C’est difficile à dire, il y a peu d’études à ce sujet. Les causes peuvent être liées à l’histoire des mamans, au contexte de l’accouchement, de la grossesse, etc. Cela peut toucher tout le monde.

Que leur proposez-vous ?
Un espace d’écoute et de bienveillance. Nous n’avons aucune raison de juger les mamans. Notre rôle, c’est d’apaiser les choses. Il faut d’abord reconnaître que l’on ne va pas bien et se déculpabiliser. Nous organisons des rencontres avec un atelier tous les troisièmes samedis de chaque mois à la maternité de Bretonneau où nous sommes ouverts à toute la famille. Nous avons aussi la possibilité d’orienter les mamans vers des professionnels (psychologues, sages-femmes ou médecin généraliste).

> maman-blues.fr / Contact : anmdrouet@gmail.com

Flore Mabilleau

Next week : l’actu du 13 au 18 avril

Que va-t-il se passer à Tours, en France et dans le monde la semaine prochaine ?

JEUDI

CINÉMA. C’est le 13 avril prochain que sera annoncée la sélection officielle du 70e Festival de Cannes. Il se déroulera du 17 au 28 mai. L’affiche a déjà été dévoilée et met à l’honneur l’actrice Claudia Cardinale. Fin mars, une polémique a d’ailleurs éclaté sur les réseaux, la comédienne y apparaissant retouchée, notamment avec des cuisses amincies.

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TOURS FC. Du 13 au 17 avril, l’équipe des moins de 14 ans du Tours FC passera cinq jours à Barcelone, pour participer à un tournoi international. Les jeunes visiteront aussi le stade, la ville et assisteront à un match au Camp Nou.

TOURS ET TOURNAGE. Jeudi 13 avril, ce sera la fin du tournage de La Loi de Julien, une fiction destinée à France 3 qui a posé ses caméras à Tours et dans la région Centre le 20 mars. Côté casting, on retrouve Jean-Pierre Darroussin, Hélène de Fougerolles, ou encore Claudia Cardinale, Ophélie Koering et Thomas Jouannet.

DIMANCHE

POLITIQUE. Le dimanche 16 avril, la Turquie devra choisir par référendum si elle souhaite ou non renforcer le pouvoir de son président, Recep Tayyip Erdogan. L’homme d’État avait en effet proposé une réforme constitutionnelle et ajouté qu’une victoire le 16 avril marquerait « un point de rupture » avec l’Union européenne.

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LUNDI

TÉLÉVISION. Vu qu’il n’y avait visiblement pas assez d’émissions de cuisine sur M6, la chaîne a décidé de lancer (attention roulements de tambour) Toque Show ! Prévue pour le 17 avril prochain, le talk-show culinaire inédit, dixit la production, sera porté par Norbert Tarayre. Le gai-luron découvert dans Top Chef sera pour l’occasion entouré de pros débarquant tout droit de Masterchef et de chefs étoilés.

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MARDI

SPORT. Il devait avoir lieu le 2 avril… Mais bouleversé par la finale de la Coupe de la Ligue, le match de la 31e journée entre Metz et le PSG est décalé au 18 avril. La rencontre doit débuter à 18 h 30.

Culture, tendances & web #43

Voilà le retour des chroniques de la semaine. Avec, au menu, les derniers HER et Johnson Concorde, mais aussi de la BD et du DVD !

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FRIEND REQUEST
L’horreur 2.0… Avec Friend Request, un thriller un poil horrifique, Simon Verhoeven met en scène Laura, étudiante branchée dont la vie va basculer le jour où elle accepte sur Facebook la demande en amie de la très étrange Marina. Divertissant à défaut d’être flippant, Friend Request a des intentions prometteuses, mais se voit rapidement torpillé par les clichés de bas-étage. Plein de bonne volonté (ces séquences d’animation en noir & blanc, par exemple), porté par la présence d’Alycia Debnam-Carey, le film vrille malheureusement lors d’un dernier acte pathétique. Une petite série B sans prétention, mais efficace.
A.G.

