Avoine Zone Groove : premiers noms et billetterie ouverte pour le festival
IAM, Kyo ou encore Pascal Obispo fouleront les planches du festival l’été prochain.
Un site utilisant WordPress
IAM, Kyo ou encore Pascal Obispo fouleront les planches du festival l’été prochain.
Connus ou moins connus, ces Tourangeaux vous livrent leurs petits secrets pour leurs fêtes de Noël…
Cette année, pour notre numéro de Noël (qui fait presque partie des incontournables des fêtes tourangelles, comme le sapin devant la mairie ou la grande roue), nous avions envie de changer un peu.
Alors, nous avons demandé à quelques Tourangeaux, connus ou moins connus, de nous raconter ce que Noël signifiait pour eux. Tout en nous donnant quelques conseils pour remplir la hotte du Père Noël.
Du côté de la Touraine, les Stick 7 sortent leur EP vitaminé et le Prix Maya revient pour une nouvelle édition. Pour le reste de ces chroniques culture, on se régale de l’ouvrage de Charyn.
En lançant le premier morceau des Tourangeaux de Stick 7, le constat est sans appel : ça sent bon le pop punk sucré des années 2000. Gros retour dans le temps donc que nous offre ce sympathique EP, partageant les mélodies à roulettes (« Sans moi » et ses accents à la Sum 41), les morceaux plus mélancoliques (« Dès demain » rappelle le « Adam’s Song » de Blink 182) et les chœurs typiques de ce genre musical (le final « Lisa »).
Stick 7 prend les codes et les retravaille à sa sauce, en osant notamment le chant en français malgré ce soleil californien qui brille tout du long des cinq titres. Bref, on enfile ses Vans, on dégaine sa casquette et on prend son skate pour faire un tour avec les Stick 7.
Aurélien Germain
> stick7.bandcamp.com
Et c’est reparti pour un tour ! Le prix Maya – unique prix littéraire en France récompensant les ouvrages engagés pour la cause animale – revient pour sa cinquième édition à Tours. L’annonce des lauréats aura lieu le 15 juin 2024, au studio mobile de Radio Campus, durant la Vegan Place.
Au menu de la compétition ? Quatre romans, cinq bandes-dessinées et cinq livres estampillés littérature jeunesse (liste à découvrir sur facebook.com/ prixmaya). Le jury, quant à lui, est composé de plusieurs personnalités comme l’autrice Isy Ochoa, Camille Silvert chargée de campagnes L214 ou encore Élodie Vieille- Blanchard, présidente de l’Association végétarienne de France. Rendez-vous en juin pour connaître leur verdict…
A. G.
On adore ses polars et ses scénarios de BD, mais là, on est ravis de voir Jérôme Charyn raconter, pour les 70 ans de la publication de L’Attrape-cœurs en France, un J.D Salinger en soldat héroïque de la Seconde Guerre mondiale.
Et il y a de quoi jubiler, tant cet épisode inconnu d’un des plus grands écrivains est raconté avec style. Décrire ce que Salinger n’a jamais voulu livrer de ses souvenirs sur le champ de bataille tient du tour de force.
Membre des Counter Intelligence qui prépareront le Débarquement, épisode de la Libération de Paris où il rencontrera Hemingway au Ritz, découverte des camps de concentration : le sergent Salinger gardera un traumatisme qui explique sûrement son œuvre.
H. B.
La fin d’année est riche en parutions ! On vous fait le résumé côté bande dessinée.
Décidément, la fin d’année est bien remplie du côté des nouvelles sorties en bande dessinée ! On commence avec « Inexistences » (éd. Soleil) de Christophe Bec qui dégaine ici un album de haute volée dans sa présentation : l’ouvrage est proposé dans un grand format, est plus que généreux en ce qui concerne les visuels et a la bonne idée de mélanger textes, illustrations, BD, et roman graphique dessiné. Idéal pour se plonger dans ce récit post-apocalyptique, certes pas forcément très original, mais suffisamment sombre pour fasciner.
