Léonard de Vinci : film-événement à Tours et expos à Amboise

#EPJTMV Les Cinémas Studio et le Clos Lucé mettent à l’honneur les dernières années de la vie de Léonard de Vinci en Touraine.

À l’occasion de la sortie du film d’animation Léo, les Cinémas Studio collaborent avec le Clos Lucé et le château d’Amboise pour deux événements à ne pas manquer. Une avant-première et deux expositions qui dévoilent les coulisses du tournage. « C’est un projet assez exceptionnel », explique Doris Gruel, chargée de la distribution des films jeune public chez Little KMBO.

Tout commence lorsque Jim Capobianco, le scénariste de Ratatouille et co-réalisateur de ce nouveau film d’animation, se rend en repérage à Amboise. Après avoir travaillé pour Disney et Pixar, il se lance dans son premier long-métrage qu’il dédie à Léonard de Vinci. Un personnage qui fascine petits et grands. Un pari réussi selon Manon Lory (en photo), responsable jeune public des Studio, qui retrouve la magie des inventions de De Vinci dans la musique et les images du film.

Les indispensables exposés au Clos Lucé

Mais c’est aussi dans le but de déconstruire la magie de l’image animée que les deux expositions autour du film ont été pensées. Pour Doris Gruel, l’idée est d’éduquer à l’image et de découvrir ce qu’elle cache… des créateurs et des artistes ! Ce sont eux et leur travail qui sont mis en lumière au Clos Lucé où vont être exposés tous les indispensables du stop motion : dessins originaux, storyboards, têtes en latex, moules en silicones et patrons de costume.

Cerise sur le gâteau, on y retrouve aussi la maquette du Clos Lucé « qui prend un peu de place » confirme Paul Riffault, responsable pédagogique du projet. Il s’est rendu dans les studios d’animation à Saint-Peray, dans la Drôme, pour inspirer la scénographie de l’exposition. « C’est un atelier de Léonard des temps modernes, résume-t-il, avec des menuisiers, des éclairagistes et des mécaniciens ! »

À Amboise, ce sont les décors qui ont été reconstruits, pour faire revivre la vie de l’inventeur au sein des murs. Une façon de résister au « drame du cinéma qui est de créer des décors destinés à être jetés », rappelle Paul Riffault. Le montage des expositions a été facilité par la proximité des studios Foliascope, l’un des seuls en Europe capable de faire du stop motion.

Tout autant que Léonard de Vinci et la Touraine, c’est l’art de l’animation et ses maîtres que l’on célèbre. Rendez-vous, donc, aux Studio, le 27 janvier et jusqu’à la mi-avril, et mi-mai au château d’Amboise et au Clos Lucé.

Mourjane Raoux-Barkoudah, journaliste en formation à l’EPJT


> Samedi 27 janvier, avant-première du film : Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci aux cinémas Studio

 

Désir…Désirs, un festival pour tous(tes)

#EPJTMV Après un record de fréquentation en 2023, le plus ancien festival LGBT de France fait son retour pour une 31e édition aux cinémas Studio de Tours jusqu’au 23 janvier. Fidèle à son image, Désir… Désirs sait conserver ses valeurs tout en questionnant l’époque actuelle.  

Mardi, 18 h 30, température et convivialité sont au rendez-vous, lorsqu’une petite foule commence à s’attrouper devant les cinémas Studio de Tours. Des hommes et des femmes de tous âges, accompagnés ou non, font connaissance autour de boissons et de petits fours.

Dans l’écho des discussions raisonnent curiosité et excitation avant la projection du film qui sonnera le lancement de la 31e édition du festival Désir…Désirs…Tous sont venus à l’occasion de l’avant-première d’Un jour fille de Jean-Claude Monod qui relate l’histoire d’une femme devenue homme au XVIIIe siècle.

Des sujets d’actualité

Connu pour aborder des thématiques militantes axées principalement sur les minorités de genre, le festival Désir…Désirs est surtout un événement ouvert à tous. « Ma venue est tout simplement fortuite, j’avais envie d’aller au cinéma et je n’avais pas constaté qu’il s’agissait du festival. La programmation est plus étoffée que d’habitude donc ça m’a tenté sachant que certains films ne repasseront que dans quelques mois », partage Elsa dans l’agitation de la soirée d’ouverture.

D’autres visiteurs sont venus, attirés par les thèmes abordés : « Même si je suis habituée aux cinémas des Studio, c’est la première fois que je viens à Désir…Désirs. J’ai notamment été attirée par les sujets qui sont tous très actuels et qui, sûrement, nous engagent un peu plus », rapporte Sylvie, accompagnée de son amie et ex-collègue Agnès.  Cette dernière approuve elle aussi les valeurs de « tolérance et d’ouverture d’esprit » qui font l’identité du festival.

Au fil des ans, de plus en plus de personnes s’intéressent à Désir…Désirs. En 2023, l’édition anniversaire a comptabilisé près de 12 000 spectateurs. « On a de plus en plus de spectateurs, car de plus en plus de personnes se sentent concernées. Ce n’est plus juste du cinéma gay ou lesbien mais du queer, ce qui est beaucoup plus large », affirme Alexia Bourdy programmatrice générale de l’événement.

Soirée d’ouverture du festival Désir…Désirs
Photo : Nahomie Perigny/ EPJT

Les minutes défilent au rythme des bruits de verre qui s’entrechoquent, des conversations et des rires. « Ce qui est bien, c’est qu’on a un public assez divers entre les habitués des Studio, des personnes non issues de la communauté LGBT, ceux qui le sont ou encore des familles et des proches des personnes concernées par cette thématique », continue Alexia Bourdy.

  « Une cause qui touche beaucoup »

Ce festival, pensé et géré par une équipe entièrement composée de bénévoles, sera pour sa 31e édition, marqué par la nouveauté. Les spectateurs auront l’occasion, lors d’une soirée hommage, de découvrir Delphine Seyrig, actrice des années 1960 et figure du féminisme en France.

Le samedi 20 janvier, ils auront également l’occasion d’échanger avec Iris Brey, spécialiste des représentations des genres et des sexualités au cinéma et initiatrice de la théorisation du female gaze : « Dans une volonté globale de mettre en avant le regard féminin », affirme joyeusement Alexia Bourdy. Les sujets abordés se veulent inclusifs : « Le féminisme n’est pas forcément soutenu par les femmes. Ça se joue des deux côtés. Et puis c’est de la curiosité, on est aussi là pour apprendre », assure Didier aux côtés de son père Joseph. « Si on voyait un inconvénient à ce genre de sujets, nous ne serions pas là. »

Dans une volonté de recentrer le festival sur le cinéma, la programmation de 2024 s’efforce de refléter les valeurs initiales de Désir…Désirs. C’est un festival qui porte sur la place des femmes dans la société et la lutte contre la discrimination. Celui-ci s’inscrit parfaitement dans l’ère de son époque avec tous les questionnements et débats qui sont soulevés. « J’ai 14 ans et c’est mon premier festival, je trouve que les sujets abordés ont l’air plutôt bien », s’exprime Ysé. Non loin de l’adolescente, son père l’observe avec fierté : « On aime bien cette cause-là et ces thèmes en particulier. Cela nous touche beaucoup. Plus on en entend parler, plus ça devient normal et moins marginalisé », continue Samuel.

Des thématiques moins taboues

Ces dernières années, il y a eu une réelle poussée de la représentation LGBTQIA+ dans le cinéma français et international.  Il met également en avant les questionnements et la réalité auxquels sont confrontées les personnes concernées par le mouvement.

« Durant ces dix dernières années, il y a eu des grandes évolutions socio-politiques sur les questions LGBTQIA+. On peut le voir à travers le mariage pour tous, ou encore l’augmentation de la visibilité des personnes trans… Il y a plus de production cinématographique LGBTQIA+ et avec des propositions plus variées », raconte fièrement Alexia Bourdy

Au total une quinzaine de films sont à l’affiche de cette édition 2024, parmi eux des films internationaux comme Blue jean, Carol ou encore Rebel Dykes.

Stand du festival Désir…Désirs aux cinémas Studio Tours
Photo : Inès Figuigui/ EPJT

Nahomie Perigny, journaliste en formation à l’EPJT

Toute la programmation est à retrouver sur studiocine.com

 

Cinémas à Tours : une bonne année 2023 avec une hausse de la fréquentation

Un ouf de soulagement… 2023 aura été très bonne pour les cinémas tourangeaux. La fréquentation est en hausse dans toutes les salles.

Les faits

Les chiffres dévoilés par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) en début d’année ont fait on ne peut plus plaisir. Avec 181 millions d’entrées en 2023 en France, la fréquentation des salles est en hausse de 18,9 % par rapport à l’année 2022.

Et à Tours aussi, les cinémas ont le sourire aux lèvres. Que ce soient les CGR (Centre et Deux-Lions), le Pathé Tours Nord ou encore les Studio, tous affichent une forte progression.

Des films porteurs

Il faut dire aussi que l’année 2023 a été tirée par de grosses locomotives. On pense notamment aux blockbusters américains, à l’instar du fameux combo « Barbenheimer » (Oppenheimer et Barbie ont explosé les records) et Super Mario Bros qui dézingue la concurrence en ayant attiré 7,3 millions de personnes dans les salles obscures françaises.

Mais les productions nationales ont également bien marché, avec notamment Alibi.com 2 et Astérix & Obélix : l’Empire du milieu qui dépassent les 4 millions d’entrées. Sans oublier Anatomie d’une chute et Les Trois Mousquetaires.

À Tours

Localement donc, les cinémas tourangeaux ont aussi bénéficié de ces belles sorties, mais pas que. Le CGR de Tours Centre, par exemple, opte de plus en plus pour les projections en version originale sous-titrée, mais aussi des retransmissions de concerts classiques et de ciné-débats. La salle signe la plus forte progression de la Ville (+ 28 % de fréquentation). De quoi compléter le duo avec le complexe des Deux-Lions qui joue sa carte avec la salle premium Ice (un festival spécial Ice débute d’ailleurs le 17 janvier).

Du côté des cinémas Studio, c’est également une belle année avec 316 030 spectateurs (+ 20 %). La salle arts & essai a pu satisfaire son public avec la Palme d’Or, Anatomie d’une chute, mais aussi des petites pépites comme Les Feuilles mortes ou Mon Crime, et ses venues de réalisateurs.

Enfin, Pathé Tours Nord signe une progression de 17 % (218 000 entrées) et a notamment su séduire avec sa salle, l’IMax, et des séances spéciales (à noter par ailleurs qu’une rétrospective Miyazaki est programmée jusqu’en mars).

Des chiffres qui, s’ils ne sont pas aussi grandioses qu’avant Covid (2017-2019 avait été un pic extraordinaire), confirment que le public se rue encore au cinéma. Et que la dynamique se poursuit.

Aurélien Germain / Photo : Adobe stock

Le top 5 des épisodes de Black Mirror

C’est le retour de la série Black Mirror sur Netflix ! L’occasion de se refaire 5 anciens épisodes cultes de cette série anthologique traitant des effets de la technologie sur l’être humain. Avec, à la clé, un rebondissement final toujours fou. Article garanti sans spoilers…

1. L’hymne national (saison 1, épisode 1)

Comme entrée en matière, on ne pouvait pas faire pire (sous-entendu « mieux »). Car on ne ressort clairement pas indemne du tout premier épisode de Black Mirror. Dans « L’Hymne national », la princesse royale est kidnappée. Pour empêcher que son ravisseur ne l’exécute, le Premier ministre britannique est confronté à un dilemme aussi horrible que choquant (on vous laisse découvrir lequel si vous avez le cœur bien accroché).

Terrible, stressant, glauque, cet épisode examine la notion de buzz, dénonce la glorification de l’obscène par la société et le voyeurisme abject. Glaçant.

2. La chasse (saison 2, épisode 2)

Victoria se réveille un beau jour dans une salle, sans savoir pourquoi ni comment elle a atterri ici. En sortant, elle a beau questionner tous les passants, ces derniers se contentent de la filmer avec leur smartphone. Jusqu’à ce qu’une course poursuite commence, certains se mettant même à lui tirer dessus pour l’abattre.

Encore une fois, le twist final de l’épisode réussit à mettre une petite claque là où il faut.

3. Chute libre (saison 3, épisode 1)

Dans cet épisode sorti en 2016, le spectateur suit Lacie Pound, une jeune femme toujours polie, bien sous tous rapports, cherchant constamment l’approbation de tous et toutes. Et pour cause : elle vit dans un monde où les interactions sociales sont évaluées, où chaque personne note les autres de 0 à 5. Ceux qui ont la chance d’avoir d’excellentes appréciations ont accès à de meilleurs services.

Mais une simple incartade et la note chute, tout comme sa popularité… tout comme sa vie. Utopique ? Pas tant que ça si on y réfléchit bien…

4. Playtest (saison 3, épisode 2)

Quand commence le rêve ? Où s’arrête la réalité ? Alors qu’il voyage à Londres, un Américain décide de participer à une expérience unique, un jeu vidéo immersif en réalité augmentée dans lequel il affrontera ses peurs les plus terribles. Un épisode qui rend littéralement fou… et qui, encore une fois, vous laisse pantois quand arrive le rebondissement final.

5. Tais-toi et danse (saison 3, épisode 3)

Kenny, un jeune garçon, est victime de sextorsion, du chantage sexuel en ligne. Des pirates informatiques menacent de dévoiler ses vidéos intimes. Pour éviter de voir sa vie ruinée, il doit s’allier à Hector (qui, lui aussi, est confronté à ces maîtres-chanteurs) et suivre leurs règles, allant du braquage au meurtre…

Si jusque là, le pitch pourrait presque sembler basique, la fin de l’épisode et son retournement en fait l’épisode le plus troublant et le plus dérangeant de toute la série Black Mirror.

Aurélien Germain

Nuit des Studio : notre top 5 des immanquables

Le 3 juin prochain, c’est reparti pour une nouvelle édition de la Nuit des Studio. Le cinéma a dévoilé sa programmation. Quinze films à dévorer toute la nuit. Voici notre top 5 des incontournables… Faites vos jeux !

RoboCop

Detroit, dans le futur. Un officier laissé pour mort est réanimé en cyborg mi-homme, mi-machine pour endiguer la violence et le crime dans la ville. Difficile de bouder son plaisir en se disant que l’on va enfin pouvoir revoir le classique de Paul Verhoeven sur grand écran.

Lors de sa sortie en 1987, le film est provoc’, méchant, satirique et rentre-dedans. En 2023, il l’est tout autant. Ça va faire mal.

Là-haut

Un film d’animation beau à pleurer (oui, oui, on a un cœur !) et probablement le meilleur Pixar qui soit : Là-haut est un bijou qui aborde des thèmes très difficiles comme la mort et le deuil, mais qui vise terriblement juste et reste tout simplement touchant.

L’histoire est toute simple (un vieux papy bougon attache des milliers de ballons à sa maison pour s’envoler mais un gamin embarque à son insu), mais le résultat est aussi drôle que poétique. On risque de pleurer de nouveau.

Evil Dead 2

Un couple, une halte dans un chalet au fond des bois, un magnétophone et les forces du Mal qui se réveillent et débarquent. Programme idéal pour un samedi soir, n’est-ce pas ?

Pour quiconque connaît déjà le premier volet, ce Evil Dead 2 est évidemment à voir de toute urgence. On pourrait décrire ça comme un Tom & Jerry à la sauce gore (hématophobes, planquez-vous !), un film d’horreur cartoonesque, ou un film cartoonesque d’horreur au choix. C’est stupide donc jouissif.

Pour une poignée de dollars

Sergio Leone est un grand. Ses films sont donc à voir sur grand écran. On sort son poncho, on grimpe sur le dos de son mulet et on file aux Studio pour se refaire un petit « Pour une poignée de dollars », western culte de chez culte emmené par Clint Eastwood et son regard inimitable.

Psychose

La scène de la douche, la fameuse musique, le nom de Norman Bates… Tout dans Psychose est mythique. Il serait donc dommage de passer à côté, d’autant que redécouvrir le film de Hitchcock au cinéma, vissé dans son fauteuil, c’est tout de même bien plus stimulant que zieuter tout ça sur son écran d’ordinateur avec votre petit Jean-Eudes, 4 ans, qui beugle car il refuse d’aller se coucher.

Aurélien Germain

> Le 3 juin de 18 h à 6 h du matin aux cinémas Studio. Pass abonné(e)s à 15 € ; non-abonné(e)s 20 €.

> 15 films à l’affiche : Le Caire confidentiel, Tel Aviv on fire, Evil Dead 2, Le Jouet, Gloria, Pour une poignée de dollars, Fraise et chocolat, Le Labyrinthe du silence, Le Grand silence, Une affaire de famille, Robocop, Psychose, Là-haut, Huit femmes, C.R.A.Z.Y.

Courts de Loire : un festival de courts-métrages à Rochecorbon

Un tournage, une rencontre, une passion commune… Et voici quelques mois plus tard le tout nouveau festival Courts de Loire à Rochecorbon les 31 mars et 1er avril ! Pour en savoir plus, nous avons convoqué le président du festival William Mangeon et le président du jury Stéphane Gourdon pour une interro TMV.

Présentez votre acolyte s’il vous plaît…

Stéphane : William est le directeur du festival Courts de Loire. On s’est rencontrés par le truchement de l’amusement cinématographique, en tournant ensemble il y a quelques mois (juin 2022). On s’est tellement bien entendus qu’on a partagé plein d’idées, dont celle de ce festival.

William : Stéphane m’a fait confiance en tournant dans un court-métrage que je réalisais. Un rôle pas facile, qui a débouché sur une amitié, des projets, à commencer par le festival pour lequel je ne voyais que lui comme président de jury, car la thématique de la sélection est la musique (Stéphane fait partie du groupe Les Wriggles, et a réalisé le clip Les Cyprès, ndlr).

Le court-métrage, c’est le format qui vous tenait à cœur ?

William : il oblige à se concentrer sur l’essentiel, car on a peu de temps, souvent peu d’argent (et donc des moyens techniques et humains limités). Arriver à être court, intéressant et de qualité, c’est difficile !

Stéphane : Par la musique j’ai déjà l’habitude d’écrire des choses courtes : condenser un sujet, une ambiance, des sensations dans une oeuvre courte. Mais le court c’est aussi le format par lequel on débute dans la réalisation, et par la même occasion c’est une manière de se découvrir soi-même, comme chef d’équipe, au sein du collectif, pour mener à bien son projet.

Un journaliste aime bien les chiffres. Allez, faites-nous plaisir !

William : on a été surpris de recevoir plus de 500 films pour les deux sélections (« musique », et une sélection de réalisateurs d’Indre-et-Loire). Nous avons donc tout visionné pour garder cinq films pour chaque sélection, en plus de la sélection jeune public, réalisée avec les écoliers de Rochecorbon.

Stéphane : et le jury est composé de six professionnels (les comédiens/metteurs en scène Sébastien Lalanne, Lucile Krier, et Mona Gourdon, le directeur des cinémas Studio Philippe Lecoq, la directrice de casting Babette Hauss et le photographe et réalisateur Le Turk).

William : Un jury paritaire, tout comme du côté des sélections car on a 6 réalisatrices et 5 réalisateurs. Même si la sélection s’est faite sur les qualités artistiques des projets, on est contents de cette parité. Mieux que les César, non ? Et il faut remercier la quarantaine de bénévoles de l’association La Crue qui porte le projet, et sans qui rien ne serait possible !

M.M.


Courts de Loire, programme des festivités

Vendredi 31 mars À 20 h 30 : cérémonie d’ouverture et projection de long-métrage. Samedi 1er avril De 9 h 30 à 19 h projection des courts-métrages sélectionnés (9 h 30 et 14 h pour le 37, 11 h 15 et 17 h 30 pour la sélection « musique »). Conférences, master classe et table ronde à 11 h 15, 14 h et 15 h 45. 19 h 15 : cérémonie de clôture puis ciné-concert avec la Compagnie du Coin.

> Billetterie et programme complet sur courtsdeloire.com

 

Barbara Goutte, la vidéaste aux yeux créatifs

#VisMaVille Barbara Goutte est vidéaste, réalisatrice de contenus audiovisuels. C’est en Touraine qu’elle filme artistes et entreprises, avec l’envie de sublimer chacun par l’image.

Installée sur le canapé de son bureau des ateliers de la Morinerie à Saint-Pierredes- Corps, avec son rouge à lèvres, ses yeux et cheveux bleus, elle a un petit air de Jinx, personnage de la série Arcane, version sympa. Dans la vraie vie, Barbara Goutte n’a pas pour habitude d’être devant le cadre, elle est plutôt derrière sa petite caméra Sony à filmer les autres.

La jeune femme de 27 ans, à peine deux ans dans le métier, a déjà un carnet d’adresses bien rempli et une notoriété qui se construit à grands pas dans le milieu tourangeau. Productrice de contenus audiovisuels, elle filme, prend en photo, construit des images et des clips à destination de ses clients : des entreprises, des particuliers, des institutionnels comme TV Tours, la Ville de Tours et la Métropole, mais aussi des artistes musicaux tels que Shælin, Myosotis, Jane et les autres. Elle réalise également des making-of pour le réalisateur franco-canadien Fred Grivois.

Après une école de cinéma à Toronto où elle est restée vivre cinq ans et un stage à Canal +, elle décide de poser ses valises à Tours, non loin de la Sologne où elle a grandi. En 2020, en plein Covid, elle prend un travail d’agent d’accueil chez Mame tandis qu’elle démarre son activité de vidéaste en auto-entrepreneur.

Les startupers de Mame et la Métropole seront d’ailleurs ses premiers clients. « Grâce à Mame, j’ai pu au bout d’un an arrêter mon job alimentaire et me mettre à mon compte à temps plein. Cela a déterminé le développement rapide de mon activité. »

Aujourd’hui ses vidéos circulent vite sur You Tube et les réseaux sociaux. En ce moment, elle poursuit une collaboration avec la boîte de nuit de Rochecorbon, le Red Club. Un monde du spectacle qu’elle adore filmer. « J’aime ce métier qui me permet de travailler dans plein de secteurs différents, je ne m’ennuie pas. Le milieu artistique me laisse une liberté créative plus grande, plus de couleurs possibles. Pour des entreprises, c’est plus carré. »

Elle est souvent appelée à construire des aftermovies, des films en direct lors de soirées d’entreprises. Elle mène aussi des interviews, construit des scénarios… Un travail élaboré seule de A à Z, de la conception, de l’écriture du script au montage des images. « Le temps de la rencontre avec la personne, l’échange est important. Ensuite, j’essaie de sublimer par l’image ces personnes, qui sont souvent passionnées par leur métier. Je me demande quelles images peuvent correspondre à leur personnalité, à l’entreprise, les mettre en valeur. »

Derrière ce travail à la fois technique et créatif, Barbara Goutte Production y apporte sa patte, sa signature visuelle, reconnaissable d’après son entourage. Un aspect qu’elle développe sur son temps personnel à travers la réalisation de courts-métrages plus expérimentaux, dont un réalisé dernièrement dans le bassin de la piscine du lac.

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Le Festival Désir… Désirs fête ses 30 ans !

#EPJTMV Le premier festival LGBTQI+ de France fête ses 30 ans à Tours jusqu’au 24 janvier 2023. Il propose plus de cinquante événements : projections de films, dédicaces de livres ou encore des expositions. Particularité de cette édition, la sortie tant attendue du livre du festival.

Le festival Désir… Désirs propose une programmation dense et festive. Il se déroule principalement aux Cinémas Studio à Tours.  

Tout au long de la semaine des projections ont lieu aux cinémas Studio. D’autres projections inédites ont lieu telles que Trois nuits par semaine en présence du réalisateur Florent Gouëlou, vendredi 20 janvier à 19 h ou encore Wildhood de Bretten Hannam, samedi 21 janvier à 19 h. 

Le rendez-vous de cette trentième édition se poursuit avec l’emblématique ciné-goûter dimanche 22 janvier à 15 h 30. Le public vote pour l’un des dix courts-métrages en compétition. Des classiques du cinéma seront  projetés, tels que Les Mille et une nuits de Pasolini, lundi 23 janvier à 19 h 30 en partenariat avec la Cinémathèque de Tours. 

Deux expositions sont proposées au festival. Du 10 janvier au 4 février, le journaliste et photographe Xavier Héraud présente sa série Welcome to the ball ! à la bibliothèque centrale de Tours. Jusqu’au 26 février, l’artiste Tom de Pékin expose à l’Hôtel Goüin. Un parcours artistique est organisé, samedi 4 février, dans huit lieux culturels de Tours. 

Le premier salon du livre queer aura lieu samedi 4 février de 13 h à 18 h à la bibliothèque centrale de Tours. À l’occasion des 30 ans du festival, un livre Désir… Désirs, un roseau sauvage a été réalisé. De nombreux partenaires pour cette édition anniversaire y ont participé tels que le théâtre Olympia, l’Opéra de Tours ou encore le Bateau Ivre avec notamment une soirée stand-up et DJ set, vendredi 27 janvier. 

Zineb El Ouadi, journaliste en formation à l’Ecole publique de journalisme de Tours

Infos : Festival Désir… Désirs, du 18 au 24 janvier et aussi aux Cinémas Studio. Tarifs : de 3,50 € à 9,50 € (pour quatre films vus, le cinquième ticket est offert). Renseignements sur www.festival-desirdesirs.com

Les Cinémas Studio : le temple du Septième art

En 2023, les cinémas Studio à Tours fêteront leurs 60 ans ! L’occasion de passer ce lieu mythique à notre exercice du vrai/faux pour remonter le cours de l’histoire…

1. Les Studio, c’est 365 films par an

FAUX

C’est… bien plus ! Les cinémas Studio exploitent, chaque année, près de 550 films ! Récemment dans les colonnes de la Nouvelle République, la présidente Catherine Melet parlait de « proposition cinématographique énorme. Ici, nous offrons aux spectateurs des films de tous les genres, pour tous les publics, venus du monde entier, en version originale sous-titrée ».

2. Le cinéma a été détruit par un incendie en 1985

VRAI

Dans la nuit du 25 au 26 février 1985, ce qu’on appelait à l’époque « le studio 1 » est totalement détruit par un incendie. Les deux salles voisines subissent également des dégâts. Ce jour-là, sur les bobines ? Je vous salue Marie, le film controversé de Godard et haï par les milieux catholiques intégristes. Beaucoup y verront un lien, pensant à un incendie criminel, d’autant que partout en France, des incidents ont éclaté. L’enquête mènera à un non-lieu. Le mystère ne sera donc jamais levé.

3. Il a été créé par une association de réalisateurs tourangeaux

FAUX

C’est l’abbé Henri Fontaine qui, en 1963, a ouvert les cinémas Studio. Ce curé de campagne, fou de ciné, s’est entouré d’un groupe de cinéphiles tourangeaux et d’animateurs de ciné-clubs pour fonder une association et retaper – énormes travaux oblige – le Myriam Ciné, une salle en faillite dans une certaine rue des Ursulines…

4. Ce sont les Studio qui organisent le plus vieux festival de France sur la thématique LGBT+

VRAI

Son petit nom, vous le connaissez sûrement : il s’agit de Désir… Désirs. Le festival de cinéma queer et LGBT+ existe depuis 1993, c’est le plus vieux de France. Il aborde les questions liées à l’identité de genre, à l’orientation sexuelle et aux désirs. Cette année, pour ses 30 ans, il se tiendra du 18 au 24 janvier 2023, et réfléchira sur la question de la quête du bonheur.

5. C’est le cinéma d’art et essai le plus important de France

VRAI

Eh oui, on appelle ça la classe ! Sept salles, 350 000 spectateurs par an (un peu moins depuis le Covid, alors hop, on retourne au ciné !), et une bibliothèque renommée dans toute la France.

Les 5 films à regarder (ou pas) à Noël et leurs anecdotes inutiles

[2/2] Qui dit fêtes de fin d’année, dit « se caler sous un gros plaid devant la télé ». Voilà la suite de nos quelques petits films à visionner solo ou à plusieurs, pour celles et ceux qui aiment Noël… et aussi pour ceux qui n’aiment pas !

L’ÉTRANGE NOËL DE MR JACK

Le film : Inutile de présenter ce chef d’œuvre. Merveille d’animation, le long-métrage fascine toujours autant, près de 30 ans après sa sortie. À voir encore et encore, tout en chantant le thème sublime de Danny Elfman qui signe là une des bandes originales les plus savamment orchestrées de sa carrière.

Le savoir inutile : On l’attribue toujours à Tim Burton. C’est bien lui qui a tout imaginé, tout écrit et produit. Mais c’est Henry Selick le réalisateur de ce film !

PÈRE NOËL : ORIGINES

Le film : Non, le Père Noël n’est pas un vieux barbu sympa. C’est ce que découvre le jeune Pietari dans cette co-production finlando-suédo-norvégienne qui dynamite le mythe et passe l’esprit tout mimi de Noël au broyeur (les elfes sont des vieillards tout nus et flippants). Humour noir et fantastique au programme ici, un OFNI – objet filmique non-identifié – parfait à regarder le 24 décembre avec Mamie.

Le savoir inutile : Il n’y a absolument aucune femme dans tout le film. Sexisme ? Machisme ? Le réalisateur Jalmari Helander a répondu : « Il était plus facile de faire faire aux hommes des choses stupides, dans la mesure où aucune femme n’était là pour les en empêcher. »

GREMLINS

Le film : Il ne fallait pas le mouiller ! Pas de pot, Billy n’écoute pas le conseil et fait tout ce qu’il ne faut pas faire avec son mogwaï, une petite créature poilue qu’il reçoit pour Noël. Avec les Gremlins, la fin d’année s’annonce fichue. Un conte cruel, mais drôle.

Le savoir inutile : Cette comédie familiale était, de base, bien plus sombre. Dans la version initiale, le héros voyait son chien se faire bouffer tout cru par les Gremlins, sa mère assassinée et des familles dévorées dans un Mc Do’. Steven Spielberg, le producteur, a décidé de calmer le jeu et d’édulcorer un peu tout ça…

MAMAN, J’AI RATÉ L’AVION

Le film : Avant de réaliser les premiers Harry Potter, Chris Colombus a signé l’une des comédies cultes des années 90. « Maman, j’ai raté l’avion », c’est un gamin oublié chez lui pour les fêtes de Noël, avec un Macaulay Culkin parfait, deux cambrioleurs stupides qui rôdent, un esprit très slapstick saupoudré de Tex Avery et des gags en rafale. Les guirlandes sont là, la grosse poudreuse aussi, ça se déguste en famille et ça a un charme suranné qu’on adore.

Le savoir inutile : Le film a coûté 15 millions de dollars, mais en a rapporté 533 millions ! Un coup de maître qui a de quoi faire pâlir l’ex-businessman Donald Trump… qui apparaît d’ailleurs dans une scène !

LA REINE DES NEIGES

Le film : A réserver impérativement pour sa chanson, afin de faire fuir vos invité(e)s, parce que… « Libérééééée, délivréééée »

Le savoir inutile : Le pasteur américain Kevin Swanson, chrétien fondamentaliste, y a vu une œuvre « maléfique » qui faisait « l’apologie de l’homosexualité » : « Je crois que ce petit film tout mignon va endoctriner mon enfant de 5 ans pour en faire une lesbienne », a-t-il déclaré, ajoutant par ailleurs que la relation entre le personnage Kristoff et son renne Sven était « contre-nature »… Voilà, voilà et joyeux Noël !

Retrouvez notre autre sélection de films  en cliquant ICI ! 

L’esport : c’est du sérieux en Touraine !

Équipes sportives qui créent leur avatar esport, joueurs professionnels, chargés de communication… L’esport a le vent en poupe en Touraine, et c’est du sérieux.

En mars dernier, La Parenthèse de Ballan-Miré affichait complet pour ses trois tournois d’esport avec récompenses à la clé, durant les Gaming Days. Les personnels avaient dû tirer au sort les 96 joueurs, parmi 350 candidats. Un joueur a même fait le déplacement d’Orléans. « Il y a assez peu de tournois grand public en France, ce qui peut expliquer ce succès », nous dit Victor Simon, référent numérique de la médiathèque, qui organisera désormais un tournoi par trimestre.

Un succès peu étonnant lorsqu’on jette un œil aux résultats du baromètre Esport 2021, commandé par l’association France esports : 19 % des internautes de plus de quinze ans seraient spectateurs ou joueurs d’esports, soit plus de 9 millions de Français. Parmi eux, 1,6 million de personnes seraient joueuses d’esport en amateur.

Pas question d’être affalé au fond du canapé pour papoter avec les copains par jeu interposé : on parle là des joueurs qui s’inscrivent à des compétitions, avec confrontation et classement final.

Quand le sport rencontre l’esport

Au club de hockey-sur-glace des Remparts de Tours, certains joueurs sont éparpillés aux quatre coins de la France. Ils sont hockeyeurs… virtuels. « Nous sommes neuf, et nous participons à la ECL (European Championship League) en équipe de six, ce qui nous permet de nous relayer selon nos disponibilités », explique Geoffrey Baratto, gardien des eRemparts, et chargé de communication de l’équipe.

Des entraînements hebdomadaires pour mettre en place des réflexes de jeu et des combinaisons, des périodes intensives à raison de deux ou trois soirs par semaine durant les phases de championnat ECL…

« Je vous assure qu’après une soirée de matchs, on est épuisés physiquement et mentalement ! » raconte le joueur. Et encore, il joue en amateur : « les joueurs pros ont souvent un programme alimentaire, un entraînement mental et physique, une discipline de fer ».

Pour Sylvain Taillandier, qui gère la communication du club des Remparts, l’esport est une opportunité : « bien sûr que l’esport est un sport ! C’est une question qu’on ne se posera plus dans quelques années. Et pour le club, c’est un axe de développement comme un autre, au même titre que l’équipe féminine ou le handisport. Avec les eRemparts, seule la glace est virtuelle ».

Notoriété, nouveaux publics, partenariats… Les avantages sont nombreux pour le club tourangeau, dont l’équipe esport joue déjà sa troisième saison en ECL, et accède pour la deuxième fois aux play-offs. Un beau succès, et peut-être une montée en division « Lite » (on n’a pas tout suivi sur les divisions – notre côté nuls en maths -, mais apparemment c’est très bien). Ces ehockeyeurs ne sont pas rémunérés. Ce n’est pas le cas des joueurs professionnels de Solary, arrivés en Touraine en 2018 après avoir découvert la ville lors des DreamHack. Ces tournois gigantesques au Vinci ou au Parc Expo ont fait briller la Touraine à l’international.

Déclencheur ou conséquence, une chose est sûre, ces événements ont révélé le potentiel local. « Il existe une vraie économie de l’esport en Touraine, et la CCI cherche à sensibiliser les acteurs économiques à ce sujet depuis 2018 », explique Magali Aveline, responsable esport et divertissement numérique à la CCI. Solary, WSC, Breakflip, Malorian, Connectesport, Need for seat, ESL… Ces noms d’entreprises, c’est peut-être du chinois pour vous, mais pour les pros du domaine, ça veut dire beaucoup !

Dernière nouveauté en date, la création d’une formation « chargé de communication esport » au Cefim. Quatorze étudiants l’ont suivie l’an dernier, et continuent l’aventure avec leur association OneShot. Pour Noémie Chamblet, jeune diplômée, « l’esport se structure en France depuis une vingtaine d’années, il y a donc tout à créer ! Le secteur n’est pas normé comme d’autres, on peut innover, avoir une vraie liberté en communication ».

Eh oui ! Autour des gamers toute une galaxie de métiers se met en place ! « L’esport ne fait plus sourire aujourd’hui, et la Touraine fait partie des régions qui se mobilisent pour développer le secteur », complète Magali Aveline. Autour du jeu, c’est du sérieux !

Texte : Maud Martinez / Photos : archives NR Julien Pruvost / Guillaume Souvant / Dreamhack Tours

Contes du hasard et autres fantaisies : critique du dernier film de Hamaguchi

Le réalisateur de Drive my car revient avec son dernier film, Contes du hasard et autres fantaisies. Trois histoires sur le hasard et la rencontre amoureuse.

Trois contes, trois histoires, trois récits qui se rejoignent sur un thème, le hasard de la rencontre à l’autre. Pour son nouveau film, Ryusuke Hamaguchi, déjà auteur du remarquable Drive my car, compose son ensemble autour d’un triangle amoureux inattendu ou encore d’une retrouvaille inattendue, mais aborde surtout de la trajectoire de trois femmes qui vont devoir faire un/des choix.

Contes du hasard et autres fantaisies est loin d’être une bluette mièvre ou dégoulinante de bons sentiments. Le long-métrage – qui a raflé le Grand Prix du jury lors de la dernière Berlinale – ressemble davantage à un ensemble de nouvelles littéraires, explorant la notion de coïncidence et la vérité des cœurs.

Si l’esthétique du film n’a rien de bien folichon à notre sens (la platitude des plans) et que la mise en scène paraît froide, Ryusuke Hamaguchi porte ses segments cinématographiques grâce au verbe et au langage, qui ici font des merveilles, et un rythme travaillé.

Ces trois petites histoires ont certes un goût de déjà-vu ou d’universel (par exemple, cette jeune femme qui comprend que le nouvel amant de sa meilleure amie est son propre ex), mais elles sont admirablement bien racontées. Hamaguchi sait conter l’amour, c’est évident.

Aurélien Germain


> CONTES DU HASARD ET AUTRES FANTAISIES 3,5/5
> Drame/Romance. De Ryūsuke Hamaguchi (Japon). Avec Kotone Furukawa, Kiyohiko Shibukawa, Fusako Ube… Durée : 2 h 01. Sortie : 6 avril.

Festival du cinéma asiatique de Tours : le grand retour !

Le Festival du cinéma asiatique revient à Tours la semaine prochaine. Au programme, projections à tout va, événements et une rétrospective immanquable.

En 2020, il avait été purement et simplement annulé (un certain vilain pas beau appelé « Covid » était en cause). En 2021, il avait été repoussé trois (!) fois avant, enfin, d’avoir lieu en juin : cette fois, le Festival international du cinéma asiatique de Tours peut prendre place sans restriction, ni peur de se voir sabré au dernier moment.

Du 28 mars au 5 avril, le Ficat – son petit surnom – revient par la grande porte et investira les cinémas Studio pour sa 23e édition, ainsi que divers lieux de l’agglo pour ses événements parallèles.

Avant-premières, inédits et rétrospective

Ce n’est pas un secret pour les cinéphiles : la production asiatique est aussi féconde que créative. Le Ficat le prouve de nouveau en mettant en valeur une programmation éclectique, à coup d’avant-premières (« Juste sous vos yeux », de Hong Sang soo), de films jeune public (« Kiki la petite sorcière » du géant Miyazaki) ou d’inédits, comme la claque « Atlantic City », signée Juhyoung Ra (preuve une nouvelle fois que « depuis les débuts du festival, nous ouvrons nos écrans aux réalisatrices », comme le disait en 2021 Lucie Jurvillier, responsable du Ficat).

Reste, également, une rétrospective qui change un peu de l’ordinaire. Car cette année, le festival met un coup de projecteur sur le réalisateur Satoshi Kon, via une rétrospective, cinéaste plutôt méconnu, comparé aux grands noms du genre. « Et pourtant, c’est un grand maître de l’animation japonaise, mort trop jeune à 46 ans », rappellent les organisateurs dans leur communiqué. Au menu, quatre films, quatre chefs-d’œuvre. Le programme s’annonce chargé.

Aurélien Germain

> Ficat. Du 28 mars au 5 avril, aux cinémas Studio de Tours, mais aussi à Montbazon, Chambray, Joué-lès-Tours, Saint-Avertin… Lieux, tarifs et programmation complète : studiocine.com et cineasia37.wordpress.com

 

Festival Désir… Désirs : un teaser, un tas d’événements et un paquet d’invité(e)s

Le festival tourangeau qui aborde les thématiques LGBTQ+, des désirs et la question du genre, revient pour sa 29e édition. Rendez-vous du 19 au 25 janvier !

C’est un événement culturel incontournable à Tours : du 19 au 25 janvier 2022, le festival de cinéma (mais pas que !) Désir… Désirs reviendra pour fêter sa 29e édition.

Considéré comme essentiellement LGBTQ+, Désir… Désirs aborde les thématiques liées aux désirs et à l’identité de genre. Il est d’ailleurs le plus ancien festival de cinéma de France dédié à ces thèmes.

Films, expos, événements

Ainsi, pendant une  semaine, les cinémas Studio de Tours, en lien avec les acteurs culturels, institutionnels et associatifs du département, vont proposer une trentaine d’événements. Et il y a de quoi se mettre sous la dent ! Le festival va notamment proposer un voyage dans « le cinéma de genre à travers le focus divinement affreux : Freaks ». La place des minorités dans le cinéma d’horreur sera également abordée lors d’une conférence, avant de  s’enjailler sur Francky Gogo et Britney Witch (rendez-vous au Temps Machine pour cela), ou encore en découvrant l’univers de Bertrand Mandico (son « After Blue » en avant-première, oui oui !).

Pour le reste, on devrait se délecter de l’inédit Los Fuertes, des avant-premières « UltraViolette & le gang des cracheuses de sang » et « A nos enfants » et de la projection du Rocky Horror Picture Show ! Sans oublier des events hors les murs, entre des expos au CCCOD, du théâtre à Notre Dame d’Oé et une soirée Queens à Saint-Pierre-des-Corps.

Des invité(e)s de choix

Une grosse quinzaine d’invité(e)s sont au programme de Désir… Désirs. Outre Mandico, donc, citons également l’artiste Sarah Al Atassi, le réalisateur Claus Drexel, Julie Bonhommet (docteure à l’Université de Tours) ou encore le professeur David Roche et la comédienne Maria de Medeiros.

Reste plus qu’à attendre patiemment le 19 janvier, en zieutant le teaser réalisé pour le festival. Histoire de faire monter le désir…

> Désir… Désirs, du 19 au 25 janvier 2022, notamment aux cinémas Studio. Tarifs, horaires et programmation complète sur https://www.festival-desirdesirs.com/

 

La Famille Addams 2, une virée d’enfer : la critique ciné

La Famille Addams revient pour les suites de leurs aventures, version film d’animation. Pas franchement mémorable…

LA FAMILLE ADDAMS 2 : 2/5
> Animation, de Greg Tiernan et Conrad Vernon (USA). Durée : 1 h 32.


Après la tentative ratée, en 2019, de pondre une version animée de La Famille Addams (critiques et public n’ont pas été très tendres envers le film), voilà que débarque un second volet qui, disons-le de suite, ne remontera sûrement pas le niveau.

Dans ce nouvel épisode, la famille toute en noir se lance dans un road trip, une virée d’enfer faisant escale à Miami, au Canada ou encore dans la Vallée de la Mort. Si le synopsis promet des « aventures complètement déjantées faites de situation loufoques », force est de constater que l’on n’a visiblement pas la même définition de « loufoque »…

Rien de bien folichon à se mettre sous la dent ici : La Famille Addams 2 reste d’une platitude et d’une banalité sans nom. Emballé grossièrement, visuellement sans intérêt (peu de relief, animation classique, réalisation impersonnelle…), le film est sauvé par quelques bonnes trouvailles (la réflexion sur les liens filiaux et familiaux) et de rares gags faisant mouche.

Mais le récit, ronflant, reste fade, pas même excité par ce trop-plein de chansons pop, à défaut d’une vraie musique originale, qui torpille « l’esprit Addams ». Sur le même créneau, autant préférer un Hôtel Transylvania ou bien sûr, la version ciné culte de 1991. Ce qui évitera également de se coltiner, avec la VF de ce second film d’animation, le doublage de Kev Adams. Ça, par contre, c’est vraiment l’enfer.

Aurélien Germain

Critique ciné : « Fatima », de Marco Pontecorvo, ne fait pas de miracle

Le film de Marco Pontecorvo, dans lequel trois jeunes bergers affirment avoir vu la Vierge Marie, sort en salles ce mercredi 6 octobre.

1917, à Fatima, Portugal. Une jeune bergère et ses deux cousins assurent avoir vu la Vierge Marie. Leurs révélations vont toucher les croyants, mais attirer la colère des représentants de l’Église et du gouvernement qui vont alors obliger les trois enfants à se rétracter… tandis que la rumeur de l’apparition se propage dans le pays.

Signé Marco Pontecorvo (fils de l’immense Gillo Montecorvo), Fatima possède un angle de départ plutôt intéressant. Le cinéaste a refusé le premier scénario, « très dogmatique et strictement religieux », le réécrivant pour en proposer une version multi-angles. Pontecorvo n’hésite donc pas, pour parler à une audience plus large, à travailler sur la possibilité du doute et du scepticisme.

Mais cela ne suffit malheureusement pas à sauver Fatima, (trop) long-métrage qui a bien du mal à tenir la route sur ses quasi deux heures ; un étirement inutile pour une « intrigue » si maigrelette. Difficile, également, de ne pas piquer du nez face à ces dialogues sans-fin.

Enlaidi par une photographie jaunâtre et une patine visuelle tristounette au possible, ringardisé par un récit tourné en anglais (alors que l’histoire se passe au début du XXe siècle dans un village pauvre portugais), torpillé par ses flash-back, le film de Pontecorvo s’enlise et provoque un ennui poli. Le miracle n’aura en tout cas pas lieu au cinéma.
Aurélien Germain


> FATIMA 1,5/5. Drame de Marco Pontecorvo. Durée : 1 h 53. Avec Sônia Braga, Harvey Keitel, Joana Ribeiro…

La critique ciné de la semaine : Stillwater avec Matt Damon et Camille Cottin

Plongée dans Marseille avec Stillwater, signé Tom McCarthy qui réunit ici Matt Damon et Camille Cottin pour un thriller mâtiné de drame social.

Bill Baker (joué par Matt Damon), un foreur de pétrole du fin fond de l’Oklahoma, débarque à Marseille et s’y installe pour tenter de faire innocenter sa fille, coincée en prison pour un meurtre qu’elle jure ne pas avoir commis. Ne parlant pas un mot de français, l’ouvrier va se lier d’amitié avec Virginie (Camille Cottin) et tenter d’y voir plus clair…

Il y a de tout dans Stillwater : du thriller, du drame familial. Mais aussi de la romance, du film judiciaire. Et c’est bien là ce qui étouffe le dernier film de Tom McCarthy. Car ici, le réalisateur du fantastique Spotlight ne sait pas sur quel pied danser. Coincé le cul entre deux chaises, Stillwater est pétri de fragilité, dont l’équilibre est constamment menacé et maltraité par son excès de verbiage et ses terribles longueurs (2 h 20 au compteur !).

Il n’empêche, Stillwater se voit tout de même porté par un Matt Damon formidable dans son rôle de papa bourru et fermé, redneck chrétien qui pourtant vibre sous sa carapace de gros dur (son duo avec la petite fille est excellent). Idem pour Camille Cottin qui montre ici un jeu tout en nuances.

Reste, aussi, un « protagoniste », celui de Marseille : McCarthy filme superbement la cité phocéenne, des Calanques aux quartiers Nord, en passant par son mélange des cultures. En fait, comme un personnage à part entière.

Aurélien Germain


> STILLWATER 2,5/5
Thriller/Drame, de Tom McCarthy (USA). Durée : 2 h 20.
Avec : Matt Damon, Camille Cottin, Idir Azougli…

 

Cinéma : la Touraine, une terre de tournage

Bien dotée en salles de ciné, la Touraine est également terre d’accueil de tournages. À Ciclic, l’agence régionale pour le livre, l’image et la culture numérique, Pierre Dallois, responsable image, gère l’accompagnement des productions.

Mauvaise Graines a été tourné en Indre-et-Loire (© Jean-Philippe BALTEL – FTV – MORGANE PRODUCTION)

Qu’est-ce que les producteurs viennent chercher dans la région ?

On a de beaux atouts : des offres clés en main proposées par Ciclic et ses partenaires, par exemple des réductions sur les trains Corail ou des accords avec des structures d’hébergement et de restauration. Nous travaillons main dans la main avec les collectivités, comme Tours Métropole ou la Ville de Tours, l’agence régionale Dev’Up ou les offices de tourisme pour proposer cet accompagnement et attirer les productions dans la région.

Il y a un vrai travail de prospection pour promouvoir notre région. En plus, nous sommes proches de Paris, et on a un patrimoine exceptionnel, qui séduit beaucoup les étrangers. Sans compter notre studio d’animation où des films naissent chaque année.

Les tournages sont nombreux en Touraine ?

En temps normal, on accueille une quinzaine de tournages avec Ciclic, ce qui représente entre 3 000 et 3 500 jours de travail pour les techniciens, les comédiens et les figurants de région Centre. En 2019, on a par exemple eu un long-métrage, six courts-métrages et trois projets de fictions télé. En 2020, la France a été réactive, les tournages ont repris dès le mois de mai, les assureurs ont été rassurés par le fonds de garantie du CNC, c’était un vrai atout, notamment par rapport à l’étranger.

Malgré le Covid, on était à 3 300 jours de travail. Nous sommes allés chercher des fictions télé, qui sont les formats qui « rapportent » le plus : les productions sont plus riches, donc ces projets rémunèrent mieux et engendrent plus de dépenses sur le territoire.

Il y a donc des retombées économiques importantes ?

Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte : si nous soutenons financièrement le projet ou non avec notre fonds d’aides, et son budget global. Pour la fiction télé, « Ce que veut Pauline » qui s’est tourné en 2021, pour 1 € dépensé pour aider le projet, on génère 8 € de retombées sur le territoire. Pour un film comme « L’invitation », de Fred Grivois, autre projet télé, on est à 1 € pour 5 €.

Des projets internationaux comme « Serpent Queen » (série américaine produite par Lionsgate Television), nous n’apportons pas d’aide financière, donc c’est forcément encore plus de retombées ! D’autant que cela participera à la promotion de la région à l’international, avec un impact sur le long terme sur le tourisme. Un tournage c’est de l’emploi, de l’activité économique et du rayonnement !

Salles de cinéma : comment se passe leur reprise ?

Fini, les plateformes et le streaming : retour au ciné pour le clap de reprise ! Et pour accompagner la reprise, nous avons fait le tour des salles pour leur demander : alors, comment ça va ?

11 heures du matin, rue des Ursulines. Une fois n’est pas coutume, les portes des cinémas Studio sont déjà ouvertes, et des cinéphiles matinaux sont au rendez-vous. « Nous avons ajouté ces séances pour compenser l’absence de séance de 21 h avec le couvre-feu, et pour étaler nos séances dans la journée afin d’éviter les files d’attente et les croisements entre spectateurs », expliquent le directeur Philippe Lecocq et la présidente Catherine Melet.

Face aux mesures sanitaires, à chacun sa solution ! Terrasse extérieure aux Deux- Lions pour favoriser l’achat de friandises, vente du popcorn à emporter, vente des places en ligne pour éviter les contacts et risques de contamination…

« La situation est totalement différente »

Mais une chose est sûre : la réouverture des salles obscures le 19 mai dernier a été une bonne surprise. Des clients plus sereins qu’en 2020 n’ont pas hésité à franchir les portes des cinémas. Aux Studio, entre le 19 mai et le 9 juin, les films à l’affiche ont totalisé 13 000 entrées. Un peu moins que les années précédentes, mais un beau résultat. Au CGR Deux-Lions, « la première semaine a été supérieure à nos attentes » pour le directeur Pierre Crétet. « Dès le mercredi, puis avec un week-end prolongé de Pentecôte où le climat était mitigé, nous avons eu une belle fréquentation, proportionnellement plus forte qu’en 2019 à la même période ».

Mehdi Belhadj, directeur du CGR Tours Centre, dresse le même constat : « Nous avons été très surpris, comme tous nos confrères, je crois ! Nous avons enregistré une hausse de 17 % du nombre d’entrées par rapport à 2019, alors même qu’on était en jauge à 35 % avec un couvre-feu à 21 h. La situation est donc totalement différente de la reprise de mai 2020, beaucoup plus timide ».

Ciné-Loire, installé depuis 2018 à Tours- Nord, a aussi eu une belle reprise : « Je m’attendais à beaucoup moins pour ce redémarrage. Bien sûr, c’est plus faible que les années passées, mais les conditions sont telles qu’il ne faut pas se comparer avec une année “normale” », explique Julien Marignier, directeur du complexe. La limitation à 35 % de remplissage des salles valable jusqu’au 9 juin n’a donc pas empêché une reprise plus favorable qu’en mai 2020.

Certaines séances ont toutefois affiché complet. Au CGR Deux-Lions, on a parfois dû refuser des spectateurs, tandis qu’aux Studio, les cinéphiles se sont alors reportés sur d’autres films qui ont bénéficié de cet effet « le film que je voulais voir est complet, mais puisque je suis là, autant en profiter ».

Les concurrents : le soleil et la bière en terrasse

Bien sûr, tout n’est pas rose. Le 9 juin, la fréquentation des salles obscures a décru le jour même aux Studio, et toute la semaine dans les autres multiplexes. La faute au retour des bières fraîches en terrasse, au soleil. Les semaines qui viennent s’annoncent tout de même prometteuses. La Fête du cinéma, qui aura lieu pour la première fois du mercredi au dimanche (30 juin- 4 juillet), permettra aux spectateurs de profiter de toutes leurs séances à 4 €. Aux Deux-Lions, on fera ensuite comme d’habitude la part belle aux grosses productions.

Et de ce coté, l’été sera bien doté : après Conjuring qui a connu un beau succès dès le mois de juin, on attend Black Widow, Fast and Furious 9, Kaamelott, OSS117 ou Les Croods 2 pour le public familial. Ciné Loire au nord annonce aussi de grosses sorties en Imax et une programmation grand public et familiale. Après avoir surfé sur la reprise d’ADN, Adieu les cons ou Mandibules, les Studio frémissent à l’annonce des sorties du festival de Cannes. On accueillera sur les écrans durant l’été les derniers Verhoeven, Carax, Hansen-Love et bien d’autres. Quant aux avant-premières et rencontres de réalisateurs, dans tous nos cinémas locaux, l’été est d’ordinaire calme.

Il faut faire revenir le public

Le programme événementiel devrait donc retrouver son rythme de croisière en septembre. « Les gens vont préférer partir en vacances et s’aérer, c’est en septembre qu’on pourra juger de la reprise », précise M. Belhadj. La rentrée, un moment-clé pour tous : « C’est le défi à relever ! Nous avons tous eu des aides de l’État, qui vont disparaître. Il faut donc réussir à faire revenir le public, qui entre temps a pris d’autres habitudes », explique Catherine Melet, présidente des Studio. Même si le cinéma associatif reste prudent, en ayant réussi à préserver sa trésorerie, il se donne jusqu’en 2023 pour revenir à la normale tranquillement.

Côté finances, CGR et Ciné Loire ont la chance de s’adosser à de grands groupes. Sans communiquer leurs pertes, les directeurs semblent sereins. Avec quatre multiplexes, des dizaines de films à l’affiche chaque semaine pour une agglomération de 300 000 habitants, Tours a la chance d’être une ville très bien dotée en cinés, alors pour les aider, profitons-en !

Texte : Maud Martinez
Photos : Adobe Stock

Emilie Tardif, de TV Tours : « Les chaînes locales sont devenues le nouveau cool »

Elle est l’une des figures emblématiques de la petite chaîne qui a bien monté depuis sa création le 24 mars 2006. La journaliste-animatrice Émilie Tardif, aux manettes de l’émission TILT, promène sa bonne humeur et son dynamisme depuis un bout de chemin déjà. Des projets, des idées pour la chaîne, elle n’en manque pas. Panorama de 15 années de TV Tours.

Émilie, vous souvenez-vous de vos premiers pas à TV Tours ?

C’était en 2008, j’étais d’abord une simple invitée dans une émission de Jean-Baptiste Boursier (aujourd’hui sur BFM TV) qui a créé le format du talk à 18 h. J’étais là pour parler de la mode du vintage. Comme ça s’est bien passé, il m’a proposé de venir faire une chronique régulière dans son émission sur un format qui s’appelait le « J’ai testé pour vous… » et alors là j’ai tout testé : toiletteuse pour chiens, la pole dance, le kayak en eau vive… L’émission s’appelait « Tout sur un plateau » et le principe était justement de faire tout ce qu’on voulait. On avait une liberté totale et on a rigolé comme jamais. Et puis un jour, Émilie Leduc qui présentait ensuite cette émission m’a demandé de la remplacer, c’était en 2013. Vous avez en quelque sorte grandi aux côtés de TV Tours.

Emilie Tardif, l’un des visages de TV Tours.

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce cheminement ?

C’était un rêve de devenir journaliste quand j’étais petite. En fait, mon job, c’est le meilleur de la ville, c’est d’être la tour de contrôle de tout ce qui se passe de positif sur le territoire, c’est un job en or, je connais avant les autres tous les bons plans sympas et je les diffuse ensuite. Je pourrais être engagée par le Petit Futé dans une deuxième carrière !

Comment l’image de TV Tours a-t-elle évolué en 15 ans d’existence ?

L’évolution de TV Tours est étonnante. Notre image est bien meilleure et nos audiences sont en train d’exploser. Lancer une chaîne locale à l’époque, c’était super cool, tout le monde le faisait en 2006 et puis il y en a plein qui ont périclité. Et puis maintenant, le local est le nouveau cool, tout le monde s’y remet car les gens ont une sorte de défiance vis-à-vis des grandes chaînes, se posent la question de la fiabilité de leurs sources.

Nous proposons cette traçabilité de l’information qui est possible pour nous parce que nous sommes des journalistes du coin, que nous connaissons notre territoire et que nous restons accessibles pour les gens. Aujourd’hui, le circuit court ce n’est pas que pour la nourriture, on a envie de savoir ce qu’il y a dans notre assiette comme dans notre télé.

L’équipe s’est renouvelée depuis les débuts, la ligne éditoriale initiale – la proximité – est-elle toujours identique ?

Oui, le local, le local, le local ! La ligne éditoriale est la même, ce sont les programmes qui changent de temps en temps. On fonctionne avec une rédaction de neuf journalistes indépendants et chacun a tendance à avoir sa spécialité, son émission qui lui ressemble. Romain Delville et Audrey Champigny font les sports, Aurélie Renault est sur l’actu format magazine, moi je fais l’info positive… Chaque journaliste apporte des idées et on s’adapte aussi aux envies des téléspectateurs… Tout en ne parlant que de ce qui se passe chez nous aux gens de chez nous.

Peut-on dire que vous êtes aujourd’hui bien inscrits dans le paysage local ?

La notoriété est super bonne. Les gens nous connaissent bien mais on a encore un énorme travail de conquête à faire sur le Loir-et-Cher.

Dans Tilt, l’émission que vous présentez (avec Samuel Collin le lundi), vous mêlez info pratique et divertissement. Quelle est la recette, le bon mix ?

C’est du journalisme de solution et de service. Le bon mix c’est quand on arrive à intéresser à la fois Sandrine, assistante de direction et Michel, ouvrier, qui le soir se retrouvent. J’ai en tête les téléspectateurs. Mon émission, c’est un zapping géant, c’est un sujet positif sur le territoire par jour abordé sous forme de chronique et de l’initiative citoyenne : les animaux le lundi, le mardi les commerces, le mercredi les associations de solidarité, le jeudi des artisans, le vendredi les peech pour obtenir des financements participatifs locaux. Au total, c’est une trentaine de chroniqueurs qui sont tous des pros de ce dont ils nous parlent. L’idée c’est aussi de mettre des gens du territoire à la télé qui n’y seraient pas passés autrement en les faisant chroniquer. Cela devient une petite bande locale, un joyeux bazar.

Vous avez toujours réservé une place importante à la culture qui manque aujourd’hui de visibilité…

L’idée, c’est de faire émerger des talents du coin, les musiciens, les artistes plasticiens sont également beaucoup présents à l’antenne. On a une nouvelle émission « 3…4 » (gérée par Nivek) une émission de clip locaux et ça permet d’aider les musiciens du cru ! Dans les tuyaux, on va lancer les artistes TV Tours, on va en sélectionner trois qui vont bénéficier encore plus de notre média, de spots gratuits et de visibilité.

D’autres projets sont à venir pour TV Tours ?

Le nouveau projet pour septembre, c’est une émission de témoignages. Je pense qu’avec la crise sociale, il y a de plus en plus le besoin de trouver un relais dans nos associations. On ne les connaît pas toujours. Chaque fois, il y aura une thématique, un témoignage fort sur des sujets difficiles et, à côté, une association sera là en pivot pour donner du conseil et la solution. Autre programme important pour nous, on sélectionne des documentaires sur le territoire, coproduits avec Ciclic et France 3 Bip TV (Les séances de docu). Il y aura également une émission culinaire et une telenovela brésilienne, permis par le regroupement avec d’autres télés locales.

Propos recueillis par Aurélie Dunouau

> Les photos illustrant cette interview sont des photos d’archives TV Tours, d’où l’absence de masques. 

PHOTO GERARD PROUST TOURS LE 22 FEVRIER 2016 REPORTAGE SUR TV TOURS TELEVISION LOCALE DU GROUPE LA NOUVELLE REPUBLIQUE L’EQUIPE AVEC OLIVIER SAINT CRICQ CLOTILDE MASSARI ET JEROME DESRUY

Cinq châteaux de la Loire introduits dans le jeu vidéo Fortnite

La Région Centre-Val de Loire s’est associée avec la web TV tourangelle Solary pour le « Centre-Val de Loire Fortnite Tour ». Cinq châteaux de la Loire ont été reproduits dans le jeu Fortnite. De quoi mêler culture, patrimoine et jeu vidéo.

D’un côté, Fortnite, jeu en ligne ultra-populaire (plus de 250 millions de joueurs, rien que ça, oui oui). De l’autre côté, les châteaux de la Loire, joyau du patrimoine régional. Et une envie du Conseil régional : créer un événement associant culture et jeu vidéo.

Résultat ? La Région Centre-Val de Loire a annoncé s’être acoquinée avec la web TV tourangelle Solary, pour proposer le Centre-Val de Loire Fortnite Tour. « Le principe ? Cinq châteaux de la Loire ont été reproduits au sein du célèbre jeu vidéo Fortnite », précise le Conseil régional. « Les joueurs ont ainsi l’opportunité d’explorer ces monuments historiques en version virtuelle, en s’affrontant sur un parcours de vitesse. »

Ainsi, les gamers – en mode « créatif » dans Fortnite – pourront découvrir les châteaux de Chambord, de la Valette, d’Amboise, du Clos Lucé et de Chaumont-sur-Loire et auront des défis à relever pour édifier leurs châteaux. Les parties seront diffusées sur la plateforme Twitch.

La compétition se déroulera en cinq parties. Les meilleurs joueurs pourront gagner divers lots offerts par la Région.

Pour le Conseil régional, « c’est l’occasion pour les joueurs d’en apprendre plus sur ces châteaux qui font la renommée de notre région, dans une ambiance ludique ». Pour le youtubeur tourangeau Nota Bene – qui participera en racontant les lieux – « c’est de la visite de patrimoine auprès d’un public qui, potentiellement, ne connaît pas tout ça », ainsi qu’il l’a posté sur Twitter. « Je trouve ça super cool d’amener l’Histoire au public de Fortnite par ce genre de projets, c’est fun et inattendu ! »

Voici le programme qui vous attend :

  • 4 décembre, 20 h  Château de Chambord
  • 11 décembre, 20 h Château de la Valette
  • 18 décembre, 20 h Château royal d’Amboise
  • 8 janvier 2021, 20 h Domaine régional de Chaumont-sur-Loire
  • 15 janvier 2021, 20 h Grande finale au Clos-Lucé

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Olivia N’Ganga, la réalisatrice des fictions dansées

Avec Électron Libre, son cinquième court-métrage réalisé avec Mikaël Dinic, Olivia N’Ganga met en scène le chorégraphe Abderzak Houmi.

Olivia N’Ganga et Abderzak Houmi (Photo Electron Libre – DR)

C’est une routine immuable : chaque jour, un biologiste enfile blouse et gants pour s’atteler à son microscope. Subrepticement, jour après jour, sons et chorégraphies hip-hop s’invitent comme par magie dans le quotidien millimétré de ce scientifique.

« Le démon de la danse va s’emparer de lui », s’exclame Olivia N’Ganga, la co-réalisatrice, avec Mikaël Dinic, d’Électron Libre, ce court-métrage qui sera diffusé dans l’émission Renversant de France 3 Centre Val de Loire*, puis sur TVTours et BIPTV.

« Je m’inspire de la vie et de la personnalité des premiers rôles »

L’acteur principal de cette fiction dansée ? Le danseur et chorégraphe Abderzak Houmi, fondateur de la compagnie X-Press installée à Joué-lès-Tours. La réalisatrice, ancienne du Conservatoire de Tours, de l’école de commerce (Escem) ou encore du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris, co-réalise ici son cinquième court-métrage de fiction. Des histoires qui, depuis 2017, ont la particularité d’évoquer des sujets de société en s’appuyant sur le vécu des acteurs principaux et … sur la danse.

« Je m’inspire de la vie et de la personnalité des premiers rôles pour créer un scénario original », détaille Olivia N’Ganga. Avec Itinéraire Etc, elle met en scène avec humour Thomas Lebrun, chorégraphe et directeur du Centre Chorégraphique national de Tours, dans une parodie de lui-même. Dans Électron Libre, elle évoque par le prisme d’un scénario de science-fiction, les études scientifiques d’Abderzak Houmi, qui plongera dans le bain de la danse en autodidacte, à 18 ans, avant, très rapidement, d’en faire son métier.

Mais auparavant, jusqu’en 2017, Olivia N’Ganga a travaillé pour d’autres caméras, en exerçant, durant sept ans, le métier de journaliste, notamment pour France 3. L’occasion de voir éclore sa passion du terrain et son goût pour les formats longs.

En 2014, Olivia N’Ganga a d’ailleurs co-réalisé Son rêve à lui, un documentaire ponctué d’interviews de l’Etoile Patrick Dupond, racontant l’histoire de deux apprentis danseurs et d’un professionnel du prestigieux Opéra de Paris. Pour filmer la danse, toujours.

Flore Mabilleau


> *Diffusion le 21 octobre vers 23 h dans Renversant, sur France 3 Val de Loire.

 

 

Les youtubeurs McFly et Carlito lancent un « Maradon » pour aider les hôpitaux et récoltent des dizaines de milliers d’euros

Très connus sur Youtube et les réseaux sociaux, McFly et Carlito proposent aujourd’hui une journée live pour aider les soignants. En une matinée, près de 80 000 € ont déjà été récoltés.

 

« Jeudi on sera toute la journée en live pour réunir des dons afin d’acheter du matériel médical et paramédical pour les hôpitaux, préparer des repas pour les soignants et acheter des tablettes numériques pour que les patients en Ehpad puissent communiquer avec leurs proches.  » C’est ce qu’a annoncé le youtubeur Carlito (Raphaël Carlier de son vrai nom) sur les réseaux sociaux.

Avec son compère McFly, ils proposent ce 2 avril, sur leur chaîne Youtube (5,5 millions d’abonnés au compteur), une journée live, où différents musiciens se succéderont : de M à Christine and the queens, en passant par Pomme ou des comédiens (Edouard Baer, Guillaume Canet) et des humoristes et youtubeurs (Mister V, Léna Situations…)

Les sommes récoltées iront au Fonds d’aide d’urgence Covid 19, lancé par la Fédération hospitalière de France avec la Fondation des hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France.

80 000 € en une matinée

En 20 minutes de direct, les youtubeurs avaient déjà récolté 10 000 €. D’autant que, pour rajouter un peu de fun au projet, il existe des paliers pour les dons (Carlito et McFly devront par exemple manger une gousse à d’ail à 10 000 € ; se faire une crête à 100 000 € ou encore faire l’ascension du Mont Blanc à 500 000 € !)

Au moment où nous rédigeons ces lignes (à 13 h), le Maradon a récolté plus de 80 000 € !

Sélection#2 : le top 10 des clips qui filent la pêche

Des clips qui font sourire et des chansons qui font du bien : du fameux Skibidi à la BO de Grease, en passant par du punk sautillant, Tmv a préparé un petit top 10 de vidéos musicales qui vous feront passer le temps tout en douceur pendant le confinement.

1. LITTLE BIG – Skibidi

Quel paradoxe ! La chanson est ridicule, mais terriblement addictive. Le clip est un WTF complet qu’on le regarde sourire aux lèvres. Les Russes de Little Big ont réussi à accoucher d’une chanson loufoque, au refrain impossible à s’enlever de la tête… et à une « chorégraphie » pour le moins… étonnante mais quasi-hypnotique.

2. The Offspring – Pretty fly for a white guy

Succès commercial monstre en 1998, lors de sa sortie, ce titre de The Offspring nous ramène en adolescence, un skate sous le bras et l’insouciance en prime.

3. O. JOHN & J. TRAVOLTA – You’re the one that I want

Un film culte – Grease – un duo charmant et iconique (Olivia Newton John et John Travolta sont parfaits), une vidéo qui donne envie de ressortir son tee-shirt moulant pour exhiber les pectoraux (que l’on n’a pas) et danser, tout en chantant ce refrain tubesque à souhait.

4. QUEEN – Don’t stop me now

Un tube et un hymne à la joie. D’après la science, c’est d’ailleurs la chanson qui rend le plus heureux au monde. Pour ce faire, les chercheurs ont travaillé sur une équation mathématique : le titre requiert une combinaison de paroles positives, un tempo de 150 battements par minute et une série de notes en mode majeur. Tout ce que possède Don’t stop me now. Bravo Queen, t’es le king !

5. THE MONKEES – I’m a believer

Parce que c’est pop, parce que c’est bon, parce que ça file la pêche et le sourire.

6. MARK RONSON feat. Bruno Mars – Uptown funk

Oublions un instant que Mark Ronson fut accusé de plagiat pour ce succès interplanétaire. Et contentons-nous de remuer nos jolis postérieurs (oui, ils sont jolis malgré les bonbons enfournés durant le confinement) sur ce titre au ton joyeux et à la mélodie imparable.

7. IVY LEVAN – Hot Damn

Un clip chiadé, tout en noir et blanc, cartoonesque, où la chanteuse Ivy Levan n’a jamais été aussi sublime et solaire, dézinguant du méchant au fil de la chanson.

8. GOLDFINGER – Superman

Pas de clip ici, mais vous verrez que la rythmique entêtante et ce concentré de pop-punk sautillant mâtiné de ska va vous donner envie de vous trémousser. Les anciens fans du jeu Tony Hawk’s Pro Skater sauront de quoi on parle…

9. IRON REAGAN – Miserable Failure

Ils s’autoproclament « pauvres ratés » : le groupe de metal Iron Reagan, dans son clip, prend la rue d’assaut, ainsi que les supermarchés et la bibliothèque. Qui a dit que les métalleux n’avaient pas d’humour ?

10. EMINEM – Without me

Comme d’habitude, c’est millième degré et grosse louche de sarcasme à tout va pour le rappeur. Parodie et moquerie sont les deux mamelles de ce clip d’Eminem, plus en forme que jamais. Et comme Without me donne un bon coup de fouet…

BONUS

HENRI DES dans un festival… metal !

Euh quoi, qu’ouïs-je, pardon ? Oui, vous avez bien lu. Le chanteur pour enfants Henri Dès était programmé, l’an dernier, au festival de metal Motocultor. Et ça donne quoi, des gros métalleux barbus et chevelus devant la performance du compositeur de « Ohé le bateau » ? Eh bien ça donne ça :

Live at bunker : des concerts dans votre salon

Si tu ne peux plus aller aux concerts, les concerts viendront à toi. Des musiciens de Tours et de Nantes ont lancé Live at bunker, une page Facebook qui retransmet leurs performances en direct pour les Tourangeaux confinés. Parce que… The show must go on !

Tout nouveau, tout chaud ! Depuis quelques jours seulement, Facebook a vu éclore la page « Live at bunker », alias L.A.B. Des amis musiciens de Tours et de Nantes sont à la manœuvre. Pour apporter « un soutien moral et psychique », ils organisent donc des concerts « dans leurs bunkers respectifs » retransmis en direct sur Facebook, et ce, plusieurs fois par semaine. Ces rendez-vous musicaux ont lieu de 18 h 30 à 19 h 30, tous les deux, trois jours.

« En gros, c’est une idée de mon père que j’ai mis en place, débute Jérôme, Tourangeau du groupe Nash. Il a des bons copains zikos sur Nantes, et moi un bon réseau de zikos sur Tours. L’idée c’est de s’occuper, et d’occuper les gens. Il n’y a plus de concerts, on peut plus s’y déplacer, alors c’est nous qui nous nous déplaçons en soi. »

La fine équipe – ils sont 10 aux manettes – a lancé les retransmissions live et, rapidement, les internautes ont apprécié l’initiative. « Ça a bien fonctionné. Les réseaux sociaux sont bien pour ça, c’est viral, ça rassemble le peuple d’une certaine manière. Et là c’est l’occasion d’apporter un petit quelque chose de sympa durant une période hyper charnière. On vit une véritable expérience sociale. Chacun, et encore plus les gens qui sont seuls chez eux, ont besoin de ce genre de projets, de moments sympas afin de ne pas tomber dans une détresse sociale », souligne Jérôme.

Un exemple de live retransmis récemment sur la page de Live at bunker.

Les petits concerts commencent donc et les musiciens, « bunkerisés » chez eux, se donnent au maximum. « On essaye d’avoir une qualité de son assez bon pour proposer un truc vraiment cool », précise Jérôme, rappelant que les balances sont effectuées sur un groupe privé ! « C’est technique, mine de rien ! »

Les prochains shows auront lieu ce mardi 24 mars, ainsi que vendredi soir et dimanche. Bon concert !


> facebook.com/liveatbunker

Aurélien Germain

 

Sélection#1 : Notre top 12 des feel-good movies pour le confinement

On ne va pas se mentir, le confinement peut être difficile pour beaucoup. Tmv pense à vous et a fait une petite sélection de feel-good movies, ces films qui font du bien et qui font sourire. Pour ne pas trop déprimer !

1.Mon voisin Totoro

Pas de méchants, que de la magie, du bonheur et de l’onirisme. Miyazaki accouche ici d’un film d’animation de toute beauté, débordant de poésie et qui fait fondre notre petit cœur tout mou. Esthétique parfaite, personnages que l’on aime de bout en bout, rapport profond à la nature : on dit oui, oui et oui monsieur Miyazaki.

2.The Blues Brothers

De la musique géniale et la plus grosse scène de destruction de voitures du cinéma. Rien qu’avec ça, il est impossible de ne pas se refaire ce film mythique de John Landis (1980), où Dan Aykroyd et John Belushi brillent dans leur costume noir, où pléthore de stars de la musique se succèdent et où le cool se résume à chanter « Eeeverybody, needs sooomebody ».

 

3.La vie rêvée de Walter Mitty

Rarement n’a-t-on vu Ben Stiller aussi juste… Ici, il campe Walter Mitty, homme d’une banalité sans nom, un personnage ordinaire enfermé dans son quotidien qui ne s’évade que dans ses rêves. Un jour, il décide d’embarquer dans un périple incroyable. Le résultat ? Un grand film, une belle aventure, un moment tout en finesse et en poésie, malin et bourré de couleurs saturées. C’est tout en tendresse et ça fait surtout sacrément rêver…

4.Intouchables

On ne présente plus ce succès monumental, emmené par un Omar Sy en pleine forme. Son rire, ses pas de danse, ses vannes et son charisme : tout concorde pour faire de lui la tête pensante et le maître de cette comédie qui fait du bien à la tête.

5.Le livre de la jungle

« Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux… » Cette chanson et un petit retour en enfance grâce au livre de la jungle, par exemple ?

6.Chantons sous la pluie

Le genre de la comédie musicale file déjà le sourire et apaise les esprits. Si, en plus, on vous propose la comédie musicale culte par excellence… On retourne dans les années 50, pour un classique enchanteur et drôle.

7.Un jour sans fin

Le pitch de base était déjà fantastique (être coincé dans une boucle temporelle, tout en donnant un sens à sa vie). Quand en plus, il est porté par l’inénarrable Bill Murray… On se reprend une dose de cette comédie signée Harold Ramis. Et quand on y pense, Un jour sans fin : n’est-ce pas là le résumé de nos journées de confinement actuellement ?

8.Dumb & Dumber

En 1994, Jim Carrey est prêt à conquérir le monde. Le « Mask » revient sur les écrans dans Dumb & Dumber, comédie des frères Farrelly, dans laquelle il incarne la crétinerie absolue. Le film est débilissime à souhait (deux amis spécialistes de l’élevage de lombrics, après un malentendu, partent à la recherche de Mary qui a oublié sa valise… avant de se retrouver au centre d’un complot), mais qu’est-ce que c’est bon de rire en ce moment.

9.Mary à tout prix

Allez, on continue dans le bébête mais drôle avec, de nouveau, les frères Farrelly aux commandes de cette comédie culte des années 90. Un loser, un détective privé, un amour de jeunesse, un imbroglio, des personnages hilarants (Ben Stiller a décidément le chic pour ses rôles de gros boulet), des scènes inoubliables (oui, oui, le gel dans les cheveux…) et des vannes au kilomètre. Qu’est-ce que c’est bon de rire en ce moment (bis).

10.Good Morning England

Porté par sa délicieuse galerie de personnages et un récit sans-faute, Good Morning England est une bouffée d’air frais. Ce zoom sur les radios libres et pirates dans une époque où les pourfendeurs de la liberté d’expression étaient nombreux colle le sourire aux lèvres. Le tout, dopé par une B.O dantesque et 100 % rock’n’roll.

11.Les Miller, une famille en herbe

Bon avouons : c’est notre péché mignon, notre film de la honte. Parce qu’on a beau l’avoir vu un paquet de fois, Les Miller nous fait toujours nous marrer bêtement. L’histoire ? Un dealer de pacotille doit éponger sa dette en passant une grosse cargaison au Mexique. Pour ce faire, il convainc ses voisins (une strip-teaseuse, un puceau, une voyou) de devenir ses complices : en se faisant passer pour une famille modèle, ils ne devraient avoir aucun souci… Autant dire que cette comédie fumante, politiquement incorrecte, se la joue divertissement généreux et improbable, trash tout en en faisant des caisses. Allez, on se le remet pour la 9e fois…

12. Mme Doubtfire

Parce que 1993-1994 a vraiment été la décennie des meilleures comédies US… Parce que ce film est bienveillant… Parce que c’est drôle et émouvant à la fois… Parce que ce long-métrage n’a pas pris une ride… Parce que Robin Williams nous manque.

« Disney est un mastodonte qui investit dans les licences, ce qui dope sa force de frappe. »

Ce devait être le 24 mars, mais sous la pression, Disney lancera sa plateforme de vidéo à la demande Disney+ en France le 7 avril. On a passé un coup de fil à Simon Riaux, rédacteur en chef d’Ecran Large, pour parler de ce nouveau géant face à Netflix… en pleine période de confinement !

Interview de Simon Riaux, rédacteur en chef du site internet dédié au cinéma Écran Large et chroniqueur sur l’émission de Canal+ Le Cercle.

Quelle est la grande force de Disney+ face à ses concurrents, notamment Netflix ?
Il y a un truc qu’on oublie souvent, c’est que Disney mène une politique « Disney vault », c’est-à-dire que le films Disney ne sont jamais tous disponibles en même temps. Ils font de l’exceptionnel.

[NDLR :  Le Disney Vault est une technique marketing utilisée
depuis les débuts où l’on propose de nouvelles projections des films par tranche de dix ans. Bref, des contenus rendus disponibles seulement un temps, puis mis en pause « dans un coffre » donc introuvables, puis réédités. En salle, en DVD ou en Blu-ray par exemple. ]

Disney+ révolutionne ça, car leur catalogue géant sera complet et disponible en permanence. Et c’est pour les familles. Là, il te suffira de mettre tes gamins devant Disney+ et hop… Il y a aussi cette image de marque « secure » de Disney, c’est family-friendly. Il n’y a rien à craindre côté contenu.

The Mandalorian, de l’univers Star Wars, et son fameux baby Yoda seront sur Disney+ (photo Disney+)

En ayant racheté par exemple les studios Fox en 2019, Disney possède-t-il une plus grande force de frappe face à Netflix ?
C’est dur à dire. Il ne faut pas oublier que Netflix a quand même de l’avance et une grosse base clientèle. Fox possède l’un des plus gros catalogues d’Hollywood, c’est bourré de classiques. C’est énorme, il y a Alien, Predator, une quantité de franchises. Avatar aussi, maintenant, c’est Disney. Sans compter les Simpson, X-Files, Titanic, etc. Disney, en achetant la Fox, ABC, Marvel et compagnie, achète aussi des marques. Disney est un mastodonte qui investit dans les licences, ce qui dope sa force de frappe.

Peut-on réellement parler de bataille entre les géants de la SVOD ?
Absolument. Et ça ne fait que commencer. Il y a eu Apple – bon, qui a tout de même foiré son lancement – il y a Netflix et Disney+ qui vont se regarder dans le blanc des yeux, il y a HBOMax de la Warner. Ça va être compliqué. Je pense que Disney a un statut légèrement différent qui fait qu’il n’est pas dans la même logique que les autres. Eux se feront la guerre et s’affronteront, Disney produira en interne. Il risque d’y avoir des morts.

Les géants de la SVOD (Photo adobe stock)

Comment vois-tu l’arrivée de Disney+ en tant que journaliste ciné et en tant que spectateur ?
Je vois Disney+ comme un des seuls à avoir une telle capacité de communication, de gestion de l’ambition. Disney a fait de Marvel un empire. Et Disney fabrique une image de marque positive, il a la capacité de se mettre en ordre de marche. Je suis curieux, je pense qu’ils vont nous surprendre.

Disney est quand même le premier à avoir compris que le public voulait des marques et des licences. Leur offre est très concurrentielle. Mais il y a un enjeu dont on parle moins : l’expérience utilisateur. Pourquoi Netflix cartonne ? Car leur interface est top, on s’y sent bien, ça ne plante pas, il n’y a pas de bugs, c’est solide. Disney est conscient de ça et ils ont les moyens financiers et techniques pour y parvenir.

Le marché de la SVOD n’est-il finalement pas trop encombré maintenant ?
C’est dur à dire. Ce n’est pas un marché qui est arrivé à maturité. Il est trop tôt pour le dire. Ça s’apparenterait à un travail de Nostradamus ! Et là, vu l’actu, le confinement va jouer un rôle hyper important, dans le rôle du marché, du cinéma. Mais je pense qu’il y a largement de la place pour Netflix et Disney+ en même temps.

Fox détenait les Simpson. Etant passé dans le giron de Disney, c’est donc désormais Disney+ qui pourra diffuser les 30 saisons de la série animée.

On parle souvent de ces plateformes qui, justement, portent un coup dur au cinéma, voire le tuent. Tu es d’accord avec cette assertion ?
Le problème avec cette phrase, c’est que OUI il y a concurrence, mais c’est « inquantifiable ». Les plateformes donnent cette impression du moins cher, en offrant un service de qualité, on ne peut pas dire le contraire. Mais ça ne détruit pas le cinéma. Certains films sur Netflix n’auraient jamais eu de public en salle. La VOD fait du mal au cinéma, certes, mais bien moins que la piraterie.

Enfin, dernière question plus personnelle : as-tu pu voir The Mandalorian ? Et qu’en as-tu pensé ?
Oui ! Bon… C’est probablement le Star Wars le plus simpliste et le moins audacieux qu’ait produit Disney. C’est très très bien fait, évidemment, mais derrière, on a l’impression que les mecs se sont dit : « Oula, ne tente rien pour ne pas énerver les fans. » Mais ça illustre parfaitement une chose actuelle, c’est que maintenant, le public veut des choses qu’il connaît, des doudous.

Propos recueillis par Aurélien Germain


> 26,8 : C’est, en millions, le nombre d’abonné(e)s que revendiquait déjà
Disney+ aux États-Unis, au mois de février. Soit trois mois seulement après son démarrage. L’entreprise en espère entre 60 et 90 millions d’ici à 2024.
> 4 : Le nombre de flux en simultané dont disposera Disney+. Sept profils différents pourront être configurés. Il sera possible de télécharger
en illimité sur dix appareils, avec recommandations personnalisées.

Disney+ sera disponible à partir du 7 avril 2020 (le lancement devait se faire le 24 mars). Abonnement à partir de 6,99 € par mois.

 

La Bonne épouse : la critique

Sortie en salles cette semaine du film de Martin Provost, La Bonne épouse. Une ode à l’émancipation des femmes.

1967. En France. Une école forme les « bonnes ménagères ». Depuis 2 ans seulement, les femmes peuvent exercer une activité professionnelle ou ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari. Tout ça, ce n’est – malheureusement – pas du cinéma. Et c’est ce cadre qu’a choisi Martin Provost, réalisateur déjà vu derrière la caméra pour Séraphine ou Violette.

Le cinéaste reprend ses thématiques fétiches et remonte dans le temps avec La Bonne épouse. Là où le vent libertaire de 1968 ne va pas tarder à souffler. Ici, Paulette (Juliette Binoche, toute en justesse) apprend à se plier au devoir conjugal et tenir son foyer dans son école ménagère. Sois une épouse docile et soumise et tais-toi !

Mais le jour où son mari meurt, elle se retrouve ruinée et se rend compte que monsieur était un bien mauvais gestionnaire. Elle va ainsi se pencher sur les comptes de sa petite entreprise et retrouver un amoureux éconduit (Edouard Baer, parfait comme d’habitude).

Ode à l’émancipation des femmes, La Bonne épouse montre l’absurdité de leur quotidien à cette époque, sans trop forcer le trait. Dans un rythme soutenu, les comédiennes sont désarmantes de sincérité (Yolande Moreau en tête) et poussées par des dialogues ciselés et gourmands.

Malgré un final un peu abrupt et qui se perd, le film de Provost est une jolie proposition, un film éclairant post-#MeToo qui fait du bien.
A.G.


> LA BONNE ÉPOUSE 3,5/5

> Comédie (France), de Martin Provost. Durée : 1 h 49. Avec Juliette Binoche, Edouard Baer, Yolande Moreau…

 

Viva Il Cinema : « Les talents ont toujours été là »

Du 4 au 8 mars, Viva il cinema ouvre une fenêtre sur une production transalpine riche et variée. En espérant que les réalisateurs pourront bien faire le voyage jusqu’à Tours…

Croce e Delizia sera en projection inédite à Viva il cinema.

Eh non, le cinéma italien ne s’est pas arrêté de vivre quand se sont éteintes ses grandes heures, à la fin des années 70. « Ce qui s’est passé, explique Louis d’Orazio, programmateur du festival Viva il cinema,c’est que le cinéma italien a connu ensuite de gros problèmes de distribution, liés à l’explosion des télévisions privées dans le pays. Mais la production ne s’est jamais arrêtée et les talents ont toujours été là. »

Et c’est vrai que des grands noms qui composent une oeuvre singulière, la production transalpine n’en manque pas et c’est tout l’objet de ce festival que de leur donner une vitrine.

« Le cinéma italien est très influencé par les grands courants qui traversent la société. Il rend compte, de façon très proche, de la réalité et aborde frontalement les thème de l’actualité. Si l’on veut mieux connaître l’Italie d’aujourd’hui, il faut vraiment se pencher sur son cinéma. » Les œuvres que l’on verra à Tours auront donc, pour beaucoup, une forte valeur documentaire.

« La comédie, l’autre versant de ce cinéma social »

Mais le cinéma transalpin n’en oublie sa marque de fabrique : l’humour. « Oui, le côté pétillant, la comédie, c’est l’autre versant de ce cinéma social. Cette idée de se dire que quitte à montrer une réalité difficile, mieux vaut en rire qu’en pleurer. L’ironie, cette faculté à rire d’eux-mêmes, est vraiment une caractéristique des Italiens. »

Un sens de la comédie qui a, pourtant, si l’on en croit le programmateur tourangeau, une tendance à se charger de plus en plus de noirceur. « L’époque est dure, en Italie et les utopies qui ont porté la société au cours des décennies passées se sont effondrées. Alors, il y a ce sentiment d’échec collectif dans le cinéma italien d’aujourd’hui, même si on continue à garder l’espoir. »

Nul doute que l’actualité, qui frappe encore l’Italie de plein fouet, ne démentira pas Louis D’Orazio. Une actualité qui, d’ailleurs, pourrait bien priver le festival de tout ou partie de ses invités cinéastes(*). Si tel est le cas, resteront les films que nous pourrons découvrir et qui, mieux encore en leur absence, parleront pour eux.

[(*)MISE A JOUR : le festival aura bien lieu, mais sans les invités (réalisateurs, acteurs…) italiens]

M.P.


> Viva il cinema, du 4 au 8 mars, à la salle Thélème (faculté des Tanneurs), aux cinémas Studio et au CGR Centre. Tarifs : 7 € (réduit : 5,50 €, étudiants : 4 €). Pass 5 entrées : 25 €.

 

À Tours, l’amour est dans les applis

#EPJTMV. À Tours aussi les jeunes cherchent l’amour. Tinder, Fruitz, OkCupid, les applications ne manquent pas. De jeunes tourangeaux parlent de leurs expériences.

Utilisez notre simulateur d’appli de rencontre pour découvrir les témoignages (cliquez sur le portable).

Caroline Frühauf et Émilie Chesné, étudiantes à l’École Publique de Journalisme de Tours (EPJT).

Zébulon le dragon : court-métrage pour enfants

Cette semaine, les cinémas Studio projettent Zébulon le Dragon, un court-métrage pour enfants signé Max Lang et adapté des livres éponymes.

Zébulon est un jeune dragon. Loin de terroriser les alentours, il est surtout très attachant et parfois un peu (beaucoup) maladroit. Voulant devenir le meilleur élève de son école, il va tenter de traverser diverses épreuves et capturer une princesse…

Cette trame est celle de Zébulon le Dragon, un court-métrage qui sort cette semaine dans un anonymat quasi-complet (quelques salles en France à peine, mais 6 séances aux cinémas Studio de Tours).

Adaptée du livre de Julia Donaldson, cette production signée Max Lang se destine clairement aux plus jeunes. Un public qui sera probablement captivé par ce récit, où chaque dragon bien coloré est choupinou et où les touches mignonnettes d’humour nourrissent l’ensemble (en témoigne cette amusante séquence, dans laquelle ils apprennent à rugir).

Construit comme un conte (la narration en arrière-plan), forcément porté par une morale et des valeurs (l’ode à la persévérance), Zébulon le Dragon reste attachant, mais fait bien pâle figure comparé à l’offre pléthorique dans le cinéma d’animation. Celle-ci reste fluide, mais le graphisme sans relief paraît sommaire.
Surtout, la différence de traitement se fait sentir entre des protagonistes pas franchement bien modélisés et des décors et arrières-plans travaillés. Au moins, il y aura de quoi tenir sa marmaille tranquille pendant la petite demi-heure que dure ce court-métrage.

Aurélien Germain


> Court-métrage d’animation (GB), de Max Lang. Durée : 27 minutes.

> Note : 2,5/5 

Countdown : faites attention à vos applis…

Et si une appli de votre téléphone pouvait prédire votre mort, la téléchargeriez-vous ? Le pitch est sympathique, mais malheureusement, Countdown se vautre dans la paresse et n’est qu’un énième film estampillé horreur pas bien méchant…

Et si une appli de votre téléphone vous prédisait combien de temps il vous reste à vivre ? En voilà une chouette idée pour Quinn qui se rend compte (forcément sinon ce n’est pas drôle) qu’il ne lui reste que 2 jours sur Terre…

Ce n’est pas la première fois que le cinéma d’horreur fait appel à la technologie pour décider du destin de ses personnages. Dans Countdown, peu de surprises à l’horizon, cette première réalisation de Justin Dec se contentant de recycler les idées de The Ring version smartphone et se poser comme une bête resucée de Destination Finale.

Sauf que l’on est bien loin des deux films pré-cités. Emmené par une mise en scène hésitante et des acteurs aussi expressifs que des étoiles de mer sous Lexomil, ce Countdown ronflant est aussi excitant qu’un épisode de Derrick sans sous-titres.

Cette énième variation autour du thème de la mort qui poursuit des jeunes n’a même pas le mérite d’apporter un tant soit peu de subtilité (le blabla fadasse sur l’addiction aux téléphones). Et ce n’est pas le trouillomètre qui changera quoique ce soit, Countdown restant dans le chemin balisé des jumpscares classiques et foireux, n’offrant que des moments de « tension » vus et revus. Dommage.

Aurélien Germain


> Horreur/épouvante, de Justin Dec (Etats-Unis). Durée : 1 h 30.
Avec : Elizabeth Lail, Jordan Calloway, Talitha Bateman…

> NOTE : 1,5/5 

 

« Les projectionnistes sont des travailleurs de l’ombre »

Éric Besnier veille à la bonne diffusion des films aux Studio, depuis 37 ans. La révolution numérique a transformé son métier mais pas modifié sa passion pour le cinéma.

Les ordinateurs ont remplacé les bobines 35 mm. Et pourtant, lorsqu’on entre dans la salle de projection des cinémas Studio, « le cœur du réacteur », comme il dit, Eric Besnier, assis devant son écran, téléphone en main, baigne au milieu du passé.

Certes, les unités centrales informatiques gèrent la diffusion des films dans les sept salles, mais lorsqu’on jette un regard autour de lui, des vestiges du 7e Art l’entourent. Ici, un empilement de bobines vides. À côté, une vieille machine qui servait à découper les films et à les coller pour les enchaîner avec les pubs locales.

« Quand le numérique est arrivé, il y a douze ans, j’ai cru que j’allais perdre mon âme, confiet- il. Mais en six mois, je m’y suis fait. Et puis, il y a encore quelques réalisateurs qui tournent en argentique nous donnant l’occasion d’utiliser l’ancien matériel. »

Eric Besnier a 54 ans. Il se remémore avec passion ses débuts, à 17 ans, dans la salle polyvalente de Charentilly puis au Vox, « un cinéma qui était en haut de la Tranchée, à Tours » ; il raconte avec émotion sa rencontre, en 1981, avec Henri Fontaine, le fondateur des Studio (1963). « Je préparais l’école Louis-Lumière pour être projectionniste. Il m’a dit : ‘’Faites votre formation, je vous embauche en alternance.’’ Et c’était parti. »

Devenu un as de l’informatique

« Via une caméra, je vois s’il y a encore du monde qui fait la queue. Alors j’attends. Pas grave si on prend un peu de retard… » Travailleur de l’ombre, comme il aime à se dépeindre, Eric Besnier raconte l’avant et l’après de l’envers du décor. « De 1981 à 2007 environ, mon boulot a presque toujours été le même. Les distributeurs nous envoyaient les copies chaque semaine. Ça leur coûtait l’équivalent de 1 500 euros par film. Imaginez le prix de 40 ou 50 copies dans toute la France ! »

Un travailleur manuel devenu as de l’informatique Aujourd’hui, pas de collage de bande ni de risque de cassure de film. « Tout est immatériel et ultra protégé. Pour que je puisse avoir le film, il faut que j’entre un certain nombre de codes cryptés qui donnent accès à des clés informatiques. Je récupère alors le film dans une librairie numérique et le charge sur un disque dur. »

De travailleur manuel, le chef projectionniste est devenu un as de l’informatique. « Au début, ce qui m’a le plus manqué, c’est le bruit du film dans le projecteur. Il a quand même fallu que je fasse mon deuil. » Responsable d’une équipe de six projectionnistes travaillant de 9 h à 18 h ou du début d’après-midi jusqu’à minuit, il se définit comme un passionné de cinéma, mais pas un cinéphile. Son genre préféré ? Les péplums. Un titre ? Spartacus de Kubrick (1960). On est aux Studio, tout de même…

Textes et photos :  Thierry Mathiot

 

Angry Birds Copains comme cochons : la critique

Les Angry Birds reviennent au cinéma pour un deuxième volet. Un divertissement efficace pour les enfants mais qui en ennuiera plus d’un(e).

Cela fait déjà trois ans que le premier film Angry Birds – adaptation du jeu vidéo sur smartphone du même nom – est sorti sur nos écrans. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, le délire du lancer d’oiseaux sur les cochons est passé de mode, le temps passe ma bonne dame, tout va trop vite mon bon monsieur.

Était-ce alors judicieux de proposer une suite cinématographique en 2019 ? La question se pose tant ce Angry Birds 2 apparaît comme un gros bonbon (parfois) indigeste et (souvent) futile.

L’ensemble est évidemment bien emballé. Coloré, dopé par un rythme à 100 à l’heure, porté par des protagonistes mignons et rigolos, Angry Birds part dans tous les sens et fait le job en tant que divertissement efficace pour les enfants.

Pour le reste, cette suite n’a malheureusement que peu d’identité et tourne vite en rond, pour cause de flemmardise aggravée. Un peu trop facile, un peu trop plat quand il s’amuse à singer les films d’espionnage, le film de Thurop Van Orman n’a pas les forces nécessaires pour passionner son auditoire jusqu’au bout.

Angry Birds 2 se regarde d’un œil, la main plongée dans le pot de popcorn. Bref, fun mais qu’à moitié.
> Film d’animation, de Thurop Van Orman (États-Unis). Durée : 1 h 37.
> NOTE : 2/5 

Aurélien Germain

Chroniques : BD de la rentrée, DVD et Mindhunter de retour

On se délecte d’une tripotée de BD pour la rentrée, ainsi que du retour de la série Mindhunter et notre DVD de la semaine : Le Parc des merveilles.

LA SÉLECTION BD
Pour la rentrée, on se délecte de deux perles relevées cet été ! Avec D’Anya (éditions Rue de Sèvres), Vera Brosgol signe un premier album attachant et un récit fantastique qui évoque avec sensibilité la difficile période de l’adolescence.
Encore un tome 1, cette fois avec Le Masque aux milles larmes (Dargaud) : Chauvel et Ali nous font frissonner en suivant les pas d’une jeune femme dans un Japon médiéval hallucinant.
V-Girls (Soleil) est la nouvelle série trépidante de Pecau et Ukropina qui mêle délicieusement fantastique, Histoire, espionnage et supers héroïnes. Nouvelle série également avec Le Maître des îles (Glénat), où Mezzomo et Piatzszek nous entraîne aux Antilles en 1846 avec une adolescente qui n’a pas froid aux yeux.
Terminons avec la géniale adaptation du Nez de cuir (Futuropolis), signée Dufaux et Jacquemin, pour ce magnifique hommage à l’œuvre de Jean de la Varende.
H.B.

LA SERIE
MINDHUNTER
Elle était attendue de pied ferme : la saison 2 de Mindhunter, la série-thriller sur les origines du profilage, est revenue sur Netflix. De travail sur le psychisme des serial-killers, il en est toujours question (Manson et Berkowitz donnent des sueurs froides). Mindhunter saison 2 voit sa mise en scène mieux travaillée et sa construction gagner en puissance. Monstrueux, saisissant et immanquable.
A.G.

LE DVD
LE PARC DES MERVEILLES
S’il est certain que ce Parc des merveilles n’a pas la classe d’un Pixar, il reste un film d’animation correct et follement poétique. Ici, June, une jeune fille gentiment allumée, atterrit dans le parc d’animation qu’elle a inventé. Relativement fun, n’hésitant pas à aborder des thématiques adultes, cette production est pétrie de bonnes intentions malgré ses maladresses (ces allégories peu subtiles). Touchant.
A.G.

Apollo 11 : documentaire fabuleux et immersif

On revit les premiers pas de l’Homme sur la Lune avec le documentaire Apollo 11, une réussite de bout en bout. Attention, il ne sera diffusé en salles que du 4 au 8 septembre !

Un documentaire, sans voix off. Un documentaire, mais surtout une virée aux côtés des astronautes de la mission Apollo 11 et du centre de contrôle. Pour un voyage sublime vers la Lune et les premiers pas de l’Homme.

Disons-le de suite, ce docu signé Todd Douglas Miller est à couper le souffle. Il fera office, et pour longtemps, de témoignage incontournable.

Apollo 11 se distingue notamment des autres films par sa réalisation à partir d’images 70 mm inédites. Miller les a restaurées et leur offre une seconde vie. Et le résultat est prodigieux.
Les couleurs riches, les contrastes saisissants et d’une profondeur inouïe permettent aux détails de se révéler.

Spectaculaire de À à Z (la séquence de l’alunissage est si forte que notre cœur palpite comme devant le plus stressant des thrillers !), boosté par un travail sonore admirable, il laisse aussi les discussions internes à la NASA servir de narration. Le tout est enrobé d’une partition musicale splendide.
Une construction tellement réussie qu’elle offre une alchimie folle à la relation image/son.

Avec le choc esthétique provoqué et cette expérience viscérale, Apollo 11 est un documentaire qui vous envoie en orbite. Fabuleux.

Aurélien Germain


> Documentaire (USA) de Todd Douglas Miller. Durée : 1 h 33.
> Attention, au cinéma du 4 au 8 septembre uniquement !

Chroniques culture #73

De la lecture avec une dose de BD pour l’été mais aussi du livre 100 % rock… Sans oublier la musique avec le EP de VLAP et du ciné avec le DVD des Fauves : voici l’heure des chroniques culture.

LE DVD
LES FAUVES


Deuxième long-métrage pour Vincent Mariette qui, pour le coup, a réuni pas moins que Laurent Lafitte, Lily-Rose Depp et Camille Cottin. Et ici, c’est bien la fille de Johnny Depp qui crève l’écran et vole la vedette. Visage anguleux, regard noir, air étrange, tout concourt à faire d’elle la comédienne parfaite pour ce rôle d’ado dark.
Thriller aux accents de polar et de fantastique, Les Fauves est un film aussi envoûtant qu’énigmatique auquel il faut toutefois s’accrocher. Et même si les enjeux sont un peu faiblards et peu fouillés, le climat anxiogène qui enveloppe le tout réussit sa mission.
Pour sa sortie en DVD, l’éditeur a incorporé un entretien touffu du réalisateur (1 h 20 au compteur !) et deux courts-métrages en bonus.
A.G.

LE EP
VLAP – CROCRODILES

Ce n’est pas un secret : à tmv, on a toujours aimé les disques où le mix laissait respirer la basse et la rendait, surtout, audible. En cela, VLAP a de quoi nous ravir : sur son premier EP, nommé CrocRodiles, la quatre cordes ronronne, vrombit, claque parfois. Elle donne son ossature à cette « pop groovée », comme ce groupe tourangeau l’appelle.
Alternant la douceur (le langoureux « Dance ») et l’énergie (le quasi-funk « Greed is god »), VLAP offre quatre titres où chaque instrument – guitare, claviers, batterie – a également sa place et ressort. La voix, parfois un peu éraillée, donne un léger grain soul à l’ensemble.
Si la formation a déjà été sélectionnée pour jouer au Printemps de Bourges 2019 dans la section Grandes Ecoles, elle sera à découvrir dans nos contrées tourangelles prochainement : rendez-vous le 18 juillet prochain, au Festival Les Courants d’Amboise et le 4 septembre à Campus en Fête à Tours !
A.G.

LES BD
ÇA SENT L’ÉTÉ, NON ?

Vu les récentes chaleurs, on se contentera de bouger la tête en lisant « Break » (éd. Steinkis) où Ledoux et Liano nous refont vivre l’épopée du hip hop US des blocparty à MTV et où l’on croise avec un petit pincement au coeur DJ Kool Herc et Afrika Bambaataa.
On reste à New York avec « Bootblack » (Dargaud), juste après la guerre et cette histoire passionnante d’une bande de gamins des rues, servie par le trait magnifique et le récit puissant de Mikaël. Remontons encore le temps avec « Après l’Enfer » (Grand Angle) : Marie et Meddour nous entraînent dans l’après-guerre de Sécession avec ce récit âpre et graphiquement bluffant.
Et puis l’été, les séries prennent le pouvoir : alors on se jette sur le T30 de Lefranc (Casterman) dans lequel Alvès et Corteggianni nous emmènent pour une visite passionnante de la Corée du Nord. Encore plus exotique, Virginie Augustin propulse Conan dans des contrées peuplées de pirates, de grands singes et de zombies avec le magnifique « Chimères de fer » (Glénat).
Eh oui cette année, Glénat fête ses 50 ans avec un super ouvrage collectif et Soleil fête ses 30 ans avec un ouvrage hors-commerce (débrouillez-vous pour le trouver !) : longue vie à eux. Bel été et n’oubliez pas de buller !
H.B.

LIVRES ROCK
JULIE BONNIE ET DOC PILOT
On commence avec « C’est toi Maman sur la photo » de Julie Bonnie, sorti aux éditions Globe. Celle qui fut membre de Forguette mi note, avant de commencer une carrière solo et se retrouver maintenant auteure, raconte son parcours atypique et croisé de musiciennes punk et de mamans bobo. C’est prenant et séduisant à la fois.

Mais la grosse claque, c’est « X-ray Pop, la machine à rêver » de Didier Doc Pilot chez Camion Blanc. Trois parties dans ce livre, dont un roman à la Doc : psychédélique et luxuriant. Puis toutes ses années musicales sur Tours où il nous raconte, avec une mémoire moins sélective que Miss Bonnie, toute la scène rock tourangelle et surtout son exceptionnel parcours musical, avec une écriture au scalpel.
Soulignons aussi cette sublime série de portraits de nos icones musicales de Joe Strummer à Paul Weller, en passant par Alan Jack. Ces portraits, dont certains ont été aperçus dans les pages de tmv (la rubrique Minute rock), sont l’oeuvre de Jocelyn Herbelot qui suinte le rock comme jamais par tous les poils du pinceaux. Une fusion exceptionnelle entre deux artistes hors normes et hors du commun.
H.B.

Yesterday : le monde sans les Beatles

Imaginez un monde dans lequel les Beatles… n’auraient jamais existé ? C’est ce que propose Danny Boyle dans son dernier film, Yesterday, en salles dès le 3 juillet.

Jack Malik mène une vie tout à fait banale dans un petit village du Sud de l’Angleterre. Il vit encore chez ses parents et travaille dans un supermarché.
A priori, le personnage ne fait pas rêver. Sa seule échappatoire : la musique.

Avec sa manager et amie, il enchaîne les concerts dans les piano-bars, sans grand succès. Une coupure de courant plonge le monde entier dans le noir pendant 12 secondes.
Le temps pour Jack Malik de se faire percuter par un bus. À son réveil, rien ne semble avoir changé, à un détail près : plus personne ne connaît l’existence des Beatles. Le jeune chanteur va en profiter et s’approprier tous leurs succès. Vient alors la gloire, mais jusqu’à quand ?

Dans ce scénario un peu fou, on peine un peu à s’y retrouver. D’autant plus qu’au fur et à mesure du film, on se rend compte que les Beatles ne sont pas les seuls à n’avoir jamais existé dans ce « deuxième monde ».
Plus de cigarettes, ni de Coca- Cola, ou encore d’Harry Potter. Une critique de la société de consommation de la part du géant Danny Boyle ?

La surprise du côté loufoque de l’histoire passée, le long-métrage se tient finalement très bien. On est tantôt amusé par le personnage de Jack Malik, interprété par Himesh Patel, hors de ses pompes du début à la fin. Tantôt ému par Ellie Appleton (formidable Lily James) qui en pince depuis pas mal de temps pour le chanteur devenu rock-star.
A noter, l’apparition d’Ed Sheeran (qui joue son propre rôle) dans une bonne partie du film.

Finalement, on s’en serait peut-être passé, la faute à son jeu un peu forcé. Les vrais héros du film restent les Beatles, omniprésents par le biais de leurs chansons. L’hommage à ce groupe mythique passe en filigrane, tout en douceur.
Et c’est ce qui montre que Danny Boyle a ici, encore une fois, réussi son pari.

Emmanuel Haddek

> Comédie / musical (Angleterre), de Danny Boyle. Durée : 1 h 57. Avec : Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran, Kate McKinnon.

> NOTE : 3/5 

Chroniques culture #années2000

[Spécial années 2000] Le DVD d’Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, sans oublier de parler de Tom Hanks et de la trilogie du Seigneur des anneaux… C’est dans nos chroniques culture des années 2000 avec, bien sûr, la petite playlist qui va bien !

LE DVD
ASTÉRIX ET OBÉLIX : MISSION CLÉOPÂTRE
Un film pour la famille et réalisé par une bande de potes, un budget record pour l’époque (50 millions d’euros) et un succès colossal au box-office (14 millions d’entrées) : en 2002, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ratatine tout sur son passage. Chabat est à la barre et s’entoure d’un casting phénoménal, où Jamel, Darmon, Depardieu, Clavier, Belucci et compagnie sont un show à eux tout seuls. Le résultat ? Une comédie qui plaît, fait rire (17 ans après, c’est à noter) et déploie un potentiel comique savoureux. Et tant pis si la réalisation est quelconque ou que l’humour Canal ne fonctionne pas chez tout le monde ! L’édition collector DVD offre teasers et bandes-annonces, mais vaut surtout pour le commentaire audio et les bonus cachés.
A.G.

LA TRILOGIE IMMANQUABLE
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX

Au début des années 2000, Peter Jackson – jusque là surtout connu pour ses délires gores avec Bad Taste et Braindead – retourne le monde du cinéma avec un projet aussi ambitieux que démesuré : l’adaptation, en une trilogie, du Seigneur des anneaux. En 2001 sort La Communauté de l’anneau, incroyable retranscription de l’oeuvre de Tolkien. Boulimique de travail et ayant trouvé en Nouvelle-Zélande un plateau de tournage géant, Peter Jackson enchaînera avec Les Deux Tours (2002) et Le Retour du roi (2003). Trois films emblématiques en 3 ans. Qui dit mieux ?
A.G.

ACTOR’S STUDIO
LA DÉCENNIE TOM HANKS
Impossible de manquer la trogne de Tom Hanks pendant ces dix années. De 2000 à 2010, l’acteur enchaîne les rôles et, entre-temps, se permet également de doubler des voix (Cars, Les Simpson, etc.). Sur grand écran, il marque surtout les esprits avec son rôle dans le sublime La Ligne Verte (2000), Seul au monde (2001) et Da Vinci Code (2006). Mais une fois encore, c’est quand il est dirigé par Spielberg qu’il est le meilleur. En témoignent deux films-clés, Arrête-moi si tu peux (2003) où, en agent du FBI, il cavale derrière un Di Caprio tout aussi magistral et bien sûr en apatride émouvant coincé dans un aéroport dans Le Terminal (2004).
A.G.

LA PLAYLIST DES ANNÉES 2000

A écouter en intégralité juste ici :

Bon Jovi – It’s my life
Eminem – The Real Slim Shady
Daft Punk – One more time
Las Ketchup – Asejere
Blink 182 – The Rock show
Yannick – Ces soirées-là
Shaggy – It wasn’t me
The Offspring – Original Prankster
Lady Gaga – Poker Face
Iron Maiden – Blood Brothers
Linkin Park – Numb
O-Zone – Dragostea Din Tei
Alizée – Moi Lolita
Avril Lavigne – Complicated
Pussycat Dolls – Don’t cha
Indochine – J’ai demandé à la lune
Johnny Hallyday – Marie
Evanescence – Bring me to life
K-maro – Femme like u (celle-là, on ne l’assume pas)
Tragédie – Hey oh (celle-là non plus)
Rammstein – Links 2 3 4
Maroon 5 – This love
Britney Spears – Oops I did itagain
Sinsemilia – Tout le bonheur du monde
OutKast – Hey ya
Fatal Bazooka – Fous ta cagoule
Rihanna – Please don’t stop themusic
Justice – D.A.N.C.E
System of a down – Chop Suey !
Three days grace – I hate everything about you
BB Brunes – Dis-moi
Anastacia – I’m outta love
Robbie Williams – Rock DJ
50 Cent – Candy Shop
Sniper – Gravé dans la roche
Lenny Kravitz – I’ll be waiting

(Merci à Nicolas Testé pour les liens Youtube)

La critique ciné des années 2000 : Requiem for a dream

[Spécial années 2000] A l’occasion de notre numéro spécial années 2000, on se replonge dans un des classiques de cette époque : la descente aux enfers de Requiem for a dream.

La drogue, l’addiction et la descente aux enfers. En axant son film sur ce thème, en 2001, Darren Aronofsky a accouché d’une oeuvre majeure de la décennie : psychologiquement assez violent, Requiem for a Dream va marquer – et perturber – bon nombre de cinéphiles de l’époque (et encore maintenant).

La caméra du réalisateur, au plus près, intime, colle à la peau de ces quatre personnages déglingués au centre de l’histoire. Harry (Jared Leto, remarquable) tente de faire décrocher sa mère (Ellen Burstyn, émouvante), droguée à un show télé auquel elle rêve de participer. Elle finit par sombrer, gobant des amphét’ pour maigrir.

Pas plus glorieux que son fils qui, lui, tombe dans une spirale infernale en se camant avec sa copine Marion (Jennifer Connelly, magnétique) et son ami Tyrone.

Des vies qui s’effondrent, le démon de la drogue qui attaque. La mort qui guette. Dans Requiem for a dream, Aronofsky soigne ses cadrages. Il étouffe le spectateur. Crée le malaise et rend malade. Littéralement.
Le montage est rapide, boosté par la B.O suffocante de Clint Mansell, nappe sonore obsédante (comme la drogue ?) qui nous hante encore après bien des visionnages.

Tout cela alimente cette vision affreuse de la déchéance des corps, de la chute sans fin et du point de non-retour. C’est une tragédie misérable mais hypnotique. Et à force, tant dans son propos que ses images, elle rend nauséeux.

En fait, Requiem for a dream est d’une rare poésie noire. Le film, brut et brutal, prend aux tripes, il émeut. Choc, sordide et déprimant, il nous emmène droit en Enfer. En aller simple.

> Drame, de Darren Aronofsky (USA). Durée : 1 h 50. Avec Jared Leto, Jennifer Connelly, Ellen Burstyn…
> NOTE : 4,5/5

TOP 4 : les documentaires rock

Depuis mercredi, Netflix diffuse Rolling Thunder Revue, documentaire signé Scorsese qui retrace la célèbre
tournée de Bob Dylan. L’occasion de se replonger dans quatre autres docus musicaux et rock à (re)voir.

LEMMY

Un rockumentaire à la gloire du chanteur/bassiste de Motörhead passionnant qui sent le whisky et la clope. Une bio qui montre à quel point Lemmy, outre la légende, était un doigt d’honneur à lui tout seul. Rock’n’roll.

GIMME SHELTER

Gimme Shelter retrace la tournée américaine des Rolling Stones en 1969. Et fait la lumière sur le tragique concert d’Altamont, « sécurisé » par les Hells Angels qui finiront par poignarder un spectateur. La fin de l’ère hippie.

SPINAL TAP

On triche un peu, car Spinal Tap est un documentaire parodique. Mais son incidence sur le monde du rock est telle qu’il est impossible de louper cette comédie fantasque de Rob Reiner sur un groupe de heavy metal. Culte !

SOME KIND OF MONSTER

Un docu aussi froid que les relations de ses protagonistes… Ici, la caméra suit Metallica, alors en gestation de St Anger et en pleine crise existentielle. Noyé sous les problèmes internes et sauvé par un psy. Touchant.

Tolkien, le romancier star se révèle dans un biopic

La vie de l’auteur de la trilogie du Seigneur des anneaux est retracée dans un biopic signé Dome Karukoski.

Le cinéma aurait-il trouvé sa (nouvelle) poule aux œufs d’or ? Ces derniers mois ont été marqués par une palanquée de biopics plus ou moins valables, surtout quand le genre se frotte au monde musical (Bohemian Rhapsody, The Dirt…). Ici, le Finlandais Dome Karukoski a choisi la difficulté, en s’attaquant à l’écrivain emblématique J.R.R Tolkien.

Concrètement, vouloir consacrer un film au créateur du Seigneur des Anneaux est légitime. L’auteur, qui a révolutionné la littérature fantastique, est devenu d’autant plus incontournable lorsque Peter Jackson a décidé d’adapter son œuvre sur grand écran.
Mais avec ce biopic (rappelons que les héritiers de Tolkien ont affirmé leur rejet total du long-métrage), la déception pointe le bout de son nez. Bien trop classique et balisé, sans trop savoir à qui il s’adresse, s’autorisant bien des libertés, « Tolkien » risque de faire bougonner certains puristes…

Pour dérouler son récit, Karukoski a choisi de le séparer en trois périodes charnières : le fin de l’enfance, l’adolescence et ses amitiés et enfin son envoi beaucoup trop jeune au front à la Guerre. Si la première partie ne donne que peu d’émotions et que la seconde ressemble davantage à une resucée du Cercle des poètes disparus, le troisième acte permet – enfin – au film de décoller, notamment grâce à une mise en scène folle et réussie. Le réalisateur montre alors à quel point ce moment de vie a traumatisé l’écrivain qui le symbolisera plus tard dans ses œuvres.

Mais c’est toutefois un peu tard pour un biopic qui, du coup, garde en fait le mystère sur un homme insaisissable. Pas mauvais, mais loin d’être indispensable : un peu de magie n’aurait pas nuit à un film qui s’intéresse pourtant à l’un des romanciers les plus enchanteurs qui soit.


> Biopic (GB). Durée : 1 h 52. De Dome Karukoski. Avec : Nicholas Hoult, Lily Collins…

> Note : 2,5/5

Chroniques culture #72

Cette semaine, on revient sur la série (aussi extraordinaire que prenante) Chernobyl. Toujours dans l’horreur, retrouvez la chronique du DVD Happy Birthdead 2. Enfin, on termine avec de la BD et notre coup de cœur avec le roman graphique Cher Corps.

LE ROMAN GRAPHIQUE
CHER CORPS

Quel magnifique ouvrage, que ce « Cher Corps » (éd.Delcourt) de Léa Bordier ! Adapté de la chaîne Youtube du même nom, ce recueil touchant et sincère, brut et souvent bouleversant, présente 12 témoignages de femmes sur leur rapport au corps.
Ces histoires de vie sont mises en images par 12 auteures, de Mathou à Marie Boiseau, en passant par Mirion Malle et Daphné Collignon. De fait, chaque planche est différente, de par son coup de crayon, son trait, son regard, sa couleur. Aucune histoire n’est noyée parmi les autres, toutes ressortent en laissant apparaître cette nécessité de s’aimer comme on est.

Abordant frontalement ou poétiquement l’anorexie, les cicatrices, la grossesse, la non-binarité, le surpoids ou encore le handicap, Cher Corps montre une multitude de corps, rappelant le rapport délicat que l’on peut avoir avec.

Aussi décomplexant qu’intime, ce roman graphique poignant (et si attachant) plonge dans l’intime et sublime les corps et la Femme.
Libéré et libérateur, un livre à mettre entre toutes les mains : celles de ces dames, évidemment. Mais aussi – on l’espère – celles des hommes qui seraient bien avisés d’y jeter un œil, pour (enfin) s’apercevoir de la vraie pluralité des corps.
A.G.

LES BD
DAVY MOURIER VS LA MORT

On connaissait Davy Mourier pour sa série La Petite Mort. Cette fois, l’auteur revient dans un album étonnant, où il se met en scène dans une expérience particulière : celle de devenir stagiaire thanatopracteur. Avec son trait si caractéristique, Davy Mourier illustre sans tabou ce métier si mystérieux qui consiste à donner la meilleure apparence possible aux personnes après leur décès.
C’est frontal, parfois dur, souvent doux, avec ce qu’il faut d’humour (tous les morts ont le visage de Christopher Walken) et d’émotion pour offrir un album tout en justesse. Une BD faite pour comprendre la thanatopraxie et, surtout, aborder la Mort différemment : en se sentant vivant.
A.G.

ÇA SENT L’ÉTÉ !

On commence très fort avec « Le Dernier Pharaon » (Dargaud), une aventure de Blake et Mortimer signée… François Schuiten ! Avec l’aide de Van Dormael et Gunzig au scénario, il nous livre un récit passionnant, où ésotérisme et rêverie ont la part belle.
On continue avec « El Commandante Yankee » (Dupuis) de Gani Jakupi, une histoire hyper documentée de la révolution cubaine dans laquelle Castro, le Che et ce mystérieux commandant yankee nourrissent ces 224 pages.
Que dire alors de « Le Rapport W » (Daniel Maghen), de Gaetan Nocq, qui bluffe avec son graphisme époustouflant, dans ce récit d’un officier polonais enfermé volontairement à Auschwitz pour y monter un réseau de résistance.
On respire un peu avec « Picasso s’en va-t’en guerre » (Delcourt) où Daniel Torres, le chantre espagnol de la ligne claire, nous livre un magnifique hommage à la création à travers la figure de Picasso. Follement original sur le fond et sublime sur le dessin. Le nouvel Airbone 44 « Sur nos ruines » (Casterman) de Jarbinet replonge, lui, sur le traces de la débâcle allemande et la lutte des États-Unis pour mettre la main sur les savants d’Hitler : passionnant !
Hervé Bourit

LA SÉRIE A (RE)VOIR
CHERNOBYL

Sur les sites américains de référence, comme IDMb et Rotten Tomatoes, elle écrase tout sur son passage et pulvérise la concurrence, se payant même le luxe de dépasser en notation Breaking Bad et Game of Thrones. Elle, c’est Chernobyl. Une mini-série de 5 épisodes signée HBO qui, comme son nom l’indique, revient sur la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Ici, oubliez tout mélodrame futile ou tout traitement hollywoodien.

Chernobyl est sobre, épuré. Au réalisme quasi-documentaire ; à l’approche anti-spectaculaire. Que ce soit en matière de qualité cinématographique, d’écriture ou de jeu d’acteurs (la paire Jared Harris / Stellan Skarsgård), tout est absolument — n’ayons pas peur des mots — parfait. Nourrie par un souci du détail obsédant, enveloppée d’une atmosphère suffocante et dotée d’une photographie terne, la série donne froid dans le dos. Elle attrape par la gorge, tord les tripes.

Tout est si terrifiant, car tout est si réel : Chernobyl ne vaudrait presque que pour la leçon historique qu’elle envoie au visage du public (avec, en filigrane, cette question : quel est le coût du mensonge ?). Une perle télévisuelle, une des meilleures séries de la décennie.
A.G.

LE DVD
HAPPY BIRTHDEAD 2 YOU

Étonnamment, alors que le premier volet nous avait semblé bien lisse et paresseux, cette suite d’Happy Birthdead a bien plus titillé notre appétit cinéphile. Toujours basé sur le même postulat de départ (coincé dans une boucle temporelle, un personnage revit sans cesse le jour de son assassinat pour trouver le meurtrier), le réalisateur Christopher Landon a cette fois la bonne idée d’y injecter une grosse dose de SF.
Dans ce mélange hybride d’Un Jour sans fin version Scream, il rajoute une pincée de Retour vers le futur. Drôle, efficace, bourré de twists débiles mais assumés : en somme un film estampillé horreur qui ne se prend pas au sérieux (et ça fait du bien).
Quant à l’édition Blu-ray, elle propose bêtisier, scènes coupées et autres petits bonus à se mettre sous la dent.
A.G.

 

Greta : thriller psychologique 100 % féminin

Chloë Grace Moretz se retrouve entre les griffes d’Isabelle Huppert, veuve psychopathe qui a bien décidé de ne pas la laisser partir…

 

En deuil de sa mère, la jeune Frances se lie d’amitié avec Greta, une veuve accueillante en mal de compagnie, à qui elle vient de ramener son sac à main après l’avoir trouvé dans le métro.
Mais très vite, Frances va se rendre compte que cette nouvelle connaissance ne lui veut pas forcément que du bien. Le harcèlement commence…

Un thriller psychologique signé Neil Jordan (auteur d’Entretien avec un vampire ou encore showrunner pour Les Borgias), avec en tête d’affiche Chloë Grace Moretz et Isabelle Huppert ? Sur le papier, Greta fait envie. Dans les faits, il montre en fait rapidement ses limites.

Pourtant, Greta maîtrise habilement sa gestion du suspense. La tournure quasi-horrifique et inquiétante du troisième acte permet également de surélever les promesses de départ. Et même si Chloë Grace Moretz est trop fade dans son personnage, Isabelle Huppert se révèle en revanche flippante en froide psychopathe et semble y prendre malin plaisir !

Malheureusement, Greta se prend les pieds dans le tapis. Dès le départ, d’abord, avec une introduction expédiée à la va-vite : survolée, l’accroche est si rapide qu’il est impossible de s’identifier aux protagonistes, de s’y lier ou d’apporter un tant soit peu de crédibilité à leur profil.

Pour le reste, dans ce récit balisé, les clichés s’enchaînent et la mise en scène, conventionnelle et trop classique, n’aide pas. Quant au travail sonore, Neil Jordan a cette tendance insupportable à surligner ses intentions par une musique appuyée lors des scènes de tension.
De quoi en amoindrir toute la portée et frôler parfois le ridicule.

Si l’idée d’un thriller 100 % féminin donnant une autre couleur à l’ensemble, était bonne, Greta s’avère finalement assez décevant et ne révolutionnera pas grand-chose au genre. Frustrant.


> Thriller (USA). Durée : 1 h 38. De Neil Jordan. Avec : Isabelle Huppert, Chloë Grace Moretz, Maïka Monroe…

> NOTE : 2,5/5 

TOP 4 : émissions TV des 90’s

[Spécial années 90] NPA, Dance Machine, Tout le monde en parle… Nombreuses sont les émissions qui ont marqué les téléspectateurs. La rédac’ a choisi quatre d’entre elles emblématiques qui nous manquent.

LE BIGDIL

Un extra-terrestre obèse et laid, un Vincent Lagaf’ surexcité, les Gaffettes et une tonne de cadeaux : formule gagnante pour le Bigdil, sur TF1, où chaque soir six millions de téléspectateurs squattent le petit écran.

MINIKEUMS

« On est la Minikeums génération. » Qui n’a pas chanté ce générique ? Levez la main ! Sur France 3, c’est dessins-animés, séquences rigolotes et chansons (vous vous souvenez du tube « Mélissa » ?) à la clé. Un carton.

QUI EST QUI ?

Aaah, Marie-Ange Nardi et Pépita… Des candidats essayent de découvrir le métier de professionnels grâce à des défis loufoques. Résultat ? Des fois, ça loupe et un marin se retrouve alors dans la peau d’un chanteur corse.

ÇA CARTOON

Les soirs sur Canal, c’était Ça cartoon sinon rien. Philippe Dana a illuminé les soirées de millions de jeunes avec son émission bourrée de dessins-animés des Looney Tunes. Le bon vieux temps. Mais… That’s all folks !

La Cité de la peur : de retour au ciné

[Spécial années 90] A l’occasion de notre numéro spécial années ’90, la critique ciné s’intéresse cette semaine à La Cité de la peur. Et ça tombe bien : le film mythique ressort sur nos écrans de cinéma dans quelques jours !

Barrez-vous, cons de mimes ! Il fête ses 25 ans cette année et, cerise sur le pompon du gâteau, sera rediffusé exceptionnellement dans certains cinémas – ainsi qu’à Tours (*) – pour célébrer ça : c’est l’heure de revoir La Cité de la peur.

Comment chroniquer pareil film ? Comment rester objectif lorsqu’un OVNI pareil a bercé toute une génération ? Comment faire alors que La Cité de la peur mérite un zéro pointé pour certain(e)s et reste cultissime pour d’autres ?

Proposé par la troupe des Nuls à Claude Berri, le réalisateur avait à l’époque poliment refusé, jugeant tout ça « un peu débile ».
Car oui, La Cité de la peur est débile. Complètement crétin. Aussi parodique que stupidement stupide. Mais difficile de bouder son plaisir avec sa gestion de l’absurde, son non-sens constant, ses gags si lamentables qu’ils en deviennent drôles.

Dans cet amas foutraque et burlesque qu’on croirait sorti tout droit de la cervelle d’un scénariste sous LSD, surnage un casting mémorable : Chabat bien sûr, entouré de Farrugia et Lauby, à l’époque où ils dominaient la planète télé.
Mais aussi des Darmon, Bacri et autres, glissés parmi des dizaines de caméos (Dave, Eddy Mitchell, Pierre Lescure…).

Mais, surtout, La Cité de la peur est devenu mythique et restera dans la pop culture pour ses dialogues fumants et inoubliables : « Quand je suis content, je vomis » et autres « – Vous voulez un whisky ? – Oh juste un doigt. – Vous voulez pas un whisky d’abord ? »… Tant de répliques qui restent en mémoire, encore tant de temps après : Quel autre film peut en dire autant ?

> Comédie (France). Durée : 1 h 33. D’Alain Berbérian. Avec Alain Chabat, Dominique Farrugia, Chantal Lauby…
> NOTE : 4/5


(*) La Cité de la peur sera exceptionnellement diffusé à Ciné Loire le 7 juin à 20 h ; au CGR Tours Centre le 9 juin à 19 h 30 et au CGR 2 Lions le 9 juin à 20 h.

Venise n’est pas en Italie : Poelvoorde, road trip et caravane

Après le roman et l’adaptation au théâtre, voici la version cinéma de Venise n’est pas en Italie, le succès d’Ivan Calbérac.

Il y avait d’abord eu Venise n’est pas en Italie, le roman. Signé Ivan Calbérac en 2015, ce livre à succès et sympathique comme tout s’était ensuite décliné en pièce de théâtre. Là-encore, un agréable souvenir.
Cette fois, Ivan Calbérac – toujours lui – a choisi de boucler la boucle en proposant une adaptation cinématographique. Le romancier devenu cinéaste repart donc pour un tour avec son oeuvre.

Venise n’est pas en Italie, c’est l’histoire des Chamodot, une famille peu ordinaire car fantasque. Le papa est amoureux de sa caravane, dans laquelle il fait dormir tout le monde. Émile, le fils, grandit et découvre l’amour en flashant sur Pauline, une fille qui va l’inviter à Venise pour les vacances.
Problème ? Les parents décident de l’accompagner… avec leur caravane.

Pitch parfait pour un road-movie familial et initiatique, le film de Calbérac reprend peu ou prou la trame du livre originel. À la différence toutefois qu’il donne ici vie à ses personnages grâce à un Benoît Poelvoorde toujours aussi effervescent, en charmant duo avec Valérie Bonneton (toujours aussi juste).

Pour le reste, le casting fait bien l’affaire avec Helie Tonnat, parfait en gamin désabusé par ses parents « pas normaux », et son lot de personnages secondaires.

Du reste, Calbérac en tire un feel-good movie à la française divertissant et qui sent les vacances (la photographie, chaude et saturée, du chef opérateur Vincent Mathias, y est pour beaucoup).
Venise n’est pas en Italie se croque comme une fantaisie attachante quoiqu’un peu quelconque, charmante quoiqu’un peu légère parfois. Clairement, un film sur la famille à voir en famille.

Comédie, d’Ivan Calbérac (France). Durée : 1 h 35. Avec Benoît Poelevoorde, Valérie Bonneton, Heli Tonnat, Eugène Marcuse…
> NOTE : 3/5

Spécial années ’80 : pop culture à tout va

[Numéro spécial années ’80] Musique, télé, cinéma, ou encore objets cultes : la décennie ‘80 était riche en inventions et a marqué toute une génération. Du walkman à Depeche Mode, en passant par Gym Tonic et des chansons inoubliables, on se rappelle « le bon vieux temps »…

ON SE FAIT UNE TOILE ?

En 1980, La Boum crève l’écran et révèle Sophie Marceau au public. Looks, danses (ouais, on maîtrisait le slow à l’époque!), musique et premières amours : tout y est. Cette comédie romantique ado restera 35 semaines à l’affiche ! Quant à la troupe du Splendid, elle monte, monte, monte. En ‘82, sort le film cultissime Le Père Noël est une ordure. Plus de 35 ans après, les télévisions continuent à le diffuser environ 2127 fois chaque Noël. Qui a dit intemporel ?

NEW WAVE ET POP MUSIC

Pendant que Madonna connaît la consécration avec son Like a Virgin en ‘84 – à 26 ans, elle est déjà multimillionnaire – et que David Bowie est à son firmament avec le magique Let’s Dance en ‘83, la new wave devient l’un des genres musicaux les plus populaires.
Depeche Mode balance à la face du monde un Just Can’t get enough qui cartonne. Les premiers succès arrivent aussi pour The Cure et Eurythmics. En France, Taxi Girl et Indochine côtoient les étoiles. La bande à Sirkis finit par s’imposer avec 3, un album qui grimpera à la 2e place du Top 20.

DES JOUETS

La peluche Kiki ? Les puces sauteuses ? La Dictée magique ? Le ressort arc-en-ciel ? Le Yoyo ? Les figurines GI Joe ? Les Maîtres de l’univers et leur château des ombres ? Les poupées Barbie ? Les collections de pin’s ou de stickers Panini ? Comme dirait Tonton Jean-Mi, « Ah, on savait s’occuper à l’époque ! ».

LE BOOM DE LA CHANSON FRANÇAISE

Aujourd’hui, ne mentez pas : dans chaque fête, peu importe votre âge et votre génération, on finit avec 3 grammes dans chaque oeil en sautillant sur les Lacs du Connemara (1981).
Nombreux sont les artistes français qui vont colorer les années ‘80 de tubes mémorables. « Born to be alive » de Patrick Hernandez (sortie en ‘79 mais qui va traverser les 80’s… et pas que !), « Un autre monde » (Téléphone), « L’Aziza » (Daniel Balavoine), « Sous les sunlights des tropiques » (Gilbert Montagné), « Quand la musique est bonne » (Jean-Jacques Goldman), « Les Démons de minuit » (Images), « Ouragan » (Stéphanie de Monaco), « C’est la ouate » (Caroline Loeb), « Besoin de rien, envie de toi » (Peter Sloane)… Les années ‘80, années de la chanson française ?

DE STAR WARS À DIRTY DANCING

Durant la décennie, alors que la production hollywoodienne explose et enquille les classiques (lire p. 20-21), la saga Star Wars s’impose définitivement en alignant coup sur coup L’Empire contre-attaque (1980) et Le Retour du Jedi (1983). Mais en 1987, le sensuel Dirty Dancing pulvérise les écrans. Et contamine toute la planète avec Bébé et Johnny, Jennifer Grey et Patrick Swayze. Et que celles et ceux qui n’ont aujourd’hui pas tenté le fameux « porté » se dénoncent.

L’ESPRIT CANAL

Fut un temps, Canal + était LA chaîne à regarder pour se marrer (eh oui). Dans les années ‘80, on parle d’« esprit canal » : les Nuls agitent l’actu, Nulle Part Ailleurs est un coup de pied dans la fourmilière, Gildas et De Caunes forment le meilleur duo de tous les temps, Coluche a carte blanche avec Coluche 1 faux, Jean-Yves Lafesse fait de la caméra cachée pas cachée, Philippe Vandel et Karl Zéro débarquent, tandis que les Guignols de l’info dézinguent la politique. Ju-bi-la-toire.

TOUT DANS LES OREILLES

Quoi de plus classe que de se balader avec un walkman ? Les baladeurs-cassette sortis par Sony s’arrachent comme des petits pains, bientôt rejoints par ceux de Panasonic et Toshiba. Un vrai bonheur (sauf lorsqu’il s’agit de rembobiner sa K7 débinée avec un crayon…).
Pour les fanas de hip-hop (et si on a envie de danser le… smurf !), on se tourne davantage vers le Ghetto-blaster, ce gros poste radiocassette porté à l’épaule. À l’époque, on se collait ces Boombox à l’oreille.

DOROTHÉE

On aurait pu l’appeler la décennie Dorothée : dans les années ‘80, Frédérique Hoschedé (oui, c’est son vrai nom, désolé) s’illustre en chantant des tubes comme Hou la menteuse (1982), Allô allô monsieur l’ordinateur (en ‘85 et 100 000 exemplaires vendus quand même) et remplit les Zénith. En ‘87, elle crée Club Dorothée. Les gamins devant leur télé se goinfreront pendant 10 ans de Bioman, Dragon Ball Z et autres Nicky Larson et Sailor Moon.

METAL POPULAIRE

Sous-genre du metal, le glamrock se jette sur la planète dès le début de la décennie ; Mötley Crüe saignant la planète avec ses tubes et ses excès. Le thrash metal se popularise – aidé par des pointures comme Metallica – tandis qu’Iron Maiden, roi de la nouvelle vague heavy metal, publie 7 albums cultes de ‘80 à ‘88 (plus de 20 millions d’exemplaires vendus pour cette période).
Le metal se popularise auprès du grand public avant de couler dans les années 90, comme tout le monde, englouti par le tsunami du grunge avec Nirvana… Il renaîtra de ses cendres plus tard.

CAMÉSCOPE ET CD

En ‘83, Sony commercialise le premier caméscope au monde. Deux ans plus tard, JVC fait de même mais permet de lire la cassette enregistrée. Du côté de l’audio, le premier CD destiné au public est pressé en août 1982. En octobre, la première platine est vendue au Japon, accompagnée d’un album de Billy Joel. C’est une révolution dans le monde de la musique.
En ‘85, le « Brothers in arms » de Dire Straits – premier album entièrement numérique – contribue à démocratiser le CD. Les ventes s’affolent, le CD vient de tuer (provisoirement) le vinyle.

LA PUB : TOUT UN PROGRAMME

À l’opposé de ce qu’elles sont aujourd’hui, les publicités des 80’s n’hésitaient pas à être kitsch, fun (voire limite), bourrées de punchlines. « T’as le ticket chic » de la RATP, « Ovomaltine », l’ami Ricoré, la plus qu’étrange réclame pour « Cachou cachou Lajaunie Lajaunie, han han », le célèbre « Quand y’en a marre, y a Malabar », la garce de la Peugeot 205 et le vieux Léon pour Panzani. De nos jours, certaines pubs de l’époque ne seraient plus autorisées, car taxées de sexisme ou de racisme… Au hasard ? Les Banania et compagnie, la pub couscous Saupiquet et celle du cahier Conquérant (Maghreb et Afrique sont grossièrement caricaturés).

ON FAIT DE LA GYM (TONIC)

On pourrait résumer Gym Tonic seulement à son générique culte. Mais Véronique et Davina ont surtout embelli la télé de 1982 à 1986. Chaque dimanche, dix millions de Français sont scotchés à l’écran. Tiens, pour le plaisir, on se remet le passage de Bernard Tapie en juste au corps rouge, invité dans l’émission.

NES ET PAC-MAN

Un rond jaune avec une bouche, un labyrinthe. Simplissime, mais c’est devenu l’icône des jeux vidéo : Pac-Man, à sa sortie, bouffe tout sur son passage sans laisser de miettes. Quelques années plus tard, la console Nintendo déboule et le succès est mondial. Il s’en vendra plus de 61 millions d’unités, Mario a de quoi avoir le sourire. À ce jour, la « NES » reste la meilleure console du monde dans nos cœurs (si, si, on ne veut rien savoir !).

Blade Runner : un classique des 80’s

A l’occasion de notre numéro spécial années 80, on chronique l’un des films cultes de cette époque : Blade Runner. Ce qui tombe bien, puisque cette petite bombe de Ridley Scott est à voir, cette semaine, lors de la Nuit des cinémas Studio !

Un film exigeant. Profond. Difficile, peut-être. Mais en même temps, un film culte, une oeuvre-clé de la science-fiction.
Blade Runner, c’est tout ça à la fois.

Lorsqu’il atterrit sur les écrans en 1982, il ne fait pas tant l’effet d’une bombe. Ce n’est qu’une dizaine d’années plus tard qu’il deviendra classique de la SF. Et du cinéma tout court.

Dans cette dystopie, le spectateur suit un ancien chasseur de primes, un blade runner, rappelé pour traquer les « replicants », des androïdes perfectionnés qui se sont évadés d’un monde extérieur.

De ce postulat, Ridley Scott – qui vient de s’illustrer avec Alien – va accoucher d’un film marquant déjà par son univers visuel. Esthétiquement, Blade Runner est une totale réussite.
Porté par une mise en scène ultra-précise, enveloppé d’une atmosphère sombre, le long-métrage est influencé par le Métropolis de Fritz Lang et mérite vraiment l’appellation de film noir, plus qu’un simple film futuriste. Son atmosphère oppressante, son environnement sombre, sa planète surpeuplée, tout concourt à agripper le cinéphile par la gorge et lui serrer les tripes.

Fascinante car visionnaire (Blade Runner se savoure encore aujourd’hui (*) sans problème), réflexion métaphysique sur l’Homme, bourrée de références religieuses, l’oeuvre de Ridley Scott est mélancolique et viscérale.

Révolutionnaire, Blade Runner l’était déjà il y a 37 ans. Complexe, il l’était aussi. Mais aujourd’hui, en 2019, il n’a rien perdu de sa superbe. Révolutionnaire et complexe, il l’est toujours autant.

Science-fiction (USA). Durée : 1 h 57. De Ridley Scott. Avec : Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young…
> Note : 4/5 


(*) Blade Runner sera diffusé exceptionnellement aux cinémas Studio de Tours, lors de la Nuit des Studio, le 25 mai. Infos sur studiocine.com

Séduis-moi si tu peux : vent de fraîcheur sur la comédie romantique

Charlize Theron et Seth Rogen forment un duo de choc dans Séduis-moi si tu peux. Le film de Jonathan Levine renouvelle un peu le genre ultra-balisé de la rom-com. Et en plus, c’est drôle !

La filmographie de Jonathan Levine n’a pas franchement marqué les esprits.
Du genre touche-à-tout, il s’est éparpillé entre films de zombies gnan-gnan (Warm Bodies), dramédie (50/50) et thriller d’horreur (Tous les garçons aiment Mandy Lane)…

Cette fois, le cinéaste tente le coup de la comédie romantique avec Séduis-moi si tu peux, s’épaulant pour l’occasion d’un tandem costaud : Seth Rogen et Charlize Theron.

L’histoire ? Un journaliste au chômage se retrouve à collaborer avec la secrétaire d’État briguant la présidence américaine qui, accessoirement, était son ancienne babysitter dont il était amoureux.

La scène d’introduction, hilarante, donne le ton. Ici, il sera difficile de ne pas rire face aux séquences désopilantes. Et ce, même si les vannes taillées au bulldozer et parfois en-dessous de la ceinture (coucou la référence à Mary à tout prix) pourront en rebuter certains.

Mais « Séduis-moi » se sert de ses gags pour contourner un genre habituellement mièvre. Et mieux : sous son vernis de rom-com, le film de Levine se paye surtout le monde politique et son marketing dans une satire assez gratinée.
Il suffit de voir ce président au QI de bulot voulant partir dans le cinéma (qui a dit Trump ?)…

L’autre réussite est que « Séduis-moi » aime ses personnages. L’alchimie parfaite entre les deux (Charlize Theron est irrésistible) s’en ressent.
Et au final, peu importent ses défauts (ses clichés, son dénouement prévisible à des kilomètres, sa longueur abominable), le film est aussi attachant sur la fond que la forme.

Pas de quoi gâcher le plaisir donc, pour une production bien plus rafraîchissante que ses voisines formatées et niaises. Contre toute attente, une comédie romantique qui fait du bien.

Comédie, de Jonathan Levine (USA). Durée : 1 h 56. Avec : Charlize Theron, Seth Rogen, O’Shea Jackson…
> NOTE : 3,5/5 

 

TOP 4 : Santa Clarita Diet

Netflix a annoncé qu’il n’y aurait pas de 4e saison pour Santa Clarita Diet, délicieuse rom-com zombie. Voici quatre raisons de (re)découvrir la série et la dévorer en un week-end.

POUR L’ASPECT ZOMBIE FRAÎCHEUR

L’histoire ? Une mère de famille agent immobilière apprend qu’elle est une zombie (mais sans l’apparence) et doit gérer, avec sa famille, ses pulsions meurtrières. Bref, quand The Walking Dead rencontre Desperate Housewives.

POUR DREW BARRYMORE

Connue pour son rôle dans E.T., Drew Barrymore porte ici la série à bout de bras. Carburant à la chair humaine (alors qu’elle est vegan dans la vraie vie), l’actrice est aussi drôle que touchante, pétillante et imprévisible.

CAR C’EST DRÔLE !

Farfelue, cocasse, drôle, lunaire et surtout WTF : la série est tout ça à la fois. Dans ce grand n’importe quoi, les situations improbables s’enchaînent. Santa Clarita Diet a le goût d’une sitcom en plus… morbide dirons-nous !

CAR ON EN VEUT… EN-GORE !

Voir du sang et de la tripaille et en rire ? Santa Clarita Diet y parvient. Les amateurs d’hémoglobine trouveront leur bonheur (ça gicle, ça croque, ça déguste). Surtout quand Sheila la zombie dézingue du nazi avec les dents.

Hellboy : quel enfer, cette nouvelle version !

Alors que Del Toro avait brillé lors des premiers épisodes, Neil Marshall signe ici un nouveau Hellboy sans queue ni tête. Un plantage quasi-intégral.

La critique a flingué le film Hellboy version 2019

Dire que ce reboot d’Hellboy a été démoli aux États-Unis, où il est sorti il y a un mois, est un doux euphémisme. Laminée par la critique outre-Atlantique, la nouvelle adaptation du comic book a également été boudée par le public, faisant d’elle un plantage quasi-intégral au box office avec un remboursement qui s’annonce bien mal parti.

Alors que penser de tout ça ? Le retour de la bestiole mi-homme mi-démon promettait d’être plus violent et plus fun que les versions de Guillermo del Toro.
Que ce soit clair : ce Hellboy version 2019 est effectivement bien plus porté sur le gore, le sang et les « fuck » (le film a été classé « Rated-R » chez nos amis américains)… Mais il n’est sûrement pas plus fun, justement, torpillé par une majorité des vannes lourdingues au possible, voire tombant simplement à plat. L’humour ne fonctionne pas vraiment ici et ne sert en rien la chose.

Pas de quoi amadouer le public, donc, qui va devoir endurer pendant deux heures un film aussi maladroit qu’épuisant, emmêlé dans ses erreurs d’écriture, son visuel d’ensemble qui pique les yeux (le numérique frôle l’indigestion et les effets sont parfois laids), le tout ponctué de dialogues stupides ou insipides.

Par chance, dans tout ce gâchis, Neil Marshall offre une belle présence à l’écran à David Harbour (le shériff de Stranger Things, c’était lui) en Hellboy, mais aussi un bestiaire généreux et quelques morceaux rock pour booster le tout.

Mais ce n’est rien de très suffisant pour sauver ce Hellboy grotesque du désastre dans lequel il se noie et qui, en plus de toujours souffrir de la comparaison avec Del Toro, fait office de déception totale vu le matériau de base. Un véritable enfer…


> Fantastique (USA). Durée : 2 h 01. De Neil Marshall. Avec : David Harbour, Milla Jovovich, Ian McShane…
> NOTE : 1,5/5 

Chroniques culture #68

De la musique avec Shaelin, de la BD ou encore un livre autour des châteaux de la Loire : voici les chroniques culture !

LE LIVRE BD
GUIDE DES CHÂTEAUX DE LA LOIRE
Mine de rien, c’est bientôt le moment de préparer ses vacances ou les pont du mois de mai ! Et l’avantage, avec ce petit guide très bien fait, c’est qu’il mélange Histoire, culture et BD sous la houlette de Julien Moca et d’Alexandrine Cortez. Résultat : 160 pages pour découvrir 25 lieux majeurs de l’Histoire de France avec un support visuel extrêmement plaisant. À l’intérieur se trouvent plans, repères, anecdotes et bonnes adresses, illustrés par une iconographie riche.
NB : Pour aller un peu plus loin, on retrouve dans le même collection (éditions Petit à petit) le petit frère avec un ouvrage dans le même esprit, mais sur la Corse cette fois-ci.
H.B.

LE LIVRE
LA FAUX ET L’IVRAIE

L’ex-compagne du musicien Tonino di Nalli, Viviane, responsable d’une Scop agraire en Anjou, est retrouvée assassinée dans sa maison. Un policier pas très sympathique est chargé de l’enquête. Mais en creusant un peu, toutes sortes de secrets remontent à la surface : les relations (pas si sereines) entre les membres de la Scop, les magouilles d’un gros semencier et le passé de certains habitants du village.
Écrit à quatre mains, dont celles du Tourangeau Denis Soubieux, La faux et l’ivraie est un roman policier qui dépeint à la perfection le quotidien d’un milieu rural aigre-doux. Idéaux, petites jalousies et gros intérêts forment un tableau ultra réaliste qui ne réussira pourtant pas à nous dégoûter du vert et du grand air.
E.S.
> Monique Debruxelles et Denis Soubieux, éd. Le lys bleu, 238 p., 19,20 €

LE EP
SHÆLIN – THE AJNA

Spiritualité, interculturalité et métissage sont les trois maîtres mots de SHÆLIN, un groupe tourangeau qui nous avait déjà tapé dans l’oeil l’an dernier avec deux singles maîtrisés et prometteurs. Le coup d’essai se transforme en réussite avec The Anja, un EP « feel good » à souhait, ensoleillé, où neo-soul, RnB et jazz (voire hip hop sur « Baby I need to know ») s’entremêlent pour un rendu énergique, sensuel et chaleureux. Les voix, mélangées, donnent beaucoup d’épaisseur et de force aux compositions. Une musique aussi douce qu’envoûtante, un petit album qui devrait en faire voyager plus d’un(e).
A.G.

LES BD

Le nouveau Timothé Le Boucher, « Le Patient » (Glénat), tient toutes les promesses, ce jeune auteur étant déjà passé maître dans l’art du suspense et de la narration. 296 pages de pur délice qui le propulsent dans le firmament de la planète BD.
Avec « Un putain de salopard » (Rue de Sèvres), le duo Régis Loisel au scénario et Olivier Pont au dessin nous livre une belle histoire d’aventure dans la jungle amazonienne avec ce qu’il faut d’OEdipe pour maintenir le suspense jusqu’au tome 2 !
François Morel et Pascal Rabaté s’y sont mis à deux aussi pour concocter « C’est aujourd’hui que je vous aime » (Les Arènes ). On y retrouve cette ambiance nostalgique et pleine d’humour subtil que l’on adore tant chez eux, dans une histoire d’amour délicate et bien troussée.
On a toujours eu une tendresse particulière pour l’oeuvre de Didier Tronchet qui, avec ce « Robinson père et fils » (Delcourt), offre l’un de ses ouvrages les plus personnels sur sa relation filiale, une tranche de vie savoureuse et tendre.
Pour finir, dans « Bug » (Casterman), Enki Bilal livre un final époustouflant, avec un dessin toujours aussi stratosphérique et une histoire âpre prenant aux tripes jusqu’à la dernière ligne.
Hervé Bourit

LES CD
LES LOUANGES – LA NUIT EST UNE PANTHÈRE

Retour aux Inouïs du Printemps de Bourges : on découvre alors Vincent Roberge, alias Les Louanges, en plein aprèsmidi et on s’en prend plein la figure. Quand l’album se glisse sur la platine tard le soir, la claque est la même. Un exploit dû a des textes incroyables en anglais, français et québécois mélangés, dans un tournis verbal d’une poésie flamboyante. Ça crie, ça hurle, ça murmure, ça pleure, ça rit : c’est beau tout simplement. En fond, une musique puissante, un chef-d’oeuvre d’équilibre entre pop, chanson,électro, funk et glam. Rien ne lasse ; rien ne laisse l’auditeur au bord du sillon. Ça creuse le cerveau écoute après écoute et on lévite littéralement.
H.B.

PALACIO – D’UN OCÉAN À L’AUTRE

Présenté en ouverture du festival Jazz or Jazz d’Orléans, l’album du trio Palacio est une pépite portée par le saxophoniste Jean-Jacques Ruhlmann, le violoncelliste Alain Grange et le guitariste Oliviers Cahours. Trois musiciens d’exception réunis autour des compositions de Jean-Jacques Ruhlmann. Passionné de jazz ? Vous allez savourer cette polyphonie raffinée qui fait la part belle aux cordes et offre un souffle latino trop rare dans ce genre. Allergique au jazz ? Impossible de rester insensible à la perfection du jeu de ces trois musiciens. Et vous pourriez même devenir accro.
E.S.

LE DVD
PREMIÈRES VACANCES

Marion et Ben, deux trentenaires que tout oppose, décident de partir en vacances ensemble après s’être rencontrés sur Tinder. Le film de Patrick Cassir se la joue anti-comédie romantique ici, en dégainant des cartouches façon Very Bad Trip à la française, sous le soleil de Bulgarie. Quelques séquences font bien rire et le duo principal fait mouche (une Camille Chamoux électrique et un excellent Jonathan Cohen en grincheux psychorigide), tout comme le comique de situation. Mais entre un ensemble un peu trop convenu et une mise en scène maladroite, Premières Vacances n’est finalement pas si piquant qu’espéré. Pour sa sortie DVD, l’éditeur y a glissé un entretien avec le réalisateur et le tandem de deux acteurs tellement « cool » !
> Sortie le 8 mai
A.G.

