Ligne 2 du tramway : où en est-on ?

La future ligne du tram est toujours sur les rails… Mais des questions sur le financement demeurent et certaines oppositions se font entendre.

Les faits

La vie de la future ligne de tramway n’est pas un long fleuve tranquille… On rembobine : celle-ci devait initialement passer par le boulevard Béranger. Mais l’été dernier, l’option est finalement abandonnée, sauvant au passage les platanes du mail.

Exit donc, ce passage pour relier les hôpitaux Trousseau et Bretonneau ; bienvenue au nouveau tracé qui passe finalement par le boulevard Jean-Royer. Retardant, de fait, la livraison du projet.

Mais ce tracé, le collectif « Boulevard Jean- Royer contre le tramway » ne veut pas en entendre parler. Créé dans la foulée en juillet 2022, il a notamment mis en exergue la suppression des places de stationnement, la disparition des arbres du boulevard, les dangers aux intersections, le report de la circulation dans les rues adjacentes.

La Métropole continue

Même si ce collectif a récemment demandé aux élus de ne pas voter ce projet, pour Tours Métropole, c’est « le programme phare des cinq prochaines années », comme elle le mentionne dans sa communication. Elle a donc logiquement validé, le 22 mai dernier lors du conseil métropolitain, la poursuite du projet de ligne 2 du tramway qui passera par La Riche, Tours, Joué-lès-Tours et Chambray-lès-Tours.

Un conseil qui a été animé, puisque certaines questions, dont celui du financement de la ligne, demeurent.

Parce que voilà, cette nouvelle ligne par Jean-Royer verra probablement sa fréquentation bien moindre que celle escomptée par Béranger. On l’estime à 35 000 voyages par jour, soit 10 000 de moins qu’estimé.

Selon les membres de l’opposition tourangelle porteurs d’un amendement lors de ce conseil métropolitain, cette ligne 2 « sera un objectif difficilement atteignable sans augmenter les impôts ». Mais hors de question de faire ça pour le président du conseil départemental Jean-Gérard Paumier.

Suite (mais pas fin ?)

Les études sur la deuxième ligne se poursuivent donc. La Métropole sortira le portefeuille pour aider le SMT, le Syndicat des mobilités de Touraine. Les opposants – qui s’étranglent avec la hausse du coût de cette ligne estimée à plus de 530 millions d’euros – ne désarment pas et continuent de se réunir pour proposer des alternatives. La deuxième ligne de tramway doit entrer en service en 2028. Si le calendrier n’est pas encore modifié entre temps…

Aurélien Germain / Photo archives NR

Cet été, un train direct entre Saint-Pierre-des-Corps et Francfort

Du nouveau du côté du transport ferroviaire. Cet été, une nouvelle liaison reliera directement, sans changement, Saint-Pierre-des-Corps à Francfort, en Allemagne.

Les faits

Dans le cadre de leur coopération franco-allemande, la Deutsche Bahn, compagnie ferroviaire allemande, et la SNCF ont annoncé une nouvelle liaison qui devrait faire quelques heureux. Cet été, du 8 juillet au 26 août 2023, des allers-retours seront proposés entre Bordeaux et Francfort-sur-le-Main, sans changement de gare à Paris (ni même à Strasbourg ou Karlsruhe). Un train qui passera notamment par Saint-Pierre-des-Corps, permettant ainsi de relier la très belle ville allemande à la Touraine en direct.

Il est toutefois à noter que cette nouvelle liaison, éphémère donc, ne fonctionnera que les samedis.

Quel parcours ?

La ligne desservira plusieurs gares françaises et allemandes. Elle partira donc de Bordeaux, en passant par Angoulême, Poitiers, Saint- Pierre-des-Corps, Massy TGV, Marne-la- Vallée, Champagne-Ardennes TGV, Meuse, Lorraine TGV, Strasbourg, puis Mannheim, Karlsruhe et terminus à Francfort.

Il faudra compter entre sept et huit heures de trajet au total. Mais en partant de Saint-Pierre-des- Corps, la liaison se fera en moins de 6 heures.

Top départ

Les billets pour début juillet seulement ont déjà été mis en ligne sur le site de la SNCF. Nous avons tenté une réservation, histoire d’en savoir un peu plus côté horaires. Ce train direct partira le samedi de Saint-Pierre-des- Corps à 17 h 57, pour une arrivée à Francfort à 23 h 51. En sens inverse, départ à 6 h 56 de Francfort et arrivée à Saint-Pierre à 12 h 37, avec un trajet de 5 h 41 cette fois.

Avec un test réalisé le lundi 13 mars, certains billets pour le 8 juillet étaient proposés à partir d’une soixantaine d’euros avec une carte de réduction, et entre 84 et 150 € sans abonnement.

Coopération symbolique

Cette initiative menée de front par la Deutsche Bahn, en accord avec la SNCF, a pour objectif d’encourager les déplacements en train entre les deux pays. Les deux gouvernements allemand et français ont soutenu le projet et doivent d’ailleurs instituer, cet été, « un ticket binational » pour les jeunes, dont 60 000 exemplaires seront gratuits, comme il a été annoncé lors d’un Conseil des ministres franco-allemand.

