Dans l’atelier de Marine Vanpoulle, la passion des fleurs locales

#VisMaVille Marine Vanpoulle est fleuriste-designeuse. Elle crée son univers propre à partir de fleurs fraîches et locales, installée dans son atelier de Will you Marine me.

Les branches des feuillages atteignent presque le plafond dans l’atelier de Will You Marine me. « Chic et brut » : le décor est planté, selon les mots de Marine Vanpoulle, jeune cheffe d’entreprise et propriétaire des lieux. Son magasin de fleurs, installé rue Berthelot à Tours, détonne par son concept innovant et la fraîcheur de son équipe, quatre jeunes femmes de moins de 30 ans.

Ici, vous n’aurez pas l’embarras du choix mais vous ressortirez avec un bouquet inspiré par la production du moment. Les fleurs sont locales, elles proviennent principalement du producteur blésois Clément fleurs et, en complément, du grossiste Rose d’or. « Les fleurs sont fraîches et de qualité. Les tulipes sont coupées la veille de l’arrivage, sont en terre, et peuvent durer jusqu’à trois semaines. »

Les bouquets chez Will You Marine, c’est un style, avec du feuillage et des fleurs non pas sélectionnées par le client mais par les fleuristes qui proposent « des bouquets à la volée, en fonction de ce qu’on a, de notre inspiration et humeur aussi. »

Chaque semaine, un bouquet surprise est confectionné et le système d’abonnement au mois séduit les clients. « Nous changeons leurs habitudes, nous aimons les surprendre », sourit Marine. Autre avantage : en travaillant à la demande, il n’y a pas de pertes. Le fait que ses fleurs soient bio et équitables n’est pas revendiqué. Tout simplement naturel pour cette jeune équipe, imprégnée de convictions écologiques. Les végétaux sont recyclés pour faire du compost.

Will You Marine Me n’est pas qu’une boutique de fleurs. C’est aussi une agence événementielle spécialisée dans l’organisation des mariages, le métier d’origine de Marine. En fait, l’idée de la boutique en click and collect est née au mois de mai de l’année dernière, « alors que le chiffre d’affaires baissait de 80 %, il a fallu rebondir », explique Marine Vanpoulle. « Marie, de La Petite Cuisine, m’a proposé de m‘installer dans son ancien restaurant de la rue Berthelot. »

Auparavant, Marine travaillait dans son atelier de Fondettes. Passionnée et hyperactive, elle a appris son métier en Australie en étant wedding planner puis wedding designer en fleurs fraîches et locales. Elle rentre à 25 ans en France, car sa Touraine d’origine lui manque, passe son CAP de fleuriste et se lance. Sa maîtrise de l’anglais lui sert aujourd’hui pour renseigner les touristes qui s’arrêtent à sa boutique. Et avec son équipe, elle adore ça et projette déjà de transformer son magasin en « Life style shop ».

Texte et photos : Aurélie Dunouau

Quand Julie Pâtisse : du blog aux fourneaux

On connaissait son blog… Mais Quand Julie Pâtisse, elle se met aussi aux fourneaux. On a testé son atelier-restaurant aux Prébendes.

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Les arbres en fleurs, le soleil qui pointe le bout de son nez… Oui ! Le Printemps est arrivé ! C’est donc au jardin des Prébendes que nous allons profiter de cette belle saison. Depuis maintenant quatre mois, la blogueuse tourangelle Julie a repris avec son frère Xavier le coin restauration situé près de la rue Roger-Salengro.

Chez « Quand Julie pâtisse – l’Atelier », comme le site qui a fait connaître les talents de la jeune femme de 27 ans. On peut grignoter des chouquettes, déguster des plats sur place ou à emporter, ou tout simplement faire une pause-café en terrasse. Le midi, Julie propose des plats du jour variés, changeant au gré des saisons et des envies.

Ce midi, une jolie salade de quinoa avec des pommes, du fromage, des noix et des carottes a ravi nos papilles. Une salade de chèvre et jambon de pays avait l’air tout aussi alléchante, à l’instar de la quiche lorraine ou du croque-monsieur réalisés sur place et avec des produits locaux. Elle prépare également des wraps ou des galettes de sarrasin. En dessert, vous avez l’embarras du choix. Il y a les incontournables, le « Xavier » à la framboise, le nougat de Tours, les crêpes ; et les temporaires, comme le (très) fondant au chocolat ou la panna cotta. RESTO_JULIE (3)

Très bientôt, il sera possible d’y déguster un sorbet ou une crème glacée du Palais des glaces (Tours-Nord) et à mesure que les jours rallongent, l’établissement s’autorisera à fermer un peu plus tard. Julie accueille aussi ses apprentis cuisiniers dans son atelier et son activité traiteur se développe. Le dimanche, ses brunchs sont souvent complets. Pensez à réserver !

> Quand Julie pâtisse, Jardin des Prébendes. Ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 18 h et le dimanche de 11 h à 14 h 30.
> Menus du midi à 7 € et 9 € (avec un dessert). Brunch à 17,50 €.
> Réservations au 02 47 20 14 46. Infos sur la page Facebook

Bien choisir son tatoueur, tout un art

Old school, newschool, polynésien, dot, lettrage…Tous ces noms correspondent à des styles pratiqués par les tatoueurs tourangeaux. Entre artistes spécialisés ou polyvalents, à Tours, les amateurs de tatoos ont l’embarras du choix. Pour ne pas se perdre, voici quelques conseils simples pour bien choisir son tatoueur. #EPJTMV

Alexis est venu se faire tatouer la date de naissance de son frère chez Gody Art Tattoo. Une adresse conseillée par son frère. Photo : Tiffany Fillon

Feuilleter les books

Tous les tatoueurs de la ville vous le diront : avant de se lancer, il vaut mieux passer dans plusieurs boutiques pour regarder les books. L’occasion de se rendre compte de la diversité des styles. Certains n’hésitent pas à recommander un concurrent plus spécialisé. C’est ce qu’explique Grifter le gérant de Ray Tattoo, un salon davantage spécialisé dans le réalisme: “Si un client désire un tatouage “japonais tradi” je vais l’envoyer chez Coco Bongo. S’il veut du lettrage, je vais plutôt lui conseiller le Cabinet noir.”

Jetez aussi un coup d’oeil sur les pages Facebook des tatoueurs. Ils y postent des photos qui ne reflètent pas toujours la totalité de leur travail. Raphaël Bihermand du Cabinet Noir conseille de passer du temps avec le tatoueur pour voir s’il vous correspond. Entre le tatoueur et vous, le feeling doit bien passer. Même si se faire tatouer est rarement une partie de plaisir à cause de la douleur, vous vous sentirez en confiance et serez plus détendu.

Bien choisir la zone à tatouer

N’oubliez pas que le tatouage, c’est d’abord une plaie. Romuald Noulin, tatoueur et gérant de l’atelier Epiderm’ink précise que “la douleur ressentie lorsque l’on se fait tatouer est propre à chaque personne”. Mais si vous ne voulez pas souffrir énormément, Romuald Noulin préconise d’éviter les “zones intérieures du corps, comme l’intérieur des cuisses ou l’intérieur des bras.” Ces régions du corps sont sensibles et la peau y est fine. Dans tous les cas, demandez conseil à votre tatoueur.