Changement total de registre avec le « Talk Show » (Delcourt) de notre chouchou Fabcaro. L’auteur s’y était déjà frotté, il reprend de nouveau ses planches à huit cases retraçant une interview TV avec, toujours, la même présentatrice. Le procédé est répétitif (trop ?), ce qui peut lasser mais, en même temps, permet à chaque fois de remettre une pièce dans la machine à ironie.
Enfin, pour se coucher moins bête, c’est vers le tome 6 de « Axolot » (Delcourt) qu’il faut se tourner. Toujours mené par Patrick Baud (de la chaîne Youtube Axolot) et porté par un collectif de dessinateurs, ce nouvel opus raconte l’étrangeté de la vie : comment une noix de coco a changé le monde, l’histoire de Pepsi à la tête d’une flotte militaire ou encore l’homme le plus fort du monde… Intéressant, malin, une véritable anthologie de l’insolite.
Aurélien Germain
On ne dira jamais assez combien le dessin de Joost Swarte a révolutionné la BD moderne. Avec « Biblio + Picto » (Dargaud), il épate une fois de plus avec une anthologie de son travail autour du livre et des pictogrammes : bluffant, intelligent, ludique et génial.
Delaf reprend Gaston Lagaffe et « Le Retour de Lagaffe » (Dupuis) est une véritable réussite ! Le papa des « Nombrils » au dessin et au scénario offre des gags percutants et une mise en scène dynamique.
« Le Voyage de Shuna » (Sarbacane) est un autre chef d’oeuvre de Hayao Miyazaki publié pour la première fois en France. Un conte philosophique sur les dangers et les espoirs que crée la civilisation, à découvrir impérativement.
Adaptation fidèle du roman de Virginie Grimaldi, « Les Moments doux » (La Boîte à Bulles) est signé par le Tourangeau Vincent Henry et la prometteuse Valérie Guffanti au dessin. On y retrouve toute l’émotion et l’humour qui faisaient déjà le charme de ce best-seller drôle et touchant.
On a failli passer à côté de ce thriller impeccable : « Le Cri » (Phileas) est une adaptation, là encore, d’un polar de Nicolas Bruglet. Le duo Makyo et Laval NG fait des étincelles avec cette course contre la montre et une enquête menée sans temps mort sur fond de dérives scientifiques glaçantes.
Hervé Bourit
La fin d’année approche et, avec elle, les vacances pour les plus chanceux/ses d’entre vous ! L’occasion de glisser les pieds sous la table et tenter l’une des jolies adresses que Tours nous offre. Voici quelques idées…
Côté belles tables gastronomiques, direction la sortie de la ville avec le célèbre La Roche Le Roy. Alors que l’établissement se prépare à des travaux d’ampleur, le poussant à une fermeture de cinq mois dès le 3 janvier 2024, c’est le moment ou jamais de profiter de la cuisine toute en finesse du chef Maximilien Bridier !
Au centre même de Tours, on peut également pousser la porte des Bartavelles. Salle intimiste, service précis, propositions raffinées au programme.
Au niveau des noms récemment découverts à tmv, on citera évidemment le dernier en date : Boui- Boui. L’établissement, implanté au cœur du quartier des Halles, est une excellente surprise. Menu du midi à 27 € pour la triplette entrée-plat-dessert, le tout porté par les délicates recettes d’Édouard Guillon qui font mouche à tous les coups et une présentation des plats travaillée.
Dans le même état d’esprit, pour l’ambiance chaleureuse et conviviale, on peut par exemple goûter aux propositions des Grands Ducs (place Gaston-Paillhou également)… et pour l’addition à moins de 30 €, pourquoi ne pas filer du côté de la rue Gambetta avec OBist’Ro et sa cuisine d’inspiration française avec produits de saison ?
Tout aussi efficace, mais situé du côté de l’avenue Grammont, Le Salon bleu ne désemplit visiblement pas. Également salon de thé, ce bistrot tout cosy propose une carte de qualité dans un cadre cocooning très agréable.