Aurélien Germain / Photo archives NR

Vers un RER métropolitain en Touraine ?

Les élus ont signé un déclaration d’intention pour lancer un RER métropolitain. Tous et toutes aimeraient faire partie des dix lauréats nationaux du projet d’Emmanuel Macron.

Le contexte

Retour en arrière… ! Fin novembre 2022, Emmanuel Macron surprend son monde en annonçant vouloir développer un transport ferroviaire du quotidien, l’équivalent du RER dans dix métropoles françaises. « Le RER, ce n’est pas que sur Paris », plaide-t-il, donnant des idées à bien des élus… y compris chez nous !

Ni une, ni deux, le maire de Tours Emmanuel Denis dégaine alors un tweet dès le lendemain, dans lequel il écrit : « 100 fois OUI aux RER métropolitains pour décarboner nos mobilités. Mais pourquoi les réserver aux 10 plus grandes villes ? L’aire urbaine de #Tours est à la fois candidate et volontaire. »

Les faits

L’idée est donc restée en tête, puisque le 27 janvier, maires, présidents d’intercommunalité, accompagnés du président de la Région François Bonneau, se réunissent et signent une « déclaration d’intention » pour « mettre sur les rails » le RER Touraine.

Un document qui montre également que Tours aurait dans sa poche un argument fort. Celui d’une étoile ferroviaire. Soit un réseau à huit branches qui relierait par exemple Tours à Amboise, Chinon, Chenonceaux, Langeais, Château-Renault, Loches etc., tout en étant adapté aux mobilités et irriguant ainsi le bassin d’emploi.

Des élus… d’accord !

Incroyable, mais vrai : le projet met au moins tous les élus d’accord ! Peu importe leur bord politique, tous et toutes sont en faveur de ce réseau express métropolitain tourangeau. Pour Emmanuel Denis, cette étoile ferroviaire permettrait « de disposer d’une alternative robuste au tout voiture » et servirait à « sortir des énergies fossiles ».

Frédéric Augis, maire de Joué-lès-Tours et président de Tours Métropole Val de Loire, est tout aussi partant, tweetant aussi que la mobilité était « un marqueur de notre territoire ».

Sur le même réseau social, la députée Sabine Thillaye a écrit que tous étaient « unis à Tours Métropole » pour « donner l’impulsion avec une ambition commune : s’engager pour les mobilités durables et irriguer tous nos territoires ».

Et maintenant ?

Eh bien, c’est là tout le mystère. Aucun calendrier précis n’a évidemment été dévoilé. Quant à la question du coût, celle-ci est prématurée pour Frédéric Augis. Reste donc désormais à se pencher sur les autres sujets et projets de la Métropole. Celui de la seconde ligne de tram, par exemple.

Aurélien Germain
Photo : NR + document ville de Tours

A Tours, des bus de nuit à partir du 1er septembre

Le 1er septembre, Fil Bleu lancera le tant attendu service de bus de nuit. Baptisée N1, cette ligne reliera Tours-Centre et Tours-Sud, les jeudis, vendredis et samedis.

Les faits

Cela faisait bien longtemps que les usager(e)s de Fil Bleu réclamaient des bus de nuit ! C’est désormais chose faite, puisqu’à compter du 1er septembre, la petite nouvelle « N1 » sera mise en place, entre Tours-Centre et Tours- Sud. Ces bus circuleront donc les nuits de jeudi, vendredi et samedi, toute l’année sauf exceptions comme le 1er-Mai par exemple. Les départs se feront entre 1 h et 4 h du matin, effectuant une sorte de boucle à partir de la gare de Tours.

La N1 passera ainsi sur tout Grammont, avec un passage par le Lac, le quartier des Fontaines, le lycée Grandmont, avant de passer par Polytech, la fac des Deux-Lions, puis de filer vers Saint-Sauveur, Giraudeau, Saint-Éloi, avec un saut par les Halles et la place du Grand-Marché, puis par le boulevard Béranger pour terminer la boucle à la gare de Tours. Attention toutefois, Tours-Nord n’est pas desservi par cette ligne.

Le trajet en détail et les arrêts sont disponibles sur le site internet de Fil Bleu.

Quatre départs et de la sécurité

« Noctambules, étudiants et travailleurs de nuit bénéficient de quatre départs », résume Fil Bleu, rappelant qu’ils se feront à 1 h, 2 h, 3 h et 4 h du matin. À la question de la sécurité, qui peut évidemment se poser lors de trajets nocturnes, Fil Bleu précise qu’un « agent de sécurité sera à bord pour veiller à la tranquillité des voyageurs. »

Le contexte

Régulièrement, Fil Bleu était interpellé sur l’absence de service de nuit sur son réseau. Des expérimentations avaient toutefois été mises en place, comme par exemple à la nuit du Nouvel An, ou certains événements festifs comme des prolongements de service pour la Fête de la musique.

Du nouveau, Vallée du Cher

C’est l’autre grande nouveauté de la rentrée. La ligne 16 qui reliait Joué-lès-Tours à Saint- Pierre-des-Corps fera un passage par le complexe sportif de la Vallée du Cher, le Parc des expositions et les établissements scolaires Corneille et Becquerel.

