Chroniques culture : La Petite Mort en BD, le black metal du Coven du Carroir et le rap engagé de Styf

Davy Mourier revient avec La Petite Mort en BD, accompagnée des héros de la culture pop. Côté musique, on découvre le black metal du Coven du Carroir et le rap du Tourangeau Styf.

LA BD

LA PETITE MORT – LES HÉROS MEURENT AUSSI

Attention attention, humour noir à tous les étages ! Davy Mourier revient avec son personnage de Nonos, dans « La Petite Mort – Les Héros meurent aussi » (éd. Delcourt), cinquième tome de sa série mais qui peut se lire indépendamment des épisodes précédents. Cette nouvelle salve est un concentré d’irrévérence, dans lequel les figures de la pop culture se font dézinguer à tour de bras.

L’ouvrage, pas linéaire du tout car entrecoupé de fausses pubs, multiplie les gags bien gras, les mises à mort s’enchaînent de façon grotesque et foldingue (coucou Peppa Pig qui finit en jambon à l’os !). Mario, Scooby Doo ou encore Bob l’éponge : tous y passent et trépassent. De quoi faire s’interroger le personnage principal qui se demande s’il n’y aurait finalement pas un autre tueur dans les parages…

Mais derrière cette boucherie décalée et grand-guignolesque, Davy Mourier dessine aussi en filigrane une angoisse, celle de cette petite Faucheuse face à la fatalité du temps qui passe, et une réflexion sur les générations. Un ouvrage pas si bête et léger qu’il n’en a l’air.

Aurélien Germain


METAL

LE COVEN DU CARROIR

Débarqué des entrailles de la ville de Bourges, Le Coven du Carroir est un trio proposant un black metal aux multiples atmosphères, alternant les mid tempo et les grosses accélérations qui tapent fort et visent juste.

Peaufinant son concept autour de légendes locales, le groupe est aussi intéressant dans son propos : « Black Female » traite de sorcière avec la femelle noire du Berry et l’excellent « The Devil’s Bridge » (avec son riff d’intro posé sur un bruit de marteau et d’enclume) évoque le pont de Beaugency, dont la légende attribue sa construction au Diable qui aurait exigé une âme en échange.
Deux titres costauds qui laissent augurer du meilleur pour l’album à venir prochainement, « Tenebris Legenda ».
A.G.


RAP

STYF – « ABATTOIR »

Étonnante découverte que ce single signé Styf ! Cet artiste underground tourangeau vient de sortir une petite pépite, « Abattoir », missile de rap militant pour… la cause animale ! Un thème plutôt rare et original dans ce genre musical qui ici, se retrouve scandé sur un beat inquiétant, porté par un texte engagé emprunt de poésie sombre.

Sans temps mort, avec un flow certain, Styf multiplie les scuds frappants (« Quand broyer des enfants/ne choque plus l’assemblée/quand t’écorcher vivant/ne suscite pas d’intérêt »). De quoi attendre avec impatience la sortie de son album « Après la mort » qui doit voir le jour le 28 mars.
A.G.

> Instagram : @styf_poesie_ sombre et sur soundcloud.com/styf-poesie-sombre

 

Chroniques culture : la sélection BD, un polar islandais et l’album de Mesparrow

LA SÉLECTION BD DE LA SEMAINE

Avec « Missak, Melinée et le groupe Manouchian » (Dupuis), Morvan et Tcherkézian nous racontent l’histoire des fusillés de l’Affiche rouge. Célébrés et panthéonisés, ces personnages aux destins hors du commun revivent dans cet ouvrage hyper documenté et passionnant.

L’Histoire, on la vit aussi à travers les aventures de ce pirate devenu corsaire que fut L’Olonnois. Dans « Le Marin des sables » (Albin Michel), Jérémie Royer adapte le roman de Michel Ragon, pour un résultat plein de bruit et de fureur, mais aussi de réflexion sur la vie qui passe.

L’Histoire plus récente celle-là, celle d’un camp de réfugiés au Sud Soudan sous les yeux de deux enfants : « L’Œil du Marabout » (Daniel Maghen) est un livre choc et poignant, où les couleurs de Pendanx peinent à masquer la douleur et l’égarement de l’être humain.
La noirceur de l’âme humaine, Simenon l’a côtoyée dans tous ses romans et « La Neige était sale » (Dargaud), adaptée par Fromental, ne déroge pas à la règle. Ce chef d’œuvre de la littérature noire est ici magnifié par un travail remarquable de Yslaire.

Au moment où les progrès avancent à pas de géant sur la connaissance de la Préhistoire, on saluera vivement ce « Peindre avec les lions » (Dargaud). Grolleau et Conzatti nous entraînent il y a 35 000 ans sur les traces de nos ancêtres, avec un album fort et féministe épatant.
Hervé Bourit

L’album

MESPARROW – L’ESSENCE VAGABONDE

Déjà le quatrième album pour la Tourangelle Marion Gaume et son complice Simon Carbonnel qui livrent ici onze pépites, entre chanson et électro, entre français et anglais, entre Terre et mer. Un équilibre délicat et subtil, où la voix prend toute sa place avec des ambiances calmes comme « Poussières d’étoiles », suivies de tourneries dingues (« Open up »).

Ici, tous les titres sont sublimés par des ambiances sonores toutes aussi différentes les unes que les autres, portés par des textes introspectifs et très personnels. De quoi attendre avec impatience toute sa série de concerts, dont un passage à Terres du Son, le 12 juillet prochain.
H.B.

Le polar

FROID COMME L’ENFER

Dans le milieu des auteurs de polars islandais déjà bien fourni, Lilja Sigurdardóttir s’est fait une place à part avec son écriture nerveuse et ses histoires à tiroir aux finals toujours très surprenants. Sa nouvelle trilogie, après le carton mondial de « Reykjavik Noir », est bien partie pour en faire la nouvelle figure incontournable de sa génération.

Rien ne manque en effet à cette histoire de double kidnapping à laquelle une enquêtrice doit faire face, ni les paysages de son île aussi tortueux que ses protagonistes, ni ses innombrables revirements de situations qui vous scotchent. Voilà donc un train-fantôme idéal pour les jours de pluie sans fin et les nuits blêmes sans lendemain, où il ne reste qu’à embarquer.
H.B.

 

Quiz Room : on a testé pour vous la nouvelle salle de jeu

#EPJTMV Chacun devant un pupitre avec écran et buzzer, les lumières tamisées et une voix pour nous guider dans le jeu, c’est ainsi qu’a commencé notre partie chez Quiz Room, la nouvelle salle de jeu tourangelle autour du quiz.

En plein centre-ville de Tours, la salle aux tons jaune et bleu est immanquable. « Salut à tous ! », nous lance joyeusement Emma, la responsable de l’établissement. S’ensuit un temps d’explication du jeu et de ses subtilités et nous voici dans la salle, tous devant un pupitre qui porte notre surnom. Très professionnellement, mes collègues, Camille, Florian et Jules ont bien voulu m’accompagner pour tenter l’expérience de cette salle à l’ambiance « jeu télévisé. »

Une voix attire immédiatement notre attention, celle d’Ambre, le robot qui dicte les règles et dirige la partie. « Bienvenue chez Quiz Room. Le jeu où ce n’est pas la taille du savoir qui compte, mais la façon dont on s’en sert. » Il est clair que ce ne sera pas un simple quiz, la stratégie semble avoir une importance toute particulière.

La salle propose neuf thématiques de quiz pour renouveler ses parties. Chaque session dure une heure minimum soit deux parties complètes avec la possibilité de prolonger l’expérience selon la disponibilité des salles. Et puisqu’on est aussi gourmands pour se restaurer que pour s’amuser chez tmv, on a réservé trois parties : deux quiz « originaux » avec des thèmes variés et un quiz « what the fuck » qui nous a pour le moins surpris.

Pupitre de quiz room composé d’un écran et de quatre buzzers. Photo : Baptiste Villermet

Un jeu immersif et stratégique

Chaque pupitre est composé d’un écran et de quatre buzzers. Une partie classique se décompose en trois manches. Durant la première, une question est posée, quatre réponses sont possibles et une seule est correcte. Tous les joueurs peuvent marquer des points. La deuxième manche demande d’être rapide, car seuls les trois premiers joueurs à répondre juste auront des points. La troisième peut renverser complètement la partie. Seul le premier joueur qui répond correctement remporte les cinq points mis en jeu et pour les retardataires, en cas de réponse incorrecte, c’est deux points en moins.

De la lumière au son, toute la décoration de la salle est faite pour rappeler un environnement de plateau télé. Durant le jeu, les joueurs sont aussi et selon la situation éclairés de lumières de couleur différentes. Ambiance « Qui veut gagner des millions » garantie !

Très vite, il est devenu évident qu’Ambre ne mentait pas concernant la stratégie. Quatre bonus utilisables deux fois chacun, sont mis à disposition de chaque joueur au début de la partie et peuvent être utilisés à raison d’un joker par tour et par personne. Entre chaque manche, des mini jeux vous permettront d’étoffer votre réserve.

En plus de cette subtilité, le thème des questions est affiché quelques secondes à l’avance pour laisser aux joueurs le temps d’utiliser les jokers à leur disposition. Alors ayez bien connaissance des forces et faiblesses de vos adversaires pour agir vite si le thème de prédilection d’un autre joueur apparaît.

Rhaïs Koko et Florian Pichet en pleine partie. Photo : Baptiste Villermet

Un lieu pensé pour la convivialité

Ouvert depuis le 1er décembre, Quiz Room veut proposer également un espace de détente avec canapés et boissons softs. « On est actuellement en train de tenter d’obtenir la licence pour les alcools, souligne Emma. J’ai toujours aimé la relation client. Mais avec Quiz Room, l’expérience est spéciale car on vend du fun. Les meilleurs joueurs obtiennent même des cadeaux. »

Dans les deux salles de jeux, le nombre de joueurs minimum est établi à quatre et peut monter jusqu’à 18, ou 36 en tournoi sur deux salles. Quiz Room est accessible aussi aux enfants avec un format « kids » pensé pour les 8-12 ans.

La seule ombre au tableau durant cette séance test sera le prix. Si Quiz Room a très gentiment proposé de nous offrir les parties, la grille de tarifs nous a semblé un peu excessive pour faire de l’activité une expérience accessible à tous. Ainsi pour une heure de jeu soit deux parties, comptez 20 à 24 euros par personne (selon le nombre de joueurs). Mais fait important, les étudiants bénéficient d’un tarif à 15 euros les mercredis et dimanches.

Comme évoqué précédemment, on vous laisse la possibilité de prolonger l’expérience pour 6,60 euros par partie ajoutée ainsi que le loisir de personnaliser vos questions moyennant tout de même 60 euros.

Malgré tout, « les gens repartent toujours d’ici heureux », assure Emma. Et soyons honnêtes, nous avons passé un très bon moment. La preuve : certains dans l’équipe parlent déjà… d’y retourner !

> Quiz Room, au 14, rue Néricault-Destouches à Tours. Ouvert du mardi au dimanche. Réservations et infos sur quiz-room.com/villes/tours

Rhaïs Koko, journaliste en formation à l’EPJT
Photos : Baptiste Villermet, journaliste en formation à l’EPJT

Tours : ces 10 jeunes sur qui compter en 2024

Les moins de 30 ans vont de l’avant ! Découvrez dix Tourangelles et Tourangeaux qui pourraient bien faire la différence au cours de cette nouvelle année.

Kaylia NEMOUR

Spécialité : gymnastique artistique (et plus spécialement les barres asymétriques).

Pourquoi on compte sur elle ? À 16 ans tout juste, la gymnaste franco-algérienne qui s’entraîne au club d’Avoine a toutes ses chances pour les Jeux olympiques de Paris. Après sa médaille d’argent aux barres asymétriques à Anvers en 2023, et l’argent à la poutre ainsi que le bronze aux barres aux Internationaux de France 2023, elle est un grand espoir de la gym hexagonale…

Mais c’est cependant sous les couleurs de l’Algérie qu’on la retrouvera à Paris Bercy, suite à des tensions entre ses entraîneurs et la Fédération française de gymnastique. Pour la jeune femme, l’essentiel, c’est de pouvoir donner le meilleur d’elle-même aux agrès !

La date à retenir : du 27 juillet au 5 août pour les épreuves de gym de ces J.O. parisiens.

(photo archives NR)

Camille GUINOT

Spécialité : dénicher les spectacles à voir dans l’agglo tourangelle.

Pourquoi on compte sur elle ? En à peine plus d’un an, l’Instagram de Camille (@Keskonvavoircam) est devenu ZE place to be pour retrouver des conseils de pièces de théâtre ou spectacles dansés à ne pas manquer. Cette community manager formée à l’ESCEN et passionnée de culture nous partage régulièrement ses coups de cœur à la sortie des salles de spectacles. Quelques minutes de vidéos dynamiques qui s’ajoutent aux agendas des dates à retenir coté planches.

L’adresse à retenir : @keskonvavoircam sur Instagram et TikTok.

Adrien FONTENEAU et Pauline LEVEQUE

(photo NR – Julien Pruvost)

Spécialité : le plaisir des papilles.

Pourquoi on compte sur eux ? Auréolés de leur prix au Top des Entreprises 2023, le couple a du succès auprès des gourmands de Monts. En reprenant l’ancienne boulangerie-pâtisserie le Fournil Montois, le pâtissier-chocolatier et sa conjointe ont trouvé le magasin qu’il leur fallait.

L’ouverture officielle, en octobre 2021, a ravi les gourmets comme les habitués. L’équipe a donc dû s’agrandir pour pouvoir soutenir le rythme. Avec aujourd’hui douze personnes, Monts et Merveilles fabrique et vend des pâtisseries, ainsi que des produits de boulangerie et de snacking, sans mettre de côté la créativité d’Adrien, formé à bonne école (Campus des Métiers de Joué-lès-Tours puis les maisons d’Eric Rivero et Nicolas Léger). Prochain objectif pour le duo ? Ouvrir une boutique à Tours.

L’adresse à retenir : Monts et merveilles, rue du Val de l’Indre à Monts – sur Facebook @montsetmerveilles37

Tom et Matthieu NANTIER

(photo archives NR)

Leur spécialité : la charentaise. Non, c’est pas ça : la savate.

Pourquoi on compte sur eux ? Les deux frères jumeaux de 26 ans ont débuté la boxe française (dite « savate ») il y a à peine dix ans, et pourtant ils tutoient déjà le haut-niveau. Coups de pieds et de poings, cardio, stratégie… Les deux frères ont trouvé là le sport qui leur convenait après en avoir testé plusieurs autres. Pour le club de Joué-lès-Tours BFSJ où ils s’entraînent, aucun doute : ils ont la trempe des grands !

La date à retenir : finale nationale d’élite B pour Tom Nantier le 20 janvier 2024. On croise les doigts à l’intérieur de nos gants !

Frédéric MANAS

(photo TheConversation)

Sa spécialité : coach en séduction pour les mouches qu’on peut manger.

Pourquoi on compte sur lui ? Certes, observer des mouches toute la journée ça ne vous fait peut-être pas rêver. C’est pourtant le quotidien de Frédéric Manas, doctorant à l’Université de Tours (Institut de recherche sur la biologie de l’insecte).

Puisque la mouche soldat noire pourrait être un aliment dans quelques décennies, il faut s’assurer de sa capacité à se reproduire pour avoir des « élevages » dignes de ce nom. Le jeune chercheur a réussi à tout nous faire comprendre de sa thèse en participant au concours « Ma thèse en 180 secondes » où il s’est présenté comme « coach en séduction » pour ces mouches. Certes, il n’a pas remporté le 1er prix, mais on a tout saisi de ses recherches autour des spermathèques, fécondation, œufs, collecte d’échantillons, comparaisons… Un travail de fourmi !

La date à retenir : patientons jusqu’à 2025 pour la soutenance de thèse.

Angéline FERREIRA

(Photo Worldskills heroes)

Spécialité : brosses et pinceaux pour refaire une beauté… à vos murs.

Pourquoi on compte sur elle ? Après un bac Arts Appliqués, des stages lui ont permis de découvrir le métier de peintre en bâtiment. Dans un secteur plutôt masculin, Angéline Ferreira a trouvé son bonheur. À 21 ans, elle rechampit comme personne et manie le rouleau et les brosses à la perfection. Pas une goutte de couleur qui dépasse, et des murs impeccables après son passage. Plus qu’un métier, une passion.

Pour se dépasser et continuer à flirter avec la perfection, elle a participé à la compétition « World Skills » en 2023 : épreuve de vitesse, esthétique, porte peinte… Les épreuves se sont enchaînées, et Angéline en est sortie parmi les meilleurs. Ce qui lui vaut de participer à la compétition internationale dans quelques mois.

La date à retenir : septembre 2024 pour les finales internationales à Lyon, avec 52 métiers représentés par 1 500 participants venus de 65 pays.

Luca RAMON

photo TVB)

Spécialité : libérééééé…. Ah non : libéro, au TVB.

Pourquoi on compte sur lui ? Arrivé en juin dernier au Tours Volley-Ball, le jeune Tourangeau a rejoint l’équipe pro au poste de libéro après avoir joué à Poitiers et Narbonne. A bientôt 24 ans, il a même été élu meilleur libéro de ligue A la saison dernière ! Une recrue de choix pour le TVB et son entraîneur Marcelo Fronckowiak qui mise cette année sur un effectif jeune à consolider pour atteindre les sommets.

La date à retenir : l’affrontement TVB / Ljubljana le 17 janvier pour la coupe européenne CEV, à la salle Grenon. Et la suite sur toursvolleyball.com

Le Cluster Ensemble

(Photo DR Le Cluster Ensemble)

Leur spécialité : faire de la musique, ensemble.

Pourquoi on compte sur eux ? On avait déjà craqué en les découvrant à Terres du Son l’an dernier. On est tombés sous le charme aux Rockomotives d’octobre à Vendôme. On a chaloupé en écoutant leur premier album sorti en novembre.

Sous un visuel un peu passé de mode, à l’image des photos noir & blanc granuleuses qu’on retrouve dans les archives de leur page Facebook comme sorties d’une époque révolue, cette bande originale mélange textes rappés, percussions corporelles ou instrumentales, riffs de guitare sèche et chaleur des chœurs parfois teintés de sonorités latines. Comme un groupe de potes autour d’un feu de camp, les copains-copines du Cluster Ensemble chantent autour de la table, posés. Mais on espère qu’en 2024 ils prendront d’assaut les planches de scènes d’envergure !

La date à retenir : le concert du 26 janvier au Bateau Ivre, pour fêter la sortie de l’album du Cluster Ensemble.

Jean Poirier

(photo archives NR)

Spécialité : caresser nos papilles dans le sens du poil.

Pourquoi on compte sur lui ? En 2021, Jean Poirier, à peine le quart de siècle passé, avait ouvert le restaurant Le Chien Fou, en lieu et place du Zafferano, rue de la Grosse Tour, à quelques mètres de la rue du Grand Marché. Un pari réussi si l’on en croit nos amis gourmands ou gourmets. En 2023, cap sur la rue Bernard-Palissy pour reprendre le Chien Jaune. Hasard ou destinée, allez savoir.

En tout cas les chiens aboient et la caravane passe, puisqu’après avoir remis un coup de neuf au mythique bistrot situé à deux pas de la gare, le jeune entrepreneur a repris une carte 100 % bistrot qui fonctionne. Pour Noël, le Chien Fou a coorganisé avec la Croix-Rouge un repas solidaire. Et pour 2024 ? De nouveaux projets, car Jean Poirier a encore de la moëlle !

Les adresses à retenir : Le Chien Fou – 7 rue de la Grosse Tour, Le Chien Jaune – 74 rue Bernard Palissy à Tours.

Amanda YAHIA

(Photo @Ville de Tours – F. Lafite).

Spécialité : les bons produits près de chez nous.

Pourquoi on compte sur elle ? Armée de ses convictions et amoureuse des bons produits, Amanda Yahia a repris en septembre dernier le local de l’épicerie vrac Sur la Branche pour y installer La Fourchette Paysanne. On y retrouve des produits vracs et du frais, des petits plats à emporter, mais pas seulement : en s’installant en cœur de ville, Amanda veut retisser les liens entre les urbains et les campagnes qui les nourrissent, à travers des rencontres, des conférences, des dégustations…

Elle connaît déjà sur le bout des doigts les meilleurs artisans et paysans de Touraine, et on se lèche les babines rien qu’à l’écouter parler des bonnes choses qu’elle propose à la vente. Une chose est sûre, en 2024, La Fourchette va cartonner !

L’adresse à retenir : La Fourchette Paysanne, 2 bis pl. de la Victoire à Tours

Votre horoscope WTF pour l’année 2024

Et c’est reparti pour un tour ! Le contrat de l’astrologue de tmv a été prolongé pour 2024. Il en a donc profité pour offrir un horoscope XXL, avec en bonus, votre nouveau signe astrologique. Ne nous remerciez pas.

Bélier

Amour

Que vous soyez célibataire ou en couple, 2024 sera une année exceptionnelle, faite d’amour, de bonheur, de rencontres, de…

Gloire

… Ah mais non, au temps pour moi, c’était destiné aux Balances ça.

Beauté

Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi êtes-vous si mal fringué(e) ? Que de questions existentielles…

votre résolution pour 2024

Avant de parler, tourner votre langue sept fois dans votre bouche (plutôt que dans celle des autres).

votre nouveau signe astro en 2024

Escargot émasculé.

Taureau

Amour

Vous êtes un peu le prout des relations amoureuses : toujours à venir au mauvais moment.

Gloire

Votre avenir n’est pas brillant brillant. Mais votre front, oui.

Beauté

Comme le chantait Léo Ferré : avec le temps vaaa, tout s’en va. (Sauf votre double menton)

votre citation pour 2024

« J’adore les cacahuètes. Tu bois une bière et tu en as marre du goût. Alors tu manges des cacahuètes. Les cacahuètes c’est doux et salé, fort et tendre, comme une femme. Manger des cacahuètes, it’s a really strong feeling. Les cacahuètes, c’est le mouvement perpétuel à la portée de l’homme. » (Jean-
Claude Van Damme)

votre nouveau signe astro en 2024

Phacochère imberbe.

Gémeaux

Amour

Cette année, vous serez le tsunami de l’amour, à faire chavirer les
cœurs et les slips.

Gloire

Complément d’Enquête va sortir un reportage sur vous. Votre carrière de beauf est terminée.

Beauté

Waouuuuw, quel beau sourire de constipé(e) !

votre résolution pour 2024

« L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs » (JF Kennedy). Pas d’pot, puisque vous n’êtes entouré(e) que de
gros boulets.

votre nouveau signe astro en 2024

Téton velu.

Cancer

Amour

Astuce pour votre éventuel couple : nettoyez enfin votre historique Google. (ouais ouais, faites pas les innocents…)

Gloire

2024 sera à l’image de votre personnalité : quelconque, fade et moyenne.

Beauté

… Mais par chance, vous serez élu(e) « plus beau fessier de Touraine » cette année ! <3

votre résolution pour 2024

Reprendre du poil de la bête. Et Dieu sait que vous en avez un sacré paquet, de poils !

votre nouveau signe astro en 2024

Porcinet acnéique.

Lion

Amour

Vous allez être embauché(e) pour jouer dans la série « Ex of Thrones »… Et croyez-moi, vous ne finirez pas sur le trône à la fin !

Gloire

Il en faut peu pour être heureux.
La preuve, regardez la tronche de la personne à votre gauche.

Beauté

Haleine de poney un jour,
haleine de poney toujours !

votre citation pour 2024

« Soyez malins, arrêtez de croire toutes les citations
postées sur Facebook. » (Platon)

votre nouveau signe astro en 2024

Lémurien libidineux.

Vierge

Amour

Votre cœur dit non, mais votre slip dit oui.

Gloire

Les murs ont des oreilles, certes.
Mais même eux n’ont pas envie d’écouter vos conneries.

Beauté

Non, vous êtes parfait(e), ne changez rien… Sauf peut-être ce nez. Et ces fesses étranges. Ah, et cet air un peu bête. Non mais bon la beauté, c’est intérieur avant tout.

votre résolution pour 2024

Faire votre « coming août » cet été (LOOOOL KESSKON RIGOLE À TMV)

votre nouveau signe astro en 2024

Gnou des prés fleuris.

Balance

Amour

Année en demi-teinte pour vous. Parfois, ce sera bof. Parfois, ce sera
bof aussi. D’un côté, avec un nom de signe pareil, hein…

Gloire

Il faut bien se rendre compte que cette année encore, les Balances seront les plus exceptionnel(le)s de la Terre.

Beauté

Vous avez un bras plus musclé que l’autre. Ne nous demandez pas pourquoi, vous le savez très bien.

votre résolution pour 2024

Continuer à être aussi sexy qu’en 2023.
Fastoche pour vous.

votre nouveau signe astro en 2024

Prout fumant.

Scorpion

Amour

Là où les Scorpions passent, la dignité trépasse. Faites un peu plus attention aux personnes que vous aimez, pitié.

Gloire

Vos « amis » s’inquiètent quelque peu pour vous : cela fait un petit moment qu’ils ne vous ont pas vu(e) aux soirées fétichistes cuir and latex.

Beauté

Mouais. J’ai connu mieux mais bon… vous êtes Scorpion, hein.

votre résolution pour 2024

Lever le pied sur les réseaux sociaux. Car, soyons sincères, tout le monde s’en fout de ce que vous postez.

votre nouveau signe astro en 2024

Rat-taupe nu.

Sagittaire

Amour

Sagittaire. Déf. [nom fém. ou masc.] Petit être fragile, compliqué, finissant généralement sa vie seul(e) et aigri(e) avec son chat ou son chien.

Gloire

Vous êtes la cerise sur le gâteau, que dis-je : vous êtes la merguez sur le
couscous. VOUS ÊTES GÉNIAL(E) !

Beauté

Retour en force de la barbe de trois jours. Pour vous aussi, mesdames.

votre citation pour 2024

« Un(e) Sagittaire, c’est bien. Un(e) Sagittaire à poil, c’est mieux ! » (signé : l’astrologue de tmv)

votre nouveau signe astro en 2024

Triton analphabète.

Capricorne

Amour

N’oubliez pas ce bien beau proverbe finlandais qui dit : L’amour est un jardin fleuri et le mariage un champ d’orties.

Gloire

La Raie Publique, c’est vous !

Beauté

Force est de constater que seuls les vegans vous trouvent canon avec votre carrure de branche de céleri.

votre citation pour 2024

« C’est pas la taille qui compte, d’abord ! » (phrase fétiche des Capricornes depuis la nuit des temps)

votre nouveau signe astro en 2024

Boudin de porte.

Verseau

Amour

C’est un fait : même le trou de la Sécu est plus comblé que vous.

Gloire

A la définition du mot « perfection » dans le dictionnaire, on devrait
trouver votre photo. (mais calmez-vous, on dit aussi souvent beaucoup de conneries)

Beauté

Le lobby des sous-vêtements moches veut vous recruter ce mois-ci.

votre citation pour 2024

« Chaque année, je vieillis d’un an. »
(Franck Ribéry)

votre nouveau signe astro en 2024

Truite dégoulinante.

Poissons

Amour

L’amour est dans le pré. Ce qui tombe bien, vu que vous êtes une vraie peau de vache.

Gloire

Bonne nouvelle pour janvier : votre sextape fera le buzz à la fin du mois.

Beauté

Tout le monde est d’accord là-dessus : vous êtes vachement mieux de dos.

votre résolution pour 2024

Vous lancer dans la fabrication et la vente de sextoys à votre effigie. Futur
carton en vue !

votre nouveau signe astro en 2024

Blobfish baveux.

Chroniques culture : La sélection BD du mois de décembre

La fin d’année est riche en parutions ! On vous fait le résumé côté bande dessinée.

Décidément, la fin d’année est bien remplie du côté des nouvelles sorties en bande dessinée ! On commence avec « Inexistences » (éd. Soleil) de Christophe Bec qui dégaine ici un album de haute volée dans sa présentation : l’ouvrage est proposé dans un grand format, est plus que généreux en ce qui concerne les visuels et a la bonne idée de mélanger textes, illustrations, BD, et roman graphique dessiné. Idéal pour se plonger dans ce récit post-apocalyptique, certes pas forcément très original, mais suffisamment sombre pour fasciner.

Changement total de registre avec le « Talk Show » (Delcourt) de notre chouchou Fabcaro. L’auteur s’y était déjà frotté, il reprend de nouveau ses planches à huit cases retraçant une interview TV avec, toujours, la même présentatrice. Le procédé est répétitif (trop ?), ce qui peut lasser mais, en même temps, permet à chaque fois de remettre une pièce dans la machine à ironie.

Enfin, pour se coucher moins bête, c’est vers le tome 6 de « Axolot » (Delcourt) qu’il faut se tourner. Toujours mené par Patrick Baud (de la chaîne Youtube Axolot) et porté par un collectif de dessinateurs, ce nouvel opus raconte l’étrangeté de la vie : comment une noix de coco a changé le monde, l’histoire de Pepsi à la tête d’une flotte militaire ou encore l’homme le plus fort du monde… Intéressant, malin, une véritable anthologie de l’insolite.

Aurélien Germain


En vrac

On ne dira jamais assez combien le dessin de Joost Swarte a révolutionné la BD moderne. Avec « Biblio + Picto » (Dargaud), il épate une fois de plus avec une anthologie de son travail autour du livre et des pictogrammes : bluffant, intelligent, ludique et génial.

Delaf reprend Gaston Lagaffe et « Le Retour de Lagaffe » (Dupuis) est une véritable réussite ! Le papa des « Nombrils » au dessin et au scénario offre des gags percutants et une mise en scène dynamique.

« Le Voyage de Shuna » (Sarbacane) est un autre chef d’oeuvre de Hayao Miyazaki publié pour la première fois en France. Un conte philosophique sur les dangers et les espoirs que crée la civilisation, à découvrir impérativement.

Adaptation fidèle du roman de Virginie Grimaldi, « Les Moments doux » (La Boîte à Bulles) est signé par le Tourangeau Vincent Henry et la prometteuse Valérie Guffanti au dessin. On y retrouve toute l’émotion et l’humour qui faisaient déjà le charme de ce best-seller drôle et touchant.

On a failli passer à côté de ce thriller impeccable : « Le Cri » (Phileas) est une adaptation, là encore, d’un polar de Nicolas Bruglet. Le duo Makyo et Laval NG fait des étincelles avec cette course contre la montre et une enquête menée sans temps mort sur fond de dérives scientifiques glaçantes.

Hervé Bourit

Chroniques culture : l’Histoire façon Bruno Solo, la bible des figurines et la sélection BD

Cette semaine, on part voyager dans le temps aux côtés de Bruno Solo qui nous fait rencontrer les grandes figures historiques, mais on fait aussi le plein de BD et on s’aventure dans la bible des figurines Uderzo et compagnie…

Le coin lecture

Le Voyageur d’Histoire – Bruno Solo

Non, Bruno Solo ce n’est pas qu’un comédien, ce n’est pas que le pitre de Caméra Café. Bruno Solo, c’est aussi un fin conteur et mine de rien, un véritable passionné d’Histoire. Preuve en est, de nouveau, avec « Le Voyageur d’Histoire » (éditions du Rocher), sorte de « suite » logique de « Les Visiteurs d’Histoire » paru en 2021.

Si dans ce premier livre, Bruno Solo avait convié chez lui, le temps d’un dîner imaginaire, des figures historiques, il revient cette fois avec un concept inverse, où il effectue un voyage dans le temps et s’invite chez elles.

C’est donc parti pour une virée aux côtés de Cléopâtre, Rabelais (un chapitre tout bonnement truculent !) ou encore Brillat-Savarin. On y découvre leur vie en résumé sous un angle différent : Bruno Solo vulgarise, mais le fait bien. Il y ajoute son humeur, son ressenti, une pincée d’humour, des clins d’oeil à l’époque contemporaine.

Et le mélange fonctionne, car la rigueur est là, tout comme cette façon de raconter percutante. Surtout, on sent à travers les chapitres un sincère amour de l’auteur pour l’Histoire. Idéal pour raconter de belles histoires.
Aurélien Germain

ENCYCLOPÉDIE DES FIGURINES DE COLLECTION UDERZO & CO

À l’heure où les ventes du dernier album d’Astérix atteignent des sommets, Cas Mallet publie lui sa deuxième édition complétée et enrichie de son argus des figurines de l’univers d’Uderzo. Une somme de travail inouïe regroupant tous les fabricants de l’univers de nos Gaulois préférés avec de nombreuses informations et surtout la cote de chaque pièce, afin de savoir ce que vous achetez. Une vraie bible pour les collectionneurs.

À signaler que cet éditeur se livre régulièrement à des publications très poussées sur d’autre univers BD (Tintin, Marvel, BD franco-belge…) avec, à chaque fois, un recensement encyclopédique de tous les produits dérivés.
H. B.

La sélection BD

L’adaptation de « La Vie secrète des arbres » (Les Arènes) par Bernard et Flao, d’après le livre de Wohlleben, est sans conteste l’événement BD de ce trimestre. À la fois poétique et réaliste, cet ouvrage incroyable de force et de pédagogie est une merveille.


Avec « Les Fantômes affamés » (Rue de Sèvres), Remy Lai nous emmène dans son univers bien particulier, où fantômes, ectoplasmes et âmes errantes se mêlent aux ados et à leurs parents, avec d’étranges jeux de séduction et de répulsion.

Après le succès du collectif « Le Crime », « L’Alibi » (Philéas) reprend le même principe en mettant en scène de courts récits illustrés par – excusez du peu – Le Roux, Labiano, Astier, Guérineau… Le résultat est bluffant, que ce soit au niveau des thèmes que des ambiances choisies.
Même principe de courts récits avec « Miséricorde » (Dupuis). Sauf que là, c’est Van Hamme au scénario, entouré de sept dessinateurs et pas des moindres (Bertail, Munuera, de Jongh) qui subliment ces contes cruels et jubilatoires.

Enfin, quel bonheur de pouvoir relire le monument qu’est « 300 » (Huginn et Muninn) avec cette réédition qui laisse éclater le talent de Frank Miller et les couleurs de Lynn Varley. Une vision spectaculaire de la célèbre bataille des Thermopyles et une ode à la liberté.
H.B.

Le coin musique

MARIE URBAIN – TON AVENTURE

Quatre chansons en apesanteur et une reprise de Marie Laforêt, il n’en fallait pas plus pour attiser notre curiosité pour cet EP que l’on finit par écouter en boucle. Il faut dire que les mélodies entêtantes de ces voix, entremêlées à un violoncelle, fonctionnent à merveille, dans un climat qui évoque le Jeff Lynne de E.L.O. mais aussi celui des Wilburys, ou encore les Simon & Garfunkel des débuts.

Cette recherche du point d’équilibre, de ce nombre d’or qui va vous faire basculer et vous emporter la tête et le cœur, Marie Urbain l’atteint à chaque fois. On espère donc une suite au plus vite et surtout de voir comment cela peut se traduire sur scène.
H. B.

#Top7 des anecdotes sur Pink Floyd

Le 18 novembre, le Palais des congrès accueillera « The Wall, The Pink Floyd’s Rock Opera », adaptation en ballet contemporain de l’œuvre mythique de Roger Waters. L’occasion d’apprendre sept petites infos sur le groupe culte pour briller en société. Ou pas.

1. Le nom du groupe n’a rien à voir avec un flamant rose

Pink Floyd = flamant rose ? Oui mais non. Syd Barrett, éphémère leader du groupe, a trouvé le nom en juxtaposant le nom de deux musiciens de blues, Pink Anderson et Floyd Council.

2. Ce très gros vendeur de disques

En 1973, la planète Terre se prend une grosse claque. Pink Floyd, qui a déjà connu ses premiers succès et réussi sa transition vers le rock progressif, vient d’accoucher de « The Dark side of the moon ». Un album qui devient immédiatement mythique. Il restera d’ailleurs dans le Billboard 200 pendant 19 ans ! À ce jour, il est toujours le 3e album le plus vendu de tous les temps (derrière le « Thriller » de Michael Jackson et « Back in black » d’ACDC) avec près de 45 millions de copies.

Quant au fameux « The Wall », sorti six ans plus tard, il s’écoulera à 30 millions d’exemplaires : il est le double album le plus vendu au monde.

3. Le whisky de Janis Joplin

Les membres de Pink Floyd n’étaient pas les derniers pour la défonce (coucou Syd Barrett) et la picole. Pourtant, ce n’est qu’en 1967 qu’ils ont été initiés… au whisky. Et ce, par la chanteuse Janis Joplin.

4. L’album jamais sorti (et c’est tant mieux)

Après « Dark Side of the moon », Pink Floyd est au firmament. Mais que faire maintenant ? Le groupe se met alors en tête d’enregistrer un disque sans instruments ! Direction les célèbres studios Abbey Road pour mettre en boîte un album « musical » où le groupe vide des aérosols, coupe du bois, déroule du scotch et d’autres très bonnes idées de ce genre. Quelques mois plus tard, les musiciens laissent tomber. Le disque ne sortira jamais. Ouf.

5. Le groupe a financé les Monty Python

Une grande partie du budget du film « Monty Python : sacré Graal ! » a été financée par Pink Floyd qui adorait la troupe. Ils ont contribué à hauteur de 21 000 £, tout comme Led Zeppelin qui a également donné 31 500 £.

6. Très chère guitare

Lors d’une vente aux enchères d’anthologie, la guitare de prédilection de David Gilmour – la fameuse « Black Strat » – s’est envolée pour 3,9 millions de dollars ! (elle était estimée à 100 000 $…)
Quant à sa Fender Stratocaster portant le numéro de série #0001, utilisée sur la rythmique de « Another Brick in the wall – part 2 », elle est partie pour 1,8 million de dollars.

7. Pink Floyd, la crevette qui tue

La Synalpheus pinkfloydi est une crevette capable d’assommer ses proies grâce à sa pince rose qui claque. Le son produit est l’un des plus assourdissants de l’océan et peut même tuer un petit poisson. Sammy de Grave, le chercheur qui l’a identifiée en 2017, l’a baptisée « Pink Floyd ».
Un clin d’œil à cette légende urbaine qui raconte que le groupe avait joué tellement fort un jour qu’il avait tué les poissons d’un étang voisin ? Non. Notre bon vieux Sammy a simplement expliqué qu’il était fan des Floyd depuis ses 14 ans. De rien pour l’anecdote.

Aurélien Germain

> The Pink Floyd’s Rock Opera, le 18 novembre à 20 h au Palais des congrès de Tours. De 60 à 95 €.

 

Festival Blagues [à part] : triple dose de rire à Malraux

Le festival Blagues [à part] revient ! Fin novembre, trois grands noms de l’humour se succéderont sur les planches de l’Espace Malraux. À leurs côtés, quatre jeunes talents auront aussi leur chance.

L’an dernier, c’était un joli succès. Cette année, ce sera sûrement… la même ! Du 23 au 25 novembre, l’Espace Malraux accueille de nouveau le festival d’humour Blagues [à part] qui signe là sa deuxième édition. En 2022, le coup d’essai présentait Verino, François-Xavier Demaison et Alex Vizorek. Pour cette nouvelle salve, Stéphane Guillon, Aymeric Lompret et Guillaume Meurice sont les têtes d’affiche.

Le festival de la Ville de Joué-lès-Tours, toujours acoquiné avec AZ Prod, garde le même menu : un cabaret jeunes talents et la Ligue d’improvisation de Touraine en entrée, un spectacle d’un grand nom de l’humour en plat principal (si vous voulez un dessert, vous pourrez aussi boire un coup).

Trois grands noms

C’est Stéphane Guillon qui ouvrira le bal le 23 novembre avec un spectacle inédit. Le trublion a la vacherie facile, mais il a été privé de parole – pardon, « de méchanceté » comme il le dit ! – pendant toute la période Covid. Autant dire que pour ce nouveau one man show, l’homme risque d’avoir l’humour encore plus acerbe que d’habitude. Guerre en Ukraine, élection présidentielle, réforme des retraites, retour des Talibans… Guillon prend les temps forts de l’actu et les dézingue à sa façon pendant plus d’une heure trente.

Le lendemain, le 24 novembre, ce sera au tour d’Aymeric Lompret avec son spectacle « Yolo » (mais c’est désormais complet ! Désolé de briser vos espoirs) avant de finir avec l’inénarrable Guillaume Meurice et son « Meurice 2027 » (mais c’est désormais complet ! Désolé de blabla…)

Les talents de demain ?

Comme l’an dernier, un jury professionnel a également sélectionné quatre nouveaux humoristes dans le circuit, suite à un tremplin destiné aux jeunes talents. Au programme cette fois : la comédienne, humoriste et improvisatrice Mell et son spectacle « Tout simplement compliqué » sous le bras ; Pierre Hertout, ex de la radio reconverti et « influenceur cheveux » (c’est lui qui le dit !) ; Adèle Salomon qui raconte les tribulations d’une trentenaire un peu zinzin à Paris ; et enfin Camille Thoby qui a plongé dans le grand bain du stand up il y a peu, mais qui enchaîne déjà les dates.

Ce sont eux qui débuteront les soirées, façon première partie de luxe. Bref, un festival, un vrai.

Aurélien Germain
(Photo Montage photos Pascal Ito / Stéphane Kerrad / DR)

> Du 23 au 25 novembre, à l’Espace Malraux de Joué-lès-Tours. Tarifs : 32 € (plein), 27 € (réduit) la soirée.

> Infos : bap-festival.fr

 

Sorties familiales, châteaux, gastronomie… Retrouvez nos escapades d’automne pour les vacances

Vacances ou pas vacances, c’est décidé, on s’aère un peu pour fêter officiellement le début de l’automne (puisque les derniers jours étaient plutôt… estivaux !), ses températures douces et ses belles couleurs.

Il y a un an, nous écrivions que le prix de l’essence n’encourageait pas à planifier un déplacement en bord de mer. Au risque de nous auto-plagier, disons que le contexte n’a pas énormément changé… Les escapades qu’on a en notre escarcelle, par contre, ont évolué !

Pour une journée, voire deux si vous voulez vraiment vous dépayser à deux pas de chez nous, les options sont nombreuses, à petits prix et en passant maximum une heure en voiture ou dans les transports en commun.

On vous propose quelques suggestions détaillées pour vivre la vie de château, vous balader en famille, mêler tourisme et gastronomie ou partir à la découverte des lointaines contrées (situées juste après les frontières de l’Indre-et- Loire), et vous aurez là une mine d’or d’idées sympas pour égayer la Toussaint !

>>> Retrouvez toutes nos escapades et bonnes idées pour ces vacances dans le dernier numéro de tmv #456 à télécharger ICI ! <<< 

Chroniques culture : les comics âpres Lodger et Reckless, et la BD déjantée Troie Zéro

Cette semaine au menu des chroniques culture : deux comics venus tout droit d’Amérique et un grand n’importe quoi hilarant signé Karibou et Duparcmeur.

Les comics

LODGER

Un récit sombre, crasseux, des cases en noir et blanc, un côté polar, de la violence sèche… il y a de tout ça dans « Lodger » (éditions Delcourt), dernier né du couple Maria et David Lapham. Durant 128 pages, on y découvre un mélange de road trip à la sauce thriller et d’histoire d’amour plus que tourmentée.

Le personnage, Ricky Toledo, est une nana badass, seulement équipée d’un gros flingue et portée par une soif de vengeance inextinguible. Son but ? Tout faire pour retrouver son ex-amour, escroc séducteur et assassin. « Lodger » est un comics explosif, brut. Il transpire le polar bien sale, emmène son lectorat dans les bas fonds d’une Amérique qui cuit.

L’ambiance est réussie, l’atmosphère est étouffante, l’intrigue parfaitement ficelée. Mais la dualité de narration et la construction alambiquée déstabilisent la lisibilité et la lecture, ce qui pourrait en perturber plus d’un(e). Reste une BD noire comme le charbon et diablement efficace.

Aurélien Germain

RECKLESS – TOME 5

On l’attendait avec une joie non-dissimulée, ce nouveau Reckless ! Cette série de polar – probablement l’une des meilleures de ces cinq dernières années – signée Brubacker et et Philips revient avec « Descente aux enfers » (éd. Delcourt).

Si le précédent opus se focalisait sur le personnage d’Anna, le duo d’auteurs revient ici sur l’antihéros Ethan, sans foi ni loi, lancé cette fois à la recherche d’une femme disparue. Âpre et sordide, le récit se fixe sur une intrigue noire et accrocheuse, mélange de sang et de vengeance. C’est mené pied au plancher, brillamment écrit, et Brubacker et Philips prouvent encore à quel point ils savent raconter une histoire. L’un des meilleurs épisodes de la série, assurément.
A.G.


LA BD DE LA SEMAINE

TROIE ZÉRO

Leur « Salade César » (sur Jules César) nous avait fait rire bêtement. Leur « Waterlose » (avec Napoléon) nous avait faire rire bêtement. Ce « Troie Zéro », tout juste paru aux éditions Delcourt, complète la triplette et nous fait… rire bêtement !

Le but est le même : ici, Karibou et Duparcmeur s’emparent du mythe de la Guerre de Troie et rejouent l’histoire de façon totalement déjantée. Tout le monde, d’Ulysse à Agamemnon en passant par Achille, se voit tourné en dérision. Le bulldozer des vannes foireuses de Karibou et ses truculents dialogues est inarrêtable.

À chaque case, son gag farfelu et sa blague « WTF », formant un grand n’importe quoi. Un résultat sous forme de fabuleuse crétinerie, d’où naît une BD désopilante.
A.G.

Chroniques culture : le roman On m’a piqué la Joconde, la sélection BD et le live de X Ray Pop au Bateau ivre

Cette semaine, au menu : le roman déjanté « On m’a piqué la Joconde » du Tourangeau Michel Douard, une tripotée de BD diverses et variées, sans oublier l’instant musique avec le nouvel album de X Ray Pop.

LE COIN LECTURE

ON M’A PIQUÉ LA JOCONDE

Il y a un nouveau venu aux « Romans d’Histoire pop », une collection qu’on adore des éditions Eyrolles. La formule ne change pas : respect de l’Histoire avec un grand H… mais « la forme n’a en revanche rien de sérieux ». Mais alors, vraiment pas ! Preuve en est – de nouveau – avec ce « On m’a piqué la Joconde – histoire ébouriffante de Léonard de Vinci ».

Le Tourangeau Michel Douard multiplie les références pop (essayez donc de retrouver tous les clins d’œil à la chanson française !), ne lésine pas sur le loufoque et dose comme il faut son second degré. Mais jamais, on ne bascule dans le grand n’importe quoi.

L’auteur raconte, toujours avec finesse et humour, les facettes d’un Léonard de Vinci qu’on voit ici… sous un autre jour, dirons-nous ! Sa fin de carrière, ses relations avec ses pairs, sa rencontre avec François Ier, son départ pour Amboise, le mythique tableau : tout y passe, la réalité se saupoudre de fiction et l’on prend malin plaisir, à la lecture, à revisiter l’histoire. Un très bon moment.

Aurélien Germain


Les BD

CHARLES CHARLES, PROFESSION PRÉSIDENT

La collection Pataquès (éditions Delcourt) nous fait le plaisir de rééditer ce délicieusement absurde « Charles Charles, profession président NED ». On y retrouve, sous le trait, le dessin animalier et l’esprit de Dubuisson et James, un président de la République arriviste, à moitié beauf à moitié sexiste, aussi incompétent que crétin.

Suit alors une tripotée de strips courts, où l’on rit parfois, où l’on sourit souvent. L’homme politique moderne est ici moqué à travers des gags bien sentis. C’est à la fois satirique, grinçant, ironique, mais aussi vraiment drôle. Et bien sûr, toute ressemblance avec des personnages ayant existé, blabla…
A. G.

La sélection de la semaine

« Showtime at the Apollo » (éd.Glénat), c’est 240 pages signées Smith et Fox, sur cette salle mythique qui a vu passer, depuis 1934, des artistes comme Billie Holiday, Jimi Hendrix ou James Brown. Hyper documenté, merveilleusement mis en images, c’est un « must have » pour tous les amateurs de musique.

De Harlem, on passe au Japon avec « Les Évaporés » (Sarbacane), récit sensible et poignant d’Isao Moutte, d’après le roman de Thomas B. Reverdy sur les personnes disparues. Une magnifique quête d’une jeune femme à la recherche de son père dans un Japon interlope entre Tokyo et Fukushima.

De Corée nous arrive le nouveau roman graphique de Keum Suk Gendry- Kim « Demain est un autre jour » (Futuropolis). De ce récit très personnel sur un impossible enfantement, on en ressort bouleversé.

Du coté de Cali en Colombie, Marchetti, Dandois et Merino nous racontent l’histoire de ce tueur à gages repenti devenu prêtre avec « Padre Sicario » (Albin Michel). Librement inspiré de fait réels, ce récit chromatique et haletant, entre polar et introspection, est une sacrée bombe.

« Tous ensemble » (Delcourt), c’est la cerise sur le gâteau de Kris, Michalak et Laude. Au menu : une comédie hilarante autour d’un fan du stade de foot de Brest, des gangsters du dimanche, des marchands d’armes… Une sorte de Pieds Nickelés de haute volée !
Hervé Bourit


A écouter !

X RAY POP – LIVE AU BATEAU IVRE

Enregistré le 20 février 2023 dans la mythique salle tourangelle, ce nouveau live des Tourangeaux propose un voyage intersidéral de haute volée. Au cours de ces 13 titres, la bande à Doc Pilot déploie un univers qui lui est propre entre pop psychédélique, jazz martien et groove vaudou.

Avec cette incroyable spontanéité et cette belle complicité qui les unit depuis déjà quelques années, les six musiciens déroulent une tapisserie sonore sur laquelle se pose la voix exceptionnelle de Charlotte Bartuss. Jalonnées de solos incandescents, les reprises de Gainsbourg ou des Stooges atteignent des sommets et confirment la maîtrise du groupe à s’emparer de classiques. Un album à savourer pleinement.
H.B.

Thierry Bouvet, le pêcheur de Loire penseur

#VisMaVille Thierry Bouvet est pêcheur professionnel sur la Loire. Portrait d’un personnage atypique qui ne passe pas autant de temps sur le fleuve que l’on pourrait imaginer.

Au lever du soleil, Thierry Bouvet embarque pour ramasser ses sept filets posés la veille au soir entre Rochecorbon et Tours. Des filets déployés entre 7 et 50 mètres de long et 3 mètres de profondeur, à proximité des îles de Loire.

Ce jour-là, le butin est maigre : une poignée d’aspes, mulets et silures seulement. Sur cette partie de Loire, l’activité devient en effet de plus en plus difficile avec l’ensablement. « Je suis installé sur la portion la plus urbaine du fleuve d’Indre-et-Loire. Là où il y a de l’activité humaine, c’est là où le pêcheur doit être à la base, ne serait-ce que pour poser son bateau », explique Thierry Bouvet, à l’approche du pont Mirabeau de Tours, guidant sa « plate » de sept mètres, son bateau en acier de type hollandais.

Cet ancien géographe, titulaire d’un DEA sur la pêche maritime au Maghreb, sait de quoi il parle. Amarré au port de La Rabouilleuse à Rochecorbon, il partage avec l’association une vision écologiste de l’écosystème de Loire, une volonté de préserver ses ressources, lui qui observe la raréfaction des poissons et des paysages ligériens au fil des ans.

Thierry Bouvet est venu à la pêche sur le tard, en 2014, après une carrière dans le social et l’humanitaire, débutée chez Emmaüs. Un intellectuel qui n’aime rien tant que partager ses connaissances et discuter du fleuve quand l’occasion se présente. Apercevant un canoë, il fait aussitôt demi-tour pour échanger quelques mots.

Certes, la pêche n’est pas toujours des plus productives, mais ce contemplatif revendique de pêcher mieux. Entre 2,5 et 4,5 tonnes selon les années. Son idée en se lançant dans cette reconversion était de maîtriser la filière en circuit court et de pouvoir utiliser tout le poisson, et non pas de ne garder que les beaux filets achetés dans les poissonneries.

C’est ainsi qu’est né le garum de Loire, ce condiment salé inspiré de la Rome antique et du nuoc man, qu’il a inventé après quatre ans de recherches, se rappelant des récits de son père, jeune marin en Indochine. Depuis 2020, date de sa commercialisation, c’est d’ailleurs devenu à 90 % la source de ses revenus.

Il passe un quart de son temps à le préparer dans son laboratoire, installé à Montlouis-sur-Loire, selon un processus de fermentation dans du sel. La moitié de son temps est consacrée à la logistique, administration et vente du garum. La pêche, effectuée au lever et au coucher du soleil, ne représente en réalité qu’un quart de son activité. « Le modèle du pêcheur qui est uniquement sur son bateau ne tient pas la route aujourd’hui », confirme t-il.

Pour s’en sortir, les pêcheurs transforment leurs produits, avec chacun leur spécialité : le garum donc mais aussi les rillettes de poissons, vendues dans des épiceries fines. « Je ne vends mon poisson frais à des restaurants que pour 10 % de mon chiffre d’affaires. » Son avenir, Thierry Bouvet le voit à promouvoir son précieux condiment, constitué de viscères de poissons et utilisé dans les restaurants étoilés. Le lancement d’une coopérative est imminent (1).

Aurélie Dunouau


> (1) Convergences bio : Thierry Bouvet lancera officiellement la coopérative d’exploitation du garum en agriculture paysanne le 17 septembre, à l’occasion de Convergences Bio. Cet événement se tient sur les quais de la Loire à Tours dès 10 h

 

Chroniques culture : Department of Truth, le comics perturbant et notre sélection BD de la semaine

Retour des chroniques culture pour la rentrée ! On commence avec le tome 4 de Department of Truth, avant d’enchaîner avec un tas de BD pour cette semaine, et le roman de Leonardo Padura…

LE COMICS

THE DEPARTMENT OF TRUTH – TOME 4

L’attente en valait le coup : voici donc que débarque ce tome 4 de Department of Truth (éditions UrbanComics), probablement l’une des meilleures et des plus folles séries du moment. Une fois encore, dans ce « Ministère du Mensonge », James Tynion IV et Martin Simmonds nous emmènent dans un trip perturbant, tortueux, où la parano vous gagne page après page.

Sans spoiler (on vous laisse la surprise), Department of Truth mélange pèle mêle les théories du complot, les réalités autres et transversales, Nixon, Lee Harvey Oswald, ovnis, conquête spatiale, Département de la vérité et terribles secrets.

De cette matière touffue (et qui peut parfois vous perdre), les auteurs en tirent de nouveau une œuvre passionnante et dérangeante, entre roman national de l’Amérique et étrange écho à notre société d’aujourd’hui. Aussi hallucinant que vertigineux.

Aurélien Germain


La sélection BD

Avec « Le Continent invisible » (éditions Graph Zeppelin), Aher se lance dans la BD avec cette expédition en pleine jungle d’une pin-up un peu nunuche et d’une bande de bras cassés. Avec un scénario bourré d’humour et un dessin costaud, c’est la belle surprise de cette rentrée.
On reste dans le domaine de l’humour avec le duo Supiot et Geffroy pour « Les cowboys sont toujours à l’Ouest » (Fluide Glacial). Ils y dynamitent les clichés du western avec férocité. Et côté gags, ça fuse de tous les côtés.

Nicoby et Zabus continuent, eux, d’explorer l’histoire de la philosophie de Descartes à nos jours, avec ce tome 2 « Le Monde de Sophie » (Albin Michel). Didactique et pédagogique, tout en restant d’une parfaite lisibilité, c’est vraiment l’ouvrage immanquable pour se refaire une petite mise à jour…


Pour finir, on ne remerciera jamais assez les éditions Delcourt de nous redonner à lire toute l’œuvre de Daniel Clowes. Dans cette réédition bienvenue de « Patience », le dessinateur américain vous offre un « voyage cosmique vers l’infini de l’amour éternel ». Idéal pour commencer la rentrée en BD…

Hervé Bourit


LE LIVRE

OURAGANS TROPICAUX

Les Rolling Stones et Barack Obama débarquent à la Havane, faisant souffler un vent d’espoir sur Cuba. Méfiant comme à son habitude, l’ex-policer Mario Conde devenu bouquiniste et écrivain reprend du service à l’occasion du meurtre d’un des pires censeurs qu’ait connu l’île. Une enquête qui le tourmente ; Conde se sentirait-il plus proche du meurtrier… ?

D’autant que dans le même temps, sur sa machine à écrire, son nouveau livre le plonge dans les mystères de l’Histoire de la ville… « Ouragans tropicaux » (éd. Métailié), de Leonardo Padura, signe le grand retour de son personnage fétiche.

Cette nouvelle pépite prouve encore le talent de l’écrivain. Le temps se mélange à l’Histoire, l’humour à la mélancolie, et les joutes verbales aux réflexions sur l’âme humaine.

H.B.

Horoscope WTF du 30 août au 5 septembre 2023

Vous pensiez que la rédaction de tmv l’avait viré ? Eh bien malheureusement non. C’est la rentrée et l’astrologue de tmv est toujours là…

Bélier

Amour

Dites, c’est vous qu’on a vu(e) sur Canal+ le premier samedi du mois,
vers minuit ?

Gloire

Vous savez, si quelqu’un fait un truc nul et qu’il existe quelque chose d’encore plus naze, ça ne fait pas de la première chose quelque chose de bien. (c’est exactement le résumé de votre vie en fait)

Beauté

Oh l’enfer, vous êtes aussi expressif/ve qu’un mix entre Benjamin Biolay et
Ryan Gosling.

Taureau

Amour

Eh bé… vous devez vraiment avoir la dalle pour « fréquenter » ce genre de personnes…

Gloire

Oh ! Regardez sur votre gauche !
Y a votre dignité qui se barre.

Beauté

Côté forme, vous ne pétez pas le feu… puisque vous avez le transit difficile. #jeudemotfoireux

Gémeaux

Amour

D’après une revue très sérieuse, 94 % des Gémeaux ont une libido aussi intense que celle des bonobos.

Gloire

Une récente étude montre que 98,3 % des Gémeaux sont des sociopathes en puissance. Ne l’oubliez pas.

Beauté

La science l’a confirmé : dans sa vie, un(e) Gémeaux sur deux se mettra au
naturisme du fait de ses attributs généreux.

Cancer

Amour

On dit que tous les chemins mènent à Rome. Mais ils mènent surtout dans votre slip, bande de lubriques.

Gloire

Vous êtes comme un BigMac : bien appétissant(e) en photo, mais en vrai, c’est pas franchement ressemblant…

Beauté

(par chance, vous êtes quand même le meilleur des hamburgers, on vous love)

Lion

Amour

« Le meilleur moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder », disait Oscar Wilde. Par chance, vous n’attirez personne en ce moment, alors ça va

Gloire

Bon sang, mais quand est-ce qu’on se rendra compte que les Lions sont les meilleurs de la planète ??!

Beauté

Vous allez vous faire un nouveau pote. Il est sympa, il s’appelle « anti-cernes ».

Vierge

Amour

Vous allez choper un(e) cycliste.
Ou une cystite. On sait pas trop, notre boule de cristal est vraiment sale.

Gloire

Aucune idée et je m’en fous.

Beauté

Vous êtes bien parti(e) pour vous faire des dreads sous les aisselles.

Balance

Amour

Ouah ! C’est la Guerre des étoiles côté libido.

Gloire

Mais c’est aussi l’Empire contre-attaque avec votre ex (et votre boss relou, tant qu’à faire)

Beauté

Le Retour du Jedi (et surtout de vos points noirs)

Scorpion

Amour

Paraît-il qu’il est dans le pré d’après Karine Le Marchand. Alors débrouillez-vous, je suis pas votre astrologue.

Gloire

Beaucoup de soucis en ce moment dans votre vie. Mais il y a pire : vous pourriez être Sagittaire par exemple.

Beauté

Vous ressemblez à un tableau de Picasso. À vous de voir si c’est un compliment ou pas.

Sagittaire

Amour

Ça rime avec « ça dure pas pour toujours ». Bisou !

Gloire

Vous avez le bonjour de Jacquie et Michel. Ils vous disent merci.

Beauté

Olalaaaa mais il va falloir appeler le GIGN. Car vous êtes une bombe ! Ksskss

Capricorne

Amour

Moi, je vous aime bien. Mais je suis bien le seul.

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui croivent que si j’aurais pas de Bescherelle, ce sera pas grave.

Beauté

Vous brillez en société. Mais c’est uniquement en raison de votre front gras.

Verseau

Amour

La Terre n’est pas plate. Contrairement à votre vie sentimentale.

Gloire

Vous allez critiquer Michel Sardou et « Les Lacs du Connemara ». Les gens vous détesteront jusqu’en octobre.

Beauté

Migraines cette semaine. Consultez un médecin (ou allez-y mollo sur l’apéro)

Poissons

Amour

Dans la vie, il faut savoir rire de tout. Surtout de votre vie amoureuse et sentimentale.

Gloire

Vous finirez comme l’astrologue de tmv : aigri(e), méchant(e), seul(e), à raconter des conneries.

Beauté

Les vacances n’ont rien changé à votre carrure : de loin, on vous confond toujours avec un nem.

Beyond the Gates Festival : une virée à Bergen, capitale du black metal

« 4 days of darkness in the heart of Bergen. » Ou, en français, « 4 jours de ténèbres/obscurité au cœur de Bergen ». Voici le mantra du Beyond the Gates festival qui a eu lieu en août en Norvège. On y a fait un tour pour tout vous raconter…

Imaginez un peu la chose… Bergen, seconde ville de la Norvège, véritablement au cœur des fjords, un cadre idyllique, un port mignon comme tout, de jolies maisons colorées encastrées à flanc de colline et… des milliers de fans de metal qui débarquent soudainement !

Oui, ça existe. Oui, on l’a vécu. Et oui, on va vous raconter. Car comme vous le savez, à tmv on est plutôt du genre à aimer le metal bien gras. Et après notre pèlerinage annuel au Hellfest, en France, on s’est dit qu’on allait découvrir le Beyond the Gates Festival, en Norvège lors de nos congés du mois d’août.

La vue du fjord de Bergen

L’événement en lui-même est déjà fou. Le festival se déroule sur quatre jours, à différents endroits et salles de cette pittoresque cité qu’est Bergen. Partout dans les rues, des tee-shirts noirs, des cheveux longs, des métalleux et métalleuses bière à la main, calmes, papotant. Les organisateurs ont également préparé des événements hors les murs, comme des visites guidées avec des musiciens renommés ou encore une… dégustation de vin avec Gaahl, personnage mythique de la scène black metal norvégienne !

Les murs de la ville sont habillés aux couleurs du festival

Grâce à l’organisation du festival, on a pu dégoter un pass une journée pour voir ce que valait la Bête ! C’était la dernière étape de notre trip. Et autant dire qu’après avoir fureté partout dans cette magnifique ville de Bergen – vous avez droit aux photos ! – une grosse dose de metal dans les esgourdes a clôturé le voyage comme il fallait. Avec, en plus, un temps radieux et du soleil, pour une ville pourtant surnommée « capitale de l’Europe de la pluie » avec ses plus de 200 jours de pluie par an…

L’entrée du festival… plutôt pas mal !

Ayant opté pour le jeudi, on a pu commencer la journée dès 13 h 30 avec la prestation de SIJJIN. Les Allemands œuvrent dans un death thrash relativement basique, mais efficace. Sur scène, ça tabasse comme il se doit et niveau mise en bouche, on est plutôt bien !
Ensuite, place à BLACK CURSE. Très attendus, les Américains ont ratatiné la Kulturhuset, l’une des salles du festival, avec un death/black metal tonitruant, sale, malsain, véloce et écrasant. Reste que, malgré une prestation à tomber et une technicité folle, le volume poussé à 11 a clairement gâché en partie les subtilités musicales de ces gars venus du Colorado.

Black Curse a envoyé sévère sur scène

Sachant que le Beyond the Gates Festival se déroule dans plusieurs endroits de Bergen (vous avez suivi, c’est bien), on a aussi fait un tour à la salle USF, bien plus grande et spacieuse, séparée en deux scènes. L’une grande… l’autre très grande !

C’est là qu’on a notamment pu assister aux prestations sans faille de RUINS OF BEVERAST et, surtout, BLOOD INCANTATION, eux aussi du Colorado et ultra attendus. Sur les planches, les mecs de Denver, concentrés, balancent la sauce, envoie un death metal des plus old school, mais au son aussi gras qu’un fast food dégoulinant.

Pause cantine entre deux groupes !

Mais surtout, les deux machines de guerre qu’il ne fallait pas rater étaient GORGOROTH et MARDUK. Le premier, norvégien, joue à domicile puisqu’originaire de Bergen. Le second, connu pour être l’un des groupes les plus violents en concert, débarque tout droit de Suède. Les deux sont des pionniers, des groupes mythiques.

Parmi les maîtres du black metal, Gorgoroth de Bergen.

Autant dire que leurs prestations, d’une brutalité inouïe, ont été mémorables. Avec un public non seulement chaud bouillant (mais toujours d’un calme olympien assez étonnant pour un festival metal… Ah, les Scandinaves… !), mais aussi un son parfaitement mixé et d’une clarté absolue. Deux baffes, deux grosses claques qui vous couchent avant de prendre votre avion le lendemain…

Malgré des prix hallucinants (coucou la bière à 13 €) – Norvège oblige – le Beyond the Gates Festival reste une expérience à faire absolument (quelle organisation PARFAITE !), pour quiconque aime le metal et, encore plus, le black metal. Et pour qui souhaite, évidemment, poser les pieds à Bergen, une ville absolument sublime.

Aurélien Germain (texte & photos)


Un grand merci à Øystein, des relations presse du Beyond the Gates Festival, ainsi qu’à Laetitia, de North Star PR.

40 idées de sorties et de petits plaisirs pour cet été en Touraine

Vous restez dans les environs cet été ? Alors ça tombe bien : on vous a concocté un petit guide pratique avec plein de bonnes idées de sorties à faire en famille, solo ou entre ami(e)s…

Et voilà, la saison s’achève et le temps est venu de prendre notre petite pause estivale. Et une fois n’est pas coutume, l’équipe de tmv vous a concocté un petit guide bien pratique pour celles et ceux qui resteront en Touraine durant les vacances.

Au menu ? Plein plein plein de bonnes idées de sorties, à faire en famille, solo, ou entre ami(e)s, des petits « kifs » comme on dit, parce qu’il y aura de quoi faire en juillet et en août…

Pour retrouver nos 40 idées et bons plans, c’est dans le numéro 450 de tmv ! A découvrir en cliquant JUSTE ICI ! 

 

Christian Leau, 68 ans, le DJ de la guinguette de Rochecorbon

#VisMaVille Christian Leau est le responsable des animations musicales de la guinguette de Rochecorbon depuis 13 ans. Portrait d’un passionné de danse et de musique.

Il arrive en fin d’après-midi à la guinguette de Rochecorbon, apprêté, foulard autour du cou, couvert de son chapeau, encore imprégné des pas de country qu’il vient d’enseigner dans son association de Saint-Avertin. Souvent à vélo d’ailleurs, son mode de déplacement en même temps que son loisir qu’il pratique en compétition.

Christian Leau, 68 ans, Tourangeau depuis toujours, est un homme qui vit à 100 à l’heure, jamais rassasié de danse, de musique et donc de vélo. Il donne 14 heures par semaine de cours de danse de line country, prend des cours de salsa pour se perfectionner, anime encore des mariages et des fêtes avec ses playlist éclectiques et son sens de l’animation reconnu… bref il n’arrête pas.

A Rochecorbon, on le retrouve les lundis, mercredis, jeudis et dimanches, derrière sa petite table de DJ disposée à côté de la belle piste de danse de la guinguette. Le samedi, il est carrément sur scène pour la soirée dansante qui peut attirer jusqu’à 500 danseurs. Country, valse, bachata, rock, variétés, jazz, il touche à tout, veillant à alterner les styles et ménager le souffle des danseurs, toujours au goût du jour.

« Après deux rock, je peux passer une rumba, c’est une question de dosage. Les gens nous font des retours positifs ici. Je reste aussi moderne, la chanson de Mentissa, Et Bam, je la passe en mode valse. »

Celui que tout le monde appelle ici DJ Christian a de la bouteille dans le milieu musical. « De l’animation, j’en fais depuis 40 ans. Quand j’ai rencontré Bernard Repussard, DJ de la discothèque Club 57 à Tours dans les années 70, j’ai tout de suite accroché. Il m’a vendu des milliers de disques et m’a appris à mixer des vinyles. À l’époque, nous n’avions pas d’ordinateur mais seulement deux boutons. »

Cette passion l’a toujours occupé sur ses temps libres, les soirs et week-end puisque Christian Leau a exercé son métier de géomètre jusqu’à sa retraite. Dans sa vingtaine, du Club 57, il passe à l’animation des mariages avec le magasin Spot’light. « J’ai animé plus de 600 mariages et 2 000 soirées depuis que je suis indépendant », comptabilise Christian Leau.

Autodidacte, il adore parler de musique, glisser quelques enchaînements bien sentis et une pincée d’humour. « J’aime écrire mes textes et présenter les personnages avec humour. Vingt minutes d’animation pour un mariage c’est quatre à cinq pages d’écriture, des dizaines d’heures de boulot. »

À Rochecorbon, il arrive à sa treizième saison, recruté par le patron actuel Gérard Morissseau. Au compteur : 770 soirées, qui sont devenues à thèmes et prisées des Tourangeaux. Aucune playlist établie, Christina s’adapte à l’ambiance du jour. De 20 h à minuit, il enchaîne les disques, tenant sa ligne svelte et son physique grâce à son hygiène de vie, la danse et les kilomètres de vélo avalésprès de 10 000 par an entre les balades et les courses. Il ne s’autorise plus qu’un petit verre de moelleux en arrivant à la guinguette, heureux de retrouver ses patrons Gérard et son fils Romain.

« C’est une famille ici et puis le cadre est tellement agréable en bord de Loire. J’ai l’impression d’être en vacances ici », glisse le retraité actif.

Aurélie Dunouau

Augustin Gassies, l’homme à l’écoute des guitares

#VisMaVille Augustin Gassies est réparateur de guitares dans le quartier Colbert, à Tours, depuis 2019. Un métier où la connaissance des instruments est fondamentale.

Un banjoline de la fin du XIXe siècle côtoie des guitares électriques, une guitare acoustique, un ukulélé. Tous ces instruments se nichent aux quatre coins de l’appartement d’Augustin Gassies, qui constitue aussi son lieu de travail, quartier Colbert. Une table, quelques outils et une prise de courant lui suffisent pour réparer une prise jack, améliorer des réglages sonores, changer des pièces usées.

« Souvent les gens pensent que je suis luthier. Mais je ne fais que réparer les guitares, je ne les fabrique pas. Un peu comme un garagiste pour les voitures. »

Augustin Gassies, connu par son nom professionnel « Gus Le Doc », a le sens de la formule. De l’esprit, de l’humour, de l’attention aux autres, Augustin n’en manque pas. C’est aussi ce qui fait sa marque de fabrique dans un métier marqué par le relationnel.

Gus Le Doc est le nom qu’il a choisi pour son auto-entreprise montée après près de 30 ans à exercer comme responsable des ventes et de l’atelier de guitares dans le magasin Music Stock de Tours Nord. « Les gens apportaient leur guitare et disaient venir voir le docteur. » L’appellation est restée.

Les anciens clients lui sont toujours fidèles. Depuis, le carnet d’adresses s’est élargi pour ce natif de Tours, qui navigue dans les cercles artistiques depuis toujours, issu d’une famille d’artistes peintres. Le bouche à oreille est fondamental dans ce milieu. Gus Le Doc entretient et répare les guitares à 95 % de groupes locaux comme « The Sidewalk Bandits » depuis 1989, « Stuffed Foxes » plus récemment.

Concrètement, « avant leurs tournées, leurs concerts, ils viennent me voir pour que je vérifie les réglages pour être rassurés. Je prépare leurs basses et guitares au mieux. Mon travail se fait en lien avec les musiciens, j’aime bien parler avec eux, comprendre la manière dont ils pratiquent pour cerner au mieux leurs attentes. Également, j’apprécie de travailler avec eux sur la durée, ainsi un rapport de confiance s’installe. »

La majorité des clients de Gus le Doc sont des amateurs. Il intervient également au Centre de Formation des Musiciens Intervenants de Fondettes, Jazz à Tours et Tous en scène pour expliquer les ficelles de son job. Dans ce métier, il faut savoir démarcher, se faire une place, surtout lorsque l’on travaille à son compte.

Autodidacte, ce diplômé de commerce s’est lancé à 20 ans, par passion pour la musique, lui qui jouait à l’époque avec des amis dans un groupe Tribute to Pink Floyd. « J’ai commencé par démonter des guitares, je voulais comprendre comment cela fonctionnait. Le joli hasard a été d’être embauché chez Music Stock, situé à la Tranchée, puis j’ai été rattrapé par les clients et me suis lancé. »

L’avantage est bien entendu l’autonomie, la liberté de gérer son temps. Il répare en moyenne quatre guitares par semaine. Dès qu’il le peut, Augustin Gassies se déplace à vélo, son autre passion. Il formule d’ailleurs ce rêve : allier un jour musique et vélo.

Aurélie Dunouau

Notre guide des restos à Tours : 50 idées et bonnes adresses

Cette semaine dans tmv, l’équipe a concocté un petit guide pratique des restaurants de Tours. On passe à table ?

Découvertes, tables incontournables ou encore coups de cœur, découvrez un petit guide utile des restaurants tourangeaux que nous avons, un jour ou l’autre, testés dans tmv.

Un annuaire évidemment non-exhaustif, compte tenu du grand nombre d’adresses existantes qui, forcément, ne pourraient pas toutes rentrer dans ces six pages de rédactionnel et de chroniques…

Pour lire ce guide, direction le numéro 445 de tmv, du 24 mai 2023, en CLIQUANT JUSTE ICI ! 

Photo ouverture : adobe stock

 

Chroniques culture : le conte de fées de Stephen King et la sélection BD de la semaine

Cette semaine, on se régale avec les presque 800 pages du dernier roman de Stephen King, sans oublier de faire un tour dans le monde merveilleux des BD parues ces derniers jours…

LE ROMAN DU MOIS

Conte de fées – Stephen King

I-né-ga-la-ble… Stephen King revient avec un nouveau roman sous le coude. Cette fois, on lorgne du côté du pavé (la bête fait 729 pages) qui se dévore tout de même à la vitesse éclair. Dans ce « Conte de fées » (éd. Albin Michel), le Maître s’éloigne de son domaine de prédilection. Exit l’horreur pure et dure ou la flippe, place à une sorte de science-fiction féérique teintée de fantasy.

On y découvre Charlie, jeune Américain vivant avec son père veuf, et dont la vie va basculer le jour où il aide un vieillard misanthrope qui s’est cassé la jambe et qui va lui faire découvrir un « autre monde »…

Tout du long ici, King convoque ses références personnelles (le père du héros est un ex-alcoolo, comme l’écrivain), fait écho à ses travaux (on pense à sa nouvelle sur le Téléphone de Mr Harrigan), et embarque le lecteur dans un univers parallèle à la Lovecraft / frères Grimm.

Stephen King prouve de nouveau quel formidable conteur il est : il prend son temps et va même jusqu’à utiliser le premier tiers de son livre pour l’installation de ses personnages ! Mais comme à chaque fois, c’est diablement efficace. Comment fait-il pour que la sauce prenne à coup sûr ? Mystère. Presque magique. Comme ce que devrait toujours être la littérature, même celle dite « populaire ».

Aurélien Germain


La sélection BD de la semaine

Bagnoli et Gaillard frappent fort avec cette nouvelle série, « La Bulle » (éd. Auzou), qui développe un univers SF très riche entre Le Labyrinthe et Truman Show. Ce T1 « Bienvenue sur Adenaom » développe une atmosphère particulièrement addictive.

Sherlock Holmes reprend du service avec « Les Mystères de Londres » (Soleil), où Suro et Pecau s’en donnent à cœur joie pour nous présenter un Holmes anarchiste et caustique à souhait. C’est très réussi et on attend le T2 suite et fin avec impatience.

Autre univers, celui de « Alice au pays du chaos » (Tabou) : Manolo Carot revisite le mythe d’Alice au pays des merveilles avec un joli sens graphique et de la composition. Un voyage dans les tréfonds de l’âme humaine.

Les éditions Noir Dessin ont quant à elles eu la bonne idée de rééditer en intégrale les quatre albums (depuis longtemps épuisés) de « Au bonheur des Dames » avec Walthery et ses amis : à découvrir !

L’Abbé, lui, nous faire mourir de rire à chaque gag de « 3 Cases pour une chute » (Fluide Glacial). Son exercice génial fonctionne parfaitement, dans un univers où humour noir se marie avec l’absurde et où l’ironie côtoie le sarcasme.

Hervé Bourit

 

Chroniques culture : le blues abrasif de Frank, l’affiche du Riip Fest et le retour du Department of Truth

Attention, coups de cœur à tous les étages cette semaine dans nos chroniques culture ! On commence par la musique de Frank, avant d’enchaîner sur les nouveaux noms du Riip Fest, et on finit avec un peu de lecture et le tome 3 du comics Department of Truth.

L’ALBUM DU MOIS

FRANK – I’M A PHONY AND A FRAUD

C’est peu dire qu’on attendait ce groupe au tournant… Car derrière Frank, il y a des trombines qu’on avait déjà croisées dans les contrées tourangelles il y a quelques années. Aux manettes ? Elise et Seb, deux ex-Spooky Poppies (lire tmv #350) qui ont eu la mauvaise idée de quitter Tours (bon, on les pardonne, allez), mais quand même la bonne idée de ne pas nous abandonner et lancer Frank, un concentré abrasif de blues-rock. Preuve en est avec ce tout premier album, « I’m a phony and a fraud », aussi bien troussé que composé.

Au menu, 9 titres sans redite et sans fioritures, où tout vient des tripes. Une fois encore, Elise brille dans des compositions habitées (le très touchant « Saïd » qui clôture le disque), où sa voix rocailleuse aux accents « joplinesques » fait des merveilles.

Derrière, la section rythmique assure, que ce soit sur « Honest » (un trip tout chaud aux sonorités ZZ Top et un refrain impossible à enlever du crâne) ou encore sur « Spinning Wheel » (son riff si efficace, sa basse qui tricote), le futur hit du groupe.

Au final, c’est un blues mâtiné de rock qui sent la bière, la mélancolie, l’authentique ; du brut de décoffrage. Et qui reste beau, tout simplement.

Aurélien Germain

> facebook.com/FRANKISABAND
> en concert à la Foire de Tours le 13/05


FESTIVAL

LE RIIP FEST ATTAQUE

 

Et ça continue ! Si vous avez un peu trop somnolé durant ces vacances, il se peut que vous ayez raté la dernière annonce du Riip Fest. Le festival tourangeau avait déjà surpris son monde en dévoilant sa tête d’affiche (les pionniers du hardcore Cro-Mags).

Voilà que les organisateurs ont divulgué le reste de la programmation. Notons déjà cette exclu, avec la venue de Memoriam, ainsi que les barons Born From Pain. Pour le reste, il faudra notamment compter sur Grove Street, Brothers till we die, ou encore Final Shodown, Overpower, No Glory et bien d’autres… Rendez-vous est pris pour les 7 et 8 juillet, à la salle Oésia.
A.G


LE COMICS

DEPARTMENT OF TRUTH – TOME 3

Un premier volet renversant, un second captivant, un troisième… encore plus fascinant ! Difficile de croire que l’œuvre de James Tynion IV ne souffre d’aucune baisse de régime et, mieux encore, se surpasse à chaque fois. Le concept de Department of truth (édité par Urban Comics) est toujours aussi extrême, voire complexe (en gros, théories du complot se mélangent à une deuxième réalité et d’autres principes très abstraits).

La construction, elle aussi, reste difficile. Pourtant, l’édifice narratif ne cède jamais et cette série mythologique emporte tout sur son passage. L’atmosphère graphique est exceptionnelle, d’autant que ce tome 3 « Monde Libre » se lit comme une parenthèse dans l’histoire (une histoire = un dessinateur différent = des visuels dingues).

On passe de Lee Harvey Oswald aux Hommes en Noir, en passant par les ovnis et l’alunissage. Touffu, ardu, subjuguant, troublant : Department of truth retourne le cerveau. Vivement la suite !

A.G.

Chroniques culture : Notre sélection BD pour buller pendant les vacances d’avril

L’enfance du fils de Pablo Escobar, le tome 4 de la série Reckless, un héros galactique complètement crétin ou encore de la SF bien troussée : on vous propose quelques BD bien sympathiques pour bouquiner durant ces vacances d’avril…

ESCOBAR – UNE ÉDUCATION CRIMINELLE

En voilà un premier tome qui frappe fort dès le départ ! Dans « Escobar – Une éducation criminelle » (éd. Soleil), Juan Escobar – fils de qui-vous-savez – raconte sa jeunesse, son enfance passée auprès de ses « nounous » un peu particulières (= ses gardes du corps, tueurs à gages ultra-violents) qui sont finalement ses seuls amis.

Son récit est illustré par le dessin très expressif de Madrigal. Idéal pour accoucher ici d’une BD à l’humour noir et fort crédible. C’est une biographie atypique, nerveuse, portée par le second degré et l’hémoglobine. Vivement la suite de cette série !
Aurélien Germain

RECKLESS – TOME 4

C’est le retour tant attendu des maîtres Ed Brubaker et Sean Phillips, pour leur série Reckless. Et loin de se reposer sur ses acquis, le duo axe ce quatrième tome, « Ce fantôme en toi » (éd. Delcourt), sur la figure d’Anna, femme badass et assistante de l’antihéros Ethan qui ici n’intervient que sur trois pages !

Tout au long de cette bande palpitante, scène de crime terrifiante à Hollywood, manoir hanté (ou pas) et secrets bien glauques mènent la danse. Le trait est toujours aussi épais, le dessin fait des merveilles (les décors d’époque bien travaillés) et la colorimétrie reste en parfaite adéquation avec ce récit qui lorgne sur le polar. Poisseux et tendu, ce tome 4 se dévore. Vivement la suite !

A.G.

JOHNNY BICEPS

Johnny Biceps est un héros galactique, un vrai de vrai. Grand aventurier, musclé… mais surtout bien macho et bien crétin. Ce tome 1, « L’Argonaute du futur » (éd. Delcourt), se moque de ce personnage demeuré et caricatural à la poursuite de sa némésis, accompagné d’un assistant-clone, d’une guerrière médiévale et d’un docteur mihumain, mi-requin (!).

Bref, avec pareil pitch, on se doute à quelle sauce vont nous manger Karibou et Witko, les auteurs. Parodique puissance mille, boosté par un humour mâtiné de millième degré, improbable, ce Johnny Biceps vise juste. Amusant et totalement barré.
A.G.

LA SELECTION EN BREF

« Les Murailles invisibles » (Dargaud) est un formidable récit de SF signé Chauvel et Rio. Ce tome 1 nous transporte dans un futur proche, où des murs invisibles et infranchissables cloisonnent l’humanité. Un récit âpre et prenant au moment où tant de murs s’élèvent dans le monde.
Le T2 de « Magafauna » (Sarbacane) confirme le talent de Nicolas Puzenat à nous entraîner dans son univers bien particulier, où se mêlent heroic fantasy et chroniques sociales. Avec, pour parfaire le tout, un dessin sublime.

Avec « The Rock Cocks » (Dynamite), Leslie et Brad Brown voient enfin publiée en France leur saga sur la vie d’un jeune couple de musiciens, leurs galères et leurs amours dans l’Amérique d’aujoud’hui. Un premier titre de la collection Kinky, pétillant et décomplexé.
« Mo » (Claire de Lune) est le premier ouvrage d’une trilogie de Robin, Leoni et Negrin qui nous embarque dans un mystérieux royaume aux airs de Game of Thrones. Secrets, trahisons et batailles épiques au programme !
Un trio également avec Arleston, Gay et Boiscommun, pour « Succès Damné » (Drakoo), premier tome d’une série, où le fantastique règne en maître. Le destin d’un écrivain raté va basculer à la lecture d’un livre magique. Original et attachant : à suivre de près.

Hervé Bourit

Chroniques culture : un Vercingétorix délirant, le glam metal de Steel Panther et le retour de Joseph d’Anvers

Cette semaine, on se lance dans la lecture foldingue de « Sans Peur et sans moustache. Histoire ébouriffante de Vercingétorix », un coup de cœur total. Pour le reste, place à « Un Garçon ordinaire » de Joseph d’Anvers et du fun à tous les étages avec le nouvel album des Steel Panther.

LES LIVRES

Sans Peur et sans moustache. Histoire ébouriffante de Vercingétorix

Et hop, un nouveau bébé dans la collection Romans d’Histoire pop’, des éditions Eyrolles ! Les premiers ouvrages avaient déjà été chroniqués dans nos pages et nous n’avions pas tari d’éloges sur ces romans où « l’Histoire avec un grand H est respectée », mais où la « forme n’a en revanche rien de sérieux », pour reprendre le mantra de la collec’ !

Le dernier né, « Sans Peur et sans moustache. Histoire ébouriffante de Vercingétorix » ne déroge pas à la règle. Car niveau fantaisie, Juliette Lécureuil n’a pas hésité à pousser le curseur !

Ici, l’autrice ne lésine pas sur les dialogues inventés (savoureux), les anachronismes et les références pop. « Sans peur et sans moustache » revisite un bout de la vie de Vercingétorix et sa stratégie face à César. La sauce prend. C’est décalé comme pas possible (les petits surnoms donnés au chef par son amoureuse comme « oh mon cannelloni »), porté par des punchlines à tout va (« Mamma mia, vous avez une épaisseur de cheveux à faire pleurer les chauves et les tondus ») et une écriture très rythmée.

Le côté fantasque fait penser au Astérix de Chabat, l’humour est « kaamelottesque » : l’Histoire vulgarisée comme on l’aime.

Aurélien Germain

UN GARÇON ORDINAIRE

Chanteur, musicien, parolier pour Bashung ou Françoise Hardy, Joseph d’Anvers est aussi écrivain. La preuve avec ce quatrième ouvrage, « Un garçon ordinaire » (éd.Rivages). On y suit les aventures de ce groupe de jeunes lycéens amateurs de rock, dévastés par la mort de leur idole Kurt Cobain.

Sur 224 pages bien tassées, on les observe dans leurs doutes, leurs errances, leurs relations avec leurs parents et leurs premières amours dans une société qui semble avoir été pensée pour tout le monde sauf eux. Grace à une écriture sensible, Joseph D’Anvers signe là un roman fort, magnifique portrait de la génération X.

Hervé Bourit

LE CD

STEEL PANTHER – ON THE PROWL

Et de six albums pour Steel Panther ! Les Américains dignes héritiers du glam rock metal des 80s sont de retour avec, sous le bras, un nouveau disque jonglant toujours autant entre la parodie et l’hommage au style. Car derrière, ça riffe sévère, ça riffe touffu et les morceaux fédérateurs s’enchaînent. Musicalement, les loustics ne sont pas des manches !

Refrains catchy, solos qui tuent, section rythmique béton… Et ce, malgré le propos bien gras, bas du front (= sous la ceinture) et les titres portés « sex, drugs & rock’n’roll » (surtout « sex »). Bref, Steel Panther reste fidèle à lui-même. Un voyage rock 40 ans en arrière qui fait taper du pied.

A.G.

Chroniques culture : la sélection BD, l’album de H-Burns et le châtiment de Giancarlo De Cataldo

Cette semaine, c’est reparti pour faire le plein de BD, avec la sélection de la semaine. On lit également « Je suis le châtiment » de Giancarlo De Cataldo, on écoute le dernier H-Burns, avant de féliciter Suijin qui représentera la Région Centre aux Inouïs du Printemps de Bourges.

LE COIN LECTURE

La sélection BD de la semaine

Les héros ne meurent jamais et nous régalent toujours, comme Alix dont le tome 41 « La Reine des Amazones » (Casterman) est ce qui se fait de mieux en matière d’aventure trépidantes. Une fois de plus, le duo Millien et Langin nous emporte en mêlant Histoire et coups de théâtre.
Dans « Le Mystère du Sabre jaune », de Buendia et Durand, les deux pilotes Tanguy et Laverdure ne lâchent rien non plus et sont envoyés sur une base canadienne en plein Guerre froide en 1960, où rôdent de mystérieux espions chinois. Un concentré de suspense !

On reste dans l’Histoire avec le très attendu T2 « Les Zazous » (Glénat) : Danide et Rubio plongent en plein Paris occupé de 1942 où de jeunes rebelles épris de jazz et de mode se retrouvent confrontés à la milice et aux rafles de leurs amis juifs. Poignant et très documenté.

Deux magnifiques récits pour finir avec « La Contrebande Society » (Sarbacane) signé Baker et Goux. Un groupe d’amies vit des aventures improbables autour d’un DVD piraté, un récit magnifique sur le passage à l’âge adulte. Puis « Mandarine » (Bamboo) et les aventures d’une jeune pré-ado qui alterne entre la garde de son père et de sa mère. Avec de courts récits touchants et justes, cet ouvrage est plein de sensibilité et d’émotion.
Hervé Bourit

Le livre

JE SUIS LE CHÂTIMENT

En France, on connaît encore trop mal Giancarlo De Cataldo, magistrat à la cour de Rome et l’un des écrivains les plus importants de romans noirs d’Italie. Ses livres sont même adaptés à la télé ou au cinéma (« Romanzo criminale »). Sa présence au Festival du livre spécial Italie, du 21 au 23 avril à Paris, devrait changer la donne.

D’autant plus que son dernier ouvrage, « Je suis le châtiment » (éd. Métailié) est un régal ! L’intrigue navigue entre la Nouvelle Star italienne et les opéras. Elle mélange crimes et musique avec brio. À cela s’ajoutent les décors de Rome, des bas-fonds aux luxueuses villas, pour un cocktail explosif !
H.B.

LE COIN MUSIQUE

H-BURNS – SUNSET PARK

H-Burns, de son vrai nom Renaud Brustlein, ex-membre de Don’t Look Back, a depuis 2006 entamé une carrière solo des plus exigeantes. Il nous livre son neuvième album solo qui navigue entre pop et folk, avec cette voix de tête tour à tour charmeuse ou introspective.

On craque particulièrement sur le tempo de « Blue lights » ou encore sur la très belle mélodie de « Dark Eyes », où la voix de Dominique A propulse le morceau dans l’éther. Amateur de petits bijoux ouatés et délicats, ces onze titres sont pour vous. De quoi offrir un beau voyage sans quitter son canapé. l H.B.

INOUÏS 2023

C’est donc Suijin, originaire de Chartres et installée à Tours, qui représentera la Région Centre aux Inouïs (ex Découvertes) du prochain Printemps de Bourges, prévu du 18 au 22 avril. Sur la scène du Temps Machine en janvier dernier, on avait déjà vu qu’elle et son hip hop mélancolique teinté d’électro, sublimé par de superbes textes.

Aux côtés de trente-quatre autres jeunes pousses de toute la France, Suijin y présentera son univers bien particulier, entre sa passion de l’image, du manga et ses influences de Laylow ou encore Bones.
H.B.

Saint-Patrick : Tours se met à l’heure irlandaise

Le 17 mars, tous les bars de Tours ou presque se mettront aux couleurs de la fête irlandaise. Authentique ou Irlande en toc ? On fait le point avec les principaux concernés. « Sláinte ! »

« C’est un peu comme un carnaval où on est forcément habillé en vert, déguisé en Leprechaun ou en Saint Patrick, il y a des trèfles partout, un défilé avec des chars, des musiciens, avec un gros concert en guise de bouquet final avant de rejoindre les pubs pour continuer la fête ! ». Non, ceci n’est pas une Saint-Patrick tourangelle, mais celle qu’a vécu Violaine Lemaire-Cardoen lors de ses études à Belfast, en Irlande du Nord, il y a quelques années déjà.

À Tours, ce 17 mars, on croisera aussi quelques personnes déguisées ou arborant des chapeaux verts aux couleurs d’une célèbre marque de bière. Mais la majorité des fêtards seront là pour s’amuser et boire. Les pubs (le Mc Cool’s, l’Oxford, The Pale…) seront bien sûr à la fête, mais pas seulement.

« Maintenant tout le monde fête la Saint-Patrick, même les boulangers ! regrette Warren, patron (irlandais) du Pale. Ça a perdu de son charme, pas seulement à Tours. À part en Irlande ou dans des villes comme Boston qui ont une grosse communauté irlandaise, c’est devenu super commercial. Les bars qui ne servent pas de Guinness en proposent juste ce jour-là, on distribue des cadeaux… mais les gens ne sont pas dupes, et ils viennent juste pour s’amuser. »

A tmv, on risque d’aller faire un tour au Pale… Et vous ?

Un peu comme pour la fête de la musique, les bars du centre-ville misent en effet sur cette Saint-Patrick qui tombe un vendredi pour augmenter le chiffre d’affaires en même temps que la fréquentation. Sylvain, au Piraat Café, le confirme : « Pas besoin de faire grand chose, les gens sont dans les rues et s’arrêtent acheter un verre à emporter. On va juste faire un prix d’appel sur notre bière classique, qu’on va colorer en vert pour l’occasion. »

Lors d’une bonne Saint-Patrick, le bar peut doubler son chiffre d’affaires, en écoulant jusqu’à 300 litres (600 pintes) de cette pression. Un peu plus loin, rue des Trois-Écritoires, le bar à cocktails MaskWood prépare aussi une carte spéciale pour attirer les curieux : « Quatre cocktails inédits, avec du whisky, car il n’y a pas que la bière en Irlande. Les spiritueux irlandais méritent d’être connus ! », explique Jordan, patron et pro des cocktails.

Même à Tours Nord, on se met au vert. À la Cervoiserie, Florent et son équipe prévoient de distribuer des cadeaux à leurs clients, et de servir une bière stout de la brasserie locale Le Cyclope, avec une étiquette spéciale St Patrick. Le tout dans une ambiance qui sort de l’ordinaire selon Florent, qui constate que « ce soir-là, on voit les gens aller d’une table à l’autre, faire des rencontres, c’est convivial ! ».

Cliché or not cliché ?

L’âme de la Saint-Patrick survivrait-elle à l’aspect commercial ? Marine et Eric, flûtiste et percussionniste du groupe Ghillie’s, ont été marqués par cette convivialité quotidienne des pubs d’Irlande : « Toutes générations confondues, les gens se mettent à chanter ou à danser, les musiciens qui ne se connaissent pas toujours se réunissent pour jouer des airs connus de tous. Mais ce n’est pas parce que c’est de la musique de pub que ce n’est pas de qualité, à l’arrache : c’est souvent rapide et technique ! ».

Le regard des Ghillie’s

Quant à la danse irlandaise, il serait bon de la mettre au pluriel. Violaine Lemaire-Cardoen enseigne en effet depuis dix ans LES danses irlandaises. Danses en solo (ancien style, sean nos, ou modernes avec le step dancing et ses déclinaisons), danses collectives plus ou moins codifiées, à deux, quatre ou huit personnes… Au-delà des spectacles XXL avec leurs danseurs alignés et cramponnés les uns aux autres, dont les jambes semblent tricoter des pulls à la vitesse d’un cheval au galop (Lords of the Dance, Celtic Legends et autres), les danses irlandaises sont plus riches et variées qu’on ne le croit.

En grattant un peu le vernis commercial de la Saint-Patrick, on découvre un folklore plus vivant que jamais, avec ses dizaines de mélodies et de danses transmises d’une génération à une autre… à découvrir en sortant des sentiers battus des rues pavées tourangelles, avec les cours de danse de Violaine ou les concerts à débusquer au fil de l’année, pour être à niveau lorsque les rugbymen du XV du Trèfle débarqueront dans nos contrées !

Maud Martinez / Photos : Freepik  (ouverture) + archives NR J.Pruvost


L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

TOP 8 : les plus grands rassemblements de France

Avec la nouvelle réforme des retraites, les manifestations se multiplient. La France est connue pour sa propension à descendre dans la rue. La preuve avec ce top 8 des rassemblements où les gens ont battu le pavé. Pas forcément pour exprimer leur colère, mais aussi parfois pour dire leur joie ou leur tristesse

1. Les obsèques de Victor Hugo

Victor Hugo meurt le 22 mai 1885, à l’âge de 83 ans. Ses obsèques sont organisées dix jours plus tard. Pour ces funérailles nationales, les rues sont noires de monde. De la place de l’Etoile au Panthéon, on compte près de 2 millions de personnes venues lui rendre un dernier hommage.

(CC – Fonds photographique Léon et Lévy)

2. La libération de Paris

Le 26 août 1944, la foule en liesse se réunit dans un Paris outragé, brisé, martyrisé, mais libéré. Pour acclamer le chef de la France libre. De Gaulle se fendra d’ailleurs d’un « C’est la mer ! ». Car deux millions de Français sont ici réunis.

3. Pour l’école libre !

Le 24 juin 1984, une foule immense descend dans la rue. L’ennemi ? Le projet de loi Savary qui remet en cause l’autonomie des écoles privées et vise à les intégrer à un grand service public. On compte environ 2 millions de personnes rien qu’à Paris (des milliers de Français ont déjà battu le pavé en province) ; Chirac est même en tête de cortège. Un mois plus tard, Mitterrand annonce le retrait du projet. Entraînant la chute du Premier ministre, Pierre Mauroy.

4. La rue contre Juppé

C’est l’un des plus gros rassemblements. En 1995, dans le froid du 12 décembre, plus de 2,2 millions de personnes – la moitié selon la police – défilent dans la rue pour protester contre le plan Juppé sur… les retraites et la sécurité sociale (toute ressemblance avec des situations existantes…). Les grèves paralysent le pays durant trois semaines. Le gouvernement finira par céder.

5. Et 1, et 2, et 3… 0 !

La foule s’étend à perte de vue. C’est l’effervescence sur les Champs-Elysées. On comptera 1,5 million de personnes (on vous laisse calculer les potentielles gueules de bois du lendemain matin). Tout le monde – uni et peu importe sa couleur de peau – fait la fête, exulte et célèbre la victoire de l’équipe de France face au Brésil. On est le soir du 12 juillet 1998 et la Coupe du monde de foot vient de se terminer.

6. Le non à Le Pen

Séisme politique le 21 avril 2002. Pour la première fois, Jean-Marie Le Pen accède au second tour de l’élection présidentielle. Une onde de protestation parcourt le pays et le 1er mai, plus de 1,3 million de personnes descendent dans la rue, la jeunesse en tête, pour dire non au Front national.

7. Le doublé La colère des années 2000…

Le 19 mars 2009, 1,2 million de personnes défilent pour la défense de l’emploi, du pouvoir d’achat et des services publics en pleine période de crise.

(Crédit Myrabella / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0 & GFDL)

Rebelote un an et demi après, le 12 octobre 2010. Cette fois, c’est le projet de loi Woerth sur les retraites qu’étrille une partie de la population. Le nombre de manifestants ? Un record. Entre 1,2 million d’après les autorités et 3,5 millions de personnes d’après les syndicats.

8. La France est Charlie

Une atrocité sans nom. Puis un peuple réuni et soudé pour y faire face. Dimanche 11 janvier 2015, la France sous le choc de l’attentat contre Charlie Hebdo marche en silence, dans le calme et la dignité. L’hommage d’une foule immense, partout en France. Au moins 3,7 millions de personnes.

Texte : Aurélien Germain / Photo ouverture : NR Hugues Le Guellec

Chroniques culture : le gros rock de Nash, le beau coup du Riip Fest et la série Sky Rojo

Cette semaine, on monte le son avec les Tourangeaux de Nash et on se réjouit de la bonne nouvelle du Riip Fest. Sans oublier de se poser quelques instants devant la saison 3 de Sky Rojo.

MUSIQUE

NASH – PRISONER OF MYSELF

On avait laissé les Tourangeaux de Nash en janvier avec leur single « Hear me out » qui nous avait tapé dans l’œil – et surtout dans les oreilles – et qui n’augurait que du meilleur pour leur nouvel EP, « Prisoner of myself ». Le mois de mars est là et, avec lui, la sortie de l’album, donc !

Le duo confirme ici tout le bien qu’on pensait de lui en balançant six titres efficaces, sans fioritures, gorgés d’un rock qui fait taper du pied (« Rock Yourself » et son côté très AC/DC), poussant les potards au max (le puissant « She Has no name »).

Comme nous l’écrivions à l’époque, on pense souvent à Rival Sons et Royal Blood pour les influences, Nash parvenant à aligner les bons riffs bien costauds avec un son fuzzy qui leur est propre (particulièrement vrai sur « Between your eyes »). Reste désormais à jouer tout ça sur scène. On a hâte !

Aurélien Germain

> https://www.facebook.com/nashbandofficiel

FESTIVAL

LE GROS COUP DU RIIP FEST

Belle surprise pour les fans du Riip Fest ! Le festival a en effet annoncé le premier nom de son édition qui aura lieu les 7 et 8 juillet prochains, à Notre-Dame-d’Oé : la légende du punk hardcore new yorkais Cro-Mags sera la tête d’affiche du samedi, pour une exclusivité française. Autant dire que la scène de l’Espace Oésia risque de trembler !

Lancés dans les années ‘80 par leur album « The Age of Quarrel », les Cro-Mags ont écumé les scènes, jusqu’à celle du Hellfest, lors d’un show mémorable en juin 2022. Les places pour la 7e édition de ce Riip Fest sont déjà en vente (de 20 à 25 € la journée / 35 € le pass 2 jours).

A.G.

> facebook.com/RIIPFest

La série

Troisième et dernière saison pour la série espagnole Sky Rojo ! Pour celles et ceux qui avaient apprécié les deux précédentes, aucune surprise à l’horizon ici. Mais le plaisir de retrouver ces trois héroïnes est intact, trois ex-prostituées lancées dans une cavale foldingue pour échapper aux griffes de leur ancien proxénète, un paquet de quatre millions d’euros sous le coude.

Une troisième partie consacrée à la vengeance donc, et qui pousse clairement le curseur au maximum, sans souci du « too much » ! Au final, un tourbillon pop jouissif, aussi hystérique qu’improbable, tantôt violent, tantôt fun ; Sky Rojo parvenant même à jouer la carte de l’émotion.

A.G.

A la SPA de Luynes, opération séduction

La SPA de Luynes, comme les autres sites de l’association en France, mise sur les réseaux sociaux pour séduire de nouveaux adoptants. Un pari réussi, qui ne résout pas pour autant l’engorgement des refuges.

« Voici notre nouveau compte Instagram. N’hésitez pas à vous abonner pour suivre notre quotidien. » Ce message posté sur la page Facebook du refuge SPA de Luynes le 20 février a attiré notre attention. Direction Instagram @la_spa_de_luynes. Là, on découvre Mouche et Lucile, Scoubidou et Pierre-Martial, Lynka et Mélany, Tyson et Marina, Angelo et Oréanne, Thibault et Clémence. Des duos pas comme les autres : des toutous en attente d’adoption et les agents animaliers du refuge !

« Heureusement qu’on a les réseaux sociaux ! » commente en souriant Jennifer Gavelle, responsable du refuge luynois depuis deux ans et demi. « Les vidéos, les photos permettent à certains de nos futurs adoptants de repérer des animaux qui leur plaisent avant de venir les rencontrer, et échanger avec l’équipe. »

Un match qui a du chien

Coup de foudre au premier regard ? Pour les portes ouvertes de la Saint-Valentin, c’est en tout cas sur la thématique du match façon Tinder que la SPA avait misé pour attirer les adoptants, avec succès. Mais les utilisateurs d’applis de rencontres le savent : y’a pas que le physique dans la vie ! « Malheureusement, les gens choisissent parfois un chien plus sur son physique que par rapport à leurs besoins et à ceux du chien », explique Jennifer Gavelle.

Résultat ? On retrouve au refuge des chiens victimes d’effets de mode : le malinois, l’american staff… et bientôt le berger australien ? « Il est à la mode en ce moment, mais c’est un chien qui a besoin de beaucoup d’exercice physique et mental, il est en demande d’activités ! C’est un super chien, mais qui demande du temps et de l’énergie. » C’est pourquoi une famille doit répondre à plusieurs questions avant de pouvoir adopter un chien à la SPA de Luynes (la chaterie est en travaux, donc pas de matous en ce moment). L’adoption peut même se dérouler en plusieurs visites pour faire connaissance, lorsque le chien a besoin d’être rééduqué, après des mauvais traitements par exemple.

À Tours, Armelle et son conjoint ont accueilli Swing il y a presque un an. Sensibilisés à l’adoption via le programme télé « Animaux à adopter », c’est par Facebook qu’ils se sont laissés tenter par l’adoption à la SPA, avant d’y aller un samedi. « On nous a posé des questions sur notre mode de vie : nous sommes en ville, nous aimons nous balader, nous avons un petit jardin. On cherchait donc un petit chien. Mais lorsque nous avons hésité à prendre un bulldog qui était au refuge, on nous a indiqué qu’il demandait beaucoup de temps par rapport à ce que nous pouvions lui consacrer. Et pour Swing, on nous a donné plein de conseils pour lui faciliter la vie chez nous. »

« Adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous »

Aujourd’hui, le couple consacre une heure par jour au moins à son jack terrier, après quelques nuits blanches durant les premières semaines d’adaptation. Mais pas question de revenir en arrière !

C’est pourtant le pas que franchissent certains maîtres : abandonner un animal lorsqu’ils ne peuvent plus s’occuper de lui (personnes âgées qui partent en Ehpad, déménagements, prise de conscience…) : entre les animaux abandonnés apportés par les fourrières, ceux laissés au refuge, et ceux recueillis après maltraitance, les bâtiments débordent avec environ 140 chiens actuellement. Et dès qu’un chien est adopté, sa place est prise par un nouvel arrivant.

« C’est pour ça que je dis souvent qu’adopter un animal, c’est en sauver deux, celui qui part et celui qui arrive chez nous », souligne Jennifer Gavelle. Et le verbe « sauver » n’est pas un vain mot, puisque la SPA est également mobilisée sur les signalements de maltraitance sur animaux. Tout un chacun peut signaler sur le site web de la SPA un mauvais traitement (chez un particulier comme chez un professionnel), et les enquêteurs bénévoles de l’association prennent alors le relais.

Parfois quelques conseils suffisent pour renverser la situation. Dans d’autres cas, on finira par recueillir l’animal, pour donner à SPA son sens plein et entier, au-delà de la seule adoption : une Société Protectrice des Animaux.

Texte : Maud Martinez / Photos :  archives Anaïs Andos

Vrai / Faux : connaissez-vous bien le festival Aucard de Tours ?

Notre curiosité est enfin satisfaite : il y a quelques semaines, Aucard de Tours dévoilait une partie de son affiche. L’occasion de passer le célèbre festival à la moulinette de notre vrai/faux ! Faites notre test !

 

Réalisé par Aurélien Germain / Photo ouverture : archives NR Julien Pruvost

Le top 8 des endroits où l’humain ne peut pas mettre les pieds

Difficile de croire que certains lieux sur Terre restent inaccessibles, voire carrément interdits aux gens et aux touristes ? Et pourtant si ! Embarquez pour un petit tour du monde des endroits où l’humain n’est pas franchement le bienvenu…

1. Ilha da Queimada Grande : nos amis les serpents

Aussi appelé « Snake island » (l’île aux serpents pour ceux qui ont séché les cours d’anglais), ce bout de terre de 30 000 m² est situé au large des côtes brésiliennes. Près de 4 000 serpents y vivent tranquillement leur vie, interdisant de fait tout accès à l’être humain.

D’autant qu’on y trouve une espèce endémique appelée Jararacailhoa, une vipère très dangereuse qui n’a pas de prédateur et qui possède un venin surpuissant entraînant – entre autres joyeusetés – un œdème, des bleus, des saignements dans les vomissures et les urines, une défaillance des reins et une nécrose des tissus musculaires.

2. La grotte de Lascaux ne respire plus

Découverte en 1940, puis ouverte au public en 1948, la grotte de Lascaux a dû fermer en 1963. En cause ? Le gaz carbonique, expiré par la tonne de touristes, qui a fini par détériorer les peintures préhistoriques. Aujourd’hui, seule sa réplique est à visiter.

3. Uluru : terre sacrée

Il aura fallu attendre 2019 (et surtout l’impolitesse des touristes) pour que l’ascension d’Uluru, une formation rocheuse au coeur de l’Australie, soit interdite. Egalement connu sous le nom « Ayers Rock », le site est vénéré par les aborigènes. Qui en ont eu assez de voir leur rocher sacré de 348 mètres escaladé par des étrangers débarqués par paquets de douze.

4. Île de North Sentinel et son peuple isolé

(Crédit : Abhijith21 Wikimédia commons)

C’est le peuple le plus isolé de la planète : les Sentinelles vivent solo sur leur île depuis des millénaires et ont dézingué absolument quiconque essayait de les approcher. La tribu – qui compte près de 200 individus – a même tiré à l’arc sur l’hélicoptère qui les a survolés en 2004. Dernier exemple en date de leur envie de faire copain-copain ? Une volée de flèches dans la bouille de John Allen Chau, missionnaire américain illuminé qui a voulu poser le pied sur l’île pour « leur apporter Jésus ». Son corps n’a jamais été rapatrié.

5. Zone 51 : E.T. téléphone maison

Endroit qui abrite des extraterrestres ? Des projets secrets gouvernementaux ? Base militaire un poil bizarroïde aux expériences secrètes ? La zone 51, planquée en plein désert du Nevada, nourrit les fantasmes de tout le monde, y compris des complotistes. Une chose est sûre : le site est très bien gardé et les autorités ont l’autorisation de faire feu si on s’en approche trop.

6. Îles Heard et McDonald : seul au monde

Si vous vous trouvez à 1 600 km de l’Antarctique (sait-on jamais, on ne juge pas de votre sens de l’orientation), vous apercevrez de magnifiques îles volcaniques subantarctiques, les Heard et McDonald. Pas de chance pour vous, il est formellement interdit d’y poser un seul orteil, l’endroit étant un des rares écosystèmes insulaires vierges au monde.

7. Île de Surtsey : le monde de demain

Sur ce bout de terre à la merci des vents, pas loin des côtes islandaises, seuls quelques scientifiques triés sur le volet sont autorisés à venir s’y balader. Et encore, après s’être désinfecté les pieds ! Surtsey est née en 1963, d’une éruption volcanique sous-marine. Déclarée réserve naturelle protégée, elle est un « laboratoire » grandeur nature, puisque la vie a peu à peu colonisé cette terre vierge.

8. Poveglia : l’île pestiférée

Certains disent que c’est l’île la plus hantée au monde. Bon. Mais Poveglia, c’est surtout un territoire italien abandonné qui servait à l’époque de lieu de quarantaine pour les personnes atteintes de la peste. C’est donc là où sont mortes plus de 160 000 personnes. Ce qui fait un paquet de potentiels fantômes, soyons d’accord.

La belle histoire continue en 1922, année de la construction d’un asile psychiatrique. Les médecins y auraient pratiqué des lobotomies. L’un d’entre eux a fini par sauter par la fenêtre. Bref, pas franchement un lieu où passer ses vacances en amoureux.

Aurélien Germain
Photo ouverture : (Crédit : Abhijith21 Wikimédia commons)

Amphithéâtre de Tours enseveli : notre vrai/faux !

Il y a 170 ans, la Société archéologique de Touraine découvrait, dans le quartier de la cathédrale, les vestiges d’un monument antique disparu sous les constructions : le gigantesque amphithéâtre de Tours. Avec l’exercice de notre vrai/faux, c’est l’occasion de mettre au jour ce joyau du patrimoine gallo-romain du centre-ville. Enfilez votre tunique, c’est parti !

Photo ouverture : Restitution de l’amphithéâtre à l’issue des fouilles de 1853. (Crédit général de Courtigis, Public domain, via Wikimedia Commons)

Barbara Goutte, la vidéaste aux yeux créatifs

#VisMaVille Barbara Goutte est vidéaste, réalisatrice de contenus audiovisuels. C’est en Touraine qu’elle filme artistes et entreprises, avec l’envie de sublimer chacun par l’image.

Installée sur le canapé de son bureau des ateliers de la Morinerie à Saint-Pierredes- Corps, avec son rouge à lèvres, ses yeux et cheveux bleus, elle a un petit air de Jinx, personnage de la série Arcane, version sympa. Dans la vraie vie, Barbara Goutte n’a pas pour habitude d’être devant le cadre, elle est plutôt derrière sa petite caméra Sony à filmer les autres.

La jeune femme de 27 ans, à peine deux ans dans le métier, a déjà un carnet d’adresses bien rempli et une notoriété qui se construit à grands pas dans le milieu tourangeau. Productrice de contenus audiovisuels, elle filme, prend en photo, construit des images et des clips à destination de ses clients : des entreprises, des particuliers, des institutionnels comme TV Tours, la Ville de Tours et la Métropole, mais aussi des artistes musicaux tels que Shælin, Myosotis, Jane et les autres. Elle réalise également des making-of pour le réalisateur franco-canadien Fred Grivois.

Après une école de cinéma à Toronto où elle est restée vivre cinq ans et un stage à Canal +, elle décide de poser ses valises à Tours, non loin de la Sologne où elle a grandi. En 2020, en plein Covid, elle prend un travail d’agent d’accueil chez Mame tandis qu’elle démarre son activité de vidéaste en auto-entrepreneur.

Les startupers de Mame et la Métropole seront d’ailleurs ses premiers clients. « Grâce à Mame, j’ai pu au bout d’un an arrêter mon job alimentaire et me mettre à mon compte à temps plein. Cela a déterminé le développement rapide de mon activité. »

Aujourd’hui ses vidéos circulent vite sur You Tube et les réseaux sociaux. En ce moment, elle poursuit une collaboration avec la boîte de nuit de Rochecorbon, le Red Club. Un monde du spectacle qu’elle adore filmer. « J’aime ce métier qui me permet de travailler dans plein de secteurs différents, je ne m’ennuie pas. Le milieu artistique me laisse une liberté créative plus grande, plus de couleurs possibles. Pour des entreprises, c’est plus carré. »

Elle est souvent appelée à construire des aftermovies, des films en direct lors de soirées d’entreprises. Elle mène aussi des interviews, construit des scénarios… Un travail élaboré seule de A à Z, de la conception, de l’écriture du script au montage des images. « Le temps de la rencontre avec la personne, l’échange est important. Ensuite, j’essaie de sublimer par l’image ces personnes, qui sont souvent passionnées par leur métier. Je me demande quelles images peuvent correspondre à leur personnalité, à l’entreprise, les mettre en valeur. »

Derrière ce travail à la fois technique et créatif, Barbara Goutte Production y apporte sa patte, sa signature visuelle, reconnaissable d’après son entourage. Un aspect qu’elle développe sur son temps personnel à travers la réalisation de courts-métrages plus expérimentaux, dont un réalisé dernièrement dans le bassin de la piscine du lac.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

A Tours, plongée avec les pros de l’impro

#EPJTMV Et si on vous dévoilait les secrets des ateliers d’impro ? La Ligue d’improvisation de Touraine nous amène dans ses coulisses à la rencontre de ses comédiens amateurs. Le maître mot de la soirée : « Respirez ! ».

« Je veux une improvisation sur le thème “ après la mort ”. Vous avez trois minutes ! » On dirait que Mikaël Teyssié, comédien et formateur à la ligue d’improvisation de Touraine, aime bien les thèmes joyeux pour l’atelier de ce soir. De 19 à 78 ans, les quinze élèves improvisateurs foulent le parquet d’une salle de classe en guise de scène, ou plutôt de patinoire, comme on l’appelle en Touraine. C’est avec une belle harmonie de groupe que les comédiens se retrouvent à La Riche tous les mercredis soirs.

Mais alors que se passe-t-il dans un atelier d’impro ? On commence par faire des mouvements et des sons de voix surprenants pour s’échauffer. Des petits cercles de hanche dans un sens puis dans l’autre. « Votre corps veut dire beaucoup plus que vos cordes vocales. » Quel poète ce Mikaël Teyssié.

A vos impros !

Ensuite vient l’heure des exercices d’impro. On se laisse immerger par un personnage attribué ou inventé par son imaginaire. La clé pour être un bon comédien d’improvisation ? Eh bien un secret reste un secret. Allez puisqu’on est gentil, on vous révèle la recette miracle : ne pas chercher à être original et mettre de sa propre personnalité dans son personnage. Mais chut ! C’est une information confidentielle…

À 78 ans, Anne Aubert est la doyenne du groupe. Elle participe aux cours depuis deux ans. Des ateliers qui lui ont permis de « libérer [sa] parole, gagner en assurance et d’obtenir une meilleure élocution ». Tout l’art des ateliers, selon Mikaël, est le partage et la cohésion de groupe. S’ils le souhaitent, les comédiens peuvent participer aux matchs amateurs. La seule contrainte le jour J : respecter le sujet imposé par l’arbitre.

À vos impros ! Vous n’avez plus d’excuses pour venir tester vos prouesses. Et n’oubliez pas, « respirez, merde ! » (Ce conseil ne vient pas de nous, mais du professeur).


Texte : Sarah Costes, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours. Photo : Mathilde Lafargue

« À la Cour, les chats sont rois »

#EPJTMV Depuis 2021, Perrine Courrejou, 23 ans, et son père Régis, 54 ans, tiennent leur commerce : un café-chat. L’une n’était plus intéressée par ses études de droit, l’autre avait perdu son emploi à cause de la pandémie. La Cour des chats leur a permis de se rapprocher autant physiquement qu’émotionnellement.

Discrètement situé au cœur de la rue Gambetta, entre un magasin de vélos et un hôtel, un troquet accueille quotidiennement sa fidèle clientèle dès 10 h 30 du matin. Le café pourrait presque passer inaperçu avec sa devanture aux dessins minimalistes. Et pourtant, à 11 heures tapantes, toutes les tables sont occupées. La raison de ce succès ? Des petites boules de poils se prélassent derrière la vitrine et séduisent les passants qui n’hésitent pas à pousser les portes du café.

La « Cour des chats », c’est une histoire de famille. Au comptoir, Perrine et Régis, un père et sa fille, gèrent les commandes. L’idée a germé en 2021, alors que Perrine suivait tant bien que mal des cours en distanciel – Covid oblige. De son côté, Régis avait perdu son emploi suite à la pandémie. Tous deux décident d’ouvrir un nouveau chapitre de leur vie et de se reconvertir professionnellement. D’abord méfiant à l’égard de ces petites bêtes, Régis a finalement succombé. « Il en est complètement gaga et en a cinq à la maison », confie Perrine.

Les deux propriétaires sont sur le qui-vive dès 7 h 30 du matin. Ils sont arrivés tôt, pour nettoyer le café et préparer les pâtisseries faites-maison (miam  !), à base de produits locaux : « Selon la saison, on propose différents gâteaux : en été, ce sont des tartes aux fraises et en hiver des cinnamon rolls », explique Perrine. Si vous êtes patients (et chanceux), peut-être qu’un chat viendra se nicher sur vos genoux pour quémander une caresse ou deux.

Le bien-être de leurs animaux est ce qui compte le plus pour Perrine. En entrant dans le café, quelques règles sont à respecter et on comprend bien que les chats sont les rois des lieux. Ils y sont totalement libres. Les animaux sont chouchoutés et dorlotés par leurs propriétaires et par la clientèle.

Depuis l’ouverture de la « Cour des chats », une centaine de matous ont déjà flâné entre les tables en bois du café ou se sont prélassés sur les nombreux perchoirs accrochés aux murs. Pour Perrine et Régis, les chats n’ont pas uniquement vocation à attirer le client. Père et fille ont travaillé longtemps en tandem avec plusieurs associations pour trouver une famille aux chats qui vivaient à temps plein au café. Seulement, cette recette gagnante a été victime de son succès. Les associations, qui s’occupaient du processus légal d’adoption, se sont rapidement retrouvées submergées par les demandes et n’ont pas pu suivre la cadence.

Perrine et Régis ont dû s’adapter. Ils sont actuellement à la recherche d’une association en capacité de traiter un nombre conséquent de demandes d’adoption. Mais les quatre chats (Taka, Topaze, Thanos et Tchoupi), qui passent aujourd’hui leurs journées au café, font officiellement partie de leur famille. Une fois la journée de travail terminée, ces matous repartent au domicile de leurs propriétaires pour une nuit au calme.

De temps à autre, les adoptants des anciens chats du café donnent des nouvelles de leur petit félin à Perrine et Régis sur Instagram. Pour l’instant, le café compte un peu plus de 4 500 abonnés sur ce réseau social. Pas mal pour des chats !

Texte : Camélia Aidaoui et Louise Monard-Duval, journalistes en formation à l’École Publique de Journalisme de Tours

Vidéo : Roméo Marmin

Photos : Mathilde Lafargue et Roméo Marmin

Marie-Aude Ravet : je danse, donc nous sommes

Depuis 2014, Marie-Aude Ravet enseigne des danses variées venant d’Inde, de Chine, Mongolie, Ethiopie, Tahiti, Géorgie… Des rencontres qui ont marqué sa vie et son corps, puisqu’elle a ramené de ses voyages des danses traditionnelles des quatre coins du monde, qu’elle enseigne avec l’associaion Aux Quatre Vents.

1228 jours, et combien de danses ? Difficile de jouer aux comptables avec Marie-Aude Ravet, qui a parcouru le monde durant quatre ans pour découvrir des danses… mais pas seulement. « En vivant plusieurs semaines ou plusieurs mois avec les gens, j’ai adopté leurs langues, leurs habitudes, leurs mouvements. Les danses qu’ils m’ont enseignées ne sont pas juste des mouvements mémorisés : ce sont des mouvements que j’ai aussi vécus, qui sont liés à une culture et une vie quotidienne. Être accroupie pour faire la vaisselle, à genoux devant un autel, ou courbée pour résister au blizzard. »

C’est pourtant comme vous et moi (enfin, plutôt comme vous) que Marie-Aude a découvert la danse : enfant, à travers la danse classique, dont elle est finalement dégoûtée par une prof de Conservatoire. Puis adulte, avec la danse orientale qu’elle découvre lors de sa vie étudiante en Allemagne.

Elle progresse rapidement. Et devinez ce qu’elle étudie ? Les sciences du langage, après avoir étudié aussi l’anglais ou l’enseignement du français comme langue étrangère. Avant même de partir autour du monde, la jeune femme avait donc déjà les yeux braqués sur l’Autre, sa culture et ses modes d’expression !

Mais « avec la danse orientale, j’ai fini par ressentir le même malaise qu’avec les langues étrangères : parler une langue loin des peuples qui la vivent au quotidien, cela n’était pas suffisant. » Alors qu’elle donne déjà des cours de danse orientale en Allemagne, elle décide donc de vendre ou donner toutes ses affaires pour faire sa valise. Une seule et unique valise, qui l’accompagne durant ces quatre années de nomadisme.

Les fêtes de fin d’année et événements familiaux la ramènent ponctuellement en France, tout comme elle revient dans certains pays où ses contacts l’invitent parfois à plusieurs reprises. « Être nomade, c’est être à certains endroits à certains moments de l’année, pour certaines fêtes, pour la vie des troupeaux chez certains peuples », précise la voyageuse qui a élu domicile en Touraine en 2014, à Tours, où elle avait été étudiante en classe préparatoire.

« La danse, l’expression de quelque chose qui nous dépasse »

« Je suis Française, heureuse et fière de l’être, et je n’ai jamais imaginé m’installer ailleurs qu’en France. C’est qui je suis, mon identité. Et c’est en sachant qui on est qu’on peut aller à la rencontre des autres et découvrir qui ils sont. Donc surtout ne dites pas que je suis “ citoyenne du monde ”, ça ne veut rien dire ! ». Promis !

Et le lien avec le langage, ses premières amours universitaires ? « La danse est-elle un langage ? C’est en tout cas un moyen d’expression. Pas un moyen d’expression individuelle, comme peut l’être parfois la danse contemporaine. Mais l’expression de quelque chose qui nous dépasse. Ces danses de Mongolie, d’Ethiopie, de Tahiti, de Chine, du Rahjastan que j’ai apprises et que je transmets aujourd’hui… Ce sont des danses qui disent : voilà ce que nous sommes. Voilà qui nous sommes ». Quant à savoir qui est Marie-Aude Ravet, nous espérons vous en avoir donné un aperçu dans ces lignes !

Texte : Maud Martinez / Photos : Association de danses du monde Aux Quatre Vents

Chroniques culture : la sélection BD et un carnet de reportages dessinés sur les migrants réfugiés

LA SÉLECTION BD

Même au 28e tome de la saga, on plonge de nouveau avec plaisir dans ce XIII, « Cuba, où tout a commencé » (Dargaud). Il faut dire que le dessin de Jigounov et le scénario de Sente sont juste deux petites merveilles de précision. Une BD d’action à posséder !


De l’action, il y en a à ras bord dans « Michel Vaillant – Dans l’Enfer d’Indianapolis » (Dupuis), où Lapière et Breteuil emmènent notre pilote préféré dans l’une des plus grandes courses automobiles du monde en 1966. Une reprise très réussie.

Publié à de nombreuses reprises, le récit de Robert Louis Stevenson, « L’Île au trésor » (Daniel Maghen), retrouve de la force sous la plume de Riff Reb’s. Particulièrement soigné au niveau de sa fabrication et de sa mise en page, ce livre est un coup de cœur de cette fin d’année.
« Rock Strip » (Flammarion) de Vincent Brunner, c’est l’Histoire du rock en BD ! Soit près de 500 pages consacrées à Elvis ou encore à Amy Winehouse, mises en image par Luz, Sattouf, Clerc et bien d’autres. Savoureux.

On finit avec l’humour toujours aussi ravageur de la série Donjon Zenith qui, avec ce tome 9 « Larmes et Brouillard » (Delcourt), orchestré par Sfar, Trondheim et Boulet, nous entraîne une fois de plus dans des aventures abracadabrantesques. Hilarant…

Hervé Bourit

LES LIVRES

REFUGE(S) – DE LA JUNGLE DE CALAIS…

Il avait cartonné avec sa série Fox-Boy, chez Komics Initiative. Laurent Lefeuvre revient, mais cette fois avec un projet bien différent ! L’auteur est en effet allé à la rencontre des migrants réfugiés dans les centres en France, signant donc un « Refuge(s) – De la jungle de Calais à l’Ukraine, parcours de réfugiés ». Un carnet de reportages dessinés, dont les premières images touchent en plein cœur.

Au total, 144 pages, de portraits, d’histoires de vie, de récits, le tout publié également chez Komics Initiative, une maison d’édition tourangelle. Pour exister, ce livre s’aide d’une campagne de financement participatif.

Aurélien Germain

> À aider sur fr.ulule.com/refuges-laurent-lefeuvre

LE LIVRE

DÉMO D’ESPRIT

Sous-titré « Aphorismes et autres primes » (éd. Verticales), le premier livre de la Dactylo est le recueil de tous ces petits mots doux que l’on a pu lire calligraphiés au pochoir sur les murs de pas mal de villes ces dernières années. Ces petites phrases à la typographie toujours impeccable, jetés sur des murs, des matelas ou des bouts de carton abandonnés, témoignent d’un sens de la formule qui fait mouche à chaque fois.

Entre le « On sort en boîte ? » signé Pandore ou « Les misogynes n’ont aucun état dames », on sourit ou on rit franchement. Le street art est décidément une mine d’invention sans fin qui n’a pas fini de nous surprendre.
H.B.

 

Ces stars du même signe que vous : votre thème astral WTF

Incroyable mais vrai, les célébrités possèdent également un signe astrologique. Incroyable mais vrai (bis), vous pouvez découvrir ici le top et le flop des stars qui partagent le même que vous. On a les vedettes que l’on mérite.

BÉLIER

Grâce à l’alignement de vos stars Blanche Gardin et Emma Watson, les Béliers sont des personnes à la fois drôles et sympathiques, même si votre grain de folie (Lady Gaga est aussi Bélier) ne vous interdit pas de vous habiller en morceau de barbaque (normal vous êtes un beau morceau).

Mais si votre signe a beau faire de vous quelqu’un de passionnant(e), vous n’êtes malheureusement pas toujours le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise. Preuve : Benjamin Castaldi est né Bélier. Tout comme Franck Ribéry avec qui vous partagez l’amour de la langue française (« je suis quelqu’un que j’aime beaucoup rigoler ») et son esprit philosophique (« chaque année, je vieillis d’un an »).

TAUREAU

Vous avez beau avoir la joie de vivre d’un caillou (après tout, la désopilante Elisabeth Borne est Taureau), vous parvenez toujours à réunir la plèbe autour de vous. Pourquoi ? Parce que vous êtes souvent considéré( e) comme l’un des signes les plus sexy du monde entier de l’univers intersidéral. Emily Ratajkowski ? Taureau. Gal Gadot ? Idem. George Clooney et David Beckham ? Pareil !

Mais les Taureaux ont la frime facile et restent bien trop fiers. N’oubliez pas que vous êtes aussi du même signe que Cauet et « Patriiick » Bruel. Alors redescendez d’un étage.

GÉMEAUX

 (Photo capture d’écran YouTube)

Les Gémeaux sont fougueux. Mais dans fougueux, il y a fou et votre folie vous pousse à vous cramer tout seul en pleine ascension. Vous êtes ce petit oiseau mignon mais un peu dingue qui vole, vole, voooole et PAF, se prend un poteau électrique. Subtile métaphore pour souligner que vous partagez le même signe que Kanye West.

Gémeaux, un signe si étrange, si paradoxal, capable du meilleur (bisou Angelina Jolie) comme du pire (coucou Donald Trump). Oui, vous partagez votre signe avec ces deux personnalités. Donc oui, vous pouvez être diablement canon, intelligent(e) et sexy. Mais oui aussi, vous pouvez aussi être narcissique et complètement cinglé(e). #complot #MakeGémeauxGreatAgain

CANCER

Si l’on vous dit Kev Adams ou Jean Castex, que ressentez- vous ? De la pitié bien sûr. Cette envie de dire à ces deux illustres Cancers : « RIP petit ange parti trop tôt. C’est fini maintenant, il faut partir, quitter le devant de la scène. Il faut s’en aller dignement. » Mais c’est bien le problème avec le signe du Cancer : il s’accroche. Comme une moule à son rocher. Impossible de s’en défaire, quel enfer.

Dur dur de déconner avec les Cancers. Votre côté allemand venant d’Angela Merkel devrait pourtant vous rappeler que le second degré n’est pas qu’une température. Tant de vérités qui font mal, n’est-ce pas ? Vous pourrez toujours vous rassurer en vous disant que Mimie Mathy aussi est Cancer. L’honneur est sauf.

LION

(Photo instagram Madonna)

Pas de doute, les Lions en imposent. Le roi de la jungle, certes, mais aussi le roi des signes astro. Visez un peu vos compatriotes : De Niro, Obama, Schwarzenegger, bim ! Ah, ça fait moins les malins ? (Bon, d’accord, il y a aussi François Hollande. Mais bon.)

Nonobstant, tout n’est pas si parfait dans votre environnement astral de stars. Vous n’hésitez jamais à semer la zizanie (Meghan Markle est Lion, hum hum) déjà. Et vous mentez. Comme Madonna (elle aussi Lion, hum hum), car vous aimez prétendre être like a virgin, touched for the very first time. Mais connaissant votre lubricité, permettez-nous d’en douter.

VIERGE

Avez-vous remarqué que les Vierges aimaient le bon goût, la classe, étaient toujours tirés à quatre épingles ? Normal, quand on a Karl Lagerfeld de notre côté. Et entre nous, mes jeunes freluquets acagnardés, comment ne pas vous aimer, alors que les deux stars les plus cool du monde – Keanu Reeves et Bill Murray – sont Vierges ?

Mais il y a mais : NOUS SACHONS ! Car avec Beyoncé et le Prince Harry à vos côtés astrologiques, on sait que vous êtes, surtout et avant tout, juste simplement pété(e) de thunes.

BALANCE

Les Balances… Ces êtres si viles qui aiment qu’on les flatte à tout va, qu’on les admire, qu’on les caresse dans le sens du poil (et du poil, ils en ont !, soit dit en passant). Or, difficile de vous faire confiance quand on sait qu’un certain Vladimir Poutine est natif de ce signe-là. Tout comme… Cyril Hanouna. Oui, je sais. Vous pleurez des larmes de sang, car toute vérité n’est pas bonne à dire.

« Non, mais y a aussi des stars cool qui sont Balances », vous entend-on alors chouiner d’ici. Vraiment ? Kim Kardashian, Matt Pokora… Rendez-vous à l’évidence. Même Christophe Maé est Balance. Argh.

SCORPION

(Photo Facebook Patrick Sébastien officiel)

Incroyables, vous êtes. Vous pensez être ci, mais vous êtes toujours ça. Oui, le Scorpion se plante constamment. Il suffit de voir vos célébrités-totem. Les Scorpions sont censés être drôles ? Il y a Nicolas Canteloup. Être doués en musique ? Il y a David Guetta. Avoir bon goût ? Il y a Cristina Cordula. Les Scorpions pensent qu’on en a quelque chose à faire de ce qu’ils disent ? Il y a Bernard Henri-Lévy et Nadine Morano. Ouille.

Alors oui, les Scorpions n’ont pas le panier garni des stars et en plus à cause de Patrick Sébastien, vous êtes ascendant Beauf, mais qu’importe. Votre collègue Florent Pagny vous rappelle qu’on n’aura pas votre liberté de penser.

SAGITTAIRE

Sagittaire rime avec « meilleur signe de la Terre ». C’est quand même fou. Parce que oui, dans votre team, il y a Alain Chabat, Edouard Baer et Francis Cabrel. Et ne pas avoir de sympathie pour ce genre de personnalité, c’est un peu comme peigner un chauve : c’est impossible.

Mais personne n’est parfait. Et on vous rappelle que partageant votre signe avec Miley Cyrus, vous êtes potentiellement capable de péter un plomb et faire n’importe quoi. Comme de vous mettre à poil sur votre wrecking ball. Et qui a envie de voir ça ? Personne. Absolument personne.

CAPRICORNE

Pas facile, la vie des Capricornes. Ces natifs « ouin ouin » ayant eu la stupide idée de naître entre le 22 décembre et le 20 janvier pleurent que l’on oublie leur anniversaire (normal, c’est soit la période de Noël, soit on est bourrés du Nouvel an, soit c’est la rentrée).

Vous mettez ça sur votre fort caractère (les stars nées sous votre signe ? Albert Dupontel, Gérard Depardieu, Greta Thunberg, tiens donc), ou votre désir de justice (oui, oui, Martin Luther King, on sait). Il n’en est rien. Il suffit de voir votre star-totem Capricorne, Valérie Damidot : vous êtes simplement relou.

VERSEAU

(Photo CC BY 2.0 Joan Hernandez Mir )

Pourquoi attendre une once d’intelligence, lorsque l’on sait que la plus éminente personnalité qui représente votre signe astrologique est Nabilla ? Vous jouez donc de votre physique avantageux et de votre corps de mannequin (les autres Verseaux ? Ashton Kutcher, Jennifer Aniston, Shakira, COMME DE PAR HASARD), dans un monde qui ne vous a pas encore compris à votre juste valeur.

Car derrière cette divine silhouette, il y a un cerveau et un petit cœur tout mou qui saigne. Résultat : vous faites tout le temps la gueule (Benjamin Biolay est Verseau, COMME DE PAR HASARD).

POISSONS

(Photo NASA/Josh Valcarcel)

Ah, ces Poissons… Tant aimés, mais à la fois détestés… Pourquoi ? Parce que comme votre compatriote Poissons Thomas Pesquet, vous êtes parfait(e). Et vas-y que je sais tout faire, et vas-y que je le fais bien, que je joue du saxophone dans l’espace en résolvant des équations à 38 chiffres…
Attention, la frontière entre l’amour et la haine est aussi fine que la ficelle d’un string des années 2000.

On pourra en revanche toujours compter sur votre seul et unique défaut. Celui qui donne l’envie de s’enfiler une aubergine dans les oreilles dès que vous vous mettez à chanter. Hélène Segara et Justin Bieber sont Poissons. Coïncidence ? Je ne crois pas.

L’horoscope WTF de Noël (juste un peu)

La fin de l’année approche, l’astrologue de tmv va bientôt pouvoir regagner sa villa de luxe aux Caraïbes (oui, ça paye bien comme métier). En attendant, il vous a concocté un (presque) horoscope de Noël.

Bélier

Amour

Vous êtes le saumon des sentiments, remontant
à contre-courant la rivière de l’amour, esquivant
ses nombreux dangers. (purée, c’est poétique)

Gloire

Rappel : les fêtes de Noël ne durent que
deux, trois jours max. Dommage, deux, trois jours
durant lesquels votre vie avait au moins un sens.

Beauté

Vous êtes fatigué(e)… Fatigué(e) d’être
aussi sexy !

le cadeau de noël que vous méritez

Un stylo. Pour continuer à dessiner des zizis partout (on
vous connaît, bande de beaufs !)

 

Taureau

Amour

Vous êtes un peu comme le fameux sandwich
triangle : on n’assume pas vraiment de vous
aimer en public.

Gloire

Francky Vincent a été nommé chevalier
des Arts et des Lettres. Comme quoi, tout n’est pas
perdu pour vous. (en plus, vous aussi vous voulez
mon zizi, oui, oui, oui…)

Beauté

Sans vouloir pourrir l’ambiance, la beauté
est une denrée périssable chez les Taureaux.

le cadeau de noël que vous méritez

Une Lara Fabian de poche. Pour vous rappeler que tout,
tout, tout est fini entre nous.

Gémeaux

Amour

Le/la bourreau des coeurs que vous êtes
donne la même sensation que de boire du jus d’orange
après le dentifrice. Vous laissez un goût amer.

Gloire

L’anagramme de Gémeaux est Xuamegé.
Ce qui ne rime à rien. Tout comme l’année qui s’annonce
pour vous.

Beauté

De maxi-chances de choper la gastro
à Noël. Et côté prédictions, on s’y connaît pas mal
vous savez !

le cadeau de noël que vous méritez

Un peu de muscles. Histoire de réussir enfin à ouvrir le
pot de cornichons tout(e) seul(e).

Cancer

Amour

« Blabla, non mais le coeur des Cancers est
fermé à double-tour, de toute façon, blabla… » Alors
que personne ne cherche à l’ouvrir.

Gloire

L’important, c’est de participer. Comme
disent les losers.

Beauté

Se lever du lit, c’est dur pour tout le monde.
Surtout pour vous qui ressemblez à Michel Houellebecq
au réveil.

le cadeau de noël que vous méritez

Eh bien vous recevrez plein pleiiiin de cadeaux. Mais
nous ne leurrons pas, cela est uniquement dû à votre
physique plus qu’avantageux.

Lion

Amour

Vous êtes le Poulidor de l’amour. Toujours
« l’éternel second ».

Gloire

Fin de mois difficile, puisqu’une horde de
fanzouzes vous attaquera pour avoir critiqué Cyril
Hanouna. FUYEZ !

Beauté

Vous pensiez que cet excès de sébum
vous laisserait tranquille en 2023 ? Haha, vile naïf/
naïve que vous êtes…

le cadeau de noël que vous méritez

Une ceinture de chasteté. Ça calmera un peu les ardeurs
des Lions, ces baraques à frites.

Vierge

Amour

Vous aviez toutes les cartes en main le 7
décembre pour une superbe relation. Mais on avait
oublié de vous le dire dans le dernier numéro, désolé.

Gloire

Vous êtes un peu comme Tom Cruise. Vos
croyances dérangent, mais qui va sauver le monde
sans jamais se décoiffer ? Eh bah c’est vous.

Beauté

Un cœur d’or se cache sous cette tête à
claques.

le cadeau de noël que vous méritez

Un Bescherelle. Pas besoin de vous faire un dessin…

Balance

Amour

En changeant 3 lettres à Balance, ça fait
ToutlemondeaimelesBalanceslesêtreslesplusparfaitsdumonde. Un sacré hasard qu’on ne peut pas imputer
au fait que l’astrologue soit Balance !

Gloire

Hélas, encore une semaine où Jean Castex
ignore de tout de votre existence. Que votre vie est
triste…

Beauté

Vous perdrez le statut de signe astro le
plus canon en 2023. Dur.

le cadeau de noël que vous méritez

Un tour gratuit en taxi. Juste pour le plaisir de grimper
dedans et crier « Chauffeur ! Suivez cette voiture ! »
(et avoir l’air un peu stupide mais bon, c’est Noël et
de toute façon, vous avez l’habitude)

Scorpion

Amour

Ne désespérez pas de votre situation
amoureuse. Chaque kebab trouve un jour sa broche.

Gloire

Scorpion, ça rime avec pigeon et jambon.
C’est quand même un hasard hasardeux en y
repensant…

Beauté

(ceci dit, Scorpion, ça rime aussi avec
constipation. Ce qui nous fait dire que l’avenir de
votre fin d’année semble bien bouché)

le cadeau de noël que vous méritez

Un pangolin. Mais la dernière fois que vous en avez eu
un, vous avez un peu foutu le dawa.

Sagittaire

Amour

Ne voyez pas l’amour comme une chose
déprimante. Il y aura toujours pire. Regardez la personne
à votre droite par exemple.

Gloire

Le sachiez-tu ? Un jour, David Guetta, mais
finalement David n’a jamais rien vu.

Beauté

Telle la biscotte, vous êtes toujours
beurré(e).

le cadeau de noël que vous méritez

Des préservatifs. Puisque ce serait quand même dommage que vous vous reproduisiez.

Capricorne

Amour

Faites croire que vous l’aimez. Les illusions
et les mensonges, l’unique moyen de s’en tirer chez
les Capricornes.

Gloire

Allez taquiner le goujon, ça vous détendra
un peu.

Beauté

Euuuuh… évitez de lire la ligne ci-dessous…

le cadeau de noël que vous méritez

Un masque anti-Covid. Il n’est plus obligatoire, mais on n’a pas forcément envie de sentir votre… enfin de… bref.

Verseau

Amour

Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) par un(e) Verseau.

Gloire

Vos amis pensent sincèrement que vous
devriez tirer la chevillette et que la bobinette cherra.
(sérieusement, quelqu’un a déjà compris ce truc ??)

Beauté

Finalement, vous avez des petits airs de
Jean Lassalle. Surtout en fin de soirée. C’est mignon.

le cadeau de noël que vous méritez

Un dîner avec Hanouna, Kev Adams et Eric Zemmour.
Et oui, c’est un fait : vous n’avez pas été très sage !

Poissons

Amour

Dans la steppe des sentiments, il y a toutes
ces gazelles indomptables. Vous, vous n’êtes qu’un
gnou mou du genou.

Gloire

Fidèle à vos habitudes, vous ne serez même
pas foutu(e) d’arriver à l’heure à votre soirée de Nouvel
an. De quoi pourrir la fin d’année à tout le monde.

Beauté

Difficile de faire mieux que votre popotin.
Erigeons une statue en son honneur au bord
de la Loire.

le cadeau de noël que vous méritez

Rien. Vous ne vivez que d’amour et d’eau fraîche,
bande de sales hippies.

5 films à regarder (ou pas) à Noël et leurs anecdotes inutiles

[1/2] Qui dit fêtes de fin d’année, dit « se caler sous un gros plaid devant la télé ». Voici la première partie de nos petits films à visionner solo ou à plusieurs, pour celles et ceux qui aiment Noël… et aussi pour ceux qui n’aiment pas !

KLAUS

Le film : Drôle, poétique, esthétiquement dingue, original, ambitieux, rafraîchissant. Stop, n’en jetez plus ! S’il doit rester UN film de Noël, c’est bien ce « Klaus », pépite d’animation signée Netflix qui possède une qualité de narration rare. Même les anti-Noël aimeront « Klaus ». Promis.

Le savoir inutile : Le film étant conçu en Espagne, certains des animateurs ayant travaillé dessus n’avaient jamais vu de neige de leur vie et n’étaient pas capables de représenter des traces de pas dessus.

LOVE ACTUALLY

Le film : Ok, plus cliché tu meurs ! Mais un Noël sans « Love Actually », c’est comme un Noël avec la chanson de Mariah Carey sans s’arracher les cheveux (même les chauves). Pas possible. C’est un film feelgood à 200 %, ça sent Noël de partout, il y a des sourires, de la joie et de l’amour.

Le savoir inutile : Dans le film, Keira Knightley porte une casquette. Une bonne grosse gavroche qui lui bouffe le visage et c’est dommage. Mais pourquoi donc ? Parce qu’un bouton d’acné de l’enfer avait trouvé refuge sur le front de la jeune actrice. Impossible à camoufler, à part avec cette casquette.

JOYEUX BORDEL

Le film : À la tête de l’entreprise familiale, Carole menace de fermer la branche dirigée par son frère. Lui est un poil trop fêtard et ses collègues sont de gros boulets. De là leur vient l’idée d’organiser une soirée de Noël épique dans les bureaux pour impressionner un gros client. « Joyeux Bordel », c’est un mix de « Projet X » et de « Very Bad Trip », à la sauce Noël. Totalement crétin, mais drôle : parfait pour affronter la gueule de bois.

Le savoir inutile : Au Québec, le film s’appelle « Noël de folie au bureau ». Voilà de rien.

SANTA & CIE

Le film : Dur, dur. Le réveillon approche, mais les 92 000 lutins qui fabriquent les cadeaux sont malades. Le Père Noël n’a pas le choix, il va devoir se débrouiller et chercher un remède sur Terre. Un film de et avec Alain Chabat ? À tmv, c’est un oui à coup sûr.

Le savoir inutile : Dans le film, le Père Noël est en vert et non en rouge. Couleur qui avait été choisie par Coca Cola dans les années 30 pour représenter le fameux Santa Claus.

LES CHRONIQUES DE NOËL

Le film : Aïe ! Un accident de traîneau et c’est toute la distribution des cadeaux qui est menacée. Un ado et sa sœur vont aider le Père Noël dans une mission de folie… Ici, pas de film de Noël bien niais et dégoulinant (de toute façon, Santa Claus est joué par Kurt Russell et rien que ça, c’est rock’n’roll…), mais ça reste léger, fun et avec de bons sentiments.

Le savoir inutile : Goldie Hawn, la maman Noël qui apparaît dans le film, est la véritable épouse de Papa Noël Kurt Russell.

Aurélien Germain


La suite… la semaine prochaine ! 

Top 5 : les anecdotes insolites de Noël

Quelle taille mesure le plus petit sapin du monde ? Et pourquoi y a-t-il 13 Pères Noël en Islande ? Et avant, on en faisait quoi de la bûche ?

N°01 • le plus petit sapin du monde

Alors, à votre avis ? 10 cm ? 3 cm ? 1 mm ? Non. Composé de 51 atomes, le plus petit sapin du monde mesure 4 nanomètres de haut. Soit 20 000 fois plus fin qu’un cheveu humain.

Il a été conçu par Maura Williams, une étudiante de l’université des technologies des Pays-Bas, grâce à un microscope de l’enfer, où chaque atome peut être scanné et changé de position pour en faire, donc, une silhouette triangulaire de sapin. Chacun son hobby.

N°02 • il y a 13 Pères Noël en Islande

En Islande, on compte treize Pères Noël. En réalité, il s’agit surtout de trolls – une croyance bien ancrée dans le pays – appelés les jólasveinar. Ils sont très farceurs et débarquent en ville treize jours avant Noël et font des petites bêtises (Túfur gratte les fonds de casseroles pour récupérer les restes, Þvörusleikir lèche les cuillères en bois qui ont servi à faire à manger, Hurðaskellir fait claquer les portes pour empêcher les gens de dormir, etc.).

Un peu comme des défauts que pourraient avoir les enfants islandais… qui doivent donc se débarrasser de ces petits vices pour espérer avoir un cadeau. Sinon ? C’est patate pourrie en guise de présent. L’Islandais est sympa.

N°03 • le père Noël ne prend pas le bus

Chaque mois de décembre, les chaînes françaises rediffusent pour la 32 890e fois « Le Père Noël est une ordure ». Un film culte qui avait connu bien des difficultés durant son tournage, en raison d’un titre qui posait souci aux autorités.

Mais pire, c’est pour la promo que le long-métrage a subi les conséquences de son nom. La RATP a purement refusé de diffuser les affiches. Idem de la part de la Ville de Paris. Imaginez si le film avait gardé son titre prévu à l’origine : « Le Père Noël s’est tiré une balle dans le cul »…

N°04 • en Pologne, c’est 12 plats par personne !

Le 24 décembre, c’est Wigilia en Pologne. Pour eux, la veille de Noël est très importante. C’est à ce moment-là qu’on organise un repas composé de… 12 plats ! En référence aux 12 apôtres. Petite consolation pour espérer éviter les 12 kg supplémentaires dans son bidon : il n’y a ni viande, ni alcool.

N°05 • la bûche, avant, on la brûlait

La tradition de la bûche de Noël est d’origine païenne. Lors du solstice d’hiver, on faisait brûler une bûche pour allumer un feu nouveau, éloigner les esprits (on pouvait par exemple la graver). Une sorte d’offrande pour espérer que les futures récoltes soient bonnes. Ce n’est que dans les années 1945-1950 que la bûche comme pâtisserie a été popularisée. Moins sacré, mais plus calorique.

Chroniques culture : le retour de Nota Bene en BD, notre sélection et le EP de Jane et les autres

Cette semaine, on retrouve le Tourangeau Nota Bene qui propose un nouveau tome dans sa collection BD en s’attardant sur la mythologie grecque. Zoom, aussi, sur les autres bandes dessinées à avoir et le EP de Jane et les autres.

LE COIN BD

NOTA BENE – LA MYTHOLOGIE GRECQUE

Nota Bene ne s’arrête plus ! Le youtubeur enquille les vidéos sur sa chaîne d’Histoire, les projets (podcast et compagnie), sans oublier les BD. La preuve avec ce – déjà – cinquième tome de la collection (éditions Soleil).

Après avoir notamment exploré la mythologie nordique et égyptienne, c’est au tour de la mythologie grecque. Accompagné de Mariolle au scénario et Castaza au dessin, Nota Bene instruit autant qu’il divertit. L’album est dense (56 pages et beaucoup d’écrit), mais les petites touches d’humour (un décalage amusant grâce aux références pop culture) et le talent de Benjamin Brillaud pour conter allège le tout.

De Zeus à Prométhée, en passant par Héraclès, tout y passe : une bande dessinée qui offre un panorama complet et captivant pour qui aime la Grèce antique.
Aurélien Germain

LA SELECTION BD

Avec « Hoka Hey » (éd.Rue de Sèvres), Neyef livre 224 pages de pur bonheur, sur la rencontre improbable entre un jeune sioux élevé dans un pensionnat catholique et un guerrier ivre de vengeance. Une histoire prenante, magnifiée par une mise en scène haute en couleurs.


« Wonderland » (Graph Zeppelin), est une adaptation des plus originales d’Alice au Pays des merveilles : le trio Gregory, Gill, Embury fait des miracles aussi bien au niveau du scénario, du dessin que des couleurs.

Dans « Qatar le lustre de l’Orient » (Delcourt), le spécialiste de la péninsule arabique Victor Valentini et le dessinateur Emmanuel Picq s’associent pour livrer un récit très intéressant sur ce pays plus que jamais d’actualité…

On ne le dira jamais assez, mais Zidrou est l’un des scénaristes les plus doués de sa génération. Il le prouve avec « Celle qui fit le bonheur des insectes » (Daniel Maghen), où porté par le dessin éclatant de Salomone, ce conte fantastique se révèle être la surprise de la fin d’année.

Et non, on n’est pas passés à coté du génial « Thérapie de groupe » (Dargaud), où notre Larcenet préféré présente pour la troisième fois ses angoisses existentielles. De l’humour à tous les étages, brillant !
Hervé Bourit

MUSIQUE

JANE ET LES AUTRES – COLLISION

En avril 2021, la rédac découvrait le premier EP de Jane et les autres, « Lessons ». La jeune artiste y faisait déjà preuve d’une certaine maturité musicale. Et l’essai est confirmé sur cette deuxième offrande, « Collision », un mini-album qui pioche dans la pop, le rap sucré saupoudré de R&B, avec toujours une touche très personnelle.

L’ouverture se fait avec « Les Etoiles », un titre rappelant Angèle (avouons qu’il y a pire comme comparaison !) et déroule cinq chansons qui font découvrir l’univers de cette Tourangelle. Il y a de bonnes idées ici (cette si jolie guitare sur « Addiction ») et tous les textes sont ciselés et bien travaillés. À découvrir, bien sûr, sur toutes les plateformes.

Aurélien Germain

> instagram.com/janeetlesautres

Horoscope WTF du 30 novembre au 5 décembre 2022

La fin de l’année approche, l’astrologue est fatigué. Pour la peine, tout le monde prend cher cette semaine dans l’horoscope de tmv.

Bélier

Amour

Semaine difficile, puisque ce
week-end, vous allez

Gloire

Vous serez de mauvaise humeur
tout le week-end. Comme hier. Et avanthier.
Et le mois dernier. Et… bref vous êtes
sacrément relou.

Beauté

Le ministère de la Défense a appelé.
Il aimerait vous récupérer… (parce que
vous êtes un avion de chasse poh poh poh !)

Taureau

Amour

Taureau, ça rime avec « libido à
zéro ». Si ça, c’est pas un hasard hasardeux…

Gloire

Dans la vie, vous êtes l’équivalent
de cette tartine qui tombe du côté beurré
sur le tapis.

Beauté

Conspiration Illuminati ou non,
l’été est terminé et vos aisselles sont pourtant
toujours aussi mouillées.

Gémeaux

Amour

Vous n’avez pas la langue dans
votre poche ! (mais vous la fourrez un peu
trop dans toutes les bouches qui passent)

Gloire

N’oubliez pas cette phrase profonde
de Lauryne dans Loft Story : « Un lama, c’est
comme un kangourou. Sauf que ça crache. »

Beauté

Un contrôleur vous virera du bus
ce week-end. En cause ? Votre amour pour
le cassoulet et ses terribles conséquences.

Cancer

Amour

Vous faites des rêves érotiques
avec Kev Adams. Remettez-vous en question.

Gloire

Force ; est, de constater. que vous ?;?
avez…un gros,,, souci avec la : ponctuation

Beauté

Cessez de ne voir que vos petits défauts. Y a pire : vous pourriez avoir la voix
de Christophe Maé par exemple.

Lion

Amour

Les gens aiment les chiens, mais
faire pipi dans la rue et vous frotter à leur
jambe ne changera rien dans votre cas.

Gloire

Comme le dit le dicton, « Mieux
vaut passer son examen que repasser son
eczéma ». A+ !

Beauté

Fréquentation en hausse dans
votre slip à compter de samedi.

Vierge

Amour

La vie est cruelle. Sentimentalement,
vous êtes une piñata : toujours à vous
faire secouer dans tous les sens.

Gloire

La vie, c’est comme du saumon
périmé : pas toujours rose. A+ !

Beauté

La constellation du Léo Ferré vous
rappelle qu’avec le temps va, tout s’en va. (y
compris votre sex appeal)

Balance

Amour

Vous êtes aux
relations amoureuses ce que Bernard
Henry-Lévy est aux reporters de guerre.

Gloire

Félicitations, vous atteignez
10/10 sur l’échelle du malaise.

Beauté

Vous sentez la ciboulette. Et
c’est dégueulasse.

Scorpion

Amour

Quand ça veut pas, ça veut pas.
Et avec vous, ça veut pas.

Gloire

En raison de l’influence néfaste
de Vénus sur le quadrilatère nord-est, vous
vous ferez attaquer par un caniche. Ce qui
est franchement la honte…

Beauté

… D’autant que vous avez de
surcroît le même poil qu’un caniche.

Sagittaire

Amour

Y a plein de poissons dans votre
aquarium. (oui, on insinue que vous êtes lubriiiiques)

Gloire

Arrêtez de pousser mémé dans les
orties. Elle ne vous a strictement rien fait.

Beauté

L’étoile polaire en alignement avec
Pluton rappelle que le monosourcil revient à
la mode. Rien n’est perdu pour vous.

Capricorne

Amour

On ne veut surtout pas vous pourrir
la semaine, mais n’oubliez pas que votre
ex va potentiellement se reproduire un jour.

Gloire

N’oubliez jamais ce conseil : il ne faut pas faire confiance à un coiffeur chauve.

Beauté

Galipettes, ça rime avec raclette.
Votre mois de décembre sera donc fait de ça !

Verseau

Amour

Le printemps a beau être fini
depuis longtemps, ça ne vous empêche pas
de continuer à butiner absolument partout.

Gloire

Ce qui est pas mal avec vous, c’est
que vous touchez le fond mais vous continuez
à creuser.

Beauté

pOR »uiiiiiitgjpojeuh^’ » »ih’lihlvhilm
jhtùoMUE (désolé mon chat a marché
sur mon clavier)

Poissons

Amour

Vous êtes la moule de l’amour.
Toujours accroché(e) au rocher du Sentiment,
les tempêtes ne vous font pas peur.

Gloire

Vous faites un(e) parfait(e) cénobite.
(et vous allez chercher sur Google ce
que ça veut dire)

Beauté

Evitez de porter un col roulé. Ça
vous fait plutôt ressembler à une Knack qui
dépasse d’un hot dog.


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Horoscope WTF du 23 au 29 novembre 2022

Pas de chance pour les Taureaux cette semaine qui seront le signe le moins aimé de notre astrologue. Mais qui aime bien châtie bien. Ou charrie bien, on ne sait plus.

Bélier

Amour

Un match Tinder avec Jean Lassalle
remettra en question toute votre vie
amoureuse.

Gloire

On vous a déjà dit que ça rendait
sourd. (et avez-vous remarqué comme vous
étiez sourd(e) comme un pot ?)

Beauté

Les auréoles sous les bras, c’est
gênant. Vous en savez quelque chose.

Taureau

Amour

Chaque jour
est un nouvel échec sentimental. Voyez le
positif : au moins, vous êtes constant(e) !

Gloire

Naaan, mais tu comprends,
je suis hypersensiiible… » Non, non, vous
êtes juste hyperchiant(e).

Beauté

Bonne nouvelle tout de
même, puisque Disney vous contactera
pour le rôle de Chewbacca dans le
prochain Star Wars.

Gémeaux

Amour

Vénus et le trigone de l’étoile polaire
éclaircissent votre ciel amoureux. (ça ne
veut rien dire, mais on s’en tape)

Gloire

Il y a deux choses chiantes sur
Terre : discuter avec les Gémeaux et le fait
que gaufre ne s’écrive pas avec deux F.

Beauté

Prenez un suppositoire de second
degré avant de vous coucher, ça vaut mieux.

Cancer

Amour

A force de plonger dans ses yeux,
vous allez boire la tasse. Ne faites jamais
confiance à l’amour.

Gloire

Vous préférez une petite qui fait
rire plutôt qu’une grande qui fait pleurer.
(on parle de votre meilleure amie, TOUT
DOUX LES LUBRIQUES)

Beauté

Vous êtes un soleil, vous êtes extra,
la Beauté incarnée et… oupsi pardon, c’était
destiné aux Poissons, ça.

Lion

Amour

Vous rencontrerez l’amour de
votre vie… qui dira « comme même ». À
vous de voir si vous tentez le coup ou si vous
l’encastrez.

Gloire

Vous avez un peu trop confiance en
vous en ce moment. Calmez-vous et repensez
à tous vos échecs.

Beauté

Une étude lituanienne démontre
que les bons coups ont généralement les cheveux
blonds. A+.

Vierge

Amour

Vous êtes un peu le Didier Raoult
des relations amoureuses : autant adulé que
controversé.

Gloire

La loi de Murphy dit : « S’il existe au moins 2 façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément
quelqu’un pour emprunter cette voie. » Bah ce quelqu’un, c’est vous.

Beauté

Vous êtes gaulé(e) comme une
chips, mais on vous aime.

Balance

Amour

Jadis, vous étiez vraiment fortiche
sous la couette. Mais c’est fini, les Trente Glorieuses…

Gloire

Ah bah tiens, votre portefeuille est
en récession lui aussi…

Beauté

On n’a plus d’autres vannes sur
l’économie… Alors sachez simplement que
vous êtes le plus beau signe de la Terre.

Scorpion

Amour

Quelqu’un vous adule en secret…
(mais on vous le dira la semaine prochaine,
car là j’ai pas l’temps)

Gloire

Faute de grives, on mange des
merles. Mais vous vous en foutez, vous
bouffez tout.

Beauté

Votre prénom est vraiment laid,
mais vous êtes hyper canon.

Sagittaire

Amour

Les illuminations de Noël en
ville, c’est pour bientôt. Mais la vraie lumière,
c’est vous. Car vous illuminez nos
vies. MOOOOH !

Gloire

Petit papillon deviendra grand.
Mais pour l’instant, vous êtes bloqué(e) au
stade de la larve.

Beauté

Vous êtes daltonien(ne) ou vous
choisissez vraiment ce genre de fringues ?

Capricorne

Amour

Essayez de copuler avec un(e)
Sagittaire. Ils sont souvent seuls, les pauvres…

Gloire

Méfiez-vous du karma. (oui, vous
êtes dans le caca…)

Beauté

Capricorne rime avec Elisabeth
Borne. Ce qui tombe bien, vous avez le même
charisme.

Verseau

Amour

Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…

Gloire

Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…

Beauté

Olala, vous êtes relou, le disque
est rayé, hein…

Poissons

Amour

Baisser le chauffage cet hiver vous
fait peur ? Pas d’inquiétude, quand on connaît
la chaudière que vous êtes.

Gloire

M’en tape.

Beauté

Pour cette partie, z’avez qu’à regarder
ce qu’on disait aux Cancers.

Guide à Tours : l’ABC de la BD !

On n’ira pas jusqu’à dire que dès qu’on soulève un pavé du Vieux-Tours, on y trouve un dessinateur ou un scénariste de BD, mais… Plus on avance dans ce monde de bulles, et plus on est étonné de la profusion d’acteurs du secteur qui sont à Tours. Voici un tout petit aperçu…

A COMME…

Atelier POP

Ici, personne qui bulle : tout le monde est au travail sur son ordinateur, palette graphique et stylet à la main… ou stylo, pour ceux qui travaillent à l’ancienne. L’Atelier POP a été créé au tout début des années 2000, et il en a vu passer, des dessinateurs, dessinatrices, illustratrices, illustrateurs et graphistes en tout genre ! Seul Johann Leroux (alias Ullcer) était là dès le début. Ils travaillent chacun sur leur projet, se donnent des coups de main, et trouvent dans cet espace de coworking (né avant que le mot ne soit à la mode) une alternative pratique au bureau à la maison.

Giovanni Jouzeau (que vous avez vu passer dans nos pages fut un temps !) ajoute : « L’atelier m’a permis aussi d’avoir des conseils et quelques contacts car je sortais tout juste de ma formation. »

Chacun sa spécialité, comme Greg Lofé qui est coloriste, un métier pas si connu mais essentiel : c’est lui qui colore les planches noir & blanc fournies par les dessinateurs de BD ! Envie d’en apprendre plus sur les métiers liés à la BD ? C’est simple : l’équipe de l’Atelier POP est tous les ans au festival À Tours de Bulles ! Y’a plus qu’à patienter ! Et pour suivre leurs actualités, c’est sur Facebook @atelierpopbd

À Tours de Bulles

Le rendez-vous annuel des bédéphiles urbains, qui ne bougent pas leurs fesses jusqu’au festival de BD d’Amboise ou à la journée BD De Langeais (fainéants, va !). À Tours, cela fait maintenant 18 ans que le festival existe. Et pour la 19e édition, qui se déroulera comme d’habitude en septembre, on retrouvera une expo autour de l’album vainqueur de la Tour d’Ivoire 2022 : Lettres perdues, par Jim Bishop, et plein d’autres animations : ateliers dessins, concert-dessiné, conférences, séances de dédicaces… Tout un programme à guetter sur le site du festival www.atoursdebulles.fr.

