Je n’avais pas prévu de monter un jour sur un cheval. C’est désormais chose faite grâce à une séance d’équithérapie, testée pour vous avec Sabrina Baseilhac, thérapeute d’Eki-Libre à Reignac-sur-Indre.
Premier contact
Je comptais réaliser un reportage sur l’équithérapie (l’utilisation du cheval comme partenaire thérapeutique – NDLR) : assister à une séance, campée derrière mon carnet et mon appareil photo. « Mais pourquoi ne pratiqueriez-vous pas vous-même ? », m’interrogea l’équithérapeute Sabrina Baseilhac (photo ci-dessous). Cette proposition, je ne l’avais pas vue venir. Voilà comment je me suis retrouvée sur un cheval, alors que je n’avais jamais eu le moindre contact avec un équidé – hormis tenir la longe d’un poney en balade avec ma fille, et encore… – et que je n’y tenais pas plus que ça !
Instant zen
Lorsque j’arrive à Eki-Libre ce matin-là, deux juments se régalent de foin au sommet d’une colline. L’aînée Ivane, au pelage brun, mène la danse du haut de ses 22 ans, suivie de Licorne, plus craintive, avec sa robe blanche tachetée de noire. Sabrina Baseilhac m’accueille avec le sourire. Curieusement, la séance ne débute pas à l’écurie, mais au dojo.
« La rencontre avec le cheval doit nourrir une intention. Les personnes que j’accompagne vivent une grande insatisfaction qui leur donne envie de changer. Nous reconnaissons ces états d’esprits négatifs pour les réduire et les abandonner, et développons le versant positif (joie, amour…) grâce à la méditation », explique la jeune femme, éducatrice spécialisée formée à l’équithérapie. Après une séance de médiation, c’est le moment de rencontrer les chevaux.
Rencontre du 3e type
Sabrina Baseilhac me propose de pénétrer dans l’enclos des juments, toujours en plein repas. Je m’avance, hésitante. Pour moi, elles sont un peu des extra-terrestres : je ne sais pas comment les aborder. Je reste à un ou deux mètres. La thérapeute les attache à un poteau et sort une boîte pleine de brosses et d’élastiques : « Utilisez-les librement. » Faire des tresses africaines à Ivane ? Non, je préfère brosser son pelage brun et me surprends à aimer ce moment. Puis la thérapeute me propose de monter à cru (sans selle) : une fois l’appréhension passée, j’apprécie la chaleur de l’animal, sa douceur, le mouvement de sa respiration…
Miroir
« La rencontre avec le cheval fait vivre des expériences sensorielles et émotionnelles : de la sérénité lors du brossage, la peur ou la joie au moment de le monter, décrypte Sabrina Baseilhac. Le cheval est un animal hyper-attentif à son environnement, capable de percevoir l’état d’esprit d’une personne et de lui renvoyer en miroir. » L’animal n’est pas un médicament, mais il apaise et facilite la communication.
> Eki-libre. 31 bis Les Pains Bénis à Reignac-sur-Indre (37). 06 95 99 26 34. chevalekilibre@yahoo.fr – eki-libre.e-monsite.com > Certains centres équestres, comme l’Azelane à Villandry ou les écuries d’Anadé à Montlouis-sur-Loire, accueillent parfois des séances d’équithérapie. > La société française d’équithérapie répertorie des professionnels : sfequitherapie.free.fr
Grillons, criquets, vers à soie et même scorpions : notre journaliste s’est fait un plaisir de déguster ces jolis insectes tout mignons pour l’apéritif. Verdict !
Lectrices et lecteurs magnifiques, je vous aime. Cette parenthèse d’amour et de paillettes n’est pas vaine : pour vous et votre plaisir sadique, j’ai déjà testé me faire cryothérapiser par – 150°C, mais j’ai aussi couru avec des zombies la nuit et vécu sans portable. Un nouvel épisode est aujourd’hui à rajouter dans cette rubrique. J’ai enfin mangé des insectes.
INSTANT SHOPPING
Jiminis, multivore, insecteo… Sur Internet, de nombreux sites proposent des insectes comestibles. Alternative à la viande, l’entomophagie (= le fait de manger des insectes et, accessoirement, un joli mot à placer au Scrabble) a la cote. Je passe une commande sur insectescomestibles.fr. Le choix est immense, du plus soft (des petits vers) au plus extrême (des tarentules).
Pour moi, ce sera un paquet de scorpions dorés (9,90 €), une barre protéinée aux grillons et chocolat (3,20 €) et un duo apéritif (16,90 €), avec une boîte de criquets à l’ail et un mélange surprise-découverte. Youhou. À Tours, plusieurs enseignes vendent des insectes comestibles. Un appel sur Twitter et déjà, des lecteurs m’indiquent les bons plans (lire ci-contre). Je reviens avec des grillons à l’oignon sous le bras. Miam.