LES CDS Image11
JOHNSON CONCORDE – WOOD MUSEUM
Ils n’auront pas chômé, les Tourangeaux de Johnson Concorde ! Moins d’un an après la sortie de leur album Antalanocryptovicious (toujours aussi difficile à écrire), les voilà avec un EP… acoustique ! Réarrangeant certains de leurs anciens titres, la formation tourangelle offre un disque épuré, mettant clairement en valeur le travail vocal, la mélodie et les harmonies. L’exercice n’est pas facile, mais le pari est réussi : l’exubérance habituelle se fait moindre, l’identité du groupe est pourtant toujours là. L’acoustique donne une nouvelle couleur aux compositions de Johnson Concorde. Wood Museum est une petite pause gourmande comme un gros bonbon. Idéal avant le prochain album.
A.G.

PAUSE_ECRANS_CD2HER – TAPE#2
Après le succès colossal de son premier EP (le titre Five Minutes, utilisé dans une pub Apple, a cartonné), les Rennais de Her reviennent avec un second opus qui tape de nouveau dans le mille. Irrésistible et séduisant, Tape #2 l’est assurément. Mâtinant sa pop épurée de soul et de lignes funk, Her dévoile des titres obsédants (ce « Jeanie J » magnifique !), aux refrains imparables, en y distillant autant de sensualité dans ses voix que dans ses arrangements et atmosphères. Ouvertement féministe, véritable ôde à la Femme, Her n’hésite pas non plus, cette fois, à se faire plus politique (l’engagé et politisé « Swim »). Une musique suave et enivrante. Court mais intense.
A.G.

LA BD PAUSE_ECRANS_BD
AMERICA
Avouons-le tout de suite : depuis Le Goût du Paradis, on a un faible pour les ouvrages la dessinatrice Nine Antico. Sa vision des États-Unis post Trump subjugue une fois de plus grâce à l’acuité de son propos et par la justesse de son observation. De New York à San Francisco, elle balade ses héroïnes dans un jeu de phantasmes subtil et de réalités très crues (le running gag des punaises de lit est savoureux). Elle y déroule un récit drôle et pensif, très attachant dans lequel, loin des clichés des films hollywoodiens, elle décode les us et coutumes de cette Amérique qui la fascine autant qu’elle la déroute. Ajoutez à cela des dialogues exquis et un dessin tout en pastels, et voilà un ouvrage parfait pour vous préparer au grand saut vers Big Apple cet été !
Hervé Bourit

PAUSE_ECRANS_TVA LA TV
L’ÉCHO DES SÉRIES
> Game of thrones a dévoilé un petit trailer de la saison 7. Les images sont alléchantes, mais il faudra encore attendre le 16 juillet pour découvrir la nouvelle saison.
> Coup de gueule de Norman Reedus (alias Daryl dans The Walking Dead). Dans une interview au site The Dirty, il s’est plaint des réactions de certains fans : « Quand une scène n’est pas violente, on trouve qu’il n’y en a pas assez. Mais quand il y en a beaucoup, alors il y en a trop. »
> Aucune date n’a encore été dévoilée pour le lancement de la saison 5 de Vikings. D’après le magazine Première, on pourrait les voir débarquer en novembre 2017 !

#WTF 36 : Poule, prison & robot anti-Trump

Il s’en est passé des belles, de nouveau, dans le monde. Voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine !

Capture> Près de Rouen, un homme de 59 ans a écopé de 3 mois de prison avec sursis pour avoir eu une relation sexuelle avec une poule. Le tribunal aurait pu le condamner plus lourdement, puisque le procureur avait requis 3 mois ferme. L’homme a été surpris par sa femme et sa fille aînée, pantalon baissé. Le couple s’est depuis séparé. Les animaux détenus au domicile de monsieur (sept poules et une chèvre) ont été saisis par la justice et donnés à une association de protection animale. C’est effectivement plus prudent.

