Happy Color : un petit tour(s) en Inde

Ce dimanche, place à la Happy Color ! Mais avant de parcourir vos 5 km sous la poudre colorée, sortez vos cahiers et prenez des notes pour briller en société (ou pas) : on vous rappelle les origines de cette fête qui a séduit le monde entier et ses différences avec la course tourangelle.

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MAIS EN FAIT, D’OÙ ÇA VIENT ?

La Happy Color s’inspire évidemment de la Fête des couleurs, plus connue sous le nom de Holi. Cette fête religieuse hindoue est un moment-clé en Inde, commémorée partout du Nord au Sud. Marquant le début du printemps, elle est célébrée au cours de la pleine lune, en février-mars. Cette année, elle a eu lieu le 2 mars. Le but, comme la Happy Color, est de se jeter de la poudre colorée dessus… et de faire la fête.

OK, MAIS C’EST QUI, HOLI ?

D’après la mythologie hindoue, Holi vient de « Holika », le nom de la soeur du roi-démon Hiranyakashipu. Ce dernier, outre le fait d’avoir un prénom impossible à écrire, régnait en despote. Arrogant et indestructible, Hiranyakashipu voulait se débarrasser de son fils Prahlad. Il faut dire que fiston refusait de vénérer son père et préférait le dieu Vishnu. De quoi compliquer les repas de famille. C’est pourquoi Hiranyakashipu tenta de tuer Prahlad, mais en vain, puisqu’il survécut à tout : mordu par les serpents, attaqué par les soldats du roi, jeté d’une falaise et écrasé par des éléphants.
Costaud le Prahlad ? Bof, surtout sauvé à chaque fois par Seigneur Vishnu. Bref, pas de quoi faire le malin. Papa demanda alors l’aide de sa soeur Holika qui ne craignait pas le feu. Elle prit alors Prahlad avec elle dans les flammes. Mais le Bien triomphant toujours du Mal (vous connaissez, vous regardez des Disney), Prahlad s’en sortit indemne, contrairement à Holika qui brûla vive (fallait pas chercher les Dieux). Prahlad fut récompensé par sa loyauté à Vishnu. Autant vous dire que si vous rencontrez une Holika pendant la Happy Color, fuyez pauvres fous !

UN JOUR FÉRIÉ SANS CASTE

Pas de chance en France, les Happy Color ne permettent pas encore cela… Mais en Inde, la Holi est un jour férié. Célébrant la fécondité, le printemps et la fusion avec le divin, la Fête des couleurs est également un instant très particulier : en effet, c’est l’un des rares moments — si ce n’est le seul — où les castes se mélangent et la hiérarchie n’existe plus.
L’écrivain indianiste Alain Daniélou décrivait Holi comme « le jour où toutes les castes se mêlent, où les inférieurs ont le droit d’insulter tous ceux devant qui ils ont dû s’incliner pendant toute l’année ». Ce qui n’est pas une raison pour cracher sur votre patron lors de la Happy Color à Tours… On vous voyait venir.

TOUS LES COUPS SONT PERMISUNE

Pendant les jours qui précédent la Fête des couleurs, les Indiens s’approvisionnent comme ils peuvent en « munitions » ! Ballons remplis d’eau colorée, seringues, fusils à eau, etc., tout est possible. Il faut être prêt à dégainer et asperger son entourage, ses amis ou les inconnus. Les touristes sont d’ailleurs une cible privilégiée. À la Happy Color de Tours, on lance simplement la poudre colorée à la main sur les participants. Inutile de venir avec votre catapulte faite-main.

D’AUTRES VERTUS

Les Indiens sont persuadés que la Holi possède des vertus médicales avec l’action purifiante des couleurs répandues sur le corps qui renforcerait les défenses naturelles. Elle permet aussi de manifester son amour à ses proches et pardonner ses ennemis (N’hésitez pas à en faire de même à Tours #peaceandlove).
Enfin, la Fête des couleurs en Inde est l’occasion d’un grand nettoyage, où l’on s’occupe de sa maison de fond en comble. Allez les ados, prenez exemple : prenez un balai, c’est l’heure du ménage de printemps dans votre chambre !