KOH LANTA, C’EST MOI (ou pas)
Mardi, 19 h. Mon plat d’insectes et moi, la joie. J’envoie quelques photos à mes amis (oui, j’ai besoin de réconfort). Les réponses alternent entre le « C’est dégueu, m’envoie plus des trucs comme ça » et « Tu verras, c’est bon ». La notice explicative est censée rassurer sur la préparation des insectes. « Ils sont d’abord congelés 48 h. Le froid les endort, puis les tue. » Ils sont ensuite triés, bouillis, puis déshydratés et assaisonnés. Avant de finir dans mon gosier, ils se trouvaient dans un élevage et ont été nourris avec herbes, fruits, légumes et feuillages. Ouf. Je reste 20 minutes à regarder bêtement mon assiette, l’oeil bovin.
Visuellement et psychologiquement, ce n’est pas facile. Je fais moins le malin. Mais ma fierté (surdimensionnée comme chez tous les mâles, je sais) ne doit pas en prendre un coup. De toute façon, il faut bien que j’écrive cet article. Le doigt tremblant, j’attrape un ver à soie et le porte à ma bouche en fermant les yeux. Il a un goût d’herbe et de chips low cost. Pas foufou…
Contrairement aux courtilières (je vous laisse le plaisir de chercher sur Internet) bien agréables pour le palais. Je m’octroie une pause avec les petits criquets à l’oignon. On jurerait des petits gâteaux apéritifs. En revanche, j’ai du mal face aux grillons de 5 cm. Leurs gros yeux noirs me fixent. Je décide de les gober d’un coup, en mâchant à peine. Croquang mais pas gourmang.
EN PINCER POUR LES SCORPIONS
Vient le moment fatidique : les petits scorpions dorés de Mandchourie. Le nom en jette, je sais. Mais pour mettre la bête en bouche, c’est une autre paire de manches. J’ouvre le sachet, l’odeur est infâme. Je me croirai à la ferme ou dans ma chambre, quand j’étais ado. Je saute le pas et là… oh ! Le goût ressemble à un mélange de cacahuète, de Curly et de bacon. Bon, mais très salé. Après cet apéro singulier, je suis satisfait et rassasié. Je souris. Oups, j’ai une patte coincée entre les dents.
OÙ TROUVER DES INSECTES COMESTIBLES À TOURS ?
Vous pouvez déjà filer au Palais des épices, situé aux Halles. À la caisse, Emna n’a pas semblé surprise de ma demande : « Oh, tout est comestible ! » Un petit rayon propose criquets et grillons, aux différentes saveurs. Les minuscules grillons à l’oignon/sauce barbecue sont très bons (9,90 € la boîte). Un détour par Nature et découvertes et j’y ai trouvé des vers molitor (6,90 €). Il ne restait plus que ça, en raison d’une rupture de stock. D’après le magasin, « c’est souvent comme ça. Ces insectes comestibles sont victimes de leur succès, c’est un carton à l’apéro ! » La Boutique Cafés, avenue de Grammont, en propose aussi.
RICHE EN PROTÉINES !
Le taux de protéines contenu dans nos amis insectes serait supérieur à celui des végétaux, viandes, oeufs et volailles vendus en commerce. Soit de 45 à 75 % du poids sec. D’où l’alternative à la viande que représente la consommation des petites bestioles. Les insectes comestibles sont aussi de très bonnes sources de minéraux (fer, zinc, magnésium, etc.) et d’acides gras oméga 3 et 6.
UN ENJEU POUR L’ALIMENTATION
C’est un fait : la population mondiale ne cesse d’augmenter. Les besoins alimentaires aussi. C’est pour cela que de plus en plus de professionnels se posent la question de la nutrition via les insectes. D’aucuns estiment qu’il s’agit d’une solution viable pour nourrir les gens (d’ici 2050, on devrait être 9 milliards). Les intérêts environnementaux sont aussi mis en valeur : l’élevage d’insectes a un faible impact environnemental. Des chercheurs néerlandais ont ainsi démontré qu’un élevage de grillons et de criquets produisait bien moins de gaz polluants que les élevages porcins et bovins. Peu de gaz à effet de serre, c’est ce qu’on recherche, non ?
VRAIMENT COMESTIBLES ?
Évidemment, n’allez pas vous faire un petit festin à la Gloriette en mangeant deux, trois fourmis, accompagnées de larves. À l’état sauvage, les insectes peuvent être porteurs de parasites, voire toxiques. Ici, on parle d’insectes comestibles et donc préparés (sans oublier la réglementation qui est imposée à la vente). Ce n’est pas un aliment dangereux mais, comme pour les fruits de mer par exemple, il peut exister des allergies. « Il existe aussi un risque pour les enfants de moins de 3 ans qui pourraient ne pas croquer l’insecte », précise le site Insectéo. De nombreux pays consomment depuis bien longtemps des insectes. La Thaïlande en est l’exemple parfait. En France, il faudrait juste casser la barrière culturelle. Pas toujours évident visiblement
Les séances de yoga du rire se développent dans l’agglomération tourangelle. Notre journaliste a décidé de tester cette surprenante activité au centre socioculturel Gentiana, à Tours-Nord.
