Moonlight : pépite sensible du ciné indépendant

A fleur de peau, sensible et intime, Moonlight est une vraie révélation et un film magnifique. De quoi justifier largement son statut de favori aux Oscars 2017.

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Trois parties, trois instants dans la vie d’un homme. Et à chaque fois, devoir avancer et se battre. Se battre contre les autres, contre le carcan familial, scolaire, sociétal, contre tout. Pour se chercher sexuellement et socialement. Moonlight, film-sensation lors de sa présentation outre-Atlantique, est une pépite du cinéma indépendant US arrivée sans prévenir. Et à l’heure où les blockbusters sans âme et les franchises exploitées jusqu’à l’indigestion font la loi, il est une bouffée d’air frais.

La caméra de Barry Jenkins suit l’histoire et la vie de Chiron, un jeune Afro-Américain. Brossant son portrait, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Filmant un Miami brûlant, gangréné par la drogue, reproduisant à merveille la chaude lumière de la Floride. Et surtout, abordant frontalement l’homosexualité d’un jeune Noir dans un milieu dit « viril », dans un monde cruel.

Sans jamais tomber dans une mièvrerie vomitive ou le mélodrame putassier, Moonlight fait preuve d’une sensiblerie étonnante. Remarquable aussi bien dans son choix thématique que dans sa progression narrative (des ellipses qui pourront néanmoins en rebuter certains), le film de Jenkins se débarrasse des clichés avec finesse et reste sincère de bout en bout.

Au final, ce Moonlight, adaptation d’une pièce de théâtre, porté par un casting admirable (Alex R.Hibbert, mutique et touchant), agit comme une force tranquille. De tout cela, le cinéaste Barry Jenkins arrive à éviter l’écueil du film tirelarmes. Tout en douceur, il vient de signer ici un drame intime d’une justesse saisissante.

Aurélien Germain

> Drame, de Barry Jenkins (USA). Durée : 1 h 51. Avec Trevante Rhodes, Alex R.Hibbert, Naomie Harris, Ashton Sanders…
> NOTE : 4/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tWEtcfsObrA[/youtube]

La Barque tangue mais les soutiens se mobilisent

Le café association La Barque est en pleine tempête. Mais salariés, usagers et riverains se mobilisent.

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Le soutien ne faiblit pas (Photo NR Hugues Le Guellec)

Le café associatif de la rue Colbert est dans le même bateau que le foyer Albert-Thomas, structure d’accueil d’urgence placée en liquidation judiciaire à la veille de Noël. La baisse des subventions des collectivités locales dans le secteur social lui a fait prendre l’eau. Les trois salariés de la Barque rament depuis cinq ans pour joindre les deux bouts.
Ils ont bien sonné la corne de brume pour pouvoir continuer à accueillir SDF et résidents du quartier, mais rien n’y fait, le président Jean-Paul Leduc n’a pas de solutions. Il a proclamé vendredi la liquidation de l’association et la fermeture du café.

Mais c’est sans compter sur un équipage qui continuent d’écoper avec espoir. Dimanche dernier, salariés et habitués se sont réunis pour protester et les employés ouvriront le café comme d’habitude mercredi à 10 h, même s’ils ne seront pas rémunérés. Plus qu’un café de marins esseulés, La Barque est un lieu de rencontres pour ses usagers. Des sorties ciné et piscine y sont proposées, ainsi que des ateliers jardinages et maintenant… des ateliers banderoles !
Après vingt ans de combats, un soutien de l’État ce ne serait pas la mer à boire ?

Le Coin de table : la bonne surprise à Tours Nord

Tmv est allé faire un tour au Nord de la ville pour y découvrir Le Coin de Table et sa cuisine inspirée.

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On n’y va pas par hasard Au coin de table. Situé depuis huit ans dans la zone commerciale Arthur-Rimbaud, près de la Petite Arche, l’extérieur du bâtiment peut faire penser aux chaînes de restaurants voisines. Ne vous laissez pas tromper par les apparences, ça n’a rien à voir. En pleine semaine, vers 13 h, la salle est complète.
Rendez-vous d’affaires, déjeuner entre amis ou entre collègues, réserver est le plus sage des conseils pour être sûr de déguster un tartare de boeuf haché préparé par leurs soins.

Dès l’entrée, on apprécie l’accueil du personnel et les immenses plantes vertes qui mettent en valeur la hauteur sous-plafond. La déco industrielle, en bois et béton, se marie avec les murs couverts de bouteilles. En effet, la carte des vins – une petite bible de 200 références – attire autant que celle des plats. Seule, l’entrée coûte 9,50 €, alors mieux vaut prendre un menu à 22 € pour deux plats et 26 € pour trois.

Cuisine locale et de saison, on peut trouver du poisson, du veau, une entrecôte, du brie aux truffes et mascarpones ou encore une salade thaï. Ce restaurant est d’ailleurs certifié Maître restaurateur par l’État depuis un an, ce qui authentifie le fait-maison et l’utilisation de produits bruts issus de circuit-courts. La Bretonne que je suis s’est laissée tenter par l’oeuf mollet et son velouté d’oignons roses de Roscoff et des crépinettes de pintade aux champignons japonais shiitakes – du Maine-et-Loire – avec ses pommes grenailles. C’est bon et les assiettes sont bien présentées. Les plats arrivent assez rapidement, je ne perds pas de temps, il faut déjà retourner travailler…  RESTO_AUCOINDELATABLE (1)

> Le Coin de la table, 15 rue Arthur-Rimbaud, Tours Nord. Entrée + plat ou plat + dessert à 21,90 € et menu complet à 25,90 €.
> Ouvert du lundi au vendredi, de 12 h à 13 h 45 et du mardi au vendredi, de 19 h 30 à 22 h. Réservation conseillée au 02 47 51 68 29.

Le livre ancien pour les jeunes

Installée à Tours, la librairie de Gaëlle Cambon propose de belles éditions de livres pour enfants.

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Poutres apparentes repeintes en blanc, tuffeau mis à nu et bien éclairé. Au 62 de la rue du Grand Marché, c’est une boutique d’un nouveau genre qui a ouvert en septembre dernier. Celle de Gaëlle Cambon. Depuis 3 ans, cette jeune libraire travaillait à domicile. Spécialisée dans les livres anciens illustrés, elle chinait puis vendait par catalogue et sur les salons.

À la faveur d’un coup de cœur pour cette ancienne échoppe de brocanteur à vendre, dans le vieux Tours, elle décide l’an dernier d’offrir une vitrine à son activité. Suivie par les banques et par son amie Emmanuelle Maïsetti, restauratrice de livres, elle a désormais pignon sur rue. « Nous voulons que cet endroit soit ouvert à tous, et pas seulement aux collectionneurs et aux bibliophiles. » Les enfants sont d’ailleurs les bienvenus. Depuis l’ouverture, Gaëlle Cambon attache une importance particulière à son rayon jeunesse.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses. On y trouve de magnifiques maquettes originales à prix d’or, de rares éditions reliées mais aussi de très belles pièces à prix raisonnables et des livres d’occasion à moins de 10 € parmi lesquels se trouvent souvent des albums du Père Castor, des romans de la Bibliothèque rose et verte, des fables de La Fontaine, etc.
Ici, on fouine, on admire, on se laisse guider par la passion et le rire communicatif de Gaëlle Cambon. De quoi trouver des idées de cadeaux de naissance ou d’anniversaire originales, comme d’anciennes affiches d’instituteurs en parfait état, de vieux jeux de papier, des estampes numérotées, etc. Vous l’aurez compris, ici, point de vieille barbe blanche et de binocles au bout du nez, mais plutôt deux jeunes femmes qui ont à coeur de transmettre leur amour de l’objet-livre. A noter également que Gaëlle rachète vos beaux ouvrages anciens, adultes et jeunesse !

Jeanne Beutter

Horoscope WTF du 25 au 31 janvier 2017

Justin Bieber porte-t-il une perruque ? Donald Trump est-il un extraterrestre venu du futur ? Pourquoi suis-je ? Tant de questions auxquelles vous ne trouverez pas de réponse dans notre horoscope WTF de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Vous vous sentez aussi seul(e) qu’un mangeur de viande devant un steak de tofu.
Gloire : Pluton vous conseille de vous méfier des blonds.
Beauté : Ouuuh, alerte au sex symbol par ici !

TAUREAU
Amour : Fermé(e) momentanément pour cause de travaux.
Gloire : Comme disait Gilbert Montagné devant un film X : « Je ne vois pas le rapport »
Beauté : Ventre ferme et fesse tendre.

GÉMEAUX
Amour : Le 17e numéro de votre répertoire vous désire secrètement.
Gloire : Le seul Descartes que vous connaissez, c’est De Crédit.
Beauté : Profitez de votre statut de belle gosse / beau gosse pour conquérir le monde.

CANCER
Amour : Il aura fallu du temps, mais ça y’est : l’astrologue commence à bien vous aimer !
Gloire : J’ai ouï dire que tout le monde enviait vos cuissardes secrètes.
Beauté : Vous avez des airs de Philippe Etchebest.

LION
Amour : Le cœur d’artichaut n’est pas réservé aux végétariens. Pan, dans vos dents !
Gloire : Vous collectionnez les râteaux à la pelle.
Beauté : État larvaire.

VIERGE
Amour : Vous êtes comme un iPhone : on vous croit performant, mais vous n’avez plus de batterie au bout de 10 minutes.
Gloire : Le gras, c’est la vie !
Beauté : Au lit, vous ressemblez à un petit sushi.

BALANCE
Amour : Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis… C’est bien joli tout ça, mais vous ne comprenez plus ce que vous devez faire, car vous êtes un peu bébête.
Gloire : Revenez au Nokia 3310 au lieu de vous la péter avec votre smartphone.
Beauté : Shakez votre booty deux fois par jour.

SCORPION
Amour : Z’êtes comme la toupie dans Inception… On ne comprend RIEN à vous.
Gloire : Pour le petit pois que vous êtes, c’est la fin des haricots.
Beauté : Quand ça coule, c’est pas cool.