Aurélien Germain

> NB : A l’heure où nous imprimons, un préavis de grève de 24 h renouvelable a été déposé par l’intersyndicale Fil Bleu, à partir du 1er septembre.

Actu37 : protection et transports gratuits pour les réfugiés ukrainiens, empire immobilier et féminisation du nom des lieux publics

C’est l’heure de « Actu37 », l’actu tourangelle en quatre infos, de l’abonnement gratuit Fil Bleu pour les réfugiés ukrainiens au projet de féminiser le nom des lieux publics de la Ville, en passant par l’empire immobilier de Philippe Briand qui s’étend.

UKRAINE
Protection temporaire

La Préfecture d’Indre-et-Loire a fait savoir que le dispositif de protection temporaire, voté par le Conseil de l’Union européenne début mars, est désormais en place dans le département. Il est possible de prendre rendez-vous à distance en écrivant à pref-etrangers@indre-et-loire. gouv.fr Et les ressortissants ukrainiens désirant bénéficier de cette protection pourront maintenant se présenter au 15, rue Bernard-Palissy à Tours, entre 8 h 30 et midi.

Les documents sont en français et en anglais, et suite à la demande (la Nouvelle République du 14/03), une traduction en ukrainien et en russe ne devrait pas tarder.

UKRAINE (BIS)
Transports gratuits

L’annonce a été faite par Wilfried Schwartz, président du SMT, le Syndicat des mobilités de Touraine de Tours Métropole. Le bureau du SMT « va prendre en charge l’abonnement mensuel Fil Bleu des Ukrainien(ne)s qui arrivent sur notre territoire ». Le réseau de transports sera donc gratuit pour les réfugiés et déplacés de ce pays en guerre, arrivant en Touraine.

« À travers cette initiative, le SMT souhaite mettre en œuvre une aide concrète pour faciliter les déplacements des réfugiés ukrainiens accueillis, et ainsi participer à l’élan de solidarité national », a-t-il indiqué. Les modalités seront bientôt précisées.

TOURS
Féminisons le nom des lieux publics !

« La rue est aussi à nous », c’est le nom de la campagne lancée le 8 mars, lors de la Journée internationale de la lutte des droits pour les femmes. La Ville de Tours lance un appel aux Tourangelles et Tourangeaux, pour donner des idées de noms de femmes (écrivaines, réalisatrices, chercheuses, etc.) à une trentaine de lieux et d’équipements publics.

Les habitant(e)s ont donc jusqu’au 25 avril pour déposer leurs suggestions sur la plateforme de démocratie participative mise en place (*). Un vote aura lieu, ensuite, jusqu’au 31 mai. La liste retenue par le jury sera communiquée en septembre.

(*) decidonsensemble.tours.fr

IMMOBILIER
L’Empire Briand

La galaxie fondée par Philippe Briand continue de s’étendre. L’enseigne Nestenn a effectivement cédé la majorité de ses parts à la holding Arche, maison-mère de Citya, fondée par Philippe Briand donc.

Le chef d’entreprise, maire de Saint-Cyr-sur-Loire et homme politique (également condamné dans l’affaire Bygmalion en septembre 2021) se retrouve à la tête du numéro 1 de l’immobilier en France, 32 ans après avoir racheté sa première agence immobilière. Car outre Citya Immobilier, le groupe Arche était déjà propriétaire de Century 21 France, Guy Hoquet et Laforêt. Une vente sur trois passe par l’une de ces agences.

Texte : A.G. / Photo : archives NR

Tours Métropole : Bientôt des bus au gaz pour un virage écolo

Les prochains bus de Fil Bleu rouleront au gaz et seront plus écologiques. Commandés par le Syndicat des mobilités de Touraine, ils rouleront sur le territoire métropolitain.

Les faits

Ça va changer sur les routes de l’agglo tourangelle ! D’ici à 2024, quarante-cinq bus roulant au gaz naturel compressé circuleront sur la Métropole. Ces nouveaux autobus de Fil Bleu ont été commandés par le Syndicat des mobilités de Touraine (SMT) et seront, donc, bien plus écologiques. Dès la fin 2022 d’ailleurs, quinze véhicules remplaceront les vieux modèles diesel qui parcourent près de 60 000 km par an.

Ces bus au gaz de la marque suédoise Scania sont fabriqués en Pologne, puis assemblés à Angers. Prévus pour être moins polluants et moins bruyants, ils devraient représenter entre 30 et 40 % d’économie d’énergie, d’après Wilfried Schwartz, président du SMT.

Le design

Côté visuel, du changement est également à prévoir. C’est la société de design Yellow Window qui a remporté l’appel d’offres. Le SMT voulait une identité forte et un design épuré (voir photo). Et qui rappelle le tram ! Alors la paroi de ces prochains bus sera de couleur grise et noire, les barres verticales sur les portes rappelleront celles de Buren. Du vert complétera les parties supérieures. Exit aussi les films plastique autocollants, place à la peinture : qui dit moins d’autocollants, dit plus de facilité à nettoyer. Les surfaces vitrées seront plus importantes.