Amir et Mina se prennent les pieds dans le tapis

Un film d’animation un peu maigrelet, quelques clichés et une histoire pauvrette de tapis volant : on ne s’est pas vraiment envolés avec Amir et Mina qui sort ce mercredi au ciné.

Amir est un jeune garçon intrépide. Un beau jour, ce doux rêveur s’envole sur un tapis volant aux côtés de sa chèvre de compagnie Raya. Débarquant dans la ville d’un sultan, il est guidé par une fille qui va devenir son amie. Ensemble, ces aventuriers vont affronter voleurs, gardes et crocodiles…

Rien qu’avec son synopsis, « Amir et Mina : les aventures du tapis volant » semblait déjà mal parti. L’argument sur lequel repose ce film d’animation danois paraît bien maigre.
S’il est pourtant pertinent par écrit (il s’agit là d’une adaptation du livre Hodja fra Pjort, d’Ole Lund Kirkegaard), il est en revanche plus délicat de le mettre en images sur une telle durée (1 h 20 au compteur)… surtout avec si peu de moyens.

Car Amir et Mina reste bien peu inspiré malgré ses bonnes intentions, ses jolis décors et son envie de bien faire. Ici, il est tout autant difficile de rentrer dans l’histoire que de s’attacher aux personnages. Trop faiblard pour s’y concentrer, le récit tourne rapidement en rond et ne parvient pas à intéresser plus d’une demi-heure.

Tuant dans l’oeuf toutes ses bonnes idées (la chèvre est drôle au départ, mais devient vite agaçante), lesté de clichés (les personnages chinois et africains…), pas même relevé par sa partition musicale interminable et ennuyeuse, Amir et Mina fait pâle figure dans sa catégorie à côté de ses voisins.
D’autant que son esthétique plus sage que les Pixar et consorts, couplée à un cruel manque de rythme et une animation pas vraiment folichonne, finissent de faire d’elle une production pauvrette.
Vite vu, vite oublié.

Film d’animation, de Karsten Kiillerich (Danemark). Durée : 1 h 20.
> NOTE : 1,5/5

#WTF 71 : un chien finit le Marathon des sables

Vous avez raté l’actu insolite de ces derniers jours dans le monde ? C’est parti pour notre rubrique WTF, avec un chien coureur, une étude sur les barbes ou encore une histoire de porno qui tourne mal…

 

Photo instagram.com/marathonDsables

> Le Marathon des sables est un ultra-trail de 250 km dans le désert, en auto-suffisance. Et l’un des finishers, Cactus, est… un chien ! Les participants ont vu débarquer l’animal en pleine course. Les organisateurs ont fini par lui poser un GPS pour que les internautes puissent suivre sa course. Chaque jour, Cactus était nourri et hydraté par les coureurs qui en ont fait leur mascotte. Cactus a obtenu une médaille à l’arrivée où l’attendait sa maîtresse, venue le récupérer. Il a aussi eu droit à un article dans le prestigieux New York Times.

> La barbe d’un homme abriterait plus de bactéries que les poils d’un chien. C’est ce qu’a démontré une étude suisse. Andreas Gutzeit, l’auteur principal de cette passionnante étude, a résumé : « En s’appuyant sur les éléments que nous avons mis au jour, on peut considérer les chiens comme propres, comparés aux barbus. » Voilà, voilà.

> À Metz, en Moselle, un jeune homme a cambriolé un cabinet d’avocat, volant de l’argent liquide, une imprimante et un ordinateur. Mais pas de chance : sur place, il a oublié une photocopie de sa carte d’identité. La police l’a vite retrouvé.

> Aux États-Unis, un homme de 40 ans a porté plainte contre ses parents. Il leur reproche d’avoir jeté sa collection de revues et de films pornos, d’une valeur de 30 000 dollars. Le fils a réclamé la somme de 87 000 $. Le parquet local a refusé d’engager des poursuites judiciaires après le dépôt de plainte. Quant au père, il a écrit à son fiston : « Je t’ai rendu un grand service en jetant tout ça. »

 

Chroniques culture #67

Cette semaine, on retrouve le Youtubeur Nota Bene qui se transforme en… BD ! A ses côtés, Luz et Gaëlle Genillier offrent également de jolies bandes-dessinées. La chronique a également chroniqué le DVD Une Affaire de famille et le disque d’Hugo Barriol. Enfin, découvrez le vinyle de la semaine de Radio Campus.

LES BD
NOTA BENE – T1/PETITES HISTOIRES, GRANDS DESTINS !
Décidément, rien n’échappe à Benjamin Brillaud – alias Nota Bene – dans la vie ! Après sa chaîne Youtube à succès, ses Rendez-vous de l’Histoire ou encore son ouvrage sur les pires batailles de l’Histoire, le voilà croqué en… bande-dessinée ! Pour ce premier tome, monsieur s’est acoquiné avec Mathieu Mariolle pour le scénario et Christian Paty côté dessin.
Les abonné( e)s de Nota Bene (ils sont plus de 900 000 rappelons-le) ne devraient pas être déçus. Ici, on retrouve sa patte, où humour et légèreté servent des anecdotes historiques, documentées et intéressantes. Servie par le dessin agréable et très BD de Paty, cette dizaine de petites histoires permettent de naviguer à travers le temps sur 64 pages et découvrir sous un autre jour plusieurs figures. On passe ainsi des portraits de Catherine de Médicis à Pyrrhus, en passant par un Du Guesclin peut-être laid mais bien malin !
Le bonus, enfin, c’est évidemment la réalité augmentée de ce tome 1. Les lecteurs peuvent ainsi scanner la première page de chaque portrait pour tomber sur une vidéo de Nota Bene qui apparaîtra sur leur smartphone. Loin d’un gadget, surtout une vraie valeur ajoutée.
A.G.

RÊVE AMÉRICAIN OU PAS…
Notre Luz préféré frappe encore un grand coup avec ce magnifique « Hollywood menteur » (Futuropolis). Un ouvrage introspectif sur le film culte de John Huston, Les Désaxés (The Misfits en V.O), où il livre l’envers du décor hollywoodien. Soulignée par un noir et blanc âpre et viscéral, cette histoire du désenchantement se lit d’un souffle et vous colle « un sacré coup de pelle dans la figure » comme le dit si bien Virginie Despentes dans la postface.
Restons dans cette nostalgie du rêve américain avec la très belle adaptation du roman de Steinbeck par Jean-Luc Cornette de « La Perle » (Futuropolis), une fable sociale très noire et toujours d’actualité. Avec le Tome 3 des « Fantômes de Knightgrave » (Dupuis), Colman et Maltaite livrent la conclusion de cette trilogie autour du personnage emblématique de Mr Choc qui fit les beaux jours des aventures de Tif et Tondu dans le journal Spirou : au programme, dessin classieux et scénario ciselé.
On terminera enfin avec « Les Fleurs de Grand Frère » (Delcourt), où Gaëlle Genillier signe un premier roman graphique remarquable et onirique sur la différence et le mal-être.
Hervé Bourit

LE DVD
UNE AFFAIRE DE FAMILLE
On avait laissé le film d’Hirokazu Koreeda à Cannes, couronné par une Palme d’or – consécration suprême – et auréolé de critiques dithyrambiques. Cette « Affaire de famille » se retrouve depuis le 24 avril en DVD/Blu-ray (Le Pacte), l’occasion de (re)découvrir cette formidable fable sociale, aussi délicate que sensible, humaniste et poétique. Histoire d’une famille recomposée tentant de survivre par tous les moyens, cette saga intime bouleverse autant qu’elle marque. Grâce à sa chronique familiale merveilleuse et travaillée, Kore-eda offre là une vraie leçon de cinéma. Pour aller plus loin, l’édition DVD propose des bonus allant de la galerie photos à de petits entretiens avec le cinéaste. À rattraper d’urgence pour les retardataires !
A.G.

LE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS
LITTLE SIMZ – GREY AREA
La jeune rappeuse londonienne Little Simz, de son vrai nom Simbi Ajikawo, est de retour sur la scène hip-hop avec son troisième album Grey Area – zone grise. À travers son oeuvre, elle explore, tente de s’échapper de cette zone grise et incertaine qu’est la vingtaine. Le disque s’arme principalement de guitare, de cordes, de piano et de batterie, le tout porté par le rythme et la puissance de la voix de Little Simz. « Venom », l’un des titres phares de l’album, fait force et s’inscrit dans l’actualité en mettant au centre la place de la femme dans la société. Dix titres à découvrir où Little Simz est maître de son univers.
Kate Stone

LE CD
HUGO BARRIOL – YELLOW
On se méfie en général des success story du type découvert dans le métro entre Réaumur et Sébastopol. Eh bien là, on aurait tort car dès le premier morceau, « Oh My », on décolle vraiment avec cette voix d’ange, cette guitare et ces arrangements de cuivres qui propulsent immédiatement au 7e ciel. Les 11 chansons qui suivent sont du même tonneau, soit un pop-folk lumineux sans aucune baisse de régime, servi par un chant d’exception. Reste à se laisser bercer, se prendre au jeu des arrangements tous plus soignés les uns que les autres, attendre la montée des rythmes, savourer les refrains catchy. Un de nos gros coups de cœur du mois.
H.B.

90’s : skate, adolescence et liberté

Pour sa première réalisation, Jonah Hill signe une sympathique chronique adolescente sur fond de skate et de liberté, dans le Los Angeles des années 90.

 

Quelle madeleine de Proust, ce 90’s ! Pour son tout premier film en tant que réalisateur, Jonah Hill a choisi le thème de l’insouciance adolescente dans les années 90 sur fond de skate et de désir de liberté.

Le personnage principal, Stevie, a 13 ans. Sa mère ? Une femme douce mais surprotectrice dont il essaye d’échapper. Son grand frère ? Un jeune qui lui enfile des baffes mais qu’il admire paradoxalement. La période ? Le Los Angeles de 1995, plongé dans la vague MTV, gros baggys et compagnie.

Stevie, aussi paumé que timide, va utiliser sa planche à roulettes pour s’émanciper et rencontrer une brochette d’ados plus âgés que lui, attiré par leur quotidien fait du triptyque skate/picole/évasion.

En cela, 90’s est d’une immense justesse et fait preuve d’une authenticité sans faille. Aidé par un format 4/3 et une image dépouillée, le cinéaste offre une chronique simple et belle sur l’âge adolescent, sur ce que c’était de grandir sans les réseaux sociaux, porté par une culture skateboard aussi impudente que libératrice.

Ce récit initiatique coche les cases du cahier des charges (affirmation identitaire, premiers émois sexuels…) mais avec toujours ce qu’il faut d’intelligence et de sensibilité.
Véritable trip nostalgique sonore (la B.O est top) et visuel (la couette Tortues Ninja, les parties de Street Fighter), 90’s agit comme une douceur. Il traîne le spleen ado et les instants de joie ordinaires.

Certes, la réalisation minimaliste pourra en rebuter certains, tout comme cette fin abrupte ou ces dialogues paraissant superficiels. Mais le point de vue sur la solitude, la sincérité et le casting (quasiment que des inconnus au naturel dingue) font de 90’s un film pur et brut, où toute une génération devrait se retrouver.

Aurélien Germain

Comédie dramatique (USA). Durée : 1 h 25. De Jonah Hill. Avec : Sunny Suljic, Lucas Hedges, Na-kel Smith…
> NOTE : 4/5

Jeu Temps Machine : votre place pour Catastrophe

Catastrophe sera en concert au Temps Machine. Gagnez votre place !

paon

Sept personnes, sept personnalités, sept musiciens : avec Catastrophe, c’est la preuve par 7 sur scène. Ce « kaléidoscope de genres musicaux » – comme le dit justement Le Temps Machine dans sa présentation – se retrouve sur les planches jocondiennes, le temps d’une soirée qui s’annonce mémorable.

Le concert aura lieu le 27 avril, au Temps Machine donc (vous avez suivi, c’est bien). Et tmv vous fait gagner votre petite place pour y aller.

Pour jouer, rien de plus simple : il suffit de nous envoyer un mail à redac@tmvtours.fr (avec pour objet : Jeu TM) et vos noms/ prénoms.

Un tirage au sort sera effectué le 23 avril. Bonne chance !

Origine des expressions autour de l’œuf

L’œuf ? Une denrée alimentaire très ancienne. Pas étonnant qu’on le trouve si souvent dans nos expressions. La preuve…

Tuer la poule aux œufs d’or

Signification : Se priver de profits futurs importants pour satisfaire des intérêts immédiats.

Origine : Retour au XVIIIe siècle ! C’est dans une fable de La Fontaine que l’expression est utilisée (elle-même inspirée d’une morale d’Esope, un fabuliste grec de l’Antiquité). La Fontaine y parle d’un fermier chanceux qui possède une poule qui pond des œufs en or. Trop impatient et avare, il tue l’animal croyant que « dans son corps elle avait un trésor ».
Mais en lui ouvrant le ventre, il se rend compte que la poule était semblable aux autres et qu’il venait de détruire bêtement ce qui aurait pu l’enrichir sans fin. Oups !

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Tête d’œuf

Signification : Intellectuel / premier de la classe / personne qui réfléchit avec un esprit créatif.

Origine : Cette expression populaire – qu’on utilise désormais de façon péjorative ou un poil moqueuse – fait référence aux intellectuels qu’on imaginait souvent avec un front bien dégagé, allongé et dégarni.

Se faire cuire un œuf

Signification : Aller voir ailleurs, déguerpir, éconduire quelqu’un.

Origine : Plusieurs versions s’affrontent. La plus plausible ? Que ce dicton provienne des femmes qui l’utilisaient pour avoir la paix face à leur mari. La cuisine étant auparavant le domaine réservé à l’épouse (on rappelle d’ailleurs à certains que les temps ont changé…), si le mari avait l’outrecuidance de critiquer le repas, la femme l’incitait à aller se faire cuire un oeuf. La chose étant si facile à faire, c’était une façon cordiale de dire à l’homme nul aux fourneaux… de lui lâcher la grappe !

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C’est comme l’œuf de Colomb

Signification : une idée simple et évidente mais ingénieuse. En gros, l’équivalent du « mais bon sang, pourquoi n’y avais-je pas pensé avant ? »

Origine : La légende (jamais vérifiée) raconte que Christophe Colomb, lors d’un repas, était moqué par certains des invités. Ces derniers, forcément jaloux, dirent à l’explorateur que la découverte du Nouveau Monde n’était pas si extraordinaire et qu’il n’avait aucun mérite pour ce voyage auquel quiconque aurait pu penser.
Alors Christophe Colomb leur lança un défi : faire tenir un œuf sur sa pointe. Évidemment, tous les convives échouèrent, la forme de l’oeuf le faisant irrémédiablement tomber sur le côté. Colomb, lui, le prit, écrasa légèrement sa coquille et le fit ainsi tenir tout seul. Les détracteurs restèrent dubitatifs, en disant que la solution était bien simple.
Ce à quoi le navigateur aurait répondu « Sans doute, mais il suffisait d’y penser ». Comme quoi parfois, une tâche paraît simple une fois qu’on sait comment la réaliser. Mais encore faut-il avoir la bonne idée pour l’accomplir…

On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs

Signification : Faire certains sacrifices pour obtenir quelque chose.

Origine :
« – Voulez-vous arriver ? lui dit le grenadier.
– Au prix de tout mon sang, au prix du monde entier, répondit le major.
– Marche ! On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. »
Ce dialogue est extrait de la nouvelle Adieu, signée Balzac. L’auteur vulgarisa une expression pessimiste qui daterait du XIXe siècle. Elle-même dériverait de la locution « faire une omelette » qui, au XVIIIe siècle, signifiait « casser des choses fragiles » .

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Horoscope WTF du 10 au 16 avril 2019

Les vacances de Pâques sont là. Mais l’astrologue de tmv n’a pas chômé : il vous a concocté une petite séance d’astrologie garantie 100 % véridique.

BÉLIER
Amour : Vous allez lui donner les 10 secondes de sexe les plus folles de sa vie.
Gloire : Le travail, c’est pas la santé. Regardez votre tête.
Beauté : Votre entourage raconte n’importe quoi. Ecoutez-nous plutôt.

TAUREAU
Amour : Ah, les hormones chez les Taureaux… C’est quelque chose, hein ?
Gloire : L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Autant dire que vous êtes dans le caca.
Beauté : Au final, vous ressemblez surtout à un bon kebab.

GÉMEAUX
Amour : Jachère (n.f.) « État d’une terre labourable qu’on laisse temporairement reposer. »…
Gloire : … Bref, un peu comme vous.
Beauté : La nature ne vous a pas gâtés. Par chance, vous avez un beau derrière.

CANCER
Amour : Non, rien de rien, noooon, vous ne regrettez rieeeen (à part d’être sorti(e) avec ce machin dégueu).
Gloire : « Halte, que personne ne bouse ! », dit la vache. (voilà, de rien)
Beauté : Avec vous, c’est qui s’y frotte s’y pique. (du coup, épilez-vous)

LION
Amour : Une cravache, un p’tit slip en cuir et en voiture Simone ! Votre week-end sera fifou.
Gloire : Comme dirait le célèbre Moundir : « J’ai l’impression y a des haltères qui sortent de ta bouche car tout ce que tu sors, c’est lourd. »
Beauté : Vous ressemblez à un caillou.

VIERGE
Amour : Ne mords pas la main qui te nourrit, dit le proverbe.
Gloire : Voilà, c’est tout ce qu’on avait à dire. Débrouillez-vous avec. On arrête de vous mâcher le travail.
Beauté : Vous allez choper une gastro en terre cuite.

BALANCE
Amour : Votre côté écolo vous incite à recycler votre ex.
Gloire : Félicitations, votre condescendance est désormais visible depuis l’espace.
Beauté : Tous foutus, tous tout nus ! Vive le naturisme !

SCORPION
Amour : Vous tomberez amoureux/ se d’une personne sans cou…
Gloire : Ouais, on sait, ça en fout un COUP. Hahaha !
Beauté : Bon trêve de plaisanterie, ça va tranquilou la vie ? Les gosses ? Votre carrure de loukoum ?

SAGITTAIRE
Amour : Vous touchez le fond. L’avantage, c’est que vous ne pourrez pas tomber plus bas.
Gloire : Vous marcherez dedans du pied droit. Disons… lundi.
Beauté : Charité bien ordonnée commence par soi-même. Faites du ménage dans votre slip.

CAPRICORNE
Amour : Pffiiit pfiiiit, la cocotte-minute que vous êtes va exploser. Sacrée libido !
Gloire : Sachez que David voulait guetter. Et un jour, David Guetta. (allez de rien, kiss, bye)
Beauté : Pas mal votre physique. On dirait un Picasso.

VERSEAU
Amour : Les voies du Seigneur sont impénétrables. Vous aussi.
Gloire : Un collègue vous fera ingurgiter un spacecake et vous vous rendrez compte de la tristesse de notre existence.
Beauté : Retournez vous coucher.

POISSONS
Amour : Avec vous sous la couette, c’est comme une compagnie low cost. Les services sont réduits au minimum syndical.
Gloire : La constellation d’Uranus trouve que vous avez l’esprit mal tourné.
Beauté : Bon sang, quand se rendra-t-on compte que les Poissons sont les meilleurs sur cette planète ?

Chroniques culture #66

Gros programme, cette semaine, pour nos chroniques culture. On parle des BD immanquables, de The Dirt sur Netflix, de Stéphane Bern, mais aussi d’un Grinch grincheux et du vinyle de la semaine de Radio Campus !

SUR NETFLIX
THE DIRT
Adapter The Dirt, la mythique autobiographie du groupe Mötley Crüe à l’écran ? Les grands studios n’auraient jamais osé, tant la vie de ces fous furieux était trash. C’est donc de nouveau Netflix le messie qui se lance en sortant la bête sur sa plateforme. Les réalisateurs, eux, n’auraient jamais su toucher au matériau d’origine. Résultat (bis) ? C’est Jeff Tremaine (vu derrière la caméra des Jackass) qui a pris la chose en main. Résultat (bis encore, ouais, on sait) ? Bien qu’un poil trop elliptique, The Dirt est un biopic décomplexé, carrément valable, complètement dingue et pétri d’honnêteté.
Pour quiconque a lu le livre, c’est ici un plaisir tant le souci du détail est hallucinant : tenues, instruments, looks, mimiques, bagnoles et autres sont fidèlement reproduits. Suintant la came et l’alcool, brillamment joué, The Dirt dépeint aussi à merveille les personnalités schizo de musiciens mi-tête brûlée, mi-jeunes loups finalement paumés (donc touchants) et ravagés par une vie qu’ils brûlent par les deux bouts. Sex, drugs & rock N’ roll : jamais un biopic n’aura aussi bien suivi la devise à la lettre.
A.G.

PAUSE_ECRANS_NETFLIX

LES BD
PAUSE_ECRANS_BDDRÔLES DE DUOS !
L’événement de l’année est sans conteste « Retour à la terre » (Dargaud) de Ferri et Larcenet, dont le T6 Les Métamorphoses sort enfin après 10 ans de silence ! Ces chroniques douces amères sont de tels petits chefs-d’oeuvre d’humour, de poésie et de dérision, que cela valait le coup de patienter. Du coté de Tours, Étienne Leroux et Luc Brunschwig ont succombé aux charmes sulfureux de Conan, dont le nouvel opus « La Citadelle Ecarlate » (Glénat) est une merveille d’adaptation, entre héroïsme, érotisme, pensées philosophiques et scènes d’action.
Dans « Mes héros ont toujours été des junkies » (Delcourt), un must en matière de polar, Brubaker et Philipps offrent 80 pages nerveuses, où amour et drogue tissent d’étranges relations ! Notez aussi le nom de Christophe Alliel car il signe un récit époustouflant d’une nouvelle série, « Maïdanlove » (Grand Angle). Situé en pleine révolution ukrainienne de 2014, ce récit haletant est sublimé par un dessin incroyable.
On terminera avec « Yasmina à la patate » (Dargaud), une belle histoire de légumes, de petite fille et d’écologie signée Wauter Mannaert. Frais, drôle et dans l’air du temps.
H.B.

LES LIVRES PAUSE_ECRAN_BERN
POURQUOI SONT-ILS ENTRÉS DANS L’HISTOIRE ?
Saviez-vous que le sandwich si vite englouti tient son nom du gourmand John Montagu, comte de Sandwich ? Ou encore que Sosie était le nom d’un modeste serviteur du roi Amphitryon, roi mythique de Tirynthe ? Non ? Mais peut-être connaissiez-vous déjà les origines des mots Poubelle, de la tarte Tatin ou du Parmentier, qui tous découlent de personnages réels et d’une anecdote souvent atypique. Le confident des têtes couronnées et présentateur de Secrets d’Histoire, Stéphane Bern, a rassemblé 100 noms qui ont marqué notre Histoire, de Rudolph Diesel à Jack Daniel. Ces petits chapitres se lisent vite et facilement. On peut les picorer selon sa curiosité du moment, c’est léger et l’on apprend des choses qui nous font sourire, sans prétention.
> Aux éditions Albin Michel. Prix : 19,90 €
P.P.

ECRANS_GOURIONLES FILLES PEUVENT LE FAIRE AUSSI /
LES GARÇONS PEUVENT LE FAIRE AUSSI

Danser ? Les garçons peuvent le faire. Pleurer ? Aussi ! Et les filles ont le droit d’aimer jouer à la poupée comme aux petites voitures. Conçu en double-face, ce livre pour les enfants de 3 à 7 ans les invite à oublier les idées préconçues parfois assenées par les adultes. Le ton est léger, les illustrations sont toutes douces et permettent d’aborder un sujet important pour les aider à forger leur personnalité et suivre leurs choix.
E.S.
> Sophie Gourion, Isabelle Maroger, 48 p., 12,95 €, Gründ.

LE DVD PAUSE_ECRANs_DVD
LE GRINCH
Sorti dans nos salles en novembre dernier, ce Grinch adapté en animation constitue une bonne entrée en matière pour qui s’intéresserait à l’histoire du grincheux tout vert et tout poilu voulant voler Noël. Ici, on pense souvent à Moi, moche et méchant version fêtes de fin d’année : graphisme coloré, animation fluide, séquences rythmées… Tout concourt à faire rire les enfants et sourire les parents. On regrettera toutefois sa tendance au remplissage, due à une double intrigue parallèle un peu lourdaude. Une sortie DVD qui permettra également et surtout, outre sa tripotée de bonus, de regarder Le Grinch dans sa version originale : la voix de la bestiole grincheuse étant ici doublée par un Benedict Cumberbatch fantastique.
A.G.

PAUSE_ECRNAS_VINYLELE VINYLE DE LA SEMAINE DE RADIO CAMPUS
VENDREDI SUR MER – PREMIERS ÉMOIS
La nouvelle sensation electro-pop vient de Suisse ! Vendredi sur Mer, de son vrai nom Charline Mignot, nous offre un premier album sensuel et poétique. Son truc : scander des histoires mystérieuses sur des beats entraînants. Le disque bénéficie de la patte léchée du producteur Lewis OfMan qui apporte une grande fraîcheur au tout. Vous danserez probablement cet été sur « Encore » ou bien « Lune est l’Autre » et resterez fascinés par « La Femme à la Peau Bleue ». Dix-sept titres où l’on retrouve un univers kitsch assumé, décliné aussi dans de très beaux clips.
Yann Puron

TOP 4 : c’est quoi ce cirque ?!

Il fallait s’y attendre : le Dumbo version Tim Burton, sorti la semaine dernière, cartonne au ciné. L’occasion de vous présenter un top 4 de films autour du monde du cirque à se faire ce week-end.

FREAKS

Sorti en 1932, formidable ode à la tolérance, le Freaks de Tod Browning reste un chef d’oeuvre inégalé, tourné avec de vrais êtres humains difformes. Dérangeant, marquant, il sera interdit plus de 30 ans en Angleterre.
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THE GREATEST SHOWMAN

Axé comédie musicale et emmené par Hugh Jackman, The Greatest Showman retrace l’histoire de P.T Barnum, fondateur du cirque Barnum. Un mélange bâtard entre La La Land et Freaks, charmant mais un peu trop pauvre.

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CHOCOLAT

Côté frenchie aussi, le cirque s’est illustré avec Chocolat, récit du clown éponyme, premier artiste noir de la scène française. Un biopic convenu et un peu trop sage, mais Omar Sy, toujours bluffant, y est magistral.

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DUMBO (1941)

Impossible de terminer ce top sans le Dumbo originel, sorti il y a 77 ans ! Plaidoyer pour la tolérance, poétique, nostalgique, cette madeleine de Proust est un monument Disney. Vous n’avez pas pleuré ? Pas possible.
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Horoscope WTF du 3 au 9 avril 2019

Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi la vie ? Pourquoi Maître Gims ? Toutes ces réponses ne sont pas à retrouver dans l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Aimer, c’est fermer les yeux sur les erreurs de l’autre. Demandez à Gilbert Montagné.
Gloire : Si votre anniversaire ne tombe pas dans les 3 prochains jours, vous tomberez dans un ravin.
Beauté : Ouais, l’horoscope, ça fout les boules, désolé mes gnous.

TAUREAU
Amour : Alors comme ça on est fétichiste des pieds ?
Gloire : Vous le savez, vous, que le monde entier est un cactus sur lequel il est impossible de s’asseouaaaouaaa- ouaaar ??
Beauté : Les Taureaux ont le front aussi luisant que du bacon.

GÉMEAUX
Amour : Adoptez un hamster. Lui au mois vous sera fidèle.
Gloire : Évitez les excitants avant de dormir (café, alcool, boisson énergétique, photos de l’astrologue nu)
Beauté : Rond, savoureux, sucré, avec un trou : Pas de doute, vous êtes un donut.

CANCER
Amour : Vous êtes les Gilets jaunes du sexe.
Gloire : Sinon, personne ne vous a jamais conseillé d’arrêter de danser ? Non ? Bah maintenant si.
Beauté : Comme on dit, vous en avez dans le slip, boudiou !

LION
Amour : Dès que vous ouvrez votre cœur à quelqu’un, un bébé panda meurt dans le monde.
Gloire : Roh ça va, on sait tous que les Lions sont les lourdauds du love game.
Beauté : Ça fait quoi d’avoir un regard de biquette ?

VIERGE
Amour : Votre transit intestinal et votre vie amoureuse sont intimement liés.
Gloire : Dans la vie, il faut relativiser. Vous pourriez par exemple être Cancer ou Poissons.
Beauté : Ouloulou, c’est ambiance tropicale sous vos aisselles !

BALANCE
Amour : Plan fumeux, plan foireux ! Fuyez !
Gloire : Vous êtes aussi susceptible qu’un chauve qu’on essaye de décoiffer.
Beauté : Sans vouloir vous faire flipper, samedi, vous éternuerez, provoquant un éclatement de la rate et une brisure du nez. Ouaip.

SCORPION
Amour : On est bien mieux seuls. C’est pas votre main droite qui dira le contraire.
Gloire : Il y a un côté artiste qui sommeille en vous. (mais laissez-le dormir, pitié)
Beauté : Qui que vous soyez, pour le bien-être de l’humanité : épilez-vous.

SAGITTAIRE
Amour : Le sexe, c’est surfait. Mettez-vous au tricot, vous aurez de toute façon plus de réussite.
Gloire : Avec votre charisme de pastèque, vous allez choper le melon.
Beauté : Vous devriez consulter sur Doctissimo. Ce petit bouton, c’est tout de même super louche.

CAPRICORNE
Amour : Au milieu de l’arène, la reine a la raie à l’arrêt.
Gloire : Voilà, ça veut rien dire, mais on était fier de nous en écrivant ça, haha !
Beauté : Vu votre carrure de panini, il serait judicieux de vous remettre au sport.

VERSEAU
Amour : Quand vous embrassez, on vous surnomme la limace. Ça bavouille, ça bavouille !
Gloire : Vous avez un doctorat en langue de bois, non ?
Beauté : Le gras vous guette (mais le gras, c’est la vie. Alors pas d’soucis mes kiris).

POISSONS
Amour : Avouez que vu vos ex, il y a de quoi douter de votre bon goût.
Gloire : Complimentez votre boss, ça ne mange pas de pain.
Beauté : Tiens en parlant de pain, comment va votre brioche ?

Alimentation : Que mangerons-nous en 2050 ?

En 2050, la planète devrait compter 9 à 10 milliards d’habitants. En plus d’être serrés comme des sardines, nous allons devoir repenser notre façon de manger, pénurie de ressources oblige.. et histoire de sauver ce qu’il nous reste de planète. Alors dans le futur, de quoi sera faite notre assiette ?

UNE_FUTUR

LES INSECTES

PARDON ?
Ziouf, machine à remonter le temps : avril 2017, l’un des journalistes de tmv rédige un article, pour vos beaux yeux, intitulé : « J’ai testé pour vous… manger des insectes. » Au menu ? Grillons, vers à soie, criquets et petits scorpions. Hormis l’aspect peu ragoûtant de la chose (l’oeil de grillon, c’est croquang’, mais pas gourmang’), c’est étonnamment bon (les scorpions ont un goût de Curly !) et parfois bien assaisonné.
NEWS_BOUFFE_INSECTESMalgré le tabou culturel, l’entomophagie – le fait de manger des insectes donc – représente une bonne alternative à la viande. Le taux de protéines contenu dans ces bestioles serait supérieur à celui de la barbaque que certains chérissent tant, mais aussi celui des volailles ou des oeufs vendus en commerce. C’est aussi une très bonne source de minéraux (fer, zinc…) et d’acides gras oméga 3 et 6.
En outre, une étude publiée par Scientific Reports a découvert que la consommation de grillons permettait une réduction des inflammations dans le corps, grâce à une teneur en chitine et autres fibres bénéfiques à l’équilibre intestinal.

les +
> Solution viable pour nourrir les gens. Deux milliards d’individus en mangent déjà quotidiennement, alors pourquoi pas vous ?
> L’élevage d’insectes a un faible impact environnemental (peu de gaz à effet de serre).
> Ça vous entraînera pour la saison 4383 de Koh Lanta.

les –
> Les influenceurs vont chouiner avec la photo de leur pizza à la tarentule sur Instagram (pas assez de likes, hashtag tristesse)
> Les pattes, ça reste coincé entre les dents.
> Peu calorique, on ne vous conseille pas un grillon avant de taper un marathon.

ALIMENTATION IMPRIMÉE EN 3D

PARDON ?
À Halmstadt, en Suède, une maison de retraite veut tester la… nourriture fabriquée par une imprimante 3D. Il s’agirait de redonner le goût de manger aux personnes qui peuvent avoir du mal à mâcher et avaler. L’objectif ? Obtenir un visuel proche de l’original, mais avec une texture de purée. Ailleurs, les chercheurs s’affairent déjà à ce qui, selon eux, pourrait constituer la super-solution du futur. Une équipe sud-coréenne a d’ailleurs planché sur une imprimante 3D capable d’imprimer de la nourriture ciblant nos besoins nutritionnels, via de microstructures alimentaires.

les +
> De quoi fortement réduire le gaspillage alimentaire.
> On baisse les coûts associés au stockage et au transport.
> Les multiples possibilités créatives : imaginez des pâtes imprimées en forme d’astrologue de tmv… Nous, ça nous fait rêver.

les –
> Techniquement, ce n’est pas si simple. Le processus d’impression prend du temps.
> L’interaction avec les matériaux alimentaires est bien plus complexe.
> On a du mal à imaginer une raclette 3D. Et la raclette, c’est la vie.

NEWS_BOUFFE_3D

NOURRITURE 2.0

PARDON ?
En voyant le futur (probable) potentiel de tout ça, jeunes geeks et écolos idéalistes ont commencé à réfléchir au marché de la nouvelle nourriture, la new food. Certaines start-up, comme Soylent, ont lancé une boisson composée de l’ensemble des nutriments nécessaires à la survie. Le breuvage inventé par l’ingénieur américain Rob Rhinehart permettrait de remplacer les repas, puisqu’il contient de la farine d’avoine, de la maltodextrine, des protéines de riz et de soja et des fibres. NEWS_BOUFFE_2.0

Au Québec, la PME des Fermes Lufa a mélangé culture en serre sur le toit des immeubles et distribution en circuit court.
Dans la Silicon Valley, JUST INC. (ex-Hampton Creek) a mis au point une mayonnaise sans œuf, juste en transformant des petits pois jaunes (et c’est un carton commercial). La start-up Finless Foods cherche quant à elle à créer du fromage sans lait et du poisson sans pêcher. Habit, en Californie, a élaboré des régimes personnalisés en fonction de l’ADN de chacun ; ces plats sont ensuite livrés chez le client. À Londres, le laboratoire Rocks Lab a développé une technique pour emballer de l’eau dans de petites sphères en gélatine végétale qui seront aussi 100 % biodégradables.
D’autres, enfin, travaillent sur des emballages comestibles pour éviter de détruire encore plus la planète.

les +
> La nourriture du futur est destinée à tous : végétariens, carnivores, flexitariens, etc.
> Encore une solution face à l’élevage intensif !

les –
> Et le plaisir de manger dans tout ça ??
> Possibilité de (trop) déconnecter nos sens
> Parfois (souvent ?), ça n’a pas vraiment de goût
> Devoir encore se farcir des photos de plats (high-tech cette fois) sur Instagram en 2050 ? L’enfer.

LES MICROALGUES

CapturePARDON ?
En octobre dernier, le Salon international de l’alimentation avait déjà mis en avant les microalgues, alternative intéressante concernant le futur de notre alimentation. Se nourrissant de dioxyde de carbone, elles produisent une quantité impressionnante de protéines (50 à 100 fois plus par unité de surface que les sources animales !), de graisses et glucides, le tout sans être polluantes. Ajoutez à ça une excellente teneur en acides gras et, paf, ça fait une bonne santé cardiaque. La Spiruline et Chlorella sont déjà autorisées et peuvent être soit incorporées dans des aliments, soit vendues sous forme de compléments alimentaires. Et il reste encore 30 000 espèces de micro-algues non exploitées !

les +
> On peut même faire de la mayonnaise sans œuf avec des micro-algues. Et avec 60 % de matière grasse en moins. #ventreplat
> Une poignée d’algue spiruline contient autant de calcium que 3 verres de lait et autant de fer que 3 bols d’épinard. C’est Popeye qui va être content.
> Elle nécessite 30 fois moins de surface de culture que le soja par exemple.
> Elles sont consommées depuis la nuit des temps. Et à ce qu’on sache, les Aztèques ne s’en sont jamais plaints.

les –
> En raison de son impressionnante quantité de fer, la spiruline n’est pas franchement conseillée aux personnes souffrant d’hémachromatose (excès de fer dans le sang).
> De très rares personnes sont intolérantes et peuvent être allergiques.

LE STEAK ARTIFICIEL

NEWS_BOUFFE_STEAK

PARDON ?
De la viande produite in vitro, à partir de cellules souches, ça vous dit ? Pour certains scientifiques et professionnels, cette piste pourrait nous aider à répondre à l’explosion démographique qui nous attend au coin de la rue. Plusieurs start-up américaines se sont déjà lancées dans l’aventure. En 2013, le scientifique Mark Post avait préparé le premier prototype à Londres : le « Frankenburger » (142 grammes pour 250 000 € tout de même). Créé à partir de cellules souches de vache, il avait la même texture et la même couleur qu’un burger lambda… et plutôt bon goût, parait-il.

les +
> Le nombre de bêtes tuées pour remplir notre assiette pourrait réduire considérablement.
> Vraie solution face à l’empreinte carbone de l’élevage. > Économie de 90 % d’eau par rapport à la production de viande classique.

les –
> Le premier burger synthétique a mis 6 semaines à voir le jour. Un steak bien cuit, ça se mérite !
> Ses concepteurs estiment qu’une commercialisation pourrait se faire d’ici 10 à 20 ans. En espérant donc que la fin du monde ne soit pas passée par là entre temps.
> D’après les études d’acceptabilité menées en France, en Belgique et en Australie, la majorité des consommateurs éprouve une certaine répulsion à la viande artificielle.
> Quid des agriculteurs actuels ?

Le Parc des merveilles : grand-huit poétique

Le Parc des merveilles n’a pas la classe d’un Pixar certes. Mais il reste un film d’animation correct et follement poétique. On retombe en enfance ?

PAUSE_CINE

June, une fillette gentiment allumée et hyper-créative, nourrit une passion dévorante avec sa mère pour Wonderland, un parc d’attractions dont elles ont imaginé à deux les contours. Et où les animaux agiraient comme des humains.
Un jour, la maman, gravement malade, part à l’hôpital. June, atomisée par l’annonce, abandonne rêves et maquettes… jusqu’à ce qu’elle découvre, dans une forêt, que Wonderland existe bel et bien…

C’est un film d’animation doucement poétique que présentent ici Paramount Pictures et Nickelodeon. S’il est relativement étonnant de voir à quel point il a été laminé par une partie de la critique outre-Atlantique, Le Parc des Merveilles (Wonder Park en V.O) est pourtant un divertissement ludique, fun, qui n’hésite pas à aborder certaines thématiques adultes (la maladie notamment).

Évidemment, on est loin du maître Pixar, mais cette production est pétrie de bonnes intentions et d’honnêteté. Certes, le film n’évite pas quelques maladresses (rythme parfois chaotique, allégories peu subtiles, histoire banale et convenue, ventre mou au milieu…), mais il demeure suffisamment touchant comme fable d’apprentissage.

Nourri d’un joli onirisme, abordant les tourments intérieurs d’une enfant dépassée par les événements, doté d’une belle esthétique, Le Parc des Merveilles reste toutefois très orienté vers les enfants : personnages aux yeux immenses, explosions de couleurs, magie de certaines séquences et décors sont faits pour eux mais, par chance, sans avoir à se coltiner un prêchi- prêcha infantilisant.
Quant aux adultes qui regarderont ce Parc des merveilles, rien ne leur interdit de retomber un peu en enfance… et croire un peu en la magie de l’imaginaire.

> Film d’animation (USA/Esp). Durée : 1 h 26. Avec les voix françaises de Marc Lavoine, Odah, Frédéric Longbois…
> NOTE : 3/5 

Chroniques culture #65

Double dose de CD aujourd’hui, avec l’album du guitar hero Roman Rouzine, et le jazz manouche de My Favourite Swing. Sans oublier les BD de la semaine et le DVD d’Overlord !

LES CD
PAUSE_ECRANS_ROUZINEROMAN ROUZINE – HUMANS
Les plus attentifs d’entre vous (ça y’est, coup de pression) se rappellent de la trombine de monsieur Roman Rouzine, déjà apparu dans notre numéro 317. Le guitariste virtuose tourangeau y contait sa science de la musique instrumentale et des délices de la six-cordes. Voilà donc enfin Humans, un second disque où le guitariste franco-ukrainien, en plus d’exceller comme à son habitude, y apparaît plus libre. De cette liberté fraîchement acquise – Roman n’est plus obligé de prouver qu’il joue à la perfection – naît ainsi un album très cinématographique dans son approche (les ambiances sur « Aura » et la lourdeur de « Pulse » l’illustrent si bien). Quant à la durée, raisonnable (43 min), elle permet à Humans de rester dans son chemin et d’éviter l’écueil du CD indigeste.
Moins véloce mais plus dans l’émotion, Roman Rouzine allège son propos et gagne en efficacité. Il offre là un formidable voyage dans son univers musical et personnel. Et prouve qu’un guitar hero sait aussi viser en plein cœur.
A.G.

MY FAVOURITE SWING – KISS MY LIVE PAUSE_ECRANS_SWING
En 2013 déjà, nous évoquions My Favourite Swing comme « un groupe tourangeau idéal pour ambiancer un apéro au calme, dans son salon ». Rien n’a changé depuis et le jazz manouche entraînant du trio est toujours aussi savoureux. Leur swing guilleret et chaud (« Have you met Miss Jones » au hasard) se retrouve cette fois version live, avec ce concert enregistré au Festival international de guitare de Vendôme. De quoi montrer, avec ces 14 titres, que My Favourite Swing sait maîtriser la guitare à la perfection (diantre, cette envolée sur « Stomping at Decca » !) et envoyer la sauce côté rythmique. Chantant et frais : parfait pour débuter le printemps.
A.G.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
OVERLORD
Un film de guerre avec des Nazis, des zombies surhumains et des soldats américains qui ont envie d’en découdre : vous craignez le pire ? Eh bien… Pas tant que ça ! Série B parfaitement assumée dans son côté crétin, Overlord a beau être maladroit, il reste un divertissement efficace et généreux. Les amoureux du genre seront servis (second degré, personnages caricaturaux, délires régressifs…), les autres passeront leur chemin (il faut subir les incohérences, le rythme pachydermique et les misérables décors). Ce mélange de Call of Duty et Inglorious Basterds voit sa sortie en DVD / Blu-ray agrémentée de suppléments plutôt abondants. Au menu, plusieurs séquences aux titres poétiques, comme « mort-vivant », « frères d’armes » ou « la mort sous terre ».
A.G.

LES BD PAUSE_ECRANS_BD
Avec Sabre (Dargaud) Éric Feres se lance dans un roman graphique sans parole d’une beauté totale. En plein Pléistocéne, un vilain tigre livre un combat féroce contre la différence et une nature hostile. Une véritable performance graphique aux couleurs époustouflantes et l’un des chefs-d’oeuvre de l’année.
Cet art graphique, on le retrouve dés les débuts de Jean Giraud / Gir / Moebius dans Le Lac des Émeraudes (Humanoides Associés), un ouvrage où sont réédités les premiers essais du père de Blueberry. À propos de nostalgie, on se replongera dans ses émois adolescents avec le T3 de la très belle intégrale Julie Wood (Dupuis), enrichie pour l’occasion d’une aventure inédite et le dessin d’un Jean Graton à son meilleur niveau.
Infinity 8 (Rue de Sèvres) vivra son dernier épisode avec ce tome 8, sous les traits de Killoffer et de Trondheim au scénario. C’est drôle, malin et on adore ce challenge SF maîtrisé. Saluons pour finir le dernier ouvrage du Tourangeau Luc Brunschwig qui, avec Laurent Hirn au dessin, déploie dans Le Pouvoir des Innocents (Futuropolis) un art du récit magistral pour ce thriller politique passionnant.
H.B.

Horoscope WTF du 27 mars au 2 avril 2019

Chaque semaine, l’astrologue de tmv reçoit des plaintes concernant l’horoscope. Pourtant chaque semaine… les lecteurs les plus téméraires s’y pressent.

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BÉLIER
Amour : What is love ? Baby don’t hurt me, don’t hurt me… no moooooooore.
Gloire : Cette semaine, on fêtera les Gontran, Gwladys, Amédée et Benjamin. C’est vraiment pas de bol.
Beauté : (Non, on déconne. Z’avez vu votre prénom à vous ?)

TAUREAU
Amour : Rassurez-vous, votre ex n’est qu’une mammifère lissencéphale.
Gloire : Selon une sombre étude de l’astrologue, les hommes deviennent matures à partir de 66 ans…
Beauté : …Bref, le monde est bien dans le caca.

GÉMEAUX
Amour : Avantage : il/elle a envie de sexe. Inconvénient : Pas avec vous.
Gloire : Le ver solitaire peut vivre 40 ans en provoquant des troubles, il est hermaphrodite et de forme plate.
Beauté : (Un peu comme vous en fait)

CANCER
Amour : Tchou tchouuu, le p’tit train du célibat va passer.
Gloire : Le saviez-vous ? Les moufettes sont des mammifères caniformes et sont réputées pour leurs sécrétions de liquide malodorant en case de menace.
Beauté : Bref, vous êtes une moufette.

LION
Amour : mmmlppoXDooipji oijoijo pokppokprg
Gloire : Désolé, mon chat vient de s’asseoir sur mon clavier.
Beauté : Vous êtes gaulé(e) comme de la mie de pain mais personne ne se plaint.

VIERGE
Amour : Les stars connaissaient les jetés de culottes sur scène. Vous, c’est plutôt un lancer de déambulateurs lors de votre passage.
Gloire : Mangez plus avec vos collègues, ça leur donnera moins souvent l’occasion de parler dans votre dos.
Beauté : Il faut s’y faire. Vous êtes désormais une vieille coque rouillée bonne pour la ferraille.

BALANCE
Amour : La constellation de l’unijambiste prédit que vous prendrez votre pied demain soir (haha).
Gloire : Vous avez pas choisi, de vivre ici, entre la soumission, la peur ou l’abandon. #jeanjacques
Beauté : Vous avez le boule qui chamboule.

SCORPION
Amour : Scorpion rimant avec morpion, on vous conseille de laisser votre slip en grève.
Gloire : Vous chevrotez comme Julien Clerc.
Beauté : Grande gueule et le poil soyeux : pas de doute, vous êtes un ornithorynque.

SAGITTAIRE
Amour : C’est triste, mais les gens ne vous aiment que pour votre argent et vos jolies fesses.
Gloire : On vous surnomme le Revers de la médaille.
Beauté : Vos poignées d’amour vous gênent ? Rassurez-vous, vous vous réincarnerez en panier.

CAPRICORNE
Amour : Vos nuits riment avec ennui.
Gloire : La métaphore de votre vie ? Celle du pingouin qui respire par le cul et qui meurt quand il s’assoit.
Beauté : Un visage asymétrique, ça a aussi son charme…

VERSEAU
Amour : Prout.
Gloire : En Bretagne, il ne pleut que sur les cons. Faites-y un tour. Juste pour vérifier.
Beauté : Ce qui devait arriver arriva : vous voilà obligé(e) de faire un nouveau trou à votre ceinture.

POISSONS
Amour : Votre cœur s’effrite, mais les frites c’est bon.
Gloire : « Tu peux dire 50 fois à un âne d’aller à gauche, s’il a décidé d’aller à droite tu ne pourras rien y changer… »
Beauté : On n’insinue rien du tout avec cette phrase, hein… HUM.

Boy Erased : l’enfer des centres de conversion

De jeunes homosexuels « convertis » à l’hétérosexualité dans de terribles centres à thérapie : c’est le sujet glaçant de Boy Erased, film inspiré d’une histoire vraie.

PAUSE_CINE

Ce n’est pas que du cinéma… Le thème de Boy Erased est tout sauf inventé. Ces centres de « réorientation » dont il parle, où de jeunes homosexuels sont « coachés » durant une thérapie pour devenir hétérosexuels, existent vraiment.
Aux États-Unis, il en reste encore ouverts… 36 en toute légalité.

Ce sujet glaçant est adapté de l’autobiographie de Garrard Conley qui a déjà subi ces horreurs, envoyé dans un de ces centres par ses parents croyants et puritains. Boy Erased est donc une histoire vraie qui ne cesse de mettre mal à l’aise.
Certaines scènes sont parfois très dures. L’atmosphère, sombre et renforcée par une photographie terne, renforce cette impression.

De cette quête identitaire et sexuelle (le personnage principal est tiraillé entre sa vraie nature et l’amour sincère de ses parents), le cinéaste en tire le portrait d’un pan de la société américaine, jamais lacrymal, toujours tout en justesse. Il est aidé en cela par un casting extraordinaire.

Porté à bout de bras par un Lucas Hedges impeccable (déjà vu dans Manchester by the sea), Boy Erased n’en oublie pas sa galerie de personnages secondaires. Nicole Kidman et Russell Crowe sont touchants dans le rôle des parents ; Xavier Dolan, dans son caméo, est parfait ; Flea (bassiste des Red Hot Chili Peppers !) fait frissonner et Joel Edgerton – qui se met lui-même en scène en prédicateur infâme – est habité.

Cependant, Boy Erased alourdit trop son propos en raison de sa construction pataude à coup de flashback. Nécessaire par son sujet, le film aurait pourtant gagné à être plus dans l’émotion (c’est un peu trop convenu parfois). De menus défauts qui n’empêcheront toutefois pas ce drame psychologique et biographique de marquer le spectateur.

À voir. Et à méditer…

> Drame, de Joel Edgerton (USA). Durée : 1 h 55. Avec Lucas Hedges, Nicole Kidman, Russell Crowe, Joel Edgerton…
> NOTE : 3/5 

#WTF 70 : Demi-tour après un bébé oublié à l’aéroport

Vous avez loupé l’info insolite et #WTF ces derniers jours ? Séance de rattrapage avec un bébé oublié, un dealer plutôt particulier et un jeune Chinois « explosif ».

PAUSE_WTF
« Chéri ? Je crois qu’on a oublié un bagage un peu plus important… »

— En Arabie Saoudite, une femme à bord d’un avion s’est rendu compte qu’elle avait oublié quelque chose à l’aéroport, dans la zone d’embarquement. Un bagage ? Non, son bébé tout simplement. Le pilote du vol reliant l’Arabie Saoudite à la Malaisie a dû faire demi-tour en insistant auprès de la tour de contrôle pour que la maman récupère son enfant.

— À Toulouse, les policiers ont interpellé un jeune de 16 ans qui transportait 130 grammes d’herbe, mais pas que. Ils ont ainsi découvert que ce dealer avait trouvé une idée pour fidéliser ses clients : leur offrir des tickets de grattage en plus de leur marijuana.

— Dans la série Nos amis les Bretons : en Bretagne, un homme a été arrêté alors qu’il circulait entièrement nu sur son scooter jaune, comme le rapport Ouest-France. Déjà condamné à plusieurs reprises pour des délits d’atteintes aux moeurs, il a cette fois expliqué qu’il avait des pulsions incontrôlables. Il a été condamné à deux mois ferme.

— Un jeune Chinois de 23 ans a avalé un briquet pour faire rire ses amis (oui bon, chacun a un humour différent, dirons-nous). Sauf que l’objet, avec 30 heures passées dans le corps, a failli exploser, puisqu’il se dégradait par le suc gastrique. Le liquide inflammable risquait alors de couler dans l’estomac. Le briquet a finalement été retiré. Ouf.

— Les spectateurs ont pu voir le président du Kosovo taper le mot de passe de son ordinateur, lors d’un reportage télé. Sur la séquence, on le voit taper 123456. C’est l’équipe de cybersécurité qui a dû pleurer. A. G

Eric Maravélias : au bout du noir

Dans son deuxième roman, Au nom du père, paru en février dans la Série noire, Éric Maravélias décrit la société telle qu’il la voit. Une fable pessimiste et onirique.

PAUSE_PORTRAIT_MARAVELIASSon premier roman, La Faux soyeuse, inspiré de son parcours personnel, avait provoqué en 2015 un séisme dans le milieu littéraire ; Éric Maravélias se savait attendu pour son deuxième opus.

Publié au bout de cinq ans d’écriture et de péripéties dans le monde de l’édition, Au nom du père est moins âpre mais tout aussi sombre. « Ce sera sans doute mon dernier livre », explique-t-il.

Autodidacte, lecteur compulsif, dévorant Montaigne comme Chase, Eric Maravélias lit par passion, écrit par pulsion et avoue avoir perdu la flamme. Après la musique, la poésie et la sculpture, il trouve aujourd’hui son moyen d’évasion en composant.
« En ce moment, c’est Bach, seulement Bach. Il y a toute la musique, dans Bach ! » Son roman Au nom du père est une fiction dans laquelle il décrit la société telle qu’il la perçoit : « Un monde où l’on a banni le père, Dieu, les repères, dans lequel tous les personnages sont en quête d’amour. Cristalle, la pauvre gosse, qui ne sait même pas ce que c’est, Dante, qui achète l’amour en s’offrant des filles, Akhan qui n’aime plus sa femme… Parce qu’au fond, l’amour, c’est ce qu’on cherche tous, non ? »

« Ce monde irrespirable existe déjà »

L’histoire ? Dans un Paris dantesque, écrasé par la pollution, la corruption et les trafics d’influence, Dante, un vieux mafieux, se bat contre un ami perdu et un fils nié. L’histoire finira mal, on s’en doute. Au nom du père se lit comme un conte noir, dans lequel il n’y a pas de héros mais une galerie de personnalités déglinguées, une volonté de l’auteur qui souhaitait composer des personnages secondaires forts.

« Des critiques parlent de dystopie, mais ce monde irrespirable existe déjà et ceux qui ne le voient pas n’ont jamais mis les pieds hors de leur quartier. Liberté, égalité, fraternité ? Aujourd’hui, ce ne sont que des concepts. Paris est entouré de camps géants, toutes les démarches se dématérialisent, on est tous ligotés par notre carte bleue… Le cash deviendra bientôt la chose la plus précieuse. C’est ce cash, un sac plein de billets, qui noue le destin de mes personnages. » PAUSE_POLAR

Enfant du bitume, Éric Maravélias a aujourd’hui quitté Saint-Pierre-des-Corps pour vivre à la campagne avec sa compagne. Un besoin de retrouver l’essentiel, de se protéger. Il maçonne, jardine. N’écrit plus. « Je n’ai pas envie de jouer, de faire semblant, de faire mon beau quatre fois par jour sur les réseaux sociaux. On demande aux écrivains publiés de se mettre en scène comme des produits. Mais c’est ce qu’on écrit qui devrait intéresser les gens, rien d’autre. Construire un mur, planter des légumes, c’est du concret. Ça me semble plus utile. »

>Au nom du père, Gallimard,
384 p., 21 euros.
> Bande-son pendant l’écriture de cet article : Mischa Maisky plays Bach Cello Suite No.1 in G.

Horoscope WTF du 20 au 26 mars 2019

C’est l’heure de l’horoscope WTF de tmv ! Cette semaine, une phrase commune à tous les signes s’est cachée. Sauras-tu la retrouver Einstein ?

(Une phrase commune à tous les signes est cachée dans cet horoscope. Sauras-tu la retrouver, Einstein ? )

BÉLIER
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : En changeant 39 lettres à Bélier, on obtient « don du sperme ». Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Gaulé(e) comme un loukoum, vous déchaînez les coeurs et les appétits.

TAUREAU
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Vous êtes aussi réactif/ve qu’un koala sous Lexomil.
Beauté : Même les Allemands portant des chaussettes avec leurs sandales ont plus de style que vous.

GÉMEAUX
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Oh, après tout… qui suis-je pour vous juger ? (à part l’astrologue qui régit votre vie et sur qui vous fantasmez chaque soir)
Beauté : Et si vous ressortiez enfin votre petit slip léopard ? Le peuple n’attend que ça.

CANCER
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Pour le savoir, rendez-vous page 32 du dernier numéro de Femme Actuelle.
Beauté : Aaaah, une binouze de Lidl, des chips et des poils aux jambes: ça, c’est votre petit plaisir.

LION
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Il faut vous y faire : vous avez le QI d’une moule.
Beauté : Mais vous ressemblez à Bobby le phoque. Alors ça passe.

VIERGE
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Vous êtes une étoile montante qui n’est jamais montée.
Beauté : Eeeh ouais, on vous avait prévenu que ça rendait sourd. Krrkrr (bande de lubriques, va)

BALANCE
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Vous envoyez du pâté en croûte cette semaine. C’est qui le meilleur signe ? C’EST VOUS !
Beauté : Où y a de la gaine, y a pas d’plaisir ! Mettez-vous au régime.

SCORPION
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Le saviez-vous ? L’astrologue de tmv est votre père caché.
Beauté : Eh ouais, on en apprend dans l’horoscope hein ? Et encore, on vous a pas dit ce qui allait arriver avec la couleur de vos tétons d’ici lundi…

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SAGITTAIRE
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : La constellation du On-fout-le-dawa prédit que vous vous consolerez sous la couette d’un(e) Verseau.
Beauté : « Le côté câlin du Sagittaire peut vite disparaître dès lors qu’il se sent attaqué ». En gros, vous êtes un teckel.

CAPRICORNE
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Votre avenir rimera avec aquaponey et steak de tofu.
Beauté : Votre prochain tatouage sera situé au-dessus de votre postérieur, avec une flèche indiquant « Le Paradis, c’est ici ».

VERSEAU
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Tout allait bien sur Terre. Jusqu’à votre naissance.
Beauté : Vous suez comme une grosse otarie. Honk honk honk !

POISSONS
Amour : Casse-toi l’amour, tu pues.
Gloire : Comment faire confiance à quelqu’un comme vous qui ronfle et bave en dormant ?
Beauté : Aaaah bah des vicieux comme vous, on n’en fait plus !

Foulette : La révolution des culottes !

Camille et Maëva Collinet, deux Tourangelles de 23 et 21 ans, ont un projet : elles chinent des foulards pour en fabriquer… des culottes ! Foulette, leur marque de lingerie, se veut écoresponsable et anti-gaspi. Bref, faire du neuf avec du vieux.

PAUSE_CULOTTE
Camille et Maëva Collinet lancent Foulette : et si on créait des culottes à partir de foulards ? (Photo tmv)

Avec Foulette, vous voulez créer des culottes à partir de foulards. Apparemment, l’idée vous est venue un dimanche matin, après avoir refait le monde ! Racontez-nous…
Camille : Oui, ça s’est vraiment passé comme ça. On a toujours écouté des podcasts d’entrepreneurs. On rêvait toutes les deux de lancer une marque qui ait un impact positif.
Maëva : En plus de ça, on adore voyager, on avait envie de créer… Et j’ai déjà travaillé dans la lingerie.
C : L’idée est donc venue comme ça, un dimanche. On était très intéressées par la réutilisation, l’upcycling (c’est-à-dire le « surcyclage », une sorte de recyclage par le haut – NDLR). Et le foulard est une matière qui nous plaît.
M : Camille me disait toujours de noter les idées quand on en a…
C : Alors on en a parlé et de là est né Foulette. On chine des foulards aux motifs différents pour les transformer et en faire des culottes uniques. Cela évite la surproduction, le gaspillage et limite au maximum l’impact écologique. On fait du neuf avec du vieux.

Vous souhaitez limiter cet impact écologique car il y a un gros problème de surconsommation dans la mode selon vous ?
C : Oui. C’est la deuxième industrie la plus polluante au monde, elle a des effets néfastes. On utilise des milliers de litres d’eau pour fabriquer ne serait-ce qu’un seul tee shirt ! Sans compter tous les produits chimiques qui polluent les sols, etc.
M : Les gens sont sensibilisés à la protection de la planète, au mieux-consommer, au bio, etc. Mais beaucoup moins au problème posé par l’industrie du vêtement. On s’est donc dit qu’il serait bien de proposer une marque écoresponsable.
C : On veut tout de même que Foulette reste une marque tendance. Avec une belle image.
M : Nos foulards font des culottes uniques qui raconteront une histoire. Les foulards de belle qualité qu’on aura chinés connaîtront donc une nouvelle vie.

50964936_732955403747537_65456340973125632_nPourquoi avoir choisi de prendre des foulards pour faire vos culottes ? Le tissu est-il meilleur ?
M : Le foulard est souvent fait avec de belles matières, comme par exemple la soie. C’est doux au toucher, c’est beau visuellement, les motifs sont originaux. Pour l’instant, on a différents prototypes qu’on finalise. Quand tout sera prêt, il y aura des culottes de tailles S, M et L. Notre premier modèle a été réalisé il y a un mois, mais je le répète, c’est un prototype qu’on veut encore perfectionner. J’ai le souci du détail ! (rires)
C : Quand tout sera prêt, on vendra les culottes au prix de 50 €. Car c’est fait main et c’est du made in France. Chaque pièce sera unique et plutôt haut de gamme. D’où le tarif. On vise une clientèle soucieuse de l’environnement, qui aime les choses tendances et peuvent mettre un certain budget pour ça.

Sur votre site, vous écrivez qu’en France, aucune marque de lingerie féminine ne réutilise de tissus existants. Comment l’expliquez-vous ?
C : Il y a une marque pour hommes, Les Damoiseaux, qui pratique l’upcycling et reste un concept alternatif. Mais pour la lingerie féminine, ça n’existe pas.
M : La lingerie pour femmes a encore ce côté « raffiné ». On n’ose pas changer nos habitudes, on n’achète pas de lingerie de seconde main, on croit que ça donnera un côté ringard ou sale, ou je ne sais pas quoi… Mais nous, ça ne nous fait pas peur ! (rires) Notre produit sera joli, attrayant, confort. Le tissu est lavé et on utilise du coton bio pour le fond de culotte. Ce ne sera pas la culotte de grand-mère ! Ce sera comme neuf !

Capture
Capture d’écran du compte Instagram de Foulette.

Financièrement, comment vous vous en sortez ?
C : On va faire une campagne de financement participatif pour lancer la marque. L’idéal serait de lancer ce crowdfunding cet été, une fois que nos modèles de culottes seront parfaitement finalisés. C’est également pour voir si les gens sont intéressés par notre concept et par Foulette.
M : Le crowdfunding sera un crash-test ! Pour le reste, on a quelques dépenses. Ça nous coûte un peu d’argent pour acheter, par exemple, les élastiques, les étiquettes… Mais bon, on ne le voit pas comme un travail – on a toutes les deux un métier à côté – mais surtout comme une passion.

Aujourd’hui, où en êtes-vous dans votre projet alors ? (l’interview a été réalisée le 14 mars – NDLR)
C : Les premiers prototypes sont faits et on souhaite encore, comme on le disait, tout fignoler. L’image de la marque est installée, l’identité visuelle, forte et cohérente, également. On essaye de réunir une communauté, notamment sur les réseaux sociaux. On a eu pas mal de retours positifs !

Il y a un peu d’appréhension à se lancer dans l’aventure, quand même ?
M : Oui, il y a forcément un peu de pression. On ne veut pas que ça tombe à l’eau. On croit vraiment à notre idée. Et qui sait, si ça fonctionne bien, pourquoi pas faire aussi des soutiens-gorge fabriqués à partir de foulards ?

> Avancement du projet à suivre sur :
foulette.fr
instagram.com/foulettefrance
facebook.com/foulettefrance

Leaving Neverland : que penser du documentaire sur Michael Jackson ?

Le docu choc et pas chic Leaving Neverland a fait un carton aux Etats-Unis. Cette semaine, il est diffusé sur M6. Nous l’avons vu : voici notre verdict.

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« Il m’a aidé avec ma carrière, il a aidé ma créativité à se développer. Mais il a aussi abusé de moi sexuellement. J’avais 7 ans. »

Cela fait à peine 1 min 48 que Leaving Neverland a commencé que la phrase, tranchante comme une guillotine, tombe. Le docu-choc sur Michael Jackson, controversé et dézingué par les fans, a fait causer. Le film, qui a fait un carton à la télé américaine, donne la parole à Wade Robson (36 ans) et James Samechuck (40 ans).
Face caméra, ils décrivent la relation qui les a liés à Michael Jackson lorsqu’ils étaient enfants et l’accusent d’agressions sexuelles et de viols.

Greffées à d’intéressants témoignages, des images d’archives aèrent un ensemble indigeste de base (4 h au compteur, séparées en deux parties). Provenant des familles de Robson et Samechuck, ces vidéos privées et photos donnent à voir l’envers du décor.

Dans un déluge d’infos, parfois sordides (sexe anal et compagnie), Michael Jackson y apparaît alors comme un dieu manipulateur, calculateur, l’anti-thèse du bienveillant Peter Pan. Les témoignages sont troublants et mettent en lumière l’affection glauque entre la star et les enfants…
Mais aussi l’aveuglement de leurs mères profitant de la générosité du chanteur, tout le monde vivant à ses frais sans pour autant s’inquiéter de voir des enfants dormir dans son lit.

Mais Leaving Neverland pose problème : Comment est-il possible de ne pas faire intervenir de témoignages contradictoires ? Pourquoi donner la parole uniquement à Safechuck et Robson et à ceux qui les croient ? Pourquoi pas aux avocats ou à la police ? Et quid des experts ou psychiatres ?

En prenant ce parti-pris, Dan Reed prête le flanc aux critiques, montrant Leaving Neverland comme un documentaire à charge, au doux parfum de scandale. Dans tous les cas, il ne laissera personne indifférent.

> Durée : 4 h. Diffusion le 21 mars sur M6, 21 h, en 2 parties.
> NOTE : 2,5/5

#WTF 69 : Pain au chocolat / chocolatine : et le gagnant est…

Que s’est-il passé d’insolite et #WTF en France et dans le monde ? Bref résumé, entre pain au chocolat, dent dans le nez et dopage.

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> Fallait-il un sondage pour, enfin, décider qui de « pain au chocolat » ou « chocolatine » gagne le combat ? « OUIIII », crie la foule en délire. Un sondage a donc été réalisé par l’Ifop.
Résultat ? 84 % des Français préfèrent dire « pain au chocolat ». L’enquête trahit, forcément, un fort clivage entre le Sud-Ouest et le reste du territoire. Reste à voir si cela peut clore le débat… (« NOOOON », crie la foule (du Sud Ouest) en délire.)

> Un Danois de 59 ans, qui pensait être enrhumé depuis deux ans, a finalement décidé de faire un petit tour chez le médecin. Il ne s’agissait pas d’un rhume chronique. Mais d’une dent de treize millimètres sur six qui avait poussé dans le nez de ce pauvre monsieur qui, en plus, avait perdu l’odorat.
Recouverte de mucus nasal (de rien pour les détails), logée dans la cavité nasale, elle a pu être extraite. Et les symptômes se sont arrêtés immédiatement. Ce phénomène reste toutefois très rare.

> Lors d’une réunion à la Maison Blanche, le plus sérieusement du monde, Donald Trump a appelé Tim Cook, big boss d’Apple, … « Tim Apple ». À l’époque, il avait également appelé le patron d’Amazon, Jeff Bezos, « Jeff Bozo ». Soit Jeff le crétin. Sacré Donald.

> Geir Helgemo, numéro 1 mondial de… bridge, a été contrôlé positif à la testostérone lors d’un contrôle antidopage. Il a été suspendu un an par la Fédération.

Horoscope WTF du 13 au 19 mars 2019

Chaque mercredi, on retrouve sa petite dose d’astrologie avec l’horoscope de tmv. Garanti 100 % vérité !

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BÉLIER
Amour : Le mouvement des Gilets jaunes demande une revalorisation de votre vie sexuelle.
Gloire : Vous n’avez pas le compas dans l’oeil. Mais tant mieux car ça fait mal.
Beauté : Vous tournez en rond. Normal, vous êtes une boule.

TAUREAU
Amour : Courage, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Gloire : (en plus, ça fait des économies niveau cadeau)
Beauté : Vous voyez, l’astrologue a toujours le p’tit mot qui réconforte. Bisou mes gnous !

GÉMEAUX
Amour : Qui que vous soyez, vous tomberez follement amoureux/se de moi.
Gloire : N’oubliez jamais ce bon conseil : tout le monde s’en fiche de votre opinion.
Beauté : Vous êtes fluffy comme un corgi.

CANCER
Amour : Vous finirez seul(e) mais comme vous étiez fortiche en travaux manuels à l’école… [clin d’oeil lubrique]
Gloire : Fut un temps, vous étiez un petit spermatozoïde perdu et errant…
Beauté : … Désormais, vous êtes le plus mignon des spermatozoïdes.

LION
Amour : Jésus transformait l’eau en vin. Vous transformez les relations amoureuses en problèmes. C’est fou.
Gloire : Au boulot, bande de larves !
Beauté : La luisance de votre crâne est somptueuse.

VIERGE
Amour : La vie pourrait être pire. Vous pourriez être bloqué(e) avec Arielle Dombasle dans un ascenseur en panne.
Gloire : Vous êtes aussi stressant(e) qu’un vigile chez Sephora.
Beauté : La moumoute vous guette.

BALANCE
Amour : Vous êtes comme un chocolat Mon Chéri : toujours là à Noël, mais personne ne vous désire vraiment.
Gloire : Roh, ça va. L’astrologue est Balance aussi et il se vexe pas pour ça.
Beauté : Bah du coup, rien. J’arrête.

SCORPION
Amour : Aucune idée. Et je m’en tamponne le tralala.
Gloire : « Sur le pooort d’Amsterdam, y a des marins qui chantent… » Et accessoirement, y a vous, complètement bourré(e).
Beauté : Vous ressemblez à une pomme de terre. Mais une pomme de terre mignonne.

SAGITTAIRE
Amour : N’en avez-vous donc pas marre d’être aussi lubrique ?
Gloire : Désolé, mais vos parents ne sont pas vos parents. Les vrais se trouvent au Brésil.
Beauté : Et le Brésil tombe bien, vous qui portez si bien le string.

CAPRICORNE
Amour : Avec vous, c’est « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ».
Gloire : Votre carrière d’acteur/actrice X semblait pourtant bien partie…
Beauté : Force est de constater qu’avec pareille beauté, il faudrait ériger une statue en votre honneur.

VERSEAU
Amour : La seule qui ne vous quitte pas, c’est l’odeur de patate rôtie sur vos fringues.
Gloire : Par chance, le Verseau a été élu meilleur signe de l’Univers cette semaine.
Beauté : Réincarnez-vous en moule. C’est cool une moule. Peinard, au soleil, sur un rocher.

POISSONS
Amour : Il vous reste toujours le Nord Pas de Calais…
Gloire : Mettez-vous au krav maga, moyen d’autodéfense parfait lorsque vous ferez vos courses avec ces boulets qui n’avancent pas avec leur caddie.
Beauté : Même une coupe-mulet serait toujours mieux que ce que vous avez.

We The Animals : magnifique chronique sur l’enfance

C’est un très beau film qui atterrit cette semaine au cinéma. Dans We The Animals, Jeremiah Zagar offre une chronique sur l’enfance d’une poésie folle.

PAUSE_CINE

Dans We The Animals, il est tout bonnement impossible de détacher son regard d’Evan Rosado. Le (très) jeune comédien bouffe littéralement l’écran. Un regard clair et perçant, une gueule, un faciès.
Un acteur non-professionnel mais qui a déjà tout d’un grand.

Evan Rosado, donc, est Jonah, cadet d’une fratrie de trois jeunes garçons épris de liberté. Tous vivent à l’écart de la ville. Serrés dans une maison qui semble trop petite pour eux et leurs parents. Des parents qui passent des rires aux larmes, des sourires aux coups, tandis que les enfants, eux, sont livrés à eux-mêmes.
Dans tout ça, Jonah vivote, pense, réfléchit. Et surtout, grandit.

Chronique magnifique sur l’enfance et bourrée de poésie, We The Animals observe ses personnages. Il y a cette caméra à l’épaule, ces plans au plus près des protagonistes, cette utilisation du 16 mm et cette photographie âpre et terne.

Le réalisateur, Jeremiah Zagar, épouse l’œil du petit Jonah. Le garçonnet est dépassé par ce qui l’entoure. Ses dessins, qu’il réalise sous un lit, la nuit, éclairé par une lampe-torche, le montrent. Ses regards, insistants et curieux, quasi-amoureux, sur un garçon blondinet aussi. Jonah est perdu et se cherche.

Avec cette adaptation du livre semi-autobiographique de Justin Torres, Jeremiah Zagar convoque les archétypes freudiens pour pousser son histoire. Et s’aide de dessins matérialisant les émotions et de métaphores pour dessiner le chaos avec pudeur.
We The Animals est un récit initiatique autour d’un gosse pas comme les autres qui s’interroge sur son identité. Au final, un film aussi beau et fragile que son personnage principal.

> Drame. De Jeremiah Zagar (USA). Durée : 1 h 34. Avec Evan Rosado, Raul Castillo, Sheila Vand…
> NOTE : 4/5

Chroniques culture #64

Triple dose de livres, cette semaine, dans nos chroniques. On parle aussi musique avec Emmanuel Tellier, puis BD, DVD et c’est également le retour du vinyle du mois de Radio Campus !

LES LIVRES
PAUSE_ECRANS_LIVRECACATOESLES PÉPÈTES DU CACATOÈS
Le riche Aldebert, un industriel du nord de la France, meurt brutalement. Le jour où ses trois héritiers découvrent son testament, c’est la surprise ! Ces mous du genou passionnés par tout sauf le travail ne récupéreront la fortune qu’à une condition : gagner 100 000 € en un an sous peine de quoi l’argent ira… au cacatoès ! Le postulat de base du premier roman d’Elisabeth Segard (notre estimée collègue, oui oui !) est suffisamment clair pour indiquer que ces « Pépètes du cacatoès » sera fendard et guilleret. C’est évidemment le cas tout du long de cette histoire drôle et bien ficelée, emmenée par des personnages attachants. L’ensemble, dynamique et léger, reste tout de même porté par une écriture travaillée. Quant au récit, il est aéré par les passages outre-tombe d’un Aldebert mort qui disserte en voix off.
Rappelant parfois le ton de la pièce de théâtre Le Prénom, mais aussi l’esprit d’Arto Paasilinna (ici, on reste dans le jovial, la bonne humeur et la plume badine), Les Pépètes du cacatoès est un roman « feel good » réussi. Et promis, c’est dit en toute objectivité.
A.G.

L’ÉPARPILLEUR 41MlVe1wbCL._SX309_BO1,204,203,200_
Vous ne verrez plus jamais Tours du même œil… Un flic, Raoul Pénichot, un autre, répondant au surnom de Gus, leur patron, Ferdinand Robinet, un psy, Guilbert Tacar, la pulpeuse Pénélope Lajoie, un légiste pas très attachant… Tout ce petit monde est entraîné sur les traces d’un tueur en série diabolique, à Tours et aux alentours. S’inscrivant dans la grande époque du roman de gare, l’auteur tourangeau Gregory Merleau réussit un cocktail détonant, bourré de rebondissements et d’humour noir. Un vrai festival de style et de clins d’oeil, qui se dévore d’une traite.
E.S.

CHRONIQUES DE ST-MARY UNE SECONDE CHANCE
On retrouve la jeune professeure d’histoire Madeleine Maxwell en pleine guerre de Troie, alors qu’elle était partie… à la rencontre d’Isaac Newton. Si les voyages dans le temps ont leurs bugs, l’auteure, elle, n’en a pas ! Ce troisième opus de la série conserve le ton décalé, les punchlines et le rythme effréné qui ont séduit des milliers de lecteurs. Et le twist final risque bien de les empêcher de dormir jusqu’à la lecture du tome 4. Courage, il arrive en octobre ! E.S.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
JEAN-CHRISTOPHE & WINNIE
Projet casse-gueule par essence (il s’agit d’une adaptation en prises de vues réelles), Jean-Christophe & Winnie est finalement une bonne surprise dans l’ensemble. Dans cette version 2.0 de Winnie l’Ourson, le cinéaste Marc Foster offre une aventure poétique et séduisante, grandement influencée par Paddington. Animation léchée, photographie délavée et douce mélancolie nourrissent ce film sympathique qui n’évite toutefois pas certains écueils (fin mièvre, côté lisse…). Mais le pari de la nostalgie est, lui, réussi. Pour cette édition en Blu-ray, le DVD propose quelques rares bonus sur la fabrication du long-métrage, les voix ou des séquences sur « comment Winnie et Walt sont devenus amis »…
A.G.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS PAUSE_ECRANS_VINYLE
THYLACINE – ROADS VOL.1
Après nous avoir transporté à bord du mythique train Transsibérien, l’Angevin William Rezé a cette fois suivi le chemin de la Cordillère des Andes. C’est à bord d’un studio mobile installé dans une caravane qu’il a pu enregistrer la bande originale de ce voyage. De cette aventure ressort ce disque qui nous transporte à travers les paysages montagneux argentins. On y retrouve la patte de l’artiste avec un mélange de sons organiques et électroniques, mais aussi des airs au saxophone combinés à des sonorités plus dépaysantes comme celles de charangos. Roads Vol.1 accueille en plus les voix du rappeur américain J. Medeiros ou encore de la chanteuse Clara Truco.
Yann Puron

PAUSE_ECRANS_BDLES BD
SAUVAGES !
Avoir Yann au scénario et Lereculey au dessin est déjà la promesse d’un duo de choc. Alors quand ces deux-là s’attaquent à la Préhistoire avec Avant (Dupuis), on frémit d’avance. Et ce T1 Mumu la bâtarde (photo) nous confirme tout l’humour caustique et sauvage que l’on espérait ! Avec Milady (Futuropolis), Bihel et Venayre s’amusent à déconstruire la vision de la célèbre femme fatale des Trois Mousquetaires de Dumas. Bluffant et totalement maîtrisé.
Avec le T2 de L’Herbier Sauvage (Noctambule/Soleil), Fabien Vehlman déroule de nouveaux récits socioérotiques dont les cheminements buissonniers inventent un art du récit sensuel et iconoclaste. Superbement illustré par David Prudhomme, cet ouvrage est une mine de plaisirs et de curiosités.
Quant à Castaza et Parno, ils livrent avec Nos Vies Prisonnières (Grand Angle) un beau et bon thriller contemporain sur la recherche d’identité. C’est âpre, prenant et on marche à fond dans cette histoire singulière et attachante. On termine avec une superbe réédition de 40 Days in the Desert B (Moebius Productions), un petit livre d’illustrations aux parfums cosmiques d’un Moebius, qui décidément, manque à son art.
Hervé Bourit

LE CD
EMMANUEL TELLIER
– LA DISPARITION D’EVERETT RUESS PAUSE_ECRANS_CD

Cet album doublé d’un documentaire nous emmène sur les traces de ce jeune artiste américain disparu à l’âge de 20 ans. Avec ce premier album solo, le Tourangeau Emmanuel Tellier (Another Country, Chelsea, 49 Swimming Pool…) livre une de ces histoires d’Amérique dont il a le secret. Pas d’effet de manches ici, juste de l’émotion pure et un récit intime bouleversant. Saluons donc ce projet ambitieux, fruit de quatre ans de travail et de recherche, servis par une production sobre et lumineuse.
H.B.
NB : À noter également chez la même maison de disque (December Square), la sortie du disque de Matthew Edwards & the Unfortunates, l’Anglais tombé dans l’Americana avec une classe indéniable.

TOP 4 : Grey’s Anatomy

À l’antenne depuis 15 saisons, Grey’s Anatomy a obtenu, la semaine dernière, le record de la plus longue série médicale de prime-time de l’histoire avec 332 épisodes. Quatre anecdotes sur le show. Garanti sans spoilers !

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POURQUOI CE NOM ? PAUSE_ECRANS_TOP1

Oui, tiens, pourquoi ? Le nom de la série est un clin d’oeil à Gray’s Anatomy, véritable bible de l’anatomie humaine pour les médecins, publiée en 1858. Titre transformé en « Grey » en référence au nom de l’héroïne.

RÉALISME

Les acteurs de la série ont parfois des cours de médecine pour préparer les épisodes. Mais des conseillers spécialisés dans le médical, ainsi que de vraies infirmières, sont présents sur le plateau pour les aider.

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RÉALISME (2)

Des opérations chirurgicales crédibles ? Pas de problème. Sur le tournage, les comédien(ne)s manipulent de vrais organes de vaches ou des cerveaux d’agneaux. Même la machine IRM utilisée est une vraie.

MONEY MONEY

En 2018, Ellen Pompeo (Meredith Grey dans la série) a enfin pu renégocier son salaire. De 300 000 dollars par épisode, ses émoluments sont passés à… 575 000 dollars par épisode pour les prochaines saisons !

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Horoscope WTF du 6 au 12 mars 2019

Une récente et obscure étude a récemment montré que l’horoscope WTF de tmv était l’un des plus fiables au monde. Si avec ça, vous ne nous croyez toujours pas…

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BÉLIER
Amour : « Gneuh gneuh, je vis d’amour et d’eau fraîche ». Dites-le tout de suite que votre vie pue.
Gloire : Oh, adieu petite dignité, morte au combat…
Beauté : Vous êtes divinement divin(e). (diantre que ça fait bizarre d’être sympa avec les Béliers)

TAUREAU
Amour : Ne vous inquiétez pas, la roue tourne. Et elle écrasera votre ex.
Gloire : Votre passion du tuning est restée cachée trop longtemps. Avouez bon sang, avouez !
Beauté : Ça fait quoi d’avoir une tête de furet ?

GÉMEAUX
Amour : Lancez une cagnotte Leetchi sur Internet pour vous racheter un peu d’amour propre.
Gloire : Le monde irait beaucoup mieux si vous étiez naturiste.
Beauté : Car force est de constater que les Gémeaux sont les personnes les plus canons de la planète de l’univers du monde interstellaire de la vie.

CANCER
Amour : Ce qui devait arriver arriva. Je pense que vous devriez réfléchir à votre sexualité.
Gloire : Il serait temps d’aller dans la vallée oh oh, de Dana, lalilala.
Beauté : Chez vous, tout est parfaitement parfait. Dommage que votre haleine vienne tout gâcher.

LION
Amour : Sous la couette, vous avez la grâce d’un orang-outan.
Gloire : N’oubliez pas que les chats régneront un jour sur Terre et vous n’en mènerez pas large. Beauté : Malgré votre physique extraordinaire, vos sous-vêtements ne vous mettent clairement pas en valeur.

VIERGE
Amour : Vous êtes premier(e) dans son coeur (en partant de la fin).
Gloire : Mouais, lolera bien qui lolera le dernier, mes ptits gnous.
Beauté : Vous ressemblez à un morse.

BALANCE
Amour : Le gouvernement souhaiterait instaurer une journée de deuil national pour votre vie sentimentale.
Gloire : Vous êtes aussi rare et précieux qu’un cheveu de chauve. Love sur vous.
Beauté : OEil pour oeil, dent pour dent, comme dirait mon pote cyclope.

SCORPION
Amour : Votre libido vient de demander son indépendance. Foutez-lui la paix.
Gloire : Tel le gnou, vous êtes un animal mou errant au bord de la mare d’eau croupie qu’est cette triste vie.
Beauté : Vous voyez la tête de Fantomas ? Ben c’est vous au réveil.

SAGITTAIRE
Amour : Un coup d’oeil à votre vie amoureuse suffit à voir que vos goûts laissent à désirer.
Gloire : Vous entendez le loup, le renard et la belette chanter. Autant dire qu’il faut arrêter la drogue.
Beauté : On appelle ça du gâchis. Bisou.

CAPRICORNE
Amour : Oula, cette situation, ce n’est plus un naufrage. C’est une épave échouée au fin fond des abysses.
Gloire : Vous avez vraiment le charisme d’un quignon de pain.
Beauté : (mais vous êtes la plus belle des baguettes à nos yeux)

VERSEAU
Amour : La seule chose qui vous fasse vraiment vibrer au lit en ce moment, c’est votre smartphone.
Gloire : Euh, c’est la mer noire ?
Beauté : Aaaah, vous avez une bonne tête d’épagneul breton !

POISSONS (ces films vous reflètent)
Amour : 20 000 vieux sous mémère.
Gloire : Dumb et Dumber.
Beauté : La Créature du marais.

Dans les bois : un docu pas comme les autres

Mindaugas Survila présente son documentaire Dans les bois, une immersion dans les forêts lituaniennes ancestrales.

PAUSE_CINE

« Je sais que certaines personnes n’aiment pas les documentaires sur la nature, mais j’espère qu’ils aimeront ce film et même qu’ils tomberont littéralement amoureux de ces forêts lituaniennes. »

Difficile de donner tort au réalisateur, Mindaugas Survila, qui vient d’offrir, avec son « Dans les bois », un petit bijou de beauté et de sensibilité.

Immersion dans les forêts lituaniennes ancestrales, Dans les bois capte, durant soixante-trois minutes, les animaux des bois avec beaucoup de poésie.
Loin des standards habituels (oubliez tout de suite les Disney Nature et consorts), sorte de docu « arty », le film de Survila est au final un objet plutôt atypique. Sans voix off, il se contente d’emporter le spectateur grâce à un travail exceptionnel sur le son, où les bruits des forêts sont amplifiés.

Exit, donc, les discours moralisateurs et images culpabilisantes que l’on a récemment vus dans de nombreux documentaires. Exit, également, les surenchères techniques et technologiques. Ici, Dans les bois joue la carte du contemplatif.

Tout en évitant aussi les longueurs (il dure à peine une heure…), il est le documentaire idéal pour les enfants comme pour les adultes. Il faut d’ailleurs voir la tonne de récompenses obtenues par l’oeuvre à l’étranger, du Prix du meilleur son au Prix du jury du film de nature.

Ajoutez à cela à une bien belle BA derrière le tout (l’argent récolté par la distribution du film servira à acheter des forêts et les sauvegarder), on obtient là un documentaire immanquable. De quoi, une nouvelle fois, nous prouver à quel point la nature est d’une fragile beauté.

> Documentaire, de Mindaugas Survila (Lituanie/Estonie). Durée : 1 h 03.
> NOTE : 4/5

La parité femmes-hommes dans l’art en chiffres

Parité et égalité hommes-femmes dans le monde de l’art ? On en est encore loin. La preuve en chiffres.

186

En millions de dollars, les revenus combinés des 10 actrices les mieux payées à Hollywood.

VERSUS

488,5

En millions de dollars, les mêmes revenus combinés, mais cette fois des 10 acteurs…

28,7 %

La représentation des rôles féminins dans les personnages principaux des films.

PORNO Capture

C’est le seul milieu où les femmes gagnent davantage que les hommes… alors qu’elles sont pour la plupart traitées comme des objets…

60 %

La part de femmes dans les écoles d’art.

Cinéma

Une femme réalisatrice est 42 % moins bien payée qu’un homme.

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43 %

Dans le monde de la BD, une femme sera 43 % moins bien payée qu’un homme.

2 %

La part de femmes ayant reçu le César de la meilleure réalisation.

5

Le nombre de femmes ayant obtenu l’Oscar dans la catégorie « meilleure réalisation »… en 91 ans d’existence.

Cate Blanchette

Présidente en 2018 du festival de Cannes, elle n’est que la 12e femme à avoir eu cet honneur en 71 ans.

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1987

L’année à laquelle le couple Holladay a créée le National Museum of women in the arts pour abriter une collection de 4 000 œuvres.

Hound Dog

Le célèbre single d’Elvis Presley en 1956 a d’abord été enregistré par… une femme, Big Mama Thornton, en 1953.

Capture1897

L’année qu’il aura fallu attendre pour que l’École des Beaux-Arts en France s’ouvre aux femmes et devienne mixte.

16 %

La part des œuvres créées par des femmes qui ont été acquises par le Fonds national d’art contemporain en 2013.

82

Le nombre de stars et femmes du 7e Art qui ont participé à une montée des marches historique et 100 % féminine, lors du Festival de Cannes 2018. Elles réclamaient l’égalité salariale dans le cinéma.

45

Le nombre de festivals de musique américains et européens qui se sont engagés à respecter la parité hommes-femmes dans leur programmation d’ici à 2022.

Zéro Capture

Aucune femme n’est présente dans le top 10 des DJ les mieux payés de la planète.

14,5 %

La proportion de concerts d’artistes féminines dans les dix festivals de musiques actuelles les plus fréquentés. Outre-Atlantique, le chiffre est sensiblement le même.

Sylvia Massy

Cette Américaine est l’une des productrices les plus cotées : elle a produit certains albums de Tool, System of a Down, Johnny Cash ou encore les Red Hot Chili Peppers.

Sources : Forbes, rapport annuel annenberg.usc.edu, Ouvrage « Judy, Lola, Sofia & moi », 20 minutes, Arts visuels en Région Centre AAAR, Le Monde, rapport du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, djfrenchy.com, Telerama. Pitchfork.

Horoscope WTF du 27 février au 5 mars 2019

Les vacances n’ont pas calmé l’astrologue de tmv. Il revient encore plus méchant qu’à l’accoutumée. Mais par chance, vous pourrez retrouver votre nouveau signe astrologique !

(Entre parenthèses, retrouvez votre nouveau signe astrologique !)

BÉLIER (Singe de feu)
Amour : Nooon, rien de rien, vous ne regrettez rien… à part cette personne à la tronche de chou-fleur qui vous sert d’ex.
Gloire : La constellation du André Rieu vous conseille d’arrêter de pisser dans un violon.
Beauté : Oula oula, appelons la police du mauvais goût !

TAUREAU (Caïman des Bermudes)
Amour : Séduisez l’être aimé avec du cassoulet.
Gloire : Cueillez la vie avant que la vie ne vous cueille (la vache, c’est profond l’horoscope de tmv).
Beauté : Comme disait Léo Ferré, avec le temps va, tout s’en va. Sauf votre double menton.

GÉMEAUX (Gnou des prés fleuris)
Amour : Vous faites l’effet d’un courant d’air dans la vie sentimentale des gens…
Gloire : … Pfoooooh, comment on vous taille !!!
Beauté : Ouais bon ça va, on s’excuse… Mais la vérité sort toujours de la bouche des enfants. Et comme j’ai 4 ans d’âge mental…

CANCER (Ragondin ivre)
Amour : Ah, la vantardise sous la couette… Ce si vilain défaut (oui, on vous vise).
Gloire : Euh, je cherche le moment où on vous a parlé, mais je ne trouve pas.
Beauté : Votre odeur de saumon en dit long sur votre personnalité.

LION (Belette affamée)
Amour : Votre ex est moche. C’est pas moi qui le dis, mais les astres.
Gloire : Vous ne comprenez pas la vie, ni où vous allez, ni le pourquoi du comment. Vous êtes un oeuf.
Beauté : D’ailleurs, avec vos poils, vous ressemblez plutôt à un kiwi en fait.

VIERGE (Ouistiti famélique)
Amour : N’oubliez jamais une chose, on vous aime, vous êtes les meilleur(e)s.
Gloire : (hahaha on peut vraiment vous faire gober n’importe quoi)
Beauté : Tout est bon dans le cochon. Et chez vous !

BALANCE (Truite)
Amour : Vous vous accrochez à lui/elle comme un bouton d’acné s’accroche à un ado.
Gloire : N’oubliez jamais, What does le malin, falls in the ravin.
Beauté : Sexy comme Moustaki.

SCORPION (Phacochère miséreux)
Amour : Votre relation la plus longue, c’est celle avec votre animal de compagnie.
Gloire : Vous reprenez du poil de la bête. Et Dieu sait que vous en avez un paquet, de poils !
Beauté : En toute objectivité, vous avez la dégaine d’une chèvre.

SAGITTAIRE (Renard émasculé)
Amour : Eh bien figurez-vous qu’aujourd’hui, je vous aime du fond du cœur.
Gloire : Regardez dans le ciel ! Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion ? Est-ce Superman ? Non, c’est votre dignité qui vient de s’envoler !
Beauté : Jolie raie.

CAPRICORNE (Taupe de glace)
Amour : Comme on dit, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures, hein !
Gloire : La constellation du Dominique, nique, nique vous conseille de vous en aller tout simplement, routier, pauvre et chantant.
Beauté : Pas d’pitié pour les gros nénés. Ça vaut pour tout le monde.

VERSEAU (Gazelle libidineuse)
Amour : Vous pédalez dans la semoule, telle la choucroute que vous êtes. Courage.
Gloire : Les murs ont des oreilles. Ils écoutent toutes vos cochoncetés.
Beauté : Les gens ne vous aiment que pour votre physique sublime et divin.

POISSONS (Lémurien érotomane)
Amour : A quoi bon, puisque vous finirez seul(e) et aigri(e) ?
Gloire : Comme dirait ce philosophe parti trop tôt, I’m the Scaaatman skibi dibby dib yo da dub dub.
Beauté : On ne pourrait même pas faire rentrer votre ego surdimensionné dans une chaussette de ski.

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Apprentis Parents : comédie touchante sur l’adoption

Une comédie touchante et intelligente sur l’adoption ? C’est possible et c’est signé Sean Anders, avec Apprentis Parents.

PAUSE_CINE

On le sentait venir gros comme une maison… Une comédie signée Sean Anders (réalisateur des Very Bad Dads et Comment tuer son boss 2), dont le pitch se résume à un couple qui, voulant adopter un ado, se retrouve avec deux petits et leur grande sœur de 15 ans un poil rebelle ? Aïe.
Avec, en plus, son affiche cliché, Apprentis Parents avait tout pour se résumer à une énième comédie US débilitante et trop facile.

Sauf que cela nous apprendra à venir avec nos gros préjugés en tête ! Car au final, le film d’Anders est bien loin de ça. Inspiré d’une histoire vraie, il s’agit surtout d’une comédie dramatique qui ne se sert de l’humour que pour mieux appuyer son récit et poser ses thématiques.

Loin d’enquiller les vannes faciles, Apprentis Parents dose savamment ses gags pour dépeindre de façon juste et touchante le parcours des parents adoptifs. En utilisant le point de vue aussi bien des adultes que des enfants placés en accueil, l’œuvre se fixe sur les longues formations, les peurs, les hauts et les bas…

C’est également le casting qui donne toute la substance à l’histoire. Ici, le couple formé par Mark Wahlberg et Rose Byrne, éminemment sympathique et naturel, se voit transcendé par l’excellent jeu d’Isabela Moner (qu’on retrouvera bientôt dans le rôle de Dora l’exploratrice). La jeune comédienne, brillante, crève l’écran.
Tout comme la petite Julianna Gamiz, exceptionnelle de naturel, apportant à l’ensemble une crédibilité bienvenue.

Le film n’évite évidemment pas le happy-end gentillet, les rebondissements prévisibles et quelques longueurs. Mais, tout en sensibilité et bien écrit, Apprentis Parents se voit comme une chronique généreuse sur l’adoption. Et surtout réussie.

> Comédie, de Sean Anders (USA). Durée : 1 h 59. Avec Rose Byrne, Mark Wahlberg, Isabela Moner…
> NOTE : 3,5/5

#WTF 68 : la dure semaine des stars

Vous avez loupé l’actualité insolite et #WTF des jours passés ? Séance de rattrapage !

PAUSE_WTF

> « On va jeter l’opprobre sur Gad Elmaleh au Québec. » Louise Richer, directrice de l’École nationale de l’humour à Montréal, n’est pas contente. L’humoriste français a effectivement été – de nouveau – épinglé et accusé d’avoir plagié des comiques canadiens et américains. Mais au pays des caribous, on ne rigole pas avec ça. Le Bordel Comédie Club a ainsi publié un tweet annonçant : « Pour protéger les humoristes et les créateurs, nous avons décidé de bannir Gad Elmaleh de notre établissement. » Gad ne pourra donc plus se produire sur la scène de ce cabaret… ni même venir assister à d’autres performances.

> Au Canada toujours, sachez que notre pays paralysé par les quelques flocons de neige et la tempête Gabriel a bien fait rire les Québécois qui se sont empressés de se moquer sur les réseaux sociaux.

> La chanteuse Ariana Grande a voulu se faire tatouer « 7 rings » (« 7 anneaux », en référence à sa chanson) sur la main, en japonais. Pas de bol pour l’artiste, les lettres qu’elle a inscrites désignent plutôt une sorte de petit barbecue transportable. C’est bien aussi, hein…

> En Floride, un nid de poule au milieu d’une rue de Miami a permis au FBI de mettre au jour un tunnel clandestin relié à une banque.

> À New York, le milliardaire Ken Griffin vient d’acheter l’appartement le plus cher des États-Unis. Le prix ? 238 millions de dollars seulement. La surface de ce quadruplexe ? Un tout petit 2 200 m2. L’homme pourra ainsi profiter de ses quatre étages, ses 16 chambres et ses 17 salles de bain.

Coup de projecteur sur Toukan Toukän

Le groupe électro-pop Toukan Toukän revient en duo sur le devant de la scène. Les musiciens sont lauréats du dispositif national Fair 2019, une occasion rêvée pour percer dans le monde des musiques actuelles.

(Photo Elisabeth Froment)
(Photo Elisabeth Froment)

DUO

Dans le duo Toukan Toukän, il y a la chanteuse Laure Berneau. Ce qu’elle aime par- dessus tout ? Composer. « J’ai découvert la musique assistée par ordinateur il y a six ans. Il suffit d’un clavier pour créer un orchestre entier », apprécie- t-elle. Son partenaire s’appelle Étienne Faguet. Lui réalise tous les arrangements électroniques. Avec sa formation de batteur, il a le sens du rythme. Et l’électro, il aime ça.

PASSION

La musique ? « À force d’en faire, on devient totalement accro. On ressent des sentiments tellement forts que ça nous obsède. C’est aussi merveilleux que difficile », exprime Laure. Étienne voit la musique comme une passion et un métier exigeant. Inconcevable pour lui d’en faire un job alimentaire. Et Laure d’ajouter : « Comme on vit depuis peu de notre musique, ça nous rend boulimique de travail ! »

EP & CLIP

En 2018, le duo a présenté sa nouvelle identité, avec la sortie de son EP (Vs the Giant Octotune). Leur style ? « Une musique pop, joyeuse, dansante et positive, aux sonorités exotiques, décrivent-ils sans vouloir se coller d’étiquettes. Nous mêlons notre culture pop aux influences qui nous inspirent, comme les percussions indiennes et africaines. » Une invitation au voyage que l’on retrouve dans leur clip sorti en décembre, Mr Boring, à l’univers bien particulier.

PARCOURS

Leur rencontre remonte à dix ans, alors qu’ils étudiaient sur Tours. Ils sont passés par les écoles tourangelles Jazz à Tours ou Tous en scène. Ils étaient ensemble dans des groupes comme Les Hommes de Lola ou Boys in Lilies. Né en 2015, Toukan Toukän était une formation scénique à quatre : un batteur, un guitariste, Laure au chant et Etienne à l’électro. En 2016, le coup de coeur du festival Terres du son leur a donné un coup de boost. Mais après le départ du batteur puis du guitariste, il a fallu reconstruire le projet.

PROPULSION

 Récemment, les deux artistes ont appris une excellente nouvelle : ils sont lauréats de la sélection nationale Fair 2019, un dispositif de soutien au top pour lancer sa carrière dans les musiques actuelles. Avant Toukan Toukän, des musiciens comme Dionysos, Christine and the Queens, Jain et Miossec sont passés par là. Avec un nouvel EP en préparation, l’année 2019 s’annonce prometteuse.

Nathalie Picard

Horoscope WTF du 6 au 12 février 2019

Moins cher qu’une consultation chez Mme Irma, plus fiable que le loto (enfin, presque), retrouvez notre horoscope qui jamais ne se trompe (enfin, presque).

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BÉLIER
Amour : Pour un flirt avec toi, je ferai n’importe quoi.
Gloire : (héhé, ça y’est, on vous a rendu tout chose, graou !)
Beauté : Vous ressemblez à un goupil acnéique.

TAUREAU
Amour : Saint-Valentin rime avec lamantin. Vous voyez où je veux en venir ?
Gloire : Non ? Bah voilà, c’est bien un Taureau ça. Vous pigez jamais ce qu’on vous raconte. Mou du bulbe et dur de la feuille.
Beauté : Oui on est méchants, mais il faut vous asticoter mes choupis. Bon, sinon, vous êtes canon. La bise.

GÉMEAUX
Amour : Erk, vu votre ex, il serait judicieux de passer dans un sas de décontamination.
Gloire : L’astrologue sait quelque chose sur vous. Et c’est vraiment pas joli-joli, tsssk.
Beauté : Ça fait quoi d’être si sexy ? Pas trop dur à vivre ?

CANCER
Amour : La Saint-Valentin approche. Vous allez pouvoir faire ce que vous faites de mieux : briser les couples.
Gloire : Quel(le) rebelle vous faites ! On dirait Bernard Henri-Lévy.
Beauté : Le lobby des sousvêtements moches veut vous recruter.

LION
Amour : D’après un expert sur BFM TV, vous avez une vie sentimentale plutôt triste quand on y pense.
Gloire : Comme le dirait le poète incompris Franck Ribéry, « Arrêtez de vous battez ».
Beauté : On vous en dira plus le mois prochain. Là, j’ai pas envie.

VIERGE
Amour : Mais qu’est-ce que j’en sais, moi ?
Gloire : Vous avez cru que j’allais vous filer un horoscope gratos, comme ça, bim, bam, boum ?
Beauté : Ah sinon, les astres prétendent que ressemblez à un strudel. Bisou.

BALANCE
Amour : Il y a déjà suffisamment de gens sur Terre. Pitié, ne faites pas d’enfants.
Gloire : Vous êtes comme un journaliste télé, à mettre des intonations débiles partout dans vos phrases.
Beauté : Mh, sympa votre carrure de céleri.

SCORPION
Amour : Eh bé… dire que vous allez vous reproduire.
Gloire : Vous feriez moins les malins face à Pascal le grand frère.
Beauté : Rien ne vaut un Scorpion tout nu. Surtout vous.

SAGITTAIRE
Amour : Euh, vous êtes au courant qu’à deux, c’est quand même mieux ?
Gloire : Vous changez d’avis comme de slip et ce n’est pas très glorieux.
Beauté : Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi êtes-vous si mal fringué(e) ? Que de questions existentielles.

CAPRICORNE
Amour : On vous en demande trop. Faites la grève du sexe.
Gloire : Aïe, vous souffrez du syndrome de Witzelsucht (oui, va falloir chercher sur Google).
Beauté : Comme dirait les Hanson, Mmmbop, ba duba dop, ba du bop, ba duba dop.

VERSEAU
Amour : Vous êtes une fleur parmi les fleurs… Anw… VIVEMENT QU’ON VOUS DÉRACINE MOUAHAHA.
Gloire : Secrètement, vous êtes fan de Kev Adams. Et c’est la honte.
Beauté : Vous êtes comme du beurre étalé sur une tartine trop grande.

POISSONS
Amour : Soyons clairs, je ne vous aime pas et vous ne m’aimez pas non plus.
Gloire : Est-ce pour autant qu’on doit se faire la guerre, mes p’tits Poissons ?
Beauté : « Mbop, mbop », me répondrez-vous, telle la truite sauvage que vous êtes.

La Favorite : favori aux Oscars ?

Après The Lobster, Yórgos Lánthimos revient : sa nouvelle oeuvre, La Favorite, a tout pour plaire aux Oscars… mais pas que. Verdict !

PAUSE_CINE

Il était tout simplement impensable et impossible que La Favorite ne soit pas un film « oscarisable ». Un genre (le film historique à costumes), un réalisateur génial (Yórgos Lánthimos qui a reçu les honneurs avec The Lobster et Mise à mort du cerf sacré), un casting de folie (et très féminin) et, on le sent, une propension à diviser le public.
Résultat ? La Favorite se retrouve nommé dans dix (!) catégories aux Oscars.

Alors quoi ? Y a-t-il vraiment de quoi becqueter dans cette histoire de femmes, de pouvoir, d’ambition, de politique, de jeux de dupes au XVIIIe siècle sur fond de manipulations amoureuses ? Ou n’est-ce qu’un pétard mouillé ?

En premier lieu, c’est la mise en scène virtuose de Lánthimos qui saute aux yeux. Le cinéaste multiplie les angles de caméra incongrus ou peu souvent utilisés. Il offre des images d’une beauté hallucinante. Redoutable d’efficacité et chorégraphe de génie, il dynamite les codes du film d’époque et y insuffle une modernité bienvenue.
Ainsi, le réalisateur propose une oeuvre décalée, amusante, (d)éton(n)ante. Le récit, cruel, caustique et ironique, en profite même pour laisser les hommes de côté (et c’est tant mieux).

On est donc bien loin du film à costumes ronflant pour fans de Stéphane Bern. Lánthimos s’amuse ici à rester ce qu’il est : iconoclaste et punk. La mécanique narrative du film déroule quant à elle des dialogues vifs et ciselés, interprétés avec brio par une distribution de luxe (Emma Stone, brillante ; Rachel Weisz, lumineuse).

À la fois drame et comédie, tour à tour bouffon et malin, La Favorite montre bien que Yórgos Lánthimos n’a rien perdu de son mordant. Surtout quand il s’agit de dépeindre la nature humaine.

Aurélien Germain

> Historique (USA/GB/Irl), de Yórgos Lánthimos. Durée : 2 h. Avec Emma Stone, Olivia Colman, Rachel Weisz…
> NOTE : 4/5 

Prix Maya : une récompense littéraire animaliste

BD et roman seront récompensés le 22 juin par Le Prix Maya, récompense littéraire animaliste. Une première à Tours… et ailleurs !

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(Photo Facebook Prix Maya)

C’est une première en France et elle aura lieu à Tours.
Le Prix Maya sera la première récompense littéraire animaliste du pays qui récompensera des ouvrages servant et faisant avancer la cause animale.

« Ce prix est dédié à l’éléphant Maya, libérée en juillet 2018 de l’univers des cirques par la mobilisation citoyenne et associative », précise, dans un communiqué, l’équipe organisatrice également aux manettes de la Vegan Place de Tours.

Au menu du Prix Maya ? Une sélection de romans et de bandes-dessinées avec un jury trié sur le volet et, bien sûr, engagé dans la cause animale : Isabelle Attard (docteure en archéozoologie et ancienne députée), Yolaine de la Bigne (journaliste et fondatrice de l’Université d’été de l’animal), Laurent Baheux (photographe animalier), Audrey Jougla (de l’association Animal Testing) et Sarah Merlo (association One Voice).

Soutenu par L214, Utopia 37 et L’Association végétarienne de France, le Prix Maya aura lieu le 22 juin, lors de la Vegan Place.

> facebook.com/prixmaya ou prixmaya.org

TOP 4 : nos pronos pour les Oscars

L’Académie a dévoilé la liste complète des nominations aux Oscars 2019 qui auront lieu le 24 février. Qui gagnera ? La rédac’ livre ses pronostics !

RAMI MALEK

L’acteur pourrait bien remporter la statuette du meilleur acteur pour son rôle de Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody. Une performance, une ressemblance et une transformation physique : les Oscars, en général, adorent.

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ROMA

Un film en noir et blanc, tourné en espagnol, avec des acteurs peu connus, le tout diffusé uniquement sur Netflix (une première) et qui est nommé dans 10 catégories. Vous sentez venir le (gros) truc ? Nous oui.

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LADY GAGA

On a souvent des surprises aux Oscars. Alors soyons fous : misons un kopek sur Lady Gaga nominée dans la catégorie « meilleure actrice principale », pour son rôle dans le film A Star is born. Un titre prémonitoire ?
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SPIKE LEE

On hésitait avec Pawlikowski mais notre choix se porte sur Spike Lee, pour la meilleure réalisation avec BlacKkKlansman. Accessoirement, on rappelle aux Oscars qu’aucune femme n’est en lice dans cette catégorie. Pas cool.

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>>> Retrouvez la liste des nominations juste ici <<<

 

 

Horoscope WTF du 30 janvier au 5 février 2019

Une semaine avec un faux horoscope, une semaine avec un horoscope réalisé par nos étudiants adorés de l’EPJT… Bref, rassurez-vous, l’astrologue est de retour. Le vrai, le mirifique, l’extraordinaire. Et il ne dit pas ça parce que c’est lui-même qui écrit ce texte…

Avec des mots savants dedans un peu parfois (prenez un dico)

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BÉLIER #optimisme
Amour : Oh, à quoi bon vu qu’on va tous mourir un jour ?
Gloire : Essayez de vous taire, juste pour voir ? Ah bah c’est tout de même mieux, non ?
Beauté : Non bon allez, vous avez pris trop cher. Bélier rime avec perfection incarnée !

TAUREAU
Amour : L’amour de votre vie souffrira de trichophagie. Pas d’pot.
Gloire : Comment peut-on donner le permis à quelqu’un comme VOUS ?
Beauté : Ce week-end, on vous amputera du nez et vous ressemblerez à un Snorky.

GÉMEAUX
Amour : Non, aimer, c’est pas c’qu’il y a d’plus beau, c’est pas monter si haut et toucher les ailes des oiseaux…
Gloire : … Aimer, c’est juste foncer dans un mur plein de gros pics pointus et trempés dans de l’acide.
Beauté : Des cours de strip-tease vous feraient le plus grand bien. Vous vous désapez aussi bien qu’un boudin de porte.

CANCER
Amour : Allô l’hôpital ? C’est la charité qui appelle pour vous dire qu’elle se fout de vous.
Gloire : Ci-dessous, une astuce beauté :
Beauté : Enroulez-vous dans un plaid et hop, avec votre gabarit, on dirait un rouleau de printemps !

LION
Amour : La constellation du Daniel Lévi vous indique que c’est tellement court une vie, tellement fragile aussi, que de courir après le temps, ne laisse plus rien à vivre.
Gloire : Epistaxis ce weekend.
Beauté : Votre carrure de flageolet vous fera entamer février du bon pied.

VIERGE
Amour : Quelle est la différence entre une girafe ? …
Gloire : … Aucune, les deux pattes sont de la même longueur sauf la droite.
Beauté : Voilà, voilà… On vient de foutre en l’air votre horoscope. À la semaine prochaine mes petits gnocchis !

BALANCE
Amour : Oula it stinks le pâté tout ça !
Gloire : Comme on dit : Jetzt stehen die Kartoffeln auf dem Tisch, jetzt werden si auch gegessen ! AHAHAHA !
Beauté : Snif… Vous sentez ? C’est l’odeur du gros bouton dégueu qui arrive sur le front !

SCORPION
Amour : Votre vie sentimentale est comme Xavier Dupont de Ligonnès : introuvable.
Gloire : Inutile de faire la galette l’an prochain : vous êtes déjà le roi/la reine de ce triste monde.
Beauté : Trop choupi votre peau flasque, on dirait du chewing gum.

SAGITTAIRE
Amour : Votre meilleure amie s’appelle main droite. Allez bisou !
Gloire : On vous surnomme Pousse-Caca.
Beauté : Votre corps rhagoïde ne nous impressionne guère, sachez-le.

CAPRICORNE
Amour : Votre vie sexuelle sera aussi excitante qu’une partie de curling.
Gloire : Vous êtes plutôt un agélaste en ce moment !
Beauté : Quel superbe teint ! On dirait du tofu.

VERSEAU
Amour : Votre tendance à psittaciser agacera l’être aimé.
Gloire : Cet été, vous vous reposerez les pieds en éventail, annnnw…
Beauté : … Mais ce sera uniquement pour ventiler vos durillons, désolé.

POISSONS
Amour : Faites une tartine avec votre frustration.
Gloire : Tel le mi-cuit au chocolat, vous êtes cuit de l’extérieur, mais dès qu’on vous ouvre le bide, vous dégoulinez de partout. Erk.
Beauté : Votre front brille plus que votre avenir.

Si Beale Street pouvait parler : le retour de Jenkins

Barry Jenkins est de retour. Après le magnifique Moonlight, il signe Si Beale Street pouvait parler, tout aussi éblouissant.

PAUSE_CINE

La planète ciné avait laissé Barry Jenkins en 2017 avec son Moonlight, véritable pépite sensible, drame intime à fleur de peau. Celui-ci était d’ailleurs reparti avec trois Oscars sous le bras. Il est peu dire que le cinéaste était attendu de pied ferme pour son oeuvre suivante.
D’autant que ce Si Beale Street pouvait parler sera lui aussi présent aux Oscars (trois nominations : scénario, second rôle féminin et musique).

Cette fois, Barry Jenkins adapte un roman de James Baldwin, son auteur fétiche qui lui a permis de « mieux comprendre ce qu’était la masculinité noire ». Direction les années 70, où la caméra se pose sur Tish et Fonny, deux habitants de Harlem, follement amoureux et prêts à avoir un enfant… jusqu’à ce que le jeune homme soit incarcéré suite à une erreur judiciaire.

Magnifié par la superbe photographie signée James Laxton, porté par la finesse de jeu de ses comédiens (Regina King mérite amplement sa nomination à la cérémonie des Oscars, donc), Si Beale Street pouvait parler se transforme en beau film tragico-romantique (ou romantico-tragique, à vous de voir).

Tour à tour poignant et engagé, fabriqué comme une chronique de la société afro-américaine, le long-métrage brille toutefois moins que Moonlight. En cause, notamment, sa tendance à la sur-esthétisation : l’exercice de style se fait alors au détriment de la portée symbolique et de la force du récit.

Mais bien sûr, pas de quoi torpiller ce film sensible et humain, intimiste et poétique. Avec Si Beale Street pouvait parler, Barry Jenkins prouve une nouvelle fois qu’il est un formidable directeur d’acteurs… et surtout un réalisateur prometteur devenu incontournable.

Aurélien Germain

> Drame, de Barry Jenkins (USA). Durée : 1 h 59. Avec Kiki Layne, Regina King, Stephan James…
> NOTE : 4/5

Chroniques culture #63

#EPJTMV Cette semaine, ce sont les étudiant(e)s en journalisme de Tours qui se chargent des chroniques culture !

ECRANS_CD

LE CD
DU RAP SUR LES PISTES
Après trois mixtapes et un EP, le rappeur tourangeau Maxwell Nostar a sorti son premier album le 11 janvier. Intitulé « Pistes Noires », le projet est entièrement produit par le beatmaker Itam, membre du collectif Kids of Crackling. À travers 17 titres, Maxwell Nostar plonge son auditeur dans un univers sombre et réaliste. Le natif d’Eure-et-Loir se raconte sur des instrumentales boom bap accompagnées de divers instruments (piano, violons…). Sa marque de fabrique ? Des assonances, des introductions de films mais surtout des refrains chantés. Maxwell Nostar s’inscrit dans la frange des artistes underground, représentée depuis de nombreuses années par Hugo TSR. « Pistes Noires », sorti le 11 janvier, disponible sur les plateformes de streaming.
C.M.

LA BD ECRANS_BD (1)
UN AUTRE REGARD
Emma est une bédéaste amateure qui livre ses réflexions depuis près de trois ans sur des sujets sociaux et féministes à travers des dessins naïfs, postés sur son blog Emma Clit et sur Facebook, où elle compte plus de 300 000 abonnés. Un jour, elle a dessiné ce que la plupart des femmes vivent au quotidien : la charge mentale. Mais si, vous savez : le fait de devoir gérer à la fois le boulot, les enfants, les courses, le ménage, les tâches administratives et j’en passe… Son histoire, intitulée « Fallait demander » a été likée 77 000 fois, partagée 215 000 fois et commentée par 23 000 utilisateurs. Le tome 2 de sa BD « Un autre regard » est sorti en poche il y a une semaine alors on fonce l’acheter parce que 2019, c’est l’année de la meuf.
C.L.

MUSIQUE
UNE COLLABORATION ENTRE FLUME ET GORILLAZ
Dans une interview accordée à la radio Beats1, Damon Albarn, le chanteur du groupe, a expliqué avoir « travaillé avec Flume ». Une information passée inaperçue lors de la publication de l’interview courant 2018. Fort heureusement, un internaute a déniché l’information pour la partager sur Twitter. Le DJ australien et le groupe britannique ont donc collaboré à plusieurs reprises l’année dernière. Reste à savoir si le fruit de ces rencontres sera dévoilé au grand public. Pour rappel, Flume n’a plus réalisé d’album depuis 2016 et la sortie de Skin. Et nous ne sommes pas contre un retour du DJ australien dès 2019.
C.M.

SÉRIE 
À VOS ECRANS
L’année 2019 vient tout juste de débuter et deux séries phares sont déjà sous le feu des projecteurs : Game of Thrones et Peaky Blinders. La chaîne HBO a en effet diffusé le 14 janvier le teaser de la saison 8 de GOT, dans lequel les Stark (du moins ce qu’il en reste) sont réunis dans la crypte familiale. Il faudra patienter jusqu’au 14 avril pour connaître le dénouement de la série. Thomas Shelby et sa famille se sont aussi offert une publicité discrète mais efficace. La semaine dernière, la BBC a dévoilé un trailer de toutes les séries attendues sur leur plateforme. Parmi elles, les premières images de la saison 5 de Peaky Blinders, où Thomas Shelby apparaît plus fatigué que jamais. Le clan Shelby reviendra sur tous les écrans en automne 2019.
C.M.

Peaky-Blinders-Du-nouveau-sur-le-casting-de-la-saison-5-grande

LE MAG
DIEU EST FOOT
Loin des conférences de presse et des talk-shows stéréotypés, Les Cahiers du Football offre une vision critique et décalée du football. Ce site web créé en 1997 a lancé en mars 2017 une revue quadrimestrielle. Une expérience déjà réalisée de 2003 à 2009, avant qu’elle soit abandonnée suite à des difficultés financières dues en partie à la perte d’un procès contre ce bon Denis Balbir. Toujours est-il qu’aujourd’hui, Les Cahiers du football est revenu sur le devant de la scène. Le second numéro, intitulé « Numéro Dieu », vient tout juste de sortir dans les librairies. Promis, aucune polémique sur le coût d’une entrecôte en or, seulement des histoires, des interviews et des reportages sur le sport le plus populaire au monde.
C.M.

Textes : Chloé Lifante & Camille Montagu

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

TOP 4 : le sexe chez les seniors

#EPJTMV Le festival Désir…Désirs à Tours met en lumière les seniors et leur sexualité. L’occasion de revenir sur quatre œuvres qui traitent du sujet.

ENTRE DEUX ÂGES

Documentaire de Sylvie Banuls. Les hommes et les femmes interrogés dans ce documentaire évoquent leurs désirs et leurs peurs mais se livrent aussi sur leur rapport à leur propre corps et leur nouvelle approche de l’expérience érotique.

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LE BOOK CLUB

Film de Bill Holderman. Un club de lecture, ça peut sembler morne. Sauf qu’ici, le choix s’est porté sur le best-seller 50 Nuances de Grey. En plus de stimuler les esprits des quatre héroïnes, cette lecture va aussi stimuler leur désir…

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LE SEPTIÈME CIEL

Film d’Andreas Dresen. L’amour n’a pas d’âge. Inge, la protagoniste principale du film, va bien le comprendre. Mariée depuis 30 ans au même homme, elle va tomber amoureuse d’un autre, Karl, qui a déjà 76 ans.

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LES SENIORS ET LE SEXE

Livre d’Inès Peyret. Le sujet de la sexualité chez les séniors est traité sous forme pratique et ludique. À travers conseils et illustrations, on suit Raymond et Carla dans leurs besoins amoureux. Et visiblement, ils sont encore nombreux !
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[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

TEDx débarque à l’Université !

Deux étudiants tourangeaux lancent TEDxUniversitédeTours, l’un des premiers TEDx universitaires d’Europe qui aura lieu à l’IUT. Les places sont parties comme des petits pains, mais différents lieux-relais retransmettront en direct et gratuitement ces conférences à succès. L’un des fondateurs, Thomas Garnier, nous en dit plus.

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Commençons par le commencement ! On connaissait les TEDx à Tours depuis 2015, mais vous organisez, pour la première fois, un TEDx de l’Université. Comment ça s’est fait ?
Thomas Garnier :
Initialement, Céline Duval et moi-même sommes étudiants en communication à l’IUT de Tours. On devait travailler sur notre projet tutoré et après réflexion, on s’est dit : mais pourquoi ne pas faire un TEDx Université ? C’est quelque chose de très cadré, car TEDx est une sorte de franchise attribuée gratuitement, mais il fallait voir ce qu’on pouvait faire ou non. On a donc dû maîtriser un cahier des charges de 150 pages !

La différence avec TEDxTours, c’est juste le lieu qui change ?
Oui. Mais la cible, elle aussi, est un peu différente. Le public TEDx est assez large. Pour nous, on observe davantage une tendance universitaire.

Je suppose que le mystère règne autour des invités et que vous ne me direz rien…
Exactement ! (rires) Ça fait partie de la magie. On a défini le thème « De causes à effets ». Et les domaines peuvent être variés : biologie, sciences sociales, communication… On reste dans l’idée de progression. Il y aura sept intervenants – les « speakers » – venus d’horizons multiples. Ils partageront leurs idées qui « méritent d’être partagées », comme le veut la tradition TEDx. Ils auront entre 5 et 18 minutes maximum pour parler. C’est rapide, il faut aller droit au but. Le public aura la surprise et ne découvrira l’identité des speakers qu’au moment de monter sur scène.

En général, pour ces conférences TEDx, les places partent très rapidement. Pour vous également, puisque toutes les places ont été vendues en un clin d’oeil…
Oui, en 20 minutes !

Comment expliquer ce succès, à chaque fois ? Affiche A4
Je dois déjà faire un coucou à TEDxTours car ils ont une renommée locale et ça aide à faire connaître le concept… Et nous, eh bien… on a mis à exécution nos compétences apprises pendant notre formation. Il y a eu un trailer, mais aussi des affiches placardées un peu partout, même sur des abris de bus. Il fallait faire parler de nous. Et puis les gens aiment ce format : ils ne se retrouvent pas face à un langage savant ou incompréhensible. Les conférences sont données par des gens coachés en communication verbale et non-verbale. Ils défendent des valeurs montantes, comme l’écologie, le dialogue, etc.

TEDxUniversitédeTours a lieu à l’IUT mais la soirée est donc déjà complète… Ceci dit, il va y avoir des retransmissions en direct, non ?
Oui, tout à fait. Si seule une centaine d’étudiants sur les 28 000 peuvent y assister, c’est un peu dommage. Donc on organisera en direct des retransmissions dans différentes composantes. Ces lieux-relais sont : la fac des Tanneurs, celle de médecine à Tonnellé, la fac de droit des Deux-Lions, celle de biologie à Grandmont, l’ESCEM, mais aussi l’IUT de Blois et au campus de Saint-Paterne-Racan. Les conférences y seront diffusées en direct dans un amphi, le tout suivi d’une petite collation.

Mais tout le monde peut venir aux lieux-relais ?
Bien sûr ! On ne restreint pas. TEDxUniversitédeTours est payant à l’IUT, mais les retransmissions en direct dans nos lieux-relais sont gratuites. Il faut juste s’inscrire sur notre site ou sur les réseaux sociaux.

> Mardi 29 janvier, à l’IUT de Tours. Retransmissions en direct dans les lieux-relais précédemment cités à 19 h (ouverture des portes à 18 h 30).
> Inscriptions sur le site ou sur la page Facebook

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Green Book : en route vers les Oscars ?

#EPJTMV Peter Farrelly délaisse la comédie et s’essaye au biopic teinté de drame, sur fond historique, à l’époque des lois ségrégationnistes.

ECRANS_CINE_1

Entre « Favori aux Oscars » et « accumulation de polémiques », on ne sait pas sur quel pied danser avec Green Book. Pas de panique, les polémiques ne concernent pas le film, mais les propos tenus par un de ses scénaristes et le réalisateur. Alors puisqu’on m’a demandé de parler cinéma, passons.

Inspiré d’une histoire vraie, Green Book embarque le spectateur dans la tournée d’un pianiste virtuose noir, Donald Shirley, joué par Mahershala Ali, et son chauffeur garde du corps italo- américain, Tony Lip, incarné par Viggo Mortensen. Facteur spatio-temporel important : nous sommes en 1962 et les deux hommes partent dans le sud des États-Unis. Tony Lip découvre alors ce que signifient les lois ségrégationnistes alors qu’il a parfois du mal à comprendre pourquoi Donald Shirley refuse de ne pas utiliser les mêmes toilettes que ses hôtes blancs.
À noter que la famille de Don Shirley a accusé le film d’être une « symphonie de mensonges ». Ambiance.

Le récit déroulé par Peter Farrelly semble parfois un peu évident : la rencontre entre deux univers, deux classes sociales différentes qui ne se comprennent pas au début et qui finissent par s’accepter (Vous pourriez dire que je vous ai spoilé le film, mais vous vous attendiez à cette fin, non ? Voilà, c’est ce que je reproche au film). Si vous me permettez la comparaison, c’est un peu Intouchables, le handicap en moins.

Il n’empêche que Green Book possède tout de même son lot de qualités. Les acteurs, notamment, qui font preuve d’intensité dans leur jeu, en particulier Mahershala Ali dans le rôle de Donald Shirley. Green Book est touchant et drôle. Finalement, c’est un film qui s’inscrit très bien dans le contexte américain actuel.

Mathilde Warda

> Drame / Biopic (USA), 2h10, de Peter Farrelly avec Mahershala Ali, Viggo Mortensen et Linda Cardellini.
> NOTE : 3,5/5 

[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 321 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]

Quand les médias débarquent sur Snapchat

L’une des applications préférées des ados est également utilisée par des médias traditionnels. Entretien avec Noémie Pennacino, rédactrice en chef du site et du Snapchat de Society.

SNAPCHAT_ITW

Depuis quand le magazine Society publie-t-il des contenus sur Snapchat ?
On n’a pas de compte Snapchat privé mais nous publions dans Snapchat Discover qui est une plateforme où les médias, et depuis quelque temps les influenceurs, font paraître leurs stories. Les gens peuvent ainsi voir nos contenus dans la partie “Découvrir” de leur application. Nous faisons ça depuis juillet 2017, c’est Snapchat qui est venu nous chercher. On ne choisit pas d’y aller. Ils nous ont dit pour nous convaincre que de grands journaux, comme The New York Times, s’y trouvaient. Et que les gens, quand ça les intéresse, pouvaient finalement lire des articles longs également sur leur téléphone.

Pourquoi avoir dit oui ?
C’est pour toucher un public que nous n’atteignons pas forcément avec le magazine papier. Notre cœur de cible pour Society sont les 25-45 ans alors que Snapchat intéresse les 13-24 ans. Dans notre stratégie, on essaie de pousser aux 13-30 ans, même si ce n’est pas évident de parler à un adolescent et à un trentenaire de la même façon.

Publiez-vous souvent sur ce réseau social ?
Non, seulement une fois par semaine, chaque dimanche à 6 h du matin. C’est en général une story de 10 snaps.

Capture copie

Y a-t-il une armée de geeks pour s’en occuper dans vos locaux ?
Il n’y a pas de rédaction dédiée au web à Society, chacun fait un peu de tout. Pour Snapchat, nous sommes deux, avec Michaël Simsolo qui est aussi rédacteur en chef du site, avec parfois la contribution de pigistes du magazine. Nous avons quand même recruté une motion designer quand nous avons commencé : elle s’occupe des animations graphiques des « tops snaps » et des infographies des articles que l’on peut lire en dessous, quand on « swipe » vers le haut. Les textes, les vidéos, les tests de personnalité ou les quiz que l’on ajoute, c’est aussi nous qui les faisons. On peut mettre trois à cinq jours pour terminer une story.

Dans vos dernières stories, on peut lire un sujet sur les soirées en appart, la PMA, le Burkina Faso… Comment choisissez-vous vos sujets ?
Sur le fond, c’est un peu au feeling, mais comme c’est une publication qui était au départ visible une semaine seulement après sa publication, on ne faisait pas trop d’actualité. Depuis six mois environ, ces stories ne sont plus éphémères puisque Snapchat permet de les archiver. Donc il faut qu’on trouve des sujets que les gens pourront lire plusieurs mois après. On peut savoir quelles stories sont les plus vues et partagées, mais en dehors des articles qui fonctionnent grâce à l’interactivité des quiz ou des votes, il n’y a pas vraiment de logique pour que ça décolle ou non. Donc on essaye de se détacher des statistiques.

Quels sont les retours depuis un an et demi ?
L’audience est très forte, plus que sur notre site ou pour le magazine. On ne peut donner de chiffres car Snapchat nous l’interdit, on ne peut donc pas se comparer aux autres médias. Mais les retours sont bons. Les stagiaires de 3e qu’on reçoit nous disent aussi qu’ils consultent nos stories. On sait que les très jeunes ne vont pas lire d’articles sur les sites et préfèrent se rendre sur les réseaux sociaux pour s’informer et éventuellement cliquer sur un lien.

C’est une sorte de conquête d’un nouveau lectorat pour Society ?

Le magazine Society a été fondé en 2015.
Le magazine Society a été fondé en 2015.

En étant présent sur Snapchat, on ne va pas chercher à conquérir de nouveaux lecteurs pour le magazine, mais on se dit que ce qu’on propose peut quand même les intéresser. On utilise parfois des sujets déjà publiés qu’on réédite, qu’on va rendre plus explicatifs ou pédagogiques, tout en gardant notre ton. On fait aussi beaucoup de sujets uniquement pour Snapchat. Ces mini-sites sont différents de ce que nous faisons sur le plan technique. Après, au niveau éditorial, nous avons déjà des formats variés dans le magazine.

Parlons argent, ça rapporte ?
Les revenus viennent uniquement de la publicité, glissée tous les trois snaps dans nos stories. C’est à 95 % Snapchat qui s’occupe de vendre ces espaces publicitaires et nous découvrons les contenus à la publication.

Vous allez donc continuer avec ce petit fantôme ?
Oui, ça fonctionne bien. Bon, ils ont perdu pas mal de médias quand ils ont choisi d’inclure les influenceurs (ndlr : Nabilla, Jeremstar, Cristiano Ronaldo, Vitaa… ) car tout était mélangé mais depuis, les lecteurs peuvent s’abonner à des comptes et suivre plus facilement les médias qu’ils apprécient dans l’interface de Discover. Sur les autres réseaux sociaux, nous ne sommes pas les meilleurs, faute de temps et à regret, mais le fait d’avoir recruté une motion designer nous pousse à développer des stories sur Instagram aussi.

>> Retrouvez également le magazine Society sur Facebook.

Propos recueillis par Pauline Phouthonnesy

Formations digitales : My-Serious-Game impose son jeu

Spécialisée dans la création de formations digitales personnalisées et axées sur le jeu, My-Serious-Game connaît une croissance fulgurante. Visite de cette entreprise tourangelle devenue leader sur le marché national.

REPORTAGE_ENTREE
My-Serious-Game a déménagé rue Édouard-Vaillant pour de plus grands locaux.

Mercredi matin, à deux pas de la gare. Au numéro 21 se dresse un de ces nombreux immeubles de la rue Édouard-Vaillant, coincé entre les hôtels et les résidences étudiantes. Direction le 3e étage. Il y a déjà du mouvement ici et l’ambiance est studieuse. Une poignée de main ferme et énergique nous accueille : c’est Frédéric Kuntzmann, le big boss des lieux.
Bienvenue à My Serious Game, ou MySG pour les intimes.

Ici, on crée des formations digitales sur mesure. Exit les méthodes tradi’ à coup de Power Point ronflants : MySG s’est spécialisée dans des solutions technologiques et modernes qu’elle vend aux entreprises pour qu’elles forment leurs collaborateurs de manière ludique, à travers des jeux sérieux. S’adapter à l’apprenant, en faisant appel à différentes formes comme la simulation 3 D, la vidéo interactive ou encore la réalité virtuelle.

Devenue leader français sur ce marché, My-Serious-Game a pourtant débuté il y a peu. C’était en 2014. Le duo tourangeau Aurélie Duclos et Frédéric Kuntzmann fonde à cette époque cette startup qui va vite affoler les compteurs. Aujourd’hui, elle « affiche une croissance annuelle à deux chiffres », précise la direction. Elle compte des clients comme « des grands groupes du CAC 40, des acteurs publics ou des organismes de formation et des PME ». De sept salariés au départ, on en compte désormais… 40. Un effectif qui devrait encore doubler d’ici la fin d’année.

REPORTAGE_ORDI
Les salariés créent des formations ludiques et technologiques, offrant de vraies aventures immersives.

ESPRIT STARTUP

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Frédéric Kuntzmann, CEO et co-fondateur de My-Serious-Game, dans son bureau

En se baladant dans les immenses et récents locaux (la troupe s’y est installée cet été), on sent que MySG, bien que devenue entreprise, a souhaité garder l’esprit startup. On pense à ces atmosphères typiques des bureaux nés dans la Silicon Valley. Murs blancs, salles lumineuses, canapés confortables à droite à gauche, des plantes un peu partout. Au beau milieu trônent un baby-foot et une cuisine. « Désolé du bazar, on a fait la galette des rois !, lance Clément Horvath, communication manager qui nous présente aussi « la machine à café customisée » : à la clé, des jeux de mots que n’aurait pas renié l’astrologue de tmv (en-dessous du thé à la menthe est inscrit « sans kebab ») et un logo détourné.

Un peu plus loin, on aperçoit un espace avec faux gazon au sol et hamac suspendu. Ambiance décontractée mais studieuse caractéristique pour une équipe dont la moyenne d’âge oscille entre 30 et 35 ans. « C’est assez jeune, car c’est une génération qui oeuvre dans le digital. Les profils sont divers : développeurs web, designers, chefs de projet, commerciaux, ingénieurs pédagogiques ou personnes issues du monde de la formation », énumère Clément.

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Ici, le management se fait à l’horizontale : tout le monde est autonome et responsable.

Carlos par exemple se présente comme « expert en neurosciences ». Sourire vissé aux lèvres, couronne sur la tête (il a eu la fève !), il travaille en ce moment sur une « solution digitale pour les formateurs, afin d’accompagner les gens sur leurs compétences cognitives ». La première version devrait être disponible en mai pour le marché national. Quelques secondes après, il a déjà disparu pour plancher derrière son Mac.

MySG s’est propulsée aux quatre coins du monde, lors de salons à Paris, Las Vegas, Lisbonne ou encore Londres. Montrer son savoir-faire et étoffer le porte-feuille clients avec Sanofi, SNCF ou encore le Ministère de l’Intérieur. Pour ce dernier, My-Serious-Game « a conçu un “ jeu ” pour voir comment réagir en cas d’attaque terroriste », explique Clément. Pour Bouygues Construction, « on a fourni une formation digitale pour que leurs équipes partagent les valeurs de la société. On a ainsi modélisé un chantier dans lequel le collaborateur pouvait s’immerger ».
Il y a également leur gros bébé, IFSImulation, une simulation 100 % digitale dédiée à l’application de prescriptions médicales pour un apprentissage par la pratique. Exit les faux mannequins pour s’entraîner : ici, l’étudiant(e) infirmier(e) évolue dans un environnement 3D et applique les méthodes apprises en formation.

Mais face à « un marché qui bouge vite », My-Serious-Game a les yeux rivés vers le futur. Déjà parce qu’elle vient tout juste de lever 3 millions d’euros auprès de trois fonds d’investissement. Ensuite, parce qu’elle va ouvrir des locaux à Paris prochainement. Et enfin, parce qu’elle vise un gros projet d’internationalisation.
« On est leader sur le secteur national mais on veut désormais l’être au niveau européen », annonce Clément. Leur projet ? Une solution basée sur l’intelligence artificielle. Rendez-vous à l’été 2019.

> My-Serious-Game sera présent au Vinci le 24 janvier au Human Tech Days et les 30 et 31 janvier au Learning Technologies de Paris.

REPORTAGE_AMBIANCE
Une entreprise à l’esprit startup : ça se voit dans l’aménagement du plateau de travail !

Reportage : Aurélien Germain
Photos : Aurélien Germain & My-Serious-Game

TOP 4 : les attentes Netflix 2019

En 2019, Netflix prévoit d’ajouter 90 films originaux à son catalogue, sans compter les séries. Voici un top 4 de ce qu’on attend avec impatience sur la plateforme. Miam !

CONVERSATION WITH A KILLER

Sous-titrée The Ted Bundy Tapes, cette série documentaire s’intéressera au serial killer Ted Bundy. On retrouvera même des enregistrements inédits réalisés avant son exécution, gloups. Rendez-vous le 24 janvier.

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THE IRISHMAN

Robert De Niro, Al Pacino, Joe Pesci au casting. Martin Scorsese à la réal’. Autant dire que The Irishman, adaptation de la vie du criminel Frank Sheeran, est plus qu’attendue. Sortie simultanée Netflix/cinéma courant 2019.

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STRANGER THINGS

Impossible de manquer la nouvelle et troisième saison de Stranger Things, prévue cet été. Netflix a déjà dévoilé les titres des épisodes et un teaser qui a évidemment mis l’eau à la bouche de tout le monde. Vite ! Vite !

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UMBRELLA ACADEMY

Première saison pour cette série basée sur les comics et qui raconte comment 43 bébés sont nés inexplicablement. Parmi eux, sept ont des pouvoirs surnaturels pour sauver le monde. L’apocalypse est prévue le 15 février.
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Un bouquin, des pépètes et un cacatoès !

On n’est pas objectif, mais on assume ! Le roman d’Elisabeth, Les Pépètes du cacatoès (City Éditions) on l’aimait déjà avant d’en avoir lu la première ligne, parce que Elisabeth, c’est notre copine-qu’onbosse-avec et qu’on l’aime aussi. Sa première interview de romancière est pour nous (et elle décoiffe !).

Interview / Spécial copinage (bah ouais)

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(Photo Crédit : Gin Pineau)

C’est quoi cette histoire de cacatoès, pourquoi pas un boa constrictor ou un gibbon à mains blanches ?
J’avais peur d’effrayer les enfants. Je me suis dit qu’un cacatoès, c’était plus consensuel. En même temps, un cacatoès, ça fait beaucoup de bruit et ça peut être drôle si plein d’enfants en réclament à leurs parents, du coup.

Donne-moi trois bonnes raisons de ne pas lire ton roman.
Déjà, c’est écrit par une journaliste (une journaliste de tmv, en plus !) et les gens détestent les journalistes. Deuxième raison, c’est écrit par une provinciale et on sait bien que tout ce qui vient de province est quand même assez insignifiant. J’habiterais Saint-Germain-des-Prés ça vaudrait peut-être le coup, là, franchement, c’est gâché. Et troisième raison, c’est écrit par une femme et, par définition, une femme ça n’a pas de cerveau. Et puis, dernière raison : c’est une comédie et la comédie, ça n’intéresse vraiment personne.

Et si, malgré tout, on avait quand même envie de le lire, qu’aurais-tu envie de nous dire avant ?
Ben… Merci, déjà. Vous ferez plaisir à mes enfants. Et aussi, que si Instagram et l’art contemporain vous intriguent, si vous aimez les plats locaux et de saison et les histoires qui finissent bien, vous avez fait le bon choix.

Comment aimerais-tu que les lecteurs le lisent, ton roman ?
Puisque c’est un livre improbable, j’aimerais qu’ils le lisent dans les endroits les plus improbables de la planète. Par exemple, la tête en bas, perché dans un arbre. Mais bon, ils le lisent comme ils veulent, en même temps, je ne serai pas là pour les surveiller, ils peuvent le lire dans leur canapé.

As-tu, sérieusement, envisagé l’hypothèse d’un succès ?
Non. Je me suis juste dit que j’allais écrire toutes les nuits pendant trois mois, que j’allais faire suer une vingtaine d’éditeurs et j’étais à peu près sûre que ça ne marcherait pas. En fait, l’objectif, c’était juste de boire un coup avec des copains et écrire un livre, c’est quand même une bonne raison pour boire un coup. Et si jamais ça marche (car on n’est jamais à l’abri d’un succès…), eh bien ça me fera une occasion de reboire un coup.

Si ce roman était adapté en film, tu verrais qui dans les rôles principaux ? Les-pepetes-du-cacatoes
Je verrais bien Michael Douglas dans le rôle du grand-père, ça pourrait être assez drôle. Et Catherine Deneuve dans le rôle de Mathilde, la fille. Et puis Jean-Hugues Anglade, il est de la région, ça me rendrait super fière de l’avoir dans le film.

C’est un livre drôle, puisque c’est une comédie et réconfortant puisque c’est écrit dessus. L’as-tu écrit dans un but thérapeutique ?
Absolument. Je suis d’ailleurs en attente de l’accord pour le remboursement du livre par la Sécu. C’est un livre qui n’est pas toxique, qui n’a pas d’effet secondaires, qui a une empreinte carbone raisonnable car imprimé en France par un imprimeur labellisé Imprim’ vert et qui est très bon pour la santé. Donc, si je n’obtiens pas l’accord, je vous encourage à lancer une pétition sur change.org, adressée à Agnès Buzyn pour exiger son remboursement.

Pour finir et sans langue de bois, doit-on croire ce que l’on commence à voir circuler sur les réseaux sociaux ? Seras-tu candidate à la mairie de Tours en 2020 ?
Je ne souhaite pas communiquer sur ce sujet pour le moment. Disons que j’entends des choses, j’écoute ce qu’on me dit. Il y a un désir d’autre chose, je le perçois bien. Mais il est vraiment trop tôt pour en dire plus.

(N’oubliez pas… Le second degré n’est pas qu’une température !)

Propos recueillis par Matthieu Pays / Photo : Gin Pineau

>> Les Pépètes du cacatoès, d’Elisabeth Segard. City Editions / 256 p. Disponible à La Boîte aux livres, à la Fnac, Cultura et autres librairies. Bref, partout !
>> Le résumé du livre : 
Le jour où Adalbert de Sainte-Sévère meurt brutalement, ses trois héritiers découvrent avec effarement son testament. Leur grand-père lègue sa fortune à son superbe cacatoès aux plumes roses. À moins que les petits-enfants relèvent son dernier défi : monter leur propre entreprise et ainsi prouver qu’ils ne sont pas juste des adultes trop gâtés ! Seulement, Victorien, Mathilde et Arthur sont passionnés par beaucoup de choses… mais pas franchement par le travail. Entre boîtes de nuit, soirées poker, et shopping, leur vie s’écoule paresseusement.
Comment récupérer l’héritage sans renoncer à leur mode de vie ? C’est le début d’une drôle d’épopée, au cours de laquelle l’esprit de famille (et un cacatoès…) s’avéreront bien utile. Et qui sait, au bout de l’aventure, peut-être gagneront-ils quelque chose de bien plus précieux qu’un héritage…

Horoscope WTF spécial (oui, pour l’année 2019 voyons)

Que va-t-il se passer en 2019 ? Les astres seront-ils tendres avec vous ? Amour, gloire & beauté, mois qui craint le pâté, résolution de l’année et phrase à méditer : voici nos prédictions.

UNE_HOROSCOPE

BÉLIER

Amour : Chômage technique pour les 1er décans. Les autres, ça sera l’année des amourettes certes, mais des coups de la panne également. Eh bah oui mes p’tites loutres, tout ne peut pas être joli-joli dans le doux monde de tmv.
Gloire & beauté : Vous vous ferez pote avec un Indien. Car Indien vaut mieux que deux tu l’auras. (bah voilà, super, l’humoriste ultraconnu Didier Gustin a déteint sur nous)
Le mois qui craint le pâté : Février, le mois où vous allez touch le tralala de Günther. Peut-être même son ding ding dong.
Votre résolution 2019 : Justement, essayer de vous retenir quand il s’agit de toucher les tralalas, les ding ding dong.
La phrase à méditer toute l’année : « Juin, ça rime avec Didier Gustin. » Tiens, qu’est-ce qu’on vous disait.

TAUREAU

Amour : Vous êtes un tsunami of love, vous ferez chavirer les coeurs et les slips.
Gloire & beauté : Vous êtes aussi fragile qu’un poil.
Le mois qui craint le pâté : Novembre, mois durant lequel vous retrouverez votre carrure de triton.
Votre résolution 2019 : Cesser de vous comporter comme des mufles (Taureau / muffle. Z’avez pigé ?)
La phrase à méditer toute l’année : « Mieux vaut une sardine sur le grill que deux pigeons qui volent ». C’est un proverbe africain. On l’a pas compris, mais vous avez tout intérêt à méditer cette phrase en 2019.

GÉMEAUX

Amour : Il faut s’y faire, les gens ne vous aiment que pour votre physique d’Apollon et votre corps joli comme du surimi.
Gloire & beauté : Tout fout l’camp. Même votre slip, c’est dire.
Le mois qui craint le pâté : Janvier, février, mars, avril, juillet, août, novembre. Eh oui, fallait le signe de la poisse, c’est tombé sur vous. Bisou sur vos genoux.
Votre résolution 2019 : Continuer à être aussi sexy qu’en 2018. Parce que pfiou, vous donnez des zigouigouis au bidon.
La phrase à méditer toute l’année : « Quand t’y penses, un kiwi, c’est comme un oeuf avec des poils » (Émile Zola)

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CANCER

Amour : Cette année est votre année. Vous frétillez tel un saumon à l’idée de trouver l’âme soeur (on parle qu’aux célib’. Les gens en couple, ça sert à rien et c’est pas drôle)
Gloire & beauté : Le Mexicain qui sommeille en vous vous ordonne de vous enrouler dans votre couette tel un burrito et attendre que cette vie de malheur passe le plus vite possible.
Le mois qui craint le pâté : Janvier, lorsque vous vous rendrez compte que la chanson enfantine « Il court il court le furet » est en fait une contrepèterie salace.
Votre résolution 2019 : Continuer à lire l’horoscope de tmv et vous convaincre que oui, l’astrologue est votre dieu.
La phrase à méditer toute l’année : « La fessée, y a qu’ça d’ vrai ! » (l’astrologue tmv)

LION

Amour : Cette année, vous serez célibataire ou en couple. Et vlan, ça c’est de l’astrologie, science exacte, tout ça tout ça.
Gloire & beauté : Votre rencontre avec Roger, 54 ans, fan de Patrick Sébastien et de blanquette de veau, devrait changer votre vie sociale (voire amoureuse ? Oh oooh).
Le mois qui craint le pâté : Août, où on vous décernera le Melon d’Or 2019 pour votre ego surdimensionné.
Votre résolution 2019 : Tout plaquer et devenir prof d’aquaponey.
La phrase à méditer toute l’année : « Les oreilles ont des murs. » (Zelko dans Secret Story 5)

VIERGE

Amour : Vous savez, même les stars du X ont des instants de faiblesse…
Gloire & beauté : La constellation de la Geneviève de Fontenay indique que 23 de vos amis Facebook ne vous aiment pas.
Le mois qui craint le pâté : Juillet. Car ça sera la fin du monde. Et comme personne ne lit l’horoscope des Vierge à part vous, vous serez les seuls au courant.
Votre résolution 2019 : Arrêter d’avoir l’esprit mal placé et réduire un peu sur l’humour beauf.
La phrase à méditer toute l’année : « Vous avez plus d’appétit qu’un barracuda. Attention à votre gras. » (Claude François)

BALANCE

Amour : Qui dit 2019, dit libido de gros boeuf. Ça va chauffer chez les Balance !
Gloire & beauté : L’alignement de la constellation du Tom Cruise et de la planète Travolta vous feront adhérer à la Scientologie, provoquant la colère de Raël et Sylvain Duriff.
Le mois qui craint le pâté : Novembre. Un an après les Gilets Jaunes, vous lancerez le mouvement des Slips Bruns. Et ça fonctionnera drôlement moins bien.
Votre résolution 2019 : Faire des Knacki. Car vous aviez dit qu’on ferait des Knacki.
La phrase à méditer toute l’année : « La drogue, c’est comme quand tu close your eyes et que tu traverses la rue. » (Jean- Claude Van Damme)

SCORPION

Amour : Moui, avec vous c’est un peu comme un sèche-mains automatique. Bien bien chaud pendant 10 secondes, mais ça s’arrête vite.
Gloire & beauté : #astucebeauté > Frottez des potatoes sur votre front pour un teint parfait et un front brillant.
Le mois qui craint le pâté : Mai. Car figurez-vous que c’est à ce moment-là que vous ressemblerez le plus à un boudin de porte.
Votre résolution 2019 : Acheter un alpaga et partir sur son dos jusqu’au Pérou pour refaire votre vie.
La phrase à méditer toute l’année : « Quand le soleil du cœur s’allume, l’éteindre serait un pêché » (Serge Lama. Bah voui, vu qu’on parlait d’alpaga juste avant. Pis en plus, c’est beau ce qu’il nous dit l’ami Serge. Perso, je verse une larmichette)

SAGITTAIRE

Amour : Le monde se portera bien mieux cette année. Un reportage BFM TV prouvera enfin que les Sagittaire sont les personnes les plus extraordinaires de la planète. On vous aimera enfin.
Gloire & beauté : Le petit lardon que vous étiez deviendra enfin un beau morceau de bacon, bravo.
Le mois qui craint le pâté : Avril, car ça rime avec nombril. Et le vôtre n’est pas hyper propre.
Votre résolution 2019 : Lever le pied sur Facebook, car on ne va pas se mentir : tout le monde se fout de ce que vous postez.
La phrase à méditer toute l’année : Qui vole un œuf pousse mémé dans les orties en faisant déborder le vase.

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CAPRICORNE

Amour : C’est qui la bête de sexe ??? (bah c’est pas vous)
Gloire & beauté : La constellation de la Nadine Morano prédit qu’en 2019, vous n’arrêterez pas de l’ouvrir pour tout et n’importe quoi, surtout sur Internet.
Le mois qui craint le pâté : Février, lorsque vous vous rendrez compte que votre ex est un fond de cuve qui glougloute.
Votre résolution 2019 : Vous taire. Tout simplement.
La phrase à méditer toute l’année : Qui pisse contre le vent se rince les dents ; qui pisse loin ménage ses pompes

VERSEAU

Amour : Votre air canin n’apitoie personne. Résultat : pas de caresses et pas de tendresse.
Gloire & beauté : Vous vous rapprocherez de la nature grâce à votre rire de dindon et votre tendance à murmurer à l’oreille des arbres, tel Francis Lalanne.
Le mois qui craint le pâté : Septembre, le mois où votre ressemblance avec un flamby sera la plus troublante.
Votre résolution 2019 : Tourner votre langue 7 fois dans votre bouche avant de parler. (on a dit dans VOTRE bouche, hein…)
La phrase à méditer toute l’année : « Mes cheveux, j’aimerais qu’ils soient tout raides, comme ceux des oiseaux. » (Kamel, dans Loft Story, une émission que les fans de Bernard Pivot regrettent)

POISSONS

Amour : Arf… Comme on dit, l’amour est aveugle. Ce qui devrait en sauver plus d’un(e) chez les Poissons krrrkrr.
Gloire & beauté : Il serait bon de copier la personnalité de Père Castor, cet homme bien sous tous rapports.
Le mois qui craint le pâté : Mai, parce qu’il y a beaucoup de ponts. Et les ponts, ça donne le vertige.
Votre résolution 2019 : Arrêter de ressembler à ce croisement entre un nem et un wrap.
La phrase à méditer toute l’année : « La vie, c’est dur. » (Rocco Siffredi)

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Creed 2 : on remonte sur le ring

Et bim, crochet du droit ! Creed est de retour sur le ring. La suite des aventures du protégé de Rocky Balboa, c’est à partir d’aujourd’hui sur vos écrans.

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Il y a pile deux ans, notre critique ciné du premier Creed (aussi agréable que divertissant) nous amenait à nous demander s’il y avait là matière à une nouvelle saga. Janvier 2018, voilà donc que remonte sur le ring Creed, deuxième du nom : alors, la victoire est-elle gagnée pour cette suite ?

Ici, on suit toujours Adonis Creed mais qui doit cette fois jongler entre son entraînement – un grand combat s’annonce face à Drago – et sa vie personnelle et familiale. Rocky Balboa va, une nouvelle fois, rester à ses côtés pour l’aider et le faire avancer…

Évidemment, au visionnage de ce Creed 2, impossible de ne pas avoir en tête le premier opus. Véritable succès, tant critique qu’au box office, le film parvenait à donner un second souffle à la franchise Rocky, en élargissant l’univers du boxeur.
Mais force est de constater que la force de frappe de Creed 2 est moindre. Si la série reste toujours fascinante à regarder, le degré d’originalité n’est pas franchement présent et cette suite n’est pas aussi belle et nuancée que Creed 1. Quant à la narration, un poil plus faiblarde, elle a beaucoup moins d’ampleur.