SAGITTAIRE
Amour : Vous êtes aussi craquant( e) qu’une biscotte.
Gloire : « Mieux vaut une amère vérité qu’un doux mensonge. » Eh ouais, bam.
Beauté : Ça picote dans votre culotte.

CAPRICORNE
Amour : Votre ex est un boomerang. Vous le jetez loin, mais il/elle revient toujours, sans que vous ne sachiez comment.
Gloire : Du coup, épousez un Scorpion, ça vous fera les pieds.
Beauté : Gros nez ou gros nénés, il faut choisir.

VERSEAU
Amour : Les sextos, c’est rigolo, mais c’est pas beau.
Gloire : Médaille d’or de procrastination. Bravo !
Beauté : On vous caresse dans le sens du poil. Il faut vous épiler.

POISSON
Amour : Voilà ce qui arrive quand on est serrés au fond de cette boîte, chantent les sardineuh…
Gloire : Tout le monde sait que vous écoutez du black metal dans votre cave et sacrifiez des bébés roux les soirs de pleine lune.
Beauté : Non, pas cette semaine.

Classe inversée : une révolution pédagogique ?

Donner un cours aux côtés des élèves et non pas uniquement en face d’eux, c’est le principe de la classe inversée. Découvrez cette pédagogie qui se développe avec ce lexique désordonné !

Rapide et amusant, les test Plickers font participer toute la classe.
Rapide et amusant, les test Plickers font participer toute la classe.

On l’appelle pédagogie « inversée » car elle bouscule les codes du cours traditionnel magistral. Le professeur ne délivre plus seulement un savoir devant les élèves qui l’écoutent sagement, il les invite beaucoup plus à échanger en classe et à interagir avec lui ou avec les autres élèves. Une pédagogie du « côte à côte, plutôt que face à face » comme le définit Héloise Dufour présidente de l’association Inversons la classe.

En pratique, l’élève réalise chez lui des tâches simples via des vidéos et des supports numériques. Il a ainsi accès aux cours avant la leçon et peut y retourner à tout moment de l’année. En classe, il étudie ensuite les notions dites complexes à travers une pédagogie active (travaux de groupes, argumentations…).
Le professeur aura ainsi plus l’occasion de « répondre à des questions que les élèves se posent, plutôt qu’à des questions qu’ils ne se posent pas », résume le ministère de l’Éducation qui promeut cette nouvelle façon d’enseigner. Une Semaine de la classe inversée, du 30 janvier au 3 février, permettra d’ailleurs d’entrer dans ces classes différentes.

À Tours, six classes inversées ont été mises en place au lycée Sainte-Ursule depuis septembre. Cécile Cathelin professeure de lettres et Delphine Péron professeure de mathématiques appliquent cette méthode de la seconde à la terminale. Petit lexique pour mieux comprendre.

À Sainte-Ursule, deux classes sont dédiées à cet enseignement et équipées d’un vidéoprojecteur et d’un ordinateur.
À Sainte-Ursule, 2 classes sont dédiées à cet enseignement et équipées d’un vidéoprojecteur et d’un ordinateur.

 >> POUR LIRE L’AVIS DE PROFS, ÉLÈVES ET PARENTS, C’EST A LIRE ICI ! <<

I… comme îlot

9 h. Des élèves de seconde rentrent en classe de maths avec Delphine Péron. Ils s’agglutinent devant le bureau. « T’es avec qui ? » Ils sont placés par groupe de cinq ou six sur des « îlots » de tables dispersées dans la classe. Ainsi disposés, ils vont travailler ensemble pour construire le cours et l’expliquer à leurs camarades.
Delphine Péron s’assoit à leurs tables pour leur donner des explications. En Français, le placement est choisi. Pour Cécile Cathelin, professeure de lettres, « cette disposition permet de construire une relation plus proche avec les élèves ».

P… comme « Plickers »

« Tournez la figure que je vous ai distribuée en positionnant la lettre de votre réponse vers le haut », demande l’enseignante de maths. La question et trois réponses s’affichent au tableau. Les élèves lèvent non pas le doigt mais leur feuille. Et là, surprise, Delphine Péron sort son smartphone et balaie la pièce avec sa caméra. En un instant, l’application « Plickers » scanne les figures et calcule le taux de bonnes réponses. Tout va très vite. Ces outils numériques sont nombreux dans la pédagogie inversée, ils permettent de gérer le temps autrement et de capter l’attention des élèves.

W… comme web

Les deux professeurs alimentent leur site : vidéo, plan de travail, jeux interactifs, exercices, notes de cours, méthodologie… « Ceux qui n’ont pas vu la vidéo ont manqué quelque chose, maintenant, vous pouvez mettre vos écouteurs et la regarder sur votre téléphone », suggère Cécile Cathelin en cours de français. Le smartphone devient un outil de travail.

À côté des manuels scolaires, des outils familiers : l’ordinateur et le téléphone.
À côté des manuels scolaires, des outils familiers : l’ordinateur
et le téléphone.

A… comme autonomie

L’objectif, c’est aussi de préparer les élèves à des méthodes universitaires en leur donnant des outils et une organisation : « J’ai pas eu le temps », se plaint une élève de première. « Applique la méthode, APR : anticiper-planifier- réviser », lui répond sa professeur de français la renvoyant vers le plan de cours.

S… comme solidarité

« On souhaite que les élèves s’entraident », explique Delphine Péron. Cette façon de faire peut déstabiliser les bons éléments, habitués à retenir les notions en cours et à moins travailler chez eux. Pour ceux-là, c’est aussi apprendre à partager ses connaissances.

E… comme effervescence

« S’il-vous-plait, moins de bruit ! » C’est le risque avec les cours non-magistraux ! Cela peut même freiner certains professeurs à utiliser cette méthode. Les élèves chuchotent, parfois rigolent, se lèvent en toute liberté, mais ils ont du travail et une note de groupe !

La personnalisation de la salle, rend créatif les élèves et créé une ambiance chaleureuse
La personnalisation de la salle, rend créatif les élèves et créé
une ambiance chaleureuse

B… comme bac

« Parce qu’il y a le bac, on ne peut pas appliquer cette méthode » est un argument des profs réfractaires. Pourtant les devoirs sur table sont toujours d’actualité dans ces classes et les élèves sont plus motivés. « Actifs, ils retiennent dix fois plus », explique Delphine Péron.

D… comme diffusion

La mise en place de cette pédagogie inversée au lycée a fait quelques émules parmi les 68 enseignants de l’établissement. Sophie Gaspar, en histoire-géo, Marie Hersperger, en lettres, Mariel Murciano en espagnol et Johan Guiton, professeur de musique ont emboîté le pas sur une partie de leurs cours.

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La discussion en petit groupe permet d’établir un lien entre les élèves et les professeurs.

Pauline Phouthonessy

Classe inversée à Tours : l’avis des concerné(e)s

Après la leçon, place aux travaux pratiques. Que pensent les élèves, le directeur, les professeurs et les parents, de cette pédagogie inversée ? Tour de table.

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ALAIN CERRUTI, DIRECTEUR DU LYCÉE SAINTE-URSULE, SOUTIENT LA CLASSE INVERSÉE

« L’équipe pédagogique a toujours recherché de nouvelles pédagogies et plus particulièrement depuis deux ans. Par rapport aux élèves qui manipulent sans problèmes les outils numériques, la pédagogie plus traditionnelle n’est peut-être plus à la hauteur. Il faut que les profs se mettent au niveau des jeunes en termes de technologie. »

NICOLAS, ÉLÈVE DE PREMIÈRE

« Aller sur le site n’est pas une contrainte, même si on a plus de travail chez soi, c’est un avantage, on peut y accéder quand on veut et on travaille mieux à la maison. Pour le bac, on y trouve plus de choses, la trace des cours et des méthodes sur lesquelles on peut revenir quand on veut. »

MARIE-LIESSE, ÉLÈVE DE PREMIÈRE

« Il y a plus d’interactivité dans ces cours. Je trouve ça important de savoir travailler en groupe, échanger, communiquer et utiliser l’ordinateur, le téléphone… On le fera en tant que citoyen et dans le monde du travail. »

AGNÈS*, MÈRE DE LOUISE, ÉLÈVE EN SECONDE

« Elle aimait déjà le français, mais là, je la trouve très épanouie et super heureuse. J’ai l’impression qu’elle n’apprend pas. Par exemple, elle a réalisé des recherches pour un exposé pendant les vacances et elle s’investie vraiment, elle était ravie. Cette professeure de français donne aux élèves une impulsion, leur dit qu’ils sont capables de faire des choses avec les outils de leur temps. » (* Le prénom a été changé)

SOPHIE GUILLET, MÈRE DE MARTIN EN SECONDE

« Depuis la 4e, Martin était un peu réfractaire aux mathématiques. Quand il est arrivé dans la classe de Madame Péron à la rentrée, il a vu les maths d’une autre façon. Au 1er trimestre ça a été une révélation. Les maths sont devenues ludiques pour lui. Il est passé d’un moyenne de 11 à 16 et envisage peut-être une première scientifique. Je suis super contente surtout parce qu’il a retrouvé confiance. En revanche, il faut vraiment que l’élève ait un ordinateur pour travailler, il va y passer du temps. »

ALICE, ÉLÈVE DE PREMIÈRE

« Il manque juste le wi-fi dans la salle… Ce serait bien que d’autres cours ce passent comme ça. On a envie de venir en cours ! ».

CÉCILE CATHELIN, PROFESSEURE DE LETTRES

« On a passé notre été avec Delphine à tout préparer pour la rentrée. Il nous faudra environ deux ans d’expérimentation ; nous échangeons quotidiennement avec nos collègues lancés cette aventure via Twitter, des salons, des des MOOCS. Pour rien au monde ne retournerait en classe en rangées frontales ! »

>> Retrouvez notre reportage en classe inversée << 

The Boyfriend : une comédie qui fait le job

Comédie potache, graveleuse et vulgos, The Boyfriend se la joue Mon Beau-Père et moi… en bien plus trash !