Mais on le sait : des fois, le petit diable sur notre épaule nous souffle d’aller déguster un bon gros burger frites ! Et à Tours, burger n’est pas forcément synonyme de malbouffe ou junk food. La preuve si l’on fait un tour chez Lazy Suzy (ah, ses viandes effilochées et ses bons pains !) ou encore au Délirium Café (des recettes malines qui changent régulièrement).
Et avouons que la ville peut quand même se targuer d’héberger le champion du monde de burger, alias Benoît Sanchez de Tatoué Toqué. Le cuistot possède deux restos, l’un à Tours Nord, l’autre dans le Vieux Tours : de quoi contenter tout le monde, non ?
Aurélien Germain
#VisMaVille Gaëlle et David Hermange dirigent Néogourmets, une entreprise de biscuits et chocolats sans sucres ajoutés ni édulcorants. Leurs mots d’ordre : l’innovation et la gourmandise nutritive.
En cette fin novembre, toute la famille s’affaire à coller les étiquettes sur les dernières gourmandises de Noël sorties de Néogourmets, entreprise de biscuits et chocolats bio et équitables, installée à Saint-Cyr-sur-Loire depuis 2018. Gaëlle et David Hermange, les cofondateurs, sont entourés ce jour-là des parents de Gaëlle et de leur fille, Clémence. Une implication familiale qui résume bien leur état d’esprit.
« Tout est parti de notre cuisine, je ne pouvais plus manger de sucres rapides dans mon alimentation et je me suis posé la question d’un goûter sain pour mes trois enfants », explique Gaëlle Hermange. C’est ainsi que les premières gammes de biscuits sucrés sont nées, sans sucre ni édulcorant, ce qui était unique en France à l’époque. « Nous utilisons le sucre naturel présent dans les fruits, comme la datte », précise-t-elle.
De quoi attirer l’attention du chef Thierry Marx et du scientifique spécialiste de la cuisine moléculaire, Raphaël Haumont, avec qui ils travaillent désormais sur toutes leurs nouvelles recettes, recherchant l’équilibre parfait entre la gourmandise et l’intérêt nutritionnel.
« L’innovation est la raison d’être de notre société, dans le but de faire différemment et plus sainement », souligne David Hermange. Ainsi, le couple passe une grande partie de son temps dans leur laboratoire de recherche et de développement, installé dans leurs locaux. Des créations à la pistache chocolat blanc, à la figue chocolat noir café, des bouchées à l’orange bergamote figurent parmi les dernières innovations. En ce moment, le couple se penche sur les créations de Pâques.
Leur autre exigence a été de contrôler toute la chaîne de production du chocolat qu’ils ont entamée en 2020 avec un partenaire belge. Depuis l’année dernière, ils transforment eux-mêmes les fèves de cacao sur place. C’est ce que l’on appelle le « bean to bar ». « Nous avons la volonté de maîtriser la chaîne de A à Z, du produit brut à son emballage et sa commercialisation », explique David, autodidacte en la matière, qui s’est formé récemment en chocolaterie à l’école Alain Ducasse à Yssingeaux (Haute- Loire).
Il s’occupe également de la partie commerciale et gestion de la société tandis que sa femme, ancienne photographe, gère les finances, le graphisme des emballages et la communication-marketing, une grosse partie de son activité. De multiples casquettes nécessaires pour faire tourner leur entreprise en croissance, s’occuper aussi « des aléas quotidiens de la vie d’une petite société ».
Depuis 2018, Néogourmets, né en quelque sorte dans leur cuisine, a bien grandi et l’équipe s’établit désormais à dix personnes. Ce qui a permis de sortir cette année une vingtaine de nouveautés entre les tablettes, bouchées chocolatées, pâtes à tartiner et autres réjouissances gourmandes.
https://tmv.tmvtours.fr/wp-content/uploads/2023/12/TMV_A_20231206_TMV_001_T_Q_0_web.pdf
Retour de notre numéro spécial Noël, à quelques jours des fêtes ! Vous y découvrirez ce que certain(e)s Tourangeaux et Tourangelles, connus ou moins connus, ont de prévu pour les festivités. Sans oublier notre quiz et la sélection des marchés. Pour le reste, on parle de la collecte de colis pour sans-abris, d’un chocolatiers innovant, mais aussi de courses à pied « corrida », sans oublier la culture, les restos des vacances et l’horoscope WTF.