COULEURS : LES SIGNIFICATIONS

La Happy Color Tours utilise des poudres de cinq couleurs différentes aux mêmes significations qu’en Inde : le rouge (la joie), le vert (l’harmonie), le jaune (amitié et partage), le bleu (vitalité), l’orange (l’optimisme). Là-bas, après avoir « poudré » sa victime, la coutume veut que l’on s’exclame « Bura Na Mano, Holi Hai ! » (« Ne soyez pas en colère, c’est la Holi ! »). L’esprit de fête fait le reste : on continue de s’amuser, chanter, danser, manger… et boire. Il est d’usage d’avaler du thandaï, breuvage mélangeant lait glacé, amandes, épices et graines de… cannabis !
À Tours, évitons la cigarette qui fait rire : contentez- vous du concert organisé après la course et du happy village. Et n’hésitez pas à nous envoyer vos selfies et vos bouilles colorées sur redac@tmvtours.fr ou via facebook.com/tmv.tours !

PRATIQUE
> Dimanche 3 juin, départs échelonnés de 14 h à 16 h, parvis de l’Heure tranquille. Tarifs : 20 € (adulte) et 18 € (-18 ans et demandeurs d’emploi). > Retrait des dossards et kits cadeaux sur le parvis de l’Heure tranquille, le 1er juin de 15 h à 20 h ; le 2 juin de 10 h à 20 h et le 3 juin de 9 h à 13 h.
> Infos : happycolortours.fr

#WTF 53 : un hôtel de luxe… pour chiens !

Un hôtel de luxe pour les toutous, la bonne excuse Johnny à un contrôle routier ou encore une étude Netflix « passionnante » : voilà l’actu #WTF et insolite.

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— En Inde, près de New Delhi, existe désormais le premier hôtel de luxe pour chiens. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les toutous sont plutôt bien accueillis au Critterati ! Lits douillets, spa, vétérinaire disponible 24 heures sur 24 ou encore… bières sans alcool importées de Belgique : tout est là pour faire passer un agréable séjour aux animaux.
Le chien – pardon client – peut aussi avoir droit à des séances de massage ayurvédiques et piquer une tête poilue dans la piscine. Les suites sont facturées jusqu’à 70 dollars la nuit. « Un animal est plus loyal que les humains. Les chiens feraient n’importe quoi pour nous donc ils le méritent », a indiqué Deepak Chawla, fondateur et directeur de l’établissement.

— Dans le Nord, les gendarmes ont intercepté un routier qui roulait de manière fort étrange. Après avoir soufflé dans le ballon, il s’est avéré que l’homme présentait une alcoolémie de 2 g/litre de sang. Pour justifier son état, le conducteur a expliqué qu’il était triste de la mort de Johnny Hallyday et avait donc bu durant tout le concert rediffusé à la télé.

— Netflix a réalisé une étude sur le comportement des parents d’enfants de moins de 9 ans vis-à-vis des séries. On y apprend que 32 % des papas-mamans français ont déjà fait semblant d’être malades pour regarder leur série tranquillement. 46 % d’entre eux le font durant le ménage. 30 % des parents allemands regardent leur série pendant les courses, tandis que 34 % des Espagnols et Portugais s’y adonnent en faisant du sport.
Enfin, un tiers des parents européens déclarent rester plus longtemps aux toilettes pour finir un épisode. Ah.

A.G.

Culture, tendance et web #6

Obama avec un chignon, un bouquin complètement punk et fou furieux, ou encore l’intégrale de Malcolm en DVD : voilà votre moment détente, culture, chronique et web.

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DISTORSION – SHOCK
Après le carton du premier opus (X), Distorsion revient avec son volume 2. Ce Shock, véritable brûlot punk et taré, tourne cette fois autour de la thématique de la provoc’. Emballé dans une maquette à l’esprit fanzine, foutraque et foldingue, on y retrouve entre autres Jackass, professeur Choron, GG Allin, l’entarteur Noël Godin ou encore Alice Cooper. Fouillant les entrailles de la littérature, du ciné, de la BD et de la musique, Distorsion envoie valser les conventions, avec une délicieuse liberté de ton, tout au long de 176 pages créatives, incongrues, apocalyptiques… mais joussives.
A.G.