Quèsaco ?
Nouvelle venue, j’ai droit à une présentation de l’activité par Pascale Harlé, la professeure : « Le yoga du rire a été inventé en 1995 par un médecin généraliste indien. Son idée était d’utiliser les bénéfices du rire forcé, qui sont les mêmes que le rire spontané, pour améliorer le bien-être et mieux gérer le stress au quotidien. » Étirements, respirations profondes, exercices de rire…
L’objectif ? Cultiver son espièglerie enfantine. « Les adultes rient beaucoup moins que les enfants », note Pascale Harlé. Prêts pour une séance de poilade ?
LES 4 COMMANDEMENTS
Pas si vite, il faut d’abord connaître ces quelques règles :
– Tes pairs tu respecteras.
– Avec enthousiasme le yoga du rire tu pratiqueras (sous entendu : le ridicule ne tue pas, il n’existe même pas).
-Le contact visuel avec tes pairs tu privilégieras.
– Point tu ne parleras. Me voilà fin prête pour me connecter avec mon enfant intérieur…
ÉCHAUFFEMENT
« Vous commencez à marcher dans la salle. Quand je dis “ marche ” vous vous arrêtez, et quand je dis “ arrêt ”, vous marchez. Quand je dis “ avant ”, vous reculez, et quand je dis “ arrière ”, vous avancez », annonce l’animatrice d’un air enjoué. Ludique et dynamique, cet échauffement est entrecoupé de « ho, ho, ha, ha, ha », une sorte de cri de ralliement qui marque la fin de chaque exercice. Mon moment préféré ? La récréation : on s’imagine avoir 8 ans et on saute partout dans la cour de récré !
LA PETITE HISTOIRE
Pascale Harlé invente une histoire à chaque séance. Ce soir-là, elle s’intitule « Petits plaisirs d’une journée pas ordinaire ». Un fil conducteur pour les exercices de respiration, de mimes et de rire… Des exercices de rire ? Au début, c’est assez bizarre. Mais les mises en situation et l’enthousiasme de la douzaine de participants me mettent dans l’ambiance.
Et me voilà, au gré des suggestions de l’animatrice, en train de dompter un aspirateur fou ou tituber après avoir trop picolé (pour de faux bien sûr).
LA MÉDITATION DU RIRE
Là, il ne s’agit plus de se forcer à rire. Nous nous allongeons tous en cercle pour un moment de détente. Mes deux voisins, bidonnés, me communiquent leur fou rire.
Puis, l’animatrice nous invite à nous prélasser dans un transat sur une île déserte, bordée de sables dorés et plantée d’essences exotiques. Après quelques étirements, je repars vidée, dans le bon sens du terme, avec un grand sourire aux lèvres et l’envie de recommencer.
>>EN SAVOIR PLUS leolagrange-gentiana.org ou Association Envol’émoi : envolemoi123@gmail.com.
#EPJTMV Mélange de rugby et de handball, le Quidditch , issu de la saga Harry Potter, a envahi le monde du sport. Les Magyars à pintes défendent les couleurs de Tours. Ils ont accueilli tmv pour un entraînement plutôt salissant.
Règle numéro un, ne jamais lâcher le balai, « sinon tu meurs », sourit Juliette, numéro 394 des Magyars à pintes de Tours. Si l’on s’imagine volant à trente mètres au-dessus du sol, la chute peut en effet être fatale. Pour ce test, dans le parc de la place de Strasbourg, je ne risque pas grand chose… « Aujourd’hui on bosse les plaquages ! Bienvenue à toi Hugo », se moque gentiment Aiko, la coach de l’équipe. Heureusement que Sha, l’une des dirigeante, m’a conseillé de prendre mes crampons. D’habitude, je ne les chausse que pour jouer au foot, mais là, le terrain à l’air d’un no man’s land !
GARE AUX COGNARDS
Après l’échauffement, le Quidditch apparaît. « Faites un cercle, on va travailler les passes », ordonne Aiko. « N’oubliez pas de lancer le cognard au niveau du torse. » Le geste doit être précis, pour éviter de le recevoir en plein visage. Trois cognards sont mis en jeu lors d’un match. Ces balles en plastique permettent d’éliminer temporairement un adversaire, qui, une fois percuté, doit toucher l’un des trois buts de son camp pour revenir en jeu.
Le souaffle, quant à lui, n’est qu’un simple ballon de volley-ball utilisé pour marquer les buts.
