Le Salon Bleu : la bonne adresse avenue Grammont

« Restaurant et coffee shop familial, au service continu salé et sucré ». Voilà la promesse du Salon Bleu, installé il y a peu à deux pas de Jean-Jaurès. On y a fait un tour…

Une nouvelle jolie surprise se niche désormais au début de l’avenue de Grammont, à quelques pas de la place Jean-Jaurès. Il s’agit d’une adresse ouverte à la mi-août. Son petit nom ? Le Salon Bleu qui se présente comme un « restaurant et coffee shop familial, au service continu salé et sucré fait maison, de 8 h à 18 h 30 ».

Les premiers pas à l’intérieur donnent cette impression de cocon. L’établissement n’est pas très grand, la déco est bien réfléchie, avec ce large tableau fait de végétation, de fleurs et de lianes, et cette grande étagère au fond sur laquelle reposent divers livres et cadres. Ambiance chaleureuse avec des sièges confortables, une grande banquette, le tout dans des tons bleus et une petite musique jazzy en fond. Voilà pour les présentations…

Et dans l’assiette, alors ? Eh bien, ce midi-là, toute notre tablée était satisfaite. La carte est efficace, car courte (c’est donc un bon point) avec trois entrées-trois plats-deux snacks. Côté desserts, on est sur une sélection de six choix par le pâtissier en chef Louis avec, par exemple, un cheesecake citron, du tiramisu framboise, un cœur coulant chocolat noir et cœur vanille ou un crumble aux nectarines. Ce qui a régalé nos papilles !

Pour le reste, on a tenté notamment un excellent velouté de courgettes petit pois au basilic pour bien démarrer le repas. Ce jour-là, il y avait aussi la possibilité de s’essayer à la terrine de campagne au foie de volaille et aux rillons de Didier (l’homme qui a lancé ce restaurant).

Pour poursuivre, on a dégusté un curry rouge – bien relevé et un poil épicé – au lait de coco, poulet et crevettes au basilic thaï. De quoi prouver qu’en cuisine, Amélie maîtrise sa partition sur le bout des doigts.

On ajoute à ça une jolie vaisselle, un service toujours souriant et agréable, et une note légère (un billet de 20 pour notre duo entrée/plat) ; Le Salon Bleu a donc toutes ses chances de connaître une belle aventure à Tours.

Aurélien Germain


> L’addition : les entrées sont entre 6 et 7 €, tandis que les plats oscillaient ce jour-là entre 12 € (la salade de pâtes avoine et truite fumée) et 18 € (l’onglet de boeuf, huile ail des ours). Le curry rouge présenté dans notre chronique était à 14 €. Snacks (pain brioché) à 7,50 € avec formule à 14 € (avec boisson et cookie).
> Au 17 avenue de Grammont, à Tours. Ouvert de 8 h à 18 h 30, sauf le dimanche et le lundi. Sur place ou à emporter.
> Tél. 02 47 05 32 85, sur Facebook : Le Salon Bleu – Restaurant, Coffee Shop et sur Instagram, @lesalonbleu_tours

 

Cupy, passion pâtisserie

Sur Internet, Camille Duclos fait tourner son blog Cupy à plein régime. Au menu ? Les recettes de ses sublimes pâtisseries dignes de plus grands qu’elle décortique avec précision. On a tiré le portrait de cette nouvelle venue sur Tours… et sans grignoter, promis !

Camille, la pro de la pâtisserie qui se cache derrière Cupy !
Camille, la pro de la pâtisserie qui se cache derrière Cupy !

Quand on la rencontre en terrasse place Plum’, Camille Duclos, large sourire qui lui barre le visage, est en train de griffonner sur un bout de papier. Une recette, une liste d’ingrédients. Comme d’habitude. La pâtisserie, c’est son dada. « Une passion dévorante », comme le dit si bien cette graphiste originaire d’Essonne, installée à Tours depuis deux mois. Camille, 24 ans, tient le blog Cupy, « un annuaire de recettes sucrées » où elle « montre les techniques et secrets aux novices » des pâtisseries qu’elle confectionne. Des recettes parfois connues, mais aussi — et surtout — ses signatures. Sur le papier, ça donne faim. En photo, ça fait baver.
Un entremets chocolat vanille façon ballon de foot, une tarte citron vert gingembre basilic framboises ou une autre aux pêches de vignes… Tout est toujours travaillé, esthétique. D’ailleurs, elle réalise des croquis avant chaque préparation. « Le visuel est important, comme partout dans notre société. Si l’extérieur d’un restaurant ne paie pas de mine, ça donne moins envie d’y rentrer », analyse Camille.

Tous les jours, elle cuisine, prépare, invente, crée. Tous les jours, les gourmand(e)s font un tour sur Cupy afin de dégotter une recette originale. « Tout le monde peut les faire. Il suffit juste d’avoir quelques ustensiles indispensables et être très minutieux. C’est comme en chimie », dit-elle, incollable sur le sujet. La pâtisserie, elle y « pense tout le temps ».
Chaque mois, elle dépense 200 € d’ingrédients. La plupart du temps, Camille se fournit sur Internet ou surtout chez Zôdio, à Chambray, un magasin dont elle est l’ambassadrice. « Je crée des événements, je cuisine devant les gens et cela m’apporte de la visibilité. » Sur le web, Camille passe 10 à 15 h par semaine à animer Cupy, espérant se démarquer avec ses jolies créations.