Un artiste sérieux n’acceptera pas de vous tatouer n’importe où. C’est un professionnel qui connaît bien son métier. Faites lui confiance ! Sur les réseaux sociaux, la mode est aux tatouages sur les doigts. Le gérant de Ray Tattoo le déconseille à ses clients. “Ce genre de motif vieillit mal. Il nécessite des retouches qui coûtent cher.”, détaille-t-il.

La formation hygiène et salubrité est obligatoire lorsque l'on veut ouvrir un salon de tatouage. Photo : Tiffany Fillon
La formation hygiène et salubrité est obligatoire lorsque l’on veut ouvrir un salon de tatouage. Photo : Tiffany Fillon

Les règles d’hygiène

Bien choisir son tatoueur implique aussi de s’assurer qu’il respecte les normes d’hygiène. Tout tatoueur doit avoir suivi une formation hygiène et salubrité dans un établissement habilité. Un document écrit qui atteste de cette formation doit être affiché dans les locaux. Regardez aussi si une pièce est exclusivement dédiée à la pratique du tatouage et si elle est propre. “Il est primordial de bien nettoyer la salle”, précise Dadoo de Body Custom. Le tatoueur doit aussi utiliser du matériel à usage unique et stérile ou bien stérilisé avant chaque utilisation. Il doit aussi vous désinfecter la peau avant le tatouage, se laver les mains, porter des gants et ne pas porter de bijoux.

Le ministère de la Santé déconseille fortement “les tatoueurs et les perceurs ambulants tels qu’on en trouve sur les plages ou les teknivals”.

Pour découvrir les tatoueurs tourangeaux et choisir celui qui vous correspond le mieux, cliquez sur notre carte interactive qui précise les spécialités, nom des tatoueurs et horaires de chacun.

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Bien écouter son tatoueur

Avant de vous lancer dans la réalisation d’un tatouage, suivre les recommandations du tatoueur est indispensable. “Nous donnons des conseils qui relèvent du bon sens : ne pas faire de sport intensif avant un tatouage, ne pas boire de l’alcool, éviter les médicaments qui fluidifient le sang. Il faut aussi être bien reposé et avoir bien mangé. Lors des menstruations, il est également déconseillé de se faire tatouer parce que le corps est plus faible”, indique le gérant de Ray Tattoo.

Se faire tatouer n’est pas anodin et il existe quelques contre-indications. “Le client ne doit pas avoir le SIDA, être atteint d’hépatites, faire du diabète de type 1 ou encore avoir des allergies”, rappelle Brice de Street art family. [NDLR : on n’attrape pas le Sida en se faisant tatouer. Il faudrait qu’une des deux personnes soit atteinte du VIH et que les deux personnes se piquent avec la même aiguille, pour transmettre le virus]

La phase de cicatrisation est également très importante. “Après s’être fait tatouer, il faut éviter la piscine et la mer. Il est préférable de porter des vêtements amples  en coton et il faut impérativement appliquer une crème spéciale trois fois par jour pendant une semaine environ” conseille Dadoo de Body Custom.  

Chez Gody Art Tattoo, toutes les aiguilles sont jetables pour prévenir les risques de maladies. Photo : Tiffany Fillon
Chez Gody Art Tattoo, toutes les aiguilles sont jetables pour prévenir les risques de maladies. Photo : Tiffany Fillon

Et le prix, alors ?

Une fois le salon et le modèle choisis, il ne faut pas oublier qu’un tatouage a un coût. Difficile donc de faire une moyenne. Le motif, la couleur ou encore l’emplacement, autant de choses qui peuvent faire varier le prix d’un tatouage du simple au double.

“Un petit tatouage au niveau du poignet sera par exemple moins cher qu’un tatouage dans le cou, une zone beaucoup plus compliquée à tatouer”, explique Romuald Noulin tatoueur et gérant d’Epiderm’ink. Pour un travail de qualité, compter en moyenne autour de 100 euros pour un petit tatouage. “Il faut se méfier des prix bas. Un tatouage on le porte toute une vie donc c’est logique d’y mettre un certain prix”, insiste le gérant de Ray Tattoo. Pour autant, un tarif élevé n’est pas obligatoirement gage de qualité. “Il y en a certains qui tatouent pour l’appât du gain” confie Gody de Gody Art Tatoo. Avant de sauter le pas, bien se renseigner sur son tatoueur et être en confiance est donc primordial.

Interview de Sylvie Body : “Un dermatologue ne peut pas vous dire que le tatouage est une bonne chose”

Sylvie Body, dermatologue spécialisée en médecine esthétique, installée à Tours pratique le détatouage. Une technique qui permet de se débarrasser d’un tatouage. Pour la dermatologue, le tatouage reste une pratique à risques.

Quels sont les risques d’un tatouage ?
C’est difficile de demander à un dermatologue ce qu’il pense du tatouage ! C’est comme si vous me demandiez ce que je pense de l’exposition au soleil ! Je suis plutôt pour des formes de tatouage qui dureraient 3 ou 4 ans. Aujourd’hui ils sont définitifs. Est-ce qu’un joli poisson fait à 18 ans sera aussi apprécié à 70 ans ?
Il y a trois types de risques liés au tatouage :
* contracter une infection comme le sida ou l’hépatite.
* développer des allergies à l’encre qui provoquent des démangeaisons mais aussi des cicatrices cheloïdes. (sur-cicatrisation qui ne s’améliore pas)
* être déçu par le dessin. Je reçois beaucoup de clientes pour un détatouage de maquillage permanent, des sourcils tatoués noirs très épais par exemple.

Comment éviter ces risques ?
Il faut vérifier l’asepsie (prévention de microbes) et l’hygiène du salon. Le tatoueur doit utiliser des aiguilles à usage unique. Éviter aussi l’encre rouge qui cause  beaucoup de problèmes d’allergie. Enfin être sûr du motif.

En quoi consiste le détatouage ?
Autrefois, on brûlait le tatouage mais aussi la peau. Grâce à un laser précis aujourd’hui, on peut enlever un tatouage sans cicatrice et sans chirurgie. Il faut beaucoup de séances pour arriver à un résultat. Les pigments jaunes et verts sont les plus durs à enlever. Avant, on voyait beaucoup d’ex-détenus qui voulaient effacer un “Je t’aime maman”.  Il y a toujours beaucoup d’erreurs de tatouage, les gens changent d’avis au cours de leur vie.

Tiffany Fillon, Emma Gouaille et Valériane Gouban

Le 23 décembre, journée du pull moche à Tours !

La blogueuse Ju’Lie Pâtisse organise une journée du pull moche à Tours ! A vos tricots (laids) !