LE BALAI… ENTRE LES JAMBES
Ce soir, pas de match, mais des exercices pour assimiler les mécaniques de jeu. Premièrement, les passes en mouvement. Pas si facile avec un balai entre les jambes. Il me faut plusieurs minutes pour me sentir à l’aise. Puis arrive l’heure de passer aux plaquages tant attendus. Du coup, pas de Vif d’or. En match, ce joueur spécial fait son entrée à la dix-huitième minute de jeu. À partir de ce moment, plus de limite de temps. Le Vif d’or doit à tout prix protéger la balle accrochée à son short. Le premier des deux attrapeurs à s’emparer de ladite balle marque trente points et met fin à la partie.
UNE PELOUSE À L’ANGLAISE
Si le Quidditch ressemble au handball, ce sport emprunte quelques règles au rugby. Du haut de son mètre quatre-vingt- cinq et de ses quatre-vingt-dix kilos, Florian n’a aucun mal à me ceinturer d’une seule main, la seconde étant toujours collée au balai. De mon côté, les premiers essais sont laborieux.
Toutefois, je commence peu à peu à intégrer le mouvement. Plus l’entrainement avance, plus j’ai l’impression de prendre part à un combat de boue. Mais le balai entre mes jambes me rappelle que c’est effectivement le sport issu de l’oeuvre de J.K Rowling. Fin de séance. En regardant mon reflet dans la vitre de la voiture, la terre qui macule mes vêtements et mon visage me donne un air assez sombre. Parfait, j’aurais adoré être à Serpentard.
TESTÉ PAR : HUGO NOIRTAULT
PHOTOS : LAURA BANNIER
[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]
Cook Angels propose de livrer aux particuliers tous les ingrédients prédécoupés et épluchés pour des recettes de chef (et expliquées). Notre journaliste, lamentable aux fourneaux, s’est essayé au prêt-à-cuisiner.
Lectrices, lecteurs, vous le savez : je teste tout pour vos beaux yeux. Vivre sans portable, courir avec des zombies, me faire cryothérapiser… Il y a 3 ans, j’avais même lâché la malbouffe pour tmv. Depuis, j’ai viré tous les plats préparés et les fast-foods de ma vie. Mais être devant mes plaques de cuisson est toujours une corvée pour moi : Que faire à manger ? Comment aller vite ? Qui suis-je ? Pourquoi Philippe Etchebest ? Une collègue m’a conseillé d’essayer Cook Angels. Une start-up parisienne qui livre ses eat-bags, partout en France et donc à Tours. Bref, un service de cuisine en kit pour simplifier la vie.
PLUS ECONOMIQUE
Ce vendredi, j’attends donc patiemment mon bien. Livré à domicile, le pack est censé contenir tous les ingrédients pour une recette que je vais préparer. Tout seul. Sans faire brûler mon appart’. D’après Cook Angels, c’est une « solution plus économique que de faire ses courses soi-même ». À midi, on sonne à ma porte. Je reçois une petite valisette en carton toute froide. À l’intérieur, tout y est : dosé, lavé, épluché et coupé. La recette du jour ? Côte d’agneau marinée au cumin, polenta crémeuse et jus aigre doux. Ce qui – avouons-le – va changer de mes pâtes carbo. D’après la fiche, je n’aurai besoin que de 20 minutes, d’une casserole et d’une poêle. À première vue, les produits sont de qualité. « Tout est frais », précise Cook Angels, et « les recettes sont élaborées par Nicolas Beaumann, chef du restaurant doublement étoilé Michel Rostang ».
LE BOULET DES CUISINES
On m’avait prévenu du côté cool de la chose. Et effectivement : la préparation est expliquée si simplement que même moi, alias le Boulet des cuisines, arrive à tout comprendre. Et à réaliser. La fiche-recette indique les étapes une par une, souligne les ingrédients, écrit en gras les thermostats et les temps de cuisson en rouge. Rapidement, j’y prends goût. Si les débuts me paraissent simples (préparation des côtes d’agneau et de la sauce), je commence à partir en vrille pour la suite. Je dois jongler entre la sauce et la cuisson de la polenta. Doué comme je suis, mon bouillon de légumes gicle partout quand je le verse dans la casserole. Et tant qu’à faire, je renverse un quart de ma polenta à côté.
VERDICT ?
Finalement, je me reprends. J’ai du miel collé aux doigts, un bout de menthe dans les cheveux (ne me demandez pas pourquoi), ma cuisinière est dégoûtante mais j’en vois le bout. Le cuistot bidon que je suis n’est pas peu fier : au moment du dressage, j’admire la Bête. Ça ressemble presque à la photo de Cook Angels. Mais surtout, c’est bon. L’agneau offre une multitude de saveurs. Les produits sont effectivement de qualité. La viande est fournie par le boucher du restaurant Michel Rostang et mise sous vide dans son atelier. Content comme tout, j’attaque ma polenta. Bon… Je l’ai un poil ratée : compacte, alors qu’elle devait être crémeuse. Mais c’est plus que mangeable (la preuve, je suis vivant). Ma sauce est au top, possède des touches de miel caramélisé et se marie avec la menthe posée sur la viande. Je suis ravi et j’ai mis à peine une demi-heure. Alors, c’est qui le chef ?