Un niveau qui en surprend plus d’un. Car en fait, Camille ne pâtisse véritablement que depuis trois ans. Mais l’autodidacte nourrit cette passion depuis toujours. « Bon, même si avant, je faisais tout brûler », se fend Camille dans un petit rire. « Quand j’étais plus jeune, j’avais des milliers de liens Google sur mon ordi pour des recettes. » Puis lors d’un anniversaire, c’est le déclic. Un ami boulanger apporte un fraisier fait maison. « Tout le monde était enchanté par son gâteau. Je me suis dit que je pouvais le faire ! ». Influencée au départ par les Américains, elle se concentre finalement sur la pâtisserie traditionnelle française. Macarons et pâte à chou n’ont très vite plus de secret pour Camille. Un monde s’ouvre à elle. Là, elle peut mêler toutes ses passions : « la pâtisserie, le graphisme et la photo. » Et surtout, « faire plaisir aux gens, car la pâtisserie, c’est quelque chose de convivial », répète-t-elle comme un mot d’ordre.  
Maintenant qu’elle a emménagé sur Tours pour rejoindre son copain chef de cuisine, Camille va essayer de développer vidéos, réseau et contacts. « Je vais monter de nouveaux concepts. J’espère donner envie aux gens d’essayer mes recettes… Et j’espère vraiment leur vendre du rêve avec mon blog ! » Avis aux gourmandes et gourmands…

> à découvrir sur cupy.fr,
instagram.com/cupycuisine
Ou encore facebook.com/cupycuisine

MAVILLE_portfolio1

J’ai testé pour vous : une semaine sans sucre

Quand on vous dit sucre, vous pensez gâteaux, bonbons, éclairs au chocolat… Et pourtant ! Il y a du sucre jusque dans le pain de mie. Parce qu’elle a le goût du risque, notre journaliste a essayé de tenir toute une semaine sans sucre.

Image14

JOUR1

Faux départ Oh ça va, on a dit « essayé », hein… Le premier jour de cette étrange expérience, je croque naturellement dans ma biscotte beurrée au petit-déjeuner, demande des spaghettis aux courgettes à la cantine et picore 2 ou 3 grains de raisins au goûter. Avant de me rendre compte (horreur !) qu’il y a du sucre dans tout ce que j’ai ingurgité. Pour le raisin, je plaide coupable, j’étais au courant.
Mais pour le reste… Je remets le début de ma semaine sans sucre au lendemain, le temps de me mettre d’accord avec moi-même sur ce que j’ai le droit de manger ou pas. Et croyez-moi, le débat est houleux.

JOUR 2

Vrai départ ! Après consultation avec mon amie experte en nutrition et régimes de toutes sortes, j’établis mon plan d’attaque. Bon, étant donné que tous les aliments qui contiennent une substance en « ose » — glucose, fructose, lactose, saccharose, etc — sont interdits, il faut faire des concessions. Je prends le parti d’éradiquer le sucre raffiné (beurk, méchant pas beau), et de seulement diminuer le sucre présent dans les fruits, les légumes, les laitages et les féculents. Je m’autorise un petit pain complet le matin et une pomme le soir (il faut être indulgent avec soi-même).
Pour le reste, je sélectionne les produits selon la quantité de « glucides dont sucres » affichée sur l’étiquette : elle ne doit pas dépasser 10 mg/100g. Le régime no sugar se transforme illico en low sugar, et c’est mieux. J’éprouve même un sentiment de victoire quand je découvre que j’ai le droit aux frites, alleluia !

JOUR 3Image13

Quand ça se corse Les frites sans ketchup, c’est quand même drôlement moins bon. L’apéro sans chips, pas terrible non plus. Sans parler du fromage sans pain… Pire qu’une semaine sans cheeseburger, ou Tom-tom sans Nana. Je me sens un peu triste. Comme quoi la bonne humeur, ça ne tient qu’à un croc. Le plus fou, c’est que je ne rêve pas forcément de mordre dans un fondant au chocolat. Plutôt de planter ma fourchette dans le plat de lasagnes juste sorties du four de mon papa. Un conseil : ne tentez pas l’expérience si vous êtes un bec sucré. Vous risquez la dégringolade émotionnelle.

JOUR 4

Quand je sens les effets L’un des points positifs (il y en a quand même quelques-uns, promis), c’est que je reprends contact avec la verdure. Salade, crudités, légumes cuisinés, tout y passe, même les choux de Bruxelles. C’est une bonne chose étant donné qu’eux et moi étions en break depuis un certain temps. En plus de ça, je digère bien et je me sens plus légère.
Bon, au bout de 4 jours seulement, c’est sans doute psychologique… Mais à long terme, je pense que ça se vérifie. Par contre, mes repas ne sont absolument pas équilibrés, et ça j’aime moins. Les fruits, le jus d’orange, la compote me manquent terriblement (quand je ferme les yeux, je vois des kiwis qui volent, c’est normal ?). La preuve que le sans sucre, c’est comme le reste : il faut y aller mollo.

Test par Juliette Lécureuil