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Attention, débranchez votre cerveau dans 3, 2, 1… Il est évident que The Boyfriend (sous-titré Pourquoi Lui ?) n’apportera rien au genre éculé de la comédie papa-contre-petit-ami-de-fifille. Il est évident, aussi, qu’il s’attirera son lot de critiques assassines. Car The Boyfriend manie l’humour vulgos/scato/sexo/gros mots. L’utilise beaucoup. Beaucoup, beaucoup. Il faut dire que côté producteur, il y a Ben Stiller, derrière une idée du trublion Jonah Hill. Bref, bienvenue devant The Boyfriend, resucée 2.0 de Mon Beau-père et moi version trash.

Le pitch tient sur les doigts d’une seule main d’un manchot : The Boyfriend est la rencontre entre un père de famille et son futur gendre. Soit Laird, milliardaire grâce à Internet, tatoué, dément et porté sur le mot « fuck », autant que sur les allusions coquines.
Au casting, il y a déjà Bryan Cranston (le père dans Malcolm), en papa bien sous tous rapports. Un poil coincé, les traits rigides, engoncé dans ses habits bien repassés. En face, James Franco, déjanté et survolté.

Les premières minutes donnent le ton : ce sera grivois au possible. Et du grand n’importe quoi. Les vannes fusent. Le réalisateur John Hamburg (auteur de Polly & moi et scénariste du pathétique Zoolander 2) balance un humour aussi gros que gras. James Franco, délicieux en gendre imbuvable et foldingue, fait le show à lui tout seul. Dans le registre graveleux, le comédien y va à fond, quitte à trop en faire (y aurait-il d’ailleurs une part d’impro ?) et donner le tournis.

Car The Boyfriend ne s’arrête jamais et torpille à tout va jusqu’à, quelques fois, finir par perdre de sa force comique. Un gros quart d’heure aurait peut-être mérité de disparaître (ah, la morale bébête), histoire de recentrer The Boyfriend sur ce qu’il est : un film avec zéro subtilité, mais bizarrement réjouissant. Un plaisir coupable ?

> Comédie, de John Hamburg (USA). Durée : 1 h 47. Avec Bryan Cranston, Zoey Deutch, James Franco…
> Note : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zXX1e_C7mfM[/youtube]

Projet étudiant : concert caritatif le 3 février

Réservez votre 3 février : c’est ce soir-là que quatre étudiantes tourangelles organisent un concert de rock, au profit de l’association Adel qui aide les enfants malades.

1920267_468083619983916_574339470_nQuatre étudiantes en DUT GEA, à l’IUT de Tours, ont décidé d’organiser un concert caritatif, en partenariat avec l’Adel, une association à Clocheville qui aide les enfants atteints de leucémie et de cancer. « Notre but est de lui reverser les fonds récoltés au cours de la soirée », précisent Emmanuelle, Eva, Gaëlle et Erine, en charge de ce projet, passage-clé dans leur cursus.
Adel Centre, qui existe depuis 1992, représente une aide considérable aussi bien pour les enfants malades que pour les parents qu’elle accompagne et conseille.

Outre l’aspect caritatif, l’opération des jeunes filles vise aussi à faire connaître des jeunes talents de Tours. Ainsi, la fine équipe réunira sur scène deux groupes amateurs : Hype Me et Série Noire, des Tourangeaux œuvrant dans le rock. Comme quoi les rockeurs aussi ont du cœur.

> Concert le vendredi 3 février à 20 h, salle Gentiana. Préventes à 4 € jusqu’au 1er février (Concert Adel sur Facebook ou billetweb.fr/concert-adel) ou 6 € sur place.

Hype Me, l'un des deux groupes tourangeaux de la soirée.
Hype Me, l’un des deux groupes tourangeaux de la soirée.

Festival d’Angoulême : la BD dans tous ses états !

Le Festival de bande-dessinée d’Angoulême débutera ce 26 janvier. Tmv y envoie d’ailleurs Hervé Bourit, son chroniqueur BD.

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C’est sous une affiche magnifique signée Hermann que la 44e édition du Festival d’Angoulême laissera éclater ses bulles du 26 au 29 janvier. On se souvient  des polémiques qui ont agité le landernau BD l’an passé. Pas assez de filles auteures dans les nommés, fronde des éditeurs, auteurs en colère contre leur régime de retraite,…on en passe et des meilleurs.

C’est pourquoi on attendait cette édition 2017 « au tournant ». C’est d’ailleurs le titre d’un excellent livre (Editions Harmonia Mundi) du grand spécialiste du 9ème art Thierry GROENSTEEN qui a scruté tout cela avec l’œil du théoricien qu’il est, et qui en faisant la synthèse des mutation économiques et artistiques de la BD nous livre un tableau hyper complet et très documenté sur l’état du 9ème art.
Alors, crise de la BD ? Crise à Angoulême ? Que nenni, même si de sombres nuages s’annoncellent comme la surproduction des titres ou baisse des revenus des auteurs, le 9e Art tient encore de bout et la capital des Charentes reste contre vents et marées son plus grand haut-parleur. Pensez donc : pendant ses quatre jours, on va croiser pas loin de 2000 auteurs, dont certains venus de Chine, des Etats-Unis, du Japon, bref du monde entier.
On va baver d’admiration devant des expositions de haute volée comme celles d’HERMANN donc, de Will EISNER, de Kazuo KAMIMURA, découvrir la French Touch de Marvel ou saliver devant  celle du future film de BESSON, « Valérian » d’après l’œuvre de CHRISTIN et MEZIERES !

Incroyables, d’ailleurs, les liens que la BD peux entretenir avec le cinéma et l’animation puisqu’à Angoulême, on parle bande-dessinée avec tout une série d’événements, comme l’avant-première du très attendu « Seuls » adapté des ouvrages de GAZZOTTI et VEHLMAN ou encore la projection de l’intégrale de la série d’animation « Last Man » de Bastien VIVES. Incroyables, aussi, les liens entre BD et musique, comme ce concert de Morgan IMBAULT (l’ancienne chanteuse de COCOON) qui mettra en voie un conte musical illustré par CHABOUTE, mais aussi avec les concerts de dessin dont un à me pas manquer, la rencontre entre la délicieuse China MOSES et la non moins talentueuse Pénélope BAGIEU !

Des Tourangeaux au programme

Et puis il y aura cette foule de plus de 200 000 visiteurs et surtout cette jeunesse qui de concours en ateliers,  de rencontres en expos créées spécialement pour elle, va buller à mort. Il y aura aussi ces rencontres, ces débats, ces échanges de droits (eh oui, on parle et on fait aussi du business dans la cité de Marguerite de Valois).
On y croisera donc un paquet d’auteurs Tourangeaux, comme PEHEL, RELOM, TERREUR GRAPHIQUE … notre éditeur saint-avertinois préféré  de la Boite à bulles, et même quelques figures locales comme l’an passé Gary CONSTANT ou Eric DERIAN ! Bref on ne saura plus comme d’habitude ou donner de la tête avec des stands plein à craquer de propositions éditoriales toutes aussi tentantes les uns que les autres, sans oublier d’aller aussi jeter un œil à l’ espace bouquinistes et produits dérivées .

On finira avec des prix en veux-tu en voilà pour tous les styles pour tous les goûts avec cette année (il était temps) un grand Prix du Scénario en hommage au regretté René GOSCINNY. Bref Angoulême est toujours là, toujours vivant, et toujours bouillonnant avec une frénésie incroyable et une vitalité extraordinaire qui vaut largement le déplacement n’en déplaise à quelques âmes chagrines et grincheuses.

Hervé Bourit

>> Festival d’Angoulême. Du 26 au 29 janvier. Infos sur www.bdangouleme.com

TOP 4 : Victoires pas victorieuses

La semaine dernière est tombée la liste des nominé(e)s aux Victoires de la musique 2017 (diffusion le 10 février à la TV). Voilà quatre faits que vous avez probablement oubliés à propos de la cérémonie…

MISS DOMINIQUE

Qui ça ? Miss Dominique. Victoire de la révélation 2007. Finaliste de la Nouvelle Star 4, aussi, mais battue par Christophe Willem. Et une participation à la Ferme célébrités en 2010. Qui s’en souvient, lève la main. Bah alors ?

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GUILLON VS ZAZ

« Ça sent bon ? Vas-y sens ! Sens ! » Zaz balance sa pique à l’animateur Bruno Guillon, en direct des Victoires de la musique. Gros malaise. La raison ? A la radio, Guillon avait émis quelques doutes quant à la propreté de la chanteuse.

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PRESTATION PAYÉE

C’est Le Parisien qui avait donné l’information l’an dernier. Les artistes qui viennent se produire sur la scène des Victoires de la musique touchent un cachet de 400 € bruts. Eh oh, tout travail mérite salaire, nom d’un Kendji Girac.

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ET L’INVENTEUR EST…

« Fichtre, diantre qui diable a donc inventé les Victoires de la musique ? », vous demandez-vous. C’est par la volonté de Jack Lang, alors ministre de la Culture, que la cérémonie est née en 1986. Alors, on dit merci qui ? Merci Jackie !
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Petites douceurs aux Gourmands disent

A toute heure de la journée, il est possible de se faire plaisir aux Gourmands disent. Tmv a testé ce salon de thé qui n’oublie pas non plus de proposer des petits plats sympathiques.

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A peine passé la porte, nous sommes accueillies par Lola, la chienne jack russels mascotte du resto. L’ambiance est cosy. On aime le lustre, les toiles colorées, les serviteurs en vitrine remplis de clafoutis aux griottes et de petits cakes. Pour un rendez-vous entre copines, c’est l’endroit parfait. D’ailleurs, la salle est remplie… de femmes ! L’effet salon de thé sûrement.

La carte affichée au tableau noir ne présente que cinq plats. Une cuisine saine avec des propositions qui changent tous les jours. Une soupe de courgettes avec sa salade et du quinoa pour les régimes sans gluten, tourte aux pommes de terre pour les végétariens et cakes au saumon ou au poulet et sarrasin pour les autres. Il y a toujours le choix, quelles que soient ses restrictions. Lasagnes et burgers maisons sont aussi proposés de temps en temps.