> Exemple d’abonnements : 36, 60 €/semaine (2 plats pour 2 personnes). Réduction de 10 € pour la première semaine d’abonnement (code : ANGELSPR2016 sur cookangels.com)
Trois minutes dans un caisson à – 140°C, ça vous dit ? On a testé l’expérience à Tours et libéré nos endorphines, pour se sentir bieeeen…
« Je vais me faire cryothérapiser ! »
À l’énoncé de cette phrase, mes collègues et mes amis voyaient surtout le potentiel « pique-toi-la-honte » des photos que j’allais ramener de moi. La cryothérapie, c’est le traitement par le froid dans un gros caisson. Une douzaine de centres en France et un seul dans notre région : Cryo-one, à Tours. L’idée vient de Jérémy Ouanna, Tourangeau d’origine, qui m’accueille ce jour-là avec un sourire qui file déjà la patate. À 34 ans, l’homme, plusieurs fois champion en boxe française et anglaise, est aussi passé par la case pompiers de Paris. De quoi 1) rassurer en cas de pépin de santé ; 2) ne pas écrire d’article qui pourrait le vexer (gentil boxeur, gentil).
DSK avec des Crocs®
Jérémy, rejoint par Coralie, récupère la fiche médicale remplie par mon médecin. À 28 ans, je n’ai ni pacemaker, ni asthme, ni antécédent cardio-vasculaire. Ma pression artérielle est OK (Jérémy la vérifie). Je peux donc offrir mon corps d’Apollon (non, je rigole) à Mme Cryothérapie.
Une fois en maillot de bain, j’enfile les gants et chaussettes obligatoires. Au top du style, je n’oublie pas les Crocs® que l’on m’a donnés. Je ressemble à un touriste allemand. Il est l’heure d’enlever mon peignoir — mon côté DSK – et pénétrer dans THE machine. Murs blancs, tableaux de l’artiste Xav, gentillesse des hôtes : tout est fait pour déstresser.
– 156°C !
Jérémy est hyper à l’écoute et attentif. Me demande si j’ai des douleurs après mon running (je ne fais pas que boire de la bière, je cours aussi). Ma tête est à l’extérieur du caisson, mais mon corps tout entier baigne dans la fumée d’azote. GNIH ! La température chute ! L’écran indique – 130 puis – 140°C. Je ressens de légers picotements. Mais c’est très agréable. Le froid enveloppe mon corps, mes muscles se relâchent. En fait, je ne me sens même plus. L’impression de flotter. Un air glacé chatouille mes narines. Des frissons me parcourent, mais il ne fait pas si froid. « C’est parce qu’il n’y a aucune humidité, contrairement à l’extérieur », souligne Jérémy.
J’en suis à 2 minutes. La température baisse à – 156°C. Je repense au SMS de mon père, la veille, qui me disait « protège bien la zigounette haha » (oui, mon papa est très bienveillant). Mince, – 150°C, c’est pire que sortir de l’eau de la piscine, non ? (spoiler : en fait non, même pas ! Ouf)
Pas qu’aux sportifs
3 minutes ! Je ressors. Mes poils ont quadruplé de taille et sont tout blancs. En enfilant de nouveau le peignoir, les sensations sont décuplées. Je me sens détendu comme jamais. « Tes jambes vont paraître plus légères quand tu iras courir. » Mais pas de méprise : la cryo est loin de n’être destinée qu’aux sportifs. Surtout pas ! « Je reçois beaucoup de clients qui ont entre 40 et 50 ans. Certains ont de l’arthrose et ça leur fait vraiment du bien. » Les intéressé(e)s viennent aussi lors de douleurs musculaires, de problèmes de peau (eczéma, psoriasis) ou encore d’insomnies. « La cryothérapie élimine les toxines. »
Pour remettre le corps en route, je monte sur le vélo d’intérieur. Toujours zen, quel pied. Seule ma tension a augmenté d’un poil. Rien de plus normal après une séance. En sortant, je me prends une bourrasque de vent et la pluie. Fait froid ! Je jette un oeil à la température extérieure : 8°C. Pfeuh, p’tit joueur.
> 156 rue Giraudeau à Tours. cryo-one.fr ou sur Facebook. Réservations au 06 19 24 39 35. > Tarifs : 39 € la séance (35 € pour un sportif licencié). 32 €/personne pour une séance en duo. > Possibilité d’analyses corporelles et coaching sportif + salle de boxe. Comités d’entreprise bienvenus.