Seulement voilà, le long-métrage de Steven Caple Jr fonctionne tout de même. Parce que c’est un divertissement généreux. Parce que plus qu’un film de boxe, c’est une tragédie sur l’héritage et un drame sur l’acceptation. Parce qu’il fait le choix judicieux de mettre en parallèle deux parcours, deux familles. Parce que Michael B.Jordan, entre son charisme et sa silhouette impressionnante, bouffe l’écran.
Parce que, même si moins présent, Sylvester Stallone réussit encore à filer des frissons et transmet toujours autant d’émotions.
Bon, allez… Vivement Creed 3 ?

> Drame de Steven Caple Jr (USA). Durée : 2 h 10. Avec Michael B. Jordan, Sylvester Stallone, Tessa Thompson, Florian Munteanu…
> NOTE : 3/5 

TOP 4 : panique sur le web

Le 26 décembre sort Unfriended : Dark Web, un film où une bande d’amis se retrouve sur le deep web, observés par un inconnu flippant. Voici quatre autres films où suspense, flippe, ordinateurs et dangers d’Internet se mélangent.

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Le premier volet de la franchise (?) : après le suicide d’une lycéenne, ses amis sont menacés d’être tués s’ils se déconnectent de Skype. Expérimental sans être vraiment foufou, Unfriended est un simple pop-corn movie.
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CAM

Une cam-girl, payée pour des shows érotiques, se retrouve piégée : une sorte de « clone » lui a volé son compte et usurpé son identité. Production Netflix, CAM est un thriller féministe bien emballé, relativement palpitant mais qui pourra en laisser perplexe plus d’un !

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FRIEND REQUEST

Lorsqu’une étudiante branchée supprime de ses amis Facebook une fille introvertie envahissante, ses proches meurent un à un. Un zoom sur les réseaux sociaux et la solitude, original mais fauché par une mise en scène plate.

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TRAQUE SUR INTERNET

Déjà en 1995, Irwin Winkler s’intéressait aux dangers de l’informatique. Une jeune informaticienne (Sandra Bullock) voit sa vie menacée par un amant qui recherche… une disquette ! Si ça, ce n’est pas old school…
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Aquaman : super-héros des mers

Ça y’est, Aquaman débarque enfin sur nos écrans. Le super-héros de la mer investit les cinémas. Un futur raz de marée en vue au box office ?

PAUSE_CINE

La préparation d’Aquaman ne se sera pas faite sans vagues !
Projet lancé en 2015 pour l’univers DC Comics (DCU) et légué à James Wan (réalisateur multitâches de Conjuring, Fast and Furious ou encore Saw), Aquaman a ensuite subi les dégâts collatéraux de naufrages DCU, puis de mauvaises projections-test début 2018 qui obligeront à tourner des reshoots. En juillet 2018, Aquaman fait ses premières longueurs devant le public : le trailer diffusé au Comic-Con est un succès. Ouf.

Aujourd’hui, ça y’est, le super-héros des mers est à l’écran ! L’appréhension de départ, celle de voir un produit grotesque, est finalement vite effacée. Visuellement différent des autres films DC, Aquaman tient pourtant la route. Avec une mise en scène difficile à prendre en défaut (les séquences d’action sont diablement réussies), cette épopée épique propose un superbe monde sous-marin, tentaculaire et prenant.

Malgré son parti-pris numérique – pas de tournage sous l’eau – le film de James Wan reste ambitieux dans sa forme et sait pertinemment où il va (et à qui il se vend…). Évidemment, on sent que les Deadpool et consorts sont passés par là : Aquaman est sans prise de tête, fun et drôle, moins sombre que les autres productions et opère donc un virage très net.

On regrettera l’aspect musical grandiloquent ayant tendance à tout surligner, notamment les émotions. Cette partition un poil trop envahissante a parfois tendance à être fastidieuse.
Le récit, lui, est également inégal et le film, trop long pour un seul héros. Il n’empêche, Aquaman est un divertissement bien meilleur qu’attendu. Après les échecs de Suicide Squad et Justice League, DC va peut-être sortir la tête de l’eau.

> Fantastique / Action (USA). Durée : 2 h 24. De James Wan. Avec Jason Momoa, Amber Heard, Patrick Wilson, Willem Dafoe…
> NOTE : 3,5/5 

Horoscope WTF du 19 décembre au 76 janvier 2094

On sait, on sait : l’astrologue va vous manquer jusqu’au mois de janvier (ou pas). Voici donc la dernière dose d’horoscope WTF pour 2018 !

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BÉLIER
Amour : Pour ce dernier horoscope de l’année, sachez qu’on vous aime très très fort.
Gloire… à vous. On sait qu’on est souvent méchant avec vous, parce que vous êtes premiers dans la liste.
Beauté : Cela dit, quelle idée d’être Bélier ! C’est quand même un signe lourdingue.

TAUREAU
Amour : Avec vous sous la couette, c’est comme à Disney. Longue attente pour court plaisir, mais un peu de magie quand même.
Gloire : Responsable mais pas coupable.
Beauté : Ce regard bovin vous sied à ravir.

GÉMEAUX (mais cette semaine, vous êtes un cheval)
Amour : Vous hennissez de plaisir en cette période de rut hivernal.
Gloire : Mais que fait la pouliche ???
Beauté : (vu que vous êtes un cheval HAHA, C’EST MARRANT HEIN)

CANCER
Amour : Et l’oscar de la meilleure simulation est attribué aux… Cancer !
Gloire : La constellation du Johnny vient de découvrir que vous aviez tous quelque chose en vous de Tennessee.
Beauté : Joli groin. C’est toujours ça d’pris.

LION
Amour : Contre toute-attente, vous êtes le signe le plus idolâtré de la semaine. Love !
Gloire : 2019 vous verra faire un petit collé-serré avec Nadine Morano.
Beauté : Arrêtez de faire les malin(e)s, vous avez le charisme d’un chili con carne.

VIERGE
Amour : Dodu(e) mais pas cocu(e).
Gloire : Vous êtes le genre de personne entrée là car il y avait de la lumière…
Beauté : …et dont on ne remarque l’incompétence que bien après.

BALANCE
Amour : Expressif/ve comme une étoile de mer.
Gloire : « Si j’avais l’portefeuille de Manu Chao… » Oui, bah c’est bien joli mes loulous, mais vous n’avez que son vieux poncho dégueulasse.
Beauté : Bande de hippies, va.

SCORPION
Amour : C’est comme le Titanic, un naufrage.
Gloire : La constellation du sunlight des tropiques vous prédit un featuring avec Gilbert Montagné.
Beauté : Tout doucement, votre teint se rapproche de celui de Donald Trump.

SAGITTAIRE
Amour : Vous le saviez, vous, que ce sera nous dès demain, ce sera nous le chemin, pour que l’amour qu’on saura se donner nous donne l’envie d’aimer ?
Gloire : Wow, vous êtes aussi intéressant(e) qu’un épisode de Joséphine Ange gardien.
Beauté : 2019 rime avec tête d’oeuf. Déduisez-en ce que vous voulez.

CAPRICORNE
Amour : Coucou les baraques à frites, ça va ?
Gloire : Wesh, votre père s’appelle Fection. Parce que vous n’êtes que perfection.
Beauté : Cette carrure de rouleau de printemps vous va à merveille.

VERSEAU
Amour : Il était un petiiit Verseau, il était un petiiit Verseau, qui n’avait ja-jajamais copulé ohé ohééé.
Gloire : Si ça ne bouge pas, mange-le.
Beauté : Crise de gaz ce week-end.

POISSONS
Amour : Le saviez-vous ? Copuler dans du houmous fera de vous un meilleur coup.
Gloire : Vous n’avez pas le compas dans l’oeil. Non, c’est plutôt une équerre, plantée dans l’orbite, aaaah, vous êtes un cycloooope.
Beauté : Votre douce crinière de poney n’impressionne guère.

On a testé la PlayStation Classic (mini)

Sony a cédé à la mode des rééditions de consoles rétro en version miniature. Depuis le 3 décembre, les nostalgiques peuvent donc rejouer à la PlayStation 1, avec 20 jeux intégrés. On a testé. Notre verdict

TEST PLAYSTATION
(Photo tmv)

Chère lectrice, cher lecteur. Sache d’abord une chose (oui, je me permets de te tutoyer), c’est que je suis faible. Très faible.

En 2016, j’avais déjà craqué en achetant la Super Nintendo classic. La firme avait ressorti sa console culte de 1990 en version mini. Ça s’appelle le rétro-gaming et ça joue sur la nostalgie des trentenaires comme moi parce que « oh boudiou, c’était quand même mieux avant ».
En deux secondes chrono, j’avais ma Super NES et je retombais en extase et en enfance.

En ce mois de décembre, j’ai pris deux résolutions : 1) m’offrir un calendrier de l’Avent à moi-même puisque personne n’y a pensé (honte à vous) ; 2) m’acheter cette fameuse PlayStation classic. Passé ces considérations hautement philosophiques, venons-en donc aux faits. J’ouvre donc mon carton. Réaction 1 : « Aaanw, elle est choupeeette ! » Toute petite, cette mini PS1 est mignonne comme tout (eh, j’ai dit que j’étais faible). La finition est parfaitement réussie. Deux manettes sont proposées et les 20 jeux sont préchargés.
Réaction 2 : je râle (comme souvent). La console fonctionne avec un câble HDMI et un USB, mais les coquinous de Sony n’ont pas inclus l’adaptateur secteur qui va avec l’USB. À 99 € la bestiole (on y reviendra), c’est gênant.

Après moult insultes, je lis sur Internet qu’en fait, un chargeur de smartphone ou de tablette suffit.

Le tout premier GTA : rétro à l'état pur.
Le tout premier GTA : rétro à l’état pur.

Ouf, j’allume la bête et * nostalgie * le logo et le jingle d’intro font leur petit effet. Me revoilà 20 ans en arrière. Un rapide tour des jeux et je retombe, amoureusement, dans le tout premier GTA. Je m’éclate. Idem en rejouant à Destruction Derby et Twisted Metal – deux madeleines de Proust, des nuits blanches entières passées là-dessus avec mon grand frère – et, bien sûr, le mythique Tekken 3. Rah, quel pied ! Plaisir et coup de vieux se mêlent lorsque je lance une partie de Cool Boarders 2 ou encore Ridge Racer 4.

Pour le reste des jeux, on peut retrouver Battle Arena Toshinden, Intelligent Qube, Jumping Flash, Metal Gear Solid, Mr Driller, Oddworld, Rayman, Resident Evil, Revelations : Persona, Super Puzzle Fighter 2, Syphon Filter, Rainbow Six et Wild Arms (sur les 20 proposés, 10 sont multi-joueurs et la quasi-totalité est en anglais).

Alors, très vite, forcément, on tire un peu la tronche, avouons-le : où sont Gran Turismo, Driver ou encore Tomb Raider ? Et Tony Hawk Pro Skater, sérieusement ? Et Silent Hill, rah ! Le choix est discutable. Et comparé à la sélection culte offerte par la mini Super NES, celle de la mini PS1 fait grise mine.
À noter également que, forcément, les choses ont évolué. De nos jours effectivement, Maître Gims vend des disques, tout le monde a un doctorat en géopolitique sur Twitter et nos télés sont plus puissantes qu’en 1999. Il faut donc s’habituer au format 4/3, à avoir du bon pixel sur son écran – le signal vidéo ne va pas au-delà de 720p – et se dire que, parfois, les jeux vidéo, c’est comme Mickey Rourke : ça vieillit pas si bien.

VERDICT À CHAUD

Évidemment, le plaisir est là. Il y a de quoi se taper de bons dimanches de fun et des trips nostalgiques. Mais le fantasme était si grand qu’à l’arrivée, le résultat est mitigé. Sony s’est précipité. D’autant qu’avec un prix de 99,99 €, cela a de quoi picoter… Un bonheur tout de même, mais les puristes resteront sur leur faim.

EN RÉSUMÉ

Les +
Facilité d’utilisation
Le nombre de jeux
Possibilité de sauvegarde en cours de partie
Rah, tout de même, c’était le bon vieux temps !

Les –
Le prix
L’absence de titres incontournables
L’adaptateur USB non-inclus

Roman Rouzine, guitar hero

À 29 ans, le Tourangeau Roman Rouzine, prof de guitare à Tous en scène et compositeur, manie la six-cordes comme un virtuose. Son prochain album se veut encore plus ambitieux. Rencontre avec un passionné.

Roman Rouzine (Photo crédit Clément Lebraud)
Roman Rouzine (Photo crédit Clément Lebraud)

« En ce moment, effectivement… c’est le rush ! » Roman Rouzine est dans le jus. En ce jour d’interview, le studio l’attend juste après.

C’est que son futur bébé, le bien nommé « Humans », est en pleine gestation : c’est son second album et il doit atterrir dans les bacs en mars 2019. Un deuxième disque sur lequel ce guitariste franco-ukrainien se dit « plus libre ». Bien différent du premier, paru en 2014 : « On ne me connaissait pas, je devais faire mes preuves. Maintenant, je me fiche qu’on me dise que je joue bien, je veux surtout provoquer des émotions. »

Il faut dire que Roman n’est pas un manche à la guitare… C’est un virtuose, même si, modeste, il ne semble pas être très friand du terme. Son jeu donne le vertige. De la musique instrumentale, certes, mais sa guitare est lyrique, composée comme un chant. Maîtrise et aisance. Le musicien a rapidement progressé, alors qu’il n’a débuté qu’à 17 ans.
La guitare classique, sur laquelle il commence, ne lui plaît guère. La méthode conservatoire ? Pas son truc. « J’étais plus AC DC et Led Zep’ ! », raconte-t-il. Alors avec un ampli, c’est tout de suite mieux ! Il continue ses cours guitare électrique en main.

Musique cinématographique

Puis tout va vite : il intervient dans le prestigieux magazine Guitar Part à 21 ans seulement. Le monde de la six-cordes le remarque. Les sponsors français aussi. Et même une marque internationale : Ibanez l’accepte comme l’un des ambassadeurs et « l’endorse ». Des « grattes » idéales pour y plaquer son style. « J’ai une base metal, surtout sa branche symphonique. Et la musique classique me fascine. Aujourd’hui, je pratique un mélange d’influences classiques comme le violoniste David Garrett, du rock et du metal comme Adagio ou Patrick Rondat qui m’a beaucoup appris, mais également des compositeurs de films, avec Hans Zimmer par exemple. »

Ce côté cinématographique, on le retrouvera dans le prochain album de Roman. « Il comporte une ambiance blockbuster américain, c’est plus chaleureux », se réjouit-il. Rendu possible grâce à une campagne de crowdfunding (l’artiste a collecté 3 325 € !), ce disque « raconte des choses de ma vie. Il y a aussi une réflexion autour de l’Ukraine, mon pays natal. Cette musique sera plus intense, tout en restant sophistiquée ».

Moins de fougue dans la guitare, mais une exigence et un niveau toujours élevés. Alors la question nous taraude. Titiller Roman en lui demandant ce qui est le plus important : la technique… ou le groove ?
« Rien ne prévaut. L’important, c’est l’intention de jeu, pourquoi on joue de cet instrument à ce moment : là, on transmet des émotions. Le groove et le feeling le font, mais si on ne travaille pas sa technique, on raconte mal », explicite Roman. « En fait, c’est comme écrire un bouquin qui aura beau être le plus génial du monde, si tu es nul en grammaire et en orthographe, on ne te comprendra pas. »

> romanrouzine.com et facebook.com/romanrouzine

Horoscope WTF du 12 au 18 décembre 2018

Les vacances approchent, Noël également. Profitez de cette avant-dernière dose d’horoscope avant la trêve hivernale.

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BÉLIER
Amour : L’amour avec les Béliers, c’est comme les turbulences en avion : quand ça arrive, on croit vite aux miracles.
Gloire : Comme dirait Finkielkraut : TAISEZ-VOUS !
Beauté : Noël Mamère ou Noël mammaire, il vous faudra choisir.

TAUREAU
Amour : Alors comme ça on est du genre à faire des galipettes uniquement vêtu(e) d’un gilet jaune ?
Gloire : Il serait temps de vous rendre compte que vous êtes la personne la plus génial(e) du monde.
Beauté : Le téton flasque.

GÉMEAUX
Amour : Une ceinture de chasteté vous ferait le plus grand bien.
Gloire : La constellation du Macron vous conseille de vous sortir les doigts de là où ils sont.
Beauté : Salut ! On a trouvé votre dignité aux objets retrouvés. N’hésitez pas à passer quand vous voulez.

CANCER
Amour : Alors ? Vous avez pensé à un plan B ? (voire C, car là…)
Gloire : Vous êtes nostalgique de cette période où vous étiez le/la pro du striptease.
Beauté : C’est fou, vous ressemblez vraiment à un nem.

LION
Amour : Vivez vos fantasmes à fond, enduisez votre corps de rillettes.
Gloire : Un long périple vous mènera jusqu’au Monoprix du coin, acheter une boîte de cassoulet.
Beauté : Et dire qu’enfant, vous aviez une bonne gueule…

VIERGE
Amour : Bientôt un nouveau venu dans la famille, votre fonction de géniteur/génitrice a fonctionné…
Gloire : …Oui, bon, j’aurais pu prévenir avant, je sais. Mais j’ai zappé.
Beauté : …Désolé, kiss, bye.

BALANCE
Amour : Vos hormones bouillonnent. Il va être caliente, cet hiver. Graou !
Gloire : Enfin, ne vous enflammez pas non plus hein. On n’insinue pas que vous êtes un bon coup.
Beauté : Parce que perso’, j’ai entendu des trucs sur vous… Mais je dirai rien.

SCORPION
Amour : Tout le monde sait que votre fantasme est de vous enrouler de papier à bulles et… PLOP.
Gloire : Un abonnement à Tuning Magazine pour Noël vous ferait du bien.
Beauté : Telle la pleine lune, vous êtes tout(e) rond(e), blanc(he) et excitez les esprits.

SAGITTAIRE
Amour : Aimer, c’est aussi vieillir ensemble, grossir puis se ramollir. Pensez-y !
Gloire : Wow, quelle vivacité d’esprit. Vous êtes aussi rapide que Doc Gynéco.
Beauté : Qui l’eût cru qu’une aussi belle personne que vous porterait des sous-vêtements si laids ?

CAPRICORNE
Amour : Si j’étais vous, je resterais célibataire à vie. Les gens ne vous méritent pas.
Gloire : Les Capricornes ont 20 % de chances de plus de se blesser en urinant sur une clôture électrique.
Beauté : Fini, les tabous cette semaine. Osez vivre votre passion du naturisme au grand jour.

VERSEAU
Amour : Tellement déçu(e).
Gloire : Vraiment perdu(e).
Beauté : Beaucoup trop poilu(e).

POISSONS
Amour : Comme l’a dit je ne sais plus qui : l’amour, c’est un truc qui près du machin voudrait… Mince je sais plus.
Gloire : C’est con, car ce conseil aurait pu vous servir et faire de vous quelqu’un d’heureux et aimé.
Beauté : Eh oui, ça vous apprendra à nous suivre aveuglément. Allez, salut !

Sociologie de la musique metal pour les nuls

Le 12 décembre, c’est la Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, mais c’est aussi et surtout la Journée internationale de la musique metal (si, si, ça existe !). L’occasion de vous décrypter un style musical souvent stigmatisé mais pourtant complexe et intéressant, idolâtré par un public multigénérationnel et fidèle.

UNE

Les origines (pour briller en société)

Si le terme « heavy metal » a été utilisé pour la première fois par un journaliste pour décrire la musique de Jimi Hendrix, le metal tel qu’on le connaît aujourd’hui est né d’une façon qu’on pourrait simplement et naïvement résumer ainsi : le blues a engendré le rock, le rock a engendré le hard rock et le hard rock a engendré le heavy metal. Un souci de jouer toujours plus dur, plus lourd et plus méchant.
Ce style apparaît surtout en Grande-Bretagne, à la fin des années 60. Fondé il y a près de 50 ans (!), Black Sabbath est souvent considéré comme le pionnier du genre. À cette époque, personne n’a encore entendu pareils riffs et pareille musique… si maléfique. Dans ses notes, Black Sab’ va d’ailleurs jusqu’à utiliser le triton, un intervalle dissonant qu’on surnommait « Diabolus in Musica » au Moyen- Âge, celui-ci ayant été interdit car jugé dangereux et assimilé à quelque chose de diabolique. 1970, le premier album de Black Sabbath sort et dévaste le monde. Un nouveau son est né.

Le groupe Black Sabbath à ses débuts
Le groupe Black Sabbath à ses débuts

Il fait quoi dans la vie, le métalleux ? (à part vivre pour la bière et les watts)

Évacuons les clichés d’emblée : non, le métalleux n’est pas une brute écervelée. En France, les amateurs de metal sont sociologiquement très divers. Dans son ouvrage Hard rock, heavy metal, metal, histoire, cultures et pratiquants, Fabien Hein, maître de conférences en sociologie à l’Université de Metz, indique : « On trouve dans les publics du metal des ouvriers, des cadres supérieurs, des instituteurs, des médecins, des infirmières et même des professeurs d’université ! Les études montrent même plutôt un profil de type bac+2 ou 3, inséré socialement, en emploi, donc disposant d’un capital économique. »

En 2015, le site Hitek.fr avait eu la bonne idée de faire poser une multitude de festivaliers du Hellfest devant l’appareil photo avec, inscrit sur une ardoise, leur profession. On retrouvait ainsi un ingénieur en aérospatial, un chimiste, une étudiante en cinéma, un éduc’ spé’, une auxiliaire de vie, une serveuse, une manager d’une grande chaîne de restaurant, ou encore un développeur web, une ingénieure dans le nucléaire et un animateur prévention délinquance jeunesse.

Le signe des cornes, ça vient d’où ?

Le « horns up », c’est le signe de ralliement des métalleux. Poing fermé, index et auriculaire levés. Mais cela existait déjà dès l’Antiquité, le geste étant associé à l’idée d’infidélité. Alors non, ça ne signifie pas que toute la communauté metal est cocue. Mais un beau jour de 1980, Ronnie James Dio – ex-chanteur de Black Sabbath – effectue ce signe qui va se populariser… mais qui vient au départ de la grandmère du musicien ! Italienne et très croyante, elle faisait souvent cela pour conjurer le mauvais sort. Une vieille tradition italienne qui va se retrouver dans tous les concerts et que certains associent aux cornes du Diable.

Le signe des cornes, le ralliement des métalleux
Le signe des cornes, le ralliement des métalleux

Public fidèle… et consommateur

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Le label Nuclear Blast propose régulièrement de jolis objets pour les collectionneurs de vinyles.

Qui dit fan de metal, dit fan qui achète. Le métalleux est un gros consommateur (à titre d’exemple, un festivalier dépense en moyenne 387,60 € durant le Hellfest) et friand de produits dérivés. En tête, les habits. Oui, le métalleux est coquet et une garde-robe sans tee-shirt (noir) de ses groupes préférés, c’est comme une pizza à l’ananas : c’est dommage.
Fabien Hein a analysé qu’aux stands de merchandising, les paniers moyens sont plus élevés dans le metal qu’au sein d’autres familles musicales. Les groupes vendent plus de tee-shirts que de CD. Si comme partout, la vente de CD est en chute libre, celle des vinyles est en pleine expansion. D’après Amazon, le rock occupe la moitié des ventes et le metal se taille une grosse part. Certains l’ont bien compris comme le label allemand Nuclear Blast qui enquille les (ré)éditions avec multitude de pressages (vinyles colorés, gatefold, picture disc…) pour satisfaire la soif de collection des fans.

Le festivalier du Hellfest dépense beaucoup dans la partie commerces
Le festivalier du Hellfest dépense beaucoup dans la partie commerces

[NB : on conseillera également la lecture de la thèse signée Corentin Charbonnier et abordant le thème du Hellfest comme lieu de pèlerinage. Relisez notre interview à ce propos juste ici !]

Dur, dur d’en vivre

Oublions les AC DC, Metallica et autres mastodontes qui vivent de leur musique. « C’était l’bon vieux temps », comme dirait Papy Roro. Désormais, rares sont les groupes et musiciens de metal qui n’ont pas un métier à côté. Surtout en France.
En cause, de multiples critères : baisse des ventes de CD, manque à gagner via le streaming (en 2015, un ayant-droit touchait en moyenne entre 0,003 € en flux payant), perception du metal dans l’Hexagone (coucou les reportages stéréotypés), pas de passage radio (à de rares exceptions près), coût d’un enregistrement ou d’une tournée (les cachets ne sont pas forcément bien élevés non plus), ou encore faiblesse de la promotion (si ce n’est quelques magazines spécialisés et webzines), ou timidité des collectivités, etc. Bref, jouer dans un groupe de metal, c’est un métier de passion. Disons ça ainsi.

Les genres…

Le metal est le style musical qui compte le plus de genres et de sous-genres (et de sous-sous-genres, mais épargnons les cerveaux les plus délicats). Pour faire relativement simple, le metal se structure en plusieurs courants. Parmi les plus représentatifs : le heavy metal (les origines avec les Iron Maiden, Judas Priest et consorts), le thrash metal (beaucoup plus rapide, méchant, ça tape sévère avec Slayer, Megadeth ou les premiers Metallica), le death metal (là, c’est un pied dans les entrailles, un pied dans la tombe, voix gutturale et gros riffs qui saignent, avec Obituary, Morbid Angel et plein de groupes au nom poétique), le black metal (chant aigu et criard, tempo souvent rapide, notes dissonantes, le tout marqué par une imagerie ouvertement satanique. Exemple ? Marduk, Mayhem ou encore Hellhammer) ou encore le hardcore (un dérivé violent du punk, se différenciant par ses valeurs et parfois son engagement politique).

Mais on pourrait également citer le metal progressif (chansons longues, structures à tiroir), l’indus (plus martial et industriel – comme son nom l’indique – avec Rammstein et Oomph! en tête), le doom (tempo supra lourd inspiré de Black Sabbath) et le stoner (metal enfumé avec des cigarettes qui font rire).

… et sous-genres

Sauf que le metal, c’est comme les maths. Ça devient vite compliqué. Ainsi, de tous ces styles précédemment cités, il en existe des dérivés. Cela peut aller du simple (le folk metal pour danser, le viking metal qui porte bien son nom, le nu metal et rap metal qui mélangent structures hip hop et metal des années 90) au très compliqué : le crossover, c’est un mélange de thrash metal avec du punk. Le death doom, pour votre soirée dépression, c’est le mariage de la lourdeur du death et de la tristesse du doom. Le grindcore, c’est la violence pure pour vos petites oreilles avec un mix entre le death, le punk hardcore et autres joyeusetés. Vous suivez ? Et là, on ne vient même pas de vous citer la moitié des sous-genres.

On vous épargnera donc la leçon sur le brutal-death-thrashcore-progressif-à-la-fraise.

Oscar et le monde des chats : ça ronronne trop

Le long-métrage d’animation chinois Oscar et le monde des chats débarque sur nos écrans ce 12 décembre.

PAUSE_CINE

Aujourd’hui, difficile de ne pas avouer que Pixar se taille la part du lion en ce qui concerne le cinéma d’animation.
Le géant américain règne plutôt en maître, mais d’autres acteurs n’attendent qu’une chose : sortir de leur trou et grappiller un peu du butin.

C’est le cas de Gary Wang, réalisateur chinois, qui s’attaque ici à l’histoire d’un chaton rêveur, Oscar, décidant un beau jour de partir à l’aventure et découvrir Catstopia, un paradis merveilleux où vivraient tous les chats.
Mais comment croire que ce long-métrage inspiré d’un ancien conte chinois parviendra à s’inscrire dans la durée… voire de faire de l’ombre à quiconque ?

Pourtant, Oscar et le monde des chats possède son lot d’arguments. En premier lieu, l’animation, admirablement fluide, offre un visuel soigné, coloré et certains détails sont aussi esthétiques que travaillés (l’eau, la moquette, le ciel, l’herbe…). Les deux matous principaux, également, font le job : Oscar est tout mignon avec ses grands yeux et Léon, son père, plaît en gros chat d’appartement.

Pourtant, la sauce a du mal à prendre. Ce film sur le rêve, les relations familiales et l’émancipation n’est pas inspirant, pas même inspiré. Un poil paresseux dans ses enjeux, jouant mal l’humanisation des animaux (le chat arrive construire une machine volante…), poétique mais sans âme, Oscar et le monde des chats a également du mal à rendre ses protagonistes attachants.
Et, de fait, accrocher les spectateurs de plus de 6 ans…

C’est bien un divertissement honnête qui est proposé ici, mais la belle animation et les matous mignons ne suffisent pas. Bref, pas de quoi fouetter un chat.

> Film d’animation, de Gary Wang (Chine). Durée : 1 h 27. Avec les voix de Jean-Michel Vovk, Charlie Langendries…
> NOTE : 2/5 

Horoscope WTF spécial Noël (ou pas)

Ow, ow, ow ! Voici un horoscope spécial Noël (en avance, parce que bon, on est bien obligé… De toute façon, c’est pas vraiment spécial Noël. L’astrologue n’en fait qu’à sa tête)

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BÉLIER
Amour : Ce n’est pas avec votre gabarit de croissant que vous allez l’impressionner.
Gloire : Une fracture du cerveau est si vite arrivée.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Sous le sunlight des tropiques avec Gilbert Montagné qui ne verra pas que vous lui avez offert un faux iPhone.

TAUREAU
Amour : « Climat astral propice aux joies conjugales », dit Cosmopolitan. Comme quoi, ils disent vachement plus de conneries qu’à tmv.
Gloire : Oula, mais vous avez du cognac dans le cerveau ou quoi ?
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Seul(e) avec des chats et sous votre plaid.

GÉMEAUX
Amour : La nuit tombée, vous êtes comme des phares : vous allumez tout le monde.
Gloire : Brassens a appelé. Il voudrait récupérer sa moustache. (vous aussi, mesdames)
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Nu(e) avec l’astrologue de tmv. Mais avec des bougies partout, ouf.

CANCER
Amour : Waouw, ce mois de décembre va n’être que bonheur, amour et joie pour vous, vous êtes si cool !
Gloire : Oups, au temps pour moi, c’était pour les Poissons. Ouiii, « Gneuh gneuh, l’astrologue il est pas chenti’ ! ».
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : En scooter avec François Hollande. Coquinou, va.

LION
Amour : Sans nous, vous n’êtes rien. Et c’est pour ça qu’on vous aime.
Gloire : Vous ne le savez pas, mais on vous adule dans le monde entier.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Avec le Père Fouettard pour vous venger de tous ces sales gamins qui se moquaient de votre nez à la récré.

VIERGE
Amour : Vous croiserez quelqu’un qui vous sourira. Voilà c’est tout haha.
Gloire : La constellation des intestins qui font prrtt prrtt vous conseille une cure de pruneaux.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : À boire un jaune avec un gilet jaune qui vous fera la blague du qu’est-ce qui est jaune et qui attend.

BALANCE
Amour : Vous avez enfin trouvé quelqu’un qui vous comprend et ne vous quitte pas : l’odeur des frites.
Gloire : Le père Noël est une ordure. Mais vous aussi parfois. (oulalaaaa, ce qu’on ne vient pas de dire. Tmv subversif, méchant, tout ça tout ça)
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Dans une limousine avec DSK. Oui, tout n’est pas parfait dans la vie.

SCORPION
Amour : Sous la couette, vous surjouez autant qu’un acteur de Plus belle la vie.
Gloire : Redressez-la. (on parle de votre courbe de popularité, pff vous alors !)
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Avec BHL et Maître Gims. Eh oui, en effet : vous serez en Enfer.

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SAGITTAIRE
Amour : Il faut savoir rire de tout. Surtout de votre vie amoureuse.
Gloire : L’appétit vient en mangeant. Et comme vous bouffez tout le temps… Quelle boucle vicieuse !
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : À Tchernobyl, parce que quand même, ce troisième bras vous manque.

CAPRICORNE
Amour : Olala, quel(le) fragile vous faites… On dirait un disque de Christophe Maé.
Gloire : Aïe, votre problème de glaire ne s’arrange pas.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Sous la torture en écoutant Zaz toute la soirée.

VERSEAU
Amour : Le Père Noël vous apportera des relations à foison. D’ici là : vous êtes en jachère.
Gloire : Vous êtes tendu(e) comme un string. Relax, il y a pire dans la vie : comme être Capricorne.
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Dans un club pour adultes qui… bon sang, papa, qu’est-ce que tu fais là ?!

POISSONS
Amour : Pas ce soir chéri(e), j’ai mal à la tête.
Gloire : Votre carrure de Bob l’éponge ne vous incite-t-elle pas à reprendre le sport cet hiver ?
Beauté : On ne le dit qu’à vous : vous êtes le signe le plus canon de décembre.
Comment se fera votre Noël : Vous ne fêtez pas Noël. Vous êtes un lamantin.

Livres : vous reprendrez bien un peu d’émotion(s) ?

Personnages attachants, situations rocambolesques, écriture enlevée, ces auteurs nous embarquent dans des univers personnels. Des livres pour ceux qui aiment rire ou pleurer.

LIVRES_THIRKILLBIENVENUE À HIGH RISING
Noël 1930. Alors que Laura Morland, romancière à succès, n’aspirait qu’à quelques semaines de repos loin de l’agitation londonienne, la voilà plongée au coeur des intrigues de la vie de campagne. Son cher ami, le riche George Knox, est la proie d’une sournoise secrétaire, déterminée à s’élever au-dessus de son rang en se faisant épouser. Laura saura-t-elle le tirer de ce mauvais pas ?
Ecrit dans les années 30, ce roman est une comédie à dévorer sans modération, une jolie plongée dans un univers désuet, où flottent des odeurs de sherry, de cigarettes et de poudre de riz. Mention spéciale Elisabeth Luc, la traductrice, qui a su moderniser le style de l’auteur en préservant l’esprit d’origine.

LA REINE DES QUICHES LIVRES_VILLENOISY
Avec ce troisième roman, Sophie de Villenoisy confirme sa capacité à nous faire rire de tout, même du pire. Murielle, 41 ans, collectionne les échecs et se porte l’estime d’un escargot. Après autant de fausses couches que de manuscrits refusés, elle s’est résignée à ne donner vie qu’à des articles sur les vermifuges dans la rubrique animalière d’un journal télé. Jusqu’au jour où un éditeur l’appelle : son dernier roman, Ceci est mon corps, l’a enthousiasmé. Mais cette publication va déclencher des réactions de plus en plus violentes dans l’entourage de Murielle, jusqu’à l’explosion, imprévisible.

LIVRES_JOYCELIGNES DE VIE
L’Angleterre sort de la Seconde Guerre mondiale, Londres vit au rythme de sa reconstruction. Franck a une mère fantasque qui ne peut pas l’élever seule…alors sa grand-mère décide qu’il sera élevé à tour de rôle par ses 6 tantes et son aïeule. Mais Franck est un garçon différent des autres enfants de son âge car il a des intuitions étonnantes tout comme sa grand-mère. Un très joli livre sur l’amour filial et la famille, avec une écriture pleine de fantaisie, qui nous embarque entre Histoire et fantastique.

UN FAUX LIVRE 2  LIVRES_FAUX
Ô joie ! Voilà le second tome d’Un Faux livre, d’Un Faux graphiste. Connu sur Internet pour ses parodies de Tintin (ce qui avait déchaîné les ayant-droits) et ses détournements loufoques, ce Belge « pas foutu d’apprendre à dessiner » comme il se décrit revient avec une nouvelle salve de gravures et autres BD rétros torpillées et modifiées. Utilisant des supports libres de droits qu’il recouvre d’un vernis potache et de second degré, Un Faux graphiste s’en donne à coeur joie. Ici, pas d’histoire comme dans une BD lambda, uniquement un enchaînement de scénettes irrévérencieuses, décalées, drôle et complètement barrées.
Mais derrière ce recueil à l’humour parfois très noir, se cache aussi un joli patrimoine, où le lecteur pourra replonger, souvent avec plaisir, dans des bandes-dessinées anciennes et perdues dans l’oubli.

LIVRES_HOPELE CHAGRIN DES VIVANTS
À Londres, en 1920, trois femmes ont perdu un homme à la guerre : Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l’armée ; Ada, qui ne cesse d’apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, dont le frère est rentré mais a perdu la tête. Leurs destins se croiseront durant les cinq jours de novembre pendant lesquels l’Angleterre attend l’arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France pour une cérémonie d’hommage. Un livre bouleversant et plein d’espoir, à l’écriture moderne et sensible, qui montre la difficulté du deuil et les souffrances des soldats oubliés sitôt l’Armistice signé.

Horoscope WTF du 28 novembre au 4 décembre 2018

Chaque semaine, c’est le rituel : les plus courageux et courageuses iront lire leur horoscope WTF à la sauce tmv.

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BÉLIER
Amour : C’est bientôt les soldes chez Cdiscount si vous voulez trouver quelqu’un.
Gloire : Les années 80 ont appelé. Elles aimeraient récupérer leurs fringues chez vous.
Beauté : Un physique de chipolata cette semaine.

TAUREAU
Amour : La constellation du Gilbert Montagné vous prédit une semaine folle en aventures. Pas sûr qu’on puisse lui faire confiance toutefois.
Gloire : Sachez-le : Le dimanche à Bamako, c’est le jour de mariage.
Beauté : Votre démarche nonchalante de chameau a tendance à agacer vos proches.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes aussi difficile à avoir qu’un Colissimo dans sa boîte aux lettres.
Gloire : Faudrait peutêtre nous inviter manger une raclette pour avoir un bon horoscope. Business is business mes loutres.
Beauté : Un peu de sport ne ferait pas de mal à votre carrure de boudin de porte.

CANCER
Amour : Tout ira mieux quand vous arrêterez de les prendre pour des jambons.
Gloire : Alors, ça fait quoi d’être parfait(e) ?
Beauté : Petite forme physique ces derniers mois. Résultat, vous êtes gaulé(e) comme un nuggets.

LION
Amour : Vous avez aussi chaud aux fesses qu’un panini qui passerait trop de temps sur le grill.
Gloire : C’est la fin des haricots pour votre tronche de petit pois.
Beauté : Comme le pissenlit, vous perdez vos poils quand on vous souffle dessus.

VIERGE
Amour : Vous pouvez déjà glisser une pièce dans la cagnotte de la honte.
Gloire : Bigard serait fier de votre humour graveleux.
Beauté : Lissez-vous les poils.

BALANCE
Amour : C’est comme le raisin. Faudrait p’tet’ lui lâcher un peu la grappe…
Gloire : Vos « amis » préparent une conspiration contre vous. Mais je veux surtout pas balancer hein.
Beauté : Un petit rhume des fesses prévu lundi.

SCORPION
Amour : Une relation amoureuse avec un(e) Scorpion, c’est comme le Nutella : c’est super bon au début, mais après ça lasse et ça bute les orangs-outans.
Gloire : En parlant orang-outan, et si vous en étiez un, tiens ?
Beauté : Bah oui, regardez sur Google images : la ressemblance avec vous est troublante.

SAGITTAIRE
Amour : Le hamster est polygame. Songez à votre réincarnation.
Gloire : C’est bientôt Noël. Mais vous n’aurez aucun cadeau car vous n’êtes pas très sympa.
Beauté : Telle la biscotte, vous êtes craquant(e) mais votre dignité part en miettes.

CAPRICORNE
Amour : Dites bonjour au futur polichinelle dans le tiroir. Surpriiiise !
Gloire : Ouais, ça fait mal d’apprendre ça dans un horoscope débile de tmv, n’est-ce pas ?
Beauté : Même votre slip se révolte.

VERSEAU
Amour : Tel le kayakiste, vous ramez sévère dans la rivière de l’amour.
Gloire : Roh, c’est beau purée. Des poètes, à tmv, j’vous dis…
Beauté : Pourquoi, mais pouuuurquoi êtes-vous si canon ?

POISSONS
Amour : Sous la couette, vous faites penser à un petit phoque échoué mais heureux. C’est mignon quand même.
Gloire : Et si, en vérité, vous n’étiez qu’un topinambour ?
Beauté : Ouloulou, ça chmoute sous vos aisselles là !

Le Grinch revient pour voler Noël !

« Il est vert, poilu, grognon, grincheux et déteste Noël… » Qui ? Le Grinch bien sûr. La bestiole qui veut détruire les fêtes de fin d’année revient au ciné dans une version animée.

PAUSE_CINE

On avait laissé notre grincheux tout vert et tout poilu avec la version live en 2000, incarnée par Jim Carrey (Le Grinch, de Ron Howard). Cette fois, c’est adaptée en animation que débarque la relecture du célèbre conte éponyme écrit par Dr Seuss en 1957.

Les réalisateurs Yarrow Cheney et Scott Mosier (le premier a fait ses armes sur Comme des bêtes ; le second est un transfuge du cinéma classique) relatent de nouveau l’histoire de cette bestiole misanthrope et grognonne, vivant seule dans une grotte, détestant tant la fête de Noël qu’elle décide de la voler.

Parfaite entrée en matière pour quiconque ne connaîtrait pas l’histoire, The Grinch possède également d’indéniables qualités visuelles. On pense souvent à un Moi, moche & méchant de Noël (c’est d’ailleurs la même société de production, Illumination, aux manettes), l’animation est fluide, le graphisme coloré et les séquences bien rythmées.
Suffisamment drôle pour les enfants et assez plaisant pour les adultes, n’oubliant pas sa petite morale choupinette mais simpliste, The Grinch emmène avec lui un large public jusqu’à son happy-end convenu.

Toutefois, en conduisant deux intrigues parallèles (le Grinch qui élabore un plan pour gâcher Noël VS une petite fille qui cherche le Père Noël pour aider sa mère), le récit tend au remplissage. Il faut en effet patienter un bon bout de temps avant de voir Le Grinch – qu’on aurait d’ailleurs aimé plus renfrogné – se mettre à l’oeuvre.

Côté doublage, la version française laisse la place à Laurent Lafitte et Nicolas Marié, tandis que la version originale est bien plus succulente, avec Benedict Cumberbatch pour la voix du Grinch et Pharrell Williams comme narrateur. Et ça, c’est vraiment cadeau.

> Film d’animation de Yarrow Cheney et Scott Mosier (USA). Durée : 1 h 26. Voix françaises : Laurent Lafitte, Lior Chabbat, Nicolas Marié…
> NOTE : 3/5 

 

#WTF 67 : un apéro à 30 000 € pour Ronaldo

Ronaldo, une chèvre dans le métro ou encore des ovnis : voici l’actu #WTF et insolite de ces derniers jours dans le monde.

PAUSE_WTF

> Cristiano Ronaldo s’est arrêté 15 minutes dans un bar huppé de Londres pour se prendre un petit apéro avant de filer voir le match Djokovic/Isner. Mais alors vraiment un tout petit apéro : le footballeur, accompagné de sa femme et deux amis, en a profité pour se payer une bouteille de Richebourg Grand cru, un petit vin pas connu du tout vendu dans les 20 000 €. Ils ont ensuite pris un Château Petrus à 9 000 € (une piquette qu’on peut retrouver chez Lidl, rassurez-vous). Qu’ils n’ont pas terminé, afin de ne pas rater le début de la rencontre de tennis.
Ça nous ferait presque penser à aller chercher un Beaujolais nouveau.

> Yoshitaka Sakura, 68 ans et ministre de la cyber-sécurité du Japon, a reconnu n’avoir jamais utilisé… d’ordinateur de sa vie.

> L’autorité de l’aviation irlandaise a décidé d’enquêter sur la présence d’ovnis : plusieurs pilotes d’avion auraient effectivement aperçu des lumières vives volant à grande vitesse.

> Animaux-relax.com a publié son classement des noms de chiens et chats les plus donnés cette année. Pour les toutous, Oslo occupe la tête du classement, suivi d’Oscar et Olaf. Côté matous, Nala est classée première. On retrouve ensuite Oreo, Joy et Oggy. Fantastique, n’est-ce pas ?

> La ligne 1 du métro parisien a été bloquée en raison d’un homme qui voyageait avec une chèvre. Refusant de descendre de la rame, l’homme est devenu agressif, obligeant les agents de sécurité à intervenir. Ce n’est sûrement pas à Tours que cela arriverait…

Horoscope WTF du 21 au 27 novembre 2018

Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et cet horoscope de tmv. Argh.

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BÉLIER
Amour : « Nous on fait l’amour, on vit la vie, jour après jour, nuit après nuit. » (Mais pas vous, désolé).
Gloire : Vous enduire de terre et vous prendre pour une carotte, tel est votre destin.
Beauté : Une bien belle carrure de pâté en croûte.

TAUREAU
Amour : Ahaha, quel(le) escroc vous faites !
Gloire : « Le crétin prétentieux est celui qui se croit plus intelligent que ceux qui sont aussi bêtes que lui. » (Pierre Dac)
Beauté : Prenez davantage soin de votre peau, vous ressemblez à un radis desséché.

GÉMEAUX
Amour : Faites du bien à la planète : emplâtrez votre ex.
Gloire : Proverbe : « Dans la vie, il faut être bon mais il ne faut pas l’être deux fois car, si tu es bon deux fois, tu deviendras bonbon et on te mangera ! »
Beauté : En parlant bonbon, votre corps est une vraie gourmandise. ANW !

CANCER
Amour : Si vous saviez comme je vous aime, mes p’tits lardons !
Gloire : Les erreurs, c’est comme le caca. Tout le monde en fait.
Beauté : Douceur, bonne odeur et zéro sueur, vous n’êtes que perfection physique.

LION
Amour : L’amour, c’est lui tenir la main pour l’emmener manger une raclette.
Gloire : Trop tard. Vous êtes tombé(e) dans les abysses de la connerie.
Beauté : Votre charisme d’huître commence à donner quelques résultats.

VIERGE
Amour : C’est l’heure de ressortir votre martinet !
Gloire : Vous êtes cordialement invité(e) à la fête des beaufs.
Beauté : Comme on dit, tout est bon dans l’cochon ! (et chez vous aussi, graou)

BALANCE
Amour : On n’est pas au champ ! Sous la couette, vous avez la douceur d’un tracteur.
Gloire : Si ta chambre sent comme chez mémé, c’est qu’il est temps d’aérer.
Beauté : Votre acné fait son coming back.

SCORPION
Amour : Grosse chute dans les sondages. Ça vous apprendra à faire n’importe quoi avec nos p’tits cœurs tout mous.
Gloire : Votre mission, déboucher le siphon de douche. Avec tous les vieux cheveux gluants, bouark.
Beauté : Vous ressemblez quand même à un ragondin.

SAGITTAIRE
Amour : Bah, on n’est jamais mieux servi que par soi-même hein !
Gloire : Même Saez est plus souriant que vous.
Beauté : La constellation d’Uranus vous offre un bourrelet en plus pour l’hiver. Cadeau !

CAPRICORNE
Amour : Femme ou homme, vous allez tomber enceinte bientôt. L’astrologie à tmv, une science exacte !
Gloire : Un(e) Capricorne, c’est bien. Un(e) capricorne à poil, c’est mieux.
Beauté : Vous avez la même tronche qu’un lapin pris dans les phares d’une voiture.

VERSEAU
Amour : Votre sextape fera le buzz en décembre.
Gloire : Vous êtes aussi passionnant(e) que la visite d’une cave à vin sans possibilité de dégustation.
Beauté : Beurk, c’est quoi ce truc bizarre sur votre cou ? Un suçon ? Ah non, c’est votre tête.

POISSONS
Amour : Faudrait vous magner. Vous êtes à consommer de préférence avant fin 2018.
Gloire : Un proverbe camerounais dit « Ce n’est pas parce que le singe met la culotte, que les hommes doivent cesser de porter des culottes »…
Beauté : … Voilà c’est tout.

Overlord : série B bien emballée

Des Nazis, des sortes de zombies surhumains et des soldats américains qui ont envie d’en découdre : le film Overlord vaut-il vraiment le coup ?

PAUSE_CINE

Vous reprendrez bien une petite louche de série B ? Parce qu’on ne va pas se mentir, Overlord, c’est un peu ça : une petite « bisserie » à l’ancienne, délicieusement bébête mais méchamment divertissante, avec un pitch à base de GI’s ricains dégommant du nazi zombie. Oui, outch, rien que ça.

Pour son deuxième long-métrage, le réalisateur Julius Avery a été épaulé par le producteur J.J. Abrams. Si son premier film lorgnait vers le drame d’action (Son of a gun), le cinéaste s’essaye cette fois à un mélange hybride, à la croisée entre film de guerre et production d’horreur.

Overlord suit donc un groupe de parachutistes largués en France occupée pour une mission. Pas de chance : ils vont tomber sur un labo secret, où de vilains Allemands ont la fâcheuse tendance à lever le bras droit tout en menant des expériences surnaturelles. Avec pareil récit, Avery remplit évidemment son cahier des charges à coup de personnages caricaturaux, de délires régressifs et de second degré.
Exubérant et extravagant, certes, mais suffisamment bien emballé et bien mené pour accrocher la rétine et faire passer un bon moment.

Mélange de Call of Duty (les scènes de guerre sont top) et d’Inglorious Basterds à la sauce zombie, Overlord possède tout de même un sacré lot de défauts : incohérences, soucis de logique, rythme parfois mal agencé, décors misérables, ce film avec le cul entre deux chaises (guerre ou horreur ?) aurait certes mérité un peu plus de folie.
Mais il se regarde surtout pour ce qu’il est : un programme qui dépote, efficace tout en étant grotesque. Bref, un plaisir coupable.

> Horreur/Guerre, de Julius Avery (USA). Durée : 1 h 50. Avec Jovan Adepo, Mathilde Ollivier, Wyatt Russell, Pilou Asbaek…
> NOTE : 3/5

TOP 4 : le futur Burger Quiz

Dès le 28 novembre, une dizaine de nouveaux présentateurs remplaceront Alain Chabat au jeu Burger Quiz. Voici notre top 4 des animateurs que l’on attend de pied ferme. Miam !

ALEXANDRE ASTIER

Mister Kaamelott qui anime Burger Quiz ? Le rêve ! Aussi drôle que cultivé, Alexandre Astier possède un capital sympathie surpuissant. Les candidats qui lui parleront d’un film Kaamelott seront pendus haut et court.
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MARINA FOÏS

À un internaute qui disait « Burger Quiz sans Chabat ? Ce sera sans moi », elle a répondu : « Et sans moi. Même si c’est moi. » Tout est dit. L’hilarante Marina Foïs (et sa mauvaise foi) devrait exceller dans le rôle.

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ÉDOUARD BAER

Digne héritier de l’humour Chabat, Édouard Baer, de par sa jouissive éloquence, va envelopper Burger Quiz d’un humour tout simplement ravageur. Son verbe, sa « tronche », ses habituelles digressions, sa folie : on dit oui !

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GÉRARD DARMON

Grand complice de Chabat, invité à de multiples reprises même dans les années 2000, Darmon a toute sa place aux manettes. On attend ses punchlines qui torpillent et sa répartie de tueur dite avec sa voix d’outre-tombe.
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[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Réponse : M. <br>Effectivement, avec mes camarades, je repasse bientôt derrière le comptoir. <a href= »https://twitter.com/hashtag/BQS03?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw »>#BQS03</a><br><br>Alain. <a href= »https://t.co/M67fEOtuIE »>pic.twitter.com/M67fEOtuIE</a></p>&mdash; Burger Quiz (@BurgerQuizOff) <a href= »https://twitter.com/BurgerQuizOff/status/1059513042231353344?ref_src=twsrc%5Etfw »>5 novembre 2018</a></blockquote> <script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]

Chroniques culture #62

Le premier album d’A Void, le nouvel EP de Charly DKN ou encore l’immanquable Netflix à rattraper et la dose de BD et DVD, c’est à retrouver ici.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
LES INDESTRUCTIBLES 2
Il n’y avait que Brad Bird pour réussir à offrir une suite digne de ce nom à ce classique de l’animation. Toujours aux manettes, donc, le réalisateur signe avec Les Indestructibles 2 un spectacle familial réussi, un grand-huit riche en émotions et en rires. Visuellement, c’est toujours un bijou (quelle technicité dans les plans et le découpage !) et dans le fond, c’est toujours aussi inventif. On (re)découvre donc ce film survitaminé en version Blu-ray : déjà, pour les suppléments enrichis d’une leçon d’animation avec le cinéaste et de deux courts-métrages bonus. Ensuite pour retrouver avec plaisir bébé Jack-Jack, personnage immanquable et simplement hilarant des Indestructibles 2.
A.G.

LE CD PAUSE_ECRANS_CD
A VOID – AWKWARD AND DEVASTATED
Il y a de cela deux ans, le jeune groupe A Void nous avait tapé dans l’oeil lors de la sortie de leur EP Roses as insides. Le combo parisien — également connu pour avoir enflammé les planches anglaises — dévoile ici son premier album, Awkward and devastated. Suintant toujours l’esprit grunge, A Void a toutefois affiné son propos. Insufflant un feeling garage plus présent, un sentiment d’urgence tout en étant capable de ralentir le rythme et se faire plus mélodique (« A Rose »), le groupe offre une cohérence aux douze titres qui structurent ce disque bien écrit et rappelant parfois un Sonic Youth à voix féminine.
La voix, justement, de Camille Alexander est toujours capable d’envolées éraillées (« Éclatée » ou « Hurricane »). En face, la frappe de Marie Niemiec à la batterie épouse parfaitement la basse d’Aaron Hartmann et se répondent pour dérouler une section rythmique travaillée et bien mise en avant dans le mix. Jeune, sincère et à l’énergie contagieuse sur scène, A Void a clairement du potentiel.
A.G.

PAUSE_ECRANS_EPLE EP
CHARLY DKN – SENSES
Son premier album Symbiose était un véritable voyage. Ce nouvel EP, Senses, est en revanche est une vraie plongée. Une plongée dans le corps humain, Charly DKN explorant ici la thématique des sens du corps humain. Évidemment, le Tourangeau oeuvre toujours dans sa musique électronique qu’il chérit tant, la techno. Et sur Senses, Charly DKN réussit à proposer un ensemble qui fonctionne suivant les pulsations des émotions (c’est d’autant plus audible avec une écoute au casque sur un titre comme « Fragrance » par exemple).
Plus envoûtant que ses œuvres précédentes (« Nectar » fait même le pari d’incorporer des voix) et toujours pertinent dans son propos, Charly DKN réussit de nouveau son coup avec Senses. L’an dernier, l’artiste nous confiait vouloir « hypnotiser le public » : la mission est réussie.
A.G.

LES BD PAUSE_ECRANS_BD
MYSTÈRES & BULLES (DE GOMME)
Dire que l’on adoré la nouvelle série Renaissance (Dargaud) d’Emem au dessin et de Fred Duval au scénario, serait un euphémisme. Avec ce Tome 1 « Les Déracinés », ils se lancent le défi d’une nouvelle série de SF qui devrait en séduire plus d’un, grâce à sa richesse et son inventivité. Jung, lui, nous plonge avec « Babybox » (Noctambule/soleil) dans un conte sur une quête identitaire dans une Corée du sud aux contours oniriques et au graphisme époustouflant.
Magie et merveilleux, ce aussi sont les caractéristiques de « La Boîte à musique » (Dupuis), la très belle série de Carbonne et de Gué qui proposent déjà le volume 2 de cette histoire mêlant fantastique et poésie avec maestria. On finira par le tome 13 et dernier de la série « XIII MYSTERY » où Jean Van Hamme crée l’événement en reprenant le scénario avec la complicité de Olivier Grenson au dessin autour du personnage culte Judith Warner. Le résultat est un petit chef d’oeuvre et on se dit que le mystère de la série devrait encore perdurer encore longtemps !
Hervé Bourit

A (RE)DÉCOUVRIR SUR NETFLIX
THE HAUNTING OF HILL HOUSE
De mémoire de sériephile, on n’avait pas connu pareil plaisir depuis bien longtemps… Production originale Netflix, The Haunting of Hill House est une libre adaptation du roman La Maison hantée (Shirley Jackson) dont avait d’ailleurs découlé le film La Maison du diable (Robert Wise, 1963). Ici, dans cette histoire d’une famille endeuillée et traumatisée par leur ancienne demeure hantée, le réalisateur Mike Flanagan construit son récit à coup de flashback et les met en parallèle avec le quotidien qu’endurent aujourd’hui les protagonistes.
Totale réussite de A à Z, The Haunting of Hill House maquille son fonds horrifique et d’épouvante derrière un drame psychologique et familial. Tour à tour flippant, angoissant, émouvant, mélancolique, ce petit bijou rafraîchit le genre codifié de la maison hantée. Les thèmes de la mort et des traumas sont traités à la perfection et prouvent que les fantômes ne sont pas forcément ceux que l’on cache sous un lit. Stephen King s’est dit grand fan de la série. Il n’y a pas mieux comme gage de qualité.
A.G.

PAUSE_ECRANS_SERIE

Horoscope WTF du 14 au 20 novembre 2018

On ne vous présente plus la bête : comme d’habitude, l’astrologue était de mauvaise humeur. Résultat, tout le monde souffre sauf les Gémeaux.

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BÉLIER
Amour : Comme le dit le proverbe camerounais…
Gloire : « Le porc ne dit jamais qu’il a trop de graisse »
Beauté : Du coup, vous voyez où on veut en venir ?

TAUREAU
Amour : Bon sang, que de mauvais goût.
Gloire : Eh mais votre sens de l’humour, il a choppé la grippe aviaire ou quoi ?!
Beauté : Grosse migraine. Consultez un médecin (ou arrêtez le rouge).

GÉMEAUX
Amour : Vous déchaînez les cœurs et les slips. Vive les Gémeaux !
Gloire : (enfin pas trop quand même, car vous êtes un peu lourdingue).
Beauté : Votre ressemblance avec un lévrier afghan est vraiment troublante.

CANCER
Amour : Ouf, dans son cœur, vous êtes sur la 4e marche du podium.
Gloire : (Y A PAS DE 4e MARCHE, HAHA. VLAN DANS LES DENTS !)
Beauté : Un bras plus musclé que l’autre. Ne me demandez pas pourquoi, c’est ainsi.

LION
Amour : Période de rut intensif en novembre.
Gloire : Tout travail mérite sa mère.
Beauté : Va vraiment falloir arrêter de baver autant pendant les bisous.

VIERGE
Amour : Fréquentation en hausse dans votre pantalon.
Gloire : Vous êtes aussi agaçant(e) que la pub lesfurets.com
Beauté : Rembourrez votre soutif ou votre caleçon.

BALANCE
Amour : Astuce pour votre éventuel couple : nettoyez enfin cet historique Google. (faites pas les innocents)
Gloire : Si vous étiez intelligent(e), vous sauriez ce que veut dire ‘verbigération’. Mais vous êtes un peu bête.
Beauté : Haleine du matin, bisou qui craint.

SCORPION
Amour : Croquez pas trop dans le fruit défendu. On vous observe.
Gloire : J’ai un peu la pression de vous balancer des saloperies, car c’est la période des anniversaires chez les Scorpions.
Beauté : Et on sait tous que vous êtes du ghetto, avec vos poils rebelles et vos p’tits muscles.

SAGITTAIRE
Amour : Caliente pour tous les 1er décans. Les autres, on s’en fout.
Gloire : Tous en chœur : Les produits laitiers sont vos amis pour la vie !
Beauté : (D’ailleurs, vous avez autant de consistance qu’un yaourt 0 %)

CAPRICORNE
Amour : On appelle ça le vide.
Gloire : Arrêtez de détester l’astrologue de tmv. C’est mauvais pour votre cœur tout mou.
Beauté : Vous êtes une bonne pâte malgré votre carrure de vermicelle (ouarf ouarf).

VERSEAU
Amour : Faites la grève du sexe pour obtenir tout ce que vous voulez. Mouahaha.
Gloire : Le 10 janvier 2019 tombera un jeudi. Déduisez-en ce que vous voulez. Nous, on trouve ça flippant.
Beauté : Si ton nez a du mouchou, c’est qu’il en restera toujours un bout !

POISSONS
Amour : Les Gémeaux vous détestent. Détruisez-les.
Gloire : Attention, votre banquier est un Illuminati pro-saumon.
Beauté : D’ailleurs, vous avez une belle tête de saumon. Si, si, allez sur Google images et regardez votre bouche.

#WTF 66 : des frites aux larves, des Nazis et des toutous

Petite virée dans le monde, pour toutes les infos et actualités insolites et #WTF.

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> En Belgique, un homme a retrouvé une larve dans un cornet de frites chez Quick. Furieux, il a filmé le tout et posté la vidéo sur les réseaux sociaux. Des milliers de vues plus tard, le client a retiré les images, à la demande de la gérante du fast food. Mais la chaîne a décidé… d’attaquer l’homme au tribunal et lui réclame 10 000 € pour mauvaise publicité.

> Aux États-Unis toujours, un père de famille a été vivement critiqué après s’être déguisé en Hitler pour Halloween. Son fils de 5 ans était quant à lui en officier SS. La petite famille avait partagé la photo sur les réseaux sociaux mais les utilisateurs ont vivement critiqué et insulté le papa. Il s’est justifié en disant qu’il avait bien le droit de se glisser dans la peau « de personnages historiques » quand d’autres se déguisent « en meurtriers ou tueurs en série » sans que personne ne crie au scandale.

> MUTTS Canine Cantina, un restaurant américain accueillant les clients avec leurs chiens, propose un job rémunéré 100 $ de l’heure (environ 87 €) pour… caresser les chiots de son nouvel établissement au Texas.

> L’humoriste Florence Foresti a décidé d’interdire les téléphones portables lors de ses spectacles. Les smartphones seront obligatoirement placés dans des pochettes individuelles automatiquement scellées. Le musicien Jack White avait déjà utilisé ce système nommé Yondr. Mais Florence Foresti est la première artiste française à s’y mettre. Il s’agit d’« éviter les enregistrements pirates et assurer le lien avec les spectateurs », d’après son entourage.

Chroniques culture #61

Cette semaine dans nos chroniques culture, une plongée effarante dans le porno amateur avec le dernier ouvrage de Robin d’Angelo, du polar, mais aussi de la BD, le DVD de Sans un bruit et la mini PlayStation qui débarque bientôt.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
SANS UN BRUIT
Dans un monde post-apocalyptique, la population doit désormais vivre sans dire un mot, sous la menace de créatures monstrueuses qui attaquent au moindre bruit. Thriller high-concept par excellence, Sans un bruit s’était taillé un joli succès — mérité — lors de sa sortie en salles. Réjouissant et efficace, aussi audacieux que flippant, le film de et avec John Krasinski se retrouve en DVD/Blu-ray et se revoit avec plaisir, tant son côté angoissant et sa mise en scène habile plongent le spectateur dans un moment de tension. L’éditeur a eu la bonne idée de prolonger la version Blu-ray avec des suppléments abordant les coulisses de la production, les effets visuels et, bien sûr, le montage son, véritable « personnage » de Sans un bruit.
A.G.

LES LIVRES
PAUSE_ECRANS_LIVREJUDYJUDY, LOLA, SOFIA ET MOI
Une claque, un livre qui secoue, un ouvrage dur. « Judy, Lola, Sofia et moi » (éditions Goutte d’or), c’est tout ça à la fois. Durant 320 pages, le journaliste Robin d’Angelo raconte son année passée en immersion dans le monde du porno amateur français. De ce récit intime écrit à la première personne, Robin d’Angelo livre une vision hallucinante, une plongée brutale, parfois très sordide, dévoilant aussi bien les conditions dégradantes imposées aux jeunes femmes qu’un univers où le droit du travail est parfois plus que limite.
Sans tabou, sans fard, le livre dissèque ce monde où le consentement est une notion malmenée, y donne quantité de détails (l’infiltration de l’auteur est réussie et va parfois… très loin), aborde le phénomène Jacquie et Michel (pas si glorieux…) et la concurrence, révèle des témoignages glaçants (le producteur Pascal OP, une actrice totalement paumée). C’est passionnant, marquant, féroce et rude.
A.G.

FLUCTUAT NEC MERGITOURS PAUSE_ECRANS_LIVREFLUCTUAT
Il était professeur d’Histoire, il est désormais retraité… mais surtout écrivain ! Le Tourangeau Jean-Noël Delétang a repris la plume pour ce nouvel ouvrage, inti-tulé Fluctuat Nec Mergitours (éditions Le Geste), clin d’oeil à la locution latine et, bien sûr, devise de Paris. L’auteur revient ici à son style de prédilection, le polar, qu’il avait déjà adopté dans son premier ouvrage en 2017 (Trois petits Tours et puis s’en va). Emmené par deux policiers joliment dessinés, l’inspecteur Abert et son jeune collègue Karim, le livre de Delétang place son intrigue autour de la rue de la Scellerie. C’est en effet là qu’un meurtre vient déranger la paisible vie de ses résidents. Fluctuat Nec Mergitours, outre son écriture fluide, vaut surtout pour son côté tourangeau (oh, allez, soyons chauvins !) qui imprègne chaque page… jusqu’à la couverture.
A.G.

PAUSe_ECRANS_LIVREPAROLELA PAROLE DU CHACAL
Clarence Pitz vient de signer un habile « ethno-thriller » (ou thriller anthropologique) avec La Parole du chacal (éditions Le Lys Bleu) ! Transportant littéralement son lecteur au coeur du Mali, l’auteure belge a le mérite de signer un récit palpitant dans un exercice pourtant périlleux, celui du huis-clos. Axant son propos sur le peuple des Dogons, Clarence Pitz offre une histoire riche en rebondissements et en angoisse, dans laquelle elle distille une grosse dose de culture (on sent ses connaissances en anthropologie). L’écriture est affûtée, précise, et le rythme haletant. Une bonne découverte !
A.G.

Les BD PAUSE_ECRANS_BD
Avec « La Plus belle femme du monde » (La Boîte à Bulles), William Roy et Sylvain Dorange livrent un magnifique portrait de l’actrice et inventrice, Hedy Lamarr. Avec cette bio sensible et magnifiquement restituée, ils rendent un hommage poignant à cette femme libre et d’exception qui, dans un Hollywood des année 40 schizophrène et puritain, transfigura à jamais le 7e Art.
Les héros de « Double 7 » (Dargaud) nous emmènent en 1936 à Madrid, où face aux troupes de Franco s’agitent révolutionnaires de tout bord. Cette plongée sombre, héroïque et sentimentale est magnifiée par le talent des deux auteurs Yann et André Julliard.
Avec « Polaris ou la nuit de Circé » (Delcourt), on plonge avec Vehlman et De Bonneval dans une enquête policière passionnante sur fond de pratiques érotiques. Un petit chef d’oeuvre, à l’instar du T3 « Les Frontières » (Casterman) de la saga Le Reste du Monde de Jean-Christophe Chauzy. Avec ses scènes d’apocalypse et l’élan qu’il donne à ses personnages, on est littéralement bluffé par cet auteur qui mériterait plus grande reconnaissance.
Hervé Bourit

MINI PLAYSTATION
LES JEUX DÉVOILÉS
Le 3 décembre sortira la PlayStation Classic (99,99 €), version mini de sa toute première console sortie en 1994. Sony vient enfin d’annoncer les 20 jeux qui seront gravés dans son modèle retro. Il s’agit de : Battle Arena Toshinden, Cool Boarders 2, Destruction Derby, Final Fantasy VII, Grand Theft Auto, Intelligent Qube, Jumping Flash !, Metal Gear Solid, Mr. Driller, Oddworld : L’Odyssée d’Abe, Rayman, Resident Evil, Revelations : Persona, Ridge Racer Type 4, Super Puzzle Fighter II Turbo, Syphon Filter, Tekken 3, Tom Clancy’s Rainbow 6, Twisted Metal, Wild Arms.

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Horoscope WTF du 7 au 13 novembre 2018

Sa bouille – inconnue d’ailleurs – vous avait manqué : voilà le retour du méchant astrologue de tmv. Ouf !

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BÉLIER
Amour : Votre mission, si vous l’acceptez : faire l’amour en écoutant Les Sardines de Patrick Sébastien.
Gloire : Y paraît qu’on vous dit des choses méchantes sous prétexte que vous êtes en premier dans la liste de l’horoscope. Pauvres chéris…
Beauté : Vous êtes taillé(e) comme une aubergine. Ce sont les vegans qui vont vous kiffer !

TAUREAU
Amour : Quand on parlait de se mettre au recyclage, on ne parlait pas de votre ex, hein…
Gloire : Vous ne pétez pas la forme en ce moment, vous pétez tout court.
Beauté : Vous avez la carrure d’un cucurbitacée, ressaisissez-vous pour avoir la patate (haha).

GÉMEAUX
Amour : Vous avez le même râle qu’un gnou en fin de vie lorsque vient l’orgasme.
Gloire : Si j’étais vous, j’offrirais des chocolats à l’astrologue de tmv, mais bon…
Beauté : Arf, vous êtes tout de même vachement mieux de dos.

CANCER
Amour : Votre vie sentimentale est à l’image de la météo du moment : froide et triste.
Gloire : Prenez un suppositoire de second degré chaque matin. Ça vous aidera.
Beauté : L’odeur de poney-club dans votre chambre ne vous donne pas un petit indice ?

LION
Amour : Telle une feuille A4, on vous attrape recto-verso.
Gloire : Ouvrez un musée du Slip. Vous semblez spécialiste.
Beauté : Si vous aviez les dents du bonheur, vous n’auriez jamais de bout de persil coincé dedans. #astuce

VIERGE
Amour : D’après une étude, être en couple fait grossir. Est-ce donc ce que vous voulez ??
Gloire : Vous êtes aussi vif/ vive qu’une moule.
Beauté : Bon transit intestinal samedi.

BALANCE
Amour : N’hésitez surtout pas à vous beurrer la biscotte.
Gloire : Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main.
Beauté : Dépisté à temps, c’est pas trop méchant…

SCORPION
Amour : Ressembler à un catcheur pendant vos galipettes, pas très glorieux.
Gloire : Il faut savoir rire de tout. Surtout de vous.
Beauté : Votre corps en forme de burrito incite à vous dévorer.

SAGITTAIRE (attention, vous allez être déçus)
Amour : ON.
Gloire : S’EN.
Beauté : TAPE.

CAPRICORNE
Amour : L’amour est dans le pré. Mais vu comme vous êtes vache…
Gloire : D’ailleurs, l’herbe, broutez-la au lieu de la fumer.
Beauté : En novembre, éponge-toi les aisselles si t’es Capricorne (C’est le proverbe, j’y suis pour rien).

VERSEAU
Amour : L’amour, ça pue.
Gloire : (bah oui, si vous voulez un horoscope positif sur l’amour, retournez lire Femme Actuelle)
Beauté : Cette semaine, vous suerez tel un porcinet dans les transports en commun. Les gens vous dévisageront.

POISSONS
Amour : Quand on y pense… est-ce que ça sert vraiment à quelque chose d’aimer, hein ?
Gloire : Serrez les fesses, la semaine sera dure pour les Poissons.
Beauté : En parlant fesses, les vôtres sont les plus choupettes que la Terre ait porté. MOH !

Heureux comme Lazzaro : fable et spiritualité

Quelques années après Les Merveilles, la cinéaste Alice Rohrwacher revient avec Heureux Comme Lazzaro.

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« Bouleversant », « magnifique », « merveilleux »… Les adjectifs élogieux n’ont pas manqué pour qualifier Heureux comme Lazzaro (Lazzaro Felice en V.O), film d’Alice Rohrwacher encensé par la critique reparti de Cannes avec le Prix du scénario.
Celui-ci signait également le retour de la cinéaste sur la Croisette, quatre ans après Les Merveilles.

Depuis, la réalisatrice a encore progressé. Son Heureux comme Lazzaro en est la preuve : elle signe là un joli film, à la croisée entre la fable politique et le conte empreint de piété. L’histoire est celle de Lazzaro (excellent Adriano Tardiolo et sa gueule d’ange), jeune paysan gentil et serviable, vivant à l’Inviolata, un hameau paisible et à l’écart du monde où les habitants sont exploités. Pourtant, eux aussi vont abuser de la bonté de Lazzaro. Rien d’extraordinaire a priori dans une première partie bucolique et lente.

Mais suite à un événement dont nous ne révélerons rien pour ne pas gâcher la surprise, le film va complètement bifurquer dans son deuxième acte, permettant alors à son héros de « traverser le temps ». Une touche surréaliste qui donne là toute la substance au long-métrage d’Alice Rohrwacher.

De cette odyssée autant poétique que mélancolique, on retient également la sublime photographie qui magnifie cette production. Tournée en 16 mm, elle possède une texture granuleuse et offre un tableau saisissant sans que l’on sache vraiment quelle temporalité est ici adoptée. Excepté son côté politique simpliste et grossier, ainsi que les allégories un peu pataudes, Heureux comme Lazzaro est une sympathique découverte, un essai de nouveau transformé pour Alice Rohrwacher.

> Drame, d’Alice Rohrwacher (Italie-France-Suisse-Allemagne). Durée : 2 h 07. Avec Adriano Tardiolo, Agnese Graziani, Alba Rohrwacher…
> NOTE : 3/5

#WTF 65 : les cendres de papy étaient dans les cookies

Des cookies un peu particuliers, une invasion d’araignées-loups ou encore des sushis gratuits : voici l’actu #WTF et insolite dans le monde de ces derniers jours.

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> Une lycéenne californienne a préparé pour ses camarades de classe des cookies… fourrés aux cendres de son grand-père. Une enquête a été ouverte. Les policiers tentent de déterminer comment qualifier les faits juridiquement. Si certains élèves ne savaient pas ce que contenaient les biscuits, d’autres étaient au courant et les ont tout de même consommés. Ah, il est loin le temps des space-cakes…

> La ville de Gand, en Belgique, a décidé d’offrir un cornet de frites aux étudiants qui n’urineraient pas sur la voie publique. L’objectif est d’éviter que les indélicats se soulagent dans la rue, chose visiblement fréquente malgré l’amende de 60 € prévue à cet effet.

> Un restaurant de Milan, en Italie, propose des sushis gratuits en échange d’abonnés sur Instagram. Si vous n’avez qu’entre 1 000 et 5 000 abonnés, ce sera sushis gratuits après avoir acheté un plat et une boisson. Mais pour avoir un repas complet gratuit chez This is not a sushi bar, il faut compter 100 000 fans et poster sur le réseau social une photo du lieu avec un hashtag.

> Donald Trump a insulté Stormy Daniels, ex-actrice X affirmant avoir couché avec lui en 2006, de « Face de cheval ».

> L’école Olympe-de-Goudes, à Montpellier, a dû fermer ses classes pendant plusieurs jours en raison d’une invasion d’araignées-loups. Même si elle n’est pas dangereuse, l’araignée-loup peut faire mal en mordant et provoquer des gênes cutanées. Accessoirement, elle porte aussi ses bébés sur le dos. Une information que vous rêviez de connaître.

Horoscope WTF du 24 octobre au… euh, mystère

Profitez-en ! Il n’y aura pas de tmv la semaine prochaine. Voici donc une bonne dose d’astrologie et d’horoscope WTF pour 15 jours.

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BÉLIER
Amour : En changeant 14 lettres à Bélier, ça fait « célibataire ». Coïncidence ? Je ne crois pas.
Gloire : Trouvez où est donc Ornicar. Ça fait un bail qu’on le cherche, ce naze.
Beauté : Raclette avant galipette = attention, ça fouette.

TAUREAU
Amour : Bah alors ? On vous voit plus aux soirées échangistes !
Gloire : Oups, fallait pas le dire ?
Beauté : Bon au moins, l’abcès est crevé. Bienvenue dans le monde impitoyable de l’horoscope tmv mes p’tits gnous.

GÉMEAUX
Amour : Prenez-le/la pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la lèpre vous sépare.
Gloire : Vous êtes aussi stressant(e) qu’une panne de wifi un soir devant Netflix.
Beauté : On dit que le temps guérit les blessures. Bah non, regardez les mycoses.

CANCER
Amour : Roh, z’êtes une pucelle effarouchée ou quoi ?!
Gloire : Comme le disait mon pote zébu, « quand zébu, zébu soif ».
Beauté : Votre raie du plombier n’impressionne guère.

LION
Amour : Psssst, y a peut-être moyen avec la personne sur votre droite. Bisou.
Gloire : On pourrait remplir une piscine avec vos larmes de fragile.
Beauté : Une haleine de poney pour un Lion, n’est-ce point saugrenu ?

VIERGE
Amour : Sérieusement, pourquoi lisez-vous l’horoscope tmv ? Un petit côté sado-maso peut-être, hm ?
Gloire : Vous saviez que « Il était un petit navire » raconte l’histoire d’un jeune matelot qui doit se faire bouffer par son équipage ?
Beauté : Eh ouais, on en apprend dans tmv ! (ça fera 100 balles, merci)

BALANCE
Amour : Pfouah à ce rythme-là, autant rentrer au couvent.
Gloire : Comme l’a dit Jean- Claude Van Damme : « La vie c’est mourir aussi… Et mourir c’est vraiment strong… C’est rester en vie au-delà de la mort. »
Beauté : Diantre… qu’est-ce que vous vieillissez mal quand même !

SCORPION
Amour : Vous ferez attention : vous avez un peu de bave au coin de la lèvre en le/la regardant.
Gloire : Tel Calogero, vous êtes en apesanteur.
Beauté : Qu’est-ce que ça veut dire ? Rien. Ça vous apprendra à nous faire confiance tiens.

SAGITTAIRE
Amour : Vous allez être appelé(e) pour participer à la téléréalité La Villa des coeurs brisés.
Gloire : Eh ouiiii, il est loin le temps où vous étiez au top dans L’Île de la tentation !
Beauté : Pis en plus, vous êtes aussi propre qu’un candidat de Koh Lanta.

CAPRICORNE
Amour : Dites… ça commence à se savoir que vous pensez à l’astrologue de tmv pendant vos galipettes.
Gloire : Mettez-vous enfin au twerk.
Beauté : Waouw, vous avez une bonne tête de Cromagnon, vous !

VERSEAU
Amour : Alerte ! On recherche votre amour-propre, disparu depuis 2 mois.
Gloire : Vous n’êtes pas un héros, vos faux pas vous collent à la peau, faut pas croire ce que disent les journaux. (sauf tmv)
Beauté : Bon allez, on a été trop méchant. Vous êtes canon. Voilà.

POISSONS
Amour : Ex, ex, ex, ex, ex, ex, ex, ex…
Gloire : La constellation du Macron vous conseille de traverser la rue pour trouver un meilleur taf.
Beauté : La période des bikinis est terminée. Vous pouvez relâcher la brioche.

Jean-Christophe & Winnie : Winnie l’Ourson revient

Winnie l’Ourson version 2.0 ! Dans Jean-Christophe & Winnie, la peluche de notre enfance revient aux côtés d’Ewan McGregor. Étonnant, non ?

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Jean-Christophe & Winnie en V.F ; Christopher Robin en V.O… Au premier abord, on ne peut franchement pas dire que la dernière production Disney possède le titre le plus attractif qui soit (quelle idée, d’ailleurs !).
Passée cette probable faute marketing, c’est également le choix du réalisateur qui intrigue. À la tête de cette version 2.0 de Winnie l’Ourson, c’est Marc Forster, cinéaste ayant oeuvré sur des films variés comme le musclé Quantum of Solace ou encore la bouse intersidérale World War Z. Le voir propulsé aux manettes de Jean-Christophe & Winnie laisse donc perplexe.

Mais la bonne surprise arrive bien vite ! Le projet était pourtant casse-gueule, puisqu’il s’agit d’une adaptation en prises de vues réelles des aventures animées de Winnie l’Ourson. Or, visuellement, le film de Forster est vraiment séduisant. L’influence du récent Paddington, l’animation léchée et la photographie délavée y contribuent.

D’ailleurs, il se dégage de tout ça une douce mélancolie, renforcée par l’axe central exploité (un adulte sérieux qui a oublié l’enfant imaginatif qu’il était) et la performance de son acteur principal, l’excellent Ewan McGregor. Une direction relativement étonnante, étant donné l’aspect enfantin du film et de son sujet, mais qui fonctionne parfaitement ici.

Alors certes, dans toute cette poésie, le long-métrage n’évite pas certains écueils et comporte quelques failles (un côté lisse, quelques touches d’humour loupées ou encore une fin niaise et mièvre). Mais Jean-Christophe & Winnie a une âme, une atmosphère saupoudrée de nostalgie. Le pari est réussi : Marc Forster s’adresse ici à tous, enfants comme parents. Et qui sait, ces derniers pourraient d’ailleurs aussi retomber en enfance…

> Comédie / animation, de Marc Forster (USA). Durée : 1 h 37. Avec Ewan McGregor, Hayley Atwell, Bronte Carmichael…
> NOTE : 3/5 

TOP 4 : Ryan Gosling

Cette semaine, Ryan Gosling est à l’affiche du nouveau film de Damien Chazelle, First Man. L’occasion de revenir sur l’acteur en quatre anecdotes.

PRESQUE UN BACKSTREET BOYS

Ryan Gosling a confié avoir postulé pour décrocher une place dans le boys-band Backstreet Boys. L’un des membres, A.J. McLean, par ailleurs voisin de Ryan, ne l’a jamais rappelé. Il l’a regretté plus tard. Snif.
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COUTEAU À LA RÉCRÉ

Surnommé « Trouble » (problème) à l’école, le petit Ryan est plutôt agité. Un jour, après avoir vu Rambo, il va jusqu’à embarquer des couteaux de cuisine pour les envoyer sur ses camarades dans la cour. Vraiment sympa.

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PASSION TRICOT

Il est comme ça, Ryan : le sex-symbol a une passion, et c’est celle du tricot. Grand fan de laine et d’aiguilles, il a découvert ce hobby en 2012. Ce jour-là « a été l’une des journées les plus relaxantes » de sa vie.

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BRITNEY GOSLING

Enfant, il était amoureux de Britney Spears et tous les deux jouaient au jeu de la bouteille. Britney Spears est finalement sortie avec Justin Timberlake, dont la mère… a été la tutrice légale de Ryan pendant 6 mois.
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Chroniques culture #60

Une grosse dose de BD, le DVD de Jurassic World Fallen Kingdom ou encore le livre Till Victory et la citation de la semaine : voici les chroniques culture.

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JURASSIC WORLD : FALLEN KINGDOM
À l’époque, il nous en avait coûté de donner un minuscule 2/5 à Jurassic World. Il faut dire qu’en tant que fans, cette suite nous avait laissé un goût amer, l’ensemble se voyant torpillé par la vacuité de son scénario, ses personnages transparents et sa resucée de certaines scènes des autres opus. Le film de Bayona mérite toutefois une seconde lecture, notamment pour sa première moitié stimulante, nourrie de riches idées de mise en scène et ses prouesses visuelles. Sa sortie en Bluray propose également une section bonus pachydermique : séquences- plateau, making of multiples, effets spéciaux expliqués ou encore journaux de bord de l’équipe. Là, en revanche, on signe tout de suite !
A.G.

LE LIVRE PAUSE_ECRANS_LIVRE
TILL VICTORY : LETTRES DE SOLDATS ALLIÉS
Il aura fallu bien des années de réflexion et de travail pour que Clément Horvath, un Tourangeau de 30 ans, donne naissance à son projet fou : Dans Till Victory, ce passionné y dévoile des centaines de courriers uniques de soldats, écrits au front. Donnant un autre visage à la Seconde Guerre mondiale, Clément Horvath lève le voile sur ces hommes, des êtres humains avant d’être combattants, offrant alors une multitude de portraits captivants. Avec sa richesse iconographique et dans les lettres qu’il déterre, Till Victory ratisse large et exploite un spectre géographique impressionnant (Français, Canadiens, voire Néo-Zélandais sont cités). Accessible à tous, écrit au présent pour une plus grande immersion, ce livre en forme d’incroyable objet de mémoire (lire tmv n°308) est un petit trésor en soi.
A.G.
> 376 pages, aux éditions Ouest-France. Prix conseillé : 32 €.

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LE MONDE DES RÊVES
Longtemps, Jean-Claude Denis s’est caché derrière son héros de papier Luc Leroi. Mais depuis peu, et c’est encore le cas ici avec ce très beau « La Terreur des hauteurs » (Futuropolis), il se met en scène avec la pudeur qui le caractérise. Pas facile en effet d’aborder un sujet comme le vertige ou la peur du vide ! Lui le fait avec une sensibilité incroyable et de beaux moments d’humour sur 144 pages. Sensible, Bruno Heitz l’est tout autant, comme en témoigne « C’est pas du polar… mais ça craint quand même » (Gallimard). Un récit où il nous plonge dans un Paris des années 50 avec ce vaudeville à la sauce polar et son écriture onirique truculente. Comment matérialiser les peurs enfantines pour mieux les apprivoiser ? C’est le pari de Loïc Clément et Anne Montel qui, avec « Chroniques de l’Île Perdue » (Soleil), illuminent la collection Métamorphose avec ce récit magnifique autour de deux jeunes frères. On terminera avec la sublime adaptation de « Dr Jekyll et Mr Hyde » (Sarbacane), illustrée de main de maître par Maurizio A.C.Quarello, récit intemporel sur le bien et le mal, et le réel et le fantasmé.
H.B.

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Aurélia Mengin pose sa caméra en Touraine pour Fornacis

Pour son dernier film, Fornacis, la réalisatrice réunionnaise Aurélia Mengin a intégralement tourné en Touraine, de Chambray à Athée-sur-Cher en passant par la forêt d’Amboise. Quand la région et le cinéma de genre font bon ménage…

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La réalisatrice Aurélia Mengin

Vous êtes habituée à tourner à La Réunion ou à Paris. Pourquoi avoir choisi la Touraine pour Fornacis ?
Au départ, je devais réaliser Fornacis à Munich. Les repérages et le casting étaient même déjà faits. Mais je me suis rendue compte qu’il serait financièrement difficile d’emmener toute mon équipe technique française et le matériel. Mon sound designer Nicolas Luquet, qui est Tourangeau, m’a alors proposé de tourner chez vous : s’y trouvaient les lieux de son enfance et de sa grand-mère Mauricette, de grands hangars complètement dingues que j’ai pu transformer. Je suis également tombée en extase sur les routes d’Athée-sur-Cher et la Forêt d’Amboise. Là, je me suis dit : ok, c’est bon ! Il fallait réussir à transformer ces lieux pour les amener dans mon univers. C’est important de mettre mon empreinte des îles dans un paysage français.

Dans une interview à Cinéma Fantastique, vous parlez de « la velouté des paysages de Touraine ». Qu’entendez-vous par là ?
La Touraine possède une lumière veloutée et douce. En filmant des acteurs, les ombres sont douces, la lumière est diffuse sur leur visage. Lors du tournage, il y avait une douceur malgré la canicule [il s’est déroulé d’août à septembre 2016 – NDLR]. Mais ce n’est pas agressif comme chez moi à La Réunion, où le soleil éclabousse tout.

FORNACIS de Aurélia Mengin - Photo 7

Quels ont été les lieux retenus ?
Il y a donc Athée-sur-Cher. D’ailleurs, le maire et l’adjoint à la culture ont été hyper enthousiastes. Ils ont bloqué les routes et installé des groupes électrogènes. On aperçoit également beaucoup la forêt d’Amboise. Il n’y en a pas de telles à La Réunion où c’est trop verdoyant ! Là, l’architecture des troncs et la verticalité de la forêt m’a plu. Ça se traduit dans Fornacis qui est compartimenté en sept chapitres sur le deuil. J’ai aussi filmé des paysages de Chambray-lès-Tours pour des couchers de soleil et pour les intérieurs. C’était génial, car certains habitants disaient : ‘’Oh, il y a un film d’horreur dans les maisons !’’. Parfois, après une scène, ma comédienne entrait dans un café avec sa grosse cicatrice ! (rires)

Dans vos films, la lumière est un personnage à part. Comment avez-vous abordé cet aspect avec les couleurs de notre région ?
Ça n’a rien à voir avec La Réunion, mais ça a marché à merveille. Le chef opérateur a assuré. Il y a une création de la lumière aboutie, des néons visibles comme le film Neon Demon. Il n’y a pas de dialogues dans Fornacis, les acteurs parlent avec leur corps. La création sonore et la composition sont importantes. Un gros étalonnage a été réalisé pour les extérieurs. Le ciel bleu de Touraine de départ est ici électrique. Il fallait bien filmer le coin et l’amener dans mon univers caniculaire. J’aimerais que les Tourangeaux voient Fornacis : vont-ils reconnaître les lieux filmés ?

Fornacis signifie « fournaise ». C’est un film sulfureux ?
Fournaise, c’est l’image du volcan. Dans Fornacis, l’héroïne développe une maladie – imaginaire ou pas ? – se transforme, sa peau brûle et se change en sable noir. C’est l’incandescence de l’amour. L’amour-haine est dévastateur mais beau. Le côté sulfureux ne vient pas de la mise en scène des corps : il y a du désir, mais c’est un désir contrarié. C’est brûlant, mais glaçant.

FORNACIS de Aurélia Mengin - Photo 9

Côté casting, y a-t-il eu des collaborations avec des gens d’ici ?
Oui, tous les figurant(e)s sont Tourangeaux. Il y a par exemple un couple gay de Tours qui a fourni un travail exceptionnel et qui a répondu présent suite à une annonce parue dans tmv ! Seuls les acteurs principaux ne sont pas de Touraine. Sinon on a travaillé avec un garage de Tours, Emmaüs Touraine, etc. Dans l’équipe technique, mon assistant David Roulet est Tourangeau, tout comme la maquilleuse Sandrine Legrand et bien sûr Nicolas Luquet au son.

Vous jouez avec la fantastique Anna d’Annunzio. Comment s’est faite la collaboration avec elle ?
Il y a eu un truc avec elle. Elle a tout amené en douceur. Elle apporte une féminité au spectre. Le casting a été facile, l’osmose parfaite. Emmanuel Bonami, par exemple, joue d’habitude des personnages durs. Mais là, c’était touchant, il joue sur sa féminité, il a cassé sa carapace. On questionne la notion de « genre ».

FORNACIS de Aurélia Mengin - Photo 2

Le film commence à tourner en festival…
Oui ! Fin septembre, Fornacis a reçu le Prix de la mise en scène lors de la 30e édition du Festival international du cinéma de Girona en Espagne. Et on part le présenter en Roumanie mercredi ! [interview réalisée le 10 octobre – NDLR]. J’ai également appris qu’il serait en compétition en Inde en novembre.

Alors qu’en France…
Eh bien malgré ça et les bonnes critiques, en France, aucun festival ne l’a encore pris. C’est un film indépendant et autoproduit : ça pose problème ! La France est aux abonnés absents. On fait tout tout seul : je n’ai pas de distributeur – d’ailleurs, j’en recherche un ! – ce qui n’est pas évident, car ils ont du réseau. Nous, on arrive comme des outsiders ! (rires) Et sans piston. C’est dingue que personne ne se réveille ici, même si je le sais, mon cinéma est moins facile à vendre.

Parce que la France est frileuse sur le cinéma de genre ?
Ce n’est même plus être frileux à ce stade… Le cinéma indépendant est toujours tenu par les mêmes gens. S’ils ne nous ouvrent pas leurs portes, on crève la gueule ouverte.

L’idéal, maintenant, serait également de le proposer aux cinémas Studio, à Tours, non ?
Oui, je rêve de pouvoir le présenter au festival Désir…Désirs ! Fornacis a tous les éléments pour aller dans ce festival. En plus, ce serait une première française… et dans la région où j’ai tourné !

LA CRITIQUE DE FORNACIS

NEWS_REALISATRICE_CRITIQUE

On avait laissé Aurélia Mengin en 2015 avec Adam moins Eve, court-métrage archi-stylisé se déroulant dans un univers post-apocalyptique et qui nous avait durement accroché la rétine au Festival Mauvais Genre de Tours.
Cette fois, la réalisatrice réunionnaise, également organisatrice et maman du festival Même pas peur, revient derrière la caméra… mais pour se frotter à l’exercice du long-métrage. Fornacis suit Anya, jeune femme endeuillée et obsédée par la disparition de Frida, sa compagne. Dans son roadtrip, elle voyage avec une urne. Rongée par la tristesse, Anya va basculer dans un monde confus, parallèle, où souvenirs et souffrances s’épousent, et où elle va rencontrer Wolf. Deux âmes égarées…

Disons-le tout de go : Fornacis n’est pas forcément facile d’accès pour tout le monde. Mais c’est pourtant là l’un des points forts du film. Car Aurélia Mengin, fidèle à ses habitudes, offre un véritable spectacle psychologique, qui bouscule, chamboule. Décalé mais authentique, particulier mais exigeant. En un mot, Fornacis est original.
Dans cette plongée radicale intégralement tournée en Touraine, la cinéaste offre une expérience perturbante. L’image du deuil est partout, tout le temps, avale l’image constamment. Le désir est au cœur de la Mort, Aurélia Mengin filme l’ensemble avec brio.

Esthétiquement sublime, Fornacis possède sans conteste la patte reconnaissable de sa génitrice : lumières saturées, travail sur l’image comme pour de la peinture, utilisation de néons… Jouant sur les symboles et l’ambiguïté, le film se rapprocherait presque de l’art contemporain, monde dans lequel a d’ailleurs baigné grâce à son père. Quasi « arty » dans son approche, le long-métrage se vit également à travers le son – que d’expérimentations ! – qui pourrait même être perçu comme un personnage à part (ce cri strident…).

Ce cinéma complexe ne serait cependant rien sans son casting. On retrouve ici l’incroyable et spectrale Anna d’Annunzio (vue dans L’Étrange Couleur des larmes de ton corps), Philippe Nahon et son regard bleu terrifiant (même si son chapitre est toutefois un poil plus fragile que les autres) ou encore un Emmanuel Bonami à contre-emploi.
Enfin, impossible de faire l’impasse sur la réalisatrice elle-même, Aurélia Mengin étant aussi actrice et jouant ici le rôle d’Anya. Solaire et magnétique, à la fois torturée et sensuelle, elle représente à merveille les notions d’amour et de deuil. Les deux traits (d’union) de cette néo-tragédie grecque dévorante.

Horoscope WTF du 17 au 23 octobre 2018

Cette semaine, dans l’horoscope WTF de tmv, vous trouverez entre parenthèses ce en quoi vous vous réincarnerez. Ne nous remerciez pas.

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BÉLIER (en carotte)
Amour : À défaut de chevaucher une licorne, commencez déjà par un être humain.
Gloire : Vous êtes trop obscène pour nous, désolé.
Beauté : Je veux pas cafter, mais Marcel Proust avait beaucoup plus de style que vous.

TAUREAU (en rien du tout)
Amour : Jouira bien qui jouira le dernier.
Gloire : Justin Bieber n’existe pas.
Beauté : Vous êtes like a viiirgin, touched for the very first time.

GÉMEAUX (en string rose)
Amour : Ça y’est ! Vous allez enfin conclure. Disons… dimanche après-midi.
Gloire : Liberté, égalité, fraternité. (et raclette, aussi, faut pas déconner)
Beauté : Vous êtes aussi bien roulé(e) qu’un strudel.

CANCER (en poil incarné)
Amour : Y en a un(e) qui va passer à la casserole ksskss.
Gloire : Vous mériteriez d’avoir votre page Wikipédia. Vous êtes le/la meilleur(e).
Beauté : Ah ouais, sympa votre carrure d’abat-jour.

LION (en Johnny Hallyday)
Amour : Faites pas les coincé(e)s, croquez dans le fruit défendu de votre voisin tiens. Ou de votre voisine. Ou des deux, soyons fous !
Gloire : oiujpmoi »’u(o’it g
Beauté : Z’avez vu ? Votre beauté nous fait buguer le clavier moooh.

VIERGE (en topinambour)
Amour : Au lit, vous bougez comme un poney.
Gloire : Votre Bescherelle vous supplie de le reprendre en main.
Beauté : Vous sentez hyper bon. (oui bah oui, on avait envie d’être gentil avec les Vierges pour une fois)

BALANCE (en fenouil)
Amour : Eh bah voilà, vous pouvez enfin dire merci à Jacquie et Michel.
Gloire : D’ailleurs, vous en faites un beau, de Jacky, tiens. #teambeauf
Beauté : Un régime s’impose. (balance, régime, BLAGUE… Ouais bah on fait ce qu’on peut)

SCORPION (en peau de poulet)
Amour : Vous avez un goût de reviens-y. Mraoooow.
Gloire : Comme dirait Passe- Partout, faut savoir prendre de la hauteur parfois.
Beauté : On ne veut pas balancer, mais vous avez de très jolies narines.

SAGITTAIRE (en Curly)
Amour : Nan, désolé, notre amitié vaut plus qu’un simple instant de tentation, tu vois, tout ça ? J’ai peur de te perdre comme ami(e).
Gloire : La légende dit qu’un jour, vous ne serez pas en retard.
Beauté : Une belle tête de vainqueur, ces Sagittaires.

CAPRICORNE (en sourcil d’Emmanuel Chain)
Amour : Bah du coup, votre mono-sourcil a intérêt à plaire à l’être aimé.
Gloire : D’après l’horoscope de elle.fr, « même si cela ne se remarque pas de prime abord, la femme Capricorne a besoin de beaucoup de marques d’affection pour se sentir bien dans sa tête »…
Beauté : …Vous en conviendrez qu’on s’en contrefout ?

VERSEAU (en cerf en rut)
Amour : « Ce n’est pas parce qu’on est au resto qu’on ne peut pas regarder le menu. » Votre nouvelle devise n’est pas très classe…
Gloire : Roh eh, ça va les Ribéry. N’oubliez pas que la routourne tourne.
Beauté : Faites la grève du slip.

POISSONS (en serpent-pénis)
Amour : Le changement, c’est maintenant ! Faites enfin quelque chose de votre triste vie.
Gloire : Ça va vous ? Vous avez petite mine. En même temps, vous êtes un serpent-pénis, paraît-il.
Beauté : (Vous êtes allés voir sur Google à quoi ça ressemblait, hein ?)

Yéti & compagnie : monstrueusement attachant ?

Bigfoot VS smallfoot : dans Yéti & compagnie, ce sont plutôt les grosses bêtes poilues des montagnes qui sont terrorisées par les humains. Le film d’animation de Kirkpatrick sort cette semaine au cinéma.

PAUSE_CINE

Et si c’étaient plutôt les yétis qui avaient peur de l’Homme ? C’est là toute l’astucieuse inversion du dernier-né des studios Warner, Yéti & compagnie, amusante relecture du rapport humain-homme des neiges.

Ce sympathique film d’animation se base sur une communauté de yétis installés au sommet d’une montagne, persuadés qu’il n’y a rien sous les nuages qui encerclent leur habitat. L’Homme ? Un animal mythique aux petits pieds (d’où le titre en version originale, « Smallfoot »). Migo, un jeune Bigfoot, va pourtant en croiser un et tout raconter, entraînant de fait son exclusion du clan…

Devant Yéti & compagnie, on pense parfois à L’Âge de glace, à Monstres & cie. Diversité des protagonistes, travail sur les bestioles et leur fourrure, dans cet univers glacé, le réalisateur Karey Kirkpatrick dessine aussi une galerie de personnages attachants.
Très cartoonesque dans son approche, il nourrit son film d’humour slapstick à la Bip Bip et Coyote, Yéti & cie enquillant culbutes, cascades et chutes démesurées. Certaines séquences sont donc carrément truculentes, d’autant qu’esthétiquement, cela tient clairement la route.

Même s’il est destiné aux enfants, Yéti & cie utilise des thèmes actuels : certains camarades de Migo n’adhèrent pas à l’histoire officielle – on parle ici de contrôle de l’information. Il y a aussi cette réflexion sur l’obscurantisme, l’intégrité artistique ou encore la peur de « l’autre » sans oublier sa morale un peu simpliste et bébête…

On regrettera toutefois l’aspect comédie musicale atrocement gonflant du film, avec ses chansons encombrantes et ratées, ainsi qu’un dernier acte beaucoup trop brouillon. Pas de quoi nous refroidir, bien sûr, Yéti & cie restant relativement rafraîchissant dans son genre.

> Film d’animation, de Karey Kirkpatrick et Jason A.Reisig (USA). Durée : 1 h 37.
> NOTE : 3/5 

#WTF 64 : bientôt du cannabis dans les avions canadiens

Du cannabis à bord des avions canadiens, une surdose de viagra, des pièces de monnaie dans l’estomac ou encore une alliance retrouvée 14 ans après : voici la rubrique #WTF et insolite de la semaine.

Capture

> Les Canadiens pourront bientôt transporter jusqu’à 30 g de cannabis à bord des avions sur les vols intérieurs. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement suite à la prochaine légalisation de cette drogue douce. La mesure entrera en vigueur le 17 octobre et le cannabis devra être placé en cabine ou en soute.
Attention en revanche : la possession d’herbe à bord de vols internationaux et à destination d’États américains (même ceux ayant légalisé l’usage récréatif de la marijuana) restera totalement interdite.

> Un Américain de 31 ans a ingéré une surdose de Viagra, acheté sur Internet. Résultat : il a développé un trouble de la vue irréversible. Sa vision est désormais recouverte d’un voile rouge… à vie.

> Dans le Morbihan, un homme a retrouvé son alliance 14 ans après l’avoir perdue sur la plage. Le dénommé Philippe peut donc remercier Gaël Roulin, membre de Détection56, qui l’a trouvée par hasard avec son détecteur de métaux. Les réseaux sociaux ont fait le reste : après un appel à témoins partagé 4 000 fois sur Facebook, le propriétaire a été retrouvé et la bague rendue.

> Des chirurgiens japonais ont retiré 1 894 pièces de monnaie de l’estomac d’un patient. L’homme souffrait de Pica, un trouble psychiatrique qui se manifeste par l’ingestion d’objets non comestibles. Opéré d’urgence, il avait 8 kg de pièces dans le bidon.

> Ce week-end aux Herbiers a eu lieu le championnat du monde de hobby horsing. Il s’agit d’un concours d’équitation… sans cheval. Ce monde est merveilleux.

Chroniques culture #59

Grosse ration de BD, coffret DVD de Kaamelott ou encore metal et pop côté disques : voici les chroniques culture de la semaine.

PAUSE_ECRANS_DVDLE COFFRET DVD
KAAMELOTT L’INTÉGRALE
L’annonce de la sortie, pour la première fois en coffret Blu-ray, de l’intégrale de la série Kaamelott a causé quelques sursauts au coeur chez les fans ! Il faut dire que la Bête contient pas moins de 13 galettes où s’entassent plus de 400 épisodes pour un total de 2 227 minutes de répliques cultes (sans compter 743 minutes de bonus !). Créée par Alexandre Astier, la série se découvre ou se revoit donc dans une intégrale qui a en plus le mérite de proposer une palanquée de suppléments, à l’instar de bêtisiers, mais aussi d’images du Kaamelott Opening interprété par l’Orchestre national de Lyon, sans oublier des illustrations originales de Nicolas Bory. Un immanquable ? C’est pas faux.
A.G.

LES BD
QUE D’HISTOIRE !  PAUSE_ECRANS_BD
La BD et l ‘Histoire ont toujours fait bon ménage. On saluera donc comme il se doit le superbe travail de Thomas Gilbert avec « Les Filles de Salem » (Dargaud). Il nous plonge en plein XVIIe siècle dans ce village du Massachusetts, dont l ’histoire inspirée de faits réels n’est pas sans trouver l’écho dans notre société actuelle où l’obscurantisme et la remise en cause des rapports entre les sexes reviennent en force.
Et puis, du 10 au 14 octobre, se tiendront à Blois les 21es Rendez-Vous de l ’Histoire (RDVH) où la BD tient une belle place avec exposition, remise de prix et bien sûr rencontres avec différents auteurs. On y croisera, entre autres, Liberge, Mordillat et Prieur, auteurs de la série « Le Suaire » (Futuropolis) dont le deuxième tome « Turin 1898 » lève quelques mystères sur cette relique christique. Le trait y est toujours aussi magnifique et les intrigues ficelées avec soin. On y retrouvera aussi Python et Simsolo. Avec « Marie Antoinette » (Glénat), ils livrent en deux tomes une fresque sensible et prenante sur le personnage. On finira sur une note plus légère en pleine Préhistoire avec le T7 de « Silex in the city » (Dargaud) où un Jul, présent lui aussi aux RDVH et toujours en pleine forme, enchaîne calembours et situations ubuesques.
Hervé Bourit

PAUSE_ECRANS_EPLE EP
EUGÉNIE – EUGÉNIE
Comment a-t-on pu passer à côté de cette chouette pépite de pop acidulée parue à la mi-septembre ? Le premier EP d’Eugénie, musicienne autodidacte remarquée à l’époque par son single « Puis Danse », est une franche réussite. Frais, rythmé, diablement bien écrit, le disque prouve que la voix de la jeune chanteuse n’a rien perdu de sa superbe : on pense à un doux mélange entre Lorde et Vanessa Paradis, tantôt mélancolique, tantôt mutin. L’interprète explore toujours son univers électro-pop, n’hésite pas à passer du français à l’anglais avec une aisance remarquable et un parfait équilibre. Vivement l’album !
A.G.

LE CD PAUSE_ECRANS_CD
BEARTOOTH – DISEASE
Une voix douce, une mélodie posée sur une guitare acoustique. Les vingt premières secondes de l’album Disease de Beartooth… n’annoncent pas la couleur ! Car soudain, c’est l’explosion. Le morceau d’ouverture Greatness or death, accrocheur à souhait, fait l’effet d’une éruption volcanique. Dopé par un mur du son, une force de frappe jubilatoire à la batterie, et des riffs ultra acérés, ce premier titre place la barre très haut. On retiendra bien évidemment le talent de Caleb Shomo, toujours aussi impressionnant au micro, capable d’enchaîner envolées à la Foo Fighters (on retrouve d’ailleurs leur producteur, Nick Rasculinecz, aux manettes) et hargne folle.
Pourtant, tout au long de ce troisième album, Beartooth – décrit comme l’un des meilleurs groupes de metalcore – va souffler le chaud et le froid. Alternant le gnan-gnan pas bien folichon (« Disease »), voire des chansons recyclées et poussives (« Believe ») et l’énergie pure et dure (« Fire », « Bad Listener » ou encore le survolté « Used and abused »), les Américains proposent un ensemble en demi-teinte, un poil trop contrasté en regard de ses précédentes et admirables sorties.
A.G.

PAUSE_ECRANS_PROPULSONPROPUL’SON : APPEL A CANDIDATURES
Musicien(ne)s, c’est à vous ! La Fraca-Ma et son réseau ont lancé la 13e édition de Propul’Son, dispositif de repérage et d’accompagnement d’artistes et groupes musicaux de la Région Centre Val-de-Loire. Depuis 2004, de nombreux projets en ont bénéficié, à l’instar de Nesseria, Ropoporose, Thé Vanille ou encore Chevalien. Les critères de sélection se font d’après l’esthétique et le genre musical (reggae, punk, rock, électro, hip-hop…), l’expérience scénique, la motivation ou encore l’innovation artistique.
Pour candidater, direction propulson.com

Vous avez jusqu’au 21 octobre pour déposer votre dossier !

Horoscope WTF du 10 au 16 octobre 2018

Quelqu’un a piqué la boule de cristal de l’astrologue de tmv. Vous y croyez, vous ? Alors rien ne dit que les prédictions de cette semaine sont les bonnes. Pourtant d’habitude…

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BÉLIER
Amour : Faites gaffe, vous allez finir par vous fossiliser de ce côté-là…
Gloire : Vous êtes l’équivalent d’un appareil photo jetable.
Beauté : Cuir chevelu gras comme un loukoum.

TAUREAU
Amour : Vous êtes vraiment super canon quand vous riez et souriez.
Gloire : Essayez un peu pour voir ?
Beauté : Oula. Ah ben non, en fait pas du tout.

GÉMEAUX
Amour : Vos références se situent plus vers Marc Dorcel que vers Victor Hugo.
Gloire : On ne peut pas vous respecter avec de tels sous-vêtements.
Beauté : Un jour, dans le dico, on verra votre photo en face du mot « top-modèle ». ANW.

CANCER
Amour : Pas grand-chose à se mettre sous la dent hein ? Z’avez la dalle, ça se voit.
Gloire : Vous cherchez une raison de vivre… Mais la raison de vivre, c’est MOI, VOUS ENTENDEZ ???
Beauté : Fouettez-vous les fesses avec une serviette mouillée. Ça les raffermit.

LION
Amour : Salut toi, comment tu vas aujourd’hui ? Moi plutôt pas mal. Enfin bon…
Gloire : En tout cas, la vie est faite de bien des tracas, n’est-ce pas ? Tout n’est pas rose. Mais ainsi va la vie.
Beauté : Ah oui, tu voulais peut-être avoir ton horoscope ? Oups, c’est bête, j’ai plus de place. À la semaine prochaine !

VIERGE
Amour : 7,5 milliards d’habitants sur Terre et même pas fichu(e) de trouver l’âme sœur.
Gloire : Haha, vous avez vraiment la démarche d’un pingouin.
Beauté : Changez de vie. Et de sexe.

BALANCE
Amour : Vous allez faire l’amour avec l’accent belge. Ce qui rajoutera un peu de piquant à votre triste vie.
Gloire : Samedi, vous marcherez dans une bouse de vache. Mais du pied gauche, ouf.
Beauté : Vous avez la carrure d’un Babybel.

SCORPION
Amour : Mollo sur la libido. Vous n’êtes plus tout(e) jeune.
Gloire : Eh bé, ça comprend vite mais faut vous expliquer longtemps…
Beauté : Cette semaine, une dépressurisation de l’air fera éclater tous vos points noirs.

SAGITTAIRE
Amour : Le dicton inventé dit : Un Sagittaire qui s’envoie en l’air, ça fait trembler la Terre.
Gloire : Tel Manuel Valls, vous n’êtes bienvenu(e) nulle part.
Beauté : Rock and molle !

CAPRICORNE
Amour : Un(e) seul(e) Capricorne vous manque et tout est dépeuplé. Moooh, trop choupi.
Gloire : On se lève tous pour Danette, mais sûrement pas pour vous.
Beauté : Allez savoir pourquoi, vous avez une tête à vous appeler Paulette. Ou belette. Ou boulette.

VERSEAU
Amour : Comme disait Jésus, « Alors là, franchement, ça craint du boudin ».
Gloire : Vous êtes le/la pro des pornos. Euh, des pronos ! Fichu correcteur automatique.
Beauté : Croûte dans les oreilles pour tous les 2e décan.

POISSONS
Amour : Et si vous tentiez d’introduire une deuxième personne dans votre couple ?
Gloire : Roh, allez, faites pas les coincé(e)s.
Beauté : Vous êtes aussi bien gaulé(e) qu’un stylo.

Johnny English contre-attaque (et c’est dommage)

On l’adorait dans Mr Bean : Rowan Atkinson revient dans son costume de Johnny English pour un troisième volet relativement poussif.

PAUSE_CINE

« Le gâchis stupide d’un de nos plus grands clowns » : c’est en ces termes que le Telegraph, journal britannique, qualifiait il y a peu le troisième volet de Johnny English, joué justement par le clown anglais le plus célèbre : Rowan Atkinson.

Celui que l’on a connu en hilarant Mr Bean reprend ici le rôle d’un agent secret pas franchement malin et un peu gauche qui, rappelé de sa retraite, repart en mission suite à une cyber-attaque révélant l’identité des espions britanniques sous couverture. Si les deux premiers volets avaient su faire sourire avec leurs pitreries et leur humour british, difficile de rire aux éclats ici, tant les gags éculés et les scènes poussives tirent le film vers le bas. L’épisode de trop ?

« Johnny English contre-attaque » n’est pas foncièrement mauvais, mais il torpille le talent de l’immense acteur qu’est Rowan Atkinson. Capable de faire rire avec seulement une expression de visage, extraordinaire dans sa gestuelle et ses mimiques, le comédien se retrouve là pourtant complètement sous-utilisé (quand est-ce que les réalisateurs lui donneront un rôle à la hauteur de son talent ?)…

Alors certes, dans cette resucée de 007 version lol, il y a bien quelques sympathiques moments, comme cette séquence où Johnny English est affublé d’un casque de réalité virtuelle et finit par se battre avec des baguettes de pain. Mais c’est bien maigre. N’arrivant jamais placer son curseur (pas assez absurde, pas assez bête, pas assez drôle), le film de David Kerr est en fait relativement paresseux et ne récolte que quelques sourires polis. Mr Bean, reviens !

> Comédie / espionnage, de David Kerr (GB). Durée : 1 h 29. Avec : Rowan Atkinson, Ben Miller, Olga Kurylenko, Emma Thompson…
> NOTE : 1,5/5

Léonard de Vinci version 3.0

Au sein d’Intelligence des Patrimoines à Tours, des chercheurs collaborent avec des informaticiens pour proposer des projets innovants et ainsi transmettre leurs “sciences” au grand public. Parmi ces projets, « Sur les pas de Léonard ».

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©CESR-Intelligence-des-Patrimoines

Il fait un peu penser à Samwell Tarly dans la série Game of Thrones. Le sac à dos et la chemise en plus.
Pascal Brioist, spécialiste de Léonard de Vinci et professeur d’histoire au Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR), nous accueille dans la cour de l’établissement universitaire situé à deux pas des Halles à Tours. Celui qui a notamment réalisé en 2002 la conception scientifique du parc Léonard de Vinci au Clos-Lucé à Amboise prépare, depuis plusieurs années, « 2019, l’année Renaissance, 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci ».

Et c’est avec Intelligences des Patrimoines, un programme de recherche et de développement interdisciplinaire et régional, voisin du CESR, qu’il a pu réaliser des contenus interactifs pour mieux faire connaître ce personnage mythique.

Le webdocumentaire « Sur les pas de Léonard » se trouve déjà en ligne. Il est composé de 13 épisodes, dont une introduction avec les lycéens de Descartes. Ces jeunes questionnent le « mythe » Léonard et les plus grands experts répondent à leurs questions en italien, en anglais et en français. NEWS_renaissance2

Il aura fallu deux ans à Pascal Brioist pour venir à bout de ce long format qui dure au total 4 h 30. À destination première des lycéens, ce projet se veut accessible à tous et attractif. « Nous avons reconstitué une expérience de Léonard dans un laboratoire de criminologie, en mode NCIS, c’est plus fun qu’une paillasse de cours de physique ! », décrit l’auteur qui tient à apporter autant de réalisme que de fantaisie à ces films.
« Nous avons utilisé un drone à l’endroit où Léonard aurait fait ses tests de machine volante, inséré des éléments en 3D, ses dessins de l’époque… et nous donnons aussi la possibilité d’aller plus loin grâce à des liens hypertextes disséminés au fil des vidéos. »

Dans les locaux d’Intelligence des Patrimoines, d’autres projets en lien avec Léonard de Vinci sont également développés. Une équipe de jeunes informaticiens planche sur un « serious game » nommé Mécaléo, pour apprendre en s’amusant. Un casque de réalité virtuelle sur la tête, on se retrouve, comme par magie, dans un atelier du maître italien à Romorantin (Loir-et-Cher). Grâce aux manettes, on peut se déplacer dans les différents étages de la demeure style Renaissance, lire ou écouter des informations sur les machines de Léonard de Vinci et réussir à les compléter en plaçant aux bons endroits les pièces manquantes dispersées dans la pièce. La version définitive devrait être présentée au printemps, puis une adaptation pour ordinateur. Et ce n’est qu’un aperçu des projets présentés pour 2019 !

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©CESR-Intelligence-des-Patrimoines

Horoscope WTF du 3 au 9 octobre 2018

Les astres sont formels : cette semaine, rares sont les signes épargnés par l’astrologue de tmv.

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BÉLIER
Amour : L’étoile du Emmanuelus Macronus vous conseille d’arrêter les carabistouilles dans vos relations.
Gloire : Vous aimez la pizza et avez un prénom ridicule. Pas de doute : vous êtes une Tortue Ninja.
Beauté : Bof, ça passe.

TAUREAU
Amour : Votre vie amoureuse est une dodécalogie. Roh, c’est beau !
Gloire : Euh, pour cette partie, évitez de regardez l’horoscope des Lions…
Beauté : Vos flatulences vous donnent un certain charme.

GÉMEAUX
Amour : Vos récentes performances au lit sont décevantes. Ressaisissez-vous, prenez des cours, je sais pas moi.
Gloire : Vous avez la dignité d’un string échoué au bord d’un trottoir.
Beauté : On vous avait prévenu que ça rendait sourd…

CANCER
Amour : Le ridicule ne tue pas : regardez vos choix en matière de relations amoureuses.
Gloire : Vous mettrez les deux pieds dans le plat. PARCE QUE VOUS AVEZ UNE TÊTE D’OEUF HAHA.
Beauté : Cette semaine, vous êtes très sexy. Profitez, ça va pas durer.

LION
Amour : « Deux étrangeeers au bout du monde, si différents… » Vous voyez la chanson de Renaud ? Bah voilà, c’est vous.
Gloire : Aïe. Semaine difficile : rupture, aérophagie, visite de belle-mère, malheur et mauvais temps… Ah non, oups, on s’est trompé, c’était pour les Taureaux.
Beauté : Le latex vous va si bien.

VIERGE
Amour : Ouais bah… l’espoir fait vivre, hein !
Gloire : Vous marcherez sur un Lego cette semaine.
Beauté : Et c’est bien fait, car ça fait mal.

BALANCE
Amour : Cupidon ne peut plus rien pour vous. Il a démissionné. Il cherche un vrai taf.
Gloire : Votre rire de truie vous perdra.
Beauté : Héhé, ça s’apparente à une réserve naturelle là-dessous.

SCORPION
Amour : Écrivez-lui une chanson. Avec vous, c’est le meilleur moyen de le/la faire fuir.
Gloire : La constellation de la République En Marche vous incite à vous bouger le derrière, feignasse.
Beauté : Visqueuse.

SAGITTAIRE
Amour : Comme le dit le proverbe finlandais, L’amour est un jardin fleuri et le mariage un champ d’orties. Vlan.
Gloire : Vous êtes bloqué(e) au péage du bonheur. Pas d’bol, vous n’avez pas de monnaie.
Beauté : Haleine de poney un jour, haleine de poney toujours.

CAPRICORNE
Amour : Ah, quand c’est pour simuler y a du monde hein !
Gloire : Adoptez un alpaga.
Beauté : Vous avez les dents qui rayent le parquet. Pas par ambition. Faut juste aller chez le dentiste.

VERSEAU
Amour : À chaque fois que vous pensez à votre ex, un bébé dauphin meurt dans le monde.
Gloire : En réalité, vous n’existez pas.
Beauté : Tel le poney, vous avez le cheveu rêche.

POISSON
Amour : Comme le dit le dicton, « En octobre, mieux vaut faire le feu que labourer par temps mou »…
Gloire : Et on ne parlait pas de sexe hein.
Beauté : Sympa, votre sourire de constipé(e).

Seconde Guerre mondiale : il déterre les lettres des soldats alliés

Pendant quinze années, Clément Horvath a collecté des milliers de lettres écrites au front européen de la Seconde Guerre mondiale. Ce Tourangeau de 30 ans les a compilées dans un livre qui sortira le 10 octobre. Un travail de mémoire.

Clément Horvath à l'ouvrage... sur son ouvrage !
Clément Horvath à l’ouvrage… sur son ouvrage !

Bon… Comment passe-t-on d’un groupe de metal à… la rédaction d’un livre sur la Seconde Guerre mondiale ? [Clément est l’ex-chanteur de Holding Sand, NDLR]
Effectivement, ça n’a rien à voir, n’est-ce pas ? (rires) Ça s’est fait en parallèle, en fait. Je suis passionné par le sujet depuis que je suis gamin. À l’époque, mon père m’emmenait déjà sur les plages du Débarquement en Normandie. Un jour, j’ai rencontré un résistant qui n’avait plus qu’un pouce… J’avais 7-8 ans, ça m’a marqué. Mon père m’a acheté un livre sur des objets de la Guerre et l’histoire qu’il y avait derrière.
Ado, j’ai alors démarré une collection, j’écumais les vide-greniers. Puis je me suis lancé dans la recherche de lettres écrites sur le Front, j’en ai trouvé des milliers. Or, il n’y avait qu’un pourcent de courriers intéressants, en raison de la censure qui sévissait à l’époque. Mais parfois, une pépite se dégageait : quelqu’un passait à travers les mailles du filet, racontait les copains qui meurent, la vie au front, etc. Je devais en faire quelque chose. Et il y a 4 ans, ça a fait tilt alors que j’étais sous la douche… (rires) ! Une vision : il fallait que j’en fasse un livre.
J’ai donc tout réalisé de A à Z : les recherches, la traduction des lettres, l’écriture, le design, mais aussi retrouver les descendants pour qu’ils donnent leur accord à la publication. Il y a eu 45 familles partout dans le monde, jusqu’en Nouvelle-Zélande !

Derrière ce livre intitulé « Till Victory : lettres de soldats alliés », il y a 15 ans de travail. Racontez-moi le cheminement de tout ça. NEWS_LIVRE_couv
C’est 15 ans de travail et aussi de recherche : sur les sites de généalogie, les associations de vétérans, etc. J’essayais de trouver l’unité du soldat, où il s’était battu. J’ai collecté des objets incroyables. Par exemple, un appareil photo d’un Britannique qui avait été traversé par une balle. Il y avait écrit « Le Bosch m’a loupé ». Ce n’est pas pour la beauté de l’objet, mais l’histoire qu’il y a derrière. Car c’est le plus grand conflit que le monde ait connu. C’est le dernier combat entre le Bien et le Mal. Là, on a trois générations sans guerre sur notre territoire. On ne réalise pas la chance que l’on a. Ce livre, ce n’est pas politique, c’est un travail de mémoire.

En fait, avec Till Victory, vous avez voulu faire un ouvrage sur la paix ?
C’est tout à fait ça. Un livre sur la paix, pas sur la guerre.

Mine de rien, on a davantage l’habitude des livres sur les lettres des Poilus durant la Première Guerre mondiale que des lettres durant la Seconde…
Oui, ça n’existe pas. Donc forcément, ça a été plutôt simple de trouver un éditeur. Pourtant, je ne suis ni écrivain ni historien. Je suis juste un passionné et je crois en mon projet, car tout y est inédit.

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Une carte de Saint-Valentin à Melvyn Roat… tué au combat en Allemagne.

Pourquoi s’être tourné vers les éditions Ouest-France ?
Car, à mes yeux, ils ont sorti beaucoup de livres de référence. Et ils ont tout de suite cru en mon projet. Le premier tirage comptera 3 500 exemplaires. Et j’espère en décliner une édition anglaise.

Que ressent-on en découvrant ce genre de lettres pendant le travail de recherche ?
Un peu de culpabilité, car c’est très personnel en fait. C’est le plus intime qui soit. Mais j’ai fait ça pour honorer ces gars. J’ai énormément de respect pour eux. Et j’ai toujours fait attention, en demandant à chaque fois l’accord de la famille. Je cherchais un contenu historique et émotionnel. Par exemple, il y a eu ce courrier d’un soldat qui a appris la naissance de sa fille lorsqu’il combattait. Il est mort quelques jours après… J’ai aussi des lettres d’officiers ou de généraux qui se livrent, c’est passionnant. On retient toujours l’image héroïque du G.I. qui sent bon l’after-shave… Mais non, eux se décrivaient comme des clochards qui voulaient juste rentrer chez eux. Là, c’est la réalité. Ils n’étaient pas si volontaires, beaucoup d’Américains étaient antiguerre. Dans le livre, il y a des Canadiens – eux étaient tous volontaires, c’est une particularité – des Français, des Sud-Africains…

Vous avez également réalisé un site pour parler de votre livre, il y a des teasers, une page Facebook, de la vidéo… C’est nécessaire dans un monde de l’édition devenu difficile ?
Je voulais quelque chose de moderne. Mon objectif est de rendre l’ouvrage accessible et émouvant. Ce livre, ce n’est pas un objet vieillot, c’est quelque chose de vivant. Je veux qu’on revive le truc, c’est pour cela que j’ai tout rédigé au présent. Il faut que ça parle aux jeunes, que ça sensibilise toutes les générations.

Dernière lettre à Jim Miller, aviateur canadien tué à 19 ans dans un raid sur Berlin.
Dernière lettre à Jim Miller, aviateur canadien tué à 19 ans dans un raid sur Berlin.

Comment on se sent après un tel projet ? Lessivé ? Bouleversé ? Marqué ?
Bonne question… J’ai passé 2 000 heures sur ce bouquin, ça a été difficile pour ma copine ! (rires) Elle a fait preuve d’une patience folle et je l’en remercie. Je suis fier car c’est mon premier livre et c’était passionnant. C’est comme mon ancien groupe de musique, c’est de l’art, une façon de s’exprimer. J’ai réalisé le livre que je souhaitais lire. C’est également l’espoir de voir un monde en paix.

Quel est le public visé avec Till Victory ?
Tout le monde ! C’est accessible à tous et à toutes, même ceux qui n’y connaissent rien (sourire). Je cible également ceux qui croient avoir tout lu sur ce sujet. Là, ce sont des lettres inédites et des éléments nouveaux. Il y a plein d’histoires humaines.

> Till Victory : lettres de soldats alliés (éditions Ouest-France). Prix conseillé : 32 €. 376 pages. Sortie officielle le 10 octobre (certains fournisseurs pourront l’avoir le 5 octobre)
> Infos sur tillvictory.com et facebook.com/tillvictory
> Clément Horvath sera présent aux Rendezvous de l’Histoire de Blois, le 12 octobre, de 14 h à 16 h, pour présenter et dédicacer son ouvrage.

Un aperçu du livre Till Victory.
Un aperçu du livre Till Victory.

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photos : crédit Clément Horvath

Upgrade : une vengeance qui fait mal

Un homme paralysé qui se transforme en machine à tuer à la force surhumaine pour venger l’assassinat de sa femme ? Des robots et des cyborgs ? Une intelligence artificielle ? C’est dans Upgrade, un film décomplexé et qui castagne.

UNE_CINE
Grey ne serre pas les paluches. Il les broie.

On ne va pas se mentir : Blumhouse, boîte de prod’ fondée par Jason Blum, est capable du meilleur comme du pire. Capable d’enfanter d’infâmes franchises sans intérêt comme Paranormal Activity comme de franches réussites telles que Get Out ou Split.

Avec son tout nouveau bébé Upgrade, c’est un ouf de soulagement.
Porté par la vision de Leigh Whanell (au scénario des Insidious et autres Saw), Upgrade est une petite pépite de SF, une série B vengeresse classique mais redoutablement efficace. Pourquoi un tel plaisir ? Parce que le film de Whannell assume de rendre hommage au cinéma d’anticipation des années 80 à grand renfort de références cultes (Robocop, entre autres).

L’histoire est celle de Grey, un homme laissé paralysé et veuf après une violente agression. Celui-ci va accepter de se faire greffer une puce révolutionnaire, lui rendant ses facultés motrices… décuplées. Grey, contrôlé par une intelligence artificielle et devenu machine à tuer inarrêtable, va tout faire pour retrouver les assassins de sa femme.

Sur ce pitch, Upgrade se transforme alors en une croisade de vengeance aussi brutale que haletante. Dans son récit hybride (on mélange la SF, l’action, les mondes analogiques et futuristes), Whannell retient évidemment l’attention par sa capacité à proposer un montage rythmé, nerveux, mêlé aux belles images techniques et des scènes de combat jubilatoires. Le tout, malgré un budget riquiqui.

Parfois très violent (attention, c’est du frontal et graphique), parfois étonnamment comique, mais toujours énervé et fun, Upgrade est un concentré d’adrénaline doublé d’une réflexion sur les dérives technologiques. Solide et attachant : une bonne surprise !

> Science-fiction / Thriller, de Leigh Whannell (USA). Durée : 1 h 40. Avec Logan Marshall-Green, Betty Gabriel, Benedict Hardie…
> NOTE : 3,5/5

https://www.youtube.com/watch?v=EspMJ4MjYmI

Chroniques culture #58

Cette semaine, on parle BD érotique, DVD de bestioles monstrueuses ou encore du nouvel EP des jeunes Tourangeaux de INK. Voici les chroniques culture.

PAUSE_ECRANS_EPLE EP
INK – LEVIATHAN 
C’est un EP bien costaud – tiens donc, un rapport avec son nom ? – que nous proposent les Tourangeaux de INK ! Avec ce Leviathan rempli de 8 titres, les rockeurs qui nous avaient tapé dans l’oeil il y a plus d’un an proposent leur premier méfait, habile mélange entre extraits radiophoniques et compositions musicales. Celles et ceux qui connaissaient la Bête ne seront pas déçus du voyage : les INK continuent leur concept, en construisant leur album autour d’une enquête sur un tueur en série. Le fond épouse la forme : chaque chanson se bâtit autour de l’histoire, la poursuit, la tisse.
Derrière, les jeunes INK abattent un boulot phénoménal (leur rencontre s’est faite à Jazz à Tours…), la section rythmique est béton (le riff de tueur lors de l’intro de What Time it is), c’est technique mais suffisamment accrocheur, la basse vrombissante glisse à merveille (First Blood) et le rock indie de la troupe arrive alterner, comme sur Afraid, la douceur et les tempos énervés (le tueur de leur concept serait-il schizo ?!). Un chouette EP à découvrir dès que possible sur scène.
A.G.

LES BD PAUSE_ECRANS_BD
POUR LA PEAU
L’érotisme reviendrait-il à la mode dans une ambiance délétère en matière de relations humaines ? Récemment, Glénat a affiché la couleur avec sa nouvelle collection Porn’Pop qui ne fait pas dans la dentelle [Petit Paul, de Bastien Vivès a d’ailleurs fait polémique]. On se plonge aussi dans Les Joies du sex toy, de Nolan & Moen qui, malgré son titre didactique, combine conseils utiles et références pop, emballant le tout avec humour et jeux de mots geeks pour un ouvrage de vulgarisation jamais vulgaire. À noter également, dans la collection Erotix de Chez Delcourt, Pour la peau, de Saint-Marc et Deloupy, un magnifique roman graphique sur une passion adultérine. Le double point de vue des personnages rajoute une force incroyable à cette histoire d’addiction et de passion poussées au paroxysme. Tout simplement bluffant.

H.B.

PAUSE_ECRANS_CDLE CD
ANGELE – BROL
On connaissait déjà le tube Je veux tes yeux, les connexions familiales de la demoiselle, le Papa Marka ou le frangin Roméo Elvis, et on tombe à la renverse avec ce Brol. Car loin du « bordel » en belge du titre, on découvre cette voix si particulière, juste et attachante et surtout cet étonnant mélange de chanson de pop de ragga et d’électro bien dosé et bien huilé. On craque sur les textes qui conjuguent humour (« La thune ») et introspection (« Jalousie »). On se prend à danser et à remuer la tête sur « La Loi de Murphy », ritournelle imparable qui ne vous quitte plus, ou sur « Les matins ». Bref on ressort de l’écoute de ces 12 titres avec une folle envie de faire replay et de voir Angèle au plus vite sur une scène ! H.B.
> Sortie le 5 octobre

LE DVD PAUSE_ECRANS_DVD
RAMPAGE
Rampage – hors de contrôle, plaisir coupable ? Eh bien… Oui ! Une fois passée la honte de ce terrible aveu, il faut bien dire que ce gros nanar stupide (l’histoire de trois bestioles mutantes et monstrueuses détruisant Chicago) reste un divertissement très efficace. Emmené par un Dwayne Johnson au capital sympathie toujours aussi fou, Rampage est un spectacle généreux dans son côté pop corn movie doté de chouettes effets spéciaux. Cette semaine sortent donc les éditions DVD et Blu-ray. C’est cette dernière qu’on préférera, puisque les suppléments sont plutôt dodus : bêtisier, scènes coupées, acteurs en action, zoom sur le trio destructeur, création du gorille et d’autres séquences sont proposées.
A.G.

LE CHIFFRE
40,4
En millions, le nombre de Français lisant un titre de presse en version numérique chaque mois.

LA PHRASE
« Si nous gérons ces droits correctement, la vie de la saga The Walking Dead sera longue, et elle ne sera pas toujours qu’une série télévisée. » Le PDG d’AMC, Josh Sapan, veut étendre l’univers de Walking Dead pour en faire plusieurs films.

Horoscope WTF du 26 septembre au 2 octobre 2018

D’après un récent sondage réalisé par une entité obscure, 98,2% des Tourangeaux croient dur comme fer à l’horoscope de tmv. En faites-vous partie ?

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BÉLIER
Amour : Célibat ne signifie point abstinence. Sachez-le mes jeunes gnous.
Gloire : Vous rentrez dans le lard de tout le monde avec votre caractère de cochon. (krrkr)
Beauté : Malaxez-vous les lobes.

TAUREAU
Amour : Au lit, vous êtes aussi difficile à manier qu’un Rubik’s Cube.
Gloire : Pédoncule et bistouquette.
Beauté : Adhérez au Front de libération des touffettes sous les bras.

GÉMEAUX
Amour : Je veux pas balancer, mais quelqu’un fantasme sur vous secrètement.
Gloire : Qui ? Vous le saurez dans le prochain horoscope.
Beauté : Vous avez la grâce d’un phacochère.

CANCER
Amour : Sous la couette avec vous, c’est comme un épisode de Walking Dead : rien de folichon tout du long, sauf les 2 dernières minutes.
Gloire : Les étoiles vous ordonnent de vivre nu(e).
Beauté : Remonter le courant, c’est être la proie du caïman, dit le proverbe africain. Et vu que, comme les crocodiles, vous avez une grande gueule…

LION
Amour : Tournez votre langue 7 fois dans votre bouche. Ou dans une autre, ça ne nous regarde pas.
Gloire : Tel Moïse, vous écartez les eaux…
Beauté : … Ouais bon c’est une métaphore pour dire que vous ne picolez que du vin rouge, hein.

VIERGE
Amour : C’est une fusée de détresse qu’il vous faut là…
Gloire : Qui a du caca kakiii cooollé au cucul ? … Bah c’est vous !
Beauté : Sans rire, vous avez une patate sur la joue.

BALANCE
Amour : Si on était un oiseau, on ferait notre nid douillet dans votre cœur.
Gloire : Mais on n’a pas d’ailes.
Beauté : Et vous n’avez pas de coeur haha vlan dans vos dents.

SCORPION
Amour : D’après la constellation de l’insulte, votre ex est un chiffon ramassé dans les latrines.
Gloire : C’est pas normal d’être aussi canon et sexy que vous.
Beauté : PS : profitez-en, car vous allez prendre cher dans le prochain horoscope.

SAGITTAIRE
Amour : Alors les coquinous, on pratique le surbooking dans vos relations ?
Gloire : Vous saviez que neun und neunzig Luftballons, auf ihrem Weg zum Horizont ?
Beauté : Jésus a appelé. Il aimerait récupérer ses fringues.

CAPRICORNE
Amour : Cupidon a du plomb dans l’aile. Achevez-le. Gloire : Aucune idée et je m’en fiche.
Beauté : Votre physique de beignet de crevette vous pousse au sport.

VERSEAU
Amour : Le néant.
Gloire : Il vous reste des bouts dans la brosse à reluire. Stop les flatteries.
Beauté : Des paléontologues ont révélé que les Verseaux avaient les plus beaux cuissots de la Terre.

POISSON
Amour : Rien avant le mariage. Ni même après. C’est la FAMINE !
Gloire : Vous faites partie de la team saucisse. Vous avez le physique et le charisme d’une saucisse. Vous ÊTES une saucisse.
Beauté : Petite contrepèterie pour finir ? « Vous avez du tracas jusqu’au cou ».

#WTF 63 : Une toile d’araignée de 300 m en Grèce !

Une toile d’araignée géante ? Une super mamie ou un papy revanchard ? C’est dans la rubrique #WTF.

© Giannis Giannakopoulos, Facebook
© Giannis Giannakopoulos, Facebook

> Surpriiiise ! Les villageois d’Aitoliko, en Grèce, ont eu le plaisir de se réveiller en admirant… une toile d’araignée de 300 mètres de long recouvrant une partie de la plage. En cause ? L’arrivée des Tetragnathas, des araignées profitant de la chaleur et de l’humidité pour se nourrir de moustiques et, surtout, de se reproduire en masse. L’arachnide est en effet en pleine saison des amours. C’est donc une petite orgie – « une grande fête » préfèrent dire les biologistes – que voilà, puisque l’espèce va ainsi se reproduire non-stop pendant plusieurs jours, afin de construire une nouvelle génération. Mais rassurez-vous, arachnophobes de tout poil : l’araignée Tetragnatha est inoffensive pour l’homme.

> A Collioure, un octogénaire, qui en avait assez de ne pas pouvoir stationner dans sa commune, a décidé de distribuer des faux PV sur les pare-brise des voitures qu’il estimait mal garées. Les caméras de surveillance ont parlé, l’homme a été démasqué par la police municipale qui l’a sermonné.

> Vingt-deux ans (!) après le premier opus avec Michael Jordan, Space Jam 2 va enfin voir le jour. Cette fois, c’est le basketteur Le Bron James qui jouera dans ce film mêlant personnages réels et Bugs Bunny & compagnie.

> Dans le Lot, une grand-mère s’est fait un petit plaisir pour fêter ses 99 ans : elle a sauté en parapente.

> En Floride, ces dernières semaines, des ballots de cannabis ont échoué sur les plages en raison de la marée. Les autorités ont récupéré 90 kg d’herbe, sans savoir d’où elle provenait.

Cinémas Studio : « On devra beaucoup plus se battre »

Pierre-Alexandre Moreau ne jouera pas les Cassandre. Le président des cinémas Studio préfère se montrer actif face à l’arrivée, le 3 octobre, d’un nouveau multiplexe à Tours-Nord, même si les craintes sont réelles.

Pierre-Alexandre Moreau, président des Studio (photo tmv)
Pierre-Alexandre Moreau, président des Studio (photo tmv)

Un dandy déboule en vélo dans la cour du cinéma. Arborant une chemise bleu turquoise sous un trench mi-saison et les cheveux au vent, il s’agit bien du président des Studio. A ce poste depuis déjà trois ans, le Tourangeau de 27 ans ne tremble pas face à l’arrivée du cinéma de la famille Davoine à Tours-Nord. Source d’inquiétude depuis 2012, l’ouverture de CinéLoire (9 salles, 1 820 sièges) se concrétise mercredi 3 octobre.

Comment se passe cette rentrée pour vous ?
J’évite le discours de Cassandre même si le risque reste assez majeur et l’équilibre assez fragile. Tous les jours on me dit que le public des Studio est fidèle et qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. C’est vrai que nous avons 20 000 abonnés et que les Tourangeaux ont une réelle appropriation des Studio. Mais le souci ce n’est pas la fidélité, c’est la gestion des copies de films Art et Essai.

Qu’est-ce qui se complique avec l’ouverture du cinéma du groupe Ciné Alpes à Tours ?
Pour 500 films Art et Essai, on va avoir à notre disposition les 50 premiers et seulement la moitié va nous rapporter de l’argent. Ce sont les plus porteurs comme La La Land de Damien Chazelle, les films de Xavier Dolan… Avec les cinémas CGR, il y a un équilibre, ils ne font pas trop de films de ce genre. Le souci avec l’arrivée d’un nouvel opérateur, dont la pression financière et sur les distributeurs est plus forte, c’est qu’on pourrait avoir plus de difficulté à disposer des copies de ces films porteurs. D’autant plus que la famille Davoine à la tête de Ciné Alpes (Ndlr : quatrième circuit de cinémas de France, 160 salles) est en pleine guerre contre le réseau CGR et nous allons nous retrouver entre les deux. Et si, sur les 50 films porteurs, on en perd 10, ça va être compliqué pour nous financièrement.

Quelles ont été vos démarches face à cette concurrence ?
Nous sommes allés voir la « médiatrice du cinéma », Laurence Franceschini, qui est d’accord avec ce qu’on proposait sur l’équilibre de la répartition des copies de films Art et Essai entre les cinémas. Après, si demain, la famille Davoine est respectueuse de l’équilibre actuel et ne met pas de pression sur les copies de films, nous ne sommes pas contre un cinéma à Tours-Nord. On avait tenté une médiation il y a quelques années, mais elle n’avait pas été concluante.

Avez-vous déjà remarqué des changements ?
On sent que les négociations avec les plus gros distributeurs sont déjà plus tendues. On pressent qu’on devra beaucoup plus se battre pour avoir les films les plus porteurs en Art et Essai.

Quels sont d’ailleurs les films attendus cette année aux Studio ?
BlacKkKlansman de Spike Lee a déjà bien fonctionné à la rentrée, on attend aussi cette semaine The Brother’s Sister (Les Frères Sisters) de Jacques Audiard. First Man : le Premier Homme sur la Lune de Damien Chazelle, réalisateur de La La Land, est prévu pour octobre et on attend prochainement les films de Xavier Dolan, Ma vie avec Jon F. Donovan et Matt et Max.

Qu’avez-vous mis en place pour répondre à cette concurrence ?
On est d’autant plus actif. Après avoir rénové le hall en 2015 et la salle 1, nous avons aussi effectué pas mal de changement en interne. Pour rajeunir et fidéliser nos clients, nous avons aussi offert l’abonnement aux étudiants détenteurs du Pass Étudiant Culturel qui bénéficient ensuite des entrées à 4 €. Il est désormais possible d’acheter son abonnement en ligne à l’année et à la rentrée, nous proposerons le E-billet, c’est-à-dire la possibilité d’acheter de chez soi ou sur son smartphone, son ticket.

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Vous misez aussi sur une nouvelle communication ?
Avec une programmation diverse et de qualité, l’architecture et le confort, la communication est l’un des trois piliers de notre travail. C’est désormais l’agence Efil, de Tours, qui s’en charge pour les affiches. Les Carnets seront repris à partir de janvier. Cette agence prend la suite de notre graphiste Francis Bordet qui a été à l’origine du logo des Studio. Un nouveau site internet finalisera ce « lissage » au printemps prochain.

Alors que les cinémas privés s’équipent d’écrans géants (Imax, Ice…), les Studio vont-ils investir dans de nouvelles technologies ?
On veut être à la pointe de la technologie sans être gadget. Ces salles qui permettent une expérience immersive plus grande ne sont pas accessibles aux films Art et Essai. Il y a en réalité très peu de films adaptés en post-production à ces technologies. Ces salles permettent aux cinémas de faire payer les places plus chères, jusqu’à 15 € ! Nous, on reste le cinéma le moins cher de France, en prix moyen et on a augmenté de 0,10 € nos tarifs en septembre. On se différencie dans le rapport à l’humain, au spectateur, qu’on ne considère pas comme un consommateur, mais quelqu’un à qui on offre une ouverture sur le monde. Pour la 3D, on avait l’impression que ce serait le futur et finalement on a de moins en moins de films concernés, donc on n’investira pas plus dans des lunettes, ce ne sont pas dans nos valeurs. On réfléchit toutefois à la création d’une huitième salle dans une partie du jardin, mais là, c’est plus lointain, il faut trouver le financement.

Le rapport humain ça passe aussi par la présence de réalisateurs et d’acteurs en salle…
Oui, on accueille tous les mois au moins un réalisateur et on va d’autant plus continuer aujourd’hui, même si, comme pour les copies de films, c’est plus difficile avec les grands distributeurs que les plus petits. Les gens ont besoin de vivre une expérience collective, d’échanger leurs idées, notamment à la cafétéria, et c’est une des réussites des Studio.

> Retrouvez la programmation sur le site des Studio. 

#WTF 62 : le plus vieux couple marié du monde !

Le plus vieux couple marié au monde, une langue noire chevelue et un curé breton sont dans la rubrique #WTF et insolite de la semaine.

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> Masao et Miyako Matsumoto sont le plus vieux couple marié du monde, d’après le Guinness des records. Ces deux Japonais se sont dit « oui » en 1937. Ils ont respectivement 108 et 100 ans. Le couple a donné naissance à cinq filles, aujourd’hui âgées de 66 à 77 ans. La famille compte également treize petits-enfants et vingt-cinq arrière-petits-enfants. La semaine dernière, ils ont donc reçu le certificat du livre des records et une petite fête a été organisée dans leur maison de retraite. De nombreux journalistes étaient présents. Et à la question du secret de la longévité du couple, madame a répondu avec un petit rire : « Nous avons tenu aussi longtemps parce que je suis patiente. »

> Un curé breton a offert au pape un tee-shirt portant l’inscription « Mafia bretonne », en référence aux propos d’Emmanuel Macron fin juin. « Je lui ai tendu en lui demandant si ça lui rappelait quelque chose, a indiqué le père Jean-Luc Guillotel. Il a ri, il s’en souvenait parfaitement. »

> À Saint-Louis, aux États-Unis, un médecin a été témoin d’un cas de « langue noire chevelue », une atteinte médicale très rare. Ce ne sont pas vraiment des poils qui poussent sur l’organe, mais une augmentation anormale des papilles qui donnent l’effet d’une langue poilue. On vous laisse chercher sur Google pour la photo…

> Un ancien chauffeur de car a été condamné à deux amendes de 370 € pour avoir demandé à des élèves de souffler à sa place dans l’éthylotest anti-démarrage de son bus. « C’était pour plaisanter, j’ai rien à me reprocher », s’est défendu l’homme en question au tribunal.

Horoscope WTF du 12 au 18 septembre 2018

Cette semaine, l’astrologue a ressorti sa vieille boule de cristal pour ses prédictions astrologiques. On ne garantit pas

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/26u4bkvatkyy7KEJW » width= »480″ height= »480″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/movie-lol-youtube-26u4bkvatkyy7KEJW »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER

Amour : Votre vie sentimentale ressemble à un mauvais Marc Levy.

Gloire : Libéréééé, délivréééé, je ne mentirai plus jamaiiis (c’est bon, vous l’avez dans la tête ?)

Beauté : Vous êtes aussi mignon(ne) qu’un loukoum.

 

TAUREAU

Amour : Touchez-lui le tralala, son ding ding dong. #guntherstyle

Gloire : Hey, mangez un Bescherelle pour voir la différence… ? Ah bah voilà.

Beauté : Vous avez la carrure d’une patate douce.

 

GÉMEAUX

Amour : Vous aimez papillonner, telle la larve que vous êtes.

Gloire : Au final, les Gémeaux sont aussi intéressants qu’un steak de tofu.

Beauté : C’est vous la beauté. AAAANW. Cœur sur vous.

 

CANCER

Amour : Votre seul lien affectif se résume à une paire de menottes. Graou, les coquinous.

Gloire : « Blablabla, nous les Cancers, on se fait toujours tailler dans l’horoscope, blabla, personne nous aime, blabla ouin ouin. »

Beauté : Arrêtez de chouiner, vous êtes le fantasme de tout être vivant sur Terre. Rassurés ?

 

LION

Amour : Soignez votre ex à la lacrymo.

Gloire : Vous êtes le suppôt de Satan. Mais tant que vous n’êtes pas son suppo.

Beauté : Vous deviendrez immortel(le) à partir de samedi. Bon courage, parce que bon sang que ça va être long cette chienne de vie !

 

VIERGE

Amour : Vous êtes gênant(e).

Gloire : Vous allez passer chez Sosh, mais tout le monde s’en foutra.

Beauté : Une cagnotte sera ouverte sur Internet pour vous offrir une réduction mammaire.

 

BALANCE

Amour : Peu de chances que ça marche. Contentez-vous des miettes.

Gloire : Purée, vous êtes aussi joyeux/se qu’une chanson de Saez…

Beauté : D’ailleurs, encore un jour se lève sur la planèteuh France… et les Balances sont toujours les plus canons héhéhé. (Gloire à l’astrologue qui est Balance, le meilleur signe du monde)

 

SCORPION

Amour : C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Mettez-vous au 3e âge.

Gloire : Instant vérité-qui-tue : votre horoscope de la semaine dernière était faux.

Beauté : Frottez-vous.

 

SAGITTAIRE

Amour : Toute cette triste vie à l’attendre pour finalement mourir et vous réincarner en potamochère. Arf.

Gloire : Dites, par hasard, est-ce que ça vous dirait d’aller vous faire cuir un œuf ?

Beauté : Vous vous embellissez de jour en jour. Que dis-je, vous êtes magnifique ! (ça fait flipper cette gentillesse, non ? Ça cache peut-être quelque chose…)

CAPRICORNE

Amour : Conseil d’ami : avant de fonder une famille, regardez quand même votre patrimoine génétique.

Gloire : Votre bulbe se ramollit. Pas d’inquiétude, c’est l’âge.

Beauté : Crise de cérumen coulant pour les droitier(e)s.

VERSEAU

Amour : Tout irait tellement mieux si vous envoyiez un message d’amour à l’astrologue.

Gloire : Lundi prochain, vous rencontrerez un téton qui parle.

Beauté : Honnêtement, si vous saviez comme je m’en contrefous.

 

POISSON

Amour : Votre cœur bat comme celui d’un hamster.

Gloire : Vous avez très envie de vous prouster la madeleine. (à toi, lectrice, merci pour cette expression !)

Beauté : C’est pas la taille qui compte, on vous l’a déjà dit.

#WTF 61 : spécial rentrée coquine

La rubrique WTF reprend. Pour la rentrée, on vous résume l’actu insolite et surtout… coquine.

PAUSE_WTF

> Cela faisait 4 ans que ce couple chinois essayait de concevoir un bébé mais sans succès. Après tant de temps sans grossesse, les amoureux se sont décidés à consulter un gynécologue qui a examiné madame. Malgré des rapports fréquents (qu’elle disait « douloureux »), cette dernière était en fait… vierge ! Liu Hongmeil, le médecin, a fini par réaliser que le couple n’avait en fait que des rapports anaux depuis le mariage.
Cité par le magazine Newsweek, le gynécologue a indiqué que le peuple chinois souffrait d’une méconnaissance totale du fonctionnement du corps. Là-bas, le sexe est tabou dans les écoles et les lycées.

> Les relations sexuelles dans les lieux publics seront désormais tolérées à Guadalajara, au Mexique, sauf si quelqu’un porte plainte. C’est la réforme qu’a adopté le conseil municipal qui souhaite faciliter le travail de la police locale. Les forces de l’ordre passeraient trop de temps sur ce genre de tâches mineures, plutôt que sur les « crimes sérieux ».

> À Nantes, deux supporters caennais venus soutenir leur club SM Caen ont été refoulés du stade, car trop alcoolisés. Ils ont donc décidé de faire l’amour entre deux bus… sans s’apercevoir que des CRS étaient postés là. Les policiers – seuls témoins – ont décidé de les laisser repartir sans amende.

> D’après un sondage réalisé par Zava, le principal facteur de timidité sous la couette pour les Occidentaux est l’image de leur corps (79 % des femmes et 60 % des hommes).

> Réalisée par des chercheurs de l’Université de l’Utah, une étude sur les Mormons a mis en évidence que la prière active activait les mêmes zones du cerveau que le sexe.

Horoscope WTF du 5 au 11 septembre 2018

Cette semaine, on a décidé d’aimer les Gémeaux. Enfin juste un peu. Un tout petit peu. Mais est-ce vraiment un cadeau ?

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BÉLIER
Amour : Oula, faudrait peut-être se mettre au tri sélectif de ce côté-là. Parce que bon…
Gloire : Vous êtes quand même un(e) sacré(e) orchidoclaste !
Beauté : Sympa votre carrure de navet.

TAUREAU
Amour : Rien de fou. Votre plus grande excitation du moment consistera à faire péter du papier bulle.
Gloire : « La porte fermée, on est empereur dans son royaume. » (et vlan dans les dents)
Beauté : Ressaisissez-vous, vous avez la prestance d’un Big Mac.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes solitaire, tel le ver. (Moi j’vous aime bien, mais vite fait quoi)
Gloire : Une bonne vieille fessée, voilà ce qui manque dans votre triste vie.
Beauté : Vous ressemblez à un lardon. Mais un lardon mignon.

CANCER
Amour : Vous avez des goûts aussi étranges que les gens qui aiment la pizza à l’ananas.
Gloire : Comme le dit le proverbe qui n’existe pas, « ainsi va la vie quand on a un p’tit zizi ».
Beauté : Vous avez les pieds moites et la face écarlate. C’est ce qui fait votre charme.

LION
Amour : Oula y a du pain sur la planche là ! (du coup, mangez-le)
Gloire : Partez à Bâle en Suisse, devenez artiste contemporain et creusez un trou. Votre oeuvre, Le Trou De Bâle, vous rapportera des millions.
Beauté : Vous êtes un bouc émissaire (à cause de vos poils).

