#VisMaVille Véronique Mathis est professeur-documentaliste au collège Anatole-France, à Tours. Une vocation pour celle qui anime de nombreux projets autour de la lecture.
Il est 13 h 55, la sonnerie retentit dans tout le collège Anatole-France mais il ne s’agit pas d’une reprise des cours classique. Elle signe le début du quart d’heure lecture. Dans chaque classe, les 500 élèves se plongent dans leur bouquin pour quinze minutes silencieuses. Tel un sas de décompression.
Cette initiative du collège Anatole-France, tout comme la boîte à livres installée dans la cour, démontre la place accordée à l’apprentissage de la lecture, ce qui fait le bonheur de sa professeur-documentaliste, Véronique Mathis.
Depuis 13 ans, elle est celle qui accueille les collégiens au CDI pendant la pause méridienne, les heures de permanence et lors des ateliers pédagogiques dédiés. « Les élèves aimeraient bien que le CDI soit ouvert de 7 h 30 à 18 h non-stop mais ce n’est pas possible », sourit-elle.
Car l’emploi du temps de notre professeur- documentaliste est aussi rythmé par un gros travail administratif : l’inventaire, la gestion des prêts (« il faut courir derrière les élèves pour les prêts en retard ! »), le rangement des documents, les achats de livres…
Côté pédagogique, elle participe également, avec ses collègues professeurs, aux cours interdisciplinaires, travaille avec les élèves sur leur « parcours avenir », anime le club lecture qui regroupe une quinzaine de petits lecteurs fidèles. « C’est passionnant dans ce collège car nous menons beaucoup de projets. Regardez l’exposition sur les femmes célèbres faite par les élèves ! Ils viennent beaucoup au CDI pour leurs recherches documentaires, ils me demandent des conseils, notamment au niveau informatique. Mon but c’est de les rendre autonomes pour qu’ils sachent faire des recherches dans n’importe quelle médiathèque. »
Véronique Mathis a su qu’elle serait professeur-documentaliste dès qu’elle a franchi la porte du CDI de son lycée à Amboise. Elle enchaîne ensuite par un diplôme de documentation à l’IUT de Tours, une licence en langues étrangères appliquées et le CAPES en 1990, sésame indispensable pour entrer dans la profession.
Elle a choisi d’exercer en collège parce que « ce n’est pas le même rapport avec les élèves qu’au lycée. Il y a encore tout à faire au niveau lecture, on peut encore raccrocher ceux qui en ont besoin ».
Véronique Mathis s’occupe des groupes de soutien à la lecture ainsi que de l’apprentissage par les élèves allophones (des sessions d’une heure par semaine). En fin d’année, ces groupes iront faire la lecture devant des maternelles, « une façon de les valoriser ». Pour les plus à l’aise avec la lecture, Véronique Mathis leur partage ses coups de cœur. « Dès la 5e, je commence à connaître leurs goûts. Au niveau de l’achat des livres, j’évite les BD et mangas qu’ils trouvent facilement ailleurs. Je mets la priorité sur les collections vendues en librairies indépendantes. »
En mai, fais ce qu’il te plaît. Mais c’est bientôt la fin du mois. Alors on continue jusqu’au bout à être méchants avec TOUS les signes. Pas d’pitié !
Bélier
Amour
« C’est pas
toi, c’est moiii, blablabla
». Olala que vous êtes relou…
Gloire
Fantastique nouvelle, vous
allez acheter une maison avec une
chambre d’amis ! … Mais vous n’avez
pas d’amis.
Beauté
Tout fout l’camp dans
votre vie. Même vos cheveux.
Taureau
Amour
Au fond, on vous aime. Mais
vraiment et seulement au fond.
Gloire
N’écoutez pas les gens, vous
êtes parfait(e). Ces méchants ne méritent
qu’une gastro fulgurante dans un
embouteillage.
Beauté
Force est de constater que
vous êtes aussi sexy qu’un petit grain
de beauté sur une fesse blanche.
Gémeaux
Amour
Vous êtes à l’amour ce que
Christophe Maé est à la chanson. Un
enfer.
Gloire
Vous êtes juste bon(ne) à faire
l’amour et dormir. Quelle vie.
Beauté
En ces temps de grandes chaleurs,
Météo France vous rappelle de ne pas lever les bras dans les transports
en commun. (Par pitié)
Cancer
Amour
Les soldes, c’est dans un mois !
L’occasion rêvée de reprendre contact
avec votre ex.
Gloire
Pas de doute, vous êtes aussi
agaçant(e) qu’une chanson de Kyo.
Beauté
Si vous avez lu cet horoscope,
un maxi bouton vous poussera au milieu
du front. (eh ouais, ça vous apprendra
à lire les conneries de tmv)
Lion
Amour
Vous galérez autant qu’un
ours polaire dans le désert.
Gloire
Si vous n’avez pas confiance
en vous, repensez à Anne Hidalgo à
l’élection présidentielle. #astuce
Beauté
Rototos en cascade ce dimanche.
Bon courage à votre entourage
!
Vierge
Amour
Le proverbe populaire dit
« Avant d’être capable de recevoir, il
faut savoir donner ». Ce qui ne vous
ressemble pas du tout en matière de
zigouigoui sous la couette.
Gloire
Profitez de vos derniers instants
de liberté. Vous ferez moins les
malins quand les Balances seront les rois du monde.
Beauté
Force est de constater que
vous avez la dégaine d’un Allemand
en vacances aux Canaries.
Balance
Amour
Alors ? Ça fait quoi d’être le
fantasme vivant de tous les êtres de
cette maudite planète ?
Gloire
(petit conseil : lisez la partie
« gloire » de l’horoscope des Vierges)
Beauté
La constellation du Patrick
Juvet vous conseille une petite cure
de Botox.
Scorpion
Amour
Aussi vide que mon frigo.
Gloire
En inversant 2 lettres à Scorpion,
ça fait Scoripon. Comme le nom
de l’extraterrestre qui va vous enlever
et vous féconder artificiellement. (oui,
encore lui)
Beauté
Vous avez les tétons qui virevoltent.
C’est mignon.
Sagittaire
Amour
Tel Pierre Perret, vous savez
vraiment tout, tout, tout sur le zizi.
Gloire
La roue tourne, oui. Mais vous
concernant, pas dans le bon sens.
Beauté
Vous êtes mi-ange, mi-démon,
mi-molette.
Capricorne
Amour
Vous coucherez avec Pascal
Obispo avant de finir avec Pascal au
bistrot. Dure semaine.
Gloire
La constellation du Patrick
Bruel vous rappelle que qui a le droiiit,
qui a le droiiiiiiit d’faiire çaaaaa ?
Beauté
Sous vos bras, ça sent comme
chez mémé.
Verseau
Amour
MST en mai, mois de juin
gâché !
Gloire
Aaaanw la vie ne vous laisse
jamais tranquille, hein ? Mes pauvres
petits gnous…
Beauté
France 2 vous contactera
pour remplacer Père Fouras dans Fort
Boyard. Pas de doute, vous vieillissez
vraiment.
Poissons
Amour
En amour, vous êtes exceptionnel(
le), le must du must, la cerise
sur le gâteau, la saucisse sur la choucroute.
Gloire
Une bonne semaine en perspective
: votre sextape avec Francis
Lalanne et Dorothée fera un carton et
vous deviendrez riche.
Beauté
Concernant vos fringues, on
vous rappelle qu’il y a une différence
entre originalité et mauvais goût.
Cette semaine, tmv s’est baladé dans les allées des marchés tourangeaux pour un dossier spécial. On en a profité pour discuter et mieux connaître trois commerçants que vous voyez probablement souvent… Rudy, Thierry et Flavian nous racontent leur quotidien.
Thierry Savattier : « Être honnête avec les clients »
Au hasard des allées du marché Velpeau, on croise Thierry Savattier, derrière un étal très bien pourvu en fruits et légumes appétissants. Thierry n’est pas maraîcher : « Un producteur fait pousser les légumes, le commerçant comme moi est là pour les vendre, faire les deux c’est compliqué. »
Depuis trente-six ans, l’habitant d’Esvres-sur-Indre sélectionne donc ses fruits et légumes aux halles de gros de Rochepinard, en privilégiant les producteurs locaux, avant de les mettre en valeur sur un stand bien garni. Et pour Thierry, le principe est simple : « être honnête avec les clients, c’est essentiel ! S’ils trouvent du brocolis français sur les étals en ce moment, avant la mi-mai, c’est qu’on se moque d’eux, car ce n’est pas la saison ici. » Pour les melons par exemple, Thierry indique à ses clientes du jour qu’il n’y en a pas beaucoup en ce moment, pour cause de période charnière entre les cultures sous serre et les cultures pleine-terre.
Au fil de la conversation, Thierry nous indique qu’il est vice-président de l’association des Commerçants des Marchés de Touraine, forte d’environ 160 adhérents. Et s’il a le sourire pour servir ses clients du jeudi matin, le commerçant est tout de même préoccupé : « Le Covid avait ramené la clientèle vers les marchés, mais ça s’est un peu tassé. Ce qui m’inquiète surtout, c’est que je vais bientôt prendre ma retraite, comme beaucoup d’autres, mais on n’arrive pas à trouver de repreneurs ! Toute une génération va partir en même temps, et on ne sait pas ce qui va se passer pour les marchés ».
La vie de marchand ambulant n’est pas toujours simple. Les horaires, notamment : Thierry et ses collègues travaillent les weekends, et l’installation de la marchandise se fait parfois dès 5 h 30 du matin. Il a transmis ce goût du commerce au grand air à sa fille et son gendre (respectivement fromagère et poissonnier). Si le contact avec la clientèle et la vie ambulante vous attirent, c’est peut-être le moment de songer à vous lancer comme commerçant sur les marchés !
Flavian Chauvin : « L’ambiance des marchés me manquait »
Boucher-charcutier, Flavian Chauvin fait partie des commerçants du marché Blanqui, qui reprend vie depuis qu’il a lieu le vendredi après-midi. « En peu de temps j’ai trouvé une clientèle ici, de vrais habitués qui viennent depuis le début. » Passé par la case « salarié en boutique », Flavien n’avait qu’une hâte : reprendre un camion et parcourir les marchés pour y proposer ses viandes.
C’est ce qu’il fait depuis septembre 2021 avec O Billot des Saveurs, allant de Montbazon à Saint-Avertin en passant par Monts, Joué-lès-Tours et Tours (Beaujardin et Blanqui). « J’aime l’ambiance, ce n’est pas la même vente, pas le même contact avec les clients, et d’un marché à l’autre on ne voit pas les mêmes clientèles, c’est toujours différent. »
Rudy Coignard : « J’ai opté pour un coffee-shop ambulant »
« J’ai travaillé dans la sécurité, et avant de finir en burn-out j’ai voulu me reconvertir, avec l’idée d’un coffee-shop. Mais je n’ai pas été soutenu dans mon projet pour ouvrir un lieu fixe. J’ai donc opté pour un coffee-shop ambulant. » Derrière son comptoir, Rudy nous sert donc des cafés (bien sûr), mais aussi des thés savoureux et des boissons fraîches. On s’installe sur les tabourets, devant le food-truck devenu « coffee-truck », façon café du commerce mais dans les allées du marché, ou on emporte son breuvage un peu plus loin.
Depuis son camion, Rudy voit défiler les clients : « C’est à Heurteloup que je me suis fait connaître. J’y sers quelques étudiants, et les personnes sur le chemin du travail. À Velpeau il y a plus de monde, mais c’est une clientèle de quartier ». Également présent à Athée-sur-Cher, Amboise, Monts et Véretz, et bientôt sur les bords du Cher à Azay-sur-Cher pendant l’été, le trentenaire a en tout cas trouvé ses marques, et commerçants ou chalands ont pris chez lui leurs habitudes.
Textes et photos : Maud Martinez
Photo illustration : NR Thierry Roulliaud
Kilien Stengel est auteur gastronomique et enseignant-chercheur à l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA), situé à Tours. Cet ancien restaurateur, spécialiste du culinaire, du vin et de l’alimentation, nous décrypte les spécificités et évolutions de la gastronomie du monde à Tours.
Quelle est la place de la cuisine du monde à Tours ?
Elle y est largement représentée. Il est simplement dommage qu’il n’y ait aucune mise en lumière de cette diversité culturelle. S’y mélangent les établissements traditionnels, de qualité, avec des établissements marketings qui ne transmettent pas une identité culturelle. Il faudrait que l’on arrive à créer, sur la place de Tours, un réseau de restaurants traditionnels étrangers, qui transmettraient leurs spécialités culinaires et participeraient ainsi à l’offre touristique.
Existe-t-il à Tours des particularités dans la présence de cuisines du monde ?
On peut penser à la cuisine coréenne, discrète, mais qui était réputée avec le Vanne, plus que les enseignes de certains restaurants asiatiques qui ne représentent peut-être pas toujours la sincérité et la diversité de la cuisine qui existe dans chaque pays en Asie et non dans sa globalité. Les restaurants africains qui émergent à Tours sont aussi sympathiques et font aussi vivre leur cuisine par pays et sans la franciser : la Côte d’Ivoire pour l’Akan, Makeda et Karamara pour l’Éthiopie.
Constate-t-on des évolutions ces dernières années dans la présence des cuisines du monde à Tours ?
On constate des vagues plus que des effets de mode. Nous avons actuellement des offres de qualité autour des restaurants libanais, assez traditionalistes, avec une communauté très présente à Tours. Nous avions eu le Portugal mais le Douro a fermé et reste La Bonne Assiette. L’offre japonaise a considérablement augmenté. Le chef franco-japonais du Nobuki avait le monopole il y a quelques années.
Depuis, une vague d’enseignes comme Oshi Moshi est arrivée sur la ville. De l’autre côté, certains restaurants traditionnels ont disparu comme la cuisine maghrébine (Le Palmier, La Maison Berbère) qui étaient réputée à Tours. Le couscous était un temps l’un des plats préférés des Français, mais les goûts évoluent.
Qu’en est-il d’une « cuisine européenne » ?
C’est une question que je me pose. Existe-t-il à Tours une offre globale de cuisine européenne, comme nous parlons de cuisine asiatique ou africaine ? En tout cas, là-bas, ils parlent de « cuisine européenne ». Mais est-ce qu’on ne fonctionne pas plutôt par spécialité ? En Italie, les restaurants sont connus pour leurs pizzas ou pâtes, en Grèce pour ses rouleaux de vigne. Également, comment sont représentés les Outremers chez nous, leur cuisine est-elle considérée comme européenne, française ou pas ?
Nous vous proposons un tour des cuisines du monde sur la place tourangelle, très subjectif, non exhaustif, mais gourmand !
Rien qu’à Tours, il y aurait au moins 80 restaurants et boutiques proposant des produits étrangers, selon le recensement de la CCI Touraine. Alors, par où commencer ?
L’Europe, tiens. Et à tout seigneur tout honneur : l’Espagne, puisqu’on sort tout juste de la Foire et que les sangrias nous inspirent encore. Et si on allait prolonger du côté d’El Pintxo, rue Colbert, bar à tapas tenu par un Tourangeau qui importe ses produits d’Espagne ! Ou bien à la boutique Iberic’Halles ou encore Capricho Diaro, rue Nationale, qui en plus de ses jambons bellota propose de très bons pasteis de natas.
Le Portugal justement, présent à Tours avec sa communauté, n’aurait plus qu’un digne représentant parmi ses tables, La Bonne Assiette, rue Courteline, toujours garnie des travailleurs du coin les midis et franchement bien sympathique (ah, le poulet grillé et la morue !).
Traversons la Méditerranée, direction l’Italie. L’offre est dantesque à Tours mais retenons Gusto, à Plumereau, avec son chef venu des Pouilles et à deux pas de la gare, Mi faim Mi raisin, avec Cesare, son chef mi anglais mi italien originaire de Toscane. Au menu de cette trattoria, une cuisine authentique avec la pasta faite maison. Les pizzas de Chez Pia sont également réputées, avec la pâte sortie du four et mozzarella di buffala, presque comme à Naples.
D’ailleurs pour les bons produits italiens, une adresse incontournable : l’épicerie-traiteur Cas’Al Dente, aux Halles. Valérie, sa propriétaire, se rend régulièrement en Italie faire le tour des producteurs et retrouver ses racines. Pays voisin par-delà l’Adriatique : la Grèce. Dionysos vient de reprendre le flambeau du Mille-Pattes, dans le vieux Tours, et ses épopées culinaires sont déjà célèbres dans les enceintes de la ville.
Reprenons notre croisière culinaire vers le Liban. Une des gastronomies les mieux représentées dans notre ville, avec la rue Colbert, qui pourrait être un jour rebaptisée rue de Beyrouth. Un restaurant portant ce nom y trouve place ainsi que Le Sidon, La Bekaa, Au Liban, et non loin le Zein. Des restaurants dans la pure tradition libanaise, pris d’assaut par les connaisseurs.
Direction l’Asie !
La frontière passée (mais toujours dans la même rue Colbert) posons nos valises en Syrie, où le restaurant Alep est tenu par un couple adorable et propose une cuisine sans chichis mais savoureuse. Toujours en Asie, vaste continent culinaire, la Russie, avec son bout européen, a son épicerie typique place de la liberté, nommée Masha. Les nans et currys indiens se dégustent dans la rue Colbert (décidément multiculturelle en termes de spécialités culinaires), avec le Surya et Le palais du Raja.
En street food courue, l’Asie compte le chinois Mei Wei, dans le vieux Tours, dont on ressort avec l’odeur des mets sur soi. Des pépites culinaires qu’on trouve nulle part ailleurs se nichent avenue de Grammont chez Star d’Asie , et une nouvelle adresse plus confidentielle et spécialisée dans le Japon, Kulila, dans le quartier Paul Bert.
Au pays du Soleil levant, la cuisine raffinée du Nobuki est un incontournable ainsi que les sushis et le tiramisu au thé matcha du Zen, à côté de la gare. On aimerait bien continuer le voyage en Asie car il reste nombre de cuisines nationales à découvrir dans la ville, mais il est temps de reprendre la mer. Côté Océanie, à vrai dire, on a pas trouvé grand chose. Peut-on classer la chaîne des Poke-Bowl qui fleurissent aux quatre coins de Tours dans cette catégorie ? Cette cuisine inspirée d’Hawaï avec ses bols fraicheurs « healthy » mêlant un peu de tout a ses adeptes.
En Amérique latine, deux adresses à visiter : Papaye et chocolat à Tours-Nord pour le Pérou et Saveurs du Brésil qui vient de s’installer dans le quartier Velpeau. On avoue ne pas bien connaître ce continent mais on compte sur vous pour y traîner vos papilles.
En revanche, toujours côté exotique et plus spécialement en Afrique, une toute nouvelle épicerie vaut le détour : Konu, l’épicerie du soleil, rue Constantine qui propose des produits africains et antillais, parfois méconnus. Les saveurs des îles sont représentées depuis longtemps par le restaurant Bœuf à Boss situé rue Edouard-Vaillant dont le chef cuisine sur le bout des doigts les standards malgaches et réunionnais.
L’Afrique est d’ailleurs peut-être en train de devenir le top en matière de découverte culinaire à Tours. L’Akan et sa cuisine de Côte d’Ivoire, le Makeda et Karamara pour l’Ethiopie ont pris leurs galons gastronomiques auprès des curieux tourangeaux.
Et si on terminait cette balade autour du monde tout simplement par un dessert ? Avec de bonnes pâtisseries orientales, à déguster à la Maison Rabel de Tours Nord, en face de la médiathèque, ou bien à picorer dans le quartier du Sanitas, sur le marché Saint-Paul.
Texte : Maud Martinez
Photos : Freepik et archives tmv
Du côté de la rue du Commerce, s’est implanté le Taj, lancé par Thomas Dessassis. Il montre ici son amour pour la nourriture indienne.
Et une nouvelle enseigne, une ! Le 9 mars dernier, le Taj ouvrait ses portes rue du Commerce, à Tours. Au menu ? De la cuisine indienne à la sauce street food, un créneau pas forcément très exploité à Tours. Derrière le concept et ce restaurant, on retrouve une tête plus que connue dans les contrées tourangelles, celle de Thomas Dessassis.
Lui et sa famille sont adossés au nom Newlita, à Jean-Jaurès par exemple. Mais aussi au premier Starbucks de Tours, aux ex-Quick, à Burger King… Et Thomas Dessassis, c’est aussi et enfin le fondateur de Poke & Bowl, également rue du Commerce. Bref, autant dire que le jeune entrepreneur sait ce qu’il fait et comment ça fonctionne !
Carte courte et street food indienne revisitée
Pour cette nouvelle aventure, le Tourangeau – qui a découvert Calcutta à l’époque – s’est associé à Kamal Debnath. L’équipe est rodée, ça se voit, et au service, c’est du tout bon, avec sourire à foison
. Dans l’assiette, Taj a fait le pari d’une carte courte : menu avec trois salades ou des « rolls » en entrée, trois plats au choix pour la suite et la possibilité de composer son plat indien soi-même. Quand les cartes ne sont pas à rallonge, c’est souvent gage de qualité. On aime !
Après une rapide installation en terrasse, on commence par se délecter d’un naan (au fromage bien sûr, eh oh !) qui ravit nos papilles. Impossible de passer à côté de cette galette de pain typique.
Pour le reste, on a choisi de goûter le poulet tandoori. Les émincés reposent dans un bol et sa sauce ; c’est très légèrement épicé, mais tout doux en bouche. La viande, marinée, est tendre et fondante. Avec tout ça, une bonne grosse portion de riz sauté à l’indienne, avec de petits légumes. Les saveurs, prononcées, s’en dégagent. C’est vraiment parfumé ! Et pour le prix (12,50 € le plat), c’est plus qu’honnête, puisque l’ensemble est copieux et suffit à bien caler l’estomac.
À noter enfin qu’il est possible à Taj de manger en terrasse extérieure ou à l’intérieur, mais aussi de prendre à emporter ou de se faire livrer. Une bonne découverte !
Chronique : Aurélien Germain
> L’addition : Pour le plat, la boisson et un naan fromage, le total est de 17,10 €. Pour le reste, comptez entre 3 et 7 € pour les taj rolls (suivant le nombre), 7,50 € pour une salade ou des falafels. À la carte, les plats complets sont entre 6,50 € pour le taj kebab, 10,90 € pour le biryani et 12,50 € le poulet tandoori ou l’assiette à composer soi-même.
> C’est où ? Au 9 bis, rue du Commerce. Ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le dimanche uniquement le soir. Sur place, à emporter et en livraison. > Contact Tél. 02 47 60 91 48 ou sur les réseaux sociaux : instagram. com/tajtours_restau et TAJ Tours sur Facebook.
Attention, comics renversant cette semaine avec The Department of truth ! On lit également « Voyage au centre du microbiote », et on s’écoute le dernier Rammstein et le EP d’Ephèbe.
Le coin lecture
Le comics
DEPARTMENT OF TRUTH
Dans la série « baffe du moment », je demande le comics ! Edité par Urban Comics, ce « Department of truth » signé Martin Simmonds et James Tynion IV, est à coup sûr l’un des immanquables du semestre. Rares sont les ouvrages qui transcendent autant. Ici, Cole Turner, un agent du FBI finit par croiser le Département de la Vérité suite à un congrès de « platistes ». Lui qui a passé sa vie à étudier les conspirations se retrouve plongé dans une histoire qui dépasse l’entendement : théorie du complot ? Vérité ? Mensonge ?
Dans un récit haletant, le lecteur (averti) n’a pas le temps de souffler et finit par se retrouver à se questionner sur tout, absolument tout. C’est à la fois sidérant (quelle histoire !), flippant (et si les complots disaient vrai ?), puissant (la force de frappe de l’ouvrage). Porté par ailleurs par un code visuel étonnant, un trait superbe et des planches avec beaucoup de relief, Department of truth marque durablement. Autant dire qu’on attend la suite avec impatience.
Aurélien Germain
VOYAGE AU CENTRE DU MICROBIOTE
Une petite virée dans nos intestins, ça vous dit ? Bon, ok, dit comme ça, ça donne peu envie, mais c’est pourtant ce que proposent Fäst et Héloïse Chochois dans cet intéressant « Voyage au centre du microbiote » (éd. Delcourt). Le scénariste et l’illustratrice racontent le développement de nos organes et ce qui se bidouille dans notre bidon, via l’histoire d’un milliardaire qui fabrique un cocktail de bactéries pour aider l’humanité à vivre plus longtemps.
Cette BD nous apprend de nombreuses choses (200 millions de neurones dans nos intestins !) et entretient un bon travail de vulgarisation, malgré une intrigue strictement fonctionnelle.
A.G
Le coin musique
LE CD
RAMMSTEIN – ZEIT
Du gros riff à faire péter les plombages, des ballades mélancoliques, des paroles tantôt bourrées d’ironie tantôt d’une noirceur folle : pour ce nouvel album, les Allemands ne changent pas leur formule d’un iota. Peu de surprises dans ce « Zeit », Rammstein faisant du Rammstein pur jus.
L’écoute est toujours autant jouissive lorsqu’il s’agit de metal pachydermique (« OK », « Angst » ou le délire débilosexuel « Dicke Titten » vont faire des ravages sur scène) ou de la tessiture de Till Lindemann ; un poil moins sur les morceaux teintés de pop, mais Rammstein possède toujours cette science de la chanson bien troussée et efficace. Deutsche qualität, comme d’hab’.
A.G
LE EP
EPHÈBE – COMME LE SOLEIL
« C’est le disque le plus sincère que j’aie fait, un disque de guérison et de réconciliation », écrivait encore récemment Axel, la tête pensante du projet Éphèbe. Un disque sincère, donc, mais surtout plein d’émotion et de douce mélancolie. Ces deux sentiments irriguent « Comme le soleil », nouvel EP du Tourangeau qui là encore dévoile sa voix suave. Tout y est doux, relaxant, enveloppé de douces harmonies.
On saluera également des textes riches qui insufflent une vraie poésie à l’ensemble. Celui qui avait déjà ébloui les Inouïs du Printemps de Bourges en 2019 n’a pas fini de briller.
Un nouveau venu à noter du côté de la gare ! Rue Edouard-Vaillant, la cuisine asiatique de Moom Thaï est à découvrir, sur place ou en « click ‘n’ collect ».
Il y a encore du nouveau, du côté de la gare de Tours ! Ces derniers temps, on avait notamment voyagé du côté de l’Italie (lire ICI et ICI). Mais cette semaine, pour notre chronique, direction l’Asie du Sud-Est. Le Moom Thaï a ouvert ses portes il y a quelques semaines, rue Édouard-Vaillant, en remplacement d’un ancien restaurant marocain qui existait depuis belle lurette.
Ce jour-là, on est un peu pressés pour s’attarder à table (on fait semblant d’avoir beaucoup de travail…) : c’est donc l’option « click ‘n’ collect » qui semble la plus judicieuse. Le site de Moom Thaï Tours est ergonomique. En 2, 3 clics, voilà notre commande prise sur internet et il ne reste plus qu’à aller la récupérer directement au créneau horaire voulu.
Direction le quartier gare, donc, pour prendre à emporter notre petit plat qui nous attend au chaud. Au passage, la salle est décorée avec goût et bien lumineuse. Très cocooning.
Une formule du midi à 14 €
Pour cette fois, on a opté pour la formule du midi à 14 €, avec une entrée et un plat au choix. Bonne surprise déjà avec les trois nems au porc, bien croustillants et pleins de goût. Ensuite, on a jeté notre dévolu sur le poulet sauté basilic thaï. C’est légèrement épicé, mais correctement dosé. La viande est bien assaisonnée. Les saveurs sont équilibrées et l’ensemble harmonieux.
La portion de riz blanc nature nous a semblé un tout petit peu légère à première vue, mais notre estomac était finalement rempli après le repas. Comme quoi… ! Ce qui donne envie de tester les autres mets.
Car force est de constater qu’il y a du choix à la carte. Les entrées tournent autour des traditionnels nems, bouchées de crevettes à la vapeur et autres soupes. Côté plat principal, place au pad thaï sauté au tofu, au bœuf Luc Lac et son œuf, ou aux bo buns divers et variés. À noter également que le chef propose des suggestions, telles que le magret de canard laqué Moom Thaï ou… une fondue thaï !
Essai concluant pour cette nouvelle enseigne, donc, et un peu de nouveauté bienvenue dans le quartier.
>L’addition : formule du midi à 14 € pour une entrée au choix et un plat parmi trois propositions. Pour le reste de la carte, une moyenne de 7 € pour les soupes ; des plats de 11,50 à 13,50 € ; salades pour une douzaine d’euros et suggestions du chef entre 13,50 € et 22,50 €. Comptez environ 7-8 € pour un dessert.
>C’est où ? Moom Thaï est au 12, rue Edouard-Vaillant, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, de 11 h 30 à 14 h 30 et 18 h 30 à 22 h 30. Ouvert le dimanche de 18 h 30 à 22 h 30. Possibilité de manger sur place, à emporter (click ‘n’ collect) ou livraison via les plateformes habituelles.
>Contact Tél. 02 47 61 19 23 ou sur internet : moomthai37.com
#VisMaVille Bruno Puccilli est chef soigneur animalier au Muséum de Tours. Pour lui, le temple tourangeau des reptiles et amphibiens est autant un refuge qu’un espace d’exposition.
Depuis septembre dernier, Bruno Puccilli, 22 ans, est devenu le chef soigneur animalier du Muséum de Tours. « Une création de poste », souligne le responsable du vivarium, Arnaud Leroy, qui témoigne de l’importance dévolue au soin des animaux dans ce lieu d’exposition.
Car le profil de Bruno Puccilli est tout sauf anodin. Ce Lorrain d’origine combine la double formation de soigneur animalier et d’auxiliaire vétérinaire. Après un passage dans un grand zoo de Bruxelles et des stages dans des refuges, le voilà arrivé à Tours, dans ce musée avec des animaux plus petits mais bien vivants.
« Ce premier vrai emploi » lui sied comme un gant. « Ici, je m’occupe, avec mes collègues, de soigner les animaux et d’entretenir les terrariums et les aquariums. Du soin quotidien : les nourrir, m’occuper des reproductions, des naissances et parfois des blessures, leur apporter les premiers gestes d’urgence. » A
u muséum, le jeune soigneur recueille les animaux blessés sur la route, ceux maltraités par leur propriétaire ou bien les animaux exotiques saisis par la police car détenus illégalement. « À plus de 80 % nous avons des animaux saisis. Je vois ce musée, au-delà de l’aspect pédagogique, comme un refuge. On leur offre un nouveau logement. C’est pour moi un engagement. »
Le jeune homme tatoué, amoureux de la nature, dégage une certaine quiétude, qui doit bien lui servir au quotidien pour faire face à des animaux parfois dangereux : un python de trois mètres, des serpents venimeux ou tout simplement des animaux nerveux qu’il faut amadouer. Depuis son premier lézard obtenu à l’âge de 9 ans et les lectures assidues de la revue National Geographic, le champ d’occupation de de Bruno Puccilli s’est bien élargi.
Il veille aujourd’hui sur une soixantaine d’espèces et plus de 400 spécimens dont une centaine de serpents et nombre d’amphibiens, iguanes, geckos, caméléons, et autres tortues. Quand il parle des animaux, le soigneur animalier parle souvent « d’individus ». « Ce n’est pas de l’affection, mais une habitude qui s’est installée, une adaptation entre nous. »
La mission du chef soigneur animalier ne s’arrête pas au soin et à l’élevage. En ce moment, il recompose avec Arnaud Leroy, le responsable du vivarium, les terrariums et l’espace tropical. « On réfléchit aux compositions pour se rapprocher au plus près de la nature et aux espèces qu’on pourrait accueillir. On évite de mélanger les espèces qui ne sont pas des mêmes pays pour éviter les risques de maladies ou d’agressions. »
Pour découvrir le fruit de leur travail, il va falloir encore un peu de patience. Le vivarium est pour l’instant fermé, au moins jusqu’à cet été. Mais pas d’inquiétude, en attendant, Bruno bichonne ses occupants.
Ces derniers temps, si vous êtes passé(e)s du côté de la rue de Bordeaux, vous n’êtes pas sans savoir qu’une nouvelle enseigne a fait son apparition à la place du Subway (paix à ton âme). Désormais, c’est le tout nouveau Mamma Mia qui a pris ses quartiers au numéro 28.
Mamma Mia, c’est quoi ? C’est, à la base, un groupe qui possède quatre marques (Mamma Mia, mais aussi Fremont Burger, Mamma Napoli et Mamma Fraîche), implanté en région parisienne. Et maintenant depuis peu en Touraine.
Le jour de notre venue, le ciel bleu et les 21°C sont de la partie : difficile de résister, on s’installe donc sur la petite terrasse, trombine au soleil. Un coup d’oeil à l’intérieur nous fait voir une jolie salle, aux couleurs méditerranéennes. De nombreux bouquets de fleurs séchées sont accrochés aux murs, le four à pizza trône à l’entrée et les tables sont à l’enfilade, très proches les unes des autres.
La Mamma Mia, moitié pizza moitié focaccia
Côté cuisine, on est sur du classique à l’italienne : antipasti pour débuter, des pâtes (4 fromages, bolo, truffe, ou encore des linguine aux palourdes ou à la sauce tomate et piment…), quelques plats et, bien sûr, des pizzas. Il y a les toutes simples, comme la margherita ou la calzone (12 € et 16 €), mais aussi des recettes à la chair à saucisse piquante (bella calabria à 15 €) et à la crème de truffe et burrata (bianco e nero à 21 €).
Pour notre part, on s’est laissé tenter par la spécialité du restaurant, la pizza mamma mia qui affiche 20 €. Originalité ? C’est qu’il s’agit d’une moitié pizza, moitié focaccia. La partie focaccia, ce pain de forme plate cuit au four, est assaisonnée au basilic, agrémentée de roquette (un peu trop à notre goût d’ailleurs) et bresaola, une très bonne charcuterie italienne séchée, relativement similaire à la viande des grisons. Sympa !
L’autre moitié pizza fait le travail, copieuse, avec sa mozza bien coulante et légèrement gratinée comme on aime.
Petite précision finale : l’établissement propose aussi à emporter et en livraison, via les plateformes habituelles. Pour celles et ceux qui voudraient faire venir l’Italie à eux.
Aurélien Germain
> L’addition : Comptez entre 12 et 21 € la pizza. Pour notre part, la spécialité « Mamma mia » était à 20 €. Pour le reste de la carte, plat de pâtes entre 12 € (al arrabiata) et 18,50 € (à la truffe) et une dizaine d’euros pour les antipasti et les desserts. Menu enfant à 14 €
> C’est où ? 28, rue de Bordeaux. Ouvert du lundi au dimanche, midi et soir. Repas sur place, à emporter ou livraison. Contact Tél. 06 77 58 86 20 ou page Facebook du groupe : facebook.com/Mammamiagroupe. Réservations sur thefork.fr
Grosse fournée de chroniques culture cette semaine ! Au programme : une sélection éclectique de BD et le très très drôle Waterlose, sans oublier un zoom sur la nouvelle salle culturelle à Rochecorbon, le vinyle de Radio Campus Tours, et notre arrivée prochaine au Hellfest.
LE COIN BD
WATERLOSE
Après « Salade César », Karibou revient avec « Waterlose » (éd. Delcourt), ce qui confirme tout le talent du bonhomme pour nous faire marrer grassement. Accompagné du dessin tout en bichromie de Josselin Duparcmeur, le scénariste dépeint l’ennui profond d’un Napoléon sur Sainte-Hélène, dictant ses mémoires à son biographe.
Un gag par planche, une poilade assurée par page : « Waterlose » est aussi absurde que décalé, balançant l’Empereur tout nu, jouant au badminton, organisant une soirée popcorn ou insistant lourdement pour placer un dragon dans l’écriture de ses mémoires. À mourir de rire et totalement stupide. Donc atrocement jouissif.
Aurélien Germain
La Sélection BD
Avec « Maldoror et moi » (éd. Glénat), Richard et Broyard signent un manifeste visuel et littéraire d’une grande force. Un bel hommage aux Chants du Maldoror du Comte de Lautréamont, à travers cette quête initiatique et ce beau portrait d’un adolescent en proie à ses tourments. On reste dans les adaptations littéraires avec « Baby Face » (Rue de Sèvres) d’après le roman de Marie Desplechinn : Olivier Balez y raconte le quotidien de la jeune Nejma, prisonnière de son image de fille de banlieue, dans un combat qui paraît sans fin, entre suspicion, harcèlement et une belle histoire d’amitié et de passion sportive.
De la banlieue, on passe à « la Forêt » (Casterman), où Claire Braud mène une enquête sur ce milieu bien particulier. Avec son traitement graphique très original, elle va à la rencontre des gardes, chasseurs, scientifiques qui font vivre ce petit monde bien à part.
« L’Enfer pour l’aube » (Soleil), la nouvelle série de Pelaez et Oger, dont le titre est tiré d’un poème de Victor Hugo, est un bon polar dans le Paris du début du XXe siècle. Une idée originale sublimée par un scénario survolté.
On finit avec humour avec « L’Institut » (Fluide Glacial) : le dessinateur tourangeau Mab, sous le parrainage et les commentaires d’Edika, y livre des trips loufoques et cocasses dans un humour barré.
Hervé Bourit
LE LIVRE
L’EAU DE TOUTES PARTS
Sous-titré « Vivre et écrire à Cuba », L’Eau de toutes parts (Métailié) est un recueil d’essais captivants, de l’immense écrivain Leonardo Padura, sur son île chérie dont il dissèque mot après mot les folies et les misères. Le tout, dans une langue brillante et un style flamboyant.
Un ouvrage essentiel pour plonger sans filtre dans cette âme sensible où l’amitié, l’exil, l’amour sont des abîmes sans fonds, mais d’où surgit un émouvant hommage à la littérature, au cinéma et au verbe. Fascinant.
H.B.
400 pages. Sortie le 15 avril 2022.
LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS
HAKIM NORBERT – STORY TELLING
Le pont aérien Poitiers – Berlin a fait escale à New-York le 1er avril, avec la sortie en vinyle de l’EP « Story Telling », rencontre entre rap, beatmaking et cinéma américain. Derrière la caméra et la plume, le MC poitevin Hakim Norbert, en collaboration avec le beatmaker berlinois Carl Aqua.
Pour le lancement du label Waxflip, « Story Telling » est conçu comme une suite d’histoires, un scénario de cinéma, auquel la musique donne davantage encore de profondeur, accompagnée par des extraits de fresques italo-new-yorkaises comme « Il était une fois dans le Bronx ». C’est le cas du titre « Giovanni », où les scratches de DJ Kidmoko (Poitiers) ponctuent une instru jazzy et boombap, Hakim Norbert nous plante un décor de polar à l’ancienne : criminalité new-yorkaise, cosca du New-Jersey, flingues et pâtes en sauce.
« Écoute parler les anciens » brouille les pistes, et nous emmène dans le Bronx côté clip, mais dans une profonde sagesse côté lyrics, et toujours, des instrus conçues comme de vraies BO.
FESTIVAL
TMV DEBARQUE AU HELLFEST
C’est l’un de nos rendez-vous favoris depuis belle lurette ; ce moment magique, où la team tmv revient toute cassée au travail le lundi, les cheveux ébouriffés, les tympans martyrisés, et des relents de bière entre les dents. Ce « moment magique », c’est le Hellfest, festival metal et des musiques extrêmes qui se tiendra à Clisson cet été.
Et comme chaque année, la rédaction y sera de nouveau pour vous rapporter compte-rendu, photos et impressions. Et il y aura de quoi dire (et nous lire), puisque cette édition anniversaire post-Covid se tiendra du 17 au 19 juin et du 23 au 26 juin. Sept jours de gros son pour 350 groupes ! Rien que ça.
A.G.
CULTURE
SALLE À ROCHECORBON
Vodanum, kézako ? Eh bien Vodanum, c’est le joli petit nom de la salle de spectacles toute neuve ouverte à Rochecorbon en septembre dernier. Au menu, 197 places assises ou 387 debout ; et déjà une programmation alléchante et éclectique. Nos chouchous de Thé Vanille y ont fait un tour il y a quelques mois, tout comme le duo Dyad et Grande, ou encore l’artiste-peintre Alain Plouvier.
Prochainement, comptez d’ailleurs sur « Veuillez patienter », une pièce de théâtre, le 2 mai, et enfin le jeu sur tuyaux « Permis de reconstruire » le 11 juin. Vodanum, salle culturelle et éclectique qu’on vous a dit !
A.G.
« Viens à la maison, y’a le printemps qui chante ». Merci Claude, mais si le printemps se met à chanter, on préfère aller l’écouter en prenant l’air. Vacances ou pas, TMV vous embarque pour des escapades en Touraine, et au-delà !
Tout en croquant dans un lapin en chocolat, la rédaction TMV vous propose de vous échapper du quotidien pour des balades hors des sentiers battus. Mais en restant dans la région. Pour la bonne et simple raison que les grandes vacances, c’est pour bientôt.
Pour le printemps, le besoin de s’aérer est donc bien là, mais à deux conditions : sur un temps court et à petit budget. Vous trouverez donc dans notre dernier numéro (en date du 6 avril 2022) de quoi casser le ronron quotidien et profiter du printemps pour vous évader en famille ou entre amis, le temps d’une journée !
Profitez de cette petite dose d’astrologie 100 % véritable ! Bisou aux Taureaux !
Bélier
Amour
La découverte de votre âme
soeur, c’est comme un bus Fil Bleu :
ça ne vous attendra pas 107 ans. Alors
magnez-vous.
Gloire
Cette semaine, on fête les Marcellin.
(mais ne vous moquez pas, z’avez
vu votre prénom ?)
Beauté
Comme le dit le célèbre proverbe
« En avril, nettoie ton nombril »
(le vôtre est sale)
Taureau
Amour
Les 2e décans connaîtront une
semaine de bonheur et d’amour fou. Les
autres, on sait pas, mais on s’en fout.
Gloire
Promis, on ne juge pas votre
fétichisme des pieds.
Beauté
Y a pas à dire, les Taureaux
sont les plus sexy. Et on dit pas ça parce
que notre amie est Taureau et nous fait
flipper à nous menacer pour faire un
horoscope sympa…….
Gémeaux
Amour
C’est beau de se réveiller
aux côtés de l’être aimé… Mais c’est
vachement mieux de monter un poney
Shetland en slip licorne.
Gloire
Force est de constater que vous
êtes aussi intéressant(e) à écouter qu’un
caillou.
Beauté
Vous êtes une larve. Mais
une jolie larve.
Cancer
Amour
Votre dernier film vu résume
votre vie sexuelle du moment.