Il y avait déjà le blog… Désormais, il faudra aussi compter sur l’atelier : la pétillante blogueuse Quand Ju’Lie Pâtisse ouvrira les portes de son local le 9 décembre, aux Prébendes, à l’entrée du parc pour être précis.
Tmv reviendra bien évidemment sur cette aventure dans un prochain numéro (niveau spoiler, on est béton, n’est-ce pas ?), mais pour l’heure, c’est une autre initiative qui nous intrigue : car le 23 décembre, l’atelier de Ju’Lie Pâtisse sera le lieu d’accueil de… la journée du pull moche de Noël !INITIATIVES_PULL MOCHE

Donc, à vos tricots ! Vous pouvez sortir le plus laid, le plus kitsch, le plus horrible possible, cela vous mènera peut-être sur la première marche du podium.
D’après l’événement Facebook, « si vous venez habillé de votre plus moche pull de Noël, nous vous offrirons un bonhomme de pain d’épices et nous vous prendrons en photo (avec votre autorisation) ».
Un cliché qui sera ensuite partagé sur la page Facebook et soumise au vote du public.

Bref, la meilleure des façons de fêter Noël, non ?

> Le 23 décembre, à l’atelier de Ju’Lie Pâtisse.

Enfants : les mains dans l’argile

À Tours, la céramiste Estelle Réhault-Boisnard lance des cours de modelage et de créations céramiques pour enfants.

Rouleaux à pâtisserie, couteaux, vaporisateurs, pinceaux… À quoi peuvent bien servir ces ustensiles disposés sur une large table en pin, au rez-de-chaussée d’une maison située à quelques pas des cinémas Studio ? À pratiquer l’art culinaire ? Presque : il s’agit bien d’opérer un savant mélange d’ingrédients, afin d’obtenir tantôt une sorte de pâte à crêpes, tantôt un semblant de crème fleurette. Sauf que ces recettes-là ne se mangent qu’avec les yeux. Idem pour les ingrédients qui les composent. Une dose de craie, une pincée de silice et une pointe de feldspaths, et vous obtiendrez de l’émail. Mélangez de la terre colorée et des oxydes métalliques, pour fabriquer l’engobe, une sorte de peinture argileuse.

Vous avez deviné ? Nous sommes dans un atelier de céramiques. Sa créatrice, Estelle Réhault-Boisnard, vient tout juste de l’installer dans une ancienne maison d’habitation quartier Mirabeau. Après une formation à l’Atelier des arts céramiques de Tours, la quadragénaire a quitté le monde de la musique ancienne pour l’argile. Bye-bye les tenues de scène, bonjour le tablier et les mains sales !
Enthousiaste et volubile, elle a décidé de partager sa nouvelle passion avec les enfants, dont elle apprécie « l’univers et la créativité ». Au programme, des séances ludiques à l’année et au trimestre, des goûters d’anniversaire et des stages pendant les vacances scolaires.

« Je serai là pour leur apprendre des techniques, des astuces et les accompagner dans leur création. Chacun sera libre de modeler la terre à son rythme et de décorer ses créations selon ses envies », précise l’artisane, qui aimerait aussi transmettre aux enfants la patience, la concentration et la délicatesse par rapport à la terre. Une fenêtre pour prendre son temps dans un monde où tout va très vite.

> Couleur argile. Porte ouverte le mercredi 13 septembre de 14 h à 17 h : séance découverte offerte sur réservation. Ouvert aux enfants de 6 à 13 ans.
> Atelier EB Céramiques. 18 rue du Petit-Cupidon à Tours. 06 63 28 28 07. ebceramiques@gmail.com. ebceramiques.com

J’ai testé pour vous… l’atelier d’autoréparation de vélo

Notre journaliste, pas bricolo pour un sou, a décidé de mettre les mains dans le cambouis à l’atelier d’autoréparation de vélo du Collectif cycliste 37.

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Un pneu à plat ? Pas de problème, j’utilise un autre vélo. Mais au bout de quelques mois et trois crevaisons, plus de vélo disponible à la maison. Je décide de prendre les choses en main : facile, il suffit de visionner un tutoriel sur Youtube. Sauf que j’y passe deux heures, réussis tant bien que mal à réparer mon pneu, mais n’arrive pas à remettre la roue arrière. Une vraie partie de plaisir… qui m’incite à franchir la porte du Collectif cycliste 37.

Le diagnostic

J’arrive avec mon vieux vélo. « Vous l’utilisez souvent ? », me demande Xavier Richou, co-président de l’association et responsable du secteur atelier-vente. Oui, je dévale même la Tranchée avec ! « À votre place, j’aurais peur », répond-il en suspendant l’engin à l’aide de crochets. Comment ? Mon vélo adoré serait-il bon à jeter ?
Réponse laconique : « Un vélo n’est jamais foutu. » Pas foutu, mais mal-en-point : pneu crevé, jeu dans l’axe de la roue, dérailleur déréglé, freins grippés… Autour de moi, des adhérents s’affairent sur les 8 postes de travail, aidés de Jean-Bernard, Jean-Luc ou Christian, bénévoles amateurs de mécanique.

Le b.a.-ba du réparateur Image56

Jean-Luc vient me donner un coup de main. « Ici, nous avons plein de matériel à notre disposition. Chaque outil a son utilité. Choisir le bon, c’est la base », m’explique- t-il. Clés plates, clés à laine, pied de dévoilage, pièces détachées récupérées sur des vélos hors-service : l’atelier est bien équipé.
On commence par démonter la chambre à air et la gonfler. Jean-Luc trouve le trou en deux minutes, recherche sans succès l’objet responsable de la crevaison, puis me conseille de marquer l’endroit d’une grande croix « pour qu’il se voit même après grattage ». Ensuite, une délicate opération : la pose de la rustine. Là encore, un précieux conseil : « Il faut étaler la colle au-delà de la rustine pour qu’elle ne se détache pas. »

La minute culturelle

Image58« On trouve plein d’informations sur une roue », m’indique Jean-Luc pendant la pose. Saviez-vous, par exemple, que la pression de gonflage recommandée y est inscrite ? Justement, c’est le moment de pomper. Je gonfle le pneu… qui se dégonfle à nouveau ! Les coupables ? Un second trou juste à côté du premier, puis encore un autre. Ce qui conduira les bénévoles à me proposer une autre chambre à air.
La leçon du jour : attention, un trou peut en cacher un autre. Vient l’heure de ranger ses outils et surtout, de trier ses déchets. Car ici, rien ne se perd : ma vieille chambre à air trouée sera minutieusement découpée pour faire des élastiques.

Nathalie Picard

>> Collectif cycliste 37 16 impasse Nadaud à Tours. 02 47 50 16 34. Atelier d’autoréparation de vélo accessible sur adhésion les lundi et mercredi de 17 h à 20 h, le samedi de 9 h à 12 h. atelier@cc37.org – cc37.org

Parents : danse avec bébé

L’association Les ouvrières de la Reine lance un cours où papas et mamans sont invités à venir danser avec leur bébé.

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Au loin, on entend les indications rythmiques typiques du prof de danse qui scande en boucle ses « et 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 ». En se rapprochant un peu, des notes d’afro-house – de l’électro teintée de rythmes africains – se font plus précises et se mélangent à… des babillements. Dans la petite salle de la place des Joulins, ni tutus, ni ballerines, mais des mamans équipées d’écharpe de portage ou de porte-bébés dans lesquelles les petits âgés de trois à 23 mois dodelinent de la tête ou dorment, bercés.