Ow, ow, ow, c’est le Père Noël ! Il apporte un peu de dignité aux Capricornes qui en ont vraiment besoin cette semaine…
En ce moment, c’est plutôt le désert. Mais rassurez-vous, un jour vous
trouverez aussi votre chameau à monter <3
Votre entourage n’ose pas le dire, mais il vous trouve aussi utile qu’une chaise à trois pieds. #onbalance
Ne souriez pas trop. Du moins pas toutes dents dehors. Non promis, c’est
pour votre bien, hein…
Vous brisez les cœurs, ça c’est sûr. Mais vous brisez surtout les c…
Les Taureaux sont une énigme.
Mais les énigmes, c’est chiant. Donc, les Taureaux sont chiant(e)s.
C’est un fait : même Gilbert Montagné se moque de votre style vestimentaire.
Mouais… Bah en ce moment, ça sent le fennec votre vie amoureuse !
N’ayez plus honte, laissez éclater au grand jour votre passion pour le tuning.
La vérité est dure et elle fait mal. Mais vous n’êtes pas une bouteille de vin, l’âge ne vous bonifie absolument pas.
Vous êtes un peu comme du munster. Vous ne sentez pas très bon,
mais on vous aime et vous avez ce goût de reviens-y.
Vous êtes trop à l’étroit chez vous. Il n’y a pas assez de place pour votre énorme melon.
On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Et vous avez une tête d’œuf.
Coïncidence ? Je ne crois pas.
Comme quoi, on est peu de choses… Regardez par exemple : je suis mille fois mieux que vous !
Au lieu de pleurnicher sur vos petits malheurs, dites-vous qu’il y a pire :
avoir la gastro dans un embouteillage par exemple.
Vous avez beaucoup de succès auprès du 3e âge. À votre passage, les gens vous jettent leurs gaines et leurs déambulateurs.
Tic tac, tic tac, le temps passe, il va bientôt falloir penser aux petites pilules
bleues…
Votre avenir est comme mes WC : totalement bouché.
La peau grasse redevient tendance.
C’est chouette : comme quoi, vous étiez précurseur !
Notre boule de cristal nous dit que pour vous, c’est comme les trains :
un(e) ex peut en cacher un(e) autre.
Il y a toujours pire que soi, vous savez. La preuve, regardez la personne à votre droite.
Et hop, félicitations ! Un cran en plus à la ceinture !
Vous voyez double. Consultez un opthalmo.
Vous voyez double. Consultez un opthalmo.
Aucune cette semaine. Mais retentez la semaine prochaine.
Viser la lune, ça ne vous fait pas peur. Surtout quand c’est celle de l’être aimé.
Vous êtes vraiment unique ! (et heureusement, car on ne saurait pas quoi
faire de deux comme vous)
Assurez vos arrières. Et votre derrière, car il est plutôt canon. GRAOU !
Cupidon pointe à Pôle emploi à cause de vous ; vous êtes un cas désespéré.
Ow ow ow, c’est le Père Noël ! Il vous apportera bientôt un
peu de dignité au pied du sapin, vous en avez besoin.
Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi êtes-vous si mal fringué(e) ? Que de questions existentielles…
Cette semaine, vous serez soit célibataire, soit en couple. Voilà, de rien pour cette prédiction astrologique au top !
Méfiez-vous des Sagittaires. Et des poneys. Et des chauves. Et des poneys
chauves.
Franchement, vous êtes pas mal. Et c’était pas gagné d’avance en étant
Verseau.
Vous êtes le/la Harry Potter des relations coquines : que de la magie sous la couette, miam !
D’ailleurs Harry Potter, profitez- en pour prendre votre balai magique et nettoyer tout le foutoir chez vous.