#EPJTMV. 2 € l’aller-retour entre Tours et Paris en bus ? Vous n’y croyez pas ? Pourtant, c’est bien réel et nous l’avons testé pour vous. C’était long, mais rentable !
RÉSERVATION
La réservation se fait en quelques clics sur Internet. Je me décide pour un trajet avec la compagnie allemande Flixbus à 1 €. La ligne a été ouverte mi-novembre avec un prix attractif qui se révèle être une offre de lancement. Il sera revu à la hausse à la fin de l’année pour tourner autour d’une dizaine d’euros. Quatre autres compagnies d’autobus proposent quotidiennement cette liaison entre Tours et Paris avec des prix pouvant aller jusqu’à 25 €. En train, le coût du trajet oscille entre 28 et 65 €. Mon billet est pris et payé. Départ à 10 heures de la gare routière, rue Édouard-Vaillant.
EMBARQUEMENT
J’arrive une dizaine de minutes avant le départ. Le bus de couleur verte est déjà là. Devant la porte, il y a Ralf, le chauffeur. Je sors mon téléphone et lui présente mon e-billet téléchargé via l’application de la compagnie. Il le scanne. Pour les nostalgiques du papier, il est aussi possible d’imprimer son billet et de le présenter de la même façon. Contrôle rapide des papiers d’identité. Tout est en règle. Je peux monter dans le bus.
Pendant ce temps, les autres passagers placent leur valise dans la soute. Chaque billet donne le droit de transporter deux bagages en plus d’un bagage à main. Une fois à l’intérieur, je me rends compte qu’il y a très peu de voyageurs. Seulement neuf pour une cinquantaine de places. « J’avais quatorze réservations, glisse Ralf. Mais à un prix aussi bas, les gens ne prennent pas la peine d’annuler. » Retardataires ou non, tant pis pour eux. Il est 10 heures précises, le bus démarre. Direction Paris.
TRAJET
L’avantage d’être si peu nombreux ? Je ne suis pas obligé de partager ma rangée avec une autre personne. Et j’en profite ! Je pose ma veste sur le dossier du siège devant moi et mon sac sur la place d’à côté. L’espace est assez grand pour y étendre mes jambes. Le siège est lui confortable : pas trop dur, ni trop mou. Sous la rangée de sièges gris, le luxe : deux prises électriques. Immédiatement, je branche mon téléphone que je connecte au wifi… Car oui, il y a aussi le wifi gratuit ! Et il fonctionne plutôt bien !
Une fois connecté, on peut même louer des films ou des séries le temps du voyage sur une plate-forme propre à la compagnie. Dans le bus, les passagers regardent la route et le paysage défiler, lisent, écoutent de la musique, dorment ou bien regardent le paysage défiler. Et quelques fois, de l’autre côté de l’autoroute, notre Flixbus croise des bus concurrents. Le voyage est long mais finalement, après plus de deux heures de trajet : on aperçoit enfin la Tour Eiffel. Paris, me voilà !
ARRIVÉE
Le bus traverse Boulogne-Billancourt. Il passe devant la tour abritant TF1 puis en dessous du Parc des Princes. J’aperçois furtivement le blason du Paris-Saint-Germain.
Les tunnels se succèdent. On m’avait promis 2 h 50 de voyage. J’ai eu droit à un retard de trente minutes à cause de la circulation parisienne. Le bus nous dépose porte Maillot. Je suis alors à deux pas du palais des Congrès et de la station de métro et RER la plus proche. Pratique pour regagner le centre de la capitale. Mais pas le temps de profiter de mon après-midi à Paris. Le bus du retour est à 14 h. Dans l’autre sens, le prix est aussi de 1 €. Rentable qu’on vous avait dit…
On continue les initiatives locales dans le cadre de la COP21. Cette semaine, on a vu que manger 100 % local, c’était possible… mais pas si facile que cela. La preuve.
JOUR1
Aujourd’hui, mon petit déjeuner risque d’être light. Voire déprimant. Sauf erreur de ma part, le thé, le café et les oranges « made in Touraine » n’ont pas encore été inventés. Je compte me rattraper au déjeuner : courgettes et oignons sautés achetés à un maraîcher de Saint-Genouph, présent sur le carreau des Halles, accompagné d’un oeuf tout pareil. Je l’avoue, j’ai mis du sel et du cumin dans ma tambouille… Manque un bout de fromage, un petit chèvre produit à Avon-les-Roches.
Une pomme empruntée à un collègue habitant à la Celle-Saint-Avant, et mon premier vrai déjeuner 100 % local est réussi ! Problème, j’ai besoin d’une huile locale pour le soir même afin d’accompagner ma salade de chou rouge/pommes/chèvre. Direction le Biocoop où je trouve une huile de Colza produite à Nouans-les-Fontaines. Ouf !