Cet atelier, le bien nommé « Danse avec bébé » est testé par l’association d’accompagnement à la parentalité « Les ouvrières de la Reine », en partenariat avec The Soulfull qui promeut la culture hip hop à Tours. Pour la première séance, six mamans ainsi qu’une femme enceinte sont venues se déhancher en mode « jacking », le pas de base de la « house dance ». « Chaque style de musique a un groove, une façon de bouger différente, prévient le professeur Jimmy Dussiel. Petit-à-petit, on va aller vers des enchaînements, il faudra me suivre, mais rien ne sera compliqué ».

Les mamans – car il n’y a que de jeunes mères qui ont toutes déjà participé à des cours de danse – suivent à la lettre les indications du danseur professionnel. « Ce sont des ateliers qui existent depuis un moment aux États-Unis, décrit Lauren Valverde, la fondatrice des ouvrières de la Reine. Le but, c’est de venir partager un moment avec son bébé, de faire avec lui un éveil musical et rythmique ».
Emmanuelle, 27 ans, venue avec sa petite Paloma âgée d’un an, est une fana de danse. « J’ai longtemps pratiqué le classique, le modern jazz, le hip-hop ou encore la salsa. Je trouve ce cours super parce que ce n’est pas que pour la maman, c’est aussi pour le bébé. Et puis ce style de danse est vraiment une découverte ».

Cet atelier devrait être pérennisé dès septembre. Pour le tester, rendez-vous en juin !

Flore Mabilleau

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Des mini-cuistots au top !

Chaque mercredi à Rochecorbon, des enfants de 6 à 11 ans apprennent à manier la fourchette et le saladier. Une brigade de cuisine qui la joue collectif

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« Petit cordon bleu », « petit chef cuistot »… Ce mercredi-là, les sept apprentis cuisiniers sont à la hauteur des inscriptions portées sur leur tablier. Et comme une fois n’est pas coutume, même une « princesse » s’agite aux fourneaux.

Depuis le début de l’année scolaire, ils participent à l’atelier cuisine de l’association Culture et loisirs de Rochecorbon. L’objectif ? « Apprendre un savoir-faire et l’utiliser à la maison », explique Patricia Bain, l’animatrice de l’atelier. Pour cette professionnelle de la cuisine, les règles d’hygiène sont le b.a.-ba. Les enfants les ont bien intégrées : dès leur arrivée, ils enfilent leur tablier, ôtent bagues et montre, puis se lavent les mains.
Au menu : un cake marbré à la vanille et au chocolat.

Aujourd’hui, c’est jour de fête : chacun pourra ramener son gâteau à la maison. « Les enfants aiment beaucoup partager leurs plats en famille », indique Patricia. Les petits cuistots se lancent dans leur préparation. D’abord, peser 120 grammes de beurre puis le ramollir. Les grands aident les plus jeunes, comme Elsa et Oscar, âgés de 6 et 7 ans. « Il y a beaucoup d’entraide, une vraie cohésion de groupe. Si on n’est pas unis, on ne peut pas faire de cuisine », lance Érine.
La jeune fille motivée, qui va bientôt fêter ses 11 ans, est fière de raconter qu’elle a préparé elle-même le repas de la Saint-Valentin pour ses parents. « Depuis qu’on participe à l’atelier, ils nous font plus confiance pour cuisiner à leur place », confirme Maëlle, 11 ans.

Les enfants apprennent aussi à cuisiner des aliments moins attrayants. Devinez lesquels ? Les légumes, bien sûr ! Le jour où Patricia est arrivée avec un chou-fleur, des « beurk » se sont fait entendre. Et pourtant, les boulettes de chou-fleur à grignoter à l’apéro, ce n’est pas si mal ? Le petit Oscar n’est pas convaincu. Il préfère goûter la pâte de son marbré au chocolat.

Nathalie Picard

> cultureetloisirs.fr

Enfants : et si on parlait du cerveau ?

Jusqu’au 3 avril, la bibliothèque de la Rotonde et les chercheurs de l’INRA – Centre Val de Loire proposent l’exposition « Un Cerveau dans toutes les têtes ».

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Comment viennent les rêves ? Quelle est la couleur du cerveau ? De quelle énergie le cerveau se nourrit-il pour fonctionner ? Chaque année, en mars, la Semaine du cerveau distille dans toute la France son lot d’animations, de conférences et d’ateliers pour tenter de lever le voile sur cet organe fascinant et méconnu. L’occasion pour le grand public de découvrir le travail nébuleux mais essentiel des chercheurs en neurosciences…

À Tours, l’INRA de Nouzilly, en collaboration avec la bibliothèque municipale, profite toujours de ce rendez-vous pour s’adresser au jeune public avec un programme adapté. Cette année, ils ont concocté une exposition dynamique présentée à la bibliothèque de la Rotonde. À travers une douzaine de panneaux interactifs, petits et grands peuvent découvrir les différentes facettes du cerveau : son fonctionnement, son rôle, ses besoins. Et pour aller plus loin, durant le temps de l’exposition, deux chercheurs proposent, tous les mercredis, des ateliers pratiques, ouverts aux enfants de 7 à 12 ans.

Après une brève présentation du cerveau et de ses fonctions, les jeunes sont invités à observer des cellules nerveuses au microscope ou à fabriquer, sous forme de puzzle, un « chapeau-cerveau ». « En abordant différents thèmes comme les 5 sens, la composition du cerveau ou encore les émotions, nous essayons de présenter aux enfants un large éventail des capacités et du mode de fonctionnement du cerveau », expliquent Yves Tillet et Martine Migaud, les deux chercheurs impliqués dans le projet.
Et de conclure : « Communiquer sur notre travail, ça fait partie de notre métier. De ces explications, il en restera toujours un petit quelque chose… » dans un coin du cerveau !

Jeanne Beutter

> Prochains ateliers à la Bibliothèque de la Rotonde : les 29 mars et 5 avril, à 14 h. Inscriptions : 02 47 20 52 18.

Atelier cuisine : les enfants préparent l’apéritif !

De plus en plus d’enfants aiment apprendre les secrets des grands chefs. Reportage chez Un arôme 2 chefs.

Plus la peine de se décarcasser pour préparer un apéritif digne des meilleurs traiteurs. Il suffit d’embaucher ses enfants ! Un arôme 2 chefs – cours de cuisine, chef à domicile et épicerie fine depuis 3 ans à Tours – a concocté un atelier pour les enfants de 7 à 12 ans où ces derniers apprennent à concocter des recettes parfaites pour aiguiser les appétits.
Au menu : wraps de saumon et fromage, pousses d’épinard et lamelles de carottes, brochettes de poulet tomates/abricots avec un caramel au vinaigre de tomates, feuilleté façon hot dog avec des saucisses de Francfort… De succulents mets que les jeunes apprennent à élaborer en 2 h, pour 22 €, auprès d’un expert.