VIERGE
Amour : L’amour se trouve au bout de votre doigt (c’est métaphysique là)
Gloire : Une recherche a prouvé que le temps passe plus lentement pour les mouches. Ça vous en mouche un coin ?
Beauté : La vaaache, on dirait que vous avez 120 ans !

BALANCE
Amour : En changeant trois lettres à Balance en verlan, on obtient « vigueur sexuelle toute cette semaine ». Les voies de l’astrologie sont impénétrables.
Gloire : Vous êtes aussi passionnant(e) qu’une motte de foin.
Beauté : Vos doigts ressemblent tout de même beaucoup à des Knacki Herta.

SCORPION
Amour : Le saviez-vous ? Le mâle punaise de lit peut copuler jusqu’à 200 fois par jour avec n’importe quoi.
Gloire : (ça vous rappelle quelqu’un ? krrkrr)
Beauté : Roooh, on déconne, ça va. Pour la peine, vous êtes le/la plus canon cette semaine. Cadeau.

SAGITTAIRE
Amour : Les tétons on fire !
Gloire : Dites, ça ne vous dirait pas de bosser au lieu de lire ces conneries d’horoscope ?
Beauté : Petite brioche deviendra grande.

CAPRICORNE
Amour : Vous ne cessez de sécréter l’hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires, appelée aussi lulibérine.
Gloire : Bah alors les Bernard Pivot, on a galéré à lire la phrase ci-dessus ?
Beauté : A un moment, vous étiez vraiment sexy. Que s’est-il passé ?

VERSEAU
Amour : Vous rencontrerez bientôt l’être aimé autour d’un suppositoire.
Gloire : Cette semaine, on vous confondra avec quelqu’un d’intelligent.
Beauté : On a tous quelque chose en nous de Tennessee. Sauf vous.

POISSON
Amour : çiut’éçà(_’ à(ç’ t »o’tim (désolé, on vient de s’assoupir sur le clavier)
Gloire : Les Poissons ont toujours raison, sachez-le. (cela dit, vous êtes drôlement lourdingue)
Beauté : Excès de sébum.

Un nouveau jour sur Terre : docu chic et magnifique

Proposé par le département Histoire naturelle de la BBC, le documentaire Un Nouveau jour sur Terre est à voir de toute urgence. Visuellement splendide, il montre toute la beauté de la planète et des espèces qui la composent.

PAUSE_CINE

Il y a les documentaires au discours alarmiste. Il y a ceux qui, à l’instar de la série DisneyNature, s’adressent à tout public tout en sensibilisant à la protection des espaces naturels (Blue, dernier en date). Et puis il y a ceux qui font le pari de la contemplation.
Un Nouveau jour sur Terre est de ceux-là : il s’agit ici de montrer, durant une heure et demie, à quel point notre planète est aussi sublime que précieuse.

Proposé par le département Histoire naturelle de la BBC, le docu de Peter Webber et Richard Dale sort 10 ans après le déjà magnifique Un Jour sur Terre (2007). Cette « suite » repousse les limites des frontières (on part même pour la Chine) et de la technique.

Visuellement époustouflant, Un Nouveau jour sur Terre est à couper le souffle : images d’une netteté et d’une résolution fabuleuses, prises de vue extraordinaires (certains ralentis sont proprement hallucinants), tout concorde à en faire un objet graphique tellement fortque le spectateur a le sentiment de vivre les situations au plus près.

UNE_CINE

Très cinématique dans son approche (par exemple, la séquence nocturne, digne d’un cinéma fantastique/horreur), le docu offre un spectacle grandiose, magnifié par des ralentis bluffants et nourri par un travail sonore remarquable tant dans les orchestrations que dans les bruitages.

Sans digressions, ni misérabilisme, aucunement moralisateur, Un Nouveau jour sur Terre parvient pourtant à nous faire réfléchir, nous interroger… Et nous ouvrir les yeux pour comprendre. Car devant tant de beauté et de splendeur, il est impossible de ne pas penser aux dangers qui pèsent sur la planète, sur tous ceux qui la composent.

> Documentaire, de Peter Webber et Richard Dale (GB/Chine). Durée : 1 h 34. Commentaire en français : Lambert Wilson.
> NOTE : 4/5

Horoscope WTF du 29 août au 4 septembre 2018

Il vous avait manqué ? Oui ? Non ? Pas de pitié, l’astrologue est de retour pour vous jouer un mauvais tour. Et accessoirement, il revient plus en forme que jamais (c’est-à-dire très très méchant).

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BÉLIER

Amour : Ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petits riens ? Eh bah non, c’est pas vrai. Cloclo vous a menti.

Gloire : Casse-toi tu pues et marche à l’ombre.

Beauté : Il est trop tard pour rattraper les dégâts. Misez plutôt sur votre humour.

 

TAUREAU (spécial savoirs inutiles)

Amour : En Europe, les marmottes s’accouplent au mois de mai. Un peu comme vous.

Gloire : Les poissons-hareng communiquent en faisant claquer leur anus. Un peu comme vous.

Beauté : Les excréments du Wombat sont cubiques. Un peu comme vous.

 

GÉMEAUX

Amour : Dire que vous finirez au lit avec un(e) Balance ou un(e) Scorpion. Disons, dans 2 semaines. Quelle tristesse.

Gloire : Que de stress, détendez-vous du string.

Beauté : Oula, alerte au yéti là-dessous !

CANCER

Amour : Le Titanic est l’allégorie de votre vie amoureuse. Vous vous prendrez un gros iceberg et votre cœur coulera. En voilà un horoscope positif.

Gloire : Vous parlez d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Et ils s’en foutent un peu d’ailleurs.

Beauté : Vous êtes un(e) Cromagnon et vous ne vous prenez pas pour de la grotte (haha).

 

LION

Amour : L’être aimé commence par Valérie et finit par Damidot.

Gloire : Petite gastro pour bien commencer la rentrée.

Beauté : Prout.

 

VIERGE

Amour :  La terrible malédiction des astres va s’abattre sur vous mardi, à 15 h. Bisou.

Gloire : Pédoncule.

Beauté : Tel le vin, vous vous bonifiez avec l’âge. Non, on déconne, vous avez plutôt le goût de la piquette.

 

BALANCE

Amour : J’ai un truc bien méchant qui me vient en tête. Mais sympa, je vais garder ça pour moi. C’est dur, gnnn.

Gloire : Comme dirait votre maître à penser Jean-Claude Van Damme, « Une noisette, j’la casse entre mes fesses, tu vois »

Beauté : Vous êtes aussi fort que le Roquefort. (accessoirement, vous avez aussi la même haleine)

 

SCORPION

Amour : On dirait pas comme ça, mais vous auriez du succès au Népal.

Gloire : Le saviez-vous ? On a une chance sur 2 millions de mourir en tombant du lit.

Beauté : Vous avez la carrure d’une tong.

 

SAGITTAIRE

Amour : Allez, plus rien avant le mariage. C’est moi qui décide de toute façon.

Gloire : Saturne vous conseille d’adopter un poney.

Beauté : Va falloir que ça pendouille de nouveau. Hop, au boulot !

 

CAPRICORNE

Amour : Vous recevrez un mail vous proposant des petites pilules bleues. Sautez sur l’occasion.

Gloire : Waouw, vous avez la patate ! Vous vous sentez comme un(e) ado, la peau grasse en moins.

Beauté : Vos fringues ne dérangent personne hormis la brigade du bon goût.

 

VERSEAU

Amour : M’en tape.

Gloire : L’été est fini. Bientôt l’automne, le ciel gris, la pluie, le nez qui coule, le slip qui gratte.

Beauté : Vous êtes mimi comme un Krokmou.

 

POISSON

Amour : Un(e) de perdu(e), 10943 de retrouvé(e)s. Normal, vous êtes trop canon.

Gloire : Prenez l’initiative d’aller vous faire voir ailleurs.

Beauté : Vous vous voilez la fesse et avez la face charnue. Ou le contraire, je sais plus.

Code Troopers : appli, ma belle appli

Il y a quelques semaines, elle a signé l’appli officielle de Fil Bleu : l’agence Code Troopers, installée à Mame, est spécialisée dans la conception d’applications mobiles sur-mesure. Un des piliers de l’économie numérique tourangelle.

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Premier étage du bâtiment Mame. Une vaste salle, où copinent autocollants et imagerie de jeux vidéos cultes et casques des soldats Stormtroopers de Star Wars, où trône un grand baby foot.
Ambiance studieuse — tout le monde travaille dur — mais décontractée — en cette fin août, les bermudas sont de mise.

Le silence est brisé par les cliquetis des claviers d’ordinateur. Sur les écrans, les lignes de code défilent. Un langage incompréhensible pour beaucoup, pas pour l’équipe de Code Troopers. Cette start-up – enfin, préférez plutôt le terme PME — vit des jours paisibles du côté du boulevard Preuilly, à Tours.
Elle a été lancée il y a 4 ans par sept jeunes sortis de Polytech. Sept amis, sept collègues, sept têtes pensantes qui avaient la tête tournée vers le numérique et son économie. Depuis, l’équipe, dont la moyenne d’âge oscille entre 25 et 34 ans, s’est renforcée. Leur travail ? « On développe des applications web et mobiles pour les PME, les petites start-up, mais aussi des multinationales », explicite Nicolas Dauphin-Moulin, l’un des derniers arrivés ici. « Tout ça, en les accompagnant du conseil au développement », ajoute Benjamin Cousin, l’un des co-fondateurs de Code Troopers.

La nouvelle équipe de Code Troopers au complet
La nouvelle équipe de Code Troopers au complet

La nouvelle appli du festival Aucard de Tours cette année ? C’est eux. WeGuide, la plateforme de mise en relation entre touristes et guides professionnels ? Toujours eux. La toute nouvelle appli Fil Bleu — officielle celle-ci — sortie en août 2018 ? Encore eux. « On les avait déjà contactés pour prendre la température, retrace Benjamin. On avait présenté Navig’Tours [pour consulter les horaires des transports — NDLR], mais ce n’était pas leur priorité à l’époque. Puis la demande a commencé à augmenter… »

De fil en aiguille, l’application mobile du réseau de bus et tramway tourangeau se construit. Puis débarque sur les smartphones. Disponible gratuitement sur Android ou iOS, elle est le côté pratique qui manquait aux voyageurs. « Elle fonctionne un peu comme celle de la RATP : vous avez les bus et tram’ en temps réel, vous pouvez prévoir des itinéraires, voir les perturbations. C’est aussi un thermomètre des lignes qui indique en temps réel où en est votre bus, quand il va arriver, etc. », énumère Nicolas.
Fil Bleu a travaillé main dans la main avec Code Troopers et l’association Valentin-Haüy, afin de répondre également aux besoins des déficients visuels.

L’OUTIL DES FESTIVALS

L’autre gros morceau de Code Troopers s’appelle Chapitô. Ce projet interne a été développé durant un an. Cet outil en ligne permet aux organisateurs de festivals de créer une appli sans connaissances particulières en informatique. Inutile d’être geek. Et pas besoin de s’arracher les cheveux : « La personne rentre ses données, choisit son logo, son code couleur, tape la programmation. Nous, on s’occupe du reste en générant une appli avec tout ça ! Tout le monde peut le faire, c’est rapide », résume Nicolas. Comptez un prix d’entrée de 2 000 €.

Au niveau local, Aucard a été le premier à tester la bête. Terres du Son a suivi. « Les Rendez-vous de l’Erdre l’ont aussi adoptée et on va probablement travailler avec Tours Événements. Maintenant, on développe Chapitô pour toucher d’autres institutions que les festivals. On va notamment le faire pour les salons, les foires, etc. »

En attendant, la vie suit son cours à Code Troopers. On enchaîne les tasses de café (leur site indique 62 tasses hebdomadaires cette semaine-là), les réunions obligatoires à 9 h 15 (« celui qui est en retard paye les croissants », se marrent Nicolas et Benjamin) et… les projets. Qui ne cessent d’arriver. Entre le bouche-à-oreilles et les plateformes de mise en relation, les guerriers tourangeaux du code se sont fait un nom. L’an passé, leur chiffre d’affaires affichait 500 000 €.
« Côté clients, en Touraine, on travaille avec MMI, RCP, Géovélo et d’autres, et ailleurs avec les casinos Barrière, des gens du secteur bancaire ou de Londres… », précise Benjamin. Fondée en 2014, Code Troopers n’a pas fini de faire bouillonner Mame, la cité du numérique.

> Retrouvez Code Troopers sur leur site internet

Braqueurs d’élite : film maudit

Sorti il y a plus d’un an dans d’autres pays, c’est seulement maintenant que débarque Braqueurs d’élite, co-écrit par Luc Besson. Résultat ? Le film aurait dû rester dans les tiroirs.

PAUSE_CINE

Le voilà enfin, ce film maudit d’EuropaCorp ! Débuté en 2015, Braqueurs d’élite (titre francisé à la ramasse pour « Renegades » en V.O) a connu sa première sortie fin août… 2017 ! Ce n’est donc qu’un an plus tard que le thriller d’action de Steven Quale sort sur nos écrans (le film étant pourtant une co-production franco-allemande).

Malheureusement, après 1 h 46 de visionnage, force est de constater qu’il s’agit surtout d’un naufrage, d’un ratage quasi- total. Doté d’un synopsis improbable (une équipe de Navy Seals découvre des lingots d’or volés par des Nazis au fond d’un lac ; ils vont donc les ramener pour les redistribuer aux habitants démunis) et scénarisé par Luc Besson (brrr…), Braqueurs d’élite ressemble davantage à un téléfilm NRJ12 un peu friqué qu’on se passerait un dimanche de crise de foie.

Sidérant de bêtise, dopé à la testostérone et aux dialogues stupides, macho sur les bords, le film est sans ampleur et sans saveur. Brouillon au possible, il se voit également torpillé par son second acte ronflant et ennuyeux qui se déroule sous l’eau, faisant sombrer tout rare spectateur qui arrivait à garder la tête hors de l’eau jusque là.

Outre la présence agréable du truculent comédien J.K. Simmons, Steven Quale sauve son long-métrage du désastre par son introduction réussie où ça canarde à tout va et où tanks et explosions se tirent la bourre. Deux bons points certes, mais toutefois trop anecdotiques et minimes pour oublier que ce tristement stéréotypé Braqueurs d’élite est une œuvre aussi bancale que bâclée.

> Thriller / action, de Steven Quale (France / Allemagne). Durée : 1 h 46. Avec : J.K. Simmons, Sylvia Hoeks, Clemens Shick, Sullivan Stapleton…
> NOTE : 1,5/5

Horoscope WTF spécial été & vacances

Les vacances approchent ! En fait, à l’heure où vous lirez ces lignes, l’astrologue sera déjà bien loin, à se dorer son corps de rêve sur sa plage privée sous le soleil des Seychelles, entouré de chats qui parlent et de mojitos remplis à ras bord. Comme tmv ne paraîtra pas jusqu’à fin août, celui-dont-on-ne-prononce-pas-lenom vous a laissé un horoscope spécial pour ces longues semaines sans lui. Vous trouverez également, entre parenthèses, ce en quoi vous vous réincarnerez en juillet-août. L’astrologie est une science exacte. Bisou, love et rhododendrons.

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BÉLIER (en homme-crabe)

Côté love : Cet été, vous serez au sommet de la séduction et de la classe. Tout le monde vous envie et vous aime. Autant dire qu’à la rentrée, vous allez prendre cher dans l’horoscope.  

Côté flex : Vous avez le profil d’un lamantin. Ce qui collera parfaitement avec votre envie de vous échouer sur la plage cet été.

Le juron rétro de l’été : « Oh bon sang que tu es laid, gargouilleux ! »

L’accessoire des vacances : Un piège à doigts chinois. Parce que vous aimez quand même bien gonfler votre monde.  

TAUREAU (en poil incarné)

Côté love : Les astres vous font bouillonner les hormones tout le mois de juillet. Vous êtes plus chaud(e) qu’une baraque à frites, graou.

Côté flex : Comme le dit le proverbe, « il vaut mieux manger des spaghettis avec des amis, que du caviar avec des connards ».

Le juron rétro de l’été : « Coquefredouille, que j’ai en assez ! »

L’accessoire des vacances : Un rasoir. Parce que là, vous avez carrément des oursins sur les gambettes.

 

GÉMEAUX (en Pelochelys cantorii. Filez sur Google images et avouez que la ressemblance avec vous est flagrante)

Côté love : C’est quand même fou tout ça. En quelques semaines, vous êtes devenu(e) le signe préféré de l’astrologue. Partons en vacances en semble chers Gémeaux, naviguons sur la voie lactée de l’amour, écoutons du death metal les soirs de pleine lune, partons avec une licorne qui fait des prouts-paillettes ; AIMONS-NOUS !

Côté flex : Suivez le conseil de Jean-Claude Van Damme qui a dit : « Moi, je me regarde toujours dans la glace, pourquoi ? Pour avoir un beau corps. »  

Le juron rétro de l’été : « Je te conchie, dindonneau ! »

L’accessoire des vacances : Une tranche de mortadelle. Non, parce que c’est cool la mortadelle. Ça ne parle pas beaucoup la mortadelle. Ça n’embête pas la mortadelle. Pis c’est quand même sympa et doux la mortadelle.

 

CANCER (en Rocco Siffredi)

Côté love : Le Cancer sent bon, il est doux, poli, responsable, aimant et généreux. Il est rare, parfait. Haha, on déconne, le Cancer est comme les autres, il veut simplement que son horoscope lui dise qu’il est cool et que sa vie est géniale, mais il ne fait rien pour.

Côté flex : Courez plus pour perdre plus. (De temps ? De poids ? Qui sait…)

Le juron rétro de l’été : « Bougre, tu commences à me pomper le navet ! »

L’accessoire des vacances : Un slip en carton pour votre langue de bois.

 

LION (en chat de gouttière)

Côté love : Vous n’avez pas la langue dans votre poche mais plutôt dans la bouche du/de la voisin(e). Ceci dit, avoir la langue dans sa poche, ça doit faire mal. Enfin je dis ça, je dis rien.

Côté flex : Appelez-vos amis « le gnou ». Ça ne servira à rien. Mais pourquoi pas, après tout ? Quel est le sens de la vie ? Qui êtes-vous ? Où allez-vous ? Pourquoi Maître Gims ?

Le juron rétro de l’été : « Tu n’es rien qu’un résidu de basse-fosse ! »

L’accessoire des vacances : Une palourde pour vous frotter le front avec et devenir une licorne ou un poney aquatique. (qui a vu mon LSD, les gars ?)

 

VIERGE (en rien. C’est déjà assez difficile d’être Vierge)

Côté love : Écoutez, on sait pertinemment que les gens aiment les chiens. Mais vous frotter aux jambes ne changera rien pour vous…

Côté flex : Avez-vous remarqué qu’en changeant 9,5 lettres à votre prénom, on obtenait Speciallægepraksisplanlægningsstabiliseringsperiode qui est le mot danois le plus long ? C’est quand même fou, l’horoscope. On en apprend tous les jours.

Le juron rétro de l’été : « Par le Saint-Prépuce du Kaiser, que tu es suce-moelle ! »

L’accessoire des vacances : Un rouleau de Sopalin®. Parce que… non rien.

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BALANCE (en stérilet)

Côté love : La playlist de votre été ? « What is love ? Baby don’t hurt me, don’t hurt me… No mooore » (D’une, cette prophétie va vous inquiéter et je vous imagine déjà tremblant tel un asticot. Et de deux, vous allez l’avoir dans la tête. Bisou)

Côté flex : Vous avez la dignité d’un slip kangourou laissé sur le bord d’une route australienne.

Le juron rétro de l’été : « L’orchidoclaste que tu es me les brise menu ! »

L’accessoire des vacances : Une saucisse. Car toutes les bonnes choses ont une fin, sauf les saucisses qui en ont deux. (êtes-vous une saucisse ?)

 

SCORPION (en chaise à trois pieds)

Côté love : Faites comme l’oiseauuuu. Ça vit d’eau pure et d’eau fraîche un oiseau. Mais vous n’êtes pas un oiseau. Vous n’êtes qu’un Scorpion, vous êtes dans votre jalousie j’suis dans mon jacuzzi.

Côté flex : Recyclez vos déchets. (donc vos fringues, vos sous-vêtements, votre ex, votre envie de travailler, vos désirs cachés, votre rêve de gosse de devenir moniteur d’aquaponey. Tout ça tout ça)

Le juron rétro de l’été : « Mais quel Jean-Foutre, celui-ci ! »

L’accessoire des vacances : L’orbite d’Uranus. Parce que votre esprit tordu et pervers fera le reste.

 

SAGITTAIRE (en rat-taupe nu)

Côté love : Sea, sex & sun, yihaaaa. Non, en fait pas de sea. Pis le sun, c’est un peu foutu aussi. Bon, pis avouons que sex non plus. Hey, sinon bonnes vacances hein ! 🙂

Côté flex : Vous êtes immortel(le), vous ne mourrez jamais. Alors que tous les autres signes, oui.

Le juron rétro de l’été : « Vulgaire coprolithe, va… »

L’accessoire des vacances : La nouvelle bouteille Cristaline. Car comme elle, on a décidément bien du mal à vous tenir et à vous ouvrir le bouchon.

 

CAPRICORNE (en cucurbitacée)

Côté love : Pluton vous kiffe plutôt pas mal. Limite elle vous demanderait bien votre 06.

Côté flex : Vous vous prenez pour Mike Tyson mais avez la force de Valéry Giscard d’Estaing. Va falloir changer tout ça cet été. Ho hisse, saucisse.

Le juron rétro de l’été : « Lave-toi la bouche, houlier ! »

L’accessoire des vacances : Un chewing-gum. Car en mâcher améliorerait les performances du cerveau. En revanche, ça favorise l’aérophagie. À vous de voir.

VERSEAU (en axolotl)

Côté love : Euuuuh… chacun ses goûts hein. Le ridicule ne tue pas, comme on dit.

Côté flex : Votre capital santé est égal à la racine carrée de vos insomnies par votre indice de masse adipeuse auquel on retranche votre pied-bot.

Le juron rétro de l’été : « Regardez-moi ça… Puterelle ou gourgandine, j’hésite encore entre les deux. »

L’accessoire des vacances : Un Gilbert Montagné de poche. Parce que l’amour est aveugle, et Gilbert Montagné aussi. Coïncidence ? Je ne crois pas. Complot de Cupidon ? Probablement.

 

POISSON (en blob fish)

Côté love : Aïe, c’est la déréliction complète. On vous rappelle, puisque vous n’étiez pas en Littéraire, que déréliction signifie « sentiment d’abandon et de solitude morale ». Accessoirement, la constellation du Jean-Marie Bigard nous fait habilement remarquer que c’est aussi un mélange des mots « délire » et « érection ». Voilà, rassuré(e) ?

Côté flex : Tempête en juillet, t’en chies en août.

Le juron rétro de l’été : « Fichtre, quelle raclure de bidet tu fais ! »

L’accessoire des vacances : Un troisième téton. Pourquoi ? Parce que.

Horoscope WTF du 4 au 10 juillet 2018

L’astrologue part bientôt en vacances. Vos mercredis seront bien tristes. Alors profitez de cette avant-dernière fournée d’horoscope avant notre trêve estivale…

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BÉLIER
Amour : Avec vous, c’est un peu sale.
Gloire : Qui ne râle pas n’est pas Bélier, hé !
Beauté : Vous avez une face de canard. Ça vous en bouche un coin (coin) ? (turbo lol)

TAUREAU
Amour : Votre cœur est comme mon frigo : vide et froid, avec seulement une petite saucisse à l’intérieur.
Gloire : Quelle vicieuse personne vous êtes.
Beauté : Comme l’a dit Franck Ribéry « Chaque année, je vieillis d’un an ».

GÉMEAUX (on essaye d’être sympa)
Amour : Moi je vous aime. Mais je suis le seul. Désolé.
Gloire : Souriez, vous êtes filmés. L’astrologue a planqué une caméra chez vous (c’est pas flippant, on vous aime, c’est tout).
Beauté : Sinon, ça fait quoi d’être le signe au popotin le plus canon de la planète ? (fiou, c’est fatiguant d’être gentil en fait)

CANCER
Amour : Vous êtes resté(e) coincé(e) à la théorie. Faudrait p’tet se mettre à la pratique maintenant.
Gloire : Gastro pour tous les 3e décans ! Allez, c’est cadeau !
Beauté : Vous avez le charisme d’un bulot.

LION
Amour : Vous dragueriez bien mieux avec une coupe mulet.
Gloire : Confiez vos dossiers à un collègue. Et prétextez un séminaire pour vous barrer loin d’ici vivre votre vie de nudiste.
Beauté : Petit surplus d’axonge (allez, filez voir votre pote Dick Sionnaire).

VIERGE
Amour : Vous vous noyez dans ses yeux… et buvez la tasse. Parce que l’amour, ça craint. Voilà.
Gloire : Si vous étiez si courageux/se que ça, vous feriez des vannes sur les Bretons ou les Corses mais bon…
Beauté : Renouvelez votre stock de culottes. (toi aussi, Robert)

BALANCE
Amour : « Le roseau plie mais ne rompt pas », voilà l’allégorie de vos ébats coquins.
Gloire : Procrastinez.
Beauté : Avec ces chaleurs, votre ressemblance avec une petite merguez luisante n’est plus à prouver.

SCORPION
Amour : Scorpion, ça rime avec frustration. Krr krr !
Gloire : Il est encore temps de foutre votre semaine en l’air.
Beauté : Vous serez moins fier(e) quand poussera ce monosourcil.

SAGITTAIRE
Amour : Oui, mais pas avant le 12 août 2022.
Gloire : Se pourrait-il qu’un poney et vous soient en fait la même personne ? Je n’affirme rien. Seulement que personne ne vous a jamais vu dans la même pièce au même moment…
Beauté : Bientôt les vacances, sculptez votre taille de strudel.

CAPRICORNE
Amour : L’élu(e) de votre cœur ressemblera à un donut sans trou. Bref, c’est un beignet.
Gloire : Alors, ça fait quoi d’être parfait(e) ?
Beauté : Sympa, votre tapis de poil. Vous êtes un Hobbit ?

VERSEAU
Amour : Vous fantasmez secrètement sur Kev Adams. Mais désormais, toute la ville le saura en lisant cet horoscope.
Gloire : Travaillez à la NSA, vous avez le profil.
Beauté : Vous avez la prestance d’une noix de cajou.

POISSON
Amour : Votre ex a été fini à la truelle. Passez à autre chose.
Gloire : Quittez votre job. Tout le monde sait que vous finirez pilote de poney.
Beauté : Vous êtes la tête pensante de votre fesse pendante. Ça veut rien dire, mais je m’en fous, je dis ce que je veux.

Les Indestructibles 2 : irrésistible !

Il aura fallu quatorze années pour voir arriver sur nos écrans la suite des Indestructibles. Et bonne nouvelle : Brad Bird est toujours un as de l’animation et, mieux encore, ce deuxième volet est une véritable pépite.

PAUSE_CINE

Question : est-il possible de proposer une suite décente à un chef d’oeuvre de l’animation 14 ans plus tard ? Réponse : oui, quand on a Brad Bird sous la main.

Le génie de Pixar est donc de retour avec le deuxième volet de sa famille d’Indestructibles, commençant pile là où s’arrêtait l’original.
Hélène, alias Elastic Girl, doit reprendre la tête de la mission « sauver le monde », tandis que Bob se retrouve à gérer les tâches de la vie quotidienne à la maison.

De là, Brad Bird – qui n’a rien perdu de sa maîtrise – embarque directement le spectateur dans un grand-huit riche en émotions et en rires. La patte du réalisateur est visible dès les premières minutes : Les Indestructibles 2 fait preuve d’une technicité folle dans ses plans et son découpage, et reste visuellement splendide (l’ouverture du film et le plan de la poursuite à moto sont bluffantes).
D’une grande inventivité, la mise en scène est impossible à prendre en défaut.

Dans ce récit survitaminé, Brad Bird a également le culot d’enquiller les scènes déjà cultes. En témoignent par exemple ces séquences à la maison d’un papa complètement paumé ou le sketch hilarant du bébé Jack-Jack combattant un raton-laveur. À ce titre, le personnage de Jack-Jack est la réussite du film, s’imposant sans conteste comme le protagoniste le plus inventif et, surtout, le plus drôle.

En offrant des scènes mémorables et sans tomber dans le piège de la pâle copie du premier opus, les Indestructibles 2 se rattrape de quelques menus défauts (une histoire sans trop de surprises et un méchant bien plat…).
À noter également que Brad Bird a eu l’excellente idée d’inscrire son film dans l’air du temps, en abordant diverses thématiques comme la parité hommes-femmes ou encore la conciliation travail-famille. Une réussite, un retour en force.

> Film d’animation, de Brad Bird (USA). Durée : 1 h 45.
> NOTE : 4/5 

Horoscope WTF du 27 juin au 3 juillet 2018

Les vacances approchent. Profitez, il ne reste plus que trois horoscopes avant que l’astrologue ne prenne ses vacances !

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BÉLIER
Amour : La réponse à vos questionnements amoureux se trouvent dans l’écoute de Christophe Maé.
Gloire : Cette semaine, le temps sera lourd. Comme votre humour.
Beauté : Vous piquez un peu.

TAUREAU
Amour : Oubliez votre amant(e). Rabattez-vous sur l’équipe de tmv.
Gloire : Même les astrologues se posent des questions existentielles : « Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi la mimolette est-elle orange ? » Voilà. Alors arrêtez de vous plaindre, on a aussi nos problèmes.
Beauté : Pas trop déçu(e) de vos nouvelles rides ?

GÉMEAUX
Amour : I have a dream… Que les Gémeaux arrêtent de nous gonfler avec leurs histoires de coeur !
Gloire : Comme les témoins de Jehovah, vos ennuis arrivent toujours à plusieurs.
Beauté : Caressez-vous avec du bacon.

CANCER
Amour : Ouais bah visiblement, la Coupe du monde elle est sûrement pas dans votre lit.
Gloire : Si ça ne bouge pas, mange-le.
Beauté : Vous marchez comme un canard. C’est mauvais cygne (turbo lol).

LION
Amour : Non.
Gloire : « Un imbécile peut demander plus que dix sages ne peuvent répondre » (proverbe mongol).
Beauté : Pas la peine d’être désagréable sous prétexte que vous avez des poils aux orteils.

VIERGE
Amour : C’est pas marqué dans les livres, que l’plus important à vivre, est de vivre au jour le jour. Le temps, c’est de l’amour.
Gloire : D’ailleurs, Lucie, dépêche-toi. On vit, on ne meurt qu’une fois.
Beauté : Rah, sacré Obispo. Sinon, vous ça va ? Pas trop déçus d’avoir un horoscope moisi et inutile ?

BALANCE
Amour : Quand je pense à vous, il pleut dans mon coeur. C’est triste ? Bah ça vous apprendra à être Balance.
Gloire : Vos collègues parlent dans votre dos velu.
Beauté : La neige, c’est beau et froid. Un peu comme vous.

SCORPION
Amour : La constellation du Nikos Aliagas vous donne envie d’aller voir ailleurs.
Gloire : Mort aux cons, comme dit le slogan. Autant dire qu’il ne restera plus grand monde.
Beauté : Ouais, on sait. Vous ressemblez à un top model (mais version discount)

SAGITTAIRE
Amour : Votre ex est comme un pet, toujours à venir au mauvais moment.
Gloire : Vous êtes aussi utile qu’une table à trois pieds.
Beauté : Sagittaire / tête en l’air / s’envoyer en l’air / verre de terre. Coïncidence ?

CAPRICORNE
Amour : L’amour est plus fort que tout et vaincra. Non, on déconne. Le seul truc plus fort que tout, c’est la pizza.
Gloire : Tous les héros ne portent pas forcément une cape. Vous, par exemple, vous n’avez que le slip moche.
Beauté : Vous sentez bon le houmous. Vous avez la texture d’un houmous. Ne seriez-vous pas un houmous ?

VERSEAU
Amour : Vous pensez vraiment que danser nu(e) sur la table plaît à l’être aimé ?
Gloire : Mangez du riz. Ça évite la constipation.
Beauté : Vous êtes vachement mieux de dos.

POISSON
Amour : Les plus courtes sont les meilleures (on parle des blagues, vous excitez pas).
Gloire : Uranus forme un trigone avec Jupiter, incitation à l’action juste.
Beauté : (On n’a rien pigé, mais on volé cette phrase sur un site de voyance. Débrouillez-vous).

Horoscope WTF du 20 au 26 juin 2018

Votre journée est mauvaise ? Grise ? Terne ? Nulle ? « Pourrave », comme disent les jeunes ? Alors réjouissez-vous : elle sera encore pire avec cet horoscope.

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BÉLIER

Amour : Bah moi, je vous aime autant que la pizza 4 fromages. Coeur sur vous.
Gloire : Le 25 juin, c’est la Saint-Prosper. Voilà. C’est tout.
Beauté : Votre sourire ravageur vous fait ressembler à un morse.

TAUREAU
Amour : Votre ex avait une face de parpaing. Vous n’avez vraiment rien perdu.
Gloire : Bof. Ça pourrait être pire. Vous pourriez vous appeler Dominique ou Marie-Jo, je sais pas.
Beauté : Ohlala, c’est l’enfer sur votre front !! Ah non oups, c’était destiné aux Lions ça.

GÉMEAUX
Amour : Comprendre les Gémeaux Tome 43 chapitre 232093.
Gloire : Vous avez pas choisi de vivre ici, entre la soumission la peur ou l’abandon.
Beauté : Vous êtes une bonne poire mais vous avez les fesses comme un abricot.

CANCER
Amour : Eh bé… vous êtes vraiment pas exigeant(e) dites-donc…
Gloire : Uranus vous informe que cela fait déjà 3 mois et 12 jours que vous n’avez pas eu de bonne idée.
Beauté : Waw, quelle souplesse. Vous ressemblez à un clic-clac.

LION
Amour : Rapprochez-vous des Poissons. Très près. Trèèès très près. Encore. Voilà. Splotch.
Gloire : Olala, vous avez vraiment un ego en porcelaine.
Beauté : Euh, évitez de lire l’horoscope des Taureaux, merci bisou.

VIERGE
Amour : Sous la couette, on vous surnomme Ivan le terrible. Taïaut !
Gloire : Besser alt mit ehren, als jung mit schande. Eh ouais, ça vous la coupe ?
Beauté : Sympa, votre teint de saumon. Vivement l’été, n’est-ce pas ?

BALANCE
Amour : C’est évident, vous n’êtes pas loin de devenir une légende. Vive les Balances.
Gloire : Tout travail mérite sa mère.
Beauté : Assis, vous avez des airs de Bouddha.

SCORPION
Amour : Coucou, tu veux voir mon bistouri ?
Gloire : Votre signe à consonance douteuse — car proche du mot morpion — n’est pas un cadeau.
Beauté : Vous préférez rouspéter ou être une rousse pétée ?

SAGITTAIRE
Amour : Bof bof. Vous avez demandé à la lune, mais le soleil ne le sait pas…
Gloire : Vous lui avez montré vos brûlures (la lune va se moquer de vous, mais bon).
Beauté : Au fait, Isabelle a les yeux bleus, bleus les yeux Isabelle a.

CAPRICORNE
Amour : Le chaos, c’est mieux que le néant, non ? Non bah non ok.
Gloire : Vautr aurtograf lèsse a daiziré. Nézité pa a hache té 1 bécheurelle.
Beauté : Oh purée, vous faites penser à un(e) hippie. C’est agaçant.

VERSEAU
Amour : L’amour, ça marche aussi à plusieurs. Sachez-le.
Gloire : Votre avenir sera comme vos tétons : rose.
Beauté : Vous êtes aussi glamour qu’un Brico Dépôt.

POISSON
Amour : La constellation de la SNCF prédit des perturbations sous la couette. Le trafic aura du mal à reprendre après cet incident. #libidoengrève
Gloire : Prout.
Beauté : Attention, les murs ont des orteils. Vous allez vous prendre un mawashi-geri dans la tronche.

TOP 4 : Stranger Things

Grâce à un partenariat entre Netflix et la maison d’édition Penguin Random House, des livres basés sur la série Stranger Things vont voir le jour. Quatre anecdotes sur la série à succès.

E.T TÉLÉPHONE MAISON

Ce n’est pas la seule source d’inspiration des réalisateurs. Mais les références au film E.T. L’extraterrestre, de Steven Spielberg, sont omniprésentes dans Stranger Things : scène à vélo, cabane au fond du jardin…

Ecranvélos

ACCUSATION DE PLAGIAT

Le 4 avril dernier, le réalisateur Charlie Kessler a accusé les frères Duffer, créateurs de la série Stanger Things, de s’être largement inspirés d’un de ses courts-métrages.
EcranPlagiat

PATIENTE

Les acteurs sont en plein tournage des huit épisodes de la saison 3. En revanche, pour la voir, il faudra patienter jusqu’en 2019. En attendant, les premières images ont été dévoilées.

EcranTournage

VICTIME DE HARCÈLEMENT

Millie Bobby Brown, Eleven dans la série, défend bec et ongles les droits LGBT. Pourtant, des internautes lui ont attribué de faux propos homophobes. Elle a quitté Twitter.

EcranEleven

Sans un bruit : concept assourdissant !

Outre-Atlantique, ce fut un carton : Sans un bruit a dégommé le box-office malgré son budget riquiqui (enfin, pour Hollywood). Le « film-phénomène » débarque en France et risque d’en crisper plus d’un. Vous en oublierez de manger vos pop-corn (et c’est tant mieux, car c’est terriblement lourdingue).

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« Chut ! Si tu manges ton pop corn bruyamment pendant le film, les monstres viendront te dévorer »

Enfin le voilà, ce fameux film-phénomène ! Auréolé d’une « hype » folle depuis sa sortie américaine et en festivals, Sans un bruit bénéficiait déjà d’un bouche-à-oreille dithyrambique, surfant sur la vague des Split, Get out et autres Witch (= bonne idée + petit budget pour maxi succès).
Déjà estampillé « film d’horreur de l’année » (ce qu’il n’est pas d’ailleurs), il y avait toutes les raisons de se méfier.

Le pitch de Sans un bruit est un défi périlleux : dans un univers postapocalyptique, la population doit rester silencieuse. Un seul petit bruit et des monstres terrifiants vous sautent dessus pour vous tuer. Usant des ressorts du film muet, le film de John Krasinski doit donc tenir son spectateur en haleine durant 1 h 30, où une dizaine de phrases à peine seront prononcées.
Seules les nappes sonores enrobent et nourrissent la chose.

Avec un concept aussi excitant, le long-métrage de Krasinski devient rapidement un réel cauchemar. Efficace et redoutable, Sans un bruit est tendu comme il faut (le climax va donner quelques sueurs froides à certains !). Nerveux et bien emballé, malgré de grosses ficelles (l’utilisation du champ de maïs), il prend un malin plaisir à jouer avec les nerfs.
Utilisant chaque parcelle de son décor, le cinéaste fait également preuve d’une grande maîtrise dans sa mise en scène et réussit à séduire grâce à ses personnages suffisamment touchants dans leur survie pour mener à bien son récit. De quoi en faire oublier quelques séquences un peu téléphonées et des jump-scares pas toujours surprenants.

Offrant une belle leçon d’ambiance et de tension, Sans un bruit est donc silencieux mais assourdissant. Une expérience réussie et audacieuse.

> Thriller / Épouvante, de John Krasinski (USA). Durée : 1 h 30. Avec Emily Blunt, John Krasinski, Millicent Simonds…
> NOTE : 3,5/5 

#WTF60: Toutou, homme tout nu et femme trompée

Un amant pris pour un zoophile, un émoji vegan, un double millionnaire, un homme interpellé pour avoir sorti ses poubelles nu. Voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine.

WTF

> Nous adressons toutes nos félicitations à BFM TV pour leur titre digne d’un Prix Pullitzer : « Lot-et-Garonne : elle surprend l’amant de son mari nu avec le chien et le prend pour un zoophile ». Pour information (on sent bien que vous avez envie d’en savoir plus), l’histoire est en fait celle d’une épouse rentrant chez elle et tombant nez-à-nez avec un inconnu, uniquement vêtu d’un tee-shirt et dans « une posture douteuse avec un gros chien ». En fait, l’homme essayait simplement de faire taire les aboiements du toutou, alerté par l’arrivée impromptue de madame qui, de fait, venait d’interrompre les ébats entre son mari et le fameux intrus. Il a été relâché après sa garde à vue. L’histoire ne dit pas comment s’est terminée la discussion entre madame et son futur-probable-ex-mari.

> Jennifer Daniel, responsable du design des emojis chez Google, a annoncé un changement de taille sur Android. L’emoji salade va changer : il n’y aura plus… d’oeuf ! « Nous l’avons retiré dans Android P Beta 2, pour que cela soit une salade Vegan plus inclusive », a annoncé la firme.

> Un joueur de Haute-Savoie a remporté à deux reprises, en 18 mois, le pactole d’un million d’euros à My Million. Il avait une chance sur 16 billons.

> Un habitant du Doubs a été interpellé pour avoir sorti ses poubelles nu. C’est une voisine qui a porté plainte, après l’avoir vu faire à plusieurs reprises. « C’est plus pratique », s’est-il expliqué aux gendarmes. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

TOP 4 : Mon voisin Totoro

Pour ses 30 ans cette année, Mon Voisin Totoro, de Miyazaki, ressort au cinéma cette semaine en version restaurée. Quatre anecdotes sur l’un des plus beaux dessins animés du monde.

AUTOBIOGRAPHIQUE

Mon Voisin Totoro serait fortement inspiré de l’enfance de Miyazaki. Dans le film par exemple, la mère de Satsuki et Mei souffre de tuberculose. Une malade qui a également touché la mère du réalisateur à l’époque.

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TOTORO A UNE SUITE

En 2003, Hayao Miyazaki a bel et bien écrit et réalisé une suite de Totoro, mais sous la forme d’un court-métrage de 13 minutes axé sur Mei et intitulé Mei to Konekobasu. Cependant, il n’est visible qu’au musée Ghibli au Japon.

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MÉLANIE TOTORO

Les fillettes du film ont été doublées par des enfants en France et aux États-Unis. Surprise, en français, c’est la célèbre Mélanie Laurent qui avait été choisie en 1999 pour la voix de Satsuki. Elle n’avait alors que 16 ans.

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MÊME DANS TOY STORY

Les membres de l’équipe Pixar sont d’immenses fans de l’oeuvre de Miyazaki. En hommage, et en guise de clin d’oeil, ils ont d’ailleurs glissé une peluche de Mon Voisin Totoro dans le film d’animation Toy Story 3. Vérifiez !
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Horoscope WTF du 13 au 19 juin 2018

L’été approche à grands pas, l’astrologue sue à grosses gouttes et pense à ses prochaines vacances dans un paradis fiscal : ouf, voilà l’heure de l’horoscope WTF de tmv.

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BÉLIER (ne lisez pas votre horoscope)
Amour : Vos relations, c’est comme un homme-tronc : ça tient pas debout.
Gloire : Votre horoscope ne vous intéresse pas tant que cela. Ça tombe bien, car vous ne nous intéressez pas non plus.
Beauté : Vous ressemblez à une tranche de pain de mie trempée dans l’eau. [on vous avait dit de ne pas lire l’horoscope]

TAUREAU (spécial citation VAN DAMME )
Amour : « On est tous homos ».
Gloire : « La vie, c’est mourir aussi. »
Beauté : « Un biscuit, tu me diras, ça n’a pas de spirit, c’est juste un biscuit. »

GÉMEAUX
Amour : Votre libido n’est pas au top. Mais comme on dit, l’important, c’est de participer !
Gloire : L’embarras du choix ne vous laisse finalement pas beaucoup de choix.
Beauté : Force est de constater que les Gémeaux sont les plus sexy cette semaine.

CANCER (mais cette semaine, vous êtes un Bogdanov)
Amour : Tel Igor Bogdanov, la différence d’âge ne sera pas un frein entre vous. (Sa chérie a 44 ans de moins que lui, mais bon…).
Gloire : Ne nous mentons pas, comme diraient les Bogdanov.
Beauté : Vous finirez avec la même bouche que les Bogdanov.

LION
Amour : Retournez pleurer sous les jupes de la femme à barbe.
Gloire : Vous avez la joie de vivre d’un Benjamin Biolay.
Beauté : Vénus vous rend tout mou de partout.

VIERGE
Amour : « Faut qu’j’te parle, c’est pas toi, c’est moi… blabla »
Gloire : D’après un récent sondage, 100 % des Vierges ont une chance de mourir un jour.
Beauté : Avast dit que votre base virale a été mise à jour.

BALANCE
Amour : Que de peine me fait votre malice.
Gloire : à Satan.
Beauté : Bah alors King Kong, va falloir faire quelque chose au niveau de la pilosité là.

SCORPION
Amour : Plantez la graine mes petites marguerites, vous êtes fertiles.
Gloire : Vous êtes fourbe comme un poney.
Beauté : Vous avez un air de Boustiflor.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes bloqué(e) au péage de l’autoroute de l’amour.
Gloire : D’ailleurs, passez la seconde au boulot. On dirait un bulot sous Lexomil.
Beauté : Petite ride deviendra grande.

CAPRICORNE
Amour : Cupidon vous laisse tomber. Eh ouais, c’est ça de croire à un p’tit bonhomme tout nu qui vole avec un arc.
Gloire : Vous avez la démarche d’un dromadaire fatigué.
Beauté : Oula, c’est quoi, là, sur votre cou ?! Ah, au temps pour nous c’est votre tête.

VERSEAU
Amour : Moi j’vous aime. Mais je suis le seul.
Gloire : Vous vous souvenez quand votre vie n’était pas réglée par l’horoscope tmv ? Le bon vieux temps. Innocence, pureté, fraîcheur de vivre, Hollywood chewing gum.
Beauté : Vous avez la prestance d’un méchoui.

POISSON
Amour : Les Poissons ne connaissent pas l’amour. Un poisson, ça fait juste blop-blop en nageant bêtement en rond dans un aquarium.
Gloire : Pas d’bol, vous serez réincarné(e) entre ongle incarné.
Beauté : Beeeh, ça sent comme chez mémé dans votre chambre.

Désobéissance : l’amour interdit

Adaptation d’un roman de Naomi Alderman, Désobéissance raconte le retour de Ronit, une jeune femme juive-orthodoxe, dans sa ville natale suite au décès de son père. La communauté juive est alors troublée par sa réapparition mais aussi par les sentiments qu’elle éprouve pour sa meilleure amie, mariée à un rabbin.

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Filmer l’amour lesbien et les rapports humains – ainsi que leurs contradictions – dans un environnement pétri de dogmes, c’est ce que fait Sebastián Lelio dans cette adaptation du roman éponyme de Naomi Alderman.

Désobéissance (Disobedience en VO) prend pour cadre la communauté juive-orthodoxe de Londres. On y suit Ronit, une jeune femme qui retourne chez elle pour les funérailles de son père. Mais son retour n’est pas forcément bien perçu. D’autant qu’elle va avouer à son amie les sentiments qu’elle éprouve pour elle…

Il se dégage de ce Désobéissance une mélancolie profonde, une atmosphère grisâtre et terne, froide même, résumant finalement ce qu’il se passe dans le cœur et l’âme des protagonistes. Dans ce film très lent (trop), les pulsions charnelles se mélangent à la foi. De par leurs tourments intérieurs, les êtres sont déboussolés. Et, donc, désobéissent.

Dans ce tourbillon d’insoumission, dans cet environnement étouffant, les comédiennes brillent. Le duo formé par Rachel Weisz et Rachel McAdams est aussi brûlant que solaire. Impeccable, le tandem parvient, avec une parfaite sensibilité, à faire naître une tension sexuelle palpable mais tout en nuance.
Ce qui débouche d’ailleurs sur une extraordinaire scène d’amour poignante d’érotisme. Un lyrisme et une sensualité qu’on aurait toutefois aimé plus présents au cours du long-métrage.

Car il manque à Désobéissance ce raffinement émotionnel, ce côté direct qui aurait nourri ce drame contemporain autour d’une histoire d’amour impossible dans une communauté religieuse.
Finalement, Désobéissance ne serait-il pas un peu trop sage ?

> Drame/romance, de Sebastián Lelio (USA). Durée : 1 h 54. Avec Rachel McAdams, Rachel Weisz, Alessandro Nivola…
> NOTE : 3/5

Chroniques culture #57

De la BD complètement déjantée, de la BD (bis) plutôt nature, des gens tout nus, un départ dans Walking Dead et le DVD de Revenge : voici les chroniques culture de la semaine.

LES BDS
PAUSE_ECRANS_BD2>LES SURVIVANTS DE LA RÉVOLTE FINALE DE L’APOCALYPSE…
Bon. Il est vrai qu’on ne s’attend pas à un instant de poésie quand on lit le titre « Les survivants de la révolte finale de l’apocalypse : l’ultime prophétie de la sorbetière perdue » (qui fera plus long?) ! Et c’est tant mieux, car c’est exactement ce que l’on attend de cet album déjanté, délire cartoonesque (éditions Delcourt) signé Allan Barte. Dans cet univers post-apocalyptique coloré, l’auteur entraîne Shalindra et sa bande dans une pseudo-rebellion qui va entraîner une belle pagaille. Le trait est naïf, quasi enfantin, renforçant alors l’irrévérence de la BD (certaines scènes ne sont pas si innocentes que ça), lorgnant parfois vers l’humour noir. Un savoureux mélange de Hunger Games et de Mad Max foutraque et désopilant, version wtf, où l’on croise des clowns, des anti-héros, un type en slip en cuir et un singe qui tabasse les gens avec ses cymbales. Oui, rien que ça.
A.G.

>TRÈS NATURE… PAUSE_ECRANS_BD
Avec The End (éditions Rue de Sèvres), ZEP, le dessinateur de Titeuf, nous livre de nouveau un album très personnel. Ce célèbre morceau des Doors sert de toile de fond à un superbe conte écolo, mâtiné de thriller, qu’on lit la mâchoire pendante jusqu’au bout. Car ZEP met ici en scène des personnages, certes, mais aussi des arbres dotés d’intelligence et de langage propre, le tout dans une ambiance de fin du monde très réussie.
L’écologie est vraiment devenue un objet qui fait sens comme en témoigne également le Tome 1 de Retour sur Aldébaran (Dargaud). Toujours signé par l’immense Léo, qui a redonné ses lettres de noblesse à une SF humaniste et généreuse où la nature est omniprésente, ce retour est une franche réussite.
On terminera avec le tome 11 du Bouncer, L’ Échine du dragon (Glénat) où Boucq nous livre un western dantesque aux paysages sublimes dans une nature exaltée.
Hervé Bourit

SÉRIE TV
TOUS À POIL !
Le 7 juin, la chaîne OCS diffusera Nu, sa nouvelle série d’anticipation interdite aux moins de 16 ans. Olivier Fox y filme la France de 2026, où la nudité est devenue obligatoire. Le pays est apaisé, jusqu’au jour où un jeune garçon habillé est retrouvé tué. Lucie (Malya Roman) et Franck (Satya Dusaugey) vont alors mener l’enquête. Problème : Franck sort tout juste du coma et ne connaît pas la vie tout nu. Il doit alors s’habituer au regard des autres. Il va sans dire que les comédien(ne)s jouent très dénudés dans la série…

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THE WALKING DEAD
UNE STAR SUR LE DÉPART ?
Rien d’officiel, mais d’après le magazine Collider, Andrew Lincoln — Rick dans The Walking Dead — s’apprêterait à quitter la série. Il ne devrait jouer que dans quelques épisodes de la saison 9, avant un départ définitif. Est-ce parce que le tournage se déroule à Atlanta et que l’acteur vit à Londres ? La raison n’a pas été dévoilée. En tout cas, cela devrait être une bonne nouvelle pour Norman Reedus (Daryl) qui pourrait ainsi renégocier son contrat pour devenir tête de la série et empocher… 20 millions de dollars par saison.

LE DVD PAUSE_ECRANS_DVD
REVENGE
Trois hommes mariés, dont l’un est venu avec sa jeune maîtresse, se retrouvent un soir. Mais tout bascule et la jeune femme finit gravement blessée. Elle va alors tout faire pour se venger… Malgré un postulat de départ vu et revu et un genre ultrabalisé du « revenge movie », le film de Coralie Fargeat réussit à se démarquer par sa mise en scène maîtrisée, une photographie aussi brûlante que son héroïne et son esthétique pop. Revenge dérive vers le brûlot féministe : une provoc’ brutale et gore (quel final !), prouvant que les séries B françaises en ont dans le ciboulot. Musclé, violent, excessif, Revenge s’imagine comme le Balance ton porc filmique version sanguinolente.
A.G.

Horoscope WTF du 6 au 12 juin 2018

Le temps orageux des derniers jours n’a rien arrangé : l’astrologue est toujours de mauvaise humeur. Résultat, tout le monde prend cher cette semaine. Cadeau !

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BÉLIER
Amour : Jouez au docteur avec un(e) Balance. Graou.
Gloire : Vous allez attraper le rhume des foins. (car vous êtes un âne POPOPOOOO !)
Beauté : Félicitations, vous avez le poil doux comme un kiwi.

TAUREAU
Amour : Allez, on inverse tout cette semaine ! Les célibataires seront en couple et les gens en couple vont tous se faire larguer. Bisou.
Gloire : (ouais mais malheureux en amour, heureux au jeu ou je sais plus quoi)
Beauté : Bientôt l’été ! Génial, vous avez déjà la bouée, krrkrr.

GÉMEAUX
Amour : Vous simulez comme six mulets.
Gloire : Vous êtes ce que Robin est à Batman. Bref, vous êtes super chelou.
Beauté : L’acné n’est pas qu’un souvenir.

CANCER
Amour : Vous êtes protégé(e) par l’étoile Alioth qui, en arabe, vient d’Al Alya, signifiant queue grasse. Sympa, non ?
Gloire : Tsss, nettoyez-moi cet historique Google. Votre mère ne serait pas fière de vous !
Beauté : Vous êtes trop sexy pour cette planète. Laissez la chance aux autres.

LION
Amour : Bientôt, vous dormirez avec madame solitude. Et pan.
Gloire : Arrêtez de faire le dos rond. Vous êtes suffisamment bossu(e) comme ça.
Beauté : D’ailleurs, bossu(e) comme vous êtes, il suffirait de vous enlever les bras et les jambes pour que vous ressembliez à une madeleine.

VIERGE
Amour : Des ébats foufous en perspective ce week-end.
Gloire : Des abats tout mous en perspective ce week-end.
Beauté : Une coupe à la Abba en perspective ce week-end.

BALANCE
Amour : Vous faites la fine bouche alors que vous n’êtes qu’une fine mouche.
Gloire : Recyclez vos déchets (et donc votre dignité, turbo lol).
Beauté : La mode est aux strings cloutés. Sachez-le.

SCORPION
Amour : Vous la sentez la petite étincelle dans ses yeux ?
Gloire : Bah pas d’bol, c’est le reflet du soleil dans ses lunettes.
Beauté : MST en mai, chagrin en juin.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes trop porté(e) sur la braguette.
Gloire : Dire que votre enfant finira en burrito… Quelle tristesse.
Beauté : Vos défenses immunitaires se portent bien. Pour le reste, on n’en sait rien et on s’en fout un peu à vrai dire.

CAPRICORNE
Amour : Il y a quand même de fortes chances que vous rencontriez un lamantin nommé Sébastien.
Gloire : La constellation du Jean-Kevin prédit un week-end honteux.
Beauté : Votre ressemblance avec un pédoncule est troublante.

VERSEAU
Amour : Grosse partie de jambes en l’air, sauf pour les cul-de-jatte.
Gloire : Les planètes sont formelles. Même Justin Bieber a arrêté de croire en vous.
Beauté : Snif. Sniiif… Snif. Beeeh, vous sentez bizarre.

POISSON
Amour : Au fond on vous aime bien. Mais alors vraiiiment au fond au fond.
Gloire : Vous touchez les ailes des oiseaux. Parce qu’aimer, c’est c’qu’il y a de plus beau.
Beauté : Les baloches en sacoche n’impressionnent plus grand-monde, vous savez.

L’art et la science, complices de longue date

N’opposez plus les cartésiens aux créatifs, les arts et les sciences ont évolué ensemble depuis des années. Et ce ne sont pas les projets qui se déroulent à Tours qui vous diront le contraire.

Capture
Collage photo tmv (Photos Julien Pruvost + EZ3kiel)

L’art est-il moins nécessaire que la science ? Vous avez quatre heures. Allez, comme on est sympa à tmv et que le bac approche, on vous aide à réviser la philo. Car pendant que Parcoursup, Roland Garros et même Zidane tirent la couverture à eux, le monde artistique bouillonne à Tours. La Compagnie Off, emblématique des arts de la rue, se prépare à partir au Burning Man, les Petites machines poétiques d’EZ3kiel reviennent pour une dernière danse au Château du Plessis et le musée des Beaux-Arts a inauguré Sculpturoscope, une exposition réalisée par des laboratoires de recherche.

Trois projets, trois façons de voir l’art, mais tous, à différents degrés, liés aux nouvelles technologies et à l’innovation. Ce n’est pas nouveau me direz-vous ? Et vous aurez raison. Léonard de Vinci étudiait déjà toutes les sciences possibles pour réaliser ses œuvres à la perfection.
« Il n’utilisait pas seulement les techniques de perspectives, cet ingénieur militaire s’intéressait aussi à la physique, à l’anatomie, à la géologie ou encore à la théologie, pour comprendre tous les phénomènes qui composaient son tableau », explique Pascal Brioist professeur au Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) à Tours. « La photo a aussi été une révolution en terme d’image, explique le conservateur du musée des Beaux-Arts de Tours, François Blanchetière. On a craint qu’elle supplante la peinture car elle représentait mieux la réalité, mais la peinture a su évoluer et se détacher de la représentation du réel. »

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L’expo Sculpturoscope (Photo Julien Pruvost)

Pour lui, la 3D est aussi en train de changer les choses, sauf que tout va plus vite qu’à l’époque de la première Boîte noire. « La 3D permet de passer du virtuel au réel, sans pour autant supplanter la création et la présentation de l’oeuvre originale », insiste-t-il. C’est justement ce que l’exposition Sculpturoscope explore.
Les chercheurs du CESR et le Laboratoire d’informatique fondamentale et appliquée de Tours (LIFAT) ont travaillé ensemble pour faire changer le regard porté sur les sculptures de la Vierge à l’Enfant, si communes et pourtant méconnues du public. Ils ont travaillé avec des scanners pour récolter des données nouvelles, des imprimantes 3D pour créer des statues à toucher ou encore des capteurs de mouvements pour une scénographie nouvelle. Le visiteur passif devient alors un visiteur actif et créateur.

C’est aussi l’idée qu’a eu il y a déjà neuf ans, le groupe tourangeau Ez3kiel, à travers le travail de Yann Nguema. Cet artiste couteau-suisse, passionné d’image, de musique et d’informatique, avait eu l’idée de promouvoir l’album « Naphtaline », dans un projet donnant la possibilité aux spectateurs de créer leur propre mélodie. Dix machines à la patine ancienne ont ensuite mis en valeur ces logiciels interactifs, agrémentées des technologies de pointe à l’époque (écrans tactiles, capteurs sensoriels) apportant une magie qui perdure aujourd’hui.

Mais contrairement à une « Joconde » qui reste quasi-immuable des siècles plus tard, cette forme d’art vieillit très vite. « C’est de plus en plus difficile de les réparer, ce sera leur dernière exposition, explique l’artiste qui travaille déjà sur de nouveaux projets présentés au Maif social Club à Paris. J’utilise des blocs de verre comme des écrans augmentés sur lesquels j’intègre des images interactives en 3D », résume l’artiste de 44 ans qui s’est inspiré du mapping qu’il réalise depuis quelques années.

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Et l’art vivant dans tout ça ? Lui aussi s’est enrichi des techniques de projection vidéo, à l’image des créations chorégraphiques d’Adrien Mondot et de Claire Bardainne. Les danseurs semblent se mouvoir dans des vagues de pixels, tantôt tourbillon tantôt vapeur.

À Tours, la Compagnie Off a utilisé une seule fois au cours de ses spectacles ce genre de techniques, dans ses Paraboles pour écouter « l’immensément lointain ». Cette année, la compagnie relève un nouveau défi technique en partant pour le désert de Black Rock au Nevada. Elle renouvelle son spectacle de Roues de couleurs grâce à des leds qui devront changer d’intensité, de rythme et de teintes selon la musique. Une compagnie « de la vieille école » qui continue à croire que l’art doit provoquer et rassembler les foules avant tout. « On a démarré dans les années 80 avec des grandes scènes, des acrobates… », rappelle le directeur artistique Philippe Freslon, qui constate que ces grandes formations sont plus difficiles à créer et à diffuser.

« On trouve des jeunes compagnies qui proposent du multimédia, des balades au casque, je ne dis pas que ça ne doit pas exister mais je trouve que l’aspect de rébellion n’existe plus. Les formes sont plus aseptisées, neutres, gentils, dit-il avant de conclure. Chez nous, tout est poussé et tiré par des garçons de piste, l’effort est constructif de l’état dans lequel se trouve le spectateur. » Des liens humains qu’aucune science ne pourra remplacer.

Giacometti : the final portrait

Stanley Tucci revient à la réalisation en signant un biopic pas comme les autres avec Giacometti : the final portrait.

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C’est un biopic à l’approche originale que propose Stanley Tucci avec Giacometti : the final portrait. Loin de retracer la vie et l’oeuvre d’Alberto Giacometti, le cinéaste plonge ici le spectateur dans un quasi huis-clos situé dans son atelier, où l’artiste a peint, dans les années 60, son ami James Lord, un Américain devenu son modèle.

Stanley Tucci prend le parti-pris de rester en surface, de retranscrire cette sorte de jeu du chat et de la souris, où James Lord ne cesse de repousser son retour à New York malgré son impatience, face à un peintre aussi incontrôlable que perfectionniste.
Son film est un face-à-face, un amas d’échanges : on ne sort pas beaucoup de l’atelier terne et poussiéreux (bien rendu par sa photographie grisâtre) de Giacometti.

Les rares excursions à l’extérieur sont surtout l’occasion de bavardages sur la vie et l’art. C’est donc tout de même rapidement redondant, tant dans la structure filmique, la linéarité du récit que l’enrobage sonore.

Cependant, le réalisateur a la bonne idée d’instiller une dose de comique de répétition à ce biopic pas comme les autres. Giacometti y apparaît alors comme un artiste un peu fou, torturé, enquillant clope sur clope, éternel insatisfait jurant à coup de « fuck » tonitruants, point névralgique entre son galeriste, son frère, sa femme, sa maîtresse et… son goût pour les prostituées.
Il est ainsi magistralement interprété par Geoffrey Rush, parfait avec son jeu haut en couleurs, truculent dans sa performance presque théâtrale.
C’est d’ailleurs lui qui porte le film à bout de bras, une réflexion sur la création qui manque toutefois suffisamment de souffle et de substance pour en faire une oeuvre marquante et durable.

> Biopic, de Stanley Tucci (GB/France). Avec Geoffrey Rush, Armie Hammer, Sylvie Testud, Clémence Poésy…
> NOTE : 3/5 

Nuit des Studio : demandez le programme !

La 34e Nuit des cinémas Studio, c’est le 2 juin ! Le public pourra embarquer pour un voyage cinématographique de 18 heures… jusqu’à l’aube. Voici le programme.

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> Docteur Folamour : L’un des films cultes de Stanley Kubrick. Sortie en 1964, cette comédie satirique sur la Guerre froide est aussi drôle que noire.

> The Rock horror picture show : Un orage, un couple coincé dans un château mystérieux et des occupants tout aussi bizarres. LA comédie musicale immanquable.

> Le dernier combat : Un film français, de science-fiction, muet et en noir et blanc, une histoire de lutte et de survie. Un ovni signé… Luc Besson !

> Fight Club : Dire que c’est une claque monumentale est un euphémisme. Un film coup de poing qui laisse K.O.

> L’Atalante : Beau, triste, poétique, intelligent. Le long-métrage de Jean Vigo qu’il ne vit jamais, le réalisateur étant décédé peu après.

> Les 39 marches : Retour en 1939 avec l’un des plus grands cinéastes de tous les temps, Alfred Hitchock.

> À l’est d’Eden : Elia Kazan derrière la caméra, James Dean et Julie Harris devant. Que demander de plus ?

> Wild : Reese Witherspoon, solaire dans un roadtrip solitaire dans une nature filmée majestueusement.

> 12 homme en colère : Seul contre tous, un homme doit convaincre un jury de 12 hommes d’innocenter un jeune qui risque la peine de mort. Puissant.

> Le Carnaval des âmes : Emblématique du ciné fantastique des 60s, ambiance onirico-glauque et histoire de figures fantomatiques.

> Le tombeau des lucioles : Une pépite, point barre. Sortez les mouchoirs !

> Mon frère est fils unique : Luchetti brosse le portrait d’une famille italienne dans l’après-guerre. Engagé sans être politique.

> Drive : Nicolas Winding Refn, sa patte, son style et… son talent. Comment refuser de revoir Drive sur grand écran ?

> 9 mois ferme : Burlesque, drôle, piquante, vive, cette comédie de l’excellent Dupontel se sa-vou-re !

→Plus d’infos sur le site des cinémas Studio. 

Horoscope WTF du 30 mai au 5 juin 2018

Ô joie, ô bonheur : voilà l’heure de l’horoscope WTF de la semaine !

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BÉLIER
Amour : Alerte enlèvement. Le cerveau de votre ex a disparu. Si vous le localisez, n’intervenez pas vous-même.
Gloire :  Arrêtez de lire l’horoscope, ça fait gonfler les chevilles.
Beauté : Vous envoyez du pâté en croûte cette semaine. Trop de beautey en vous.

TAUREAU
Amour : Les roses sont rouges, les violettes sont bleues. La pizza, c’est vraiment trop bon. Et vous aussi.
Gloire : Pas fan de notre poème ? Pfff. soyez gentil avec les Taureaux, qu’ils disaient.    Beauté : Signe cornu, signe poilu. (et bien dru)

GÉMEAUX
Amour : Vous ne comprenez donc rien ? Ce n’est plus des perches qu’on vous tend, mais des bambous.
Gloire : Aucune idée et ça m’est égal.
Beauté : Vous êtes plutôt Terre d’Hermès ou terre d’herpès ?

CANCER
Amour : Tout ça à cause de votre trichophobie…
Gloire : Vous avez un lien de parenté avec Bobby le phoque ?
Beauté : Un gros bouton vous poussera au beau milieu du front façon cyclope. C’est ça de ne pas aimer l’astrologue tmv !

LION
Amour : Écoutez votre mère plutôt que moi.
Gloire : Vous préféreriez avoir la laine d’un bulot ou l’haleine de Hulot ?
Beauté : Z’êtes autant à la mode qu’un Minitel !

VIERGE
Amour : Tel le chat, vous êtes un peu gonflant(e), perdez vos poils, mais on finit toujours par vous aimer.
Gloire : À vaincre sans Macha Méril, on triomphe sans péril.
Beauté : Travaillez votre taille de guêpe. Vous êtes davantage bourdon pour le moment.

BALANCE
Amour : Profitez de ces derniers instants. Ça fera moins les malins quand les Balance seront les maîtres du monde.
Gloire : L’aérophagie, c’est tabou. On en viendra tous à bout.
Beauté : Sexy comme un grain de beauté sur une fesse blanche.

SCORPION
Amour : Et si votre avenir était avec l’un des Bogdanov ?
Gloire : [ERROR 404 : dignité not found]
Beauté : Vous êtes joli(e) comme un loukoum.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes un bouc, vous êtes en rut, c’est la salsaaaa du démon (tchikiboum).
Gloire : Faute avouée, à moitié pardonnée ! (sauf si vous aimez la pizza à l’ananas. Là, vous ne méritez que fessée en place publique)    Beauté : Le string panthère aura votre peau.

CAPRICORNE
Amour : Il faut savoir rire de tout. De votre vie amoureuse par exemple.
Gloire : Vous avez plus d’appétit qu’un barracuda (ba-rra-cu-da !)
Beauté : Attention, avec votre flemme légendaire, vous finirez par ressembler à un boudin de porte.

VERSEAU
Amour : Roucoulez tant que vous le pouvez. Un jour, le pigeon perdra ses plumes, c’est moi qui vous le dis !
Gloire : Arrêtez de vous coller partout où vous allez.
Beauté : Coiffez vous comme Eddy de Pretto.

POISSON
Amour : Vous êtes sa moule, il/elle est votre rocher.
Gloire : D’ailleurs, à la pêche aux moules, moules, moules, vous ne voulez plus y aller maman. Les gens de la ville, ville, ville, ont pris votre panier maman.
Beauté : N’empêche… Poisson/moule. Coïncidence ? Je ne crois pas.

#WTF 59 : il gagne deux fois au loto en 5 jours !

Un double-chanceux au loto, un conducteur de tracteur à 3 grammes ou encore des ongles façon molaires : mais qu’elle est belle, cette actualité insolite et WTF de la semaine.

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— Jackpot le lundi et un autre… le samedi ! Un Australien a gagné deux fois au loto en cinq jours. Au total, l’homme a touché près de 2,5 millions de dollars australiens (1,5 million d’euros) en moins d’une semaine. Son identité n’a pas encore été dévoilée. La presse a simplement indiqué qu’il avait 40 ans et avait acheté ses tickets dans la même agence. Les mauvaises langues diront « chance de cocu ». Hum.

— En Suisse, un homme qui allait voir Deadpool 2 au cinéma déguisé en superhéros a été arrêté en raison de la loi antiburqa.

— Un Sarthois de 42 ans a écopé de quatre mois de prison ferme pour conduite en état d’ivresse. Il a été interpellé au volant de son tracteur avec 3 grammes dans le sang. Lieu du délit ? À… La Suze !

— 65 000. C’est le nombre de SMS envoyés par une Américaine à son rencard. Les deux (presque) tourtereaux s’étaient connus sur un site de rencontres. Mais l’homme a affirmé que, très rapidement, la trentenaire avait eu un comportement alarmant. Elle a été arrêtée et accusée de harcèlement et d’intrusion criminelle. Dans ses 500 textos par jour, elle lui disait notamment « N’essaye jamais de me quitter : je vais te tuer. »

— Chouette, une nouvelle mode découverte sur Instagram ! Ce look qui- tue consiste à avoir de fausses molaires en guise d’ongles. À l’origine de cette invention extraordinaire, le salon de beauté Nail Sunny. Mais visiblement, la manucure n’a pas vraiment plu aux internautes. Étonnant.

TOP 4 : Han Solo

C’est cette semaine que sort Solo : a Star Wars story, spin-off du personnage emblématique Han Solo avec Alden Ehrenreich. Voilà quatre anecdotes sur le « gentil vaurien », jadis incarné par Harrison Ford.

STALLONE AUDITIONNÉ

Dans les années 70, Sylvester Stallone a été auditionné pour le rôle. Mais il se rend compte qu’il « a l’air ridicule en pantalon moulant avec un pistolet laser » et lâche l’affaire. D’ailleurs, George Lucas ne l’a même pas regardé.

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FORD LE CHARPENTIER

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Photo jesss.com

Lors des auditions, Lucas fait passer un essai à Harrison Ford, un charpentier en train de réparer une porte sur un chantier pour la société de Coppola ! Le jeune Ford donne la réplique et tape dans l’oeil du producteur Roos. Gagné.

UN MONSTRE VERT

Dans la première version écrite en 1974, George Lucas avait imaginé Han Solo comme… un monstre vert sans nez avec des ouïes. Le réalisateur en a finalement fait un humain pour équilibrer ses rapports avec Luke, Leia et Chewbacca.

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« TUEZ-MOI ! »

Pas franchement enclin à signer plusieurs films, Harrison Ford s’engageait sur un film à la fois. Il espérait que l’on tue son personnage d’Han Solo dans l’épisode suivant. Au grand dam de Lucas…

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Horoscope WTF du 23 au 29 mai 2018

Cette semaine, on a été sympa en laissant un peu plus de place à l’astrologue de tmv. Vous n’en aurez peut-être pas l’impression, mais l’horoscope de la semaine est plus long que d’habitude. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit plus gentil pour autant. Évidemment.

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BÉLIER
Amour : Cœur & love sur vous. Vous en pétez des paillettes.
Gloire : Bisou aux Diane et aux Luc. Pourquoi eux ? Aucune idée, mais vous savez, on est payés alors bon…
Beauté : Vous avez le slip bien garni.

TAUREAU
Amour : Oups, attention, vos neurones migrent vers le bas.
Gloire : Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée…
Beauté : Vous avez une tête à vous faire surnommer Troudi ou Bistouflex.

GÉMEAUX
Amour : Bah, mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) par un homme-tronc.
Gloire : La constellation du Calogero vous imagine face à la mer, où vous auriez dû grandir, face contre terre, vous auriez pu mourir, mais vous vous relevez et prenez votre dernière rêve.
Beauté : Votre dentition de ragondin vous inquiète. Un petit tour chez le dentiste ne serait pas de refus.

CANCER
Amour : Va falloir sérieusement songer à lui casser les genoux, à Cupidon.
Gloire : Une petite cure de Joséphine Ange gardien et tout ira beaucoup mieux, vous verrez.
Beauté : Vous avez de jolis cheveux pour quelqu’un qui va finir chauve d’ici peu.

LION
Amour : Désolé les Jean-Claude Dusse, même sur un malentendu, ça ne marchera pas.
Gloire : Comme disait Moundir : « À défaut de Victor Hugo, je dormais pas le buste debout. »
Beauté : Votre passion pour le naturisme refera surface. Assumez.

VIERGE
Amour : Les sondages vous créditent de 23 % de chances de « pécho » cette semaine, comme disent les djeunz des années 2000 si si la famille.
Gloire : Comme pour les loups, l’État va demander de réguler la population des Vierges. Vous êtes beaucoup trop nombreux, c’est fatiguant à la fin.
Beauté : Prenez du jus de pruneau. Ça pourra toujours aider.

BALANCE
Amour : Mouuuuh que c’est louche, votre situation. Y a baleineau sous gravillon.
Gloire : Vous finirez comme l’astrologue tmv : seul(e), méchant(e), mais payé(e) à raconter des conneries.
Beauté : Balance rime avec panse, chance et flatulences. Je ne pense pas que ce soit un hasard, l’astrologie est une science exacte.

SCORPION
Amour : Comme Lorie, vous avez besoin d’aaaamouuuur, des bisous des câlins, vous en voulez tous les jouuuurs.
Gloire : QUOI ? L’est pas bien notre référence ? Pff, retournez écouter Johnny bande de loutres.
Beauté : Concrètement, vous avez tendance à ressembler à un petit lamantin qui danse la tektonik.

SAGITTAIRE
Amour : Même un suppo’ vous fait plus d’effet.
Gloire : Va falloir arrêter de creuser et s’enfoncer. Y a le noyau de la Terre bientôt là.
Beauté : Comme dit le proverbe, « Chasteté des jeunes gens, santé des vieux ans ! »

CAPRICORNE
Amour : Célibataire ou en couple, votre vie ne sera que bonheur, belles rencontres et amour…
Gloire : … Ah non merde, c’était destiné aux Gémeaux. Désolé mes choupinets, oubliez ce que j’ai dit.
Beauté : Wow, quel beau sourire forcé de constipé(e) !

VERSEAU
Amour : Bon sang, réveillez-moi cette libido, vous êtes aussi expressif/ve qu’un chamois empaillé.
Gloire : Olala, ça vaaaa, désolé monsieur/ madame premier degré !
Beauté : Quoi de plus mignon et trognon qu’un(e) Verseau ? Eh bien rien du tout mes p’tits phoques annelés.

POISSON
Amour : Votre prochain rendez-vous galant sera aussi sexy qu’un poil incarné.
Gloire : Arrêtez de vous la péter. On sait que tout le monde vous aime et que vous êtes génial(e) ouais ouais…
Beauté : Hey, mais c’est qu’elle est sympa votre dégaine de troubadour.

A 19 ans, elle monte sa comédie musicale sur Peter Pan

Elle n’a même pas 20 ans mais monte déjà une comédie musicale toute seule, de A à Z. La jeune Tourangelle Florence Maury présentera son spectacle Neverland, l’opéra rock en juin. Une relecture du mythe de Peter Pan !

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Florence Maury a 19 ans. Des projets plein la tête et la musique dans la peau. Un côté rêveur, aussi. Ce n’est donc peut-être pas un hasard si la jeune Tourangelle a décidé de reprendre l’histoire de Peter Pan à sa sauce en se lançant dans un projet titanesque : monter sa propre comédie musicale intitulée Neverland, l’opéra rock.

morgane role de Wendy« J’ai écrit ma première chanson sur ce thème il y a 4 ans, retrace Florence, rencontrée autour d’un café noisette. Je n’ai pas vu le dessin-animé Disney, mais j’aimais le côté féerique du conte, son univers me fascine. Alors je me suis simplement dit : tiens, et si je faisais une comédie musicale ? »
Son large sourire barre son visage poupin. Pour raconter son projet, Florence est accompagnée d’Audrey, une des danseuses et comédiennes à l’affiche de Neverland, et de Sarah Maury, sa maman visiblement fière d’elle, qui l’épaule depuis les débuts et l’aide. « Et qui ramène les pizzas pendant les répet’ ! », s’amusent les filles.

Florence a tout fait de A à Z. C’est une autodidacte. « Je connais les codes de la comédie musicale. J’ai donc rédigé dans mon coin les dialogues, les chansons, imaginé les décors et les costumes, etc. », raconte-t-elle. « Et elle était si jeune quand tout a commencé », souligne sa mère. Il faut dire que Florence est tombée dans la marmite toute petite : une famille de musiciens – « on baigne dans le son et lumières depuis 25 ans », dit sa maman – , fille d’une costumière et d’un compositeur, elle a fait ses premières auditions pour la Tosca à l’Opéra de Tours à l’âge de 8 ans. Sélectionnée parmi 180 personnes, elle avait alors effectué « cinq représentations et joué avec des pros ».
Celle qui a multiplié les figurations dans La Scénoféerie de Semblançay depuis son enfance est désormais en fac de musicologie à Tours, après avoir fait un tour au lycée avec option théâtre. De quoi avoir quelques cordes à son arc pour sa comédie musicale…

PROUVER QUE LES JEUNES BOUGENT

Il en a fallu, des heures de travail, pour y parvenir. Accompagnée par Nicolas Bouleux, chorégraphe, et Sophie Bercier à la mise en scène, Florence a vraiment tenu à modifier l’esprit de l’histoire de Peter Pan. Changer le point de vue, comme elle aime à dire. Ici, ce sont les pirates qui sauveront les enfants.
Les gentils deviennent les méchants ; les méchants deviennent les gentils… Florence exhibe alors un épais classeur : elle nous montre le script, les paroles des chansons, les déplacements à penser sur scène. Minutie et ordre. « Même si tout le monde est bénévole dans la troupe, on veut vraiment être pros le 30 juin, lors de notre représentation à La Pléiade. » Surtout que la fine équipe a récolté de très bons retours, le 29 mars, lors d’une session de rodage salle Thélème. Le show n’était pas encore fignolé, mais c’était une première devant un public. Bien différent des répétitions trois fois par semaine dans leur local à Grandmont depuis septembre.
« La salle était vraiment surprise. Ça nous a motivés et ça aide évidemment à avancer », assure Audrey.affiche réseaux

Une stimulation bienvenue pour la jeune troupe de 20 personnes. Parce que leur âge (de 18 à 25 ans), sans être un frein, est parfois source de doutes : « C’est aussi l’objectif de cette comédie musicale : on aimerait montrer que les jeunes peuvent faire des choses très belles quand on leur fait confiance. Ils peuvent se bouger pour réussir ! », s’enthousiasme Florence.
Visiblement, elle n’est pas la seule à le penser. Le projet, porté par la jeune femme avec la bénédiction de sa famille, a été présenté à l’association Au Suivant de La Riche qui a été « scotché ». Résultat ? Au Suivant a accepté de le produire.

Florence met également toutes les chances de son côté. Un album de la comédie musicale devrait sortir dans la foulée. Et pour la représentation physique de Neverland fin juin, elle a envoyé des invitations à foison, même du côté de la capitale et d’émissions comme The Voice. Du culot, comme elle dit, mais qu’elle assume, car « ça ne coûte rien d’essayer. Et puis, pour une fois, pourquoi ce ne serait pas une comédie musicale qui part de province vers Paris ? », s’interroge Florence. C’est donc la dernière ligne droite pour Neverland, l’opéra rock.

La pression monte. Le 30 juin, jour-J, approche à grands pas. Florence, Audrey, Clémence, Adrien, Théo et les autres fouleront les planches et présenteront leur comédie musicale, leur « gros challenge ». Un show de deux heures avec entracte qu’ils espèrent bien présenter à d’autres reprises. « Ce serait vraiment dommage d’avoir autant travaillé pour ne faire qu’une représentation. Le but est de faire plusieurs dates ! ». Les places partent d’ailleurs rapidement (pensez donc à réserver…).
De quoi ravir Florence… qui n’est toutefois pas prête de se reposer sur ses lauriers. L’histoire de l’Étoile bleue, cette ancienne maison close tourangelle abritant maintenant la Jeune chambre économique, lui a donné des idées. La preuve : elle est déjà en train de plancher sur un nouveau scénario autour du sujet.

> Neverland l’opéra rock : samedi 30 juin à 20 h 30, à La Pléiade de La Riche. Tarifs : 6 € (réduit) ou 8 € (plein). Résas sur helloasso.com/associations/au-suivant/evenements/neverland-l-opera-rock
> facebook.com/CieNeverland

→ALLER PLUS LOIN :
PETER PAN AU FÉMININ

Florence Maury, qui prendra le rôle de Clochette, raconte : « Il nous fallait un Peter Pan évidemment. Mais peu de garçons ont postulé. Lors d’une audition, une comédienne, Clémence Mauve, avait vraiment un physique, un bagout, une façon de parler. Ça nous a interpellés. Clémence a donc pris quelques cours de chant supplémentaires pour prendre le rôle. Eh oui, Peter Pan est une fille ! (rires) »

#WTF 58 : il mange son 30 000e Big Mac, un record du monde

Vous avez manqué l’actualité insolite et #WTF de la semaine ? Petite piqûre de rappel grâce à tmv…

PAUSE_WTF

> Sacré Don Gorske ! Cet Américain de 64 ans vient d’entrer dans le Guinness Book des records en devenant le plus grand consommateur de Big Mac au monde (bah oui, chacun ses records, nom d’une pipe). L’homme a mangé son 30 000e burger, plus de quarante ans après avoir commencé cette longue et passionnante quête culinaire. Depuis 1972, Don avait gardé tous les tickets de caisse pour valider son exploit. Durant tout ce temps, ce fanatique du McDo aura réussi à ne s’en passer que pendant deux semaines… la première en 1982, parce qu’une tempête de neige avait empêché l’ouverture du fast-food. La seconde en 1988, lors de la mort de sa mère.

> Amis des araignées, réjouissez-vous ! Pour la première fois, des scientifiques ont entraîné une araignée – Kim de son petit nom tout mignon – à sauter des distances et des hauteurs différentes. L’objectif était de mieux comprendre comment les araignées sauteuses capturent leurs proies, elles qui peuvent bondir jusqu’à six fois la longueur de leur corps.

> En Belgique, sur une route limitée à 50 km/h, un automobiliste au volant d’une Opel Astra a été flashé à 696 km/h pour une « vitesse retenue de 654,24 km/h ». Il a dû aller à la gendarmerie pour faire constater le bug technique du radar. Le conducteur est tout de même reparti avec une amende, puisqu’il roulait à 60 km/h.

> Fin juin, l’association Festivil’ organisera sa première édition de Rétro Nationale 138. Il s’agit d’une reconstitution d’embouteillages à l’ancienne, lorsque la route d’or traversait le bourg de La Bazoge.

Horoscope WTF du 16 au 22 mai 2018

Fini, les vacances ! L’astrologue vous avait manqué ? Tant mieux, le revoilà. Mais pourquoi est-il si méchant ?!

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BÉLIER
Amour : Comme d’hab, avec vous c’est court mais intense.
Gloire : Votre carrière vient de faire un formidable bond. Dans le vide.
Beauté : Avec vous, tous les chemins mènent au rhum.

TAUREAU
Amour : Pluton prévoit une petite rencontre mignonnette qui va partir en sucette. Désolé.
Gloire : En mai, fais ce qu’il te plaît. (Comme filer 100 balles à l’astrologue tmv ou lui envoyer des Kinder par exemple)
Beauté : Quel dynamisme ! Vous avez la forme. (Ça, on l’a piqué dans l’horoscope d’un de nos concurrents. Vous aimez ?)

GÉMEAUX
Amour : Répétez 10 fois d’affilée « La mouche se touche la bouche ».
Gloire : Sérieusement ? Vous l’avez vraiment fait ? Haha, on vous fait gober n’importe quoi.
Beauté : Hé dites, vous ne seriez pas Prosper le roi du pain d’épice ?

CANCER
Amour : Roh, vous êtes trop vieux/vieille pour ces conneries…
Gloire : Les jupes de votre mère en ont assez que vous y soyez fourré(e).
Beauté : Humpf, ouais ouais, la beauté intérieure, tout ça tout ça…

LION
Amour : Tel le trou noir dans l’espace, vous aspirez tout ce qui se trouve à votre portée.
Gloire : Même chose que les Bélier. Débrouillez-vous !
Beauté : Enlevez votre perruque, Kojak : on vous a reconnu(e) !

VIERGE
Amour : Le préservatif fluorescent est votre ami. #starwars
Gloire : Dire que vous serez bientôt le/la Maître du monde… Eh bé, on n’est pas dans l’caca !
Beauté : Période harmonieuse pour tous les velu(e)s.

BALANCE
Amour : Faites l’amour, pas la guerre. Ça fait moins de dégâts. Quoique avec vous…
Gloire : Vous seriez tout de même mieux réincarné(e) en saucisson.
Beauté : Un régime s’impose (balance / régime, c’est drôle hein hein hein hein hein).

SCORPION
Amour : Sous la couette, vous poussez de petits hennissements. Ce qui est plutôt choupinet.
Gloire : D’ailleurs, secouez votre crinière. Y a des miettes dedans, c’est dégueulasse.
Beauté : Vous avez la carrure d’un hot dog.

SAGITTAIRE
Amour : Coucou le Kinder Surprise dans 9 mois !
Gloire : Lors de la prochaine pleine lune, vous serez sacrifié(e) sur le bûcher par un Illuminati reptilien roux…
Beauté : … Ou bien vous terminerez devant un film de Kev Adams. Ce qui revient quasiment au même.

CAPRICORNE
Amour : Youpiiii, voilà le retour de la baraque à frites ! Vous avez toujours aussi chaud.
Gloire : Ego sans trique…
Beauté : … Et beauté plastique. (vous êtes doux comme du caoutchouc)

VERSEAU
Amour : Votre vie est tellement répétitive.
Gloire : Votre vie est tellement répétitive.
Beauté : Votre vie est tellement répétitive.

POISSON
Amour : Un proverbe chinois dit que quand on n’a rien à dire, on cite un proverbe chinois.
Gloire : Tel Romus et Romulus, vous finirez abandonné( e) et recueilli(e) par une louve qui vous allaitera.
Beauté : Les murs ont des oreilles. Mais avec moins de cérumen que les vôtres.

La DreamHack revient à Tours ce week-end

La DreamHack revient à Tours, mais cette fois au Parc Expo, du 19 au 21 mai. Retrouvez notre dossier spécial 4 pages dans tmv avec, en prime, le programme officiel !

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La DreamHack est un immense festival numérique, le paradis du eSport : et elle revient à Tours du 19 au 21 mai, cette fois au Parc expo pour accueillir des milliers de joueurs et de visiteurs.

Dans son nouveau numéro, tmv vous propose exceptionnellement un dossier de 4 pages sur la DreamHack avec les invités et influenceurs présents, un mot du président, ainsi que les jeux en compétition, des chiffres, le campus et surtout, le programme officiel jour par jour.

Le numéro est distribué partout en ville, ainsi que le week-end de la DreamHack, mais aussi disponible en version PDF à télécharger gratuitement ICI ! 

Bon jeu et bonne DreamHack à toutes et à tous !

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Manhattan Stories : tranches de vies à New York

Après avoir écumé les festivals de cinéma indépendant, Manhattan Stories arrive sur les écrans français. Un film choral prenant place dans les quartiers de Big Apple.

manhattan stories

Une journée à New York. Cinq histoires distinctes mais qui se chevauchent plus ou moins. Un film choral à la photographie automnale… Le second long-métrage de Dustin Guy Defa a tout pour plaire en festival. Archétype du ciné US indépendant, Manhattan Stories (Person to person, en VO) a effectivement écumé les Sundance et autres South by Southwest l’an dernier.
Débarquant seulement maintenant sur les écrans français, laissera-t-il chez nous un souvenir impérissable alors qu’il n’a pas franchement marqué les esprits outre-Atlantique ?

Sur le papier, Manhattan Stories organise donc sa narration autour de différentes histoires. Il y a par exemple ce fan de vinyles collectors, obsédé par un disque rare. Mais aussi Wendy, étudiante un peu paumée à la recherche de sa sexualité ou encore Claire, apprentie-journaliste accompagnant Phil, fait-diversier fana de metal…
Centré sur l’humain, les relations et la notion de recherche, Manhattan Stories déroule son récit (trop) doucement, avec un côté authentique rappelant le cinéma new yorkais de Woody Allen. Le film de Defa a cet aspect anodin et ordinaire, attachant mais interchangeable.

Magnifiée par sa photographie (tourné en 16 mm, le rendu est chaud et délicieusement vintage), cette chronique « urbaine » empile les histoires courtes comme un recueil de nouvelles, une mosaïque sympathique mais peu marquante. S’il a le mérite d’avoir réduit son oeuvre au minimum (à peine 1 h 30 au compteur), Manhattan Stories, bien trop anodin, a tout de même du mal à accrocher le spectateur.
L’expérience cinématographique est limitée, l’écriture est trop impersonnelle.

Loin d’être désagréable, mais pas assez enthousiasmant et mémorable pour marquer les esprits : vite vu, vite oublié.

> Comédie dramatique, de Dustin Guy Defa (USA). Durée : 1 h 25. Avec Michael Cera, Abbi Jacobson, Tavi Gevinson…
> NOTE : 2,5/5 

La Wild Code School s’installe à Tours

À la rentrée prochaine, une quinzaine d’élèves apprendront à Mame les bases du langage web.
Une formation pour adulte, la Wild Code School, les initie en cinq mois.

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DÉVELOPPEUR WEB, KÉSAKO ?
Coder, c’est créer un site internet et/ou une application et les faire fonctionner. Il s’agit de gérer les liens entre les bases de données et l’interface de l’utilisateur. Ce n’est pas inventer l’habillage d’un site (webdesigner), ni réparer un ordinateur (technicien de maintenance), ou encore animer un site et un réseau social (community manager).
À la Wild Code School, on apprend ainsi les bases de ce métier en cinq mois, à travers l’apprentissage d’un premier langage de programmation. Mais il ne suffit pas de savoir aligner des lignes de code pour être un bon développeur web, il faut aussi savoir travailler en équipe, communiquer avec le client et être capable de restituer son projet à l’oral. Ce métier permet aussi de travailler chez soi ou à l’étranger et comprendre un monde qui nous entoure au quotidien.

LES MAINS DANS LE CAMBOUIS
Devenir développeur web, c’est accepter de mettre les mains dans le cambouis. C’est un vrai métier de passion avec une carrière possible. Un métier pour lequel il faut sans cesse se mettre à la page et, pour cela, « apprendre à apprendre », comme le décrit Lucie Coulon, responsable du développement de l’école Wild Code School.

APPRENDRE À PARLER LA LANGUE DE LA VILLE
Impossible d’apprendre tous les langages de programmation existants en cinq mois. Il y en a plus d’une dizaine. Alors, pour mieux coller aux attentes du marché local sur le web, l’école réalise une enquête auprès des entreprises numériques tourangelles. Par exemple, à Orléans, le langage enseigné est le PHP Symfony, « plus utilisé par les PME, explique Lucie Coulon. À Tours, l’écosystème est différent. Le besoin des entreprises se situerait entre le Java J2EE, plus prisé par les Entreprises de services du numérique (ESN) ou le JavaScript plutôt utilisé par les startups. »

DES EMPLOIS À LA CLÉ
Selon les chiffres de Pôle emploi, entre 8 000 et 9 000 développeurs web sont recherchés par an en France. Mais beaucoup d’offres ne sont pas référencées par le site public et ce chiffre atteindrait, en réalité, entre 10 000 et 40 000 emplois par an. La région Centre souhaite développer les compétences dans le numérique de ses habitants et serait prête à financer des formations en ce sens : 2 000 places au total et 541 en Indre-et-Loire, département le plus soutenu.

UNE DEMANDE À TOURS
À Tours, des entreprises sont déjà intéressées par les élèves qui réaliseraient la formation de développeur web. Parmi elles on peut citer : Umanis (Data, business solutions et digital), C2S (ESN), Citya Immobilier, Group Open (ESN) et des discussions sont en cours avec les jeunes pousses de Mame. Ces dernières ont plus la cote auprès des étudiants sortants que les ESN.

« UNE ÉCOLE QUI SE VEUT DIFFÉRENTE »

INTERVIEW DE LUCIE COULON, RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT À LA WILD CODE SCHOOL

Qui peut intégrer la formation ?
Aucun diplôme n’est demandé. Il faut juste avoir 18 ans et réussir les tests en ligne. À la Wild Code School, on apprend en faisant et on apprend à être autonome. Il y a des gens en reconversion professionnelle et des jeunes qui sortent du lycée.

Que signifie le « Wild » dans Wild Code School ? UNE_SCHOOL
C’est notre côté décalé. On se veut être une école alternative, un juste milieu entre une formation autodidacte et une école d’ingénieur, où, après cinq ans d’études, on ne veut pas forcément rester développeur web mais chef de projet. « Wild » signifie sauvage, c’est aussi notre rapport à la campagne, où nous avons créé notre première école (La Loupe, en Eure-et-Loir) il y a quatre ans et un clin d’oeil au logo qui est un cerf.

Pourquoi avoir choisi la ville de Tours pour ouvrir cette 14e école ?
La Wild Code School est originaire de la région Centre qui nous a beaucoup soutenus et il y a un écosystème numérique développé à Tours. La présence de Mame a aussi été décisive dans notre intention. C’est le lieu « Totem » de la French Tech Loire Valley. Nous avons ouvert une école à Orléans au Lab’O et nous avons un beau retour d’expérience : 50 % de nos étudiants vont travailler avec les startups de ce lieu. Nous espérons la même chose à Mame et au-delà, il y a à Tours le HQ, l’association Palo Altours… On voit un dynamisme qui s’accélère et on souhaite en faire partie.

Combien d’étudiants y aura-t-il dans la première promotion tourangelle en septembre ?
Ils seront entre quinze et vingt dans les locaux de Mame. Les étudiants suivront cinq mois de cours suivis de quatre mois de stages. Ils pourront à passer à l’issue de leur formation un titre professionnel du ministère du Travail (équivalent bac+2), une épreuve orale.

Combien coûte la formation ?
Elle coûte 6 000 € et est éligible aux aides dédiées aux formations professionnelles telles que le CPF, le CIF pour les salariés ou les aides de Pôle emploi. Nous accompagnons les personnes qui le souhaitent à monter leur dossier de financement.

À Paris, l’école fondée par Xavier Niel, L’école 42, est basée sur l’apprentissage par soi-même et à son rythme dans les locaux de l’établissement. Est-ce le même principe à la Wild Code School ?
On est proche de 42 par certains points. Nous proposons du « peer to peer learning » nous aussi. C’est-à-dire que les étudiants peuvent échanger sur un site et se donner des conseils pour avancer. Il y a aussi des exercices d’e-learning à réaliser en classe, sur notre plateforme « Odyssey » qui ressemble à un jeu vidéo avec des quêtes et des badges à décrocher. En revanche, nous nous distinguons de L’école 42 car nous avons un formateur dans chaque groupe qui a un rôle de coach et d’encadrement des projets. Les étudiants sont également priés de venir la journée, du lundi au vendredi. Ce n’est pas non plus une « école de la survie », dans laquelle on garde seulement les meilleurs, mais plutôt une école de la bienveillance où l’on cherche à emmener tout le monde vers la réussite.

Combien va pouvoir gagner un développeur web ?
Au début de sa carrière, un développeur web « Junior » va gagner entre 28 000 et 32 000 € brut annuel. Après deux ans, entre 32 000 et 41 000 € et après sept ans, entre 41 000 et 64 000 €.

#WTF 57 : A 12 ans, il part à Bali avec la carte bleue de maman

Un Australien qui s’envole pour Bali avec la carte de papa-maman, une fourmi kamikaze ou encore la série « Nos amis les Bretons… » : voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine.

PAUSE_WTF

> Tout est parti d’une dispute. Un jeune Australien de 12 ans, qui venait de s’écharper avec sa mère, s’est enfui du domicile en prenant soin de prendre la carte bancaire de ses parents pour se payer… un vol pour Bali ! L’ado s’est donc envolé en Indonésie, après avoir traversé l’Australie via une compagnie low cost (celle-ci a d’ailleurs annoncé vouloir modifier ses procédures après cet incident).
Une fois sur place, le garçon a loué un scooter, bu de la bière, car il
« rêvait d’aventure ». Après 4 jours passés à Bali, la police l’a retrouvé et ses parents sont venus le récupérer. Une escapade qui aura coûté 8 000 dollars australiens, soit 5 000 € à papa-maman. On imagine le retour à la maison…

> Des entomologistes ont présenté une nouvelle espèce de fourmi, la Colobopsis explodens : elle est capable de se sacrifier pour protéger la colonie, en explosant. Ces fourmis kamikazes libèrent ainsi un liquide toxique et collant pour tuer ses ennemis.

> Dans le Finistère, un jeune homme de 20 ans a été contrôlé à 161 km/h au lieu de 70. Il a refusé d’obtempérer et de s’arrêter. « J’avais peur de faire caler ma voiture », s’est-il justifié un peu plus tard, interpellé à son domicile.

> Amateurs d’art et de jolies choses, filez sur le compte Instagram toiletpapersmagazine. On y découvre des photos de… rouleaux de papier WC déjantés et originaux. Une passion ma foi fort intéressante (du moins pour ses plus de 6 000 abonnés) avec du PQ Donald Trump, arc-en-ciel à vermicelles ou encore des rouleaux pailletés et colorés.

Horoscope WTF du 2 au 8 mai 2018

Les vacances, c’est bien joli : il n’empêche, l’astrologue tmv est toujours là et vous offre la petite dose d’horoscope de la semaine. Retour le 16 mai !

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BÉLIER (spécial insultes old school)

Amour : Votre ex n’est qu’un greluchon famélique, oubliez-le/la.

Gloire : Bah alors, les Jean-Foutre, on s’enjaille avec les petits foutriquets ?

Beauté : Ressaisissez-vous, vous allez finir par n’être qu’un vieillard cacochyme !

TAUREAU

Amour : J’en sais rien.

Gloire : L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Genre les stagiaires, comme ça ils nous font le café youpi !

Beauté : Telle la taupe, vous êtes un mammifère insectivore fouisseur, sans oreilles apparentes et plus ou moins aveugle, comme dirait Wikipédia.

GÉMEAUX

Amour : C’est moche de s’être arrêté(e) à la page 2 du Kamasutra.

Gloire : Vous êtes un papillon de lumière, sous les projecteurs, comme disait Cindy Sander.

Beauté : D’ailleurs, vous finirez écrasé(e) contre une vitre ou grillé(e) sur une ampoule.

CANCER

Amour : L’amour est à portée de main. Pas d’pot, pour vous il s’agit du frigo.

Gloire : « Wer zuletzt lacht, lacht am besten ! » hahaha

Beauté : Tel le pissenlit, vous perdez vos poils quand on vous souffle dessus.

LION

Amour : Bah alors, ça glousse comme un dindon. On est amoureux/se ??

Gloire : Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage. Bref, barrez-vous.

Beauté : [Breaking news !] Cette semaine, je vous aime du fond du cœur. Mooooh !

VIERGE

Amour : Olala, mais ne draguez pas ce machin…

Gloire : Je ne sais pas si vous êtes témoin de Jéhovah, mais personne n’a envie d’ouvrir la porte quand vous sonnez.

Beauté : Roh, bah allez lire Femme actuelle si vous n’êtes pas content(e) de cet horoscope.

BALANCE

Amour : Quelle misère. Vous allez finir en jachère.

Gloire : Mammouth / prout / choucroute / biloute.

Beauté : Fermez les yeux et posez votre doigt au hasard sur l’un des mots ci-dessus. Cela définira votre semaine à venir.

SCORPION

Amour : L’étalon qui sommeille en vous ne demande qu’à hennir.

Gloire : Les produits laitiers sont vos amis pour la vie. (vous l’avez en tête, maintenant ?)

Beauté : Vous êtes coiffé(e) comme un dessous de bras.

SAGITTAIRE

Amour : Vous avez la dignité d’un vieux slip.

Gloire : Aérez votre piaule, ça sent le fennec là-dedans.

Beauté : C’est fou ça, on s’en prend aux Sagittaires, mais on a quand même envie de leur dire qu’ils sont si mignons.

CAPRICORNE

Amour : Alors, ça fait quoi d’être sans cœur ?

Gloire : Vous êtes aussi utile qu’une crevette dans une mousse au chocolat.

Beauté : Par chance, on vous a élu signe le plus canon et sexy de l’horoscope cette semaine !

VERSEAU

Amour : Votre ex était aussi passionnant(e) qu’un gnou. Désormais, vous allez mieux. Courage, on vous aime !

Gloire : Ne poursuivez pas vos rêves. Vous ne les rattraperez pas.

Beauté : Vos ennemis estiment que cet horoscope raconte n’importe quoi. Ce qui est faux. Éliminez-les.

POISSON

Amour : Vous vous croyez dans 50 Shades of Grey ou quoi ?!

Gloire : Arrêtez de jouer à Game of Thrones sur le trône.

Beauté : Vous ressemblez à un canard. Mais chauve.

Rampage : les monstres hors de contrôle

Destruction XXL, monstres fous furieux et les gros muscles Dwayne Johnson : c’est au programme de Rampage, divertissement bébête, mais plaisir coupable.

PAUSE_CINE

Qu’est-ce que peut être un film comme Rampage, si ce n’est un plaisir coupable ? Vous savez, ce genre de pop-corn movie dont on se gave, sans trop savoir pourquoi on aime pareille bêtise.
Ce serait un bon résumé du film de Brad Peyton, adaptation d’un célèbre jeu d’arcade des 80s : un beau jour, un adorable gorille se métamorphose en monstre incontrôlable suite à une expérience génétique. Débarquant en ville pour tout détruire, il est rejoint par deux autres bestioles pachydermiques, prêtes à ravager la planète.

Du pur bourrin juste pour le fun, c’est le credo de Rampage qui, malgré son propos balourd et son scénario au ras des pâquerettes, offre un divertissement efficace.
Il faut dire qu’assister à la destruction XXL de Chicago par trois créatures (une resucée de King Kong, un loup mutant de 10 mètres de haut et un alligator aux airs de Godzilla !) est délicieusement jubilatoire malgré la niaiserie de la chose.
En cause, des effets spéciaux plutôt réussis côté bestiaire et séquences d’attaque, mais aussi un sauveur en la figure de Dwayne Johnson, alias The Rock. L’ancien catcheur désormais acteur stakhanoviste (Fast & Furious, Jumanji, San Andreas…) bénéficie toujours de ce capital sympathie, même ici en tant que primatologue ami-ami avec un gorille albinos…

Alors oui, Rampage peut paraître consternant : clichés enfilés comme des perles (oh, ces zooms sur les visages quand il va se passer quelque chose), Jeffrey Dean Morgan en pilotage automatique (il reproduit son personnage de Negan dans The Walking Dead), grands méchants aussi pathétiques que demeurés et un final d’une crétinerie abyssale…
Mais Rampage est un spectacle généreux, un film de monstres comme il doit être : 100 % stupide, donc 100 % sympathique.

Aurélien Germain

> Action / Aventure, de Brad Peyton (USA). Durée : 1 h 47. Avec Dwayne Johnson, Naomie Harris, Jeffrey Dean Morgan… 
> NOTE : 3/5

Chroniques culture #56

Aujourd’hui, on s’intéresse à la Casa de Papel, au nouvel album d’Oliba International, au Hellfest, mais aussi au palmarès des villes grognons… A votre avis, Tours est-elle râleuse ?

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OLIBA INTERNATIONAL
Quel objet étonnant, que ce disque éponyme d’Oliba International ! Lancé à Tours il y a 3 ans, ce quintet mélange allègrement ses inspirations jazzy à des rythmiques et des jeux de guitares issus de musiques africaines, comme le benga et le sébène congolais. En résulte une mixture aussi colorée qu’exotique. Mais surtout, de cette polyphonie, on retient un côté dansant plutôt contagieux et cela, même si certains morceaux peuvent avoisiner les 11 minutes (« Losanges », notamment). Pas de voix ici, seuls les instruments parlent. Mais ça ne nous empêche pas de chanter avec eux !
A.G.
> Sortie le 27 avril.

ÉTUDE & SMS PAUSE_ECRANS_ETUDE
MUSIQUE LE PALMARÈS DES VILLES GROGNONS
Une étude menée par l’application Mood Messenger, imaginée par Caléa, a réalisé un drôle de palmarès. Elle a pu déterminer le classement des métropoles les plus grognons de France. Sans surprise (gnark), c’est Paris qui arrive en tête des villes les plus râleuses de l’Hexagone. Suivent ensuite Clermont-Ferrand (2e), Brest (3e), Nancy (4e) et Le Mans (5e). La Ville de Tours, elle, figure à la… quinzième place, ouf. Si la chose prête à sourire, la méthodologie de l’enquête nous laisse tout de même un peu dubitatifs. En effet, l’étude a été possible en comptabilisant les petits smileys furax — les emoticones — envoyés par SMS par les milliers d’utilisateurs de l’appli. De quoi nous rappeler que l’application en question est donc capable de lire tous nos messages pour savoir ça…
A.G.

MUSIQUE 

L'arbre Hellfest (Photo Aurélien Germain)
 (Photo Aurélien Germain)

TMV BIENTÔT AU HELLFEST
Dans deux mois, le Hellfest ouvrira ses portes pour sa 13e édition. Comme chaque année, un journaliste de tmv sera présent sur place, afin de ramener photos et reportage de ce festival metal hors-normes, parmi les plus connus au monde. N’oubliez pas de faire un tour sur tmvtours.fr au mois de juin (le Hellfest se déroulera du 22 au 24 juin, à Clisson, près de Nantes) pour en profiter. Cette année, et pour la troisième fois consécutive, le festival a affiché complet 9 mois avant le début des hostilités, sans même avoir divulgué un seul nom de sa programmation. En octobre dernier, les 55 000 pass 3 jours ont été vendus en une petite… trentaine d’heures !

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CAVALERIE ROUGE
Pas de panique, les chars soviétiques ne sont pas (encore) sur les Champs-Élysées ! Ici, on est plutôt en 1926 , avec l’adaptation de ce chef-d’oeuvre de la littérature russe écrit par Isaac Babel. Ce recueil de récits révolutionnaires, écrits alors qu’il était correspondant de guerre dans l’Armée Rouge, lui valurent d’être torturé puis fusillé ; l’ouvrage fut même longtemps interdit.
C’est donc une réelle découverte que de relire un des plus grands écrivains russes du XXe siècle, magnifiquement adapté par Jean-Pierre Pecau. Mis en image de manière originale par le dessinateur serbe Milovic Djordje (Éditions Soleil), le graphisme nous entraîne à la fois au cœur de l’action et dans l’intimité des sentiments du héros. Est-ce l’âme russe qui nous fait cet effet ? Car on tient là un livre passionnant et passionné.
H.B.

LA PHRASE
« De la musique aux slogans, des costumes aux décors, chaque image comprend des messages subliminaux. » Ömer Turan, présentateur turc de la chaîne pro-gouvernementale AkitTV, estime que la série La Casa de Papel pousse les jeunes Turcs « au terrorisme et à l’assassinat politique ».

LE CHIFFRE

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En milliards de dollars, le cap que vient de franchir Steven Spielberg avec tous ses films au box-office. Ce n’était encore jamais arrivé à aucun réalisateur.

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Horoscope WTF du 25 avril au 1er mai 2018

« Je vois, je voiiiis… eh bien que beaucoup de monde part en vacances et pas moi ! » Argh, l’astrologue est de mauvais poil. Et le soleil lui a tapé sur la tête : ça se ressent dans l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Vous êtes faits l’un pour l’autre (on parle de la bière, hein).
Gloire : Arrêtez de vous la jouer Al Capone alors que vous êtes surtout Al Capote.
Beauté : Téton proéminent pour tous les 3e décans.

TAUREAU
Amour : Elle court, elle court, la maladie d’amour. Bah dégommez-lui les rotules à l’amour, tiens.
Gloire : Œil pour œil, dent pour dent, comme dirait mon papy borgne et édenté.
Beauté : Vous avez la tête d’un béluga heureux.

GÉMEAUX
Amour : Vous aurez beaucoup moins de fierté quand votre bébé sortira comme une savonnette.
Gloire : Allez savoir pourquoi, mais vous avez une tête à vous appeler Jean-Kevin ou Marcelline.
Beauté : Faites-vous des dreads aux aisselles.

CANCER
Amour : Haha, bah là c’est l’hospice qui se fout de la charité de mémé dans les orties.
Gloire : Alouette, vous êtes une gentille alouette. Mais je vous plumerai la tête.
Beauté : Vous avez de faux airs de Conchita Wurst.

LION
Amour : Eh bé ça rugit pas beaucoup de plaisir.
Gloire : Qui fait trop l’malin, tombe dans l’ravin. (ça vaut particulièrement pour toi, là, qui lis cet horoscope)
Beauté : Réincarnez-vous. Genre en hamster. Ça ne changera pas grand-chose.

VIERGE
Amour : Changez de sexe.
Gloire : Pince-mi & Pince-moi sont sur un bateau. Pince-mi tombe à l’eau. Pince-moi aussi. Tous deux meurent dans d’atroces souffrances. Qui reste-t-il ?
Beauté : Eh bah personne. Nada, que dalle. Car on va tous mourir prochainement. La fin du monde est pour bientôt. On va tous y passer, c’est clair ? Voilà, vous êtes contents ?

BALANCE
Amour : Bah dites, l’être aimé, c’est pas franchement Einstein hein.
Gloire : Claquez les têtes à claques de votre entourage. Ça soulage, mes loulous.
Beauté : Vous avez une sacrée tête de Snorky.

SCORPION
Amour : Tel le ver solitaire, vous allez seul(e), envers et contre tout.
Gloire : La constellation du Justin Bieber vous trouve vulgaire. Ressaisissez-vous bande de loutres !
Beauté : Vous êtes aussi expressif/ve qu’un caillou.

SAGITTAIRE
Amour : Ah, la simulation, cet art que le Sagittaire maîtrise tant.
Gloire : Aucune idée et je m’en fous.
Beauté : Comme le dit Quentin dans le film Tais-toi, « Tu ressembles à un cul, mais t’as qu’une fesse ».

CAPRICORNE
Amour : Votre avenir amoureux se résumera à des poneys, de la pizza et des galipettes avec euh disons… les Balances ou les Verseaux tiens.
Gloire : Il faut 3,5 secondes à un biscuit trempé dans le thé avant qu’il ne se délite. Dingue.
Beauté : Et vous ? Vous tiendriez combien de temps dans du thé ?

VERSEAU
Amour : Vous êtes l’allégorie d’un tire-fesses.
Gloire : Arrêtez d’attendre Godot. Il ne viendra plus.
Beauté : Désolé, votre slip kangourou n’a plus aucun attrait désormais.

POISSON
Amour : Chaque pot a son couvercle. Mais gaffe à votre date de péremption !
Gloire : Rassurez-moi, vous avez lu autre chose que l’horoscope dans ce numéro ?
Beauté : Il va falloir s’y faire : vous allez prochainement vous faire un piercing au téton.

Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante

Adapté d’un best-seller danois, Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante séduira les plus petits, mais les adultes pourront trouver le temps long…

PAUSE_CINE

Au Danemark, c’est un best-seller. La Fabuleuse histoire de la poire géante, paru en 2012 et sorti depuis dans une dizaine de pays, est un monument de la littérature jeunesse scandinave (plus de 60 000 exemplaires vendus chez nos amis danois).
Un roman graphique signé Jakob Martin Strid qui n’attendait donc qu’une chose : se voir transposé sur grand écran.

Voilà donc l’adaptation cinématographique Mika & Sebastian : l’aventure de la poire géante. L’histoire commence dans le port de Solby : un chat et un éléphant trouvent un jour une bouteille à la mer, dans laquelle se trouve une petite graine qui va se transformer en poire géante et un message mystérieux. Celui-ci aurait-il été envoyé par leur ami disparu ?

Les voici alors qui embarquent dans l’aventure avec le professeur Glucose (et vous, gentils parents accompagnant vos enfants) . Il est évident qu’au premier coup d’oeil, Mika & Sebastian apparaît comme un film d’animation clairement destiné aux petits à partir de 4 ans.
Entre ses graphismes simplistes, ses personnages enfantins, ses couleurs pastel et une esthétique globale relativement plate, le film ne s’encombre pas (on reste dans un récit initiatique naïf du « oulala, le courage et l’amitié, c’est important »). Il souhaite simplement accrocher la rétine des nos chères petites têtes blondes. Ce qui fonctionnera forcément avec le jeune public, beaucoup moins avec les adultes qui pourront trouver le temps long.

Si l’ensemble est assez foutraque, la poésie qui enveloppe cette production danoise fonctionne assez bien. On préféra donc, et de loin, son modèle littéraire qui avait une saveur toute particulière. Car ici, au final, rien de bien foufou à se mettre sous la dent pour cette aventure de la poire géante qui manque de pêche (désolé).

> Animation, de Jorgen Lerdam et Philip Einstein Lipski (Danemark). Durée : 1 h 19.
> NOTE : 2/5 

Top 4 : Taxi, 20 ans après, que sont-ils devenus ?

Alors que Taxi 5 a fait le plus mauvais démarrage de la franchise, on revient 20 ans en arrière : que sont devenus les acteurs du premier volet ?

SAMY NACERI

Écarté de Taxi 5, l’acteur est pourtant apparu dans tous les autres films. Désormais, l’homme est plutôt habitué des chroniques judiciaires : exhibition sexuelle, menaces, outrage, bagarres et prison ferme. La chute est rude.

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EMMA SJÖBERG

Révélée par Taxi 1, la grande blonde a continué des apparitions dans quelques films et pubs TV, en poursuivant sa carrière de mannequin. Elle a finalement lâché le cinéma en 2007, pour lancer sa société de cosmétique en Suède.

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FRÉDÉRIC DIEFENTHAL

« Emilieeeen ! » Flic pataud dans la saga, l’acteur – désormais heureux papa – a refusé de signer pour le 5e. Mais il ne chôme pas : cinéma, téléfilms policiers, série, théâtre, interventions à la radio (Les Grosses Têtes)…

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MARION COTILLARD

Difficile de ne pas savoir ! De son rôle en retrait dans Taxi, Marion Cotillard est maintenant une star mondiale, passée par La Môme, De rouille et d’os, Les Petits Mouchoirs, Inception… Petite Marion est devenue grande.
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Horoscope WTF du 18 au 24 avril 2018

Que devient Justin Bieber ? Pourquoi les Gémeaux ont-ils un nom de magasin ? Qui suis-je, où vais-je, reste-t-il de la pizza ? Tant de questions auxquelles vous ne trouverez pas de réponse dans l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Le navire de la chasteté s’est écrasé contre les récifs il y a bien longtemps chez vous.
Gloire : Vous avez la subtilité d’un tractopelle.
Beauté : Jésus vous passe le bonjour. Il aimerait récupérer sa barbe et sa toge, bisou.

TAUREAU
Amour : Au lit, faites des folies. Parlez-lui en allemand par exemple.
Gloire : Pruneaux d’Agen ça vous va bien.
Beauté : L’alignement de Pluton et des étoiles polaires vous rend les mains moites. Berk.

GÉMEAUX
Amour : Faites-vous un remake de Blanche-Fesse et les 7 mains.
Gloire : Dire que votre vie irait tellement mieux si vous envoyiez votre code de carte bleue à l’astrologue tmv…
Beauté : On est ce qu’on mange, comme on dit. Bref, vous êtes un kebab.

CANCER
Amour : Vous êtes comme l’art contemporain. On ne vous comprend pas vraiment.
Gloire : Doucement Impératrice Chichis, ça va la lourdeur ?
Beauté : Vos frisottis dans le dos sont d’un chic.

LION
Amour : Félicitations, vous ne le savez pas encore, mais vous allez être parent.
Gloire : La constellation du Jean-Marie Bigard estime que vous êtes davantage Les dix cacas que Lady Gaga.
Beauté : Rasez votre crinière, vieux lion ! Krrkrr.

VIERGE
Amour : Graou, c’est la Guerre des étoiles sous la couette !
Gloire : Mais attention à l’Empire contre-attaque avec votre ex…
Beauté : Outch, le retour du Jedi sur votre front. #acné

BALANCE
Amour : Ne lâchez rien (sauf sa grappe).
Gloire : Votre avenir de troubadour est tout tracé.
Beauté : En avril, ne te découvre pas d’un fil. Rien à foutre, vous êtes nudiste.

SCORPION
Amour : Cœur d’artichaut… (en gros, ça veut dire que vous butinez un peu trop souvent, mais chut, c’est moins poétique !)
Gloire : Comme le dit le proverbe, si tu pisses contre le vent, le vent te pissera dessus !
Beauté : Gaffe à votre brioche. On ne pourra pas la remettre au four, celle-ci.

SAGITTAIRE
Amour : Vous l’aimez grasse et molle. (on parle de pizza, vous pensiez à quoi, bande de dégoûtants ?!)
Gloire : Les astres sont formels. Il faudrait envoyer un chèque ou une lettre d’amour à l’astrologue tmv.
Beauté : Ça vous hérisse le poil. Et dieu sait que vous en avez beaucoup.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes aussi inatteignable que les filets de but dans Olive et Tom.
Gloire : Telle la truite, vous remontez peu à peu le ruisseau de la vie.
Beauté : Sympa votre peau de poulet. C’est voulu ?

VERSEAU
Amour : Votre avenir se fera avec un(e) Poisson en raison de votre amour pour les poireaux et les suppos. (Eh ouaip, faut lire tout l’horoscope pour comprendre)
Gloire : Ouais, ouais, les Verseaux sont les meilleurs, on sait…
Beauté : Les Verseaux sont doux comme des agneaux mais ont tout de même l’oeil bovin.

POISSON
Amour : « Aimer, c’est c’qu’y a d’plus beau. Aimer c’est monter si haut et toucher les ailes des oiseaux » (Victor Hugo)
Gloire : Un poireau, un suppo’ et au lit !
Beauté : Vous mangerez chinois ce week-end. Ce qui n’est pas très sympa, vu que ce peuple ne vous a rien fait.

Game Night : comédie déjantée

De la comédie survoltée, un soupçon d’action, du burlesque : le programme de Game Night rappelle celui de Comment tuer son boss ?. Et c’est bien normal, la même équipe est aux manettes…

PAUSE_CINE

Dans Game Night, il y a un air de déjà-vu. Un humour déjanté et décalé, des situations improbables qui rappellent à bien des égards le diptyque Comment tuer son boss ? Rien de plus normal : c’est effectivement le même tandem Goldstein/ Daley qui est aussi à l’oeuvre ici.
Et très clairement, la sauce prend de nouveau dans cette comédie mâtinée de policier et d’action.

Max et Annie (Jason Bateman et Rachel McAdams), passionnés de jeux de société, sont un jour accueillis chez Brooks, le frère m’as-tu-vu de Max, qui leur propose une soirée-jeu polar un peu particulière aux côtés d’autres amis : la partie va en effet mélanger réel et fiction, sur fond de vrais-faux agents fédéraux et d’enlèvement.

Durant son aventure rocambolesque menée pied au plancher, Game Night va alors enquiller quiproquos rigolos, vannes tordues et dialogues finement ciselés. Que ceux qui aiment l’humour du duo de réalisateurs soient rassurés, Game Night ne déçoit jamais de ce côté-là. Absurde, grotesque et parfois franchement hilarant (la séquence du chien…), le film pousse le curseur de son délire fantasque jusqu’au bout.

Tout amusant qu’il soit, il parvient également à surprendre et déjouer nos attentes dans ce jeu du vrai-faux et ses rebondissements.
Surtout, Game Night détonne par plusieurs aspects : une mise en scène énergique (le plan-séquence vertigineux chez les mafieux), un timing comique impeccable et surtout un casting irréprochable. Déjà grâce à son duo principal convaincant, mais aussi par ses délicieux seconds rôles… notamment le personnage du voisin flippant et bizarroïde incarné par un Jesse Plemons désopilant. Game Night a beau être farfelu et invraisemblable, il reste une comédie bien troussée et rafraîchissante.
Si bête, mais si bon !

Aurélien Germain

> Comédie, de Jonathan Goldstein & J.F. Daley (USA). Durée : 1 h 40. Avec Jason Bateman, Rachel McAdams…
> NOTE : 3,5/5 

Chroniques culture #55

Le nouvel EP de Sybernetyks, de la BD façon polar, mais aussi le DVD de l’Expérience interdite : retrouvez nos chroniques culture.

PAUSE_ECRAN_dvdLE DVD
L’EXPÉRIENCE INTERDITE
Remake du film éponyme de 1990, L’Expérience interdite – Flatliners raconte l’histoire d’étudiants en médecine testant sur eux-mêmes de mini arrêts cardiaques, afin de faire l’expérience de mort imminente et découvrir ce qu’il se passe dans l’au-delà. Un formidable postulat de départ qui, malheureusement, ne donne rien si ce n’est un récit poussif qui tourne vite en rond. Exploitant ses thèmes avec difficulté, virant au ridicule quand il s’essaye à la pseudo-épouvante, cette nouvelle mouture, relativement pauvre et aseptisée, patauge. Mis à part une photographie correcte et une distribution sympathique, le reste est bien tristounet. L’édition Blu-ray mérite toutefois le coup d’oeil, avec scènes coupées et petites séquences en bonus.
A. G.

LE EP PAUSE_ECRANS_EP
SYBERNETYKS – MOD
On avait laissé les Sybernetyks avec leur premier album, Dream Machine, rock musclé et mélodique teinté d’électronique. Cette fois, les Tourangeaux ont voulu explorer de nouvelles directions sonores. Leur EP MOD réinterprète donc quatre titres issus de Dream Machine : allant de l’ambient à la ballade acoustique, MOD désarçonne donc au premier abord (oubliez les grosses guitares des précédents travaux). Mais rapidement, la sauce prend. L’accent est ici mis sur les ambiances cotonneuses ; les voix sont littéralement planantes. De quoi redonner une identité au groupe, tout en gardant l’esprit futuriste qui lui est propre. Quant au mix, porté par Fabien Devaux, il confère de nouveau à cet ensemble pourtant éthéré une puissance et une clarté remarquables.
A.G.
> sybernetyks.bigcartel.com

PAUSE_ECRANS_BDLES BDS
NOIR, C’EST NOIR !
Avec ce premier tome des aventures de Pepe Carvalho (Éditions Dargaud), le duo Segui au dessin et Migoya à l’adaptation, nous livre un petit bijou de polar. Tiré des ouvrages de l’écrivain catalan Manuel Vázquez Montalbán, ce « Tatouage » laissera des marques indélébiles grâce à son atmosphère à la fois poisseuse et radieuse d’une Barcelone interlope et d’une Amsterdam fantasmée, où notre héros se perd avec délice. Et en plus, c’est bourré d’humour ! On passera ensuite à Miami avec le tome 3 de Tyler Cross (Éditions Dargaud) avec toujours Nury au scénario et Brüno au dessin. Là aussi ça cogne sec sous le soleil pour un braquage de fonds immobiliers, le tout servi avec la maestria habituelle des deux hommes. Digne d’un des premiers Kubrick, leur mécanique jubilatoire et leur maîtrise des personnages sont un sans-faute.
Hervé Bourit

LE RENDEZ-VOUS
TEDX TOURS À GUICHETS FERMÉS
Chaque année, la soirée TEDx est pleine à craquer. L’édition 2018, placée sous le thème « Utopies », ne dérogera pas à la règle : les places sont de nouveau parties comme des petits pains ! Cette quatrième fournée de conférences aux « idées qui méritent d’être partagées » se déroulera le vendredi 27 avril au Grand Théâtre de Tours. Mais l’équipe a pensé aux malheureux qui n’ont pas obtenu leur précieux sésame. Des lieux-relais seront donc installés, afin d’assister à des retransmissions gratuites, en public et en live. Pour s’inscrire, il suffit de faire un tour sur tedxtours.com/billetterie. Situés à Tours et aux alentours, ces lieux-relais seront dévoilés prochainement.

PAUSE_ECRANS_TEDX

 LA PHRASE
« Sa réaction m’a un peu surpris. Ce n’est que son avis. »
PEF, réalisateur du film Gaston Lagaffe, réagissant aux propos de la fille de Franquin qui a qualifié son adaptation de « désastre ».

LE CHIFFRE
26
W9 diffusera 2 épisodes inédits de la saison 26 des Simpson le 21 avril. De quoi combler (un peu) son retard avec les États-Unis qui en sont déjà à la saison 29…

Musée du compagnonnage : le vrai du faux

Désormais caché derrière une palissade en haut de la rue Nationale, le musée du compagnonnage continue d’accueillir des milliers de visiteurs, curieux de découvrir les créations des artisans de tous les corps de métiers et ce, depuis cinquante ans. Petite révision avant visite…

NEWS_compagnons

Il n’y a eu qu’un seul directeur depuis son ouverture.
FAUX.
En 1968, à Pâques, le Tourangeau Roger Lecotté fait revivre le premier musée compagnonnique qui avait existé de 1911 à 1955 au sein du musée des Beaux-Arts. Au fil des années, il sauva de l’oubli des centaines d’objets dans l’ancien dortoir des moines de l’église Saint-Julien. Deux ans après sa mort en 1991, Laurent Bastard, diplômé d’histoire et de droit, baigné dans le monde du compagnonnage depuis l’enfance, reprend le flambeau. Il a animé le musée et l’a grandement ouvert aux familles pendant vingt-cinq ans. Il prendra sa retraite en juillet, qui le succédera ? Mystère.

Gilbert Montagné a visité les expositions.
VRAI.
Le personnel du musée lui a fait toucher certaines oeuvres. D’autres stars sont aussi venues admirer les chefs-d’oeuvre : Mick Jagger, Michel Drucker, le président François Mitterrand lors d’une visite officielle en 1986. Il y a eu aussi le syndicaliste George Seguy et l’actrice et danseuse Leslie Caron.

Les compagnons ont inventé le système des mutuelles.
VRAI.
L’un des objets les plus anciens du musée est un coffre en bois de compagnons ferblantiers de Marseille (1778). À l’époque, les artisans y mettaient une partie de leur salaire pour aider l’un d’entre eux quand il tombait par exemple d’un échafaudage. Ça pouvait aussi servir en cas de grève pour demander l’augmentation des salaires. Les prémices du syndicat dès le XVIIe siècle. La solidarité reste d’ailleurs une des valeurs importantes du compagnonnage.

L’Histoire raconte que les compagnons ont toujours été exemplaires dans leur comportement.
FAUX.
Bien que le compagnonnage ait été inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco en 2010, les compagnons n’ont pas toujours été des enfants de chœur. « Jusqu’au XIXe siècle, les journaux relatent, en France, des faits de violence et des arrestations dans les rues liés à des rixes entre bandes rivales de jeunes compagnons », raconte le directeur du musée Laurent Bastard.

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Il y a une référence à Charlie Hebdo dans le musée.
VRAI.
Peu de personnes la remarquent mais elle est visible sur un vitrail créé en 2017. C’est une allégorie de l’élévation de l’esprit par la méditation et le travail. Le bas de l’oeuvre, symbolisant le mal, reprend le tableau de Picasso « Guernica » et la Une de Charlie Hebdo un an après les attentats, « L’assassin court toujours ». Les oeuvres des compagnons sont remplies de détails, ouvrez l’oeil !

Un compagnon a caché un pistolet dans une clé.
VRAI.
C’est un travail réalisé par deux jeunes de 21 et 23 ans pendant leur Tour de France. L’un d’entre eux à réalisé la clé renfermant le pistolet et l’autre, sur plan et à distance, a réalisé la serrure correspondante.

MUSÉE DU COMPAGNONNAGE > 8, rue Nationale à Tours. Tél. 02 47 21 62 20, www.museecompagnonnage.fr > Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h (du 16 sept. au 15 juin) et tous les jours l’été. Tarifs : 5, 80 €, 4 € (enfants de plus de 12 ans et étudiants, personnes de plus de 65 ans, enseignants). Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et demandeurs d’emploi.
> Dimanche 15 avril, visite thématique pour les 50 ans du musée, à 15 h (1 h 30). Tarif : 5,80 €.

Horoscope WTF du 11 au 17 avril 2018

Psssssssssst, paraît-il que c’est l’heure de l’horoscope WTF de tmv et que les Poissons vont prendre cher. Enfin, on dit ça, on dit rien…

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BÉLIER
Amour : Comme dit le proverbe chinois, on ne rassasie pas un chameau en le nourrissant à la cuillère. Graou.
Gloire : Vous êtes comme les toilettes : toujours au fond à droite.
Beauté : Êtes-vous sûr(e) qu’il n’y a pas de caméra cachée dans votre salle de bain ? C’est sûr sûr ? Mmh…

TAUREAU
Amour : N’oubliez jamais que vous êtes le/la meilleur(e). (promis y a pas de piège !)
Gloire : Dites le fond de votre pensée à votre patron (pas sûr qu’il la comprenne, ceci dit).
Beauté : Conseil d’ami, ne faites plus jamais pipi contre le vent.

GÉMEAUX
Amour : Votre moitié raconte vraiment n’importe quoi. Il serait temps de plutôt nous écouter, nous.
Gloire : Et dire que vous êtes le spermatozoïde gagnant…
Beauté : Votre transformation en condylura cristata semble inévitable.

CANCER
Amour : Pimentez votre vie sexuelle. Déguisez-vous en gros burrito.
Gloire : C’est quand on touche le fond qu’on rebondit… Sauf quand vous êtes un unijambiste coincé(e) dans le trou.
Beauté : Changez de parfum. Vous sentez comme le petit sapin désodorisant des voitures.

LION
Amour : Roh, j’en sais rien moi, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
Gloire : C’est vrai quoi, faut toujours tout faire dans cet horoscope.
Beauté : Bah tiens, pour la peine, vous avez le teint d’un surimi.

VIERGE
Amour : Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s. (non, on déconne krrkrr)
Gloire : Qui vivra verra, comme dirait Gilbert Montagné !
Beauté : Arrêtez de vous vous lamenter comme un lamantin.

BALANCE
Amour : Votre libido libidonne grave en ce moment.
Gloire : La vie est un long fleuve tranquille. Trop tranquille chez vous (même gonflant à vrai dire).
Beauté : Votre postérieur ressemble à deux petites pêches mûres.

SCORPION
Amour : Vous voulez savoir si votre ex pense toujours à vous ? Eh bien n’envoyez pas EX au 61212, car il/elle s’en contrefout.
Gloire : Vous êtes l’équivalent du H de hôpital.
Beauté : On vous a vu sur Facebook… Bah on s’est bien marré !

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes aussi réjouissant(e) qu’un bon gros kebab bien gras un lendemain de cuite.
Gloire : Par contre, vous avez le QI d’un bulot sous Lexomil (on peut pas tout avoir mes petits rhododendrons).
Beauté : Oh, vous pourrez toujours plaire à quelque fétichiste par-ci par-là.

CAPRICORNE
Amour : À force de déchirer vos habits au lit, vous ressemblez à Hulk. Votre partenaire prend peur.
Gloire : La paresse est votre atout. Vous êtes sur la bonne voie.
Beauté : Eh ouais, on vieillit tous. Regardez Johnny Depp. Ça va picoter mes loulous.

VERSEAU
Amour : Il est dans le pré, visiblement. Décrottez-vous les bottes et foncez.
Gloire : Méfiez-vous des Gémeaux. Et des chauves. Et des poneys.
Beauté : Transit difficile : vous ne pétez pas le feu.

POISSON (spécial pessimisme)
Amour : Une rencontre n’est-elle pas que le début d’une séparation ?
Gloire : Comme dirait Olivier de Benoist, le mariage est le cercueil dont les enfants sont les clous.
Beauté : Votre beauté intérieure ne servira à rien sur Tinder.

Sherlock Gnomes : nains pour tous, tous pour nains

Enfants, parents, réjouissez-vous et préparez-vous aux jeux de mots : le petit Sherlock Gnomes et ses nains débarque sur grand écran. Si cette histoire vire souvent au nain-porte quoi, elle en divertira tout de même certains. (Signé : un journaliste nain-compris)

PAUSE_CINE

Après avoir revisité Shakespeare avec le premier volet Gnomeo et Juliette, c’est au tour de Sherlock Holmes de passer à la tambouille « gnomes ». Pour cette deuxième adaptation de la franchise, c’est donc toujours aux côtés d’une bande de nains de jardin que le spectateur évolue.
Ici, tous disparaissent un à un, ce qui emmène Sherlock Gnomes, célèbre détective et fervent défenseur des nains de jardin donc, à mener l’enquête (ce synopsis n’a pas été écrit sous l’effet de la drogue, promis…).

Avec un tel récit, Sherlock Gnomes se veut clairement orienté vers le public enfantin. Pour autant, le film d’animation parvient à ne pas tomber dans le puéril ou la naïveté et propose quelques bons moments. On rit rarement, mais on sourit parfois face à cette douce absurdité qui se dégage de l’ensemble (le nain en string à la Borat est plutôt fendard…).
Car Sherlock Gnomes pousse le curseur de son délire au maximum et prend visiblement plaisir à le faire.

Toutefois, pareil univers a ses limites : les multiples personnages, peu attachants, ont tendance à faire piétiner le récit, les jeux de mots avec le terme « gnome » sont exploités jusqu’à plus soif… Au final, pas bien inspiré, Sherlock Gnomes s’essouffle tout de même rapidement.

En revanche, côté animation, l’oeuvre se défend plutôt bien dans sa modeste catégorie. Il faut dire qu’aux manettes, on retrouve John Stevenson, le papa du premier Kung-fu Panda, pour un rendu qui n’a certes rien de trop sophistiqué comparé aux productions actuelles, mais assez de charme pour accrocher la rétine pendant les toutes petites 86 minutes que dure Sherlock Gnomes. Un résultat correct, mais rien de nain-croyable (celle-là, elle est cadeau). Aurélien Germain

> Film d’animation, de John Stevenson (USA). Durée : 1 h 26. Avec les voix françaises de Michael Gregorio, Flora Coquerel…
> NOTE : 2/5

Hommage à Higelin : les paroles

Les curieux ayant lu tmv sont tombés sur notre petit mot sur Jacques Higelin. Voici donc les paroles de sa chanson Je suis mort qui qui dit mieux.

J’suis mort qui, qui dit mieux
Ben mon pauv’vieux, voilà aut’chose
J’suis mort qui, qui dit mieux
Mort le venin, coupée la rose
J’ai perdu mon âme en chemin
Qui qui la r’trouve s’la mette aux choses
J’ai perdu mon âme en chemin
Qui qui la r’trouve la jette aux chiens

J’m’avais collé avec une fumelle
Ben alors ça c’est la plus belle
J’m’avais collé avec une fumelle
L’jour où j’ai brûlé mes sabots
J’lui avais flanqué un marmot
Maint’nant qu’son père est plus d’ce monde
L’a poussé ce p’tit crève la faim
Faut qu’ma veuve lui cherche un parrain.

Elle lui en avait d’jà trouvé un
Eh j’ai pas les yeux dans ma poche


Elle lui en avait d’jà trouvé un
Dame faut prévoir, en cas d’besoin
C’est lui qui flanquera des taloches
A mon p’tiot pour qu’il s’tienne bien droit
C’est du joli, moi j’trouve ça moche
De cogner sur un plus p’tit qu’soi.

Cela dit dans c’putain d’cimetière
J’ai perdu mon humeur morose
Jamais plus personne ne vient
M’emmerder quand je me repose
A faire l’amour avec la terre
J’ai enfanté des p’tits vers blancs
Qui me nettoient, qui me digèrent
Qui font leur nid au creux d’mes dents.

Arrétez-moi si je déconne
Arrétez-moi ou passez m’voir
Sans violettes, sans pleurs ni couronnes
Venez perdre un moment d’cafard
J’vous f’rais visiter des cousins
Morts à la guerre ou morts de rien
Esprit qui vous cligne de l’oeil
Les bras tendus hors du cercueil

Aujourd’hui je vous sens bien lasse
Ne soyez plus intimidée
A mes côtés reste une place
Ne tient qu’à vous de l’occuper
Qu’est c’que tu as ? oui, le temps passe
Et le p’tit va rentrer de l’école
Dis lui q’son père a pas eu d’bol
‘L a raté l’train, c’était l’dernier

Attend un peu, ma femme, ma mie
Y’a un message pour le garçon
J’ai plus ma tête, voilà qu’j’oublie
Où j’ai niché l’accordéon
P’t’être à la cave, p’t’être au grenier
Je n’aurais repos pour qu’il apprenne
mais il est tard, sauve toi je t’aime
Riez pas du pauv’macchabé

Ceux qui ont jamais croqué d’la veuve
Les bordés d’nouilles, les tir à blanc
Qu’ont pas gagné une mort toute neuve
A la tombola des mutants
Peuvent pas savoir ce qui gigote
dans les trous du défunt cerveau
Quand sa moitié dépose une botte de rose
Sur l’chardon du terreau
Quand sa moitié dépose une botte de rose
Sur l’chardon du terreau

A écouter juste ici :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Ydf5e4kpTxM[/youtube]

 

#WTF 56 : Pour votre bien-être, des chats et des festivals

Vous avez loupé l’actualité #WTF et insolite ? Petite piqûre de rappel avec tmv !

PAUSE_WTF

Depuis le 28 mars, vous pouvez trouver en kiosques la revue Miaou. Ce « mook » trimestriel tourne uniquement autour du… chat (dingue, non ?) et veut faire « ronronner de bonheur le lecteur ». Actu, tendances, interviews, visuels, petits cadeaux sont au programme. L’éditeur, Prisma Media, indique « proposer un contenu dédié à la communauté des catlovers dans la tendance feelgood ». Alors « catlovers » de tout poil, réjouissez-vous : au sommaire de ce premier numéro, un dossier sur « vivre dans la peau d’un chat » et un entretien avec Anny Duperey notamment ! Youpi !

— D’après une récente étude britannique, assister à des concerts augmenterait l’espérance de vie. Mieux, y aller tous les 15 jours permettrait de faire grimper l’espérance de vie de neuf ans. Sachant que chaque année, tmv part au Hellfest, nous sommes donc en mesure de dire que nous vivrons centenaires. Joie !

— C’est à Montpellier que s’est tenue une course en chaussures de ski. Le projet, appelé logiquement Shoeski’Run, a été lancé par cinq étudiantes de l’école Idrac.

Dans le Gers, le père Rodrigue a fait le buzz en chantant du Sardou pendant la messe. « Vraiment, c’était juste pour rigoler, je ne m’attendais pas à un tel succès », s’est étonné le prêtre en voyant les 42 000 vues sur sa vidéo en 4 jours.

— Un serveur français a été licencié par un restaurateur canadien pour agressivité envers ses collègues. Il a donc porté plainte devant un tribunal des droits des personnes… en plaidant que son attitude n’était pas due à de l’impolitesse, mais « à sa culture française ».

Horoscope WTF du 4 au 10 avril 2018

Pendant que tout le monde se la coulait douce le lundi de Pâques, l’astrologue tmv a travaillé. Férié ou pas férié. Quelle tristesse, n’est-ce pas ? Cela se ressent dans l’horoscope de la semaine, rassurez-vous…

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BÉLIER
Amour : Écoutez votre ventre plutôt que votre coeur. Avec vous, ça vaut mieux.
Gloire : Olala, léchez votre coude et voilà.
Beauté : Saturne et Pluton s’allient dans un combo spécial qui fait de vous une bombasse. Mais seulement aujourd’hui.

TAUREAU
Amour : Avec vous, l’amour c’est comme le fromage. Ça pue, mais ça a un goût de reviens-y.
Gloire : Adoptez un spermophile (allez, ça va chercher sur Google)
Beauté : Vous étiez sur la route toute la sainte journée. Vous n’avez pas vu le doute en moi s’immiscer, donc bon.

GÉMEAUX
Amour : Arrêtez de vous voiler la fesse.
Gloire : Le saviez-vous ? Les flatulences des Gémeaux sont en ré mineur.
Beauté : Les astres sont formels, vous finirez nu(e) ce week-end. Sur une table. Devant tout le monde. Et la foule applaudira.

CANCER
Amour : Vos capacités au lit sont à la ramasse totale. Instruisez-vous sur Wikipédia.
Gloire : Tel Gifi, vous avez des idées de génie.
Beauté : Mais du coup, tel Bigard, vous êtes la star du steak haché.

LION
Amour : Vous avez la forme d’un gastéropode.
Gloire : Vous êtes un privilège pour la Nation, vive VOUS !
Beauté : Diantre, mais c’est l’anarchie dans vos poils. Les Sex Pistols y joueraient un concert.

VIERGE
Amour : Une impression de papillons dans le ventre ? Ce n’est pas un coup de foudre. Juste la gastro, désolé.
Gloire : Coucou petite perruche. Beauté : Tro de boté en vou, ses un crime. Apeulé la poliss laul.

BALANCE
Amour : Finalement, vous n’êtes qu’un petit triton dans l’immensité des relations amoureuses.
Gloire : Il faudra bien que votre passion du tuning éclate au grand jour.
Beauté : Votre père est un voleur. Il a volé toutes les étoiles du ciel pour les revendre sur Priceminister. Pas cool.

SCORPION
Amour : Oubliez. Râler et dormir, voilà votre destinée.
Gloire : Il existe désormais des laser-game à dos de poney. Votre avenir est tout tracé.
Beauté : Vous êtes gaulé(e) comme une amanite phalloïde. Ce qui ne vous empêche pas de vous faire cueillir tous les matins.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes un vrai Harry Potter sous la couette. Que de magie, graou !
Gloire: En parlant Harry Potter, prenez votre balai magique et faites le ménage. C’est un bazar sans nom chez vous.
Beauté : Votre postérieur devrait être inscrit au patrimoine de l’Unesco.

CAPRICORNE
Amour : Plus rien avant le mariage. C’est comme ça. C’est moi qui prédis votre avenir de toute façon.
Gloire : Méga clash prévu avec les signes suivants : Balance, Sagittaire, Verseau, Poisson, Gémeaux, Scorpion. Ah et Bélier et Cancer aussi.
Beauté : Le Capricorne peut être si canon. Qui l’eut crû ?

VERSEAU (spécial on s’est pas foulé)
Amour : Que dalle.
Gloire : Bof.
Beauté : Beh.

POISSON
Amour : Oedipe vous passe le bonjour. Il aimerait bien récupérer son complexe, siouplait.
Gloire : Les autres 1 – Votre dignité 0. B
eauté : Le monosourcil devient tendance. Comme quoi vous étiez précurseur.

Red Sparrow : sexe, espionnage et violence

On l’attendait de pied ferme ce Red Sparrow, avec Jennifer Lawrence. Sauf que le film de Francis Lawrence est mou, lent, parfois ridicule, parfois violent, bête prétexte à un érotisme SM aussi gênant qu’embarrassant. Outch

PAUSE_CINE

Sexe, violence, clichés et accent russe… Voilà à quoi pourrait se résumer Red Sparrow, adaptation du roman éponyme qui avait pourtant tout l’air d’une jolie promesse. Il faut dire qu’avec un Francis Lawrence aux commandes (l’homme est responsable des Hunger Games et de Je suis une légende), une star à l’affiche (Jennifer Lawrence) et un casting de première classe (Charlotte Rampling, Matthias Schoenaerts, Jeremy Irons…), on s’attendait à une pépite.

Mais passé une formidable entrée en matière aussi alléchante que réussie, Red Sparrow se vautre ensuite dans la paresse, virant au thriller interminable et neurasthénique (il aurait gagné à être raccourci d’un bon tiers).
Pendant 2 h 20 aussi fougueuses qu’un koala sous Lexomil, le spectateur suit Dominika, ex-ballerine recrutée pour devenir agent secret, contrainte de jouer de ses charmes pour séduire et manipuler un infiltré de la CIA en Russie.

De là découle un film caricatural au goût de Guerre Froide, d’ailleurs plombé par une extraordinaire faute de goût : celle de laisser ses comédiens américains incarner l’ennemi russe, usant de fait d’un accent aussi ridicule que grossier. Pour le reste, il faudra compter sur des scènes de violence gratuite sans stylisation, ainsi qu’une dose de sexe pour compléter le cahier des charges putassier (coucou la scène du viol).

Alors, certes, Jennifer Lawrence n’a jamais été aussi belle et solaire. Magnifiquement photographiée, la comédienne apparaît incandescente et sulfureuse. Elle est également investie à 200 % dans son rôle. Mais ça ne suffit malheureusement pas à rattraper un film aux enjeux inexistants, à l’hypersexualisation malsaine de son héroïne et finalement bien trop anecdotique.

Aurélien Germain

> Thriller, de Francis Lawrence (USA). Durée : 2 h 20. Avec Jennifer Lawrence, Matthieu Schoenaerts…
> NOTE : 1,5/5

Cliquez pour voir la bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=D79-3yPaHy8[/youtube]

Chroniques culture #54

De Stranger Things au rock enfumé de Earthless, en passant par le nouveau tome de la BD Infinity, voilà nos chroniques culture de la semaine.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
BAD MOMS 2
Si le premier volet de Bad Moms savait se montrer caustique avec son côté poil-à-gratter, le second laissait en revanche de marbre. Récit de trois mères de famille au bout du rouleau, enguirlandées par leurs mamans respectives à Noël, Bad Moms 2 a toujours cet humour potache mais amuse moins. Peu de surprises au programme dans cette comédie néanmoins divertissante, emmenée par un casting principal savoureux (Mila Kunis, Kristen Bell et Kathryn Hahn s’éclatent) et des seconds rôles truculents. Pour sa sortie DVD (le 2 avril), pas grand-chose à se mettre sous la dent : l’éditeur a mis le pied sur le frein avec des bonus rachitiques (un bêtisier et des scènes additionnelles pour un résultat d’à peine… dix minutes).
A.G.

LE CD  PAUSE_ECRANS_CD
EARTHLESS – BLACK HEAVEN
Quel voyage que ce Black Heaven, nouvel album des Californiens de Earthless ! Ce trip psychédélique est une savante mixture où Led Zeppelin copulerait gaiement avec Black Sabbath, le tout saupoudré d’un soupçon d’Hendrix. Digérant au mieux leurs influences, Earthless envoie son propre space rock survolté, mené par des musiciens aussi talentueux qu’affamés. On pense notamment au travail monstrueux abattu par Isaiah Mitchell : le guitariste tronçonne ses riffs par paquet de 100, avant de partir dans d’interminables soli… tout en chantant ses parties avec le groove d’un Ozzy Osbourne (Black Sab’) et des modulations qu’on croirait parfois sorties tout droit d’un vieux vinyle des 70’s. Un disque planant, enfumé et psyché, une fièvre électrique. Simplement excellent.
A.G. .

LE LIVRE
PETIT ÉLEVAGE FAMILIAL BIO
Anne Denis pratique l’élevage depuis une trentaine d’années dans une propriété de 3 hectares. Âne, cheval, moutons, volailles forment l’essentiel de son cheptel. Et c’est justement le sujet de son ouvrage, Petit élevage familial bio (éditions Terre Vivante), véritable manuel ludique qui aide les intéressés pour se lancer dans l’élevage bio.
Cherchant à déterminer vos atouts et vos ressources, l’ouvrage se concentre ensuite des fiches consacrées aux animaux à élever. C’est là que le livre d’Anne Denis est le plus intéressant, car il décrypte en profondeur et de manière simple et efficace les savoirs utiles : portrait de la bête, la race à choisir, ou encore le logement requis, l’hygiène, les soins et l’alimentation… Bien construit, nourri d’illustrations et parfaitement agencé, un manuel qui devrait bien préparer les éleveurs de demain.
A.G

LA BD
INFINITY 8 — ET RIEN POUR FINIR
C’est presque la fin de l’aventure, avec ce tome 7 du projet éditorial (Éditions Rue de Sèvres) ludique et innovant qui consiste à repartir de zéro à chaque album. Cette fois, comme héroïne, une petite fille à laquelle Boulet au dessin et l’inévitable Trondheim au scénario font subir mille et une péripéties. Et que l’on soit amateur ou non de science-fiction, on marche encore à tous les coups ! Livre, série, film, tout peut recommencer même si les héros sont morts. Ce serait génial dans la vraie vie ? Alors pourquoi ne pas se prendre au jeu et oublier le cartésianisme qui nous anime encore trop souvent ? Quand en plus, l’humour, le suspense et le petit fond social-politique sont mélangés avec talent, on se dit que cet Infinity 8 va se terminer en apothéose. Vite, vite la suite !
Hervé Bourit

LE CHIFFRE
1

Stranger Things est la série la plus regardée sur Netflix en France. Sur la 2e marche du podium, on retrouve Jessica Jones, puis Orange is the new black.
PAUSE_ECRANS_CHIFFRE

Gilles Martin, artiviste à la Une

Gilles Martin, photographe tourangeau est à l’origine du concept d’artivisme qui consiste à utiliser l’art à des fins militantes. Le mensuel Chasseur d’images de ce mois-ci salue par un dossier exceptionnel à la fois son travail de photographe et son engagement pour la cause animale.

NEWS_GILLES MARTIN
(Photo Gilles Martin)

Ses photos faisaient la Une de tmv en juin 2016. Gilles Martin, photographe animalier tourangeau et infatigable globe-trotteur nous présentait les images qu’il a faites des gorilles des montagnes au Rwanda, au Congo et en Ouganda pendant plus de dix ans. Mais pas seulement des images pour faire joli. Des images aussi et surtout pour alerter sur la situation de ces grands singes qui pourraient bien avoir disparu à l’état sauvage à l’horizon 2027. C’est à dire demain.

Le mensuel Chasseur d’images (plus gros tirage de la presse photo en Europe) a choisi, ce mois-ci, de consacrer un dossier de treize pages au photographe tourangeau et à son « artivisme » (conjugaison d’art et de militantisme). « Pour ceux qui sont engagés dans la défense des grandes causes, le seul moyen de lutter contre l’indifférence consiste à marquer les esprits avec des actions chocs pour sortir le public de sa torpeur », écrit le mensuel spécialisé.
Et le journal choisit de raconter dans le détail et photos à l’appui l’incroyable campagne de happening que Gilles a menée à l’été 2016, à New York, pour alerter sur la situation des gorilles. NEWS_GILLES MARTIN_Couverture

Une action qui tient à la fois du street art et de l’urbex, cette pratique qui consiste à réaliser des photos dans des lieux abandonnés pour leur redonner sens et vie. On y découvre comment le photographe choisit les endroits de la ville, les coins de rue ou les ponts où il montrera sa photo. Comment il prépare son action en trouvant le bon support, un emballage de téléviseur, un vieux cadre, en le préparant et en le mettant parfaitement au format adapté à sa cible. Puis vient le moment de la pose, du happening.
Ensuite, Gilles se remet dans la peau du photographe et immortalise l’ensemble, avec les mouvements et les lumières de la ville.

Là, un pitbull sous un porche qui semble veiller sur la dépouille d’un gorille, ici un skater qui s’échappe du cadre comme une ombre filante. Le magazine publie même sur une double page, l’image d’un coffre de banque qui semble tout droit sorti d’une grosse production hollywoodienne de l’intérieur duquel un bébé gorille nous contemple avec son regard inquiet. « J’ai vu ce coffre dans une banque abandonnée en pleine ville, raconte Gilles. Et le trésor, bien sûr, c’est le singe… ». Tout est dit.

> Le numéro 402 de Chasseur d’images est disponible en kiosques jusqu’au 10 avril, 5,90 €.