B COMME…

Bédélire

Une institution pour les bédéphiles ! Rue du commerce, la boutique de BD a tout l’air d’une caverne d’Ali Baba avec ses meubles en bois, ses échelles pour grimper au sommet et ses albums par milliers. S’il existe depuis 1993, ce repaire des fans de bulles a fait parler de lui récemment pour autre chose que le 9e art. Ses cinq salariés ont en effet repris le magasin sous forme de société coopérative. Un format qui leur ressemble, où chacun a son mot à dire !

Et vous savez quoi ? On sait pourquoi on ne trouve pas d’étiquette pour nous guider dans les rayons : c’est pour nous pousser à nous approcher de ces libraires sympas, et profiter de leurs conseils avisés !

> 81 rue du commerce – Facebook @bedelire

La Boîte à bulles

C’est à Saint-Avertin que Vincent Henry a posé ses valises en 2012, après avoir démarré son activité en région parisienne. « J’étais un provincial malheureux à la capitale, tout simplement ! » raconte cet éditeur de bande-dessinée.

Chaque année, avec son équipe, ils sortent une vingtaine de nouveautés. Leur credo ? « La vie réelle, les tranches de vie, avec de la BD documentaire, des témoignages ou des récits intimes qui peuvent pencher vers la fiction. »

Et comme pour un éditeur de roman, l’éditeur de BD mène un travail de fourmi avec ses auteurs : « En tant qu’éditeurs, nous choisissons des projets et les mettons au point en collaboration avec les auteurs, c’est un accompagnement qui peut démarrer dès le storyboard, jusqu’aux détails finaux liés à la publication. »

Lui-même journaliste spécialisé dans ce secteur, Vincent Henry est également scénariste : on lui doit par exemple Les derniers Kalash (en coécriture avec Jean-Yves Loudes, et avec Hubert Maury au dessin), ou Jacques Damour (dessins Gaël Henry).

Avec ses deux casquettes, l’éditeur a des journées bien chargées, qui incluent aussi le suivi des ventes d’ouvrages et la promo des dernières parutions de la Boîte à Bulles : Majnoun et Leïli, chants d’outre-tombe de Yann Damezin, poème graphique rédigé en alexandrins, Prison de Fabrice Rinaudo, Sylvain Dorange et Anne Royan qui nous plonge dans le milieu carcéral, et le plus léger Le Renard, le corbeau et leurs potos de la Tourangelle Véropée.

> À suivre sur www.la-boite-a-bulles.com

Brassart

L’école tourangelle s’est fait un nom dans la formation des illustrateurs et graphistes de talent… Ce qui inclue aussi la BD ! Durant quelques années l’école a même été en partenariat avec l’éditeur Delcourt, c’est dire si elle fait référence en matière d’illustration et de dessin !

C COMME…

COMMERCES

D’autres adresses pour des BD : J’ai les Bulles, rue du Commerce, pour de l’occaz’ et du neuf à petit prix ; la Boîte à Livres qui agrandit sans cesse ses rayons BD, l’Imaginaute côté comics américains, ou le Bibliovore pour quelques secondes mains en très bon état.

Maud Martinez


Retrouvez la suite de notre dossier dans le N°431 de TMV (du 23 au 29/11/2022)

La cuisine du monde revisitée par Marie Paulay

#VisMaVille Marie Paulay est cheffe, à la tête du restaurant La Petite Cuisine, à Tours. Une table devenue vite réputée avec une cheffe inventive et passionnée.

Salade de cabillaud et crevettes à la mangue, saveurs thaï ; saumon gravlax, anguille de Loire et labneh wasabi ; tataki de bœuf algues wakamées ; omelette japonaise et trompettes : les plats sortent du comptoir selon un ballet parfaitement orchestré entre Marie Paulay, la cheffe de cuisine, et Agathe Aloin, au service.

Depuis cinq ans, elles partagent l’aventure de La Petite Cuisine, rue Voltaire. Marie Paulay a salarié Agathe Aloin après avoir tenté une première expérience dans une Petite Cuisine plus réduite, juste à côté rue Berthelot. Après des études de juriste, elle décide de suivre, à 26 ans, un CAP accéléré en cuisine au lycée Bayet, avec l’idée d’ouvrir des chambres d’hôtes en fin de carrière.

Ce sera finalement l’inverse. Après des stages à l’ONU et au ministère des Affaires étrangères, elle préfère rentrer dans sa Touraine natale. Le droit français ne l’intéressant pas, elle se tourne alors vers sa passion, la cuisine, et ouvre en 2011 son premier restaurant.

Très tôt, la cuisine du monde l’a inspirée. Vers 12 ans, après avoir goûté un bœuf au paprika et à la marjolaine tchèque, elle se met aux fourneaux dans l’intention de reproduire ce plat. Aujourd’hui, elle affectionne la cuisine thaï, japonaise, libanaise… la cuisine du monde en général. « Je m’intéresse aux cultures et la cuisine est un moyen de réunir les gens malgré les différences de religions. J’ai toujours voulu faire quelque chose pour aider les gens », assure la juriste en droit international. « Mon but est de m’approprier la cuisine du monde, d’en comprendre les codes et d’essayer de la sublimer à ma façon. »

Sa soupe miso 100 % locale ou son poulet à l’orientale mélangeant les goûts syrien, libanais et mexicain en sont la preuve. La cheffe prône une cuisine saine et diététique, elle gramme ses quantités en fonction des apports alimentaires et refuse le gaspillage. « C’est pour cela que mes plats contiennent peu de viande et des portions normales. Je préfère resservir les bons mangeurs », explique Marie Paulay.

En cuisine du mercredi au vendredi, midis et soirs, elle organise également des soirées privées et s’occupe le lundi de la comptabilité et de l’administratif, le mardi des courses et de la mise en place pour la semaine.

Sa fonction de cheffe d’entreprise prend de plus en plus de place : elle gère à présent quatre salariés avec, depuis l’année dernière, le Potager contemporain du CCCOD et la restauration du Grand Théâtre pour lesquels elle est associée à Stanislas Roy. Une inclinaison vers des lieux de cultures logique pour elle. « J’ai ainsi accès à la culture, comme je n’ai plus beaucoup de temps libre avec mon travail. » Ce n’est donc pas un hasard si les tableaux d’Aurélia Vissian, installés sur les murs de son restaurant, accompagnent son inspiration de cheffe dans son quotidien.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

La folie des jeux de société à Tours : 1 001 façons de s’amuser

Le monde du jeu de société n’a pas attendu le Covid pour séduire de plus en plus de Français, sur un marché en croissance constante. Plongée dans le monde tourangeau des jeux, où chacun joue sa
partie.

Jeudi soir, Tours centre. Dans les canapés du bar le Jeu du Sort, une bière à la main, Thomas, Kevin et leurs amis viennent de se retrouver. À un moment ou à un autre, c’est sûr, ils sortiront un jeu de société : « On s’est rencontrés grâce aux soirées Loup-Garou du mardi soir, ensuite on s’est aussi retrouvés sur les soirées quiz, et on est devenus amis », raconte Thomas. Certains membres de la bande sont même devenus animateurs de ces parties où les joueurs doivent démasquer parmi eux le(s) loup(s)-garou(s) qui déciment le village.

Pour Fernando, attablé au Cubrik, ce n’est que la deuxième visite dans le bar à jeux de la rue du Change : « J’ai beaucoup aimé l’ambiance la dernière fois, et le fait qu’une personne t’explique les jeux. » Pour ce soir, ce sera Schotten-totten, un affrontement de clans écossais.

Au Cubrik, à Tours, c’est le paradis pour les amoureux de jeux de société ! (Photo archives NR)

« Une personne qui n’aime pas les jeux de société, ça n’existe pas ! C’est juste qu’elle n’a pas encore trouvé le jeu qui lui convient ! ». Et Justine, sommelière des jeux, est justement là pour ça : aiguiller les clients vers un jeu sympa, adapté à leurs envies. Compétitif ou coopératif ? À deux ou à plus ? Pour s’amuser ou pour réfléchir ? Pour un quart d’heure ou une heure ? Ce poste de sommelière des jeux est rare en France (à notre connaissance, seul un bar lillois propose ce service). Mais il apparaît pourtant essentiel, quand on découvre le monde du jeu de société.

Au Cubrik, 540 jeux sont disponibles ; au Jeu du Sort, environ 300 ; dans les boutiques du centre-ville (Sortilèges ou la Règle du Jeu), on tourne autour de 1 500 jeux de société en magasin, tandis qu’à la ludothèque de la Maison des Jeux de Touraine, on en trouve 2 500. Les chiffres donnent le tournis, et ce n’est pas fini ! Chaque année, en France, on dénombre un millier de nouveaux jeux de société !

Et le marché se porte bien : selon l’Union des Editeurs de Jeux de Société (UEJ), le secteur pesait 360 millions d’euros en 2021, avec une croissance de 11 % par rapport à l’année précédente.

Le Covid a-t-il provoqué ce boom ? La tentation de répondre oui est grande, mais pour Guillaume Callot, du magasin spécialisé Autour des Jeux, à Tours Nord, la réponse n’est pas si évidente : « Durant les confinements, les familles ont vite trouvé les limites du numérique ou de la télé. Mais la tendance existait déjà depuis une dizaine d’années : l’envie de se retrouver dans un moment vrai, autour d’une table, en famille ou entre amis. »

Benoît Houivet, de la boutique Sortilèges, remercie aussi les médias (de rien !) qui ont braqué leurs projecteurs sur les jeux et ont contribué à l’effervescence de 2020-2021. Des sites internet comme BoardGameArena (BGA pour les intimes) ont aussi permis à certains de découvrir des jeux pour ensuite venir les acheter en boutique. Verdict : les banquiers qui avaient rechigné à valider et financer le concept du Cubrik comme bar culturel où l’on peut boire, manger et jouer s’en mordent peut-être les doigts aujourd’hui !

Cette profusion de jeux est-elle une bonne chose ? Chez Sortilèges, on a agrandi l’espace de stockage de la boutique. Pour Stéphane Jamin, salarié de la Maison des Jeux de Touraine, cette profusion rend aussi les choix difficiles car on ne peut pas tout acheter. Et pour les auteurs, il est encore plus difficile de se faire une place !

Fabien Riffaud, comme beaucoup d’autres, ne vit pas complètement de ses jeux, malgré de chouettes coréalisations avec Juan Rodriguez comme Les Poilus, Décrocher la Lune, et bientôt Silex and the City. « C’est comme le monde du livre : beaucoup de gens écrivent, mais peu sont publiés, et très peu en vivent ! Ils sont une dizaine à peine en France », commente en souriant l’auteur.

Connaître des éditeurs et participer aux festivals spécialisés, c’est donc la clé pour percer ! Malgré la forte concurrence, de nouveaux projets voient le jour en Touraine, comme le nouvel éditeur de jeux Arkham Society. François Leognany et François Hotton, spécialistes ès jeux de société, éditeront leurs premiers jeux Poucave et Lucky Bastard au printemps prochain, avant de se faire une place sur le marché avec une innovation : un jeu hybride entre jeu de société et jeu de rôle, fin 2023. Pour y jouer, on vous donne donc rendez-vous dans quelques mois dans les boutiques spécialisées, ou les nombreuses ludothèques et associations ludiques de la région !

Maud Martinez / Photos : freepick, adobe stock

Chroniques culture : le plein de musique avec Toukan Toukän, Poppy Club, Tea Steam

Trois groupes tourangeaux à l’honneur cette semaine dans nos chroniques culture, avec les albums de Toukan Toukän, Tea Steam et Poppy Club.

TOUKAN TOUKÄN – SIROCCO

À tmv, on suit les Toukan Toukän depuis une paire d’années. À tel point que lorsqu’on découvre la galette « Sirocco », leur premier album, c’est un peu comme retrouver un ami de toujours. D’ailleurs, d’entrée, c’est la voix si agréable et chaude de Laure qui nous cueille et nous susurre des jolis mots à l’oreille. C’est tout doux, c’est réconfortant comme premier titre. C’en est même étonnant, tant de tranquillité.

Puis avec le second titre, « Disco Dream », c’est le retour de la pop sucrée qui file la banane. Et ça continue avec le très coloré – et bien-nommé – « Colors » qui sautille de partout et colle son refrain entêtant dans la tête comme un gros chewing gum rose fluo accroché dans notre tignasse. Tout le reste est à l’avenant : hyper ensoleillé et qui donne envie de se dandiner.

Et qu’ils soient chantés en français ou en anglais (chouette alternance, d’ailleurs), les titres de ce Sirocco sont impeccablement composés.

Un album en autoproduction qui aura mis 2 ans à naître, parfaitement maîtrisé. Il n’y a pas à dire : ces Tourangeaux savent y faire ! Et enfin, il y a cette pochette. Parce que oui bande de coquinous, si vous dégotez cet album plus que recommandable, vous aurez droit à une bien belle jaquette, avec Etienne et Laure tout nus cachés derrière un zèbre. Alors si ça, c’est pas l’argument ultime…

Aurélien Germain

> Sortie le 18 novembre


POPPY CLUB – HORNY AND VIRGIN

Tout droit venu de Tours, le duo Poppy Club vient de sortir son premier album, le joliment nommé… Horny and virgin ! Ici, place à de la synthpop qui va droit au but et embarque pour un aller sans retour dans les 80s. De quoi ravir les amateurs du genre !

Porté par sa boîte à rythmes, Poppy Club fait voyager avec ses neuf morceaux et si l’ADN est vraiment synthé, il ne s’interdit jamais d’explorer d’autres territoires pour une fraîcheur bienvenue (en témoigne le saxo dans « Splendor in Berlin » et son ambiance vaporeuse). Pour les intéressé(e)s, le disque est également dispo sur Deezer et une date live dans le 37 approche : ce sera le 25/11 à La Bonne Dame.
A.G.

TEA STEAM – OLD BLOSSOM

Tea Steam était passé sous notre radar. C’est donc le moment de vous présenter ces Tourangeaux qui ont accouché, avec « Old Blossom », d’un EP d’indie rock fort bien troussé. Si le groupe est encore tout jeune (il a été formé en janvier 2022), il est déjà bien mature !

Avec six titres et 23 minutes au compteur, Tea Steam a le temps de dérouler ses compositions qui ont un petit goût de pop funk (les lignes de basse – ô miracle bien mise en avant dans le mix – vont dans ce sens), voire de jazz (les montées de voix sur « The Same Fable »). Tea Steam est donc encore tout frais, mais sort une belle carte de visite avec ce disque.
A.G.

Horoscope WTF du 9 au 15 novembre 2022

Ceci est un horoscope, où tout est vrai. Je répète : où tout est vrai… Ou presque.

Bélier

Amour

Le sachiez-tu ? La punaise de lit
peut s’accoupler jusqu’à 200 fois par jour.
Soit 200 fois plus que vous.

Gloire

La nuit, vous êtes du genre à
dire : « Eh ? Tu dors ? ». BANDE DE RELOUS,
A VOTRE AVIS ?

Beauté

Vous pensiez avoir une belle
voix suave ? Loupé, la constellation du
Christophe Maé vous rappelle qu’elle est
agaçante au possible.

Taureau

Amour

La vie est dure, mais ainsi faite :
vous vous rendrez compte que votre passion
pour l’échangisme doit en fait se faire
à deux.

Gloire

Non, vous n’êtes pas si intelligent(e). Ce sont juste les autres qui sont
encore plus stupides.

Beauté

Vous avez un ÉNOOORME
défaut. C’est celui d’être trop canon pour
ce monde… krrrkrr

Gémeaux

Amour

Ouais, ouais… riez, riez. On
verra si vous rigolerez toujours dans 9
mois…

Gloire

Jour férié le 11 novembre, parfait
pour faire le pont. Sauf qu’avec vous,
c’est carrément un viaduc, feignasse que
vous êtes.

Beauté

Vous pandiculez de manière
bien trop ostentatoire.

Cancer

Amour

La personne à votre droite fantasme
secrètement de vous voir en string
en cuir. #secret

Gloire

Vous pourriez être fort productif/
ve cette semaine. Mais malheureusement,
vous êtes en train de lire cet
horoscope débile.

Beauté

N’oubliez pas que le masque
n’est plus obligatoire. Ce qui était bien
pratique pour cacher vos gros mickey
dans le nez.

Lion

Amour

Votre appétit sexuel n’a aucune
limite. Tout doux, les baraques à frites !

Gloire

En ce moment, vous avez autant
de charisme qu’un caillou. Ce n’est pas très fun de traîner avec vous.

Beauté

Vous avez les panards poilus.
Mais c’est la mode chez les Hobbits.

Vierge

Amour

On appelle ça la famine. Vous
n’avez rien à vous mettre sous la dent.

Gloire

Vous êtes du genre à dire « J’y
go d’agneau » et « Santé… mais pas des
pieds ! ». Bref, les gens vous détestent. Et
ils ont raison.

Beauté

Tel le dauphin, vous faites
flipper.

Balance

Amour

Sinon, vous aviez déjà remarqué
que Balance était le signe le plus génial
de la Terre ?

Gloire

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Tant mieux, puisque vous êtes trop feignasse pour taper un sprint.

Beauté

Vous êtes gaulé(e) comme un
coton-tige. Attention, l’hiver approche.

Scorpion

Amour

Parfois, il faut oser changer de
vie. (mais essayez déjà de changer vos goûts
plus que douteux en matière de relations)

Gloire

N’oubliez pas cette citation-clé
de Van Damme : « La drogue, c’est comme
quand tu close your eyes et que tu traverses
la rue. »

Beauté

Grosse gastro pour tous les
premiers décans, allez c’est cadeau !

Sagittaire

Amour

Oubliez le CDI. L’amour est
éphémère, votre moitié se barrera tôt ou
tard.

Gloire

En intérim, votre bonne humeur
est toujours aussi temporaire.

Beauté

En CDD. Vous êtes sexy maintenant,
mais ça ne durera pas plus de 2 ans.

Capricorne

Amour

#InfoTMV Si vous recevez
autant d’appels lourdingues pour votre
compte CPF, c’est parce que vous avez un
jour plaqué quelqu’un par SMS. (donc bien
fait pour vous)

Gloire

En changeant 43 lettres à Capricorne,
ça fait « manger une raclette avec
l’astrologue de tmv ». Si ça c’est pas bizarre
!!! (magnez-vous de m’inviter)

Beauté

Drôle de semaine, puisque vous
rencontrerez un poney qui vous ressemble
comme deux gouttes d’eau.

Verseau

Amour

Paraît-il que l’amour est dans
le pré. Mais les bouses de vache aussi. Attention
où vous mettez les pieds.

Gloire

Vous n’avez pas trop le moral en
ce moment. Mais si ça peut vous rassurer,
on va bientôt tous mourir.

Beauté

Incroyable mais vrai : votre
carrure se rapproche de celle du Pelochelys
cantorii.

Poissons

Amour

La constellation de la Mylène
Farmer vous rappelle que sans
contrefaçon, vous êtes un jambon.

Gloire

Les bons comptes font les
bons amis ! Dommage, car vous n’avez
ni compte, ni amis.

Beauté

Vous êtes folle de la messe.
(c’est une contrepèterie, hein…)

Chroniques culture : Lamb of God dans les oreilles, roman pop et BD dans les mains !

Si vous partez en vacances cet automne, voici une petite sélection pour vous divertir durant le trajet…

LE CD

LAMB OF GOD – OMENS

Sale journée ? Votre boss vous ennuie ? Les bouchons à la station essence vous ont pourri le midi ? Votre petit Jean-Eudes vous casse les pieds à brailler ? Tmv a la solution : enfourner le dernier album de Lamb Of God, pour un défouloir assuré ! La dernière offrande des Américains est – sans surprise – toujours dans la lignée d’un metal groovy et enragé.

Les guitares sont acérées, les riffs démentiels (oh la la ce « Ditch » façon parpaing dans les dents), le chant habité, et le son surpuissant. Sans jamais lever le pied, Lamb Of God déroule ses compos déchaînées et enchaîne les claques. L’auditeur est sonné, mais continue de taper du pied.

Aurélien Germain

LES LIVRES

J’AI CRAQUÉ AU BUREAU

Deuxième fournée pour la collection Romans d’Histoire pop’ (lire tmv n°426) avec, cette fois, « J’ai craqué au bureau. Histoire ébouriffante de Louis Pasteur » (éd. Eyrolles). Le principe de cette collec’ fun et flashy à souhait ne change pas : l’Histoire, la vraie, est respectée, mais c’est totale liberté sur la forme et l’originalité.

Et ici, la Tourangelle Louise Cado s’en donne à cœur joie. Bourré d’humour subtil, porté par une écriture vive et pétillante (vocabulaire anachronique et ton fantaisiste au programme !), ce roman tire le portrait d’un Louis Pasteur rongé par le burn-out, tandis que les incidents se multiplient au labo. Un livre rafraîchissant au possible ; une histoire ébouriffante, pour sûr !
A.G.

LES SENTIERS OBSCURS DE KARACHI

Avec « Les Sentiers obscurs de Karachi » (éditions Metailié), Olivier Truc délaisse les contrées glaciaires de l’Antarctique pour nous entraîner dans un thriller politique captivant entre la France et le Pakistan, autour de pots-de-vin liés à la construction d’un sous-marin. Cela vous rappellera sûrement une certaine actualité…

C’est donc à une reprise totale de cette ténébreuse affaire que se livre Olivier Truc, via une enquête rigoureuse. Le résultat est bluffant et nous plonge dans des arcanes insoupçonnées sans épargner personne. Maîtrisé de bout en bout, ce roman est une réussite.
H.B.

LA SELECTION BD

Avec le tome 3 de « Bella Ciao » (éd. Futuropolis), Baru clôt en beauté cette magnifique saga familiale et politique, de l’immigration italienne en France au siècle dernier. Un héritage sensible et poignant, à l’image de cet auteur autodidacte dont on ne saluera jamais assez l’humanité et l’engagement.
Autre histoire, ce « Hollywoodland » (Fluide Glacial) où Maltaite et Zidrou impressionnent par leur maîtrise du dessin et du scénario. Neuf lettres pour Hollywood, donc neuf histoires pour se plonger dans l’envers du décor.

« Duo » (Glénat), c’est la BD hors norme de l’année, où plus d’une centaine d’artistes venus de tous les horizons se sont confrontés deux par deux à ce projet collaboratif de grande ampleur. Précision : tous les bénéfices iront à l’association Epic qui aide les enfants.
Victor Dixen et Eder Messias sont aussi en duo pour un petit chef d’œuvre avec « Vampyria Inquisition » (Soleil), une histoire de vampires sous le règne de Louis XIV. Magnifique et flamboyante, cette uchronie fantastique, prévue en plusieurs tomes, est un régal.

Pour finir, on n’oublie pas le nouveau « Les Petits Mythos : À Troie, on lâche tout » (Bamboo) pour le plein d’humour avec Cazenove et le Tourangeau Larbier qui cassent les codes de la mythologie.
H.B.

Horoscope WTF du 19 au 25 octobre 2022

A part pour les Verseaux qui n’auront rien cette semaine (la flemme), voici l’horoscope WTF de tmv pour tous les autres.

Bélier

Amour

Vous voulez savoir si votre
ex pense encore à vous ? Envoyez EX au
61313. (et pleurez des larmes de sang, car
il/elle ne pense PLUS DU TOUT à vous !)

Gloire

« La fuite fait partie du combat. »
Une phrase rassurante pour les losers de
Béliers.

Beauté

Les gens ne vous font pas
confiance à cause de cette tronche de
spatule.

Taureau

Amour

Il y a deux choses infernales la
nuit : une seule narine bouchée et dormir
avec un(e) Taureau et leurs pieds froids
et poilus.

Gloire

Inscription à venir pour une
super colonie entre potes. Ou une coloscopie
entre potes. On sait pas, notre boule
de cristal est super sale.

Beauté

Evidemment que vous êtes
superbe, vous êtes Taureau !

Gémeaux

Amour

Tolstoï disait « Tout raisonnement
sur l’amour le détruit »…

Gloire

… Mais il disait aussi « Chérie,
tu sais où est passé mon slip préféré ? Tu
sais, le noir avec un liseret blanc ». Donc
bon, on s’en fout un peu.

Beauté

N’oubliez pas que le proverbe
dit qu’on a toujours besoin d’un plus petit
que soi pour lui péter la tronche.

Cancer

Amour

Faites un podcast sur vos folies
amoureuses. (qui durera 38 secondes du
coup)

Gloire

L’univers décrétera que vous
passez une trop bonne semaine. Vous
allez donc marcher dedans du pied droit.

Beauté

Paraît-il qu’un visage asymétrique
a du charme… Donc bon…

Lion

Amour

Vous n’allez pas tarder à vous
prendre un vent. Mais un gros, hein, du
genre maxi tornade dans la tronche.

Gloire

Prout discret prévu ce samedi
après-midi dans le tramway. Berk.

Beauté

Vous êtes beau/belle quand vous
réfléchissez… (c’est-à-dire pas souvent)

Vierge

Amour

L’alignement de Pluton et de Vin
Diesel fait de vous un fast & furious au lit.

Gloire

La vie est dure, mais ainsi va la
vie : dimanche, un dindon vous mangera
la main.

Beauté

Vous n’avez pas la langue dans
votre poche. Tant mieux, car ça doit faire
mal.

Balance

Amour

Vous cherchez l’ingrédient secret
de l’Amour… (ben en vrai, ça s’appelle
la thune et un beau fessier)

Gloire

La constellation d’Uranus vous
rappelle que ce mot sonne super bizarre
(et que vous avez l’esprit mal placé).

Beauté

Vous êtes magnifique ; pas
étonnant que vous soyez cacophobe.

Scorpion

Amour

Il y a 2 choses géniales dans
ce monde. La raclette et sortir avec un(e)
Scorpion. (MOOOH)

Gloire

On veut pas vous faire flipper,
mais un chef sur 100 est un sociopathe
en puissance. Et vous ?

Beauté

Vous irez chez le coiffeur et
vos ami(e)s vous diront « haaan ouiii, ça
te va trop bieeen ». Spoiler : c’est faux, ils
s’en contrefoutent de vous.

Sagittaire

Amour

Sagittaire qui rit, à moitié
dans ton lit. Ce qui n’arrive pas souvent,
vu que vous faites toujours la
gueule.

Gloire

Vous auriez pu être un(e)
pilote de course de folie. Mais vous
n’êtes même pas foutu(e) de faire un
démarrage en côte.

Beauté

Grosse fatigue. En ce moment,
vous ressemblez à un rat-taupe
nu au réveil. (oui, oui, allez chercher
sur Google Images)

Capricorne

Amour

La constellation du Nuttea
vous rappelle que vous rendez din-dindin
dingue quand vous avez votre poom
poom shooort.

Gloire

(si vous n’avez pas la référence
ci-dessus, c’est que vous êtes trop vieux.
Ou trop nuls.)

Beauté

L’étoile du Philippe Etchebest
montre que vous avez le rototo facile après
un repas.

Verseau (mais la flemme pour cette semaine)

Amour

Non.

Gloire

Rien.

Beauté

On s’en fout.

Poissons

Amour

Un(e) de perdu(e), dix de perdu(
e). Ensuite la tristesse, la solitude et la
lente et inexorable marche vers une mort
certaine. A+ !

Gloire

Vos collègues parlent dans votre
dos. Mais seul votre postérieur dodu et
tout rose leur répond.

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on
fait les meilleures confitures. Ce qui tombe
bien, puisque vous êtes un vieux pot.

Vacances d’automne : nos idées d’escapades pour tous les goûts

Le prix de l’essence (si vous en trouvez !) n’aide pas à envisager un déplacement en bord de mer. Profitons-en donc pour rester en Touraine ou aux alentours, avec une petite escapade à la journée. Et il y a de quoi faire !

D’après l’Agence Départementale du Tourisme, l’Indre-et-Loire compte pas moins de 2 000 km de voies cyclables (Loire à Vélo, mais pas seulement), et 6 800 km d’itinéraires pour la randonnée pédestre. Si l’envie de flâner ou de pédaler vous prend, vous avez donc de quoi vous occuper ! Idem pour les amateurs d’Histoire et de culture : pas de quoi s’ennuyer avec 34 châteaux, une centaine de caves touristiques, et des villages et villes aux labels variés. Beaulieu-lès-Loches, Luynes et Rochecorbon sont « Petites Cités de Caractère ».

Crissay-sur-Manse, Montrésor et Candes-Saint-Martin sont classés « Plus beaux villages de France », tandis que Chinon, Loches et Tours sont « Villes d’Art et d’Histoire ». Excusez du peu. Mais il y a fort à parier que vous connaissiez déjà tous ces coins et recoins (et si ce n’est pas le cas, c’est l’occasion d’aller les visiter !).

L’équipe tmv s’est donc décarcassée pour vous concocter des escapades sur mesure qui sortent de l’ordinaire, pour du cocooning, des expériences en famille, des alliances nature et gourmandises, ou des visites insolites… Laissez-vous guider !

A retrouver dans notre numéro 428, téléchargeable en cliquant ici !

 

On a testé la « food du moment » de La P’tite Maiz Le Bar

Après la brasserie La P’tite Maiz… le bar La P’tite Maiz ! Et comme on peut y grignoter de chouettes petits plats, on y a fait un tour pour notre chronique resto.

Les amoureux(ses) de bière connaissaient déjà La P’tite Maiz, sympathique brasserie locale lancée par Christophe Le Gall et Quentin Besnard. Mais comme les deux amis ont visiblement soif d’aventure, c’est du côté de la place du Grand Marché qu’ils ont choisi de poser leurs pintes depuis début août, pour une version bar de La P’tite Maiz ! Et un bar où – chronique resto de tmv oblige – il est également possible de manger.

Ce midi ensoleillé, on flâne donc sur cette « nouvelle » place du Monstre, toute belle et reliftée, avant de tomber sur le plat du jour unique de l’établissement. Ni une, ni deux, on ne peut manquer l’occasion (on avait déjà loupé leur poutine à la truffe, à notre plus grand désarroi) et goûter à l’omelette aux cèpes.

Une formule du midi et un galopin !

Aux manettes, c’est Julien Proutière, alias mister julienaubeurre.fr, excellent nom de la cuisine. Tandis que certains journalistes de tmv ont déjà du mal à cuire des pâtes, Julien est diplômé de l’Institut Paul Bocuse Lyon. Rajoutez à ça la présence de Thomas Ballester, l’ancien chef pâtissier de l’Aubépine, pour l’épauler, autant vous dire que c’est confiance aveugle pour tester les lieux.

Le magnum cake est une spécialité des lieux !

À l’intérieur, une équipe chaleureuse qui sait accueillir et mettre à l’aise. On se laisse porter par la playlist diffusée, passant de Franz Ferdinand à Muse et Queens of the stone age, et on tente un galopin de Captain Hopvious pour patienter. Un système de bipeur électronique vous prévient quand votre plat est prêt : on attaque donc l’omelette aux cèpes tamagoyaki.

Bien fondante, avec un accompagnement de nouilles un poil relevé, des accords réussis, une assiette pleine de saveurs : rien à dire, c’est du tout bon. Il y a également un antipasto pour la mise en bouche, une tartine qui fait son effet puisque le pain vient des Blés de demain, une boulangerie sur laquelle on a déjà flashé il y a peu.

Reste à y retourner le soir, où la cuisine se veut différente. Exit le choix unique de la « food du jour », place aux « piques », des tapas servis sous forme de brochettes verticales, dans des créations de la céramiste Léa Caïe. Vivement l’apéro…

Chronique : Aurélien Germain / Photos : tmv (principale) et FB La P’tite Maiz (magnum cake)


> L’addition : à midi, ce jour-là, la formule 1 affichait 12 € pour l’antipasto, le plat et un galopin (ou café). Ou formule 2 à 19 € en rajoutant une boisson et la spécialité « magnum cake ». Suivant le plat, la formule 1 peut aussi monter à 15 €. Tapas entre 4 et 12 € le soir.
> Le bar La P’tite Maiz : 53 place du Grand Marché, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de midi à 2 h du matin. « Food du moment » le midi et « restauration piques apéro » et tapas le soir. Bar à bières.
> Contact : facebook.com/barlaptitemaiz ou instagram.com/barlaptitemaiz Et laptitemaiz.com

***L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération***

Chroniques culture : des romans d’histoire pop’, le plein de BD et de comics, et la série glaçante de Netflix

Cette semaine, on vous a choisi une nouvelle collection géniale, les romans d’histoire pop’ ! On lit également le tome 3 de Reckless et un paquet de BD… sans oublier de regarder la mini-série Dahmer.

LE LIVRE DE LA SEMAINE
MON ENFANCE TOUT FEU TOUT FLAMME

« Dans la collection Romans d’Histoire pop’, on ne vous raconte pas d’histoires. L’Histoire avec un grand H est respectée. (…) Leur forme n’a en revanche rien de sérieux. » Tout est dit dans ces quelques lignes de présentation de la nouvelle collection « Romans d’Histoire pop’ », la dernière bonne idée des éditions Eyrolles.

Ici, le pep’s se retrouve aussi bien dans la forme (couverture des ouvrages flashy et fun, tenue funky, tranche orange qui pète) que dans le fond : on revisite la vie de figures historiques, mais avec fantaisie, humour et intelligence.

On a donc, en toute logique, eu un coup de cœur pour cette collection maline comme tout, dirigée par Elisabeth Segard, et qui propose notamment « Mon enfance tout feu tout flamme », roman sur les premières années de Jeanne d’Arc.

L’auteur Michel Douard se sert d’une écriture actuelle pour nous faire découvrir la célèbre pucelle sous un autre jour. On sourit donc très souvent tout au long de ces 240 pages (qui se lisent en un éclair) : « Mon enfance tout feu tout flamme », verbalement anachronique, offre un réel plaisir de lecture et, surtout, prouve en deux secondes chrono que les biographies historiques peuvent intéresser le plus grand nombre quand elles sont à ce point si bien vulgarisées et sympathiques.

Aurélien Germain

LE COMICS
RECKLESS – TOME 3

Ô joie, ô bonheur ! Voici venu le T3 de « Reckless » (éditions Delcourt), la série poisseuse de Brubaker et Philipps. La saga continue donc, toujours aux côtés d’Ethan Reckless, grand blond dur à cuire et taciturne qui, cette fois, doit enquêter et faire tomber un magnat de l’immobilier de Los Angeles. Une plongée dans l’inconnu qui risque bien de prendre une tournure mortelle…

Le duo offre de nouveau un polar âpre et rugueux, emmené par un récit bien charpenté, un trait épais et une colorimétrie simplement parfaite. La violence est ici un peu moindre, mais l’aspect psychologique prend le dessus : pas de souci, Brubacker et Philipps réussissant ici leur troisième opus avec brio.

A.G.

LA SELECTION BD

L’événement de la semaine, c’est la sortie de « Dernier week-end de janvier » (éd. Casterman), où Bastien Vivès déploie une fois de plus un sens inégalé du récit. Un moment de grâce, magnétique, avec en toile de fond le Festival BD d’Angoulême et une histoire d’amour qui vous émeut.
Avec le Tome 39 de son héros Jeremiah, « Rancune » (Dupuis), Herman prouve de nouveau son talent, avec son art de la mise en scène, sa palette graphique, ses ambiances et la noirceur de son propos qui met à nu l’âme humaine. Un récit post-apocalyptique.
Ce n’est pas mieux avec « Très chers élus » (Delcourt) où Gueguen, Tronchet et Terier se penchent sur 40 ans de financement politique. Après un tel réquisitoire et cette enquête choc, difficile de rapprocher les élites du peuple…

On se détendra avec la série « Valérian vu par… » : Virginie Augustin se confronte, avec « Là ou naissent les histoires » (Dargaud), à l’univers de Mézières et Christin. Ce dernier signe d’ailleurs le scénario de ce nouveau chapitre et son vieux complice y fait une apparition remarquée.
Enfin, on se précipitera sur « Tours » (Petit à Petit), où une foule de dessinateurs tourangeaux se sont alliés pour raconter, de Saint-Martin à la Révolution, l’histoire de notre ville. Passionnant et hyper bien documenté !  Hervé Bourit

LA SERIE
DAHMER

Sorti le 21 septembre dernier sur Netflix, « Dahmer » s’est rapidement hissé en tête des fictions les plus regardées sur la plateforme. Créée par Ryan Murphy – mister American Horror Story – elle retrace le parcours du serialkiller Jeffrey Dahmer, alias le Cannibale du Milwaukee. Mieux, elle est portée à bout de bras par un Evan Peters terrifiant, dont la prestation convaincante est impossible à prendre en défaut.

Précis dans sa reconstitution (l’épisode sur le procès est glaçant de réalisme), « Dahmer » surligne également à quel point la police a failli dans cette affaire. Jamais racoleuse, privilégiant le psychologique, la série prend aux tripes de bout en bout. Littéralement.
A.G.

Horoscope WTF du 5 au 11 octobre 2022

Et c’est reparti pour une petite dose d’astrologie. Toutes les vérités sont bonnes à dire, et elles sont dans l’horoscope de tmv.

Bélier

Amour

Ne perdez pas votre temps
avec les Balances. Ils ne vous aiment que
pour votre pognon et votre postérieur
gracieux.

Gloire

Vous êtes autant respecté(e)
qu’une dinde le soir de Thanksgiving.

Beauté

…………… [écrivez le compliment qui
vous ferait plaisir, vu que vous râlez toujours
que l’horoscope est trop vilain avec
vous]

Taureau

Amour

La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.

Gloire

La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.

Beauté

La frustration sexuelle donne
l’impression de lire trois fois la même
chose.

Gémeaux

Amour

Sale semaine, parce que tout,
tout, tout est fini entre vous, tout, vous
n’avez plus la force du tout, tout, d’y
croire et d’espééééreeeer.

Gloire

Achetez-vous un Bescherelle et
retenez que les Si n’aiment pas les Rais.

Beauté

Et Lassie n’aime pas votre raie.
Mais ça, c’est une autre histoire.

Cancer

Amour

On dit que les yeux sont le
miroir de l’âme. Chez vous, c’est plutôt
le frigo.

Gloire

La fin du monde est prévue
samedi 12 juin 2039. Mais vous ne vous
en apercevrez pas, puisque vous serez
bourré(e) comme tous les samedis.

Beauté

Grattez-vous les croûtes.

Lion

Amour

Le sachiez-tu ? Victor Hugo
a intitulé son livre « Les Misérables »,
après avoir vu qui étaient les ex des
Lions.

Gloire

En verlan, Lion donne Noil.
Et en changeant une lettre, on obtient
Noël. Soit le jour où vous vous rendrez
compte que, comme tout un chacun,
vous êtes inutile sur Terre

Beauté

Une récente étude lituanienne
montre que sur vos réseaux sociaux,
les « likes » sur vos photos ne sont dus
qu’à vos amis qui connaissent votre ego
fragile.

Vierge

Amour

Sauvez la planète, faites
l’amour à un(e) hippie.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes comme le H de hôpital. Vous ne
servez à rien.

Beauté

Il faut savoir rire de tout. Surtout
de votre physique.

Balance

Amour

Une récente étude hongroise
indique que l’infidélité fait grossir. (on
vous laisse passer sur la balance)

Gloire

« Sur la… BALANCE » ! EN
PLUS VOUS ÊTES BALANCE. SAI
RIGAULO HIN KESSKON RIGAUL !

Beauté

Foutu pour foutu, tentez la
p’tite cure de Botox.

Scorpion

Amour

Ouuuuh y a clairement baleineau
sous gravillon avec la personne qui
se trouve à gauche de vous…

Gloire

(de toute façon, vous bouffez
à tous les râteliers. Le Scorpion est lubrique)

Beauté

Et lubrique rime avec « brique ». Ce que vous prendrez
par malchance sur la tête dimanche
prochain. (pas grave, puisqu’esthétiquement, vous  vous rapprochez du parpaing)

Sagittaire

Amour

En amour, vous vous comportez
comme des tourtereaux, mais
vous êtes surtout aussi gonflant(e)
qu’un pigeon.

Gloire

En parlant pigeon, c’est votre
surnom dans la vie professionnelle…

Beauté

… Mais on voulait pas balancer
hein ! (bon ok, c’est la personne
à votre droite qui a commencé à vous
surnommer ainsi)

Capricorne

Amour

Vous êtes à l’amour ce que
la pizza à l’ananas est à la gastronomie.
(ET VLAN DANS LES DENTS)

Gloire

Vous faites les prudes en
société, mais on sait très bien ce
qui se cache dans votre historique
Google…

Beauté

Votre ressemblance avec
Philippe Etchebest se fait de plus en
plus troublante.

Verseau

Amour

Petit complexe d’Oedipe qui
vous empêche d’avancer. Mais on ne
vous en veut pas, vous êtes Verseau.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes aussi lent(e) qu’une saison de The
Walking Dead.

Beauté

Pas de chance. L’été n’a pas
changé votre peau de poulet.

Poissons

Amour

Moi au moins, je vous aime. Et
un sur 7,7 milliards, c’est déjà pas mal.

Gloire

Les Poissons sont nuls et n’arriveront
pas répéter 10 fois d’affilée
« l’abeille coule ».

Beauté

Poissons, ça rime avec morpion.
ET COMME DE PAR HASARD,
on a du mal à se débarrasser de vous.

Horoscope WTF du 21 au 27 septembre 2022

Cette semaine, ce sont les Poissons qui prennent cher dans l’horoscope WTF de tmv. Pourquoi ? Parce que.

Bélier

Amour

Tout finit par une rupture. Allez
A+ !

Gloire

L’alignement de Vénus et de l’étoile
polaire vous rappelle que cela fait 283 jours
que vous n’avez pas eu de bonne idée.

Beauté

Vous allez vous inscrire à la salle
de sport pour cette rentrée. Ce qui n’a aucune
crédibilité, puisque vous n’irez jamais.

Taureau

Amour

Pas d’inquiétude. Tel le kebab, vous
aussi vous trouverez votre broche un jour.

Gloire

« L’art de la réussite consiste à savoir
s’entourer des meilleurs », disait Kennedy. Pas
d’pot, vous n’êtes entouré(e) que de boulets.

Beauté

Votre carrure de panini vous incite
à reprendre le sport.

Gémeaux

Amour

Essayez l’accent belge quand vous
faites l’amour ; ça rajoutera du piment à votre
vie.

Gloire

Vos ennemis essayent de vous mettre
des bâtons dans les roues. Mais tout va bien,
car par chance, vous n’êtes pas une voiture.

Beauté

Gémeaux rime avec « sent le chameau
». Si ça c’est pas une coïncidence…
#NousSachons

Cancer

Amour

La vache, à ce stade, c’est carrément
la famine pour vous !

Gloire

Bonne nouvelle, vos parents gagneront
au loto cette semaine. Mais vous renieront
dans la foulée. Désolé.

Beauté

Maux de tête en ce moment.
Consultez un médecin. (ou arrêtez de picoler)

Lion

Amour

Lors des moments coquins, votre
expressivité de bulot shooté sous Lexomil
vous porte préjudice.

Gloire

Aucune idée et je m’en contrefous 🙂

Beauté

Court sur pattes, crinière épaisse,
pelage fourni : pas de doute, vous êtes un
poney.

Vierge

Amour

Vous allez lui donner les 38 secondes
de sexe les plus folles de sa vie. C’est
bien, on est content pour vous.

Gloire

Pfeuh, les coups bas de vos ennemis
vous glissent dessus…

Beauté

… Ce qui est normal, vu que votre
peau est toute grasse. Beh.

Balance

Amour

La personne à votre droite vous
dira prochainement « Naaaan, mais tu comprends, j’ai peur de te perdre comme ami(e),
notre amitié vaut plus qu’un simple instant
de tentation, tu vois, tout ça… »

Gloire

Si vous avez passé une semaine
pourrie, n’oubliez pas que celle-ci le sera encore
plus.

Beauté

Votre rire de truie vous perdra.

Scorpion

Amour

Ce week-end, coup d’un soir avec
un(e) fan de Christophe Maé. Sinon, rien à
signaler.

Gloire

Regardez dans le ciel ! C’est un
avion ? C’est un oiseau ? C’est Superman ?
Non, c’est la dignité des Scorpions qui s’envole !

Beauté

Vous êtes bien trop sexy pour ce
monde. Laissez un peu de chance aux autres.

Sagittaire

Amour

Votre avenir sentimental est à
l’image de votre transit intestinal : totalement
bouché.

Gloire

Il n’y a que deux inventions du
démon sur Terre : les trottinettes électriques
et les Sagittaires.

Beauté

Par chance, vous êtes la plus belle
personne de toute cette fichue planète. (hop,
bien rattrapé)

Capricorne

Amour

Bonne nouvelle ! Netflix va vous
contacter pour réaliser une série sur votre
vie amoureuse palpitante. Qui n’aura donc
que 3 épisodes.

Gloire

Les Sagittaires vous détestent. Détruisez-
les !

Beauté

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grfhtr 9048

Verseau

Amour

Regardez votre parcours amoureux
et vos ex, et constatez à quel point vous avez
des goûts étranges…

Gloire

La constellation du Macron vous
rappelle qu’il vous suffirait de traverser la rue
pour trouver du boulot.

Beauté

Vos défauts vous vont si bien…
qu’on ne voudrait pour rien au monde les
partager avec vous.

Poissons

Amour

Période de rut pour les Poissons
qui, du coup, choisissent vraiment
n’importe qui comme partenaires. (un
peu comme d’habitude en fait)

Gloire

Force est de constater que vos
références sont davantage Marc Dorcel
que Marc Levy.

Beauté

Vous avez un bras plus musclé
que l’autre. On se demande bien pourquoi,
hin hin hin…

Chroniques culture : complotistes en comics, Machine Head, le chaos de Woodstock et le coin BD

Cette semaine, on a adoré le tome 2 de Department of truth, comics renversant, sans oublier un paquet d’autres BD dont celle de Véropée revisitant les Fables de La Fontaine. Pour le reste, on se nettoie les esgourdes avec le nouvel album de Machine Head et on fait un voyage dans le temps avec Woodstock 99 !

LE COMICS

DEPARTMENT OF TRUTH – TOME 2

On l’attendait de pied ferme, ce tome 2 ! (lire ICI) Pour cette suite, James Tynion IV et Martin Simmonds transforment l’essai, et de nouveau avec brio. Plongée infernale dans les thèses complotistes, Department of truth confirme son intelligence folle en balançant son lecteur à la frontière de la paranoïa.

On y retrouve le personnage Cole Turner, intégré au Département de la Vérité, assailli par le doute au fur et à mesure que les tulpas – ces formes tangibles créées par les sphères complotistes – s’incarnent dans le monde réel. Brillamment raconté, toujours emmené par un trait et un graphisme époustouflants, ce volume 2 pousse les curseurs encore plus loin, incorpore une dose d’ésotérisme, brouille les pistes et retourne la tête.

Un comics audacieux, compliqué, mais terriblement génial.

Aurélien Germain


LE DISQUE

MACHINE HEAD – ØF KINGDØM AND CRØWN

On appelle ça un retour en force… Machine Head revient ici par la grande porte, après un « Catharsis » plus que moyen. Cette fois, avec « Øf Kingdøm And Crøwn », la troupe à Robb Flynn distribue les mandales par paquet de douze.

Retour aux fondamentaux avec un morceau à tiroir pour débuter (l’excellent « Slaughter the martyr » et ses 10 minutes au compteur) et une tripotée de pépites thrashy et groovy à souhait (au hasard, la tempête sonore « Becøme The Firestørm » qui ne laisse pas indemne).

Grondant de colère, rageur et épique, ce disque sait toutefois se montrer nuancé et tout en maîtrise. Du metal musclé et costaud comme pas deux : Machine Head is back !

A.G.


À (RE)VOIR

CHAOS D’ANTHOLOGIE : WOODSTOCK 99

Mi-juillet, Netflix profitait de la torpeur estivale pour raviver les souvenirs de Woodstock 99, édition maudite du festival mythique. Au menu de ce qui se voulait un prolongement des belles années hippie (mortes, soit dit en passant, dès ‘69 avec la Manson Family) ? Chaleur écrasante, eau à 4 $, insalubrité, foule surexcitée voire quasi camée, agressions sexuelles, incendies et émeutes.

Le docu, signé Jamie Crawford, retrace en 3 épisodes comment le festival a viré au drame et s’est auto-dézingué (la cupidité édifiante de John Scher) en préférant la « money » au « flower power ». Un retour dans le temps passionnant ; idéal aussi pour revoir les prestations d’un KoRn au sommet de sa gloire, des Red Hot à poil et survoltés ou d’un Limp Bizkit apocalyptique.

A.G

LE COIN BD

LE RENARD, LE CORBEAU & TOUS LEURS POTOS

Impossible de faire comprendre un traître mot des Fables de La Fontaine à votre petit Jean- Eudes ? Cet ouvrage devrait vous aider ! Dans « Le Renard, le corbeau & tous leurs potos » (éd. La Boîte à Bulles), la Tourangelle Véropée revisite l’œuvre de La Fontaine avec humour et en la traduisant à coup de verlan, d’expressions d’aujourd’hui et autres anglicismes.

On y retrouve ainsi, par exemple, un corbeau qui parle de son « boss qui va faire un bide avec ses idées toutes claquées », tandis que le renard, opportuniste et machiavélique, le flatte un poil trop, vu que « dans l’vrai biz, pas d’pitié ». Une BD mignonne, maline, qui a également la bonne idée d’y incorporer les fables originelles.

A.G

LA SELECTION DE LA SEMAINE

« L’Homme à la tête de lion » (éditions Sarbacane) est la nouvelle pépite de Xavier Coste, avec cette histoire située dans le monde des bêtes de foire, de ces monstre chers à Ted Browning et son « Freaks ». Un récit âpre et prenant sur 208 pages.

Autre récit envoûtant, la nouvelle aventure de Corto Maltese, « Nocturnes Berlinois » (Casterman), démontrant une fois de plus le talent de Pellejero et Canalès. Se fondant dans l’univers de Pratt, en gardant leur propre identité, ils nous transportent dans un Berlin en 1924 au bord du gouffre.

L’intérêt ne faiblit pas non plus avec le T12 de Châteaux Bordeaux « Le Sommelier » (Glénat) où le scénario de Corbeyran et le dessin de Espé enchantent. Résultat ? Un polar viticole, une saga familiale et un thriller captivant.

Quelle sacrée découverte, cet Arthur Levrard ! L’auteur nous fait tordre de rire à chaque page avec ce « Brouhaha » (Delcourt) proprement infernal. Pas de limites pour ce nouveau prince de l’humour pince-sans-rire !

Enfin, on salue le génial mais trop méconnu Jean-Claude Gotting qui revient avec ce « Version originale » (Vertiges Graphiques). Dans un jeu graphique subtil, il partage son amour du cinéma à travers un dispositif de lecture bluffant, entre réalité et fantasmes.

Hervé Bourit

Horoscope WTF du 14 au 20 septembre 2022

La terrible épreuve du mercredi : l’heure de l’horoscope WTF à la sauce tmv. Bon courage !

Bélier

Amour

Les Gémeaux vous détestent
(bastooooon !)

Gloire

Le Covid, l’Ukraine, la canicule… et
maintenant, vous qui vous mettez à chanter !
Les malheurs s’enchaînent.

Beauté

Faut toujours garder espoir. Même
à votre âge.

Taureau

Amour

Sale semaine pour les Taureaux
qui se rendront (enfin) compte qu’ils sont le
signe le moins aimé de la planète.

Gloire

On apprend de ses erreurs. Et vous
en faites tellement, ça tombe bien.

Beauté

Vous marchez comme un gnou
sous laxatif. Soyez moins stressé(e).

Gémeaux

Amour

Vous doutez de vos sentiments.
Ce qui est normal avec un cœur de pierre
comme le vôtre.

Gloire

Les années 50 ont téléphoné : elles
aimeraient récupérer votre mentalité.

Beauté

D’après un sondage Ipsos, 78 % des
Tourangeaux estiment que vous êtes gaulé(e)
comme un pouce

Cancer

Amour

Tchou tchouuuu, le petit train du
célibat va arriver en gare !

Gloire

Plaquez tout pour devenir le ragondin
que vous avez toujours rêvé d’être…

Beauté

Parlant ragondin, votre ressemblance
avec ce rongeur de la famille des
Echimyidae est fort troublante.

Lion

Amour

Libido en
berne cette semaine. Heureusement
que vous simulez très bien.

Gloire

On ne sait toujours pas si
vous êtes un génie incompris ou juste
simplement à la ramasse.

Beauté

Incroyable mais vrai. Vous
allez vous réincarner en boudin de porte.

Vierge

Amour

C’est sympa votre fétichisme bizarre,
mais va falloir arrêter de mettre des
doigts dans l’oreille de vos amis, merci.

Gloire

Bon anniversaire aux Vierges qui
fêtent leur anniversaire cette semaine. (même
si on ne vous aime pas trop)

Beauté

Tic, tac, tic, tac… Votre dignité
s’échouera sur un trottoir rue Colbert avant
dimanche.

Balance

Amour

Ne pas avoir de Balance dans sa
vie est aussi douloureux que de se couper le
doigt avec une feuille de papier.

Gloire

Vous allez rencontrer votre double
venu du futur. Il vous annoncera des choses
pas très fifou. (indices : Cyril Hanouna, cravache,
slip kangourou)

Beauté

Oui, mais seulement à l’époque.

Scorpion

Amour

Cupidon vient de démissionner,
il en a marre de vos conneries…

Gloire

Tut tut les rageuuux ! C’est le moment
de se rendre compte que Scorpion est
le meilleur signe (après Balance, bien sûr).

Beauté

Scorpion, ça rime avec constipation.
(bonne chance pour ce week-end)

Sagittaire

Amour

Avez-vous remarqué à quel point
tout le monde vous drague ? Normal, vous
êtes Sagittaire, donc extraordinaire.

Gloire

(mais vous avez aussi un gros paquet
de thunes et de belles fesses, ça aide)

Beauté

Sympa, votre ressemblance avec
un hibou à force de faire la gueule

Capricorne

Amour

Saturne et Vénus prédisent un
bon gros bordel dans votre vie sentimentale

Gloire

Sur l’autoroute du second degré,
vous êtes visiblement resté(e) bloqué(e) au
péage

Beauté

Vos cheveux brillent ! Nouveau
shampoing ? Non, ils sont juste gras.

Verseau

Amour

Vous êtes le sèche-mains de
l’amour. Ça chauffe à fond au début, puis ça
finit au bout de 15 secondes.

Gloire

Gros gros clash prévu avec un(e)
Capricorne (qui, de toute façon, est le pire
signe sur Terre)

Beauté

N’hésitez pas à donner le nom
de la marque de vos valises sous les yeux.

Poissons

Amour

Votre cœur ressemble au frigo
de l’astrologue de tmv : froid et complètement
vide.

Gloire

Actuellement, vous êtes aussi utile
qu’un peigne pour un chauve.

Beauté

« C’est un petit pas pour l’Homme,
mais un grand pas pour l’humanité. » (vous,
quand vous arrêterez enfin de ronfler comme
un porcinet)

Horoscope WTF du 7 au 13 septembre 2022

Nouvelle semaine, nouvel horoscope et nouvelle dose de prévisions astrologiques 100 % véridiques.

Bélier

Amour

Uranus est
sous l’impulsion de l’étoile polaire en
5e décan. Ce qui signifie que votre semaine
amoureuse sera toute pourrie.

Gloire

L’automne approche. Les
feuilles vont tomber et s’échouer au sol.
Comme votre dignité samedi soir.

Beauté

Quand on vous parle, vous
avez l’expressivité d’un pigeon.

Taureau

Amour

D’après une récente étude, la canicule
de l’été 2022 était en fait due à votre
libido on fire (coucou les baraques à frites)

Gloire

Triste mais vrai, vous êtes du genre
à écrire « comme même » et « ils croivent »

Beauté

Graou, vous êtes tellement mignon(ne) et délicat(e) que vous rotez des
fleurs <3

Gémeaux

Amour

Etonnant mais vrai, vous aurez
l’embarras du choix, puisque tout le monde
vous désire et vous veut.

Gloire

Vous avez foi en l’avenir. Mais
l’avenir n’a pas foi en vous. Bisou.

Beauté

Le sachiez-tu, la vraie citation
de Jean-Paul Sartre dit en réalité : « L’Enfer,
c’est les autres et les Gémeaux. »

Cancer

Amour

Utilisez un moyen de contraception.
Ne faites pas la même erreur que vos
parents.

Gloire

Semaine hyper bof, pour un signe
tout aussi bof.

Beauté

On ne dira rien, mais voici un
indice : dans votre prochaine liste de courses,
il y aura un dentier et des couches.

Lion

Amour

Ô joie, la malédiction aztèque
lancée il y a 900 ans sur vous et votre vie
amoureuse s’arrêtera enfin demain.

Gloire

Lundi, vous filerez un coup de
main à un homme-tronc. Ce qui, du coup,
ne servira à rien.

Beauté

Vous êtes comme une vitre super
bien lavée. Très propre, mais totalement
transparent(e) aux yeux des gens.

Vierge

Amour

Le dernier film vu résumera votre
vie coquine du moment.

Gloire

Tout ce qui ne tue pas rend plus
fort. Pourtant, vous êtes vachement faible.

Beauté

Vous participerez à un concours
de lévriers afghans. Pas surprenant avec votre
poil soyeux.

Balance

Amour

Votre pire ex ressurgira de manière
inopinée. Bon courage !

Gloire

Tout le monde s’en fout de ce que
vous racontez. Mais c’est pour ça qu’on vous
aime.

Beauté

Regardez-vous dans un miroir et
constatez à quel point vous êtes la perfection
incarnée. Et aucun rapport avec le fait que
l’astrologue de tmv soit Balance évidemment.

Scorpion

Amour

L’amour arrive à grands pas. Il/
elle chaussera du 47.

Gloire

Vous deviendrez ami(e) avec un
« bobo », qui a créé sa « start-up », et emmène
sa « trottinette ELECTRIQUE », en « tracances
». (un avant-goût de l’Enfer)

Beauté

Coup de folie pour les Scorpions
qui décideront de se faire un tatouage tribal
dans le bas du dos.

Sagittaire

Amour

Sex appeal pour les 2e décans.
Sexe à pile pour tous les autres.

Gloire

Force est de constater que vous ne
baissez jamais les bras…

Beauté

… Ce qui est bien dommage,
puisque vous sentez fort des aisselles.

Capricorne

Amour

L’amour vient frapper à votre
porte ! Mais vous entendez que dalle, puisque
vous êtes sourd(e) comme un pot.

Gloire

Vous avez du mal à voir la vie en
rose. Ce qui est normal, puisque le monde
est noir, triste, terne et que nous allons tous
bientôt mourir.

Beauté

Pas cette semaine.

Verseau

Amour

Les Verseaux sont les plus fidèles
en amour. De parfaits caniches !

Gloire

Aucune. Et ce, depuis votre naissance.

Beauté

Samedi, la gare de Tours sera évacuée
en raison de la présence d’une bombe.
Mais cette bombe, c’est vous (poooh !)

Poissons

Amour

Si vous étiez un plat, vous seriez
une raclette. Car on a tout le temps envie de
vous. MOOOH !

Gloire

Mauvaise surprise cette semaine.
Vous apprendrez que vos parents vous ont
échangé(e) à la naissance.

Beauté

Un passager vous cédera sa place
dans le bus. Vous êtes donc soit enceinte, soit
tout simplement un vieux croûton.

L’horoscope WTF de la rentrée (bref, du 31 août 2022)

D’humeur massacrante à cause de la rentrée ? C’est le moment de prendre sa dose d’astrologie à la sauce tmv !

Bélier

Amour

Dur dur d’être en relation avec
vous. On dirait un couple tout droit sorti de
Confessions Intimes.

Gloire

N’oubliez jamais que les blagues les
plus courtes sont les moins longues.

Beauté

Élu(e) personne la plus sexy de
toute la rue Nationale, le dimanche à 21 h.

Taureau

Amour

Les voies du
Seigneur sont impénétrables, ELLES
AU MOINS.

Gloire

Le sachiez-tu. D’après National
Geographic, la grenouille-taureau s’attaque
à tout ce qui bouge, à condition que
ce soit plus petit qu’elle. Bref, exactement
comme vous.

Beauté

Super chouette, vous allez
être embauché(e) pour jouer dans le film
Flasque & Furious.

Gémeaux

Amour

Pourquoi lire le Gorafi, alors qu’il
suffit de jeter un œil à votre vie sentimentale ?

Gloire

Un artiste de rue vous abordera
cette semaine pour vous dire : « Coucou, tu
veux voir Magritte ? »

Beauté

Vous vous offrirez une séance de
dépressurisation dans un avion, pour faire
péter tous vos points noirs.

Cancer

Amour

Cessez d’accuser votre miroir cassé
pour votre malheur sexuel et remettez-vous
en question.

Gloire

Force est de constater que vous
n’êtes qu’un vieil homoncule. (ah, vous voilà
sur Google, puisque vous ne connaissez pas
ce mot)

Beauté

Un arrêté préfectoral vous imposera
d’acheter un cache-tétons pour le
bien-être de la société.

Lion

Amour

Riez de votre désespoir sentimental.
Il n’y a de toute façon plus que ça à faire.

Gloire

Vous deviendrez l’égérie d’une
marque de préservatifs lors de la prochaine
pleine lune.

Beauté

En parlant de lune, la vôtre est
très mignonne. (clin d’oeil lubrique)

Vierge

Amour

Débarrassez-vous de cette chose
superflue et stressante Et qué s’appelerio votre
partenaire.

Gloire

Elon Musk vous contactera pour
vous envoyer sur Mars. Mais seul(e). Et sans
amis. Comme d’hab, en fait.

Beauté

Les vacances n’ont pas eu l’effet
escompté ; vous êtes gaulé(e) comme un
salami. Ça n’impressionne personne.

Balance

Amour

L’été ne vous réussit pas, vous êtes
lubrique comme un bonobo.

Gloire

Cette semaine, vous resterez vivant(e). Une fois de plus ! Bravo mes petits
mammifères.

Beauté

Harry Potter va vous appeler. Il
aimerait récupérer son balai que vous avez
coincé là où je pense.

Scorpion

Amour

Aaaah, les bonnes « excuses »
des Scorpions… Allez, petite cure de mythoprane,
3 fois par jour.

Gloire

Sympas vos goûts musicaux. On
dirait la Fête de la musique d’un Ehpad.

Beauté

Très joli style vestimentaire en
ce moment. Ça vous donnerait presque l’air
intelligent(e).

Sagittaire

Amour

Votre vie sentimentale ressemble
à un film d’auteur estonien : c’est long, chiant
et il ne se passe rien.

Gloire

C’est un fait : au boulot, vous attirez
les cons. Il suffit de voir les collègues qui
gravitent autour de vous.

Beauté

Faites quelque chose avec vos
dents. Surtout avec une grande gueule
comme la vôtre.

Capricorne

Amour

Impossible de détailler votre semaine.
Voici donc vos mots-clés : cravache,
poney, slip en cuir, mortadelle, Kev Adams.

Gloire

Les gens pensent que vous êtes bête.
Alors que vous êtes simplement vous-même.

Beauté

Les gens pensent que vous êtes
vous-même. Alors que vous êtes simplement
bête.

Verseau

Amour

Vous découvrirez les joies du célibat
d’ici peu : bouffer seul(e), pleurer sur
son triste sort et se gratter les fesses sans
personne qui râle

Gloire

Pas de bol pour vous. Vous apprendrez
dans cet horoscope que vous êtes
la risée du quartier.

Beauté

N’oubliez pas que vous êtes toutes
et tous belles et beaux. Sauf un(e). Mais je
ne dirai pas qui.

Poissons

Amour

Finalement sous la couette, à part
ressembler à un gros lamantin sous Xanax,
vous ne faites pas beaucoup d’efforts.

Gloire

Troublante coïncidence : en changeant
18 lettres à Poissons, on obtient « l’idiot
du village ».

Beauté

Les gens changent de trottoir
quand il vous voient. Posez-vous les bonnes
questions.

Chronique resto : un voyage en Grèce avec la cuisine de Dionysos

Un numéro de tmv spécial été et vacances ? Il fallait bien que notre chronique resto aille aussi en ce sens ! Alors, la rédac’ s’est dit qu’elle allait voyager et partir en Grèce… mais sans bouger de Tours.

Envolons-nous donc du côté de la place Plumereau, avant de bifurquer rue du Dr Bretonneau ! C’est là qu’on a pris notre aller simple pour le pays de Socrate (ou de Nikos Aliagas, c’est selon). Ici, le restaurant Dionysos ravit les papilles de celles et ceux qui ont envie d’une découverte culinaire. Cuisine grecque et tradi à tous les étages, l’établissement joue la carte du fait-maison, que ce soit sur place ou à emporter.

Nous, on choisit de rester dans l’ambiance. On s’installe, pieds sous la table, à jeter un œil au décor bien sympathique. Pour l’entrée, il est évidemment impossible de louper la pita, ce pain grec bien connu. Un délice ! Avec ça, ce sera halloumi, pour une dose de fromage chypriote. Il est grillé au lait de vache, de brebis et de chèvre.

À noter qu’il est aussi possible de tenter des entrées froides, comme le ktipiti (poivron rouge de Florina et yaourt grec) ou le tahini, de la purée de sésame.

Steaks de courgettes, yaourt grec et khoriatiki

Pour la suite, le dépaysement continue ! Elle nous faisait de l’œil, cette nouvelle recette : alors on suit les conseils du chef et on tente le kolokithokeftedes. Très pratique à écrire (*les plaintes pour orthographe grec sont à déposer sur notre boîte mail*), ce plat est populaire sur les îles.

On dévore ces steaks de courgettes pleins de goût et croustillants. Des saveurs encore plus prononcées par l’accompagnement, du yaourt grec et de la khoriatiki, une salade (qu’on aurait toutefois aimé plus conséquente) dans laquelle on retrouve de la féta, des olives de Kalamata, un peu d’huile d’olive, de la tomate et du concombre.

Un bien bon repas donc, passé dans une atmosphère chaleureuse, qui fait voyager. Finalement, seule la pierre de tuffeau de l’établissement nous rappelle que l’on est bien… à Tours et non en Grèce !

Chronique : Aurélien Germain / Photo : Facebook Dionysos


> L’addition : entrées entre 3,50 € et 7 €, sauf la pita à 1,50 €. Plats : comptez 15 € pour le gratin oussaka ou les brochettes. Un papoutsaki (aubergine farcie) revient à 17 €. Les desserts sont à 5 € environ.
> Option végé  (13 et 15 € le plat).
> C’est où ? Au 31, rue du Dr Bretonneau. Ouvert du mardi au samedi, de midi à 14 h et de 19 h à 22 h. Sur place, à emporter click ‘n’ collect (sur dionysostours. fr), livraison.
> Contact : 02 19 03 70 41. Ou sur les réseaux : instagram. com/dionysos. cuisinegrecque et facebook.com/rgdionysos

 

 

Horoscope WTF de l’été 2022 spécial vacances

Pas de sea, ni de sex, ni de sun : pour ces vacances d’été, l’astrologue de tmv vous a concocté un horoscope spécial. Et par chance, personne ne sera épargné. Mais pourquoi est-il si méchaaaant ?

Bélier

Amour

Désespéré(e) comme vous
l’êtes, autant tenter un petit flirt estival
avec un(e) Sagittaire (ouais je
sais, c’est dur).

Gloire

Vous êtes un peu le Penseur
de Rodin. Mais uniquement
quand vous êtes aux toilettes.

Beauté

Force est de constater
que votre ressemblance avec une
Knacki® cet été sera troublante.

L’accessoire de l’été

Une place
de spectacle pour Jean-Marie Bigard.
Votre côté beauf-prout-zizi
n’attend que ça.

 

Taureau

Amour

Arrêtez de faire ces tests de
compatibilité amoureuse avec tel ou
tel signe… Tout le monde sait qu’on
aime les Taureaux juste parce que ce
sont de bons coups.

Gloire

Des fois, la vie, c’est comme
des WC. Il faut savoir tirer la chasse.

Beauté

C’est en regardant vos tenues
vestimentaires qu’on se rappelle que le
ridicule ne tue pas.

L’accessoire de l’été

Une loupe.
Pour chercher votre dignité.

Gémeaux

Amour

Yahouuu bientôt les vacances
d’août : le retour du grand soleil, des
Allemands en short sandalettes et de
votre ex.

Gloire

Tout vous sourit cette semaine
! Même Kim Jong-un. (et soudain,
l’astrologue de tmv disparut de
la planète)

Beauté

Force est de constater qu’au
réveil, vous ressemblez à Michel
Houellebecq.

L’accessoire de l’été

Un rasoir.
Inutile de vous dire pourquoi, Demis
Roussos.

Cancer

Amour

Mois de juillet chaud bouillant,
vos hormones seront en ébullition :
on vous surnommera donc baraque à
frites (comme d’hab, en fait)

Gloire

Une sombre étude lituanienne
affirme que Cancer est le signe astro
sur lequel les pigeons font le plus souvent
caca.

Beauté

Aïe, vos narines ressembleront
à deux puits sans fond. La faute à
vos 38 tests PCR que vous ferez pour
être prêt(e) pour la rentrée.

L’accessoire de l’été

Un string en
cuir. Pour préparer comme il se doit
votre séjour d’été au DONJON.

Lion

Amour

Vous ferez de nombreux
rêves érotiques durant ces vacances. En
cherchant leur signification sur Google,
vous vous rendrez compte que vous
êtes juste taré(e).

Gloire

Vous passerez vos vacances
nu(e), seul(e), à pêcher le saumon sur
un rocher. Et ça, c’est beau

Beauté

Méfiez-vous des Balances. Vos
parents vous remplaceront par l’un(e)
des d’eux, bien plus canon que vous.

L’accessoire de l’été

Un lardon.
Ce qui, esthétiquement, est ce qui se
rapproche le plus de vous.

Vierge

Amour

Saturne entre dans votre
champ astral avec l’étoile polaire. Aucune
idée de ce que ça signifie, mais
vous serez quand même célibataire
en août.

Gloire

Un enfant nul (pléonasme)
vous tiendra tête en répondant
« NAN ! » à tout ce que vous dites. Et
vous n’aurez aucune répartie. Pleurez.

Beauté

Même un panda sous Lexomil
semble plus enjoué que vous.

L’accessoire de l’été

Un poney.
Pour partir nu(e), sur son dos, vers des
contrées faites de fleurs et de paillettes.

Balance

Amour

La CATA totale ! Vous allez
perdre votre boulot, vos cheveux, votre
amour-propre, les gens vous lanceront
des cailloux et… oh non pardon, c’était
pour les Poissons, ça !

Gloire

Les gens aiment beaucoup
parler avec vous. Cela leur permet de
se rendre compte que leur vie n’est pas
aussi pathétique que la vôtre.

Beauté

Vous êtes comme André Rieu.
Vous ne vieillissez pas.

L’accessoire de l’été

Un préservatif,
pour vous protéger. C’est à cause d’imprudents
qu’on se retrouve maintenant
avec des stars de téléréalité.

Scorpion

Amour

Vous devrez choisir entre Julien
Lepers et Christine Boutin pour
passer une nuit. Cruel dilemme.

Gloire

Sur la route des vacances, vous
vous embrouillerez avec un automobiliste
après lui avoir crié « je te conchie,
dindonneau ! ».

Beauté

En changeant 3 lettres à Scorpion,
on obtient « excès de sébum pour
cet été ». Voilou.

L’accessoire de l’été

Un petit fouet.
Parce que ouuuuh vous avez été très
vilain(e)…

Sagittaire

Amour

Vous êtes le Mélenchon des
coquineries : toujours insoumis(e).

Gloire

Si vous arrivez prononcer 5 fois
de suite le mot allemand le plus long
« Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz »,
l’équipe de tmv vous offrira un verre.

Beauté

Sur la plage, on vous confondra
avec de la mie de pain.

L’accessoire de l’été

Un corbeau.
Annonciateur de la fin des temps. (ah
oui, au fait, c’est prévu pour le 28 août,
à 14 h 39)

Capricorne

Amour

Les Capricornes sont cool, doux, aimants et aimés, ils sont parfaits
et majestueux…

Gloire

… AHAHA on déconne, les Capricornes
sont juste comme les autres,
à vouloir un horoscope sympa qui les
flatte, alors qu’ils ne sont rien.

Beauté

Le « summer body » est une
connerie sans nom. Encore un truc inventé
par un Capricorne…

L’accessoire de l’été

Un cache-tétons.
Les vôtres ressemblent à du salami.

Verseau

Amour

L’amour n’attend pas. Ce qui
tombe bien, puisque vous êtes de toute
manière toujours à la bourre.

Gloire

Oh bah l’important, c’est d’y
croire, comme disait je sais plus quel
mec barbu. Disons, euh, Platon.

Beauté

Votre carrure de tranche de
massepain fera quelques jaloux/ses
cet été…

L’accessoire de l’été

Du déodorant.
Car vous n’en avez visiblement toujours
pas compris l’utilité…

Poissons

Amour

Vous aurez des nouvelles de
votre ex qui a un Q.I de poireau. Mais
vous aimez les légumes.

Gloire

Conseil d’ami, ne lisez pas la
partie « Amour » de l’horoscope des
Balances. Kissou.

Beauté

Les Poissons seront les plus
sexy de tout l’été. (on dit ça, car vous
êtes le dernier signe qu’on rédige et on
n’a plus d’idées)

L’accessoire de l’été

Un téton de poche. Car vous allez perdre l’un des
vôtres sur la plage cet été, ce qui est
tout de même assez con.

Chroniques culture : Nova Twins, la sélection BD, Chabat sur Netflix et Prix Maya

Cette semaine, on se met « Supernova » des Nova Twins dans les oreilles, tout en lisant notre sélection BD, avant de jeter un œil aux lauréat(e)s du Prix Maya à Tours et d’avoir la petite info Netflix sympa…

LE CD

NOVA TWINS – SUPERNOVA

Retour en force du duo Amy Love (guitare) et Georgia South (basse) ! Le duo londonien vient nous mettre une petite claque derrière la nuque avec l’excellent « Supernova », album coup-de-boule qui a le culot de mélanger tous les genres, sans verser dans l’opportunisme musical ou le grand n’importe quoi.

Rap et hip hop, électro, gros rock costaud, tout y passe et les Nova Twins passent tout ça au shaker pour accoucher d’un disque accrocheur au possible, mélodieux et mélodique, rageur et rythmé, tranchant comme une lame de rasoir. Les baffes s’enchaînent (« Toolbox » fera un malheur en live), portées par une basse vrombissante qui remue les tripes. Un album tout en contraste, 100 % réussi.

Aurélien Germain

La sélection BD

On a adoré la nouvelle série d’Eric Stalner, Bertille& Bertille, quiavec « L’ÉtrangeBoule rouge » (éd. Grand Angle) propose un duo iconoclaste entre un policier et un jeune bourgeoise, confrontés à un phénomène paranormal. Le dessin est superbe et le scénario bluffant, avec une résonance à l’actualité.

Avec « Le Serpent à deux têtes » (Soleil), Gani Jakupi démontre l’étendue de son talent en nous emmenant aux prémices de l’histoire de l’Australie avec un récit troublant sur ce qui fait l’identité d’un homme. Un roman graphique saisissant. Henriet et Yann continuent de nous entraîner sur les traces de l’aviatrice Bessie Colman avec ce Black Squaw, dont le T3 « Le Crotoy » (Dupuis) livre une aventure originale entre récit historique et aventure d’aviation.

« BFF » (Delcourt) est un récit complet signé Cadene, Safieddine et Fabre, qui nous plonge aux côtés d’une bande d’amis, où le mensonge et la dissimulation semblent être la règle. Soit 256 pages sur notre société contemporaine, ses affres et ses tourments. On terminera avec le tome 2 d’Idéfix et les Irréductibles, « Les Romains se prennent une gamelle » (Albert René), bourré d’aventures trépidantes, illustrées par Penech et Bastide.

Hervé Bourit

PRIX MAYA  : LES LAURÉATS

Le 18 juin dernier, se tenait à Tours la Vegan Place et avec elle, son prix littéraire animaliste. Le Prix Maya – son petit nom – a sacré Sophie Hénaff, pour le roman « Voix d’extinction » ; Marie Pavlenko et Camille Garoche, pour le livre jeunesse « La Plus belle du monde » ; et Badger pour la BD « Des graines et du boudin ». Le jury était notamment constitué de Camille Silvert, Sophie Wyseur et Audrey Jougla.

A.G.

> facebook.com/prixmaya

NETFLIX : CHABAT ET ASTÉRIX

Ça y est ! Alain Chabat a bouclé l’écriture des cinq épisodes du « Combat des chefs », une mini-série d’animation 3D, adaptée de l’album d’Astérix. Cette production sera diffusée sur Netflix et remet mister Burger Quiz dans la marmite, vingt ans après son cultissime « Mission Cléopâtre ». Pour cette série, Chabat collabore avec Benoît Oullion qui écrivait également les sketchs de Burger Quiz, justement, et Pierre-Alain Bloch, cocréateur de « Avez-vous déjà vu… ? ». Est-ce qu’on attend ça avec impatience ? Oh que oui !

A.G.

Eté 2022 : Notre petit guide des festivals en Touraine

Gros dossier cette semaine, dans notre numéro 420 de tmv : on vous a préparé un bon petit programme des festivals à faire, en Indre-et-Loire, histoire d’apprécier votre été comme il se doit.

Enfin ! Après deux étés quand même assez perturbés, c’est le grand
retour de la vraie saison des festivals. Et l’Indre-et-Loire ne manque pas
de ressources en la matière. Pour tous les goûts et dans toutes sortes
d’endroits, des grandes affiches à la programmation la plus pointue, tout le
monde peut y trouver son bonheur.

Il est temps de retourner flâner au vent de nos festivals et, pour vous y aider, on vous a concocté un petit guide (non-exhaustif) des temps forts de notre été tourangeau.

Découvrez le programme dans notre numéro 420 de tmv, à télécharger JUSTE ICI !

 

On a fait un tour au temple du burger : le Tatoué Toqué

C’est devenu une adresse incontournable à Tours, et plus particulièrement à Tours Nord : on a goûté aux fameux burgers du Tatoué Toqué !

Elle a ouvert ses portes il y a tout juste un an et demi (oui, vous avez bien compté, c’était en plein confinement) et l’adresse fait déjà figure d’institution. On exagère à peine.

Nous arrivons sans réservation et, à la petite mimique de la personne qui nous accueille, nous comprenons que ce n’était pas la meilleure idée du siècle. Coup de chance, il y a tout de même une table pour nous. Il faut dire que l’endroit et surtout son chef Benoît Sanchez, ont pas mal fait parler d’eux, ces derniers temps.

À l’automne 2021, il décrochait le titre de meilleur burger au Sirha de Lyon et décidait, dans la foulée, de partir représenter la France au Mondial du burger, à Dallas. Une aventure finalement contrariée par le Covid et, surtout, par la douane américaine. Tout ça pour dire que nous sommes ici dans ce qui est devenu, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le temple du burger gastronomique à Tours.

Une dizaine de burgers et une carte régulièrement modifiée

À la carte, qui change tous les trois mois, une petite dizaine de burgers auxquels s’ajoute la recette du moment (en vigueur pendant deux semaines). Parmi les intitulés qui fleurent bon les années 80 (on y reviendra…), notre choix se porte sur un Porky te Vas, à l’effiloché de Roi Rose, avec confit d’échalotes, pickles et roquette. Le tout est servi avec une généreuse portion de pomme de terre façon chips et une salade céleri-betterave. Les goûts sont francs, c’est gourmand, original… et copieux.

Benoît Sanchez a travaillé dans de nombreux et excellents restaurants gastronomiques et il compose ses recettes comme on invente un plat. Pour la réalisation, il a la même exigence. Tous les matins, il se lève aux aurores pour confectionner lui-même son pain, préparer ses viandes, ses pickles et ses sauces. Il sélectionne avec soin ses produits, en local autant que possible et de saison, bien sûr.

Pas la place pour un dessert, en ce qui nous concerne, mais le temps pour une petite flânerie dans le restaurant. Benoît est un fan de pop culture et des années 80. Il y a là, des pièces de collection qui agissent sur certains comme de véritables machines à remonter dans le temps. Ah, ces jolis bonbons chimiques dans un présentoir Goldorak…

Matthieu Pays


> L’addition : burgers de 15,50 à 19,90 €. Deux plats de viande dans les mêmes prix et une salade à 14,90 €. Pour les desserts, comptez de 5,20 € pour la glace à 8,50 € pour la tartelette citron nougat.
> C’est où ? Au Centre commercial de l’Horloge (16, rue du Maréchal-Joffre), à Tours Nord. Ouvert le lundi, de 11 h 30 à 14 h et du mercredi au samedi, de 11 h 30 à 14 h, de 18 h 30 à 21 h. Dimanche, de 11 h 30 à 14 h.
> Contact : Tél. 02 34 53 53 39. Sur la page Facebook Le Tatoué Toqué ou le site internet letatouetoque.fr + Instagram Restaurant Le tatoué Toqué

 

Hellfest 2022 partie 2 : chiffres fous et marathon du metal

Canicule le premier week-end, début sous des trombes d’eau pour le second, avant le retour du soleil ! Mais pas de quoi décourager les festivalier(e)s du Hellfest qui, durant quatre jours supplémentaires, ont pris une nouvelle (grosse) dose de metal. Notre compte-rendu !

Hellfest pluvieux, Hellfest heureux (quand même)

En débarquant de nouveau à Clisson, pour ce deuxième week-end d’affilée du Hellfest, c’est un sublime ciel gris et de magnifiques nuages bien moches qui nous accueillent. Comparé aux 17, 18, 19 juin, la température a chuté de… 20 degrés. Rien que ça. De la canicule qui nous a fait perdre 32 litres de sueur et 10 kg de gras, voici désormais madame Pluie qui s’abat par averses sur le site clissonnais.

Vendredi 24 juin, le jugement est sans appel : la boue aura eu raison de notre première paire de baskets et le soir, nos orteils ressemblent à des Knacki® mouillées. Mais le metal réchauffe.

Des chiffres ahurissants

420 000

Cette 15e édition du Hellfest – on l’a dit – est synonyme de démesure. Sur ces 7 jours, 420 000 festivalier(e)s réuni(e)s pour l’amour du metal (et de la bière, mais chut). Les 350 groupes se répartissent sur 6 scènes, ratissant large en représentant des dizaines de genres musicaux.

Boire un petit coup et manger ? Toujours possible partout sur les dizaines d’hectares du festival.

800 000

Entre 700 000 et 800 000 litres de bière ont été écoulés durant tout ce Hellfest, a estimé Ben Barbaud, big boss du festival. Mais – ô fichtre diantre, malheur ! – c’est 15 % de moins qu’une édition normale, « la faute » à une canicule qui aura poussé les metalleux à préférer l’eau (c’est bien) au breuvage houblonné.

5 000

Le nombre de bénévoles qui ont œuvré tout du long. 3 000 d’entre eux ont même fait les deux week-ends !

900 m2

La taille de la « loge » de Metallica, tête d’affiche de cette 15e édition, d’après le journal Ouest France. En fait, il s’agit surtout d’un mini-village, où s’affaire un staff de 120 personnes, installé exceptionnellement pour ce groupe mythique jamais venu au Hellfest.

300 000

En litres, la quantité de fioul utilisée pour l’ensemble des groupes électrogènes durant cette semaine.

74

C’est l’âge du légendaire ALICE COOPER qui a délivré un concert fun à souhait le vendredi, un spectacle, un vrai de vrai.

Y a pas d’âge pour écouter du metal !

17

En moyenne, le nombre de kilomètres que la team tmv parcourait par jour. (PS : si quelqu’un a une bonne adresse pour les massages de pieds…)

La dose de claques

[Lectrice, lecteur, on te connaît : si tu t’ennuies, tu peux aller en fin d’article pour lire notre baffouille sur la déception de cette édition ou sur le concert magique de Metallica]

Difficile de ne pas trouver son bonheur avec une telle programmation. Celui ou celle qui n’aura rien à trouver à se mettre sous la dent sera condamné à se farcir l’intégrale de Christophe Maé. Une fois de plus, c’était totale régalade.

On retiendra notamment la prestation absolument hallucinante de NINE INCH NAILS. Le groupe de Trent Reznor, que le Hellfest draguait depuis tant d’années, a enfin mis les pieds à Clisson. En mode machine de guerre. Set imparable (« Wish » en deuxième titre, façon pichenette de bûcheron), mur du son qui décolle les plombages, jeu de lumières ultra-réfléchi… La perle noire du metal indus aura mis le Hellfest à genoux.

On attendait de pied ferme, le samedi à 13 h (l’équivalent de 6 h du mat’ quand on est au Hellfest…), HUMANITY’S LAST BREATH. Un nom poétique qui signifie « Le dernier souffle de l’humanité ». Bref, une bonne dose d’optimisme en vue ! Là encore, une bonne baffe des familles, puisque les Suédois ont mis tout le monde d’accord avec leurs rythmiques syncopées et visqueuses, ces guitares sous-accordées plongeant dans les abysses de la noirceur, le tout avec une voix d’outre-tombe qui vous rappelle que oui, la fin du monde est bel et bien pour bientôt.

Humanity’s Last Breath : douceur, poésie et optimisme au Hellfest.

Dans un registre totalement différent, THE RUMJACKS a balancé son punk celtique devant une fosse bouillonnante (coucou, j’ai perdu un pied), riffs sautillants imbibés de Guinness, pour une dose de bonne humeur et un public chauffé à blanc, où l’on a pu dénombrer 12 slammeurs au mètre carré durant tout le show.
Récemment passé par Joué-lès-Tours, IGORRR a pulvérisé la scène malgré un retard de 15 minutes, amputant un set joué à cent à l’heure. Quant à MONKEY 3, le groupe suisse a offert une partition confinant au sublime, avec son stoner psyché sans paroles. Le concert, de toute beauté, s’est fini par l’extatique « Icarus » qui – on l’avoue, moquez-vous – nous a fait couler une larme.

Pas du tout metal, mais diablement superbes, NYTT LAND (du folk nordique très chamanique) et MYRKUR (un set acoustique folk danois) auront permis une bouffée d’air frais pendant ce week-end.

Car avec MIDNIGHT, la température est remontée de quelques degrés : prenez du punk, saupoudrez de speed metal, ajoutez-y trois musiciens encagoulés dont on ne voit pas le visage, et ça donne un concert totalement maboule, finissant sur un public en feu, des cordes de basse arrachées et des types se tapant leurs instruments sur le crâne. Normal.

Midnight, quasi incognito au Hellfest…

Oh, un OVNI !

On ne misait pas grand-chose sur DIRTY SHIRT, mais c’est probablement l’une des prestations les plus remarquées et remarquables de ces dernières années au Hellfest ! Au menu ? Du metal roumain, mâtiné de folklore de Transylvanie, avec 28 (!) personnes sur scène (grosse guitare, flûte, choeurs féminin, violons et autres), pour un joyeux bordel aussi accrocheur que fantasque. En un mot comme en cent : génial.

Et la palme de la déception revient à…

Tu l’attendais, ce moment, où tmv crache son fiel. C’est pourtant avec douleur que l’on écrit ça, car la déception 2022 aura été… GUNS ‘N ROSES. Le groupe mythique de notre adolescence, ce par quoi tout a commencé, « THE truc à voir une fois dans sa vie » comme dirait mamie Guiguitte. D’autant qu’il s’agissait de la formation originale… Las. Si Duff et Slash ont été impériaux, Axl Rose a rendu ces 2 h 30 (interminables) de concert douloureuses, avec un chant aux fraises et des envolées façon canard ramolli coincé dans une porte.

Evidemment, des « Welcome to the jungle » et « Live & let die » sont toujours un orgasme auditif… Mais rien n’y fait, difficile d’entrer dans ce set aux allures de jam entre potes (pourquoi caser une reprise d’ACDC en… 4e morceau ??), desservi par un son brouillon sur certains titres. Bref, on pleure des larmes de sang. Tristesse.

Metallica, en maître sur le Hellfest

Dimanche 26 juin, dernier jour. Plus de guibolles, plus de panards, le corps suintant la bière et les lingettes pour bébé (on n’avait que ça pour se nettoyer, désolé) : mais pas l’temps de niaiser, car c’est à ce moment-là que METALLICA devait marquer le Hellfest au fer rouge. Le groupe légendaire est attendu depuis des années et des années. Ce Graal, Ben Barbaud le convoitait depuis bien longtemps, alors que tous les groupes cultes (Iron Maiden, Kiss et compagnie) sont déjà passés sur les terres clissonnaises.

À ce moment-là, le site est en ébullition. Blindé. Trop. L’orga’ a fait venir de nombreux invités et des milliers de personnes ont acheté un pass 1 jour juste pour le groupe. La circulation se fait centimètre par centimètre et il y a BEAUCOUP trop de monde. Un enfer.

Mais quand l’intro d’Ennio Morricone se fait entendre, tant pis, c’est l’excitation qui reprend le dessus. Les Californiens débarquent enfin à Clisson. Mastodonte musical (plus de 150 millions d’albums vendus dans le monde, dont un « Black Album » à 30 millions…), METALLICA dicte sa loi. Triplé « Whiplash », « Creeping Death », « Enter Sandman » pour débuter (« Bon, on a joué les plus connues, qu’est-ce qu’on peut faire maintenant ? », sourit James Hetfield), petites surprises au menu (« No Leaf Clover » ou le plutôt mal-aimé « Dirty Window »), l’incontournable ballade « Nothing Else Matters » reprise en choeur par 60 000 personnes, ou encore un « Damage Inc. » orgasmique en fin de set…

En deux heures, METALLICA aura prouvé son statut de « star » (même si l’on regrette un petit manque de mise en scène). La preuve, même le ciel s’est illuminé pour lui, avec un feu d’artifice grandiose et XXL pour clôturer cette 15e édition.
Rendez-vous les 16, 17 et 18 juin 2023 pour un retour en Enfer.

Texte, photos et vidéos : Aurélien Germain

Cantine du midi, brunch, afterwork… On a mangé chez Paula, près de la gare

Depuis peu, le quartier de la gare compte un nouveau-venu. Paula a ouvert ses portes rue Charles-Gille : on y est allé pour découvrir leur cuisine du midi.

Ah, ce n’est pas peu dire qu’il y a de quoi faire chez le nouveau-venu de la rue Charles-Gille ! Visez un peu les propositions de Paula : le midi en semaine ? C’est cantine. L’après-midi ? C’est coffee shop. Le week-end ? Brunch. Et pour finir, l’établissement propose aussi des afterworks le jeudi et vendredi. Rien que ça !

On avait déjà un oeil sur l’ouverture de Paula qui avait commencé à faire son teasing sur les réseaux sociaux. Céline et Maxime, les gérants, ont repris le lieu précédemment occupé par Les Frangins. Céline a « toujours eu envie d’ouvrir son propre commerce » et Maxime « est un passionné de cuisine », racontait le couple dans sa campagne de financement Ulule. Résultat : voilà un bel endroit qui a plusieurs cordes à son arc.

De la salade grecque au bun cheddar pastrami

Pour notre part, on a voulu tester la partie restauration (puisque c’est l’esprit de cette rubrique, c’est bien, vous suivez au fond !). Va donc pour un mardi midi, où l’on s’installe sur la petite terrasse au soleil. Avant ça, il faut commander directement au comptoir et prendre son petit plateau comme à la cantine. Pas commun, mais sympa. On a même pu étrenner le système de bipeur/ vibreur qui vous alerte quand le plat est prêt.

Aux fourneaux, Maxime et Alexis s’affairent déjà. On commence par une salade grecque, histoire de prendre un peu de fraîcheur et goûter à de la bonne feta. Ensuite, place au bun cheddar pastrami : c’est du tout bon et très costaud (niveau viande fumée, il y a des étages !), donc on sait qu’on sera rassasiés. Une fine tranche de tomate, de la salade et un peu de sauce complètent le bun. Et pour accompagner l’assiette, une bonne portion de coleslaw. L’ensemble entrée/plat nous revient à 16,50 €, sans compter la bière IPA locale – toutes les boissons sont d’ici – à 5,50 €(*).

Un bon départ, donc, pour Paula qui n’a pourtant que quelques jours d’existence. Une première impression positive qui nous a évidemment donné envie de revenir un dimanche… pour le brunch bien sûr.

Aurélien Germain

(*) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération


> L’addition  : ce midi-là, les deux entrées étaient à 3,50 € pour la salade et 4 € pour l’assiette de charcuterie. Côté plat, 10 € pour les lasagnes et 13 € pour le bun cheddar qu’on a pris. Niveau desserts, comptez entre 3 et 4 € ; de quoi s’en tirer avec un billet de 20 pour un repas complet.

> PAULA, au 33, rue Charles- Gille. Ouvert mardi et mercredi de 8 h à 18 h ; jeudi et vendredi de 8 h à 21 h ; samedi 10 h – 18 h et dimanche 11 h – 16 h. Sur place ou à emporter. Brunch le week-end. Tél. 02 47 61 98 84 ou sur facebook.com/PaulaToursCafe et instagram.com/paulatours_

Horoscope WTF du 22 au 28 juin 2022

Pourquoi ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Toutes ces questions hautement philosophiques ne trouveront pas réponse dans notre horoscope wtf.

Bélier

Amour

C’est cool, les échecs s’enchaînent,
mais vous gardez espoir.

Gloire

Comme disait la philosophe
Afida Turner dans l’émission Carré
VIIIP : « Vous êtes vraiment des never
been washed up ».

Beauté

Aaaaaaah, une bonne tête de
vainqueur, ces Béliers !

Taureau

Amour

Pas besoin de flinguer son
empreinte carbone cet été pour partir
en vacances, on voyage suffisamment
avec vous sous la couette.

Gloire

A cœur vaillant, rien d’impossible.
Mais vous n’êtes pas vaillant et
vous n’avez pas de cœur.

Beauté

La vie est pleine d’imprévus.
Aujourd’hui, tout va bien et demain,
un poney vous mangera le bras. C’est
con, la vie.

Gémeaux

Amour

Yahouuuuu, vous voilà sur l’autoroute
du bonheur. Mais la semaine prochaine,
vous serez sur la départementale
de la dépression.

Gloire

Les 2e décans seront sponsorisés
par Pigeon Gratuit.

Beauté

Arrêtez de gonfler les gens, vous
êtes Impératrice Chichis.

Cancer

Amour

Délicate semaine, lorsque vous
vous apercevrez que vous êtes le fantasme
ultime de tout votre entourage

Gloire

Cancer / symbole du crabe / vous
êtes une pince. COÏNCIDENCE ?

Beauté

Une bien belle carrure de mollusque
; ce qui collera parfaitement à vos
vacances à la plage.

Lion

Amour

La constellation de la Christine
Boutin vous conseille de vous calmer au
niveau des pensées lubriques.

Gloire

Vos ami(e)s sont ridicules. Heureusement
que vous êtes là pour remonter
le niveau.

Beauté

Le sachiez-tu ? Le poulpe possède
9 cerveaux. C’est 9 de plus que vous.

Vierge

Amour

Votre fantasme caché de vous
déguiser en lardon pendant l’acte ne
rassure pas l’être aimé.

Gloire

Ouvrez une cagnotte Leetchi. Pour
vous acheter un peu de dignité.

Beauté

Vous vous prenez pour Mike
Tyson, mais vous ressemblez davantage
à Elie Semoun.

Balance

Amour

Les, gens, qui, voient, des,
virgules, entre, chaque, mot, ne, font,
pas, assez, l’amour.

Gloire

Cette semaine, on fête les Alban,
Audrey, Prosper et Jean-Baptiste. Que des
bons prénoms de loser !

Beauté

(Votre prénom aussi est moche,
mais vous êtes sexy)

Scorpion

Amour

Bientôt les
vacances d’été, l’occasion idéale de
piquer une tête dans la piscine du
célibat. Bisou les Scorpions !

Gloire

Alors ? Comment vont vos
ami(e)s imaginaires en ce moment ?

Beauté

Vous êtes le dindon de
la farce. D’ailleurs, regardez bien,
vous avez aussi le même cou qu’un
dindon.

Sagittaire

Amour

Pimentez votre vie sexuelle.
Parlez-lui en allemand pendant les
préliminaires.

Gloire

A-à-à la queue leu-leu, touuut le
monde s’éclaaaaate… Sauf vous, car vous
êtes juste chiant(e).

Beauté

Ooooh, regardez, un rouleau
de printemps avec des bras ! Ah non, c’est
vous…

Capricorne

Amour

Personne ne vous aime. Mais
boooon, tant qu’on a la santé, comme on
dit !

Gloire

Ne baissez pas les bras. Il vous
reste tant de personnes à décevoir.

Beauté

Épidémie de conjonctivite en
Touraine : normal, vous êtes tellement
canon qu’on se crame la rétine en vous
matant

Verseau

Amour

Vous vous sentez seul(e) ? Pas de
souci : une semaine bien pourrie va vous
accompagner !

Gloire

Grosse surprise cette semaine,
puisque vous apprendrez que vous allez
êtreparent. UnKinderSurprisevousattend.

Beauté

Même Ryan Gosling a un visage
plus expressif que vous.

Poissons

Amour

Vous allez faire un beau voyage,
cet été… UN VOYAGE DANS LA FRIENDZONE.

Gloire

Votre vie professionnelle est
comme la série InspecteurDerrick. Longue
et monotone.

Beauté

Incroyable, mais vrai : vous ressemblez
à un mérou.

Hellfest et canicule : un samedi dans les flammes du festival

Grand retour du Hellfest après la (trop) longue période de restrictions sanitaires ! Le premier week-end (il y a deux éditions en une cette année) aura été chaud, très chaud, plongeant les festivaliers dans la marmite de la canicule. Récit d’une journée dans les chaleurs de l’enfer, pour une édition de tous les records.

420 000 personnes sur 7 jours, 350 groupes et parkings géants

[Instant introduction]

Les métalleux de tout poil l’attendaient avec impatience : cette quinzième édition – anniversaire – du Hellfest se devait d’être grandiose, après 2 ans d’annulation pour cause de Covid et restrictions. Autant dire que Ben Barbaud, big boss du festival, a vu les choses en grand : pour 2022, place à deux éditions réparties sur… SEPT jours ! Au menu ? Plus de 350 groupes, répartis sur deux maxi week-ends gros comme un kebab post-soirée, sur 6 scènes, avec comme point d’orgue la venue de Metallica pour clore l’événement.
On ne vous parle même pas des 420 000 personnes attendues sur cette « 2 éditions en une ».

Pour faire face à l’afflux et éviter le stationnement sauvage dans la paisible bourgade de Clisson (à peine 7 000 habitants habituellement), les organisateurs ont ouvert deux parkings, dont l’un de 35 hectares (l’un des plus grands de France)… qui ont pourtant été rapidement complets dès le vendredi. Résultat : un troisième parking géant ouvrira pour le week-end prochain.

Des chiffres vertigineux qui risquent d’exploser un record devenu mythique au Hellfest : celui du nombre de bières ! Lors de la dernière édition, 440 000 litres de binouze avaient été écoulés. Nul doute que cette double ration de festival devrait faire augmenter la dose…

Chercher de l’ombre : deuxième activité après les concerts au Hellfest.

Sue, sue donc !

On ne va pas vous mentir : ce week-end au Hellfest aura été l’un des plus difficiles en 10 ans de pèlerinage pour notre part. Si le vendredi fut atrocement chaud, c’est le samedi que les flammes de l’enfer ont littéralement léché le site du festival.

Avec pareille météo, le Hellfest n’aura jamais aussi bien porté son nom…

Les 40°C ont été dépassés. Pour le ressenti, on devait plutôt être sur du 666°C. Une fournaise, une vraie. Et ce, dès le matin, les 33°C étant déjà largement de mise. De quoi nous mettre direct dans l’ambiance pour le concert de BRUTAL SPHINCTER (amis de la poésie, bonjour), du grindcore gruik gruik bien gras, fun et stupide, mais parfaitement maîtrisé. Idem du côté de AKTARUM, du folk metal – eux revendiquent l’étiquette « troll metal » – qui a mis l’ambiance dans une fosse déjà bouillante.

Bref, à midi, on avait déjà perdu environ 328 litres de sueur et 2 kg de gras par conséquent.

800 malaises

Le bonheur des brumisateurs géants, commandés en dernière minute…

Coup de chaud ! Alors que le vendredi avait déjà fait quelques victimes (rien de grave, on vous rassure) de l’écrasante chaleur, la canicule a envoyé 800 festivalier(e)s chez les secours, d’après un décompte samedi à  19 h.

Par chance, brumisateurs géants et murs d’eau ont été installés sur le site. Tout comme nos amis pompiers qui auront sauvé la vie de bien des gens dans le public, en les arrosant à coup de lance à canon (11 000 litres d’eau dans le gosier).

Les murs d’eau – ou « arches » – ont sauvé bien des festivalier(e)s…

Oui, mais côté musique ?

Ouais, c’est vrai ça ? Non, parce que malgré les températures infernales (qui, on vous le rappelle, ne sont pas du tout normales pour la saison…), la caliente était aussi et surtout sur scène. A ce petit jeu, les cultissimes SEPULTURA ont gagné haut la main. Pionniers du thrash metal brésilien, le groupe formé en 1984 a déboulé sur scène avec un « Arise » joué pied au plancher, transformant la scène Altar en folie totale et rajoutant quelques degrés supplémentaires (on en avait besoin, c’est vrai). Et on ne vous parle même pas du final composé de Refuse/Resist, Ratamahatta, Roots Bloody Roots. Outch.

Et ce ne sont pas les Norvégiens de KAMPFAR qui ont fait retomber la température non plus, avec leur black metal pourtant froid comme une forêt de Bergen. Dolk, le chanteur, fait le show à lui tout seul, nom du groupe tatoué sur le ventre, vêtu de son éternel perfecto et éructant dans le micro. Derrière, c’est riff guerrier sur riff guerrier, et ça tabasse à la double pédale.

« Tmv, c’est quiiii l’astrolooooogue stupide de ton journaaaal ? » (Aktarum, combo belge de passage le samedi)

Petite surprise, plutôt agréable, du côté de la scène principale où l’on avait loupé l’info de l’annulation des Dead Daisies (la chaleur nous a fait perdre quelques neurones)… mais remplacé par SOLDIER SIDE, un groupe de reprises de System of a down qui, malgré quelques erreurs de jeu et quelques fausses notes (personne n’est parfait, surtout pas nous), retranscrivent très fidèlement la musique des Arméniens. « On espère que vous n’êtes pas trop déçus de tomber finalement sur le System of a down de Wish ! », balancera même le frontman (on salue la vanne). Visiblement non, vu l’ambiance dans la foule ! Des classiques bien défendus et un retour dans le temps aussi agréable qu’une pizza 4 fromages : avouons, on a aimé !

Un petit mot également sur STEEL PANTHER : le groupe qui parodie le heavy metal des années 80 débarque sur scène à 19 h 25, heure à laquelle nous avons perdu 390 litres de sueur supplémentaires (à ce stade, notre ressemblance avec un phoque échoué est frappante).
Le show des Californiens, c’est 2398 vannes en-dessous de la ceinture, un humour « prout-nichons-braguette » beauf et millième degré, mais le public réagit au mélange hard rock et glam, maîtrisé il faut le dire (Satchel, sous les délires, manie très clairement la guitare, technicité y compris). Le tout, avec une énergie contagieuse. Reste que les bonhommes de Hollywood gagneraient à mieux répartir leur set, entre humour et musique (Sauf quand il s’agit, comme ce jour-là, de singer Ozzy Osbourne face à un public hilare. Là, avouons qu’on a BEAUCOUP ri).

Pour le reste de ce samedi, si EINHERJER n’a provoqué chez nous qu’un ennui poli (on est sympas, hein ? Les euphémismes, tout ça), ME & THAT MAN nous a mis la petite claque blues qui va bien (en vrai, c’est de la dark country, mais chut) avec son lot d’hymnes (« Blues & Cocaine » qui a fait chanter tout le chapiteau). Le leader, Nergal, connu aussi pour son groupe de black metal polonais satanique BEHEMOTH (bah ouais, on sait se diversifier dans le metal), a du charisme à revendre et tourne au muscadet alors qu’il fait environ 593049°C. Normal.
Enfin, RIVAL SONS prouve encore à quel point Jay Buchanan est l’un des meilleurs chanteurs du circuit (cette voix, bon sang, cette voix !). On appelle ça une claque.

La Préfecture avait conseillé de boire de l’eau, plutôt que de la bière.

Quand les vikings débarquent

« Le Hellfest, gngngn, de toute façon, c’est que du metal. » Eh bien oui, mais non. La preuve encore cette année, puisqu’un des concerts qui aura le plus dégagé d’intensité en ce samedi aura été celui de SKÁLD. Racontant les vikings et leurs poèmes, utilisant le chant des scaldes et du vieux norrois, à la frontière de la transe chamanique, le groupe, possédé sur scène via ce qu’il appelle des « chants », aura atomisé la scène Temple qui, pour le coup, aura parfaitement porté son nom.

Et ô miracle, c’est à ce moment-là, 23 h passées, que la température baisse et le vent arrive. Un signe de Thor, pour sûr…

Un petit mot pour l’Ukraine…

Impossible de ne pas faire une parenthèse sur un concert qui, certes, n’a pas eu lieu le samedi, mais le dimanche : JINJER a débarqué sur la Mainstage face à parterre surblindé. Il faut dire que les Ukrainiens, menés par l’hallucinante Tatiana Shmayluk, étaient attendus de pied ferme. Leur dernière tournée a été annulée, afin que le groupe prenne soin de sa famille durant la guerre.

Résultat : un show en béton armé et une foule solidaire, arborant drapeaux ukrainiens et même casquettes aux couleurs du pays. Classe, vraiment.

Texte et photos : Aurélien Germain (excepté photo Jinjer : capture écran Arte Concert)


> TMV retourne au Hellfest lors de la partie 2 de cette édition 2022. On vous ramène encore un compte-rendu en bonne et due forme à notre retour. Une fois qu’on aura dormi plus de 23 minutes d’affilée.

 

Chroniques culture : l’album de Birdstone, les Stones sur Arte et le coin lecture

Cette semaine, on écoute l’énorme album des Birdstone, avant de passer au live mythique des Rolling Stones disponible sur Arte, puis de se calmer en lisant Les Maisons vides et Sublimation – Mœurs Musicales.

LE CD

BIRDSTONE – LOSS

Qu’on l’attendait de pied ferme, ce deuxième méfait de Birdstone ! Et disons le de suite : « Loss » est une claque. Une belle. Concentré abrasif de blues rock psyché, le disque de ce trio est impressionnant. On pense tour à tour à un Rival Sons qui copulerait avec Graveyard, le tout saupoudré d’un soupçon de Led Zep’. Côté influences, on a vu pire !

Mais Birdstone les digère habilement et a sa propre personnalité, n’hésite pas à partir en stoner grassouillet, aidé par une basse démente (Edwige à la 4-cordes fait des miracles), avant de balancer un gros riff sabbathien en diable. Dernier argument pour ne pas passer à côté : jetez une oreille (même les deux) sur « Madness », véritable tube qui ne quittera plus votre cervelle. Une claque, qu’on vous disait.

Chronique : Aurélien Germain / Photo ouverture : Guillaume Guérin

LES ROMANS

LES MAISONS VIDES

C’est elle qui a reçu le Prix du roman tmv, pour cette édition 2022 (lire tmv n°417 JUSTE ICI) : Laurine Thizy, 31 ans, est une autrice sur qui il faudra compter ces prochaines années. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire Les Maisons vides (éditions de l’Olivier), son premier roman justement. On y suit Gabrielle, enfant puis jeune fille, une gymnaste attachante et taiseuse. Dans ses poumons ? Des « araignées ».

Elle grandit, s’affranchit, lutte. L’univers de Laurine Thizy est singulier ; la construction du roman, pas commune (l’alternance passé/présent, le narrateur mystérieux…). Puis le puzzle se met en place. Ce livre sur le silence bouleverse, accroche le lecteur, il parle des familles qui se taisent, il parle des secrets. Les Maisons vides est d’une douce poésie, il est porté par une très belle écriture, délicate. Et puis, vient la fin. Un uppercut, un twist final véritablement. De quoi donner une couleur très cinématographique à l’ensemble. Un premier roman plus que réussi.

A.G.

SUBLIMATION – MŒURS MUSICALES

Quel meilleur timing pour parler de ce premier roman de Jessica Apirene que… maintenant ? Dans notre numéro spécial Fête de la musique ? C’est en effet ce 21 juin que paraît Sublimation – Mœurs musicales, une œuvre rendant hommage à la musique. Publié en autoédition, Sublimation raconte un monde devenu stérile, depuis qu’un pesticide étrange a ravagé la planète. Le peuple des Hommes, musiciens dans l’âme, est en voie d’extinction ; ils ne devront compter que sur Pia l’Impitoyable, la dernière… des femmes.

L’autrice, ex-ingénieure qui vit désormais à Noisay, décortique le rapport étroit entre les humains et l’art. Un récit bercé sur le lit de la dystopie. De quoi passionner les amateurs du genre.

A.G.

> instagram.com/jessica.apirene.auteure

VIDEO

ARTE ROCK’N’ROLL

Arte continue de régaler ! Régulièrement encensée pour proposer des concerts en intégrale sur sa chaîne Youtube, la chaîne vient de mettre en ligne, sur son flux Youtube, un live mythique : celui des Rolling Stones, en 2006, sur la plage de Copacabana. Mick Jagger, Keith Richards, Ronnie Wood et Charlie Watts écrasent la scène de leur puissance.

La set list, aux allures de bestof géant, est monstrueuse (« Brown Sugar », « Start me up », « Sympathy for the devil », « Midnight Rambler ») et en face, une toute petite – que dis-je, minuscule – foule : 1,5 million de personnes.

A.G.

Dispo jusqu’au 12 septembre sur Youtube ARTE Concerts.

On a goûté à la cuisine du Matchi, à deux pas de la gare

#ChroniqueResto Le quartier gare revit avec, ces derniers mois, de nouvelles adresses ouvertes. Cette semaine, on est donc allé tester le Matchi, remplaçant de l’ancien Rest’O Quai.

Et une nouvelle adresse dans le secteur de la gare, une ! Ouvert à la mi-mars, le Matchi remplace un établissement bien connu des Tourangeaux dans ce coin-là, le Rest’O Quai. Au 24, rue Edouard-Vaillant, Matchi compte déjà visiblement quelques habitués, d’autant qu’à quelques pas de là, on trouve la SNCF, ou encore les bureaux de la CAF et de la CPAM. Une cantine du midi toute trouvée !

Nous voilà donc en direction de la gare : arrivés devant, l’établissement semble tout petit, mais à l’intérieur, on trouve une belle et grande salle toute en longueur. La déco est sobre, mais moderne et chaleureuse. Surtout, au fond, on trouve une terrasse intérieure très agréable et donc à l’écart du bruit de la rue et de sa circulation. On y fonce direct.

Le service est efficace d’entrée de jeu. Pour la carte, elle change régulièrement. L’ardoise présente un deux entrées, deux plats, trois desserts. Au top. Le prix nous fait tilt, puisqu’un plat seul revient à moins de 10 euros (9,90 € précisément) ! Et un billet de 20 suffit pour la totale entrée, plat, dessert. Une formule à 18,90 €, ce n’est pas cher.

Le repas débute par une crème de courgettes au cumin (l’autre choix était une tartine au chorizo, betterave et parmesan, bien tentant aussi), servie vite. Portion correcte, du goût et du tout-doux en bouche et dans le gosier, ça démarre bien. Pour la suite, le tartare de veau et caviar d’aubergine fait face au dos de cabillaud. Mais c’est le poisson qu’on choisit.

Là encore, la bonne portion est respectée et le chef est généreux sur la sauce (ah, on a rendu l’assiette toute propre !). Pour accompagner le tout, c’est tatin de pomme de terre agata et munster, ce qui passe tout seul. Que du fait maison et un rapport qualité-prix qu’on a trouvé excellent, puisque un duo entrée+plat ne revient qu’à 14,90 €.

Un repas qui s’est très bien déroulé, donc : prix abordables, carte restreinte, petits plats sympathiques, pour un restaurant-bistrot qui l’est tout autant.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi, pour entrée plat dessert à 18,90 €. Plat seul : 9,90 €. Le duo (entrée/plat ou plat/ dessert) affiche 14,90 €.
> C’est où ? Le Matchi se trouve au 24, rue Edouard- Vaillant. Ouvert le midi, du lundi au samedi, et le soir du jeudi au samedi. Fermé le dimanche.
> Contact Tél. 09 86 20 30 60 ou sur les réseaux sociaux : @matchirestaurant sur Instagram et facebook.com/Matchirestaurant

 

Horoscope WTF du 15 au 21 juin 2022

Comme chaque mercredi, voici votre dose d’astrologie. Un horoscope garanti 100 % vérités. (bon ok, presque)

Bélier

Amour

Vous êtes tel un canard sans
tête, courant droit dans le mur.

Gloire

Bien des années après, il
s’avère que vous êtes toujours en train
de chercher Ornicar. Sans l’avoir jamais
trouvé (boulet).

Beauté

Météo France prévoit qu’il
fera très chaud cet été. (normal, quand
on vous regarde oh oh)

Taureau

Amour

On ne toucherait
même pas votre ex avec un
bâton. Et pourtant, c’est votre ex.
Posez-vous les bonnes questions,
gnurf.

Gloire

COMME DE PAR HASARD,
quand on change 328 lettres
à Taureau, ça fait Illuminati poil au
kiki. COMME DE PAR HASARD !

Beauté

Taureau/rototo, c’est du
pareil au même. Débrouillez-vous
avec ça.

Gémeaux

Amour

Soyez la baguette de pain des
relations : contentez-vous des miettes.

Gloire

Dimanche, vous serez attaqué(
e) par un lynx. Ce qui est tout de
même plutôt con en Touraine.

Beauté

Vous êtes plutôt canon pour
quelqu’un qui n’a pas inventé la poudre.

Cancer

Amour

Vous êtes la Élise Lucet de
l’amour : toujours à fouiner et chercher
la m…

Gloire

Après le pipi sous la douche,
vous sauverez la planète en prenant
votre douche à plusieurs. C’est bien.

Beauté

Vous faites la bouche en culde-
poule sur les photos. Mais ça ne vous
rend pas plus joli(e), vous savez ?

Lion

Amour

On dit pas que vous avez
chaud aux fesses, on dit juste qu’on
pourrait faire cuire un oeuf d’autruche
sur votre postérieur.

Gloire

Aucune, vous concernant.

Beauté

Votre petit slip en cuir, une
virée au donjon hot : zoupla, votre
week-end s’annonce caliente !

Vierge

Amour

Vous êtes constant(e) dans l’inconstance.
Et ça, c’est beau.

Gloire

La constellation du Patrick Sébastien
vous voit très haut placé(e) sur l’échelle
de la beaufitude.

Beauté

Que de sex appeal ! Dommage
que vous soyez Vierge, ça casse tout.

Balance

Amour

Vos goûts douteux et votre
désespoir vous pousseront à avoir une
amourette rapide avec un(e) Sagittaire.

Gloire

Le monde irait bien mieux si vous
mangiez des bébés les soirs de pleine lune,
mais booon, forcément vous n’écoutez jamais
cet horoscope. Retournez lire celui de
Femme Actuelle, tiens

Beauté

Fou mais vrai : vous sentez
l’endive au jambon.

Scorpion

Amour

Arrêtez de croquer dans le fruit
défendu. Y en a qui sont morts pour moins
que ça.

Gloire

Sans amis, vous finirez seul(e)
avec vos chats…

Beauté

… Puis ces chats vous mangeront.
Quelle fin bête et triste. A+ pour
une nouvelle dose d’optimisme !

Sagittaire

Amour

Au lit, on vous surnomme
« la girafe ». Car vous êtes un bon cou.
OUAAAAARF.

Gloire

Vous pensez toujours bien faire.
C’est chouette, mais arrêtez de faire tout
court, en fait.

Beauté

L’été approche, mais vous
avez le teint d’un Doliprane. La carrure
également, ceci dit.

Capricorne

Amour

Simuler, à votre âge ? Rooooh…

Gloire

Personne n’ose vous le dire, à part
moi : mais vous chantez faux.

Beauté

Votre caboche est comme
vos poches : vide. (allez vlan, celle-là
elle est méchante, mais je fais ce que
je veux, je suis payé pour)

Verseau

Amour

N’oubliez pas que tout finit toujours
par une rupture ou la mort. Bisou !

Gloire

grprgi’à) »(àç$ gio’u(ç»)’à-)_
rà(ç)_ »’(

Beauté

Oups désolé pour au-dessus,
mon chat a marché sur mon clavier.

Poissons

Amour

Si vous arrivez répéter 10 fois
de suite « Ce chat se sèche au chaud sans
chichis », votre vie amoureuse sera géniale. Sinon, tant pis, vous allez en BAVER !

Gloire

Un test de QI prouvera que vous
n’êtes pas le pingouin qui glisse le plus loin
sur la banquise.

Beauté

Une fois de plus, le mystère
est total avec vous, puisque vous sentez
le basilic.

Dans le quotidien de Jessy Gerin, conservatrice-restauratrice de tableaux

#VisMaVille Jessy Gerin est conservatrice-restauratrice de tableaux et d’objets d’art en bois. Elle vient tout juste de s’installer dans le quartier des arts à Tours, ajoutant à sa palette le métier de copiste.

Un atelier de restauration de tableaux ouvert en pleine rue, ce n’est pas si courant. En général, le conservateur-restaurateur d’œuvres d’art recherche le calme propice à la concentration. Jessy Gerin, qui a connu pendant quatre ans l’effervescence du château de Chenonceau où elle s’occupait des collections et des restaurations en public, se trouvait au contraire trop isolée dans son atelier-domicile de Francueil.

Alors, quand elle a su que le local de la Boîte Noire, rue du Grand Marché à Tours, se libérait, elle a sauté sur l’occasion. Dans cet espace, le public peut se rendre compte de son double métier : restauratrice et copiste de tableaux.

Des toiles inspirées de Rubens, Rembrandt, Vermeer et Picasso s’y côtoient sous sa signature. Jessy Gerin aime tout peindre, « sauf les paysages et le contemporain », selon différentes techniques, découlant des époques, de la cire, à la tempera à l’œuf, en passant par l’huile. Quant à la restauration, « les techniques évoluent beaucoup, explique la jeune femme trentenaire. Elles deviennent très chimiques, comme le solvant appliqué en gel, le travail de plus en plus fréquent avec le PH pour mesurer la réaction de l’œuvre. Il faut régulièrement se former ».

Jessy Gerin voit sa mission de restauratrice comme celui d’une passeuse d’œuvres d’art. « Ce qui m’intéresse, c’est leur sauvetage. Je suis dans la peau du médecin et dans la transmission. On nous amène quelque chose qui est détérioré et notre objectif est de le rendre sain et lisible pendant des années. Que ce soit une œuvre de famille ou une œuvre classée, c’est du patrimoine que l’on transmet selon la même importance. »

Et si ce métier demande une maîtrise totale du geste, l’erreur est toutefois permise. « Dans le code déontologique, tout ce qu’on fait doit être stable dans le temps et réversible. Heureusement il existe des produits qui permettent de reprendre son geste si on était pas dans un bon jour », sourit celle qui maîtrise également la basse dans un groupe de musiciens professionnels.

Jessy Gerin fait ce métier depuis dix ans, après s’être essayée à la coiffure dans les salons de ses parents, en région parisienne. « Ce n’était pas pour moi. Je peignais et dessinais depuis toute petite, c’était ma voie. J’ai repris des études dans une école spécialisée pour cinq ans. » C’est le château de Chenonceau qui lui commande son premier chantier qui la fait venir en Touraine qu’elle n’a pas quittée depuis.

Son activité de conservation-restauration l’occupe en grande partie même si elle compte désormais se consacrer plus à la copie, en ouvrant aussi son atelier à des cours en septembre. « J’ai commencé par enseigner la copie, j’ai envie de m’y replonger. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Chroniques culture : Villa Royale, une tonne de BD et la Touraine à l’honneur

Il y a de quoi lire, cette semaine, entre Villa Royale (ayant concouru au Prix du roman tmv), des livres 100 % tourangeaux et le plein de bandes-dessinées.

LES LIVRES

VILLA ROYALE

L’ouvrage était arrivé sur la seconde marche du podium, lors de la délibération du Prix du roman tmv cette année : il fallait donc bien toucher un mot sur ce sublime « Villa Royale » (éditions Gallimard) ! Signé Emmanuelle Fournier-Lorentz, ce premier roman très cinématographique suit les errances d’une fratrie, une famille soudée et fusionnelle, mais décapitée depuis la disparition de la figure paternelle.

Le papa s’est donné la mort ; le deuil impossible imprègne chaque page et prend aux tripes. L’autrice tourangelle écrit avec un style fluide, de beaux mots, sait rendre ses personnages attachants (la sœur cynique qu’on adore, un frère rebelle, un autre surdoué bizarroïde, une maman fatiguée et paumée). Il y a de l’amour, de la tristesse, de l’osmose, dans « Villa Royale ». Mélancolique, mais magnifique.

Aurélien Germain

JE NE DIRAI PAS LE MOT

En juin dernier, Madeleine Assas recevait le Prix du roman tmv, édition 2021, pour « The Doorman ». Un an après, voilà que l’autrice nous revient par surprise avec « Je ne dirai pas le mot » (éditions Actes sud junior), première incursion en littérature jeunesse. On y découvre, à travers un texte très court mais percutant, le monologue intérieur et les interrogations d’une jeune ado amoureuse pour la première fois. Des frissons, des désirs, des émois, un corps et un cœur chamboulés.

Ça se lit d’une traite, d’un souffle, voire à voix haute. Les jeunes lecteurs devraient s’y retrouver (et les plus âgés, se rappeler).

A.G.

La Touraine à l’honneur…

Deux publications, ce mois-ci, issues directement de Touraine ! D’abord, « Baraque à frites » (éd. In8), signé du (très) prolifique Jérémy Bouquin. Le Tourangeau y raconte l’histoire de Julien, un trentenaire autiste, tenant une baraque à frites avec Maman, et de Mike, un ami de la famille, jusqu’à ce que Maman, un beau matin, ne se lève pas…

Autre sortie, celle de « Meurtre en Touraine : l’assassin est un flic » (Geste éditions) de Gilles Martin qui retrouve son personnage fétiche, Josselin Maroni, dans un polar mêlant commissariat de Tours, coronavirus et meurtre du fils d’un industriel de la région…. l A. G.

L’ESPACE BD

La sélection de la semaine

Le must de la semaine, c’est bien sur le final de « L’Espoir malgré tout » tome 4 (éd. Dupuis), où Émile Bravo offre une conclusion magistrale à son Spirou sous l’Occupation. Un monument de narration, plein de nuance et de subtilité : à lire… de toute urgence !
Autre conclusion, celle de la saga « Aquarica » (Rue de Sèvres) : ce T2 voit la reprise de l’aventure par François Schuiten suite au décès de son ami Benoît Sokal. Là encore, un récit fantasmagorique comme les aimaient ces deux géants du 9e Art… La reprise des aventures du Scorpion par Luigi Critone, avec toujours Stéphane Desberg au scénario, confirme via ce T14 « La Tombe d’un Dieu » (Dargaud) que le choix était judicieux pour succéder à Marini. Des séquences époustouflantes, des femmes fatales et des destins brisés : le cocktail est détonant.

Avec « Au nom de la République » (Soleil), Bartoll et Guzman démarrent une série policière dont le T1 « Mission Bosphore » narre l’élimination des ennemis de la France par une mystérieuse cellule, dans le contexte post-attentats de 2015. Un récit âpre et glaçant sur une des faces cachées de la lutte contre le terrorisme.
On terminera avec une note plus légère, le T15 de « Donjon Monsters » (Delcourt), où Sfar, Trondheim et Juanungo s’en donnent une fois de plus à coeur joie avec cet esprit toujours déjanté. Une série devenue mythique !

Hervé Bourit

UNE FAMILLE ÉPATANTE

Deux parents heureux, oui… mais débordés ! Rajoutez trois enfants dans l’équation, ainsi qu’un gros matou débonnaire, et voilà « Une famille épatante », chronique familiale tendre et drôle (tome 1 aux éditions Soleil) que d’aucuns avaient déjà pu découvrir dans Femme Actuelle. Sophie Ruffieux, avec un trait réaliste et beaucoup de couleurs, croque tous les petits travers et les situations d’un couple et de leurs marmots, avec ce qu’il faut d’humour et de douceur.

Ça ne révolutionne en rien un thème déjà traité de nombreuses fois, mais c’est suffisamment divertissant pour passer un bon moment.

A.G.

Laurine Thizy, lauréate du Prix tmv : « Les Maisons vides, c’est un roman sur le silence »

Elle vient tout juste de remporter le Prix du roman tmv : Laurine Thizy offre, avec Les Maisons vides, une œuvre coup-de-poing. À 31 ans, elle nous parle des secrets de famille, de silence, d’écriture, et bien sûr de son magnifique premier roman.

Félicitations pour ce Prix ! Passons d’abord aux présentations et pouvez-vous nous dire comment vous en êtes venue à l’écriture ?

Je suis doctorante en sociologie, j’enseigne aussi à l’Université. Je donne des cours à Lyon 2. Quant à l’écriture, elle a toujours été là. À 10 ans, je voulais vivre de ça, mais je ne le disais pas, par peur qu’on se moque. Puis j’ai rédigé quelques nouvelles, envoyées à des concours. Le roman me faisait peur, mais j’ai fini par me lancer.

Accoucher d’un premier roman paraît insurmontable, vertigineux…

C’est terrifiant ! (rires) Ce qui fait peur, c’est que je savais que c’était indispensable. Je n’avais pas le droit d’échouer, c’était la seule chose que je ne pouvais pas rater : il fallait aller au bout. Dans les moments difficiles, je me disais que ma construction était trop ambitieuse. « Pourquoi j’ai fait ça ? Pourquoi il y a tous ces personnages ? Etc. » J’ai beaucoup douté, mais un très bon ami m’a justement dit que si je doutais autant, c’est que le résultat serait très bien.

Combien de temps a pris l’écriture ?

Entre trois et cinq ans, c’est dur à quantifier. Le prologue a été écrit en 2017, l’envoi à l’éditeur en mars 2020, et il a été accepté à l’été 2020. Mon éditrice souhaitait faire la rentrée littéraire. J’ai donc pris le temps de retravailler un peu, même si c’est un texte que j’avais en tête depuis longtemps. J’ai retrouvé une note d’intention de 2013 qui partait déjà en ce sens !

Dans Les Maisons vides, il y a une certaine mélancolie, une sorte de poésie sombre mais douce. Un peu comme l’âge adolescent en fait. Comment vous avez imaginé ce personnage de Gabrielle qui y contribue beaucoup ?

J’étais mélancolique quand j’étais ado. Comme beaucoup. Mais grandir, c’est ne pas laisser cette mélancolie nous envahir. Pour moi, le passé était plus gai que le présent. Là, je voulais un personnage adolescent qui soit universel dans son entêtement, sans crise de nerfs, car il n’y a ici pas de caprices. Mais elle s’oppose avec une rage contenue.

Gabrielle apparaît comme une taiseuse. Avec sa coach, son flirt, son amoureux, sa famille… La notion de « silence » imprègne le livre, non ?

Alors ça, ça me fait vraiment plaisir que vous me disiez ça ! (hum hum, le journaliste rougit – NDLR) C’est un roman sur le silence, oui. Un roman sur le début et la fin de la vie. Je parle des secrets de famille, quand on se parle de tout sauf de l’important. Ici, chacun a du mal à parler.

Pendant les premières pages, on ne sait pas trop qui raconte. Il y a aussi cette structure en flashback, alternant passé et présent, il y a les passages sur les clowns… Déstabilisant, puis tout se met en place et on se retrouve happés, littéralement. Vous vouliez éviter la facilité d’une structure commune ?

C’est vrai que c’est risqué, mais j’adore les constructions narratives surprenantes. Je ne voulais évidemment pas ennuyer ou perdre le lecteur, il fallait que ça ait un sens, qu’il se cogne à l’incompréhension, qu’on sente que quelque chose se trame… C’est souvent ce qui arrive dans la vie : quand on sent que quelqu’un a un lourd secret, mais qu’on ne sait pas trop tant le tabou est verrouillé. Cette construction était nécessaire, car le personnage de Gabrielle est farouche.

Votre écriture est très belle. Certaines phrases sont marquantes (ce « têtard remuant en passe de devenir une minuscule poupée » pour décrire le fœtus), tout est fluide. Comment décririez-vous votre style ?

Ouh, c’est très dur ! (rires) Je ne me sens pas encore assez « grande » pour dire que j’ai un style. Mais côté inspirations, on trouve Duras bien sûr pour son extériorité ; Kundera pour sa distance avec les personnages, ou Albert Cohen pour les envolées amples.

Les Maisons vides finit sur un uppercut, comme un twist au cinéma. On ne dévoilera évidemment rien aux lecteurs ! Mais saviez-vous dès le départ quel chemin vous alliez prendre ?

Je savais où j’allais, mais pas par quel chemin ! Je tenais à ce que le lecteur, en refermant le roman, se dise : « Oh bon sang, il faut que je relise tout depuis le début ! » (rires) Un peu comme dans Fight Club, Shutter Island ou Le 6e Sens au cinéma. Mon livre est très cinématographique en fait. J’ai des images quand je mets en mots. Concernant les chapitres avec les clowns, je jouais parfois la scène dans ma tête, à mimer les yeux fermés… jusqu’à ce que quelqu’un rentre dans la pièce et me demande ce que je fais ! (rires)

Tout du long, on a aussi cette notion de mutation du corps, qui change, évolue. En même temps, un de vos domaines de recherche en tant que doctorante est la sociologie du genre, du corps et de la sexualité. Tout est lié ? Ce thème est central chez vous ?

Oui ! Ça m’intéresse, c’est évident, et il y a une cohérence, mais c’est étrange et difficile de dire d’où ça vient. On peut expliquer plein de choses avec le corps. Un corps est vulnérable. C’est votre premier roman.

Quelles ont été les difficultés pour l’écrire ?

Le projet semblait compliqué au début. J’avais peur de perdre mon lecteur, je ne savais pas comment raconter un personnage. Il fallait que j’apprenne à faire la différence entre l’histoire et le récit, et comment faire passer le temps. C’est toujours dur de savoir quoi raconter et qu’est-ce qu’on ne raconte pas. Je suis universitaire de formation, donc très analytique. Là, pour un roman, on mélange des couleurs pour en faire un dessin.

Propos recueillis par Aurélien Germain / (Photo Patrice Normand /éditions de l’Olivier)

> Les Maisons vides, de Laurine Thizy (éditions de l’Olivier). 272 pages.

 

Balzac Burger : du fait-maison et du gourmand

L’adresse est bien connue des amateurs de burgers : situé rue de la Rôtisserie, Balzac Burger émoustille les papilles avec son fait-maison. On y a fait un petit tour…

« 100 % tourangeau, 100 % fait maison, 100 % gourmand. » Le credo du restaurant Balzac Burger est fièrement affiché sur leur page Facebook. Vrai ou faux ? Spoiler (désolé, aucun suspense) : c’est bien vrai.

Ce mercredi-là, c’est qu’on avait envie d’un bon burger, un vrai de vrai, pas le genre de casse-croûte où un steak famélique se bat en duel avec deux tranches de pain. Et notre petit doigt nous a dit que dans cet établissement rue de la Rôtisserie, on était plutôt sur de la portion généreuse.

Ni une, ni deux, nous voilà donc à passer commande à Balzac Burger. L’ambiance est à la cool. Les producteurs sont inscrits au-dessus du comptoir. Côté carte, il y a évidemment le Honoré avec son poulet fermier, AOP Saint-Maure de Touraine et bacon de dinde grillé. Ou encore le Lys, et son steak de seitan bio de Nouzilly avec cheddar végétal, mayo maison vegan et oignons frits. Et quatre autres jolis bébés.

Pain aux graines bio, sauce maison, frites de patate douce…

Alors oui, le choix est limité, mais c’est tant mieux. Pour nous, impossible de résister au Chateaubriand : quand la bête arrive, c’est du tout bon. Le pain aux graines est bio, tout comme le bœuf qui débarque tout droit des Halles de Tours. Un peu de salade et de sauce burger maison pour accompagner le tout et, surtout, le mélange AOP Tomme de Savoie + conflit d’oignons aux pommes qui fait toute la différence.

Étonnamment, le burger se tient très bien, ça ne déborde pas de partout et l’ensemble cale bien l’estomac. Avec tout ça, des frites de patate douce pour changer un peu des éternelles frites lambda. Et preuve qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise, c’est que même les desserts sont maison (cookie et mousse au chocolat), tout comme le thé glacé (excellent, d’ailleurs).

On est donc loin de la fast-food et même si l’adresse est bien connue des Tourangeaux amateurs de burgers, elle reste nettement recommandable. D’autant que, depuis quelques jours, l’enseigne a la bonne idée de proposer une planche avec nuggets maison, seitan artisanal de Nouzilly, frites et sauces. De quoi donner envie de passer un coup de fil à Balzac pour un petit apéro

Chronique : Aurélien Germain / Photos : Burger Balzac


> L’addition :  Une formule classique affiche 14,95 € pour un burger au choix + frites (+1,50 € si frites de patate douce) ou 16,95 € pour la gourmande avec boisson. Burgers seuls sont entre 12,50 € et 12,95 €. Planchette apéro : 10,50 €.

> C’est où ? 22, rue de la Rôtisserie, à Tours. Ouvert tous les jours, de 11 h à 14 h et de 18 h à 22 h. Samedi et dimanche en continu. Contact Tél. 02 19 03 40 61 ou sur les réseaux sociaux : @Balzac Burger sur Facebook et instagram.com/balzacburger

 

Horoscope WTF du 8 au 14 juin 2022

Un malheur n’arrive jamais seul : si votre semaine était difficile jusqu’à maintenant, elle le sera encore plus avec notre dose d’astrologie.

Bélier

Amour

Il y a deux mystères sur Terre :
comment les pharmaciens arrivent à
lire les ordonnances et comment les
Béliers peuvent être aussi parfait(e)s ?

Gloire

Comme l’a dit si bien dit
Franck Ribéry : « On dirait que c’était
comme si y avait rien changé hier. »

Beauté

TOUS A POIL ! (surtout vous)

Taureau

Amour

L’être aimé, c’est comme un
soutif. On n’a pas forcément envie de
se le coltiner toute la journée.

Gloire

Who does le malin, falls in
the ravin.

Beauté

On se moque, on se moque,
mais les Taureaux sont quand même les
personnes les plus canon de la planète.

Gémeaux

Amour

Force est de constater que
votre envie de percer les boutons blancs
de l’être aimé fait de vous un(e) véritable
psychopathe.

Gloire

Vous restez là, les bras ballants,
le slip au vent. Bougez-vous !

Beauté

Ah, ces copieurs… Les gens
font toujours tout comme vous. Mais
en mieux.

Cancer

Amour

Écoutez votre ventre plutôt
que votre cœur. C’est plus prudent.

Gloire

Votre seul neurone est parti
en vacances cette semaine.

Beauté

Vous ne cassez pas trois pattes
à un canard. Fort heureusement, je n’ai
jamais vu de canard à trois pattes.

Lion

Amour

Pour trouver l’amour, travaillez
sur vous et vos émotions. Conseil
d’ami ! (mais par chance, je ne suis pas
votre ami. Et heureusement, d’ailleurs)

Gloire

L’argent ne fait pas le bonheur.
Tant mieux, puisque vous n’en avez pas.

Beauté

Ouiiii bon… peut-être qu’en
cherchant bien, de dos, dans le noir, les
bras levés, tout ça tout ça…

Vierge

Amour

C’est pas la taille qui compte.
Et heureusement pour vous dans la vie.

Gloire

La vérité sort toujours de la
bouche des enfants. (Alors cassez-leur
les genoux a ces petits malins !!!)

Beauté

Le sachiez-tu ? Les flatulences
des Vierges se font en ré mineur.

Balance

Amour

N’accusez pas la voiture du
réchauffement climatique. Vous êtes
seul(e) responsable en ayant si chaud
aux fesses.

Gloire

La vie, c’est comme une boîte
de chocolats. On tombe toujours sur le
plus dégueu à la liqueur.

Beauté

Malédiction ! Les beaux jours
reviennent, vous ne pourrez donc plus
cacher ces auréoles sous les bras.

Scorpion

Amour

Vous êtes bien trop lubrique
en ce moment. LA FRANCE A PEUR !

Gloire

Riez du malheur des autres.
Ça fait du bien.

Beauté

Mettez-vous à l’allemand,
achetez des sandales et des chaussettes
et barrez-vous aux Canaries.
#bonplanpourlété

Sagittaire

Amour

Au jeu de
l’amour, vous reculez de 3 cases.
Bisou !

Gloire

Le sachiez-tu ? Les serial-
killers sont la plupart du temps
Sagittaires. (et c’est vrai. Autant dire
qu’on a zéro confiance en vous)

Beauté

Votre tête de croque-lardon
incite vos amis à la méfiance.

Capricorne

Amour

Pluton prédit une amourette
avec un(e) Verseau. Ce qui prouve que
vous n’avez aucun goût.

Gloire

Ce week-end, vous perdrez
un bras de fer contre Élie Semoun. Les
gens se moqueront de vous.

Beauté

Dure semaine pour les Capricornes
qui apprendront dans l’horoscope
que personne n’aime leur coupe
de cheveux.

Verseau

Amour

Marathon du sexe ce dimanche
! Mais en solo.

Gloire

La constellation du Darmanin
vous rappelle que vous mentez très mal.

Beauté

Votre entourage se plaint.
Selon lui, vous êtes aussi expressif/
ve qu’une poutre. (mais on veut pas
balancer)

Poissons

Amour

L’étoile d’Amel Bent vous dit
que viser la lune, ça ne vous fait pas
peur. (mais en parlant de lune, vous
ne visez que la raie)

Gloire

La personne à votre gauche
est celle qui vous aidera lors de l’apocalypse
zombie. Celle en face rêve de
vous faire un kilikili salace.

Beauté

Vous vieillissez. Et ça se voit.

Arsène Kouakou, l’épicier du soleil, de la Côte d’Ivoire à Tours

#VisMaVille Arsène Kouakou, 26 ans, est le gérant de Konu, l’épicerie du soleil. Ce jeune commerçant veut mettre en lumière les produits exotiques, inspirés des saveurs de son enfance, en Côte d’Ivoire.

Rue Constantine, à Tours, une nouvelle devanture attire l’œil des passants, près de la fac des Tanneurs : celle de Konu, l’épicerie du soleil. Son gérant, Arsène Kouakou, a fait le choix de s’installer il y a 9 mois en plein centre-ville pour se démarquer des épiceries du monde de quartiers, plutôt tournées vers les communautés.

« Je souhaitais m’ouvrir à tous, partager, faire découvrir les produits exotiques que l’on ne connaît pas forcément, au plus grand nombre de personnes, dans une boutique lumineuse et aux rayons aérés. »

Et ça marche, puisque les étudiants et les habitants d’à côté s’arrêtent volontiers. Sur les étagères, se côtoient des produits essentiellement venus d’Afrique et des Antilles mais aussi d’Asie et d’Amérique latine : du baobab, du manioc, du taro, du gombo, de la pulpe d’açaï, de l’igname…

Arsène Kouakou a également sélectionné des produits moins connus comme la bouillie de mil du Mali, le netetou « qui vient du Sénégal et que l’on utilise dans la confection du plat traditionnel, le tierboudien ».

De prime abord discret et réservé, Arsène Kouakou devient intarissable lorsqu’il parle de ses produits, de leurs bienfaits à leurs usages en cuisine. Par exemple, « le fonio est la plus vieille céréale d’Afrique, nous révèle-t-il. Cela ressemble au sorgho, avec la consistance du sable ». Ce qu’il aime mijoter par-dessus tout ? L’attiéké alloco qui correspond à un couscous au manioc et du mafé accompagné d’un jus de bissap (à base de fleur d’hibiscus).

« Certains produits sont rares et nous allons les chercher directement auprès des producteurs, grâce à mon frère qui est grossiste en région parisienne et fait les allers-retours ainsi qu’à mes contacts locaux. » Arsène Kouakou compte d’ailleurs travailler encore plus étroitement avec des producteurs du Sénégal, de Côte d’Ivoire et de Madagascar pour renforcer les circuits courts et développer sa propre marque, Konu. On trouvera notamment du chocolat ivoirien, une rareté.

 

La Côte d’Ivoire est le pays d’origine d’Arsène Kouakou, arrivé en France lorsqu’il avait une dizaine d’années pour rejoindre son grand frère, suite au décès de sa mère qui l’élevait seule. Sa maman tenait une boutique de cosmétiques en Côte d’Ivoire et cela ne semble pas un hasard dans le fait d’ouvrir une épicerie pour Arsène Kouakou. « Je la suivais partout, dans sa cuisine, dans son magasin, j’ai le souvenir du beurre de karité frais. »

Ouvrir cette boutique représentait donc plus qu’un pari professionnel pour ce diplômé de commerce : un retour aux sources, à la famille. « Cela me tenait à coeur », avoue-il sobrement.

Texte et photos : Aurélie Dunouau


> L’info en + 

Selon Arsène Kouakou, « Konu » signifie « bienvenue » dans un dialecte du Zimbabwe.

Un midi chez Babette, le restaurant de l’hôtel Hilton Garden Inn

Direction le haut de la rue Nationale, ce midi : on a testé le restaurant Babette, l’établissement de l’hôtel Hilton.

Lectrice, lecteur de tmv, vous savez pertinemment à quel point les deux hôtels Hilton en haut de la rue Nationale ont fait causer à l’époque. Mais à tmv, on est davantage calé en gastronomie qu’en architecture. Pas de débat sur les bâtiments, donc, mais plutôt sur ce qui se cache à l’intérieur : une bien jolie surprise !

Son petit nom, c’est Babette, le restaurant du Hilton Garden Inn, côté ouest. À peine arrivés, on a déjà un faible pour la terrasse hyper agréable. Ouverte depuis peu, elle voit des tables ombragées par les arbres et d’autres au soleil pour qui aime la dose de vitamine D. Il y a également des canapés confortables, des petits fauteuils à bascule pour faire la sieste postprandiale et, au-dessus de nos têtes, des lignées de lampions. L’endroit est des plus sympathiques, pour peu que vous fassiez l’impasse sur la route passant un peu plus loin évidemment.

Pour l’intérieur, c’est une salle sobre, lumineuse, élégante, et épurée façon scandinave.

Formule à 23 € et terrasse sympathique

La carte est tentante (volaille fermière de Racan, eryngii snacké, ou encore le tataki de thon au radis noir), mais tentons l’ardoise du jour. Un choix entre 2 entrées, 2 plats et 3 desserts, parfait. D’autant que cette formule affiche 23 € pour la complète et 19 € pour entrée + plat.

Une fois la trombine au soleil, nous voilà alléchés par le velouté d’épinard qui arrive. Il est servi dans un bocal, et y reposent croûtons, émietté et crème fraîche. En bouche, c’est du tout bon et la portion est plus que généreuse !

C’est qu’on aurait peur d’avoir l’estomac vite calé, mais le plat qui suit est plus léger. L’onglet de bœuf est servi en émincé ; ça passe tout seul. Surtout, il est trempé dans une sauce huître qui, clairement, émoustille les papilles. C’est savoureux. La viande, d’origine française, est tendre et fond en bouche. L’accompagnement se fait à base de crémeux de carotte, deux carottes rôties bien croquantes et un chou pak choï.

Si ce n’est le service que l’on a trouvé un tout petit long (rien de grave et rattrapé par une équipe attentionnée), Babette nous a fait bonne impression, aussi bien par sa cuisine qu’avec sa terrasse au top. De quoi donner envie de tester leur brunch du dimanche…

Aurélien Germain


> L’addition : L’ardoise du jour est à 19 € (entrée/plat ou plat/dessert) ou à 23 € la totale (idem le soir) ; possibilité d’un plat seul à 16 €. À la carte, une dizaine d’euros pour les entrées et de 19 à 24 € le plat. Pour les brunches du dimanche, 29 € (gratuit pour les moins de 6 ans).

> C’est où ? Au 1, place Anatole- France à Tours, à l’angle de l’hôtel Hilton. Ouvert 7 j/ 7, midi et soir. Brunch le dimanche, de midi à 14 h 30. 

> Contact Tél. 02 42 67 02 82. Site : babetteconceptstore.com ou facebook.com/babetteconceptstore.tours et @babette_ conceptstore sur Instagram.

Horoscope WTF du 1er au 7 juin 2022

Cette semaine, découvrez quel est le signe le plus canon du monde. Et quand arrivera la fin du monde (oui, rien que ça).

Bélier

Amour

Pluton revient dans votre
champ astral. Et votre ex aussi, pas
d’chance mes p’tits gnous.

Gloire

Vous êtes une pierre qui roule
mais n’amasse pas mousse. Dur dur.

Beauté

Votre prénom n’est pas beau.
Changez le.

Taureau

Amour

L’amour avec un(e) Taureau,
c’est comme un marathon : faut tenir
tout du long ! #conseilsexo

Gloire

Du caca restera toujours du
caca, même emballé dans un papier
cadeau. #philosophie #penséemaline

Beauté

Personne ne vous arrive à la
cheville. (à part vos chaussettes)

Gémeaux

Amour

Olala tellement relou en
amour que même un chauve s’arracherait
les cheveux avec vous.

Gloire

Arrêtez de compter sur
moi pour prévoir votre avenir. Je
n’aime pas les Gémeaux.

Beauté

N’oubliez pas cette formidable
invention et qué s’appelerio
« déodorant ».

Cancer

Amour

Sans vouloir vous péter votre
journée, mais Cancer, ça rime avec célibataire.
COÏNCIDENCE.

Gloire

R.A.S. (non en vrai, c’est juste
qu’on sait pas quoi dire, car on s’en fout)

Beauté

Aérophagie + gros bouton sur
le front. Désolé, c’est pas votre semaine.

Lion

Amour

Votre partenaire va enfin se
confier à vous. Pas d’bol, vous vous en
foutrez complètement.

Gloire

Ouais, c’est « show must go
home » pour vous, sorry.

Beauté

Vous aimez les poneys et
votre chambre ressemble à une écurie.
Déduisez-en ce que vous voulez.

Vierge

Amour

Un proverbe célèbre dit « il
faut se quitter souvent pour s’aimer
toujours ». Débrouillez-vous avec ça.
(et flippez un peu)

Gloire

Commencez à acheter des actions
dans le vaccin contre la variole
du singe. #conseildami

Beauté

Force est de constater que
vous ressemblez étonnamment au célèbre
grumpy cat d’Internet.

Balance

Amour

L’amour, c’est comme les slips.
Des fois, ça pique. A+ !

Gloire

Le premier objet que vous
voyez sera votre arme durant la prochaine
attaque zombie.

Beauté

Arrêtez d’être mochophobe.
Même si on comprend qu’une telle perfection
comme vous ait les yeux qui
piquent face à cette plèbe.

Scorpion

Amour

Votre hypoténuse aurait bien
besoin de son angle droit…

Gloire

La fin du monde est prévue
pour le 23 juillet 2035. Et seuls les Scorpions
lisant cet horoscope le sauront.
C’est con.

Beauté

Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi
les Scorpions sentent bizarre des
aisselles ? Tant de questions existentielles
sans réponse.

Sagittaire

Amour

Votre coeur est fermé à
double-tour. Et personne n’a la clé
(mais personne ne la cherche non plus)

Gloire

Non, la vie n’est pas un long
fleuve tranquille. À la fin, y a un gros
tsunami et on meurt tous. Bisou.

Beauté

Super, vous n’avez pas d’idées
noires. (normal, vous n’avez pas d’idées
tout court)

Capricorne

Amour

L’amour, c’est comme les
toilettes. Parfois, il faut savoir tirer la
chasse. (de rien pour le conseil)

Gloire

Faites-vous un gros kif : volez
le ballon d’un enfant qui ne vous a rien
fait. (les enfants, c’est nul)

Beauté

Votre ressemblance avec un
kiwi est troublante.

Verseau

Amour

L’orgasme du cochon dure 30
min. (vous savez en quoi vous réincarner
maintenant)

Gloire

Vous vous achèterez un livre
de cuisine, mais n’y trouverez pas la
recette du bonheur. Normal, la vie est
triste, morne, inutile.

Beauté

Vous avez le poil rebelle. Brossez-
moi ces fichues aisselles !

Poissons

Amour

Vous êtes un peu le pangolin
des temps modernes. Mal-aimé(e), incompris(
e), alors que vous n’avez rien
fait.

Gloire

Si vous êtes triste et déprimé(
e), n’oubliez pas que les daltoniens
non plus ne voient pas la vie en rose.

Beauté

Votre empreinte carbone est
catastrophique. Mais normal : vous êtes
un avion de chasse. POH POH.

Dans le quotidien de Véronique Mathis, la « gardienne » du CDI

#VisMaVille Véronique Mathis est professeur-documentaliste au collège Anatole-France, à Tours. Une vocation pour celle qui anime de nombreux projets autour de la lecture.

Il est 13 h 55, la sonnerie retentit dans tout le collège Anatole-France mais il ne s’agit pas d’une reprise des cours classique. Elle signe le début du quart d’heure lecture. Dans chaque classe, les 500 élèves se plongent dans leur bouquin pour quinze minutes silencieuses. Tel un sas de décompression.

Cette initiative du collège Anatole-France, tout comme la boîte à livres installée dans la cour, démontre la place accordée à l’apprentissage de la lecture, ce qui fait le bonheur de sa professeur-documentaliste, Véronique Mathis.

Depuis 13 ans, elle est celle qui accueille les collégiens au CDI pendant la pause méridienne, les heures de permanence et lors des ateliers pédagogiques dédiés. « Les élèves aimeraient bien que le CDI soit ouvert de 7 h 30 à 18 h non-stop mais ce n’est pas possible », sourit-elle.

Car l’emploi du temps de notre professeur- documentaliste est aussi rythmé par un gros travail administratif : l’inventaire, la gestion des prêts (« il faut courir derrière les élèves pour les prêts en retard ! »), le rangement des documents, les achats de livres…

Côté pédagogique, elle participe également, avec ses collègues professeurs, aux cours interdisciplinaires, travaille avec les élèves sur leur « parcours avenir », anime le club lecture qui regroupe une quinzaine de petits lecteurs fidèles. « C’est passionnant dans ce collège car nous menons beaucoup de projets. Regardez l’exposition sur les femmes célèbres faite par les élèves ! Ils viennent beaucoup au CDI pour leurs recherches documentaires, ils me demandent des conseils, notamment au niveau informatique. Mon but c’est de les rendre autonomes pour qu’ils sachent faire des recherches dans n’importe quelle médiathèque. »

Véronique Mathis a su qu’elle serait professeur-documentaliste dès qu’elle a franchi la porte du CDI de son lycée à Amboise. Elle enchaîne ensuite par un diplôme de documentation à l’IUT de Tours, une licence en langues étrangères appliquées et le CAPES en 1990, sésame indispensable pour entrer dans la profession.

Elle a choisi d’exercer en collège parce que « ce n’est pas le même rapport avec les élèves qu’au lycée. Il y a encore tout à faire au niveau lecture, on peut encore raccrocher ceux qui en ont besoin ».

Véronique Mathis s’occupe des groupes de soutien à la lecture ainsi que de l’apprentissage par les élèves allophones (des sessions d’une heure par semaine). En fin d’année, ces groupes iront faire la lecture devant des maternelles, « une façon de les valoriser ». Pour les plus à l’aise avec la lecture, Véronique Mathis leur partage ses coups de cœur. « Dès la 5e, je commence à connaître leurs goûts. Au niveau de l’achat des livres, j’évite les BD et mangas qu’ils trouvent facilement ailleurs. Je mets la priorité sur les collections vendues en librairies indépendantes. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 25 au 31 mai 2022

En mai, fais ce qu’il te plaît. Mais c’est bientôt la fin du mois. Alors on continue jusqu’au bout à être méchants avec TOUS les signes. Pas d’pitié !

Bélier

Amour

« C’est pas
toi, c’est moiii, blablabla
». Olala que vous êtes relou…

Gloire

Fantastique nouvelle, vous
allez acheter une maison avec une
chambre d’amis ! … Mais vous n’avez
pas d’amis.

Beauté

Tout fout l’camp dans
votre vie. Même vos cheveux.

Taureau

Amour

Au fond, on vous aime. Mais
vraiment et seulement au fond.

Gloire

N’écoutez pas les gens, vous
êtes parfait(e). Ces méchants ne méritent
qu’une gastro fulgurante dans un
embouteillage.

Beauté

Force est de constater que
vous êtes aussi sexy qu’un petit grain
de beauté sur une fesse blanche.

Gémeaux

Amour

Vous êtes à l’amour ce que
Christophe Maé est à la chanson. Un
enfer.

Gloire

Vous êtes juste bon(ne) à faire
l’amour et dormir. Quelle vie.

Beauté

En ces temps de grandes chaleurs,
Météo France vous rappelle de ne pas lever les bras dans les transports
en commun. (Par pitié)

Cancer

Amour

Les soldes, c’est dans un mois !
L’occasion rêvée de reprendre contact
avec votre ex.

Gloire

Pas de doute, vous êtes aussi
agaçant(e) qu’une chanson de Kyo.

Beauté

Si vous avez lu cet horoscope,
un maxi bouton vous poussera au milieu
du front. (eh ouais, ça vous apprendra
à lire les conneries de tmv)

Lion

Amour

Vous galérez autant qu’un
ours polaire dans le désert.

Gloire

Si vous n’avez pas confiance
en vous, repensez à Anne Hidalgo à
l’élection présidentielle. #astuce

Beauté

Rototos en cascade ce dimanche.
Bon courage à votre entourage
!

Vierge

Amour

Le proverbe populaire dit
« Avant d’être capable de recevoir, il
faut savoir donner ». Ce qui ne vous
ressemble pas du tout en matière de
zigouigoui sous la couette.

Gloire

Profitez de vos derniers instants
de liberté. Vous ferez moins les
malins quand les Balances seront les rois du monde.

Beauté

Force est de constater que
vous avez la dégaine d’un Allemand
en vacances aux Canaries.

Balance

Amour

Alors ? Ça fait quoi d’être le
fantasme vivant de tous les êtres de
cette maudite planète ?

Gloire

(petit conseil : lisez la partie
« gloire » de l’horoscope des Vierges)

Beauté

La constellation du Patrick
Juvet vous conseille une petite cure
de Botox.

Scorpion

Amour

Aussi vide que mon frigo.

Gloire

En inversant 2 lettres à Scorpion,
ça fait Scoripon. Comme le nom
de l’extraterrestre qui va vous enlever
et vous féconder artificiellement. (oui,
encore lui)

Beauté

Vous avez les tétons qui virevoltent.
C’est mignon.

Sagittaire

Amour

Tel Pierre Perret, vous savez
vraiment tout, tout, tout sur le zizi.

Gloire

La roue tourne, oui. Mais vous
concernant, pas dans le bon sens.

Beauté

Vous êtes mi-ange, mi-démon,
mi-molette.

Capricorne

Amour

Vous coucherez avec Pascal
Obispo avant de finir avec Pascal au
bistrot. Dure semaine.

Gloire

La constellation du Patrick
Bruel vous rappelle que qui a le droiiit,
qui a le droiiiiiiit d’faiire çaaaaa ?

Beauté

Sous vos bras, ça sent comme
chez mémé.

Verseau

Amour

MST en mai, mois de juin
gâché !

Gloire

Aaaanw la vie ne vous laisse
jamais tranquille, hein ? Mes pauvres
petits gnous…

Beauté

France 2 vous contactera
pour remplacer Père Fouras dans Fort
Boyard. Pas de doute, vous vieillissez
vraiment.

Poissons

Amour

En amour, vous êtes exceptionnel(
le), le must du must, la cerise
sur le gâteau, la saucisse sur la choucroute.

Gloire

Une bonne semaine en perspective
: votre sextape avec Francis
Lalanne et Dorothée fera un carton et
vous deviendrez riche.

Beauté

Concernant vos fringues, on
vous rappelle qu’il y a une différence
entre originalité et mauvais goût.

Entre les étals, paroles de marchands tourangeaux

Cette semaine, tmv s’est baladé dans les allées des marchés tourangeaux pour un dossier spécial. On en a profité pour discuter et mieux connaître trois commerçants que vous voyez probablement souvent… Rudy, Thierry et Flavian nous racontent leur quotidien.

Thierry Savattier : « Être honnête avec les clients »

Au hasard des allées du marché Velpeau, on croise Thierry Savattier, derrière un étal très bien pourvu en fruits et légumes appétissants. Thierry n’est pas maraîcher : « Un producteur fait pousser les légumes, le commerçant comme moi est là pour les vendre, faire les deux c’est compliqué. »

Depuis trente-six ans, l’habitant d’Esvres-sur-Indre sélectionne donc ses fruits et légumes aux halles de gros de Rochepinard, en privilégiant les producteurs locaux, avant de les mettre en valeur sur un stand bien garni. Et pour Thierry, le principe est simple : « être honnête avec les clients, c’est essentiel ! S’ils trouvent du brocolis français sur les étals en ce moment, avant la mi-mai, c’est qu’on se moque d’eux, car ce n’est pas la saison ici. » Pour les melons par exemple, Thierry indique à ses clientes du jour qu’il n’y en a pas beaucoup en ce moment, pour cause de période charnière entre les cultures sous serre et les cultures pleine-terre.

 

Au fil de la conversation, Thierry nous indique qu’il est vice-président de l’association des Commerçants des Marchés de Touraine, forte d’environ 160 adhérents. Et s’il a le sourire pour servir ses clients du jeudi matin, le commerçant est tout de même préoccupé : « Le Covid avait ramené la clientèle vers les marchés, mais ça s’est un peu tassé. Ce qui m’inquiète surtout, c’est que je vais bientôt prendre ma retraite, comme beaucoup d’autres, mais on n’arrive pas à trouver de repreneurs ! Toute une génération va partir en même temps, et on ne sait pas ce qui va se passer pour les marchés ».

La vie de marchand ambulant n’est pas toujours simple. Les horaires, notamment : Thierry et ses collègues travaillent les weekends, et l’installation de la marchandise se fait parfois dès 5 h 30 du matin. Il a transmis ce goût du commerce au grand air à sa fille et son gendre (respectivement fromagère et poissonnier). Si le contact avec la clientèle et la vie ambulante vous attirent, c’est peut-être le moment de songer à vous lancer comme commerçant sur les marchés !

Flavian Chauvin : « L’ambiance des marchés me manquait »

Boucher-charcutier, Flavian Chauvin fait partie des commerçants du marché Blanqui, qui reprend vie depuis qu’il a lieu le vendredi après-midi. « En peu de temps j’ai trouvé une clientèle ici, de vrais habitués qui viennent depuis le début. » Passé par la case « salarié en boutique », Flavien n’avait qu’une hâte : reprendre un camion et parcourir les marchés pour y proposer ses viandes.

C’est ce qu’il fait depuis septembre 2021 avec O Billot des Saveurs, allant de Montbazon à Saint-Avertin en passant par Monts, Joué-lès-Tours et Tours (Beaujardin et Blanqui). « J’aime l’ambiance, ce n’est pas la même vente, pas le même contact avec les clients, et d’un marché à l’autre on ne voit pas les mêmes clientèles, c’est toujours différent. »

Rudy Coignard : « J’ai opté pour un coffee-shop ambulant »

« J’ai travaillé dans la sécurité, et avant de finir en burn-out j’ai voulu me reconvertir, avec l’idée d’un coffee-shop. Mais je n’ai pas été soutenu dans mon projet pour ouvrir un lieu fixe. J’ai donc opté pour un coffee-shop ambulant. » Derrière son comptoir, Rudy nous sert donc des cafés (bien sûr), mais aussi des thés savoureux et des boissons fraîches. On s’installe sur les tabourets, devant le food-truck devenu « coffee-truck », façon café du commerce mais dans les allées du marché, ou on emporte son breuvage un peu plus loin.

Depuis son camion, Rudy voit défiler les clients : « C’est à Heurteloup que je me suis fait connaître. J’y sers quelques étudiants, et les personnes sur le chemin du travail. À Velpeau il y a plus de monde, mais c’est une clientèle de quartier ». Également présent à Athée-sur-Cher, Amboise, Monts et Véretz, et bientôt sur les bords du Cher à Azay-sur-Cher pendant l’été, le trentenaire a en tout cas trouvé ses marques, et commerçants ou chalands ont pris chez lui leurs habitudes.

Textes et photos : Maud Martinez
Photo illustration : NR Thierry Roulliaud

Cuisine du monde à Tours : « elle y est largement représentée »

Kilien Stengel est auteur gastronomique et enseignant-chercheur à l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA), situé à Tours. Cet ancien restaurateur, spécialiste du culinaire, du vin et de l’alimentation, nous décrypte les spécificités et évolutions de la gastronomie du monde à Tours.

Quelle est la place de la cuisine du monde à Tours ?

Elle y est largement représentée. Il est simplement dommage qu’il n’y ait aucune mise en lumière de cette diversité culturelle. S’y mélangent les établissements traditionnels, de qualité, avec des établissements marketings qui ne transmettent pas une identité culturelle. Il faudrait que l’on arrive à créer, sur la place de Tours, un réseau de restaurants traditionnels étrangers, qui transmettraient leurs spécialités culinaires et participeraient ainsi à l’offre touristique.

Existe-t-il à Tours des particularités dans la présence de cuisines du monde ?

On peut penser à la cuisine coréenne, discrète, mais qui était réputée avec le Vanne, plus que les enseignes de certains restaurants asiatiques qui ne représentent peut-être pas toujours la sincérité et la diversité de la cuisine qui existe dans chaque pays en Asie et non dans sa globalité. Les restaurants africains qui émergent à Tours sont aussi sympathiques et font aussi vivre leur cuisine par pays et sans la franciser : la Côte d’Ivoire pour l’Akan, Makeda et Karamara pour l’Éthiopie.

Constate-t-on des évolutions ces dernières années dans la présence des cuisines du monde à Tours ?

On constate des vagues plus que des effets de mode. Nous avons actuellement des offres de qualité autour des restaurants libanais, assez traditionalistes, avec une communauté très présente à Tours. Nous avions eu le Portugal mais le Douro a fermé et reste La Bonne Assiette. L’offre japonaise a considérablement augmenté. Le chef franco-japonais du Nobuki avait le monopole il y a quelques années.

Depuis, une vague d’enseignes comme Oshi Moshi est arrivée sur la ville. De l’autre côté, certains restaurants traditionnels ont disparu comme la cuisine maghrébine (Le Palmier, La Maison Berbère) qui étaient réputée à Tours. Le couscous était un temps l’un des plats préférés des Français, mais les goûts évoluent.