Ce jour-là, c’est Grégory Huguet, 37 ans, ancien chef de cuisine de la Maison des Halles, qui joue les profs. « Le but, c’est que vous puissiez tout refaire à la maison, avec la recette et les ingrédients », dit-il aux enfants. Le cuisinier autodidacte voit passer de plus en plus de jeunes fans de gastronomie. « Les émissions culinaires rendent la cuisine accessible à tout le monde, analyse Grégory Huguet. Je vois des enfants qui savent déjà faire une pâte à choux, une crème pâtissière, etc. Une petite fille m’a un jour récité sa recette comme elle l’aurait fait avec un poème ! »
Toine, 14 ans, fin gourmet, profite de son cadeau d’anniversaire offert par ses grands-parents. « Il adore cuisiner et le fait de façon très autonome, sourit sa maman Fanny. Il sait préparer les viandes, fait des croques-monsieur, des quiches, etc ». Un arôme 2 chefs propose des ateliers pour les enfants autour d’autres thématiques (cupcake, verrines, gâteau décoré…). Et pour les parents qui préfèrent rester en centre-ville, d’autres cours pour les petits existent, comme par exemple avec Tours à table.

Flore Mabilleau

A Tours, un atelier pour dessiner manga et BD

Apprendre à illustrer, créer une BD ou un manga, c’est ce que propose l’école Terre et feu dans un de ses ateliers.

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Plutôt Akira ou Tintin, manga ou BD franco-belge ? Dur dilemme pour les apprentis dessinateurs d’un des cours de dessin de Terre et feu. Cette nouvelle école d’art vient de poser ses bagages dans un atelier lumineux, entre bars et restaurants de la rue du Grand Marché, quartier Vieux Tours. Et s’est lancé un défi : proposer un cours illustration-BD-manga.

Pour les deux premières heures, six enfants, ados et jeunes, siègent autour d’une table, devant leur feuille quasi blanche, crayon de papier à la main. Au programme : les différences de traits entre le dessin japonais et réaliste. « Dans le manga, certaines proportions changent, les yeux sont très grands, les jambes s’agrandissent, la taille des filles est très marquée », cite par exemple la prof Stéphanie Lezziero, illustratrice et membre de l’Atelier Pop. Briec, 9 ans, lecteur des séries Cédric ou Thorgal, croque rapidement six petits portraits à la japonaise, exercice du jour. « J’aimerais bien m’améliorer en dessin et savoir faire une BD », glisse-t-il.
Illustration, BD comme manga exige un travail précis, persévérant et l’apprentissage de nombreuses astuces. « Le manga est un dessin faussement simple, détaille Stéphanie Lezziero. Les Japonais sont très techniques ». Et c’est bien ce savoir-faire que l’experte ès phylactères compte transmettre.

Flore Mabilleau

Renseignements au 07 64 09 83 13 ou à tours@terre-et-feu.com ou sur www.terre-et-feu.com/tours

Arborésciences : la science en s’amusant

Mieux comprendre le monde qui nous entoure, c’est l’objectif des ateliers organisés par l’association Arborésciences.

Une pince à la main, Gaspard, concentré, dénude un à un les fils électriques qui vont lui permettre de fabriquer un jeu d’adresse. Son frère, Siméon, est en train de démonter une curieuse pile : deux tomates flanquées de lames métalliques reliées entre elles par des fils. « Vous avez fabriqué des piles végétales. Elles fonctionnent comme celles que vous avez à la maison, explique Brigitte, l’animatrice. Maintenant, nous allons construire un jeu d’adresse électrique que vous pourrez emmener chez vous. »
Comme les deux frangins, une quinzaine d’apprentis électriciens participent ce samedi-là à l’atelier organisé par l’association Arborésciences à la médiathèque de Tours. L’activité, gratuite, est ouverte aux adultes et aux enfants à partir de sept ans. « Le but, c’est de mieux comprendre le monde qui nous entoure », affirme Anne-Lise Desnoyers, la présidente de l’association. « On apprend en expérimentant, en faisant par soi-même. »

Observer, se poser des questions, émettre des hypothèses… Le tout en s’amusant. « L’aspect ludique est très important. On apprend plus facilement par le jeu », précise la présidente. Venus avec leur maman, Gaspard et Siméon en sont à leur troisième atelier : « On a découvert les sons, puis la lumière. On a même fabriqué une boîte noire », se rappellent- ils, enthousiastes.
L’objectif, aussi, c’est de faire le lien avec la vie quotidienne. Pour que les enfants, une fois rentrés chez eux, trouvent à la maison le matériel nécessaire pour refaire l’expérience avec leurs parents.

Nathalie Picard

> Plus d’infos sur arboresciences37.wix.com/arboresciences

Des bébés qui parlent la langue des signes

Des bébés qui parlent avant même l’arrivée de la parole. C’est possible grâce à la langue des signes et aux ateliers Bébé fais-moi signe, proposés à Tours par Leslie Colombat.

(Photo Nathalie Picard)
(Photo tmv)

Philéas, 2 mois, dodeline de la tête sans pouvoir encore la contrôler. Darius, 4 ans et demi et vrai moulin à paroles, accompagne Marcelin, son petit frère de six mois, roi de la vocalise. En tout, ils sont cinq enfants et bébés, entourés de leurs parents, venus pour apprendre… la langue des signes. Dans cet atelier douillet du boulevard Tonnellé, ni sourds ni malentendants. Mais des papas et des mamans qui souhaitent donner à leurs tout-petits la possibilité de communiquer dans une langue avant même qu’ils ne verbalisent leurs premiers mots. « Le but n’est pas de remplacer la parole mais de la soutenir, souligne Leslie Colombat, accompagnante à la parentalité, qui propose à Tours l’atelier Bébé fais-moi signe depuis mai dernier. Les bébés vont apprendre des mots clés, cela va notamment permettre à ceux qui sont davantage visuels qu’auditifs de communiquer plus vite. »

Très tôt, l’enfant est en effet en mesure de comprendre plus de mots qu’il ne peut en produire. D’où parfois une certaine frustration… Bébé fais-moi signe propose de s’immerger dans la langue des signes françaises – l’officielle, celle qu’apprennent les sourds et malentendants – durant six séances d’une heure, tous les 15 jours. « Les enfants commencent en général à signer entre 12 et 15 mois, mais plus l’apprentissage commence tôt et plus il fonctionnera, ajoute Leslie Colombat. À l’issue de l’atelier, les parents et les enfants sont susceptibles de connaître entre 80 et 100 mots de la langue des signes française. »
Ici, pas de cours doctoral. « Le but, c’est aussi que parents et enfants passent un moment sympa en famille », précise l’accompagnante à la parentalité. Comptines, cartes, tout est fait sous forme de jeux. Même si on rabâche un peu pour que cette nouvelle langue reste gravée dans la crâne. « On va peut-être faire quelques fautes d’orthographe », plaisante Leslie Colombat. Ce jour-là, les parents apprennent les mots qui font le quotidien de leur rejeton. Dormir, coucher, biberon, jouer ou encore tétine. Les plus petits observent, les parents répètent. Car ce sont eux, qui au quotidien, à chaque fois qu’ils vont s’adresser à leurs enfants, vont reproduire ces gestes.