Horoscope WTF du 28 mars au 3 avril 2018

Cette semaine, gloire aux Sagittaires. Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être parce que ça rime avec pomme de terre et que les patates, c’est bien, c’est plutôt utile pour la raclette.

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BÉLIER
Amour : Uranus et ses sonorités dégoûtantes vous envoient un peu d’amour.
Gloire : Vous êtes le vrai héros de tous les temps. Bref, vous êtes Bob Morane contre tout chacal.
Beauté : Peau de pêche pour une peau de vache.

TAUREAU
Amour : Aussi fade qu’une tartiflette surgelée.
Gloire : L’humour, c’est votre truc. Normal, vous êtes au centre de toutes les blagues.
Beauté : Nostradamus vous prédit un panaris jeudi.

GÉMEAUX
Amour : Soyez comme le lait. Entier et non demi-écrémé.
Gloire : Vous avez le temps de réaction d’un koala.
Beauté : D’ailleurs, en changeant 9 lettres à koala, on obtient gastro-entérite. Coïncidence ?

CANCER
Amour : Comme dirait Booba, vous n’avez que du vice dans vos paluches.
Gloire : Énigme > Jean- Eudes a 10 pommes. Il en mange une lundi et le reste samedi. Quelle est donc la circonférence d’un topinambour ?
Beauté : Vous êtes dans le collimateur de Pluton. Attention au bidon.

LION (spécial spoilers)
Amour : À la fin de Game of Thrones, tout le monde couche avec un dragon et ils meurent tous, après s’être battus avec un nain.
Gloire : À la fin du prochain Star Wars, la princesse Leia annonce en fait qu’elle est enceinte de Luke, parce qu’elle est ch’ti.
Beauté : À la fin de cet horoscope, vous partirez combattre une horde de capitalistes à dos de licorne et arrêterez définitivement de lire cet horoscope débile.

VIERGE
Amour : Vous êtes aussi sensible de la goupille qu’un extincteur.
Gloire : Le ver est dans la pomme, je répète, le ver est dans la pomme.
Beauté : Vous êtes une ode à la beauté. AAANW !

BALANCE
Amour : Cloclo vous a menti, ça s’en va et ça ne revient pas.
Gloire : Comme dit le proverbe africain, « Si l’arbre savait ce que la hache lui réserve, il ne lui aurait jamais fourni le manche ».
Beauté : Tel le petit chien, votre pipi n’atteint pas le haut du poteau.

SCORPION
Amour : Votre seul ami est un salami. Quelle sale vie.
Gloire : Va falloir se détendre le string, comme dirait mémé.
Beauté : Tout le monde sait que vous utilisez du talc pour bébé pour ces fesses si douces.

SAGITTAIRE
Amour : Vous n’avez donc aucun amour propre ?
Gloire : On a loupé la constellation du Gilbert Montagné. Du coup, on ne sait rien, désolé.
Beauté : Votre sourire est aussi forcé que si vous sortiez d’une coloscopie.

CAPRICORNE
Amour : Visiblement toujours aussi chaud(e) qu’une baraque à frites.
Gloire : Vous préférez avoir le hoquet toute votre vie ou avoir tout le temps Despacito en tête ?
Beauté : D’ailleurs, vous êtes plus « des pâtes si tôt » que Despacito.

VERSEAU
Amour : On devrait tous avoir un(e) Verseau pour l’aimer et lui faire des bisous sur le nez.
Gloire : Vous vous sentez comme un ado. L’acné en moins.
Beauté : Vos cheveux brillent. Mais shampoing au top ou tignasse grasse ? Le doute est permis.

POISSON
Amour : S’arrêter à la page 1 du Kamasutra, c’est moche.
Gloire : Vous envoyez du steak. Continuez ainsi.
Beauté : La mode est au rembourrage. Pensez-y.

Blue : plongée avec les dauphins

Chouette, voilà un nouveau documentaire signé DisneyNature. Avec Blue, Keith Scholey et Alastair Fothergill offrent une plongée dans différentes régions subaquatiques du globe, aux côtés des dauphins.

PAUSE_CINE

Depuis une dizaine d’années, la branche DisneyNature oeuvre dans le documentaire et propose des objets aussi ludiques que militants. Au fil du temps, on a ainsi pu voir l’enfantin Grizzly, le travail titanesque d’Au Royaume des singes, ou encore le magnifique Il était une forêt.
Objectif ? Proposer de sublimes images pour amener le spectateur – notamment les plus jeunes – vers une réflexion sur l’environnement.

C’est de nouveau le cas ici avec un documentaire signé Keith Scholey et Alastair Fothergill. Naïvement titrée Blue dans sa version française du nom de son « personnage » principal (Dolphins est le titre original…), cette plongée dans les océans veut de nouveau sensibiliser à la protection de nos espaces naturels, cette fois à travers la figure du dauphin. Habile, quand on sait le capital sympathie de la bête.

On y suit donc l’animal à travers un périple qui nous fait découvrir diverses régions subaquatiques du globe, mais aussi de nombreuses espèces connues (la baleine à bosse) ou méconnues (l’amusant squille multicolore).

Visuellement époustouflant, Blue est d’une maîtrise technique sans faille. Les jeux de lumière et de couleur sont tout simplement sublimes. Les documentaristes mènent alors la danse et embarquent le spectateur (enfants et adultes, ouf) dans des mouvements constants (le ballet des dauphins), pour finalement esquisser un message clair.
« Si vous voulez avoir des dauphins dans le futur, il est nécessaire d’avoir des récifs coralliens », disait récemment Keith Scholey. Un écho à Blue, dans lequel on s’aperçoit que tout fonctionne finalement comme une petite ville, avec un écosystème et des espèces subsistant grâce aux coraux. Aujourd’hui, 20 % des récifs coralliens sont détruits en raison du changement climatique…

> Documentaire de Keith Scholey et Alastair Fothergill (USA). Durée : 1 h 18.
> NOTE : 4/5

Voir la bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=KCf-0hfyucc[/youtube]

#WTF 55 : Uber publie sa liste d’objets oubliés insolites

Petite séance de rattrapage avec l’actu insolite et #WTF des jours passés !

PAUSE_WTF
-Photo Shutterstock-

— Uber vient de publier le classement des objets insolites oubliés dans ses voitures en France au cours de l’année. Ont notamment été laissés sur les sièges : une prothèse orthopédique, des gouttières dentaires, une alliance en or, une canne blanche pour personne aveugle, un couffin bébé (mais sans le bébé, ouf), une ceinture de Dark Vador et… un disque d’or ! Les trois villes françaises où le plus d’objets ont été oubliés en 2017 sont Toulon, Nice et Paris.
Le plus souvent, c’était un 1er janvier. Sans rire ?

— Une famille américaine, qui organisait son déménagement, a fait prendre l’avion à son chien pour relier Denver à Kansas City. Soit 1 h 30 de vol. La compagnie United Airlines a semble-t-il légèrement loupé son coup : le berger allemand de 10 ans a atterri au Japon.

— Trois touristes européens ont été expulsés du Machu Picchu, au Pérou, pour s’être photographiés en montrant leurs fesses.

— En Vendée, aux Herbiers, la police a installé un faux policier en carton au bord de la route pour inciter les conducteurs à ralentir. Il a été baptisé Dave. Non pas parce que Vanina ah ah Vanina aaa ah ah, mais parce que Dave signifie « dispositif anti-vitesse excessive ».

— Vous serez ravis d’apprendre que c’est Sébastien Lelarge, un Mortagnais de 37 ans, qui a remporté cette année le concours du plus gros mangeur de boudin noir. L’homme a englouti 1,145 kg du précieux mets en 15 minutes.

Horoscope WTF du 21 au 27 mars 2018

Regardez dans le ciel ! C’est un avion ? C’est un oiseau ? C’est Superman ? Non, c’est l’astrologue tmv qui vole à votre rescousse !

BÉLIER
Amour : Hashtag cette semaine craint du boudin.
Gloire : La constellation d’Orion vous fera prendre des décisions stupides. Du genre aimer les enfants.
Beauté : Doux comme un mammouth.

TAUREAU
Amour : Chouette, vous allez prendre le poste d’attaquant au FC DraguePourrie.
Gloire : Astuce pour être plus efficace au travail > ne pas aller au travail. (de rien)
Beauté : Vous connaîtrez le stress de la dernière feuille de PQ.

GÉMEAUX
Amour : Ce n’est pas parce que le printemps est là que vous devez autant butiner.
Gloire : Vous avez pas choisi, de vivrez ici, entre la soumission, la peur et l’abandon. (#jeanjacquesgoldman)
Beauté : Il est temps de vous avouer que vous faites le même bruit qu’un trombone en ronflant.

CANCER
Amour : Eh bé, on pourrait faire cuire un steak sur vous tellement vous avez chaud au derrière !
Gloire : Comme Facebook, vous avez la phobie des tétons.
Beauté : Bientôt le printemps, vous allez bourgeonner. Comme votre acné.

LION
Amour : Samedi, vous enduirez le corps de l’être aimé de Nutella. Les orangs-outans ne vous disent pas merci.
Gloire : C’est l’histoire de Této le têtard. Il croyait qu’il était tôt. Mais en fait, il était tard.
Beauté : Et zoupla, qui qui va prendre un cran en plus à la ceinture ? C’est bibi !

VIERGE
Amour : Votre sexualité est au point mort. Faites une cure de 50 Shades of Grey.
Gloire : Galoper nu(e) sur un poney Shetland en bord de mer, tel est votre destin.
Beauté : Rien n’est plus périssable que la beauté. Vlan dans les dents.

BALANCE
Amour : C’est un peu le Gorafi votre vie amoureuse, non ?
Gloire : Savez-vous pourquoi les bélugas sont en voie d’extinction ?
Beauté : Parce qu’il n’y a pas assez de bélufilles. Allez, cadeau. Bisou sur votre nez.

SCORPION
Amour : Avec votre charisme de pissenlit, vous ne cueillerez pas grand-chose.
Gloire : « Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même », disait Nietzsche…
Beauté : Eh ouais, c’est pas drôle. Mais ça vous calme, mes bichons maltais.

SAGITTAIRE
Amour : Il faut vous y faire. Vous êtes devenu(e) aussi inutilisable qu’une disquette d’ordinateur.
Gloire : Pédoncule.
Beauté : Le Sagittaire est un peu gras, un peu rose et surestimé. Bref, le Sagittaire est un saumon.

CAPRICORNE
Amour : Investissez dans adopteunmec.com, ça ira plus vite.
Gloire : Vous êtes un peu ce bloc inutile dans Tetris qui tombe toujours au mauvais moment.
Beauté : Vos sourcils touffus n’impressionnent plus grand monde.

VERSEAU
Amour : Votre ex n’est que le croisé d’une crevette et d’un bulot.
Gloire : Avouez que vous êtes un peu maso pour lire l’horoscope chaque semaine.
Beauté : Buvez une tisane et arrêtez de saouler votre monde.

POISSON
Amour : Quoi de plus ringard que l’amour ? Vivez de célibat et de bière fraîche.
Gloire : Arrêtez de sauter partout comme un gros gnou.
Beauté : Les Poissons, c’est beau tout nus, mais un peu trop poilus.

Après la guerre : film politique et humain

Remarqué au festival de Cannes, le premier film d’Annarita Zambrano, Après la Guerre, débarque en salles cette semaine.

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Nous sommes en 2002. À Bologne, en Italie. Le refus de la loi travail explose dans les universités (comment ça, ça vous rappelle quelque chose ?). L’assassinat d’un juge, à la sortie d’une conférence, fait ressurgir les fantômes du passé, ceux des « années de plomb ». La blessure politique s’ouvre de nouveau et on accuse rapidement Marco Lamberti, réfugié en France et ancien leader d’extrême-gauche, protégé par la « doctrine Mitterrand ». Il va alors prendre la fuite avec Viola, sa fille de 16 ans, tandis que le gouvernement italien demande son extradition…

C’est un petit brûlot politique que signe ici Annarita Zambrano avec Après la guerre (Dopo La Guerra, en VO). Pour son premier long-métrage, la réalisatrice esquisse les pressions diplomatiques entre deux pays européens, mais Après la guerre se voit davantage comme un zoom sur l’Humain, comme un grand portrait.
Ou plutôt des portraits, puisqu’on s’attarde tour à tour sur Marco, sa mère, ou encore sa sœur et bien sûr la jeune ado Viola, sur qui le film finit par se concentrer.

Malgré un ensemble un peu trop classique et convenu dans sa mise en scène, ainsi qu’une dimension politique qu’on aurait souhaité plus explosive, Après la guerre se distingue toutefois par sa puissante sobriété et sa narration reposant sur les personnages. Il permet alors à Zambrano d’explorer avec justesse et retenue deux mondes antagonistes, de confronter deux générations face aux erreurs du passé.

Plus qu’un film politique et politisé, Après la guerre est surtout un drame psychologique naturaliste. Habile de la part d’Annarita Zambrano, une cinéaste fort prometteuse…

> Drame, d’Annarita Zambrano (Italie/France). Durée : 1 h 32. Avec : Giuseppe Battiston, Barbora Bobulova, Charlotte Cétaire…
> NOTE : 3,5/5 

Bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=hCAgCmEmdjY[/youtube]

Horoscope WTF du 14 au 20 mars 2018

Le méchant astrologue revient tout juste des Seychelles, où il possède l’une de ses 43 résidences secondaires. Ouf, les vacances scolaires sont terminées. Et l’horoscope recommence. On dit merci qui ?

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BÉLIER
Amour : « Toc, toc. » « Qui est là ? »
Gloire : « Sam. » « Sam qui ? »
Beauté : SAM SEMBLE MAL PARTI VOTRE SEMAINE POURRIE ! Hahaha.

TAUREAU
Amour : D’après la constellation du Tryo, vous allez ramener le croisé de Jackie Sardou et d’un Pokemon.
Gloire : Tout ça, c’est de la faute des journalistes Illuminati franc-maçons reptiliens macronistes.
Beauté : (NB : sinon, vous êtes mignon(ne)s cette semaine. Profitez de ce court répit)

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes un peu le Jim Levenstein de 2018 (coucou la référence).
Gloire : On sait, on sait. Vous êtes un génie incompris.
Beauté : Vous êtes plutôt sexy dans votre petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit bikini (ça vaut pour vous aussi, messieurs).

CANCER
Amour : Vous donnez des papillons dans le ventre, pourtant vous n’êtes qu’une larve.
Gloire : (Mais une larve gracieuse, cela va sans dire)
Beauté : Attention aux pellicules dans vos poils de bras.

LION
Amour : Bah, au pire… vous pourrez toujours recycler votre ex. C’est tendance et écolo.
Gloire : Même Chuck Norris n’a pas autant de classe que vous.
Beauté : Petite ressemblance avec un panda sous Xanax le matin.

VIERGE
Amour : C’eeest tellement simple, l’amour. Tellement possible, l’amour. À qui l’entend, regarde autour, à qui le veut, vraiiiment.
Gloire : Ouaip, bah il vous a bien entubé le Pascal Obispo.
Beauté : Obispo / au bistrot. Coïncidence ? Je ne crois pas.

BALANCE
Amour : Vous êtes amoureux/ se comme des tourtereaux, mais aussi gonflant(e) qu’un pigeon.
Gloire : Tapez « Vladimir Cauchemar – Aulos » sur YouTube. Ne me remerciez pas.
Beauté : Le gras, c’est la vie.

SCORPION
Amour : Votre vie amoureuse est aussi palpitante qu’un navet.
Gloire : Vous êtes comme la Danette, on se lève tous pour vous (sauf les hommes-troncs).
Beauté : Tendre comme un veau, même les peaux de vache !

SAGITTAIRE
Amour : WOW WOW WOW, mais qu’est-ce que je vous aime mes petites loutres !
Gloire : Ce n’est pas vous qui êtes toujours en retard, mais les autres qui sont toujours en avance.
Beauté : (qu’est-ce qu’on peut être lèche-bottes avec les Sagittaires quand même…)

CAPRICORNE
Amour : Ne pleurez pas petit loukoum. Un jour, vous trouverez l’être aimé.
Gloire : S’il existait un diplôme du tact et de la diplomatie… bah vous ne l’auriez jamais en fait.
Beauté : Roh, arrêtez de faire la tronche Dr House.

VERSEAU
Amour : Les plus belles preuves d’amour commencent par « je t’ai fait de la raclette ».
Gloire : Allez plutôt sauver les baleines, ça vaut mieux.
Beauté : Vos poils deviennent tellement tendance.

POISSON
Amour : Y a pas à dire, avec les Poissons, ça envoie quand même du steak sous la couette.
Gloire : Vous devenez aussi difficile à supporter qu’un lundi matin avec Kev Adams.
Beauté : Taïaut taïaut, vous faites partie de la brigade de la saucisse !

Hostiles : un western d’époque

Hourra, le western revient au cinéma ! Et connaît un second souffle avec Hostiles, la dernière réalisation de Scott Cooper. Au programme, Christian Bale et Rosemund Pike dans un film d’une noirceur absolue (avec un peu d’espoir dedans quand même, car hé ho, c’est Hollywood).

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Le premier quart d’heure d’Hostiles est d’une rare intensité. Il donne le ton de ce que sera ce western signé Scott Cooper : ici, la mort planera à chaque instant. Car en quelques minutes, lors de sa séquence d’ouverture d’une froideur terrible, le cinéaste filme une famille décimée par des Comanches. Violence sèche et horreur.
Seule Rosalee, la mère, survivra. Rescapée mais traumatisée, elle croisera en 1892 la route de Joseph Blocker, capitaine de cavalerie contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant.

Durant plus de 2 heures, Hostiles se mue alors en western humaniste. Une sorte de road movie au milieu de paysages sublimes, montrant la complexité des relations humaines hommes blancs/autochtones. Hostiles est intense et tourmenté. Tout comme l’histoire qu’il raconte. Tout comme les personnages de son récit.
Notamment le trio Joseph, Rosalee, Yellow Hawk, respectivement joués par Christian Bale, Rosamund Pike et Wes Studi. Le premier, d’une parfaite justesse, est brillant. La seconde, forte mais fragile, est formidable. Le troisième est tout en retenu et en émotion.

Évidemment, Hostiles n’est pas sans défauts : il souffre de grosses longueurs et on regrettera son final bien trop gentillet qui jure avec la dureté du film.
Mais il donne un coup de fouet bienvenu à un genre souvent trop manichéen. Hostiles est aussi prenant que sombre.

Et, grâce à son sous-texte, se pose comme un film dans l’ère du temps, traduisant les préoccupations de l’Amérique d’aujourd’hui. Car, ainsi que le déclarait le réalisateur, il révèle in fine le schéma « reproduit de nos jours avec les Afro-Américains ou la communauté LGBT ». Un western d’époque, finalement.

> Western, de Scott Cooper (USA). Durée : 2 h 13. Avec Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi…
> NOTE : 3,5/5 

Voir la bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=K_X5bODZNf0[/youtube]

Mer Made, l’appel de la crevette

Stelda nous fait découvrir une petite marque de déco tourangelle, Mer made, 100 % locale et éthique.

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Choisir la mer comme thème décoratif, c’est vu et revu. Et pourtant…
Les deux fondateurs tourangeaux de Mer Made réussissent à nous surprendre et à nous embarquer. Marie Lonqueu est couturière et costumière, Quentin Rivière est graphiste et illustrateur. À quatre mains (ou peut-être quatre nageoires…), ils ont créé un univers plein d’humour, un peu enfantin mais qui fait tomber en amour les grands.

Mention spéciale à leurs crevettes, rondes et rouges, posées comme des virgules sur des coussins, à leurs crabes qui caracolent sur des torchons et aux portes-conteneurs en bois qui rappellent les jouets de nos grands-parents.

Marie et Quentin aiment la mer mais s’inquiètent aussi de la terre ; ils ont donc choisi de travailler des matériaux chinés ou des matières écologiques : encres à base d’eau, lin enduits, coton bio. Ils fabriquent une partie de leurs produits et sous-traitent le reste à des entreprises locales ou de travail adapté. Une démarche cohérente. Jolie preuve qu’une entreprise peut faire beau et éthique.

>> Le site : ateliermermade.com/

Stelda

Chroniques culture #53

Amoureux de metal de tout poil, unissez-vous : les Tourangeaux de Beyond the Styx sortent leur album qui va détruire quelques cervicales. Retrouvez aussi nos chroniques du DVD de Logan Lucky, de la BD, mais aussi une formation musicale prometteuse avec ShÄElin.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
LOGAN LUCKY
Ocean’s Eleven à la sauce redneck… C’est un peu ça, Logan Lucky. La dernière offrande de Soderbergh posait sa caméra dans l’Amérique profonde et mélangeait film de casse et comédie noire. Un braquage commis par deux frérots pas malins et à qui la vie n’a pas fait de cadeau ? L’influence des frères Coen est prégnante. Il y a du burlesque, du réalisme, du cartoonesque dans Logan Lucky. Et Soderbergh balance des pépites côté distribution : duo efficace Channing Tatum / Adam Driver, un Daniel Craig à contre-emploi et une Riley Keough solaire. Tout y est pour embarquer dans une aventure un poil foldingue mais singulière. Sa sortie Blu-ray permettra aux curieux de se délecter d’entretiens avec le casting et le réalisateur, mais aussi de scènes coupées.
A.G.

LE CD
BEYOND THE STYX – STIIGMA PAUSE_ECRANS_CD
– « Mamaaan ? Je peux aller au concert de Beyond the styx, le 23 février au Temps Machine ?
– Je ne sais pas, Jean-Eudes. Tu sais, la musique violente, tout ça… C’est dangereux.
– Allez, steuplaît. C’est leur release-party. Ils sortent leur nouvel album, Stiigma. Ça tabasse !
– Dis-donc, Jean-Eudes, ton langage ! Allez, j’accepte… Mais à une condition : n’oublie pas ton protège-dents. »
Et c’est ainsi que Jean-Eudes découvrit Stiigma, dernière offrande des Tourangeaux de Beyond the styx (BTSYX), perdant alors sa mâchoire avec cet uppercut. Car Stiigma est définitivement un album coup-de-poing. Ici, zéro temps mort. Le hardcore de BTSYX est brutal. Il frappe. Agressivité et puissance sont les maîtres-mots. Doté de riffs pachydermiques à la précision chirurgicale, BTSYX ne s’interdit pourtant pas quelques envolées mélodiques ou des incartades thrash metal (la cavalcade de « Danse Macabre »). Stiigma est impressionnant de maîtrise et se voit capable de rivaliser avec les grands noms du hardcore (merci d’ailleurs au mur du son concocté par David Potvin). Ajoutez à ça un artwork somptueux signé Ammo et vous obtenez un disque à ranger dans sa discographie, rubrique metal-qui-déchausse-les- dents-de-Jean-Eudes.
A.G.
> Sortie de l’album le 23 février chez Klonosphere.
> Concert Beyond the Styx + Holding Sand le 23 février au Temps Machine.

LE CHIFFRE
300
En millions de dollars, le contrat qu’a signé Netflix pour s’offrir les services de Ryan Murphy, le créateur de Nip/Tuck et American Horror Story.

PAUSE_ECRANS_BDLES BDs
PSYCHÉ !?
Si on a salué le retour du psychédélisme en musique ces dernières années, il semblerait que la BD s’y soit mise également. Témoin, ce magnifique Essence (éditions Futuropolis) signé Benjamin Flao au dessin et Fred Bernard au scénario, qui nous emmène au volant d’une Ford Mustang dans un voyage onirique et mystérieux. Soulignée par des couleurs complètement démentes, cette quête improbable et très poétique est un petit chef d’oeuvre de récit que l’on verrait bien adapté par Terry Gillian.
Moins fou mais plus sensuel, The Dream (éditions Dupuis) lorgne lui sur un monde de fantasmes, le récit se passant dans les bas fonds des cabarets de Broadway. Dans un récit choc de Jean Dufaux, doté d’un côté noir, où érotisme et recherche de célébrité s’entremêlent, les images de Guillem March, dessinateur surdoué, sont à couper le souffle. Véritable révélation avec sa reprise de Cat Woman, il donne là libre court à un dessin totalement fou, sulfureux et démentiel qui vous happe dès les premières cases pour ne plus vous lâcher. Psyché on vous disait !
Hervé Bourit

LA DÉCOUVERTE MUSICALE
SHÄELIN  PAUSE_ECRANS_ZIK
Leur premier (et excellent) single Miracles faisait déjà preuve d’une maturité surprenante. Avec leur deuxième, Power of love, les ShÄElin font couple double et montrent de nouveau leur savoir en la matière. C’est-à-dire en proposant un mélange hybride entre neo-soul, RnB, le tout saupoudré de touches gospel et hip-hop. Ce « crew » tourangeau centralise donc ses influences pour accoucher d’une musique pleine d’énergie, où les voix de velours se mêlent aux rythmiques sensuelles et chaleureuses, voire mystiques. Leur premier EP The Anja est en préparation. Autant dire qu’on a hâte d’écouter le résultat : ShÄElin est une formation bien prometteuse.
A.G.
>facebook.com/shaelincrew

« La ronronthérapie peut nous aider »

Anti-stress, accélérateur de cicatrisation osseuse, bienfaits psychologiques… Le ronronnement des chats ferait des merveilles. Véronique Aïache, auteure et spécialiste en ronronthérapie, nous en dit plus dans une interview au poil.

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Vous êtes spécialiste en ronronthérapie. Pouvez-vous expliquer de quoi il s’agit ?
Il y a une phrase qui résume parfaitement cela : c’est l’art de se faire du bien au contact d’un chat. Le mot « ronronthérapie » est inventé, pas officialisé. J’avais par exemple repris ce terme en 2009 pour mon premier ouvrage sur ces chats qui nous guérissent. J’avais baptisé mon livre ainsi, car j’avais lu un article sur un vétérinaire toulousain, Jean-Yves Gauchet, qui s’y intéressait. Il y a une explication scientifique sur le ronronnement, cela procure un impact sur la santé. Le ronronnement, ce sont des ondes sonores et vibrantes que le chat émet s’il est bien ou non – il peut d’ailleurs le faire s’il va mourir.
En tout cas, cela fabrique des hormones du bonheur transmises au cerveau. Quand le chat se sent bien, il ronronne et se sent encore mieux. Au contraire, s’il se sent mal, cela lui permettra de secréter de la sérotonine. Il y a auto-médication. Le chat est son propre médecin. Et ce qui marche sur lui marche sur nous. Quand on entend ses vibrations, notre cerveau libère des hormones. C’est un antistress qui fonctionne, car on a en nous une telle dose de stress… L’humain fabrique alors de la cortisone, a des pics qui vont baisser ensuite de niveau. Au contact du chat, il régule cette cortisone.

J’ai cru comprendre qu’au départ, vous étiez pourtant plutôt chiens ! Mais l’arrivée d’une certaine Plume a tout changé…
Oui ! (rires) J’ai eu un chien, un petit caniche, pendant 14 ans. L’amour de ma vie. Je n’étais pas sensible aux chats. Je n’aimais pas trop ça au début. Je les trouvais un peu ingrats. Et puis un jour, ma fille en a voulu un pour ses 8 ans en promettant de s’en occuper. Évidemment… j’ai fini par le faire ! (rires) Plume m’a eue. Elle a su s’imposer à moi avec élégance et délicatesse. Je ne pouvais que m’émouvoir devant ses grands yeux verts. J’ai fini par que les chats n’étaient pas si ingrats. Ils sont fascinants, ne se livrent pas d’un bloc. Ils ont une logique, un art de vivre, un mysticisme.

Comment avez-vous effectué vos recherches sur les bienfaits du ronronnement ?
Grâce à Internet, des ouvrages et via une revue de Jean-Yves Gauchet. Je me suis aussi intéressée à une étude américaine qui a constaté qu’à fracture égale, un chat cicatrisait trois fois plus vite qu’un chien. Pourquoi ? À cause de la vibration du ronronnement qui aide à la cicatrisation osseuse ! Une technique qui a été adaptée à des appareils de kinésithérapeute pour les patients. C’est donc intéressant pour les scientifiques. En revanche, on ne sait toujours pas si le ronronnement vient de la gorge ou du nez…

Dans votre livre L’Art de la quiétude (*), vous revenez sur la fascination du chat à travers les âges, notamment chez les Égyptiens. Mais aussi sur sa capacité à se souvenir de l’essentiel, de ne pas s’inquiéter du lendemain, etc. Alors le chat est-il un animal malin ou intelligent ? Voire humain ?
Non, surtout pas humain ! (rires) Aucun animal ne l’est. La question est intéressante, mais difficile… Est-ce de l’intelligence ? Mmh… Peut-être du sens philosophique. Le chat est plus sage qu’intelligent. Je dirais que le chat a une intelligence existentielle.

C’est un animal souvent perçu comme ingrat ou égoïste… NEWS_CHAT_ENCADRE
Oui, car les gens ne comprennent pas qu’il s’agit surtout d’indépendance. Ce n’est pas de l’ingratitude. S’il est bien, le chat reviendra toujours. S’il sent un conflit dans la maison, il peut partir.

La zoothérapie a ses adeptes. La ronronthérapie peut-elle s’y intégrer ?
Complètement. Par exemple, la zoothérapie fait de plus en plus souvent intervenir des chevaux et des dauphins avec les enfants autistes. Elle est aussi indiquée pour les difficultés mentales. Alors oui, la ronronthérapie peut aider également. Certains services de gériatrie ont mis des chats avec des patients atteints d’Alzheimer. Les félins ont permis de les reconnecter à la réalité et ralentir la maladie, car ils sont doux et calmes.

On parlait du ronronnement comme puissant antistress. Quelles sont ses autres vertus ?
Il y en a tellement… Il suffit de caler sa respiration sur un ronronnement pour lâcher prise. Antistress, cicatrisation osseuse, mais aussi d’autres : en vivant avec un chat, on a 30 % de chances de moins de faire un AVC. Puisque le chat détend et détresse, votre tension artérielle se régule. Le chat boosterait aussi le système immunitaire. On a aussi vu que le ronronnement était perçu par l’enfant in utero : il fera moins de terreurs nocturnes plus tard.

Y a-t-il des races de chat dont le ronronnement apaise plus que d’autres ?
Non. C’est juste que certains chats ronronnent moins que d’autres.

Concernant votre ouvrage L’Art de la quiétude, ce n’est pas qu’un simple ouvrage sur la ronronthérapie et les chats. J’ai trouvé qu’il avait un côté « philo ». Vous êtes d’accord avec ça ?
Oui totalement et merci beaucoup pour votre remarque. C’était mon envie ! Je voulais amener la lecture à un niveau différent, à un degré de réflexion existentielle à travers la figure du chat. Et cela passe par le biais de la philosophie. Il ne fallait pas plomber le contenu pour autant. Je tenais à rester abordable sans diverger constamment.

C’est drôle, car vous parlez de philosophie, un terme qui étymologiquement signifie « amour de la sagesse ». Or vous disiez en début d’interview que le chat, c’est la sagesse…
Mais tout à fait ! La boucle est bouclée. Le chat est un grand sage !

Propos recueillis par Aurélien Germain

Horoscope WTF du 21 au 27 février 2018

Les vacances approchent. Tmv ne paraîtra pas pendant deux semaines (tremblez, viles fripons). Mais l’astrologue vous a concocté votre petite dose d’horoscope WTF. Miam !

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BÉLIER
Amour : Tel l’oeuf, vous vous en battez.
Gloire : D’ailleurs, qui vole un œuf vole un bœuf. Et le Bélier lui défonce la tronche.
Beauté : Votre ressemblance avec un parpaing est étonnante.

TAUREAU
Amour : Alors, elle était comment cette Saint-Valentin tout(e) seul(e) ? Krrkrr.
Gloire : Rototo, dermato et kakapo.
Beauté : Sans mentir, votre ramage se rapporte vachement à votre plumage. Plutôt cool.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes un peu le Robert Patoulatchi de l’amour.
Gloire : Antisocial, arrêtez de perdre votre sang-froid, aaaaaaaah !
Beauté : Vous avez des airs d’aptérygidé.

CANCER
Amour : Moi au moins, je vous aime. Un sur 7,55 milliards, c’est déjà pas mal.
Gloire : Vous êtes tout de même un troubadour bien attachant.
Beauté : Eeeh ouais, c’est ça d’avoir des poux !

LION
Amour : Votre onychophagie finira par le/la faire fuir.
Gloire : (haha et ça y’est, ça va sur Google, parce que ça n’a pas de vocabulaire)
Beauté : Rien ne saurait justifier votre goût pour ces physiques disgracieux.

VIERGE
Amour : Ouuuuh y a baleineau sous gravillon, mes loulous !
Gloire : Répétez 15 fois d’affilée et très vite « l’abeille coule ».
Beauté : De dos, vous êtes beaux. De face, vous êtes à la masse.

BALANCE
Amour : L’infidélité fait grossir. (vous flippez ?)
Gloire : Vous êtes un peu comme ce chewing-gum sur lequel on marche et qu’on a du mal à décrotter.
Beauté : La constellation du Gilbert Montagné a bien vu que ce style ne vous allait pas du tout.

SCORPION
Amour : La solution à tous vos problèmes se trouvent à la page 10 de cet exemplaire de tmv.
Gloire : Dans chaque Scorpion se cache un pochtron.
Beauté : Vos moustaches se touchent un peu trop dangereusement.

SAGITTAIRE
Amour : Avec vous, c’est comme Sodebo. On se souvient toujours du goût.
Gloire : (N’y voyez aucune allusion salace. Le Sagittaire est vraiment lubrique rah)
Beauté : [BREAKING NEWS] Vous ressemblerez enfin à quelque chose le matin.

CAPRICORNE
Amour : Riez de votre infortune (de toute façon, vous n’avez que ça à faire).
Gloire : « Make Capricorne great again » (Donald Trump)
Beauté : On vous l’a déjà dit mille fois : Trempez- la dans l’huile, trempez- la dans l’eau, ça fera un escargot tout chaud et voilà.

VERSEAU
Amour : « Il est toujours plus facile de baisser son froc que de se serrer la ceinture » (Gandhi)
Gloire : Semaine de tous les dangers ! Pourquoi ? Aucune idée et je m’en fiche.
Beauté : Le saviez-vous ? Les Verseaux font partie des gens les plus beaux de la planète.

POISSON
Amour : Oubliez la Saint-Valentin. La prochaine fois, tentez la Saint-Lamantin.
Gloire : En parlant lamantin, votre boss est aussi hargneux qu’un éléphant de mer. Changez de job.
Beauté : Et comme on dit, no job, no zob. Allez, bonne journée bisou !

A l’Escat, les étudiants font leur cinéma

Ambiance studieuse au sein de la nouvelle école de cinéma de Tours. Les tout premiers élèves de l’Escat se préparent à partir en tournage. Action !

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« Silence, ça tourne ! », demande Aude, réalisatrice en herbe, derrière un cameraman et un patient improvisé, allongé sur une table. « Fais un plus gros plan. Il ne faut pas qu’on la voie dans le champ », avance-t-elle à son camarade, un poil autoritaire. Aude le sait, sur un plateau, c’est chacun sa place.

À ses côtés, Jérémy, premier assistant. Il note l’avancée des prises et répond aux demandes de sa « réal ». Un autre trépied pour la caméra ? Il l’a. Libérer une salle ? Il s’exécute. Discret, son histoire personnelle aurait pourtant de quoi inspirer ces Luc Besson de demain. « J’étais pâtissier-boulanger mais j’écris depuis longtemps des scénarios. J’ai inventé ma première pièce en CE2, se souvient le jeune homme de 19 ans qui finance seul sa formation à l’Escat. Travailler dans le cinéma c’était un rêve, mais avant, j’ai travaillé un an en Angleterre et j’ai aussi appris beaucoup auprès de grands chefs-pâtissiers à Paris. Revenu à Tours, c’est là que j’ai vu qu’une école de cinéma allait ouvrir. J’étais le premier à appeler la directrice. »

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Comme Jérémy, 53 autres élèves ont été sélectionnés pour faire partie de la première promotion de l’Escat, à Tours-Nord, dans les anciens ateliers des Compagnons du Devoir. Âgés de 17 à 28 ans, ils viennent essentiellement de Tours. Cet après-midi-là, la moitié d’entre eux prépare le tournage de leur troisième court-métrage de l’année. L’autre moitié de la promotion étant déjà partie enregistrer. Tout l’espace a été investi : les deux classes, l’espace cuisine, le « foyer », le plateau… Divisés en quatre groupes, ils ont deux heures pour tourner les plans d’un court-métrage de cinq minutes.
Armé d’une « Sony PX-70 », comme on dit dans le jargon, d’une perche et d’un micro, un groupe s’est enfermé dans une salle de classe. C’est Cassandre la réalisatrice. Derrière ses grandes lunettes rondes, elle surveille attentivement le déroulement de la scène dans l’écran de la caméra. Le livreur sonne (enfin… fait semblant), un homme ouvre, un pistolet dans le dos, il prend le paquet et referme la porte. « Coupez ! C’est l’histoire d’un soldat traumatisé par la guerre qui ne trouve pas le sommeil, résume Cassandre. Nous allons tourner dans un appartement la semaine prochaine et un magasin de surplus militaire nous prêtera des éléments de décor. » NEWS_ESCAT (5)

De l’autre côté du couloir, dans la cuisine, autre histoire, autre ambiance : un prisonnier qui sort de prison veut tuer son père… et coupe des oignons avec un énorme couteau. Effrayant. Tout comme l’aiguille qui tourne alors que le groupe n’a filmé qu’un tiers des plans prévus. Dans 20 minutes, ils devront passer au montage pour avoir une idée du résultat et réajuster, voire totalement modifier leur plan de bataille.
« On les met constamment en difficulté de tournage, révèle un professeur fondu dans la masse des étudiants. On leur donne beaucoup moins de temps pour qu’ils apprennent à faire des choix, on les sort un peu de leur cocon pour qu’ils soient préparés à la réalité. Ils ont deux ans de sécurité avant le crash test à la sortie », explique franchement leur professeur Geoffroy Virgery, réalisateur de 25 ans à Tours. Avec lui, ils ont aussi analysé des films, découvert les éclairages et le tournage spécifique pour donner une ambiance nocturne. La théorie et la pratique se rejoignent toujours ici.

DEUX ANS AVANT LE CRASH-TEST

Dans toute cette agitation, Bryan vaque à ses occupations et vide les poubelles du Foyer. « Chaque élève effectue une semaine de régie dans l’année, comme sur un plateau », explique Sarah Chauvet, directrice adjointe.
« On veut qu’ils respectent la profession de régisseur et qu’ils aient une attitude professionnelle ». Dans cette école, pas de notes et la possibilité d’effectuer des stages à tout moment, en fonction des demandes des boîtes de productions. Quitte à louper quelques semaines de cours. « Je suis parti en stage deux semaines sur le tournage d’un téléfilm pour France 3 à Tours. J’ai appris à “ percher ” sans bouger d’un pouce, vérifier les batteries, transporter le matériel… », décrit Bryan, qui, à 21 ans, détient déjà un CAP projectionniste.

Occupée à monter une captation de concert dans un canapé, Julie revient de six semaines en stage « régie » avec une équipe d’Arte en Touraine. Un bon moyen de découvrir les codes de ce milieu et d’acquérir de précieux contacts professionnels. S’investir, être rigoureux, ne pas avoir peur des responsabilités demeurent ainsi autant de qualités pour devenir cameraman, monteur, scénariste ou réalisateur. Un rêve qui semble devenir réalité pour les élèves de l’Escat.

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Isabelle Heurtaux et Sarah Chauvet

POUR ALLER PLUS LOIN
UNE CENTAINE D’ÉLÈVES EN SEPTEMBRE 2018

Créée par Isabelle Heurtaux et co-dirigé par Sarah Chauvet, l’Escat, première école de cinéma de Tours dont tmv vous avait révélé l’exclusivité en février 2017, s’apprête à recruter une nouvelle promotion. Bilan d’une année pleine de promesses.

Comment se sont passés les premiers mois de l’école ?
Tout se déroule parfaitement ! Je vois des élèves qui s’épanouissent, l’ambiance est familiale… Je cultive ce groupe comme si c’était une vraie équipe de cinéma, je les connais tous et ils savent qu’ils sont un peu les « chouchous ». L’an prochain, ce ne sera peut-être pas aussi facile d’organiser des projections et des soirées à 100. 

Les productions de films vous appellent souvent pour des stagiaires ?
Oui, il y avait un réel besoin. On est en contact avec le réalisateur Philippe de Chauveron (Qu’est-ce-qu’on a fait au bon Dieu) qui doit passer dans la région pour son prochain film.

Qui a donné les premières masterclass ?
La 1re assistante Julie Navarro (Insoupçonnable), le réalisateur Éric Barbier (La Promesse de l’Aube) et le producteur Éric Altmayer (Chocolat). En première année, les élèves touchent à tout et l’année suivante, ils se spécialisent. Quelles sont les propositions de l’Escat ? Comme prévu, il y aura une classe Réalisateur, une autre en Image et une autre de Production dont on n’était pas certain l’an dernier, pour l’aspect administratif, recherche de financement, législation, etc.

Des projets pour la suite ?
Pour le moment, j’étais surtout dans l’organisation interne, mais à l’avenir j’aimerais ouvrir l’école vers l’extérieur. Avoir un rapport avec des festivals de cinéma, pour pouvoir emmener les élèves sur ces événements. En attendant, leurs premiers courts-métrages ont participé au Mobile Film Festival et au festival Désirs…Désir, un groupe a réalisé la bande-annonce du Festival International de Cinéma Asiatique de Tours, d’autres ont fait des captations et on a un projet de web-série en mars.

> Samedi 17 mars, de 11 h à 17 h, journée portes ouvertes de l’Escat, 34 rue de Suède, à Tours. Renseignements au 02 46 65 53 37 ou par mail à escatfrance@gmail.com

Moi, Tonya patine vers l’Oscar

Moi, Tonya sort en salles cette semaine. Mené par un casting exceptionnel, le film est bien parti pour rafler quelques statuettes…

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1994. À quelques jours des JO, la patineuse Nancy Kerrigan est attaquée et blessée au genou avec une barre de fer. Très vite, les soupçons se portent sur l’entourage de Tonya Harding, patineuse également et concurrente, star montante qui va alors exploser en pleine ascension.

Ce fait-divers qui a passionné l’Amérique est aujourd’hui repris par Craig Gillepsie dans Moi, Tonya.
Un spectacle brillant et passionnant, retraçant la vie de la sportive déchue, de ses premiers pas sur la glace à sa chute. Là où Gillepsie vise juste, c’est en s’écartant du sentier risqué du biopic académique. Car sous ses airs de film à Oscars « d’après l’histoire vraie de… », il est surtout une comédie mordante : ici, les personnages trash font vivre une oeuvre à l’humour aussi noir que cruel.

Une mixture surprenante gérée avec brio et aidée par un montage aiguisé (les scènes sont coupées par de « fausses » interviews face caméra) et une galerie d’acteurs remarquables. On notera évidemment la performance de Margot Robbie, transformée et habitée par le rôle (le meilleur de sa carrière ?).
Mais force est de constater qu’Allison Janney est tout aussi hallucinante en incarnant la mère de Tonya, femme brutale et imbuvable, tant dans son comportement que dans ses méthodes. Le spectateur assiste alors, impuissant, au quotidien d’une femme forte martyrisée tour à tour par sa maman et son mari (Sebastian Stan, excellent). Ces violences familiales et conjugales, filmées d’une façon terriblement crue, suscitent l’empathie pour une Tonya Harding clouée au pilori par les médias, mais représentée ici comme une battante.

Moi, Tonya réussit à être tragique et drôle à la fois. Un drame qui devient une comédie. Moi, Tonya patine vers l’Oscar…

Aurélien Germain

> Comédie satirique de Craig Gillepsie (USA). Durée : 1 h 51. Avec Margot Robbie, Allison Janney…
> NOTE : 4/5 

Bande-annonce de Moi, Tonya :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Qx-Pr3iS4IQ[/youtube]

Philippe, un robot pour étudiants sur Messenger

Philippe est un chat bot… Un robot sur Messenger pour « parler » avec les étudiants de Tours et leur donner les bonnes idées de sorties.

CaptureSon petit nom, c’est Philippe. Philippe est quelqu’un de… différent. Philippe n’existe pas en chair et en os, mais il vous parle et vous répond. Bref, Philippe est un robot.

Lancé le 7 février, il s’agit en fait du premier « chat-bot » entièrement dédié aux étudiants de Tours. Comprenez : un robot qui peut communiquer avec eux, via Facebook Messenger, 24 h sur 24.

Philippe est censé dénicher les bons plans pour les jeunes Tourangeaux, à travers plusieurs thématiques : restaurants, bars, soirées, musique ou encore culture et sorties, « les étudiants ne seront jamais à court d’idées », indique fièrement Philippe. Qu’ils aient envie de découvrir un artiste local ou trouver un lieu d’expo.

L’idée, originale, novatrice et plutôt sympathique, est née des cerveaux de deux jeunes étudiants bénévoles : Dylan Mas et Corentin Gaillard, respectivement président et chargé des nouvelles technologies de l’association L’Étudiant de Tours.
À vos smartphones !

> Pour suivre L’Etudiant Tours sur Facebook, c’est par ici ! << 

TOP 4 : Ash VS Evil Dead

Le 25 février sera diffusée la nouvelle saison de la série Ash VS Evil Dead. Voici 4 bonnes raisons de se ruer sur cette réussite comico-gore, suite des films éponymes cultes.

C’EST (TRÈS) DRÔLE

L’iconique héros (ou plutôt antihéros), Ash, est arrogant, de mauvaise foi et hilarant… à l’instar de la série. Avec un humour décomplexé et un second-degré jouissif, Ash VS Evil Dead est aussi transgressif que surprenant.
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C’EST GORE

La saga culte était déjà sanguinolente. La série, elle, est aussi saignante qu’un bon steak. Avec ses délires gores, les saisons balancent la sauce côté hémoglobine. Excessif mais rigolo, l’esprit 80’s est là. Une boucherie.

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C’EST LE RETOUR D’ASH

En 1981, le premier Evil Dead servait de rampe de lancement à Bruce Campbell. L’acteur a désormais 60 balais, mais continue à faire le petit fou dans la série ! Un plaisir de (re)voir l’héros iconique au bras-tronçonneuse (!).
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C’EST OLD-SCHOOL & COOL

Ash VS Evil Dead possède un charme désuet, entre l’esthétique et les effets spéciaux qui fleurent bon les années 80. Surtout, la série ose et n’a vraiment peur de rien. Bref, Ash is so cool !
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Réfléchir sur le réchauffement climatique… dans le vignoble !

Pire que l’électricité dans l’air ? L’eau dans le vin ! L’oeuvre créée par des étudiants de l’Université de Tours et l’artiste Carole Marchais interroge sur les futures adaptations au réchauffement climatique dans le vignoble ligérien.

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Traversant la façade de verre de la « casquette » tourangelle, la lumière du jour embellit une oeuvre étrange, installée la semaine dernière au centre de congrès de Tours lors du colloque international Eau et changement climatique. Des parois de bouteilles aux nuances grenat ou lie de vin, des cercles de fer remplis d’une terre craquelée traversée de tuyaux en plastique noir…

Cette création est l’oeuvre de dix-huit étudiants en master gouvernance territoriale, spécialité environnement, territoire et paysage (dirigé par Isabelle La Jeuneà l’université François Rabelais. « Nous travaillons sur l’impact du changement climatique sur la vigne dans l’appellation Montlouis-sur-Loire. À cause du réchauffement, le vignoble va manquer d’eau, ce qui risque d’accroître le taux d’alcool du vin et modifier sa qualité », présente l’étudiante Cristiana Silva-Rodrigues, 26 ans. Au-delà de ce constat, les jeunes ont planché sur deux scénarios prospectifs. Dans le « nomadisme », les vignes se délocaliseront vers le Nord pour retrouver les conditions climatiques auxquelles elles sont habituées.
Quant à l’autre option, l’adoption de « pratiques innovantes », elle a particulièrement retenu leur attention : « Les vignerons vont devoir mettre de l’eau dans leur vin… ou plutôt dans leur vigne », lance Adrien Hérisson, un autre étudiant. Au sens propre, car la vigne va manquer d’eau. Mais aussi, au sens figuré, car les viticulteurs devront s’adapter et changer leurs méthodes.

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De ces réflexions est née l’oeuvre exposée : « Dans les cercles de fer, la terre présente, selon son aridité, différents niveaux de craquèlement. Plus elle est sèche, plus elle est traversée de tuyaux en plastique : ils représentent l’irrigation nécessaire », décryptent les étudiants. Quant aux bouteilles de vin, elles contiennent différents niveaux de dilution. Comme autant d’adaptations possibles au changement. Les vignerons trouveront-ils l’installation provocante ? « Nous diluons leur vin à l’eau. Nous irriguons leur terre. Arroser la vigne, en France, c’est contre-culturel », remarque la plasticienne Carole Marchais, qui a accompagné les étudiants dans l’aventure.

S’ADAPTER AU CHANGEMENT

En résidence à l’Université de Tours, l’artiste construit ses projets grâce à ses rencontres avec un lieu, un territoire, des personnes. Ses installations, souvent éphémères, sont faites des matériaux de son environnement. « Ce projet est né d’une rencontre avec la géographe Isabelle La Jeunesse, au laboratoire Citeres.
En octobre, un premier échange avec les étudiants a permis de travailler sur le sens de leur démarche. Au début, cette approche artistique les a surpris, c’est loin de leur univers. » Représenter un tel phénomène dans une oeuvre plastique. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’étaient pas habitués à ce genre d’exercices. NEWS_Installation3

Comment s’est passée leur plongée dans le monde de l’art ? « Le travail de Carole nous a inspirés. L’idée d’un cheminement, l’usage de produits locaux… », répond Cristiana. Cercles en fer, bouteilles, sarments, terre… Tous ces matériaux viennent de la cave de Montlouis-sur-Loire et de la productrice Stéphanie Latouche. En décembre, le groupe se retrouvait pour les tester et définir les grandes lignes de l’installation. « Nous avons fait sécher divers mélanges de terre et d’argile, testé plusieurs dilutions de vin dans des verres… », se rappellent les étudiants, qui ont ensuite concrétisé leur oeuvre lors de quatre demi-journées en janvier.
« Je leur tire mon chapeau car ils ont su rentrer dans le projet et être efficaces », souligne la plasticienne. Certains travaillaient la terre, quand d’autres réalisaient les fonds de cercles, les ombrelles, les dilutions… Avec pas moins de 200 bouteilles à remplir, boucher et trier selon les nuances ! « Une telle expérience s’inscrit dans la vision pluridisciplinaire de notre master. Et cette vision nous ouvre l’esprit », apprécie Corentin Linas, étudiant de 22 ans. Les ombrelles manquent, malheureusement, à l’installation du centre de congrès. Refusées pour des raisons de sécurité.

« Au-dessus des cercles de terre devaient être suspendues des ombrelles en sarments et en fil de fer. L’idée était de créer un dialogue. Cela évoquait également la couverture de la vigne, pratiquée pour garder l’humidité. Une partie de l’oeuvre manque, c’est frustrant », regrette Carole Marchais. Le groupe compte bien l’exposer ailleurs dans sa version intégrale. En effet, c’est un point fort de l’installation : elle est modulable. On en revient donc toujours au même : l’adaptation au changement…

Nathalie Picard

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Horoscope WTF du 14 au 20 février 2018

Vous pensiez que l’astrologue vous épargnerait pour la Saint-Valentin ? Que nenni mes jeunes amis. Il est encore plus aigri cette semaine pour son horoscope WTF.

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BÉLIER
Amour : Cupidon est gras, moche et nudiste. Oubliez-le.
Gloire : Quoi ? Vous pensiez vraiment avoir un horoscope choupinet pour la Saint- Valentin ? Mouahaha.
Beauté : Vous avez autant d’allure qu’une petite gazelle gambadant dans la savane, postérieur tendu.

TAUREAU
Amour : 50 Shades of Taureau (waaaapa, coup de fouet)
Gloire : Imagine all the popole.
Beauté : The chauve must go on !

GÉMEAUX
Amour : C’est pire que Koh Lanta. Denis Brogniart ne vous filerait même pas l’immunité.
Gloire : Ça fait les prudes en société, mais ça fantasme secrètement sur Cyril Hanouna et Nadine Morano.
Beauté : Qui ose encore porter ce genre de slip ?

CANCER (spécial Kaamelott)
Amour : « Eh toi là-bas, avec ton casque à cornes ! Présente-moi ta femme, comme ça tu sauras pourquoi t’as des cornes ! »
Gloire : « Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq. »
Beauté : « Vous êtes le fils d’un démon et d’une pucelle ? Vous avez plus pris de la pucelle. »

LION
Amour : N’oubliez jamais qu’une Christine Boutin vous surveille à chaque pensée lubrique.
Gloire : Ou tu sors, ou j’te sors, mais faudra prendre une décision.
Beauté : Votre ressemblance avec un sushi en affole plus d’un(e).

VIERGE
Amour : C’est l’amouuur à la plage… Aou cha-cha-cha.
Gloire : Sous les pavés, la plage (et accessoirement, votre dignité).
Beauté : Olala, ce regard de merlu, j’vous jure…

BALANCE
Amour : Tel un gros steak, vous êtes de plus en plus tendre. Bizarre.
Gloire : Ouuuh, la p’tite cure de cassoulet que voilà.
Beauté : « Ce n’est pas parce que tu as 3 poils aux mollets qu’on doit te respecter » (Einstein)

SCORPION
Amour : La constellation d’Amel Bent est formelle : viser la lune, ça n’vous fait pas peur, même à l’usure vous y croyez encore et au cœur.
Gloire : Vous êtes aussi gênant(e) qu’une paire de moufles.
Beauté : [écrivez le compliment qui vous ferait plaisir. On est trop méchant avec vous]

SAGITTAIRE
Amour : Votre petit râle de gnou, pendant l’amour… C’est si mignon.
Gloire : Cette crise de flatulences samedi prochain risque de faire mal.
Beauté : Votre string léopard est une insulte au règne animal.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes l’équivalent de cette pile de télécommande usagée qui ne sert à plus rien, mais qu’on n’ose pas jeter pour je ne sais quelle raison.
Gloire : Nombreux sont vos points communs avec les Tuche.
Beauté : Trop de beauté en vous. On pourrait se faire une conjonctivite à force de vous regarder.

VERSEAU
Amour : Avec vous, c’est comme dans Star Wars : ça se fait à la vitesse lumière.
Gloire : N’oubliez jamais qu’il n’y a rien de mieux que les Verseaux (juste cette semaine, relax).
Beauté : Vous êtes l’équivalent d’un ornithorynque.

POISSON
Amour : Petite dose de Blanche-fesse et les 7 mains.
Gloire : Noël Mamère, sors de ce corps ! (beeerk)
Beauté : De près, vous avez tout de même des airs de Patrick Juvet.

« Le réchauffement climatique nous concerne tous »

Jean Jouzel, climatologue et glaciologue mondialement connu, prix Nobel de la paix 2007 avec le Giec, était à Tours le semaine dernière à l’occasion d’un colloque international sur l’eau et le changement climatique. Rencontre.

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Ras-le-bol de ce temps pourri. Après un mois et demi de pluie, il neige et il gèle. Qu’à cela ne tienne ! La rédaction de tmv a décidé de vous parler de réchauffement climatique. Une curieuse vision de l’actualité ? Eh bien non ! Figurez-vous que le sujet s’avère même d’une brûlante actualité. Sur la planète, le climat se réchauffe depuis une soixantaine d’années à cause des activités humaines. Dans le monde, la température a grimpé de 0,85°C.
Bien peu, pensez-vous ? Mais si la température de notre corps passe de 37-38 à 39°C, cela suffit pour nous perturber. Pareil pour la planète. À l’occasion du colloque international sur l’eau et le changement climatique, le climatologue Jean Jouzel est venu à Tours. Le septuagénaire, qui a vice-présidé le groupe scientifique du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), a été co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2007.

Que se passera-t-il si la température monte de 3 ou 4°C à la fin du siècle, en l’absence de mesures efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique ?
Nous irons vers un monde où dès la deuxième partie de ce siècle, il deviendra difficile de s’adapter. Il ne s’agit donc pas d’un futur lointain ! Je dis souvent qu’en matière de réchauffement climatique, on ne peut plus parler de « générations futures » : ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui devront faire face… À l’échelle mondiale, les précipitations vont s’accroître. Elles seront plus importantes dans les régions déjà humides.
Sous nos latitudes, des pluies hivernales plus intenses aggraveront les inondations. En revanche, il y aura moins de précipitations dans les zones arides, sur le pourtour méditerranéen par exemple, ce qui entraînera un risque accru de sécheresse. Des régions lointaines sont déjà durement touchées, comme en Afrique du Sud, mais ces conséquences désastreuses se rapprochent de nous. L’été dernier, des incendies dramatiques ont ravagé les forêts du Portugal. Dans 50 ans, le Centre et l’Ouest de la France ne seront plus épargnés par ces risques de feux. Dans l’Hexagone, les records de température estivaux pourront dépasser, de manière ponctuelle, les 50°C. Par ailleurs, les rendements agricoles baisseront à l’échelle mondiale, ce qui mettra en danger notre sécurité alimentaire.

Poussées par la consommation chinoise, les émissions mondiales de carbone sont reparties à la hausse en 2017. Même constat en 2016 en France, où elles ont dépassé la limitation annuelle fixée par la stratégie nationale bas carbone. Quant aux États-Unis, ils se sont retirés de l’accord de Paris… Cela fait beaucoup de mauvaises nouvelles ?
En effet, c’est très décevant. Pourtant, la plupart des pays sont convaincus qu’il faut agir. Si l’on veut maîtriser la hausse de température en deçà de deux degrés, il y a urgence ! Maintenant que les États-Unis se sont désengagés, je place mes espoirs dans la Chine, qui a promis d’atteindre son pic d’émissions en 2030 au plus tard, et dans l’Europe bien sûr.

Et la France ?
Elle s’est engagée à diviser par quatre ses émissions d’ici à 2050. Cet été, le ministre Nicolas Hulot a même annoncé la neutralité carbone à l’horizon 2050 [bilan nul entre émissions et absorptions de carbone, NDLR]. Avoir de telles ambitions, c’est une bonne chose. Mais dans la pratique, il reste des blocages. En France, il faut près de dix ans pour installer un parc éolien, tandis qu’en Allemagne cela prend trois ans. Aussi, pour conduire de manière efficace la lutte contre le changement climatique, il faut que chaque investissement soit marqué de cette lutte. Une véritable transformation doit s’opérer. Mais souvent, le bon sens climatique est absent.

Peut-on encore être optimiste ?
Oui, si l’on s’y met tous, tout de suite ! Si l’on se réveille en 2035, ce sera trop tard. Nous avons trois ans pour inverser la courbe. Au niveau planétaire, pour maintenir le réchauffement en deçà de 2°C, il va falloir diviser par trois nos rejets de carbone d’ici à 2050. Il faut donc atteindre le pic mondial d’émissions de gaz à effet de serre le plus tôt possible, en 2020, en déployant dès aujourd’hui une économie bas carbone : un tel développement peut s’avérer tout aussi attractif que celui que nous connaissons, basé sur les énergies fossiles.
Avec l’économiste Pierre Larrouturou, nous proposons, au niveau européen, un plan d’investissement de 1 000 milliards d’euros chaque année pour l’adaptation et la lutte contre le réchauffement climatique. Cet argent serait injecté dans l’économie de tous les jours, dans l’urbanisme, la mobilité, l’agriculture, l’énergie… Cette proposition est partie d’un constat : la Banque centrale européenne a bien créé 1 000 milliards d’euros pour sauver la croissance européenne. Pourquoi ne sauverait-on pas le climat ? L’Europe pourrait montrer la voie : rompre avec l’ancien modèle est viable sur le plan économique. Cela créerait même 900 000 emplois en France, d’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, et plus de 6 millions dans l’ensemble de l’Europe.
Mais cela ne marchera que si l’on investit massivement et dans la durée. D’où notre idée de négocier un nouveau traité européen, qui organiserait ce plan de sauvetage du climat. Nous comptons le présenter lors de la COP 24 en décembre 2018.

Comment pouvons-nous agir en tant que citoyens ?
Nos déplacements, nos usages domestiques et notre nourriture représentent 50 à 60 % des émissions de carbone en France. Prendre les transports en commun, renoncer à l’achat d’une grosse voiture ou isoler son logement font partie de ces choix que nous pouvons faire pour limiter notre impact. Dans les domaines de l’urbanisme ou des déplacements urbains, les collectivités territoriales ont elles-aussi un rôle majeur à jouer. Nous sommes tous concernés par le réchauffement climatique.

Propos recueillis par Nathalie Picard

Le colloque international sur l’eau et le changement climatique, organisé par le réseau de recherche Midi et le pôle de compétitivité Dream, réunissait 200 scientifiques venus de 46 pays. Les débats scientifiques étaient coordonnés par la géographe Isabelle La Jeunesse. 

EN SAVOIR PLUS

>Pour éviter le chaos climatique et financier. Livre de Jean Jouzel et Pierre Larrouturou. Décembre 2017. Éditions Odile Jacob.
>Appel du collectif climat 2020 sur : climat-2020.eu

Phantom Thread : les adieux de Day-Lewis

C’est normalement l’ultime film de l’immense Daniel Day-Lewis. Phantom Thread sort cette semaine dans nos salles obscures.

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C’est son dernier rôle. Après cela, le triple Oscarisé Daniel Day-Lewis prendra sa retraite. Fini, terminé. Phantom Thread ne mériterait ainsi d’être vu rien que pour ça, pour l’ultime apparition d’un comédien incroyable et talentueux. Un acteur qui retrouve là le cinéaste Paul Thomas Anderson 10 ans après There will be blood. Deux maniaques du détail réunis. De quoi propulser Phantom Thread vers les sommets.

Voici donc l’histoire de Reynolds Woodcock, couturier de renom pour mondains, multipliant les conquêtes jusqu’au jour où une jeune femme, Alma, va bouleverser son quotidien de célibataire endurci.
Une nouvelle fois, le charisme de Day- Lewis irradie l’écran dès les premiers instants. Pilier du film, métamorphosé en gentleman aussi passionné que colérique, il porte le film à bout de bras. L’emmène où il veut. Subjugue autant que son personnage subjugué par sa muse.

Évidemment, derrière tout ça se cache aussi la patte de P.T. Anderson. Ici, l’Angleterre fortunée des années 50 est reconstituée avec minutie. Le réalisateur prouve encore sa maîtrise via une mise en scène technique, un travail d’orfèvre, d’une précision redoutable, tant dans les cadrages que dans la composition et ses effets de lumière.
Sa contemplation permet alors d’esquisser, lentement, un jeu amoureux terrible et pervers, tortueux et passionnel. Bref, la folie de l’amour.

Phantom Thread est finalement d’une froideur extrême. Ampoulé, même. De quoi refroidir un paquet de spectateurs pas forcément friands du genre. Pour ceux-là, Phantom Thread sera d’un ennui total, interminable. Pour les amoureux du cinéaste, ce film en forme de chant du cygne sera gracieux et fascinant. Dans tous les cas, Phantom Thread est unique. Tout comme Anderson et Day-Lewis.

Aurélien Germain

> Drame, de Paul Thomas Anderson (USA). Durée : 2 h 10. Avec Daniel Day-Lewis, Vicky Krieps, Lesley Manville…
> NOTE : 3,5/5 

Bande-annonce :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=xNsiQMeSvMk[/youtube]

Chroniques culture #52

Faites votre choix entre une sélection de BDs, le DVD de Capitaine Superslip et un documentaire aussi passionnant que marquant signé Netflix : Voyeur.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
CAPITAINE SUPERSLIP
En octobre dernier, cette adaptation de la BD américaine à succès avait étonné. Estampillée Dreamworks, cette production d’animation n’hésitait pas à assumer son côté cartoonesque aussi bien dans l’approche que le design. La recette prenait, notamment grâce à une touche absurde et une rafale de vannes bébêtes. Avec sa sortie en Bluray, occasion est donnée de découvrir la face (ou la fesse, ouarf) cachée de ce superhéros en slip, via des suppléments déjantés à l’esprit comics, mais aussi des scènes inédites et une séquence sur le monde de Dreamworks. À l’époque, on pensait le film détendu du slip. Avec cette deuxième lecture, c’est toujours le cas. Ouf !
A.G.

SUR NETFLIX
VOYEUR
Une fois de plus, la plateforme Netflix a accouché d’un petit bijou. Réalisé par Myles Kane et Josh Koury, « Voyeur » retrace l’histoire du tristement célèbre Gerald Foos, propriétaire d’un motel qui avait semé le trouble aux États-Unis, celui-ci ayant espionné durant des dizaines d’années les clients de son établissement, caché dans le grenier.
Le fait-divers avait poussé Gay Talese, légende du journalisme, à rédiger un livre sur le sujet. Le documentaire, aussi glaçant que passionnant, est une extraordinaire plongée dans un vice… partagé. Foos, pervers fanfaron à la psychologie trouble, face à Talese, écrivain investigateur qui n’a pas hésité à venir « tester » l’installation de l’homme, assistant par exemple à une scène de sexe. L’ambiguïté entre un auteur et son sujet est alors doublement mise en valeur. Redoutable, efficace, perturbant, Voyeur est électrisant. À la fin, le spectateur aura gommé tout manichéisme. En se demandant qui est le plus voyeur des deux ? L’hôtelier ou le journaliste ? Et surtout… qui vampirise qui ?
A.G.
PAUSE_ECRANS_DOCU

LES BDs
>LES AUTRES PAUSE_ECRANS_BD1
Connue par sa populaire série L’Ostie d’chat, la Québecoise Iris Boudreau propose ici Les Autres (éd. Delcourt), récit du quotidien de quatre jeunes ados loin d’être sportifs ou populaires. Non, Jeremy, Frank, Charlie et Jacque-o sont juste « normaux ». Et ça, Iris le dépeint avec justesse, sans forcer le trait ou tailler au marteau-piqueur leurs personnalités et l’âge difficile de l’adolescence. Néanmoins, Les Autres a beau être un album à tendance humoristique, on sourit un peu mais on peine à rire franchement des situations esquissées au long des pages. Le dessin, simple, sert en revanche habilement un texte qu’on aurait toutefois aimé un peu plus désopilant.
A.G.

PAUSE_ECRANS_BD 2>SÉLECTION HORS CHAMPS
Le 9e Art n’en finit pas de nous surprendre ! Prenez un grand critique et scénariste comme Benoît Peeters : lui, gastronome averti ? Qui l’eut crû ! Fan de cuisine au point de se livrer, avec la superbe mise en scène d’Aurore Aurita, avec Comme un chef (éd. Casterman) à une autobiographie culinaire savoureuse. Il s’y révèle touchant et maniaque ; le voir s’escrimer à refaire l’escalope de saumon à l’oseille de Paul Bocuse est un pur régal ! Quant à Jeanne Puchol, on est heureux de retrouver son trait si particulier pour une histoire d’amitié trahie à la naissance des radios libres : Interférences (éd. Dargaud), réalisé sur une scénario de Laurent Galandon, est une belle chronique de ces années de cache-cache avec le pouvoir giscardien pour la libération des ondes. On finit avec Cinq branches de coton noir (éd. Dupuis) de Sente et Cuzor et leur histoire de guerre racontée avec une grâce et un talent incroyables.
Hervé Bourit

#WTF 54 : Il court 130 km sur l’autoroute

Entre un coureur qui parcourt 130 km sur l’autoroute pour rejoindre son avion et une édition spéciale tricheurs du Monopoly, voilà l’actu insolite et #WTF.

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— Un Britannique âgé d’une vingtaine d’années a été arrêté… car il courait sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute A43. L’homme tentait en effet de rejoindre l’aéroport de Lyon, le chemin le plus simple selon lui, comme il l’a expliqué aux gendarmes ! Mieux encore : ce grand sportif en avait encore visiblement dans les pattes, puisqu’il venait de participer à une course d’obstacles sur neige à Valmorel, en Savoie. Les forces de l’ordre ont raconté l’histoire dans la presse locale : « On lui a dit que c’était interdit et il n’a pas compris pourquoi on l’a embarqué, il voulait à tout prix rejoindre l’aéroport. » Le coureur courageux a finalement été relâché et été invité à prendre un autre itinéraire : il ne lui restait qu’une trentaine de kilomètres à courir pour atteindre sa destination.

— Le club de foot turc amateur de Harunustaspor a revendiqué avoir été la première équipe au monde à payer le transfert d’un joueur en bitcoin, une crypto- monnaie.

— Un avion norvégien rempli de plombiers a dû se poser en urgence… à cause d’un problème de toilettes.

— Monopoly sortira à l’automne une édition spéciale tricheurs. Au programme : pillage de la banque, fraude, refus de payer le loyer ou encore déplacements du pion de l’adversaire. Le porte-parole du célèbre jeu a justifié son choix par une étude de marché qui révélait « que plus de la moitié des joueurs tentent de tricher pendant une partie de Monopoly ». Noooooon…

Lougage : Louer des habits le temps d’un voyage

Louer une valise pré-remplie pour les vacances ou un week-end, avec accessoires et vêtements de créateurs ? C’est ce que propose Lougage, une start-up lancée par l’entrepreneuse tourangelle Marine Deck. Un concept dans l’air du temps.

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Marine Deck

Marine Deck le dit clairement : « la location est un nouveau mode de consommation sur lequel on devra de plus en plus compter ». Cette Tourangelle de 25 ans l’a très bien compris. Après des débuts à Paris, elle est revenue s’installer dans sa Touraine natale il y a deux mois, pour y faire prospérer Lougage.

Lougage est son bébé, son protégé. Une start-up « au concept unique et innovant », s’enthousiasme Marine. Le principe ? Les clientes filent sur son site et peuvent louer à l’unité ou une sélection de pièces tendance de créateurs, spécialisés dans les voyages et les loisirs. Elles composent elles-mêmes leur valise pour la durée de leur choix.
Au menu ? Des tenues de ski ou d’été, des robes, des chapeaux, des manteaux et bien d’autres, mais aussi des accessoires et des bijoux. Une fois la valise composée, celle-ci est livrée à la cliente et le pressing est inclus. De quoi éviter le stress de la valise avant le départ, aborder la mode différemment… et de consommer responsable, évitant par ailleurs de stocker des habits qu’on ne met plus. Aujourd’hui, 35 créateurs français travaillent avec Marine. Depuis juin 2017, plus de 150 personnes ont adopté le système.

LE PLAISIR DE L’ÉPHÉMÈRE

Marine nous accueille dans son appartement lumineux situé dans un quartier tranquille de Tours. C’est ici que vit aussi Lougage. Ou plutôt, carbure. À tel point que la jeune femme a pris deux stagiaires sous son aile (qui travaillent dur dur pendant notre interview !).
Dans son dressing, les vêtements sont rangés dans des dizaines de box étiquetés. Lavés, repassés et prêts à « se faire louer ». Chic, habillée avec style, l’oeil rieur, Marine déroule le fil de son histoire. Ce qui l’a poussée à se lancer dans cette aventure ? « J’ai toujours été adepte de la location de vêtements. Quand j’étais à l’IUT, je louais des sacs à main. On s’est d’ailleurs moqué de moi avec ça. Mais ils ne comprenaient pas que c’était un nouveau mode de consommation, de service. »

Son goût du voyage sera le déclic : « Il y a ce côté éphémère quand on prend des tenues pour partir en vacances, c’est peu rentable. » Lougage germe tout doucement. Celle qui a enchaîné des études en GEA à Tours, puis un Bachelor à Paris et un Master Insec en marketing stratégique, lâche alors son job en 2016 et dit non à un CDI chez Chronopost. Le soutien de sa maman sera décisif.
Marine, aujourd’hui, « ne regrette absolument rien ». Elle a fait ce qu’elle rêvait : combiner sa passion pour la mode et pour les voyages.

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Capture d’écran du site de location Lougage

En voyant la collection proposée par Lougage, le choix semble large. « J’ai sélectionné des créateurs inspirés du voyage et mono-produit. Il y a aussi des choses “ instagrammables ”, comme les serviettes rondes, qu’on a envie de prendre en photo pendant ses vacances et poster sur Instagram. » En parlant photo, l’un des cartons de Lougage est d’ailleurs la location de petits Polaroïd®, fournis avec une avance de dix feuilles. « Les accessoires représentent 50 % des commandes sur le site », ajoute Marine.

Dans sa lancée, Marine ne manque pas de projets. Notamment en visant de nouvelles cibles, « comme la clientèle des DOM qui vient quelques jours en métropole ». Avec, toujours en ligne de mire, un état d’esprit, une philosophie différente de la consommation. « Les gens veulent de moins en moins acheter et on loue de plus en plus, même des voitures. Ce n’est plus qu’une question d’argent, c’est également une autre génération. »

> lougage-paris.com
> facebook.com/lougageparis

> Location à l’unité sans minimum de commande (avec livraison aller-retour inclus + pressing + assurance petits dégâts). De 5 à 50 € la pièce. Valise gratuite dès 80 € de location. Tailles du 34 au 42.

Horoscope WTF du 7 au 13 février 2018

Les astres sont alignés, la constellation du Justin Bieber virevolte : l’astrologue vous a concocté un petit horoscope pas piqué des hannetons. Une expression qu’on rêvait de placer dans tmv, c’est désormais chose faite.

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BÉLIER
Amour : Faites-lui palpiter le palpitant, nom d’un bidibou.
Gloire : Dur, dur d’être un Bélier (faites-vous une cure de Jordy 3 fois/jour)
Beauté : Arrêtez de prendre votre vessie pour une lanterne, c’est dégoûtant.

TAUREAU
Amour : L’arnaqueur des cœurs, c’est vous. Et vlan dans les dents.
Gloire : Les « si » n’aiment pas les « rais ».
Beauté : Lassie n’aime pas les raies.

GÉMEAUX
Amour : Arrêtez de chouiner, les fragiles !
Gloire : À part finir dans les Anges de la téléréalité, on ne voit pas trop ce que pourrait donner votre avenir.
Beauté : Les Gémeaux canons : qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ?

CANCER
Amour : Tel le bonobo, vous avez « une organisation sociale qui a recours aux relations sexuelles et à un bouc émissaire comme mode de résolution des conflits » (merci Wikipédia)
Gloire : Allez attendre Godot (bim, petite vanne de littéraire. On se moque moins des L, hein ?!)
Beauté : Un petit air de Jean Lassalle.

LION
Amour : Quand on aime, on ne compte pas (la preuve avec la raclette).
Gloire : Vous faites penser à un petit poisson tombé hors de son bocal, essayant de survivre alors que vous savez qu’au fond, il est inutile de lutter.
Beauté : Dire que vous deviez vous mettre à l’aquaponey il y a déjà un an.

VIERGE
Amour : L’amour est dans le pré. Pas de bol, vous n’avez même pas de jardin.
Gloire : Tout le monde sait que la cuvette des WC et les cheveux dans le siphon de douche, c’est VOUS !
Beauté : Bien trop sexy pour ce triste monde.

BALANCE
Amour : Bah alors, on a la gâchette facile, Lucky Luke ?
Gloire : Balance rime avec malchance, vengeance et odeur rance. Coïncidence ?
Beauté : Niveau amabilité, on a connu plus sympa. Mettez-vous aux carottes.

SCORPION
Amour : C’est long à l’allumage. Z’êtes un diesel ou quoi ?
Gloire : Chut, face de mouche.
Beauté : Ce week-end, vous aurez une telle gueule de bois que même Pinocchio sera jaloux.

SAGITTAIRE
Amour : Oh, ça pourrait être pire. Vous pourriez sortir avec l’astrologue de tmv par exemple.
Gloire : Oh, ça pourrait être pire. Vous pourriez travailler avec Christophe Barbier par exemple.
Beauté : Oh, ça pourrait être pire. Vous pourriez avoir le menton des Bogdanov par exemple.

CAPRICORNE
Amour : Secrètement, vous rêvez d’offrir un saut en parachute sans parachute à votre ex.
Gloire : C’est la mer noire ?
Beauté : Vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez. Une chirurgie esthétique s’impose. (ahah trop lol)

VERSEAU
Amour : Tels les participants à Question pour un champion, vous aimez vous en faire 4 à la suite.
Gloire : Des milliers d’années d’évolution pour finir Verseau. Arf.
Beauté : En maillot, le Verseau est beau. Mais tout nu, c’est tendu.

POISSON
Amour : Il faut vous y faire : vous êtes une single lady, wo wo wo, oh oh oh, ohohohoh.
Gloire : Une petite fessée n’a jamais fait de mal à personne.
Beauté : Votre tendance à frissonner des tétons est étonnante.

Ils vont réaliser un supplément sur Tours dans L’Express

Dix étudiants de l’Escem participent au défi Grandes écoles organisé par le magazine L’Express. Objectif ? Confectionner un hors-série sur Tours de A à Z, soit de la rédaction à la vente, en passant par la communication sur les réseaux.

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Quand on la taquine en lui disant qu’elle « nous vole notre boulot », Cloé Pilato étouffe un petit rire. Pas peu fiers, elle et neuf de ses camarades sont des journalistes multifonctions pendant quelques mois. Ces dix étudiants en MBA, âgés de 20 à 23 ans, sont dans l’aventure du défi Grandes écoles.
Ils feront paraître, le 21 mars, un supplément sur la Ville de Tours dans L’Express.

« Ce sont les écoles qui candidatent », retrace Cloé, coordinatrice du groupe. « En fait, on réalise vraiment un journal, du début à la fin. C’est-à-dire qu’on a cherché des sujets, écrit des articles, pris des photos… » Pas forcément chose aisée quand on n’a pas les pieds dans la tambouille journalistique.
« Ce n’est pas notre cœur de métier », acquiesce Cloé. Mais le groupe, « soudé et bien organisé », s’est débrouillé comme il faut : recherches en amont, contacts et un paquet de coups de téléphone et de rencontres. « Un thème était imposé cette année, puisque c’est le 30e anniversaire du concours. On a donc choisi les 30 qui font bouger la Ville de Tours, dans diverses rubriques : gastronomie, économie, sport, santé… » Pour ne pas spoiler nos confrères d’un jour, nous ne divulguerons pas les heureux élus. Mais l’équipe n’a pas voulu choisir les plus médiatisés ! 22780369_1629912313746401_2958144555235570835_n

Outre l’écriture, il y a également tous les autres aspects à gérer. D’une part, les réseaux sociaux, entre Facebook, Tumblr, Instagram et autres Twitter. Mais aussi le commercial, davantage au centre de leur formation : « Là, il nous reste 3 semaines pour vendre de la publicité. Il faut qu’on recrute de la force de vente. »
Bref, des petites mains pour un grand travail, puisque — difficultés supplémentaires — « le projet a commencé en octobre et de plus, on était en alternance ! » Si l’ensemble du travail a tout de même été chapeauté par leur parrain Christian Makarian, directeur délégué à L’Express, La Rédac Tourangelle (leur petit nom sur les réseaux sociaux) a tout de même eu de la liberté. « Il y a quand même un regard, notamment sur la Une. Mais tout s’est bien passé. Ça nous fait vraiment plaisir ».

Ce qui les ravirait, aussi, serait de gagner. Car ce défi est un concours face à 11 autres écoles françaises. « Chaque groupe est noté sur le résultat final, le volume publicitaire, la qualité des portraits, mais aussi le site local avec nos articles et le community management. » Un jury professionnel s’occupera de désigner le vainqueur. Nos Tourangeaux croisent les doigts avec leur bébé d’une vingtaine de pages qui leur a donné « quelques nuits blanches ! », dit Cloé. « La compétition est un moteur, bien sûr. Mais l’important reste qu’on a réalisé tout ça de A à Z. Quand on l’aura dans les mains, on se fera fier. »

>> defigrandesecoles.lexpress.fr/tours-2017/
>> À retrouver aussi sur facebook.com/defiexpress.escemtours

Le Voyage de Ricky : la critique

Divertissement familial, mais surtout destiné aux enfants, Le Voyage de Ricky est un nouveau venu dans le film d’animation.

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Difficile de se faire un nom dans le monde de l’animation. À son modeste niveau, Le Voyage de Ricky essaye de se faire une petite place.
Petite, car — soyons honnête — cette coproduction internationale a tout de même du mal à rivaliser face au tout-puissant Pixar.

Les premières minutes laissent place au doute. Le film met en scène Richard, un moineau orphelin récupéré par des cigognes qui finit de nouveau abandonné le jour où sa famille adoptive doit partir pour une grande migration vers l’Afrique, voyage impossible pour le petit oiseau. Richard va quand même tenter de rejoindre l’autre continent.

Ratant son envol, ce film des airs propose d’emblée une introduction naïve, au récit vu et revu, saupoudré d’enjeux quasi-inexistants et éculés. Une mise en bouche un peu trop facile qui va pourtant déboucher, par la suite, sur un périple initiatique correct. Si dans l’ensemble, Le Voyage de Ricky est vraiment trop simpliste, en raison de sa visée enfantine (les adultes pourront décrocher) et pèche par sa linéarité, il a le mérite de dessiner une galerie de protagonistes vraiment attachants à la personnalité travaillée (on s’amuse alors par exemple du perroquet fan de disco ou du corbeau mafioso).

Côté animation, le niveau est honnête sans être éblouissant (quelques menus défauts comme certains mouvements saccadés des oiseaux ou la finition des cigognes). Mais Le Voyage de Ricky possède toutefois son lot de belles séquences, via un très beau travail sur le ciel et l’eau, ainsi que de bonnes idées comme cette scène du rêve esquissée en peinture.
Ricky et ses copains oiseaux font donc partie d’une petite oeuvre gentillette : loin d’être mauvaise, mais pas non plus de quoi nous clouer le bec.

> Film d’animation, de Toby Genkel et Reza Memari (Belgique, Allemagne, Luxembourg, Norvège). Durée : 1 h 24.
> NOTE : 2,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0Ppp4VqVxeY[/youtube]

Chroniques culture #51

Les chroniques culture sont de retour avec, cette semaine, les albums de Mat Bastard et KillASon, mais aussi le plein de BD, un DVD flippant et bien sûr, le vinyle du mois de Radio Campus.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
ÇA
Le clown maléfique Grippe-Sou est de retour ! Pas dans les égouts, mais bien dans votre salon, puisque Ça – succès planétaire de 2017 – se retrouve sur les platines DVD et Blu-ray. Adaptation fidèle et angoissante du livre éponyme (celui-ci reste néanmoins indétrônable), le film de Muschietti est aussi efficace que réussi, porté par une direction artistique fabuleuse. Et ce, malgré quelques menus défauts, comme un humour un peu trop envahissant et un côté un poil sage comparé au roman. On attend donc beaucoup des scènes coupées présentes dans l’édition Blu-ray, mais aussi des divers suppléments, tels que le quotidien des jeunes acteurs sur le tournage et surtout un entretien avec le Maître de l’horreur himself : mister Stephen King !
A.G.

LES BD’S
SPÉCIAL WESTERN
Le western est de retour dans le monde des bulles ! Surtout quand on voit que Yves Swolfs, qui avait abandonné le genre après Durango, revient avec une magnifique série Lonesome (éd. du Lombard) dont le tome 1 est un pur régal. Herman signe aussi un magnifique tome 2 de sa série Duke (Le Lombard) avec cette patte si particulière. Et que dire du retour du Bouncer, dont le T10 (Glénat) est cette fois scénarisé par Boucq. Dans le génial Mondo Reverso3, de Bertail et Le Goufflec (Fluide Glacial), les femmes ont pris la place des hommes et vice versa (c’est très drôle !). On finit avec deux immanquables : Undertaker, de Dorisson et Meyer (Dargaud), et Sauvage, de Yann et Meynet (Casterman). Sortez votre Stetson : c’est de nouveau tendance !
Hervé Bourit

PAUSE_ECRANS_CD1LES CD’S

KILLASON – STW 2
Dire que ce nouvel EP de KillASon, STW 2, est une méchante claque serait un doux euphémisme. Ici, le jeune rappeur poitevin, d’une maturité hallucinante, a affiné son propos, tant musical que conceptuel. Tout transpire l’envie de bien faire, le perfectionnisme et l’aboutissement stylistique. Alors, certes, nous n’avons personnellement pas forcément accroché aux tonalités pop de l’ouverture « Free ». Mais quand déboule sans prévenir « Blow », c’est l’uppercut. Cette deuxième plage est clairement l’un des meilleurs titres hip-hop entendus ces dernières années. Le reste est du même acabit : flow implacable et impeccable, accent anglais parfait (fait suffisamment rare pour être souligné), présence monstrueuse et des beats excellents. Très, très prometteur. A.G.

MAT BASTARD – LOOV  PAUSE_ECRANS_CD2
On l’a connu pour son rôle de leader dans Skip the use. On l’a adoré dans le punk-ska de Carving (ah, nostalgie…). Le chanteur Mat Bastard se la joue maintenant solo avec ce projet, dans lequel sa voix si caractéristique fait toujours autant d’étincelles. Les amoureux de Skip the Use ne seront pas déçus du voyage avec Loov : la mixture rock, teintée de pop et mâtinée de touches disco, est toujours là, rappelant donc les glorieuses heures de STU. Percutant, éclectique (en témoigne l’étonnant « Grave of broken dreams »), mélangeant ses influences et groupes passés, Mat Bastard propose un disque homogène qui devrait faire son petit effet sur les planches. Et cela tombe bien, Mat Bastard sera sur la scène du Chato’Do à Blois, le 1er février… A.G.

PAUSE_ECRANS_VINYLELE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS
HABIBI FUNK – AN ECLECTIC SELECTION OF MUSIC FROM ARAB WORLD
Qu’elle est rafraîchissante cette nouvelle compilation du label Habibi Funk, label spécialisé dans les musiques du monde arabe. Comme son nom l’indique, cette sélection polyvalente nous permet de (re)découvrir ce qui se passait des années 60 aux années 80 du Maghreb au Machrek. Comme en France, il y eut tout un cortège de clones des icônes nord-américaines ; mais surtout cette compilation nous démontre les ponts qui ont toujours existé entre le Moyen-Orient et notre Occident.
F.Q.
> 22,50 € / habibifunkrecords.bandcamp.com

Horoscope WTF du 31 janvier au 6 février 2018

La semaine dernière, Twitter a pleuré. Effectivement, il n’y avait PAS d’horoscope WTF, pour cause de numéro spécial. Rassurez- vous : l’astrologue est de retour. En grande forme. Bonne chance à vous !

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BÉLIER
Amour : Insoumis(e) oui, mais seulement du slip.
Gloire : Sachez que la réponse à toutes vos questions est : 42. De rien.
Beauté : Le sport, c’est bien. Une pizza 4 fromages, c’est mieux.

TAUREAU
Amour : Oui, on sait. On n’a pas tous la chance de sortir avec un(e) Taureau, le meilleur signe du monde, blablabla.
Gloire : (Ne vous enflammez pas. 50 % de cet horoscope est faux)
Beauté : Grandes oreilles, voix insupportable, toujours content( e) : bref, vous êtes comme Mickey.

GÉMEAUX
Amour : Calmez vos ardeurs charnelles.
Gloire : Traire ou ne pas traire, telle est la question.
Beauté : Tout allait bien jusqu’à ce que vous vous mettiez à peloter des nombrils.

CANCER
Amour : Ah bah, quand ça veut pas, ça veut pas !
Gloire : C’est bon, arrêtez de chouiner. Votre nez est tout collé, berk.
Beauté : Continuez d’être aussi canon. Dans 2 mois, vous ferez la Une de tmv.

LION
Amour : Waouw, mais vous êtes le Pujadas de la drague !
Gloire : Vous êtes aussi insaisissable que le fonctionnement du cerveau d’un candidat de télé-réalité.
Beauté : Sourire Colgate mais sans l’haleine.

VIERGE
Amour : Mmmmh sentez le doux vent du célibat qui caresse votre petit nez retroussé.
Gloire : Doliprane, frangipane & Christophe Dechavanne.
Beauté : Votre ressemblance avec Philippe Etchebest est de plus en plus troublante.

BALANCE
Amour : N’oubliez jamais ça: l’astrologue vous aime. (Et je ne dis pas ça, parce que je suis Balance moi-même, noooon)
Gloire : En revanche, c’est encéphalogramme plat pour la vie sociale. Et au boulot.
Beauté : Ah oui, et bouton de fièvre prévu pour dimanche. Mais je vous aime, n’oubliez pas.

SCORPION
Amour : Va falloir arrêter de Tirelipimpon sur le Chihuahua.
Gloire : Que d’insouciance mes petites loutres prurigineuses !
Beauté : Vos joues ressemblent à des fesses. Mais sinon, ça va.

SAGITTAIRE
Amour : Anw, on a envie de prendre votre visage entre nos mains et embrasser votre front délicatement sans laisser de bave.
Gloire : Vous vieillissez aussi mal qu’un Minitel.
Beauté : Vous avez la dégaine d’un burger de Mc Do.

CAPRICORNE
Amour : Faut aller sur Google Trad pour vous comprendre…
Gloire : Les Capricornes ne respirent pas l’intelligence, mais que voulez-vous ?
Beauté : Vous êtes aussi délicieux/ se que des macaronis au fromage.

VERSEAU
Amour : « Aimer, c’est sauter d’une falaise sans parachute en espérant que Dieu existe » (Victor Hugo)
Gloire : « Si t’es embêtée par tonton, mets-lui un coup dans les roustons » (Gandhi)
Beauté : « L’homme-tronc plie, mais ne rompt pas » (De La Fontaine)

POISSON
Amour : « Raccroche en premier ! », « Non, toi », « Non, toi allez »… OUAH, mais taisez- vous.
Gloire : Avec votre humour de beauf, contentez-vous de faire tourner les serviettes.
Beauté : Miam, vous êtes aussi cubique qu’un cube.

Wonder Wheel : le dernier Allen au goût amer

Woody Allen est de retour avec son 47e film. Sauf que Wonder Wheel, en plus d’être un énième « Woody Allen » sans grande inventivité, baigne dans la controverse.

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Wonder Wheel aura connu une gestation difficile. En plein scandale Weinstein, la nouvelle offrande de Woody Allen a vu son avant-première, mi-octobre, annulée, rappelant par ailleurs que le cinéaste était lui aussi éclaboussé par des accusations d’agression sexuelle sur sa fille adoptive et lâché par de nombreux comédien(ne)s (lire billet d’humeur de notre version print reproduit ci-dessous).
Un mois plus tard, le réalisateur new-yorkais zappait purement et simplement l’instant promo- interview, tandis que certains critiques descendaient Wonder Wheel, y décelant un écho à la vie privée de Woody Allen (connu pour parsemer ses fictions de sa vie personnelle).

Wonder Wheel a donc un goût amer. On ne le regarde pas “juste comme ça”, le récit étant axé sur l’aventure extraconjugale d’une mère de famille avec un jeune sauveteur en mer qui, lui-même, va flirter avec… la belle-fille ! Outch…

Ceci à part, il n’y a pas grand-chose de neuf à se mettre sous la dent ici. Allen fait du Allen avec l’éternel triptyque trahison, triangle amoureux et drama à la clé. Le cinéaste déroule alors un récit déjà-vu, aux procédés éventés (les monologues face caméra) et à la marque de fabrique qui peut lasser (Wonder Wheel est verbeux).

Mais Woody Allen parvient toutefois à garder le cap. D’une part, grâce à un charmant casting (Kate Winslet est fascinante, James Belushi bourru mais attendrissant). D’autre part en accouchant d’un film à la photographie somptueuse, véritable plongée dans les 50s sublimée par des teintes éblouissantes (Vittorio Storaro, d’Apocalypse Now, est aux commandes).. Correct, mais désespérément prévisible ; beau dans la forme, mais plat sur le fond. Avec ce 47e long-métrage, Woody Allen n’a peut-être plus rien à dire…

> Drame, de Woody Allen (USA). Durée : 1 h 41. Avec Kate Winslet, Juno Temple, Justin Timberlake, James Belushi…
> NOTE : 2/5 

Cliquez ci-dessous pour la bande-annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=HCXi7yEnPHE[/youtube]

BILLET HUMEUR

WONDER WHEEL. UN FILM DE WOODY ALLEN, PAS BIEN FOLICHON, la tambouille habituelle. Sauf que ce coup-ci, le Woody, il a du plomb dans l’aile. Il y a quelques jours, Dylan Farrow, sa fille adoptive, a réitéré ses accusations : le cinéaste l’aurait agressée sexuellement lorsqu’elle avait 7 ans. Lui a de nouveau démenti. L’affaire dure depuis 25 ans, entre enquêtes et contre-enquêtes, accusations de manipulation des deux côtés, zones d’ombre…
Alors Dylan Farrow a commencé à s’interroger : pourquoi ces acteurs et actrices qui tapent dans le lard du porc Weinstein, mais qui bizarrement esquivent-ils le sujet Allen, génie intouchable ? Puis, tout doucement, le tout-Hollywood essoré dans le tsunami des scandales sexuels a commencé à réagir.
Outre-Atlantique, on finit par lâcher le réalisateur aux grosses lunettes. Comédien(ne)s et personnalités disent bye bye Woody. Plus personne ne lui dit I love you.
En revanche, en France, Jack Lang s’est ému du « Woody Allen bashing ». Snif. Pierre Arditi s’est agacé du « puritanisme américain ». Snif. Frédéric Beigbeder a invité le cinéaste à venir en France, où l’on sait faire la part des choses, parce que « l’homme privé ne nous regarde pas ». Snif. En fait, ici, c’est comme avec Polanski : c’est rigolo, on n’ose pas trop.

Cefim, à l’école du numérique

Depuis 2002, la Cefim forme dans ses locaux du quartier des Deux-Lions une centaine d’étudiants par an aux métiers du web, des réseaux et du numérique. Franck Gauttron, le fondateur et directeur, nous présente son école.

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FORMATIONS

« Il y a trois types de formations. La formation diplômante donne un niveau bac+2. L’entrée se fait sur dossier, les étudiants travaillent en alternance et ont un examen final. Les cursus vont du designer web au technicien informatique en passant par le community manager. Ce sont uniquement des cours techniques, avec de l’anglais obligatoire en plus. Un total de 35 heures par semaine. Ensuite il y a des formations de quelques jours pour des salariés d’entreprise et des formations de sensibilisation au numérique. »

ÉTUDIANTS

« En formation diplômante, les étudiants ont entre 18 et 30 ans. Certains sont en réorientation, certains ont déjà un bac+5. Il y a une majorité d’hommes, on a moins de candidature chez les femmes. La plupart viennent de la région ou des départements voisins. »

COÛT DES ÉTUDES

« Nos formations coûtent environ 6 000 euros l’année. La plupart sont prises en charge, soit par Pôle emploi, soit par la Région ou par des entreprises elles-mêmes. Mais comme il est difficile d’avoir un job à côté, il faut s’assurer de pouvoir assumer le coût de la vie à Tours. »

 FORMATEURS

« Il y a quatorze formateurs permanents et une vingtaine d’intervenants extérieurs. J’attends d’eux qu’ils aient une solide expérience professionnelle et une grande capacité au travail d’équipe. Actuellement, ils viennent pour la plupart de la région Centre. »

EMPLOI À LA SORTIE

« Tous les étudiants doivent avoir un emploi à la sortie de la formation. Certains sont embauchés par de gros groupes, comme Atos ou Orange, d’autres par des agences régionales ou des agences de communication. Ils restent à 80 % en région Centre. Quelques-uns tentent le freelance mais on le déconseille au début. Depuis deux ans, il y a plus d’offres d’emploi que d’étudiants dans certains domaines comme, en développement web par exemple. Ils ont donc plusieurs possibilités d’embauche. »

SALAIRE À LA SORTIE

« Pour les développeurs web, les salaires sont autour de 25 000 euros par an. Pour certains ça peut monter à 30 000 ou 35 000 euros par an. Les grosses sociétés payent mieux mais certains étudiants recherchent plutôt une bonne ambiance dans une équipe qu’un plus gros salaire. »

DES PROJETS

« J’ai trois projets. D’abord trouver des locaux plus grands. Ensuite chercher davantage de profils d’étudiants, surtout des femmes mais aussi travailler avec des migrants, certains ont déjà des bases. Enfin, travailler sur la transition numérique des entreprises. »

>> + d’infos sur le site de l’école.

Textes : Margaux Dussaud (étudiante à l’EPJT)

Fibre optique : 2022 comme objectif

Débuté en 2012, le déploiement de la fibre optique à Tours avance à grand pas. Après une année 2017 déjà active, 2018 commence sur les chapeaux de roues. L’objectif : une métropole fibrée à 100 % en 2022.

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La fibre optique partout dans la métropole en 2022 ? C’est un objectif de Tours Métropole Val-de-Loire qui sera tenu, assure-t-on à la Direction des services d’information (DSI) de la mairie de Tours.

L’installation de la fibre optique pour les particuliers a débuté à Tours en 2012. D’ici 2022, tous les chantiers devraient être terminés et tous les logements raccordables. Mais avant cela, il reste un peu de travail pour passer du cuivre à la fibre. « 2018 va être une année d’accélération », confie Frédéric Nicolas, directeur des relations avec les collectivités locales en Indre-et- Loire et Loir-et-Cher.

Alors que l’année vient tout juste de commencer, Orange et la DSI espèrent que 75 % des logements seront raccordables à la fin 2018. C’est-à-dire que les habitants de ces logements pourront demander la fibre optique sans pour autant l’avoir d’office dans leur foyer. À Tours, c’est donc Orange qui s’occupe de construire le réseau de fibre optique. « Nous avons signé une convention en 2014 avec la communauté d’agglomération, la Région, le Département et l’État pour un déploiement dans toute l’agglomération à l’horizon 2020, explique Frédéric Nicolas. Nous nous engageons à fibrer 100 % des adresses des 19 communes. »

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Bien qu’Orange construise le réseau avec ses propres fonds, il n’est pas l’unique opérateur à l’exploiter. « Le réseau que nous construisons est réglementairement ouvert à tous les fournisseurs d’accès Internet. Nous louons la partie mutualisée aux autres opérateurs », explique Frédéric Nicolas. Les clients auront donc le choix pour souscrire à la fibre optique une fois leur logement raccordable. En 2018, ce sont donc environ 20 000 prises qui vont être installées à Tours. « Nos efforts se concentrent cette année sur Tours Sud, entre le boulevard Jean-Royer et les rives du Cher ; et l’Ouest de Tours, autour de l’hôpital Bretonneau », justifie Patrick Sottejeau, le directeur adjoint de la DSI.
Le premier quartier entièrement fibré de la ville fut les Rives du Cher. « Ce n’est pas un quartier qui nous arrangeait mais Orange nous a expliqué qu’ils allaient déployer la fibre à partir des infrastructures existantes. Or, un de leurs centraux téléphoniques est situé à la Bergeonnerie… », explique Patrick Sottejeau.

Aujourd’hui, la fibre optique est indispensable pour l’attractivité d’un territoire. « L’Indre-et-Loire, et particulièrement la métropole, est un moteur pour la région en terme de numérique, annonce Patrick Sottejeau. La fibre optique, c’est vraiment le réseau de demain », poursuit-il. À la question « Tours est-elle une ville numérique ? », Patrick Sottejeau sourit et répond : « On y travaille, mais on peut toujours mieux faire ! »

Textes : François Breton (étudiant à l’EPJT)
Photos : Orange

Castel IT : data universe

Le centre de données Castle IT vient de fêter ses deux ans. Basée au sud de Tours, l’entreprise est vite devenue une référence en région Centre-Val de Loire. Elle héberge physiquement des données numériques pour des clients de la région.

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L’ÉQUIPE

La société existe depuis janvier 2016 et a été lancée par six associés, dont quatre productifs : Louis-Baptiste Paillot, le président, Yoann Thomas, le directeur technique, Mikaël Leblanc, le responsable du développement et Maxime Paillot, le directeur financier. « Il manquait une véritable offre qualitative de moyens et d’outils permettant de paramétrer certains serveurs », estime Louis-Baptiste Paillot. Le complexe de Castle IT, situé dans la ZA Les Brosses III à Larçay, a une superficie de 1 300 m2.

DATA CENTER ?

« Cloud, data center : des mots souvent utilisés sans savoir ce que c’est. Pour vulgariser, le cloud est la technologie permettant de virtualiser et d’accéder aux données. Un data center est un centre d’hébergement pour stocker et protéger des données. »

LES CLIENTS

« Beaucoup d’entreprises spécialisées, des infogéreurs, s’occupent de l’informatique des sociétés. La plupart d’entre elles sont d’une certaine taille : des hôteliers, des grands groupes… Des petites sociétés peuvent aussi venir pour des microservices, ainsi que quelques start-up dans le numérique. »

SÉCURITÉ

« Il y a de la redondance dans toutes nos salles pour la climatisation, l’électricité, etc. En cas de coupure le groupe électrogène prend le relais. Le matériel est régulièrement testé, le bâtiment protégé. Tout est fait pour sécuriser les clients. »

ÉNERGIVORE ?

« Nous avons fait le choix de l’énergie verte et notre équipement est éco-efficient. Nous voulons consommer le moins possible. De manière générale nous faisons tout ce que nous pouvons : trier les déchets, séparer les cartons, les plastiques… »

LE MARCHÉ

« Les data centers consomment 10 % de l’électricité française et le marché est en pleine croissance. On estime qu’aujourd’hui chaque personne possède entre deux et cinq objets connectés. Voitures, montres, téléphones : d’ici 2025 on s’attend à cinquante objets connectés par personne. Or chaque objet envoie des données : plus il y en a plus il y a besoin de serveurs pour les stocker, d’unités pour stocker ces serveurs… Le marché est porteur et il y a encore beaucoup à faire. Nous ne sommes encore qu’au début. »

COMMENT SE DÉMARQUER ?

« Nous prenons le temps de discuter avec chaque client. Il va peut-être consommer moins de services chez nous mais appliqués à quelque chose dont il a vraiment besoin. Tout est informatique ici, donc on se base sur l’accompagnement humain. »

Textes : Daryl Ramadier & Photos : Alizée Touami (étudiants à l’EPJT)

J’ai testé pour vous la réalité virtuelle

Prolongement des jeux vidéo, la réalité virtuelle est la nouvelle technologie en vogue. À tel point que des salles de jeux lui sont dédiées et voient le jour un peu partout en France. C’est le cas de Virtual World, installé à Tours-Nord depuis décembre, qui a accueilli tmv pour une immersion totale

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Les gérants de la salle sauront vous guider pour vos premiers pas.

Levez la tête, tournez : vous pouvez regarder où vous voulez », indique Jonathan Loullier, gérant de la salle de jeux Virtual World, une fois après m’avoir installé le casque de réalité virtuelle sur la tête. Pendant quelques minutes, je vais être totalement immergé dans un univers fantastique, grâce à ce boîtier noir fixé devant mes yeux et au casque audio sur mes oreilles.

Il lance le jeu. Je n’entends plus le brouhaha ambiant ni Jonathan Loullier, mais une musique d’aventure. Un décor impressionnant de réalisme s’ouvre à moi. Je peux regarder n’importe où, observer tout ce qu’il se passe. Je suis sur une barque et je découvre un décor phénoménal.
Sur des rochers, à ma droite, un homme travaille sans prêter attention à mon passage. En levant la tête, j’observe un ciel tumultueux. Je peux observer les moindres détails de ma barque, comme les nervures du bois. J’ai envie de toucher ce bois. Mais, malheureusement, je ne peux pas. La barque se dirige vers un puits de lumière.

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T’as le look, coco !

Changement de décor. Je bascule dans un autre univers, je vole au-dessus de la lave. Là encore, le réalisme de la scène à laquelle j’assiste est stupéfiant. Je ressens presque la chaleur. Les couleurs sont vives, la qualité des graphismes saisissante.

ACTEUR OU SPECTATEUR

Quelques minutes plus tard, la séquence s’achève. On m’enlève le casque, retour à la réalité. Cette courte démonstration de ce que peut être la réalité virtuelle met l’eau à la bouche. Virtual World propose de nombreux jeux où l’on est acteur. Les situations évoluent en fonction de notre comportement. Virtual World dispose de 14 box comme celui-ci. PARTIE2-J'ai testé-3

Depuis quelques semaines, la salle a déménagé pour s’installer avenue Maginot, à Tours-Nord. L’espace s’est agrandi, trois personnes y travaillent. On peut y venir tous les jours, l’après-midi ou en soirée. Il faut compter 10 euros pour 20 minutes de jeu, 20 euros pour une heure. Cette semaine, deux tapis de marche ont été inaugurés. Ils permettent de se déplacer et rendent l’expérience plus immersive. « C’est un pas de plus dans l’univers de la réalité augmentée », conclut Jonathan Loullier.

Testé par Clément Argoud  / Photos : Lorenza Pensa (étudiants à l’EPJT)

>> Pour aller plus loin, notre vidéo sur la réalité virtuelle : 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9xm17_GOsik[/youtube]

Gamers : Les yeux dans l’e-bleu

L’équipe G2 de Counter-Strike, une des meilleures du monde, est venue à Tours pour préparer le plus gros tournoi de la saison qui se déroule actuellement à Atlanta. Rencontre avec des sportifs d’une autre galaxie.

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Casque et micro vissés au visage, regard rivé au plus près de l’écran, une main sur le clavier posé de travers devant eux, une main sur la souris, ces cinq-là sont parmi les meilleurs joueurs de Counter-Strike au monde. Et, pendant presque une semaine, ils ont pris leurs quartiers à Tours pour un Bootcamp (un peu comme les footeux vont à Clairefontaine) avant de partir disputer à Atlanta un des tournois les plus importants de la saison.

Counter-Strike, c’est simple. Cinq terroristes doivent poser une bombe dans un temps imparti et cinq policiers doivent les en empêcher. Tout ça se passe sur une des sept cartes virtuelles disponibles.
Pour vous, c’est un jeu vidéo. Pour eux, c’est un sport. Ils sont les fleurons de l’équipe G2, très grosse écurie du esport mondial, basée en Espagne mais composée de cinq Français. « Jusqu’ici, c’est une bonne journée, sourit Nathan (beaucoup plus connu sous le pseudo de NBK-) entre deux manches. Aujourd’hui, en face, c’est une belle équipe, dans le Top 3 mondial et pour le moment, on les bat. »

Surtout, se respecter

En face, évidemment, c’est une façon de parler. Les cinq adversaires se trouvent tous à des endroits différents, quelque part en Europe du nord. C’est comme ça que les G2 s’entraînent le plus souvent. « Mais les moments où on se retrouve tous ensemble, comme aujourd’hui, sont aussi très importants, confirme Nathan. On n’est pas obligés d’être les meilleurs amis du monde pour jouer ensemble, mais c’est essentiel de bien se connaître et de se respecter surtout. »

Car, ne nous y trompons pas : une équipe eSport comme G2 n’a vraiment rien d’un petit groupe d’amateurs de jeux vidéo exaltés. Dans les bagages, il y a un manager, Jérôme (NiaK), une pointure. Pour la stratégie de jeu, Edouard (Smithzz) un petit Zizou de CS, ancien joueur passé au coaching juste au moment de l’explosion de la discipline. Il est assisté d’un analyste allemand qui passe au crible toutes les phases de jeux pour affiner la stratégie. La semaine dernière, tout ce petit monde s’est donc envolé pour trois semaines de compétition. Pour les vainqueurs, un million de dollars de cash prize. Un joueur eSport de ce niveau, ce n’est pas un smicard.
Entre les gains, les partenariats et la rémunération de son équipe, ses revenus n’ont rien à envier à ceux d’un bon joueur de foot. Ce n’est pas un anonyme non plus. Les vues des vidéos de NBK comme le nombre de ses fans sur Facebook se comptent en dizaines de milliers. « Les fans sont souvent très jeunes. Il faut faire attention au message qu’on leur fait passer, tempère Nathan. Car pour devenir pro, il ne faut pas seulement être un très bon joueur. Il faut aussi beaucoup de rigueur et de respect humain. »

Quand ils reviendront à Tours, pour la Dreamhack, en mai prochain, les cinq membres de l’équipe G2 seront donc en territoire connu. Ils sont tenant du titre de ce tournoi qui est un des plus importants de France et entendent bien conserver leur couronne.

Yann Robin alias Cursorr : des pouces en or

Yann Robin n’est pas qu’un simple ado fan de jeux vidéos. Derrière sa fine carrure se cache un joueur redoutable : Cursorr, un des meilleurs gamers de France, la recrue de l’équipe eSport du Tours FC.

Image32GAMER PRO

Originaire de Lyon, le lycéen de 17 ans est un grand fan de jeux de football sur PlayStation. Presque tous les FIFA sont passés entre ses mains. « Au début je jouais avec des potes pour rigoler. Et puis il y a 2 ans, j’ai fais mon premier tournoi. » Surement une des meilleures idées qu’il ait eues. En octobre 2017, Cursorr a participé au Games Tours Festival et est arrivé parmi les 3 vainqueurs. À la clef, un contrat pro d’un an dans l’équipe eSport du Tours FC. Pas une première pour Yann qui avait déjà participé au championnat pro sur console pour le club de Guingamp. En avant !

PASSION FOOT

Cursorr pose sa manette et enfile ses crampons pour redevenir Yann. Depuis l’âge de 4 ans, il court (réellement) derrière le ballon. « En ligne je peux remettre la faute sur moi si je me plante. Sur le terrain c’est différent, il faut compter sur les autres. »

GAGNER AU MENTAL

Pas d’étirement des pouces ou des poignets. « Les matchs se gagnent au mental. » La concentration est la clef de la victoire. Mais pas que : « quand le jeu sort, j’y passe 35 heures par semaine, pour apprendre toutes les techniques. Après c’est de l’ordre de 15 heures. » Un vrai boulot à temps plein. Pas le temps de niaiser !

TOUT ÇA GRATIS

Le gamer n’est pas rémunéré par le Tours FC pour ses matchs. Mais il se fait peu à peu un nom dans le milieu et gagne en expérience. Il est devenu un petit génie des boutons : plusieurs finales nationales gagnées et une participation aux championnats du monde. Suuuu !

PRIORITÉ AUX ÉTUDES

Yann garde toutefois les pieds sur terre. Même avec ses entraînements quotidiens, il sait jongler entre travail et jeu et trouve le temps pour ses cours au lycée. Un bac S à passer à la fin de l’année et une place en fac de sport à décrocher, ça ne se fera pas en combinant carré croix.
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CARTON JAUNE

L’esport, c’est pas un sport de branquignoles. Pas de triche, pas de faute attribuée à un défenseur de son équipe alors que c’est un adversaire qui a touché le ballon. Les tournois se font, certes, posé dans son canap’ en chaussettes devant son écran LED super HD 4K, mais pas sans arbitrage. « On va sur un site qui nous donne l’ordre du tournoi et l’identifiant de notre adversaire. On se met d’accord entre nous, on joue le match et à la fin, on prend une capture d’écran du résultat pour l’envoyer. »

VIRTU-RÉEL

PSG, OL, Monaco… Les grands clubs de Ligue 1 ont presque tous leur équipe eSport. Et si le Tours FC (dernier de Ligue 2 pour rappel) passait en club amateur ? Il perdrait sûrement son statut pro sur FIFA aussi. Mauvaise passe pour le club. Décidément, quand ça veut pas …

 Par Malvina Raud, étudiante à l’EPJT.

Le 27 janvier, Tmv organise Blog In Tours, le Salon du blog !

Réservez votre samedi 27 janvier 2018 ! Tmv organise, au Grand Théâtre, Blog In Tours. C’est un Salon du blog avec des ateliers, des rencontres et des démonstrations… et surtout de la bonne humeur. L’entrée est bien évidemment gratuite !

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Valoriser le dynamisme et la créativité du monde digital local, mettre en lumière les initiatives, la débrouillardise et la curiosité des blogueurs et Youtubeurs tourangeaux, réunir le public autour de l’univers du numérique, telle est la raison d’être de ce nouveau salon Blog’in Tours , organisé par tmv, le samedi 27 janvier 2018 au Grand Théâtre de Tours.

A retenir :

– Rencontres, ateliers et démonstrations avec les 25 blogueurs et Youtubeurs tourangeaux présents

– 4 espaces d’expression : déco/lifestyle, mode/beauté, culture, info/média

– Au Grand Théâtre de Tours, ouvert au grand public, entrée gratuite !

– Le samedi 27 janvier 2018, de 10 h à 18 h

– Evénement accessible aux personnes handicapées

Blog’in Tours , c’est avant tout un lieu et un moment de rencontre entre le grand public et la blogosphère tourangelle. Un lieu, point de convergence vers les initiatives locales, où seront réunis une trentaine de blogueurs et Youtubeurs qui animent et font bouger le web à l’échelle locale.

Un moment où les visiteurs pourront se familiariser avec les 4 univers représentés : déco/lifestyle, mode/beauté, culture, info/média. Blog’in Tours c’est aussi la volonté de donner un espace d’expression aux blogueurs et Youtubeurs locaux qui pourront expliquer leur démarche et leur univers autour d’ateliers pratiques et de démonstrations.
Outre ces ateliers, seront organisés des moments de réflexion et de discussions autour des nouveaux modes de consommation digitale qui changent nos manières de nous informer (blogs, réseau sociaux, Youtube…).

En parallèle, TMV sort, ce mercredi 24 janvier, un numéro spécial, réalisé entièrement par les étudiants de l’Ecole Publique de Journalisme de Tours . Il mettra à l’honneur tout ce qui fait bouger le monde numérique à Tours, sous forme d’interview, de reportages, de tests…dans tous les domaines : économique, loisirs, social, artistique… Ce numéro présentera, en détail, le programme de Blog’in Tours.

>> Retrouvez le programme complet et toutes les informations sur Facebook !! <<

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Cliquez sur la photo pour agrandir le programme.

Six youtubeurs tourangeaux à suivre

Ces six youtubeurs tourangeaux cumulent les milliers de vues et d’abonnés sur la célèbre plateforme vidéo. Histoire, sciences, beauté etc., les domaines sont variés et il y en a pour tous les goûts ! Petite sélection faite par les étudiant(e)s de l’EPJT.

NOTA BENE
BENJAMIN BRILLAUD, 29 ANS

Tout a débuté il y a cinq ans pour la chaîne Youtube de Benjamin, alias Nota Bene. « Il y avait une vague de vulgarisation sur Internet que je ne connaissais pas. » Comme aucune chaîne n’était consacrée à l’Histoire, Benjamin s’est lancé et a dû faire face à un succès inattendu. Avec près de 600 000 abonnés aujourd’hui, il a fait de ses vidéos son travail à temps-plein. « Cela fait plaisir de voir que l’Histoire n’est pas reléguée au second plan. Que mes vidéos ouvrent un débat dans les commentaires. » Aujourd’hui le jeune homme a beaucoup de projets, dont des documentaires diffusés sur Arte. À suivre…
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SCICOS
VICTOR DELALEU, 17 ANS

« J’ai toujours eu un rapport compliqué avec l’école. Au collège, j’étais en échec scolaire. Mais j’ai toujours aimé communiquer avec les gens, faire en sorte qu’ils se posent des questions. » C’est dans cette optique que Victor a créé il y a trois ans la chaîne Youtube Scicos. Avec près de 5 000 abonnés, ce jeune Tourangeau tente de répondre aux questions que les curieux peuvent avoir sur la science, une de ses vieilles passions. Mais Victor ne compte pas s’arrêter là. « Mon but serait de me consacrer entièrement à Youtube. Écrire le matin, tourner l’après-midi et monter le soir. Ce serait magnifique. »
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DAO BEY
PAOLO BEY, 19 ANS

Natif du sud de la France mais Tourangeau d’adoption, Dao Bey veut percer dans le rap. Sur sa chaîne éponyme, il poste ses chansons et clips. Son style : du hip-hop, mais avec une instru diversifiée. « Je veux prouver que le rap, ce n’est pas que niqu** des mères. Si j’ai envie de mettre un rythme salsa pour rapper je le fais. » Depuis cinq ans, Paolo utilise Youtube pour la visibilité que cela lui apporte. Son dernier clip en date, Felicidad a fait plus de mille vues en seulement une semaine.
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DANS MA BOITE
PAULINE RIBEMONT, 31 ANS

Cette jeune maman tourangelle tient une chaîne YouTube en lien avec son blog. Son studio, c’est son salon. Cette chaîne youtube « lifestyle » comme Pauline aime la décrire est une sorte de « médium supplémentaire » qui lui permet de parler de sujets qui lui tiennent à coeur comme elle le fait dans les nombreux articles de son blog. Cuisine, décoration DIY (do it yourself), conseils de maman. Elle partage aussi ses nouveaux achats, ses coups de coeur. « Je discute aussi de thématiques rigolotes », comme sa visite chez une naturopathe qui a été visionnée plus de mille-quatre-cent fois.

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WALID PARLE
WALID HABLE, 19 ANS

« Je fais des vidéos pour faire marrer. » Walid, son truc, c’est l’humour. C’est pour se lancer dans ce monde que l’ancien lycéen de Grandmont a ouvert sa chaîne il y a un peu plus d’un an. « J’adore le théâtre et le stand-up. Mais il n’y a pas beaucoup de scène ouverte à Tours ». Le jeune homme écrit donc ses sketches, les réalise pour ensuite les mettre en ligne. Pour le moment Walid s’essaye à plusieurs styles avant de trouver THE concept qui fera l’identité de ses vidéos. Il espère que Youtube fera office de tremplin et le propulsera sur le devant de la scène.
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MON GRAIN DE FOLIE
ÉMILIE RODRIGUEZ, 38 ANS

L’histoire de cette chaîne beauté a un triste début. Il y a sept ans, Emilie a fait un burn-out. « Je ne m’étais jamais occupée de moi. Quand mes filles sont devenues grandes, je voulais faire quelque chose pour moi. » Mais problème : « aucune femme qui faisait des vidéos beauté ne me ressemblait. Cela m’agaçait. » Alors il y a cinq ans, Emilie a créé son propre blog et ses vidéos. Aujourd’hui, cette autodidacte peut se vanter d’avoir plus de 2 000 abonnés et de recevoir de nombreux commentaires. « C’est incroyable lorsque je reçois des commentaires. Parfois je ne fais pas de vidéo pendant deux jours et quand je reviens, les gens ont l’impression que je suis partie pendant mille ans. »
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Par Manon Brethonnet & Malvina Raud, étudiantes à l’EPJT.

Le HQ va faire bouger la tech à Tours !

La place Jean-Jaurès verra bientôt naître le HQ, temple du numérique. Au menu, 1 000 m2 et 3 étages pour mieux accueillir la population et les entrepreneurs tourangeaux. Visite des lieux.

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Le HQ s’adresse à tous, de l’étudiant au salarié, du plus jeune au plus âgé.

À chaque niveau, odeurs de peinture, câbles électriques et échafaudages à gogo. Alors que Julien Dargaisse, l’un des cinq associés à l’initiative du HQ et directeur de l’association Palo Altours (retrouvez son interview juste ICI), nous promène d’étage en étage, ouvriers et chefs de projets s’affairent.

Dans les anciens locaux de La Poste, ambiance French tech et co-working seront au rendez-vous courant février, selon le jeune entrepreneur. Au premier niveau, étudiants, lycéens et travailleurs en pause déjeuner, ou souhaitant se retrouver entre amis, seront les bienvenus dans un espace de travail avec café et bar. Dans cette même salle, un espace exclusivement dédié à l’événementiel, avec vidéoprojecteur, pourra accueillir 170 personnes et plus si besoin. Un endroit chaleureux et décontracté ouvert à tous, gratuit aussi souvent que possible, qui ouvrira ses portes dans quelques semaines.

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Architectes et ouvriers s’activent pour finir les travaux à temps.

Quelques marches plus haut, les visiteurs pourront se restaurer tout en travaillant. Des bureaux pourront être loués au mois, sachant que la structure privilégiera les entrepreneurs dont le projet touche au numérique et à l’innovation. Le plus important restant les valeurs entrepreneuriales des candidats. Dernière étape, et pas des moins intéressantes, le troisième étage. Ici, Julien Dargaisse et ses collaborateurs pensent à un studio photo couplé d’une sorte de Fablab à la pointe de la technologie où pourraient être installées des imprimantes 3D. De quoi faire rêver les passionnés les plus habiles. « Ici, l’enjeu sera de favoriser la collaboration entre les différents acteurs qui s’y rencontreront », insiste Julien Dargaisse.
Étudiants, startupers et entreprises se côtoieront donc quotidiennement, autour du numérique. « Nous allons aussi proposer des formations autour de l’innovation », explique Julien Dargaisse. Les entreprises pourront venir se former à de nouvelles méthodes de travail ou des nouvelles technologies numériques. Les formations seront assurées par des intervenants extérieurs, sélectionnés par le HQ. « Tout le monde pourra proposer des formations. On regardera de quoi il s’agit, si ce n’est pas n’importe quoi, puis on validera. Ensuite, ces formations seront intégrées dans notre catalogue », explique Julien Dargaisse.

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Les collaborateurs veillent au bon déroulement des opérations.

Pour les intervenants, l’entrepreneur peut déjà compter sur le réseau qu’il a développé avec Palo Altours, son association dédié au numérique. Elle compte 150 membres et pourrait intégrer les locaux flambant neufs. À Palo Altours, les membres proposent des formations par rapport à leurs connaissances. Ces formations sont ensuite validées et dispensées aux gens qui le souhaitent. Le système sera semblable au HQ.

SENSIBILISER AU NUMÉRIQUE

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Le 3er étage accueillera un studio photo et un Fablab.

La formation tiendra donc une place importante. Avec cette offre, Julien Dargaisse veut sensibiliser les entreprises tourangelles au numérique. « Les entreprises du territoire n’ont pas toutes pris le virage du numérique, surtout les PME. Nous pensons qu’il faut les aider à le faire sinon elles vont droit dans le mur », estime Julien Dargaisse. Les formations seront donc très pratiques et n’excéderont pas deux jours. L’idée est que les entreprises puissent directement rentrer dans leurs établissements avec des solutions concrètes.

Le modèle du HQ n’est pas nouveau. Ce genre d’espace existe déjà à Paris. « Nous n’avons rien inventé. On s’est inspiré de ce qui existait déjà, on l’a transporté à Tours parce qu’il n’y avait rien », explique Julien Dargaisse. Le coût global du projet : deux millions d’euros. Il a fallu racheter le bâtiment et tout rénover. Pour réunir cette somme, il s’est donc entouré de quatre autres associés, mais la Région Centre-Val-de-Loire a également participé au projet en accordant un prêt de 200 000 euros. C’est le seul investisseur public du projet. « Nous n’avons pas demandé d’argent à la mairie ou une autre collectivité. Je pense que l’argent public peut servir à plein d’autres choses », confie Julien.

Pour rentabiliser ces lourds investissements, le HQ commercialisera ses offres de formation et compte sur la location des bureaux et de la salle de conférence. Avec le HQ, Julien Dargaisse veut que Tours compte dans le numérique, avec un lieu ouvert à tous.

EN SAVOIR PLUS
> lehq.co/
> facebook.com/lehqtours

TEXTES : Clara Gaillot & François Breton / PHOTOS : Lorenza Pensa (toutes et tous étudiants à l’EPJT)

« La Touraine est une terre de business »

Président de l’association Palo Altours et fondateur du HQ, Julien Dargaisse est un acteur clé du numérique et de l’innovation à Tours. Son souhait : servir de rampe de lancement pour dynamiser le territoire.

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Quelles sont vos différentes activités dans le domaine du numérique ?
J’ai créé une start-up spécialisée dans le recrutement par entretien vidéo automatisé, InterviewApp. J’ai également une autre start-up de conseil en innovation. Puis j’ai fondé Palo Altours en 2012, une association qui fait vivre l’écosystème numérique à Tours. Avant de créer HQ , j’avais des locaux près de la cathédrale et de la place libre dans lesquels j’ai mis des bureaux à disposition de jeunes startupers, essentiellement dans le numérique. Il y a eu une très forte demande et j’ai dû refuser du monde. Aujourd’hui j’ai plein d’autres projets, comme une application mobile avec le CHU.

Pourquoi créer des espaces de coworking à Tours ?
Il y a une très forte demande. Pour le HQ , qui ouvrira en février, nous avons déjà 300 % de pré-réservations et nous allons devoir sélectionner les entreprises candidates. Mais nous voulons aussi dynamiser le territoire. Plus on créé d’espaces de ce type, plus la Touraine sera dynamique. Quand on est à Paris, il y a des espaces de coworking à tous les coins de rue. Mais à Tours, il n’y a rien de tout ça. Il n’y a rien de formalisé, de structuré, mis à part quelques personnes qui proposent deux ou trois bureaux. Donc proposer 1000 m2 d’espace place Jean-Jaurès, c’est plutôt pas mal.

Pourquoi avez-vous choisi Tours ?
J’ai fait mes études à l’Escem (École supérieure de commerce et de management), à Tours. D’où l’importance d’avoir une école sur un territoire ! Ça aide à faire revenir les anciens élèves. C’est un point d’ancrage intéressant, on a déjà un réseau. Et la Touraine est une terre de business, on a la gare à côté, on est à une heure de Paris. J’espère que HQ sera une rampe de lancement pour développer les start-up et le numérique à Tours. J’aimerais que ça attire d’autres espaces de coworking.

Propos recueillis par Clément Argoud (étudiant à l’EPJT)

Community manager : « Des gens frais avec des idées jeunes »

Antoine Gayral est un jeune community manager de 22 ans basé à Tours. Son âge ne l’empêche pas d’avoir un CV bien rempli. Il a notamment géré la communication de l’événement TEDx à Tours. Sa jeunesse est une force. Il maîtrise les codes de Facebook, Twitter et Instagram sur le bout des doigts. Aujourd’hui, il s’épanouit avec la Social Media Family, une agence de communication tourangelle.

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« Il faut gérer l’image des entreprises et des personnes, créer du contenu et les valoriser tout en étant créatif. Il existe une façon de communiquer sur les réseaux sociaux, avec des codes, que tout le monde n’a pas forcément. »

SOCIAL MEDIA FAMILY

« C’était l’idée d’Antoine Périgne, social media manager. C’est un collectif de spécialistes des réseaux sociaux qui a de l’avenir. Nous sommes trois [avec Antoine Périgne et Alix Beauchamps, NDLR] à y travailler et de manière complémentaire car Antoine Périgne a choisi des profils différents. Je m’oriente plus vers des projets d’entrepreneuriat par exemple. »

UN MODÈLE ?

« Le community manager de la marque Innocent fait du bon travail, celui de la SNCF ne s’en sort pas mal non plus, il faut voir la gestion des crises sur Twitter. D’ailleurs ce sont des équipes, et non une seule personne, qui sont en charge des réseaux sociaux dans les grandes structures. »

QUALITÉS

« Il faut sans cesse avoir de nouvelles idées et pouvoir s’adapter à toutes les demandes. Il faut aussi avoir des compétences en graphisme et aimer le travail d’équipe. »

SA JEUNESSE

« Pour convaincre les potentiels clients, il ne faut pas attendre d’être plus âgé. Les clients cherchent des gens frais avec des idées jeunes. C’est un marché ouvert, il y a du community management pour toutes les personnes. C’est en essayant qu’on apprend. »

INCONVÉNIENTS

« Les horaires. C’est le vrai point noir pour les community managers indépendants. »

RÉSEAUX SOCIAUX

« Je préfère incontestablement Facebook et Twitter. Je connais les codes d’Instagram mais je l’utilise beaucoup moins. Il y a aussi Pinterest, qui est un outil intéressant de travail pour son côté graphique. LinkedIn me permet de faire du marketing relationnel et d’y montrer mes compétences. »

DÉCROCHER DES RÉSEAUX

« Je fais du sport et de la musique pour cela. La semaine, les journées sont intenses mais le week-end j’essaye de m’écarter de mon téléphone et de prendre un peu de recul. »

Par Taliane Elobo, étudiante à l’EPJT.

« Il faut entraîner les gamers comme des sportifs »

Sam, dit Samchaka, est depuis le 7 janvier le coach des joueurs de SolaryTV. Il a rejoint les pros du jeu en ligne League of Legends et réfléchit désormais à la meilleure manière de les entraîner.

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Pourquoi êtes-vous devenu coach d’eSport ?
Pendant dix ans, j’ai travaillé comme éducateur sportif dans le milieu du handball. J’ai été forcé d’arrêter après de multiples fractures aux mains. J’ai commencé à jouer à League of Legends et, petit à petit, je me suis dit que je pouvais profiter de mon expérience de coach sportif pour encadrer des gamers (des « joueurs » NDLR) professionnels. Les 15-25 ans, ça me connaît. Dans le monde du eSport, la plupart des coaches sont des anciens joueurs, ils sont jeunes et ont du mal à se faire respecter par leur équipe.

Comment avez-vous rejoint Solary ?
J’ai récemment travaillé pour une équipe espagnole et pour une équipe turque. Mes résultats étaient assez bons alors j’ai été contacté par plusieurs équipes dont Solary. Pour eux, gagner, perdre, ça ne change pas grand chose. Ils ont juste du plaisir à jouer et ça, ça me plaît.

Qu’apportez-vous aux joueurs ?
Eux ont joué 20 000 parties, moi j’en ai regardé 30 000. Ils sont plus forts que moi, plus rapides : ils font partie des 300 meilleurs joueurs d’Europe ! Mais c’est un jeu d’équipe, ils ont besoin de se coordonner. Je leur apporte une vision extérieure.

Un peu comme dans le sport, non ?
Il y a des similarités. Comme en sport, on met en place un vocabulaire particulier pour être plus efficace en jouant. Je demande aussi aux joueurs de s’atteler à des exercices particuliers. Mais c’est dur pour eux de mettre le jeu de côté. Un joueur de tennis s’entraîne en répétant des mouvements. Un gamer, lui, est obligé de lancer des parties.

Est-ce que vous les guidez dans leur hygiène de vie ?
Pas vraiment. Je ne suis pas qualifié pour et nous n’avons pas encore les moyens d’engager des spécialistes. Les équipes espagnoles ont plus de budget. Elles ont des nutritionnistes, des préparateurs physiques. Les joueurs ont souvent des problèmes de dos, à force d’être assis tout le temps, ou des syndromes du canal carpien à cause des mouvements répétitifs qu’ils font avec leurs mains.

Que diriez-vous à ceux qui ne considèrent pas le gaming comme un métier et dénoncent l’addiction aux jeux vidéo ?
C’est une occupation comme une autre. League of Legends est un jeu passionnant et pas si virtuel que ça. En y jouant, on est propulsé dans un autre monde. Ça peut être dangereux, surtout que le milieu est compétitif, il y a beaucoup d’agressivité. Mais, pour moi, ce n’est pas lié aux jeux vidéo, c’est notre société qui est comme ça. Il faut savoir prendre un peu de recul. Mes joueurs, je leur apprends qu’ils ne sont pas là que pour s’amuser. Ils ne doivent pas oublier qu’ils représentent des marques qui leur donnent beaucoup d’argent.

Propos recueillis par Louise Baliguet & Matthieu Pays

>> Pour relire notre reportage à Solary TV, c’est par ici ! << 

Solary : Quand les gamers débarquent

Ils répondent au nom de Solary et animent une des plus grosses web-tv de France dans le domaine du gaming. Cette équipe de gamers a élu domicile au nord de Tours depuis fin octobre. En toute discrétion.

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Solary, c’est plusieurs ordinateurs, quelques caméras et des joueurs passionnés.

Ils sont terrés dans un hangar à deux étages qui ne paie pas de mine, vu de l’extérieur. Une fois à l’intérieur, les odeurs de peinture rappellent que l’endroit est encore en travaux. Depuis moins de trois mois, Solary s’est installé au nord de Tours. Les huit parisiens, âgés de 19 à 25 ans, jouent au jeux vidéos en ligne , principalement à League of Legends (LoL), à longueur de journée.

C’est ce drôle de métier qui leur permet de gagner leur vie. En deux semaines à peine, les geeks ont rendu leur lieu de travail habitable. Avec l’aide d’amis et de famille, ils ont donné quelques coups de peinture, posé du parquet et installé le matériel indispensable à leur activité. Plusieurs ordinateurs, quelques caméras, un grand canapé gris clair, une télévision encadrée d’une guirlande lumineuse de toutes les couleurs, une table de billard, une table de ping-pong, des figurines de leur jeu favori et des armes-jouets aux munitions en mousse. On ne voit pas des bureaux comme celui-ci tous les jours.

Solary a commencé à retransmettre en direct les parties de LoL de ses joueurs le 27 octobre via la plateforme spécialisée Twitch, bien connue des joueurs de jeux vidéo. Le succès a été immédiat. « Nous ne pensions pas que ça marcherait aussi bien. Au cours du premier mois, nous avons réalisé le deuxième meilleure score parmi les chaînes françaises de Twitch », se souvient un des joueurs, Sakor Ros dit Le Roi Bisou. Solary totalise aujourd’hui près de dix millions de vues.
Ce n’est pas si étonnant à vrai dire. Avant de se lancer dans cette aventure, les Parisiens étaient déjà des stars parmi les streamers — les joueurs de jeux vidéo qui diffusent leurs parties en les commentant. Ils jouaient pour l’équipe Eclypsia depuis 2013, un nom qui ne dit pas grand-chose aux non-initiés mais qui fait figure de référence dans le milieu. Pour Le Roi Bisou, c’était surtout un patron bien enquiquinant : « Il fallait faire ses heures, Eclypsia c’était l’usine. »

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Sakor Ros, dit Le Roi Bisou, est un des joueurs de Solary.

Désormais, les huit démissionnaires sont indépendants et s’amusent bien plus qu’avant. En ce début d’après-midi, il n’y a qu’un seul joueur dans « l’arène », une pièce sombre, ouverte sur la partie salon, où sont regroupés six ordinateurs. Jbzz, un casque avec micro vissé sur la tête, commente ses actions en direct en parlant plutôt fort.
Par moments, lorsqu’il se retrouve en difficulté dans le jeu, les jurons fusent. Dans le salon, un autre membre de Solary s’impatiente : « Dépêche-toi de perdre que je puisse jouer ! » L’équipe de streamers ne pourrait pas coexister sans une certaine rigueur : « Nous avons mis en place un planning pour que, à tour de rôles, tout le monde puisse jouer. Le soir, on fait des parties à plusieurs », précise Le Roi Bisou.

De 9 h à 2 h du matin, ils streament en permanence. La plupart du temps, ils jouent à LoL, jeu phare des compétitions d’eSport. Mais ils s’autorisent également à jouer à Mario Kart, Golf it ! ou Fortnite. Solary voit plus loin que le simple divertissement. « Nous voulons allier le stream et la compétition de haut-niveau », explique le coach Sam, qui a rejoint l’aventure récemment. Depuis le lancement de la chaîne, la famille s’est agrandie. Ils sont désormais dix, répartis en deux équipes : Solary, axé sur la compétition, et Luna, avec moins d’ambition professionnelle. Un choix de vocabulaire en forme de clin d’oeil, un peu ironique, à leur ancien employeur, Eclypsia.

League of Legends est un jeu d’équipe en ligne.
League of Legends est un jeu d’équipe en ligne.

DE L’AMBITION ET DES MOYENS

C’est l’heure de travailler. Accompagnés de leur coach, les compétiteurs se sont installés sur le grand canapé, juste en face de la télévision. Ils analysent des streams de joueurs coréens, les meilleurs au monde. « C’est le pays de l’eSport, les compétitions passent même à la télévision ! », rappelle Le Roi Bisou. En mars prochain, la bande de potes se rendra en Corée du Sud pendant deux semaines.
Ce séjour leur permettra de s’imprégner du jeu asiatique mais aussi de faire découvrir à leur communauté les concerts de K-pop, les barbecues typiques ou encore les temples. « Ceux qui nous suivent sont souvent jeunes, ils n’ont pas de quoi se payer le voyage », poursuit Le Roi Bisou.

Ekko est un personnage du jeu League of Legends.
Ekko est un personnage du jeu League of Legends.

Pourtant, ce sont bien les fans qui financent leur balade. Le 7 janvier, Solary lançait une campagne d’appel aux dons sur Internet. En une heure, l’objectif de 15 000 euros était atteint ; quelques jours plus tard, le compteur atteignait 50 000 euros. Une somme qui s’ajoute aux 38 000 euros donnés par leurs sponsors, Acer en tête. De quoi s’amuser et se préparer pour le tournoi de jeux vidéo Dreamhack qui reviendra à Tours au mois de mai. Et même assez d’argent pour continuer les travaux du local de Tours-Nord.

>> Retrouvez l’équipe Solary sur solary.fr, Twitch et YouTube.
>> Ainsi que l’interview de leur coach juste ICI ! <<

Textes : Louise Baliguet & Photos : Lorenza Pensa, étudiantes à l’EPJT.

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Horoscope WTF spécial #EPJTMV

Semaine spéciale EPJT oblige, l’astrologue tmv a exceptionnellement laissé sa place aux étudiant(e)s en journalisme de Tours qui vous ont pondu un petit horoscope WTF. Vous avez toujours voulu être une star ? Votre rêve se réalise grâce à eux : découvrez qui vous ressemble et sera votre modèle pour cette semaine. D’avance, désolé. #EPJTMV

Du 17 au 23 janvier 2018

[nrm_embed]<iframe src= »https://giphy.com/embed/o2Lwy4g7Dzptu » width= »480″ height= »320″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/afvpets-cat-baby-afv-o2Lwy4g7Dzptu »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

Bélier / Céline Dion
Amour : Qu’importe la place, qu’importe l’endroit… Vous ne trouverez pas.
Gloire : Votre job vous pèse. Il est temps de sortir la grand’voile.
Beauté : Comme on dit au Québec : tabarnak ! Vous avez l’air d’la chienne à Jacques !

Taureau / George Clooney
Amour : Rendez-vous à la machine à café.
Gloire : L’oscar est à portée de main. Bientôt l’étoile sur le Walk of Fame.
Beauté : Vous avez déjà la classe. What else?

Gémeaux / Angelina Jolie
Amour : Un divorce et ça repart !
Gloire : Au bureau, on vous déroule le tapis rouge.
Beauté : Votre charme opère ; tout le monde veut vous embrasser.

Cancer / Mimie Mathy
Amour : Vous êtes trop immature. Grandissez un peu !
Gloire : Attention à ne pas vous laisser marcher dessus.
Beauté : Malheureusement, claquer des doigts ne changera rien.

Lion / François Hollande
Amour : C’est pas facile facile…
Gloire : Sans commentaire…
Beauté : Bof.

Vierge / Prince Harry
Amour : Vous avez fini trop de bouteilles. Marié(e) dans l’année !
Gloire : Pas de fève, pas de couronne. Encore un coup de Mamie !
Beauté : Vous partez en roux libre.

Balance / Christophe Maé
Amour : Quelqu’un est raide dingue, dingue de vous.
Gloire : Une guitare et un accent provençal, c’est tout ce qu’il vous manque.
Beauté : Vous n’avez pas le style (Pourtant pas hostile).

Scorpion / Cristina Cordula
Amour : Cupidon va prendre soin de vous ma chérie !
Gloire : Cette semaine, la reine du shopping, c’est vous.
Beauté : Le conseil de pro, évitez les « sourçaiiils » trop fins.

Sagittaire / Alain Chabat
Amour : Didier, on ne sent pas le cul des filles… Sauf si c’est elle qui demande.
Gloire : La clef du succès, danser la carioca.
Beauté : RRRrrrr !

Capricorne / Gilbert Montagné
Amour : L’amour rend aveugle askip’.
Gloire : Vous n’allez pas la voir arriver.
Beauté : Le sunlight des tropiques illumine votre teint.

Verseau / Clara Morgane
Amour : Le sentimental, c’est pas votre truc.
Gloire : Jouez au loto, vous gagnerez un iPhone X.
Beauté : Au fond, vous n’êtes pas si moche.

Poisson / Læticia Hallyday
Amour : Courage.
Gloire : Un héritage est en vue.
Beauté : Comme le bon vin, vous vous améliorez avec l’âge.

PAR NOÉ POITEVIN ET MALVINA RAUD

Jeux vidéo : entre addiction et passion

Le « trouble lié aux jeux vidéo » (gaming disorder), risque d’être reconnu en juin comme une maladie a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), jeudi 5 janvier. Cette probable décision questionne la communauté scientifique. D’autant plus qu’on ne sait pas toujours quoi faire face à un proche qui joue beaucoup. #EPJTMV

L'addiction relèverait de cas très spécifiques qui seront dévoilés en juin quand l'OMS publiera sa décision. Photo : Lorenza Pensa
L’addiction aux jeux vidéo relèverait de cas très spécifiques prochainement dévoilés par l’OMS. Photo : Lorenza Pensa

« Une très bonne amie ne voulait plus me voir parce que je ne parlais que de jeux vidéo. C’est là que j’ai compris que j’avais un problème. J’ai arrêté d’un coup. Je me suis débarrassé de mes manettes. » Gabin*, 22 ans est un ancien « geek », ou « pro de l’informatique » en français. Ses anciens jeux favoris ? Call of Duty et Battlefield. Pendant son adolescence, cet étudiant en management y passait 3 heures par jour en semaine et 8 heures par jour le week-end.

Nicolas*, 18 ans, étudiant en info-num à Tours, se souvient des mots de son frère : « Maman n’osera pas te le dire mais si ça continue, tu vas devoir aller en bac pro ». Un choc pour ce jeune homme qui se destinait à des études générales. « J’ai réalisé que j’avais vraiment de mauvaises notes à cause des jeux. Je passais ma vie à ça », raconte Nicolas.

Dépendance ou addiction, le grand débat

Gabin et Nicolas sont-ils vraiment des accros ? Les chercheurs ne semblent pas être tous du même avis. D’après Pascaline Lorentz, sociologue spécialisée dans les jeux vidéo, on peut très rarement parler d’une addiction.

Pour qu’un joueur soit considéré comme addict, il faut qu’il remplisse six conditions, définies par le professeur Mark Griffiths. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’apprête à utiliser ces six facteurs afin de classer l’addiction aux jeux vidéo dans la 11e liste internationale des maladies.

Découvrez les six facteurs en passant la souris sur la photo

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Selon Pascaline Lorentz, le mot addict renvoie surtout à des cas extrêmes : « On va parler d’une dépendance quand le joueur est confronté à l’un ou plusieurs de ces six critères. L’addiction, c’est lorsque l’on atteint le stade où l’on n’est plus capable de se restreindre, de limiter seul sa pratique. On cumule les six facteurs. »

La distinction entre dépendance et addiction ne fait pas l’unanimité. Le psychiatre Paul Brunault qui travaille au sein de l’équipe d’addictologie du Chu de Tours, préfère parler de trouble lié aux jeux vidéo ou d’addiction. Selon lui, la dépendance renvoie aux conséquences physiques (mal aux yeux, oubli s’alimenter etc.) dues à une pratique intensive des jeux vidéo. Mais aujourd’hui, les scientifiques pensent que cela a aussi des impacts négatifs sur le comportement (dépression, anxiété, irritabilité etc.).

Une personne extérieure qui adopte une critique constructive sur le comportement d'un grand adepte de jeux vidéo peut l'aider à limiter sa pratique. Photo : Lorenza Pensa
Une personne venue de l’extérieur du cercle familial est souvent un bon allié pour faire prendre conscience au joueur qu’il doit limiter sa pratique. Photo : Lorenza Pensa

Des solutions pour « s’en sortir »

« Il faut que les parents soient à l’écoute, qu’ils soient présents », préconise Pascaline Lorentz.  « Les parents ne doivent surtout pas interdire à leur enfant de jouer. Au contraire, ils doivent s’intéresser à ses jeux, lui demander à quoi il joue. Sinon le jeune se bloque, et on ne peut plus rien faire. » Une opinion partagée par Julie*, 28 ans, une ancienne joueuse. « Interdire son enfant de jouer, c’est comme si on empêche un fumeur de s’acheter des cigarettes. Il ne va pas être bien du tout.”, explique-t-elle.

Mais comment faire quand la relation avec les parents ne permet pas de trouver une solution? Le psychologue? Pour Nicolas, cela n’a pas été concluant. C’est plutôt la gymnastique qui l’a aidé : « Les jeux vidéo sont lassants, on devient facilement bon quand on joue beaucoup. Avec la gymnastique, j’avais l’impression que je pouvais dépasser mes limites. Et puis, je me suis fait des amis grâce à ce sport. »

Si le joueur cherche à rencontrer des personnes grâce aux jeux vidéo. L'aider à faire des rencontres par le biais d'une activité extra-scolaire par exemple peut être utile. Photo : Alizée Touami
Si le jeune joue aux jeux vidéo pour faire des rencontres, l’inscrire à une activité extra-scolaire de son choix peut être utile. Photo : Alizée Touami

Gabin lui non plus n’a pas eu besoin de passer par l’étape psychologue. Ce qu’il aimait dans les jeux vidéo, c’était de pouvoir rencontrer d’autres personnes. « Quand mes parents m’ont donné le droit de sortir, c’est là que je me suis détaché des jeux vidéo », commente-il.

Selon les profils, les solutions divergent. « Je m’en suis sorti grâce aux études. Je ne pouvais plus passer autant de temps à jouer. Il a fallu choisir. La prépa m’a sauvé ! », analyse Lucas, ancien étudiant de classe préparatoire littéraire et actuellement en études d’histoire à Tours.

Une autre solution ? Se trouver une passion différente mais aussi forte. Pour Julie, le déclic a été la musique : « Je suis rentrée dans un groupe qui interprète la musique des jeux vidéos. Je jouais beaucoup moins tout en étant toujours plongée dans cet univers. »

En plus de son groupe de musique et de son travail, Julie continue à jouer de temps en temps. « Je joue en soirée parfois, ou avec des potes. Je n’ai pas rayé les jeux vidéos de ma vie. » Tous les anciens gamers interrogés n’ont pas totalement décroché. La plupart continuent à y jouer de temps en temps, pour se détendre. Mais aujourd’hui, pour eux, les jeux vidéo sont plus un loisir qu’une passion.

Les noms qui portent un astérisque (*) ont été changés pour préserver l’anonymat des personnes.  

 Tiffany Fillon et Pablo Menguy 

24 h limit, film d’action trop limite

Cette semaine, la chronique ciné est signée des étudiants de l’EPJT, dans le cadre de notre numéro spécial. Zoom sur 24 h limit, qui sort en salles ce 17 janvier.

PAUSE-Ecran-24hlimit

Ethan Hawke (Les 7 Mercenaires) incarne Travis Conrad, dans le nouveau film d’action de Brian Smrz (Mort subite). Il joue un tueur d’élite sur le point de prendre sa retraite lorsqu’il se fait tuer lors d’une mission en Afrique du Sud. Mais ses employés ne sont pas encore prêts à le laisser partir… Ils tentent alors une expérience et arrivent à le réanimer pour 24 heures seulement.

Le compte à rebours de sa dernière journée est inscrit en chiffres digitaux sur son bras : ce n’est pas sans rappeler le film de science-fiction d’Andrew Niccol, Time Out, sorti en 2011 (et qui était nettement plus réussi). Car malheureusement, 24H Limit est prévisible. Trop prévisible même. Le scénario en lui-même a déjà été vu plusieurs fois : un tueur d’élite qui attend simplement que tout le monde lui fiche la paix, sur la voie de la rédemption, mais qui, par sens du devoir, va accepter une dernière mission.
On retrouve ainsi tous les clichés d’un film d’action dans un très court laps de temps (le film ne dure qu’une heure trente) et la scène de baston finale relève du fantastique. Conrad aurait dû mourir déjà depuis un moment, étant donné qu’il a perdu au moins 32 litres de sang, son corps est criblé d’éclats de balles, mais il tient toujours debout…

Dans 24H Limit, force est de constater qu’Ethan Hawke porte à bout de bras le film. Il tente de montrer que son personnage est un gars bien, notamment grâce à ses hallucinations dans lesquelles il revoit sa femme et son fils décédés. Mais cela ne prend pas vraiment.

On notera toutefois des scènes de bagarres réussies et bien chorégraphiées. Brian Smrz a refusé de les réaliser par ordinateur et a préféré utiliser de vrais cascadeurs et ses acteurs. Ce qui rend très bien à l’écran. Bilan ? Si vous voulez un bon film d’action, refaites-vous plutôt un Die Hard.

Manon Brethonnet

> Thriller/Action (USA), 1 h 32, de Brian Smrz. Avec Ethan Hawke, Paul Anderson
> NOTE : 2/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zrCb5klZZCc[/youtube]

L’Asie se dévoile au grand écran tourangeau

Le Festival international de cinéma asiatique à Tours (FICAT) a ouvert ses portes aujourd’hui et se poursuivra jusqu’au 23 janvier.
Crée par la professeure de lycée Lucie Jurvillier (elle en est d’ailleurs toujours la présidente), le festival fête sa dix-neuvième édition. Cette année, le thème abordé est l’Orient vu d’Occident : vérités et clichés. #EPJTMV

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Margaux Boutet (Photo: Alizée Touami)

Margaux Boutet, une des organisatrices du FICAT, répond à nos questions.

TMV : Quels films pourrons-nous voir ?
MB : Nous projetons 28 films au total du 12 au 23 janvier. Certains sont inédits comme Rukh ou Toky Decibels, d’autres sont beaucoup plus anciens. Je pense par exemple à Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (John Carpenter, 1986), ou Rencontre des nuages et du dragon (Lam Le, 1980). Quatre artistes seront également présents pour présenter et parler de leur film : Damien Manivel, Lam Le, Han Kyung-Mi et Pablo Pico, réalisateur de Saving Sally.

TMV : Y’aura-t-il des récompenses pour les films ?
MB : Seulement huit films sont en compétition. Ce sont justement les huit inédits. Trois prix seront distribués : le prix du jury, celui du public et enfin le prix des étudiants. Le dernier est une nouvelle récompense, ce sont des étudiants de l’École de cinéma de Tours (Escat) et du Master audiovisuel de l’université François-Rabelais qui voteront.

TMV : D’autres éléments à découvrir autour du festival ?
MB : Plusieurs ateliers sont prévus. Une confection de gâteaux Lune ainsi qu’une initiation à l’écriture khmer. Un dessinateur de manga présentera son nouveau livre. Ces ateliers se dérouleront le 20 janvier, au cinéma Les Studios. Marie-Pierre Asquier présentera son exposition photo Balade à Shangaï. Dans la même veine, on pourra admirer l’exposition à l’Espace Parfum Culture Notre Mongolie, un voyage avec les nomades.

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site officiel : https://cineasia37.wordpress.com/

Parmi les huit films sélectionnés, tous ont l’air intéressants… mais en voici trois qui nous attirent particulièrement. 

Avant que nous disparaissions (Japon, 2017, Kiyoshi Kurosawa)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=hoqxhO-yJ8c[/youtube]

La nuit où j’ai nagé (Japon/France, 2017, Damien Manvel et Kohei Igarashi)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=YRFXihItSdE[/youtube]

Rukh (Inde, 2017, Atanu Mukherjee)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=7-cuy7pait0[/youtube]

L’horoscope WTF de l’année 2018

Tremblez viles fripons et friponnes : l’astrologue tmv est de retour pour vous jouer un mauvais tour. En prenant sa boule de cristal pleine de traces de doigts tout sales, il a lu l’avenir. Et vous prédit avec justesse votre année 2018. Ou presque.

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BÉLIER

Amour : Vous êtes comme un morpion. Très difficile de se débarrasser de vous, mais bon, que voulez-vous ma bonne dame, on finit par s’y faire.

Gloire & beauté : Force est de constater que vous êtes aussi mignon(ne) qu’une vidéo de chat sur Internet.

Le mois qui sentira le pâté : Janvier. Autant prendre cher dès le début, non ?

La personnalité à copier : Yannick. Parce que…

La phrase à méditer toute l’année : … « Ces soirées-là (hm hm), on drague, on branche, toi-même tu sais pourquoi (ouais), pour qu’on finisse ensemble toi et moi »

 

TAUREAU

Amour : … rime avec « ça rend sourd ». Jouez-la solitaire.

Gloire & beauté : N’oubliez pas que sur le plus beau trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul, comme disait Montaigne.

Le mois qui sentira le pâté : Avril. Votre ressemblance avec un lamantin sera alors à son apogée.

La personnalité à copier : Un bout de bois. Parce que c’est cool, un bout de bois. Ça ne parle pas et ça n’embête personne, un bout de bois.