> « Même Jésus ne plaisait pas à tout le monde. » C’est ce qu’a déclaré l’artiste (presque humble…) Santos. Sa sculpture du buste de Ronaldo, dévoilée à l’aéroport de Madère, est devenue la risée des réseaux sociaux.

> Un élu de la Salvetat-Saint-Gilles, près de Toulouse, s’est retrouvée au tribunal pour avoir comparé le maire « à un chamallow ».

> D’après Biba Magazine, la nouvelle tendance beauté vient de l’artiste make-up Mia Kennington. Elle consiste à se saupoudrer les fesses de paillettes.

> Soyez rassurés, Kerim Ahmetspahic a établi un nouveau record du monde. Il a cassé 111 briques avec la tête tout en faisant un saut périlleux, en 35 secondes.

> En Indonésie, l e corps d’un homme de 25 ans a été retrouvé dans un python géant.

> Un homme a créé un robot qui s’active dès que Donald Trump poste un tweet. Filmé, l’automate imprime le message sur un papier, le coupe puis le brûle. Dans la foulée, il reposte une réponse au président américain : « J’ai brûlé ton tweet. » En un mois, @burnedyourtweet a dépassé les 23 400 abonnés.

Gihade Lagmiry : de la boxe aux urgences

Championne de France de boxe anglaise, médecin urgentiste et maman, la Tourangelle Gihade Lagmiry a l’âme d’une combattante et les pieds sur terre.

MAVILLE_BOXEUSE

La jeune femme vient de finir sa garde à Trousseau. Pendant vingt-quatre heures, la médecin du Centre de traitement et de régulation de l’alerte (Certa) de l’Indre-et-Loire a orienté les patients vers un spécialiste, déclenché une ambulance ou rassuré une personne dépressive. Prête à partir sur une intervention vitale à tout instant.
Fatiguée, elle rayonne pourtant ce matin dans son jean et son pull noirs, affichant un large sourire. « J’ai pu dormir une petite heure », se réjouit-elle, le regard direct et bienveillant. « J’ai hâte de rentrer chez moi », ajoute-t-elle. Elle dormira encore un peu, pendant que son fils est chez la nounou, puis partira courir, avant un nouvel entraînement à la salle de boxe ce soir.

Sacrée championne de France de boxe anglaise au Havre en février, la trentenaire n’espérait pas un si beau retour quand elle a repris les gants en septembre. Pourtant, à en croire son parcours, tout ce qu’elle veut vraiment, elle le décroche. « Quand j’étais petite, j’avais toujours mon stéthoscope autour du cou et une petite mallette rouge de médecin », rigole Gihade Lagmiry qui a grandi à Châteaudun en Eure-et-Loire.

Du jeu à la réalité, cette bavarde a déménagé, avec toute sa famille à Tours pour entrer à la Fac de médecine. Gihade Lagmiry arrête alors le hand pour se consacrer à ses études qu’elle réussit brillamment. « Ma mère ne voulait pas que j’aille aux rattrapages… » À 21 ans, elle découvre la boxe thaï avec son frère dans un club de La Riche. « J’ai accroché, pas lui. » André Macé, son entraîneur, se rend compte de ses capacités et l’amène à la boxe française. Poings et pieds alertes, elle remporte un premier titre de championne de France. Mais elle en veut plus et s’attaque à la boxe anglaise. En 2009, elle part avec son futur mari et nouvel entraîneur, Tony Geraldo au club de Chambray-les-Tours.

À coups de direct du droit et d’uppercut, elle remporte trois années de suite le championnat de France et participe au championnat du monde. Parallèlement, allier sport et travail se compliquent en internat de médecine. Une défaite contre une amie, le doute, elle dit stop en 2013 et fait le deuil de sa carrière sportive. Elle continue son bout de chemin entre les Urgences et le Certa, avant de remettre un pied sur le ring en septembre. Juste pour voir. Aujourd’hui, elle hésite entre arrêter le haut niveau car c’est une situation précaire, choisir de passer professionnelle, ou intégrer l’équipe de France pour « tâter l’international ».