Qu’en est-il d’une « cuisine européenne » ?

C’est une question que je me pose. Existe-t-il à Tours une offre globale de cuisine européenne, comme nous parlons de cuisine asiatique ou africaine ? En tout cas, là-bas, ils parlent de « cuisine européenne ». Mais est-ce qu’on ne fonctionne pas plutôt par spécialité ? En Italie, les restaurants sont connus pour leurs pizzas ou pâtes, en Grèce pour ses rouleaux de vigne. Également, comment sont représentés les Outremers chez nous, leur cuisine est-elle considérée comme européenne, française ou pas ?

Horoscope WTF du 18 au 24 mai 2022

Bélier

Amour

Ne vous reproduisez pas. Ne
gâchez pas la potentielle vie de futurs
êtres humains.

Gloire

Comme disait Socrate : « Wesh
bande de larves, du nerf pour la semaine
»

Beauté

Les murs ont des oreilles.
Par chance, ils ne vous entendront
pas, puisqu’on ne comprend jamais
rien quand vous parlez.

Taureau

Amour

Un sentiment qui a l’air cool ?
Mais qui n’est pas pour vous, vu que
vous avez un coeur de pierre.

Gloire

Arrêtez de dessiner des zizis
partout, bande de gamins…

Beauté

Vous êtes encore plus désirable
qu’une pizza pepperoni.

Gémeaux

Amour

Les Gémeaux sont une
énigme. Mais les énigmes, c’est chiant.
Donc les Gémeaux sont chiant(e)s.

Gloire

Votre travail portera enfin ses
fruits ! Mais ils seront pourris.

Beauté

Deux d’tension, lent(e), toujours
à pioncer ou à bouffer la bouche
ouverte : vous êtes un koala.

Cancer

Amour

L’étoile du Nikos Aliagas vous
conseille de tenter l’amour libre. (et si
c’est Nikos qui le dit…)

Gloire

Vous vous sentez seul(e) en ce
moment ? Les embrouilles vont venir
vous tenir compagnie d’ici peu.

Beauté

N’oubliez pas d’aérer. Pas
pour le Covid, mais pour votre od…
enfin… bref.

Lion

Amour

Vous avez envie de redonner
du piquant à votre vie sexuelle. Aspergez
votre amant(e) de tabasco.

Gloire

C’est à cause de gens comme
vous que la France va mal.

Beauté

Troublante ressemblance avec une éponge. Vous êtes tout(e) mou(e)
du dessous, mais vous grattez du dos.

Vierge

Amour

Vous êtes condamné(e) à faire
l’amour uniquement à des Sagittaires.
Quel enfer.

Gloire

Vous vous achèterez un Jamel
Debbouze de poche. Et ça vous coûtera
un bras.

Beauté

Si on change 3 lettres à Vierge
et qu’on en enlève 7, on obtient « biscotte
». Comme votre carrure. Étonnant,
non ?

Balance

Amour

Balance : déf. Signe astrologique
relou qui ne prend jamais de
décision. Synonyme : gêne, malaise,
« olala pas eux »

Gloire

Courage, plus que 2 semaines
et il ne vous restera que
6 mois pour finir cette année et
en commencer une autre qui sera
encore plus pourrie.

Beauté

Un couple de poissons
rouges va vous adopter. Normal,
vous avez la même mémoire.

Scorpion

Amour

Comme quoi, on est peu de
choses… Regardez, je suis 100 fois plus
génial que vous par exemple.

Gloire

Vous voyez toujours le verre à
moitié vide. Normal, puisque vous êtes
toujours complètement plein.

Beauté

C’est difficile d’être vous.
Vous êtes tellement superbe.

Sagittaire

Amour

Confessez-vous. À ce niveau-
là de cochonneries, c’est plus
humain.

Gloire

Euh… lisez l’horoscope des
Vierges, tiens…

Beauté

Sagittaire, ça rime avec claque
sur le derrière. Et comme en mai, fesse
ce qu’il te plaît : COÏNCIDENCE ? JE
NE CROIS PAS.

Capricorne

Amour

Quand ça veut pas, ça veut
pas. Même les acteurs X ont leur instant
de faiblesse.

Gloire

Les idées fusent dans votre
esprit. Dommage que ce ne soient pas
les bonnes.

Beauté

Chouette semaine, vous
gagnerez plein de choses. Deux kilos
notamment.

Verseau

Amour

Les plus courtes sont les
meilleures, vous savez… (on parle des
relations.

Gloire

Abandonnez vos ami(e)s sur
l’autoroute. Ils ne vous aiment pas, de
toute façon.

Beauté

Si vous vous sentez serré(e)
dans votre pantalon, ce n’est pas votre
ventre. Juste vos chevilles.

Poissons

Amour

Élu « signe le plus chaud
comme une baraque à frites » depuis
1948.

Gloire

Poissons, ça rime avec « zéro
ambition » et « fesses de triton ». Vous
en déduirez ce que vous voulez.

Beauté

Force est de constater que
vous ressemblez à un saumon. Mbop
mbop.

Et si on faisait un petit tour(s) du monde culinaire ?

Nous vous proposons un tour des cuisines du monde sur la place tourangelle, très subjectif, non exhaustif, mais gourmand !

Rien qu’à Tours, il y aurait au moins 80 restaurants et boutiques proposant des produits étrangers, selon le recensement de la CCI Touraine. Alors, par où commencer ?

L’Europe, tiens. Et à tout seigneur tout honneur : l’Espagne, puisqu’on sort tout juste de la Foire et que les sangrias nous inspirent encore. Et si on allait prolonger du côté d’El Pintxo, rue Colbert, bar à tapas tenu par un Tourangeau qui importe ses produits d’Espagne ! Ou bien à la boutique Iberic’Halles ou encore Capricho Diaro, rue Nationale, qui en plus de ses jambons bellota propose de très bons pasteis de natas.

Le Portugal justement, présent à Tours avec sa communauté, n’aurait plus qu’un digne représentant parmi ses tables, La Bonne Assiette, rue Courteline, toujours garnie des travailleurs du coin les midis et franchement bien sympathique (ah, le poulet grillé et la morue !).

Traversons la Méditerranée, direction l’Italie. L’offre est dantesque à Tours mais retenons Gusto, à Plumereau, avec son chef venu des Pouilles et à deux pas de la gare, Mi faim Mi raisin, avec Cesare, son chef mi anglais mi italien originaire de Toscane. Au menu de cette trattoria, une cuisine authentique avec la pasta faite maison. Les pizzas de Chez Pia sont également réputées, avec la pâte sortie du four et mozzarella di buffala, presque comme à Naples.

D’ailleurs pour les bons produits italiens, une adresse incontournable : l’épicerie-traiteur Cas’Al Dente, aux Halles. Valérie, sa propriétaire, se rend régulièrement en Italie faire le tour des producteurs et retrouver ses racines. Pays voisin par-delà l’Adriatique : la Grèce. Dionysos vient de reprendre le flambeau du Mille-Pattes, dans le vieux Tours, et ses épopées culinaires sont déjà célèbres dans les enceintes de la ville.

Reprenons notre croisière culinaire vers le Liban. Une des gastronomies les mieux représentées dans notre ville, avec la rue Colbert, qui pourrait être un jour rebaptisée rue de Beyrouth. Un restaurant portant ce nom y trouve place ainsi que Le Sidon, La Bekaa, Au Liban, et non loin le Zein. Des restaurants dans la pure tradition libanaise, pris d’assaut par les connaisseurs.

Direction l’Asie !

La frontière passée (mais toujours dans la même rue Colbert) posons nos valises en Syrie, où le restaurant Alep est tenu par un couple adorable et propose une cuisine sans chichis mais savoureuse. Toujours en Asie, vaste continent culinaire, la Russie, avec son bout européen, a son épicerie typique place de la liberté, nommée Masha. Les nans et currys indiens se dégustent dans la rue Colbert (décidément multiculturelle en termes de spécialités culinaires), avec le Surya et Le palais du Raja.

En street food courue, l’Asie compte le chinois Mei Wei, dans le vieux Tours, dont on ressort avec l’odeur des mets sur soi. Des pépites culinaires qu’on trouve nulle part ailleurs se nichent avenue de Grammont chez Star d’Asie , et une nouvelle adresse plus confidentielle et spécialisée dans le Japon, Kulila, dans le quartier Paul Bert.

Au pays du Soleil levant, la cuisine raffinée du Nobuki est un incontournable ainsi que les sushis et le tiramisu au thé matcha du Zen, à côté de la gare. On aimerait bien continuer le voyage en Asie car il reste nombre de cuisines nationales à découvrir dans la ville, mais il est temps de reprendre la mer. Côté Océanie, à vrai dire, on a pas trouvé grand chose. Peut-on classer la chaîne des Poke-Bowl qui fleurissent aux quatre coins de Tours dans cette catégorie ? Cette cuisine inspirée d’Hawaï avec ses bols fraicheurs « healthy » mêlant un peu de tout a ses adeptes.

 

En Amérique latine, deux adresses à visiter : Papaye et chocolat à Tours-Nord pour le Pérou et Saveurs du Brésil qui vient de s’installer dans le quartier Velpeau. On avoue ne pas bien connaître ce continent mais on compte sur vous pour y traîner vos papilles.

En revanche, toujours côté exotique et plus spécialement en Afrique, une toute nouvelle épicerie vaut le détour : Konu, l’épicerie du soleil, rue Constantine qui propose des produits africains et antillais, parfois méconnus. Les saveurs des îles sont représentées depuis longtemps par le restaurant Bœuf à Boss situé rue Edouard-Vaillant dont le chef cuisine sur le bout des doigts les standards malgaches et réunionnais.

L’Afrique est d’ailleurs peut-être en train de devenir le top en matière de découverte culinaire à Tours. L’Akan et sa cuisine de Côte d’Ivoire, le Makeda et Karamara pour l’Ethiopie ont pris leurs galons gastronomiques auprès des curieux tourangeaux.

Et si on terminait cette balade autour du monde tout simplement par un dessert ? Avec de bonnes pâtisseries orientales, à déguster à la Maison Rabel de Tours Nord, en face de la médiathèque, ou bien à picorer dans le quartier du Sanitas, sur le marché Saint-Paul.

Texte : Maud Martinez
Photos : Freepik et archives tmv


> Certains de ces restaurants ont été testés dans notre rubrique « chronique resto ». N’hésitez pas à les rechercher en cliquant ICI ! 

 

Street food indienne : on a testé le Taj

Du côté de la rue du Commerce, s’est implanté le Taj, lancé par Thomas Dessassis. Il montre ici son amour pour la nourriture indienne.

Et une nouvelle enseigne, une ! Le 9 mars dernier, le Taj ouvrait ses portes rue du Commerce, à Tours. Au menu ? De la cuisine indienne à la sauce street food, un créneau pas forcément très exploité à Tours. Derrière le concept et ce restaurant, on retrouve une tête plus que connue dans les contrées tourangelles, celle de Thomas Dessassis.

Lui et sa famille sont adossés au nom Newlita, à Jean-Jaurès par exemple. Mais aussi au premier Starbucks de Tours, aux ex-Quick, à Burger King… Et Thomas Dessassis, c’est aussi et enfin le fondateur de Poke & Bowl, également rue du Commerce. Bref, autant dire que le jeune entrepreneur sait ce qu’il fait et comment ça fonctionne !

Carte courte et street food indienne revisitée

Pour cette nouvelle aventure, le Tourangeau – qui a découvert Calcutta à l’époque – s’est associé à Kamal Debnath. L’équipe est rodée, ça se voit, et au service, c’est du tout bon, avec sourire à foison

. Dans l’assiette, Taj a fait le pari d’une carte courte : menu avec trois salades ou des « rolls » en entrée, trois plats au choix pour la suite et la possibilité de composer son plat indien soi-même. Quand les cartes ne sont pas à rallonge, c’est souvent gage de qualité. On aime !

Après une rapide installation en terrasse, on commence par se délecter d’un naan (au fromage bien sûr, eh oh !) qui ravit nos papilles. Impossible de passer à côté de cette galette de pain typique.

Pour le reste, on a choisi de goûter le poulet tandoori. Les émincés reposent dans un bol et sa sauce ; c’est très légèrement épicé, mais tout doux en bouche. La viande, marinée, est tendre et fondante. Avec tout ça, une bonne grosse portion de riz sauté à l’indienne, avec de petits légumes. Les saveurs, prononcées, s’en dégagent. C’est vraiment parfumé ! Et pour le prix (12,50 € le plat), c’est plus qu’honnête, puisque l’ensemble est copieux et suffit à bien caler l’estomac.

À noter enfin qu’il est possible à Taj de manger en terrasse extérieure ou à l’intérieur, mais aussi de prendre à emporter ou de se faire livrer. Une bonne découverte !

Chronique : Aurélien Germain


> L’addition : Pour le plat, la boisson et un naan fromage, le total est de 17,10 €. Pour le reste, comptez entre 3 et 7 € pour les taj rolls (suivant le nombre), 7,50 € pour une salade ou des falafels. À la carte, les plats complets sont entre 6,50 € pour le taj kebab, 10,90 € pour le biryani et 12,50 € le poulet tandoori ou l’assiette à composer soi-même.

> C’est où ? Au 9 bis, rue du Commerce. Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le dimanche uniquement le soir. Sur place, à emporter et en livraison. > Contact Tél. 02 47 60 91 48 ou sur les réseaux sociaux : instagram. com/tajtours_restau et TAJ Tours sur Facebook.

Horoscope WTF du 11 au 17 mai 2022

Pas l’temps d’niaiser ! C’est l’heure de l’horoscope et de votre dose d’astrologie à la sauce tmv…

Bélier

Amour

Vous ne savez toujours pas
comment on fait les bébés. Mais la personne
à votre droite va vous montrer

Gloire

« On a toujours besoin
d’un(e) pote Bélier pour se foutre de
sa tronche. » (Socrate)

Beauté

Votre chiffre fétiche de la
semaine ? 6. Comme le nombre de
boutons qui vont venir faire coucou
à votre front.

Taureau

Amour

C’est potentiellement la période-
anniversaire des Taureaux. Si le
vôtre tombe cette semaine, on vous
aime. Les autres, on s’en fout.

Gloire

Votre surnom « P’tit poil » n’est
pas usurpé. Coeur sur vous nonobstant.

Beauté

Ouais ouaiiis, on sait que
vous avez un beau popotin. Arrêtez
de frimer…

Gémeaux

Amour

Votre ex est, ce qu’on appelle
dans le jardon, l’ahuri(e) de la bourgade,
le simplet du village. Vous avez bien fait.

Gloire

Arrêtez de vous plaindre si
votre vie est naze. Ça pourrait être pire.
Vous pourriez vivre à Limoges.

Beauté

Vous ressemblez à un canard.
Mais chauve.

Cancer

Amour

Votre vie amoureuse sera
extraordinaire. Sauf si vous êtes né(e)
entre le 22 juin et le 22 juillet.

Gloire

Comme on dit souvent : « Die
Feder ist mächtiger als das Schwert. »
HAHAHAHA !

Beauté

Vous allez embaucher et vous
entraîner avec un coach. Un coach en
raclette.

Lion

Amour

Eeeeh bééé… C’est l’hôpital
qui se fout de la charité de la grandmère
qu’on pousse dans les orties, là.

Gloire

La constellation de Oasis vous
rappelle que Today is gonna be the
day that they’re gonna throw it back
to yoooooooouuuu.

Beauté

Cette semaine, on souhaite
courage à vos WC !

Vierge

Amour

À l’image du
Titanic : un naufrage.

Gloire

L’erreur est humaine. Mais
vous êtes un poney, alors ça ne vous
concerne pas.

Beauté

Ce n’est pas votre avenir
qui brille. C’est juste votre front.

Balance

Amour

C’est en observant vos ex
qu’on a effectivement le droit de douter
de vos goûts.

Gloire

Félicitations, vous avez passé
votre doctorat de langue de bois avec
brio.

Beauté

Ce mois-ci, vous recevrez le
Melon d’Or 2022. Bravo !

Scorpion

Amour

Le mot qui accompagnera
votre semaine sentimentale est « grosse
poisse ». Voilààà bisou bisou !

Gloire

Le sachiez-tu ? Le 26 juillet
tombera un mardi. Flippant, non ?

Beauté

Contre toute attente, on vous
trouvera cette semaine une ressemblance
avec Jean Lassalle.

Sagittaire

Amour

Il ne se passe plus grand-chose
en ce moment. Faites une bonne grosse
tartine avec votre frustration.

Gloire

Vous retrouverez votre amourpropre
au service des objets trouvés
de la mairie.

Beauté

Non, vous ne pétez jamais.
Vous murmurez dans votre slip, nuance.

Capricorne

Amour

Force est de constater que
vous êtes plus proche de l’animal de
compagnie que de l’amoureux/se rêvé(
e)

Gloire

Les erreurs, c’est comme les
prouts. Tout le monde en fait.

Beauté

Une étude sri-lankaise affirme
qu’être beau ou belle rend drôle. Pas
de chance pour vous.

Verseau

Amour

Bonne nouvelle ce week-end :
vous réaliserez enfin votre fantasme de
faire l’amour dans des rillettes.

Gloire

Ahaha, vous êtes vraiment une
imposture !

Beauté

Une sombre étude affirme que
si l’on scanne les Verseaux sur Yuka,
leur nutri-score est E.

Poissons

Amour

Vous n’avez lu que l’horoscope
dans tmv aujourd’hui, n’est-ce pas ?…

Gloire

…Eh bien si oui, vous serez
frappé(e) de malheur sexuel pendant
15 jours. Et hop !

Beauté

Poissons rime avec « perfection
». Coïncidence ? Je ne crois pas !

Chroniques culture : comics, vérité insaisissable et nouveaux albums de Rammstein et Ephèbe

Attention, comics renversant cette semaine avec The Department of truth ! On lit également « Voyage au centre du microbiote », et on s’écoute le dernier Rammstein et le EP d’Ephèbe.

Le coin lecture

Le comics
DEPARTMENT OF TRUTH

Dans la série « baffe du moment », je demande le comics ! Edité par Urban Comics, ce « Department of truth » signé Martin Simmonds et James Tynion IV, est à coup sûr l’un des immanquables du semestre. Rares sont les ouvrages qui transcendent autant. Ici, Cole Turner, un agent du FBI finit par croiser le Département de la Vérité suite à un congrès de « platistes ». Lui qui a passé sa vie à étudier les conspirations se retrouve plongé dans une histoire qui dépasse l’entendement : théorie du complot ? Vérité ? Mensonge ?

Dans un récit haletant, le lecteur (averti) n’a pas le temps de souffler et finit par se retrouver à se questionner sur tout, absolument tout. C’est à la fois sidérant (quelle histoire !), flippant (et si les complots disaient vrai ?), puissant (la force de frappe de l’ouvrage). Porté par ailleurs par un code visuel étonnant, un trait superbe et des planches avec beaucoup de relief, Department of truth marque durablement. Autant dire qu’on attend la suite avec impatience.

Aurélien Germain

VOYAGE AU CENTRE DU MICROBIOTE

Une petite virée dans nos intestins, ça vous dit ? Bon, ok, dit comme ça, ça donne peu envie, mais c’est pourtant ce que proposent Fäst et Héloïse Chochois dans cet intéressant « Voyage au centre du microbiote » (éd. Delcourt). Le scénariste et l’illustratrice racontent le développement de nos organes et ce qui se bidouille dans notre bidon, via l’histoire d’un milliardaire qui fabrique un cocktail de bactéries pour aider l’humanité à vivre plus longtemps.

Cette BD nous apprend de nombreuses choses (200 millions de neurones dans nos intestins !) et entretient un bon travail de vulgarisation, malgré une intrigue strictement fonctionnelle.

A.G


Le coin musique

LE CD
RAMMSTEIN – ZEIT

Du gros riff à faire péter les plombages, des ballades mélancoliques, des paroles tantôt bourrées d’ironie tantôt d’une noirceur folle : pour ce nouvel album, les Allemands ne changent pas leur formule d’un iota. Peu de surprises dans ce « Zeit », Rammstein faisant du Rammstein pur jus.

L’écoute est toujours autant jouissive lorsqu’il s’agit de metal pachydermique (« OK », « Angst » ou le délire débilosexuel « Dicke Titten » vont faire des ravages sur scène) ou de la tessiture de Till Lindemann ; un poil moins sur les morceaux teintés de pop, mais Rammstein possède toujours cette science de la chanson bien troussée et efficace. Deutsche qualität, comme d’hab’.

A.G

LE EP
EPHÈBE – COMME LE SOLEIL

« C’est le disque le plus sincère que j’aie fait, un disque de guérison et de réconciliation », écrivait encore récemment Axel, la tête pensante du projet Éphèbe. Un disque sincère, donc, mais surtout plein d’émotion et de douce mélancolie. Ces deux sentiments irriguent « Comme le soleil », nouvel EP du Tourangeau qui là encore dévoile sa voix suave. Tout y est doux, relaxant, enveloppé de douces harmonies.

On saluera également des textes riches qui insufflent une vraie poésie à l’ensemble. Celui qui avait déjà ébloui les Inouïs du Printemps de Bourges en 2019 n’a pas fini de briller.

A.G

Chronique resto : on a testé Moom Thaï, quartier gare

Un nouveau venu à noter du côté de la gare ! Rue Edouard-Vaillant, la cuisine asiatique de Moom Thaï est à découvrir, sur place ou en « click ‘n’ collect ».

Il y a encore du nouveau, du côté de la gare de Tours ! Ces derniers temps, on avait notamment voyagé du côté de l’Italie (lire ICI et ICI). Mais cette semaine, pour notre chronique, direction l’Asie du Sud-Est. Le Moom Thaï a ouvert ses portes il y a quelques semaines, rue Édouard-Vaillant, en remplacement d’un ancien restaurant marocain qui existait depuis belle lurette.

Ce jour-là, on est un peu pressés pour s’attarder à table (on fait semblant d’avoir beaucoup de travail…) : c’est donc l’option « click ‘n’ collect » qui semble la plus judicieuse. Le site de Moom Thaï Tours est ergonomique. En 2, 3 clics, voilà notre commande prise sur internet et il ne reste plus qu’à aller la récupérer directement au créneau horaire voulu.

Direction le quartier gare, donc, pour prendre à emporter notre petit plat qui nous attend au chaud. Au passage, la salle est décorée avec goût et bien lumineuse. Très cocooning.

Une formule du midi à 14 €

Pour cette fois, on a opté pour la formule du midi à 14 €, avec une entrée et un plat au choix. Bonne surprise déjà avec les trois nems au porc, bien croustillants et pleins de goût. Ensuite, on a jeté notre dévolu sur le poulet sauté basilic thaï. C’est légèrement épicé, mais correctement dosé. La viande est bien assaisonnée. Les saveurs sont équilibrées et l’ensemble harmonieux.

La portion de riz blanc nature nous a semblé un tout petit peu légère à première vue, mais notre estomac était finalement rempli après le repas. Comme quoi… ! Ce qui donne envie de tester les autres mets.

Car force est de constater qu’il y a du choix à la carte. Les entrées tournent autour des traditionnels nems, bouchées de crevettes à la vapeur et autres soupes. Côté plat principal, place au pad thaï sauté au tofu, au bœuf Luc Lac et son œuf, ou aux bo buns divers et variés. À noter également que le chef propose des suggestions, telles que le magret de canard laqué Moom Thaï ou… une fondue thaï !

Essai concluant pour cette nouvelle enseigne, donc, et un peu de nouveauté bienvenue dans le quartier.

Chronique : Aurélien Germain / photo : Moom Thaï Tours


>L’addition : formule du midi à 14 € pour une entrée au choix et un plat parmi trois propositions. Pour le reste de la carte, une moyenne de 7 € pour les soupes ; des plats de 11,50 à 13,50 € ; salades pour une douzaine d’euros et suggestions du chef entre 13,50 € et 22,50 €. Comptez environ 7-8 € pour un dessert.

>C’est où ? Moom Thaï est au 12, rue Edouard-Vaillant, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de 11 h 30 à 14 h 30 et 18 h 30 à 22 h 30. Ouvert le dimanche de 18 h 30 à 22 h 30. Possibilité de manger sur place, à emporter (click ‘n’ collect) ou livraison via les plateformes habituelles.

>Contact Tél. 02 47 61 19 23 ou sur internet : moomthai37.com

 

Bruno Puccilli « bichonne » les animaux du Muséum

#VisMaVille Bruno Puccilli est chef soigneur animalier au Muséum de Tours. Pour lui, le temple tourangeau des reptiles et amphibiens est autant un refuge qu’un espace d’exposition.

Depuis septembre dernier, Bruno Puccilli, 22 ans, est devenu le chef soigneur animalier du Muséum de Tours. « Une création de poste », souligne le responsable du vivarium, Arnaud Leroy, qui témoigne de l’importance dévolue au soin des animaux dans ce lieu d’exposition.

Car le profil de Bruno Puccilli est tout sauf anodin. Ce Lorrain d’origine combine la double formation de soigneur animalier et d’auxiliaire vétérinaire. Après un passage dans un grand zoo de Bruxelles et des stages dans des refuges, le voilà arrivé à Tours, dans ce musée avec des animaux plus petits mais bien vivants.

« Ce premier vrai emploi » lui sied comme un gant. « Ici, je m’occupe, avec mes collègues, de soigner les animaux et d’entretenir les terrariums et les aquariums. Du soin quotidien : les nourrir, m’occuper des reproductions, des naissances et parfois des blessures, leur apporter les premiers gestes d’urgence. » A

u muséum, le jeune soigneur recueille les animaux blessés sur la route, ceux maltraités par leur propriétaire ou bien les animaux exotiques saisis par la police car détenus illégalement. « À plus de 80 % nous avons des animaux saisis. Je vois ce musée, au-delà de l’aspect pédagogique, comme un refuge. On leur offre un nouveau logement. C’est pour moi un engagement. »

Le jeune homme tatoué, amoureux de la nature, dégage une certaine quiétude, qui doit bien lui servir au quotidien pour faire face à des animaux parfois dangereux : un python de trois mètres, des serpents venimeux ou tout simplement des animaux nerveux qu’il faut amadouer. Depuis son premier lézard obtenu à l’âge de 9 ans et les lectures assidues de la revue National Geographic, le champ d’occupation de de Bruno Puccilli s’est bien élargi.

Il veille aujourd’hui sur une soixantaine d’espèces et plus de 400 spécimens dont une centaine de serpents et nombre d’amphibiens, iguanes, geckos, caméléons, et autres tortues. Quand il parle des animaux, le soigneur animalier parle souvent « d’individus ». « Ce n’est pas de l’affection, mais une habitude qui s’est installée, une adaptation entre nous. »

La mission du chef soigneur animalier ne s’arrête pas au soin et à l’élevage. En ce moment, il recompose avec Arnaud Leroy, le responsable du vivarium, les terrariums et l’espace tropical. « On réfléchit aux compositions pour se rapprocher au plus près de la nature et aux espèces qu’on pourrait accueillir. On évite de mélanger les espèces qui ne sont pas des mêmes pays pour éviter les risques de maladies ou d’agressions. »

Pour découvrir le fruit de leur travail, il va falloir encore un peu de patience. Le vivarium est pour l’instant fermé, au moins jusqu’à cet été. Mais pas d’inquiétude, en attendant, Bruno bichonne ses occupants.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

 

Horoscope WTF du 4 au 10 mai 2022

En mai, fais ce qu’il te plaît : comme par exemple, prendre ta dose d’horoscope 100 % authentique et plein de vérité.

Bélier

Amour

Hahaha, vous bouffez
vraiment à tous les râteliers, hein… ?

Gloire

Un seul Bélier vous
manque et rien n’est dépeuplé.

Beauté

Rien à faire, vous n’êtes
toujours pas le couteau le plus aiguisé
du tiroir.

Taureau

Amour

Il n’y a pas de fumée sans feu
(surtout dans votre slip, vu votre libido
enflammée. Kikoo les baraques à frites)

Gloire

Sur l’autoroute de la réussite,
vous êtes resté(e) bloqué(e) au péage.

Beauté

Outchiii, vous êtes à magnitude
9,2 sur l’échelle de la beaufitude.

Gémeaux

Amour

Seuls les suppositoires
trouvent grâce à vos yeux en ce moment…

Gloire

Personne n’a envie d’être pote
avec les Gémeaux. #lavéritéblesse

Beauté

De loin, vous ressemblez à
une pomme de terre.

Cancer

Amour

Le dernier plat que vous avez
mangé sera votre surnom au lit.

Gloire

Cette semaine, vous ferez pipi
dans l’eau à la piscine. Ce que tout le
monde remarquera, les gens se moqueront
et vous lanceront des cailloux.

Beauté

D’ailleurs, vous êtes aussi
expressif/ve qu’un caillou.

Lion

Amour

Il y a 3 choses insupportables
sur Terre. Les doudounes sans manches,
les trottinettes électriques et les relations
amoureuses avec un(e) Lion.

Gloire

En mai, fais ce qu’il te plaît !
(nous lâcher la grappe, par exemple)

Beauté

Force est de constater que
vous avez des airs de mouflon.

Vierge

Amour

Elle court, elle couuurt la
maladie d’amour… (et vous l’auriez
rattrapée si vous vous étiez mis au
footing, bande de feignasses)

Gloire

Et si vous vous réécoutiez un
petit Larusso pour vous rappeler à quel
point vous êtes has-been ?

Beauté

Vous avez la fesse qui
bloblotte, mais chez vous c’est mignon.

Balance

Amour

On ne dira rien, mais on vous
donne un indice : combinaison en latex,
Jean Castex, tex mex.

Gloire

Vous êtes un poids pour la
société. C’est méchant et gratuit, mais
c’est vrai.

Beauté

Poussée d’acné pour tous les
3e décans, allez bim c’est cadeau !

Scorpion

Amour

Célibataires, unissez-vous !
Ou faites des trucs entre vous, ça ne
nous regarde pas. Berk, dégueu.

Gloire

La constellation d’Uranus
vous ordonne de vivre fesses à l’air
dès samedi

Beauté

Purée, mais qu’est-ce que vous
êtes lent(e)… !

Sagittaire

Amour

Vous draguez absolument tout
ce qui est potentiellement sexy de près
ou de loin (surtout de loin).

Gloire

Y a rien qui va dans votre vie
en ce moment, mais la mienne est tout
aussi pourrie si ça peut vous rassurer.

Beauté

Poh poh poh, c’est qu’on choperait
une migraine ophtalmique en vous
regardant, tellement vous êtes canon.

Capricorne

Amour

Ne perdez pas espoir. Le kebab
que vous êtes trouvera un jour sa
broche. Cœur sur vous.

Gloire

auvez la planète, mangez un
hippie

Beauté

Vous ressemblez aux bonhommes
du dessin-animé « Il était une
fois la vie ».

Verseau

Amour

Avec vous place Plumereau, le
cœur a ses raisons que l’alcool ignore.

Gloire

Pas de doute, vous devez probablement
être le/la meilleur(e) ami(e)
du vendeur de Prozac.

Beauté

Oulaaa… C’est quoi ce petit
bouton, là ? Ça ne vous inquiète pas ?
Allez sur Doctissimo. C’est probablement
le début de la peste.

Poissons

Amour

Vous êtes un bon coup, mais
personne ne le sait. Dommage.

Gloire

Cette semaine, vous n’aurez
pas de souci d’argent. Ce qui est normal,
puisque de toute façon, vous n’en
avez pas.

Beauté

Les étoiles sont alignées pour
que vous montriez votre (jolie) lune.

Chronique resto : On a testé Mamma Mia, rue de Bordeaux

Ces derniers temps, si vous êtes passé(e)s du côté de la rue de Bordeaux, vous n’êtes pas sans savoir qu’une nouvelle enseigne a fait son apparition à la place du Subway (paix à ton âme). Désormais, c’est le tout nouveau Mamma Mia qui a pris ses quartiers au numéro 28.

Mamma Mia, c’est quoi ? C’est, à la base, un groupe qui possède quatre marques (Mamma Mia, mais aussi Fremont Burger, Mamma Napoli et Mamma Fraîche), implanté en région parisienne. Et maintenant depuis peu en Touraine.

Le jour de notre venue, le ciel bleu et les 21°C sont de la partie : difficile de résister, on s’installe donc sur la petite terrasse, trombine au soleil. Un coup d’oeil à l’intérieur nous fait voir une jolie salle, aux couleurs méditerranéennes. De nombreux bouquets de fleurs séchées sont accrochés aux murs, le four à pizza trône à l’entrée et les tables sont à l’enfilade, très proches les unes des autres.

La Mamma Mia, moitié pizza moitié focaccia

Côté cuisine, on est sur du classique à l’italienne : antipasti pour débuter, des pâtes (4 fromages, bolo, truffe, ou encore des linguine aux palourdes ou à la sauce tomate et piment…), quelques plats et, bien sûr, des pizzas. Il y a les toutes simples, comme la margherita ou la calzone (12 € et 16 €), mais aussi des recettes à la chair à saucisse piquante (bella calabria à 15 €) et à la crème de truffe et burrata (bianco e nero à 21 €).

Pour notre part, on s’est laissé tenter par la spécialité du restaurant, la pizza mamma mia qui affiche 20 €. Originalité ? C’est qu’il s’agit d’une moitié pizza, moitié focaccia. La partie focaccia, ce pain de forme plate cuit au four, est assaisonnée au basilic, agrémentée de roquette (un peu trop à notre goût d’ailleurs) et bresaola, une très bonne charcuterie italienne séchée, relativement similaire à la viande des grisons. Sympa !

L’autre moitié pizza fait le travail, copieuse, avec sa mozza bien coulante et légèrement gratinée comme on aime.

Petite précision finale : l’établissement propose aussi à emporter et en livraison, via les plateformes habituelles. Pour celles et ceux qui voudraient faire venir l’Italie à eux.

Aurélien Germain


 > L’addition : Comptez entre 12 et 21 € la pizza. Pour notre part, la spécialité « Mamma mia » était à 20 €. Pour le reste de la carte, plat de pâtes entre 12 € (al arrabiata) et 18,50 € (à la truffe) et une dizaine d’euros pour les antipasti et les desserts. Menu enfant à 14 €

> C’est où ?  28, rue de Bordeaux. Ouvert du lundi au dimanche, midi et soir. Repas sur place, à emporter ou livraison. Contact Tél. 06 77 58 86 20 ou page Facebook du groupe : facebook.com/Mammamiagroupe. Réservations sur thefork.fr

 

 

Horoscope WTF du 27 avril au 3 mai 2022

Les vacances sont finies, l’astrologue de tmv (quel feignant) est de retour. C’est l’heure de votre horoscope WTF !

Bélier

Amour

Samedi, vous aurez un coup
d’un soir. Avec vous-même.

Gloire

Vous commencez à avoir tellement
de casseroles aux fesses que
vous pourriez ouvrir un resto.

Beauté

Il va falloir penser à dire adieu
à ces sous-vêtements si laids.

Taureau

Amour

Aïe. Tel le homard, vous n’êtes
pas hyper hyper motivé(e) à passer à
la casserole cette semaine.

Gloire

Saturne forme un trigone intéressant
avec l’alliance du Bélier. Mais
je ne sais absolument pas ce que ça
signifie, vu que je m’en fous totalement.

Beauté

Rien n’échappe à votre oeil
de lynx. Ce qui rattrape quand on a une
haleine de chacal.

Gémeaux

Amour

Vous avez la braguette qui
réclame qu’on la dézippe.

Gloire

Dur dur. Votre vie est en ce
moment comme la soupe que je me suis
préparée ce midi : insipide.

Beauté

Aïe, mauvaise nouvelle. Cette
semaine, vous perdrez un de vos tétons.

Cancer

Amour

La tension sexuelle entre vous
et Jean Lassalle n’a toujours pas diminué
après ces élections.

Gloire

Mais où est donc Ornicar ?
Aucune idée, mais défoncez-lui deux
trois dents quand vous le retrouverez.

Beauté

Qui porte des sandales, mérite
une bonne mandale. A+ pour d’autres
conseils lifestyle.

Lion

Amour

« Je ne m’attendais à rien, mais
je suis quand même déçu » (Dewey
dans Malcolm, mais valable pour votre
vie amoureuse)

Gloire

Arrêtez de regarder des gens
tout nus sur internet.

Beauté

Pour sauver la planète, on
vous a dit de faire pipi sous la douche. Mais sous la vôtre, pas celle des gens.
#onvousvoit

Vierge

Amour

On ne change pas de capitaine
pendant une tempête. (c’est une métaphore
sur votre fidélité hein)

Gloire

Le 1er mai, c’est la Journée
mondiale du jardinage nu (véridique).
Autant dire que c’est la journée rêvée
pour vous.

Beauté

En parlant de gens tout nus,
les Vierges sont les plus canons du
monde à poil.

Balance

Amour

Vous ne
m’aimez pas, mais je ne vous aime
pas non plus. On est quitte.

Gloire

*Alerte disparition* Le charisme
des Balances a disparu depuis
vendredi dernier. Si vous le localisez,
n’intervenez pas vous-même.

Beauté

On dirait une pâle imitation
de Canteloup. Mais non, c’est
bel et bien votre voix.

Scorpion

Amour

Une fin avril bien pourrie,
puisque cette semaine, vous serez
enlevé(e) et fécondé(e) par un extraterrestre.

Gloire

Vous chantez faux. Tout le
monde le sait, mais personne n’ose le dire.

Beauté

Vous étiez sex drugs & rock’n’
roll. Vous êtes désormais sieste, sans
gluten & bal musette.

Sagittaire

Amour

Vous flirtez avec le danger.
Et c’est bien le seul qui veuille de vous.

Gloire

Vous pensez tout haut ce que
tout le monde dit tout haut. Du coup,
on s’en fout.

Beauté

Napoléon avait toujours la
main dans son gilet ; vous, vous avez
toujours la main dans le slip. Un bel
avenir vous attend.

Capricorne

Amour

Tel le caniche en rut, vous
frétillez un petit peu trop de la truffe
en ce moment.

Gloire

Votre côté rebelle intéresse
fortement Netflix qui vous contactera
pour sa série Wesh Side Story.

Beauté

Vous sentez le salami.

Verseau

Amour

Difficile de croire que vous
fantasmez secrètement sur la personne
qui se trouve à votre gauche…

Gloire

Votre orgueil froisse vos ami(e)s.
Repassez-les. (ouaaaarf, en voilà une
bonne vanne bien pourrie. Allez bisou)

Beauté

Faites une révolution ; optez
pour le slip kangourou.

Poissons

Amour

Les personnes en manque
sexuel et affectif ont souvent l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Les personnes en manque
sexuel et affectif ont souvent l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Les personnes en manque
sexuel et affectif ont souvent l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Chroniques culture : la « lose » de Napoléon en BD, le vinyle de Radio Campus et la rédac de tmv au Hellfest

Grosse fournée de chroniques culture cette semaine ! Au programme : une sélection éclectique de BD et le très très drôle Waterlose, sans oublier un zoom sur la nouvelle salle culturelle à Rochecorbon, le vinyle de Radio Campus Tours, et notre arrivée prochaine au Hellfest.

LE COIN BD

WATERLOSE

Après « Salade César », Karibou revient avec « Waterlose » (éd. Delcourt), ce qui confirme tout le talent du bonhomme pour nous faire marrer grassement. Accompagné du dessin tout en bichromie de Josselin Duparcmeur, le scénariste dépeint l’ennui profond d’un Napoléon sur Sainte-Hélène, dictant ses mémoires à son biographe.

Un gag par planche, une poilade assurée par page : « Waterlose » est aussi absurde que décalé, balançant l’Empereur tout nu, jouant au badminton, organisant une soirée popcorn ou insistant lourdement pour placer un dragon dans l’écriture de ses mémoires. À mourir de rire et totalement stupide. Donc atrocement jouissif.
Aurélien Germain

La Sélection BD

Avec « Maldoror et moi » (éd. Glénat), Richard et Broyard signent un manifeste visuel et littéraire d’une grande force. Un bel hommage aux Chants du Maldoror du Comte de Lautréamont, à travers cette quête initiatique et ce beau portrait d’un adolescent en proie à ses tourments. On reste dans les adaptations littéraires avec « Baby Face » (Rue de Sèvres) d’après le roman de Marie Desplechinn : Olivier Balez y raconte le quotidien de la jeune Nejma, prisonnière de son image de fille de banlieue, dans un combat qui paraît sans fin, entre suspicion, harcèlement et une belle histoire d’amitié et de passion sportive.

De la banlieue, on passe à « la Forêt » (Casterman), où Claire Braud mène une enquête sur ce milieu bien particulier. Avec son traitement graphique très original, elle va à la rencontre des gardes, chasseurs, scientifiques qui font vivre ce petit monde bien à part.

« L’Enfer pour l’aube » (Soleil), la nouvelle série de Pelaez et Oger, dont le titre est tiré d’un poème de Victor Hugo, est un bon polar dans le Paris du début du XXe siècle. Une idée originale sublimée par un scénario survolté.

On finit avec humour avec « L’Institut » (Fluide Glacial) : le dessinateur tourangeau Mab, sous le parrainage et les commentaires d’Edika, y livre des trips loufoques et cocasses dans un humour barré.
Hervé Bourit


LE LIVRE

L’EAU DE TOUTES PARTS

Sous-titré « Vivre et écrire à Cuba », L’Eau de toutes parts (Métailié) est un recueil d’essais captivants, de l’immense écrivain Leonardo Padura, sur son île chérie dont il dissèque mot après mot les folies et les misères. Le tout, dans une langue brillante et un style flamboyant.

Un ouvrage essentiel pour plonger sans filtre dans cette âme sensible où l’amitié, l’exil, l’amour sont des abîmes sans fonds, mais d’où surgit un émouvant hommage à la littérature, au cinéma et au verbe. Fascinant.
H.B.

400 pages. Sortie le 15 avril 2022.


LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS

HAKIM NORBERT – STORY TELLING

Le pont aérien Poitiers – Berlin a fait escale à New-York le 1er avril, avec la sortie en vinyle de l’EP « Story Telling », rencontre entre rap, beatmaking et cinéma américain. Derrière la caméra et la plume, le MC poitevin Hakim Norbert, en collaboration avec le beatmaker berlinois Carl Aqua.

Pour le lancement du label Waxflip, « Story Telling » est conçu comme une suite d’histoires, un scénario de cinéma, auquel la musique donne davantage encore de profondeur, accompagnée par des extraits de fresques italo-new-yorkaises comme « Il était une fois dans le Bronx ». C’est le cas du titre « Giovanni », où les scratches de DJ Kidmoko (Poitiers) ponctuent une instru jazzy et boombap, Hakim Norbert nous plante un décor de polar à l’ancienne : criminalité new-yorkaise, cosca du New-Jersey, flingues et pâtes en sauce.

« Écoute parler les anciens » brouille les pistes, et nous emmène dans le Bronx côté clip, mais dans une profonde sagesse côté lyrics, et toujours, des instrus conçues comme de vraies BO.


FESTIVAL

TMV DEBARQUE AU HELLFEST

C’est l’un de nos rendez-vous favoris depuis belle lurette ; ce moment magique, où la team tmv revient toute cassée au travail le lundi, les cheveux ébouriffés, les tympans martyrisés, et des relents de bière entre les dents. Ce « moment magique », c’est le Hellfest, festival metal et des musiques extrêmes qui se tiendra à Clisson cet été.

Et comme chaque année, la rédaction y sera de nouveau pour vous rapporter compte-rendu, photos et impressions. Et il y aura de quoi dire (et nous lire), puisque cette édition anniversaire post-Covid se tiendra du 17 au 19 juin et du 23 au 26 juin. Sept jours de gros son pour 350 groupes ! Rien que ça.
A.G.


CULTURE

SALLE À ROCHECORBON

Vodanum, kézako ? Eh bien Vodanum, c’est le joli petit nom de la salle de spectacles toute neuve ouverte à Rochecorbon en septembre dernier. Au menu, 197 places assises ou 387 debout ; et déjà une programmation alléchante et éclectique. Nos chouchous de Thé Vanille y ont fait un tour il y a quelques mois, tout comme le duo Dyad et Grande, ou encore l’artiste-peintre Alain Plouvier.

Prochainement, comptez d’ailleurs sur « Veuillez patienter », une pièce de théâtre, le 2 mai, et enfin le jeu sur tuyaux « Permis de reconstruire » le 11 juin. Vodanum, salle culturelle et éclectique qu’on vous a dit !
A.G.

En Touraine et ailleurs, nos bonnes idées d’escapades pour le printemps

« Viens à la maison, y’a le printemps qui chante ». Merci Claude, mais si le printemps se met à chanter, on préfère aller l’écouter en prenant l’air. Vacances ou pas, TMV vous embarque pour des escapades en Touraine, et au-delà !

Tout en croquant dans un lapin en chocolat, la rédaction TMV vous propose de vous échapper du quotidien pour des balades hors des sentiers battus. Mais en restant dans la région. Pour la bonne et simple raison que les grandes vacances, c’est pour bientôt.

Pour le printemps, le besoin de s’aérer est donc bien là, mais à deux conditions : sur un temps court et à petit budget. Vous trouverez donc dans notre dernier numéro (en date du 6 avril 2022) de quoi casser le ronron quotidien et profiter du printemps pour vous évader en famille ou entre amis, le temps d’une journée !

TOUTES NOS IDEES D’ESCAPADES A RETROUVER DANS NOTRE NUMERO EN CLIQUANT JUSTE ICI ! 

Horoscope WTF du 6 au 26 avril 2022

Profitez de cette petite dose d’astrologie 100 % véritable ! Bisou aux Taureaux !

Bélier

Amour

La découverte de votre âme
soeur, c’est comme un bus Fil Bleu :
ça ne vous attendra pas 107 ans. Alors
magnez-vous.

Gloire

Cette semaine, on fête les Marcellin.
(mais ne vous moquez pas, z’avez
vu votre prénom ?)

Beauté

Comme le dit le célèbre proverbe
« En avril, nettoie ton nombril »
(le vôtre est sale)

Taureau

Amour

Les 2e décans connaîtront une
semaine de bonheur et d’amour fou. Les
autres, on sait pas, mais on s’en fout.

Gloire

Promis, on ne juge pas votre
fétichisme des pieds.

Beauté

Y a pas à dire, les Taureaux
sont les plus sexy. Et on dit pas ça parce
que notre amie est Taureau et nous fait
flipper à nous menacer pour faire un
horoscope sympa…….

Gémeaux

Amour

C’est beau de se réveiller
aux côtés de l’être aimé… Mais c’est
vachement mieux de monter un poney
Shetland en slip licorne.

Gloire

Force est de constater que vous
êtes aussi intéressant(e) à écouter qu’un
caillou.

Beauté

Vous êtes une larve. Mais
une jolie larve.

Cancer

Amour

Votre dernier film vu résume
votre vie sexuelle du moment.

Gloire

Vous êtes cool, mais on a l’impression
que vous avez une patate dans
la bouche quand vous parlez.

Beauté

Il serait judicieux d’acheter
des lunettes. Toujours plus pratique
pour voir votre dignité s’échapper.

Lion

Amour

Utilisez un peu plus le Kama-
sutra (et pas seulement en guise
de cale-porte)

Gloire

Suivez cet habile conseil de
Jean-Claude Van Damme : « Mon modèle,
c’est moi-même ! Si je prends un
autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler
dans la bonne ligne ? »

Beauté

Tout le monde n’a pas forcément
envie de voir votre raie du
plombier.

Vierge

Amour

Vous recherchez l’amour avec
une personne mature. C’est ce qui arrive
à force de traîner trop près des maisons
de retraite.

Gloire

Alors ? Comment vont vos amis
imaginaires ?

Beauté

Votre date de péremption
approche.

Balance

Amour

Netflix recherche des personnes
pour un documentaire sur les
relations foireuses. On dit ça, on dit
rien.

Gloire

Félicitations, votre ego surdimensionné
est visible depuis l’espace.

Beauté

On ne choisit pas sa famille…
mais on ne choisit pas non plus son
physique.

Scorpion

Amour

Pour tenter de raviver la
flamme entre vous, vous tenterez les
jeux de rôle et rejouerez le remake « La
Casa de Popol ». Bien tenté, mais non.

Gloire

On a les amis qu’on mérite.
C’est-à-dire aucun pour vous.

Beauté

Votre vie est une succession
d’échecs, mais vous êtes archi-canon.
Donc bon.

Sagittaire

Amour

Oh oooh, le grand amour
est au rendez-vous ! Mais comme
vous n’êtes jamais foutu(e) d’être
à l’heure, il sera déjà parti à votre
arrivée

Gloire

Adoptez un perroquet : au
moins, quelqu’un qui vous répondra
quand vous parlez.

Beauté

Vous titillez un peu trop
le pissenlit.

Capricorne

Amour

Vous allez vous taper la saga
Star Wars des ex. La Guerre des ex,
L’Empire des ex contre-attaque, Le
Retour de l’ex…

Gloire

L’argent n’a pas d’odeur. Ce qui
tombe bien, puisque vous n’en avez pas.

Beauté

De loin, vous ressemblez à
un burrito.

Verseau

Amour

La roue tourne, oui. Mais la
roue tine, surtout pour vous.

Gloire

Quoi ? Les gens n’ont pas encore
compris à quel point les Verseaux
étaient divins, parfaits et extraordinaires
??

Beauté

Eh bééééééé, c’est une belle
tête de vainqueur que vous avez là !

Poissons

Amour

Sans vouloir balancer, la
personne en face de vous a des délires
louches avec vos fesses.

Gloire

Comme disait Xavier Dolan,
« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille
et n’abandonne jamais ». Bref,
pas vous.

Beauté

Oupsi… Bon bah bon courage
à vos WC !

Contes du hasard et autres fantaisies : critique du dernier film de Hamaguchi

Le réalisateur de Drive my car revient avec son dernier film, Contes du hasard et autres fantaisies. Trois histoires sur le hasard et la rencontre amoureuse.

Trois contes, trois histoires, trois récits qui se rejoignent sur un thème, le hasard de la rencontre à l’autre. Pour son nouveau film, Ryusuke Hamaguchi, déjà auteur du remarquable Drive my car, compose son ensemble autour d’un triangle amoureux inattendu ou encore d’une retrouvaille inattendue, mais aborde surtout de la trajectoire de trois femmes qui vont devoir faire un/des choix.

Contes du hasard et autres fantaisies est loin d’être une bluette mièvre ou dégoulinante de bons sentiments. Le long-métrage – qui a raflé le Grand Prix du jury lors de la dernière Berlinale – ressemble davantage à un ensemble de nouvelles littéraires, explorant la notion de coïncidence et la vérité des cœurs.

Si l’esthétique du film n’a rien de bien folichon à notre sens (la platitude des plans) et que la mise en scène paraît froide, Ryusuke Hamaguchi porte ses segments cinématographiques grâce au verbe et au langage, qui ici font des merveilles, et un rythme travaillé.

Ces trois petites histoires ont certes un goût de déjà-vu ou d’universel (par exemple, cette jeune femme qui comprend que le nouvel amant de sa meilleure amie est son propre ex), mais elles sont admirablement bien racontées. Hamaguchi sait conter l’amour, c’est évident.

Aurélien Germain


> CONTES DU HASARD ET AUTRES FANTAISIES 3,5/5
> Drame/Romance. De Ryūsuke Hamaguchi (Japon). Avec Kotone Furukawa, Kiyohiko Shibukawa, Fusako Ube… Durée : 2 h 01. Sortie : 6 avril.

On a testé le Ristorante Enoteca Italiana et sa gastronomie à l’italienne

C’est un petit nouveau qui remplace le Thélème, bien connu à quelques pas de la gare. Maintenant, place à l’Enoteca Italiana et sa gastronomie venue tout droit d’Italie.

« Arrivederci » le Thélème ; « buongiorno » l’Enoteca Italiana ! Outre notre magnifique niveau d’italien, vous remarquerez que le célèbre Thélème de la rue Charles-Gille a changé de propriétaire il y a quelques mois, pour laisser place à une nouvelle enseigne, le Ristorante Enoteca Italiana.

Comme son nom l’indique, l’établissement, ouvert début décembre 2021, fait désormais place à la cuisine italienne et gastronomique. Ni une, ni deux, nous voilà assis confortablement à l’une des tables, portés par l’accent italien de notre hôte chaleureuse.

On reste sur une très belle salle, spacieuse, avec possibilité de s’installer à l’étage ouvert. L’ambiance est cosy, la lumière tamisée et délicate. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la carte !

La formule du midi (17,50 €) propose un plat différent par jour. Cette semaine, il y avait par exemple des raviolis farcis ricotta et sauce foie gras le lundi ou encore tagliatelle alla calabraise, sauce tomate et piment de Calabria.

Une belle découverte à deux pas de la gare

À la carte, les prix sont plus élevés, mais les propositions différentes. Au hasard ? Le risotto enoteca (crevettes, mascarpone, courgettes, le tout flambé au vin blanc) à 21 €, ou encore le thon sashimi snacké à 27 €. Mais qui dit Italie, dit pâtes : on a donc craqué pour les taglioni à la truffe, affichant 26 €.

La truffe est râpée directement et devant vous.

La belle assiette noire arrive et fait ressortir l’esthétique du plat. Les pâtes fraîches et faites maison reposent dans un panier de parmesan. Une bonne idée ! Par-dessus, le chef a rajouté une généreuse portion de burrata, ce fromage traditionnel du pays. Et bien sûr, ne reste que la sublime truffe que l’on râpe sous vos yeux et en direct. C’est raffiné et de qualité. Bien parfumé comme il faut. Et, de surcroît, gourmand et copieux (on n’avait plus faim en sortant, ça c’est sûr !).

Une nouvelle adresse, un nouveau bon plan à deux pas de la gare. Un morceau d’Italie qu’on a aimé déguster et savourer.

Aurélien Germain


> L’addition : Le midi, formule à 17,50 € ou le plat unique à 12,50 € (et même plat à emporter : 10 €), uniquement du lundi au vendredi. À la carte, on monte en gamme : une moyenne de 18 € les entrées et antipasti et de 19 à 27 € le plat. Il existe aussi des menus à 30 ou 40 € et un pour les « bambinos » à 12,50 €.

> C’est où ? Au 30 rue Charles- Gille, à Tours (dans les murs de l’ancien Thélème). Ouvert du mardi au samedi, midi et soir ; et le dimanche et lundi midi.

> Contact Réservations au 06 11 09 76 04. Sur les réseaux sociaux : facebook.com/ristorante.enoteca et instagram.com/ristorante_enoteca

Prix du roman tmv : les livres en compétition pour l’édition 2022

Le 20 mai prochain, l’équipe de tmv, nos partenaires et les trois membres de notre jury lecteurs distingueront le vainqueur du Prix du roman tmv. En attendant, voici la présentation des quatre ouvrages en lice.

VILLA ROYALE, d’Emmanuelle Fournier-Lorentz (éditions Gallimard)

Villa Royale plonge son lecteur dans la vie nomade d’une fratrie soudée et mélancolique. Interrogations, révoltes et autres vies de trois enfants ordinaires autour de leur mère, le tout enveloppé par le thème des souvenirs (ces lieux qu’on a quittés), du deuil de l’enfance et celui – impossible bien sûr – d’un père qui s’est suicidé.

Une entrée dans le monde de la littérature pour Emmanuelle Fournier-Lorentz 32 ans, Française vivant en Suisse romande depuis 10 ans.

LA TOUR, de Doan Bui (éditions Grasset)

Pour son premier roman, la journaliste lauréate du Prix Albert-Londres (en 2013) Doan Bui a choisi de raconter la vie des habitants d’un immeuble du 13e arrondissement de Paris. Une tour pour des dizaines et des dizaines de résidents, de la famille Truong, des boat people qui ont fui le Vietnam, à Ileana, pianiste roumaine, en passant par Virgile le sans-papiers et Clément, le Sarthois obsédé par le Grand Remplacement.

Un roman choral, sur la France d’aujourd’hui, non dénué d’ironie.

LES MAISONS VIDES, de Laurine Thizy (éditions de L’Olivier)

La vie de Gabrielle, grande prématurée, de ses premiers pas à son adolescence… Un corps de gymnaste, puis de femme ; un parcours chaotique et une jeune fille qui grandit, lutte contre sa toux et « ces araignées » qu’elle crache. Et s’affranchit avec toute l’énergie qu’il faut, entourée par d’autres femmes, de ces autres générations sacrifiées ou mal aimées.

La primo-romancière Laurine Thizy – tout juste 31 ans – joue la carte de l’oeuvre forte et pleine de sensibilité.

LE DUEL DES GRANDS-MÈRES, de Diadié Dembélé (éditions J-C Lattès)

Hamet, un jeune garçon de Bamako, aime faire l’école buissonnière (mais pour lire), il est un peu insolent et parle français « mieux que les Français de France ». Résultat, il est envoyé loin de la capitale, dans un village où vivent ses deux grands-mères. Un retour à ses racines qui lui offre le monde et le fera grandir…

Un récit signé Diadié Dembélé, sur la crise d’adolescence d’un Bamakois amoureux de lettres, mais aussi sur la quête des origines.

Aurélien Germain

Chroniques culture : nouvel album pour Ghost, Meule aux Inouïs et le plein de BD et de polar nordique

MUSIQUE

L’album : GHOST – IMPERA

Débarquant tout juste de sa tournée américaine, Ghost présente son tant attendu cinquième album. « Impera », voyage avant l’ère de la peste noire qui a décimé l’Europe, possède de fait un côté un poil plus sombre que ses prédécesseurs.

Pour autant, ce hard rock mâtiné de pop proposé par les Suédois reste toujours aussi lumineux. Avec sa science du groove et de la mélodie qui squatte la cervelle (« Twenties » ouloulou), sa machine à riffs (« Watcher’s in the sky » et « Hunter’s moon », miam), ses titres taillés pour la scène (« Spillways » va fracasser), Ghost vise juste à chaque étage.

Et, même si l’on regrette un peu l’effacement progressif de l’imagerie occulte et le côté désormais plus mainstream du groupe, Ghost poursuit sa mue et s’affiche comme une valeur plus que sûre. D’une efficacité redoutable et diabolique.
Aurélien Germain

MEULE AUX INOUÏS

C’est le groupe Meule qui représentera la Région Centre lors du prochain Printemps de Bourges, prévu du 19 au 24 avril prochains. Les Tourangeaux et leur post-rock d’excellente tenue s’y produiront dans le cadre des Inouïs aux côté de trente-deux de leur petits camarades de promo.

Un nouveau satisfecit pour le label tourangeau Konsatu, après le succès rencontré par les Stuffed Foxes (qui, eux, seront d’ailleurs en concert au Temps Machine le 30 mars !).
Hervé Bourit
> facebook.com/Meulelegroupe

LE COIN LECTURE

La sélection BD

Enki Bilal nous livre avec « Bug » (éd. Casterman) la fin de sa trilogie passionnante, où se confrontent réseaux sociaux et sentiments humains. Via un récit hors norme et une maîtrise graphique époustouflante, le résultat devrait combler de plaisir tout lecteur prêt à s’immerger dans ce qui restera probablement l’une des plus belles réussites de l’année.

Autre réjouissance : le génial Dodier publie le 28e tome de « Jérôme K » (Dupuis). On saluera une fois de plus cette facilité incroyable à raconter des histoires touchantes, mais pleines d’humour avec un trait fluide et gracieux à la fois.

Nouvelle série pour le duo Léo et Rodolphe, soutenus par le dessin d’Aloing qui, avec « Demain » (Delcourt) délivrent une SF tendue. Un Rodolphe toujours au sommet d’ailleurs, rejoint par le talentueux Griffo pour « Iruen » (Daniel Maeghen), incroyable récit tiré de l’explosion du volcan de Palma aux Canaries que le dessinateur a personnellement vécu.

On terminera avec le réjouissant « Game au vert » (Bamboo), où Damian Campanario Hernandez y dessine les affres d’un ado perdu en pleine campagne privé de ses réseaux sociaux préférés. Juste jubilatoire.
H.B.

LE LIVRE : FROID COMME L’ENFER

Il faut croire que l’Islande est une réserve inépuisable d’auteurs de polars… et tous plus doués les uns que les autres ! Avec « Froid comme « l’enfer » (éditions Métailié), thriller efficace et très centré sur la psychologie des personnages, Lilja Sigurdardóttir tisse une toile d’araignée à base de chapitres courts et incisifs. Ce travail de dentellière qui s’amuse sans cesse à brouiller les pistes est un pur régal. Bienvenue donc à cette nouvelle reine du polar nordique qui saura vous emporter comme il se doit.
H.B.

Festival du cinéma asiatique de Tours : le grand retour !

Le Festival du cinéma asiatique revient à Tours la semaine prochaine. Au programme, projections à tout va, événements et une rétrospective immanquable.

En 2020, il avait été purement et simplement annulé (un certain vilain pas beau appelé « Covid » était en cause). En 2021, il avait été repoussé trois (!) fois avant, enfin, d’avoir lieu en juin : cette fois, le Festival international du cinéma asiatique de Tours peut prendre place sans restriction, ni peur de se voir sabré au dernier moment.

Du 28 mars au 5 avril, le Ficat – son petit surnom – revient par la grande porte et investira les cinémas Studio pour sa 23e édition, ainsi que divers lieux de l’agglo pour ses événements parallèles.

Avant-premières, inédits et rétrospective

Ce n’est pas un secret pour les cinéphiles : la production asiatique est aussi féconde que créative. Le Ficat le prouve de nouveau en mettant en valeur une programmation éclectique, à coup d’avant-premières (« Juste sous vos yeux », de Hong Sang soo), de films jeune public (« Kiki la petite sorcière » du géant Miyazaki) ou d’inédits, comme la claque « Atlantic City », signée Juhyoung Ra (preuve une nouvelle fois que « depuis les débuts du festival, nous ouvrons nos écrans aux réalisatrices », comme le disait en 2021 Lucie Jurvillier, responsable du Ficat).

Reste, également, une rétrospective qui change un peu de l’ordinaire. Car cette année, le festival met un coup de projecteur sur le réalisateur Satoshi Kon, via une rétrospective, cinéaste plutôt méconnu, comparé aux grands noms du genre. « Et pourtant, c’est un grand maître de l’animation japonaise, mort trop jeune à 46 ans », rappellent les organisateurs dans leur communiqué. Au menu, quatre films, quatre chefs-d’œuvre. Le programme s’annonce chargé.

Aurélien Germain

> Ficat. Du 28 mars au 5 avril, aux cinémas Studio de Tours, mais aussi à Montbazon, Chambray, Joué-lès-Tours, Saint-Avertin… Lieux, tarifs et programmation complète : studiocine.com et cineasia37.wordpress.com

 

Bistrot du 60 : le bon plan de la rue de la Scellerie

Ce jour-là, nos pas nous ont menés rue de la Scellerie. À la recherche d’un endroit où satisfaire notre appétit, nous jetons un œil distrait à la devanture du 60 et quelque chose se met en marche dans notre cerveau affaibli par le manque de carburant. N’y avait-il pas autre chose ici, avant ? Quelque chose de très différent…

Une série de remue-méninges plus tard, nous y sommes : la Fiesta Latina et ses promesses brésiliennes ! Autant l’envie de passer la porte de ladite fiesta ne nous avait jamais effleurés, autant là… Nous sommes à la fois intrigués et tentés. Et, vous le savez, ne pas céder à la tentation est un grand péché pour nous.

Grand bien nous en prend : la belle porte en bois s’ouvre sur une entrée hyper cosy et décorée avec soin. Le lieu est tout en longueur et nous devinons au fond, après quelques mange-debout, des tables bien accueillantes. En entrant, nous remarquons plusieurs groupes d’habitués : encore un bon signal. Côté carte, on apprécie également le parti-pris. Il y a celle du midi et celle du week-end (du vendredi soir au samedi midi). La seconde offrant, bien sûr, des propositions un peu plus sophistiquées.

Tartare de bœuf au citron et pesto, frites maison

Mais en semaine, il y a aussi de quoi se faire plaisir. Comme nous nous sentons d’humeur carnassière, nous optons pour le tartare de bœuf au citron et pesto avec ses frites maison. C’est à la fois frais et gourmand : on valide ! En dessert, une variation de fondant au chocolat-vanille-caramel, version mille-feuilles vient nous caresser les papilles. Un vin choisi parmi les propositions au verre accompagne le tout.

Discutant avec Noémie, qui veille sur la salle, nous apprenons qu’elle et le chef Emmanuel ont ouvert ce lieu début novembre 2021 et qu’il ont dû refermer assez vite, pour les raisons que l’on sait. C’est donc un deuxième lever de rideau qu’ils vivent actuellement. Et on aurait tort de s’en priver. Une cuisine entièrement maison, déclinaisons de recettes de la tradition française modernisées, une carte qui change toutes les semaines, des prix doux, un service au petit soin : ce bistrot du 60 coche vraiment toutes les cases.

M. P.


> L’addition : En semaine, la version deux plats est à 16 €. La formule complète est à 20 €. Quelques plats (dont notre tartare) affichent un supplément de 3 à 5 €. Plat seul : 12 €. Le week-end, les plats tournent autour de 15 €.

> C’est où ? 60, rue de la Scellerie, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, à midi et au dîner les vendredis et samedis soir. Fermé le dimanche. Contact Tél. 02 47 05 78 07 Sur internet : lebistrotdu60.business.site , Facebook (Le Bistrot du 60) et Instagram.

 

Horoscope WTF du 23 mars au 5 avril 2022

Cette semaine, on n’a pas grand chose à dire aux Lions. Mais comme on est payés pour écrire des bêtises, vous savez…

Bélier

Amour

D’après Google, « le bélier
sait qu’une brebis est prête à être saillie
grâce à l’odeur qu’elle dégage. Il renifle
ses poils ». Un peu comme vous,
finalement.

Gloire

Votre QI est égal à la température
du jour + le nombre de doigts
qu’il vous reste.

Beauté

Exceptionnellement, comme
c’est potentiellement la période de
votre anniversaire, vous êtes le/la plus
canon cette semaine. (mais que de dos)

Taureau

Amour

Taureau, ça rime avec « maxi
libido » mais aussi « zizi zéro ». A vous
de voir.

Gloire

Soyez vous-même. De toute
façon, personne n’a envie d’être vous.

Beauté

Le string à rayures affine la
taille. #pensezy #conseilmode

Gémeaux

Amour

Ne soyez pas dans le déni,
voyez à quel point tout le monde rêve
d’être en couple avec un(e) Gémeaux.

Gloire

Vous n’avez pas toujours été
aussi lent(e). Fut un temps, dites-vous
que vous avez été le plus rapide des
spermatozoïdes.

Beauté

Faites comme Forrest Gump.
Courez. Courez encore. Et ne vous arrêtez
jamais. A+ !

Cancer

Amour

L’amour, c’est comme un ongle
incarné. Ça fait mal. Wesh.

Gloire

La constellation du Joey Starr
vous conseille de vous laisser zoom
zoom zang dans votre Benz benz benz.

Beauté

Sachez-le : plus votre pilosité
est élevée, plus vous faites preuve de
maturité.

Lion (mais cette
semaine, on vous
fait la tronche)

Amour

Je boude, je dirai rien.

Gloire

Je dirai rien, je vous ai dit,
rooooh, je suis pas astrologue de
toute façon.

Beauté

‘M’en tape toootalement.
(alors, bien bien déçu(e) par cet horoscope,
non ? Héhé, vous n’avez
qu’à lire celui de Femme Actuelle)

Vierge

Amour

Tout miser sur votre intelligence
est peut-être un peu audacieux…

Gloire

La constellation du Gilbert
Montagné ne voit pas votre avenir
d’un très bon œil.

Beauté

Aaaah, avril approche, en
avril ne te découvre pas d’un fil tout
ça tout ça…Vous vous en foutez, vous
êtes toujours à poil.

Balance

Amour

Vendez votre amour-propre
sur Le Bon Coin. Sait-on jamais…

Gloire

Le sexe fait vendre. Vendez
le vôtre.

Beauté

Vous ressemblez à un nem
quand vous dormez.

Scorpion

Amour

Tel le pédoncule, vous pédonculez

Gloire

Même le bilboquet est moins
vieux jeu que vous.

Beauté

« C’est pas la taille qui
compte » (citation préférée des Scorpions
depuis 1947)

Sagittaire

Amour

Vous êtes dans le top 12 des
signes qu’on préfère.

Gloire

Vous rentrez dans le lard de
tout le monde. Normal, vous êtes un
jambon. (haha)

Beauté

Jaloux de votre divine crinière,
un poney vous croquera la main
ce week-end. C’est con.

Capricorne

Amour

Tchou tchouuuuu, le train
pour Sexe Land est parti sans vous
cette semaine.

Gloire

Tel Didier, vous avez le bourdon.

Beauté

Ah bah visiblement, vous êtes
plus bison que futé.

Verseau

Amour

Copulez uniquement avec les
Gémeaux. Les autres signes ne valent
pas grand-chose.

Gloire

Vous êtes là, les bras ballants,
le slip au vent : qu’attendez-vous pour
vous motiver ?

Beauté

Il est certain que nu(e), vous
êtes le/la plus sexy. Par contre, avec
les habits…

Poissons

Amour

Le fruit défendu, le fruit défendu,
mouiii… Le vôtre n’est pas si
défendu que ça, krrkrrr !

Gloire

Chaque jour qui passe est pour
vous une nouvelle opportunité de tout
gâcher.

Beauté

Beaucoup de Poissons nous
ont dit avoir été vexés quand on a écrit,
dans le n°407, que Poissons rimait avec
tête de thon. Bah, pour la peine, on le
redit ! Bisouuu.

Chroniques culture : les présidentielles en BD, un podcast féministe et militant et l’album de Zombie Zombie

C’est l’heure de nos chroniques culture, avec des bandes-dessinées qui abordent la présidentielle, mais aussi « Ma Soeur Sauvage », podcast féministe tenu par une Tourangelle de 16 ans, ainsi que le dernier album de Zombie Zombie et le comics façon polar « Reckless ».

LA SELECTION BD

La campagne présidentielle nous livre, cette année encore, des ouvrages comme « ElyZée » (Mourad Éditions) de Boudjellal et Dupaire qui, dans une politique fictionnelle, narrent l’accession d’Éric Zemmour à la présidence de la République.
Un ouvrage auquel fait écho « Aux portes du palais » (La Revue dessinée), où Hervé Bourhis et la rédaction de Mediapart décortiquent les arcanes et les vicissitudes de l’extrême-droite française.
On terminera le panel avec « L’Obsession du pouvoir » (Delcourt) : Daved et Lhomme, avec au dessin Pierre Van Howe, examinent les présidences Sarkozy, Hollande et Macron avec un œil aiguisé.

 

L’immense Zep, à mille lieux de son Titeuf, nous régale avec « Ce que nous sommes » (Rue de Sèvres) qui s’attaque au sujet de la réalité augmentée. Un récit poignant sur le devenir d’un cerveau numérique et les progrès scientifiques.
Enfin, avec « Biodynamie » (Glénat), Pietrobon, Rohain et Corbeyran partent eux aussi sur un sujet sensible qu’est la culture du vin biodynamique. Un récit en forme de polar dans une collection qui se bonifie livre après livre.
H.B.

LE PODCAST

MA SOEUR SAUVAGE

Lily Sauveur n’a que 16 ans mais défend déjà corps et âme ses valeurs. Cette lycéenne tourangelle a en effet lancé son podcast militant féministe et LGBT+. « Ma Soeur Sauvage » lui sert ainsi de plateforme pour « interviewer les militant(e)s locaux sur leurs actions », nous dit-elle.

Actuel et pertinent, le podcast de Lily travaille différents angles et sujets, de l’interview de l’auteur Mayeul Vigouroux aux témoignages de personnes queer, en passant par un zoom sur la compagnie Les Guérisseurs.euses. « J’essaie de questionner sur le patriarcat, la lutte féministe, les femmes et les homosexuels au cinéma et mille autres choses », résume Lily.
A. G.

Ma Soeur Sauvage sur Appel Podcasts et Spotify.
> instagram.com/masoeursauvage_podcast

LE COMICS

RECKLESS T.2

Second tome de Reckless (éd. Delcourt), la série de Brubaker et Philipps, dont les débuts nous avaient scotchés (lire tmv n°393) ! Et pour la deuxième fois d’affilée, le tandem réussit encore à livrer un polar poisseux, à l’histoire bien charpentée, emmenée par un excellent dessin très expressif (ambiances parfaitement retranscrites, colorimétrie au top).

« L’Envoyé du diable » est une plongée dans les années 80, aux côtés du dur à cuire Ethan Reckless ; une plongée toujours aussi poussiéreuse et violente. Le duo Brubaker/Philipps est décidément très, très fort.
Aurélien Germain

LE CD

ZOMBIE ZOMBIE – VAE VOBIS

Au moment où le groupe retenu pour l’Eurovision chante en breton, pourquoi ne pas s’essayer au latin ? Sous une pochette signée par l’immense Philippe Druillet, signé chez la mecque des labels, le groupe d’Étienne Jaumet propose un voyage sans équivalent, avec toujours ce pas de côté qui au final les rend totalement inclassables.

Ce disque est en effet une cathédrale musicale, une messe sublimée par la voix de soprano d’Angèle Chemin, le tout soutenu par des orchestrations colorées de percus, de cuivres et de synthés grandioses. Une réussite totale.
H.B.

Horoscope WTF du 16 au 22 mars 2022

Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui sont les plus beaux… Eh bien les Balances, voyons, le signe de l’astrologue de tmv !

Bélier

Amour

Au lit, vous êtes un mix entre Fast & Furious et l’Inspecteur Derrick.

Gloire

Une étude canadienne a montré que les Béliers étaient les plus susceptibles de violer la loi que les autres signes astrologiques. (Olivier Besancenot est Bélier. #Flippant)

Beauté

Comme le dit le proverbe chinois, « Un homme laid ne doit pas reprocher au miroir d’être de travers ». Et vlan dans les dents.

Taureau

Amour

On ne mélange pas les torchons et les serviettes. (vous êtes un torchon)

Gloire

Vous pensiez que 2020 était une année pourrie. Tout comme 2021. Rassurez-vous, 2022 sera encore pire.

Beauté

Si vous êtes bossu(e), sans bras, ni jambes, pas d’inquiétude : vous êtes une madeleine.

Gémeaux

Amour

Vous recherchez la pièce manquante du puzzle de l’amour… (roh la vache, c’est beau, quel horoscope de fou)

Gloire

Comme l’a dit un jour Einstein, « Les Gémeaux, ça a 3 poils aux fesses et ça se prend pour des rebelles ».

Beauté

Gaulé(e) comme du pain de mie.

Cancer

Amour

Vous marcherez sur votre ex du pied gauche. Mais ça porte chance.

Gloire

Si vous voulez gérer le stress, serrez les fesses.

Beauté

Y a pas d’justice. Les Cancers sont beaucoup trop beaux pour ce monde. (slurp)

Lion

Amour

Trop chouette, vous allez enfin trouver l’amour. À vous les poils étrangers dans la douche, les ronflements, les engueulades, la jalousie… !

Gloire

C’est la mer noire ?

Beauté

Vous avez le poil soyeux d’un lévrier afghan. Et c’est beau.

Vierge

Amour

Olala mais quel désespoir… On dirait un chameau sur la banquise.

Gloire

Vous êtes le genre de personnes à dire « pas d’sushis » en allant au resto japonais. Rien que pour ça, vous devez être mal-aimé(e).

Beauté

Vous n’avez toujours pas payé de bière à l’astrologue de tmv. Sinon on aurait dit que vous étiez canon. Too late, baby.

Balance

Amour

L’astrologue de tmv étant Balance, on est d’accord pour dire qu’on mérite tout l’amour du monde tellement on est parfait(e)s, non ?

Gloire

Et voilà. Encore une bonne semaine, encore une semaine passée sans avoir eu besoin d’utiliser ce théorème de Pythagore pourri !

Beauté

Votre visage ressemble à un papyrus.

Scorpion

Amour

On ne dit pas que vous êtes vieux/vieille. On dit juste que vous auriez pu croiser les dinosaures.

Gloire

Votre vie ressemble à celle de Jésus. Mais vous êtes quand même vachement moins connu(e).

Beauté

Sans vouloir balancer, votre pote Capricorne a des délires louches sur vos pieds.

Sagittaire

Amour

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures… (hashtag vous aimez les seniors)

Gloire

Sagittaire, ça rime avec galère et p’tite glaire. J’dis ça, je dis rien…

Beauté

Fabriquez votre propre slip et imprimez dessus « je pense donc je sue ».

Capricorne

Amour

Vous êtes la motocrotte de l’amour.

Gloire

Vous suivrez le conseil de la tremper dans l’huile et de la tremper dans l’eau pour en faire un escargot tout chaud, mais vous vous rendrez compte de votre erreur.

Beauté

Le sachiez-tu ? Le sanglochon (hybride entre un sanglier et un cochon domestique) est aussi appelé sanglichon ou cochonglier. Ce qui vous irait parfaitement comme surnom.

Verseau

Amour

Paraît-il que les Verseaux sont de bons coups. Mais bon, les rumeurs, vous savez…

Gloire

La semaine s’annonce radieuse. Mais seulement pour les Scorpions. Et vous n’êtes pas Scorpion.

Beauté

Votre vie n’a pas d’allure. Mais vous non plus, alors ça passe.

Poissons

Amour

Les gens ne vous aiment que pour vos jolies fesses et votre argent. C’est beau et triste à la fois.

Gloire

La constellation de Manau vous rappelle que daaaans la vallée, oh oh, de Dana lalilala, dans la vallée oh oh, j’ai pu entendre les échos.

Beauté

Petit problème de caca d’oeil dimanche matin.

Dans quelques jours, top départ pour le Festival de la BD d’Angoulême

Du 17 au 20 mars, place au festival international de la bande-dessinée d’Angoulême. Notre chroniqueur BD y fera un petit tour pour vous rapporter des souvenirs…

 Le 17 mars prochain, place au Festival de la bande-dessinée d’Angoulême ! Après une annulation en 2021, un report de janvier à mars en 2022, des polémiques à n’en plus finir (le prix Eco-Fauve Raja au hasard…), des défections d’éditeurs emblématiques (Glénat ne sera pas présent cette année par exemple), l’événement international de la BD maintient le cap malgré tout.

Avec le génial Chris Ware en porte étendard comme grand Prix de cette 49e édition, Angoulême est en recherche d’apaisement. La programmation tous azimuts de cette année, de Goscinny a Mizuki, de Thomas de Pourquery à Alexandre Astier en passant par d’innombrables propositions toutes aussi essentielles et surprenantes les unes que les autres, est un véritable régal et un remarquable tour de force.

Cette édition verra aussi la célébration comme jamais de la place des femmes autrices, en couronnant parmi Julie Docuet, Pénélope Bagieu et Catherine Meurisse, celle qui sera la reine de 2023. Bref de l’année de tous les dangers on passera à l’année de tous les plaisirs dans la capitale de la BD. On vous rapporte un compte-rendu après ces trois jours à buller !

Hervé Bourit / Photo archives NR – Léa Aubry

> www.bdangouleme.com

 

Chroniques culture : metal indien avec Bloodywood, redécouverte de TerreNoire et le plein de BD

Cette semaine, grosse découverte musicale avec le metal indien et original de Bloodywood, ainsi que le plein de BD, des « Sauvages Animaux » à « PMA : à la recherche d’une petite âme ».

LES CD

BLOODYWOOD – RAKSHAK

Du gros metal venant tout droit d’Inde ? Avec de la musique tradi indienne et des sonorités électro ? Et par-dessus tout, deux chanteurs, alternant les voix bien grasses et le presque rappé ? Oui, c’est possible et c’est le gros carton du moment dans la planète rock costaud. Bloodywood est en train de faire le buzz et force est de constater qu’il est mérité.

Car avec leur premier album auto-produit, ces métalleux indiens viennent d’accoucher d’une mixture aussi improbable qu’originale. Alignant les tubes, Bloodywood offre, avec « Rakshak », une bouffée de fraîcheur. Surpuissant (la guitare 7 cordes cure les oreilles, c’est sûr), très bien composé, à la fois violent, mélodique et dansant (la flûte et le tambour dhôl, typiques d’Inde), ce disque est réussi.

Avec son goût tribal (le « Roots » de Sepultura se ressent) et son côté engagé (le monumental « Dana Dan », véritable glaviot contre les violences sexuelles), Bloodywood n’est pas loin d’être catapulté haut, très haut dans la scène mondiale metal.
Aurélien Germain

TERRENOIRE – LES FORCES CONTRAIRES

Sur le scène de l’Intime Festival, il y a peu, ils nous avaient scotchés grâce à un duo voix/ claviers intense. Un bon choix pour le festival avertinois, car les deux frangins stéphanois viennent d’être couronnés « Révélation Masculine de l’année » aux dernières Victoires de la Musique. TerreNoire en profite donc pour ressortir le magnifique « Les Forces Contraires », agrémenté de 7 titres supplémentaires.

Et ce n’est pas de trop, tant on a craqué sur leur musique, portée par une poésie incandescente et des rythmes subtils et sensuels. Sans répit ils vous happent et vous relâchent en douceur, avant de vous surprendre le coup d’après. A (re)découvrir d’urgence.
Hervé Bourit

LE COIN BD

LA SELECTION DE LA SEMAINE

Avec « Les Sauvages Animaux » (éd. Casterman) De Moor et Desberg s’attaquent au monument du rock, Led Zeppelin. C’est le portrait décapant de Peter Grant, leur sulfureux manager, qu’ils dressent avec un humour au vitriol.


Et si on faisait un tour en enfer ? Avec « Volage » (Daniel Maghen), Desberg – encore lui – et le dessinateur mexicain Sandoval nous emmènent dans un conte très noir. Dans les profondeurs de l’Enfer donc, une troupe de parias s’enfuit pour échapper à l’Equarisseur et sa meute enragée dans une course poursuite haletante, sublimée par un dessin époustouflant.
Après le Mexique, c’est le Brésilien Leo qui revient avec « Neptune » (Dargaud), avec une SF qui lui est si particulière et dont il repousse les codes, album après album. Avec ce huis clos inventif, prévu en deux tomes, il réussit un tour de force magistral.

On terminera avec cette belle adaptation par Javi Rey de la pièce d’Henrik Ibsen, « Un Ennemi du peuple » (Dupuis), écrite à la fin du XIXe siècle, qui reste toujours aussi prégnante. Entre éthique et corruption, un scandale sanitaire dans une station thermale marquant. Essentiel.
H.B.

PMA : À LA RECHERCHE D’UNE PETITE ÂME

L’histoire racontée dans cette jolie bande-dessinée, c’est celle de milliers de femmes. Ce récit autobiographique signé Céline Gandner retrace le parcours d’une quadra hétéro qui se lance dans un projet de PMA avec don de sperme. Cette « maman solo » témoigne avec justesse et, parfois, une autodérision salvatrice.

C’est très intimiste, mais bouleversant, lorsqu’on s’aperçoit de ce combat de chaque instant, entre difficultés, perte de repères ou désillusions que peut impliquer ce chemin vers la PMA. Emmené par le dessin de Pauline P, cet album BD de 190 pages (éd. Delcourt) est aussi passionnant que documenté. À mettre, réellement, entre toutes les mains.
A.G.

 

On a testé le Croque-Bedaine, l’endroit où le croque est roi

Des croque-monsieur originaux ? Avec produits frais et locaux ? Avec, en rab, des bonnes pintes de bière ? C’est le principe du Croque-Bedaine qu’on a visité pour notre chronique resto de la semaine…

En voilà une belle surprise ! À première vue, la devanture ne paye pas de mine. Mais il ne faut pas se fier aux apparences car, à l’intérieur, on est très bien au Croque Bedaine. Un beau parquet en bois massif nous accueille et, au fond de la pièce, un bar en bois également, fabriqué par un menuisier de Villandry.

Les poutres au plafond achèvent de réchauffer l’atmosphère. Un coup d’œil sur les murs nous renseigne sur la passion du patron pour le sport automobile. Il y a là des figurines, le capot d’une voiture star du Mans et, surtout, la cagoule de Fangio et un autographe de sa main. On aperçoit aussi une pompe à essence au charme rétro et quelques vinyles accompagnés de leur tourne-disque.

Bon, d’accord, nous direz-vous, mais on mange quoi du coup ? Eh bien, ici, on déguste des croque-monsieur et pis c’est tout (ou à peu près). Mais pas n’importe quels croque-monsieur. Il y a ceux de la carte et deux croques du mois, à découvrir.

Un croque-monsieur en hommage à la Touraine

Nous optons pour le Croque moi si tu peux, aux saveurs espagnoles (poêlée d’oignons et de poivrons et chorizo rehaussé d’un peu de tabasco). Ça envoie ! Mais il y a aussi le Croque Boudingue, qui est un hommage à la Touraine avec ses rillons, son chèvre frais et ses tomates séchées. Avec ça, une bonne portion de frites, maison et en trois fritures, s’il vous plaît, et le tour est joué. Le tout fait avec des produits frais et locaux.

On l’aura compris, le Croque Bedaine est avant tout un bar, dont il existe d’ailleurs des versions dans plusieurs autres villes mais qui ont tous leur personnalité. On peut y déguster une super sélection de bières pression, dont plusieurs sont brassées artisanalement pour eux. La nôtre est ambrée, onctueuse et délicatement caramélisée.

Pour les accompagner, à l’apéro, vous pouvez aussi opter pour la petite planche de charcutailles qui va bien. Vraiment, cet établissement, ouvert depuis mi-octobre 2020 au bout de la rue Colbert, est idéal pour un bon moment entre amis !
M. P.


> L’addition: Les croques s’affichent de 4,90 à 7,80 €. La portion de frites est à 3,50 €. Les bières vont de 5 à 7,90 € la pinte (de 2,60 à 4,20 € le demi). Bref, à deux, on mange et on boit un verre pour moins de 30 €. Pas de formules.

> C’est où ? Au 153 rue Colbert. Ouvert de 12 h à 14 h pour le déjeuner et de 17 h à 1 h du matin (sauf vendredi : minuit). Fermé les dimanche et lundi. Tél. 02 47 05 32 88. Sur internet : lecroquebedaine.fr et sur Facebook : le Croque Bedaine Tours.

Horoscope WTF du 9 au 15 mars 2022

Dur dur d’échapper à votre destin : tout est raconté et prédit dans notre super horoscope de la mort qui tue.

Bélier

Amour

Le sachiez-tu ? Le sexe des
abeilles mâles se détache après l’accouplement.
(ce qui réduit vos envies
de réincarnation en abeille)

Gloire

Cette semaine, on fêtera les Vivien,
Rosine, Justine et Rodrigue. Bref,
que des prénoms pas faciles à porter.

Beauté

Vous auriez beaucoup de
succès au Népal.

Taureau

Amour

On vous surnomme Cupidon :
toujours à poil et à vous occuper des
autres couples, mais pas du vôtre.

Gloire

Vous découvrirez un nouveau
variant du Covid, mais tout le monde
s’en foutra vu qu’on est passé à autre
chose. Désolé mes loulous.

Beauté

Lisez la ligne « beauté » des
Gémeaux.

Gémeaux

Amour

C’est à l’image du titre du
livre de Sartre, « L’Être et le Néant ».

Gloire

En ce moment, tout fout l’camp
dans votre vie. Même votre slip.

Beauté

Rien n’est plus beau que vous,
les Gémeaux…… (ah non oupsi, on s’est
trompé de ligne, c’était pour les Taureaux
ça, sorry)

Cancer

Amour

Arrêtez de briser autant de
coeurs. Vous faites aussi mal que si on
marchait sur un Lego.

Gloire

Vous quitterez tout pour réaliser
enfin votre rêve : devenir toiletteur
de poneys.

Beauté

Une sombre prédiction indique
que Jean Castex vous massera le
dos avec son crâne, ce week-end.

Lion

Amour

Faites pas les coincés, introduisez
une 2e personne dans votre couple.

Gloire

Aïe ! Peu de portes s’ouvrent
à vous professionnellement. Normal :
vous avez le charisme d’un caillou.

Beauté

Le peuple maya disait que
les Lions étaient le plus beau signe
du monde. Bon, d’un côté, les Mayas prédisaient aussi la fin du monde pour
2012, alors…

Vierge

Amour

A chaque fois que vous copulez,
un bébé panda meurt quelque
part dans le monde. #pensezy

Gloire

Y a rien qui vaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

Beauté

Cette nuit, vous grandirez de
2 mètres 37. Et vous mourrez, car vous
serez trop grand(e). C’est bête.

Balance

Amour

On sait très bien que vous
faites des choses pas très catholiques le
soir. C’est la constellation de la Christine
Boutin qui nous l’a dit.

Gloire

Il faut savoir accepter que
certaines personnes ont un déficit de
neurones, vous savez…

Beauté

Vous êtes beau/belle quand
vous dormez. (et accessoirement, vous
vous taisez enfin)

Scorpion

Amour

Appelez votre ex et dites-lui :
« Je te conchie, dindonneau ! » Ça vous
détendra.

Gloire

Vous voyez la vie comme vos
tétons : rose.

Beauté

Vous êtes tellement sexy
que même les hommes-tronc vous
courent après.

Sagittaire

Amour

OEdipe a appelé. Il aimerait
bien que vous lui rendiez son complexe,
merci.

Gloire

Le travail, la vie, les amis… Tout
commence à vous pomper le navet.

Beauté

Vos mollets tout poilus font
de l’effet à votre entourage qui fait tchiki
tchiki oulili en les voyant

Capricorne

Amour

Le ridicule ne tue pas. Il suffit
de voir vos anciennes relations.

Gloire

Vous jouez du black metal les
soirs de pleine lune en sacrifiant des
bébés roux. Pas cool, mais chacun ses
hobbies, mes p’tits gnous.

Beauté

Si seulement j’étais aussi beau
que vous… Heureusement, je suis surtout
plus riche et beaucoup moins bête

Verseau

Amour

Vous allez finir au lit avec
un(e) Balance ou un(e) Gémeaux.
Quelle déchéance…

Gloire

Et si vous souquiez les artimuses,
histoire de nous laisser un peu
tranquille ?

Beauté

Vous êtes vachement canon,
mais seulement de dos. Ce qui est déjà
pas mal.

Poissons

Amour

Rien à battre, ça me regarde
pas.

Gloire

Ça y’est, vous mettez vos
mains dans le dos quand vous marchez.
Vous êtes donc officiellement
vieux/vieille.

Beauté

Poissons, ça rime avec
tête de thon. Si ça c’est pas une
coïncidence… !

Aucard de Tours : le festival rajoute 17 nouveaux noms à l’affiche

Comme promis, Aucard de Tours complète son affiche et annonce ses derniers noms, d’Ez3kiel à Stuffed Foxes, en passant par Mezerg et Raki Bouzouki, entre autres…

Ô joie ! Le festival Aucard de Tours, qui aura lieu du 7 au 11 juin prochains, a enfin annoncé la fin de sa programmation, en ajoutant – attention roulements de tambour – 17 groupes supplémentaires !

Articulé autour du thème « On n’est pas bien là ? » (nous, on répond déjà oui, vu qu’on adore traîner nos pattounes du côté d’Aucard, mais bref), l’événement dédié aux musiques actuelles se tiendra à la Gloriette.

Ainsi, la nouvelle annonce fait état de la venue de : Ez3kiel, Mezerg, Kokoko!, Aloïse Sauvage, The Muder Capital, Lalalar, Rank-o, Shaolin x Tracy, Sheldon ou encore Stuffed Foxes.

On retrouvera également Lynks, Peniche, Gaffa Tape Sandy, Tigre Bleu, Birdstone, Raki Bouzouki et, enfin, Unity Vibes Hifi featuring Tena Irie & Wise Rockers.

Bref, cinq jours tournant autour de l’electro, du punk, du rap/hip hop, ou encore de la pop urbaine, du dub et du stoner. Rendez-vous est pris pour le début du mois de juin !

A.G. / Visuel ouverture : @Babache_


> Du 5 au 11 juin 2022, plaine de la Gloriette. Tarifs : de 25 à 30 € le pass 5 jours. Billetterie sur https://billetterie.radiobeton.com/

Horoscope WTF du 2 au 8 mars 2022

Chaque semaine, votre dose d’astrologie 100 % véritable, avec rien que de super vérités dedans…

Bélier

Amour

Hashtag célibat.

Gloire

Le monde envie les Béliers. Faut dire que vous êtes le meilleur signe de la semaine (après Balance)

Beauté

Votre cou doit être super musclé pour supporter un melon pareil.

Taureau

Amour

Un petit 5 à 7 avec Philippe Poutou vous attend samedi prochain.

Gloire

lortograf é vou sa fai deu. Alor au bouleau bande de larv !

Beauté

Vous devriez faire comme Superman et porter votre slip par-dessus votre pantalon. Ça aurait de la gueule.

Gémeaux

Amour

Vous êtes un bon coup. (mais surtout pour vous-même)

Gloire

Félicitations, vous êtes beauf catégorie 4 !

Beauté

Vous avez de faux airs d’Eric Zemmour au réveil. À vous de voir comment vous le prenez…

Cancer

Amour

On ne veut surtout pas vous mettre la pression, mais vous serez peu performant(e) cette semaine. Désolé, bisou, A+ !

Gloire

Vous êtes à -400 sur l’échelle de la volonté.

Beauté

La police vous arrêtera ce week-end… pour excès de beauté. POUTCHAAAA !

Lion

Amour

Vous n’êtes que luxure, pratiques douteuses et déchéance. On vous juge.

Gloire

Aucune dans votre cas, ça c’est sûr.

Beauté

Les cheveux, c’est comme les amis. Ça se barre dès qu’ils peuvent. (si ça peut vous rassurer…)

Vierge

Amour

Visiblement, vous schtroumpfez pas mal quand on vous schtroumpfe schtroumpfement.

Gloire

Ce n’est pas parce que vous avez toujours tort qu’il faut tirer la tronche comme ça.

Beauté

Cette semaine, vous trouverez votre amour-propre dans une brocante.

Balance

Amour

Les gens vous aiment, vous respectent, les gens savent que les Balances sont les meilleurs.

Gloire

C’est fou comme les cons vous aiment. (bon, on se contredit avec ce qui est dit avant, mais on s’en fout, on dit ce qu’on veut)

Beauté

Rien ne vaut un(e) Balance tout(e) nu(e). Surtout vous. Mraoooow.

Scorpion

Amour

Vous participerez à la nouvelle émission sur M6, « L’Amour est dans le bourré ».

Gloire

Cette semaine, vous échangerez de vie avec une larve. Ce qui, au fond, ne changera pas grand-chose à avant.

Beauté

Vous sentez bon du nez.

Sagittaire

Amour

On critique pas vos goûts en matière de relations amoureuses. On dit juste que vous avez le droit d’aimer le low cost.

Gloire

Brad Pitt et Taylor Swift sont Sagittaires. Mais vous n’avez ni le physique, ni le compte en banque de Brad Pitt et Taylor Swift.

Beauté

(par contre, le bruit de vos flatulences fait « swiiifttt »)

Capricorne

Amour

Vous êtes l’aspirateur de l’amour, vous ne ramassez que les miettes.

Gloire

En mai, fais ce qu’il te plaît. Mais comme on n’est qu’en mars, on s’en fout complètement. A+ bisou !

Beauté

Tel le teckel, vous ressemblez à une saucisse avec des poils.

Verseau

Amour

Règle 1 : « L’horoscope tmv des Verseaux, tu ne liras point. »

Gloire

Eh bah voilààààà, vous avez déjà échoué. De toute façon, changez 17 lettres à Verseau et ça fait « échec ». COMME DE PAR HASARD.

Beauté

Oulaaaa, c’est plus un melon là, c’est une pastèque !

Poissons

Amour

Prout.

Gloire

Ahaha qu’est-ce qu’on s’marre avec vous ; vous êtes aussi drôle que Laurent Ruquier…

Beauté

Quand la marée monte, vous vous accrochez aux rochers et vous sentez bizarre. Pas de doute : vous êtes une moule.

Dans le quotidien de David Herbron, propriétaire de l’hôtel du Cygne

#VisMaVille David Herbron est le propriétaire gérant de l’hôtel du Cygne, à Tours. Cet hôtelier de métier s’y épanouit en alliant ses deux passions : la décoration et le contact client.

Des cheminées en marbre, un bel escalier d’époque en bois, des lampes et des vases de collection, des tableaux, des miroirs chinés, un vieux tourne-disque… l’hôtel du Cygne, niché dans le quartier Colbert à Tours, s’apparente à un vrai cabinet de curiosités, mêlant le moderne et l’ancien, le chic et le bohème.

Ses deux gérants, David Herbron et Cyril Alzy ont voulu un « lieu atypique, qui nous ressemble et dans lequel la clientèle se sente bien, décoré et coloré comme elle n’aurait pas osé le faire chez elle. On ose pour elle ! ».

David Herbron a le goût certain de la décoration comme il a celui du contact avec le client. Ce sont d’ailleurs les deux facettes du métier qui l’ont poussé à reprendre l’hôtel du Cygne en 2019.

Après une rénovation totale – un patio a même été créé en lieu et place d’un garage, l’ouverture s’est faite au gré des confinements. « Nous n’avons pas encore fait une année complète mais la clientèle est au rendez-vous, plutôt jeune et française pour le moment. »

Exerçant auparavant à Paris puis à Orléans, ce natif du Mans a jeté son dévolu sur Tours avec son compagnon et associé, comme une évidence pour celui qui aime travailler avec la clientèle étrangère, notamment américaine, friande des châteaux de la Loire. « J’étais prêt à lâcher le métier, et puis j’ai fait un bilan de compétences et tout me réorientait vers l’hôtellerie. Pour moi, c’est le plus beau métier en termes de contact car les gens se posent à l’hôtel et un échange se crée. »

Les 18 chambres réparties sur trois étages occupent bien les journées de David et Cyril, ainsi que des deux femmes de chambre. « Une toute petite équipe parce que je fais plus de l’hôtellerie pour le contact avec les clients que pour gérer du personnel », explique David Herbron.

De la mise en place des petits-déjeuners, à 7 heures du matin, à la fermeture de l’hôtel à 21 heures, « ce sont beaucoup d’heures. Les rôles sont répartis avec mon ami. Je m’occupe plutôt des réservations, de l’accueil des clients et de la partie réputation de l’hôtel. La visibilité d’un hôtel est une donnée déterminante de nos jours, entre les avis et les influenceurs qui passent nous voir. » Si l’hôtel du Cygne se fait discret dans sa rue du même nom, à deux pas de la gare et des restaurants du quartier Colbert qu’affectionne David Herbron, son établissement trois étoiles, au style chatoyant et à l’ambiance chaleureuse, ne semble laisser personne indifférent.

Photos et textes : Aurélie Dunouau


ALLER + LOIN

Le boom des ouvertures

Quatre nouveaux hôtels ont ouvert leurs portes en 2021 à Tours. Le plus visible avec ses deux tours qui bordent l’entrée de la rue Nationale côté Loire, les hôtels du groupe Hilton, le Hilton Garden Inn et le Hampton, respectivement quatre et trois étoiles. Un autre trois étoiles a vu le jour, rue du Maréchal Foch, à deux pas de la place Plumereau : le Ferdinand Hôtel, qui a pris la place de l’ancien hôtel Foch entièrement rénové et modernisé. Enfin, dernier né fin 2021, face aux halles, après d’importants travaux dans les locaux de l’Entraide Ouvrière, l’hôtel de luxe Les Trésorières vient d’obtenir ses cinq étoiles.

Horoscope WTF du 23 février au 1er mars 2022

Ouf, les vacances sont terminées ! L’astrologue de tmv n’a plus besoin de s’occuper de ses 38 enfants. Voici la dose d’horoscope WTF de la semaine.

Bélier

Amour

Pendant l’amour, vos râles
de chihuahua asthmatique déplaisent
à l’être aimé.

Gloire

Votre état larvaire vous incite
à lever le pied cette semaine…

Beauté

D’ailleurs, ivre, vous allez
vous faire tatouer « Born to be a larve »

Taureau

Amour

Sous la couette avec vous, ça dure pas
longtemps, mais ça passe pas vite.

Gloire

Le talent ne touche que les
surdoués. (donc pas vous)

Beauté

C’est chouette votre passion
du naturisme, mais ça devient
lassant de vous voir plus souvent à
poil qu’habillé(e).

Gémeaux

Amour

Vous désespérez de ne pas
trouver chaussure à votre pied. (d’un
côté, normal, vu la tronche de vos panards)

Gloire

D’Hercule, vous n’avez pas la
force, mais que le poireau. (ouais, cellelà
elle est subtile, mais que voulez-vous,
c’est un horoscope intellectuel)

Beauté

Vous avez le teint d’une langouste.
C’est vraiment pas beau.

Cancer

Amour

Dur dur en ce moment. Votre
vie amoureuse ressemble à « Coup de
foudre à Notting Hill » version low cost.

Gloire

Vous faites des rêves érotiques
avec Isabelle Balkany et Cyril Hanouna ;
cela gêne votre entourage.

Beauté

Personne ne surpasse les Cancers
en terme de beauté. PERSONNE

Lion

Amour

Vous sciez la branche sur
laquelle vous êtes assis(e). (c’est une
métaphore pour dire que votre vie sentimentale
se barre en vrille)

Gloire

Quand le chat n’est pas là, les
souris twerkent.

Beauté

Vous auriez beaucoup plus
de succès avec un monosourcil. Mais
comme d’hab, vous n’allez pas nous
écouter, voilàààà…

Vierge

Amour

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Paraît-il que les personnes
fantasmant sur Jean Castex ont l’impression
de lire 3 fois la même chose.

Balance

Amour

Côté sentimental, tentez plutôt
un CDD avec période d’essai. Ça
vaut mieux.

Gloire

Au boulot, vous prenez des
pauses-clope. Mais personne ne le
remarque. Interrogez-vous sur votre
utilité.

Beauté

D’habitude, oui. Mais pas
cette semaine

Scorpion

Amour

Bon écoutez, je dois vous
avouer que tout, tout, tout est fini
entre nous… j’ai plus la force du tout.
D’y croire et d’espérer.

Gloire

Vous avez remarqué comme
ça sonne bien « Boycottons les Scorpions
» ?

Beauté

Rien n’y fait : vous n’êtes
toujours pas le couteau le plus affûté
du tiroir.

Sagittaire

Amour

La constellation du Sardou
vous rappelle qu’elle court, elle court,
la maladie d’amour. Alors faites-lui une
grosse balayette dans les jambes.

Gloire

Le mensonge prend l’ascenseur,
la vérité prend l’escalier… (c’est
beau, hein ? Mais c’est pas de nous)

Beauté

Changez d’ange gardien. Le
vôtre n’en peut plus de vous.

Capricorne

Amour

Vous manquez clairement
d’expérience, mais êtes le seul signe
potable cette semaine.

Gloire

Bientôt le mois de mars, la
célébrité, le pognon, la gloire. Tout ça
grâce à votre sextape « Les Capricornes
sont des baraques à frites, volume 2 »

Beauté

Gilbert Montagné vous trouve
canon. #gagedequalité

Verseau

Amour

J’en sais foutre rien, débrouillez-
vous.

Gloire

Cette semaine, vous tenterez
de changer votre housse de couette.
Vous ne serez de retour qu’après y être
arrivé. En juillet.

Beauté

Sachez-le, les parties de
jambes en l’air ne marchent pas avec
les cul-de-jatte.

Poissons

Amour

Avec cette cadence, ça ressemble
plutôt à un documentaire animalier,
votre truc là…

Gloire

Vous êtes aussi démodé(e) que
le prénom Kevin. (avalanche de mails
assassins de Kevin, dans 3,2,1…)

Beauté

Vos doigts ressemblent à des
bâtonnets de surimi. C’est mignon.

Yzeures ‘N’ Rock : le festival annonce sa programmation complète

-M-, Naâman, Roméo Elvis et les Têtes Raides se rajoutent à l’affiche d’Yzeures ‘N’ Rock, qui a également programmé des soirées électro et des concerts découvertes.

En décembre dernier, le festival Yzeures ‘N’ Rock annonçait les premiers noms de son affiche, avec Damian « JR Gong » Marley, Damso et Debout sur le Zinc…

Comme prévu, c’est ce 21 février que l’équipe a annoncé les autres noms qui complèteraient la programmation ! Prévu du 5 au 7 août prochain, Yzeures ‘N’ Rock fait donc également venir :

  • -M- Matthieu Chedid

« Grand retour tant attendu de -M- sur les grandes scènes des festivals en
France avec son nouveau spectacle plein de surprises. Artiste programmé en 2020 mais annulé à cause de la pandémie, est heureusement reprogrammé chez nous pour le plus grand bonheur de tous. »

  • Roméo Elvis

« Roméo Elvis a décidé de revenir plus fort que jamais et de mettre le feu sur la scène du festival. C’est l’un des rappeurs les plus doués de sa génération. Il incarne la nouvelle vague du rap belge et français. »

  • Naâman

Naâman est de retour sur les routes avec son nouvel album « Temple Road». Après son premier passage chez nous en 2017, il avait déchainé les foules avec son charisme et son aura que l’on ne peut oublier.

  • Têtes Raides

« C’est LE groupe de rock français, entre rock alternatif et bal musette, qui mélange la musique de cirque moderne, la poésie, la peinture et le théâtre. Chaque concert est considéré comme une œuvre d’art ! »

A noter également que Panda Dub, Mandragora et Roland Cristal animeront les fins de soirée électro. Et que « des groupes émergeants de toute la France viennent aussi compléter cette programmation », précisent les organisateurs. Au menu ? Magenta (ex-groupe Fauve), You DEE, Stéphane et les 3 Fromages.

Enfin, côté groupes « découvertes », spécialité du festival, sont prévus Mirq et Opac.


> Yzeures ‘N’ Rock : du 5 au 7 août 2022 à Yzeures-sur-Creuse. Tarifs : Pass 3 jours à 79 € ; 2 jours à 55 € ou la journée à 34 €. Billetterie sur www.boutiques.yzeuresnrock.com

 

Les Îlots électroniques reviennent les 25 et 26 mars pour faire la bamboche

Bon anniversaire ! Les Îlots fêtent leurs 8 ans. Et à cette occasion, proposent deux nuits de concerts sur le thème de l’espace et des OVNI.

Les amoureux/ses de musique électronique et de bonne humeur devraient être ravi(e)s ! Les organisateurs des Îlots électroniques ont annoncé leur retour au printemps, « après deux ans de frustration » liés à la pandémie et aux restrictions sanitaires.

Rendez-vous est donc donné les 25 et 26 mars prochains, de 22 h jusqu’au petit matin, pour deux grosses soirées au Point Haut, avec la Compagnie Off. « Le thème ? L’espace ! Nos îlotiers seront plongés au milieu de la galaxie, planètes disco et OVNI en tous genre ! Autant vous dire que ça va être la teuf dans la zone 51 ! », indique-t-on du côté des Îlots.

Grosse affiche jusqu’au petit matin

Pour cet anniversaire (8 ans déjà), on retrouvera une programmation bien chargée (et avec du gros son), puisque seront réunis notamment des habitués comme Damussel, GL8, Peligre, Rowan, Pasteur Charles, Hausruff, ISHKR et, bien sûr, les inénarrables Arno N’Joy et Rubin Steiner.

Mais pour parfaire l’affiche, les Îlots ont aussi pioché dans les grands noms de la scène européenne : Camion Bazar, Cuften, Stranger, Sentimental Rave, S3A, ou encore la très jeune prodige u.r.trax. Un gros plateau réuni sur deux scènes durant deux jours.

Bref, la bamboche, la vraie.

A.G. / Photo ouverture : Maxime Hillairaud


> Le 25 mars de 22 h à 8 h du matin : le 26 mars de 22 h à 9 h du matin. Au Point Haut, à Saint-Pierre-des-Corps. Tarifs : 14 € la soirée ou 39,90 € les 2. Billetterie sur https://shotgun.live/fr/festivals/les-ilots-fetent-leurs-8-ans
> Des navettes seront proposées au départ de la bibliothèque de Tours. 

Chroniques culture : Beyond the Styx, Thelmaa, un guide Montessori, un polar islandais et le plein de BD

A ECOUTER

BEYOND THE STYX – SENTENCE

Aaah, Tours, sa jolie Loire, ses rillons, son journal génial Tmv et son… metal hardcore. Si, si, c’est écrit dans l’histoire de la Ville et visiblement, ce n’est pas prêt de s’arrêter avec cette nouvelle sortie. Beyond the Styx revient avec un nouvel album sous le coude. N’y allons pas par quatre chemins : « Sentence » est un brûlot aux allures coup de poing (ou coup de boule, suivant vos goûts).

Énergie puissante, agressivité à tous les étages sur fond de saveurs hardcore new yorkais et production aux petits oignons signée Christian Donaldson : « ça tabasse », dixit ma mamie. Sans concession, la bête enquille les titres sans temps mort et ça fait du bien là où ça passe. Comme dirait Denis Brogniart, la sentence est irrévocable : cet album fracasse.
Aurélien Germain

> Sortie le 4 février


THELMAA – IN SILENCE

On vous en parlait dans le numéro 402, lors de la sortie de leur magnifique clip : Thelmaa, duo tourangeau, semblait plus que prometteur. Confirmation avec « In Silence », leur 5 titres tout frais qui débarque dans vos oreilles le 4 février. Le EP s’ouvre sur « Sad House », sombre douceur inquiétante qui n’aurait pas dénoté sur un album de Billie Eilish. Puis enchaîne avec « New Revolution » ou encore l’étrange mais néanmoins excellent « Day one ».

Ce trip hop 2.0, ainsi nommé par le groupe, met en valeur les talents de Constance Morales et Paolig Le Cocquen, pour accoucher d’un univers bien personnel. Frais et original.
A.G.

> Sortie le 4 février


A LIRE

LE MUR DES SILENCES

On se met à la température ambiante avec ce polar glaçant, aux éditions Métailié, signé par un des meilleurs auteurs du genre de cette vague nordique décidément très forte : Arnaldur Indriðason. À partir de la découverte d’un cadavre emmuré dans une cave, l’auteur islandais déploie une intrigue qui s’insinue lentement dans votre cerveau et ne vous lâche jamais jusqu’à la conclusion finale. Du grand art, entre Simenon et Faulkner.
H.B.

ÉVEILLER SON BÉBÉ AVEC MONTESSORI

Les parents adeptes de la méthode Montessori devraient être ravis de ce nouvel ouvrage ! Emmené par Céline Santini et Vendula Kachel, porté par le dessin de Blachette, ce guide « Éveiller son bébé » (éd. First) regroupe 150 fiches thématiques s’articulant autour de l’éveil à la culture, des cinq sens, de la vie pratique ou encore à la nature. Destiné aux parents des bambins de 0 à 5 ans, il regorge de conseils sur plus de 200 pages. De quoi intéresser les passionné(e)s de pédagogies alternatives.
A.G.

La sélection BD

Le coup de cœur de la semaine va sans conteste à « Ladies with guns » (éd. Dargaud), où Bocquet et Anlor nous entraînent dans un western pétaradant aux cotés de cinq héroïnes qui font feu de tout bois dans une histoire pleine de rebondissements. C’est frais et franchement réussi.
Lewis Trondheim reste un génie et il le prouve avec ces deux nouveaux petits formats de la collection « Patte de mouche » de l’Association : « Sous le trottoir » et « Ultra secret » sont des pépites d’humour !
Autre série de strips, celle de Batem et Desert qui, avec l’iconique Marsupilami, livrent 64 pages de « Houba Gags » (Dupuis) en format à l’italienne. Rien de mieux pour fêter comme il se doit les 70 ans du personnage de Franquin.

« Monsieur le commandant » (Philéas) est une adaptation glaçante du roman de Slocombe, par Betaucourt et Oubreir, où un écrivain collabo tombe éperdument amoureux de sa belle-fille juive. Une BD époustouflante sur les tréfonds de l’âme humaine…
On terminera sur une note plus légère avec « Londonish » (Grand Angle) : Charlot et Miras y racontent une bataille homérique entre amateurs des Beatles et des Rolling Stones ! Vraiment bien vu, très documenté et parsemé de clins d’œil.

Hervé Bourit

Horoscope WTF du 2 au 8 février 2022

Cœur avec les doigts pour tous les signes de l’horoscope. Sauf les Poissons qui, cette semaine, se sont transformés en poneys.

 

 

Bélier

Amour

Vous prendrez un aller sans retour pour Célibataire Land. Adios et bisou.

Gloire

Fiente de pigeon sur la tronche prévue ce samedi vers 17 h.

Beauté

De dos, vous ressemblez à une poire.

Taureau

Amour

Les Taureaux auront une libido de gros boeuf cette semaine. Ça va chauffer avec les Balances. Graou.

Gloire

« Si vous ne savez pas quelle direction emprunter, prenez le chemin que votre téton va vous montrer. » (tout droit, quoi)

Beauté

Vous brillez. Pas par votre intelligence, mais à cause de votre front tout luisant.

Gémeaux

Amour

Vous crèverez un pneu au kilomètre 4 de l’autoroute du bonheur amoureux. #PrendsÇaRimbaud

Gloire

Einstein ferait quand même vachement moins l’malin face à vous…

Beauté

Vous sentez mauvais du genou droit.

Cancer

Amour

Sous la couette, vous êtes plutôt un diesel qu’à essence, non ?

Gloire

Tel le saumon, vous remontez la rivière de cette chienne de vie, envers et contre tous.

Beauté

Vous narguez le monde avec votre beauté extraordinaire et incroyable. (héhé, tant de gentillesse, ça fait peur pour la semaine prochaine, hein ?)

Lion

Amour

Jean-Michel Blanquer vous fait de l’oeil. Vos fantasmes cachés pour lui ne tarderont pas à refaire surface.

Gloire

La constellation du Serge vous conseille de vous barrer, cons de mimes !

Beauté

Votre carrure de pixel n’impressionne pas grand monde, vous savez…

Vierge

Amour

Ohlala mais quel cirque dans votre slip… !

Gloire

Dans les mots qui riment avec « Vierge », il y a concierge, cierge et verge. Coïncidence ? Je n’crois pas.

Beauté

Quand vous parlez, on a l’impression d’être à la foire et entendre le type qui vend du jambon.

Balance

Amour

Hééé mais c’est bientôt la Saint-Valentin ! L’occasion de briser quelques couples, comme vous savez si bien le faire.

Gloire

Sea, sex & sun. Mais sans le sex et le sun pour vous.

Beauté

Olala, mais vous êtes bouché(e) comme le périph’. Vous n’entendez jamais rien, c’est agaçant.

Scorpion

Amour

À quoi bon aimer, puisqu’on va tous mourir d’ici peu ? (cet horoscope vous est offert par Mister Positive Attitude)

Gloire

En changeant 12 lettres à Scorpion, on obtient « signe le plus relou de la Terre ». C’est fou, non ?

Beauté

Votre vie ne se résume qu’à une seule chose : pandiculer. (Gngngngn, vite vite, on va voir sur Google ce que ça veut dire)

Sagittaire

Amour

C’est quiiii la bête de seeexe ? (bah c’est pas vous)

Gloire

Comme le dit le proverbe japonais, « sept fois à terre, huit fois debout ». Ce qui ne vous ressemble pas du tout lorsque vous êtes totalement torché(e) à place Plum’.

Beauté

Pour l’amour du ciel, jetez-moi ces horribles sous-vêtements !

Capricorne

Amour

Seul Jean Castex vous aime.

Gloire

La constellation du Freddie Mercury vous conseille de réparer cette porte qui Queen. (HAHAHA ON LOL TROP HEIN)

Beauté

Franchement, sans vouloir vous flatter éhontément, mais je suis interloqué comme un phoque quand on voit à quel point vous êtes parfait(e). Coeur sur vous et sur votre postérieur bifide.

Verseau

Amour

Olalaaaa mais c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres, votre truc !

Gloire

Vous parlez souvent. Trop d’ailleurs. Et seul le vide vous répond.

Beauté

Personne n’est responsable de son physique, si ça peut vous rassurer.

Poissons (mais également poney)

Amour

Le sachiez-tu ? La période de monte du poney s’étire du 15 février au 15 juillet. Exactement comme vous.

Gloire

Les gens jalousent secrètement votre poil luisant de poney.

Beauté

Vous parlez souvent trop près du visage des gens. Ce qui n’est pas agréable, en raison de cette haleine de poney.

Chroniques culture : une BD au goût de Japon, les podcasts immanquables et le docu « Noirs en France »

#EPJTMV Cette semaine, pour notre numéro spécial, ce sont les jeunes journalistes en formation à l’EPJT qui ont sélectionné la dose de BD, livres et podcasts immanquables de la semaine.

LA SELECTION BD

AMA, LE SOUFFLE DES FEMMES

Une bande dessinée renversante sur le Japon, à la fin des années 1960. C’est l’histoire des Ama de l’île d’Hegura : les “femmes de la mer” fortes et sauvages qui plongent nues et en apnée pour récolter des coquillages. L’héroïne Nagisa, jeune Tokyoïte fraîchement débarquée sur l’île reculée de sa tante, va vivre un véritable choc intime et culturel auprès de ces femmes insulaires. Chaque planche est rehaussée de bleu et par son style épuré ce « souffle des femmes » coupe le nôtre !
Coline Poiret
> Scénario de Franck Manguin et dessins de Cécile Becq (chez Sarbacane)

47 CORDES

Quand une métamorphe tombe amoureuse d’un jeune homme nommé Ambroise, un tas de questions accable la créature. Si elle peut changer de forme à volonté, elle ne sait pas pour autant laquelle choisir : quel visage doit-elle incarner pour se faire aimer ? Qui doit-elle être pour conquérir sa proie ?

Au même moment, va apparaître Francesca Forabosco, une cantatrice excentrique et exigeante, qui va devenir la mentor d’Ambroise, jeune musicien dans un orchestre. Cette dernière passe avec lui un étrange marché : relever quarante- sept défis afin de gagner la harpe de ses rêves. À chaque succès, il gagne une corde, mais au moindre échec, il perd tout.
C.P.
> De Timothé Le Boucher (chez Glénat)


LE DOCU

NOIRS EN FRANCE

Par Aurelia Perreau et Alain Mabanckou Qu’est-ce que cela veut dire, être Noir en France ? À cette question, les deux réalisateurs répondent par un documentaire d’ 1 h 40 au travers de témoignages poignants. Des personnalités ou de parfaits inconnus décrivent leur quotidien de personne noire. À voir ou à revoir sur france.tv jusqu’au 19 mars.
Léo Humbert


LES PODCASTS

LES SILENCES
par Hugo Checinski

Une série de podcasts sur les silences ? C’est le pari réussi par Hugo Checinski. Silence à la radio, dans la musique, dans les conversations entre amis, dans la nature … Angoissés par le silence, ces podcasts sont faits pour vous !
L.H.
> À découvrir sur www.podcastics.com/podcast/les-silences

PIERRE BOURDIEU, UNE SOCIOLOGIE À L’ÉCOUTE

À l’occasion des vingt ans de la mort de Pierre Bourdieu, monument de la sociologie française, France Culture remet au goût du jour l’ensemble des émissions portant sur ses travaux ou ses interventions à l’antenne. Pour commencer doucement, deux volets d’une heure dédiés à l’égalité des chances dans l’éducation.
L.H.


LE LIVRE

MONUMENT NATIONAL

De Julia Deck, Éditions de minuit Le « monument national », de Julia Deck, c’est Serge Langlois : gloire vieillie du cinéma français. Autour de lui, gravite une galerie de personnages hauts en couleur. Ironique et pince-sans-rire l’autrice nous subjugue à nouveau par son art de peindre l’époque, élégamment mais impitoyablement, en touches légères et cruelles.
C.P.

Textes : Coline Poiret et Léo Humbert, journalistes en formation à l’EPJT

Top 6 des étudiants musiciens à suivre à Tours

#EPJTMV Des étudiant(e)s musicien(ne)s, il y en a un paquet à Tours. Mais voici une petite sélection de six artistes qui méritent d’être découverts. Montez le son !

1. MOONBACK STAGE

Lancé en 2017, ce groupe puise dans différents univers musicaux. Base rock, influence rap et psychédélique, les quatre musiciens décrivent leur style comme du « rock fuzzion ». Basile et Claran composent et chantent. Nathan, étudiant en École d’ingénieur, s’occupe de la batterie et Pedro, en Master de musicologie, est le bassiste. Ils ont fait leurs gammes au Temps Machine mais jouent aujourd’hui dans les bars de Tours, comme au Pale en novembre dernier.

Leur objectif désormais ? Aller jouer sur Paris ou Nantes. Et attendant, un clip sortira très prochainement sur leur chaîne Youtube.

2. DJ FIL BLEU

C’est le nom de scène de Samuel, étudiant à Polytech et « dj tourangeau » comme il aime se décrire. Son credo ? Remixer des sons du tramway de Tours et en faire des musiques. Si vous tendez l’oreille, vous entendrez la voix féminine qui résonne dans nos transports annoncer « Palais des Sports » ou encore « Terminus ».

Tout cela, rythmé par des sons électro qui donnent bien envie de se trémousser. Alligatram, Orchestram ou Chilltram… Tous ses titres sont à retrouver sur Deezer, Spotify et Youtube.

3. LENI

Vous avez dit rock ? Vous avez dit jazz ? Le groupe Leni emprunte des notes à chacun de ces deux univers et propose de la « pop joyeuse », comme ils aiment définir leur style. Chant, clarinette, trompette, synthé et batterie : un assortiment musical qui promet d’illuminer vos soirées. Le groupe est composé de trois anciens élèves ou élèves de Jazz à Tours : Hugo Torre, Nicolas Audouin et Léo Kappas.

Prochainement, le groupe Leni sortira des vidéos de ses lives et sera en concert le 24 février au Balkanic, 83 rue Colbert à Tours. À ne pas louper !

4. MANON CAPRON

Chanteuse lyrique au Conservatoire de Tours, Manon Capron fait partie du chœur Mikrokosmos depuis trois ans. En octobre dernier, elle a obtenu le premier prix dans la catégorie « Grands amateurs » au Concours international de chant lyrique Georges Enesco.

« J’aime chanter les airs dramatiques d’opéra, où les personnages sont tristes ou en colère, ça réveille quelque chose d’inexplicable en moi, comme si ma voix se métamorphosait. J’aime beaucoup Ah! Mio cor, extrait d’Alcina de Haendel ou encore Or sai chi l’onore, aire de Donna Anna dans Don Giovanni de Mozart. » Pleine d’ambition, elle souhaite aujourd’hui rejoindre la capitale et se faire un nom dans la musique.

5. COCONUT

Groupe de pop folk, Coconut propose des chansons douces et mélodieuses. Tous les deux joueurs de guitare, Louis compose la musique et Marine écrit les paroles et chante. La guitare se mêle à la voix claire de Marine pour un résultat tout à fait harmonieux.

À écouter par exemple, les titres Endless Moment ou Stay Close. Les étudiants préparent un clip de promotion de leur EP qui devrait sortir à la rentrée prochaine. En attendant, vous pourrez les retrouver le 17 mars, au bar Le Quartier, 40 avenue de la Tranchée à Tours.

6. LA TROMPETTE À LA FÊTE AVEC LE DECIBEL BRASS CLUB

Elle déambule dans vos rues et vous fait danser sur les places de marché : c’est la fanfare du Decibel Brass Club ! Cuivres, percussions, flûtes, autant d’instruments qui donnent le sourire. C’est à l’occasion de la fête de la musique, en 2021, que des étudiants du Conservatoire Francis Poulenc de Tours ont décidé de monter le groupe. « Il n’y avait rien de prévu avec le Covid, c’était triste, alors on a eu cette idée. », explique Théo, élève au sein de l’institution.

Pendant une heure, ils ont déambulé dans les rues de la ville, escortés par des policiers amusés. C’est dans cette atmosphère conviviale qu’ils réécrivent des morceaux du moment en version fanfare : Wejdene ou Magic System sont par exemple au répertoire. « L’idée c’est de s’amuser, de jouer pour le plaisir. Cela nous change des cours stricts du Conservatoire », raconte Manon, trompettiste.

Les deux étudiants tentent les concours des conservatoires supérieurs, à Paris pour Théo et à Strasbourg pour Manon. Et, entre deux cours de solfège, ils font danser les Tourangeaux et les Tourangelles. Pour les suivre dans leur aventure musicale, rendez-vous sur leur page Facebook, Decibel Brass Club. 

Texte : Clémentine Louise, journaliste en formation à l’EPJT

WEB-SÉRIE – Mes amis, mes amours, mes études (4/4)

#EPJTMV – Pour ce dernier volet de notre web-série sur les relations amoureuses des étudiant(e)s, Anouck, jeune étudiante à Tours, décrit sa relation à distance. Elle revient sur les difficultés qu’elle rencontre avec son copain pour communiquer et sur le futur qu’ils dessinent ensemble.

Épisode 4 : Anouck, loin des yeux, près du coeur 

« J’ai choisi de venir à Tours, c’était un projet professionnel et du coup, je voulais le kiffer toute seule », explique Anouck. En couple depuis deux ans et demi, elle a entamé une relation à distance en septembre avec son copain. Son BUT [Bachelor universitaire de technologie, NDLR] en carrière sociale a bouleversé ses habitudes. Avant qu’elle quitte Nantes cet été, seulement quelques kilomètres la séparaient de lui. « On se voyait au moins tous les week-ends et pendant les vacances », confie-t-elle. Puis septembre est vite arrivé. Nouvelle ville, nouvelle formation, presque une nouvelle vie. « Je ne ressentais pas le manque, se rappelle Anouck. Je me suis ensuite rendu compte que ce n’était pas grave, car je l’aimais toujours ». 

Lui travaille, elle étudie. Pour passer du temps tous les deux, ils ont besoin de s’organiser. Mais lorsqu’elle rentre en week-end chez ses parents, l’étudiante se sent rapidement dépassée. « Tu viens pour voir ton copain mais aussi tes potes, donc les moments à deux il n’y en a pas beaucoup. » Alors, ils cherchent des solutions et essaient de caler leurs emplois du temps. « Comme il ne travaille pas le lundi, c’est plus simple qu’il vienne me voir à Tours. On passe beaucoup plus de temps ensemble. » 

Le bon équilibre

Petit à petit, elle trouve ses marques entre la distance et ses études. Niveau communication, Anouck estime qu’elle peut faire quelques efforts. Les textos, ce n’est pas son truc. Et ce n’est pas parce qu’elle est loin de son copain que le téléphone est devenu son meilleur ami. « Je suis incapable de faire ça, car j’ai l’impression qu’au téléphone, je suis coincée. » Néanmoins, l’étudiante sait que c’est une question d’équilibre et d’attention mutuelle. « Si je sens qu’à un moment il a un coup de mou, je vais faire des efforts de mon côté pour l’appeler plus souvent. »

Dans sa relation, elle estime que la confiance doit être primordiale. « Il faut être sincère sur ce que l’on ressent et ne pas se raconter de bobards ». S’exprimer quand cela ne va pas, mais aussi se laisser de l’espace et de la liberté. « Je n’ai pas envie d’avoir quelqu’un sur mon dos qui me demande ce que je fais tout le temps. » En parlant de sincérité, Anouck assume ne pas être particulièrement attachée à l’exclusivité. « Comme je sais qu’il n’en a pas envie, tant qu’il n’est pas d’accord je ne vais pas m’autoriser à aller voir d’autres personnes. Ça c’est de la confiance . »

L’amour sur pause  

Les études d’Anouck créent une bulle autour de leur couple. Et pour cause, ils ne se projettent pas sur les deux années à venir où ils seront loin de l’autre, mais davantage sur le long terme : « On se dit que l’on va voyager en Europe quand j’aurais eu mon diplôme. Pour l’instant, on met les choses entre parenthèses car ça devrait se passer comme ça pendant quelque temps encore. » Pour l’heure, Anouck se consacre à son projet professionnel : « J’ai décidé de partir, il a décidé de rester. Ce sont des choix qu’on fait pour notre bien personnel. »

Sarah Chevalier, Dorali Mensah et Lilian Ripert.

Illustration : Lady M et Coline Poiret

 

Horoscope WTF (réalisé par les étudiants en journalisme, vu qu’on ne voulait pas travailler)

#EPJTMV A l’occasion de notre numéro spécial réalisé intégralement par les étudiants en journalisme de Tours, l’astrologue de tmv a décidé de se reposer un petit peu. Il leur a exceptionnellement laissé sa boule de cristal et les clés de la maison pour vous concocter un horoscope à leur sauce.

Bélier

Amour

Ça ne sert à rien de cracher sur votre ex sans cesse… Ne critiquez pas l’eau que vous avez bue quand vous aviez soif !

Gloire

Vous êtes payé à ne rien faire, alors il est normal de vouloir une augmentation pour commencer à travailler.

Beauté

Finalement, il y en a pour qui le masque, ce n’est pas si mal…

Taureau

Amour

Vous feriez mieux de ne pas être trop exigeant(e) pour trouver votre moitié. La liste interminable de critères, à la poubelle !

Gloire

Avec un peu de volonté, vous arriverez (peut-être) à vos fins.

Beauté

Pour être sûr de passer la Saint-Valentin avec la plus belle personne à vos côtés, vous devriez acheter un miroir.

Gémeaux

Amour

On dit que l’amour se trouve à chaque coin de rue…. Alors vous vivez sûrement sur un rond-point…

Gloire

Non, ce n’est pas parce que vous êtes gémeaux que vous pouvez tout vous permettre.

Beauté

Il va vous falloir miser sur votre autodérision et votre humour pour plaire…

Cancer

Amour

Attention, la dépendance affective ne présage rien de bon… Vous feriez mieux de vous concentrer sur vous.

Gloire

Une personne de votre entourage fantasme secrètement sur vous…

Beauté

La beauté d’un visage n’est rien comparée à celle du coeur. Allez, ça au moins vous y pouvez quelque chose !

Lion

Amour

Followers ne rime pas toujours avec lovers. Il va falloir se bouger pour trouver l’élu(e) de votre coeur.

Gloire

Vous aspirez à de grandes choses, certes. Mais il faut bien commencer en bas de l’échelle. Attendez-vous à servir beaucoup de café cet été.

Beauté

Vous illuminez la pièce par votre beauté et votre charisme ! Dommage que vous viviez dans un 12 m².

Vierge

Amour

Les vierges et votre sens bohème… Désolée de vous décevoir, mais votre prochain amour est loin d’avoir le charme d’Arthur Rimbaud.

Gloire

Même si c’est passionnant, la vente de pierres ne rapporte pas grand-chose. Il va peut-être falloir envisager une reconversion professionnelle.

Beauté

Pas certain que le gommage au citron et le masque à la cannelle ait vraiment fait du bien à votre peau. Il vous faut plus chimique !

Balance

Amour

À force de réfléchir mille ans avant de vous caser avec quelqu’un, votre crush est parti avec Élisa, la peste du lycée.

Gloire

Apparemment vous aurez besoin d’un masque et d’un couteau pour réussir. Ne nous demandez pas ce que ça veut dire.

Beauté

Certains portent leur masque comme un mouton, vous êtes plutôt Michael Myers. Cela explique le couteau deux lignes plus haut…

Scorpion

Amour

À force d’être méchante avec tout le monde, plus personne ne veut de vous. Prenez une tisane et mangez des carottes.

Gloire

Votre capacité à marcher sur les autres fait de vous le/la chouchou(e) du patron. Mais vos collègues vous détestent donc vous n’êtes plus invité aux soirées raclette.

Beauté

Vous buvez le sang de vos ennemis. C’est un peu incongru, mais ce remède est miraculeux.

Sagittaire

Amour

Pourquoi avoir un lit double si vous dormez toujours seul(e) ? Optez pour un lit simple, vous gagnerez de la place dans votre chambre.

Gloire

Vous gagnerez un abonné Instagram, mais en fait c’est un pervers qui vous enverra des photos de lui tout nu.

Beauté

Votre teint sera resplendissant malgré le mauvais temps.

Capricorne

Amour

Votre nez aquilin aura du succès, une nouvelle aventure pointe le bout de son nez…

Gloire

Vous ferez un selfie avec Jean-Michel Aphatie à Super U

Beauté

Vous êtes le troisième Bogdanov, attention à ne pas attraper le Covid ou vous savez ce qui vous attend.

Verseau

Amour

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Ce n’est pas demain la veille que vous ferez votre nid.

Gloire

Vous ferez une blague de Toto qui fera rire tous vos amis : bien joué !

Beauté

Les points noirs ne sont pas une malédiction, si on met beaucoup de fond de teint.

Poissons

Amour

L’âme sœur est une expression, laissez votre frangine tranquille.

Gloire

Ce penalty sera digne de Ronaldo, incroyable.

Beauté

En revanche, vous n’avez pas le physique de Ronaldo, pensez à bosser un peu les abdos.

Texte : Nina Chouraqui, Zoé Keunebroek, Clémentine Louise, journalistes en formation à l’EPJT

Croix de bois croix de fer, si je triche, je vais en enfer !

#EPJTMV Préremplir son brouillon, garder le portable à portée de main ou encore demander la réponse à son voisin… De manière organisée ou sur un élan soudain, les étudiant(e)s passent parfois au plan B : tricher.

Après les partiels, voilà la question qui fâche : vous avez triché ou pas ? « Oui, j’avoue, pendant les partiels, je me suis scotché une feuille de cours sur l’avant-bras. » Rien que ça. Mais si certains l’avouent à demi-mots, Max*, étudiant en première année de LLCER Anglais, n’y va pas par quatre chemins. « C’était facile : en remontant la manche de mon sweat, je pouvais voir mes notes », dit-il en mimant sa technique. Ce jour-là, devant les salles de classe du site universitaire des Tanneurs à Tours, tous les étudiants ont passé leurs examens. Et ils ont plein d’anecdotes à raconter.

« Attendez, vous n’avez pas remarqué au dernier partiel que tout le monde était sur son portable ? J’étais choquée…», lance Émilie, 19 ans, à ses deux camarades Ilhan et Sofiane. Il est devenu banal pour les étudiants d’apercevoir antisèches, portables et écouteurs sans fil dans les amphithéâtres les jours d’examens.

Mais bien évidemment, tous ne trichent pas gaillardement. Selon Max, environ 30 % d’entre eux ont triché à leur dernier partiel d’anglais. Un pourcentage qui paraît assez considérable mais qui passerait entre les mailles du filet. « Moi je pense que beaucoup de profs sont dans le déni ! », s’amuse Ilhan à ce propos.

De l’amphi au distanciel

Amory, étudiant en troisième année en science de gestion, assure que de sa L1 à sa L3, il n’a vu que trois personnes « se faire choper ». Certaines dispositions sont plus propices à la triche que d’autres. Pour Mounia, étudiante de 23 ans, c’est plus facile « en amphi » car l’espace est trop grand pour permettre aux professeurs de voir d’éventuelles filouteries. « J’ai demandé discrètement une réponse à ma voisine, le prof n’a rien vu. »

L’apparition du distanciel a également changé la donne. Là-dessus, les étudiants sont quasi unanimes : personne n’a échappé à la tentation de se servir de son cours, de ses camarades ou d’internet pour les examens en ligne. Nicolas, étudiant de 33 ans en master de psychologie, est lui plutôt réticent à la triche. Pourtant, cette fois-ci, il ne s’en est pas privé. Il récite même : « Tu mets ton partiel sur la page de gauche, ton cours en pdf sur la page de droite, CTRL F (raccourci qui permet de chercher un mot rapidement, NDLR), tu rentres tes mots clés et terminé ! Avec ça, de toutes les épreuves en distanciel, je n’en ai révisé aucune. »

Une question de connaissances ou de compétences ?

Récolter quelques points de plus aux partiels sans retenir tout par cœur, c’est la facilité. Encore faut-il aller au bout de sa démarche. Plusieurs étudiants ont témoigné avoir l’intention de tricher et ont finalement fait marche arrière pour diverses raisons (peur, flemme, connaissance du cours). Nicolas explique que tricher est d’abord une affaire personnelle. « Ce qui est intéressant à savoir, c’est comment la personne va vivre la triche et quelle image elle a d’elle- même par rapport à ça. » Pour l’étudiant en psychologie, le fait de tricher révèle finalement beaucoup de choses de soi.

Pas besoin de méditer très longtemps pour Victor, 21 ans, en troisième année de science de gestion : lui ne triche pas, il trie. Si la matière ne l’intéresse pas, il ne la révise pas et donc il peut tricher sans scrupules mais s’il l’apprécie, alors il préfère la réviser. Le but premier de l’école étant – rappelle-t-il – d’apprendre et d’acquérir des connaissances. Hugo, 22 ans et étudiant en anglais est d’ailleurs de cet avis : « Je trouve ça plus intéressant quand on est évalué sur nos compétences que sur nos connaissances ! »

Tricher, c’est même déjà adopter une posture professionnelle pour Nicolas. Il argumente : « Ton employeur ne va pas te demander de connaître tout un tas de théories par cœur. Par contre, il te demandera d’aller chercher l’info et, quand tu triches, notamment en distanciel, tu vas chercher l’info. » Si l’étudiant voit les aspects positifs de la triche, pas sûr que tout le monde – profs en tête – voit les choses… de la même manière !

* le nom a été modifié

Texte : Dorali Mensah et Prunelle Menu, journalistes en formation à l’EPJT

Crédit Photo : Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT

WEB-SÉRIE – Mes amis, mes amours, mes études (3/4)

#EPJTMV Un groupe d’amis, de l’amour, et une passion commune : la musique. Voilà la bonne recette pour ce troisième volet, où trois amis musiciens discutent et partagent leurs expériences sur le milieu dans lequel ils évoluent.

Épisode 3 – Faire l’amour en musique

Des regards qui se croisent dans un bar, une discussion, le cœur qui s’emballe et puis… Le lendemain, la cellule de crise peut débuter. Le burger et les frites sont disposés sur la table basse, à côté du thé et du café. Aymeric, étudiant musicien interprète, a convoqué Thibaud, son colocataire trompettiste, et leur amie Léa, flûtiste, pour débriefer de la nuit dernière. En couple depuis peu, Aymeric est embarrassé. Il décrit la situation de la veille :  « Je ne suis même pas foutu de tenir une relation de deux semaines. C’est un peu comme le “dry january” [mois sans alcool, NDLR], ça fait deux soirs que je me mets des caisses alors qu’on est le 14 janvier. » Thibaud et Léa l’écoutent calmement et lui donnent quelques conseils. « Même quand nos expériences ne se passent pas très bien, c’est cool d’en parler, résume Léa. Ça permet d’en rire et c’est libérateur. » 

Une passion commune

Tous les trois au Conservatoire de Tours, ils partagent ensemble la même passion pour la musique. Leur cercle d’amis s’étend au-delà de leurs formations respectives. Ils côtoient souvent d’autres musiciens lors d’orchestres, de stages ou de concerts. Ces moments passés ensemble les rapprochent. Des liens se font et se défont : « De l’extérieur, les gens doivent se dire que c’est le ‘’baisodrome’’  », plaisante Aymeric, en dévorant son burger. « Sur les 70 musiciens de notre orchestre, il y en a 20 ou 30 qui ont couché ensemble », ajoute Thibaud. 

En jouant ensemble régulièrement, des amitiés se créent et peuvent aboutir à d’autres formes de relations. Ces expériences s’immiscent jusque dans les groupes d’amis, au risque de faire quelques dégâts. « Avec mon ancienne copine, on était dans le même groupe de potes. On savait que l’on allait être amené à se revoir donc autant que ça se passe le mieux possible. On se dit bonjour, c’est poli, c’est correct », explique Thibaud. Dans cette situation, mettre de la distance a été la solution pour que le groupe reste stable. 

Mélodie et vie de couple

C’est d’ailleurs pour cela que Léa s’est inscrite en licence d’histoire en parallèle du conservatoire. « Être tout le temps entre musiciens c’est bien, mais par moment ça peut être un peu lourd », confie-t-elle, thé à la main. Elle a l’impression de s’être enfermée dans un microcosme et peine à rencontrer de nouvelles personnes. De son côté, Thibaud estime qu’il est difficile d’être dans une relation avec un(e) musicien(ne) : « Les deux filles avec qui je suis sorti avaient envie de gravir les échelons pour évoluer, alors que moi je veux faire de la musique pour me faire kiffer, explique-t-il. Du coup, on s’engueulait sur le point commun que l’on avait. » Aujourd’hui célibataire, Thibaud a pris du recul sur ses relations passées et souhaite trouver le bon rythme entre sa passion omniprésente et sa vie de couple : « Il faut avoir une ouverture, car si tu parles uniquement de musique, tu exploses. » Les heures défilent, les sujets aussi. Aymeric raconte son coming out, Léa parle de sa rupture… Le café est maintenant froid. La cellule de crise s’achève, en musique.

Sarah Chevalier et Lilian Ripert, avec l’aide précieuse de Dorali Mensah

Illustration :  Coline Poiret et Lady M

 

Sapologie étudiante : quand la mode court les facs

#EPJTMV Dans les couloirs de l’université, les vêtements ont une place à part. Des Tanneurs à l’IUT de Tours, des étudiant(e)s expliquent et décrivent leur rapport à la mode.

Ainsley et Inès – L’expression de soi

 

À l’IUT de Tours, Ainsley et Inès expliquent que leur rapport au vêtement est lié à l’expression de leur personnalité. « J’ai toujours été contre les uniformes à l’école, parce que ça ne permet pas de montrer comment on est chacun », raconte Ainsley. Son amie Inès partage son point de vue : « Le style, c’est unique. Ça nous représente nous et comment on se sent dans notre peau. »

En plus de l’exprimer, s’habiller peut permettre de mieux assumer sa personnalité. « Je m’habille vraiment pour moi. À la période collège/lycée c’était plutôt pour les autres, mais à partir de la terminale, j’ai décidé de vraiment m’assumer », poursuit Inès. Se sentir confortable, c’est aussi ce qui compte. Le regard des autres – les copains mais aussi les parents – « maintenant, on s’en fiche un peu », assume Ainsley.

Enola – Fidèle à ses envies

Lingerie versus jogging, tous les habits sont bons pour se sentir le plus à son aise. « C’est marrant comme on est toutes les trois différentes », s’amuse Aurélie entourée de ses deux amies à la sortie de leur cours aux Tanneurs. « Mon style n’a pas vraiment de sens, lance Enola. Quand j’aime un truc je l’achète, et je fais en sorte que ça fonctionne », confie-t-elle.

« Ambivalent », c’est ce qu’elle choisit pour définir son style en un mot. Pour le choix du style, c’est au petit matin que tout se joue : « Parfois, je me réveille, j’ai envie d’impressionner les gens et de me sentir au top. » L’humeur du jour façonne aussi l’outfit du jour. « Ça va dépendre de mes envies », glisse Flavie. « J’essaye de toujours bien m’habiller quand il y a des circonstances particulières », renchérit Aurélie.

Alice et Faustine – Façon friperie

« Ça fait trois jours que tu t’habilles de la même façon ! », ricane Faustine s’adressant à Alice, son amie. Les deux étudiantes en deuxième année de psychologie partagent le même goût pour le vêtement acheté en friperie, la petite pépite dénichée en ressourcerie ! « Je chine plein de trucs un peu partout », explique Faustine. Récupérer, recycler, troquer, c’est un esprit bien éloigné de celui du neuf plastifié et emballé de la fast fashion.

« Quand je choppe un vêtement, qu’il vienne de fripe, des parents ou d’ailleurs, j’ai l’impression  que ça a une âme… c’est chaleureux », précise Alice. « J’aime bien le côté usé, je trouve ça plus doux, moins rigide », ajoute son amie. Les vêtements ont une histoire qui peut être continuellement réinventée. « Mon voisin, c’est un papy qui jette plein de fringues que je récupère dans la poubelle. Et il met des trucs cools ! Je ne l’ai encore jamais croisé avec un truc à lui sur moi…», s’amuse Faustine. 

Antoine – Esprit libre

En première année de licence d’histoire, Antoine est lui aussi un adepte des friperies. « Ça fait cinq ans que je n’achète rien en magasin. Je ne trouvais pas ma taille, et je n’aimais pas ce qu’ils vendaient. »

Quand il fait ses achats, il ne réfléchit pas trop. Il bricole, mélange, adapte des pantalons trop larges à sa taille. « Je m’habille comme je l’entends. J’essaie de tout mélanger, explique le jeune homme de 18 ans. Je ne cherche pas quelque chose de précis, je sélectionne ce dont j’ai envie. » Dans son placard rempli de vêtements, il affectionne particulièrement un pantalon de costume et sa chemise noir, son ensemble préféré.

Texte : Dorali Mensah et Lilian Ripert,  journalistes en formation à l’EPJT.

Photos : Charles-Edouard Bury,  journaliste en formation à l’EPJT.

Les remèdes de lendemains de soirée : à consommer sans modération

#EPJTMV Place Plumereau et ses pintes à moins de quatre euros en happy hour… Je ne vous fais pas de dessin, vous savez comment ça va finir. À l’occasion du numéro de tmv spécial vie étudiante (rendez-vous le 26 janvier !), on pouvait difficilement faire l’impasse sur les lendemains de soirées difficiles. Petit guide de survie pour tenter de vous remettre sur pied (on a bien dit tenter).

Boire de l’eau 

Oui, l’eau, ce liquide transparent et inodore qui a disparu de votre corps depuis quelques heures.  Si vous êtes assez malins, vous avez laissé une bouteille d’eau au pied de votre lit. Mais on suppose que vous aviez aussi promis d’alterner un verre d’eau et un verre d’alcool. Pourtant, malgré votre bonne volonté, au réveil, aucune goutte d’eau n’a touché vos lèvres depuis de longues heures. Réunissez-le peu de force qu’il vous reste et rampez jusqu’au point d’eau le plus proche. 

Laver ses pêchés

C’est bien joli de tenter de revenir à la vie en buvant un litre d’eau, mais la mission est un peu plus compliquée que ça. C’est comme la vieille plante qui traîne au fond de votre salon. Oui, vous avez oublié de l’arroser pendant deux mois et non, la plonger dans votre baignoire ne lui donnera pas sa vigueur d’antan.

Trêve de blabla, on passe à l’action. Si vous avez passé la nuit dans les bras de Morphée (ou d’un.e inconnu.e) habillé et non démaquillé, il faut agir vite. Vous sentez probablement la transpiration et on a surement dû vous renverser de l’alcool dessus. Restez donc sous l’eau le plus longtemps possible. Ce moment sera également l’occasion de faire un point sur la soirée de la veille. À vos risques et périls. 

Au jogging, la patrie reconnaissante  

Vous venez de passer 30 minutes sous la douche en espérant que tout aille mieux en sortant. C’est raté mais on salue ce bel effort. On vous aurait bien dit d’enfiler vos baskets et de partir pour quelques kilomètres sur les bords de Loire mais on ne croit pas assez en vous. Pour arpenter les bars il y a du monde ; pour aller courir en gueule de bois… eh bien il n’y a plus personne !

Au point où vous en êtes, enfilez votre jogging troué et le premier t-shirt qui vous tombe sous la main. Si votre état est si critique que vous voyez la fin arriver, ajoutez un sweat, un pull, un gilet ou un coupe vent. Ça ne réglera en aucun cas le problème, mais vous serez au chaud. 

Un petit roupillon pour être en forme

Vous vous êtes déhanchés sur le dance floor jusqu’à ce que vos pieds vous brûlent. Vous avez nagé toute la soirée dans un épais brouillard de fumée de cigarette et de chicha. Et les enceintes de la veille vous ont rendu sourd. Il est désormais temps de dire stop. Votre vision trouble et le tremblement de tous les membres de votre corps sont les signes qu’il est l’heure de mettre la machine en pause.

Vous pensez cependant que votre pseudo nuit de 7 h à 1 h du matin a été réparatrice ? FAUX : vous n’êtes pas plus forts que les autres et la seule chose à laquelle pense actuellement votre foie, c’est de pouvoir enfin se reposer jusqu’à ce qu’un nouveau combat approche. Alors fermez les volets et fuyez le bruit, la nuit porte conseil.

Inégalités face à l’alcool, les injustices de ce monde

Eh oui, comme à l’école, il y a les bons et les mauvais élèves. Encore une fois, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en ce qui concerne les chances de réussir. La faute à qui cette fois-ci ? Difficile de dire si vous êtes l’unique fautif ou si vous devez rejeter la faute à vos parents.

En effet, face à l’alcool nous sommes tous inégaux (encore une fois oui). Désolé mesdames, mais de nombreux facteurs physiologiques vous rendent moins efficaces que vos homologues à barbe pour éliminer l’alcool de votre organisme. Par exemple, vous possédez une quantité d’eau environ 5 % inférieure à celle des hommes.

Ces inégalités ne s’arrêtent pas là : le corps de la femme possède une quantité de tissus adipeux (réserve de graisse) plus importante ce qui ne favorise pas  non plus l’élimination de l’alcool. Alors OUI messieurs, votre corps combat mieux l’alcool que celui de ces dames. Mais NON cela ne veut pas dire qu’il faut consommer plus qu’elle sous prétexte que vous êtes les plus résistants.

 

Mieux vaut prévenir que guérir

Si vous ne savez toujours pas comment éviter la gueule de bois (ou la veisalgie comme la nomment amis scientifiques) voici quelques conseils pour vous préparer : 

  • 1 verre d’eau = 1 verre d’alcool. Cette formule magique qui ressemble à une équation de chimie de première S est cependant un bon moyen de limiter la frénésie. Attention, nous déconseillons de mélanger les deux liquides auquel cas vous pourriez être déçu.
  • Si votre grand-père vous a toujours dit « un petit veau qui tête bien n’a pas besoin de manger », figurez-vous que cela reste à prouver. Ne lésinez pas sur la nourriture ce qui vous permettra bien entendu d’éponger.
  • Mélanger ? Mais pour quoi faire ? S’il y a bien une chose dont on est sûr, c’est comme la dit Collette :  « Il est bon de traiter l’amitié comme les vins et de se méfier des mélanges.» Vous risqueriez de vous créer des problèmes.

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.  À consommer avec modération. 

Texte : Sarah Chevalier et Florian Wozniak, journalistes en formation à l’EPJT

Crédits photos :  Lilian Ripert, journaliste en formation à l’EPJT

 

WEB-SÉRIE – Mes amis, mes amours, mes études (2/4)

#EPJTMV L’arrivée en études supérieures entraîne de nombreux changements. Entre attentes et envies, déceptions et inquiétudes… Ce deuxième volet parcourt les réflexions de quatre étudiantes fraîchement débarquées du lycée.

Épisode 2 : à la recherche de soi 

« Avant d’être avec mon copain, je voulais absolument trouver quelqu’un », avoue Elyse, en première année à l’IUT de Tours. Pour les étudiant(e)s, les relations amoureuses peuvent être synonyme de pression. Cela peut commencer dès le lycée où l’envie d’être en couple, d’avoir des relations sexuelles ou d’expérimenter de nouvelles choses devient grandissante. Depuis qu’elle a commencé ses études supérieures et qu’elle est majeure, Elyse se trouve plus mature. Elle se souvient avec autodérision de sa course effrénée à la recherche de l’amour. Maintenant qu’elle détient « le Grâal », il lui arrive de s’imaginer célibataire : « Parfois, je me dis que ça serait bien d’être seule pour sortir, rencontrer des nouvelles personnes », exprime-t-elle en riant. 

Recoller les morceaux

À côté d’Elyse, son amie Juliette a le visage fermé, le regard fuyant. Elle fait mine de fixer  un des bâtiments de l’IUT. La jeune étudiante semble sûre d’elle quand elle dit avoir tiré un trait sur les relations amoureuses. « Je suis toute seule et je ne veux personne. Pas de mecs, ni de meufs d’ailleurs. » Après une histoire qui s’est « mal terminée », Juliette s’est forgée une carapace. « Si des mecs viennent me parler sur Instagram, je ne réponds pas ou après  quelques messages, j’arrête, explique-t-elle. En soirée, j’ai déjà eu quelques contacts avec des mecs mais ça ne va pas plus loin. Si je sens que je vais m’attacher, j’arrête. » Juliette ne se confie à personne sur ses relations et sur ce qu’elle ressent. Elle n’y arrive pas. Pour extérioriser, elle préfère écrire : « J’aimerais bien parler à quelqu’un d‘autre que mes notes de téléphone », ironise-t-elle. 

À l’autre bout du campus, Axelle explique qu’elle n’a jamais eu de relation. L’étudiante de 21 ans confie que les remarques liées à son célibat peuvent être pesantes. De nature introvertie, elle a déjà envisagé de s’inscrire sur des applications de rencontres, avant d’y renoncer. « La première rencontre après avoir parlé en ligne serait encore plus angoissante pour moi », assure-t-elle. S’épanouir dans le célibat, se défaire de ses craintes ou rechercher l’amour… Il n’est pas toujours évident de savoir ce qui est bon pour soi.

« Je vais d’abord gérer mes problèmes »

De son côté, Héloïse, en première année de DUT, sait ce qu’elle veut. En relation quelques semaines au début de l’année universitaire, elle s’est séparée de son copain récemment : « Il a embrassé une autre personne. Certains disent que ce n’est pas tromper, mais pour moi si. » Affectée par cette rupture, elle se remémore ses relations passées et ne se ment pas à elle-même : « J’ai déjà fait du mal moi aussi. » Aujourd’hui, elle est consciente qu’elle doit prendre du temps pour se reconstruire. « Me remettre avec quelqu’un est inenvisageable. Je vais d’abord gérer mes problèmes, mes traumas avant de me lancer dans une nouvelle relation, analyse-t-elle. J’ai l’impression que tous mes partenaires ont essayé de les régler mais ça ne fonctionne pas. »

*Le prénom a été changé.

Sarah Chevalier et Lilian Ripert, avec l’aide précieuse de Dorali Mensah

Illustration : Lady M

WEB-SÉRIE – Mes amis, mes amours, mes études (1/4)

#EPJTMV Célibataires ou en couple, satisfaits ou égarés, amoureux ou déçus… Des étudiant(e)s se livrent sur leurs relations amoureuses. Ils et elles partagent leurs réflexions et anecdotes autour de ce sujet omniprésent dans leurs discussions. Découvrez cette web-série en quatre volets

Épisode 1 : Chloé, Leïla et Lila se questionnent.

« Je n’ai pas eu beaucoup de relations », plaisante Chloé, sur la terrasse de la fac des Tanneurs. Pendant qu’elle roule une cigarette, Leïla et Lila tentent de la surprendre, arrivant derrière elle en riant. Ses deux amies prennent la conversation en cours de route. « Ah c’est drôle, on était justement en train d’en parler sur le chemin ! », s’amuse Leïla. Les trois copines ont la vingtaine et font les mêmes études depuis deux ans. L’amour rythme leurs discussions. 

Leurs relations et leurs sexualités ne sont pas des tabous entre elles : « Ça ne fait que deux ans que l’on  se connaît et on en parle beaucoup, s’enthousiasme Lila, en regardant ses amies. Vous en savez plus que toutes mes autres potes. » Chloé acquiesce et ajoute : « Je pars du principe qu’il n’y pas de gêne. C’est quelque chose dont on doit parler. » Mais en famille, elles abordent peu ces sujets. C’est en se retrouvant qu’elles partagent leurs expériences et réfléchissent ensemble.

« Je ne prends pas les humains pour des chaussettes»

Contrairement à Chloé, Leïla et Lila sont plus ou moins engagées dans une relation. La première peine à décrire ce qu’elle vit depuis un an : « Si on me demande, je dis que c’est un plan cul mais en réalité ce n’est pas ça. C’est un ami que je valorise, que j’affectionne. » Leïla n’envisage pas de fréquenter quelqu’un sans lien ou proximité. « Je ne prends pas les humains pour des chaussettes. » C’est la première fois qu’elle expérimente ce genre de relation et pour elle, la communication est indispensable. «  C’est important de régulièrement mettre à jour les termes du contrat avec son partenaire », dit-elle en riant.

De son côté, Lila est en couple depuis sept mois. Avant de rencontrer son copain, elle est restée célibataire un an : « J’ai enchaîné les longues relations depuis le lycée. Ça m’a fait du bien de me retrouver seule », précise-t-elle. « Moi c’est tout l’opposé », rétorque Chloé. Très bien toute seule, elle ne recherche rien en particulier.

Pression amoureuse

Et pourtant, Chloé ressent de temps en temps une pression vis-à-vis de sa vie sentimentale. « Je me sens bien toute seule, mais parfois j’ai l’impression d’avoir besoin de quelqu’un… » Rare célibataire parmi ses amis, ce stress n’est pas évident à gérer. Leïla s’est quant à elle libérée du regard des autres. « Avec l’arrivée de la sexualité au lycée, j’ai ressenti une certaine pression à être en couple. À force, j’ai compris que ça ne me ressemblait pas de chercher quelqu’un. C’est comme si on avait envie de consommer de l’affection ! » 

Les trois amies reviennent sur leurs diverses expériences : elles ont grandi et la perception de leurs relations a évolué. Aujourd’hui, elles souhaitent garder leur indépendance. « Avec mon premier copain, on habitait ensemble et ça ne s’est pas très bien terminé », confie Lila. Elle souhaite maintenant vivre seule et voir son partenaire quand elle le désire. Soucieuse d’avoir du temps pour elle, Leïla conclut : « Si j’habite avec quelqu’un un jour, j’aimerais avoir ma propre chambre . »

Texte : Sarah Chevalier et Lilian Ripert, journalistes en formation à l’EPJT

Illustration : Coline Poiret et Lady M

 

Chroniques culture : comics futuriste, la sélection BD, et musique avec Slippy Skills et Thelmaa

LE COIN BD/COMICS

UNDISCOVERED COUNTRY

Deuxième tome pour la dystopie signée Scott Snyder et Giuseppe Camuncoli. Si le premier volet d’Undiscovered Country (éditions Delcourt) nous avait déjà scotchés, cette suite est à l’avenant ! On retrouve donc ce nouveau monde, dans lequel les États-Unis ont fermé leurs frontières sans explication et où une équipe est partie à la recherche d’un remède contre une pandémie mondiale (oh ?).

Toujours aussi sublime graphiquement, l’ouvrage a cette fois un goût de Matrix revisité : univers futuriste, technologie, IA… le récit s’enrichit de réflexions sur notre société. Pertinent et passionnant. Une série immanquable.

Aurélien Germain

LA SÉLECTION BD DE LA SEMAINE

« Lore Olympus » (éditions Hugo BD) de Rachel Smythe marque ce début d’année avec cette relecture de l’enlèvement de Perséphone par Hadès. Cette réécriture de la mythologie grecque est une réussite magistrale qui, de plus, s’inscrit dans l’air du temps.


Wurm et Rivière revisitent eux un autre mythe, avec « Edgar P. Jacobs » (Glénat), portrait biographique réussi du créateur de Blake et Mortimer. Quant à Claire Fauvel et Thomas Gilbert, ils nous entraînent, avec « Lumière Noire » (Rue de Sèvres), dans le milieu de la danse contemporaine avec une écriture à quatre mains très originale.
Autres biographies, celles de Queen, Prince et ACDC, mises en BD par les Éditions Petit à Petit qui se sont fait une spécialité de ce genre d’ouvrages bien documentés, remplis d’anecdotes et savamment orchestrés.

Enfin, « La Trilogie Berlinoise » (Les Arènes BD) est un pur chef d’œuvre d’enquête policière en plein Berlin de 1936, où Kerr, Boiserie et Warzala s’en donnent à coeur joie grâce une figure de détective iconoclaste et une intrigue particulièrement soignée.
Hervé Bourit


LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS TOURS

SLIPPY SKILLS – MULTIPLE MIND STATES

Si l’overdose de chocolats de Noël ne vous a pas cueillis, alors prenez un peu du millefeuilles rap servi par le néo-Londonien Slippy Skills. Le rappeur propose un nappage de sonorités rap actuelles et passées, boombap et trap, jazzy et électroniques, reflétant son « Multiple Mind States ».

Après avoir réalisé des clips, il se retrouve devant la feuille de papier et qui dès le début de l’année 2021 a livré « New Year, New Me », un titre plein d’humour. Côté sonorités, on retrouve les cuivres avec « That’s song a banger » et la voix rauque à souhait de 1sun et Micall Parknsun. On retrouve tout l’esprit du boombap sur les titres « Knowledge Itself » ou « Ingredients ». « Ride or die », en featuring avec Jabbathakut, est un morceau tout en douceur, quand « Long Pause » transporte vers le G-Funk.

Un album qu’on suit du début à la fin, accrochés aux sons qui s’enchaînent. Pas de creux de la vague donc dans cet album de rap britannique qui ravira tous les amoureux de hip hop.


LA DECOUVERTE MUSICALE

THELMAA – SADHOUSE

Attention, future pépite en vue ! Composé de Constance Morales et Paolig Le Cocquen, Thelmaa est un duo tourangeau sur qui vous jetterez un oeil le 21 janvier prochain, date de publication de leur clip SadHouse, signé Nathan Almeras et Antoine Moirin.

C’est à la fois beau et inquiétant, sombre et palpitant, Thelmaa offrant un mix entre trip hop hypnotique et electro pop délicieux. Alors en attendant : 1) filez vite zieuter tout ça ; 2) attendez février qu’on vous parle de la sortie de leur EP 5 titres.
A.G.

> facebook.com/thelmaa.aamleth

En forme pour 2022 ? Faites le quiz tmv pour le savoir et gagner un lot bien-être !

A gagner ? Un bon massage, une séance de cryothérapie et un panier gourmand !

Après les fêtes, vous êtes en forme… de chamallow. La faute aux repas copieux et aux chocolats du calendrier de l’Avent, qui font du mal après quand on monte sur la balance. Et comme vous aimez les traditions, vous avez pris des bonnes résolutions. Mais par où commencer pour pouvoir les tenir ?

Découvrez-le en répondant à notre test conçu par nos éminents spécialistes, experts du tiercé canapé-télé-TMV qui nous ravit l’intellect mais nous ramollit les mollets. Sympas comme on est, on vous fait même gagner de chouettes lots si vous faites notre quiz !

A gagner :

  • Un panier gourmand d’une valeur de 100 € (offert par Coop Nature)
  • Une séance de cryothérapie (offerte par Centre One)
  • Une heure de massage à l’huile chaude (offerte par Ban thaï)

Retrouvez notre quiz et les conditions de participation dans le n°402 du 12 janvier 2022 ou en version numérique dans notre rubrique HEBDO PDF (en cliquant ici !)

On a testé le Tutu, où il y a « à Loire et à manger »

C’est une sorte de bar à tapas à la française qui a ouvert ses portes dans le centre de Tours. Du bon vin et de quoi bien grignoter : direction le Tutu !

« Le nouveau lieu branché de Tours », « un endroit hyper sympa pour son petit apéro », « un incontournable », « chouette bar à tapas »… Décidément, on avait entendu tous les qualificatifs (dithyrambiques) possibles sur le Tutu, un bar à vins implanté il y a quelques mois dans le quartier des Halles. Et force est de constater que cet établissement tourangeau mérite sa fraîche renommée.

Ici, donc, on vise le bar à tapas à la française. On modernise la chose, quoi. La preuve, lors de notre passage, on s’est notamment délecté des tapas de tomme de brebis truffée, pâte de poire tapée et figues. Un régal. Ajoutez à cela un houmous crémeux à la tahina, des amandes salées fumées et le brie farci aux noix… Bim. Il y avait même notre petit péché mignon : des « croquetas » de jambon ! Mais revisitées, puisqu’il s’agissait de jambon de truie avec « sauce turlututu ».