Valérie Dormont, propriétaire depuis presque six ans, cuisine tout ellemême et utilise des produits frais et de saison. Inspirée par la culture anglaise et indienne, cette ancienne responsable de production industrielle, manie aussi bien les épices que la confection des cheesecakes framboises-gingembre. D’ailleurs, la carte des desserts fait le double de celle des plats salés. Pour 4 €, c’est dur de ne pas craquer pour la tarte caramela au chocolat et caramel ou pour le crumble pommes- framboises.
La simplicité de la présentation n’enlève rien au goût. Avec « a cup of tea », c’est encore meilleur. Et là, il y a l’embarras du choix. Plus de 50 variétés en vrac sont à découvrir. « Je me fournis au Fil du thé, 15 rue du commerce, à deux pas d’ici », explique Valérie Dormont. On n’a plus faim, mais on reviendrait bien pour le goûter.

Pauline Phouthonnesy

> Les Gourmands Disent, 13 rue Maréchal-Foch à Tours. Plats entre 7 € et 10 €, desserts à 4 €, thés à 3 €.
> Ouvert tous les jours de 8 h 30 à 18 h. Réservation conseillée le midi au 02 47 47 05 71.

Culture, tendances & web #41

Cette semaine, côté chroniques, on vous propose la BD hebdomadaire, mais aussi une double dose de CDs, la bonne nouvelle Mauvais Genre et le vinyle du mois de Radio Campus.

PAUSE_ECRANS_CD1LES CDS
LOMBOY – SOUTH PACIFIC
Mené par l’artiste Tanta Frinta, Lomboy vient de sortir son premier EP. Avec sa pop mâtinée d’effets 60s, japonisants et de références cinématographiques, Lomboy accouche d’une musique synthétique, mais étonnante. Capable d’ailleurs d’insuffler des sonorités hawaïennes (Same Way), comme de passer à un son jazzy et sensuel (Hello Hello), avec aussi le risque de paraître parfois en demi-teinte (South Pacific et ses effets de pitch un poil agaçants). Un petit EP correct qui devrait notamment plaire aux amoureux de Air et consorts.
A.G.

PIERRE & BASTIEN – MUSIQUE GRECQUE PAUSE_ECRANS_CD2
Troisième album pour le trio parisien de Pierre & Bastien. Avec Musique Grecque (sorti sur le label SDZ), Pierre & Bastien balance un punk rock minimaliste, influencé par Metal Urbain ou encore Dogs. Les paroles, à la fois intimes et engagées, sont parfois très fines malgré leur apparente simplicité. Il n’empêche que malgré d’indéniables qualités (un disque sans chichis, c’est toujours rafraîchissant !), l’album a tendance à rapidement tourner en rond vu la construction de ses chansons, et devient répétitif sur la durée.
A.G.

PAUSE_ECRANS_VINYLELE VINYLE DU MOIS DE RADIO CAMPUS 
RUBIN STEINER – VIVE L’ÉLECTRICITÉ DE LA PENSÉE HUMAINE
L’incontournable musicien tourangeau nous souhaite la bonne année avec son nouvel album solo. Ce dernier propose d’oublier toutes les horreurs de l’année dernière, de lever les yeux au ciel et de danser sans penser au lendemain. Pour y parvenir, rien de tel que cette techno sans prétention, tournée vers l’espace et nourrie de la grande curiosité de son auteur pour la littérature de science-fiction, et la musique lunaire. Alors si vous avez un coup de mou, acceptez cette invitation à vivre. Relativisez, à l’échelle du Cosmos, tout est plus petit.
S.R.
> Vinyle double LP 18 €, label : Platinum Records (platinumrds.com/fr/store)

LA BD PAUSE_ECRANS_BD
AU BOUT DU FLEUVE
Très attaché au continent africain, qu’il a déjà mis en image à de multiples reprises, Jean-Denis Pendanx signe là son premier album complet avec cette histoire attachante. Celle de Kemi, orphelin parti à la recherche de son frère jumeau dans un périple qui l’emmène du Benin au delta du Niger. Un voyage autant initiatique que géographique, où les esprits de la forêt croisent les ravages d’une exploitation éhontée de la misère. On est littéralement happés par ce mélange étourdissant, entre cette quête éperdue et cette réalité crasse, le tout sublimé par un dessin d’une intensité rare. Et que dire de ces ambiances de forêts, de villes, de fleuves magnifiées par des couleurs directes qui font de ce voyage un de nos coups de coeur du début d’année.
Hervé Bourit

FESTIVAL CINÉMA
MAUVAIS GENRE REVIENT
La bonne nouvelle a réjoui les cinéphiles de Tours et des environs ! Après quelques doutes émis l’an dernier, le festival de cinéma Mauvais Genre, initié par l’inénarrable Gary Constant, reviendra bel et bien cette année. Rendez-vous est donné les vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 avril 2017, au Méga CGR de Tours Centre. Pour cette « année de transition », comme l’a rappelé l’organisation, trois grosses soirées seront organisées, dont la mythique Nuit interdite. Les réalisateurs français ou étrangers intéressés peuvent d’ailleurs dès à présent soumettre leurs films, en s’adressant à info@festivalmauvaisgenre.com
A.G.

Une nouvelle vie pour les jeux de société

Orchestré par la Maison des jeux de Touraine, un réseau d’acteurs tourangeaux offre une seconde vie aux jeux de société.

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La vie d’un jeu de société peut tourner court. Lorsqu’il est incomplet, il finit souvent à la poubelle. « Pourtant, il n’est pas forcément injouable. Ce n’est pas grave s’il manque quelques billets dans un Monopoly », remarque Benoît Rayneau, passionné de jeux et co-directeur de la Maison des jeux de Touraine. Face à ce grand gâchis, l’association a lancé un projet : le circuit d’économie circulaire ludique de Touraine (CECL).

Derrière ce nom à rallonge, un principe simple : récupérer, réparer et redistribuer des jeux. « Ça permet de sensibiliser le public à la réduction des déchets et à la pratique ludique », estime Benoît Rayneau. Après une première campagne réussie en 2016 avec 800 jeux collectés, la seconde est ouverte jusqu’aux vacances de février. Comment participer ? Il suffit de déposer ses jeux – usés, incomplets, abîmés, avec ou sans les règles – à une borne de récupération. Même les pièces détachées sont acceptées.
Ensuite, la réparation s’organisera dans le cadre de journées dédiées ou d’animations « Docteur Ludis », où l’association proposera aux familles de venir réparer, puis jouer à des jeux. La première étape, un « diagnostic ludique » : ausculter la boîte, le matériel et ses règles.

Mais comment savoir si le jeu, même incomplet, peut fonctionner ? Une seule solution : y jouer ! Lorsque le matériel est suffisant, on essaie de le remplacer. D’autres jeux ont besoin d’une petite toilette ou d’un brin d’air : « Il nous arrive d’en laisser s’aérer plusieurs mois lorsqu’ils ont pris l’humidité », précise le co-directeur. L’année dernière, la moitié des jeux collectés ont pu être réparés. Grâce à une première distribution auprès de professionnels utilisant des jeux (enseignants, éducateurs, animateurs…), une centaine d’entre eux connaissent désormais une deuxième vie.

Nathalie Picard

> Maison Des Jeux de Touraine 16 impasse Jules Simon à Tours 09 52 92 43 34 Liste des bornes de récupération sur internet : mdjt.org

Horoscope WTF du 18 au 24 janvier 2017

Ne vous réjouissez pas trop vite : 2017 a bien commencé ? Pas de chance, voilà votre pire cauchemar. THE astrologue of tmv !

[nrm_embed]<iframe src= »//giphy.com/embed/IWYTpRwyVtZWo » width= »480″ height= »373″ frameBorder= »0″ class= »giphy-embed » allowFullScreen></iframe><p><a href= »http://giphy.com/gifs/funny-cute-fail-IWYTpRwyVtZWo »>via GIPHY</a></p>[/nrm_embed]

BÉLIER
Amour : Vous êtes comme les sèche-mains automatiques : vous n’arrivez tenir que 15 secondes.
Gloire : Libéréééée, délivrééée, je ne mentirai plus jamais (Vous l’avez dans la tête ? C’est cadeau. Bisou)
Beauté : Comme l’a dit Socrate, « Si tu ressembles à DSK en peignoir, ne perds pas espoir ».

TAUREAU
Amour : Vous attirez vos ex sans même les convoquer. #sorcellerie
Gloire : La légende raconte qu’il existe des CDI dans votre job haha.
Beauté : Votre pantalon en cuir et une cravache, et en route Biloute !

GÉMEAUX
Amour : Il/elle vous ment. Tout le monde vous ment. Même l’astrologue tmv.
Gloire : Tous les chemins mènent au rhum.
Beauté : Vous êtes mi-chat, mi-bichou. Vous êtes un chabichou. Du moins pour l’odeur.

CANCER
Amour : Il y a les vieux mousseux pas franchement goûtus. Et puis il y a vous, le genre de Champagne grande réserve.
Gloire : Vous vous faites vieux/ vieille. La preuve, vous soufflez même dans vos mains en disant « ouloulou, ‘fait frisquet aujourd’hui ! »
Beauté : Wow, c’est la Guerre des boutons cette semaine !

LION
Amour : L-O-L !
Gloire : Oh, le ridicule ne tue pas… Mais il fout bien la honte à vos ami(e)s.
Beauté : Comme dirait Booba, alerte au bling bling, bibibibi- biatch !

VIERGE
Amour : Fermé pour cause de sentiment différent. Gloire : C’est pas l’homme qui prend la bière, c’est la bière qui prend l’homme.
Beauté : Tant de sex-appeal devrait être interdit par la loi.

BALANCE
Amour : Ex, sexe et tex-mex.
Gloire : Vous crachez partout comme un lama…
Beauté : Vous êtes superbe, sublime, magnifique et… Oups, je me suis trompé, c’était pour les Gémeaux, sorry.

SCORPION
Amour : Le saviez-vous ? L’acte sexuel du pou mâle peut durer jusqu’à 4 heures d’affilée. Alors, jaloux/se ?
Gloire : En boîte avec vos amis, on vous surnomme les Rois nazes. Beauté : Perte de mucus.

SAGITTAIRE
Amour : Franchement, à votre âge, ne pas avoir compris que les Balance étaient les meilleur( e)s… pfff.
Gloire : On vous a déjà dit d’effacer votre historique Google…
Beauté : Depuis fin décembre, la fessée est interdite par la loi. Pas trop déçu(e) bande de coquinous ? Graou.