Une chose est sûre, elle ne voudrait pas « baisser en performance » dans son métier qui lui procure à la fois l’adrénaline et la polyvalence ; et un sport qui la canalise, la pousse à aller à l’essentiel et lui offre une famille particulière. « Je suis peut-être trop gourmande, on verra ! ».

Portrait par Pauline Phouthonessy

Le Café contemporain : manger au CCC OD

Si vous n’avez toujours pas entendu parler du CCC OD, vous vivez peut-être dans une grotte. Il n’empêche que les réfractaires à l’art contemporain pourront tout de même y aller… pour manger. On a testé le restaurant du CCC OD !

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Bon, déjà, déjeuner au Café contemporain, c’est le bon plan pour pouvoir dire à tout le monde que vous êtes allé au CCC OD alors que vous n’avez pas encore pris le temps d’aller voir les expos (ce qui est bien dommage, hein, ne nous faites pas dire ce qu’on a pas dit…). Ben oui, puisque c’est le resto du lieu, en accès libre et ouvert aux heures d’ouverture du Centre (le premier qui dit musée, il est privé de dessert).
Du coup, on ne s’attarde pas sur le cadre : c’est beau, c’est classe, c’est design et en plus, c’est cocoon.

Le café-resto comporte deux salles, une très lumineuse juste en entrant à droite et une autre, plus cosy, vers la gauche dont une des ouvertures donne sur la nef et ses expos monumentales. Coup d’oeil obligatoire. « Notre métier, avant, explique Julie, qui gère le lieu avec Thomas, c’était Table d’hôtes itinérante. » Comme on lève un sourcil interrogateur, elle détaille : « On arrivait dans un endroit avec tout notre matériel et toute notre déco et on s’installait ».

Et c’est exactement ce qu’ils ont fait au CCC OD, avec bonheur, il faut bien le reconnaître. À la dégustation, une évidence s’impose : le bon plan, il est surtout pour vos papilles. C’est frais, c’est bon, c’est inventif, moderne et sans chichi. Chaque jour, un plat de viande, un de poisson, des salades et des super sandwichs bons-comme là-bas-dis. Nous, on a opté pour le Poke Bowl. Eh oui, c’est la nouvelle food-tendance et elle nous vient de Hawaï, paraît-il. C’est une sorte de salade avec du quinoa, du poisson et tout plein de saveurs super fraîches. Pour finir, un petit cheesecake au cumbawa vraiment très agréable.

Ce qui ne gâche rien, Julie et Thomas proposent un choix de vins au verre très bien vu, notamment en nectars régionaux. Le Café contemporain, pour cassecroûter chic et décontracté, c’est The nouvelle place to be en ville…

> Le café contemporain, à l’étage du CCC OD, en accès libre, aux heures d’ouverture.

Horoscope WTF du 5 au 11 avril 2017

Le mois d’avril est là. Réjouissez-vous, criez, hurlez, chantez : c’est l’heure de l’horoscope WTF mais ensoleillé.

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BÉLIER
Amour : « Le roseau plie mais ne rompt pas. » Ça vaut pour vous aussi héhé, clin d’oeil, clin d’oeil.
Gloire : Le travail n’est pas fait pour vous. Devenez assistant(e) parlementaire.
Beauté : Et tant qu’à faire, épilez-moi ces sourcils.

TAUREAU
Amour : Seulement avec les Gémeaux. Sinon, c’est sale.
Gloire : Comme on dit chez nous, quitte à passer pour un con, autant passer très vite.
Beauté : Gaulé(e) comme une chips.

GÉMEAUX
Amour : La théorie, ça va deux minutes… Il faut passer à la pratique les coquinous.
Gloire : Vous le saviez, vous, que le nénuphar était une plante dicotylédone de la famille des Nymphéacées ?
Beauté : Vous pleurez, oui, mais seulement des aisselles.