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MALCOLM – L’INTÉGRALE
Le plaisir ultime de tout fan de la famille la plus casse-bonbon d’Amérique : Malcolm voit enfin l’intégralité de ses sept saisons débarquer en France en coffret DVD. Plein à craquer (près de 8 h !), ce joli cadeau peut aussi se targuer d’offrir un paquet de bonus : visite de la maison, scènes coupées, interviews de l’équipe et de Linwood Boomer, le créateur de la série, mais aussi un épisode inédit en version longue. À consommer sans modération… à condition d’y mettre le prix : ce giga coffret coûte 99 €.
A.G.

LE JEU VIDEOPAUSE_ECRANS_JEUVIDEO
BEYOND EARTH RISING TIDE
En novembre 2014, Sid Meier créait l’événement en faisant entrer Civilization, son célèbre jeu de stratégie au tour par tour, dans une ère futuriste. Un an après la sortie de Beyond Earth, les joueurs vont devoir mouiller le maillot dans Rising Tide, une première extension qui fait la part belle aux mondes sous-marins. Bonne nouvelle, ce virage à 180° s’accompagne de nouveautés bienvenues comme un nouveau système de diplomatie et l’arrivée de quatre nouvelles factions. Alors, qui se jette à l’eau ?
> 2K, Pegi + 12 ans, PC, 30 €.
L. Soon

2,8

C’est, en millions, le nombre d’entrées réalisées par le film Les Nouvelles aventures d’Aladin… en 15 jours. Kev Adams est suivi par Matt Damon qui, même en étant « seul sur Mars », a quand même attiré 1,1 million de spectateurs en une semaine de diffusion.

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LAZY COMPANY
Tmv vous en a parlé récemment : la série tourangelle Lazy Company fait désormais ses armes en BD ! Avec le Tourangeau Ullcer au crayon et le scénariste Samuel Bodin, déjà auteur pour la série TV, on retrouve cette fois nos quatre abrutis incompétents… au Tibet ! Ils nous rejouent Band Of Brothers version Monty Python, dans une suite de sketches complètement déjantés. Cette unité très spéciale des forces armées américaines contient son lot de spécimens de la bêtise humaine. Pas étonnant que les ressorts humoristiques fonctionnent à plein tube pour ce qui s’avère être un des ouvrages les plus drôles de l’année.
Hervé Bourit

TENDANCE WEB
CHIGNONS MIGNONS
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Si vous avez un « man bun » (un chignon), c’est que vous êtes un hipster. Si, si. Maintenant, imaginez les leaders politiques avec cette coupe trop tendance : c’est ce qu’a fait la plateforme Design Crowd, avec ce concours Photoshop. Obama, Bush ou encore Poutine : la méga classe !
> À découvrir sur designcrowd.com/special/politicians-with-man-buns

bulle

#WTF 3 : elle éternue 12 000 fois par jour !

Cette semaine, le monde est toujours fou. Entre une petite fille qui éternue des milliers de fois par jour et une société qui découpera et encadrera vos tatouages, une fois mort. Normaaal.

> Katelyn Thornley a 12 ans. Il y a un mois, elle sort d’un cours de clarinette et là : atchoum ! Puis double atchoum. Et triple. La crise, sans s’arrêter. Depuis, cette petite Texane éternue plus de 12 000 fois par jour (environ 20 fois par minute). Pour l’instant, les docteurs ignorent ce qui lui arrive et pensent à un tic nerveux dû au stress. Ah, la clarinette, ce danger pour la santé…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=E9s7FVbh30o[/youtube]

 

> Une étude des chercheurs de l’Université d’État de Floride a démontré que faire la vaisselle réduisait le stress et stimulait la créativité.

> Aux États-Unis, l’association Napsa veut préserver l’art cutané : elle permet aux personnes tatouées de faire appel à un embaumeur. Celui-ci interviendra dans les 18 h suivant leur décès pour découper les tatouages dudit mort, les traiter, les conserver et les encadrer. Le tableau parfait.