À l’intérieur, il est à noter qu’on trouvera aussi des ports USB et deux plateformes pour transporter deux personnes en fauteuil roulant. Enfin, dernier petit détail : ces bus seront un tout petit peu plus hauts que les précédents.

Et en chiffres ?

Sur ces 45 bus, quinze seront des articulés (dits « en accordéon »). Les autres, standards, feront 12 m de longueur. Un bus standard au gaz coûte 230 000 €, tandis qu’un articulé revient à 300 000 €. Montant de cette flotte de 45 véhicules commandés ? Quinze millions d’euros.

S’ajoutent 6,5 millions d’euros pour l’aménagement du dépôt de Saint-Pierre-des- Corps, avec, évidemment, des stations de recharge et de compression, obligatoires et nécessaires pour ces bus nouvelle génération.

Texte : Aurélien Germain
Photo / visuel Yellow Window

Future ligne du tramway : le tracé déraille

Emmanuel Denis ne veut plus d’une future ligne de tramway qui passerait par le boulevard Béranger. Pas franchement du goût de Wilfried Schwartz, maire de La Riche. Alors que fait-on ?

La photo ? La maquette du tramway de Tours dans une poubelle. La légende de ce post Facebook signé Wilfried Schwartz ? « Performance : un projet mené à Tours par la volonté d’un seul homme. #tramalapoubelle » Outch. Le maire de La Riche, également président du Syndicat des mobilités de Touraine, n’est pas franchement ravi de la récente annonce d’Emmanuel Denis : le maire tourangeau s’est en effet publiquement opposé au passage du tramway par le boulevard Béranger. Un coup de théâtre (et de tonnerre).

La semaine dernière, sur les ondes de France Bleu Touraine, l’élu écologiste a annoncé vouloir revoir le tracé de la deuxième ligne de tram. Selon lui, le trajet initial par le fameux boulevard est à abandonner, suite aux résultats de la troisième et dernière étude racinaire. Les platanes du mail central subiraient bien trop de dégâts.

« On avait acté ce tracé par le boulevard Béranger en décembre 2018 sans avoir toutes ces informations extrêmement importantes », a justifié Emmanuel Denis à nos confrères. Avec ces nouvelles données, « il faut qu’on puisse en redébattre et reprendre une décision collective. »

L’avis d’un comité d’experts attendu mi-mars

Alors, quel plan B ? Que faire ? Et, surtout, le futur tramway passera-t-il par La Riche ? Quelques jours avant son post Facebook, Wilfried Schwartz assurait, dans les colonnes de la Nouvelle République, qu’il n’y avait « aucune certitude de risques pour les arbres ». Enchaînant : « On ne découvre pas les racines ! On ne balaie pas un tel projet, très sérieux, pour lequel 50 millions d’euros ont déjà été engagés depuis 2017. »

En attendant, Wilfried Schwartz, également vice-président de la Métropole, persiste et signe, et affirme que le projet du tram par Béranger est compatible et que les risques seraient « limités ». Le Syndicat des mobilités qu’il préside a sollicité un comité d’experts qui étudiera les hypothèses d’un tracé des voies côté nord du boulevard ou alors de part et d’autre du mail central. Les conclusions sont attendues le 15 mars.

Un débat (chaud chaud) au Conseil métropolitain, instance décisionnaire, est à prévoir lors de la prochaine séance le 28 février. Le feuilleton n’est pas terminé. Loin de là.

Aurélien Germain / Photo : NR – Julien Pruvost

 

Bientôt une ligne de train entre l’Atlantique et la Suisse, en passant par Tours ?

La société coopérative Railcoop a obtenu l’autorisation d’exploiter une ligne ferroviaire reliant Le Croisic à Bâle, en Suisse, en passant notamment par Tours. Mais il va falloir patienter…

Les faits

Ouverture du transport ferroviaire à la concurrence oblige, Railcoop a décidé d’entrer dans le jeu également. Cette société dite coopérative envisage de lancer quelques lignes voyageurs en France, notamment une qui relierait Le Croisic à Bâle, en Suisse, en passant par Tours. La Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Railcoop vient d’obtenir l’autorisation de l’Autorité de régulation des transports (ART).

La ligne proposerait ainsi deux allers-retours quotidiens, sans passer par Paris donc. Mais n’espérez pas un temps de trajet aussi rapide qu’un TGV ! Il faudrait 11 h 13 pour relier Le Croisic à son terminus suisse. La ligne s’arrêterait dans plusieurs gares d’Indre-et-Loire, comme Langeais, Tours, Bléré et Chenonceaux.

« L’offre projetée aura une capacité de 356 sièges (unités multiples) pour chaque circulation par le biais de rames X72 500 rénovées », est-il également écrit. Dans son rapport, l’ART précise que « la date envisagée » par Railcoop pour mettre en exploitation cette ligne serait « le 11 décembre 2022 ». Oui, mais…

Le point de vue

Sur Twitter, la municipalité de Tours s’en est réjouie : « Vous pourrez bientôt aller en Suisse depuis Tours en train (…) à partir de décembre 2022. »

Un enthousiasme qu’il convient de modérer. Car si l’annonce en tant que telle est évidemment intéressante (bon nombre de voyageurs n’ont pas forcément envie de passer par Paris pour ce genre de trajet), il faut toutefois la relativiser. En effet, si Railcoop envisage bien une mise en exploitation en décembre 2022, ainsi qu’il est indiqué sur le rapport de l’ART, la société coopérative reste une structure naissante. Il faut donc, aussi, acheter le matériel et embaucher du personnel.