CANCER
Amour : Vous fantasmez en secret sur Cyril Hanouna. Mais grâce à l’horoscope, toute la ville le sait désormais.
Gloire : Les gens sont décevants. Pas les pizzas ni les sushis.
Beauté : Oh, ça reviendra à la mode…

LION
Amour : « Fuck l’amour » (Jordan, 4e B)
Gloire : Mouais, vous êtes plus Ben l’oncle saoul que Ben l’oncle soul.
Beauté : Y a pas d’saison pour la raclette ! Allez, hop, à table mon petit bichon dodu.

VIERGE
Amour : Votre vie amoureuse est tellement dingue qu’elle mériterait un remake.
Gloire : Mettez-vous au Scrabble®, c’est moins risqué pour vous.
Beauté : Votre braguette est ouverte (si vous avez regardé, sachez qu’on se moque de vous de là où on est).

BALANCE
Amour : Ouais, ouais, on sait, la beauté intérieure, tout ça tout ça…
Gloire : Notre boule de cristal est sale. On n’arrive pas à voir si vous êtes un puissant ou impuissant.
Beauté : Cachez ce sein que je ne saurai voir (vous aussi messieurs).

SCORPION
Amour : Il y a bien quelqu’un qui vous aime : papa/maman/ frère/soeur/banquier/chat/strudel man.
Gloire : Vous êtes un mix entre Jeanne Moreau et Jeanne Morose.
Beauté : Les auréoles sous les bras, c’est le style.

SAGITTAIRE
Amour : « La vie n’est pas toute rose avec une mycose » (Jean de La Fontaine)
Gloire : À force d’être génial(e), cela va finir par paraître louche.
Beauté : No future ! Mettez-vous au pilou pilou !

CAPRICORNE
Amour : Tel Moby Dick, vous êtes son cachalot tout mimi éclaboussant partout.
Gloire : Procrastination est votre 2e prénom.
Beauté : Arrêtez les slips. Ça casse votre charme.

VERSEAU
Amour : Votre cœur est aussi vide et triste qu’un frigo d’étudiant.
Gloire : Noir, c’est noiiiir. Il n’y a plus d’pissoir.
Beauté : Qui va à la chasse, perd sa crasse.

POISSON
Amour : Cette semaine, vous serez un cheval, un étalon, voire une petite jument toute choupette.
Gloire : Partez galoper dans la prairie.
Beauté : D’ailleurs, vous avez aussi le regard chevalin.

Ink : le rock « encré » dans la peau

Vainqueur du tremplin musical pour le festival Imag’In, le groupe tourangeau Ink va faire du bruit ! Rencontre avec des musiciens dont on risque d’entendre parler cette année.

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Ils ont fait l’effet d’une bombe lors du tremplin Imag’In. Un concert tonitruant aux 3 Orfèvres. Une montée en puissance avant l’explosion musicale. Doc Pilot, chroniqueur et figure de la culture tourangelle, l’a dit lui-même : « Je ne sais pas s’ils ont gagné le tremplin ; je m’en fous. Mais je sais que dans l’année à venir, il faudra compter avec Ink ».

Le tremplin, en effet, ils l’ont gagné. Et oui, Ink va faire parler de lui. Parce que sa musique est riche, complexe mais accrocheuse. Parce que leur section rythmique est béton. Surtout, ces jeunes Tourangeaux (entre 21 et 26 ans !) sont humbles et exigeants avec eux-mêmes. « Bien sûr qu’on aimerait passer professionnels. Mais il faut beaucoup travailler pour y arriver. Il y a des centaines de groupes à Tours, c’est dur de percer », indique Arthur, l’un des deux guitaristes avec Léo.

À la basse, Edwige, en tandem de luxe avec le batteur Jonas, et enfin Luc derrière le micro. Tous ont déjà joué dans d’autres formations et se sont rencontrés à l’école Jazz à Tours. « Léo cherchait des musiciens pour un projet hip-hop/rock. On a commencé à jouer ensemble fin 2015. On venait tous d’horizons différents et c’est naturellement que la musique de Ink est née. Au final, il n’y avait pas de rap ! »
Quand on demande, justement, de définir leur style, la réponse fuse dans un rire : « Wow, c’est dur ça ! » Lors de leur concert aux 3 O’, le set avait débuté comme du pop rock gentil et mélodique, à la Red Hot Chili Peppers, avant de finir, lors du dernier morceau, dans un déluge de rythmes énervés et bondissants façon Rage Against the Machine. « On s’inscrit clairement dans les années 90 avec cette notion du riff. C’est un mélange de tout ce qu’on écoute », explique Luc. Pour Edwige, « en fait, on ne fait pas du “ rock rock ”, mais de la musique dérangée ».