> En Inde, un petit garçon de 4 ans s’est fait opérer après de violents maux de ventre. Il avait en fait un foetus dans son ventre. Un cas extrêmement rare, appelé foetus in foetu.

 

Slow Joe & The Ginger Accident : rencontre avec un crooner vagabond

#Aucard À quelques heures de leur show, mardi 9 juin, Slow Joe et Cédric nous ont livré l’histoire de leur rencontre… Surprenante.

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Il a la silhouette malingre, mais il en impose. Slow Joe, 72 ans, a un visage marqué qui pousse au respect. Le visage de celui qui a eu un passé mouvementé. L’homme, de son vrai nom Joseph Manuel Da Rocha, garde en lui le souvenir de ses années d’errance en Inde, de vagabondage, d’alcool et de drogue. Toute cette période durant laquelle Joe ne chantait pas encore sur les scènes de festivals, mais pour lui, ou de temps en temps dans les clubs de Bombay le dimanche après-midi. « Je chante depuis que je parle », se plaît à dire Joe. Ce dernier nous met très vite à l’aise, il nous propose à boire, se pose dans un fauteuil et s’éclipse pendant que Cédric, le guitariste, raconte l’histoire de leur rencontre.

C’était en 2007, dans les rues de Goa. Cédric, jeune musicien, est en voyage en Inde avec sa copine. Joe, lui, rabat les touristes vers l’hôtel du coin pour gagner quelques roupies. Très vite, le Frenchy remarque que l’Indien a une voix en or. Ils se mettent à parler de tout, de rien, et de musique. Joe lui chante I’ve got you under my skin. « Il n’a pas la voix tonitruante de Johnny Halliday qui te coiffe les cheveux quand t’es dans la même pièce,  mais il a l’essence d’un crooner », affirme Cédric. Joe interrompt l’interview, perturbé par un de ses ongles plus long que les autres. « Ce n’est pas grave », rigole Cédric. La discussion reprend et le musicien nous livre la fin de l’histoire qui a conduit Joe sur la scène.

« Ses lèvres étaient plus froides que le vagin d’une nonne! »

À son retour en France, Cédric fait écouter à ses potes la voix de Joe. Puis, tout va très vite. Ou presque, outre la galère de la paperasse. L’Indien rejoint Cédric, à Lyon. Et ce n’est pas le remake d’un Indien dans la ville, bien que l’histoire de ce groupe ait tout d’un scénario, basé sur la rencontre. Celle entre Joe et Cédric donc, mais aussi celle avec le bassiste et le batteur, quelques années plus tôt. Ce jour-là, Alexis et Josselin donnent un concert. Avant d’y assister, Cédric prend son tout premier ecstasy et quand il voit les deux jouer, il croit halluciner. « J’étais bouche-bée, on a discuté toute la nuit après le concert et je savais qu’il fallait faire quelque chose. » Puis la bande rencontre Régis, sur un quai de gare.  Et il décide de les suivre pour jouer du clavier sur scène avec eux, quelques heures plus tard. La machine est lancée. Et Slow Joe entre dans la danse.

Depuis, les compagnons de route traversent la France. Ils prennent même le chemin de l’Inde, en 2011, pour une tournée. L’occasion pour Joe de retrouver ses racines, même si elles ne lui manquent pas vraiment. « On mange indien de temps en temps mais sinon il s’en fout », rigole Cédric. Joe est un électron libre. Il aime faire ce qu’il veut, quand il veut. Poser une question surprenante, dans sa loge d’artiste : « Combien de cœurs avez-vous brisés ? » On lui renvoie la question. « Je me souviens d’une fille, en Inde, qui était amoureuse de moi. Ma sœur me disait de me marier avec elle, mais moi je n’étais pas amoureux. Pour tout vous dire, ses lèvres étaient plus froides que le vagin d’une nonne! » Cédric se marre, la complicité entre les deux ne reste plus à prouver.