Gloire
Vous êtes cool, mais on a l’impression
que vous avez une patate dans
la bouche quand vous parlez.
Beauté
Il serait judicieux d’acheter
des lunettes. Toujours plus pratique
pour voir votre dignité s’échapper.
Lion
Amour
Utilisez un peu plus le Kama-
sutra (et pas seulement en guise
de cale-porte)
Gloire
Suivez cet habile conseil de
Jean-Claude Van Damme : « Mon modèle,
c’est moi-même ! Si je prends un
autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler
dans la bonne ligne ? »
Beauté
Tout le monde n’a pas forcément
envie de voir votre raie du
plombier.
Vierge
Amour
Vous recherchez l’amour avec
une personne mature. C’est ce qui arrive
à force de traîner trop près des maisons
de retraite.
Gloire
Alors ? Comment vont vos amis
imaginaires ?
Beauté
Votre date de péremption
approche.
Balance
Amour
Netflix recherche des personnes
pour un documentaire sur les
relations foireuses. On dit ça, on dit
rien.
Gloire
Félicitations, votre ego surdimensionné
est visible depuis l’espace.
Beauté
On ne choisit pas sa famille…
mais on ne choisit pas non plus son
physique.
Scorpion
Amour
Pour tenter de raviver la
flamme entre vous, vous tenterez les
jeux de rôle et rejouerez le remake « La
Casa de Popol ». Bien tenté, mais non.
Gloire
On a les amis qu’on mérite.
C’est-à-dire aucun pour vous.
Beauté
Votre vie est une succession
d’échecs, mais vous êtes archi-canon.
Donc bon.
Sagittaire
Amour
Oh oooh, le grand amour
est au rendez-vous ! Mais comme
vous n’êtes jamais foutu(e) d’être
à l’heure, il sera déjà parti à votre
arrivée
Gloire
Adoptez un perroquet : au
moins, quelqu’un qui vous répondra
quand vous parlez.
Beauté
Vous titillez un peu trop
le pissenlit.
Capricorne
Amour
Vous allez vous taper la saga
Star Wars des ex. La Guerre des ex,
L’Empire des ex contre-attaque, Le
Retour de l’ex…
Gloire
L’argent n’a pas d’odeur. Ce qui
tombe bien, puisque vous n’en avez pas.
Beauté
De loin, vous ressemblez à
un burrito.
Verseau
Amour
La roue tourne, oui. Mais la
roue tine, surtout pour vous.
Gloire
Quoi ? Les gens n’ont pas encore
compris à quel point les Verseaux
étaient divins, parfaits et extraordinaires
??
Beauté
Eh bééééééé, c’est une belle
tête de vainqueur que vous avez là !
Poissons
Amour
Sans vouloir balancer, la
personne en face de vous a des délires
louches avec vos fesses.
Gloire
Comme disait Xavier Dolan,
« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille
et n’abandonne jamais ». Bref,
pas vous.
Le réalisateur de Drive my car revient avec son dernier film, Contes du hasard et autres fantaisies. Trois histoires sur le hasard et la rencontre amoureuse.
Trois contes, trois histoires, trois récits qui se rejoignent sur un thème, le hasard de la rencontre à l’autre. Pour son nouveau film, Ryusuke Hamaguchi, déjà auteur du remarquable Drive my car, compose son ensemble autour d’un triangle amoureux inattendu ou encore d’une retrouvaille inattendue, mais aborde surtout de la trajectoire de trois femmes qui vont devoir faire un/des choix.
Contes du hasard et autres fantaisies est loin d’être une bluette mièvre ou dégoulinante de bons sentiments. Le long-métrage – qui a raflé le Grand Prix du jury lors de la dernière Berlinale – ressemble davantage à un ensemble de nouvelles littéraires, explorant la notion de coïncidence et la vérité des cœurs.
Si l’esthétique du film n’a rien de bien folichon à notre sens (la platitude des plans) et que la mise en scène paraît froide, Ryusuke Hamaguchi porte ses segments cinématographiques grâce au verbe et au langage, qui ici font des merveilles, et un rythme travaillé.
Ces trois petites histoires ont certes un goût de déjà-vu ou d’universel (par exemple, cette jeune femme qui comprend que le nouvel amant de sa meilleure amie est son propre ex), mais elles sont admirablement bien racontées. Hamaguchi sait conter l’amour, c’est évident.
Aurélien Germain
> CONTES DU HASARD ET AUTRES FANTAISIES 3,5/5 > Drame/Romance. De Ryūsuke Hamaguchi (Japon). Avec Kotone Furukawa, Kiyohiko Shibukawa, Fusako Ube… Durée : 2 h 01. Sortie : 6 avril.
C’est un petit nouveau qui remplace le Thélème, bien connu à quelques pas de la gare. Maintenant, place à l’Enoteca Italiana et sa gastronomie venue tout droit d’Italie.
« Arrivederci » le Thélème ; « buongiorno » l’Enoteca Italiana ! Outre notre magnifique niveau d’italien, vous remarquerez que le célèbre Thélème de la rue Charles-Gille a changé de propriétaire il y a quelques mois, pour laisser place à une nouvelle enseigne, le Ristorante Enoteca Italiana.
Comme son nom l’indique, l’établissement, ouvert début décembre 2021, fait désormais place à la cuisine italienne et gastronomique. Ni une, ni deux, nous voilà assis confortablement à l’une des tables, portés par l’accent italien de notre hôte chaleureuse.
On reste sur une très belle salle, spacieuse, avec possibilité de s’installer à l’étage ouvert. L’ambiance est cosy, la lumière tamisée et délicate. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la carte !
La formule du midi (17,50 €) propose un plat différent par jour. Cette semaine, il y avait par exemple des raviolis farcis ricotta et sauce foie gras le lundi ou encore tagliatelle alla calabraise, sauce tomate et piment de Calabria.
Une belle découverte à deux pas de la gare
À la carte, les prix sont plus élevés, mais les propositions différentes. Au hasard ? Le risotto enoteca (crevettes, mascarpone, courgettes, le tout flambé au vin blanc) à 21 €, ou encore le thon sashimi snacké à 27 €. Mais qui dit Italie, dit pâtes : on a donc craqué pour les taglioni à la truffe, affichant 26 €.
La truffe est râpée directement et devant vous.
La belle assiette noire arrive et fait ressortir l’esthétique du plat. Les pâtes fraîches et faites maison reposent dans un panier de parmesan. Une bonne idée ! Par-dessus, le chef a rajouté une généreuse portion de burrata, ce fromage traditionnel du pays. Et bien sûr, ne reste que la sublime truffe que l’on râpe sous vos yeux et en direct. C’est raffiné et de qualité. Bien parfumé comme il faut. Et, de surcroît, gourmand et copieux (on n’avait plus faim en sortant, ça c’est sûr !).
Une nouvelle adresse, un nouveau bon plan à deux pas de la gare. Un morceau d’Italie qu’on a aimé déguster et savourer.
Aurélien Germain
> L’addition : Le midi, formule à 17,50 € ou le plat unique à 12,50 € (et même plat à emporter : 10 €), uniquement du lundi au vendredi. À la carte, on monte en gamme : une moyenne de 18 € les entrées et antipasti et de 19 à 27 € le plat. Il existe aussi des menus à 30 ou 40 € et un pour les « bambinos » à 12,50 €.
> C’est où ? Au 30 rue Charles- Gille, à Tours (dans les murs de l’ancien Thélème). Ouvert du mardi au samedi, midi et soir ; et le dimanche et lundi midi.
Le 20 mai prochain, l’équipe de tmv, nos partenaires et les trois membres de notre jury lecteurs distingueront le vainqueur du Prix du roman tmv. En attendant, voici la présentation des quatre ouvrages en lice.
VILLA ROYALE, d’Emmanuelle Fournier-Lorentz (éditions Gallimard)
Villa Royale plonge son lecteur dans la vie nomade d’une fratrie soudée et mélancolique. Interrogations, révoltes et autres vies de trois enfants ordinaires autour de leur mère, le tout enveloppé par le thème des souvenirs (ces lieux qu’on a quittés), du deuil de l’enfance et celui – impossible bien sûr – d’un père qui s’est suicidé.
Une entrée dans le monde de la littérature pour Emmanuelle Fournier-Lorentz 32 ans, Française vivant en Suisse romande depuis 10 ans.
LA TOUR, de Doan Bui (éditions Grasset)
Pour son premier roman, la journaliste lauréate du Prix Albert-Londres (en 2013) Doan Bui a choisi de raconter la vie des habitants d’un immeuble du 13e arrondissement de Paris. Une tour pour des dizaines et des dizaines de résidents, de la famille Truong, des boat people qui ont fui le Vietnam, à Ileana, pianiste roumaine, en passant par Virgile le sans-papiers et Clément, le Sarthois obsédé par le Grand Remplacement.
Un roman choral, sur la France d’aujourd’hui, non dénué d’ironie.
LES MAISONS VIDES, de Laurine Thizy (éditions de L’Olivier)
La vie de Gabrielle, grande prématurée, de ses premiers pas à son adolescence… Un corps de gymnaste, puis de femme ; un parcours chaotique et une jeune fille qui grandit, lutte contre sa toux et « ces araignées » qu’elle crache. Et s’affranchit avec toute l’énergie qu’il faut, entourée par d’autres femmes, de ces autres générations sacrifiées ou mal aimées.
La primo-romancière Laurine Thizy – tout juste 31 ans – joue la carte de l’oeuvre forte et pleine de sensibilité.
LE DUEL DES GRANDS-MÈRES, de Diadié Dembélé (éditions J-C Lattès)
Hamet, un jeune garçon de Bamako, aime faire l’école buissonnière (mais pour lire), il est un peu insolent et parle français « mieux que les Français de France ». Résultat, il est envoyé loin de la capitale, dans un village où vivent ses deux grands-mères. Un retour à ses racines qui lui offre le monde et le fera grandir…
Un récit signé Diadié Dembélé, sur la crise d’adolescence d’un Bamakois amoureux de lettres, mais aussi sur la quête des origines.
Débarquant tout juste de sa tournée américaine, Ghost présente son tant attendu cinquième album. « Impera », voyage avant l’ère de la peste noire qui a décimé l’Europe, possède de fait un côté un poil plus sombre que ses prédécesseurs.
Pour autant, ce hard rock mâtiné de pop proposé par les Suédois reste toujours aussi lumineux. Avec sa science du groove et de la mélodie qui squatte la cervelle (« Twenties » ouloulou), sa machine à riffs (« Watcher’s in the sky » et « Hunter’s moon », miam), ses titres taillés pour la scène (« Spillways » va fracasser), Ghost vise juste à chaque étage.
Et, même si l’on regrette un peu l’effacement progressif de l’imagerie occulte et le côté désormais plus mainstream du groupe, Ghost poursuit sa mue et s’affiche comme une valeur plus que sûre. D’une efficacité redoutable et diabolique.
Aurélien Germain
MEULE AUX INOUÏS
C’est le groupe Meule qui représentera la Région Centre lors du prochain Printemps de Bourges, prévu du 19 au 24 avril prochains. Les Tourangeaux et leur post-rock d’excellente tenue s’y produiront dans le cadre des Inouïs aux côté de trente-deux de leur petits camarades de promo.
Un nouveau satisfecit pour le label tourangeau Konsatu, après le succès rencontré par les Stuffed Foxes (qui, eux, seront d’ailleurs en concert au Temps Machine le 30 mars !).
Hervé Bourit > facebook.com/Meulelegroupe
LE COIN LECTURE
La sélection BD
Enki Bilal nous livre avec « Bug » (éd. Casterman) la fin de sa trilogie passionnante, où se confrontent réseaux sociaux et sentiments humains. Via un récit hors norme et une maîtrise graphique époustouflante, le résultat devrait combler de plaisir tout lecteur prêt à s’immerger dans ce qui restera probablement l’une des plus belles réussites de l’année.
Autre réjouissance : le génial Dodier publie le 28e tome de « Jérôme K » (Dupuis). On saluera une fois de plus cette facilité incroyable à raconter des histoires touchantes, mais pleines d’humour avec un trait fluide et gracieux à la fois.
Nouvelle série pour le duo Léo et Rodolphe, soutenus par le dessin d’Aloing qui, avec « Demain » (Delcourt) délivrent une SF tendue. Un Rodolphe toujours au sommet d’ailleurs, rejoint par le talentueux Griffo pour « Iruen » (Daniel Maeghen), incroyable récit tiré de l’explosion du volcan de Palma aux Canaries que le dessinateur a personnellement vécu.
On terminera avec le réjouissant « Game au vert » (Bamboo), où Damian Campanario Hernandez y dessine les affres d’un ado perdu en pleine campagne privé de ses réseaux sociaux préférés. Juste jubilatoire.
H.B.
LE LIVRE : FROID COMME L’ENFER
Il faut croire que l’Islande est une réserve inépuisable d’auteurs de polars… et tous plus doués les uns que les autres ! Avec « Froid comme « l’enfer » (éditions Métailié), thriller efficace et très centré sur la psychologie des personnages, Lilja Sigurdardóttir tisse une toile d’araignée à base de chapitres courts et incisifs. Ce travail de dentellière qui s’amuse sans cesse à brouiller les pistes est un pur régal. Bienvenue donc à cette nouvelle reine du polar nordique qui saura vous emporter comme il se doit.
H.B.
Le Festival du cinéma asiatique revient à Tours la semaine prochaine. Au programme, projections à tout va, événements et une rétrospective immanquable.
En 2020, il avait été purement et simplement annulé (un certain vilain pas beau appelé « Covid » était en cause). En 2021, il avait été repoussé trois (!) fois avant, enfin, d’avoir lieu en juin : cette fois, le Festival international du cinéma asiatique de Tours peut prendre place sans restriction, ni peur de se voir sabré au dernier moment.
Du 28 mars au 5 avril, le Ficat – son petit surnom – revient par la grande porte et investira les cinémas Studio pour sa 23e édition, ainsi que divers lieux de l’agglo pour ses événements parallèles.
Avant-premières, inédits et rétrospective
Ce n’est pas un secret pour les cinéphiles : la production asiatique est aussi féconde que créative. Le Ficat le prouve de nouveau en mettant en valeur une programmation éclectique, à coup d’avant-premières (« Juste sous vos yeux », de Hong Sang soo), de films jeune public (« Kiki la petite sorcière » du géant Miyazaki) ou d’inédits, comme la claque « Atlantic City », signée Juhyoung Ra (preuve une nouvelle fois que « depuis les débuts du festival, nous ouvrons nos écrans aux réalisatrices », comme le disait en 2021 Lucie Jurvillier, responsable du Ficat).
Reste, également, une rétrospective qui change un peu de l’ordinaire. Car cette année, le festival met un coup de projecteur sur le réalisateur Satoshi Kon, via une rétrospective, cinéaste plutôt méconnu, comparé aux grands noms du genre. « Et pourtant, c’est un grand maître de l’animation japonaise, mort trop jeune à 46 ans », rappellent les organisateurs dans leur communiqué. Au menu, quatre films, quatre chefs-d’œuvre. Le programme s’annonce chargé.
Aurélien Germain
> Ficat. Du 28 mars au 5 avril, aux cinémas Studio de Tours, mais aussi à Montbazon, Chambray, Joué-lès-Tours, Saint-Avertin… Lieux, tarifs et programmation complète : studiocine.com et cineasia37.wordpress.com
Ce jour-là, nos pas nous ont menés rue de la Scellerie. À la recherche d’un endroit où satisfaire notre appétit, nous jetons un œil distrait à la devanture du 60 et quelque chose se met en marche dans notre cerveau affaibli par le manque de carburant. N’y avait-il pas autre chose ici, avant ? Quelque chose de très différent…
Une série de remue-méninges plus tard, nous y sommes : la Fiesta Latina et ses promesses brésiliennes ! Autant l’envie de passer la porte de ladite fiesta ne nous avait jamais effleurés, autant là… Nous sommes à la fois intrigués et tentés. Et, vous le savez, ne pas céder à la tentation est un grand péché pour nous.
Grand bien nous en prend : la belle porte en bois s’ouvre sur une entrée hyper cosy et décorée avec soin. Le lieu est tout en longueur et nous devinons au fond, après quelques mange-debout, des tables bien accueillantes. En entrant, nous remarquons plusieurs groupes d’habitués : encore un bon signal. Côté carte, on apprécie également le parti-pris. Il y a celle du midi et celle du week-end (du vendredi soir au samedi midi). La seconde offrant, bien sûr, des propositions un peu plus sophistiquées.
Tartare de bœuf au citron et pesto, frites maison
Mais en semaine, il y a aussi de quoi se faire plaisir. Comme nous nous sentons d’humeur carnassière, nous optons pour le tartare de bœuf au citron et pesto avec ses frites maison. C’est à la fois frais et gourmand : on valide ! En dessert, une variation de fondant au chocolat-vanille-caramel, version mille-feuilles vient nous caresser les papilles. Un vin choisi parmi les propositions au verre accompagne le tout.
Discutant avec Noémie, qui veille sur la salle, nous apprenons qu’elle et le chef Emmanuel ont ouvert ce lieu début novembre 2021 et qu’il ont dû refermer assez vite, pour les raisons que l’on sait. C’est donc un deuxième lever de rideau qu’ils vivent actuellement. Et on aurait tort de s’en priver. Une cuisine entièrement maison, déclinaisons de recettes de la tradition française modernisées, une carte qui change toutes les semaines, des prix doux, un service au petit soin : ce bistrot du 60 coche vraiment toutes les cases.
M. P.
> L’addition : En semaine, la version deux plats est à 16 €. La formule complète est à 20 €. Quelques plats (dont notre tartare) affichent un supplément de 3 à 5 €. Plat seul : 12 €. Le week-end, les plats tournent autour de 15 €.
> C’est où ? 60, rue de la Scellerie, à Tours. Ouvert du lundi au samedi, à midi et au dîner les vendredis et samedis soir. Fermé le dimanche. Contact Tél. 02 47 05 78 07 Sur internet : lebistrotdu60.business.site , Facebook (Le Bistrot du 60) et Instagram.
Cette semaine, on n’a pas grand chose à dire aux Lions. Mais comme on est payés pour écrire des bêtises, vous savez…
Bélier
Amour
D’après Google, « le bélier
sait qu’une brebis est prête à être saillie
grâce à l’odeur qu’elle dégage. Il renifle
ses poils ». Un peu comme vous,
finalement.
Gloire
Votre QI est égal à la température
du jour + le nombre de doigts
qu’il vous reste.
Beauté
Exceptionnellement, comme
c’est potentiellement la période de
votre anniversaire, vous êtes le/la plus
canon cette semaine. (mais que de dos)
Taureau
Amour
Taureau, ça rime avec « maxi
libido » mais aussi « zizi zéro ». A vous
de voir.
Gloire
Soyez vous-même. De toute
façon, personne n’a envie d’être vous.
Beauté
Le string à rayures affine la
taille. #pensezy #conseilmode
Gémeaux
Amour
Ne soyez pas dans le déni,
voyez à quel point tout le monde rêve
d’être en couple avec un(e) Gémeaux.
Gloire
Vous n’avez pas toujours été
aussi lent(e). Fut un temps, dites-vous
que vous avez été le plus rapide des
spermatozoïdes.
Beauté
Faites comme Forrest Gump.
Courez. Courez encore. Et ne vous arrêtez
jamais. A+ !
Cancer
Amour
L’amour, c’est comme un ongle
incarné. Ça fait mal. Wesh.
Gloire
La constellation du Joey Starr
vous conseille de vous laisser zoom
zoom zang dans votre Benz benz benz.
Beauté
Sachez-le : plus votre pilosité
est élevée, plus vous faites preuve de
maturité.
Lion (mais cette
semaine, on vous
fait la tronche)
Amour
Je boude, je dirai rien.
Gloire
Je dirai rien, je vous ai dit,
rooooh, je suis pas astrologue de
toute façon.
Beauté
‘M’en tape toootalement.
(alors, bien bien déçu(e) par cet horoscope,
non ? Héhé, vous n’avez
qu’à lire celui de Femme Actuelle)
Vierge
Amour
Tout miser sur votre intelligence
est peut-être un peu audacieux…
Gloire
La constellation du Gilbert
Montagné ne voit pas votre avenir
d’un très bon œil.
Beauté
Aaaah, avril approche, en
avril ne te découvre pas d’un fil tout
ça tout ça…Vous vous en foutez, vous
êtes toujours à poil.
Balance
Amour
Vendez votre amour-propre
sur Le Bon Coin. Sait-on jamais…
Gloire
Le sexe fait vendre. Vendez
le vôtre.
Beauté
Vous ressemblez à un nem
quand vous dormez.
Scorpion
Amour
Tel le pédoncule, vous pédonculez
Gloire
Même le bilboquet est moins
vieux jeu que vous.
Beauté
« C’est pas la taille qui
compte » (citation préférée des Scorpions
depuis 1947)
Sagittaire
Amour
Vous êtes dans le top 12 des
signes qu’on préfère.
Gloire
Vous rentrez dans le lard de
tout le monde. Normal, vous êtes un
jambon. (haha)
Beauté
Jaloux de votre divine crinière,
un poney vous croquera la main
ce week-end. C’est con.
Capricorne
Amour
Tchou tchouuuuu, le train
pour Sexe Land est parti sans vous
cette semaine.
Gloire
Tel Didier, vous avez le bourdon.
Beauté
Ah bah visiblement, vous êtes
plus bison que futé.
Verseau
Amour
Copulez uniquement avec les
Gémeaux. Les autres signes ne valent
pas grand-chose.
Gloire
Vous êtes là, les bras ballants,
le slip au vent : qu’attendez-vous pour
vous motiver ?
Beauté
Il est certain que nu(e), vous
êtes le/la plus sexy. Par contre, avec
les habits…
Poissons
Amour
Le fruit défendu, le fruit défendu,
mouiii… Le vôtre n’est pas si
défendu que ça, krrkrrr !
Gloire
Chaque jour qui passe est pour
vous une nouvelle opportunité de tout
gâcher.
Beauté
Beaucoup de Poissons nous
ont dit avoir été vexés quand on a écrit,
dans le n°407, que Poissons rimait avec
tête de thon. Bah, pour la peine, on le
redit ! Bisouuu.
C’est l’heure de nos chroniques culture, avec des bandes-dessinées qui abordent la présidentielle, mais aussi « Ma Soeur Sauvage », podcast féministe tenu par une Tourangelle de 16 ans, ainsi que le dernier album de Zombie Zombie et le comics façon polar « Reckless ».
LA SELECTION BD
La campagne présidentielle nous livre, cette année encore, des ouvrages comme « ElyZée » (Mourad Éditions) de Boudjellal et Dupaire qui, dans une politique fictionnelle, narrent l’accession d’Éric Zemmour à la présidence de la République.
Un ouvrage auquel fait écho « Aux portes du palais » (La Revue dessinée), où Hervé Bourhis et la rédaction de Mediapart décortiquent les arcanes et les vicissitudes de l’extrême-droite française.
On terminera le panel avec « L’Obsession du pouvoir » (Delcourt) : Daved et Lhomme, avec au dessin Pierre Van Howe, examinent les présidences Sarkozy, Hollande et Macron avec un œil aiguisé.
L’immense Zep, à mille lieux de son Titeuf, nous régale avec « Ce que nous sommes » (Rue de Sèvres) qui s’attaque au sujet de la réalité augmentée. Un récit poignant sur le devenir d’un cerveau numérique et les progrès scientifiques.
Enfin, avec « Biodynamie » (Glénat), Pietrobon, Rohain et Corbeyran partent eux aussi sur un sujet sensible qu’est la culture du vin biodynamique. Un récit en forme de polar dans une collection qui se bonifie livre après livre.
H.B.
LE PODCAST
MA SOEUR SAUVAGE
Lily Sauveur n’a que 16 ans mais défend déjà corps et âme ses valeurs. Cette lycéenne tourangelle a en effet lancé son podcast militant féministe et LGBT+. « Ma Soeur Sauvage » lui sert ainsi de plateforme pour « interviewer les militant(e)s locaux sur leurs actions », nous dit-elle.
Actuel et pertinent, le podcast de Lily travaille différents angles et sujets, de l’interview de l’auteur Mayeul Vigouroux aux témoignages de personnes queer, en passant par un zoom sur la compagnie Les Guérisseurs.euses. « J’essaie de questionner sur le patriarcat, la lutte féministe, les femmes et les homosexuels au cinéma et mille autres choses », résume Lily.
A. G.
Ma Soeur Sauvage sur Appel Podcasts et Spotify. > instagram.com/masoeursauvage_podcast
LE COMICS
RECKLESS T.2
Second tome de Reckless (éd. Delcourt), la série de Brubaker et Philipps, dont les débuts nous avaient scotchés (lire tmv n°393) ! Et pour la deuxième fois d’affilée, le tandem réussit encore à livrer un polar poisseux, à l’histoire bien charpentée, emmenée par un excellent dessin très expressif (ambiances parfaitement retranscrites, colorimétrie au top).
« L’Envoyé du diable » est une plongée dans les années 80, aux côtés du dur à cuire Ethan Reckless ; une plongée toujours aussi poussiéreuse et violente. Le duo Brubaker/Philipps est décidément très, très fort.
Aurélien Germain
LE CD
ZOMBIE ZOMBIE – VAE VOBIS
Au moment où le groupe retenu pour l’Eurovision chante en breton, pourquoi ne pas s’essayer au latin ? Sous une pochette signée par l’immense Philippe Druillet, signé chez la mecque des labels, le groupe d’Étienne Jaumet propose un voyage sans équivalent, avec toujours ce pas de côté qui au final les rend totalement inclassables.
Ce disque est en effet une cathédrale musicale, une messe sublimée par la voix de soprano d’Angèle Chemin, le tout soutenu par des orchestrations colorées de percus, de cuivres et de synthés grandioses. Une réussite totale.
H.B.
Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui sont les plus beaux… Eh bien les Balances, voyons, le signe de l’astrologue de tmv !
Bélier
Amour
Au lit, vous êtes un mix entre Fast & Furious et l’Inspecteur Derrick.
Gloire
Une étude canadienne a montré que les Béliers étaient les plus susceptibles de violer la loi que les autres signes astrologiques. (Olivier Besancenot est Bélier. #Flippant)
Beauté
Comme le dit le proverbe chinois, « Un homme laid ne doit pas reprocher au miroir d’être de travers ». Et vlan dans les dents.
Taureau
Amour
On ne mélange pas les torchons et les serviettes. (vous êtes un torchon)
Gloire
Vous pensiez que 2020 était une année pourrie. Tout comme 2021. Rassurez-vous, 2022 sera encore pire.
Beauté
Si vous êtes bossu(e), sans bras, ni jambes, pas d’inquiétude : vous êtes une madeleine.
Gémeaux
Amour
Vous recherchez la pièce manquante du puzzle de l’amour… (roh la vache, c’est beau, quel horoscope de fou)
Gloire
Comme l’a dit un jour Einstein, « Les Gémeaux, ça a 3 poils aux fesses et ça se prend pour des rebelles ».
Beauté
Gaulé(e) comme du pain de mie.
Cancer
Amour
Vous marcherez sur votre ex du pied gauche. Mais ça porte chance.
Gloire
Si vous voulez gérer le stress, serrez les fesses.
Beauté
Y a pas d’justice. Les Cancers sont beaucoup trop beaux pour ce monde. (slurp)
Lion
Amour
Trop chouette, vous allez enfin trouver l’amour. À vous les poils étrangers dans la douche, les ronflements, les engueulades, la jalousie… !
Gloire
C’est la mer noire ?
Beauté
Vous avez le poil soyeux d’un lévrier afghan. Et c’est beau.
Vierge
Amour
Olala mais quel désespoir… On dirait un chameau sur la banquise.
Gloire
Vous êtes le genre de personnes à dire « pas d’sushis » en allant au resto japonais. Rien que pour ça, vous devez être mal-aimé(e).
Beauté
Vous n’avez toujours pas payé de bière à l’astrologue de tmv. Sinon on aurait dit que vous étiez canon. Too late, baby.
Balance
Amour
L’astrologue de tmv étant Balance, on est d’accord pour dire qu’on mérite tout l’amour du monde tellement on est parfait(e)s, non ?
Gloire
Et voilà. Encore une bonne semaine, encore une semaine passée sans avoir eu besoin d’utiliser ce théorème de Pythagore pourri !
Beauté
Votre visage ressemble à un papyrus.
Scorpion
Amour
On ne dit pas que vous êtes vieux/vieille. On dit juste que vous auriez pu croiser les dinosaures.
Gloire
Votre vie ressemble à celle de Jésus. Mais vous êtes quand même vachement moins connu(e).
Beauté
Sans vouloir balancer, votre pote Capricorne a des délires louches sur vos pieds.
Sagittaire
Amour
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures… (hashtag vous aimez les seniors)
Gloire
Sagittaire, ça rime avec galère et p’tite glaire. J’dis ça, je dis rien…
Beauté
Fabriquez votre propre slip et imprimez dessus « je pense donc je sue ».
Capricorne
Amour
Vous êtes la motocrotte de l’amour.
Gloire
Vous suivrez le conseil de la tremper dans l’huile et de la tremper dans l’eau pour en faire un escargot tout chaud, mais vous vous rendrez compte de votre erreur.
Beauté
Le sachiez-tu ? Le sanglochon (hybride entre un sanglier et un cochon domestique) est aussi appelé sanglichon ou cochonglier. Ce qui vous irait parfaitement comme surnom.
Verseau
Amour
Paraît-il que les Verseaux sont de bons coups. Mais bon, les rumeurs, vous savez…
Gloire
La semaine s’annonce radieuse. Mais seulement pour les Scorpions. Et vous n’êtes pas Scorpion.
Beauté
Votre vie n’a pas d’allure. Mais vous non plus, alors ça passe.
Poissons
Amour
Les gens ne vous aiment que pour vos jolies fesses et votre argent. C’est beau et triste à la fois.
Gloire
La constellation de Manau vous rappelle que daaaans la vallée, oh oh, de Dana lalilala, dans la vallée oh oh, j’ai pu entendre les échos.
Du 17 au 20 mars, place au festival international de la bande-dessinée d’Angoulême. Notre chroniqueur BD y fera un petit tour pour vous rapporter des souvenirs…
Le 17 mars prochain, place au Festival de la bande-dessinée d’Angoulême ! Après une annulation en 2021, un report de janvier à mars en 2022, des polémiques à n’en plus finir (le prix Eco-Fauve Raja au hasard…), des défections d’éditeurs emblématiques (Glénat ne sera pas présent cette année par exemple), l’événement international de la BD maintient le cap malgré tout.
Avec le génial Chris Ware en porte étendard comme grand Prix de cette 49e édition, Angoulême est en recherche d’apaisement. La programmation tous azimuts de cette année, de Goscinny a Mizuki, de Thomas de Pourquery à Alexandre Astier en passant par d’innombrables propositions toutes aussi essentielles et surprenantes les unes que les autres, est un véritable régal et un remarquable tour de force.
Cette édition verra aussi la célébration comme jamais de la place des femmes autrices, en couronnant parmi Julie Docuet, Pénélope Bagieu et Catherine Meurisse, celle qui sera la reine de 2023. Bref de l’année de tous les dangers on passera à l’année de tous les plaisirs dans la capitale de la BD. On vous rapporte un compte-rendu après ces trois jours à buller !
Cette semaine, grosse découverte musicale avec le metal indien et original de Bloodywood, ainsi que le plein de BD, des « Sauvages Animaux » à « PMA : à la recherche d’une petite âme ».
LES CD
BLOODYWOOD – RAKSHAK
Du gros metal venant tout droit d’Inde ? Avec de la musique tradi indienne et des sonorités électro ? Et par-dessus tout, deux chanteurs, alternant les voix bien grasses et le presque rappé ? Oui, c’est possible et c’est le gros carton du moment dans la planète rock costaud. Bloodywood est en train de faire le buzz et force est de constater qu’il est mérité.
Car avec leur premier album auto-produit, ces métalleux indiens viennent d’accoucher d’une mixture aussi improbable qu’originale. Alignant les tubes, Bloodywood offre, avec « Rakshak », une bouffée de fraîcheur. Surpuissant (la guitare 7 cordes cure les oreilles, c’est sûr), très bien composé, à la fois violent, mélodique et dansant (la flûte et le tambour dhôl, typiques d’Inde), ce disque est réussi.
Avec son goût tribal (le « Roots » de Sepultura se ressent) et son côté engagé (le monumental « Dana Dan », véritable glaviot contre les violences sexuelles), Bloodywood n’est pas loin d’être catapulté haut, très haut dans la scène mondiale metal.
Aurélien Germain
TERRENOIRE – LES FORCES CONTRAIRES
Sur le scène de l’Intime Festival, il y a peu, ils nous avaient scotchés grâce à un duo voix/ claviers intense. Un bon choix pour le festival avertinois, car les deux frangins stéphanois viennent d’être couronnés « Révélation Masculine de l’année » aux dernières Victoires de la Musique. TerreNoire en profite donc pour ressortir le magnifique « Les Forces Contraires », agrémenté de 7 titres supplémentaires.
Et ce n’est pas de trop, tant on a craqué sur leur musique, portée par une poésie incandescente et des rythmes subtils et sensuels. Sans répit ils vous happent et vous relâchent en douceur, avant de vous surprendre le coup d’après. A (re)découvrir d’urgence.
Hervé Bourit
LE COIN BD
LA SELECTION DE LA SEMAINE
Avec « Les Sauvages Animaux » (éd. Casterman) De Moor et Desberg s’attaquent au monument du rock, Led Zeppelin. C’est le portrait décapant de Peter Grant, leur sulfureux manager, qu’ils dressent avec un humour au vitriol.
Et si on faisait un tour en enfer ? Avec « Volage » (Daniel Maghen), Desberg – encore lui – et le dessinateur mexicain Sandoval nous emmènent dans un conte très noir. Dans les profondeurs de l’Enfer donc, une troupe de parias s’enfuit pour échapper à l’Equarisseur et sa meute enragée dans une course poursuite haletante, sublimée par un dessin époustouflant.
Après le Mexique, c’est le Brésilien Leo qui revient avec « Neptune » (Dargaud), avec une SF qui lui est si particulière et dont il repousse les codes, album après album. Avec ce huis clos inventif, prévu en deux tomes, il réussit un tour de force magistral.
On terminera avec cette belle adaptation par Javi Rey de la pièce d’Henrik Ibsen, « Un Ennemi du peuple » (Dupuis), écrite à la fin du XIXe siècle, qui reste toujours aussi prégnante. Entre éthique et corruption, un scandale sanitaire dans une station thermale marquant. Essentiel.
H.B.
PMA : À LA RECHERCHE D’UNE PETITE ÂME
L’histoire racontée dans cette jolie bande-dessinée, c’est celle de milliers de femmes. Ce récit autobiographique signé Céline Gandner retrace le parcours d’une quadra hétéro qui se lance dans un projet de PMA avec don de sperme. Cette « maman solo » témoigne avec justesse et, parfois, une autodérision salvatrice.
C’est très intimiste, mais bouleversant, lorsqu’on s’aperçoit de ce combat de chaque instant, entre difficultés, perte de repères ou désillusions que peut impliquer ce chemin vers la PMA. Emmené par le dessin de Pauline P, cet album BD de 190 pages (éd. Delcourt) est aussi passionnant que documenté. À mettre, réellement, entre toutes les mains.
A.G.
Des croque-monsieur originaux ? Avec produits frais et locaux ? Avec, en rab, des bonnes pintes de bière ? C’est le principe du Croque-Bedaine qu’on a visité pour notre chronique resto de la semaine…
En voilà une belle surprise ! À première vue, la devanture ne paye pas de mine. Mais il ne faut pas se fier aux apparences car, à l’intérieur, on est très bien au Croque Bedaine. Un beau parquet en bois massif nous accueille et, au fond de la pièce, un bar en bois également, fabriqué par un menuisier de Villandry.
Les poutres au plafond achèvent de réchauffer l’atmosphère. Un coup d’œil sur les murs nous renseigne sur la passion du patron pour le sport automobile. Il y a là des figurines, le capot d’une voiture star du Mans et, surtout, la cagoule de Fangio et un autographe de sa main. On aperçoit aussi une pompe à essence au charme rétro et quelques vinyles accompagnés de leur tourne-disque.
Bon, d’accord, nous direz-vous, mais on mange quoi du coup ? Eh bien, ici, on déguste des croque-monsieur et pis c’est tout (ou à peu près). Mais pas n’importe quels croque-monsieur. Il y a ceux de la carte et deux croques du mois, à découvrir.
Un croque-monsieur en hommage à la Touraine
Nous optons pour le Croque moi si tu peux, aux saveurs espagnoles (poêlée d’oignons et de poivrons et chorizo rehaussé d’un peu de tabasco). Ça envoie ! Mais il y a aussi le Croque Boudingue, qui est un hommage à la Touraine avec ses rillons, son chèvre frais et ses tomates séchées. Avec ça, une bonne portion de frites, maison et en trois fritures, s’il vous plaît, et le tour est joué. Le tout fait avec des produits frais et locaux.
On l’aura compris, le Croque Bedaine est avant tout un bar, dont il existe d’ailleurs des versions dans plusieurs autres villes mais qui ont tous leur personnalité. On peut y déguster une super sélection de bières pression, dont plusieurs sont brassées artisanalement pour eux. La nôtre est ambrée, onctueuse et délicatement caramélisée.
Pour les accompagner, à l’apéro, vous pouvez aussi opter pour la petite planche de charcutailles qui va bien. Vraiment, cet établissement, ouvert depuis mi-octobre 2020 au bout de la rue Colbert, est idéal pour un bon moment entre amis !
M. P.
> L’addition: Les croques s’affichent de 4,90 à 7,80 €. La portion de frites est à 3,50 €. Les bières vont de 5 à 7,90 € la pinte (de 2,60 à 4,20 € le demi). Bref, à deux, on mange et on boit un verre pour moins de 30 €. Pas de formules.
> C’est où ? Au 153 rue Colbert. Ouvert de 12 h à 14 h pour le déjeuner et de 17 h à 1 h du matin (sauf vendredi : minuit). Fermé les dimanche et lundi. Tél. 02 47 05 32 88. Sur internet : lecroquebedaine.fr et sur Facebook : le Croque Bedaine Tours.
Comme promis, Aucard de Tours complète son affiche et annonce ses derniers noms, d’Ez3kiel à Stuffed Foxes, en passant par Mezerg et Raki Bouzouki, entre autres…
Ô joie ! Le festival Aucard de Tours, qui aura lieu du 7 au 11 juin prochains, a enfin annoncé la fin de sa programmation, en ajoutant – attention roulements de tambour – 17 groupes supplémentaires !
Articulé autour du thème « On n’est pas bien là ? » (nous, on répond déjà oui, vu qu’on adore traîner nos pattounes du côté d’Aucard, mais bref), l’événement dédié aux musiques actuelles se tiendra à la Gloriette.
Ainsi, la nouvelle annonce fait état de la venue de : Ez3kiel, Mezerg, Kokoko!, Aloïse Sauvage, The Muder Capital, Lalalar, Rank-o, Shaolin x Tracy, Sheldon ou encore Stuffed Foxes.
On retrouvera également Lynks, Peniche, Gaffa Tape Sandy, Tigre Bleu, Birdstone, Raki Bouzouki et, enfin, Unity Vibes Hifi featuring Tena Irie & Wise Rockers.
Bref, cinq jours tournant autour de l’electro, du punk, du rap/hip hop, ou encore de la pop urbaine, du dub et du stoner. Rendez-vous est pris pour le début du mois de juin !
#VisMaVille David Herbron est le propriétaire gérant de l’hôtel du Cygne, à Tours. Cet hôtelier de métier s’y épanouit en alliant ses deux passions : la décoration et le contact client.
Des cheminées en marbre, un bel escalier d’époque en bois, des lampes et des vases de collection, des tableaux, des miroirs chinés, un vieux tourne-disque… l’hôtel du Cygne, niché dans le quartier Colbert à Tours, s’apparente à un vrai cabinet de curiosités, mêlant le moderne et l’ancien, le chic et le bohème.
Ses deux gérants, David Herbron et Cyril Alzy ont voulu un « lieu atypique, qui nous ressemble et dans lequel la clientèle se sente bien, décoré et coloré comme elle n’aurait pas osé le faire chez elle. On ose pour elle ! ».
David Herbron a le goût certain de la décoration comme il a celui du contact avec le client. Ce sont d’ailleurs les deux facettes du métier qui l’ont poussé à reprendre l’hôtel du Cygne en 2019.
Après une rénovation totale – un patio a même été créé en lieu et place d’un garage, l’ouverture s’est faite au gré des confinements. « Nous n’avons pas encore fait une année complète mais la clientèle est au rendez-vous, plutôt jeune et française pour le moment. »
Exerçant auparavant à Paris puis à Orléans, ce natif du Mans a jeté son dévolu sur Tours avec son compagnon et associé, comme une évidence pour celui qui aime travailler avec la clientèle étrangère, notamment américaine, friande des châteaux de la Loire. « J’étais prêt à lâcher le métier, et puis j’ai fait un bilan de compétences et tout me réorientait vers l’hôtellerie. Pour moi, c’est le plus beau métier en termes de contact car les gens se posent à l’hôtel et un échange se crée. »
Les 18 chambres réparties sur trois étages occupent bien les journées de David et Cyril, ainsi que des deux femmes de chambre. « Une toute petite équipe parce que je fais plus de l’hôtellerie pour le contact avec les clients que pour gérer du personnel », explique David Herbron.
De la mise en place des petits-déjeuners, à 7 heures du matin, à la fermeture de l’hôtel à 21 heures, « ce sont beaucoup d’heures. Les rôles sont répartis avec mon ami. Je m’occupe plutôt des réservations, de l’accueil des clients et de la partie réputation de l’hôtel. La visibilité d’un hôtel est une donnée déterminante de nos jours, entre les avis et les influenceurs qui passent nous voir. » Si l’hôtel du Cygne se fait discret dans sa rue du même nom, à deux pas de la gare et des restaurants du quartier Colbert qu’affectionne David Herbron, son établissement trois étoiles, au style chatoyant et à l’ambiance chaleureuse, ne semble laisser personne indifférent.