Dérangée, mais pas dérangeante. « On joue avec la manière dont le public réagit, avec son confort. Il faut le bousculer sans le perdre », traduit Luc. Le groupe a même pensé à enrober sa musique d’un concept. Les paroles des chansons sont les extraits « du journal intime d’un serialkiller », décrypte le chanteur. D’où ces concerts en crescendo. « La musique doit retranscrire les émotions. On ne se contente pas d’enchaîner simplement les morceaux », précisent Jonas et Edwige.

Un concept cohérent qu’ils veulent peaufiner. L’idée est « de faire plus qu’un concert. On aimerait réaliser des transitions entre les morceaux, avec des flash-infos de journalistes qui permettraient de mieux comprendre l’histoire. » Ink veut aussi « tourner le plus possible », sourit Léo. Manger de la scène, cracher les décibels. « L’idéal serait de sortir notre CD pour 2018. Quitte à être patients… », ajoute Jonas. Bref, pas de EP avant un vrai album. Histoire d’être fin prêts le jour J. Et, en attendant, travailler encore et encore.

À NOTER

> En concert le 7 mai, au café comptoir Colette’s, 57 quai Paul-Bert, à Tours.

> A retrouver sur facebook.com/inkmusicband

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=vTxzTN66DAI[/youtube]

Et si on mangeait des insectes ?

Grillons, criquets, vers à soie et même scorpions : notre journaliste s’est fait un plaisir de déguster ces jolis insectes tout mignons pour l’apéritif. Verdict !

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Prêt pour l’apéro ?

Lectrices et lecteurs magnifiques, je vous aime. Cette parenthèse d’amour et de paillettes n’est pas vaine : pour vous et votre plaisir sadique, j’ai déjà testé me faire cryothérapiser par – 150°C, mais j’ai aussi couru avec des zombies la nuit et vécu sans portable. Un nouvel épisode est aujourd’hui à rajouter dans cette rubrique. J’ai enfin mangé des insectes.

INSTANT SHOPPING

Jiminis, multivore, insecteo… Sur Internet, de nombreux sites proposent des insectes comestibles. Alternative à la viande, l’entomophagie (= le fait de manger des insectes et, accessoirement, un joli mot à placer au Scrabble) a la cote. Je passe une commande sur insectescomestibles.fr. Le choix est immense, du plus soft (des petits vers) au plus extrême (des tarentules).
Pour moi, ce sera un paquet de scorpions dorés (9,90 €), une barre protéinée aux grillons et chocolat (3,20 €) et un duo apéritif (16,90 €), avec une boîte de criquets à l’ail et un mélange surprise-découverte. Youhou. À Tours, plusieurs enseignes vendent des insectes comestibles. Un appel sur Twitter et déjà, des lecteurs m’indiquent les bons plans (lire ci-contre). Je reviens avec des grillons à l’oignon sous le bras. Miam.

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Ouloulou, quel choix appétissant.

KOH LANTA, C’EST MOI (ou pas)

Y a pas à dire, un scorpion, ça vous requinque.

Mardi, 19 h. Mon plat d’insectes et moi, la joie. J’envoie quelques photos à mes amis (oui, j’ai besoin de réconfort). Les réponses alternent entre le « C’est dégueu, m’envoie plus des trucs comme ça » et « Tu verras, c’est bon ». La notice explicative est censée rassurer sur la préparation des insectes. « Ils sont d’abord congelés 48 h. Le froid les endort, puis les tue. » Ils sont ensuite triés, bouillis, puis déshydratés et assaisonnés. Avant de finir dans mon gosier, ils se trouvaient dans un élevage et ont été nourris avec herbes, fruits, légumes et feuillages. Ouf. Je reste 20 minutes à regarder bêtement mon assiette, l’oeil bovin.