CAPRICORNE
Amour : Bah… C’est pas la taille qui compte !
Gloire : Achetez un string Superman.
Beauté : Sexy comme un kiwi (mais un peu poilu(e), du coup).

VERSEAU
Amour : Pas trop lourd d’être si parano ?
Gloire : L’oignon fait la force !
Beauté : C’est bon, on a compris que vous aimiez vous balader nu(e).

POISSON
Amour : Une rencontre, c’est un peu le début d’une séparation. Voilà, voilà…
Gloire : C’est vrai que ça doit être cool d’être comme vous. Le monde vous envie.
Beauté : Ah, on fait moins de selfie, depuis qu’on a grossi !

Les Gardiens de La Boulangerie

Zoom sur Juliette Gassies et Frédéric Dumain, à la tête de La Boulangerie.

Image13Juliette Gassies

Elle vit sa vie en couleurs. Née à Tours en 1965, Juliette Gassies a grandi dans une maison d’artiste. Son père enseignait à l’école des Beaux-arts de la ville et menait son activité de peintre en parallèle. Après avoir elle-même étudié à l’école des Beaux-arts, elle enseigne l’art plastique et développe son style autour de la peinture.

Dans son atelier, au deuxième étage de la « Boulangerie » à Saint-Pierre-des-Corps , les toiles sont recouvertes de touches colorées. Son trait est graphique et réaliste. Elle multiplie les séries au gré de ses envies: les fruits exotiques, les oiseaux, des cartes postales détournées ou encore des nageurs. « Elle a beaucoup d’imagination, de talent et surtout de simplicité », commente une de ses élèves, Myrtille Bout. Elle exposera fi n février à la Boîte à livres et en mai à XL Art, dans l’espace Nobuyoshi à Saint-Antoine-du-Rocher.

Frédéric Dumain Image11

Arrivé en 1987 à Tours, il a passé son enfance à la Rochelle où il est né en 1968. Comme Juliette Gassies, il étudie à l’école des Beaux-arts de Tours et enseigne son art dans l’agglo et arrive à Saint-Pierre-des-Corps. Au premier étage de La Boulangerie, juste en dessous de sa comparse, il a aménagé un bureau et un atelier où il entasse ses expérimentations.

Sa ligne directrice est l’image du corps. À côté, il s’inspire aussi des natures mortes et des paysages. Son truc, c’est la composition de photo et son traitement par ordinateur. Il donne à des portraits de famille des aspects mystiques. L’artiste contraste cette image avec un développement sur plexiglas, plus contemporain et même rétroéclairé. « J’agrandis, je réduis, j’ajoute des motifs Art déco… dans l’esprit des cabinets de curiosités. »

> LES COURS

– Enfants de 5 à 15 ans, mardi soir ou mercredi après-midi, une heure hebdomadaire.
Tarifs : pour les Corpopétrussiens 27 € / trimestre ; ou 95 € / trimestre. Matériel fourni.
– Adultes, du lundi au jeudi, deux heures hebdomadaires. Inscription à l’année 40 € + 135 € par trimestre.
Renseignements et inscriptions au 02 47 63 43 45 et sur le site http://diagonalelaboulangerie. blogspot.fr

Pour retrouver notre reportage dans les locaux de La Boulangerie, c’est PAR ICI !

La Boulangerie : les artistes au fournil

À Saint-Pierre-des-Corps, une boulangerie est devenue un atelier d’artistes amateurs et professionnels. Un endroit où la chaleur humaine a remplacé la chaleur du four.

Pendant deux ou trois heures, ils avancent à leur rythme.
Pendant deux ou trois heures, ils avancent à leur rythme.

Ding, dong ! »… Le tintement de la sonnette retentit dans l’ancienne boutique de Saint- Pierre-des-Corps. Cette musique rythme les allées et venues des clients comme si rien n’avait changé au 33 de la rue Pierre-Sémard. Une mélodie intacte, à l’image du « Boulangerie Pâtisserie » inscrit en lettres gothiques sur la devanture. Pourtant, les habitudes de ce lieu ont bien évolué. Depuis 1998, la peinture et les chevalets ont remplacé le four et les pains chauds ; les boulangers ont troqué leur tablier pour des blouses de peintres ; les tableaux exposés ont pris la place des éclairs au chocolat ; et dans l’ancien fournil, les effluves de peinture à l’huile se sont substituées à l’odeur de la pâte.

L’association Diagonale propose depuis dix-neuf ans des cours d’arts plastiques à la « Boulangerie ». Soixante-dix adultes et autant d’enfants s’y retrouvent du lundi au jeudi, par groupe de quatorze maximum, pour un moment de partage et d’expérimentation.

À la Boulangerie, on essaie toutes les techniques.
À la Boulangerie, on essaie toutes les techniques.

Juliette Gassies et Frédéric Dumain sont les deux artistes à l’origine de cette initiative (portraits à découvrir ICI). Avec deux autres personnes, ils ont créé, en 1994, l’association Diagonale. « Après les Beaux- Arts de Tours, où nous nous sommes tous connus, nous avons exercé comme professeurs d’arts plastiques dans différents foyers culturels de la ville, se rappelle Juliette Gassies, une fleur plantée dans les cheveux. On voulait monter notre propre structure et la mairie de Saint-Pierre-des-Corps nous a proposé cette ex-boulangerie. »
Restée dans « dans son jus », cette maison pouvait accueillir l’activité « salissante » sans problème et contre un loyer modique. Les deux étages ont ainsi été privatisés et transformés en ateliers professionnels. Le rez-de-chaussée a, lui, été aménagé pour les cours où se mêlent débutants et confirmés.

« ON LÂCHE LES SOUCIS À L’ENTRÉE »

D’ailleurs en ce lundi après-midi pluvieux, les apprentis ont repris le chemin de l’atelier. Après avoir passé l’ancien magasin, ils traversent un couloir de blouses et d’étagères, avant d’arriver dans le vif du sujet, un atelier baigné dans la lumière crue des néons. Une bulle où tout est possible, un endroit où le temps s’est arrêté. Une dizaine de retraitées déballent leur boîte à outils et sortent pinceaux, gouache, huile, pastels, crayons de couleurs, gomme… « Je leur donne un fil conducteur et ensuite, chacun est libre de faire ce qu’il veut, dans le temps qu’il souhaite, ce n’est pas contraignant », raconte la prof.
« Pour moi, c’est un moment de détente, de plaisir, révèle Chantal, 71 ans, au-dessus d’un paysage aux teintes verts d’eau. Elle poursuit en regardant sa toile, « Juliette nous aide beaucoup. Chez moi, je peignais, je reproduisais, mais ici, je travaille plus mon imagination. » Et quelques minutes plus tard, elle lui demande conseil. Les deux femmes échangent, regardent, se penchent sur le chevalet. « C’est important que les élèves se trompent, qu’ils essayent. Ils apprennent aussi la patience », note Frédéric Dumain qui donne lui aussi des cours.

Juliette conseille, explique avec patience.
Juliette conseille, explique avec patience.

L’enseignante haute en couleur semble autant plaire à ses élèves que l’activité elle-même. Pour Myrtille Bout, 75 ans, « les trente minutes de route valent bien ces moments de bonheur ». Chantal, 71 ans, de Joué-les-Tours complète même : « Ici, on pose tout, on lâche les préoccupations à l’entrée. C’est un moment pour soi. » Lors de ces ateliers, on vient aussi tromper l’ennui, la solitude, qu’on soit employé ou en profession libérale avec des horaires décalés. « Depuis que je suis retraitée et comme j’habite à la campagne, je vois moins de gens. Toute seule, ce n’est pas évident d’avancer. Ici, c’est agréable de rencontrer des gens, voir ce que chacun peint au mur », sourit Marie-France, 66 ans.
Image4Les rires, les conseils et même les chocolats circulent ainsi pendant trois heures. Des amitiés et des vocations sont aussi nées entre ces murs. « Ce n’est pas qu’un lieu où l’on dessine ou l’on peint, ça a un côté familial », confirme Frédéric Dumain qui s’y sent comme chez lui. Et comme dans tous les foyers, certains quittent le nid. Les petits qui ont commencé à cinq ans à manipuler la terre ou le pinceau sont partis vers des cursus artistiques aux Beaux-arts, dans une école d’architecture ou encore comme illustratrice et céramiste.

Dans l’avenir, le duo voudrait faire perdurer la boulangerie, inviter d’autres artistes à exposer et continuer à faire connaître ce lieu, pas très passant : « Soyez curieux, osez l’aventure et passez le pont, invite Frédéric Dumain, il reste de la place ! »

Reportage et photos : Pauline Phouthonessy 

Frédéric et Juliette invitent à « passer le pont ».
Frédéric et Juliette invitent à « passer le pont ».

La Communauté : le retour de Vinterberg

Thomas Vinterberg, réalisateur de Festen, est de retour avec La Communauté.

la communauté

« Le meilleur film de Vinterberg depuis Festen », clame fièrement l’affiche de La Communauté. Festen, en 1998, imposait le cinéaste danois en golden boy. Après diverses réalisations (La Chasse) et une parenthèse anglo-saxonne (Loin de la foule déchaînée), Thomas Vinterberg est retourné dans son pays natal pour s’inspirer de sa propre expérience lorsqu’il était jeune : vivre dans une communauté.