Photos et textes : Aurélie Dunouau
ALLER + LOIN
Le boom des ouvertures
Quatre nouveaux hôtels ont ouvert leurs portes en 2021 à Tours. Le plus visible avec ses deux tours qui bordent l’entrée de la rue Nationale côté Loire, les hôtels du groupe Hilton, le Hilton Garden Inn et le Hampton, respectivement quatre et trois étoiles. Un autre trois étoiles a vu le jour, rue du Maréchal Foch, à deux pas de la place Plumereau : le Ferdinand Hôtel, qui a pris la place de l’ancien hôtel Foch entièrement rénové et modernisé. Enfin, dernier né fin 2021, face aux halles, après d’importants travaux dans les locaux de l’Entraide Ouvrière, l’hôtel de luxe Les Trésorières vient d’obtenir ses cinq étoiles.
-M-, Naâman, Roméo Elvis et les Têtes Raides se rajoutent à l’affiche d’Yzeures ‘N’ Rock, qui a également programmé des soirées électro et des concerts découvertes.
Comme prévu, c’est ce 21 février que l’équipe a annoncé les autres noms qui complèteraient la programmation ! Prévu du 5 au 7 août prochain, Yzeures ‘N’ Rock fait donc également venir :
-M- Matthieu Chedid
« Grand retour tant attendu de -M- sur les grandes scènes des festivals en
France avec son nouveau spectacle plein de surprises. Artiste programmé en 2020 mais annulé à cause de la pandémie, est heureusement reprogrammé chez nous pour le plus grand bonheur de tous. »
Roméo Elvis
« Roméo Elvis a décidé de revenir plus fort que jamais et de mettre le feu sur la scène du festival. C’est l’un des rappeurs les plus doués de sa génération. Il incarne la nouvelle vague du rap belge et français. »
Naâman
Naâman est de retour sur les routes avec son nouvel album « Temple Road». Après son premier passage chez nous en 2017, il avait déchainé les foules avec son charisme et son aura que l’on ne peut oublier.
Têtes Raides
« C’est LE groupe de rock français, entre rock alternatif et bal musette, qui mélange la musique de cirque moderne, la poésie, la peinture et le théâtre. Chaque concert est considéré comme une œuvre d’art ! »
A noter également que Panda Dub, Mandragora et Roland Cristal animeront les fins de soirée électro. Et que « des groupes émergeants de toute la France viennent aussi compléter cette programmation », précisent les organisateurs. Au menu ? Magenta (ex-groupe Fauve), You DEE, Stéphane et les 3 Fromages.
Enfin, côté groupes « découvertes », spécialité du festival, sont prévus Mirq et Opac.
> Yzeures ‘N’ Rock : du 5 au 7 août 2022 à Yzeures-sur-Creuse. Tarifs : Pass 3 jours à 79 € ; 2 jours à 55 € ou la journée à 34 €. Billetterie sur www.boutiques.yzeuresnrock.com
Bon anniversaire ! Les Îlots fêtent leurs 8 ans. Et à cette occasion, proposent deux nuits de concerts sur le thème de l’espace et des OVNI.
Les amoureux/ses de musique électronique et de bonne humeur devraient être ravi(e)s ! Les organisateurs des Îlots électroniques ont annoncé leur retour au printemps, « après deux ans de frustration » liés à la pandémie et aux restrictions sanitaires.
Rendez-vous est donc donné les 25 et 26 mars prochains, de 22 h jusqu’au petit matin, pour deux grosses soirées au Point Haut, avec la Compagnie Off. « Le thème ? L’espace ! Nos îlotiers seront plongés au milieu de la galaxie, planètes disco et OVNI en tous genre ! Autant vous dire que ça va être la teuf dans la zone 51 ! », indique-t-on du côté des Îlots.
Grosse affiche jusqu’au petit matin
Pour cet anniversaire (8 ans déjà), on retrouvera une programmation bien chargée (et avec du gros son), puisque seront réunis notamment des habitués comme Damussel, GL8, Peligre, Rowan, Pasteur Charles, Hausruff, ISHKR et, bien sûr, les inénarrables Arno N’Joy et Rubin Steiner.
Mais pour parfaire l’affiche, les Îlots ont aussi pioché dans les grands noms de la scène européenne : Camion Bazar, Cuften, Stranger, Sentimental Rave, S3A, ou encore la très jeune prodige u.r.trax. Un gros plateau réuni sur deux scènes durant deux jours.
Aaah, Tours, sa jolie Loire, ses rillons, son journal génial Tmv et son… metal hardcore. Si, si, c’est écrit dans l’histoire de la Ville et visiblement, ce n’est pas prêt de s’arrêter avec cette nouvelle sortie. Beyond the Styx revient avec un nouvel album sous le coude. N’y allons pas par quatre chemins : « Sentence » est un brûlot aux allures coup de poing (ou coup de boule, suivant vos goûts).
Énergie puissante, agressivité à tous les étages sur fond de saveurs hardcore new yorkais et production aux petits oignons signée Christian Donaldson : « ça tabasse », dixit ma mamie. Sans concession, la bête enquille les titres sans temps mort et ça fait du bien là où ça passe. Comme dirait Denis Brogniart, la sentence est irrévocable : cet album fracasse.
Aurélien Germain
> Sortie le 4 février
THELMAA – IN SILENCE
On vous en parlait dans le numéro 402, lors de la sortie de leur magnifique clip : Thelmaa, duo tourangeau, semblait plus que prometteur. Confirmation avec « In Silence », leur 5 titres tout frais qui débarque dans vos oreilles le 4 février. Le EP s’ouvre sur « Sad House », sombre douceur inquiétante qui n’aurait pas dénoté sur un album de Billie Eilish. Puis enchaîne avec « New Revolution » ou encore l’étrange mais néanmoins excellent « Day one ».
Ce trip hop 2.0, ainsi nommé par le groupe, met en valeur les talents de Constance Morales et Paolig Le Cocquen, pour accoucher d’un univers bien personnel. Frais et original.
A.G.
> Sortie le 4 février
A LIRE
LE MUR DES SILENCES
On se met à la température ambiante avec ce polar glaçant, aux éditions Métailié, signé par un des meilleurs auteurs du genre de cette vague nordique décidément très forte : Arnaldur Indriðason. À partir de la découverte d’un cadavre emmuré dans une cave, l’auteur islandais déploie une intrigue qui s’insinue lentement dans votre cerveau et ne vous lâche jamais jusqu’à la conclusion finale. Du grand art, entre Simenon et Faulkner.
H.B.
ÉVEILLER SON BÉBÉ AVEC MONTESSORI
Les parents adeptes de la méthode Montessori devraient être ravis de ce nouvel ouvrage ! Emmené par Céline Santini et Vendula Kachel, porté par le dessin de Blachette, ce guide « Éveiller son bébé » (éd. First) regroupe 150 fiches thématiques s’articulant autour de l’éveil à la culture, des cinq sens, de la vie pratique ou encore à la nature. Destiné aux parents des bambins de 0 à 5 ans, il regorge de conseils sur plus de 200 pages. De quoi intéresser les passionné(e)s de pédagogies alternatives.
A.G.
La sélection BD
Le coup de cœur de la semaine va sans conteste à « Ladies with guns » (éd. Dargaud), où Bocquet et Anlor nous entraînent dans un western pétaradant aux cotés de cinq héroïnes qui font feu de tout bois dans une histoire pleine de rebondissements. C’est frais et franchement réussi.
Lewis Trondheim reste un génie et il le prouve avec ces deux nouveaux petits formats de la collection « Patte de mouche » de l’Association : « Sous le trottoir » et « Ultra secret » sont des pépites d’humour !
Autre série de strips, celle de Batem et Desert qui, avec l’iconique Marsupilami, livrent 64 pages de « Houba Gags » (Dupuis) en format à l’italienne. Rien de mieux pour fêter comme il se doit les 70 ans du personnage de Franquin.
« Monsieur le commandant » (Philéas) est une adaptation glaçante du roman de Slocombe, par Betaucourt et Oubreir, où un écrivain collabo tombe éperdument amoureux de sa belle-fille juive. Une BD époustouflante sur les tréfonds de l’âme humaine…
On terminera sur une note plus légère avec « Londonish » (Grand Angle) : Charlot et Miras y racontent une bataille homérique entre amateurs des Beatles et des Rolling Stones ! Vraiment bien vu, très documenté et parsemé de clins d’œil.
Cœur avec les doigts pour tous les signes de l’horoscope. Sauf les Poissons qui, cette semaine, se sont transformés en poneys.
Bélier
Amour
Vous prendrez un aller sans retour pour Célibataire Land. Adios et bisou.
Gloire
Fiente de pigeon sur la tronche prévue ce samedi vers 17 h.
Beauté
De dos, vous ressemblez à une poire.
Taureau
Amour
Les Taureaux auront une libido de gros boeuf cette semaine. Ça va chauffer avec les Balances. Graou.
Gloire
« Si vous ne savez pas quelle direction emprunter, prenez le chemin que votre téton va vous montrer. » (tout droit, quoi)
Beauté
Vous brillez. Pas par votre intelligence, mais à cause de votre front tout luisant.
Gémeaux
Amour
Vous crèverez un pneu au kilomètre 4 de l’autoroute du bonheur amoureux. #PrendsÇaRimbaud
Gloire
Einstein ferait quand même vachement moins l’malin face à vous…
Beauté
Vous sentez mauvais du genou droit.
Cancer
Amour
Sous la couette, vous êtes plutôt un diesel qu’à essence, non ?
Gloire
Tel le saumon, vous remontez la rivière de cette chienne de vie, envers et contre tous.
Beauté
Vous narguez le monde avec votre beauté extraordinaire et incroyable. (héhé, tant de gentillesse, ça fait peur pour la semaine prochaine, hein ?)
Lion
Amour
Jean-Michel Blanquer vous fait de l’oeil. Vos fantasmes cachés pour lui ne tarderont pas à refaire surface.
Gloire
La constellation du Serge vous conseille de vous barrer, cons de mimes !
Beauté
Votre carrure de pixel n’impressionne pas grand monde, vous savez…
Vierge
Amour
Ohlala mais quel cirque dans votre slip… !
Gloire
Dans les mots qui riment avec « Vierge », il y a concierge, cierge et verge. Coïncidence ? Je n’crois pas.
Beauté
Quand vous parlez, on a l’impression d’être à la foire et entendre le type qui vend du jambon.
Balance
Amour
Hééé mais c’est bientôt la Saint-Valentin ! L’occasion de briser quelques couples, comme vous savez si bien le faire.
Gloire
Sea, sex & sun. Mais sans le sex et le sun pour vous.
Beauté
Olala, mais vous êtes bouché(e) comme le périph’. Vous n’entendez jamais rien, c’est agaçant.
Scorpion
Amour
À quoi bon aimer, puisqu’on va tous mourir d’ici peu ? (cet horoscope vous est offert par Mister Positive Attitude)
Gloire
En changeant 12 lettres à Scorpion, on obtient « signe le plus relou de la Terre ». C’est fou, non ?
Beauté
Votre vie ne se résume qu’à une seule chose : pandiculer. (Gngngngn, vite vite, on va voir sur Google ce que ça veut dire)
Sagittaire
Amour
C’est quiiii la bête de seeexe ? (bah c’est pas vous)
Gloire
Comme le dit le proverbe japonais, « sept fois à terre, huit fois debout ». Ce qui ne vous ressemble pas du tout lorsque vous êtes totalement torché(e) à place Plum’.
Beauté
Pour l’amour du ciel, jetez-moi ces horribles sous-vêtements !
Capricorne
Amour
Seul Jean Castex vous aime.
Gloire
La constellation du Freddie Mercury vous conseille de réparer cette porte qui Queen. (HAHAHA ON LOL TROP HEIN)
Beauté
Franchement, sans vouloir vous flatter éhontément, mais je suis interloqué comme un phoque quand on voit à quel point vous êtes parfait(e). Coeur sur vous et sur votre postérieur bifide.
Verseau
Amour
Olalaaaa mais c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres, votre truc !
Gloire
Vous parlez souvent. Trop d’ailleurs. Et seul le vide vous répond.
Beauté
Personne n’est responsable de son physique, si ça peut vous rassurer.
Poissons (mais également poney)
Amour
Le sachiez-tu ? La période de monte du poney s’étire du 15 février au 15 juillet. Exactement comme vous.
Gloire
Les gens jalousent secrètement votre poil luisant de poney.
Beauté
Vous parlez souvent trop près du visage des gens. Ce qui n’est pas agréable, en raison de cette haleine de poney.
#EPJTMV Cette semaine, pour notre numéro spécial, ce sont les jeunes journalistes en formation à l’EPJT qui ont sélectionné la dose de BD, livres et podcasts immanquables de la semaine.
LA SELECTION BD
AMA, LE SOUFFLE DES FEMMES
Une bande dessinée renversante sur le Japon, à la fin des années 1960. C’est l’histoire des Ama de l’île d’Hegura : les “femmes de la mer” fortes et sauvages qui plongent nues et en apnée pour récolter des coquillages. L’héroïne Nagisa, jeune Tokyoïte fraîchement débarquée sur l’île reculée de sa tante, va vivre un véritable choc intime et culturel auprès de ces femmes insulaires. Chaque planche est rehaussée de bleu et par son style épuré ce « souffle des femmes » coupe le nôtre !
Coline Poiret
> Scénario de Franck Manguin et dessins de Cécile Becq (chez Sarbacane)
47 CORDES
Quand une métamorphe tombe amoureuse d’un jeune homme nommé Ambroise, un tas de questions accable la créature. Si elle peut changer de forme à volonté, elle ne sait pas pour autant laquelle choisir : quel visage doit-elle incarner pour se faire aimer ? Qui doit-elle être pour conquérir sa proie ?
Au même moment, va apparaître Francesca Forabosco, une cantatrice excentrique et exigeante, qui va devenir la mentor d’Ambroise, jeune musicien dans un orchestre. Cette dernière passe avec lui un étrange marché : relever quarante- sept défis afin de gagner la harpe de ses rêves. À chaque succès, il gagne une corde, mais au moindre échec, il perd tout.
C.P.
> De Timothé Le Boucher (chez Glénat)
LE DOCU
NOIRS EN FRANCE
Par Aurelia Perreau et Alain Mabanckou Qu’est-ce que cela veut dire, être Noir en France ? À cette question, les deux réalisateurs répondent par un documentaire d’ 1 h 40 au travers de témoignages poignants. Des personnalités ou de parfaits inconnus décrivent leur quotidien de personne noire. À voir ou à revoir sur france.tv jusqu’au 19 mars.
Léo Humbert
LES PODCASTS
LES SILENCES
par Hugo Checinski
Une série de podcasts sur les silences ? C’est le pari réussi par Hugo Checinski. Silence à la radio, dans la musique, dans les conversations entre amis, dans la nature … Angoissés par le silence, ces podcasts sont faits pour vous !
L.H.
> À découvrir sur www.podcastics.com/podcast/les-silences
PIERRE BOURDIEU, UNE SOCIOLOGIE À L’ÉCOUTE
À l’occasion des vingt ans de la mort de Pierre Bourdieu, monument de la sociologie française, France Culture remet au goût du jour l’ensemble des émissions portant sur ses travaux ou ses interventions à l’antenne. Pour commencer doucement, deux volets d’une heure dédiés à l’égalité des chances dans l’éducation.
L.H.
LE LIVRE
MONUMENT NATIONAL
De Julia Deck, Éditions de minuit Le « monument national », de Julia Deck, c’est Serge Langlois : gloire vieillie du cinéma français. Autour de lui, gravite une galerie de personnages hauts en couleur. Ironique et pince-sans-rire l’autrice nous subjugue à nouveau par son art de peindre l’époque, élégamment mais impitoyablement, en touches légères et cruelles.
C.P.
Textes : Coline Poiret et Léo Humbert, journalistes en formation à l’EPJT
#EPJTMV Des étudiant(e)s musicien(ne)s, il y en a un paquet à Tours. Mais voici une petite sélection de six artistes qui méritent d’être découverts. Montez le son !
1. MOONBACK STAGE
Lancé en 2017, ce groupe puise dans différents univers musicaux. Base rock, influence rap et psychédélique, les quatre musiciens décrivent leur style comme du « rock fuzzion ». Basile et Claran composent et chantent. Nathan, étudiant en École d’ingénieur, s’occupe de la batterie et Pedro, en Master de musicologie, est le bassiste. Ils ont fait leurs gammes au Temps Machine mais jouent aujourd’hui dans les bars de Tours, comme au Pale en novembre dernier.
Leur objectif désormais ? Aller jouer sur Paris ou Nantes. Et attendant, un clip sortira très prochainement sur leur chaîne Youtube.
2. DJ FIL BLEU
C’est le nom de scène de Samuel, étudiant à Polytech et « dj tourangeau » comme il aime se décrire. Son credo ? Remixer des sons du tramway de Tours et en faire des musiques. Si vous tendez l’oreille, vous entendrez la voix féminine qui résonne dans nos transports annoncer « Palais des Sports » ou encore « Terminus ».
Tout cela, rythmé par des sons électro qui donnent bien envie de se trémousser. Alligatram, Orchestram ou Chilltram… Tous ses titres sont à retrouver sur Deezer, Spotify et Youtube.
3. LENI
Vous avez dit rock ? Vous avez dit jazz ? Le groupe Leni emprunte des notes à chacun de ces deux univers et propose de la « pop joyeuse », comme ils aiment définir leur style. Chant, clarinette, trompette, synthé et batterie : un assortiment musical qui promet d’illuminer vos soirées. Le groupe est composé de trois anciens élèves ou élèves de Jazz à Tours : Hugo Torre, Nicolas Audouin et Léo Kappas.
Prochainement, le groupe Leni sortira des vidéos de ses lives et sera en concert le 24 février au Balkanic, 83 rue Colbert à Tours. À ne pas louper !
4. MANON CAPRON
Chanteuse lyrique au Conservatoire de Tours, Manon Capron fait partie du chœur Mikrokosmos depuis trois ans. En octobre dernier, elle a obtenu le premier prix dans la catégorie « Grands amateurs » au Concours international de chant lyrique Georges Enesco.
« J’aime chanter les airs dramatiques d’opéra, où les personnages sont tristes ou en colère, ça réveille quelque chose d’inexplicable en moi, comme si ma voix se métamorphosait. J’aime beaucoup Ah! Mio cor, extrait d’Alcina de Haendel ou encore Or sai chi l’onore, aire de Donna Anna dans Don Giovanni de Mozart. » Pleine d’ambition, elle souhaite aujourd’hui rejoindre la capitale et se faire un nom dans la musique.
5. COCONUT
Groupe de pop folk, Coconut propose des chansons douces et mélodieuses. Tous les deux joueurs de guitare, Louis compose la musique et Marine écrit les paroles et chante. La guitare se mêle à la voix claire de Marine pour un résultat tout à fait harmonieux.
À écouter par exemple, les titres Endless Moment ou Stay Close. Les étudiants préparent un clip de promotion de leur EP qui devrait sortir à la rentrée prochaine. En attendant, vous pourrez les retrouver le 17 mars, au bar Le Quartier, 40 avenue de la Tranchée à Tours.
6. LA TROMPETTE À LA FÊTE AVEC LE DECIBEL BRASS CLUB
Elle déambule dans vos rues et vous fait danser sur les places de marché : c’est la fanfare du Decibel Brass Club ! Cuivres, percussions, flûtes, autant d’instruments qui donnent le sourire. C’est à l’occasion de la fête de la musique, en 2021, que des étudiants du Conservatoire Francis Poulenc de Tours ont décidé de monter le groupe. « Il n’y avait rien de prévu avec le Covid, c’était triste, alors on a eu cette idée. », explique Théo, élève au sein de l’institution.
Pendant une heure, ils ont déambulé dans les rues de la ville, escortés par des policiers amusés. C’est dans cette atmosphère conviviale qu’ils réécrivent des morceaux du moment en version fanfare : Wejdene ou Magic System sont par exemple au répertoire. « L’idée c’est de s’amuser, de jouer pour le plaisir. Cela nous change des cours stricts du Conservatoire », raconte Manon, trompettiste.
Les deux étudiants tentent les concours des conservatoires supérieurs, à Paris pour Théo et à Strasbourg pour Manon. Et, entre deux cours de solfège, ils font danser les Tourangeaux et les Tourangelles. Pour les suivre dans leur aventure musicale, rendez-vous sur leur page Facebook, Decibel Brass Club.
Texte : Clémentine Louise, journaliste en formation à l’EPJT
#EPJTMV – Pour ce dernier volet de notre web-série sur les relations amoureuses des étudiant(e)s, Anouck, jeune étudiante à Tours, décrit sa relation à distance. Elle revient sur les difficultés qu’elle rencontre avec son copain pour communiquer et sur le futur qu’ils dessinent ensemble.
Épisode 4 : Anouck, loin des yeux, près du coeur
«J’ai choisi de venir à Tours, c’était un projet professionnel et du coup, je voulais le kiffer toute seule», explique Anouck. En couple depuis deux ans et demi, elle a entamé une relation à distance en septembre avec son copain. Son BUT [Bachelor universitaire de technologie, NDLR] en carrière sociale a bouleversé ses habitudes. Avant qu’elle quitte Nantes cet été, seulement quelques kilomètres la séparaient de lui. « On se voyait au moins tous les week-ends et pendant les vacances », confie-t-elle. Puis septembre est vite arrivé. Nouvelle ville, nouvelle formation, presque une nouvelle vie. « Je ne ressentais pas le manque, se rappelle Anouck. Je me suis ensuite rendu compte que ce n’était pas grave, car je l’aimais toujours ».
Lui travaille, elle étudie. Pour passer du temps tous les deux, ils ont besoin de s’organiser. Mais lorsqu’elle rentre en week-end chez ses parents, l’étudiante se sent rapidement dépassée. « Tu viens pour voir ton copain mais aussi tes potes, donc les moments à deux il n’y en a pas beaucoup. » Alors, ils cherchent des solutions et essaient de caler leurs emplois du temps. « Comme il ne travaille pas le lundi, c’est plus simple qu’il vienne me voir à Tours. On passe beaucoup plus de temps ensemble. »
Le bon équilibre
Petit à petit, elle trouve ses marques entre la distance et ses études. Niveau communication, Anouck estime qu’elle peut faire quelques efforts. Les textos, ce n’est pas son truc. Et ce n’est pas parce qu’elle est loin de son copain que le téléphone est devenu son meilleur ami. «Je suis incapable de faire ça, car j’ai l’impression qu’au téléphone, je suis coincée. » Néanmoins, l’étudiante sait que c’est une question d’équilibre et d’attention mutuelle. « Si je sens qu’à un moment il a un coup de mou, je vais faire des efforts de mon côté pour l’appeler plus souvent. »
Dans sa relation, elle estime que la confiance doit être primordiale. « Il faut être sincère sur ce que l’on ressent et ne pas se raconter de bobards ». S’exprimer quand cela ne va pas, mais aussi se laisser de l’espace et de la liberté. « Je n’ai pas envie d’avoir quelqu’un sur mon dos qui me demande ce que je fais tout le temps. » En parlant de sincérité, Anouck assume ne pas être particulièrement attachée à l’exclusivité. « Comme je sais qu’il n’en a pas envie, tant qu’il n’est pas d’accord je ne vais pas m’autoriser à aller voir d’autres personnes. Ça c’est de la confiance . »
L’amour sur pause
Les études d’Anouck créent une bulle autour de leur couple. Et pour cause, ils ne se projettent pas sur les deux années à venir où ils seront loin de l’autre, mais davantage sur le long terme : « On se dit que l’on va voyager en Europe quand j’aurais eu mon diplôme. Pour l’instant, on met les choses entre parenthèses car ça devrait se passer comme ça pendant quelque temps encore. » Pour l’heure, Anouck se consacre à son projet professionnel : « J’ai décidé de partir, il a décidé de rester. Ce sont des choix qu’on fait pour notre bien personnel. »
#EPJTMV A l’occasion de notre numéro spécial réalisé intégralement par les étudiants en journalisme de Tours, l’astrologue de tmv a décidé de se reposer un petit peu. Il leur a exceptionnellement laissé sa boule de cristal et les clés de la maison pour vous concocter un horoscope à leur sauce.
Bélier
Amour
Ça ne sert à rien de cracher sur votre ex sans cesse… Ne critiquez pas l’eau que vous avez bue quand vous aviez soif !
Gloire
Vous êtes payé à ne rien faire, alors il est normal de vouloir une augmentation pour commencer à travailler.
Beauté
Finalement, il y en a pour qui le masque, ce n’est pas si mal…
Taureau
Amour
Vous feriez mieux de ne pas être trop exigeant(e) pour trouver votre moitié. La liste interminable de critères, à la poubelle !
Gloire
Avec un peu de volonté, vous arriverez (peut-être) à vos fins.
Beauté
Pour être sûr de passer la Saint-Valentin avec la plus belle personne à vos côtés, vous devriez acheter un miroir.
Gémeaux
Amour
On dit que l’amour se trouve à chaque coin de rue…. Alors vous vivez sûrement sur un rond-point…
Gloire
Non, ce n’est pas parce que vous êtes gémeaux que vous pouvez tout vous permettre.
Beauté
Il va vous falloir miser sur votre autodérision et votre humour pour plaire…
Cancer
Amour
Attention, la dépendance affective ne présage rien de bon… Vous feriez mieux de vous concentrer sur vous.
Gloire
Une personne de votre entourage fantasme secrètement sur vous…
Beauté
La beauté d’un visage n’est rien comparée à celle du coeur. Allez, ça au moins vous y pouvez quelque chose !
Lion
Amour
Followers ne rime pas toujours avec lovers. Il va falloir se bouger pour trouver l’élu(e) de votre coeur.
Gloire
Vous aspirez à de grandes choses, certes. Mais il faut bien commencer en bas de l’échelle. Attendez-vous à servir beaucoup de café cet été.
Beauté
Vous illuminez la pièce par votre beauté et votre charisme ! Dommage que vous viviez dans un 12 m².
Vierge
Amour
Les vierges et votre sens bohème… Désolée de vous décevoir, mais votre prochain amour est loin d’avoir le charme d’Arthur Rimbaud.
Gloire
Même si c’est passionnant, la vente de pierres ne rapporte pas grand-chose. Il va peut-être falloir envisager une reconversion professionnelle.
Beauté
Pas certain que le gommage au citron et le masque à la cannelle ait vraiment fait du bien à votre peau. Il vous faut plus chimique !
Balance
Amour
À force de réfléchir mille ans avant de vous caser avec quelqu’un, votre crush est parti avec Élisa, la peste du lycée.
Gloire
Apparemment vous aurez besoin d’un masque et d’un couteau pour réussir. Ne nous demandez pas ce que ça veut dire.
Beauté
Certains portent leur masque comme un mouton, vous êtes plutôt Michael Myers. Cela explique le couteau deux lignes plus haut…
Scorpion
Amour
À force d’être méchante avec tout le monde, plus personne ne veut de vous. Prenez une tisane et mangez des carottes.
Gloire
Votre capacité à marcher sur les autres fait de vous le/la chouchou(e) du patron. Mais vos collègues vous détestent donc vous n’êtes plus invité aux soirées raclette.
Beauté
Vous buvez le sang de vos ennemis. C’est un peu incongru, mais ce remède est miraculeux.
Sagittaire
Amour
Pourquoi avoir un lit double si vous dormez toujours seul(e) ? Optez pour un lit simple, vous gagnerez de la place dans votre chambre.
Gloire
Vous gagnerez un abonné Instagram, mais en fait c’est un pervers qui vous enverra des photos de lui tout nu.
Beauté
Votre teint sera resplendissant malgré le mauvais temps.
Capricorne
Amour
Votre nez aquilin aura du succès, une nouvelle aventure pointe le bout de son nez…
Gloire
Vous ferez un selfie avec Jean-Michel Aphatie à Super U
Beauté
Vous êtes le troisième Bogdanov, attention à ne pas attraper le Covid ou vous savez ce qui vous attend.
Verseau
Amour
Une hirondelle ne fait pas le printemps. Ce n’est pas demain la veille que vous ferez votre nid.
Gloire
Vous ferez une blague de Toto qui fera rire tous vos amis : bien joué !
Beauté
Les points noirs ne sont pas une malédiction, si on met beaucoup de fond de teint.
Poissons
Amour
L’âme sœur est une expression, laissez votre frangine tranquille.
Gloire
Ce penalty sera digne de Ronaldo, incroyable.
Beauté
En revanche, vous n’avez pas le physique de Ronaldo, pensez à bosser un peu les abdos.
Texte : Nina Chouraqui, Zoé Keunebroek, Clémentine Louise, journalistes en formation à l’EPJT
#EPJTMV Préremplir son brouillon, garder le portable à portée de main ou encore demander la réponse à son voisin… De manière organisée ou sur un élan soudain, les étudiant(e)s passent parfois au plan B : tricher.
Après les partiels, voilà la question qui fâche : vous avez triché ou pas ? « Oui, j’avoue, pendant les partiels, je me suis scotché une feuille de cours sur l’avant-bras. » Rien que ça. Mais si certains l’avouent à demi-mots, Max*, étudiant en première année de LLCER Anglais, n’y va pas par quatre chemins. « C’était facile : en remontant la manche de mon sweat, je pouvais voir mes notes », dit-il en mimant sa technique. Ce jour-là, devant les salles de classe du site universitaire des Tanneurs à Tours, tous les étudiants ont passé leurs examens. Et ils ont plein d’anecdotes à raconter.
« Attendez, vous n’avez pas remarqué au dernier partiel que tout le monde était sur son portable ? J’étais choquée…», lance Émilie, 19 ans, à ses deux camarades Ilhan et Sofiane. Il est devenu banal pour les étudiants d’apercevoir antisèches, portables et écouteurs sans fil dans les amphithéâtres les jours d’examens.
Mais bien évidemment, tous ne trichent pas gaillardement. Selon Max, environ 30 % d’entre eux ont triché à leur dernier partiel d’anglais. Un pourcentage qui paraît assez considérable mais qui passerait entre les mailles du filet. « Moi je pense que beaucoup de profs sont dans le déni ! », s’amuse Ilhan à ce propos.
De l’amphi au distanciel
Amory, étudiant en troisième année en science de gestion, assure que de sa L1 à sa L3, il n’a vu que trois personnes « se faire choper ». Certaines dispositions sont plus propices à la triche que d’autres. Pour Mounia, étudiante de 23 ans, c’est plus facile « en amphi » car l’espace est trop grand pour permettre aux professeurs de voir d’éventuelles filouteries. « J’ai demandé discrètement une réponse à ma voisine, le prof n’a rien vu. »
L’apparition du distanciel a également changé la donne. Là-dessus, les étudiants sont quasi unanimes : personne n’a échappé à la tentation de se servir de son cours, de ses camarades ou d’internet pour les examens en ligne. Nicolas, étudiant de 33 ans en master de psychologie, est lui plutôt réticent à la triche. Pourtant, cette fois-ci, il ne s’en est pas privé. Il récite même : « Tu mets ton partiel sur la page de gauche, ton cours en pdf sur la page de droite, CTRL F (raccourci qui permet de chercher un mot rapidement, NDLR), tu rentres tes mots clés et terminé ! Avec ça, de toutes les épreuves en distanciel, je n’en ai révisé aucune. »
Une question de connaissances ou de compétences ?
Récolter quelques points de plus aux partiels sans retenir tout par cœur, c’est la facilité. Encore faut-il aller au bout de sa démarche. Plusieurs étudiants ont témoigné avoir l’intention de tricher et ont finalement fait marche arrière pour diverses raisons (peur, flemme, connaissance du cours). Nicolas explique que tricher est d’abord une affaire personnelle. « Ce qui est intéressant à savoir, c’est comment la personne va vivre la triche et quelle image elle a d’elle- même par rapport à ça. » Pour l’étudiant en psychologie, le fait de tricher révèle finalement beaucoup de choses de soi.
Pas besoin de méditer très longtemps pour Victor, 21 ans, en troisième année de science de gestion : lui ne triche pas, il trie. Si la matière ne l’intéresse pas, il ne la révise pas et donc il peut tricher sans scrupules mais s’il l’apprécie, alors il préfère la réviser. Le but premier de l’école étant – rappelle-t-il – d’apprendre et d’acquérir des connaissances. Hugo, 22 ans et étudiant en anglais est d’ailleurs de cet avis : « Je trouve ça plus intéressant quand on est évalué sur nos compétences que sur nos connaissances ! »
Tricher, c’est même déjà adopter une posture professionnelle pour Nicolas. Il argumente : « Ton employeur ne va pas te demander de connaître tout un tas de théories par cœur. Par contre, il te demandera d’aller chercher l’info et, quand tu triches, notamment en distanciel, tu vas chercher l’info. » Si l’étudiant voit les aspects positifs de la triche, pas sûr que tout le monde – profs en tête – voit les choses… de la même manière !
* le nom a été modifié
Texte : Dorali Mensah et Prunelle Menu, journalistes en formation à l’EPJT
Crédit Photo : Charles Bury, journaliste en formation à l’EPJT
#EPJTMV Un groupe d’amis, de l’amour, et une passion commune : la musique. Voilà la bonne recette pour ce troisième volet, où trois amis musiciens discutent et partagent leurs expériences sur le milieu dans lequel ils évoluent.
Épisode 3 – Faire l’amour en musique
Des regards qui se croisent dans un bar, une discussion, le cœur qui s’emballe et puis… Le lendemain, la cellule de crise peut débuter. Le burger et les frites sont disposés sur la table basse, à côté du thé et du café. Aymeric, étudiant musicien interprète, a convoqué Thibaud, son colocataire trompettiste, et leur amie Léa, flûtiste, pour débriefer de la nuit dernière. En couple depuis peu, Aymeric est embarrassé. Il décrit la situation de la veille : « Je ne suis même pas foutu de tenir une relation de deux semaines. C’est un peu comme le “dry january” [mois sans alcool, NDLR], ça fait deux soirs que je me mets des caisses alors qu’on est le 14 janvier. » Thibaud et Léa l’écoutent calmement et lui donnent quelques conseils. « Même quand nos expériences ne se passent pas très bien, c’est cool d’en parler, résume Léa. Ça permet d’en rire et c’est libérateur. »
Une passion commune
Tous les trois au Conservatoire de Tours, ils partagent ensemble la même passion pour la musique. Leur cercle d’amis s’étend au-delà de leurs formations respectives. Ils côtoient souvent d’autres musiciens lors d’orchestres, de stages ou de concerts. Ces moments passés ensemble les rapprochent. Des liens se font et se défont : « De l’extérieur, les gens doivent se dire que c’est le ‘’baisodrome’’ », plaisante Aymeric, en dévorant son burger. « Sur les 70 musiciens de notre orchestre, il y en a 20 ou 30 qui ont couché ensemble », ajoute Thibaud.
En jouant ensemble régulièrement, des amitiés se créent et peuvent aboutir à d’autres formes de relations. Ces expériences s’immiscent jusque dans les groupes d’amis, au risque de faire quelques dégâts. « Avec mon ancienne copine, on était dans le même groupe de potes. On savait que l’on allait être amené à se revoir donc autant que ça se passe le mieux possible. On se dit bonjour, c’est poli, c’est correct », explique Thibaud. Dans cette situation, mettre de la distance a été la solution pour que le groupe reste stable.
Mélodie et vie de couple
C’est d’ailleurs pour cela que Léa s’est inscrite en licence d’histoire en parallèle du conservatoire. « Être tout le temps entre musiciens c’est bien, mais par moment ça peut être un peu lourd », confie-t-elle, thé à la main. Elle a l’impression de s’être enfermée dans un microcosme et peine à rencontrer de nouvelles personnes. De son côté, Thibaud estime qu’il est difficile d’être dans une relation avec un(e) musicien(ne) : « Les deux filles avec qui je suis sorti avaient envie de gravir les échelons pour évoluer, alors que moi je veux faire de la musique pour me faire kiffer, explique-t-il. Du coup, on s’engueulait sur le point commun que l’on avait.» Aujourd’hui célibataire, Thibaud a pris du recul sur ses relations passées et souhaite trouver le bon rythme entre sa passion omniprésente et sa vie de couple : « Il faut avoir une ouverture, car si tu parles uniquement de musique, tu exploses. » Les heures défilent, les sujets aussi. Aymeric raconte son coming out, Léa parle de sa rupture… Le café est maintenant froid. La cellule de crise s’achève, en musique.
Sarah Chevalier et Lilian Ripert, avec l’aide précieuse de Dorali Mensah
#EPJTMV Dans les couloirs de l’université, les vêtements ont une place à part. Des Tanneurs à l’IUT de Tours, des étudiant(e)s expliquent et décrivent leur rapport à la mode.
Ainsley et Inès – L’expression de soi
À l’IUT de Tours, Ainsley et Inès expliquent que leur rapport au vêtement est lié à l’expression de leur personnalité. « J’ai toujours été contre les uniformes à l’école, parce que ça ne permet pas de montrer comment on est chacun », raconte Ainsley. Son amie Inès partage son point de vue :«Le style, c’est unique. Ça nous représente nous et comment on se sent dans notre peau. »
En plus de l’exprimer, s’habiller peut permettre de mieux assumer sa personnalité. « Je m’habille vraiment pour moi. À la période collège/lycée c’était plutôt pour les autres, mais à partir de la terminale, j’ai décidé de vraiment m’assumer », poursuit Inès. Se sentir confortable, c’est aussi ce qui compte. Le regard des autres – les copains mais aussi les parents – « maintenant, on s’en fiche un peu », assume Ainsley.
Enola – Fidèle à ses envies
Lingerie versus jogging, tous les habits sont bons pour se sentir le plus à son aise. « C’est marrant comme on est toutes les trois différentes », s’amuse Aurélie entourée de ses deux amies à la sortie de leur cours aux Tanneurs. « Mon style n’a pas vraiment de sens, lance Enola. Quand j’aime un truc je l’achète, et je fais en sorte que ça fonctionne », confie-t-elle.
« Ambivalent », c’est ce qu’elle choisit pour définir son style en un mot. Pour le choix du style, c’est au petit matin que tout se joue : « Parfois, je me réveille, j’ai envie d’impressionner les gens et de me sentir au top. » L’humeur du jour façonne aussi l’outfit du jour. « Ça va dépendre de mes envies », glisse Flavie. « J’essaye de toujours bien m’habiller quand il y a des circonstances particulières »,renchérit Aurélie.
Alice et Faustine – Façon friperie
« Ça fait trois jours que tu t’habilles de la même façon ! », ricane Faustine s’adressant à Alice, son amie. Les deux étudiantes en deuxième année de psychologie partagent le même goût pour le vêtement acheté en friperie, la petite pépite dénichée en ressourcerie ! « Je chine plein de trucs un peu partout », explique Faustine. Récupérer, recycler, troquer, c’est un esprit bien éloigné de celui du neuf plastifié et emballé de la fast fashion.
« Quand je choppe un vêtement, qu’il vienne de fripe, des parents ou d’ailleurs, j’ai l’impression que ça a une âme… c’est chaleureux », précise Alice. « J’aime bien le côté usé, je trouve ça plus doux, moins rigide », ajoute son amie. Les vêtements ont une histoire qui peut être continuellement réinventée. « Mon voisin, c’est un papy qui jette plein de fringues que je récupère dans la poubelle. Et il met des trucs cools ! Je ne l’ai encore jamais croisé avec un truc à lui sur moi…», s’amuse Faustine.
Antoine – Esprit libre
En première année de licence d’histoire, Antoine est lui aussi un adepte des friperies. « Ça fait cinq ans que je n’achète rien en magasin. Je ne trouvais pas ma taille, et je n’aimais pas ce qu’ils vendaient. »
Quand il fait ses achats, il ne réfléchit pas trop. Il bricole, mélange, adapte des pantalons trop larges à sa taille. « Je m’habille comme je l’entends. J’essaie de tout mélanger, explique le jeune homme de 18 ans. Je ne cherche pas quelque chose de précis, je sélectionne ce dont j’ai envie. » Dans son placard rempli de vêtements, il affectionne particulièrement un pantalon de costume et sa chemise noir, son ensemble préféré.
Texte : Dorali Mensah et Lilian Ripert, journalistes en formation à l’EPJT.
Photos : Charles-Edouard Bury, journaliste en formation à l’EPJT.
#EPJTMV Place Plumereau et ses pintes à moins de quatre euros en happy hour… Je ne vous fais pas de dessin, vous savez comment ça va finir. À l’occasion du numéro de tmv spécial vie étudiante (rendez-vous le 26 janvier !), on pouvait difficilement faire l’impasse sur les lendemains de soirées difficiles. Petit guide de survie pour tenter de vous remettre sur pied (on a bien dit tenter).
Boire de l’eau
Oui, l’eau, ce liquide transparent et inodore qui a disparu de votre corps depuis quelques heures. Si vous êtes assez malins, vous avez laissé une bouteille d’eau au pied de votre lit. Mais on suppose que vous aviez aussi promis d’alterner un verre d’eau et un verre d’alcool. Pourtant, malgré votre bonne volonté, au réveil, aucune goutte d’eau n’a touché vos lèvres depuis de longues heures. Réunissez-le peu de force qu’il vous reste et rampez jusqu’au point d’eau le plus proche.
Laver ses pêchés
C’est bien joli de tenter de revenir à la vie en buvant un litre d’eau, mais la mission est un peu plus compliquée que ça. C’est comme la vieille plante qui traîne au fond de votre salon. Oui, vous avez oublié de l’arroser pendant deux mois et non, la plonger dans votre baignoire ne lui donnera pas sa vigueur d’antan.
Trêve de blabla, on passe à l’action. Si vous avez passé la nuit dans les bras de Morphée (ou d’un.e inconnu.e) habillé et non démaquillé, il faut agir vite. Vous sentez probablement la transpiration et on a surement dû vous renverser de l’alcool dessus. Restez donc sous l’eau le plus longtemps possible. Ce moment sera également l’occasion de faire un point sur la soirée de la veille. À vos risques et périls.
Au jogging, la patrie reconnaissante
Vous venez de passer 30 minutes sous la douche en espérant que tout aille mieux en sortant. C’est raté mais on salue ce bel effort. On vous aurait bien dit d’enfiler vos baskets et de partir pour quelques kilomètres sur les bords de Loire mais on ne croit pas assez en vous. Pour arpenter les bars il y a du monde ; pour aller courir en gueule de bois… eh bien il n’y a plus personne !
Au point où vous en êtes, enfilez votre jogging troué et le premier t-shirt qui vous tombe sous la main. Si votre état est si critique que vous voyez la fin arriver, ajoutez un sweat, un pull, un gilet ou un coupe vent. Ça ne réglera en aucun cas le problème, mais vous serez au chaud.
Un petit roupillon pour être en forme
Vous vous êtes déhanchés sur le dance floor jusqu’à ce que vos pieds vous brûlent. Vous avez nagé toute la soirée dans un épais brouillard de fumée de cigarette et de chicha. Et les enceintes de la veille vous ont rendu sourd. Il est désormais temps de dire stop. Votre vision trouble et le tremblement de tous les membres de votre corps sont les signes qu’il est l’heure de mettre la machine en pause.