Visuellement et psychologiquement, ce n’est pas facile. Je fais moins le malin. Mais ma fierté (surdimensionnée comme chez tous les mâles, je sais) ne doit pas en prendre un coup. De toute façon, il faut bien que j’écrive cet article. Le doigt tremblant, j’attrape un ver à soie et le porte à ma bouche en fermant les yeux. Il a un goût d’herbe et de chips low cost. Pas foufou…

Contrairement aux courtilières (je vous laisse le plaisir de chercher sur Internet) bien agréables pour le palais. Je m’octroie une pause avec les petits criquets à l’oignon. On jurerait des petits gâteaux apéritifs. En revanche, j’ai du mal face aux grillons de 5 cm. Leurs gros yeux noirs me fixent. Je décide de les gober d’un coup, en mâchant à peine. Croquang mais pas gourmang.

EN PINCER POUR LES SCORPIONS

Vient le moment fatidique : les petits scorpions dorés de Mandchourie. Le nom en jette, je sais. Mais pour mettre la bête en bouche, c’est une autre paire de manches. J’ouvre le sachet, l’odeur est infâme. Je me croirai à la ferme ou dans ma chambre, quand j’étais ado. Je saute le pas et là… oh ! Le goût ressemble à un mélange de cacahuète, de Curly et de bacon. Bon, mais très salé. Après cet apéro singulier, je suis satisfait et rassasié. Je souris. Oups, j’ai une patte coincée entre les dents.

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>> Petit guide pratique des insectes comestibles

 

OÙ TROUVER DES INSECTES COMESTIBLES À TOURS ?
Vous pouvez déjà filer au Palais des épices, situé aux Halles. À la caisse, Emna n’a pas semblé surprise de ma demande : « Oh, tout est comestible ! » Un petit rayon propose criquets et grillons, aux différentes saveurs. Les minuscules grillons à l’oignon/sauce barbecue sont très bons (9,90 € la boîte). Un détour par Nature et découvertes et j’y ai trouvé des vers molitor (6,90 €). Il ne restait plus que ça, en raison d’une rupture de stock. D’après le magasin, « c’est souvent comme ça. Ces insectes comestibles sont victimes de leur succès, c’est un carton à l’apéro ! » La Boutique Cafés, avenue de Grammont, en propose aussi.

RICHE EN PROTÉINES !
Le taux de protéines contenu dans nos amis insectes serait supérieur à celui des végétaux, viandes, oeufs et volailles vendus en commerce. Soit de 45 à 75 % du poids sec. D’où l’alternative à la viande que représente la consommation des petites bestioles. Les insectes comestibles sont aussi de très bonnes sources de minéraux (fer, zinc, magnésium, etc.) et d’acides gras oméga 3 et 6. PAUSE_TEST3

UN ENJEU POUR L’ALIMENTATION
C’est un fait : la population mondiale ne cesse d’augmenter. Les besoins alimentaires aussi. C’est pour cela que de plus en plus de professionnels se posent la question de la nutrition via les insectes. D’aucuns estiment qu’il s’agit d’une solution viable pour nourrir les gens (d’ici 2050, on devrait être 9 milliards). Les intérêts environnementaux sont aussi mis en valeur : l’élevage d’insectes a un faible impact environnemental. Des chercheurs néerlandais ont ainsi démontré qu’un élevage de grillons et de criquets produisait bien moins de gaz polluants que les élevages porcins et bovins. Peu de gaz à effet de serre, c’est ce qu’on recherche, non ?