Henri Leclerc et Olivier Arlot à la barre

Mais au Tutu, c’est aussi (et surtout ?) dans le verre que ça se passe. Oui, c’est un bar à vins. Alors forcément, la carte est à l’avenant. On joue sur le terrain des breuvages de Loire (eh oh, on se trouve quand même en Touraine et, en plus, aux Halles, le ventre de Tours !), avec de jolies références. Et très très nombreuses. Celui ou celle qui ne trouve pas son bonheur nous doit un an d’abonnement à tmv, tiens.

Derrière cette idée, ce concept, on retrouve des noms connus de la gastronomie tourangelle. Henri Leclerc (mister Maison des Halles) et Olivier Arlot (un grand pro qu’on ne présente plus) sont à la tête du Tutu. Et évidemment, on ne l’oublie pas, la jeune équipe qui est au charbon derrière est aussi dynamique qu’efficace. Ça carbure, ça sourie, ça conseille comme ça doit conseiller.

Appelez-le bar à vins, bar à tapas, peu importe : ce qui est sûr, c’est que le lieu est idéal pour un petit (ou gros) apéro entre ami(e)s ou en amoureux. Une adresse sympathique qui compte déjà de très nombreux adeptes…

Aurélien Germain


> L’addition : Petits apéros à grignoter en 4 et 7 €, des « charcutailles et fromageries » entre six et une dizaine d’euros. Vin au verre à partir de 5 €. 

> Le Tutu se trouve au 7 place Gaston-Paillhou, à Tours. Ouvert du mardi au jeudi, de 19 h à 23 h ; les samedis et dimanches, midi et soir ; et le dimanche de 11 h à 14 h 30. Fermeture le lundi.

> Contact www.instagram.com/ tutu.tours ou au 02 47 27 56 70.

Horoscope WTF spécial année 2022 !

Chanceux et chanceuses que vous êtes, l’astrologue de tmv a pris sa plus belle boule de cristal pour y voir l’avenir et, surtout, comment se déroulera votre année 2022. Ne nous remerciez surtout pas.

Bélier

Amour

Le bonheur que vous cherchez
se trouve en vous. (mais vous
pouvez arrêter de farfouiller profond
dans votre nez, c’est pas une raison)

Gloire

Il y a de l’écho quand vous
parlez (tellement ça sonne creux).

Beauté

Petit bouton d’acné deviendra
grand <3

Votre citation pour 2022

« Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu
importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de
moi ! » (Platon. Ou mon beau-père,
je sais plus)

votre résolution pour l’année

Grossir des fesses. Car d’après
une sombre étude scientifique
du Kazakhstan, avoir des grosses
fesses serait signe d’intelligence.

Taureau

Amour

Je veux pas balancer, mais la
personne sur votre gauche fantasme
secrètement sur vous (et c’est sale en
plus)

Gloire

Vous vous enfoncez toujours
plus. Vous n’avez pas trop mal aux bras
à force de creuser ?

Beauté

Vous avez le nombril dégoûtant.
Lavez-le, bon sang.

Votre citation pour 2022

« Un
boomerang, c’est comme un frisbee,
mais pour ceux qui n’ont pas d’amis. »
(Redouanne Harjane)

votre résolution pour l’année

Arrêter de vous prendre pour le
centre du monde ; tout ne tourne
pas seulement autour de votre
nombril (qui est tout sale d’ailleurs,
on vous l’a dit)

Gémeaux

Amour

Vous voulez savoir si votre ex
vous aime toujours ? Envoyez PIGEON
au 61212.

Gloire

Quand la vie vous donne des
citrons, il faut en faire une limonade.
(Pas d’bol pour vous, votre vie ne vous donne que de grosses pastèques dans la tronche).

Beauté

Wow, vous êtes aussi bien
coiffé(e) qu’une aisselle.

Votre citation pour 2022

« Travaillez moins pour vivre mieux. » (Sarkozy.
Ou p’tet pas)

votre résolution pour l’année

Assumer vos gaz intempestifs et
arrêter d’accuser à tort la personne
qui vous accompagne.

Cancer

Amour

Vous êtes fait(e)s l’un(e) pour
l’autre, moh ! (‘vous enflammez pas,
on parle de votre frigo)

Gloire

Pas grand-chose de fifou prévu
pour 2022, si ce n’est que la constellation
du Macron a très envie de vous
emmerder.

Beauté

Vous ressemblez à du
saint-nectaire. Ou à un nain sectaire.
On sait pas trop, notre boule de cristal
est méga sale.

Votre citation pour 2022

« Chaque année, je vieillis d’un an. » (Franck
Ribéry)

votre résolution pour l’année

Respecter les personnes âgées et
arrêter de leur passer devant dans
la file d’attente à la caisse. (on sait
tout, bande de larves)

Lion

Amour

Le chaos. Le néant. La
déchéance. Rien que ça

Gloire

L’alignement de Pluton et de
Tata Hortense prédit une année bien
naze en perspective

Beauté

La constellation du Jean
Castex vous déconseille de manger un
Twix dans le train sous peine de vous
faire péter la tronche par la pouliiiisse
et finir en prisoooon.

Votre citation pour 2022

« L’eau chaude n’oublie pas qu’elle a été
froide. » (proverbe africain)

votre résolution pour l’année

Oser couper les ponts. Et enfin
vous détacher de cette main
droite que vous aimez tant.

Vierge

Amour

Vous pourriez voir un peu
plus loin que le bout de votre nez (en
gros, allez plus loin que la page 3 du
Kama Sutra)

Gloire

[remplissez cette ligne vousmême
au lieu de toujours râler et nous
embrouiller, tiens]

Beauté

Vous êtes moumoute de la
choucroute.

Votre citation pour 2022

« Si ton
pantalon te semble trop serré, tu n’as
qu’à pas en porter. » (l’astrologue de
tmv)

votre résolution pour l’année

Calmer votre libido anormalement
haute. Votre slip est fatigué.

Balance

Amour

Sauvez la planète. Faites
l’amour à un(e) vegan.

Gloire

Uranus vous conseille de vous
sortir les doigts de là où ils sont.

Beauté

Vous êtes à deux doigts de la
perfection. Ne reste plus qu’à travailler
ce problème d’haleine de lapin.

Votre citation pour 2022

« Viser la lune, ça n’me fait pas peur. » (Amel Bent
ou Thomas Pesquet, on sait plus trop)

votre résolution pour l’année

Regarder vers l’horizon, d’un air
mystérieux, et vous rendre compte
à quel point la vie est tristement
pathétique.

Scorpion

Amour

Si vous êtes tellement désespéré(e), vous pouvez toujours copuler
avec un(e) Balance ou un(e) Sagittaire.

Gloire

La constellation du Jacques
Brel dit que vous avez voulu voir Vierzon
et vous verrez Vierzon. (mais c’est
moche, alors n’y restez pas)

Beauté

Vous avez froid aux fesses,
ce qui nous fait chaud au cœur.

Votre citation pour 2022

« Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi ;
le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur,
le mou, qui a un grand cou. » (Pierre
Perret)

votre résolution pour l’année

Trouver l’amour… ET LUI DEGOMMER
SA P’TITE TÊTE !!!

Sagittaire

Amour

Vous êtes précoce tel le rhododendron.

Gloire

Aznavour vous a bien dit que
la misère était moins pénible au soleil.
Alors barrez-vous.

Beauté

Vu que vous faites tout le temps la gueule, on ne vous reconnaît
jamais quand vous souriez.

Votre citation pour 2022

« C’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire
des limaces. » (John David, grand philosophe
de Secret Story)

votre résolution pour l’année

Vous abonner à Cheval Magazine.
Histoire de voir enfin de beaux
étalons.

Capricorne

Amour

Simulation : nom féminin.
Synonyme : Capricorne.

Gloire

Si une poule est constipée,
est-ce qu’elle pond des oeufs durs ?
Vous avez 4 heures.

Beauté

Force est de constater qu’en
2022, vous resterez la personne la plus
canon de cette foutue planète. (mais
c’est uniquement parce que vous avez
de belles fesses)

Votre citation pour 2022

« Fais
plaisir à un ingrat, il te chiera sur les
doigts. » (proverbe d’on ne sait où)

votre résolution pour l’année

Faire des avances à Jean Castex.
Et enfin conclure.

Verseau

Amour

Vous allez voir la raie de
José au rez de chaussée. Mais qui sait :
peut-être pourriez-vous craquer… ?

Gloire

Vous frauderez le tram’. Mais
Fil Bleu vous rattrapera et vous torturera
en vous passant l’intégrale DVD
de Kev Adams.

Beauté

Beauté rime avec « raté ».
Mais on voudrait pas vous faire mal
au cœur, hein…

Votre citation pour 2022

« Si tu
parles à ton eau de javel pendant que tu
fais la vaisselle, elle est moins concentrée. » (Jean-Claude Van Damme)

votre résolution pour l’année

Éradiquer le Covid et sauver le
monde. Sans vouloir vous foutre
la pression bien sûr.

Poissons

Amour

Vous êtes le ver solitaire
de l’amour : tout(e) seul(e), relou et
parasite.

Gloire

La triche, c’est quelque chose
que vous connaissez sur le bout des
doigts. Un avenir à Koh Lanta vous
attend.

Beauté

Vous êtes comme un soutien-
gorge push-up. Vous surprenez au
premier abord, mais décevez ensuite.

Votre citation pour 2022

« Ah ! »
(Denis Brogniart. TOUT EST LIÉ !)

votre résolution pour l’année

Vous acheter un blob fish. Car vos
fesses font « blob blob » quand
on les touche.

Aurélie Blanchard, le « couteau suisse » du Musée du compagnonnage

#VisMaVille Aurélie Blanchard est médiatrice pédagogique au Musée du compagnonnage. Polyvalente, elle s’occupe entre autres de dévoiler les trésors du musée aux yeux des enfants.

 

Comme soutenu par l’église Saint-Julien, le Musée du compagnonnage et sa magnifique charpente en forme de coque de navire inversée nous invite chaque fois à un fabuleux voyage à travers les créations des compagnons de France. Depuis 1968, il abrite près de 4 000 de leurs œuvres. Chaque jour, Aurélie Blanchard les observe, les interroge, pour en dévoiler leurs secrets aux enfants.

Depuis près de quinze ans, la médiatrice pédagogique propose aux tout-petits comme aux adolescents des animations et visites sur-mesure. « J’ai été embauchée en tant qu’agent d’accueil mais j’ai très vite évolué. Ici, chacun va vers ce qui l’attire. »

Et pour Aurélie Blanchard, qui a étudié les services aux personnes puis obtenu un BTS gestion d’animation de projets, ce n’est pas un hasard si elle souhaitait d’abord travailler dans des crèches et s’est finalement retrouvée, quelques années plus tard, à proposer au musée les premières visites pour les tout-petits. Ce sont ses chouchous avec les ados de 14 à 16 ans en recherche d’orientation, très curieux.

« Je m’adapte au public. Pour les 7-10 ans, nous proposons des thématiques, sur les voyages, les blasons, pour qu’ils comprennent ce qu’est le compagnonnage, les métiers manuels, les différentes matières premières utilisées…. Pour les 2 ans, ce sera différent, avec des chansons autour des animaux présents au musée, comme le cerf en pièce forgé et le petit escargot. »

Et Aurélie chante avec eux de bon cœur. À partir de 10 ans, un jeu de Cluedo est proposé aux familles, où chaque participant joue un personnage à travers les pièces du musée, les outils se transformant en armes du jeu. « Nous le reproduirons en 2022, C’est une animation qui plaît beaucoup », confirme Aurélie Blanchard.

Pendant les vacances de Noël, il s’agira de chercher l’intrus dans les vitrines, une quinzaine s’y sont glissés. Le renouvellement et la créativité rythment la vie du musée. Aurélie Blanchard cherche sans cesse de nouvelles idées pour concevoir ses expositions, avec ses collègues. Ils sont huit agents comme elle à animer le musée.

Car au Musée du compagnonnage, les petits effectifs obligent à la polyvalence. « Je m’occupe de l’accueil, de la surveillance des salles, des animations pour tous les publics. Ici, on m’appelle le couteau suisse du musée », rigole cette Bourguignonne d’origine qui ne se lasse pas d’admirer sur son œuvre favorite : les hospices de Beaune, réalisés en pâtes à nouilles.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 15 au 21 décembre 2021

Dernier horoscope de l’année 2021, une année folle, riche en découvertes, en choses positives et… non rien, oubliez, l’astrologue de tmv se venge pour ces 365 jours insupportables.

Bélier

Amour

Vos fantasmes peu ragoûtants
sur Mélenchon refont surface.

Gloire

Oh, regardez là-bas ! C’est
votre dignité qui s’envole pour le
Nouvel an.

Beauté

Vous avez la peau sèche.
Rien de grave, vous êtes juste en train
de muter en rhinocéros.

Taureau

Amour

Arrêtez de butiner autant.
On n’est plus au printemps.

Gloire

Vous êtes un peu comme
Jules César. Le genre de personne
hyper importante, mais qui ne laissera
en héritage que le nom d’une
pauvre salade.

Beauté

Tant de vices planqués dans
une simple personne… C’est fou.

Gémeaux

Amour

Improbable mais vrai : vous
allez recevoir un gros poutou de Philippe
Poutou à Noël.

Gloire

Vous êtes du genre à dire
« Noyeux Joël et bon néné ». Vous
ne méritez donc qu’une grande tarte
dans la tronche.

Beauté

Arrêtez de passer autant
de temps sur les forums de Doctissimo,
vous flippez trop. Euh d’ailleurs,
il a une sale tronche votre grain de
beauté, non… ?

Cancer

Amour

Votre charisme de caillou
vous gâchera de potentielles rencontres
durant cette fin d’année.

Gloire

Sinon, vous savez faire autre
chose que râler constamment ?

Beauté

« Chauve must go on »,
comme dirait votre idole Vin Diesel.

Lion

Amour

Célibataire, envoyez-vous
en l’air. En couple, envoyez-vous en
trouple !

Gloire

La constellation du Jean-Pascal
vous rappelle que je suis un agitateur,
un provocateur, un animal, my
name is Jean-Pascal.

Beauté

Mais oui mes loulous, on
sait tous que vos abdos sont simplement
cachés à l’intérieur, on sait…

Vierge

Amour

Une de perdue, dix de retrouvées.
Vous excitez pas, on parle
de vos chaussettes.

Gloire

Force est de constater qu’à
quelques jours de Noël, vous n’avez
toujours pas payé une raclette à l’astrologue
de tmv. Nan mais bon ok,
voilà, sympa les Vierges.

Beauté

N’oubliez pas que même
en hiver, les MST ne prennent pas
de gants.

Balance

Amour

C’est fait exprès, autant
de mauvais goût en matière de
relations amoureuses ?

Gloire

Rappelez-vous qu’en tant
que Balance, vous êtes potentiellement
le résultat d’un Nouvel an
trop arrosé.

Beauté

Vos fesses font des
vagues quand on les fouette.
WAPAAAA ! (bruit de cravache)

Scorpion

Amour

Vous faites le même bruit
qu’un dauphin pendant l’orgasme,
c’est super chiant.

Gloire

Acné, belle-mère et ex collant
reviendront en force pour Noël.

Beauté

L’étoile du Bébé Charli vous
rappelle que qui a du caca kaki collé
au cucu ? Eh bah c’est vous.

Sagittaire

Amour

Vous allez lui donner les
deux minutes de sexe les plus folles
de sa vie. Bande de coquinous, va.

Gloire

En ce moment, vous avez le
bourdon comme Didier.

Beauté

Vous avez un petit yéti dans
le slip. C’est trognon.

Capricorne

Amour

Vous aurez un coup de
foudre pour une personne sans cou.
Ça vous en fout… UN COUP, hein ?
HAHAHA. On lole trop ici.

Gloire

Le sachiez-tu ? En tant que
vieille charrue, vous avez donné le
nom au festival du même nom.

Beauté

Faites gaffe, vous êtes assis(e) sur une raie.

Verseau

Amour

Mercure entre dans votre
3e décan par la gauche, avec Saturne
en degré ouest de la volupté de l’univers
intergalactique.

Gloire

Vous aimez Harry Potter ?
Tant mieux, prenez votre balai magique
et faites un foutu ménage.

Beauté

Comme le disait Platon :
« Vu qu’on est tous foutus, vivons
tous tout nus. »

Poissons

Amour

Vous touchez le fond à
chaque fois mais continuez de creuser.
Cool

Gloire

Vous allez adopter une poule
et vous lancer dans la construction de
piscine. Votre entreprise « Swimming
poule » fera un tabac.

Beauté

Des atomes essayent de former
une chips. Ah non désolé, c’est
votre corps !

Yzeures ‘N’ Rock : Damso, Debout sur le zinc et Damian « Jr Gong » Marley annoncés au festival

Le festival Yzeures ‘N’ Rock vient de dévoiler ses premiers noms…

Et hop, début de programmation pour Yzeures ‘N’ Rock ! Le festival vient en effet d’annoncer les premiers noms qui constitueraient son affiche, lors de l’édition des 5, 6 et 7 août 2022.

Il s’agit de :

  • Damian « Jr Gong » Marley

C’est une exclu. « Ce chanteur, producteur, auteur-compositeur et musicien est l’artiste reggae le plus populaire au monde depuis plus de 15 ans, porté par son hit « Welcome to Jamrock », précisent les organisateurs.

  • Damso

« C’est l’artiste plus écouté avec son album « QALF Infinity » en France sur
Spotify en 2021 ! »

  • Debout sur le Zinc 

Vingt-ans de longévité pour le groupe qui aura, sous le coude, un dixième album à promouvoir.

Le reste de la programmation sera annoncée début 2022. La billetterie ouvrira le 13 décembre. 200 pass week-end seront mis en vente à un prix unique pour Noël. « Les premiers arrivés (ou les plus chanceux) sont les premiers servis », annonce Yzeures.

Festival : Prix : 1 jour : 32 € / 2 jours : 54 € / 3 jours : 78 €
Ouverture de la billetterie : 13 décembre 2022
Prochaine annonce de la programmation : Janvier 2022

 

Horoscope WTF du 8 au 14 décembre 2021

Avant-dernier horoscope de l’année, avant que l’astrologue ne prenne ses vacances et parte dans sa villa de luxe aux Seychelles.

Bélier

Amour

Winter is coming. Et votre
ex aussi. Désolé.

Gloire

Qui vole un œuf vole un
bœuf. Et se fait maraver la tronche
par le propriétaire du bœuf parce que
ça se fait vraiment pas de voler un
bœuf, arrêtez de faire les fous.

Beauté

Votre sueur a un goût de
reviens-y. (oui, c’est dégueu)

Taureau

Amour

Un coeur d’or se cache sous
sa face de pet.

Gloire

Bientôt Noël, la période
des gamins qui crient, de la gastro
et des chansons de Mariah Carey…
Déprimant, non ?

Beauté

Vos cernes font de vous
un hybride entre un panda et un(e)
gothique.

Gémeaux

Amour

On sait que vous prenez
du plaisir, mais on dirait surtout que
vous parlez flamand pendant vos cochoncetés.

Gloire

Comme disait Rabelais :
« Science sans conscience n’est que
ruine de l’âme, wesh ma gueule »

Beauté

Vos pieds sentent comme
chez mémé.

Cancer

Amour

Vous êtes comme le Covid.
Toujours à revenir à la charge quand
on pensait s’être débarrassé de vous.

Gloire

Les mecs qui roulent en vélo
sur la roue arrière toute long de la rue,
qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ?
(PS : et non, ça n’impressionne pas
les filles)

Beauté

Oui, mais seulement les
jours impairs.

Lion

Amour

Votre pote Bélier a des fantasmes
louches avec vous

Gloire

La constellation du Jean-
Jacques Goldman vous rappelle que
vous avez pas choisi de vivre ici, entre
la soumission, la peur ou l’abandon

Beauté

Votre postérieur est côté
en Bourse. Bravo les canons !

Vierge

Amour

Un p’tit slip en cuir, et en
voiture, Simone !

Gloire

Vous allez être cryogénisé(e). Et vous réveiller en l’an 2048, quand Eric Zemmour sera le Premier
ministre de Cyril Hanouna. Vous déciderez
donc de vous re-cryogéniser.
Tout ça pour ça.

Beauté

Fin d’année rime avec poussée
d’acné. Bisou

Balance

Amour

zeoitu’ »mà(‘à »ç àçtugàç’rpueo
(oups désolé, mon chat
vient de marcher sur mon clavier)

Gloire

C’est donc vous, le nouveau
variant ?

Beauté

Ah, on me souffle dans
l’oreillette que vous êtes aussi fragile
que Neymar.

Scorpion

Amour

Il y a deux choses qu’on aime
cette semaine. La sortie du n°100 de One
Piece et vous. ANNNW cœur sur vous

Gloire

(‘vous excitez pas, vous restez
relou quand même)

Beauté

Crise de rototo pour tous les
Théo. Les autres s’en tireront simplement
avec de l’aérophagie.

Sagittaire

Amour

C’est la période anniversaire
des Sagittaires. Si vous êtes né(e) un
9 décembre, on vous surkiffe à donf’.
Les autres, on s’en fout total.

Gloire

On vous surnommera « Ma
fesse » et c’est amplement mérité, z’avez
le boule qui chamboule.

Beauté

Les fétichistes des pieds vous
adorent. Y a un filon à exploiter…

Capricorne

Amour

Vous avez la braguette
qui crie famine. Ressaisissez-vous.

Gloire

L’avenir appartient à ceux
qui se lèvent tôt. Sûrement pas
aux feignasses comme vous.

Beauté

Faites une campagne de
financement participatif pour de
nouveaux sous-vêtements là, ça
ne va plus.

Verseau

Amour

Sans vouloir balancer, la personne
à votre droite fantasme sur vous.

Gloire

Votre patience est aussi limitée
que le Q.I de votre ex.

Beauté

Vous êtes aussi doux/ce qu’un
loukoum. Qu’est-ce qu’on vous aime !

Poissons

Amour

Gruik gruik gruiiik, Poissons
ça rime avec « cochon ». On sait tout 😉

Gloire

En changeant 11 lettres à
« Poissons », ça fait « Covid variant
Omicron ». Perso, je flippe.

Beauté

Alerte enlèvement. La dignité
des Poissons a disparu depuis
jeudi dernier.

Noël au pays des châteaux : nos 7 bonnes idées de sorties pour les fêtes

Depuis quelques années, Noël s’invite dans les châteaux de la Loire. Décors merveilleux, lumières inédites, animations… Il n’y a sans doute pas de meilleur moyen d’entrer de plain-pied dans la magie de la fête. Voici une petite sélection de sorties familiales à glisser dans vos journées de décembre…

CUISINER AVEC DAME BERTILLE

C’est l’esprit familier du lieu. Dame Bertille, la cuisinière du château d’Azay-le-Rideau, nous conduit dans les coulisses du château et elle nous parle des goûts et des gourmandises qui ont bien évolué avec les époques. À voir aussi, une très belle exposition de plats gastronomiques réalisés en papier mâché par la plasticienne et cuisinière Véronique Chauvet, qui investit et montre sous un nouveau jour toutes les salles du château.

Les secrets de la gastronomie du XIXe siècle, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 11 h (également, le mardi 21 décembre, à 17 h). Durée : 1 h. Tarifs : 13 € (enfants : 8 €). Visites gourmandes à travers l’évolution du goût et des gourmandises, du 20 au 30 décembre, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 15 h. Durée : 1 h 30. Tarifs : 14,50 € (enfants : 8 €).


COPIER À LANGEAIS

Nous voici invités dans l’atelier du copiste du château de Langeais. L’univers de la calligraphie est passionnant… Et, guidés par le maître, nous allons réaliser notre carte de vœux personnalisée. Le château propose aussi une balade contée pour les enfants, menée par une comédienne et des illuminations et décorations dans toutes les salles.

L’atelier du copiste, du 21 au 30 décembre, du mardi au jeudi, de 11 h à 14 h et de 15 h à 16 h. Sur réservation, à partir de 7 ans. Balade contée, du 26 au 28 décembre, à 11 h 30, 14 h 30 et 15 h 30. Egalement visite nocturne, le 30 décembre, de 17 h à 20 h.


RENCONTRER LE PÈRE FOUETTARD

C’est qui, en fait le Père Noël et d’où vient-il ? Qui sont ses cousins Saint-Nicolas et Père Fouettard ? Réponse avec l’exposition « Mythes et légendes de Noël », à la forteresse de Chinon. Pendant les vacances scolaires, il y a un atelier contes pour les enfants, tous les jours, à 11 h et une visite guidée de Noël, à 15 h.

Nocturne le 23 décembre, de 17 h à 21 h.

(Photo Christophe Raimbault CD37)

FAIRE LES CONTES À LOCHES

La cité royale de Loches propose de redécouvrir le conte musical de « Pierre et le Loup », de Prokofiev. Une exposition interactive permet de découvrir ce qui se cache derrière chaque instrument.

Lecture du conte, tous les dimanches, du 5 décembre au 2 janvier et les jeudis 23 et 30 décembre, à 11 h et 14 h 30. Nocturne le 29 décembre, de 17 h à 21 h.


VOIR LA NATURE À VILLANDRY

Un Noël en famille, au château de Villandry, avec la nature et les jardins qui s’invitent dans toutes les pièces, voilà ce que vous propose le château (et les jardins) de Villandry cette année. Des fenêtres du château, on redécouvre les jardins, dans le costume d’hiver.

Nocturne le 28 décembre, jusqu’à 20 h.


VOIR NOËL EN BLANC

Les magnifiques salles du château d’Amboise se parent de blanc, dans une scénographie enneigée totalement inédite. Le blanc, c’est la couleur de l’hiver, mais aussi le symbole de la royauté. Une magnifique mise en scène par l’artiste Coline Gaignard.

Visites de Noël avec l’assistante du Père-Noël, les 21, 22, 29 et 30 décembre, à 16 h 30. Spectacle pour enfants « L’heure du conte », le 23 décembre à 15 h et le 27, à 17 h 30. Visite nocturne le 27 décembre, à 19 h. Conte musical « Neige », le 28 décembre, à 15 h.


COMPTER FLEURETTE À CHENONCEAU

Le château de Chenonceau est sans doute le plus féminin et l’un des plus grâcieux du Val de Loire. Sa tradition d’art floral est devenue une de ses spécialités. Pour Noël, ses salles se parent de créations blanches et or, de bouquets somptueux et de sapins enneigés, créés par l’atelier floral du château, dirigé par Jean-François Bouchet, scénographe floral et meilleur ouvrier de France. Somptueux !

Nocturnes les 18 et 22 décembre, jusqu’à 20 h. Atelier de création floral pour les enfants avec les fleuristes de Chenonceau, les 21, 22, 23, 28, 29 et 30 décembre, à 15 h. Visite ludique pour les enfants, les 29 décembre et 5 janvier, à 15 h.


À voir aussi…

• Le « Noël en osier » dans le village de Villaines-les-Rochers.
• Le Noël scintillant et aquatique du Grand aquarium de Touraine, à Amboise.
• Les fééries de Noël, au Clos Lucé, à Amboise, du 1er décembre au 6 janvier, avec des chants de Noël par la maîtrise des Petits Chanteurs du Val de France, le 19 décembre, à 14 h, 15 h et 16 h 30.
• Le village du Père Noël à la forteresse de Montbazon.

Chroniques culture : un guide de la sexualité féministe, l’album de Thé Vanille et Axolot en BD

Au programme cette semaine, un petit guide de la sexualité féministe et épanouie à mettre entre toutes les mains, les curiosités d’Axolot, le disque des Tourangeaux de Thé Vanille, sans oublier la sélection BD du moment.

LE LIVRE

PETIT GUIDE POUR UNE SEXUALITÉ FÉMINISTE ET ÉPANOUIE

Pédagogique, intelligent et essentiel : trois adjectifs qui conviennent parfaitement à ce « Petit guide pour une sexualité féministe et épanouie » (éditions First), signé par l’association Osez le féminisme !.

Ici, on déconstruit les idées reçues, les schémas de pensée. Le collectif aborde tous les sujets, sans tabou : anatomie féminine, relations sexuelles et affectives, univers du porno, mais aussi d’autres thèmes comme le cyber-harcèlement ou encore la culture du viol.

Agrémenté par des illustrations colorées et toujours à propos, ce guide est d’abord destiné aux 14-20 ans, mais les femmes adultes y trouveront aussi grand intérêt, tant l’ouvrage aborde les sexualités au pluriel. « Les Frangines », ces 40 autrices qui ont participé à la rédaction, viennent de livrer un guide à mettre entre toutes les mains.

Aurélien Germain


LE CD

THÉ VANILLE – FIGURE 26

C’est qu’ils nous manquaient, les Thé Vanille ! Et ouf de ouf, voilà que nos chouchous tourangeaux reviennent avec un premier album sous le bras. Avec « Figure 26 », le groupe poursuit sa lancée des très bons EP et off re de nouveau un shoot de pop ultra-vitaminée (mais pas que), comme on aime le répéter, en n’oubliant jamais de varier son propos.

La voix de Nastasia, véritable bonbon tout sucré, fait toujours son effet, tandis que, derrière, Valentin et Théo s’éclatent littéralement (l’efficace et foufou « Fast Cars »). Un long-format qu’on attendait avec impatience, un plaisir.
A.G.


LE COIN BD

AXOLOT – TOME 5

Attention, coup de cœur ! L’auteur et vidéaste Patrick Baud revient pour la cinquième fois en offrant un nouveau tome d’Axolot, du nom de sa chaîne youtube (plus de 618 000 abonné(e)s au compteur), en format BD. Et voilà, de nouveau, une franche réussite !

Portée par le trait de multiples dessinateurs (Lucie Albrecht, Yannick Grossetête, Holly R, etc.), cette bande-dessinée coopérative est bourrée d’anecdotes, toutes plus curieuses et étonnantes les unes que les autres, offrant un panorama de faits insolites, anciens ou récents (une femme qui accouche de lapins, un pilote d’avion aspiré par le cockpit qui a survécu, une chaise maudite et bien d’autres). Drôle, ludique, passionnant.
A.G.


La sélection de la semaine

On continue notre sélection de Noël avec l’immanquable sortie du nouveau Blake et Mortimer « Le dernier Espadon » (éditions Dargaud). Sur un scénario incroyable de Van Hamme, Berserik et Van Dongen brillent grâce à leurs prouesses graphiques !

Le Tome 3 de « L’Espoir malgré tout » (Dupuis) nous ravit une fois de plus. Avec cette suite palpitante et humaniste, Emile Bravo, le papa de Jules, continue de nous faire vibrer aux aventures de notre groom préféré, un Spirou plongé en pleine Seconde Guerre mondiale. Lanfeust de Troy continue, lui, d’étendre son univers pour notre plus grand plaisir. Ce tome 9 « La Forêt Noiseuse » (Soleil) laisse Arleston et Tarquin déployer tout leur talent, jouer avec humour des codes de l’heroic fantasy.

Timothé Le Boucher est sans doute l’auteur le plus doué de sa génération : il le démontre avec ce « 47 Cordes » (Glénat) bluffant d’inventivité. Une belle histoire de métamorphe pleine de fureur et de romantisme. On termine avec une valeur sûre de la BD jeunesse : ce sympathique tome 16 des Sisters, « Cap ou pas cap » (Bamboo), à découvrir pour cet enchaînement de gags signé William et Cazenove.
Hervé Bourit

On a testé La Tratt’ et ses parts de pizza comme à Rome

Ici, on a découvert les parts de pizza rectangulaires avec une pâte aérienne et délicieuse. A découvrir à deux pas de Plumereau.

Quelle erreur de ne pas avoir découvert La Tratt’ plus tôt ! Cela faisait un petit bout de temps qu’on passait sans s’arrêter devant cette petite enseigne du Vieux Tours ouverte durant l’été. Mais ce jeudi, on s’est enfin décidé à découvrir leurs fameuses pizzas romaines… et nous n’avons pas été déçus du voyage !

Déjà, ici, la pizza est proposée en part rectangulaire, le plus souvent à emporter, mais vous pouvez aussi manger sur place. Ensuite, elles sont faites comme à Rome. Oui, de la « pizza romaine al taglio ». Elle est, nous dit-on, plus digeste (c’est vrai), car la fermentation dure de 72 à 96 h. Ce qui donne une pâte très légère (c’est vrai aussi). Toute croustillante, aussi. Au moins là, pas de chichis pour manger la croûte, c’est du tout bon !

Pizza avec saucisse fumée, sainte-maure de Touraine ou encore oignons confits et coppa

Pour le reste, force est de constater qu’on a eu l’eau à la bouche devant le comptoir de La Tratt’ : une dizaine de recettes originales s’étale devant nos yeux ébahis et notre estomac qui crie « gruik gruik ». Il y a la Smoked avec sa saucisse fumée, ses oignons confits et du pont-l’évêque. Mais aussi la Mortelle Adèle (mozza, mortadelle, parmesan, figues séchées) et la Tours & the city avec miel, rillons, pignons et sainte-maure de Touraine.

Optons pour la Montagnarde ! De quoi nous réchauffer avec sa raclette qui fond doucement sur du speck, de la coppa, le tout rehaussé par du paprika. On enchaîne sur une part de Rostello : ce jambon aux herbes italien (le rostello, donc) est coupé généreusement et se dévore sur cette pizza où reposent aussi oignons confits, gros champignons et tomates cerise. Tout est fait maison et ça se sent.

Et on se répète, mais cette pâte aérienne vaut vraiment le coup. L’ensemble est nourrissant et pas pesant. Bien pratique pour manger sur le pouce ou à emporter.

À noter également que La Tratt’ a fait le pari de proposer des pizzas sucrées. Au menu ? Des parts avec mascarpone, fèves de tonka et noisettes, ou encore d’autres avec crème de Bourgueil, pommes, poires et confiture de raisin. Original, qu’on vous disait.

Aurélien Germain


> L’addition : Pizzas classiques ou sucrées : 4,50 € la part (8 € les deux) ; pizzas spéciales : 6 € la part (9 € les deux). En tarif étudiant, comptez un euro de moins la part.

> Au 94 rue du Commerce. Ouvert le mercredi, jeudi, vendredi, midi et soir ; le samedi de midi à minuit et le dimanche de 17 h à 22 h. Fermeture le lundi et mardi. Sur place ou à emporter.


Contact Site web : latratt.eatbu.com Tél. 02 47 64 51 82 ou par mail contact@latratt37.fr
Facebook.com/latratt37 et @latratt37 sur Instagram.

Horoscope WTF spécial festivités de Noël (ou pas)

Les Grands Chefs Suprêmes qui dirigent tmv ont forcé l’astrologue à pondre une version pour Noël sous peine d’être privé de salaire et de vacances aux Seychelles. Mais il n’en a fait qu’à sa tête et n’a finalement rajouté qu’une ligne concernant le cadeau que vous recevrez sous le sapin. Comme dirait Gandhi : « ça vaut c’que ça vaut, bon horoscope mes p’tits gnous ! »

Bélier

Amour

Vous courez trop de lièvres à
la fois. (C’est bof, mais on sait que vous
avez la dalle)

Gloire

Prenez la décision de n’en prendre
aucune.

Beauté

On parie 50 € que vous allez
choper la gastro le soir du réveillon. Et
en général, nos prédictions sont plutôt
bonnes.

Votre cadeau pour NOël

Un sextoy à
l’effigie de Cyril Hanouna. Pour parfaire
votre collection secrète.

Taureau

Amour

Posez un oeuf sur vos fesses. S’il
se met à cuire, c’est que votre abstinence
n’a que trop duré.

Gloire

Vous n’avez ni amis, ni Curly.

Beauté

Vous vous titillez un peu trop
la moumoute en ce moment.

Votre cadeau pour NOël

Un rouleau
de PQ avec de petites têtes de Donald
Trump imprimées dessus. Faites-en un
usage raisonné.

Gémeaux

Amour

Évitez le cassoulet si vous ne
voulez pas de tsunami sous les draps.

Gloire

Professionnellement, vous êtes
quand même aussi utile que le brevet des
collèges.

Beauté

Vous inquiétez pas. Au final, la
beauté est une denrée périssable donc bon…

Votre cadeau pour NOël

Maiiiis c’est
plutôt VOUS le cadeau ; on devrait tous
avoir un(e) Gémeaux à ses côtés tellement
ces êtres sont faits de perfection.

Cancer

Amour

Le vide intersidéral. Z’avez qu’à
en commander un(e) pour Noël tiens.

Gloire

« L’important, c’est de participer
! » (comme disent les losers)

Beauté

Les gens acceptent tout à fait votre
carrure de coton-tige avec des cheveux.

Votre cadeau pour NOël

Une de ces
affreuses doudounes sans manches ou
des mitaines. Bref, le genre de truc qui
ne sert à rien.

Lion

Amour

Oh, tout vient à point à qui sait
attendre. C’est-à-dire : pas vous.

Gloire

La semaine prochaine, vous allez
vous faire manger par un poney. Je sais,
c’est pourri comme fin, mais que voulez-
vous, ainsi va la vie.

Beauté

Votre beauté est scandaleuse.

Votre cadeau pour NOël

Un boomerang.
Ça ne vous plaira pas et vous essayerez de
le renvoyer, sans succès. (bah oui, c’est un
boomerang, suivez un peu, purée !)

Vierge

Amour

Le sachiez-tu : tous les Sagittaires
vous détestent. (bastoooooooon)

Gloire

La légende raconte que si on prononce
5 fois votre nom devant un miroir,
vous apparaissez tout(e) nu(e). Et ça, c’est
flippant.

Beauté

En changeant 12 lettres à « Vierge »,
ça fait panaris au pied. J’dis ça, j’dis rien.

Votre cadeau pour NOël

Un voyage
avec Bernard-Henri Lévy, Christine & the
queens et Kev Adams. (oui, en fait c’est
un aller simple pour l’Enfer)

Balance

Amour

Tout le monde vous aime et fantasme
sur vous. On lance même petites culottes
et déambulateurs lors de votre passage.

Gloire

Y a du pain sur la planche. Mangez-la.

Beauté

Vous avez un bras plus musclé
que l’autre. On se demande bien pourquoi.

Votre cadeau pour NOël

Un sablier.
Pour regarder le temps qui passe, s’écouler
jusqu’à notre disparition et la fin du monde.
(* je reviens, je vais prendre un Xanax *)

Scorpion

Amour

Mouais, vous êtes un peu comme
un sèche-mains automatique. Ça chauffe
beaucoup au début, mais ça tient pas
longtemps.

Gloire

L’anagramme de Scorpion est
« psorcino ». Ce qui ne veut rien dire.
Comme votre existence

Beauté

(ça vaaaa on déconne. Au moins,
vous êtes canon. Toujours ça d’pris)

Votre cadeau pour NOël

Une place de
concert pour Christophe Maé. L’année
2021 sera vraiment naze jusqu’au bout.

Sagittaire

Amour

Attention, c’est comme pour les
trains : un(e) ex peut en cacher un(e) autre !

Gloire

N’oubliez jamais cet habile conseil
de Platon : « Si tu vois un oeuf moche avec
des poils, c’est sûrement un kiwi. »

Beauté

Vous provoquerez un malotru
en duel. Mais vous perdrez, car vous êtes
gaulé(e) comme un bâtonnet de surimi

Votre cadeau pour NOël

Une boîte de
préservatifs. Parce que ce serait vraiment
dommage de vous reproduire.

Capricorne

Amour

Bravo, vous avez gagné l’Oscar
! Votre jeu d’acteur formidable dans
les relations amoureuses valait bien une
récompense.

Gloire

Qui peut vous battre ? Eh bien à
part Croustibat, on ne sait pas vraiment
et c’est chiant.

Beauté

C’est pas la taille qui compte.
Vous en savez quelque chose.

Votre cadeau pour NOël

Un appareil
auditif. On vous avait bien dit que « ça
rendait sourd » (clin d’oeil lubrique)…

Verseau

Amour

Un(e) de perdu(e), dix de perdu(
e)s. Et ensuite, vous l’avez dans le… !

Gloire

Comme disait William dans
Loft Story : « Un lama, c’est comme un
kangourou. Mais ça crache. »

Beauté

Tant de sex-appeal en vous.
Ça devrait être interdit par la loi.

Votre cadeau pour NOël

Un dîner
en tête à tête avec Jean Castex. Autant
dire que la soirée risque d’être caliente,
graouuuu !

Poissons

Amour

Oublier de se protéger, c’est
dangereux ! Rappelez-vous que c’est
comme ça que votre ex est né(e).

Gloire

Essayez de lécher votre coude
et foutez-nous la paix.

Beauté

Vous avez de petits airs de
Oompa Loompa.

Votre cadeau pour NOël

Rien.
Vous êtes Poissons, vous ne méritez
aucun cadeau, le Père Noël
vous a dans le viseur.

Chroniques culture : SHÆLIN, Arthur H et notre coin lecture et BD

Cette semaine, on écoute le nouvel album d’Arthur H et on découvre la musique des Tourangeaux de SHÆLIN. Pour le reste, faites le plein de BD avec nous !

MUSIQUE

SHÆLIN – ANA HATA

Que de chemin parcouru par SHÆLIN, depuis leur premier EP ! Si, à l’époque, nous parlions déjà de « The Anja » comme d’un « coup d’essai sous forme de réussite », ce « Ana Hata » (deuxième EP tout juste né) enfonce le clou : ultra pro dans ses compos, dans son mixage et sa construction, ce joli disque tout sucré poursuit sa route neo-soul teintée de jazz avec brio.

Le groupe tourangeau offre une musique métissée, où l’accent est mis sur ce bel enchevêtrement de voix. S’en dégage une chaleur et, surtout, une douceur qui donne de la force à un ensemble qui célèbre l’amour et la différence comme richesse.
Aurélien Germain

ARTHUR H – MORT PRÉMATURÉE D’UN CHANTEUR DANS LA FORCE DE L’ÂGE

Arthur H revient avec « Mort prématurée d’un chanteur dans la force de l’âge », mini album 8 titres aux musiques inspirées de la pièce du même nom de Wadji Moawad qu’ils ont d’ailleurs conçue ensemble. Il y jouait le rôle d’un chanteur un peu désespéré qui ne rêvait que de dynamiter le système.

Pari réussi avec cette voix inimitable et ce sens de la formule qu’on lui connaît bien, sur des musique rock et bluesy de l’immense Pascal Humbert. Enrobez tout ça dans une superbe pochette signée Christophe Blain, et voilà un des must de la fin d’année.
Hervé Bourit


LE COIN LECTURE

La sélection BD

C’est Noël avant l’heure, avec la sortie de quelques pépites, comme le magnifique ouvrage « À L’Heure où les dieux dorment encore » (éd. Daniel Maghen) consacré à Cosey. Au total, 304 pages où l’auteur de Jonathan se dévoile comme jamais dans une bande-dessinée, à la croisée entre carnet de route de ses nombreux voyages et journal intime sur les secrets de son art.

Indispensable également, le nouveau Marini, « Noir burlesque » (Dargaud), un superbe roman graphique dans une ambiance polar qui lui va comme un gant. Inspiré des films US des années 50, cette ténébreuse histoire est sublimée par un noir et blanc magistral, rehaussé de quelques touches de couleurs. Bluffant.

Avec le tome 12 d’Alix Senator, « Le disque d’Osiris » (Casterman), Mangin et Demarez signent une des plus belles aventure de ce héros intemporel créé par Jacques Martin. Sa quête de la mystérieuse Atlantide donne lieu à milles péripéties toutes joliment mises en valeur par un dessin que le Maître n’aurait pas renié.
H.B.


BD : NOSTALGIE ?

Deux parutions à noter, cette semaine, poussées par nos héros d’enfance ! On commence avec Largo Winch qui avec le tome 23 « La Frontière de la nuit » (Dupuis), s’envole dans l’espace. Au menu : un pitch savamment dosé, un scénario très tendance de Giacometti et le dessin efficace de Francq qui se livre une fois de plus à de belles prouesses graphiques.

On enchaîne en saluant comme il se doit le retour de « Goldorak » (Kana) avec rien de moins que Dorison au scénario et Bajram, Cossu, Guillo et Sentenac au dessin, qui se sont ligués pour sublimer cette icône. Loin de toute nostalgie, le résultat est vraiment bluffant par sa modernité ; de quoi pleinement savourer cette totale réussite.
H.B.

Accords mets-vins : et si on changeait tout ?

Il n’y a pas de règle absolue en matière d’accord mets-vins (sauf celle de se faire plaisir), mais il y a quand même des habitudes et pas mal d’idées reçues. Avec Jérôme Boudin et Philippe Faivre, sommeliers-cavistes à Tours, essayons de dépoussiérer tout ça…

À l’apéritif

UN MONTLOUIS OU UN VOUVRAY SEC

Si on veut changer de la bulle (même si, en Touraine, nous avons de merveilleuses bulles), on peut partir sur un vin blanc sec, fruité, arômatique. Par exemple un montlouis, chez Damien Moyer. Sa cuvée La Source, en chenin, est travaillée à la fois en sec et en bulle extra- brut. C’est sec sans être agressif et ceux qui préfèrent la bulle pourront boire le même vin.

UN GIN’TO

Le Gin a vraiment fait sa révolution depuis 15 ans. Aujourd’hui, on est capables de proposer 30 Gin différents à nos clients. Signe d’une grande variété. Par exemple, le Gin Decroix, qui fait aussi un excellent cognac, en bio. Vous associez ça avec un tonic de qualité, type Archibald et c’est le paradis !


En entrée

SAINT-JACQUES SNACKÉES AU GINGEMBRE

Là, on pourrait partir sur l’Alsace qui, comme la Loire a évolué de façon remarquable. Par exemple, un Sylvaner sec, issu de ces parcelles replantées il y a quinze ou vingt ans, sur ce qui était autrefois de belles parcelles de Riesling.

LE FOIE GRAS

Pourquoi ne pas aller vers un blanc sec ? Par exemple, une belle cuvée de muscadet, bien travaillée. Sec et aromatique, c’est tout ce dont on a besoin pour équilibrer le gras.

TAJINE D’AGNEAU AUX POIRES

On pourrait aller sur une belle Syrah (oui, c’est un cépage féminin ;-)), par exemple dans le nord du Rhône, en Croze-Hermitage. On sera sur un vin fruité, sans être trop costaud, parce qu’on a besoin d’alléger le plat et d’équilibrer les saveurs.

POT AU FEU DE LA MER

On peut rester dans le Rhône, mais en blanc. On pourrait aller voir, par exemple, du côté de Saint-Péray, une appellation encore peu connue, mais très intéressante.


Avec le fromage

Blanc et fromage, c’est devenu la norme. Aujourd’hui, le twist, ça peut être de proposer du rouge sur du fromage mais, dans ce cas, ne sortons pas le vieux flacon, le grand cru qui attend dans cave depuis 20 ans. Apportons de la jeunesse et de la fraîcheur, quelle que soit l’appellation. Et, c’est là le moment de souligner que la Loire a bien évolué et a toute sa place ici. Par exemple, avec l’appellation Amboise, chez Xavier Weisskopf. Si on veut vraiment sortir des sentiers battus, on pourrait imaginer un cidre de Normandie sur le Camembert et une bière d’abbaye sur un Maroille.


Au dessert

DESSERT CHOCOLAT

On peut partir sur un Maury, un Banyuls ou un Rivesaltes. Ou, dans le même esprit, un excellent porto Tawny qui sera mieux là qu’à l’apéritif.

DESSERT AU FRUIT

Là, on a le choix. Soit la bulle pour finir en finesse, soit un moelleux en chenin, en Alsace ou Jurançon où l’on trouve des choses fantastiques.


*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Jeu concours : tentez de gagner le livre « Le vin, ça se partage », d’Emile Coddens, vigneron star de TikTok

Alerte jeu concours ! Tentez de remporter le livre « Le Vin, ça se partage » signé Emile Coddens.

Il compte bientôt 500 000 abonné(e)s sur son compte TikTok : Emile Coddens est le vigneron star du réseau social et dépoussière l’image du vin et du monde de l’œnologie.

Tmv vous fait gagner l’un des dix exemplaires de son livre « Le vin, ça se partage » (éditions Equateurs) ! Participez en envoyant vos noms, prénoms et coordonnées à redac@tmvtours.fr (objet : concours vin).

Un tirage au sort sera effectué le 9 décembre prochain ! 

 

« Le Sens de la vis » : Paul Huguen donne une seconde vie au bois

#VisMaVille Paul Huguen est concepteur et aménageur de mobiliers en bois, quai Paul-Bert, à Tours. Son entreprise « Le sens de la vis » accompagne aussi les particuliers à l’auto-construction. Avec un principe : du bois local et des palettes recyclées.

Au volant de sa camionnette orange, Paul Huguen part ce matin récupérer des palettes destinées à la benne, chez l’entreprise Epalia, à La Ville-aux- Dames. Depuis sept ans, il recycle des palettes pour leur donner une seconde vie. Entre 200 et 300 par an qui deviendront du mobilier de jardin, que l’on retrouve dans certaines enseignes tourangelles comme le café culturel Cubrik, ou bien qui serviront pour ses ateliers d’apprentissage aux particuliers.

« Il y a un côté pédagogique intéressant, car avec les palettes, qui n’ont pas grande valeur même si j’en récupère en chêne, les gens se mettent moins de pression et peuvent se tromper. » À 34 ans, le jeune concepteur de meubles en bois a cheminé avant de trouver sa voie. Le goût des sciences et du bricolage, des études en chimie et une école d’ingénieurs, un Erasmus au Danemark, puis un premier emploi comme fonctionnaire territorial à la métropole de Lille, chargé de gérer la plateforme du recyclage des déchets.

« J’y ai pris conscience de l’énorme gaspillage des ressources qui étaient détruites et notamment du bois. » Paul Huguen quitte alors son travail et Lille pour Tours, en 2015, avec sa compagne apicultrice. Dans son cabanon tourangeau, il monte ses premiers meubles pour sa famille.

Depuis, il s’est installé quai Paul-Bert en atelier partagé avec une menuisière et un maquettiste argentin. Lorsqu’il ne rabote pas ses palettes, il conçoit et monte, seul ou à l’aide du client, des meubles en bois nobles et locaux, principalement du chêne et du pin douglas.

« Je me fournis le plus localement possible, grâce à une scierie à côté de Loches qui coupe le bois dans un rayon de 150 km, jusqu’en en Sologne ; je refuse de travailler avec du bois exotique ou aggloméré. Pour moi, chaque morceau de bois est unique et travailler le bois local a du sens. »

Et ses clients partagent sa philosophie du bois : depuis trois ans, Paul Huguen vit de son travail, le carnet de commandes est plein pour six mois. À son actif, il a réalisé le nouveau mobilier de la bibliothèque universitaire de Tours et anime, avec une paysagère, un atelier avec les habitants dans le jardin partagé du Sanitas, dont une pergola, projet initié par l’association du quartier Pluriel(le)s. Ouvrez bien les yeux, les créations en bois de Paul Huguen essaiment un peu partout dans la ville de Tours.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Resto : on a testé Yoïsho !, le comptoir japonais de l’avenue Grammont

Envie d’un onigiri ? Ou d’un taïyaki ? Direction l’avenue Grammont pour découvrir la cuisine japonaise de Philippe et Sachiko.

Il y a un petit air de Japon qui flotte avenue de Grammont ! C’est au numéro 11 que s’est installé Yoïsho !, un comptoir tenu par un couple franco-japonais, Philippe et Sachiko, et qui propose « de la soul food ».

Ici, on prend les plats à emporter, mais pas n’importe quels plats. Pas de sushis ou de makis, non non. Yoïsho ! propose les fameux onigiris, typiques de l’alimentation japonaise et qui sont en fait des boules de riz farcies et enveloppées d’une algue nori. Et il y en a de plusieurs sortes, alors vous pensez bien que la team tmv a laissé son cœur (enfin pardon, son estomac) parler.

Un comptoir japonais avec onigiri et taïyaki

Va pour un « kulo goma » pour commencer : c’est un onigiri basique, un nature seulement relevé par un peu de sel et des graines de sésame. Quant au « shaké », il nous a beaucoup plu : très populaire au pays du Soleil levant, il est réalisé avec un émietté de saumon poêlé. Miam et double miam ! Mine de rien, les onigiris calent vite le ventre.

Alors on a testé un « petit » dernier, le « okaka » qui, outre son nom particulier (oui, certains à la rédaction ont un âge mental avoisinant les 4 ans), marie excellemment le sucré et le salé. Ce mélange de thon séché et râpé, avec de la sauce soja, est vraiment délicieux ! Et ça passe tout seul avec la soupe miso.

Pour parfaire le tout, on vous conseille également les taïyaki, des gâteaux en gaufre et en forme de poisson. Le nôtre était fourré à la crème de vanille, un dessert idéal. Yoïsho ! est donc une enseigne plus que sympathique. Authentique. L’artisanal est le maître-mot. Et les maîtres à bord s’y connaissent : Philippe a passé quinze ans au Japon et voulait partager son expérience culinaire aux Tourangeaux. Son épouse Sachiko, elle, vient même directement de Tokyo. Dans leurs valises, ils ont ramené ce goût pour faire plaisir, pour faire découvrir. Bref, un vrai voyage gustatif vers le Japon, sans bouger du centre de Tours.

Chronique : Aurélien Germain / Photos : Yoïsho!


> L’addition : Pour le salé, comptez entre 3 et 3,50 € pour un onigiri. Côté desserts, tout est à 3 €. Soupe miso à 3 € et thés à 2,50 €. Options vegan.

> C’est où ? Yoïsho ! se trouve au 11 avenue de Grammont, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, à partir de 11 h jusqu’à épuisement des préparations du jour. Fermé le dimanche et le lundi.

> Contact Site : yoisho.fr ; facebook.com/yoishotoursfrance ou @yoisho.france sur Instagram.

Horoscope WTF du 24 au 30 novembre 2021

Qui des Gémeaux ou des Scorpions aura le pire horoscope ? Faites vos jeux en prenant votre dose d’astrologie hebdomadaire.

Bélier

Amour

En ce moment, c’est l’amour flou. Mais vous ne le voyez même pas.

Gloire

Le 29 novembre, c’est la Saint-Saturnin. Voilà, c’est tout. A+ !

Beauté

On ne veut pas balancer, mais votre voisinage s’agace de vos balades nocturnes tout(e) nu(e). (et oui : toute la ville sait désormais que vous adorez être à poil).

Taureau

Amour

Aïe, aïe, aïe… Vous êtes en jachère ou quoi ?

Gloire

Arrêtez de faire toujours les choses à moitié. Moi par exemple, je

Beauté

Enlevez votre dentier, on ne comprend rien quand vous parlez.

Gémeaux

Amour

Vous frétillez de la truffe dès qu’un postérieur passe. Attention, vous êtes en rut et pas franchement difficile.

Gloire

Votre journée est triste, terne et pourrie ? Rassurez-vous, elle le sera encore plus avec cet horoscope !

Beauté

Tel le phoque, vous suez fortement, honk honk !

Cancer

Amour

Oui, oui, oui, votre vie sentimentale va changer et être absooolument fantastique le 33 juin 2041.

Gloire

Bonne nouvelle cette semaine, vous serez embauché(e) comme bras droit de Jamel Debbouze.

Beauté

Vous allez marcher dedans du pied droit… (et c’est bien faiiiiit haha)

Lion

Amour

Vous n’aimez personne. Mais personne ne vous aime non plus. Vous êtes quitte.

Gloire

Vous prendrez au pied de la lettre l’expression « parle à mon cul, ma tête est malade ». Et ce sera très étrange à observer.

Beauté

Changez de coupe. Et de vie. Et d’amis. Et de sexe, tiens.

Vierge

Amour

Grosse tension sexuelle entre vous et Jean-Luc Mélenchon…

Gloire

(… d’ailleurs, la République, c’est LUI ! Et pas vous. Vous, vous n’êtes qu’un lardon).

Beauté

(d’ailleurs [bis], avez-vous déjà remarqué votre étonnante ressemblance physique avec un lardon ?)

Balance

Amour

Votre vie prendra un tout autre tournant, lorsque vous apprendrez que votre ex est en vente sur Le Bon Coin. (pas cher, évidemment).

Gloire

En ce moment, vous êtes aussi motivé(e) qu’une dinde de Noël avant de se faire fourrer.

Beauté

Le summer body, c’est fini ! Place à la raclette party ! OUUIIIII

Scorpion

Amour

Vous êtes relou, mais vous êtes un bon coup. Toujours ça de pris.

Gloire

Votre vie ressemble à un mélange entre un Kamoulox et un article du Gorafi.

Beauté

Très joli sourire de constipé, vous avez l’air vachement à l’aise en ce moment.

Sagittaire

Amour

Rien de bien fou en ce moment, si ce n’est que vous attirez les fétichistes des pieds.

Gloire

Mon dieu, quelle vie insipide qu’est la vôtre…

Beauté

Force est de constater que vous avez une très jolie raie du plombier. (mais votre vie est quand même insipide)

Capricorne

Amour

Vénus forme un trigone avec Uranus. Ce qui veut sûrement signifier quelque chose, mais j’en ai aucune idée. Je suis pas astrologue et j’m’en fous.

Gloire

Vous allez vendre votre âme au diable. Mais bon, vu qu’elle vaut pas grand-chose…

Beauté

Le sachiez-tu ? Les méduses n’ont ni coeur, ni cerveau. (comme vous en fait).

Verseau

Amour

À force de fantasmer sur Jean Castex, ça commence à se voir.

Gloire

Ah ouaiiis, y a pas à dire, vous êtes vraiment aussi efficace et présent(e) qu’un député à l’Assemblée nationale.

Beauté

On vous respecterait davantage si vous visiez mieux aux toilettes. (vous aussi mesdames).

Poissons

Amour

Criez moins fort. On voit très bien que vous trichez.

Gloire

Vous connaissez la blague de la vache qui braque une banque ? Bah c’est une vache qui entre dans une banque et dit « halte, personne ne bouse ». Allez A+ !

Beauté

Cette semaine, on portera plainte contre vous… Pour excès de beauté POH POH POOOOH.

Emile Coddens, vigneron star de TikTok : « Le vin, c’est pour tout le monde ! »

Son compte TikTok compte presque 500 000 abonnés. Ses fans raffolent de ses vidéos où il désacralise le monde du vin, vu de l’intérieur. Second de chai chez Plou & Fils, a 24 ans, il a été classé parmi les 50 meilleurs jeunes vignerons du monde. Et en plus, il vient de sortir un livre (Le vin, ça se partage, chez Équateurs). Rencontre avec Émile Coddens, vigneron à Chargé.

Il est né comment ce compte TikTok (@le.vigneron) qui cartonne actuellement ?

Chez Plou & Fils, je fais souvent des visites. J’avais donc cette habitude de transmettre ma passion et j’ai toujours vu aussi mes oncles le faire. J’adore ça, de voir les yeux des gens ébahis qui comprennent enfin comment on fait du vin ! Puis, le confinement est arrivé : plus de touristes, pas de visites. Je trouvais ça dommage qu’il y ait du raisin, du jus de raisin, plein de belles choses à montrer et qu’on ne puisse pas le faire. Comme il n’y avait pas de vigneron sur TikTok, j’ai eu envie de me lancer. Et tout cela a pris une ampleur assez folle en l’espace de quelques mois !

500 000 abonnés en moins d’un an : comment expliquez-vous ce succès incroyable ?

Je reste moi-même dans mes vidéos, je prends mon téléphone à la main et je me filme, en expliquant simplement les choses. Je pense être assez fun et assez simple. Du coup, ça fonctionne…

Avez-vous le sentiment de dépoussiérer le terroir ?

Oui, sans doute. Mais, en fait, je ne néglige pas du tout le côté terroir. C’est juste que ce n’est pas mon registre. Ce qui compte pour moi, c’est de montrer que le monde du vin est accessible à tous. Le vin, c’est un produit assez cool et qui ressemble à celui qui le produit. Boire du vin, cela suscite des sentiments personnels, souvent liés à des souvenirs ou à des sensations. Je trouvais dommage que des gens aient peur de ça. Parce que, c’est vrai, les gens ont souvent peur de dire des choses sur le vin par crainte de se sentir nuls.

Avec vous, les jeunes vont enfin pouvoir se dire que le vin, c’est aussi pour eux…

C’est vrai que ce que je fais tisse un lien direct entre les jeunes et le vin. Les jeunes se disent parfois que pour boire un bon vin il faut mettre un gros billet et qu’un vin à 5 € sera forcément mauvais. Alors qu’en fait, pas du tout, ça ne marche pas comme ça ! On peut trouver de très bonnes bouteilles à bas prix et de mauvaises bouteilles très chères. Au début, quand on demande aux jeunes qui viennent ici ce qu’ils pensent des vins qu’ils dégustent, ils n’osent pas en parler. Et nous, on leur demande de dire simplement s’ils aiment ou s’ils n’aiment pas. Après, on peut en discuter.

Diriez-vous que les goûts des consommateurs évoluent également ?

Oui, c’est sûr. Il y a 30 ans, le goût Parker faisait la loi à Bordeaux et même un peu ailleurs. Il y avait des stéréotypes sur les rouges qui se sont inscrits dans la tête des gens. Aujourd’hui, les gens aiment bien les vins plus simples. Il faut des vins à la fois faciles à boire tout de suite et qui puissent aussi se déguster dans 10 ans. C’est un véritable enjeu économique pour la filière. Le vin, ce n’est pas quelque chose de vital, c’est un plaisir. Donc, il faut écouter le goût des consommateurs.

Chez les vignerons aussi, la nouvelle génération arrive. Qu’est-ce que cela change sur la façon de faire du vin ?

Dans notre région en particulier, il y a beaucoup de jeunes qui s’installent. Les exploitations se rajeunissent. Chaque génération apporte sa pierre à l’édifice. Mes oncles font du vin d’une façon complètement différente de ce que faisaient leurs père. Moi, j’arrive avec ma petite fougue et mes nouvelles techniques. Ils ne me laissent pas totalement carte blanche mais ils apprennent de cette jeunesse comme moi j’apprends de leur expérience. On a surtout envie de faire des choses plus écologiques, moins énergivores. C’est aussi ce que veulent les nouveaux consommateurs. Chez nous, le passage en bio est pour bientôt.

Propos recueillis par Matthieu Pays / Photos : Cyril Chignot (ouverture), tmv (corps article)


*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

 

 

Quiz : Connaissez-vous vraiment le Vieux-Tours ?

Êtes-vous vraiiiment sûr(e) de vous ? Voilà huit petites questions pour tester vos connaissances sur le centre historique de Tours.

 1. La rue des 3 pucelles fait référence :

A – au passage de Jeanne d’Arc à Tours
B – aux poissons de Loire pêchés à proximité
C – au bar à chicha installé là il y a quelques années

2. Rue des Halles, une partie de la rue est pavée car…

A – les ouvriers ont manqué de pavés pour finir le travail
B – on a voulu symboliser l’emplacement de l’ancienne collégiale Saint-Martin
C – la ville avait voulu piétonniser la rue, puis a changé d’avis

3. Place Plum’, une maison est entière couverte d’ardoises. Pourquoi ?

A – la propriétaire voulait exprimer ainsi le deuil de son défunt mari, parce que noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir
B – les propriétaires étaient assez riches pour protéger leurs murs à pans de bois avec les ardoises
C – l’architecte n’avait pas assez d’argent pour rénover les pans de bois, donc on a tout caché

4. Encore place Plum’, pourquoi la façade du nº2 est-elle de travers ?

A – l’architecte qui l’a restaurée a voulu qu’elle soit aussi penchée que les maisons d’à côté
B – les ouvriers avaient trop fréquenté les bars du quartier au moment de travailler
C – elle n’est pas de travers si on penche la tête (ah si, maintenant les cadres de fenêtre sont penchés !)

5. Place Châteauneuf, les balustrades du nº5 rappellent que le bâtiment a été…

A – une fabrique d’épée et gourdins (dieu que certains ont l’esprit mal tourné !)
B – un cabinet d’architecte art-déco spécialisé en rambardes et balcons
C – une ancienne maison close (vous ne prenez pas des vessies pour des lanternes)

6. Sur la place Plumereau, l’Irish Company est en partie installé dans :

A – une ancienne maison close
B – une ancienne mairie
C – une ancienne église

7. La Tour de l’Horloge a une horloge. Mais la Tour Charlemagne porte ce nom car…

A – dire Tour Luitgarde, le nom de son épouse enterrée en-dessous, c’était moins vendeur
B – l’inventeur de l’école est venu sur place consacrer l’édifice au nom des rois de France
C – la collégiale avait été édifiée en l’honneur de l’empereur

8. Puisqu’on est dans les noms : rue et place Châteauneuf, car…

A – la muraille qui entourait ce quartier à l’époque le faisait ressembler à un château
B – il y avait un château à l’emplacement de la place, détruit au XVIIe siècle
C – c’était « chatouneuf » car des jeunes matous rodaient dans toute la ville


Réponses

1/B La pucelle est un poisson qui ressemble à l’alose.

2/B 110 mètres de long tout de même pour cette collégiale effondrée au XVIIIe siècle.

3/B Arrêtons donc les légendes urbaines sur la veuve éplorée !

4/A Merci monsieur Archambault et sa logique toute personnelle.

5/C On ne peut rien vous cacher, petits coquins !

6/C L’église Saint-Pierre-le-Puellier est encore visible depuis la cour, derrière le bar !

7/A Depuis on a essayé de rattraper le coup : la voûte de la tour s’appelle Voûte Luitgarde.

8/A Tout simplement ! Et pour en savoir plus, direction les visites de l’Office de Tourisme.

Chroniques culture : le Cœur Meringue de Stache, un manga sur le harcèlement et Nota Bene passe en cuisine

Semaine en musique avec les albums de Stache et Antoine Wielemans, avant de se faire un instant lecture, entre les recettes de Nota Bene et Gastronogeek, et un manga redoutable.

LE EP

STACHE – COEUR MERINGUE

La biographie de Stache précise que le musicien a été bercé par la chanson française… Pas de doute possible, en effet, dès l’écoute du titre d’ouverture (le très accrocheur « Rien ne va »). Stache maîtrise les mots, offre de très beaux textes, une prose douce sans être doucereuse, toute enveloppée avec sensibilité et authenticité. Emballé dans une pop électro aux accents mélodiques acidulés, l’ensemble fonctionne parfaitement. Et ravira, à coup sûr, les amateurs du genre.
A.G.


LE MANGA

MY CAPRICORN FRIEND

Le sujet de My Capricorn friend est aussi sensible que délicat. Réflexion poignante sur le harcèlement scolaire, ce manga signé Otsuichi et Masaru Miyokawa (éditions Delcourt) débute par la découverte d’un cadavre, un lycéen connu pour brutaliser constamment ses camarades. Mais le doute surgit : son ex-victime est-elle coupable de ce meurtre ? C’est ce que va chercher à savoir Matsuda, un camarade du suspect anciennement harcelé, emmenant ainsi ces 224 pages aux frontières du polar et de l’enquête policière.

Intelligent et efficace, mené par une plume précise, le récit de My Capricorn Friend exploite sa thématique jusqu’au bout. C’est parfois dur, en raison du sujet évoqué, mais toujours bien amené. Court et intense.
A.G.


LE LIVRE

CUISINER L’HISTOIRE

Nos deux Youtubeurs préférés, Nota Bene et Gastronogeek, s’offrent une belle collaboration avec Cuisiner l’histoire (éditions Hachette Heroes), autour de ces trente-cinq recettes inspirées par les plus grands personnages de notre Histoire. Des mayas à Al Capone, en passant par François Ier, cet ouvrage, somptueusement illustré de photos des recettes mais aussi de cartes géographiques, est un pur délice.

D’autant plus qu’il tord aussi le cou à certaines idées reçues et propose une visite gourmande de notre passé. Bon appétit !
H.B.


LE CD

ANTOINE WIELEMANS – VATTETOT

On ne vous fera pas l’injure de vous dire qu’il fut la voix de tête la plus sublime de la pop incandescente de Girls in Hawaï : Antoine Wielemans revient ici en solo avec pas moins de neuf pépites, toutes écrites en français, avec amour. Ici, pas de fioritures ! On se trouve face à une âme à nue, des mélodies terriblement touchantes. D’une poésie à couper le souffle, d’une musicalité stratosphérique, Vattetot est un album sous forme de véritable île au trésor, pour passer l’hiver la tête dans les étoiles.
H.B.

Chroniques culture : le retour de Limp Bizkit, le Comedian Rhapsodie de Thomas VDB et le plein de BD

On part dans les souvenirs bien rock et tourangeaux de Thomas VDB, en passant par le nouvel album de Limp Bizkit, le vinyle de la semaine de Radio Campus Tours et, bien sûr, votre sélection BD de la semaine.

L’ALBUM

LIMP BIZKIT – STILL SUCKS

« Limp Bizkit Still Sucks », soit « Limp Bizkit craint toujours »… Autant dire que le groupe : 1) n’a pas perdu son goût pour l’autodérision, et 2) envoie un doigt d’honneur gigantesque et je-m’en-foutiste avec cet album. Un disque qui, justement, ressemble à un bien beau troll. Au menu ? À peine 32 minutes pour 12 titres, après dix ans d’attente (l’infâme Gold Cobra était sorti en 2011).

Une petite demi-heure qui bouffe à tous les râteliers, allant de la caricature de Nirvana (« Barnacle »), à la balade mièvre (« Don’t change »), en passant par le hip hop (« Snacky Poo »), le metal industriel (« Pill Popper »), jusqu’au Limp Bizkit pur jus (le retour aux sources nü metal de « Dirty Rotten Bizkit »). Bref, un melting-pot foutraque, aux allures de best-of de la carrière du groupe ; un album qu’on adorera détester ou qu’on détestera adorer.
Aurélien Germain

LE LIVRE

COMEDIAN RHAPSODIE

De « rock critic » désillusionné à comique enchanté… Thomas VDB replonge ici dans ses souvenirs, dans sa vie d’avant. Le fan de rock se confie, il fait rire, fait sourire. Les anecdotes qui parsèment Comedian Rhapsodie (éd. Flammarion) sont savoureuses : ce moment de solitude avec le groupe KoRn, sa photo du pantalon de Freddie Mercury, sa plongée dans le journalisme sans un seul diplôme…

Quand il raconte ses années en Touraine, entre Radio Béton et Rodolphe Couthuis, c’est un délice : VDB a la plume incisive, la science du bon mot, le goût pour la réflexion teintée d’humour et de détails incongrus, mais hilarants. Une autobiographie pleine de mélancolie rock’n’roll.
A.G.

LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS TOURS

THE SELENITES BAND – BEHIND THE MASK

Derrière le masque de Selenites Band se cache un quintet envoûtant qui entraîne les amoureux de jazz sur les hauts plateaux éthiopiens. La flûte traversière d’Antoine Laloux et le sax’ de Marc Buvry réchauffent un éthiojazz qui a affolé le pays dans les années 70, en même temps que le Derg renversait la vieille monarchie éthiopienne.

Les sons psychédéliques (merci la basse électrique et les effets de Nicolas Dubuc) achèvent de donner à ce vinyle (sorti chez Obi Riddim) un arôme aussi corsé et fruité que le café éthiopien. Pour les assoiffés de folies jazzophoniques.

La sélection BD

Le western n’a jamais été à la mode, il a simplement toujours été là, comme nous le prouve Tiburce Oger, qui avec « Go West » (éd. Grand Angle), s’est offert ce qui se fait de mieux en matière de dessinateurs (Boucq, Rossi, Blanc Dumont…) pour raconter l’Ouest sauvage dans ce sublime album, ultime hommage au genre. Un genre en pleine forme, en témoigne « West Legends » (Soleil), où à travers le personnage légendaire de Wild Bill Hicock, Jarry et Laci s’en donnent à cœur joie en tordant le cou aux clichés. Quant à Caryl Férey et Corentin Rouge, avec leur « Sangoma » (Glénat) situé dans une Afrique du sud incandescente, ils font mouche à tous les coups!

Autre maître du rompol, J.P Manchette, dont les adaptions par Max Cabanès sont toujours un pur régal. C’est encore le cas avec « Morgue Pleine » (Dupuis), où le détective Tarpon en voit de toutes les couleurs. On terminera encore avec un polar, le très sec et magistral « Seul le silence » (Phileas) tiré d’un roman de RJ Ellory revisité par Fabrice Colin et mis en image par un Richard Guérineau au sommet. D’une noirceur absolue, ce drame autour d’un serial killer vous envoûte littéralement.
Hervé Bourit

Resto : on a testé L’Appart Flexitarien, rue Colbert

Nous avions déjà testé L’Appart Côté Mer : la team tmv a décidé de tester le côté « terre » avec son frère, L’Appart Flexitarien, situé rue Colbert.

Cela faisait un moment que nous l’avions dans notre viseur, celui-là. Il y a peu, nous avions passé un très agréable moment chez son petit frère, rue du Grand Marché qui, lui, regarde côté mer. L’Appart’ Flexitarien, rue Colbert, ouvert depuis le mois de juin, est à l’affiche de notre sortie gourmande de la semaine.

Comme dans tout bistro qui se respecte (et là, on est en bonne compagnie, entre Bourvil, Fernandel et Ray Charles), on affiche la couleur dès l’entrée, sur une ardoise. Ici, on fait dans la cuisine « de bon sens », avec des produits de qualité et surtout de saison et bio le plus souvent possible.

« Les appétits végétariens sont traités avec les mêmes égards »

Tout est fait maison et la carte change toutes les semaines. L’idée, c’est de manger équilibré et de façon raisonnée, sans sacrifier le plaisir, évidemment. Venons-en maintenant à ce mot qui s’affiche fièrement dans le nom du restaurant. Flexitarien… Pour faire simple, ça veut dire que les appétits végétariens sont traités avec les mêmes égards que les autres.

À la carte, en entrée, comme en plat ou en dessert, il y a toujours une ou deux propositions sans protéines animales. Comme ça, chacun fait comme il veut et tout le monde mange des bonnes choses. Car, concept ou pas, c’est quand même le plus important : se faire plaisir et passer un bon moment.

Et là, objectif atteint ! Notre formule méridienne s’est ouverte avec un velouté de champignons délicieusement crémeux, réconfortant à souhait. Puis la saucisse de Toulouse et ses pommes de terre sautées, fondantes comme il faut. Et, pour terminer, une brioche perdue tendrement régressive. Le tout pour 16 € les trois plats (14,50 € en version courte) et agrémenté d’un verre de chinon bio. Elle est pas belle, la vie ?

Chronique : Matthieu Pays / Photos : Tmv (photo d’ouverture) + L’Appart Flexitarien


> L’addition : La formule entrée/ plat/dessert s’affiche à 16 €. On est à 14,50 € avec seulement l’entrée ou seulement le dessert. À la carte, les plats oscillent entre 15 et 17 €. Le verre de vin est entre 5 et 6,50 €.

> C’est où ? L’Appart’ Flexitarien est situé au 105 de la rue Colbert. Il est ouvert tous les jours, sauf le mardi et le mercredi, au déjeuner et au dîner.

Frenchy’s Burger et Le Cubrik : le goût des bonnes choses

TMV est parti à la rencontre de deux établissements : le Frenchy’s Burger installé place du Grand Marché depuis 2017, et le Cubrik, qui a ouvert ses portes rue du Change en 2019. Leur point commun ? Des changements autour du goût des bons produits !

Pionnier du burger tourangeau depuis 2013, Frenchy’s Burger n’entend pas arrêter d’innover. Depuis l’été dernier, Romain Meunier et ses équipes ont testé la « burgernomie » et sa fine cuisine, en parallèle de l’ouverture du SmartFood avec ses burgers de qualité pour les plus petits budgets.

En pleine recherche de la recette parfaite, qui pourrait voir se mélanger les deux services, Romain veut anticiper la fin annoncée des fast-foods : « Le centre-ville se “fast-foodise” depuis deux ans, les restaurants traditionnels tendent à disparaître (avec trois fermetures sur la place par exemple). Mais on ne pourra pas échapper à la fin de ce modèle du fast-food et sa nourriture de mauvaise qualité. Nous sommes déjà dans une phase de transition, de relocalisation de notre consommation, d’évolution de nos habitudes alimentaires. C’est pour cela que nous travaillons depuis toujours avec le souci de l’écologie et des produits locaux. »

Et au passage, le gérant n’oublie pas de prendre en compte le changement des comportements depuis 2020, avec le boom des livraisons : de nouveaux projets en perspective ? Affaire à suivre !

Le Cubrik : paradis du jeu

Ouvert rue du Change en 2019, le Cubrik a profité des périodes de fermeture forcée pour se repenser… ou plutôt revenir à l’essentiel : « Quand on avait présenté notre projet de reprise du restaurant Le Barju pour le transformer en bar à jeux, les banques avaient fini par nous suivre lorsque nous nous étions associés avec deux personnes ayant de l’expérience dans la cuisine et le bar », racontent Sylvain Petitprêtre et François Hotton, les deux gérants.

« Les banquiers misaient sur une activité 70 % restaurant et 30 % bar. Le confinement nous a obligés à nous endetter, mais c’était aussi l’occasion de réfléchir et de revenir aux fondamentaux : être le bar à boire, à manger et à jouer que nous avions imaginé ! ». Ouvert désormais à partir de 16 h tous les jours, avec une cuisine de tapas le soir, le Cubrik se place lui aussi sur l’échiquier des bars et restos où on mange des produits locaux : « On ne tient pas de discours militants, on agit. Notre équipe de cuisine fait tout maison, on valorise nos producteurs locaux y compris pour les boissons. »

Les barmen connaissent leur carte aussi bien que les sommeliers du jeu maîtrisent les dizaines de jeux de société proposés gratuitement sur place.

Texte : Maud Martinez
Photos : Frenchy’s Burger (ouverture)/Maud Martinez

Horoscope WTF du 17 au 23 novembre 2021

Help ! S.O.S ! Au secours ! L’astrologue de tmv est de retour. C’est l’heure de votre dose d’astrologie 100 % vérifiée et véritable.

Bélier

Amour

Le titre du dernier film que vous avez vu résumera votre vie amoureuse du moment.

Gloire

Comme disait Alain Leblay : « Le doute est l’apanage des gens intelligents, les cons n’ont que des certitudes. »

Beauté

(allez pas croire qu’on vous vise avec cette citation…….)

Taureau

Amour

94 % des gens roux fantasment sur vous et imaginent des choses salaces. (source : sondage Ipsos pour tmv)

Gloire

Ah ouais, vous, le second degré, c’est vraiment pas votre pote, hein ?

Beauté

Les chauves se moquent de votre coupe de cheveux.

Gémeaux

Amour

Vous recevrez un sextoy dédicacé par Cyril Hanouna en personne. Belle semaine en perspective.

Gloire

Le sachiez-tu ? Il reste 1 200 heures avant le 1er janvier 2022. 1 200 heures encore de cette année pourrie.

Beauté

Votre parfum sent mauvais. L’avantage, c’est qu’on ne peut jamais vous perdre.

Cancer

Amour

Allons, allons… Votre angle droit finira bien par trouver son hypoténuse…

Gloire

« Si on veut être chic, il faut avoir du fric », disait The Mask. Ce qui n’est pas prêt de vous arriver.

Beauté

Même avec votre carrure de poisson pané, vous restez le/la plus canon !

Lion

Amour

Si vous pouviez ne pas vous reproduire, cela arrangerait tout le monde.

Gloire

Un pigeon videra son sphincter sur votre tête. Pas d’bol.

Beauté

Pour le bien-être de la société, on vous rappelle de ne pas lever les bras dans les transports en commun, merci.

Vierge

Amour

Les gens ont envie de sexe. Problème : pas avec vous.

Gloire

N’oubliez jamais ce conseil : si un jour, vous vous sentez intelligent(e), sachez que vous avez tort.

Beauté

Votre carrière de mannequin pour tétons en forme de chorizo prend son élan.

Balance

Amour

Rah la vache, quelle déchéance…

Gloire

C’est fou de se dire que des gens ont choisi d’être amis avec vous. Et volontairement en plus.

Beauté

Les Balances sont les êtres les plus sublimes et fantastiques du monde. Et l’astrologue tmv est Balance. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Scorpion

Amour

Votre ex a le QI d’un trou noir. Ce qui explique peut-être votre situation actuelle.

Gloire

Dans la vie, il y a deux inventions du diable : les carrés SNCF dans les TGV et les Scorpions.

Beauté

Comme le vin, vous vous bonifiez avec l’âge. Et ça partait de loin, vu la piquette que vous étiez.

Sagittaire

Amour

Vous êtes excité(e) comme un morpion au salon des MST.

Gloire

Aucune. Vous êtes Sagittaire.

Beauté

Attention, la constellation d’Eric vous alerte d’une petite crise de zemmouroïdes cette semaine.

Capricorne

Amour

Bah… Carpe Diem ! (traduction : c’est la merde, mais qu’est-ce qu’on y peut)

Gloire

La constellation des Hanson vous rappelle que Mmmbop, ba duba dop Ba du bop, ba duba dop.

Beauté

Une sombre étude russe indique que les Capricornes sont ceux qui possèdent le plus beau boule qui chamboule.

Verseau

Amour

Dans vos relations amoureuses, vous êtes vraiment un(e) orchidoclaste.

Gloire

Et si vous osiez ENFIN faire du twerk en slip kangourou place Jean-Jaurès ?

Beauté

Vos curages de nez intempestifs rendent vos ongles tout dégoûtants. Beh.

Poissons

Amour

Tous les chemins mènent à Rome. Et dans votre lit, visiblement. Krrkrrr

Gloire

Tssssss… Tous ces sites internet lubriques que vous visitez… N’avez-vous point honte ?

Beauté

Vous ressemblez à un kiwi. Mais sans les poils.

Vieux-Tours côté pile, côté face : plongée dans le cœur historique de la ville

Les touristes seraient-ils insensibles aux aléas météo ? Glissée dans une visite de l’office de tourisme incognito (ou presque, puisque je suis la seule à prendre des notes), je constate que la pluie n’arrête pas les visiteurs motivés par la découverte du Vieux-Tours, guidée par Magali. « Tu vois vraiment plein de choses que tu ne verrais pas autrement », glisse un participant à sa bande de copains.

Avouons-le : même pour les Tourangeaux de longue date, l’expérience est instructive. 90 % des centres-villes anciens seraient en réalité des restaurations. Les maisons à pans de bois étaient moins chères à construire que les maisons de pierre (et nous qui pensions qu’elles étaient chics !). Les bâtiments de la cour Ockeghem étaient au XVIIIe siècle une église transformée en écuries pour l’auberge mitoyenne… Et tant d’autres informations !

Nuits d’ivresse

Mais le Vieux-Tours n’est-il pas plus qu’une carte postale pour vacanciers en goguette ? Vous nous répondrez : c’est le quartier des bars et restaurants. Pas faux. Un petit tour dans les rues pavées certains soirs suffit à le vérifier, à tel point que l’affichage public sur la limitation du bruit ne semble pas faire son effet (au grand dam des habitants amateurs de sérénité).

Veille de jour férié. Sur les coups de 23 h, malgré les frimas, les derniers mètres de la rue du Commerce qui mènent à Plumereau sont encore bondés. Même tarif pour la place du Grand Marché ou la rue Châteauneuf. Seule la rue de la Rôtisserie, une fois passés le New Hamac et la Vida Loca, se calme au rythme des terrasses de restaurants qui se plient pour la nuit.

Phare au bout chemin, l’enseigne de la Civette. Un bar-tabac (surtout tabac) qui ne désemplit jamais, même aux heures les plus avancées, sauvant du naufrage les fumeurs en manque de nicotine. « Il ne faudrait mettre que des fêtards dans ce quartier ! ». Attablé au Bombay pour se refaire une santé, Joseph, 18 ans, vit place du grand Marché. Et il assène cette phrase avec l’assentiment de ses trois comparses : « Habiter ici, c’est la vie ! »

Ce sont en tout cas ces jeunes qui font tourner les commerces nocturnes du quartier. Dans la rue des 3 Orfèvres, la discothèque n’est pas encore ouverte, mais la supérette voisine turbine : « Ce sont les clients des bars qui nous font vivre, on travaille surtout entre 19 h et 22 h pour la vente d’alcool », explique Menad derrière son comptoir. « Après 22 h c’est la nourriture, les chips, et les sodas qui accompagneront l’alcool. La clientèle est jeune, mais ça se passe bien, il y a rarement des problèmes. »

Pause. Lecteur ou lectrice de plus de 30 ans, vous venez de prendre un coup de vieux. Pas de panique ! À chaque bar son identité, à chaque coin de rue sa tranche d’âge. Le Canadian pour les concerts de rock et metal, le Strapontin pour le jazz, et des dizaines d’autres à explorer.

Nos divagations nous mènent jusqu’à la place de la Victoire. Dernier bar avant la fin du monde, le Duke y a ouvert ses portes il y a deux mois, à la place de l’Aventure. « L’esprit du bar ? Celui que vous voudrez ! » répond Pascal en souriant. « C’est comme le nom : Duke, certains pensent à Duke Ellington, d’autres à Booba, ou à la traduction française de « The Dude » dans le film The Big Lebowski. »

L’ancien du milieu pétrolier avait quitté la mer pour ouvrir le Shelter, et à soixante-trois ans, avec un nouveau bar, il n’entend pas prendre sa retraite : « Tant que je suis jeune il n’y a pas de raison ! ». Plusieurs générations sirotent des cocktails au son du rock qu’affectionne le patron. L’expérience nous confirme donc que le Vieux-Tours reste the place-to-be de toutes les générations lorsque l’envie de boire un verre se fait sentir.

Jours heureux

7 h, 8 h, 9 h du matin… Nouveau visage pour la vieille ville. Au fil des jours, vous croiserez les employés de la métropole en opération nettoyage ou les livreurs de fût de bières alimentant le quartier. Au Tourangeau comme ailleurs, c’est l’heure du café du matin. Le quartier s’anime petit à petit. La Bicyclerie et l’épicerie Sur la Branche à la Victoire, les concept-store de Châteauneuf, les libraires rue du Commerce…

Le Vieux-Tours diurne redevient l’antique quartier des marchands qui s’agglutinaient à l’époque dans les ruelles et sur les carrois aux alentours de la collégiale Saint-Martin, aimant à pèlerins. Tandis que les étudiants Léa et Guillaume font tourner leur linge à la laverie du Grand Marché, un peu plus loin, le peintre Laurent Vermeersch apprécie la vie de quartier. Rue Eugène Sue, il est « au cœur de la vieille ville mais en périphérie de la zone bruyante ».

L’artiste observe avec plaisir l’évolution du secteur Grand Marché-place de la Victoire : « Il y a de nouveaux commerces, une galerie, des projets avec l’association Victoire en Transition pour le carroi aux herbes… C’est de plus en plus attractif ! ». Quant au vitrailliste Pascal Rieu, il a choisi à dessein ce quartier pour y installer logement et atelier l’an dernier : « Le quartier est animé, c’est un quartier de nuit, mais on le sait quand on le choisit ! ».

C’est cependant en journée que leur association le Quartier des Arts entend faire vibrer la vieille ville (voir encadré). Il faut en arpenter les ruelles pour découvrir les ateliers… et les très bons restaurants cachés entre les pièges à touristes des grandes artères, et les petites rues discrètes, loin du tumulte. Mais à vous de les trouver, car c’est la seule manière de vraiment connaître le Vieux-Tours : l’arpenter en dehors des sentiers battus !

Reportage : Maud Martinez
Photos : ouverture Gérard Proust NR archives / Maud Martinez / Aurélien Germain

Chroniques culture : un nouveau Stephen King, le vinyle de Radio Campus Tours et le plein de BD

LES LIVRES

« APRÈS » – STEPHEN KING

Seuls les morts n’ont pas de secrets… Avec son « Après » (éd. Albin Michel), Stephen King revient aux fondamentaux, avec du surnaturel et du fantastique à tous les étages : il y raconte l’histoire d’un gamin lambda qui a toutefois la particularité de voir les morts. Et de leur parler.

Le dernier roman du maître de l’angoisse est un excellent cru, conté à la première personne, mené pied au plancher, qui bascule dans le registre policier dans sa seconde moitié. Un polar démoniaque riche, efficace, mais beaucoup trop court !
A.G.

 

« FRACTURES » – LAURE DECOURCHELLE

Laure Decourchelle, ex-lauréate du Prix Rock Attitude de Radio Béton, se lance dans le recueil de nouvelles avec « Fractures » (éd. ExAequo). En découlent quatre histoires, véritables chroniques de l’âge adolescent et de la jeunesse, directes et sans chichis. Découverte de l’amour, de l’amitié, de la chair, découverte de la vie tout simplement : Laure Decourchelle offre des textes plutôt sombres, au vocabulaire parfois cru (on sent l’influence de Bukowski), mais aux mots toujours justes, collant à son univers singulier.
A.G.


La sélection BD

Le coup de cœur de la semaine est signé Tardi et Dominique Grange qui, avec « Élise et les Nouveaux Partisans » (éd. Delcourt), livrent un récit romanesque et grave sur les combats de l’après Mai 68. Un chef d’oeuvre pour mieux comprendre la naissance des luttes dans le basculement du monde de l’époque.

On reste dans la romance pure, cette fois avec le très bel ouvrage « Aimer pour deux » (Grand Angle) où Van der Zuiden et Desberg brossent le portrait d’une famille déchirée par la guerre, un récit d’autant plus puissant qu’il puise dans les souvenirs du scénariste. Dans « Dernier Souffle » (Noctambule), le maître du noir et blanc Thierry Martin offre, dans un format à l’italienne, un western crépusculaire. Pour Jancovici et Blain, « Le Monde sans fin » (Dargaud) est pour demain si on ne prend pas conscience que les sources d’énergie de notre planète ne sont pas inépuisables. Un ouvrage à lire d’urgence !

On finit sur une note plus légère avec le « Supergroom » (Dupuis) : Vehlman et Chivard se lâchent pour la deuxième aventure d’un Spirou devenu un super héros envoyé aux Jeux olympiques des super héros !
Hervé Bourit


LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS TOURS

MONTPARNASSE MUSIQUE – EP

Nadjib Ben Bella et DJ Aero Manyelo, les deux moitiés de Montparnasse musique, livrent depuis le début de l’automne des morceaux explosifs sur leur premier EP (sorti chez Ben Bella Jazz). Les singles sortent un par un : « Panter » est sorti en mars, « Bitumba », l’entêtant « Sukuma » et « Le Serpent » sont parus cet été, le 29 octobre est sorti « Makonda ».

La recette ? De l’électro au service de rythmes congolais, des choeurs des Kasai Allstars et un clip tourné avec les Shégués, les enfants des rues de Kinshasa, qui figurent aussi sur la (très belle) pochette du vinyle. Chaque titre apporte son lot de vibes afrohouse, de cordes grattées et électrisées pour un son club imparable.


LE CD

PR2B – RAYONS GAMMA

La Berruyère Pauline Rambeau de Baralon (PR2B) sort enfin son premier album après quelques EP prometteurs qui lui ont permis, notamment, de figurer dans la sélection des Inouïs du Printemps de Bourges. Comment d’ailleurs ne pas rester insensible à cet superbe enchevêtrement de chansons, de pop et d’électro sublimé par une voix influencée par Brigitte Fontaine et où l’on sent un fort désir de cinéma, Pauline étant en plus diplômée de la Fémis. Un beau disque à se procurer d’urgence.
H.B.

Dans le quotidien de Maxime Desmay, apprenti et futur chef pâtissier

#VisMaVille À 20 ans, Maxime Desmay poursuit des études de pâtissier. Nous l’avons rencontré en apprentissage chez Nicolas Léger à Tours, la main à la pâte.

Concentré, Maxime Desmay s’empare de la poche à douille et se met à verser des crémeux mangue-passion dans le moule. Ils sont deux apprentis et un ouvrier cet après-midi-là dans le petit local de fabrication de la pâtisserie chocolaterie de Nicolas Léger, dans le centre-ville de Tours. La température monte avec la chaleur des fours, bientôt ce sont des sablés qui en sortiront.

Entre deux préparations, Maxime supervise un autre apprenti en CAP et lui donne des conseils. Car le jeune homme commence à avoir un peu de métier et surtout pas mal de formation. Il est en deuxième année de BTM (Brevet Technique des Métiers) pâtissier-confiseur-glacier-traiteur qui prépare notamment à monter sa propre affaire.

Dans le cahier des charges, « le jour de l’examen, il faut savoir gérer un apprenti et confectionner durant 8 heures entremets, salés, viennoiseries, chocolaterie, pièce montée et notre spécialité », détaille Maxime. Une formation polyvalente où il faut savoir tout faire, des classiques aux gâteaux plus complexes. Dans sa promo du Campus des Métiers et de l’artisanat de Joué-Lès-Tours, ils sont 16 élèves inscrits dans sa spécialité de BTM.

C’est le chocolat qui a amené Maxime à vouloir exercer ce métier, et ce dès le plus jeune âge. « Depuis tout petit, je voulais être chocolatier. Mes parents m’ont poussé à faire ce métier en voyant ma passion. Mon père est mécanicien, mais il fait son propre pain, ses brioches, alors j’ai expérimenté avec lui. »

Après la troisième et un stage dans la boulangerie de son village à côté de Loches, Maxime enchaîne les formations : CAP pâtisserie, CAP boulangerie, mention complémentaire chocolaterie, le tout au Campus des Métiers.

À présent en BTM pâtisserie, équivalent à un niveau bac, il revendique son désir d’éclectisme et de maîtrise des différents mets. Nicolas Léger, son maître d’apprentissage, voit en Maxime « un jeune qui sort du lot, qui aime son métier, comprend et qui en veut. » Il est vrai que Maxime est passionné. S’il travaille habituellement le matin dans son entreprise de 6 h à 13 h et dès 4 h 30 les week-ends, « les après-midi et les week-ends, je m’entraîne ».

Il faut de la motivation pour ce métier, quand les jeunes de son âge se retrouvent pour fêter la fin de semaine, Maxime dort… ou se lève. « J’ai quand même mes week-ends après les cours, ça va », tempère le jeune pâtissier. Qui retient l’alliance de la rigueur et de l’esthétisme dans son métier.

« Ce que j’aime, c’est la minutie, le sens de l’esthétique, inventer de nouveaux mélanges de textures et de saveurs, c’est là qu’on se fait plaisir. » Et chez Nicolas Léger, les apprentis peuvent tester, laisser libre cours à leur créativité… sous l’œil encadrant du chef !

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 10 au 16 novembre 2021

L’astrologue de tmv est de retour de vacances ! C’est l’heure de votre dose d’horoscope complètement wtf…

Bélier

Amour

Vous pensiez tomber sur un grand cru, mais ça ne sera qu’une simple piquette. Désolé.

Gloire

Sans vouloir vous casser le moral, mais cette année, Noël et le 1er de l’an tombent un samedi. Oubliez les jours fériés, kissouuuuu.

Beauté

Ne vous plaignez pas de votre carrure de nem, ça se travaille.

Taureau

Amour

Beh dis donc, vous êtes en rut en ce moment !?

Gloire

Comme disait Jean-Claude Van Damme : « Si tu téléphones à une voyante et qu’elle ne décroche pas avant que ça sonne : raccroche ! ».

Beauté

La constellation de Saturne et de l’étoile polaire vous conseille de porter de nouveau ce string en cuir que vous n’assumez pas.

Gémeaux

Amour

Félicitations, vous êtes tout ce qui est à l’opposé du romantisme.

Gloire

Qui suis-je, où vais-je ? Quel est le secret de la Vie ? Pourquoi Christophe Maé chouine autant et les Gémeaux sont aussi chiants ? Que de questions existentielles sans réponses…

Beauté

Vous murmurez du postérieur. C’est mignon.

Cancer

Amour

La constellation du Mark Zuckerberg vous rappelle que pas grand monde ne vous like en ce moment.

Gloire

Veritas odium parit, obsequium amicos, comme on dit chez moi ! (fallait écouter en cours de latin, mes petites loutres).

Beauté

Votre pilosité de Georges Moustaki fait des ravages.

Lion

Amour

Ah ! Y a moyen avec la personne qui se trouve à votre droite. Krrkrrr !

Gloire

N’oubliez jamais cette info capitale et d’extrême importance :
… Duchmol l’a toute molle.

Beauté

Vous êtes comme Dracula, la palourde et Elizabeth II : immortel(le).

Vierge

Amour

Faites du bien à la planète, recyclez vos ex.

Gloire

(et recyclez vos slips tant qu’à faire).

Beauté

Trouver votre beauté intérieure, c’est comme trouver la sortie d’un Ikea : une galère.

Balance

Amour

Vous n’êtes pas le couteau le plus affûté du tiroir, mais on vous aime quand même. (parfois).

Gloire

Personne ne peut contester que les Balances sont les meilleur(e)s. PERSONNE.

Beauté

Balance rime avec déchéance, décadence et insignifiance. Coïncidence ?

Scorpion

Amour

Sentimentalement, vous êtes tel un prout : toujours à fuir et vous échapper discrétos.

Gloire

Sans vous, le monde ne serait rien. (sauf toi, là, qui lis cet horoscope).

Beauté

Arf, j’ai peur de balancer des saloperies, car c’est potentiellement la période anniversaire des Scorpions.

Sagittaire

Amour

Le sexe avec vous est aussi jouissif que percer du papier-bulles.

Gloire

Par contre, vous êtes vraiment de gros relous les Sagittaires. (eh oh, on allait pas être sympa trop longtemps non plus…).

Beauté

Paraît-il qu’il n’y a rien de plus beau que les Sagittaires. (mais c’est totalement faux)

Capricorne

Amour

La vie est si belle quand on a un(e) Capricorne à ses côtés… (vous la sentez venir la vacherie dans le prochain horoscope ?).

Gloire

À la fin de Bambi, sa mère elle meurt. Et vlan dans les dents le spoiler !

Beauté

La moutarde est parfois fine, parfois forte. Comme vous.

Verseau

Amour

Être avec vous fait l’effet d’une dose de tabasco et de gros sel versé sur une plaie béante.

Gloire

Trouvez donc Ornicar et foutez-nous la paix.

Beauté

Franchement, vous êtes plutôt pas mal pour un(e) Verseau.

Poissons

Amour

Boh… de toute façon, l’amour c’est comme les enfants : c’est chiant.

Gloire

Votre historique Google est sale. Très sale.

Beauté

Vous êtes comme une tortue. Lent(e), ridé(e), risquant de mourir en avalant du plastique. (Ça ne veut rien dire, mais on s’en fout, on est payé pour ça).

On a testé le Rose Cornichon : des assiettes gourmandes avec ce que l’on veut dedans

Imaginez-vous dans un resto, devant un comptoir, où se trouvent plein de plats différents. Et que vous avez l’autorisation de goûter… à tout ce que vous voulez ! C’est le concept du Rose Cornichon, un établissement sur lequel l’équipe de tmv a flashé il y a peu.

Déjà, donc, parce que ce principe « d’assiette gourmande avec ce que tu veux dedans », comme le dit l’enseigne, nous paraît vraiment malin. Ensuite parce que le restaurant est tenu par des « Super Nanas » hautes en couleurs qui ne se départissent jamais de leur sourire et de leur sympathie.

Et enfin parce que l’intérieur nous laisse dire que, oui, il est toujours possible d’avoir une déco originale et attrayante sans verser dans le kitsch. Ici, on peut manger à table assis sur sa chaise d’école, dans un fauteuil tout doux ou dans un canapé confortable avec ses jolis coussins. Et on se plaît à zieuter la magnifique peinture street art flashy et colorée au mur ou encore ce gros cornichon en néon et son regard tout mignon.

Une assiette gourmande avec tout ce que l’on veut dedans !

Nous voilà alors, ce midi, à piocher un peu de tout ce qui se trouve au menu (oui, on a faim et on en profite). C’est donc parti pour une petite part de « salade de champipi à la grecque », une autre de quiche lorraine (un pur délice, et c’est un Lorrain de naissance qui vous le dit !), une portion de risotto tout fondant et une autre de mijoté de courge au chorizo. On a également rajouté une part de pizza au fenouil et aux mûres excellente, ainsi que des haricots blancs.

« Tout est fait maison par nos mimines », prévient l’équipe et cette assiette revient à 12,90 €. Gourmand, varié, et au final, un très bon rapport qualité-prix, puisqu’il y a vraiment possibilité de tout goûter, servi raisonnablement par l’équipe. Sans compter un buffet de desserts aussi esthétiques qu’alléchants. On en ressort donc l’estomac bien plein sans que ce soit trop bourratif, avec le sourire aux lèvres. Et l’envie de faire du Rose Cornichon notre cantine du midi.

Chronique : Aurélien Germain / Photos : Rose Cornichon et tmv


> L’addition  : L’assiette du jour (que l’on remplit comme on veut, donc) coûte 12,90 €. Côté desserts, on est sur une moyenne à 3 €

> C’est où ? Direction le 266 boulevard Charles-de-Gaulle, à Saint-Cyr-sur-Loire, à la frontière de Tours Nord. Le Rose Cornichon se situe près du Steak ‘n Shake, à quelques mètres des magasins Lidl et Auchan

> Ouvert de 11 h 30 à 17 h 30, cantine le midi et goûter l’après-midi. Du lundi au samedi. Sur place ou à emporter. Contact Tél. 02 47 63 72 14. Ou sur les réseaux sociaux : facebook.com/rosecornichon et @rosecornichon sur Instagram.


A Noël, des colis « cadeaux » pour les plus démunis

L’an dernier, la collecte de Fanny et Marine avait permis de distribuer 4 000 boîtes-cadeaux de Noël aux personnes précaires dans la rue. Elles remettent ça cette année.

« On ne peut pas aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu’un ! » C’est le mot d’ordre de Fanny et Marine, deux Tourangelles qui, avec « Main dans la main »(1), organisent une grande collecte pour aider les plus précaires dans la rue. Elles distribuent ensuite ces colis de Noël aux sans-abri, à la période des fêtes. Ainsi, l’an dernier, près de 4 000 boîtes avaient été offertes aux démunis, suite à un appel sur les réseaux sociaux.

Mais face à cette charge titanesque et après avoir été vite dépassées, les deux amies ont décidé de se réorganiser. Pour cette troisième édition, « on va se servir du réseau Lidl, avec lequel on travaille au quotidien, pour acheminer les colis sur notre plateforme de Sorigny », indiquent-elles dans La Nouvelle République.

Les colis pourront être déposés dans les enseignes du même nom (à Tours, Joué, Chambray, etc.), mais aussi dans d’autres boutiques de Tours et son agglomération. On peut notamment citer des points de collecte comme Au Tour du vrac (Tours), dans les mairies de Veigné et Montbazon, à O Bistrot Quai (Esvres) et chez Ô P’tit Vrac (Amboise).

Comment ça marche ?

Si les fois précédentes, les gens participaient en déposant des boîtes décorées, il est désormais conseillé d’opter pour un sac à dos (les colis sont encombrants et font des déchets, mais ils resteront acceptés pour les centres d’urgence).

Et pour aider, c’est tout simple : on prend un sac et on y glisse « un truc bon, un truc chaud, un produit cosmétique, un divertissement ». On peut également y mettre un petit cadeau pour un animal et un mot doux ! « Notez bien dessus : enfant ou femme, ou homme, ou chien », précisent Fanny et Marine.

La collecte se déroulera du 24 novembre au 17 décembre. Suivra ensuite la distribution aux personnes sans-abri. Marine et Fanny ont d’ailleurs lancé un appel aux volontaires et aux bénévoles pour les aider à faire les maraudes, stocker et distribuer ces colis. Pour que Noël soit solidaire jusqu’au bout.

Texte : Aurélien Germain / Photos : ouverture NR Julien Pruvost

(1) Main-dans-la-main-37 sur Facebook

 

 

Vacances de la Toussaint : 7 bonnes idées de sorties en famille

Les vacances de la Toussaint, c’est le moment idéal pour s’offrir des petites escapades en famille, pas trop loin de la maison, mais assez quand même pour changer un peu d’air. Nous vous en avons sélectionné quelques unes dont certaines, époque de l’année oblige, vous offriront aussi quelques petits frissons.

Chasse aux bonbons

Vous avez du mal à convaincre vos enfants de visiter les châteaux de la Loire ? Le Rivau a la solution. La chasse aux bonbons d’Halloween, elle n’est QUE pour les enfants. Ils ont une heure pour faire leur razzia. Mais attention, préviennent les organisateurs, certains bonbons pourront être des bonbons pièges ! Et, en plus, ils peuvent venir déguisés (les enfants, pas les bonbons…)

> Les 30, 31 octobre et 1er novembre, au château du Rivau. À partir de 6 ans. 3,50 €/enfant + droit d’entrée au château.

Dans l’automne de Chaumont

Ce sont, déjà, les derniers jours pour découvrir les jardins présentés cette année à Chaumont-sur-Loire, sur le thème du biomimétisme. Et, en plus, pour accompagner la fin de cette saison, l’ensemble du domaine se pare de décors extraordinaires de fleurs et de fruits d’automne. Toute la poésie de la courge et des feuilles mortes.

> Domaine de Chaumont-sur-Loire (41). Tarifs : 19 € (réduit : 12 €).

À LA RENCONTRE DES BÉBÉS PANDAS

Avec tout ça, peut-être que l’information vous a échappé. Deux bébés pandas sont nés au ZooParc de Beauval au début du mois d’août. Les vacances de la Toussaint, c’est le moment pour venir leur faire un petit coucou. Dans la « Galerie des pandas », vous les verrez évoluer sur un grand écran et vous pourrez suivre tous leurs mouvements. Ils sont tellement meuuugnons !

> ZooParc de Beauval, à Saint-Aignan-sur-Cher (41). Tarifs : de 25 à 32 €.

TISSER À LA TOUSSAINT

L’atelier du lissier, au château de Langeais, a été entièrement renouvelé. On a l’impression que l’artisan est juste descendu fumer sa cigarette au pied du donjon et qu’il va revenir dans un moment. Sauf que le lissier, pendant les vacances de la Toussaint, ce sera vous. Une animatrice vous donne les ficelles de cet art ancestral (les ficelles, ah, ah, ah !) et après, c’est à vous de jouer. Vous repartirez même avec votre ouvrage !

> Château de Langeais, du 26 octobre au 4 novembre, du mardi au jeudi, entre 10 h et 13 h puis entre 14 h et 17 h. Durée 1 h, sur réservation. À partir de 7 ans.

UNE SEMAINE EN ENFER

Bon, en enfer, on exagère peut-être un peu. En fait, à l’occasion d’Halloween, le château de Meung-sur-Loire a laissé les clés aux fantômes qui le hantent. Vous croiserez spectres, vampires et sorcières en vous aventurant dans les ténèbres où ils vous donneront des indices pour découvrir le sortilège et la récompense qui va avec. C’est encore mieux si on vient déguisé.

> Château de Meung-sur-Loire, du 26 au 31 octobre, de 14 h à 18 h, en continu. Tarifs : de 6 à 9,50 €.

FAIRE TOURNER LES TABLES

Les vacances de la Toussaint, c’est la dernière occasion de découvrir l’exposition que La maison de la magie de Blois consacre au spiritisme et aux sciences occultes. Elle s’appelle « Esprits fantômes » et elle revient sur tous les aspects de ces pratiques qui nous font frissonner et qui puisent leurs origines dans les civilisations les plus anciennes. Vraiment intéressant et surprenant !

> Esprits fantômes, à la Maison de la Magie de Blois. Tarifs : de 6,50 à 11 €.

Travailler votre curiosité

Les cabinets de curiosités, ce sont des meubles ou des pièces où l’on entreposait des collections d’objets insolites de toutes sortes et de toutes origines. Des planisphères, des globes célestes, des bijoux, des coquillages, mais aussi des représentations d’animaux mystérieux et, parfois, imaginaires. Le Palais Jacques Cœur de Bourges leur consacre une superbe exposition, excellente occasion de redécouvrir à la fois ce lieu et cette très belle ville.

> La chambre des merveilles, Palais Jacques Coeur, à Bourges. Tarifs : 7,50 € (enfants : 3 €).

On a testé La Table de Justine, bistrot tourangeau

Direction la rue des Fusillés, à Tours, pour goûter à la cuisine maison de La Table de Justine.

« Exigez le fait-maison ! » Le message écrit sur l’ardoise qui trône devant La Table de Justine est on ne peut plus clair. C’est l’un des credos de la maison. Situé à deux pas de la Place de la Résistance, le restaurant s’est installé en septembre 2019 et se revendique bistrot tourangeau.

Ici, pas de chichis, c’est du simple, mais c’est bon, copieux et gourmand. Avec des prix doux ! Le midi, l’ensemble entrée-plat revient à 14,90 €. Et pour la totale, entrée-plat-dessert, un billet de 20 suffit. Côté ambiance, on est dans le chaleureux, « à la bonne franquette » (et ce n’est pas péjoratif).

Le patron s’occupe de son client et sait présenter sa (très chouette) cave à coup de conseils avisés, où il n’y a que des vins de Loire comme références. Idem pour les amateurs de bière : celle proposée vient tout droit d’Amboise.

Cuisine maison, simple et efficace

Et dans l’assiette ? Eh bien, on débute notre repas du midi avec un tartare d’avocat et chèvre ; tout frais dans la bouche, avec du bon pain pour accompagner tout ça. Arrive le plat principal : on a opté pour la pièce du boucher. Le morceau arrive avec du gros sel dessus. Miam ! Il y a une sauce à l’échalote dans un petit récipient qui accompagne, mais la viande, tendre et issue de la boucherie Gallais, se suffit à elle même. Avec tout ça, de grosses frites bien dorées et qui calent sacrément l’estomac.

Le reste de la carte proposait aussi une cuisse de canard confite et son écrasé de pommes de terre, des gambas et leur riz pilaf ou encore une grande salade végétarienne. Et au niveau des desserts, café gourmand, tarte tatin, crème brûlée et mousse au chocolat sont au programme. Le tout, donc, pour un rapport qualité/prix plus que raisonnable.

Au final, un restaurant convivial, au service agréable, avec une cuisine maison. Simple, mais efficace.

Aurélien Germain


> L’addition : formule du midi à 19,90 € pour entrée, plat, dessert. Le duo entrée/plat à 14,90 €. Le soir et le samedi, c’est à la carte ! Menu enfant : 12,50 €. 

> La Table de Justine : 6 rue des Fusillés, à Tours. Ouverture : déjeuner du lundi au samedi, de 12 h à 14 h 30 ; dîner du jeudi au samedi, de 19 h à 22 h 30. Fermeture le dimanche. Terrasse en extérieur.

> Contact Tél. 02 47 20 50 60. Ou sur Facebook : @La-Table-de-Justine-Bistrot-Tourangeau

Horoscope WTF du 20 au 26 octobre 2021

Haut les cœurs (ou pas), voici l’heure de l’horoscope WTF de tmv, sauce salée !

Bélier

Amour

Une sombre étude guatémaltèque indique que 78 % de la population ne peut pas piffrer les Béliers.

Gloire

Dur dur, mais vous resterez coincé(e) aux toilettes ce dimanche et tout le monde se moquera de vous. Vous n’avez que ce que vous méritez.

Beauté

Mouette qui pète, galère sur votre tête.

Taureau

Amour

Votre vie amoureuse est aussi éphémère qu’une photo sur Snapchat. C’est triste, mais on s’en tape un peu au final.

Gloire

Le travail, c’est pas la santé. On vous a menti.

Beauté

Il serait désormais judicieux de travailler sur votre rire d’otarie asthmatique.

Gémeaux

Amour

Arf… Y a pas grand-chose à se mettre sous la dent en ce moment, n’est-ce pas ?

Gloire

Cette semaine, vous vous lèverez du bon pied. (sauf les unijambistes)

Beauté

Oui, mais que de dos.

Cancer

Amour

Votre libido libidonne salement en ce moment

Gloire

Et si vous preniez un suppositoire de second degré avant d’aller vous coucher ?

Beauté

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Ça tombe bien, on est en octobre donc on s’en fout : TOUS À POIL !

Lion

Amour

Une rencontre amoureuse, c’est toujours le début d’une future séparation. Allez A+ !

Gloire

Arrêtez les sextos, c’est franchement plus de votre âge.

Beauté

Félicitations, vous êtes aussi adroit(e) qu’un manchot avec des moufles.

Vierge

Amour

Rime avec Zemmour. Flippant, non ?

Gloire

Dans votre vie professionnelle, vous êtes aussi utile qu’un parlementaire européen.

Beauté

Vous n’êtes pas une bouteille de pinard ; l’âge ne vous bonifie pas du tout.

Balance

Amour

Votre cœur est aussi froid et vide que mon frigo.

Gloire

Changez de métier. De femme ou de mari. Et d’enfants. Changez de vie en fait.

Beauté

Vous avez toujours faim, alors mangez. Mangez tout ce qui passe. Même votre belle-mère, pas d’pitié !

Scorpion

Amour

En ce moment, y a que moi qui vous aime à peu près. Bref, un ratio bien pourri.

Gloire

Vous frôlez la perfection (mais uniquement parce que vous passez à côté de moi héhé)

Beauté

Il y a deux choses génialement géniales sur Terre. La raclette et les Scorpions. AAAANW trop meugnon.

Sagittaire

Amour

Vous vous êtes pris pour un footballeur pour simuler autant ?

Gloire

Le ridicule ne tue pas. Il suffit de jeter un oeil à votre vie pour s’en convaincre.

Beauté

Vous rayonnez autant qu’un poisson à Fukushima. Cœur sur vous.

Capricorne

Amour

D’après l’horoscope du magazine Elle, « climat astral embrouillé pour les couples. Réagissez ! ». Voilà, ça vous apprendra à pas lire notre horoscope à nous.

Gloire

Les 2es décans sont géniaux et iront bien. Les autres, on s’en fout. (tiens, qu’est-ce que je vous disais juste au-dessus !)

Beauté

Aoutch, on pourrait vous apposer un nutri-score E rien qu’en vous analysant.

Verseau

Amour

Smiley triste, smiley qui pleure, smiley qui vomit.

Gloire

Vous êtes du genre à dire « chocolatine », non ? (Auquel cas on ne vous respecte pas)

Beauté

Vous avez la prestance d’un gallinacée, mais c’est pas grave.

Poissons

Amour

Vous avez parfois l’impression d’être un plan B ? Rassurez-vous : vous avez parfaitement raison.

Gloire

La seule personne qui rit à vos blagues, c’est vous. (et c’est déjà pas mal)

Beauté

Un bien joli teint de surimi.

Balade sur la Loire : un fleuve qui vous veut du bien

[Long Format] Un pique-nique en été, un footing pour se décrasser à l’automne, une balade en amoureux en hiver… Les Tourangeaux font leur retour sur les bords de Loire. Mais comment en faire un retour gagnant ? On remonte le fil de l’eau, et de l’histoire, de ce joli fleuve, tout en découvrant son écosystème.

Jusqu’au début du XXe siècle, la Loire tenait une place importante dans la vie des Tourangeaux, mais ils se sont peu à peu coupés du fleuve », explique Bruno Marmiroli, directeur de la Mission Val de Loire. Jusqu’au XIXe siècle, le fleuve était un axe commercial d’envergure nationale : « Il était un grand carrefour marchand, jusque dans les années 1850 où le train est venu le concurrencer, avec la garantie d’un fret qui ne souffrait plus des aléas climatiques.

La Loire était aussi un élément important de la vie quotidienne : on pêchait, on prenait le bac pour traverser d’une rive à l’autre », et on l’observait, car ses variations avaient un impact direct sur la ville et ses habitants. À La Riche, la rue du Port témoigne de ce passé de mariniers, tandis qu’entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours, le Quai de la Gare du Canal rappelle l’existence du chemin navigable entre la Loire et le Cher qui séparait alors les deux villes…

L’équipe la Rabouilleuse (Clément, Malou, Faustine).

Lien cassé… bientôt retrouvé ?

Comment la relation des Tourangeaux à leur fleuve a-t-elle changé ? Prenez un désintérêt pour la navigation commerciale, ajoutez une guerre mondiale et ses bombardements, une reconstruction à grande vitesse et le développement d’une France des Trente Glorieuses tournée vers le progrès et l’international, et vous avez votre réponse !

Pour B. Marmiroli, « de 1960 à 2000 la ville s’est développée le long de son fleuve, mais pas avec lui. On construit alors des infrastructures qui coupent la ville du fleuve pour relier les métropoles, en cassant le lien entre le fleuve et les habitants ». De Tours à La Riche, on circule par exemple à grande vitesse en voiture, en oubliant qu’à quelques mètres s’écoule la Loire, rendue difficilement accessible aux quartiers voisins. Mais la reconstruction et le développement des axes autoroutiers comme des immeubles plus proches a un autre impact : on puise alors le sable dans le fleuve pour faire du béton, sans en mesurer les conséquences.

À ne pas confondre avec le ragondin venu d’Amérique du Sud pour perturber l’écosystème local, le castor d’Europe a fait son retour en Touraine dans les années 1950. Un bâtisseur à son aise dans la région ! (Photo MDL37)

Alix Tery-Verbe, de la Maison de la Loire de Montlouis-sur-Loire, dresse un bilan sans appel : on a extrait du lit du fleuve en 40 à 50 ans ce qui avait mis cinq siècles à s’y accumuler. L’eau se retrouve à circuler un peu plus profondément, et sans sable à charrier mais avec la même force qu’avant, provoquant une érosion accrue sur son passage. L’effondrement du pont Wilson en 1976 aurait-il pu être évité sans cette perturbation de l’écosystème ligérien ? Toujours est-il que l’accident a servi d’élément déclencheur pour motiver l’interdiction de l’extraction dans le lit mineur du fleuve.

Un monde à part entière

À la Maison de la Loire de Montlouis, on arpente régulièrement les bords du fleuve avec les visiteurs, à la recherche des traces de castors. Cette espèce emblématique a été réintroduite il y a une cinquantaine d’années dans la région, d’où elle avait disparu au XIXe siècle. Le ragondin s’est fait sa place alors qu’il vient d’Amérique du Sud et n’a pas de prédateur. Sur les îles, les oiseaux viennent se reproduire, tandis que des insectes peuplent le sable… C’est tout un écosystème qui s’épanouit dans et sur le fleuve.

Ce scarabée bleu (pour le mâle, la femelle fait profil bas avec des couleurs plutôt brunes) peuple les rives des cours d’eau. Et à La Ville-aux-Dames, il a donné son nom à une île de Loire : l’île aux Hoplias. (Photo MDL37)

Mais comme tout écosystème, il est fragile : « À chaque fois qu’on rompt l’équilibre, c’est irréversible », commente Bruno Marmiroli. Alix Tery-Verbe renchérit : « Ce sont plein de choses qui s’additionnent et interagissent entre elles. Le risque inondation, par exemple, est lié à l’impact des activités humaines sur tout le bassin versant de la Loire (qui s’étend sur un cinquième du territoire français).

L’enlèvement des haies sur les terres agricoles, l’imperméabilisation des sols avec l’urbanisation, le remblaiement des zones inondables contribuent à ce risque. » Un effet domino, dans lequel l’Homme n’a pas toujours conscience qu’il va déclencher des réactions en cascade ! La ville de Tours et la Métropole travaillent par exemple actuellement sur la situation de la Petite Gironde, un affluent de la Choisille, qui se jette ellemême dans la Loire.

La lycose des sables : Cette petite araignée vit dans les sables, au bord de l’eau. Elle se la joue incognito grâce à son dos rayé de beige, blond et gris. (Photo MDL37)

La Petite Gironde qui parcourt le quartier des Douets déborde souvent, et est polluée. Or, au-delà de ce minuscule cours d’eau, c’est toute la Touraine qui peut être affectée. Attention toutefois : les crues « ordinaires » de la Loire ne sont pas à redouter, au contraire. Elles sont indispensables à l’équilibre du fleuve, en arrachant une partie de la végétation pour laisser ainsi de la place aux oiseaux et à leurs nids, ou en permettant aux poissons de venir frayer tranquillement…

C’est pour faire connaître aux Tourangeaux ces délicates nuances que la Mission Val de Loire mène ses travaux de recherche sur le patrimoine et l’environnement du Val de Loire, et que la Maison de la Loire éduque au quotidien les générations présentes et futures de Tourangeaux… ou de Ligériens ?

Ligériens, habitants du fleuve

Si vous aimez marcher sur les bords de Loire à l’aube, vous les apercevrez peut-être. « C’est le moment où je croise les copains, nous sommes peu nombreux à naviguer sur le fleuve à cette heure, quand on se croise en bateau on discute, et parfois on boit un coup. » Dans son kayak ou sur sa barque, le photographe professionnel Jean-François Souchard en profite bien sûr pour capturer la lumière de l’aurore et la vie du fleuve derrière son objectif.

Qui croise-t-il ? Des bateliers, ou l’un des quatre pêcheurs professionnels d’Indre-et-Loire. Thierry Bouvet est de ceux-là. Comme Jean-François, il a d’ailleurs commencé sa vie d’adulte dans les études de géographie. L’étude du fleuve donne-t-elle envie de s’y plonger ? Pour le pêcheur, c’est un projet d’analyse des faits sociaux autour de la Loire qui l’amène au bord de l’eau, puis bientôt sur le fleuve en 2014. Il y a trouvé son rythme, entre le pont de Saint-Cosme à La Riche et Amboise, pour rester lié à la ville.

Sterne Pierregarrin : Vous la croiserez surtout en été, d’avril à août, puisqu’elle passe l’hiver bien au chaud en Afrique. Elle profite de son séjour dans la région pour se reproduire avant de repartir. (Photo MDL37)

Jean-François Souchard finançait quant à lui sa thèse de géographie en faisant des photos depuis l’eau, « les fesses dans mon kayak ». « C’est la Loire qui m’a fait rester en France », admet celui qui a vécu quelques temps au Québec. Le batelier Clément Sirgue, qui navigue avec l’association La Rabouilleuse depuis une quinzaine d’années, est aussi revenu vers la Loire pour y trouver son bonheur : « J’étais tiraillé entre la terre et la mer. Entre mon parcours dans la gestion de la nature et l’éducation à l’environnement, et mon plaisir de la navigation à la voile en mer. Avec le fleuve, j’ai trouvé une bonne synthèse des deux. Ici, tout commence et tout finit. Toutes les activités du vivant finissent dans le fleuve.».

On pourrait dire qu’Alain aussi finit dans la rivière… du moins il aime à y « naviguer », puisqu’il nous reprend sur le terme « nager » : « La nage est interdite dans la Loire. Comme nous y allons avec des flotteurs, nous sommes considérés comme navigants.». Le Tourangeau âgé de 75 printemps plonge dans l’eau tous les quinze jours environ, avec une bande d’une dizaine de passionnés. Combinaison, palmes, flotteur, et bon gueuleton à l’arrivée, c’est le programme habituel. « Il y a le côté sportif, pendant 2 h on palme, mais on voit aussi des choses assez extraordinaires. Les couleurs, les oiseaux, les lumières, être porté par le courant… c’est que du bonheur ! ».

Clément Sirgue définit ces bateliers, mariniers, pêcheurs, navigants qui parcourent la Loire comme des Ligériens. Les habitants du fleuve. Comme un Tourangeau connaît sa ville, un Ligérien connaît son milieu : « En formant des bateliers avec l’école de la Rabouilleuse, on forme des ambassadeurs et des veilleurs. Ils s’attachent à la Loire, ils la promeuvent, ils la connaissent et savent sur quel banc de sable on peut aller ou non, ils habitent le fleuve, et ils le défendent. »

Les bancs de sable qui bougent, les bîmes qui se créent lorsque le lit s’effondre et que l’eau tourbillonne vers la nappe souterraine, la faune et la flore… « Il faut lire le fleuve car il est très changeant » raconte le batelier, qui compare la navigation à la bourde, ce long bâton qu’on enfonce dans le lit du fleuve pour avancer, à un travail d’équilibre des forces entre l’homme, le bateau et le fleuve.

Retour à l’eau… en douceur

Le directeur et l’équipe de l’association la Rabouilleuse participent au Parlement de Loire, et ont été partie prenante des Assemblées de Loire, avant de naviguer jusqu’à Orléans pour le festival de Loire. Mais Clément Sirgue met en garde : « Le but n’est pas que tous les Tourangeaux et touristes soient sur la Loire, ce serait un désastre écologique. Mais il faut se demander comment on protège ce milieu, et comment on le donne à voir. Il faut accompagner ce retour des gens vers le fleuve. »

La relation des Tourangeaux à leur fleuve est en pleine évolution, mais pour tous les acteurs que nous avons rencontrés, le retour vers la Loire doit s’accompagner d’une véritable éducation qui permettra de retisser un lien équilibré entre le milieu naturel et ses habitants. Objectif : la réintroduction raisonnable et mesurée de l’être humain en milieu ligérien.

Texte : Maud Martinez / Photo d’ouverture : Jean-François Souchard

Chroniques culture : l’histoire du Temps Machine en livre, du polar, la tonne de BD et le retour de No One Is Innocent

Cette semaine, on lit un tas de BD, de polars et on se refait la Petite histoire du Temps Machine en livre, tout en s’écoutant le dernier album de No One Is Innocent.

LES LIVRES

LA PETITE HISTOIRE DU TEMPS MACHINE

On vous en parlait déjà la semaine dernière : c’est désormais dans nos petites mimines que se trouve le livre « La Petite histoire du Temps Machine » ! Au menu ? 125 pages retraçant toutes les vies de la salle de concert jocondienne qui a fêté ses 10 ans. Il y a un esprit fanzine qui se dégage de l’ouvrage rédigé et dirigé par Adrien Durand.

C’est la photographie d’une époque, mais c’est aussi une formidable machine à remonter le temps, à travers les textes, certes, mais aussi les photos, les affiches et les entretiens. Le tout, posé sur un très beau papier glacé (l’objet « a de la gueule », comme disent les jeunes qu’on n’est plus d’ailleurs) et conclu par des chroniques de disques d’artistes tourangeaux, de Chill Bump à Thé Vanille, en passant par Biga*Ranx et Mesparrow. Vivement le livre des 20 ans !
Aurélien Germain

UN TUEUR SUR MESURE

Un polar qui commence par une scène de braquage pas si ratée que ça, avec des gangsters déguisés en loups le soir d’Halloween : voilà un début prometteur ! Pour la suite, on peut faire confiance (enfin…) à Sam Millar, ancien braqueur qui a concocté la petite merveille de l’année avec « Un tueur sur mesure » (éditions Métailié), récit dans un Belfast sous tension, doté d’une belle écriture.

Il y fait surgir des cohortes de tueurs, des hordes de flics, des membres de la redoutable Fraternité Irlandaise dans une course poursuite haletante. Une pépite d’humour noir et burlesque.
H.B.


LE CD

NO ONE IS INNOCENT – ENNEMIS

Les Français de No one is innocent reviennent avec « Ennemis », un disque qui, une fois de plus avec le groupe, redonnera les lettres de noblesse au rock engagé. Sans prétention aucune, la bande à Kemar serre les dents, dénonce, crache et fait pleuvoir les coups. Le Rassemblement national prend cher, les élites et politiques également ; No One égratigne ceux qui restreignent nos libertés (bref, leurs thèmes de prédilection en somme).

Derrière, ça joue sévère, ça riffe poilu (ouille, « Dobermann », titre d’ouverture à l’effet coup de boule) et ça tape sec sur une rythmique béton. Un album taillé pour la scène, le poing levé. Engagé et enragé.
A.G.


LA SÉLECTION BD

Le coup de cœur de la semaine ira au premier roman graphique de Joseph Kai, « L’Intranquille » (éditions Casterman). L’auteur libanais nous entraîne dans un Beyrouth des artistes et des milieux queer, au cours d’une longue déambulation onirique, où son regard dit toute l’anxiété d’une ville et d’un pays au bord du gouffre. Sensible et poignant.

C’est en Corée que Meralli et Henry nous emmène avec « Kill Annie Wong » (Sarbacane) sur les traces d’une tueuse à gages, fan du Grand Bleu, et d’une cantatrice qui est aussi sa cible. Un essai intriguant et haletant. Avec « Une Histoire populaire de la France » (Delcourt), Lugrin, Xavier et Gaston vous scotchent, le long de ces 256 pages qui commentent l’Histoire de notre pays vue du côté du peuple face aux puissants. Un regard pertinent et décapant.

Encore un chef d’œuvre de Hermann qui revient à la série Bois Maury avec un inédit, « L’Homme à la hache » (Glénat), un épisode plein de bruit et de fureur magnifié par un dessin et des couleurs de très haute tenue. Un peu d’humour pour finir avec « Leconte fait son cinéma » (Dupuis), où Nicoby et Joub dressent un portrait très drôle du réalisateur des Bronzés.
Hervé Bourit


L’EVENEMENT

POLAR SUR LOIRE

La 5e édition de Polar sur Loire se dévoile tout doucement. Celle-ci aura lieu le samedi 27 novembre, salle Ockeghem à Tours, de 10 h à 18 h 30 (entrée libre). Le roman policier sera décliné sous toutes ses formes (thriller, noir, polar, anticipation…). Côté dédicaces, 22 auteurs ligériens seront présents, à l’instar de Pierre Belsoeur, Béatrice Egémar, Denis Soubieux ou encore Nadine Jussic et Jean-Noël Delétang. Une expo de dessins de procès d’assises signée Philippe Delord est aussi au programme, ainsi qu’une table ronde autour du personnage du policier dans le polar.
A.G.


 

Horoscope WTF du 13 au 19 octobre 2021

Retrouvez votre dose d’astrologie 100 % véritable, 100 % vérité, dans l’horoscope WTF de tmv.

Bélier

Amour

Ne faites plus rien avant le mariage. De toute façon, vous devez m’obéir, c’est moi l’astrologue.

Gloire

Telle l’éolienne, vous brassez du vent. Chuuuut, ça vaut mieux

Beauté

Attention, à venir : méga gueule de bois comme Pinocchio.

Taureau

Amour

Oh oh ! Comme on dit chez les beaufs, « y a bientôt une brioche dans le four ! »

Gloire

Terrible nouvelle pour vous cette semaine : quelqu’un vous offrira le livre « Ce que m’ont dit les Français », écrit par Cyril Hanouna et Christophe Barbier.

Beauté

Vous avez le poil soyeux, on est content pour vous.

Gémeaux

Amour

Ooooh pop pop, y a baleineau sous gravillon entre vous et les Balances !

Gloire

Vous n’avez pas encore compris que les chats contrôleront le monde d’ici peu. C’est ce qui causera votre perte.

Beauté

Arrêtez de toucher tous les orifices qui passent à votre portée.

Cancer

Amour

chaque fois que vous repensez à votre ex, un bébé panda meurt. Pensez-y.

Gloire

Il y a des jours, comme ça, où tout va mal. Alors on lit l’horoscope de tmv. Et c’est encore pire.

Beauté

Votre rire de phacochère en rut en agace plus d’un.

Lion

Amour

Je vous aurais bien dévoilé mes prédictions de ce côté là mais vous ne m’aimez pas, alors ça sert à rien

Gloire

On n’est pas bien là, à se moquer de ces gros nazes de Sagittaires, hein ??

Beauté

Vous avez la carrure d’un pissenlit, mais vous êtes une belle plante.

Vierge

Amour

No zob in job, on a dit.

Gloire

Rien n’y fait, vous avez la réactivité d’un lamantin.

Beauté

Vous participerez au prochain Mondial du fromage à Tours en 2022. Et vous vous fondrez parfaitement dans la masse (et dans l’odeur)

Balance

Amour

Arrêtez de chouiner sur votre vie sentimentale, on dirait Christophe Maé.

Gloire

Vous êtes aussi stressant(e) que ce moment où il ne reste plus qu’une feuille de PQ sur le rouleau.

Beauté

RIP petite dignité partie trop tôt <3

Scorpion

Amour

Vous irez sur Google pour vous renseigner sur la durée de l’orgasme du cochon. Et vous pleurerez à chaudes larmes, déçu(e), en apprenant la nouvelle.

Gloire

Un(e) seul(e) Scorpion vous manque et tout est dépeuplé.

Beauté

Vous êtes tellement canon que même vos pieds sont beaux. (et pourtant, c’est dégueu les panards)

Sagittaire

Amour

Vous êtes comme Cupidon. Toujours à vous mêler de la vie sentimentale des autres et toujours à poil

Gloire

Waouw, sacré rire. On dirait un phoque enrhumé

Beauté

Au final, vous êtes un peu comme un donut. Tout rond, sucré, avec un trou.

Capricorne

Amour

Et si vous arrêtiez de les choisir avec un QI de bulot ?

Gloire

Vous allez être enlevé(e) par des extraterrestres qui feront des expériences très sales sur vous. Je sais, c’est toujours con d’apprendre ça dans un horoscope.

Beauté

On veut pas vous mettre mal à l’aise, mais vous avez un mickey dans la narine droite.

Verseau

Amour

Arrêtez de faire des rêves érotiques avec Jean Castex.

Gloire

La réponse à toutes vos questions existentielles se trouve juste à la ligne en-dessous…

Beauté

… Votre ressemblance avec un pruneau est troublante.

Poissons

Amour

Toujours imité(e), jamais égalé(e) ! (aaaanw)

Gloire

Et si vous faisiez comme l’horloge parlante ? La ramener uniquement quand on vous sonne ?

Beauté

Force est de constater que vous étiez pionnier(e), puisque la mode du monosourcil revient.

La Famille Addams 2, une virée d’enfer : la critique ciné

La Famille Addams revient pour les suites de leurs aventures, version film d’animation. Pas franchement mémorable…

LA FAMILLE ADDAMS 2 : 2/5
> Animation, de Greg Tiernan et Conrad Vernon (USA). Durée : 1 h 32.


Après la tentative ratée, en 2019, de pondre une version animée de La Famille Addams (critiques et public n’ont pas été très tendres envers le film), voilà que débarque un second volet qui, disons-le de suite, ne remontera sûrement pas le niveau.

Dans ce nouvel épisode, la famille toute en noir se lance dans un road trip, une virée d’enfer faisant escale à Miami, au Canada ou encore dans la Vallée de la Mort. Si le synopsis promet des « aventures complètement déjantées faites de situation loufoques », force est de constater que l’on n’a visiblement pas la même définition de « loufoque »…

Rien de bien folichon à se mettre sous la dent ici : La Famille Addams 2 reste d’une platitude et d’une banalité sans nom. Emballé grossièrement, visuellement sans intérêt (peu de relief, animation classique, réalisation impersonnelle…), le film est sauvé par quelques bonnes trouvailles (la réflexion sur les liens filiaux et familiaux) et de rares gags faisant mouche.

Mais le récit, ronflant, reste fade, pas même excité par ce trop-plein de chansons pop, à défaut d’une vraie musique originale, qui torpille « l’esprit Addams ». Sur le même créneau, autant préférer un Hôtel Transylvania ou bien sûr, la version ciné culte de 1991. Ce qui évitera également de se coltiner, avec la VF de ce second film d’animation, le doublage de Kev Adams. Ça, par contre, c’est vraiment l’enfer.

Aurélien Germain

Chroniques culture : metal maori, le plein de BD et de comics et Le Temps Machine en livre

Il y a de quoi se mettre sous la dent cette semaine, entre le metal groovy et maori des Néo-Zélandais d’Alien Weaponry, un livre célébrant le Temps Machine, ou encore un comics rugueux et de la BD à tout va.

LE CD

ALIEN WEAPONRY – TANGAROA

Prenez une grosse portion de folkore maori, mélangez à un groove metal typique des années 90, ajoutez une pincée de textes traitant d’écologie ou des ravages du colonialisme : et hop, vous voilà avec la mixture signée Alien Weaponry. Sur ce nouvel album Tangaroa, le trio néo-zélandais garde le créneau qu’il occupe (tout seul) et prouve encore son savoir-faire malgré son jeune âge (les loustics n’ont même pas 20 ans !).

Ça tape sévère sur les fûts, les riffs sont simplissimes mais efficaces et puissants. Le chant maori couplé à la démarche artistique finit de faire d’Alien Weaponry un groupe sur qui il faudra compter ces prochaines années.
Aurélien Germain


LA SELECTION BD

Dans « L’Art de Mézières » (éditions Dargaud), ce ne sont pas moins de 240 pages qui sont consacrées à l’auteur de Valerian. Car derrière sa série, pionnière de la SF en France, se cache un des auteurs les plus attachants du 9e Art. Il suffit de se laisser immerger, page après page, dans son univers foisonnant pour découvrir une œuvre d’une richesse insoupçonnée. À travers inédits, croquis, dessins et un entretien passionnant, Jean-Claude Mézières se dévoile comme jamais.

Avec le tome 11 des « Petits Mythos » (Bamboo), le Tourangeau Philippe Larbier et son scénariste Christophe Cazenove régalent une fois de plus en nous entraînant dans une contre-visite de la mythologie grecque pleine d’humour. Fin de la trilogie pour « Le Dernier Atlas » (Dupuis), superbe conclusion à cette série humaniste, écolo et humaine qui fera date.

Avec « Tananarive » (Glénat), le duo Vallée/Eacersall brille via cette histoire de vieillards fantasque et délirante. On finira avec le magnifique « L’Or du temps » (Maghen), où le dessin flamboyant d’Oriol et le scénario malin de Rodolphe nous entraînent dans le Paris fantastique des années 1900.
Hervé Bourit


LE COMICS

RECKLESS

Ed Brubaker et Sean Philipps dégainent du sale avec le tome 1 de Reckless (éditions Delcourt Comics). Ici, c’est un polar poisseux, poussiéreux, qui s’offre au lecteur. L’ambiance sexe, sang et drogue imprègne les 144 pages qui suivent Ethan Reckless, ancien étudiant, dont le job est de « régler les problèmes » à condition d’y mettre le prix. Personnages âpres, flambées de violence : Reckless est un comics rugueux, avec du caractère, et à ne pas mettre entre toutes les mains.
A. G.


LES LIVRES

CLARA YSÉ – MISE À FEU

Encensée lors de sa magnifique prestation cet été aux Francofolies de la Rochelle, la chanteuse Clara Ysé dévoile ici tout son talent d’auteur avec ce premier roman, « Mise à feu » (éditions Grasset). Ce conte cruel de la jeunesse, rempli de rites d’initiation d’une rare poésie, se déploie dans un univers d’une puissance d’évocation phénoménale. On se laisse porter par la force romanesque de cet ouvrage lumineux.
H. B.


LE TEMPS MACHINE EN LIVRE !

Un livre qui retracerait les mille et une vies du Temps Machine ? La salle jocondienne l’a fait ! Pour fêter ses 10 ans comme il se doit, voilà « La Petite histoire du Temps Machine », un ouvrage limité à 500 exemplaires qui vient de sortir. Rédigé et dirigé par Adrien Durand, il « offre la photographie d’une époque » et aborde l’histoire de la salle, sa vision, mais propose aussi des chroniques de disques qui ont marqué la vie du Temps Machine. Carte blanche est également laissée à Terreur Graphique pour nourrir la bête. À dévorer fissa !
A. G

Horoscope WTF du 6 au 12 octobre 2021

Il y a des jours, comme ça, où tout va mal. Alors on lit l’horoscope de tmv. Et c’est encore pire.

.

Bélier

Amour

Au lieu de collectionner
les râteaux, roulez plutôt des pelles.

Gloire

Comme disait ma mère,
« quand on n’a pas de cerveau, il
faut avoir des jambes ». Voilà débrouillez-
vous avec ça, j’ai autre
chose à faire.

Beauté

Non, pas cette semaine.

Taureau

Amour

Avec vous sous la couette, c’est
« Fast & Furious » (tous les épisodes)

Gloire

Ah là, c’est plutôt Les Bronzés
(version Jean-Claude Dusse)

Beauté

Oh bah là, c’est plutôt Shrek
ou les Dents de la mer.

Gémeaux

Amour

Qui se ressemble s’assemble.
Mais parfois, il y a des exceptions…
CLIN D’OEIL CLIN D’OEIL !

Gloire

Et si vous arrêtiez d’aller voir
des gens tout nus sur Internet ? Ça vous
éviterait tous ces virus sur l’ordi.

Beauté

Alors oui, mais seulement les
semaines impaires.

Cancer

Amour

« Fais coooommeuh l’oiseauuu,
ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseauuuu
» (mais Michel Fugain vous a
pas dit que ça s’écrase contre un poteau,
l’oiseau)

Gloire

Arrêtez de mordre le facteur.
Achetez-vous un chien.

Beauté

Pour un(e) Cancer, vous êtes
plutôt pas mal. C’est louche.

Lion

Amour

Un(e) de perdu(e)… bah un(e)
de perdu(e). Arrêtez de vous rassurer
avec des proverbes stupides.

Gloire

Soyez fier(e) de votre parcours !
Si vous en êtes là aujourd’hui, c’est parce
que vous avez triché au bac.

Beauté

Même avec un slip kangourou,
vous restez sexy. Vive vous.

Vierge

Amour

Entre Cyril Hanouna mixé
à Carla Bruni et Eric Zemmour croisé
avec Jennifer Lopez, qui choisiriez-vous
pour une nuit ?

Gloire

(le fait même que vous ayez tenté
de répondre à cette question prouve
que vous êtes taré(e))

Beauté

cf. horoscope des Sagittaires.
Pour vous, c’est la même.

Balance

Amour

Votre vie amoureuse du moment
est comme un zombie : tout pourri.

Gloire

Quelque chose de DINGUE va
vous arriver samedi, 15 h, place Jean-Jaurès.
(que de suspense)

Beauté

Euh. Cette tenue vestimentaire,
c’est vraiment voulu ?

Scorpion

Amour

Une sombre étude lituanienne
prouve que le réchauffement climatique
est dû à la libido brûlante des Scorpions.

Gloire

Les astres sont formels, ils
ont parlé : tout le monde s’en fout des
Scorpions.

Beauté

Pour finir ces prédictions,
rappelez-vous que Scorpion rime avec
George Tron. Déduisez-en ce que vous
voulez, nous ça nous fait flipper.

Sagittaire

Amour

Appuyez sur la pédale de frein
côté cochonneries ; vous n’avez bientôt
plus d’essence.

Gloire

Tel l’unijambiste, vous allez
vous lever du mauvais pied cette semaine.

Beauté

Le nombril sale.

Capricorne

Amour

D’amour il n’y a point. Le
Capricorne se suffit à lui-même. Vous
êtes trop parfait(e) pour le petit peuple.

Gloire

Réincarnez-vous en moule.
C’est cool une moule, ça embête personne,
ça prend le soleil tranquilou une
moule.

Beauté

En changeant 7 lettres à
« Capricorne », on obtient « panaris
au pied ». Flippant, non ?

Verseau

Amour

L’amour de votre vie se trouve
sur 3615 Ulla. U-l-l-a. (oui, vous êtes un
vieux machin de 150 ans d’âge)

Gloire

Jésus vous aime. (et c’est le seul)

Beauté

N’écoutez pas les haters :
continuez à vous balader en slip chez
vous comme vous aimez tant.

Poissons

Amour

Si ça peut vous rassurer, votre
ex ressemble au plan Tinder de Gollum.

Gloire

Waouuuuw, votre vie professionnelle
est aussi passionnante qu’un
épisode version longue de Derrick.

Beauté

Vous illuminez la journée des
gens. (mais c’est seulement parce que
votre front est tout luisant, beeeh)

Vrac, local et bio, le pari d’Anne-Gwénolée Tu et de son épicerie « Sur la branche »

#VisMaVille Anne-Gwénolée Tu est gérante de l’épicerie locale et sans emballage, Sur la Branche, à Tours. Investie dans le zéro-déchet, elle se bat pour participer à une économie plus vertueuse.

Place de la Victoire, ce mercredi après-midi, le magasin ne désemplit pas. Familles, étudiants, retraités… tous passent faire leurs provisions et prendre des nouvelles. « Vous ne fermez pas, rassurez- moi ? » Car Anne-Gwénolée Tu, la gérante et fondatrice de Sur la Branche depuis 2017, traverse une mauvaise passe financière et vient d’en informer ses clients par mail (lire ci-dessous).

L’épicerie locale de quartier prend plus que jamais tout son sens. « Nous étions les premiers à Tours à allier vrac, produits locaux et bio, assure Anne-Gwénolée Tu. Nous sommes investis dans un réseau d’associations zéro déchet, nous aimons conseiller nos clients dans leurs démarches, leur donner des recettes, des astuces et les orienter vers les bonnes personnes. L’idée est d’avoir affaire à des hommes, loin de l’industrie agro-alimentaire. »

Bref plus qu’une épicerie, Anne- Gwénolée participe à la promotion du zéro-déchet et d’une alimentation de qualité au sein des réseaux tourangeaux. Ici les clients amènent leurs bocaux et emballages, ce qui permet de choisir la quantité. Dans le magasin, s’affichent les portraits d’une quarantaine de producteurs locaux, du maraîcher de Saint- Pierre-des-Corps aux huileries de Touraine. « Ce n’est pas juste vendre des pois chiches et des pommes de terre mon métier, je suis allée sur leurs exploitations, on partage une démarche. »

Le déclic s’est produit très jeune. Végétarienne à 18 ans, elle parcourt le monde en faisant du woofing et plonge dans ses intérêts : la nature et l’alimentation. Notamment grâce à son colocataire qui était brasseur. Alors installée en région parisienne, elle évoluait dans le milieu de la librairie de luxe. « Je suis passée de la vente de livres qui coûtait des milliers d’euros à des légumes », sourit la pétillante brunette, aujourd’hui 37 ans.

Un milieu dont il lui est resté la rigueur du travail et le goût de la qualité. Elle monte alors une section de la Ruche qui dit oui dans la brasserie de son ami. Elle découvre aussi Tours et tombe amoureuse de la ville. En 2017 la voilà lancée dans l’aventure Sur la Branche.

« Je voulais une épicerie du quotidien. Il est difficile de ne faire que du local et du bio, mais j’essaie que les produits viennent le plus près possible. 95 % de nos produits sont quand même bio avec des valeurs éthiques. » Ce qui n’est pas bio n’en est pas moins respectueux de l’environnement et local comme le garum du pêcheur Thierry Bouvet. Singularité, l’épicerie propose aussi des casiers de poissons frais deux fois par semaine, grâce au réseau Poiscaille, qu’il suffit de choisir sur internet. Et les paniers bio sont sans engagement.

Textes et photos : Aurélie Dunouau


Épicerie bio en difficulté

Depuis la crise du Covid, la fréquentation de l’épicerie n’a cessé de décroître. « Nous étions à 1 600 clients par mois avant le Covid, nous sommes à présent à 1 000 clients par mois, cela s’est surtout creusé depuis le printemps dernier. Notre seuil de rentabilité n’est plus atteint », alerte Anne-Gwénolée Tu, la gérante de Sur la Branche. Résultat : – 30 % de chiffre d’affaires. « Si les clients ne reviennent pas et surtout durablement, nous ne pourrons pas continuer. » Elle signale d’autres cas similaires de boutiques indépendantes en difficulté. Le tout récent drive du bons sens à Chambray-lès-Tours vient de fermer ses portes.

> Sur la branche, 2 place de la Victoire, à Tours.

Critique ciné : « Fatima », de Marco Pontecorvo, ne fait pas de miracle

Le film de Marco Pontecorvo, dans lequel trois jeunes bergers affirment avoir vu la Vierge Marie, sort en salles ce mercredi 6 octobre.

1917, à Fatima, Portugal. Une jeune bergère et ses deux cousins assurent avoir vu la Vierge Marie. Leurs révélations vont toucher les croyants, mais attirer la colère des représentants de l’Église et du gouvernement qui vont alors obliger les trois enfants à se rétracter… tandis que la rumeur de l’apparition se propage dans le pays.

Signé Marco Pontecorvo (fils de l’immense Gillo Montecorvo), Fatima possède un angle de départ plutôt intéressant. Le cinéaste a refusé le premier scénario, « très dogmatique et strictement religieux », le réécrivant pour en proposer une version multi-angles. Pontecorvo n’hésite donc pas, pour parler à une audience plus large, à travailler sur la possibilité du doute et du scepticisme.

Mais cela ne suffit malheureusement pas à sauver Fatima, (trop) long-métrage qui a bien du mal à tenir la route sur ses quasi deux heures ; un étirement inutile pour une « intrigue » si maigrelette. Difficile, également, de ne pas piquer du nez face à ces dialogues sans-fin.

Enlaidi par une photographie jaunâtre et une patine visuelle tristounette au possible, ringardisé par un récit tourné en anglais (alors que l’histoire se passe au début du XXe siècle dans un village pauvre portugais), torpillé par ses flash-back, le film de Pontecorvo s’enlise et provoque un ennui poli. Le miracle n’aura en tout cas pas lieu au cinéma.
Aurélien Germain


> FATIMA 1,5/5. Drame de Marco Pontecorvo. Durée : 1 h 53. Avec Sônia Braga, Harvey Keitel, Joana Ribeiro…

(mise à jour) Doni Doni, le festival inter-associatif et solidaire se déroulera finalement au Temps Machine

Doni doni, c’est le nouvel événement solidaire, inter-associatif et festif qui se tiendra à Tours cette semaine.

[MISE A JOUR 1/10 à 16 h 38]

Les organisateurs viennent d’annoncer l’annulation du Doni Doni Festival en plein air à la Gloriette, en raison des prévisions météo (rafales de vent violent et pluie) et du nombre de préventes pour un tel événement dehors. 

Une solution de repli a été trouvée : le Doni Doni Festival aura lieu au Temps Machine, même heure, même date, même programmation ! 


[Article initialement paru]

De la musique ? De la solidarité ? De la fête ? Et si on mélangeait tout ça ? C’est en tout cas ce que va proposer le Doni Doni Festival qui se tiendra à Tours, le 2 octobre.

« On était vraiment hyper frustrés de ne pas pouvoir organiser notre festival Quartier Libre l’an dernier avec la pandémie, retrace Marie Petit, en charge de la communication. Après avoir cogité et répondu à un appel à projets, on a décidé de s’unir avec l’association Les Halles de Rabelais et l’AGET pour porter ensemble ce nouveau festival, Doni Doni. »

La première lutte contre la précarité étudiante et la seconde aide les jeunes étudiants guinéens à s’intégrer à leur arrivée à Tours. Une co-production, donc, dans un principe de solidarité. « On s’est associés, car on a constaté à quel point la crise sanitaire avait beaucoup impacté les étudiants. »

Cet esprit se traduira aussi par des tables rondes et des ateliers post-confinement sur la condition étudiante et l’impact sur les liens sociaux. Une préoccupation au centre de la réflexion des organisateurs. Pour le reste, ça va être musique à tous les étages !

Une transatlantique musicale

« On a fait une grosse transatlantique musicale », image Marie Petit. Au menu ? Un voyage créole, nord-africain, avec un peu d’influences cumbia et jamaïcaines. Sont programmés David Walters, RofoRofo Jazz, Skarra Mucci, Taxi Kebab, Baja Frequencia, Deliii & Koro, sans oublier la fanfare de la Vaginale pour les interplateaux.

Mais au fait, ça veut dire quoi « doni doni » ? Marie Petit s’en amuse : « Cela signifie “doucement doucement’’ en dialecte africain, le dioula. Pour symboliser la reprise progressive du spectacle vivant. » Et que la culture redevienne, enfin, accessible.

Texte : Aurélien Germain / Photo : Facebook Quartier Libre Festival


> Doni Doni Festival, le 2 octobre. De 16 h à 2 h. Tarifs : 10 € (préventes), 12 € (réduit), 15 € (plein). Pass sanitaire. Infos : donidonifestival.com ou facebook.com/Quartierlibrefestival

 

Horoscope WTF du 29 septembre au 5 octobre 2021

Les astres sont formels, ils ont parlé : cette semaine, les Balances prennent cher, puisque c’est potentiellement leur anniversaire.

Bélier

Amour

Vous préférez la quantité à la
qualité. Lubriques que vous êtes.

Gloire

Franchement, vous êtes aussi
cool qu’une licorne et qu’un cours
d’aquaponey réunis.

Beauté

Et sinon, fermer la bouche
quand vous mangez, c’est en option ?

Taureau

Amour

Sincèrement, j’en ai aucune
idée et ça m’en touche une sans faire
bouger l’autre.

Gloire

Vous mettez la charrue avant
les oeufs. Ce qui ne veut rien dire. Tout
comme votre triste existence.

Beauté

Aïe, on a vraiment été méchants
sur ce coup-là. Pour nous faire
pardonner, sachez que vous êtes (ah
flûte, on n’a plus de place !)

Gémeaux

Amour

Un étalon n’est pas forcément
le meilleur cheval sur qui miser. Si vous
voyez ce que je veux dire, krrrkrr

Gloire

Vous aimez les morses corses
au torse extorse AAAAAAAAA JE PETE
UN PLOOOOMB !!!

Beauté

Beau rattrapage. C’était pourtant
mal parti à la naissance !

Cancer

Amour

R.A.S (comme depuis des
siècles)

Gloire

Comme dirait Kévin, en 4e B :
« La vi sa crain, sé trow dure. Fuck lé
rajeu ! »

Beauté

La constellation du Fabien
Barthez vous conseille de changer de
coiffeur.

Lion

Amour

C’en est fini pour vous ; les
culottes sont cuites.

Gloire

Vous allez manger un spacecake
et vous rendre compte que votre patron
n’est qu’un gros naze. Quelle vie.

Beauté

Vous ressemblez à un gros
bonbon qui donne mal au bide, mais
qu’on aime quand même manger

Vierge

Amour

M’en fous.

Gloire

Idem.

Beauté

Rien à battre, j’suis un œuf.

Balance

Amour

Trouver le chemin de
votre coeur est aussi compliqué et
chiant que trouver la sortie d’un
magasin Ikea du premier coup.

Gloire

Le Zoo de Beauval a appelé,
ils ont besoin de nouveaux
paresseux.

Beauté

Vous perdez vos poils
sur le canapé. Ce qui agace votre
entourage.

Scorpion

Amour

On sait, on sait, vous êtes
chaud(e) comme une baraque à frites.
Inutile de le rappeler à toute la ville.

Gloire

Obéissez aux Balances. Uniquement
aux Balances. Maintenant !

Beauté

Visage angélique, peau douce,
corps de rêve, nez parfait… Mais fichtre
diantre, comment est-ce possible que les
Scorpions soient aussi canons ?!

Sagittaire

Amour

« Toc, toc » « Qui est là ? »…
« Sam qui ? » « Sam semble mal parti
votre vie amoureuse ! »

Gloire

Qu’est-ce qu’on s’marre dans
cet horoscope, alala…

Beauté

Vous avez un périnée extraordinaire.
(héhé vous ne pensiez pas lire
ça dans un horoscope un jour, hein ?)

Capricorne

Amour

« C’est tellement simple,
l’amouuur ; tellement possible,
l’amouuur » qu’il chantait Daniel Lévi. Bah il s’est bien foutu de nous, le coquin !

Gloire

Vous êtes comme la vache qui
rit : toujours à rire bêtement sans raison…
Pourquoi ?

Beauté

Vous pensiez être à la mode.
Que nenni, les Capricornes sont sapés
comme des rouleaux de papier toilette.

Verseau

Amour

« Naaaan, mais tu comprends,
c’est pas toi, c’est moi, je préfère qu’on
reste amis, tout ça tout çaaaa… »

Gloire

La personne à votre gauche
fantasme secrètement sur vous.

Beauté

Waouw, une bien belle carrure
de sandwich SNCF !

Poissons

Amour

La petite Christine Boutin
que vous avez sur votre épaule vous
juge à chaque pensée lubrique. C’est à
dire souvent.

Gloire

Les grands esprits se rencontrent.
C’est d’ailleurs pour ça qu’on
vous a pas rencontrés.

Beauté

Force est de constater que vous
avez le charisme d’un pâté en croûte.

Aude Fragnaud : De la chimie à la fabrication de savons

#VisMaVille Aude Fragnaud est savonnière, installée chez elle, à Saint-Cyr-sur-Loire. Une reconversion professionnelle avec Sapobel, qu’elle ne regrette pas.

Aude Fragnaud a créé sa petite entreprise, Sapobel, en février 2020 dans le sous-sol de sa maison, à quelques encablures de la place de la Tranchée. Cette ancienne chimiste qui exerça à Paris a déménagé à Saint-Cyr-sur-Loire voilà deux ans et décidé de changer de vie.

Elle installe son atelier à domicile, dans une toute petite pièce aux odeurs douces et parfumées. « J’avais ce projet en tête bien avant le boom du télétravail. Pendant 25 ans, j’ai fait du conseil en propriété industrielle et j’en avais marre de la vie de bureau, de la pression et de la fatigue. Créer des savons m’a donné du sens, c’est un métier manuel valorisant. »

Aude Fragnaud est tombée dans le chaudron du savon un peu par hasard, il y a cinq ans. « J’avais des démangeaisons et des problèmes de peau sèche. Je me suis renseignée et j’ai découvert les savons à froid. Comme j’avais un bagage de chimiste, je me suis lancée d’abord pour la famille et les amis, et ce fut une révélation. J’ai complété par une formation sur la réglementation cosmétique à Limoges, auprès d’un savonnier. »

Le temps de peaufiner ses recettes et les démarches administratives et la voilà lancée. Depuis qu’elle utilise la méthode dite de saponification à froid qui donne des savons surgras et naturels sans pétrochimie, Aude n’a plus de problème de peau sèche. Elle a d’ailleurs conçu sa gamme autour de cinq savons neutres et sept savons parfumés avec des huiles essentielles : argile, aloe vera, huile d’avocat, lait d’avoine, miel, curcuma, citron…

Ses savons sont certifiés bio et slow cosmetic. Ses recettes sont validées par une pharmacienne avec un contrôle obligatoire en toxicologie. Car la fabrication est rigoureuse et prend aussi du temps : les corps gras sont mélangés à de la soude, puis éventuellement avec des huiles essentielles, avec un temps d’attente entre chaque étape.

Ensuite, Aude procède à la mise en moule, à la découpe en barres puis en pains de savons et au débavurage (avec des outils fabriqués par son mari). Chaque lot produit neuf kilos de savons. Dans son petit local à la température et hydrométrie réglées de manière constante, Aude se sent bien. « Quand je fabrique des savons, je suis dans ma bulle. »

Elle assure ensuite la commercialisation, une partie : en direct sur les marchés Coty, de Saint-Cyr et Fondettes, ou bien dans des magasins spécialisés, certaines Biocoop, envoi par courrier ou en click and collect chez elle. Je suis ravie car j’ai converti ceux qui utilisaient un savon industriel et qui ne veulent plus revenir en arrière. Même mon fils ado ne veut plus de son gel douche pour aller à la piscine ! ».

Textes et photos : Aurélie Dunouau

On a testé Le Chien Fou, le nouveau bistrot rue de la Grosse Tour

L’établissement remplace l’ancien Zafferano. Direction Le Chien Fou, récemment ouvert dans le Vieux Tours.

Dans sa recherche constante de bons plans côté restaurants, l’équipe de tmv a choisi cette semaine de faire un tour du côté de la rue de La Grosse Tour. C’est là qu’a ouvert il y a peu Le Chien Fou, tout nouveau venu et remplaçant du Zafferano et ses plus de vingt ans d’existence. L’endroit – 200 m² tout de même ! – a séduit un jeune restaurateur de 23 ans, Jean Poirier.

Jean Poirier, c’est le genre de personnage qu’on a envie d’apprécier de suite. L’homme a le sens du bon mot, le goût pour la petite formule qui fait mouche quand il vous sert ou vous parle de son établissement. Le Chien Fou, c’est son bébé, son bistrot, son resto ; un projet qu’il avait en tête lors de son tour du monde et de ses 18 000 kilomètres à vélo, seul, durant 9 mois (oui, oui).

Filets de maquereau, aubergine rôtie et tombé de poireaux

Bref, trêve de bavardage ! Une fois installés à la terrasse, on jette un oeil à la formule du midi. Celle-ci s’affiche seulement à 16 € pour entrée- plat. On commence par une terrine de cochon. C’est maison, donc c’est bon ! En plus, Jean nous apporte un gros pot dans lequel baignent des pickles (« Il faut les manger, pas tout boire, hein ! ») pour accompagner tout ça. Avec un bon vin puissant et fort en bouche, ça passe tout seul (ici, on sert le vin à la ficelle : on paye au prorata de ce qu’on a consommé).

Côté plat principal, on jette notre dévolu sur les filets de maquereau. C’est grillé comme il faut, l’aubergine rôtie est conséquente et le tombé de poireaux est plein de goût et de saveur. La cuisine tradi du chef Thibault Gobry est généreuse. Seul, ce plat revient à 12 €, ce qui établit un très bon qualité- prix.

Le ventre bien rempli, on fait l’impasse sur le dessert (eh oh, on est censé retourner au travail quand même), mais la carte du soir et l’ambiance chaleureuse de la salle nous font déjà de l’œil pour notre prochain passage. Ne reste plus qu’à souhaiter au Chien Fou réussite… et la même longévité que son prédécesseur.

Aurélien Germain


> L’addition : 16 € pour la formule du midi avec entrée/plat ou plat/ dessert. Le plat seul est à 12 €. La formule complète du midi entrée/plat/dessert s’affiche à 20 €. Le soir, à la carte, les plats oscillent entre 16 et 18 €. Possibilité de viandes à la découpe (côte de boeuf 1,2 kg à 68 € ; entrecôte charolaise à 25 €, etc.)
> C’est où ? Au 7-9 rue de La Grosse Tour, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir.
> lechienfoubistrot. com ; tél. 02 36 97 58 70. Sur les réseaux sociaux : facebook. com/lechienfoubistrot ou instagram.com/ lechienfoubistrot

Horoscope WTF du 22 au 28 septembre 2021

Votre dose hebdomadaire d’astrologie (presque) bidon…

 

Bélier

Amour

Et si vous essayiez plutôt les
seniors ?

Gloire

Le sachiez-tu ? Un conducteur
passe en moyenne 6 mois de sa vie assis
derrière son volant à un feu rouge.
Comme quoi, c’est long et chiant la vie.

Beauté

Des airs de Shrek au réveil.

Taureau

Amour

Vous allez être papa/maman
dans 9 mois. Je sais, ça en fout un coup
comme annonce, surtout dans l’horoscope
de tmv (pis les enfants, c’est nul).

Gloire

Comme disait George Carlin,
« Pensez à quel point les gens sont
stupides en moyenne, et rendez-vous
compte que la moitié d’entre eux sont
encore plus stupides que ça ».

Beauté

Vous avez la carrure d’un
pudding.

Gémeaux

Amour

Le couple, c’est has been. Ce
qu’il vous faut, c’est un trouple.

Gloire

Une appli sur smartphone va être
lancée pour permettre à vos ami(e)s de
retrouver votre dignité les samedis soirs.

Beauté

Arrêtez de vous curer le nez.
(maintenant, toute la Touraine saura
que vous le faites héhé)

Cancer

Amour

Votre vie sera foutue en découvrant
que votre âme sœur vit dans
la Creuse.

Gloire

Si vous pouviez arrêter de
pousser mémé dans les orties… parce
que la pauvre commence à avoir mal
avec vos conneries.

Beauté

Cancer. Déf. : Être sans motivation,
procrastinateur. Synonymes :
glandeur/glandeuse.