Vous pensez cependant que votre pseudo nuit de 7 h à 1 h du matin a été réparatrice ? FAUX : vous n’êtes pas plus forts que les autres et la seule chose à laquelle pense actuellement votre foie, c’est de pouvoir enfin se reposer jusqu’à ce qu’un nouveau combat approche. Alors fermez les volets et fuyez le bruit, la nuit porte conseil.
Inégalités face à l’alcool, les injustices de ce monde
Eh oui, comme à l’école, il y a les bons et les mauvais élèves. Encore une fois, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en ce qui concerne les chances de réussir. La faute à qui cette fois-ci ? Difficile de dire si vous êtes l’unique fautif ou si vous devez rejeter la faute à vos parents.
En effet, face à l’alcool nous sommes tous inégaux (encore une fois oui). Désolé mesdames, mais de nombreux facteurs physiologiques vous rendent moins efficaces que vos homologues à barbe pour éliminer l’alcool de votre organisme. Par exemple, vous possédez une quantité d’eau environ 5 % inférieure à celle des hommes.
Ces inégalités ne s’arrêtent pas là : le corps de la femme possède une quantité de tissus adipeux (réserve de graisse) plus importante ce qui ne favorise pas non plus l’élimination de l’alcool. Alors OUI messieurs, votre corps combat mieux l’alcool que celui de ces dames. Mais NON cela ne veut pas dire qu’il faut consommer plus qu’elle sous prétexte que vous êtes les plus résistants.
Mieux vaut prévenir que guérir
Si vous ne savez toujours pas comment éviter la gueule de bois (ou la veisalgie comme la nomment amis scientifiques) voici quelques conseils pour vous préparer :
1 verre d’eau = 1 verre d’alcool. Cette formule magique qui ressemble à une équation de chimie de première S est cependant un bon moyen de limiter la frénésie. Attention, nous déconseillons de mélanger les deux liquides auquel cas vous pourriez être déçu.
Si votre grand-père vous a toujours dit « un petit veau qui tête bien n’a pas besoin de manger », figurez-vous que cela reste à prouver. Ne lésinez pas sur la nourriture ce qui vous permettra bien entendu d’éponger.
Mélanger ? Mais pour quoi faire ? S’il y a bien une chose dont on est sûr, c’est comme la dit Collette : « Il est bon de traiter l’amitié comme les vins et de se méfier des mélanges.» Vous risqueriez de vous créer des problèmes.
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.
Texte : Sarah Chevalier et Florian Wozniak, journalistes en formation à l’EPJT
Crédits photos : Lilian Ripert, journaliste en formation à l’EPJT
#EPJTMV L’arrivée en études supérieures entraîne de nombreux changements. Entre attentes et envies, déceptions et inquiétudes… Ce deuxième volet parcourt les réflexions de quatre étudiantes fraîchement débarquées du lycée.
Épisode 2 : à la recherche de soi
« Avant d’être avec mon copain, je voulais absolument trouver quelqu’un », avoue Elyse, en première année à l’IUT de Tours. Pour les étudiant(e)s, les relations amoureuses peuvent être synonyme de pression. Cela peut commencer dès le lycée où l’envie d’être en couple, d’avoir des relations sexuelles ou d’expérimenter de nouvelles choses devient grandissante. Depuis qu’elle a commencé ses études supérieures et qu’elle est majeure, Elyse se trouve plus mature. Elle se souvient avec autodérision de sa course effrénée à la recherche de l’amour. Maintenant qu’elle détient « le Grâal », il lui arrive de s’imaginer célibataire : « Parfois, je me dis que ça serait bien d’être seule pour sortir, rencontrer des nouvelles personnes », exprime-t-elle en riant.
Recoller les morceaux
À côté d’Elyse, son amie Juliette a le visage fermé, le regard fuyant. Elle fait mine de fixer un des bâtiments de l’IUT. La jeune étudiante semble sûre d’elle quand elle dit avoir tiré un trait sur les relations amoureuses. « Je suis toute seule et je ne veux personne. Pas de mecs, ni de meufs d’ailleurs. » Après une histoire qui s’est « mal terminée », Juliette s’est forgée une carapace. « Si des mecs viennent me parler sur Instagram, je ne réponds pas ou après quelques messages, j’arrête, explique-t-elle. En soirée, j’ai déjà eu quelques contacts avec des mecs mais ça ne va pas plus loin. Si je sens que je vais m’attacher, j’arrête. » Juliette ne se confie à personne sur ses relations et sur ce qu’elle ressent. Elle n’y arrive pas. Pour extérioriser, elle préfère écrire : « J’aimerais bien parler à quelqu’un d‘autre que mes notes de téléphone », ironise-t-elle.
À l’autre bout du campus, Axelle explique qu’elle n’a jamais eu de relation. L’étudiante de 21 ans confie que les remarques liées à son célibat peuvent être pesantes. De nature introvertie, elle a déjà envisagé de s’inscrire sur des applications de rencontres, avant d’y renoncer. « La première rencontre après avoir parlé en ligne serait encore plus angoissante pour moi », assure-t-elle. S’épanouir dans le célibat, se défaire de ses craintes ou rechercher l’amour… Il n’est pas toujours évident de savoir ce qui est bon pour soi.
« Je vais d’abord gérer mes problèmes »
De son côté, Héloïse, en première année de DUT, sait ce qu’elle veut. En relation quelques semaines au début de l’année universitaire, elle s’est séparée de son copain récemment : « Il a embrassé une autre personne. Certains disent que ce n’est pas tromper, mais pour moi si. »Affectée par cette rupture, elle se remémore ses relations passées et ne se ment pas à elle-même : « J’ai déjà fait du mal moi aussi. » Aujourd’hui, elle est consciente qu’elle doit prendre du temps pour se reconstruire. « Me remettre avec quelqu’un est inenvisageable. Je vais d’abord gérer mes problèmes, mes traumas avant de me lancer dans une nouvelle relation, analyse-t-elle. J’ai l’impression que tous mes partenaires ont essayé de les régler mais ça ne fonctionne pas. »
*Le prénom a été changé.
Sarah Chevalier et Lilian Ripert, avec l’aide précieuse de Dorali Mensah
#EPJTMV Célibataires ou en couple, satisfaits ou égarés, amoureux ou déçus… Des étudiant(e)s se livrent sur leurs relations amoureuses. Ils et elles partagent leurs réflexions et anecdotes autour de ce sujet omniprésent dans leurs discussions. Découvrez cette web-série en quatre volets
Épisode 1 : Chloé, Leïla et Lila se questionnent.
« Je n’ai pas eu beaucoup de relations », plaisante Chloé, sur la terrasse de la fac des Tanneurs. Pendant qu’elle roule une cigarette, Leïla et Lila tentent de la surprendre, arrivant derrière elle en riant. Ses deux amies prennent la conversation en cours de route. « Ah c’est drôle, on était justement en train d’en parler sur le chemin ! », s’amuse Leïla. Les trois copines ont la vingtaine et font les mêmes études depuis deux ans. L’amour rythme leurs discussions.
Leurs relations et leurs sexualités ne sont pas des tabous entre elles : « Ça ne fait que deux ans que l’on se connaît et on en parle beaucoup, s’enthousiasme Lila, en regardant ses amies. Vous en savez plus que toutes mes autres potes. » Chloé acquiesce et ajoute : « Je pars du principe qu’il n’y pas de gêne. C’est quelque chose dont on doit parler. » Mais en famille, elles abordent peu ces sujets. C’est en se retrouvant qu’elles partagent leurs expériences et réfléchissent ensemble.
«Je ne prends pas les humains pour des chaussettes»
Contrairement à Chloé,Leïla et Lila sont plus ou moins engagées dans une relation. La première peine à décrire ce qu’elle vit depuis un an : « Si on me demande, je dis que c’est un plan cul mais en réalité ce n’est pas ça. C’est un ami que je valorise, que j’affectionne. » Leïla n’envisage pas de fréquenter quelqu’un sans lien ou proximité. « Je ne prends pas les humains pour des chaussettes. » C’est la première fois qu’elle expérimente ce genre de relation et pour elle, la communication est indispensable. « C’est important de régulièrement mettre à jour les termes du contrat avec son partenaire », dit-elle en riant.
De son côté, Lila est en couple depuis sept mois. Avant de rencontrer son copain, elle est restée célibataire un an : « J’ai enchaîné les longues relations depuis le lycée. Ça m’a fait du bien de me retrouver seule », précise-t-elle. « Moi c’est tout l’opposé », rétorque Chloé. Très bien toute seule, elle ne recherche rien en particulier.
Pression amoureuse
Et pourtant, Chloé ressent de temps en temps une pression vis-à-vis de sa vie sentimentale. « Je me sens bien toute seule, mais parfois j’ai l’impression d’avoir besoin de quelqu’un… » Rare célibataire parmi ses amis, ce stress n’est pas évident à gérer. Leïla s’est quant à elle libérée du regard des autres. « Avec l’arrivée de la sexualité au lycée, j’ai ressenti une certaine pression à être en couple. À force, j’ai compris que ça ne me ressemblait pas de chercher quelqu’un. C’est comme si on avait envie de consommer de l’affection ! »
Les trois amies reviennent sur leurs diverses expériences : elles ont grandi et la perception de leurs relations a évolué. Aujourd’hui, elles souhaitent garder leur indépendance. « Avec mon premier copain, on habitait ensemble et ça ne s’est pas très bien terminé », confie Lila. Elle souhaite maintenant vivre seule et voir son partenaire quand elle le désire. Soucieuse d’avoir du temps pour elle, Leïla conclut : « Si j’habite avec quelqu’un un jour, j’aimerais avoir ma propre chambre . »
Texte : Sarah Chevalier et Lilian Ripert, journalistes en formation à l’EPJT
Deuxième tome pour la dystopie signée Scott Snyder et Giuseppe Camuncoli. Si le premier volet d’Undiscovered Country (éditions Delcourt) nous avait déjà scotchés, cette suite est à l’avenant ! On retrouve donc ce nouveau monde, dans lequel les États-Unis ont fermé leurs frontières sans explication et où une équipe est partie à la recherche d’un remède contre une pandémie mondiale (oh ?).
Toujours aussi sublime graphiquement, l’ouvrage a cette fois un goût de Matrix revisité : univers futuriste, technologie, IA… le récit s’enrichit de réflexions sur notre société. Pertinent et passionnant. Une série immanquable.
Aurélien Germain
LA SÉLECTION BD DE LA SEMAINE
« Lore Olympus » (éditions Hugo BD) de Rachel Smythe marque ce début d’année avec cette relecture de l’enlèvement de Perséphone par Hadès. Cette réécriture de la mythologie grecque est une réussite magistrale qui, de plus, s’inscrit dans l’air du temps.
Wurm et Rivière revisitent eux un autre mythe, avec « Edgar P. Jacobs » (Glénat), portrait biographique réussi du créateur de Blake et Mortimer. Quant à Claire Fauvel et Thomas Gilbert, ils nous entraînent, avec « Lumière Noire » (Rue de Sèvres), dans le milieu de la danse contemporaine avec une écriture à quatre mains très originale.
Autres biographies, celles de Queen, Prince et ACDC, mises en BD par les Éditions Petit à Petit qui se sont fait une spécialité de ce genre d’ouvrages bien documentés, remplis d’anecdotes et savamment orchestrés.
Enfin, « La Trilogie Berlinoise » (Les Arènes BD) est un pur chef d’œuvre d’enquête policière en plein Berlin de 1936, où Kerr, Boiserie et Warzala s’en donnent à coeur joie grâce une figure de détective iconoclaste et une intrigue particulièrement soignée.
Hervé Bourit
LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS TOURS
SLIPPY SKILLS – MULTIPLE MIND STATES
Si l’overdose de chocolats de Noël ne vous a pas cueillis, alors prenez un peu du millefeuilles rap servi par le néo-Londonien Slippy Skills. Le rappeur propose un nappage de sonorités rap actuelles et passées, boombap et trap, jazzy et électroniques, reflétant son « Multiple Mind States ».
Après avoir réalisé des clips, il se retrouve devant la feuille de papier et qui dès le début de l’année 2021 a livré « New Year, New Me », un titre plein d’humour. Côté sonorités, on retrouve les cuivres avec « That’s song a banger » et la voix rauque à souhait de 1sun et Micall Parknsun. On retrouve tout l’esprit du boombap sur les titres « Knowledge Itself » ou « Ingredients ». « Ride or die », en featuring avec Jabbathakut, est un morceau tout en douceur, quand « Long Pause » transporte vers le G-Funk.
Un album qu’on suit du début à la fin, accrochés aux sons qui s’enchaînent. Pas de creux de la vague donc dans cet album de rap britannique qui ravira tous les amoureux de hip hop.
LA DECOUVERTE MUSICALE
THELMAA – SADHOUSE
Attention, future pépite en vue ! Composé de Constance Morales et Paolig Le Cocquen, Thelmaa est un duo tourangeau sur qui vous jetterez un oeil le 21 janvier prochain, date de publication de leur clip SadHouse, signé Nathan Almeras et Antoine Moirin.
C’est à la fois beau et inquiétant, sombre et palpitant, Thelmaa offrant un mix entre trip hop hypnotique et electro pop délicieux. Alors en attendant : 1) filez vite zieuter tout ça ; 2) attendez février qu’on vous parle de la sortie de leur EP 5 titres.
A.G.
A gagner ? Un bon massage, une séance de cryothérapie et un panier gourmand !
Après les fêtes, vous êtes en forme… de chamallow. La faute aux repas copieux et aux chocolats du calendrier de l’Avent, qui font du mal après quand on monte sur la balance. Et comme vous aimez les traditions, vous avez pris des bonnes résolutions. Mais par où commencer pour pouvoir les tenir ?
Découvrez-le en répondant à notre test conçu par nos éminents spécialistes, experts du tiercé canapé-télé-TMV qui nous ravit l’intellect mais nous ramollit les mollets. Sympas comme on est, on vous fait même gagner de chouettes lots si vous faites notre quiz !
A gagner :
Un panier gourmand d’une valeur de 100 € (offert par Coop Nature)
Une séance de cryothérapie (offerte par Centre One)
Une heure de massage à l’huile chaude (offerte par Ban thaï)
Retrouvez notre quiz et les conditions de participation dans le n°402 du 12 janvier 2022 ou en version numérique dans notre rubrique HEBDO PDF (en cliquant ici !)
C’est une sorte de bar à tapas à la française qui a ouvert ses portes dans le centre de Tours. Du bon vin et de quoi bien grignoter : direction le Tutu !
« Le nouveau lieu branché de Tours », « un endroit hyper sympa pour son petit apéro », « un incontournable », « chouette bar à tapas »… Décidément, on avait entendu tous les qualificatifs (dithyrambiques) possibles sur le Tutu, un bar à vins implanté il y a quelques mois dans le quartier des Halles. Et force est de constater que cet établissement tourangeau mérite sa fraîche renommée.
Ici, donc, on vise le bar à tapas à la française. On modernise la chose, quoi. La preuve, lors de notre passage, on s’est notamment délecté des tapas de tomme de brebis truffée, pâte de poire tapée et figues. Un régal. Ajoutez à cela un houmous crémeux à la tahina, des amandes salées fumées et le brie farci aux noix… Bim. Il y avait même notre petit péché mignon : des « croquetas » de jambon ! Mais revisitées, puisqu’il s’agissait de jambon de truie avec « sauce turlututu ».
Henri Leclerc et Olivier Arlot à la barre
Mais au Tutu, c’est aussi (et surtout ?) dans le verre que ça se passe. Oui, c’est un bar à vins. Alors forcément, la carte est à l’avenant. On joue sur le terrain des breuvages de Loire (eh oh, on se trouve quand même en Touraine et, en plus, aux Halles, le ventre de Tours !), avec de jolies références. Et très très nombreuses. Celui ou celle qui ne trouve pas son bonheur nous doit un an d’abonnement à tmv, tiens.
Derrière cette idée, ce concept, on retrouve des noms connus de la gastronomie tourangelle. Henri Leclerc (mister Maison des Halles) et Olivier Arlot (un grand pro qu’on ne présente plus) sont à la tête du Tutu. Et évidemment, on ne l’oublie pas, la jeune équipe qui est au charbon derrière est aussi dynamique qu’efficace. Ça carbure, ça sourie, ça conseille comme ça doit conseiller.
Appelez-le bar à vins, bar à tapas, peu importe : ce qui est sûr, c’est que le lieu est idéal pour un petit (ou gros) apéro entre ami(e)s ou en amoureux. Une adresse sympathique qui compte déjà de très nombreux adeptes…
Aurélien Germain
> L’addition : Petits apéros à grignoter en 4 et 7 €, des « charcutailles et fromageries » entre six et une dizaine d’euros. Vin au verre à partir de 5 €.
> Le Tutu se trouve au 7 place Gaston-Paillhou, à Tours. Ouvert du mardi au jeudi, de 19 h à 23 h ; les samedis et dimanches, midi et soir ; et le dimanche de 11 h à 14 h 30. Fermeture le lundi.
Chanceux et chanceuses que vous êtes, l’astrologue de tmv a pris sa plus belle boule de cristal pour y voir l’avenir et, surtout, comment se déroulera votre année 2022. Ne nous remerciez surtout pas.
Bélier
Amour
Le bonheur que vous cherchez
se trouve en vous. (mais vous
pouvez arrêter de farfouiller profond
dans votre nez, c’est pas une raison)
Gloire
Il y a de l’écho quand vous
parlez (tellement ça sonne creux).
Beauté
Petit bouton d’acné deviendra
grand <3
Votre citation pour 2022
« Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu
importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de
moi ! » (Platon. Ou mon beau-père,
je sais plus)
votre résolution pour l’année
Grossir des fesses. Car d’après
une sombre étude scientifique
du Kazakhstan, avoir des grosses
fesses serait signe d’intelligence.
Taureau
Amour
Je veux pas balancer, mais la
personne sur votre gauche fantasme
secrètement sur vous (et c’est sale en
plus)
Gloire
Vous vous enfoncez toujours
plus. Vous n’avez pas trop mal aux bras
à force de creuser ?
Beauté
Vous avez le nombril dégoûtant.
Lavez-le, bon sang.
Votre citation pour 2022
« Un
boomerang, c’est comme un frisbee,
mais pour ceux qui n’ont pas d’amis. »
(Redouanne Harjane)
votre résolution pour l’année
Arrêter de vous prendre pour le
centre du monde ; tout ne tourne
pas seulement autour de votre
nombril (qui est tout sale d’ailleurs,
on vous l’a dit)
Gémeaux
Amour
Vous voulez savoir si votre ex
vous aime toujours ? Envoyez PIGEON
au 61212.
Gloire
Quand la vie vous donne des
citrons, il faut en faire une limonade.
(Pas d’bol pour vous, votre vie ne vous donne que de grosses pastèques dans la tronche).
Beauté
Wow, vous êtes aussi bien
coiffé(e) qu’une aisselle.
Votre citation pour 2022
« Travaillez moins pour vivre mieux. » (Sarkozy.
Ou p’tet pas)
votre résolution pour l’année
Assumer vos gaz intempestifs et
arrêter d’accuser à tort la personne
qui vous accompagne.
Cancer
Amour
Vous êtes fait(e)s l’un(e) pour
l’autre, moh ! (‘vous enflammez pas,
on parle de votre frigo)
Gloire
Pas grand-chose de fifou prévu
pour 2022, si ce n’est que la constellation
du Macron a très envie de vous
emmerder.
Beauté
Vous ressemblez à du
saint-nectaire. Ou à un nain sectaire.
On sait pas trop, notre boule de cristal
est méga sale.
Votre citation pour 2022
« Chaque année, je vieillis d’un an. » (Franck
Ribéry)
votre résolution pour l’année
Respecter les personnes âgées et
arrêter de leur passer devant dans
la file d’attente à la caisse. (on sait
tout, bande de larves)
Lion
Amour
Le chaos. Le néant. La
déchéance. Rien que ça
Gloire
L’alignement de Pluton et de
Tata Hortense prédit une année bien
naze en perspective
Beauté
La constellation du Jean
Castex vous déconseille de manger un
Twix dans le train sous peine de vous
faire péter la tronche par la pouliiiisse
et finir en prisoooon.
Votre citation pour 2022
« L’eau chaude n’oublie pas qu’elle a été
froide. » (proverbe africain)
votre résolution pour l’année
Oser couper les ponts. Et enfin
vous détacher de cette main
droite que vous aimez tant.
Vierge
Amour
Vous pourriez voir un peu
plus loin que le bout de votre nez (en
gros, allez plus loin que la page 3 du
Kama Sutra)
Gloire
[remplissez cette ligne vousmême
au lieu de toujours râler et nous
embrouiller, tiens]
Beauté
Vous êtes moumoute de la
choucroute.
Votre citation pour 2022
« Si ton
pantalon te semble trop serré, tu n’as
qu’à pas en porter. » (l’astrologue de
tmv)
votre résolution pour l’année
Calmer votre libido anormalement
haute. Votre slip est fatigué.
Balance
Amour
Sauvez la planète. Faites
l’amour à un(e) vegan.
Gloire
Uranus vous conseille de vous
sortir les doigts de là où ils sont.
Beauté
Vous êtes à deux doigts de la
perfection. Ne reste plus qu’à travailler
ce problème d’haleine de lapin.
Votre citation pour 2022
« Viser la lune, ça n’me fait pas peur. » (Amel Bent
ou Thomas Pesquet, on sait plus trop)
votre résolution pour l’année
Regarder vers l’horizon, d’un air
mystérieux, et vous rendre compte
à quel point la vie est tristement
pathétique.
Scorpion
Amour
Si vous êtes tellement désespéré(e), vous pouvez toujours copuler
avec un(e) Balance ou un(e) Sagittaire.
Gloire
La constellation du Jacques
Brel dit que vous avez voulu voir Vierzon
et vous verrez Vierzon. (mais c’est
moche, alors n’y restez pas)
Beauté
Vous avez froid aux fesses,
ce qui nous fait chaud au cœur.
Votre citation pour 2022
« Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi ;
le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur,
le mou, qui a un grand cou. » (Pierre
Perret)
votre résolution pour l’année
Trouver l’amour… ET LUI DEGOMMER
SA P’TITE TÊTE !!!
Sagittaire
Amour
Vous êtes précoce tel le rhododendron.
Gloire
Aznavour vous a bien dit que
la misère était moins pénible au soleil.
Alors barrez-vous.
Beauté
Vu que vous faites tout le temps la gueule, on ne vous reconnaît
jamais quand vous souriez.
Votre citation pour 2022
« C’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire
des limaces. » (John David, grand philosophe
de Secret Story)
votre résolution pour l’année
Vous abonner à Cheval Magazine.
Histoire de voir enfin de beaux
étalons.
Capricorne
Amour
Simulation : nom féminin.
Synonyme : Capricorne.
Gloire
Si une poule est constipée,
est-ce qu’elle pond des oeufs durs ?
Vous avez 4 heures.
Beauté
Force est de constater qu’en
2022, vous resterez la personne la plus
canon de cette foutue planète. (mais
c’est uniquement parce que vous avez
de belles fesses)
Votre citation pour 2022
« Fais
plaisir à un ingrat, il te chiera sur les
doigts. » (proverbe d’on ne sait où)
votre résolution pour l’année
Faire des avances à Jean Castex.
Et enfin conclure.
Verseau
Amour
Vous allez voir la raie de
José au rez de chaussée. Mais qui sait :
peut-être pourriez-vous craquer… ?
Gloire
Vous frauderez le tram’. Mais
Fil Bleu vous rattrapera et vous torturera
en vous passant l’intégrale DVD
de Kev Adams.
Beauté
Beauté rime avec « raté ».
Mais on voudrait pas vous faire mal
au cœur, hein…
Votre citation pour 2022
« Si tu
parles à ton eau de javel pendant que tu
fais la vaisselle, elle est moins concentrée. » (Jean-Claude Van Damme)
votre résolution pour l’année
Éradiquer le Covid et sauver le
monde. Sans vouloir vous foutre
la pression bien sûr.
Poissons
Amour
Vous êtes le ver solitaire
de l’amour : tout(e) seul(e), relou et
parasite.
Gloire
La triche, c’est quelque chose
que vous connaissez sur le bout des
doigts. Un avenir à Koh Lanta vous
attend.
Beauté
Vous êtes comme un soutien-
gorge push-up. Vous surprenez au
premier abord, mais décevez ensuite.
Votre citation pour 2022
« Ah ! »
(Denis Brogniart. TOUT EST LIÉ !)
votre résolution pour l’année
Vous acheter un blob fish. Car vos
fesses font « blob blob » quand
on les touche.
#VisMaVille Aurélie Blanchard est médiatrice pédagogique au Musée du compagnonnage. Polyvalente, elle s’occupe entre autres de dévoiler les trésors du musée aux yeux des enfants.
Comme soutenu par l’église Saint-Julien, le Musée du compagnonnage et sa magnifique charpente en forme de coque de navire inversée nous invite chaque fois à un fabuleux voyage à travers les créations des compagnons de France. Depuis 1968, il abrite près de 4 000 de leurs œuvres. Chaque jour, Aurélie Blanchard les observe, les interroge, pour en dévoiler leurs secrets aux enfants.
Depuis près de quinze ans, la médiatrice pédagogique propose aux tout-petits comme aux adolescents des animations et visites sur-mesure. « J’ai été embauchée en tant qu’agent d’accueil mais j’ai très vite évolué. Ici, chacun va vers ce qui l’attire. »
Et pour Aurélie Blanchard, qui a étudié les services aux personnes puis obtenu un BTS gestion d’animation de projets, ce n’est pas un hasard si elle souhaitait d’abord travailler dans des crèches et s’est finalement retrouvée, quelques années plus tard, à proposer au musée les premières visites pour les tout-petits. Ce sont ses chouchous avec les ados de 14 à 16 ans en recherche d’orientation, très curieux.
« Je m’adapte au public. Pour les 7-10 ans, nous proposons des thématiques, sur les voyages, les blasons, pour qu’ils comprennent ce qu’est le compagnonnage, les métiers manuels, les différentes matières premières utilisées…. Pour les 2 ans, ce sera différent, avec des chansons autour des animaux présents au musée, comme le cerf en pièce forgé et le petit escargot. »
Et Aurélie chante avec eux de bon cœur. À partir de 10 ans, un jeu de Cluedo est proposé aux familles, où chaque participant joue un personnage à travers les pièces du musée, les outils se transformant en armes du jeu. « Nous le reproduirons en 2022, C’est une animation qui plaît beaucoup », confirme Aurélie Blanchard.
Pendant les vacances de Noël, il s’agira de chercher l’intrus dans les vitrines, une quinzaine s’y sont glissés. Le renouvellement et la créativité rythment la vie du musée. Aurélie Blanchard cherche sans cesse de nouvelles idées pour concevoir ses expositions, avec ses collègues. Ils sont huit agents comme elle à animer le musée.
Car au Musée du compagnonnage, les petits effectifs obligent à la polyvalence. « Je m’occupe de l’accueil, de la surveillance des salles, des animations pour tous les publics. Ici, on m’appelle le couteau suisse du musée », rigole cette Bourguignonne d’origine qui ne se lasse pas d’admirer sur son œuvre favorite : les hospices de Beaune, réalisés en pâtes à nouilles.
Dernier horoscope de l’année 2021, une année folle, riche en découvertes, en choses positives et… non rien, oubliez, l’astrologue de tmv se venge pour ces 365 jours insupportables.
Bélier
Amour
Vos fantasmes peu ragoûtants
sur Mélenchon refont surface.
Gloire
Oh, regardez là-bas ! C’est
votre dignité qui s’envole pour le
Nouvel an.
Beauté
Vous avez la peau sèche.
Rien de grave, vous êtes juste en train
de muter en rhinocéros.
Taureau
Amour
Arrêtez de butiner autant.
On n’est plus au printemps.
Gloire
Vous êtes un peu comme
Jules César. Le genre de personne
hyper importante, mais qui ne laissera
en héritage que le nom d’une
pauvre salade.
Beauté
Tant de vices planqués dans
une simple personne… C’est fou.
Gémeaux
Amour
Improbable mais vrai : vous
allez recevoir un gros poutou de Philippe
Poutou à Noël.
Gloire
Vous êtes du genre à dire
« Noyeux Joël et bon néné ». Vous
ne méritez donc qu’une grande tarte
dans la tronche.
Beauté
Arrêtez de passer autant
de temps sur les forums de Doctissimo,
vous flippez trop. Euh d’ailleurs,
il a une sale tronche votre grain de
beauté, non… ?
Cancer
Amour
Votre charisme de caillou
vous gâchera de potentielles rencontres
durant cette fin d’année.
Gloire
Sinon, vous savez faire autre
chose que râler constamment ?
Beauté
« Chauve must go on »,
comme dirait votre idole Vin Diesel.
Lion
Amour
Célibataire, envoyez-vous
en l’air. En couple, envoyez-vous en
trouple !
Gloire
La constellation du Jean-Pascal
vous rappelle que je suis un agitateur,
un provocateur, un animal, my
name is Jean-Pascal.
Beauté
Mais oui mes loulous, on
sait tous que vos abdos sont simplement
cachés à l’intérieur, on sait…
Vierge
Amour
Une de perdue, dix de retrouvées.
Vous excitez pas, on parle
de vos chaussettes.
Gloire
Force est de constater qu’à
quelques jours de Noël, vous n’avez
toujours pas payé une raclette à l’astrologue
de tmv. Nan mais bon ok,
voilà, sympa les Vierges.
Beauté
N’oubliez pas que même
en hiver, les MST ne prennent pas
de gants.
Balance
Amour
C’est fait exprès, autant
de mauvais goût en matière de
relations amoureuses ?
Gloire
Rappelez-vous qu’en tant
que Balance, vous êtes potentiellement
le résultat d’un Nouvel an
trop arrosé.
Beauté
Vos fesses font des
vagues quand on les fouette.
WAPAAAA ! (bruit de cravache)
Scorpion
Amour
Vous faites le même bruit
qu’un dauphin pendant l’orgasme,
c’est super chiant.
Gloire
Acné, belle-mère et ex collant
reviendront en force pour Noël.
Beauté
L’étoile du Bébé Charli vous
rappelle que qui a du caca kaki collé
au cucu ? Eh bah c’est vous.
Sagittaire
Amour
Vous allez lui donner les
deux minutes de sexe les plus folles
de sa vie. Bande de coquinous, va.
Gloire
En ce moment, vous avez le
bourdon comme Didier.
Beauté
Vous avez un petit yéti dans
le slip. C’est trognon.
Capricorne
Amour
Vous aurez un coup de
foudre pour une personne sans cou.
Ça vous en fout… UN COUP, hein ?
HAHAHA. On lole trop ici.
Gloire
Le sachiez-tu ? En tant que
vieille charrue, vous avez donné le
nom au festival du même nom.
Beauté
Faites gaffe, vous êtes assis(e) sur une raie.
Verseau
Amour
Mercure entre dans votre
3e décan par la gauche, avec Saturne
en degré ouest de la volupté de l’univers
intergalactique.
Gloire
Vous aimez Harry Potter ?
Tant mieux, prenez votre balai magique
et faites un foutu ménage.
Beauté
Comme le disait Platon :
« Vu qu’on est tous foutus, vivons
tous tout nus. »
Poissons
Amour
Vous touchez le fond à
chaque fois mais continuez de creuser.
Cool
Gloire
Vous allez adopter une poule
et vous lancer dans la construction de
piscine. Votre entreprise « Swimming
poule » fera un tabac.
Beauté
Des atomes essayent de former
une chips. Ah non désolé, c’est
votre corps !
Le festival Yzeures ‘N’ Rock vient de dévoiler ses premiers noms…
Et hop, début de programmation pour Yzeures ‘N’ Rock ! Le festival vient en effet d’annoncer les premiers noms qui constitueraient son affiche, lors de l’édition des 5, 6 et 7 août 2022.
Il s’agit de :
Damian « Jr Gong » Marley
C’est une exclu. « Ce chanteur, producteur, auteur-compositeur et musicien est l’artiste reggae le plus populaire au monde depuis plus de 15 ans, porté par son hit « Welcome to Jamrock », précisent les organisateurs.
Damso
« C’est l’artiste plus écouté avec son album « QALF Infinity » en France sur
Spotify en 2021 ! »
Debout sur le Zinc
Vingt-ans de longévité pour le groupe qui aura, sous le coude, un dixième album à promouvoir.
Le reste de la programmation sera annoncée début 2022. La billetterie ouvrira le 13 décembre. 200 pass week-end seront mis en vente à un prix unique pour Noël. « Les premiers arrivés (ou les plus chanceux) sont les premiers servis », annonce Yzeures.
Festival : Prix : 1 jour : 32 € / 2 jours : 54 € / 3 jours : 78 €
Ouverture de la billetterie : 13 décembre 2022
Prochaine annonce de la programmation : Janvier 2022
Avant-dernier horoscope de l’année, avant que l’astrologue ne prenne ses vacances et parte dans sa villa de luxe aux Seychelles.
Bélier
Amour
Winter is coming. Et votre
ex aussi. Désolé.
Gloire
Qui vole un œuf vole un
bœuf. Et se fait maraver la tronche
par le propriétaire du bœuf parce que
ça se fait vraiment pas de voler un
bœuf, arrêtez de faire les fous.
Beauté
Votre sueur a un goût de
reviens-y. (oui, c’est dégueu)
Taureau
Amour
Un coeur d’or se cache sous
sa face de pet.
Gloire
Bientôt Noël, la période
des gamins qui crient, de la gastro
et des chansons de Mariah Carey…
Déprimant, non ?
Beauté
Vos cernes font de vous
un hybride entre un panda et un(e)
gothique.
Gémeaux
Amour
On sait que vous prenez
du plaisir, mais on dirait surtout que
vous parlez flamand pendant vos cochoncetés.
Gloire
Comme disait Rabelais :
« Science sans conscience n’est que
ruine de l’âme, wesh ma gueule »
Beauté
Vos pieds sentent comme
chez mémé.
Cancer
Amour
Vous êtes comme le Covid.
Toujours à revenir à la charge quand
on pensait s’être débarrassé de vous.
Gloire
Les mecs qui roulent en vélo
sur la roue arrière toute long de la rue,
qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ?
(PS : et non, ça n’impressionne pas
les filles)
Beauté
Oui, mais seulement les
jours impairs.
Lion
Amour
Votre pote Bélier a des fantasmes
louches avec vous
Gloire
La constellation du Jean-
Jacques Goldman vous rappelle que
vous avez pas choisi de vivre ici, entre
la soumission, la peur ou l’abandon
Beauté
Votre postérieur est côté
en Bourse. Bravo les canons !
Vierge
Amour
Un p’tit slip en cuir, et en
voiture, Simone !
Gloire
Vous allez être cryogénisé(e). Et vous réveiller en l’an 2048, quand Eric Zemmour sera le Premier
ministre de Cyril Hanouna. Vous déciderez
donc de vous re-cryogéniser.
Tout ça pour ça.
Beauté
Fin d’année rime avec poussée
d’acné. Bisou
Balance
Amour
zeoitu’ »mà(‘à »ç àçtugàç’rpueo
(oups désolé, mon chat
vient de marcher sur mon clavier)
Gloire
C’est donc vous, le nouveau
variant ?
Beauté
Ah, on me souffle dans
l’oreillette que vous êtes aussi fragile
que Neymar.
Scorpion
Amour
Il y a deux choses qu’on aime
cette semaine. La sortie du n°100 de One
Piece et vous. ANNNW cœur sur vous
Gloire
(‘vous excitez pas, vous restez
relou quand même)
Beauté
Crise de rototo pour tous les
Théo. Les autres s’en tireront simplement
avec de l’aérophagie.
Sagittaire
Amour
C’est la période anniversaire
des Sagittaires. Si vous êtes né(e) un
9 décembre, on vous surkiffe à donf’.
Les autres, on s’en fout total.
Gloire
On vous surnommera « Ma
fesse » et c’est amplement mérité, z’avez
le boule qui chamboule.
Beauté
Les fétichistes des pieds vous
adorent. Y a un filon à exploiter…
Capricorne
Amour
Vous avez la braguette
qui crie famine. Ressaisissez-vous.
Gloire
L’avenir appartient à ceux
qui se lèvent tôt. Sûrement pas
aux feignasses comme vous.
Beauté
Faites une campagne de
financement participatif pour de
nouveaux sous-vêtements là, ça
ne va plus.
Verseau
Amour
Sans vouloir balancer, la personne
à votre droite fantasme sur vous.
Gloire
Votre patience est aussi limitée
que le Q.I de votre ex.
Depuis quelques années, Noël s’invite dans les châteaux de la Loire. Décors merveilleux, lumières inédites, animations… Il n’y a sans doute pas de meilleur moyen d’entrer de plain-pied dans la magie de la fête. Voici une petite sélection de sorties familiales à glisser dans vos journées de décembre…
CUISINER AVEC DAME BERTILLE
C’est l’esprit familier du lieu. Dame Bertille, la cuisinière du château d’Azay-le-Rideau, nous conduit dans les coulisses du château et elle nous parle des goûts et des gourmandises qui ont bien évolué avec les époques. À voir aussi, une très belle exposition de plats gastronomiques réalisés en papier mâché par la plasticienne et cuisinière Véronique Chauvet, qui investit et montre sous un nouveau jour toutes les salles du château.
Les secrets de la gastronomie du XIXe siècle, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 11 h (également, le mardi 21 décembre, à 17 h). Durée : 1 h. Tarifs : 13 € (enfants : 8 €). Visites gourmandes à travers l’évolution du goût et des gourmandises, du 20 au 30 décembre, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, à 15 h. Durée : 1 h 30. Tarifs : 14,50 € (enfants : 8 €).
COPIER À LANGEAIS
Nous voici invités dans l’atelier du copiste du château de Langeais. L’univers de la calligraphie est passionnant… Et, guidés par le maître, nous allons réaliser notre carte de vœux personnalisée. Le château propose aussi une balade contée pour les enfants, menée par une comédienne et des illuminations et décorations dans toutes les salles.
L’atelier du copiste, du 21 au 30 décembre, du mardi au jeudi, de 11 h à 14 h et de 15 h à 16 h. Sur réservation, à partir de 7 ans. Balade contée, du 26 au 28 décembre, à 11 h 30, 14 h 30 et 15 h 30. Egalement visite nocturne, le 30 décembre, de 17 h à 20 h.
RENCONTRER LE PÈRE FOUETTARD
C’est qui, en fait le Père Noël et d’où vient-il ? Qui sont ses cousins Saint-Nicolas et Père Fouettard ? Réponse avec l’exposition « Mythes et légendes de Noël », à la forteresse de Chinon. Pendant les vacances scolaires, il y a un atelier contes pour les enfants, tous les jours, à 11 h et une visite guidée de Noël, à 15 h.
Nocturne le 23 décembre, de 17 h à 21 h.
(Photo Christophe Raimbault CD37)
FAIRE LES CONTES À LOCHES
La cité royale de Loches propose de redécouvrir le conte musical de « Pierre et le Loup », de Prokofiev. Une exposition interactive permet de découvrir ce qui se cache derrière chaque instrument.
Lecture du conte, tous les dimanches, du 5 décembre au 2 janvier et les jeudis 23 et 30 décembre, à 11 h et 14 h 30. Nocturne le 29 décembre, de 17 h à 21 h.
VOIR LA NATURE À VILLANDRY
Un Noël en famille, au château de Villandry, avec la nature et les jardins qui s’invitent dans toutes les pièces, voilà ce que vous propose le château (et les jardins) de Villandry cette année. Des fenêtres du château, on redécouvre les jardins, dans le costume d’hiver.
Nocturne le 28 décembre, jusqu’à 20 h.
VOIR NOËL EN BLANC
Les magnifiques salles du château d’Amboise se parent de blanc, dans une scénographie enneigée totalement inédite. Le blanc, c’est la couleur de l’hiver, mais aussi le symbole de la royauté. Une magnifique mise en scène par l’artiste Coline Gaignard.
Visites de Noël avec l’assistante du Père-Noël, les 21, 22, 29 et 30 décembre, à 16 h 30. Spectacle pour enfants « L’heure du conte », le 23 décembre à 15 h et le 27, à 17 h 30. Visite nocturne le 27 décembre, à 19 h. Conte musical « Neige », le 28 décembre, à 15 h.
COMPTER FLEURETTE À CHENONCEAU
Le château de Chenonceau est sans doute le plus féminin et l’un des plus grâcieux du Val de Loire. Sa tradition d’art floral est devenue une de ses spécialités. Pour Noël, ses salles se parent de créations blanches et or, de bouquets somptueux et de sapins enneigés, créés par l’atelier floral du château, dirigé par Jean-François Bouchet, scénographe floral et meilleur ouvrier de France. Somptueux !
Nocturnes les 18 et 22 décembre, jusqu’à 20 h. Atelier de création floral pour les enfants avec les fleuristes de Chenonceau, les 21, 22, 23, 28, 29 et 30 décembre, à 15 h. Visite ludique pour les enfants, les 29 décembre et 5 janvier, à 15 h.
À voir aussi…
• Le « Noël en osier » dans le village de Villaines-les-Rochers.
• Le Noël scintillant et aquatique du Grand aquarium de Touraine, à Amboise.
• Les fééries de Noël, au Clos Lucé, à Amboise, du 1er décembre au 6 janvier, avec des chants de Noël par la maîtrise des Petits Chanteurs du Val de France, le 19 décembre, à 14 h, 15 h et 16 h 30.
• Le village du Père Noël à la forteresse de Montbazon.
Au programme cette semaine, un petit guide de la sexualité féministe et épanouie à mettre entre toutes les mains, les curiosités d’Axolot, le disque des Tourangeaux de Thé Vanille, sans oublier la sélection BD du moment.
LE LIVRE
PETIT GUIDE POUR UNE SEXUALITÉ FÉMINISTE ET ÉPANOUIE
Pédagogique, intelligent et essentiel : trois adjectifs qui conviennent parfaitement à ce « Petit guide pour une sexualité féministe et épanouie » (éditions First), signé par l’association Osez le féminisme !.
Ici, on déconstruit les idées reçues, les schémas de pensée. Le collectif aborde tous les sujets, sans tabou : anatomie féminine, relations sexuelles et affectives, univers du porno, mais aussi d’autres thèmes comme le cyber-harcèlement ou encore la culture du viol.