C’est la cata votre empreinte carbone. Mais normal, quand on est un avion de chasse comme vous. Krrkrrr !
Le mois de décembre, c’est le mois des sapins, des cadeaux, des bons repas et… des corridas.
Pour les néophytes et les amis des animaux qui nous lisent, ne sortez pas tout de suite vos pancartes : en l’occurrence, dans les corridas dont nous parlons, il n’y a que les humains qui courent. Une corrida, donc, c’est une course à pied rapide, sur une courte distance, qui se court de nuit, en général, dans un centre-ville et dans une ambiance de Noël très festive.
C’est la corrida de Sainte-Maure-de- Touraine qui a ouvert le bal, samedi dernier. Les 200 participants ont parcouru les 7,5 km du parcours dans un froid vif et humide. Deuxième étape, ce vendredi, dans le centre-ville d’Esvres, avec la traditionnelle corrida organisée par les Foulées du Noble Joué. Le départ sera donné à 20 h, pour trois boucles de 2,3 km dans le centre-ville pour, donc, un peu moins de 7 km au compteur. Pour réchauffer les coureurs, les organisateurs ont prévu une véritable ambiance de feria du sud-ouest.
Suite des opérations le 15 décembre, avec la corrida de Saint-Pierre-des- Corps. L’épreuve phare affiche 5 km et, sur un parcours favorable aux belles performances, elle sera le support des championnats départementaux sur la distance. Mais la nouveauté de l’année, c’est le Mile en préambule (1,6 km), dont ce sera la première édition en Indre-et-Loire.
Mais à Saint-Pierre, ça court. Si vous êtes un joggeur du dimanche et que la courte distance vous rassure, attention tout de même à ne pas essayer de suivre les premiers. Cinq kilomètres, quand on est cramé, ça peut être vraiment très long.
Enfin, comme de tradition, la corrida de Chambray-lès-Tours réunira les plus courageux d’entre vous le 28 décembre sur un parcours de 7,2 km. Dernier rendez-vous de l’année, cet événement est également une vraie fête populaire qui pourrait réunir plus de 1 000 concurrents. Le record à battre est de 1 200 partants en 2019.
Et si vous venez déguisé, c’est encore mieux. Dernière petite précision, ces courses se déroulent de nuit et la frontale est de mise !
M.P. / Photo : illustration adobe stock
Le festival Terres du Son a dévoilé les huit premiers artistes de son édition 2024.
C’est la dernière folie sur les réseaux sociaux. Des vidéos sur lesquelles des personnes se filment en ouvrant un simple colis. Rien de fracassant, nous direz-vous. Et vous aurez raison. Il s’agit, en effet, de colis parfaitement ordinaires, des boîtes en cartons en tous points identiques aux millions d’autres qui parcourent le monde chaque jour, au gré de nos commandes en ligne.
Sauf que les personnes qui les reçoivent ne les ont pas commandées. L’article qu’elles contiennent ne leur était pas destiné. Ce sont, en fait, des colis perdus. Des achats effectués par des clients qui ont oublié d’indiquer leur adresse précise ou qui ont déménagé et qui se sont retrouvés entassés au rebut, dans des hangars de banlieue. La loi interdit désormais de détruire ces colis.
Alors, une entreprise en ligne a eu l’idée de les vendre au poids. Évidemment, on n’achète pas l’objet puisque personne ne sait ce que le colis contient. On achète juste le mystère et l’effet de surprise. « Que vais-je trouver dans la boîte que j’ai achetée ? » Une drôle de façon de retrouver le frisson de l’attente et de la découverte…
Matthieu Pays
La collecte de sacs cadeaux pour les personnes démunies et sans-logis a repris. Fanny et Marine, à l’origine de l’initiative, effectuent aussi des maraudes. Avec un mot d’ordre : aider.