Découvrez Slow Joe and the Ginger Accident en musique :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=lgyK65HuK3c[/youtube]

Polo vs Cricket

Le polo n’est pas qu’un vêtement et le cricket n’est pas qu’un insecte. Méconnus en France, les deux sports sont très prisés outre-Manche. Laquelle des deux disciplines est la plus abordable pour vous ?

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LE PLUS WESTMINSTER
Le polo est un des sports les plus appréciés de la noblesse outre-Manche. De temps à autre, on aperçoit les Prince William et Harry à la une des tabloids, entre deux matches. Une version light oeuvre à sa démocratisation : le paddock polo, sur un terrain plus petit (150 m de long contre 275 m pour le polo).
Le monde du cricket tient à sa réputation de deuxième sport le plus populaire du monde derrière le foot. Longtemps réservé aux classes sociales les moins favorisées, il a été accaparé au fur et à mesure par la bourgeoisie. Il reste néanmoins très pratiqué dans plusieurs pays du Commonwealth (Inde, Nouvelle-Zélande, Canada).
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LE MOINS COMPLICATED
Au polo, le principe est plutôt simple : deux équipes de quatre joueurs à cheval doivent inscrire le plus de buts possible. « Mais si les règles peuvent être parfois complexes, elles sont souples. Les arbitres s’adaptent en fonction du danger », explique Yann Guillemin, instructeur au Polo Club de Touraine.
Le règlement du cricket est difficile à assimiler pour le néophyte. Pour résumer, les batteurs d’une équipe doivent marquer le plus grand nombre de runs (aller-retour jusqu’à la ligne de leur acolyte), après avoir envoyé la balle le plus loin possible. Soyez patients, les matches peuvent durer plusieurs jours.
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LE PLUS GENTLEMAN
« La 3e mi-temps est la plus intéressante », note avec malice Yann Guillemin. Après un match, se retrouver autour d’une bière (british of course) est apprécié par les joueurs. « Mais sur le terrain, il n’y a pas un esprit fair-play particulier. Tout dépend des personnes, comme dans chaque sport », analyse-t-il.
Au cricket, on est moins peace. Tapez « fight+cricket » sur internet et vous trouverez des belles vidéos d’embrouilles, avec peu de beignes mais quelques lancers de balle sur l’adversaire. C’est le haut niveau, les amateurs sont plus calmes.
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LE MOINS DANGEROUS
« Une fois, j’ai tiré dans la balle, elle a atterri dans la figure d’un adversaire. Il est ressorti avec de multiples fractures », raconte Yann Guillemin. Lourdeur de la balle, chevaux galopant côte à côte, accrochages du maillet (accessoire avec lequel on frappe dans la balle) : bref, le polo, ça déménage !
Le cricket est moins risqué. Les batteurs sont protégés par un casque. Pour, justement, éviter de recevoir la balle en pleine tête. Leurs jambes et leurs avant-bras sont également préservés par des pads. Ils disposent de gants. Les joueurs de champ, moins exposés, n’y ont pas droit.
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LE PLUS ÉPUISANT
« Toutes les parties du corps sont stimulées dans la pratique du polo », note l’ancien joueur, qui recommande aussi de travailler les méninges, le sport étant très tactique. Mais, avouons-le : sur un terrain aussi grand, ce sont surtout les chevaux qui sont épuisés…
Au cricket, un joueur peut passer des heures sans être sollicité. La concentration est la donnée la plus importante car il peut être obligé de se réveiller à tout moment. Il doit être explosif et agile dans ses courses, lancers et plongeons.
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LE MOINS EXPENSIVE
Malgré ses évolutions et ses variantes, le polo reste un sport assez cher. Comptez entre 50 et 70 euros pour une leçon collective d’une heure. «Mais cela reste dans les prix d’une discipline équestre », explique Yann Guillemin.
Une licence annuelle de cricket coûte généralement entre 150 et 200 euros. Ajoutez 50 à 100 euros d’équipement (batte, casque, gants) pour les joueurs qui en ont besoin.
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Score final : 3-3
« Tie » comme disent les British ! À chaque sport son style. Si vous êtes d’une nature concentrée et calme, préférez le cricket ! Pour ceux qui veulent se défouler, osez monter sur le cheval pour une partie de Polo.