On a testé Più Più et sa « fastronomie italienne »

Fastronomie italienne, produits frais et belles portions de pizza : on a fait un tour du côté de la place du Grand-Marché, pour goûter à la cuisine de Più Più.

Vous êtes partant(e)s pour de la « fastronomie italienne » ? Voici ce que propose Più Più installé place du Grand-Marché, à Tours, depuis l’automne dernier ; un établissement à mi-chemin entre le fastfood et le restaurant qu’on avait hâte de tester.

Pour la petite histoire, Più Più c’est d’abord une franchise, une enseigne de restauration rapide qui voulait allier une large gamme de produits tout droit venus d’Italie, de qualité, et à manger sur le pouce. Le concept, lancé par Paul Ghostine à Paris, a ensuite fait des petits et s’est implanté à Lyon, Angers… Et donc désormais aussi à Tours, avec une affaire tenue par Giovanni Payet. Hop, fin de la petite leçon, on passe à table.

On arrive donc pour notre session test, un mardi bien ensoleillé. Dans la petite salle en long, un grand comptoir vitré qui laisse apercevoir ce qui attend les estomacs. Il y a de bien belles portions de pizza, travaillées, garnies de produits frais comme de la burrata artisanale ou encore du jambon cuit italien. Un peu plus loin, des pâtes fraîches, des énormes pièces de charcuterie et de fromage (découpées en direct et sous nos yeux, d’ailleurs). Appétissant !

On prend la commande. La vente à emporter est possible, mais on préfère s’installer en salle, même si l’accueil nous a paru un peu impersonnel cette fois-là. Nous voilà avec un petit plateau doré et des couverts dans le même style. Sympa !

On s’est laissé séduire (et séduits nous avons été) par une portion de « Amore al tartufo ». Côté garniture, c’est généreux : la crème de truffe d’été est onctueuse, elle est bien présente, alors on la sent… et pas qu’un peu ! Miam. Idem au niveau du parmigiano reggiano, fort en goût et excellent, parsemant notre pizza.

À noter que la pâte n’est pas bourrative ou sèche, loin de là. Elle est au contraire un poil croustillante, très légère et vraiment aérée. Des produits italiens à 200 %, des produits de qualité, c’est sûr. Un petit air d’Italie flotte désormais sur la place du Grand-Marché.

Aurélien Germain


> L’addition : comptez entre 9,90 € et 13,90 € la formule. Pour la part de pizza seule, les prix commencent à partir de 5,90 €. Planches entre 17,90 et 19,90 €. Antipasti à 7 €. Formules panino ou insalata (salades) dès 11,90 €.
> Più Più se situe au 9 place du Grand- Marché, à Tours. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Repas sur place ou à emporter. Epicerie. Terrasse.
> Contact Tél. 09 81 43 30 81. Sur Facebook : Più Più Tours ou @piupiu.tours sur Instagram. Site de la franchise : piu-piu.com

 

On a testé IT Trattoria, resto italien de l’Heure Tranquille

Petit détour aux Deux-Lions cette semaine pour notre chronique resto. On a fait un tour en Italie, chez IT Trattoria.

IT Trattoria entre dans la catégorie de ce que l’on pourrait appeler les concept-restos. C’est évidemment une dénomination que l’on vient d’inventer, mais elle dit bien ce qu’elle veut dire. En résumé, quand vous passez la porte, vous entrez vraiment dans un autre monde.

Cela passe d’abord par le décor, évidemment, qui est spécialement soigné ici avec tout un tas de détails qui rappellent l’Italie. À commencer par le bar Aperitivo qui nous accueille à notre arrivée.

Mais, au-delà de ça, c’est une ambiance. On parle fort, on s’interpelle et on se croise, comme dans les trattorias de Rome ou de Milan. Concept aussi dans le déroulement du repas. Ici, on se dirige d’abord vers la caisse pour passer sa commande. Ensuite, on prend son petit bipeur et on va s’installer où on veut. Quand ça sonne, on va chercher son plat. Côté carte, les choses sont assez simples.

Les pizzas et les pâtes se taillent la part du lion. À première vue, pas de surprise, les recettes sont traditionnelles (ne cherchez pas l’hawaïenne pâte épaisse). Mais cette apparente simplicité cache, en fait, des plats très bien faits, avec d’excellents produits.