Camille et son mari, dans les bras desquels la petite Amy, 4 mois, se repose, observent avec attention les gestes que Leslie exécute. « Ma soeur m’a conseillé d’apprendre la langue des signes à ma fille suite à son expérience, avec son propre fils, qui a pu communiquer avant de savoir prononcer des mots. Il pouvait, avant de parler, dire des choses simples, comme biberon ou encore musique », explique-t-elle. « On avait envie de rentrer en interaction avec notre fils d’une autre façon, analysent Magali et Alexis, maman et papa du petit Marcelin. La langue des signes permet d’avoir un échange de mots avant qu’ils aient l’acquisition de la parole.
C’est aussi un temps en famille en dehors de la maison. » Les bébés de l’atelier pourront ensuite signer, avant même de les vocaliser, leurs mots préférés. Généralement, ils adorent dire « encore », « chocolat » ou… « caca ».

Flore MABILLEAU

En savoir plus : Sur le site de Leslie Colombat haptonomie-tours.fr.
>Les six cours coûtent en tout 60 €. Il existe également un atelier pour apprendre la LSF aux bébés au foyer des Sourds 8 bis rue du Camp-de- Molle à Tours.

LES AMÉRICAINS PIONNIERS

C’est dans le pays berceau de Mickey que les premiers chercheurs se sont penchés sur l’intérêt d’apprendre la langue des signes aux enfants. Joseph Garcia, spécialiste de la langue des signes américaine, observe dès les années 80 que « les enfants de ses amis sourds communiquent en signes bien plus tôt que les enfants de ses amis entendants ne le font avec les mots », raconte Magaly Lampérier dans son mémoire de recherche qu’elle a consacré, en 2011, à cette thématique. Joseph Garcia va donc s’intéresser à la communication gestuelle pour les enfants avant qu’ils ne sachent parler.

En 1999, il publie à ce sujet l’ouvrage de référence Sign with your baby qui utilise la langue des signes américaine. Mais d’autres courants, comme celui de Linda Acredolo et Susan Goodwyn, réinventent une langue spécial bébé, en utilisant des signes de la langue des signes américaine, quitte à en simplifier certains et à en inventer d’autres. « Elles ont effectué des recherches montrant que les signes permettent de réduire la frustration des bébés et d’être mieux compris, qu’ils ont un impact positif sur la relation entre l’enfant et ses parents », détaille Magaly Lampérier. Autre effet observé par les chercheuses : l’enfant parle plus tôt, avec un vocabulaire plus large, plus précis et avec des phrases plus longues. Depuis, les bébé signeurs ont essaimé au Canada, en Australie, au Japon ou encore… en France.

Bon anniversaire l’Atelier Pop !

Eric Dérian, Aurélie Lecloux, Greg Lofé, Giovanni Jouzeau, Ullcer, Annelise Sauvêtre et Stéphanie Lezziero sont les membres de l’Atelier Pop qui vient de fêter ses 15 ans ! À cette occasion, ils ont reçu tmv dans leurs bureaux du vieux Tours.

Image4MULTIFONCTIONS

Auteur, dessinateur, scénariste, graphiste, illustrateur, story boarder, coloriste. La palette de talents est étendue au sein de l’Atelier Pop. Dans une chaîne de création éditoriale de plus en plus industrialisée, les auteurs sont contraints de faire des albums dans des laps de temps de plus en plus courts. Tronçonner et répartir le travail permet de gagner du temps. C’est pourquoi le dessinateur est souvent contraint de confier notamment le travail de couleur à un tiers. L’avantage dans un atelier, c’est qu’on peut faire bosser les potes. À l’Atelier Pop, l’entraide a l’air de fonctionner.

OUI MAIS ENCORE ?

Cours de dessins, initiation à la BD, l’atelier veut transmettre. Les membres sont donc souvent présents sur les différentes manifestations qui tournent autour de la BD dans le département : Chinon, Amboise, Mangas sur Loire, À Tours de Bulles.

POLYVALENTS

Actif depuis 15 ans, l’Atelier Pop en a soutenu des plumes. Une trentaine d’indé’ sont passés par là. L’équipe actuelle entend donner un nouveau souffle à sa créativité. « Vu les profils et les savoir-faire des membres de l’atelier, on est capable de bosser pour l’édition bien sûr mais aussi pour la comm, l’institutionnel, le jeu vidéo, la presse, le cinéma, le web, etc., explique Johann Leroux alias Ullcer. Et sur des styles variés : SF, semi réaliste, jeunesse, humour, etc. »
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MIEUX QUE LES RICAINS

Image1Chaque année depuis 2008, l’Atelier Pop organise les 23 h de la BD, inspirés des 24 hour Comics Day. Objectif : noircir 24 planches, non pas en 24 h comme dans sa version américaine, mais en 23, durant la seule journée de 23 h de l’année, celle où on change d’heure. Un thème et une contrainte — souvent loufoque — sont imposés… Ouvert à tous, amateurs ou pro, enfants ou adultes, il suffit de s’inscrire sur le site. Ici, pas de classement, pas de récompenses, juste un petit Lapin d’or devant le nom de ceux qui relèvent le challenge. La première année, 80 personnes avaient participé. En 2014, ils étaient 500.
>>www.23hbd.com 

DES PETITS NOUVEAUX

L’Atelier Pop accueillera bientôt deux nouveaux membres. Identités secrètes pour le moment… Qui sait ? L’un d’eux est peut-être David Hasselhoff… Ou Rantanplan…

TOUT BEAU TOUT NEUF
Pour ses 15 ans, l’Atelier Pop, qui n’avait jusque là qu’un blog et une page Facebook, s’offre en plus un tout nouveau site Internet. www.atelierpop.com Le but : créer une identité visuelle commune en tant qu’atelier. Chaque membre possède également son site perso.

SEULS MAIS ENSEMBLEImage2
Indépendants, les membres de l’atelier travaillent aussi sur des projets communs de temps en temps. Il y a quelques années, ils ont réalisé un fascicule sur la séropositivité pour l’association Aids. Pour la ville de Château- Gontier en Mayenne, ils ont imaginé deux BD pour mettre en avant le patrimoine et l’histoire de la ville : le secret du marinier et Millénium. Actuellement, ils travaillent avec la communauté de communes du Val d’Amboise.

MAIS AUSSI…

Stéphanie vient de sortir un livre de coloriages zen, aux éditions Gründ Jeunesse. Pour colorier des créatures imaginaires (fées, dragons, sirènes, griffons, licornes) mais aussi pour y coller des strass vendus avec !

>>>L’Atelier Pop sur Facebook, c’est PAR ICI !

Par Jeanne Beutter

L’Atelier Ahncé : l’art pour les kids

Tmv est allé à la rencontre d’Ahncé et ses ateliers d’arts plastiques pour enfants.