Reste, également, à ne pas se précipiter. À ce titre, Ludovic Grandjacques, chargé du processus capacitaire chez Railcoop, indiquait début janvier dans les colonnes de nos confrères de Ouest France que Railcoop se « concentrait sur l’ouverture de notre ligne Bordeaux-Lyon fin 2022 ». Ajoutant : « Nous développerons les autres lignes progressivement à partir de 2024. »

Au final, la ligne Le Croisic-Bâle par Tours pourrait ne devenir réalité qu’en 2026.

Aurélien Germain

Ligne TGV Tours-Paris : des plaintes et des avancées ?

La ligne TGV Tours-Paris n’en finit pas de faire causer et d’être source de tensions, notamment concernant les tarifs. Mais quelques promesses apparaissent après la rencontre entre élus et SNCF. Les usagers, eux, ne sont ni satisfaits ni convaincus.

Les faits

Régulièrement sur Twitter, l’association d’usagers de la ligne TGV Tours-Paris (@TGVTOURSPARIS) n’hésite pas à taper sur les doigts de la SNCF et dénonce les tarifs « exorbitants » des trains. Des prix qui font causer : entre 2004 et 2021, ils ont effectivement doublé. Et déjà en 2017, l’UFC Que-Choisir prouvait que la ligne Paris-Tours était l’une des plus chères de France. L’association a ainsi demandé aux politiques d’intervenir et a réclamé une amélioration du service ferroviaire dans sa globalité.

Le président de Tours Métropole, Frédéric Augis, a donc écrit au président de la SNCF. Le maire de Tours Emmanuel Denis et d’autres élus ont aussi rencontré la directrice commerciale de l’axe TGV Atlantique.

Les avancées

Emmanuel Denis a annoncé « une bonne nouvelle », « le retour à partir du 13 décembre » de deux allers-retours quotidiens entre les deux villes. Pour le reste, il a été décidé que l’abonnement devrait passer de 565 € à 315 € en configuration télétravail. La SNCF a également promis de « formuler de nouvelles offres promotionnelles liées à des événements organisés » à Paris ou à Tours. Sans toutefois avancer de chiffres.

Enfin, l’entreprise a indiqué que ce genre de rencontres avec les élus de Touraine était amené à se poursuivre. Celle du 10 novembre a réuni le président de Tours Métropole, des députés, deux sénateurs/trices et le maire de Tours.

Le point de vue

Plutôt satisfaits de cette rencontre, les élus tourangeaux ont toutefois déploré qu’il n’y ait eu aucune solution quant à la question du prix du billet isolé. Proposé hors abonnement et sans carte de réduction, un aller-retour peut vite grimper à 90 € ! Un effort est donc attendu de ce côté-là. La SNCF en « a pris acte ».

L’association des usagers n’a, elle, pas été aussi ravie… Sous un hashtag #ArnaqueSNCF, le collectif s’est dit « très surpris du satisfecit général concernant les fausses avancées proposées par la SNCF », disant par exemple qu’il y avait tromperie sur les deux nouveaux allers-retours, puisqu’il s’agit en fait « du retour à la normale post-Covid ».

Texte : Aurélien Germain / Photo : archives NR

Deuxième ligne : quel design pour le tramway ?

Elle était déjà à l’œuvre pour la première ligne : l’agence tourangelle RCP a été retenue pour designer les rames et les stations de la deuxième ligne de tramway.

Les faits

C’est désormais officiel. L’agence tourangelle RCP, de Régine Charvet-Pello, a été retenue pour le design des rames et des stations de la future ligne de tramway. C’est déjà elle qui avait été en charge de la première ligne à l’époque.

Wilfried Schwartz, président du Syndicat des mobilités de Touraine (SMT), a par ailleurs précisé que ce design ne serait « pas forcément identique » à celui de la ligne A, mais qu’il resterait évidemment compatible (oubliez donc un tram’ aux couleurs de tmv…). Vingt-deux rames et vingt-sept stations sont concernées.

Le contexte

L’agence RCP a été retenue parmi sept autres candidats. Le montant du marché s’élève à près de 250 000 €. Installé dans le quartier des Deux-Lions, RCP a également été sélectionné pour le métro du Grand Paris, dont le lancement est prévu dans trois ans. L’agence est spécialisée dans les transports publics : les tramways du Mans, d’Angers ou même d’Alger et Constantine, c’est elle aussi !

Les enjeux

Reste désormais à établir le projet culturel du tramway, confié à l’époque à l’artiste Daniel Buren. S’il n’est pas candidat, ou s’il l’est sans être retenu, ses fameuses lignes blanches et noires ne seront pas réutilisées, puisqu’elles sont directement liées à son œuvre. Le projet n’a pas encore été attribué pour le moment. « Il reste encore à définir avec des artistes internationaux », a déclaré Wilfried Schwartz.