Agrémenté par des illustrations colorées et toujours à propos, ce guide est d’abord destiné aux 14-20 ans, mais les femmes adultes y trouveront aussi grand intérêt, tant l’ouvrage aborde les sexualités au pluriel. « Les Frangines », ces 40 autrices qui ont participé à la rédaction, viennent de livrer un guide à mettre entre toutes les mains.
Aurélien Germain
LE CD
THÉ VANILLE – FIGURE 26
C’est qu’ils nous manquaient, les Thé Vanille ! Et ouf de ouf, voilà que nos chouchous tourangeaux reviennent avec un premier album sous le bras. Avec « Figure 26 », le groupe poursuit sa lancée des très bons EP et off re de nouveau un shoot de pop ultra-vitaminée (mais pas que), comme on aime le répéter, en n’oubliant jamais de varier son propos.
La voix de Nastasia, véritable bonbon tout sucré, fait toujours son effet, tandis que, derrière, Valentin et Théo s’éclatent littéralement (l’efficace et foufou « Fast Cars »). Un long-format qu’on attendait avec impatience, un plaisir.
A.G.
LE COIN BD
AXOLOT – TOME 5
Attention, coup de cœur ! L’auteur et vidéaste Patrick Baud revient pour la cinquième fois en offrant un nouveau tome d’Axolot, du nom de sa chaîne youtube (plus de 618 000 abonné(e)s au compteur), en format BD. Et voilà, de nouveau, une franche réussite !
Portée par le trait de multiples dessinateurs (Lucie Albrecht, Yannick Grossetête, Holly R, etc.), cette bande-dessinée coopérative est bourrée d’anecdotes, toutes plus curieuses et étonnantes les unes que les autres, offrant un panorama de faits insolites, anciens ou récents (une femme qui accouche de lapins, un pilote d’avion aspiré par le cockpit qui a survécu, une chaise maudite et bien d’autres). Drôle, ludique, passionnant.
A.G.
La sélection de la semaine
On continue notre sélection de Noël avec l’immanquable sortie du nouveau Blake et Mortimer « Le dernier Espadon » (éditions Dargaud). Sur un scénario incroyable de Van Hamme, Berserik et Van Dongen brillent grâce à leurs prouesses graphiques !
Le Tome 3 de « L’Espoir malgré tout » (Dupuis) nous ravit une fois de plus. Avec cette suite palpitante et humaniste, Emile Bravo, le papa de Jules, continue de nous faire vibrer aux aventures de notre groom préféré, un Spirou plongé en pleine Seconde Guerre mondiale. Lanfeust de Troy continue, lui, d’étendre son univers pour notre plus grand plaisir. Ce tome 9 « La Forêt Noiseuse » (Soleil) laisse Arleston et Tarquin déployer tout leur talent, jouer avec humour des codes de l’heroic fantasy.
Timothé Le Boucher est sans doute l’auteur le plus doué de sa génération : il le démontre avec ce « 47 Cordes » (Glénat) bluffant d’inventivité. Une belle histoire de métamorphe pleine de fureur et de romantisme. On termine avec une valeur sûre de la BD jeunesse : ce sympathique tome 16 des Sisters, « Cap ou pas cap » (Bamboo), à découvrir pour cet enchaînement de gags signé William et Cazenove.
Hervé Bourit
Ici, on a découvert les parts de pizza rectangulaires avec une pâte aérienne et délicieuse. A découvrir à deux pas de Plumereau.
Quelle erreur de ne pas avoir découvert La Tratt’ plus tôt ! Cela faisait un petit bout de temps qu’on passait sans s’arrêter devant cette petite enseigne du Vieux Tours ouverte durant l’été. Mais ce jeudi, on s’est enfin décidé à découvrir leurs fameuses pizzas romaines… et nous n’avons pas été déçus du voyage !
Déjà, ici, la pizza est proposée en part rectangulaire, le plus souvent à emporter, mais vous pouvez aussi manger sur place. Ensuite, elles sont faites comme à Rome. Oui, de la « pizza romaine al taglio ». Elle est, nous dit-on, plus digeste (c’est vrai), car la fermentation dure de 72 à 96 h. Ce qui donne une pâte très légère (c’est vrai aussi). Toute croustillante, aussi. Au moins là, pas de chichis pour manger la croûte, c’est du tout bon !
Pizza avec saucisse fumée, sainte-maure de Touraine ou encore oignons confits et coppa
Pour le reste, force est de constater qu’on a eu l’eau à la bouche devant le comptoir de La Tratt’ : une dizaine de recettes originales s’étale devant nos yeux ébahis et notre estomac qui crie « gruik gruik ». Il y a la Smoked avec sa saucisse fumée, ses oignons confits et du pont-l’évêque. Mais aussi la Mortelle Adèle (mozza, mortadelle, parmesan, figues séchées) et la Tours & the city avec miel, rillons, pignons et sainte-maure de Touraine.
Optons pour la Montagnarde ! De quoi nous réchauffer avec sa raclette qui fond doucement sur du speck, de la coppa, le tout rehaussé par du paprika. On enchaîne sur une part de Rostello : ce jambon aux herbes italien (le rostello, donc) est coupé généreusement et se dévore sur cette pizza où reposent aussi oignons confits, gros champignons et tomates cerise. Tout est fait maison et ça se sent.
Et on se répète, mais cette pâte aérienne vaut vraiment le coup. L’ensemble est nourrissant et pas pesant. Bien pratique pour manger sur le pouce ou à emporter.
À noter également que La Tratt’ a fait le pari de proposer des pizzas sucrées. Au menu ? Des parts avec mascarpone, fèves de tonka et noisettes, ou encore d’autres avec crème de Bourgueil, pommes, poires et confiture de raisin. Original, qu’on vous disait.
Aurélien Germain
> L’addition : Pizzas classiques ou sucrées : 4,50 € la part (8 € les deux) ; pizzas spéciales : 6 € la part (9 € les deux). En tarif étudiant, comptez un euro de moins la part.
> Au 94 rue du Commerce. Ouvert le mercredi, jeudi, vendredi, midi et soir ; le samedi de midi à minuit et le dimanche de 17 h à 22 h. Fermeture le lundi et mardi. Sur place ou à emporter.
Les Grands Chefs Suprêmes qui dirigent tmv ont forcé l’astrologue à pondre une version pour Noël sous peine d’être privé de salaire et de vacances aux Seychelles. Mais il n’en a fait qu’à sa tête et n’a finalement rajouté qu’une ligne concernant le cadeau que vous recevrez sous le sapin. Comme dirait Gandhi : « ça vaut c’que ça vaut, bon horoscope mes p’tits gnous ! »
Bélier
Amour
Vous courez trop de lièvres à
la fois. (C’est bof, mais on sait que vous
avez la dalle)
Gloire
Prenez la décision de n’en prendre
aucune.
Beauté
On parie 50 € que vous allez
choper la gastro le soir du réveillon. Et
en général, nos prédictions sont plutôt
bonnes.
Votre cadeau pour NOël
Un sextoy à
l’effigie de Cyril Hanouna. Pour parfaire
votre collection secrète.
Taureau
Amour
Posez un oeuf sur vos fesses. S’il
se met à cuire, c’est que votre abstinence
n’a que trop duré.
Gloire
Vous n’avez ni amis, ni Curly.
Beauté
Vous vous titillez un peu trop
la moumoute en ce moment.
Votre cadeau pour NOël
Un rouleau
de PQ avec de petites têtes de Donald
Trump imprimées dessus. Faites-en un
usage raisonné.
Gémeaux
Amour
Évitez le cassoulet si vous ne
voulez pas de tsunami sous les draps.
Gloire
Professionnellement, vous êtes
quand même aussi utile que le brevet des
collèges.
Beauté
Vous inquiétez pas. Au final, la
beauté est une denrée périssable donc bon…
Votre cadeau pour NOël
Maiiiis c’est
plutôt VOUS le cadeau ; on devrait tous
avoir un(e) Gémeaux à ses côtés tellement
ces êtres sont faits de perfection.
Cancer
Amour
Le vide intersidéral. Z’avez qu’à
en commander un(e) pour Noël tiens.
Gloire
« L’important, c’est de participer
! » (comme disent les losers)
Beauté
Les gens acceptent tout à fait votre
carrure de coton-tige avec des cheveux.
Votre cadeau pour NOël
Une de ces
affreuses doudounes sans manches ou
des mitaines. Bref, le genre de truc qui
ne sert à rien.
Lion
Amour
Oh, tout vient à point à qui sait
attendre. C’est-à-dire : pas vous.
Gloire
La semaine prochaine, vous allez
vous faire manger par un poney. Je sais,
c’est pourri comme fin, mais que voulez-
vous, ainsi va la vie.
Beauté
Votre beauté est scandaleuse.
Votre cadeau pour NOël
Un boomerang.
Ça ne vous plaira pas et vous essayerez de
le renvoyer, sans succès. (bah oui, c’est un
boomerang, suivez un peu, purée !)
Vierge
Amour
Le sachiez-tu : tous les Sagittaires
vous détestent. (bastoooooooon)
Gloire
La légende raconte que si on prononce
5 fois votre nom devant un miroir,
vous apparaissez tout(e) nu(e). Et ça, c’est
flippant.
Beauté
En changeant 12 lettres à « Vierge »,
ça fait panaris au pied. J’dis ça, j’dis rien.
Votre cadeau pour NOël
Un voyage
avec Bernard-Henri Lévy, Christine & the
queens et Kev Adams. (oui, en fait c’est
un aller simple pour l’Enfer)
Balance
Amour
Tout le monde vous aime et fantasme
sur vous. On lance même petites culottes
et déambulateurs lors de votre passage.
Gloire
Y a du pain sur la planche. Mangez-la.
Beauté
Vous avez un bras plus musclé
que l’autre. On se demande bien pourquoi.
Votre cadeau pour NOël
Un sablier.
Pour regarder le temps qui passe, s’écouler
jusqu’à notre disparition et la fin du monde.
(* je reviens, je vais prendre un Xanax *)
Scorpion
Amour
Mouais, vous êtes un peu comme
un sèche-mains automatique. Ça chauffe
beaucoup au début, mais ça tient pas
longtemps.
Gloire
L’anagramme de Scorpion est
« psorcino ». Ce qui ne veut rien dire.
Comme votre existence
Beauté
(ça vaaaa on déconne. Au moins,
vous êtes canon. Toujours ça d’pris)
Votre cadeau pour NOël
Une place de
concert pour Christophe Maé. L’année
2021 sera vraiment naze jusqu’au bout.
Sagittaire
Amour
Attention, c’est comme pour les
trains : un(e) ex peut en cacher un(e) autre !
Gloire
N’oubliez jamais cet habile conseil
de Platon : « Si tu vois un oeuf moche avec
des poils, c’est sûrement un kiwi. »
Beauté
Vous provoquerez un malotru
en duel. Mais vous perdrez, car vous êtes
gaulé(e) comme un bâtonnet de surimi
Votre cadeau pour NOël
Une boîte de
préservatifs. Parce que ce serait vraiment
dommage de vous reproduire.
Capricorne
Amour
Bravo, vous avez gagné l’Oscar
! Votre jeu d’acteur formidable dans
les relations amoureuses valait bien une
récompense.
Gloire
Qui peut vous battre ? Eh bien à
part Croustibat, on ne sait pas vraiment
et c’est chiant.
Beauté
C’est pas la taille qui compte.
Vous en savez quelque chose.
Votre cadeau pour NOël
Un appareil
auditif. On vous avait bien dit que « ça
rendait sourd » (clin d’oeil lubrique)…
Verseau
Amour
Un(e) de perdu(e), dix de perdu(
e)s. Et ensuite, vous l’avez dans le… !
Gloire
Comme disait William dans
Loft Story : « Un lama, c’est comme un
kangourou. Mais ça crache. »
Beauté
Tant de sex-appeal en vous.
Ça devrait être interdit par la loi.
Votre cadeau pour NOël
Un dîner
en tête à tête avec Jean Castex. Autant
dire que la soirée risque d’être caliente,
graouuuu !
Poissons
Amour
Oublier de se protéger, c’est
dangereux ! Rappelez-vous que c’est
comme ça que votre ex est né(e).
Gloire
Essayez de lécher votre coude
et foutez-nous la paix.
Beauté
Vous avez de petits airs de
Oompa Loompa.
Votre cadeau pour NOël
Rien.
Vous êtes Poissons, vous ne méritez
aucun cadeau, le Père Noël
vous a dans le viseur.
Cette semaine, on écoute le nouvel album d’Arthur H et on découvre la musique des Tourangeaux de SHÆLIN. Pour le reste, faites le plein de BD avec nous !
MUSIQUE
SHÆLIN – ANA HATA
Que de chemin parcouru par SHÆLIN, depuis leur premier EP ! Si, à l’époque, nous parlions déjà de « The Anja » comme d’un « coup d’essai sous forme de réussite », ce « Ana Hata » (deuxième EP tout juste né) enfonce le clou : ultra pro dans ses compos, dans son mixage et sa construction, ce joli disque tout sucré poursuit sa route neo-soul teintée de jazz avec brio.
Le groupe tourangeau offre une musique métissée, où l’accent est mis sur ce bel enchevêtrement de voix. S’en dégage une chaleur et, surtout, une douceur qui donne de la force à un ensemble qui célèbre l’amour et la différence comme richesse.
Aurélien Germain
ARTHUR H – MORT PRÉMATURÉE D’UN CHANTEUR DANS LA FORCE DE L’ÂGE
Arthur H revient avec « Mort prématurée d’un chanteur dans la force de l’âge », mini album 8 titres aux musiques inspirées de la pièce du même nom de Wadji Moawad qu’ils ont d’ailleurs conçue ensemble. Il y jouait le rôle d’un chanteur un peu désespéré qui ne rêvait que de dynamiter le système.
Pari réussi avec cette voix inimitable et ce sens de la formule qu’on lui connaît bien, sur des musique rock et bluesy de l’immense Pascal Humbert. Enrobez tout ça dans une superbe pochette signée Christophe Blain, et voilà un des must de la fin d’année.
Hervé Bourit
LE COIN LECTURE
La sélection BD
C’est Noël avant l’heure, avec la sortie de quelques pépites, comme le magnifique ouvrage « À L’Heure où les dieux dorment encore » (éd. Daniel Maghen) consacré à Cosey. Au total, 304 pages où l’auteur de Jonathan se dévoile comme jamais dans une bande-dessinée, à la croisée entre carnet de route de ses nombreux voyages et journal intime sur les secrets de son art.
Indispensable également, le nouveau Marini, « Noir burlesque » (Dargaud), un superbe roman graphique dans une ambiance polar qui lui va comme un gant. Inspiré des films US des années 50, cette ténébreuse histoire est sublimée par un noir et blanc magistral, rehaussé de quelques touches de couleurs. Bluffant.
Avec le tome 12 d’Alix Senator, « Le disque d’Osiris » (Casterman), Mangin et Demarez signent une des plus belles aventure de ce héros intemporel créé par Jacques Martin. Sa quête de la mystérieuse Atlantide donne lieu à milles péripéties toutes joliment mises en valeur par un dessin que le Maître n’aurait pas renié.
H.B.
BD : NOSTALGIE ?
Deux parutions à noter, cette semaine, poussées par nos héros d’enfance ! On commence avec Largo Winch qui avec le tome 23 « La Frontière de la nuit » (Dupuis), s’envole dans l’espace. Au menu : un pitch savamment dosé, un scénario très tendance de Giacometti et le dessin efficace de Francq qui se livre une fois de plus à de belles prouesses graphiques.
On enchaîne en saluant comme il se doit le retour de « Goldorak » (Kana) avec rien de moins que Dorison au scénario et Bajram, Cossu, Guillo et Sentenac au dessin, qui se sont ligués pour sublimer cette icône. Loin de toute nostalgie, le résultat est vraiment bluffant par sa modernité ; de quoi pleinement savourer cette totale réussite.
H.B.
Il n’y a pas de règle absolue en matière d’accord mets-vins (sauf celle de se faire plaisir), mais il y a quand même des habitudes et pas mal d’idées reçues. Avec Jérôme Boudin et Philippe Faivre, sommeliers-cavistes à Tours, essayons de dépoussiérer tout ça…
À l’apéritif
UN MONTLOUIS OU UN VOUVRAY SEC
Si on veut changer de la bulle (même si, en Touraine, nous avons de merveilleuses bulles), on peut partir sur un vin blanc sec, fruité, arômatique. Par exemple un montlouis, chez Damien Moyer. Sa cuvée La Source, en chenin, est travaillée à la fois en sec et en bulle extra- brut. C’est sec sans être agressif et ceux qui préfèrent la bulle pourront boire le même vin.
UN GIN’TO
Le Gin a vraiment fait sa révolution depuis 15 ans. Aujourd’hui, on est capables de proposer 30 Gin différents à nos clients. Signe d’une grande variété. Par exemple, le Gin Decroix, qui fait aussi un excellent cognac, en bio. Vous associez ça avec un tonic de qualité, type Archibald et c’est le paradis !
En entrée
SAINT-JACQUES SNACKÉES AU GINGEMBRE
Là, on pourrait partir sur l’Alsace qui, comme la Loire a évolué de façon remarquable. Par exemple, un Sylvaner sec, issu de ces parcelles replantées il y a quinze ou vingt ans, sur ce qui était autrefois de belles parcelles de Riesling.
LE FOIE GRAS
Pourquoi ne pas aller vers un blanc sec ? Par exemple, une belle cuvée de muscadet, bien travaillée. Sec et aromatique, c’est tout ce dont on a besoin pour équilibrer le gras.
TAJINE D’AGNEAU AUX POIRES
On pourrait aller sur une belle Syrah (oui, c’est un cépage féminin ;-)), par exemple dans le nord du Rhône, en Croze-Hermitage. On sera sur un vin fruité, sans être trop costaud, parce qu’on a besoin d’alléger le plat et d’équilibrer les saveurs.
POT AU FEU DE LA MER
On peut rester dans le Rhône, mais en blanc. On pourrait aller voir, par exemple, du côté de Saint-Péray, une appellation encore peu connue, mais très intéressante.
Avec le fromage
Blanc et fromage, c’est devenu la norme. Aujourd’hui, le twist, ça peut être de proposer du rouge sur du fromage mais, dans ce cas, ne sortons pas le vieux flacon, le grand cru qui attend dans cave depuis 20 ans. Apportons de la jeunesse et de la fraîcheur, quelle que soit l’appellation. Et, c’est là le moment de souligner que la Loire a bien évolué et a toute sa place ici. Par exemple, avec l’appellation Amboise, chez Xavier Weisskopf. Si on veut vraiment sortir des sentiers battus, on pourrait imaginer un cidre de Normandie sur le Camembert et une bière d’abbaye sur un Maroille.
Au dessert
DESSERT CHOCOLAT
On peut partir sur un Maury, un Banyuls ou un Rivesaltes. Ou, dans le même esprit, un excellent porto Tawny qui sera mieux là qu’à l’apéritif.
DESSERT AU FRUIT
Là, on a le choix. Soit la bulle pour finir en finesse, soit un moelleux en chenin, en Alsace ou Jurançon où l’on trouve des choses fantastiques.
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Alerte jeu concours ! Tentez de remporter le livre « Le Vin, ça se partage » signé Emile Coddens.
Il compte bientôt 500 000 abonné(e)s sur son compte TikTok : Emile Coddens est le vigneron star du réseau social et dépoussière l’image du vin et du monde de l’œnologie.
Tmv vous fait gagner l’un des dix exemplaires de son livre « Le vin, ça se partage » (éditions Equateurs) ! Participez en envoyant vos noms, prénoms et coordonnées à redac@tmvtours.fr (objet : concours vin).
Un tirage au sort sera effectué le 9 décembre prochain !
#VisMaVille Paul Huguen est concepteur et aménageur de mobiliers en bois, quai Paul-Bert, à Tours. Son entreprise « Le sens de la vis » accompagne aussi les particuliers à l’auto-construction. Avec un principe : du bois local et des palettes recyclées.
Au volant de sa camionnette orange, Paul Huguen part ce matin récupérer des palettes destinées à la benne, chez l’entreprise Epalia, à La Ville-aux- Dames. Depuis sept ans, il recycle des palettes pour leur donner une seconde vie. Entre 200 et 300 par an qui deviendront du mobilier de jardin, que l’on retrouve dans certaines enseignes tourangelles comme le café culturel Cubrik, ou bien qui serviront pour ses ateliers d’apprentissage aux particuliers.
« Il y a un côté pédagogique intéressant, car avec les palettes, qui n’ont pas grande valeur même si j’en récupère en chêne, les gens se mettent moins de pression et peuvent se tromper. » À 34 ans, le jeune concepteur de meubles en bois a cheminé avant de trouver sa voie. Le goût des sciences et du bricolage, des études en chimie et une école d’ingénieurs, un Erasmus au Danemark, puis un premier emploi comme fonctionnaire territorial à la métropole de Lille, chargé de gérer la plateforme du recyclage des déchets.
« J’y ai pris conscience de l’énorme gaspillage des ressources qui étaient détruites et notamment du bois. » Paul Huguen quitte alors son travail et Lille pour Tours, en 2015, avec sa compagne apicultrice. Dans son cabanon tourangeau, il monte ses premiers meubles pour sa famille.
Depuis, il s’est installé quai Paul-Bert en atelier partagé avec une menuisière et un maquettiste argentin. Lorsqu’il ne rabote pas ses palettes, il conçoit et monte, seul ou à l’aide du client, des meubles en bois nobles et locaux, principalement du chêne et du pin douglas.
« Je me fournis le plus localement possible, grâce à une scierie à côté de Loches qui coupe le bois dans un rayon de 150 km, jusqu’en en Sologne ; je refuse de travailler avec du bois exotique ou aggloméré. Pour moi, chaque morceau de bois est unique et travailler le bois local a du sens. »
Et ses clients partagent sa philosophie du bois : depuis trois ans, Paul Huguen vit de son travail, le carnet de commandes est plein pour six mois. À son actif, il a réalisé le nouveau mobilier de la bibliothèque universitaire de Tours et anime, avec une paysagère, un atelier avec les habitants dans le jardin partagé du Sanitas, dont une pergola, projet initié par l’association du quartier Pluriel(le)s. Ouvrez bien les yeux, les créations en bois de Paul Huguen essaiment un peu partout dans la ville de Tours.
Envie d’un onigiri ? Ou d’un taïyaki ? Direction l’avenue Grammont pour découvrir la cuisine japonaise de Philippe et Sachiko.
Il y a un petit air de Japon qui flotte avenue de Grammont ! C’est au numéro 11 que s’est installé Yoïsho !, un comptoir tenu par un couple franco-japonais, Philippe et Sachiko, et qui propose « de la soul food ».
Ici, on prend les plats à emporter, mais pas n’importe quels plats. Pas de sushis ou de makis, non non. Yoïsho ! propose les fameux onigiris, typiques de l’alimentation japonaise et qui sont en fait des boules de riz farcies et enveloppées d’une algue nori. Et il y en a de plusieurs sortes, alors vous pensez bien que la team tmv a laissé son cœur (enfin pardon, son estomac) parler.
Un comptoir japonais avec onigiri et taïyaki
Va pour un « kulo goma » pour commencer : c’est un onigiri basique, un nature seulement relevé par un peu de sel et des graines de sésame. Quant au « shaké », il nous a beaucoup plu : très populaire au pays du Soleil levant, il est réalisé avec un émietté de saumon poêlé. Miam et double miam ! Mine de rien, les onigiris calent vite le ventre.
Alors on a testé un « petit » dernier, le « okaka » qui, outre son nom particulier (oui, certains à la rédaction ont un âge mental avoisinant les 4 ans), marie excellemment le sucré et le salé. Ce mélange de thon séché et râpé, avec de la sauce soja, est vraiment délicieux ! Et ça passe tout seul avec la soupe miso.
Pour parfaire le tout, on vous conseille également les taïyaki, des gâteaux en gaufre et en forme de poisson. Le nôtre était fourré à la crème de vanille, un dessert idéal. Yoïsho ! est donc une enseigne plus que sympathique. Authentique. L’artisanal est le maître-mot. Et les maîtres à bord s’y connaissent : Philippe a passé quinze ans au Japon et voulait partager son expérience culinaire aux Tourangeaux. Son épouse Sachiko, elle, vient même directement de Tokyo. Dans leurs valises, ils ont ramené ce goût pour faire plaisir, pour faire découvrir. Bref, un vrai voyage gustatif vers le Japon, sans bouger du centre de Tours.
Chronique : Aurélien Germain / Photos : Yoïsho!
> L’addition : Pour le salé, comptez entre 3 et 3,50 € pour un onigiri. Côté desserts, tout est à 3 €. Soupe miso à 3 € et thés à 2,50 €. Options vegan.
> C’est où ? Yoïsho ! se trouve au 11 avenue de Grammont, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, à partir de 11 h jusqu’à épuisement des préparations du jour. Fermé le dimanche et le lundi.
Qui des Gémeaux ou des Scorpions aura le pire horoscope ? Faites vos jeux en prenant votre dose d’astrologie hebdomadaire.
Bélier
Amour
En ce moment, c’est l’amour flou. Mais vous ne le voyez même pas.
Gloire
Le 29 novembre, c’est la Saint-Saturnin. Voilà, c’est tout. A+ !
Beauté
On ne veut pas balancer, mais votre voisinage s’agace de vos balades nocturnes tout(e) nu(e). (et oui : toute la ville sait désormais que vous adorez être à poil).
Taureau
Amour
Aïe, aïe, aïe… Vous êtes en jachère ou quoi ?
Gloire
Arrêtez de faire toujours les choses à moitié. Moi par exemple, je
Beauté
Enlevez votre dentier, on ne comprend rien quand vous parlez.
Gémeaux
Amour
Vous frétillez de la truffe dès qu’un postérieur passe. Attention, vous êtes en rut et pas franchement difficile.
Gloire
Votre journée est triste, terne et pourrie ? Rassurez-vous, elle le sera encore plus avec cet horoscope !
Beauté
Tel le phoque, vous suez fortement, honk honk !
Cancer
Amour
Oui, oui, oui, votre vie sentimentale va changer et être absooolument fantastique le 33 juin 2041.
Gloire
Bonne nouvelle cette semaine, vous serez embauché(e) comme bras droit de Jamel Debbouze.
Beauté
Vous allez marcher dedans du pied droit… (et c’est bien faiiiiit haha)
Lion
Amour
Vous n’aimez personne. Mais personne ne vous aime non plus. Vous êtes quitte.
Gloire
Vous prendrez au pied de la lettre l’expression « parle à mon cul, ma tête est malade ». Et ce sera très étrange à observer.
Beauté
Changez de coupe. Et de vie. Et d’amis. Et de sexe, tiens.
Vierge
Amour
Grosse tension sexuelle entre vous et Jean-Luc Mélenchon…
Gloire
(… d’ailleurs, la République, c’est LUI ! Et pas vous. Vous, vous n’êtes qu’un lardon).
Beauté
(d’ailleurs [bis], avez-vous déjà remarqué votre étonnante ressemblance physique avec un lardon ?)
Balance
Amour
Votre vie prendra un tout autre tournant, lorsque vous apprendrez que votre ex est en vente sur Le Bon Coin. (pas cher, évidemment).
Gloire
En ce moment, vous êtes aussi motivé(e) qu’une dinde de Noël avant de se faire fourrer.
Beauté
Le summer body, c’est fini ! Place à la raclette party ! OUUIIIII
Scorpion
Amour
Vous êtes relou, mais vous êtes un bon coup. Toujours ça de pris.
Gloire
Votre vie ressemble à un mélange entre un Kamoulox et un article du Gorafi.
Beauté
Très joli sourire de constipé, vous avez l’air vachement à l’aise en ce moment.
Sagittaire
Amour
Rien de bien fou en ce moment, si ce n’est que vous attirez les fétichistes des pieds.
Gloire
Mon dieu, quelle vie insipide qu’est la vôtre…
Beauté
Force est de constater que vous avez une très jolie raie du plombier. (mais votre vie est quand même insipide)
Capricorne
Amour
Vénus forme un trigone avec Uranus. Ce qui veut sûrement signifier quelque chose, mais j’en ai aucune idée. Je suis pas astrologue et j’m’en fous.
Gloire
Vous allez vendre votre âme au diable. Mais bon, vu qu’elle vaut pas grand-chose…
Beauté
Le sachiez-tu ? Les méduses n’ont ni coeur, ni cerveau. (comme vous en fait).
Verseau
Amour
À force de fantasmer sur Jean Castex, ça commence à se voir.
Gloire
Ah ouaiiis, y a pas à dire, vous êtes vraiment aussi efficace et présent(e) qu’un député à l’Assemblée nationale.
Beauté
On vous respecterait davantage si vous visiez mieux aux toilettes. (vous aussi mesdames).
Poissons
Amour
Criez moins fort. On voit très bien que vous trichez.
Gloire
Vous connaissez la blague de la vache qui braque une banque ? Bah c’est une vache qui entre dans une banque et dit « halte, personne ne bouse ». Allez A+ !
Beauté
Cette semaine, on portera plainte contre vous… Pour excès de beauté POH POH POOOOH.
Son compte TikTok compte presque 500 000 abonnés. Ses fans raffolent de ses vidéos où il désacralise le monde du vin, vu de l’intérieur. Second de chai chez Plou & Fils, a 24 ans, il a été classé parmi les 50 meilleurs jeunes vignerons du monde. Et en plus, il vient de sortir un livre (Le vin, ça se partage, chez Équateurs). Rencontre avec Émile Coddens, vigneron à Chargé.
Chez Plou & Fils, je fais souvent des visites. J’avais donc cette habitude de transmettre ma passion et j’ai toujours vu aussi mes oncles le faire. J’adore ça, de voir les yeux des gens ébahis qui comprennent enfin comment on fait du vin ! Puis, le confinement est arrivé : plus de touristes, pas de visites. Je trouvais ça dommage qu’il y ait du raisin, du jus de raisin, plein de belles choses à montrer et qu’on ne puisse pas le faire. Comme il n’y avait pas de vigneron sur TikTok, j’ai eu envie de me lancer. Et tout cela a pris une ampleur assez folle en l’espace de quelques mois !
500 000 abonnés en moins d’un an : comment expliquez-vous ce succès incroyable ?
Je reste moi-même dans mes vidéos, je prends mon téléphone à la main et je me filme, en expliquant simplement les choses. Je pense être assez fun et assez simple. Du coup, ça fonctionne…
Avez-vous le sentiment de dépoussiérer le terroir ?
Oui, sans doute. Mais, en fait, je ne néglige pas du tout le côté terroir. C’est juste que ce n’est pas mon registre. Ce qui compte pour moi, c’est de montrer que le monde du vin est accessible à tous. Le vin, c’est un produit assez cool et qui ressemble à celui qui le produit. Boire du vin, cela suscite des sentiments personnels, souvent liés à des souvenirs ou à des sensations. Je trouvais dommage que des gens aient peur de ça. Parce que, c’est vrai, les gens ont souvent peur de dire des choses sur le vin par crainte de se sentir nuls.
Avec vous, les jeunes vont enfin pouvoir se dire que le vin, c’est aussi pour eux…
C’est vrai que ce que je fais tisse un lien direct entre les jeunes et le vin. Les jeunes se disent parfois que pour boire un bon vin il faut mettre un gros billet et qu’un vin à 5 € sera forcément mauvais. Alors qu’en fait, pas du tout, ça ne marche pas comme ça ! On peut trouver de très bonnes bouteilles à bas prix et de mauvaises bouteilles très chères. Au début, quand on demande aux jeunes qui viennent ici ce qu’ils pensent des vins qu’ils dégustent, ils n’osent pas en parler. Et nous, on leur demande de dire simplement s’ils aiment ou s’ils n’aiment pas. Après, on peut en discuter.
Diriez-vous que les goûts des consommateurs évoluent également ?
Oui, c’est sûr. Il y a 30 ans, le goût Parker faisait la loi à Bordeaux et même un peu ailleurs. Il y avait des stéréotypes sur les rouges qui se sont inscrits dans la tête des gens. Aujourd’hui, les gens aiment bien les vins plus simples. Il faut des vins à la fois faciles à boire tout de suite et qui puissent aussi se déguster dans 10 ans. C’est un véritable enjeu économique pour la filière. Le vin, ce n’est pas quelque chose de vital, c’est un plaisir. Donc, il faut écouter le goût des consommateurs.
Chez les vignerons aussi, la nouvelle génération arrive. Qu’est-ce que cela change sur la façon de faire du vin ?
Dans notre région en particulier, il y a beaucoup de jeunes qui s’installent. Les exploitations se rajeunissent. Chaque génération apporte sa pierre à l’édifice. Mes oncles font du vin d’une façon complètement différente de ce que faisaient leurs père. Moi, j’arrive avec ma petite fougue et mes nouvelles techniques. Ils ne me laissent pas totalement carte blanche mais ils apprennent de cette jeunesse comme moi j’apprends de leur expérience. On a surtout envie de faire des choses plus écologiques, moins énergivores. C’est aussi ce que veulent les nouveaux consommateurs. Chez nous, le passage en bio est pour bientôt.
Propos recueillis par Matthieu Pays / Photos : Cyril Chignot (ouverture), tmv (corps article)
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Êtes-vous vraiiiment sûr(e) de vous ? Voilà huit petites questions pour tester vos connaissances sur le centre historique de Tours.
1. La rue des 3 pucelles fait référence :
A – au passage de Jeanne d’Arc à Tours
B – aux poissons de Loire pêchés à proximité
C – au bar à chicha installé là il y a quelques années
2. Rue des Halles, une partie de la rue est pavée car…
A – les ouvriers ont manqué de pavés pour finir le travail
B – on a voulu symboliser l’emplacement de l’ancienne collégiale Saint-Martin
C – la ville avait voulu piétonniser la rue, puis a changé d’avis
3. Place Plum’, une maison est entière couverte d’ardoises. Pourquoi ?
A – la propriétaire voulait exprimer ainsi le deuil de son défunt mari, parce que noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir
B – les propriétaires étaient assez riches pour protéger leurs murs à pans de bois avec les ardoises
C – l’architecte n’avait pas assez d’argent pour rénover les pans de bois, donc on a tout caché
4. Encore place Plum’, pourquoi la façade du nº2 est-elle de travers ?
A – l’architecte qui l’a restaurée a voulu qu’elle soit aussi penchée que les maisons d’à côté
B – les ouvriers avaient trop fréquenté les bars du quartier au moment de travailler
C – elle n’est pas de travers si on penche la tête (ah si, maintenant les cadres de fenêtre sont penchés !)
5. Place Châteauneuf, les balustrades du nº5 rappellent que le bâtiment a été…
A – une fabrique d’épée et gourdins (dieu que certains ont l’esprit mal tourné !)
B – un cabinet d’architecte art-déco spécialisé en rambardes et balcons
C – une ancienne maison close (vous ne prenez pas des vessies pour des lanternes)
6. Sur la place Plumereau, l’Irish Company est en partie installé dans :
A – une ancienne maison close
B – une ancienne mairie
C – une ancienne église
7. La Tour de l’Horloge a une horloge. Mais la Tour Charlemagne porte ce nom car…
A – dire Tour Luitgarde, le nom de son épouse enterrée en-dessous, c’était moins vendeur
B – l’inventeur de l’école est venu sur place consacrer l’édifice au nom des rois de France
C – la collégiale avait été édifiée en l’honneur de l’empereur
8. Puisqu’on est dans les noms : rue et place Châteauneuf, car…
A – la muraille qui entourait ce quartier à l’époque le faisait ressembler à un château
B – il y avait un château à l’emplacement de la place, détruit au XVIIe siècle
C – c’était « chatouneuf » car des jeunes matous rodaient dans toute la ville
Réponses
1/B La pucelle est un poisson qui ressemble à l’alose.
2/B 110 mètres de long tout de même pour cette collégiale effondrée au XVIIIe siècle.
3/B Arrêtons donc les légendes urbaines sur la veuve éplorée !
4/A Merci monsieur Archambault et sa logique toute personnelle.
5/C On ne peut rien vous cacher, petits coquins !
6/C L’église Saint-Pierre-le-Puellier est encore visible depuis la cour, derrière le bar !
7/A Depuis on a essayé de rattraper le coup : la voûte de la tour s’appelle Voûte Luitgarde.
8/A Tout simplement ! Et pour en savoir plus, direction les visites de l’Office de Tourisme.
Semaine en musique avec les albums de Stache et Antoine Wielemans, avant de se faire un instant lecture, entre les recettes de Nota Bene et Gastronogeek, et un manga redoutable.
LE EP
STACHE – COEUR MERINGUE
La biographie de Stache précise que le musicien a été bercé par la chanson française… Pas de doute possible, en effet, dès l’écoute du titre d’ouverture (le très accrocheur « Rien ne va »). Stache maîtrise les mots, offre de très beaux textes, une prose douce sans être doucereuse, toute enveloppée avec sensibilité et authenticité. Emballé dans une pop électro aux accents mélodiques acidulés, l’ensemble fonctionne parfaitement. Et ravira, à coup sûr, les amateurs du genre.
A.G.
LE MANGA
MY CAPRICORN FRIEND
Le sujet de My Capricorn friend est aussi sensible que délicat. Réflexion poignante sur le harcèlement scolaire, ce manga signé Otsuichi et Masaru Miyokawa (éditions Delcourt) débute par la découverte d’un cadavre, un lycéen connu pour brutaliser constamment ses camarades. Mais le doute surgit : son ex-victime est-elle coupable de ce meurtre ? C’est ce que va chercher à savoir Matsuda, un camarade du suspect anciennement harcelé, emmenant ainsi ces 224 pages aux frontières du polar et de l’enquête policière.
Intelligent et efficace, mené par une plume précise, le récit de My Capricorn Friend exploite sa thématique jusqu’au bout. C’est parfois dur, en raison du sujet évoqué, mais toujours bien amené. Court et intense.
A.G.
LE LIVRE
CUISINER L’HISTOIRE
Nos deux Youtubeurs préférés, Nota Bene et Gastronogeek, s’offrent une belle collaboration avec Cuisiner l’histoire (éditions Hachette Heroes), autour de ces trente-cinq recettes inspirées par les plus grands personnages de notre Histoire. Des mayas à Al Capone, en passant par François Ier, cet ouvrage, somptueusement illustré de photos des recettes mais aussi de cartes géographiques, est un pur délice.
D’autant plus qu’il tord aussi le cou à certaines idées reçues et propose une visite gourmande de notre passé. Bon appétit !
H.B.
LE CD
ANTOINE WIELEMANS – VATTETOT
On ne vous fera pas l’injure de vous dire qu’il fut la voix de tête la plus sublime de la pop incandescente de Girls in Hawaï : Antoine Wielemans revient ici en solo avec pas moins de neuf pépites, toutes écrites en français, avec amour. Ici, pas de fioritures ! On se trouve face à une âme à nue, des mélodies terriblement touchantes. D’une poésie à couper le souffle, d’une musicalité stratosphérique, Vattetot est un album sous forme de véritable île au trésor, pour passer l’hiver la tête dans les étoiles.
H.B.
On part dans les souvenirs bien rock et tourangeaux de Thomas VDB, en passant par le nouvel album de Limp Bizkit, le vinyle de la semaine de Radio Campus Tours et, bien sûr, votre sélection BD de la semaine.
L’ALBUM
LIMP BIZKIT – STILL SUCKS
« Limp Bizkit Still Sucks », soit « Limp Bizkit craint toujours »… Autant dire que le groupe : 1) n’a pas perdu son goût pour l’autodérision, et 2) envoie un doigt d’honneur gigantesque et je-m’en-foutiste avec cet album. Un disque qui, justement, ressemble à un bien beau troll. Au menu ? À peine 32 minutes pour 12 titres, après dix ans d’attente (l’infâme Gold Cobra était sorti en 2011).
Une petite demi-heure qui bouffe à tous les râteliers, allant de la caricature de Nirvana (« Barnacle »), à la balade mièvre (« Don’t change »), en passant par le hip hop (« Snacky Poo »), le metal industriel (« Pill Popper »), jusqu’au Limp Bizkit pur jus (le retour aux sources nü metal de « Dirty Rotten Bizkit »). Bref, un melting-pot foutraque, aux allures de best-of de la carrière du groupe ; un album qu’on adorera détester ou qu’on détestera adorer.
Aurélien Germain
LE LIVRE
COMEDIAN RHAPSODIE
De « rock critic » désillusionné à comique enchanté… Thomas VDB replonge ici dans ses souvenirs, dans sa vie d’avant. Le fan de rock se confie, il fait rire, fait sourire. Les anecdotes qui parsèment Comedian Rhapsodie (éd. Flammarion) sont savoureuses : ce moment de solitude avec le groupe KoRn, sa photo du pantalon de Freddie Mercury, sa plongée dans le journalisme sans un seul diplôme…
Quand il raconte ses années en Touraine, entre Radio Béton et Rodolphe Couthuis, c’est un délice : VDB a la plume incisive, la science du bon mot, le goût pour la réflexion teintée d’humour et de détails incongrus, mais hilarants. Une autobiographie pleine de mélancolie rock’n’roll.
A.G.
LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS TOURS
THE SELENITES BAND – BEHIND THE MASK
Derrière le masque de Selenites Band se cache un quintet envoûtant qui entraîne les amoureux de jazz sur les hauts plateaux éthiopiens. La flûte traversière d’Antoine Laloux et le sax’ de Marc Buvry réchauffent un éthiojazz qui a affolé le pays dans les années 70, en même temps que le Derg renversait la vieille monarchie éthiopienne.
Les sons psychédéliques (merci la basse électrique et les effets de Nicolas Dubuc) achèvent de donner à ce vinyle (sorti chez Obi Riddim) un arôme aussi corsé et fruité que le café éthiopien. Pour les assoiffés de folies jazzophoniques.
La sélection BD
Le western n’a jamais été à la mode, il a simplement toujours été là, comme nous le prouve Tiburce Oger, qui avec « Go West » (éd. Grand Angle), s’est offert ce qui se fait de mieux en matière de dessinateurs (Boucq, Rossi, Blanc Dumont…) pour raconter l’Ouest sauvage dans ce sublime album, ultime hommage au genre. Un genre en pleine forme, en témoigne « West Legends » (Soleil), où à travers le personnage légendaire de Wild Bill Hicock, Jarry et Laci s’en donnent à cœur joie en tordant le cou aux clichés. Quant à Caryl Férey et Corentin Rouge, avec leur « Sangoma » (Glénat) situé dans une Afrique du sud incandescente, ils font mouche à tous les coups!