Atelier Ahncé

Pour l’instant, ils sont quatre depuis début septembre à suivre attentivement les cours proposés par Ahncé, la trentaine, et diplômée bretonne en arts appliqués. Celle que l’on connaît sous le nom d’Anne-Cécile Morin dans la vraie vie se définit « comme une gribouilleuse en tout genre ».
Ce mercredi, Edgar, Aalya, Justine et Marthe, 6 ans, protégés par des tabliers, suivent leur deuxième séance dans le cocon artistique de la graphiste. « Je souhaite les faire travailler sur le livre objet, car je suis très attirée par l’illustration jeunesse. J’aimerais que notre travail puisse déboucher sur la création d’une histoire. Nous avons commencé par l’élaboration de personnages. Mes apprentis se sont dessinés dans un premier temps avec leur famille », indique-t-elle. Ensuite, ils rajouteront des éléments à chaque séance : « Cela peut être des doudous ou des objets qui leur sont familiers puis nous agrémenterons ce livre, baptisé Ma fabrique à histoires, par quelques mots. »

Ahncé compte utiliser différentes techniques pour intéresser les élèves : peinture, collage, outils numériques ou encore visionnage de courts-métrages. « J’aime changer de médium. L’idée est de donner du rythme à mes cours. » Le tout avec une certaine bienveillance, car cette maman de deux enfants croit au potentiel de chacun. « Pour moi, il n’y a pas d’enfant qui ne sait pas faire, ils ont tous des capacités. Il faut juste leur donner le déclic parfois. »

Anne-Cécile Cadio

Atelier d’Ahncé, 64 rue du Grand Marché à Tours. Il reste des places pour cette année. Pour les 5-8 ans, tous les mercredis.
Renseignements : gribouilleetcie.blogspot.fr

Expo : Bobbyland, musique d'automates

Cette œuvre participative sera présenté cette semaine à la bibliothèque centrale de Tours. Anthony Taillard est l’un de ses concepteurs.

L'atelier organisé par le Temps Machine dans un local du Musée des Beaux-arts de Tours.
L’atelier organisé par le Temps Machine dans un local du Musée des Beaux-arts de Tours.

Comment est né Bobbyland ?
Dès le début, nous avons conçu le projet de manière participative. Nous avons organisé un atelier en 2011 à Nantes. Les participants nous ont aidés à mettre au point les premiers instruments avec deux pianos, des éléments de batterie et un orgue à disquette. Nous avons ensuite eu l’idée de le faire voyager. À chaque fois qu’il vient dans une ville, nous organisons un atelier autour de l’invention d’instruments et nous incorporons les nouveaux dans Bobbyland. À Tours, le musée des beaux-arts nous a prêté un local pour que les participants travaillent sur des guitares.
Ce nom, Bobbyland, il vient d’où ?
Je travaille depuis des années sur un petit moteur qui frottait sur les cordes d’une guitare. Vous savez, ceux que l’on retrouve dans n’importe quel jouet. Je l’ai appelé Bobby. Quand est arrivée l’idée de ce projet avec mon collègue Rasim Biyili, on l’a tout de suite appelé le Pays des Bobby.
À quoi s’attendre quand on va voir votre œuvre ?
Devant Bobbyland, vous êtes obligé de vous rapprocher, de regarder les petits mécanismes agir. C’est un peu comme un théâtre d’objet, comme ces vieilles machines qui actionnaient des automates. Ce n’est pas du tout grandiloquent.
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Vous détournez également les instruments…
Oui, il ne faut pas s’imaginer à entendre le son des instruments que j’ai déjà cités. Nous ne les utilisons pas de manière classique. Tout est acoustique. On a par exemple fixé du crin d’archet à un servomoteur qui vient frotter sur une partie du piano. Ce qui produit, au final, un son qui se rapproche de celui d’une contrebasse.
Vous serez présent pendant la semaine où Bobbyland sera présentée. Cela fait partie de votre projet ?
Oui, nous voyageons avec l’œuvre. Bobbyland donne l’impression que ce n’est pas forcément complexe. Mais au bout d’un moment, le visiteur se pose des questions et comprend que derrière ces petites machines se cachent une mécanique et un processus plus complexe. Nous aimons être là pour répondre aux interrogations.
>> L’ÉVÉNEMENT L’exposition de Bobbyland a lieu à la bibliothèque centrale de Tours jusqu’au samedi 29 novembre. Vous pourrez rencontrer également les deux artistes, à l’origine de cette oeuvre, puisque Anthony Taillard et Rasim Biyikili seront là pour répondre à vos questions. Ouvert à partir de 13 h le mardi. Sinon, visites de 13 h 30 à 18 h. Entrée libre.
>> LES ARTISTES Anthony Taillard et Razim Biyikili ont monté en 2008 le Studio d’en haut à Nantes. Cette association produit plusieurs spectacles et performances autour de la musique, du numérique et de l’art plastique. Outre Bobbyland, ils ont monté Immensity of the territory, une installation née d’un road trip sur la route 66 aux USA. Plus d’infos sur studioenhaut.net
 

Kids : les joies du modelage

Jouer tout en salissant. Oh quel bonheur pour les enfants…

Atelier modelage
Qui n’a jamais rêvé de se salir et de jouer sans être sermonné par ses parents ? C’est possible à l’atelier des arts céramiques du centre-ville. Ce mercredi soir, dans une grande salle aux allures d’une caverne d’Ali Baba, ils sont six dont Elsa, Lou, William, Anne-Charlotte, Aimie ou encore Isaure à s’adonner aux joies de la terre cuite.
Au total, près de 25 petits Tourangeaux y suivent chaque semaine des cours de modelage. Protégés par un tablier, les apprentis installés autour d’une grande table vont travailler sur les insectes. Un thème choisi par leur formatrice, Lisa Desbureaux, 26 ans, céramiste professionnelle. Après leur avoir proposé quelques visuels, l’animatrice invite les élèves à laisser libre cours à leur imagination. Le message semble compris, les petits malaxent la terre avant de sculpter aux moyens de divers outils, des animaux plus bizarres les uns que les autres.

Au bout d’une demi-heure, Lou la plus âgée présente sa créature : une figurine de manga aux ailes de papillon. Puis, peu à peu, les contours d’une libellule et d’une coccinelle prennent forme. Lisa se garde bien d’intervenir : « Mon objectif est d’encourager les enfants, chaque élève possède son style reconnaissable d’une pièce à l’autre. Il faut que cela reste un loisir, nous explique la jeune femme. Durant une heure et demie, ils apprennent vite, cela développe chez eux une certaine habileté et surtout cela leur permet de se défouler, notamment lorsqu’ils tapent sur la terre ! » Les pièces terminées, vient l’heure de la cuisson et du nettoyage. La vaisselle, une étape très appréciée d’ailleurs par les enfants, histoire de terminer le cours par quelques éclats de rire !
Anne-Cécile Cadio
Modelage en anglais dès 7 ans, en janvier.
>>Renseignements : atelierdesartsceramiques.com

Top chef version XS

Les cuisiniers en herbe revisitent les classiques en deux heures.