VRAIMENT COMESTIBLES ?
Évidemment, n’allez pas vous faire un petit festin à la Gloriette en mangeant deux, trois fourmis, accompagnées de larves. À l’état sauvage, les insectes peuvent être porteurs de parasites, voire toxiques. Ici, on parle d’insectes comestibles et donc préparés (sans oublier la réglementation qui est imposée à la vente). Ce n’est pas un aliment dangereux mais, comme pour les fruits de mer par exemple, il peut exister des allergies. « Il existe aussi un risque pour les enfants de moins de 3 ans qui pourraient ne pas croquer l’insecte », précise le site Insectéo. De nombreux pays consomment depuis bien longtemps des insectes. La Thaïlande en est l’exemple parfait. En France, il faudrait juste casser la barrière culturelle. Pas toujours évident visiblement

Power Rangers : la série ressuscite

Les Power Rangers reviennent sur nos écrans pour le plus grand bonheur des nostalgiques. Ou pas ?

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Dans les années 90, c’était un peu LA saga télévisée à suivre. Du kitsch, du fun et des superhéros en costume Lycra®, Power Rangers s’était fait une place de choix dans la culture populaire. Deux films avaient même vu le jour en 1995 et 1997. Vingt ans plus tard, il fallait bien que les studios jouent la carte de la nostalgie.

Mais que ce soit clair, Power Rangers risque de ne plaire qu’aux fans de la première heure (et aux nostalgiques, donc). Dans un marché saturé de superhéros de plus en plus ronflants, Power Rangers aurait pu tirer son épingle du jeu en assumant son côté désuet et décalé. Il n’en est rien.

Les connaisseurs ne seront pas surpris du sujet : cinq ados (joués par des acteurs plus âgés…) qui ne se connaissent pas se retrouvent, un beau jour, dotés de pouvoirs extraordinaires. S’en suit la découverte d’un vaisseau spatial, avec un robot, un ancien Power Ranger tué par l’horrible Rita et, bien sûr, le devoir de sauver le monde.
Power Rangers, recyclage de récents blockbusters et orienté vers le public ado, est un popcorn movie punchy, mais loin d’être spectaculaire. Caricatural à souhait, bâclant ses portraits et mené par des comédiens aussi charismatiques que des bulots, le film laisse vite le spectateur sur la touche. Il faut s’accrocher pour ne pas décrocher, la fameuse « transformation » des protagonistes n’arrivant d’ailleurs qu’au bout de… 86 minutes.

Reste que Power Rangers a le mérite de toujours bien représenter la diversité, en mettant notamment en scène une Ranger de la communauté LGBT et un autre, autiste. Une initiative bienvenue dans un cinéma si frileux. Pour le reste, force est de constater que la semi-catastrophe que représente cet opus nous fait craindre le pire, la production ayant déjà prévu… six suites !

Aurélien Germain

> Action/SF (USA). Durée : 1 h 51. De Dean Israelite. Avec Dacre Montgomery, Naomi Scott, RJ Cyler, Becky G…
> Note : 1,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zRhNupzm7Qs[/youtube]

Restructuration du CHU : les craintes persistent

Le projet de suppression de postes et de lits au CHU continue d’inquiéter.

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(Photo NR, Guillaume Souvant)

Le projet de suppression de lits et de postes au CHU de Tours inquiète et la situation semble stagner. Les syndicats estiment ne toujours pas avoir eu de clarifications sur l’avenir social de l’hôpital. Dans un communiqué, CGT, FO, CFTC et Sud ont récemment déploré le flou entourant ce projet de restructuration de l’établissement qui doit être soumis au ministère de la Santé.

Ainsi, des courriers ont été adressés au maire de Tours (et président du conseil de surveillance), ainsi qu’à Marisol Touraine.

Si une pétition circule aussi au sein des services, les syndicats aimeraient une communication officielle des documents qui évoquent la suppression de plus de 400 lits et postes d’agents hospitaliers. La semaine dernière, 150 personnels et usagers du CHU de Tours s’étaient déjà rassemblés pour manifester. La direction, quant à elle, a tenté d’apaiser les esprits.

Interrogée par nos confrères de la NR, elle a estimé que le projet avait pour ambition « d’améliorer le service rendu aux patients tout en améliorant la qualité de vie au travail » du personnel. Le regroupement des 5 sites ferait ainsi « entrer le CHU dans l’avenir ».