Lion

Amour

Votre vie sentimentale se résume
à cette chanson de Police : « I’ll
send an SOS to the world ; I hope that
someone gets my message in a bottle »

Gloire

Comment se passe votre passion
pour les suppositoires ?

Beauté

Vos doigts en forme de
Knacki® donnent faim.

Vierge

Amour

Vous êtes le Xavier Dupont de
Ligonnès de l’amour. Toujours à prendre
la fuite face à vos sentiments.

Gloire

Ce qui est agaçant avec vous,
c’est que vous ne terminez jamais vos

Beauté

Commencez à préparer votre
summer body 2022, parce que bon…

Balance

Amour

Vous faites fondre les coeurs
et les slips. Quel sex appeal !

Gloire

En fait, vous êtes un peu comme
un caniche. Toujours à aboyer après
votre ombre.

Beauté

D’ailleurs, vous avez remarqué
que le verlan de « ombre » est « erbom ».
Ce qui ne veut rien dire en fait.

Scorpion

Amour

Vous êtes à la drague ce que
Jul est à la langue française.

Gloire

Tout est bon dans le cochon. Et
tout est con chez le Scorpion.

Beauté

Ah bah c’est pas la pudeur qui
vous étouffe, vous !

Sagittaire

Amour

L’amour est un long fleuve
tranquille… jusqu’à ce que tout le monde
se noie dedans et meurt. Allez, bisou !

Gloire

Les portes du supermarché vous
respectent tellement qu’elles s’ouvrent
toutes seules devant vous.

Beauté

Couvrez ce sein que je ne
saurais voir… (Non, parce que bon, votre
vieux machin tout rose là… bouarf)

Capricorne

Amour

Laissez-vous tenter par
cette personne qui vous aguiche
sur vos sites internet louches (oui
oui, on sait)

Gloire

Olala vous êtes aussi relou
que mon chef. Et vous n’imaginez
pas à quel point il est relou ! (mais
je crois qu’il ne lit pas l’horoscope)

Beauté

Cette semaine, on vous
surnommera le Troisième OEil en
raison de ce gros bouton sur le front.

Verseau

Amour

Fut un temps, vous étiez un
vrai loup. Mais de loup, vous êtes passé(
e) à caniche.

Gloire

Au final, votre seul défaut est
d’être Verseau.

Beauté

Les gens vous considéreraient
bien mieux si vous vous faisiez tatouer le
visage de l’astrologue sur la fesse droite.
Je dis ça…

Poissons

Amour

Vous avez le fameux flegme
britannique. Mais uniquement sous la
couette… krrkrr

Gloire

Découverte majeure ce jeudi :
vous avez de l’ADN de blobfish. Qui
l’eut crû ?

Beauté

Avec le temps, vous n’avez
pas pris une ride. Mais au moins quinze.

La critique ciné de la semaine : Stillwater avec Matt Damon et Camille Cottin

Plongée dans Marseille avec Stillwater, signé Tom McCarthy qui réunit ici Matt Damon et Camille Cottin pour un thriller mâtiné de drame social.

Bill Baker (joué par Matt Damon), un foreur de pétrole du fin fond de l’Oklahoma, débarque à Marseille et s’y installe pour tenter de faire innocenter sa fille, coincée en prison pour un meurtre qu’elle jure ne pas avoir commis. Ne parlant pas un mot de français, l’ouvrier va se lier d’amitié avec Virginie (Camille Cottin) et tenter d’y voir plus clair…

Il y a de tout dans Stillwater : du thriller, du drame familial. Mais aussi de la romance, du film judiciaire. Et c’est bien là ce qui étouffe le dernier film de Tom McCarthy. Car ici, le réalisateur du fantastique Spotlight ne sait pas sur quel pied danser. Coincé le cul entre deux chaises, Stillwater est pétri de fragilité, dont l’équilibre est constamment menacé et maltraité par son excès de verbiage et ses terribles longueurs (2 h 20 au compteur !).

Il n’empêche, Stillwater se voit tout de même porté par un Matt Damon formidable dans son rôle de papa bourru et fermé, redneck chrétien qui pourtant vibre sous sa carapace de gros dur (son duo avec la petite fille est excellent). Idem pour Camille Cottin qui montre ici un jeu tout en nuances.

Reste, aussi, un « protagoniste », celui de Marseille : McCarthy filme superbement la cité phocéenne, des Calanques aux quartiers Nord, en passant par son mélange des cultures. En fait, comme un personnage à part entière.

Aurélien Germain


> STILLWATER 2,5/5
Thriller/Drame, de Tom McCarthy (USA). Durée : 2 h 20.
Avec : Matt Damon, Camille Cottin, Idir Azougli…

 

Horoscope WTF du 15 au 21 septembre 2021

Qu’est-ce qu’un Grolar ? Quel est le signe le plus canon de la Terre ? Qui aura un problème de sudation d’aisselles ? Vous le découvrirez en lisant notre horoscope WTF de la semaine !

Bélier

Amour

Vos choix sont étranges, mais
à votre décharge, il/elle paraissait canon
de loin.

Gloire

Je veux pas vous mettre la pression,
mais n’oubliez pas que l’on compte
sur vous pour repeupler la Terre lors
de la fin de la civilisation humaine…

Beauté

(… qui arrivera le 3 septembre
2039 d’ailleurs. Pour info)

Taureau

Amour

Stimulation. Ou simulation.
On n’en sait rien, notre boule de cristal
est toute sale.

Gloire

Apparemment, vous believe que
vous can fly et que vous pouvez touch
the sky. Mais non, vous pouvez vous
écraser lamentablement en faisant ça.

Beauté

Tétons asymétriques cette
semaine.

Gémeaux

Amour

A quoi bon aimer, alors qu’on
va tous mourir d’ici peu à cause de la
fin du monde ?

Gloire

Comme on dit : « La chenille
ne porte pas les lunettes quand elle boit
l’eau. »

Beauté

Cette coupe de cheveux pourrait
être stylée. Mais pas sur vous.

Cancer

Amour

Vous devriez enlever que vous
êtes fétichiste des pieds sur votre bio
Tinder. #conseildami

Gloire

Vous vous présenterez à la
prochaine présidentielle, mais finirez
derrière Jean Lassalle. La honte.

Beauté

Surprise, vous allez finalement
participer au prochain championnat
d’Europe de la coupe mulet !

Lion

Amour

Roh, ça va, on sait que vous êtes
excité(e) comme un acarien au Salon de
la moquette. Mais un peu de retenue.

Gloire

Vous finirez cénobite d’ici peu…

Beauté

(… on suppose que vous avez
eu l’esprit mal tourné sur la phrase
d’avant ?)

Vierge (Parce que c’est potentiellement
votre anniversaire,
alors vlan dans les dents.)

Amour

Moi, je vous aime. Mais
je suis bien le seul.

Gloire

Vous n’aviez pas encore
plus banal comme prénom ? Bon,
ça aurait pu être pire : vous auriez
pu vous appeler Pierre par exemple.

Beauté

Votre sueur senteur bière
vous fait passer incognito rue Colbert.

Balance

Amour

Ça s’en vaaa et ça revient, c’est
fait de petits coups de reins…

Gloire

Les gens devraient vous demander
des autographes tant que vous
êtes encore accessible…

Beauté

On connaît l’âge des coccinelles
en comptant leurs petits points.
Vous, c’est pareil mais en comptant vos
boutons dans le dos. Trop chou.

Scorpion

Amour

La constellation du Jésus vous
rappelle de pardonner à ceux qui vous
ont offensé(e)

Gloire

Envie de pousser votre boss
dans l’escalier ? Faites-le ! Soyons fous
mes p’tits gnous !

Beauté

Vous avez la grosse tête. Et
une grosse tête, c’est moche.

Sagittaire

Amour

… ne rime pas forcément avec
« toujours ». (et vlan dans la tronche)

Gloire

Nan mais franchement… dessiner
des zizis sur la buée des vitres, à
votre âge ? Tsss

Beauté

Il y a deux mystères non-résolus
dans l’existence : 1) y a-t-il une vie
après la mort ? Et 2) quel est le secret de
votre extraordinaire beauté ?

Capricorne

Amour

#instantpotin Pierre Niney
et Mimie Mathy fantasment sur vous.

Gloire

L’étoile de Queen vous rappelle
qu’oh mama mia, mama mia, mama mia
let me go, Beelzebub has a devil put aside
for me, for me, for meeeeeeeeeeeeeeee.

Beauté

Vous êtes mieux de dos.

Verseau

Amour

Au bout d’un moment, faudra
bien vous rendre compte que ça craint
du boudin cette histoire…

Gloire

Vous pensez bien faire, mais
vous faites tout mal. Moralité : n’en foutez
plus une, ça vaut mieux.

Beauté

Aaaah la fameuse beauté intérieure…
vous en connaissez un rayon.

Poissons

Amour

Des nuages assombrissent
votre ciel amoureux. (rah la vache,
c’est poétique)

Gloire

Le saviez-vous ? Le Grolar est
une race rare qui résulte de l’hybridation
entre un ours polaire et un grizzli.
Voilà, comme quoi on dit pas que des
conneries dans cet horoscope.

Beauté

Beeeeh, c’est tout gluant sous
vos aisselles…

Chroniques culture : le metal de Jinjer, dinos philo en BD et « Pitche ta saison »

Des dinosaures qui font de la philo ? Du gros metal complexe et génial ? Le monde de la culture qui pitche sa saison en une minute chrono ? C’est dans nos chroniques culture de la semaine !

MUSIQUE

JINJER – WALLFLOWERS

Les premières secondes de « Call me a symbol », titre d’ouverture du dernier album de Jinjer, donnent le ton : brisures de rythmes, technicité sans faille, voix féminine d’outre-tombe (les cordes vocales de Tatiana Shmaylyuk viennent de l’enfer !)… Les Ukrainiens reviennent en pleine forme avec cette nouvelle offrande qui a la délicatesse d’un bulldozer, condensé de gros metal moderne qui tâche et pète au passage quelques molaires.

Bestial (la montée en puissance de « Disclosure ! »), inattendu (les arrangements difficiles de « Vortex » sur voix claire) et toujours groovy malgré cette technique ahurissante : Jinjer élève encore son niveau de jeu sur ce « Wallflowers » surpuissant (le titre « Colossus » porte bien son nom…). Certes, il faut son temps pour appréhender les compositions parfois alambiquées et complexes du groupe, mais quel plaisir de voir souffler ce vent frais sur la planète metal ! Jinjer – dont la notoriété a explosé ces dernières années – force une fois de plus le respect.
Aurélien Germain


vidéo

LA CULTURE EN 1 MINUTE

Si vous nous suivez depuis un petit bout de temps, vous connaissez notre opération « Pitche ta saison » : chaque année, tmv rencontre les acteurs de la vie culturelle tourangelle et de l’agglo, afin qu’ils résument, face caméra, en une minute chrono, leur saison culturelle à venir. Cette fournée 2021-2022 est désormais dans la boîte !

Pour découvrir tout ça, il suffit de vous connecter sur notre page facebook (facebook. com/tmv.tours) et cliquer sur les vidéos qui vous font envie. CCNT, Théâtre O’, l’Escale, ou encore AZ Prod, Cheyenne Productions, mais aussi les villes de Montbazon, Veigné et bien d’autres ont participé. Bon visionnage !


LE COIN BD

LES PHILOSAURES

Prenez des dinosaures doués de parole, une appétence à la philo de comptoir : vous voilà en possession des « Philosaures », la nouvelle BD signée Marc Dubuisson et Régis Donsimoni, aux éditions Delcourt. Sur une centaine de pages, soit à peu près autant de strips, des dinosaures tout mignons dissertent (« peut-on se sentir petit dans l’univers quand on mesure 30 mètres ? ») et font face aux mêmes interrogations que le commun des mortels.

L’humour ne casse pas trois pattes à un dino, mais il est suffisamment bien dosé pour passer un petit moment tout doux, porté par le joli trait de Donsimoni. Divertissant et pas bête du tout.
A.G.


LECTURE

AGATHA RAISIN

Double dose d’Agatha Raisin, en ce début septembre ! Les tomes 28 et 29 de M.C. Beaton sortent ce mois-ci (éditions Albin Michel) pour retrouver ce personnage à succès, petite quinqua relativement « lourdingue » qui prend malin plaisir à marcher sur les plates-bandes de la police.

La recette est toujours la même pour « Sonnent les cloches » et « Chasse aux sorcières » et les amateurs de romans policiers à la sauce british devraient, une nouvelle fois, finir la lecture le sourire aux lèvres.

Jérôme Boudin, caviste et nez divin de « 22 sur Vins »

#VisMaVille Jérôme Boudin est caviste. Sa boutique 22 sur vins, gérée avec son associé Philippe Faivre, est devenue incontournable pour les amoureux du vin. Retour sur son parcours..

À eux deux, ils cumulent les étoiles. Passés par les meilleurs restaurants gastronomiques, Jérôme Boudin et Philippe Faivre étaient sommeliers avant de monter leur propre affaire. D’ailleurs, ils ne dissocient pas les deux métiers.

« Ce sont les mêmes bases, la même façon de faire pour sélectionner un vin », explique Jérôme Boudin. Lui était sommelier dans le trois étoiles de Marc Meneau et en Angleterre chez Raymond Blanc, avant d’atterrir en Touraine, chez Charles Barrier et au château d’Artigny.

Depuis une dizaine d’années, il croisait régulièrement son compère Philippe Faivre dans des dégustations et l’évidence prit forme : ils partageront, un jour, leur passion ensemble. C’est chose faite en octobre 2013, avec la création de 22 sur vins, rue Néricault-Destouches, à deux pas du commissariat de Tours. Depuis, leur porte est toujours ouverte aux amateurs, aux amis, aux viticulteurs et l’heure de l’apéro n’y est jamais bien définie.

Né dans le milieu de bouche – ses parents avaient un restaurant dans le Loiret -, Jérôme Boudin se voyait plutôt « faire du kayak toute sa vie et profiter du grand air et des grands espaces », mais les gènes l’ont rattrapé. Son frère et sa sœur ont repris la tradition familiale et ont tenu chacun un restaurant. Jérôme était le petit dernier. « Je suis rentré en école hôtelière et mon premier stage dans un restaurant avec une grande cave fut une révélation. Je me suis rappelé que le vin faisait partie de moi, mes parents m’amenaient voir des vignerons quand j’étais jeune. »

 

 

Jérôme Boudin, un caviste qui a du nez !

Son apprentissage dans le Loiret à l’Auberge des templiers et ses 100 000 bouteilles en cave achève de le convaincre. Aujourd’hui, à 22 sur vins, les deux passionnés cumulent entre 1 500 et 1 800 références. Sans compter leur réserve en dessous du magasin. « Il faut qu’on se calme d’ailleurs sur nos rentrées mais on a du mal à dire non si ça nous plaît. On cherche aussi des producteurs de niche. Par exemple, nous avons du gin d’Afrique du Sud, une rareté. Ce qui compte le plus pour nous dans le choix, c’est l’équilibre d’un vin. Et on regarde le tarif ensuite pour voir si nous pouvons le vendre. »

 

Philippe (à gauche sur la photo), l’associé de Jérôme à 22 sur Vins.

La sélection, c’est ce qui définit la personnalité d’une cave. Et pour cela, Jérôme et Philippe courent les salons et les visites dans les régions viticoles. Cette année, ils sont allés chercher de nouvelles pépites dans le Languedoc, en Bourgogne et en Champagne. Lui qui ne tient pas trop en place, ce métier lui va comme un gant. La découverte est permanente. « Parfois, on s’emballe comme des gamins dans un jeu de Lego® », lâche-t-il.

Le sens du contact et la mémoire semblent aussi compter dans ce métier. Un jeune homme, client récent, pousse la porte de la boutique et aussitôt Jérôme l’interpelle. « La dernière fois, vous aviez pris Les Béates et c’était pour un samedi, vous étiez trois pour votre repas. » Le sommelier n’est jamais loin. Sans le costume dans lequel il était peut-être trop bridé. « Ici, je suis chez moi, en phase avec ce que je suis. »

Texte et photos : Aurélie Dunouau


> Retrouvez la sélection coups de cœur de 22 Sur Vins dans la version papier de tmv !

 

L’Aubépine : une escapade gourmande rue Colbert

Vous connaissiez peut-être L’Escapade, rue Colbert : comptez désormais sur un nouveau nom – L’Aubépine – mais une cuisine toujours aussi délicieuse !

C’est une nouvelle enseigne, mais pas tout à fait une nouvelle adresse. En effet, avant L’Aubépine, qui a ouvert ses portes le 8 août, il y avait déjà une bien belle table au 88 de la rue Colbert. Cela s’appelait L’Escapade et nous avons déjà eu l’occasion d’en parler. Mais là, vous l’aurez compris, ce n’est pas le sujet du jour.

L’Aubépine, c’est d’abord un décor élégant et sobre, parfait pour se parler, sans tomber dans le guindé. Le service est très efficace et souriant, bref, on est dans une bonne maison. Le voyage culinaire commence par un petit amuse-bouche, ce qui nous signale tout de suite qu’ici, on est venu aussi pour se faire plaisir.

Décor soigné et des plats au top

Pour nous, ce fut un petit dé de gaspacho bien relevé et un toast de rillette de la mer posé sur un sablé breton. On est déjà en voyage. Ensuite, la formule (qui se lit sur l’écran de notre téléphone) s’affiche en deux ou trois services. Et là, c’est le traquenard. Ben oui, parce que dans ce cas-là, goules sucrées que nous sommes, nous avons tendance à sacrifier l’entrée. Sauf que là, les propositions sont si tentantes et nous promettent tant de fraîcheur, que l’on ne peut se résoudre à les écarter. Du coup, c’est parti pour le gravlax de saumon et les petits pois en gnocchis.

Pour suivre, le poisson se pare de saveurs asiatiques, tandis que le cochon, posé sur son endive braisée rebondit sur le palais. « Ça s’est bien passé ? », demande la dame desservant la table. Vu que les assiettes sont saucées au pain, bien comme il faut, la réponse va de soi. Pour agrémenter tout ça, un petit verre de blanc bien choisi et à prix doux (5 €).

Elément remarquable, à l’Aubépine, le repas ne s’arrête pas au plat principal. En cuisine, en plus du chef, il y a un chef pâtissier qui termine le travail. Raison de plus pour se laisser tenter par une totale ! Promis, on en ressort contenté, mais pas alourdi pour autant. À noter également, que l’Aubépine monte encore d’un cran en soirée. Là, les produits sont plus nobles et les techniques encore plus raffinées. On y reviendra, donc.

Matthieu Pays


> L’addition : La formule entrée / plat s’affiche à 19 €. Si on ajoute le dessert, on arrive à 24 €. Le soir, les deux plats sont à 34 € et 38 € si l’on ajoute le dessert.

> 88 rue Colbert. Fermé les dimanches et lundis. Contact : Tél. 02 47 05 24 81. Site internet : laubepine-tours.fr

Horoscope WTF du 8 au 14 septembre 2021

Il aurait pu rester au lit, à dormir. Mais non, la rédaction de tmv a réveillé l’astrologue pour avoir une petite dose d’horoscope. Résultat : il est tout fâché !

Bélier

Amour

Ce sera l’effervescence dans votre slip après avoir croisé l’amour de votre vie (un(e) Balance bien sûr).

Gloire

Et dire que la chose la plus excitante de votre vie a été de collectionner les magnets de départements dans les paquets de cordon bleu…

Beauté

Roh, z’êtes chou(e). On dirait un nem, la nuit.

Taureau

Amour

LOL.

Gloire

MDR.

Beauté

PTDRRRRRRRRR.

Gémeaux

Amour

Aïe aïe aïe, côté vie sentimentale, la constellation du Rocco Siffredi prédit que c’est dur dur en ce moment.

Gloire

Cela devait arriver : vous êtes désormais nanopabulophobe. (coucou Google)

Beauté

Votre mega libido aura votre peau. Mais ça vous fait bon teint.

Cancer

Amour

Allez sur le dossier « Ex »
> Clic droit > Supprimer. (de rien)

Gloire

Touchez le fond et rebondissez. Ou pas

Beauté

La constellation du Carlos vous conseille de rester touuut nuuuu et tout bronzééé.

Lion

Amour

Vous doutez de sa fidélité ? Torturez-le/la en lui passant l’intégrale de Francis Lalanne.

Gloire

Votre réputation sur Google est foutue. Passez un coup de fil à qui-vous-savez.

Beauté

Bah voilààà, vous avez enfin confiance en vous. Vous allez pouvoir faire l’amour tout(e) nu(e) maintenant.

Vierge

Amour

Faites l’amour, pas la guerre. (avec vous, ça dure moins longtemps)

Gloire

Il va se passer un truc, cette semaine, avec un machin. Et ça vous touchera. Peut-être. (l’astrologie, une science de précision)

Beauté

Rien à redire. Côté beauté, vous êtes parfait(e). (vache, c’est dur de mentir)

Balance

Amour

Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder. Pigé, les lubriques ?

Gloire

Vous vous lancerez dans le business du tuning de moto-crottes.

Beauté

Mmmh… sinon, vous avez pensé à l’anti-cernes ? On dit ça comme ça, hein…

Scorpion

Amour

Roh la vaaache, c’est l’chaos là-dedans !!!

Gloire

Merci d’apporter un peu de classe dans ce bas de monde…

Beauté

Vous avez la carrure d’une tranche de pain de mie.

Sagittaire

Amour

Une récente étude hongroise a démontré qu’en additionnant les Q.I. de vos trois derniers ex, on obtenait 45.

Gloire

Rejetez la faute sur un enfant. Ça marche toujours. #conseildami.

Beauté

Le sachiez-tu ? Les Sagittaires ont le plus beau fessier du monde.

Capricorne

Amour

Épisode 12, saison 38 : votre vie sentimentale est toujours un bien beau bordel.

Gloire

Difficile de comprendre pourquoi la Touraine n’a toujours pas érigé de statue en votre honneur…

Beauté

Vous allez relancer la mode du tatouage tribal sur le bas du dos. Le monde entier vous détestera.

Verseau

Amour

« Il n’y a pas d’amour heureux », comme chantait Brassens. Voilà, désolé de plomber l’ambiance comme ça, hein, mais boooon voyez-vouuuus…

Gloire

D’ailleurs, Brassens disait aussi « il n’y a que les imbéciles qui sachent bien faire l’amour ». Votre déduction ? Hin hin…

Beauté

Bon bah Brassens toujours… Comment va votre moustache ? (vous aussi mesdames).

Poissons

Amour

Vous trouverez peut-être quelqu’un de valable lors du 342e confinement…

Gloire

Si le je m’en foutisme était une personne, ce serait vous.

Beauté

Crise d’aérophagie lundi prochain. Allez A + !

Chroniques culture : American Horror Stories, Sky Rojo, Descendents, Sun Gazol et le plein de BD

Le spin-off d’American Horror Story, la série Sky Rojo, ou encore le plein de BD et de musique : suivez le guide pour la rentrée !

LA SERIE

AMERICAN HORROR STORIES

Un spin-off de la série American Horror Story ? Où chaque épisode raconte une histoire différente ? On signe ! Et globalement, ce petit apparté au goût d’apéro (la saison 10 d’American Horror Story vient de reprendre fin août) a de quoi rassasier le fan de récits glauques. Il y a parfois du bon et du divertissant (le doubleépisode « Rubber Woman », le film maudit de « Drive In » ou encore le final méta au possible)… et du très bébête/ capillotracté (le vu et déjàvu combo femme enceinte/ histoire de démon de « Ba’al »).

Reste qu’avec American Horror Stories, Murphy et Falchuk parviennent tout de même à enfermer le spectateur dans leur univers toujours aussi bizarroïde et tordu. Pour les heureux détenteurs d’un compte Disney+, la série y sera rediffusée à partir du 8 septembre.
A.G.

A REVOIR

SKY ROJO- Saison 2

Il n’aurait pas fallu attendre bien longtemps pour voir débarquer la saison 2 de Sky Rojo. La série estampillée Netflix joue donc les prolongations, en suivant encore et toujours un trio de prostituées bien décidées à échapper à leurs assaillants et à leurs proxénètes. Pied au plancher, la production d’Álex Pina et Esther Martinez Lobato déborde toujours autant d’énergie.

La deuxième fournée est dans la continuité de la première, multiplie les rebondissements (trop ?), joue la carte de la surenchère et continue à dézinguer à tout va. Découpage efficace, rythme nerveux et folie à tous les étages : si l’on prend toujours du plaisir à suivre les aventures rocambolesques de Coral, Wendy et Gina, force est de constater, toutefois, que Sky Rojo a perdu un peu de son charme en tournant un peu en rond, sans trop prendre de risques.
A.G.

LE CLIP

SUN GAZOL– COME

C’est qu’il était passé sous notre petit nez, ce clip des Sun Gazol ! Sortie cet été et tournée par Charlie Roquebert, la (bien jolie) vidéo du titre « Come », extrait de l’album Nick Alvani, vous permettra de (re)découvrir la musique de ce groupe d’indie pop tourangeau. Évoquant un mélange entre un Radiohead et un Half Moon Run en plus contemplatif, Sun Gazol transporte l’auditeur dans son univers sonore toujours planant, jamais lénifiant.
A.G.
> facebook.com/sungazol

LE CD

DESCENDENTS – 9TH & WALNUT

Dix-huit morceaux pour vingt-cinq minutes de musique… Le moins que l’on puisse dire, c’est que Descendents va droit au but ! Ici sur « 9th & Walnut », pas de chichis, pas de fioritures, le groupe de punk rock américain a taillé dans le gras et viré tout superflu. Les vétérans ont beau avoir 40 ans de carrière au compteur, ils savent encore envoyer la sauce (« Crepe Suzette », « You Make Me Sick » ou encore « Grudge »), même en se basant, comme sur ce disque, sur leurs premières démos inédites des débuts.

On remonte donc le temps (oui, oui, de 1977 à 1980), en se prenant une petite claque au passage, et en savourant comme il se doit ces hymnes et rythmes « surf », trempés dans le soleil californien. Et la nostalgie…
A.G.

La sélection BD

Lewis Trondheim est un génie et son tome 7 de Lapinot Tome 7 est un chef d’œuvre. Dans « Midi à quatorze heures » (éditions L’Association), il nous entraîne dans une histoire où se mêlent art contemporain, projet d’assassinat du Président et histoires de famille !
On reste dans le registre de l’humour, marseillais cette fois, avec le T28 de Léo Loden, « Carmina Burrata » (Soleil), où Carru-re et Nicoloff régalent – avé l’accent – dans un polar bien troussé dans le milieu de l’opéra.
Avec « A Pink Story » (Casterman), Kate Charlesworth sublime en 320 pages l’histoire LGBTQI des années 50 à nos jours. Une somme de recherches et un récit poignant et édifiant.

Jouvray et Cognet nous livrent quant à eux un portrait fidèle de « Bob Denard » (Glénat), mercenaire flamboyant et controversé, dans une page sombre de notre Histoire.
Comme aurait pu l’être « La Solution Pacifique » (Delcourt) dans laquelle Makyo, Cresy et Casalanguida reviennent sur l’art de la paix en Nouvelle Calédonie, à la veille d’un autre référendum décisif. Une bonne rentrée en BD !
H.B.

 

Dans le quotidien d’Aude Girardeau, bibliothécaire à la médiathèque de Joué-lès-Tours

#VisMaVille Aude Girardeau est bibliothécaire, coordinatrice des publics enfants à la médiathèque de Joué-lès-Tours. Un métier venu sur le tard qui l’enchante aujourd’hui.

Nichée au bord du parc de la Rabière, la médiathèque de Joué offre d’emblée une ambiance apaisée. De par son cadre verdoyant, ses rangées de livres appétissantes, sa taille accessible, mais aussi la bonne humeur de son équipe. Aude Girardeau n’est pas la dernière à plaisanter et à détendre l’atmosphère. « Tu as oublié de rendre Mortelle Adèle. Mais ce n’est pas grave, je vais te le prolonger, tu vas pouvoir en profiter pendant tes vacances. » Voilà la petite fille rassurée qui repart avec sa pile d’ouvrages et de magazines pour passer l’été.

Aude Girardeau fait partie des dernières recrues de l’équipe, en poste depuis presque deux ans. Sa directrice Christine Rico souligne « son profil atypique ». Aude est contractuelle, elle n’a pas eu le fameux concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothécaires (ACPB) qui permet généralement d’exercer le métier. Mais son expérience et son savoir-faire ont fait la différence.

Diplômée en art du spectacle, elle se voyait plutôt comédienne ou metteuse en scène. Elle a d’abord exercé dans le milieu associatif : la Boîte vocale où elle s’occupait des actions de formation des demandeurs d’emploi, puis à la Ligue de l’enseignement où elle se chargeait de la quinzaine du livre jeunesse. « C’était une période où j’ai eu mes enfants et fait mes armes sur la littérature jeunesse. »

Ce qui lui plaît dans ce secteur ? « La créativité, l’imaginaire développé par les auteurs avec de toutes petites choses, tout comme pour le spectacle jeune public, et la variété des histoires, des écritures, des illustrations… Des histoires qui nous bousculent et nous émerveillent. »

Aude Girardeau apprécie surtout le contact avec les enfants et les animations développées par la médiathèque en partenariat avec le service petite enfance de la Ville et les établissements scolaires. Derrière son guichet aux emprunts et aux retours, elle ne manque pas une occasion de donner ses conseils au jeune public. Mais ce qui est moins visible dans le métier de bibliothécaire, c’est l’activité déployée lorsque ses portes sont fermées. Souvent le jeudi matin, les bibliothécaires se réunissent pour discuter et choisir les nouveaux documents.

En secteur jeunesse, ils sont cinq et travaillent en partenariat avec les librairies de Tours, Libr’enfants et Bédélire, qui leur proposent une sélection. « Nous achetons 1 200 livres cette année, en comptant les renouvellements des livres abîmés, une centaine de DVD et 50 CD. » La bibliothécaire est aussi chargée de passer les commandes, de saisir les nouveautés dans la base de données, de cataloguer, mettre les étiquettes. Ensuite, mettre en rayon et ranger ! « Les mercredis et samedis soirs, nous avons un gros travail de rangement des mangas qui sont dispersés un peu partout », sourit Aude.

Une activité de tri permanente dans la réserve et, avec les tout-petits, les renouvellements sont plus nombreux. « On se retrouve vite avec des livres cartonnés en lambeaux ; soit on renouvelle, soit on désélectionne. » Ce travail de fourmi, les bibliothécaires l’assurent au quotidien.

Textes et photos : Aurélie Dunouau


Les 40 ans de la médiathèque

La médiathèque de Joué-lès- Tours est en plein renouvellement : depuis cette année, elle est désormais gratuite pour tous les publics et tend à élargir ses horaires d’ouverture. Le mobilier est également renouvelé. Il faut dire qu’elle commence à prendre un peu d’âge puisqu’elle souffle ses 40 bougies cette année !

Les festivités démarrent à la rentrée. Une exposition retraçant l’histoire de la médiathèque sera visible à partir de mi-septembre. Une visite guidée aura lieu le 18 septembre pour les journées du patrimoine. Et l’équipe de la médiathèque nous annonce une belle journée festive le 27 novembre avec de nombreuses surprises.
> mediatheque.jouelestours.fr

Horoscope WTF du 1er au 7 septembre 2021

Réjouissez-vous (ou pas !) : l’astrologue est de retour ! Voici l’horoscope WTF de la rentrée, à la sauce tmv !

Bélier

Amour

Vous êtes une moule accrochée au rocher des souvenirs. Gare à la vague de l’ex qui va vous dézinguer la tronche.

Gloire

Que le meilleur gagne ! (donc sûrement pas vous)

Beauté

Faites gaffe, votre date de péremption approche.

Taureau

Amour

Désolé, mais ce sera plat jusqu’à la date de la 329e dose de vaccin obligatoire. Donc le 3 février 2031.

Gloire

Olala, mais qu’est-ce que j’en sais moi ? Je suis pas astrologue en vrai !

Beauté

Ah, les peaux mortes, ce tue-l’amour… (clin d’œil)

Gémeaux

Amour

En amour aussi, tous les chemins mènent à Rome. Mais vous avez visiblement décidé de faire un détour par Strasbourg.

Gloire

Sur l’échelle de la rébellion, vous êtes au niveau Bernard-Henri Lévy.

Beauté

Oui, mais seulement le jeudi.

Cancer

Amour

Tout le monde a bien compris que votre fantasme caché était de prendre une douche avec Jean Castex.

Gloire

Votre pote Balance a des délires louches et des idées pas claires avec vous.

Beauté

L’été se finit, votre carrure de strudel revient.

Lion

Amour

Selon toute vraisemblance, les étoiles vous prédisent une aventure d’un soir avec Nagui.

Gloire

Qu’est-ce qui fait vendre et fait plaisir ? Le sexe et la pizza. Inventez un concept.

Beauté

Avec la fin du masque obligatoire, on est bien contents de revoir votre joli sourire, mais pensez à enlever ce vilain bout de salade entre vos dents.

Vierge

Amour

Saturne et l’étoile polaire sont dans votre champ astral. (aucune idée de ce que ça veut dire, mais ça fait chouette à écrire dans un horoscope)

Gloire

La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Chez vous, il y a des vagues, un tsunami, une eau pourrie et des castors qui défoncent votre barque

Beauté

Vous n’avez toujours pas vu que vos tétons n’étaient pas heureux sur votre corps ?

Balance

Amour

Les gens vous prennent pour un pigeon. Et ils ont bien raison.

Gloire

Au final… qui nous dit que ce n’est pas vous, le/la patient(e) zéro du Covid ? Hein ?!

Beauté

Bon sang de diantre de fichtre dieu, comment est-ce possible d’être aussi magnifique que vous ?

Scorpion

Amour

Tout vient à poil à qui sait attendre.

Gloire

Deux choses sont flippantes sur cette planète : 1) le Covid ; 2) filer un micro à un(e) Scorpion pour un karaoké.

Beauté

Les sous-vêtements en septembre, c’est futile. #conseildami

Sagittaire

Amour

Mouais. Sans vouloir faire ma mauvaise langue, là, c’est surtout 50 nuances de beurk.

Gloire

Un corps de rêve pour un coeur de pierre : pas de doute, vous êtes bien Sagittaire.

Beauté

Votre petite pilosité de bison, là, c’est trop mignon !

Capricorne

Amour

Avec vous, c’est comme le vaccin : c’est surtout la deuxième dose qui vaut le coup. #beauf

Gloire

Votre ancienne sextape refera subitement surface et vous deviendrez multi-millionnaire.

Beauté

D’après la constellation du Dr Raoult, vous êtes immunisé(e) contre le virus de la laideur. Les Capricornes sont beaucoup trop canons.

Verseau

Amour

Ivre, vous allez le/la demander en mariage.

Gloire

Si tout va mal dans votre vie en ce moment, n’oubliez jamais qu’il y a toujours pire : vous auriez pu être Sagittaire par exemple.

Beauté

« Un de perdu, dix de retrouvés. » Mais ça ne vaut clairement pas pour vos cheveux.

Poissons

Amour

Fichtre dieu, une vie sentimentale aussi insipide que la soupe de ma tata Mireille. Dur…

Gloire

Gardez plutôt votre langue dans votre poche, plutôt que de la fourrer dans toutes les bouches qui passent.

Beauté

Erreur fatale ce mois-ci lorsque votre chirurgien esthétique se plantera et vous fera ressembler à Éric Zemmour.

Chroniques culture : Mosaïque le mag rap, un prix animaliste, le retour de Tom Morello et le plein de BD

Pour bien aborder l’été, la rédac de tmv vous présente un média 100 % rap et indépendant, le nouveau disque du guitariste de Rage Against The Machine, le vinyle du mois de Radio Campus, les résultats du Prix Maya et, bien sûr, une grosse dose de BD. Pour des vacances pleines de culture !

MEDIA

MOSAÏQUE, LE MAG RAP

C’est qu’on les avait à l’œil les loustics ! Eux, ce sont Lise Lacombe et Thibaud Hue, jeunes journalistes passés par l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) qu’on avait connus lors d’un numéro spécial de tmv. Désormais, il faut compter sur eux avec Mosaïque, leur petit bébé. Un mag’ web 100 % indépendant, 200 % rap.

Ici, Slimka côtoie Médine ; là, on interviewe Sean, avant de dévoiler la playlist du mois ou encore de chroniquer l’album de Khali. Mosaïque fait office de véritable petite pépite pour quiconque a le rap qui coule dans ses veines. Cerise sur le gâteau : les formats longs sont légion, permettant un traitement exhaustif et passionnant des sujets et des artistes. Filez-y !
Aurélien Germain

> lnk.bio/mosaiquefr

LE EP

THE CATASTROPHISTS

Tom Morello va bien et ne s’ennuie pas du tout, merci pour lui ! Coincé comme beaucoup par la pandémie, le guitariste de Rage Against The Machine s’est acoquiné avec les Bloody Beetroots pour sortir un EP collaboratif, où les gros riffs heavy rock fréquentent les nappes électro. Alors certes, la tambouille a de quoi surprendre, mais force est de constater que le groove de sieur Morello est dévastateur (« The Devil’s infantry »). Derrière, les Pussy Riot ou encore Ana Tijoux assurent un beau mélange des genres, porté par un son lourd et une production massive. À découvrir !
A.G.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS

Pat Kalla et le Super Mojo – Hymne à la vie On connaissait Pat Kalla ambianceur funk du duo Voilaaa avec le producteur et DJ lyonnais Bruno Patchworks. Le voici qui troque la musique électro pour une orchestration caribéenne et makossa pour nous proposer cet « Hymne à la vie » bienvenu, un album pour accompagner votre été. Pat Kalla, qui a grandi avec les musiques camerounaises, reprend à son compte les rythmes makossa tout au long de cet album qui redonne le goût des pistes de danse et vous emmène dans les nuits des maquis de Douala ou Yaoundé (au Cameroun, un maquis est un restaurant populaire où l’on peut manger debout et danser). Un album où le groove très funky de Pat Kalla et le makossa se conjuguent parfaitement aux sonorités brésiliennes et caribéennes.
Sébastien
>Sorti chez Pura Vida Sounds / Heavenly Sweetness

LITTERATURE

PRIX MAYA ET CAUSE ANIMALE

Comme chaque année à Tours, le Prix Maya (premier prix littéraire animaliste de France) a récompensé des ouvrages servant la cause animale. Alors, quels sont les lauréats de cette édition 2021 ? Il s’agit de « Mama Red » (Bren McClain), sacré meilleur roman animaliste ; « Milagro – Sea Shepherd » (Guillaume Mazurage) pour la meilleure BD et « Oust, du balai » (Vincent Dhuicque) comme meilleur ouvrage. Le jury était exclusivement composé de personnalités investies dans la cause animale, à l’instar de Yolaine de La Bigne, fondatrice de l’Université d’été de l’animal, par exemple.
A.G.

L’été des BD

Commençons avec l’épatant « Mon album Platini » (Delcourt), où Sylvain Venayre et le dessinateur ex-tourangeau Christopher nous font revivre avec émotion la demi-finale France-Allemagne de 1982, entre foot et digressions sur le temps qui passe. Avec « Fausses pistes » (Grand Angle), Bruno Duhamel alterne des allers retours entre présent et passé, avec duel de Tombstone, fake news et culte des armes à feu au menu. Après le western, un très bon récit de vampires avec « Sideshow » (Soleil) : Corbeyran et Despujol nous lâchent dans une série noire aux frontières du réel. Ambiance freaks garantie !

Passionnante également, la dernière collection « Affaires d’état » (Glénat), où une pléiade d’auteurs nous plonge dans la Guerre froide et dans les coulisses du Jihad notamment. À la manoeuvre, l’excellent Philippe Richelle et des dessinateurs de talent : Penet, Wachs et Buscaglia. On finira sur la réédition d’un chef d’œuvre pionnier du roman graphique, « Stuck Rubber Baby » (Casterman) dans lequel Howard Cruse pose les bases d’un récit sensible sur la lutte des droits civiques aux États-Unis.
Hervé Bourit

Dans les rues de Tours, Annabelle Tourne est la guide-conférencière du street art

#VisMaVille Annabelle Tourne est guide-conférencière. De l’époque gallo-romaine à l’art de rue, cette guide multicarte décrypte la ville sous tous ses aspects.

Rendez-vous est pris devant le parking Gambetta, rue Étienne-Pallu, entre les Galeries Lafayettes et le Monoprix. Dans ce parking souterrain, les œuvres commandées d’Hazul, Chanoir, Emyr, Mr Dheo, Inconito, Mr Plume ou encore Dominique Spiessert se côtoient dans un joyeux mélange de couleurs et d’inspirations.

Un lundi par mois depuis le mois de mai, Annabelle Tourne fait découvrir les créations de street art aux touristes et aux Tourangeaux. Une visite nouvelle proposée par l’Office de tourisme de Tours qu’elle peaufine depuis deux ans.

« J’ai découvert le street art à Lisbonne et cela m’a donné envie de le faire partager à Tours. Les mosaïques de l’artiste orléanais Mifamosa nichées dans les rues de la ville ont été mon second déclencheur. » Dans le Vieux Tours, elle met en valeur les œuvres parfois cachées, comme ces coquillages moulés sur les seins de l’artiste intra Larue. Ou plus visibles et poétiques, comme les pochoirs à la bombe des Filles du vent de Gil KD.

Annabelle Tourne apporte une vraie plus-value à ces visites car, souvent, elle parvient à échanger au préalable avec ces artistes invisibles pour connaître leurs intentions. « C’est l’avantage de cet art vivant. Je fais aussi régulièrement des repérages, les yeux toujours en éveil, car certaines œuvres disparaissent avec le nettoyage et d’autres naissent de cet art illégal. »

Au cours du parcours d’une heure trente, nous aurons croisé les créations d’une quinzaine d’artistes, qu’ils soient tourangeaux ou internationaux, pour une visite ludique. Annabelle Tourne apprécie cette nouvelle facette de son métier et les échanges avec son public qui se demande bien ce qu’a voulu représenter l’artiste.

Guide-conférencier reste une profession méconnue. « Pour les gens, je suis dans un château et je tourne en boucle mon discours. En fait, c’est un métier très diversifié et je bouge tout le temps. J’ai trois employeurs pour qui je propose des visites très différentes, l’Office de tourisme, le service patrimoine de la ville et l’institut de Touraine avec qui je fais des excursions dans la région et au-delà, jusqu’à Poitiers et Angers. »

Annabelle n’aimait pas l’histoire scolaire mais voulait travailler dans les langues, dehors et voir du monde. Elle entame donc des études en langues et tourisme après son bac et devient guide-conférencière. Ils sont 4 000 en France à posséder la carte professionnelle obligatoire, une dizaine à Tours.

À avoir particulièrement souffert aussi de la crise sanitaire car avec leur statut hybride, ils n’ont eu aucune ressource et certains sont restés sur le carreau. Annabelle, 30 ans de métier, est heureuse de reprendre peu à peu son activité depuis le mois de mai, même si « c’est en douceur pour le moment ». Elle a dû aussi composer et faire des petits boulots en attendant : de l’accueil en Ehpad et la cantine le midi à Savonnières, où elle habite et court juste après sa visite sur le street art. Une touche-à-tout, décidément.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Retrouvez votre horoscope WTF de l’été ! (bon courage)

Comme tout le monde, l’astrologue de tmv va filer dans sa villa de luxe aux Seychelles, entouré de diplodocus géants qui lui serviront des cocktails bien frais. En attendant, il vous a réservé une grosse grosse dose d’horoscope WTF à la sauce TMV… spécial vacances d’été !

Bélier

Amour

Vous êtes un peu le Covid des relations amoureuses :
vous n’avez pas de goût et vous faites mal à la tête

Gloire

Charité bien ordonnée commence par pousser mémé
dans les orties.

Beauté

Le temps passe. Et comme tout le monde, vous
vieillissez. C’est moche, hein ? C’est déprimant. Bref, bel été,
bisou !

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un râteau. Vous devinerez pourquoi
lors de votre prochaine « super drague »…

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Céline Dion. Oui bah, on
a ce qu’on mérite hein. Ça vous apprendra à être Bélier, tiens…

Taureau

Amour

Vous êtes les pros de l’amour vache. Ce qui est
plutôt pratique quand on est Taureau. OUAAAAAAARF

Gloire

Les vacances approchent et les poules n’ont pas
de dents. Le rapport est troublant, non ?

Beauté

Force est de constater que les Taureaux seront
les plus sexy cet été. Laissez un peu de beauté aux autres,
voyons !

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Une cigarette qui fait rire, comme
on dit par chez nous. Parce que y a pas à dire, les Taureaux
sont les meilleur(e)s et vous nous faites plaaaaaneeeer…

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

George Clooney. Car
dans la vie, on a juste besoin d’un(e) Taureau, what else ?

Gémeaux

Amour

Oh la vache, l’ascenseur émotionnel
que vous allez connaître le 27 juillet à
13 h 39 !!!

Gloire

Vous êtes un mix de Père Castor,
Stéphane Bern et Pierre Bellemare : vous
racontez trop d’histoires

Beauté

Vous ressemblez à un triton. Et c’est mignon.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

L’intégrale DVD de Derrick. Aussi palpitant que votre vie
amoureuse et professionnelle en ce moment.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Jamel Debbouze. Vous êtes toujours là pour filer
un coup de main.

Cancer

Amour

L’été sera caliente ! Même un siège de voiture en cuir en plein soleil ne sera
pas aussi brûlant que vous…

Gloire

Tel le poil, ça ne va pu bien

Beauté

Ce soir, vous serez la plus belle pour aller danser. Mais pas d’pot, on n’a plus
le droit de le faire avec ce foutu Covid.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un axolotl. Parce que bon sang qu’est-ce que c’est mignon ce
petit machin ! (comme vous. AAANW)

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Mimie Mathy. Car tout ce qui est petit est mignon (ça peut s’appliquer à n’importe quoi chez vous) et que vous n’arriverez pas faire disparaître les beaux-parents en claquant des doigts.

Lion

Amour

La constellation du Cyclope voit vos relations coquines d’un mauvais oeil.

Gloire

Les gens sont décevants, mais pas la pizza ni la raclette. Alors pourquoi tenter de sociabiliser ?

Beauté

Pour les photos de vacances, restez en contre-jour, ça vaut mieux. #astucebeauté

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Rien du tout. Vous êtes nudiste et vous le vivez très bien !

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Madonna. Car tout le monde sait que vous prétendez être
liiike a viiirgin, touched for the very first tiiime. (mais c’est faux bien sûr, le monde n’est pas dupe AH !)

Vierge

Amour

Franchement, y a pas à dire, on vous love les
Vierges ! (sauf toi avec le tee-shirt noir)

Gloire

Si vous étiez si « génial(e) » que vous le prétendez, vous arriveriez à prononcer correctement le mot allemand le plus long qui est « Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz ». Mais bon

Beauté

Il suffit de regarder les Vierges et leur je m’en foutisme aigu pour se rendre compte que le summer body est une connerie sans nom.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Des chaussettes bien hautes. Pour aller avec vos sandales et réveiller enfin le
parfait Allemand en goguette qui sommeille en vous.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Le Prince Harry. Tout pareil, vous êtes le vilain petit canard de
la famille.

Balance

Amour

Un trop-plein de salive quand vous
faites des bisous. Calmez le jeu, les lardons

Gloire

Comme on dit, l’occasion fait le
lardon. Et vous en faites un beau, de lardon !

Beauté

Un passage à la salle vous ferait le plus grand bien ; votre carrure de lardon ne fera guère de ravages à la plage.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un lardon transportable. Pour pouvoir vous reposer
dessus, rebondir sur son dos lors d’une
randonnée ou encore vous en servir comme
boudin de porte.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Kim Kardashian. Qui, bien qu’étant Balance, a
récemment déclaré au New York Times :
« I would like to be a lardon ».

Scorpion

Amour

ON VOUS A DÉJÀ DIT QUE ÇA RENDAIT SOURD !!!!

Gloire

Aïe, dur dur. Ces vacances seront
aussi vides que la vie professionnelle de
Manuel Valls.

Beauté

Des yeux de biche, mais du poil aux
pattes. L’été sera en demi-teinte pour vous.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un paquet de mouchoirs. Pour essuyer vos larmes, lorsque
vos parents gagneront au loto mais décideront
de vous renier.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Le chanteur Raphaël. Car vous aussi, vous êtes
né(e) dans une caravane.

Sagittaire

Amour

Vous penserez voir une étincelle dans ses yeux. Mais que nenni, c’est uniquement le reflet du soleil dans ses lunettes.

Gloire

Mangez du lièvre. Vous serez peutêtre
un peu moins lent(e) d’esprit

Beauté

C’est homologué, autant de beauté
pour une seule personne ? Mraoooow.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un mini-moi de
poche. Aucune utilité, mais j’avais envie de
m’auto-flatter dans cet horoscope

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Brad Pitt ou Taylor Swift : à croire que tous les
Sagittaires sont canons… (et c’est agaçant)

Capricorne

Amour

Alors oui, on sait, la roue tourne…. Mais la roue tine également. Faites attention mes p’tits gnous.

Gloire

N’oubliez pas que tous les animaux s’apprivoisent forcément. Sauf les beaux-parents.

Beauté

Oh hisse, mes saucisses ! La reprise du sport, c’est pour ces vacances. Courage.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Une boîte de préservatifs. Mais ce sera juste pour en faire des ballons d’eau, ne vous excitez pas

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

John Legend. On sait pas qui c’est, mais toi qui me lis, sache que
tu es une légende. POH !

Verseau

Amour

Vous ne plaisez qu’aux Balances. Ce
qui fait quand même vachement maigre…

Gloire

Comme le dit le proverbe ivoirien,
« Fais plaisir à un ingrat, il te chiera sur les
doigts » !

Beauté

Ne stressez pas quant à vos pieds
palmés. Ils vous aideront à faire de la plongée
cet été.

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un bigorneau. Car force est de constater que vous avez le même
charisme.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Cristiano Ronaldo. En tant que pro de la simulation,
ça doit vous parler.

Poissons

Amour

Mettez-vous en couple avec une personne myope, ça vaudra p’tet mieux… #astucedulove

Gloire

YES ! Chouettes vacances en perspective,
puisque vous partirez à la réunion…

Beauté

(… Mais on parlait de la réunion des fétichistes
des pieds anonymes, sorry)

L’ACCESSOIRE DE L’éTé

Un masque. On sait pas pourquoi, mais on sent que ça va redevenir l’accessoire-clé à la rentrée.

LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS

Rihanna. Car cet été, vous serez tranquilou under my umbrella,
ella, ella, eh, eh, eh.

Printemps de Bourges 2021 : compte-rendu d’une édition pas comme les autres !

Le Printemps de Bourges a finalement pu se tenir fin juin ! Tmv y a fait un petit tour pour vous raconter tout ça…

La 45e édition du Printemps de Bourges, qui devait avoir lieu en mai, a été reportée du 22 au 27 juin.
© Graphisme Printemps de Bourges

Alors oui,  disons-le de suite : cela faisait bizarre de se retrouver à Bourges en plein mois de juin sous le soleil pour le Printemps de Bourges ! On saluera donc l’exploit de toutes les équipes d’avoir proposé un tel événement avec ce stop & go hallucinant que toutes les équipes de festivals ont dû subir ces derniers mois.

Oui, cela faisait bizarre de quitter le dernier concert à 22h , de se retrouver dans une ville non pas morte, mais sans musique à chaque coin de rue, les bars et restaurants ayant été contraints d’annuler tout le Off. Exit aussi les marchands du temple le long des rues du festival. Sans compter la « merguez street » désespérément vide… Seul le village 3Demain le Printemps3 avec ses stands sympas et la 3Live Zone3 avec retransmission de concerts, mettaient un peu de baume au cœur des Berruyers et des rares visiteurs (dixit mon hôtelier).

Il restait juste à se retrouver en plein fête foraine pour finir sa soirée entre grand huit et barbe à papa au milieu d’une foule dense et compacte, mais là on n’était plus à un paradoxe près !

De Jean-Louis Aubert à Achile

Heureusement, il y eu des centaines de moments de grâce, dont d’abord tous ces artistes qui – sans exception – retrouvaient le plaisir de remonter enfin sur scène et dont beaucoup avaient du mal à cacher leur émotion.

Des moments intenses, comme le concert de Jean-Louis AUBERT, le premier jour qui, à peine remis de problèmes cardiaques, a mis tout le monde debout dès le premier morceaux malgré la présence de gel, de masques et d’un public qui aurait dû rester assis sur ces chaises (on n’était pas non plus à une incongruité près).

Des moments sublimes aussi, comme le show de PRUDENCE, l’ex-chanteuse de THE DO, la performance incroyable de S+C+A+R+R+, la grâce de PETIT PRINCE, la fraîcheur de VIDEOCLUB et la suavité de l’IMPERATRICE.
Coté groupes locaux, on a adoré le show des Orléanais de GARGÄNTUA, seul représentant de la Région Centre. Un groupe entre grand guignol et dadaïsme, dont l’aspect subversif et la causticité ont fait craquer tout le monde. On notera également la prestation d’ACHILE, un Tourangeau pur jus qui, avec ses chansons pop bien troussées, nous a fait tendre l’oreille. Si son set a manqué encore un peu de peps, on sent un vrai talent déjà adoubé par  Oxmo PUCCINO (il va donc y avoir beaucoup de monde à ses talons !).

Un talent « inouï » !

Deux artistes qui étaient donc dans la sélection des Inouïs (les ex-Découvertes) dont le niveau monte d’année en année. On en veut pour preuve les prestations éclatantes de ceux qui furent couronnées cette année comme ANNEL et ses chansons décalées, VIKKENN et son électro survitaminé ou EKKO et son hip hop racé. Il restera à y rajouter nos propres coups de cœur comme LE JUICE et son trap dantesque et sa fascinante chanteuse, les rythmes balkaniques déments de LADANIVA, le punk rock déjanté et imparable du congolais LOVA LOVA et la suavité toute brésilienne de JOAO SELVA.

A côté de ce dispositif, signalons une belle initiative que celle de FRENCH VIP, monté par la Sacem et ses partenaires, qui nous ont permis de nous glisser dans un tout petit lieu avec une mini scène (10 chaises et 5 tables). On y a dégusté notamment la pop de DYNAH, le jazz très SADE de la sublime Léonie BARBOT, le rock de la Chartraine ALICE ANIMAL et les chansons très « Noir Dez » des Bretons de CRANCRE. Quatre belles surprises.

Cerise sur le gâteau de cette édition : ce moment magique que fut la récréation du « Dummy » de PORTISHEAD dans la Cathédrale Saint-Etienne. Un lieu magique que Uelé LAMORE Et Ian WAGNER ont orchestré avec talent et sur lequel Lou DOILLON, Malik DJOUDI, Victor SOLF, Sandra NKAKE et la sublime SILLY BOY BLUES sont venus poser leurs voix célestes. Soixante minutes de pur bonheur inoubliable pour dire à quel point ce 45e Printemps fut un pari gagné, un challenge incroyable et une sacrée réussite au final.

Rendez-vous du 19 au 24 avril 2022 pour remettre ça !

Hervé Bourit

Silence ! On donne la parole aux femmes à l’Ecomusée du Véron

Interroger, questionner, traiter la question de la place de la parole et du silence des femmes : c’est ce que fait l’écomusée du Véron en accueillant la grande exposition « Chut… Femmes, silence & parole ». La parole, justement, Marie Joselon, responsable des publics, la prend pour tout vous dire de cette expo.

Pour nos lectrices et lecteurs qui ne vous connaîtraient pas encore, pouvez- vous nous présenter un peu l’écomusée du Véron ?

L’écomusée se situe à Savigny-en-Véron, à une dizaine de kilomètres de Chinon et à une cinquantaine de Tours. C’est un musée un peu particulier, un « musée de société » : il vise à parler de l’humain. Nous sommes pluridisciplinaires. Notre établissement aborde l’humain de la Préhistoire à nos jours, il accueille aussi des œuvres de divers continents. L’idée, c’est de ne pas rester enfermé sur notre territoire. On fait le lien entre les cultures et les époques, en se projetant vers demain.

Abordons « Chut… Femmes, silence & parole » : d’où est venue l’idée ? Pourquoi cette exposition ?

Parce qu’à l’écomusée, on a notre petit trésor… C’est une amulette en argent qui figure une femme, portant deux doigts sur sa bouche et son autre main recouvrant ses fesses. C’était une sorte de porte-bonheur pendant l’époque gallo-romaine – on pouvait le retrouver dans les maisons – qui a été retrouvé à Savigny, tout près de notre musée. Il n’y en a qu’une dizaine en Europe. C’est très rare. La posture est énigmatique : silence ? Silence du repli sur soi ? L’expo est née de cet objet. Ces statuettes sont appelées « pseudo Angerona », d’abord associées au nom de cette déesse romaine du silence. Cette exposition aborde aussi la place de la femme et de la libération de la parole. Nous sommes un musée de société, il était donc logique d’en parler.

On commence donc l’expo par cette pièce ?

Oui, on débute avec cette amulette. Puis, on déroule un discours autour de la femme et du silence. De tout temps, les femmes sont liées à la notion de silence. Pas forcément subi, attention ! Il y a aussi le côté sacré, le recueillement, etc. Il n’est pas question de victimiser les femmes ; même si le silence est subi, la Femme a quelque chose à dire. On voit aussi comment on va arriver dans l’histoire à des artistes femmes. Par exemple, Niki de Saint Phalle qui a libéré la parole des femmes, elle a été transgressive. Il y a aussi George Sand qui a changé de nom pour pouvoir écrire. L’expo a un côté militant.

On parle régulièrement – et encore plus maintenant – de l’égalité femmes hommes. Est-ce que le fait de s’intéresser aux femmes et au lien qu’elles entretiennent avec le silence s’incorpore dans votre thématique ?

Oui, forcément. C’est une question que l’on traite beaucoup, notamment avec le public scolaire qui vient nous voir : comment vit-on ensemble ? Pourquoi le silence est important ? À quoi ça sert ?

Est-ce que vous pouvez me parler de quelques œuvres qui sont présentées ? Que vous aimez particulièrement ou que vous jugez important de mentionner ?

On a des œuvres majeures, comme le bronze de Rodin, « Le Cri », une sculpture expressive de femme qui crie, il y a une notion de souffrance. Pas loin, il y a la toile d’Aurélie Nemours, « Structure du silence », une abstraction géométrique. À Savigny, on aime surprendre notre public ! (rires) Il y a aussi des statuettes féminines du Néolithique, polychromes, de Syrie. Une vraie chance. Ou encore des poupées de fécondité du Cameroun, un cadeau coloré venant de tribu et qui était porté par les petites filles. Tout ça a rapport à la question des civilisations, des différences culturelles, sans regard faussé.

En fait, cette expo couvre une très large période !

De la Préhistoire à la période contemporaine, en 2008 ! Les œuvres viennent de France, d’Égypte, du Cameroun, etc. On a même un dessin de Picasso, « Femme aux cheveux verts ». Intéressant, lorsqu’on connaît le rapport particulier à la femme qu’avait cet artiste. Tout ça est le fruit d’un partenariat avec les musées nationaux, sauf notre amulette, et de collectionneurs privés. Chut présente une soixantaine de pièces.

Avez-vous un « public type » ? L’expo s’adresse aussi aux enfants ?

Aucun public type… Il y a des spécialistes, mais aussi un public très familial, un lien que l’on cultive beaucoup d’ailleurs. Tout à l’heure, j’ai aussi eu des élèves de grande section ! Cela permet de s’interroger, de travailler sur la question de l’émotion.

Petite question concernant l’écomusée. Il devait fusionner avec le Musée du Carroi à Chinon, n’est-ce pas ?

Oui, c’est fait, c’est bon. Nous avons maintenant une équipe et une directrice communes. Le même regard sera porté lors de nos expositions. Le même état d’esprit régnera. Au passage, le Musée du Carroi accueille en ce moment « Fabuleux animaux », une expo sur la symbolique des animaux, et Dominique Bailly, avec « Sculpture, paysage, promenade ».

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photos : Musées CC-CVL


> Ecomusée du Véron, 80 route de Candes, à Savigny-en-Véron.
Contact : 02 47 58 09 05. Cet été, ouverture tous les jours, de 10 h à 19 h.
Tarifs : 4 € (plein),
2,50 € (enfants, étudiants, demandeurs d’emploi, etc.), gratuit jusqu’à 5 ans.
> Expo « Chut… femmes, silence & parole » jusqu’au mois de novembre.

 

Théâtre Olympia : gagnez vos places pour « Beauté Fatale » et « Le Début »

Envie de passer l’été avec le Théâtre Olympia ? Tmv vous fait gagner des places pour deux spectacles qui auront lieu en juillet !

« Le Début » est une création de l’ensemble artistique du Théâtre O. (Photo Marie Pétry)

Envie d’une petite séance de théâtre pour cet été ? Ca tombe bien ! Tmv vous fait gagner des places pour deux spectacles estampillés « Théâtre Olympia » : Beauté Fatale, de la compagnie Les Scies Sauteuses, et Le Début, création de l’ensemble artistique du Théâtre Olympia.

*Beauté Fatale se jouera au Jardin des vikings, à Tours, les 20 et 21 juillet à 17 h et 21 h.

*Le Début se jouera au Théâtre Olympia les 22, 23 et 24 juillet, à 15 h.

Pour jouer, rien de plus simple : envoyez un petit mail à redac@tmvtours.fr (objet : jeu concours Théâtre O), en indiquant le spectacle que vous voulez, ainsi que la représentation qui vous conviendrait (date + horaire + votre nom et prénom)

Un tirage au sort aura lieu vers le 12 juillet ! Bonne chance !

> Pour + d’infos : https://cdntours.fr/l-ete-du-theatre-olympia

 

Chroniques culture : Nirvana toujours au top, le plein de BD et un projet-expo féministe

Nouvelle dose de culture avec le plein de bandes dessinées pour cet été, mais aussi un retour en arrière avec Nirvana (qui continue de cartonner) et un projet expo féministe pour vous faire découvrir d’illustres inconnues !

MUSIQUE

NIRVANA TOUJOURS AU TOP

Alors que Nevermind, l’album mythique de Nirvana, fêtera en septembre ses 30 ans (bim, le coup de vieux !), le magazine Forbes nous apprend que le disque a aussi dépassé les 522 semaines au Billboard 200, classement des 200 meilleures ventes sur le territoire américain, toutes catégories musicales confondues. « Au total, l’album Nevermind est resté pendant 10 ans dans ce classement, un exploit ! », est-il dit.

Autre exploit, celui de la maison de vente californienne Julien’s Auctions : le 13 juin, elle a vendu aux enchères une autocaricature dessinée par Kurt Cobain pour… 280 000 dollars ! Une somme trente fois supérieure à son estimation.
A.G.

La sélection BD

L’été, c’est le plein de bandes dessinées

La température monte avec deux albums cette semaine : avec son « Sweet Jayne Mansfield » (éditions Glénat) Roberto Baldazanni livre l’anatomie d’une sex symbol et icône planétaire qui fit tourner bien des têtes. Chaud, chaud également, « Une Femme Fidèle » (La Musardine), d’Axel, magnifique récit à ne pas mettre entre toutes les mains cependant. « Impact » (Casterman) est, lui, un polar impeccable signé Rochier et Deloupy qui devrait très vite trouver un support cinématographique.
Dans « Histoire du nationalisme corse » (Dargaud), Hélène Durant et Benjamin Adès retracent toutes les déchirures de la Corse avec efficacité et équité. Pour « Contrapaso » (Dupuis), Térésa Valero revient sur la terrible oppression de la dictature franquiste durant 152 pages sous forme d’enquête haletante au dessin sublime.

Et puis on vous dit « À l’Année prochaine » (Auzou BD), bel ouvrage de Philippon et Sauge, histoire de passer de belles vacances avec cette bande d’ados attachants au possible.
Hervé Bourit

LE PROJET

ILLUSTRES INCONNUES

Clémentine Rubio est à l’origine d’ « Illustres inconnues ». 
© Photo NR

Le collectif Osez le féminisme 37 souhaite mettre en lumière des femmes d’Indre-et-Loire disparues et/ou oubliées et qui méritent d’être connues. Ce projet, intitulé « Illustres inconnues », est dans les tuyaux depuis maintenant un an. Trente profils ont été retenus : ils feront l’objet d’une expo itinérante avec des portraits grandeur nature.

C’est l’illustratrice tourangelle Audrey Silva qui s’en chargera, afin de faire découvrir ces femmes (scientifiques, politiques, artistes…) au grand public. Ce projet pourrait être présenté en septembre, lors des Journées du matrimoine. Le collectif féministe recherche partenaires financiers et villes où exposer.
A.G.

 

Chroniques culture : le tatouage en BD, la pop metal de Pop Evil, un clip contre le cancer et un gros bout de Hellfest

De la musique au programme cette semaine avec l’annonce folle d’un double Hellfest et l’album de Pop Evil. Mais on découvre aussi le monde du tatouage avec une BD reportage !

LA BD

Lever l’encre

Formidable ouvrage, que ce « Lever l’encre » paru aux éditions Delcourt ! Signées Cookie Kalkhair (qu’on avait d’abord connu avec son « Pénis de table »), ces 128 pages forment un magnifique carnet de voyages qui emmène à travers la planète tattoo. Ici, on part le sourire aux lèvres, l’humour est présent mais finement distillé. Et on embarque dans un trip qui fait découvrir les différents styles de tatouage, du tradi japonais au old school en passant par le minimaliste.

La BD, sous forme de reportage à la colorimétrie assez particulière, a également le mérite de fourmiller d’infos sur les façons de piquer et d’anecdotes sympas (grâce à une loi, la Navy avait interdit les tatouages obscènes, poussant de nombreux jeunes appelés à se tatouer des pin-up aguicheuses pour y échapper…). Un immanquable pour qui veut lever « l’encre ».
Aurélien Germain

 

LE CD

POP EVIL – VERSATILE

Cette rubrique a beau s’intituler « on aime », on ne saurait trop dire si le dernier-né de Pop Evil a droit à cette étiquette… Au moins, avec titre pareil, l’album « Versatile » porte bien son nom ! Pop Evil propose un gros rock musclé, mâtiné de pop (comprenez : des refrains accrocheurs) qui bouffe un peu à tous les râteliers.

On passe ainsi du meilleur au pire : de l’énergique et très bon « Let the chaos reign » (oh ce passage heavy délicieux !), à l’atrocité de « Raise your flag »… Un album schizophrène, qui souffle le chaud et le froid, sans trop savoir où il va, mais qui retombe toujours sur ses pieds. Captivant ou racoleur, au choix.
A.G.

L’ANNONCE

DEUX HELLFEST EN UN !

Les metalleux de tout poil vivaient dans la tristesse absolue avec deux Hellfest consécutifs annulés (Covid oblige) ? Qu’ils secouent leur tignasse avec joie : le festival a annoncé un petit cadeau pour son 15e anniversaire. Ce sera « extended edition » en 2022. Soit sept jours de metal (du 17 au 19 juin et du 23 au 26), avec pas moins de… 350 groupes !

Et, cerise sur le gâteau, la venue tant espérée des mastodontes de Metallica pour clôturer la bête. Comme chaque année, tmv devrait être de la partie et notre journaliste vous fera un joli compte-rendu à son retour. Du moins s’il survit.
A.G.

LE CLIP

PATIENTS CONTRE LE CANCER

Marie Maquin est actuellement suivie par le service pneumologie du CHRU de Tours. Elle a récemment participé avec 13 membres du Réseau national Patients en réseau à un sympathique clip, plein de bonne humeur et d’espoir qui a déjà récolté plus de 6 400 vues en un mois. Pour jeter un œil à ce clip pétillant, tapez « Pour un souffle de vie – Clip officiel » sur Youtube !
A.G.

On a testé Le Kiosk, le restaurant éphémère aux Beaux-arts

Installé dans le jardin du Musée des Beaux-arts, Le Kiosk est un restaurant éphémère, prévu de rester là jusqu’à la mi-septembre. Il fallait forcément que l’équipe de tmv aille y faire un petit tour…

 

C’est l’un des bons plans de cet été : le Kiosk est un restaurant éphémère qui vient de poser ses valises… dans le jardin du Musée des Beaux-arts ! Cette initiative de la Ville est toute récente. Le Kiosk n’a ouvert que le 15 juin dernier, mais il compte déjà ses adeptes. Autant vous dire que les quelques tables (une vingtaine de couverts au total) sont prises d’assaut les beaux jours. Ce qui n’est pas étonnant, puisque d’une part, le cadre est on ne peut plus plaisant, et d’autre part, cet espace de restauration ne restera que jusqu’au 15 septembre.

Direction les Beaux-arts, donc ! Dans la structure couleur vert olive, Hervé Aubin et son fils Siméon s’affairent. Le papa a lâché sa carrière dans l’informatique il y a quelques années pour se lancer dans la cuisine ; il sort de l’École de la seconde chance de Thierry Marx. Le fiston est à Sciences Po Lille (« mais mon cœur est à Tours ! », lance-t-il aux clients) ; il aide son père et c’est lui qui, de bien bonne humeur, prend notre commande.

Place aux produits de Touraine

Il y a un duo de silure à la carte, mais on opte plutôt pour le curry vert de poulet, riz, brocolis et lamelles de carottes. Pour nous faire patienter, Hervé offre un sablé de parmesan avec mousse de roquette au top. On se repose tranquillement sous les arbres du jardin, sirotant un jus de pommes des Vergers de la Manse. Parce qu’ici, c’est produits de Touraine à tous les étages !

La petite famille à la tête du Kiosk travaille ses plats et a l’envie de la cuisine bien faite. C’est frais et gourmand, et nos voisin(e)s sont tout autant séduit(e)s. On a aussi aimé le fait de débarrasser soi-même sa table (oui, oui), car tout est trié. Et si l’on prend à emporter, c’est du recyclable !

Le Kiosk est donc une idée charmante dans un cadre qui l’est tout autant. De quoi nous donner envie d’y retourner en début de soirée pour les planchettes et assiettes de dégustation, avant un passage au prochain spectacle Son et lumières ?

Aurélien Germain


>Le Kiosk, resto éphémère au jardin des Beaux-arts jusqu’au 15 septembre.
L’addition : formules entrée/ plat ou plat/dessert à 12,90 €. Ou 15,90 € avec dessert. Glaces de 2,50 à 5,50 €. Café gourmand : 4,50 €.
> Possibilité de manger sur place ou prendre à emporter. Plats le midi, gourmandises l’après-midi et assiettes de dégustation en soirée, à partir de 18 h.
> Ouvert tous les jours. De 11 h à 20 h 30 (ou du moins jusqu’à la fermeture du jardin quand il y aura le spectacle Son et lumières Les Nuits Renaissance).

> Contact instagram.com/ le_kiosk_ ou par téléphone : 06 08 71 91 90 ou lekiosktours.com

Horoscope WTF du 23 juin au 6 juillet 2021

Bélier

Amour

Vous n’avez donc vraiment aucun goût ?

Gloire

Au lieu de vous plaindre, vendez des photos de vos pieds sur Twitter et devenez riche.

Beauté

Selon une sombre étude de l’astrologue de tmv, les Béliers
ne deviennent matures qu’à l’âge de 74 ans. Dur.

Taureau

Amour

L’amour est aveugle. Gilbert Montagné aussi. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Gloire

La curiosité est un vilain défaut… Mais vous en avez tellement d’autres que bon…

Beauté

De faux airs de Francis Lalanne.

Gémeaux

Amour

Non, rien de rien, vous ne regrettez rieeen… (et heureusement, car vous enchaînez les conneries)

Gloire

Sachez-le,
les Gémeaux ne sont que de taquins orchidoclastes.

Beauté

C’est fini le confinement !
Plus d’excuse pour (re)travailler vos abdos Kro !

Cancer

Amour

D’après nos prédictions, cette semaine vous serez célibataire ou en couple… (aaah, c’est cool l’astrologie, hein ?)

Gloire

Votre humour est un croisement entre celui de Kev Adams et de Cyril Hanouna.

Beauté

Même en sandales/chaussettes, vous auriez la classe. Oui, les Cancers ont TOUJOURS la classe.

Lion

Amour

Alerte tsunami dans votre libido ! L’été sera caliente, aoutchi tchiki tchiki !

Gloire

N’oubliez jamais ce conseil précieux qui vous sauvera de bien des situations : « Tire la chevillette, la bobinette cherra » (Kass-dédi Charles Perrault !)

Beauté

Votre pilosité prononcée fait de vous un bouc émissaire parfait.

Vierge

Amour

N’oubliez pas que dans la vie, seules deux choses sont inutiles. La pizza hawaïenne et votre ex.

Gloire

Vous savez que vous êtes magnifique et fantastique ? 🙂

Beauté

(ah non, mince ! Il était pour les Balances, ce compliment. Désolé)

Balance

Amour

Tout le monde aime les Balances, les Balances sont fantastiques, les Balances sont des êtres exceptionnels et sont les meilleur(e)s amant(e)s…

Gloire

… Que de compliments, hein ? Avec tout ça, comme on dit dans le milieu, vous aurez la raie bien lustrée !

Beauté

[cf. lire horoscope des Vierges]

Scorpion

Amour

Vous êtes son Titanic, il/elle est votre iceberg. Bonjour le naufrage.

Gloire

Comme disait souvent Victor Hugo : « Wesh les potos, bien ou bien la famille ? »

Beauté

Vous sentez la ciboulette. Et c’est vraiment tout ce qu’on a à dire à votre propos.

Sagittaire

Amour

Vous savez, parfois il faut savoir renoncer
tant qu’il est encore temps…

Gloire

N’oubliez jamais que la vie n’est qu’une suite d’amères déceptions. Voilà A+ pour d’autres conseils
positifs !

Beauté

Il/elle se léchera les lèvres devant vous. Tentative de séduction ? Non, juste un bouton de fièvre.

Capricorne

Amour

Vous êtes la cerise sur le clafoutis de l’amour, vous êtes extraordinaire, vous êtes… pfff en fait, c’est dur d’être faux-cul

Gloire

Ce qui fait vendre, c’est le sexe et les faits-divers glauques. Choisissez votre camp

Beauté

Telle la gazelle, vous gambadez gaiement, postérieur tendu.

Verseau

Amour

Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation…

Gloire

Beh alors les Jacquouille, on n’est plus au Moyen Âge ! Va falloir évoluer un petit peu.

Beauté

Vous avez le moral dans les chaussettes… Et pas d’bol : elles puent.

Poissons

Amour

Non bah alors là désolé, mais même Cupidon a démissionné…

Gloire

La loi de l’emmerdement maximal, ça vient de vous, non ?

Beauté

Oula oulaaaa, ça sent comme chez mémé par chez vous. Un peu de tenue, que diable.

Madeleine Assas, lauréate du Prix du roman tmv : « New York est une ville inspirante et aspirante »

Madeleine Assas a remporté l’édition 2021 du Prix du roman tmv ! On en a donc profité pour passer un petit coup de fil à l’autrice qui, en direct d’Arles, nous a parlé de son premier roman Le Doorman et de sa plongée dans New York. Le tout, avec le sens des jolies phrases.

Pour nos lectrices et lecteurs qui ne connaissent pas encore votre roman Le Doorman, comment le résumeriez-vous en quelques phrases ?

Question difficile ! (rires) C’est une tranche de vie sur une quarantaine d’années, du début des années 60 à 2003, c’est la vie d’une ville, la vie d’un immigré algérien d’origine juive qui part sans attache à New York. Il exerce le métier de « doorman », portier d’immeuble, ce qui est typique dans cette ville. Il est présent et, en même temps, invisible par sa discrétion. Il y a la verticalité de l’immeuble où il travaille et l’horizontalité des promenades et de ses pérégrinations. On le suit arpenter cette ville en perpétuelle mutation. C’est un voyage, une ville et une vie.

Le Doorman, c’est une belle plongée dans un New York hétéroclite. Pourquoi avoir choisi cette ville comme terrain de jeu pour votre roman ?

Au départ, je voulais écrire sur une ville qui me fascine, que j’adore et qui me révulse. J’ai donc choisi New York. La première fois qu’on va là-bas, on croit la connaître, en raison de notre culture littéraire, cinématographique… J’en avais déjà une image ; j’ai été touchée par ce qui fait de cette ville une vieille ville, les fantômes d’une vieille Europe. Ce n’est pas une ville historique, mais il y a des millions d’histoires. C’est la ville des exilés par excellence. Un endroit de chaos mais, au milieu, on peut y faire sa vie.

Dans une présentation sur Youtube, vous parlez de « roman géographique ». Quelle a été votre approche ? Vous avez pris des notes durant vos voyages ?

Je n’ai pas fait un travail de journaliste ! (rires) Je n’ai pas pris de notes là-bas, car New York s’est incorporée en moi. J’y suis allée plusieurs fois et voulais écrire dessus. Adopter le regard d’un homme dans la géographie d’une ville qui change sans cesse. Je voulais évoquer certains lieux. Je n’ai pas fait de structure de départ, cela est venu par la suite. Petit à petit, j’ai fait évoluer Ray, le personnage, car les lieux suscitent chez chacun une cartographie intime. J’ai fini par faire un plan chronologique et géographique par la suite. Les lieux m’ont inspirée quand j’y étais. New York est inspirante et aspirante.

Ray est un portier européen, il marche, il vit dans la ville qui ne dort jamais. Mais finalement, n’est-ce pas avant tout un roman sur la solitude ?

Oui, bien sûr. C’est la solitude au milieu de la multitude. Car il y a une multitude de solitudes, à New York ! C’est une course à la vie là-bas. Ray est seul. Mais quand on est seul, on reçoit les choses plus intensément. Pourquoi un portier, justement, comme personnage principal ? Je voulais quelqu’un venant d’un milieu social modeste. Il fallait un observateur et quelque chose d’intemporel et de « désuet ». Cela permet une traversée dans le temps. Tous les gens qui exercent ce genre de métiers sont les petites fourmis qui font marcher la ville.

Vous êtes comédienne (télé, cinéma, courts-métrages…). Comment on en vient à l’écriture d’un roman ?

Je suis dans les textes et j’ai toujours aimé écrire. Je faisais des petites histoires qui restaient dans mes tiroirs. Mon passé dans le théâtre fait que j’aime raconter. Je n’ai pas l’impression d’un hiatus entre les deux activités. En étant comédien, on est toujours entourés… Dans l’écriture, on est dans la solitude réjouissante, la liberté. La phrase de Barthes me parle : « J’écris parce que j’ai lu. »

C’est votre premier roman. Quelles ont été les difficultés pour l’écriture ?

Le temps de maturation a été très long, j’ai eu les premières idées il y a 10-12 ans. J’imagine que chaque livre a sa propre fabrication et sa vie. Mais l’écriture s’est passée harmonieusement. J’étais confiante, car je voulais raconter cette histoire ! Même si le manuscrit était resté dans les tiroirs, tant pis, il fallait que j’écrive. Là, j’essaye de préparer mon second roman, ce n’est plus pareil.

Je trouve que c’est un roman d’atmosphère, contemplatif, plutôt qu’un roman d’intrigue. Comment abordez-vous vos descriptions très fouillées ?

C’est vrai, c’est de l’observation, de la sensation. J’ai fermé les yeux, j’avais comme une caméra en moi, je revoyais les images. C’était très visuel pour moi ; je voyais les choses que j’ai gardées visuellement. Je me prenais par la main et me laissais aller. La maturation a aidé cela. Visuellement, j’étais comme dans un état d’improvisation et me laissais guider. New York est une ville qui vous marque. À chaque fois. Elle est toujours en transformation.

Selon vous, à qui s’adresserait votre roman ?

C’est dur de répondre ! (rires) Écoutez, c’est sûr que si l’on aime New York, c’est un livre sympa à offrir ! (rires) Attention, ce n’est pas un guide de voyage, bien sûr ! Mais j’aimerais que les gens l’apprécient pour l’écriture. Je souhaite que le roman vous touche…

> Le Doorman, de Madeleine Assas. Paru aux éditions Actes Sud


Propos recueillis par Aurélien Germain
Photo ouverture : crédit Carole Parodi
Retrouvez les romans qui étaient en compétition en retrouvant notre article du 20 mai 2021 ICI

Salles de cinéma : comment se passe leur reprise ?

Fini, les plateformes et le streaming : retour au ciné pour le clap de reprise ! Et pour accompagner la reprise, nous avons fait le tour des salles pour leur demander : alors, comment ça va ?

11 heures du matin, rue des Ursulines. Une fois n’est pas coutume, les portes des cinémas Studio sont déjà ouvertes, et des cinéphiles matinaux sont au rendez-vous. « Nous avons ajouté ces séances pour compenser l’absence de séance de 21 h avec le couvre-feu, et pour étaler nos séances dans la journée afin d’éviter les files d’attente et les croisements entre spectateurs », expliquent le directeur Philippe Lecocq et la présidente Catherine Melet.

Face aux mesures sanitaires, à chacun sa solution ! Terrasse extérieure aux Deux- Lions pour favoriser l’achat de friandises, vente du popcorn à emporter, vente des places en ligne pour éviter les contacts et risques de contamination…

« La situation est totalement différente »

Mais une chose est sûre : la réouverture des salles obscures le 19 mai dernier a été une bonne surprise. Des clients plus sereins qu’en 2020 n’ont pas hésité à franchir les portes des cinémas. Aux Studio, entre le 19 mai et le 9 juin, les films à l’affiche ont totalisé 13 000 entrées. Un peu moins que les années précédentes, mais un beau résultat. Au CGR Deux-Lions, « la première semaine a été supérieure à nos attentes » pour le directeur Pierre Crétet. « Dès le mercredi, puis avec un week-end prolongé de Pentecôte où le climat était mitigé, nous avons eu une belle fréquentation, proportionnellement plus forte qu’en 2019 à la même période ».

Mehdi Belhadj, directeur du CGR Tours Centre, dresse le même constat : « Nous avons été très surpris, comme tous nos confrères, je crois ! Nous avons enregistré une hausse de 17 % du nombre d’entrées par rapport à 2019, alors même qu’on était en jauge à 35 % avec un couvre-feu à 21 h. La situation est donc totalement différente de la reprise de mai 2020, beaucoup plus timide ».

Ciné-Loire, installé depuis 2018 à Tours- Nord, a aussi eu une belle reprise : « Je m’attendais à beaucoup moins pour ce redémarrage. Bien sûr, c’est plus faible que les années passées, mais les conditions sont telles qu’il ne faut pas se comparer avec une année “normale” », explique Julien Marignier, directeur du complexe. La limitation à 35 % de remplissage des salles valable jusqu’au 9 juin n’a donc pas empêché une reprise plus favorable qu’en mai 2020.

Certaines séances ont toutefois affiché complet. Au CGR Deux-Lions, on a parfois dû refuser des spectateurs, tandis qu’aux Studio, les cinéphiles se sont alors reportés sur d’autres films qui ont bénéficié de cet effet « le film que je voulais voir est complet, mais puisque je suis là, autant en profiter ».

Les concurrents : le soleil et la bière en terrasse

Bien sûr, tout n’est pas rose. Le 9 juin, la fréquentation des salles obscures a décru le jour même aux Studio, et toute la semaine dans les autres multiplexes. La faute au retour des bières fraîches en terrasse, au soleil. Les semaines qui viennent s’annoncent tout de même prometteuses. La Fête du cinéma, qui aura lieu pour la première fois du mercredi au dimanche (30 juin- 4 juillet), permettra aux spectateurs de profiter de toutes leurs séances à 4 €. Aux Deux-Lions, on fera ensuite comme d’habitude la part belle aux grosses productions.

Et de ce coté, l’été sera bien doté : après Conjuring qui a connu un beau succès dès le mois de juin, on attend Black Widow, Fast and Furious 9, Kaamelott, OSS117 ou Les Croods 2 pour le public familial. Ciné Loire au nord annonce aussi de grosses sorties en Imax et une programmation grand public et familiale. Après avoir surfé sur la reprise d’ADN, Adieu les cons ou Mandibules, les Studio frémissent à l’annonce des sorties du festival de Cannes. On accueillera sur les écrans durant l’été les derniers Verhoeven, Carax, Hansen-Love et bien d’autres. Quant aux avant-premières et rencontres de réalisateurs, dans tous nos cinémas locaux, l’été est d’ordinaire calme.

Il faut faire revenir le public

Le programme événementiel devrait donc retrouver son rythme de croisière en septembre. « Les gens vont préférer partir en vacances et s’aérer, c’est en septembre qu’on pourra juger de la reprise », précise M. Belhadj. La rentrée, un moment-clé pour tous : « C’est le défi à relever ! Nous avons tous eu des aides de l’État, qui vont disparaître. Il faut donc réussir à faire revenir le public, qui entre temps a pris d’autres habitudes », explique Catherine Melet, présidente des Studio. Même si le cinéma associatif reste prudent, en ayant réussi à préserver sa trésorerie, il se donne jusqu’en 2023 pour revenir à la normale tranquillement.

Côté finances, CGR et Ciné Loire ont la chance de s’adosser à de grands groupes. Sans communiquer leurs pertes, les directeurs semblent sereins. Avec quatre multiplexes, des dizaines de films à l’affiche chaque semaine pour une agglomération de 300 000 habitants, Tours a la chance d’être une ville très bien dotée en cinés, alors pour les aider, profitons-en !

Texte : Maud Martinez
Photos : Adobe Stock

Tours : la Fête de la musique se fera… assis, sur 3 « sites extérieurs fermés », avec réservation conseillée

Port du masque, trois sites extérieurs fermés pour les concerts, réservation fortement conseillée, déambulations publiques seront interdites… La Fête de la musique 2021 s’annonce légèrement étrange.

Un peu partout en France, la Fête de la musique 2021 risque de rester dans les mémoires… ou pas ! On savait déjà qu’elle serait plus que particulière, compte-tenu du protocole sanitaire imposé par le gouvernement (pas de concerts dans la rue, ni dans les bars, couvre-feu etc.), à tel point que certaines villes ont décidé de l’annuler.

A Tours toutefois, la Fête de la musique aura quand même lieu et la municipalité a dû conjuguer avec les impératifs et « faire avec » (l’intention est louable). On apprend ainsi qu’après « une édition 100 % numérique en 2020, la Fête de la musique sera à nouveau différente cette année », comme l’a annoncé la Ville dans un communiqué.

Réservations sur tours.fr

Pas de déambulations publiques, donc. La Ville de Tours va donc mettre en  place « trois sites extérieurs fermés et sécurisés, avec protocole sanitaire de rigueur et configuration assise ». Au menu ? Des concerts à Tours Sud, Tours Centre et Tours Nord, et tout le monde rentré chez soi et au dodo à 23 h.

A noter également que, si l’accès aux concerts est bien évidemment gratuit, il est fortement conseillé de… réserver ! « Ces trois sites disposent d’une capacité d’accueil limitée », argumente la Ville. Il faudra donc se rendre en amont sur tours.fr pour les réservations.

Enfin, il faudra vous rappeler que toute sortie est définitive. Et que le port du masque sera obligatoire.

Le programme

TOURS SUD : Jardin des Saules | Granges Collières

– 18 h-18 h 45 : Les frères Dubz (musique des Balkans)
– 19 h 15-20 h 15 : Saan (pop)
– 20 h 45-21 h 45 : Scratchophone Orchestra (électro swing festif)

TOURS CENTRE : Esplanade du Château de Tours

– 18 h-18 h 45 : Moonback stage (rock fusion)
– 19 h 05-19 h 50 : Ineige (pop)
– 20 h 10-20 h 55 : Myosotis (pop)
– 21 h 15-22 h : Orpheum Black (rock progressif)

TOURS NORD : Parc Colbert | La Source

– Prestations de pianistes amateurs ou confirmés / intermèdes
musicaux
– Propositions musicales en continu de 18 h à 21 h 30

 

Chroniques culture : de Thé Vanille à Rover, en passant par le plein de lecture

Envie d’un bon bouquin en terrasse au soleil ? Ou de se dégourdir les oreilles en se dandinant ? La rédac de tmv a tout ce qu’il vous faut !

LE CLIP

THÉ VANILLE – THE FLOWER FIX

Ce qui est pratique, avec les Tourangeaux de Thé Vanille, c’est qu’on sait qu’ils arriveront toujours à nous filer la pêche. Encore plus quand les loustics nous apportent sur un plateau leur tout nouveau clip. C’est le cas avec « The Flower Fix », petit shoot de pop ultra-vitaminée et colorée qui fait du bien au coeur et au corps. C’est floral, psyché, fun et tout doux ; et Thé Vanille n’a rien perdu de sa maîtrise pour proposer des titres efficaces et sources de bonne humeur. De quoi attendre tranquillement leur album prévu pour octobre 2021. Et – pitiéééé – le retour des concerts !
A.G.

LE LIVRE

SI FRAGILES ET SI FORTS

Le jour, elle est journaliste à la NR ; la nuit, elle se transforme en romancière hyperactive. Elle, c’est Elisabeth Segard, notre estimée consoeur (on ne dit pas ça le couteau sous la gorge, promis) qui vient de sortir son troisième roman, Si Fragiles et si forts (éd. Eyrolles). Et cet ouvrage est, une nouvelle fois, à l’image de sa génitrice : bourré d’esprit feel good.

C’est une quête initiatique, mais aussi une chasse au trésor autour de Napoléon. C’est une galerie de personnages attachants et hauts en couleurs. C’est une plume qui fait voir l’Empereur sous un autre jour. C’est une virée aux Invalides sous couvert d’un rêve de gosse. Bref, c’est encore un roman qui fait du bien.
On aurait presque envie, pour résumer, de copier l’avis d’Eric Giacometti apposé sur le bandeau rouge : « Haletant et émouvant. Ce livre est un bijou ». Oups, eh bien c’est fait…
A.G.

LES BD

BADNEWS

Le porno, un univers tabou ? Pas pour Davy Mourier ! L’auteur connu pour « La Petite mort » mène cette fois l’enquête sur cet univers chaud chaud, en déclinant l’esprit de son émission BadNews sur YouTube façon BD. Des dessins coquinous dans les grottes à la Préhistoire aux comptes Onlyfans d’aujourd’hui, Mourier dresse un panorama complet dans ce « Badnews – l’histoire du porn » (éd.Delcourt).

C’est bien documenté, souvent drôle, parfois triste (la réalité de l’envers du décor…) et bourré d’anecdotes (on ne se remet pas de John Kellogg, inventeur des céréales, qui voyait la masturbation comme un fléau pire que la peste…). Le tout est emballé dans un petit format poche : pratique pour une petite BD un poil lubrique !
A.G.

LA SÉLECTION BD

Le trop discret mais talentueux Jean-Claude Denis revient avec un superbe ouvrage, « Reliefs de l’ Ancien Monde » (éditions Futuropolis). Son trait délicat, son humour pince-sans-rire, sa vision du monde traversent une fois de plus ces histoires courtes, comme autant de contes modernes géniaux. Cette légèreté grave, on la retrouve aussi dans la très belle histoire « Alicia » (Rue de Sèvres), où Eileen Hofer et Mayalen Goust retracent le destin incroyable de la danseuse étoile cubaine Alicia Alonso.
On repasse dans le registre de l’humour (vert !) avec « Les Veuves électriques » (Delcourt), conte acide sur le militantisme écologiste, de Geoffroy et du Tourangeau Relom. Et le dernier « Titeuf » (Glénat), où Zep s’en donne à cœur joie dans une revue de détail écolo lors d’un camp de vacances pas piqué des hannetons !
Et pour finir, on n’oublie pas « Les Sisters : spécial jeux vidéos » (Bamboo), de Cazenove et William, une BD aussi hilarante que ludique, à mettre entre toutes les mains !
H.B.

 

LE CD

ROVER – EISKELLER

Avec ce troisième album, Timothée Reigner nous livre une expérience qui – on le sent bien dès les premières notes – l’a marqué profondément. Enregistrés dans une ancienne cave à glace (« Eiskeiler » en allemand) reconvertie en club de boxe clandestin, ces 13 morceaux sont comme autant de diamants façonnés par la voix unique de notre grand nounours. Rassurez-vous, ce décor de Pôle Nord est d’une intensité et d’une chaleur extrême, car les contraires s’attirent et Rover est, sur ce disque, tout simplement incandescent.
H.B.

Horoscope WTF du 9 au 15 juin 2021

Pas de chance pour les Poissons, les Vierges ou les Capricornes cette semaine. Ils prendront cher dans l’horoscope WTF de tmv, tout comme les Sagittaires à qui on offre une séance de rattrapage gratuite. De rien.

Bélier

Amour

L’astrologie, ce n’est pas toujours
que des bonnes nouvelles. Alors
on vous annonce que vous allez avoir
un mioche (et pas très beau en plus)
d’ici peu. Allez, bisou.

Gloire

Vous êtes l’acteur de votre
propre malheur. (roh, la vache, c’est beau et profond !)

Beauté

Vous avez le cuir chevelu gras

Taureau

Amour

Difficile de trouver l’âme soeur
quand on n’a pas d’âme, n’est-ce pas ?

Gloire

Aïe. Votre avenir paraît aussi
fade et déprimant qu’un film avec Kev
Adams.

Beauté

Par un étrange concours
de circonstances, une personne sera
attirée par votre corps en forme de
madeleine.

Gémeaux

Amour

Olala, mais faites ce que vous
voulez. Qu’est-ce que j’en ai à faire, moi
? Je ne suis qu’un astrologue sous-payé
moi, vous savez…

Gloire

Mouais. Foutu pour foutu,
autant nous envoyer un petit chèque
à la rédac’ de tmv. Merci, biz !

Beauté

Force est de constater que
vous avez la même dégaine qu’un
lombric.

Cancer

Amour

Vos hormones vous jouent des
tours. Du calme, les baraques à frites !

Gloire

N’oubliez jamais cette citation
si intelligente de Lauryne, dans Loft
Story 2 : « Un lama, c’est comme un
kangourou. Sauf que ça crache. »

Beauté

Avec l’âge, vous allez ressembler
à un croisement entre Philippe
Etchebest et Geneviève de Fontenay.

Lion

Amour

HAHAHAHA, non mais
quelle mascarade !

Gloire

Il va falloir se ressaisir ; les gens
vous trouvent aussi agaçant(e) qu’une
housse de couette à enfiler.

Beauté

Si vous croyiez vraiment à
l’égalité hommes/femmes, vous échangeriez
vos sous-vêtements avec l’être
aimé, mais bon… on veut pas vous
mettre la pression…

Vierge

Amour

Sur l’autoroute de la coquinerie,
vous en avez des kilomètres au
compteur !

Gloire

Vous ne comprenez pas grandchose
à ce qu’il se passe dans votre vie
en ce moment. Mais nous non plus,
alors on s’en fout un peu.

Beauté

Vos amis disent de vous que
vous avez des airs d’Eddy Mitchell. Mais
je ne veux surtout pas les balancer. Pas
mon genre, non non.

Balance

Amour

Vous aurez un coup d’un soir
avec Jean Lassalle. Be ready !

Gloire

Vous avez le je-m’en-foutisme
un peu trop facile, ces derniers temps…

Beauté

L’astrologue de tmv tenait
à vous faire part de ses condoléances
pour votre dignité retrouvée échouée
en soirée.

Scorpion

Amour

Baaaaah… C’est pas si mal
d’être célibataire, non ?…

Gloire

… et sans amis. Et sans argent
non plus. Ni espoir…

Beauté

… Mais bon, tout n’est pas
perdu. Vous auriez pu être Capricorne
ou fan de Christophe Maé, par exemple

Sagittaire

Amour

La constellation de
Kaamelott rappelle qu’avec vous,
« c’est systématiquement débile,
mais toujours inattendu ».

Gloire

L’avenir appartient à ceux
qui se lèvent tôt. Autant dire, sûrement
pas vous !

Beauté

Petit bouton sur votre
front deviendra grand.

Capricorne

Amour

Votre vie sentimentale est à
l’image du cerveau d’un candidat de
téléréalité : vide.

Gloire

Tout vient à point à qui sait
attendre. (En gros, attendez qu’un pigeon
fasse les choses à votre place)

Beauté

Un jour, va p’tet falloir l’assumer
cette passion pour les slips en
cuir, non ?

Verseau

Amour

Tel les Lego®, vous avez tendance
à vous emboîter plutôt facilement,
héhéhé…

Gloire

Chantez « I want to break
freeee » au boulot. Freddie Mercury
est en vous. (enfin, pas trop en vous
non plus hein)

Beauté

Parfois, vous sentez comme
un ado en fin de journée.

Poissons

Amour

Vous déciderez de vous mettre
en relation libre. Mais visiblement,
votre partenaire n’est pas au courant.

Gloire

Le 13 juin tombe un dimanche.
Déduisez-en ce que vous voulez, mais
nous on trouve ça flippant.

Beauté

Arrêtez de vous mentir à
vous-même, votre fétichisme des
coudes vous rattrape.

Chroniques culture : Sexify sur Netflix, la découverte musicale Orpheum Black, et le plein de BD et de lecture

Cette semaine, on vous propose de découvrir les Orléanais d’Orpheum Black, un petit tour coquin sur Netflix avec la série Sexify et une grosse dose de lecture entre le plein de BD et une dystopie gastronomique !

SUR NETFLIX

SEXIFY

On la surnomme la cousine polonaise de Sex Education : Sexify est une série fun et légère, gentiment transgressive (imaginez l’accueil dans son pays d’origine ultraconservateur…), abordant le sexe sans tabou. Une jeune femme, Natalia, accompagnée de ses amies étudiantes, doit réaliser une appli sexuelle pour mieux comprendre l’orgasme féminin.

Dopée par un excellent casting, pertinente et bienveillante, Sexify est une réussite sympathique. Et a le mérite d’explorer le plaisir et la sexualité des jeunes femmes adultes, sans que cela soit forcément lié à la gente masculine. À bon entendeur…
Aurélien Germain


MUSIQUE

ORPHEUM BLACK

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Orpheum Black attache beaucoup d’importance à ses clips, en témoigne celui du single Unsaid Forever ! Esthétique léchée, couleurs et tons réfléchis, tout est bien pensé dans cette vidéo de 6 minutes qui offre une belle carte de visite au groupe.

Ces jeunes Orléanais proposent un rock mélodique, une musique cinématique (jetez une oreille sur « Together & alone ») où les voix mixtes se mêlent, où les ambiances peuvent parfois se faire plus planantes (le break de « Strangest dream ») ; de quoi plaire aux amoureux d’Anathema, influence que l’on a retrouvée ici. Après avoir gagné le Coup de Boost de Tous en scène et en attente de la sortie de l’album en septembre, il va falloir garder un œil sur Orpheum Black.
A.G.
> facebook.com/OrpheumBlack

 


LES LIVRES

GROSSOPHOBIA

« Jusqu’à quel point laisseriez-vous le gouvernement prendre soin de votre santé ? » Qu’elle est délicieuse, cette dystopie gastronomique, signée Chloé Chateau ! Dans Grossophobia (autoédition/ Bad Book Club), l’autrice et journaliste tourangelle nous sert un monde dans lequel le Président de la République a décidé de faire voter une loi assignant à résidence les personnes en surpoids. Lucrèce, une écrivaine, s’en réjouit… mais un peu trop vite ! Roman original, atypique, mené par une jolie plume, Grossophobia est aussi drôle que grinçant. Et se dévore comme il se doit. Miam !
A.G.

RIEN À PERDRE

Et voilà le premier roman traduit en français de Roberto Montana, auteur uruguayen exilé à Buenos Aires ! Dans Rien à perdre (éditions Métailié), l’auteur nous plonge avec délice dans un Big Lebowski à la sauce sud-américaine. Soit l’histoire de trois anciens copains de lycée qui se retrouvent des années plus tard et qui se lancent dans un road trip d’anthologie, pour une ode à l’amitié et à la vie, truculente et bardée de dialogues désopilants. Une sacrée révélation.
Hervé Bourit


LES BD DE LA SEMAINE

On commence avec une bonne nouvelle : le retour de la célèbre collection au format si particulier, « Patte de mouche » (éditions L’Association) qui nous livre 8 nouveautés, dont rien de moins que quatre inédits de Lewis Trondheim, trimballant Richard, un de ses personnages fétiches de la série Lapinot, dans d’invraisemblables et hilarantes situations.

Très drôle aussi, le « Petits Mythos » (Bamboo) du Tourangeau Philippe Larbier, avec Daniel Cazenove au scénario, qui revisite la mythologie nordique. Côté musique, Laxton, Illidge et Tahu se sont mis à trois pour nous livrer « Minneapolis » (Humanoïdes Associés), un hymne à la musique funk et dans le très bien vu « Sold out » (Soleil), Phil Castaza nous embarque dans une histoire touchante de papys rockers.

Une note un peu plus grave pour finir, avec le magnifique « Lucha » (La Boîte à Bulles), de Justine Brabant et Annick Kamgang, chronique d’une révolution sans armes au Congo. Une histoire oubliée vu d’ici, mais qui mérite bien ce témoignage indispensable.
H.B.

 

On a testé le bar à salades Green is better

Composer sa salade soi-même : c’est le principe de Green is better, établissement franchisé implanté dans le centre de Tours qui veut aussi jouer sur une démarche écoresponsable.

Des salades sur mesure et recettes signature, des bols chauds maison, des smoothies minute, des açaï bowls, des desserts à l’ancienne. » Voilà la promesse affichée par Green is better, concept de restauration de bar à salades et franchise qui a déjà essaimé un peu partout en France (Paris, Marseille, Vannes, Nice ou encore Clermont-Ferrand notamment).

À Tours, l’établissement s’est installé il y a quelques mois et de bons échos nous étaient déjà parvenus aux oreilles. Direction la rue du Commerce, donc, pour une petite pause déjeuner saine et healthy !

Des salades à composer soi-même

À l’intérieur, beaucoup d’espace, pas de fioritures dans cette salle lumineuse. On tombe nez à nez avec un large comptoir d’ingrédients et le sourire de notre charmante hôte qui nous explique le concept. On commence donc d’abord par choisir son plat : salade iceberg, mâche, riz, pâtes ou encore lentilles corail sont au programme. À cela s’ajoute la garniture. On hésite, on hésite (les produits sont variés et nombreux !), mais on tente l’assemblage pois chiche, avocat, jambon de parme et poivrons en lamelle. Ne reste que l’assaisonnement (pour nous, ce sera évidemment sauce moutarde miel !). Bref, un vrai bar à salades comme on aime.

C’est frais en bouche, appétissant. Et même si on tique quelque peu sur, par exemple, la présence un peu précoce en mai d’ingrédients comme la tomate, le concept nous a bien plu. D’autant que la plupart des produits sont locaux, que les salades sont servies dans des bols kraft ronds et que l’on vous demande avant si vous avez besoin de couverts ou non. Preuve en est que la franchise ne néglige pas sa philosophie éthique et écolo.

Reste désormais à refaire un petit tour pour y tester les mousses au chocolat faites maison qui nous faisaient de l’œil et surtout tester d’autres compositions de salades. Histoire de manger équilibré ; c’est qu’on a un summer body à préparer, non mais !
A.G.


> C’est où ?
Green is better se trouve en plein centre, au 24, rue du Commerce à Tours. L’établissement est ouvert à partir de 11 h, tous les jours.
> L’addition
Pour notre salade à composer soi-même, nous avons déboursé 9,40 €. Comptez également 4,50 € pour une soupe ou des wraps, et 3,40 € pour les desserts. Il existe des formules à 12,90 € (salade, ingrédients, boisson, dessert) et 11,40 € (salade, ingrédients, boisson ou dessert).
> Contact
Tél. : 07 55 95 05 82 ou 02 47 61 20 81 ou par mail
tourscentre@greenisbetter.fr
Sur internet, directement sur greenisbetter.fr et @Greenisbetter Tours sur Facebook

Horoscope WTF du 26 mai au 1er juin 2021

Chaque semaine, c’est l’heure de l’horoscope, le vrai de vrai, là où tout ce qui est dit est vrai. Normal : l’astrologue de tmv ne se trompe jamais. Ou presque.

Bélier

Amour

Booon, si vraiiiment vous êtes désespéré(e), vous pouvez sortir avec un(e) Gémeaux ou un(e) Scorpion.

Gloire

Bélier, ça rime avec « procrastiner ». COMME DE PAR HASARD.

Beauté

Être et avoir été. Pas facile, mais vous gardez la foi. (la vache, c’est profond ce qu’on dit pour vous tailler en fait).

Taureau

Amour

Ciel dégagé pour les 2e décans. Pour tout le reste, ça pue sévère !

Gloire

Vous êtes souple, mais il va falloir penser à arrêter de vous regarder le nombril.

Beauté

Vous êtes sexy comme un kiwi. Mais en moins poilu(e).

Gémeaux

Amour

Être en couple avec un(e) Gémeaux, c’est comme le saucisson. On sait qu’au fond, c’est pas très sain, mais on y retourne toujours la bave aux lèvres.

Gloire

Votre prochain achat, une ceinture de chasteté, étonnera fortement vos proches. Soyez sincère avec eux.

Beauté

Vous êtes plutôt agile pour un petit marcassin !

Cancer

Amour

Qu’est-ce qui déçoit le plus souvent entre l’amour et la pizza ? Bon bah voilà, déduisez-en ce que vous voulez.

Gloire

Comme on dit, il reste des trous dans la raquette. Vous en faites partie

Beauté

N’oubliez jamais cette citation de Jean-Claude Van Damme qui pourra vous servir cette semaine : « Une noisette, j’la casse entre mes fesses, tu vois. »

Lion

Amour

3, 2, 1… Friendzoooooone !

Gloire

N’oubliez jamais que… les produits laitiers sont vos amis pour la vie. (j’espère que vous l’avez en tête maintenant)

Beauté

Votre carrure de beignet à la pomme vous incite à retrouver le chemin de la salle de sport.

Vierge

Amour

Vous ferez un rêve érotique avec Cyril Hanouna. Ce qui va remettre en question toute votre vie amoureuse et intime.

Gloire

Murmurer à l’oreille des chevaux ne fait pas de vous le prochain Robert Redford, mais quelqu’un qui a visiblement un peu trop fumé la moquette.

Beauté

Vous sentez aussi bon qu’un bon bœuf bourguignon.

Balance

Amour

Moulé(e) dans votre maillot de bain, vous trouverez l’amour lors d’un cours d’aquaponey cet été.

Gloire

Quand vous parlez, on dirait Christophe Maé qui chante. Et c’est excessivement énervant

Beauté

Une queue vous poussera en bas du dos suite à votre injection d’AstraZeneca. Mais tout est ok, rassurez-vous.

Scorpion

Amour

Arf… Y a pas grand-chose à s’mettre sous la dent, n’est-ce pas ?

Gloire

Sage conseil pour les Scorpions : Si vous avez envie de jeter l’éponge, ne le faites pas et gardez-la avec vous, parce que c’est dégueulasse, une éponge.

Beauté

Vous avez de grosses joues. Mais ce qui est bien pratique pour planquer la bouffe que vous volez à droite à gauche.

Sagittaire

Amour

L’être aimé vous aurait bien offert des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas, mais bon… c’est une vrai brêle en romantisme. (ouaip, des fois on est subtil)

Gloire

« Ôtez-vous les doigts du séant, si vous voulez avancer dans la vie rapidement », comme le disait… euh un type chauve.

Beauté

Raaaaah, mais c’est criminel d’être aussi canon ! Vous êtes parfait(e) !

Capricorne

Amour

Retournement de situation. Vous allez finalement coucher avec Jean Lassalle cette semaine.

Gloire

Vous faites des strikes avec les gens chauves. C’est vraiment pas cool.

Beauté

Votre physique de gastéropode ne plaît pas franchement à l’être aimé.

Verseau

Amour

Avec vous, c’est comme avec un sèche-mains. Ça ne dure pas longtemps, mais qu’est-ce que ça fait du bien.

Gloire

La constellation du David Guetta vous invite à écouter de la musique en levant les bras comme un(e) abruti(e).

Beauté

Investissez dans le marché du slip à fourrure. C’est porteur (et ça vous irait très bien au passage)

Poissons

Amour

Tel le ver, vous êtes solitaire.

Gloire

L’étoile du Balavoine vous rappelle que vous n’avez pas choisi de vivre ici, entre la soumission, la peur ou l’abandon.

Beauté

Vous vous mettrez à sniffer de la harissa pour compenser votre forme physique de mollusque.

Chroniques culture : Love Kills, le coin BD et l’album de Dark Wooden Cell

Pour cette nouvelle fournée de culture, on écoute les Tourangeaux de Dark Wooden Cell, en lisant sa dose de BD et de chouettes romans. Suivez le guide !

LE COIN BD

LOVE KILLS

Quand Danilo Beyruth, l’un des auteurs brésiliens les plus prestigieux du moment, s’empare du mythe du vampire, cela donne Love Kills (éd. Soleil), petite pépite de 248 pages ultra-rythmée et dopée par un scénario sans temps mort et agressif, et un récit transcendé par un graphisme très travaillé et contrasté. Musclé, sépulcral, prenant, énergique : Love Kills renouvelle les histoires de vampires avec brio et se dévore d’une traite.
A.G.

LA SELECTION

On commence notre sélection par le « Wanted Lucky Luke » (éditions Dargaud) de Matthieu Bonhomme : un pur chef d’oeuvre, doté d’un dessin inventif et un scénario malin, bourré de clins d’oeil irrésistibles. Autre délice, le « Mademoiselle Baudelaire » (Dupuis) d’Yslaire, qui déroule l’histoire de Jeanne Duval, la maîtresse de l’écrivain, avec une maîtrise graphique bluffante.

Ce souffle épique, on le retrouve dans « Suites Algériennes » (Casterman), où Jacques Ferrandez reprend l’Histoire de son pays fétiche, dans cette série qui se déroule de 1962 à 2019. Histoire encore, avec « Fukushima » (Glénat), une chronique sans fin de cet accident nucléaire que Bertrand Galic et Roger Vidal narrent par le menu et dont tout n’a pas encore été révélé.

On terminera avec une note toujours (pré)historique, mais plus légère, avec « Rhaal-han » (Tabou) : Howard Mc Cock y livre un pastiche pimenté (pour public averti) mais très drôle du cher Rahan de notre enfance…
H.B.

LE LIVRE

MALDONNES

On connaît bien Serge Quadruppani, auteur de polars irrévérencieux et affûtés. Et le retrouver ici avec Maldonnes (éditions Métailié), en pleine autofiction à la fin du XXe siècle, est un pur bonheur. Bien sûr, on pourra lire ce récit comme une belle histoire d’une génération un peu déboussolée, mais il suffira de mettre derrière les actes quelques beaux morceaux d’Histoire et on se retrouve avec un ouvrage jubilatoire et fantasque. À mettre entre toutes les mains !
H.B.

LE CD

DARK WOODEN CELL – UNDYING STORIES OF A FALLEN WORLD

Les Tourangeaux de Dark Wooden Cell reviennent avec Undying stories of a fallen world. Au menu, un folk, mâtiné d’influences blues, où le duo Mike Gory/Bruno Marmiroli ne s’interdit pas les teintes mélancoliques et sombres (« All my friends are skeletons », scande-t-on sur le très beau « The Skeletons »). C’est à la fois doux, apaisant et ténébreux ; parfaitement en place, notamment avec un joli travail sur les voix (écoutez donc « The kings of light » !). À écouter les yeux fermés, en se laissant transporter…
A.G.

Prix du roman tmv : les livres en compétition

Pour cette nouvelle édition du Prix du Roman, tmv a choisi de ne sélectionner que quatre premiers romans d’auteurs et autrices qui, à n’en pas douter, risquent de faire du bruit d’ici peu. Rendez-vous en juin pour la délibération !

Danse avec la foudre

Jérémy Bracone, éditions L’Iconoclaste, 276 p.

Il était une fois une bande de joyeux ouvriers, artistes de la débrouille. L’un d’eux, Figuette, est marié à une jeune femme aussi irrésistible que fantasque, Moïra. Mais, comme dans tous les contes cruels, la foudre frappe : Moïra se fait la belle et Figuette se retrouve seul avec leur petite Zoé. L’usine menace de fermer, les grandes vacances approchent, l’argent manque…

Alors Figuette tente l’impossible pour enchanter les jours gris. Et reconquérir sa muse. Jérémy Bracone raconte aussi le Nord ouvrier, les usines, le souvenir de la mine et des anciens « rouges », la solidarité, les cœurs gros comme ça. La souffrance et la misère sont-elles plus douces en poésie ? Ce roman écrit au présent, pétri de détails et d’humanité, nous incite à penser que oui.

Le Doorman

Madeleine Assas, éditions Actes sud, 384 p.

C’est un homme vêtu d’un costume noir à boutons dorés. Un étranger devenu le portier d’un immeuble de Park Avenue puis, avec le temps, le complice discret de plusieurs dizaines de résidents qui comme lui sont un jour venus d’ailleurs.

À New York depuis 1965, ce personnage poétique et solitaire est aussi un contemplatif qui arpente à travers ce livre et au fil de quatre décennies l’incomparable mégapole. Humble, la plupart du temps invisible, il est fidèle en amitié, prudent en amour et parfois mélancolique alors que la ville change autour de lui et que l’urbanisme érode les communautés de fraternité. Le Doorman ouvre des portes monumentales sur le monde extérieur, observe, écoute, avec empathie et intégrité ceux qui les franchissent. Jusqu’au jour où il part pour une autre ville.

Grand Platinum

Anthony van den Bossche, éditions Seuil, 160 p.

Louise a fondé une petite agence de communication. Elle est jeune et démarre une brillante carrière, malgré les aléas du métier, liés en particulier à son fantasque et principal client, un célèbre designer, Stan. Elle doit aussi jongler avec les fantasmes déconcertants de son amant, Vincent. Mais elle a autre chose en tête : des carpes. De splendides carpes japonaises, des Koï. Celles que son père, récemment décédé, avait réunies au cours de sa vie, en une improbable collection dispersée dans plusieurs plans d’eau de Paris.

Avec son frère, elle doit ainsi assumer un étrange et précieux héritage. Un roman plein de fantaisie, de personnages attachants, qui présente les choses de la vie sous un jour inédit.

Toni tout court

Shane Haddad, éditions POL, 160 p.

C’est l’histoire de Toni. Elle se lève un matin, s’habille, déjeune, ferme la porte et s’en va pour la journée. La journée de son anniversaire et d’un match de foot. Le match de son équipe, la sienne, celle qu’elle aime. Ce soir, c’est match et toute la journée est une attente. Toute la journée est une projection de son entrée dans le stade, son entrée dans la tribune où déjà les supporters chantent son arrivée.

C’est dans cette tribune remplie d’hommes qu’elle trouvera sinon une place, du moins un espace où vivre pour un temps. Parce que la tribune est à la fois un espace qui n’imagine pas une présence féminine et à la fois un espace hétérogène, multiple, indéfinissable. C’est pour cela que Toni est un personnage qui ne veut pas se définir.


> Le jury, également composé de trois lecteurs de tmv, se réunira en juin. Un grand merci à nos partenaires : Crédit Mutuel, La Boîte à livres, Oceania – L’Univers et Fil Bleu !

 

Horoscope WTF du 19 au 25 mai 2021

Ô joie ! Les terrasses rouvrent et l’astrologue de tmv se déconfine (comme de par hasard). Voici le retour de l’horoscope WTF de tmv !

Bélier

Amour

Rien à faire, vous êtes aussi coincé(e) qu’un bateau Evergreen dans le canal de Suez.

Gloire

Victor Hugo disait « le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre »…

Beauté

… Mais Victor Hugo portait des slips blancs. Et je ne fais pas du tout confiance aux types qui portent un slip blanc.

Taureau

Amour

En amour, la fuite est votre meilleure amie.

Gloire

Patrick Bruel est Taureau. Voilà, c’est tout. J’ai pensé que vous aimeriez apprendre cette information vitale.

Beauté

C’est marrant, vous êtes Taureau et vous avez le regard bovin. Comme quoi…

Gémeaux

Amour

Explosez les points noirs de l’être aimé. ÇA, c’est l’amour véritable, bon sang !

Gloire

Vous pestez comme un caniche en rut. Cela agace votre entourage.

Beauté

Attention à la sagination. (« kesskeçaveutdiiir », coucouuu, Google est votre ami)

Cancer

Amour

Vous procurez autant de plaisir et de bonheur qu’un roulage de pelle à un arc-en-ciel.

Gloire

Il faut remercier la crise du Covid : pour la première fois, vous ne martyrisez pas un pauvre petit stagiaire de 3e qui ne vous a rien fait.

Beauté

Si ça ne bouge pas, mange le !

Lion

Amour

Quelques conflits à l’horizon pour les natifs en couple. Saturne pourrait en effet fausser vos relations avec votre conjoint, voire vous conduire à lui faire de petits mensonges…

Gloire

… Bon, on déconne. On a piqué ce vrai horoscope sur un site. En fait, c’est chiant l’astrologie, hein ?

Beauté

Votre idée de bronzer nu(e) sur la place Jean-Jaurès ne vous attirera que des ennuis. (voilà, c’est mieux à notre sauce)

Vierge

Amour

C’est la vie ! (ouais on s’est pas foulé. Mais on n’aime pas beaucoup les Vierges en ce moment, vous savez)

Gloire

Oh, vous entendez ce bruit ? C’est le son de votre ego qui vient de se briser.

Beauté

Hommes, femmes, peu importe : cette semaine, c’est début de calvitie pour tout l’monde chez les Vierges !

Balance

Amour

Un Kinder Surprise vous attend dans 9 mois… Hum hum.

Gloire

Pas de rêves, pas d’espoir. Typique des Balances.

Beauté

Vous auriez pu vivre aussi longtemps que le Prince Philip. Pas d’bol, la fin du monde est prévue pour 2025.

Scorpion

Amour

Sous la couette, vous pensez jouer une partition de thrash metal, mais c’est surtout du Michel Sardou.

Gloire

Vous aimez rester dans l’ombre…

Beauté

… et c’est tant mieux, vu les fringues que vous portez…

Sagittaire

Amour

L’amour c’est comme à Noël. On vous promet un cadeau génial et vous vous retrouvez avec un livre sur la reproduction des lamas alpaga.

Gloire

Einstein a dit « Nous aurons le destin que nous aurons mérité ». Ce qui fout pas franchement la confiance vu la situation qu’on traverse.

Beauté

Vous desserrerez un cran de ceinture. Vos fesses vous diront bravo.

Capricorne

Amour

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Gloire

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Beauté

Une étude prouve que la frustration sexuelle nous donne l’impression de lire 3 fois la même chose.

Verseau

Amour

Le printemps vous pousse à butiner à droite à gauche de nouveau. Coquinous !

Gloire

Un combat de rue vous opposera à Elie Semoun d’ici peu. Mais vous perdrez.

Beauté

Parfois, dans votre regard, c’est le néant.

Poissons

Amour

Vous tomberez follement amoureux/se de cette personne unijambiste qui fera le premier pas.

Gloire

Vos rêves d’un avenir radieux s’évaporent tel un pet fuyant.

Beauté

Les panards d’un Hobbit, mais vous gardez le sourire.

C’est reparti ! Nos petits plaisirs et bonnes idées pour ce déconfinement

De nombreuses choses vont changer à partir de ce mercredi 19 mai. Tmv est de retour et vous offre une grosse dose de bons petits plans pour fêter ça.

3, 19, 9 et 31 : presque une saveur de numéros du Loto pour tous ces Tourangeaux qui souffrent du couvre-feu et du confinement. Si la prudence est de mise, tant la situation de nos hôpitaux est critique, les esprits et les corps semblent avoir besoin de ce déconfinement progressif.

Un pied après l’autre, mais avec tout de même une grande envie d’y aller à pieds joints, de plonger dans le grand bain des activités estivales. Le masque sur le nez, en maintenant nos distances, on retrouve donc avec enthousiasme les mille et un plaisirs qui jusqu’ici nous semblaient aller de soi, mais qui ont été mis entre parenthèses plusieurs mois.

Saluer son barman préféré, manger un bon petit plat au restaurant, aller au ciné, partir en week-end, se poser à la guinguette… Savourez avec nous cette liste des petites joies simples d’une vie quotidienne en Touraine au rythme des réouvertures. Un retour à l’(a)normal, qui n’est donc pas une répétition, mais une réinvention !


> RETROUVEZ NOTRE DOSSIER DE TOUS LES BONS PETITS PLANS POUR CE DECONFINEMENT EN CLIQUANT ICI ! 

 

Dans deux mois, c’est le retour du festival Terres du Son avec « Midi Minuit »

Ce ne sera pas un Terres du Son classique : le festival propose une édition « Midi Minuit » avec moins d’artistes pour s’adapter au contexte, mais une sacrée programmation tout de même !

« On vous donne rendez-vous les 9, 10, 11 et 13-14 juillet 2021 au Domaine de Candé à Monts pour un projet inédit ! » L’équipe du festival Terres du Son s’est réjouie, il y a quelques jours, en annonçant à ses festivaliers qu’elle allait s’adapter cet été pour proposer une version un peu remaniée de TDS, contexte sanitaire oblige.

Dans deux mois, donc, place à « Midi Minuit » : soit « 5 jours de concerts, de rencontres et d’animations responsables et solidaires », indique Terres du Son. Le site et les espaces seront évidemment totalement repensés et des changements comparé aux années précédentes sont à prévoir (lire ci-dessous).

IAM, Sébastien Tellier, Suzane… La prog’ !

Et côté programmation, alors ? A ce jour, Terres du Son a annoncé :

> Vendredi 9 juillet : Sébastien Tellier, Pomme, Jupiter et Okwess.
> Samedi 10 juillet : IAM, Hervé et Flavia Coelho.
> Dimanche 11 juillet : Grand Corps Malade, Feu ! Chatterton et Silly Boy Blue.
> Mardi 13 juillet : Suzane, Ben Mazué et Terrenoire.
> Mercredi 14 juillet : Selah Sue, Gaël Faye et Victor Solf.

Une sélection d’artistes régionaux viendra compléter cette programmation. Des annonces doivent être faites d’ici peu.

Quel protocole sanitaire et quelle organisation ?

Difficile, bien sûr, de se projeter (on a vu par le passé à quel point tout pouvait changer rapidement…), mais l’équipe se veut rassurante quant au bon déroulé du festival.

On peut déjà indiquer que les artistes et les groupes se produiront « sur deux scènes côte à côte, face à un public assis sur des gradins et des chaises au sol », est-il noté sur la FAQ du festival. Le placement sera libre, mais TDS précise que « si le protocole nous le permet, il est évident que l’événement pourrait se dérouler en version debout » (la dernière mise à jour date du 4 mai).

Un service restauration/bar est censé se tenir sur le site. Un protocole sanitaire « exigeant » sera mis en place et le port du masque sera obligatoire. Quant au camping et sa bonne humeur… il faudra tirer un trait dessus.

Tours : la Ville souhaite un bar-restaurant éphémère dans la cour du Musée des Beaux-arts

La Ville de Tours souhaite mettre en place « une offre de restauration accessible à tout public » dans la cour du Musée des Beaux-arts. Celui-ci serait ouvert du 1er juin au 30 septembre. Un appel d’offres a été lancé.

La cour du Musée des Beaux-arts doit accueillir un restaurant éphémère cet été. (Photo archives tmv/Julien Pruvost)

Et si on cassait la croûte dans la cour du Musée des Beaux-arts ? C’est en tout cas le souhait de la municipalité (*) qui aimerait y mettre en place un service de restauration éphémère du 1er juin au 30 septembre 2021. Un appel d’offres a d’ailleurs été lancé (vous pouvez le découvrir et candidater en cliquant ICI).

« Le prestataire proposera une offre bar proposant diverses boissons et une offre restauration, à consommer sur place et/ou à emporter », précise l’appel d’offres de la municipalité. « La Ville de Tours sera soucieuse des produits proposés et de leur provenance, ainsi que de la démarche écoresponsable de l’exposant. »

Il est par ailleurs indiqué qu’une « offre abordable en terme de prix de vente » sera demandé. Le prestataire devra fournir sa propre structure « pour assurer la prestation de restauration éphémère ».

Les candidatures peuvent être envoyées jusqu’au 3 mai, à 16 h, par lettre recommandée avec accusé de réception.

(*) Le Musée des Beaux-arts est propriété de la Ville de Tours.


> A noter également que le jardin du Musée devrait accueillir de nouveau le spectacle Son et lumières, sur le thème de la Renaissance, du 25 juin au 5 septembre prochains.

Chroniques culture : Jane et les autres, Requin Chagrin, BD et Netflix

Cette semaine, on s’intéresse au nouvel album de Requin Chagrin et au premier EP de la chanteuse tourangelle Jane et les autres. Pour le reste, une petite virée en BD et dans les films étranges de Netflix…

MUSIQUE

Le EP

Jane et les autres – Lessons

Jane et les autres, du haut de ses 20 ans, fait déjà preuve d’une belle maturité musicale sur son premier EP, Lessons. Au menu, cinq titres oscillant entre la soul sucrée et le R&B coloré, où la chanteuse tourangelle parvient à passer de l’anglais au français avec facilité et sans que cela ne nuise à l’ensemble.

Les morceaux sont sans fioritures et visent juste (« Closure » notamment) : le projet est encore tout frais, mais Jane – Jeanne Besnault de son vrai nom – sait déjà parfaitement où elle va.

Vous pouvez dès à présent découvrir son univers sur facebook.com/janeetlesautres et instagram.com/janeetlesautres

A.G.

LE CD

REQUIN CHAGRIN – Bye Bye Baby

Déjà le troisième album pour Marion Brunetto, alias Requin Chagrin, son vrai-faux groupe repéré par La Souterraine et finalement signé sur le label Kms/Sony de Nicolas Sirkis d’Indochine. Avec un titre clin d’œil aux girls bands de Phil Spector, elle déroule ici dix petites pépites de yéyé, surf music et pop lancinante qui ont fait sa marque de fabrique.

Vagues de clavier, ritournelles de guitare et surtout une voix qui vous accroche irrémédiablement : ce requin glisse dans votre cerveau pour tout emporter avec lui.
H.B.


Sur Netflix

Tous mes amis sont morts

Avec pareil titre, autant dire que « Tous mes amis sont morts » annonce la couleur dès le départ et qu’il n’y a pas tromperie sur la marchandise ! Le long-métrage polonais et iconoclaste de Jan Becl a beau diviser le public (on aime ou on déteste cette histoire de réveillon qui vire au cauchemar et au carnage), il n’en reste pas moins un huis-clos pervers et bourré de cynisme, dopé à l’humour (très) noir.

Alors oui, il faudra aimer le WTF total, l’ironie mordante et la comédie tragique pour apprécier pleinement ce film choral bête et méchant (au passage interdit aux moins de 16 ans). Il faudra aussi oublier ce montage avec les pieds et le rythme branlant. Mais rien que pour sa scène gore quasi-finale sur fond de Mötley Crüe, cette « chose » sadique estampillée Netflix vaut le coup d’œil comme divertissement généreux.
A.G.


Les BD de la semaine

La sélection

On commence avec « Le Choix du chômage » (éd. Futuropolis) signé Benoît Collombat et Damien Cuvelier, pour une enquête sans concession sur les racines de ce mal économique sur près de 50 ans. C’est instructif et glaçant à la fois et cela sonne comme un amer constat. Autre enquête passionnante, celle de Hélène Constanty et de Thierry Chavant sur « Monaco » (Soleil), ou comment tout savoir sur l’envers du décor de la Principauté. Bref, luxe, crime et corruption au programme de cet ouvrage coup de poing.

« La Fortune des Winczlav » (Dupuis) nous dévoile dans ce tome 1 les origines du célèbre Largo Winch, crée par Jean Van Hamme. En compagnie de Philippe Berthet, il signe là un must avec cette saga historique trépidante. Enfin, dans « Lisa et Mohamed » (Futuropolis), Julien Frey et Mayalen Goust nous livrent un récit sensible sur le sort des Harkis, ces Algériens aux destins brisés, laissés pour compte de l’Histoire.
H.B.

L’Odyssée de Pénélope – T.2

Swysen et Paty reviennent pour la suite de leur relecture de l’Odyssée ! Dans ce tome 2, intitulé « Second chant » (éditions Soleil), l’héroïne Pénélope et ses copines, parties en quête d’Ulysse, tombent sur le Cerbère et Charon, naviguent sur le Styx et découvrent la fontaine de jouvence. Cette parodie, portée par un magnifique dessin, des décors travaillés et des personnages expressifs, permet une réécriture contemporaine et pleine d’humour qui pourra plaire à bien des publics, amateurs de l’histoire ou non. Une entrée intéressante, colorée et relativement drôle vers la mythologie grecque.
A.G.

Chroniques culture : l’histoire de Nivek, le plein de BD et un polar iconoclaste

On commence le voyage en Touraine avec le nouveau clip du rappeur Nivek, avant d’embarquer pour le roman singulier de Benjamin Dierstein et finir dans le royaume de la BD.

LE CLIP

NIVEK – HISTOIRE

Rarement Nivek nous aura autant touché avec une de ses chansons… Car avec « Histoire », le rappeur tourangeau vise le cœur via un titre personnel, bercé par une étrange mais douce mélancolie et un texte fort et brut (« Dire qu’à l’époque j’étais au premier rang ; puis d’moins en moins, craindre la sonnerie comme un premier round »).

Pour mieux porter ce morceau, le musicien a fait appel à Yannis Poncho de Poncho Prod’ qui signe là encore et de nouveau un clip esthétique (le grain, l’effet rétro, les plans en horizontalité des tours et des bancs), dont la colonne vertébrale est constituée par cette tonne de vidéos d’archives de la vie de Nivek.
Aurélien Germain

(Photo ouverture : Charline Adzuar)

LES BD DE LA SEMAINE

Incroyable, cette biographie de « Leonard Cohen » (éditions Casterman) signée Philippe Girard, où l’on se replonge avec délice dans la vie mouvementée du chanteur canadien ! À travers ce portrait et cette voix unique se dessinent un génie et toutes les failles d’une vie agitée.
Musique encore avec « Une Histoire du Velvet Underground » (Dargaud) : Prosperi Buri aborde la vie de ce groupe new yorkais, pierre angulaire du rock des 60s. Warhol, la Factory, les anecdotes, les engueulades, tout y passe, un vrai bonheur. Comme celui de lire « Idiss » (Rue de Sèvres) de Bernard et Malka, adaptation, au long de ces sublimes 128 pages, de l’histoire de la famille du grand avocat Robert Badinter.

En matière d’adaptation, on saluera également celle de « Peter Gynt » (Soleil), dans laquelle Antoine Carion fait des merveilles en noir et blanc. On restera dans le côté obscur avec « La Ballade de Ran » (Bamboo), superbe manga de Yûsuke Ôsawa qui livre en deux tomes une geste fabuleuse d’un héros en quête de sa propre humanité au pays des monstres de cauchemar.
Hervé Bourit

LE LIVRE

BENJAMIN DIERSTEIN – UN DERNIER BALLON POUR LA ROUTE

Hommage à la fois au western et à la France d’en bas, ce polar iconoclaste (éd. Les Arènes) se lit comme on regarderait un film d’Audiard de 2021. Car les deux branquignols à la recherche d’une petite fille disparue et qui sont au cœur du récit ont tout des protagonistes d’un de ces buddy movies aux clichés essorés jusqu’à plus soif, perdus au fin fond de banlieues crasses ou de villages fantômes. Le résultat est une improbable réussite qui confine au génie tellement le trait est vif, les dialogues savoureux et le sens du rythme imparable.
Hervé Bourit

Horoscope WTF du 31 mars au 6 avril 2021

Chaque semaine, retrouvez votre dose d’astrologie 100 % authentique dans tmv. Bon courage à tous les signes !

Bélier

Amour

Arrêtez de faire n’importe
quoi dans votre vie sentimentale,
sinon on vous offre l’intégrale de
Christophe Maé.

Gloire

Vous êtes toujours la goutte
d’eau qui fait déborder le vase.

Beauté

Le front gras.

Taureau

Amour

Votre vie sentimentale est
aussi douloureuse qu’un caniche qui
ne pourrait plus s’asseoir à cause de
ses hémorroïdes.

Gloire

Les gens ne vous font plus
confiance depuis que vous avez le
charisme d’un navet.

Beauté

Le soleil vous donne bonne
mine ; vous ressemblerez à une écrevisse
séchée sur les bords de la Loire.

Gémeaux

Amour

Force est de constater que vos ex sont quand même
vachement mieux de dos.

Gloire

Vous boostez votre créativité
en ce moment. Super ? Non,
puisque de toute façon, on ne peut
rien faire en ce moment et on s’ennuie
comme des rats morts.

Beauté

Vous êtes beau/belle
comme une petite larve. (pour moi,
c’est un compliment, rassurez-vous)

Cancer

Amour

OEdipe a essayé de vous téléphoner.
Il aimerait bien que vous
lui rendiez son complexe.

Gloire

Jean Castex va décréter un
couvre-feu à 13 h 30 rien que pour
vous. Car il ne vous aime pas. (on
tient ça de source sûre)

Beauté

La constellation du Juan
Branco vous rappelle que votre ego
est beaucoup trop démesuré.

Lion

Amour

Hashtag ça commence à
craindre du boudin dans ce domaine-là…

Gloire

Tel Robert Redford, vous
murmurez à l’oreille des chevaux. Il
va donc falloir arrêter la drogue.

Beauté

Le matin, vous avez des
airs de Didier Raoult. Et ça…

Vierge

Amour

Sous la couette, vous
avez la grâce d’une chipolata. Il
faut vous ressaisir.

Gloire

Tel Jean Castex, vous
n’aimez visiblement travailler
que le jeudi, de 18 h à 19 h.

Beauté

Votre regard de mérou
intrigue bien plus qu’il ne
charme.

Balance

Amour

Vous êtes une biscotte.
Vraiment craquant(e), mais votre
cœur part en miettes.

Gloire

Les enfants aiment vous insulter.
Non pas que vous le méritiez,
mais c’est juste que les enfants, c’est
naze.

Beauté

Vous balader avec un slip
sur la tête ferait de vous une star.
Mais bon, vous n’allez pas suivre
notre conseil, voilààà comme d’habitude,
tout ça tout çaaa…

Scorpion

Amour

Une mini-série retraçant
toutes les péripéties amoureuses de
votre vie sera produite par Netflix.
Elle durera 2 épisodes.

Gloire

Achetez-vous une motocrotte
et partez en vadrouille.

Beauté

Euh, c’est légal votre style
vestimentaire, là ?

Sagittaire

Amour

Olala mais quel bazar, c’est
un vrai kamoulox votre vie amoureuse
!

Gloire

Plaquez tout pour devenir
moniteur/monitrice d’aqua-poney.

Beauté

Sagittaire, ça rime avec
« s’envoyer en l’air ». Mais aussi avec
« se vautrer par terre » et « puer la
pomme de terre ». Faites votre choix.

Capricorne

Amour

La constellation du Ed
Sheeran vous met des bâtons dans
les roux.

Gloire

Vous avez la réactivité d’un
caillou.

Beauté

Il y a deux choses parfaites
dans la vie : la pizza au salami et
vous. AAAANW !

Verseau

Amour

Pimentez votre vie sexuelle.
Faites-le sur l’étendoir à linge

Gloire

Vous êtes tendu(e) comme
un string. Relax, relaaaax…

Beauté

Aviez-vous remarqué que
lorsque vous vous baladez rue Nationale,
vous avec la même démarche
qu’un pigeon ? Rouuurouuuu

Poissons

Amour

En amour, vous êtes l’équivalent
de ce petit bout de saucisson
coincé dans la molaire du fond.

Gloire

L’orbite d’Uranus vous rappelle
que vous avez l’esprit bien mal
tourné…

Beauté

Force est de constater que
vous allez remettre la coupe mulet
au goût du jour.

Chroniques culture : de Rob Zombie à Cabadzi, en passant par la séance lecture

Cette semaine, on glisse les albums de Rob Zombie et de Cabadzi dans sa chaîne hi-fi, puis on part bouquiner dans le Grand Nord avec Olivier Truc, avant de finir par une grosse dose de BD.

LES CD

ROB ZOMBIE – THE LUNAR INJECTION…

Il était annoncé depuis plus de cinq ans… L’attente a enfin pris fin, monsieur Rob Zombie venant de publier son septième album solo, « The Lunar Injection kool aid eclipse conspiracy ». Derrière ce titre à rallonge se cache un disque compact de seulement 32 minutes, sur lequel s’enchaînent les petites pépites rock’n’roll, les interludes bizarroïdes, les gros riffs et les samples à tout va. Un véritable fourre-tout sans trop de surprise qui n’empêche pas de prouver que le musicien de 56 ans et sa bande s’éclatent encore… et nous avec !

« Catchy » à souhait (le bondissant « Shadow of cemetery man ») et fun (« 18th century cannibals » et sa country virant au metal), mélodique et bourré d’énergie, ce nouvel album prouve, dans un ouf de soulagement, que Rob Zombie en a encore sous le pied.
Aurélien Germain

CABADZI – BURRHUS

Cinquième album déjà pour Cabadzi, duo de hip hop-chanson- spoken world aussi inclassable qu’iconoclaste, qui tout au long de ces 16 titres, joue avec les ambiances comme personne. Entre rap, trap abstract, ou à travers quelques notes de piano, Olivier et Victorien envoient des phrasés qui scotchent littéralement ou entraînent dans un monde sombre qui moque les maux avec des mots, le tout avec une justesse et une humanité qui font mouche.
H. B.

> Burrhus, paru sur Difymusic

LES BD DE LA SEMAINE

Lupano au scénario et le Tourangeau Relom au dessin ? Il n’en fallait pas plus pour qu’on se torde de rire à la lecture de « Maharadchat » (Éd. Delcourt). Cette farce contemporaine et féroce sur fond de pâté pour chat et d’écologie est une totale réussite. Restons dans le registre de l’humour avec le tome 2 de « Champignac, le patient A » (Dupuis), où le duo Beka – Etien fait encore des merveilles. Ils séduiront bien au delà des amateurs du personnage iconique des aventures de Spirou, plongés dans une aventure trépidante au sein de l’Allemagne nazie.

Encore un peu d’histoire avec « Niala » (Glénat), plongée dans la jungle avec ce personnage féminin qui met à rude épreuve tous les clichés coloniaux et tarzanesques avec une petite touche sexy et beaucoup de second degré. On finira avec « Les Oiseaux » (Futuropolis), bel ouvrage de Troubs naviguant entre écologie et philosophie, avec un art singulier de la contemplation qui fait du bien en ces temps un peu troublés.
H.B.

ROMANCE

Ne pas se laisser berner par le titre ! Car ici, point de romance à l’horizon (il suffit de zieuter la couverture…), mais une tripotée de gags grivois et souvent situés en-dessous de la ceinture. Dans « Romance » (éditions Delcourt), Elric utilise un humour où le raffinement n’existe pas et craque le vernis du romantisme via le concept du détournement. Le décalage entre l’esthétique vintage, les personnages aseptisés et tout mignonnets, et leurs propos graveleux fait sourire et fonctionne bien. À ne pas mettre entre toutes les mains. Surtout les plus chastes…
A. G.

LE LIVRE

OLIVIER TRUC – LES CHIENS DE PASVIK

La Police des rennes repart pour une quatrième enquête ! Dans ce polar au parfum unique, Olivier Truc sait mieux que personne nous plonger dans ce Grand Nord arctique, où mafieux russes, petits trafiquants norvégiens et éleveurs samis finlandais jouent à cache-cache avec une brigade des douanes sous tension. « Les chiens de Pasvik » (éditions Métailié) est un roman brillant comme une aurore boréale et glaçant comme ce froid polaire qui s’infiltre doucement page après page.
H.B.

Plongée dans l’atelier de la chocolaterie du Pecq

#VisMaVille Sébastien Harault, chocolatier-couverturier, est responsable du site de la chocolaterie du Pecq qui fournit la célèbre boutique tourangelle La Chocolatière. Rencontre avec un passionné de la petite fève.

À quelques semaines de Pâques, l’atelier de la chocolaterie du Pecq est en ébullition. Les machines tournent à plein régime et les petites mains s’activent : broyage, conchage des fèves, fabrication de praliné, de nougatine, moulages, garnitures et montages des chocolats…

Au total, une cinquantaine de personnes travaillent alors à la fabrique de chocolat, située dans la zone industrielle de Chambray-Lès-Tours. Pâques représentant le pic d’activité, la période la plus concentrée pour les chocolatiers (20 % du chiffre d’affaires).

Pour l’occasion, Sébastien Harault, responsable du site de production et avant tout chocolatier, nous présente la dernière création : une poule de luxe, garnie comme le fameux pavé de Tours au praliné, amandes, noisettes, feuilleté croustillant. Cette poule, dessinée par Lisa, a été conçue en groupe.

Car ici, l’esprit d’équipe et de famille règne. L’épouse de Sébastien gère les boutiques tourangelles de la Chocolatière. Nombre de couples se sont constitués et le temps mélange les générations et favorise la transmission. Sébastien Harault, entré à 18 ans, aujourd’hui 39, a été formé au sein de l’entreprise par M. Polisset, une institution, puis par un MOF (Meilleur Ouvrier de France) qui lui a enseigné l’art de la couverture en chocolat.

Baignant dans le monde de la gastronomie et de l’artisanat depuis son enfance (ses parents étaient bouchers-charcutiers, son oncle et tante boulangers- pâtissiers), lorsqu’il parle de chocolat, Sébastien Harault est infatigable, comme le marathonien qu’il est. « C’est comme pour le vin ou le café, notre travail est de faire ressortir les meilleurs arômes. Les fèves de Madagascar ont des arômes de fruits rouges, celles du Pérou et d’Equateur des notes très florales. Le chocolat est magique, dans toutes ses étapes. Faire fermenter les fèves est pour moi la plus belle et importante des étapes, elle développe l’acidité et permet d’aller chercher le meilleur du cacao. »

La Chocolaterie du Pecq travaille en direct avec des coopératives bio et équitables, principalement d’Amérique latine. Sébastien s’émeut à chaque fois des rencontres sur place avec les producteurs, dans les plantations, comme au Pérou dont il garde une photo accrochée dans son bureau. Avec Haïti, le partenariat va plus loin : l’entreprise a apporté une aide financière à la coopérative au moment des ouragans.

Sébastien ne cache pas que le cacao haïtien a sa préférence, « avec des notes de réglisse et de lavande ». Gourmand, il ne manque pas l’occasion de plonger ses mains dans les sacs de fèves tout juste arrivés.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 24 au 30 mars 2021

Cette semaine, les Poissons n’ont pas franchement les bonnes grâces de l’astrologue de tmv. Par chance, les autres non plus.

Bélier

Amour

Au jeu de l’amour, vous reculez
de 3 cases. Pas d’bol mes p’tits gnous.

Gloire

Comme le dit le proverbe
camerounais, « la chèvre qui lèche la
rosée finira par arriver au ruisseau ».
On n’a pas trop compris, mais comme
on est un peu stupide, vous savez…

Beauté

C’est pas la taille qui compte,
on a dit.

Taureau

Amour

Cette semaine, on a décidé d’aimer fort les Taureaux et de
vous envoyer un câlin virtuel. (Raaah,
tant de gentillesse, ça me débecte)

Gloire

Beh alors les Picsou, on est
un peu radin(e)… ?

Beauté

Au réveil, vous avez des airs
de lamantin. C’est un peu mignon.

Gémeaux

Amour

Eh bé alors ? On a les hormones
qui travaillent ? Krrrkrrr

Gloire

Tel le gouvernement, vous
n’assumez rien de ce que vous faites.

Beauté

Vous ne cassez pas trois
pattes à un canard. D’un côté, tant
mieux, j’ai jamais vu de canard à trois
pattes, perso.

Cancer

Amour

Votre allure de doryphore ne
vous aidera pas à trouver l’être aimé.

Gloire

Arrêtez de pousser mémé
dans les orties, elle commence à avoir
mal la pauvre.

Beauté

Votre braguette est ouverte
(si vous avez regardé, n’oubliez pas
qu’on se moque de vous de là où on
est mouaaahaa).

Lion

Amour

Vous en pincez pour elle. Ou
pour lui. Ou eux. Faites ce que vous
voulez, bande de coquinous.

Gloire

Tut tut les rageuuux ! C’est
le moment de se rendre compte que
les Lions sont le meilleur signe du
monde. (bon, après les Balances, faut
pas déconner)

Beauté

Waouw, vous avez bon teint !
On dirait Gérard Larcher.

Vierge

Amour

Vous allez faire des galipettes
en marcel. Genre… Euh. Samedi.

Gloire

Vos projets de conquérir le
monde ont été retardés par la pandémie.
Mais pas de souci, vous y arriverez
prochainement.

Beauté

Ouais, ouais, on sait : la beauté
intérieure, tout ça tout çaaaaaa…

Balance

Amour

Force est de constater que
vous finirez seul(e) avec un chat unijambiste.

Gloire

Vous serez convoqué(e) par
votre patron et recevrez une chouette
augmentation…

Beauté

… Ahahahaha on décooooonne,
on est en France !

Scorpion

Amour

Vous draguez bien, mais
concluez peu.

Gloire

Courage, n’oubliez jamais
que tout est possible dans la vie. La
preuve, Roselyne Bachelot est ministre
de la Culture.

Beauté

Votre carrure de coton-tige
incite à la prudence.

Sagittaire

Amour

Le boomerang va vous revenir
en pleine tronche… (le boomerang,
c’est votre ex, hein)

Gloire

Vous vous ferez renverser par
la voiture de Cyril Hanouna. C’est con.

Beauté

La constellation de l’étoile
polaire vous verrait bien avec des
sous-vêtements en cuir.

Capricorne

Amour

Désolé, mais vous allez partir
un jour sans retour, effacer notre
amour, sans se retourner, ne pas regretter,
garder les instants qu’on a volés.

Gloire

Il doit exister un mot scandinave
pour traduire votre propension à
toujours vous mettre dans des situations
pourries.

Beauté

C’est poilu mais tout doux.

Verseau

Amour

L’être parfait existe. Et c’est…
vous !

Gloire

(Avouez, on est louche et
vous flippez de prendre cher dans le
prochain horoscope. Eh bien, vous
avez raison)

Beauté

La constellation du Jean
Castex vous conseille de vous faire
vacciner. Ou p’tet pas. Ou si. Ou pas.
Oh pis crotte.

Poissons

Amour

Eh oui, il faut bien
l’avouer : ceci s’appelle un naufrage.

Gloire

Pourriez-vous s’il vous
plaît arrêter de parler si près du
visage des gens ? Merci, bien à
vous, cordialement.

Beauté

L’oignon fait la force.
Surtout dans votre bouche.

Nos 5 petits plaisirs de printemps (avec un peu de verdure !)

[1/2] Les beaux jours pointent le bout de leur nez et, même si l’ogre Covid continue à nous pourrir la vie, il n’est pas question de renoncer à profiter de l’arrivée du printemps. La rédaction de tmv vous a préparé une
sélection de 10 petites idées, 10 petits bonheurs tout simples et doux. Voici la première partie de notre dossier !

1. Se promener dans les jardins de Villandry

Autre havre de paix en Touraine, les jardins de Villandry rouvrent au public en ce printemps, le 1er avril précisément et ça, c’est une chouette nouvelle. Quel plaisir de se promener, en famille, entre copains ou seul, au sein du jardin d’ornement, du jardin du soleil, du jardin d’eau, du potager, de l’orangerie et le labyrinthe.

Les jardins du chef, Laurent Portuguez et de son équipe, sont remarquables, conçus au cordeau et dans le respect de la nature. Petite info, il publie d’ailleurs ses conseils avisés pour jardiner au fil des saisons, sur le site internet du château de Villandry. Une mine d’infos utiles !

> Rendez-vous à partir du 1er avril pour la réouverture des jardins, tous les jours de 10 h à 17 h 30. Le château, quant à lui, reste fermé à la visite. Entrée pour les jardins : 7,50 € ; moins de 18 ans : 5 €. Gratuit pour les moins de 8 ans.

2. Jardiner au potager

Activité phare de ce début de printemps, le jardinage. Tandis que les semis de tomates et de courges poussent patiemment à l’abri, les jardiniers préparent le terrain. Aération des sols, mise en place d’une couverture de compost, ajout de terreau, paillage, installation d’un nichoir à insectes… C’est aussi la bonne période pour planter fleurs (capucines, soucis, coquelicots…) et vivaces (anémones, dahlias,…), diviser les fleurs et arbustes en place ainsi que tailler les rosiers.

Vous pouvez également semer dès à présent des radis, des oignons, de l’ail, des petits pois, des haricots verts, des poireaux ou encore des carottes pour les déguster dès le mois de mai. Bref, le jardin est l’endroit parfait pour se ressourcer avec la douceur du printemps, sans les fortes chaleurs, tout en faisant un peu d’exercice. What else ?

(Photo archives NR)

3. Planter des légumes et des fruitiers en ville

Si vous n’avez pas la chance d’avoir un bout de jardin, il existe d’autres solutions. Le collectif les Jardinières masquées, né pendant le confinement à Tours, propose régulièrement de semer légumes et fruitiers en ville, principalement au jardin de Strasbourg, sur l’île Balzac et au parc de la Gloriette. La philosophie est simple : planter dans les espaces délaissés de la ville pour proposer de la nourriture gratuite et saine. Ce collectif réunit des bénévoles engagés autour de valeurs écologiques mais aussi les habitants des quartiers concernés et souhaite s’ouvrir au plus grand nombre. Rejoignez-les !

Autre bonne idée, pour les étudiants, au campus Grandmont, un jardin participatif vient d’être relancé. Une initiative du jardin de l’Association pour la protection de la nature et de l’environnement (APNE). Aromatiques et arbres fruitiers sont pour l’instant en place. L’université fournit les graines, les outils et la rémunération de l’animatrice des ateliers.

> Contacts : jardinieres.masquees@protonmail.com et asso.apne@gmail.com

4. Fêter les plantes à la Bourdaisière

Lueur en vue, tout n’est pas annulé ! Le château de la Bourdaisière, niché à Montlouissur- Loire, maintient sa traditionnelle fête des plantes et du printemps. Les festivités se déroulent du 3 au 5 avril, en journée et ce jusqu’au couvre-feu, à 19 h, donc. De nombreux exposants vous proposeront des plants et autres graines afin de préparer votre jardin. Les stars du week-end seront évidemment les plants de tomates issus du Conservatoire national de la tomate de la Bourdaisière. Rouge, rose, bleue, verte noire, vous aurez l’embarras du choix.

Plus insolite : vous pourrez ramener la poule de vos rêves parmi la collection de volailles présentes. Puisque ce sera Pâques, les enfants ne seront pas oubliés, une grande chasse aux oeufs dans la forêt aura lieu les matins. Pour les grands, il y aura même une buvette, paraît-il…

> Places limitées. Renseignements au 02 47 45 16 31. Entrée : 7,50 € (Tarif réduit 5,50 €)

5. Faire son marché

Chaque ville, chaque village, propose un trésor simple et accessible : le marché ! Saviez- vous que le plus important de la région se situe à Amboise, avec près de 200 commerçants présents le dimanche ? Au printemps, les étals fleurissent de couleurs, de saveurs et de légumes primeurs : pomme de terre nouvelle, ail et oignons nouveaux, roquette, asperge, artichaut, radis, petit pois… Les produits de saison sont tout simplement frais, croquants et délicieux !

D’ailleurs, ça nous donne envie de nous préparer une salade de roquette- mozzarella avec un filet d’huile d’olive suivi d’un risotto aux asperges vertes. Bon appétit !

Textes : Maud Martinez

Chroniques culture : nouvelle cuvée Stephen King et dose de BD et de musique

Cette semaine, nos chroniqueurs culture ont lu pour vous le nouveau recueil de nouvelles de Stephen King, sans oublier la dose hebdomadaire de BD. Et on finit en musique avec de la pop urbaine et du gros metal pachydermique.

LE LIVRE
SI ÇA SAIGNE – STEPHEN KING

The King is back ! Le lecteur aura à peine eu le temps de se retourner avec le dernier ouvrage de Stephen King que le maître de l’horreur revient… cette fois avec un recueil de nouvelles. Cet exercice, l’auteur le maîtrise à la perfection (rappelez-vous l’excellent « Danse Macabre »).

Preuve en est, de nouveau, avec « Si ça saigne » et ses quatre textes, certes classiques mais toujours prenants. Car il est toujours difficile (et là encore) de rester de marbre devant le talent de King à raconter des histoires. Ligne après ligne, l’homme sait y faire, attraper le lecteur dans ses filets et ne pas le lâcher jusqu’aux dernières lignes.
Et ce, que ce soit une histoire fantastique (« Le Téléphone de Mr Harrigan ») ou comme sa novella désarçonnante façon intimité post-apocalypse (« La Vie de Chuck »).
A.G.

LES CD

HUMANITY’S LAST BREATH – VÄLDE

Humanity’s Last Breath, ou, en langue de Molière, « Le dernier souffle de l’humanité ». Autant dire qu’avec pareil nom et optimisme, le groupe annonce la couleur. Ici, attendez-vous à une dose de noirceur puissance 1000, un gouffre sans fond dans lequel résonne un gros metal pachydermique.

Voix d’outre-tombe sur fond de visions de fin du monde, guitares sous-accordées et aussi grasses qu’un burger baignant dans l’huile rance, frappe de batterie qui pulvériserait vos derniers chicots : « Välde » ne prend aucune précaution et écrase son auditeur. La parfaite B.O de l’apocalypse.
A.G.

BINTILY – RADICALE

Le titre est à l’avenant : dans « Radicale », pas de langue de bois, Bintily parle à cœur ouvert et parle vrai. Ce nouvel EP, indique la chanteuse, est un album « féministe de pop urbaine ». Bintily pose un regard critique sur la société, en dézinguant les injonctions faites aux femmes ou en s’interrogeant sur son métissage et le regard des autres. Un album direct certes, mais aussi une mise à nu sincère, à découvrir durant ces huit morceaux, dont quatre instrumentales ont d’ailleurs été réalisées par deux Tourangeaux.

> facebook.com/Bintilyofficiel

MESPARROW – MONDE SENSIBLE

Non, on ne va pas citer toutes les références de chanteuses auxquelles se réfèrent les critiques paresseuses ! Oui, on va vous dire que ce troisième album de la Tourangelle Marion Gaume est totalement unique et nous procure de vrais moments de bonheur.

Que l’on soit d’humeur chagrine ou prêt à faire la fête, voilà un disque de tous les instants. On fond sur ces textes magnifiques, d’une grande profondeur, et on craque sur ces mélodies hyper soignées qui nous transportent loin, très loin. Vivement le retour sur scène !
H.B.

 

LES BD DE LA SEMAINE

Sacrée découverte que ce Suehiro Maruo, divin marquis d’un style de manga érotico-grotesque ! Avec ce « Tomino la Maudite » (éd.Casterman), il offre un monde onirique, un dessin virtuose et un scénario fou. Dans le très bon « Syd Barrett » (Gaph Zeppelin), Deninotti et Lenci racontent la bio du guitariste de la première mouture de Pink Floyd en BD. Le musicien aurait aimé ! On reste dans la musique avec le magnifique « Feedback » (Petit à Petit), où Plassat et Bochard dressent un portrait frais et émouvant de l’ex-Beatles, Paul Mc Cartney.

On finira sur une touche plus légère avec un clin d’oeil au dernier Festival d’Angoulême, dont le Grand prix Emmanuel Guibert publie « Le Smartphone et le balayeur » (Les Arènes), un comic-strip complètement décalé et déjanté de la part d’un auteur qui continue de surprendre.
H.B.

 

Horoscope WTF du 10 au 16 mars 2021

De très mauvaise humeur (comme d’habitude), l’astrologue de tmv a pris sa plus belle plume pour vous écrire cet horoscope tout en subtilité. Bonne chance aux Lions et aux Balances.

 

Bélier

Amour

Repensez à votre première fois. Et relativisez.

Gloire

Quand vous êtes dans une file d’attente, même si vous en changez, ce sera toujours celle qui avancera le moins. C’est un fait, voici votre destinée.

Beauté

Prenez une banane, enfoncez-la sur votre crâne et devenez une licorne du cyberespace ! (qui a vu mon LSD, les gars ?)

Taureau

Amour

Les gens vous aiment et fantasment sur vous. Non pas pour votre physique ravageur, non. Mais pour votre argent. Votre fric. VOTRE THUNE !

Gloire

Enfoncer les portes ouvertes ne vous fait pas peur ! Vous pourriez même être politique, tiens.

Beauté

Si t’as pas d’amis, mange un salami.

Gémeaux

Amour

C’est un fait avéré : on vous surnomme la gâchette facile.

Gloire

Avec un(e) ami(e) comme vous, pas besoin d’ennemi…

Beauté

Voilà un horoscope bien court. On n’avait pas vraiment envie de se fouler pour les Gémeaux cette semaine, j’avoue.

Cancer

Amour

Quand un chien fait pipi sur le canapé, c’est le chien qu’on doit engueuler. Pas le canapé… (quelle métaphore, krrrkrr)

Gloire

Votre pote Balance a des délires louches à propos de votre petite personne.

Beauté

Vous avez l’élégance d’un gnou.

Lion

Amour

Il serait peut-être temps d’aller taquiner le goujon, non ?

Gloire

Le même sort que les dinosaures vous attend. Ça craint, ah ouais ?

Beauté

Achetez des moufles. Pour cacher vos vieilles mains toutes poilues.

Vierge

Amour

L’important, c’est de participer. (on parle de votre vie intime)

Gloire

Mais est-ce que vous imaginez seulement une seconde refaire un jour la bise à tous ces gens que vous n’aimez pas ?

Beauté

Vous êtes aussi paresseux/se que le spermatozoïde qui arrive dernier à la course. Ressaisissez-vous !

Balance

Amour

Tout ne peut que bien aller quand on voit que votre ex avait la carrure d’une brosse à chiotte.

Gloire

Arf, vous utilisez beaucoup de mots pour ne pas dire grand-chose.

Beauté

Vous avez l’élégance d’un Jean-Marie Bigard.

Scorpion

Amour

Rien à battre de l’amour, vous êtes un oeuf.

Gloire

Olala, mais il ne faut pas sortir ; vous ne pouvez pas affronter le monde hostile. Vous n’êtes qu’un petit flocon de neige tout fragile.

Beauté

Le slip kangourou va revenir à la mode. Grâce à vous.

Sagittaire

Amour

Pas d’inquiétude, vous trouverez l’être aimé après le 328e confinement décidé par Macron Junior en 2047.

Gloire

Vous allez choper le variant breton du coronavirus qui vous fera picoler et vous finirez daaaans la vaaalléééee oh oh de Danaaa lalilala.

Beauté

D’ailleurs, hésitez pas à claquer la bise à Akim le fils du forgeron.

Capricorne

Amour

Vous allez faire l’amour cette semaine ! Mais seul(e).

Gloire

Croyez-moi mes chers amours de Capricorne, il est grand temps de vous beurrer la biscotte.

Beauté

Wow, vous avez le transit heureux. C’est bien, on est content pour vous.

Verseau

Amour

Vous avez un cœur. Un peu. Des fois. Rarement, en fait.

Gloire

Que de bonnes choses en perspective. Car la constellation du Jamel Debbouze croise les doigts pour vous, ouf !

Beauté

Et hop, ni vue ni connue ! (on parle de votre raie du plombier)

Poissons

Amour

Moi j’appelle ça le karma mais bon… appelez ça comme vous voulez.

Gloire

La constellation du Chirac vous rappelle que ça vous en touche une sans faire bouger l’autre.

Beauté

Vous faites les yeux de merlan frit. (et vous en avez aussi l’odeur).

L’Auberge du Bon Laboureur va distribuer des repas gastronomiques (et gratuits) aux étudiants

Le restaurant gastronomique de l’Auberge du Bon Laboureur, à Chenonceaux, va distribuer gratuitement des repas aux étudiants tourangeaux. L’opération commence ce mercredi 3 mars.

C’est une superbe initiative, à n’en pas douter ! A compter de ce mercredi 3 mars, le restaurant gastronomique de l’Auberge du Bon Laboureur, situé à Chenonceaux, va distribuer des repas aux étudiant(e)s tourangeaux. Des repas qui seront… gratuits ! L’établissement indique avoir été sensible à la détresse de ces jeunes.

Cette opération solidaire – le nombre d’étudiant(e)s durement touché(e)s par la crise ne cessant d’augmenter – est pilotée avec l’Université de Tours. Elle doit se prolonger jusqu’au 7 avril. Elle sera renouvelée chaque semaine. Une centaine de repas doivent être préparés de façon hebdomadaire.

Dans l’assiette, les étudiant(e)s retrouveront un menu entrée/plat/dessert, réalisé par l’équipe du restaurant, avec des produits donnés par les producteurs. D’autres restaurateurs devraient s’associer.

Comment ça marche ?

Plusieurs collectes seront organisées sur différents sites et campus, du 3 mars au 7 avril, entre 11 h et 13 h. Voici les dates et lieux :

  • 3 mars, campus de Grandmont
  • 10 mars, campus des Tanneurs
  • 17 mars, site Jean-Luthier (IUT de Tours)
  • 24 mars, campus des Deux-Lions
  • 31 mars, campus de Tonnellé
  • 7 avril, campus de Blois (41)

Attention en revanche : il est obligatoire d’être muni de sa carte étudiant et de réserver avant le lundi midi précédant la distribution, sur l’agenda web de l’Université de Tours (cliquez juste ICI).

A.G.

Envie d’un stage d’écriture encadré par le groupe Volo ? C’est le moment de candidater !

Le rendez-vous incontournable de l’Aubrière de Fondettes est de retour : amateurs comme professionnels peuvent participer à un stage d’écriture de chanson aux côtés du groupe Volo.

Le groupe de chanson française Volo anime régulièrement des stages d’écriture à l’Aubrière de Fondettes. (Photo archives Tmv)

Pour la septième année consécutive, l’association culturelle et d’animation L’Aubrière, à Fondettes, organise un stage d’écriture encadré par le groupe Volo (retrouvez notre ancien reportage passé ICI). Soit cinq jours « 100 % musique », pour écrire, composer et chanter autour de différentes thématiques.

Prenant place dans le cadre du festival Les Mots d’hiver, ce stage se déroulera du 26 au 30 avril avec, cette année exceptionnellement, une cinquième journée durant laquelle l’artiste Valérian Renault rejoindra les stagiaires pour une masterclass.

Ouvert à toutes et tous, amateurs comme professionnels !

« Cet évènement est ouvert à tous, aux amateurs, comme aux professionnels, musiciens, comme écrivains », précise dans un communiqué Mélina Martinez, en service civique à l’association. Un appel à candidature est donc lancé et les intéressé(e)s peuvent postuler dès maintenant. La sélection des stagiaires doit avoir lieu mi-mars.
A noter également que cette semaine de stage se conclura par… un concert de vos propres chansons composées durant ces jours aux côtés de Volo ! (que les timides se rassurent : ce n’est pas une obligation ; vos textes pourront être interprétés par d’autres stagiaires ou le groupe Volo).
Pour tenter votre chance, il suffit de remplir le formulaire de participation (à retrouver ICI) puis le renvoyer à motsdhiver@gmail.com

> PRATIQUE : Tarif pour les cinq jours (sans hébergement ni restauration) : plein tarif : 130 € (+2 € d’adhésion) / tarif réduit : 110 € (adhérents de l’Aubrière, étudiants, chômeurs…). Renseignements et réservations auprès de Benoit Pinon à l’Aubrière : 02. 47 42.26.13. 

