10 ans du marathon de Tours : tarif préférentiel jusqu’au 31 mars

Cette année, le marathon de Tours souffle ses dix bougies. Et il est encore temps de profiter du tarif préférentiel…

Amateur de bonnes affaires et de course à pied, c’est votre moment ! Vous connaissez le principe, plus on s’inscrit tôt et moins on paye. Ainsi, si vous vous inscrivez pour le prochain marathon de Tours avant le 31 mars, vous pouvez bénéficier d’un tarif préférentiel de 60 € (55 € pour les licenciés FFA, les demandeurs d’emploi et les étudiants). Après, ce sera un peu plus cher (mais pas trop quand même…)

Bon, OK, nous direz-vous, mais courir un marathon, ce n’est pas seulement une affaire de prix. Ce à quoi nous vous répondons que oui, justement, 2024 sera une année particulière pour le marathon de Tours, puisqu’il fêtera ses 10 ans et que c’est vraiment l’occasion de se lancer dans l’aventure.

Un joli parcours

Le parcours vous amènera d’abord sur les bords de Loire, pour une première petite balade d’une dizaine de kilomètres. Là où les coureurs du 10 rentrent au bercail, vous plongerez ensuite vers le sud, via la rue Léon Boyer. Un passage près du jardin des Prébendes, un saut de puce au-dessus du fleuve, un coucou au golf de la Gloriette, un passage au lac de la Bergeonnerie, grand spot des coureurs tourangeaux et vous voilà déjà au semi. Comme qui rigole !

Après, on remonte : l’île Balzac, le Sanitas, la place de la Liberté, le palais des Sports, la place Jean-Jau et vous voici de retour dans le centre-ville. On se refait la petite boucle du début en bord de Loire et le tour est joué. Ce parcours 100 % urbain qui rappelle de jolis souvenirs aux anciens coureurs du 20 km, initié en 2023, a été plébiscité par les finishers.

Ajoutez à cela une ambiance de feu tout au long des 42,195 km et vous obtiendrez la recette d’une journée inoubliable pour vous. Encore un argument pour vous convaincre ? Paris 2024, année olympique ici, chez nous, le marathon en est une des épreuves reines. Essayez et vous saurez pourquoi !

M.P.


EN PRATIQUE

Le 22 septembre 2024 : Départ à 7 h 30. Meneurs d’allure sur 3 h 15, 3 h 30, 3 h 45, 4 h, 4 h 15, 4 h 30. Retrait des dossards au Salon Running Loire Valley (Palais des Congrès – 37000 TOURS) pour retirer leur dossard et cadeaux, le vendredi 20 septembre, de 15 h à 20 h et le samedi 21 septembre, de 10 h à 19 h. Pas de retrait de dossards le jour de la course.

Il n’y a pas d’âge pour sauver des vies !

Le saviez-vous ? La formation officielle aux gestes de premiers secours est ouverte à partir de… 10 ans !

Trop souvent négligée dans l’Hexagone, la formation aux premiers secours est obligatoire pour les futurs automobilistes allemands… Mais les Français semblent vouloir rattraper leur retard.
En 2015, les trois organismes principaux que sont les sapeurs-pompiers de France, la Croix- Rouge française et la Protection civile ont enregistré une augmentation des demandes de formations. Car savoir faire le bon geste, au bon moment, ça s’apprend. Et ça s’apprend jeune !

Dès 10 ans, les jeunes ont accès à la même formation officielle que les adultes, la PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1). À travers des mises en situation dédramatisées mais réalistes, avec utilisation de faux sang et jeux de rôles, les apprenants mémorisent les gestes simples à effectuer avant l’arrivée des secours en cas d’étouffement, d’hémorragie, de malaise, d’arrêt cardiaque, etc.
Anxiogène ? Apparemment non. Les enfants se passionneraient même pour le sujet. « Seulement 15 % des Français sont formés. C’est trop peu, affirme Nicole Papin, formatrice bénévole de la Croix-Rouge. L’idéal serait que tous les élèves sortent de 6e avec une initiation aux premiers secours et à la réduction des risques. »
Conformément à la loi de 2004 qui contraint le ministère de l’Éducation nationale d’introduire dans les enseignements un apprentissage de ces gestes. L’association a d’ailleurs choisi, contrairement aux autres organismes, d’aller plus loin en s’adressant aux plus jeunes, de 3 à 10 ans, avec un panel d’initiations courtes, tournées essentiellement sur la prévention aux accidents domestiques.

Jeanne Beutter

Pour en savoir plus sur la PSC1 : comportementsquisauvent.fr
Pour les formations aux plus jeunes en Indre-et-Loire : La Croix Rouge – Benoît Garcia – 06 16 45 41 71.

TV Tours : j’ai 10 ans !

TV Tours Val de Loire fête cette semaine ses dix ans d’existence. Mais au fait, où en est la télé locale, comment vit elle face à ses concurrents et comment envisage-t-elle l’avenir. Nous avons posé toutes ces questions à Clotilde Massari, sa directrice d’antenne.