« On ne peut pas aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu’un. » Depuis 4 ans maintenant, cette phrase est devenue le leitmotiv des deux Mères de Noël de Main dans la main 37. Des Mères Noël car chaque année, ces deux héroïnes de l’ombre – Fanny et Marine – effectuent des maraudes les samedis à Tours et distribuent des colis aux personnes sans-logis. Avec 5 000 boîtes cadeaux distribuées aux sans-abri, cette initiative a été un succès en 2022.
Mais cette année, par manque de temps et de moyens, Fanny et Marine avaient annoncé que la collecte ne pourrait pas se faire… Jusqu’à ce que la bonne nouvelle tombe un mois après : les deux amies ont finalement décidé de relancer leur action, « face à l’enthousiasme général que génère la collecte et au soutien dont ont besoin les centres d’accueil ».
L’opération « Colis de Noël » a donc démarré. Et pour y participer, c’est très simple. Dans un sac cadeau ou une boîte à chaussures décorée, on met « un truc chaud, un truc bon, un produit cosmétique, un jeu » et si possible, un petit quelque chose pour un animal, puisque nombre de personnes sans-abri ont un chien. Il faut également préciser si le colis est destiné à un homme ou une femme.
Les sacs cadeaux seront ensuite « distribués en priorité à nos amis de la rue et les boîtes cadeaux dans les centres d’accueil », précise-t-on du côté de Main dans la main 37.
Les points de collecte sont ouverts jusqu’au 20 décembre et sont affichés sur la page Facebook : UDAF à Tours, Terre Y Fruits à Saint-Cyr-sur-Loire et Sainte-Maure-de-Touraine, ou encore O Bistrot Quai à Esvres, GSM Immobilier dans plusieurs villes et même certaines écoles…
Régulièrement, Fanny et Marine font également des maraudes dans les rues de Tours. Et là encore, elles aident et apportent bonheur, réconfort et petites attentions. Elles redistribuent des dons de duvets ou encore les invendus de la boulangerie Les Toqués du pain (Veigné) qui les soutient dans cette démarche d’aide aux démunis. Elles lancent des appels sur Facebook (« Maurice aurait besoin d’un survet taille XL ») et partagent leur expérience.
La prochaine maraude doit avoir lieu vendredi ou samedi. Et comme Fanny et Marine l’écrivent sur leur page Facebook : « Donc videz vos placards de vêtements chauds que vous ne mettez plus, et faites une belle action en les donnant à ceux et celles dans le besoin. »
Aurélien Germain / Photo : archives NR
La société de production AZ Prod fait de nouveau venir une pointure au Château de Chambord pour la troisième édition de Chambord Live. Le DJ David Guetta sera la tête d’affiche.
Après la venue de Sting en 2022, puis celle d’Imagine Dragons en 2023, c’est le célèbre DJ David Guetta qui sera en concert au Château de Chambord en 2024, le 29 juin plus précisément.
Il sera la tête d’affiche de cette nouvelle édition de Chambord Live qui, en 2 ans, a fait deux fois complet (30 000 personnes sur la soirée).
La billetterie, quant à elle, ouvrira dès le 5 décembre à 10 h avec prévente sur ticketmaster.fr L’ouverture officielle se fera le 6 décembre, à 10 h, sur les sites de points de vente habituels (chambordlive.com, az-prod.com, etc.)
Les tarifs devraient aller de 78,50 € en fosse classique à 133,50 € pour la fosse or.
Icône de la communauté de l’Electro Dance Music, il a créé les plus grands succès de ces dernières décennies avec « Titanium », « Memories » ou encore « Say My Name ». Oui, il s'agit bien de @davidguetta !
Il nous fera l’honneur d’être sur scène de #ChambordLive le 29 juin 2024⭐️ pic.twitter.com/jDatEIvLuJ— Château de Chambord (@domainechambord) December 1, 2023
A.G. / Photo archives NR – Eric Pollet
Cette semaine, on part voyager dans le temps aux côtés de Bruno Solo qui nous fait rencontrer les grandes figures historiques, mais on fait aussi le plein de BD et on s’aventure dans la bible des figurines Uderzo et compagnie…
Non, Bruno Solo ce n’est pas qu’un comédien, ce n’est pas que le pitre de Caméra Café. Bruno Solo, c’est aussi un fin conteur et mine de rien, un véritable passionné d’Histoire. Preuve en est, de nouveau, avec « Le Voyageur d’Histoire » (éditions du Rocher), sorte de « suite » logique de « Les Visiteurs d’Histoire » paru en 2021.