La phrase à méditer toute l’année : « Mieux vaut passer son examen que repasser son eczéma. »

 

GÉMEAUX

Amour : Oh bah l’amour, c’est comme une boîte de chocolats. On ne sait jamais sur lequel on va tomber, mais généralement, c’est le bien dégueu’ à la liqueur dont personne ne veut. Vous voyez où je veux en venir, krrkrr ?

Gloire & beauté : Vous êtes l’équivalent du petit bouton « skip ad » sur YouTube. Désolé.

Le mois qui sentira le pâté : Mai, lorsque vos parents gagneront au loto mais vous renieront dans la foulée. Pas de bol, l’horoscope dit toujours vrai.

La personnalité à copier : L’horloge parlante : essayez de la ramener uniquement quand on vous sonne.

La phrase  à méditer toute l’année : « Oh that’s the way – han han han han – I like it – han han han han. » (C’est bon, vous l’avez dans la tête maintenant ?)

 

CANCER

Amour : Ouf, vous allez enfin conclure ! Et ainsi, vous verrez… ben qu’il est quand même mieux d’être célibataire.

Gloire & beauté : Vous serez comme une piñata, à vous faire secouer dans tous les sens.

Le mois qui sentira le pâté : Avril, parce que vous allez vous découvrir d’un fil et ça fera moins les malins quand ça chopera un bon vieux rhume des familles, voilààà !

La personnalité à copier : Edith Piaf, parce que non, rien de rien, non, vous ne regrettez rien, ni le bien qu’on vous a fait, ni le mal, tout ça vous est bien égaaaal.

La phrase à méditer toute l’année : « Bouarf, les emmerdes, c’est comme la bière : ça vient par pack de 6. » (l’astrologue tmv)

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LION

Amour : Certes, la roue tourne…. Mais la roue tine également. Faites attention mes petits chatons.

Gloire & beauté : On a tiré au sort… Les Lions seront donc les plus canons en 2018. Yiha !

Le mois qui sentira le pâté : Février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre. Autant dire qu’il va falloir profiter de janvier mes loulous.

La personnalité à copier : Un sumo. Parce qu’être considéré comme un Dieu vivant, manger à tout va et être l’idole de Chirac, c’est plutôt classe.

La phrase à méditer toute l’année : « Tout le monde veut sauver la planète, mais personne ne veut descendre les poubelles. » (Jean Yanne)

 

VIERGE

Amour : Attention, vos relations amoureuses cette année seront un peu comme sniffer du wasabi : Ça a l’air rigolo à première vue, mais bon sang, ça va piquer sévère au final !

Gloire & beauté : Allez, plaquez tout cette année ! C’est un ordre céleste de la constellation du Gilbert Montagné.

Le mois qui sentira le pâté : Février. C’est à ce moment que vous vous rendrez compte que vous êtes un Ronflex, ce Pokémon de 460 kg réputé pour ne faire que manger et dormir.

La personnalité à copier : Kev Adams, parce que… non, on déconne roooh !

La phrase  à méditer toute l’année : « Si un animal vous dit qu’il peut parler : il vous ment probablement » (proverbe africain)

 

BALANCE

Amour : Votre air de tamanoir ne jouera pas vraiment en votre faveur pour cette année 2018. La drague sera difficile.

Gloire & beauté : Surveillez vos amygdales. Ou votre amie Dalle. Pardon, mais notre boule de cristal est sacrément sale, on n’y voit plus grand-chose.

Le mois qui sentira le pâté : Août et sa chaleur : quitte à sentir le pâté, autant sentir aussi la sueur.

La personnalité à copier : David Guetta. Pour continuer à faire croire que vous êtes calé en musique.

La phrase à méditer toute l’année : « Le zigzag est le chemin le plus court pour aller d’un bar à un autre. » (Levinson)

 

SCORPION

Amour : Finalement… à quoi bon faire des galipettes alors qu’on peut faire corps avec la raclette ?

Gloire & beauté : Douceur, sueur, malheur et jambon-beurre.

Le mois qui sentira le pâté : Novembre. Le 26 plus exactement. Car d’après nos prédictions, ce sera la fin du monde ce jour-là. Mais chut, seuls les Scorpions le sauront, vu que les autres signes ne lisent pas cet horoscope en entier.

La personnalité à copier : Laurent Delahousse. Pour rester sous la couette. (on ne l’assume pas, celle-là)

La phrase à méditer toute l’année : « Je ne suis paaas un héros, mes faux pas me collent à la peau » (Balavoine). C’est tout vous, ça !

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SAGITTAIRE

Amour : Voyez le coussin-péteur, n’est-ce pas là l’allégorie de votre vie sentimentale ?

Gloire & beauté : Le monde entier en voudra aux Sagittaires, puisque vous aviez dit qu’on ferait des Knacki. Une fois encore, vous n’avez pas tenu promesse, fourbe que vous êtes.

Le mois qui sentira le pâté : Votre ex. Ce n’est pas un mois, mais il sent le pâté, alors bon.

La personnalité à copier : Une moule. Pour vous accrocher au rocher de la vie malgré la tempête (et vlan, bac + 12 en poésie ouais ouais).

La phrase à méditer toute l’année : « Ma descendance est morte dans un rouleau de Sopalin. » (le rappeur Booba, poète devant l’éternel)

 

CAPRICORNE

Amour : Vous êtes tout le contraire de la bière, car on doit vous consommer sans modération, graouuuuu !

Gloire & beauté : Quelque chose me dit que vous allez prendre sacrément cher dans l’horoscope tmv cette année…

Le mois qui sentira le pâté : Avril, mois où vous serez visiblement sponsorisé par le Smecta® ! (tonton Doctissimo nous l’a dit)

La personnalité à copier : Miss France 2018. Car OUI, il va falloir assumer votre préférence pour le roux.

La phrase à méditer toute l’année : « On ne peut pas faire confiance à un coiffeur qui n’a pas de cheveux. » (dicton inconnu)

 

VERSEAU

Amour : J’en connais qui vont prendre du galon au niveau des pirouettes sous la couette (clin d’œil lubrique).

Gloire & beauté : Physiquement, vous tenez davantage de la loutre.

Le mois qui sentira le pâté : Décembre. Car c’est le 12e mois de l’année. Or, 12 = 1 et 2, soit 1+2 = 3. 3 comme le nombre de boutons d’acné sur votre visage qui vont pousser de manière triangulaire. Et triangle = symbole Illuminati AAAAAAAAH !

La personnalité à copier : Le bébé panda du Zoo de Beauval. Car rien n’est aussi choupinou que vous.

La phrase à méditer toute l’année : « Plus grand est le bambou, plus bas il s’incline » (proverbe philippin. Et on parlait panda. Z’avez compris le lien ? Hein ? Alors ?)

 

POISSON

Amour : Essayez de vous mettre en couple avec un(e) Balance. ‘Sont toujours seuls ceux-là, les pauvres !

Gloire & beauté : Sans vouloir vous faire cogiter, il serait bon que vous deveniez chauve, pour ne plus être décoiffé(e) par le vent. Je dis ça, je dis rien.

Le mois qui sentira le pâté : Juillet, car justement la calvitie vous guettera. Homme, femme, enfant, dindon, peu importe qui vous êtes.

La personnalité à copier : Shrek. Car on ne va pas se mentir, la ressemblance avec vous est troublante.

La phrase à méditer toute l’année : « Mieux vaut être un mille-pattes qu’un cul-de-jatte. » (petit dicton, c’est pour vous, c’est cadeau, bisou)

Downsizing : être miniature, la grande vie !

Chérie, j’ai rétréci Matt Damon ! Dans Downsizing, le comédien se retrouve miniaturisé, à la recherche d’un peu de bonheur…

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Matt Damon savoure sa dernière bière, avant d’être miniaturisé.

Et si on miniaturisait les êtres humains, afin de régler le problème de la surpopulation et du changement climatique ? Ce pitch, loufoque et intrigant, c’est celui de Downsizing, la nouvelle offrande d’Alexander Payne, déjà responsable de Nebraska et The Descendants. Avec un postulat aussi excitant, il y ava it de quoi s’attendre à une petite merveille d’inventivité…

Et d’inventivité, Downsizing n’en manque pas. Du moins au début. Dans cette science-fiction mâtinée de comédie, le matériau de base est tellement riche que les idées fusent lors de la première heure. L’univers dépeint est riche, la balade dans ce nouveau monde minuscule est jubilatoire, certaines séquences étant même très drôles (l’opération de miniaturisation, les premiers pas dans cette vie où l’on mesure 12 cm…). D’autant que Downsizing est habilement porté par une jolie distribution : notamment Matt Damon, toujours en justesse et en sincérité, ou encore Christoph Waltz et son habituel surjeu jouissif comme il faut.

Doté d’un sous-texte intéressant, Downsizing est loin d’être un brûlot politique dénonciateur. Mais il évoque subtilement les problèmes écologiques et de surconsommation, tout en soulignant une foultitude de faits, comme les inégalités, les flux migratoires, l’égoïsme, etc. Des thématiques pertinentes, donc, qui finissent pourtant noyées dans une dernière demi-heure interminable et digressive. Une incompréhension qui torpille littéralement le film du cinéaste qui, disposant d’un trop-plein d’idées, refourgue le tout dans une partie finale aussi brouillonne que flottante. Malgré son immense potentiel et son départ sur les chapeaux de roue, Downsizing finit malheureusement par s’enliser. Payne aurait-il vu trop grand ?

A.G.

> SF/Comédie. Durée : 2 h 08. (USA) D’Alexander Payne. Avec Matt Damon, Hong Chau, Christoph Waltz…
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cAFQzq4rrRY[/youtube]

Horoscope WTF du 20 décembre 2017 au… OW OW OW

C’est le dernier horoscope WTF de l’année 2017, avant que l’astrologue n’aille se dorer la pilule pour revenir encore plus fourbe l’an prochain.

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BÉLIER
Amour : Courage. Tel le kebab, vous aussi vous trouverez votre broche.
Gloire : Vous recevrez un tas de cadeaux à Noël. Mais c’est uniquement dû à votre physique.
Désolé. Beauté : Bélier, ça rime avec sent des pieds. Coïncidence ? Je ne pense pas.

TAUREAU
Amour : Il va falloir vous améliorer. Là, c’est plutôt Fast & Furious au lit.
Gloire : Vous êtes comme une biscotte : toujours beurrée.
Beauté : Oui mais non, on ne peut pas être toujours canon.

GÉMEAUX
Amour : Même enfiler une couette dans sa housse est moins compliqué que vous.
Gloire : Comme l’a dit un jour Jésus, « Si t’es pressé(e) d’être le 25, tape dans tes mains ! ».
Beauté : La dernière personne à qui vous avez téléphoné a le QI d’une huître.

CANCER
Amour : Vous pensez sincèrement draguer avec un tel pyjama ?
Gloire : Bonne journée. (ouais, désolé, on n’avait rien d’autre en stock)
Beauté : En parlant de stock… refaites votre stock de pantalons, car vous prendrez cher aux fêtes de Noël.

LION
Amour : Qui sait, il y a peut-être un Justin Bieber qui vous aime quelque part ?
Gloire : Tel l’étalon, vous tournez les talons.
Beauté : Ouais, ouais, on sait, la beauté intérieure, tout ça…

VIERGE
Amour : Alerte connexion frauduleuse. Un appareil inconnu essaye de se connecter à votre cœur.
Gloire : Vous préféreriez regarder un spectacle de Kev Adams en boucle pendant une semaine ou sentir le poney durant un mois ?
Beauté : N’hésitez pas à poser ce genre de questions existentielles, ça stimulerait même l’esprit d’un bulot.

BALANCE
Amour : C’est vigilance orange sous votre couette.
Gloire : Attention, il va neiger comme dans le nez de Kate Moss.
Beauté : Pensez à votre panse.

SCORPION
Amour : Avec vous, c’est Rendez-vous en terre inconnue.
Gloire : Bossez votre humour sous peine de finir au même niveau que Didier Gustin.
Beauté : Tapez Mungo Jerry in the summertime sur YouTube. Voici votre prochain look.

SAGITTAIRE
Amour : C’est un fait, vous n’aimez pas l’astrologue tmv. Votre vie amoureuse ne sera donc que ruine et désolation.
Gloire : Mais vous n’arrêtez jamais de manger ??
Beauté : Ahah, la tête de suricat que vous avez !

CAPRICORNE
Amour : Boostez votre libido. Parlez-lui en allemand.
Gloire : Vous êtes le genre de personne à dire noyeux joël et bons nénés, non… ? #honteàvous
Beauté : Eh bah bizarrement, ça va de ce côté pour une fois !

VERSEAU
Amour : Une journée sans Verseau, c’est comme un hiver sans raclette. Cœur sur vous.
Gloire : Vous êtes aussi difficile à cultiver qu’un champ de blé.
Beauté : Mettez-vous au footing, bande de saucisses !

POISSON
Amour : ‘serait p’tet temps de recruter, là…
Gloire : Je ne veux pas vous faire flipper mais… votre webcam vous espionne.
Beauté : Vos poils de nez qui dépassent, là, c’est pour tenir chaud l’hiver ou bien ?

Savoirs inutiles : spécial Noël

Pour briller au repas du réveillon, entre deux vannes de tonton Michel qui tombent à plat, voici onze savoirs inutiles sur Noël et ses fêtes.

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1.NOËL MAMÈRE EST NÉ… UN 25 DÉCEMBRE.  264252

2.Lors du tournage du Père Noël est une ordure, Gérard Jugnot, déguisé en papa Noël, s’est pris une baffe. « Il faisait chaud et il avait retiré sa perruque pour fumer une cigarette », raconte le réalisateur Jean-Marie Poiré. Une dame s’est alors approchée, « lui a collé une mandale et lui a hurlé : Monsieur, remettez immédiatement votre perruque. Ma petite fille croit encore au Père Noël ».

3.À CARACAS, AU VENEZUELA, LA TRADITION DE NOËL EST D’ALLER À LA MESSE EN ROLLERS.

4.Pour distribuer ses cadeaux, le Père Noël devrait voyager à la vitesse de 1050 kilomètres par seconde. D’autres mathématiciens ont avancé la vitesse de 2057 km/sec. 1 050 km/sec.

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5.JINGLE BELLS 

Ce chant américain, datant de 1847, a été adapté en français par Francis Blanche 100 ans plus tard, sous le titre Vive le vent. Francis Blanche est aussi connu pour être l’inventeur du canular téléphonique, mais c’est totalement hors-sujet. 1819 Année à laquelle l’écrivain américain Washington Irving a imaginé le fameux traîneau volant du Père Noël.

6.CADEAUX DE NOËL LES PLUS OFFERTS CHEZ LES ADULTES
1. Les livres
2. Les chocolats
3. Cosmétiques et parfums

7.COCA COLA
En 1931, Haddon Sundblom a créé une affiche pour Coca Cola avec un Père Noël bedonnant et souriant afin que le groupe vende plus de boissons en hiver.
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8.LE 25 DÉCEMBRE 1914
Une courte trêve a été observée pendant la guerre. Ce bref cessez-le-feu a permis d’arrêter quelques instants les combats entre les troupes.

9.Le clip All I want for Christmas, de Mariah Carey, comptabilise plus de 350 millions de vues ! Accessoirement, la chanson est sortie en 1994 (coucou le coup de vieux).

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=yXQViqx6GMY[/youtube]

10.veisalgie
C’est le nom de ce que l’on appelle plus communément « gueule de bois » (car on sait tous que Noël = trop de mélanges)

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11.LA BASSE-NORMANDIE EST LA RÉGION OÙ L’ON REVEND LE PLUS SES CADEAUX DE NOËL. (BAH BRAVO)

Wonder : un film merveilleux

Wonder, c’est une petite pépite. Le film sort au cinéma ce mercredi 20 décembre. C’est le moment de profiter d’un joli conte sur la tolérance avant les fêtes.

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« Faites le plein de bonheur, courez voir Wonder », « Une merveille »… Il faut avouer que les phrases d’accroche placardées sur les affiches promo de Wonder avaient de quoi inquiéter. Généralement, ce marketing un peu bancal laisse présager d’une oeuvre bien moins excitante. Et pourtant…
Wonder est une petite pépite.

Adaptation d’un livre à succès, Wonder raconte la vie d’Auggie, un garçon né avec une malformation faciale qui l’a empêché d’aller à l’école. Mais un jour, il faut y aller : Auggie va entrer en CM2, prêt à affronter « les autres ». Avec tel synopsis, on redoutait une production au pathos larmoyant. Mais ici, zéro misérabilisme, le film de Stephen Chbosky parvenant à tirer les ficelles habilement, trouvant un juste équilibre entre émotion et rire.

Loin de dégouliner de bons sentiments, Wonder est un joli conte sur la tolérance et l’acceptation de soi. Du début (Auggie découvre la cruauté de certains enfants en classe et à la cantine) à la fin (ces derniers découvrent qu’il n’est pas qu’un « visage déformé »), le réalisateur envoie un message à la tolérance, via un procédé de multiples narrations, s’attardant un peu sur tous les protagonistes.

Mais, Wonder n’aurait pas cette force s’il n’était pas porté par une distribution épatante. Côté adultes, on note les performances d’une parfaite justesse d’Owen Wilson et Julia Roberts en parents aimants. Mais c’est surtout du côté des enfants que le casting surprend. Entre naturel et maturité de leur jeu, les jeunes comédiens sont brillants. Mention spéciale évidemment au personnage Auggie, campé par un Jacob Tremblay extraordinaire et convaincant, visage transformé grâce à des prothèses.

En définitive, Wonder dégage une certaine poésie et beaucoup de délicatesse. Un « feel-good movie » idéal avant Noël.

> De Stephen Chbosky (USA). Durée : 1 h 51. Avec Jacob Tremblay, Julia Roberts, Noah Jupe…
> NOTE : 4/5

#WTF 53 : un hôtel de luxe… pour chiens !

Un hôtel de luxe pour les toutous, la bonne excuse Johnny à un contrôle routier ou encore une étude Netflix « passionnante » : voilà l’actu #WTF et insolite.

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— En Inde, près de New Delhi, existe désormais le premier hôtel de luxe pour chiens. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les toutous sont plutôt bien accueillis au Critterati ! Lits douillets, spa, vétérinaire disponible 24 heures sur 24 ou encore… bières sans alcool importées de Belgique : tout est là pour faire passer un agréable séjour aux animaux.
Le chien – pardon client – peut aussi avoir droit à des séances de massage ayurvédiques et piquer une tête poilue dans la piscine. Les suites sont facturées jusqu’à 70 dollars la nuit. « Un animal est plus loyal que les humains. Les chiens feraient n’importe quoi pour nous donc ils le méritent », a indiqué Deepak Chawla, fondateur et directeur de l’établissement.

— Dans le Nord, les gendarmes ont intercepté un routier qui roulait de manière fort étrange. Après avoir soufflé dans le ballon, il s’est avéré que l’homme présentait une alcoolémie de 2 g/litre de sang. Pour justifier son état, le conducteur a expliqué qu’il était triste de la mort de Johnny Hallyday et avait donc bu durant tout le concert rediffusé à la télé.

— Netflix a réalisé une étude sur le comportement des parents d’enfants de moins de 9 ans vis-à-vis des séries. On y apprend que 32 % des papas-mamans français ont déjà fait semblant d’être malades pour regarder leur série tranquillement. 46 % d’entre eux le font durant le ménage. 30 % des parents allemands regardent leur série pendant les courses, tandis que 34 % des Espagnols et Portugais s’y adonnent en faisant du sport.
Enfin, un tiers des parents européens déclarent rester plus longtemps aux toilettes pour finir un épisode. Ah.

A.G.

Ouvrage : Lumière sur ma métropole

Les étudiants de l’école Esten Sup’édition et deux photographes professionnels signent Lumière sur ma métropole, un bel ouvrage qui fait découvrir Tours et son agglomération de nuit, avec light-painting et éclairage urbain au menu. Passez du côté obscur dès le 14 décembre !

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Photo de Romain Gibier et Antony Gomes, extraite de l’ouvrage Lumière sur ma métropole.

Faire voyager le lecteur en (re)découvrant la métropole, de nuit et avec originalité : c’est la promesse de Lumière sur ma métropole, un ouvrage de photographies pour voir Tours et son agglomération différemment, axant son regard sur 22 communes, leurs éclairages publics et des lieux passés à la moulinette du light-painting (« peinture à la lumière »).

Cette technique, où l’on déplace une source de lumière en bougeant l’appareil photo dans un environnement sombre, utilise un temps d’exposition long. En résulte une photo qui révèle des traces lumineuses colorées.

À l’origine de l’idée, il y a deux photographes, le Tourangeau Romain Gibier et Antony Gomes, de Paris. « Ils souhaitaient mettre en valeur des lieux avec le light-painting. Ils ont pris contact avec notre école, l’Esten, et le directeur Emmanuel Roc a été emballé par l’idée ! Et a donc confié le projet à notre classe pour une collaboration », retrace Maëva Hughes, l’une des 17 étudiant(e)s à l’oeuvre sur ce livre. « Maquettes, relectures, édition… Nous avons touché à tout », résume Marine Louward, une autre élève.
Sans oublier bien sûr leurs fameux « raids photos » nocturnes, après les cours, pour immortaliser l’éclairage urbain sous toutes les coutures.

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Photo de Romain Gibier et Antony Gomes, extraite de l’ouvrage Lumière sur ma métropole.

Au final, la sélection est aussi diverse que variée. « C’est le patrimoine au sens large du terme », synthétisent Maëva et Marine. Passant des entreprises comme Michelin et SKF, aux anciennes Halles de Luynes, ou encore des jardins du château de Villandry et du lavoir de Ballan-Miré aux ruelles de Chambray et de Mettray…
« À Tours, on a photographié le Musée des Beaux-Arts, la Villa Rabelais, l’hôtel du Grand Commandement, l’hôtel L’Univers, mais aussi à l’intérieur du cinéma CGR et de la Nouvelle République et bien d’autres… », précise Maëva. Chacune des 176 pages est accompagnée d’un petit texte explicatif ou d’une anecdote. « Cela a été un gros travail. Éprouvant, mais enrichissant », soufflent les deux étudiantes.

Car la réalisation du livre n’a évidemment pas été sans difficultés. « Au départ, nous avons essuyé des refus, car les autorisations étaient difficiles à obtenir ! » Délicat, en effet, d’éteindre toutes les lumières en gare de Tours, par exemple ! La création en elle-même a également pris du temps. Effets de light-painting, sélection des multiples clichés, travail minutieux sur les couleurs et sur logiciels, sans oublier de penser à un résultat final qui se devait de comporter « la même ambiance et une certaine harmonie ». Ces dizaines et dizaines de photographies se retrouveront dès le 14 décembre, date de parution de Lumière sur ma métropole. L’occasion de voir Tours et ses environs de nuit… sous un nouveau jour.

> Lumière sur ma métropole (éditions Incunables 2.0)/ 15 € / 176 pages. Disponible à la Boîte à livre et à l’Office de tourisme de Tours.
> Page Facebook

Horoscope WTF du 13 au 19 décembre 2017

Aaaarg, plus que deux horoscopes avant la pause hivernale pour tmv et son astrologue qui partira sûrement dans un paradis fiscal se dorer la pilule. Profitez donc de ces dernières salves !

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BÉLIER
Amour : À quoi bon lire cet horoscope ? Tout le monde en prend pour son grade, alors…
Gloire : Vous êtes comme Facebook, on vous aime bien, mais bon sang que vous êtes intrusif/ve.
Beauté : Le saviez-vous ? Un sumo ingurgite environ 5 000 calories par jour. Prêt(e) pour une reconversion ?

TAUREAU
Amour : C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. Mettez-vous au 3e âge.
Gloire : Bof, autant jeter des loutres aux cochons.
Beauté : Parfois, essayez de faire comme Bernardo dans Zorro : taisez-vous.

GÉMEAUX
Amour : L.O.L.
Gloire : Trop de perfection : vous mériteriez qu’on vous consacre une série sur Netflix.
Beauté : Ruisselant(e) comme vous êtes, vous ressemblez à une jolie tranche de bacon.

CANCER
Amour : L’amour vous sort pas les trous de nez. Et pas que les trous de nez.
Gloire : Misère, mais que va-t-on faire de vous…
Beauté : Le plus beau cadeau de Noël, c’est vous. MOH !

LION
Amour : Vous êtes l’équivalent d’un spam sur Internet.
Gloire : Non sérieux, t’es qui ?
Beauté : Arrêtez de toucher tous ces orifices.

VIERGE
Amour : Héhé, ça drague, ça drague, mais ça ramène pas grand chose !
Gloire : Let it beer.
Beauté : Tout le monde sait que vous portez un string sur la tête le soir devant votre miroir. Mais vous n’amusez que vous.

BALANCE
Amour : Ouuuuh, on se revoit dans 9 mois, il y a une brioche dans le four. #clindoeil
Gloire : Et dire qu’un jour, vous dominerez le Monde.
Beauté : Vous avez des airs de galinette cendrée.

SCORPION
Amour : D’après l’institut nippon de la population, 40 % des Japonais de moins de 35 ans sont encore vierges. Voilà, de rien.
Gloire : Affalé(e) sur un transat, entouré(e) de chats et de mojitos, n’est-ce pas là votre destin ?
Beauté : Vous êtes comme la bûche de Noël. En forme de tronc et un peu lourd(e) à forte dose.

SAGITTAIRE
Amour : Les sondages sont clairs le signe le plus adorable de l’univers.
Gloire : Tristesse, vous allez vous échouer sur les récifs de la dignité.
Beauté : Maintenant vous êtes plutôt Son Altesse sénilissime.

CAPRICORNE
Amour : À chaque fois que vous pensez à votre ex, un bébé loutre meurt dans le monde.
Gloire : Apparemment, à la pêche aux moules, moules, moules, vous ne voulez plus y aller maman.
Beauté : Un tatouage de Michel Sardou serait tout de même le bienvenu.

VERSEAU
Amour : Euh, essayez d’abord un crash-test avant de vous mettre avec.
Gloire : Comme disait Grégoire Lacroix : Quand on va à la pêche aux cons, ça mord toujours.
Beauté : Sérieusement, votre ramage se rapporte carrément à votre plumage.

POISSON
Amour : Une seule question : POURQUOI lui/elle ??!
Gloire : Comme dit en Allemagne, Wer den Pfennig nicht ehrt, ist des Talers nicht wert ! N’est-ce pas ?
Beauté : Rasez-vous un peu, on pourrait y faire un chignon là-dedans !

Girls Trip : comédie (un peu trop) survoltée

Véritable succès aux Etats-Unis, Girls Trip débarque en France. Mais cette comédie survoltée et vulgos nous laisse un peu de marbre…

PAUSE_CINE

Le cinéma est bien étrange. Il est de ces films merveilleux qui pataugent dans l’anonymat le plus complet. Et d’autres qui n’ont rien de particulier mais pulvérisent le box-office. En nous faisant l’avocat du diable, avouons que pour Girls Trip, l’on opterait pour la seconde option.

Outre-Atlantique, le film de Malcolm D.Lee a cartonné. Encensé par la critique et le public, il a amassé les billets verts (un record historique, puisque c’est la première fois qu’un film entièrement afro-américain dépasse la barre des 100 millions de dollars de recettes).
Mais Girls Trip aura-t-il le même impact en France ? Pas si sûr.

Dans l’ensemble, on ne boude pas son plaisir devant cette sorte de mélange entre un Very Bad Trip féminin et Bad Moms, escapade de quatre amies à la Nouvelle Orléans, entre romances, alcool, bagarres et amitié. Vrai buddy-movie, ce Girls Trip ne s’interdit rien : humour en-dessous de la ceinture (la scène de la banane et du pamplemousse, dont on vous laisse la surprise, est hilarante…) et vulgarité. Le tout est aidé par un casting savoureux, la complicité entre Regina Hall, Queen Latifah, Jada Pinkett Smith et Tiffany Haddish étant aussi palpable qu’exquise.

Ce cocktail détonant fonctionne bien sur la première demi-heure, mais tourne ensuite vite en rond. Très long (deux heures interminables), Girls Trip est inutilement étiré. Sacrément bruyant (en VO, qu’est-ce que ça braille !), il finit par en donner la migraine.

Survolté, brandissant fièrement un girl power 100 % afro-américain rafraîchissant, Girls Trip fait du bien en marchant sur les plates-bandes réservées habituellement aux comédies US « blanches » et « masculines ». Mais ne laisse pas un souvenir impérissable… Une production pas foncièrement mauvaise, donc, mais loin, très loin d’être électrisante.

A.G.

> Comédie de Malcolm D.Lee (USA). Durée : 2 h 02. Avec Jada Pinkett Smith, Queen Latifah…
> NOTE : 2,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Yc1g_mig9pk[/youtube]

Le 23 décembre, journée du pull moche à Tours !

La blogueuse Ju’Lie Pâtisse organise une journée du pull moche à Tours ! A vos tricots (laids) !

Il y avait déjà le blog… Désormais, il faudra aussi compter sur l’atelier : la pétillante blogueuse Quand Ju’Lie Pâtisse ouvrira les portes de son local le 9 décembre, aux Prébendes, à l’entrée du parc pour être précis.
Tmv reviendra bien évidemment sur cette aventure dans un prochain numéro (niveau spoiler, on est béton, n’est-ce pas ?), mais pour l’heure, c’est une autre initiative qui nous intrigue : car le 23 décembre, l’atelier de Ju’Lie Pâtisse sera le lieu d’accueil de… la journée du pull moche de Noël !INITIATIVES_PULL MOCHE

Donc, à vos tricots ! Vous pouvez sortir le plus laid, le plus kitsch, le plus horrible possible, cela vous mènera peut-être sur la première marche du podium.
D’après l’événement Facebook, « si vous venez habillé de votre plus moche pull de Noël, nous vous offrirons un bonhomme de pain d’épices et nous vous prendrons en photo (avec votre autorisation) ».
Un cliché qui sera ensuite partagé sur la page Facebook et soumise au vote du public.

Bref, la meilleure des façons de fêter Noël, non ?

> Le 23 décembre, à l’atelier de Ju’Lie Pâtisse.

#WTF 52 : il veut prouver que la Terre est plate !

Un homme qui construit une fusée pour prouver que la Terre est plate ou la polémique du Jésus-roulé-à-la-saucisse : voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine.

PAUSE_WTF

> Sacré Mike Hughes. Pour cet Américain de 61 ans, la forme ronde de la Terre n’est qu’un mensonge, un complot orchestré par les scientifiques. La Nasa est, elle, contrôlée par des francs-maçons. Bref, Mike a décidé de dire « fuck » à tout ça : il a donc fait construire une fusée artisanale pour s’élancer dans l’espace et prouver que la Terre est plate bien sûr ! Mad Mike, comme il se surnomme, aura dépensé 20 000 dollars dans son projet. Manque de chance : le jour J (soit ce dimanche 26 novembre), Mike Hughes a finalement renoncé. Décollage annulé pour cause de problèmes mécaniques… et d’absence d’autorisation gouvernementale. Bref, un pétard mouillé.

> Le maire d’Albinen, petit village suisse de 240 habitants, a eu une idée pour repeupler sa commune. La municipalité prévoit d’offrir 21 500 € (25 000 francs suisses) par adulte qui vient s’y installer. Les conditions ? Avoir au moins 45 ans, s’engager à y rester 10 ans ou plus et investir 172 000 € dans l’achat d’une résidence.

> Alors qu’elle arpentait les allées du Congrès des maires, Anne Hidalgo, maire de Paris, a reçu comme un cadeau un pisse-debout.

> Moins d’une heure après l’avoir obtenu, un jeune conducteur normand a perdu son permis. Il a été contrôlé positif aux stupéfiants. C’est vraiment pas de bol…

> La chaîne de boulangerie britannique Greggs a dû s’excuser après une campagne de publicité qui a provoqué un vrai tollé. En effet, pour leur calendrier de l’Avent, le petit Jésus de la crèche était remplacé par… un roulé à la saucisse. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont appelé au boycott de la marque. La chaîne a indiqué : « Désolé d’avoir offensé qui que ce soit. Cela n’a jamais été notre intention. »

Chroniques culture #50

Piratage de Plus belle la vie, BD coquines ou encore vinyle du mois de Radio Campus et le livre d’Un Faux Graphiste : voilà les chroniques culture de la semaine.

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SLY5THAVE – THE INVISIBLE MAN…
Reprendre avec un grand orchestre au complet la plupart des succès de Dr Dre, c’est quand même une drôle d’idée. En faire un album issu d’un concert caritatif pour la construction d’une école de musique à Compton, auquel assiste le rappeur, là ça relève d’une idée de génie ! C’est le tour de force qu’a réussi Sly5thAve alias Sylvester Onyejiaka , avec des invités tels que le claviériste primé aux Grammys Cory Henry, Quantic et bien d’autres… Le cocktail, issu du mélange de musique classique, jazz, funk et hiphop est détonant, avec de superbes arrangements où l’on retrouve toute l’ambiance des samples d’origine, Funkadelic, Bootsy Collins, Mc Callum… mais pas celui d’Aznavour !
J.J.
>The Invisible Man : An Orchestral Tribute To Dr.Dre sur tru-thoughts.co.uk / double LP.

À LA TV
UNE SÉRIE SUR DUPONT DE LIGONNÈS
Le réalisateur et scénariste Pierre Aknine est en train de travailler sur une mini-série sur l’affaire Dupont de Ligonnès. D’après Télé Loisirs, c’est la chaîne M6 qui est intéressée pour le projet. Quatre épisodes de 52 minutes seraient dans les tuyaux. L’affaire Dupont de Ligonnès est toujours d’actualité, puisqu’à ce jour, le secret n’a toujours pas été percé : le 21 avril 2011, cinq membres de la famille avaient été retrouvés assassinés. Le père, suspect, n’a jamais été retrouvé.

LE LIVRE PAUSE_ECRANS_LIVRE
UN FAUX LIVRE – UN FAUX GRAPHISTE
« Un Faux Graphiste a toujours voulu faire de la BD, mais n’a jamais été foutu d’apprendre à dessiner. Ce jeune incapable a donc trouvé un moyen bien à lui d’accéder au panthéon éternel des petits Mickeys : le pillage. » La biographie de l’auteur Un Faux Graphiste est à l’image de son ouvrage Un Faux livre : 100 % second degré. Allez, millième degré, même. Car dans ce recueil délicieux, l’humour noir règne en maître. Le cerveau de ce pastiche, spécialiste déjà bien connu des réseaux sociaux, propose ici 128 pages de loufoquerie. À la fois déjanté, décalé, voire ubuesque, Un Faux Livre détourne gravures, BD rétro et autres comics et les torpillent savamment. C’est drôle, bête et méchant…. donc diablement jouissif.
A.G.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
I WISH – FAITES UN VŒU
Une lycéenne souvent moquée trouve un jour une boîte à musique qui exauce tous ses vœux les plus fous. Problème – et pas des moindres – les personnes de son entourage meurent à chaque souhait. Malgré un pitch sympa pour ce genre de petite production horrifique, I Wish n’est en fait qu’un recyclage bébête de films d’épouvante. Cliché ambulant, il ne propose rien de neuf et se vautre dans la paresse. Zéro angoisse, écriture pauvrette et prévisible, I wish ne méritait même pas de ressortie DVD / Blu-ray. D’ailleurs, la galette est proposée ici sans suppléments ni bonus. Creux jusqu’au bout.
A.G.

LES BDs PAUSE_ECRANS_BD
HÉROS DE EROS
On s’est dit qu’au coeur de l’hiver, une petite sélection pour se réchauffer serait la bienvenue ! Alors lire 264 pages du maître de l’érotisme italien, LIBERATORE est un pur régal, surtout que ce « Petites morts » (Éditions Glénat) propose énormément d’inédits. Avec Libres ! (Éditions Delcourt), OVIDIE et la dessinatrice DIGLEE offrent un superbe manifeste pour s’affranchir de tous ces diktats sexuels. Quant à Giovannisissima (Éditions de la Musardine) de Giovanna CASSOTO, il n’est pas à mettre entre toute les mains, mais il est l’oeuvre d’une des auteures majeures du genre dans un milieu encore macho. Le meilleur pour la fin avec la publication des planches pour Playboy par ALTUNA (Éditions Perspective Art), un des diamants cachés de la BD érotique enfin accessible au grand public.
Hervé Bourit

La phrase
« Christine Angot, c’est une enfant de choeur à côté de Zemmour et Naulleau. »
Laurent Ruquier. Dans une interview, l’animateur s’est également confié sur une éventuelle fin d’On n’est pas couché.

Le chiffre
500 000
En moyenne, le nombre de fois qu’un épisode de Plus Belle la vie est téléchargé illégalement. Comme quoi…

Horoscope WTF du 29 novembre au 5 décembre 2017

Mercredi, c’est raviolis. Mais c’est aussi l’horoscope WTF de tmv !

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BÉLIER
Amour : Ouuuuh y a baleineau sous gravillon, là !
Gloire : Aucune idée.
Beauté : Aaah, un canap’, une bière, des chips et des poils aux guibolles : vous aimez ça, hein ?

TAUREAU
Amour : Vous êtes le Don Quichotte de l’amour. Mooooh.
Gloire : Diantre, vous n’avez pas inventé l’eau chaude vous.
Beauté : Je ne saurai que dire face à tant de beauté, ô Taureau fantasmatique !

GÉMEAUX
Amour : Restez-en au virtuel…
Gloire : Le « truc » noir dans lequel on met le fromage pour une raclette s’appelle « coupelle ». Sachez-le.
Beauté : Au moins, vous avez de jolis lobes.

CANCER
Amour : Les meilleurs crus font dans le qualitatif, pas le quantitatif. (vlan)
Gloire : La solution à votre boss ? Un mawashi-geri dans la tronche bien sûr !
Beauté : Votre arrière-boutique est encombrée. (comprendra qui pourra)

LION
Amour : Faites-vous une raison : vous ne faites pas le poids face à une pizza.
Gloire : Métro, boulot, puceau.
Beauté : Il serait judicieux de vous faire tatouer une tranche de salami sur le téton.

VIERGE
Amour : Rassurez-moi, c’est une blague votre truc ?
Gloire : Quel rire de chèvre, sincèrement…
Beauté : Vous êtes comme le fromage blanc : à pâte fraîche, obtenu par une coagulation lactique, avec ou sans une action légère de la présure, faiblement égoutté et non affiné (et pan dans les dents).

BALANCE
Amour : Vous êtes le Wikipédia du sexe.
Gloire : Rejoignez la société secrète des chats conspirateurs pour l’asservissement de l’humanité.
Beauté : (et accessoirement, nettoyez-vous le nombril)

SCORPION
Amour : Oh bah l’important, c’est de participer hein ! Haha.
Gloire : Dire que fut un temps, vous étiez le plus rapide des spermatozoïdes.
Beauté : Coucou la petite brioche qui fait son apparition.

SAGITTAIRE
Amour : Non, bah ça ne sert à rien que je vous le dise. Vous ne m’aimez pas de toute façon.
Gloire : Même la SNCF est moins en retard que vous.
Beauté : Votre ressemblance avec un petit lardon est assez troublante.

CAPRICORNE
Amour : Tout pourrait être remis en cause en raison de votre aérophagie.
Gloire : Prenez vos cliques et vos claques et allez mettre deux-trois claques.
Beauté : Vous êtes aussi onctueux/se qu’un suprême de dinde.

VERSEAU
Amour : Paraît-il que ça rend sourd.
Gloire : Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir. Désolé.
Beauté : Scoop : vous avez la sexy-attitude en vous !

POISSON
Amour : La constellation du Justin Bieber prévoit une rencontre fondamentale samedi à 20 h 15. Environ.
Gloire : Que ferait le monde sans les Poissons, franchement ? Ne changez rien, vous êtes au top !
Beauté : (à part peut-être le choix de vos sous-vêtements, parce que là… outch !)

Le Bonhomme de neige : thriller embarrassant

Adaptation du best-seller glaçant, le Bonhomme de neige est loin, très loin de son modèle. Un thriller qui s’annonçait grandiose mais qui, soucis au tournage oblige, laisse froid.

PAUSE_CINE

Il y en avait, pourtant, des talents réunis… Côté distribution, avoir droit à Michael Fassbender, Rebecca Ferguson, Charlotte Gainsbourg, Val Kilmer et Chloë Sevigny. Mieux encore, compter sur Tomas Alfredson aux manettes, le réalisateur de La Taupe ou de l’excellentissime Morse. Enfin, sublimer le tout avec Martin Scorcese comme producteur.
Mais non, les beaux noms ne font pas tout.

La preuve avec Le Bonhomme de neige, alias The Snowman en V.O. Tout débute pourtant bien pour cette adaptation d’un roman policier à succès, histoire d’un serial-killer qui laisse des bonhommes de neige sur les lieux de ses crimes. La séquence d’ouverture, glaçante (père violent + suicide d’une maman + garçon terrifié), offre une entrée en matière sèche et intrigante. On admire alors à quel point Tomas Alfredson maîtrise sa mise en scène.
À travers des paysages spectaculaires (une Norvège hivernale, désertique et enneigée), le cinéaste déroule un cadre somptueux.

Mais cette beauté visuelle ne rattrapera jamais un film laborieux et brouillon, pourtant gorgé de bonnes idées. Difficile d’entrer dans un récit où le suspense policier est plat, où le spectateur ne participe pas.
Il faut dire que le réalisateur a récemment avoué que son temps de tournage avait été « trop court, car nous n’avions pas le scénario en entier avec nous » (!).
Le résultat est malheureusement flagrant à l’écran : trous noirs, incompréhensions, intrigue écrite avec des moufles… Pire encore, le casting, en pilotage automatique, peine aussi à rattraper l’ensemble.

L’impact est amoindri, Le Bonhomme de neige fond doucement au long de ces deux longues heures. The Snowman n’est donc pas un mauvais film. Il n’est simplement pas à la hauteur des attentes.

Aurélien Germain

> Thriller/policier, de Tomas Alfredson (USA/Suède). Avec Michael Fassbender, Rebecca Ferguson, Val Kilmer…
> NOTE : 2/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=fMC_Ppwomik[/youtube]

#WTF 51 : des excuses pour un train en avance !

Vous avez toute l’information inutile, insolite et #WTF ? Rassurez-vous, c’est séance de rattrapage sur tmvtours.fr !

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> Au Japon, la ponctualité, c’est sacré ! Une compagnie ferroviaire s’est excusée de « l’énorme gêne occasionnée » auprès de ses usagers par l’un de ses trains qui était parti… avec 20 secondes d’avance. Le départ ayant eu lieu à 9 h 44 et 20 secondes au lieu de 9 h 44 et 40 secondes, la compagnie a tout de même précisé que personne ne s’était plaint (Ah bon ??).

> Adeptes du bon goût, ceci est pour vous : la marque anglaise Contrado propose des sous-vêtements couleur pastel, avec un effet « poils de licorne arc-en-ciel » au niveau du pubis. Mais vous pouvez aussi opter pour les leggings donnant l’illusion d’une queue de licorne sur les fesses. Ouf.

> L’homme produisait du vin il y a 8 000 ans ! C’est ce qu’ont déduit des chercheurs et des archéologues qui ont retrouvé une très vieille jarre de vin. Ils ont détecté des résidus du précieux nectar dans cette poterie au sud du Caucase. « Cela suggère que la Géorgie est sans doute au coeur du berceau de la domestication de la vigne et de la viticulture », a résumé Patrice This, directeur de recherche à l’Inra, auprès de l’AFP.

> En Argentine, les pompiers ont dû abattre un mur pour pouvoir sortir de chez elle Isabelle, 32 ans et 340 kilos.

> Un couple de Français a été interpellé à Venise pour avoir volé une gondole. Les amoureux, plutôt novices en matière de navigation, avaient écrasé leur embarcation contre d’autres bateaux. Repêchés « transis de froid », ils ont été mis en examen pour « vol aggravé et possession illégale d’un couteau » utilisé pour détacher la gondole et devront payer les dommages qui pourraient grimper jusqu’à 50 000 €. Chéros la balade

TOP 4 : Vikings, la série

Par Odin ! Fin novembre, Vikings revient pour sa saison 5. Quatre choses que vous ignorez (peut-être) sur l’une des meilleures séries au monde (chut, on a raison d’abord !).

LAGERTHA KARATÉKA

Dans la série, la sublime Lagertha – jouée par Katheryn Winnick – dézingue ses opposants à coup d’épée. Dans la vraie vie, mieux ne vaut pas l’énerver non plus : l’actrice est ceinture noire de karaté et de taekwondo. Et pan.

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TOURNAGE IRLANDAIS

Oubliez la Scandinavie propre au peuple Viking : le réalisateur Michael Hirst a préféré poser ses caméras… en Irlande ! Un choix financier pour la production (remises de charges oblige). Seuls quelques plans viennent de Norvège.
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GIRL POWER

Dans la série, les femmes sont aussi importantes que présentes. À l’époque aussi, puisque la femme avait un rôle vital dans la société viking : elles étaient libres, respectées, pouvaient divorcer et partaient aussi combattre.
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PAS TAPER !

Alexander Ludwig (Bjorn dans la série) a précisé dans une interview qu’il avait dû dire « à des fans un peu fous dans un bar » qu’il n’était pas un vrai Viking, étant donné que ces derniers… voulaient carrément se castagner avec lui.
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Horoscope WTF du 22 au 28 novembre 2017

Fuyez, pauvres fous : l’astrologue est de retour. Les femmes et les enfants d’abord !

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BÉLIER
Amour : Vous avez un truc qui vous colle encore au cœur et au corps.
Gloire : Du coup, lavez-vous, ce serait pas mal.
Beauté : Vous êtes mi-corbeau, mi-pigeon, vous êtes… un COURGEON !

TAUREAU
Amour : Taureau, ça rime avec Gémeaux et Verseau. Ça va, tranquilou le triolisme ?
Gloire : Tsss, frauder les transports en commun à votre âge, franchement…
Beauté : VOUS là, vous êtes la fierté de cette ville !

GÉMEAUX
Amour : En toute honnêteté, vous trouverez l’amour de votre vie à vos 78 ans. Et côté vérité astrologique, on est plutôt béton à tmv.
Gloire : Olala, mais arrêtez de parler si près du visage des gens. C’est agaçant.
Beauté : Vous êtes tout de même plus Justin Bridou que Justin Bieber.

CANCER
Amour : L’équivalent de la pizza à l’ananas : inutile.
Gloire : Allez, au boulot les bulots !
Beauté : Physiquement, il se pourrait bien que votre futur enfant soit un croisement entre Kev Adams et Arielle Dombasle.

LION
Amour : Et alleeeez, ça roucoule et ça salit partout. Z’êtes un pigeon ou quoi ?
Gloire : Aaaah, pour raconter des cochoncetés, le Lion est toujours là hein !
Beauté : Rassurez-vous, personne n’est responsable de sa tête le matin.

VIERGE
Amour : Mmh… glps, euh. Tant qu’on a la santé, n’est-ce pas ?
Gloire : Viser la lune, ça n’vous fait pas peur, même à l’usure vous y croyez encore et à cœur.
Beauté : Bon sang, vous avez quel âge pour porter un pyjama pareil ?!

BALANCE
Amour : Yihaaa, c’est la Guerre des étoiles dans votre slip !
Gloire : Prévenez votre boss. Inutile de se lever demain, cette semaine craint du boudin.
Beauté : En parlant boudin, comment va votre ex ? HAHA.

SCORPION
Amour : Bientôt un polichinelle dans l’tiroir, comme on dit héhé.
Gloire : Vous êtes emporté(e) par votre élan (mais du coup, attention, ça court vite ces bêtes-là).
Beauté : Sympa cette crinière de poney.

SAGITTAIRE
Amour : Eh bé, quel gâchis mon gros kiki…
Gloire : Vous êtes au bout du rouleau (et qu’est-ce que ça peut être gênant aux toilettes !)
Beauté : Born to be a larve.

CAPRICORNE
Amour : Euh, vous ne voulez pas un whisky d’abord ?
Gloire : Wow, vous êtes bac + 8 en premier degré…
Beauté : Coucou les rageuuuux ! Allez, bonne semaine !

VERSEAU
Amour : Vous êtes aussi difficile à emballer qu’un cadeau de Noël, quel enfer.
Gloire : C’est l’histoire d’un mec, il entre dans un bar avec un pantalon jaune et commande un verre. Et le tenancier lui répond : « Oui, mais seulement la droite », hahaha.
Beauté : (vous avez pigé la blague ?)

POISSON
Amour : Cher capitaine, vous êtes l’unique responsable de votre naufrage.
Gloire : Tout le monde sait que vous écoutez Céline Dion en cachette.
Beauté : Trop de méchanceté + culpabilité = désolé, vous êtes le signe le plus mignon de toute la planète de l’univers du firmament.

L’Expérience interdite : un remake bien plat

Cette semaine, sort en salles L’Expérience interdite. Ce remake du film signé Joel Schumacher (1990) tombe vite à plat, incapable de ressusciter l’esprit de la version d’origine.

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Les studios hollywoodiens ont une fâcheuse tendance. C’est celle de pondre à foison des remakes d’à peu près tout et n’importe quoi. Rebelote ce mois-ci avec l’inutile resucée du Flatliners daté de 1990.
Près de 30 ans plus tard, c’est Niels Arden Oplev, auteur du film Millénium, qui s’y colle, proposant sa nouvelle version de l’Expérience interdite, récit d’étudiants en médecine qui testent sur eux-mêmes de mini arrêts cardiaques, afin de faire l’expérience de mort imminente et découvrir ce qu’il se passe dans l’au-delà.

De ce merveilleux postulat de départ, le film d’origine offrait un moment alliant science, surnaturel et frissons avec brio. Pour ce remake, massacré par ailleurs par la critique internationale, Niels Arden Oplev a bien du mal à s’en sortir. L’exercice est vain, le scénario mécanique, l’ennui guette dès la fin du premier acte et le réalisateur peine à ressusciter correctement l’esprit originel. Exploitant ses thèmes avec difficulté, la nouvelle mouture tourne en rond. Fonctionnant sur un schéma redondant, elle s’enferme rapidement et perd toute sa magie.
Et, pire encore, vire au ridicule quand elle s’essaye à l’horreur, via des procédés éventés et clichés (ah, le coup du cadavre dans la baignoire).

Si le casting tente de s’en sortir dignement (Nina Dobrev notamment) et que l’univers médical est bien dépeint (teintes artificielles et photographie froide), ce Flatliners de 2017 reste plutôt pauvre et aseptisé face à son modèle. Difficile, donc, de séduire les nostalgiques du premier film… Mais aussi les amateurs de fantastique qui auraient voulu se mettre sous la dent autre chose qu’une production neurasthénique ayant bien besoin d’un coup de défibrillateur.

Aurélien Germain

> Fantastique/Science-fiction, de Niels Arden Oplev (USA). Durée : 1 h 41. Avec Nina Dobrev, Diego Luna, Ellen Page…
> NOTE : 1,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=k4x1bpAjwi8[/youtube]

TOP 4 : enfance et remakes

Le casting de la nouvelle version du Roi Lion, prévue pour juillet 2019 par Disney, vient d’être révélé. Beyoncé prêtera bien sa voix à Nala pour ce live action. Voici d’autres projets qui détruiront (ou non) vos souvenirs d’enfance.

DUMBO

Sortie en France prévue le 29 mars 2019 (en même temps qu’aux States). Et ce sera Tim Burton, qui a déjà réalisé Alice aux Pays des Merveilles qui va s’asseoir dans le fauteuil du réalisateur. On ne sait pas encore qui jouera Dumbo, des idées ?
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MULAN

« Comme un homme… » Si vous connaissez la suite, c’est que vous êtes fan de l’héroïne chinoise. Mulan prendra vie le 31 octobre 2019, dans une version annoncée plus adulte et sans chanson selon sa réalisatrice Niki Caro. What ?!

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ALADDIN

Le tournage a déjà commencé. Près de Londres, se sont réunis le génie Will Smith, le voleur amoureux Mena Massoud et la princesse Naomi Scott. Un rêve bleu réalisé par Guy Ritchie. De Snatch à Aladdin, il n’y a qu’un tapis.

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LA PETITE SIRÈNE

Un autre classique de la bande à Mickey. Il n’y aura d’ailleurs pas un, mais deux films. Universal était aussi sur le doss’ et va prochainement sortir sa version du conte danois. Poppy Drayton devrait même parler sous l’eau.
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#WTF 50 : attaqué par les extraterrestres, il vend son ranch

Des attaques extraterrestres, un couple mal en point en plein vol, ou encore la plus grande pizza du monde à domicile : voilà l’actu insolite et #WTF.

Capture

> Trop, c’est trop ! C’est la mort dans l’âme que John Edmonds, un Américain, a décidé de se séparer de son Stardust Ranch, en Arizona. L’homme veut effectivement vendre son bien suite à d’incessantes… attaques extraterrestres. Régulièrement dérangé, Edmonds affirme avoir déjà exterminé 19 aliens en vingt ans (pas mal comme ratio, avouons-le), à coup d’épées de samouraï. Ces saligauds d’aliens se sont même attaqués à sa femme « en la faisant léviter au-dessus de son lit », a raconté Edmonds à la télé locale, tout en montrant les blessures que les extra-terrestres lui ont aussi occasionnées. I want to believe, oui oui.

> La justice allemande a interdit à un couple d’appeler leur enfant Lucifer. Les parents ont donc choisi le prénom Lucian. > Un restaurant naturiste a ouvert à Paris. Pour les intéressé(e)s, O’Naturel propose une carte bistronomique, avec des menus entre 39 et 49 €, ainsi que des plats vegans. « Par mesure d’hygiène, les sièges sont recouverts d’une housse à usage unique », ont prévenu les gérants. (NB : non, tmv n’ira pas tester l’établissement pour sa chronique resto)

> Presque 130 ans après sa conception, Les Oliviers de Van Gogh réserve encore des surprises ! Les conservateurs du musée Nelson-Atkins ont en effet découvert le cadavre d’une sauterelle, piégée dans la peinture depuis 126 ans.

> La police East Lansing, dans le Michigan (États- Unis), a prévenu sur Twitter qu’elle spoilerait les délinquants qui finiraient au poste en révélant le dénouement des derniers épisodes de la série Stranger Things. Devant le buzz (et les jeunes qui voulaient se faire arrêter pour vérifier), la police a dû indiquer qu’il s’agissait d’un trait d’humour.

> Le pilote d’un avion a dû atterrir en urgence, à cause d’une passagère. Cette dernière, lors du vol, a profité du sommeil de son mari pour fouiller dans son smartphone. Et a ainsi découvert son infidélité. Folle de rage – et passablement alcoolisée – elle s’est mise à frapper son époux. La compagnie a donc décidé de poser son avion à mi-chemin… et débarquer le couple (qui, à cette heure, ne l’est peut-être plus forcément héhé).

> Pornhub, le site pornographique, a annoncé vouloir sponsoriser des athlètes spécialistes de sports extrêmes. Les intéressés devront postuler en équipe. Vous avez jusqu’au 1er décembre.

> La pizzeria Big Mama’s and Papa’s, à Los Angeles, permet désormais la livraison à domicile de sa Giant Sicilian. Cette pizza pepperoni, d’une taille de 140 cm², permet de nourrir 50 à 70 personnes. Si vous êtes de passage en Californie, vous pourrez déguster la bête pour la somme de 250 dollars.

A.G.

Horoscope WTF du 15 au 21 novembre 2017

Quel est le point commun entre les Sagittaires et la raclette ? Entre les Cancers et Gilbert Montagné ? Entre les Poissons et le mérou ? Toutes les réponses à ces questions existentielles dans l’horoscope WTF.

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BÉLIER
Amour : Faites comme la Catalogne. Proclamez votre indépendance.
Gloire : En ce moment, vous êtes aussi passionnant(e) à écouter qu’une machine à laver.
Beauté : Non mais on sait que vos muscles sont cachés, « parce qu’il fait froid », c’est bon.

TAUREAU
Amour : Hibernez. Franchement, ça vaut mieux.
Gloire : Vous êtes aussi inconcevable qu’une endive sans jambon.
Beauté : Mi-ange, mi-démon, mi-molette.

GÉMEAUX
Amour : Si j’étais vous, je resterais célibataire. Après, à vous de voir si vous voulez écouter l’astrologue génial de tmv, mais bon.
Gloire : Vous êtes entouré(e) de bulbes mous. Gloire à votre intelligence suprême !
Beauté : Ouloulou, ça sent comme chez mémé là-dessous !

CANCER
Amour : Like a viiirgiiiin… touched for the very first tiiime.
Gloire : La constellation du Gilbert Montagné est claire : vous finirez dévoré(e) par un ours.
Beauté : Vous auriez quand même plus la classe en sexe opposé.

LION
Amour : Eh bé, ça mériterait la légion d’honneur tout ça !
Gloire : Dimanche tout nu, lundi qui pue.
Beauté : Vous ressemblez à la vache qui rit. Rouge et super flippant(e).

VIERGE
Amour : Arrêtez d’insérer votre clé USB partout voyons.
Gloire : Ahah, vous appelez ça danser ? On dirait plutôt un phacochère sous LSD.
Beauté : Il faut bien des poignées pour ouvrir les portes du paradis. (oooh)

BALANCE
Amour : Le tsunami dans votre lit. Graou.
Gloire : 2017 ans plus tard, les gens vont enfin se rendre compte que vous êtes génial(e).
Beauté : Comme le dit le dicton, quand le tambour avance, la baguette recule (krrkrr).

SCORPION
Amour : Clown et acrobate à la fois : c’est un vrai cirque avec vous sous la couette.
Gloire : D’ailleurs, l’anagramme de couette est etoucte. (ce qui ne veut rien dire, il est vrai)
Beauté : D’ailleurs bis, vous seriez un sacré fantasme mondial avec des couettes. Toi aussi monsieur qui lit.

SAGITTAIRE
Amour : Votre semaine aurait pu être chouette. C’était sans compter le retour de votre ex bizarre dans votre vie. Pas d’bol mon chou.
Gloire : Arf, niveau sport avec vous, ça revient à demander des cours de zumba à un cul de jatte !
Beauté : In raclette we trust.

CAPRICORNE
Amour : Votre surnom Fornicator serait-il usurpé ?
Gloire : Non bah là, on n’a pas d’idée. Désolé.
Beauté : Vous êtes canon, mais tout de même un peu boulet (héhé).

VERSEAU
Amour : Deux choses vous perdront : la jalousie et la pizza.
Gloire : D’ailleurs, les roses sont rouges, les violettes sont bleues… ET LA PIZZA, ÇA ENVOIE !
Beauté : Pensez à sortir avec vos deux vieilles amies Prudence et Méfiance. (fiou, on s’assagit)

POISSON
Amour : Comme les Sagittaires, mais en 100 fois pire. Sorry baby.
Gloire : Espèce de bois-sanssoif !
Beauté : Au réveil, vous avez tout de même une tête de mérou.

Ô populaires zombies !

De White Zombie à The Walking Dead, en passant par les jeux vidéo et la littérature, le zombie est partout. Petit panorama, évidemment non-exhaustif, de la figure du mort-vivant dans la culture populaire.

Rien ne sert de courir, il faut pourrir à point

C’est l’histoire d’une bande de potes. La vingtaine d’âge, l’envie dévorante de prendre une caméra, mais des producteurs qui leur ferment la porte au nez. Cette bande de potes, c’est celle de George A. Romero qui veut réaliser, un beau jour de 1968, La Nuit des morts-vivants, parabole de la société américaine et critique sociale et politique acerbe.  téléchargement
À cette époque, le cinéaste aux grosses lunettes n’est pas un fanatique de l’horreur, loin de là. Mais rien de mieux qu’une production dans le genre pour être rentable. Leur budget ? 114 000 $. Le film en rapportera… plusieurs millions ! Bref, l’un des films indépendants les plus rentables de l’histoire du cinéma. Prends ça, Luc Besson.

Le « papa des zombies » s’en est allé en juillet 2017 : Romero est mort à 77 ans mais n’est pas ressorti de sa tombe, l’oeil hagard et le gémissement rauque.
En revanche grâce à lui, la figure zombiesque est définitivement entrée dans la culture pop. Son chef d’oeuvre s’est rapidement retrouvé dans le domaine public (le distributeur s’est trompé dans le titre et a oublié le copyright qui devait courir jusqu’en 2064…). Un mal pour un bien, puisque le monde entier a pu découvrir, profiter et s’amouracher des zombies qui, 50 ans après, hantent encore le cinéma, la BD, l’art, la culture au sens large.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1RJ8DyjiNBo[/youtube]

Si l’épidémie mondiale s’est développée avec Romero, les croqueurs de cervelle commencent à plaire dès les années 30. Le pionnier White Zombie, de Victor Halperin, ouvre la marche en 1932. Un titre tellement chouette que Robert Bartleh Cummings, alias Rob Zombie dans le monde de la musique metal, l’utilisera pour son groupe en 1985. White Zombie et son gros rock testostéroné aura un succès fou.

Michael Jackson est une légende

En 1954, Richard Matheson accouche sur papier de Je Suis une légende. Ce roman de science-fiction rempli d’infectés et de morts-vivants, relatant le destin du dernier homme sur Terre, inspirera le cinéma en ‘64, ‘71 et 2007, mettant en scène tour à tour Vincent Price, Charlton Heston et Will Smith.
C’est d’ailleurs – attention subtile transition – ce fameux Vincent Price qui s’occupe des voix additionnelles sur Thriller, de Michael Jackson, dans les années 80. Le clip culte issu du tube du King of Pop s’empare également de la figure du mort-vivant avec la « zombie dance », chorégraphie devenue mythique (qui ne l’a pas dansée en soirée, avec 3 grammes dans chaque œil ?).

Thriller

Tourner la page

Depuis, c’est la foire à la saucisse. La figure du zombie s’est diversifiée et popularisée. Dans le manga High School of the dead, tout débute lorsque le jeune Takashi aperçoit un de ses profs se faire dévorer par un mort-vivant, avant que les infectés se propagent. Dans Guide de survie en territoire zombie, Max Brooks – déjà auteur de World War Z – propose un manuel pour éviter de se faire « bouffer la cervelle et grignoter le gigot lors de vos balades », en rappelant que la tronçonneuse et le marteau restent des armes efficaces en cas d’attaque.

D’un tout autre style, Zombies ! Une histoire illustrée des morts-vivants est un ouvrage d’une grande précision et très bien documenté de Jovanka Vuckovic. Piochant dans les origines du vaudou haïtien et les références littéraires dans certains romans de Mary Shelley et Edgar Allan Poe, le livre exhume ensuite séries B, cultures alternatives des années 60 ou encore bandes-dessinées et jeux-vidéo.
Car ce véritable filon, l’industrie du jeu-vidéo l’a bien exploité. L’an dernier, elle a dégagé plus de 2,5 milliards de dollars sur les franchises à zombies. On citera, pour les plus connues, Call of Duty et les terrifiants Resident Evil. Mais les gamers ont aussi pu se faire grignoter par Left 4 Dead, Dead Rising, The Last of us, voire le cartoonesque Plantes contre zombies, dans lequel le joueur doit protéger son jardin (!) contre l’invasion de morts-vivants…
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Même l’art a, parfois, essayé d’obtenir sa part du gâteau (les frères Chapman, enfants terribles et provoc’ de l’art contemporain, avaient présenté une armée de zombies nazis au White Cube de Londres).
Mais c’est incontestablement le cinéma qui reste le plus gros consommateur.

Morts-vivants et moutons zombies

Gourmand – profiteur, diront les mauvaises langues (donc nous) – le 7e Art a accouché d’une pelletée de productions à intérêt variable, pépites ou pétards mouillés. Romero restant le maître incontesté, on pourrait toutefois en citer un paquet : les dignes héritiers comme Dernier train pour Busan ; les zombies nerveux de 28 Jours plus tard ; la « comédie romantique » barrée de Shaun of the Dead ; les morts-vivants gnan-gnan de Warm Bodies ; la fable SF écolo The Last Girl ; le stupide Attack of the Lederhosen Zombies… ou des déclinaisons totalement folles comme Black Sheep et ses moutons-zombies (le second degré n’est pas qu’une température…), ou bien Dead Snow et ses Nazis zombies sortis de la glace.

Alors, que ce soit dans une veine totalement déjantée (Bienvenue à Zombieland) ou plus sérieuse (Maggie, façon mélo avec Schwarzenegger), que ce soient des monuments du genre (l’excellent Dawn of the Dead en 2004, de Romero) ou des bouses intergalactiques (la farce foutraque World War Z, ses ridicules zombies et son Brad Pitt buveur de Pepsi), le mort-vivant a quitté son monde restreint de l’horreur pure pour s’ouvrir à un cinéma plus mainstream.

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Le petit écran ne s’y est pas trompé non plus : il suffit de voir la longévité de The Walking Dead, plus ou moins bien calqué sur le fantastique comic book d’origine, son spin-off Fear The Walking Dead, ou encore le surprenant Les Revenants, série 100 % made in France. Désormais, le zombie est partout. Ciné, télé, livres, mangas, jeux-vidéo… jusque dans nos rues avec les fameuses Zombie Walks, ces marches avec des participants grimés.
Toujours avide de chair fraîche humaine, il se nourrit de nous pour nourrir la culture populaire.

Le zombie est bien trop humain pour qu’on ne puisse pas ressentir un poil d’empathie et de sympathie pour lui. L’opération séduction fonctionne du tonnerre. Entre l’homme et le zombie, c’est le grand amour, finalement.

Aurélien Germain

Clémentine Hougue : « Le zombie s’est politisé »

Clémentine Hougue, 35 ans, est enseignante en communication à l’Université du Mans et possède un doctorat en littérature comparée. Cette semaine aux Salons de Choiseul, elle parlera du zombie comme personnage politique.

Clémentine Hougue.
Clémentine Hougue.

Le zombie est une figure fictionnelle. En quoi peut-elle être politisée ?
Il faut retourner à ses racines : le zombie vient du vaudou haïtien. C’est une figure plus qu’un personnage, puisque c’est une entité sans psychologie. Le vaudou haïtien a joué un rôle dans l’indépendance de l’île, c’était la religion des esclaves. Le zombie rejoue alors le symbole de l’oppression, de l’esclavage, il devient le dominé : c’est politique dès le début. Il s’est surtout politisé avec George A. Romero (réalisateur de La Nuit des morts-vivants, NDLR) qui s’inscrivait dans de grands mouvements sociaux et une critique de l’impérialisme américain. Il y a toujours eu cette question de domination : voyez avec White Zombie, le premier film zombie, de Victor Halperin (1932) et Vaudou, de Jacques Tourneur (1943). C’était dans les années 30, un écho à la crise ouvrière de 1929. Maintenant, c’est plus complexe : le zombie cristallise les angoisses post-11 Septembre.

Comment expliquer que White Zombie et Vaudou aient ainsi lancé ce mythe du zombie ? 34988-white-zombie-0-230-0-345-crop
En 1929 est sorti le livre The Magic Island de William Seabrook qui racontait son voyage en Haïti. Entre 1915 et 1934, le pays était sous occupation américaine. Puis il y a eu cet âge d’or d’Hollywood, les Universal Monsters, les acteurs comme Lugosi, etc. Le zombie est devenu une mise à distance dans le gouffre social dans lequel les États-Unis étaient plongés. Cela rend la domination très exotique. White Zombie a été un gros succès commercial…

Le thème du zombie est de plus en plus présent.
Tout est venu, comme je le disais, après le 11 Septembre 2001. Jean-Baptiste Thoret (qui a notamment coordonné l’ouvrage Politique des zombies, NDLR) l’explique : cet attentat a été une catastrophe minérale, on n’a pas vu les corps. Puis on a parlé de terrorisme, de guerres, de menaces bactériologiques… Le zombie, aussi effrayant soit-il, reste gérable. La série The Walking Dead possède des systèmes politiques énormes : et moi, si c’était la fin du monde, comment me comporterais-je ?

La Nuit des morts vivants de Romero, en 1968, est la pierre angulaire du genre. Le sous-texte politique était assez fou pour l’époque !
C’est vrai ! Avant, le zombie était sous la domination de quelqu’un. Avec Romero, il n’y avait plus de maître. Dans le film, on ne sait d’ailleurs même pas précisément d’où ils viennent. C’est une masse informe, on change de perspective. Romero parlait de lutte pour les droits civiques, de la fracture au niveau de la population, de la violence de la société.

Et, de surcroît, le personnage principal était Afro-Américain. Suffisamment rare à l’époque pour être remarqué.
Effectivement. Romero a indiqué l’avoir casté parce qu’il était simplement bon, mais il n’empêche : un héros Noir, la dimension est différente ! Là, il est l’élément rationnel. En plus, le tout est filmé comme un documentaire.

« Dawn of the dead » l’est moins…
Oui. Romero avait assisté à l’ouverture du premier Mall, ces gigantesques centres commerciaux. Il a dit que c’était un temple de la consommation, dans lequel les gens déambulaient comme des zombies.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=–IIwV_Y6VU[/youtube]

En fait, le zombie représente l’organisation sociétale ?
Son renversement, son organisation, cela dépend. Au début, le zombie, c’était la représentation dominants/dominés. Romero a tout bouleversé et montré les échecs de cette organisation. Et de nos jours, c’est variable. Mais il y a toujours cette idée d’organisation humaine. Il y a, entre les zombies et l’homme, une idée de « frontière ». Et ça, c’est politique !

Ma théorie est peut-être fumeuse, mais… la représentation la plus fréquente, c’est de tuer le zombie en touchant le cerveau. Est-ce à dire qu’au fond, le zombie est très humain ?
Ah mais de toute façon, il est chargé de son passé d’humain ! Il a encore ses anciens habits. Le zombie, c’est nous. Romero le disait : « Nous sommes des zombies. » C’était sa critique. Donc oui, votre parallèle est valable.

Vous avez travaillé sur World War Z…
Oui, sur le roman de Max Brooks. Le film, lui, évacue la question géopolitique de l’ouvrage. Le livre décrit bien, à travers des rapports secrets et des témoignages, comment les États font et gèrent cette guerre dans un monde de morts-vivants. Brooks montre comment la coopération internationale fonctionne dans une telle situation. Dans le livre, Cuba s’en sort le mieux, il y a un renversement de l’équilibre international. C’est de la science-fiction politique.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gRsdw4DoZGg[/youtube]

Personnellement, trouvez-vous votre compte dans le cinéma ?
J’apprécie The Walking Dead, série sur laquelle j’ai fait des recherches. C’est un House of cards avec des zombies ! (rires) Du côté des romans aussi, cela bouge un peu : Karim Berrouka, l’ancien chanteur de Ludwig von 88, a écrit Le Club des punks contre l’apocalypse zombie. Je redécouvre aussi certaines séries B, comme Zombie Strippers qui part du principe que Bush a été réélu quatre fois et que les clubs de striptease sont une activité illégale. Dans la série Santa Clarita Diet, il y a une femme zombifiée, mais émancipée. On y questionne la place des femmes dans la société. Être une zombie lui permet de renverser l’ordre social !

Vous intervenez donc aux Salons de Choiseul, sur le thème du zombie comme personnage politique. Une heure, c’est court !
Ah, c’est sûr. Je souhaite surtout qu’il y ait un dialogue les 15 dernières minutes. Ce sera un historique du vaudou haïtien à The Walking Dead, de la représentation des dominations à la représentation critique, jusqu’au changement de paradigme en 2001, dans le chaos politique du monde contemporain.

Propos recueillis par Aurélien Germain

> Les Salons de Choiseul, les 16 et 17 novembre, au lycée Choiseul à Tours.
> lessalonsdechoiseul.wordpress.com

Happy Birthdead : un jour (et un meurtre) sans fin

Aux Etats-Unis, le film Happy Birthdead cartonne. Mais derrière son étiquette de slasher, cette production horrifique est bien trop sage et lisse.

happy birthdead
Qui se cache derrière le masque du tueur ? Un méchant, un très méchant ou Kev Adams ?

L’idée de base de ce Happy Birthdead (Happy Death Day en version originale) était séduisante : Teresa, une jeune étudiante, est coincée dans une boucle temporelle la condamnant à revivre sans cesse le jour de son assassinat pour tenter de découvrir l’identité de son meurtrier caché derrière un masque…
Une tambouille qui rappellerait un mélange entre Un Jour sans fin et Scream, laissant croire à une petite production horrifique aussi jubilatoire qu’impertinente.

Seulement voilà : cette énième production Blumhouse – société de Jason Blum – tombe dans les travers qui torpillent la majorité de ses films (on parle évidemment des Paranormal Activity, Ouija & co., pas du fantastique Split).
À savoir un résultat lisse et formaté, vite vu, vite oublié.

Car malgré quelques fulgurances, Happy Birthdead n’est au final rien de plus qu’une petite série B sans prétention, suivant à la lettre le cahier des charges, jusqu’à en devenir ronflant. Relativement paresseux, il n’offre pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le salut du film vient de l’héroïne qui, malgré sa caractérisation « clichesque » à souhait (une belle blonde et ses cris stridents), parvient à provoquer l’empathie chez le spectateur alors qu’elle est passablement odieuse dans le premier acte.

Pour le reste, malgré sa relative efficacité, Happy Birthdead tourne rapidement en rond. S’alignant sur les poncifs du genre (les codes du slasher sont respectés, il y a un tueur masqué, un timide gentil choupinou…), le film de Landon reste un pop corn movie bien trop sage (oubliez les effusions de sang et l’horreur pure et dure).
Pas bien méchant, tout juste anecdotique, Happy Birthdead convient le samedi soir dans son canapé en cas d’ennui.

 Aurélien Germain

> Thriller/horreur (USA). Durée : 1 h 35. De Christopher Landon. Avec Jessica Rothe, Israel Broussard, Charles Aitken…
> NOTE : 2/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1rE9EHR73Nc[/youtube]

#WTF 49 : sa voyante prédit sa mort, elle porte plainte

De la voyance, Jacquie et Michel, un faux whisky à plus de 8000 € et nos amis les Belges : bienvenue dans la rubrique #WTF et insolite.

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> Comme dirait mon tonton Roger, « elle flippe grave de grave ». Elle, c’est Magalie. Cette Lorraine de 35 ans décide un beau jour de dénicher une voyante sur Facebook (pour 30 € la consultation, mais soit, passons). Sauf que patatras, la médium, qui exerce dans le Tarn-et-Garonne, lui fait une sombre prédiction : Magalie va mourir d’ici février-mars 2018 d’un infarctus. Après plusieurs jours de panique et des rendez-vous chez le cardiologue, elle recontacte la voyante en lui disant qu’ils n’ont rien décelé. Ouf, mais pas ouf : « les médecins ne sont pas réellement compétents », s’entend dire Magalie. Qui, terrifiée, sera finalement hospitalisée. Elle a donc décidé de porter plainte contre la voyante. Comme quoi, vous devriez faire attention à l’horoscope tmv…

> Thérèse aussi risque une amende. Cette habitante de Somain, dans le Nord, a en effet peint sur le mur de sa maison : « Merci Jacquie et Michel », slogan du célèbre site X (qu’on ne connaît pas du tout, évidemment). La quinquagénaire, grande fan, voulait prouver son amour à J&M pour les intimes. La municipalité ne l’a pas entendu de cette oreille : la mairie a parlé « d’infraction au code de l’urbanisme ». La pauvre Thérèse encourt une contravention de 750 € et des poursuites pénales.

> 8 589 €. C’est ce qu’a payé un Chinois, dans un hôtel ultra-chic en Suisse, pour déguster un verre de 2cl de whisky Macallan millésimé 1878. Pas de bol : il s’agissait en fait d’un faux. L’alcool ne datait que de 1970. Le directeur de l’établissement a fait le voyage jusqu’à Pékin pour rembourser le client floué.

> En Belgique, un train a été supprimé et un autre a connu 30 minutes de retard, en raison du pot de départ organisé pour l’un des cheminots.

A.G.

Horoscope WTF du 8 au 14 novembre 2017

Ne soyez pas jaloux : cette semaine, dédicace aux Gémeaux qu’on a eu envie de tutoyer (soyons fous). Mais rassurez-vous, ce n’est pas pour autant qu’ils ont été épargnés par l’horoscope.

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BÉLIER
Amour : Tentation + frustration = anw, mon pov’ chaton.
Gloire : Et voilà, encore une semaine passée sans avoir eu besoin d’utiliser le théorème de Pythagore !
Beauté : Attention : la routourne tourne.

TAUREAU
Amour : Comme Nabilla, arrêtez de remuer le couteau dans la plaie.
Gloire : La constellation de l’homme-crabe vous oblige à ne vous nourrir que de raclette ce mois-ci.
Beauté : Haha, vous êtes une sacrée crapule !

GÉMEAUX (cette semaine, on se tutoie)
Amour : Cette semaine, tout le monde t’aimera. Même moi. C’est dire !
Gloire : Gère ton stress, serre les fesses.
Beauté : T’as beau avoir le regard d’un merlan, t’es de tout de même diablement canon.

CANCER
Amour : Vous avez autant d’influence qu’une dinde le jour de Thanksgiving.
Gloire : Un p’tit complexe d’Oedipe, mais ça va s’arranger.
Beauté : Beau/belle comme un camion ! Tut tut les rageux !

LION
Amour : Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ? Bravo les Lions…
Gloire : Vous êtes une star de la chanson. Bon, seulement sous votre douche, mais c’est déjà ça.
Beauté : Ah bah à part ressembler à un kiwi…

VIERGE
Amour : Faites l’amour. Mais tout(e) nu(e) cette fois-ci.
Gloire : D’après une récente étude, râler augmenterait l’espérance de vie. Vous êtes parti(e) pour finir centenaire.
Beauté : Le latex, c’est à la mode.

BALANCE
Amour : La pizza est votre seul amour. Et au moins, ne vous décevra jamais.
Gloire : Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé. Qui aurait pu s’imaginer qu’le temps s’rait si vite écoulé.
Beauté : C’est sympa, en fait vous faites alcootest en même temps.

SCORPION
Amour : Hommage à votre libido, ce soldat tombé trop tôt au combat.
Gloire : Ou tu sors ou j’te sors, mais faudra prendre une décision.
Beauté : Olala, pétez un coup, vous êtes trop tendu(e).

SAGITTAIRE
Amour : Comme on dit au Québec : « Serrez vos zizis, Tabarnak ! »
Gloire : Le gras, c’est la vie. Ne l’oubliez jamais.
Beauté : Bouton façon cyclope.

CAPRICORNE
Amour : Comme dirait l’astrologue tmv : si c’est l’heure, ça passe comme dans du beurre.
Gloire : Vous devenez aussi passionnant(e) que les téléfilms de Noël le dimanche sur TF1.
Beauté : Eh bé, y a pas d’justice…

VERSEAU
Amour : Paraît-il que les Verseaux sont les meilleurs coups. Après, les rumeurs, hein…
Gloire : La solution à tous vos problèmes est de déménager dans la Creuse.
Beauté : Verseau, ça rime avec trop beau. Coïncidence ? Complot ?

POISSON
Amour : Le mystère de la chaussette célibataire dans la machine à laver, c’est un peu l’allégorie de votre vie amoureuse.
Gloire : Le porc est dans la porcherie, je répète, le porc est dans la porcherie.
Beauté : Mais d’où vient votre beauté surnaturelle ? Graou !

Nolwenn Lavanant : la couture est son art

Nolwenn Lavanant est une jeune créatrice de mode tourangelle qui vient de remporter un prix prestigieux. Tmv fait les présentations avec cette styliste pleine d’avenir, juste avant son passage au Vinci ce week-end.

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Nolwenn Lavanant a de l’or au bout des doigts. Elle le sait peut-être. Ou peut-être pas : la jeune femme de 19 ans est modeste. Pourtant, c’est bien elle qui, devant un jury de professionnels à Paris, a remporté le premier prix national étudiant du Trophée UNACAC (Union nationale de l’artisanat de la couture et des activités connexes), dans la catégorie « Tailleur jupe ». Une réussite, une victoire sous forme de « joie immense ».
Toute en retenue, elle préfère ajouter, dans un sourire, qu’effectivement à son âge, « ça encourage et c’est énorme ». Avant de compléter : « Ça m’a redonné confiance aussi. »

Nolwenn est tombée dans la marmite de la mode et de la création très tôt. « Toute petite, j’étais très manuelle. Je faisais des bijoux en pierre semi-précieuse. J’avais 11-12 ans. Ensuite, je me suis intéressée à la mode. J’achetais des magazines, je dessinais et redessinais les tenues », se souvient-elle. À 13 ans, elle apprend à manier la machine à coudre avec une couturière de son village, près de Blois, avant de s’intéresser au stylisme… Puis Nolwenn fait ses armes à Orléans, en bac pro métiers de la mode.
Le bouche-àoreilles la pousse ensuite au CFAM, le Centre de formation aux arts de la mode à Saint-Cyr-sur-Loire. C’est là qu’elle apprend et peaufine son style. Qu’elle prend du galon. Au début, Nolwenn était une grande stressée et perfectionniste. « Maintenant, ça va mieux. Je gère le stress ! », dit-elle en riant. Frédérique Payat, la directrice du CFAM, confirme : « Le fait de gagner ce concours l’a évidemment aidée. »

« Je veux sublimer la femme »

Nolwenn est élégante. A du style. Un foulard coloré noué autour du cou, une tenue sombre, des bracelets et des boucles d’oreilles pour habiller le reste, un petit trait d’eyeliner pour sublimer le regard. Du chic et de la douceur. Quelqu’un de classe, mais quelqu’un de « vrai », au naturel désarmant. Quand on lui demande si, tout de même, il lui arrive de rester chez elle en jogging (qu’on est espiègle, à tmv !), elle éclate de rire : « Oui, comme tout le monde… Heureusement ! »

Son large sourire, elle ne s’en départit pas non plus quand il s’agit de parler de sa création qui l’a emmenée sur la première marche du podium. Elle a mis de sa personnalité dans la création de ce tailleur. « J’aime les bijoux, le clinquant, ce qui brille. Ça se ressent dans ma création. Je veux sublimer la femme », résume-t-elle.
« Le thème du concours était le romantisme. Et je suis passionnée par la partie de ce mouvement qui se situe au milieu du XIXe siècle. J’ai effectué des recherches avant de faire un travail sur le velours : les hommes le portaient avec des couleurs sombres. Les femmes allaient plutôt vers la soie, le satin, la mousseline. J’ai donc allié le velours et l’organza pour créer mon tailleur. »

La tenue qu’elle a présentée au jury à Paris a mis tout le monde d’accord. Subjugués « par la broderie et les beaux tissus », la technique et la composition, les professionnels ont adoubé son travail. Pour l’anecdote, en passant dans la rue avec son modèle sous le bras, Nolwenn a même été arrêtée par une designer new yorkaise : « Elle a adoré ma création. Et m’a donné sa carte ! » Un pas de plus dans le parcours sans faute de Nolwenn.

Pour l’instant, elle ne filera évidemment pas outre-Atlantique (elle aimerait plutôt Londres ou Milan d’ailleurs), mais son modèle sera présenté au Salon de l’art au quotidien, du 10 au 13 novembre au Vinci de Tours. Nolwenn, elle, y sera le samedi dès 14 h. La jeune créatrice dit « qu’il faut avoir de l’ambition ». Elle a des projets, des envies, des idées. Son rêve ? « Avoir ma propre boîte, mes collections et dessiner tout le temps. »
En ce moment, Nolwenn est sur un petit nuage. Mais garde les pieds sur terre.

Portrait et photo : Aurélien Germain

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The Foreigner : le retour de Jackie Chan

Cette semaine, Jackie Chan revient sur grand écran face à Pierce Brosnan, dans un thriller mâtiné d’action : The Foreigner.

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Dans The Foreigner, la scène d’ouverture, pourtant efficace, a une triste résonance avec l’actualité. Le film de Martin Campbell débute par une séquence où Quan, restaurateur modeste, assiste à la mort de sa fille, tuée dans un attentat terroriste en plein Londres. Ici, c’est l’IRA – l’organisation paramilitaire irlandaise – qui tue. Mais le bus qui explose sur le pont, les cadavres qui jonchent le sol, les pleurs et le deuil rappellent les mois passés… Quand la réalité dépasse la fiction.

Ceci mis à part, The Foreigner est un hybride, entre thriller et film d’action, dans lequel Quan (joué par Jackie Chan), excédé par la lenteur de la justice, va tout faire pour venger sa fille et retrouver les terroristes. Avec ses airs de Taken en moins bourru, The Foreigner est un long jeu du chat et de la souris.
Pierce Brosnan, en ministre irlandais pas franchement coopératif, fait tout pour arrêter Jackie Chan : ce dernier balance les torgnoles et envoie valser une dizaine d’hommes armés. Un poil moins agile, l’acteur (63 ans tout de même !) fait donc le job, entre cascades impressionnantes et bastonnades bien chorégraphiées.

Mais l’intérêt réside surtout dans la psychologie de son personnage de père meurtri, un aspect du jeu du comédien habituellement peu exploité.
L’ensemble est cependant emporté par le thriller politique, laissant de côté les spectateurs qui s’attendent à un action-movie brut et explosif (la bande-annonce peut induire en erreur).

Martin Campbell, capable du meilleur (avec son Casino Royale) comme du pire (Green Lantern), offre donc une oeuvre bigarrée. The Foreigner a le mérite de mettre en valeur une autre facette de Jackie Chan et d’offrir un sous-texte politique intéressant. Loin d’être mauvais, mais vite oublié.

Aurélien Germain

> Thriller / Action, de Martin Campbell (USA). Durée : 1 h 54. Avec Jackie Chan, Pierce Brosnan, Charlie Murphy…
> NOTE : 2,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=IzaksQHHeqU[/youtube]

Horoscope WTF de la semaine du 25 octobre

Novembre approche : les gens qui se mouchent et vous serrent la main ensuite, le ciel gris et les soirées sous son plaid. Réjouissez-vous : l’astrologue va remédier à ça avec sa dose d’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Vous êtes à l’amour ce que Kev Adams est à l’humour.
Gloire : Carpe Diem, mes p’tits choupinous !
Beauté : Bah alleeeez, trempez-la dans l’huile, trempez-la dans l’eau, on vous dira rien !

TAUREAU
Amour : Foutu pour foutu, ma foi…
Gloire : Évitez les accidents du travail : laissez les autres faire.
Beauté : Une petite cure de Botox et c’est r’parti mon kiki !

GÉMEAUX
Amour : Épousez votre carte de crédit, ça ira plus vite.
Gloire : Telle la tartine de beurre, vous retombez toujours du mauvais côté.
Beauté : Sympa, vos cernes. Ça vous donne un petit air de panda.

CANCER
Amour : Quand c’est long, c’est bon (on parle du saucisson, roooh, vous alors !!)
Gloire : Vous êtes aussi utile qu’un parlementaire européen (krrkrr).
Beauté : Petit rhume des fesses.

LION
Amour : Semaine de tous les dangers. Prévoyez la ceinture de chasteté.
Gloire : Continuez à remuer le couteau dans la plaie de mamie poussée aux orties.
Beauté : Mouais, vous êtes plutôt Thierry l’ermite que Thierry Lhermitte.

VIERGE
Amour : Le cafard peut changer 25 fois de direction en une seconde. Un peu comme vous.
Gloire : Ceci dit, personne ne vous écrase, car vous êtes un(e)… WARRIOR !
Beauté : Vous êtes un papillon de lumière sous les projecteurs.

BALANCE
Amour : Il n’y a que deux perfections sur Terre : la raclette et les Balances.
Gloire : Que dit une bière quand elle tombe à l’eau ?…
Beauté : … Je sais panaché. (c’est cadeau)

SCORPION
Amour : Votre ex est le dernier des Mohicons.
Gloire : Ça va, tranquille, pas trop gêné(e) de faire semblant de travailler ?
Beauté : Beh alors King Kong, va falloir raser un p’tit peu, non ?

SAGITTAIRE
Amour : Aussi désespéré(e) qu’un chameau sur la banquise.
Gloire : Vous savez pourquoi Napoléon n’a jamais déménagé ?
Beauté : C’est parce qu’il avait un bon appart’. (allez, kiss, bisou, salut)

CAPRICORNE
Amour : Votre cœur est élu meilleur squat de l’année 2017 (moooh, choupinouuuu).
Gloire : Non, je déconne mon petit kiwi des îles.
Beauté : Peut-être que tout irait bien mieux avec un suppo’…

VERSEAU
Amour :  Aussi désert que le Sahara.
Gloire : Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil. Enfin, c’est perso’, j’dis ça, j’dis rien.
Beauté : Au fait, évitez le soleil. À part ressembler à un homard mi-cuit, vous n’avez aucune tenue.

POISSON
Amour : Triste comme une chanson de Vincent Delerm.
Gloire : Wow, vous êtes aussi démodé(e) que Patrick Juvet !
Beauté : L’astrologue se moque de vous depuis des mois, mais avouons que vous êtes tout de même aussi craquant(e) qu’une biscotte.

Logan Lucky : Ocean’s Eleven chez les rednecks

Mister Soderbergh est de retour ! Il revient aux manettes de ce Logan Lucky, à cheval entre le film de braquage et la comédie noire.

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C’est le retour d’un cinéaste que l’on attendait avec impatience. Steven Soderbergh, connu pour être l’un des réalisateurs les plus doués de sa génération, revient cette fois poser sa caméra dans l’Amérique profonde et y déballer, avec tout son savoir-faire, ce Logan Lucky aussi étonnant que détonant.

Un film de braquage ? Une comédie noire ? Le film de Soderbergh est un peu les deux à la fois. Une sorte d’Ocean’s Eleven du pauvre à la sauce redneck, trempé dans le soleil chaud de la Virginie Occidentale. Logan Lucky dépeint l’Amérique qui ne connaît pas l’American dream.
Il suit deux frangins, Jimmy et Clyde, pas franchement malins mais à qui la vie n’a pas fait de cadeau. Une existence aussi morne que médiocre. Aidés par un taulard bourru, ils se décident à commettre un braquage, lors d’une course de Nascar…

Commence alors un récit dont l’influence des frères Coen est prégnante, alternant entre le burlesque, le réalisme, l’absurde, voire le cartoonesque (des tenues de prisonnier à rayures comme dans les dessins-animés).
Si le film souffre de quelques longueurs et aurait mérité un grain de folie supplémentaire, il peut en revanche se targuer d’une distribution extraordinaire. Le casting, brillant, est emmené par le duo efficace Channing Tatum / Adam Driver (oui, forcément, ça change de Star Wars !). Riley Keough est, elle, solaire, tandis que Daniel Craig est absolument épique dans un rôle à contre-emploi, baroudeur peroxydé et dangereux, à l’opposé total de sa belle gueule de James Bond.

Le tout est emballé dans une mise en scène brillante (tous les cadrages sont ultra-réfléchis) et un sens du détail délicieux. À condition de se laisser embarquer dans l’aventure, Logan Lucky est un divertissement certes modeste mais efficace.

> Comédie/Policier (USA). Durée : 1 h 56. De Steven Soderbergh. Avec Channing Tatum, Daniel Craig, Adam Driver, Riley Keough… 
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=aPzvKH8AVf0[/youtube]

#WTF 48 Loi anti-burqa : une amende pour l’homme-requin

Un homme déguisé en requin qui écope d’une amende, la boulette de Mark Ruffalo ou encore la folie Kiss : voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine.

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(Photo DR Facebook)

En Autriche, un homme déguisé en requin a écopé d’une amende de 150 €. En effet, la loi « anti-burqa » est entrée en vigueur le 1er octobre. Le visage de l’homme-requin étant caché, il a donc été interpellé par les forces de l’ordre. Au départ, il avait été embauché pour danser devant l’entrée d’un nouveau magasin d’ordinateurs, afin d’attirer les clients. Son employeur, sur la page Facebook de l’agence, a conclu tout en philosophie : « La vie n’est pas simple. »

— Dimanche, à Quimper, Pascal Sacleux a photographié de nombreuses personnes rousses. Il prépare actuellement un livre « afin de faire un état des lieux de la condition des roux en France en 2017 ». Cet été, le photographe s’était déjà distingué en réalisant une expo pour dire « stop au racisme anti-roux ».

Vous avez 50 000 dollars dans vos poches ? Tant mieux. Car c’est la somme qu’il faudra débourser pour que Gene Simmons, le bassiste de Kiss, sonne à votre porte pour vous apporter leur dernier coffret de 10 CD, The Vault. À ce prix-là, vous pouvez même passer 2 h avec lui. Chouette.

— C’est le 25 octobre que sortira Thor : Ragnarock, le nouveau Marvel. Le 10 octobre, Mark Ruffalo, l’un des acteurs, a cependant commis une légère boulette. Alors qu’il était présent à son avant-première à Los Angeles, le comédien a oublié de couper son live streaming sur Instagram qu’il avait lancé pour filmer le public. Résultat : des milliers d’internautes ont pu écouter les 15 premières minutes du film, avant que Ruffalo ne se rende compte de sa bourde.

TOP 4 : Omar Sy

Cette semaine, il revient avec le film Knock. Retour en quatre anecdotes sur l’acteur-chouchou des Français, monsieur Omar Sy.

IL A LOUPÉ SON BAC

L’année du bac ? Omar Sy préfère embarquer avec son mentor, Jamel Debbouze, pour… le Festival de Cannes ! Il participe à l’émission Le Cinéma de Jamel. Et loupe donc le bac. Pas bien grave quand on connaît la suite de l’histoire.

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L’EXIL AMÉRICAIN

L’acteur vit à Los Angeles depuis 2012. Accusé de s’être exilé pour des raisons fiscales, Omar Sy a rétorqué qu’il y « trouvait plus de paix qu’à Paris » et son agitation : « Ici, je peux faire mes courses tranquillement. »

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SUBLIME VILLA

Omar Sy en a d’ailleurs profité pour s’acheter une luxueuse villa en Californie. L’an dernier, il s’est offert une propriété de 700 m2 (avec 5 chambres, piscine et jacuzzi) pour 3 millions d’euros d’après le magazine Variety.

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COUPÉ AU MONTAGE

« T’as fait une faute, là. Parce que le scarabée, il s’accorde quand le canard est placé avant le petit panier d’objet direct », disent Omar et Fred, en peintres hiéroglyphes, dans Astérix & Obélix. Une scène culte malheureusement… disparue au montage !

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xhl66q[/dailymotion]

Horoscope WTF du 18 au 24 octobre 2017

Le monde va mal, la planète ne tourne pas rond, c’est bientôt la fin du monde : mais rassurez-vous, l’horoscope WTF de tmv est là pour changer votre vie.

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BÉLIER
Amour : Ne soyez pas triste. De toute façon, il/elle était ramolli( e) du bulbe.
Gloire : Je pense donc je sue.
Beauté : Qu’est-ce qu’un Bélier, si ce n’est le signe le plus canon de l’horoscope ?

TAUREAU
Amour : Eh bé, c’est pas la fête du slip avec vous.
Gloire : Le saviez-vous ? L’inventeur de la police d’écriture Comic Sans MS s’appelle Vincent Connare.
Beauté : Comme quoi, vous faites bien de lire l’horoscope tmv. Vous vous coucherez moins bête. Ce qui n’est pas une mince affaire avec vous.

GÉMEAUX
Amour : Hanlala, vous êtes aussi collant(e) qu’un morpion.
Gloire : Sinon, ça vous fendrait le popotin de répondre aux textos ?
Beauté : Les mêmes sourcils que Frida Kahlo.

CANCER
Amour : Si vous doutez de sa fidélité, torturez-le/la en lui passant l’intégrale de Maître Gims. #astuce
Gloire : Il se peut qu’une araignée soit planquée dans votre lit. Allez, kiss, bonne nuit !
Beauté : Ouais, ouais, ça prétend avoir du style mais ça marche comme un pingouin.

LION
Amour : Soyez sympa : prêtez votre amoureux/se !
Gloire : Demandez à ce qu’on chante « Le lion est mort ce soir » à vos funérailles (turbolol).
Beauté : Le twerk, c’est fini. Votre joli derrière ne servira plus à grand-chose désormais.

VIERGE
Amour : «Vous qui pénétrez dans mon coeur, ne faites pas attention au désordre. » Et pan dans les dents.
Gloire : Non, là c’est foutu.
Beauté : Votre bidon est rond, mais mignon.

BALANCE
Amour : Tadam, c’est Rencontres du 3e Slip !
Gloire : En changeant 3 lettres à votre prénom, on obtient parpaing dans la tronche. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Beauté : Faites-vous la raie au milieu. Laquelle ? À vous de choisir.

SCORPION
Amour : Le titre du dernier film que vous avez vu résumera votre vie amoureuse du moment.
Gloire : Arrêtez de mordre le facteur. Achetez-vous un chien.
Beauté : Gaulé(e) comme un coton-tige.

SAGITTAIRE
Amour : L’astrologue de tmv est votre idole. En plus, il est beau, sexy et célèbre. Je dis ça…
Gloire : Votre philo à vous, c’est Descartes de shopping.
Beauté : Inutile de mentir. Tout le monde sait que vous avez une tête de hamster boulimique au réveil.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes aussi difficile à combler que le trou de la Sécu.
Gloire : Oula détendez-vous d’la ficelle !
Beauté : Ouais, de loin, pourquoi pas…

VERSEAU
Amour : Avec vous, c’est comme l’autoroute : toutes les 2 h, une pause s’impose.
Gloire : Répétez rapidement 10 fois de suite : De face, tes fesses sont flasques.
Beauté : Le temps passe, mais votre charme est intact (moooooh choupi).

POISSON
Amour : Tartiflette, couette et galipettes.
Gloire : Mettez-vous au striptease. Vous êtes fait(e) pour ça.
Beauté : Un petit air de quiche lorraine.

Le monde secret des Emojis : la cata

Ratage total de bout en bout, écrit avec des moufles et en panne sèche d’inspiration : Le Monde secret des Emojis est ennuyeux au possible.

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Une catastrophe. Y a-t-il un autre mot pour qualifier Le Monde secret des Emojis, dernier né des studios Sony ?
Il faut dire que le projet, faisandé dès le départ, avait de quoi laisser perplexe (un film d’animation sur les emojis, ces émoticônes utilisées sur les smartphones)… Malheureusement, à l’écran, le massacre est bel et bien là. Le malaise aussi.

Direction Textopolis, une ville où vivent tous les emojis qui ne possèdent qu’une expression faciale. Seul le dénommé Bof, né sans filtre, a de multiples expressions, mais souhaite redevenir normal. Avec l’aide de ses amis, il va se balader dans un smartphone, pour trouver le code qui changera sa vie. Mais un terrible danger menace le téléphone, ainsi que la vie des petits emojis.

Si vous ne vous êtes toujours pas endormis à la lecture de ce pitch, bravo. Car passée la sympathique scène d’introduction (colorée et détails à foison), le film de Tony Leondis fait l’effet d’un éléphant sous Lexomil. Écrasant et soporifique, Le Monde secret des emojis assomme. Malgré une trame sonore agréable l’histoire boiteuse, le scénario cagneux et la faiblesse des personnages plombent l’ensemble.
Écrit avec des moufles, pas même inventif ou humoristique, The Emoji movie (en VO) souffre aussi d’un problème d’équilibre. Pourtant clairement destiné aux plus jeunes, il balance sa tambouille de références numériques trop poussées pour des enfants (cloud, dropbox, Spotify…). Mais, en même temps, offre un récit trop enfantin et juvénile pour accrocher l’ado ou les parents.

D’un vide abyssal, The Emoji movie manque donc clairement d’idées. Derrière cette quête identitaire au ras des pâquerettes (la morale, intéressante, est de toute façon noyée dans les placements de produits), cette production triste et sans personnalité est un échec. Smiley triste, emoji caca.

> Film d’animation, de Tony Leondis (USA). Durée : 1 h 26.

> NOTE : 0,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GP4ejsTbRC0[/youtube]

TOP 4 : les jeux vidéo au ciné

Sega a cédé les droits de Sonic (mais si, le hérisson bleu !) à Paramount. Il y aura donc Sonic, le film, au cinéma. Tmv en profite pour vous reparler de quatre adaptations de jeux vidéo à l’écran. Pour le meilleur et pour le pire.

SUPER MARIO BROS

Ridicule ou médiocre ? On hésite encore. Première adaptation d’un jeu vidéo (ça se voit), Super Mario Bros a été un échec critique total. Un four. Le pire, c’est qu’ils sont trois réalisateurs à avoir pondu cette… « chose ».

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ASSASSIN’S CREED

Un premier acte survitaminé et divertissant, puis… c’est le drame. Entre une narration souffreteuse et une surabondance vomitive d’images de synthèse, Assassin’s Creed version cinématographique n’a finalement que peu d’intérêt.

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STREET FIGHTER

On ne va pas se mentir, Street Fighter est un bon gros nanar. Jean- Claude Van Damme y enchaîne les torgnoles, mais l’ensemble est aussi ringard que grotesque. À regarder à 4 h du mat’, une nuit d’insomnie, en fin de compte.

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RESIDENT EVIL

Difficile d’adapter ce jeu vidéo culte qui a traumatisé toute une génération. Le tout premier Resident Evil remplit pourtant la mission de manière correcte. Crédible, un poil saignant, même si la trouille n’est pas toujours là.
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#WTF 47 : sur scène, le vigile confond la star avec une fan

Une star virée de scène par la sécurité, un chien à la (très) longue langue ou encore un marathonien qui finit la course sexe à l’air : bienvenue dans le doux monde de l’actu insolite.

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> On appelle ça un moment de solitude. Lors d’un concert en Argentine, la chanteuse Becky G – qui accompagne en ce moment le groupe Fifth Harmony – a débarqué sur scène comme sur chaque date de la tournée. L’agent de sécurité l’a expulsée manu militari, pensant qu’il s’agissait d’une fan un poil squatteuse et n’ayant pas reconnu la chanteuse aux 300 millions de vues sur YouTube. Oups.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=z02C9UlCZGc[/youtube]

> Le coureur Jozef Urban est devenu célèbre, mais pas franchement pour des raisons qu’on lui envie. L’homme a beau avoir fini son marathon en Slovaquie en 2 h 21 et terminé 10e, il a surtout fait le buzz, car il a franchi la ligne d’arrivée… le sexe à l’air, dépassant du short. Le marathonien ne s’est visiblement aperçu de rien (un peu d’aérodynamisme, qui sait ?). Les caméras ont tout filmé. Les curieuses et curieux se chargeront de taper « jozef urban marathon » dans Google pour la vidéo.

> Comme on dit, ce n’est pas la taille qui compte, mais tout de même : applaudissons des deux pattes le Saint-Bernard Mochi, puisque le toutou vient d’entrer dans le Guinness World Record, grâce à sa langue, la plus longue du monde : 18,58 cm.

> Sacrés Anglais ! Nos voisins d’Outre-Manche s’amusent désormais à préparer des « pains au chococake ». La recette consiste en une base de gâteau au chocolat, agrémentée de petits pains au chocolat alignés. Le tout est ensuite cuit et nappé de crème (coucou les calories). Et oui, on dit bien pain au chocolat et non chocolatine. (les mails d’insulte sont à envoyer à redac@tmvtours.fr)

Horoscope WTF du 11 au 17 octobre 2017

Pourquoi continuez-vous ? Pourquoi se faire tant de mal ? Pourquoi lire l’horoscope WTF chaque semaine ? L’être humain est plein de mystères.

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BÉLIER
Amour : L’amour, c’est surfait. Restez célibataires, bon sang !
Gloire : Brian is in the kitchen. Pétez-lui la tronche, please.
Beauté : Profitez de votre nez tant qu’il n’est pas encore bouché.

TAUREAU
Amour : Comme disait Pierre Perret, tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi.
Gloire : Vous êtes un peu la métaphore du chien peureux.
Beauté : « La sagesse est dans la tête et non dans la barbe » (proverbe ukrainien)

GÉMEAUX
Amour : Quand on dit protéger la nature, ce n’est pas faire l’amour aux arbres hein.
Gloire : Coucouuuuu la team premier degré !
Beauté : Les yeux sont le miroir de l’âme. Cela dit, le frigo aussi.

CANCER
Amour : Grosse période de fertilité. Mettez-vous au boulot !
Gloire : (Pas trop hein. Parce qu’après, bah faut bien les garder les marmots. Et ça pleure, ça sent bizarre, ça réveille la nuit)
Beauté : Vous ressemblez à une fraise Tagada®. Rouge et informe.

LION
Amour : Zorro dans vos rêves, mais zéro dans le slip.
Gloire : Vous êtes encore plus cool qu’une licorne.
Beauté : Faire l’amour en chaussettes… Franchement, n’avez-vous pas honte à votre âge ?

VIERGE
Amour : L’avantage avec votre signe, c’est que la phrase « Je suis vierge » a deux significations. Que vous êtes fourbe et rusé(e) !
Gloire : Répétez 10 fois d’affilée « six slips chics ».
Beauté : C’est bien ces habits. Ça vous donnerait presque un air intelligent.

BALANCE
Amour : Étalon ou sans talent ? Le mystère est total.
Gloire : Comme dirait Finkelkraut : « TAI-SEZ VOUS ! »
Beauté : Vous êtes aussi coulant(e) qu’un camembert.

SCORPION
Amour : Qui trop embrasse, mal étreint. Et vlan, dans les dents.
Gloire : Wouw, Justin Bieber est en vous. Enfin, en vous… vous m’avez compris.
Beauté : Achetez-vous un cache-sexe.

SAGITTAIRE
Amour : Non, franchement, vous n’avez aucune crédibilité. Krrrkrr !
Gloire : L’appétit vient en mangeant (et quand on vous voit, vous aussi).
Beauté : Vous faites le même bruit qu’un kangourou malade.

CAPRICORNE
Amour : On veut pas balancer, maiiis l’ex n’est pas loin.
Gloire : Inutile de laver votre linge sale en public. (de toute façon, il pue)
Beauté : Oh, la misère…

VERSEAU
Amour : Tsss… Vous en êtes donc réduit(e) à ça ? Lire l’horoscope tmv pour prédire votre vie amoureuse ?
Gloire : Votre passion pour la raclette aura votre peau (et votre gras).
Beauté : Il en faut peu pour être heureux. Regardez la tête de votre voisin(e) de gauche.

POISSON
Amour : Moooh, vous n’êtes pas la cerise sur le gâteau, mais carrément la merguez sur le couscous !
Gloire : Poisson, ça rime avec mormon. J’dis ça, j’dis rien.
Beauté : Non.

Detroit : le film coup de poing

Une vraie claque : Detroit, signé Kathryn Bigelow (Zero Dark Thirty), est aussi percutant que monumental. Un grand film, assurément.

PAUSE_CINE

Aux États-Unis, la plaie est encore béante. Elle ne cicatrisera jamais.
C’était en juillet 1967. Des émeutes raciales secouent la ville de Detroit, suite à un raid de la police contre un bar clandestin d’un quartier noir. Un fait-divers sordide suivra : celui de l’Algiers Motel, où une descente de flics vire au cauchemar. Encerclés dans ce motel suite à un tir de balle à blanc, des musiciens afro-américains et deux jeunes femmes blanches seront séquestrés et violentés par les policiers. Et, pour certains, tués à bout portant.

C’est cette terrible soirée que Kathryn Bigelow (Zero Dark Thirty) reconstitue avec un réalisme sidérant dans Detroit. À tel point, d’ailleurs, qu’il possède une force de frappe quasi documentaire, renforcé par l’incorporation d’images d’archives. Véritable claque, Detroit fait réfléchir, choque, déstabilise.
Si le premier acte s’attache à retracer le commencement des émeutes, le second, lui, vire au huis-clos étouffant à la limite du supportable. Filmé en temps réel, il laisse le public spectateur d’une violence sèche empreinte de racisme. Même si elle souffre d’une durée un peu excessive, cette expérience aussi immersive que brutale est intense.

Detroit est aussi porté par une distribution admirable. John Boyega est parfait en agent tiraillé entre son uniforme et ses « pairs ». Will Poulter, lui, est tout aussi exceptionnel. On avait laissé le jeune comédien en puceau rigolo dans la comédie Les Miller. Ici, il incarne un policier abominable et réussit avec brio son numéro d’équilibriste dans un rôle complexe.

Mais Detroit n’est pas un brûlot anti-flics simpliste. Il est surtout un portrait minutieux d’une époque, troublant d’actualité, un devoir de mémoire. À l’époque, les policiers meurtriers avaient été reconnus non-coupables. Le jury était exclusivement blanc.

> Drame (USA). Durée : 2 h 23. De Kathryn Bigelow. Avec Will Poulter, John Boyega, Algee Smith…
> NOTE : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=q1eEGS9FqHw[/youtube]

#WTF 46 : elle se marie… à elle-même !

L’actualité, toujours triste ? Pas tant que ça : la preuve avec le résumé de la semaine et des infos insolites.

(Photo Laura Mesi Sposa Single Facebook)
(Photo Laura Mesi Sposa Single Facebook)

> Laura Mesi, une coach sportive italienne, a eu une chouette idée : celle de se marier avec elle-même. Ayant promis à ses parents et ses amis de le faire à ses 40 ans si elle n’avait pas trouvé l’âme soeur, c’est désormais chose faite. « Vous pouvez vivre un conte de fées même sans prince charmant », a déclaré la mariée. Ce qui n’est pas faux. Cette sympathique fête lui a coûté la bagatelle de 10 000 €. Laura, toute en beauté, a fait une promesse : « De m’aimer toute ma vie. » Tu m’étonnes.

> Paul Baxter, un Britannique de 47 ans, pensait souffrir d’un cancer du poumon, en raison de toux persistantes. Bonne nouvelle, il ne s’agissait que d’un Playmobil® qui était coincé dans ses voies respiratoires depuis 40 ans !

> « Johnny Hallyday : le roi du rock s’est éteint cette nuit. La piste du cancer n’est pas éloignée. » Bim, comme ça. Voilà le post qui est apparu sur la page officielle du Facebook de France Bleu. Sauf que… non. Après une avalanche de réactions, le rédacteur en chef a dû supprimer l’article en question. « Nous avons été victimes d’une action malveillante sur ce compte qui a permis de publier un faux post », a-t-il été précisé. Un hacker qui visiblement n’aimait pas le rockeur ?

> Le 25 novembre, se tiendra à Albi, le premier concours mondial du pull moche. Trois catégories au programme : enfants, adultes et groupes. Sur les réseaux sociaux, ce qui était d’abord un petit délire entre amis a pris des proportions énormes, intéressant même les télés internationales.

Chroniques culture #49

Cette semaine, tmv vous propose le DVD de The Jane Doe Identity, la revue Distorsion, la BD La Fabrique des corps et le vinyle du mois de Radio Campus.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
THE JANE DOE IDENTITY
L’ami Andre Øvredal avait été remarqué il y a 7 ans avec Troll Hunter. Exit les créatures des neiges, place au huis-clos angoissant dans une morgue. Le réalisateur axe ici son récit sur un triangle entre un père, son fils et un cadavre, lors d’une autopsie qui vire au cauchemar. The Jane Doe Identity est ce genre de petit plaisir simple qui, outre quelques jumpscares prévisibles, parvient à instaurer une atmosphère aussi claustro qu’oppressante. Conforme aux codes de la production d’horreur, le film reste soigné et maîtrisé. Reste une édition DVD décevante, le blu-ray n’offrant qu’un bonus bien maigrelet d’une vingtaine de minutes.
A.G.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS PAUSE_ECRANS_VINYLE
CHRONIXX – CHRONOLOGY
Chronixx est un acteur important de la nouvelle génération d’artistes Reggae Newroots « conscients ». Sa première mixtape en 2012, Start a Fyah, mixée par Walshy Fire de Major Lazer, lui a permis de se faire connaître. Puis son EP Dread & Terrible, sorti en 2014 pour lequel il a fait la promotion sur de nombreuses scènes, lui a permis d’être reconnu internationalement. Aujourd’hui, avec son album Chronology, il confirme son style, le reggae, avec brio.
A.R.
> Album vinyle : 31,30 €.

PAUSE_ECRANS_CDLE CD
IBEYI – ASH
La sublime intro, I Carried this for years, donne le ton. Dans Ash, second album des jumelles d’Ibeyi, l’accent est mis sur ces voix enlacées. Sans barrières (bien difficile de définir le style du duo), Ibeyi explore les genres, y ajoute de la poésie, du tribal, et de la beauté. Car Ash est assurément d’une élégance rare de bout en bout, excepté cette faute de goût sur Me Voy et son autotune vomitif. Pour le reste, les choeurs soulèvent les voix douces, l’harmonie vocale porte cet album qui fait l’effet d’une bougie qui se consume : on se repose devant, dans un état de quasi-hypnose, jusqu’à la fin. Un instant de douceur, d’apaisement.
A.G.

LA REVUE PAUSE_ECRANS_LIVRE
DISTORSION – INFERNAL
Foutraque, destroy, passionné… Les adjectifs pour qualifier et décrire cet OVNI ne manquent pas. Pour ce 4e opus, Distorsion donne de nouveau un grand coup de pied dans la fourmilière. Cette revue apocalyptique, à l’esprit et à la maquette punk, farfouille les entrailles du monde « underground », voyage de la musique au cinéma bis, en passant par l’étrange, le bizarre, le 100 % politiquement incorrect. Cette fois, Distorsion aborde la thématique « Infernal ». Sur 144 pages, Disto – pour les intimes – défriche et ratisse large en traitant de l’Enfer au sens large du terme. On passe ainsi d’un reportage photos sur La Porte des enfers au Japon, à l’interview de Masterton (maître de la littérature fantastique), tout en faisant un détour par le black metal chrétien et les peintures des immenses Bosch et Bruegel. Passionnant.
A.G.
> distore.tv ou dans les librairies courageuses

PAUSE_ECRANS_BDLA BD
LA FABRIQUE DES CORPS
C’est à une passionnante histoire du corps et de ses transformations que nous invite l’auteure Héloïse Chochois. Des Égyptiens à Ambroise Paré, des premières prothèses aux membres bioniques, c’est l’un des plus stupéfiants défis de la médecine à travers les âges qui nous est conté dans ce superbe ouvrage très bien documenté et à la lecture ludique et fascinante. Grâce à son trait simple et ses textes pédagogiques, l’aventure scientifique montre la force de la BD à traiter de tous les sujets, même les plus intimes. À l’heure de l’humain augmenté et de la génétique reine, jusqu’où l’Homme est-il prêt à aller ?
Hervé Bourit
NB.– Héloïse Chochois sera présente, comme beaucoup de ses collègues (Gibrat, Servais, Davodeau…), aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois du 4 au 8 octobre.

15

En millions de dollars, le budget alloué pour chaque épisode de la saison 8 de Game of Thrones. Soit 90 millions pour les 6 épisodes.

Horoscope WTF du 4 au 10 octobre 2017

« Top, je suis… un personnage diabolique, martyrisant chaque semaine ses petits lecteurs et lectrices adoré(e)s, à coup d’horoscope complètement barrés, je suis… je suis… L’astrologue tmv, ah je dis oui ! » Merci Julien Lepers.

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BÉLIER
Amour : « Aimer, c’est regarder dans la même direction. » Non, on déconne, c’est juste savoir partager sa pizza.
Gloire : N’y a-t-il pas meilleur moyen de torture que de vous entendre chanter ?
Beauté : Vous suez telle l’otarie. Honk.

TAUREAU
Amour : Ça ne sera pas pour cette semaine. Vous avez cours d’aquaponey synchronisé.
Gloire : La secte des cucurbitacées vous manipule. Réveillez-vous !
Beauté : Votre rembourrage ne sert à rien. Ça vaut aussi pour ces messieurs.

GÉMEAUX
Amour : Souvent imité(e), jamais égalé(e).
Gloire : Souvent limité(e), loin d’être régalé(e).
Beauté : Faites-vous une raison, vous ressemblez de plus en plus à un mix entre Michel Drucker et les Bogdanov.

CANCER
Amour : D’amour, vous n’avez que les poignées.
Gloire : Quand y’en a marre, y a Malabar. Mais y a aussi les torgnoles dans la tronche.
Beauté : Un jour, vous finirez en steak de tofu.

LION
Amour : On vous surnomme le/la récidiviste des coeurs brisés. Wapa ! (bruit de fouet)
Gloire : N’oubliez jamais cette phrase de Matthieu Delormeau : Jamais de la vie je n’aurais imaginé me retrouver un jour en slip sur un plateau.
Beauté : Ce qui peut vous arriver très prochainement. Sans vouloir vous faire flipper.

VIERGE
Amour : Libido en feu. Il n’y a pas de fumée sans Vierge.
Gloire : Est-ce que tu m’entends hé ho ? (c’est bon, vous l’avez dans la tête ?)
Beauté : Ouais, ouais, on saiiiit, vous avez les plus belles fesses du monde, okaaay.

BALANCE
Amour : Comme dit le dicton, Vive la mariée : en blanc le matin, en foncé le soir.
Gloire : Les chats et l’argent sont les deux seules choses qui régissent le monde. Désolé de briser vos espoirs.
Beauté : Chouette, bientôt la pluie. On ne verra plus vos auréoles sous les bras.

SCORPION
Amour : Faites la grève de la main, krrkrr.
Gloire : Vous savez qu’il sait que vous savez qu’elle ne sait pas que vous savez ce qu’il ne sait pas.
Beauté : Cessez de titiller les lobes d’oreilles. Vous êtes sale.

SAGITTAIRE
Amour : Arrêtez de les choisir avec un QI de poireau.
Gloire : Une cagnotte Leetchi va être ouverte pour vous racheter un peu de dignité.
Beauté : Vous êtes gaulé(e) comme un hachis parmentier.

CAPRICORNE
Amour : Wow, vous êtes aussi intrusif/ve qu’un spam sur Internet.
Gloire : Rien à faire, vous êtes un poney.
Beauté : On vous l’a déjà dit, la drogue, c’est mal, m’voyez.

VERSEAU
Amour : Votre surnom ? Le titre du film critiqué cette semaine dans tmv.
Gloire : Vous êtes mi-cool, mi-diabolique. Vous êtes… diabolicool !
Beauté : Sport, ça rime avec porc et Nabuchodonosor. Coïncidence ? Je ne crois pas.

POISSON
Amour : L’orbite d’Uranus. (voilà, votre esprit mal tourné fera le reste)
Gloire : Assumez votre statut de pilier de bar.
Beauté : Attention au front gras.

Capitaine Superslip, vraiment cartoonesque

Véritable institution aux Etats-Unis, les aventures de Capitaine Superslip (oui, oui) débarquent en France sur grand écran.

PAUSE_CINE

Un grassouillet chauve portant un slip gigantesque. « 50 % héros, 100 % coton » trônant sur l’affiche. Le visuel de Capitaine SuperSlip a de quoi… intriguer, dirons-nous !

De base, Capitaine Superslip (Captain Underpants en VO) est une institution outre-Atlantique. Les gamins américains raffolent de ces bouquins, devenus best-sellers écoulés par millions aux États-Unis. Phénomène quasi inconnu chez nous, son adaptation ciné débarque sur nos écrans avec un argument béton pour le public : ici, c’est du made in Dreamworks.

L’histoire est bête comme chou mais va pourtant offrir un récit efficace au possible : George et Harold, deux élèves en CM1, ont créé un personnage de comic book, Capitaine Superslip. Celui-ci va accidentellement prendre vie dans le corps de leur proviseur acariâtre qui ne souhaite qu’une chose : séparer ce duo de meilleurs amis.

Du début à la fin, le film de David Soren s’assume comme un délire régressif, par son humour bas du front (rien que le nom du grand méchant que nous ne dévoilerons pas…) et son côté cartoonesque. Déjanté, puisant dans le registre de l’absurde, Capitaine Superslip ne souffre d’aucun temps mort et fait en plus preuve d’une créativité sans faille.
En croquant par ailleurs des personnages follement attachants, Soren parvient à nous embarquer dans son univers et réussit le délicat exercice de draguer le public familial dans son entièreté, enfants et parents, malgré son côté potache.

S’il n’hésite pas à balancer quelques piques bien senties au monde de l’enseignement, Capitaine Superslip propose surtout une jolie philosophie sur l’amitié et le pouvoir du rire et de l’imaginaire. Un petit film rigolo, détendu du slip, mais qui en a dans la pantalon. –

Aurélien Germain

> Film d’animation de David Soren (USA). Durée : 1 h 29.
> NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=5OYRRuEbSKk[/youtube]

TOP 4 : Sida et Cinéma

120 Battements par minute de Robin Campillo avait ému la croisette et remporté le Grand Prix du Jury du Festival de Cannes. Tout juste nominé aux Oscars dans la catégorie « Films étrangers », ce film actuellement à l’affiche, continue à faire parler de la lutte contre le Sida comme d’autres avant lui.

LES NUITS FAUVES

Tout commence en 1992, avec Cyril Collard, réalisateur et acteur principal. Pour la première fois, le mal qui ronge la société est exposé sur la toile, racontée à la première personne dans une histoire d’amour.

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THE NORMAL HEART

Et comme le Sida n’a pas de frontière, sa montée en puissance dans les années 80 a également été racontée outre-Atlantique. Ce téléfilm décrit le combat de Ned Weeks et de son groupe d’aide pour lutter contre la maladie.

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LE SECRET DE CHANDA

Direction l’Afrique du Sud. Chanda, 12 ans, se demande ce qui a tué sa sœur à peine née et pousse sa mère à fuir seule. La maladie ravage la population, mais c’est une malédiction dont on ne doit pas prononcer le nom.

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DALLAS BUYERS CLUB

True story. Séropositif, il reste trente jours à vivre à Ron Woodroof. Mais le monsieur au chapeau de cow-boy ne compte pas en rester-là. Il rassemble d’autres malades qui recourent à des traitements alternatifs dans un club.
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#WTF 45 : Un pénis caché dans le dessin-animé Maya l’abeille

Maya l’abeille s’encanaille, Donald Trump fait du Donald Trump ou encore un cheval dans le tramway… Voilà l’actu insolite et WTF.

Capture d'écran de la scène maudite de Maya l'abeille.
Capture d’écran de la scène maudite de Maya l’abeille.

> Outch ! Branle-bas de combat chez Netflix : dans la série animée Maya l’abeille, diffusée sur la plateforme, un détail a scandalisé de nombreux parents américains. Dans un des épisodes, un pénis apparaît sur l’écorce d’un arbre. Face à l’afflux de commentaires, Netflix, pris de panique, a dû supprimer l’épisode. Le Studio 100, société belge propriétaire de la marque Maya l’abeille, s’est dite « consternée ». Et a indiqué que l’image provenait vraisemblablement d’une « blague de très mauvais goût d’un des 150 artistes ayant travaillé sur l’épisode 35 ». Ainsi va la dure vie d’un zizi.

> Sacré Donald ! Le président américain, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, s’est dit « honoré » d’être en présence des chefs d’État du Ghana, de Guinée et… de « Nambie ». Seul petit problème : la Nambie n’existe pas.

> Si à Tours, nous avons l’homme à la chèvre dans le tramway, Montpellier a… le cavalier dans le tramway. La semaine dernière, un homme sur un cheval blanc est monté dans le tram’ montpelliérain. Le conducteur n’a pas apprécié et a refusé de démarrer.

> Petite surprise pour certains acquéreurs du vinyle de Beyoncé, Lemonade. La face A a visiblement été mal pressée, puisqu’au lieu de Beyoncé… se trouvaient des titres de Zex, un groupe de punk rock. Ah forcément, ça réveille un peu plus.

> Aaah, les tréfonds d’Internet ! La nouvelle tendance qui a émergé sur le web américain ? Rouler des joints avec des… pétales de rose. La drogue, c’est mal, m’voyez. A. G.

Horoscope WTF du 27 septembre au 3 octobre 2017

La constellation du Justin Bieber est-elle alignée pour les Sagittaires ? Le Capricorne aura-t-il une chance de conclure ? Pourquoi le Bélier en prend-il toujours plein la tête ? Toutes ces réponses sont dans notre horoscope de la semaine. Ou pas.

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BÉLIER
Amour : Personne ne vous mérite. Vous êtes trop bien pour ce monde. (bon ok, ça atténue le fait de se dire que vous êtes célib’)
Gloire : On vous met des bâtons dans les roues. Mettez donc des bâtons dans la gueule.
Beauté : Votre coupe de poney Shetland vous va à ravir.

TAUREAU
Amour : Arf, c’est comme avec la livebox. Perte de débit, désolé.
Gloire : Arrêtez de péter plus haut que votre derrière.
Beauté : Le Taureau est doux, calme et beau. (on devient normaux ! HELP !)

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes le Pôle emploi des relations amoureuses.
Gloire : Sans vouloir vous faire peur, Gémeaux rime avec gastro.
Beauté : Sentir bon, c’est bien. En public, c’est mieux.

CANCER
Amour : Grosse zone de turbulences dans votre slip.
Gloire : D’ailleurs, Satan l’habite.
Beauté : Eh voilàààà, tmv en mode beauf. Hashtag Bigard.

LION
Amour : Sur un malentendu, ça peut marcher. Cette phrase a été écrite pour vous.
Gloire : S’il faut téter, tétons.
Beauté : Vous avez la fesse tendre et la chair fraîche. Bravo.

VIERGE
Amour : Vous rencontrerez l’être aimé. Genre. Euh… samedi. 17 h 32. Voilà.
Gloire : Pensez au bien-être de vos amis : prenez un chewing-gum.
Beauté : Sympa votre peau fripée. Et pourtant, vous ne sortez même pas du bain.

BALANCE
Amour : Nan, franchement, vous êtes SM pour rester ?
Gloire : Il faut se rendre à l’évidence : on accorde bien plus d’importance au bébé panda de Beauval qu’à vous.
Beauté : C’est légal, ce genre de fringues ??

SCORPION
Amour : Vous draguerez dans un hammam. Attention à ce que vous ramènerez chez vous. La buée, c’est trompeur.
Gloire : Comme le dit le proverbe africain, « la parole du griot ne s’adresse pas au faquin ». Et pan.
Beauté : Vos abdos ressemblent davantage à un houmous.

SAGITTAIRE
Amour : Waouw, c’est le cul de foudre avec les Sagittaires.
Gloire : Perso’, je vous trouve génial(e). Mais je suis le seul, donc bon.
Beauté : De loin, de près, dans le noir, de dos, accroupi(e)… pff, vous êtes tout le temps canon.

CAPRICORNE
Amour : Soyons lucide, vous ne pouvez finir qu’avec un(e) Verseau.
Gloire : Courez, ça vous fera les pieds (hahaha).
Beauté : Vous avez la frite, mais vous ressemblez à une petite patate.

VERSEAU
Amour : L’amour est un puits de miel qui a parfois un goût de fiel. Eh ouais baby !
Gloire… est l’anagramme de « rigole ». Dingue, non ? Ça va vous faire le mois.
Beauté : Vous êtes aussi mignon(ne) qu’un bébé phoque.

POISSON
Amour : Vous ramassez les râteaux à la pelle. Mettez-vous à la brouette (graou, coquinou).
Gloire : Votre passion du naturisme inquiète votre entourage.
Beauté : Non bah… abandonnez.

Le Petit Spirou : le grand flop

Pas très irrévérencieux, ce Petit Spirou… S’éloignant de la BD culte, le film de Nicolas Bary est bien faiblard. Quel dommage.

Le Petit Spirou

Adapter l’une des BD belges les plus cultes sur grand écran : le pari était on ne peut plus risqué quand on voit les Ducobu et autres Boule & Bill qui ont fait l’effet d’un pétard mouillé… Alors, Le Petit Spirou, coquille vide ou pas ?

Dès les premières minutes, Nicolas Bary prouve en tout cas son souci du détail. Les décors, très travaillés, sont minutieusement retranscrits par le réalisateur. Tout comme les costumes (de la tenue mythique de groom aux vêtements des jeunes), cela concorde à reproduire l’atmosphère de la bande-dessinée de Tome et Janry. Sauf que… cela s’arrête là.

Passons les grossiers placements de produits (la boisson Capri Sun® est visiblement sponsor) et le montage pataud, les ambitions du Petit Spirou sont torpillées par une foultitude de petits défauts qui, à terme, coulent le film. L’irrévérence de la BD a disparu (Spirou est bien sage et M.Mégot ne fume même pas, il vapote…).
Perdant en saveur et en substance, ni drôle ni polissonne, l’adaptation de Bary – même si elle drague le public enfantin – reste finalement bien niaise et plan-plan.

De ce marasme, émergent toutefois quelques trouvailles : François Damiens est plutôt bon dans son rôle de prof de sport libidineux et buveur de bière, par exemple. Philippe Katerine, malgré sa présence trop anecdotique, est amusant en Abbé Langelusse fan de metal (!). Le tout jeune Sacha Pinault est sympathique en Petit Spirou… Le film est aussi traversé de rares fulgurances, comme cette parenthèse poétique et romantique du voyage de Spirou et son amoureuse.

Mais tout cela est bien maigre face au naufrage. En sabordant un pan de notre enfance dessinée et en édulcorant son esprit originel, Le Petit Spirou frôle le ratage total. Un gâchis.

> Comédie (France). Durée : 1 h 26. De Nicolas Bary. Avec Sacha Pinault, François Damiens, Pierre Richard, Natacha Régnier…
> NOTE : 1/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Q3nSSlP4-os[/youtube]

Horoscope WTF du 13 au 19 septembre 2017

La constellation du Justin Bieber et celle du Kevin Adams sont alignées : bref, la semaine s’annonce mauvaise pour tout le monde. Désolé.

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BÉLIER
Amour : Bah alors, on préfère la quantité à la qualité ? Héhé.
Gloire : Un sentiment de déréliction. (des fois, on cause super bien hein ?)
Beauté : Sympa, votre carrure de haricot vert.

TAUREAU
Amour : Moooh, petit chat, vous voulez du mercurochrome sur votre petit cœur qui a bobo ?
Gloire : Ouloulou, attention à ne pas vous brûler avec tout ce premier degré.
Beauté : Pitié, ne levez plus les bras dans les transports en commun.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes le Mélenchon du sexe : totalement insoumis(e).
Gloire : C’est foutu. Selon une récente étude, les Gémeaux ne deviennent matures qu’à 74 ans.
Beauté : Le string-froufrou, ÇA c’est tendance ! (pour vous aussi, messieurs)

CANCER
Amour : lamourçapuemaisjemeportebien. com
Gloire : Personne n’aime vos cadeaux. C’est quand même triste, mes p’tits poulinous.
Beauté : Mettez-vous au topless. Même au boulot, si si.

LION
Amour : C’est à cause de gens comme vous que Thomas Pesquet se barre dans l’espace.
Gloire : Faites-vous une cure de Spice Girls 3 fois par semaine.
Beauté : Lit / Bi / Dos.

VIERGE
Amour : Vos nuits riment avec ennui.
Gloire : Fessez cette fesse que je ne saurai voir.
Beauté : Trop de sushis nuit à la fertilité, sorry.

BALANCE
Amour : Vous êtes tel un pichet, vous finirez bien par trouver votre bière.
Gloire : Rien à battre, vous êtes un œuf…
Beauté : …Sauf en ce moment. Votre pilosité vous fait davantage ressembler au kiwi.

SCORPION
Amour : Olala, c’est comme Pokémon avec vous : « Attrapez-les tous ! »
Gloire : En ce moment, c’est guerre et pets.
Beauté : Votre ressemblance avec le potamochère est assez troublante.

SAGITTAIRE
Amour : Ouais, ouais, vous avez raison de tester une Twingo avant de repasser à la Lamborghini krrkrr…
Gloire : Osons-le dire… Vive le Sagittaire, le Sagittaire is the best !
Beauté : On vous surnomme Passe Par Trou.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes une vraie perle. Dommage qu’avec vous, on se coltine souvent tout le collier.
Gloire : Bon par contre, en tant que perle…
Beauté : … Bah forcément, vous sentez l’huître.

VERSEAU
Amour : Oubliez-le/la : il/ elle est aussi valable que les experts invités sur BFM.
Gloire : Arrêtez de vous plaindre. C’est notre télescope intergalactique qui nous l’a dit.
Beauté : Un double-menton disgracieux.

POISSON
Amour : Wow, y avait de l’eau dans le cerveau de votre ex ou quoi ?
Gloire : Tektonik un jour, Tektonik toujours.
Beauté : Au moins, l’emballage est pas mal…

Mary : émotion et bons sentiments

Une enfant surdouée, des maths, une histoire d’oncle et de sa famille… Marc Webb signe Mary, un joli film bourré d’émotion, sans tomber dans le pathos bête et méchant.

Mary

On se souvenait du réalisateur Marc Webb pour ses deux Amazing Spiderman. Le retrouver derrière la caméra pour un drame familial a donc de quoi surprendre. Exit les blockbusters dispendieux, bienvenue au film à petit budget — 7 millions ici contre les 200 de Spiderman — centré sur des personnages et l’émotion.

Bêtement titré Mary en français (en V.O., il s’agit de Gifted, soit « surdoué(e) »), le long-métrage de Marc Webb s’intéresse à Frank, un homme qui se bat pour la garde de sa nièce, Mary, petite fille de 6 ans et surdouée des maths, comme sa maman, ex-prodige de l’algèbre dont le suicide imprègne encore leur quotidien. Un scénario tire-larmes au possible ? Oui, mais — avouons-le — ça marche.

Il faut dire que le casting, en béton armé, est exceptionnel. Chris Evans, à mille lieues des gros muscles de son habituel Captain America, insuffle une bouffée d’air frais et d’intime dans cette bienveillante figure paternelle de substitution. En face, Lindsay Duncan brille en grand-mère acariâtre qui voit un tout autre avenir pour son génie de petite-fille. Et il y a McKenna Grace, dans le rôle de Mary justement : aussi bouleversante qu’amusante, la jeune actrice emmène le film dans des sphères émotionnelles folles. Mettant au tapis un paquet de comédien(ne)s connus, elle transcende et transporte, émeut et trouble.

De ce canevas mélodramatique un peu éculé, on aurait craint une production lacrymale à souhait, trop sentimentalo-cucul. Mais Mary, touchant et maîtrisé, vise juste. La configuration a été vue cent fois, le manichéisme ronflant peut rebuter et le final invraisemblable est expédié… mais il se dégage de ce film simplicité et beauté. Certains adoreront, d’autres détesteront. Habituellement peu convaincus par les mélos boursouflés, nous avons étonnamment choisi la première solution.

Aurélien Germain

> Drame (USA). Durée : 1 h 41. De Marc Webb. Avec McKenna Grace, Chris Evans…
> NOTE : 4/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zCt2zl2j59o[/youtube]

Actipop.fr pour trouver son activité de l’année

Dénicher les activités sportives ou culturelles pour toute la famille, c’est le credo du nouveau site tourangeau actipop.fr

actipop.fr

Un atelier le mercredi après-midi ? Pour un enfant de 5 ans ? Dans un périmètre de 20 km autour de la maison ? Facile à trouver ! Treize propositions, compilant de l’éveil au théâtre, à la musique, à la natation ou encore au yoga, s’affichent sur actipop. fr.
Ce tout nouveau site internet, sorte de « bon coin » des activités culturelles et sportives de Tours, vient d’être lancé par Nordine Merniz, étudiant entrepreneur en formation à l’IAE de Tours.

Après avoir travaillé durant une dizaine d’années dans le secteur du théâtre, le trentenaire, également fan d’informatique, a eu envie de se lancer un nouveau challenge. Le déclic ? Une amie, partie s’installer à Rennes, qui lui décrit toutes les difficultés qu’elle rencontre pour trouver un cours de dessin.
« Elle a perdu beaucoup de temps face à de nombreux intervenants et de sites internet avec des informations incomplètes ou obsolètes, détaille-t-il. Par ailleurs, faire savoir qu’un cours existe peut s’avérer compliqué. On avait donc besoin d’un outil pour faciliter la rencontre de ceux qui cherchent et de ceux qui proposent des activités. »

Aujourd’hui, plus de 350 ateliers et cours de l’agglomération tourangelle sont répertoriés (selon le type d’activités, l’âge des participants ou encore la distance que l’utilisateur est prêt à parcourir). « Le site est très simple d’utilisation pour toutes les associations et les clubs qui proposent une activité : il y a juste un formulaire à remplir et la mise en page se fait automatiquement », explique celui qui s’est installé dans le pôle d’innovation de Mame.

Le projet, qui a le soutien du service culturel et de la vie associative de la mairie de Tours, pourrait, à terme, évoluer. « On est en phase d’expérimentation pour voir comment les gens s’approprient l’outil, indique Nordine Merniz, qui a travaillé avec deux collaborateurs. Si cela fonctionne, on pourra ouvrir la zone de couverture du site. » Et trouver un modèle économique.

Flore Mabilleau

#WTF 44 : Des congés… « gueule de bois » !

Des congés « gueule de bois », un dealer pas malin, une voiture volée en 1979 rendue à son propriétaire et une auteure pas gênée : voilà la rubrique insolite de la semaine.

Image7

> Des congés « gueule de bois » : voilà ce qu’autorise désormais l’entreprise londonienne de billetterie Dice. Pas besoin de certificat médical, les employés n’ont qu’à envoyer un emoji « bière », « musique » ou « malade » à leur patron par SMS. Deux justifications pour Phil Hutcheon, le big boss : Déjà, « certaines des meilleures offres de l’industrie musicale se font après un concert » (sous entendu, autant picoler un coup pour négocier un contrat). Ensuite, « inutile de faire semblant d’être malade ». Attention à celles et ceux qui voudraient déjà postuler (on vous voit, vous qui lisez ça suite à ce titre aguicheur) : la société n’offre que 4 jours de congés gueule de bois par an…

> À Toulouse, un dealer très malin s’est fait prendre en flagrant délit de business par la Bac. Le trafiquant s’est enfui, laissant sa marchandise sur place. Pas de chance, il avait laissé sa carte d’identité dans le pochon de drogue…

> Une Peugeot 104, volée à Reims en 1979, a été retrouvée par les gendarmes dans un étang. La voiture va donc être restituée à son propriétaire, 38 ans après. Le voleur, lui, n’a jamais été retrouvé.

> Le livre Handbook for mortals, de Lani Sarem, s’est retrouvé en tête du classement des meilleures ventes du New York Times. 18 597 exemplaires vendus, bim. Classe pour un roman dont personne n’avait entendu parler ? Pas tant que ça. Après enquête, l’écrivaine aurait en fait acheté des centaines d’exemplaires pour se retrouver en tête des ventes et se faire remarquer. Elle a nié, prétextant avoir « demandé à des librairies d’acheter plusieurs copies pour des séances de dédicaces ». Ah.

Chroniques culture #48

Cette semaine, on vous parle du retour en demi-teinte des Queens of the stone age, de la BD Afterz, de l’été catastrophique au ciné, et d’une petite annonce zombiesque… !

PAUSE_ECRANS_CD1LE CD
QUEENS OF THE STONE AGE – VILLAINS
L’annonce a inquiété les fans de la première heure : Mark Ronson pour produire le nouveau Queens of the stone age (QOTSA pour les intimes) ? Kékidit pardon ? Le producteur-collaborateur de Bruno Mars, Adele et Lady Gaga pour épauler ce septième disque de la bande à Josh Homme et de son rock poussiéreux ? Outch.
Alors disons-le tout de go : ce Villains, loin de pactiser avec le Diable, a de quoi déstabiliser. Insuffler une telle dose de pop et de claviers électro dans la musique rugueuse rend QOTSA plus abordable à tous, certes. Mais ce qu’il gagne en accessibilité, le groupe le perd dans son accroche. Car force est de constater que ce Villains est loin de percuter autant qu’un Songs for the Deaf, leur fait de gloire, brûlot de rock ravageur et hypnotique. « On cherche à semer le trouble sur Villains », a dit le leader Josh Homme. Ça, c’est sûr ! On ne tape pas du pied, on tapote. Et si le travail sur les ambiances est diablement réussi (l’intro de Fortress), on attend LE feu d’artifice… Mais seules les étincelles sont là. Loin d’être mauvais évidemment, l’album est toutefois trop disparate : il suffit de comparer le mollasson Domestic Animals ou le soporifique Un-reborn again au génial Head like a haunted house. En dents de scie, frustrant, sexy sans être trop sale, un poil trop lisse et dansable, ce Villains n’est peut-être tout simplement pas assez vilain pour les Queens of the stone age.
A.G.

LE DVD
LES GARDIENS DE LA GALAXIE 2 PAUSE_ECRANS_DVD
Véritable coup de pied dans la fourmilière parfois ronflante de Marvel, ce 2e opus des Gardiens de la Galaxie est une réussite de bout en bout. Aussi généreux que barré, aussi fun qu’intimiste, le film de James Gunn est de nouveau un petit bijou, dans lequel les moments cultes s’enchaînent (la séquence d’ouverture monstrueuse, la scène de la flèche de Yondu, etc.). Jouissive et survoltée, cette pépite est à revoir en Blu-ray qui, outre sa bien vilaine jaquette, offre de nombreux bonus, comme les coulisses du film, les effets visuels et même un bêtisier. Un DVD à obtenir d’urgence, ne serait-ce que pour son personnage le plus mignon de tous les temps : Baby Groot !
A.G.

AU CINÉMA 
ÉTÉ POURRI, BOX OFFICE FLINGUÉ
« Le pire été de la décennie pour le box-office américain », titrait récemment le magazine Les Inrocks. Ouragan Harvey, combat Mayweather/McConnor, mais aussi – il faut se l’avouer – des sorties pas franchement excitantes dans l’ensemble ont torpillé les derniers week-ends du mois d’août aux États-Unis. De quoi sonner le glas d’une période estivale catastrophique pour le cinéma américain. Pour preuve, le dernier week-end a été enregistré comme le pire en terme de fréquentation depuis… 15 ans !
A.G.
PAUSE_ECRANS_ETE POURRI

PAUSE_ECRANS_BDLA BD
AFTERZ
Avec, entre autres, son héros iconique Monsieur Jean et ses portraits très réussis de bobos, Charles Berberian reste un observateur attentif et tendre de notre époque. Avec un système de strips verticaux assez original, il décline ici les affres et les angoisses de deux jeunes Parisiennes, d’un chien et d’une galerie de personnages a la fois drôles et perdus. Comment en effet vivre à travers le prisme des réseaux sociaux et du paraître ? Comment rencontrer l’âme soeur dans un univers de plus en plus virtuel ? Comment ne pas sombrer dans la vacuité et l’ennui au bout de ces nuits sans sommeil et de ces « after » pathétiques ? Voilà quelques unes des questions donnant lieu à de beaux moments d’humour et de poésie.
Hervé Bourit

Capture

Horoscope WTF du 6 au 12 septembre 2017

Ca y’est : à peine 2 numéros depuis la rentrée et l’astrologue en a déjà marre. De toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent… (vous l’avez en tête, c’est bon ?) Allez, entrez dans la danse : prenez votre dose d’horoscope WTF.

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BÉLIER
Amour : Aïe, dans ce domaine, vous êtes aussi bas que Macron dans les sondages.
Gloire : Les plus grands héros portent leur slip par-dessus le pantalon. Vous êtes donc bien partie pour sauver le monde.
Beauté : Pas de secret, tout se joue à la naissance…

TAUREAU
Amour : Il fallait s’en douter : sans vous, votre ex est devenue con comme ses pieds.
Gloire : À ce propos, allez-y mollo sur le fétichisme des panards.
Beauté : Ah, d’ailleurs : durillon prévu pour le 12. Kiss.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes à l’amour ce que Despacito est à la musique.
Gloire : L’allégorie de votre vie ? Celle de la mouche qui, même la fenêtre grande ouverte, continue à se péter la tronche contre la vitre.
Beauté : Mmmmh, vous êtes aussi craquant(e) qu’une chips !

CANCER
Amour : La constellation du Gilbert Montagné dit qu’on ne voit pas clair dans votre petit jeu.
Gloire : Comme le dit le dicton polonais : Musisz dac w lape, jak nie posmarujesz to nie pojedziesz ! Et vlan, haha !
Beauté : L’oeil torve.

LION
Amour : La vie de couple, c’est coupliqué.
Gloire : Bon sang, fermez cette porte quand vous êtes aux WC.
Beauté : Sentir bon, c’est bien. Pas que des cheveux, c’est mieux.

VIERGE
Amour : Comme un film X : ça remue, mais scénario cucul.
Gloire : Mieux vaut être un mille-pattes qu’un cul-de-jatte. Et paf !
Beauté : Au soleil, vous luisez tel un poulet rôti.

BALANCE
Amour : Nan, sincèrement… Votre ex, c’était de l’humour, rassurez- nous ?
Gloire : Qui mange un oignon, rote comme un démon.
Beauté : Le gras, c’est la vie !

SCORPION
Amour : Nan bah tout ça, c’est de la faute des Illuminati-reptiliens macronistes vegans fans de Neymar, voilà tout.
Gloire : Bon, dites-le que vous êtes plusieurs dans votre tête.
Beauté : Têtu(e), tendu(e) et peau de cul.

SAGITTAIRE
Amour : « Ne dites pas de mal de la masturbation. C’est la manière la plus sûre de faire l’amour à quelqu’un qu’on aime. » (Woody Allen)
Gloire : Sagittaire rime avec « se taire ». Hum hum…
Beauté : Euh, faites une analyse anti-virus de votre slip.

CAPRICORNE
Amour : Une seule question… POURQUOI LUI/ELLE ??
Gloire : Suppôt de Satan ou Ça tend le suppo’, il faut choisir.
Beauté : Gentil(le), mais pas franchement sexy.

VERSEAU
Amour : Nope, désolé. Trace ta route, Biloute !
Gloire : Même BHL est moins agaçant que vous.
Beauté : Votre jolie tronche mériterait du 10 000 likes sur Facebook. Cœur sur vous.

POISSON
Amour : En rut, en chaleur, eh oui, mais l’été est bientôt fini.
Gloire : Votre prénom conviendrait bien mieux à un chihuahua…
Beauté : D’ailleurs, arrêtez de perdre vos poils partout sur le canapé.

Dans un recoin de ce monde : poésie picturale

Sunao Katabuchi propose Dans un recoin de ce monde : un film d’animation bourré d’émotion et d’une puissance visuelle folle.

PAUSE_CINEMA

Il y a, dans l’oeuvre de Sunao Katabuchi, l’une des plus belles séquences jamais tournées dans un film d’animation. Un ciel bleu qui, progressivement, se remplit d’avions. Puis d’explosions. Ces bombes qui éclatent se transforment en taches d’aquarelle multicolores. « Si seulement j’avais un pinceau », souffle Suzu, le personnage principal. La scène confine au sublime. À elle-seule, elle résume l’esprit qui anime Dans un recoin de ce monde, une triste histoire emplie de poésie.

Succès au festival d’Annecy 2017, le film de Katabuchi est en fait l’adaptation du manga de Fumiyo Kôno, paru il y a près de 10 ans. Dans un recoin de ce monde dessine le portrait de Suzu, une jeune Japonaise, durant la Seconde Guerre mondiale.
Plus qu’un récit de guerre, cette chronique conte le quotidien de cette femme qui cultive la joie de vivre, et le destin de son entourage. Une sorte de journal intime depuis les années 30… jusqu’à ce que la Guerre les rattrape.

Son « recoin de de ce monde » à elle, situé aux abords d’Hiroshima, alterne entre le beau et le ravagé. De là vient toute la puissance picturale et la beauté du film. Car Katabuchi a accouché d’une merveille visuelle. Ponctuant son animation de trouvailles, visant juste à chaque prise de vue, l’auteur déroule aussi de splendides décors qu’il enveloppe de poésie.
Balançant entre la légèreté et la complexité – le rêve, aussi – Dans un recoin de ce monde réussit un exercice délicat, en proposant une première heure toute en douceur (quoiqu’un peu longuette), avant de basculer dans le mélodrame historique poignant qui se réveillera en même temps que les sirènes terrifiantes annonçant les bombardements.
Un film qui finit de faire résonner, plus de 70 ans après, l’Histoire d’un conflit achevé par la terrible bombe atomique.

> Film d’animation/drame (Japon). Durée : 2 h 05. De Sunao Katabuchi.
> Note : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0QXboqjWzFA[/youtube]

TOP4 : la rentrée ciné

Le cinéma aussi fait sa rentrée. Voilà un top 4 des films qui sortiront dans les salles obscures en septembre et qui devraient faire causer !

BARRY SEAL

Tom Cruise à l’écran, Doug Liman derrière la cam’ sur cette histoire de came : Barry Seal, c’est le pilote (et futur agent de la CIA) engagé par Escobar pour faire passer de la drogue aux USA. Un film stupéfiant prévu le 13 septembre.

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NOS ANNÉES FOLLES

Autre histoire vraie prévue pour le 13, celle filmée par André Téchiné : Nos Années Folles raconte la vie de Paul qui, après deux ans au front, se mutile et déserte. Son épouse décide de le travestir en femme. Paul devient alors Suzanne.

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ÇA

Planquez les coulrophobes ! Pennywise, le clown flippant et serial-killer imaginé par Stephen King débarque. La bande-annonce est terrifiante et l’écrivain lui-même a encensé cette adaptation. Allez les n’enfants, tous au ciné le 20 septembre !

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LE PETIT SPIROU

Votre enfance sera-t-elle détruite le 27 septembre ? C’est à cette date que sortira l’adaptation de la BD belge et culte signée Tome et Janry. Au casting ? Sacha Pinault, François Damiens, Natacha Régnier et… Pierre Richard. Ah.
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#WTF 43 : Quand Jésus vole à la Fnac

Jésus à la fnac, masturbation à l’armée, championnat de flemme et prince du Danemark sont à la Une de l’actu insolite et WTF de la semaine !

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> Il y a quelques jours, la police de Nantes est appelée par la Fnac qui vient de signaler un vol, dont le préjudice est estimé à près de 350 €. Interpellé et au moment de décliner son identité, l’homme a affirmé s’appeler Jésus-Christ. Souffrant de troubles psychiatriques, il a ensuite expliqué aux policiers qu’il avait volé pour offrir des cadeaux à l’archange Gabriel, « afin de sauver le monde après le déluge ». Début août, le même Jésus avait déjà été arrêté, pour avoir volé un téléphone portable en menaçant la victime avec une machette. Il avait déclaré à l’époque être « né le 25 décembre de l’an zéro ».

> Limiter la pratique de la masturbation chez ses recrues, voilà ce que souhaite l’armée chinoise. Elle a donc décidé de mettre en place des critères de sélection plus stricts à l’entrée. En effet, la Chine affirme que 8 % des candidats ne sont pas retenus pour cause de « veine testiculaire hypertrophiée », une particularité qui s’expliquerait d’après l’armée par un excès de masturbation, de jeux vidéo et un manque de sport.

> C’est au mois d’octobre que devrait se tenir le Championnat international de flemme. L’Etno Village, au Monténégro, organise cette compétition d’un autre genre depuis 2012. Les participants doivent rester allongés, sans se lever, ni aller au petit coin. Ils peuvent manger et bien sûr dormir. L’an dernier, le champion – un Bosnien – a tenu 33 h 30.

> Le Prince du Danemark s’est fait recaler de l’entrée d’un bar en Australie, car il n’avait pas ses papiers sur lui, prouvant qu’il était majeur. Il a 49 ans…

Horoscope WTF du 30 août au 5 septembre 2017

Ainsi donc, après avoir passé l’été dans une villa en or massif aux Seychelles, l’astrologue de tmv est de retour. Rien que pour vous. Chanceux/ses, va…

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BÉLIER
Amour : Vous êtes le/la n°1… des derniers ! (eh ouaiiis, le méchant horoscope est de retour)
Gloire : Les reproches vous glissent dessus (donc vous êtes un peu huileux).
Beauté : D’après la constellation du minou, le Bélier est le signe le moins odorant de l’astrologie.

TAUREAU
Amour : Vous vous lavez avec les larmes de votre ex.
Gloire : « À défaut de Victor Hugo, je dormais pas le buste debout » (Moundir)
Beauté : La personne à votre droite fantasme secrètement sur vous.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes aussi sensible qu’un extincteur. On vous touche à peine et pchhhh.
Gloire : Au risque de vous décevoir, on dit pain au chocolat. Pas chocolatine.
Beauté : Des airs de Moustaki en ce moment.

CANCER
Amour : « Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira. » Les MST aussi, mais bon.
Gloire : On vous mettra des bâtons dans les roux. Ou dans les roues, je ne sais pas.
Beauté : Oubliez ce ventre plat des vacances. La tartiflette est votre amie.

LION
Amour : Eh bah alors, on n’assume pas son amour pour les menottes ?
Gloire : Le mieux serait de vous taire. De lundi à dimanche par exemple.
Beauté : Saturne vous prédit un slip qui gratte samedi.

VIERGE
Amour : Eh bé, ça bave quand vous embrassez !
Gloire : Septembre, le vent, la toux, les boutons, les arbres tout nus (mais pas votre chéri(e)).
Beauté : Vos fesses ressemblent à un abricot.