Ainsi, le film de Vinterberg débute comme une comédie légère. Nous sommes au Danemark, dans les années 1970 (la nudité n’est pas un souci et on clope à tout va…). Erik, prof d’architecture, et son épouse Anna, journaliste, s’installent avec leur fille dans une grande maison, où ils vivront avec amis et connaissances, en communauté.
Le ton est léger (la scène du recrutement, la danse autour d’un escabeau en guise de sapin de Noël…), la photographie surannée. Vinterberg s’amuse à nous transporter dans l’ambiance insouciante des 70s. On éprouve vite de l’empathie pour cette joyeuse bande. Le réalisateur dessine sa galerie de personnages : l’ami fidèle, la fille à la sexualité épanouie, l’immigré dépressif…

Puis l’heure passe. Des fissures apparaissent. Vinterberg commençait à tourner en rond. Il bifurque d’un coup vers le drame social. Car le mari – et chef de la maison – a une maîtresse. Emma. Une étudiante, clone parfait de sa femme, en plus jeune. Les questions naissent : quel est le poids d’une communauté sur un individu ? Que faire lorsqu’un grain de sable grippe la machine d’une vie en groupe ?
Dans cette implosion, Vinterberg brosse alors le portrait touchant d’une épouse trompée, d’une femme brisée (Trine Dyrholm, remarquable). Si l’on regrettera toutefois que La Communauté souffre d’enjeux relativement maigres et d’un manque d’imprévus, l’excellence du casting et la puissance des dialogues permettent d’en faire un film fort et brut.

Aurélien Germain

> Comédie dramatique, de Thomas Vinterberg (Danemark). Durée : 1 h 51. Avec Trine Dyrholm, Ulrich Thomsen…
> NOTE : 3/5 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=UjaPogjw5rA[/youtube]

Indre-et-Loire : santé démographique

Le département d’Indre-et-Loire ne cesse de gagner en habitants. Et ce, même si les campagnes se dépeuplent.

indre et loire

La Touraine se porte bien, merci pour elle ! La population de l’Indre-et-Loire a dépassé les 600 000 personnes (une population doublée en deux siècles). Si les campagnes tendent à se dépeupler, le département gagne tout de même en habitants.

Ces dix dernières années, c’est Saint-Règle qui est en tête des communes ayant gagné le plus d’habitants. Un village de… 566 âmes ! Pour le reste, Tours reste de loin la ville la plus peuplée. Avec plus de 139 500 habitants, elle devance Joué-lès-Tours et ses 38 248 habitants, ainsi que Saint-Cyr-sur- Loire (16 390 habitants). Suivent Saint-Pierre-des- Corps, Saint-Avertin, Amboise et Chambray-lès- Tours.

Dans les colonnes de la Nouvelle République cependant, le géographe Roger Brunet rappelait que Tours construit, mais ne gagne pas d’habitants, « car en centre-ville, bureaux et commerces l’emportent sur le logement ».
Enfin, du côté des petits, on peut mentionner Crissay- sur-Manse qui, d’après les dernières données, est le plus petit village du département avec 103 personnes.

L’Origan : le trésor du château d’Artigny

Un petit tour à Montbazon, et plus précisément le Château d’Artigny. S’y cache l’établissement L’Origan, une table à découvrir !

(Photo restaurant-origan.fr)
(Photo restaurant-origan.fr)

À quelques jets de pierre de Tours, le château d’Artigny cache un restaurant qui mérite le détour. Et même une pause prolongée : le cadre et le service sont si étonnants qu’on peut y rester 3 ou 4 heures sans voir le temps passer. Entièrement rebâti dans les années 1910 par le richissime François Coty, le château semble sortir d’un roman.
Le restaurant L’Origan est installé dans une grande salle en rotonde : colonnes corinthiennes, moulures vert et or, grandes portes-fenêtres cintrées, nappes damassées, argenterie et fauteuils en velours rouge forment un cadre chic mais qui reste chaleureux, comme une maison de famille. On a l’impression d’être chez sa grand-mère (ok, une grand-mère un peu millionnaire).

Comme dans toute bonne maison qui se respecte, le maître d’hôtel donne aux dames une carte sans les prix. Richard Prouteau, le chef, semble avoir un penchant pour le poisson : sandre, turbot, noix de Saint-Jacques, esturgeon fumé, nous font de l’oeil sur la carte. La langoustine en deux textures, tartare au fruit de la passion et tempura citron-estragon avec son sabayon, se révèle magistrale. Notre voisine se régale avec ses noix de Saint-Jacques rôties accompagnées d’un crémeux de céleri-poire et de câpres en beignet. L’onglet de boeuf, un peu sec, sera moins convaincant. Image18

Côté dessert, les présentations s’avèrent là encore parfaites. Les framboises façon cheesecake et leur sorbet poivron enthousiasment notre voisin. Ajoutez le service prévenant, les mignardises offertes et le cadre somptueux, et L’Origan mériterait bien son étoile.

> L’Origan, château d’Artigny, rue de Monts, à Montbazon. Ouvert tous les jours, de 12 h 30 à 13 h 30 le midi et de 19 h 30 à 21 h 30 le soir.
> Formules déjeuner à 29 et 35 €, menu à partir de 35 € et plats à la carte de 30 à 40 €. Réservations au 02 47 34 30 50.

Culture, tendances & web #40

Côté chroniques, on commence l’année en beauté avec le DVD de Fronteras, la BD Vectorama ou encore le livre d’une auteure originaire de Tours.

PAUSE_ECRANS_BDLA BD
VECTORAMA
Le premier bébé de cette nouvelle année mesure 30 cm sur 30 cm et pèse 3 kg ! C’est qu’il en faut de l’espace et de la matière pour contenir et exprimer tout le talent d’Arthur De Pins, le créateur de Péchés Mignons et de Zombilénium. C’est donc une superbe monographie que les éditions Soleil donnent à lire. Le résultat est impressionnant tant par l’inédite technique de l’auteur que son génie à transformer tout ce qu’il touche en or ! On souhaite une belle année à son papa, mais aussi à tous les lecteurs de la rubrique BD de tmv qui commence 2017 avec ce véritable feu d’artifice visuel et graphique.
Hervé Bourit

LE DVD PAUSE_ECRANS_DVD
FRONTERAS
Clandestinité et homosexualité sont les deux thèmes abordés dans Fronteras. Le film de Mikel Rueda les utilisent habilement en les transposant au monde adolescent. Ici, deux histoires se rejoignent, se croisent, s’enlacent. Celle d’Ibra, ado marocain en instance d’expulsion, et celle de Rafa, un jeune lambda. Les deux vont devenir amis. Puis bien plus… D’une simplicité extrême, Fronteras sait trouver un ton juste tout du long. C’est parfois un peu brouillon, parfois maladroit, mais le binôme formé par ces acteurs non-professionnels, ainsi que la grande sensibilité du cinéaste, font de ce Fronteras un film beau, tout simplement. À (re)découvrir d’urgence, à travers cette édition DVD collector, dotée de suppléments et d’un livret.
A.G.

PAUSE_ECRANS_LIVRELE LIVRE
VOS ABSENCES – FATINE EL ASRI
C’est l’histoire de Leïla, une femme qui, depuis sa plus jeune enfance, ne connaît que des tragédies. Mais à travers ces 182 pages, c’est surtout le portrait d’une femme qui se bat même si elle souffre que brosse Fatine el Asri, auteure originaire de Tours. Vos Absences, un exutoire pour l’écrivain ? Le chagrin, la souffrance, la mort côtoient effectivement le positif, la réussite, la volonté de s’en sortir. Nourri par un humour subtil, le roman réussit à faire disparaître le drame derrière l’émotion. Les courtes citations introduisant chacun des chapitres, permettent, elles, un instant de réflexion toujours bienvenu.
> Aux éditions Edilivre.
A.G.

JEUX VIDÉO PAUSE_ECRANS_JEUVIDEO
LES MEILLEURES VENTES
La plateforme Steam (le plus important vendeur de jeux vidéo dématérialisés sur PC) a divulgué la liste des 100 jeux vidéo les mieux vendus en 2016. Dans la catégorie « platine », on trouve notamment Grand Theft Auto V, Total War : warhammer, ou encore Dark Souls III. La catégorie « or » voit Call of Duty : black ops III, Doom et Rainbow Six Siege très rentables. La catégorie « argent » rappelle le succès de Civilization V, Farcry Primal et Watch Dogs 2. Enfin, pour la catégorie « bronze », on retrouve Les Sims 3, Street Fighter 5, Farming Simulator 17 et NBA 2K17…

Orientation : un film pour s’inspirer

Chercher une orientation en regardant la télé, c’est possible ! Voici des films dont les héros auraient pu étudier en Touraine.

SUR LA ROUTE DES VINS

En Touraine, les vignobles font partie du paysage et de l’économie locale. Alors pourquoi pas se lancer dans le métier de vigneron ou encore de sommelier ? Bottle Shock, dernier cru, Saint- Amour…des films qui ont sublimé ces professions sur grand écran. Tu seras mon fils met en scène Paul Marseul (Niels Arestrup), propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Émilion et son fils (Lorànt Deutsch) qui travaille avec lui sur le domaine. Mais exigeant et passionné, le patriarche voit en Paul, fils de son régisseur, un « fils idéal ».
Et si Lorànt Deutsch avait vécu en Touraine, il aurait suivi un CAP agricole au CFA de Fondettes ou Chinon ou bien un bac pro conduite et gestion de l’exploitation agricole option vigne et vin au LPA d’Amboise.
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UNE NUIT AU MUSÉE

Et pourquoi ne pas vous retrouver à la place de Larry Daley (Ben Stiller), gardien d’Une nuit au musée ? À la tombée du jour, les personnages et animaux du musée d’histoire naturelle reprennent vie. L’agent de sécurité ne doit pas ici éviter les vols, mais bien s’assurer que tous les personnages reprennent leur place derrière leur vitre au petit matin.
Après un CAP et bac pro métiers de la sécurité au lycée pro Ampère à Vendôme, vous aussi, vous vivrez peut-être des situations loufoques ! A défaut, la sécurité est un secteur qui recrute !
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NOS JOURS HEUREUX

« Allez, allez, je veux plus rien voir traîner ! Et on se sort les doigts du c** !!! », crie Caroline, animatrice, à bout de nerfs. Comédie attachante, Nos jours heureux vous fait découvrir les coulisses des colonies de vacances. Si le métier d’animateur vous tente ponctuellement, alors n’hésitez plus, passez votre Bafa. Ce brevet est dispensé à partir de 17 ans (www.jeunes.gouv. fr/bafa-bafd).
Pour exercer ce métier de façon pérenne, en tant qu’éducateur spécialisé, il faut passer par trois années d’études à l’Institut du travail de Tours et décrocher un diplôme d’État. Dans La tête haute c’est Benoît Magimel qui s’y colle. Il tente de sauver le jeune Malory, avec le soutien de la juge pour enfant incarnée par Catherine Deneuve.