Il faudra aussi penser à la végétalisation autour de cette ligne, puisqu’elle doit s’accompagner « d’un véritable projet vert, marqueur identitaire d’un territoire résolument tourné vers son inscription dans un écrin naturel dans lequel tous les modes se retrouvent », promet Tours Métropole. À ce jour, le Syndicat des mobilités de Touraine peut compter sur 80 millions d’euros de subventions (lire tmv n°394).

La mise en service de cette deuxième ligne, qui doit relier Chambray-lès-Tours à La Riche en passant par Tours, est prévue pour 2025.

Texte : Aurélien Germain / Photo : archives NR – Julien Pruvost

Déconfinement : le point sur les transports à Tours

Ce lundi 11 mai, Tours – comme toute la France – entre dans sa première phase de déconfinement. On fait le point sur la reprise des transports.

1) Transports en commun / Fil Bleu

A partir du 11 mai, Fil Bleu fournira « un service de transport adapté aux besoins de mobilité du bassin métropolitain ». Différentes mesures ont toutefois été mises en place :

-Port du masque obligatoire pour les voyageurs de plus de 11 ans (risque d’amende à 135 €)
-Les véhicules seront désinfectés quotidiennement (bus et tram)
-Les trajets en heures de pointe (7 h à 9 h / 16 h à 19 h) doivent être réservés « aux  déplacements impératifs liés au travail ou aux besoins de soin ».
-Respect de la distanciation physique. Un marquage au sol a été réalisé.
-Le réseau sera en service de 5 h 45 à 22 h 30 jusqu’au 10 juillet inclus.
-L’offre de tramway devrait reprendre son niveau optimal (fréquence : 7 minutes) à partir du 18 mai.
-Réouverture des parkings-relais à compter de ce lundi 11 mai. Le paiement par carte bleue doit être privilégié.
-Pour les abonné(e)s Fil Bleu en prélèvement automatique, les abonnements d’avril n’ont pas été prélevés et ceux de mai l’ont été à 50 %.

2) Stationnement

-Le stationnement en surface dans toute la ville de Tours sera gratuit jusqu’au 31 mai, comme l’a annoncé le maire Christophe Bouchet.

3) Service Velociti

-Reprise du service Velociti à partir de 10 h, ce lundi 11 mai, à l’Accueil vélo et rando, boulevard Heurteloup. Ouverture du lundi au samedi. Le pôle technique est quant à lui ouvert, rue de la Vendée, du mardi au samedi.
-Infos : Pôle Velociti au 02 47 33 17 99 ou velociti@mobilites-touraine.fr ou pôle technique au 02 47 61 22 23.

4) Vélo

-La Ville de Tours a décidé de « favoriser les modes doux à partir du 11 mai ». Un plan Vélo doit être mis en place progressivement, avec notamment un réseau de 60 km de pistes cyclables transitoires.
-Le collectif Cycliste 37 (CC37) ont fait part de leurs propositions « pour réussir l’après-confinement en favorisant les modes actifs que sont la marche et la vélo ». Leur plan, baptisé « Tous à pied et à vélo ! », propose par exemple la création d’espace sécurisés pour les piétons d’une part et les cyclistes de l’autre, l’augmentation de l’offre stationnement vélo ou encore la communication positive pour inciter à la marche et au vélo.

Ces Tourangeaux qui ont coupé le moteur

Finie la voiture (trop polluante), adieu les transports en commun (pas assez pratiques). La ligne droite est, pour eux, le plus sûr moyen d’arriver à l’heure ! A quelques jours d’un nouveau dimanche sans voitures à Tours, rencontre avec qui ont lâché les véhicules motorisés.

Oui, j’avoue : je suis arrivé avec des idées toutes faites. Je sais, ce n’est pas terrible… Mais avant de m’y mettre, je me disais que la trottinette électrique c’était surtout pour les bobos voulant faire « djeuns », que le vélo électrique c’était pour les retraités à court de forme, que les hoverboards ne séduisaient que les nostalgiques de Marty McFly (Retour vers le futur, pour ceux qui ne suivent pas) et que le skateboard, c’était casse-gueule.

Car faut vous dire que même quand j’étais jeune et en forme, je n’ai jamais réussi à rester plus de deux minutes sur des rollers sans finir sur le derrière.
En vrai, j’étais mal embarqué.

Mais ça, c’était avant. Avant de rencontrer Dimitri, Valentin, Grégory et Bérénice. Ces quatre-là m’ont raconté comment ils échappaient aux bouchons. C’est simple, ils ont même (re)trouvé le plaisir d’aller au taf ou au lycée.

À chacun, j’ai demandé de me faire la pub pour leur moyen de transport préféré. Et pour les départager, je suis allé voir la police municipale de Tours. Attention, je n’ai pas cafté mais j’ai bien compris que certains faisaient des trucs pas très réglo. Du moins en centre-ville. Dimitri a 28 ans. Il habite à Saint-Cyr et travaille à Tours-Sud, zone commerciale. Vous voyez le trajet : plongée vers le quai Paul-Bert, pont Wilson, rue Nationale, avenue de Grammont, côte de l’Alouette, Route du Grand Sud.