Autre maître du rompol, J.P Manchette, dont les adaptions par Max Cabanès sont toujours un pur régal. C’est encore le cas avec « Morgue Pleine » (Dupuis), où le détective Tarpon en voit de toutes les couleurs. On terminera encore avec un polar, le très sec et magistral « Seul le silence » (Phileas) tiré d’un roman de RJ Ellory revisité par Fabrice Colin et mis en image par un Richard Guérineau au sommet. D’une noirceur absolue, ce drame autour d’un serial killer vous envoûte littéralement.
Hervé Bourit
Nous avions déjà testé L’Appart Côté Mer : la team tmv a décidé de tester le côté « terre » avec son frère, L’Appart Flexitarien, situé rue Colbert.
Cela faisait un moment que nous l’avions dans notre viseur, celui-là. Il y a peu, nous avions passé un très agréable moment chez son petit frère, rue du Grand Marché qui, lui, regarde côté mer. L’Appart’ Flexitarien, rue Colbert, ouvert depuis le mois de juin, est à l’affiche de notre sortie gourmande de la semaine.
Comme dans tout bistro qui se respecte (et là, on est en bonne compagnie, entre Bourvil, Fernandel et Ray Charles), on affiche la couleur dès l’entrée, sur une ardoise. Ici, on fait dans la cuisine « de bon sens », avec des produits de qualité et surtout de saison et bio le plus souvent possible.
« Les appétits végétariens sont traités avec les mêmes égards »
Tout est fait maison et la carte change toutes les semaines. L’idée, c’est de manger équilibré et de façon raisonnée, sans sacrifier le plaisir, évidemment. Venons-en maintenant à ce mot qui s’affiche fièrement dans le nom du restaurant. Flexitarien… Pour faire simple, ça veut dire que les appétits végétariens sont traités avec les mêmes égards que les autres.
À la carte, en entrée, comme en plat ou en dessert, il y a toujours une ou deux propositions sans protéines animales. Comme ça, chacun fait comme il veut et tout le monde mange des bonnes choses. Car, concept ou pas, c’est quand même le plus important : se faire plaisir et passer un bon moment.
Et là, objectif atteint ! Notre formule méridienne s’est ouverte avec un velouté de champignons délicieusement crémeux, réconfortant à souhait. Puis la saucisse de Toulouse et ses pommes de terre sautées, fondantes comme il faut. Et, pour terminer, une brioche perdue tendrement régressive. Le tout pour 16 € les trois plats (14,50 € en version courte) et agrémenté d’un verre de chinon bio. Elle est pas belle, la vie ?
> L’addition : La formule entrée/ plat/dessert s’affiche à 16 €. On est à 14,50 € avec seulement l’entrée ou seulement le dessert. À la carte, les plats oscillent entre 15 et 17 €. Le verre de vin est entre 5 et 6,50 €.
> C’est où ? L’Appart’ Flexitarien est situé au 105 de la rue Colbert. Il est ouvert tous les jours, sauf le mardi et le mercredi, au déjeuner et au dîner.
TMV est parti à la rencontre de deux établissements : le Frenchy’s Burger installé place du Grand Marché depuis 2017, et le Cubrik, qui a ouvert ses portes rue du Change en 2019. Leur point commun ? Des changements autour du goût des bons produits !
Pionnier du burger tourangeau depuis 2013, Frenchy’s Burger n’entend pas arrêter d’innover. Depuis l’été dernier, Romain Meunier et ses équipes ont testé la « burgernomie » et sa fine cuisine, en parallèle de l’ouverture du SmartFood avec ses burgers de qualité pour les plus petits budgets.
En pleine recherche de la recette parfaite, qui pourrait voir se mélanger les deux services, Romain veut anticiper la fin annoncée des fast-foods : « Le centre-ville se “fast-foodise” depuis deux ans, les restaurants traditionnels tendent à disparaître (avec trois fermetures sur la place par exemple). Mais on ne pourra pas échapper à la fin de ce modèle du fast-food et sa nourriture de mauvaise qualité. Nous sommes déjà dans une phase de transition, de relocalisation de notre consommation, d’évolution de nos habitudes alimentaires. C’est pour cela que nous travaillons depuis toujours avec le souci de l’écologie et des produits locaux. »
Et au passage, le gérant n’oublie pas de prendre en compte le changement des comportements depuis 2020, avec le boom des livraisons : de nouveaux projets en perspective ? Affaire à suivre !
Le Cubrik : paradis du jeu
Ouvert rue du Change en 2019, le Cubrik a profité des périodes de fermeture forcée pour se repenser… ou plutôt revenir à l’essentiel : « Quand on avait présenté notre projet de reprise du restaurant Le Barju pour le transformer en bar à jeux, les banques avaient fini par nous suivre lorsque nous nous étions associés avec deux personnes ayant de l’expérience dans la cuisine et le bar », racontent Sylvain Petitprêtre et François Hotton, les deux gérants.
« Les banquiers misaient sur une activité 70 % restaurant et 30 % bar. Le confinement nous a obligés à nous endetter, mais c’était aussi l’occasion de réfléchir et de revenir aux fondamentaux : être le bar à boire, à manger et à jouer que nous avions imaginé ! ». Ouvert désormais à partir de 16 h tous les jours, avec une cuisine de tapas le soir, le Cubrik se place lui aussi sur l’échiquier des bars et restos où on mange des produits locaux : « On ne tient pas de discours militants, on agit. Notre équipe de cuisine fait tout maison, on valorise nos producteurs locaux y compris pour les boissons. »
Les barmen connaissent leur carte aussi bien que les sommeliers du jeu maîtrisent les dizaines de jeux de société proposés gratuitement sur place.
Les touristes seraient-ils insensibles aux aléas météo ? Glissée dans une visite de l’office de tourisme incognito (ou presque, puisque je suis la seule à prendre des notes), je constate que la pluie n’arrête pas les visiteurs motivés par la découverte du Vieux-Tours, guidée par Magali. « Tu vois vraiment plein de choses que tu ne verrais pas autrement », glisse un participant à sa bande de copains.
Avouons-le : même pour les Tourangeaux de longue date, l’expérience est instructive. 90 % des centres-villes anciens seraient en réalité des restaurations. Les maisons à pans de bois étaient moins chères à construire que les maisons de pierre (et nous qui pensions qu’elles étaient chics !). Les bâtiments de la cour Ockeghem étaient au XVIIIe siècle une église transformée en écuries pour l’auberge mitoyenne… Et tant d’autres informations !
Nuits d’ivresse
Mais le Vieux-Tours n’est-il pas plus qu’une carte postale pour vacanciers en goguette ? Vous nous répondrez : c’est le quartier des bars et restaurants. Pas faux. Un petit tour dans les rues pavées certains soirs suffit à le vérifier, à tel point que l’affichage public sur la limitation du bruit ne semble pas faire son effet (au grand dam des habitants amateurs de sérénité).
Veille de jour férié. Sur les coups de 23 h, malgré les frimas, les derniers mètres de la rue du Commerce qui mènent à Plumereau sont encore bondés. Même tarif pour la place du Grand Marché ou la rue Châteauneuf. Seule la rue de la Rôtisserie, une fois passés le New Hamac et la Vida Loca, se calme au rythme des terrasses de restaurants qui se plient pour la nuit.
Phare au bout chemin, l’enseigne de la Civette. Un bar-tabac (surtout tabac) qui ne désemplit jamais, même aux heures les plus avancées, sauvant du naufrage les fumeurs en manque de nicotine. « Il ne faudrait mettre que des fêtards dans ce quartier ! ». Attablé au Bombay pour se refaire une santé, Joseph, 18 ans, vit place du grand Marché. Et il assène cette phrase avec l’assentiment de ses trois comparses : « Habiter ici, c’est la vie ! »
Ce sont en tout cas ces jeunes qui font tourner les commerces nocturnes du quartier. Dans la rue des 3 Orfèvres, la discothèque n’est pas encore ouverte, mais la supérette voisine turbine : « Ce sont les clients des bars qui nous font vivre, on travaille surtout entre 19 h et 22 h pour la vente d’alcool », explique Menad derrière son comptoir. « Après 22 h c’est la nourriture, les chips, et les sodas qui accompagneront l’alcool. La clientèle est jeune, mais ça se passe bien, il y a rarement des problèmes. »
Pause. Lecteur ou lectrice de plus de 30 ans, vous venez de prendre un coup de vieux. Pas de panique ! À chaque bar son identité, à chaque coin de rue sa tranche d’âge. Le Canadian pour les concerts de rock et metal, le Strapontin pour le jazz, et des dizaines d’autres à explorer.
Nos divagations nous mènent jusqu’à la place de la Victoire. Dernier bar avant la fin du monde, le Duke y a ouvert ses portes il y a deux mois, à la place de l’Aventure. « L’esprit du bar ? Celui que vous voudrez ! » répond Pascal en souriant. « C’est comme le nom : Duke, certains pensent à Duke Ellington, d’autres à Booba, ou à la traduction française de « The Dude » dans le film The Big Lebowski. »
L’ancien du milieu pétrolier avait quitté la mer pour ouvrir le Shelter, et à soixante-trois ans, avec un nouveau bar, il n’entend pas prendre sa retraite : « Tant que je suis jeune il n’y a pas de raison ! ». Plusieurs générations sirotent des cocktails au son du rock qu’affectionne le patron. L’expérience nous confirme donc que le Vieux-Tours reste the place-to-be de toutes les générations lorsque l’envie de boire un verre se fait sentir.
Jours heureux
7 h, 8 h, 9 h du matin… Nouveau visage pour la vieille ville. Au fil des jours, vous croiserez les employés de la métropole en opération nettoyage ou les livreurs de fût de bières alimentant le quartier. Au Tourangeau comme ailleurs, c’est l’heure du café du matin. Le quartier s’anime petit à petit. La Bicyclerie et l’épicerie Sur la Branche à la Victoire, les concept-store de Châteauneuf, les libraires rue du Commerce…
Le Vieux-Tours diurne redevient l’antique quartier des marchands qui s’agglutinaient à l’époque dans les ruelles et sur les carrois aux alentours de la collégiale Saint-Martin, aimant à pèlerins. Tandis que les étudiants Léa et Guillaume font tourner leur linge à la laverie du Grand Marché, un peu plus loin, le peintre Laurent Vermeersch apprécie la vie de quartier. Rue Eugène Sue, il est « au cœur de la vieille ville mais en périphérie de la zone bruyante ».
L’artiste observe avec plaisir l’évolution du secteur Grand Marché-place de la Victoire : « Il y a de nouveaux commerces, une galerie, des projets avec l’association Victoire en Transition pour le carroi aux herbes… C’est de plus en plus attractif ! ». Quant au vitrailliste Pascal Rieu, il a choisi à dessein ce quartier pour y installer logement et atelier l’an dernier : « Le quartier est animé, c’est un quartier de nuit, mais on le sait quand on le choisit ! ».
C’est cependant en journée que leur association le Quartier des Arts entend faire vibrer la vieille ville (voir encadré). Il faut en arpenter les ruelles pour découvrir les ateliers… et les très bons restaurants cachés entre les pièges à touristes des grandes artères, et les petites rues discrètes, loin du tumulte. Mais à vous de les trouver, car c’est la seule manière de vraiment connaître le Vieux-Tours : l’arpenter en dehors des sentiers battus !
Seuls les morts n’ont pas de secrets… Avec son « Après » (éd. Albin Michel), Stephen King revient aux fondamentaux, avec du surnaturel et du fantastique à tous les étages : il y raconte l’histoire d’un gamin lambda qui a toutefois la particularité de voir les morts. Et de leur parler.
Le dernier roman du maître de l’angoisse est un excellent cru, conté à la première personne, mené pied au plancher, qui bascule dans le registre policier dans sa seconde moitié. Un polar démoniaque riche, efficace, mais beaucoup trop court !
A.G.
« FRACTURES » – LAURE DECOURCHELLE
Laure Decourchelle, ex-lauréate du Prix Rock Attitude de Radio Béton, se lance dans le recueil de nouvelles avec « Fractures » (éd. ExAequo). En découlent quatre histoires, véritables chroniques de l’âge adolescent et de la jeunesse, directes et sans chichis. Découverte de l’amour, de l’amitié, de la chair, découverte de la vie tout simplement : Laure Decourchelle offre des textes plutôt sombres, au vocabulaire parfois cru (on sent l’influence de Bukowski), mais aux mots toujours justes, collant à son univers singulier.
A.G.
La sélection BD
Le coup de cœur de la semaine est signé Tardi et Dominique Grange qui, avec « Élise et les Nouveaux Partisans » (éd. Delcourt), livrent un récit romanesque et grave sur les combats de l’après Mai 68. Un chef d’oeuvre pour mieux comprendre la naissance des luttes dans le basculement du monde de l’époque.
On reste dans la romance pure, cette fois avec le très bel ouvrage « Aimer pour deux » (Grand Angle) où Van der Zuiden et Desberg brossent le portrait d’une famille déchirée par la guerre, un récit d’autant plus puissant qu’il puise dans les souvenirs du scénariste. Dans « Dernier Souffle » (Noctambule), le maître du noir et blanc Thierry Martin offre, dans un format à l’italienne, un western crépusculaire. Pour Jancovici et Blain, « Le Monde sans fin » (Dargaud) est pour demain si on ne prend pas conscience que les sources d’énergie de notre planète ne sont pas inépuisables. Un ouvrage à lire d’urgence !
On finit sur une note plus légère avec le « Supergroom » (Dupuis) : Vehlman et Chivard se lâchent pour la deuxième aventure d’un Spirou devenu un super héros envoyé aux Jeux olympiques des super héros !
Hervé Bourit
LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS TOURS
MONTPARNASSE MUSIQUE – EP
Nadjib Ben Bella et DJ Aero Manyelo, les deux moitiés de Montparnasse musique, livrent depuis le début de l’automne des morceaux explosifs sur leur premier EP (sorti chez Ben Bella Jazz). Les singles sortent un par un : « Panter » est sorti en mars, « Bitumba », l’entêtant « Sukuma » et « Le Serpent » sont parus cet été, le 29 octobre est sorti « Makonda ».
La recette ? De l’électro au service de rythmes congolais, des choeurs des Kasai Allstars et un clip tourné avec les Shégués, les enfants des rues de Kinshasa, qui figurent aussi sur la (très belle) pochette du vinyle. Chaque titre apporte son lot de vibes afrohouse, de cordes grattées et électrisées pour un son club imparable.
LE CD
PR2B – RAYONS GAMMA
La Berruyère Pauline Rambeau de Baralon (PR2B) sort enfin son premier album après quelques EP prometteurs qui lui ont permis, notamment, de figurer dans la sélection des Inouïs du Printemps de Bourges. Comment d’ailleurs ne pas rester insensible à cet superbe enchevêtrement de chansons, de pop et d’électro sublimé par une voix influencée par Brigitte Fontaine et où l’on sent un fort désir de cinéma, Pauline étant en plus diplômée de la Fémis. Un beau disque à se procurer d’urgence.
H.B.
#VisMaVille À 20 ans, Maxime Desmay poursuit des études de pâtissier. Nous l’avons rencontré en apprentissage chez Nicolas Léger à Tours, la main à la pâte.
Concentré, Maxime Desmay s’empare de la poche à douille et se met à verser des crémeux mangue-passion dans le moule. Ils sont deux apprentis et un ouvrier cet après-midi-là dans le petit local de fabrication de la pâtisserie chocolaterie de Nicolas Léger, dans le centre-ville de Tours. La température monte avec la chaleur des fours, bientôt ce sont des sablés qui en sortiront.
Entre deux préparations, Maxime supervise un autre apprenti en CAP et lui donne des conseils. Car le jeune homme commence à avoir un peu de métier et surtout pas mal de formation. Il est en deuxième année de BTM (Brevet Technique des Métiers) pâtissier-confiseur-glacier-traiteur qui prépare notamment à monter sa propre affaire.
Dans le cahier des charges, « le jour de l’examen, il faut savoir gérer un apprenti et confectionner durant 8 heures entremets, salés, viennoiseries, chocolaterie, pièce montée et notre spécialité », détaille Maxime. Une formation polyvalente où il faut savoir tout faire, des classiques aux gâteaux plus complexes. Dans sa promo du Campus des Métiers et de l’artisanat de Joué-Lès-Tours, ils sont 16 élèves inscrits dans sa spécialité de BTM.
C’est le chocolat qui a amené Maxime à vouloir exercer ce métier, et ce dès le plus jeune âge. « Depuis tout petit, je voulais être chocolatier. Mes parents m’ont poussé à faire ce métier en voyant ma passion. Mon père est mécanicien, mais il fait son propre pain, ses brioches, alors j’ai expérimenté avec lui. »
Après la troisième et un stage dans la boulangerie de son village à côté de Loches, Maxime enchaîne les formations : CAP pâtisserie, CAP boulangerie, mention complémentaire chocolaterie, le tout au Campus des Métiers.
À présent en BTM pâtisserie, équivalent à un niveau bac, il revendique son désir d’éclectisme et de maîtrise des différents mets. Nicolas Léger, son maître d’apprentissage, voit en Maxime « un jeune qui sort du lot, qui aime son métier, comprend et qui en veut. » Il est vrai que Maxime est passionné. S’il travaille habituellement le matin dans son entreprise de 6 h à 13 h et dès 4 h 30 les week-ends, « les après-midi et les week-ends, je m’entraîne ».
Il faut de la motivation pour ce métier, quand les jeunes de son âge se retrouvent pour fêter la fin de semaine, Maxime dort… ou se lève. « J’ai quand même mes week-ends après les cours, ça va », tempère le jeune pâtissier. Qui retient l’alliance de la rigueur et de l’esthétisme dans son métier.
« Ce que j’aime, c’est la minutie, le sens de l’esthétique, inventer de nouveaux mélanges de textures et de saveurs, c’est là qu’on se fait plaisir. » Et chez Nicolas Léger, les apprentis peuvent tester, laisser libre cours à leur créativité… sous l’œil encadrant du chef !
L’astrologue de tmv est de retour de vacances ! C’est l’heure de votre dose d’horoscope complètement wtf…
Bélier
Amour
Vous pensiez tomber sur un grand cru, mais ça ne sera qu’une simple piquette. Désolé.
Gloire
Sans vouloir vous casser le moral, mais cette année, Noël et le 1er de l’an tombent un samedi. Oubliez les jours fériés, kissouuuuu.
Beauté
Ne vous plaignez pas de votre carrure de nem, ça se travaille.
Taureau
Amour
Beh dis donc, vous êtes en rut en ce moment !?
Gloire
Comme disait Jean-Claude Van Damme : « Si tu téléphones à une voyante et qu’elle ne décroche pas avant que ça sonne : raccroche ! ».
Beauté
La constellation de Saturne et de l’étoile polaire vous conseille de porter de nouveau ce string en cuir que vous n’assumez pas.
Gémeaux
Amour
Félicitations, vous êtes tout ce qui est à l’opposé du romantisme.
Gloire
Qui suis-je, où vais-je ? Quel est le secret de la Vie ? Pourquoi Christophe Maé chouine autant et les Gémeaux sont aussi chiants ? Que de questions existentielles sans réponses…
Beauté
Vous murmurez du postérieur. C’est mignon.
Cancer
Amour
La constellation du Mark Zuckerberg vous rappelle que pas grand monde ne vous like en ce moment.
Gloire
Veritas odium parit, obsequium amicos, comme on dit chez moi ! (fallait écouter en cours de latin, mes petites loutres).
Beauté
Votre pilosité de Georges Moustaki fait des ravages.
Lion
Amour
Ah ! Y a moyen avec la personne qui se trouve à votre droite. Krrkrrr !
Gloire
N’oubliez jamais cette info capitale et d’extrême importance :
… Duchmol l’a toute molle.
Beauté
Vous êtes comme Dracula, la palourde et Elizabeth II : immortel(le).
Vierge
Amour
Faites du bien à la planète, recyclez vos ex.
Gloire
(et recyclez vos slips tant qu’à faire).
Beauté
Trouver votre beauté intérieure, c’est comme trouver la sortie d’un Ikea : une galère.
Balance
Amour
Vous n’êtes pas le couteau le plus affûté du tiroir, mais on vous aime quand même. (parfois).
Gloire
Personne ne peut contester que les Balances sont les meilleur(e)s. PERSONNE.
Beauté
Balance rime avec déchéance, décadence et insignifiance. Coïncidence ?
Scorpion
Amour
Sentimentalement, vous êtes tel un prout : toujours à fuir et vous échapper discrétos.
Gloire
Sans vous, le monde ne serait rien. (sauf toi, là, qui lis cet horoscope).
Beauté
Arf, j’ai peur de balancer des saloperies, car c’est potentiellement la période anniversaire des Scorpions.
Sagittaire
Amour
Le sexe avec vous est aussi jouissif que percer du papier-bulles.
Gloire
Par contre, vous êtes vraiment de gros relous les Sagittaires. (eh oh, on allait pas être sympa trop longtemps non plus…).
Beauté
Paraît-il qu’il n’y a rien de plus beau que les Sagittaires. (mais c’est totalement faux)
Capricorne
Amour
La vie est si belle quand on a un(e) Capricorne à ses côtés… (vous la sentez venir la vacherie dans le prochain horoscope ?).
Gloire
À la fin de Bambi, sa mère elle meurt. Et vlan dans les dents le spoiler !
Beauté
La moutarde est parfois fine, parfois forte. Comme vous.
Verseau
Amour
Être avec vous fait l’effet d’une dose de tabasco et de gros sel versé sur une plaie béante.
Gloire
Trouvez donc Ornicar et foutez-nous la paix.
Beauté
Franchement, vous êtes plutôt pas mal pour un(e) Verseau.
Poissons
Amour
Boh… de toute façon, l’amour c’est comme les enfants : c’est chiant.
Gloire
Votre historique Google est sale. Très sale.
Beauté
Vous êtes comme une tortue. Lent(e), ridé(e), risquant de mourir en avalant du plastique. (Ça ne veut rien dire, mais on s’en fout, on est payé pour ça).
Imaginez-vous dans un resto, devant un comptoir, où se trouvent plein de plats différents. Et que vous avez l’autorisation de goûter… à tout ce que vous voulez ! C’est le concept du Rose Cornichon, un établissement sur lequel l’équipe de tmv a flashé il y a peu.
Déjà, donc, parce que ce principe « d’assiette gourmande avec ce que tu veux dedans », comme le dit l’enseigne, nous paraît vraiment malin. Ensuite parce que le restaurant est tenu par des « Super Nanas » hautes en couleurs qui ne se départissent jamais de leur sourire et de leur sympathie.
Et enfin parce que l’intérieur nous laisse dire que, oui, il est toujours possible d’avoir une déco originale et attrayante sans verser dans le kitsch. Ici, on peut manger à table assis sur sa chaise d’école, dans un fauteuil tout doux ou dans un canapé confortable avec ses jolis coussins. Et on se plaît à zieuter la magnifique peinture street art flashy et colorée au mur ou encore ce gros cornichon en néon et son regard tout mignon.
Une assiette gourmande avec tout ce que l’on veut dedans !
Nous voilà alors, ce midi, à piocher un peu de tout ce qui se trouve au menu (oui, on a faim et on en profite). C’est donc parti pour une petite part de « salade de champipi à la grecque », une autre de quiche lorraine (un pur délice, et c’est un Lorrain de naissance qui vous le dit !), une portion de risotto tout fondant et une autre de mijoté de courge au chorizo. On a également rajouté une part de pizza au fenouil et aux mûres excellente, ainsi que des haricots blancs.
« Tout est fait maison par nos mimines », prévient l’équipe et cette assiette revient à 12,90 €. Gourmand, varié, et au final, un très bon rapport qualité-prix, puisqu’il y a vraiment possibilité de tout goûter, servi raisonnablement par l’équipe. Sans compter un buffet de desserts aussi esthétiques qu’alléchants. On en ressort donc l’estomac bien plein sans que ce soit trop bourratif, avec le sourire aux lèvres. Et l’envie de faire du Rose Cornichon notre cantine du midi.
Chronique : Aurélien Germain / Photos : Rose Cornichon et tmv
> L’addition : L’assiette du jour (que l’on remplit comme on veut, donc) coûte 12,90 €. Côté desserts, on est sur une moyenne à 3 €
> C’est où ? Direction le 266 boulevard Charles-de-Gaulle, à Saint-Cyr-sur-Loire, à la frontière de Tours Nord. Le Rose Cornichon se situe près du Steak ‘n Shake, à quelques mètres des magasins Lidl et Auchan
> Ouvert de 11 h 30 à 17 h 30, cantine le midi et goûter l’après-midi. Du lundi au samedi. Sur place ou à emporter. Contact Tél. 02 47 63 72 14. Ou sur les réseaux sociaux : facebook.com/rosecornichon et @rosecornichon sur Instagram.
L’an dernier, la collecte de Fanny et Marine avait permis de distribuer 4 000 boîtes-cadeaux de Noël aux personnes précaires dans la rue. Elles remettent ça cette année.
Mais face à cette charge titanesque et après avoir été vite dépassées, les deux amies ont décidé de se réorganiser. Pour cette troisième édition, « on va se servir du réseau Lidl, avec lequel on travaille au quotidien, pour acheminer les colis sur notre plateforme de Sorigny », indiquent-elles dans La Nouvelle République.
Les colis pourront être déposés dans les enseignes du même nom (à Tours, Joué, Chambray, etc.), mais aussi dans d’autres boutiques de Tours et son agglomération. On peut notamment citer des points de collecte comme Au Tour du vrac (Tours), dans les mairies de Veigné et Montbazon, à O Bistrot Quai (Esvres) et chez Ô P’tit Vrac (Amboise).
Comment ça marche ?
Si les fois précédentes, les gens participaient en déposant des boîtes décorées, il est désormais conseillé d’opter pour un sac à dos (les colis sont encombrants et font des déchets, mais ils resteront acceptés pour les centres d’urgence).
Et pour aider, c’est tout simple : on prend un sac et on y glisse « un truc bon, un truc chaud, un produit cosmétique, un divertissement ». On peut également y mettre un petit cadeau pour un animal et un mot doux ! « Notez bien dessus : enfant ou femme, ou homme, ou chien », précisent Fanny et Marine.
La collecte se déroulera du 24 novembre au 17 décembre. Suivra ensuite la distribution aux personnes sans-abri. Marine et Fanny ont d’ailleurs lancé un appel aux volontaires et aux bénévoles pour les aider à faire les maraudes, stocker et distribuer ces colis. Pour que Noël soit solidaire jusqu’au bout.
Les vacances de la Toussaint, c’est le moment idéal pour s’offrir des petites escapades en famille, pas trop loin de la maison, mais assez quand même pour changer un peu d’air. Nous vous en avons sélectionné quelques unes dont certaines, époque de l’année oblige, vous offriront aussi quelques petits frissons.
Chasse aux bonbons
Vous avez du mal à convaincre vos enfants de visiter les châteaux de la Loire ? Le Rivau a la solution. La chasse aux bonbons d’Halloween, elle n’est QUE pour les enfants. Ils ont une heure pour faire leur razzia. Mais attention, préviennent les organisateurs, certains bonbons pourront être des bonbons pièges ! Et, en plus, ils peuvent venir déguisés (les enfants, pas les bonbons…)
> Les 30, 31 octobre et 1er novembre, au château du Rivau. À partir de 6 ans. 3,50 €/enfant + droit d’entrée au château.
Dans l’automne de Chaumont
Ce sont, déjà, les derniers jours pour découvrir les jardins présentés cette année à Chaumont-sur-Loire, sur le thème du biomimétisme. Et, en plus, pour accompagner la fin de cette saison, l’ensemble du domaine se pare de décors extraordinaires de fleurs et de fruits d’automne. Toute la poésie de la courge et des feuilles mortes.
Avec tout ça, peut-être que l’information vous a échappé. Deux bébés pandas sont nés au ZooParc de Beauval au début du mois d’août. Les vacances de la Toussaint, c’est le moment pour venir leur faire un petit coucou. Dans la « Galerie des pandas », vous les verrez évoluer sur un grand écran et vous pourrez suivre tous leurs mouvements. Ils sont tellement meuuugnons !
> ZooParc de Beauval, à Saint-Aignan-sur-Cher (41). Tarifs : de 25 à 32 €.
TISSER À LA TOUSSAINT
L’atelier du lissier, au château de Langeais, a été entièrement renouvelé. On a l’impression que l’artisan est juste descendu fumer sa cigarette au pied du donjon et qu’il va revenir dans un moment. Sauf que le lissier, pendant les vacances de la Toussaint, ce sera vous. Une animatrice vous donne les ficelles de cet art ancestral (les ficelles, ah, ah, ah !) et après, c’est à vous de jouer. Vous repartirez même avec votre ouvrage !
> Château de Langeais, du 26 octobre au 4 novembre, du mardi au jeudi, entre 10 h et 13 h puis entre 14 h et 17 h. Durée 1 h, sur réservation. À partir de 7 ans.
UNE SEMAINE EN ENFER
Bon, en enfer, on exagère peut-être un peu. En fait, à l’occasion d’Halloween, le château de Meung-sur-Loire a laissé les clés aux fantômes qui le hantent. Vous croiserez spectres, vampires et sorcières en vous aventurant dans les ténèbres où ils vous donneront des indices pour découvrir le sortilège et la récompense qui va avec. C’est encore mieux si on vient déguisé.
> Château de Meung-sur-Loire, du 26 au 31 octobre, de 14 h à 18 h, en continu. Tarifs : de 6 à 9,50 €.
FAIRE TOURNER LES TABLES
Les vacances de la Toussaint, c’est la dernière occasion de découvrir l’exposition que La maison de la magie de Blois consacre au spiritisme et aux sciences occultes. Elle s’appelle « Esprits fantômes » et elle revient sur tous les aspects de ces pratiques qui nous font frissonner et qui puisent leurs origines dans les civilisations les plus anciennes. Vraiment intéressant et surprenant !
> Esprits fantômes, à la Maison de la Magie de Blois. Tarifs : de 6,50 à 11 €.
Travailler votre curiosité
Les cabinets de curiosités, ce sont des meubles ou des pièces où l’on entreposait des collections d’objets insolites de toutes sortes et de toutes origines. Des planisphères, des globes célestes, des bijoux, des coquillages, mais aussi des représentations d’animaux mystérieux et, parfois, imaginaires. Le Palais Jacques Cœur de Bourges leur consacre une superbe exposition, excellente occasion de redécouvrir à la fois ce lieu et cette très belle ville.
> La chambre des merveilles, Palais Jacques Coeur, à Bourges. Tarifs : 7,50 € (enfants : 3 €).
Direction la rue des Fusillés, à Tours, pour goûter à la cuisine maison de La Table de Justine.
« Exigez le fait-maison ! » Le message écrit sur l’ardoise qui trône devant La Table de Justine est on ne peut plus clair. C’est l’un des credos de la maison. Situé à deux pas de la Place de la Résistance, le restaurant s’est installé en septembre 2019 et se revendique bistrot tourangeau.
Ici, pas de chichis, c’est du simple, mais c’est bon, copieux et gourmand. Avec des prix doux ! Le midi, l’ensemble entrée-plat revient à 14,90 €. Et pour la totale, entrée-plat-dessert, un billet de 20 suffit. Côté ambiance, on est dans le chaleureux, « à la bonne franquette » (et ce n’est pas péjoratif).
Le patron s’occupe de son client et sait présenter sa (très chouette) cave à coup de conseils avisés, où il n’y a que des vins de Loire comme références. Idem pour les amateurs de bière : celle proposée vient tout droit d’Amboise.
Cuisine maison, simple et efficace
Et dans l’assiette ? Eh bien, on débute notre repas du midi avec un tartare d’avocat et chèvre ; tout frais dans la bouche, avec du bon pain pour accompagner tout ça. Arrive le plat principal : on a opté pour la pièce du boucher. Le morceau arrive avec du gros sel dessus. Miam ! Il y a une sauce à l’échalote dans un petit récipient qui accompagne, mais la viande, tendre et issue de la boucherie Gallais, se suffit à elle même. Avec tout ça, de grosses frites bien dorées et qui calent sacrément l’estomac.
Le reste de la carte proposait aussi une cuisse de canard confite et son écrasé de pommes de terre, des gambas et leur riz pilaf ou encore une grande salade végétarienne. Et au niveau des desserts, café gourmand, tarte tatin, crème brûlée et mousse au chocolat sont au programme. Le tout, donc, pour un rapport qualité/prix plus que raisonnable.
Au final, un restaurant convivial, au service agréable, avec une cuisine maison. Simple, mais efficace.
Aurélien Germain
> L’addition : formule du midi à 19,90 € pour entrée, plat, dessert. Le duo entrée/plat à 14,90 €. Le soir et le samedi, c’est à la carte ! Menu enfant : 12,50 €.
> La Table de Justine : 6 rue des Fusillés, à Tours. Ouverture : déjeuner du lundi au samedi, de 12 h à 14 h 30 ; dîner du jeudi au samedi, de 19 h à 22 h 30. Fermeture le dimanche. Terrasse en extérieur.
Haut les cœurs (ou pas), voici l’heure de l’horoscope WTF de tmv, sauce salée !
Bélier
Amour
Une sombre étude guatémaltèque indique que 78 % de la population ne peut pas piffrer les Béliers.
Gloire
Dur dur, mais vous resterez coincé(e) aux toilettes ce dimanche et tout le monde se moquera de vous. Vous n’avez que ce que vous méritez.
Beauté
Mouette qui pète, galère sur votre tête.
Taureau
Amour
Votre vie amoureuse est aussi éphémère qu’une photo sur Snapchat. C’est triste, mais on s’en tape un peu au final.
Gloire
Le travail, c’est pas la santé. On vous a menti.
Beauté
Il serait désormais judicieux de travailler sur votre rire d’otarie asthmatique.
Gémeaux
Amour
Arf… Y a pas grand-chose à se mettre sous la dent en ce moment, n’est-ce pas ?
Gloire
Cette semaine, vous vous lèverez du bon pied. (sauf les unijambistes)
Beauté
Oui, mais que de dos.
Cancer
Amour
Votre libido libidonne salement en ce moment
Gloire
Et si vous preniez un suppositoire de second degré avant d’aller vous coucher ?
Beauté
En avril, ne te découvre pas d’un fil. Ça tombe bien, on est en octobre donc on s’en fout : TOUS À POIL !
Lion
Amour
Une rencontre amoureuse, c’est toujours le début d’une future séparation. Allez A+ !
Gloire
Arrêtez les sextos, c’est franchement plus de votre âge.
Beauté
Félicitations, vous êtes aussi adroit(e) qu’un manchot avec des moufles.
Vierge
Amour
Rime avec Zemmour. Flippant, non ?
Gloire
Dans votre vie professionnelle, vous êtes aussi utile qu’un parlementaire européen.
Beauté
Vous n’êtes pas une bouteille de pinard ; l’âge ne vous bonifie pas du tout.
Balance
Amour
Votre cœur est aussi froid et vide que mon frigo.
Gloire
Changez de métier. De femme ou de mari. Et d’enfants. Changez de vie en fait.
Beauté
Vous avez toujours faim, alors mangez. Mangez tout ce qui passe. Même votre belle-mère, pas d’pitié !
Scorpion
Amour
En ce moment, y a que moi qui vous aime à peu près. Bref, un ratio bien pourri.
Gloire
Vous frôlez la perfection (mais uniquement parce que vous passez à côté de moi héhé)
Beauté
Il y a deux choses génialement géniales sur Terre. La raclette et les Scorpions. AAAANW trop meugnon.
Sagittaire
Amour
Vous vous êtes pris pour un footballeur pour simuler autant ?
Gloire
Le ridicule ne tue pas. Il suffit de jeter un oeil à votre vie pour s’en convaincre.
Beauté
Vous rayonnez autant qu’un poisson à Fukushima. Cœur sur vous.
Capricorne
Amour
D’après l’horoscope du magazine Elle, « climat astral embrouillé pour les couples. Réagissez ! ». Voilà, ça vous apprendra à pas lire notre horoscope à nous.
Gloire
Les 2es décans sont géniaux et iront bien. Les autres, on s’en fout. (tiens, qu’est-ce que je vous disais juste au-dessus !)
Beauté
Aoutch, on pourrait vous apposer un nutri-score E rien qu’en vous analysant.
Verseau
Amour
Smiley triste, smiley qui pleure, smiley qui vomit.
Gloire
Vous êtes du genre à dire « chocolatine », non ? (Auquel cas on ne vous respecte pas)
Beauté
Vous avez la prestance d’un gallinacée, mais c’est pas grave.
Poissons
Amour
Vous avez parfois l’impression d’être un plan B ? Rassurez-vous : vous avez parfaitement raison.
Gloire
La seule personne qui rit à vos blagues, c’est vous. (et c’est déjà pas mal)
[Long Format] Un pique-nique en été, un footing pour se décrasser à l’automne, une balade en amoureux en hiver… Les Tourangeaux font leur retour sur les bords de Loire. Mais comment en faire un retour gagnant ? On remonte le fil de l’eau, et de l’histoire, de ce joli fleuve, tout en découvrant son écosystème.
Jusqu’au début du XXe siècle, la Loire tenait une place importante dans la vie des Tourangeaux, mais ils se sont peu à peu coupés du fleuve », explique Bruno Marmiroli, directeur de la Mission Val de Loire. Jusqu’au XIXe siècle, le fleuve était un axe commercial d’envergure nationale : « Il était un grand carrefour marchand, jusque dans les années 1850 où le train est venu le concurrencer, avec la garantie d’un fret qui ne souffrait plus des aléas climatiques.
La Loire était aussi un élément important de la vie quotidienne : on pêchait, on prenait le bac pour traverser d’une rive à l’autre », et on l’observait, car ses variations avaient un impact direct sur la ville et ses habitants. À La Riche, la rue du Port témoigne de ce passé de mariniers, tandis qu’entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours, le Quai de la Gare du Canal rappelle l’existence du chemin navigable entre la Loire et le Cher qui séparait alors les deux villes…
L’équipe la Rabouilleuse (Clément, Malou, Faustine).
Lien cassé… bientôt retrouvé ?
Comment la relation des Tourangeaux à leur fleuve a-t-elle changé ? Prenez un désintérêt pour la navigation commerciale, ajoutez une guerre mondiale et ses bombardements, une reconstruction à grande vitesse et le développement d’une France des Trente Glorieuses tournée vers le progrès et l’international, et vous avez votre réponse !
Pour B. Marmiroli, « de 1960 à 2000 la ville s’est développée le long de son fleuve, mais pas avec lui. On construit alors des infrastructures qui coupent la ville du fleuve pour relier les métropoles, en cassant le lien entre le fleuve et les habitants ». De Tours à La Riche, on circule par exemple à grande vitesse en voiture, en oubliant qu’à quelques mètres s’écoule la Loire, rendue difficilement accessible aux quartiers voisins. Mais la reconstruction et le développement des axes autoroutiers comme des immeubles plus proches a un autre impact : on puise alors le sable dans le fleuve pour faire du béton, sans en mesurer les conséquences.
À ne pas confondre avec le ragondin venu d’Amérique du Sud pour perturber l’écosystème local, le castor d’Europe a fait son retour en Touraine dans les années 1950. Un bâtisseur à son aise dans la région ! (Photo MDL37)
Alix Tery-Verbe, de la Maison de la Loire de Montlouis-sur-Loire, dresse un bilan sans appel : on a extrait du lit du fleuve en 40 à 50 ans ce qui avait mis cinq siècles à s’y accumuler. L’eau se retrouve à circuler un peu plus profondément, et sans sable à charrier mais avec la même force qu’avant, provoquant une érosion accrue sur son passage. L’effondrement du pont Wilson en 1976 aurait-il pu être évité sans cette perturbation de l’écosystème ligérien ? Toujours est-il que l’accident a servi d’élément déclencheur pour motiver l’interdiction de l’extraction dans le lit mineur du fleuve.
Un monde à part entière
À la Maison de la Loire de Montlouis, on arpente régulièrement les bords du fleuve avec les visiteurs, à la recherche des traces de castors. Cette espèce emblématique a été réintroduite il y a une cinquantaine d’années dans la région, d’où elle avait disparu au XIXe siècle. Le ragondin s’est fait sa place alors qu’il vient d’Amérique du Sud et n’a pas de prédateur. Sur les îles, les oiseaux viennent se reproduire, tandis que des insectes peuplent le sable… C’est tout un écosystème qui s’épanouit dans et sur le fleuve.
Ce scarabée bleu (pour le mâle, la femelle fait profil bas avec des couleurs plutôt brunes) peuple les rives des cours d’eau. Et à La Ville-aux-Dames, il a donné son nom à une île de Loire : l’île aux Hoplias. (Photo MDL37)
Mais comme tout écosystème, il est fragile : « À chaque fois qu’on rompt l’équilibre, c’est irréversible », commente Bruno Marmiroli. Alix Tery-Verbe renchérit : « Ce sont plein de choses qui s’additionnent et interagissent entre elles. Le risque inondation, par exemple, est lié à l’impact des activités humaines sur tout le bassin versant de la Loire (qui s’étend sur un cinquième du territoire français).
L’enlèvement des haies sur les terres agricoles, l’imperméabilisation des sols avec l’urbanisation, le remblaiement des zones inondables contribuent à ce risque. » Un effet domino, dans lequel l’Homme n’a pas toujours conscience qu’il va déclencher des réactions en cascade ! La ville de Tours et la Métropole travaillent par exemple actuellement sur la situation de la Petite Gironde, un affluent de la Choisille, qui se jette ellemême dans la Loire.
La lycose des sables : Cette petite araignée vit dans les sables, au bord de l’eau. Elle se la joue incognito grâce à son dos rayé de beige, blond et gris. (Photo MDL37)
La Petite Gironde qui parcourt le quartier des Douets déborde souvent, et est polluée. Or, au-delà de ce minuscule cours d’eau, c’est toute la Touraine qui peut être affectée. Attention toutefois : les crues « ordinaires » de la Loire ne sont pas à redouter, au contraire. Elles sont indispensables à l’équilibre du fleuve, en arrachant une partie de la végétation pour laisser ainsi de la place aux oiseaux et à leurs nids, ou en permettant aux poissons de venir frayer tranquillement…
C’est pour faire connaître aux Tourangeaux ces délicates nuances que la Mission Val de Loire mène ses travaux de recherche sur le patrimoine et l’environnement du Val de Loire, et que la Maison de la Loire éduque au quotidien les générations présentes et futures de Tourangeaux… ou de Ligériens ?
Ligériens, habitants du fleuve
Si vous aimez marcher sur les bords de Loire à l’aube, vous les apercevrez peut-être. « C’est le moment où je croise les copains, nous sommes peu nombreux à naviguer sur le fleuve à cette heure, quand on se croise en bateau on discute, et parfois on boit un coup. » Dans son kayak ou sur sa barque, le photographe professionnel Jean-François Souchard en profite bien sûr pour capturer la lumière de l’aurore et la vie du fleuve derrière son objectif.