KIDS_PAP_OUVERTURE
Ils deviendront peut-être les futurs candidats des émissions comme Top chef ou Masterchef, ils ont entre 6 et 11 ans et sont inscrits aux ateliers Saperlipopote. C’est l’association Courteline qui les organise. Des cours de cuisine créative proposés tous les quinze jours par une diététicienne tourangelle, Vanessa Gilbert.
Son objectif : apprendre aux enfants les rudiments de la cuisine tout en s’amusant. Équipés d’économes, de rouleaux à pâtisserie et de planches à découper, les cuisiniers en herbe revisitent durant deux heures les grands classiques culinaires : des sauces aux lasagnes en passant par les pizzas, les tartes ou encore la fameuse pâte à tartiner du goûter. Durant l’atelier, les cinq sens sont en éveil, les petits chefs jouent avec les odeurs, la texture ou le goût des produits pour préparer une recette dont eux seuls auront le secret. Pour la diététicienne « le cours donne l’occasion de leur transmettre certaines valeurs comme celles d’apprendre à cuisiner avec les fruits et légumes de saison, cultivés localement et si possible sans pesticide ».
Chez Saperlipopote, pas de recette ratée, les apprentis repartent même avec leurs plats à la maison pour les faire déguster à papa et maman. Bon appétit alors !
Anne-Cécile Cadio
ÇA LES FAIT BOUGER !
√SORTIE CHASSE AUX OEUFS…
Le château du Rivau propose une course au trésor dans son jardin dimanche et lundi de Pâques. Aidés par un animateur, les enfants sont invités à découvrir des oeufs magiques. Comptez deux euros par enfant. Il est conseillé de réserver sa place. Chasse aux oeufs les dimanche 20 et lundi 21 avril, à 11 h 30 et 15 h 30. Plus d’infos : chateaudurivau.com
EXPO MAMMOUTH ET CIE…
Le musée de la préhistoire du Grand-Pressigny présente une superbe exposition sur ces grosses bébêtes de la préhistoire ! Une façon ludique et interactive pour vous plonger dans leur monde ! Jusqu’au 30 novembre, expo Bêtes à tout faire au musée de la préhistoire du Grand-Pressigny. Plus d’infos : prehistoiregrandpressigny.fr
VACANCES DE PÂQUES / STAGE
KIDS_BV_BOUGER_CHATEAULa compagnie Ckoicecirk organise deux stages de cirque pour les vacances. Au menu des réjouissances : jonglerie, équilibre, clown, acrobatie et trapèze. Il reste des places (le stage est réservé aux enfants dès l’âge de 5 ans). Le Rexy est situé dans l’ancien cinéma au 50 rue Maxime-Bourdon à Saint-Pierre-des-Corps. Du 22 au 26 avril et du 28 avril au 2 mai. Tarifs : entre 50 et 70 €. Plus d’infos : ckoicecirk.ateliers@gmail. com ou au 02 47 45 54 96.
 

Pour les kids : l'atelier d'écriture

Un atelier d’écriture ? Ce n’est pas réservé aux adultes ! Les enfants ont le leur maintenant.

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Une ambiance studieuse, des stylos, des feuilles. Nous sommes un samedi matin au premier étage de la librairie La boîte à Livres, rue Nationale, à Tours. Une dizaine de garçons et de filles âgés de 8 à 12 ans manient les mots sous le regard bienveillant de Marie Remande. Cette journaliste indépendante anime depuis maintenant trois ans des ateliers d’écriture pour les petits Tourangeaux. Son approche basée sur la pédagogie Freinet (fondée sur la libre expression des enfants) se veut, avant tout, ludique et sensorielle. Avec Marie, on joue avec les mots, on compose des poèmes, des calligrammes, des acrostiches et surtout on laisse place à son imaginaire et à sa créativité ! Une fois le travail terminé, chacun écoute avec respect la production de l’autre. « L’important est de donner le goût de l’écriture à ces jeunes et pourquoi pas de révéler des talents qui s’ignorent ! », explique, avec tendresse, la coordinatrice de l’atelier. Ce qui est sûr, c’est que ces écrivains en herbe enrichissent leur vocabulaire et prennent confiance en eux. Et à cet âge-là, on en a souvent besoin !
+ Dans le cadre du Printemps des poètes, les enfants réservent une surprise poétique aux visiteurs le samedi 29 mars de 11 h 30 à 12 h 30. Atelier écriture/enfants : un samedi par mois, de 10ƒh à 11 h 30 à la Boîte à Livres à Tours. 12 € la séance. Réservation conseillée au 06 07 46 18 58. Plus d’infos : marieremande.livreaucentre.fr

Un petit vert ?

Numéro special British oblige forcément à tester un pub. On est allé à l’Atelier.

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Un espace intimiste. Des tables en bois. La musique des Dubliners en fond sonore. « On voulait vraiment cette ambiance, c’est ce qui nous plaît », explique Cédric, derrière son comptoir. À 29 ans, il a repris l’établissement en septembre 2012, avec son associé Nicolas, d’un an son aîné. Convivialité et proximité reviennent dans la bouche du jeune homme.
L’Atelier n’est pas qu’un lieu de passage. Cédric souhaite mettre les clients à l’aise, leur faire aimer l’atmosphère anglo-saxonne. Et qu’ils reviennent. Comme si on était dans un recoin paumé du Conemara, où le pub est l’endroit où tous les habitants se retrouvent.
Les deux compères ont aussi apporté leur patte. Le côté geek de Cédric, avec un poster de Super Mario remixé à la bière. Un saxo et une guitare au plafond pour son pote, branché musique. Mais l’Irlande n’est jamais loin. On lève la tête et on aperçoit des vieilles bouteilles de Guinness ou de Jameson. Et bien sûr, le ballon ovale a sa place, comme le dit Cédric, un passionné : « On peut venir tranquillement voir les matches ici. Gueuler un bon coup avec une bière à la main ». Avec le quinze du Trèfle et les Bleus aux deux dernières places du Tournoi des 6 nations cette année, il y avait de quoi crier. Les fans ont pu noyer leur chagrin dans la boisson : la pinte la moins chère est à 3,50 euros.
Les habitués accoudés au bar, les âmes de passage se retrouvent à l’étage. Plus de tables et de banquettes pour faire la fête. « On peut privatiser le haut pour des anniversaires ou des grandes occasions si on nous le demande », poursuit Cédric. Avant de venir, pas besoin de réviser votre vocabulaire. Il est précisé à l’entrée qu’à l’Atelier, « on parle anglais avec un accent très français » !
Chloé Vernon
L’atelier, 20 rue de Châteauneuf. Du mardi au samedi, jusqu’à 2 h du matin. Tel : 09.82.57.49.12.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommez avec modération.


AU COMPTOIR
UNE BIÈRE
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Une pinte de Grimbergen, une blonde bien rafraîchissante l’été. 5,60 €.
UNE AUTRE BIÈRE
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Une obligation dans un pub irlandais : la Guinness. La pinte est à 5,50 €.
LES FLÉCHETTES
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Après ces deux pintes, une partie de « darts » (gratos) s’impose ! Visez droit, sinon vous risquez d’atteindre les clients qui sortent des toilettes, juste à côté.