BALANCE
Amour : Excès de lulibérine cette semaine (alors, on sort le dico ?)
Gloire : La tartine de beurre qui tombe du mauvais côté, n’est-ce pas l’allégorie de votre vie ?
Beauté : Hé hé, toujours aussi canon !

SCORPION
Amour : Mmh, you touch my tralala. My ding ding dong.
Gloire : Wow, ce n’est plus un poil dans la main que vous avez, c’est un baobab !
Beauté : N’oubliez JA-MAIS ce conseil : il.

SAGITTAIRE
Amour : Un jour, on mettra la photo de votre ex sur les paquets de cigarettes. Ça devrait en calmer certains…
Gloire : Bravo, vous avez touché le fond. Creusez, maintenant.
Beauté : Ah, que Dieu vous pénis, les Sagittaires.

CAPRICORNE
Amour : C’est aussi régulier que la gastro ou les impôts, votre truc…
Gloire : Ouais, ouais, arrêtez de vous plaindre à Julien Courbet.
Beauté : Petite bourrelet deviendra beau.

VERSEAU
Amour : Arrêtez de papillonner, retournez à l’état larvaire.
Gloire : Avec vous, c’est comme une boîte de chocolats. On tombe toujours sur le dégueu’ à la liqueur.
Beauté : Quand vous dormez, vous ressemblez à un lamantin.

POISSON
Amour : Vous êtes aussi fiable que la météo sur iPhone.
Gloire : Demandez-vous pourquoi Denver le dernier dinosaure est votre ami « et bien plus encore » #bizarre.
Beauté : Habillez-vous comme un(e) Balance. Eux ont du style.

Chroniques culture #47

Les chroniques culture sont de retour. Double dose de BD au programme, avec aussi le vinyle du mois de Radio Campus, les gros salaires à Hollywood, et une série… sans images !

(Photo © Ben Pruchnie/Getty Images)
Emma Stone (Photo © Ben Pruchnie/Getty Images)

CINÉMA
GROS SALAIRES
Chaque année, le magazine Forbes dévoile son traditionnel classement des actrices et acteurs les mieux payés au monde. Du côté des femmes, c’est Emma Stone, 28 ans, qui devient la comédienne au plus gros salaire, puisqu’elle a récolté 26 millions de dollars pour la saison 2016-2017. Elle détrône Jennifer Aniston et ses 25,5 millions et Jennifer Lawrence (24 millions). Suivent Melissa Mc Carthy (18 millions) et Mila Kunis (15,5 millions).
Pour les hommes, Mark Wahlberg truste la première place avec ses 68 millions de dollars. À la deuxième marche du podium se trouve Dwayne Johnson (65 millions), puis Vin Diesel (54,5 millions). Ensuite, on trouve Adam Sandler (50,5 millions) et Jackie Chan (49 millions). De gros chiffres… avec de grosses disparités ? Côté égalité salariale hommes/femmes, Hollywood aussi a encore des efforts à faire…
A.G.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
FAST & FURIOUS 8
Stupide et régressif, mais pourtant diablement jubilatoire… Voilà comment se résumerait ce huitième volet de Fast & Furious, le bébé de Vin Diesel. Dans un déluge de cascades hallucinantes et de folles poursuites, ce segment de la saga offre un divertissement (qui a dit plaisir coupable ?) énergique et efficace. Exit l’intrigue paresseuse et la bêtise du film, on se concentre plutôt sur l’action : Fast & Furious 8 va à mille à l’heure et c’est tant mieux pour les fans. Pour l’édition DVD, on se tournera davantage vers le Blu-ray qui propose une palanquée de suppléments, notamment une séquence sur les cascades et une version longue des combats.
A.G.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS All-Amerikkkan-Bada-Double-Vinyle-Gatefold-Inclus-photos-exclusives-et-coupon-MP3
JOEY BADA$$ – ALL AMERIKKKAN BADA$$
On se souvient de l’entrée fracassante de Joey dans le rap US en 2012 , avec le désormais classique 1999, révélant déjà son flow carré et un bon goût indéniable dans le choix des sons. Depuis, il a mûri, développé une belle voix et pris son temps pour son deuxième album, bien aidé par de beaux featuring et les superbes productions de Kirk Knight de l’équipe Pro Era. Joey sait être conscient dans ses thèmes, You don’t love me miss America, ou le furax Rockabye Baby, pas tendre avec l’administration américaine actuelle. Totalement d’actualité (les trois K du titre…), cet album se révèle comme étant le témoin d’une époque charnière et tourmentée pour sa communauté, bien loin de la soupe version Migos !
J.J.

LES BDs
PAUSE_ECRANS_BD1>JOUR J – LE PRINCE DES TÉNÈBRES (VOL. 1 & 2)
Et si les attentats du 11 Septembre avaient pu être évités ? Et si un agent du FBI avait eu l’intuition que Ben Laden préparait une attaque d’envergure contre les États- Unis ? Avec des « si », on refait le monde. C’est ce que font d’ailleurs Duval, Pécau et Kordey dans cette trilogie BD intitulée Jour J – Le Prince des ténèbres.
Cette rétro-fiction parvient à dérouler une analyse rétro-historique très pertinente. Nourries du trait reconnaissable d’Igor Kordey, les planches alternent entre dialogues, action et grandes cases dessinées à la frontière du plan cinématographique. Rythmé, malin et intéressant, Jour J – Le Prince des ténèbres est une découverte qui se dévore. Les deux premiers volets du triptyque sont déjà parus. Pour le 3e opus, il faudra en revanche attendre le mois de novembre…
A.G.

>LES NOUVELLES AVENTURES DE LAPINOT PAUSE_ECRANS_BD2
Commencer cette nouvelle saison avec une BD dont le titre est Un monde un peu meilleur et fêter en même temps le retour de l’iconique Lapinot ? Avouez que c’est de bon augure ! On ne vous redira pas que Lewis Trondheim est un génie et que son lapin intelligent et sensible lui sert à mettre un doigt sur toutes les tares et dérives de notre société.. Après 13 ans d’absence, notre héros se confronte donc aux applis intrusives de nos portables, aux chaînes d’infos en continu anxiogènes, sans oublier quand même un peu d’espoir, une bonne dose d’amitié et surtout un humour ravageur. LA BD de la rentrée sans aucun conteste !
Hervé Bourit

À LA TV
CALLS, PREMIÈRE SÉRIE SANS IMAGES
Diffuser une fiction télé sans images, il fallait oser. Canal+ relève le défi cet automne avec Calls ; cette série de dix épisodes de dix minutes, uniquement sonores, a été créée par Timothée Hochet, un web cinéaste né sur Youtube. « À travers la boîte noire d’un avion, les cassettes d’un magnétophone, les messages laissés sur un répondeur ou des appels à Police secours… plusieurs histoires qui mêlent l’étrange, l’angoisse, l’amour et parfois l’inexplicable », promet Canal+. Malgré une narration trop brouillonne, Calls est un bijou de montage. Elle a aussi le mérite de rappeler que la série est un genre à part entière. Et qu’elle est, comme d’autres réalisations visuelles, capable de surprendre.
E.S.

Capture

7 Sisters : un thriller dystopique

Il n’y a pas une, ni deux, ni trois… mais sept Noomi Rapace dans 7 Sisters. Une dystopie plus que correcte et divertissante, qui sort sur nos écrans ce 30 août.

7 Sisters

2073. La Terre étant surpeuplée, le gouvernement décide d’une politique d’enfant unique, quitte à faire usage de la force. Un homme décide pourtant de cacher l’existence de ses sept petites-filles jumelles. Simulant la vie d’une seule personne et portant chacune un jour de la semaine comme prénom, elles ne doivent sortir que le jour correspondant (Lundi sort le lundi, Mardi le mardi, etc.). Jusqu’au jour où la dénommée Lundi disparaît…

Derrière ce pitch alléchant se cache Tommy Wirkola. L’auteur des fendards Dead Snow (et du plutôt bébête Hansel & Gretel) signe ici un thriller dystopique, aussi réussi sur le plan visuel que rythmique.
Sous son apparence de petite série B gentillette, 7 Sisters propose en fait un vrai-faux blockbuster divertissant, parfaitement mis en scène et relativement osé. Sombre et radical, le film de Wirkola possède une liberté narrative qui fait du bien (7 Sisters est d’abord sorti sur Netflix…) et ne s’interdit pas, par exemple, quelques séquences graphiquement bien violentes et surprenantes.

Divertissant et conceptuel, il repose en grande partie sur Noomi Rapace qui offre là une excellente performance. L’actrice compose avec sept rôles, jouant tour à tour chacune des sept soeurs. Une interprétation impressionnante qui, cela dit, aurait gagné en puissance si la psychologie des personnages avait été davantage développée.
D’où un manque d’émotion palpable tout du long du long-métrage qui a tendance à amoindrir sa portée : même s’il enchaîne ses scènes d’action avec brio, il perd alors quelque peu en valeur. Un écueil qui, toutefois, ne torpille pas 7 Sisters, film d’anticipation modeste, mais sûrement pas dénué d’ambition.

> Thriller / SF (USA). Durée : 2 h. De Tommy Wirkola. Avec Noomi Rapace, Willem Dafoe, Glenn Close…

> NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qkhp9dcR2gY[/youtube]

L’horoscope WTF de l’été !

Le temps est enfin venu pour l’astrologue de partir en vacances recharger ses batteries. Avant de partir tel un ermite sur la plage de Saturne beach, voilà une dernière dose d’horoscope WTF pour tenir tout l’été.

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BÉLIER
Côté love & flex : Le bélier peut en théorie saillir 200 brebis. Pas d’bol pour vous, on parle de l’animal (au fait, arrêtez la théorie, mettez-vous enfin à la pratique).
L’accessoire de l’été : Un oreiller, car à chaque jour suffit sa flemme. Hahaha trop lol !
La citation qui va tout changer : « Qui crache en l’air doit s’attendre à recevoir des crachats sur le visage. » (proverbe ivoirien. Débrouillez- vous avec ça)
La personnalité à copier en août : La saucisse de Francfort. Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, sauf la saucisse qui en a deux.

TAUREAU
Côté love & flex : Votre sex appeal sera à l’image du temps qu’il fait lorsque vous lirez cet horoscope. (quel suspens)
L’accessoire de l’été : Une mobylette. Vu que vous ressemblez davantage à David Bécane qu’à David Beckam.
La citation qui va tout changer : « Vouloir trop plaire, c’est le plaisir des moches » (Renaud)
La personnalité à copier en août : Un Péruvien. Car c’est pas la taille de la flûte qui compte, mais c’est de savoir en jouer.

GÉMEAUX
Côté love & flex : Votre carrure de sandwich SNCF vous poussera à tenter le naturisme.
L’accessoire de l’été : Une Bible, pour y lire le tuto « Comment changer l’eau en vin et multiplier les pains ? » (en gros, vous êtes trop porté sur le pinard et vous avez toujours la dalle)
La citation qui va tout changer : « Lèche une barre de métro, tes défenses immunitaires seront renforcées à vie ! » (l’astrologue de tmv)
La personnalité à copier en août : Tri Yann, car vous aussi entendez le loup, le renard et la belette, vous aussi entendez le loup et le renard chanter. (du coup, il va falloir arrêter de fumer la moquette).

CANCER
Côté love & flex : Votre été, votre avenir, votre vie, votre maillot et vos tétons : tout sera rose jusqu’à la rentrée !
L’accessoire de l’été : Une ceinture de chaste- té. Sans vouloir vous faire flipper, Cancer, ça rime avec s’envoyer en l’air. Je dis ça, je dis rien…
La citation qui va tout changer : « Qui c’est qui pue ? C’est l’barbu ! » (proverbe paléolithique)
La personnalité à copier en août : David Pujadas. Vous avez la même coupe de cheveux et le même avenir professionnel, alors ma foi…

LION
Côté love & flex : Faites comme l’oiseau : ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau. Et de mojito aussi. C’est Michel Fugain qui le dit.
L’accessoire de l’été : Un appareil à raclette. De toute façon, il est bien trop tard pour pouvoir rentrer dans ce maillot de bain.
La citation qui va tout changer : « Le ridicule est comme la mauvaise haleine : on ne le remarque toujours que chez le voisin. » (Malcolm de Chazal)
La personnalité à copier en août : Lara Fabian, car tout, tout est fini entre nous, tout. En plus, vous n’avez plus la force du tout. D’y croire ou d’espérer notamment.

VIERGE
Côté love & flex : Vous êtes bien trop laxiste en amour. Ou laxatif. Bref, les deux, révoltez- vous un peu nom d’une pipe en bois (expression made in années 20 powa).
L’accessoire de l’été : Un râteau. Car à force de les collectionner à la pelle (ouarf, ouarf), il va falloir prendre les devants.
La citation qui va tout changer : « La vie sé trow dure. L’amoure, sa me fé saigné dé larme de san. » (Kévin, en 5e B)
La personnalité à copier en août : Un crocodile. Grande gueule et 2 de tension, c’est tout à fait vous.

BALANCE
Côté love & flex : La Vénus de Milo est un peu l’allégorie de votre été : c’est bien beau d’être tout(e) nu(e), mais vous ne pouvez jamais rien toucher.
L’accessoire de l’été : Un verre de rhum. Même si vous êtes déjà aussi plein que le parc Disney un 15 août.
La citation qui va tout changer : « Qui vole un bœuf… Bah du coup, il est vachement musclé ! »
La personnalité à copier en août : Un vieux. Paraît-il que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures.

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SCORPION
Côté love & flex : Votre fruit n’est pas si défendu que ça. L’été va être caliente, ouuuuh ouuuuh !
L’accessoire de l’été : Un arc et des flèches, car votre ex est le dernier des Mohicons.
La citation qui va tout changer : « On ne marche pas deux fois sur les testicules d’un aveugle. » (proverbe burkinabé. Celui-là, il est cadeau. Bisou)
La personnalité à copier en août : Kev Adams. Quitte à être pas drôle et agaçant, autant y aller à fond.

SAGITTAIRE
Côté love & flex : Eeeeh oui, c’était mieux avant, on sait. Mais tout ne tourne pas autour des Sagittaire, ces être fourbes en amour et qui, tel Minus & Cortex, veulent conquérir le monde.
L’accessoire de l’été : Un rasoir. Non, non, on dit ça comme ça… * tousse tousse *
La citation qui va tout changer : « Pire qu’un caillou dans la chaussure : un grain de sable dans la capote. » (proverbe qu’on aime beaucoup)
La personnalité à copier en août : L’astrologue de tmv qui, au contraire de VOUS (ouais ouais VOUS), a été super sympa toute l’année.

CAPRICORNE
Côté love & flex : N’oubliez pas de vous protéger. Ça vous évitera un éventuel Justin Bieber et des spectacles de fin d’année à l’école. #conseil
L’accessoire de l’été : Le string à rayures. Ça amincit, soyez ouvert(e) d’esprit.
La citation qui va tout changer : « Qui gobe une noix de coco fait confiance à son anus. » (proverbe africain, spéciale dédicace aux Capricorne).
La personnalité à copier en août : Absolument personne. Restez comme vous êtes : vous êtes géniaaaaaaaaal(e) ! #lechebottes

VERSEAU
Côté love & flex : Vous êtes un peu le lardon de sa quiche lorraine. Trop de love cet été, mooooh.
L’accessoire de l’été : Des pinces. Pour le linge ou les tétons, cela ne nous re-garde pas !
La citation qui va tout changer : « Motus et bouche cousue. Vous savez, moi, je suis une tombe de prison. » (Moundir)
La personnalité à copier en août : Forrest Gump qui disait « n’est stupide que la stupidité » (et pan dans les dents). Ah et profitez-en pour vous mettre à courir. Ne vous arrêtez plus jamais, bye !

POISSON
Côté love & flex : Telle la girafe, vous êtes un bon cou. (si toi aussi tu as honte des blagues de tmv, envoie STOP au 6 12 12)
L’accessoire de l’été : Un fanzouze. À dégainer dans n’importe quel débat pour pouvoir dire « Non bah forcément quand c’est Hanouna, on n’est plus Charlie, hein ! » et s’en aller discrétos.
La citation qui va tout changer : « En chantier, je m’appelle teuse » (si avec ça, vous n’arrivez pas draguer correctement…)
La personnalité à copier en août : Justin Bridou. Car qui a autant le swag qu’un monsieur sur un paquet de saucisson ? Personne.

#WTF 42 : Oh la vache ! (dans l’eau)

Une vache dans la piscine et des pièces jetées dans un réacteur d’avion par superstition ? Oui, le monde est fou. Voilà la rubrique insolite et #WTF de la semaine.

Capture

> En Meurthe-et-Moselle, une habitante a fait une curieuse découverte en ouvrant ses volets un beau matin : une vache pataugeait dans sa piscine. Elle cherchait sûrement la fraîcheur pendant l’épisode de chaleur. Les pompiers sont intervenus pour sortir l’animal du bassin.

> À Marseille, un jeune homme s’est rendu chez une sexagénaire avec un bouquet de fleurs et un chèque de 20 000 euros, pour se faire pardonner d’avoir, 3 ans et demi plus tôt, volé son sac à main. Sac qui contenait 20 000 euros. Faute avouée à moitié pardonnée ? Le jeune homme a tout de même été interpellé fin mai, car la victime a communiqué son numéro de téléphone à la police.

> Vous vous souvenez sûrement : un correcteur avait perdu 61 copies de bac il y a peu. Les élèves avaient été contraints de repasser l’épreuve dans la foulée. Elles ont finalement été retrouvées au fin fond d’un sac à dos oublié… dans un bar du 18e arrondissement de Paris. Reste à savoir si elles seront prises en compte pour le baccalauréat.

> Le vol d’un avion à Shanghai a été retardé à cause d’une passagère de 80 ans très superstitieuse. Explication : elle aurait jeté des pièces de monnaie dans un des réacteurs de l’avion pour lui porter chance. La police l’a interpellée après l’évacuation d’une centaine de passagers. Oops…

> Quoi de plus classe ? Certains policiers autrichiens peuvent à présent rouler sur les autoroutes du pays avec une Porsche 911. Elle est prêtée par Porsche jusqu’en octobre. Aucune modification technique n’a été faite, mais elle a été équipée d’une nouvelle radio et d’un gyrophare posé sur le capot.

Ph. D.

TOP 4 : Phoenix

Le groupe français Phoenix vient tout juste de sortir son nouvel album Ti amo. L’occasion de retracer leur carrière en quatre dates.

1991

Thomas Mars, Deck d’Arcy et Christian Mazzalai jouaient de la musique ensemble au lycée, à Versailles. Le frère de Christian abandonne son groupe Darlin’ (créateurs de Daft Punk) pour les rejoindre en 1995.
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2000

Phoenix lance leur premier album United, rock, électro et funk. Leurs titres sont diffusés en Europe jusqu’aux États-Unis. If I ever feel better rencontre un franc succès et les place sur le devant de la scène.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=jJp3kVelU3c[/youtube]

2009

Trois albums plus tard, Phoenix sort Wolfgang Amadeus Phoenix. Le groupe fait le tour des plateaux de télévision internationaux et devient le premier groupe à se produire au Madison Square Garden.

2017

Après la sortie de l’album Brankrupt !, aux sonorités asiatiques, le groupe s’est tourné vers l’Italie avec Ti amo, dont les deux frères sont originaires. Une tournée internationale est en cours !
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Horoscope WTF du 5 au 11 juillet 2017

Les vacances approchent, l’astrologue a déjà réservé sa villa aux Bahamas avec l’argent volé dans les caisses de tmv. En attendant, voilà l’horoscope WTF.

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BÉLIER
Amour : Si on était un oiseau, on ferait notre nid dans votre coeur. MOOOH !
Gloire : Même le Scrabble est moins vieux jeu que vous.
Beauté : Cuir, cuir, moustache.

TAUREAU
Amour : Panser ses plaies, c’est bien, payer sa panse c’est mieux.
Gloire : Je, je, suis libertineuh, je suis une catin (même vous messieurs)
Beauté : Votre prénom n’est pas hyper beau, mais vous serez le/ la plus sexy cet été.

GÉMEAUX
Amour : Vous avez un goût de reviens-y.
Gloire : Le ridicule ne tue pas. Mais avec vous, il laisse de sacrées traces.
Beauté : Bof, ça ressemble surtout à un asticot.

CANCER
Amour : Ouuuh que vous êtes vilain(e), ouh pan pan vilain(e) !
Gloire : Tel un Pokémon sauvage, vous apparaissez toujours inopinément.
Beauté : D’ailleurs, vous ressemblez à un Ronflex.

LION
Amour : L’attacher au lit, c’est bien. Penser à le/la détacher, c’est mieux.
Gloire : Quelle est la différence entre un bichon maltais ? Aucune, surtout la droite quand elle est courte.
Beauté : Mettez-vous à l’aquaponey.

VIERGE
Amour : Gilbert Montagné ne voit pas d’un très bon œil vos dernières relations.
Gloire : Arrêtez de la fumer par l’oreille.
Beauté : Vous êtes une petite patate qui parle. Mais c’est mignon une petite patate qui parle.

BALANCE
Amour : Inutile de lancer une bouteille à la mer, votre radeau de l’espoir a déjà sombré. (purée, c’est beau)
Gloire : Vous devriez passer un peu plus de temps sur les forums santé de Doctissimo.
Beauté : Arrêtez les câlins. Vous ne voyez pas à quel point tout le monde sue en ce moment ?

SCORPION
Amour : Ah ça joue les dévergondé( e)s, mais ça porte des slips Petit Bateau !
Gloire : Arrêtez de faire le dos rond. Vous êtes trop bossu(e) pour ça.
Beauté : Vous avez un truc qui vous colle encore au cœur et au corps (mais on ne vous dit pas ce que c’est… c’est dégueu).

SAGITTAIRE
Amour : Tel les voies du Seigneur, vous êtes impé… oui bon, on se tait.
Gloire : Tous à poil ! Ensuite on avisera. Beauté : Vu votre pilosité, vous êtes plus bison que futé.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes bien trop faible. Le plaisir de la chair aura votre peau.
Gloire : Quand un Capricorne naît, un Bescherelle meurt.
Beauté : Vous êtes plus Pascal au bistrot que Pascal Obispo.

VERSEAU
Amour : Un peu de gentillesse : vous êtes dans le top 3 des signes qu’on préfère.
Gloire : Le slip au vent, les bras ballants : qu’attendez-vous pour enfin vous bouger ?!
Beauté : Votre acné revient en force.

POISSON
Amour : C’est portes ouvertes en ce moment chez vous ?
Gloire : Dans quelques jours, les jours diminuent. Et bientôt le froid et la neige. Kiss !
Beauté : Grattez-vous la croûte.

Les Hommes du feu : au plus près des pompiers

Être au plus près des pompiers et dans le feu de l’action, c’est ce que propose cette fiction plus vraie que nature : Les Hommes du feu.

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Pompier. Le métier rêvé de nombreux enfants. Un exemple de la société. C’est un sujet qui mérite d’être traité : Les Hommes du feu, de Pierre Jolivet, montre justement le quotidien de pompiers de l’Aude, en Occitanie.

Dès les premières minutes du film, le spectateur est plongé au cœur de leurs interventions. Il est alors rapidement pris dans le feu de l’action. L’histoire se déroule en période de fortes chaleurs, les feux sont ravageurs : on y voit des images fascinantes, marquantes, incroyables de pompiers qui domptent les flammes. Mais aussi celles d’interventions parfois dures à surmonter moralement (accident de la route, suicide…).

Au-delà de leurs actions sur le terrain, des séquences mettent en relief leur sensibilité et leurs rapports familiaux, parfois difficiles à gérer. À la frontière du documentaire, le film rapproche de ces personnages, plus que passionnés, différents les uns et des autres, parfois quand même un peu cliché dans leur représentation (le pompier ténébreux, la femme, le misogyne, le gay…). Mais on l’oublie presque.
Au fur et à mesure, on comprend leur quotidien, on partage leur stress, et on sourit devant l’entraide, les moments de partage et de bonne ambiance à la caserne. Il faut le dire, les Hommes du feu est très drôle.

Pour autant, le long-métrage sait aussi montrer les tensions au sein du groupe. Ici, avec l’arrivée d’une femme à la caserne, Bénédicte (jouée par Emilie Duquenne), les relations sont parfois tendues. De quoi permettre une vision globale du quotidien, parfois mouvementé, des pompiers. Ils n’ont pas un « métier normal » et ne sont jamais dans « la routine » comme le dit fièrement Bénédicte.

Seul petit regret, une fin trop abrupte et une histoire centrale qui manque de force. En tout cas, le pari est tout de même réussi pour Pierre Jolivet : au-delà d’être des héros, ces pompiers sont des humains.

Philippine David

> Drame, de Pierre Jolivet (France). Durée : 1 h 33. Avec Roschdy Zem, Emilie Dequenne, Michaël Abiteboul, Guillaume Labbé…
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=3o465FtbhfM[/youtube]

TOP 4 : Daniel Day-Lewis

Coup de tonnerre : la semaine dernière, Daniel Day-Lewis annonçait l’arrêt de sa carrière. Retour en 4 anecdotes sur le premier acteur à avoir glané trois oscars du meilleur acteur.

ADEPTE DE LA MÉTHODE

Le comédien est connu pour être friand de la method acting, soit faire littéralement corps et âme avec son personnage. Pour ses rôles, il a ainsi passé des mois en fauteuil roulant, vécu seul en forêt, appris le métier de boucher, etc.

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MERCI EMINEM !

Pour son rôle dans Gangs of New York, Daniel Day-Lewis a confié écouter tous les matins à 5 h les morceaux d’Eminem, notamment « The Way I am », afin de se mettre dans un état de colère et donner le meilleur de lui-même.

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DANIEL CORDONNIER

En 1997, Daniel Day-Lewis déménage en Italie. Il se forme au métier de cordonnier, une passion de jeunesse. Il désertera les plateaux de cinéma pendant 5 ans. Di Caprio réussira à le ramener pour Gangs of New York de Scorcese.
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ADJANI STORY

C’était l’un des couples les plus glamour : Daniel Day-Lewis avec Isabelle Adjani. La rumeur dit que l’acteur avait rompu par fax. La comédienne a démenti, rappelant que monsieur avait disparu quand elle lui a annoncé sa grossesse…
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#WTF 41 : canicule, sortez les jupes !

Que s’est-il passé dans l’actu insolite et WTF ? Des hommes en jupes, un gros boa et un grand, très grand fan de Disneyland…

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> À Nantes, des chauffeurs de bus se sont plaints de ne pas pouvoir venir au travail en short pendant la canicule. Ils dénonçaient des conditions « pas acceptables » car la température des bus est « insupportable » en pantalon. Pour protester, six d’entre eux sont venus au travail… en jupe. Grâce à cette action plutôt culottée, ces hommes peuvent désormais conduire leurs bus en bermuda !

> Imaginez la statue de Bouddha dans un temple, entourée d’immenses figurines des Transformers. En Thaïlande, certains temples ont souhaité « se moderniser ». Un des responsables religieux explique que ces super-héros sont là pour attirer et amuser les enfants. On imagine déjà Mickey Mouse à côté de Jésus dans une église catholique…

> En Tunisie, un conducteur a stoppé le train qu’il conduisait en plein milieu d’une ligne de chemin de fer. Déjà ça, c’est pas très très bien. Mais d’après les passagers, le conducteur se serait arrêté pour acheter des pêches. La vendeuse serait même venue les lui apporter à la fenêtre de la locomotive. Qu’est-ce qu’on ferait pas pour des fruits…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=RwkNTM0QaXQ[/youtube]

> Aux États-Unis, un Californien d’une quarantaine d’années s’est rendu au parc d’attractions Disneyland 2 000 jours d’affilé. Défilés, attractions, musiques, il connaît tout sur tout. Il a semble-t- il bien profité de son pass annuel…

> Dans le département de la Loire, un homme s’occupait tranquillement dans son jardin jusqu’au moment où il s ’est retrouvé face à un boa. La « bestiole » mesurait environ 1 mètre de long. Les pompiers sont parvenus sans difficulté à le capturer. Reste à savoir d’où il provenait !

Philippine David

Horoscope WTF du 28 juin au 4 juillet 2017

L’été est là ! Avant de partir vous faire dorer la pilule sur une plage abandonnée en compagnie de Cyril Hanouna et Kev Adams, prenez votre petite dose d’astrologie avec l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : « Bouhou, nous les Béliers, on s’en prend toujours plein dans l’horoscope, parce qu’on est en premier. » Pov’ cocos va. Allez, baby coeur sur vous.
Gloire : C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses.
Beauté : Attention à votre exophtalmie.

TAUREAU
Amour : La constellation du Justin Bieber avait prédit que vous seriez marié(e) dans l’année. Visiblement, elle s’est grave plantée.
Gloire : Arrêtez de vous prendre pour un caramel.
Beauté : Dites-vous que l’été changera cette peau de poulet.

GÉMEAUX
Amour : What is love ? Baby don’t hurt me, don’t hurt me, no mooore.
Gloire : (non par contre, arrêtez de chanter. C’est atroce)
Beauté : Vos petits poils sont la preuve de votre maturité.

CANCER
Amour : « Le contraire de l’amour n’est pas la haine, c’est l’indifférence. » Victor Hugo ? Non, Desperate Housewives !
Gloire : Vous êtes un peu un Jean-Claude Dusse.
Beauté : Pluton vous verrait bien en string en cuir cette semaine.

LION
Amour : Envoyez ‘’je l’ai dans l’baba’’ au 6 13 13.
Gloire : Vous avez le bourdon comme Didier.
Beauté : Nu(e), vous êtes le/ la plus canon. En revanche, habillé(e)…

VIERGE
Amour : Méfiez-vous de ce saligaud de Cupidon. Il a des flèches empoisonnées cette semaine.
Gloire : Tel Findus, qui peut vous battre ?
Beauté : Laissez pousser. Tout !

BALANCE
Amour : Le mystère des chaussettes célibataires, c’est un peu l’allégorie de votre vie.
Gloire : Rien à dire, vous êtes aussi classe qu’un poney majestueux.
Beauté : Ouais bah visiblement, votre taylor is pas vraiment rich.

SCORPION
Amour : Vous auriez pu avoir vachement de succès si vous étiez du sexe opposé. Dommage.
Gloire : Tel le vieux saumon, vous êtes plein de sagesse.
Beauté : Senteur transports en commun bondés.

SAGITTAIRE
Amour : Libido en berne, comme Stéphane.
Gloire : Vous avez le charisme d’un caillou.
Beauté : Par chance, vous avez la somptueuse cambrure d’un gnou.

CAPRICORNE
Amour : Tant d’efforts alors qu’il ne vous faudrait qu’une pizza pour le/la charmer…
Gloire : Il serait temps de fermer la porte quand vous allez aux toilettes. Pensez aux autres.
Beauté : Le Capricorne est doux, il est joli et sent bon.

VERSEAU
Amour : Vos hormones bouillonnent. Graou !
Gloire : Oh, votre vie pourrait être pire. Vous pourriez vous appeler Philippon, par exemple.
Beauté : La fesse flasque.

POISSON
Amour : Dimanche, ce seront les 2 minutes les plus intenses de votre vie.
Gloire : Tant de vices pour une si petite personne.
Beauté : Vos fesses méritent tendresse.

The Last Girl renouvelle le film de zombies

Colm Mc Carthy renouvelle le genre avec The Last Girl, film de zombies sociétal et intelligent.

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Le doux monde des morts-vivants continue de faire recette. On ne compte plus le nombre de productions zombiesques à l’écran, de la série à succès The Walking Dead, à l’excellent Dernier Train pour Busan, en passant par le pathétique World War Z, et bien d’autres… Le dernier (mort)né s’appelle The Last Girl – Celle qui a tous les dons.

Adaptation du roman éponyme, The Last Girl est davantage un film minimaliste de contamination qu’une bête resucée de zombie-film gore. Misant sur l’aspect psychologique et dramatique, le long-métrage place son récit au fin fond de la campagne anglaise, dans un complexe militaire, où sont retenus des dizaines d’enfants, infectés par un agent pathogène. Agissant comme des zombies (je te sens = je te croque), ils sont toutefois capables de penser et ressentir des émotions. L’une d’entre elles, surdouée, va alors s’échapper avec une petite équipe alors que le camp est attaqué.

Le postulat de The Last Girl est intéressant. Colm Mc Carthy propose une oeuvre axée sur la dramaturgie et les symboliques. Dérivant d’ailleurs sur la fable SF écolo (un nouvel écosystème remplacera les survivants), The Last Girl est pessimiste mais malin.
Budget maigrichon oblige, quelques faiblesses sont à noter au niveau des effets spéciaux. Parfois maladroit, il souffre également d’un ventre mou au milieu.

Mais c’est dans son casting costaud et surprenant que The Last Girl trouve notamment son éclat. Gemma Arterton et Glenn Close constituent un duo solide, mais c’est surtout la toute jeune et fascinante Sennia Nanua, véritable révélation, qui porte le film à bout de bras. Ambitieux, un poil novateur, sans être toutefois inoubliable, The Last Girl apporte une bouffée d’air frais à un genre qui a bien besoin de se renouveler.

> Fantastique, de Colm Mc Carthy (GB). Durée : 1 h 52. Avec Glenn Close, Sennia Nanua, Gemma Arterton…
> NOTE : 2,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=4cXq_XQ185Y[/youtube]

#WTF 40 : un maillot de bain au poil !

Allez, on se détend et on prend une petite dose d’info insolite et WTF de la semaine.

(Photo Beloved Shirts)
(Photo Beloved Shirts)

> Vous cherchez un joli maillot de bain des plus sexy pour cet été ? On pense avoir trouvé LE maillot. Sa particularité ? Le motif représente le corps d’un homme, assez poilu. Voire très poilu. On peut le trouver pour 44,95 dollars. Un peu cher pour se rajouter des poils et ressembler à un homme.

> Dans l’est de la Chine, un automobiliste est rentré à l’intérieur d’une supérette avec sa Smart, calmement, par les portes automatiques du magasin. Mais ce qui est le plus wtf de chez wtf c’est la réaction de l’employé. Ce dernier s’est approché du conducteur, a ensuite fait des courses pour lui, lui a ramené un sac, l’a encaissé et pour finir, l’a aidé à sortir du magasin en marche arrière. L’employé a expliqué aux médias par la suite, que le conducteur ne voulait pas sortir de sa voiture parce qu’il pleuvait dehors. Comme on dit, le client est roi.

> Y a pas que toi qui joues au Hand spinner. Y a Nonja aussi. Dans un zoo de Vienne, en Autriche, un orang-outan s’amuse avec cette toupie à la mode. C’est un employé qui lui a montré comment l’utiliser. Et apparemment, depuis, le singe ne le lâche plus.

> Vous avez sûrement vu la vidéo sur les réseaux sociaux… Une religieuse, sœur Fabienne, de 77 ans est allée voter pour le premier tour des législatives à Baugé dans le Maine-et-Loire… en hoverboard. Le pire c’est qu’elle se débrouille magnifiquement bien.

> Aux États-Unis, pendant que certains se lancent dans le yoga avec des chèvres qui se baladent comme dans une prairie autour d’eux, d’autres (7 % de la population) pensent que le lait chocolaté est produit par des vaches marrons. Mais où va le moooooonde ?

Philippine David

Horoscope WTF du 21 au 27 juin 2017

C’est l’été, youpiiii ! A vous la plage, les enfants qui crient, le sable entre les orteils et les coups de soleil ridicules. Et tant qu’à faire, voilà aussi votre dose d’horoscope WTF.

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BÉLIER
Amour : Au lit, vous ressemblez à un frondeur du PS.
Gloire : « Lorsque tu offres un pagne à ta belle-mère, ne lui dis pas que c’est pour couvrir ses fesses »(proverbe guinéen)
Beauté : Dur de la feuille et mou de la baguette.

TAUREAU
Amour : 10/10 sur l’échelle du malaise.
Gloire : Vous souffrez d’enduophobie.
Beauté : Votre air bovin ne laisse pas indifférent.

GÉMEAUX
Amour : Attention, ça va finir par rouiller.
Gloire : L’heure de ressortir votre slip kangourou.
Beauté : Aussi canon qu’une statue grecque, mais un cœur de pierre.

CANCER
Amour : Ouloulou qu’est-ce qu’on vous aime cette semaine !
Gloire : Ce rire de truie vous perdra.
Beauté : Vous avez la peau douce comme un Justin Bieber prépubère (pléonasme).

LION
Amour : L’orgasme du cochon dure 30 minutes. Allez les rageux, on rage !
Gloire : Votre entourage vous ment. Écoutez plutôt l’astrologue tmv.
Beauté : Astuce beauté > Mettez- vous un slip sur la tête pour éviter les insolations.

VIERGE
Amour : Olala, mais j’en sais rien moi. Lisez l’horoscope de Femme Actuelle, vous aurez vos réponses.
Gloire : On y trouve par exemple : « Ras-le-bol ? Réagissez vite, ne vous laissez plus marcher sur les pieds ! »
Beauté : Vous êtes gaulé(e) comme un calamar. (Ça, c’est de nous)

BALANCE
Amour : L’amour est dans le pré, mais vous êtes trop vache pour ça.
Gloire : Vous êtes pas venu là pour souffrir, OKAY ?
Beauté : Sympa votre teint. On dirait un p’tit saumon.

SCORPION
Amour : On a de bonnes nouvelles pour vous. N’hésitez pas à nous envoyer un petit chèque pour le savoir.
Gloire : Mais… vous ne vous taisez jamais ?
Beauté : Qui dit été, dit aisselles mouillées.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes aussi difficile à grimper que le Kilimandjaro.
Gloire : Inutile de poursuivre vos rêves. Vous ne les rattraperez pas.
Beauté : Votre carrure de poule fait fantasmer.

CAPRICORNE
Amour : D’après une étude, être en couple fait grossir. Débrouillez-vous avec cette info capitale.
Gloire : Arrêtez de faire le gangster. Même Derrick est plus crédible que vous.
Beauté : Vous avez des airs de cochon d’inde à poil long (pour la photo, Google est votre ami).

VERSEAU
Amour : Mieux vaut rater un baiser que bai… ouais bon ok.
Gloire : Je ne veux pas vous faire flipper, mais un clown fou risque de débarquer dans votre chambre cette nuit.
Beauté : Là, faut carrément y aller avec la tondeuse.

POISSON
Amour : Mais comment font-ils/ elles pour aimer votre pilosité ?
Gloire : Erf, on a retrouvé votre dignité de samedi soir sur Le Bon Coin.
Beauté : Nettoyez-vous les oreilles. Toujours ça de pris pour votre voisin.

Baywatch : alerte à Malibu (et au naufrage)

Baywatch / Alerte à Malibu ? Au cinéma ? En maillot de bain rouge ? Youpi ? Oui, mais non. Le film de Seth Gordon est un naufrage.

PAUSE_ECRANS_CINE

Ah, Alerte à Malibu, les années 90, une série iconique, ces ralentis aussi cultes que ces maillots de bain… Voilà que débarque son adaptation ciné ! Et soyons clairs d’emblée : Baywatch est d’une bêtise abyssale. Ici, le légendaire Mitch Buchannon (joué par Dwayne Johnson, alias the Rock), s’associe avec la tête à claques Matt Brody (Zac – hiiii – Efron dans le rôle) pour dézinguer un complot criminel qui menace l’avenir de la Baie.

Pourtant, les premières minutes de Baywatch s’annoncent « prometteuses ». Jouant ouvertement la carte de l’autodérision à la 21 Jump Street, la séquence d’ouverture vise la comédie bébête mais fait sourire. L’esprit parodique est rafraîchissant et l’on s’attend alors à une plaisanterie kitsch assumée.

Mais la rupture de ton arrive. De là, Baywatch file patauger dans la comédie policière bas du front, aussi ridicule qu’ennuyeuse. Se vautrant dans un humour forcé et graveleux, des gags ronflants (et pas drôles) et un récit linéaire, Baywatch accroche difficilement l’auditoire. Sans rebondissements, l’histoire tire en longueur sur quasiment deux heures.

Visuellement aussi, le film de Seth Gordon est malheureusement à la peine. Les effets spéciaux frôlent le pathétique (la scène de l’incendie), les fonds verts piquent les yeux. Les fans se contenteront donc d’une tripotée de corps de rêve (popotins/ poitrines/abdos/pectoraux) de personnages plus parfaitement parfaits que la perfection (note au lecteur : oui, l’auteur de ces lignes est jaloux).
Mais ne seront même pas étonnés des caméos – ces apparitions surprises – des mythiques Pamela Anderson et David Hasselhoff, ceux-ci étant annoncés… dès le générique d’ouverture !
Reste la présence du jubilatoire Dwayne Johnson qui, solide comme un « rock », sauve Baywatch de la noyade.

Aurélien Germain

> Comédie/Action, de Seth Gordon (USA). Durée : 1 h 57. Avec Alexandra Daddario, Dwayne Johnson, Zac Efron, Priyanka Chopra…
> NOTE : 1,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=-AtAyd4wNWg[/youtube]

J’ai testé pour vous… l’atelier d’autoréparation de vélo

Notre journaliste, pas bricolo pour un sou, a décidé de mettre les mains dans le cambouis à l’atelier d’autoréparation de vélo du Collectif cycliste 37.

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Un pneu à plat ? Pas de problème, j’utilise un autre vélo. Mais au bout de quelques mois et trois crevaisons, plus de vélo disponible à la maison. Je décide de prendre les choses en main : facile, il suffit de visionner un tutoriel sur Youtube. Sauf que j’y passe deux heures, réussis tant bien que mal à réparer mon pneu, mais n’arrive pas à remettre la roue arrière. Une vraie partie de plaisir… qui m’incite à franchir la porte du Collectif cycliste 37.

Le diagnostic

J’arrive avec mon vieux vélo. « Vous l’utilisez souvent ? », me demande Xavier Richou, co-président de l’association et responsable du secteur atelier-vente. Oui, je dévale même la Tranchée avec ! « À votre place, j’aurais peur », répond-il en suspendant l’engin à l’aide de crochets. Comment ? Mon vélo adoré serait-il bon à jeter ?
Réponse laconique : « Un vélo n’est jamais foutu. » Pas foutu, mais mal-en-point : pneu crevé, jeu dans l’axe de la roue, dérailleur déréglé, freins grippés… Autour de moi, des adhérents s’affairent sur les 8 postes de travail, aidés de Jean-Bernard, Jean-Luc ou Christian, bénévoles amateurs de mécanique.

Le b.a.-ba du réparateur Image56

Jean-Luc vient me donner un coup de main. « Ici, nous avons plein de matériel à notre disposition. Chaque outil a son utilité. Choisir le bon, c’est la base », m’explique- t-il. Clés plates, clés à laine, pied de dévoilage, pièces détachées récupérées sur des vélos hors-service : l’atelier est bien équipé.
On commence par démonter la chambre à air et la gonfler. Jean-Luc trouve le trou en deux minutes, recherche sans succès l’objet responsable de la crevaison, puis me conseille de marquer l’endroit d’une grande croix « pour qu’il se voit même après grattage ». Ensuite, une délicate opération : la pose de la rustine. Là encore, un précieux conseil : « Il faut étaler la colle au-delà de la rustine pour qu’elle ne se détache pas. »

La minute culturelle

Image58« On trouve plein d’informations sur une roue », m’indique Jean-Luc pendant la pose. Saviez-vous, par exemple, que la pression de gonflage recommandée y est inscrite ? Justement, c’est le moment de pomper. Je gonfle le pneu… qui se dégonfle à nouveau ! Les coupables ? Un second trou juste à côté du premier, puis encore un autre. Ce qui conduira les bénévoles à me proposer une autre chambre à air.
La leçon du jour : attention, un trou peut en cacher un autre. Vient l’heure de ranger ses outils et surtout, de trier ses déchets. Car ici, rien ne se perd : ma vieille chambre à air trouée sera minutieusement découpée pour faire des élastiques.

Nathalie Picard

>> Collectif cycliste 37 16 impasse Nadaud à Tours. 02 47 50 16 34. Atelier d’autoréparation de vélo accessible sur adhésion les lundi et mercredi de 17 h à 20 h, le samedi de 9 h à 12 h. atelier@cc37.org – cc37.org

Aucard de Tours : une bonne dose de Ropoporose

Tellement jeunes et tellement doués. Pauline et Romain, duo fraternel, vivent la musique. Mais qui sont-ils ?! Tmv les a rencontrés lors de leur tout premier passage à Aucard de Tours.

C’est l’histoire d’un frère, Romain, et d’une sœur, Pauline, super sympas, à la cool et passionnés de musique depuis toujours. Une histoire fraternelle donc, qui a donné naissance à Ropoporose.  Roro + popo + une note de douceur.

Ils ont commencé à travailler ensemble très jeunes, à la maison. « J’avais 18 ans, Pauline 14. On jouait avec les instruments que l’on avait chez nous. Puis on s’est senti bien ensemble. On a compris que l’on pouvait faire plein de bonnes choses à deux. De bricolage en bricolage, on a crée des choses », explique simplement Romain.

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Les Vendômois en sont aujourd’hui à leur deuxième album, sorti en février 2017. Leur outil fétiche ? Une pédale loop qui permet d’enregistrer les différents instruments et de les jouer ensemble. Pratique quand on est que deux sur scène. Et ils ont la volonté de ne rester qu’à deux. « On veut jouer que tous les deux sur scène. On ne pense pas à prendre des musiciens avec nous », assure Pauline.

« On ne cherche pas à faire de la musique mécaniquement »

Le groupe ne cherche pas à faire du « propre » ou du « trop carré ». Ils enregistrent leurs musiques en live. « On a une base puis on rajoute des embellissements, comme de la trompette par exemple. On ne cherche pas à faire de la musique mécaniquement », confie Pauline.

Ce duo hyper cool joue donc de tous les instruments : clavier, guitare et percu pour Popo, batterie et guitare également pour Roro. À savoir que la jeune femme chante également, son frère s’occupe des chœurs. Mais « le chant c’est juste un instrument de plus », explique Pauline. « On s’attarde surtout sur la composition de la musique ».

Pour l’instant, les deux jeunes vadrouillent entre les scènes. Quelques projets en tête mais pas de nouvel album de prévu : « On est déjà à fond dans celui que l’on vient de sortir ».


Hey Pauline, hey Romain, si tu étais… 

Amazingthings todo withyour NoteJournal

Philippine David

#WTF 39 : sac à puces dans le métro

Un gros délire avec des toutous dans le métro, mais aussi Thomas Pesquet et une super-mamie : voilà la rubrique insolite de la semaine.

PAUSES_WTF

— Il est interdit depuis peu de promener son chien dans le métro new-yorkais. Mais Médor est tout de même accepté à une condition : s’il rentre dans un sac. Les utilisateurs du métro ont trouvé un moyen pour prendre avec eux leurs gros toutous : les mettre dans de gros sacs. Pour admirer ces superbes photos, suivez le hashtag #subwaydog.

— Aux Pays-Bas, un chef cuisinier a préparé le hamburger le plus coûteux du monde : 2 050 euros. Il a choisi les ingrédients les plus chers du monde et a mis le paquet sur la présentation : homard, caviar, truffe, fromage, foie gras et un pain recouvert de feuilles d’or.

— Un train a dû exceptionnellement s’arrêter en gare de Valence après qu’un contrôleur a signalé la présence d’un homme suspect à bord, caché dans les toilettes. C’était en fait un comédien français qui répétait une pièce de théâtre.

— Johanna Quaas, ça vous dit quelque chose ? Non, ce n’est pas la cousine éloignée de Patricia, mais une gymnaste allemande de 92 ans. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, on peut la voir en train d’enchaîner des exercices d’équilibre entre des barres parallèles. Résultat : une cinquième place à la Turnfest de Berlin, pour celle qui n’avait jamais fait de compétitions avant ses 57 ans. Mieux vaut tard que jamais !

Après six mois passés dans l’espace, Thomas Pesquet aura connu des changements. Le spationaute français mesure d’ailleurs cinq centimètres de plus qu’à son départ. Il devrait normalement peu à peu retrouver sa taille normale sur Terre.

S.B. et Ph.D.

Culture, tendances & web #46

Du DVD de Jackie à la série The Mist, en passant par les derniers albums de Camille et Rogers Water, voilà les chroniques culture de la semaine.

PAUSES_ECRANS_JackieLE DVD
JACKIE
Le film poignant sur Jacqueline Bouvier Kennedy (Jackie de son surnom), première dame des États-Unis de 1961 à 1963, est sorti en DVD la semaine dernière. Le film retrace la vie de Jackie après la mort de son mari, le président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy, mort d’une balle dans la tête. Le film est captivant jusqu’au bout et il le doit à Natalie Portman. Le personnage passe par tous ses états : le choc, la tristesse, la dépression, la remise en question, le combat et l’acceptation. Dans le célèbre tailleur rose, elle incarne une femme forte pour ses enfants et face au peuple américain, mais aussi la beauté et la prestance d’une première dame.
Ph.D.

LE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS PAUSE_ECRANS_VINYLE
THE RHUM RUNNERS – KICK THE GONG
Si la mission d’une radio locale est notamment de valoriser la scène émergente de sa ville, avouons que notre cité tourangelle voit naître tant de projets de qualité qu’elle fait de nous des enfants gâtés ! Ici, c’est un groupe qui a les oreilles tournées vers le passé et souhaite faire vivre une musique oubliée aujourd’hui. Depuis 2012, les Rhum Runners jouent Exotica, un genre américain des années 50, plutôt instrumental, festif, chaleureux et imprégné de différentes cultures, arabes, asiatiques, latines… Avec ce nouvel album, ils proposent 13 délicieuses compositions originales. Un voyage dépaysant à travers un festival de cocktails à déguster où vous voulez, quand vous voulez et sans modération. En attendant de retrouver l’énergie du groupe sur scène, on l’apprécie déjà gravée sur disque avec, en prime, le grain du son vintage.
S. R.
> rhumrunners.wixsite.com > 45t «Harbour fever» , 3 titres – 10 € / Dispo en juillet chez Doghouse et Bone Records.

PAUSES_ECRANS_RogerWatersLES CDs
ROGER WATERS – IS THIS THE LIFE WE REALLY WANT ?
L’un des piliers des Pink Floyd vient de sortir un nouvel album solo. Le maître du show prévoit une tournée internationale pour l’occasion. À 73 ans, Roger Waters est toujours aussi engagé dans ses chansons. Le titre de son album parle d’ailleurs de lui-même. Les musiques sont ponctuées de choeurs, de dialogues, de bruits de fond et de mélodies relaxantes. Sur « Oceans Apart », la voix chevrotante et rocailleuse du sexagénaire est mêlée aux cris des oiseaux. Sur d’autres, les sons de guitare prennent parfois le pas sur sa voix. L’album offre de belles ballades et des sons toujours aussi purs qu’au temps des Pink Floyd. Mais on ne l’écoutera pas en boucle…
Ph.D.

CAMILLE – OUÏ PAUSES_ECRANS_Camille
Camille en est à son septième album en 15 années de carrière. Les titres de Ouï sont tout aussi intrigants que ses précédentes chansons. Piscine, Langue ou encore Fontaine de lait : on reconnaît sa patte et son âme d’artiste. À l’écoute, on reconnaît aussi son côté tou-jours aussi décalée et déjantée. Elle joue sur les mots et avec sa voix. Sa musique et ses textes restent fidèles à ce qu’elle a pu proposer auparavant. Il faut donc rentrer dans son monde ! On l’attend sur les scènes des festivals cet été et en tournée en France jusqu’en mars 2018. Ph.D.

SÉRIE TV
THE MIST
Tirée du roman de Stephen King, du même nom, la série sortira le 22 juin sur la chaîne Spike. Dix épisodes sont prévus. Et apparemment ça fiche les chocottes ! Les habitants d’une petite ville se retrouvent entourés et oppressés par une épaisse brume qui s’installent dans l’air. Mais pas une gentille brume qui apparaît quand on se balade le long de la mer. Non, non. Une brume qui semblerait « habitée ». Par qui, par quoi ? À découvrir. Mais on a déjà des sueurs froides en regardant le trailer.

LA BD PAUSE_ECRANS_BD
JACK COOL 1966
Alors que la célébration du cultissime Sergent Peppers des Beatles bat son plein et que le revival psychédélique semble bien parti, ce Jack Cool tombe à pic. L’histoire racontée par Jack Manini mêle à la fois les figures iconiques de l’époque à un polar subtil. De quoi faire un parfait mélange. L’histoire de freak qui écrira ensuite « Vol au-dessus d’un nid de coucou » et de sa communauté d’allumés a en effet défrayé la chronique dans les années 60, où toute l’Amérique découvrait les joies du LSD et de l’amour libre face au puritanisme et aux ligues de vertu. Bref, un terreau idéal pour planter un récit rocambolesque superbement mis en scène par un Olivier Mangin. Cinquante ans après « L’été de l’amour », ce road trip jouissif et halluciné emmène encore plus loin.
Hervé Bourit

80

C’est la durée, en minutes, du dernier épisode de la saison 7 de Game of Thrones. Les sept nouveaux épisodes seront plus longs que les précédents. La nouvelle saison sort le 16 juillet prochain.

Horoscope WTF du 14 au 20 juin 2017

Les astres sont alignés, nos prédictions sont claires : tout le monde va encore morfler cette semaine dans l’horoscope. Courage.

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BÉLIER
Amour : Ce n’est pas parce que le printemps est là qu’il faut butiner toutes les fleurs, krrkrr.
Gloire : Astuce réconfort > Si vous êtes triste, pensez à la tête qu’aura le bébé de votre ex.
Beauté : Vous avez le profil d’un lamantin.

TAUREAU
Amour : Tel le ver, vous êtes solitaire.
Gloire : Vos idées saugrenues en regardant un poulet rôti sur sa broche mettent votre entourage mal à l’aise.
Beauté : Ça veut jouer au docteur, mais ça ne sait pas se servir de son bistouri.

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes à l’amour ce que David Guetta est à la musique.
Gloire : Si jeune et pourtant déjà si vieux dans votre tête…
Beauté : Votre peau n’a pas de pot.

CANCER
Amour : Héhé, z’en avez des kilomètres au compteur, vous, hein !?
Gloire : Arrêtez avec l’excuse des troubles hormonaux. Vous êtes lourd, c’est tout.
Beauté : Mon dieu, que vous suez !

LION
Amour : Eh oui, c’est fini les 30 Glorieuses au lit.
Gloire : Quel jeune freluquet subversif vous faites. Brrr !
Beauté : Enroulé(e) dans votre couette, vous ne ressemblez qu’à un simple lamasticot.

VIERGE
Amour : La dernière personne qui vous a envoyé un SMS est cocu(e). Sorry.
Gloire : ‘’Sois à l’heure au boulot, tu boiras plus vite ton mojito’’.
Beauté : Vous avez la fesse alerte.

BALANCE
Amour : Outch, dans ce domaine, c’est aussi vide que la tête d’un participant de téléréalité.
Gloire : Alors, ça fait quoi d’être du même signe que l’astrologue parfait de tmv ?
Beauté : Vous et MacGyver êtes les seuls au monde à paraître cool avec la coupe mulet.

SCORPION
Amour : Si seulement tout le monde était aussi parfait que vous.
Gloire : Votre travail est surestimé. Partez plutôt élever des lamas.
Beauté : Vous ressemblez à un mix entre Moundir et Fanny Ardant.

SAGITTAIRE
Amour : Votre coeur est encore plus froid que le rayon surgelé d’un supermarché.
Gloire : Vous râlez constamment. Mais vous avez toujours raison.
Beauté : Sagittaire rime avec ventre de grosse pomme de terre. Coïncidence ? Je ne crois pas.

CAPRICORNE
Amour : Le sexe, ça rend beau ; la bouffe, ça rend gros. Telle est votre nouvelle devise.
Gloire : Quelqu’un vous adule en secret. (Qui ? Aucune idée et je m’en contrefiche)
Beauté : Vous êtes daltonien(ne) ou vous osez vraiment vous habiller comme ça ?

VERSEAU (spécial transpi)
Amour : Est-ce que suer c’est tromper ?
Gloire : Le samedi, c’est transpi.
Beauté : L’auréole, vous ne l’avez pas au-dessus de la tête, mais sous les bras.

POISSON
Amour : Fini, le couple. Mettez- vous en trouple.
Gloire : Qui va à la chasse perd sa place (et du PQ).
Beauté : Votre teint de surimi n’augure rien de bon.

TOP 4 : Cédric Klapisch

Cette semaine, Cédric Klapisch sort un nouveau film : Ce qui nous lie. Et ce n’est pas son premier ! Il faut dire que ces précédents films sont connus du public. Voici son p’tit top 4.

L’AUBERGE ESPAGNOLE

C’est un des films mythiques du début des années 2000, où Romain Duris s’est fait connaître du grand public aux côtés de Cécile de France. Cette dernière a d’ailleurs décroché le César du meilleur espoir féminin pour le rôle d’Isabelle.

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LES POUPÉES RUSSES

En 2005, Klapisch réalise la suite de l’Auberge espagnole. Ce qui est excitant c’est de retrouver les mêmes personnages et de découvrir la suite de leur histoire. La vie continue : Xavier (Romain Duris) a désormais 30 ans.

PAUSES_ECRANS_Klapisch_PoupéesRusses

CASSE-TÊTE CHINOIS

Ce n’est que huit ans après que Klapisch propose une suite. Dans Casse-tête chinois, Xavier (Romain Duris) a encore vieilli et continue à vivre sa vie, périlleuse et remplie de rebondissements.

PAUSES_ECRANS_Klapisch_Casse-teteChinois

PARIS

Le film n’est pas rattaché à la trilogie, mais le réalisateur a tout de même gardé Romain Duris, près de lui, pour jouer le personnage principal. Dans Paris, Duris joue un danseur, malade cardiaque.
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Voyage dans la galaxie Pixar

A l’occasion du marathon Pixar, au CGR Tours Centre, tmv vous replonge dans l’univers du géant de l’animation.

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L’HISTOIRE

C’est en 1979 que Pixar fait ses débuts sous le nom de GraphicsGroup au sein de la société Lucasfilm. Steve Jobs la rachète et la rebaptise Pixar. L’entreprise passe plusieurs contrats pour des longs-métrages avec Disney, le premier étant signé en 1991. Malgré quelques tensions, notamment pendant la sortie de Toy Story 2, en 1999, les deux sociétés sont restées en collaboration. En 2006, Disney s’adjuge Pixar pour 7,4 milliards de dollars.

LES PERSONNAGES CULTES

Pixar a su créer des ersonnages attachants, célèbres aujourd’hui. Parmi eux, on peut citer les acolytes Woody et Buzz l’Éclair dans Toy Story. Leur rencontre se fait dès le premier volet de la trilogie, pour ne plus se lâcher. On se souvient aussi de Nemo, le poisson clown, et Dory, le poisson bleu et jaune. Les deux amis se rencontrent dans les fonds marins, mais ont quelques soucis de communication dus aux pertes de mémoire de Dory. Plus récemment, il y a la famille des Indestructibles : Elastigirl la maman, M. Indestructible le papa, Violette l’aînée, Flèche le garçon, sans oublier Jack-Jack, le petit dernier. Tous ont des pouvoirs extraordinaires. Enfin, la plus mignonne des histoires d’amour revient à WALL-E, un robot en piteux état qui récupère les déchets sur Terre, et Eve, un robot dernier cri.

LES RÉCOMPENSES Image48

Huit Oscars, six Golden Globes et six Annie Awards : voilà ce que Pixar aura raflé, depuis 1996, comme prix du meilleur film d’animation. Ratatouille est le seul à avoir gagné ces trois récompenses.

PROCHAINEMENT

Pixar a sorti dix-sept longsmétrages depuis sa création. De nouveaux sont à prévoir. Notamment Cars 3, prévu le vendredi 16 juin aux États-Unis et surtout… en avant-première, deux jours après, au CGR de Tours Centre. La sortie officielle n’est normalement prévue que le 2 août en France. Deux autres films d’animation sont également attendus : Coco, fin 2017, et Les Indestructibles 2, courant 2018.

Image47LES CHIFFRES DU BOX OFFICE

Quels sont les films Pixar qui ont le plus cartonné en France ? En première position, on retrouve Le Monde de Nemo, sorti en 2003. L’histoire de ce mignon poisson clown a fait 9 387 283 entrées au cinéma. Il est suivi de Ratatouille, le long métrage avec Rémy le rat cuistot, et ses 7 830 754 tickets vendus en 2007. À la troisième place c’est la famille aux supers pouvoirs que l’on retrouve : en 2004, 5 529 012 personnes ont visionné Les Indestructibles.

LES CLINS D’OEIL

Tout est parti d’une rumeur sur le web, avant que les studios d’animation le confirment dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux : chaque film Pixar est lié et contient des références cachées, les fameux Easter Eggs. On retrouve ainsi Lotso, l’ourson rose de Toy Story 3, au pied du lit de la jeune fille dans Là-haut. Ou encore un jouet ressemblant à Nemo dans les bras de Sully, le personnage principal de Monstres et Cie. On peut aussi apercevoir Doc Hudson, la voiture bleue dans Cars, stationnée dans une séquence des Indestructibles.

Philippine David & Simon Bolle

Tout savoir sur le marathon Pixar au Mega CGR de Tours Centre : par ICI

Un marathon Pixar au CGR Centre !

Du 15 au 18 juin, l’intégralité des Pixar sera diffusée lors d’un marathon au cinéma CGR Centre. Adrien Gacon, directeur de la salle, et Yoann Pivert, chargé de la communication et des relations publiques à l’école tourangelle ESTEN Sup’Édition, racontent la genèse de leur projet.

toystory

Comment est venue l’idée d’un marathon Pixar au cinéma ?
Y.P. : Notre école réalise, chaque année, des projets en lien avec des entreprises et des associations. Celui du festival des films Pixar est né d’une rencontre, il y a presque deux ans.
A.G. : J’étais invité à une émission de TV Tours. Même s’il n’y avait aucun rapport, j’en ai profité pour parler de mon envie de créer ce Pixarathon à un des chroniqueurs, Antoine Périgne, aussi fou que moi. Et c’est lui qui m’a mis en relation avec l’ESTEN. Les premiers échanges avec les étudiants ont débuté en octobre 2015.

Adrien Gacon
Adrien Gacon

Quelles ont été les étapes suivantes ?
Y.P. : Il a fallu établir une présentation du concept, avant de le proposer à Disney, la maison-mère. On a pu apporter nos compétences en concevant un livre, de A à Z, qui nous a servi de support pour notre dossier. Ensuite, c’est Adrien qui s’est chargé de le défendre au siège de la société. Cette collaboration a été essentielle. Avec la même philosophie, on ne pouvait qu’avancer ensemble.
A.G. : L’école a été à la fois un soutien humain et technique. C’est bien que des jeunes fassent preuve de créativité, surtout dans le cinéma. Mais ça n’a pas toujours été simple. J’ai du me battre pour mener à bien ce projet. Je suis fier maintenant que la mission soit accomplie.

Qu’est-ce qui a convaincu Disney Pixar ?
A.G. : J’ai eu l’occasion de discuter avec des représentants lors d’un séminaire. Ils m’ont dit de les relancer par mail, et j’avais mon rendez-vous trois semaines plus tard. Sur place, tout le monde a été conquis par notre initiative. Ils ont trouvé ça bien ficelé. Voire trop ambitieux, au niveau des animations et de la décoration. C’est pourquoi on a dû envoyer une demande au siège, situé aux États-Unis. Évidemment, on n’a jamais eu de retour… L’accord de la France a finalement suffi. Il a quand même fallu attendre avril 2017.

Ça a dû être un soulagement…

Yoann Pivert
Yoann Pivert

A.G. : Évidemment ! Pendant plus d’un an, on n’a pas lâché le morceau.
Y.P. : D’autant plus qu’on avait été obligé de repousser la date, en attendant la réponse. Tout était prêt courant 2016, donc on était un peu frustrés. Justine, Lucile, Théo et Aymonn, les étudiants en troisième année qui bossaient dessus, sont partis de l’école depuis, le diplôme en poche. Ça reste l’aboutissement d’une lourde année de travail.

Il n’y a plus qu’à profiter !  
Y.P. : Oui, c’est sûr, même si tout le monde ne pourra pas être présent. On peut déjà dire que c’est une réussite.
A.G. : Il y a beaucoup d’engouement sur les réseaux sociaux. La publication de l’affiche a touché 50 000 personnes sur Facebook. Ça récompense nos efforts. À la base, on est une petite structure en perte de vitesse. On retrouve peu à peu une identité. Le Pixarathon va nous permettre de nous démarquer de la concurrence. Notre cinéma a encore plein de projets. En tout cas, j’ai déjà la soirée d’ouverture du marathon Pixar dans la tête. Ce sera sans doute la plus belle de ma vie. Des surprises sont prévues. Je vais pouvoir évacuer les secrets gardés. Les larmes risquent de couler, je l’avoue.

Propos recueillis par Philippine David & Simon Bolle

Pour en savoir plus sur l’univers Pixar, direction notre résumé ICI !

>LES INFOS PRATIQUES DU PIXARATHON

La programmation a été établie en fonction de l’ordre chronologique des sorties des films.
Jeudi 15 juin : 18 h 30, Toy Story ; 21 h, 1001 pattes ; 23 h, Toy Story 2.
Vendredi 16 juin : 19 h, Monstres et Cie ; 21 h, Le Monde de Nemo ; 23 h, Les Indestructibles.
Samedi 17 juin : 9 h, Cars ; 11 h, Ratatouille ; 14 h 30, WALL-E ; 16 h 30, Là-haut ; 19 h 15, Toy Story 3 ; 21 h 15, Cars 2 ; 23 h 15, Rebelle.
Dimanche 18 juin : 9 h, Monstres Academy ; 11 h, Vice-versa ; 14 h, Le Voyage d’Arlo ; 15 h 45, Le Monde de Dory ; 18 h, Cars 3 (avant-première).
Tarifs dégressifs. Plus de détails sur le site du CGR de Tours Centre.

>LES SURPRISES

Si toutes les idées n’ont pas été validées, beaucoup d’animations sont programmées dans le cinéma. Structures en carton, fresques, ballons… L’établissement sera plongé dans l’univers Pixar. Par ailleurs, avant et après les séances, il sera possible de remporter des activités gratuites, offertes par les partenaires, et de participer à une démonstration d’un chef de cuistot local de Tours. On vous le répète : le spectateur sera roi.

Free Fire : de la balle !

Un film qui repose uniquement sur une monumentale scène de fusillade durant 1 h 20 non-stop ? Il n’y avait que Ben Wheatley pour réaliser un film pareil…

PAUSE_CINE

1978. Un hangar poussiéreux. Une bande de gangsters, des activistes de l’IRA, une intermédiaire. Le tout pour une transaction d’armes clandestine. En un éclair, la vente est sabordée et tout va dégénérer dans un déluge de balles. Chacun veut sauver sa peau… et une mallette pleine d’argent !

Sur ce pitch aussi rachitique que risqué, Ben Wheatley fait ce qu’il sait faire le mieux : du Ben Wheatley. Cinéaste autant adulé que critiqué, l’Anglais refuse de nouveau toute facilité. Se lance dans l’exercice de style délicat. Un pari risqué, mais réussi.
Passée une délicieuse scène d’exposition, Free Fire n’est en fait qu’une gigantesque gunfight de 1 h 20, où une tripotée de grandes gueules, bloquées dans un hangar, vont se canarder. Du sang, de la sueur, de la poussière.
Une fusillade non-stop, durant laquelle Wheatley se plaît à faire ramper ses protagonistes, tous blessés aux bras, aux articulations, aux jambes.

De fait, on frôle rapidement l’absurde, le loufoque. D’autant que Free Fire distille en plus un humour grinçant qui aère cet ensemble tout de même — avouons-le — très chaotique.

Free Fire est inventif, déjanté. Le spectateur se régale (plaisir pervers !) de ce jeu du chat et de la souris armés jusqu’aux dents, où le bruit des balles qui ricochent et fusent en devient assourdissant. Entre bassesse humaine et duel de survie, le film s’offre une autre lecture intéressante, grâce à une galerie de personnages absolument jouissive. Alors bien sûr, Free Fire n’est pas exempt de défauts (on patauge quand même un peu dans la seconde partie). Et comme d’habitude, donc, ce nouveau Wheatley divisera. Certains détesteront. D’autres adoreront. Mais impossible de ne pas reconnaître une qualité au réalisateur : son audace jubilatoire.

Aurélien Germain

> Action/Comédie, de Ben Wheatley (GB). Durée : 1 h 30. Avec Brie Larson, Armie Hammer, Cillian Murphy…
> NOTE : 4/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=7jAI271_wjc[/youtube]

#WTF 38 : diplômes de mauvais goût

Faux diplômes, fan de Retour vers le futur, chirurgie pour ressembler à Kim Kardashian : voilà l’actu insolite et WTF de la semaine !

> Au Texas, une prof de collège a décerné de faux prix « pour rigoler » à ses élèves de 5e.

> Au Texas, une prof de collège a décerné de faux prix « pour rigoler » à ses élèves de 5e. La petite Lizeth Villanueva a reçu le diplôme de « celle qui a le plus de chances de devenir terroriste ». Ce qui a choqué non seulement l’enfant, mais aussi ses parents. Et niveau bon goût, l’enseignante est visiblement au top : les élèves ont ainsi pu récolter le diplôme de « celle qui a le plus de chances de pleurer pour rien » ou encore « celui qui a le plus de chances de devenir SDF au Guatemala ». La prof a été suspendue temporairement.

> D’après une étude britannique, le secret d’un couple épanoui serait de dormir nu.

> Au Canada, la police est intervenue pour mettre fin à un tapage nocturne : le groupe de hard rock Vinyl Ambush se produisait en concert privé dans un jardin. Le policier a fini par s’installer à la batterie pour taper quelques morceaux avec les musiciens !

> Steven LaGrand, un Américain, est fan ultime de Retour vers le futur. À tel point qu’il possède même une DeLorean. À bord de sa voiture, accompagné de sa mère, il a poussé le bolide jusqu’à 140 km/h pour les emmener vers le futur. Pas de chance, la police se trouvait un peu plus loin. Résultat : retour vers le PV à 400 dollars.

> Rhinoplastie, implants mammaires et fessiers, côtes en moins… Jennifer Pamplona, une Brésilienne de 24 ans, a tout fait pour ressembler à son idole Kim Kardashian. Résultat : elle a dépensé l’équivalent de 160 000 € pour y parvenir. La bêtise coûte tout de même cher, non ?

Aurélien Germain

La Nuit des Studio : la programmation

Le 10 juin, c’est la 33e Nuit des Studio ! Dès 18 h, la mythique salle de la rue des Ursulines invite le public à un voyage cinématographique, jusqu’à l’aube. Au total, 15 films répartis dans les 7 salles, jusqu’à 6 h du matin.

agenda stuido

> Ascenseur pour l’échafaud : Un chef d’oeuvre français sorti en 1958. Du suspense, mais aussi Jeanne Moreau et Maurice Ronet à leur apogée.

> Le Cabinet du docteur Caligari : On se plonge dans les années 20. Le cinéma expressionniste allemand dans toute sa splendeur.

> Coup de tête : Parce qu’il y a Patrick Dewaere, un des meilleurs acteurs français (parti bien trop tôt). Et derrière la caméra, Jean-Jacques Annaud !

> De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites : L’Amérique à la dérive, Paul Newman la filmait déjà au début des années 70. Un film on ne peut plus humain.

> Des idiots et des anges : Si vous ne connaissez pas Bill Plympton, c’est le moment de découvrir cet as du film d’animation. Aussi drôle que poétique.

> E.T., l’extra-terrestre : On ne le présente plus. Et de toute façon, Spielberg est le meilleur réalisateur au monde. Point.

> Haut les cœurs : Le film vaut pour la seule prestation de Karin Viard en maman atteinte d’un cancer du sein.

> La isla minima : Ce thriller espagnol (2014) a beau être un film noir, esthétiquement, il est lumineux.

> Monty Python Sacré graal ! : Quoi de plus culte niveau humour que les British qui revisitent le Moyen Âge ?

> Priscilla folle du désert : La chaleur de l’Australie et une traversée déjantée. Nous, on dirait même jubilatoire. Et vous ?

> Pulp Fiction : En un mot ? CULTE.

PAUSE_CINE

> Soleil rouge : Bronson, Delon, Andress et Mifune… On appelle ça un casting en or.

> The Thing : Rien que pour cette bestiole monstrueuse qui a traumatisé toute une génération.

> Tokyo : 3 chapitres, 3 réalisateurs, 3 façons d’accrocher le public. Ou le perdre.

> Trainspotting : Une fable d’une noirceur incontestable, mais bourrée d’humour. Stupéfiant.

Pas de place à l’unité mais un pass à acquérir au plus vite à l’accueil. Tarifs : 15€ pour les abonnés / 20€ pour les non-abonnés

Horoscope WTF du 7 juin au 13 juin 2017

Installez-vous confortablement dans votre canapé et prenez en main un paquet de chips en lisant l’horoscope WTF. Conseil : c’est bientôt l’été, allez-y quand même mollo sur les chips.

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BÉLIER
Amour : Vos sentiments sont aussi vrais que cet horoscope.
Gloire : Fiou, vous êtes tellement lent(e) que vous finissez par reculer.
Beauté : De Knacki Ball, vous êtes passé(e) à saucisse Knacki.

TAUREAU
Amour : Désolé pour toutes ces années de méchanceté dans l’horoscope. On vient de découvrir que vous étiez trop cool.
Gloire : Mais que faire d’une telle perfection, sincèrement ?
Beauté : (ça va, on ment bien ?)

GÉMEAUX
Amour : Vous êtes aussi palpitant qu’un bout de bois.
Gloire : The Procrastinator, le retour.
Beauté : En réalité, vous êtes un robot envoyé du futur pour détruire la planète. Mais chut, c’est secret.

CANCER
Amour : Aimer, c’est agoniser avec un grand A.
Gloire : Vos voisins aiment tellement votre musique qu’ils vont jeter une brique dans votre fenêtre pour mieux l’entendre.
Beauté : On peut vous étaler comme de la confiture de prunes.

LION
Amour : Lion [nom fém. ou masc.] : Petit être fragile finissant généralement seul(e) avec ses chats.
Gloire : Science sans conscience n’est que ruine de l’âme (et quand y a plus de sushis aussi).
Beauté : Palpez-vous.

VIERGE
Amour : Non, bah là… Autant croire au Père Noël.
Gloire : Alerte enlèvement, on recherche activement votre motivation. N’essayez pas d’intervenir si vous la croisez.
Beauté : Oula, gaffe à votre date de péremption ! C’est plus tout frais ici.

BALANCE
Amour : Tel le gnou, vous êtes au fond du trou.
Gloire : Avec les Balance, c’est un pour tous, tous bourrés.
Beauté : Vous avez des airs de Jet Li avec une perruque.

SCORPION
Amour : Alors, ça gaze les bonobos ?
Gloire : Vivre heureux/se avec des bébés labradors et des poneys nains, tel est votre destin.
Beauté : Mouais, vous, c’est plutôt le homard qui vous a tué.

SAGITTAIRE
Amour : Hue ! Vous avez misé sur le mauvais cheval.
Gloire : Vous avez toute légitimité pour accéder au trône (celui dans la salle de bains, sorry).
Beauté : Vous êtes sublime, ô porphyrogénète !

CAPRICORNE
Amour : Eh bé, vous êtes aussi lent(e) à recharger qu’un chargeur d’iPhone.
Gloire : Dimanche, c’est fessée sur la place publique !
Beauté : D’après Pluton, vous n’arrivez pas équilibrer votre slip.

VERSEAU
Amour : Oula, c’est aussi tendu qu’un string, votre situation là !
Gloire : Même Amel Bent chante mieux que vous.
Beauté : Partagez des pruneaux avec Bruno.

POISSON
Amour : Yeaaah, vous envoyez du bois !
Gloire : Vous êtes le/la pro de la langue de bois.
Beauté : Ce samedi, c’est gueule de bois.

Culture, tendances & web #45

Cette semaine, on vous parle BD (double dose !), DVD (double dose !) et CD. Voilà les chroniques culture de la semaine.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
LA LA LAND
Succès triomphal, tant critique que public, lors de sa sortie, La La Land peut désormais se revoir à foison avec cette édition DVD/Blu-ray. OEuvre aussi brillante qu’émotionnelle, le film de Chazelle a l’enthousiasme contagieux. Dépassant les frontières de la comédie musicale, lorgnant vers la réflexion sur l’art et l’artiste, La La Land arrive aussi à proposer une histoire d’amour en évitant de sombrer dans la bluette pathétique et la mièvrerie. C’est techniquement irréprochable et simplement beau. On se tournera vers le Blu-ray qui en ravira plus d’un(e), puisqu’il offre une palanquée de suppléments en guise de bonus.
A.G.

LE DVD MUSICALPAUSE_ECRANS_RAMMSTEIN
RAMMSTEIN : PARIS
Drôle d’objet que ce nouveau DVD du groupe de metal indus Rammstein. Pour capter ce concert parisien, les Teutons ont fait appel à Jonas Åkerlund, homme de pub et réalisateur suédois ayant oeuvré sur les clips de Madonna notamment. En résulte ici un « filmconcert » qui divisera les fans à coup sûr. Le montage, frénétique et épileptique, devient parfois imbuvable. Techniquement hallucinant certes, mais de quoi filer la nausée à certains (30 caméras au total !). Musicalement, en revanche, c’est du très bon. Rammstein déroule une set-list sans surprise, mais exécutée façon tank qui vous broie la mâchoire. Le tout sous un déluge de pyrotechnie extraordinaire.
A.G.

PAUSE_ECRANS_CDLE CD
THE AMAZONS – THE AMAZONS
The Amazons viennent de sortir leur premier album éponyme. Le groupe britannique, formé en 2014, propose un rock indie relativement classique. D’aucuns y verront d’ailleurs un disque trop basique dans ses constructions – il est vrai plutôt communes. Il n’empêche que The Amazons devient pleinement intéressant quand il s’extrait de ce carcan. Il suffit d’écouter le hit In my mind et ses jolies variations (notamment dans la voix) ou encore le riff de tueur qui ouvre Black Magic, sans oublier un Palace étonnant qui clôt l’album, ballade au piano qui tranche nettement avec le mur de guitares qui enveloppe les dix précédents morceaux.
A.G.

LES BDs PAUSE_ECRANS_BD1
PRENDS SOIN DE TOI
Au départ, une simple lettre coincée sous la moquette d’un nouvel appartement que l’on réaménage. Une lettre d’amour juste après un chagrin que l’on vit douloureusement. Commence alors une longue balade à la recherche du destinataire, un voyage pour oublier ou se souvenir. Grégory Mardon nous raconte une histoire bouleversante dont il a le secret. Ce carnet de route sentimental et romantique, ce périple de Paris à Marseille sur les routes de France, est une sublime carte du tendre. On regarde, fascinés, les paysages muets et les hommes bavards dans une symphonie cinématographique de génie. On en ressort essorés, bouleversés mais heureux de découvrir toute l’humanité de cet auteur hors pair.
Hervé Bourit

Image43LES CHICONS
Chaque semaine, vous retrouvez son dessin dans les pages actu de tmv : cette fois, place à la BD. Giovanni Jouzeau signe ici le tome 1 des Chicons, aux côtés de Mike Zonnenberg au scénario. Au menu, 48 pages où l’on retrouve son trait si accessible et accrocheur. Les Chicons, c’est le portrait de deux losers/glandeurs (au choix), dont le quotidien se résume à squatter un banc. Comme d’habitude, Giovanni a un sens du détail (dans les décors, les expressions, les arrières-plans) qui fait mouche, tout comme sa délicieuse galerie de personnages, entre footeux brutos, caïd du coin et… un pigeon !
A.G

 4 000

En francs suisses (= 3 700 €), l’amende d’un habitant qui a été condamné pour avoir liké des commentaires diffamants sur Facebook.

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HongFei Cultures : entre la Chine et la Loire

Installée au cœur de la Touraine depuis quatre ans, la maison d’édition HongFei Cultures est née à Paris en 2007. Elle fête cette année ses dix ans de création d’albums pour enfants.

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À l’entrée d’Amboise, avenue de Tours, la Loire est toute proche. Au numéro 73, un portail de guingois s’ouvre sur le jardin de l’ancienne maison de vigneron, où se sont installées les éditions HongFei Cultures. Créées il y a 10 ans, par Chun-Liang Yeh, Chinois installé en France, et Loïc Jacob, originaire de Champagne, elles font partie de ces nombreux petits éditeurs qui parsèment le territoire français et cultivent leur particularité, défendent leur indépendance.
« À l’époque de la création d’HongFei, nous constations que, dans la littérature de jeunesse, la Chine était traitée de manière très stéréotypée, explique Loïc Jacob, sous le regard attentif de Chun-Liang Yeh. On y retrouvait généralement la panoplie du Chinois telle que les Européens l’imaginent, sous son aspect le plus exotique : l’homme coiffé de son chapeau ou la petite fille malheureuse à protéger. Ce n’est pas un problème en soi. Mais nous voulions nous démarquer de cela et faire résonner dans nos livres, d’une part la rencontre de nos deux cultures et d’autre part le rapport aux autres, à la différence. »

Les deux créateurs de HongFei Cultures.
Les deux créateurs de HongFei Cultures.

Mais comment transmettre au mieux cette interculturalité ? En la pratiquant tout simplement. En mêlant textes de littérature chinoise, anciens ou contemporains, et illustrations d’artistes français. « Nous sélectionnons toujours des écrits d’une très grande qualité littéraire, raconte Chun-Liang Yeh, éditeur mais également auteur. Je m’efforce de les adapter pour les enfants tout en restant fidèle au texte d’origine. »

Viennent ensuite le long travail de collaboration avec l’illustrateur puis la mise en page, le choix du papier, l’impression… Au fil des années, se sont ajoutés au catalogue des titres sans lien avec la Chine mais ayant à cœur de transmettre les mêmes valeurs d’ouverture et d’altérité. « En réalité, il n’est pas toujours question de ce pays dans nos livres, précise Loïc Jacob. On parle d’amour, de mort, de paysages, de jardins, mais avec un certain regard. Nos personnages sont d’abord des hommes, des femmes ou des enfants avec une âme, des émotions. Il se trouve qu’ils sont souvent Chinois. N’importe quel lecteur, enfant ou adulte, peut s’y reconnaître par empathie, fut-il à l’autre bout du monde. »

UN SUCCÈS ET LA RECONNAISSANCE

En 10 ans, les albums de HongFei Cultures ont su séduire les professionnels et ont trouvé leur lectorat. Bibliothécaires, libraires, critiques et parents reconnaissent la qualité des ouvrages. Implantée à Amboise depuis 2013, HongFei s’est rapidement intégré au réseau professionnel local. Ciclic, l’agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique lui confirme chaque année son soutien. L’association Livre Passerelle en a fait son partenaire pour identifier les illustrateurs qu’elle reçoit en résidence. Les libraires sont attentifs à la dizaine de parutions annuelle.
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Les raisons d’un tel engouement ? « Une démarche intéressante et particulière, assure Danielle, libraire chez Libr’enfant à Tours. Nous n’aimons pas forcément tout, évidemment, mais nous les suivons de près et sommes rarement déçues. Il y a un travail énorme et une vraie recherche derrière chaque album. » À l’instar de « Te souviens- tu de Wei ? » dans lequel on découvre l’histoire des travailleurs chinois appelés à prendre part à l’effort de guerre entre 1916 et 1918 en France. Dans « Mamie Coton compte les moutons », c’est l’amour qui est abordée de manière subtile. « L’autre bout du monde » interpelle le lecteur sur le lien entre les générations à travers l’histoire tendre de Langlang.
« Il est important de ne pas simplement re-connaître, au sens de connaître à nouveau, les différences mais de reconnaître réellement la diversité. Personnellement, je ne suis pas très inquiet de voir des gens arriver des quatre coins de le planète et de les voir se fréquenter. » Les quelque soixante-dix albums du catalogue de HongFei vont bien dans ce sens, invitant le jeune lecteur à « envisager » l’autre et l’ailleurs.

Jeanne Beutter

> Retrouvez le parcours de cet éditeur au travers d’une exposition intitulée « HongFei Cultures, 10 ans d’édition. Un métier. Une maison. » Du 6 juin au 29 juillet, à la Médiathèque des Fontaines

> Carte blanche est donnée à Mélusine Thiry, artiste plasticienne éditée par HongFei Cultures, en présence de Chun-Liang Yeh et de Loïc Jacob. Samedi 17 juin à 17 h, à la Médiathèque des Fontaines

> La dernière parution des éditions HongFei a été conçue à Tours, lors de la résidence de Valérie Dumas, portée en 2016 par l’association Livre Passerelle. L’auteure et son mari Jean-Pierre Blanpain signent un album sincère et doux. Une histoire de pierre de rêve… « Miss Ming » est disponible en librairie, depuis le 1er juin 2017.

Horoscope WTF du 31 mai au 6 juin 2017

L’été approche, l’astrologue a chaud. Alors il transpire, il sue et il est agacé. Bienvenue dans le doux monde de l’horoscope WTF de tmv.

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BÉLIER
Amour : L’amour, c’est comme les slips. Parfois ça gratte et ça picote.
Gloire : Cote de popularité en chute libre.
Beauté : Du coup, devenez un gnou. Ou une biloute.

TAUREAU
Amour : Votre place est au couvent.
Gloire : Hurler avec les loups ou marcher avec les moutons ? (la vache, c’est profond ça !)
Beauté : Tartiflette en mai, bourrelets cet été.

GÉMEAUX
Amour : Jouez au docteur avec un(e) Verseau. Ça vous fera les pieds, tiens.
Gloire : Vous mentez comme un arracheur de dents.
Beauté : L’ironie du sort veut que vous finirez édenté(e) d’ici 4 ans d’après nos prédictions.

CANCER
Amour : Inutile de frimer. Au lit, vous ressemblez surtout à un têtard qui gigote.
Gloire : « Laisse-toi guider seulement par ton intuition », comme disait Jésus. Ou Obi-Wan Kenobi j’sais plus.
Beauté : Boh ? Bah pourquoi ils ne vous ont pas terminé, vos parents ?

LION
Amour : Vous avez pris cher, ces derniers temps dans l’horoscope, hein ?
Gloire : Mais qui aime bien châtie bien. Bisou.
Beauté : Allez, pour la peine, vous êtes canon. Un peu.

VIERGE
Amour : Les TER ne font pas de TGV (c’est une métaphore. Débrouillez-vous).
Gloire : Qui s’y frite s’y poque.
Beauté : Vous aurez le transit difficile cette semaine.

BALANCE
Amour : Votre coeur est comme un groupe de death metal. Sombre, noir et sans pitié.
Gloire : (mais moi, perso j’vous kiffe)
Beauté : Par contre, y a un truc magique, ça s’appelle « déodorant ». J’dis ça…

SCORPION
Amour : Vous allez faire un plan à trois. Ah, non un plan à Troyes. Oui bah désolé, c’est cette fichue boule de cristal qui est mal nettoyée.
Gloire : Payez un resto à l’astrologue tmv. Please.
Beauté : Nan mais c’est pas mal… de loin.

SAGITTAIRE
Amour : Oulaaa, ce n’est plus un vent que vous allez prendre, mais le Mistral !
Gloire : Pluton me dit que vos collègues vous aiment bof-bof.
Beauté : Vous êtes aussi impérieux/se qu’une toison pubienne.

CAPRICORNE
Amour : Si vous rencontrez un dauphin qui s’appelle Charles, laissez tomber.
Gloire : L’autoroute de la réussite fait un détour pour ne pas passer par vous.
Beauté : BOUUUM, c’est fracture de la rétine quand on vous regarde. Graou !

VERSEAU
Amour : Les aigles ne volent pas avec les pigeons (et pan).
Gloire : Personne ne vous entend. En même temps, personne ne vous écoute non plus.
Beauté : Ouais, ouais, vous êtes sexy blablabla.

POISSON
Amour : Mouais. C’est longuet, le désert, hein ?
Gloire : Aucune idée. Demandez à un Capricorne plutôt.
Beauté : Y a votre brioche qui déborde.

La critique ciné : Departure

Departure sort le 31 mai au cinéma. Le film d’Andrew Steggall est à découvrir aux cinémas Studio.

PAUSE_CINE

Une maison de vacances, un coin isolé de la France. Une mère et son fils. Un déménagement qui ravive les souvenirs. La maman gère difficilement la relation avec son mari, tandis que le fiston, confronté à sa sexualité, fait la connaissance d’un ado mystérieux.

Le désir, la famille, l’amitié, l’homosexualité sont autant de thèmes qu’aborde Departure, drame mâtiné de romance, mais aussi autobiographie de son réalisateur, Andrew Steggall. Departure, c’est aussi le portrait mélancolique d’un duo mèrefils. L’accent est surtout mis sur le second.
Dans le rôle d’Elliot, Alex Lawther excelle. Le jeune comédien ne surjoue jamais. Trouve le ton juste, en composant un ado qui aborde son homosexualité tout en douceur (Clément, le garçon sur qui il craque, est érotisé d’emblée lors d’une scène de baignade). C’est en fait le passage à l’âge adulte. Elliot se découvre grâce au fameux Clément, deux êtres que tout oppose pourtant. En cela, l’axe narratif autour des deux jeunes (sans jamais tomber dans la bluette de bas-étage) est bien plus intéressant que lorsque le focus se fait sur cette mère en plein désespoir.

Transpercé de fulgurances esthétiques et porté par une musique d’une infinie justesse, Departure vaut aussi pour la forme et non pas que pour le fond. Le cinéaste sait proposer de magnifiques cadres, jouer sur la poésie de l’image et la puissance de la composition.

On pourrait effectivement voir Departure comme bourré de poncifs et de stéréotypes (un jeune Anglais frêle qui se cherche VS un ado mécano un poil bourru). Trop sage, aussi. Certes. Il n’empêche : le film de Steggall allie puissance émotionnelle et beauté photographique. Classique, mais de qualité.

> Drame / romance (GB/FRANCE), d’Andrew Steggall. Durée : 1 h 49. Avec Alex Lawther, Juliet Stevenson, Phénix Brossard…
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qeCfGGCFy-U[/youtube]

#WTF 37 : une « chèvre-cyclope » en Inde

Chèvre-cyclope, sale gosse, chats et parachutiste centenaire : voilà l’actu insolite et WTF de la semaine !

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> Elle est surnommée « la chèvre-cyclope ». Dans un village de la région d’Assam, au nord-est de l’Inde, le magazine National Geographic a découvert une petite chèvre dotée d’un seul et énorme oeil sur le milieu du crâne. L’animal est un miraculé : il souffre en effet d’une malformation généralisée de la tête qui l’oblige souvent à rester la langue pendue hors de sa bouche proéminente.

> En 2011, la famille Dawes, en Angleterre, était heureuse. Elle venait de gagner 110 millions à l’Euromillions. Les parents avaient donné 1,8 million à leur fils… qui les a finalement attaqués en justice pour obtenir un plus gros gain. Le juge a tranché : fiston a perdu et papamaman ont obtenu gain de cause. L’argent ne fait pas le bonheur, tout ça tout ça…

> Le Britannique Verdun Hayes, 101 ans, a sauté en parachute d’une hauteur de 4 500 mètres. Il devient donc le plus vieux parachutiste du monde.

> Il s’appelle Omar, a 3 ans et mesure 1,20 mètre pour 14 kilos. Il ne s’agit pas de mon nouveau-né, rassurez-vous, mais du plus grand chat du monde. Omar vient d’entrer dans le Guinness Book des records.

> Pour finir, voilà notre idole de la semaine : au Japon, l’entreprise informatique Ferray a mis en place une sorte de thérapie pour aider au bien-être de ses employés. Elle a introduit une politique de chats au bureau ! Neuf matous se baladent donc dans les bureaux, grimpent sur les genoux des salariés et ronronnent tranquilou à leurs côtés.

Horoscope WTF du 24 au 30 mai 2017

En mai, fais ce qu’il te plaît. Comme lire l’horoscope WTF de tmv par exemple. Mais ce n’est vraiment qu’un exemple.

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BÉLIER
Amour : Aimer c’est qu’y a d’plus beau, aimer c’est monter si haut et toucher les ailes des oiseaux. Ouaip, ça vous la coupe je sais.
Gloire : Tous les héros ne portent pas forcément une cape. Mais un slip, oui.
Beauté : Bélier, ça rime avec pieds palmés. J’dis ça…

TAUREAU
Amour : Alors, ça fait quoi d’avoir un(e) ex qui a un QI de bigorneau ?
Gloire : Tous les poneys sont mortels, or vous êtes mortel. Donc vous êtes un poney.
Beauté : Gilbert Montagné vient de me dire que vous étiez diablement canon.

GÉMEAUX
Amour : Gémeaux/Lourdauds. Vous faites le rapprochement ?
Gloire : Vous seriez tout de même mieux en jogging, dans votre canap’, à manger des petits gâteaux, non ?
Beauté : Vous avez tout de même des airs de mouflon.

CANCER
Amour : Ouais, ouais, on vous souhaite tout le bonheur du monde, blabla (c’que c’est lourd d’être gentil).
Gloire : Une chanson de Saez est moins déprimante que vous.
Beauté : En fait, quand vous sortez de la douche, vous ressemblez à un chat sphynx.

LION
Amour : C’est un peu Dallas ton univers impitoyable, votre truc.
Gloire : Tous les chemins mènent au rhum.
Beauté : D’après nos sources, vous êtes plutôt sexy.

VIERGE
Amour : Envoyez Pécho, au 6 13 13, parce que là…
Gloire : Comme dit le proverbe, certains restent aussi étroits d’esprit que le cul d’une poule.
Beauté : Nu(e) avec un ukulélé cet été : tel est votre destin.

BALANCE
Amour : Ministre du célibat, c’est pas mal ça, non ?
Gloire : Le temps fuit, inexorable. Comme vous quand vous serez plus âgé(e).
Beauté : « Qui suis-je ? Où vais-je ? Quel est mon but ? Pourquoi suis-je si poilu(e) ? » Tant de questions existentielles pour les Balances.

SCORPION
Amour : Vous savez, ça ne sert à rien de faire le coup du milkshake dans l’intimité.
Gloire : Dire qu’on a donné le permis à des gens comme vous…
Beauté : C’est marrant, mais quand vous applaudissez, vous ressemblez à une petite otarie.

SAGITTAIRE
Amour : Besoin de rieeen, envie de toiiii !
Gloire : Vous avez la motivation d’une crotte sèche.
Beauté : Luisant(e) comme un petit phoque qui sort de l’eau.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes bien trop fourbe. D’un côté, quand on voit la tronche de votre signe : poilu avec des cornes.
Gloire : Pitié, téléchargez-vous une nouvelle vie…
Beauté : Hahaha, quelle escroquerie, vos photos de profil Facebook !

VERSEAU
Amour : De toute façon, c’est de la faute des Illuminati.
Gloire : D’ailleurs, votre boss est un Reptilien.
Beauté : C’est pas illégal d’être aussi canon ?

POISSON
Amour : Eh bé, c’est encore plus rapide que sur Snapchat !
Gloire : Un jour, Dieu dit à la bouche de rire. Et la boucherie. (oui, on a honte)
Beauté : Big bedaine is coming.

TEDx Tours : « On veut sélectionner le meilleur »

Ce 24 mai, c’est la 3e édition du TEDx Tours. Leurs conférences font un carton, mais le concept reste méconnu. Pour comprendre, rencontre avec Fabien Boutard, qui a lancé l’événement en Touraine, et Guillaume Gras, ancien intervenant.

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Commençons par les présentations !
Fabien Boutard : J’ai 34 ans et je suis créateur d’une start-up (sur la qualité de vie et de bien-être en entreprise, NDLR). Un jour, j’ai posté un tweet : « Qui serait intéressé pour un TEDx à Tours ? » J’avais découvert l’existence de ce programme via un ami qui m’avait envoyé une vidéo. Il y a des conférences TED partout dans le monde, même à Kaboul et au pied du mur Mexique/États-Unis ! Alors pourquoi pas à Tours ? Ici, on a des hôpitaux, des chercheurs, des gens pointus, etc. mais rien pour diffuser leurs idées. Une communauté de 30 personnes s’est réunie. Beaucoup de monde voulait y participer. Il a juste fallu faire une demande de licence – gratuite – aux Américains et voilà. Nous sommes tous bénévoles et indépendants, même s’il y a quelques règles à respecter, afin de ne pas se faire manger par les entreprises ou les collectivités.
Guillaume Gras : Je suis médecin au CHU de Tours, spécialisé dans les maladies infectieuses, comme le VIH, et la médecine tropicale. Je ne connaissais pas TEDx, mais on m’a contacté pour être speaker (intervenant, NDLR) lors de la première édition. C’est une stagiaire de mon service qui leur avait parlé de moi ! J’y ai participé et ça a été une machine de valorisation incroyable.

Le concept des conférences TED reste assez flou. Pouvez-vous expliquer leur objectif ? 27505749466_58a36b24b0_z
F.B : Il s’agit de partager des idées qui changent le monde. On sélectionne des idées innovantes, originales, puissantes. Tous les thèmes sont abordés : numérique, digital, gastronomie, santé, etc. Les seuls interdits sont la religion et la politique. La conférence est filmée et diffusée gratuitement sur internet. Mais dans la salle, en vrai, le public se « prend une claque » face à des intervenants que l’on appelle speakers, qui interviennent pendant 12 à 15 minutes. La première année à Tours, ces derniers étaient 100 % Tourangeaux. Là, pour notre 3e édition, c’est moitié-moitié : local et national. Cela permet aussi ne pas rester en vase clos et amener des idées en Touraine. Par exemple, on est allés piocher dans d’autres régions pour parler du thème de l’intelligence artificielle. On recherche le top du top dans une conférence TED.
G.G : Les speakers ne sont pas payés ! Tout le monde est bénévole à TEDx.

Guillaume, justement, votre expérience comme speaker a été assez dingue…
G.G : Oui ! Avant le jour J, les speakers ont droit à un coaching pour mettre au point leurs interventions et pouvoir être accessibles au grand public ! Il faut connaître son discours par cœur, car il n’y a pas de fiche sur scène. Au départ, j’appréhendais. Mais je dois dire qu’ensuite, il s’est passé un moment magique. En tant que médecin, je ne devais pas être trop technique ou trop scientifique. Depuis, il ne se passe pas une semaine sans qu’on m’en parle ! Si c’était à refaire, je le referais. Le jour de ma conférence, j’ai eu l’impression d’être Johnny Hallyday ! (rires)

Quel est le public ?
F.B : Il faut qu’il soit le plus large possible. Il y a beaucoup d’étudiants. Mais en général, ça va de 14 à 70 ans.
G.G : Ce n’est pas un public « costard-cravate » ou je ne sais quoi ! Ce qui m’a marqué, c’est l’enthousiasme général. Ça nous porte et cela montre une ouverture d’esprit. C’est un événement accessible à tous, même si le prix peut être un frein pour certains.
F.B : TEDx est quelque chose de cher à organiser. Lors de la première édition tourangelle, les places étaient à 45 €. Maintenant, nous avons baissé à 25 €.

18899821298_eec8fd33db_zJe suppose que vous avez des sponsors ?
F.B : Oui, l’agglo et la région, entre autres par exemple, nous aident. Mais nous sommes indépendants !

À chaque fois, les places partent comme des petits pains. Les TED sont complets en quelques heures, sans même annoncer la programmation. Comment expliquer cet engouement ?
F.B : Bon, il y a un peu l’effet de mode. C’est la formation n°1 de conférence dans le monde. Et nous avons une sacré communauté sur les réseaux sociaux. Mais les gens nous font confiance, on fait du gros boulot derrière tout ça. C’est un moment exceptionnel. Les deux premières éditions tourangelles comptaient 100 places. Cette année, pour la 3e, on investit le Grand Théâtre et on fait 700 places ! Quant à la programmation secrète, cela incite le public à une ouverture d’esprit, qu’il ne vienne pas que pour une seule « star »… G.G : Les gens ont envie de sortir, d’apprendre. À la fin des conférences, on rencontre le public, on parle, c’est génial et positif.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=XfcY_c0ABAU&index=7&list=PL4nAMv6BvxIOxqhsxkNAdMZy6MN6XVA5x&t=612s[/youtube]

Vous verriez TEDx comme une « grande famille » ?
F.B & G.G : Carrément ! (sourires). Humainement, c’est quelque chose à vivre. Mais ce n’est pas de l’entre-soi.

D’après le credo de TEDx, vos conférences doivent diffuser des « ideas worth spreading », des idées qui valent la peine d’être diffusées. Mais comment on décide de ça ?
F.B : On est entre 10 et 30 à décider. On vient tous de milieux différents. Il est aussi possible de s’inspirer de ce qu’il se passe dans d’autres TEDx.

Tout ça paraît quand même très positif… Trop ?
F.B : Les Inrocks avaient fait un article sur TEDx Paris, en disant que c’était le monde des Bisounours, même si c’était sympa. Effectivement, c’est ce qui peut en ressortir. Je ne trouve pas que ce soit le cas à TEDx Tours. On n’est pas des Bisounours, on veut juste sélectionner le meilleur.
G.G : De toute façon, on a tous besoin de positif. Il faut de l’espoir. Il y a plein de gens motivés qui ont des envies et des rêves.

Propos recueillis par Aurélien Germain
Photos : flickr/tedxtours

EN SAVOIR PLUS
>tedxtours.com ; facebook.com/TEDxTours ; ou sur YouTube pour les vidéos 
> La conférence du 24 mai est déjà complète. Mais retransmission en direct à Mame ! 

#WTF 36 : payés pour repeupler un village

Il s’en est passé des belles, de nouveau, dans le monde. Voilà toutes les infos insolites ou complètement WTF.

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> En Italie, le maire de Bormida a trouvé une solution pour endiguer le dépeuplement de son village : offrir 2 000 € par nouveau venu et leur proposer un loyer de 120 € par mois. L’annonce, postée sur Facebook, a eu un peu trop de succès avec 20 000 intéressés. Face à l’engouement, l’élu a fini par faire volte-face : « L’Italie est un pays merveilleux, mais elle est en crise économique (…). Il n’est malheureusement pas possible de trouver une aide pour tout le monde. »

> Megan Flaherty, une élève américaine, est arrivée à son bal de promo en corbillard. La vidéo a comptabilisé plus d’un million de vues en quelques jours. La jeune fille a expliqué son choix : « J’aime être différente. » Ah oui, d’accord.

> Oh, la bourde. Lors de la 5e étape du Giro, Luka Pibernik a semé le peloton et, tout fier sur son petit vélo d’amour, a levé les bras à la ligne d’arrivée, triomphant. Sauf… qu’il restait encore un tour de circuit, soit 6 km. Rattrapé, il a finalement perdu.

> En Écosse, un étudiant visitait une expo d’art contemporain. Pour s’amuser, il a posé un ananas sur une étagère. Le lendemain, le musée, pensant qu’il s’agissait d’une oeuvre d’art, l’a mis sous verre ! L’histoire a été reprise dans le monde entier.

> Hallucinant, vous avez dit hallucinant ? Isidore Heath Campbell, un Américain, a obtenu l’autorisation de s’appeler Hitler devant la cour du New Jersey. « C’est génial », a déclaré l’intéressé. « Mon permis de conduire a déjà été modifié, mon assurance, ma carte d’identité… Je suis le nouveau Hitler », a ajouté le néo-nazi, déjà connu pour son apparition dans un documentaire et ses antécédents judiciaires (violences domestiques notamment).

Le fameux Isidore « Hitler »… Sans commentaires.

Horoscope WTF du 17 au 23 mai 2017

Planquez les gosses ! Les femmes et les enfants d’abord. L’astrologue est sorti de sa tanière. Et comme d’habitude, il n’est pas content.

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BÉLIER
Amour : « Le mariage est une grosse corde bien attachée pour mieux s’étouffer ensemble », disait Anne Hébert. Voilà.
Gloire : Vous allez devenir vegan et envoyer du steak.
Beauté : Quittez tout, devenez un pédoncule.

TAUREAU
Amour : N’allez pas plus loin, ne lisez pas l’horoscope : cette semaine, ça craint.
Gloire : Bah voilà, vous continuez quand même. Maman m’a toujours dit qu’un Taureau, c’était casse-bonbons.
Beauté : Pour la peine, cette semaine, vous suerez tel un porcinet dans les transports en commun. Les gens vous dévisageront. Vous serez la risée.

GÉMEAUX
Amour : Alors, elle est comment cette immersion dans les tréfonds du célibat ?
Gloire : Non, le travail c’est pas la santé.
Beauté : Vous ressemblez tout de même beaucoup à un petit nem.

CANCER
Amour : Vol au-dessus d’un nid de cocus.
Gloire : Roh, pensez à prendre votre pilule de second degré avant de vous coucher.
Beauté : Vous êtes MAGNIFIQUE. (voilà, ça va mieux Caliméro ?)

LION
Amour : C’est bon, on sait qu’on vous surnomme Harry Plotteur…
Gloire : … C’est le printemps qui vous titille le pissenlit, ou quoi ?
Beauté : Faites-vous un slip avec un sac Ikea.

VIERGE
Amour : Comme dit le proverbe, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, mais les jeunes poireaux restent collés au fond.
Gloire : La poudre de perlimpinpin, vous la sniffez.
Beauté : Dodu(e) et poilu(e).

BALANCE
Amour : Avec vous, ça glisse au pays des merveilles.
Gloire : Saturne prédit que vous marcherez dedans du pied gauche dimanche.
Beauté : Il serait tout de même temps de penser à vous nettoyer le nombril.

SCORPION
Amour : Non, vous ne maîtrisez rien dans l’intimité. Vous ressemblez juste au Titanic qui percute l’iceberg.
Gloire : Vous êtes responsable de 70 % du réchauffement climatique…
Beauté : Du coup, la planète est foutue à cause de vous. Gé-nial.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes comme ce vieux pull préféré qu’on a tous : un peu dégoûtant, pouilleux, mais qu’est-ce qu’on tient à vous !
Gloire : Quand vos collègues découvriront qu’en réalité, vous êtes un potamochère…
Beauté : Wow, ça sent le poney-club dans votre chambre.

CAPRICORNE
Amour : Vous semblez aimer les homoncules ventripotents.
Gloire : Vos amis parlent dans votre dos (qui est poilu, soit dit en passant).
Beauté : Trempez-la dans l’huile, trempez-la dans l’eau, on verra bien si ça fait un escargot tout chaud.

VERSEAU
Amour : Il faut tester tous les fruits de la corbeille pour savoir lequel choisir, graou !
Gloire : On devrait construire une statue à votre effigie. Cœur sur vous.
Beauté : Allez, salut Scarfesse.

POISSON
Amour : Spécialité, recyclage d’ex.
Gloire : Partir à dos de poney, telle est votre destinée.
Beauté : On a une de ces envies de vous caresser le rostre, didju !

Sword Art Online : le film

Après les light novel et la série télévisée, voici venu le long métrage Sword Art Online : Ordinal Scale.

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Phénomène incontournable de la pop-culture japonaise et véritable carton en France, la saga Sword Art Online – adaptation d’un roman « light-novel » – a connu plusieurs déclinaisons, avec un téléfilm et deux saisons télévisées. L’univers a désormais droit à un nouvel enrichissement. Non pas avec une troisième saison, mais avec le premier film de la licence.

Sous-titré Ordinal Scale, ce Sword Art Online apparaît d’emblée comme un produit qui assure le fan-service à la perfection. Zéro temps mort, action omniprésente, décors ultra-riches, design des personnages respecté, réflexions sur la réalité augmentée… Tout garantit la continuité de l’oeuvre.
Mais force est de constater que Sword Art Online, bien qu’il reste ciblé et orienté en premier lieu vers les fans, reste accessible au grand public. Tomohiko Itō a d’ailleurs la présence d’esprit de distiller quelques rappels importants en préambule, pour permettre de mieux cerner l’histoire.

Sans toutefois en saisir toutes les subtilités, le public « lambda » peut donc appréhender facilement ce récit de deux jeunes découvrant un jeu basé sur la réalité augmentée, dans lequel des joueurs se battent contre des monstres intégrés au monde réel.

Accusant quelques longueurs et malgré un scénario qui aurait mérité un peu plus de consistance, le film de Tomohiko Itō se distingue néanmoins par une bande-son convaincante et une animation fluide de toute beauté. De manière générale, Sword Art Online reste visuellement et techniquement réussi (certaines séquences sont vraiment bluffantes, le rythme est soutenu). De quoi le placer dans le haut du panier des animes japonais.

> Animation/Fantastique/Action (Japon), de Tomohiko Itō. Durée : 1 h 58.
> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=hYIxyT-PMVQ[/youtube]

TOP 4 : Festival de Cannes

Polémique Polanski, guéguerre avec Netflix, querelle sur l’affiche… Le Festival de Cannes 2017 commence le 17 mai mais a déjà son lot de bisbilles. Retour en 4 anecdotes sur les coups d’éclat et les petites histoires du festival

PIALAT SIFFLÉ

1987. Sous le soleil de Satan, de Maurice Pialat, reçoit la Palme d’Or. En montant sur scène, il se fait siffler et huer. Sa réponse, culte, fuse : « Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus. »

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=rGgVtctXskk[/youtube]

ADJANI LA DIVA

En 83, les photographes de Cannes déposent leurs appareils et tournent le dos à Isabelle Adjani. Ils lui reprochent d’avoir boycotté une séance photo. En 97, elle impose son menu à sa table : radis et protéines de synthèses. Youpi.
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VON TRIER ÉJECTÉ

« Hitler n’est pas vraiment un brave type, mais je comprends l’homme (…) Israël fait vraiment chier. » L’hallucination est totale en 2011 : Lars Von Trier a pété un plomb. Il s’excusera, mais le festival le vire dans la foulée.

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DOIGT D’HONNEUR

En 1994, Tarantino reçoit la Palme d’Or pour le mythique Pulp Fiction. Son discours est interrompu par une femme qui hurle « C’est une daube ! » à deux reprises. Quentinou, filou, sourit et balance un doigt d’honneur. Tout en finesse.
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Horoscope WTF du 10 au 16 mai 2017

En mai, fais ce qu’il te plaît : comme lire l’horoscope tmv par exemple. Et subir les foudres d’un astrologue pas content. Puis pleurer. Courage. On vous aime quand même.

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BÉLIER
Amour : Vous êtes comme le Space Mountain : beaucoup d’attente pour 2 min 45 de plaisir.
Gloire : Hé ho, hé ho, on reeentre du boulot (et on picole surtout des mojitos !)
Beauté : Le haut, ça va ; le bas, bonjour les dégâts.

TAUREAU
Amour : Eh bé… Y en a qui ont faim et pas honte, dites-moi !
Gloire : Faire la fermeture des bars à vôtre âge… Tsss…
Beauté : Vous en avez ras la coupe au bol.

GÉMEAUX
Amour : Vous supporter devrait être reconnu comme discipline olympique.
Gloire : On veut pas balancer, mais voilà ce qu’on a trouvé comme horoscope officiel sur Twitter : « Rigoler avec un #Gémeaux, c’est simple, mais avoir un #Gémeaux en tant qu’ami, ça devient compliqué. »
Beauté : Un ventre sans graisse, c’est comme un kebab sans sauce blanche. Ouaip.

CANCER
Amour : Ah, cette fameuse madeleine de prout… (non, on n’a pas oublié le S. C’est simplement que vous êtes quelqu’un d’assez dégoûtant)
Gloire : Vous êtes jovial(e) comme un Hobbit.
Beauté : Tel un Bogdanov, vous aimez tâter du menton.

LION (cette semaine, on se tutoie)
Amour : Tu viens plus aux soirées masquées… C’était chouette, pourtant.
Gloire : Okay, Julien Lepers, mais toi tu perces. Wesh.
Beauté : Merci la gueuse. Tu es un laideron, mais tu es bien bonne !

VIERGE
Amour : On appelle ça la famine.
Gloire : Vous êtes à -12 sur l’échelle de la volonté.
Beauté : Woups, y a votre foin qui dépasse.

BALANCE
Amour : Bon, sincèrement, entre nous… C’est pas un peu chiant, un(e) Balance ?!
Gloire : La seule personne qui rit à vos blagues, c’est vous.
Beauté : Sympa, votre raie du plombier.

SCORPION
Amour : Ben ça aurait pu être cool… Mais vous êtes Scorpion, alors bon…
Gloire : On vous donne la note de beauf/20 pour vos vannes.
Beauté : Put your hands in the air ! (mais pas trop, parce que niveau déo…)

SAGITTAIRE
Amour : En mai, fesse ce qui te plaît.
Gloire : Je vous souhaite un week-end aussi parfait que l’astrologue de tmv !
Beauté : Miam, vous avez un très joli cucurbitacée. Graouuu.

CAPRICORNE
Amour : Erf, au lit, vous ressemblez à un lave-linge en mode essorage.
Gloire : Conçu(e) pour passer inaperçu(e).
Beauté : Boh, pourquoi avoir des abdos quand on peut avoir une Kro ?

VERSEAU
Amour : On annonce de grosses turbulences dans la nuit de samedi, wouhouw !
Gloire : Comme dit le proverbe : qui vomit au vent, mange gratuitement.
Beauté : C’était chouette, mais vous n’aurez bientôt plus de cheveux. Alors à quoi bon ?

POISSON
Amour : Vous fantasmez sur les poutous de Poutou.
Gloire : Vous vivrez plus de 100 ans. Mais bon sang que votre vie sera chiante !
Beauté : Ornithorynque.

Le Chanteur de Gaza : espoir et belle histoire

La belle success-story d’un chanteur palestinien avec, en filigrane, la chronique de l’occupation d’un territoire. Le Chanteur de Gaza, de Hany Abu-Assad, est une jolie découverte.

Chanteur de Gaza

Été 2013. Les habitants de la Bande de Gaza retiennent leur souffle. Tout le monde est dans la rue. Pas de colère, pas de manifestation, non. Simplement le regard tourné vers Mohamed Assaf, jeune Palestinien qui a réussi l’impensable : quitter le territoire pour aller chanter en Égypte, dans l’émission télé-crochet Arab Idol. La finale, il la gagnera.

Le Chanteur de Gaza retrace la vie et le parcours du jeune Mohamed Assaf dans un biopic aussi touchant qu’intéressant. Touchant, parce qu’il suit un personnage attachant et un destin singulier, porté par l’amour de la musique. Intéressant, car loin de n’être qu’un conte de fée larmoyant, Le Chanteur de Gaza a aussi un impact et une visée politiques.
Le réalisateur Hany Abu-Assad a d’ailleurs eu l’autorisation par les autorités israéliennes pour tourner 2 jours dans la bande de Gaza. Du jamais-vu depuis 20 ans.

Découpé en deux parties distinctes, le film d’Abu-Assad débute par l’enfance miséreuse de Mohamed Assaf dans une ville meurtrie. Chanter, encore chanter. Une obsession. Un rêve qui devient réalité dans le deuxième acte : la caméra suit Mohamed devenu adulte, allant jusqu’à s’extirper de Gaza, amadouer les gardes-frontières et prendre tous les risques possibles.
Tout en justesse, le cinéaste parvient alors à éviter l’écueil du discours politique ronflant. Ici, les images se suffisent à elles-mêmes. Les acteurs, excellents, font le reste.

Et, même si la mise en scène manque cruellement de corps, Le Chanteur de Gaza vise juste en restant un peu naïf et poignant. Excluant tout pathos et clichés, préférant un récit optimiste et positif, il parvient à rappeler subtilement l’existence d’un conflit encore d’actualité. Mais un souffle de paix et d’espoir caresse Le Chanteur de Gaza de bout en bout. Et en ces temps, on ne va pas le refuser.

> Biopic (Palestine), de Hany Abu-Assad. Avec Tawfeek Barhom, Kais Attalah, Ahmed Al Rohk…

> NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=pUVftMhmCt4[/youtube]

TOP 4 : stupid movie !

Le résultat de l’élection présidentielle de dimanche vous fait peur ? Tmv a pensé à vous : voilà quatre films bêtes comme tout mais qui vous permettront de vous vider la tête.

LA CITÉ DE LA PEUR

Devenue culte pour toute une génération, la comédie qui réunit le trio des Nuls (Farrugia, Chabat, Lauby) multiplie les gags lamentables (donc drôles). Burlesque + nonsens + vannes foireuses = le film qui vide la tête.

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LES MILLER

Un bulldozer humoristique. Tout s’enchaîne dans cette comédie US fumante, où un petit dealer recrute une fausse famille pour transporter une tonne d’herbe au Mexique. Ni raffiné, ni classe, mais 100 % débridé et trash.

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DUMB & DUMBER

D’après Jeff Daniels et Jim Carrey, les acteurs de ce film des Farrelly, Dumb et Dumber est « l’histoire des deux types les plus débiles du monde ». On ne saurait mieux résumer ! Bref, la crétinerie érigée en grand Art.
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DEAD SUSHI

Le navet par excellence, tellement stupide qu’il en est jouissif. Dead Sushi, c’est l’histoire de sushis qui se transforment en créatures affamées, volantes et cannibales. Bon, alors si avec ça, vous pensez encore aux élections…
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Culture, tendances & web #44

Les chroniques culture sont de retour, avec une double dose de CDs, de la BD, un livre, et la Awesome Mix Tape des Gardiens de la galaxie 2 !

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
ROGUE ONE : A STAR WARS STORY
La grosse claque cinématographique de décembre 2016 débarque enfin en DVD. Le spin-off de Star Wars, joli mélange entre dramaturgie et action époustouflante (malgré une introduction à la peine, oubliant la psychologie des personnages), est intense et brillamment mis en scène. Remarquable dans ses combats chorégraphiés à la perfection, Rogue One reste encore spectaculaire et implacable au deuxième visionnage. Il faudra se tourner vers l’édition Blu-ray spéciale qui, outre deux versions (3D et 2D), offre aussi un disque supplémentaire gorgé de bonus de plus d’une heure et, miracle, en version originale sous-titrée.
A.G.

LE LIVRE PAUSe_ECRANS_LIVRE
RAOUL EN MILIEU NATUREL
Qu’il est délicieux, l’ouvrage de Véronique P. L’auteure, dont le temps se partage entre dessin et enseignement, propose son premier album, intitulé Raoul en milieu naturel. Tout au long des 96 pages, la Tourangelle croque les scènes de la vie quotidienne d’une famille, en axant son regard sur le petit Raoul, 5 ans. Aidé par un trait élégant et un humour subtilement dosé, Véronique P. offre un livre/BD impeccable, plaisant et décomplexé. Les parents, notamment, devraient adorer en se retrouvant dans un bon nombre de situations !
A.G.

PAUSe_ECRANS_BDLA BD
LADY SIR
On ne va pas vous refaire le coup des rapports étroits entre le musique et la BD, mais il est vrai que quand tombe un livre pareil, on craque. Surtout quand on a eu la chance de voir, sur la scène du Printemps de Bourges, le tout premier concert de Lady Sir, nouveau projet musical de Gaëtan Roussel et Rachida Brakni. C’était beau à pleurer d’émotion et de beauté. Et c’est tout à l’honneur de Fred Bernard, un des meilleurs dessinateurs de sa génération (mais bien trop sous-estimé) d’avoir su se glisser auprès de ce couple hors du commun, pour révéler les coulisses de cette création. À coup d’anecdotes à propos de l’enregistrement de l’album, au travers de chansons illustrées ou de témoignages sur les acteurs de cette belle aventure, il déploie toute l’étendue de son talent d’illustrateur. Multipliant les angles et les expériences graphiques, il livre ici une belle ode à l’amitié et à la création.
H.B.

LES CDs Image1
THE DRAFTS – 2018 (EP)
Tout juste sorti du nid (le groupe s’est formé au printemps 2016), le groupe tourangeau The Drafts vient de sortir son EP deux titres. La formation pratique un rock rythmé, porté par des influences electro et, surtout, saupoudré d’une bonne dose de coldwave. On pense tour à tour à The Cure et Joy Division, mais aussi à du Depeche Mode dans les intonations de voix (qui se veut toutefois plus grave ici). The Drafts a cet agréable côté rétro, tout en insufflant quelques touches de modernité (la montée en puissance de guitares sur « Alternative Facts »). Les intéressé(e)s pourront les retrouver lors d’une release party le 19 mai, au Pale à Tours, aux côtés du groupe LVOE.
A.G.

PAUSE_ECRANS_CD2BROR GUNNAR JANSSON – AND THE GREAT UNKNOWN / PART II
Le Suédois Bror Gunnar Jansson est de retour ! Trois ans après son dernier album, le musicien revient ici avec le tout bonnement délicieux And The Great Unknown / Part II. Le one-man band scandinave propose ici sept titres baignant dans un blues universel, inventif et bourré d’inspiration. Mâtinant son blues de diverses influences et différents genres (« Edward young took his gun » est une plongée dans un western !), Gunnar Jansson offre un album sur lequel il prouve l’immensité de son talent et de son sens du rythme. Pour vous en convaincre, vous n’avez qu’à écouter le jubilatoire « The Lonesome Shack ». Blues is not dead !
A.G.

LA SOUNDTRACK PAUSE_ECRANS_SOUNDTRACK
LES GARDIENS DE LA GALAXIE 2
Awesome mix vol.2, c’est son petit nom : la bande-son du blockbuster Les Gardiens de la galaxie 2 est désormais disponible sur Internet. La bande-originale du film déroule, comme pour le premier opus, une tripotée de morceaux cool au possible. Mis à part une chanson inédite à la fin (The Sneepers, en featuring avec… David Hasselhoff d’Alerte à Malibu !), la BO balance les classiques comme des missiles : The Chain des géniaux Fletwood Mac, My Sweet lord de George Harrison ou encore Bring it on home to me du mythique Sam Cooke et Surrender des Cheap Trick.
A.G.

Horoscope WTF du 3 au 9 mai 2017

Courage pour ces élections. De toute façon, en 2022, l’astrologue de tmv sera élu président de la République. Si, si.

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BÉLIER
Amour : Les étoiles sont alignées : vous allez enfin pouvoir montrer votre lune.
Gloire : Votre avenir est bouché. Devenez charcutier (on l’assume pas du tout, celle-là).
Beauté : Wow, ce ne sont plus des cernes, mais des poches ! Que dis-je, des SACS À PATAAATES !

TAUREAU
Amour : La tristitude.
Gloire : Pourtant, vous étiez cool il y a 4 ans. Qu’est-ce qu’il s’est passé mon p’tit taurillon ?
Beauté : Soyez un superhéros : portez un slip par-dessus votre pantalon.

GÉMEAUX
Amour : YOU ARE ON FIRE. Calmez vos ardeurs, viles coquinous.
Gloire : Ouais bah quand son signe porte le même nom qu’un magasin aussi, faut pas s’attendre à des miracles.
Beauté : Même Gilbert Montagné est ébloui par votre classe.

CANCER
Amour : Vous tripotez les ventripotents. C’est assez gênant.
Gloire : Pédoncule.
Beauté : Vous devriez vous épiler les poils du nez. Conseil d’ami.

LION
Amour : C’est bon, il/elle a compris la leçon. Vous pouvez le/la détacher du radiateur.
Gloire : Cette semaine, VOUS êtes le meilleur signe. Kiss, love, flex et rhododendrons.
Beauté : Sous votre pâté, la plage.

VIERGE
Amour : Votre vie amoureuse ressemble à un safari.
Gloire : Exercice linguistique > Répétez 10 fois d’affilée ‘’La loutre s’outre sur une poutre’’.
Beauté : De dos, vous ressemblez à une petite saucisse toute douce.

BALANCE
Amour : Mettez-vous au boomerang. Au moins lui, il reviendra ouarf !
Gloire : Méfiez-vous des cons. Ils sont bien plus nombreux qu’on ne le dit.
Beauté : Tout vous va. Même en portant chaussettes et sandales, vous avez le style.

SCORPION
Amour : Ah, peu de chances de pécho avec une telle coupe de cheveux.
Gloire : Non, vous n’êtes pas « pompette ». Vous êtes simplement bourré(e).
Beauté : C’est pas la taille qui compte.

SAGITTAIRE
Amour : Oh bah vu votre âge, maintenant, on peut se contenter des miettes.
Gloire :Votre coolitude est à la traîne. Ressaisissez-vous.
Beauté : Un peu chelous vos orteils, non ?

CAPRICORNE
Amour : En changeant 8 lettres à Capricorne, on obtient « ça craint du boudin ». Coïncidence ? Je ne crois pas.
Gloire : Tel le teckel, vous faites profil bas.
Beauté : Vous ressemblez à une endive au jambon. C’est cool, une endive au jambon.

VERSEAU
Amour : MORT DE LOL !
Gloire : Pourquoi faire du sport quand on peut se muscler en allant chercher des bières au frigo ?
Beauté : Vous êtes canon, mais c’est involontaire.

POISSON
Amour : Z’êtes chaud(e) comme la braise, vous. Non ?
Gloire : Vous avez plusieurs cordes à votre arc, mais vous n’êtes pas une flèche.
Beauté : Mettez-vous aux tutos sur YouTube, parce que là…

Dis maman, comment on fait les jeux vidéo ?

Cette semaine, la DreamHack vient investir notre ville pour faire s’affronter les meilleurs joueurs vidéo pour un prix de 100 000 dollars. À l’occasion de ce « Woodstock numérique », tmv a enquêté sur le processus de création d’un jeu vidéo, à Tours.

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Quand on sait que mon expérience en la matière se limite à Tetris et Mario Kart, me faire écrire sur ce sujet peut paraître insensé. Mais j’ai accepté de relever le défi de comprendre — et de vous faire comprendre — comment on crée un jeu vidéo, sans blesser aucun ordinateur durant ce reportage. Alors quand on a une histoire en tête et l’envie de la faire vivre sous forme de jeu, par où commencer ? Que ce soit en professionnel ou pour le fun, que faut-il pour fabriquer un jeu vidéo ? « Beaucoup de pizzas et de vidéos de chats », révèle d’emblée Fabien Vidal, qui chapeaute la Ludum Dare, une compétition au cours de laquelle on tente le challenge de créer un jeu vidéo en 48 heures.

Il faut surtout un ordinateur équipé d’un logiciel d’aide à la création et plusieurs passionnés, car ce ne sont généralement pas les mêmes qui s’occupent de réaliser le scénario, l’univers visuel, les sons et le code. Puis on se met au travail. On commence par écrire le scénario et définir des règles et comportements de jeu. Étape suivante : on imagine le décor, les personnages, les objets avec lesquels ces derniers vont interagir et on commence à coder, c’està- dire créer des lignes de phrases qui vont dire au jeu comment se comporter. Prenons l’exemple de Mario Bros : quand on saute sous une pièce d’or, on la récupère et elle disparaît de l’écran.
Pour le matérialiser, il faut écrire des lignes de codes qui vont décrire ces étapes une à une. On va, en parallèle, créer une librairie avec les différents sons et objets, ainsi que les dialogues, que l’on intégrera aussi dans le jeu grâce au code — encore lui. Une autre étape est essentielle : tester le jeu pour repérer les bugs et les corriger. C’est cette partie qui prend la plupart du temps d’un concepteur. Une ligne de code est une phrase informatique avec un langage très précis, dans lequel chaque caractère est essentiel. Et les fautes qui s’y cachent sont vicieuses. Pour ceux qui manquent de patience, c’est là qu’on pense sérieusement à jeter l’ordinateur par la fenêtre.

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Ces étapes du processus de création passionnent les concepteurs : « On est obligé de ré-imaginer le monde quand on crée un jeu vidéo, c’est fascinant », explique Fabien Vidal. Mais pour rendre la partie intéressante pour le joueur, il faut respecter un équilibre et un rythme qui peuvent être fragiles, rappelle Cécile Thévenin de My Serious Game, une entreprise tourangelle qui crée des jeux pédagogiques à but formatif pour les entreprises. Au fil des différents niveaux, le joueur doit améliorer ses compétences et la difficulté, elle, doit augmenter de manière à éviter l’ennui (si on n’avance pas) et la frustration (si le jeu n’est pas assez gratifiant).
En dehors de ces quelques règles, le champ créatif est aussi large qu’il existe de types de jeux : à Mame, fin avril, la Ludum Dare a réuni des équipes qui produisaient des jeux de société et des jeux vidéo de toutes sortes, la plupart pour le plaisir car le monde pro reste difficile à intégrer.
J’y ai croisé aussi quelques lonesome cowboys. Arthur, qui crée des installations artistiques, travaillait à un jeu assez poétique et délicat dans lequel on avance grâce à des commandes vocales. Quant à Germain, il élaborait un jeu du genre Où est Charlie qu’il aimerait publier dans les stores de smartphones. Une des équipes préparait un jeu de type Murder Party. Au code, Yohann et Cyril ; au graphisme, Antoine et Amandine ; au son, Étienne et Axel. Pour Antoine, qui a déjà travaillé sur un « gros projet » auparavant en tant qu’architecte, ce week-end est l’occasion de « revenir dans la thématique du jeu, tout en appréhendant mieux le processus de création dans son ensemble ». Quant aux bruitages, la partie d’Étienne, c’est « comme au cinéma, il s’agit de mettre l’image en relief avec le son ».

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Autour d’une autre table, Henri, Guillaume, Jérémy et Edwin créaient The Love Game, un jeu un peu fou à base de vaisseau spatial dégradé et de petits animaux agressifs qui se reproduisent un peu trop vite. Pour eux, le principal intérêt de la Ludum Dare est son côté dynamisant : « Participer à cette compétition, c’est stimuler des orientations, des goûts différents, des affinités… En plus on joue à un niveau international, en mode Viking, avec des combats de nerds. Y a de la bouffe partout, c’est dégueulasse, mais tout le monde bosse à fond, c’est super motivant », résume Guillaume.
Il est vrai que pour interroger tous ces concepteurs j’ai risqué gros : ils étaient tous équipés de Nerf (des pistolets à bâtonnets de mousse) et ça volait dans tous les sens. Mais à part ça, ils étaient sévères avec eux-mêmes : si le café coulait à flots, les trente pizzas de la veille avaient disparu et il régnait une chouette ambiance.

Si vous pensiez que cet article n’était pas pour vous, j’espère que vous n’avez pas été trop expéditif — vous êtes sûrement concerné(e), peut-être sans le savoir. Car les jeux vidéo ne se jouent pas que sur console. « Tous les supports électroniques ont été détournés pour accueillir des jeux », rappelle Fabien Vidal. On parle ici des ordinateurs, bien sûr, mais aussi des téléphones, par exemple. Et ça ne date pas d’hier. Rappelez-vous du Serpent et plus récemment, de Candy Crush, qui vous parle peut-être plus que Zelda ou Assassin’s Creed. Car ces deux types de jeux n’attirent pas la même audience.
Selon une enquête IFOP réalisée en 2015 pour le Centre National du Cinéma et de l’image animée, 73,3 % des Français sont joueurs. Et si les hommes et les jeunes sont majoritaires, il faut noter que désormais 56,1 % des femmes et 35,6 % des 50-65 ans jouent. Sans parler des entreprises et des écoles de formation qui utilisent aujourd’hui le jeu comme support de travail. Comme l’indique Cécile Thévenin : « Le monde du jeu vidéo ne connaît pas la crise. »

Par Chloé Château

> Dreamhack de Tours, du 6 au 8 mai, au centre Vinci. Infos sur dreamhack.fr

On l’appelle Jeeg Robot : superhéros italien

Un film de superhéros italien ? Oui, c’est possible. Et en plus, c’est une bouffée d’air frais. Voilà la critique du film On l’appelle Jeeg Robot.

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On appelle ça une bonne surprise. Ou de l’audace. On l’appelle Jeeg Robot est un film de superhéros tout droit venu… d’Italie ! De quoi casser la routine Marvel et DC Comics et changer des blockbusters made in USA bien gras et répétitifs qui squattent le box office.

Énorme carton en Italie (le film a raflé 7 Donatello, l’équivalent de nos César), au budget minime (même pas 2 millions d’euros), le premier long-métrage de Mainetti rend hommage au manga Kotetsu Jeeg. On y suit Enzo, petit caïd qui se retrouve doté de superpouvoirs, après avoir plongé dans des eaux contaminées. Continuant ses activités criminelles (et poursuivi par des malfrats), il rencontre la jeune Alessia, fille fragile persuadée qu’il est l’incarnation de Jeeg Robot, héros de manga venu sauver la Terre.

Le film de Mainetti est un petit intrus dans le grand monde des superhéros. En allant plus loin que sa promesse de départ, On l’appelle Jeeg Robot est un mélange bâtard, comme si Spiderman avait copulé avec un film de mafioso à la sauce western urbain.
Généreux, Jeeg Robot en a dans le slip et dans la caboche : parfois ringard, souvent plaisant, mixant action et humour, il brouille les pistes et injecte un peu de sang neuf chez les superhéros.

Et puis il y a ces personnages : Enzo, misanthrope et acariâtre, face à Alessia, aussi agaçante que touchante en petite princesse naïve et désarmante. Une love-story cucul naît entre les deux, mais on a tôt fait de l’oublier avec les apparitions de Zingaro, le « méchant », bad guy hystérico-loufoque (on pense parfois au « Joker »), ultraviolent et narcissique.

De ce melting- pot étonnant naît un film courageux. Malgré ses imperfections et ses maladresses, Jeeg Robot possède un charme et fait du bien. Comme quoi… un budget faramineux n’est pas nécessaire pour accoucher d’un bon film.

Aurélien Germain

> Action/Fantastique, de Gabriele Mainetti (Italie). Durée : 1 h 58. Avec Claudio Santamaria, Ilenia Pastorelli, Luca Marinelli…
> NOTE : 3,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=4nPFl_qaJiY[/youtube]

TOP 4 : Will Smith

Il y a quelques jours sortait, en DVD, Beauté Cachée avec Will Smith. Le film a fait un flop. Mais tmv le justicier rend hommage à son acteur principal. Voilà 4 anecdotes sur Willou.

PRESQUE DANS MATRIX

Oui, Will Smith a failli incarner le rôle du célèbre Neo dans Matrix. Une proposition qu’il a préféré décliner, le comédien trouvant le scénario trop compliqué et mauvais, préférant plutôt tourner dans le western SF Wild Wild West.

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UN PRO DU RUBIK’S CUBE

Dans un épisode du Prince de Bel- Air, mais aussi dans une scène du film À la recherche du bonheur, Will Smith manie le Rubik’s Cube. Aucun trucage : l’acteur a en effet déjà prouvé, en direct, qu’il pouvait le résoudre en 55 secondes !

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AH L’AMOUR !

À Hollywood, tout n’est pas tout rose côté coeur. Will Smith fait figure d’exception avec un des mariages les plus solides : il a épousé Jade Pinkett (Smith) le 31 décembre 1997. Son secret ? « Faire des efforts chacun de notre côté. »

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SCIENTOLOGUE ?

Will Smith, par ailleurs très proche de Tom Cruise, a toujours nié appartenir à la Scientologie. En 2008, ses relevés d’impôts avaient toutefois fait causer : l’acteur a en effet donné plus de 45 000 dollars à l’Église de Scientologie.
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Richard Petitsigne : des pirates pour les petits

Comment présenter Richard Petitsigne ? Comme un conteur ? Oui. Comme un comédien ? Bien sûr ! Comme un animateur ? Également ! Mais il est aussi, et depuis peu, auteur.

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Peut-être avez-vous déjà vu ou entendu Richard Petitsigne. Installée à Cinq- Mars-la-Pile, sa Compagnie Troll, créée en 1991 avec Thierry Robard, monte régulièrement sur les planches des salles de Tours pour présenter ses spectacles à destination du jeune public : Tom Sawyer, Lettres à Lulu et d’autres tournent actuellement dans la région et ailleurs en France.
Les Contes illustrés sont aussi une de leurs spécialités. Pendant que Richard Petitsigne raconte Babayaga, Le pêcheur et sa femme ou encore La Sorcière Tambouille, un illustrateur — souvent Mickael Roux, Olivier Supiot ou Fabian Grégoire — dessine en live sur une planche graphique reliée à un projecteur. Le public peut donc découvrir en simultané les deux performances créatrices. Mais depuis le 12 avril, Richard Petitsigne peut aussi être lu dans Le pirate le plus terrible du monde, illustré par Mélanie Allag et publié aux éditions Glénat. « J’écris depuis longtemps. J’ai donc voulu tenter ma chance auprès des éditeurs et ça a marché ! ».

L’auteur n’en revient toujours pas. Pourtant, il n’y a pas de mystère. Son livre est bon, tout simplement ! Il raconte l’histoire de quatre pirates balafrés qui se présentent à l’élection du corsaire le plus terrible du monde. Malgré leurs faits d’armes, on découvrira que… n’est pas redouté celui qu’on croit. Une chute drôle et inattendue pour les jeunes lecteurs, à partir de 3 ans.
Fin mai, un deuxième ouvrage paraîtra, cette fois aux éditions du Poisson soluble, dans la collection En Queue-depoisson. Il s’agira d’un recueil de 12 histoires bizarres, illustrées par Benoît Perroud et intitulé Le Fennec le plus menteur du monde, et encore plus d’histoires.

Alors pour voir et entendre Richard Petitsigne, consultez l’agenda de ses représentations sur trolletpetitsigne.com. Pour le lire, rendez-vous dans toutes les bonnes librairies !

J’ai testé… faire ma propre bière à la maison

Tourangeau importé, descendant d’une famille nordiste, la bière fait presque partie de mes gènes. On tombe un peu dedans quand on est petit ! Bref, un jour, buvant une bière au goût de fond de canette éventé, je me suis dit qu’avec un peu de recherche et un investissement raisonnable, je devrais réussir à faire aussi bien. Et si par malchance, la qualité n’est pas au rendez-vous dès la première tournée, j’aurais au moins le plaisir de boire un truc maison.

J–7

Je ne vois pas trop par quel bout attaquer l’expérience. Jusqu’à maintenant, je me contentais de les prendre par 6 ou 24 sans vraiment regarder ce qui était marqué sur l’étiquette. Direction Internet. Pour une fois, sites et forums sont unanimes : il faut faire ses premières armes (ou ses premières bouteilles) en brassant quelques litres à partir d’extrait déjà conditionné, histoire de se familiariser avec le matériel, les étapes de la fermentation et la mise en bouteille.

J’investis donc une centaine d’euros dans l’achat d’un kit pour débutant. Le plus difficile est de choisir le type de bière que je souhaite obtenir : Pils, IPA, Ambrée, Trappiste ou Brune… Quelques jours après, un gros carton arrive à la maison : 2 seaux de 30 litres, des capsules, un densimètre, divers ustensiles, des bouteilles vides et 2 boîtes de conserve d’un litre remplies d’extrait de malt (j’ai choisi une Blonde et une Blanche).
Le tout accompagné d’un mode d’emploi d’une clarté et d’une simplicité qui ne laissent aucun doute : cette première bière va être une réussite !

JOUR J Image4

Les enfants sont à l’école, le chien enfermé dehors et Madame regarde les Feux de l’Amour, je suis peinard pour quelques heures. J’investis la cuisine. Il faut désinfecter tout le matériel qui va être utilisé, et un seau de 30 litres, ça ne se case pas dans un évier de studio. Ensuite, je chauffe l’extrait de malt au bain-marie (froid, il a la consistance de miel bien épais et une bonne odeur d’Ovomaltine).

Une fois ramolli, je le verse dans le seau, rajoute de l’eau chaude, du sucre, touille pour que tout fonde et complète avec de l’eau froide. Les puristes utilisent de l’eau de puits ou de source, pour moi, ce sera la cuvée municipale. J’ajoute la levure, ferme le couvercle et installe le bulleur, une petite chicane en plastique qui se plante dedans ; il permettra au CO2 dégagé par la fermentation de s’échapper du seau, sans que l’air extérieur ne puisse rentrer. Le mélange est fait, maintenant il s’appelle un brassin. Ça change tout, je suis en train de devenir brasseur.
Le mélange doit fermenter une dizaine de jours à une température le plus stable possible (entre 18°C et 23°C). Des bulles devraient apparaître au bout de quelques heures. Je m’installe devant le seau et j’attends. Rien. Deux jours après, toujours pas de bulles. J’ouvre le couvercle, de la mousse apparaît à la surface du brassin et ça sent le moisi. C’est sûr, j’ai oublié un truc, tué les levures avec de l’eau trop chaude.
Je me vois déjà en train de déverser le brassin dans l’évier, quand… gloup, gloup. Victoire ! le bulleur commence à glouglouter. Une fois de temps en temps, puis régulièrement. Et c’est parti pour une bonne semaine.

Image3JOUR +7 à 10

Le bulleur ne chantonne plus. Les levures ont fini de transformer le sucre, elles sont mortes et tombées au fond du seau. Je verse le contenu dans le second seau, en évitant de transférer le fond plein de dépôts. Bon, je perds un litre, mais la bière restera claire. Je referme le seau (désinfecté lui aussi) et je remets le bulleur.
Miracle, comme il reste des levures et qu’on a peu aéré le mélange, la fermentation reprend. Je deviens connaisseur, et à l’apéro, je peux dire à mes potes que mon brassin est en fermentation secondaire. Ça claque. Juste à espérer que ce soit buvable sinon je crois que je vais en entendre parler longtemps. C’est reparti pour une dizaine de jours, voire plus, mais dans un endroit plus frais si possible.

JOUR +15 à 20

Ça y est, plus de glou glou dans le bulleur. C’est le grand jour, je vais savoir si la bière est bonne pour la mise en bouteille. Le densomètre fourni dans le kit permet de mesure la densité de la bière attendue en fin de fermentation. Je ne peux pas me retenir, il faut que je la goûte. Bon, ça a le goût de la bière, l’odeur et l’aspect mais pas le piquant. Il faut rajouter une petite quantité de sucre par litre : il va encore se transformer en alcool, sauf que le CO2 dégagé pendant le processus va se dissoudre dans la bière. C’est ce qui va donner les bulles et le piquant à l’ouverture. Image5

C’est parti pour la dernière étape. J’ébouillante les bouteilles et les capsules. Ce n’est pas le moment de faire rentrer une bactérie ou un truc du genre qui fasse tout foirer si près du but. Je remplis les bouteilles une par une. J’ai trouvé un apprenti en la personne de mon fils (7 ans). Je ne vide pas trop le seau dont le fond est tapissé de dépôts. Et voilà. Encapsulage et zou, direction la cave pour quelques semaines de maturation.

JOUR J +45

C’est le grand jour. Je n’étais pas à la maison pendant un mois et les bouteilles ont pu reposer tranquillement. Pas sûr que j’aurais résisté à l’envie d’en ouvrir une au bout de 2 semaines. Je remonte une bouteille de la cave, l’époussette. J’avoue que je fais moins le malin. Après un mois et demi d’attente, j’espère un résultat potable. Pschitt, la capsule saute. Pas de geyser, ouf. Une petite mousse se forme en haut du verre, elle ne tient pas longtemps, la bière est un peu trouble mais d’une belle couleur ambrée. Pas trop forte (dans les 5 chevaux), mais assez amère. J’aime, mais c’est trop pour Madame. Le piquant est là, le goût aussi, juste cette amertume un peu marquée.
Je respire, pari gagné. J’ai bu ma propre bière.

Par Stanislas

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Horoscope WTF du 26 avril au 2 mai 2017

Les étoiles sont alignées, la constellation du Justin Bieber est en place : voilà l’heure de l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Veuillez nous excuser pour toutes ces années de méchanceté avec les Béliers dans l’horoscope. Cœur sur vous.
Gloire : Votre collègue vous saoule ? Sur son clavier, appuyez sur les touches AltGr + flèche du bas. De rien.
Beauté : Vous sentez un peu le kebab en ce moment.

TAUREAU
Amour : 93 % des gens roux aimeraient sortir avec vous (j’vous jure, c’est un vrai sondage).
Gloire : La personne à votre droite a une haleine de poney. Essayez de lui faire comprendre subtilement.
Beauté : Le cheveu gras, mais le poil soyeux.

GÉMEAUX
Amour : La Belle et la Bête.
Gloire : Le Dîner de cons.
Beauté : La Planète des singes.

CANCER
Amour : Vous faites la grève, ou quoi ??
Gloire : Vos efforts ont payé : vous allez partir à la réunion… (du 3e étage, sorry, vous emballez pas).
Beauté : Le ridicule ne tue pas. Regardez vos habits.

LION
Amour : Avec vous, c’est plutôt Eyes Wide Chiottes.
Gloire : Plaquez tout. Devenez un gros chat poilu et ronronnant.
Beauté : C’est sympa votre passion pour le nudisme, mais c’est assez gênant.

VIERGE
Amour : Le coeur a ses raisons que le mojito ignore.
Gloire : « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau. » (normal, vous préférez la binouze)
Beauté : Vous êtes aussi moelleux/ se comme un Pitch®.

BALANCE
Amour : À force de monter à droite à gauche, vous finirez avec un poney.
Gloire : Méfiez-vous des Gémeaux (sans vouloir balancer).
Beauté : Pourquoi ne pas vous réincarner en saumon ? Vous en avez déjà le teint.

SCORPION
Amour : Plus chaud(e) qu’une baraque à frites. Krrkrr !
Gloire : Saturne et la constellation de Johnny Hallyday vous prédisent une maxi-cuite samedi.
Beauté : Votre air bovin devient insupportable.

SAGITTAIRE
Amour : Même Gilbert Montagné voit que ça craint du boudin, votre truc.
Gloire : Oh hisse, ma saucisse !
Beauté : Vous mériteriez même de faire la Une de tmv. Oui, oui !

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes l’équivalent du concombre dans un hamburger du Mc Do.
Gloire : Vous pensiez que l’horoscope tmv allait être sympa avec vous désormais ? Ce n’était qu’un rêve mouahahaha.
Beauté : Dire que vous misez tout sur votre physique… haha.

VERSEAU
Amour : Nuit sans folie.
Gloire : S’en battre les steaks, c’est bien. Avec du ketchup, c’est mieux.
Beauté : Le recto du Verseau est plutôt pas mal (purée, on n’est pas si drôles en fait).

POISSON
Amour : Eh oui, ça rend sourd, héhé !
Gloire : … J’ai dit que ça rendait SOURD !!
Beauté : … SOURD, ÇA REND SOURD BON SANG !!!

Guide pratique : Tout savoir sur la bière (ou pas)

Dans le cadre de notre dossier spécial bière, petit guide pratique des binouzes. Bonne dégustation !

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SAVOIR N°1 : Laver son verre

Déjà, sachez que le verre à bière se rince à l’eau froide. Ainsi, les bulles ne collent pas aux parois. Et les impuretés (votre rouge à lèvres, vos miettes de cacahuètes ou votre bave) s’en iront. L’idéal est aussi de laisser s’égoutter le verre. Les puristes vous le diront : on n’essuie jamais un verre à bière.

SAVOIR N°2 : T’as d’belles formes, tu sais ?

Tout comme pour le vin, on évite de boire sa bière dans un verre à moutarde. Chaque bière a, en général, une forme de verre qui lui convient le mieux (les arômes s’épanouissent mieux). Par exemple, une bière d’abbaye ou trappiste mérite un verre large et évasé. Les flûtes conviennent mieux aux lambics et on préférera un bock pour les lager ou les pils, et un verre cylindrique pour les stouts.

SAVOIR N°3 : Comment conserver sa bière ?

Dans l’idéal, la température de conservation doit être stable, entre 10 et 15°C. On préférera aussi un endroit frais et obscur ; la lumière est le pire ennemi de la bière (comme pour la chambre de votre ado prépubère). C’est d’ailleurs pour cela que les bouteilles brunes sont souvent utilisées par les brasseurs.

SAVOIR N°4 : Et comment on sert à la bouteille ?

Normalement, le verre doit être rincé mais non essuyé (cf. point 1), suivez un peu !). Inclinez-le à 45° puis versez doucement le contenu de la bouteille dans le verre, sans vous arrêter, jusqu’aux deux tiers. Redressez le verre, en élevant la bouteille (il vous faut un beau chapeau de mousse). Ne remplissez pas complètement le verre : car comme le vin, on devrait le faire tourner pour libérer les arômes.
Sauf quand il est 1 h du matin, place Plum’, et que vous avez enquillé votre dixième pinte. On ne vise personne, hum hum…

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SAVOIR N°5 : Les températures de service

Déjà, jamais ô grand jamais, vous ne devez mettre votre bouteille au congélateur. Évitez aussi de la conserver trop longtemps au réfrigérateur (ou alors sortez-la un quart d’heure avant la dégustation). Si vous voulez rafraîchir votre binouze, le mieux est de placer votre bouteille dans un seau à champagne rempli d’eau froide. Côté températures, voilà ce que conseille le Guide Hachette des bières d’Elisabeth Pierre (c’est une bible de 400 pages, le livre de chevet de tonton-Roger-haleine- de-Despé’) :
> Type Pils et Lager : 5 à 6°
> Type Ale blonde, ambrée, légère : 7 à 9°
> Type Ale forte, blonde, fortes : 8 à 10°
> Type Ale forte, foncée : 10 à 12°
> Bières noires liquoreuses, trappistes : 12 à 15°

SAVOIR N°6 : La bière, c’est de l’eau

Le principal composant de la bière est… l’eau ! Et à plus de 90 %, messieurs dames. Fini de culpabiliser, ouf.

SAVOIR N°7 : L’habit fait la bière

Noms bourrés de jeux de mots, appellations en forme de clin d’oeil, dessins rétro ou ultra épurés, les jeunes marques de bières mettent le paquet sur le marketing. « Les étiquettes et les sous-bocks contribuent énormément à faire connaître une bière. Chaque bière a son style, les visuels demandent un vrai travail et tous les brasseurs travaillent avec des designers, explique Christelle Alfaïa de la brasserie L’Aurore. Depuis plusieurs années, on travaille avec un graphiste tourangeau installé à Berlin. A chaque lancement, je fais des recherches pour dégager un esprit visuel cohérent avec le goût de la bière. Par exemple, pour la Golden Ladies, je lui ai demandé une étiquette chic, un peu rétro mais moderne et très parisienne, très féminine, qui puisse être placée dans les grands restaurants. Dans le cas des bières vendues en grande distribution, on misera sur des étiquettes colorées, très identifiables, pour être repérés facilement dans les rayons. »
Les brasseurs tourangeaux et nomades de La P’tite Maiz ont choisi, eux, de faire appel à des artistes différents. Résultat ? Chaque bière possède une identité visuelle très forte.

SAVOIR N°8 : Retour vers le futur

La Brasserie L’Aurore a retrouvé et ressuscité les recettes de bières tourangelles brassées à Saint-Éloi jusque dans les années 1970. Elle les présentera à la Foire de Tours.

SAVOIR N°9 : Et les plus gros consommateurs de bière sont…

D’après le dernier classement effectué par Bonial, le pays le plus consommateur de bière au monde est… la République Tchèque ! Eh oui (bon, il faut dire que là-bas, la bière est moins chère que l’eau minérale…). Avec 148,6 litres bus par personne chaque année, le pays explose l’Autriche, sur la 2e marche du podium (107,8 litres), et l’Allemagne (106,1 litres), 3e. La France est 41e (30 petits litres).
La Belgique, qu’on aurait tendance à penser dans le trio de tête, n’est qu’à la 18e place (74 litres).

SAVOIR N°10 : Inondation de bière !

Toten Hall house sur Tottenham Court Road (1813). (Photo Wikipédia)
Toten Hall house sur Tottenham Court Road (1813). (Photo Wikipédia)

C’était en 1814, à Londres. L’accident survient suite à la rupture d’une énorme cuve de bière, dans une fabrique de Tottenham Court Road. L’effet domino fait que les autres cuves sont détruites et provoquent une sorte de mini tsunami : une vague de bière de 1,5 million de litres se déverse, fait s’écrouler deux maisons et des murs, et tue 7 personnes

« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »
Ce serait bête de finir ainsi :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=H5bNC9nx0l0[/youtube]

Bars à bières et brasseries : les bonnes adresses

Bars à bières, brasseries artisanales ou encore à emporter : voilà un petit guide pratique de la bière à Tours et aux alentours.

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> BARS A BIÈRES

PRESQUE TOUS LES BARS PROPOSENT DES BREUVAGES TOUT À FAIT RESPECTABLES, QUELQUES ADRESSES SORTENT DU LOT. PARCE QU’ELLES ONT UNE CARTE DE BLONDES LONGUE COMME LE BRAS, QU’ON S’Y RETROUVE POUR DÉBATTRE DES MÉRITES DE L’AMBRÉE OU QUE LE PATRON EST LE PREMIER À VOUS PRÉSENTER UNE STOUT HONGROISE. LISTE NON EXHAUSTIVE !