Qui croise-t-il ? Des bateliers, ou l’un des quatre pêcheurs professionnels d’Indre-et-Loire. Thierry Bouvet est de ceux-là. Comme Jean-François, il a d’ailleurs commencé sa vie d’adulte dans les études de géographie. L’étude du fleuve donne-t-elle envie de s’y plonger ? Pour le pêcheur, c’est un projet d’analyse des faits sociaux autour de la Loire qui l’amène au bord de l’eau, puis bientôt sur le fleuve en 2014. Il y a trouvé son rythme, entre le pont de Saint-Cosme à La Riche et Amboise, pour rester lié à la ville.
Sterne Pierregarrin : Vous la croiserez surtout en été, d’avril à août, puisqu’elle passe l’hiver bien au chaud en Afrique. Elle profite de son séjour dans la région pour se reproduire avant de repartir. (Photo MDL37)
Jean-François Souchard finançait quant à lui sa thèse de géographie en faisant des photos depuis l’eau, « les fesses dans mon kayak ». « C’est la Loire qui m’a fait rester en France », admet celui qui a vécu quelques temps au Québec. Le batelier Clément Sirgue, qui navigue avec l’association La Rabouilleuse depuis une quinzaine d’années, est aussi revenu vers la Loire pour y trouver son bonheur : « J’étais tiraillé entre la terre et la mer. Entre mon parcours dans la gestion de la nature et l’éducation à l’environnement, et mon plaisir de la navigation à la voile en mer. Avec le fleuve, j’ai trouvé une bonne synthèse des deux. Ici, tout commence et tout finit. Toutes les activités du vivant finissent dans le fleuve.».
On pourrait dire qu’Alain aussi finit dans la rivière… du moins il aime à y « naviguer », puisqu’il nous reprend sur le terme « nager » : « La nage est interdite dans la Loire. Comme nous y allons avec des flotteurs, nous sommes considérés comme navigants.». Le Tourangeau âgé de 75 printemps plonge dans l’eau tous les quinze jours environ, avec une bande d’une dizaine de passionnés. Combinaison, palmes, flotteur, et bon gueuleton à l’arrivée, c’est le programme habituel. « Il y a le côté sportif, pendant 2 h on palme, mais on voit aussi des choses assez extraordinaires. Les couleurs, les oiseaux, les lumières, être porté par le courant… c’est que du bonheur ! ».
Clément Sirgue définit ces bateliers, mariniers, pêcheurs, navigants qui parcourent la Loire comme des Ligériens. Les habitants du fleuve. Comme un Tourangeau connaît sa ville, un Ligérien connaît son milieu : « En formant des bateliers avec l’école de la Rabouilleuse, on forme des ambassadeurs et des veilleurs. Ils s’attachent à la Loire, ils la promeuvent, ils la connaissent et savent sur quel banc de sable on peut aller ou non, ils habitent le fleuve, et ils le défendent. »
Les bancs de sable qui bougent, les bîmes qui se créent lorsque le lit s’effondre et que l’eau tourbillonne vers la nappe souterraine, la faune et la flore… « Il faut lire le fleuve car il est très changeant » raconte le batelier, qui compare la navigation à la bourde, ce long bâton qu’on enfonce dans le lit du fleuve pour avancer, à un travail d’équilibre des forces entre l’homme, le bateau et le fleuve.
Retour à l’eau… en douceur
Le directeur et l’équipe de l’association la Rabouilleuse participent au Parlement de Loire, et ont été partie prenante des Assemblées de Loire, avant de naviguer jusqu’à Orléans pour le festival de Loire. Mais Clément Sirgue met en garde : « Le but n’est pas que tous les Tourangeaux et touristes soient sur la Loire, ce serait un désastre écologique. Mais il faut se demander comment on protège ce milieu, et comment on le donne à voir. Il faut accompagner ce retour des gens vers le fleuve. »
La relation des Tourangeaux à leur fleuve est en pleine évolution, mais pour tous les acteurs que nous avons rencontrés, le retour vers la Loire doit s’accompagner d’une véritable éducation qui permettra de retisser un lien équilibré entre le milieu naturel et ses habitants. Objectif : la réintroduction raisonnable et mesurée de l’être humain en milieu ligérien.
Cette semaine, on lit un tas de BD, de polars et on se refait la Petite histoire du Temps Machine en livre, tout en s’écoutant le dernier album de No One Is Innocent.
LES LIVRES
LA PETITE HISTOIRE DU TEMPS MACHINE
On vous en parlait déjà la semaine dernière : c’est désormais dans nos petites mimines que se trouve le livre « La Petite histoire du Temps Machine » ! Au menu ? 125 pages retraçant toutes les vies de la salle de concert jocondienne qui a fêté ses 10 ans. Il y a un esprit fanzine qui se dégage de l’ouvrage rédigé et dirigé par Adrien Durand.
C’est la photographie d’une époque, mais c’est aussi une formidable machine à remonter le temps, à travers les textes, certes, mais aussi les photos, les affiches et les entretiens. Le tout, posé sur un très beau papier glacé (l’objet « a de la gueule », comme disent les jeunes qu’on n’est plus d’ailleurs) et conclu par des chroniques de disques d’artistes tourangeaux, de Chill Bump à Thé Vanille, en passant par Biga*Ranx et Mesparrow. Vivement le livre des 20 ans !
Aurélien Germain
UN TUEUR SUR MESURE
Un polar qui commence par une scène de braquage pas si ratée que ça, avec des gangsters déguisés en loups le soir d’Halloween : voilà un début prometteur ! Pour la suite, on peut faire confiance (enfin…) à Sam Millar, ancien braqueur qui a concocté la petite merveille de l’année avec « Un tueur sur mesure » (éditions Métailié), récit dans un Belfast sous tension, doté d’une belle écriture.
Il y fait surgir des cohortes de tueurs, des hordes de flics, des membres de la redoutable Fraternité Irlandaise dans une course poursuite haletante. Une pépite d’humour noir et burlesque.
H.B.
LE CD
NO ONE IS INNOCENT – ENNEMIS
Les Français de No one is innocent reviennent avec « Ennemis », un disque qui, une fois de plus avec le groupe, redonnera les lettres de noblesse au rock engagé. Sans prétention aucune, la bande à Kemar serre les dents, dénonce, crache et fait pleuvoir les coups. Le Rassemblement national prend cher, les élites et politiques également ; No One égratigne ceux qui restreignent nos libertés (bref, leurs thèmes de prédilection en somme).
Derrière, ça joue sévère, ça riffe poilu (ouille, « Dobermann », titre d’ouverture à l’effet coup de boule) et ça tape sec sur une rythmique béton. Un album taillé pour la scène, le poing levé. Engagé et enragé.
A.G.
LA SÉLECTION BD
Le coup de cœur de la semaine ira au premier roman graphique de Joseph Kai, « L’Intranquille » (éditions Casterman). L’auteur libanais nous entraîne dans un Beyrouth des artistes et des milieux queer, au cours d’une longue déambulation onirique, où son regard dit toute l’anxiété d’une ville et d’un pays au bord du gouffre. Sensible et poignant.
C’est en Corée que Meralli et Henry nous emmène avec « Kill Annie Wong » (Sarbacane) sur les traces d’une tueuse à gages, fan du Grand Bleu, et d’une cantatrice qui est aussi sa cible. Un essai intriguant et haletant. Avec « Une Histoire populaire de la France » (Delcourt), Lugrin, Xavier et Gaston vous scotchent, le long de ces 256 pages qui commentent l’Histoire de notre pays vue du côté du peuple face aux puissants. Un regard pertinent et décapant.
Encore un chef d’œuvre de Hermann qui revient à la série Bois Maury avec un inédit, « L’Homme à la hache » (Glénat), un épisode plein de bruit et de fureur magnifié par un dessin et des couleurs de très haute tenue. Un peu d’humour pour finir avec « Leconte fait son cinéma » (Dupuis), où Nicoby et Joub dressent un portrait très drôle du réalisateur des Bronzés.
Hervé Bourit
L’EVENEMENT
POLAR SUR LOIRE
La 5e édition de Polar sur Loire se dévoile tout doucement. Celle-ci aura lieu le samedi 27 novembre, salle Ockeghem à Tours, de 10 h à 18 h 30 (entrée libre). Le roman policier sera décliné sous toutes ses formes (thriller, noir, polar, anticipation…). Côté dédicaces, 22 auteurs ligériens seront présents, à l’instar de Pierre Belsoeur, Béatrice Egémar, Denis Soubieux ou encore Nadine Jussic et Jean-Noël Delétang. Une expo de dessins de procès d’assises signée Philippe Delord est aussi au programme, ainsi qu’une table ronde autour du personnage du policier dans le polar.
A.G.
A table ! Un nouveau restaurant a ouvert dans l’enceinte du Palais des congrès de Tours. Au menu : des recettes à base de produits locaux servies… dans des bocaux.
Cette semaine, c’est au Palais des congrès de Tours que la rédac’ de tmv a fait un tour. Non pas pour un spectacle, mais pour… déjeuner ! Car depuis la mi-septembre, c’est un bar à manger, lancé et appartenant à Tours Événements, qui a ouvert ses portes dans l’enceinte du bâtiment.
La Gallery a fait le choix du tout local côté boissons (soft, bières et vins), mais aussi, le plus souvent possible, des recettes fraîches à base de produits du Val de Loire dans l’assiette. Enfin, « dans l’assiette »… Pas vraiment, puisqu’ici – surprise ! – on mange dans des… bocaux ! Un choix qui a de quoi étonner, mais qui ne change finalement pas grand-chose à l’affaire, puisque goût et saveur n’en sont pas altérés.
Ce qui est pratique, en outre, c’est que le service se fait donc très rapidement. On choisit au comptoir du bar et le temps de réchauffer les plats élaborés par un traiteur partenaire, tout arrive en un claquement de doigts. Ça va vite, c’est donc astucieux si l’on veut manger vite fait bien fait en étant pressé(e).
Filet de rouget, riz pilaf et coulis de poivron
Ce midi-là, on a testé un excellent tartare aux deux saumons et légumes croquants. C’est bien frais en bouche et suffisamment généreux pour constituer une bonne entrée. En plat principal – pardon, « bocal principal » – c’était un filet de rouget qu’on a pu déguster avec un riz pilaf. Le coulis de poivron assaisonne l’ensemble avec parcimonie.
Un repas agréable, passé dans une salle décorée avec finesse et simplicité : des tons noirs et boisés, une belle cave à vin apparente et un lieu lumineux avec vue sur l’intérieur du Palais des congrès à notre droite, et de la rue Palissy à notre gauche. La Gallery se place donc sur le créneau de la bonne petite cantine du midi.
Et sachant que l’endroit est ouvert jusqu’à 18 h 30 et propose aussi une partie bar, il y a des chances de le voir bien rempli les soirs de spectacles ! l
Aurélien Germain
La Gallery, au 71 rue Bernard-Palissy, à Tours. L’entrée se trouve sur le côté du Palais des congrès Vinci. Ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h 30.
> L’addition : formule entrée/plat/dessert, à 18,50 €. Les duos entrée/plat ou plat/dessert reviennent à 14 €. Le « bento tourangeau » à partager est à 14,50 €. Côté vins, on affiche le verre à partir de 3,50 € et cela peut grimper à 6 €.
> Contact : lagallery.tours-evenements.com, facebook.com/lagallery.toursevenements et @lagallery.tours sur Instagram.
Retrouvez votre dose d’astrologie 100 % véritable, 100 % vérité, dans l’horoscope WTF de tmv.
Bélier
Amour
Ne faites plus rien avant le mariage. De toute façon, vous devez m’obéir, c’est moi l’astrologue.
Gloire
Telle l’éolienne, vous brassez du vent. Chuuuut, ça vaut mieux
Beauté
Attention, à venir : méga gueule de bois comme Pinocchio.
Taureau
Amour
Oh oh ! Comme on dit chez les beaufs, « y a bientôt une brioche dans le four ! »
Gloire
Terrible nouvelle pour vous cette semaine : quelqu’un vous offrira le livre « Ce que m’ont dit les Français », écrit par Cyril Hanouna et Christophe Barbier.
Beauté
Vous avez le poil soyeux, on est content pour vous.
Gémeaux
Amour
Ooooh pop pop, y a baleineau sous gravillon entre vous et les Balances !
Gloire
Vous n’avez pas encore compris que les chats contrôleront le monde d’ici peu. C’est ce qui causera votre perte.
Beauté
Arrêtez de toucher tous les orifices qui passent à votre portée.
Cancer
Amour
chaque fois que vous repensez à votre ex, un bébé panda meurt. Pensez-y.
Gloire
Il y a des jours, comme ça, où tout va mal. Alors on lit l’horoscope de tmv. Et c’est encore pire.
Beauté
Votre rire de phacochère en rut en agace plus d’un.
Lion
Amour
Je vous aurais bien dévoilé mes prédictions de ce côté là mais vous ne m’aimez pas, alors ça sert à rien
Gloire
On n’est pas bien là, à se moquer de ces gros nazes de Sagittaires, hein ??
Beauté
Vous avez la carrure d’un pissenlit, mais vous êtes une belle plante.
Vierge
Amour
No zob in job, on a dit.
Gloire
Rien n’y fait, vous avez la réactivité d’un lamantin.
Beauté
Vous participerez au prochain Mondial du fromage à Tours en 2022. Et vous vous fondrez parfaitement dans la masse (et dans l’odeur)
Balance
Amour
Arrêtez de chouiner sur votre vie sentimentale, on dirait Christophe Maé.
Gloire
Vous êtes aussi stressant(e) que ce moment où il ne reste plus qu’une feuille de PQ sur le rouleau.
Beauté
RIP petite dignité partie trop tôt <3
Scorpion
Amour
Vous irez sur Google pour vous renseigner sur la durée de l’orgasme du cochon. Et vous pleurerez à chaudes larmes, déçu(e), en apprenant la nouvelle.
Gloire
Un(e) seul(e) Scorpion vous manque et tout est dépeuplé.
Beauté
Vous êtes tellement canon que même vos pieds sont beaux. (et pourtant, c’est dégueu les panards)
Sagittaire
Amour
Vous êtes comme Cupidon. Toujours à vous mêler de la vie sentimentale des autres et toujours à poil
Gloire
Waouw, sacré rire. On dirait un phoque enrhumé
Beauté
Au final, vous êtes un peu comme un donut. Tout rond, sucré, avec un trou.
Capricorne
Amour
Et si vous arrêtiez de les choisir avec un QI de bulot ?
Gloire
Vous allez être enlevé(e) par des extraterrestres qui feront des expériences très sales sur vous. Je sais, c’est toujours con d’apprendre ça dans un horoscope.
Beauté
On veut pas vous mettre mal à l’aise, mais vous avez un mickey dans la narine droite.
Verseau
Amour
Arrêtez de faire des rêves érotiques avec Jean Castex.
Gloire
La réponse à toutes vos questions existentielles se trouve juste à la ligne en-dessous…
Beauté
… Votre ressemblance avec un pruneau est troublante.
Poissons
Amour
Toujours imité(e), jamais égalé(e) ! (aaaanw)
Gloire
Et si vous faisiez comme l’horloge parlante ? La ramener uniquement quand on vous sonne ?
Beauté
Force est de constater que vous étiez pionnier(e), puisque la mode du monosourcil revient.
La Famille Addams revient pour les suites de leurs aventures, version film d’animation. Pas franchement mémorable…
LA FAMILLE ADDAMS 2 : 2/5 > Animation, de Greg Tiernan et Conrad Vernon (USA). Durée : 1 h 32.
Après la tentative ratée, en 2019, de pondre une version animée de La Famille Addams (critiques et public n’ont pas été très tendres envers le film), voilà que débarque un second volet qui, disons-le de suite, ne remontera sûrement pas le niveau.
Dans ce nouvel épisode, la famille toute en noir se lance dans un road trip, une virée d’enfer faisant escale à Miami, au Canada ou encore dans la Vallée de la Mort. Si le synopsis promet des « aventures complètement déjantées faites de situation loufoques », force est de constater que l’on n’a visiblement pas la même définition de « loufoque »…
Rien de bien folichon à se mettre sous la dent ici : La Famille Addams 2 reste d’une platitude et d’une banalité sans nom. Emballé grossièrement, visuellement sans intérêt (peu de relief, animation classique, réalisation impersonnelle…), le film est sauvé par quelques bonnes trouvailles (la réflexion sur les liens filiaux et familiaux) et de rares gags faisant mouche.
Mais le récit, ronflant, reste fade, pas même excité par ce trop-plein de chansons pop, à défaut d’une vraie musique originale, qui torpille « l’esprit Addams ». Sur le même créneau, autant préférer un Hôtel Transylvania ou bien sûr, la version ciné culte de 1991. Ce qui évitera également de se coltiner, avec la VF de ce second film d’animation, le doublage de Kev Adams. Ça, par contre, c’est vraiment l’enfer.
Il y a de quoi se mettre sous la dent cette semaine, entre le metal groovy et maori des Néo-Zélandais d’Alien Weaponry, un livre célébrant le Temps Machine, ou encore un comics rugueux et de la BD à tout va.
LE CD
ALIEN WEAPONRY – TANGAROA
Prenez une grosse portion de folkore maori, mélangez à un groove metal typique des années 90, ajoutez une pincée de textes traitant d’écologie ou des ravages du colonialisme : et hop, vous voilà avec la mixture signée Alien Weaponry. Sur ce nouvel album Tangaroa, le trio néo-zélandais garde le créneau qu’il occupe (tout seul) et prouve encore son savoir-faire malgré son jeune âge (les loustics n’ont même pas 20 ans !).
Ça tape sévère sur les fûts, les riffs sont simplissimes mais efficaces et puissants. Le chant maori couplé à la démarche artistique finit de faire d’Alien Weaponry un groupe sur qui il faudra compter ces prochaines années.
Aurélien Germain
LA SELECTION BD
Dans « L’Art de Mézières » (éditions Dargaud), ce ne sont pas moins de 240 pages qui sont consacrées à l’auteur de Valerian. Car derrière sa série, pionnière de la SF en France, se cache un des auteurs les plus attachants du 9e Art. Il suffit de se laisser immerger, page après page, dans son univers foisonnant pour découvrir une œuvre d’une richesse insoupçonnée. À travers inédits, croquis, dessins et un entretien passionnant, Jean-Claude Mézières se dévoile comme jamais.
Avec le tome 11 des « Petits Mythos » (Bamboo), le Tourangeau Philippe Larbier et son scénariste Christophe Cazenove régalent une fois de plus en nous entraînant dans une contre-visite de la mythologie grecque pleine d’humour. Fin de la trilogie pour « Le Dernier Atlas » (Dupuis), superbe conclusion à cette série humaniste, écolo et humaine qui fera date.
Avec « Tananarive » (Glénat), le duo Vallée/Eacersall brille via cette histoire de vieillards fantasque et délirante. On finira avec le magnifique « L’Or du temps » (Maghen), où le dessin flamboyant d’Oriol et le scénario malin de Rodolphe nous entraînent dans le Paris fantastique des années 1900.
Hervé Bourit
LE COMICS
RECKLESS
Ed Brubaker et Sean Philipps dégainent du sale avec le tome 1 de Reckless (éditions Delcourt Comics). Ici, c’est un polar poisseux, poussiéreux, qui s’offre au lecteur. L’ambiance sexe, sang et drogue imprègne les 144 pages qui suivent Ethan Reckless, ancien étudiant, dont le job est de « régler les problèmes » à condition d’y mettre le prix. Personnages âpres, flambées de violence : Reckless est un comics rugueux, avec du caractère, et à ne pas mettre entre toutes les mains.
A. G.
LES LIVRES
CLARA YSÉ – MISE À FEU
Encensée lors de sa magnifique prestation cet été aux Francofolies de la Rochelle, la chanteuse Clara Ysé dévoile ici tout son talent d’auteur avec ce premier roman, « Mise à feu » (éditions Grasset). Ce conte cruel de la jeunesse, rempli de rites d’initiation d’une rare poésie, se déploie dans un univers d’une puissance d’évocation phénoménale. On se laisse porter par la force romanesque de cet ouvrage lumineux.
H. B.
LE TEMPS MACHINE EN LIVRE !
Un livre qui retracerait les mille et une vies du Temps Machine ? La salle jocondienne l’a fait ! Pour fêter ses 10 ans comme il se doit, voilà « La Petite histoire du Temps Machine », un ouvrage limité à 500 exemplaires qui vient de sortir. Rédigé et dirigé par Adrien Durand, il « offre la photographie d’une époque » et aborde l’histoire de la salle, sa vision, mais propose aussi des chroniques de disques qui ont marqué la vie du Temps Machine. Carte blanche est également laissée à Terreur Graphique pour nourrir la bête. À dévorer fissa !
A. G
Il y a des jours, comme ça, où tout va mal. Alors on lit l’horoscope de tmv. Et c’est encore pire.
.
Bélier
Amour
Au lieu de collectionner
les râteaux, roulez plutôt des pelles.
Gloire
Comme disait ma mère,
« quand on n’a pas de cerveau, il
faut avoir des jambes ». Voilà débrouillez-
vous avec ça, j’ai autre
chose à faire.
Beauté
Non, pas cette semaine.
Taureau
Amour
Avec vous sous la couette, c’est
« Fast & Furious » (tous les épisodes)
Gloire
Ah là, c’est plutôt Les Bronzés
(version Jean-Claude Dusse)
Beauté
Oh bah là, c’est plutôt Shrek
ou les Dents de la mer.
Gémeaux
Amour
Qui se ressemble s’assemble.
Mais parfois, il y a des exceptions…
CLIN D’OEIL CLIN D’OEIL !
Gloire
Et si vous arrêtiez d’aller voir
des gens tout nus sur Internet ? Ça vous
éviterait tous ces virus sur l’ordi.
Beauté
Alors oui, mais seulement les
semaines impaires.
Cancer
Amour
« Fais coooommeuh l’oiseauuu,
ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseauuuu
» (mais Michel Fugain vous a
pas dit que ça s’écrase contre un poteau,
l’oiseau)
Gloire
Arrêtez de mordre le facteur.
Achetez-vous un chien.
Beauté
Pour un(e) Cancer, vous êtes
plutôt pas mal. C’est louche.
Lion
Amour
Un(e) de perdu(e)… bah un(e)
de perdu(e). Arrêtez de vous rassurer
avec des proverbes stupides.
Gloire
Soyez fier(e) de votre parcours !
Si vous en êtes là aujourd’hui, c’est parce
que vous avez triché au bac.
Beauté
Même avec un slip kangourou,
vous restez sexy. Vive vous.
Vierge
Amour
Entre Cyril Hanouna mixé
à Carla Bruni et Eric Zemmour croisé
avec Jennifer Lopez, qui choisiriez-vous
pour une nuit ?
Gloire
(le fait même que vous ayez tenté
de répondre à cette question prouve
que vous êtes taré(e))
Beauté
cf. horoscope des Sagittaires.
Pour vous, c’est la même.
Balance
Amour
Votre vie amoureuse du moment
est comme un zombie : tout pourri.
Gloire
Quelque chose de DINGUE va
vous arriver samedi, 15 h, place Jean-Jaurès.
(que de suspense)
Beauté
Euh. Cette tenue vestimentaire,
c’est vraiment voulu ?
Scorpion
Amour
Une sombre étude lituanienne
prouve que le réchauffement climatique
est dû à la libido brûlante des Scorpions.
Gloire
Les astres sont formels, ils
ont parlé : tout le monde s’en fout des
Scorpions.
Beauté
Pour finir ces prédictions,
rappelez-vous que Scorpion rime avec
George Tron. Déduisez-en ce que vous
voulez, nous ça nous fait flipper.
Sagittaire
Amour
Appuyez sur la pédale de frein
côté cochonneries ; vous n’avez bientôt
plus d’essence.
Gloire
Tel l’unijambiste, vous allez
vous lever du mauvais pied cette semaine.
Beauté
Le nombril sale.
Capricorne
Amour
D’amour il n’y a point. Le
Capricorne se suffit à lui-même. Vous
êtes trop parfait(e) pour le petit peuple.
Gloire
Réincarnez-vous en moule.
C’est cool une moule, ça embête personne,
ça prend le soleil tranquilou une
moule.
Beauté
En changeant 7 lettres à
« Capricorne », on obtient « panaris
au pied ». Flippant, non ?
Verseau
Amour
L’amour de votre vie se trouve
sur 3615 Ulla. U-l-l-a. (oui, vous êtes un
vieux machin de 150 ans d’âge)
Gloire
Jésus vous aime. (et c’est le seul)
Beauté
N’écoutez pas les haters :
continuez à vous balader en slip chez
vous comme vous aimez tant.
Poissons
Amour
Si ça peut vous rassurer, votre
ex ressemble au plan Tinder de Gollum.
Gloire
Waouuuuw, votre vie professionnelle
est aussi passionnante qu’un
épisode version longue de Derrick.
Beauté
Vous illuminez la journée des
gens. (mais c’est seulement parce que
votre front est tout luisant, beeeh)
#VisMaVille Anne-Gwénolée Tu est gérante de l’épicerie locale et sans emballage, Sur la Branche, à Tours. Investie dans le zéro-déchet, elle se bat pour participer à une économie plus vertueuse.
Place de la Victoire, ce mercredi après-midi, le magasin ne désemplit pas. Familles, étudiants, retraités… tous passent faire leurs provisions et prendre des nouvelles. « Vous ne fermez pas, rassurez- moi ? » Car Anne-Gwénolée Tu, la gérante et fondatrice de Sur la Branche depuis 2017, traverse une mauvaise passe financière et vient d’en informer ses clients par mail (lire ci-dessous).
L’épicerie locale de quartier prend plus que jamais tout son sens. « Nous étions les premiers à Tours à allier vrac, produits locaux et bio, assure Anne-Gwénolée Tu. Nous sommes investis dans un réseau d’associations zéro déchet, nous aimons conseiller nos clients dans leurs démarches, leur donner des recettes, des astuces et les orienter vers les bonnes personnes. L’idée est d’avoir affaire à des hommes, loin de l’industrie agro-alimentaire. »
Bref plus qu’une épicerie, Anne- Gwénolée participe à la promotion du zéro-déchet et d’une alimentation de qualité au sein des réseaux tourangeaux. Ici les clients amènent leurs bocaux et emballages, ce qui permet de choisir la quantité. Dans le magasin, s’affichent les portraits d’une quarantaine de producteurs locaux, du maraîcher de Saint- Pierre-des-Corps aux huileries de Touraine. « Ce n’est pas juste vendre des pois chiches et des pommes de terre mon métier, je suis allée sur leurs exploitations, on partage une démarche. »
Le déclic s’est produit très jeune. Végétarienne à 18 ans, elle parcourt le monde en faisant du woofing et plonge dans ses intérêts : la nature et l’alimentation. Notamment grâce à son colocataire qui était brasseur. Alors installée en région parisienne, elle évoluait dans le milieu de la librairie de luxe. « Je suis passée de la vente de livres qui coûtait des milliers d’euros à des légumes », sourit la pétillante brunette, aujourd’hui 37 ans.
Un milieu dont il lui est resté la rigueur du travail et le goût de la qualité. Elle monte alors une section de la Ruche qui dit oui dans la brasserie de son ami. Elle découvre aussi Tours et tombe amoureuse de la ville. En 2017 la voilà lancée dans l’aventure Sur la Branche.
« Je voulais une épicerie du quotidien. Il est difficile de ne faire que du local et du bio, mais j’essaie que les produits viennent le plus près possible. 95 % de nos produits sont quand même bio avec des valeurs éthiques. » Ce qui n’est pas bio n’en est pas moins respectueux de l’environnement et local comme le garum du pêcheur Thierry Bouvet. Singularité, l’épicerie propose aussi des casiers de poissons frais deux fois par semaine, grâce au réseau Poiscaille, qu’il suffit de choisir sur internet. Et les paniers bio sont sans engagement.
Textes et photos : Aurélie Dunouau
Épicerie bio en difficulté
Depuis la crise du Covid, la fréquentation de l’épicerie n’a cessé de décroître. « Nous étions à 1 600 clients par mois avant le Covid, nous sommes à présent à 1 000 clients par mois, cela s’est surtout creusé depuis le printemps dernier. Notre seuil de rentabilité n’est plus atteint », alerte Anne-Gwénolée Tu, la gérante de Sur la Branche. Résultat : – 30 % de chiffre d’affaires. « Si les clients ne reviennent pas et surtout durablement, nous ne pourrons pas continuer. » Elle signale d’autres cas similaires de boutiques indépendantes en difficulté. Le tout récent drive du bons sens à Chambray-lès-Tours vient de fermer ses portes.
> Sur la branche, 2 place de la Victoire, à Tours.
Le film de Marco Pontecorvo, dans lequel trois jeunes bergers affirment avoir vu la Vierge Marie, sort en salles ce mercredi 6 octobre.
1917, à Fatima, Portugal. Une jeune bergère et ses deux cousins assurent avoir vu la Vierge Marie. Leurs révélations vont toucher les croyants, mais attirer la colère des représentants de l’Église et du gouvernement qui vont alors obliger les trois enfants à se rétracter… tandis que la rumeur de l’apparition se propage dans le pays.
Signé Marco Pontecorvo (fils de l’immense Gillo Montecorvo), Fatima possède un angle de départ plutôt intéressant. Le cinéaste a refusé le premier scénario, « très dogmatique et strictement religieux », le réécrivant pour en proposer une version multi-angles. Pontecorvo n’hésite donc pas, pour parler à une audience plus large, à travailler sur la possibilité du doute et du scepticisme.
Mais cela ne suffit malheureusement pas à sauver Fatima, (trop) long-métrage qui a bien du mal à tenir la route sur ses quasi deux heures ; un étirement inutile pour une « intrigue » si maigrelette. Difficile, également, de ne pas piquer du nez face à ces dialogues sans-fin.
Enlaidi par une photographie jaunâtre et une patine visuelle tristounette au possible, ringardisé par un récit tourné en anglais (alors que l’histoire se passe au début du XXe siècle dans un village pauvre portugais), torpillé par ses flash-back, le film de Pontecorvo s’enlise et provoque un ennui poli. Le miracle n’aura en tout cas pas lieu au cinéma.
Aurélien Germain
> FATIMA 1,5/5. Drame de Marco Pontecorvo. Durée : 1 h 53. Avec Sônia Braga, Harvey Keitel, Joana Ribeiro…
Doni doni, c’est le nouvel événement solidaire, inter-associatif et festif qui se tiendra à Tours cette semaine.
[MISE A JOUR 1/10 à 16 h 38]
Les organisateurs viennent d’annoncer l’annulation du Doni Doni Festival en plein air à la Gloriette, en raison des prévisions météo (rafales de vent violent et pluie) et du nombre de préventes pour un tel événement dehors.
Une solution de repli a été trouvée : le Doni Doni Festival aura lieu au Temps Machine, même heure, même date, même programmation !
[Article initialement paru]
De la musique ? De la solidarité ? De la fête ? Et si on mélangeait tout ça ? C’est en tout cas ce que va proposer le Doni Doni Festival qui se tiendra à Tours, le 2 octobre.
« On était vraiment hyper frustrés de ne pas pouvoir organiser notre festival Quartier Libre l’an dernier avec la pandémie, retrace Marie Petit, en charge de la communication. Après avoir cogité et répondu à un appel à projets, on a décidé de s’unir avec l’association Les Halles de Rabelais et l’AGET pour porter ensemble ce nouveau festival, Doni Doni. »
La première lutte contre la précarité étudiante et la seconde aide les jeunes étudiants guinéens à s’intégrer à leur arrivée à Tours. Une co-production, donc, dans un principe de solidarité. « On s’est associés, car on a constaté à quel point la crise sanitaire avait beaucoup impacté les étudiants. »
Cet esprit se traduira aussi par des tables rondes et des ateliers post-confinement sur la condition étudiante et l’impact sur les liens sociaux. Une préoccupation au centre de la réflexion des organisateurs. Pour le reste, ça va être musique à tous les étages !
Une transatlantique musicale
« On a fait une grosse transatlantique musicale », image Marie Petit. Au menu ? Un voyage créole, nord-africain, avec un peu d’influences cumbia et jamaïcaines. Sont programmés David Walters, RofoRofo Jazz, Skarra Mucci, Taxi Kebab, Baja Frequencia, Deliii & Koro, sans oublier la fanfare de la Vaginale pour les interplateaux.
Mais au fait, ça veut dire quoi « doni doni » ? Marie Petit s’en amuse : « Cela signifie “doucement doucement’’ en dialecte africain, le dioula. Pour symboliser la reprise progressive du spectacle vivant. » Et que la culture redevienne, enfin, accessible.
#VisMaVille Aude Fragnaud est savonnière, installée chez elle, à Saint-Cyr-sur-Loire. Une reconversion professionnelle avec Sapobel, qu’elle ne regrette pas.
Aude Fragnaud a créé sa petite entreprise, Sapobel, en février 2020 dans le sous-sol de sa maison, à quelques encablures de la place de la Tranchée. Cette ancienne chimiste qui exerça à Paris a déménagé à Saint-Cyr-sur-Loire voilà deux ans et décidé de changer de vie.
Elle installe son atelier à domicile, dans une toute petite pièce aux odeurs douces et parfumées. « J’avais ce projet en tête bien avant le boom du télétravail. Pendant 25 ans, j’ai fait du conseil en propriété industrielle et j’en avais marre de la vie de bureau, de la pression et de la fatigue. Créer des savons m’a donné du sens, c’est un métier manuel valorisant. »
Aude Fragnaud est tombée dans le chaudron du savon un peu par hasard, il y a cinq ans. « J’avais des démangeaisons et des problèmes de peau sèche. Je me suis renseignée et j’ai découvert les savons à froid. Comme j’avais un bagage de chimiste, je me suis lancée d’abord pour la famille et les amis, et ce fut une révélation. J’ai complété par une formation sur la réglementation cosmétique à Limoges, auprès d’un savonnier. »
Le temps de peaufiner ses recettes et les démarches administratives et la voilà lancée. Depuis qu’elle utilise la méthode dite de saponification à froid qui donne des savons surgras et naturels sans pétrochimie, Aude n’a plus de problème de peau sèche. Elle a d’ailleurs conçu sa gamme autour de cinq savons neutres et sept savons parfumés avec des huiles essentielles : argile, aloe vera, huile d’avocat, lait d’avoine, miel, curcuma, citron…
Ses savons sont certifiés bio et slow cosmetic. Ses recettes sont validées par une pharmacienne avec un contrôle obligatoire en toxicologie. Car la fabrication est rigoureuse et prend aussi du temps : les corps gras sont mélangés à de la soude, puis éventuellement avec des huiles essentielles, avec un temps d’attente entre chaque étape.
Ensuite, Aude procède à la mise en moule, à la découpe en barres puis en pains de savons et au débavurage (avec des outils fabriqués par son mari). Chaque lot produit neuf kilos de savons. Dans son petit local à la température et hydrométrie réglées de manière constante, Aude se sent bien. « Quand je fabrique des savons, je suis dans ma bulle. »
Elle assure ensuite la commercialisation, une partie : en direct sur les marchés Coty, de Saint-Cyr et Fondettes, ou bien dans des magasins spécialisés, certaines Biocoop, envoi par courrier ou en click and collect chez elle. Je suis ravie car j’ai converti ceux qui utilisaient un savon industriel et qui ne veulent plus revenir en arrière. Même mon fils ado ne veut plus de son gel douche pour aller à la piscine ! ».
L’établissement remplace l’ancien Zafferano. Direction Le Chien Fou, récemment ouvert dans le Vieux Tours.
Dans sa recherche constante de bons plans côté restaurants, l’équipe de tmv a choisi cette semaine de faire un tour du côté de la rue de La Grosse Tour. C’est là qu’a ouvert il y a peu Le Chien Fou, tout nouveau venu et remplaçant du Zafferano et ses plus de vingt ans d’existence. L’endroit – 200 m² tout de même ! – a séduit un jeune restaurateur de 23 ans, Jean Poirier.
Jean Poirier, c’est le genre de personnage qu’on a envie d’apprécier de suite. L’homme a le sens du bon mot, le goût pour la petite formule qui fait mouche quand il vous sert ou vous parle de son établissement. Le Chien Fou, c’est son bébé, son bistrot, son resto ; un projet qu’il avait en tête lors de son tour du monde et de ses 18 000 kilomètres à vélo, seul, durant 9 mois (oui, oui).
Filets de maquereau, aubergine rôtie et tombé de poireaux
Bref, trêve de bavardage ! Une fois installés à la terrasse, on jette un oeil à la formule du midi. Celle-ci s’affiche seulement à 16 € pour entrée- plat. On commence par une terrine de cochon. C’est maison, donc c’est bon ! En plus, Jean nous apporte un gros pot dans lequel baignent des pickles (« Il faut les manger, pas tout boire, hein ! ») pour accompagner tout ça. Avec un bon vin puissant et fort en bouche, ça passe tout seul (ici, on sert le vin à la ficelle : on paye au prorata de ce qu’on a consommé).
Côté plat principal, on jette notre dévolu sur les filets de maquereau. C’est grillé comme il faut, l’aubergine rôtie est conséquente et le tombé de poireaux est plein de goût et de saveur. La cuisine tradi du chef Thibault Gobry est généreuse. Seul, ce plat revient à 12 €, ce qui établit un très bon qualité- prix.
Le ventre bien rempli, on fait l’impasse sur le dessert (eh oh, on est censé retourner au travail quand même), mais la carte du soir et l’ambiance chaleureuse de la salle nous font déjà de l’œil pour notre prochain passage. Ne reste plus qu’à souhaiter au Chien Fou réussite… et la même longévité que son prédécesseur.
Aurélien Germain
> L’addition : 16 € pour la formule du midi avec entrée/plat ou plat/ dessert. Le plat seul est à 12 €. La formule complète du midi entrée/plat/dessert s’affiche à 20 €. Le soir, à la carte, les plats oscillent entre 16 et 18 €. Possibilité de viandes à la découpe (côte de boeuf 1,2 kg à 68 € ; entrecôte charolaise à 25 €, etc.) > C’est où ? Au 7-9 rue de La Grosse Tour, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. > lechienfoubistrot. com ; tél. 02 36 97 58 70. Sur les réseaux sociaux : facebook. com/lechienfoubistrot ou instagram.com/ lechienfoubistrot
Le sachiez-tu ? Un conducteur
passe en moyenne 6 mois de sa vie assis
derrière son volant à un feu rouge.
Comme quoi, c’est long et chiant la vie.
Beauté
Des airs de Shrek au réveil.
Taureau
Amour
Vous allez être papa/maman
dans 9 mois. Je sais, ça en fout un coup
comme annonce, surtout dans l’horoscope
de tmv (pis les enfants, c’est nul).
Gloire
Comme disait George Carlin,
« Pensez à quel point les gens sont
stupides en moyenne, et rendez-vous
compte que la moitié d’entre eux sont
encore plus stupides que ça ».
Beauté
Vous avez la carrure d’un
pudding.
Gémeaux
Amour
Le couple, c’est has been. Ce
qu’il vous faut, c’est un trouple.
Gloire
Une appli sur smartphone va être
lancée pour permettre à vos ami(e)s de
retrouver votre dignité les samedis soirs.
Beauté
Arrêtez de vous curer le nez.
(maintenant, toute la Touraine saura
que vous le faites héhé)
Cancer
Amour
Votre vie sera foutue en découvrant
que votre âme sœur vit dans
la Creuse.
Gloire
Si vous pouviez arrêter de
pousser mémé dans les orties… parce
que la pauvre commence à avoir mal
avec vos conneries.
Beauté
Cancer. Déf. : Être sans motivation,
procrastinateur. Synonymes :
glandeur/glandeuse.
Lion
Amour
Votre vie sentimentale se résume
à cette chanson de Police : « I’ll
send an SOS to the world ; I hope that
someone gets my message in a bottle »
Gloire
Comment se passe votre passion
pour les suppositoires ?
Beauté
Vos doigts en forme de
Knacki® donnent faim.
Vierge
Amour
Vous êtes le Xavier Dupont de
Ligonnès de l’amour. Toujours à prendre
la fuite face à vos sentiments.
Gloire
Ce qui est agaçant avec vous,
c’est que vous ne terminez jamais vos
Beauté
Commencez à préparer votre
summer body 2022, parce que bon…
Balance
Amour
Vous faites fondre les coeurs
et les slips. Quel sex appeal !
Gloire
En fait, vous êtes un peu comme
un caniche. Toujours à aboyer après
votre ombre.
Beauté
D’ailleurs, vous avez remarqué
que le verlan de « ombre » est « erbom ».
Ce qui ne veut rien dire en fait.
Scorpion
Amour
Vous êtes à la drague ce que
Jul est à la langue française.
Gloire
Tout est bon dans le cochon. Et
tout est con chez le Scorpion.
Beauté
Ah bah c’est pas la pudeur qui
vous étouffe, vous !
Sagittaire
Amour
L’amour est un long fleuve
tranquille… jusqu’à ce que tout le monde
se noie dedans et meurt. Allez, bisou !
Gloire
Les portes du supermarché vous
respectent tellement qu’elles s’ouvrent
toutes seules devant vous.
Beauté
Couvrez ce sein que je ne
saurais voir… (Non, parce que bon, votre
vieux machin tout rose là… bouarf)
Capricorne
Amour
Laissez-vous tenter par
cette personne qui vous aguiche
sur vos sites internet louches (oui
oui, on sait)
Gloire
Olala vous êtes aussi relou
que mon chef. Et vous n’imaginez
pas à quel point il est relou ! (mais
je crois qu’il ne lit pas l’horoscope)
Beauté
Cette semaine, on vous
surnommera le Troisième OEil en
raison de ce gros bouton sur le front.
Verseau
Amour
Fut un temps, vous étiez un
vrai loup. Mais de loup, vous êtes passé(
e) à caniche.
Gloire
Au final, votre seul défaut est
d’être Verseau.
Beauté
Les gens vous considéreraient
bien mieux si vous vous faisiez tatouer le
visage de l’astrologue sur la fesse droite.
Je dis ça…
Poissons
Amour
Vous avez le fameux flegme
britannique. Mais uniquement sous la
couette… krrkrr
Gloire
Découverte majeure ce jeudi :
vous avez de l’ADN de blobfish. Qui
l’eut crû ?
Beauté
Avec le temps, vous n’avez
pas pris une ride. Mais au moins quinze.
Plongée dans Marseille avec Stillwater, signé Tom McCarthy qui réunit ici Matt Damon et Camille Cottin pour un thriller mâtiné de drame social.