Si dans ce premier livre, Bruno Solo avait convié chez lui, le temps d’un dîner imaginaire, des figures historiques, il revient cette fois avec un concept inverse, où il effectue un voyage dans le temps et s’invite chez elles.
C’est donc parti pour une virée aux côtés de Cléopâtre, Rabelais (un chapitre tout bonnement truculent !) ou encore Brillat-Savarin. On y découvre leur vie en résumé sous un angle différent : Bruno Solo vulgarise, mais le fait bien. Il y ajoute son humeur, son ressenti, une pincée d’humour, des clins d’oeil à l’époque contemporaine.
Et le mélange fonctionne, car la rigueur est là, tout comme cette façon de raconter percutante. Surtout, on sent à travers les chapitres un sincère amour de l’auteur pour l’Histoire. Idéal pour raconter de belles histoires.
Aurélien Germain
À l’heure où les ventes du dernier album d’Astérix atteignent des sommets, Cas Mallet publie lui sa deuxième édition complétée et enrichie de son argus des figurines de l’univers d’Uderzo. Une somme de travail inouïe regroupant tous les fabricants de l’univers de nos Gaulois préférés avec de nombreuses informations et surtout la cote de chaque pièce, afin de savoir ce que vous achetez. Une vraie bible pour les collectionneurs.
À signaler que cet éditeur se livre régulièrement à des publications très poussées sur d’autre univers BD (Tintin, Marvel, BD franco-belge…) avec, à chaque fois, un recensement encyclopédique de tous les produits dérivés.
H. B.
L’adaptation de « La Vie secrète des arbres » (Les Arènes) par Bernard et Flao, d’après le livre de Wohlleben, est sans conteste l’événement BD de ce trimestre. À la fois poétique et réaliste, cet ouvrage incroyable de force et de pédagogie est une merveille.
Avec « Les Fantômes affamés » (Rue de Sèvres), Remy Lai nous emmène dans son univers bien particulier, où fantômes, ectoplasmes et âmes errantes se mêlent aux ados et à leurs parents, avec d’étranges jeux de séduction et de répulsion.
Après le succès du collectif « Le Crime », « L’Alibi » (Philéas) reprend le même principe en mettant en scène de courts récits illustrés par – excusez du peu – Le Roux, Labiano, Astier, Guérineau… Le résultat est bluffant, que ce soit au niveau des thèmes que des ambiances choisies.
Même principe de courts récits avec « Miséricorde » (Dupuis). Sauf que là, c’est Van Hamme au scénario, entouré de sept dessinateurs et pas des moindres (Bertail, Munuera, de Jongh) qui subliment ces contes cruels et jubilatoires.
Enfin, quel bonheur de pouvoir relire le monument qu’est « 300 » (Huginn et Muninn) avec cette réédition qui laisse éclater le talent de Frank Miller et les couleurs de Lynn Varley. Une vision spectaculaire de la célèbre bataille des Thermopyles et une ode à la liberté.
H.B.
Quatre chansons en apesanteur et une reprise de Marie Laforêt, il n’en fallait pas plus pour attiser notre curiosité pour cet EP que l’on finit par écouter en boucle. Il faut dire que les mélodies entêtantes de ces voix, entremêlées à un violoncelle, fonctionnent à merveille, dans un climat qui évoque le Jeff Lynne de E.L.O. mais aussi celui des Wilburys, ou encore les Simon & Garfunkel des débuts.
Cette recherche du point d’équilibre, de ce nombre d’or qui va vous faire basculer et vous emporter la tête et le cœur, Marie Urbain l’atteint à chaque fois. On espère donc une suite au plus vite et surtout de voir comment cela peut se traduire sur scène.
H. B.