« Ça me fait 12 km en vélo électrique. Quand je prenais la voiture, c’était 20 km par la rocade (sortie Joué, etc.) ou 14 km par l’autoroute avec le péage en plus (90 centimes). Maintenant je mets 28 minutes. Réglé comme du papier à musique. En voiture, je mettais 35 minutes. Avec un vélo normal, c’était 30 minutes mais vous imaginez dans quel état j’arrivais. Aujourd’hui, c’est comme si j’avais fait 20 minutes de balade à pied pour venir au boulot. Je me suis testé avec un cardio, je ne dépasse pas les 90 pulsations/minute. Du coup, j’arrive hyper zen. »
Les vélos électriques (700-1 700 euros) n’ont pas séduit 338 000 Français en 2018 par hasard.

Sur ma trottinette…

Avec Valentin, je passe à la trottinette. À 32 ans, c’est le type même du grand gaillard qui s’y est mis pour aller au boulot. Deux acheteurs sur trois l’utilisent pour cette raison. Si pour le vélo électrique, hommes et femmes se partagent les achats, la trottinette (100-700 euros), elle, est masculine à 80 %.

« J’ai une autonomie de 25 km avec trois paliers de vitesse (7-8 km/h, 10/15 km/h, 20/25 km/h). C’est assez pour faire mon aller-retour entre Tours et Joué, précise-t-il. J’utilise les pistes cyclables. Je mets un casque mais ce n’est pas obligatoire. J’en ai parlé avec mon assurance. La législation est encore floue. »

Pour Grégory, la quarantaine, spécialiste de longboard (vous savez, ce grand skate rendu célèbre par une pub pour un opérateur télécom montrant trois filles descendant une route au petit matin), sa planche (60-600 euros) est avant tout un moyen de tran… sport.
Mais quand on l’écoute, pas seulement. « On est sept sur Tours à faire du skate de descente. C’est un sport grisant mais très codifié, sécurisé. On peut atteindre 80, voire 100 km/heure. Les protections sont obligatoires (casques, gants). J’utilise aussi mon longboard en balade ; parfois je traverse la ville, la rue Nationale. Normalement on n’a pas le droit de circuler en skate en ville. C’est interdit car l’utilisateur ne fait pas corps avec la planche. Les risques de détérioration du mobilier urbain et de blessures d’autres piétons si le skate vous échappe, sont réels. »

Appelée en renfort pour évoquer la sécurité, la police municipale de Tours valide ce que Grégory nous dit. La rue Nationale, sur les rails, depuis Jean-Jau est interdite à la circulation des skates mais aussi des trottinettes et vélos, qu’ils soient électriques ou pas.
« Il y a une tolérance », me glisse-t-on avant d’ajouter : « On fait de la pédagogie mais certains récalcitrants ont dû être verbalisés… » Bérénice, qui va au collège Rameau, n’a pas entendu parler de cela. À 14 ans, elle utilise un hoverboard, cadeau de Noël, il y a deux ans.

C’était alors à la mode. « J’en ai pris soin, dit-elle. C’est fragile mais comme j’habite dans le quartier Montjoyeux, je l’utilise sur ce court trajet. J’ai vite trouvé ma stabilité. Mon père, lui, n’est pas très à l’aise avec. »
Normal car Bérénice pratique les rollers depuis l’âge six ans. Ça l’aide.
Thierry Mathiot


Un centre-ville sans voitures

> Un mois après avoir tenté l’expérience, Tours remet cela ce dimanche 29 septembre. Et ce sera encore le cas le 27 octobre et le 24 novembre. 19 points de contrôles leur donnent accès au coeur de Tours de 10 heures à 18 h.

Transports : l’abonnement étudiant trop cher à Tours ?

L’Unef vient de dévoiler son rapport sur le coût de la vie étudiante en France. Concernant Tours, le syndicat épingle une politique tarifaire trop élevée.

transports

Comme chaque année, le syndicat Unef a publié son enquête sur le coût de la vie étudiante en prenant en compte les loyers, les charges fixes (frais d’inscription, alimentation, etc.) et le coût des transports.

C’est avec ce dernier que Tours se distingue… en mal, apparaissant deuxième ville la plus chère de France après Paris ! L’Unef pointe ainsi du doigt « un tarif moyen de 331,20 € par an » pour l’abonnement étudiant (342 € à Paris).

Un chiffre à nuancer, puisqu’à Tours, le 12e mois est offert « si 11 sont achetés consécutivement », comme le rappelle Fil Bleu sur son site internet. Mais le syndicat estime l’offre inadéquate, peu d’étudiant(e)s restant l’été pour en profiter. En prenant cela en compte, cela placerait réellement la Ville à la 5e place, avec un coût annuel de 303,60 €. Un chiffre toutefois très élevé qui se situe au-dessus de la moyenne ou de nos voisins (182,30 € à Orléans).