Bill Baker (joué par Matt Damon), un foreur de pétrole du fin fond de l’Oklahoma, débarque à Marseille et s’y installe pour tenter de faire innocenter sa fille, coincée en prison pour un meurtre qu’elle jure ne pas avoir commis. Ne parlant pas un mot de français, l’ouvrier va se lier d’amitié avec Virginie (Camille Cottin) et tenter d’y voir plus clair…
Il y a de tout dans Stillwater : du thriller, du drame familial. Mais aussi de la romance, du film judiciaire. Et c’est bien là ce qui étouffe le dernier film de Tom McCarthy. Car ici, le réalisateur du fantastique Spotlight ne sait pas sur quel pied danser. Coincé le cul entre deux chaises, Stillwater est pétri de fragilité, dont l’équilibre est constamment menacé et maltraité par son excès de verbiage et ses terribles longueurs (2 h 20 au compteur !).
Il n’empêche, Stillwater se voit tout de même porté par un Matt Damon formidable dans son rôle de papa bourru et fermé, redneck chrétien qui pourtant vibre sous sa carapace de gros dur (son duo avec la petite fille est excellent). Idem pour Camille Cottin qui montre ici un jeu tout en nuances.
Reste, aussi, un « protagoniste », celui de Marseille : McCarthy filme superbement la cité phocéenne, des Calanques aux quartiers Nord, en passant par son mélange des cultures. En fait, comme un personnage à part entière.
Aurélien Germain
> STILLWATER 2,5/5 Thriller/Drame, de Tom McCarthy (USA). Durée : 2 h 20. Avec : Matt Damon, Camille Cottin, Idir Azougli…
Qu’est-ce qu’un Grolar ? Quel est le signe le plus canon de la Terre ? Qui aura un problème de sudation d’aisselles ? Vous le découvrirez en lisant notre horoscope WTF de la semaine !
Bélier
Amour
Vos choix sont étranges, mais
à votre décharge, il/elle paraissait canon
de loin.
Gloire
Je veux pas vous mettre la pression,
mais n’oubliez pas que l’on compte
sur vous pour repeupler la Terre lors
de la fin de la civilisation humaine…
Beauté
(… qui arrivera le 3 septembre
2039 d’ailleurs. Pour info)
Taureau
Amour
Stimulation. Ou simulation.
On n’en sait rien, notre boule de cristal
est toute sale.
Gloire
Apparemment, vous believe que
vous can fly et que vous pouvez touch
the sky. Mais non, vous pouvez vous
écraser lamentablement en faisant ça.
Beauté
Tétons asymétriques cette
semaine.
Gémeaux
Amour
A quoi bon aimer, alors qu’on
va tous mourir d’ici peu à cause de la
fin du monde ?
Gloire
Comme on dit : « La chenille
ne porte pas les lunettes quand elle boit
l’eau. »
Beauté
Cette coupe de cheveux pourrait
être stylée. Mais pas sur vous.
Cancer
Amour
Vous devriez enlever que vous
êtes fétichiste des pieds sur votre bio
Tinder. #conseildami
Gloire
Vous vous présenterez à la
prochaine présidentielle, mais finirez
derrière Jean Lassalle. La honte.
Beauté
Surprise, vous allez finalement
participer au prochain championnat
d’Europe de la coupe mulet !
Lion
Amour
Roh, ça va, on sait que vous êtes
excité(e) comme un acarien au Salon de
la moquette. Mais un peu de retenue.
Gloire
Vous finirez cénobite d’ici peu…
Beauté
(… on suppose que vous avez
eu l’esprit mal tourné sur la phrase
d’avant ?)
Vierge (Parce que c’est potentiellement
votre anniversaire,
alors vlan dans les dents.)
Amour
Moi, je vous aime. Mais
je suis bien le seul.
Gloire
Vous n’aviez pas encore
plus banal comme prénom ? Bon,
ça aurait pu être pire : vous auriez
pu vous appeler Pierre par exemple.
Beauté
Votre sueur senteur bière
vous fait passer incognito rue Colbert.
Balance
Amour
Ça s’en vaaa et ça revient, c’est
fait de petits coups de reins…
Gloire
Les gens devraient vous demander
des autographes tant que vous
êtes encore accessible…
Beauté
On connaît l’âge des coccinelles
en comptant leurs petits points.
Vous, c’est pareil mais en comptant vos
boutons dans le dos. Trop chou.
Scorpion
Amour
La constellation du Jésus vous
rappelle de pardonner à ceux qui vous
ont offensé(e)
Gloire
Envie de pousser votre boss
dans l’escalier ? Faites-le ! Soyons fous
mes p’tits gnous !
Beauté
Vous avez la grosse tête. Et
une grosse tête, c’est moche.
Sagittaire
Amour
… ne rime pas forcément avec
« toujours ». (et vlan dans la tronche)
Gloire
Nan mais franchement… dessiner
des zizis sur la buée des vitres, à
votre âge ? Tsss
Beauté
Il y a deux mystères non-résolus
dans l’existence : 1) y a-t-il une vie
après la mort ? Et 2) quel est le secret de
votre extraordinaire beauté ?
Capricorne
Amour
#instantpotin Pierre Niney
et Mimie Mathy fantasment sur vous.
Gloire
L’étoile de Queen vous rappelle
qu’oh mama mia, mama mia, mama mia
let me go, Beelzebub has a devil put aside
for me, for me, for meeeeeeeeeeeeeeee.
Beauté
Vous êtes mieux de dos.
Verseau
Amour
Au bout d’un moment, faudra
bien vous rendre compte que ça craint
du boudin cette histoire…
Gloire
Vous pensez bien faire, mais
vous faites tout mal. Moralité : n’en foutez
plus une, ça vaut mieux.
Beauté
Aaaah la fameuse beauté intérieure…
vous en connaissez un rayon.
Poissons
Amour
Des nuages assombrissent
votre ciel amoureux. (rah la vache,
c’est poétique)
Gloire
Le saviez-vous ? Le Grolar est
une race rare qui résulte de l’hybridation
entre un ours polaire et un grizzli.
Voilà, comme quoi on dit pas que des
conneries dans cet horoscope.
Des dinosaures qui font de la philo ? Du gros metal complexe et génial ? Le monde de la culture qui pitche sa saison en une minute chrono ? C’est dans nos chroniques culture de la semaine !
MUSIQUE
JINJER – WALLFLOWERS
Les premières secondes de « Call me a symbol », titre d’ouverture du dernier album de Jinjer, donnent le ton : brisures de rythmes, technicité sans faille, voix féminine d’outre-tombe (les cordes vocales de Tatiana Shmaylyuk viennent de l’enfer !)… Les Ukrainiens reviennent en pleine forme avec cette nouvelle offrande qui a la délicatesse d’un bulldozer, condensé de gros metal moderne qui tâche et pète au passage quelques molaires.
Bestial (la montée en puissance de « Disclosure ! »), inattendu (les arrangements difficiles de « Vortex » sur voix claire) et toujours groovy malgré cette technique ahurissante : Jinjer élève encore son niveau de jeu sur ce « Wallflowers » surpuissant (le titre « Colossus » porte bien son nom…). Certes, il faut son temps pour appréhender les compositions parfois alambiquées et complexes du groupe, mais quel plaisir de voir souffler ce vent frais sur la planète metal ! Jinjer – dont la notoriété a explosé ces dernières années – force une fois de plus le respect.
Aurélien Germain
vidéo
LA CULTURE EN 1 MINUTE
Si vous nous suivez depuis un petit bout de temps, vous connaissez notre opération « Pitche ta saison » : chaque année, tmv rencontre les acteurs de la vie culturelle tourangelle et de l’agglo, afin qu’ils résument, face caméra, en une minute chrono, leur saison culturelle à venir. Cette fournée 2021-2022 est désormais dans la boîte !
Pour découvrir tout ça, il suffit de vous connecter sur notre page facebook (facebook. com/tmv.tours) et cliquer sur les vidéos qui vous font envie. CCNT, Théâtre O’, l’Escale, ou encore AZ Prod, Cheyenne Productions, mais aussi les villes de Montbazon, Veigné et bien d’autres ont participé. Bon visionnage !
LE COIN BD
LES PHILOSAURES
Prenez des dinosaures doués de parole, une appétence à la philo de comptoir : vous voilà en possession des « Philosaures », la nouvelle BD signée Marc Dubuisson et Régis Donsimoni, aux éditions Delcourt. Sur une centaine de pages, soit à peu près autant de strips, des dinosaures tout mignons dissertent (« peut-on se sentir petit dans l’univers quand on mesure 30 mètres ? ») et font face aux mêmes interrogations que le commun des mortels.
L’humour ne casse pas trois pattes à un dino, mais il est suffisamment bien dosé pour passer un petit moment tout doux, porté par le joli trait de Donsimoni. Divertissant et pas bête du tout.
A.G.
LECTURE
AGATHA RAISIN
Double dose d’Agatha Raisin, en ce début septembre ! Les tomes 28 et 29 de M.C. Beaton sortent ce mois-ci (éditions Albin Michel) pour retrouver ce personnage à succès, petite quinqua relativement « lourdingue » qui prend malin plaisir à marcher sur les plates-bandes de la police.
La recette est toujours la même pour « Sonnent les cloches » et « Chasse aux sorcières » et les amateurs de romans policiers à la sauce british devraient, une nouvelle fois, finir la lecture le sourire aux lèvres.
#VisMaVille Jérôme Boudin est caviste. Sa boutique 22 sur vins, gérée avec son associé Philippe Faivre, est devenue incontournable pour les amoureux du vin. Retour sur son parcours..
À eux deux, ils cumulent les étoiles. Passés par les meilleurs restaurants gastronomiques, Jérôme Boudin et Philippe Faivre étaient sommeliers avant de monter leur propre affaire. D’ailleurs, ils ne dissocient pas les deux métiers.
« Ce sont les mêmes bases, la même façon de faire pour sélectionner un vin », explique Jérôme Boudin. Lui était sommelier dans le trois étoiles de Marc Meneau et en Angleterre chez Raymond Blanc, avant d’atterrir en Touraine, chez Charles Barrier et au château d’Artigny.
Depuis une dizaine d’années, il croisait régulièrement son compère Philippe Faivre dans des dégustations et l’évidence prit forme : ils partageront, un jour, leur passion ensemble. C’est chose faite en octobre 2013, avec la création de 22 sur vins, rue Néricault-Destouches, à deux pas du commissariat de Tours. Depuis, leur porte est toujours ouverte aux amateurs, aux amis, aux viticulteurs et l’heure de l’apéro n’y est jamais bien définie.
Né dans le milieu de bouche – ses parents avaient un restaurant dans le Loiret -, Jérôme Boudin se voyait plutôt « faire du kayak toute sa vie et profiter du grand air et des grands espaces », mais les gènes l’ont rattrapé. Son frère et sa sœur ont repris la tradition familiale et ont tenu chacun un restaurant. Jérôme était le petit dernier. « Je suis rentré en école hôtelière et mon premier stage dans un restaurant avec une grande cave fut une révélation. Je me suis rappelé que le vin faisait partie de moi, mes parents m’amenaient voir des vignerons quand j’étais jeune. »
Jérôme Boudin, un caviste qui a du nez !
Son apprentissage dans le Loiret à l’Auberge des templiers et ses 100 000 bouteilles en cave achève de le convaincre. Aujourd’hui, à 22 sur vins, les deux passionnés cumulent entre 1 500 et 1 800 références. Sans compter leur réserve en dessous du magasin. « Il faut qu’on se calme d’ailleurs sur nos rentrées mais on a du mal à dire non si ça nous plaît. On cherche aussi des producteurs de niche. Par exemple, nous avons du gin d’Afrique du Sud, une rareté. Ce qui compte le plus pour nous dans le choix, c’est l’équilibre d’un vin. Et on regarde le tarif ensuite pour voir si nous pouvons le vendre. »
Philippe (à gauche sur la photo), l’associé de Jérôme à 22 sur Vins.
La sélection, c’est ce qui définit la personnalité d’une cave. Et pour cela, Jérôme et Philippe courent les salons et les visites dans les régions viticoles. Cette année, ils sont allés chercher de nouvelles pépites dans le Languedoc, en Bourgogne et en Champagne. Lui qui ne tient pas trop en place, ce métier lui va comme un gant. La découverte est permanente. « Parfois, on s’emballe comme des gamins dans un jeu de Lego® », lâche-t-il.
Le sens du contact et la mémoire semblent aussi compter dans ce métier. Un jeune homme, client récent, pousse la porte de la boutique et aussitôt Jérôme l’interpelle. « La dernière fois, vous aviez pris Les Béates et c’était pour un samedi, vous étiez trois pour votre repas. » Le sommelier n’est jamais loin. Sans le costume dans lequel il était peut-être trop bridé. « Ici, je suis chez moi, en phase avec ce que je suis. »
Texte et photos : Aurélie Dunouau
> Retrouvez la sélection coups de cœur de 22 Sur Vins dans la version papier de tmv !
Vous connaissiez peut-être L’Escapade, rue Colbert : comptez désormais sur un nouveau nom – L’Aubépine – mais une cuisine toujours aussi délicieuse !
C’est une nouvelle enseigne, mais pas tout à fait une nouvelle adresse. En effet, avant L’Aubépine, qui a ouvert ses portes le 8 août, il y avait déjà une bien belle table au 88 de la rue Colbert. Cela s’appelait L’Escapade et nous avons déjà eu l’occasion d’en parler. Mais là, vous l’aurez compris, ce n’est pas le sujet du jour.
L’Aubépine, c’est d’abord un décor élégant et sobre, parfait pour se parler, sans tomber dans le guindé. Le service est très efficace et souriant, bref, on est dans une bonne maison. Le voyage culinaire commence par un petit amuse-bouche, ce qui nous signale tout de suite qu’ici, on est venu aussi pour se faire plaisir.
Décor soigné et des plats au top
Pour nous, ce fut un petit dé de gaspacho bien relevé et un toast de rillette de la mer posé sur un sablé breton. On est déjà en voyage. Ensuite, la formule (qui se lit sur l’écran de notre téléphone) s’affiche en deux ou trois services. Et là, c’est le traquenard. Ben oui, parce que dans ce cas-là, goules sucrées que nous sommes, nous avons tendance à sacrifier l’entrée. Sauf que là, les propositions sont si tentantes et nous promettent tant de fraîcheur, que l’on ne peut se résoudre à les écarter. Du coup, c’est parti pour le gravlax de saumon et les petits pois en gnocchis.
Pour suivre, le poisson se pare de saveurs asiatiques, tandis que le cochon, posé sur son endive braisée rebondit sur le palais. « Ça s’est bien passé ? », demande la dame desservant la table. Vu que les assiettes sont saucées au pain, bien comme il faut, la réponse va de soi. Pour agrémenter tout ça, un petit verre de blanc bien choisi et à prix doux (5 €).
Elément remarquable, à l’Aubépine, le repas ne s’arrête pas au plat principal. En cuisine, en plus du chef, il y a un chef pâtissier qui termine le travail. Raison de plus pour se laisser tenter par une totale ! Promis, on en ressort contenté, mais pas alourdi pour autant. À noter également, que l’Aubépine monte encore d’un cran en soirée. Là, les produits sont plus nobles et les techniques encore plus raffinées. On y reviendra, donc.
Matthieu Pays
> L’addition : La formule entrée / plat s’affiche à 19 €. Si on ajoute le dessert, on arrive à 24 €. Le soir, les deux plats sont à 34 € et 38 € si l’on ajoute le dessert.
> 88 rue Colbert. Fermé les dimanches et lundis. Contact : Tél. 02 47 05 24 81. Site internet : laubepine-tours.fr
Il aurait pu rester au lit, à dormir. Mais non, la rédaction de tmv a réveillé l’astrologue pour avoir une petite dose d’horoscope. Résultat : il est tout fâché !
Bélier
Amour
Ce sera l’effervescence dans votre slip après avoir croisé l’amour de votre vie (un(e) Balance bien sûr).
Gloire
Et dire que la chose la plus excitante de votre vie a été de collectionner les magnets de départements dans les paquets de cordon bleu…
Beauté
Roh, z’êtes chou(e). On dirait un nem, la nuit.
Taureau
Amour
LOL.
Gloire
MDR.
Beauté
PTDRRRRRRRRR.
Gémeaux
Amour
Aïe aïe aïe, côté vie sentimentale, la constellation du Rocco Siffredi prédit que c’est dur dur en ce moment.
Le spin-off d’American Horror Story, la série Sky Rojo, ou encore le plein de BD et de musique : suivez le guide pour la rentrée !
LA SERIE
AMERICAN HORROR STORIES
Un spin-off de la série American Horror Story ? Où chaque épisode raconte une histoire différente ? On signe ! Et globalement, ce petit apparté au goût d’apéro (la saison 10 d’American Horror Story vient de reprendre fin août) a de quoi rassasier le fan de récits glauques. Il y a parfois du bon et du divertissant (le doubleépisode « Rubber Woman », le film maudit de « Drive In » ou encore le final méta au possible)… et du très bébête/ capillotracté (le vu et déjàvu combo femme enceinte/ histoire de démon de « Ba’al »).
Reste qu’avec American Horror Stories, Murphy et Falchuk parviennent tout de même à enfermer le spectateur dans leur univers toujours aussi bizarroïde et tordu. Pour les heureux détenteurs d’un compte Disney+, la série y sera rediffusée à partir du 8 septembre.
A.G.
A REVOIR
SKY ROJO- Saison 2
Il n’aurait pas fallu attendre bien longtemps pour voir débarquer la saison 2 de Sky Rojo. La série estampillée Netflix joue donc les prolongations, en suivant encore et toujours un trio de prostituées bien décidées à échapper à leurs assaillants et à leurs proxénètes. Pied au plancher, la production d’Álex Pina et Esther Martinez Lobato déborde toujours autant d’énergie.
La deuxième fournée est dans la continuité de la première, multiplie les rebondissements (trop ?), joue la carte de la surenchère et continue à dézinguer à tout va. Découpage efficace, rythme nerveux et folie à tous les étages : si l’on prend toujours du plaisir à suivre les aventures rocambolesques de Coral, Wendy et Gina, force est de constater, toutefois, que Sky Rojo a perdu un peu de son charme en tournant un peu en rond, sans trop prendre de risques.
A.G.
LE CLIP
SUN GAZOL– COME
C’est qu’il était passé sous notre petit nez, ce clip des Sun Gazol ! Sortie cet été et tournée par Charlie Roquebert, la (bien jolie) vidéo du titre « Come », extrait de l’album Nick Alvani, vous permettra de (re)découvrir la musique de ce groupe d’indie pop tourangeau. Évoquant un mélange entre un Radiohead et un Half Moon Run en plus contemplatif, Sun Gazol transporte l’auditeur dans son univers sonore toujours planant, jamais lénifiant.
A.G. > facebook.com/sungazol
LE CD
DESCENDENTS – 9TH & WALNUT
Dix-huit morceaux pour vingt-cinq minutes de musique… Le moins que l’on puisse dire, c’est que Descendents va droit au but ! Ici sur « 9th & Walnut », pas de chichis, pas de fioritures, le groupe de punk rock américain a taillé dans le gras et viré tout superflu. Les vétérans ont beau avoir 40 ans de carrière au compteur, ils savent encore envoyer la sauce (« Crepe Suzette », « You Make Me Sick » ou encore « Grudge »), même en se basant, comme sur ce disque, sur leurs premières démos inédites des débuts.
On remonte donc le temps (oui, oui, de 1977 à 1980), en se prenant une petite claque au passage, et en savourant comme il se doit ces hymnes et rythmes « surf », trempés dans le soleil californien. Et la nostalgie…
A.G.
La sélection BD
Lewis Trondheim est un génie et son tome 7 de Lapinot Tome 7 est un chef d’œuvre. Dans « Midi à quatorze heures » (éditions L’Association), il nous entraîne dans une histoire où se mêlent art contemporain, projet d’assassinat du Président et histoires de famille !
On reste dans le registre de l’humour, marseillais cette fois, avec le T28 de Léo Loden, « Carmina Burrata » (Soleil), où Carru-re et Nicoloff régalent – avé l’accent – dans un polar bien troussé dans le milieu de l’opéra.
Avec « A Pink Story » (Casterman), Kate Charlesworth sublime en 320 pages l’histoire LGBTQI des années 50 à nos jours. Une somme de recherches et un récit poignant et édifiant.
Jouvray et Cognet nous livrent quant à eux un portrait fidèle de « Bob Denard » (Glénat), mercenaire flamboyant et controversé, dans une page sombre de notre Histoire.
Comme aurait pu l’être « La Solution Pacifique » (Delcourt) dans laquelle Makyo, Cresy et Casalanguida reviennent sur l’art de la paix en Nouvelle Calédonie, à la veille d’un autre référendum décisif. Une bonne rentrée en BD !
H.B.
#VisMaVille Aude Girardeau est bibliothécaire, coordinatrice des publics enfants à la médiathèque de Joué-lès-Tours. Un métier venu sur le tard qui l’enchante aujourd’hui.
Nichée au bord du parc de la Rabière, la médiathèque de Joué offre d’emblée une ambiance apaisée. De par son cadre verdoyant, ses rangées de livres appétissantes, sa taille accessible, mais aussi la bonne humeur de son équipe. Aude Girardeau n’est pas la dernière à plaisanter et à détendre l’atmosphère. « Tu as oublié de rendre Mortelle Adèle. Mais ce n’est pas grave, je vais te le prolonger, tu vas pouvoir en profiter pendant tes vacances. » Voilà la petite fille rassurée qui repart avec sa pile d’ouvrages et de magazines pour passer l’été.
Aude Girardeau fait partie des dernières recrues de l’équipe, en poste depuis presque deux ans. Sa directrice Christine Rico souligne « son profil atypique ». Aude est contractuelle, elle n’a pas eu le fameux concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothécaires (ACPB) qui permet généralement d’exercer le métier. Mais son expérience et son savoir-faire ont fait la différence.
Diplômée en art du spectacle, elle se voyait plutôt comédienne ou metteuse en scène. Elle a d’abord exercé dans le milieu associatif : la Boîte vocale où elle s’occupait des actions de formation des demandeurs d’emploi, puis à la Ligue de l’enseignement où elle se chargeait de la quinzaine du livre jeunesse. « C’était une période où j’ai eu mes enfants et fait mes armes sur la littérature jeunesse. »
Ce qui lui plaît dans ce secteur ? « La créativité, l’imaginaire développé par les auteurs avec de toutes petites choses, tout comme pour le spectacle jeune public, et la variété des histoires, des écritures, des illustrations… Des histoires qui nous bousculent et nous émerveillent. »
Aude Girardeau apprécie surtout le contact avec les enfants et les animations développées par la médiathèque en partenariat avec le service petite enfance de la Ville et les établissements scolaires. Derrière son guichet aux emprunts et aux retours, elle ne manque pas une occasion de donner ses conseils au jeune public. Mais ce qui est moins visible dans le métier de bibliothécaire, c’est l’activité déployée lorsque ses portes sont fermées. Souvent le jeudi matin, les bibliothécaires se réunissent pour discuter et choisir les nouveaux documents.
En secteur jeunesse, ils sont cinq et travaillent en partenariat avec les librairies de Tours, Libr’enfants et Bédélire, qui leur proposent une sélection. « Nous achetons 1 200 livres cette année, en comptant les renouvellements des livres abîmés, une centaine de DVD et 50 CD. » La bibliothécaire est aussi chargée de passer les commandes, de saisir les nouveautés dans la base de données, de cataloguer, mettre les étiquettes. Ensuite, mettre en rayon et ranger ! « Les mercredis et samedis soirs, nous avons un gros travail de rangement des mangas qui sont dispersés un peu partout », sourit Aude.
Une activité de tri permanente dans la réserve et, avec les tout-petits, les renouvellements sont plus nombreux. « On se retrouve vite avec des livres cartonnés en lambeaux ; soit on renouvelle, soit on désélectionne. » Ce travail de fourmi, les bibliothécaires l’assurent au quotidien.
Textes et photos : Aurélie Dunouau
Les 40 ans de la médiathèque
La médiathèque de Joué-lès- Tours est en plein renouvellement : depuis cette année, elle est désormais gratuite pour tous les publics et tend à élargir ses horaires d’ouverture. Le mobilier est également renouvelé. Il faut dire qu’elle commence à prendre un peu d’âge puisqu’elle souffle ses 40 bougies cette année !
Les festivités démarrent à la rentrée. Une exposition retraçant l’histoire de la médiathèque sera visible à partir de mi-septembre. Une visite guidée aura lieu le 18 septembre pour les journées du patrimoine. Et l’équipe de la médiathèque nous annonce une belle journée festive le 27 novembre avec de nombreuses surprises.
> mediatheque.jouelestours.fr
Pour bien aborder l’été, la rédac de tmv vous présente un média 100 % rap et indépendant, le nouveau disque du guitariste de Rage Against The Machine, le vinyle du mois de Radio Campus, les résultats du Prix Maya et, bien sûr, une grosse dose de BD. Pour des vacances pleines de culture !
MEDIA
MOSAÏQUE, LE MAG RAP
C’est qu’on les avait à l’œil les loustics ! Eux, ce sont Lise Lacombe et Thibaud Hue, jeunes journalistes passés par l’École publique de journalisme de Tours (EPJT) qu’on avait connus lors d’un numéro spécial de tmv. Désormais, il faut compter sur eux avec Mosaïque, leur petit bébé. Un mag’ web 100 % indépendant, 200 % rap.
Ici, Slimka côtoie Médine ; là, on interviewe Sean, avant de dévoiler la playlist du mois ou encore de chroniquer l’album de Khali. Mosaïque fait office de véritable petite pépite pour quiconque a le rap qui coule dans ses veines. Cerise sur le gâteau : les formats longs sont légion, permettant un traitement exhaustif et passionnant des sujets et des artistes. Filez-y !
Aurélien Germain
Tom Morello va bien et ne s’ennuie pas du tout, merci pour lui ! Coincé comme beaucoup par la pandémie, le guitariste de Rage Against The Machine s’est acoquiné avec les Bloody Beetroots pour sortir un EP collaboratif, où les gros riffs heavy rock fréquentent les nappes électro. Alors certes, la tambouille a de quoi surprendre, mais force est de constater que le groove de sieur Morello est dévastateur (« The Devil’s infantry »). Derrière, les Pussy Riot ou encore Ana Tijoux assurent un beau mélange des genres, porté par un son lourd et une production massive. À découvrir !
A.G.
LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS
Pat Kalla et le Super Mojo – Hymne à la vie On connaissait Pat Kalla ambianceur funk du duo Voilaaa avec le producteur et DJ lyonnais Bruno Patchworks. Le voici qui troque la musique électro pour une orchestration caribéenne et makossa pour nous proposer cet « Hymne à la vie » bienvenu, un album pour accompagner votre été. Pat Kalla, qui a grandi avec les musiques camerounaises, reprend à son compte les rythmes makossa tout au long de cet album qui redonne le goût des pistes de danse et vous emmène dans les nuits des maquis de Douala ou Yaoundé (au Cameroun, un maquis est un restaurant populaire où l’on peut manger debout et danser). Un album où le groove très funky de Pat Kalla et le makossa se conjuguent parfaitement aux sonorités brésiliennes et caribéennes.
Sébastien
>Sorti chez Pura Vida Sounds / Heavenly Sweetness
LITTERATURE
PRIX MAYA ET CAUSE ANIMALE
Comme chaque année à Tours, le Prix Maya (premier prix littéraire animaliste de France) a récompensé des ouvrages servant la cause animale. Alors, quels sont les lauréats de cette édition 2021 ? Il s’agit de « Mama Red » (Bren McClain), sacré meilleur roman animaliste ; « Milagro – Sea Shepherd » (Guillaume Mazurage) pour la meilleure BD et « Oust, du balai » (Vincent Dhuicque) comme meilleur ouvrage. Le jury était exclusivement composé de personnalités investies dans la cause animale, à l’instar de Yolaine de La Bigne, fondatrice de l’Université d’été de l’animal, par exemple.
A.G.
L’été des BD
Commençons avec l’épatant « Mon album Platini » (Delcourt), où Sylvain Venayre et le dessinateur ex-tourangeau Christopher nous font revivre avec émotion la demi-finale France-Allemagne de 1982, entre foot et digressions sur le temps qui passe. Avec « Fausses pistes » (Grand Angle), Bruno Duhamel alterne des allers retours entre présent et passé, avec duel de Tombstone, fake news et culte des armes à feu au menu. Après le western, un très bon récit de vampires avec « Sideshow » (Soleil) : Corbeyran et Despujol nous lâchent dans une série noire aux frontières du réel. Ambiance freaks garantie !
Passionnante également, la dernière collection « Affaires d’état » (Glénat), où une pléiade d’auteurs nous plonge dans la Guerre froide et dans les coulisses du Jihad notamment. À la manoeuvre, l’excellent Philippe Richelle et des dessinateurs de talent : Penet, Wachs et Buscaglia. On finira sur la réédition d’un chef d’œuvre pionnier du roman graphique, « Stuck Rubber Baby » (Casterman) dans lequel Howard Cruse pose les bases d’un récit sensible sur la lutte des droits civiques aux États-Unis.
Hervé Bourit
#VisMaVille Annabelle Tourne est guide-conférencière. De l’époque gallo-romaine à l’art de rue, cette guide multicarte décrypte la ville sous tous ses aspects.
Rendez-vous est pris devant le parking Gambetta, rue Étienne-Pallu, entre les Galeries Lafayettes et le Monoprix. Dans ce parking souterrain, les œuvres commandées d’Hazul, Chanoir, Emyr, Mr Dheo, Inconito, Mr Plume ou encore Dominique Spiessert se côtoient dans un joyeux mélange de couleurs et d’inspirations.
Un lundi par mois depuis le mois de mai, Annabelle Tourne fait découvrir les créations de street art aux touristes et aux Tourangeaux. Une visite nouvelle proposée par l’Office de tourisme de Tours qu’elle peaufine depuis deux ans.
« J’ai découvert le street art à Lisbonne et cela m’a donné envie de le faire partager à Tours. Les mosaïques de l’artiste orléanais Mifamosa nichées dans les rues de la ville ont été mon second déclencheur. » Dans le Vieux Tours, elle met en valeur les œuvres parfois cachées, comme ces coquillages moulés sur les seins de l’artiste intra Larue. Ou plus visibles et poétiques, comme les pochoirs à la bombe des Filles du vent de Gil KD.
Annabelle Tourne apporte une vraie plus-value à ces visites car, souvent, elle parvient à échanger au préalable avec ces artistes invisibles pour connaître leurs intentions. « C’est l’avantage de cet art vivant. Je fais aussi régulièrement des repérages, les yeux toujours en éveil, car certaines œuvres disparaissent avec le nettoyage et d’autres naissent de cet art illégal. »
Au cours du parcours d’une heure trente, nous aurons croisé les créations d’une quinzaine d’artistes, qu’ils soient tourangeaux ou internationaux, pour une visite ludique. Annabelle Tourne apprécie cette nouvelle facette de son métier et les échanges avec son public qui se demande bien ce qu’a voulu représenter l’artiste.
Guide-conférencier reste une profession méconnue. « Pour les gens, je suis dans un château et je tourne en boucle mon discours. En fait, c’est un métier très diversifié et je bouge tout le temps. J’ai trois employeurs pour qui je propose des visites très différentes, l’Office de tourisme, le service patrimoine de la ville et l’institut de Touraine avec qui je fais des excursions dans la région et au-delà, jusqu’à Poitiers et Angers. »
Annabelle n’aimait pas l’histoire scolaire mais voulait travailler dans les langues, dehors et voir du monde. Elle entame donc des études en langues et tourisme après son bac et devient guide-conférencière. Ils sont 4 000 en France à posséder la carte professionnelle obligatoire, une dizaine à Tours.
À avoir particulièrement souffert aussi de la crise sanitaire car avec leur statut hybride, ils n’ont eu aucune ressource et certains sont restés sur le carreau. Annabelle, 30 ans de métier, est heureuse de reprendre peu à peu son activité depuis le mois de mai, même si « c’est en douceur pour le moment ». Elle a dû aussi composer et faire des petits boulots en attendant : de l’accueil en Ehpad et la cantine le midi à Savonnières, où elle habite et court juste après sa visite sur le street art. Une touche-à-tout, décidément.
Comme tout le monde, l’astrologue de tmv va filer dans sa villa de luxe aux Seychelles, entouré de diplodocus géants qui lui serviront des cocktails bien frais. En attendant, il vous a réservé une grosse grosse dose d’horoscope WTF à la sauce TMV… spécial vacances d’été !
Bélier
Amour
Vous êtes un peu le Covid des relations amoureuses :
vous n’avez pas de goût et vous faites mal à la tête
Gloire
Charité bien ordonnée commence par pousser mémé
dans les orties.
Beauté
Le temps passe. Et comme tout le monde, vous
vieillissez. C’est moche, hein ? C’est déprimant. Bref, bel été,
bisou !
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Un râteau. Vous devinerez pourquoi
lors de votre prochaine « super drague »…
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Céline Dion. Oui bah, on
a ce qu’on mérite hein. Ça vous apprendra à être Bélier, tiens…
Taureau
Amour
Vous êtes les pros de l’amour vache. Ce qui est
plutôt pratique quand on est Taureau. OUAAAAAAARF
Gloire
Les vacances approchent et les poules n’ont pas
de dents. Le rapport est troublant, non ?
Beauté
Force est de constater que les Taureaux seront
les plus sexy cet été. Laissez un peu de beauté aux autres,
voyons !
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Une cigarette qui fait rire, comme
on dit par chez nous. Parce que y a pas à dire, les Taureaux
sont les meilleur(e)s et vous nous faites plaaaaaneeeer…
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
George Clooney. Car
dans la vie, on a juste besoin d’un(e) Taureau, what else ?
Gémeaux
Amour
Oh la vache, l’ascenseur émotionnel
que vous allez connaître le 27 juillet à
13 h 39 !!!
Gloire
Vous êtes un mix de Père Castor,
Stéphane Bern et Pierre Bellemare : vous
racontez trop d’histoires
Beauté
Vous ressemblez à un triton. Et c’est mignon.
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
L’intégrale DVD de Derrick. Aussi palpitant que votre vie
amoureuse et professionnelle en ce moment.
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Jamel Debbouze. Vous êtes toujours là pour filer
un coup de main.
Cancer
Amour
L’été sera caliente ! Même un siège de voiture en cuir en plein soleil ne sera
pas aussi brûlant que vous…
Gloire
Tel le poil, ça ne va pu bien
Beauté
Ce soir, vous serez la plus belle pour aller danser. Mais pas d’pot, on n’a plus
le droit de le faire avec ce foutu Covid.
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Un axolotl. Parce que bon sang qu’est-ce que c’est mignon ce
petit machin ! (comme vous. AAANW)
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Mimie Mathy. Car tout ce qui est petit est mignon (ça peut s’appliquer à n’importe quoi chez vous) et que vous n’arriverez pas faire disparaître les beaux-parents en claquant des doigts.
Lion
Amour
La constellation du Cyclope voit vos relations coquines d’un mauvais oeil.
Gloire
Les gens sont décevants, mais pas la pizza ni la raclette. Alors pourquoi tenter de sociabiliser ?
Beauté
Pour les photos de vacances, restez en contre-jour, ça vaut mieux. #astucebeauté
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Rien du tout. Vous êtes nudiste et vous le vivez très bien !
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Madonna. Car tout le monde sait que vous prétendez être
liiike a viiirgin, touched for the very first tiiime. (mais c’est faux bien sûr, le monde n’est pas dupe AH !)
Vierge
Amour
Franchement, y a pas à dire, on vous love les
Vierges ! (sauf toi avec le tee-shirt noir)
Gloire
Si vous étiez si « génial(e) » que vous le prétendez, vous arriveriez à prononcer correctement le mot allemand le plus long qui est « Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz ». Mais bon
Beauté
Il suffit de regarder les Vierges et leur je m’en foutisme aigu pour se rendre compte que le summer body est une connerie sans nom.
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Des chaussettes bien hautes. Pour aller avec vos sandales et réveiller enfin le
parfait Allemand en goguette qui sommeille en vous.
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Le Prince Harry. Tout pareil, vous êtes le vilain petit canard de
la famille.
Balance
Amour
Un trop-plein de salive quand vous
faites des bisous. Calmez le jeu, les lardons
Gloire
Comme on dit, l’occasion fait le
lardon. Et vous en faites un beau, de lardon !
Beauté
Un passage à la salle vous ferait le plus grand bien ; votre carrure de lardon ne fera guère de ravages à la plage.
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Un lardon transportable. Pour pouvoir vous reposer
dessus, rebondir sur son dos lors d’une
randonnée ou encore vous en servir comme
boudin de porte.
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Kim Kardashian. Qui, bien qu’étant Balance, a
récemment déclaré au New York Times :
« I would like to be a lardon ».
Scorpion
Amour
ON VOUS A DÉJÀ DIT QUE ÇA RENDAIT SOURD !!!!
Gloire
Aïe, dur dur. Ces vacances seront
aussi vides que la vie professionnelle de
Manuel Valls.
Beauté
Des yeux de biche, mais du poil aux
pattes. L’été sera en demi-teinte pour vous.
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Un paquet de mouchoirs. Pour essuyer vos larmes, lorsque
vos parents gagneront au loto mais décideront
de vous renier.
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Le chanteur Raphaël. Car vous aussi, vous êtes
né(e) dans une caravane.
Sagittaire
Amour
Vous penserez voir une étincelle dans ses yeux. Mais que nenni, c’est uniquement le reflet du soleil dans ses lunettes.
Gloire
Mangez du lièvre. Vous serez peutêtre
un peu moins lent(e) d’esprit
Beauté
C’est homologué, autant de beauté
pour une seule personne ? Mraoooow.
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Un mini-moi de
poche. Aucune utilité, mais j’avais envie de
m’auto-flatter dans cet horoscope
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Brad Pitt ou Taylor Swift : à croire que tous les
Sagittaires sont canons… (et c’est agaçant)
Capricorne
Amour
Alors oui, on sait, la roue tourne…. Mais la roue tine également. Faites attention mes p’tits gnous.
Gloire
N’oubliez pas que tous les animaux s’apprivoisent forcément. Sauf les beaux-parents.
Beauté
Oh hisse, mes saucisses ! La reprise du sport, c’est pour ces vacances. Courage.
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Une boîte de préservatifs. Mais ce sera juste pour en faire des ballons d’eau, ne vous excitez pas
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
John Legend. On sait pas qui c’est, mais toi qui me lis, sache que
tu es une légende. POH !
Verseau
Amour
Vous ne plaisez qu’aux Balances. Ce
qui fait quand même vachement maigre…
Gloire
Comme le dit le proverbe ivoirien,
« Fais plaisir à un ingrat, il te chiera sur les
doigts » !
Beauté
Ne stressez pas quant à vos pieds
palmés. Ils vous aideront à faire de la plongée
cet été.
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Un bigorneau. Car force est de constater que vous avez le même
charisme.
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Cristiano Ronaldo. En tant que pro de la simulation,
ça doit vous parler.
Poissons
Amour
Mettez-vous en couple avec une personne myope, ça vaudra p’tet mieux… #astucedulove
Gloire
YES ! Chouettes vacances en perspective,
puisque vous partirez à la réunion…
Beauté
(… Mais on parlait de la réunion des fétichistes
des pieds anonymes, sorry)
L’ACCESSOIRE DE L’éTé
Un masque. On sait pas pourquoi, mais on sent que ça va redevenir l’accessoire-clé à la rentrée.
LA STAR DU MÊME SIGNE QUE VOUS
Rihanna. Car cet été, vous serez tranquilou under my umbrella,
ella, ella, eh, eh, eh.
Alors oui, disons-le de suite : cela faisait bizarre de se retrouver à Bourges en plein mois de juin sous le soleil pour le Printemps de Bourges ! On saluera donc l’exploit de toutes les équipes d’avoir proposé un tel événement avec ce stop & go hallucinant que toutes les équipes de festivals ont dû subir ces derniers mois.
Oui, cela faisait bizarre de quitter le dernier concert à 22h , de se retrouver dans une ville non pas morte, mais sans musique à chaque coin de rue, les bars et restaurants ayant été contraints d’annuler tout le Off. Exit aussi les marchands du temple le long des rues du festival. Sans compter la « merguez street » désespérément vide… Seul le village 3Demain le Printemps3 avec ses stands sympas et la 3Live Zone3 avec retransmission de concerts, mettaient un peu de baume au cœur des Berruyers et des rares visiteurs (dixit mon hôtelier).
Il restait juste à se retrouver en plein fête foraine pour finir sa soirée entre grand huit et barbe à papa au milieu d’une foule dense et compacte, mais là on n’était plus à un paradoxe près !
De Jean-Louis Aubert à Achile
Heureusement, il y eu des centaines de moments de grâce, dont d’abord tous ces artistes qui – sans exception – retrouvaient le plaisir de remonter enfin sur scène et dont beaucoup avaient du mal à cacher leur émotion.
Des moments intenses, comme le concert de Jean-Louis AUBERT, le premier jour qui, à peine remis de problèmes cardiaques, a mis tout le monde debout dès le premier morceaux malgré la présence de gel, de masques et d’un public qui aurait dû rester assis sur ces chaises (on n’était pas non plus à une incongruité près).
Des moments sublimes aussi, comme le show de PRUDENCE, l’ex-chanteuse de THE DO, la performance incroyable de S+C+A+R+R+, la grâce de PETIT PRINCE, la fraîcheur de VIDEOCLUB et la suavité de l’IMPERATRICE.
Coté groupes locaux, on a adoré le show des Orléanais de GARGÄNTUA, seul représentant de la Région Centre. Un groupe entre grand guignol et dadaïsme, dont l’aspect subversif et la causticité ont fait craquer tout le monde. On notera également la prestation d’ACHILE, un Tourangeau pur jus qui, avec ses chansons pop bien troussées, nous a fait tendre l’oreille. Si son set a manqué encore un peu de peps, on sent un vrai talent déjà adoubé par Oxmo PUCCINO (il va donc y avoir beaucoup de monde à ses talons !).
Un talent « inouï » !
Deux artistes qui étaient donc dans la sélection des Inouïs (les ex-Découvertes) dont le niveau monte d’année en année. On en veut pour preuve les prestations éclatantes de ceux qui furent couronnées cette année comme ANNEL et ses chansons décalées, VIKKENN et son électro survitaminé ou EKKO et son hip hop racé. Il restera à y rajouter nos propres coups de cœur comme LE JUICE et son trap dantesque et sa fascinante