 

Culture en danger : des photos pour mettre en lumière la détresse des acteurs culturels

En ces temps de crise sanitaire, le photographe Romain Gibier a lancé un projet sur la culture en danger, secteur à l’arrêt forcé depuis des mois avec, derrière, des dizaines et des dizaines de métiers… Voici quelques-uns de ses clichés.

« Je veux montrer que la culture existe encore… » Romain Gibier soupire. S’il est photographe de métier, il est également artiste de spectacle, avec quinze années au compteur en compagnie. Alors il parle « d’effondrement ». Vraiment. Partout, des salles fermées et un monde à l’arrêt. « Avec cette crise, on ne se rend pas compte que la culture, c’est une centaine de métiers touchés derrière. »

C’est pour cela qu’il a lancé ce projet photo, où il rencontre des artistes – pour la plupart de Touraine, mais aussi du Mans – et les immortalise « avec leurs vraies tenues » et montre ainsi « chaque corps de métier, pour remettre la problématique en lumière ». Et nombreux sont ceux à passer devant l’objectif : conteur, directeur de musée, effeuilleuse burlesque, danseurs, chanteuse, programmateur culturel, colleur d’affiches ou encore clown et guide-conférencier… Avec, à chaque fois, une mise en scène pensée à deux : Romain et le ou la professionnelle en question.

Un S.O.S, un cri d’alerte en direction du grand public. « D’ici peu, ces photos seront affichées sur le Bateau ivre. L’idée est aussi d’avoir des salles culturelles qui nous suivent. Il faut que l’on se soutienne tous et toutes », rappelle Romain Gibier. Avis aux intéressé(e)s…

> facebook.com/ romaingibierphotographe

⇒ Une aide financière pour soutenir le projet et l’impression dans divers lieux peut également être apportée.

Texte : Aurélien Germain / Photos : Romain Gibier


Retrouvez d’autres photos dans notre numéro 379 (également disponible sur la rubrique PDF de notre site ou en téléchargement ICI)

Un petit tour par le « coffee bike » La Bicyclerie

#VisMaVille José et Amélie Galindo tiennent en tandem la Bicyclerie, place de la Victoire à Tours, lieu bien connu des amoureux du vélo et des bons cafés.

« Ce n’est ni un magasin de vélo, ni un café, mais plutôt la combinaison des deux », annonce José Galindo, le propriétaire des lieux. Et il y tient à ne pas réduire sa boutique à la vente de vélos ni à leur réparation. Tout comme sa femme, Amélie, avec qui il a monté ce projet voilà trois ans.

Car pour cet ancien chargé de communication et cette éducatrice spécialisée, l’état d’esprit du lieu compte tout autant. Voire plus. Ils ont voulu en faire une boutique chaleureuse, où les gens du quartier et les voyageurs de passage papotent autour de jus de fruits ou de bières bio.

« Ce n’est pas qu’une expérience artisanale et commerciale, elle est aussi humaine. Nous sommes à côté de la Loire à vélo. Ainsi, nous faisons de belles rencontres avec des voyageurs du monde entier. C’est fou de voir tous ces jeunes faire de longues distances à vélo, ces femmes seules ou même un monsieur qui est parti depuis cinq ans ! »

Ce concept de vélo-café, importé d’Orléans, les a séduits et fait ses preuves. « Il arrive que des habitués viennent juste prendre un café », sourit Amélie, qui s’occupe à mi-temps du bar et de la restauration du jeudi au samedi, lorsqu’elle ne travaille pas aux côtés des jeunes. Les produits locaux et bio ont la part belle, ils font travailler le Cafecito d’à côté, une copine traiteur pour les tartines et un producteur de Vouvray, juste à côté de chez eux, à Chançay.

Seule entorse aux circuits courts, une bière espagnole, qui rappelle les origines de José. Ils ont obtenu la licence bar et restauration juste avant le confinement, seules les boissons à emporter fonctionnent pour le moment mais, dès que possible, la restauration du midi reprendra.

Le BMX et ses bosses c’est le loisir de José. « J’ai toujours fait du vélo et plus spécialement du BMX, parfois en compétition. » S’il en vend parfois à la boutique, ainsi que quelques vélos électriques, ce sont plutôt les vélos de ville et les « gravel », des vélos de route qui roulent bien sur les chemins, qui ont la cote. « Nous vendons principalement du neuf, mais aussi un peu d’occasion. Et de ce côté-là, les carnets de commande sont pleins. Ça nous frustre, car nous nous sommes aussi installés sur cette place pour que les gens puissent essayer les vélos avant d’acheter ! »

La situation est similaire chez leurs collègues, dopés aussi par la prime de la Ville de Tours à l’achat. Quant à l’atelier réparation, le scénario se répète : la prime de 50 euros de l’Etat fait que les vélos en réparation s’accumulent. « Nous en avons une vingtaine en ce moment. » José a fort à faire, épaulé cette semaine par son jeune stagiaire. Heureusement il y a des pauses cafés !

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 3 au 16 février 2021

Attendant un éventuel 234908eme confinement, l’astrologue de tmv revenu du futur vous propose une petite dose d’astrologie 100 % véritable. Bonne chance !

Bélier

Amour

Qu’on se rassure, dans 10 ans, il y aura prescription pour votre vie amoureuse passée.

Gloire

Astuce pour tous les Béliers : appuyez simultanément sur votre nez durant le vaccin, pour faire une capture d’écran.

Beauté

La gastro, c’est tabou, on en viendra tous à bout. Courage.

Taureau

Amour

Votre ex est comme l’herpès. Il/elle finit toujours par revenir.

Gloire

Il y a toujours pire dans la vie. Vous auriez pu être fan de Christophe Maé par exemple.

Beauté

Vous souffrez de pogonophobie. (héhé Google est votre ami)

Gémeaux

Amour

On appelle ça le néant.

Gloire

Le 23 juin 2032, lors du 87e confinement, vous aurez enfin la pêche. Promis.

Beauté

Le secret honteux de votre attrait pour les sous-vêtements laids éclatera bientôt au grand jour.

Cancer

Amour

On vous aime. Qui ? Aucune idée, mais il doit bien y avoir quelqu’un dans le monde.

Gloire

Riez de votre infortune. (vous n’avez que ça à faire, de toute façon)

Beauté

De petit spermatozoïde si berk, vous êtes devenu(e) la plus belle personne du monde. C’est t’y pas mignon ?

Lion

Amour

La métaphore de votre vie sentimentale se résume à cette phrase de Ribéry : « Au niveau des sensations, j’ai rien ressenti. »

Gloire

Arrêtez d’être aussi hargneux qu’un teckel.

Beauté

Vous avez la fesse qui pique, King Kong.

Vierge

Amour

Le saviez-vous ? Le cafard peut changer 25 fois de direction par seconde. Exactement comme vous dans vos choix amoureux.

Gloire

Tel le film Les Visiteurs 4, vous êtes un navet.

Beauté

L’aérophagie quand on porte le masque, ce cruel dilemme…

Balance

Amour

Dans les moments intimes, vous faites le même bruit qu’une chèvre asthmatique.

Gloire

Si vous faites deux tours sur vous-même en criant « tmv », avec votre index posé sur le nez et en slip, vous recevrez 234 millions d’euros par Western Union. C’est un mail qui nous le dit et c’est sûrement vrai.

Beauté

Vous ressemblez à un petit kiwi des îles. Tout mignon, tout poilu, tout doux.

Scorpion

Amour

La constellation du Macron prédit un couvre-feu de 15 h à 9 h du mat’ pour calmer les ardeurs des Scorpions.

Gloire

L’Union des barmen de la place Plum’ à Tours a appelé. Vous leur manquez.

Beauté

Scorpion, ça rime avec double menton et ça fait peur quand on vous regarde d’en-dessous.

Sagittaire

Amour

Comme l’a dit un jour Platon : « Si tu veux bien t’envoyer en l’air, pense direct aux Sagittaires. »

Gloire

Si vous étiez quelqu’un de sympa, vous enverriez un petit chèque à l’astrologue de tmv, mais bon, je veux pas vous mettre la pression, évidemment.

Beauté

Les Sagittaires sont les plus canons. (je tente vraiment le tout pour le tout)

Capricorne

Amour

Le ridicule ne tue pas. Votre ex serait mort(e) depuis bien longtemps sinon.

Gloire

Vous êtes tel le saumon, à remonter à contre-courant cette difficile rivière qu’est la vie.

Beauté

Les gens ont le souffle coupé quand ils vous voient. Le Covid ? Non, votre beauté folle. MOOOH c’est choupi.

Verseau

Amour

« On n’a rien sans rien, alors bougez-vous les fesses » (Jean Castex le loveur)

Gloire

Évitez les personnes négatives. Évitez les personnes tout court, en fait.

Beauté

Arrêtez de tout le temps tirer la tronche. On dirait un mérou.

Poissons

Amour

L’amour, c’est comme un ananas sur une pizza. Ça sert à rien et c’est dégueulasse.

Gloire

Autour de vous, les masques tombent. Vous découvrirez donc que les gens sont laids.

Beauté

Mouais… Vraiment pas top en ce moment, n’est-ce pas ?

Il y a 50 ans, l’année culte du rock

Quel est le point commun entre Led Zeppelin, The Doors, John Lennon ou encore David Bowie ? Tous ont sorti un album légendaire en 1971. 2021 fêtera donc les 50 ans d’une tripotée de disques toujours considérés comme mythiques… L’anniversaire d’une année dorée pour le rock’n’roll.

11 janvier 1971. Les disquaires américains sont assaillis : l’album posthume de Janis Joplin, décédée par overdose trois mois auparavant, vient de sortir. « Pearl » – comme le surnom de la chanteuse – s’apprête à squatter les charts pendant longtemps.

Ce disque de la Mama Cosmique atterrit vite à la première place en Australie, au Canada, en Norvège ou encore aux États- Unis, où il restera en haut du podium de nombreuses semaines. Janis Joplin, qui a rejoint le Club des 27, aura accouché d’un ultime rejeton que le magazine Rolling Stone classera parmi les plus grands albums de tous les temps…

Cette année-là, c’est celle qui va s’imposer comme « l’année dorée du rock », d’après le terme du spécialiste de la musique rock britannique David Hepworth. Car en 1971, comme si tous les musicien(ne)s s’étaient passé le mot, on enquille les albums brillants à tout-va. Et qui brillent encore cinquante plus tard.

Pendant masculin aussi torturé que Janis Joplin, Jim Morrison sort en avril 1971 l’excellent « L.A Woman » avec les Doors. Un chant du cygne, là encore, puisque le poète maudit sera retrouvé mort quelques mois plus tard.

37 millions de copies du IV de Led Zep’

Outre-Manche, les rockeurs britanniques sont également décidés à pousser les potards au max. Le 8 novembre 1971, Led Zeppelin envoie à la face du monde son « IV ». Gravées sur ce disque mythique, les pépites Black Dog, Rock and Roll ou encore le succès interplanétaire Stairway to heaven qui propulsera le groupe au firmament. À ce jour, « IV » reste l’un des albums les plus vendus au monde, avec 37 millions de copies écoulées.

À Londres toujours, les Who cartonnent avec « Who’s next ». Et Pink Floyd vient de sortir « Meddle ». Enregistré aux célèbres Abbey Road Studios, fief des Beatles, l’album constitue – encore 50 ans après – l’un des meilleurs du groupe, ne serait-ce que par son titre-fleuve Echoes et ses 23 minutes au compteur. « Meddle », comme pièce maîtresse expérimentale, sera la transition parfaite avant le cultissime « The Dark side of the moon » (1973).

Quant aux Britanniques maléfiques de Black Sabbath, ils continuent d’évoluer en proposant « Masters of Reality ». Le son est toujours aussi lourd (le guitariste Tommy Iommi, amputé de deux phalanges, a l’habitude de détendre ses cordes pour avoir moins mal), mais ce troisième album enfumé (la consommation de marijuana durant l’enregistrement est stratosphérique) impose définitivement Black Sab’ comme les maîtres de la scène metal.

Du rock… mais pas que !

Mais tout n’est pas qu’une affaire de gros rock qui tâche. En 1971, dans un registre plus calme, John Lennon sort « Imagine » et son titre d’ouverture éponyme qui reste toujours l’un des hymnes pacifistes les plus connus au monde, repris par une palanquée d’artistes… et qui a même été diffusé le 11 septembre 2001 par l’ensemble des radios américaines.

David Bowie, lui, prend le virage pop et connaît le succès avec son « Hunky Dory ». Marvin Gaye marche sur le toit du monde en sortant un « What’s going on » mythique, tandis que le « Madman across the water » (malgré son infâme pochette) d’Elton John reste toujours pertinent aujourd’hui. Yes apprivoise au mieux son rock progressif avec « The Yes Album », Phil Collins arrive comme batteur dans Genesis sur « Nursery Cryme » et Santana offre, sur « III », un de ses classiques avec Toussaint l’Ouverture.

Reste un album un peu particulier qui finira de secouer 1971 : « The Cry of love », de Jimi Hendrix, le guitariste, décédé en 1970, n’ayant pas eu l’occasion d’apporter la touche finale à cet album. Un disque posthume, lui encore. Et lui aussi essentiel.

Aurélien Germain

Chroniques culture : BD à tout va, série échec et mat, le sens de la mélodie de Chevalrex…

Cette semaine, on a fait le plein de BD et comics pour vous faire buller. Côté musique, place à Chevalrex ; côté lecture, Camila Sosa Villada nous transporte. Et on finit par une série à rattraper d’urgence si vous vous ennuyez !

LE COIN BD / COMICS

UNDISCOVERED COUNTRY

Les États-Unis ont fermé leurs frontières sans explication, ni avertissement. Lorsqu’une équipe d’émissaires part à la recherche d’un remède contre une pandémie mondiale (tiens donc…), elle doit alors lutter pour sa survie dans ce drôle d’endroit… Ce qui frappe en premier lieu, dans l’ouvrage de Scott Snyder et Giuseppe Camuncoli (éd. Delcourt), c’est ce sublime travail visuel. Les planches, d’une beauté folle, se dégustent et impressionnent. Pour le reste, cette dystopie à la croisée de Mad Max et Contagion, malgré sa narration parfois un peu surchargée, est un véritable voyage au sous-texte politique aussi perturbant qu’intéressant. Très réussi.
A.G.

LES BD DE LA SEMAINE

Avec « L’Apocalypse joyeuse » (éd. L’Association), Lewis Trondheim entraîne notre Lapinot préféré dans une aventure où collapsologues, météorites et angoisses existentielles font bon ménage. Tout simplement génial !
Le « 1984 » culte de George Orwell fait l’objet d’une magnifique adaptation (Grasset), signée Fred Nesti, qui fait toujours aussi froid dans le dos. Cette surveillance omniprésente s’incarne aujourd’hui sur tous nos réseaux sociaux et avec « 11407 vues » (Casterman), Brunner et De Gastold offrent une belle réflexion sur leur utilisation, à travers une histoire d’ados pas si anodine…
Quant à la folie des hommes, elle reste inépuisable : en témoigne « Les Indésirables » (Rue de Sèvres) de Kiki Hugues, une histoire émouvante d’une jeune Japonaise dans les camps d’internement sur le sol américain au début des années 1940. Enfin, avec « Patrick Dewaere » (Glénat), Bollée et Hrachyan signent le sublime portrait de cet acteur irremplaçable…
H.B.

LE CD
CHEVALREX – PROVIDENCE

Il va falloir définitivement ajouter le nom de Chevalrex, alias Rémi Poncet, dans les tablettes de la pop française lumineuse et incontournable. Au long de ces douze titres gravés sur Providence (Vietnam Label), il fait se succéder ambiances bucoliques et cavalcades ténébreuses avec un sens de la mélodie qui convoque aussi bien les fantômes d’Alan Vega que ceux de David Lynch. Sur des paroles pleines d’honnêteté, on se laisse petit à petit fondre dans cet univers inclassable.
H.B.

LE MAGAZINE
SOCIETY – PANDÉMIE

Le quinzomadaire a beau nous avoir habitués à des couvertures géniales, cette nouvelle Une de Society est tout bonnement parfaite. Ce numéro spécial « Pandémie saison 2 » reprend les codes des affiches de films de science-fiction (jetez un oeil à Macron…) pour traiter des récentes actus sanitaires. On aime particulièrement les faux avis de critiques (« Des acteurs indécis et un scénario bancal » !) qui ornent le haut de cette couv’qui mériterait d’être tirée en poster ! Côté lecture, inutile de dire que le sommaire et la rédaction nous régalent de nouveau. En kiosque jusqu’au 27.
A.G.

LE LIVRE
LES VILAINES, DE CAMILA SOSA VILLADA

Premier roman dans les milieux transgenres à Cordoba en Argentine, Les Vilaines (éditions Métailié) raconte sans détour, ni misérabilisme un univers plein de tendresse et de sang. Avec son écriture à la fois insolente et soyeuse, Camila Sosa Vilada vous emporte littéralement avec ce manifeste explosif, ce portrait d’une communauté hors du commun.
H.B.

A REVOIR
LE JEU DE LA DAME

Attention, bijou ! Pour les retardataires, il est toujours temps de découvrir Le Jeu de la dame, mini-série estampillée Netflix, située en pleine Guerre froide, dans laquelle Beth Harmon, une jeune femme, va faire sa place dans le monde international des échecs (un univers exclusivement masculin). Succès insolent à sa sortie, Queen’s Gambit (en V.O) est tout sauf un échec : intelligente, féministe, solide dans sa mise en scène, passionnante et emmenée par une Anya Taylor-Joy grandiose… Bref, un coup de maître qui met échec et mat une tripotée de séries de ces dernières années.
A.G.

 

Une vie de passion au service du thé

#VisMaVille Éric Chable, commerçant aux mille vies, officie depuis deux ans à la boutique Au fil du Thé de Tours. Il y partage son goût des thés d’exception.

Ce froid matin de janvier, une cliente s’avance en commandant son thé favori : « Un rêve de Martinique, s’il vous plaît ! ». « Un petit sachet ou un grand ? », questionne le vendeur. La réponse fuse : « Un grand, car ça part trop vite ! » Aussitôt la boîte de thé ouverte, des effluves d’ananas embaument la boutique.

Entrer chez Au fil du Thé, rue du Commerce, vous procure d’emblée une sensation de bien-être. Senteurs des thés, couleurs chatoyantes, belle collection de vaisselle du monde entier, cet endroit douillet vous enivre comme dans un cocon. Pas étonnant que son gérant, Éric Chable, dit « y passer tout son temps. Même les jours fériés, je suis parfois le seul ouvert dans la rue. Je suis bien ici ».

Depuis bientôt deux ans, il s’est immergé avec délectation dans l’univers du thé, bien que ce ne soit pas sa formation. Commerçant, pâtissier, gérant de la brasserie Le Valmy avec son frère juste avant, il a eu, à 60 ans, un « un coup de cœur pour cette boutique ».

Le thé ? Qu’il s’en souvienne, il en a presque toujours bu, depuis que son médecin a décelé une intolérance au lactose, et même cuisiné lorsqu’il confectionnait des gâteaux. Alors, presque comme une évidence, il fait désormais corps avec le thé, amateur des crus d’exception et particulièrement des thés Oolong, « les meilleurs thés au monde pour moi, très subtils ».

Cependant, Éric n’impose pas ses goûts aux clients mais cherche au mieux à les conseiller, trouver le thé qui leur fera plaisir. « Il faut beaucoup de patience et d’écoute pour faire ce métier pour arriver à cerner les goûts. » Sa boutique compte environ 350 références de thés. Les best sellers ? Les thés fruités, parfumés, qui changent selon les saisons. Bientôt le thé de printemps fleurira avec ses douces senteurs de fleurs.

L’été, les arômes de pêche et d’amande dominent. Éric Chable propose une petite sélection industrielle avec Damman mais travaille surtout avec des producteurs et assembleurs artisanaux. Ce qui fait la différence dans la qualité et le choix des thés « difficiles à trouver ailleurs ». Il a une intermédiaire qui va elle-même recueillir des thés nature chez des petits producteurs du Népal et de Thaïlande. Il est en direct avec un Français installé en Thaïlande qui produit un thé de 20 ans d’âge !

Les familles japonaises Atanabe et Morimoto figurent dans les photos de la boutique. Le reste, ce sont des assembleurs travaillant en France qui associent le thé avec des fruits et des fleurs. Éric, qui a beaucoup voyagé par le passé, en Amérique et en Europe, rêve désormais de partir à la rencontre de ses petits producteurs au Vietnam et au Japon. En attendant de pouvoir à nouveau prendre l’avion, il voyage au cœur de sa boutique en savourant ses thés.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

La Langue des signes française, une langue à part… entière !

La Langue des Signes Française n’est pas un langage « faute de mieux », mais bien une langue. Longtemps interdite, reconnue officiellement par une loi française de 2005, elle a fait son entrée en option du baccalauréat en 2008. Une histoire longue et complexe, pour une langue d’une richesse insoupçonnée que l’interprète Amélie Hédin, de l’agence Tours2Mains, nous aide à comprendre.

On parle de LSF, Langue des Signes Française : chaque pays a donc sa langue des signes ?

Oui, et de ce que j’en sais, le vocabulaire varie d’un pays à l’autre, mais des similitudes existent dans la syntaxe (la construction des phrases). Deux sourds de pays différents ne mettront ainsi que deux ou trois jours à communiquer assez aisément ensemble. Il existe par ailleurs une langue des signes internationale, qui est utilisée dans des événements internationaux essentiellement.

Apprendre la LSF, est-ce très différent de l’apprentissage de l’espagnol, de l’anglais… ?

C’est comme pour toute langue : on peut avoir des facilités… ou non ! En ce qui me concerne, j’ai eu plus de facilités avec la LSF (et avec l’allemand) qu’avec l’espagnol ou l’anglais, mais cela ne s’explique pas. J’ai été séduite par cette langue et j’ai tout de suite eu de bons contacts avec la communauté sourde. Cela a joué sur mon amour de la langue, que j’ai apprise de manière intensive après une licence de lettres, avant un master d’interprétariat français-LSF.

Qui dit langue dit grammaire, conjugaison, vocabulaire : la différence est grande entre français et LSF ?

Les avis divergent sur la grammaire : certains disent que la langue des signes a une grammaire très figée, avec en premier le « où/quand/qui/comment », puis le développement, et à la fin de la phrase l’action, le verbe. D’autres trouvent que la LSF est assez souple et que la grammaire est aléatoire, avec plusieurs manières d’organiser les informations dans la phrase.

Mais quoiqu’on pense, la grammaire n’est pas la même en LSF et en langue française. Et on n’interprète pas mot à mot : on interprète du sens, comme pour toute langue. Vous n’interprétez pas « il pleut des cordes » au sens littéral en LSF, ni dans les autres langues, tout comme des expressions en LSF verront leur sens interprété en français. Sans oublier les expressions du visage et l’intensité des mouvements, qui sont l’équivalent de l’intonation pour la langue des signes.

Un sourd qui lit et écrit en français et s’exprime en LSF est donc en situation de bilinguisme ?

C’est comme si on vous demandait d’écrire en anglais et de parler en allemand, car la langue des signes française est bien une langue à part entière !

Propos recueillis par Maud Martinez

Horoscope WTF du 20 janvier au 2 février 2021

Avant un éventuel reconfinement ou une hypothétique fin du monde, l’astrologue de tmv vous a gardé un petit horoscope pour bien débuter l’année. Aucune pitié pour les douze signes : comme ça, pas de jaloux ! Bonne année !

Bélier

Amour

Que dalle, rien, nada. Et ce, jusqu’à avril minimum.

Gloire

Oh bah désolé, vous n’êtes toujours pas le couteau le plus aiguisé du tiroir…

Beauté

Vous allez faire un bras-de-fer avec Jamel Debbouze ce dimanche. Mais vous perdrez.

Taureau

Amour

Comme disait Henry David-Thoreau, « il n’y a qu’un remède à l’amour : aimer davantage ». (naaaan, on déconne. L’amour, ça pue)

Gloire

Les gens qui embêtent les Taureaux, c’est comme les pantacourts : ça ne devrait pas exister

Beauté

Votre historique Google me susurre que vos recherches « Comment se débarrasser de l’aérophagie » nuiront à votre vie affective.

Gémeaux

Amour

Un mec chauve me rappelle de vous dire que c’est pas marqué dans les livres, que l’plus important à vivre, est de vivre au jour le jour, le temps c’est de l’amour.

Gloire

Vous avez l’ouverture d’esprit d’une huître.

Beauté

Un slip en acier trempé et c’est parti ! Vous voilà fin prêt(e) pour mener la guerre à votre folle libido.

Cancer

Amour

La tristesse de la vie fait que vous finirez dans les bras d’un(e) Taureau…

Gloire

Quel bonheur de dire qu’en 2021, vous n’aurez plus à serrer la main ou faire ces bises dégueulasses.

Beauté

On ne vous critique pas. On vous dit juste de penser à l’anti-cernes…

Lion

Amour

C’est la baguette magique qui choisit son sorcier, si vous voyez ce qu’on veut dire… Krrrkrrr.

Gloire

Tel Pinocchio, vous allez avoir la gueule de bois.

Beauté

Votre allure de lombric n’impressionne personne, vous savez ?

Vierge

Amour

Force est de constater qu’au niveau des relations, vous provoquez les mêmes sensations qu’une pizza hawaïenne.

Gloire

Vous êtes une source d’inspiration pour tout le monde et…

Beauté

… Ah non, merde désolé, je devais écrire ça aux Balances.

Balance

Amour

Si on était un oiseau, on ferait un nid douillet dans votre cœur…

Gloire

… Maiiiiiiiis, on n’est pas ce foutu oiseau et vous n’avez pas de cœur. Allez A+ !

Beauté

Et si, même après la pandémie, votre ex restait masqué(e) ?

Scorpion

Amour

On vous tourne souvent autour, sans jamais aller plus loin. Bref, on vous surnomme le Rond-Point.

Gloire

Vous avez de bonnes idées, mais votre charisme de gastéropode vous ferme bien des portes.

Beauté

Comme le dit le dicton, le putois ne sent pas des aisselles.

Sagittaire

Amour

N’oubliez pas qu’il ne faut jamais recongeler un produit décongelé… (z’avez pigé la métaphore ?)

Gloire

Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être parce que ça rime avec pomme de terre et que les patates, c’est utile pour la raclette.

Beauté

Fini, la glandouille ! 2021 est l’année où vous abandonnerez votre carrure de chips.

Capricorne

Amour

Vous avez des papillons dans le ventre en le/la voyant. L’amour ? Eh non. Juste la gastro. Bisou.

Gloire

Comme le dit un proverbe africain : « Quand on monte au cocotier, il faut avoir le cul propre. » A+ !

Beauté

Vous allez croiser un bébé moche. Ce qui vous rappellera à quel point vous êtes l’être le plus divin de cette planète.

Verseau

Amour

Vos cris de lamantin dans les moments intimes finiront par vous porter préjudice.

Gloire

La constellation du Freddie Mercury vous rappelle que scaramouch, scaramouch, will you do the fandango.

Beauté

Un proverbe dit que les enfants, c’est comme les crêpes : la première est toujours loupée, les autres, ça va. À vous de voir quelle crêpe vous êtes…

Poissons

Amour

Arf, c’est comme une fin de baguette de pain. Va falloir vous contenter des miettes.

Gloire

Poissons, ça rime avec « qui ont toujours raison ». (mais ne vous enflammez pas, vous avez souvent tort)

Beauté

Vos tétons crient famine.

Le méga horoscope de Noël, des fêtes et de 2021 (tant qu’à faire)

Cette semaine, numéro spécial oblige, l’astrologue a été grassement payé pour rajouter quelques lignes dans l’horoscope.
Histoire de savoir ce qui vous attend pour les fêtes et surtout, pour 2021 qu’on espère un peu meilleure que 2020…

Bélier

Amour

2021 officialisera votre relation avec Cyril Hanouna.

Gloire

La vie sans vous, c’est comme une
Golf GTI qui n’aurait qu’une seule vitesse…

Beauté

Votre vision de la vie changera du
tout au tout, lorsque vous lirez enfin le mode
d’emploi du flacon de shampoing.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Bah du coup, un flacon de shampoing. Pour que vous puissiez
lire le… ouais bon ok, on se tait, roooh.

VOTRE RESOLUTION 2021

Fonder un groupe de musique avec, comme musiciens, des
hommes-troncs uniquement. Ambiance.

Taureau

Amour

Protégez vos fantasmes. Vous allez finir
par vous faire prendre la main dans le slip.

Gloire

Prenez le taureau par les cornes… ET
DEFONCEZ-LUI LA TRONCHE !

Beauté

Vous ressemblez à un pigeon. Mais
chauve.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un string à grelots. Pour qu’on vous entende venir, lorsque
votre libido fera tchiki-boum tchiki-boum dring dring

VOTRE RESOLUTION 2021

Tout faire pour que votre corps soit inscrit aux Journées du patrimoine.
Krrrkrrrr.

Gémeaux

Amour

Le dernier film que vous avez vu
résumera votre vie sexuelle de 2021.

Gloire

Vous allez vous faire manger par un
ours samedi prochain. Plutôt con, comme fin
d’année, non ?

Beauté

Vous avez la résistance d’un pissenlit.
On vous souffle dessus et ziouuuuf, ‘a ‘pu rien !

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un plaid. Pour vous enrouler dedans, tel le gros burrito que
vous êtes.

VOTRE RESOLUTION 2021

Demander à Shakespeare si « être ou ne pas être », car au final, on
n’a jamais eu la réponse à cette foutue question.

Cancer

Amour

Vous êtes le/la footballeur/se du
sexe. Toujours à simuler.

Gloire

Votre âme ne vaut plus rien du tout.
Vous ne pourriez même pas la vendre au
diable.

Beauté

Crise d’acné prévue pour le soir du
réveillon. Eh ouaiiiis, sorry mes p’tits bidibis !

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un Jean Castex de poche. Parce que Jean Castex est aussi Cancer.
Et qu’il sera bien plus utile dans votre poche.

VOTRE RESOLUTION 2021

Enfin raser vos poils de nez disgracieux dont tout le monde se
moque secrètement.

Lion

Amour

Vous verrez la lune d’ici peu. Mais
pas celle qui est dans le ciel.

Gloire

D’après l’alignement de Pluton et de
mes chakras, votre élément est le feu et votre
couleur le rouge. Aucune idée de ce que ça
signifie, mais ça sonnait pas mal ! Allez bisou.

Beauté

Force est de constater que vous avez
un boule qui chamboule…

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un préservatif. Non, parce que bon, on a eu suffisamment de
malheurs cette année ; n’allez pas non plus
vous reproduire, hein…

VOTRE RESOLUTION 2021

Arrêter d’être aussi lubrique qu’un bonobo, ce serait pas mal.

Vierge

Amour

On vous surnomme Viergecingétorix.

Gloire

Le saviez-vous ? A Portland, une
loi interdit aux hommes de chatouiller une
femme avec un plumeau. En voilà une info qui
changera votre semaine – que dis-je – votre
triste vie !

Beauté

Aucune idée et je m’en fous.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Pas grand-chose.
La romance torride avec les Bogdanov qui
vous attend vous suffira amplement.

VOTRE RESOLUTION 2021

Abandonner totalement cette stupide pratique de faire la bise à
des gens qui sentent mauvais et de serrer de molles paluches infectes

Balance

Amour

La constellation de la chanson débile
vous rappelle qu’avec vous, c’est « Vas-y
Francky c’est bon, vas-y Francky, c’est bon,
bon, bon ».

Gloire

La perfection n’existe pas. Sauf chez
les Balances, pas vrai ? Et je dis pas ça parce
que je suis Balance, hein !

Beauté

C’est un fait : vous incarnez la perfection.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une gastro. Ne vous plaignez pas, vous vouliez avoir un
ventre plat, non ?

VOTRE RESOLUTION 2021

Trouver ENFIN un moyen de ne plus avoir le rideau de douche
collé aux fesses quand vous vous lavez.

Scorpion

Amour

Votre vie sentimentale est au point
mort. Essayez de passer la seconde l’an prochain.

Gloire

D’après une sombre étude anglaise,
ponctuer ses SMS par un point vous fait passer
pour quelqu’un de cruel et antipathique.

Beauté

Attention, vous n’aurez bientôt plus
de chapelure sur le jambonneau.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une boîte de Viagra. Parce que… euh… Non, non rien, vous
verrez d’ici quelques mois.

VOTRE RESOLUTION 2021

Vous lancer dans la fabrication et la vente de sextoys à l’effigie
de personnages politiques. Et advienne que pourra !

Sagittaire

Amour

Tel Lucky Luke, vous avez un peu
trop la gâchette facile.

Gloire

2021 s’annonce très bien. D’un côté, c’est pas difficile de faire pire que cette année pourrie de 2020… De l’autre, mon boss est Sagittaire, alors j’ai peur de me faire virer.

Beauté

Votre père est un voleur. Il a volé toutes les étoiles du ciel pour les revendre sur Aliexpress

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une ceinture de chasteté. Inutile de vous expliquer pourquoi.

VOTRE RESOLUTION 2021

Faire comme l’horloge parlante : ne la ramener que quand vous
sonne. Merci !

Capricorne

Amour

L’étoile du Carlos vous conseille de
tirelipimpon sur le chihuahua.

Gloire

Finalement, vous êtes le vainqueur
d’une course de millions de spermatozoïdes.
C’est déjà ça.

Beauté

On vous a menti. La tremper dans
l’huile, la tremper dans l’eau, n’en a pas fait un
escargot tout chaud.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Rien. Absolument rien. Vous êtes Capricorne, donc vous ne méritez
pas de cadeau. Allez, A+ bisou.

VOTRE RESOLUTION 2021

Ne plus manger de pangolin. Parce que la dernière fois que vous
avez fait ça, vous avez un peu foutu le bordel sur la planète.

Verseau

Amour

Vous êtes le/la Gilet Jaune du sexe.

Gloire

Ô joie ! La malédiction lancée par
l’astrologue de tmv sur les Verseaux s’arrêtera
cette semaine.

Beauté

De loin et de dos, vous ressemblez à
un poteau.

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Un triple CD de David Guetta. Vu que l’année 2020 a été une
horreur, autant continuer jusqu’au bout.

VOTRE RESOLUTION 2021

Changer votre collection de sous-vêtements, afin que le monde
se porte mieux.

Poissons

Amour

Tel le bouc, vous serez en rut 23
heures sur 24 en 2021.

Gloire

Noël Mamère et votre mère ne font
qu’un. Si vous en doutez, réfléchissez : les
avez-vous déjà vus ensemble dans la même
pièce ? Non ? Bah voilà.

Beauté

Pour les fêtes, rappelez-vous de cette
citation de Jean-Claude Van Damme : « Regarde
à l’intérieur de toi et deviens aware of
your own body. »

VOTRE CADEAU POUR NOËL

Une saucisse. L’aliment duquel vous vous rapprochez le plus
physiquement.

VOTRE RESOLUTION 2021

Tout faire pour que vous passiez une nuit sous la couette avec
Laurent Delahousse.

Indre-et-Loire : des « boîtes de Noël » pour les plus démunis

En Touraine, les Couturières masquées et le collectif Main dans la main 37 notamment proposent de remplir des boîtes à chaussures avec écharpes, bonnets, produits cosmétiques, livres et petits mots doux. Celles-ci seront distribuées aux gens dans la rue et aux plus démunis.

Prenez une boîte à chaussures. Glissez-y « un truc bon, un truc chaud, un divertissement, un produit cosmétique et un mot doux ». Emballez la boîte, précisez si elle est destinée à un homme ou une femme (ou unisexe bien sûr) et… c’est parti !

Cette chouette initiative a essaimé un peu partout en France. La Touraine n’y échappe pas. Chez nous, les Couturières masquées et le collectif Main dans la main 37 invitent aussi les Tourangeaux à réaliser ces « boîtes de Noël » qui seront ensuite distribuées aux sans-abris et aux personnes démunies identifiées par les associations locales.

Echarpe, chocolats et jeu de cartes

Concrètement, que pouvez-vous mettre dans ces boîtes ? Pour le « truc chaud », cela peut être un bonnet, une écharpe, des gants, des chaussettes. Côté « truc bon », pensez aux gâteaux, compote et chocolats, par exemple. Pour que les personnes à la rue puissent trouver un peu de loisir, vous pouvez déposer, dans ces boîtes, un jeu de cartes, un magazine ou même un livre !
Enfin, côté hygiène, pensez au dentifrice, à un stick à lèvres ou des serviettes hygiéniques, mouchoirs, etc.

Le tout, avec un petit mot doux pour les fêtes de Noël ! Vous pouvez également rajouter un petit quelque chose pour les animaux.

Main dans la main 37 recense aussi les points de collecte sur sa page Facebook. (Photo Main dans la main 37)

Des points de collecte

Différents points de collecte sont installés partout en Touraine : Montbazon, Veigné, Ballan-Miré, Joué-lès-Tours, Cormery, Saint-Cyr-sur-Loire…

A Tours, il est possible de les déposer à l’Etape 84, Auchan Tours-Nord, ou encore à Au Tours du Vrac. La liste s’agrandit jour après jour. Vous pouvez la retrouver en détail en suivant la page Facebook de Main dans la Main 37 et sa publication des points de collecte en cliquant ICI !


Texte : Aurélien Germain
Photo d’ouverture : Les Couturières masquées 37

 

Cinq châteaux de la Loire introduits dans le jeu vidéo Fortnite

La Région Centre-Val de Loire s’est associée avec la web TV tourangelle Solary pour le « Centre-Val de Loire Fortnite Tour ». Cinq châteaux de la Loire ont été reproduits dans le jeu Fortnite. De quoi mêler culture, patrimoine et jeu vidéo.

D’un côté, Fortnite, jeu en ligne ultra-populaire (plus de 250 millions de joueurs, rien que ça, oui oui). De l’autre côté, les châteaux de la Loire, joyau du patrimoine régional. Et une envie du Conseil régional : créer un événement associant culture et jeu vidéo.

Résultat ? La Région Centre-Val de Loire a annoncé s’être acoquinée avec la web TV tourangelle Solary, pour proposer le Centre-Val de Loire Fortnite Tour. « Le principe ? Cinq châteaux de la Loire ont été reproduits au sein du célèbre jeu vidéo Fortnite », précise le Conseil régional. « Les joueurs ont ainsi l’opportunité d’explorer ces monuments historiques en version virtuelle, en s’affrontant sur un parcours de vitesse. »

Ainsi, les gamers – en mode « créatif » dans Fortnite – pourront découvrir les châteaux de Chambord, de la Valette, d’Amboise, du Clos Lucé et de Chaumont-sur-Loire et auront des défis à relever pour édifier leurs châteaux. Les parties seront diffusées sur la plateforme Twitch.

La compétition se déroulera en cinq parties. Les meilleurs joueurs pourront gagner divers lots offerts par la Région.

Pour le Conseil régional, « c’est l’occasion pour les joueurs d’en apprendre plus sur ces châteaux qui font la renommée de notre région, dans une ambiance ludique ». Pour le youtubeur tourangeau Nota Bene – qui participera en racontant les lieux – « c’est de la visite de patrimoine auprès d’un public qui, potentiellement, ne connaît pas tout ça », ainsi qu’il l’a posté sur Twitter. « Je trouve ça super cool d’amener l’Histoire au public de Fortnite par ce genre de projets, c’est fun et inattendu ! »

Voici le programme qui vous attend :

  • 4 décembre, 20 h  Château de Chambord
  • 11 décembre, 20 h Château de la Valette
  • 18 décembre, 20 h Château royal d’Amboise
  • 8 janvier 2021, 20 h Domaine régional de Chaumont-sur-Loire
  • 15 janvier 2021, 20 h Grande finale au Clos-Lucé

Envie de participer à l’événement ? Suivez ce lien pour obtenir toutes les informations et précisions. 

 

Les bibliothèques se mettent au Click and collect

A compter de ce samedi 21 novembre, six bibliothèques municipales vont proposer le Click and collect aux abonnés pour retirer livres et documents. Mode d’emploi !

Impossible d’accueillir le public ? Les bibliothèques se mettent donc au Click and collect !

C’est un grand ouf de soulagement pour les bibliothèques municipales ! Six des sept que compte Tours rouvriront samedi 21 novembre, en mode « Click and collect » (seule celle de la Rotonde n’est pas concernée). Impossible, donc, d’accueillir le public, mais au moins les Tourangeaux pourront dévorer quelques livres !

Il faut obligatoirement passer par une prise de rendez-vous sur le site internet des bibliothèques ou par téléphone. Les 17 000 abonnés pourront ainsi retirer leurs documents, tout en respectant un protocole sanitaire strict : pas d’inquiétude donc, puisque les livres sont isolés pendant trois jours avant d’être remis en stock.

Comment ça marche ?

  • Par internet : direction www.bm-tours.fr pour passer la commande.
    Il est possible de réserver 5 documents pour 5 semaines.
    Choisir un créneau horaire pour se présenter à la bibliothèque (en étant masqué et en se munissant d’un sac) avec sa carte d’abonnement.
    Jours de retrait : mercredi / vendredi / samedi. De 14 h à 18 h.
  • Par téléphone : appeler la bibliothèque du mardi au samedi, de 13 h 30 à 17 h 30. Passer la commande. Possibilité d’être conseillé(e) par les bibliothécaires.

Enfants et parents : le Bar Bidule annonce sa réouverture

Les bars et restaurants sont fermés, certes. Mais rue d’Entraigues, l’établissement réservé aux enfants a obtenu l’autorisation de rouvrir ses portes.

 

Le bar pour enfants a rouvert ses portes le 11 novembre. (photo archives tmv)

« Toute l’équipe du Bar Bidule est heureuse de vous annoncer la réouverture du café des enfants à partir du mercredi 11 novembre, et ce sur les mêmes jours et les mêmes horaires que d’habitude. » Dans un post publié sur Facebook, le bar pour enfants tourangeau ne cache pas sa joie !

Et pour cause, le lieu destiné aux enfants (et aux parents), situé rue d’Entraigues, a obtenu l’autorisation de la Préfecture pour rouvrir ses portes.

Pensez à l’attestation !

Attention toutefois : des changements ont été mis en place pour assurer toute la sécurité sanitaire possible. Ainsi, il n’y aura plus de consommation possible dans le local. Seule la vente à emporter est autorisée.

Aussi, seul(e)s les adhérent(e)s seront autorisé(e)s à profiter des services du Bar Bidule. Il faudra donc se munir de sa carte.

Concernant l’attestation à avoir sur soi en cas de contrôle, « il faudra cocher la case : Déplacement pour aller chercher les enfants à l’école et à l’occasion de leurs activités périscolaires », précise l’association.


> Bar Bidule à Tours. Ouvert le mercredi, samedi, dimanche, de 15 h à 18 h. Page Facebook. 

Dans le quotidien de Rachid Belaalim, propriétaire de la boulangerie Rabel

#VisMaVille Rachid Belaalim est le propriétaire de la boulangerie Rabel depuis février 2019 à Tours-Nord. Un lieu où se mélangent avec succès les pâtisseries et les clients les plus divers.

Sur l’esplanade François-Mitterrand, face à la médiathèque, l’odeur des croissants chauds nous happe dès la sortie du tramway, arrêt Beffroi. À l’intérieur de la boulangerie Rabel, Rachid Belaalim, son propriétaire, la main à la pâte depuis 6 h 30, en est à son deuxième café.

Il échange quelques mots, dans la partie salon de thé, avec un habitué qui prend son petit déjeuner, réchauffé par son chocolat chaud. Wassim, 22 ans, employé à Tours-Nord, se sent bien ici. « J’habite à côté. J’y viens souvent les matins et j’y mange tous les midis pendant ma pause. Il y a un bon accueil. »

Il faut dire que les habitants du quartier semblent apprécier la réouverture de cette boulangerie de proximité depuis plus d’un an et demi. Pour Rachid Belaalim, après Velpeau et le Sanitas qu’il a dû quitter à cause du projet de destruction de la barre d’immeuble près de Saint-Paul, cette nouvelle vie de boulanger à Tours-Nord correspond à ses attentes de commerçant qui aime voir se croiser et mélanger les populations, dans une bonne entente.

« Il existe une vraie mixité dans ce quartier, j’y retrouve celle qui existait auparavant au Sanitas. Ici on prend sa baguette chaude à toute heure mais on peut aussi se poser. À midi, les étudiants et les ouvriers de chantier déjeunent au coin snacking. À la sortie de l’école, les mamans discutent tandis que leurs enfants goûtent. Et toute la journée se croisent des clients de tous horizons, de tout âge et de toute culture. »

 

Une mixité symbolisée dans sa boulangerie par les viennoiseries et gâteaux traditionnels français qui côtoient les fameuses pâtisseries orientales. Rachid nous assure que « les gens traversent Tours pour elles. Je suis connu pour ça et mon chalet au marché de Noël qui propose des pâtisseries orientales depuis des années. »

Arrivé en France du Maroc en 1996, il a fait ses armes de boulanger à Paris avant de s’installer à Tours au début des années 2000. Il vient de déménager à Tours-Nord pour être au plus près de sa boulangerie avec sa femme qui y officie aussi.

À pied, en vélo ou en camionnette, les allers-retours rythment leur vie. Il rit beaucoup et son équipe semble suivre dans cette bonne humeur. Stefania, à la caisse, distribue le chant de son accent italien à ses clients. Cédric, jeune chef boulanger, n’est pas un inconnu : il a fait la première saison de « la meilleure boulangerie de France », sur M6. Sandrine, chef pâtissière, savoure la diversité de ses créations. Et Rachid, bien sûr, court entre les postes : à la caisse ou derrière, au four et dans son laboratoire.

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 4 novembre jusqu’au… ben, on sait pas trop en fait

Confinement oblige, nous n’avons pas pu distribuer tmv cette semaine. Mais l’astrologue reconfiné a tenu à vous offrir une petite dose d’horoscope WTF. Ouuuf…

Bélier

Amour

Par pitié, passez au mode manuel…

Gloire

Les sous-vêtements, c’est surfait. Vivez votre passion de la mode « tout-nu » à fond. On vous encourage mes loulous !

Beauté

Force est de constater que vous ressemblez à un poulet chauve.

Taureau

Amour

Il paraît que les Taureaux sont les meilleurs coups au monde. Mais bon, les rumeurs, vous savez…

Gloire

Vous pourriez parler au vent que même lui ne vous écouterait pas.

Beauté

En ce moment, vous rayonnez autant qu’une petite biche qui se balade à Tchernobyl.

Gémeaux

Amour

Bon bah… Comme dirait Macron, « ce n’est pas un échec, mais ça n’a pas marché ».

Gloire

Vous n’êtes que médisance. Un trait commun aux Gémeaux.

Beauté

Maiiiiis votre physique est absolument parfait (et zioup là, on se rattrape comme on peut).

Cancer

Amour

Vos fesses font des étincelles. Quelle libido enflammée !

Gloire

Tout vient à point à qui sait attendre. C’est-à-dire sûrement pas vous.

Beauté

Au réveil, vous avez des faux-airs de Dr Raoult.

Lion

Amour

Sentimentalement, vous êtes comme un trou noir. Dès qu’on s’approche de vous, ziouuuup : on tombe entre vos mains.

Gloire

Le revers de la médaille est que vous finirez seul(e), avec vos chats et de la soupe pour votre dentier.

Beauté

Confinement ou non, la brigade du bon-goût pourrait vous dresser une amende d’ici peu.

Vierge

Amour

On vous l’a déjà dit, mais la constellation du Gilbert Montagné vous rappelle que l’amour rend aveugle.

Gloire

Cette semaine, vous en verrez des vertes et des pas mûres. Et surtout des bien bien pourries.

Beauté

Vous avez le rototo facile pendant les repas. Il se pourrait que Philippe Etchebest vous foute deux, trois torgnoles.

Balance

Amour

Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s ! Sauf si on est en foutu confinement, dans ce cas adieu la vie, adieu l’amour.

Gloire

Désolé de vous annoncer ça de but en blanc, mais la bamboche, c’est terminé !

Beauté

Votre main droite n’attend plus que vous pour ce reconfinement.

Scorpion

Amour

Vos conjoint(e)s se plaignent de vous. Paraît-il que sous la couette, vous avez autant de punch qu’un chat empaillé…

Gloire

Mais bon après, nous on veut pas balancer, hein ! Pas notre genre, non non ma bonne dame.

Beauté

Tous à poil. Et on avisera après.

Sagittaire

Amour

Oh oooooh, y’a baleineau sous gravillon, c’est louche avec les Balances !

Gloire

En changeant 3 lettres à « confinement », ça fait « vous allez féconder un(e) Balance ». AGAIN !

Beauté

La constellation du Pascal Obispo vous conseille de vous couper les cheveux avant qu’il ne soit trop tard.

Capricorne

Amour

Les compliments venant de vous, c’est comme les slips de l’astrologue de tmv : tout le monde en entend parler mais pas sûr que ça existe.

Gloire

Ben on vient de vous le dire : votre retard, votre retaaard, VOTRE RETARD, BON SANG !

Beauté

Votre tête est bizarre en ce moment. Vous ressemblez à un gros pouce.

Verseau

Amour

Sur un malentendu ça peut marcher. Sauf chez vous.

Gloire

Vénus est dans la droite lignée de votre champ astral. Aucune idée de ce que ça signifie, mais j’ai l’impression d’être un vrai astrologue en écrivant ça. Bisou.

Beauté

Achetez une couette décorée d’une tête d’aigle pour réveiller le/la beauf qui sommeille en vous.

Poissons

Amour

Bisou aux Florence et aux Nicolas. Pourquoi seulement eux ? Aucune idée, on est payés à écrire n’importe quoi ici alors bon…

Gloire

Avis aux Roxanne : la police me dit que vous n’avez pas à put on the red light.

Beauté

Votre gros bidon tout mou a un goût de reviens-y.

Pour lutter contre l’isolement, les enfants appelés à dessiner des cartes de Noël pour les personnes âgées

Pour lutter contre l’isolement, notamment en Ehpad, des associations tourangelles invitent les enfants à dessiner des cartes sur le thème de Noël. Celles-ci seront distribuées ensuite pendant les fêtes.

Dessiner, c’est aider ! A vos crayons ! (Photo NR – Cécile Lascève)

Le Secours catholique, la Croix rouge, les Petits frères des pauvres et les visiteurs hospitaliers VMEH) font appel à vous et surtout aux enfants !

Pour leur opération « Un dessin pour Noël », ces quatre associations lancent une collecte de dessins pour rompre l’isolement des personnes âgées (ami(e)s poètes, on vous rassure : les proses sont également chaudement recommandées !).

Il suffit donc de dessiner une carte sur le thème de Noël et d’envoyer tout ça avant le 15 décembre*.

Elles seront ensuite distribuées aux résidents. À vos crayons !


> *Adresses : Secours catholique d’Indre-et-Loire 17 bis quai de Portillon, 37100 TOURS ou Petits Frères des pauvres 34 bis rue Léon-Boyer, 37000 TOURS.

 

Chroniques culture : metal hardcore, polar polaire, dose de BD et rock des 50s

Du lourd au programme, cette semaine ! On se nettoie les oreilles avec le metal hardcore de Born to Burn, on remonte le temps avec la musique d’Ady & The Hop Pickers, puis on fait le plein de lecture : BD, polar et bien d’autres vous attendent…

LE CD DE LA SEMAINE
BORN TO BURN – Money can’t be eaten

Ne vous fiez à cette douce intro acoustique qui ouvre le nouvel album des Tourangeaux de Born To Burn. Car passées ces 2min35, les grosses guitares déboulent façon parpaing dans les dents. Qu’on se le dise : le groupe n’a rien perdu de sa hargne et ici, vous attendent 48 minutes de metal hardcore qui brise les cervicales comme il se doit.

N’espérez pas de poésie doucereuse ; de toute façon, le nom du groupe n’indique pas qu’on part pour une cueillette aux champignons. Born to Burn aligne les riffs imposants et massifs (« Frontline » fait mal, très mal), menés pied au plancher, ne s’interdit pas à un petit solo à l’occasion (« Rain maker »), laisse éclater ses influences (on a reniflé du Hatebreed de çi de là) et nous rappelle (notamment avec le méchant « Dream Sellers ») à quel point les concerts nous manquent… Un album coup de boule.
Aurélien Germain

>Sortie le 7/11. facebook.com/btoburn

LA DECOUVERTE
BAZLAB

Tout nouveau, tout chaud ! Bazlab, c’est le nouveau projet de deux musiciens tourangeaux qui va rajouter un peu de pep’s dans cette période morose. On y retrouve notamment David Baez, un visage bien connu en Touraine, puisque monsieur a fait remuer quelques popotins avec son groupe déjanté Johnson Concorde.
Ici, lui et Fabienne Baez offrent un condensé de rock assez pop aux sonorités électro noisy. Dans « Catch the day », premier extrait clipé à retrouver sur Youtube, le son est travaillé, la voix légèrement saturée et la mélodie pousse à se dandiner. Bazlab fêtera la sortie de son premier album ce 23 octobre, à 21 h à La Parenthèse.
A.G.

LES  LIVRES
MO MALØ – NUUK

Il y avait eu Qaanaaq en 2018. Puis Diskø en 2019. En 2020, Mo Malø reste au Groenland avec Nuuk, 3e volet de sa série. Celles et ceux qui ont aimé les polars polaires de l’auteur seront toujours ravis de retrouver les enquêtes haletantes de ce flic revenu sur sa terre d’origine. Cette fois, le récit part d’une « épidémie » de suicides en série (le pays détient réellement le taux le plus élevé au monde) et s’attache à la culture inuit et aux traditions chamaniques.
C’est à la fois dépaysant, prenant, rythmé et froid : bref, un polar noir sur fond blanc.
A.G.

LE LIVRE
CAROLINE LHOMME – BIENVENUE DANS MON DEMI-MONDE

Journaliste pleine d’avenir, Caroline Lhomme est un jour frappée par un AVC qui la laisse à moitié paralysée. Avec Bienvenue dans mon demi-monde (éditions Hugo/Desinge), c’est le carnet de bord de sa résurrection qu’elle nous livre là avec humour.
Ce magnifique témoignage d’espoir est un remède plus qu’efficace contre la détresse et l’angoisse. Cerise sur le gâteau, c’est son amie Florence Cestac qui a tenu, à travers une vingtaine de dessins tous plus drôles les uns que les autres, à lui rendre hommage pour sa force et son courage. H.B.

LE CD
ADY & THE HOP PICKERS – ARE YOU READY GUYS ?

C’est parti pour un voyage dans le temps ! Et dans les années 50 plus précisément. Car les Tourangeaux d’Ady & The Hop Pickers sont bien décidés à ressusciter cette période-clé de l’Histoire de la musique, via leur rock’n’roll teinté de tous les plaisirs gravitant autour (rockab’, swing, blues et compagnie) !
Ce premier album, vintage à souhait, offre une chouette collection de titres rock 50’s avec, comme sous-texte, un féminisme bienvenu. Ça swingue à tous les étages et leur énergie, en plus d’être électrisante, est clairement contagieuse.
A.G.

 

LES BD DE LA SEMAINE

Avec « Croke Park », le Blésois Sylvain Gache signe un bel ouvrage qui réconciliera les amateurs d’histoire et de sport. Superbement illustré par Richard Guerineau, ce premier album de la collection Coup de tête (Delcourt) retrace une terrible page de l’Irlande le 21 novembre 1920.
Autre collection avec ces Reines de Sang, dont le tome 1 « Njinga, Reine d’Angola » (Glénat), signé Pécau et Vincenzi, retrace au XVIIe siècle la création de cet Empire qui tiendra tête à ses voisins et aux colonisateurs portugais. Quel plaisir également de retrouver Alix, Albertini et David B dans le tome 39 du « Dieu sans nom » (Casterman), où l’on découvre les steppes d’un Oural encore méconnu.
Quant au bon vieux Buck Danny, il s’envole de nouveau avec des « Histoires courtes » (Dupuis), totalement inédites. Enfin, saluons la remarquable adaptation de « Jeremiah Johnson » (Soleil) de Duval et Pécau, un western âpre et sauvage.
Hervé Bourit

A Deux Mains, la sympathique cantine du midi à Champ-Girault

Service efficace, jolie carte et bons petits plats : le restaurant A Deux Mains tient toutes ses promesses dans la galerie du Champ-Girault.

Cette semaine, c’est du côté du secteur Champ-Girault qu’on est allé traîner notre estomac ! Parce que oui, dans ce coin pas particulièrement fourni en restaurants, on peut tout de même trouver de sympathiques établissements. À Deux Mains – c’est son petit nom – en fait partie.

Il est situé au cœur de la galerie marchande qui, on ne va pas se mentir, n’est pas des plus engageantes (un petit lifting ne serait pas de refus). Pourtant, il serait dommage de passer à côté d’À Deux Mains, une cantine du midi bien plus chaleureuse et conviviale, au rapport qualité/prix plus qu’honnête.

3 entrées, 3 plats, 3 desserts

Au menu et à la carte ? Eh bien tout ce qu’on aime : avec trois entrées, trois plats, trois desserts seulement, elle est limitée. Donc gage de qualité. Pour commencer le repas, on avait par exemple le choix entre velouté de carottes et crispy de serrano, le bouillon épicé au curry vert et la tartine d’artichaut gratinée à la mozza. Il y a de l’idée et c’est travaillé.

Pour la suite, outre l’habituel plat du jour, il était possible de se rassasier avec le poisson du marché ou le goulache de sanglier aux airelles. Mais c’est finalement le magret de canard qui est passé sous notre coup de fourchette. Celui-ci arrive rapidement (le chef en cuisine carbure !), accompagné d’un écrasé de pommes de terre tout doux en bouche.
Le magret est rosé, bien tendre et ses saveurs éclatent avec le gros sel qui le parsème. Pour couronner le tout, un délicieux jus aux quatre épices fait de l’œil à notre bout de pain (oui, on aime « saucer » et on l’avoue !).

Côté service, c’est précis, efficace et l’équipe aux commandes dégage beaucoup de sympathie. Elle est aux petits soins pour les clients de passage (comme nous) et les habitués (il y en a visiblement beaucoup, en raison de la CAF et du Conseil départemental tout près). Un petit restaurant qui fait du bien au ventre ; une table à recommander ou à découvrir.

A.G.


> A Deux Mains, au 5 rue du Docteur Herpin, à Tours, dans la galerie marchande du Champ- Girault. Contact : 02 47 39 14 64 ou facebook.com/adeuxmains37 

> Ouvert de midi à 15 h, du lundi au vendredi. Le plat du jour est à 12 €. Plusieurs formules sont disponibles et s’échelonnent de 14,50 € (entrée + plat du jour) à 19 € (entrée, plat à la carte, dessert). À la carte, comptez 16 € pour entrée + plat ou plat + dessert.

Horoscope du 21 au 27 octobre (et peut-être un peu plus à cause des vacances, tout ça tout ça)

Pas de tmv la semaine prochaine ? Qu’à cela ne tienne ! Voici une bonne grosse dose d’astrologiesceptique avec notre horoscope WTF.

Bélier

Amour

Il y a deux choses magiques
dans la vie. La tartiflette et se réveiller
aux côtés des Béliers. Aaaanw…

Gloire

Arrêtez de nous insulter par
mail. On a votre adresse IP. #tuflippes

Beauté

Vous êtes délicat(e) comme
la caresse d’une plume. (Roh la vache,
qu’est-ce qu’on est poétique)

Taureau

Amour

Vous rendez les choses aussi
compliquées que les indices dans Fort
Boyard

Gloire

Bientôt l’hiver ! Les plaids, le
feu de cheminée, le chocolat chaud et
la grosse morve baveuse. A+ !

Beauté

La constellation du Chabal
vous conseille de vous occuper de
votre pilosité.

Gémeaux

Amour

Très sincèrement, je n’en
sais rien et je m’en fous éperdument.
Bisou.

Gloire

Ça aussi, j’en sais rien. Eh
oh, c’est un journal gratos, vous espériez
quoi ? Un vrai horoscope ?

Beauté

Vous êtes une fake news
à vous tout(e) seul(e).
#PrenezçalesTrump

Cancer

Amour

Pfiiiiit pfouiiiiit. Vous entendez
? C’est le bruit de la cocotte-minute
de votre libido qui va exploser.

Gloire

Vous poussez trop souvent
mémé dans les orties. Elle commence
à en avoir plein la couche.

Beauté

Vous êtes follement splendide.
Voilà un peu de gentillesse, car
on a vraiment été moche et pas sympa
avec vous récemment. Z’êtes contents ?

Lion

Amour

Cette semaine, vous irez
pointer à Popol Emploi.

Gloire

Saturne a un conseil : Ne lâchez
rien ! (surtout pas un bébé si vous
en portez un)

Beauté

Le sport, c’est la santé ! Allez,
courage mes p’tits mollusques !

Vierge

Amour

Les voies du Seigneur sont
impénétrables. Contrairement à vous

Gloire

Vous le saviez, vous, que Hey,
I just met you and this is crazy, but
here’s my number, so call me maybe ?

Beauté

Ça va, mais les Gémeaux
sont plus beaux que vous.

Balance

Amour

Vous êtes la gomme du
crayon de l’Amour : toujours là pour
effacer les erreurs.

Gloire

La constellation du melon
vous prévient que vous ne passerez
bientôt plus les portes.

Beauté

Avoir le physique d’un Picasso
fait tout de même de vous une
œuvre d’art

Scorpion

Amour

Waouuuw vous êtes une vraie
machine sous la couette ! Ah non, désolé,
c’était pour les Capricornes ça.

Gloire

Breaking news ! Semaine
pourrie pour tous les Scorpions, excepté
les 2e décans, roux et fans de
pizza hawaïenne.

Beauté

Force est de constater que
vous avez un problème de pédoncule.

Sagittaire

Amour

Vous obtiendrez un CDI en
détresse sentimentale.

Gloire

Sans mentir, votre ramage se
rapporte à votre plumage.

Beauté

Pas d’idée de déguisement
pour Halloween ? Regardez votre ex.
(oui, vos goûts laissent à désirer)

Capricorne

Amour

Toutes les routes mènent
à Rome. Et à votre lit, visiblement.
Graou !

Gloire

Ronfler, piquer toute la couette,
avoir les pieds froids… Vous n’en avez pas marre d’être si agaçant(e) la nuit ?

Beauté

Bientôt la petite pilule
bleue, hein. Ça pourra toujours servir !
Krrkrrr.

Verseau

Amour

Un marathon du sexe vous
attend ce week-end. Une bonne nouvelle
? Oui et non. Car il s’agira d’une
course en solo.

Gloire

Rachetez du PQ.

Beauté

Fragile comme un pissenlit.

Poissons

Amour

Pluton annonce un bon gros
bordel dans votre sentimentale

Gloire

Le ciel s’assombrit et l’alignement
des étoiles polaires vous incite à
botter le derrière de votre boss

Beauté

Vous avez la carrure d’un
kebab. La salle de sport n’attend plus
que vous !

Chroniques culture : le plein de BD et de la musique avec Action Bronson et Simon Declerck

Cette semaine, dans nos chroniques culture, on se dégourdit les oreilles avec le nouvel EP du Tourangeau Simon Declerck et le vinyle de la semaine de Radio Campus. Sans oublier notre dose de BD du jour.

LES BD DE LA SEMAINE

Avec le T2 de Faut pas prendre les cons pour des gens (Fluide Glacial), Reuzé et Rouhaud continuent leur humour bête et méchant ! Véritable carton en librairie, cette BD démontre par l’absurde la bêtise humaine ordinaire.

Beaucoup de légèreté aussi avec Malgré tout (Dargaud), où Jordi Lafebre remonte le fil du temps jusqu’à la source de l’amour entre Ana et Zeno dans un one-shot plein de sensibilité. Belle inventivité également avec Les Belles Personnes (Soleil), où Chloé Cruchaudet propose 14 portraits, comme autant de témoignages et de plongées dans l’âme humaine.

Quant à Chinese Queer (Sarbacane), le dessinateur Seven y brosse un portrait acide de la jeunesse chinoise, avec une invention graphique bluffante. Finissons par Soeurs d’Ys (Rue de Sèvres), d’Anderson et Rioux, virée au cœur de cette légende bretonne réalisée avec fougue et intensité.
Hervé Bourit

LE VINYLE DE RADIO CAMPUS
ACTION BRONSON – ONLY FOR DOLPHINS

Inénarrable et fantasque rappeur new yorkais, Action Bronson n’en finit plus d’écrire sa légende. Style mi-rappé, mi-braillé, textures et mixtures sonores toujours originales et grandiloquentes, son nouvel album Only For Dolphins (Loma Vista Recordings) sort encore du lot avec cet univers nimbé d’odontocètes tantôt subversifs, tantôt sages.
Seul titre de l’album où Action Bronson semble ne pas être en pleine overdose de miettes de dauphin, le titre Latin Grammys, au sample connoté latino, met en avant son génie de l’autodérision.

LE EP
SIMON DECLERCK – LONELY

À 27 ans, après avoir produit les deux EP du groupe Clé d’Sol, le Tourangeau Simon Declerck se lance dans l’aventure en solo. Avec ce 3 titres, le musicien prouve déjà qu’il n’a rien perdu de son goût pour la prod’ bien faite et du son travaillé. Il y a, aussi et pour sûr, une mélancolie qui se dégage de l’ensemble, via des chansons très personnelles (il suffit d’écouter les paroles du titre éponyme). Et côté musique, Simon Declerck offre un esprit jazzy mâtiné de soul. En s’autorisant parfois des chemins de traverse, en témoignent ces discrètes mais habiles touches hip-hop.
A.G.

> facebook.com/ Simon.Declerck.Artist

Anne-Laure Rouxel et la danse hawaïenne pour femmes enceintes

Anne-Laure Rouxel est danseuse chorégraphe. Depuis cette année, elle propose des ateliers de danse hawaïenne, gratuits pour les femmes enceintes suivies à l’hôpital de Tours.

D’emblée, Anne-Laure Rouxel dresse le décor. « On commence par se masser le dos, le ventre, on respire. Imaginez-vous à Hawaï, sur le sable, on cueille la jolie fleur et on la met dans ses cheveux, on se pare d’un collier de fleurs autour de la tête puis sur la poitrine tout en respirant son parfum. Nous voilà prêtes ! »

Du fond sonore jaillissent les vagues. Les bassins d’Anne-Laure et de son élève du jour, Clarisse, ondulent peu à peu. Une ambiance douce et chaleureuse les entoure.

Nous sommes à l’atelier de danse hawaïenne que propose la chorégraphe tous les mercredis pour les femmes enceintes suivies au CHRU de Tours. Crise sanitaire oblige, il est délocalisé au studio du Petit Morier et comme il vient tout juste d’être mis en place, il n’y a pas foule ce matin. Mais gageons que bientôt le cours d’Anne-Laure Rouxel affichera complet. Car la danse hawaïenne est source de multiples bienfaits pour les femmes enceintes.

« Le travail que je propose, le hula prénatal, vise à mieux connaître son corps, mieux sentir ses appuis, mieux développer sa respiration, étirer sa colonne vertébrale et découvrir l’ensemble des mouvements du bassin. Les femmes qui le pratiquent savourent cette détente pendant le cours puis cela résonne en elles dans leur quotidien. Quelque part aussi, cela les prépare à l’accouchement, en les amenant vers plus de mobilité et en développant leurs appuis. »

Formée à la danse hawaïenne à Paris et dans le pays des origines par une maître danseuse devenue sa meilleure amie, Anne-Laure est précurseur en France de cette pratique auprès des femmes enceintes. Elle est heureuse de l’intérêt porté par le professeur Perrotin, chef du service gynécologie de l’hôpital, pour ces ateliers pour les femmes enceintes mais aussi les sages-femmes. Les cours ont démarré en janvier, juste avant le confinement. Elles étaient six femmes enceintes à participer et pour Anne-Laure, « elles ne sont pas six, mais douze, leur bébé en elles danse aussi ! ».

Elle aime les liens qui se créent avec ces personnes et rien ne la réjouit plus de voir qu’une de ses élèves, aide à domicile dont le corps est abîmé par le poids des personnes âgées qu’elle soulève, s’est éveillée à la danse. Le sourire en prime. Car Anne-Laure est persuadée que « la danse et la musique répondent à un besoin ontologique et social. La sensation des mouvements de bassin qui singularise cette danse est très douce et ondulante. Et puis c’est une danse qui ancre dans le sol, la terre ».

À la fin du cours, Clarisse, enceinte de son troisième enfant, semble approuver. Elle qui avait « le bassin en vrac » en arrivant au cours de hula prénatal, ressort une heure plus tard apaisée. Après avoir dansé et chanté, le temps d’une échappée à Hawaï.

Aurélie Dunouau


> Ateliers de danse femmes enceintes, mode d’emploi

Le temps de la crise sanitaire, ces ateliers gratuits se déroulent au Studio de danse Le Petit Morier (81 boulevard Jean-Royer, à Tours), les mercredis de 10 h 45 à 11 h 45. L’inscription se fait auprès de l’équipe d’accueil de la maternité, au Centre Olympe de Gouges du CHRU. Anne-Laure Rouxel est auteure d’un guide pratique et poétique pour un accouchement physiologique : Bougez votre bassin ! Elle sera à la librairie La Boîte à Livres, le jeudi 29 octobre, à 19 h 30.

Horoscope WTF du 14 au 20 octobre 2020

Les vacances scolaires approchent. L’astrologue de tmv, 5 ans d’âge dans sa tête, est pressé de se dorer la pilule aux Seychelles. En attendant, voilà votre dose d’horoscope WTF.

Bélier

Amour

Le réchauffement climatique, c’est de votre faute. Vous avez bien trop chaud aux fesses.

Gloire

Arrêtez de croire que vous êtes le nombril du monde…

Beauté

… Car le vôtre est hyper sale et rempli de moumoutes en plus.

Taureau

Amour

Vous avez un cœur d’artichaut mixé avec une grosse purée de chou-fleur bien dégueu’.

Gloire

Vous allez marcher dedans du pied gauche samedi après-midi.

Beauté

Pour rappel, vos flatulences en paillettes ne font pas de vous une licorne.

Gémeaux

Amour

N’oubliez pas que le vent va souffler sur les plaines de la Bretagne armoricaine. Il va donc falloir jeter un dernier regard sur sa femme, son fils et son domaine.

Gloire

D’ailleurs faites gaffe, Akim le fils du forgeron va venir vous chercher.

Beauté

Daaans la vallée oh-oh, des Géééémeaux lalilala !

Cancer

Amour

Aimez-vous vous-même. Et que les autres aillent se faire voir. (A+ pour d’autres conseils)

Gloire

N’oubliez jamais de rabaisser vos ami(e)s.

Beauté

Drôle de surprise cette semaine, vous apprendrez que vous êtes en fait immortel(le) et que vous allez bien vous ennuyer toute cette foutue vie.

Lion

Amour

Votre ex n’attend plus que vous. Et c’est malheureusement le/la seul(e).

Gloire

Vous ne tiendriez que 2 heures à Koh Lanta. Vous aimez bien trop la bouffe.

Beauté

Force est de constater que vous paraissez 20 ans de plus, Père Fouras.

Vierge

Amour

Comme le dit le proverbe, « c’est pas parce qu’on est potes qu’on se tripote ». Allez A+ !

Gloire

Profitez, vous n’avez qu’une vie. Déjà qu’elle est assez chiante comme ça…

Beauté

Dans cette semaine pluvieuse, votre beauté est scandaleuse. (rah la vache, j’adore être poète comme ça)

Balance

Amour

L’être aimé va découvrir votre historique Google. Et vous rentrera dans le lard (oui oui, faites pas les innocents)

Gloire

Vous recevrez le Prix Nobel de médecine pour toutes ces fois où vous avez joué au docteur avec qui-vous-savez…

Beauté

On ne fait pas d’un âne un cheval de course. Eh ouais baby !

Scorpion

Amour

Ne culpabilisez pour vos relations passées avec vos ex. Dites-vous qu’il y a prescription. (et heureusement, parce que… wow)

Gloire

Oulaaa, relax. Vous êtes encore plus parano que les mecs dans Walking Dead.

Beauté

Comme disait John-David de Secret Story, « c’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire des limaces ».

Sagittaire

Amour

Franchement, je sais pas. Ça dépendra de la taille de la marguerite.

Gloire

Le saviez-vous ? Les dinosaures ont disparu, parce qu’ils ne portaient pas leur masque dans le centre-ville de Tours.

Beauté

Vous faites des jaloux. Qui veulent vous casser les genoux. C’est ça d’être parfait(e).

Capricorne

Amour

Sur l’échiquier de l’amour, vous êtes comme un pion. Toujours à vous faire avoir en premier.

Gloire

La constellation du Bescherelle vous rappelle que tel est pris qui croivait prendre.

Beauté

Vous entendez le loup, le renard et la belette chanter. Autant dire que vous êtes sacrément défoncé(e).

Verseau

Amour

On vous prévient direct : cette semaine, ça le fait pas du tout et ça craint du boudin.

Gloire

Tout le monde n’est pas diplômé de l’école du rire comme vous.

Beauté

Vous êtes l’équivalent d’un kiwi. Mais sans les poils. Bref, vous êtes un œuf.

Poissons

Amour

Attention, dans vos relations, vous faites souvent preuve d’outrecuidance (qu’est-ce qu’on rêvait de placer ce mot)

Gloire

Vous n’aimez pas les mioches et les mioches ne vous aiment pas non plus.

Beauté

Des joues de hamster sous Lexomil, mais c’est pas grave.

Tourisme : comment la Touraine peut rebondir

Si les perspectives ne sont pas très optimistes, notre département peut compter sur son patrimoine exceptionnel pour faire revenir les touristes.

Les chiffres pour 2020 seront de toute évidence catastrophiques : perte de chiffre d’affaires cumulé de mars à août estimé à plus de 75 %*, baisse de la fréquentation de moitié depuis le début de l’année, difficile d’avoir le sourire pour les professionnels du tourisme.

Le bel été ne suffira pas à rattraper le printemps perdu même s’il limite les dégâts. « Les grands sites sont les plus touchés », souligne Pascal Pillault, directeur de l’agence du développement touristique de Touraine (ADTT). Amboise, Chenonceau et les monuments phares qui attirent les groupes et touristes étrangers ont pâti de l’effet Covid, « avec une perte de 10 à 20 % par rapport à un été comparable, celui de 2018. Ce qui n’est déjà pas si mal », tempère Pascal Pillault.

Le choix de la nature

En fait, « ce sont les petits et moyens sites qui ont tiré leur épingle du jeu, comme Villandry, Montpoupon… Avec même une hausse de la fréquentation pour Château-Gaillard à Amboise, ce qui représente une performance ! »

Concernant l’hébergement, les chambres d’hôtes et les gîtes ont attiré cet été les familles désireuses de se retrouver tandis que l’hôtellerie fait grise mine. Les touristes ont assurément fait le choix de la nature, des sites en campagne, et des châteaux moins fréquentés en temps habituel. La métropole de Tours a d’ailleurs beaucoup plus souffert que le reste du département.

Beaucoup parlent d’une amélioration due cet été aux touristes locaux, mais est-ce vraiment le cas ? Pascal Pillault nuance ce constat. « Cela a permis à nos locaux de redécouvrir nos offres touristiques qu’ils avaient peut-être oubliées. Les activités de loisirs, comme le vélo et le canoë ont eu beaucoup de succès. Mais le tourisme ne peut se construire sur la seule proximité. Rester à 50 km de chez soi, cela ne durera qu’un temps ! »

Les chiffres attestent son propos : plus que ceux du département, ce sont les touristes de l’Hexagone qui sont venus visiter notre belle Touraine et expliquent la hausse de fréquentation cet été. Les Belges, Allemands et Néerlandais ont également répondu présent.

Une embellie de courte durée ?

Mais l’été ne pourrait avoir été qu’une embellie de courte durée. Depuis septembre, les professionnels du tourisme s’inquiètent des perspectives. La clientèle habituelle de cette période post-vacances, les plus de 65 ans qui dépensent et profitent des bonnes choses, risque de ne pas être au rendez- vous. « Les professionnels ont les yeux tournés sur notre opération de fin d’année, Noël au château, espère Pascal Pillault de l’ADTT. On compte sur cette période féérique et la volonté de se retrouver en famille. »

 

Autre stratégie sur laquelle planchent les professionnels : développer les axes du slow tourisme et de l’art de vivre.
« Il faut qu’on continue à travailler sur le développement durable. Mais au-delà, c’est tout simplement l’art de vivre à la française que nous devons développer. Nous avons un écrin naturel et culturel formidable classé à l’Unesco, des châteaux, des jardins, des vignes, avec un marqueur identitaire très fort, ce dont tout le monde ne peut se prévaloir. Il nous faut relier les filières entre elles, par exemple les châteaux et le vin, ce que l’on ne fait pas suffisamment. Et puis, qui sait qu’Amboise et Villandry sont également des refuges LPO pour les oiseaux ? Qu’à Villandry, aucun produit chimique n’est utilisé ? À nous de le faire savoir, de mieux communiquer sur nos atouts ! »
Aurélie Dunouau

*Selon une enquête d’impact de la crise sanitaire sur l’activité touristique locale menée par Tours Métropole Val de Loire et le Département auprès des acteurs du tourisme entre le 31 août et 16 septembre. 2 700 professionnels sur 7 000 ont répondu.

Izakaya : resto japonais et sushis à deux pas de la gare

Cette semaine, direction le quartier de la gare à Tours pour découvrir (et goûter bien sûr) le restaurant de sushis Izakaya.

L e petit restaurant japonais de quartier, celui où l’on vient entre amis, à la pause déjeuner pour déguster quelques sushis et brochettes, c’est un genre à part entière. Des établissements de ce type, il en existe beaucoup, dans toutes les villes du monde et, il faut bien le dire, pas tous de la même qualité.

Izakaya ne se trompe pas de registre : il ne s’agit pas, ici, de révolutionner la gastronomie japonaise ou de la fusionner avec les codes de la cuisine française. On n’est pas, chez Nobuki ou Parfum culture. Non, l’ambition de l’établissement est plus modeste : faire passer un bon moment à ses convives, rapide s’ils sont pressés, tranquille s’ils le sont moins, mais toujours avec le sourire. L’accueil étant, il faut le souligner, un des points forts de l’endroit.

Sushis, spécialités maison et menus assortiments

Le décor est soigné, avec cette tonalité bois et ce côté épuré qui souligne l’ambiance nippone sans en faire trop. Côté assiette, ce qu’il fait, Izakaya le fait bien. La carte est, comme souvent dans ce type de restaurants, assez fournie et s’ouvre sur une page de sushis “spécialités maison” que l’on peut aussi retrouver dans des menus assortiments. Petite soupe miso en entrée, comme de tradition et salade de chou agrémentée de graines de pavot qui relèvent un peu l’ensemble.

Les sushis, donc, sont préparés sur place et d’une fraîcheur irréprochable. Ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est bon et bien fait. Pour les plus aventureux, l’endroit propose également des sushis-burgers assez étonnants, des Poké Bowl végétariens et un imposant Chirashi composé de riz blanc vinaigré et de seize tranches de saumon cru.

Attention lors de votre commande, les portions sont généreuses. Heureusement, si vous calez, le personnel se fera un plaisir de vous emballer tout cela dans une petite boîte. Les plats, d’ailleurs, sont aussi proposés à emporter.

Au final, l’escale chez Izakaya relève clairement de la bonne surprise. Juste en face de la gare, dans un quartier où le fast food est roi, ce restaurant offre une alternative bien sympathique au voyageur gourmand.

M.P.


> Izakaya, 8, rue Édouard-Vaillant, juste en face du parking dépose-minute / Covoiturage de la gare. Ouvert tous les jours, de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h.

> Les menus s’échelonnent de 13 à 20 €, avec diverses possibilités (sushis, sushis + yakitori) et comportent tous une salade de chou et une soupe miso. Le sushi-burger est à 13 €. Même fourchette pour le Poké Bowl et comptez autour de 14 € pour le Chirashi. 

Horoscope WTF du 7 au 13 octobre 2020

Encore une bonne dose d’astrologie qui changera probablement (et même à coup sûr) votre quotidien, votre semaine. Que dis-je : VOTRE VIE !

Bélier

Amour

Vous êtes aussi difficile à
choper qu’un appart décent à Paris.

Gloire

Le moral est bas en ce moment.
Vous devriez offrir du chocolat
à l’astrologue de tmv. J’dis ça, j’dis
rien.

Beauté

L’alignement avec Saturne
laisse à croire que vous n’arrivez pas
équilibrer votre slip.

Taureau

Amour

L’orage gronde dans votre
ciel tumultueux. (c’est une métaphore
pour dire que ça craint)

Gloire

Il n’est jamais trop tard
pour changer le cours des choses.
Sauf dans votre cas. (c’est pas gentil,
hein ?)

Beauté

N’oubliez jamais que
l’étoile de la Cindy Sander a dit de
vous que vous étiez un papillon de
lumière sous les projecteurs.

Gémeaux

Amour

Roh, j’en sais rien, je suis
pas astrologue, merde !

Gloire

« On ne guérit pas les plaies
en les léchant avec une langue de
bois. » Et vlan, il disait pas que des
conneries Giscard !

Beauté

OUI, on est vulgaire dans
votre horoscope, mais parce que
VOUS êtes vulgaire.

Cancer

Amour

Sans vouloir vous faire flipper,
votre ex reviendra vous les briser
ce mois-ci.

Gloire

Vos soirées pas très catholiques
au Cap d’Agde en ont pris un
sacré coup avec le Covid.

Beauté

Vous vieillissez à vue d’oeil.
Votre cerveau est comme une clé
USB, il a une capacité de stockage
limitée.

Lion

Amour

Sous la couette, vous
avez l’expressivité d’un parpaing.
Ressaisissez-vous !

Gloire

Sans vouloir vous faire
culpabiliser, c’est à cause de vous
qu’il y a la faim dans le monde.

Beauté

Votre visage transpire
autant la joie de vivre que celui
de Benjamin Biolay.

Vierge

Amour

La vache, quel naufrage,
tout ça quand on y repense…

Gloire

Force est de constater que
les Vierges sont chafouins. (on tenait
absolument à placer ce mot qu’on
aime beaucoup. Bisou)

Beauté

Vous avez le poil d’un lévrier
afghan. Quelle classe.

Balance

Amour

L’amour triomphe de tout.
Sauf des MST.

Gloire

Un proverbe ivoirien dit :
« Si tu vois une mère poule en vente
au marché, c’est à cause de son caractère.
» Voilà, c’est tout, débrouillez-
vous avec ça.

Beauté

C’est un fait : les Balances
sont vraiment des êtres lubriques.

Scorpion

Amour

Vous procurez autant de
plaisir qu’un coton-tige dans l’oreille.

Gloire

Sans vouloir vous dénoncer
à la police-municipale-bonjour, Scorpion
ça rime avec chichon.

Beauté

La beauté intérieure, ça
compte pas, désolé.

Sagittaire

Amour

Vous faites l’effet de la pluie
sur un velux : vous nous détendez. (la
vache, on est si poétique)

Gloire

Cette semaine, la constellation
de la Mimie Mathy prédit une
mission de taille pour vous.

Beauté

Pourquoi le corps des Sagittaires
a-t-il hérité des plus beaux
atomes du cosmos ? Encore un mystère
de la science irrésolu.

Capricorne

Amour

Avec vous, l’amour est aussi
difficile à trouver que la sortie d’un
Ikea.

Gloire

Ne l’oubliez jamais : « L’important,
c’est de participer » n’est
qu’une phrase de loser.

Beauté

En reliant votre nombril
à vos tétons, ça fait un triangle.
Triangle comme celui des… ILLUMINATI.
Coïncidence ? Je ne crois pas !

Verseau

Amour

Vous êtes comme une clé
USB. On n’arrive jamais vous brancher
du premier coup.

Gloire

Bah justement, c’est pas très
glorieux…

Beauté

Arf flûte, déjà que vous
n’étiez pas gâté(e) par la vie…

Poissons

Amour

La constellation de la Lara
Fabian vous rappelle que tout, tout,
tout est fini entre vous et que vous
n’avez plus la force du tout, d’y croire
et d’espérer.

Gloire

Votre vie changera le jour où
vous vous rendrez compte que vous
marchez sur vos chaussures.

Beauté

Comme le dit le proverbe,
« si c’est mignon et si ça sent bon,
c’est sûrement pas un Poissons »

Luc Blanvillain : « Mon roman est parti du fantasme d’être débarrassé de son téléphone »

Luc Blanvillain a remporté le Prix du roman tmv pour Le Répondeur, où un auteur célèbre, afin d’être tranquille, confie sa vie à un imitateur qui doit se faire passer pour lui au téléphone. Entretien avec cet écrivain passé par Tours, une interview réussie après être tombé deux fois sur… son répondeur !

Vous venez donc, avec Le Répondeur (Quidam éditeur), de remporter le Prix du roman tmv. Un vrai coup de coeur pour le jury ! Un écrivain connu, Chozène, y embauche un imitateur pas connu pour qu’il lui serve de « répondeur », décroche au téléphone à sa place, devienne sa voix et se fasse passer pour lui. D’où est venue cette idée fofolle ?

(rires) C’est parti du fantasme de ne plus avoir à téléphoner, d’être débarrassé de son téléphone et de sa vie. De se libérer de la tyrannie de la communication. Un scénario improbable, je sais. J’ai connu l’époque où on n’était pas forcément joignable… J’ai cette nostalgie de la tranquillité absolue et mesure à quel point les sollicitations téléphoniques peuvent être intrusives. J’aime beaucoup la comédie, alors je voulais partir d’une situation incongrue. Le roman commence comme un comique de situation puis, peu à peu, va vers quelque chose de plus intime et moins drôle, car finalement, mon personnage prend la vie d’un autre.

Ce roman est aussi très « cinématographique », il pourrait parfaitement être adapté en film…

Eh bien, les droits ont déjà été achetés par une boîte de production ! J’aime écrire par scène, que chaque chapitre soit une unité. Comme dans un scénario. Là, théâtre et cinéma sont des références. Tout comme la comédie. Le Répondeur est un livre visuel et auditif.

Dans votre roman, Chozène a un rapport plus que délicat et difficile avec son téléphone portable. Il déteste ça. Et vous, quelle est votre relation avec l’objet ?

Vous l’avez vu, je suis un peu comme lui ! (rires) [Au moment de l’interview par téléphone, nous sommes en effet tombés deux fois sur… son répondeur ! NDLR] J’aime parler en face ou par écrit. Le téléphone… c’est quelque chose d’étrange, non ? On n’a que la voix. On me reproche de ne pas assez téléphoner. Et je n’aime pas les visio non plus. Donc oui, il y a un peu de moi dans le personnage de Chozène ! (rires)

La maîtrise du récit fait qu’on se demande constamment si le personnage de Baptiste, l’imitateur, va se faire attraper. Il y a une sorte de suspense, de stress pour le lecteur. Au cours de l’écriture, saviez-vous où le chemin allait vous conduire ?

Oui, j’avais besoin que ce soit précis. J’ai écrit Le Répondeur en plusieurs moments. Malgré les pauses, je devais savoir où ça allait. Le rythme en comédie est vital. Je voulais installer un suspense, mais en restant dans des enchaînements pas trop invraisemblables.

Vous vouliez dénoncer également cette étrange « communication » entre les gens aujourd’hui ?

Non, pas dénoncer. Mais plutôt explorer. Explorer ce que sont ces nouvelles formes de communication et ce qu’elles impliquent. Ce côté « immédiateté ».

Quels sont les retours que vous avez eus ?

Ce qui revient, c’est souvent le côté comique et humoristique. Mais je n’ai pas écrit dans le but de faire des gags. On m’a également dit être étonné par l’originalité du livre. C’est incongru, certes, mais bon, vous savez, le téléphone a acquis une importance folle de nos jours. Ça semble presque un intouchable. Enfin – mais je ne veux pas paraître ostentatoire – on m’a parlé du soin apporté à l’écriture.

C’est amusant que vous disiez ça, car une membre de notre jury a émis une petite critique, celle – je cite – de « l’utilisation incroyable de mots que peu de gens comprennent, comme soufisme, l’érubescence, l’essence de la mimesis », etc. Vous avez une plume compréhensible de tous, évidemment, mais parfois un vocabulaire recherché…

J’adore les mots, il y a un sens, une musique. Ce sont, il est vrai, des mots curieux. Mais j’aime leur donner une chance d’exister. Plus jeune, quand j’ai lu Jules Verne, je n’ai compris que le tiers ! (rires) Il y a un fétichisme intéressant des mots. Mais attention, je ne veux pas être pédant, je souhaite simplement convoquer un vocabulaire baroque.

Vous avez fait vos études à Tours. Quel souvenir gardez- vous de notre ville ?

J’ai effectivement fait une partie de mes études de lettres à Tours, avant d’être nommé prof en Normandie puis en Bretagne. Je reviens souvent en Touraine, j’y ai ma famille. C’est un lieu que j’adore, j’ai passé beaucoup de temps à marcher en ville. Ado, j’allais aux cinémas Studio. Tours possède plusieurs géographies. J’habitais à Tours Sud, quartier Montjoyeux, près d’un bois. J’ai des souvenirs urbains du centre et il y avait Tours-Nord… une zone plus étrange pour moi, avec quelques amis, mais c’était l’inconnu ! (rires)

Propos recueillis par Aurélien Germain / crédit photo : Quidam éditeur
(Partenaires du Prix du roman tmv : Kéolis, Crédit Mutuel, Oceania Hotels, La Boîte à livres.)


Chroniques culture : Nota Bene en BD, musique baroque en CD et le plein d’EP

Ô joie ! Le youtubeur tourangeau Nota Bene sort une nouvelle bande-dessinée, cette fois en s’intéressant à la mythologie nordique. On fait aussi le plein de BD polars, tout en voyageant en Italie avec l’Ensemble Parchemins côté musique.

LA BD
NOTA BENE – LA MYTHOLOGIE NORDIQUE

Et de trois tomes pour la série BD de Nota Bene ! Et c’est peu dire qu’on l’attendait de pied ferme, celui-ci. Le T3 (éditions Soleil) aborde effectivement la mythologie nordique – sujet ô combien cher à nos yeux. Ici, le youtubeur tourangeau se sert des bases telles que l’Edda poétique pour livrer une synthèse d’une mythologie aussi complexe que passionnante. Abordant les mythes fondateurs et croquant les dieux principaux (Ases comme Vanes) avec brio, Benjamin Brillaud prouve une nouvelle fois qu’il est un fin conteur. Servie par le dessin de Christian Paty, cette BD est aussi divertissante (certaines références pop culture et traits d’humour) que riche en informations. À mettre entre toutes les mains. Surtout pour le/la Viking qui sommeille en vous, évidemment.
Aurélien Germain

LE LIVRE
LE PETIT COIFFEUR

La rubrique culture du magazine Le Point disait de lui qu’il était « une marque fiable sur les planches » : lui, c’est Jean-Philippe Daguerre. Et force est de constater que l’auteur est effectivement une jolie plume dans le domaine. Avec Le Petit Coiffeur (éditions Albin Michel), il évoque l’histoire de la Tondue de Chartres. Du moins, il la revisite. L’exercice n’est pas facile – lui-même avoue qu’il « marche sur des oeufs » – mais l’écriture et la rythmique des mots en font une pièce bien huilée et pertinente, à découvrir d’ailleurs sur la scène du Théâtre Rive Gauche en octobre.
A.G.

LE CD
ENSEMBLE PARCHEMINS – RÉCRÉATION ITALIENNE

Les Tourangeaux Matéo Crémades et Nathalie Ferron emmènent l’auditeur par la main dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles. À travers cette « Récréation italienne », on découvre ainsi tarentelles du Sud de l’Italie et chansons (Obizzi ou encore Monteverdi). De quoi remonter dans le temps au son d’une guitare baroque jouée de main de maître, des mélodies expressives et des voix qui se chevauchent.
A.G.

LES EP
PR2B ET LOMBRE

Avec son 1er EP, « Des rêves », la Berruyère PR2B livre en 6 titres un univers foisonnant pop aux textes ciselés et aux mélodies percutantes. Très poétique, son écriture ne s’éloigne jamais du réel avec une acuité bluffante.
Le Rodézien Lombre, lui, sort un 1er EP « La lumière du noir », où son spoken word racé, nappé d’incandescentes touches d’électro, fait mouche à chaque coup. Ces deux-là sont bien partis pour mettre un peu de folie, de corps et de cœur en cette rentrée musicale pas comme les autres.
H.B.

LES BD DE LA SEMAINE
Passion polars

C’est fou comme le polar convient aux temps troublés que nous vivons, à l’image d’un Nestor Burma qui, dans « Les Rats de Montsouris » (Casterman) de Ravard, Malet et Moynot, livre un bel embrouillamini de chantage et de cambriolage.
Autre détective qu’on adore : Léo Loden. Avec « Sète à huîtres » (Soleil) et la complicité de Nicoloff et Carrère, il nous emmène dans le monde pas toujours reluisant de l’ostréiculture.
Autre enquête bien ficelée également, celle de Tarrin et Neidhardt qui envoient notre cher Spirou « Chez les Soviets » (Dupuis). Le résultat plus que réussi est truffé de clins d’œil !
On terminera avec le superbe récit de Baru, « Bella Ciao » (Futuropolis), où l’auteur se replonge dans la mémoire de ses ancêtres italiens dans un récit poignant et d’actualité : superbe, élégant et fort.
H.B.

A LIRE
LE REPAS DES HYÈNES

Une fable, autant qu’un conte initiatique. « Le Repas des hyènes », récit en bande-dessinée signé Aurélien Ducoudray et Mélanie Allag, est une véritable plongée au coeur de l’Afrique ancestrale. Les deux auteurs retracent la vie de Kubé et Kana, deux jumeaux lancés dans un voyage étrange et paradoxal, où se réveille l’esprit maléfique d’un Yéban. La douceur de l’enfance côtoie la cruauté de la vie, dans un ouvrage qui a le mérite de présenter un ensemble graphique audacieux et pertinent.
A.G.

Beat Matazz, l’as de la batterie digitale et champion de « finger drumming »

Beat Matazz, alias Marco Pillitteri, vient de remporter la médaille de bronze d’un championnat européen de « Finger Drumming » soit de batterie digitale.

Sur Instagram, ses 2 500 followers l’observent chaque semaine se laisser joyeusement posséder par sa musique. Dans son étroit studio home made, Marco Pillitteri se filme pianotant en virtuose sur un drôle d’instrument de musique, plus proche de l’ordinateur que de la grosse caisse.

« Je suis passionné de composition électronique et dans un délire assez geek », reconnaît le musicien âgé de 32 ans. Son nom de scène ? Beat Matazz.

C’est en « tambourinant » avec maestria sur sa boîte à rythmes rose aux boutons blancs que ce batteur, rappeur et compositeur, a remporté la médaille de bronze d’un championnat européen de Finger Drumming, soit de batterie digitale en version française. Un podium décroché grâce à une composition hip-hop à base sur de samples de la 5e symphonie de Beethoven et de sons créés grâce à un synthétiseur analogique japonais des années 70.

« Je suis sûr d’être à ma place »

Déjà, en 2018, pour sa première participation à un battle, après 10 années d’entraînement seul dans sa chambre, le musicien avait braqué la première place. Pourquoi se lancer dans ces compétitions où se réunit le gratin du beatmaking ? « Je ne sais pas vraiment pourquoi je le fais, mais lorsque je suis là-bas, je suis sûr d’être à ma place, de faire partie d’une tribu », sourit-il. « Plus je m’entraîne, plus je maîtrise mon art qui demande un gros niveau de technicité et de concentration. Il faut avoir la précision d’un pianiste et l’énergie d’un batteur. »

Live Finger Drumming Beatmaking Performance – Beethoven + Beat Matazz = Beathoven

JE VIENS D'ETRE SELECTIONNÉ pour le Championnat du Monde de #FingerDrumming avec ce beat vidéo 🌎 8 Finalistes, 1 Vainqueur ⚡️J-5⚡️Samples Imposés : Beethoven, ici c'est la Symphonie N°6 Pastorale.Live Stream le Vendredi 21 Aout Je vous donne RDV Vendredi 21 Aout 2020 sur le compte Twitch de Sample Music Festival pour me soutenir jusqu'au podium ♥️ ❤️ A très vite#Berlin #fingerdrumming #handmadebeatz #pinkmpc #Loveforthemusic

Posted by Beat Matazz on Monday, August 17, 2020

C’est d’ailleurs par là que l’artiste, installé aujourd’hui à Vallères, a débuté, à 6 ans, à l’école de musique de Saint-Cyr-sur-Loire. « Tout ce que j’ai appris à la batterie, je m’en sers et le transforme à la machine », observe-t-il.

Aux Beaux-arts de Bourges, puis de Nantes, Beat Matazz a ensuite laissé libre cours à son goût pour l’expérimentation sonore dans des créations musicales, en trio avec sa machine et… des bâtiments. « C’est durant cette période que j’ai commencé à créer de la musique à partir d’échantillons », se souvient-il.

Le musicien professionnel, influencé par l’artiste de hip-hop américain Flying Lotus, s’investit aujourd’hui de front dans cinq projets et groupes différents de blues, percussions de rue, jazz/ hip-hop, etc. « C’est la musique live qui me fait vibrer, c’est dans le show que je m’épanouis », souffle-t-il. Un plaisir communicatif qui séduit jusqu’à 5 000 internautes par vidéo postée.

Flore Mabilleau

> Pour le suivre sur Instagram @beatmatazz.

 

Chez Pia : la pizza comme en Italie !

Et si on partait pour un voyage gustatif en Italie ? La pizzeria Chez Pia vient d’ouvrir rue Châteauneuf et on s’est délecté de ses pizzas. Attention, le restaurant étant relativement petit, pensez à réserver !

C’est vraiment peu dire que Julie et Thomas (qui oeuvraient auparavant au Café contemporain, au CCCOD) ont ouvert une pizzeria qui leur ressemble et qui, donc, ne ressemble à aucune autre.

Il y a le cadre, d’abord. Une ancienne librairie, nichée à l’angle de la rue de Châteauneuf dont ils sont tombés amoureux et dont ils ont tenu à conserver tout le cachet. Du bois, de la pierre, des photos développées au charbon, du mobilier chiné et des éclairages conçus par Thomas et fabriqués en Touraine.

Un détour par l’Italie

Mais, bien sûr, c’est dans l’assiette que tout se passe. Une pizzeria, nous direz-vous, pas grande surprise à attendre. Eh bien, détrompez-vous ! Nous sommes ici dans la pizza napolitaine, la vraie. « Pour nous, c’était obligé ! Si nous faisions une pizzeria, il fallait que les pizzas soient vraiment au top ! », explique Julie.

La pâte, faite d’une farine de blé ancien, pré-germée venue de Florence est d’une incroyable légèreté. Voilà une pizza qui ne vous pèse pas sur l’estomac pour le restant de la journée et ça, c’est déjà un vrai bon point. Côté garniture, c’est du même tonneau. « Nous n’utilisons que des produits AOP, dont beaucoup viennent de la région des Pouilles et qui sont tous validés par la Vera Pizza Napoletana, dont nous aurons bientôt le label. »

 

 

Les légumes, bien sûr, sont choisis en local. Idem pour les recettes, qui sont toutes issues de la tradition napolitaine. Si vous ne jurez que par la Quatre-fromage ou la Montagnarde, vous risquez, c’est vrai, d’être déçu. En revanche, si vous avez envie de découvrir une recette authentique avec de la mortadelle et des éclats de pistache, vous êtes au bon endroit.

Une bonne pizzeria, c’est aussi un bon four et un bon pizzaiolo. Le four, que Thomas et Julie sont allés chercher à Naples, trône dans une des (petites) salles du restaurant et le pizzaiolo arbore tranquillement ses vingt années d’expérience. Et, pour ceux qui malgré tout cela, restent insensibles au charme de la pizza, il y a aussi un plat cuisiné et un plat de pâtes à la carte.


> 9 rue de Châteauneuf, à l’angle avec la rue du Change. Ouvert tous les jours sauf le dimanche, midi et soir.

> Les pizzas s’affichent entre 10 € pour la Margherita et 20 € pour une recette à base de crème de truffe. Les salades sont à 7,50 € pour la Cesar et 13 € pour la Caprese. Superbe assiette de charcuterie à partager à 15,50 €. Plats autour de 15 €. Les desserts s’affichent entre 6 € pour le Tiramisu et 7,50 € pour la Panna Cotta. Pas de formule midi, mais menu enfant à 10 €. 

Horoscope WTF du 30 septembre au 6 octobre 2020

L’automne est là. Les feuilles mortes, le mauvais temps, la pluie fine et froide. Et la mauvaise humeur de l’astrologue de tmv.

Bélier

Amour

Snif snif, ouuuuh ça sent l’roussi par ici !

Gloire

Vous murmurez à l’oreille des chevaux. Mais même eux ne vous écoutent pas.

Beauté

Votre expression « les plus courtes sont les meilleures » ne s’applique qu’aux blagues, vous savez…

Taureau

Amour

Une étude de la Nasa prouve que sous la couette, les Taureaux font décoller au 7e ciel.

Gloire

FROUUUUTCHHH (c’est le bruit de la fusée qui décolle jusqu’au 7e ciel)

Beauté

Tout le monde dit que vous n’êtes pas sportif/ve. N’empêche, vous avez été le spermatozoïde le plus rapide.

Gémeaux

Amour

Vous faites semblant. Et maintenant, toute la ville le sait car tout le monde lit l’horoscope des Gémeaux. Krrkrr.

Gloire

Ces gens qui mettent leur masque sous le nez, qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ?

Beauté

L’influence de Vénus est palpable cette semaine : vous lâchez des gaz.

Cancer

Amour

Vous êtes l’équivalent de la pièce-jointe d’un e-mail. On parle de vous, mais on vous oublie souvent.

Gloire

Les produits laitiers sont nos amis pour la vie. (pas comme vous)

Beauté

Envie d’une peau lisse ? Frottez-vous avec du saucisson. #conseildami

Lion

Amour

Les Lions, c’est comme la raclette. On ne s’en lasse pas ! Aaaaanw.

Gloire

Ça y’est. Vous utilisez les expressions « c’était mieux avant » et « les jeunes sont des p’tits cons ». Vous êtes officiellement vieux/vieille.

Beauté

La perfection. (mon frère est Lion, j’ai peur de me faire taper)

Vierge

Amour

Vous êtes au bout du rouleau de PQ de la vie sentimentale.

Gloire

La constellation du Tata yoyo vous demande ce qu’il y a sous votre grand chapeau ?

Beauté

(sûrement un truc dégueulasse en plus, vous connaissant)

Balance

Amour

On prédit une panne. Sexuelle ou d’essence, on sait pas. La boule de cristal est sale.

Gloire

« Cessez d’être aussi performant(e), vous êtes une source de complexe pour votre équipe. » (copyright notre collègue, ouais ouais)

Beauté

Le poil soyeux.

Scorpion

Amour

Aaah Scorpion de mon cœur… Dans la vie, il y a des gens irremplaçables. Mais vous n’en faites pas partie.

Gloire

Le télétravail a été inventé pour éviter que vous veniez au boulot. #complot

Beauté

Vous êtes aussi fragile que l’ego de l’astrologue de tmv. Et ça…

Sagittaire

Amour

Tel l’incontinent, vous en rajoutez toujours une couche.

Gloire

Il en faut peeeu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. Il faut se satisfaiiire des Sagittaires.

Beauté

C’était mignon, ce qu’on a dit au-dessus hein ? Tant mieux, car vous avez la carrure d’une moule. A+

Capricorne

Amour

Vous voyez quand vous êtes tranquille dans la mer à nager et qu’un truc inconnu commence à vous frôler le pied ? Bah vous faites autant stresser que ça.

Gloire

Vous attendez Godot. Mais depuis trop longtemps. Il ne viendra pas, je pense qu’il se fout de votre tronche.

Beauté

Boulet mais canon.

Verseau

Amour

Faites pas semblant de jouer les Pavarotti sous la couette, c’est pas crédible hinhin.

Gloire

La constellation du Donald Trump vous rappelle que make Verseau great again.

Beauté

N’écoutez pas les « haters » : votre slip kangourou vous va à merveille.

Poissons

Amour

Comme dirait Denis Brogniart : « Ah ! »

Gloire

Vous allez vouloir raconter une blague. Mais vous oublierez la chute. La honte et le ridicule s’empareront de vous et tout le monde vous jettera des cailloux.

Beauté

Force est de constater que vous avez des airs de Jean Lassalle.

Coverama : la mémoire de la musique tourangelle en pochettes d’albums

Retracer 10 ans d’histoire musicale tourangelle à travers des dizaines de pochettes d’albums ? C’est le pari du projet Coverama.

Coverama, c’est le petit nom d’un projet solidaire en faveur de la scène locale tourangelle. Ce livre réunit 50 pochettes d’artistes tourangeaux et couvre 10 ans de musique en Touraine.

Tout juste imprimé, l’ouvrage n’est édité qu’à 500 exemplaires, numérotés manuellement. Les bénéfices seront redistribués, via les dispositifs régionaux Coup D’Boost, Suprême LTM et Téléscope, aux artistes et musicien(ne) s locaux, durement impactés durant la pandémie de Covid,

Pour présenter ce projet, une journée-événement est prévue au Temps Machine, le 26 septembre avec speed-meeting, table ronde, vernissage et concerts.
A.G.


Le programme en détail de la journée du 26/09:
14 h-17 h : SPEED-MEETING « Conseil et ressource » Ouvert aux groupes. Entrée libre.
Adhérents de la Fraca-Ma présents : Le Temps Machine, Jazz À Tours, Tous en Scène Musiques Actuelles, Rockomotives Festival – Figures Libres et Les Formations d’Issoudun.
17 h : TABLE RONDE « La culture en période de Co-vid, quel horizon ? » Organisée par nos confrères de 37 degrés en présence des intervenants de la Fraca-Ma et d’autres invité(e)s.
18 h : VERNISSAGE de l’expo « COVERAMA, une histoire de la musique tourangelle en pochette »
19 h : CONCERTS
– Raphaël Guattari – Pop / Chanson (Le Temps Machine)
– Les Pompiers – Jazz / Électro (Jazz À Tours)
– Moonback Stage – Rock / Jazz (Tous en Scène)

Chroniques culture : BD, Yin Yin en vinyle, découverte tourangelle et cuisine créative

Ne changeons pas les bonnes habitudes : on fait le plein de BD cette semaine, mais on y rajoute un livre de recettes fort original, tout en écoutant Panem et Yin Yin.

LES BD DE LA SEMAINE

Le Tourangeau Étienne Le Roux, aidé par Brunschwig et Chevallier, se lance dans une nouvelle saga avec « Les Frères Rubinstein » (Delcourt), retraçant une belle histoire de fratrie juive, des corons du nord aux cabarets new yorkais.
Avec « Ellis Island » (Grand Angle), Charlot et Miras brossent un portait saisissant de l’immigration du début du XXe siècle.
Avec « La Dernière rose de l’été » (Sarbacane), Lucas Harari offre un second roman graphique époustouflant, un polar hitchcockien de toute beauté.
Autre chef d’œuvre, la magnifique relecture par Frank Pé du « Little Némo » (Dupuis) de Winsor McCay, dans un format d’une liberté folle.
H.B.

Le vinyle de LA SEMAINE DE Radio Campus
YIN YIN – HAW PHIN

Le duo néerlandais qui nous avait fait plaisir avec son premier album a sorti un 45 tours cet été. Ce titre, Haw Phin (sur Bongo Joe Records), a été écrit pendant le confinement. Il reprend l’expression « Haw Pin! » (« restez forts ») que l’on pouvait lire sur de nombreuses fenêtres à Maastricht. Le résultat est une petite sucrerie fondante à l’oreille. Un morceau aux connotations aquatiques, dans la continuité des inspirations asiatiques des musiques de Yin Yin, qui invite à la contemplation introspective et à la détente.

Le single
PANEM – ZEITGEIST/ABSOLUTE MONOPOLY

Né il y a à peine 2 ans, Panem est un groupe tourangeau qui a déjà une sacrée maturité et la science du son. Il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter son single Zeitgeist/Absolute Monopoly : la production cristalline rend hommage à la musique proposée par Marie Moreau, Emeline Fougeray, Mogan Cornebert et Yacine Aït Amer. Les différentes voix s’entremêlent sur une nappe d’indie rock. Pour accompagner la sortie du titre, Panem s’est fendu d’un clip, tout en noir et blanc, tourné à Tours (dont une séquence au Pale !).
À découvrir dès à présent sur facebook. com/panemrocks.
A.G.

Le livre
FESTINS

Ou comment la cuisine peut inspirer et cultiver notre créativité ! C’est ce que c’est dit le spécialiste du design graphique Guillaume Lamarre (éditions Pyramid). À travers le portrait de neuf grands chefs, dont Claire Habchi et Julien Alvarez, il s’amuse à voir comment s’établissent les liens entre cuisine et inventivité, comment naît la création de leurs plats, le tout agrémenté de recettes folles et originales. Un livre pétillant, où l’audace et l’imagination servent des portraits de créateurs attachants et hors-norme.
H.B.

Les Inouïs du Printemps de Bourges : place aux jeunes talents

Eh oui : le Printemps a bien eu lieu du 16 au 18 septembre. Certes dans une forme différente, mais en préservant son ADN, celui de la découvertes et la propulsion de jeunes talents. On y était et on vous raconte.

Pas de rendez-vous annuel en avril dernier, évidemment…. Mais le festival de Bourges a réduit sa programmation et son format les 16, 17 et 18 septembre pour dénicher de nouveaux talents/

Ils étaient donc une trentaine à se produire devant un beau parterre de professionnels et un jury présidé par Flavien Berger. Le Prix du Printemps est revenu à la chanteuse d’origine australienne Merryn Jeann avec sa pop éthérée et son folk diaphane.

Le Prix du Jury a été attribué à la rappeuse Leys et le Prix du public au groupe pop The Doug. On notera de notre côté l’impressionnante prestation des tourangeaux de Stuffed Foxes (retrouvez notre précédente interview ici)  pour un set tout en puissance, mais aussi l’impeccable concert et les chansons bien troussées de Terrier, la classe du pop-rock de Parade.

Notre coup de cœur ira sans conteste à la prestation de Khadyak. Seule sur scène dans une choré incroyable et un rythme d’enfer, la jeune Parisienne nous a littéralement bluffés, avec des textes très forts et une assurance incroyable.

Au final, un plateau au niveau très relevé et beaucoup de grain à moudre pour les programmateurs, tourneurs, maisons de disques, éditeurs… présents en nombre à cette édition 2020. On ne pourra que constater comment ce moment sous le soleil et la bonne humeur générale, malgré des concerts assis et un protocole sanitaire strict parfaitement en place, fut important pour toute une profession à l’arrêt… et pour tous ces jeunes artistes qui ont vraiment tout donné.

Et bonne nouvelle : il y aura bien un Printemps de Bourges 2021 du 4 au 9 mai. A vos agendas !

Live report : Hervé Bourit

 

Horoscope WTF du 23 au 29 septembre 2020

Qui souffrira de la constellation du Pas-ce-soir-j’ai-mal-au-crâne ? Qui va se battre avec Jamel Debbouze ? Quel signe se sent aussi mal-aimé que le pangolin ? La réponse à toutes ces questions existentielles dans notre horoscope WTF de la semaine.

Bélier

Amour

Votre QI de bigorneau plaît
à l’être aimé. N’est-ce pas là le plus
important ?

Gloire

Vous êtes un(e) simple d’esprit
avec une pensée complexe.

Beauté

Kikoo les Pères Fouras,
faudrait p’tet vous mettre au sport
maintenant.

Taureau

Amour

Chuuut… Collez votre
oreille contre le crâne de votre ex.
Vous verrez, vous entendrez la mer.

Gloire

Comment cela se fait-ce ?, se
demande le sadomaso.

Beauté

Hey, sympa votre look
d’Amish ! C’est original, en tout cas.

Gémeaux

Amour

Avec vous, c’est comme un
épisode de Walking Dead. Une bien
longue attente pour prendre du plaisir
seulement les 5 dernières minutes.

Gloire

Votre avenir est comme une
carotte : râpé.

Beauté

Comme le dit Mike Horn :
« Il vaut mieux avoir un glaçon dans
ton Gin tonique qu’un glaçon qui t’arrive
sur la gueule en Arctique. »

Cancer

Amour

Vous êtes le courant d’air
des relations amoureuses.

Gloire

Une sombre étude autrichienne
prouve que les poules n’ont
pas beaucoup d’amis. Cacheriez-vous
une âme de volaille ?

Beauté

Sous votre pâté, la plage.

Lion

Amour

Vous êtes aussi chaud(e)
qu’une petite merguez frétillante sur
le barbecue du sexe.

Gloire

(ahaha BOUUUUH, maintenant
toute la Touraine sait que vous
êtes chaud(e) comme une baraque à
frites)

Beauté

Fumer la moquette fera un
bien fou à votre teint. (on déconne
hein, après procès, prison, savon qui
tombe, tout ça tout ça)

Vierge

Amour

Samedi, c’est votre jour ! Ce
soir-là, vous allez tirelipimpon sur le
chihuahua.

Gloire

Vos amis vous veulent du
bien. Mais vous n’avez pas d’amis,
pas de pot.

Beauté

Quel regard bovin…

Balance

Amour

La constellation du Pas-cesoir-
chéri(e)-j’ai-la-migraine n’augure
rien de bon pour cette semaine.

Gloire

En avril, ne te découvre pas
d’un fil. Mais comme on n’est pas en
avril, on s’en fout : TOUS À POIL !

Beauté

Eh voilààà : le réchauffement
climatique dans votre slip, par
contre, personne n’en parle !

Scorpion

Amour

Vos râles de plaisir ressemblent
au hennissement d’un poney.
Pas cool pour votre chéri(e).

Gloire

instant #blaguepourrie. Quel
est l’animal qui n’a jamais soif ? Le
zébu. Car quand zébu zébu soif. À+ !

Beauté

Croyez-moi, ce ne sont pas
vos 3 poils aux fesses qui nous impressionnent.

Sagittaire

Amour

Tel le pangolin, vous
vous sentez un peu seul(e) et
mal-aimé(e) en ce moment.

Gloire

La constellation du Renaud
vous rappelle que : cassetoi
tu pues et marche à l’ombre.

Beauté

Cessez de chercher
des noises. On n’embête pas les
gens quand on a une carrure de
Toblerone.

Capricorne

Amour

Vous êtes le suppositoire de
l’amour. Efficace, vous guérissez tous
les maux. Cœur sur vous !

Gloire

La seule conjugaison que
vous connaissez, c’est le présent de
l’apéritif.

Beauté

Qui suis-je ? Où vais-je ?
Pourquoi les Capricornes sentent-ils
autant des pieds ? Toutes ces questions
existentielles sans réponse…

Verseau

Amour

Telle l’éolienne, vous ne
faites que brasser du vent.

Gloire

Vos actions dans Jacquie et
Michel vont prendre un coup en raison
du port du masque obligatoire.

Beauté

Rien ne vaut un Verseau
tout nu. Surtout vous. Mraoooow !

Poissons

Amour

Le saviez-vous ? L’amour, ça
sert à rien vu qu’on va tous y passer et
mourir un jour. À+ biz kiss flex.

Gloire

Vous allez en venir aux
mains avec Jamel Debbouze. Et ce ne
sera pas joli-joli à voir.

Beauté

Arrêtez de vous regarder le
nombril. (en plus, c’est dégueulasse
là-dedans)

Laurence Dréano expose à Saint-Cyr : « Je sculpte des femmes qui portent le monde »

L’artiste tourangelle Laurence Dréano expose cinq années de création et de sculptures de femmes aux formes voluptueuses.

Laurence Dréano exposera à Saint-Cyr-sur-Loire (Photo Flore Mabilleau)

Depuis quand n’avez-vous pas exposé ?

C’est ma première exposition majeure depuis le confinement et je l’attends avec impatience ! Cette exposition – pour laquelle on m’a donné carte blanche – est prévue depuis deux ans. Je vais montrer plus de 50 œuvres, représentant 5 années de création, avec des petits formats – comme mes créations en verre de Murano – des grands formats, dont une sculpture inédite de 3,70 m qui s’appelle Retrouvailles.
Mon livre Aquarelles et Conversations qui rassemble les aquarelles que j’ai peintes chaque jour durant le confinement, ainsi que des textes, sera aussi dévoilé. J’ai beaucoup travaillé la mise en scène de cette exposition. Les visiteurs pourront notamment découvrir une salle immersive de mon univers, grâce à une fresque de vidéo mapping.

Quel est le fil conducteur de cette exposition ?

C’est toujours l’idéalisme, l’élan, l’accueil, l’optimisme, toutes ces valeurs considérées comme désuètes et fleur bleue. Mais mon discours a aussi un côté féministe. Depuis mes débuts il y a 15 ans, je sculpte des femmes qui portent le monde. Elles sont maternelles, légères, mais aussi fortes !
J’ai travaillé sur Olympe de Gouges pour la maternité du CHU de Tours. J’ai réalisé L’Insoumise, en 2014, dans le cadre d’un programme de résidence sur les droits des femmes à Notre-Dame-d’Oé, j’ai travaillé sur un poème d’Andrée Chedid défendant la liberté… Cette nouvelle exposition s’appelle Les sens i Elles, fruit du questionnement sur ce qu’est notre essentiel, après cette période de confinement, et sur la place des femmes dans ce monde.

On compare souvent vos sculptures aux Nanas de Niki de Saint-Phalle…

C’est une belle référence à une artiste qui a défendu les droits des femmes, même si notre travail n’est pas du tout le même, à de nombreux égards. Mon père, architecte, a fait les Beaux-arts à Paris la même année qu’elle et mes premières découvertes de la sculpture, sont les siennes, au Palais de Tokyo, où l’on entrait carrément dans ces femmes, ce qui m’a sans doute marqué. Mais son œuvre est très violente, très revendicative. Or, il n’y a aucune violence dans mes sculptures, au contraire.

Propos recueillis par Flore Mabilleau


> « Les sens i Elles », du 24 septembre au 11 octobre, au Pavillon Charles X, parc de la Perraudière à Saint-Cyr. Vente aux enchères le 25 septembre, à 18 h 30, au profit de l’Association pour la Recherche sur l’Autisme et la Prévention des Inadaptations (Arapi).

 

Chroniques culture : fanzine metal, polar rigolo tourangeau, pop punk et BD

Cette semaine, on se nettoie les oreilles avec le EP des Astray Astronauts, on sourit en lisant Une Certaine idée du paradis, on fait le plein de BD et on découvre un fanzine 100 % metal.

LE ROMAN
UNE CERTAINE IDÉE DU PARADIS

Quel plaisir de retrouver la plume d’Élisabeth Segard. Non pas parce que madame est une de nos collègues émérites (roh, pas notre genre), mais parce qu’elle possède ce sens du roman bien ficelé, bien amené, de ceux qu’on engloutit en quelques bouchées.

Les Pépètes du cacatoès en janvier 2019, c’était déjà elle. Pour la rentrée 2020, place à Une certaine idée du paradis (éd. Calmann-Lévy), polar prenant place dans la campagne tourangelle, dans un petit village où une vieille dame discrète (aussi intrigante que peu commode) se retrouve mêlée à une histoire de meurtre, celui d’une citadine un poil bobo tout juste arrivée.

Comme d’habitude, dame Segard a le sens du rythme, du livre qui va droit au but, toujours riche en trouvailles. Et en distillant son humour avec parcimonie, elle parvient à faire de son roman une petite gourmandise sucrée qu’on dévore.
A.G.

LE FANZINE
ARGYOPE

Alors ça, on ne va pas se mentir, ça nous a fait un bien fou de recevoir cette petite pépite. Son nom ? Argyope. Kézako ? Un fanzine, un vrai de vrai. Un qui sent la sueur (à cause du travail fourni, hein), la passion et le metal à plein nez.

Mais attention, oubliez le metal mainstream ou les formations trop connues. Ici, on déniche les groupes obscurs, piochant aussi bien dans le death metal mexicain 100 % féminin que le black/thrash vicieux. Dans la plus pure des traditions (noir & blanc + collages DIY + photos découpées), ce fanzine devrait satisfaire les metalleux de tout poil.

« Pour les gens intéressés, je le vends à 2 € de la main à la main, sinon faut ajouter les frais de port », nous indique le boss du fanzine, Saul. Support the underground, comme on dit.
A.G.
> sauldaniel666@yahoo.fr

MUSIQUE
ASTRAY ASTRONAUTS – KINTSUGI

On avait laissé nos rockeurs tourangeaux en janvier avec « Let’s get the hell outta here ». Revoilà les Astray Astronauts avec « Kintsugi » sous le bras, un EP 4 titres. Le confinement n’a pas calmé nos loustics, leur propos est toujours pop punk. Mais pas du genre sirupeux, non merci ma bonne dame. Le rock est toujours mis en avant (joli travail sur le mix d’ailleurs, le son de batterie est excellent), le sens de la mélodie est encore là.

Pas de chichis, Astray Astronauts est efficace et sans fioritures, en témoignent des titres oscillant entre 3 et 3 minutes 30. Kintsugi sortira le 25 septembre en version digitale, avant un concert au Bateau ivre le 16 octobre. Le rendez-vous est pris !
A.G.

LES BD DE LA SEMAINE

Avec Cocteau, l’enfant terrible (Casterman), Rivière et Mattiussi délivrent, en noir et blanc, une biographie saisissante et onirique de ce cinéaste, poète et écrivain. Dans «La Fuite du cerveau (Dargaud), Gomont s’attaque lui à la rocambolesque histoire du vol du cerveau d’Albert Einstein, avec un trait magnifique.
Autre travail graphique époustouflant, celui de Lapone qui, sur un scénario de Canales et Valero, livre avec Gentlemind (Dargaud) une magnifique reconstitution de l’univers des grands magazines américains des années 50.
Et bonne nouvelle pour les amateurs de Donjon, le nouveau tome Antipode (Delcourt) est enfin sorti avec, aux manettes, Sfar, Trondheim et Vince ! Enfin, avec Ghost Kid (Grand Angle), c’est Tiburce Oger qui nous offre un des meilleurs westerns du moment.
H.B.

Horoscope WTF du 16 au 22 septembre 2020

L’anniversaire de l’astrologue de tmv approche. Résultat : il est encore plus de mauvaise humeur et se venge sur les Poissons (bon et les autres aussi). Le vilain.

Bélier

Amour

Vous voyez bien que ça ne
marche pas à deux. Essayez donc à
plusieurs (graouuuu)

Gloire

Aaaah, ce réchauffement climatique,
la bonne excuse pour votre
passion du naturisme.

Beauté

Vous ressemblez à un pixel.
C’est mignon.

Taureau

Amour

Un petit 5 à 7 avec Jean Castex,
ça vous tente ? Car c’est ce qui arrivera
jeudi prochain…

Gloire

… Et niveau prédictions, on
est béton ! L’astrologie, c’est jamais
des conneries.

Beauté

PS : vous êtes aussi canon que
la rime que je viens de faire au-dessus.

Gémeaux

Amour

Vous dégoulinez de mièvrerie.
Comme un gros camembert puant
sur une plage de Californie. Eurk, ça
me dégoûte.

Gloire

La constellation du Balavoine
indique que quand vous arrivez en ville,
tout l’monde change de trottoir, vous
n’avez pas l’air virils, mais vous faites
peur à voir.

Beauté

Votre postérieur fait un
concert en la mineur.

Cancer

Amour

Bonne nouvelle ! Vous allez
féconder quelqu’un ce dimanche soir.

Gloire

Aaaaanw, on a toujours besoin
d’un(e) Cancer avec soi…

Beauté

… Pour lui péter la troooonche !

Lion

Amour

Votre vie sentimentale tient
sur un Post-it. Il serait temps que ça
change !

Gloire

Sympa, votre Schadenfreude.

Beauté

L’auréole, c’est au-dessus de
la tête. Pas sous les bras.

Vierge

Amour

ENFIN ! Ça y’est, c’est cette
semaine que l’homme à la chèvre à
Tours vous invitera dîner pour vous
déclarer sa flamme.

Gloire

L’est aussi en quarantaine, votre
second degré ?

Beauté

Vous êtes pas mal, mais
uniquement le premier week-end des
années bissextiles.

Balance

Amour

Comme on dit, on récolte ce
que l’on sème… UNE BONNE GROSSE
EMBROUILLE DANS VOTRE CAS.

Gloire

OUAIS J’ÉCRIS EN MAJUSCULES
POUR CRIER, Y A QUOI, TU
VAS FAIRE QUOI ?!

Beauté

Allô la police ? Je crois qu’on
a un excès de beauté en flagrant délit
chez les Balances. (po po poooh)

Scorpion

Amour

Oups, on a loupé d’écouter
Vénus et la constellation du truc bidule.
Du coup, on sait rien. Faites comme
vous le sentez, débrouillez-vous.

Gloire

Cinq demis, un vomi et au lit !
Chouette week-end en perspective.

Beauté

Vous avez le sourire d’un
marsouin. (et allez, ça va aller sur Google
images, puisque vous ne savez pas
comment sourit un marsouin)

Sagittaire

Amour

Votre ex, ce mou du bulbe
qui pourtant reste dans votre tête et
dans votre cœur…

Gloire

Euuuh… Pensez à un plan B,
non ? Même un C. Et un D.

Beauté

Vous avez autant la pêche
qu’un sénateur français.

Capricorne

Amour

Vivez vos fantasmes à fond.
Enduisez l’être aimé de rillettes et
fouettez-le/la.

Gloire

Ahaha, ce prénom que vous
avez !

Beauté

Votre bouche sent parfois le
Whiskas. (pas pratique quand on doit
porter un masque)

Verseau

Amour

En amour, vous faites l’effet
d’un laxatif. Ou d’un pruneau. Bref, on
va pas vous faire un dessin.

Gloire

Le 18 septembre, c’est la Fête
des voisins. Mais vous ne les aimez
pas. Eux non plus ne vous aiment pas.

Beauté

Vous êtes né(e) pour briller.
(mais juste du front)

Poissons

Amour

Très sincèrement, vous
êtes encore plus intrusif/ve qu’un
Témoin de Jéhovah.

Gloire

Put your hands in the
aiiiir ! (mais pas trop quand même,
car ça sent comme chez mémé
là-dessous)

Beauté

Tout porte à croire que
vous êtes vraiment beau/belle de
dos, de loin et dans le noir.

Horoscope WTF du 9 au 15 septembre 2020

Et c’est reparti pour un tour ! Une fois de plus, la mauvaise foi et la mauvaise humeur de l’astrologue de tmv ne vous épargneront pas.

Bélier

Amour

Eh ben dites-moi, côté
amour, c’est aussi palpitant qu’un
épisode de Derrick en ce moment…

Gloire

Qui a eu cette idée folle de
vous filer le permis ?

Beauté

Diantre, mais comment font
les Béliers pour être aussi canons ?!!

Taureau

Amour

L’amour donne des ailes…

Gloire

… Alors faites gaffe à ne pas
vous prendre une ligne à haute tension
et vous crasher au sol.

Beauté

Comme l’espace, les Taureaux
sont beaux mais vides.

Gémeaux

Amour

Au lit, vous avez la vivacité
d’une moule accrochée à son rocher.
Faites des efforts.

Gloire

Il fait beau, il fait chaud, bottons
les grosses fesses des Gémeaux !
(z’aimez bien notre nouvelle chanson
?)

Beauté

Vous étiez le plus beau des
fœtus.

Cancer

Amour

La constellation du
Rocco Siffredi a du mal à tenir
avec votre rythme effréné de
conquêtes.

Gloire

En perdition totale, vous
attendez que l’on vous tende la
main. Pas d’bol, vous n’allez rencontrer
qu’un homme-tronc.

Beauté

Des airs de Bernard-
Henri Lévy. (oui, j’avoue,
c’est pas gentil)

Lion

Amour

Vous enquillez les mauvaises
décisions comme l’astrologue
enquille les bières. Pas jojo.

Gloire

Les compromis sont la marque
des faibles. Et vlan dans les dents !

Beauté

Vous vous fourrez le doigt
là où on en pense (et Dieu sait qu’on
pense souvent des choses pas très
catholiques)

Vierge

Amour

Vous avez un goût de reviens-
y. (on essaye d’être sympa, car la
semaine dernière, vous avez pris cher)

Gloire

C’est pas trop chiant d’être
vierge toute la vie ?

Beauté

Il faut s’y résoudre : votre
allure de doryphore n’impressionne
plus votre entourage.

Balance

Amour

Vous avez plus de chances
d’adopter un gnou qui s’appelle Paul
que de trouver l’amour. Désolé.

Gloire

Vous poussez mémé dans les
orties. Ce qui, soit dit en passant, n’est
vraiment pas très sympa pour elle.

Beauté

Vous ressemblez à une carotte.
Mais une jolie carotte. Douce
et belle.

Scorpion

Amour

On ne dit pas que vous avez
mauvais goût, on dit juste que vous
devriez prendre rendez-vous chez
l’ophtalmo…

Gloire

Vos parents auraient du
prendre l’option second degré en
vous créant.

Beauté

Eh béééé, en voilà une
bonne tête de vainqueur !

Sagittaire

Amour

Un(e) Balance vous fera un
bisou sur le nez. C’est pas très Covid,
mais c’est le seul signe qui vous aime.

Gloire

La personne à votre droite
est un(e) gros(se) naze

Beauté

Petit bidou deviendra
grand. (et gros. Et gras.)

Capricorne

Amour

Comme le dit le proverbe suédois,
« S’il y a de la place dans le coeur,
il y a de la place pour le cul ». Allez biz.

Gloire

L’erreur est humaine. Vous
êtes humain(e). Donc vous êtes une
erreur. #syllogisme #prendsçaAristote

Beauté

De magnifiques fesses. Et
une très jolie raie du plombier.

Verseau

Amour

Vous déchaînez les coeurs
et les slips.

Gloire

Ce week-end, vous finirez
en garde à vue pour exhibitionnisme.
C’est con, hein ?

Beauté

Les Verseaux, c’est comme le
fromage : ça fond dans la bouche, mais
ça finit par puer au frigo. (ça veut rien
dire et alors ? Vous allez faire quoi ?)

Poissons

Amour

Non, vos nouvelles inventions
sous la couette ne font pas de
vous un bon coup. Vous ressemblez
juste à un poney en fin de vie.

Gloire

En parlant de poney, vous
avez un beau nez. Allez A+ !

Beauté

Tout ce qui sort de votre
bouche est passionnant et génial. À
part votre haleine.

Chroniques culture : Dark, Blues Pills, Stuffed Foxes et le plein de BD

A REVOIR
La série Dark

On prend un Doliprane et c’est parti ! La très (trop ?) complexe série a accouché de sa 3e et dernière saison durant l’été. Et Dark, petite pépite Netflix aussi audacieuse que génialissime, prouve définitivement qu’elle est l’une des meilleures propositions du petit écran de ces dernières années.
Tournant autour du concept de boucle temporelle, cette série allemande aborde le destin de plusieurs familles et le fatalisme via une réalisation impeccable et un casting simplement parfait. Sophistiqué et méticuleux, Dark est un puzzle narratif intense mais hypnotique. Brillant.
A.G.

BD
Sélection de rentrée

On commence avec « Nous sommes tous des anges gardiens » (Glénat), pure merveille avec Gnoni et Biancarelli au dessin et Toldac au scénario pour ce récit poignant autour d’un drame familial. Avec « Deux passantes dans la nuit » (Grand Angle), le cinéaste Patrice Leconte et son complice Jérôme Tonnerre livrent au trait d’Alexandre Coutlis une belle rencontre féminine dans le Paris de l’Occupation.
Premier ouvrage de Timothée Le Boucher, « Dans les vestiaires » ressort chez La Boîte à Bulles et c’est toujours une merveille. Enfin, gros coup de cœur pour « Black Squaw » (Dupuis) du duo Yann et Henriet, une plongée en pleine prohibition avec une héroïne qui n’a pas froid aux yeux !
H.B.

BD
Encyclopédie des petits moments chiants 2

Un rendez-vous amoureux qui pique dans votre assiette, un nez qui gratte en plein déménagement, une scène de sexe inattendue dans un film visionné en plein TGV… Kek croque toutes les contrariétés banales du quotidien qui nous pourrissent une journée.
Dans ce deuxième volet de l’Encyclopédie des petits moments chiants, l’auteur propose toujours un concept simple mais efficace. C’est gentil et ça fait gentiment sourire et rire. Et quiconque prétendra que l’une de ces situations dévoilées en ces pages ne lui est jamais arrivé est un(e) menteur/se !
A.G.

LE CD
Blues Pills – Holy Moly !

Blues Pills aurait pu exploser en plein vol. Deux premiers EP à succès qui frôlent la perfection, puis un album peu mémorable, les Suédois transformant alors leur propos blues rock jubilatoire en pop/soul sirupeuse. Mais après un repos bienvenu, revoilà le Blues Pills des débuts !
Son poussiéreux et vintage, gros solos dégoulinants, riffs inspirés et, toujours, ce timbre hypnotique d’Elin Larsson empruntant autant à Janis Joplin qu’à Arethla Franklin. La chanteuse sait traverser les champs de la soul (« California ») avant de nous embarquer dans une virée rock’n’roll (« Low Road »).
Entre pépites rock et douceurs psychédéliques, Blues Pills se remet enfin en selle.
A.G.

MUSIQUE
Stuffed Foxes, Tourangeaux inouïs

Annulé pour cause de Covid (rah, on ne l’aime pas beaucoup lui), le Printemps de Bourges n’a pourtant pas dit son dernier mot. Du 16 au 18 septembre, 34 artistes de la sélection Inouïs2020 seront en concert au Palais d’Auron. Et devinez qui représentera la Région Centre pour cette édition ? Les Tourangeaux de Stuffed Foxes ! Si vous êtes de passage à Bourges, sachez que nos locaux investiront la scène le jeudi 17 septembre.

> Retrouvez d’ailleurs l’interview du groupe juste ici !

 

 

Course à pied : comment bien reprendre (en douceur)

Le confinement puis les vacances, le tout enchaîné, n’a pas été très bon pour notre niveau sportif. Alors, avec la rentrée et même si on ne semble pas encore tiré d’affaire question crise sanitaire, on a forcément une petite voix dans la tête qui nous souffle de nous remettre un peu sérieusement à la tâche. Une bonne idée… à condition de respecter quelques petites précautions de base.

1 Y aller en douceur au début

Quel que soit votre sport, au départ, après une longue période d’arrêt, mieux vaut ne pas dépasser les deux entraînements par semaine. Et encore, en y allant tout doux. Sinon, votre corps qui n’a plus l’habitude de fournir de gros efforts, pourrait se blesser et là : plus de sport du tout pour un bon moment.

En running, par exemple, on se fait des petites sorties de 30 à 40’, à allure d’entraînement. Le but étant simplement à ce stade de retrouver le plaisir. Précision : évidemment, on ne néglige pas l’hydratation, surtout en période de chaleur…

2 Accélérer doucement

Au bout d’un mois, on peut ajouter une troisième séance et commencer à muscler un peu les choses. Les coureurs pourront, par exemple, varier les plaisirs en ajoutant une petite séance de fractionné doux ou de côtes dans la semaine. Et le troisième mois, vous devriez avoir retrouvé vos bonnes vieilles sensations. Reste alors à construire votre entraînement en fonction de vos objectifs.

3 S’inventer des objectifs

D’habitude, un objectif, c’est une course ou un grand rendez-vous régional. Dans la situation actuelle, pas simple de se projeter puisque les événements sont annulés les uns après les autres. Alors, fixez-vous une date et un objectif précis, mais rien qu’à vous. Par exemple : le 22 novembre, pour mon anniversaire, je fais Tours-Villandry en courant !

4 S’entourer

Alors, bien sûr, la pratique collective, surtout en groupe important, n’est pas à privilégier actuellement. Mais il est quand même possible d’échanger sur ses perf’ et de s’encourager les uns les autres. Pendant le confinement, nous avons inventé des tas de moyens de communiquer, on peut bien continuer un peu !

Horoscope WTF du 2 au 8 septembre 2020

C’est la rentrée pour tout le monde… et même pour l’astrologue de tmv. Qui, forcément après tant d’attente, en avait gros sur la patate. Voici ses prédictions !

Bélier

Amour

Vos ex, c’est un peu comme les poubelles. Alors essayez de vous mettre au tri sélectif.

Gloire

Le porc est dans la porcherie, je répète : le porc est dans la porcherie. #motdecode

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Par chance, vous êtes un vieux pot.

Taureau

Amour

À la définition du mot « perfection » dans le dictionnaire, on devrait trouver votre photo. Poh poh poh !

Gloire

(mais ne vous excitez pas hein, on écrit souvent n’importe quoi)

Beauté

Miam. Z’êtes un beau bestiau quand même !

Gémeaux

Amour

Fantasmer sur Patrick Sébastien commence à vous jouer des tours.

Gloire

On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. (Par contre, on vous attrape tranquille avec de la bière et des chips, bande de beaufs !)

Beauté

Votre maman disait que vous étiez le ou la plus beau/belle ? Eh bien, c’est faux.

Cancer

Amour

Même le trou de la Sécu est plus comblé que vous.

Gloire

Vu la tronche de votre patron, on se dit que c’est quand même bien le port du masque.

Beauté

Vos fesses font bravo. C’est bien, vous êtes doué(e).

Lion

Amour

Le paquebot de l’amour va s’échouer sur le récif de la solitude. Et pan !

Gloire

Mangez du pain et arrêtez de nous saouler, merci.

Beauté

Vous êtes nihiliste de la saucisse.

Vierge

Amour

Rien. Que tchi. Peau d’zob. Allez A+ !

Gloire

Là où les Vierges passent, la dignité trépasse.

Beauté

Vos problèmes d’aérophagie n’iront pas en s’arrangeant. Ça promet une belle semaine pour vos collègues ! (ouaip, on sait tout de vous)

Balance

Amour

La constellation du Obispo vous rappelle que c’est pas marqué dans les livres, que le plus important à vivre est de vivre au jour le jour, le temps c’est de l’amour.

Gloire

Vous allez passer chez Sosh. Mais force est de constater que tout le monde s’en carre de votre vie.

Beauté

C’est en vous voyant qu’on a inventé le donut.

Scorpion

Amour

Commencez déjà les gestes barrières avec votre ex.

Gloire

Arrêtez d’être ronchon comme Mélenchon.

Beauté

L’été n’a pas porté ses fruits. Vous avez la carrure d’un boudin de porte.

Sagittaire

Amour

Telle la guêpe, vous mettez du piquant dans notre vie (oh trop choupinou)

Gloire

D’après Wikipédia, « l’hippopotame est reconnaissable à son buste en forme de baril, sa gueule qu’il peut très largement ouvrir, son corps dépourvu de poils… »

Beauté

… Seriez-vous donc un hippopotame ?

Capricorne

Amour

En relations amoureuses, vous êtes ce que la pizza hawaïenne est à la gastronomie. Un sacrilège.

Gloire

(ouaip, ça faisait longtemps qu’on s’était pas payé les Capricornes. Et qu’est-ce que ça fait du bien !)

Beauté

Non, en maillot vous ne ressemblez pas à Alerte à Malibu. Juste à une Knacki Ball.

Verseau

Amour

Et si vous lui susurriez doucement à l’oreille : « oh you touch my tralala. My ding ding dong » ?

Gloire

Vous allez participer à un escape game mais n’en ressortirez plus jamais. Voilà. Comme quoi, c’est con la vie.

Beauté

Rasez-vous la toundra.

Poissons

Amour

Votre fétichisme des pieds finira par vous causer quelques ennuis.

Gloire

À vrai dire, je m’en fous.

Beauté

Vous avez vraiment le don pour ne pas terminer vos

BD : le festival A Tours de bulles revient les 12 et 13 septembre

Le festival de bande-dessinée a dû s’adapter à la situation actuelle et aux conditions sanitaires. Moins de lieux clos, plus d’extérieur. Mais rendez-vous est tout de même pris place Châteauneuf, les 12 et 13 septembre, pour A Tours de bulles. Et c’est gratuit !

Les organisateurs l’ont dit eux-mêmes, dans un communiqué : il y a eu « moult questionnements » et des « difficultés liées à l’organisation des manifestations culturelles ». Mais tout est bien qui finit bien : le festival de bande-dessinée A Tours de bulles aura bel et bien lieu les 12 et 13 septembre prochains !

Contraintes sanitaires oblige, des modifications ont été apportées à l’événement : « moins d’auteurs présents, moins de lieux clos, plus d’activités à l’extérieur », précise l’équipe à la tête du festival.

Pour le reste, cette seizième édition s’annonce bullesque à souhait ! Stéphane Fert – déjà vu et lu dans le merveilleux « Peau de mille bêtes » (éditions Delcourt) – sera l’invité d’honneur. Une exposition sera d’ailleurs consacrée à l’auteur.

Justine Cuhna, Gijé et d’autres invité(e)s

Autour de Stéphane Fert, d’autres noms à retenir. On retrouvera ainsi Mobidic, Justine Cuhna (son « Dans les yeux de Lya », à lire de toute urgence !), Nina Jacqmin, Philippe Larbier, ou encore Elsa Bordier, Jean-Marie Omont, Gijé et Carbone !

Pour le reste, le programme prévoit également conférences, lectures à voix haute, spectacles, ventes de BD et – si le contexte le permet d’ici là – d’éventuels ateliers dessin. La soirée d’ouverture, quant à elle, aura lieu le 11 septembre aux cinémas Studio.


> Festival A Tours de bulles, les 12 et 13 septembre, place Châteauneuf. Gratuit. Programme complet sur www.atoursdebulles.fr

Suivez également A Tours de bulles sur leur page Facebook https://www.facebook.com/ToursdeBulles/

Affiche Stéphane Fert

En attendant les beaux jours : Au Plessis, le mois de juillet sera culturel !

Des concerts, des animations et des spectacles : la Ville de La Riche et le château du Plessis veulent faire vivre la culture tout l’été avec une programmation variée. Avec une majorité de rendez-vous gratuits.

Le château du Plessis, à La Riche, va accueillir de nombreuses manifestations culturelles cet été (Photo archives NR)

Un été sans culture ? Oh que non ! Pas pour la Ville de La Riche en tout cas. « En attendant les beaux jours », c’est le petit nom de la programmation estivale culturelle qui se poursuivra jusqu’à fin juillet. Avec, à la clé, de nombreux spectacles en extérieur au château du Plessis… et dans le respect des règles de sécurité sanitaire, bien sûr.

Pour ce déconfinement culturel, allié à une vraie programmation (et ils sont « peu nombreux à le faire en ce moment », comme l’a rappelé l’équipe du Plessis !), le lieu est ouvert à tous et plusieurs propositions artistiques sont mises en place.

Concerts, ciné plein air et théâtre

Côté rendez-vous, voici ce que l’on trouvera au menu :

  • 10 juillet à 21 h : concerts de l’ensemble Parchemins et récital de piano d’Angelina et Alexandra Natal. De 5 à 10 €.
  • 11, 18 et 25 juillet et 12, 19 et 26 juillet à 16 h : Théâtre jeune public avec « L’Enfant fourmi » par le collectif Les Yeux ouverts. De 5 à 10 €.
  • 11 juillet à 22 h : ciné plein-air « Dragon 3 » (Gratuit)
  • 12 juillet à 22 h : ciné plein-air « Le sens de la fête » (Gratuit)
  • 12 juillet à 17 h 30 et 26 juillet à 15 : conférence « Mémoires perdues du château du Plessis-lès-Tours ». (Gratuit)
  • 17 et 24 juillet à 21 h : Théâtre. « Vestiges entre Cher et Loire » par le Groupe K. De 5 à 10 €.
  • 18 juillet 19 h et 21 h : carte blanche au Temps Machine avec deux concerts (DJ CocCo et DJ KoKo puis Hémisphère Sud) (Gratuit)
  • 19 juillet à 17 h : orchestre des jeunes du Centre (Gratuit)
  • 25 juillet à 19 h : carte blanche à Goat Cheese avec le concert de Toekan et à 21 h, Toukan Toukän (Gratuit)
  • 26 juillet à 17 h  : carte blanche à Rubin Steiner (Gratuit)

> A noter que des espaces restauration sont prévus. Et comme partout, les jauges sont limitées pour les spectacles. Il faut donc réserver au 02 47 38 29 29. Infos sur le site de la mairie de La Riche.

 

Les Îlots électroniques reviennent les 25 et 26 juillet

La reprise de la fête en Indre-et-Loire sera électronique ! Les Îlots ont obtenu l’autorisation de la Préfecture d’organiser un événement fin juillet. Avec, évidemment, règles sanitaires strictes et jauge limitée.

Reprise de la fête les 25 et 26 juillet ! (Photo archives Ovashoot)

« Nous travaillons activement sur l’organisation de deux événements cet été. On ne sait pas si cela sera possible, mais on fera notre maximum », nous confiait encore récemment Thomas Giovani, co-fondateur des Îlots électroniques (à lire juste ici). Il semble que le vent a tourné favorablement pour la fine équipe, puisque les Îlots ont annoncé qu’ils reprenaient du service… les 25 et 26 juillet !

Cette édition aura lieu en extérieur, au Grand Parallèle (situé près du lycée Choiseul, à Tours Nord), de 16 h à 23 h le samedi et de 13 h à 21 h le dimanche.

« La Préfecture vient de donner son accord », ont indiqué les organisateurs dans une annonce Facebook. « Confinés pour notre anniversaire, notre début de saison et lors de dimanches ensoleillés, la frustration était palpable (…). Le week-end du 25 et 26 juillet, on sonne la cloche d’une rentrée tardive et atypique. »

Règles sanitaires et gestes barrières

Atypique, pour sûr. Car pour cette reprise d’activité, les Îlots doivent évidemment respecter des règles sanitaires strictes. Il faudra donc avoir son masque personnel et respecter les distanciations physiques visibles au sol dans les files d’attente.

La jauge, quant à elle, sera limitée : 1 500 personnes grand maximum. Les organisateurs, avec leur verve légendaire, précisent : « Ce qui nous oblige à demander exceptionnellement une participation libre (mais obligatoire) à chacun d’entre-vous à l’entrée (tu peux donner 10 cents comme 100€, mais en dessous de 1€ sache que t’es une grosse radasse). »

D’autres mesures sont mises en place, comme des points d’eau avec du savon, du gel hydroalcoolique, des protections pour les bénévoles au bar et désinfection des mains obligatoire à l’entrée.

La programmation n’a pas encore été annoncée. Elle le sera prochainement. C’est à suivre sur l’événement Facebook.

[TEUF] C'EST PARTI !La préfecture vient de donner son accord, la reprise officielle de la fête en Indre & Loire sera…

Posted by Les Îlots Électroniques on Wednesday, July 8, 2020

Tours : des artistes ouvrent une galerie partagée et auto-gérée

La galerie collective « Les Couleurs et les sons se répondent » a ouvert le 6 juillet à Tours. Un repère d’artistes qui exposeront toute l’année. Et c’est ouvert sept jours sur sept !

« Les couleurs et les sons se répondent » ? C’est le petit nom d’une nouvelle galerie d’art qui vient d’ouvrir dans le Vieux Tours. Particularité : celle-ci est partagée et auto-gérée. C’est « une galerie d’artistes où tout est possible », d’après l’annonce faite par Diagonale, duo de plasticiens réunissant Juliette Gassies et Frédéric Dumain, à l’initiative du projet.

Pour l’occasion, Juliette Gassies et Frédéric Dumain se sont entourés de cinq artistes : Chrystèle Saint-Amaux, Jean Pierre Loizeau, Yveline Bouquard, Laurence Hauss et Aurélia Vissian. Toutes et tous seront présent(e)s à tour de rôle dans la galerie.

Merci Baudelaire !

Jusqu’à présent, les locaux étaient occupés par la galerie Lyeuxcommuns. L’art imprègne donc toujours les lieux avec cette nouvelle galerie, dont le nom est une référence directe à l’immense Baudelaire. Il s’agit en effet « d’une citation extraite du poème Correspondances ». Le duo Gassies-Dumain souhaitait que le nom « évoque la possible association d’univers artistiques variés ».

Et ici, l’art ne s’arrête jamais. Les Couleurs et les sons est effectivement ouverte… sept jours sur sept ! Aucune excuse pour ne pas prendre le temps de découvrir cette nouvelle pépite tourangelle… A un moment où la culture a besoin de (sur)vivre plus que jamais, après les épreuves qu’elle a affrontées.


> Les Couleurs et les sons se répondent, galerie située au 27 rue Etienne-Marcel, à Tours. Ouverture : tous les jours, de 11 h à 19 h. A retrouver sur Facebook : https://www.facebook.com/lescouleursetlessons/

 

Aurélien Germain
Photos : Aurélie Dunouau

Tours : reprise du son et lumières « Les Nuits Renaissance » ce 4 juillet en jauge réduite

Comme l’an dernier, l’animation-phare gratuite de l’été à Tours revient sur la façade du Musée des Beaux-arts. Mais attention, seuls 200 spectateurs par soir seront admis, contre 1 500 auparavant. Et il est obligatoire de réserver.

L’animation sera toujours gratuite. (Photo NR archives)

L’un des cartons de l’été revient ! L’événement mapping / son et lumières « Les Nuits Renaissance » recommence à partir de ce samedi 4 juillet, à Tours. Et ce, jusqu’au dimanche 6 septembre. Comme l’an dernier, il sera projeté sur la façade du Musée des Beaux-arts, chaque soir.

Jauge réduite et réservations obligatoires

Toutefois, en raison de la situation sanitaire actuelle, des modifications ont été apportées. Il faudra notamment réserver sa place (il faut se rendre sur ce site). Quant à la jauge de spectateurs, elle a été drastiquement réduite. Alors que, l’an dernier, 1 500 personnes pouvaient s’y presser, vous ne serez désormais plus que… 200 !

Pour cette deuxième édition des Nuits Renaissance, le son et lumières débutera à 22 h 45 en juillet (ouverture des portes du jardin à 22 h) et 22 h 15 en août et septembre (ouverture à 21 h 30). Le spectacle reste gratuit.


> Gratuit. Réservations obligatoires sur https://www.tours.fr/actualite/508/73-les-nuits-renaissance.htm. Durée : 20 minutes. Chiens non-admis.

 

 

Lutte contre le Covid-19 : un événement caritatif en ligne avec des gamers qui ont du cœur

Les 4 au 5 juillet, sur la plateforme Twitch, se déroulera le premier événement gaming caritatif de Touraine ! Le tout, au profit du Fonds de dotation du CHRU de Tours pour le financement de l’étude nationale Coviquest contre le Covid-19, une collaboration entre médecins généralistes et étudiants en médecine en stage.

Rendez-vous les 4 et 5 juillet prochains (Photo coviquest.fr)

Du 4 au 5 juillet prochain, le service de streaming vidéo en direct Twitch diffusera le premier événement gaming caritatif de Touraine.  Cette opération, s’étalant sur 36 heures, permettra de récolter des dons au profit du Fonds de dotation du CHRU de Tours, pour le financement de l’étude nationale Coviquest contre le Covid-19. Portée par le Pr. Clarisse Dibao Dina, celle-ci se base sur la collaboration entre médecins généralistes et étudiants en médecine en stage.

Initiative originale, donc, pour soutenir les équipes médicales du CHRU de Tours dans la lutte contre le Covid-19. On la doit à trois étudiants tourangeaux, Maxime, Florian et Merlin, qui voulaient aider l’hôpital grâce à leur passion des jeux vidéo.

Compétitions de jeux vidéo et démonstrations de streamers

Pour cet événement caritatif en ligne, « des entreprises locales spécialisées dans l’e-sport et le jeu vidéo », ainsi que des joueurs, se sont associés « à ce projet de territoire », précisent les organisateurs dans un communiqué.

Au programme de ces deux jours de stream proposés sur la chaîne Chœur de gamers ? Compétitions de jeux vidéo, donc, mais aussi démonstrations de streamers, interventions de youtubeurs ou encore de professionnels du CHU de Tours. Les spectateurs pourront interagir avec ce plateau d’invités. Et bien sûr, faire un don en ligne !

« L’événement est accessible à tous publics : novices, amateurs, aficionados de jeux en ligne ou simples curieux », tiennent à rappeler les organisateurs.


> A suivre sur la chaine Choeur de gamers du 4 juillet 12 h au 5 juillet minuit.

> D’autres infos sur http://www.coviquest.fr/

 

[Solidarité COVID-19] Du 4 au 5 juillet prochain sur Twitch se déroulera le 1er événement gaming caritatif de Touraine !…

Posted by Fonds de dotation du CHRU de Tours on Friday, June 26, 2020

Catherine Honnet, l’habilleuse de l’Opéra de Tours

#VisMaVille Habilleuse de l’Opéra de Tours, Catherine Honnet ne se contente pas d’aider les artistes à passer leurs costumes de scène. Retouches, raccommodages et bonnes idées forment son quotidien depuis une trentaine d’années !

« Je voulais continuer dans la couture, après dix ans auprès d’une brocanteuse spécialisée en lingerie ancienne. Je ne sais même plus pourquoi j’ai présenté ma candidature à l’Opéra… Peut-être car j’avais des copains dans le milieu du théâtre ? ». De là à dire qu’elle a vu de la lumière, et qu’elle est entrée… Mais Catherine Honnet n’a jamais ambitionné d’être sous les feux des projecteurs.

Elle s’étonne donc qu’on s’intéresse à son savoir-faire, elle qui occupe depuis déjà vingt-neuf ans un atelier au 5e étage de l’Opéra de Tours.

La grimpe vaut le détour ! Après avoir contourné une ribambelle de chaussettes qui sèchent, on découvre le chaleureux repaire de cette couturière hors-pair. Ici, on ne confectionne pas de costumes : on les adapte, on les répare, on les lave, pour que ces vêtements créés dans d’autres maisons d’opéra aillent aux artistes qui reprendront les rôles pour les représentations tourangelles.

Lorsqu’un opéra se prépare, Catherine est donc sur le pont : elle navigue sur internet et parcourt les maquettes des créateurs, pour découvrir le style choisi, et la morphologie des artistes qui prendront le relais à Tours. Mais rien ne vaut les essayages : « Même si deux chanteurs ont des mensurations identiques, il n’y a jamais deux personnes pareilles ! ».

« En vingt-neuf ans, on a toujours trouvé une solution ! »

Durant les trois semaines de répétitions, l’atelier du 5e étage se transforme donc en fourmilière : les rôles principaux mais aussi les choristes viennent y enfiler leurs costumes sous les yeux de l’habilleuse. Aiguille et mètre en main, elle s’assure, avec deux collègues venues en renfort, que la quarantaine de costumes sera prête pour le Jour J.

Heureusement, les tenues sont toujours bien pensées par les costumières, pour faciliter les retouches. Le système D est aussi de la partie, car il faut parfois improviser. « En vingt-neuf ans, on a toujours trouvé une solution ! », s’enorgueillit Catherine. Avec trois exigences : le respect des créations de départ, le confort des artistes, et la qualité de retouches « solides, mais invisibles ».

Pendant les dernières répétitions et les représentations, l’habilleuse et son équipe sont en coulisses. Lasser les corsets, gagner du temps, éviter les oublis… Le mois de labeur se conclut dans une ambiance complice, tandis que dans l’atelier, le Barbier de Séville laisse place à Don Quichotte, pour une nouvelle aventure éphémère.

Textes et photos : Maud Martinez


EN SAVOIR PLUS : QUEL PARCOURS PRO ?

Quel parcours pro ? Si à l’époque où Catherine s’est lancée dans le métier, il n’existait pas vraiment de formation pour être habilleuse de spectacle, c’est désormais le cas ! Pour exercer cette profession, optez donc pour un CAP ou Bac Pro métiers de la mode, un Diplôme des techniciens des métiers du spectacle – techniques de l’habillage, un DMA costumier-réalisateur ou un diplôme « arts et techniques du théâtre » option costumier.

Chroniques : des BD pour votre été

Que vous partiez ou non en vacances, Tmv vous propose une sélection de neuf bandes-dessinées pour buller durant votre été…

♦LA BD POUR JEUNE PUBLIC
LE SERMENT DES LAMPIONS

Signé Ryan Andrews, ce roman graphique a des airs de Voyage de Chihiro qui aurait rencontré les Goonies. Racontant le serment fait par des ados (« demi-tour interdit, on ne regarde pas en arrière ») qui vont s’aventurer au-delà d’un pont où il est interdit d’aller, cet énorme pavé de 335 pages est un gros bonbon plein de magie et de féerie. Porté par des teintes bleutées, un vrai sens de la composition et un scénario costaud, Le Serment des lampions est un voyage fantastique et extraordinaire qui se vit la tête dans les étoiles.
A.G.

♦LA BD POUR UN ÉTÉ D’ANGOISSÉ
L’HOMME LE PLUS FLIPPÉ DU MONDE – PETITES TERREURS DU QUOTIDIEN

On connaissait Théo Grosjean sur Instagram, réseau sur lequel le jeune auteur de BD nous séduisait avec son quotidien d’angoissé de la vie. Cette fois, l’homme le plus flippé du monde se retrouve en version papier pour ce tome 1 (éditions Delcourt) jubilatoire. Terriblement drôle, car terriblement vrai, son récit nous emmène à travers les couloirs du métro, le TGV ou encore les soirées oppressantes et le covoiturage malaisant. Alternant entre un sens du comique efficace et des pastilles émouvantes, ces petites terreurs du quotidien sont un vent de fraîcheur et une bouffée d’humour. À mettre entre toutes les mains !
A.G.

♦LA BD POUR RÊVER
JEANNOT

En voilà une jolie petite douceur ! Loïc Clément, accompagné de Carole Maurel au dessin, signe ici un nouvel opus de ses Contes des coeurs perdus. L’auteur n’a rien oublié de sa sensibilité et de sa poésie. Dans Jeannot, un homme se met à entendre ce que disent les arbres et les plantes. Derrière tout ça, Loïc Clément esquisse en fait le thème tabou de la mort et celui de la mort d’un enfant. Loin de proposer un album larmoyant et dramatique, Jeannot contient en fait de jolis passages touchants et même légers. Un joli moment de lecture.
A.G.

♦SIX BD À EMMENER À LA PLAGE

>PEAU D’HOMME (Glénat)
Dernier scénario du regretté Hubert… Cette fable sur le genre et la sexualité est magnifiquement mise en image par un Zanzim au sommet de son art.

>OPEN BAR, T2 (Delcourt)
Fabcaro est un génie de l’humour qu’il soit trash, absurde, concerné, noir, délirant, profond, léger … (rajoutez tout ce que vous voulez, ça marche aussi !)

>LE DERNIER ATLAS, T2 (Dupuis)
Un de nos coups de coeur de l’année que cette belle uchronie épique où Velhmann, De Bonneval, Blanchard et Tanquerelle unissent leurs talents.

>L’HOMME QUI TUA CHRIS KYLE (Dargaud)
Nury et Bruno tracent un portrait brillant et glaçant de l’Amérique d’aujourd’hui, à travers la figure de ce tireur d’élite, de sa famille et de son meurtrier.

>KNOCK OUT ! (Casterman)
Premier boxeur homosexuel champion du monde, Emile Griffith eut un destin à la fois tragique et flamboyant. Reinhard Kleist nous le conte avec une empathie rare.

>CAMOMILLE ET LES CHEVAUX (Bamboo)
Signés Mesange et Turconi, ces gags bien vus font partie d’une nouvelle série jeunesse à suivre de très près, où humour et tendresse se disputent à la tendresse.
H.B.

Le retour de l’horoscope WTF, de l’été, spécial vacances (tout ça tout ça)

Vous n’avez pas eu votre dose d’horoscope WTF pendant 3 mois ? Pas de problème, l’astrologue va vous le faire payer puissance 3. Bon courage à tous les signes (et bel été quand même. Des fois, on est sympa).

Bélier

Amour

N’oubliez pas ce proverbe : « Non, les MST ne sont pas confinées. »

Gloire

Ah bah voilà, ça part bien cet horoscope, hein. Tout de suite, l’astrologue, ce gros dégoûtant…

Beauté

Arrêtez d’aboyer comme un teckel. Vous ne faites peur à personne.

L’accessoire de l’été

Un seau d’eau. Pour doucher vos rares espoirs. (pooooh dans la tronche)

le mot cool des vacances

Coronavirus. Parce que fichtre, on ne l’a pas encore assez entendu ces trois derniers mois, non ?

Taureau

Amour

Il fallait que ça arrive : vous fantasmez secrètement sur le professeur Didier Raoult. Ça arrive.

Gloire

N’oubliez pas, l’occasion fait le lardon !

Beauté

D’ailleurs, vous en faites un beau de lardon tiens. Avec votre teint rose et votre façon de vous tortiller frénétiquement sous la couette.

L’accessoire de l’été

Euh, bah du coup… une quiche, tiens ! (votre ex est une quiche et on causait lardon, m’voyez. Sinon, ça va, vous ?)

le mot cool des vacances

FDLDPA. Soit le Front de libération des poils d’aisselles. Ce à quoi vous allez adhérer en juillet.

Gémeaux

Amour

Tétons doucereux, mariage heureux ! (de rien pour le conseil)

Gloire

Vous empestez la conscience pas tranquille.

Beauté

N’oubliez pas cette phrase de Renaud : « Vouloir trop plaire, c’est le plaisir des moches. » On dit ça, on dit rien.

L’accessoire de l’été

Une serviette de plage à l’effigie de Patrick Sébastien. Votre cœur de beauf palpite.

le mot cool des vacances

Rhododendron. Pourquoi ? Parce que ça sonne bien. Et ça fait des points au Scrabble®. Et parce que c’est moi qui décide.

Cancer

Amour

Votre vie sexuelle est aussi palpitante que l’intégrale DVD de Louis La Brocante.

Gloire

Ne voyez pas trop grand. Souvenez-vous de Lolo Ferrari!

Beauté

Oh, bah dites, plutôt sympa votre teint de Doliprane.

L’accessoire de l’été

Un mug Jean-Marie Bigard. Déduisez-en ce que vous voulez…

le mot cool des vacances

Strudel. Parce que comme le strudel, vous êtes « composé(e) de plusieurs couches beurrées au pinceau qui entourent une garniture pour former un cylindre qui sera doré au four ». (merci Wikipédia!)

Lion

Amour

Vous êtes un peu comme un soutien-gorge push-up : vous réservez bien des surprises.

Gloire

La vache, vous n’avez pas inventé le tact, vous !

Beauté

Tel le phoque, vous suerez cet été. Honk honk ! (c’est le bruit du phoque. C’est bien fait hein ?)

L’accessoire de l’été

Une canne à pêche. Car pêcher le saumon, nu(e) sur un rocher, telle est votre destinée.

le mot cool des vacances

Streichholzschächtelchen. Qui veut dire boîte d’allumettes en allemand. Ça peut toujours servir pour une lumière comme vous.

Vierge

Amour

Viser la lune, ça ne vous fait pas peur, même à l’usure, vous y croyez encore et en cœur… tout ça, tout ça quoi.

Gloire

Regardez dans le ciel, c’est votre second degré qui s’envole !

Beauté

La Lady Gragra qui sommeille en vous aimerait bien reprendre un petit bout de cette tartiflette.