L’Académie de la bière

Un endroit où l’on peut danser jusqu’à 5 heures du matin sans faire de compromis sur la qualité de la bière servie, c’est assez rare pour être souligné et c’est à l’Académie. Excellentes mousses, carte fournie et ambiance festive, l’Académie, malgré son âge vénérable (on l’a toujours connue, c’est vous dire), a gardé la patate d’une jeunette. Le bonus : quand on en sort à quatre heures du mat’, la vue de la Cathédrale vous transporte dans un film de Tim Burton.
-Ouvert de 20 h à 5 h. 43 rue Lavoisier à Tours – 02 47 05 31 74

Au fût et à mesure

Avec leur concept de carte préchargée et la possibilité de se servir une quantité sur-mesure, Maud et Alexis ont créé une petite révolution dans le monde des bars à bières. Leur sourire, leurs planchettes et leur choix de mousses ont séduit en quelques mois les sceptiques. En ce moment, on y trouve la Tourangelle citron vert, la Turonne à la pression, et la Corne du Bois du Pendu. Et une bière hollandaise dont on n’a pas retenu le nom (mais vous savez où la trouver).
-Ouvert du lundi au dimanche, de 17 h à 02 h 24 rue de la Monnaie à Tours – 07 88 81 35 18

Buck Mulligan’s

Autant vous l’avouer, vous n’étiez même pas à l’état de projet qu’on buvait déjà des demis au Buck. Les années passent et le Buck garde l’essentiel : Fred, derrière le comptoir depuis 17 ans, le gros rock qui vide la tête et toute une collection de jeux de société à disposition. À partager entre habitués autour d’une pinte de Cuvée des Trolls ou d’un Arthurien (doux mélange de cidre, de bière et de chouchen). Ambiance bon enfant assurée.
-Ouvert du lundi au dimanche, de 12 h à 02 h. 37 rue du Grand Marché à Tours – 02 47 39 61 69

La Réserve

Connu pour son bar à vins, la Réserve s’est aussi fait une jolie réputation côté bières. La carte offre la Brooklyn Lager, l’Hopus ou encore l’Hacker Pschorr. Les bières sont vendues au bar et à l’épicerie fine attenante. Aussi disponibles en 33 cl : les productions de La p’tite Maiz concoctées par deux brasseurs tourangeaux et nomades. Le gros bonus ? La terrasse en fond de cour. Bonheur.
-Ouvert du lundi au dimanche, de 11 h à minuit (les jeudi, vendredi et samedi, jusqu’à 02 h) 84 rue Colbert, à Tours – 06 09 42 55 96 ou 07 70 33 66 74 – laptitemaiz.com
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L’Épée royale

Si vous dites « L’Épée », c’est que vous êtes Tourangeau. Ici, ça ne rigole pas avec la mousse, une micro-brasserie tourangelle y a même fait son lancement il y a quelques mois, c’est vous dire. Normal : le patron, a été l’un des premiers de la place à proposer des bières artisanales venues des États-Unis ou d’Angleterre. La légendaire Sflurke de la brasserie van Honsebrouck à la pression, c’est ici qu’on la trouve, la petite MiN normande et la Royale aussi. Au total, l’Épée présente 60 références artisanales, de la Bretagne aux États-Unis. Bravo pour les dix bières à la pression, toutes au même prix. « Une volonté du patron pour qu’on choisisse en fonction de son envie, pas du prix. » Ça, c’est de la démocratisation.
-Ouvert du lundi au dimanche, de 10 h à 02 h. 13 place Plumereau, à Tours – 02 47 34 05 79

Le Gambrinus

Roi mythique de la bière belge, le Gambrinus est cher au coeur de tout biérophile qui se respecte et affiche depuis 20 ans un stock de bouteilles impressionnant. Vous avez le choix entre 150 références différentes (la connaissance des tenanciers Magali et Franck, est encyclopédique !), de la bière au chocolat pour les timorés à la bière noire et épaisse comme du goudron les amateurs de nourriture liquide. Surtout, le Gambrinus est un estaminet et permet de découvrir un autre versant de la culture biérophile, moins connu en nos contrées que celle diffusée par les pubs. Entre deux Nostradamus, on peut se défier au billard, aux échecs et se partager une assiette de saucisson (la rédac’ tient aussi leurs croque-monsieurs en haute estime). Et bien sûr, on peut acheter des packs.
-Ouvert du lundi au jeudi, de 16 h 30 à 01 h et les vendredi et samedi, de 16 h à 02 h. 69 rue Blaise-Pascal à Tours – 02 47 05 17 00

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La Cave Gambrinus

Gulden Brewmaster, Brugse Zot Brune, Saint-Feuillien blonde… Non, tmv n’a pas mis son clavier en belgico-néerlandais-trop-bizarre- cette-langue. Mais il s’agit de quelques références fort sympathiques que vous pourrez trouver à la cave Gambrinus, à Saint-Pierredes- Corps (oui, il faut savoir bouger de Tours, parfois). Bières belges, craft et locales sont à déguster dans cette cave à bière qui fait aussi bar de dégustation. C’est malin, maintenant on a soif.
-26 rue Hippolyte Monteil à Saint-Pierre-des-Corps – 02 47 46 06 69

Le Mc Cool’s

Tout le monde se croise au McCool’s : les cadres en veston, les jeunes gothiques, les bandes de filles en goguettes et les fans de rugby. On vient comme on est pour l’Happy Hour. Un mobilier un peu vieillot, un écran géant et une belle carte : qui dit mieux ? On s’y serre les coudes en suivant des matchs de foot US, de hockey ou encore des fous furieux en motocross, on y rigole et on y trinque sans chichis. L’un des spots clés pour fêter la Saint-Patrick.
-Ouvert du lundi au samedi, de 12 h à 02 h , le dimanche, de 16 h à minuit. 81 rue du Commerce, à Tours – 09 63 20 44 09

Oxford Pub

Rouvert il y a quelques mois, cette petite taverne nichée derrière la place des Halles a mis la gomme sur les bières artisanales. Matthieu propose entre autre une belle carte locale : la P’tite Maiz à la pression, la Loirette, la Bir’ouette blonde ou ambrée, la Royale… Et une formule choc chaque mercredi : pour 3 euros de plus, la maison offre un buffet à volonté. Les concerts organisés deux ou trois par mois sont cadeau.
-Ouvert du mardi au vendredi, de 18 h à 02 h (le samedi jusqu’à minuit). 38, rue Jules Charpentier, à Tours – 02 47 61 64 21

Le Puzzle pub

Depuis trois ans, Arnaud fait monter la bière en puissance sur sa carte. Il a en stock une quarantaine de références à savourer avec des planches, des groupes sympas qui viennent jouer et plein d’événements surprises. Mais l’ancien Atelier, un peu excentré de la place Plum’, reste « d’abord un bar de copains, avec 70 % de fidèles », souligne le patron.
-Ouvert du lundi au samedi, de 17 h à 02 h et le dimanche, de 18 h à 02 h. 20 rue Châteauneuf à Tours – 06 50 12 29 47

Les BerthoM

Avec quinze bars disséminés en France et trois ouvertures prévues d’ici la fin de l’année, la recette BerThoM a fait ses preuves et leurs « bières à partager » en 75 cl y sont sans doute pour beaucoup. À vous de choisir si vous êtes plutôt Empereur ou Pêcheresse, la déco et l’ambiance, elles, font l’unanimité et les soirs d’été, les places en terrasse sont chères. On vous aura prévenus. On se dépêche d’en profiter avant la démolition du haut de la rue Nationale (on espère les retrouver vite ailleurs).
-Ouvert du lundi au dimanche, de 17 h à 01 h (le samedi jusqu’à 02 h) 5 rue du Commerce à Tours – 02 47 20 01 66
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Le Pale

Pardon : The Pale. The pub irlandais de Tours qui propose la meilleure Guinness de la ville. On y va pour son ambiance comme là-bas, avec ses serveurs flegmatiques. La terrasse est prise d’assaut qu’il pleuve ou qu’il vente : c’est le spot pour voir passer le Tout-Tours artiste et intello.
-Ouvert du lundi au dimanche, de 13 h à 02 h. 18 place Foire le Roi à Tours – 02 47 64 80 56

The Shamrock

Du vert, du vert et des trèfles, on ne peut pas se tromper, c’est un pub, tenu depuis treize ans par Fabrice et Annie. Un bar à bières de quartier comme il n’y en a plus beaucoup, avec 80 % d’habitués. Et une gamme serrée mais pensée pour que chacun puisse trouver chaussure à son pied, en dégustant la Scotch à la pression, la Chouffe, la Lindemans Kriek, la Bête ou encore la Levrette.
-Ouvert 17 h à 02 h. 14 rue Constantine à Tours – 02 47 64 00 84

The Winchester

Un jour, c’est la boutique Sortilèges qui s’invite pour un après-midi jeux, un autre, c’est Yummii qui vient proposer ses pâtisseries girly, l’après-midi, c’est un coffee-shop et la nuit, c’est une boîte. Bref, le Winchester, c’est un endroit qui ne rentre pas dans les cases, un concept à lui tout seul, une sorte d’auberge espagnole ouverte à toutes les envies. L’un des deux seuls lieux où l’on peut boire des bonnes bières jusqu’au bout de la nuit, avec quatre pressions et une sélection d’américaines. Et même de la bière jamaïcaine.
-Ouvert du mercredi au samedi, de 13 h à 6 h et le dimanche, de 13 h à 20 h. 59 rue du Commerce à Tours.

> À EMPORTER

TOURANGELLES, BELGES, CANADIENNES, NEW YORKAISES OU AUTRICHIENNES, LES CAVISTES DE L’AGGLOMÉRATION ONT GÉNÉRALEMENT UNE BELLE SÉLECTION. TROIS D’ENTRE EUX SONT SPÉCIALISÉS DANS LA BIÈRE :

Le Coin Bières

On parie que vous ne connaissez même pas le goût de la FanØ, de l’Orange mécanique ni de la Route des Epices. Pourtant, elles sont au bout du boulevard Heurteloup, prêtes à vous embarquer au Danemark ou au Canada. Ici, La Goutte d’or bobo côtoie la vénérable Averbode, on trouve de la Chimay comme de la 1515. Les 800 références (!!) viennent du monde entier et sont étiquetées clairement, avec des petits drapeaux et des indications sur leur goût. Une cave à bières, une vraie, qui peut combler les passionnés et rassurer les néophytes grâce aux bons conseils de Claude, dont la pédagogie frise la perfection. Si vous n’aimez pas la mousse, allez-y pour les étiquettes : elles sont tellement variées (et canon) qu’on achèterait les bouteilles rien que pour les admirer.
-Ouvert le lundi, de 15 h 30 à 20 h 30, du mardi au samedi de, 11 h 30 à 13 h 30 et de 15 h 30 à 20 h 30 (les vendredi et samedi jusqu’à 21 h). 18 rue de la Fuye à Tours – 06 88 03 71 30

V and B

C’est l’endroit idéal pour trouver un cadeau à offrir un biérologue débutant : en coffret, en canettes ou en bouteille, la bière est disponible dans tous ses états et sous 150 produits différents. Vous pouvez en profiter pour compléter votre cave à vin, le magasin est connu pour être 50 % V, 50 % B. Nous, ça nous va : on est contre la discrimination et pour l’abolition des frontières entre houblon et raisins. Un espace dégustation permet de s’organiser des after-work tranquillou jusqu’à 20 h.
-Ouvert du lundi de 15 h à 20 h, mardi et mercredi 10 h – 12 h et 14 h 30 – 20 h, jeudi et vendredi de 10 h à 21 h et le samedi de 10 h à 20 h. 15 rue Henri Potez, à Chambray-lès-Tours – 02 47 43 22 12

V and B Tours

-Ouvert du lundi de 13 h à 20 h, mardi et mercredi 10 h – 12 h et 14 h 30 – 20 h, jeudi et vendredi, de 10 h à 21 h et le samedi, de 10 h à 20 h. 194 av. André-Maginot, à Tours – 02 47 54 74 74

> SANS BOUGER DE SON CANAPÉ (OU DE SON TRANSAT)

Trésor des brasseurs Créée en 2016 par deux Tourangeaux, Brieux Vaujour et Bruno Lodi, Trésor des brasseurs vous envoie chaque mois une sélection de trois bouteilles nées dans une brasserie artisanale (et en double histoire de pouvoir partager). Depuis le début de leur aventure, ils ont mis à l’honneur La Pigeonnelle, la Royale, la 1515 ou encore l’Or de Beauce, toutes made in Région Centre. Ils organisent aussi des rencontres et des dégustations.
-Abonnement : 25,90 € par mois, sur tresorsdesbrasseurs.com
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> BRASSERIES ARTISANALES

OUI, LA TOURAINE EST UNE TERRE DE VINS MAIS DES PASSIONNÉS, JEUNES OU VIEUX, ONT RÉVEILLÉ SA TRADITION BRASSICOLE TOMBÉE DANS L’OUBLI.

L’Aurore

C’est un kit pour débutant offert à Noël qui a inculqué le virus de la bière à Emmanuel Alfaïa il y a 23 ans. En 2009, il ouvre sa brasserie à Cormery et les mânes des moines lui portent bonheur : la Turonne ou sa petite soeur la Tourangelle est largement distribuée chez les épiciers et dans les restaurants gastronomiques, en blonde, en brune, en ambrée et en blanche. Les amoureux de la fantaisie pourront tester une Tourangelle au citron vert ou à la fraise, une brune-cassis ou la dernière édition limité : la Golden Ladies à base de moult de raisin. Et ils fabriquent même un vinaigre de bière.
5, avenue de la gare à Cormery – 06 80 48 53 22 – brasserie-aurore.fr

Brasserie d’Amboise

« Les gens qui aiment le vin aiment aussi la bière, ce n’est pas du tout antinomique. » Vigneron-brasseur, Willy Debenne fait partie de ceux qui aiment les bonnes choses et cassent les barrières entre l’orge et le raisin. Et ça marche : de 200 litres brassés par semaine, il est passé à 1 000. Sa Bier’Ouette d’abord blonde puis ambrée se décline en blanche ce mois-ci. Willy Debenne a semé cette année cinq hectares d’orge en bio pour alimenter sa production et un peu de houblon, « pour voir ». En attendant d’autres expérimentations.
Ouvert du lundi au samedi, de 8 h 30 et 19 h. Closerie de Chanteloup – 460, Route de Saint-Martin- Le-Beau, à Amboise – 09 65 03 38 31 – closeriedechanteloup.com

Brasserie de la Rodaie

Encore un viticulteur tombé dans le houblon et c’est tout bon. Hervé Morin s’est lancé l’an dernier dans le brassage et mitonne des Farmer en 33 ou en 75 cl. Blonde, ambrée et brune, notes de miel, de fruits du verger ou d’épices, elles ont chacune leur caractère. En préparation : une bière de Noël.
Accueil sur rendez-vous, du lundi au samedi, de 10 h à 18 h. 20
La Rodaie, à Saint Nicolas de Bourgueil – 02 47 97 75 34 ou 06 08 92 85 00 – hervemorin.com

Ferme brassicole François Rabelais

Quand un jardinier se lance dans la bière, ça donne une ferme brassicole. Guillaume Vaillend y fabrique cinq bières qui oscillent entre 4,9 % et 7,5 % : la Thélémite, en hommage à François Rabelais, est déclinée avec quelques surprises, comme la Thélémite Pop, aux épices de Rabelais, la Thélémite Métis aux fleurs d’hibiscus et la dernière née, la Thélémite rosée parfumée à la framboise. Les tenants du classicisme testeront la Guillaumette, une petite blonde vaillante à 4,9 % ou la Tour’Angel blanche.
La Vinerderie à Chemillé-sur-Dême – 06 63 96 94 78 – gvaillend.wixsite.com/thelemite

La Compagnie Tourangelle de Bière

La croisade de Maxime et Karim ? Mettre la bière sur les tables gastro et la faire entrer dans les cuisines. Une idée accueillie avec enthousiasme par plusieurs chefs de la région qui ont joué le jeu. Hommage à la Loire, leur bébé s’appelle tout simplement La Royale et cette blonde très chic a tout d’une grande. Ils proposent aussi une gamme éphémère. À guetter en juin : une bière hors-série brassée à Montlouis et présentée dans des bouteilles de La Cuvée des anges. Faute de local adapté, ils s’invitent chez des confrères pour brasser en grande quantité mais espèrent ouvrir très bientôt leur propre atelier à Tours.
biere-artisanale-ctb.fr

La Gironnette

Brasseur amateur pendant 15 ans, Alain Knauër saute le pas professionnel en 2015. Sa micro brasserie bio produit cinq bières, élaborée en travaillant neuf malts différents. Blanche, blonde, ambrée et brune, on les trouve dans les magasins bio, les foires et les fêtes locales. À suivre : sa bière noire aux cinq malts.
Dégustation et visite sur rendez-vous du lundi au samedi
La Gironnerie à Loché-sur-Indrois – 06 50 01 62 47 – brasserielagironnette.com

La Pigeonnelle

Ludovic Hardouin est le papy des brasseurs d’Indre-et-Loire et qui ne connaît pas la Loirette n’est pas Tourangeau. Bio, blonde et légère, la Loirette a fait son nid dans le paysage local. En 14 ans, le brasseur artisanal a aussi créé une version ambrée de sa Loirette, une Salamandre, un peu plus amère, une Pigeo-Noël et une Bière du Chameau (super désaltérante, évidemment). Et pour les barbecues géants, la Loirette existe en fûts de 30 litres.
10 rue de la Ronde, Céré-la-Ronde – 02 47 94 28 22 – brasserie-pigeonnelle.fr

Après la tempête : mélancolie japonaise

Ce drame japonais signe le retour du grand réalisateur Kore-eda.

après la tempête

Ryota aurait pu être un grand écrivain. Un début de carrière prometteur, mais le destin et les désillusions sont venues briser le tout. Suite à son divorce, le romancier s’est retrouvé à jouer les détectives privés de pacotille, tout en gaspillant le peu d’argent qu’il possède, au point de ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils. Un jour, un typhon va pousser toute la famille à passer la nuit ensemble. L’occasion, peut-être, de regagner la confiance des siens…

Présenté l’an dernier à Cannes dans la section Un Certain Regard. Après la tempête ne débarque qu’aujourd’hui sur nos écrans. Signant le retour de Hirokazu Kore-eda, ce drame épuré s’intéresse à une famille disloquée suite à un divorce. Le cinéaste japonais installe sa caméra au plus près d’eux, s’intègre dans leur quotidien a priori anodin.

Après la tempête peut désarçonner : avec zéro dynamisme, le film préfère se focaliser sur des conversations. Par conséquent très bavard, il fait la part belle aux dialogues. Pourtant, il se dégage du propos de Kore-eda une douce mélancolie. En filmant la normalité avec autant de facilité, le réalisateur prouve de nouveau son sens de l’écriture et sa maîtrise à dessiner, avec pudeur, un portrait familial. Si le récit manque tout de même d’émotion, il est porté à bout de bras par d’excellents interprètes.
Notamment Hiroshi Abe (dans le rôle de Ryota), magnétique à l’écran et touchant en père loser et esseulé.

C’est lors de la scène quasi-finale du typhon, où justement toute la petite famille se retrouve coincée ensemble, que le film de Kore-eda prend totalement forme. Le spectateur est alors poussé à la réflexion. Après la tempête décolle véritablement. Avant de s’envoler complètement.

> Drame, de Hirokazu Kore-eda (Japon). Durée : 1 h 58. Avec Hiroshi Abe, Yoko Maki, Yoshizawa Taiyo…
> NOTE : 3/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=LZDK387ZnUA[/youtube]

TOP 4 : Denis Villeneuve

Cette semaine, le film Premier Contact, signé Denis Villeneuve, sort en DVD. L’occasion de revenir sur quatre longs-métrages importants réalisés par le cinéaste canadien.

PRISONERS

Dans ce thriller extraordinaire sur fond de kidnapping, Villeneuve a choisi le duo parfait : Hugh Jackman/ Jake Gyllenhaal. Un rôle en or pour les deux, un suspens implacable, un film immense qui noue le ventre. Choc.
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ENEMY

Le réaliste prouve ici sa science du film tortueux et labyrinthique. Enemy (un homme découvre son sosie parfait) est hypnotique, en plus d’être virtuose dans sa mise en scène. C’est envoûtant, mais très très déstabilisant.

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SICARIO

Toujours aussi précis, Denis Villeneuve signe avec Sicario un thriller politique lorgnant vers le polar crasseux et transpirant. Un récit un peu trop linéaire, rattrapé par deux grands comédiens : Emily Blunt et Benicio del Toro.

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BLADE RUNNER

2049 C’est un film culte de 1982 : Blade Runner. Trente-cinq ans après, c’est Denis Villeneuve qui se charge de réaliser la suite ! Blade Runner 2049 est prévu pour le 4 octobre au cinéma en France. Et effectivement, on bave.
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Panier curieux : quand la culture est une surprise

Rencontrés à l’apéro-rédac tmv, Séverine et Merlin font partie de l’asso Viens voir à Tours qui propose des paniers surprise. Une façon originale de faire découvrir la culture tourangelle autrement.

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Promouvoir la culture locale », c’est le credo de Viens voir à Tours. L’association – aussi connue sous le petit nom de VVhat – existe depuis 2015. Lancée à la base par des étudiants tourangeaux, la structure compte désormais une vingtaine de personnes, âgées de 20 à 30 ans. « On a recruté pas mal de nouvelles têtes ces derniers temps », précise Merlin qui fait partie de l’association.

Il faut dire que leurs paniers curieux cartonnent (lire tmv n°233). Le principe est simple : dans des paniers « surprise », l’équipe de VVhat glisse places de spectacle ou concert, CD, livre, créations artistiques, le tout garanti 100 % Tours. « Même le tote bag – le sac en tissu dans lequel se trouve tout ça – est illustré par un artiste du coin et sérigraphié en Touraine », soulignent Merlin et Séverine, son acolyte.
En mars dernier, par exemple, le panier curieux regroupait Le Monstre, le livre de Xavier Veilhan, des places pour le festival Super Flux, ou encore le CD de Toukan Toukan et un sac illustré par Élodie Oliveira. « Les paniers curieux sont ensuite distribués lors d’une soirée-remise. Il faut promouvoir la culture locale, mais aussi la partager », indique Séverine.

Dès lors, on comprend mieux qu’elle et Merlin soient intarissables sur le thème qui avait été abordé lors de l’apéro-rédac tmv la semaine dernière (la culture à Tours est-elle (vraiment) accessible à tous ?) : « Quand on me dit qu’il n’y a rien à faire à Tours, ça me fait sauter au plafond ! », s’exclame Séverine, avant d’ajouter : « Il y a toujours de belles découvertes à faire. La culture locale est riche, très riche, mais un peu méconnue. Cela fait neuf ans que j’habite ici, mais je découvre encore. » Pour Merlin, le panier curieux est efficace et l’offre, pertinente : « On essaye effectivement de stimuler la curiosité. »
Preuve en est : les acheteurs sont non seulement nombreux, mais aussi variés. « Concernant le profil type des acheteurs du panier curieux, nous n’en avons pas », indique Cindy, du bureau de l’association. Lors de la dernière édition, « ils étaient âgés de 18 à 70 ans. Un large public, donc ! D’autant plus que nous proposons désormais un panier jeune public, pour les enfants de 2 à 10 ans globalement ».

Il faudra un peu attendre pour voir sortir les prochains paniers de VVhat. En attendant, l’asso travaille sur un événement prévu en juin. « Il faut d’abord qu’on trouve un lieu… Mais on va faire une soirée pour se faire connaître », se réjouit Séverine. « Ce sera un moment parfait pour aller à la rencontre des gens. »

> Plus d’infos et contact sur : facebook ou viensvoiratours.fr ou par mail à what.asso@ gmail.com
> Panier curieux à 35 € ou 25 € en tarif réduit (étudiants, sans emploi, etc.)

Horoscope WTF du 12 au 18 avril 2017

L’astrologue tmv ne prend pas de vacances. Et c’est tant mieux : voilà votre dose d’horoscope WTF de la semaine.

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/xTiTnooneW4SYfch8Y » width= »480″ height= »298.58267716535437″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »https://giphy.com/gifs/retrofunk-afv-xTiTnooneW4SYfch8Y »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Oh, vous vous en battez le navet.
Gloire : Votre air canin vous empêche d’accéder à un poste à haute responsabilité.
Beauté : Vous préféreriez être Christine Boutin ou Christine Boudin ?

TAUREAU
Amour : Eh bé, ça ne chôme pas de ce côté là, les coquinous !
Gloire : Méfiez-vous du karma. (ça fout les boules, hein ?)
Beauté : Quand on vous parlait de vous faire la raie de côté, on parlait des cheveux…

GÉMEAUX
Amour : De toute façon, votre ex est moche.
Gloire : Telle la fosse, vous êtes sceptique.
Beauté : Vous êtes autant en vrac que Chirac.

CANCER
Amour : « Un seul tofu vous manque et tout est dépeuplé » (proverbe vegan)
Gloire : Vous adorez vous asseoir sur des cactus.
Beauté : Sport, ça rime avec effort et doryphore. Je dis ça, je dis rien.

LION
Amour : Nan sérieusement, il y a encore des couples qui s’appellent « bébé » ?
Gloire : Oula, c’est l’Île de la tentation avec votre frigo.
Beauté : Vous ressemblez à une pomme de pin.

VIERGE
Amour : Ivre, vous allez l’épouser.
Gloire : Vous faites autant plaisir qu’un prof de maths absent au collège.
Beauté : Allez-y mollo sur les rototos.

BALANCE
Amour : Penser à l’astrologue tmv dans votre intimité… Est-ce bien raisonnable ?
Gloire : Arriver au travail avec le sourire ne fait pas de vous quelqu’un d’heureux. Juste de saoul.
Beauté : Ça fait quoi de baver en dormant ?

SCORPION
Amour : Vous avez visiblement mal compris l’expression « le coup de la panne »…
Gloire : Scorpion rime avec élections. Présentez-vous vite qu’on puisse voter pour vous. L’avenir, c’est VOUS.
Beauté : Ceci dit, Scorpion, ça rime aussi avec big téton… Moins cool.

SAGITTAIRE
Amour : Votre père est un voleur. Il a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans vos yeux. Mais moi je les ai rachetées, biiiiim !!!
Gloire : Pour le bien-être de vos voisins, arrêtez de chanter.
Beauté : Vous avez un air de petite patate qui fait du yoga.

CAPRICORNE
Amour : Célibataires, envoyez-vous en l’air ! En couple, vous n’êtes pas assez souple.
Gloire : N’oubliez jamais qu’une limace, ce n’est rien qu’un escargot nudiste.
Beauté : D’ailleurs, votre passion pour le naturisme commence à se voir…

VERSEAU
Amour : Aussi impénétrable que les voies du Seigneur.
Gloire : Les pigeons sont de sortie, rouuurrrouuu (c’est le bruit d’un pigeon).
Beauté : Achetez-vous un cache-tétons.

POISSON
Amour : Oulala, vous êtes une vraie girouette au niveau des galipettes.
Gloire : Le/la relou du bar, c’est un peu vous, non ?
Beauté : Oui bah… on vieillit hein.

La Jeune fille et son aigle : voyage en terres mongoles

Le documentaire La Jeune fille et son aigle, signé Otto Bell, sort ce mercredi dans nos salles.

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Dresseur d’aigles, c’est une tradition ancestrale en Mongolie. C’est, par ailleurs, un héritage masculin. Pourtant, c’est aussi le rêve de la jeune Aisholpan. Du haut de ses 13 ans, elle nourrit cette passion et va essayer de devenir, elle aussi, chasseur d’aigle.

Voilà ce que raconte La Jeune fille et son aigle (The Eagle huntress en VO), joli « documentaire » signé Otto Bell. Sa caméra suit, durant près d’une heure trente, Aisholpan et son père qui l’accompagne dans sa volonté de briser des traditions encore fortes. Le spectateur découvre un art, une culture et surtout un peuple.
Au-delà de ça, La Jeune fille et son aigle se savoure comme une plongée dans les terres mongoles. Les images, sublimes, présentent un panorama spectaculaire d’un pays méconnu. Les plans dévoilent des paysages parfaitement mis en lumière. Enrobant ses séquences avec une musique soignée et d’une parfaite justesse, Otto Bell offre un ensemble visuellement abouti et réussi.

Plus qu’un documentaire et q’un portrait de femme, il s’agit aussi d’un film d’apprentissage, durant lequel on suit la progression d’Aisholpan, touchante au possible. Naturel et simplement beau, le récit nous transporte dans une histoire qui, au final, montre aussi l’amour d’un père pour sa fille et son désir de la pousser à accomplir son destin.

On regrettera toutefois le côté hybride du « documentaire » (d’où l’utilisation de guillemets). Tellement construit et composite, le docu perd parfois en authenticité quand il semble un peu trop manipulé. Certains critiques n’ont d’ailleurs pas hésité à le qualifier de « trop beau pour être vrai ». Ce qui n’empêche pas La Jeune fille et son aigle de nous faire voyager. Et rêver.

> Documentaire / aventure (Mongolie/GB). Durée : 1 h 27. De Otto Bell. Avec Aisholpan Nurgaiv…
> Note : 3/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=DISVSe36bxg[/youtube]

Culture, tendances & web #43

Voilà le retour des chroniques de la semaine. Avec, au menu, les derniers HER et Johnson Concorde, mais aussi de la BD et du DVD !

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
FRIEND REQUEST
L’horreur 2.0… Avec Friend Request, un thriller un poil horrifique, Simon Verhoeven met en scène Laura, étudiante branchée dont la vie va basculer le jour où elle accepte sur Facebook la demande en amie de la très étrange Marina. Divertissant à défaut d’être flippant, Friend Request a des intentions prometteuses, mais se voit rapidement torpillé par les clichés de bas-étage. Plein de bonne volonté (ces séquences d’animation en noir & blanc, par exemple), porté par la présence d’Alycia Debnam-Carey, le film vrille malheureusement lors d’un dernier acte pathétique. Une petite série B sans prétention, mais efficace.
A.G.

LES CDS Image11
JOHNSON CONCORDE – WOOD MUSEUM
Ils n’auront pas chômé, les Tourangeaux de Johnson Concorde ! Moins d’un an après la sortie de leur album Antalanocryptovicious (toujours aussi difficile à écrire), les voilà avec un EP… acoustique ! Réarrangeant certains de leurs anciens titres, la formation tourangelle offre un disque épuré, mettant clairement en valeur le travail vocal, la mélodie et les harmonies. L’exercice n’est pas facile, mais le pari est réussi : l’exubérance habituelle se fait moindre, l’identité du groupe est pourtant toujours là. L’acoustique donne une nouvelle couleur aux compositions de Johnson Concorde. Wood Museum est une petite pause gourmande comme un gros bonbon. Idéal avant le prochain album.
A.G.

PAUSE_ECRANS_CD2HER – TAPE#2
Après le succès colossal de son premier EP (le titre Five Minutes, utilisé dans une pub Apple, a cartonné), les Rennais de Her reviennent avec un second opus qui tape de nouveau dans le mille. Irrésistible et séduisant, Tape #2 l’est assurément. Mâtinant sa pop épurée de soul et de lignes funk, Her dévoile des titres obsédants (ce « Jeanie J » magnifique !), aux refrains imparables, en y distillant autant de sensualité dans ses voix que dans ses arrangements et atmosphères. Ouvertement féministe, véritable ôde à la Femme, Her n’hésite pas non plus, cette fois, à se faire plus politique (l’engagé et politisé « Swim »). Une musique suave et enivrante. Court mais intense.
A.G.

LA BD PAUSE_ECRANS_BD
AMERICA
Avouons-le tout de suite : depuis Le Goût du Paradis, on a un faible pour les ouvrages la dessinatrice Nine Antico. Sa vision des États-Unis post Trump subjugue une fois de plus grâce à l’acuité de son propos et par la justesse de son observation. De New York à San Francisco, elle balade ses héroïnes dans un jeu de phantasmes subtil et de réalités très crues (le running gag des punaises de lit est savoureux). Elle y déroule un récit drôle et pensif, très attachant dans lequel, loin des clichés des films hollywoodiens, elle décode les us et coutumes de cette Amérique qui la fascine autant qu’elle la déroute. Ajoutez à cela des dialogues exquis et un dessin tout en pastels, et voilà un ouvrage parfait pour vous préparer au grand saut vers Big Apple cet été !
Hervé Bourit

PAUSE_ECRANS_TVA LA TV
L’ÉCHO DES SÉRIES
> Game of thrones a dévoilé un petit trailer de la saison 7. Les images sont alléchantes, mais il faudra encore attendre le 16 juillet pour découvrir la nouvelle saison.
> Coup de gueule de Norman Reedus (alias Daryl dans The Walking Dead). Dans une interview au site The Dirty, il s’est plaint des réactions de certains fans : « Quand une scène n’est pas violente, on trouve qu’il n’y en a pas assez. Mais quand il y en a beaucoup, alors il y en a trop. »
> Aucune date n’a encore été dévoilée pour le lancement de la saison 5 de Vikings. D’après le magazine Première, on pourrait les voir débarquer en novembre 2017 !

#WTF 36 : Poule, prison & robot anti-Trump

Il s’en est passé des belles, de nouveau, dans le monde. Voilà l’actu insolite et #WTF de la semaine !

Capture> Près de Rouen, un homme de 59 ans a écopé de 3 mois de prison avec sursis pour avoir eu une relation sexuelle avec une poule. Le tribunal aurait pu le condamner plus lourdement, puisque le procureur avait requis 3 mois ferme. L’homme a été surpris par sa femme et sa fille aînée, pantalon baissé. Le couple s’est depuis séparé. Les animaux détenus au domicile de monsieur (sept poules et une chèvre) ont été saisis par la justice et donnés à une association de protection animale. C’est effectivement plus prudent.

> « Même Jésus ne plaisait pas à tout le monde. » C’est ce qu’a déclaré l’artiste (presque humble…) Santos. Sa sculpture du buste de Ronaldo, dévoilée à l’aéroport de Madère, est devenue la risée des réseaux sociaux.

> Un élu de la Salvetat-Saint-Gilles, près de Toulouse, s’est retrouvée au tribunal pour avoir comparé le maire « à un chamallow ».

> D’après Biba Magazine, la nouvelle tendance beauté vient de l’artiste make-up Mia Kennington. Elle consiste à se saupoudrer les fesses de paillettes.

> Soyez rassurés, Kerim Ahmetspahic a établi un nouveau record du monde. Il a cassé 111 briques avec la tête tout en faisant un saut périlleux, en 35 secondes.

> En Indonésie, l e corps d’un homme de 25 ans a été retrouvé dans un python géant.

> Un homme a créé un robot qui s’active dès que Donald Trump poste un tweet. Filmé, l’automate imprime le message sur un papier, le coupe puis le brûle. Dans la foulée, il reposte une réponse au président américain : « J’ai brûlé ton tweet. » En un mois, @burnedyourtweet a dépassé les 23 400 abonnés.

Horoscope WTF du 5 au 11 avril 2017

Le mois d’avril est là. Réjouissez-vous, criez, hurlez, chantez : c’est l’heure de l’horoscope WTF mais ensoleillé.

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BÉLIER
Amour : « Le roseau plie mais ne rompt pas. » Ça vaut pour vous aussi héhé, clin d’oeil, clin d’oeil.
Gloire : Le travail n’est pas fait pour vous. Devenez assistant(e) parlementaire.
Beauté : Et tant qu’à faire, épilez-moi ces sourcils.

TAUREAU
Amour : Seulement avec les Gémeaux. Sinon, c’est sale.
Gloire : Comme on dit chez nous, quitte à passer pour un con, autant passer très vite.
Beauté : Gaulé(e) comme une chips.

GÉMEAUX
Amour : La théorie, ça va deux minutes… Il faut passer à la pratique les coquinous.
Gloire : Vous le saviez, vous, que le nénuphar était une plante dicotylédone de la famille des Nymphéacées ?
Beauté : Vous pleurez, oui, mais seulement des aisselles.

CANCER
Amour : Vous fantasmez en secret sur Cyril Hanouna. Mais grâce à l’horoscope, toute la ville le sait désormais.
Gloire : Les gens sont décevants. Pas les pizzas ni les sushis.
Beauté : Oh, ça reviendra à la mode…

LION
Amour : « Fuck l’amour » (Jordan, 4e B)
Gloire : Mouais, vous êtes plus Ben l’oncle saoul que Ben l’oncle soul.
Beauté : Y a pas d’saison pour la raclette ! Allez, hop, à table mon petit bichon dodu.

VIERGE
Amour : Votre vie amoureuse est tellement dingue qu’elle mériterait un remake.
Gloire : Mettez-vous au Scrabble®, c’est moins risqué pour vous.
Beauté : Votre braguette est ouverte (si vous avez regardé, sachez qu’on se moque de vous de là où on est).

BALANCE
Amour : Ouais, ouais, on sait, la beauté intérieure, tout ça tout ça…
Gloire : Notre boule de cristal est sale. On n’arrive pas à voir si vous êtes un puissant ou impuissant.
Beauté : Cachez ce sein que je ne saurai voir (vous aussi messieurs).

SCORPION
Amour : Il y a bien quelqu’un qui vous aime : papa/maman/ frère/soeur/banquier/chat/strudel man.
Gloire : Vous êtes un mix entre Jeanne Moreau et Jeanne Morose.
Beauté : Les auréoles sous les bras, c’est le style.

SAGITTAIRE
Amour : « La vie n’est pas toute rose avec une mycose » (Jean de La Fontaine)
Gloire : À force d’être génial(e), cela va finir par paraître louche.
Beauté : No future ! Mettez-vous au pilou pilou !

CAPRICORNE
Amour : Tel Moby Dick, vous êtes son cachalot tout mimi éclaboussant partout.
Gloire : Procrastination est votre 2e prénom.
Beauté : Arrêtez les slips. Ça casse votre charme.

VERSEAU
Amour : Votre cœur est aussi vide et triste qu’un frigo d’étudiant.
Gloire : Noir, c’est noiiiir. Il n’y a plus d’pissoir.
Beauté : Qui va à la chasse, perd sa crasse.

POISSON
Amour : Cette semaine, vous serez un cheval, un étalon, voire une petite jument toute choupette.
Gloire : Partez galoper dans la prairie.
Beauté : D’ailleurs, vous avez aussi le regard chevalin.

Et si on mangeait des insectes ?

Grillons, criquets, vers à soie et même scorpions : notre journaliste s’est fait un plaisir de déguster ces jolis insectes tout mignons pour l’apéritif. Verdict !

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Prêt pour l’apéro ?

Lectrices et lecteurs magnifiques, je vous aime. Cette parenthèse d’amour et de paillettes n’est pas vaine : pour vous et votre plaisir sadique, j’ai déjà testé me faire cryothérapiser par – 150°C, mais j’ai aussi couru avec des zombies la nuit et vécu sans portable. Un nouvel épisode est aujourd’hui à rajouter dans cette rubrique. J’ai enfin mangé des insectes.

INSTANT SHOPPING

Jiminis, multivore, insecteo… Sur Internet, de nombreux sites proposent des insectes comestibles. Alternative à la viande, l’entomophagie (= le fait de manger des insectes et, accessoirement, un joli mot à placer au Scrabble) a la cote. Je passe une commande sur insectescomestibles.fr. Le choix est immense, du plus soft (des petits vers) au plus extrême (des tarentules).
Pour moi, ce sera un paquet de scorpions dorés (9,90 €), une barre protéinée aux grillons et chocolat (3,20 €) et un duo apéritif (16,90 €), avec une boîte de criquets à l’ail et un mélange surprise-découverte. Youhou. À Tours, plusieurs enseignes vendent des insectes comestibles. Un appel sur Twitter et déjà, des lecteurs m’indiquent les bons plans (lire ci-contre). Je reviens avec des grillons à l’oignon sous le bras. Miam.

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Ouloulou, quel choix appétissant.

KOH LANTA, C’EST MOI (ou pas)

Y a pas à dire, un scorpion, ça vous requinque.

Mardi, 19 h. Mon plat d’insectes et moi, la joie. J’envoie quelques photos à mes amis (oui, j’ai besoin de réconfort). Les réponses alternent entre le « C’est dégueu, m’envoie plus des trucs comme ça » et « Tu verras, c’est bon ». La notice explicative est censée rassurer sur la préparation des insectes. « Ils sont d’abord congelés 48 h. Le froid les endort, puis les tue. » Ils sont ensuite triés, bouillis, puis déshydratés et assaisonnés. Avant de finir dans mon gosier, ils se trouvaient dans un élevage et ont été nourris avec herbes, fruits, légumes et feuillages. Ouf. Je reste 20 minutes à regarder bêtement mon assiette, l’oeil bovin.

Visuellement et psychologiquement, ce n’est pas facile. Je fais moins le malin. Mais ma fierté (surdimensionnée comme chez tous les mâles, je sais) ne doit pas en prendre un coup. De toute façon, il faut bien que j’écrive cet article. Le doigt tremblant, j’attrape un ver à soie et le porte à ma bouche en fermant les yeux. Il a un goût d’herbe et de chips low cost. Pas foufou…

Contrairement aux courtilières (je vous laisse le plaisir de chercher sur Internet) bien agréables pour le palais. Je m’octroie une pause avec les petits criquets à l’oignon. On jurerait des petits gâteaux apéritifs. En revanche, j’ai du mal face aux grillons de 5 cm. Leurs gros yeux noirs me fixent. Je décide de les gober d’un coup, en mâchant à peine. Croquang mais pas gourmang.

EN PINCER POUR LES SCORPIONS

Vient le moment fatidique : les petits scorpions dorés de Mandchourie. Le nom en jette, je sais. Mais pour mettre la bête en bouche, c’est une autre paire de manches. J’ouvre le sachet, l’odeur est infâme. Je me croirai à la ferme ou dans ma chambre, quand j’étais ado. Je saute le pas et là… oh ! Le goût ressemble à un mélange de cacahuète, de Curly et de bacon. Bon, mais très salé. Après cet apéro singulier, je suis satisfait et rassasié. Je souris. Oups, j’ai une patte coincée entre les dents.

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>> Petit guide pratique des insectes comestibles

 

OÙ TROUVER DES INSECTES COMESTIBLES À TOURS ?
Vous pouvez déjà filer au Palais des épices, situé aux Halles. À la caisse, Emna n’a pas semblé surprise de ma demande : « Oh, tout est comestible ! » Un petit rayon propose criquets et grillons, aux différentes saveurs. Les minuscules grillons à l’oignon/sauce barbecue sont très bons (9,90 € la boîte). Un détour par Nature et découvertes et j’y ai trouvé des vers molitor (6,90 €). Il ne restait plus que ça, en raison d’une rupture de stock. D’après le magasin, « c’est souvent comme ça. Ces insectes comestibles sont victimes de leur succès, c’est un carton à l’apéro ! » La Boutique Cafés, avenue de Grammont, en propose aussi.

RICHE EN PROTÉINES !
Le taux de protéines contenu dans nos amis insectes serait supérieur à celui des végétaux, viandes, oeufs et volailles vendus en commerce. Soit de 45 à 75 % du poids sec. D’où l’alternative à la viande que représente la consommation des petites bestioles. Les insectes comestibles sont aussi de très bonnes sources de minéraux (fer, zinc, magnésium, etc.) et d’acides gras oméga 3 et 6. PAUSE_TEST3

UN ENJEU POUR L’ALIMENTATION
C’est un fait : la population mondiale ne cesse d’augmenter. Les besoins alimentaires aussi. C’est pour cela que de plus en plus de professionnels se posent la question de la nutrition via les insectes. D’aucuns estiment qu’il s’agit d’une solution viable pour nourrir les gens (d’ici 2050, on devrait être 9 milliards). Les intérêts environnementaux sont aussi mis en valeur : l’élevage d’insectes a un faible impact environnemental. Des chercheurs néerlandais ont ainsi démontré qu’un élevage de grillons et de criquets produisait bien moins de gaz polluants que les élevages porcins et bovins. Peu de gaz à effet de serre, c’est ce qu’on recherche, non ?

VRAIMENT COMESTIBLES ?
Évidemment, n’allez pas vous faire un petit festin à la Gloriette en mangeant deux, trois fourmis, accompagnées de larves. À l’état sauvage, les insectes peuvent être porteurs de parasites, voire toxiques. Ici, on parle d’insectes comestibles et donc préparés (sans oublier la réglementation qui est imposée à la vente). Ce n’est pas un aliment dangereux mais, comme pour les fruits de mer par exemple, il peut exister des allergies. « Il existe aussi un risque pour les enfants de moins de 3 ans qui pourraient ne pas croquer l’insecte », précise le site Insectéo. De nombreux pays consomment depuis bien longtemps des insectes. La Thaïlande en est l’exemple parfait. En France, il faudrait juste casser la barrière culturelle. Pas toujours évident visiblement

Power Rangers : la série ressuscite

Les Power Rangers reviennent sur nos écrans pour le plus grand bonheur des nostalgiques. Ou pas ?

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Dans les années 90, c’était un peu LA saga télévisée à suivre. Du kitsch, du fun et des superhéros en costume Lycra®, Power Rangers s’était fait une place de choix dans la culture populaire. Deux films avaient même vu le jour en 1995 et 1997. Vingt ans plus tard, il fallait bien que les studios jouent la carte de la nostalgie.

Mais que ce soit clair, Power Rangers risque de ne plaire qu’aux fans de la première heure (et aux nostalgiques, donc). Dans un marché saturé de superhéros de plus en plus ronflants, Power Rangers aurait pu tirer son épingle du jeu en assumant son côté désuet et décalé. Il n’en est rien.

Les connaisseurs ne seront pas surpris du sujet : cinq ados (joués par des acteurs plus âgés…) qui ne se connaissent pas se retrouvent, un beau jour, dotés de pouvoirs extraordinaires. S’en suit la découverte d’un vaisseau spatial, avec un robot, un ancien Power Ranger tué par l’horrible Rita et, bien sûr, le devoir de sauver le monde.
Power Rangers, recyclage de récents blockbusters et orienté vers le public ado, est un popcorn movie punchy, mais loin d’être spectaculaire. Caricatural à souhait, bâclant ses portraits et mené par des comédiens aussi charismatiques que des bulots, le film laisse vite le spectateur sur la touche. Il faut s’accrocher pour ne pas décrocher, la fameuse « transformation » des protagonistes n’arrivant d’ailleurs qu’au bout de… 86 minutes.

Reste que Power Rangers a le mérite de toujours bien représenter la diversité, en mettant notamment en scène une Ranger de la communauté LGBT et un autre, autiste. Une initiative bienvenue dans un cinéma si frileux. Pour le reste, force est de constater que la semi-catastrophe que représente cet opus nous fait craindre le pire, la production ayant déjà prévu… six suites !

Aurélien Germain

> Action/SF (USA). Durée : 1 h 51. De Dean Israelite. Avec Dacre Montgomery, Naomi Scott, RJ Cyler, Becky G…
> Note : 1,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zRhNupzm7Qs[/youtube]

TOP 4 : oh, les sales bêtes !

Le 30 mars, TMC diffuse, à 23 h 10, Piranha 3D. L’occasion de parler de ces films où nos amies les bêtes ont un peu faim d’humain.

ZOMBEAVERS

Zombeavers, ou la contraction de zombie et beavers. En français, des castors zombies. C’est le sujet du film de Jordan Rubin. Entre l’horreur gore et la comédie, Zombeavers est une pépite, 200 % second degré. Stupide, donc jouissif.

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SHARKNADO

La saga des Sharknado est devenue culte. Le pitch est très crédible : une tornade, des requins à l’intérieur et, du coup, les squales qui terrorisent la ville. Enfin, normal. Garantie série Z aux effets spéciaux immondes ! Donc drôles.
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RATS

Une journaliste internée dans un hôpital psychiatrique tient son scoop : dans le sous-sol se cachent des rats… qui ne sont pas franchement Ratatouille, mais plutôt mutants, cannibales et nés d’expériences sur le cerveau humain. Miam.
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PIRANHA

3D Enfin un film qui plaira pour les soirées choupinou en tête à tête. Au menu ? Des donzelles dévêtues, un trouillard timide et des milliers de piranhas foldingues s’apprêtant à dévorer toute la populace. Sea, sex & blood.
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Horoscope WTF du 29 mars au 4 avril

Installez-vous paisiblement dans votre canapé, un verre de vin en main, écoutez le doux bruit de la mer dans un coquillage. Et lisez cet horoscope wtf de la semaine. Courage.

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BÉLIER
Amour : Tentez la drague en poney.
Gloire : On vous voit venir de loin. Mais on vous sent aussi de loin.
Beauté : Du coup, achetez un peu de déo. Hashtag pchit pchit.

TAUREAU
Amour : Comme on dit, prenez le taureau par les cornes !
Gloire : Il faudrait penser à côtoyer un peu plus votre pote Dick Sionnaire.
Beauté : Vous avez un côté « Eichhörnchen » et « Quietscheentchen » ? (eh ouais, fallait savoir causer allemand).

GÉMEAUX
Amour : Prenez ce qu’il y a sous la main et arrêtez d’espérer que l’horoscope vous conseille.
Gloire : Conquérir le monde, n’est-ce pas là votre destinée ?
Beauté : Les cheveux roux n’attendent que vous.

CANCER
Amour : Cancer rime avec Robert, faites la déduction.
Gloire : Tel un vieux tableau, on a du mal à vous encadrer.
Beauté : Quand on y pense, votre signe est représenté par un crustacé. La honte.

LION
Amour : Vous êtes aussi compliqué(e) que la conjugaison du verbe moudre au subjonctif imparfait.
Gloire : On appelle ça le Néant.
Beauté : Soyez à contre-courant, achetez-vous un survet’ fluo.

VIERGE
Amour : Le chameau aussi a parfois besoin de boire…
Gloire : A force de picoler en soirée, vous avez la tête dans le fût.
Beauté : Poil aux pieds.

BALANCE
Amour : Pot de colle un jour, pot de colle toujours.
Gloire : A force de fumer la moquette, vous finissez au tapis.
Beauté : Youpi, enfin le printemps. Vous allez bourgeonner (on parle de vos boutons).

SCORPION
Amour : « La bistouquette, ça prend la tête » (Zola)
Gloire : « Si t’aimes la fête, pose ta galette » (Hugo)
Beauté : « Trop matinal, haleine de chacal » (Descartes)

SAGITTAIRE
Amour : Berk, avec vous, c’est sale.
Gloire : Ayez confiance en vous. Rappelez-vous que vous avez été jadis ce petit spermatozoïde arrivé avant tout le monde.
Beauté : Vous avez une bonne tête de wrap tout de même.

CAPRICORNE
Amour : L’amour se trouve juste sous votre nez (bon suivant le moment, ça peut être un burger. Mais après tout, vous formeriez un couple étonnant)
Gloire : D’après une récente étude tmv, le Capricorne est la réincarnation d’un sushi.
Beauté : En avril, ne vous découvrez pas d’un fil. Mais d’un côté, vous êtes tellement canon tout(e) nu(e). Graou !

VERSEAU
Amour : De retour dans le business, vous claquez de la fesse.
Gloire : Pourquoi travailler ? Quittez tout, partez à dos de licorne dans le monde des paillettes.
Beauté : La coupe Playmobil, ça va deux minutes…

POISSON
Amour : Non bah aussi, quelle idée de sortir avec « ça »…
Gloire : Poisson, démission !!
Beauté : Canon ! Vous êtes tellement un missile que vous pourriez finir en Corée du Nord.

A United Kingdom : l’amour sous l’Apartheid

A United Kingdom sort ce mercredi 29 au cinéma. L’histoire vraie – mais oubliée – d’une histoire d’amour impossible sous l’Apartheid.

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L’amour plus fort que la haine… A United Kingdom, le film d’Amma Asante, se base sur l’histoire vraie de Seretse Khama, un homme politique botswanais qui avait créé un scandale, en 1947, en épousant Ruth Williams. Un mariage entre un homme noir et une femme blanche qui défiait les diktats de l’Apartheid.

C’est ainsi que débute A United Kingdom : une love-story impossible mais qui va contrer les différences, les lois aussi bien anglaises que sud-africaines et les a priori des familles.
Ce premier acte se focalise donc sur une relation impossible mais, rapidement, tend à ne dépeindre qu’une romance un peu lisse et malheureusement sans trop de saveur. Plombant par là la profondeur qu’aurait pu offrir le thème, Amma Asante fait l’impasse sur la psychologie. Le duo de comédiens incarnant le couple est, lui aussi, quelque peu bancal : si David Oyelowo, toujours excellent, reste l’acteur talentueux qu’on avait vu dans Selma, Rosamund Pike a beau être crédible, on pourra toutefois regretter que son personnage soit si peu étoffé.

Une fois la deuxième partie lancée, A United Kingdom bifurque vers l’épisode politique. Certaines séquences sont marquantes (Oyelowo est impeccable et vibrant en leader démocratique), dévoilant un pan de l’Histoire toujours aussi choquant (l’ambiance sous l’Apartheid est parfaitement retranscrite).

Il n’empêche : entre les transitions maladroites, la platitude de la mise en scène et certains aspects politiques pas assez appuyés, la frustration est de mise. Amma Asante, même si elle offre un joli film, ne fait finalement que rester en surface, sans vraiment creuser. Le sujet l’aurait pourtant mérité.

Aurélien Germain

> Biopic, d’Amma Asante (France/GB). Durée : 1 h 51. Avec Rosamund Pike, David Oyelowo, Tom Felton, Jack Davenport…
> NOTE : 2,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=YcZpQdBRf4A[/youtube]

TOP 4 : Orson Welles

C’est officiel : The Other Side of the wind verra le jour. Les droits du film inachevé d’Orson Welles (il est mort avant de l’avoir monté) ont été achetés par Netflix qui va terminer et diffuser le film. L’occasion de causer de Mister Welles.

HOLLYWOOD : ET BIM !

Welles n’était pas très friand du tout Hollywood. Charlie Chaplin ? « Un arrogant », selon lui. James Stewart ? « Un mauvais acteur. » Et Richard Burton ? « Il travaille seulement pour l’argent, fait la pire merde. » Et paf.
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CITIZEN KANE, L’ÉCHEC

Le film a beau être considéré comme le meilleur du monde, il a connu un désastre commercial à sa sortie aux États-Unis. En colère, le businessman Hearst s’est en effet acharné à limiter sa sortie en salles.

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WELLES & LES FEMMES

On dit d’Orson Welles qu’il était misogyne, coureur de jupons et infidèle. Lors d’une interview en 1975, il déclara : « J’ai fait l’amour pour la première fois à 10 ans. La vérité est que je n’ai jamais compris les femmes. »

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UN PERFECTIONNISTE

L’un des plus grands réalisateurs du monde était aussi un éternel insatisfait, ultra-perfectionniste. Ses montages duraient (9 mois pour Citizen Kane !) et il lui arrivait de reposer sa voix en post-production sur celle des acteurs.
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Horoscope WTF du 22 au 28 mars 2017

Les étoiles sont alignées, Saturne est de bonne humeur, la constellation de Kev Adams est en pleine forme. Seul l’astrologue tmv est de mauvais poil pour vous donner votre dose d’horoscope WTF de la semaine. Désolé.

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BÉLIER
Amour : Vous êtes canon, mais vous attirez les boulets.
Gloire : Mangez tout ce qui passe. Même votre belle-mère, pas d’pitié !
Beauté : Mine de rien, vous êtes sexy dans le noir.

TAUREAU
Amour : Vous préférez une petite qui fait rire plutôt qu’une grande qui fait pleurer…
Gloire : … On parlait de votre meilleure amie. Non, mais vous et votre esprit mal placé !
Beauté : Mettez-vous aux squats.

GÉMEAUX
Amour : Nooon, rien de rien. Non, vous ne regrettez rien (enfin, à part votre ex).
Gloire : Ah quand le chat n’est pas là, les souris twerkent !
Beauté : D’ailleurs, renouvelez votre stock de culottes (toi aussi, Roger).

CANCER
Amour : Même l’alcool ne vous saoule pas autant que votre chéri(e).
Gloire : Ça fraude le tramway et ça se dit rebelle.
Beauté : Votre corps change. C’est bien.

LION
Amour : Votre futur amour ressemblera à un mix entre Kev Adams et Céline Dion.
Gloire : Comme dit le dicton : On a toujours besoin d’un plus petit que soi pour lui péter la gueule.
Beauté : Il serait bien de remettre la coupe mulet au goût du jour.

VIERGE
Amour : Chaque pot a son couvercle. Et en plus, c’est chez vous qu’on fait les meilleures confitures. Enfin, un truc dans le genre.
Gloire : Salami ou sale ami, il faut choisir.
Beauté : Vous êtes taillé(e) comme un coton-tige.

BALANCE
Amour : Hashtag ça craint du boudin.
Gloire : Rillettes, galipette et p’tite belette.
Beauté : Non, sérieusement… Comment faites-vous pour être aussi canon ?

SCORPION
Amour : Votre vie sentimentale ressemble à cet instant où l’on marche pied nu sur un petit Lego.
Gloire : Eh oui, on vieillit. Bientôt les couches !
Beauté : Scorpion, ça rime avec durillon. On dit ça…

SAGITTAIRE
Amour : Mange un chili, tu bouillonneras enfin au lit. (proverbe tmv)
Gloire : Pas avant 2034.
Beauté : Vous êtes comme un donut : délicieux, mais un peu collant quand même.

CAPRICORNE
Amour : Allez-vous trouver l’homme/la femme de votre vie ? La réponse est… (dans le numéro de la semaine prochaine !)
Gloire : Vous êtes aussi étrange qu’un bison apocalyptique.
Beauté : Vous refusez de vous faire tatouer le nom de l’astrologue tmv. Mais bon, forcément, quand on n’a pas de goût…

VERSEAU
Amour : Héhé, on a faim, hein ? (smiley clin d’oeil lubrique)
Gloire : « Nous ne sommes, après tout, qu’une vermine provisoire », comme disait Villiers de l’Isle-Adam. Ah ça file la pêche, hein ?!
Beauté : Mettez-vous au strudel.

POISSON
Amour : L’amour, c’est comme une boîte de chocolats. On tombe toujours sur le dégueu’ à la liqueur.
Gloire : Ce week-end, vous aurez 4 grammes dans chaque œil.
Beauté : Poil aux pattes, fesse qui gratte.

Charly DKN : la techno du Tourangeau

L’an dernier, il a retourné la scène des Îlots électroniques. Aujourd’hui, il revient avec un nouvel album sous le bras : rencontre avec Charly DKN, le Tourangeau pro de la techno.

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Charly DKN sort tout juste d’un enregistrement live à TV Tours. Chemise foncée, petite barbe, cheveux noirs comme le jais. Il a le sourire. Dans quelques jours, son nouvel album, Symbiose, sortira après trois ans de gestation. Le musicien tourangeau de 26 ans prend un plaisir monstrueux à parler musique, création, vidéo et surtout, techno. C’est son dada, son style de prédilection. Mais attention, « la techno, ce n’est pas qu’un “boum boum’’. Ça va plus loin que ça, on est dans quelque chose d’évolutif », prévient Charly DKN. « Ce sont les machines qui parlent. »

Lui qui a commencé à 15 ans s’est rapidement spécia-lisé dans la musique électronique. Il n’accepte pas vraiment le terme de musicien. « Mais je compose », préfère dire celui qui est aussi producteur et directeur artistique du label Arpège Records. Et surtout, il « s’éclate sur scène ». L’interaction avec le public, la folie. Son show, l’an dernier, aux Îlots électroniques à Tours, en est la preuve.
« La scène, ça booste comme jamais. Il y a du stress, certes, mais surtout de l’adrénaline. Et je vois les gens danser, c’est génial. » En concert, il adore regarder, observer. Se base sur quelques visages. « Je fixe trois, quatre personnes dans le public pour voir leurs émotions. » La tornade musicale fait le reste. Il suffit de se souvenir de sa prestation lors de la Marche des fiertés à Tours : tous les chars s’étaient arrêtés. En pleine place Jean-Jaurès, il a fait vibrer 5 000 personnes. « Un orgasme musical », sourit-il. Image1

Dans ses compositions, Charly DKN dit s’inspirer « des sonorités de la vie ». En fait, il fait sa propre bande-son. « Par exemple, j’étais au ski… Il y avait un robinet qui faisait un bruit bizarre. Je l’ai enregistré et je le réutiliserai dans ma musique. Idem, à Amsterdam, j’avais pris le son d’une sonnette de vélo. Ensuite, je retravaille tout ça. »
Perfectionniste avoué, Charly DKN indique qu’il n’y a pas de barrières créatives dans sa musique. Son disque Symbiose ne s’interdit rien et se veut être un véritable voyage, un concept. Il suffit de voir ses vidéos YouTube pour s’en convaincre. « Je me suis mis à écrire des réflexions que je voulais soulever au sein de l’album, raconte- t-il. Dès que j’ai composé, ça m’a inspiré des sonorités. »

Désormais, Charly DKN n’a qu’une seule envie : exprimer son univers sur scène. « Je souhaite faire une sorte de cours de philosophie musicale, je veux hypnotiser le public. » Ses prochains concerts pourraient d’ailleurs introduire du visuel pour une pleine expérience. Et prouver une fois encore que, non, la techno ne se résume pas qu’à un simple “boum boum”.

NEWS_DKN_ALBUM> Album Symbiose, le 24 mars.
Infos sur charlydkn.com et facebook.com/CHARLYDKN
> En concert au Red Club de Tours, le 14 avril.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=KlluwF9QqWQ[/youtube]

Fantastic Birthday : conte onirique

La pépite de la semaine est signée Rosemary Mayers : la réalisatrice signe ici une comédie fantastique, bourrée d’inventivité, complètement déjantée, mais sous forme d’un récit initiatique étonnant.

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Le passage de l’adolescence à l’âge adulte ? Un thème éculé. Le teen-movie ? Un genre sclérosé. Fantastic Birthday pioche allègrement dans tout cela mais, pourtant, fracasse les codes et fait renaître le tout. Il faut dire que le film de Rosemary Mayers est un véritable OVNI. Bizarre, onirique, intriguant autant que singulier.

Fantastic Birthday (Girl Asleep, en VO, cherchez l’erreur…), c’est l’histoire de Greta, jeune fille introvertie qui va passer le cap des 15 ans. À l’aise dans le monde rassurant de l’enfance, l’annonce de sa fête d’anniversaire organisée par ses parents va provoquer la panique chez elle. De là, la cinéaste Rosemary Mayers va dérouler un récit qui bascule peu à peu dans un univers parallèle et fantasmatique, alors que le premier acte n’est qu’une simple – mais ô combien délicieuse – galerie de personnages.
L’héroïne (Bethany Whitmore, excellente) est entourée de pimbêches à l’école, d’un rouquin freluquet un poil amoureux, de parents caricaturaux mais jubilatoires (ce père aux tenues ahurissantes… !). L’introduction, kitsch à souhait sous ses airs vintage et 70s, ne sert en fait qu’à présenter le personnage de Greta, confortable dans son refus d’évoluer.

Puis vient la deuxième partie. Fantastic Birthday vire au conte initiatique. Une balade fantastique explorant le subconscient de la jeune fille (sous la métaphore d’une forêt peuplée de créatures étranges), entre poésie et théâtre, qui pourra aussi en rebuter certains, Rosemary Mayers en faisant parfois un peu trop dans l’absurde.

Et même si elle convoque un peu facilement Wes Anderson (l’influence du réalisateur est trop présente), la cinéaste fait de ce Fantastic Birthday une petite perle bourrée d’originalité et de fantaisie. Un souffle d’air frais.

Aurélien Germain

> Comédie fantastique, de Rosemary Mayers (Australie). Durée : 1 h 20. Avec Bethany Whitmore, Harrison Feldman, Eamon Farren…
> NOTE : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=BDrQimeW0bc[/youtube]

Un Autre jour en France : film collectif

Un Autre jour en France, c’est un film collectif regroupant plusieurs courts-métrages. A l’approche de la présidentielle, une nouvelle façon de voir le pays, grâce à des collectifs de la région.

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Il s’appelle Un Autre jour en France et c’est un film collectif en réponse à un monde politique et des médias « paraissant bien déconnectés du monde réel à l’approche de la présidentielle ».

Ce projet régional regroupe onze courts-métrages. Au programme, 12 réalisateurs pour 90 minutes de scénettes animées, une virée à travers « une autre France, à la veille d’un rendez-vous électoral ». Produit par les collectifs Sans Canal Fixe (Tours), Cent Soleil (Orléans) et la télévision BIP TV (Issoudun), cet ensemble de films politiques se veut à contre-sens.
Une carte blanche, une totale liberté, certes, mais aussi et surtout un nouveau regard.

Pour finaliser ce projet, une campagne de financement participatif a été lancée. À l’heure où nous mettons sous presse, plus de 40 % de la somme demandée (5 000 €) avaient été récoltés. La date du jeudi 13 avril est d’ores et déjà à noter : une avant-première d’Un Autre jour en France aura lieu, salle Thélème.

[vimeo]https://vimeo.com/205521575[/vimeo]

TOP 4 : Joe Strummer & The Clash

Le 8 avril, le premier album du groupe mythique The Clash fêtera ses 40 ans. Sorti en 77, époque bénie des punks, il a fait des Anglais des musiciens emblématiques. Retour en 4 anecdotes sur son guitariste Joe Strummer.

GUITARE ADORÉE

Indissociable de sa guitare Fender Telecaster 66, Joe Strummer avait acheté son instrument en 1975 pour 120 livres. Malgré la tonne de propositions pour des grattes neuves, il a préféré celle-ci jusqu’au bout. Trop keupon.

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OUF LE SURNOM

Né John Graham Mellor en Turquie, le musicien a finalement opté pour un son surnom : Joe Strummer, soit Joe le gratteux. Bien plus classe que le nom de scène qu’il a failli choisir, Johnny Caramello. Oui, forcément, ça en jette moins…
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OH, LE FOU !

Joe Strummer a été arrêté plusieurs fois. Notamment pour avoir fracassé sa guitare sur la tête d’un spectateur. Mais aussi pour ivresse sur la voie publique et avoir volé des taies d’oreiller et une clé dans un hôtel. Moins rock’n’roll.
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CLASH CACHE

Après la dissolution du groupe et la traversée du désert, Joe Strummer s’exile en Espagne (qu’il adore), squatter incognito les bars. En 2013, une pétition de fans fera plier le maire de Grenade : une place à son nom y est inaugurée.
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#WTF 35 : 50 000 $ pour devenir un alien asexué

Un « alien asexué », une petite mousse dans l’église ou encore une oeuvre détruite par un selfie : l’actu insolite et wtf ne manque jamais.

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T’as d’beaux yeux, tu sais

Il est comme ça, Vinny Ohh. Il avait 50 000 $ à dépenser. Alors ce Californien a subi 110 interventions chirurgicales. Pourquoi ? Oh, simplement pour devenir un alien. C’est son but dans la vie. À 22 ans, ce maquilleur a déclaré aux médias américains : « Je veux être un extraterrestre asexué. Je veux que mon apparence extérieure reflète ce que je ressens à l’intérieur, je veux être un hybride. » Le voilà donc sans organes sexuels et, comme il le dit lui-même, « une grosse tête sans sourcils ». Sacré Vinny ! – Une étude scientifique a démontré que les cookies étaient meilleurs une fois trempés dans le lait.

Au musée d’Hishhorn, à Washington, un touriste a voulu faire un selfie devant « La Pièce aux multiples miroirs – Tout l’amour éternel que j’ai pour les citrouilles », une oeuvre de l’artiste Yayoi Kusama. Sauf que, déséquilibré, le malheureux est tombé et a écrasé une des fameuses citrouilles. Valeur de l’oeuvre ? Un million de dollars. Moralité : arrêtez avec ces fichus selfies !

– Au Palais de Tokyo, à Paris, Abraham Poincheval est resté enfermé sept jours entre deux blocs de pierre. Durant cette performance, l’artiste de 44 ans s’est nourri de viande séchée et de briques de liquide.

– En Ecosse, un homme de 92 ans a pris l’autoroute… en fauteuil roulant électrique. Une patrouille de police l’a ensuite raccompagné chez lui.

– À Brielen, en Belgique, les fidèles de l’Église peuvent désormais boire une petite bière dans l’Église même ! Le pasteur y a autorisé l’ouverture d’un bar, vu que le dernier troquet du village a fermé. Qu’est-ce qu’on les aime, ces Belges tout de même.

Horoscope WTF du 15 au 21 mars 2017

Le printemps approche. L’astrologue bourgeonne. Réjouissez-vous, c’est l’heure de l’horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Avec vous, c’est 50 nuances de niais.
Gloire : Saturne vous conseille d’arrêter de pousser mémé dans le cul bordé de nouilles.
Beauté : Doux/ce comme un poney.

TAUREAU
Amour : Ne fouillez pas son Facebook. (plutôt ses mails, hin, hin)
Gloire : Ah, cette bonne vieille époque où vous aviez encore un peu de dignité lors des soirées !
Beauté : Vous sentez le tajine chaud.

GÉMEAUX
Amour : Faites l’amour, pas la guerre. C’est mieux et de toute façon, vous n’êtes pas brillant( e) dans les deux domaines.
Gloire : « C’est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu’on réalise qu’on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence. » (proverbe chinois)
Beauté : Ptosis palpébral demain.

CANCER
Amour : Simuler, c’est tromper.
Gloire : On passe près de 3 ans de notre vie aux WC. La prochaine fois, vous y réfléchirez à deux fois avant de squatter le trône comme vous le faites.
Beauté : Visage de troubadour.

LION
Amour : Qu’est-ce qu’un(e) meilleur( e) ami(e), si ce n’est une patate avec des bras et qui parle ?
Gloire : Filez sur YouTube et écoutez 10 fois d’affilée la chanson Jacky, ta 4L elle est pourrie.
Beauté : Crinière douce et poil luisant.

VIERGE
Amour : Oh, bah on prend ce qu’il y a sous la main, hein.
Gloire : Votre futur enfant sera en fait un homme-crabe.
Beauté : Le plus beau nombril du monde, c’est le vôtre.

BALANCE
Amour : Est-ce que vous ne voulez pas un whisky d’abord ?
Gloire : C’est bon, arrêtez de râler chaque semaine. On sait que Les Balances sont les meilleur( e)s.
Beauté : Cure de cassoulet cette semaine.

SCORPION
Amour : Vous entendez le loup, le renard et la belette chanter…
Gloire : … Donc, va falloir arrêter la drogue.
Beauté : Sourcils broussailleux, mariage heureux.

SAGITTAIRE
Amour : Tel François Fillon, vous avez du mal à vous retirer.
Gloire : Le FBI vous espionne et souhaite votre perte.
Beauté : Mouais, bah ça sent le fennec pour cette semaine.

CAPRICORNE
Amour : Vous êtes comme le PQ. Au bout du rouleau. (mais on vous aime quand même)
Gloire : En réalité, votre père n’est pas votre père. C’est une loutre.
Beauté : Vous êtes aussi délicieux/ se que la meilleure bière blonde du monde. AAAANW trop choupinou.

VERSEAU
Amour : « Wesh, l’amour c’est comme une tine-tar de beurre : ça retombe toujours et jamais pour le meilleur » (Victor Hugo)
Gloire : Loto & lolos, mais mollo.
Beauté : Et alleeez, un cran de plus à la ceinture !

POISSON
Amour : Vous êtes aussi excitant( e) qu’un steak de tofu dans une soirée barbecue.
Gloire : Oula, la potion magique, vous ne l’avez pas bue. Vous la fumez plutôt !
Beauté : Là, par contre, c’est TOP niveau.

Zoologie : une fable sur le vivre-ensemble

Traitant des thèmes du vivre-ensemble et de l’exclusion, à travers un postulat fantastique (une queue animale pousse dans le bas du dos d’une femme), Zoologie fait réfléchir et se voit comme une sympathique surprise parmi les sorties du mois.

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La vie de Natasha est terne et banale. Triste, même. Femme d’âge mur, célibataire vivant chez sa mère bourrue, prisonnière d’une existence plate et monotone, proie constante des sarcasmes de ses collègues. Un beau jour, une queue étrange lui pousse en bas du dos. Son quotidien va alors changer, se transformer peu à peu.

De cette injection de fantastique dans le drame social, il faut en retenir une chose : dans Zoologie, Ivan Tverdovsky réussit, avec brio, à produire une fable sur le vivre-ensemble. Car cette fameuse queue animale chez son personnage n’est en fait qu’un symbole, celui de l’exclusion. Taclant donc la société russe (mais la critique s’adresserait à n’importe qui), le cinéaste se sert de cette analogie pour torpiller l’individualisme. Il décrit et brosse le portrait d’un personnage qui se libère peu à peu, se redéfinit comme être humain, puis comme femme (il suffit de voir sa transformation physique au cours du film).

Construit en deux parties distinctes, Zoologie a toutefois tendance à surligner ses intentions un peu simplement (le passage d’une esthétique clinique à une photographie plus chaude). Mais il parvient à viser juste, avec sa satire sur l’intolérance. La respiration viendra d’une love story insolite que Tverdovsky incorpore à son récit surréaliste, afin d’humaniser encore plus son protagoniste pourtant « différent » et particulier.

Étonnant et original, malgré certaines redondances, Zoologie est un mélange surprenant d’émotion et de sensation. Ivan Tverdovsky résumait ainsi son film : « Les gens ne recherchent plus leur individualité. Au lieu de cela, il se tournent vers quelque chose d’universel. »

> Drame, d’Ivan Tverdovsky (Russie/Allemagne). Durée : 1 h 27. Avec Natalya Pavlenkova, Dmitri Groshev, Zhanetta Demikhova…
> NOTE : 3/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dViJAc8PHMU[/youtube]

#WTF 34 : à 99 ans, elle demande à aller en prison

Il s’en est passé des belles sur la planète insolite, cette semaine. Voilà la rubrique #WTF !

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(Photo Facebook Politie Nijmegen-Zuid)

Vous connaissez la bucket list, cette « liste de choses à faire avant de mourir » ? Annie, une grand-mère néerlandaise de 99 ans, avait un souhait. Celui… d’aller en prison ! Elle a donc insisté auprès de la police de Nimègue (Pays-Bas) pour passer quelques minutes derrière les barreaux, les menottes au poignet (calmez-vous, fans de 50 Nuances de Grey). Les policiers se sont exécutés et en ont profité pour immortaliser l’instant et poster la photo de mamie, hilare, sur leur compte Facebook. Récoltant au passage, en même pas une semaine, 7 000 likes et plus de 700 partages.

— Ségolène Royal et Alain Vidalies ont déposé un projet de loi visant à restreindre la consommation d’alcool chez les marins. Voilà, voilà.

— Laurent Leflamand, partenaire de jeu de Sébastien Chabal, a raconté que dormir avec le rugbyman était un calvaire. En cause ? Ses ronflements. « Pire qu’un train qui passe. Dans certains hôtels, on l’entendait même d’en bas. Personne ne voulait dormir avec lui. »

Dans un cinéma de Londres, le projectionniste a voulu faire un petit clin d’oeil à la fameuse bourde des Oscars (lorsque la récompense a été attribuée par erreur à La La Land au lieu de Moonlight). Pendant une petite minute, la salle a donc commencé à diffuser La La Land aux spectateurs qui étaient venus voir Moonlight.

— Au Japon, deux Mayonnaise- cafés ont ouvert. Le concept ? Tous les plats sont à base de… mayonnaise bien sûr (merci Einstein). Omelette à la mayo, sandwiches au thon mayo, ou encore poulet mariné à la mayo sont au menu.

Horoscope WTF du 8 au 14 mars 2017

Allez, viens, on est bien. Allez, viens, viens, viens, on est bieeeen. C’est l’heure de l’horoscope WTF de tmv.

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BÉLIER
Amour : Que du bonheur d’après l’alignement de Saturne et Francky Vincent.
Gloire : Z’êtes un peu une colchique dans les prés.
Beauté : Donner, c’est donner. Reprendre ses bourrelets.

TAUREAU
Amour : Vous voyez double. Consultez un ophtalmo.
Gloire : Vous voyez double. Consultez un ophtalmo.
Beauté : Oui, peut-être samedi. Et encore…

GÉMEAUX
Amour : Bah, au pire, vous irez dans le Nord Pas de Calais.
Gloire : « Le putois ne sent pas ses aisselles. » On pige bof le dicton, mais c’est stylé, un putois.
Beauté : fatale.

CANCER
Amour : Avant l’anneau magique, l’anneau gastrique.
Gloire : Vous êtes aussi passionnant( e) qu’un film hongrois en noir et blanc.
Beauté : Votre beauté dépasse l’entendement.

LION
Amour : Non, c’est sale.
Gloire : Dicton breton : horizon pas net, reste à la buvette.
Beauté : Mon dieu que vous êtes canon.

VIERGE
Amour : Votre ex est un cyborg venu du futur. Mais chut !
Gloire : Vous avez tendance à mettre la charrue avant les poneys un peu trop vite.
Beauté : Mettez-vous au sport. Naaan, on déconne : continuez à manger des chips.

BALANCE
Amour : Prenez un labrador. Au moins, c’est fidèle.
Gloire : Pousse l’ananas et mouds l’café.
Beauté : Si le slip te serre, c’est que tu as trop pris de bière.

SCORPION
Amour : Vous êtes comme un petit saumon se tortillant, coincé dans les filets de l’amour.
Gloire : Comme le dit la fameuse blague, Gilbert Montagné utilise le tutoiement, car il ne vouvoie pas. Voilà.
Beauté… rime avec oignons pelés. Coïncidence ? Je ne crois pas.

SAGITTAIRE
Amour : En réalité, Cyril Hanouna ne vous aime pas.
Gloire : N’oubliez pas que ça rend sourd… (graou)
Beauté : Vous êtes quand même vachement mieux de loin.

CAPRICORNE
Amour : Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu… Mais forcément, vous avez tout bouffé. Le chocolat, l’alu (pis la marmotte).
Gloire : Comme le dit le proverbe camerounais, « plus le singe monte, plus il montre sa queue » (eh oh, on vous voit venir bande de coquinous)
Beauté : Va falloir sérieusement songer à raser tout ça…

VERSEAU
Amour : Aussi stressant qu’un teasing de Game of Thrones.
Gloire : Vous aimez manger et dormir (pour une fois qu’on ne raconte pas d’âneries).
Beauté : Des airs de Justin Bieber sous acide.

POISSON
Amour : Pas ce soir, vous avez mal à la tête.
Gloire : Vous allez vous mettre à la country, nu(e), portant uniquement des bottes. Et dans le genre horoscope, on est plutôt sérieux, vous savez.
Beauté : Ouais bah… C’est la dèche.

Miss Sloane : lobby, ton univers impitoyable

Plongée dans le monde des lobbys, Miss Sloane met en scène une Jessica Chastain exceptionnelle.

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Le monde des lobbys et de la politique américaine… Un monde cynique au possible. Miss Sloane n’était clairement pas un pari facile. Intéresser le public à cet univers plutôt inconnu avait tout du projet casse-gueule. Mais Joe Madden, sur un scénario imaginé par Jonathan Perera, réussit un tour de force : celui de proposer un thriller politique intelligent et intelligible.

Miss Sloane raconte l’histoire d’Elizabeth Sloane, lobbyiste à Washington, tentant à tout prix d’influencer les élus à voter pour (ou contre) telle ou telle loi, tel ou tel projet, en fonction de ses clients. Son obsession, c’est la victoire. De toute façon, sa vie entière tourne autour de son travail. L’amour ? Il se résume à des parties de jambes en l’air avec un escort-boy. La fatigue ? Connaît pas, les pilules magiques sont là pour ça.

Un jour, Elizabeth Sloane va se mettre à dos la toute-puissante NRA, cette fameuse association qui promeut les armes à feu. Sujet brûlant, sujet d’actualité, ce Miss Sloane. In fine, Joe Madden offre un regard glaçant sur tout ce (pas) beau monde. Tout est immoral, peu importe les dégâts collatéraux.

Très bavard et verbeux, Miss Sloane a toutefois tendance à s’enliser. Le film évite cependant de perdre totalement son spectateur en restant ludique et surtout, en étant porté à bout de bras par Jessica Chastain. La comédienne, impériale en lobbyiste impitoyable et prête à tout, offre une performance remarquable. Chevelure impeccable, rouge à lèvres flashy, regard terrifiant de froideur : l’actrice y apparaît carnassière, dominatrice kamikaze et sans pitié.
Et c’est bel et bien l’atout majeur de Miss Sloane. Une femme redoutable faisant trembler un monde politique quasiment exclusivement masculin, quoi de plus jubilatoire ?

> Thriller politique, de Joe Madden (USA). Durée : 2 h 12. Avec Jessica Chastain, Gugu Mbatha-Raw, Mark Strong, Sam Waterston…
> NOTE : 3,5/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=8MG-8ldv2tY[/youtube]

TOP 4 : Hugh Jackman

À l’occasion de la sortie de Logan cette semaine, tmv vous rappelle quatre petites anecdotes inutiles concernant son acteur principal, le beau Hugh Jackman.

UN EX-CLOWN

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Chacun son passé …

Avant d’être célèbre, Hugh Jackman était… clown ! Il a raconté au Daily Mail : « J’étais Coco le clown, mais ne connaissais aucun tour de magie. Un jour, un gamin de 6 ans a dit “ maman, il est horrible, il y connaît rien’’ ».

OUPS, TOUT NU

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(désolé, pour voir la vraie photo de Hugh tout nu, Google est votre ami)

Sortie de son film X-Men : Hugh décide de le regarder avec sa fille de 8 ans. En ayant oublié de la prévenir de sa scène de nu ! « Elle m’a dit : mais enfin papa, pourquoi t’as pas de sous-vêtements ? », a raconté l’acteur.

PIPI DESSUS

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Souris, Hugh, souris, c’est ça…

Lors d’une représentation de La Belle et la Bête à Broadway, dans les années 90, l’acteur s’est uriné dessus, en plein direct et sur scène ! Monsieur avait trop bu avant le show. Ça arrive au meilleur d’entre nous, Hugh. Enfin…

EN BONUS

Sachez que l’homme élu le plus sexy du monde en 2008 est aussi gaucher, très myope, marié avec Deborra Lee-Furness depuis 1996 et l’appelle 10 fois par jour. Il est aussi musicien, chanteur et sportif. Bref, on est jaloux, oui !

Hugh Jackman, toujours aussi classe dans Logan.
Hugh Jackman, toujours aussi classe dans Logan.

Horoscope WTF du 1er au 7 mars 2017

Cette semaine, paix, amour et pédoncules sur tous les signes de l’horoscope. Quoique… Non, ce n’est pas encore cette semaine que l’astrologue est de bonne humeur.

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BÉLIER
Amour : Wow, c’est pire que The Walking Dead votre situation.
Gloire : Vous aviez dit qu’on ferait des Knackis 🙁
Beauté : (C’est vous la Knacki)

TAUREAU (spécial chansons honteuses)
Amour : If you wanna be my lover, you gotta get with my friends ! Make it last forever friendship never ends !
Gloire : Est-ce que tu m’entends hey ho, est-ce que tu me sens hey ho ? Touche-moi je suis là hey ho !
Beauté : Sapés comme jamais, Loulou et Boutin.

GÉMEAUX
Amour : Arrêtez de faire le/la fier(e). C’est toujours chouette au début.
Gloire : Faites votre coming- out : avouez que vous écoutez du Justin Bieber en cachette.
Beauté : Dans le noir et de dos, on est tous sexy.

CANCER
Amour : Moi au moins, je vous aime. Kissou.
Gloire : Vous vous ferez attraper en train de regarder un téléfilm érotique de la TNT.
Beauté : Le derrière un peu flasque.

LION
Amour : La cravache n’attend que vous.
Gloire : Travayé vautre aurtograf. Sa devien painible.
Beauté : Oui, bah forcément, à force de manger des kebabs…

VIERGE
Amour : Vous êtes aussi utile qu’une esperluette.
Gloire : Vis ma vie de lombric.
Beauté : Vous allez devenir génialement génial(e) cette semaine.

BALANCE
Amour : Votre ex est comme une mycose : on a du mal à s’en débarrasser. #glamour
Gloire : Vous ne voyez pas le verre à moitié plein ou à moitié vide. VOUS LUI PÉTEZ SA TRONCHE AU VERRE !
Beauté : Gare aux excès d’axonge (coucou le dico).

SCORPION
Amour : Aussi collant(e) qu’un papier tue-mouches.
Gloire : Aussi gonflant(e) qu’un épisode de Derrick sans sous-titres.
Beauté : Aussi coulant(e) qu’un vieux Reblochon.

SAGITTAIRE
Amour : Votre ex sera élu(e) « déception de l’année » par un panel représentatif.
Gloire : Un gros bouton dégueu’ au milieu du front va venir gâcher votre week-end.
Beauté : Votre corps a un goût de reviens-y.

CAPRICORNE
Amour : Cette semaine, l’astrologue vous kiffe. Bim, c’est cadeau !
Gloire : Vous êtes aussi imbibé(e) qu’un baba au rhum.
Beauté : Nostradamus vous prédit des reflets roux.

VERSEAU
Amour : Vous franchissez le mur du con.
Gloire : Les Illuminati veulent votre peau. Fuyez !
Beauté : Vos petites pêches sont pulpeuses.

POISSON
Amour : « On n’a pas besoin d’un conte de fées, on a juste besoin de quelqu’un avec qui on est bien. » Victor Hugo ? Non, Grey’s Anatomy.
Gloire : Gare au goret.
Beauté : Vous êtes davantage quart d’Ashian que Kardashian.

Les Oubliés – Land of mine : la page oubliée de l’Histoire

Chapitre sombre de l’Histoire, Les Oubliés est une véritable déflagration. Le film de Martin Zandvliet est l’un des immanquables de ce début d’année.

(Photo Koch Films GmbH)
(Photo Koch Films GmbH)

C’est l’un des crimes de guerre les plus sordides qu’il y ait eu. C’est, paradoxalement, un fait historique complètement occulté. Oublié. C’était à la fin de la Seconde Guerre mondiale, au Danemark. Le gouvernement, contournant la Convention de Genève, oblige de jeunes Allemands prisonniers — à peine sortis de l’adolescence — à déminer leurs plages et leurs côtes. Ils ont entre 15 et 18 ans. Sur ces 2 000 « gamins », plus de mille perdront la vie ou seront mutilés.

Les Oubliés (Under Sandet / Land of mine en VO) retrace ce terrible épisode. C’est une histoire de haine, comme dans toutes les guerres. Mais aussi de pardon, de rédemption. Et de survie.
Aussi impitoyable que réaliste, Les Oubliés fait l’effet d’une bombe. Véritable déflagration émotionnelle, le film de Martin Zandvliet raconte avec brio et sans misérabilisme aucun ce chapitre sombre de l’Histoire. Servi par des acteurs débutants tout bonnement excellents, embelli par une musique d’une parfaite justesse, Les Oubliés est aussi d’une rudesse terrible. En témoigne cette violente séquence d’ouverture, brutale et sans concession (on pense rapidement à Full Metal Jacket).

Parallèlement au récit de ces jeunes Allemands démineurs, il y a aussi le portrait de cet officier danois, chargé de les commander, mais brûlant de colère. Avide de vengeance envers les Nazis, inhumain dans ses méthodes, il finit par s’ouvrir et se rendre compte que ces ennemis ne sont en fait « que des gosses qui chialent pour revoir leur mère ». Magistralement interprété par Roland Møller, le personnage, subtil, est d’une complexité renversante.

Soigné, intelligent tant dans son timing que son découpage, tragique dans son thème, Les Oubliés a beau être cruel et marquant, il est surtout immanquable.

Aurélien Germain

> Drame historique (Dan./All.), de Martin Zandvliet. Durée : 1 h 36. Avec Roland Møller,Joel Basman, Mikkel Boe Folsgaard, Louis Hofman…
> NOTE : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=UJ2ypxh2MKI[/youtube]

Culture, tendances & web #42

Cette semaine, on vous parle de la nouvelle BD de LUZ, mais aussi du dernier album de Franck Carter & The Rattlesnakes. Sans oublier Johnny Depp et sa somme astronomique dépensée en vin, mais aussi le retour d’Il était une fois la vie.

PAUSE_ECRANS_DVDLE DVD
BRIDGET JONES BABY
C’est qu’on l’appréhendait, ce troisième volet des aventures de Bridget Jones. Ouf de soulagement : surpassant le 2e opus (ce n’était pas bien difficile…), Bridget Jones Baby se la joue triangle amoureux bien particulier et offre une comédie romantique aux dialogues ciselés et aux blagues qui font mouche. Reste tout de même le jeu faiblard et transparent de Renée Zellweger qui ne convainc guère ici. La version DVD permettra aux cinéphiles de piocher dans quelques bonus qui méritent un poil d’attention : notamment une fin alternative et, pour le reste, l’habituel bêtisier, les scènes coupées et un making of.
A.G.

LE CD PAUSE_ECRANS_CD
FRANCK CARTER & THE RATTLESNAKES – MODERN RUIN
Chez nos amis british, Franck Carter (ex-Gallows) et sa bande cartonnent. En France, le succès est encore un peu timide, mais ce nouvel album pourrait changer la donne. Piochant dans un rock alternatif aux grosses guitares et au chant mélodique, Franck Carter & The Rattlesnakes offre ici un disque versatile, propret (un peu trop) tout en y ajoutant quelques touches punk bien senties. Consensuel dans sa première partie, Modern Ruin se lâche ensuite mais sans jamais totalement atteindre les hautes attentes qu’on avait de lui. Il en reste tout de même un album accessible sous des airs teigneux.
A.G.

TV
IL ÉTAIT UNE FOIS LA VIE, DE RETOUR
Dans les années 80, c’était THE moment : la série animée éducative « Il était une fois… la vie » (et son générique entêtant) reviendra en version restaurée et HD sur France 4, à partir du mois de mars. La maison de production Hello Maestro l’a annoncé sur son compte Facebook, en présentant les coulisses de cette seconde vie. Cette série, composée de 26 épisodes, expliquait aux enfants à l’époque, avec différentes métaphores (et un peu d’humour), le fonctionnement du corps humain.
A.G.

PAUSE_ECRANS_TV

MUSIQUE
STUPEFLIP STUPÉFIANT
Le groupe n’avait demandé que 40 000 € pour réaliser son prochain album. Finalement, la campagne de financement participatif des musiciens de Stupeflip a amassé plus de 420 000 € ! Plus de 10 000 contributeurs se sont manifestés. Ce nouveau disque, intitulé The Antidote, doit sortir le 3 mars 2017.
A.G.
PAUSE_ECRANS_MUSIQUE

PAUSE_ECRANS_BDLA BD
PUPPY
Absent la mort dans l’âme du Festival d’Angoulême (et d’autres), LUZ n’en continue pas moins de s’exprimer à travers sa meilleur arme contre la connerie humaine : le dessin. Dans cette nouvelle BD, son trait est plein de mouvement, de fulgurances et empreint d’une esthétique entre Tim Burton et les comics strips US des années 50. Cette histoire sans paroles d’un petit chiot zombie qui se réveille en plein cimetière d’animaux vaut son pesant de croquettes. Avec son noir et blanc magnifique, des gags grotesques ou touchants, LUZ parvient sur 160 pages à tenir en haleine et faire sourire. Avec cet exercice de style, il s’affirme aussi comme un dessinateur aventureux et poétique dans un ultime pied de nez et une magnifique ode à la vie.
Hervé Bourit

Capture

#WTF 33 : la saillie de chiens finit au tribunal

Toute l’actu insolite de la semaine, c’est par ici : entre un accouplement de chiens qui termine devant le juge, une voiture particulière et 80 faucons dans un avion.

Capture

> Tribunal de Clermont-Ferrand : un homme a porté plainte contre son voisin et réclame plusieurs milliers d’euros de dédommagement. Au cœur de l’affaire, leurs chiens. Eden, la chienne du premier, a en effet dû subir la fougue sexuelle du chien dudit voisin. Sauf qu’après avoir donné naissance à une portée de chiots, Eden a connu de graves souffrances d’après son propriétaire. « Ma pauvre Eden, elle n’a rien demandé », a-t-il même déploré, demandant tout de même 2 000 € de dommages et intérêts.

> En Moselle, les gendarmes ont arrêté un automobiliste qui roulait à bord d’une voiture… désossée ! Pas de coffre, pas de portières, ni de phares. Le conducteur s’est défendu, en arguant que la peinture n’était pas sèche.

> Surprise pour Jade Smith ! Cette Anglaise avait acheté une conserve de jus de tomates dans un magasin Aldi à Bristol. En l’ouvrant, elle est tombée sur une sorte de fœtus. Publiée sur Facebook, sa photo a fait le tour des réseaux sociaux et des médias locaux, avant d’alerter le magasin. Qui s’est empressé de lui offrir un bon d’achat de 10 livres sterling et une lettre d’explication. D’après eux, il s’agit surtout « d’un monticule de moules ». Tout est bien qui finit bien.

> Un prince saoudien a réservé une place pour chacun de ses 80 faucons, sur un vol de la compagnie Qatar Airways . > 4,67 millions de dollars, c’est le prix que coûtent 30 petites secondes de publicité pendant le Superbowl (la dernière édition s’est déroulée dimanche 5 février).

> Début février, le trafic du RER B a été interrompu plusieurs minutes pour cause de « présence de chameaux sur les voies ».

Horoscope WTF du 8 au 14 février 2017

Regardez dans le ciel, cet homme en slip ! Qui est-ce ? C’est Superman ? Spiderman ? Non, c’est l’astrologue de tmv !

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BÉLIER
Amour : On sait que c’est la période des portes ouvertes, mais il faudrait peut-être calmer vos ardeurs au lit.
Gloire : Pour le savoir, lisez la partie « gloire » de l’horoscope du Scorpion.
Beauté : Rasez-vous. Partout.

TAUREAU
Amour : Ryan Gosling vous aime secrètement.
Gloire : Boh, de toute façon, tout est tellement compliqué avec vous.
Beauté : Entre ces poils et cette pensée préhistorique, vous ressemblez de plus en plus à un mammouth.

GÉMEAUX
Amour : Le Gémeaux peut être assez méfiant. Parfois, il interprète mal les choses et considère un ami comme un ennemi.
Gloire : Voilà, c’était extrait d’un vrai horoscope. Ah, on s’marre moins, hein ?
Beauté : Pour la peine, vous êtes aussi tendu(e) qu’un string.

CANCER
Amour : Il n’y a que la corde que vous sautez.
Gloire : Même la SNCF est moins en retard que vous.
Beauté : Vous êtes la personne la plus sexy au monde, sachez-le.

LION
Amour : Ki ki va se prendre deux-trois ba-baffes ? C’est Cupidoooon !
Gloire : On vous ment depuis le début. En réalité, Dieu est un homme-crabe.
Beauté : Le/la plus beau/belle, c’est vous !

VIERGE
Amour : Ça se dit vegan, mais ça ne refuse pas la chair fraîche, hinhin…
Gloire : Arrêtez les selfies. C’est pour votre bien, promis.
Beauté : Un petit air de Bouddha.

BALANCE
Amour : Saint-Valentin (voilà, c’était ça la blague).
Gloire : Ouf, le Balance est de nouveau le meilleur signe de cette semaine ! #comeback
Beauté : Vous ressemblez à un cénobite.

SCORPION
Amour : Au lit, on vous surnomme Gode-zilla.
Gloire : Pour le savoir, lisez la partie « gloire » de l’horoscope du Bélier.
Beauté : Vous prenez du recul, mais sans le re.

SAGITTAIRE
Amour : Z’allez arrêter de briser des cœurs, oui ?!
Gloire : Vous frôlez la perfection (mais c’est parce que vous allez passer à côté de l’astrologue tmv)
Beauté : Avec le temps va, tout s’en va… Votre sex-appeal aussi.

CAPRICORNE
Amour : Oh la misère. Un ami lancera même une campagne de financement participatif.
Gloire : Mettez-vous au poney.
Beauté : Contentez-vous de rentrer le ventre. Sur un malentendu, ça peut marcher.

VERSEAU
Amour : Il va falloir penser aux petites pilules bleues, vous savez…
Gloire : Qui mange de l’ail, fouette au travail.
Beauté : A part vos trous de nez, le reste est top.

POISSON
Amour : The Walking Dead reprend la veille de la Saint-Valentin. Coïncidence ? Je ne pense pas.
Gloire : Tapez « bonnes raisons de dormir nu » sur Google.
Beauté : Ça sent le calamar dans votre plumard.

American Honey : road movie hypnotique

Sifflé par une frange du public à Cannes, ovationné par d’autres, American Honey déstabilise à coup sûr. Divisera encore plus. Voilà la critique de la semaine.

PAUSE__CINE

Il y a quelque chose d’étrange mais d’hypnotique dans American Honey. Aussi intriguant qu’agaçant (le film va diviser), le (très) long-métrage d’Andrea Arnold est un road movie aussi fascinant que répétitif.
Ici, on suit Star (Sasha Lane, une révélation), jeune maman de substitution de 18 ans. Famille dysfonctionnelle, pas de travail, pas d’avenir. Elle rencontre un jour Jake (Shia LaBeouf, très bon) et sa bande de marginaux. Leur quotidien ? Traverser le Midwest américain, essayant de vendre quelques abonnements de magazines en démarchant les particuliers et en retirer cinq ou six dollars. Puis rouler encore. Parler. Fumer. Boire. Coucher. Ainsi de suite.

Il y a ce paradoxe dans American Honey : celui d’un film au format 4/3, délaissant paysages et décors – un comble pour un road movie ! – mais s’attardant plutôt sur les visages, les mains, les bouches. Au plus près des personnages, la caméra d’Andrea Arnold est primitive et sent le vrai.

Narrativement inconfortable, imparfait et minimaliste, American Honey réussit tout de même à agripper son spectateur. Il n’y a pas d’enjeux, non. Il s’agit juste d’un instantané de vie d’une génération paumée (la séquence-clé « quel est ton rêve ? ») qui erre avant des jours meilleurs. Une douce mélancolie s’échappe alors de ce film interminable, de cette virée miséreuse en mini-bus boostée aux playlists hip-hop, de ces jeunes dont on ne saurait dire s’ils vivent ou survivent.

Une routine parfois brisée par d’intenses scènes de sexe. De toute beauté, jamais racoleuses, elles sont des échappées dans ce tourbillon d’émotions qui nous aspire, dans ce road-movie crasseux sur lequel se brode une « love story » chaotique. Éphémère, tout comme l’amour. Sur une route qui mène nulle part. Comme la vie ?

Aurélien Germain

> D’Andrea Arnold (USA/GB). Durée : 2 h 43. Avec Sasha Lane, Shia LaBeouf, Riley Keough…
> NOTE : 3,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1zVkvuP9FYc[/youtube]

TOP 4 : Emma Stone

C’est la comédienne du moment : un rôle remarqué dans La La Land, film couronné de succès, et une récente nomination dans la catégorie « Meilleures actrices » pour les Oscars 2017. Zoom sur la sublime Emma Stone en quatre films.

BIENVENUE À ZOMBIELAND

Joli petit minois et fusil à pompe : Emma Stone se la joue badass dans la comédie horrifique délirante de Rubin Fleischer. L’actrice y crève l’écran. Et la tronche des zombies en même temps. Jouissif.

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CRAZY STUPID LOVE

Voix un peu éraillée, charme mutin, regard envoûtant : tout est déjà là. Emma Stone rayonne dans cette première fois aux côtés de Ryan Gosling. Elle le retrouvera en chanteuse dans La La Land et en femme fatale dans Gangster Squad.

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L’HOMME IRRATIONNEL

Comme Scarlett Johansson, Emma Stone s’est imposée comme une des muses de Woody Allen. Elle apparaît ici comme à son habitude : solaire. Dommage qu’elle finisse éclipsée par Joaquin Phoenix, toujours aussi magnétique lui aussi.

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THE AMAZING SPIDERMAN

Un gros bisou à l’homme-araignée et un rôle un poil secondaire (Gwen). Dans Spiderman, la belle rousse se transforme en belle blonde. Mais c’est un hit interplanétaire. Emma Stone prouve qu’elle brille aussi dans les blockbusters.
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Horoscope WTF du 1er au 7 février 2017

Parfois, on a envie de lire l’horoscope de Femme Actuelle pour avoir de bonnes nouvelles. Et puis parfois, quand on est un peu fifous, on préfère lire l’horoscope WTF de tmv. Qui aime bien, châtie bien !

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BÉLIER
Amour : Attention, un(e) ex peut en cacher un(e) autre.
Gloire : Tout plaquer et partir à dos de poney.
Beauté : Mouais, vous êtes à votre maximum. Restez en contre-jour.

TAUREAU
Amour : Vous êtes parfait(e), génial(e), extra. OUI, vous êtes LE signe de la semaine !
Gloire : Avec vous, c’est comme Uncle Ben’s, c’est toujours un succès.
Beauté : Votre bouche en cul-de-poule ne casse pas trois pattes à un canard.

GÉMEAUX
Amour : Vous rêvez secrètement de tripoter l’oreille de Jean- Luc Bennahmias.
Gloire : Vous vous en fichez, vous êtes une licorne. Beauté : Les poignées d’amour, c’est la vie.

CANCER
Amour : L’alignement de Saturne, de Lara Fabian et d’un concombre interstellaire prédit que tout, tout, tout est fini entre vous, vous n’avez plus la force du tout, d’y croire et d’espérer.
Gloire : Y a pas à dire, la gastro, ça vous change un être.
Beauté : Vous avez un côté poil de gnou pas désagréable.

LION
Amour : La déchéance. Si même la langue du bassiste de Kiss vous fait rêver…
Gloire : Votre vie, c’est un peu comme un titre du Gorafi.
Beauté : Poussée d’acné pour tous les 2e décans, youpi !

VIERGE
Amour : Vierge, ça rime avec cierge, verge et Serge. Je dis ça, je dis rien.
Gloire : Vous êtes du genre à porter des chemises dragon, non ?
Beauté : Vous sentez bon du dos.

BALANCE
Amour : Votre futur amour portera des pattes d’eph’.
Gloire : Faites un élevage de poules Ninja.
Beauté : Mieux vaut ronger son frein que ranger son front. Ouais, c’est papy qui l’a dit.

SCORPION
Amour : C’est l’état d’urgence dans vos sous-vêtements.
Gloire : Trop de responsabilités ? Dites-vous que les codes nucléaires ont été donnés à Donald Trump.
Beauté : Un air d’Oompa Loompa.

SAGITTAIRE
Amour : Comme les photos de burgers dans les fast-food : beau en apparence, mais raplapla en vrai. Sorry les kiwis.
Gloire : Vous êtes aussi incompréhensible qu’un film X crypté sur Canal.
Beauté : Le plus joli derrière de la France entière !

CAPRICORNE
Amour : Vous finirez seul(e) avec vos chats.
Gloire : Mais si ça peut vous consoler, un jour, les chats domineront le monde.
Beauté : Du coup, vous avez une chance de vous en sortir (en plus, vous kiffez ronronner quand on vous gratouille le bas du dos).

VERSEAU
Amour : « La Saint-Valentin, c’est pour les crétins » (Moïse, un soir de cuite)
Gloire : Comme on dit chez moi, ce sont toujours les plus cons qui sont promus.
Beauté : En mode gallinacée cette semaine.

POISSON
Amour : On avait dit pas les mamans…
Gloire : Votre dignité s’en est allée sur son fidèle destrier.
Beauté : Le monosourcil, c’est tabou, on en viendra tous à bout.

Tours : Une école de cinéma en septembre

Une école de cinéma à Tours en septembre ? Le projet est signé Isabelle Heurtaux, qui souhaitait combler un vide dans la région. La directrice nous en dit un peu plus…

école cinéma

Cela fait 25 ans que je suis dans le monde de la télé et du journalisme. Mon mari (le producteur tourangeau Jean-François Geneix – NDLR) a passé 40 ans dans le cinéma. Et un jour, je me suis dit : c’est dingue, il n’y a toujours pas d’école de cinéma dans la région Centre ! » C’est comme ça qu’est venue l’idée à Isabelle Heurtaux. Son projet, elle le chouchoute, et y croit dur comme fer. L’EscaT – ou École supérieure de cinéma et d’audiovisuel de Tours – doit ouvrir ses portes à Tours-Nord, le 20 septembre 2017. Les dossiers d’inscription, eux, devraient être en ligne dès cette semaine.

« Il y aura entre 100 et 125 élèves sur les deux ans de la formation », assure Isabelle Heurtaux. Tranche d’âge visée ? Les 18-25 ans. Ils formeront des équipes. Tous les matins, ils auront des cours théoriques. La directrice de l’école n’en démord pas : « La théorie est importante. Il faut savoir ce qu’est le cinéma et avoir les références ».
L’après-midi, place à la pratique. « Les étudiants seront dans les conditions du réel. En sortant, ils seront à même d’intégrer une équipe de production. » Deux options seront d’ailleurs possibles : scénario/réalisation ou image (chef opérateur). Caméras, studios son, plateau de 200 m²… À l’EscaT, on devrait travailler dur !

Un partenariat a par ailleurs été noué avec les studios de tournage de Bry-sur- Marne qui fournira une part du matériel. « On assurera aussi un stage à la fin des deux ans », ajoute Isabelle Heurtaux. Avant d’aborder la réalisation d’un film de fin de scolarité par les étudiants et sa présentation devant un jury de professionnels qui donnerait un prix « pour faire un court-métrage pro ensuite ». Isabelle Heurtaux et Jean-François Geneix ayant un gros carnet d’adresses, tous deux ont aussi choisi de jouer sur les masterclass : une fois par mois, un professionnel interviendra en cours. Sur le site de l’EscaT, plusieurs noms sont déjà divulgués : notamment le comédien Bruno Solo, le producteur Éric Altmayer, ou encore la productrice TV Alexia Laroche-Joubert et Aurélien Dauge, distributeur.

Une ouverture qui a de quoi transformer le paysage tourangeau ? Contactée à propos du dossier de l’EscaT, la municipalité n’a pas donné suite à nos demandes. Mais Tours, terre de cinéma, a vu les initiatives dans le monde du cinéma se multiplier : des festivals Mauvais Genre et du cinéma asiatique, en passant par les Journées du film italien ou des tournages, des concours de courts-métrages et des projets étudiants autour de cet univers.
Pour la directrice de l’EscaT, l’arrivée d’une École de cinéma sera donc « quelque chose d’important en matière de culture, mais aussi d’emploi ». Avant de conclure : « C’est, je pense, un maillon qui manquait. Et je suis très enthousiaste. J’espère faire de l’EscaT un véritable pôle culturel. »

> +d’infos : escat-france.com
> Frais de scolarité : 6 000 € par an. Frais d’inscription : 550 € par dossier.

Moonlight : pépite sensible du ciné indépendant

A fleur de peau, sensible et intime, Moonlight est une vraie révélation et un film magnifique. De quoi justifier largement son statut de favori aux Oscars 2017.

PAUSE_CINE

Trois parties, trois instants dans la vie d’un homme. Et à chaque fois, devoir avancer et se battre. Se battre contre les autres, contre le carcan familial, scolaire, sociétal, contre tout. Pour se chercher sexuellement et socialement. Moonlight, film-sensation lors de sa présentation outre-Atlantique, est une pépite du cinéma indépendant US arrivée sans prévenir. Et à l’heure où les blockbusters sans âme et les franchises exploitées jusqu’à l’indigestion font la loi, il est une bouffée d’air frais.

La caméra de Barry Jenkins suit l’histoire et la vie de Chiron, un jeune Afro-Américain. Brossant son portrait, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Filmant un Miami brûlant, gangréné par la drogue, reproduisant à merveille la chaude lumière de la Floride. Et surtout, abordant frontalement l’homosexualité d’un jeune Noir dans un milieu dit « viril », dans un monde cruel.

Sans jamais tomber dans une mièvrerie vomitive ou le mélodrame putassier, Moonlight fait preuve d’une sensiblerie étonnante. Remarquable aussi bien dans son choix thématique que dans sa progression narrative (des ellipses qui pourront néanmoins en rebuter certains), le film de Jenkins se débarrasse des clichés avec finesse et reste sincère de bout en bout.

Au final, ce Moonlight, adaptation d’une pièce de théâtre, porté par un casting admirable (Alex R.Hibbert, mutique et touchant), agit comme une force tranquille. De tout cela, le cinéaste Barry Jenkins arrive à éviter l’écueil du film tirelarmes. Tout en douceur, il vient de signer ici un drame intime d’une justesse saisissante.

Aurélien Germain

> Drame, de Barry Jenkins (USA). Durée : 1 h 51. Avec Trevante Rhodes, Alex R.Hibbert, Naomie Harris, Ashton Sanders…
> NOTE : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tWEtcfsObrA[/youtube]

Horoscope WTF du 25 au 31 janvier 2017

Justin Bieber porte-t-il une perruque ? Donald Trump est-il un extraterrestre venu du futur ? Pourquoi suis-je ? Tant de questions auxquelles vous ne trouverez pas de réponse dans notre horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Vous vous sentez aussi seul(e) qu’un mangeur de viande devant un steak de tofu.
Gloire : Pluton vous conseille de vous méfier des blonds.
Beauté : Ouuuh, alerte au sex symbol par ici !

TAUREAU
Amour : Fermé(e) momentanément pour cause de travaux.
Gloire : Comme disait Gilbert Montagné devant un film X : « Je ne vois pas le rapport »
Beauté : Ventre ferme et fesse tendre.

GÉMEAUX
Amour : Le 17e numéro de votre répertoire vous désire secrètement.
Gloire : Le seul Descartes que vous connaissez, c’est De Crédit.
Beauté : Profitez de votre statut de belle gosse / beau gosse pour conquérir le monde.

CANCER
Amour : Il aura fallu du temps, mais ça y’est : l’astrologue commence à bien vous aimer !
Gloire : J’ai ouï dire que tout le monde enviait vos cuissardes secrètes.
Beauté : Vous avez des airs de Philippe Etchebest.

LION
Amour : Le cœur d’artichaut n’est pas réservé aux végétariens. Pan, dans vos dents !
Gloire : Vous collectionnez les râteaux à la pelle.
Beauté : État larvaire.

VIERGE
Amour : Vous êtes comme un iPhone : on vous croit performant, mais vous n’avez plus de batterie au bout de 10 minutes.
Gloire : Le gras, c’est la vie !
Beauté : Au lit, vous ressemblez à un petit sushi.

BALANCE
Amour : Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis… C’est bien joli tout ça, mais vous ne comprenez plus ce que vous devez faire, car vous êtes un peu bébête.
Gloire : Revenez au Nokia 3310 au lieu de vous la péter avec votre smartphone.
Beauté : Shakez votre booty deux fois par jour.

SCORPION
Amour : Z’êtes comme la toupie dans Inception… On ne comprend RIEN à vous.
Gloire : Pour le petit pois que vous êtes, c’est la fin des haricots.
Beauté : Quand ça coule, c’est pas cool.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes aussi craquant( e) qu’une biscotte.
Gloire : « Mieux vaut une amère vérité qu’un doux mensonge. » Eh ouais, bam.
Beauté : Ça picote dans votre culotte.

CAPRICORNE
Amour : Votre ex est un boomerang. Vous le jetez loin, mais il/elle revient toujours, sans que vous ne sachiez comment.
Gloire : Du coup, épousez un Scorpion, ça vous fera les pieds.
Beauté : Gros nez ou gros nénés, il faut choisir.

VERSEAU
Amour : Les sextos, c’est rigolo, mais c’est pas beau.
Gloire : Médaille d’or de procrastination. Bravo !
Beauté : On vous caresse dans le sens du poil. Il faut vous épiler.

POISSON
Amour : Voilà ce qui arrive quand on est serrés au fond de cette boîte, chantent les sardineuh…
Gloire : Tout le monde sait que vous écoutez du black metal dans votre cave et sacrifiez des bébés roux les soirs de pleine lune.
Beauté : Non, pas cette semaine.

The Boyfriend : une comédie qui fait le job

Comédie potache, graveleuse et vulgos, The Boyfriend se la joue Mon Beau-Père et moi… en bien plus trash !

PAUSE_CINE

Attention, débranchez votre cerveau dans 3, 2, 1… Il est évident que The Boyfriend (sous-titré Pourquoi Lui ?) n’apportera rien au genre éculé de la comédie papa-contre-petit-ami-de-fifille. Il est évident, aussi, qu’il s’attirera son lot de critiques assassines. Car The Boyfriend manie l’humour vulgos/scato/sexo/gros mots. L’utilise beaucoup. Beaucoup, beaucoup. Il faut dire que côté producteur, il y a Ben Stiller, derrière une idée du trublion Jonah Hill. Bref, bienvenue devant The Boyfriend, resucée 2.0 de Mon Beau-père et moi version trash.

Le pitch tient sur les doigts d’une seule main d’un manchot : The Boyfriend est la rencontre entre un père de famille et son futur gendre. Soit Laird, milliardaire grâce à Internet, tatoué, dément et porté sur le mot « fuck », autant que sur les allusions coquines.
Au casting, il y a déjà Bryan Cranston (le père dans Malcolm), en papa bien sous tous rapports. Un poil coincé, les traits rigides, engoncé dans ses habits bien repassés. En face, James Franco, déjanté et survolté.

Les premières minutes donnent le ton : ce sera grivois au possible. Et du grand n’importe quoi. Les vannes fusent. Le réalisateur John Hamburg (auteur de Polly & moi et scénariste du pathétique Zoolander 2) balance un humour aussi gros que gras. James Franco, délicieux en gendre imbuvable et foldingue, fait le show à lui tout seul. Dans le registre graveleux, le comédien y va à fond, quitte à trop en faire (y aurait-il d’ailleurs une part d’impro ?) et donner le tournis.

Car The Boyfriend ne s’arrête jamais et torpille à tout va jusqu’à, quelques fois, finir par perdre de sa force comique. Un gros quart d’heure aurait peut-être mérité de disparaître (ah, la morale bébête), histoire de recentrer The Boyfriend sur ce qu’il est : un film avec zéro subtilité, mais bizarrement réjouissant. Un plaisir coupable ?

> Comédie, de John Hamburg (USA). Durée : 1 h 47. Avec Bryan Cranston, Zoey Deutch, James Franco…
> Note : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zXX1e_C7mfM[/youtube]

TOP 4 : Victoires pas victorieuses

La semaine dernière est tombée la liste des nominé(e)s aux Victoires de la musique 2017 (diffusion le 10 février à la TV). Voilà quatre faits que vous avez probablement oubliés à propos de la cérémonie…

MISS DOMINIQUE

Qui ça ? Miss Dominique. Victoire de la révélation 2007. Finaliste de la Nouvelle Star 4, aussi, mais battue par Christophe Willem. Et une participation à la Ferme célébrités en 2010. Qui s’en souvient, lève la main. Bah alors ?

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GUILLON VS ZAZ

« Ça sent bon ? Vas-y sens ! Sens ! » Zaz balance sa pique à l’animateur Bruno Guillon, en direct des Victoires de la musique. Gros malaise. La raison ? A la radio, Guillon avait émis quelques doutes quant à la propreté de la chanteuse.

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PRESTATION PAYÉE

C’est Le Parisien qui avait donné l’information l’an dernier. Les artistes qui viennent se produire sur la scène des Victoires de la musique touchent un cachet de 400 € bruts. Eh oh, tout travail mérite salaire, nom d’un Kendji Girac.

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ET L’INVENTEUR EST…

« Fichtre, diantre qui diable a donc inventé les Victoires de la musique ? », vous demandez-vous. C’est par la volonté de Jack Lang, alors ministre de la Culture, que la cérémonie est née en 1986. Alors, on dit merci qui ? Merci Jackie !
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Culture, tendances & web #41

Cette semaine, côté chroniques, on vous propose la BD hebdomadaire, mais aussi une double dose de CDs, la bonne nouvelle Mauvais Genre et le vinyle du mois de Radio Campus.

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LOMBOY – SOUTH PACIFIC
Mené par l’artiste Tanta Frinta, Lomboy vient de sortir son premier EP. Avec sa pop mâtinée d’effets 60s, japonisants et de références cinématographiques, Lomboy accouche d’une musique synthétique, mais étonnante. Capable d’ailleurs d’insuffler des sonorités hawaïennes (Same Way), comme de passer à un son jazzy et sensuel (Hello Hello), avec aussi le risque de paraître parfois en demi-teinte (South Pacific et ses effets de pitch un poil agaçants). Un petit EP correct qui devrait notamment plaire aux amoureux de Air et consorts.
A.G.

PIERRE & BASTIEN – MUSIQUE GRECQUE PAUSE_ECRANS_CD2
Troisième album pour le trio parisien de Pierre & Bastien. Avec Musique Grecque (sorti sur le label SDZ), Pierre & Bastien balance un punk rock minimaliste, influencé par Metal Urbain ou encore Dogs. Les paroles, à la fois intimes et engagées, sont parfois très fines malgré leur apparente simplicité. Il n’empêche que malgré d’indéniables qualités (un disque sans chichis, c’est toujours rafraîchissant !), l’album a tendance à rapidement tourner en rond vu la construction de ses chansons, et devient répétitif sur la durée.
A.G.

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RUBIN STEINER – VIVE L’ÉLECTRICITÉ DE LA PENSÉE HUMAINE
L’incontournable musicien tourangeau nous souhaite la bonne année avec son nouvel album solo. Ce dernier propose d’oublier toutes les horreurs de l’année dernière, de lever les yeux au ciel et de danser sans penser au lendemain. Pour y parvenir, rien de tel que cette techno sans prétention, tournée vers l’espace et nourrie de la grande curiosité de son auteur pour la littérature de science-fiction, et la musique lunaire. Alors si vous avez un coup de mou, acceptez cette invitation à vivre. Relativisez, à l’échelle du Cosmos, tout est plus petit.
S.R.
> Vinyle double LP 18 €, label : Platinum Records (platinumrds.com/fr/store)

LA BD PAUSE_ECRANS_BD
AU BOUT DU FLEUVE
Très attaché au continent africain, qu’il a déjà mis en image à de multiples reprises, Jean-Denis Pendanx signe là son premier album complet avec cette histoire attachante. Celle de Kemi, orphelin parti à la recherche de son frère jumeau dans un périple qui l’emmène du Benin au delta du Niger. Un voyage autant initiatique que géographique, où les esprits de la forêt croisent les ravages d’une exploitation éhontée de la misère. On est littéralement happés par ce mélange étourdissant, entre cette quête éperdue et cette réalité crasse, le tout sublimé par un dessin d’une intensité rare. Et que dire de ces ambiances de forêts, de villes, de fleuves magnifiées par des couleurs directes qui font de ce voyage un de nos coups de coeur du début d’année.
Hervé Bourit

FESTIVAL CINÉMA
MAUVAIS GENRE REVIENT
La bonne nouvelle a réjoui les cinéphiles de Tours et des environs ! Après quelques doutes émis l’an dernier, le festival de cinéma Mauvais Genre, initié par l’inénarrable Gary Constant, reviendra bel et bien cette année. Rendez-vous est donné les vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 avril 2017, au Méga CGR de Tours Centre. Pour cette « année de transition », comme l’a rappelé l’organisation, trois grosses soirées seront organisées, dont la mythique Nuit interdite. Les réalisateurs français ou étrangers intéressés peuvent d’ailleurs dès à présent soumettre leurs films, en s’adressant à info@festivalmauvaisgenre.com
A.G.

Horoscope WTF du 18 au 24 janvier 2017

Ne vous réjouissez pas trop vite : 2017 a bien commencé ? Pas de chance, voilà votre pire cauchemar. THE astrologue of tmv !

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BÉLIER
Amour : Vous êtes comme les sèche-mains automatiques : vous n’arrivez tenir que 15 secondes.
Gloire : Libéréééée, délivrééée, je ne mentirai plus jamais (Vous l’avez dans la tête ? C’est cadeau. Bisou)
Beauté : Comme l’a dit Socrate, « Si tu ressembles à DSK en peignoir, ne perds pas espoir ».

TAUREAU
Amour : Vous attirez vos ex sans même les convoquer. #sorcellerie
Gloire : La légende raconte qu’il existe des CDI dans votre job haha.
Beauté : Votre pantalon en cuir et une cravache, et en route Biloute !

GÉMEAUX
Amour : Il/elle vous ment. Tout le monde vous ment. Même l’astrologue tmv.
Gloire : Tous les chemins mènent au rhum.
Beauté : Vous êtes mi-chat, mi-bichou. Vous êtes un chabichou. Du moins pour l’odeur.

CANCER
Amour : Il y a les vieux mousseux pas franchement goûtus. Et puis il y a vous, le genre de Champagne grande réserve.
Gloire : Vous vous faites vieux/ vieille. La preuve, vous soufflez même dans vos mains en disant « ouloulou, ‘fait frisquet aujourd’hui ! »
Beauté : Wow, c’est la Guerre des boutons cette semaine !

LION
Amour : L-O-L !
Gloire : Oh, le ridicule ne tue pas… Mais il fout bien la honte à vos ami(e)s.
Beauté : Comme dirait Booba, alerte au bling bling, bibibibi- biatch !

VIERGE
Amour : Fermé pour cause de sentiment différent. Gloire : C’est pas l’homme qui prend la bière, c’est la bière qui prend l’homme.
Beauté : Tant de sex-appeal devrait être interdit par la loi.

BALANCE
Amour : Ex, sexe et tex-mex.
Gloire : Vous crachez partout comme un lama…
Beauté : Vous êtes superbe, sublime, magnifique et… Oups, je me suis trompé, c’était pour les Gémeaux, sorry.

SCORPION
Amour : Le saviez-vous ? L’acte sexuel du pou mâle peut durer jusqu’à 4 heures d’affilée. Alors, jaloux/se ?
Gloire : En boîte avec vos amis, on vous surnomme les Rois nazes. Beauté : Perte de mucus.

SAGITTAIRE
Amour : Franchement, à votre âge, ne pas avoir compris que les Balance étaient les meilleur( e)s… pfff.
Gloire : On vous a déjà dit d’effacer votre historique Google…
Beauté : Depuis fin décembre, la fessée est interdite par la loi. Pas trop déçu(e) bande de coquinous ? Graou.

CAPRICORNE
Amour : Bah… C’est pas la taille qui compte !
Gloire : Achetez un string Superman.
Beauté : Sexy comme un kiwi (mais un peu poilu(e), du coup).

VERSEAU
Amour : Pas trop lourd d’être si parano ?
Gloire : L’oignon fait la force !
Beauté : C’est bon, on a compris que vous aimiez vous balader nu(e).

POISSON
Amour : Une rencontre, c’est un peu le début d’une séparation. Voilà, voilà…
Gloire : C’est vrai que ça doit être cool d’être comme vous. Le monde vous envie.
Beauté : Ah, on fait moins de selfie, depuis qu’on a grossi !

La Communauté : le retour de Vinterberg

Thomas Vinterberg, réalisateur de Festen, est de retour avec La Communauté.

la communauté

« Le meilleur film de Vinterberg depuis Festen », clame fièrement l’affiche de La Communauté. Festen, en 1998, imposait le cinéaste danois en golden boy. Après diverses réalisations (La Chasse) et une parenthèse anglo-saxonne (Loin de la foule déchaînée), Thomas Vinterberg est retourné dans son pays natal pour s’inspirer de sa propre expérience lorsqu’il était jeune : vivre dans une communauté.

Ainsi, le film de Vinterberg débute comme une comédie légère. Nous sommes au Danemark, dans les années 1970 (la nudité n’est pas un souci et on clope à tout va…). Erik, prof d’architecture, et son épouse Anna, journaliste, s’installent avec leur fille dans une grande maison, où ils vivront avec amis et connaissances, en communauté.
Le ton est léger (la scène du recrutement, la danse autour d’un escabeau en guise de sapin de Noël…), la photographie surannée. Vinterberg s’amuse à nous transporter dans l’ambiance insouciante des 70s. On éprouve vite de l’empathie pour cette joyeuse bande. Le réalisateur dessine sa galerie de personnages : l’ami fidèle, la fille à la sexualité épanouie, l’immigré dépressif…

Puis l’heure passe. Des fissures apparaissent. Vinterberg commençait à tourner en rond. Il bifurque d’un coup vers le drame social. Car le mari – et chef de la maison – a une maîtresse. Emma. Une étudiante, clone parfait de sa femme, en plus jeune. Les questions naissent : quel est le poids d’une communauté sur un individu ? Que faire lorsqu’un grain de sable grippe la machine d’une vie en groupe ?
Dans cette implosion, Vinterberg brosse alors le portrait touchant d’une épouse trompée, d’une femme brisée (Trine Dyrholm, remarquable). Si l’on regrettera toutefois que La Communauté souffre d’enjeux relativement maigres et d’un manque d’imprévus, l’excellence du casting et la puissance des dialogues permettent d’en faire un film fort et brut.

Aurélien Germain

> Comédie dramatique, de Thomas Vinterberg (Danemark). Durée : 1 h 51. Avec Trine Dyrholm, Ulrich Thomsen…
> NOTE : 3/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=UjaPogjw5rA[/youtube]

Culture, tendances & web #40

Côté chroniques, on commence l’année en beauté avec le DVD de Fronteras, la BD Vectorama ou encore le livre d’une auteure originaire de Tours.

PAUSE_ECRANS_BDLA BD
VECTORAMA
Le premier bébé de cette nouvelle année mesure 30 cm sur 30 cm et pèse 3 kg ! C’est qu’il en faut de l’espace et de la matière pour contenir et exprimer tout le talent d’Arthur De Pins, le créateur de Péchés Mignons et de Zombilénium. C’est donc une superbe monographie que les éditions Soleil donnent à lire. Le résultat est impressionnant tant par l’inédite technique de l’auteur que son génie à transformer tout ce qu’il touche en or ! On souhaite une belle année à son papa, mais aussi à tous les lecteurs de la rubrique BD de tmv qui commence 2017 avec ce véritable feu d’artifice visuel et graphique.
Hervé Bourit

LE DVD PAUSE_ECRANS_DVD
FRONTERAS
Clandestinité et homosexualité sont les deux thèmes abordés dans Fronteras. Le film de Mikel Rueda les utilisent habilement en les transposant au monde adolescent. Ici, deux histoires se rejoignent, se croisent, s’enlacent. Celle d’Ibra, ado marocain en instance d’expulsion, et celle de Rafa, un jeune lambda. Les deux vont devenir amis. Puis bien plus… D’une simplicité extrême, Fronteras sait trouver un ton juste tout du long. C’est parfois un peu brouillon, parfois maladroit, mais le binôme formé par ces acteurs non-professionnels, ainsi que la grande sensibilité du cinéaste, font de ce Fronteras un film beau, tout simplement. À (re)découvrir d’urgence, à travers cette édition DVD collector, dotée de suppléments et d’un livret.
A.G.

PAUSE_ECRANS_LIVRELE LIVRE
VOS ABSENCES – FATINE EL ASRI
C’est l’histoire de Leïla, une femme qui, depuis sa plus jeune enfance, ne connaît que des tragédies. Mais à travers ces 182 pages, c’est surtout le portrait d’une femme qui se bat même si elle souffre que brosse Fatine el Asri, auteure originaire de Tours. Vos Absences, un exutoire pour l’écrivain ? Le chagrin, la souffrance, la mort côtoient effectivement le positif, la réussite, la volonté de s’en sortir. Nourri par un humour subtil, le roman réussit à faire disparaître le drame derrière l’émotion. Les courtes citations introduisant chacun des chapitres, permettent, elles, un instant de réflexion toujours bienvenu.
> Aux éditions Edilivre.
A.G.

JEUX VIDÉO PAUSE_ECRANS_JEUVIDEO
LES MEILLEURES VENTES
La plateforme Steam (le plus important vendeur de jeux vidéo dématérialisés sur PC) a divulgué la liste des 100 jeux vidéo les mieux vendus en 2016. Dans la catégorie « platine », on trouve notamment Grand Theft Auto V, Total War : warhammer, ou encore Dark Souls III. La catégorie « or » voit Call of Duty : black ops III, Doom et Rainbow Six Siege très rentables. La catégorie « argent » rappelle le succès de Civilization V, Farcry Primal et Watch Dogs 2. Enfin, pour la catégorie « bronze », on retrouve Les Sims 3, Street Fighter 5, Farming Simulator 17 et NBA 2K17…

Horoscope WTF du 11 au 17 janvier 2017

Les femmes et les enfants d’abord ! L’astrologue est de retour. C’est l’heure de votre horoscope wtf de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Ah, bah avec un prénom pareil aussi…
Gloire : Comme dit le proverbe, c’est parce que la vitesse de la lumière est plus rapide que celle du son que tant de gens paraissent brillants avant d’avoir l’air cons.
Beauté : Ce n’est pas contre vous hein. Vous, vous êtes trop cool, canon, extra, fantastique.

TAUREAU
Amour : 2017, année des galipettes.
Gloire : 2017, année de la raclette.
Beauté : 2017, année des rouflaquettes.

GÉMEAUX
Amour : Comme l’a dit Jésus, « En 2017, ça va craindre du pâté ».
Gloire : Vous préféreriez, à vie, avoir le rire de Cyril Hanouna ou sentir l’oignon dès que vous stressez ?
Beauté : Massez le lobe d’oreille à la personne assise à votre droite.

CANCER
Amour : Vous avez créé un moooonstre !!!
Gloire : En 2017, votez Sticule.
Beauté : Pour avoir une belle peau, invitez l’astrologue au resto. On dit ça, on dit rien.

LION
Amour : Bof… Pas grand-chose à se mettre sous la dent, hein ?
Gloire : Vous allez devenir immortel(le) et conquérir le monde.
Beauté : Trois poils au menton, et ça se prend pour tonton.

VIERGE
Amour : Célibataires, prenez un roux de secours.
Gloire : Vos vrais amis se comptent sur les doigts d’une seule main d’un manchot.
Beauté : Mais tout n’est pas perdu. Vous avez un joli bidon.

BALANCE
Amour : Vous touchez plus souvent votre paie que l’être aimé.
Gloire : Tout le monde sait bien que les Balance dirigeront le monde un jour.
Beauté : Maman vous trouve beau/ belle. C’est déjà ça…

SCORPION
Amour : Saturne va vous brancher avec un Capricorne. Genre dimanche.
Gloire : Vous décortiquez le sens de la vie comme les crevettes. C’est délicat et vous puez ensuite des doigts. #glamour
Beauté : Vous êtes un chef-d’oeuvre. BAM. (profitez de cet instant gentillesse unique)

SAGITTAIRE
Amour : Moi, ça passe à la limite, j’vous aime bien. Mais bon, les autres…
Gloire : Vous avez la finesse intellectuelle d’un mollusque.
Beauté : Moh, vous ressemblez à un petit tataki de saumon tout mignon ! Coeur sur vous.

CAPRICORNE
Amour : Bah… ça s’en va et ça revient, comme disait l’autre.
Gloire : Le monde irait tellement mieux si tout le monde était comme vous.
Beauté : Vous voyez vos sourcils ? Vous voyez François Fillon ? Ben faites le lien…

VERSEAU
Amour : Pff, le couple c’est surfait. Vous valez mieux que ça.
Gloire : Même Kev Adams est plus drôle que vous.
Beauté : Dodu(e) de la fesse droite.

POISSON
Amour : Ne désespérez pas. Même Ribéry a trouvé chaussure à son pied.
Gloire : Sur le plus beau trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul. Eh ouais !
Beauté : Vos faux tétons ne trompent personne.

The Birth of a Nation : sans concession

Il est « l’esclave noir qui osa la révolte ». Lui, c’est Nat Turner. Son histoire est racontée dans le biopic violent The Birth of a Nation.

The BIrth of a Nation

Au festival Sundance, où il a été présenté, The Birth of a Nation a reçu une standing ovation. Une claque, un coup de poing, comme l’ont dit les critiques. Pourtant, à sa sortie aux États-Unis, le public a boudé l’histoire du réalisateur Nate Parker. Une histoire épineuse qui rappelle un peu trop le passé sombre du pays ?

Car The Birth of a Nation, c’est le récit authentique de Nat Turner, prédicateur et esclave lettré qui, en 1831, lança l’un des premiers mouvements de révolte noire en Amérique. Un sujet que le très polémique réalisateur-acteur-scénariste-producteur (ouf) Nate Parker a décidé de décliner en un film-radical. Brutal.
Pas question de lisser l’horreur de la situation : Nate Parker laisse la violence parler, exploser. Une violence sèche, qu’elle soit psychologique ou physique, assénée au public sans pitié. Ici, on montre tout, on étire les séquences.

Sauf que Nate Parker a tendance à surligner ses intentions jusqu’à l’indigestion. Nourri d’un manichéisme ébauché à la truelle (des gentils vraiment trop gentils ; des méchants vraiment trop méchants), saupoudré d’une imagerie christique pas franchement finaude, le schéma de construction (opposition constante des deux extrêmes) finit par lasser. The Birth of a Nation patauge. Et, inévitablement, traîne en longueur.

Dommage car le pamphlet de Parker, qui a l’immense mérite de mettre le doigt où ça fait mal, réussit à mettre en lumière un héros méconnu de l’insurrection. The Birth of a Nation est une sévère charge contre l’Amérique esclavagiste. Un film rude, dont le titre a d’ailleurs été emprunté à La Naissance d’une nation… le blockbuster hollywoodien raciste de 1915, qui faisait l’apologie du Ku Klux Klan. L’ultime pied de nez.

> Biopic/Drame (USA). Durée : 1 h 54. De et avec Nate Parker, et Jackie Earle Haley, Armie Hammer…

> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=sRhv-TyQo8c[/youtube]

Horoscope WTF du 21 décembre 2016

Youhouuuu, vacaaaances. Ce qui n’a pas empêché notre astrologue de vous concocter, avant de partir, un dernier horoscope wtf pas piqué des vers (eh oui, cette expression est honteuse).

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BÉLIER
Amour : Chuck Norris ne vous arrive pas à la cheville.
Gloire : Décidément, quand vous buvez, vous avez du mal à trouver ce fameux Modération.
Beauté : Vous sentez bon du bouc.

TAUREAU
Amour : La semaine de votre vie ! On ne vous dira pas pourquoi, mais faites-nous confiance.
Gloire : Arrêtez de dessiner des choses obscènes. On sait que c’est vous.
Beauté : Vacances, ça rime avec grosse panse. Je dis ça, je dis rien.

GÉMEAUX
Amour : Eh bé, c’est belle-maman qui va faire la tronche…    Gloire : Votre personnage préféré de Game of Thrones va mourir. Vous serez triste.
Beauté : Saturne prévient que les Duchmol l’auront toute molle.

CANCER
Amour : C’est bien beau de vouloir faire des bébés, mais vu votre patrimoine génétique, faudrait faire gaffe.
Gloire : Ce rire façon truie aura votre peau.
Beauté : Adieu, le corps d’Apollon, voilà la dinde aux marrons.

LION
Amour :  Recyclez vos slips.
Gloire : Instant vérité > Personne n’en a rien à faire de vos photos de sapin de Noël sur Facebook.
Beauté : Le/la premier(e) qui sort un « Noyeux Joël » sera condamné à écouter du Maître Gims toutes les vacances.

VIERGE
Amour : Tout le monde vous aime cette semaine. On devrait baptiser une rue en votre nom. (j’ai le 06 du maire, si vous voulez négocier)
Gloire : Jeudi, vous irez à la CAF et n’attendrez que 5 minutes. NAAAAN, on rigole ! Hahaha.
Beauté : Vous avez les pieds bien trop poilus à son goût.

BALANCE
Amour : Mouais, bah maintenant, va peut-être falloir passer aux travaux pratiques hein !
Gloire : Déménagez dans la Creuse (lol).
Beauté : On vous surnomme Trump junior. Forcément, avec cette coupe…

SCORPION
Amour : C’est l’histoire d’un pingouin qui respire par les fesses. Un jour, il s’assoit et il meurt.
Gloire : C’est l’histoire d’un mec, il rentre dans un bar en criant « c’est moi ». Mais en fait, c’était pas lui.
Beauté : Voilà, tout ça, c’était cadeau pour vous. On vous love les Scorpion (sauf toi en pull bleu).

SAGITTAIRE
Amour : Vous étiez plutôt cool… l’an dernier.
Gloire : Vous auriez mieux fait d’être Balance (sans vouloir vous vexer).
Beauté : On vous surnomme THE FANTASME. Graou.

CAPRICORNE
Amour : Si vous êtes né(e) un 29 décembre et que vous n’avez pas encore craché dans son Yop, vous avez raté votre vie.
Gloire : Roh, arrêtez de vous plaindre. Il y a pire. Vous pourriez vous appeler Cannelle à 30 piges. (non on rigole, cœur sur vous, bisou, love, flex, sexy kissou)
Beauté : Vous voyez le vrai visage de Dark Vador ? Et vous au réveil ? Bon, bah faites le lien.

VERSEAU
Amour : Dinde à Noël, galipettes en marcel.
Gloire : Jacques a dit courez tout(e) nu(e) dans la cuisine.
Beauté : Telle mamie Traillette, vous avez les yeux revolver. Mais pas trop le regard qui tue.

POISSON
Amour : Contentez-vous d’une Knacki.
Gloire : Veritas odium parit… Eh ouais, fallait pas sécher les cours de latin. C’est intelligent un horoscope tmv.
Beauté : L’être parfait existe. C’est vous. (joyeux Noël)

#WTF 32 : et les personnalités les plus détestées sont…

Le classement des personnalités les plus détestées en France, un voyage qui fait pchit ou encore Hanouna au musée Grévin : voilà la rubrique insolite de la semaine.

Capture

> Suite à un sondage, le magazine Pause People a réalisé un classement des personnalités les plus détestées des Français en 2016. On retrouve, ainsi, dans le top 10, Jacques Séguéla (10e), Arthur (9e), Carla Bruni-Sarkozy (8e), Cyril Hanouna (7e), François Hollande (6e), Eric Zemmour (5e). Sur le podium, plusieurs « stars » à égalité. Ainsi, Nicolas Sarkozy et Valérie Trierweiler se retrouvent 3e ex-aequo… Et en tête, Nabilla et Dieudonné trustent la première, ex-aequo eux aussi. Pas de jaloux.

> Attirés par les prix très bas d’une compagnie low cost, quatre touristes tchèques se préparaient à prendre un vol pour Nice. À eux le soleil et la plage, youhou. Sauf que non, nos amis avaient confondu avec… Nis, en Slovaquie. Déçus, ils sont repartis illico.

> « Poutine est au musée et Trump va arriver, mais là, il s’agit d’un animateur télé qui divise beaucoup en France et c’est bien plus compliqué. » C’est ce qu’a expliqué le musée Grévin, à Paris. Annoncée pour 2017, la statue en cire de Cyril Hanouna pourrait finalement ne pas y être installée. D’un coût de 60 000 €, elle est pourtant quasiment terminée. Ah, quel suspens mes enfants.

> Emma Tapping, une Britannique, fait le buzz. Pour cause, elle a offert 97 cadeaux de Noël à chacun de ses 3 enfants. « Ils l’ont mérité », a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Avant de déclarer, au journal Telegraph, qu’elle ne « les gâtait pas au cours de l’année ». À Noël 2015, elle s’était déjà fait remarquer pour n’avoir offert « que » 87 cadeaux. L’arnaque, quoi.

TOP 4 : le Père Noël est une ordure

C’est incontournable : cette année encore, vous assisterez à la 49 384e rediffusion du Père Noël est une ordure. Avant de le (re)(re)(re)regarder, voilà quatre anecdotes sur le film culte.

UN NOM DE CODE

Le Père Noël est une ordure ? Outch, difficile de faire accepter un titre pareil à la mairie, pour être autorisé à tourner dans Paris. La production trouvera la parade en donnant un faux titre : « Les Bronzés fêtent Noël ».
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LE FLOP

Certains ne s’en lassent pas. Il n’empêche : avant de devenir mythique et THE comédie de Noël, le film n’a pas vraiment connu le succès au cinéma, malgré la popularité de la pièce de théâtre dont il est adapté. Comme quoi…

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UN REMAKE AMÉRICAIN

Le Père Noël est une ordure a eu droit à son remake hollywoodien. Réalisé par Nora Ephron, ce fameux « Mixed Nuts » (oui, oui, c’est son titre…) mettait notamment en scène Adam Sandler. Vous vous en souvenez ? Non ? Normal.

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LA GROSSE BAFFE

Pendant le tournage, Gérard Jugnot, en pause, enlève sa perruque de Père Noël pour fumer une cigarette. Une dame est arrivée pour lui « coller une mandale » en hurlant de remettre sa perruque, devant sa fille.
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Norm : le film d’animation qui laisse de glace

Étrille lors de sa sortie aux Etats-Unis, le film d’animation Norm arrive sur nos écrans pour les fêtes. Mais la déception est grande…

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Il aura fallu quasiment un an pour voir Norm débarquer sur les écrans français. Sorti en janvier 2016 aux États-Unis, ce film d’animation signé Trevor Wall tente chez nous sa chance pendant la période de Noël. Mais laminé lors de sa sortie outre- Atlantique, Norm est-il vraiment le cadeau empoissonné ?

Difficile, effectivement, d’accrocher un tant soit peu à cette production distribuée par Lionsgate (peu habituée au genre, il faut dire) : derrière ce gros bonbon cinématographique se cache l’histoire de Norm, un ours du Pôle Nord qui découvre un jour une station scientifique. Celle-ci prépare une opération immobilière, mais le gros nounours – qui adore la danse (euh d’accord) – va embarquer pour New York, afin de faire capoter le projet.

Si l’ouverture du film de Trevor Wall peut faire sourire, Norm devient rapidement aussi froid que la banquise qu’il met en scène. L’heure et demie qui lui est allouée se transforme en véritable bourbier, où les scènes sont emballées sans réflexion ni substance, et où les facilités scénaristiques transforment peu à peu Norm en un ensemble pataud et balourd.
Une panne d’inspiration flagrante qui aurait pu être rattrapée par l’esthétisme du film. Il n’en est rien. Doté de graphismes plus que passables, Norm est visuellement aussi bancal que son scénario. Les seconds-plans (peu travaillés), les décors (sans détails), ainsi que certaines paresses côté animation (les rues de New York quasi-vides, les poursuites maladroites) finissent de mettre le film K.O.

Tentant de se sauver du naufrage par une morale écolo, quelques scènes de danse bébêtes et des blagues répétitives, Norm reste malgré tout bien confus. De quoi perdre son public, qu’il s’agisse malheureusement des plus jeunes ou des adultes qui resteront de glace.

>Film d’animation, de Trevor Wall (USA). Durée : 1 h 30. Avec les voix françaises d’Omar Sy, Med Hondo…
>NOTE : 1,5/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=QA2Sw6xfDKg[/youtube]

#WTF 31 : Une truie anti-stress à l’aéroport !

Entre une truie déstressante, un site de rencontres pro-Trump ou encore une bougie parfum friture, le monde est décidément bien #WTF. Voilà l’actu insolite de la semaine.

(Photo courtesy San Francisco International Airport)
(Photo courtesy San Francisco International Airport)

> L’aéroport de San Francisco vient de se doter d’une truie anti-stress. Lilou – c’est son doux nom – sert de soutien thérapeutique aux voyageurs angoissés avant le vol. Habillée d’une casquette de commandant de bord, elle se laisse ainsi caresser par les passagers un poil stressés. La bête possède même un compte Instagram (@lilou_sfpig).

> Un ancien étudiant d’Oxford a décidé de porter plainte contre la prestigieuse école, parce qu’il n’est pas… devenu aussi riche et célèbre qu’il l’espérait. Faiz Siddiqui, déçu, réclame donc 1 million de livres (environ 1,2 million d’euros). L’établissement demande, lui , l’annulation du procès.

> Le Teddy Bear Toss est une tradition outre-Atlantique durant laquelle les supporters d’un match de hockey lancent des ours en peluche sur la glace après le premier match. Cette année, les Hershey Bears ont fait fort : le public leur a lancé 20 000 peluches. Elles seront offertes à une association caritative. > Les forces de l’ordre de Manchester ont arrêté un supporter du Celtic Glasgow, car ce dernier, ivre, avait lancé un hamburger sur un cheval de la police. Il a aussi dû payer une amende de 90 livres. Voilà, voilà…

> Le producteur de télévision David Goss a créé trumpsingles.com, un site de rencontre où seuls les pro-Trump sont autorisés à faire connaissance. Il a raconté à l’AFP s’être lancé dans ce projet après avoir entendu des histoires de « gens qui ont des rendez-vous amoureux et tout va bien, jusqu’à ce qu’ils se mettent à parler politique ».

> Après la crème solaire et le vernis à ongles goût poulet, KFC vient maintenant de lancer… la bougie parfum friture. Joyeux Noël !

J’ai testé pour vous le yoga du rire

Les séances de yoga du rire se développent dans l’agglomération tourangelle. Notre journaliste a décidé de tester cette surprenante activité au centre socioculturel Gentiana, à Tours-Nord.

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Quèsaco ?

Nouvelle venue, j’ai droit à une présentation de l’activité par Pascale Harlé, la professeure : « Le yoga du rire a été inventé en 1995 par un médecin généraliste indien. Son idée était d’utiliser les bénéfices du rire forcé, qui sont les mêmes que le rire spontané, pour améliorer le bien-être et mieux gérer le stress au quotidien. » Étirements, respirations profondes, exercices de rire…
L’objectif ? Cultiver son espièglerie enfantine. « Les adultes rient beaucoup moins que les enfants », note Pascale Harlé. Prêts pour une séance de poilade ?

LES 4 COMMANDEMENTS

Pas si vite, il faut d’abord connaître ces quelques règles :
– Tes pairs tu respecteras.
– Avec enthousiasme le yoga du rire tu pratiqueras (sous entendu : le ridicule ne tue pas, il n’existe même pas).
-Le contact visuel avec tes pairs tu privilégieras.
– Point tu ne parleras. Me voilà fin prête pour me connecter avec mon enfant intérieur…

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ÉCHAUFFEMENT

« Vous commencez à marcher dans la salle. Quand je dis “ marche ” vous vous arrêtez, et quand je dis “ arrêt ”, vous marchez. Quand je dis “ avant ”, vous reculez, et quand je dis “ arrière ”, vous avancez », annonce l’animatrice d’un air enjoué. Ludique et dynamique, cet échauffement est entrecoupé de « ho, ho, ha, ha, ha », une sorte de cri de ralliement qui marque la fin de chaque exercice. Mon moment préféré ? La récréation : on s’imagine avoir 8 ans et on saute partout dans la cour de récré !

LA PETITE HISTOIRE

Pascale Harlé invente une histoire à chaque séance. Ce soir-là, elle s’intitule « Petits plaisirs d’une journée pas ordinaire ». Un fil conducteur pour les exercices de respiration, de mimes et de rire… Des exercices de rire ? Au début, c’est assez bizarre. Mais les mises en situation et l’enthousiasme de la douzaine de participants me mettent dans l’ambiance.
Et me voilà, au gré des suggestions de l’animatrice, en train de dompter un aspirateur fou ou tituber après avoir trop picolé (pour de faux bien sûr).

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LA MÉDITATION DU RIRE

Là, il ne s’agit plus de se forcer à rire. Nous nous allongeons tous en cercle pour un moment de détente. Mes deux voisins, bidonnés, me communiquent leur fou rire.
Puis, l’animatrice nous invite à nous prélasser dans un transat sur une île déserte, bordée de sables dorés et plantée d’essences exotiques. Après quelques étirements, je repars vidée, dans le bon sens du terme, avec un grand sourire aux lèvres et l’envie de recommencer.

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leolagrange-gentiana.org ou Association Envol’émoi : envolemoi123@gmail.com. 

Testé par Nathalie Picard

TOP 4 des acteurs pas rentables

Comme chaque année, Forbes a livré son classement des acteurs les moins rentables, calculé à partir des salaires qu’ils ont touché pour les films sortis de juin 2015 à juin 2016. Voilà le top 4.

1. JOHNNY DEPP

Comme l’an dernier, Johnny Depp arrive en tête du classement. L’acteur rapporte 2,80 $ aux producteurs pour chaque dollar déboursé. Un retour sur investissement faible. Et son rôle dans Alice… n’y a rien changé.

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2. WILL SMITH

En rapportant 5 $ par dollar déboursé, Willou se vautre et squatte la deuxième place. Le bide du film Seul contre tous y est pour quelque chose. Et le classement ne comptabilise pas le carton Suicide Squad (sorti en août).

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3. CHANNING TATUM

Visiblement, Channing Tatum est aussi trop payé comparé à ce qu’il rapporte. Une troisième place pour le comédien, plombé par le flop intersidéral de Jupiter : Le Destin de l’univers… Magic Mike XXL ne le sauve pas non plus.

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4. WILL FERRELL

L’acteur déjanté n’avait clairement pas séduit dans le tristement pathétique Zoolander 2. Avec un ratio de 6,50 $ gagnés pour un dollar investi, Will Ferrell atterrit à la quatrième place. Au coude-à-coude avec George Clooney. What else ?
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Horoscope WTF du 14 au 20 décembre 2016

« Toc, toc »… « C’est qui ? »… « L’astrologue »… « L’astrologue qui ? »… « L’astrologue tmv qui revient encore une fois pour son horoscope que toute la planète redoute. Ou pas. »

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BÉLIER
Amour : Elle court, elle court, la maladie d’amour…
Gloire : Ouais, bah mettez-lui un bon coup dans les tibias à cette petite fourbe de maladie d’amour !
Beauté : Vous avez le poil doux du tapir.

TAUREAU
Amour : Vous avez le bonjour du complexe d’Oedipe.
Gloire : Cet âne est là, comme disait Claude François.
Beauté : Le matin, vous remuez un peu comme un lombric. Mais un joli lombric.

GÉMEAUX
Amour : Z’êtes un peu l’équivalent d’une amanite phalloïde dans tout ça (et biiim).
Gloire : L’alignement de Pluton, de l’astre solaire et de Gérard Depardieu indique que vous allez en baver au boulot.
Beauté : Jésus jalouse secrètement la douceur de votre bidon.

CANCER
Amour : Sucrer, c’est tromper ?
Gloire : La fuite fait partie du combat. Et aussi de vos futures couches, mais bon.
Beauté : Petit air de Pascal Obispo avec cette coupe de cheveux.

LION
Amour : La Saint-Valentin est dans deux mois. Il va falloir se dépêcher de trouver quelqu’un. Ou de retourner au célibat.
Gloire : Le second degré n’est pas une température.
Beauté : Vous êtes tout de même bien plus canon et sexy que vos ami(e)s Scorpion et Bélier.

VIERGE
Amour : le néant.
Gloire : Bientôt Noël, votre patron sera doux et gentil comme un agneau et vous accordera une augmentation…
Beauté : … Non, on déconne, on est en France, hé ho !

BALANCE
Amour : L’amour déçoit. La pizza et la bière, jamais. Faites la déduction.
Gloire : Qui peut contester votre statut de super-star ?
Beauté : Il n’y a pas que le rire qui est gras.

SCORPION
Amour : Concert en ré mineur sous la couette, ce dimanche.
Gloire : Vous êtes comme le tube de Pharrell Williams : happy, mais gonflant(e) à écouter à la longue.
Beauté : Finis les slips et les soutifs. Venez comme vous êtes, comme dirait l’autre.

SAGITTAIRE
Amour : Sex-appeal ou sexe à pile, il va falloir choisir.
Gloire : Keep calm and hakuna matata !
Beauté : Vos petites fesses se trémoussent comme un pamplemousse dans la brousse.

CAPRICORNE
Amour : Vous ne savez pas vers quel port naviguer. Ou vers quel porc. Ce qui, du coup, changerait un peu la donne.
Gloire : Tiens, investissez dans le marché du saucisson.
Beauté : La queue en tire-bouchon, ce n’est pas que pour les cochons.

VERSEAU
Amour : Désolé, mais plus rien avant le mariage. L’astrologue l’a décidé.
Gloire : Alerte enlèvement. On recherche votre dignité qui a subitement disparu le week-end dernier.
Beauté : La mode est à la culotte en fourrure. On dit ça, on dit rien.

POISSON
Amour : Grosse décadence avec les Balance cette semaine !
Gloire : Vous êtes comme un bol breton : un peu creux, mais au moins, on connaît votre prénom.
Beauté : Saturne vous verrait parfaitement en pantalon de cuir.