Pour le reste, l’étude démontre que Tours est bien placée au niveau du prix des loyers (31e position), avec un prix moyen mensuel de 386 €, et finit 28e pour le coût global de la vie étudiante.

Au niveau national, celui-ci a encore augmenté de 1,31 % cette année. 

>> Retrouvez le rapport complet de l’Unef juste ici << 

Transports et mobilités : Tours, palme d’or

Tours a obtenu la première place pour la performance de son réseau de transport. Justifié ?

transports

Le 24e Palmarès des mobilités a attribué la première place à la Ville de Tours. Cette palme d’or a été remise au vice-président de Tour(s)Plus, Jean-Gérard Paumier, chargé des transports. Ce classement a été réalisé par le magazine Ville, rail et transports.

« Les Français sont prêts à changer leurs habitudes de déplacements nous apprend l’observatoire de la mobilité mis en place par l’UTP. A l’heure de la COP21, c’est une bonne nouvelle. Les autorités organisatrices, qui cherchent à rendre leurs transports publics plus attractifs, avaient sans doute déjà perçu cette tendance sur le terrain. Les collectivités que nous récompensons cette année (Tours se place devant Nantes et Dijon, ndlr) ont toutes mis en oeuvre des politiques très volontaristes de ce point de vue-là. Elles se sont souvent engagées dans des démarches d’expérimentation de matériels moins polluants », indique Ville, rail et transports.

Le classement a été réalisé grâce aux chiffres recueillis par l’Union des transports publics qui recense les performances des plus grands réseaux de France.

Critères pris en compte pour prouver que Tours méritait la première place côté transports ? Voyages par habitant et par kilomètre, évolution de l’offre et du trafic, kilomètres par salariés, ou encore taux de couverture et leurs évolutions et vitesse d’exploitation des bus.

D’après le site, Tours a bénéficié des « effets de l’arrivée du tramway » et a su profiter de l’occasion « pour réorganiser de fond en comble leur réseau, lancer des niveaux différents de services et remodeler le tissu urbain ».

Alors, selon vous, est-elle méritée cette première place ? Le réseau de transports est-il perfectible à Tours ?

Palmarès : Tours, 21e ville étudiante de France

Tours, 21e ville de France où il fait bon étudier d’après le classement annuel de L’Etudiant. Mais attention, côté sorties et transports, ça sent le roussi.

Après avoir été classée onzième ville la plus cool de France, Tours est désormais à la 21e place dans le palmarès des villes de France où il fait bon étudier. Un classement réalisé par L’Etudiant.

De nombreux critères ont été pris en compte, comme la culture, les tarifs des transports, le logement, le sport ou encore les sorties… Si Tours est en milieu de classement, c’est Toulouse la grande gagnante de l’édition 2015.

Youpi pour le logement, aïe pour les transports…

D’après L’Etudiant, Tours est une « ville propice pour réussir ses études à la fac ». Pour preuve, classée 21e du palmarès, elle affiche le 12e meilleur taux de réussite en licence.

Côté points forts, on note le logement (11e), les sports (14e), l’emploi (15e) et la culture (16e). Le site indique que « sa population étudiante a augmenté de 6,5 % en 10 ans », pour atteindre presque 30 000 étudiants.

Sauf que… notre belle ville se prend un méchant revers du côté des sorties (37e et dernière des grandes villes étudiantes). Étonnant ?
L’autre point noir se situe au niveau des transports, où Tours fait figure de très mauvaise élève (41e position !) : carrément en bas de tableau, Tours reste l’une des villes étudiantes les plus chères pour les abonnements (39e).

LES CLASSEMENTS DE TOURS EN DÉTAIL

21e au classement général toutes villes, Tours arrive au 6e rang de sa catégorie, les grandes villes.

– Culture : 16e toutes villes.

– Emploi : 15e toutes villes.

– Environnement : 23e toutes villes.

– Études : 18e toutes villes.

– Logement : 11e toutes villes.

– Rayonnement international : 31e toutes villes.

– Sorties : 37e toutes villes.

– Sports : 14e toutes villes.

– Transports : 41e toutes villes.

(Capture d'écran)
Cliquez sur la photo pour l’agrandir. (Capture d’écran de l’Etudiant)

Pollution : transports gratuits à Tours

Pollution = transports gratuits. Tours se lance aussi ce week-end.

Tours vient d’emboîter le pas à certaines grandes villes de France.
Fil Bleu a posté un tweet, ce vendredi à 15 h 30, pour annoncer la gratuité du réseau ce samedi 15 et dimanche 16 mars, en raison du pic de pollution.
La gratuité des transports aura lieu durant tout le service.
[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » lang= »fr »><p>En raison du pic de pollution, gratuité du réseau Filbleu du samedi 15/03 déb de service au dimanche 16/03 fin de service.+d'info filbleu.fr</p>&mdash; Fil Bleu (@filbleu) <a href= »https://twitter.com/filbleu/statuses/444481166419435520″>14 Mars 2014</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]
Retrouvez par ailleurs, dans notre édition de mercredi 19 mars, l’interview de Corinne Robin est ingénieure d’étude en qualité de l’air, pour l’association Lig’air.

(Photo tours.fr)
(Photo tours.fr)