L’accessoire de l’été

Un navet. Car c’est l’allégorie de votre vie.

le mot cool des vacances

Galimafrée. Qui désigne un ragoût composé de restes de viandes, un mets mal préparé et dégoûtant. Et ça, ça vous la coupe, car pour une fois on ne dit pas que des conneries.

Balance

Amour

Allez, bim bam boum, on a décidé que Balance serait LE signe parfait de cet été, les meilleurs, tout ça…

Gloire

… bon après, l’horoscope raconte souvent des conneries, alors…

Beauté

Vous êtes relativement spongieux. Tel un adorable loukoum trempé dans l’eau. (eh ouais, bac+12 en compliments, y a quoi ?)

L’accessoire de l’été

Un clone de vous. Normal, vous êtes les meilleurs, on a dit. Suivez un peu, bon sang.

le mot cool des vacances

Ribéry. Parce que notre ami footballeur a quand même dit un jour : « Chaque année, je vieillis d’un an. » Et ça, c’est beau, c’est profond.

Scorpion

Amour

En couple, vous envoyez du steak ! (même les vegans)…

Gloire

… « ouiiii mais nouuuus, les célibataires, on pue, c’est ça ? » Il est vrai, mes chers gnous, on ne parle pas assez des célib’. Eh bien, dites-vous que toutes les personnes en couple se feront larguer cet été. Hop, cadeau.

Beauté

Vos yeux de biche et vos poils aux pattes n’impressionnent guère.

L’accessoire de l’été

Une perruche. Car « coucou petite perruche » (et si vous n’avez pas la référence, on ne vous aime plus beaucoup)

le mot cool des vacances

Slibard. Pourquoi ? Parce que pourquoi pas

 

Sagittaire

Amour

Force est de constater que votre ex a l’intelligence d’un poireau.

Gloire

La constellation du Cyril Hanouna vous déconseille de vous poudrer le nez.

Beauté

Waouw, quel charisme ! On dirait une enclume. Ça va faire des envieux à la plage, ça.

L’accessoire de l’été

Un téton. Car vous allez perdre le vôtre cet été en vous baignant. C’est ballot.

le mot cool des vacances

Roubignoles. Y a pas à dire, c’est sale, mais ça semble si poétique.

Capricorne

Amour

La constellation du Tryo prédit que vous allez ramener le croisé de Jackie Sardou et d’un Pokémon. Désolé. (pour hier soir)

Gloire

Dire que votre avenir tout tracé dans le porno s’est arrêté en raison du coronavirus. Rah, triste vie.

Beauté

De jolis pieds mais qui sentent la tartiflette. C’est à moitié mignon.

L’accessoire de l’été

Un rouleau de PQ. Car comme dirait Dark Vador : « J’essuie ton père. »

le mot cool des vacances

Râteau. Car vous en prendrez à la pelle cet été.

Verseau

Amour

Un(e) seul(e) Verseau vous manque et tout est dépeuplé. MOOOOH c’est trop choupi hein ? (coeur sur vous. Un peu.)

Gloire

Gilbert Montagné voit vos relations amicales d’un très mauvais œil.

Beauté

Vous êtes bossu(e) et n’avez ni bras ni jambes. Pas de doute, vous êtes une madeleine.

L’accessoire de l’été

Des haltères. Ce qui pourra potentiellement servir à retravailler votre carrure de surimi.

le mot cool des vacances

Alopécie. Qui est l’accélération de la chute des cheveux ou des poils. Un peu de culture ne vous fera pas de mal.

Poissons

Amour

Aux yeux de l’être aimé, vous êtes tel le kebab ouvert à 3 heures du matin, bref un vrai phare dans la nuit de l’amour. (la vache, c’est profond)

Gloire

Il faut avouer que vous n’êtes pas le couteau le plus aiguisé du tiroir…

Beauté

Le matin, ça sent la marée quand vous parlez. Partez donc en Bretagne pour ces vacances.

L’accessoire de l’été

Un arrosoir. Pour arroser et faire pousser la dignité de votre ex. ET
BOUUUUUUM

le mot cool des vacances

Aucun. Vous êtes le dernier signe de l’horoscope qu’on écrit. Du coup, on n’a plus d’idées.
À+ !

10 & 20 km de Tours et marathon : report en septembre 2021

Les célèbres courses tourangelles devaient se tenir dans quelques mois. Mais il a été décidé du report de l’édition en 2021, au regard des nombreuses incertitudes qui pèsent sur les rassemblements de grande envergure.

L’an dernier, top départ de la course à Tours (Photo archives NR – Julien Pruvost)

« Cette année, au regard des (trop) nombreuses zones d’ombres, le Comité a pris la lourde décision de reporter le marathon et les 10 & 20 km de Tours. » L’annonce est tombée ce mardi après-midi. Initialement prévues pour le 27 septembre, les mythiques courses tourangelles se tiendront finalement le dimanche 26 septembre 2021.

Le Salon Running Loire Valley est, quant à lui, également reporté l’an prochain, du 24 au 25 septembre.

Incertitudes et manque de visibilité

Dur, dur pour les coureurs qui devaient y participer. Mais vu « la période complexe et encore pleine d’incertitude », le Comité Directeur de l’association des 20 km de Tours a dû se résoudre à décaler son événement. En effet, le manque de visibilité et le gros point d’interrogation qui plane au-dessus des rassemblements de plus de 5 000 personnes ne permettent pas d’imaginer la tenue des courses d’ici la rentrée.

A cela, il faut également ajouter, comme le précise le communiqué des organisateurs : « L’incapacité, dans ces conditions de garantir et d’assurer la sécurité et la santé de nos 12 000 coureurs, 850 bénévoles et milliers de spectateurs ».

Report ou remboursement

Les participants inscrits à l’édition 2020 seront contactés prochainement pour choisir entre le report de l’inscription pour l’édition 2021 ou le remboursement intégral du dossard.

Du 10 au 12 juin, avant-premières de « Monuments hystériques » au Théâtre Olympia

Et c’est reparti au Théâtre Olympia ! La salle s’ouvre – en jauge très réduite évidemment – pour trois avant-premières exceptionnelles des Monuments hystériques de Vanasay Khamphommala.

Monuments hystériques se jouera du 10 au 12 juin (photo Marie Pétry)

C’est la bonne nouvelle qu’a annoncé le Théâtre Olympia : du 10 au 12 juin, la salle rouvre pour recommencer ses représentations ! Et cela se fera avec la création de Vanasay Khamphommala et la pièce « Monuments hystériques » (création qui aurait dû se jouer pendant le festival WET° en mars dernier). Elle sera jouée avec les comédien(ne)s de l’ensemble artistique du Théâtre Olympia.

« À mi-chemin du théâtre et de la performance, du documentaire et de la fiction, Monuments hystériques examine la manière dont nous organisons les espaces, en réponse à la manière dont, à l’inverse, ceux-ci sculptent nos imaginaires », indique l’équipe du Théâtre O, dans sa présentation.

Jauge très réduite

Attention toutefois, en raison des règles sanitaires et de la situation actuelle, la jauge sera très réduite. Le spectacle se jouera d’ailleurs en salle de répétition et le port du masque sera obligatoire.

Du 10 au 12 juin, à 19 h. Durée : 50 minutes. Tarif unique : 11 €
Les places sont en vente sur la billetterie en ligne.

Avec :
Thomas Christin
Garance Degos
Hugo Kuchel
Tamara Lipszyc
Diane Pasquet

Tours : le 21 juin, ce sera la Fête de la musique… à la maison !

En raison de la situation actuelle, la Ville de Tours a décidé que la Fête de la musique s’inviterait… à la maison ! La municipalité lance un appel aux musiciens amateurs ou professionnels pour proposer leurs contenus qui seront diffusés le jour J sur les réseaux sociaux.

Cette année, il était compliqué d’imaginer une Fête de la musique sous sa forme habituelle, dans des rues noires de monde et bondées ! Alors la municipalité de Tours a décidé de jouer la carte du numérique. « En raison de l’épidémie du Covid-19 et des conditions sanitaires strictes liées au déconfinement, la Ville de Tours propose en effet cette année que La Fête de la Musique s’invite à la maison ! », indique-t-elle.

Ce 21 juin, ce sera donc devant son écran que l’on assistera à l’événement. « Nous avons décidé de faire un appel à participation pour cette édition », précise Nicolas Aubry, de l’équipe de coordination de la Fête de la musique et de la Direction des Affaires culturelles. « C’est ouvert à toutes et à tous, pros ou amateurs. Le but est de récolter le maximum de contenu qui sera diffusé sur nos réseaux sociaux, sur Youtube, sur la page Facebook de la Fête de la musique de Tours. »

Comment participer ?

« Il suffit de proposer un projet musical sous format numérique, en respectant les règles sanitaires et les gestes barrière », informe la Ville. Les propositions musicales peuvent être soit pré-enregistrées, soit en conditions live (en direct) le jour-J.

« Par ailleurs, nous aimerions varier les formats », ajoute Nicolas Aubry. Ainsi, les musicien(ne)s pourront laisser libre cours à leur imagination : du concert en tant que tel au clip vidéo, en passant par des master class, voire « une interview d’une personnalité du monde la musique ».

Pour participer, un formulaire à remplir a été mis en ligne sur le site de la Ville. Attention toutefois à le remplir avant le 11 juin.
« Les propositions retenues seront diffusées via les réseaux sociaux, la page Youtube et le site de la Ville de Tours le 21 juin », conclut la municipalité.

 

Tours : réouverture de la Bibliothèque et des médiathèques le 2 juin

La Bibliothèque Centrale et les médiathèques François-Mitterrand et Fontaines rouvrent bientôt. Mais les procédures de prêts et de retours ont changé, crise sanitaire oblige.

La bibliothèque de Tours va pouvoir rouvrir. (Photo archives NR)

C’est ce 2 juin que la Bibliothèque centrale de Tours et les médiathèques François-Mitterrand et Fontaines rouvriront.

Seulement voilà, en raison de la situation sanitaire actuelle et de la crise du Covid-19, les services ont dû s’adapter et ont repensé les procédures de retours et de prêts (sur rendez-vous). Désormais, les bibliothécaires mettent notamment les documents rendus en quarantaine pendant 10 jours avant de les ranger.

Réservez empruntez : le mode d’emploi

A compter de ce 2 juin 2020 :

→ Ce que les lecteurs peuvent emprunter :

Livres, CD, livres audio, DVD, etc. La durée des prêts est doublée. « Par exemple, il sera possible d’emprunter 5 livres, 5 CD, 3 livres audio, 2 DVD fiction et 2 DVD documentaires, pour 8 semaines », précisent les services dans un communiqué.

→ Qui peut emprunter ?

Peuvent emprunter : les lecteurs inscrits à la Bibliothèque municipale de Tours, y compris les nouveaux abonnés (il est possible de s’inscrire sur place en apportant son stylo, un sac, une pièce d’identité ; ou bien par téléphone pour les personnes bénéficiant de la gratuité).

→ Comment réserver ?

Il est possible de le faire via le compte lecteur sur le site www.bm-tours.fr, ou par téléphone (Bibliothèque centrale au 02 47 05 47 33 / Médiathèque François-Mitterrand au 02 47 54 30 42 / Médiathèque des Fontaines au 02 47 74 56 30).

→ Et pour le retrait des commandes ?

« Les documents réservés sont « pré-prêtés » sur la carte du lecteur dès le traitement de sa demande », indiquent les services de la Bibliothèque. En précisant : « La commande est prête le lendemain de la réservation, et conservée pendant 48 h ». Au-delà, les documents sont remis en circulation.

> Ouverture du mardi au samedi, de 14 h à 18 h. Le port du masque est recommandé. Des bibliothécaires médiateurs veilleront aux distances de sécurité. 

 

Aucard de Tours : le festival annonce une nouvelle date pour septembre 2020

Le festival Aucard de Tours a annoncé qu’il organiserait finalement son édition du 17 au 20 septembre. Ces nouvelles dates restent toutefois fragiles, comme l’annonce l’organisation, vu la situation actuelle.

 

« Aucard revient du 17 au 20 septembre 2020, en mode couteau entre les dents mais avec un masque par dessus quand même. » C’est par ces mots que le festival tourangeau a annoncé son retour, après sa récente annulation en raison de la crise sanitaire (il devait se tenir en juin, NDLR).

Evidemment, l’équipe organisatrice est bien consciente de la difficulté « de se projeter » et que « ces dates restent fragiles », vu le flou qui entoure encore le monde culturel et celui des concerts et festivals.

« Ces dates sont nos seules chances de réussir à faire un Aucard en 2020. Nous avons dû composer avec de nouvelles contraintes : le festival n’aura lieu que sur quatre jours au lieu de cinq, nous ne pourrons pas proposer les apérocks cette année, le spectacle enfant est compromis ainsi que les spectacles d’arts de rues … », ajoute Aucard, dans un post publié sur Facebook.

« Mais en dehors de ça nous avons le souhait de faire un Aucard comme on l’aime : fou, intense, potache et critique. Si les conditions permettent sa tenue en septembre, on pense qu’on en aura tous extrêmement besoin. »

Et la programmation ?

Les organisateurs assurent travailler à reprogrammer au maximum les artistes qui devaient jouer en juin (à lire juste ici). Plus de 70 % d’entre eux ont visiblement déjà donné leur accord. La situation est plus délicate pour les groupes venant de l’étranger.

Une première annonce devrait avoir lieu dans quelques semaines.

 

Indre-et-Loire : la semaine de déconfinement en chiffres

#Déconfinement Rentrée scolaire, verbalisations, réouverture de châteaux, Covid-19, impôts… On commence cette première semaine de déconfinement en chiffres.

1 300

Le nombre d’élèves qui vont faire leur rentrée scolaire ce jeudi 14 mai à Tours (sur 9 500 en temps normal). Les 58 écoles de la Ville sont en train de peaufiner le protocole nécessaire pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions de sécurité.

7

A Tours, cette semaine, il y aura en moyenne 7 enfants par classe. La pré-rentrée des professeurs a eu lieu, quant à elle, lundi.

123

Le nombre d’enfants accueillis en crèche ce jeudi 14 mai à Tours. Les effectifs sont réduits et 142 professionnels seront là pour les accueillir, sur 9 sites.

4 %

Le pourcentage des contrôles qui ont abouti à une verbalisation en Indre-et-Loire, durant le confinement. La Préfecture a indiqué que le département avait plutôt respecté les règles, globalement.

(Photo archives confinement TMV)

16

Le nombre de verbalisations dressées en Indre-et-Loire le dimanche 10 mai, la veille du déconfinement. Neuf étaient la conséquence de rassemblements dans des quartiers dits « sensibles » par la Préfecture.

45

Le nombre de salariés de la Caisse primaire d’assurance maladie actuellement formées pour assurer le suivi des personnes testées positives au Covid-19 dans le département. Ces « brigades sanitaires » sont disponibles et opérationnelles depuis ce mercredi 13 mai.

135

Dans le département, et à la date du 13 mai, le nombre de patients encore hospitalisés. C’est 6 de moins en 24 h. Dix-sept sont encore en réanimation.

71

Au 13 mai, on compte 71 décès en hôpital au total (+2 en 24 h), en Indre-et-Loire, et 41 en Ehpad (+1).

255

C’est le nombre de personnes guéries et rentrées à domicile dans notre département, à la date du 13 mai. Au niveau de la Région, au total, 1 484 patients ont pu rentrer chez eux.

16 mai

C’est la date de réouverture du château de Villandry comme l’a annoncé le site touristique sur sa page Facebook. Celui d’Amboise ouvrira ses portes le 20 mai. Le 1er juin, ce sera au tour de la Cité Royale de Loches.

 

Le Château de Villandry et ses jardins (Photo tmv)

680 000

La Conseil départemental du Loiret a commandé la fabrication de 680 000 masques en tissu. Soit un par habitant.

8 juin

C’est la nouvelle date limite de dépôt de déclaration d’impôts en ligne. Pour les contribuables qui préfèrent la version papier, ils ont jusqu’au 12 juin.

Confinement : les 6 infos positives à se mettre sous la dent #5

En Touraine, dans le monde, ou en France, petite revue de presse des bonnes nouvelles, dans une période pas franchement très souriante…

Tours : Toukan Toukän sort un clip participatif et « girl power »

Et c’est reparti pour un tour avec les Tourangeaux de Toukan Toukän ! Le duo a sorti un clip participatif (et de confinement bien sûr) pour leur morceau Take Control. Pour votre dose de « girl power » (et de pop bien énergique), c’est à voir ici :

Le stationnement à Tours gratuit jusqu’à la fin du mois

Il était gratuit depuis le début du confinement. Le stationnement le sera encore tout le mois de mai, comme l’a annoncé le maire de Tours, Christophe Bouchet, dans une vidéo. « On va permettre à la vie de se relancer dans la cité », a déclaré l’édile. En revanche, c’est une mesure provisoire. Le stationnement redeviendra payant dès le mois de juin.

Indre-et-Loire : baisse du nombre de cas en réanimation

A ce jour (article rédigé le 30/04), on compte 33 cas en réanimation dans le département. Un chiffre en baisse. Le nombre de personnes guéries et rentrées à domicile (près de 200) continue, lui, d’augmenter.

Corée du Sud : pour la première fois, aucun nouveau cas enregistré

Dans le monde, on retient le cas de la Corée du Sud qui, ce jeudi, a annoncé n’avoir enregistré aucun cas de transmission du coronavirus. Et ce, pour la première fois, depuis que la maladie est apparue dans ce pays il y a 70 jours.

Le Hellfest récolte plus de 75 000 € pour le CHU de Nantes

On vous en parlait il y a quelques jours (à lire juste ici), le festival de metal Hellfest a décidé d’ouvrir une cagnotte en ligne à destination du Fonds de dotation du CHU de Nantes pour les soutenir. Une vingtaine de jours plus tard, 75 500 € ont été récoltés !

Par ailleurs, le Hellfest a également lancé, aujourd’hui, la vente de masques barrières aux couleurs du festival. Plus de 10 000 ont déjà été vendus, sachant que le pack de 3 masques coûte 15 €. Les bénéfices seront reversés à ce même fonds de dotation du CHU.

Protège ton soignant : quand les artistes se mobilisent

Booba, Orelsan, BigFlo & Oli, Soprano, Vladimir Cauchemar… La liste des artistes soutenant l’association Protège ton soignant ne cesse de s’allonger. Le projet consiste à offrir des objets personnels pour une grande tombola Stars Solidaires qui se poursuivra jusqu’au 8 mai.

Vous pouvez par exemple remporter une journée avec le musicien M, un maillot dédicacé de Zinedine Zidane, une journée de tournage avec Guillaume Canet, des vêtements signés de Joey Starr et d’autres lots, tout en faisant une bonne action.

> A découvrir sur le site Stars Solidaires

 

 

Animaux en ville : « Faisons attention en sortant du confinement. Car nous allons rentrer dans une grande ‘nurserie »

Est-ce le retour de la nature et des espèces animales dans nos rues depuis le confinement ? Entretien avec Nicolas Gilsoul, auteur de Bêtes de villes, petit traité d’histoires naturelles au cœur des cités du monde.

On a vu des dauphins dans le port de Cagliari, des pumas dans les rues au Chili, nos petits canards qui se baladent dans les rues en France, etc. Peut-on pour autant parler de nature qui reprend ses droits ?

Nicolas Gilsoul : Non. Il est évidemment très agréable d’entendre les oiseaux. Voir des rorquals dans les Calanques m’a scié. Mais, par exemple, apercevoir des sangliers n’a rien d’étonnant. Ils étaient déjà là. Avec le confinement, nous sommes plus silencieux et discrets. Mais les animaux, eux, viennent manger plus loin qu’habituellement. Il n’y a pas de retour de la nature en ville à proprement parler, mais une incursion de la faune.

Beaucoup s’émerveillent ou sont surpris d’entendre par exemple les oiseaux. Mais finalement, n’est-ce pas étonnant de s’en étonner ?

On a beaucoup perdu notre rapport à la nature et au vivant. On est très urbains. Philippe Descola racontait qu’en Amazonie, les enfants de certaines tribus connaissent jusqu’à 300 espèces d’oiseaux et savent même les imiter. On a perdu ça, on a vingt espèces d’oiseaux maximum dans le ciel parisien. Bien moins qu’avant. Je mets un bémol à cet enthousiasme, car ça ne va pas changer la donne. L’homme a mis le bazar. Ce n’est pas un confinement de deux fois quatre semaines qui relancera la machine.

« Les animaux osent s’aventurer plus loin »

Une nature qui resurgit ainsi, et finalement assez vite, est-ce uniquement parce que l’Homme se fait discret ?

C’est certain. Mais restons réservés. Voir un cerf, une biche, un blaireau, c’est quand même « normal ». Que des pumas se retrouvent dans des rues à Santiago, ça l’est aussi, car beaucoup vivent aux environs et autour de la ville. Nous Français, on va s’en étonner, mais eux, moins. Nous sommes discrets, certes. Il y a également moins de bruit d’avions, moins de transports. Il avait déjà été montré que les oiseaux avaient adapté leurs chants pour chanter plus fort que le vrombissement des voitures, c’est une parade pour eux. À Rome, ils chantent même en fonction des atterrissages et décollages, c’est dingue. Ils se sont adaptés à nos codes. Là, en plein confinement, l’humain n’est pas là, donc ils osent s’aventurent plus loin.

(photo Adobe stock)

« La plupart des animaux étaient déjà là avant »

Comment imaginez-vous l’après-confinement ?

Il faudra faire attention quand on sortira. Car nous allons rentrer dans une grande  »nurserie » après tout ça, avec toutes ces naissances. Il faut prévoir de nombreuses reproductions, car c’est la période. Les oiseaux peuvent nicher au sol, dans des parcs, les renards sont moins chassés, les hérissons moins écrasés par les voitures. Donc les familles animales sont en hausse.

Certains animaux auront fait leurs premiers pas sur des routes vides ou dans les rues. Et nous, on va reprendre notre mobilité à 300 %. L’autre problème, c’est que cette faune sauvage adaptée aux villes reste toutefois fragile. Le Covid et le confinement nous donne l’opportunité de changer.
La présence de la nature en ville est une bouffée de fraîcheur pour tout le monde. Il faut que l’on ouvre les yeux pour concevoir la ville de demain.

« On a un pacte à faire avec la nature »

Pensez-vous que l’homme s’est déconnecté du vivant ?

Il l’est, oui ! On a perdu des choses simples, par exemple comprendre pourquoi tel animal ne sort que la nuit ou se nourrit de telle ou telle manière. On a beaucoup de préjugés et de méconnaissances. Je milite pour que cela revienne dans nos écoles. Nos grands-parents effectuaient beaucoup de sorties en forêt. Ça manque chez nous. Cela devrait être au cœur du programme de l’Education nationale.

Au Chili, alors qu’un couvre-feu était de vigueur, un puma a été retrouvé dans les rues désertes de Ñuñoa, un quartier résidentiel de Santiago. (Photo capture écran Youtube / La Tercera)

Il y a un peu d’espoir dans tout ça ?

Je ne suis pas sombre. On a la « chance », dans cette crise, de se rendre compte que la nature est en ville. Elle était là avant, on a un pacte à faire avec elle, pour qu’elle et nous puissions exister et survivre. Demain, nous serons tous urbains : il faut donc accueillir la nature en ville et trouver un équilibre. Nous sommes les seuls animaux ayant du mal à changer ! Mais nous sommes obligés de changer, on peut le faire. Il y a un cap à prendre.

Propos recueillis par Aurélien Germain

> Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur en sciences à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement à Paris. Il est l’auteur de Bêtes de villes, petit traité d’histoires naturelles au cœur des cités du monde (Fayard, 2019).

 

Radio Velpo : Un podcast collaboratif fait par et pour les enfants

Née pendant le confinement, Radio Velpo propose un podcast interactif fait par des enfants du quartier Velpeau à Tours. Aux manettes, Suzanne, 7 ans, et son papa.

(Photo Facebook Radio Velpo)

Les initiatives et projets continuent de naître pendant la quarantaine ! Radio Velpo est un podcast collaboratif apparu au début du confinement. Fait par et pour les enfants du quartier Velpeau (« mais pas que ! », précise-t-on évidemment), il est destiné aux enfants de 5 à 12 ans.

Une initiative tourangelle et familiale

Aux commandes, on retrouve la petite Suzanne, présentatrice de 7 ans qui a déjà tout d’une professionnelle. En support, son papa Jean s’occupe du montage des épisodes et récolte les contributions des enfants.

Car podcast collaboratif oblige, les jeunes peuvent proposer des chroniques, chanter, jouer de la musique ou raconter des blagues. Pour ce faire, il suffit d’envoyer ses idées à radiovelpo@gmail.com (format : 1 min 30 maximum).

Yoga, musique et invités

« Sur la radio, tu pourras écouter des recettes, des blagues, du yoga, de la musique, des expériences scientifiques et bien plus encore ! », indique la fine équipe. La radio a déjà accueilli de nombreux invité(e)s, comme l’ornithologue Julien Présent, un archéologue, mais aussi les directeurs et directrices du Museum d’histoire naturelle de Tours et du CCCOD, ou encore le chef Yves Camdeborde.

Une vingtaine d’épisodes sont déjà disponibles.

Pour écouter :

https://soundcloud.com/radio-velpo

https://planetenfants.fun/

A suivre sur : 

https://www.facebook.com/radiovelpo/

 

 

Tout ce qui danse, un projet créatif pour tous grâce au CCNT

En période de confinement, le Centre chorégraphique national de Tours (CCNT) fait participer le public avec Tout ce qui danse, un groupe Facebook, où les membres partagent des créations et des gestes artistiques personnels en rapport à la danse.

Le Centre chorégraphique national de Tours (CCNT) a lancé un projet créatif et artistique, ouvert à tous, intitulé Tout ce qui danse. Dans ce groupe Facebook, « nous vous invitons à animer votre créativité et à dynamiser votre fibre artistique », indique le CCNT.

Les amateurs de danse peuvent ainsi partager leurs idées et leurs sensations par une photo, un texte, une image, sur le thème Tout ce qui danse.. Uniques restrictions : pas de film ou de vidéo et, évidemment, de créations dont vous n’êtes pas l’auteur ! L’objectif est de « proposer l’instant, l’éphémère et la vitalité de la danse autrement ».

Ainsi, depuis plusieurs jours, amateurs ou professionnels, petits et grands, postent leurs créations sur ce groupe comptant déjà plus de 260 membres. Et c’est une véritable bouffée d’air frais et d’inventivité en ces temps de confinement.

A noter que certaines réalisations seront également présentées dans le prochain programme de saison du CCNT.

Danse à deux… Llofriu. Palafrugell. Girona.

Posted by Deborah Torres Garguilo on Friday, April 10, 2020

Pour rejoindre le groupe Tout ce qui danse du CCNT, c’est par ici :

https://www.facebook.com/groups/644440979449677/

En toute légèreté Collage papier sur moussePerrine HernandezTours, Indre-et-Loire

Posted by Perrine Johnson on Thursday, April 2, 2020

> En raison des dernières annonces gouvernementales, le CCNT se voit contraint d’annuler ses prochains temps forts, notamment SPOT #Roulez jeunesse et le festival Tours d’Horizons.

A.G.

Visières 3D, étudiants en musicologie, radio associative : zoom sur 3 initiatives sympas et locales

Un collectif tourangeau qui fabrique des visières en 3D pour les soignants, des étudiants en musicologie au téléphone pour rompre l’isolement ou encore une radio locale qui tient le cap…

Le collectif Makers 37 fabrique des visières 3D pour les soignants

Cela fait à peine trois semaines que le collectif tourangeau s’est monté. Et pourtant… « Non, vous ne rêvez pas… 2 180, c’est le nombre de visières distribuées dans nos points de distribution. Autant de personnes protégées par des équipements imprimés en Touraine ! », s’enthousiasme Makers 37 sur sa page Facebook.
La communauté s’est montée très rapidement sur Tours. Leur objectif est de « fournir des protections aux soignants, en imprimant en 3D des pièces pour faire des visières de protection et des masques à filtres et à oxygène, à partir de masques Décathlon ».
Photo crédit Makers37
Toute leur organisation est bénévole et les visières sont distribuées gratuitement.
Les professionnels intéressés peuvent remplir un formulaire pour passer commande : https://frama.link/CommandeVisieres

Des étudiants en musicologie au téléphone pour rompre l’isolement

Le projet, solidaire, s’appelle « Correspondants musicaux »: des étudiant(e)s en musicologie de l’Université de Tours ont décidé de partager leur passion pour la musique par téléphone ou par visio avec des personnes isolées, comme le précise le communiqué.

L’initiative se fait sous la houlette d’Olivier Carrillo, responsable Master MEEF 2nd degré du département musicologie de la Fac. Pour lui, « ils apprennent à ne plus être de simples étudiants, mais des citoyens ».

(Photo crédit Université de Tours)

Les étudiant(e)s en musicologie participant au projet assurent que les personnes isolées sont âgées de 10 à 90 ans, le plus jeune étant un petit garçon hospitalisé à Clocheville, en raison de son cancer.

Double effet de ces « Correspondants musicaux » ? Les étudiant(e)s se sentent utiles et, en face, les personnes privées de toute relation sociale trouvent un réconfort et peuvent tisser du lien. Et puis de toute façon, la musique adoucit les mœurs, n’est-ce pas ?

> Plus d’infos : https://sites.google.com/view/correspondants-de-guerre/accueil

La radio associative et locale Antigone continue et se réinvente

En période de confinement, la radio tourangelle Antigone se mobilise et n’a évidemment pas envie de lâcher ses auditeurs ! « C’est ainsi que, depuis un mois, Radio Antigone s’est réinventée avec très peu de moyens », écrivent Antoine Ricard, président, et Bérénice Moudurier, vice-présidente, dans un communiqué.

Deux heures d’antenne, en direct, sont encore proposées avec l’émission La Case du soir, diffusée toute la semaine de 17 h 30 à 19 h 30 (et le week-end de 18 h à 19 h).
Vous y trouverez notamment infos musicales, playlist électro rock, dès 17 h 30, puis des infos locales et internationales à 18 h, avant un talk à 18 h 30, avec des infos culture, sport, numériques ou encore société, animé par une bande de chroniqueurs.

Vitiloire, Guinguette et Plage : les décisions de la Ville de Tours

Impossible de maintenir le Vitiloire début juin. Quant à la guinguette, la municipalité réfléchit à un éventuel report d’ouverture pendant l’été.

La Ville de Tours a communiqué, ce mercredi 15 avril après-midi, concernant les événements Vitiloire et la Guinguette.

Vitiloire

« La Ville de Tours, les organisateurs et les partenaires de Vitiloire prennent acte de l’impossibilité de maintenir les dates de la manifestation les 6 et 7 juin 2020 », précise le communiqué.
Cela fait évidemment suite aux récentes annonces d’Emmanuel Macron.

Guinguette et Tours sur Loire

La municipalité précise : « Concernant Tours sur Loire, la Guinguette et la Plage n’ouvriront pas le 1er mai 2020. Les services de la Ville, l’association le Petit Monde et la Sarl Kwamti, travaillent à un éventuel report d’ouverture pendant l’été. Une décision ne pourra être prise qu’en fonction de l’évolution de l’épidémie dans les semaines à venir. »

Indre-et-Loire : la cinquième semaine en chiffres

#Coronavirus Des milliers de masques dans le département, beaucoup de contraventions lors du week-end pascal…

50 000

Le nombre de masques en tissu lavable et réutilisables commandés par la Ville de Joué-lès-Tours pour ses 38 000 habitants. « Cette initiative représente un investissement de 160 000 € », a précisé la municipalité dans un communiqué.

25 000

A Tours, entre le 20 et le 30 avril, 25 000 masques seront distribués. « Mille pour les associations et les commerçants. Et 24 000 masques qui correspondent à la population des plus de 65 ans à Tours », a précisé le maire Christophe Bouchet, dans un live Facebook.

Après le 30 avril, 20 000 masques seront distribués « progressivement pour les populations qui en ont besoin ».

Il faut également remercier les couturières bénévoles qui ont pu rendre cela possible. Des entreprises ont aussi donné leur stock.

606 511

Le nombre d’habitants en Indre-et-Loire qui doivent être fournis en masques en tissu. Le conseil départemental l’a annoncé hier soir : il a « décidé de s’engager aux côtés des maires » pour fournir ce matériel. Pour soulager les municipalités, le Département prendra en charge 50 % du coût HT.

23

La Ville de Joué-lès-Tours a annoncé l’annulation de sa 23e édition des Années Joué. Elle était prévue du 5 au 7 juin prochains. L’an dernier, près de 50 000 personnes s’y étaient rendues.

388

Le nombre de contraventions dressées durant le week-end pascal en Indre-et-Loire. Près de 7 000 contrôles ont été menés durant ces trois jours ensoleillés. Au menu ? Amendes pour non-respect du confinement, rétentions de permis pour excès de vitesse ou encore délits alcoolémie et conduites sous stupéfiants.

1 200

Le nombre de demandes d’aide d’urgence reçues par l’Université de Tours qui a mis en place un dispositif apportant une aide matérielle, sociale et psychologique aux étudiant(e)s confinés.


> De nombreux festivals se voient logiquement contraints d’annuler cette année. On parlait des Années Joué, mais il faut également parler du festival Aucard de Tours (qui travaille à un report), de l’American Tours Festival, des Kampagn’Arts, d’Avoine Zone Groove, ou encore du festival des Horizons… 

 

Confinement : les 7 infos positives à se mettre sous la dent #4

C’est reparti pour un mois de confinement ! Dans le monde, en France ou en Touraine : on se détend avec une petite revue de presse des bonnes nouvelles.

Partir dans l’espace grâce à la NASA

La Nasa vient de lancer un nouveau portail, Nasa at home, pour faire venir « tout l’Univers dans votre maison ». Au menu : podcasts, e-books, vidéos ou encore visites virtuelles de notre galaxie et activités manuelles. Bref, tout pour explorer le système solaire sans bouger de son canapé !

Indre-et-Loire : le nombre de personnes guéries progresse

Ce 14 avril, le département comptait certes 36 décès en hôpital et 15 en Ehpad, mais il est à noter que le nombre de personnes hospitalisées, notamment les cas graves en réanimation, a amorcé une légère baisse ce week-end.

Surtout, en Indre-et-Loire, on compte 108 patients guéris et donc rentrés chez eux. Ce chiffre est également en hausse en Région Centre et dans toute la France : 27 718 personnes ont été guéries.

Le Hellfest récolte plus de 66 000 € pour le CHU de Nantes

On vous en parlait il y a quelques jours sur tmvtours.fr (un article à retrouver ici) : le Hellfest étant annulé, l’équipe organisatrice en avait appelé à la solidarité de ses festivaliers en lançant une cagnotte en ligne pour aider le CHU de Nantes. En 5 jours, les métalleux ont visiblement eu du cœur : plus de 66 000 € ont déjà été récoltés ! [NB : à l’heure où nous rédigeons ces lignes, la cagnotte atteint exactement 66 241 €)

Tours : l’Ensemble Parchemins sort son album

Vous faites quoi le 17 avril ? « Pas grand-chose, on est confinés, gros malin », me répondrez-vous (et vous avez raison). Mais sachez que c’est à cette date que les Tourangeaux de l’Ensemble Parchemins sortiront leur nouvel album. Celui-ci sera en écoute libre sur leur site et sur les plateformes de streaming musical (Spotify, Deezer, ITunes).

« Un peu de baroque italien pour égayer cette période plus que bizarre et plombante ? », s’enthousiasment les musiciens Nathalie et Matéo, dans un message qu’ils nous ont fait parvenir. C’est l’occasion de (re)découvrir des pièces composées au XVIIe siècle, mais rejouées par nos chers Tourangeaux. Qui rappellent d’ailleurs : « Notre musique est aussi souvent comparée à un baume, fort utile en ces temps blessés. »

Bonne écoute !

(Photo Ensemble Parchemins)

Réouverture du marché des Halles à Tours ce 15 avril

C’est l’adjoint au maire Olivier Lebreton qui l’avait annoncé sur sa page Facebook : « Grâce à la détermination de la municipalité, Tours fait partie des rares grandes villes de France à avoir voulu conserver la majorité de ses marchés.  Aussi, réouverture du marché des Halles le mercredi à compter du 15 avril. »

Le marché sera plus étalé, sur les deux places, et les gestes-barrières sont évidemment toujours d’actualité ! En revanche, il est à noter que seul le marché du mercredi est autorisé. Celui du samedi reste fermé.

Amboise : des visières 3D imprimées pour l’hôpital

Le Pépit’Lab d’Amboise a décidé d’aider, lui aussi, durant l’épidémie de coronavirus. Cet espace numérique fabrique des visières de protection dédiées aux soignants, grâce à des imprimantes 3D.
Les premiers modèles sont déjà utilisés par l’hôpital d’Amboise.

Ecole au Sanitas : la petite vidéo bonus

C’était un défi lancé par la directrice : élèves et enseignants, confinés, de l’école Pasteur-Bernard, dans le quartier du Sanitas à Tours ont tourné une vidéo sur les gestes-barrières.

La Foire de Tours reportée du 10 au 18 octobre

Reportée une première fois, la Foire de Tours prendra finalement place à la mi-octobre en raison de la crise sanitaire actuelle.

(Photo archives NR)

Elle devait initialement, et comme chaque année, se dérouler début mai. Finalement, en raison de la pandémie de Coronavirus, l’organisateur Tours Evénements avait choisi de reporter son événement-phare au 29 mai. Mais aujourd’hui mardi 7 avril, la Ville de Tours et Tours Evénements ont annoncé décaler la Foire de Tours au deuxième semestre, du 10 au 18 octobre 2020.

« La crise sanitaire majeure que le monde entier subit nous oblige une fois de plus à [la] décaler », est-il dit dans un communiqué, « estimant qu’à cette période le plus gros de la crise sanitaire sera derrière nous ».

« La Foire de Tours est l’un des plus grands rendez-vous commerciaux de la Région. Foire et Fête foraine sont intimement liées, notamment pour le Village Gastronomique. Nous sommes donc en discussion avec nos amis forains pour envisager la possibilité et étudier la faisabilité d’une fête foraine pendant la durée de la Foire en octobre », rappellent également les organisateurs.

La Foire de Tours gardera les couleurs de l’Espagne. Rendez-vous mi-octobre !

A.G.

Confinement : les 7 infos positives à se mettre sous la dent #3

Dans le monde, en France ou bien en Touraine, petite revue de presse des bonnes nouvelles, dans une période pas franchement très souriante…

Etude : les océans pourraient se rétablir d’ici à 2050

On le sait tous, la vie marine est menacée (on remercie l’homme au passage pour sa capacité à tout détruire), tout comme les récifs coralliens bien mal en point, risquant de disparaître dans les prochaines décennies.

Mais une étude publiée dans Nature vient de redonner un peu de baume au cœur : d’après des chercheurs, la vie marine pourrait être restaurée dans les trente prochaines années.

 « Nous sommes à un point où nous pouvons choisir entre l’héritage d’un océan résilient et dynamique ou un océan irréversiblement perturbé », explique Carlos Duarte, coauteur de l’étude, qui a rassemblé des chercheurs issus de 16 universités de par le monde.

Pour les chercheurs, il existe des preuves de la résilience remarquable de la biodiversité marine, dont le retour… des baleines à bosse au large de l’Australie !

Selon eux, les mesures de protection seraient certes coûteuses (un milliard de dollars par an), mais elles apporteraient des bénéfices dix fois supérieurs. Si l’on agit maintenant, c’est encore possible !

Indre-et-Loire : ralentissement de l’épidémie ?

Pour la première fois depuis le début de l’épidémie de coronavirus, le nombre de personnes hospitalisées en Indre-et-Loire, ainsi qu’en réanimation ou soins intensifs, a baissé dans le département.

Par ailleurs, on constate qu’il y a une petite hausse du nombre de personnes guéries et rentrées chez elles (de 55 à 64).

Aucun nouveau décès lié au Covid-19 n’a été remonté des structures médico-sociales du département

On compte toutefois 115 décès dans toute la Région Centre (+8 en 24 h) et un décès supplémentaire en Indre-et-Loire (18 au total depuis le 1er mars)

Indre-et-Loire :166 personnes hospitalisées, 53 en réanimation.18 décès depuis le 1/0364 personnes guéries, rentrées chez elles

Posted by TMV on Monday, April 6, 2020

Les youtubeurs récoltent 400 000 € pour les hôpitaux

On en parlait la semaine dernière sur tmvtours.fr : deux youtubeurs, McFly & Carlito, ont lancé le Maradon, un marathon vidéo caritatif durant toute une journée.
Finalement, grâce aux internautes, ils ont réussi à récolter plus de 400 000 euros pour aider les hôpitaux et le personnel soignant.

 

Tours : Nouvel album pour VLAP

Les Tourangeaux de Vlap viennent de sortir, le 3 avril dernier, leur nouvel EP intitulé Kiwi Shot. Pour une dose de pop groovée, c’est juste ici :

> Ecoute sur Bandcamp 

> Ecoute sur Spotify

L’attestation de déplacement est (enfin) numérique

Bien des Français s’étaient plaints de ne pouvoir présenter une version numérique de l’attestation dérogatoire de déplacement. C’est désormais chose faite depuis ce lundi 6 avril.

Le formulaire est disponible sur le site du ministère de l’Intérieur  « Après avoir rempli les informations sur un formulaire en ligne, un fichier .PDF est généré apposé d’un QR Code comprenant l’ensemble des données du formulaire, ainsi que la date et l’heure de génération du document. Ce fichier doit être présenté lors du contrôle sur smartphone ou tablette », précise le gouvernement.

On va économiser du papier !

 

 

 

 

 

 

Tours : le plein de bonnes idées avec le Théâtre O

Décidément, l’équipe du Théâtre Olympia – CDN de Tours ne chôme pas pendant le confinement. Elle multiplie donc les initiatives et les bonnes idées. Notamment – on se répète – ce formidable projet, pour lequel les comédien(ne)s de l’ensemble artistique peuvent vous appeler au téléphoner pour vous livrer quelques bribes de poésie ou de théâtre (inscriptions juste ici)

Mais le Théâtre O s’inquiète aussi de savoir comment vous allez : vous pouvez donc leur répondre en commentaire, en story Instagram, en MP ou autrement, que vous soyez en pleine forme ou un peu débordés. Vos réponses seront publiées en story :

View this post on Instagram

COMMENT ÇA VA ? C’est dimanche, il fait beau, et on s’est dit que c’était le moment, après bientôt trois semaines de confinement, de vous demander de vos nouvelles. Alors, comment allez-vous ? Comment ça va, toi ? Vous êtes joyeu.ses, fatigué.e.s, exalté.e.s, en colère, enthousiastes ou débordé.e.s., répondez-nous en commentaire, en story (n’oubliez pas de nous mentionner (@theatreolympia_tours), en MP, ou de toute autre manière. Nous publierons vos réponses en story. Vous pouvez aussi juste profiter du soleil par la fenêtre… Prenez soin de vous ! Dans le petit film, vous retrouvez quelques membres de l’équipe du T° : secrétaire, directeur, comédien.ne.s, attaché.e.s aux relations avec les publics, à accueil, à sécurité, à la production, à la diffusion, directrice des productions… @learoselauretoto @garancedegos @jacquesvincey @mariehelenepy85 @hugokuchel @tamaralipszyc @mtz.camille @antoineatours @kellyangevine @tony_trompette @thomas_christin

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Disney+ débarque en France mardi !

C’est ce mardi 7 avril que Disney veut conquérir la France avec Disney+, sa plateforme de vidéo à la demande. Face au géant Netflix, la firme devrait gagner bien des abonnés en période de confinement.

L’équipe de tmv a pu avoir accès au contenu en avant-première : croyez-nous, Disney+ risque bien de faire quelques heureux… (chut, on n’a le droit de rien dire… #teasing)

Bonus : la petite vidéo du CHU de Tours… en musique !

Les youtubeurs McFly et Carlito lancent un « Maradon » pour aider les hôpitaux et récoltent des dizaines de milliers d’euros

Très connus sur Youtube et les réseaux sociaux, McFly et Carlito proposent aujourd’hui une journée live pour aider les soignants. En une matinée, près de 80 000 € ont déjà été récoltés.

 

« Jeudi on sera toute la journée en live pour réunir des dons afin d’acheter du matériel médical et paramédical pour les hôpitaux, préparer des repas pour les soignants et acheter des tablettes numériques pour que les patients en Ehpad puissent communiquer avec leurs proches.  » C’est ce qu’a annoncé le youtubeur Carlito (Raphaël Carlier de son vrai nom) sur les réseaux sociaux.

Avec son compère McFly, ils proposent ce 2 avril, sur leur chaîne Youtube (5,5 millions d’abonnés au compteur), une journée live, où différents musiciens se succéderont : de M à Christine and the queens, en passant par Pomme ou des comédiens (Edouard Baer, Guillaume Canet) et des humoristes et youtubeurs (Mister V, Léna Situations…)

Les sommes récoltées iront au Fonds d’aide d’urgence Covid 19, lancé par la Fédération hospitalière de France avec la Fondation des hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France.

80 000 € en une matinée

En 20 minutes de direct, les youtubeurs avaient déjà récolté 10 000 €. D’autant que, pour rajouter un peu de fun au projet, il existe des paliers pour les dons (Carlito et McFly devront par exemple manger une gousse à d’ail à 10 000 € ; se faire une crête à 100 000 € ou encore faire l’ascension du Mont Blanc à 500 000 € !)

Au moment où nous rédigeons ces lignes (à 13 h), le Maradon a récolté plus de 80 000 € !

Horoscope du 31 mars en plein confinement car on n’en peut plus

En plein confinement, l’astrologue de TMV a décidé de reprendre du service. Qu’on se rassure : ça n’a pas fait de lui quelqu’un de plus charmant. Loin de là.

Bélier

Amour

Les blond(e)s du 1er décan méritent tout notre respect. Les autres, on s’en contrefout.

Gloire

Pécher le saumon, nu(e) sur un rocher, telle est votre destinée.

Beauté

Vous êtes beau/belle. De loin.

Taureau

Amour

Envoyez EX au 61313 et pleurez des larmes de sang.

Gloire

La constellation du Cyril Hanouna vous déconseille de vous poudrer le nez.

Beauté

En changeant 39 lettres à Taureau, on obtient CORONAVIRUS. Et purée, ça fait flipper !

Gémeaux

Amour

A l’époque, on vous rappelle que le gouvernement avait interdit les rassemblements de plus de 1 000 personnes. Ça valait aussi pour votre lit hein.

Gloire

Arrêtez d’aboyer comme un teckel. Vous ne faites peur à personne.

Beauté

Votre physique de momie vous conseille de dormir un peu plus.

Cancer

Amour

Pluton prédit que vous allez vous faire fesser sur la place Plum’ à la fin du confinement.

Gloire

Pour rappel, on a changé d’heure dimanche. Ce qui ne changera rien, vu qu’on est tous confinés et qu’on n’en peut plus.

Beauté

Vous allez perdre un téton. C’est con hein ?

Lion

Amour

Faites-le avec du beurre.

Gloire

Lancez-vous dans le chauve-business.

Beauté

Le lion est quand même l’un des animaux les plus flemmards au monde. On dit ça…

Vierge

Amour

En couple, vous faites l’effet d’un laxatif. (ouais ouais, vous avez très bien compris)

Gloire

Votre dignité est comme une photo Snapchat : éphémère.

Beauté

Par chance, cette semaine vous êtes les plus canons du monde (zoupla, on s’rattrape) !

Balance

Amour

Votre aurtograf ne pléra guerre a lètre aimé.

Gloire

Vou naite pa tré caupain avec l’aurtograf. Mé s’est pa grave, on vou pardone.

Beauté

Pour gagné en boté, améliauré votre aurtograf.

Scorpion

Amour

Graouuuu, vous allez souvent faire l’amour cette semaine. Mais seul(e).

Gloire

Si ce soir tu manges indien, ça sentira bizarre demain matin.

Beauté

Votre regard est aussi expressif que celui d’une truite.

Sagittaire

Amour

Vous êtes aussi excitant(e) qu’un week-end dans la Creuse.

Gloire

On vous voit venir avec vos gros sabots et votre chevelure colorée. En plus, vous proutez des paillettes…

Beauté

… bref, pas de doute, vous êtes une licorne.

Capricorne

Amour

Raaah… Même un acteur porno joue mieux la comédie que vous.

Gloire

Regardez dans le ciel, c’est votre second degré qui s’envole !

Beauté

D’après une étude scientifique très sérieuse, les Capricornes sont les personnes qui possèdent les plus belles fesses du monde entier. Si, si, je vous jure.

Verseau

Amour

Ne vous réjouissez pas trop vite : après le confinement, l’amour ce sera toujours aussi naze.

Gloire

La constellation du coronavirus ne sait pas si votre patron sera confiné ou est un con fini.

Beauté

Le matin, ça sent la marée quand vous parlez. Mais certaines personnes vous aiment quand même. Comme quoi.

Poissons

Amour

Allez paf, on l’a décidé. Les Poissons seront le meilleur signe de la semaine. Cœur sur vous mes p’tits gnous !

Gloire

(après, l’horoscope dit souvent des conneries hein, on dit ça on dit rien)

Beauté

Waouw, quel charisme ! On dirait une enclume.

Confinement : 5 infos positives à se mettre sous la dent

Les comédien(ne)s du Théâtre Olympia qui vous appellent pour réciter un peu de poésie, un hôtelier au grand cœur ou encore un peu d’espoir au CHU : parce que l’info est plutôt tristoune en ce moment, voici quelques nouvelles un peu plus souriantes…

1. Les comédien(ne)s du Théâtre Olympia au téléphone rien que pour vous !

Depuis plus d’une semaine, l’équipe du Théâtre Olympia se mobilise, à distance. Après la mise en place d’une plateforme numérique, voici une bonne nouvelle supplémentaire : les comédien(ne)s de l’ensemble artistique « peuvent vous appeler au téléphone pour vous livrer quelques bribes de poésie, de littérature ou de théâtre qui leur sont chères », annonce l’équipe.

On compte notamment dans les rangs : Thomas Christin, Garance Degos, Hugo Kuchel, Tamara Lipszyc et Diane Pasquet. Ces membres du JTRC (Jeune Théâtre en Région Centre) vous téléphoneront dès la semaine prochaine, entre 17 h et 20 h.

> Pour tenter l’expérience, il suffit de remplir un formulaire et prendre rendez-vous sur le site :  https://cdntours.fr/lectures-telephoniques

 

(Photo Facebook CDNT)

2. Tours : un hôtelier prête ses chambres au personnel soignant

Plus de 146 000 partages, 1 400 commentaires et 4 300 likes : depuis le 23 mars, l’annonce de Cyril Dodin sur Facebook n’est pas passée inaperçue ! L’homme est le gérant de l’Hôtel Mondial, à Tours, et a décidé de prêter gratuitement ses 20 chambres au personnel soignant qui le désirait.

L’hôtelier précise qu’il ne fait pas de ménage dans les chambres pour cause de confinement.

Salut. J'ai un hôtel avec 20 chambres de disponibles sur Tours centre. Si quelqu'un du personnel soignant à besoin d'…

Posted by Cyril Dodin on Monday, March 23, 2020

3. CHU : Les bénéfices du confinement se font sentir ?

Le Coronavirus continue de se propager dans la Région Centre (645 cas ce vendredi 27 mars, dont 123 en Indre-et-Loire). Mais le CHRU de Tours a indiqué, dans les colonnes de la Nouvelle République, que « les bénéfices du confinement se font sentir plus tôt » dans le département que dans le Grand Est.

Il y est aussi précisé que la montée en puissance était « maitrisée » par le Centre hospitalier et qu’il n’y avait pour le moment pas d’embouteillage en réanimation. « Nous ne sommes pas du tout en dépassement de capacité », précise Pauline Bernard, secrétaire générale du CHRU de Tours. On croise les doigts !

4. Des mini-cours gratuits d’anglais pour les collégiens

« Avis aux collégiens tourangeaux, élèves de 6e et de 5e ! », alerte l’école de langues English sur Loire dans un message transmis à notre rédaction. La fine équipe propose effectivement des mini-cours gratuits d’anglais, en ligne puisque confinement oblige, sous forme de questionnaires avec dix phrases à traduire. Les corrections seront commentées le lendemain par email.

Vous devez avoir l’accord d’un adulte avant de participer. La même chose arrive prochainement pour les collégien(ne)s de 4e et 3e.

> Plus d’infos sur leur page Facebook. 

5. Un polar en temps réel !

L’auteur tourangeau Jérémy Bouquin a trouvé que c’était « le moment de feuilletonner ». Ainsi, il a lancé un projet bien sympathique : celui de nous entraîner dans un polar en temps réel.

Créé spécialement pour le Confi-blog de la Bouinotte (à retrouver juste ici), ce feuilleton-polar propose au lecteur, un épisode chaque jour. Les curieux pourront également trouver le titre eux-mêmes !

Quand Charly débarque à Bouge le château en plein confinement, ce n'est certainement pas pour faire du tourisme….Feuilleton berrichon : épisode 3

Posted by Jrmy Bouquin on Thursday, March 26, 2020

 

 

 

 

 

 

Aucard de Tours : la programmation jour par jour

La 35eme édition du festival Aucard se tiendra plaine de la Gloriette au mois de juin prochain. Radio Béton a dévoilé la programmation jour par jour. En espérant, évidemment, que le festival puisse se tenir d’ici là, les organisateurs réfléchissant déjà à un éventuel plan de repli.

 

Le festival Aucard de Tours, prévu du 9 au 13 juin, a annoncé sa programmation jour par jour. La voici en détail ! (Attention de bien lire l’article jusqu’au bout !)

MARDI 09 JUIN

ACID ARAB LIVE / SAMPA THE GREAT / DREAM WIFE / JUNIORE / BOROKOV BOROKOV / GRAUSS BOUTIQUE

MERCREDI 10 JUIN

BIGA*RANX / MARINA SATTI & FONéS / DELGRES / MARBLE ARCH / ANNABEL LEE / LES PRINCES DU ROCK / NEW KIDZ

JEUDI 11 JUIN

LUDWIG VON 88 / TR/ST / SAN SALVADOR / GARGÄNTUA / PINEAPPLE / LVOE

VENDREDI 12 JUIN

ISHA / THE WYTCHES / MACADAM CROCODILE / ATOEM / CATNAPP / STUFFED FOXES

SAMEDI 13 JUIN

DOOZ KAWA / HMLTD / MUTHONI DRUMMER QUEEN / DJ LAG / LADY BIRD / MURMAN TSULADZE / UNITY VIBES ft ROOTS RAID & JR ROY

Le festival précise également, dans un communiqué, qu’il ne sait évidemment pas « si tout ça pourra avoir lieu début juin » en raison de la crise sanitaire actuelle. « Dès que nous en saurons plus, nous vous tiendrons au courant », rappelle l’équipe d’Aucard, précisant qu’elle pense déjà à un éventuel plan de repli.

Sélection#2 : le top 10 des clips qui filent la pêche

Des clips qui font sourire et des chansons qui font du bien : du fameux Skibidi à la BO de Grease, en passant par du punk sautillant, Tmv a préparé un petit top 10 de vidéos musicales qui vous feront passer le temps tout en douceur pendant le confinement.

1. LITTLE BIG – Skibidi

Quel paradoxe ! La chanson est ridicule, mais terriblement addictive. Le clip est un WTF complet qu’on le regarde sourire aux lèvres. Les Russes de Little Big ont réussi à accoucher d’une chanson loufoque, au refrain impossible à s’enlever de la tête… et à une « chorégraphie » pour le moins… étonnante mais quasi-hypnotique.

2. The Offspring – Pretty fly for a white guy

Succès commercial monstre en 1998, lors de sa sortie, ce titre de The Offspring nous ramène en adolescence, un skate sous le bras et l’insouciance en prime.

3. O. JOHN & J. TRAVOLTA – You’re the one that I want

Un film culte – Grease – un duo charmant et iconique (Olivia Newton John et John Travolta sont parfaits), une vidéo qui donne envie de ressortir son tee-shirt moulant pour exhiber les pectoraux (que l’on n’a pas) et danser, tout en chantant ce refrain tubesque à souhait.

4. QUEEN – Don’t stop me now

Un tube et un hymne à la joie. D’après la science, c’est d’ailleurs la chanson qui rend le plus heureux au monde. Pour ce faire, les chercheurs ont travaillé sur une équation mathématique : le titre requiert une combinaison de paroles positives, un tempo de 150 battements par minute et une série de notes en mode majeur. Tout ce que possède Don’t stop me now. Bravo Queen, t’es le king !

5. THE MONKEES – I’m a believer

Parce que c’est pop, parce que c’est bon, parce que ça file la pêche et le sourire.

6. MARK RONSON feat. Bruno Mars – Uptown funk

Oublions un instant que Mark Ronson fut accusé de plagiat pour ce succès interplanétaire. Et contentons-nous de remuer nos jolis postérieurs (oui, ils sont jolis malgré les bonbons enfournés durant le confinement) sur ce titre au ton joyeux et à la mélodie imparable.

7. IVY LEVAN – Hot Damn

Un clip chiadé, tout en noir et blanc, cartoonesque, où la chanteuse Ivy Levan n’a jamais été aussi sublime et solaire, dézinguant du méchant au fil de la chanson.

8. GOLDFINGER – Superman

Pas de clip ici, mais vous verrez que la rythmique entêtante et ce concentré de pop-punk sautillant mâtiné de ska va vous donner envie de vous trémousser. Les anciens fans du jeu Tony Hawk’s Pro Skater sauront de quoi on parle…

9. IRON REAGAN – Miserable Failure

Ils s’autoproclament « pauvres ratés » : le groupe de metal Iron Reagan, dans son clip, prend la rue d’assaut, ainsi que les supermarchés et la bibliothèque. Qui a dit que les métalleux n’avaient pas d’humour ?

10. EMINEM – Without me

Comme d’habitude, c’est millième degré et grosse louche de sarcasme à tout va pour le rappeur. Parodie et moquerie sont les deux mamelles de ce clip d’Eminem, plus en forme que jamais. Et comme Without me donne un bon coup de fouet…

BONUS

HENRI DES dans un festival… metal !

Euh quoi, qu’ouïs-je, pardon ? Oui, vous avez bien lu. Le chanteur pour enfants Henri Dès était programmé, l’an dernier, au festival de metal Motocultor. Et ça donne quoi, des gros métalleux barbus et chevelus devant la performance du compositeur de « Ohé le bateau » ? Eh bien ça donne ça :

Théâtre : le festival WET° finalement décalé à la mi-octobre !

Il aurait dû se dérouler dans quelques jours… Annulé en raison de la crise sanitaire actuelle, le festival WET° est finalement décalé au 16 octobre 2020, comme l’a annoncé le Théâtre Olympia !

A venir à WET° : Education sentimentale, de Hugo Mallon/Flaubert, compagnie de l’Eventuel Hérisson Bleu au Phénix, Valenciennes, septembre 2018. © Vinciane Lebrun/Voyez-Vous

Ouf, enfin une bonne nouvelle ! Jacques Vincey, directeur du théâtre Olympia à Tours, et son équipe l’ont annoncé : « le festival WET° pourra être reporté du 16 au 18 octobre 2020. » La cinquième édition de ce festival (qui, rappelons-le, met en valeur la jeune création contemporaine) aurait dû avoir lieu du 27 au 29 mars mais a évidemment été annulée en raison de la crise sanitaire actuelle et du confinement.

Le Théâtre Olympia précise que « la consultation s’est faite avec les équipes artistiques, les lieux partenaires et l’Institut français ».

L’annonce de l’annulation de WET° avait été un coup dur au moral pour les équipes. Nous avions rencontré Thomas Christin, comédien et programmateur de cette 5e édition, il y a quelques semaines. Lui se réjouissait évidemment de la tenue de festival qu’il voyait comme « un vrai tremplin, une chance pour les jeunes compagnies de théâtre émergentes ». Thomas Christin précisait aussi : « WET° est devenu un rendez-vous crédible pour les programmateurs. C’est assez fort, ce que peut revendiquer le CDNT – Théâtre Olympia : on laisse la chance aux jeunes ! »

On jugera tout cela sur pièce à la mi-octobre !

Aller au Théâtre O en restant chez soi

L’équipe du CDNT a également annoncé l’ouverture d’une plateforme numérique alimentée par l’ensemble artistique(cdntours.fr/actualite). Vous pourrez y faire une visite virtuelle du théâtre, visionner des spectacles créés au T°, des photos, consulter le journal de création de Monuments Hystériques, avoir accès aux vidéos réalisées ces derniers jours par l’équipe… et accéder aux autres propositions qui germeront au fil du temps !

Aurélien Germain


> Le CDNT a également annoncé que son spectacle, Les Bonnes, de Jean Genet, en co-accueil avec le CCNT est reporté en mars 2021. 

 

Live at bunker : des concerts dans votre salon

Si tu ne peux plus aller aux concerts, les concerts viendront à toi. Des musiciens de Tours et de Nantes ont lancé Live at bunker, une page Facebook qui retransmet leurs performances en direct pour les Tourangeaux confinés. Parce que… The show must go on !

Tout nouveau, tout chaud ! Depuis quelques jours seulement, Facebook a vu éclore la page « Live at bunker », alias L.A.B. Des amis musiciens de Tours et de Nantes sont à la manœuvre. Pour apporter « un soutien moral et psychique », ils organisent donc des concerts « dans leurs bunkers respectifs » retransmis en direct sur Facebook, et ce, plusieurs fois par semaine. Ces rendez-vous musicaux ont lieu de 18 h 30 à 19 h 30, tous les deux, trois jours.

« En gros, c’est une idée de mon père que j’ai mis en place, débute Jérôme, Tourangeau du groupe Nash. Il a des bons copains zikos sur Nantes, et moi un bon réseau de zikos sur Tours. L’idée c’est de s’occuper, et d’occuper les gens. Il n’y a plus de concerts, on peut plus s’y déplacer, alors c’est nous qui nous nous déplaçons en soi. »

La fine équipe – ils sont 10 aux manettes – a lancé les retransmissions live et, rapidement, les internautes ont apprécié l’initiative. « Ça a bien fonctionné. Les réseaux sociaux sont bien pour ça, c’est viral, ça rassemble le peuple d’une certaine manière. Et là c’est l’occasion d’apporter un petit quelque chose de sympa durant une période hyper charnière. On vit une véritable expérience sociale. Chacun, et encore plus les gens qui sont seuls chez eux, ont besoin de ce genre de projets, de moments sympas afin de ne pas tomber dans une détresse sociale », souligne Jérôme.

Un exemple de live retransmis récemment sur la page de Live at bunker.

Les petits concerts commencent donc et les musiciens, « bunkerisés » chez eux, se donnent au maximum. « On essaye d’avoir une qualité de son assez bon pour proposer un truc vraiment cool », précise Jérôme, rappelant que les balances sont effectuées sur un groupe privé ! « C’est technique, mine de rien ! »

Les prochains shows auront lieu ce mardi 24 mars, ainsi que vendredi soir et dimanche. Bon concert !


> facebook.com/liveatbunker

Aurélien Germain

 

Prix du roman TMV : les livres sélectionnés

Le 4 juin prochain, le prix du roman TMV distinguera le vainqueur. Voici la liste (et le résumé) des ouvrages en compétition.

 

Avant que j’oublie, d’Anne Pauly, éditions Verdier

A la mort de son père, la narratrice décide de trier méthodiquement ses affaires. Capharnaüm invraisemblable, caverne d’Ali-Baba, la maison délabrée de ce « gros déglingo » devient un réseau infini de signes et de souvenirs. Que disent de son père étrange ces recueils de haïkus, auxquels des feuilles d’érable ou de papier hygiénique font office de marque-page ? Et puis, un jour, parlant d’outre-tombe, une lettre arrive, qui dit toute la vérité sur ce père aimé auquel, malgré la distance sociale, sa fille ressemble tant.

 

 

Le répondeur, de Luc Blanvillain, éditions Quidam

Baptiste sait l’art subtil de l’imitation. Il contrefait à la perfection certaines voix, en restitue l’âme, ressuscite celles qui se sont tues. Mais voilà, cela ne paie guère. Maigrement appointé par un théâtre associatif, il gâche son talent. Jusqu’au jour où Jean Chozène, un romancier célèbre et discret, fait appel à ses services. Assiégé par les importuns, les solliciteurs, les mondains, les fâcheux, Chozène a besoin de calme et de temps pour achever son texte le plus ambitieux, le plus intime. Il demande à Baptiste de devenir sa voix au téléphone.

Un été à l’Islette, de Géraldine Jeffroy, éditions Arléa

Eugénie, jeune Parisienne cultivée dont les parents craignent qu’elle ne devienne vieille fille, est engagée comme préceptrice au château de L’Islette, en Touraine. Dans ce décor enchanteur, elle s’attache aussitôt à Marguerite, sa petite élève. Entre deux leçons, Eugénie et l’enfant profitent de ce huis clos champêtre propice au repos et à l’insouciance. Mais lorsque Camille Claudel arrive à L’Islette pour en faire son atelier estival, l’artiste devient l’objet de toutes les attentions et de toutes les fascinations. 

Honoré et moi, de Titiou Lecoq, éditions L’Iconoclaste

« Parce qu’il était fauché, parce qu’il a couru après l’amour et l’argent, parce qu’il finissait toujours par craquer et s’acheter le beau manteau de ses rêves, parce qu’il refusait d’accepter que certains aient une vie facile et pas lui, parce que, avec La Comédie humaine, il a parlé de nous, j’aime passionnément Balzac. » Tout le monde connaît Balzac, mais bien souvent son nom reste associé aux bancs de l’école. Titiou Lecoq décape le personnage. Elle en fait un homme d’aujourd’hui, obsédé par l’argent, le succès, l’amour, dans un monde où le paraître l’emporte sur le reste. Sous sa plume, ce géant de la littérature devient plus vivant que jamais.  

L’ombre du soir, de Malik Zidi, éditions Anne Carrière

Premier roman du comédien Malik Zidi, L’Ombre du soir a été écrit comme on dépose une main courante, des faits sont consignés : par la voix de Mehdi, onze ans, qui grandit sous le règne de la peur, témoin terrorisé par l’échec annoncé de la cellule familiale, l’auteur écrit un roman d’apprentissage. Mehdi, bouleversé par ses premières pulsions d’adulte, grand manitou de l’univers onirique et métaphysique qu’il s’est construit pour survivre à sa famille. Voici Mehdi, un enfant allures de résistant, de combattant, d’amoureux éperdu.

La délibération aura lieu le 4 juin prochain, avec notamment un jury de lecteurs tmv ! A bientôt pour les résultats.

« Disney est un mastodonte qui investit dans les licences, ce qui dope sa force de frappe. »

Ce devait être le 24 mars, mais sous la pression, Disney lancera sa plateforme de vidéo à la demande Disney+ en France le 7 avril. On a passé un coup de fil à Simon Riaux, rédacteur en chef d’Ecran Large, pour parler de ce nouveau géant face à Netflix… en pleine période de confinement !

Interview de Simon Riaux, rédacteur en chef du site internet dédié au cinéma Écran Large et chroniqueur sur l’émission de Canal+ Le Cercle.

Quelle est la grande force de Disney+ face à ses concurrents, notamment Netflix ?
Il y a un truc qu’on oublie souvent, c’est que Disney mène une politique « Disney vault », c’est-à-dire que le films Disney ne sont jamais tous disponibles en même temps. Ils font de l’exceptionnel.

[NDLR :  Le Disney Vault est une technique marketing utilisée
depuis les débuts où l’on propose de nouvelles projections des films par tranche de dix ans. Bref, des contenus rendus disponibles seulement un temps, puis mis en pause « dans un coffre » donc introuvables, puis réédités. En salle, en DVD ou en Blu-ray par exemple. ]

Disney+ révolutionne ça, car leur catalogue géant sera complet et disponible en permanence. Et c’est pour les familles. Là, il te suffira de mettre tes gamins devant Disney+ et hop… Il y a aussi cette image de marque « secure » de Disney, c’est family-friendly. Il n’y a rien à craindre côté contenu.

The Mandalorian, de l’univers Star Wars, et son fameux baby Yoda seront sur Disney+ (photo Disney+)

En ayant racheté par exemple les studios Fox en 2019, Disney possède-t-il une plus grande force de frappe face à Netflix ?
C’est dur à dire. Il ne faut pas oublier que Netflix a quand même de l’avance et une grosse base clientèle. Fox possède l’un des plus gros catalogues d’Hollywood, c’est bourré de classiques. C’est énorme, il y a Alien, Predator, une quantité de franchises. Avatar aussi, maintenant, c’est Disney. Sans compter les Simpson, X-Files, Titanic, etc. Disney, en achetant la Fox, ABC, Marvel et compagnie, achète aussi des marques. Disney est un mastodonte qui investit dans les licences, ce qui dope sa force de frappe.

Peut-on réellement parler de bataille entre les géants de la SVOD ?
Absolument. Et ça ne fait que commencer. Il y a eu Apple – bon, qui a tout de même foiré son lancement – il y a Netflix et Disney+ qui vont se regarder dans le blanc des yeux, il y a HBOMax de la Warner. Ça va être compliqué. Je pense que Disney a un statut légèrement différent qui fait qu’il n’est pas dans la même logique que les autres. Eux se feront la guerre et s’affronteront, Disney produira en interne. Il risque d’y avoir des morts.

Les géants de la SVOD (Photo adobe stock)

Comment vois-tu l’arrivée de Disney+ en tant que journaliste ciné et en tant que spectateur ?
Je vois Disney+ comme un des seuls à avoir une telle capacité de communication, de gestion de l’ambition. Disney a fait de Marvel un empire. Et Disney fabrique une image de marque positive, il a la capacité de se mettre en ordre de marche. Je suis curieux, je pense qu’ils vont nous surprendre.

Disney est quand même le premier à avoir compris que le public voulait des marques et des licences. Leur offre est très concurrentielle. Mais il y a un enjeu dont on parle moins : l’expérience utilisateur. Pourquoi Netflix cartonne ? Car leur interface est top, on s’y sent bien, ça ne plante pas, il n’y a pas de bugs, c’est solide. Disney est conscient de ça et ils ont les moyens financiers et techniques pour y parvenir.

Le marché de la SVOD n’est-il finalement pas trop encombré maintenant ?
C’est dur à dire. Ce n’est pas un marché qui est arrivé à maturité. Il est trop tôt pour le dire. Ça s’apparenterait à un travail de Nostradamus ! Et là, vu l’actu, le confinement va jouer un rôle hyper important, dans le rôle du marché, du cinéma. Mais je pense qu’il y a largement de la place pour Netflix et Disney+ en même temps.

Fox détenait les Simpson. Etant passé dans le giron de Disney, c’est donc désormais Disney+ qui pourra diffuser les 30 saisons de la série animée.

On parle souvent de ces plateformes qui, justement, portent un coup dur au cinéma, voire le tuent. Tu es d’accord avec cette assertion ?
Le problème avec cette phrase, c’est que OUI il y a concurrence, mais c’est « inquantifiable ». Les plateformes donnent cette impression du moins cher, en offrant un service de qualité, on ne peut pas dire le contraire. Mais ça ne détruit pas le cinéma. Certains films sur Netflix n’auraient jamais eu de public en salle. La VOD fait du mal au cinéma, certes, mais bien moins que la piraterie.

Enfin, dernière question plus personnelle : as-tu pu voir The Mandalorian ? Et qu’en as-tu pensé ?
Oui ! Bon… C’est probablement le Star Wars le plus simpliste et le moins audacieux qu’ait produit Disney. C’est très très bien fait, évidemment, mais derrière, on a l’impression que les mecs se sont dit : « Oula, ne tente rien pour ne pas énerver les fans. » Mais ça illustre parfaitement une chose actuelle, c’est que maintenant, le public veut des choses qu’il connaît, des doudous.

Propos recueillis par Aurélien Germain


> 26,8 : C’est, en millions, le nombre d’abonné(e)s que revendiquait déjà
Disney+ aux États-Unis, au mois de février. Soit trois mois seulement après son démarrage. L’entreprise en espère entre 60 et 90 millions d’ici à 2024.
> 4 : Le nombre de flux en simultané dont disposera Disney+. Sept profils différents pourront être configurés. Il sera possible de télécharger
en illimité sur dix appareils, avec recommandations personnalisées.

Disney+ sera disponible à partir du 7 avril 2020 (le lancement devait se faire le 24 mars). Abonnement à partir de 6,99 € par mois.

 

Horoscope WTF du 17 mars (quand on est en confinement)

Pas de tmv cette semaine, certes, mais l’astrologue a tenu à publier tout de même son horoscope WTF. Histoire de vous accompagner en confinement.

Bélier

Amour

Oh bah dis, c’est la poêle qui se moque du chaudron là. 

Gloire

Mieux vaut une brioche qui dépasse du pull qu’une baguette qui dépasse de la braguette.

Beauté

(vous aimez nos conseils avisés, hein ?)  

Taureau

Amour

Quand on veut que le travail soit bien fait, on le fait soi-même. Z’avez compris… ? 

Gloire

Vos gaz intestinaux vous causeront préjudice au travail.

Beauté

Vous serrer dans nos bras nous rappelle que vous avez finalement la carrure d’une Knacki.

Gémeaux

Amour

Cette semaine, vous coucherez avec votre pote Paul Ochon. (haha, qu’est-ce qu’on s’marre… rah, tout fout l’camp dans cet horoscope moisi)

Gloire

Dur dur au boulot, car vous avez le nez dans le guidon. Normal, ce n’est jamais facile de travailler sur un vélo (haha, qu’est-ce qu’on s’marre…rah, blabla)

Beauté

Bon bah du coup, voilà, c’est fini. A+ !

Cancer

Amour

Étrange d’avoir caché votre fétichisme des pieds si longtemps.

Gloire

Car vous étiez sur la route, toute la sainte journée. Et vous n’avez pas vu le doute en toi s’immiscer, mais bon. 

Beauté

Printemps pluvieux, string malheureux. A+ ! 

Lion

Amour

Massez le bulbe de l’être aimé.

Gloire

Jour de chance. Vous jouerez à shifumi avec un homme-tronc et vous gagnerez. 

Beauté

Lion rime avec constipation. On dit ça, on dit rien.

Vierge

Amour

Oh le vide.  

Gloire

Vos collègues ne vous aiment pas. Ouais, ça en fout un coup d’apprendre ça dans l’horoscope, mes p’tits gnous. 

Beauté

Telle la moufette, vous êtes réputé(e) pour vos sécrétions de liquide malodorant en cas de menace.

Balance

Amour

Comme le disait Jésus : « Cupidon est un peu con. » 

Gloire

Le saviez-vous ? Balance est le meilleur signe du monde entier de l’univers.

Beauté

Votre bidon est comme la planète Terre. Vous pensez qu’il est plat, mais en fait il est rond.

Scorpion

Amour

Côté sexe, vous êtes en PDI (Pause à Durée Indéterminée). 

Gloire

Ne pas vous voir quotidiennement est aussi douloureux que de se couper avec une feuille de papier.

Beauté

Oui ouiii on sait, vos abdos sont cachés pour l’instant, car il fait froid, tout ça tout çaaa.

Sagittaire

Amour

L’étoile de Mimie Mathy indique qu’en ce moment, vous faites nain-porte quoi (pouet pouet)

Gloire

Vous avez Bac+12 en je m’en foutisme.   

Beauté

Vous sentez bon des genoux. 

Capricorne

Amour

L’amour, c’est comme un slip. Parfois, c’est chiant de se le coltiner toute la journée. 

Gloire

Vous le savez, vous, que les M&M’s crispy sont là, LES M&M’S CRISPY SONT LÀ ! 

Beauté

La personne classe que vous êtes ne pète pas. Elle murmure des fesses, voilà tout.

Verseau

Amour

Bientôt le printemps ! Votre libido va bourgeonner… 

Gloire

…  avant de se prendre le retour du gel d’ici peu. Oupsi !

Beauté

La constellation du Coronavirus vous indique que c’est le bon moment pour arrêter de serrer toutes ces paluches dégueu et faire la bise à ces joues infâmes. 

Poissons

Amour

Vous savez que vous êtes un bandit ? Car vous braquez les cœurs. POOOOH.

Gloire

(on déconne. Vous ne valez pas grand-chose en drague)

Beauté

Le front lisse mais brillant. 

Vladimir Cauchemar se rajoute à l’affiche d’Yzeures’n’Rock

Le festival se déroulera du 31 juillet au 2 août, à Yzeures-sur-Creuse.

Leur petite surprise a pu passer inaperçue dans le flot d’informations estampillées « coronavirus »… Pourtant, c’est un bien joli nom que le festival Yzeures’n’Rock a ajouté à son affiche : VLADIMIR CAUCHEMAR !
Pour rappel, Vladimir Cauchemar, c’est un clip (et une chanson) devenu culte :

Un nom qui vient s’ajouter aux autres groupes et artistes déjà nombreux : Babylon Circus, les fous furieux d’Ultra Vomit, – M – , Thérapie Taxi, Moha La Squale, Suzane ou encore 47TER, les Tourangeaux de Nash et… Nekfeu, l’une des têtes d’affiche.

Le festival se déroulera du 31 juillet au 2 août prochains, à Yzeures-sur-Creuse (pass 3 jours : 72 €), à 1 heure de Tours.

 

BD et roman graphique : notre petite sélection

En ces temps un peu tristounets, quelques chroniques de bandes-dessinées parues ou à paraître, pour lesquelles la rédaction a eu un coup de cœur.

Le Roman graphique

Les oiseaux ne se retournent pas  Il y a, déjà, ce titre superbe. Il y a, ensuite, ce graphisme de toute beauté. Il y a, enfin, cette terrible et touchante histoire d’une petite fille en exil, fuyant la guerre. « Les oiseaux ne se retournent pas » (éd.Delcourt) porte son sujet avec finesse.
Dans toute cette misère, l’espoir se dessine en filigrane. Sublimé par le trait de Nadia Nakhlé et de splendides teintes (noir, rouge, bleu), ce roman graphique explore, avec poésie et un lyrisme bouleversant, la psyché d’une simple enfant contrainte de fuir la barbarie des adultes. A lire de toute urgence pour avoir un peu de plomb dans la tête.
A.G.

La sélection BD

Avec « Quatorze Juillet » (éditions, Casterman), Bastien Vivès et son scénariste Martin Quenehen signent l’un des chef d’œuvre de ce premier trimestre. Cette rencontre entre un jeune gendarme surinvesti et un duo père/fille traumatisé par les attentats donne à ce polar contemporain une saveur incroyable et un climax incroyable.

La BD étant un art, ce n’est pas « J’Aurais voulu faire de la Bande Dessinée » (Futuropolis) de Philippe Dupuy qui va nous contredire. Son dialogue avec Dominique A et le jazzman Stéphan Olivia est l’un des choses les plus rafraîchissantes qu’on ait lu sur le 9ème Art depuis longtemps.

Avec « Michel Fourniret » (Glénat), le spécialiste français des serial killers Stéphane Bourgoin lance une nouvelle collection qui cerne les racines du mal avec sérieux et une acuité qui fait froid dans le dos.

Nettement plus léger, « La Promesse de la tortue » (Grand Angle) nous offre un beau récit d’aventures féminin situé en 1642, où trois flibustières s’en donnent à cœur joie grâce au duo Piatszek et Tieko.


H.B.

 

Lucie Branco, tailleure de pierre et Compagnon du devoir

Lucie Branco a été la première femme reçue Compagnon du Devoir, comme tailleure de pierre. Elle a dû faire preuve de beaucoup de persévérance et de pugnacité dans un univers très masculin.

Lucie Branco a fait un parcours exceptionnel. ©Pascale Lourmand

Pas facile d’intercepter Lucie Branco ! Surbookée, constamment occupée, « elle est très prise », précise Virginie Tostain, directrice du Musée du compagnonnage à Tours. C’est cette institution, coincée près du square Prosper-Mérimée, qui devait inviter Lucie Branco le 20 mars [En raison des conditions sanitaires actuelles, la rencontre a été annulée – NDLR].

Tailleure de pierre, elle est la première femme à avoir été intronisée Compagnon du devoir. « Et l’une des trois premières adoptées », précise-t-elle, une fois que l’on réussit à l’avoir au bout du fil.

Ce monde du compagnonnage, elle l’a découvert à Lille, d’où elle est originaire. En 1995. « J’ai rencontré des Compagnons du devoir dans un bar. Leur façon d’être m’a tout de suite fascinée. Ils étaient heureux, épanouis, bien, une joie de vivre et une sacrée confiance, retrace celle qui vit désormais à La Rochelle. Ça n’avait rien à voir avec les jeunes de mon lycée de l’époque. Surtout que quand on est ados, on n’est pas très bien dans sa peau. Là c’était totalement différent. »

Un monde très masculin

Elle a alors 18 ans et c’est le déclic : « Je m’y suis intéressée et suis tombée dans la marmite ! » C’est un nouveau monde qui s’ouvre à elle. Un monde qui peut paraître mystérieux aux yeux des gens, il est vrai. Lucie Branco éclaire : « Les Compagnons du devoir sont un organisme de formation, dans un esprit d’ouverture et de partage, avec un côté voyage. On forme différemment en faisant un tour de France. 90 % de nos jeunes ont un emploi à la fin de la formation. La transmission est notre axe principal. »

Mais dans un univers exclusivement masculin, difficile de se faire une place. « En étant une femme, c’est forcément différent. C’est plus long, plus compliqué. J’ai dû, à l’époque, faire deux fois plus mes preuves. »

On ne bâtit pas de cathédrales avec des idées reçues

A ses débuts, l’utilisation de la massette, cet outil de 1,5 kg, est très compliquée. « Très douloureux, oui ! », avoue-t-elle en riant. « Au départ, j’étais tellement fatiguée à la fin de la journée, que je rentrais et me couchais encore habillée, sans me laver ! » Peu importe le temps, qu’il vente, qu’il pleuve, Lucie Branco est sur les chantiers. À tailler la pierre. Une fatigue physique et non mentale, comme elle le dit. Mais elle est si heureuse d’avoir intégré cet univers que les efforts ne la rebutent pas.

Cette passion, son amour pour ce corps de métier, elle cherche également à le transmettre dans le livre qu’elle a écrit, « On ne bâtit pas de cathédrales avec des idées reçues ». L’ancienne timide devenue « grande gueule au tempérament affirmé », comme elle le dit, y retrace son parcours exceptionnel.

Quant aux lectrices qui seraient intéressées pour devenir tailleures de pierre, Lucie Branco a un conseil : « Il faut qu’elles aient confiance et qu’elles y aillent avec leurs tripes ! Affirmez-vous ! La confiance en soi est vitale, il faut être convaincue et ne pas se laisser abattre. »

Aurélien Germain

Aucard de Tours : les derniers noms !

Acid Arab Live, Grauss Boutique ou encore Borokov Borokov… Le festival Aucard de Tours a annoncé les 16 derniers noms de son affiche.

Et hop ! Le festival Aucard de Tours vient d’annoncer les derniers noms de son affiche. Au programme ?

ACID ARAB LIVE (Electro Trad – Paris) 
DREAM WIFE (Garage Pop Punk – Londres, UK)
TR/ST (Gothwave/Dark Pop – Toronto, CA)
SAMPA THE GREAT (Hip-Hop – Melbourne, AUS)
HMLTD (Art Rock – Londres, UK)
ANNABEL LEE (Garage Pop – Bruxelles- BE)
JUNIORE (Pop psyché – Paris)
DJ LAG (Gqom – Durban – AFS)
LADY BIRD (Punk Rock – Kent – UK)
MURMAN TSULADZE (New Wave / Post pop soviétique – Tbilissi/Paris, Géogie/France)
BOROKOV BOROKOV (Electro – Anvers – BE)
 
MARBLE ARCH (Dream Pop Shoegaze – Paris)
ATOEM (Techno Electronica – Rennes)
GRAUSS BOUTIQUE (Math Rock – Tours)
LES PRINCES DU ROCK (Rock Psyché – Tours)
UNITY VIBES HIFI invite ROOTS RAID feat. COOKAH, JR ROY, TONTO ADDI (Dub corner)


> La 35e édition du festival se déroulera du 9 au 13 juin 2020, au Parc de la Gloriette à Tours.

Don’t feed the alligators : ils fêtent la mort sous chapiteau

La Compagnie de nouveau cirque 100 issues va jouer au 37e parallèle Don’t feed the alligators, sa dernière création sur… la mort.

Si la mort ne craint personne, eux n’hésitent pas à se jouer d’elle. Pour leur septième création, les artistes de la Compagnie de nouveau cirque 100 issues se sont lancés dans un spectacle interrogeant les 1000 facettes de la Grande Faucheuse.

« Pourquoi est-elle célébrée dans certains pays et pas dans d’autres ? », s’interroge Simon Remaud, technicien-musicien de la formation. « Pourquoi n’est-elle triste que dans certaines cultures ? ». « Une fois par an, au Mexique, elle est fêtée de façon très joyeuse au cimetière », ajoute Grit Krausse, responsable de la diffusion de Don’t feed the alligators.

Cirque, manga et Bollywood

Des questions existentielles qui ont incité les artistes, une dizaine sur scène, à revisiter les rites qui l’entourent, les façons de la célébrer, « avec humour et dérision, profondeur et émotion », décrivent-ils, dans une mise en scène de Lorca Renoux. Pour l’occasion, la compagnie basée à Joué-lès-Tours, a construit « Dame Brigitte », un chapiteau de 375 places.

Le spectacle, se revendiquant de l’influence du cirque, du manga, de l’anthropologie ou de Bollywood, rassemblera les ingrédients phare de 100 issues : « la musique live, le mât chinois et la danse », résume Simon Renaud. Mais aussi de la corde volante, de la contorsion, du trapèze ou encore du fouet !

Une création jouée les 10 et 11 avril prochains dans la cour du 37e parallèle et en co-réalisation avec ce centre de création de spectacle vivant, qui les a accueillis en résidence. Le spectacle, soutenu par le Label Rayon Frais de la Ville de Tours, est proposé dans le cadre de la Préfiguration du festival International de Cirque en Val-de-Loire.

Que les inquiets de nature se rassurent, « on rit beaucoup dans Don’t feed the alligators », assure Romain Pachot, administrateur et musicien de 100 issues. Du rire accessible aux enfants à partir de 9 ans.


> Les 10 et 11 avril, à 20 h 30, au 37e parallèle, allée Roger Lecotte à Tours. Ouverture à 19 h avec une petite restauration. Tarifs : de 12 à 15 €, 8 € pour les 7 – 16 ans.

Coronavirus : la Dreamhack annulée

L’événement de e-sport prévu à Tours en mai n’aura pas lieu. Pas de report : la Dreamhack est purement annulée en raison des risques liés à l’épidémie de coronavirus.

Photo archives de la Dreamhack en 2019 (Photo Julien Pruvost)

« C’est le cœur lourd aujourd’hui que nous vous annonçons que la DreamHack TOURS 2020 est annulée. »

Voilà ce qu’a indiqué l’organisation de ce grand événement e-sport qui devait se dérouler à Tours, au mois de mai. Cela fait suite « à l’épidémie de Covid-19, que l’OMS a officiellement requalifiée en pandémie », continue le communiqué. Les organisateurs précisent aussi : « Nous respectons cette décision, car la sécurité et la santé de nos fans est notre priorité. »

Tous les billets achetés seront remboursés directement sur la carte ayant servie à faire le paiement, dans un délai estimé à quelques semaines.

La Table ronde : pour bien festoyer

Tout au fond de la rue Colbert se trouve La Table Ronde. Pas besoin de venir en armure si vous voulez goûter à cette cuisine maison et à leur belle sélection de vins.

Il est de ces heureux hasards… Pour tout vous dire, nous étions au départ partis pour chroniquer un tout autre restaurant dans la rue Colbert. Mais malins que nous sommes (sous-entendu : oups, on n’a pas pensé réserver), notre premier choix était littéralement complet de chez complet. Flûte. Par chance, en traînaillant quelque peu, voilà que l’on tombe nez à nez avec La Table ronde.

Quoi ? Honte à nous, fessez-nous sur la place publique, la chose n’avait encore jamais été testée par tmv. C’est donc parti pour y festoyer. Ce jour-là, l’établissement fêtait tout juste ses un an. Calée au fin fond de la rue depuis 2019, La Table ronde opte pour la bonne cuisine maison couplée aux bons vins (très jolie sélection d’ailleurs).

Le midi, on peut tenter le menu du jour à 18 € entrée, plat, dessert. Ce jour-là, par exemple, le chef avait choisi une salade de saumon fumé, pomme et ricotta, suivi d’un sauté de poulet mariné au citron, curry coco. À la carte en revanche, les tarifs sont tout de même plus élevés et pas forcément pour toutes les bourses : 20 € le plat ou 17 € pour le végé.

Saint-jacques à l’unilatérale

Après avoir admiré l’affiche de concert de Queen du 16 avril 1974 côté déco (en voilà des gens de bon goût dans ce resto), notre plat arrive, le fumet titille les narines. Préparées à l’unilatérale, les saint-jacques sont poêlées comme il faut, pleines de goût, habilement portées par de l’huile de citron vert et du gingembre. La cuisson est parfaitement maîtrisée. La petite salade qui les accompagne offre une saveur singulière : chouette, une petite tranche de clémentine parfume le tout. Enfin, dans une cassolette, on retrouve une purée crémeuse de chou-fleur – quel régal ! – sur laquelle on a craqué.

Au final, une cuisine fine, dans un cadre chaleureux, avec service efficace à la clé. Reste plus qu’à retourner à La Table ronde pour goûter au reste de la carte… et au chouchen. Eh, on est chevalier ou on ne l’est pas !

Aurélien Germain


> L’addition : Repas du midi à 18 € (complet) ou 14 € (entrée + plat ou plat + dessert). À la carte, 10 à 15 € l’entrée, de 17 à 20 € le plat et comptez 8 ou 9 € pour le dessert. Le « menu du chevalier » affiche 30 € (complet) ou 25 € (entrée + plat ou plat + dessert). Menu enfant à 12 €.

> 126 rue Colbert à Tours. Contact Tél. : 02 47 64 25 88, Site : latableronde37.eatbu.com Mail restaurantlatableronde@orange.fr et sur Facebook.  Le restaurant est ouvert du mercredi au dimanche, midi et soir.

Le Hellfest fête sa 15e édition (et on y sera évidemment !)

19, 20 et 21 juin : notez bien ces dates, ce sont celles de la 15e édition du Hellfest, à Clisson, près de Nantes. Et comme toujours, la rédac’ de Tmv y fera un tour pour vous ramener des souvenirs.

J-100 !

L’an dernier, il avait fallu moins de 2 heures pour que les 55 000 pass 3 jours pour le Hellfest soient vendus. Pour cette édition 2020, cela aura été encore plus… rapide ! Quant aux pass 1 jour, mis en vente il y a quelques semaines, ils se sont envolés en 15 minutes (et même 5 pour la place du dimanche).

Comme chaque année, le festival de metal situé à Clisson a fait fort ! Et comme chaque année, la rédac’ de TMV va venir secouer sa tignasse durant trois jours au Hellfest. Vous retrouverez (le temps qu’on se remette de nos émotions, bien sûr, et de nos 72 heures sans sommeil) un compte-rendu des concerts, de l’ambiance, ainsi que photos et vidéos dans notre « live report » qui sera publié ici-même vers la fin juin.

(Photo archives TMV)

En attendant, on rappelle que la Grand-messe métallique a prévu du lourd pour sa 15e édition :
VENDREDI : on pourra compter sur DEFTONES, INCUBUS, et THE OFFSPRING en haut de l’affiche pour un petit retour en adolescence.  Mais on ira surtout se dépoussiérer les esgourdes sur le black metal de MAYHEM, le gros death old school d’OBITUARY, avant de plonger dans le doom pachydermique et psyché d’ELECTRIC WIZARD.
On fera aussi un tour à MASTODON, BODY COUNT (qui devrait provoquer un sacré raz-de-marée) et les SUICIDAL TENDENCIES.

SAMEDI : les « vieux » groupes ne sont pas morts. La preuve, puisque DEEP PURPLE tient une place de choix sur cette journée avec SOCIAL DISTORTION. Côté tête d’affiche, place à FAITH NO MORE ! On attend évidemment énormément de la doublette WARDRUNA et THE HU (un groupe qui mélange sonorités metal et musique traditionnelle mongole pour un rendu absolument gé-nial !).
Pour le fun, AIRBOURNE et STEEL PANTHER devraient faire couler quelques litres de bière (et de gens tout nus pour le second !).

DIMANCHE : pour finir en beauté, KORN et SYSTEM OF A DOWN clôtureront la soirée (oui, oui, retour dans les années 90-2000 !), épaulés de JUDAS PRIEST qui fêtera ses 50 ans d’existence (et bim le coup de vieux). Impossible également de louper la cérémonie spéciale prévue par WATAIN, le romantisme de DYING FETUS, la grosse surprise TWIN TEMPLE (on vous laisse découvrir ça sur youtube…) ou encore le très costaud JINJER qui cartonne un peu partout dans le monde en ce moment.

On se donne donc rendez-vous du 19 au 21 juin prochains pour fêter comme il se doit l’été et la musique… et le gros metal qui dégouline !


> A noter que, le 29 avril, une warm-up Hellfest se déroulera au Temps Machine avec le concert de Benighted, Shaârgot et les locaux de Töter Fisch ! 

Cliquez sur l’affiche pour l’agrandir

 

Abdou, l’écrivain public du Sanitas

Abderrahmane Marzouki n’est pas un écrivain classique. Il est écrivain public. Sa mission : aider les personnes en difficulté à remplir des documents administratifs et tisser aussi du lien social.

 

Tout le monde ici l’appelle Abdou. Au centre social Pluriel(le)s, dans le quartier du Sanitas, il occupe un tout petit bureau surchauffé par les bouches d’aération du sol et tapi de papiers en tout genre. Coupures de presse, affiches, livres, ornent son antre.

« Souvent on me dit qu’il y a du désordre. Ce n’est pas faux mais c’est fait exprès. Car j’ai plein de choses à communiquer aux gens. » Abdou est ainsi : généreux et curieux. Son bureau est en effet un joyeux mélange entre ses centres d’intérêts : l’écrivain public qu’il est, l’homme militant aux convictions écologiques qui le nourrit.

Il reçoit autour d’un thé ou café bio et de dattes pour sucrer. La confiance s’établit immédiatement avec ceux qu’il reçoit. Ce jour-là, un jeune homme vient lui demander de l’aide pour remplir un papier consécutif à un arrêt de travail dû à un accident. Abdou, petite voix basse et douce rassurante, le guide, patiemment, lui glissant au passage des conseils en écriture.

Un côté social central

« Attention, je ne suis pas un dactylo, précise Abdou. La difficulté rencontrée bien souvent par les gens c’est de prendre son temps pour écrire distinctement, il y a des confusions de lettres. L’idée est de les orienter vers l’apprentissage de l’écriture et de la lecture. Mon travail est de les aider pour écrire des imprimés CERFA, administratifs le plus souvent mais aussi des recours. Mon second rôle est de les orienter vers les bonnes structures. »

Le côté social est en effet central, particulièrement ici au Sanitas où Abdou, bien implanté, « tisse des liens pour eux, essaie d’ajouter à leur carnet d’adresses des personnes de confiance. Je suis arabophone alors ça facilite les choses dans le quartier. » Lui qui a démarré dans l’insertion des jeunes porte depuis 2004 le titre d’« écrivain public pour l’accès au droit. »

À sa connaissance, le seul à temps plein dans le département, même si certains exercent quelques heures dans d’autres centres sociaux. Claire, retraitée de la mairie l’épaule 2 heures par semaine : « Il y aurait autant d’heures que de disponibilités », plaisante-t-il. Le bouche à oreille fonctionne. »

Pourtant, écrivain public demeure un métier méconnu, presque confidentiel. Pour preuve, « Macron l’a cité comme un métier nouveau qu’il faut développer ! » Abdou en sourit, en briscard de l’écriture au service des autres depuis tant d’années. La semaine dernière, il a d’ailleurs reçu ce joli compliment « Quand vous écrivez quelque chose, ça réussit, vous avez la main heureuse. »

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 11 au 17 mars 2020

Courage aux Taureaux qui sont cette semaine sous l’influence (néfaste) du K-Maro.

Bélier

Amour

Yihaaaaaaa, vous êtes en rut comme un chameau en ce moment.

Gloire

Cette semaine, vous grimperez l’escalier de la honte marche après marche.

Beauté

Ah, vos tétons vacillent. C’est signe de mauvais temps ce week-end !

Taureau

Amour

L’étoile du K-maro vous invite à donne-moi ton coeur, baby, ton corps baby, je veux une femme like you.

Gloire

Un pour tous, tous bourrés !

Beauté

Quand on appuie sur votre ventre, c’est tout mou.

Gémeaux

Amour

La constellation du Pierre Perret vous annonce que tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi.

Gloire

Tel un participant de Star Academy, vous allez connaître votre trimestre de gloire.

Beauté

Curez-vous le nombril, c’est tout sale là-dedans.

Cancer

Amour

Une étude montre que les infidèles vivent plus longtemps. Vous serez donc centenaire.

Gloire

Tout vient à point à qui sait attendre. C’est-à-dire pas vous.

Beauté

Vous sentez les transports en commun un après-midi d’été.

Lion

Amour

Ôtez-moi d’un doute : vous avez vraiment aimé votre ex, ce bidule-là ?

Gloire

Votre prénom n’est pas très beau, n’est-ce pas ?

Beauté

Un passage sur Doctissimo vous apprendra que vous avez la lèpre, une pneumonie et un ongle incarné. Dur.

Vierge

Amour

En enlevant une lettre à Vierge, ça fait verge. Ce qui prouve que vous êtes un(e) sacré(e) dégueulasse.

Gloire

Waouw, quelle autorité ! On dirait un chaton castré.

Beauté

Vous avez le charisme d’une poutre.

Balance

Amour

Sous la couette, vous êtes aussi vivace qu’une feuille de laitue.

Gloire

Les reproches vous glissent dessus. (normal, vous avez la peau grasse)

Beauté

Tous à poil ! Ensuite on avisera.

Scorpion

Amour

Bon, la théorie c’est bien deux minutes, mais quand passez-vous à la pratique ?

Gloire

Vous courez après vos rêves. Mais vous êtes trop lent(e) pour les rattraper.

Beauté

Vous pourriez un peu remonter votre pantalon s’il vous plaît ? Pour nous éviter ce genre de visions…

Sagittaire

Amour

Ces petits grognements de phacochère pendant l’amour, c’est fait exprès ?

Gloire

Selon une étude menée en 2011, un téléphone portable sur 6 présente des traces de matières fécales. Allez, A+ !

Beauté

(En plus, pour une fois, c’est vrai. On raconte même pas de conneries !)

Capricorne

Amour

Dans le love game, vous êtes un Saint-Emilion grand cru ; les autres ne sont que de vulgaires bouteilles de piquette.

Gloire

Vous avez la tendresse d’un rouleau de PQ triple épaisseur.

Beauté

Force est de constater que vous ressemblez à Dora l’exploratrice.

Verseau

Amour

Vos nuits riment avec ennui. Allez A+ !

Gloire

Hé dites, les p’tits prouts, c’est pas bien de prendre les gens pour des jambons.

Beauté

LOL.

Poissons

Amour

Snif… vous sentez ? C’est l’odeur du vent que vous allez vous prendre demain.

Gloire

Stevie Wonder voit bien que tout est mal barré pour vous

Beauté

Vous avez la pilosité d’un kiwi, c’est assez mignon.

Foot : Omar da Fonseca, plus d’un Tours dans son sac.

Un fou du foot. Cette semaine, zoom sur une voix du ballon rond, mais pas que : Omar da Fonseca.

Omar da Fonseca (au centre), une voix du foot.

« Vivre, c’est risquer de mourir ! Espérer, c’est risquer le désespoir ! » Non, non, ne vous y trompez-pas, nous n’avons pas invité un prof de philo cette semaine pour animer la rubrique sport de TMV.

Mais si vous avez regardé dimanche soir sur beIN Sports la retransmission du match de foot entre le Real Madrid et le Barça (2-0), vous ne pouvez pas avoir oublié ces propos mystico-footballistiques en forme de commentaires venus d’ailleurs signés Omar da Fonseca, alors que Lionel Messi venait de rater l’immanquable. Le consultant foot de la chaîne qatarienne (depuis 2012 après avoir également travaillé pour le groupe Canal +) s’est installé dans l’univers médiatique français à coup d’aphorismes et d’expressions incroyablement visuelles mais aussi de tirades philosophiques réaménagées à sa sauce. C’est ce qui fait son charme.

Passé par le club de Tours

Et à Tours, le charme d’Omar, on n’est pas près de l’oublier quand on se souvient que l’Argentin de 60 ans a fait les beaux jours de l’équipe de foot de la ville en division 2 et en division 1. C’était au siècle dernier, les années 1980 pour être précis.

Débarqué d’Argentine, en provenance du club de Velez, Omar da Fonseca allait rapidement faire parler la poudre. Au Stade de la Vallée du Cher, il inscrivit 23 buts lors de la saison 1983-1984 (en division 2) puis 14 autres la saison suivante, braquant sur lui les projecteurs et le chéquier des grands clubs. Au PSG en 1985-1986 puis à Monaco et Toulouse, le fantasque et redoutable attaquant n’a laissé que de grands souvenirs.

Il y a quelque temps, il nous avait confié avoir un jour envisagé de participer à un tour de table pour re-financer le club tourangeau. Mais voilà, Omar, c’est Omar. Et si l’ex-joueur, désormais consultant star, est passé par la case agent de joueur puis responsable de la cellule recrutement à l’AS Saint-Etienne, il ne veut aujourd’hui pour rien au monde troquer le micro pour de nouvelles fonctions officielles.

Thierry Mathiot


> REVOIR TOURS PARMI L’ÉLITE DU FOOT

S’il garde encore un rêve pour notre région, c’est bel et bien celui de revoir un jour le Tours FC parmi l’élite du foot français. Samedi dernier, pour nos confrères du Parisien, il déclarait : « Dans la vie, à part dans une dictature, on ne peut imposer des règles. Dans n’importe quel domaine, c’est la somme des individualités qui permet d’obtenir un collectif. » Une belle leçon.

Isaan : resto thaï à deux pas de la gare

Il n’est qu’à quelques mètres de la gare de Tours et près du cinéma CGR Centre. On a testé le restaurant Isaan, rue Blaise-Pascal.

 

C’est un petit nouveau qui s’est récemment installé du côté de la rue Blaise-Pascal ! Situé à même pas 100 mètres du cinéma CGR Centre et à une minute à pied de la gare, le restaurant Isaan a ouvert il y a un tout petit peu plus d’un mois.

Ici, on s’adresse aux amateurs de cuisine thaï et aux curieux. Et comme à la rédac de tmv, on est un peu les deux, il fallait bien qu’on aille tester la chose. De suite, l’accueil qui nous est réservé nous plaît : extrême politesse, sourires radieux de l’équipe, on se sent vite à l’aise. Un bon point.

Pour la salle, c’est la sobriété qui l’emporte. Sièges noirs confortables, murs dans les tons jaune-orange, petites lampes torsadées suspendues et belle luminosité. Cela manque toutefois un peu de déco. Un petit plus serait le bienvenu, pour apporter un peu de cachet et un côté chaleureux à l’ensemble.

Bœuf au curry et tapioca au taro

Après commande, pour patienter, on nous apporte une petite coupelle de porc séché en guise d’amuse-gueule. Beaucoup de goût et sympathique attention. Le « vrai » repas arrive après une courte attente. Le menu du midi nous fait débuter par un « tom yam kung » (eh oui, bac +7 en thaïlandais ! Bon, peut-être qu’on triche en recopiant ce qui est écrit sur la carte…). C’est une soupe à la citronnelle, assez forte en bouche, avec crevettes, herbes et champignons. Un peu de piment relève le tout.

Ensuite, on passe au « phanang nea », un bœuf au curry plein d’arômes, un peu plus corsé que l’entrée (ça pique un tout petit peu, mais vraiment rien de bien méchant).

La viande est très tendre, la sauce est adoucie par un peu de lait et un monticule de riz blanc accompagne le tout. De quoi nous caler l’estomac avant le dessert qui arrive, un tapioca au taro.

Résultat ? Une addition à 13,50 € seulement pour un menu du midi avec entrée, plat, dessert. De quoi poser un joli rapport qualité- prix pour ce petit voyage culinaire.

Aurélien Germain


> Tarifs : 13,50 € le menu du midi avec entrée, plat et dessert. Comptez sinon 23,50 € pour un plateau composé (uniquement disponible le soir). À la carte, on tourne davantage sur du 10 à 14 € le plat en moyenne. 

> Au 17B rue Blaise-Pascal à Tours. Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 21 h 30. Fermeture le dimanche et le lundi. Contact 02 47 20 99 41. « Isaan restaurant thaï » sur Facebook

Horoscope WTF du 4 au 10 mars 2020

Le revoilà, ô joie (ou pas) ! Le mois de mars signe le retour de l’astrologue de tmv. Cette semaine, les Béliers prennent cher. Car Bélier, ça rime avec bébé et qu’on n’aime pas les bébés.

Bélier

Amour

Rassurez-vous. Vous
aussi, vous trouverez chaussure à
votre pied. Du genre, une vieille
sandale dégueulasse.

Gloire

A chaque fois que vous
proposez une idée, un bébé
phoque meurt dans le monde.
Taisez-vous.

Beauté

Vos proches n’osent
pas vous le dire mais vous avez
parfois l’haleine d’un bouquetin
en fin de vie.

Taureau

Amour

Ce week-end, vous péterez
les lattes de votre lit. Mais seul(e).

Gloire

La constellation du Mc Do
vous conseille de venir comme vous
êtes…

Beauté

… C’est-à-dire nu(e), avec
votre mini-dignité en bandoulière.

Gémeaux

Amour

Tout est éphémère : l’amour,
le bonheur, votre fierté, vous. Allez A+ !

Gloire

Gitchi gitchi ya ya da da,
vous seriez pas une Lady Marmelade
par hasard

Beauté

Berk, c’est tout gluant
quand on vous touche.

Cancer

Amour

Un suppo vous ferait plus
d’effet.

Gloire

Chaque mercredi, vous perdez
une minute de productivité en lisant
cet horoscope. Votre employeur
va nous péter les dents, on vous dit
pas merci

Beauté

Force est de constater
que vous faites des bruits de poule
lorsque vous êtes au petit coin.

Lion

Amour

D’après une récente étude,
une personne sur 10 serait prête à
coucher avec un(e) Lion. Berk.

Gloire

« On est toujours le couillon
de quelqu’un », comme l’a dit un jour,
euh… disons Émile Zola.

Beauté

C’est quelle marque, les jolies
valises sous les yeux ?

Vierge

Amour

On vous a jamais dit que les
chaussettes pendant l’acte, c’était un
tue-l’amour ?

Gloire

Aaaah, le fameux Syndrome
de l’imposteur, c’est vous !

Beauté

Faites-vous la raie au milieu.
(on parle de vos cheveux, pas
d’autre chose, bon sang)

Balance

Amour

Votre zizi dit oui, mais vos
tétons disent non.

Gloire

Vous tenterez le fameux porté
de Dirty Dancing avec l’être aimé… qui vous écrasera pathétiquement,
car vous n’avez pas de muscles.

Beauté

Triton et pédoncule.

Scorpion

Amour

Vous doutez de vos sentiments.
Normal, vous n’avez pas de
cœur.

Gloire

Tapez de votre poing (dodu)
sur la table ! Votre entourage professionnel
ne remarque pas votre perfection.

Beauté

Dans le tram’, vous prétexterez
un rhume des fesses pour vous
en tirer.

Sagittaire

Amour

Vous êtes aussi chaud(e)
qu’un hammam suédois. Tout doux,
la libido, tout doux…

Gloire

L’Amérique, vous voulez
l’avoir, mais vous ne l’aurez pas. Joe
Dassin vous a menti, ce saligaud.

Beauté

La constellation du cholestérol
vous fera un petit coucou d’ici peu.

Capricorne

Amour

« C’est un petit pas pour
l’Homme, mais un grand pas pour
l’humanité. » (Vous, lors de votre
dépucelage)

Gloire

Détendez-vous le string, vous
allez choper avec un ulcère stade 72.

Beauté

Vous êtes encore mieux
qu’une licorne. Parce que vous, au
moins, vous existez. (la vache, cette
dose d’amour !).

Verseau

Amour

No zob in job, on vous a dit.

Gloire

En avril ne te découvre pas
d’un fil. (on dit ça, car on connaît pas
du tout le dicton pour le mois de mars)

Beauté

Vous avez la force physique
d’un loukoum.

Poissons

Amour

Pas mal cette semaine. Ou la
semaine dernière, on ne sait plus. Du
coup, ça ne sert à plus rien, dommage !

Gloire

La constellation de la
Saint-Patrick prédit que vous allez
finir la tête dans la cuvette le 17 mars.

Beauté

Excès de cérumen demain.

Viva Il Cinema : « Les talents ont toujours été là »

Du 4 au 8 mars, Viva il cinema ouvre une fenêtre sur une production transalpine riche et variée. En espérant que les réalisateurs pourront bien faire le voyage jusqu’à Tours…

Croce e Delizia sera en projection inédite à Viva il cinema.

Eh non, le cinéma italien ne s’est pas arrêté de vivre quand se sont éteintes ses grandes heures, à la fin des années 70. « Ce qui s’est passé, explique Louis d’Orazio, programmateur du festival Viva il cinema,c’est que le cinéma italien a connu ensuite de gros problèmes de distribution, liés à l’explosion des télévisions privées dans le pays. Mais la production ne s’est jamais arrêtée et les talents ont toujours été là. »

Et c’est vrai que des grands noms qui composent une oeuvre singulière, la production transalpine n’en manque pas et c’est tout l’objet de ce festival que de leur donner une vitrine.

« Le cinéma italien est très influencé par les grands courants qui traversent la société. Il rend compte, de façon très proche, de la réalité et aborde frontalement les thème de l’actualité. Si l’on veut mieux connaître l’Italie d’aujourd’hui, il faut vraiment se pencher sur son cinéma. » Les œuvres que l’on verra à Tours auront donc, pour beaucoup, une forte valeur documentaire.

« La comédie, l’autre versant de ce cinéma social »

Mais le cinéma transalpin n’en oublie sa marque de fabrique : l’humour. « Oui, le côté pétillant, la comédie, c’est l’autre versant de ce cinéma social. Cette idée de se dire que quitte à montrer une réalité difficile, mieux vaut en rire qu’en pleurer. L’ironie, cette faculté à rire d’eux-mêmes, est vraiment une caractéristique des Italiens. »

Un sens de la comédie qui a, pourtant, si l’on en croit le programmateur tourangeau, une tendance à se charger de plus en plus de noirceur. « L’époque est dure, en Italie et les utopies qui ont porté la société au cours des décennies passées se sont effondrées. Alors, il y a ce sentiment d’échec collectif dans le cinéma italien d’aujourd’hui, même si on continue à garder l’espoir. »

Nul doute que l’actualité, qui frappe encore l’Italie de plein fouet, ne démentira pas Louis D’Orazio. Une actualité qui, d’ailleurs, pourrait bien priver le festival de tout ou partie de ses invités cinéastes(*). Si tel est le cas, resteront les films que nous pourrons découvrir et qui, mieux encore en leur absence, parleront pour eux.

[(*)MISE A JOUR : le festival aura bien lieu, mais sans les invités (réalisateurs, acteurs…) italiens]

M.P.


> Viva il cinema, du 4 au 8 mars, à la salle Thélème (faculté des Tanneurs), aux cinémas Studio et au CGR Centre. Tarifs : 7 € (réduit : 5,50 €, étudiants : 4 €). Pass 5 entrées : 25 €.

 

N’oubliez pas les paroles : casting à Tours le 25 mars

L’émission de France 2 présentée par Nagui organise un nouveau casting à Tours pour sélectionner ses candidats.

Que les chanteurs en herbe se réjouissent : l’émission « N’oubliez pas les paroles », présentée par Nagui sur France 2, organise un nouveau casting à Tours pour sélectionner ses prochains candidats.

La date ? Mercredi 25 mars. Le lieu ? Pas d’info encore puisque, comme le dit le directeur du casting Anthony Pinto dans La Nouvelle République, « les curieux croient toujours qu’ils peuvent voir Nagui pendant les sélections ».

Une pré-sélection aura d’abord lieu en amont, par téléphone (oui, on essaye quand même de savoir si vous pouvez aligner deux notes). Ensuite, rendez-vous le 25 mars dès 13 h donc, pour la vraie sélection.

A noter que les candidat(e)s devront forcément chanter devant tout le monde… a cappella. Bonne chance !


> Inscriptions : 01 49 17 84 20 ! 🎤

 

> Suivez également l’événement Facebook juste ici !

 

 

Théâtre tentaculaire avec le collectif Le Poulpe

Les huit artistes du Poulpe inventent, à Tours, un théâtre dans lequel ils écrivent et mettent en scène collectivement.

Les huit têtes pensantes du collectif Le Poulpe (photo collectifpoulpe.com)

Le Poulpe ? Comme les huit tentacules de l’animal et les huit mémoires qui s’y logent. « Cela a commencé comme une blague lorsqu’on ne savait pas comment s’appeler et puis c’est resté ! », sourit Maud Terrier, une des huit membres de ce collectif d’acteurs et de compagnies.

Des artistes âgés de 26 à 33 ans qui se sont découverts « des affinités » au Conservatoire de Tours. « Nous avons tous une formation de comédiens, mais nous avons envie d’être un peu partout à la fois », reprend-elle.

Après AD LIB (jusqu’à ce que nous soyons pleinement satisfaits), le collectif peaufine sa deuxième création Good Girl (là-dessus, on est tous d’accord), dont la première aura lieu en mai.(1) Un spectacle dans lequel les artistes s’approprient un fait-divers américain : le meurtre irrésolu de JonBenét Ramsey, mini-miss de 6 ans retrouvée morte dans le sous-sol de sa maison en décembre 1996. Et qui interroge l’appétit pour le sensationnel, les notions de mythe et de vérité.

Créé à huit cerveaux

Un spectacle conçu, une nouvelle fois, à huit cerveaux et âmes, bouleversant les modèles créatifs traditionnels. Ici, pas de metteur en scène qui dirige l’ensemble de la troupe. « Nous faisons tout, tous, et cette envie de coopération et de générosité crée un objet théâtral » rappelle Louise Maurice.

© Marie Pétry

« Mais il est difficile de se diriger quand tout le monde est sur le plateau ! ». Le Poulpe a donc fait appel au comédien Alexandre Le Nours, à la façon d’un « featuring » sur un album, pour apporter un regard extérieur au moment du filage. « Lorsqu’il s’agit de répéter, la collab’ permet de ne travailler que le jeu », analyse Jules Jacquet.

Parallèlement, « il y a aussi des envies artistiques individuelles ou par binômes », ajoute l’artiste. Du Poulpe est donc né, en tout, cinq ensembles artistiques. Trois pièces sont en cours de création, et six autres ont déjà été montées. Dont Love and Money, en résidence à Rouziers-de-Touraine fin février, qui sera jouée du 29 avril au 3 mai au Théâtre de l’Opprimé, à Paris.

Flore Mabilleau

(1) À 20 h 30, le 15 mai, au Centre Culturel de Saint-Pierre-des-Corps. Tarifs : de 9 à 12 €.

Alexandra Dupont, éleveuse de chèvres engagée

#VisMaVille À quelques jours du Salon de l’agriculture, rencontre avec une femme engagée, Alexandra Dupont, qui élève depuis 2011 des chèvres à la ferme des Croq’épines à Nouans-les-Fontaines, dans le sud-est du département.

Lorsqu’Alexandra Dupont nous accueille ce jeudi-là dans sa chèvrerie de Nouans-les-Fontaines, tout ne se déroule pas comme prévu. « S’adapter aux imprévus, c’est ça le métier d’éleveur ! », lance-t-elle tout en remplissant les mangeoires.

Les 43 chèvres se ruent sur la nourriture tandis que la machine à traire collecte leur lait. 11,5 litres ce matin-là, la période creuse… La traite a lieu chaque jour vers 9 h, puis 19 h, pas moins de trois heures de travail pour l’éleveuse, qui enfile ensuite sa blouse de fromagère.

Dans une pièce attenante à la salle de traite, elle filtre le lait cru pour ôter d’éventuels brins de paille, puis ajoute le petit lait et la présure nécessaires à la coagulation. Le lait doit ensuite reposer 36 à 48 heures avant la fabrication des fromages. Mais pour Alexandra Dupont, point de repos : elle sale les tommes, retourne les crottins, démoule les pyramides… « Je gère les urgences les unes après les autres », assure-t-elle en gardant le sourire. Après le fromage, l’administratif. Après l’administratif, les livraisons…

Dans sa campagne tourangelle, la quadragénaire trace son chemin loin des allées du Salon de l’agriculture. Dans son troupeau métissé, les chèvres ont gardé leurs cornes et portent toutes un collier à leur nom : Litchi, Fiesta, Fable…

Dans sa ferme, aucun animal ne partira à l’abattoir

L’éleveuse connaît le parcours de chacune : « À 11 ans, Douchka est la doyenne des laitières. Je l’ai ramenée d’un stage dans une ferme cévenole. » C’était en 2008. Après une formation en agronomie tropicale, une expérience dans une ONG de développement au Mozambique puis divers contrats aidés en France, elle décide de devenir éleveuse : « Je voulais être mon propre patron, avec mes animaux, à la campagne. »

En stage de reconversion, elle n’a pas supporté d’amener les chevreaux chez l’engraisseur. Dans sa ferme, aucun animal ne partira ni chez l’engraisseur, ni à l’abattoir, se dit-elle alors. Pari tenu grâce à la création en 2014 d’un refuge attenant à sa ferme. La relation de l’éleveuse avec ses chèvres se renforce : « des êtres sensibles, curieux et affectueux, avec lesquels je vis au quotidien ». À ceux qui militent pour l’abolition de l’élevage, elle répond que soutenir des fermes familiales et respectueuses des bêtes, ce serait déjà bien : « Les humains et les animaux domestiques évoluent ensemble depuis des millénaires. Nous sommes interdépendants. »

Nathalie Picard


> EN SAVOIR PLUS

Aux petits soins Bienvenue aux boucs castrés, aux chèvres à la retraite et aux éclopés. Depuis 2014, le refuge associatif des Croq’épines accueille tous les animaux de la ferme devenus non productifs. Pour limiter leur nombre, Alexandra Dupont laisse au moins deux à trois ans entre deux gestations (ce qui réduit les naissances de chevreaux mâles) et mise sur une lactation de longue durée. Reste malgré tout 75 bouches à nourrir, ce qui nécessite du temps et de l’argent. Le refuge lance un appel au bénévolat et aux dons. Il est même possible de parrainer une chèvre.

>>> lafermedescroqepines.com

Bruissements d’Elles : la création féminine se sent pousser des « elles »

Bruissements d’Elles, le festival dédié à la création au féminin, revient ! Au menu ? Événements, expos, rencontres et films dans une dizaine de lieux culturels de Touraine. Rendez-vous du 4 au 25 mars.

POUR LA PETITE HISTOIRE

Et si on remontait le temps ? Retour en 1998. Outre-Atlantique, Les Monologues du Vagin, la pièce écrite par Eve Ensler, s’apprête à conquérir le monde. Pilier du féminisme, cette création impertinente, maline, drôle et sérieuse, donne enfin la parole aux femmes. Et à leur vagin, mot ridiculement tabou depuis des lustres. Le succès est fulgurant. La France succombera également au charme.

Et alors que la pièce secoue la planète, la Touraine bruisse d’un vent de liberté : la création au féminin, elle se retrouvera incarnée dans la foulée par Bruissements d’elles, un festival « né du désir d’affirmation et d’émancipation des femmes œuvrant en tous secteurs de la création ». Plusieurs villes se réunissent autour d’une programmation qui veut mettre en valeur l’histoire des femmes, à travers la musique, la danse, l’humour ou encore le théâtre.
Deux mots d’ordre : qualité et variété. Au service d’un festival féministe (aussi) et féminin (beaucoup).

Vingt-et-une bougies

Cette année, Bruissements d’elles célèbre donc sa 21e édition. Côté organisation, on espère de nouveau un succès : « C’était quasi-complet l’an dernier. Là, nous attendons plus de 4 000 personnes, voire un peu plus, se réjouit Cécile Dujardin, du Point Cédille pour la coordination de la communication. Bruissements d’Elles est devenu un label. Nous n’avons que de très bons retours. Et maintenant, les gens n’hésitent pas à assister à plusieurs spectacles. »

On ne change pas une équipe qui gagne, on continue sur le même principe : chaque structure choisit sa programmation, avec en ligne de mire, faire entendre les femmes artistes. Le tout dans 15 lieux culturels tourangeaux, à travers 10 spectacles, 6 concerts, 4 expositions et 3 séances de cinéma.

Spectacles et théâtre : doublé gagnant

Le choix est cornélien parmi tous les spectacles prévus !

-Le cœur de la rédac’ penche d’abord pour « Nous sommes les petites filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler ! ». Derrière ce titre aux allures de poing levé, l’auteure Christine Delmotte retrace 4 moments-clés de l’Histoire des femmes, des Suffragettes au droit à l’avortement, en passant par la jeune pakistanaise Malala et les Femen ukrainiennes (6 mars à Oésia).

Nous sommes les petites filles des sorcières… (Photo Lara Bongaerts)

-Impossible également de résister à « Un coeur simple » : acclamée par la critique, la pièce de théâtre emmenée par Isabelle Andréani investira les planches de l’Escale, à Saint-Cyr (13 mars). Tirée de Trois Contes, cette nouvelle de Flaubert redessine les relations sociales codées du XIXe siècle, via la figure de la servante Félicité.

Concerts : notre top 3

Dur, dur de choisir parmi les 10 concerts prévus à Bruissements d’elles.
-Mais difficile toutefois de ne pas mettre en lumière Pauline Dupuy qui sera sur la scène de la Grange de Luynes pour Contrebrassens, revisitant avec sa contrebasse les chansons autour des femmes écrites par l’immense Brassens (6 mars).

-En second, plaçons la venue de Suzane à La Parenthèse de Ballan-Miré (14 mars). Nominée aux Victoires de la musique 2020, la « conteuse d’histoires vraies sur fond d’électro », ainsi qu’elle se définit, devrait faire salle comble.

Mayra Andrade (Photo © Ojoz)

-Enfin, coup de cœur pour Mayra Andrade : c’est l’Espace Malraux qui accueillera la chanteuse capverdienne et son énergie solaire, le temps d’un concert à Joué-lès-Tours (24 mars).

Expos : la preuve par 4

Bruissements d’elles accueillera quatre artistes qui exposeront durant le mois : la peintre Cathy Belle avec ses « Fragments d’elle » à Azay (du 29 février au 21 mars) ; Olivia Rolde et ses peintures tantôt verdoyantes, tantôt brûlantes à La Riche (du 6 au 28 mars) ; la Tourangelle Gil KD et ses superbes oeuvres baignant dans la culture urbaine (du 14 mars au 12 avril à Langeais – voir photo) et la plasticienne et scénographe Danielle Marchal à Luynes (du 11 au 28 mars). Toutes les expos sont gratuites !

Gil KD

Cinéma : Gloire à Agnès Varda

Quoi de mieux, côté cinéma, de rendre hommage à la grande Agnès Varda ? Un an après sa mort, Bruissements d’elles tournera ses thématiques autour des films de cette documentariste accomplie punkette dans l’âme (et dans la coupe de cheveux!). L’ombre de Varda la militante féministe planera au-dessus de La Pléiade avec Visages, Villages (10 mars), de La Grande avec Jacquot de Nantes (12 mars) et à Langeais avec Les Plages d’Agnès (17 mars).

Aurélien Germain

> Du 4 au 25 mars, dans 15 lieux culturels de Tours et son agglo.
> Programme complet, tarifs et billetterie en ligne sur bruissementsdelles.fr > À suivre également : « Festival Bruissements d’elles » sur Facebook

Au Maître Carré : le croque-monsieur revisité

Croqueurs, croqueuses, la rédac de tmv est allée tester pour vous Au Maître Carré, un établissement spécialisé… dans le croque-monsieur.

Un restaurant spécialisé dans le… croque-monsieur ? Tiens donc ! À première vue, c’est l’étonnement qui prime. Pas que le concept nous laisse sceptique, non. Mais la rédac se demandait bien ce qu’il était possible d’en faire.

Très vite, les doutes s’effacent quand on passe le pas de la porte du Maître Carré, à quelques mètres de la place Plum’. Car évidemment, ici, la fine équipe – jeune et dynamique – a fait le choix de retravailler ce plat.

On retrouve ainsi une petite carte qui customise les croques à coup de tomates confites, poulet, parmesan pour le « fermier » par exemple. Ou en y rajoutant thon, béchamel et comté (pour le « pêcheur »), voire de la sauce barbecue avec oignons caramélisés, bacon et cheddar. À noter que le Maître Carré n’a pas oublié les végétarien(ne)s : trois croques différents leur étant consacrés (aubergines, miel, pommes, etc.)

Les présentations faites, on se rue sur le « Savoyard ». Le croque-monsieur arrive sur un plateau de bois. Il est plutôt épais en main. Côté garniture, on est sur de la viande des grisons, tartinée de béchamel qui supporte des pommes de terre et du morbier coulant comme il faut. Bref, bien loin du croque industriel et famélique.

Ketchup à la carotte et légumes des Halles

Le menu permet de l’accompagner avec soupe du moment (à l’heure où vous lirez ces lignes, ce sera normalement butternut), salade ou frites-maison… accompagnées d’un ketchup de carottes (!) qu’on a adoré. Et là encore, du fait-maison.

C’est d’ailleurs un des credo de la maison qui insiste sur cet aspect et sur la provenance des produits. « Tous les légumes viennent du marché des Halles », précise Mathieu, à la tête de l’établissement. Idem du côté du pain, pris à deux pas d’ici, et les bières, locales.

Ajoutez un rapport qualité-prix plus que raisonnable (moins de 10 € le tout) et une plage horaire d’ouverture très large, le Maître Carré nous apparaît comme une chouette adresse. La carte étant appelée à se renouveler régulièrement, la rédac’ se fera un plaisir d’y retourner avant d’aller boire un petit verre à Plum’ !

Aurélien Germain

> 23 rue de la Monnaie. Contact 02 47 61 43 45 ou sur les réseaux sociaux : sur Facebook ou sur instagram

> Ouvert dès 11 h 30 puis jusque tard le soir. Fermeture le lundi et le mardi.

> L’addition Les menus (croque + boisson + accompagnement) oscillent entre 9,50 € pour la taille M et 10, 50 € pour le L. Menu enfant à 6,50 €. Croque-monsieur seul à 6,50 €, dessert à 2,50 € et verre de vin à 3,80 €. Les bières locales sont à 4,50 € la bouteille.

Horoscope WTF du 12 au 18 février 2020

Avant la petite pause des vacances de février de tmv, l’astrologue a tenu à vous faire un dernier cadeau. Un bon petit horoscope, gentil comme il faut. Ou pas.

Bélier

Amour

Le proverbe dit : « mieux vaut séduire que sévir ». Ce qui n’est pas votre cas, sadomaso que vous êtes.

Gloire

Conseil : lisez un autre horoscope. On est bien trop chacal avec vous.

Beauté

Bon sang, cette odeur…

Taureau

Amour

Les 2es décans passeront une sale semaine. Les autres, on s’en fout totalement.

Gloire

Dites-vous bien que, souvent, vous êtes aussi utile que la croûte sur le pain de mie.

Beauté

Vos cheveux brillent, waouw ! Des nouveaux soins ? Non, juste les cheveux gras.

Gémeaux

Amour

Pas de chance, votre libido fait face à l’obsolescence programmée.

Gloire

Le lundi, ça pue. Voilà, de rien pour le super conseil ! Bisou.

Beauté

L’alignement de Vénus et de l’étoile polaire vous offrira une pilosité monstre.

Cancer

Amour

Comme on dit : « on est jamais mieux servis que par soi-même » ! (clin d’oeil coquin, krrkrr)

Gloire

C’est donc ça, la perfection ? Regarder un(e) Cancer dans les yeux. MOOOH !

Beauté

La constellation du Rocco Siffredi vous voit tout(e) nu(e). Et c’est pas joli-joli.

Lion

Amour

Ça fait un peu long pour l’abstinence, non ? ‘Serait p’tet temps d’aller faire un tour au couvent.

Gloire

Vous le saviez, vous, que in meinem Hals steckt ein Schlauch ?

Beauté

Même les pandas sont jaloux de vos cernes.

Vierge

Amour

Vous êtes une vraie bête de sexe !… Ah non, mince, on s’est plantés, c’était pour les Balances.

Gloire

Faut dire, Balance ou Vierge, c’est la même chose, les deux signes sont nazes.

Beauté

MAIS vous sentez bon des trous de nez.

Balance

Amour

Prière de lire l’horoscope des Vierges please.

Gloire

« On apprend de ses erreurs ». Autant dire que vous n’êtes pas sorti(e) de l’auberge…

Beauté

Regardez dans le ciel ! Est-ce un oiseau ? Un avion ? Superman ? Non, c’est l’ego des Balances !

Scorpion

Amour

Arrêtez de courir plusieurs lièvres à la fois. On sait que vous êtes chaud lapin, mais tout de même…

Gloire

Votre avenir est comme vos plans : foireux.

Beauté

Une crise de gaz intempestive vous causera préjudice dans les transports en commun.

Sagittaire

Amour

Tel le ver solitaire, vous êtes bien seul(e).

Gloire

« L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs », disait Kennedy. Ce qui tombe bien, vu que ce n’est absolument pas votre cas, vous qui êtes juste entouré(e) de boulets.

Beauté

C’est bon, on a pigé que vous étiez claustro’ des sous-vêtements.

Capricorne

Amour

Votre slip est comme un concert des Rolling Stones, il affiche toujours complet.

Gloire

D’ailleurs, vous êtes tellement génial(e) qu’avec vous, c’est toujours « saaatisssfaaactioooon » (moh trop choupi, on vous aime un peu)

Beauté

Bon sinon, vous êtes aussi frippé(e) que Keith Richards. (On pouvait pas être sympa jusqu’au bout, mes p’tits gnous.)

Verseau

Amour

Le papillon que vous êtes aimerait bien butiner un peu autre chose que son plaisir solo.

Gloire

Uranus vous prédit un sacré samedi soir. Dommage que vous ne vous en souviendrez pas.

Beauté

Vous avez le charisme d’un ragoût de boeuf.

Poissons

Amour

P’tet. Mais p’tet que pas.

Gloire

Cette semaine, on n’a pas trop envie de se fouler, vous avez vu ? Tidadidadaaa…

Beauté

… Sinon, ça va comment, vous ? Oh bah crotte, l’horoscope est fini. A+ !

Amour : quand le big love est un big business

Les sites de rencontres ? Un vrai labyrinthe, où l’on s’en prend au porte-monnaie et à l’amour-propre des célibataires. Car sur le web ou dans la « vraie » vie, le coeur à prendre est un client. Embarquement immédiat dans le monde des pros de l’amour.

Les portions individuelles concurrencent allègrement les plats familiaux dans les rayons du supermarché, signe que le célibat est désormais un vrai marché. Célibataires, veufs et divorcés représentent en effet plus de 50 % de la population adulte de plus de 15 ans selon l’INSEE.

Or, quoi de mieux pour attirer les célibataires dans les filets de son commerce, que de leur proposer de rencontrer l’âme sœur ? Le site français de rencontres en ligne Meetic a ouvert la voie en 2001, dans un secteur aujourd’hui concurrentiel et segmenté. En 2019, on comptait ainsi plus d’une centaine de sites et applications en France.

Des généralistes Tinder ou Adopteunmec jusqu’aux plus spécialisés (religion, âge, secteur professionnel, extraconjugal…), le refrain est le même : dis-moi qui tu es, et je te dirais qui aimer… à condition d’ouvrir ton porte-monnaie ! Car si on s’inscrit gratuitement, l’accès à toutes les options est souvent payant.

Un beau pactole

Appâté par la possibilité d’une rencontre (d’un soir ou d’une vie), un quart des français a déjà tenté l’expérience. La seule garantie, c’est un beau pactole pour les entrepreneurs concernés. Au premier trimestre 2019, Tinder devenait ainsi l’application la plus rentable de l’histoire, avec 230 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Thierry, Tourangeau de 31 ans, fait partie des déçus d’internet : « Je payais 29 euros par mois sur le site, mais être devant mon écran ne m’aidait pas à sortir de ma réserve. Et j’avais peur de tomber sur des faux profils. » Il a donc opté pour une soirée pour célibataires, « plus conviviale que le virtuel ».

Aux commandes des soirées Air Célibat créées fin 2019 à Tours et Nantes, on retrouve William Nicolas, 32 ans. Pour le jeune entrepreneur, le succès est au rendez-vous, mais ce n’est pas un hasard : « J’ai mené une étude de marché, évalué le nombre de célibataires sur Tours-agglo, le nombre d’inscrits sur les sites de rencontres, testé autour de moi le concept, et j’adapte ma communication en fonction des profils déjà inscrits à la soirée ».

« Remettre au goût du jour le bal d’autrefois »

Lieu insolite, accueil personnalisé, jeux variés, apéro dînatoire et musique jusqu’au bout de la nuit : pour trente euros, William cherche à offrir une soirée qui sort de l’ordinaire à sa soixantaine de convives. Avec un objectif : « remettre au goût du jour le bal d’autrefois, pour aider les gens à se rencontrer. »

La rencontre « à l’ancienne », c’est aussi la spécialité de Patrice Huby, directeur de l’agence matrimoniale Fidelio Tours depuis vingt-deux ans. « Avant l’apparition des sites, notre travail était simple : les clients nous contactaient, et nous organisions les rencontres. Aujourd’hui, nous devons proposer plus, pour des personnes de tous âges qui sont déçues (voire abîmées) par leur expérience sur le web, ou qui ne souhaitent pas y avoir recours. »

On s’abonne donc pour un suivi au long cours. Patrice Huby aide son client à se poser les bonnes questions, en fonction de son passé amoureux et de son caractère, avant de l’aiguiller vers la bonne personne. Dernier couple marquant en date ? Une femme de 84 ans et son nouvel amoureux de 92 printemps, car il n’y a pas d’âge pour s’aimer… ni pour se marier.

Cahier des charges et marché

Et là aussi, des professionnels s’invitent à la noce. Depuis une quinzaine d’années, les wedding planners se chargent d’organiser ce grand jour. En Touraine, Noémie s’est lancée en 2016 avec son agence Mona Lisa. Son but : « trouver l’équilibre entre les envies des clients et leur budget, et après avoir établi avec eux un cahier des charges, je m’occupe de tout pour qu’ils profitent à fond de leur journée ! ».

Pour Pauline, mariée en 2019, le recours à une pro a permis de simplifier la logistique et de soulager tout le monde : « Nous ne voulions pas mettre à contribution nos proches, pour que tous vivent l’événement sans stress. » Rendons-nous à l’évidence : des mots comme « cahier des charges » ou « marché » ne sont pas romantiques, car l’amour est un enjeu commercial, n’en déplaise aux fleurs bleues. Mais cultivez cette petite étincelle en vous, qui déjoue toujours les lois du marché ! (cœur avec les doigts).

Maud Martinez

Blouses Notes lance un appel aux dons pour aider plus d’enfants malades

Intervenant auprès des enfants malades à l’hôpital, l’association Blouses Notes recherche des donateurs pour étendre son action. Et apporter encore plus de bonheur en musique.

Blouses Notes intervient dans les hôpitaux (Photo archives NR)

Les faits

C’est grâce à eux que, depuis 1998, les petits hospitalisés à Clocheville peuvent un peu sourire, à travers des couloirs où résonne de la musique. Les membres de Blouses Notes interviennent effectivement depuis bien longtemps au CHU, en section pédiatrique, pour apporter un peu de réconfort aux enfants. En animant de tels moments, elle promeut également la pratique musicale auprès du personnel.

L’association vient de lancer un appel : elle recherche actuellement des financements privés de particuliers ou d’entreprises, pour l’aider à développer (et bien sûr continuer) ses actions. Blouses Notes cherche notamment à intervenir une journée supplémentaire auprès des enfants malades de l’hôpital Clocheville, à Tours. Ce qui porterait à cinq, le nombre de venues mensuelles.

Le contexte

Blouses Notes intervient actuellement quatre jours par mois dans les salles de jeux du CHU et dans huit services différents. Mais depuis des années, la situation financière de l’asso est particulièrement fragile. On se souvient, en mai 2018, à quel point son action était menacée (lire notre ancien article).

Mais malgré ce coup de blues, Blouses Notes a tenu bon. En 2020, elle a d’ailleurs accueilli un quatrième musicien, Rémi Bénard, pour compléter l’équipe.

Les enjeux

Il faut financer les 400 heures de présence par an dans les services de l’association. C’est un défi de taille, mais Blouses Notes a souhaité lancer un appel aux dons pour rappeler qu’elle agit directement auprès de 2 000 enfants et familles.

Avec un jour supplémentaire d’intervention, les musiciens pourraient alors passer dans des services encore non-visités jusqu’à présent. Et continuer à distiller leur bonne humeur un peu partout auprès des enfants malades et hospitalisés. Car c’est bien connu : la musique adoucit les mœurs… et les cœurs.

Aurélien Germain

> Pour aider Blouses Notes, les donateurs peuvent se rendre à cette adresse : helloasso.com/associations/blouses-notes

 

L’artiste Pio croque la vie comme ses dessins

Les galeries d’art tourangelles exposent souvent des noms bien connus dans le milieu mais parfois, aussi, lancent des petits nouveaux, aux parcours singuliers. Pio en fait partie. Autodidacte, le dessin n’est pas son métier mais sa passion. Le jour, elle travaille dans un club de rugby. La nuit, elle dessine. Son trait est frais et réjouissant tout comme sa personne. Rencontre.

Elle est de la nouvelle génération d’artistes, celle qui se lance sur les réseaux sociaux. Instagram et Facebook l’ont fait connaître auprès du public et du monde de l’art tourangeau. Qu’elle s’en souvienne, elle a toujours dessiné. « J’ai fait des arts plastiques au lycée mais je n’ai pas poursuivi car ce n’était pas un métier pour ma mère. »

Aucune frustration pour autant, Pio est du genre positif et si elle s’occupe de comptabilité et de secrétariat au sein de l’US Tours rugby, elle s’épanouit totalement dans ce milieu sportif. « J’ai besoin de voir du monde ».

Une artiste pas seule dans son monde et la tête sur les épaules. La nuit, elle développe son univers créatif et poétique, lorsque sa fille de 7 ans dort enfin. En fait, Pio s’est vraiment remise au dessin il y a deux ans, avec sa fille, qui tente parfois de l’aider sur ses œuvres mais « se voit opposer un refus à son grand désespoir », s’amuse-t-elle, la voix douce. « C’était comme s’il me manquait un truc avant dans ma vie et que j’avais enfin réussi à exploiter mon grain de folie. »

Un stage à l’atelier Célavie et ses premières œuvres se retrouvent sur les murs d’un magasin de tapisserie, SOFA. Puis son frère, musicien, mixait au Citizen, dans le vieux Tours et voilà ses œuvres affichées dans ses lieux d’expos alternatifs.

Prise de risque gagnante

« Et de fil en aiguille, c’est le mélange des rencontres. Pour moi, la Boîte noire est la référence artistique à Tours du point de vue de l’originalité des œuvres et de son large éventail. C’était là que je voulais exposer. J’y traînais souvent pour voir ce qu’il s’y passait et puis, un jour, j’ai osé demander à Agathe comment on faisait pour exposer chez elle. J’y suis allée au coup de poker. »

Une prise de risque gagnante. Elle vient d’y être exposée pour les Petits formats de janvier. Des œuvres « qui tournent toujours autour d’un personnage, avec la thématique de l’enfant, de la femme et de l’oiseau. Je suis dans l’expression intuitive. » Un mélange d’encre de Chine et d’aquarelles « aux textures aériennes ».

Le côté élitiste de l’art ne lui parle pas. « Je suis ouverte et je veux partager mon plaisir. Il y a plein de fois où je me suis baladée dans les galeries et je ne pouvais pas m’offrir les œuvres, trop chères. Je trouve ça dommage. L’art ne doit pas être réservé à une catégorie. » Son parcours singulier le prouve. « Je n’ai pas fait les Beaux-arts, je ne viens pas d’une famille d’artiste, cela ne m’a pas empêchée d’aller vers ça. »

En ce moment, Pio entame une pause dans ses dessins et cherche l’inspiration dans les galeries parisiennes où elle furette ses yeux curieux.

A.D.

> Facebook Pio Pio

> Instagram #artistepio

« L’Intime festival, c’est un peu l’inverse d’un festival d’été »

L’Intime Festival revient pour sa douzième édition à Saint-Avertin. Une programmation variée et un seul maître mot : proximité.

Sanseverino est l’une des têtes d’affiche de l’Intime festival.

L’Intime festival, c’est trois soirs hors du temps. Trois soirées pour retrouver un peu de cette proximité entre le public et les artistes qui a trop tendance à se perdre. « L’Intime, c’est un peu l’inverse d’un festival d’été, résume Joao Goncalves, responsable des actions culturelles à la mairie de Saint-Avertin. J’adore ces grands rendez-vous, mais on est souvent assez loin de la scène, dans un espace ouvert… Ici, c’est en intérieur, avec une jauge qui permet d’être très près de l’artiste, de presque le toucher. »

Au départ, l’Intime festival, s’attachait également à privilégier les soirées acoustiques, mais depuis deux ou trois éditions, l’électro a fait son apparition à Saint-Avertin. « En fait, reprend Joao, c’est cette authenticité, ce lien qui est important. Peu importe finalement, que la musique soit amplifiée ou non, électronique ou acoustique. »

Têtes d’affiche et noms plus confidentiels

Idem pour la programmation des soirées, où les têtes d’affiche voisinent avec des noms plus confidentiels. « Cette année, on me parle beaucoup de la soirée Sanseverino (photo), qui sera en effet un grand moment et d’Électro Deluxe. Mais moi, ma soirée coup de cœur, c’est celle du vendredi, avec Malik Djoudi. C’est un folk classe, c’est soyeux. Un coup de cœur. »

Mais, pour de vrai, il y en a pour tous les goûts, à l’Intime festival. Les goûts de chacun et les goûts du moment. On vient pour un grand nom et on se laisse embarquer par un groupe dont on ignorait jusqu’à l’existence. C’est la magie d’un festival, mais d’un festival d’hiver, qui se vit bien au chaud, en rangs serrés.

« Et puis, conclut Joao, il y a toujours une place pour les groupes de la scène locale qui peuvent vraiment trouver un public ici. Il faut les découvrir. Il n’y a pas que les groupes lillois ou bordelais qui valent le coup ! »

> AU PROGRAMME

Jeudi 6, à 20 h 30 : Sanseverino (solo). Tarifs : de 18 à 26 € Vendredi 7, à 20 h 30 : Jim Ballon (ancien lauréat du dispositif Téléscope de Jazz à Tours), Troy Von Balthazar et Malik Djoudi. Tarifs : de 8 à 14 €. Samedi 8, à 20 h 30 : Strawberry Seas (accompagné par Jazz à Tours dans le cadre du dispositif Télescope), Electro Deluxe et Zoé Colotis (DJ set). Tarifs : de 11 à 18 €

Horoscope WTF du 5 au 11 février 2020

Cette semaine, bonne chance aux Capricornes qui – une fois n’est pas coutume – prendront cher dans l’horoscope WTF de tmv. Mais on les aime bien, au fond. Parfois…

Bélier

Amour

La constellation d’Evelyne
Dhéliat prédit une vigilance orange
en-dessous de votre ceinture.

Gloire

Vous voulez une blague ?
Quelle est la différence entre un
chauve et une pomme ?…

Beauté

Réponse : les 2, surtout si la
jambe est plus longue.

Taureau

Amour

Pensez à réarmer votre slip.
Ça va être la guerre pour votre libido.

Gloire

Une récente étude indique
que les Taureaux sont les plus sympas
et géniaux de toute la planète…

Beauté

… Mais tout le monde sait
que les études ne racontent que des
conneries, donc bon.

Gémeaux

Amour

Pas top, mais vous mettez
quand même votre pierre à l’orifice
(haha qu’est-ce qu’on s’marre bande
de pervers).

Gloire

Votre mot d’ordre : Pourquoi
faire simple quand on peut faire compliqué
?

Beauté

La gastro, ça fait maigrir.
On dit ça…

Cancer

Amour

Bah dites donc, c’est la fête
du slip en ce moment de votre côté !

Gloire

Vous allez participer à un dîner
de cons. En revanche, on ne sait
pas si vous serez l’hôte ou l’invité(e).

Beauté

Vous avez la peau douce
pour une peau de vache.

Lion

Amour

L’être aimé est bruyant au
lit… mais pas avec vous.

Gloire

Quelle était la probabilité
pour que le fisc opère à un contrôle
fiscal chez vous après avoir lu cet horoscope
?

Beauté

Pas de pot, vous ressemblez
à un œuf.

Vierge

Amour

Le ridicule ne tue pas. Sinon
il aurait déjà défoncé votre ex à coup
de pioche.

Gloire

La nuit ne porte pas conseil,
c’est faux : vous foirez tout ce que
vous entreprendrez.

Beauté

Comme l’a dit un grand
sage : Pleure, tu pisseras moins.

Balance

Amour

Bah, le célibat, c’est cool
aussi. Ça vous muscle le bras droit.

Gloire

Repose en paix, petite dignité
partie trop tôt… Snouf.

Beauté

Tel le lip dub, vous étiez à
la mode il y a 10 ans.

Scorpion

Amour

Filmer vos ébats ne vous
rendra pas meilleur(e) ! (on en sait
quelque chose).

Gloire

C’est pas facile la vie quand
on est aussi parfait(e) que vous, n’estce
pas ?

Beauté

Le spécialiste du mono-sourcil,
c’est vous ! (mais ouiii, vous êtes
beau/belle, blabla tout ça tout ça)

Sagittaire

Amour

Au pieu, on vous surnomme
Pépin le Bref.

Gloire

Noooon, ce n’est pas que
vous êtes toujours en retard. C’est
simplement que vous n’êtes pas spécialement
en avance.

Beauté

Vous êtes aussi délicat(e)
qu’un éléphanteau sous Lexomil dans
un magasin de porcelaine.

Capricorne

Amour

Tiens c’est marrant,
lors de l’orgasme, vous ressemblez
à une merguez en pleine
crise d’épilepsie.

Gloire

Vous êtes partisan du
moindre effort. (allez bim, c’est
gratuit mais je m’en fous)

Beauté

Parfois, le matin, vous
avez l’haleine d’un prof de SVT.

Verseau

Amour

Dire que vous avez le pouvoir
de vous reproduire… C’est relativement
inquiétant.

Gloire

Un slip tout doux, un doigt
dans le nez, des chips : c’est pas ça,
la vraie vie ?

Beauté

Vos cernes sont aussi
grandes que la malle dans laquelle
s’est planqué Carlos Ghosn.

Poissons

Amour

Faites la guerre, pas l’amour.
De toute façon, vous n’êtes pas
doué(e) dans ce domaine.

Gloire

On ne va pas se mentir. La
vie serait bien triste si vous n’existiez
pas.

Beauté

Oulaaaa, ça sent comme
chez mémé par chez vous !

Quand les galeries veulent mettre l’art à portée de tous

Une nouvelle génération de petits galeristes tente de dépoussiérer leur image et de faire partager l’art à tous.

À Tours, elles se comptent sur les doigts de la main, les galeries d’art contemporain qui exposent quasi en permanence des artistes. Veyssière, Le lieu Commun, la Galerie 21, la chapelle Sainte-Anne et puis les deux phares qui ont pignon sur rue, à l’est, Olivier Rousseau, du côté de la cathédrale et à l’ouest, la Boîte Noire, du côté de la place de la Victoire.

Ces deux galeries n’ont pas dix ans et font bouger la place tourangelle. À l’image de leurs deux gérants, aux parcours et aux styles bien différents. D’un côté, Agathe Place, de la Boîte Noire, qui a ouvert son « bébé » rue du Grand-Marché en 2012 après une solide expérience déjà en tant que galeriste à Tours.

Du coup, les artistes éclectiques qu’elle expose « sont devenus la famille », tels Laurent Bouro, M. Plume, Magalie Bucher… Elle se repose sur ces derniers comme fonds d’exposition permanent et va « glaner des moins connus et des coups de cœur ».

« Combien de fois ai-je eu des gens qui rentraient tout en s’excusant de ne rien y connaître »

Agathe Place a voulu donner une dimension humaine à son lieu en misant sur la « simplicité de l’accueil ». « Combien de fois ai-je eu des gens qui rentraient tout en s’excusant de ne rien y connaître ! Ou des jeunes qui n’osent pas car ils ne peuvent pas acheter. Je leur réponds que ce n’est pas du tout un problème. Mon but est de démocratiser l’art, faire que les gens n’aient plus peur de rentrer dans une galerie. »

Un métier passion qu’elle essaie de faire partager à ses visiteurs, en renouvelant souvent ses expos (une par mois) et en proposant des Petits Formats, à petits prix. « Je rends ainsi l’acquisition d’une oeuvre unique accessible à tous. C’est une légende de croire qu’en galerie c’est plus cher qu’ailleurs, ici on pratique des prix ateliers. »

Autre manière de démocratiser l’art et sa diffusion : la communication et les réseaux sociaux. « On fait un vernissage par mois, le rythme est hyper soutenu. Il faut souvent faire des événements, montrer qu’on est dynamique. C’est important pour fidéliser et rencontrer de nouvelles personnes. Les réseaux sociaux ont une force incroyable ; avec Instagram, on peut déjà montrer des images pour inciter les gens à se déplacer », explique Agathe Place.

Le pouvoir des réseaux sociaux

Son confrère, Olivier Rousseau confirme la force de la communication pour des galeristes d’aujourd’hui. Lui-même est un ancien communicant reconverti dans l’art. « Les affiches, flyers, réseaux sociaux et mailings autour des expositions font partie du travail. J’essaie de toucher des jeunes urbains, c’est une envie et un objectif pour moi. »

Dans sa galerie où la peinture est la raison d’être, aux côtés de dessins, de gravures et de l’art sacré, Olivier Rousseau joue la carte de l’ouverture. « L’entrée est libre, je souhaite que les gens prennent du plaisir ; je monte des expos pour partager des envies, un goût et montrer des œuvres. Le but est de faire venir du monde sans que cela ne devienne une croisade. »

Et le succès est au rendez-vous : « De plus en plus de gens viennent et ce qui me tient à cœur c’est quand les gens regardent la vitrine puis osent rentrer, j’ai conscience que ce n’est pas toujours évident. Cela fait partie de mon métier de décomplexer, désacraliser le rapport à l’art. » Olivier Rousseau et Agathe Place revendiquent tous deux l’essence de leur métier : vendre des œuvres, savoir les exposer et surtout les expliquer. Ce qui fait leur différence avec l’exposition d’oeuvres qui essaiment partout en ville, dans les bars restos, magasins,… Mais plus qu’une opposition, la complémentarité s’affiche.

Les galeristes s’adaptent puisqu’eux-mêmes travaillent avec ces lieux d’exposition alternatifs. Agathe Place avec le SmÄak et le restaurant le QG. Olivier Rousseau juge qu’ « il y a très peu de galeries à Tours et beaucoup d’artistes qualifiés donc c’est difficile de trouver un lieu et tant mieux si ces lieux peuvent leur mettre le pied à l’étrier ».

Lui-même prête des œuvres au Coffee Shop et au Bibliovore de la rue Colbert. Au restaurant La Petite Cuisine, rue Voltaire, Marie Paulay, la cheffe, expose depuis le début des artistes, Caroline Bartal et Aurélia Vissian actuellement. Plus qu’une déco, c’est une véritable harmonie qui se crée avec son restaurant.

Mettre en avant les artistes locaux

Pour Marie Paulay, « c’est une chance, j’ai un lieu beau, sobre et spacieux qui permet d’exposer. L’idée est de mettre en avant des artistes locaux, de les faire découvrir à des gens qui ne vont pas aux vernissages dans les galeries mais aussi de faire vivre le restaurant. Il faut que les tableaux soient à l’unisson de la cuisine, qu’ils se marient avec le lieu tout en étant source d’inspiration pour moi. »

Et qui sait, peut-être que les clients de Marie, après un premier coup de cœur artistique, oseront ensuite franchir la porte des galeries, chez Olivier, Agathe et les autres pépites tourangelles.

Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 29 janvier au 4 février 2020

Il est de retour ! Après avoir été kidnappé par les étudiants en journalisme, l’astrologue de tmv reprend sa place. Et il n’est pas content, vraiiiment pas content.

Bélier

Amour

fiu »’tu 48»’(ç_(uo’ »iujligujl

Gloire

Pour 1 million d’euros, pourriez-vous couper un pied à votre mère ? Vous avez une heure. #dilemme

Beauté

Votre ventre est un trou noir. Arrêtez de bouffer.

Taureau

Amour

Quelqu’un a un coup de coeur pour vous ? Arf, encore une victime innocente tombée au combat…

Gloire

Aïe. Ça sent le fennec, votre semaine !

Beauté

HAHAHAHA !… Ah ? Comment ça, c’était voulu votre style vestimentaire ? Mince !

Gémeaux

Amour

Belle-maman is coming. And she is going to botte you le cul.

Gloire

Filez à la pharmacie. Il faudrait vous prendre un vaccin pour votre fièvre acheteuse. OUAAAARF

Beauté

Vous n’êtes qu’un petit vermicelle dans ce triste monde.

Cancer

Amour

Votre sex-appeal ne dépend que de votre sexe à pile.

Gloire

La constellation d’Indochine vous rappelle que vous êtes Bob Morane contre tout chacal.

Beauté

Vous vous caresserez la belette.

Lion

Amour

Un jour, un grand philosophe a dit : « Baisse ta culotte, c’est moi qui pilote ! »

Gloire

C’est un fait avéré : vous êtes pleutre…

Beauté

… Bah ouais, c’est gratuit comme attaque, y a quoiii ? Battez-vous, ventre mou !

Vierge

Amour

Faites-vous une petite cure de Blanche-fesse et les 7 mains.

Gloire

Brian is in the kitchen. Allez donc lui péter la tronche à ce petit saligaud.

Beauté

ALERTE ATTENTAT… à la beauté. Car vous êtes vraiment un missile nucléaire, graouuu !

Balance

Amour

Vous êtes un peu comme l’art contemporain. On ne sait pas si on vous aime, mais vous êtes êtes cool à regarder une fois bourré.

Gloire

Telle l’année 2020, vous serez bissextile. Ça ne veut rien dire, mais je m’en fous, je fais ce que je veux. Là par exemple, je rajoute des lignes inutiles pour embêter les personnes qui mettent en page cet horoscope

Beauté

Ah bah, y a pu d’place du coup. Bisou.

Scorpion

Amour

Ni vu, ni cocu !

Gloire

Qui vivra, verra. (hop, encore un bon conseil pourri)

Beauté

Sciatique des cheveux prévue pour cette semaine. (ouais on s’improvise médecin, y a quoiiii ?)

Sagittaire

Amour

Libido grandissante. Vous êtes aussi surexcité(e) qu’un Hanouna sous coke.

Gloire

Comme dirait Jésus, vous avez la classe à Dallas mes loulous.

Beauté

La calvitie vous guette la braguette.

Capricorne

Amour

Votre âme soeur se trouve là, tout près de vous : oui, je parle bien de votre main droite.

Gloire

Mon petit doigt me dit que votre avenir en tant que proctologue est tout tracé.

Beauté

Vos flatulences nocturnes ne font pas peur à l’être aimé.

Verseau

Amour

Vous êtes comme une petite saucisse Knacki : tout(e) rose, qui couine, sue et se tortille quand on la chauffe.

Gloire

Votre meilleur(e) pote a le charisme d’une moule. Changez d’ami.

Beauté

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Par chance, vous êtes un vieux pot.

Poissons

Amour

En réalité, votre père est un cyborg envoyé du futur pour foutre en l’air vos relations.

Gloire

L’étoile du Jacques Dutronc vous rappelle que vous retournez votre veste, toujours du bon côté.

Beauté

Et pan, dans vos dents (jaunes).

Stephen King : le roi de la flippe

Il est le maître du fantastique depuis près d’un demi-siècle. À l’occasion de la sortie de son nouveau roman le 29 janvier (qu’on a pu lire en avant-première pour vous en parler dès à présent !), tmv revient en quelques anecdotes sur Stephen King, 72 ans, toutes ses dents et toujours aussi terrifiant.

Carrie : de la poubelle… au succès !

1972. Stephen Edwin King n’a que 25 ans. Diplômé de l’université, marié, jeune papa, il n’a qu’une idée en tête : devenir écrivain. À ses côtés, sa femme Tabitha. La petite famille a du mal à joindre les deux bouts. King est loin d’être un roi, il envoie des dizaines d’écrits, mais les éditeurs brisent ses rêves et envoient tout valser.

Les mois passent dans cet appartement miteux et Stephen King entreprend la rédaction de Carrie, l’histoire d’une ado souffre-douleur dotée de pouvoirs de télékinésie sur fond de maman bigote un tantinet fanatique. Doutant de leur qualité, Stephen King jette les 3 premières pages à la poubelle ! Son épouse récupère son manuscrit, le lit. Une révélation.

Carrie sera adapté au cinéma par Brian de Palma, avec le succès que l’on sait…

Tabitha prend soin de nettoyer les mégots de cigarette qui salissent le futur best-seller. Et encourage son mari à continuer. La suite appartient à l’histoire : le livre est envoyé à Doubleday, l’éditeur accepte, l’avance sur les droits est ridicule… mais quelques mois après, les droits en livre de poche sont vendus. Stephen King, au téléphone avec son éditeur, entend la somme de 4 000 dollars. Mais non. Il s’agit bien de 400 000 $. « Mes jambes ont flanché, je me suis assis par terre », racontera plus tard l’auteur, lors d’un passage à Paris en 2013. « Je voulais acheter un cadeau à ma femme, parce que c’est elle qui avait sauvé ce livre. »
Mais en ce dimanche, seul le drugstore est ouvert. « Du coup, je lui ai pris un sèche-cheveux ! (rires) »

Drogues, alcool et mauvais souvenirs

Stephen King naît le 21 septembre 1947. Deux ans après, son père quitte le domicile… et ne reviendra jamais. À 4 ans, King voit un de ses amis se faire écraser par un train sous ses yeux. Son enfance, il la passe « souvent malheureux et différent », comme il le raconte dans un entretien à Playboy.

Il est gros, pas très agile. Le sport à l’école est une plaie. À l’adolescence, il sent en lui « de la violence, comme si je voulais m’en prendre au monde ». Une rage qu’il contient tandis qu’il griffonne ses premiers écrits, admirateur de Lovecraft.

Mais avec ses premiers succès viendra la déchéance. Ses addictions l’attendent tapies dans l’ombre comme le croque-mitaine : dans les années 60, King carbure au LSD, au peyotl et à la mescaline. Les trips s’enchaînent. Plus tard, il plonge dans la picole. Beaucoup. Et dans la drogue. Beaucoup. L’auteur carbure à la coke (Misery n’est-il pas un livre sur la cocaïne ?). Tapisse le tout avec des médocs. Tout ça, en cachette et pendant huit ans, au point de ne pas se rappeler certains de ses livres. C’est une nouvelle fois sa femme qui le tirera de là et le forcera à tout arrêter.

Mais de quoi a peur Stephen King ?

Stephen King, digne héritier d’Edgar Allan Poe et influencé par Richard Matheson, est un auteur terrifiant. Avec ses intrigues bien ficelées, son sens du détail, de la description (il suffit de lire un huis-clos comme Jessie), des personnages ultra-travaillés, il EST un conteur. L’auteur révèle aussi les peurs et les névroses contemporaines.

Mais le King de la flippe a-t-il la trouille de quelque chose ? « Je ne peux pas dormir sans qu’une lumière soit allumée dans la chambre », a-t-il confié. Oui on sait, ça brise le mythe. Terrifié par l’avion et les choses qui rampent, l’écrivain triskaïdékaphobe est également peu à l’aise avec le chiffre 13. Mais pire que tout ? C’est de la retraite ou de perdre la boule que King a le plus peur !


L’INSTITUT : CHRONIQUE DU NOUVEAU ROMAN DE STEPHEN KING

« Bienvenue à l’Institut. Quand les enfants y entrent, ils n’en sortent plus. »
Dans son nouveau roman – à paraître le 29 janvier (éditions Albin Michel) – le lecteur suit Luke, un jeune surdoué kidnappé chez lui par des intrus. Il se réveille à l’Institut, dans une chambre qui ressemble à la sienne… mais qui ne l’est pas du tout. Dans cet établissement, se trouvent d’autres enfants dotés de pouvoirs de télékinésie ou de télépathie. Toute la journée, ils passent des batteries de tests horribles et peuvent gagner des jetons pour se nourrir. La directrice, en attendant, ne cesse de leur promettre qu’ils rentreront bientôt chez eux. Sauf que personne n’a réussi à s’échapper d’ici…

Avec son récit mastoc, Stephen King réunit tous ses thèmes de prédilection en une sorte de best of convoquant tour à tour Charlie ou Ça : il y a cette trame chorale avec des gamins bien particuliers toujours aussi attachants, leur amitié, il y a son obsession de la télékinésie, du paranormal plongé dans le normal, il y a cette méfiance du gouvernement et cette peur de l’injustice.

Au total, 608 pages qui, comme d’habitude, prennent à la gorge. King possède toujours cet art de la description, du récit. Il conte et raconte. Ses monstres à lui sont les adultes. Ce n’est pas de l’horreur bête et méchante, c’est du stress que King nous inflige en intraveineuse, comme à ses petits personnages. L’Institut ne constitue pas un livre-révolution en soi, loin de là, mais un bon cru, à mettre en parallèle avec le contexte actuel et politique des États-Unis…


Dossier réalisé par Aurélien Germain, à retrouver en intégralité dans le numéro 362 de tmv (à télécharger sur tmvtours.fr)

Patricia Barber montre la « voix » du jazz

Elle se fait plutôt rare en France. Mais le 23 janvier, c’est bien à Tours que Patricia Barber, pianiste virtuose et voix majeure du jazz, viendra. Pour voir cette musicienne de Chicago, fille de l’ancien saxophoniste de Glenn Miller, direction la salle Thélème !

Patricia Barber (Photo Jimmy Katz)

« C’est l’une des chanteuses de jazz les plus singulières de ces dernières années. » Ces mots sont gravés dans les pages du Los Angeles Times, sous la plume de l’auteur et critique célèbre Don Hackman. La chanteuse en question ? Patricia Barber. Une jazzwoman, une pianiste, une compositrice, une chanteuse.

Il suffit de laisser certains titres caresser vos oreilles, comme « Muse » ou encore sa reprise du « Black magic woman », pour se laisser bercer par le jazz vocal de la musicienne.
Et pour s’apercevoir que sa partition est riche, que Patricia Barber ne s’interdit rien. Emprunte différents chemins, alterne compos originales et « covers », envoûte avec sa voix grave et magnétique. Probablement des réminiscences de ses débuts comme leader d’un trio jazz dans les minuscules clubs chauds de Chicago, là où elle est née.