Quel bilan tirez-vous des dix premières années de TV Tours Val  de Loire ?
Ce que l’on peut dire, c’est que la chaîne a trouvé sa place dans le paysage  médiatique local. Nous contribuons, nous en sommes convaincus, à la  pluralité de l’information. Nous sommes une chaîne privée, filiale à 100%  de la Nouvelle République, mais nous avons aussi un rôle de service  public, mission que nous pouvons assurer grâce aux contrats d’objectifs  et de moyens qui nous lient avec les collectivités locales. Nous offrons  aussi de la visibilité supplémentaire aux élus locaux.

Et en terme financier, où en est TV Tours ?
La chaîne n’atteint pas encore l’équilibre, mais y tend. L’aide commerciale du groupe NR se réduit d’année en année. Cela s’explique en partie  par une maîtrise de nos coûts. Et aussi par une politique commerciale  conquérante et plus efficace en terme de production qui nous permet  de proposer aux annonceurs des tarifs publicitaires plus adaptés au  marché local.

Et en terme d’audience ?
C’est évidemment le nerf de la guerre ! On touche, selon la dernière  enquête Médiamétrie, sur la période septembre-décembre 2015, un  public global de 166 000 téléspectateurs (habitudes d’écoute du lundi  au dimanche). Mais, ce qui est très encourageant, c’est que la durée  d’écoute progresse de huit minutes depuis la dernière étude. On arrive  maintenant à 37 minutes par jour en moyenne et par téléspectateur.  Et puis, dernier élément, l’image de TV Tours est très bonne dans la  population, en terme de professionnalisme, de fiabilité de l’information  et de proximité. On est entre 85 et 90 % de satisfaction sur ces critères.

Comment TV Tours Val de Loire se différencie-t-elle de ses  concurrents, France 3 et des autres médias ?
Notre positionnement, c’est l’info locale de proximité. On y tient et on  essaie de ne pas se disperser. On structure notre programmation autour  d’un triptyque : le talk, l’info et le documentaire. Le talk, vous le savez,  s’articule autour de notre quotidienne Tout sur un plateau. Là, on est  vraiment sur du “ happy magazine ”, l’actualité positive du Val de Loire.  L’info locale, c’est notre JT pour ce qui concerne l’info généraliste, qui  est le programme le plus regardé de la chaîne. Mais nous avons aussi  des programmations plus thématiques sur le sport, la gastronomie.  Pour le sport, par exemple, nous avons des émissions de “ débrief ” sur  le Tours FC, l’UTBM et le TVB que nous pouvons produire grâce à des  parrainages avec les clubs en question.

TV Tours Val de Loire produit donc de plus en plus de contenus  propres…
Oui, c’est une des évolutions de ces dernières années et cela va se  poursuivre. C’est une des attentes des téléspectateurs qui ont montré  un fort attachement à l’actu locale. Pour y répondre, le seul moyen pour  nous, c’est de produire. Sur le documentaire de création, par exemple,  il existe un dispositif en région Centre Val de Loire, l’aide à la télédiffusion, proposé par l’agence Ciclic qui permet aux producteurs d’obtenir  une subvention si un diffuseur s’engage à programmer l’œuvre. Nous  travaillons beaucoup avec Ciclic là-dessus.

Quelles sont les pistes pour TV Tours Val de Loire dans les  années qui viennent ?
Ce que l’on s’attache à faire, c’est valoriser nos contenus au-delà de  l’antenne en utilisant Facebook et les réseaux sociaux. Cela génère de  l’audience, pas forcément sur l’antenne, mais en replay et sur notre  chaîne Dailymotion. Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes sur  une version stabilisée de l’antenne. Un gros travail a été fait au niveau  des décors et de l’habillage car, souvent, qui dit télé locale dit « un peu  cheap » et on a essayé vraiment de lutter contre ça. Nous avons voulu  construire une chaîne professionnelle, qui fait avec les moyens dont elle  dispose. Et, aujourd’hui, l’antenne est assez aboutie. Donc, on s’attelle  maintenant aux autres supports et on va chercher à se diversifier. Parmi  les projets 2016, il y a le nouveau site web qui proposera notamment le  streaming et une nouvelle appli pour une consommation différente de  la télé.

Et quid du passage à la HD ?
Vous le savez, le passage à la TNT HD se fera dans la nuit du 4 au  5 avril. Nous, nous avons décidé d’aller vite vers le tout HD, puisque le  basculement complet sera effectif dans les deux ans qui viennent. C’est  un investissement considérable pour une chaîne comme la nôtre, de  l’ordre de 200 000 €.

Quel cadeau vous ferait plaisir pour les 10 ans de la chaîne ?
TV Tours Val de Loire est financé par la publicité, l’apport du Groupe  NR et les contrats d’objectifs et de moyens. Sans eux, nous ne pourrions  pas continuer à vivre. Alors, le plus beau cadeau, c’est de continuer à  avoir le soutien des collectivités locales et aussi, celui de nos annonceurs  et des téléspectateurs.

Propos recueillis par Matthieu Pays