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WINGARDIUM LEVIOSA !

Et si vous êtes plutôt fin psychologue comme l’était Robin Williams dans Will Hunting, il est possible de suivre une licence et un master de psychologie à la fac de Tours. Plus inspiré par l’enseignement de potions à la Severus Rogue dans Harry Potter ou de la littérature dans Les poètes disparus – encore Robin Williams – voici le parcours à suivre pour les simples moldus : à l’université François-Rabelais de Tours, obtenir une licence (droit, économie, gestion, art, lettres, langues, histoire…) puis intégrer le master MEEF, ce n’est pas une formule magique mais l’acronyme pour métiers de l’enseignement de l’éducation et de la formation – 2nd degré.
En 2017, 17 960 postes sont offerts pour l’enseignement en collège et lycée à ceux qui passent le Capes.
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Textes : Pauline Phoutonnesy

Orientation : L’alternance donne de la voix

Être payé pour apprendre un métier ? C’est possible, que l’on soit ingénieur ou esthéticienne. La formation en alternance prend du galon et espère s’installer enfin dans tous les secteurs.

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Je ne voulais pas être assise toute la journée », « Impossible pour moi de faire de la théorie pendant des années, » « J’avais besoin de concret ». Quand on les interroge, les mêmes phrases reviennent. Alors ils ont sauté dans le grand bain. On les trouve dans les boulangeries, les garages, les boutiques de vêtements, les salons de coiffure mais aussi les banques, les cabinets de conseil, les fabricants de logiciel. Et ils sont ravis de leurs parcours, qui surprend encore. Eux, ce sont les apprentis.
Un mode de formation très marginal en France, puisqu’il concerne seulement 6 % des jeunes de plus de 15 ans. En Allemagne, c’est 20 % et plus de 75 % en Suisse ! Comme on imagine bien que la population helvète n’est pas composée exclusivement de pâtissiers et de menuisiers, c’est bien que la formation professionnelle y est tout simplement privilégiée, et ce, quelque soit le secteur d’activité et le poste exercé.

Longtemps cantonnée aux métiers manuels et aux métiers de bouche, la formation en alternance est enfin entrée dans les grandes écoles et à l’université. Mais encore trop souvent par la petite porte. « J’ai toujours été major de mes promotions et quand j’ai opté pour un master en apprentissage, certains ne comprenait pas : c’était vu comme une filière de garage, explique Julie. En 2010, l’Escem ne le présentait pas même sur son site ! C’est l’un de mes professeurs qui m’en a parlé. Ce côté négatif reste très présent : aujourd’hui encore, les gens sont étonnés que j’ai un bac +5 en alternance. » Sitôt son master obtenu, Julie a signé un CDI à la Société générale, l’entreprise qui l’avait accueillie en alternance. Et ce serait à refaire, la jeune femme le referait sans hésiter : « J’ai même eu le luxe de pouvoir choisir entre plusieurs postes à la sortie de mon école. À 22 ou 23 ans, c’est une vraie chance. »

Pour les étudiants, l’apprentissage offre deux avantages uniques : être en condition de travail réel tout en bénéficiant de la (relative) indulgence due à un apprenti et percevoir un salaire. Un étudiant apprenti de 21 ans touche ainsi 895 euros par mois, une somme qui peut faciliter la prolongation des études supérieures. Et c’est l’employeur et l’État qui financent sa formation. Un argument qui convainc aussi les jeunes qui souhaitent acquérir leur indépendance sans sacrifier leurs études.
L’université a développé son propre CFA, le Centre de Formation des Apprentis des Universités Centre-Val de Loire, qui propose plus de 100 formations en alternance, dont une trentaine à Tours : licence professionnelle Gestion de l’environnement Métier des déchets, juriste d’entreprise, Master 2 en Management des Equipes, Santé et Qualité de Vie au Travail, journaliste, génie électrique ou licence pro Optométrie et basse vision, le catalogue est large.

Des entreprises diverses et variées

Et les entreprises d’accueil se sont, elles aussi, diversifiées. On y trouve même la mairie de Tours. Depuis 2014, elle accueille chaque année des apprentis : jardiniers, cuisiniers ou techniciens en informatique… « Il nous semblait évident de soutenir ce mode de formation ». confirme Thibault Coulon, adjoint délégué à l’emploi. L’apprentissage est une évidence pour les métiers manuels, dans lesquels la pratique, la transmission du « coup de main » est essentielle. Mais il a d’autres atouts pour convaincre les futurs ingénieurs ou techniciens spécialisés. Dans les entreprise high-tech, l’alternance est un réservoir d’innovation : « L’étudiant est complètement intégré à l’entreprise, cette visibilité sur plusieurs mois le rassure et le pousse à s’investir sur des projets, explique Julien Rousseau, directeur de Suivideflotte. net, spécialiste de la géolocalisation. En reliant l’école et l’entreprise, ces travailleurs en alternance nous enrichissent : ils offrent leurs connaissances, un regard extérieur, l’expérience de leurs professeurs et celle de leurs camarades. Les stagiaires apportent beaucoup d’idées, il faut parfois leur expliquer que les propositions doivent toujours rester en adéquation avec le monde de l’entreprise et les besoins de nos clients. »

De même, dans les métiers des ressources humaines, le terrain est le pivot d’une formation cohérente, selon Bérengère, qui suit en alternance un Master 2 Management Stratégique des RH et Performance Durable à l’IAE de Tours : « Impossible de se passer de la pratique ! Notre métier est un métier social, où il faut être avec les salariés et connaître leur quotidien ».
Une fois leur diplôme obtenu, c’est cet ancrage dans le terrain qui est le meilleur atout des apprentis. Les périodes en entreprise représentent entre la moitié et les deux-tiers de leur temps de formation. Ils ont développé des compétences professionnelles, une connaissance du milieu du travail, de ses exigences, des droits et des devoirs d’un salarié, qui facilitent leur embauche. À Tours, le CFA des Douets forme chaque année un millier d’apprentis du CAP au BTS. Et pour valoriser ses formations, l’établissement mise sur deux cartes : la rareté, comme la formation ascensoriste (deux seulement en France) et l’ancrage dans le territoire pour les métiers de bouche ou de vente.
La rentrée 2017 offre ainsi une nouveauté : le CAP Vente alimentaire. Mais l’établissement l’admet : il reste un gros travail de pédagogie à faire auprès des collèges et des parents pour expliquer que l’apprentissage est tout sauf un choix par défaut. Quel que soit le niveau du diplôme.

>> FORUM DE L’ORIENTATION : Le 20 et 21 janvier, de 9 h à 17 h, au Parc des Expositions

Resto : Bientôt un label « baby friendly »

Baby friendly : c’est le label qui sera bientôt apposé aux lieux proposant, à Tours, un environnement adapté à l’accueil des familles.

Lauren Valverde, coordinatrice de l'association les ouvrières de la Reine.
Lauren Valverde, coordinatrice de l’association les ouvrières de la Reine.

Des idées de bonnes tables pour déjeuner avec ses marmots à Tours ? « Non. Mais si tu veux, je te fais une méga liste des restos tourangeaux qui détestent les enfants », répond, narquoise, une jeune maman.
Bien sûr, quelques adresses, semblent avoir été imaginées pour les familles. Il y a Mamie Bigoude et son espace pour les petits, encadré par une animatrice, son alter ego de Chambray, la Bricole, les deux Patateries à Tours et Joué-les-Tours. Il y a aussi les tables — comme L’Étape à pâtes rue Colbert — qui mettent pas mal de jeux à disposition des petits.

N’empêche. « Lors de rencontres à l’association, je me suis aperçue que les parents manquaient d’endroits où aller avec bébé dans un environnement adapté », analyse Lauren Valverde, coordinatrice des Ouvrières de la Reine, association de soutien et d’accompagnement à la parentalité. D’où son projet de lancer un label « baby friendly » avec des restaurateurs partenaires. « L’idée, c’est de comprendre leurs besoins et de les accompagner jusqu’à l’obtention du label. »

Interrogés via un questionnaire, les parents ont listé leurs principaux souhaits. Numéro 1 ? « Que les restaurateurs aient une attitude bienveillante envers les familles », sourit Lauren Valverde. Numéro 2 : « Qu’ils adaptent leur lieu à l’accueil des enfants. » « Pas besoin d’avoir un espace de jeux », prévient tout de suite la fondatrice des Ouvrières de la Reine.
En revanche, pouvoir stocker une poussette à l’abri, disposer d’une chaise haute ou d’un réhausseur et d’une table à langer font partie des basiques. Les parents souhaiteraient également avoir la possibilité, par exemple, de faire réchauffer un petit pot dans un micro-ondes, celle d’allaiter tranquillement ou de bénéficier d’une prise en charge prioritaire pour les enfants. Et puis, comme la plupart des grandes chaînes le proposent, d’avoir à portée de main crayons et sets de table à colorier, histoire de faire patienter les monstres !

Flore Mabilleau

Horoscope WTF du 11 au 17 janvier 2017

Les femmes et les enfants d’abord ! L’astrologue est de retour. C’est l’heure de votre horoscope wtf de la semaine.

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BÉLIER
Amour : Ah, bah avec un prénom pareil aussi…
Gloire : Comme dit le proverbe, c’est parce que la vitesse de la lumière est plus rapide que celle du son que tant de gens paraissent brillants avant d’avoir l’air cons.
Beauté : Ce n’est pas contre vous hein. Vous, vous êtes trop cool, canon, extra, fantastique.

TAUREAU
Amour : 2017, année des galipettes.
Gloire : 2017, année de la raclette.
Beauté : 2017, année des rouflaquettes.

GÉMEAUX
Amour : Comme l’a dit Jésus, « En 2017, ça va craindre du pâté ».
Gloire : Vous préféreriez, à vie, avoir le rire de Cyril Hanouna ou sentir l’oignon dès que vous stressez ?
Beauté : Massez le lobe d’oreille à la personne assise à votre droite.