De Chicago aux grandes scènes

Cette banlieue de Chicago, d’ailleurs, Patricia Barber l’a rapidement dépassée. Les commentaires élogieux ont fait grandir sa réputation. Ses concerts, comme en 1988 au Chicago Jazz Festival, et ses deux premiers albums dans les années 90 ont contribué à son succès.

Elle qui pratique le piano classique depuis ses 6 ans a fait du jazz sa vie. Un dévouement, même. « J’avais cette musique en tête à longueur de journée », aime-t-elle rappeler. Il faut dire qu’avec un père saxophoniste qui a joué avec l’immense Glenn Miller…

A force de travail et de pratique, Patricia Barber a fini par collaborer avec le légendaire Green Mill. Ce club, dont on dit qu’il a d’abord appartenu à un lieutenant d’Al Capone (jetez un œil au décor, on s’y croirait !), est l’un des lieux-clés du jazz. Elle y passe encore, parfois, aujourd’hui.

Mais d’ici quelques jours, c’est ailleurs que Patricia Barber passera. Salle Thélème, à Tours, plus précisément et en formation trio, s’il vous plaît. Co-organisé par le Petit Faucheux, le concert risque bien d’afficher complet, la jazzwoman étant plutôt rare dans nos contrées. L’occasion rêvée d’écouter un jazz précieux et riche, contemporain et chanté, doté de textes finement écrits, parfaitement ciselés. Bref, le jazz, le vrai.

Aurélien Germain


> Vos places à gagner pour le concert de Patricia Barber trio

Envie d’aller écouter ou simplement découvrir le Patricia Barber trio ? Le concert, organisé par le Petit Faucheux, aura lieu salle Thélème, à Tours, le 23 janvier à 20 h 30. À cette occasion, tmv vous fait gagner des places.

Pour participer, envoyez un petit mail à redac@tmvtours.fr (objet : « jeu Patricia Barber ») avec vos noms et prénoms. Un tirage au sort pour désigner les gagnant(e)s sera effectué aux alentours vers le 17 janvier. Bonne chance !

 

 

Votre horoscope WTF pour l’année 2020 !

L’horoscope de 2020, avec plein de prédictions super cool et super vraies (si, si, on ne ment pas)

Bélier

Amour

Rappelez-vous de votre première fois… C’était bien, hein ? Ben ça n’arrivera plus jamais.

Gloire

Bon… Pas sûr sûr, mais je crois que vous irez au bout de vos rêves, tout au bout de vos rêves, où la raison s’achève.

Beauté

En 2020, vous vous découvrirez une passion insoupçonnée pour les sous-vêtements en pilou pilou.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Une truie. Car vous avez le même rire.

Taureau

Amour

Cette année, vous vous essayerez à la relation libre. Sauf que votre moitié ne sera pas au courant.

Gloire

Faute avouée… bah faute pas pardonnée, faute avouée qu’on vous dit bande de larves.

Beauté

Votre tête de croque-lardon ne vous apportera pas que des amis cette année.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Le ver solitaire, ce formidable animal de compagnie pour petits et grands.

Gémeaux

Amour

En 2020, vous retournerez auprès de votre ex. Puis mariage. Puis nuit de noces pourrie. Puis 3 gosses, dont un qui s’appellera Jean-Eudes et sera fan d’Hanouna. Votre vie est foutue.

Gloire

Telle la vieille clope écrasée, vous renaissez de vos cendres.

Beauté

« Si tu pisses contre le vent, le vent te pissera dessus. » N’oubliez jamais ce chouette adage.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un dromadaire. Car vous êtes un vrai chameau avec les gens.

Cancer

Amour

La constellation de U2 vous rappelle que with or withouuut youuuuuu, ben c’est du pareil au même.

Gloire

C’est avec 4 grammes de champagne dans chaque œil que l’astrologue tmv vous annonce que la fin du monde est prévue pour cette année. Eh ouais, mes gnous !

Beauté

Un tatouage de loup, une couette de lit avec un aigle : vous voilà fins prêts, les Johnny !

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un poney shetland. Car la ressemblance entre sa crinière et votre coupe de cheveux est tout de même quelque peu troublante.

Lion

Amour

Ne vous inquiétez pas, la roue tourne. Et elle va écraser bien salement votre ex.

Gloire

Comme dirait Donald Trump (oui, oui) : « Devenir riche est facile. Rester riche est plus dur. »

Beauté

Jour après jour, année après année, vous avez l’élégance d’un veau marin.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Une mouche. Parce que ça emmerde tout le monde, une mouche. Ça fait bzzbzzz, ça sait pas voler, ça se coince dans les rideaux et c’est pas fichu de sortir alors que la fenêtre est grande ouverte.

Vierge

Amour

Si vous changez 9 lettres à « relation amoureuse », ça fait hippopotame. Dingue, non ?

Gloire

Va p’tet falloir vous bouger un peu au travail. On dirait un emploi fictif là.

Beauté

Rien de neuf à signaler de ce côté-là. Vous resterez LE signe canon, THE beauté de l’univers intergalactique of the world et… (fiou, c’est coton d’être lèche-cul)

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un tamanoir. Que vous achèterez en février prochain. Et que vous appellerez Léon.

Balance

Amour

Surprenez votre partenaire. Mangez un bon cassoulet avant d’aller vous coucher et laissez faire le destin.

Gloire

……………………………………………………… (voilà, vous pouvez écrire ce que vous voulez à ma place, au lieu de râler. Roh, c’est infernal les Balances)

Beauté

Vos fesses tirent la tronche. Va falloir se ressaisir pour 2020 !

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un crocodile. Court sur pattes, mais grande gueule. Bref, tout à fait vous.

Scorpion

Amour

Débarrassez-vous de cette chose superflue qui vous stresse. (on parle de votre partenaire)

Gloire

Vous savez, ça se revend sur Internet, les cadeaux de Noël pourris…

Beauté

Votre carrure de bout de bois devrait malheureusement vous fermer quelques portes cette année.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Aucun. Vous n’aimez pas les animaux car vous êtes sans cœur. L’association animaliste PETA va donc venir vous péter les genoux.

Sagittaire

Amour

Cupidon en a plein la couche de vous et vos conneries. Il laisse tomber, désolé mes petites cailles.

Gloire

Avez-vous remarqué à quel point vous étiez un(e) véritable orchidoclaste ?

Beauté

Oh purée… c’est fait exprès ce look ou…??

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Le fameux Urechis unicinctus, appelé communément « poisson-pénis ». Ne nous demandez pas pourquoi.

Capricorne

Amour

Vous avez la libido comme une baraque à frites. Ça va être chaud dans les slips pour 2020, tchikaaaaa !

Gloire

Votre historique Google parle pour vous : vous êtes vraiment un(e) gros(se) dégueulasse.

Beauté

Vous êtes beaucoup trop lent(e) pour ce monde. Mais aussi trop canon. Alors ça passe.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Le hamster. Car comme lui, vous êtes dodu(e), doux/ce, bouffez tout le temps et courez après rien du tout sans raison.

Verseau

Amour

Sachez-le, les jeunes saumons migrent vers l’océan jusqu’à leur maturité sexuelle. (êtes-vous un saumon ?)

Gloire

Vous dormez avec votre solitude. (pfouah, c’est profond, c’est beau)

Beauté

Uranus prédit que vous serez quelque peu patenteux en janvier. Vous ne savez pas ce que ça veut dire ? Bah nous non plus.

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un petit panda. Car c’est tout mignon, tout choupi, tout kiki. Bref, tout votre contraire.

Poissons

Amour

La constellation du Jean-Marie Bigard vous prédit que cette année, ça va rentrer comme dans du beurre.

Gloire

Selon nos calculs, vous alignez votre carrière sur celle de Philippe Risoli. Aïe.

Beauté

Attention aux sushis de santé (Poissons / soucis / sushis, ouaaaaaarf z’avez pigé ?)

VOTRE ANIMAL FÉTICHE POUR 2020

Un paon. Car c’est toujours en train de faire le fier, de se la péter, tranquilou bilou làààà, faire des bruits bizarres. Ouais ouais, vous êtes pareils !

En Touraine, une création sur l’artiste Frida Kahlo

La compagnie La Course Folle consacre sa quatrième création à une icône de la peinture : l’artiste mexicaine Frida Kahlo.

Rendez-vous en janvier pour découvrir cette création ! (Photo Marie Pétry)

Après Annie Ernaux, Frida Kahlo. La peintre mexicaine est le coeur du prochain spectacle de La Course Folle, créé d’après les écrits que l’artiste iconique a laissés à la postérité. Une pièce née du désir de Laurence Cordier, directrice artistique de la compagnie tourangelle créée en 2014, « de parler de la puissance du féminin ».

« Au départ, je voulais rendre la puissance émotionnelle des tableaux de Frida Kahlo au théâtre, détaille la metteure en scène. J’ai alors découvert qu’elle était aussi une femme de mots, aux textes très poétiques et aux formules bouleversantes ! ».

Alitée une grande partie de sa vie en raison — notamment — du très grave accident de bus dont elle sera victime dès ses 18 ans, l’artiste passera beaucoup de temps, allongée, à peindre mais aussi à écrire, laissant une correspondance dense ainsi qu’un journal tenu durant les dix dernières années de sa vie, jusqu’à sa mort en 1954.

Pas un biopic

La création de Laurence Cordier, dont le titre Ni les chiens qui boitent, ni les femmes qui pleurent reprend une citation de la peintre, n’est pas un biopic mais vise à raconter « un rapport au monde universel » par le prisme d’une femme complexe, profondément libre, dans sa vie personnelle comme dans son oeuvre. Sur scène, quatre comédiens et comédiennes interprètent Frida et la donnent à voir dans sa relation passionnelle avec le peintre mexicain Diego Rivera, comme dans son processus créatif.

« Le tableau de la vie de Frida Kahlo peut sembler assez noir ; c’est une femme handicapée, trompée, souffrant terriblement physiquement, observe Laurence Cordier. Et pourtant, il n’y a jamais aucun misérabilisme chez elle, elle invente sa vie et illumine la noirceur de ce qui lui arrive ».

Flore Mabilleau


> Ni les chiens qui boitent, ni les femmes qui pleurent, mis en scène par Laurence Cordier le 24 janvier à l’Espace Ligéria de Montlouis-sur-Loire (de 5,30 à 17,80 €) et le 31 janvier à la Pléiade à La Riche (de 8 à 14 €).

 

Plongée dans le quotidien d’une maître-nageuse

#VisMaVille Bérengère Gault est maître-nageuse à la piscine du Mortier de Tours-Nord. Surveiller, apprendre à nager, développer des cours aquatiques… petite plongée dans son quotidien.

25 degrés, du soleil, et des maillots de bain… Non, nous ne sommes pas partis en vacances sous les tropiques mais nous avons simplement rendez-vous à la piscine du Mortier en ce tristounet mois de décembre.

Gris, bleu, vert, jaune, les couleurs extérieures automnales se reflètent dans les trois bassins de la piscine, grâce à l’imposante baie vitrée. Comme « l’impression d’être dehors en étant dedans », observe Bérengère Gault. Ici, les maîtres-nageurs sont un peu hors du temps, en short, T-shirt et claquettes.

10 h 30 à la pendule, les cours battent leur plein. Dans le bassin, Bérengère remue sa joyeuse troupe en aquagym tandis que Jérôme tente de rassurer les récalcitrants en aquaphobie. De son côté, David initie aux premiers gestes de nage à ses élèves du jour. Dans son travail, Bérengère Gault, vive blonde aux grands yeux clairs, « aime transmettre le côté dynamique de l’exercice » et apprécie de tenter de « pousser les limites ».

La surveillance ? « Pas le gros de notre temps »

La dimension sportive du métier représente une motivation importante pour elle qui a toujours nagé. Mais pas que. La base, c’est la surveillance, « mais ce n’est pas le gros de notre temps. Les activités prennent de plus en plus de place. On a au moins deux heures par jour rien qu’avec les scolaires. Et les cours du soir, enfants et adultes pour apprendre à nager ou se perfectionner ».

L’amplitude horaire est vaste, de 8 h à 21 h. Le côté relationnel est important dans ce métier. « On a des habitués, tous les jours à la même heure ; ils nous demandent des nouvelles, nous préviennent quand ils partent en vacances. »

Ce que préfère Bérengère ? « La diversité des publics. L’avantage de travailler avec des enfants le matin et l’après-midi avec des adultes. Cela va de 6 mois aux personnes âgées. Et le plaisir d’apprendre à nager. C’est super sympa de voir un enfant qui part de zéro, réussir à avancer au bout de quelques séances sans matériel. »

Peut-être que ça lui rappelle ses débuts à la piscine du Lude, dans la Sarthe, à quelques kilomètres de Château-La-Vallière, où elle a appris à nager à 6 ans, puis s’est affirmée en club avant d’y prendre son premier poste de maître-nageuse, après des études en sport études au lycée Balzac de Tours puis en STAPS, à Poitiers. Aujourd’hui, Bérengère est éducatrice sportive de la fonction publique territoriale et apprécie sa vie en eaux tourangelles, à l’extérieur et dans le bassin, aux côtés de ses six collègues du Mortier.

Textes et photos : Aurélie Dunouau

Horoscope WTF du 18 décembre 2019 (jusqu’à… janvier allez)

Et voilà. Ce qui devait arriver, arriva : voici le dernier horoscope de l’année. Promis, l’astrologue de tmv reviendra en janvier 2020 !

Bélier

Amour

Un(e) de perdu(e), ben…
un(e) de perdu(e), et on l’a dans le… !

Gloire

Votre dignité ressemble à
ce vieux slip échoué sur le bord de
la route.

Beauté

Vous êtes aussi appétissant(
e) qu’un cookie tout chaud qui
sort du four.

Taureau

Amour

Jésus vous aime. (lui, au
moins)

Gloire

Marc Dorcel a essayé de
vous joindre. On lui a filé votre
adresse mail, no souci.

Beauté

Dur dur quand on est mou
mou comme vous !

Gémeaux

Amour

Tromper tue. Je sais, ça fout
les boules.

Gloire

Et si vous partiez élever des
poules au Népal au lieu de faire ce
job chiant ?

Beauté

Petit bourrelet deviendra
grand. Eh oui, c’est Noël !

Cancer

Amour

Non, là y a plus rien à faire.
Rabattez-vous sur la bouffe, plutôt.

Gloire

Vous êtes au courant, vous,
que lasciatemiiii cantaaareee, perché
ne sono fieroooo ?

Beauté

Vous n’avez donc aucun
amour-propre ?

Lion

Amour

Vous avez une touche.
(avec votre main droite)

Gloire

Cette semaine, vous excellez
dans tous les domaines, youpi…

Beauté

…ah bah pour la précédente,
on s’est trompé finalement !

Vierge

Amour

Vous êtes le Judas de
l’amour : avec vous, tout n’est que
trahison, cupidité et poil aux pattes.

Gloire

Prenez une tartine de second
degré chaque matin pendant
2 mois.

Beauté

Force est de constater que
vous avez autant de prestance que
Poutine chevauchant un ours.

Balance

Amour

Bon bah, c’est en regardant
votre vie amoureuse qu’on se rend
compte que la nôtre n’est pas si horrible.

Gloire

Vous n’avez pas la langue
dans votre poche…

Beauté

…uniquement dans la
bouche de vos potes. Berk.

Scorpion

Amour

« Le ramollissement du sexe
durcit le coeur », disait Maurice Chapelan.
Voilà voilà.

Gloire

L’important, c’est de participer…
Une belle phrase de loser ça !

Beauté

Adaptez-vous au réchauffement
climatique : baladez-vous à poil.

Sagittaire

Amour

Même une pizza à l’ananas
a plus de chance de trouver grâce
aux yeux de quelqu’un.

Gloire

Bon après, le célibat c’est
cool. Z’êtes pas obligés de fermer la
porte des WC.

Beauté

Nos neurones se liquéfient
devant tant de beauté… POH POH
POOOH. (Pour une fois qu’on est
sympas)

Capricorne

Amour

Vous êtes comme un
meuble Ikea : gonflant à monter
mais bon, quelle satisfaction une
fois qu’on parvient !

Gloire

D’après une étude, les
personnes dormant du côté
droit au lit sont les plus relous.
À bon entendeur…

Beauté

Vos accessoires sadomasochistes
seront du plus bel
effet sous le sapin à Noël.

Verseau

Amour

Que dalle. Et ce, jusqu’à janvier
prochain.

Gloire

Attention… Votre meilleur
ami a le bras long (c’est bien le seul
truc qu’il a de long, d’ailleurs)

Beauté

Eh ouais, un miroir c’est pas
comme Instagram : y a pas d’filtre !

Poissons

Amour

Vous rencontrerez l’être
aimé la veille de Noël. Il s’appellera
Jean-Eudes. Voilà, c’est tout, bisou.

Gloire

La vie est dure. Vous souffrez
désormais de scalaglobophobie.
(Google est votre ami ! Le seul, d’ailleurs
ouarf)

Beauté

Vos écailles sexy et votre
odeur de cabillaud font tourner des
têtes.

Noël : la recette du chef Guillaume Galliot (Le Caprice)

#RecettesDeChef Pour vos fêtes de fin d’année, nous avons demandé à plusieurs chefs tourangeaux de nous proposer une recette de Noël. Voici celle du Jocondien Guillaume Galliot, qui oeuvre désormais au Caprice à Hong Kong.

HUÎTRE FUMÉE À LA TRUFFE NOIRE

>Le chef : Guillaume Galliot – Le Caprice (***), à Hong Kong

C’est pour la cuisine du Caprice, restaurant du Four Seasons de Hong Kong, que le Jocondien Guillaume Galliot a été récompensé cette année de trois étoiles Michelin et de la médaille de la ville de Tours l’été dernier. Il a choisi une huître fumée au mont-d’or et à la truffe.
Sortez vos balances, la précision est de mise, mais en s’appliquant ces recettes sont tout à fait réalisables à la maison.

Ingrédients pour une huître :
1 huître Gillardeau
5 g de pomme de terre en dés
5 g de poireau
20 g d’échalote en dés
5 g d’émulsion de truffe
5 g de copeaux de truffe noire
20 g de jus de truffe
10 g de peau de truffe
200 ml de crème liquide
5 g de mont-d’or
Un morceau de bois de ceriser japonais pour le fumage
Beurre
Bouillon de poule

Préparation :
Dans une poêle très chaude, cuire l’huître une seconde de chaque côté avant de la fumer durant cinq minutes avec le morceau de bois de fumage dans une boîte à couvercle.
Faire cuire la pomme de terre et le poireau avec du beurre et du bouillon de poule.
Faire cuire l’échalote avec du beurre et la peau de truffe, ajouter le jus et la crème liquide, puis mixer le tout.
Mettre les dés de pomme de terre et le poireau dans la coquille d’huître, déposer l’huître par-dessus avant d’ajouter le mont-d’or.
Faire cuire une minute à four très chaud, juste pour faire fondre le fromage et ajouter l’émulsion et les copeaux de truffe juste avant de servir.


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Noël : la recette du chef Jérôme Roy (l’Opidom)

#RecettesDeChef Pour vos fêtes de fin d’année, nous avons demandé à plusieurs chefs tourangeaux de nous proposer une recette de Noël. Voici celle de Jérôme Roy, de l’Opidom.

GNOCCHI DE CHÂTAIGNES GRILLÉES, BOUILLON DE VOLAILLE AU POIVRE BLANC

>Le chef : Jérôme Roy – l’Opidom
Après un parcours international le Lochois Jérôme Roy est revenu s’installer en Touraine et plus précisément à L’Opidom, à Fondettes, dont il a repris les rênes le 7 novembre dernier. Le « chef baroudeur » nous propose une recette réconfortante et gourmande pourtant tout en légèreté qui peut être servie en entrée ou en accompagnement.

Ingrédients (pour 6 personnes) :
Pour les gnocchi :
140 g de châtaignes
Huile de cuisson Q.S
15 g de beurre frais
90 g de bouillon de volaille
20 g de parmesan râpé
20 g de farine
25 g de jaunes d’oeuf
Sel et poivre blanc du moulin

Pour la garniture :
90 g de compote de coing
1 Botte de cresson
25 g d’amandes effilées grillées
15 g de beurre noisette
50 g de parmesan

Préparation
Les gnocchi :
Faites saisir les châtaignes dans une poêle avec un filet d’huile de cuisson.
Ajoutez le beurre, salez et poivrez.
Laissez cuire 5 minutes dans le beurre mousseux.
Mixez l’ensemble au blender avec le fond de volaille puis tamisez.
Ajoutez le parmesan, la farine, les jaunes d’oeuf et travailler à la spatule.
Façonnez les gnocchi à l’aide de 2 cuillères et faites-les cuire aussitôt dans un bain d’eau bouillante salée avec un filet d’huile.
Réservez au froid.

Le bouillon:
Mélanger tous les ingrédients, portez à ébullition et laissez infuser.
Émulsionnez avec le mixer à soupe avant de servir.

Finition et dressage:
Faites griller les gnocchis à la poêle avec un filet d’huile de cuisson.
Dans une assiette creuse chaude, déposez une cuillère de compote de coing, dressez harmonieusement les gnocchis, les pousses de cresson, les amandes, le beurre noisette, la fleur de sel et râpez le parmesan.
Servez le bouillon dans une saucière à table.


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Noël : la recette de Didier Edon (Les Hautes-Roches)

#RecettesDeChef Pour vos fêtes de fin d’année, nous avons demandé à plusieurs chefs tourangeaux de nous proposer une recette de Noël. Voici celle de Didier Edon, des Hautes Roches.

LES SAINT-JACQUES DANS LEUR COQUE, « SOLEIL D’HIVER »

>Le chef : Didier Edon – Les Hautes Roches (*)
Dans la cuisine étoilée de Didier Édon nous avons pu déguster ses saint-jacques « Soleil d’hiver », un vrai festival de saveurs simples et délicieuses. Un mélange terre et mer festif et facilement adaptable selon la saison ou l’occasion.

Ingrédients :
2 à 3 Saint-Jacques par personne
15 cl d’huile d’olive
Fleur de sel, poivre du moulin

Pour le « Soleil d’Hiver » :
1 coing poché au sirop, en dés
1 pomme Golden poêlée, en cubes
50 g de jambon de canard, en dés (magret fumé)
Quelques grains de raisin
2 têtes de Shitaké (champignons) en quartiers
1 tranche de foie gras cuit en cubes
2 poires tapées « réhydratées » dans le vin de Vouvray, en morceaux

Les Saint-Jacques :
Habiller les Saint-Jacques. Les laisser attachées à leur coque, ôter le nerf sur le côté de la noix, bien les nettoyer.
Garnir la coque, autour de la noix, avec les ingrédients du « Soleil d’Hiver » : les dés de pommes poêlés, les cubes de coing, les dés de jambon de canard, les poires tapées, les grains de raisin (Les dés de foie gras seront répartis dans les coquilles au dernier moment.)
Verser un filet d’huile d’olive et 1 petit cube de beurre, saler de quelques grains de fleur de sel, puis poivrer avec un moulin.
Enfourner dans un four chaud (180°C), une à deux minutes, surveiller.
Servir bien chaud en disposant les coquilles Saint-Jacques sur un socle de gros sel légèrement humidifié, pour les maintenir « à plat » dans l’assiette.

On peut, à sa guise, composer sa garniture selon la saison, ses envies et humeurs, une région… Par exemple : Poire / Gorgonzola / Pancetta ; Foie gras (en terrine) / Magrets / un peu de truffe / poire tapée Cocos de Paimpol / Chorizo ; etc.


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Noël : la recette du chef Benoît Pasquier (Saint-Honoré)

#RecettesDeChef Pour vos fêtes de fin d’année, nous avons demandé à plusieurs chefs tourangeaux de nous proposer une recette de Noël. Voici celle de Benoît Pasquier, du Saint-Honoré.

TARTARE DE DORADE ROYALE MARINÉE AUX CHOUX ET NOISETTE

Le chef : Benoît Pasquier – Le Saint-Honoré
La recette que nous propose Benoît Pasquier, chef du St-Honoré, est une entrée fraîche composée uniquement de produits de saison, simple à réaliser et pleine de saveurs. Les noisettes torréfiées et l’huile de noisette lui donnent un côté très gourmand et l’avantage de cette recette, c’est qu’elle convient à tous les budgets, puisque n’importe quel poisson à chair blanche peut faire l’affaire. On peut également la ressortir pour le réveillon du 1er de l’an.

Ingrédients (pour 4 personnes) :
Huile de noisette La Tourangelle
2 filets de dorade royale
200 g de chou-fleur cru
100 g de chou rouge cru
50 g de noisettes grillées, concassées et torréfiées
200 g de chou romanesco cru
Poivre Cubèbe (de Terre Exotique), sel

Préparation :
Commencer par découper les choux en brunoise.
Pour la préparation de la marinade minute : dans un récipient, ajouter de l’huile de noisette et les noisettes préalablement concassées et torréfiées.
Découper les filets de dorade en petits morceaux et les ajouter à la marinade.
Dans un mortier, piler quelques grains de poivre cubèbe, les ajouter sur la dorade et saler.
Pour le dressage : à l’aide d’un emporte- pièce, déposer la brunoise de choux puis le tartare de dorade.

L’astuce de Benoît : Ajouter des fleurs comestibles comme le cosmos, de la bourrache ou encore des fanes de carotte ou de cerfeuil.


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Bûches de Noël : le méga-test de la rédac’ (ne nous remerciez pas)

Pour son dossier culinaire de Noël, tmv s’est vraiment donné à fond, jusqu’à sélectionner pour vous les meilleures bûches du coin. Et oui, nous les avons toutes goûtées ! Petit compte-rendu de nos coups de cœur et de celles qui nous ont le plus marquées.

Bigot

Nous avons eu la chance de tester deux des nouveautés de cette année, qui nous ont séduites par leur légèreté et la profondeur des saveurs. La Forêt noire (biscuit brownie, mousse chocolat pure origine Caraïbes 66 % de cacao, mousse blanche — crème pâtissière et chantilly —, coulis griottes, cerises Amarena) nous a conquis notamment grâce à son léger cœur de mousse blanche et, pour ceux qui aiment la cerise mais pas forcément les gâteaux alcoolisés, le goût doux sans être trop prenant de la cerise.

Quant à la bûche Rubis (mousse myrtille, coulis fraise-framboise, ganache montée à la vanille, biscuit Joconde et sablé de Plougastel), elle a fait plusieurs ravis pour son mélange subtil des goûts de fruits rouges avec le cœur à la vanille. À tester absolument, cela vaut vraiment la promenade !
2 rue Nationale (place du Château), à Amboise. 5,30 € par personne.

Chartier

Parce qu’il n’y a pas que les grandes maisons tourangelles très connues, nous avons voulu ajouter une adresse réputée dans l’agglomération. Chez Chartier on aime la pâtisserie généreuse et cela se sent dans la bûche Élégance (mariage d’une mousse chocolat Guanara 70 %, crémeux chocolat lait-caramel et son croustillant praliné, le tout posé sur un biscuit moelleux chocolat) qui a séduit par son côté gourmand.

Amateurs de chocolat corsé, allez-y les yeux fermés !
88 avenue de la République, 37700 Saint- Pierre-des-Corps. 3,95 € la bûche individuelle. 4,40 € par personne pour une grande.

Maison Caffet

Bien que la bûche Merveilleuse (recette emblématique de la maison au praliné et au chocolat) ait plu à l’ensemble de la rédaction, la bûche Lumineuse (noisette, chocolat au lait, caramel Bourbon et notes de citron verts subtiles) a été la vraie agréable surprise de cette dégustation. Impeccable alliance du chocolat et de l’agrume, cette bûche a fait l’unanimité.
Les Halles, à Tours. 5,20 € la bûche individuelle, 42 € la 4-6 parts (généreuses).

Esprit Cacao

Cette année la Mûroise se transforme en bûche pour notre plus grand plaisir (biscuit moelleux au chocolat, compotée « mûroise » — mûre et framboise —, mousse au chocolat et habillage framboise) et nous prouve qu’on peut faire du gourmand et du savoureux sans lactose ni gluten. Le mélange chocolat / fruits rouges est parfaitement équilibré et l’ensemble très léger.
19 bis avenue de Grammont, à Tours. 24 € la bûche 4 parts (généreuses).

Nicolas Léger

La bûche fraîcheur (croustillant praliné noisette, biscuit amande, crémeux citron jaune, compotée cassis et crème légère à la citronnelle) ravira les amateurs de gâteaux aux fruits avec ses arômes frais mais c’est la Forêt noire (biscuit chocolat, crème légère amande, griottes au kirsch, compotée griottes, mousse au chocolat noir de Madagascar) qui nous a le plus plu. Le biscuit aéré donne à l’ensemble une légèreté inattendue.

Attention toutefois, il faut aimer les cerises au kirsch ! Pour les amateurs de goûts plus doux, la Symphonie (craquant noix de pécan, crème brûlée vanille bourbon et mousse chocolat noir 75 %) devrait faire des heureux.
59 place du Grand Marché, à Tours. 4,30 € la bûche individuelle, 6 € la part pour une grande. Forêt noire en taille unique 5-6 parts (généreuses) : 33 €.

Le plateau de fromages de Noël de Rodolphe Le Meunier

Meilleur ouvrier de France et Meilleur fromager international en 2007, Rodolphe Le Meunier, reconnu pour son talent et chouchou des Tourangeaux amateurs de bons fromages, nous a reçus dans sa cave d’affinage de La Croix-en-Touraine pour nous présenter son plateau idéal pour Noël.

« C’est un plateau abordable car on peut trouver ces fromages presque partout — les gens ne sont pas obligés de prendre les fromages chez moi, même si je serai ravi de les servir !, nous a expliqué le fromager-affineur. Il met à l’honneur le chèvre de Touraine et il y a de quoi satisfaire tous les palais. Par ailleurs, c’est un plateau équilibré : quel que soit le sens dans lequel on mange les fromages les goûts ne s’effaceront pas les uns, les autres. »
Présentation avec un ordre de dégustation conseillé (mais pas obligatoire, donc).

BÛCHETTE FUMÉE

Il s’agit d’un chèvre de type sainte-maure-de-touraine que Rodolphe Le Meunier fume lui-même dans sa toute nouvelle cave de fumage. Un goût surprenant et auquel on se fait vite avec cette exclusivité de la fromagerie des Halles (5,05 €).

DÉLICE AFFINÉ AU CHABLIS

Un air de fête avec ce fromage de type époisses mais plus doux et sucré grâce à sa méthode d’affinage (8,97 €). COMTÉ DE 30 MOIS Un fromage qui fait généralement l’unanimité. Le fait de le choisir bien affiné permet de garder un plateau bien équilibré (35,64 € / kg).

CRÉMEUX DES CITEAUX AUX TRUFFES

Une tuerie (oui, on se lâche, il n’y a pas d’autres mots). Ce crémeux aux truffes est doux, la truffe se sent bien et nombreux sont les Tourangeaux à l’avoir adopté. Nul doute qu’il sera la star de ces fêtes.

SHROPSHIRE

Un bleu anglais coloré à la graine de rocou. Eh oui ! selon Rodolphe Le Meunier, les British savent faire de très bons fromages, et toc ! Et « leurs bleus d’été sont parfaits au moment des fêtes », ajoute-t-il. (37,70 €/kg).

Horoscope WTF du 11 au 17 décembre 2019

Attention, attention ! Voici l’avant-dernier horoscope de l’année, après une pause bien méritée de l’astrologue aux Seychelles, dans sa villa de luxe, payée par les Tourangeaux.

Bélier

Amour

« Wem nicht zu raten ist,
dem ist auch nicht zu helfen ! » EH
OUAIS !

Gloire

En ce moment, vous êtes
comme l’hiver. Glacial et pénible.

Beauté

Force est de constater que
vous avez une tête à vous enjailler
sur du Patrick Sébastien.

Taureau

Amour

Détendez-vous le string,
z’êtes trop stressé(e) au plumard.

Gloire

Fais de ta vie un rêve et de
tes… Oh merde, on sait plus. Bref,
mangez une tartiflette.

Beauté

Beeh, c’est tout flasque.

Gémeaux

Amour

L’infidélité fait maigrir. Pesez-
vous.

Gloire

On passe sous un tunnel,
faudra vous débrouiller.

Beauté

Suite à une soirée arrosée,
vous vous tatouerez la tête de l’astrologue
de tmv sur la fesse droite.
Pas cool.

Cancer

Amour

Il serait judicieux de lui
offrir des perles de pluie venues de
pays où il ne pleut pas.

Gloire

En parlant de Brel, votre
boss en est une.

Beauté

Le temps de vos cheveux
est révolu. Bientôt, vous serez
chauve.

Lion

Amour

Elle n’est pas hyper passionnante
votre vie, n’est-ce pas ?

Gloire

Petite pensée pour votre dignité
portée disparue.

Beauté

Envie d’avoir un ventre plat
comme l’astrologue ? Faites comme
lui, rentrez le ventre et cessez de respirer
(soyez balèze en apnée)

Vierge

Amour

Le dernier film que vous
avez vu résumera votre vie sexuelle.

Gloire

L’objet à votre gauche représente
l’arme que vous utiliserez
en cas d’invasion zombie.

Beauté

Le dernier plat que vous
avez mangé sera le surnom de ce qui
se trouve dans votre slip.

Balance

Amour

Aujourd’hui, tout le monde
vous aime, vive vous. (trop de gentillesse,
ça prépare une méchanceté)

Gloire

Envie d’un plat au fromage
ce soir ? Ben, regardez entre vos orteils.

Beauté

(et voilààà, celle-là est bien
bien dégueu)

Scorpion

Amour

Vous êtes comme les
chocolats Mon Chéri. On vous
prend uniquement pour faire
plaisir.

Gloire

Bon sang, mais vous
êtes aussi lourdingue que les
chants de Noël dans les rues de
Tours !

Beauté

D’ailleurs, le Père Noël
me dit de vous dire qu’il a bien
reçu votre liste de cadeaux avec
le slip en cuir, le fouet, tout ça.

Sagittaire

Amour

Après analyse, les résultats
sont formels : votre ex a une tête
d’endive.

Gloire

Partez à la pêche aux moules
moules moules. Ça collera avec votre
Q.I d’huître (wooo violeeence)

Beauté

Vous le saviez, vous, que
de Nantes à Montaigu, la digue la
diiigue ?

Capricorne

Amour

Vous êtes aussi fuyant(e)
qu’un pet.

Gloire

Tout irait mieux dans votre
vie si vous offriez des chocolats à
l’astrologue de tmv…

Beauté

Votre derrière est comme
un Doliprane : tout blanc, mais
qu’est-ce que ça fait du bien d’en
avoir sous la main.

Verseau

Amour

Votre coeur est cassé. Faites
comme pour un iPhone, mettez-le
dans du riz.

Gloire

Vous êtes aussi rock’n’roll
qu’une soirée Scrabble/cassoulet.

Beauté

L’expression dit « on est ce
qu’on mange ». Vous êtes donc une
grosse raclette bien coulante.

Poissons

Amour

La constellation d’Harry
Potter vous conseille d’enlever le balai
coincé où-vous-savez.

Gloire

C’est pas juste que les Poissons
soient si cool.

Beauté

Des fois vous êtes canon,
des fois moche. Allez A+ pour
d’autres prédictions astrologiques.

Mets de Noël et vins : les conseils dégustation du vigneron Frédéric Bourillon

Impossible de parler de Noël et de Touraine sans évoquer le vin. Rencontre avec le vigneron Frédéric Bourillon (médaille du mérite agricole en 2018 et en 2019 la médaille du tourisme pour son vin de vouvray), afin qu’il nous donne ses conseils de dégustation mets de Noël/vins.

Une piqûre de rappel qui ne peut faire que du bien pour éviter les impairs !

LES ENTRÉES

Le traditionnel foie gras sera toujours accompagné d’un blanc moelleux, qu’il s’agisse d’un vouvray, d’un montlouis ou d’un touraine sauvignon. On choisira en revanche un blanc demi-sec pour le saumon et les saint-jacques. Un vouvray sec puissant (comme la cuvée Indigène Bourillon-Dorléans de 2009) accompagnera merveille les langoustines, langoustes et homards.

LES PLATS

On suit bien sûr ses goûts mais avec la dinde et autres volailles, on peut choisir un blanc demi-sec puissant si l’on a choisi de piquer la peau de de lamelles de truffe. Sinon, un rouge léger, comme un gamay de Touraine, ou un rouge précoce comme un chinon ou un bourgueil de printemps. Avec les gibiers, rien d’autre qu’un rouge riche, qui ne sera pas annihilé par le goût de la viande, lui-même puissant — par exemple un côt de Touraine (chinon, touraine, cabernet) de six mois à un an minimum.

LES DESSERTS

Au dessert, on repassera au blanc, moelleux ou même pétillant (vouvray, montlouis) pour un peu plus de légèreté.

LES FROMAGES

Là encore, on laisse jouer les préférences de chacun mais Frédéric Bourillon aime partager une règle qui lui réussit assez bien en ce qui concerne les fromages de chèvre de la région : plus il est frais, plus il aura tendance à l’accompagner d’un vin rouge léger ; plus il sera fait, plus le blanc deviendra adapté d’autant plus sec que le fromage aura du coffre.

On garde un blanc demi-sec ou moelleux pour un fromage crémeux à la truffe ou même un fromage bleu doux (pour Fred Bourillon, les tanins du rouge ne vont pas bien « avec les moisis », que ce soit du bleu ou du chèvre, d’ailleurs). Les bries et camemberts sont en revanche toujours accompagnés d’un rouge, chinon ou bourgueil par exemple.

Chloé Chateau

De la haine à l’amour, vivre sa foi en tant que minorité

Le centre LGBTI de Touraine et le festival Désir… Désirs proposent trois courts-métrages d’une vingtaine de minutes pour réfléchir à la place des minorités dans la religion.

 

Skyes are not just blue, de Lysandre Cosse-Tremblay, Des thérapies bidon pour guérir l’homosexualité, de Brigitte Noël et La Religion face à l’homosexualité : Être croyant et homosexuel, de Panos. Trois films qui posent la question de la relation complexe des minorités (et des femmes) avec la religion.

Le choix de cette thématique s’explique notamment par le développement actuel des thérapies de conversion qui prétendent guérir l’homosexualité ou l’identité de genre d’une personne par des traitements psychologiques ou médicaux. Mickaël Achard, co-organisateur du festival Désir… Désirs, précise : « Les députés se posent la question de légiférer sur ces pratiques qui viennent des États-Unis et se diffusent en Europe avec de plus en plus d’ampleur. Au niveau européen, les députés ont déjà signalé ces groupes dont les pratiques néfastes peuvent malheureusement mener au suicide. »

Intolérance religieuse

En mars 2018, le Parlement européen a adopté un texte non contraignant appelant les États à les interdire. Des réflexions sont en cours en Angleterre, en Espagne et en Allemagne. « Tantôt chassées, tantôt jugées, tantôt tolérées, les minorités doivent encore faire face à l’intolérance religieuse. Si des paroisses progressistes et des associations LGBTI religieuses tendent à l’acceptation, demeurent toujours des personnes condamnées à vivre leur foi, cachées. Cependant, minorités et spiritualité religieuse ne sont pas nécessairement incompatibles. »

La projection aura lieu en présence du journaliste et sociologue Frédéric Martel, auteur de « Sodoma : enquête au coeur du Vatican » et de la députée française Laurence Vanceunebrock- Mialon, à l’origine d’un projet de loi contre les thérapies de conversion.

Et on en profite pour rappeler que la prochaine édition du festival ‘Désir… désirs’ aura lieu du 22 au 28 janvier 2020.

Claire Breton


> De la haine à l’amour, vivre sa foi en tant que minorité / Jeudi 12 décembre, à 20 h, aux cinémas Studio, 2 rue des Ursulines à Tours. Tarifs : de 3,5 à 4,5 €.

 

Compagnie 2si2la : clown un jour, clown toujours

La Compagnie 2si2la joue son dernier spectacle Just like a woman, parallèlement à ses stages de clown pour adultes.

Clémentine Serpereau, de la compagnie 2si2la.

Son fil rouge, c’est le clown. Ce personnage haut en couleurs, joyeux ou triste, né sous les chapiteaux de cirque, a porté, formé et inspiré Clémentine Serpereau. Après deux années au Samovar, l’école de clown de Bagnolet, l’actrice a co-créé la Compagnie 2si2la aujourd’hui basée à Saint-Pierre-des- Corps. C’était en 2008.

Depuis, le clown de théâtre, émancipé de l’univers circassien, s’est installé dans son jeu d’actrice et ses créations teintées de musique et de danse. « Il est toujours un peu présent dans mes spectacles », analyse l’artiste de 38 ans. « On a tous un clown en soi, plus ou moins assumé, comme une personnalité que l’on interroge, ajoute-t-elle. Le mien a les mêmes caractéristiques depuis 10 ans, même s’il évolue, grandit ; il est très féminin, a un côté bon élève, ne supporte pas la triche, les injustices. Mais c’est aussi une parfaite victime, ce qui n’est pas du tout mon cas dans la vie ! »

« On a tous un clown en soi, plus ou moins assumé »

Chaque année, Clémentine Serpereau organise des stages de découverte du clown pour adultes, amateurs et professionnels. « Grâce à des jeux, ils trouvent rapidement les traits caractéristiques de leur clown, certains trichent, d’autres dénoncent », sourit-elle.

Just Like a woman, le quatrième spectacle de 2si2la, est l’adaptation d’un texte de Jalie Barcilon, elle-même clown, auteure et metteuse en scène. Le thème de ce duo comédienne/ guitariste ? La maternité et une question : « Qu’est-ce qu’être une femme d’une trentaine d’années aujourd’hui, avec ou sans enfants ? », résume Clémentine Serpereau. Qui jouera des éléments de réponses avec le musicien et compositeur Messaoud Bouzid, dans une mise en scène de Delphine Poudou et Nathalie Pellé.

Flore Mabilleau


> Just Like a woman, à 20 h 30 le 7 décembre au Patronage Laïque La Riche Lamartine à Tours. Tarifs : de 8 à 12 €.

> Stages clown les 18 et 19 janvier et les 8 et 9 février 2020. Tarifs : de 60 à 80 €.

Parlons champignons avec le chef Maximilien Bridier

Le chef du sublime restaurant La Roche Le Roy, Maximilien Bridier, nous a accueillis pour parler champignons et gastronomie. A table !

Maximilien Bridier, du restaurant La Roche Le Roy.

Quand on l’a appelé, il nous a répondu illico : « Venez au restaurant demain matin à 9 heures ! » Le sujet de l’interview nous avait ouvert les portes. Parler de champignons avec Maximilien Bridier ne nous paraissait pourtant pas si évident mais, d’entrée, ses premiers mots allaient nous rassurer.

« Merci d’écrire sur les aliments de saison. La saisonnalité comme la proximité des produits sont les clés de la qualité. » Et d’ajouter : « Les champignons, cela me replonge dans mon enfance à Blois. Avant d’apprendre à les cuisiner auprès de mes maîtres d’apprentissage, je les ai découverts en tant que jeune cueilleur en compagnie de mes grands-parents, de ma mère et de mon père. » Dans le mille !

Le grand (également par la taille) chef du restaurant La Roche Le Roy, au pied de Saint-Avertin, se souvient des paniers remplis de cèpes, de pieds de moutons, de coulemelles ou de trompettes de la mort. « Bien sûr, je ne connais pas tous les champignons mais, comme tout bon cueilleur, je sais qu’il ne faut ramasser que ceux qui nous sont familiers. »

Pour son restaurant, Maximilien Bridier s’approvisionne auprès de vendeurs professionnels, et dans les marchés réservés notamment aux restaurateurs (à Rochecorbon ou Rochepinard). La période des bolets est maintenant passée mais pas de soucis pour lui. « On en a rentré beaucoup cette année, après deux ans plus difficiles. Nous pourrons ainsi en proposer jusque fin décembre. On les a nettoyés, pochés dans de l’huile puis stérilisés. On les conserve ensuite dans cet état dans des chambres froides. »

On se régale…

Le bel automne des champignons n’est pas fini. Restent à venir notamment les trompettes de la mort, si le grand froid ne se met pas à sévir. Actuellement à la carte de La Roche le Roy, Maximilien Bridier et son équipe (15 à 18 personnes) proposent cèpes et pieds de moutons en accompagnement de pluma ibérique. Cette viande de porc espagnol, située dans l’échine noble, voit sa tendreté ainsi décuplée. Et quand le temps des champignons de forêt est passé, ceux de Paris prennent le relais.

« Nous faisons des champignons tournés, explique le chef. Cela nécessite une grosse technique pour les réaliser. Une minute par champignon, soit 1 heure 30 de travail pour 90 spécimens. » Le chef sort alors son téléphone et nous montre la photo du résultat. Les champignons délicatement striés sur le dessus ressemblent à de délicieux macarons.

« Pour ne pas qu’ils noircissent, nous les plongeons dans un jus citronné, évitant ainsi l’oxydation. » Quant à la simple omelette aux champignons, si elle ne figure pas à la carte de ce restaurant de standing, c’est pourtant avec elle que Maximilien Bridier, cette année, a dégusté ses premiers bolets. Comme à la maison !

T.M.

Champignons : les rois de la cueillette

Hôtes de nos forêts quand l’humidité automnale est au rendez-vous, bolets, cèpes, pieds de moutons et maintenant trompettes de la mort et autres girolles ravissent les promeneurs et fins gourmets de Touraine. À consommer avec grande attention !

(Photo Adobe Stock)

Le dimanche matin, le Bois des Hâtes de Saint-Avertin est bien connu pour être un terrain de jeu idéal pour les coureurs à pied et les vététistes. Mais depuis trois semaines, une autre catégorie de bipèdes a rejoint les sportifs dominicaux. Panier à la main, ils s’enfoncent dans les sous-bois, le regard panoramique.

Les cueilleurs de champignons, puisqu’il s’agit d’eux, ont investi les lieux. « On a eu des conditions idéales, explique Didier Raas, pharmacien-mycologue, membre de Botamyco 37. Pour qu’il y ait une poussée de champignons, il faut une conjonction de trois chocs : chaud-froid, sec-pluie et jour-nuit. Après l’été qu’on a connu ainsi que la sécheresse, les conditions actuelles sont idéales. »

Didier Raas est un spécialiste-passionné mais également un homme averti des risques induits par cette activité. Et quand on lui rappelle que dans les années 1970-1980, un médecin vosgien, le Dr Bastien, s’était mis en tête de démontrer que l’amanite phalloïde était moins dangereuse pour la santé qu’un hamburger un peu trop gras, il nous arrête tout de suite. « Le professeur Bastien était un original. Certes, il a voulu démontrer qu’en mettant en place des protocoles médicamenteux précis, on pouvait manger des amanites phalloïdes, mais au final il y a laissé un rein, une partie de son foie et il est mort. » Le message est passé !

« On ne peut pas trouver de bolets ou de cèpes dans nos forêts en décembre »

D’autant qu’avec la poussée d’octobre-novembre, les cas d’intoxications ont été multipliés par dix en quinze jours. Alors si les cueilleurs, via Internet, semblent mieux informés que jamais, les accidents ne disparaissent pas pour autant. Jean-Pierre, un de ces amateurs culinaires, rencontré en lisière de bois, y va lui aussi de son anecdote. « Lorsque j’étais enfant, notre voisin nous donnait une partie de sa cueillette mais ma mère ne nous les cuisinait pas avant d’avoir vérifié le lendemain que le voisin était encore bien portant. »

L’histoire fait rire Didier Raas. « Certains symptômes très graves peuvent apparaître jusqu’à douze jours après avoir mangé des champignons. Généralement, les premiers signes sont des nausées, quelques maux de ventre et puis après une accalmie et deux ou trois jours, l’enzyme du champignon attaque le foie et le rein. C’est catastrophique. »

Jean-Pierre et quelques autres en sont pour une belle peur rétroactive. Stéphane Burdin, pharmacien dans le quartier Beaujardin, voit souvent passer dans son officine des cueilleurs venus faire expertiser leur « récolte ». « C’est au cours de la 5e année de nos études que nous apprenons à les connaître. Parfois, les gens viennent me voir, en ayant mélangé par ignorance les comestibles et les toxiques. Résultat, ils me laissent tout. Le conseil à donner consiste à cueillir les champignons qu’on connaît. Et là, c’est sans risque. »

Il y a, bien sûr, un autre moyen plus rassurant de se fournir en champignons de saison. Anne, Loir-etchérienne vivant à Bourré, nous accueille devant son étal au marché des Halles, à Tours (le lendemain, elle sera à Velpeau puis au marché Saint-Paul). Elle ne vend que des champignons et bondit quand on lui parle de notre article : « Expliquez bien aux gens qu’ils ne peuvent pas trouver des bolets ou des cèpes de nos forêts au mois de décembre ou alors c’est qu’il s’agit de champignons venus des pays de l’Est et on ne sait pas où ils ont poussé. »

En effet, car si Louise Lépine, diététicienne à Tours, nous explique que « les champignons sont une excellente source de fibres, mais aussi de protéines végétales, de vitamines B et D », ce sont aussi de véritables aspirateurs à pollution. Tous les garde-fous mis en place, la cueillette suivie d’une dégustation reste toutefois un moment divin. Et gageons que les omelettes de cèpes ou de trompettes de la mort ne sont pas prêts de disparaître de nos assiettes. Ce serait dommage.

Thierry Mathiot

La Très bouleversante confession de l’homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la terre ait porté

À travers un récit épique et captivant, le nouveau spectacle du collectif NightShot questionne l’hégémonie culturelle américaine.

Mai 2011. Les forces spéciales américaines attaquent Abbottabad au nord du Pakistan pour capturer Ben Laden. Mars 2013, un magazine américain publie l’interview de l’un des soldats de cette opération. C’est le point de départ de la nouvelle création théâtrale du collectif Nightshot.

Composé d’une petite dizaine d’artistes aux talents divers et nombreux, NightShot est un collectif artistique, né de la rencontre entre jeunes comédiens de Tours. Après leurs études au Conservatoire puis dans des écoles nationales de théâtre, ils sont revenus créer ce collectif avec pour objectif de « pratiquer l’art vivant à partir de questions actuelles, générationnelles, intemporelles ».

Adapté d’un roman d’Emmanuel Adely, La Très bouleversante confession de l’homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la terre ait porté veut « proposer une expérience immersive dans notre inconscient collectif biberonné à la culture américaine et questionner ce perpétuel paradoxe qui est d’adorer et détester ce pays ». La pièce ne raconte pas la traque telle qu’elle a eu lieu mais « comment nous, les occidentaux, sommes incités à l’imaginer en questionnant les clichés dont nos cerveaux sont encombrés ».

Après le très réussi Nous allons vivre en 2016, cette nouvelle création promet de nous secouer : « Nous voulons proposer un spectacle sensoriel, drôle, angoissant et épidermique, notamment par l’utilisation de références musicales et visuelles des plus populaires, dont ce pays a abreuvé et abreuve encore la planète entière. »


> La Très bouleversante confession de l’homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la Terre ait porté : Du 21 au 26 novembre. Théâtre Olympia de Tours. / Mise en scène de Clément Bertani et Edouard Bonnet 

> Tarifs : de 9 à 26 €. www.collectifnightshot.com

 

La bibliothèque municipale, mémoire sonore de Tours

#VisMaVille Dans cette discothèque-ci, on ne danse pas, on écoute. Avec plus de 7 000 vinyles d’hier et d’aujourd’hui, la bibliothèque municipale de Tours se transforme en mémoire sonore, entre les mains du bibliothécaire Guióm Virantin.

Jeudi après-midi. La bibliothèque centrale de Tours est fermée au public, mais derrière ses portes, une véritable ruche est en mouvement. Tout le monde est sur le pont : mise à jour des catalogues, réunions, accueil de groupes… et même émission de radio !

C’est au micro de Radio Campus Tours que nous retrouvons Guióm Virantin, bibliothécaire en section Musique & Cinéma. Avec lui, direction les coulisses, puisque sur les huit niveaux que compte l’établissement, seuls deux et demi sont ouverts au public. Sur les rayonnages qui nous attendent en réserve, aucun livre.

Et pour cause : Guióm est en charge du fonds de disques vinyles. Sur une étagère, des bombes aérosols : « C’est notre outillage, rudimentaire mais efficace : une brosse en poil de soie, une chamoisine, de l’eau déminéralisée, et ces soufflettes ! On a même investi dans une machine à nettoyer les disques, car si ceux de nos collections sont en général en bon état, ce n’est pas toujours le cas pour les dons. »

7 000 vinyles chouchoutés

Plus de 7 000 vinyles sont ainsi chouchoutés et préservés du temps qui passe. Un travail d’orfèvre qui s’inscrit dans le rôle de conservation de la bibliothèque municipale, gardienne des trésors culturels d’hier. Mais Guióm est aussi un homme de son temps !

Mélomane autodidacte, il maîtrise aussi bien les chants grégoriens que les nouveautés internationales et les sorties tourangelles, via le réseau des bibliothèques Scène Locale 37, branché sur l’actualité des artistes locaux. Rester à l’écoute Côté vinyle, « on achète des disques récents, lorsqu’ils ont été enregistrés ou mixés en analogique, ce qui rend au vinyle tout son intérêt ».

À côté d’un album très recherché de Nino Ferrer, on trouve donc le groupe local Verbal Razors ou le dernier Antibalas, prêts à intégrer la mallette de nouveautés qui navigue chaque mois d’une médiathèque à l’autre. « On essaie aussi de faire vivre nos vinyles avec des expositions de pochettes, et les Rendez-Vous du Mange-Disque : le vinyle devient alors un support pour inciter le public à travailler l’écoute, tout comme un musicien travaille son instrument. »

Bientôt au Conservatoire pour une écoute de vinyles ou sur les ondes de Radio Béton, Guióm est donc comme ses collègues, loin du cliché vieillot du bibliothécaire qui s’encroute : « Notre but est de créer des actions qui parlent aux gens », à l’écoute du public et du monde d’aujourd’hui.

Textes et photos : Maud Martinez

Alice Simpère : la « nettoyeuse » de CleanWalker Tours

Initié en septembre 2018 par le comédien Benjamin Carboni, le mouvement CleanWalker rassemble aujourd’hui des milliers de citoyens. À Tours, le mouvement est né en juillet dernier, à l’initiative d’une jeune étudiante de 21 ans, Alice Simpère. Rencontre.

Comment avez-vous lancé le mouvement Cleanwalker à Tours ?
De mon enfance à la campagne, près de Chartres, j’ai gardé un attachement fort à l’environnement. Arrivée à l’Escem, j’ai rejoint le bureau de l’humanitaire. Nous avons organisé une première Cleanwalk en mars dernier sur les quais de la Loire. Ensuite, deux jeunes m’ont demandé de les aider à en organiser une en juillet. L’événement a eu beaucoup de succès : nous étions soixante personnes réparties sur plusieurs parcours (Vieux-Tours, Sanitas, quais de la Loire). Il n’existait pas encore de cellule tourangelle du mouvement Cleanwalker, alors j’ai décidé de la lancer.

Ramasser des déchets, c’est un nouveau geste citoyen ?
Non, plein de gens le font déjà spontanément dans leur coin. L’idée, c’est de se rassembler. Ensemble, il est plus facile de transporter de lourds déchets comme des pneus. C’est plus convivial, aussi ! Et nous ne sommes jamais de trop : à chaque Cleanwalk, nous ramassons au minimum 5 sacs de déchets de 50 litres. Des prises parfois étonnantes : smartphones, pneus, chariot enfoui dans le sable, skateboard… La Cleanwalk réalisée en bord de Loire fin septembre à La Riche fut la plus impressionnante : des couches de vêtements, matelas, éviers, pots de peinture… C’est une décharge cachée.

Un peu déprimant, non ?
C’est parfois décourageant. Lorsqu’il y a trop de déchets, je les prends en photos et informe Tours Métropole. Sur les quais de Loire, près de la guinguette, nous avons passé des heures à ramasser les mégots de cigarettes. Je ne comprends pas les gens qui prennent la nature pour leur poubelle… Mais au moins, on agit, on se sent impliqué ! Il n’y a pas de petits efforts : tous les gestes comptent. Le slogan du mouvement Cleanwalker, c’est « chacun peut nettoyer sa planète ». Au total, nous avons rassemblé plus de 200 participants : des jeunes, des personnes âgées, plein d’associations… La diversité, c’est important. Nous voulons rendre la cause écologique accessible à tous.

Les jeunes ont-ils un rôle particulier à jouer ?
Bien sûr. Ils doivent se rassembler et montrer le chemin vers une société qui consomme moins et pollue moins. La jeunesse, c’est aussi la positivité : malgré tous ces rapports et ces prévisions qui font froid dans le dos, elle porte l’envie de se battre et de changer les choses.

Propos recueillis par Nathalie Picard


> Infos sur la page Facebook CleanWalker Tours

 

Baptiste Trotignon, toutes les musiques dans un piano

Trotignon, c’est du jazz, du classique, de la chanson, des compos et du grand répertoire. C’est une musique sans oeillères, pleine d’énergie et d’envies. Il est à Tours cette semaine pour deux concerts exceptionnels.

Baptiste Trotignon en concert (Photo Fabrice Neddam)

C’est un des événements culturels de la saison à Tours. Le pianiste et compositeur Baptiste Trotignon pose ses valises pour une résidence exceptionnelle au Grand Théâtre. Pour la faire courte, Baptiste Trotignon, c’est une référence du jazz sans frontières et de l’impro tous azimuts.

Un artiste toujours en mouvement et surtout sans œillères, qui se trouve tout aussi naturellement dans son élément chez Mozart que du côté de la chanson anglo-saxonne.

Évidemment, quand on accueille un artiste à ce point curieux et multiple, il faut s’attendre à une sortie de résidence particulièrement riche. On y verra des créations bien sûr, mais aussi une commande (à découvrir le 12 juin au CCCOD), des concerts du compositeur, des rencontres et des masterclasses.

Trotignon et l’Orchestre symphonique de la Région

Et le premier acte de cette résidence au long cours, c’est cette semaine. Samedi 16 novembre, à 20 h et dimanche 17 novembre à 17 h, Baptiste Trotignon retrouvera l’Orchestre symphonique de la Région Centre-Val de Loire, placé sous la direction de Benjamin Pionnier, pour un concert symphonique à son image : dynamique et enlevé !

Baptiste Trotignon en concert (Photo Fabrice Neddam)

On y entendra des pièces d’Offenbach (le Concerto militaire, mais aussi le voyage dans la Lune et des extraits de la Gaité Parisienne) et Hiatus et turbulences, la première pièce symphonique de l’artiste, créée en 2018. « C’est une pièce très dynamique, d’un seul souffle, pleine d’agitations et de turbulences comme je les aime », décrit Baptiste Trotignon.

Improvisation dans la partition

Mais c’est pas tout, mais c’est pas tout, comme chantait le regretté Bourvil. Mercredi 20 novembre, à 20 h, le pianiste revient sur la scène du Grand Théâtre, en solo cette fois, pour son récital issu de son dernier album You’ve changed. « Cet album raconte une histoire, celle d’une évolution, une transformation intérieure, une sorte de chrysalide. C’est l’album qui me ressemble le plus », explique t-il.

Et ce qui est sûr, c’est que, sur scène, la musique prend une ampleur nouvelle. À chaque concert, l’improvisation vient se mêler à la partition et les grands classiques de la chanson anglo-saxonne ou d’Amérique du sud ou encore les standards du jazz viennent à la rencontre de Bach ou d’autres. Une soirée pour tous et faite de toutes les musiques, pleine de surprises et de mouvement. En un mot comme en cent : à ne pas louper.
Matthieu Pays


> Au programme

-Concerts symphoniques Offenbach et Hiatu et Turbulences. Avec l’orchestre symphonique de la Région Centre Val de Loire. Samedi 16 novembre, à 20 h et dimanche 17 novembre, à 17 h, au Grand Théâtre. Tarifs : de 12,50 à 52 €.
-Récital Piano solo de Baptiste Trotignon. Mercredi 20 novembre, à 20 h, au Grand Théâtre. Tarifs : de 8 à 25 €.

Coups de feu sur Broadway… près de Tours !

La Musical Company, créée à Tours en 2011, joue sa dernière création, la comédie musicale Coups de feu sur Broadway, jeudi 14 novembre, à Montlouis.

L’esprit de Broadway soufflerait- il en Indre-et-Loire ? Loin de l’effervescence de Manhattan, une troupe d’artistes bénévoles, a créé, à Tours, la Musical Company. Leur credo : la comédie musicale à l’américaine.

« On joue, on chante, on danse sur scène, résume Thomas Lourenço, le président de l’association aux 27 printemps. La musique fait partie intégrante de l’histoire, est intégrée dans les scènes : les couplets chantés racontent autant que des répliques ».

« On joue, on danse, on chante sur scène »

La troupe, composée actuellement de dix comédiens, chanteurs, danseurs et de trois musiciens, a vu le jour en 2011 sous l’impulsion de Thomas Thuillier, alors étudiant à la fac de droit. Aujourd’hui, la Musical Company n’est plus une association étudiante, mais reste toujours un « projet de copains » qui, en plus de leurs activités professionnelles, passent des heures à créer, répéter, construire les décors, etc.

Après avoir joué Chicago ou encore Grease, la troupe s’est lancée dans son septième projet, l’adaptation de Coups de feu sur Broadway. Le pitch de cette histoire tirée d’un film de Woody Allen ? En 1929, à New York, un jeune metteur en scène voit son rêve se réaliser : sa pièce va enfin être produite à Broadway. Mais le producteur est un parrain de la mafia locale, qui exige que sa copine, sans talent, obtienne le rôle principal…

« Nous avons réalisé un gros travail de réécriture et d’adaptation des standards de jazz des années 20, qui sont le cœur du spectacle », décrit Thomas Lourenço. La couleur musicale — de cette reconstitution burlesque des années 20, mêlant comédie satirique et film de gangsters ? « Très très swing ! »

Flore Mabilleau


> Le 14 novembre, à 20 h 30, à l’Espace Ligéria (9 rue de la Croix Blanche, à Montlouis-sur- Loire). Tarifs : de 7,30 à 14,30 €.

 

Spectacle : manipuler les serpents de Serge

Une digression poétique et savante sur nos amis les reptiles, dans un des lieux les plus atypiques de la culture en Touraine, ça vous dit ?

Les reptiles vous fichent la trouille ? Eh bien vous avez tort, et Serge Rigolet va vous expliquer pourquoi. Tout jeune, il côtoie les serpents qui grouillent sur les coteaux de Saint-Avertin. « On habitait chez eux ». C’est assez logiquement qu’il est devenu chasseur de nuisibles, mais aussi guérisseur. Dans son nouveau spectacle qu’il peaufine depuis trois ans, il mêle mythologie, récit et musique et nous dévoile une autre facette des serpents.

« Dans l’histoire et les religions, le serpent a longtemps été une divinité positive. Les serpents étaient des symboles de santé et de fécondité. À l’inverse de ce que disent nos peurs instinctives, j’associe le serpent au pouvoir de guérison. »

Manipuler les serpents

D’ailleurs, Serge a même chassé des serpents pour l’Institut Pasteur. Son spectacle est aussi une réflexion intime car la manipulation des serpents lui a permis de grandir. « D’un seul coup, j’ai commencé à comprendre que j’avais du pouvoir parce que ça faisait peur. Manipuler les serpents s’apparentait aux rites de passage à l’adolescence. ».

Toujours peur ? Alors c’est le lieu du spectacle qui devrait vous rassurer. Au bout d’un petit chemin de campagne tortueux, ce havre de paix fondé par Serge et animé par une douzaine de bénévoles, reçoit chaque année une quarantaine de spectacles, autant de résidences d’artistes et touche environ 4 000 spectateurs.

Catherine Raynaud, l’autre figure historique de Vaugarni, toujours à l’affût de nouveaux talents à programmer, assiste à plus de 150 spectacles par an « sans jamais se lasser ». Des chiffres qui ne disent pas la chaleur et l’humanité qui font de ce lieu un cocon pour spectateurs et artistes.

Claire Breton


> POUR QUI SONT CES SERPENTS QUI SIFFLENT SUR VOS TÊTES ?

> Samedi 9 novembre, à 20 h 30. Dimanche 10 et lundi 11 novembre, à 16 h 30. Grange théâtre de Vaugarni, à Pont-de-Ruan. Tarifs : de 10 à 13 €.

Horoscope WTF du 6 au 12 novembre 2019

Les vacances de la Toussaint sont passées. L’astrologue est de retour. Voici la dose d’horoscope WTF de la semaine !

Bélier

Amour

Bon bah… vous savez ce
qu’on dit des signes cornus… héhé.

Gloire

En changeant 2,9 lettres à
« Bélier », on obtient Strudel. Coïncidence
? Je ne crois pas.

Beauté

Les tétons de l’être aimé ne
vous font nichon ni froid.

Taureau

Amour

Sexuellement, vous êtes un
très bon coup (mais juste pour vousmême).

Gloire

Telle la girafe, vous êtes
dans le coup. (TURBOLOL)

Beauté

Bon, vu que tout tourne autour
du cou(p) ici, sachez que euh…
votre cou est beau. Voilà, A+.

Gémeaux

Amour

Vous pédalez grave dans la
semoule du couscous de la vie amoureuse.

Gloire

Il vous reste 55 jours pour
finir l’année en beauté. (Non, parce
que pour l’instant, ça pue)

Beauté

Porter vos sous-vêtements
par-dessus votre pantalon ferait de vous
un superhéros. Je dis ça, je dis rien.

Cancer

Amour

Tromper tue.

Gloire

La constellation du j’comprends
rien te conseille de tirer la
chevillette et la bobinette cherra.

Beauté

La nuit, vous ressemblez à
un gros lamantin échoué sur la plage.

Lion

Amour

Vous multipliez les
rencards de la rancoeur… (rah la
vache, c’est profond ça)

Gloire

Le ridicule ne tue pas.
Vous seriez mort(e) depuis bien
longtemps sinon.

Beauté

Abracadabra, le moment
est venu de révéler pourquoi
vous portez des slips si
moches.

Vierge

Amour

Vous avez une ouverture
avec la personne qui se trouve sur
votre droite.

Gloire

On est toujours le con d’un
autre. Bisou.

Beauté

Dimanche, votre fétichisme
pour les pieds éclatera au
grand jour.

Balance

Amour

Dans le puits sans fond
de la déchéance amoureuse vous
tombez. (wow)

Gloire

Y a toujours pire dans la vie.
Vous auriez pu vous appeler Kévin
ou Kimberley par exemple.

Beauté

On se répète, mais vous êtes
quand même vachement canon de
dos.

Scorpion

Amour

C’est la salsa du démon
dans votre slip.

Gloire

Vous êtes aussi malin(e) que
ces chanteurs qui beuglent « est-ce
que vous êtes lààà ce soiiir ? »

Beauté

« Les pantalons de jogging
sont un signe de défaite. » (Karl Lagerfeld)

Sagittaire

Amour

Hausse de la libido mais
baisse de l’estime. Pas d’pot mes p’tits
gnous.

Gloire

Olala, détendez-vous, vous
êtes tendu(e) comme un string.

Beauté

Frottez vos lobes contre
l’être aimé.

Capricorne

Amour

Votre moitié raconte n’importe
quoi. Il serait plus judicieux de
nous écouter nous, plutôt.

Gloire

Au boulot, vous faites partie
du FC Feignasse.

Beauté

Vous pétez des paillettes.
Pas de doute, vous êtes une licorne.

Verseau

Amour

L’amour, c’est naze. (A+
pour de nouvelles prédictions)

Gloire

On ne veut pas vous faire un
coup au coeur mais… Jacques Chirac
est mort

Beauté

Marquer son territoire
avec son pipi à votre âge ? Roooh…

Poissons

Amour

Cupidon est en dépression
avec vous

Gloire

Conseil : si vous voyez ce
qu’il faut faire, faites-le. (de rien)

Beauté

On vous surnomme Le Téton
de Feu (The Tétoune of fire, en
anglais).

Spooky Poppies au service du blues rock

Les Tourangeaux de Spooky Poppies sont bien décidés à remuer les terres blues rock des environs. Montez le son, on fait les présentations.

Le groupe tourangeau Spooky Poppies (Photo Pascal Vallee)

C’est dans la nuit que Spooky Poppies a vu le jour. Des soirées enveloppées d’effluves de bière ; des soirs passés sous les notes de Led Zep’, King Gizzard ou des Doors. Aux manettes, Elise et Samuel. Débarquant tout droit de Rochefort-sur-Mer et Clermont-Ferrand, ces deux passionnés arrivent à Tours il y a 5 ans.

De suite, c’est l’alchimie musicale. Le « truc qui fait que ». Paul et Sébastien les rejoignent plus tard, le premier à la basse, l’autre à la batterie. Spooky Poppies a son ossature, c’est un corps complet. Ici, pas de dictateur qui mène le groupe à la baguette. « Au début, j’amenais une ligne de chant tandis que Sam ramenait un riff de guitare, sourit Elise. Mais maintenant, on compose tous ensemble ! »

Un « vrai travail de groupe », confirme Sébastien, pour un résultat singulier. La colonne vertébrale de Spooky Poppies est le blues. Un blues qu’il trempe allègrement dans la marmite du rock. Côté influences, on ressent l’esprit d’un Cream, d’un Free… Et pas mal de Blues Pills, ce qui se sent notamment dans la voix rocailleuse et le timbre d’Elise. « Mais on refuse de rester enfermés dans une case. On se revendique iconoclastes, on ne s’interdit rien », précise bien Samuel.

La sauce a pris. Le groupe s’est retrouvé propulsé au Tremplin Voice of Hell du Hellfest, terminant dans les 10 finalistes. De quoi dégoter un contrat de distribution avec Wiseband et faire son chemin. Jusqu’à fouler, l’été dernier, une des petites scènes de… l’American Tours festival ! « On avait plutôt l’habitude de jouer dans des bars, se marre Elise. Là, autant dire que c’était complètement dingue ! »

Désormais, Spooky Poppies se concentre sur son premier EP, prévu pour novembre. Leur campagne de financement participatif devrait les aider à finaliser la bête. Pour ensuite « enchaîner les concerts », comme ils espèrent. Et ainsi pouvoir propager la bonne parole, celle du rock, celle du blues.

Textes : Aurélien Germain
Photos : Pascal Vallee


> OÙ LES TROUVER ET LES AIDER

-Concernant la campagne de financement participatif pour leur EP : fr.ulule.com/ep-spooky-poppies (vous avez jusqu’à la fin du mois d’octobre)
-Pour suivre le groupe, outre à leur QG La Cabane(!) : facebook.com/spooky.poppies

Angry Birds Copains comme cochons : la critique

Les Angry Birds reviennent au cinéma pour un deuxième volet. Un divertissement efficace pour les enfants mais qui en ennuiera plus d’un(e).

Cela fait déjà trois ans que le premier film Angry Birds – adaptation du jeu vidéo sur smartphone du même nom – est sorti sur nos écrans. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, le délire du lancer d’oiseaux sur les cochons est passé de mode, le temps passe ma bonne dame, tout va trop vite mon bon monsieur.

Était-ce alors judicieux de proposer une suite cinématographique en 2019 ? La question se pose tant ce Angry Birds 2 apparaît comme un gros bonbon (parfois) indigeste et (souvent) futile.

L’ensemble est évidemment bien emballé. Coloré, dopé par un rythme à 100 à l’heure, porté par des protagonistes mignons et rigolos, Angry Birds part dans tous les sens et fait le job en tant que divertissement efficace pour les enfants.

Pour le reste, cette suite n’a malheureusement que peu d’identité et tourne vite en rond, pour cause de flemmardise aggravée. Un peu trop facile, un peu trop plat quand il s’amuse à singer les films d’espionnage, le film de Thurop Van Orman n’a pas les forces nécessaires pour passionner son auditoire jusqu’au bout.

Angry Birds 2 se regarde d’un œil, la main plongée dans le pot de popcorn. Bref, fun mais qu’à moitié.
> Film d’animation, de Thurop Van Orman (États-Unis). Durée : 1 h 37.
> NOTE : 2/5 

Aurélien Germain

Performance dansée d’Anne Perbal au Musée des Beaux-Arts

Anne Perbal propose une performance dansée au musée des Beaux-Arts. Comme une sculpture qui, soudainement, prendrait vie devant les visiteurs.

Ce samedi, une sculpture humaine va s’animer sur le parquet craquant du musée des Beaux-Arts de Tours. Une forme blanche et vaporeuse va se mettre en mouvement, aux sons mystérieux du chant et du violoncelle de Daphne Corregan.

Une forme humaine, drapée dans une longue bâche blanche qu’un ventilateur fera flotter autour d’elle, se jouant de la lumière et du mouvement composera toutes sortes de personnages. Et, comme par enchantement, cette danse répondra aux tableaux sur les murs autant qu’elle s’en nourrira.

« J’aime beaucoup cette conversation entre les différents arts, qui se nourrissent entre eux, explique la chorégraphe et danseuse Anne Perbal. Et je me rends compte que mon travail entre vraiment en résonance avec les lieux de patrimoine comme le musée des Beaux-Arts. Moi, poursuit-elle, je danse sur un mètre carré. C’est comme de la matière qui se met en mouvement. On peut y voir, selon les moments, un corps humain ou un animal ou bien du végétal. Tout mon travail tourne autour de cette notion de métamorphose et de ces infimes différences qui font que nous ne sommes soudainement ni tout à fait les mêmes ni vraiment différents. »

Ce n’est pas la première fois que la danse s’invite en ces lieux chargés d’histoire, mais c’est une première pour Anne Perbal qui avait créé son spectacle au musée des Beaux-Arts d’Orléans. Une première qui répondra à une exposition de photographies réalisée par Isabelle Whyte, en collaboration étroite avec la danseuse. Dialogue des arts, là encore et mystère de la création, toujours.

Matthieu Pays


> Samedi 12 octobre. À 18 h 30, conférence de Jean Raoux : Portrait de Mademoiselle Prévost en bacchante. À 20 h, Performance d’Anne Perbal.

> Tarif : 6 €. Exposition des photos d’Isabelle Whyte, jusqu’au 4 novembre.

Architecte des Bâtiments de France : « Veiller sur la ville et le patrimoine de demain »

#VisMaVille L’Architecte des Bâtiments de France Régis Berge est un gardien des monuments et secteurs patrimoniaux, qui regarde vers l’avenir des villes et villages de Touraine. De chantier en réunion, ses journées ne se ressemblent pas.

Ce matin-là, Régis Berge arpente la rue Nationale avec les services de la municipalité. Mission du jour : valider la couleur des futurs réverbères. La question semble anodine, mais pour l’Architecte des Bâtiments de France arrivé à Tours en juin dernier, il en va de tout l’équilibre visuel de cette artère majeure.

Alors, oui, il est l’homme qui viendra vous taper sur les doigts si vous avez choisi une couleur de volets un peu trop olé-olé au centre de Tours, secteur sauvegardé. Mais avec l’équipe de dix personnes de l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine, sa mission ne se niche pas (seulement) dans ces détails : « Notre rôle est de veiller au respect des règles urbaines, qui permettent d’insérer harmonieusement un projet dans la ville. »

Lors de ses rendez-vous avec les municipalités et les maîtres d’oeuvres, publics ou privés, l’Architecte des Bâtiments de France (ABF, pour les intimes) accompagne donc les projets dès l’étude des plans. « J’aime ce dialogue avec les architectes, au stade de l’avant-projet, pour faire en sorte qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, et contribuer à la constitution du patrimoine de demain. »

Chantier des Portes de Loire, plans de rénovation des Halles, réunion pour le choix des sites « d’architecture contemporaine remarquable » à labelliser, où l’on retrouve les grands ensembles des Rives du Cher ou la chapelle Saint-Martin du quartier Monconseil… Notre ABF n’est décidément pas homme du passé, comme le voudrait le cliché. Quand il s’occupe des monuments d’hier, c’est donc les pieds ancrés dans le présent.

On le suit ainsi dans les travées de la cathédrale Saint-Gatien et au cloître de la Psalette, monuments historiques qu’il connaît comme sa poche, puisque l’Unité doit en assurer l’entretien et la sécurité. Là, il se passionne tout autant pour les reliques médiévales que pour les vitraux contemporains, témoins de leur époque. De retour sur le parvis, Régis Berge s’interroge : que deviendra l’ancienne clinique Saint-Gatien ? « Les cyclotouristes ne savent pas où faire leur pause, il n’y a pas de commerces… On peut tout repenser, imaginer un café, des boutiques… pour favoriser un vrai espace de vie. »
Car derrière le bâti, c’est l’humain qui émerge, au cœur du métier.

Textes et photos : Maud Martinez

Basket : Un café avec les recrues de l’UTBM

Huit joueurs sont arrivés à l’intersaison à l’UTBM. La sauce a pris et les Tourangeaux enchaînent les succès. Et, avant le match de vendredi contre Challans (dont tmv est le parrain), nous vous en présentons quatre d’entre eux, côté coulisses.

ALDO CURTI (32 ans) « Un quartier sympa à Saint-Cyr »

« Je vis dans une maison à Saint- Cyr auparavant occupée par un joueur américain, alors mes voisins doivent se douter que je suis également basketteur. Ou peut-être pas. Je suis plutôt discret. Le quartier est sympa. Dans la vie, j’écoute beaucoup de musique, y compris de la musique classique. Mais quand je m’échauffe avant un match, j’ai des playlists bien précises avec plutôt des musiques anglo- saxonnes. Sur le parquet, nous devons gagner la confiance de notre public et le meilleur arrivera. »

 VINCENT POURCHOT (27 ans) « Avec vue sur le lac de Tours »

« Bien sûr, avec mes 2,22 m, je ne passe pas inaperçu. Et quand nous sommes allés au cinéma CGR des Deux-Lions avec des coéquipiers, on a dû se faire remarquer. Je vis en face du lac de Tours et le coin me plaît beaucoup. Mais en fait, je suis quelqu’un assez famille-famille ; assez tranquille. J’aime regarder les séries comme Game of Thrones ou Breaking Bad. Côté basket, le club a de l’ambition et notre public est près de nous. Nous avons un réel potentiel pour jouer le haut du tableau. »

MARIUS CHAMBRE (21 ans) « Tours, c’est le petit Paris »

« Je suis arrivé le 15 août à Tours et j’ai un appartement dans le quartier des Prébendes. Je m’y plais. Quand j’étais à Orléans, en centre de formation, on m’avait parlé de Tours comme d’un ‘’petit Paris’’. Ça tombe bien car j’ai grandi en région parisienne où vit ma famille. J’aime le mélange de ville commerçante et puis aussi historique. Dans la vie, je m’intéresse à l’actualité, à l’écologie. Mon père travaille à TF1 et ma mère est professeure d’histoire-géo. Ils m’ont inculqué un esprit critique. Sinon, je regarde beaucoup de séries. J’ai adoré ‘’Years and Years’’. »

GÉRALD GUERRIER (25 ans) « Je prends des cours de danse dominicaine »

« Je vis à Tours-Nord, pas loin de notre salle. J’apprécie l’esprit qui règne dans le club et dans l’équipe. Personne ne tire la couverture à lui. Dans la vie, même si je suis fan de beaucoup de sports, j’aime aussi me changer les idées avec d’autres gens et d’autres activités. J’adore danser et une fois par semaine, je prends des cours collectifs de bachata. C’est une danse dominicaine. Cela m’aide à me vider la tête. Je n’ai pas dit que j’étais basketteur à l’UTBM. Pas sûr que les autres danseurs le sachent. J’ai une taille standard, alors… »


> Match de l’UTBM contre Challans, ce vendredi 11 octobre, à 20 h. 

 

Tours : un bar à chats, temple de la ronron-thérapie

Prendre son thé ou son goûter tout en câlinant un félin qui n’est pas le sien, ce sera possible en fin d’année avec l’ouverture du premier Bar à Chats de Tours.Avec l’aide de la future barmaid Ludivine
Darmon, faisons le point sur ces lieux surprenants.

Un bar. Des chats. Jusque-là, rien de bien compliqué. Et pourtant, l’initiative surprend. En lançant un financement participatif sur la plateforme en ligne kisskissbankbank pour la création d’un bar à chats tourangeau, Ludivine Darmon a ainsi suscité la curiosité des médias et du grand public.

Aujourd’hui, elle rassemble plus de 2 000 personnes sur sa page Facebook Le Bar à Chats, et a dépassé son objectif de financement participatif. Plongée dans les dernières formalités, la jeune femme de 22 ans revient sur cette aventure qui démarre bien : « J’ai toujours été passionnée par les félins et bien sûr les chats, et j’avais l’envie d’entreprendre. J’avais initié le projet en 2018, et je l’ai relancé en mars 2019 pour le mener à bien cet hiver, en ouvrant le bar dans le quartier de la Victoire. »

« On ne dérange pas un chat qui n’a pas envie de se laisser caresser »

Pour cela, Ludivine a d’ores et déjà obtenu son ACACED, l’attestation de connaissances pour les animaux de compagnie d’espèces domestiques, obligatoire pour ouvrir un établissement hébergeant des animaux. Ceux-ci seront bien traités, selon des normes déjà éprouvées : une pièce privée pour que les matous soient tranquilles, des étagères et autres recoins où ils peuvent s’amuser ou se poser, et des règles strictes pour les visiteurs. On se lave les mains avant d’entrer, et on ne dérange pas un chat qui n’a pas envie de jouer ou de se laisser caresser. Mais, pour les fans, on pourra en emporter !

« Le bar sera en quelque sorte leur famille d’accueil, puisque je compte y accueillir des chats en recherche d’adoption, via une association. Vaccinés, stérilisés, en bonne santé, ils seront bien traités, et pourront donc être adoptés. »

 

Tous les bars ne font pas ce choix. Créé à Paris en 2013, Le Café des chats, pionnier français en la matière, possède des chats à demeure. L’établissement parisien est ainsi le digne héritier des neko café taiwanais et japonais. Là-bas, le bar à chats permet surtout aux citadins d’assouvir leur envie d’animal de compagnie, frustrée par des appartements trop petits, des règlements de copropriété stricts et un rythme de vie trépidant.

À Tours, avec ou sans adoption, nul doute que la ronron-thérapie tournera à plein régime pour les amateurs de câlineries.
M.M.

SPA de Luynes : un refuge après l’abandon

Au refuge SPA de Luynes, les journées ne se ressemblent pas, mais suivent un même rythme. Chaque après-midi, les portes s’ouvrent au public, et nous en avons profité. Visite guidée.

La SPA de Luynes recueille (trop) souvent des animaux abandonnés.

« On n’abandonne pas un animal comme on jette une paire de chaussettes ! ». Naïs Venanzi, responsable du refuge SPA de Luynes, laisse échapper un cri du cœur dans l’intimité de son bureau peuplé de chats.

Après un pic d’activité cet été, le refuge héberge à l’heure actuelle environ 80 chiens et 80 chats attendant de trouver leur nouveau maître. Toute une ménagerie choyée par une équipe dévouée : quinze salariés, et une cinquantaine de bénévoles actifs, qui vont et viennent entre les bâtiments cachés au milieu des bois.

Après une matinée consacrée aux tâches administratives, aux soins vétérinaires, aux promenades et au nettoyage des locaux, le refuge a ouvert ses portes au public. Il est 14 h. Les futurs adoptants débarquent à l’improviste.

Mais pour un abandon, il faut obligatoirement prendre rendez-vous : « On n’essaie pas de dissuader le propriétaire, mais on lui donne des conseils de gestion du comportement animal, au cas où cela l’aiderait. »

Ce jour-là, les conseils n’auront pas suffi : après plusieurs entretiens téléphoniques avec l’un des onze agents animaliers, un jeune homme se présente pour abandonner son chien, devenu trop agressif avec celle qui partage sa vie. Il remplit les papiers et s’acquitte de frais de 80 €, avant d’aller pleurer dans sa voiture, à l’abri des regards indiscrets.

« Les chiens nous témoignent un amour incroyable »

Départ en EHPAD, décès, déménagement… Les causes d’abandon au comptoir sont multiples, mais concernent moins de 20 % des pensionnaires à quatre pattes que nous croisons. 80 % proviennent de la fourrière, qui prend en charge durant huit jours les animaux perdus ou abandonnés en pleine nature, avant de les confier à des associations comme la SPA.

« Dans ces cas-là, nous ignorons tout du passé de l’animal : il faut donc apprendre à le connaître, pour l’aider à écrire une nouvelle histoire avec de futurs adoptants », explique la responsable. Dans les couloirs des chenils, sur chaque porte, des ardoises témoignent de cette découverte mutuelle entre l’homme et le chien : « Farceuse. Attention : un peu craintive au début ». « Lanco. Attention aux autres chiens ».

Au fil des jours, bénévoles et salariés prennent note de la personnalité de chaque pensionnaire… et s’y attachent. Pour Emilien, bénévole devenu salarié, la fameuse « tournée de caca » du matin, avec le nettoyage des couvertures et le ramassage des déjections, n’est presque plus une corvée. « Je ne m’attendais pas à vivre ici autant de moments forts, les chiens nous témoignent un amour incroyable, cela rend presque dépendant ! ».

Nicole et Laëtitia seraient donc aussi accros ? La retraitée et la jeune femme sont entourées de chats, comme tous les jours depuis deux ans. Pierre-Martial, étudiant de 20 ans tout juste arrivé dans l’équipe, résistera-t-il à cette drogue des plus douces ? Caresser et faire jouer les chats, sortir les chiens en balade : chaque jour, ils sont une dizaine de bénévoles aux petits soins pour les résidents. Ceux-ci trouveront bientôt de nouveaux maîtres, triés sur le volet.

Car pour adopter une boule de poils, il faut montrer patte blanche. Naïs Venanzi précise : « Nous posons beaucoup de questions : le chat vivra-t-il dedans ou dehors, avec des enfants, des personnes âgées, des allergiques… ? À quel rythme le chien pourra-t-il sortir ? Quelle est la hauteur de la clôture ? Il peut nous arriver de nous déplacer au domicile, et si la famille possède déjà un animal, elle doit l’amener pour que les deux se rencontrent. »

À la manière d’une agence matrimoniale, la SPA tâche ainsi d’accorder les personnalités, pour assurer le succès de l’adoption. Dans l’un des 15 parcs de détente, le coup de foudre est confirmé entre le gros Sam et son futur maître Damien, qui vient chaque semaine depuis un mois. Le croisé labrador attend avec impatience de pouvoir repartir avec ce propriétaire qui n’a d’yeux que pour lui.

Lorsque sonnent 17 h, l’heure de la fermeture, nous rejoignons le parking sous la rumeur des aboiements. Une manière pour ces petites bêtes de signaler qu’elles attendent LA rencontre qui leur changera la vie.
Textes & photos : Maud Martinez


> Animal abandonné : qui contacter ?

Si vous repérez un animal domestique abandonné, le numéro à contacter est celui de votre police municipale, qui se chargera de le récupérer pour le mettre en fourrière. L’identification des animaux de compagnie est obligatoire en France et permettra de retrouver rapidement le propriétaire. Mais s’il ne se manifeste pas dans les huit jours, l’animal sera transféré vers une association comme la SPA.

Vivez le festival Quartier Libre en direct avec les étudiants de l’EPJT

#EPJTMV Le 4 et 5 octobre, des étudiants surmotivés de l’école publique de journalisme de Tours (EPJT) vous feront vivre le festival Quartier Libre de Tours comme si vous étiez.

Les étudiants en master de l’EPJT s’apprêtent à couvrir le festival Quartier Libre à Tours.

C’est avec un enthousiasme non-dissimulé que les étudiants de l’école publique de journalisme de Tours (EPJT) couvriront, pour TMV, le festival multi-culturel et éco-citoyen Quartier Libre, qui aura lieu vendredi 4 et samedi 5 octobre à Tours.

L’occasion pour eux de mettre leur plume à l’épreuve et de vous faire vivre (ou re-vivre) cette 2e édition, grâce à de nombreux reportages et interviews. Cette collaboration inédite est fidèle à l’esprit voulu par l’organisatrice du festival, Marie Petit, qui souhaite « décloisonner le monde étudiant du grand public ».

Les étudiants de l’EPJT ne seront pas les seuls à mettre la main à la pâte, puisque ceux des Beaux-Arts construiront un totem de 6 mètres de haut en plein cœur du festival.

L’équipe d’étudiants journalistes tient à chaleureusement remercier TMV pour la confiance accordée, ainsi que toutes les personnes qui ont permis la réalisation de ce beau projet.


> Du 4 au 5 octobre, Parc Sainte-Radegonde à Tours. Pass 1 jour : de 9 à 13 €. Pass 2 jours : de 16 à 22 €.

> quartierlibrefestival.com

 

Obésité : Ob’in Tours, l’asso qu’il faut

Ob’in Tours vient en aide aux personnes souffrant d’obésité. L’asso vient d’ouvrir un local et collabore avec des restaurants qui proposent des menus adaptés. Émilie Chevallier, présidente, explique.

Emilie Chevallier est présidente d’Ob’in Tours. (Photo NR)

C’est quoi l’association Ob’in Tours ?
C’est le point de rencontre pour les patients souffrant d’obésité et qui ont déjà ou veulent pratiquer une chirurgie bariatrique (réduire la taille de l’estomac – NDLR). Nous organisons des réunions mensuelles avec des professionnels de la santé, des réunions de parcours. L’asso travaille avec des médecins de la clinique de l’Alliance. Car après l’opération, on repart comme un nourrisson, on réapprend à manger.

Vous ouvrez un local ce 4 septembre au 1 allée Jean-Cocteau…
On y trouvera des activités comme la zumba adaptée, avec des intervenants qui connaissent la maladie de l’obésité, de la sophrologie, du Pilates, des groupes de paroles, des cours de cuisine et une permanence.

Pourquoi parlez-vous de « l’effet baguette magique de l’opération » ?
Ce qui nous énerve souvent dans les médias, c’est que l’on montre uniquement l’énorme perte de poids après l’opération, mais on n’aborde pas le côté psychologique très difficile. Tout n’est pas rose, il y a aussi une fatigue immense. Ce n’est pas rien, on se réalimente, on doit se re-sociabiliser. Le chemin mérite d’être fait, mais c’est un sacrifice et une implication personnelle. Il faut prendre de nouveau soin de soi, car on s’était oubliés.

Vous avez mis en place une convention avec des restaurateurs de Tours pour réduire les portions.
Oui, je profite de tmv pour lancer un appel à candidats ! (rires) On a eu l’idée de repas adaptés aux personnes qui ont subi l’opération. On travaille avec des restaurateurs qui ont apposé un sticker sur leur devanture : ils font soit un plat réduit (portion moins 15 à 20 %) et donc moins cher, ou alors ils proposent des doggy bags pour les plats classiques. Il suffit au client de montrer sa carte d’adhérent Ob’in Tours. Pour l’instant, le Quai 37 a fait cette démarche. Là, on signe aussi avec les Bonnes Grillades, Poggio et Gus.

Selon vous, le regard sur l’obésité a-t-il changé ?
Ça reste délicat. Les gens qui n’ont pas été en situation d’obésité ne savent pas ce qu’on peut vivre. Les choses changent doucement, mais il reste de la discrimination, par exemple au travail. Commencer par sensibiliser dès l’école serait déjà bien. L’obésité est une maladie. Cela peut nous arriver à tous.

Propos recueillis par Aurélien Germain

> Infos sur obintours.com ou 06 60 72 99 07.

 

 

Horoscope WTF du 28 août au 3 septembre 2019

« IL » est de retour. Revoilà l’astrologue de tmv après de loooongues vacances dans sa villa en or située dans un quelconque paradis fiscal. La dose d’horoscope, c’est par ici !

Bélier

Amour

Coucouuuuu ! Alors, l’astrologue
vous a manqués mes p’tits
gnous ?

Gloire

Oh ! Regardez sur votre
droite. Y a votre ego qui se barre…

Beauté

Voilà, c’est tout. À la semaine
prochaine pour d’autres prédictions
astrologiques moisies.

Taureau

Amour

Copulez avec un(e) communiste.

Gloire

Et si vous vous lanciez dans
le tuning de motocrotte ?

Beauté

Z’êtes sûrs que ça va ? Vous
êtes pâle comme une fesse.

Gémeaux

Amour

En amour, vous êtes
l’équivalent d’une touillette
pour le café : parfois utile, toujours
fragile.

Gloire

C’est un fait, votre air
de pigeon ne vous attire que des
ennuis en société.

Beauté

Finalement, de loin,
vous ressemblez à une galette-
saucisse.

Cancer

Amour

Votre ultime preuve
d’amour ? Percer les points noirs de
l’être aimé

Gloire

Cette semaine, vous vous
engueulerez avec votre boss. Et vos
amis. Et votre oncle. Et le boucher.
Et mamie. Bref, semaine pourrie.

Beauté

Demain, les pompiers
viendront vous désincarcérer de
votre slip.

Lion

Amour

Votre passion libidineuse
pour Stéphane Bern commence à inquiéter
votre entourage.

Gloire

Tout le monde sait que
votre vie professionnelle se barre en
cacahuète. Sauf vous.

Beauté

En parlant cacahuète,
faites le plein de Curly vu que vous
n’avez pas d’amis.

Vierge

Amour

La constellation de la
Christine Boutin prédit que vous
vous marierez avec votre cousin(e).

Gloire

Au boulot, vous prenez racine…

Beauté

… Normal, avec votre
tronche de vieille branche. OUARF.

Balance

Amour

Chaque jour qu’un(e) Balance
fait l’amour, un bébé phoque
meurt dans le monde.

Gloire

La constellation de Diam’s
rappelle qu’alors ouais on déconne
ouais ouais on étonne, nan nan c’est
pas l’école qui nous a dicté nos codes.

Beauté

Vous sentez bizarre.

Scorpion

Amour

Aimer, c’est tout partager.
Même ses croûtes de pizza fourrées
au fromage.

Gloire

L’avenir appartient à ceux
qui croivent que le Bescherelle c’est
pas utile.

Beauté

Vous étiez plus sexy en
juin.

Sagittaire

Amour

Tout le monde connaît vos
délires louches sous la couette.

Gloire

Vous saviez que Plastic
Bertrand était mort ? Il s’est assis sur
un radiateur et il a fondu. (allez A+
pour de nouvelles blagues)

Beauté

Le charisme d’un lardon.

Capricorne

Amour

Vous avez un faible pour
les seniors.

Gloire

Ma boule de cristal est un
peu sale, mais apparemment vous
mangerez des canaris cette semaine…

Beauté

Ou des panaris. À vous de
choisir, camarade !

Verseau

Amour

On vous rappelle qu’il est
interdit de garder vos chaussettes
pendant l’acte…

Gloire

… (ouais ouais, faites pas les
innocents hein)

Beauté

Votre corps parfait ne
laisse pas les Poissons indifférents.

Poissons

Amour

Mmh, c’est plutôt tendancieux
avec les Verseaux. Graou !

Gloire

Le néant.

Beauté

Voulzy me dit que vous
avez un truc qui vous colle encore au
coeur et au corps. (et c’est dégueulasse)

Café du Printemps : manger devant les sacs à main

Au magasin Printemps, on peut certes faire du shopping… Mais on peut également manger ! On a testé leur Café.

Ce midi, nous nous sommes rendus rue de Bordeaux à Tours, dans la galerie Printemps. Pas pour y faire du shopping mais bien pour y manger. Depuis novembre, la célèbre enseigne a ouvert un café, où l’on peut simplement s’octroyer une pâtisserie entre deux emplettes, ou carrément faire son déjeuner.

À l’entrée du magasin, un panneau indique la présence d’un restaurant. À l’intérieur, des valises, des chaussures, mais pas plus d’indications sur le café. Un peu déconcertant.
Après quelques instants de doute, on finit par trouver. « Tu vas tout droit et tu tournes à droite, juste après les sacs à main », indique une cliente à son amie qui, elle aussi, rencontrait quelques difficultés pour se repérer.

La déco est à l’image de la marque, soignée. Au comptoir, la serveuse, souriante, nous invite à faire directement notre choix. Elle prévient d’emblée : « Ici, tout est fait maison ». Les quiches, accompagnées de salade verte, sont à 9,90 €, tout comme les brushettas. Sinon, comptez 12,90 € pour l’assiette gourmande, le choix évident du jour : gaspacho, tartine au thon, salade de choux façon vietnamienne, et gougère. Alléchant.

L’espace ouvert sur les rayons de la galerie est un peu surprenant. Finalement, on s’y habitue vite. Manger au milieu des talons Gucci et des sacs à main Longchamp, le rêve. Moins de dix minutes d’attente et l’assiette gourmande arrive. Bien présentée. Un régal, les produits frais, cuisinés sur place, font la différence. Mention spéciale à la salade de choux.

Côté quantité, il y a juste ce qu’il faut pour une pause du midi et, si besoin, on peut se rattraper avec les pâtisseries, qui ont l’air tout aussi bonnes.

Emmanuel Haddek

> 24 Rue de Bordeaux à Tours. Du lundi au jeudi, 11 h-17 h 30. Vendredi & samedi, 11 h-18 h 30. Tarifs : plats de 9,90 € à 12,90 €
> Sur place ou à emporter. Contact : 02 47 31 32 32. Instagram : lecafe_printemps.

Chroniques culture #72

Cette semaine, on revient sur la série (aussi extraordinaire que prenante) Chernobyl. Toujours dans l’horreur, retrouvez la chronique du DVD Happy Birthdead 2. Enfin, on termine avec de la BD et notre coup de cœur avec le roman graphique Cher Corps.

LE ROMAN GRAPHIQUE
CHER CORPS

Quel magnifique ouvrage, que ce « Cher Corps » (éd.Delcourt) de Léa Bordier ! Adapté de la chaîne Youtube du même nom, ce recueil touchant et sincère, brut et souvent bouleversant, présente 12 témoignages de femmes sur leur rapport au corps.
Ces histoires de vie sont mises en images par 12 auteures, de Mathou à Marie Boiseau, en passant par Mirion Malle et Daphné Collignon. De fait, chaque planche est différente, de par son coup de crayon, son trait, son regard, sa couleur. Aucune histoire n’est noyée parmi les autres, toutes ressortent en laissant apparaître cette nécessité de s’aimer comme on est.

Abordant frontalement ou poétiquement l’anorexie, les cicatrices, la grossesse, la non-binarité, le surpoids ou encore le handicap, Cher Corps montre une multitude de corps, rappelant le rapport délicat que l’on peut avoir avec.

Aussi décomplexant qu’intime, ce roman graphique poignant (et si attachant) plonge dans l’intime et sublime les corps et la Femme.
Libéré et libérateur, un livre à mettre entre toutes les mains : celles de ces dames, évidemment. Mais aussi – on l’espère – celles des hommes qui seraient bien avisés d’y jeter un œil, pour (enfin) s’apercevoir de la vraie pluralité des corps.
A.G.

LES BD
DAVY MOURIER VS LA MORT

On connaissait Davy Mourier pour sa série La Petite Mort. Cette fois, l’auteur revient dans un album étonnant, où il se met en scène dans une expérience particulière : celle de devenir stagiaire thanatopracteur. Avec son trait si caractéristique, Davy Mourier illustre sans tabou ce métier si mystérieux qui consiste à donner la meilleure apparence possible aux personnes après leur décès.
C’est frontal, parfois dur, souvent doux, avec ce qu’il faut d’humour (tous les morts ont le visage de Christopher Walken) et d’émotion pour offrir un album tout en justesse. Une BD faite pour comprendre la thanatopraxie et, surtout, aborder la Mort différemment : en se sentant vivant.
A.G.

ÇA SENT L’ÉTÉ !

On commence très fort avec « Le Dernier Pharaon » (Dargaud), une aventure de Blake et Mortimer signée… François Schuiten ! Avec l’aide de Van Dormael et Gunzig au scénario, il nous livre un récit passionnant, où ésotérisme et rêverie ont la part belle.
On continue avec « El Commandante Yankee » (Dupuis) de Gani Jakupi, une histoire hyper documentée de la révolution cubaine dans laquelle Castro, le Che et ce mystérieux commandant yankee nourrissent ces 224 pages.
Que dire alors de « Le Rapport W » (Daniel Maghen), de Gaetan Nocq, qui bluffe avec son graphisme époustouflant, dans ce récit d’un officier polonais enfermé volontairement à Auschwitz pour y monter un réseau de résistance.
On respire un peu avec « Picasso s’en va-t’en guerre » (Delcourt) où Daniel Torres, le chantre espagnol de la ligne claire, nous livre un magnifique hommage à la création à travers la figure de Picasso. Follement original sur le fond et sublime sur le dessin. Le nouvel Airbone 44 « Sur nos ruines » (Casterman) de Jarbinet replonge, lui, sur le traces de la débâcle allemande et la lutte des États-Unis pour mettre la main sur les savants d’Hitler : passionnant !
Hervé Bourit

LA SÉRIE A (RE)VOIR
CHERNOBYL

Sur les sites américains de référence, comme IDMb et Rotten Tomatoes, elle écrase tout sur son passage et pulvérise la concurrence, se payant même le luxe de dépasser en notation Breaking Bad et Game of Thrones. Elle, c’est Chernobyl. Une mini-série de 5 épisodes signée HBO qui, comme son nom l’indique, revient sur la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Ici, oubliez tout mélodrame futile ou tout traitement hollywoodien.

Chernobyl est sobre, épuré. Au réalisme quasi-documentaire ; à l’approche anti-spectaculaire. Que ce soit en matière de qualité cinématographique, d’écriture ou de jeu d’acteurs (la paire Jared Harris / Stellan Skarsgård), tout est absolument — n’ayons pas peur des mots — parfait. Nourrie par un souci du détail obsédant, enveloppée d’une atmosphère suffocante et dotée d’une photographie terne, la série donne froid dans le dos. Elle attrape par la gorge, tord les tripes.

Tout est si terrifiant, car tout est si réel : Chernobyl ne vaudrait presque que pour la leçon historique qu’elle envoie au visage du public (avec, en filigrane, cette question : quel est le coût du mensonge ?). Une perle télévisuelle, une des meilleures séries de la décennie.
A.G.

LE DVD
HAPPY BIRTHDEAD 2 YOU

Étonnamment, alors que le premier volet nous avait semblé bien lisse et paresseux, cette suite d’Happy Birthdead a bien plus titillé notre appétit cinéphile. Toujours basé sur le même postulat de départ (coincé dans une boucle temporelle, un personnage revit sans cesse le jour de son assassinat pour trouver le meurtrier), le réalisateur Christopher Landon a cette fois la bonne idée d’y injecter une grosse dose de SF.
Dans ce mélange hybride d’Un Jour sans fin version Scream, il rajoute une pincée de Retour vers le futur. Drôle, efficace, bourré de twists débiles mais assumés : en somme un film estampillé horreur qui ne se prend pas au sérieux (et ça fait du bien).
Quant à l’édition Blu-ray, elle propose bêtisier, scènes coupées et autres petits bonus à se mettre sous la dent.
A.G.

 

Xavier Stubbe : chanson à textes pour enfants

Xavier Stubbe ne fait pas de la chanson pour enfant. Il fait des chansons, pour des enfants, nuance ! Il sort un nouveau et superbe livre CD et sera en concert le 26 juin au Petit Faucheux. Rencontre.

(Photo crédit xavierstubbe.com)

SON TRAVAIL

Ce que je fais, c’est de la chanson à texte pour les enfants. Ils ont des points de vue sur tout et souvent très intéressants. Et puis, ce sont eux qui vont se retrouver, demain, face à tous les problèmes d’aujourd’hui. Et donc, c’est intéressant d’aiguiser leur curiosité, leur réflexion, dès le départ.
Mais, aux concerts, toute la famille est là et les parents peuvent prendre du plaisir aussi avec les chansons, les recevoir à un autre niveau. Et quand elles ouvrent des débats après le spectacle, là, je me régale !

LES NOUVELLES CHANSONS

Il y a toujours quelques chansons très légères, comme Atchoum ou Ils sont où, parce c’est bien qu’il y en ait, mais il y a aussi beaucoup de chansons qui traitent de sujets très actuels. Tata 5G, par exemple, me permet de parler des écrans, en portant l’attention sur une Tata qui est tout le temps connectée, ça permet de dire des choses sans donner trop de leçons…
De nombreux thèmes très dans l’air du temps sont aussi abordés dans En 2050, Tous différents, ou On marche sur la tête, qui a donné son titre à l’album.

Illustration CHARLOTTE VOLTA

LES ILLUSTRATIONS DU LIVRE

Elle sont signées de Charlotte Volta, qui est originaire d’Orléans et qui fait à la fois de l’illustration et de la création de vêtements… J’aime beaucoup sa sensibilité et elle a amené cette touche poétique et féminine qui me plait beaucoup.
Pour les enfants qui sont un peu plus jeunes, ça les ramène à un objet qu’ils connaissent et qui est beau et les illustrations aident à la compréhension. Elles permettent de mieux saisir les paroles, elles incitent à écouter les textes. Chaque planche est une histoire différente.

LA TOURNÉE

On sera trois sur scène, Benoît Lavollée au vibraphone et clavier qui sera dans un « vibravion » avec les claviers cachés dans les ailes. Mathieu Hénault, à la batterie et drum machine et moi au chant et à la guitare et ukulélé. Et le décor nous permettra de rentrer vraiment dans l’univers visuel de l’album.
Sur scène, il y aura, par exemple, une tour de quatre mètres de haut comme sur la pochette de l’album avec quelques fenêtres qui vont s’allumer à certains moments.

AU DÉBUT

J’ai une formation de musicien intervenant à l’école. Je faisais des ateliers pédagogiques de chansons avec les enfants quand la Sacem a lancé le programme La fabrique à chansons. Et, du coup, plutôt que de faire ça dans mon coin, je m’y suis inscrit.
Et j’ai eu la chance de gagner le concours avec les enfants. Je fais encore quelques ateliers dans des classes de la région, mais assez peu en fait, je n’ai pas le temps de participer à plus de un ou deux projets par an. La scène me prend beaucoup de temps : je donne environ 70 concerts par an.

LE TRUC À NE PAS LUI DIRE

Pour les enfants, ça ira bien.

> En concert le 26 juin au Petit Faucheux. Plus d’infos ici ! 

 

Horoscope du 12 au 18 juin 2019

L’été arrive. Avec lui, les sandales-chaussettes, les moustiques et les coups de soleil. Tout ce qui énerve l’astrologue qui, une nouvelle fois, est donc de mauvaise humeur.

Bélier

Amour

La constellation de la Larusso te rappelle que tu oublieras, tous ces jours, tout ce temps, qui n’appartenait qu’à nous, ce réveil, un matin, tes bras autour de mon cou.

Gloire

D’ailleurs, comme Larusso, vous êtes désormais has-been. Et vlan.

Beauté

Et nous y compris, car on utilise le mot « has-been » et l’expression « et vlan ».

Taureau

Amour

Pinpon pinpon, appelez les pompiers, votre libido est en feu.

Gloire

Pas de doute, vous êtes ein Berliner.

Beauté

Arrêtez de sourire bêtement, vous ressemblez à un foutu gâteau BN.

Gémeaux

Amour

N’oubliez jamais que la pizza, c’est comme les MST : ça se partage pas.

Gloire

L’avenir appartient à ceux qui sont beaux comme des Gémeaux.

Beauté

Tssk… Gaulé(e) comme un pissenlit, mais ça fait les malins.

Cancer

Amour

Saturne vous prédit un bien beau bordel dans votre vie sentimentale.

Gloire

Vous êtes du genre à poser 200 questions pendant un film et, à la fin, dire « pff, c’était pourri, on rentre pas dedans ».

Beauté

De loin, vous êtes le/la plus canon.

Lion

Amour

Vous avez le cul entre deux chaises. Ça fait mal, ah ouais ?

Gloire

Personne n’ose vous le dire, alors on se lance…

Beauté

… Vous ronflez comme un fichu tractopelle, c’est agaçant.

Vierge

Amour

En couple, vous êtes aussi agaçant(e) qu’un enchaînement +4 / +2 au Uno. Attention.

Gloire

Plaquez tout pour jouer de la musique péruvienne en centre-ville.

Beauté

Testiboule

Balance

Amour

Quoi de mieux que de se réveiller aux côtés des Balances ? RIEN.

Gloire

Cette semaine, vous ferez pipi à la piscine et tout le monde s’en apercevra puis se moquera en vous jetant des cailloux.

Beauté

Tiens d’ailleurs, vous avez la réactivité d’un caillou.

Scorpion

Amour

Allez, on chante avec moi : « Il est venuuu le teeemps du célibaaaaat. »

Gloire

Vous êtes communément ce qu’on appelle un client chiant.

Beauté

Vos aisselles font snif snif et leur odeur est devastatrice.

Sagittaire

Amour

Pluton vous prédit une rencontre coquine au rayon fruits et légumes.

Gloire

A table, arrêtez de mâcher comme une vache en fin de vie. C’est lourd.

Beauté

Petite fesse deviendra grosse.

Capricorne

Amour

Le néant.

Gloire

Ce mois-ci, pas de soucis d’argent ! (d’un côté, vous êtes tellement radin(e)…)

Beauté

Quand vous vous énervez, vous ressemblez à un de ces chihuahuas démoniaques.

Verseau

Amour

Faut vous renouveler. Vous êtes aussi passionnant(e) qu’un documentaire sur la reproduction des oursins.

Gloire

Cette semaine, vous perdrez votre dignité au fond d’un caniveau.

Beauté

Salut Casper, pas mal votre teint.

Poissons

Amour

Le saviez-vous ? Quand il fait caca, l’hippopotame fait tourner sa queue pour éparpiller ses excréments et ainsi marquer son territoire…

Gloire

… Bref, un peu comme vous.

Beauté

Allez à bientôt pour un nouvel horoscope inutile. A+

Aucard de Tours : l’interview de Carpenter Brut

Carpenter Brut fait de la dark synthwave, mélange de sonorités électroniques bien rétro, grosses guitares et imagerie des 80’s. Et il cartonne, allant de Rock en Seine au Hellfest, en passant par… Coachella ! S’il cultive le mystère autour de sa personne, le musicien s’est montré plus que loquace durant cette interview réalisée à Aucard de Tours.

Carpenter Brut aime cultiver le mystère. Peu présent dans les médias, il préfère rester dans l’ombre et garder son identité quasi-anonyme. Et si certains médias l’ont qualifié de « fuyant et évasif », le musicien ne s’est pourtant pas économisé pour tmv. Carpenter Brut nous a livré une interview sans langue de bois durant une heure au lieu des 20 minutes prévues, bourrée de digressions (que l’on ne reproduira pas ici). Et s’est même permis de débuter l’entretien avec une touche d’humour, alors que nous plaisantions quelques minutes avant, comme si nous étions père et fils…


Bon, on va commencer l’interview. Merci d’être là. Je suis Aurélien, je travaille pour Tmv. Et comme on l’a découvert tout à l’heure, je suis ton fils !

(rires) Ça fait longtemps que je t’avais pas vu ! Ça fait plaisir, t’as pas changé (éclat de rire).

Allez on évacue de suite la question obligatoire : ton envie de rester dans le quasi-anonymat, ta discrétion dans les médias et à propos de ton identité, c’est parce que tu préfères laisser parler ta musique ? Ou que tu n’es simplement pas friand de l’exercice des interviews ?

En fait, c’est un peu des deux. La première solution m’arrange bien. Souvent, en interview, j’ai tendance à dire des trucs qui sont liés à l’actu du moment. Et 3 semaines après, ce n’est plus valable. C’est un exercice où je ne suis pas très à l’aise. Je m’y fais petit à petit, car c’est un peu obligatoire. À la base, je ne voulais pas en faire. Mais il y a 5 ans, on ne connaissait pas vraiment la synthwave. Donc il a fallu faire découvrir aux gens le style. Jusqu’à présent, je m’en tire pas trop mal, parce qu’il n’y a pas de photo officielle de moi. Certains jouent le jeu. D’autres moins… Mais après, je m’en souviens de ceux qui ne jouent pas le jeu ! (sourire)

Aux lecteurs qui ne te connaîtraient pas du tout, comment décrirais-tu ta musique ?

Écoute, c’est comme si Jean-Michel Jarre avait écouté Meshuggah (du metal avant-gardiste, NDLR) en regardant un film de John Carpenter.

Tu as créé ton propre label. Pas envie de déléguer à quelqu’un d’autre ? Ce n’est pas trop difficile à une période où la situation de l’industrie du disque est délicate ?

Non au contraire. Le problème des labels, c’est qu’ils vont tout donner pour leur poule aux œufs d’or. Sinon, ils n’investissent pas. Au début, ma musique n’était pas courante. Et je débutais. Il fallait attendre des réponses, etc. Donc j’ai tout mis sur Bandcamp et des plateformes de streaming. Et j’ai commencé à vendre. On avait juste fait un petit deal avec la personne qui fait mes vidéos : il m’avait pressé quelques exemplaires de mon disque. Aujourd’hui, j’ai un distributeur mais je reste producteur. Je préfère me planter moi-même si ça doit arriver. Et n’oublions pas qu’un label a plein de groupes à gérer. Là, je fais seul avec ma femme et on gère aussi le merchandising.

Ton dernier album date de février 2018. Avec le recul, comment le perçois-tu ? Comment a-t-il été reçu ?

Je pense qu’il a été moyennement reçu, car j’étais connu pour mes morceaux violents. Alors certains ont grincé des dents avec cette autre direction que j’ai prise, plus glam rock que j’adore. Je pense aux métalleux – une grande part de mon public – mais ils comprendront cet album plus tard. Je sais qu’ils sont intelligents. Ils pourront mieux le comprendre avec du recul. Mais qu’on aime ou qu’on n’aime pas, ça reste votre choix. Ce disque doit vivre sa vie. Sinon il se vend bien, même si je ne peux pas comparer avec la trilogie qui est sortie à l’époque et qui est disque d’or à l’export. Le prochain album sera peut-être plus électronique, mais ce dernier disque, je ne le regrette pas.

C’était une évidence pour toi de t’accompagner sur scène d’Adrien et Florent du groupe poitevin Hacride, avec qui tu as bossé à l’époque pour leur son ?

Exactement. Je les connaissais depuis longtemps et ils sont très bons. Je ne veux pas aller chercher des mecs que je ne connais pas pour la scène.

Ils ont leur mot à dire sur le travail de composition en studio ?

Ils ont un mot à dire si je leur demande ! (sourire) Par exemple, si j’ai besoin d’un riff bien lourd ou heavy metal, je vais les voir bien sûr. Mais pour la composition, je reste bien seul…

On parlait de la communauté metal tout à l’heure. Outre ton univers visuel, comment expliques-tu que tant de métalleux accrochent à Carpenter Brut alors que ça reste électronique ?

Tu sais, les métalleux, j’en ai fait partie. J’ai été imbibé de cette musique tout jeune. Et cette communauté là, eh bien elle est ouverte à tout style de musique. Là, par exemple en venant à Tours, on écoutait PNL (groupe de rap français, NDLR) dans la voiture. J’ai plus de mal à imaginer un fan de PNL qui écouterait Cannibal Corpse ! (rires) Il y a beaucoup de variété de genres dans le metal. Regarde ton tee-shirt à toi : c’est Watain, tu écoutes du black metal. Mais tu peux aussi écouter du glam, du metal avec de la flûte et compagnie.

Tu as encore une oreille sur la scène metal actuelle ?

Je suis bien largué au niveau des nouveaux groupes. J’en entends parler bien sûr, mais sinon… Je suis un peu à la page niveau black metal. En festoche, c’est le truc cool : tu entends plein de choses. En Finlande par exemple, j’ai fait un festival où tous les groupes se croisaient à l’hôtel. C’était marrant, je suis allé parler au mec d’Emperor qui connaissait ma musique. Dingue ! Idem avec le bassiste d’Arch Enemy…

Dans des interviews qui datent de tes débuts, tu disais associer Carpenter Brut à quelque chose de fun, léger. C’est difficile de garder cette philosophie sachant que maintenant, tu tournes énormément et tu as beaucoup du succès ?

Ouais, c’est dur à garder ! Je regarde en arrière et je me dis : ouah, mais qu’est-ce qu’il s’est passé ?! C’est fou, vraiment. Mais je garde ce côté fun. C’est aussi pour ça que je reste dans l’ombre et mystérieux. Ma seule envie, c’est que le public s’en prenne plein la gueule pendant mes concerts et prenne son pied.

Ça m’a assez étonné que tu acceptes une interview avec Tmv qui reste un hebdo local. On n’est pas franchement Telerama ou les Inrocks…

La promo, c’est compliqué. Je donne beaucoup la parole aux webzines par exemple, des mecs qui triment dur, des passionnés. Faut pas se couper des gens qui achètent des disques. Moi, j’ai pas besoin d’un passage radio ou à la télé. Aller faire le con à Quotidien, jouer 2 minutes dans des conditions pourries sans mes vidéos derrière, c’est non. Faire une interview pour le buzz ? Non. On m’avait proposé de passer mon clip sur M6. Mais j’ai pas envie qu’on charcute mes vidéos en censurant des scènes. C’est non. Là,toi, tu connais ton dossier, ça me pose pas de problème de parler à tmv ! (sourire) La célébrité, tu sais, ça veut rien dire. Les stars, elles sont comme toi et moi. C’est rare les connards chez les gens connus.

Franchement, à partir du moment où tu poses le pied sur scène, tu ressens quoi ?

Ben tu sais quoi ? Dès que je pose le pied sur les planches, le stress a disparu ! Mais avant le concert, c’est hyper dur à gérer ! Contrairement à Adrien qui est hyper relax avant de monter sur scène, en mode « oh tranquille »… Et quand le concert commence, c’est plus pareil ! (rires)

Quand tu composes, tu restes dans ta bulle ? Ou tu écoutes d’autres choses qui peuvent ou non t’influencer ?

Non, j’écoute quelques trucs quand même. Là, par exemple, c’est Type O Negative. Ça va peut-être m’influencer sur quelques sonorités.

Bon, j’ai une dernière question. Une question bête !

Ah, encore une ? (rires)

Si tu pouvais choisir un artiste – mort ou vivant – avec qui tourner ou faire un featuring ?

Ah, bah on m’a déjà posé cette question tiens ! Tu vois que c’est bête ! (rires) Mmh j’hésite… Allez, peut-être Peter Steele (chanteur de Type O Negative notamment. Il est décédé en 2010 – NDLR). Ce serait surtout un chanteur je pense. Oh ou alors Meshuggah. Ou Pink Floyd !

(une fois l’interview « terminée », la discussion s’est poursuivie autour de divers sujets divers qui semblent passionner le musicien, comme la série TV Chernobyl, l’écologie, l’environnement ou encore les sciences et l’astronomie.)

> Merci à toute l’équipe d’Aucard de Tours pour avoir permis cette interview. Et merci à Carpenter Brut.

 

Chroniques culture #71

Beaucoup de bandes-dessinées cette semaine, avec une tripotée d’œuvres pour les amoureux d’Histoire ! On a également le EP de Suzane, regardé le DVD L’Ordre des médecins mais aussi le vinyle de Muthoni Drummer Queen.

LE DVD
L’ORDRE DES MÉDECINS

Simon, pneumologue aguerri, côtoie la maladie et la mort constamment. Mais le jour où sa mère est hospitalisée, ses certitudes s’écroulent… Ici, David Roux offre une plongée réussie dans le monde médical (photographie clinique, couleurs froides) mâtinée d’un drame humain et familial bouleversant.
Ce regard sensible et humble est transcendé par la performance sobre mais brillante de Jérémie Renier, à fleur de peau. Film dur mais émouvant, intime mais humain, L’Ordre des médecins reste tout en justesse du début à la fin. Dans sa version DVD, l’éditeur a fourni d’intéressants bonus, entre un entretien avec le réalisateur et des rencontres avec le compositeur de la musique, une philosophe de la médecine et quelques courts-métrages pour compléter le tout.
> Sortie le 4 juin

LES BD
UNE ANNÉE AVEC LES RASPBERRY – T1

On connaissait déjà le trait de Pacco via Instagram, sur lequel le dessinateur poste les aventures de sa famille Raspberry (près de 90 000 abonnés au compteur, tout de même !). Petit plaisir cartonné pour eux : l’auteur sort « Une année avec les Raspberry » (éd.Delcourt), un recueil reprenant 127 gags déjà publiés sur les réseaux, ainsi que 20 inédits.
À travers un univers fun et décalé car anachronique, Pacco esquisse une chronique préhisto-familiale où sont incorporés des éléments de notre société actuelle. Joliment illustré, ce miroir tendre d’une vie de famille lambda (ado en crise, autorité parentale, couple, etc.) mais version Pierrafeu fait sourire, voire parfois rire (la mère est LE personnage qu’on adore). Mais certains gags tombent à plat et quelques pages manquent de teneur. Une bande-dessinée qui, toutefois, apporte distraction et fraîcheur. A.G.

HISTOIRES D’HISTOIRE

On commence avec le magnifique « Le Feu de Thésée » (Humanoïdes associés) pour se balader à Athènes sur les traces du Minotaure, sublimé par le récit de Frissen et superbement illustré par Trifogli.
Avec « Xérès » (Futuropolis), Franck Miller creuse le sillon de son amour pour la Grèce Antique, nous ramenant aux temps de Darius et Alexandre, avec ce trait si particulier et cet art du récit qui vaut autant qu’une révision pour le Bac !
À ce propos, lire « La Princesse de Clèves » (Dargaud), par Claire Bouilhac et Catel Muller, c’est aussi s’offrir un petit bonus ! On passera aussi un peu de temps au Louvre avec « Les Tableaux de l’ombre » (Delcourt), merveilleuse réflexion sur l’art et la célébrité, livrée par un Jean Dytar époustouflant.
Petite pause avec « Six Coups » (Dupuis) d’Anne Claire et Jérôme Jouvray, un western jubilatoire et plein d’humour. Et cerise sur le gâteau, on dégustera « Quand tu viens me voir ? » (L’Association) où Charles Berberian livre ses croquis magnifiques et ses réflexions sensibles sur le temps qui passe et l’amour de ses proches.
Hervé Bourit

LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS
MUTHONI DRUMMER QUEEN – SHE

Après un premier album assez discret en 2009, la MC Kenyane frappe fort avec ce second opus. Pour cette sortie, elle s’allie au duo de beatmakers suisse GR! & Hook et la formule cartonne. L’artiste s’accapare avec aisance les codes du hip-hop aussi bien que ceux du dancehall, du R&B et de la rétro soul. Les textes sont conscients et célèbrent la beauté, la force et l’audace des femmes africaines qui sont pour beaucoup de penseurs du continent, l’avenir de celui-ci. On ne sait pas encore si Muthoni Drummer Queen est l’avenir de la scène des musiques urbaines d’Afrique mais ce qui est certain, c’est qu’elle en est le présent et semble l’assumer pleinement.
Julien Abels

ÉVÉNEMENT
EMMANUEL TELLIER AUX STUDIO

Début mars, tmv vous parlait du dernier CD en date du Tourangeau Emmanuel Tellier, La Disparition d’Everett Ruess. Eh bien, bonne nouvelle ! Le film qui accompagne l’album sera présenté le 7 juin, à 19 h 45, aux Cinémas Les Studio à Tours. À la fois film documentaire et collection de chansons, cette histoire part sur les traces d’un personnage hors norme disparu à l’âge de 20 ans dans le désert de l’Utah en 1934. Un récit rare et subtil qui explore les marges et la poussière de l’Amérique de ces années sombres de la Grande dépression.
H.B.

LE EP
SUZANE

Une jeune fille toute seule sur scène qui fait des chorés et qui joue avec ses machines ? On a déjà vu ça ces derniers temps, me direz-vous. Pas facile en effet de trouver une place entre Angèle ou Jain, mais Suzane a définitivement ce petit plus qui fait la différence. Comme on a pu le voir récemment à Bourges, avant de l’apprécier de nouveau à Avoine Zone Groove ou aux Courants à Amboise, la demoiselle emporte tout sur son passage.
Et ce premier EP pose ses chansons électro sous les meilleurs auspices. C’est frais, percutant, drôle et sérieux à la fois. De quoi bien s’incruster dans la tête et donner envie de bouger. Quatre titres, c’est vraiment trop, trop court : vivement la suite !
H.B.

J’ai testé pour vous… le bar à sieste

Après les bars à eau, les bars à chats, les bars à oxygène… Voici le bar à sieste à deux pas de la Place Plum’ et bien sûr, on a voulu tester.

POUR LE TRAVAIL

Je connaissais Centre One pour y avoir fait des séances de cryothérapie et d’autres de boxe. Quand j’ai appris qu’il s’y installait un bar à sieste, j’ai évidemment voulu tester.
Et quand j’ai dit aux gens : « Je peux pas, cet après-midi je vais faire une sieste pour le travail », ils ont trouvé que j’avais un travail cool. De mon côté, je m’inquiétais de devoir dormir entourée d’autres gens, mais le bar venant d’être lancé, j’étais toute seule. Cela dit, il y a de grands rideaux qui séparent les différents lits, situés à l’étage du local de Centre One, à l’abri de la cacophonie de la place et même du bruit du reste de la salle de sport.

LIT CHAUFFANT

Jérémy Ouanna m’installe en me donnant un masque rafraîchissant pour les yeux et un casque sans fil VR diffusant différents morceaux de musique relaxante.

Je choisis les vagues ; j’apprécie la fraîcheur du masque, mais je mets quelques instants à m’adapter au casque car je ne peux pas me coucher sur le côté. Après avoir cessé de gigoter comme une anguille pour trouver la bonne position, j’ai enfin pu apprécier la détente de l’endroit et du moment. Le lit chauffant, le plaid, la cheminée… Pas de petite voix disant « tu pourrais faire le ménage, ou bien cet article, ou encore ceci, ou cela… »

Le fait d’être à distance de mon bureau me permet de me détendre très rapidement et même de m’assoupir au bout d’un moment à écouter les vagues. Tout est bien sûr optionnel : on n’est pas obligé de faire chauffer le matelas, on peut apporter son propre casque et sa musique (ou ne pas en mettre du tout), opter pour un matelas à picots Champ de fleurs… L
e but est de profiter de son moment tranquille dans une bulle cosy et c’est bien ce que je fais. Je suis étonnée de réussir à me détendre dans un lieu public mais l’espace est tellement cocooning et l’équipe aux petits soins (et j’avais visiblement vraiment besoin d’une bonne sieste !) que mes appréhensions se sont évanouies.

ÎLOT DE CALME

Une bonne demi-heure plus tard, Jérémy vient me réveiller. J’ai un peu de mal à me rappeler où je suis et ce que je fais là, mais je pense à lui demander comment il a eu cette idée.
« Quand j’étais pompier de Paris, j’étais adepte de la micro-sieste, m’a avoué l’ancien champion de France de boxe. J’en faisais souvent pour récupérer, car ce n’était pas toujours évident avec le rythme. En attendant le train, je me suis souvent dit que j’aurais payé pour m’isoler du bruit. Et c’est un peu ça Place Plum’ aussi, avec le bruit parfois. Le but est d’offrir un îlot de calme. »
Pari réussi.

Testé par Chloé Chateau

Centre One, 34 rue de la Paix, à Tours. Bar à sieste disponible de 11 h à 17 h, tous les jours d’ouverture. 20 min : 7 € (ou 44 € les 8 séances) ; 30 min : 10 € (ou 64 € les 8 séances) et 1 heure : 14 € (ou 89 € les 8 séances).
> Réservations possibles.

 

CCC OD : zigzag dans le noir

La galerie noire du CCCOD accueille une nouvelle exposition. Signée des frères Quistrebert, elle est hypnotique et surprenante, abstraite et vertigineuse. Accrochez vos ceintures !

Florian et Michaël QUISTREBERT

C’est peu de le dire : la nouvelle exposition, qui occupe la galerie noire, au rez-de-chaussée du CCC OD sait se jouer des contrastes.

À droite en entrant, une monumentale fresque vidéo qui se déploie en zigzag (c’est le nom de l’expo) le long d’un mur transformé en paravent. Sur chaque panneau, le même mouvement de pixels hypnotiques qui semblent courir sans fin dans un interminable tunnel, mais dans une couleur différente.

La danse est effrénée, sans issue, et vous agrippe le regard pour un moment. Et, de l’autre côté, des toiles blanches, d’une extrême sobriété. Attention, blanches ne veut pas dire entièrement blanches. En fait, sur le châssis des toiles est appliquée une pâte épaisse, quelque chose entre l’enduit et le plâtre, qui donne du relief et de la matière à l’oeuvre.

ABSTRAIT

C’est de l’abstrait, pas de doute là-dessus, mais de l’abstrait qui s’amuse quand même avec la réalité. « Les toiles sont des variations autour de deux thèmes : une église et une vue marine », expliquent les frères Quistrebert, qui travaillent ensemble depuis 2007 et qui ont conçu cette exposition spécialement pour le CCC OD.

Et, de fait, on perçoit dans ces lignes obliques d’une très grande précision, les voiles et le mât et, plus ou moins haut selon l’angle de vue, la ligne droite de l’horizon. Il y a aussi un côté brut dans les toiles, quelque chose de très assumé, qui rappelle le gros oeuvre dans le BTP, le travail d’encollage du carreleur mais aussi, peut-être, le mouvement du râteau dans un jardin zen.

Mais, nous direz-vous, quel est le lien entre ce mur coloré et ces tableaux blancs ? « Pour nous, il y a le même rapport entre les deux qu’entre, par exemple, une BD et un film d’animation. » La vidéo murale serait donc une sorte de traduction en mouvement de ce qui se lit, en version figée sur la toile. Une traduction en couleur aussi.
Car les frères Quistrebert aiment bien jouer avec les codes classiques de la peinture. Par exemple, en séparant la forme de la couleur ou en imaginant des tableaux lumineux, à proprement parler, en y ajoutant des leds multicolores que des interrupteurs placés au beau milieu de la toile permettent d’allumer et d’éteindre. L’abstraction des frères Quistrebert ne manque pas d’humour donc, et elle manie le second degré avec gourmandise.

Cette exposition a fait plus que s’adapter au lieu qui lui a été proposé. Elle s’est construite à partir de lui. « Toute l’exposition s’est constituée petit à petit, comme un puzzle. Ce qui est intéressant, c’est de se planter plein de fois pour arriver à une proposition qui se tient. »

> EN PRATIQUE
Zigzag, Florian et Michaël Quistrebert, jusqu’au 11 novembre 2019, au CCC OD.

Coupe du monde féminine de foot : les filles à l’attaque !

Le 7 juin, on sifflera le coup d’envoi de la Coupe du monde féminine de foot. Jusqu’au 7 juillet, les joueuses de 24 pays s’affronteront dans différents stades français.
En voyant une billetterie qui bat son plein, et un engouement croissant, le Mondial version filles ferait-il (enfin) bouger les lignes ?

Kadidiatou Diani. © (Photo archives NR, Julien Pruvost)

LA BILLETTERIE CARTONNE

Exceptés les couacs de la mi-mai (la Fifa ayant décidé de dispatcher les places achetées par des groupes, certain(e)s supporters se retrouvent seul(e)s), on peut dire que la vente des billets a explosé.
Le 7 mai dernier, Brigitte Henriques, vice-présidente du comité d’organisation, annonçait que 765 000 billets sur les 1,3 million disponibles avaient été vendus ! Plusieurs matches affichent complet – notamment celui d’ouverture entre la France et la Corée du Sud – mais de nombreux autres risquent de l’être également d’ici là. Notamment les rencontres avec les États-Unis, les Américaines étant championnes en titre.

ALLEZ LES BLEUES !

Soyons chauvin(e)s ! On compte évidemment sur les Bleues pour ramener une aussi jolie coupe que leurs collègues masculins l’été dernier. Les filles de Corinne Diacre débuteront la compétition par un match face à la Corée du Sud (7 juin, à 21 h, sur TF1 et Canal+).

Charlotte Bilbault. © (Photo NR, Julien Pruvost)

Des noms se distinguent déjà. Par exemple, Sarah Bouhaddi. La gardienne de but, solide, est une des forces de l’équipe. À Lyon, où elle joue habituellement, on la surnomme même Zlatan, puisqu’elle n’hésite pas à jouer en pointe (et marquer !) quand il manque une joueuse à l’entraînement.
Sakina Karchaoui est également attendue au tournant. La défenseure montpelliéraine, hyper active sur les réseaux sociaux, aime gagner les duels et compte déjà 23 sélections à… 23 ans.
Eugénie Le Sommer, quant à elle, a marqué 257 buts en 290 matches avec l’Olympique lyonnais : la conquérante n’a qu’un rêve, « gagner un titre avec l’équipe de France ».
Même désir pour Amandine Henry, la capitaine, qui possède l’un des plus beaux palmarès du foot français. Elle a également sorti un roman illustré à la mi-mai (« Croire en ses rêves ! ») destiné aux jeunes, où elle raconte aux footballeuses en herbe les obstacles qu’elle a dû franchir pour en arriver là.

À QUOI S’ATTENDRE SUR LE TERRAIN ?

Les Bleues devront bien sûr tirer leur épingle du jeu. Un jeu pas facile, puisque certaines équipes ont faim : les Anglaises apparaissent comme des outsiders crédibles, les Canadiennes sont bien placées au classement FIFA.
Et il y a évidemment les États- Unis, l’ogre de la compétition. Les Américaines sont la référence absolue du foot féminin. De quoi les imaginer loin dans l’aventure, d’autant que leur groupe – sauf surprise – ne devrait pas trop les brusquer (Chili, Thaïlande, Suède).

Ce Mondial sera également l’occasion d’assister aux premières participations de l’Écosse, de la Jamaïque, de l’Afrique du Sud et du Chili. Reste à voir si cette Coupe du monde aura aussi des répercussions hors du terrain, notamment sur l’économie du sport féminin en général et son traitement médiatique.

Corinne Diacre, la sélectionneuse des Bleues.

IRRÉDUCTIBLES MACHOS ?

Il suffit de faire un tour parmi les commentaires de certains articles abordant le sujet pour s’apercevoir qu’il reste encore des mentalités à changer : « Pseudo-engouement », « aucun intérêt », « elles ne joueront pas aussi bien que les mecs », « pas intéressant »…

Les clichés ont la vie dure et les remarques sexistes perdurent, tandis que les sponsors ne se bousculent pas au portillon et que les inégalités salariales sont toujours criantes. Dans un article de Causette, l’auteur d’Histoire du football féminin en Europe, Xavier Breuil, dézinguait les comportements machistes : « Le foot est, en Europe, le sport le plus populaire qui soit, et donc, par ricochet, un lieu de pouvoir politique. Dans notre inconscient populaire, il est des pratiques réservées aux mâles. Vous voyez beaucoup de femmes à l’Assemblée ? Non. Eh bien, sur un terrain de foot, c’est pareil : la femme n’y a pas sa place. Elles pourront gagner tout ce qu’elles veulent, elles ne suscitent aucune fierté nationale. »
Et si on changeait en 2019 ?

Coupe du monde féminine de foot, du 7 juin au 7 juillet. Diffusions également sur Canal +, TF1, TMC et Canal + sport (pour la majeure partie).
> Finale le dimanche 7 juillet à Lyon, à 17 h. à suivre sur TF1 et Canal +.

Décennie ’80 : objets portés disparus

[Numéro spécial années ’80] Vous êtes nés après la chute du mur de Berlin ? Alors vous n’avez sûrement pas connu ces objets ni ces habitudes si chers aux plus de 35 ans.

MAIS AUSSI

LES NUMÉROS DE TÉLÉPHONE À 6 ET 8 CHIFFRES
Le 25 octobre 1985, à 23 h, la numérotation téléphonique française est passée à huit chiffres, contre six auparavant en province et sept en Île-de-France. Et c’est seulement dix ans plus tard que sont arrivés numéros à 10 chiffres. Comme les téléphone à cadran et leur écouteur rond, ces « petits » numéros ont disparu.

LES SPEAKERINES ET SPEAKERINS
« Et maintenant, vous savez qu’à 22 h 15 nous avons rendez-vous avec les coureurs du Tour de France, mais en attendant nous allons voir un petit film de Jean-Jacques Cornu qui a pour titre La Couronne de Paris. » C’est un métier qui n’existe plus et qui avait disparu de TF1 et Antenne 2 dès 1993.
Pour la majorité des femmes, elles devaient présenter les programmes de télévision aux téléspectateurs. Elles annonçaient notamment le très attendu « cinéma du dimanche soir ». À cette époque, c’était un moment familial pour regarder un film à la télévision et le seul, si on ne louait pas une VHS et le lecteur au vidéoclub du coin.

LA CIGARETTE PARTOUT
Elle existe toujours, mais dans les années 80, on ne s’inquiétait pas de voir un enfant arborer une cigarette en chocolat à la bouche pour imiter les grands. Et le buraliste avait tout à fait le droit de vendre les paquets colorés aux moins de 18 ans. On pouvait s’en griller une au restaurant, dans les bureaux, dans le train et même dans l’avion ! La première Loi Evin de lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme date seulement de 1991.

L’EMPIRE SOVIÉTIQUE
Les cartes portant la mention URSS (Union des républiques socialistes soviétiques) à l’endroit actuel de la Russie et des États devenus indépendants, n’ont peut-être pas toutes disparu, mais elles ont au fil du temps été remplacées dans les écoles.

« SALUT LES P’TITS CLOUS ! »
Le son des trompettes sur lequel on avance la tête en rythme, c’est bien celui du Top 50. Marc Toesca était l’animateur de cette émission culte sur Canal + entre 1984 et 1991. Il commençait toujours en disant « Salut les p’tits clous », clin d’oeil aux téléspectateurs qui lui envoyaient des lettres au nom de Marteau Esca.

Années ’80 : dans l’air du temps…

[Numéro spécial années ’80] Dans les années 80, tout était assez différent. La façon de se coiffer, la façon de s’amuser, la façon de manger…

 

 

 

 

Chroniques culture #70 (spécial années 80)

[Spécial années ’80] Les chroniques culture changent de couleur cette semaine. On remonte le temps, à l’époque des VHS de Retour vers le futur ou encore de la sortie du mythique Appetite for destruction des Guns N’ Roses !


LE CLIP

MICHAEL JACKSON THRILLER
2 décembre 1983. Minuit. Une bombe est lâchée sur MTV. La chaîne musicale diffuse, en exclusivité, le clip « Thriller ». Treize minutes au compteur. Une folie. À cet instant, Michael Jackson vient de révolutionner le monde du clip musical. Le King of Pop appelle John Landis en pleine nuit pour le tournage.
Connu pour avoir fait ses armes dans Le Loup-garou de Londres, le cinéaste va devoir réaliser une vidéo au budget pharaonique pour l’époque (900 000 dollars). Le reste est passé à la postérité : considéré comme le meilleur clip musical de tous les temps, avec son ambition cinématographique, Thriller est tourné en 35 mm et réunit tous les codes des films d’épouvante (le chanteur, baptisé témoin de Jéhovah, devra d’ailleurs éteindre la polémique, accusé ici d’occultisme).
Passant en boucle, avec ses pas de danse devenus mythiques, Thriller sera édité sur cassette VHS et se vendra à 9,5 millions d’exemplaires. De quoi faire ravaler leur cravate aux producteurs de Michael Jackson qui étaient contre ce clip au départ… A.G.

LE CD
GUNS’N’ROSES – APPETITE FOR DESTRUCTION

On appelle ça un coup de maître… pour un coup d’essai ! En 1987, le groupe Guns ‘N Roses envoie à la face du monde un premier album qui reste, encore de nos jours, une des pierres angulaires du hard rock. À l’époque, la bande à Axl Rose est surtout connue pour son mode de vie (picole, dope et sexe) et ses concerts déjà fous furieux.
Mais avec Appetite for destruction – titre ô combien pertinent pour eux – les Californiens prouvent qu’ils sont aussi d’immenses compositeurs. Dès les premières notes de « Welcome to the jungle » (you’re in the jungle baby, you’re gonna diiiie !), l’auditeur se fait bouffer tout cru. Tout fonctionne : la voix éraillée et criarde d’Axl, l’ossature rythmique béton de Stradlin, la science du solo et des riffs jubilatoires de Slash, ainsi que la paire Mc Kagan/Adler à la section basse/batterie.
Énergie débordante, tubes alignés comme des missiles (« It’s so easy », « Sweet child o’mine » et le monument « Paradise city »), refrains anthologiques, ton provoc’ : les Guns mettront la planète rock à genoux après ce disque. Aujourd’hui, il fait partie des albums les plus vendus au monde, avec plus de 30 millions d’exemplaires. A.G.

LE CLASSIQUE CINÉMA DES 80’s

E.T. 4,5/5
Steven Spielberg a accouché d’une flopée de titres cultes. Mais avec E.T., le cinéaste offre l’une de ses oeuvres les plus poétiques, magnifiques et doucement rêveuses. C’est également ici que l’on trouvera l’une des plus belles partitions du compositeur John Williams. Plaisir pour petits et grands, ce joli conte enchanteur et émouvant (qui n’a pas versé une larme ?) à base d’extra-terrestres a marqué toute une génération.
A.G.

LA CASSETTE VHS

Retour vers le futur
Parce qu’il n’y aura jamais rien de plus classe que d’enfourner une cassette vidéo de Retour vers le futur dans son magnétoscope (quoi ? Vous ne l’avez pas gardé ?!)…
Le film mythique de Robert Zemeckis (sorti en octobre 1985 en France) se re-re-regarde en VHS, histoire de replonger dans cette folle histoire de voyage dans le passé aux côtés de Doc et Marty. Véritable triple sur l’espace-temps, ce « Back to future » jubilatoire, punchy et abouti se savoure encore et encore. De quoi se souvenir qu’à l’époque, un dénommé Louis Skorecki, un critique ciné, écrivait dans Libé que Retour vers le futur était « nul » et « l’un des plus consternants navets qu’ait produits la bande à Spielberg ». Loupé, Louis, loupé.
A.G.

Ces événements qui ont marqué les années ’80

[Numéro spécial années ’80] Sport, politique, société… Petite sélection de quelques événements qui ont marqué l’actualité de la décennie 80…

L’ÈRE COLUCHE

Dans les années ‘80, Coluche est partout, sur tous les fronts. À l’affiche de films, raflant aussi un césar, l’humoriste s’illustre surtout en se présentant à la présidentielle de 1981 (avant de retirer sa candidature suite aux menaces) et en créant les Restos du coeur en 1985, malheureusement toujours d’actualité en 2019. Il meurt en 1986 dans un accident de la route.

MORT DE JOHN LENNON

8 décembre 1980. 22 h 52. John Lennon rentre de studio avec son épouse Yoko Ono. Mark David Chapman, un fan obsédé des Beatles, tire 4 balles sur le musicien. L’assassin purge aujourd’hui une peine de prison et demande régulièrement une remise en liberté. Toutes ont été refusées.

TCHERNOBYL

C’est le plus grave accident nucléaire jamais répertorié. Le 26 avril 1986, à 1 h 24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine explose. L’incident est classé au niveau 7, le plus haut qui soit. Devenue ville fantôme, Tchernobyl est paradoxalement devenue une attraction touristique… En 2017, 50 000 personnes s’y sont rendues.

LE SACRE YANNICK NOAH

Cela faisait 37 ans qu’un Français n’avait pas remporté par Roland-Garros. En 1983, Yannick Noah, 23 ans, affronte Mats Wilander devant 17 000 personnes. Et en sort vainqueur… devenant ainsi le chouchou national.

MARIAGE ROYAL

750 millions, c’est le nombre de téléspectateurs qui ont assisté devant leur téléviseur à la diffusion du mariage de la famille royale entre Diana Spencer et le prince Charles, le 29 juillet 1981.

PEINE DE MORT : LE DISCOURS DE BADINTER

Le discours est resté dans les mémoires. L’homme aussi. Le 17 septembre 1981, Robert Badinter, Garde des Sceaux, présente le projet de loi pour l’abolition de la peine de mort en France. Le lendemain, elle est votée à l’Assemblée nationale.

SIDA : LA PANDÉMIE

En janvier 1983, les chercheurs français Françoise Barré-Sinoussi et Jean- Claude Chermann, sous la direction de Luc Montagnier, isolent un nouveau virus de l’immunodéficience humaine (VIH), responsable du sida.

GUERRES ET TRAGÉDIES

Car il n’y a pas une décennie sans conflits, les 80’s ont aussi connu leur lot. De 1980 à 1988, guerre Iran-Irak ; guerre des Malouines en 1982 ; attentats en Ulster ; ou encore fin de la guerre du Liban… En 1984, l’Ethiopie se meurt en raison de la famine (400 000 victimes).
Quant à la République populaire de Chine, elle devient tristement célèbre pour sa vague de répressions place Tian’anmen en ‘89. Dans un mois, on commémorera les 30 ans de ce massacre. La Chine a donc décidé de bloquer l’accès à Wikipédia…

MITTERRAND ÉLU

Il est le premier socialiste à occuper le siège présidentiel sous la Ve République. En 1981, François Mitterrand devient le chef de l’État. En ‘86, c’est la première cohabitation. Il nomme Jacques Chirac Premier ministre. Deux ans plus tard, Mitterrand sera réélu face à… Jacques Chirac. Vous connaissez la suite…

LIBÉREZ LES ONDES !

Le début des années 80 est synonyme de libération radiophonique et télévisuelle. Des chaînes TV privées apparaissent (coucou TF1) et en face, c’est l’explosion des radios libres (au hasard, Baudecroux qui fonde « Nouvelle Radio des Jeunes », soit… NRJ !). Les radios pirates sont légalisées et vont transformer le paysage.

ET LE MUR TOMBA

Les photos sont dans toutes les têtes: le 9 novembre 1989, c’est la chute du mur de Berlin, celui-là même qui avait été érigé une nuit d’août 1961. Un symbole de la Guerre Froide s’écroule.

Photo NR archives Patrick Lavaud

Chroniques culture #69

Les derniers albums de Frank Carter & The Rattlesnakes et Bad Religion, ou encore la dose de BD humoristiques : voici les chroniques culture.

LES CD


FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES – END OF SUFFERING

« End of suffering », soit « la fin de la souffrance »… L’écorché vif Frank Carter aurait-il mis ses démons intérieurs entre parenthèses ?
À en croire ce titre et la direction prise pour ce nouvel album, on serait tentés de répondre par l’affirmative ! Car ici, l’ex-chanteur de Gallows semble délaisser le punk brûlant et ravagé des débuts pour offrir un rock plus doux, plus consensuel, voire – et ce n’est pas un gros mot – plus… pop !
Pour ce troisième disque, exit l’urgence : le chanteur tatoué de la tête aux pieds offre une musique plus colorée (autant que sa pochette !) et mélodieuse. Si le côté plus calibré et moins saturé pourra surprendre, force est de constater que Frank Carter est difficile à prendre en défaut au niveau de la voix et de ses compositions finement écrites.
Un regret toutefois : End of suffering paraît en dents de scie (comparez la claque « Tyrant Lizard King » et le très moyen « Supervillain »). L’enfant terrible vient de pondre un album qui risque bien de diviser ses fans !
A.G.


BAD RELIGION – AGE OF UNREASON

Lectrice, lecteur, je ne vais pas te mentir : cela fait bien des années que je me demande ce que Bad Religion bouffe le matin.
Après 40 ans de bons et loyaux services, les vétérans du punk rock californien continuent d’avoir la pêche, la hargne et de balancer les torgnoles, que ce soit sur disque ou sur scène. Ce 17e (!) album ne déroge pas à la règle : il suffit d’enfourner la galette et de prendre son premier titre (1’50’’ au compteur) en pleine tronche comme un TGV pour s’en apercevoir.
Oui, les Ricains protestataires en ont toujours sous la pédale. Oui, la recette est éprouvée mais fonctionne toujours. Oui, Greg Graffin — chanteur et également docteur en biologie et universitaire renommé — balance ses brûlots, toujours dans un esprit contestataire et No Future.
Sous forme de grenade anti-Trump dégoupillée, armé de valeurs d’avancement, interpellant les citoyens, ce « Age of unreason » prouve que les Bad Religion ont toujours le poing levé.
A.G.


LES BD


HUMOUR À FOND !

On commence par « Open Bar » (Delcourt), ce nouvel opus de Fabcaro qui explose littéralement les zygomatiques. C’est fin, décalé, jouissif et tellement en résonance avec notre quotidien que c’en est hallucinant.
Toujours aussi subtil, Binet nous régale avec son 22e tome « Les Bidochons relancent leur couple » (Dargaud) où il y a de quoi rire entre masque au concombre et canard sextoy !
Ambiance western mais humour toujours pour ce « Walter Appleduck »(Dupuis) avec Fabcaro aussi et Fabrice Erre pour des gags avec un cowboy stagiaire complètement déjanté.
Kim Duchateau est quant à lui l’un des plus grands humoristes flamands du moment. Avec sa « Esther » (Fluide Glacial) délurée, cette première parution française mérite attention.
On a aussi adoré la fable écolo « Et nos lendemains seront radieux » (Gallimard BD) où Hervé Bourhis fait rire jaune et voir rouge. Encore plus fort, le « Ni vu, ni lu « (Delcourt) de Jean Christophe Mazurie : Une petite merveille de mécanique jubilatoire à l’excès.
On finira avec « L’Extraordinaire abécédaire de Zoé Marmelade » (Soleil) de Bianco et Pommerpuy, un chef d’oeuvre de plus à porter au crédit de la géniale collection Métamorphose!
H.B.



ECONOMIE

LE MARCHÉ DE LA SVOD EXPLOSE
Le service de vidéo à la demande se porte bien, merci pour lui. Selon le bilan du CNC, en France, ce marché de la SVOD par abonnement a doublé entre 2017 et 2018. Il a même été multiplié par six depuis 2015, pour atteindre 455 millions d’euros l’an dernier.
La majeure partie est évidemment raflée par Netflix. Dans les chiffres, 48 % des internautes déclarant avoir payé pour regarder un film ou une série ont regardé Netflix (48 %), Orange (23,6 %) ou encore MyTF1 VOD (19,5 %). Quant aux taxes mises en place en 2018, elles ont permis de récolter 9,5 millions d’euros. « C’est bien davantage que nos estimations initiales », a déclaré Maxime Boutron, directeur financier du CNC.

#WTF 71 : un chien finit le Marathon des sables

Vous avez raté l’actu insolite de ces derniers jours dans le monde ? C’est parti pour notre rubrique WTF, avec un chien coureur, une étude sur les barbes ou encore une histoire de porno qui tourne mal…

 

Photo instagram.com/marathonDsables

> Le Marathon des sables est un ultra-trail de 250 km dans le désert, en auto-suffisance. Et l’un des finishers, Cactus, est… un chien ! Les participants ont vu débarquer l’animal en pleine course. Les organisateurs ont fini par lui poser un GPS pour que les internautes puissent suivre sa course. Chaque jour, Cactus était nourri et hydraté par les coureurs qui en ont fait leur mascotte. Cactus a obtenu une médaille à l’arrivée où l’attendait sa maîtresse, venue le récupérer. Il a aussi eu droit à un article dans le prestigieux New York Times.

> La barbe d’un homme abriterait plus de bactéries que les poils d’un chien. C’est ce qu’a démontré une étude suisse. Andreas Gutzeit, l’auteur principal de cette passionnante étude, a résumé : « En s’appuyant sur les éléments que nous avons mis au jour, on peut considérer les chiens comme propres, comparés aux barbus. » Voilà, voilà.

> À Metz, en Moselle, un jeune homme a cambriolé un cabinet d’avocat, volant de l’argent liquide, une imprimante et un ordinateur. Mais pas de chance : sur place, il a oublié une photocopie de sa carte d’identité. La police l’a vite retrouvé.

> Aux États-Unis, un homme de 40 ans a porté plainte contre ses parents. Il leur reproche d’avoir jeté sa collection de revues et de films pornos, d’une valeur de 30 000 dollars. Le fils a réclamé la somme de 87 000 $. Le parquet local a refusé d’engager des poursuites judiciaires après le dépôt de plainte. Quant au père, il a écrit à son fiston : « Je t’ai rendu un grand service en jetant tout ça. »

 

Le 5 G : version bistronome

À l’époque, le 5G était spécialisé dans la viande. Depuis plusieurs mois, c’est changement de propriétaire, de carte et de formule pour un resto à la sauce bistronome. La rédac y est donc retournée pour goûter.

 

On avait laissé le 5G l’an dernier alors qu’il était encore estampillé « steakhouse ». Mais depuis plusieurs mois, fini le restaurant à viande, place au 5G nouvelle génération, version bistronome.
Le propriétaire a changé, la carte aussi et la formule également. Désormais, c’est une cuisine traditionnelle et saisonnière — maison bien sûr ! — qui vous attend, faisant la part belle aux produits frais de région.

Ce « nouveau » 5G se présente un peu comme le bon plan du midi : le rapport qualité-prix est là (menu du midi à moins de 15 €), l’ambiance joue sur le côté sympa d’un bistrot (les nappes à carreaux), le service est efficace et ici, c’est de la bonne cuisine familiale… tout en étant travaillée.

Pour preuve, ce jour-là, on a tenté la ballottine de volaille aux saveurs forestières et sauce d’antan. Esthétiquement, l’assiette était réfléchie, un tant soit peu recherchée et construite. Résultat ? Un plat maîtrisé, bien mijoté (ouf, la volaille n’était pas sèche mais onctueuse et légère), avec de belles associations et l’aspect visuel qui va avec.
Le tout, servi dans les temps et avec sourire par une équipe qui, visiblement, a envie bien faire.

Le 5G nous apparaît donc comme une adresse plaisante et conviviale qui devrait convenir à tous les porte-monnaie. Et aux amateurs d’une cuisine tradi avec une touche d’originalité, sans pour autant être prétentieuse.

> Le 5G, au 5 avenue de Grammont. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Contact : 02 47 20 58 48 ; facebook.com/5gtours et instagram.com/restaurant_le_5g

> Tarifs : Formule du midi à 11,90 € (plat/dessert ou entrée/plat) et 14,90 € (entrée/plat/dessert). Plat du jour : 9,90 €. Plats à la carte de 7,50 € à 19,50 €.

Chroniques culture #67

Cette semaine, on retrouve le Youtubeur Nota Bene qui se transforme en… BD ! A ses côtés, Luz et Gaëlle Genillier offrent également de jolies bandes-dessinées. La chronique a également chroniqué le DVD Une Affaire de famille et le disque d’Hugo Barriol. Enfin, découvrez le vinyle de la semaine de Radio Campus.

LES BD
NOTA BENE – T1/PETITES HISTOIRES, GRANDS DESTINS !
Décidément, rien n’échappe à Benjamin Brillaud – alias Nota Bene – dans la vie ! Après sa chaîne Youtube à succès, ses Rendez-vous de l’Histoire ou encore son ouvrage sur les pires batailles de l’Histoire, le voilà croqué en… bande-dessinée ! Pour ce premier tome, monsieur s’est acoquiné avec Mathieu Mariolle pour le scénario et Christian Paty côté dessin.
Les abonné( e)s de Nota Bene (ils sont plus de 900 000 rappelons-le) ne devraient pas être déçus. Ici, on retrouve sa patte, où humour et légèreté servent des anecdotes historiques, documentées et intéressantes. Servie par le dessin agréable et très BD de Paty, cette dizaine de petites histoires permettent de naviguer à travers le temps sur 64 pages et découvrir sous un autre jour plusieurs figures. On passe ainsi des portraits de Catherine de Médicis à Pyrrhus, en passant par un Du Guesclin peut-être laid mais bien malin !
Le bonus, enfin, c’est évidemment la réalité augmentée de ce tome 1. Les lecteurs peuvent ainsi scanner la première page de chaque portrait pour tomber sur une vidéo de Nota Bene qui apparaîtra sur leur smartphone. Loin d’un gadget, surtout une vraie valeur ajoutée.
A.G.

RÊVE AMÉRICAIN OU PAS…
Notre Luz préféré frappe encore un grand coup avec ce magnifique « Hollywood menteur » (Futuropolis). Un ouvrage introspectif sur le film culte de John Huston, Les Désaxés (The Misfits en V.O), où il livre l’envers du décor hollywoodien. Soulignée par un noir et blanc âpre et viscéral, cette histoire du désenchantement se lit d’un souffle et vous colle « un sacré coup de pelle dans la figure » comme le dit si bien Virginie Despentes dans la postface.
Restons dans cette nostalgie du rêve américain avec la très belle adaptation du roman de Steinbeck par Jean-Luc Cornette de « La Perle » (Futuropolis), une fable sociale très noire et toujours d’actualité. Avec le Tome 3 des « Fantômes de Knightgrave » (Dupuis), Colman et Maltaite livrent la conclusion de cette trilogie autour du personnage emblématique de Mr Choc qui fit les beaux jours des aventures de Tif et Tondu dans le journal Spirou : au programme, dessin classieux et scénario ciselé.
On terminera enfin avec « Les Fleurs de Grand Frère » (Delcourt), où Gaëlle Genillier signe un premier roman graphique remarquable et onirique sur la différence et le mal-être.
Hervé Bourit

LE DVD
UNE AFFAIRE DE FAMILLE
On avait laissé le film d’Hirokazu Koreeda à Cannes, couronné par une Palme d’or – consécration suprême – et auréolé de critiques dithyrambiques. Cette « Affaire de famille » se retrouve depuis le 24 avril en DVD/Blu-ray (Le Pacte), l’occasion de (re)découvrir cette formidable fable sociale, aussi délicate que sensible, humaniste et poétique. Histoire d’une famille recomposée tentant de survivre par tous les moyens, cette saga intime bouleverse autant qu’elle marque. Grâce à sa chronique familiale merveilleuse et travaillée, Kore-eda offre là une vraie leçon de cinéma. Pour aller plus loin, l’édition DVD propose des bonus allant de la galerie photos à de petits entretiens avec le cinéaste. À rattraper d’urgence pour les retardataires !
A.G.

LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS
LITTLE SIMZ – GREY AREA
La jeune rappeuse londonienne Little Simz, de son vrai nom Simbi Ajikawo, est de retour sur la scène hip-hop avec son troisième album Grey Area – zone grise. À travers son oeuvre, elle explore, tente de s’échapper de cette zone grise et incertaine qu’est la vingtaine. Le disque s’arme principalement de guitare, de cordes, de piano et de batterie, le tout porté par le rythme et la puissance de la voix de Little Simz. « Venom », l’un des titres phares de l’album, fait force et s’inscrit dans l’actualité en mettant au centre la place de la femme dans la société. Dix titres à découvrir où Little Simz est maître de son univers.
Kate Stone

LE CD
HUGO BARRIOL – YELLOW
On se méfie en général des success story du type découvert dans le métro entre Réaumur et Sébastopol. Eh bien là, on aurait tort car dès le premier morceau, « Oh My », on décolle vraiment avec cette voix d’ange, cette guitare et ces arrangements de cuivres qui propulsent immédiatement au 7e ciel. Les 11 chansons qui suivent sont du même tonneau, soit un pop-folk lumineux sans aucune baisse de régime, servi par un chant d’exception. Reste à se laisser bercer, se prendre au jeu des arrangements tous plus soignés les uns que les autres, attendre la montée des rythmes, savourer les refrains catchy. Un de nos gros coups de cœur du mois.
H.B.

90’s : skate, adolescence et liberté

Pour sa première réalisation, Jonah Hill signe une sympathique chronique adolescente sur fond de skate et de liberté, dans le Los Angeles des années 90.

 

Quelle madeleine de Proust, ce 90’s ! Pour son tout premier film en tant que réalisateur, Jonah Hill a choisi le thème de l’insouciance adolescente dans les années 90 sur fond de skate et de désir de liberté.

Le personnage principal, Stevie, a 13 ans. Sa mère ? Une femme douce mais surprotectrice dont il essaye d’échapper. Son grand frère ? Un jeune qui lui enfile des baffes mais qu’il admire paradoxalement. La période ? Le Los Angeles de 1995, plongé dans la vague MTV, gros baggys et compagnie.

Stevie, aussi paumé que timide, va utiliser sa planche à roulettes pour s’émanciper et rencontrer une brochette d’ados plus âgés que lui, attiré par leur quotidien fait du triptyque skate/picole/évasion.

En cela, 90’s est d’une immense justesse et fait preuve d’une authenticité sans faille. Aidé par un format 4/3 et une image dépouillée, le cinéaste offre une chronique simple et belle sur l’âge adolescent, sur ce que c’était de grandir sans les réseaux sociaux, porté par une culture skateboard aussi impudente que libératrice.

Ce récit initiatique coche les cases du cahier des charges (affirmation identitaire, premiers émois sexuels…) mais avec toujours ce qu’il faut d’intelligence et de sensibilité.
Véritable trip nostalgique sonore (la B.O est top) et visuel (la couette Tortues Ninja, les parties de Street Fighter), 90’s agit comme une douceur. Il traîne le spleen ado et les instants de joie ordinaires.

Certes, la réalisation minimaliste pourra en rebuter certains, tout comme cette fin abrupte ou ces dialogues paraissant superficiels. Mais le point de vue sur la solitude, la sincérité et le casting (quasiment que des inconnus au naturel dingue) font de 90’s un film pur et brut, où toute une génération devrait se retrouver.

Aurélien Germain

Comédie dramatique (USA). Durée : 1 h 25. De Jonah Hill. Avec : Sunny Suljic, Lucas Hedges, Na-kel Smith…
> NOTE : 4/5

Dans 2 mois, tmv débarque au Hellfest !

Les 21, 22 et 23 juin, c’est reparti pour une grosse dose de décibels avec le Hellfest. La rédaction de tmv y sera pour vous rapporter quelques souvenirs. Et d’ici là, rendez-vous fin avril pour une soirée spéciale Hellfest au Temps Machine.

La rédac au Hellfest

C’est devenu une habitude. Chaque année, un journaliste de Tmv file au rendez-vous incontournable pour tout métalleux : le Hellfest.
Cette fois encore, 2019 ne dérogera pas à la règle. Et la rédac compte bien vous rapporter quelques souvenirs du côté de Clisson, avec reportages, photos et vidéos.

Du 21 au 23 juin prochain donc, le Hellfest proposera plus de 150 groupes, répartis sur 6 scènes. Le menu est gargantuesque, mais on peut déjà vous dire qu’on ne manquera évidemment pas LE moment tant attendu de cette édition : la venue des mythiques TOOL, groupe phare que le big boss du Hellfest Ben Barbaud tente de faire venir depuis bien des années.

Pour le reste, on essayera de vous ramener des souvenirs des concerts de SLAYER (le dernier show français avant leur retraite), des foufous de KISS, du super groupe VLTIMAS (réunissant des membres de Mayhem et Morbid Angel, rien que ça), ou encore de FU MANCHU, de GOJIRA, EMPEROR, CULT OF LUNA et bien sûr des valeurs sûres et cultes comme LYNYRD SKYNYRD et ZZ TOP.

Pour les chanceuses et chanceux qui ont obtenu leur pass (le festival a écoulé la totalité de ses places en… moins de 2 h !), vous pouvez toujours faire un tour sur le site officiel et programmer votre week-end.

Une soirée Hellfest au Temps Machine !

A noter également pour les Tourangeaux qu’une warm up Hellfest aura lieu au Temps Machine le 29 avril. Y joueront Dagoba, Princesses Leya et Aro Ora. Des pass 3 jours pour le Hellfest seront également à gagner.
Plus d’infos juste ICI