JOUR 2
Mon petit déjeuner laisse toujours à désirer. Pas grave, je vais me rattraper ce midi. J’irais bien acheter directement à la ferme, attendre le rendez-vous d’une Amap ou commander par internet (par exemple sur panierdetouraine.fr) mais je n’ai pas envie de me compliquer la vie. Direction un magasins de producteurs. Il y a la Charrette des producteurs, mais j’opte pour Tours de fermes à Joué-les-Tours, le paradis du tout local. Des fromages, des crèmes, des yaourts, des fruits et légumes, de l’épicerie, des viandes made in Touraine rassemblés en un seul lieu.
Ça change mon déjeuner : un pâté de volaille de Betz-le-Château, des saucisses de canard de Mouzay avec des carottes de Saint-Genouph, et cerise sur le gâteau, j’ai même dégoté une boulangerie tourangelle qui fabrique son pain avec de la farine locale.
JOUR 3
Enfin un petit déjeuner digne de ce nom ! Un délicieux jus de pomme des Vergers de Fontenay, un yaourt de chèvre sucré de Dolus-le-Sec, du pain de ma boulangère locale, du beurre de la laiterie de Verneuil. J’avoue que l’absence de thé ou de café commence à être un peu pesante. Et quelle préparation! Quand on veut manger local, impossible d’improviser, de manger un sandwich au débotté.
Manger local, signifie regarder toutes les étiquettes, tout le temps. Mes collègues me proposent un chinois, raté pour moi. Mais j’ai tout ce qu’il faut. Je me suis cuisiné un petit salé, avec des lentilles de Manthelan, oui, oui !
JOUR 4
Manger local, c’est se mettre, forcément, aux fourneaux. Difficile de trouver des plats tout prêts « made in Touraine ». J’ai pourtant dégoté une soupe courgette/pistou produite à Saint-Genouph. Une tranche de jambon de Vautournon et l’affaire est dans le sac. Ce soir, j’ai mangé local sans cuisiner. Une gageure.
JOUR 5
C’est le dernier jour de mon challenge. Petit problème, je suis invitée chez mes parents. Je me vois mal leur imposer le « made in Touraine », eux qui mangent essentiellement « made in Loir-et-Cher ».
Saison oblige, ma mère a préparé des coquilles Saint Jacques. J’aimerais dire que je regrette, que je n’aurais jamais dû baisser si vite les bras. Mais rien à faire, rien de rien, c’était tellement délicieux… Avec une pointe de safran, produite localement s’il vous plaît!
Testé par Flore Mabilleau
Retrouvez chaque semaine dans tmv des initiatives locales dans notre rubrique COP21.
« Tu connais l’application Pirates de Loire ? C’est super pour visiter le coin. » À force d’en entendre parler, notre journaliste a voulu tester. À l’abordage !
Le principe ? Découvrir le patrimoine du Val de Loire grâce à une chasse au trésor. Plus besoin de l’organiser soi-même pour ses enfants, le rêve ! Une fois l’appli téléchargée, j’ouvre un compte de pirate et choisis mon personnage. Moussaillon, second, capitaine… Tant qu’à faire, je serai seigneur de Loire. « Bienvenue à bord, Nathalie la rouge », nous accueille l’application une fois le profil créé. Et c’est parti pour une petite virée familiale.
Minute culturelle
Première étape : choisir le lieu de notre chasse au trésor. Historique, nature ou insolite ? L’appli en propose plein, de la place Plumereau à l’église Saint-Julien. Soleil au beau fixe, on opte pour la balade des bords de Loire. Pas question de démarrer tant que nous ne sommes pas au bon endroit, place Anatole-France : le système de géolocalisation veille au grain.
Sur place, le pirate Barbe-verte nous soumet la première énigme : « À l’aide d’un panneau, trouvez le nom de la chapelle de l’autre côté de la Loire. » En moins de deux, on trouve la réponse, trop facile ! Le nom, on ne vous le donnera pas, mais chaque énigme est l’occasion d’une minute culturelle. On a appris, par exemple, qu’en 1996, Jean-Paul II avait foulé le sol de cette chapelle. Ça vous en bouche un coin, hein ?
Panique sous le pont Wilson
Forts de ce premier succès, nous voilà repartis à la recherche de l’échelle des crues de la Loire. Objectif : trouver l’année de la plus haute crue. Trois minutes après, nous sommes déjà en train de taper la réponse sur le téléphone. Erreur. Notre deuxième tentative se solde aussi par un échec. La panique s’installe… Notre chasse au trésor va-t-elle tourner court ?
C’est alors qu’un éclair de génie me traverse l’esprit (non, non, pas moins que ça) : nous avions tapé la date complète, alors que seule l’année était demandée. Ouf, cette fois ça marche. Les énigmes suivantes nous amènent à poursuivre notre balade : traversée du pont Wilson, promenade sur les bords de Loire jusqu’au pont de fil, direction le château de Tours puis retour à la place Anatole-France. 2,5 kilomètres de soleil, nature et découvertes, sans aucune plainte des enfants, genre « j’en ai marre », « je veux rentrer », « j’ai mal aux pieds », « c’est quand qu’on arrive » (j’en ai encore plein sous le coude, mais je m’arrête là).