CANCER
Amour : Vous avez créé un moooonstre !!!
Gloire : En 2017, votez Sticule.
Beauté : Pour avoir une belle peau, invitez l’astrologue au resto. On dit ça, on dit rien.

LION
Amour : Bof… Pas grand-chose à se mettre sous la dent, hein ?
Gloire : Vous allez devenir immortel(le) et conquérir le monde.
Beauté : Trois poils au menton, et ça se prend pour tonton.

VIERGE
Amour : Célibataires, prenez un roux de secours.
Gloire : Vos vrais amis se comptent sur les doigts d’une seule main d’un manchot.
Beauté : Mais tout n’est pas perdu. Vous avez un joli bidon.

BALANCE
Amour : Vous touchez plus souvent votre paie que l’être aimé.
Gloire : Tout le monde sait bien que les Balance dirigeront le monde un jour.
Beauté : Maman vous trouve beau/ belle. C’est déjà ça…

SCORPION
Amour : Saturne va vous brancher avec un Capricorne. Genre dimanche.
Gloire : Vous décortiquez le sens de la vie comme les crevettes. C’est délicat et vous puez ensuite des doigts. #glamour
Beauté : Vous êtes un chef-d’oeuvre. BAM. (profitez de cet instant gentillesse unique)

SAGITTAIRE
Amour : Moi, ça passe à la limite, j’vous aime bien. Mais bon, les autres…
Gloire : Vous avez la finesse intellectuelle d’un mollusque.
Beauté : Moh, vous ressemblez à un petit tataki de saumon tout mignon ! Coeur sur vous.

CAPRICORNE
Amour : Bah… ça s’en va et ça revient, comme disait l’autre.
Gloire : Le monde irait tellement mieux si tout le monde était comme vous.
Beauté : Vous voyez vos sourcils ? Vous voyez François Fillon ? Ben faites le lien…

VERSEAU
Amour : Pff, le couple c’est surfait. Vous valez mieux que ça.
Gloire : Même Kev Adams est plus drôle que vous.
Beauté : Dodu(e) de la fesse droite.

POISSON
Amour : Ne désespérez pas. Même Ribéry a trouvé chaussure à son pied.
Gloire : Sur le plus beau trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul. Eh ouais !
Beauté : Vos faux tétons ne trompent personne.

Portfolio : plongée dans l’Ouest américain

Le photoreporter tourangeau Olivier Pain a avalé 5 600 km, entre la Californie, le Nevada ou encore l’Arizona. Pendant 15 jours, son appareil photo a chauffé. Résultat ? Des tonnes de clichés, pour « ramener un échantillon de la vie de là-bas, où tout est en contraste ». À quelques jours de l’investiture officielle de Donald Trump, tmv vous emmène pour un petit voyage américain.

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(Photo Olivier Pain)

Bryce Canyon Park, un incontournable de l’Ouest américain, situé au sud de l’Utah. « Un endroit magique et énormément entretenu », résume Olivier Pain.

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(Photo Olivier Pain)

Ces alarmes à incendie se trouvent à chaque coin de rue à San Francisco. En 1851, la ville avait été ravagée par les flammes. En 1906, un séisme, suivi d’incendies, avaient fait 3 000 morts. SF est situé sur la faille de San Andreas.

 

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(Photo Olivier Pain)

Las Vegas, ville fondée par les mormons, est souvent connue pour le Strip boulevard et ses casinos. La « vraie ville », elle, compte plus de 590 000 habitants et fut la 5e la plus touchée lors de la crise de 2008. On estime à 400 le nombre de personnes vivant dans les égouts de Vegas. Olivier Pain dit vouloir « y retourner, afin de voir l’envers du décor ».

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(Photo Olivier Pain)

Une photo en extérieur ? Pas du tout. Il s’agit d’une galerie marchande à Las Vegas. Le faux ciel est peint au plafond.

 

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(Photo Olivier Pain)

Cette usine en plein désert alimente une partie de Las Vegas. Elle es située à côté d’Antelope Canyon, que les Najavos surnommaient « le lieu où coule l’eau à travers les rochers ».

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(Photo Olivier Pain)

« Tout est en contraste en Californie », souffle Olivier Pain. La photo a été prise sur le célèbre Hollywood Boulevard.

(Photo Olivier Pain)
(Photo Olivier Pain)

Plongée dans les couloirs de la prison d’Alcatraz.

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(Photo Olivier Pain)

« J’ai travaillé cette photo en pause longue, pour montrer le temps qui passe », dit Olivier Pain à propos de ce cliché réalisé dans le Parc de Yosemite. « Le muret de pierres a été construit… »

 

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(Photo Olivier Pain)

Le Lower Antelope Canyon, situé dans la réserve indienne des Navajos.

 

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(Photo Olivier Pain)

Los Angeles. Quartier des affaires.

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(Photo Olivier Pain)

Dans le quartier chinois de San Francisco. Sur l’affiche, il est écrit « Si vous prenez une photo, merci de payer 50 cents. Merci ».

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(Photo Olivier Pain)

 

Le cimetière militaire, sur la butte de la ville de San Francisco.

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(Photo Olivier Pain)

Un des nombreux « villages abandonnés »… qui sont aussi et surtout des sites touristiques.

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(Photo Olivier Pain)

« Les gens oublient parfois de regarder simplement ce qu’ils ont en face d’eux. »

 

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(Photo Olivier Pain)

« Un coin de rêve à Monument Valley », indique Olivier Pain. Avant d’ajouter en souriant : « Le selfie n’est pas la finalité des choses. »

PHOTOS : Olivier Pain, photoreporter
LEGENDES : Aurélien Germain

> Pour voir d’autres photos : olivier-photoreportages.com/tag/usa

[Toutes les photographies de ce portfolio sont la propriété exclusive d’Olivier Pain, photoreporter à Tours. Sauf autorisation explicite et écrite d’Olivier Pain, toute interprétation, utilisation partielle ou totale d’une ou de plusieurs images est strictement interdite.]

 

The Birth of a Nation : sans concession

Il est « l’esclave noir qui osa la révolte ». Lui, c’est Nat Turner. Son histoire est racontée dans le biopic violent The Birth of a Nation.

The BIrth of a Nation

Au festival Sundance, où il a été présenté, The Birth of a Nation a reçu une standing ovation. Une claque, un coup de poing, comme l’ont dit les critiques. Pourtant, à sa sortie aux États-Unis, le public a boudé l’histoire du réalisateur Nate Parker. Une histoire épineuse qui rappelle un peu trop le passé sombre du pays ?

Car The Birth of a Nation, c’est le récit authentique de Nat Turner, prédicateur et esclave lettré qui, en 1831, lança l’un des premiers mouvements de révolte noire en Amérique. Un sujet que le très polémique réalisateur-acteur-scénariste-producteur (ouf) Nate Parker a décidé de décliner en un film-radical. Brutal.
Pas question de lisser l’horreur de la situation : Nate Parker laisse la violence parler, exploser. Une violence sèche, qu’elle soit psychologique ou physique, assénée au public sans pitié. Ici, on montre tout, on étire les séquences.

Sauf que Nate Parker a tendance à surligner ses intentions jusqu’à l’indigestion. Nourri d’un manichéisme ébauché à la truelle (des gentils vraiment trop gentils ; des méchants vraiment trop méchants), saupoudré d’une imagerie christique pas franchement finaude, le schéma de construction (opposition constante des deux extrêmes) finit par lasser. The Birth of a Nation patauge. Et, inévitablement, traîne en longueur.

Dommage car le pamphlet de Parker, qui a l’immense mérite de mettre le doigt où ça fait mal, réussit à mettre en lumière un héros méconnu de l’insurrection. The Birth of a Nation est une sévère charge contre l’Amérique esclavagiste. Un film rude, dont le titre a d’ailleurs été emprunté à La Naissance d’une nation… le blockbuster hollywoodien raciste de 1915, qui faisait l’apologie du Ku Klux Klan. L’ultime pied de nez.

> Biopic/Drame (USA). Durée : 1 h 54. De et avec Nate Parker, et Jackie Earle Haley, Armie Hammer…

> NOTE : 3/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=sRhv-TyQo8c[/youtube]

Foyer Albert-Thomas : la mobilisation continue

La mobilisation continue. Le 12 janvier, un nouveau rassemblement est prévu pour protester contre la fermeture du foyer Albert-Thomas, à Tours.

(Illustration collectif de soutien Facebook)
(Illustration collectif de soutien Facebook)

Depuis des semaines, la mobilisation ne faiblit pas. Des tracts, des rassemblements, des manifestations, un collectif… Un seul leitmotiv : non à la fermeture du foyer Albert-Thomas ! (intervenue le 26 décembre suite à la liquidation de l’association gérant le lieu). Car l’avenir reste malheureusement incertain pour cet hébergement d’urgence.

Récemment, Emmanuel Denis, conseiller municipal écologiste, a interpellé Emmanuelle Cosse. Le cabinet de la ministre du Logement a répondu que Mme Cosse était « attachée » à « la nécessité d’une continuité de prise en charge des personnes hébergées ». Pas de quoi réjouir le collectif de soutien au foyer : « Elle veut rassurer en précisant que les services de l’État ont mis à disposition le si fameux accueillant gymnase Paul-Racault », indique-t-on sur la page de soutien Facebook. Avant d’ironiser sur les propos de la ministre dans la presse nationale, qui disait que « cet hiver n’était pas le plus difficile ».

De son côté, le collectif s’estime oublié par la mairie. Serge Babary, lui, arguait fin décembre que « la solution était du ressort de l’État via la préfecture » et que la Ville avait proposé ledit gymnase.

En attendant, les pétitions continuent. La mobilisation aussi. Le prochain rassemblement est prévu le 12 janvier, à 18 h, place Jean-Jaurès.

Mise à jour 11/01 17 h 28 :
La Préfecture a indiqué qu’un appel à projet pour la reprise du foyer serait bientôt lancé

[nrm_embed]<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Un appel à projet sera lancé très prochainement pour la reprise du foyer Albert Thomas.</p>&mdash; Préfet 37 (@Prefet37) <a href= »https://twitter.com/Prefet37/status/819218638423097347″>11 janvier 2017</a></blockquote> <script async src= »//platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>[/nrm_embed]