Course au QR code
La fin approche, le trésor avec. C’est bien ça qui motive les enfants (ah, terrible société de consommation…). Le principe ? Au fil des énigmes, nous cumulons des clés. Et la grande énigme finale, que nous réussissons à résoudre sans peine (modestie, quand tu nous tiens), nous donne droit à quatre clés ! C’est bien beau, ces clés virtuelles, mais on en fait quoi ? On peut soit les cumuler sur plusieurs visites, soit les dépenser dans un magasin. On opte pour le magnet de Tours, offert par l’office de tourisme. Mais là, c’est le drame… « Low battery », affiche mon portable. Sans téléphone, plus de cadeau. On court à l’office de tourisme. Objectif : trouver le QR code et le flasher.
Ouf, on arrive à temps. L’agent d’accueil nous donne le trésor, soigneusement emballé. Quelques minutes après, mon portable s’éteint. Game over.
Pour le bien-être de l’humanité (et en cas d’apocalypse), notre journaliste s’est essayé au running avec des zombies à ses trousses. Il a téléchargé l’appli Zombies, run ! et chaussé ses baskets. Cours, Forrest, beuaaargh…
Quand on vous dit sucre, vous pensez gâteaux, bonbons, éclairs au chocolat… Et pourtant ! Il y a du sucre jusque dans le pain de mie. Parce qu’elle a le goût du risque, notre journaliste a essayé de tenir toute une semaine sans sucre.
JOUR1
Faux départ Oh ça va, on a dit « essayé », hein… Le premier jour de cette étrange expérience, je croque naturellement dans ma biscotte beurrée au petit-déjeuner, demande des spaghettis aux courgettes à la cantine et picore 2 ou 3 grains de raisins au goûter. Avant de me rendre compte (horreur !) qu’il y a du sucre dans tout ce que j’ai ingurgité. Pour le raisin, je plaide coupable, j’étais au courant.
Mais pour le reste… Je remets le début de ma semaine sans sucre au lendemain, le temps de me mettre d’accord avec moi-même sur ce que j’ai le droit de manger ou pas. Et croyez-moi, le débat est houleux.
JOUR 2
Vrai départ ! Après consultation avec mon amie experte en nutrition et régimes de toutes sortes, j’établis mon plan d’attaque. Bon, étant donné que tous les aliments qui contiennent une substance en « ose » — glucose, fructose, lactose, saccharose, etc — sont interdits, il faut faire des concessions. Je prends le parti d’éradiquer le sucre raffiné (beurk, méchant pas beau), et de seulement diminuer le sucre présent dans les fruits, les légumes, les laitages et les féculents. Je m’autorise un petit pain complet le matin et une pomme le soir (il faut être indulgent avec soi-même).
Pour le reste, je sélectionne les produits selon la quantité de « glucides dont sucres » affichée sur l’étiquette : elle ne doit pas dépasser 10 mg/100g. Le régime no sugar se transforme illico en low sugar, et c’est mieux. J’éprouve même un sentiment de victoire quand je découvre que j’ai le droit aux frites, alleluia !
JOUR 3
Quand ça se corse Les frites sans ketchup, c’est quand même drôlement moins bon. L’apéro sans chips, pas terrible non plus. Sans parler du fromage sans pain… Pire qu’une semaine sans cheeseburger, ou Tom-tom sans Nana. Je me sens un peu triste. Comme quoi la bonne humeur, ça ne tient qu’à un croc. Le plus fou, c’est que je ne rêve pas forcément de mordre dans un fondant au chocolat. Plutôt de planter ma fourchette dans le plat de lasagnes juste sorties du four de mon papa. Un conseil : ne tentez pas l’expérience si vous êtes un bec sucré. Vous risquez la dégringolade émotionnelle.
JOUR 4
Quand je sens les effets L’un des points positifs (il y en a quand même quelques-uns, promis), c’est que je reprends contact avec la verdure. Salade, crudités, légumes cuisinés, tout y passe, même les choux de Bruxelles. C’est une bonne chose étant donné qu’eux et moi étions en break depuis un certain temps. En plus de ça, je digère bien et je me sens plus légère.
Bon, au bout de 4 jours seulement, c’est sans doute psychologique… Mais à long terme, je pense que ça se vérifie. Par contre, mes repas ne sont absolument pas équilibrés, et ça j’aime moins. Les fruits, le jus d’orange, la compote me manquent terriblement (quand je ferme les yeux, je vois des kiwis qui volent, c’est normal ?). La preuve que le sans sucre, c’est comme le reste : il faut y aller mollo.