Et quand c’est bon, ce n’est pas la peine d’en rajouter. La pâte de notre pizza, une Prosciutto e Bufala de belle dimension, est fine et légère. La tomate dégage ses arômes puissants, tout comme le jambon et la mozzarella, tous deux venus de là-bas. Les pâtes, que l’on reluque chez nos voisins de table, sont fraîches et copieuses.

Ici, on le comprend très vite, c’est la cuisine qui est au centre de l’espace. La petite cohorte de cuisiniers travaille devant nous et prépare les plats à la demande. C’est là que tous les clients viennent chercher leur commande. Sourire et convivialité garantis. Là aussi que sont préparés les desserts qui garnissent le très joli comptoir de sucrerie parfaitement ordonnées. Nous optons pour une tarte au citron meringuée. Elle n’est pas trop sucrée et n’a pas oublié sa petite touche de croquant. Parfait pour finir en beauté.

Matthieu Pays


> L’addition : Pour une belle pizza, comptez entre 10 et 14 €. Les pâtes sont dans la même fourchette, tout comme les salades. Les desserts s’affichent à 5,50 €.

> C’est où ? Dans la galerie de l’Heure Tranquille, aux Deux-Lions.
> Contact Tél. 02 47 39 65 86. Plats à emporter. Wi-fi en libre accès. Ouvert tous les jours, midi et soir. Site : it-trattoria.com

Chez Pia : la pizza comme en Italie !

Et si on partait pour un voyage gustatif en Italie ? La pizzeria Chez Pia vient d’ouvrir rue Châteauneuf et on s’est délecté de ses pizzas. Attention, le restaurant étant relativement petit, pensez à réserver !

C’est vraiment peu dire que Julie et Thomas (qui oeuvraient auparavant au Café contemporain, au CCCOD) ont ouvert une pizzeria qui leur ressemble et qui, donc, ne ressemble à aucune autre.

Il y a le cadre, d’abord. Une ancienne librairie, nichée à l’angle de la rue de Châteauneuf dont ils sont tombés amoureux et dont ils ont tenu à conserver tout le cachet. Du bois, de la pierre, des photos développées au charbon, du mobilier chiné et des éclairages conçus par Thomas et fabriqués en Touraine.

Un détour par l’Italie

Mais, bien sûr, c’est dans l’assiette que tout se passe. Une pizzeria, nous direz-vous, pas grande surprise à attendre. Eh bien, détrompez-vous ! Nous sommes ici dans la pizza napolitaine, la vraie. « Pour nous, c’était obligé ! Si nous faisions une pizzeria, il fallait que les pizzas soient vraiment au top ! », explique Julie.

La pâte, faite d’une farine de blé ancien, pré-germée venue de Florence est d’une incroyable légèreté. Voilà une pizza qui ne vous pèse pas sur l’estomac pour le restant de la journée et ça, c’est déjà un vrai bon point. Côté garniture, c’est du même tonneau. « Nous n’utilisons que des produits AOP, dont beaucoup viennent de la région des Pouilles et qui sont tous validés par la Vera Pizza Napoletana, dont nous aurons bientôt le label. »

 

 

Les légumes, bien sûr, sont choisis en local. Idem pour les recettes, qui sont toutes issues de la tradition napolitaine. Si vous ne jurez que par la Quatre-fromage ou la Montagnarde, vous risquez, c’est vrai, d’être déçu. En revanche, si vous avez envie de découvrir une recette authentique avec de la mortadelle et des éclats de pistache, vous êtes au bon endroit.

Une bonne pizzeria, c’est aussi un bon four et un bon pizzaiolo. Le four, que Thomas et Julie sont allés chercher à Naples, trône dans une des (petites) salles du restaurant et le pizzaiolo arbore tranquillement ses vingt années d’expérience. Et, pour ceux qui malgré tout cela, restent insensibles au charme de la pizza, il y a aussi un plat cuisiné et un plat de pâtes à la carte.


> 9 rue de Châteauneuf, à l’angle avec la rue du Change. Ouvert tous les jours sauf le dimanche, midi et soir.

> Les pizzas s’affichent entre 10 € pour la Margherita et 20 € pour une recette à base de crème de truffe. Les salades sont à 7,50 € pour la Cesar et 13 € pour la Caprese. Superbe assiette de charcuterie à partager à 15,50 €. Plats autour de 15 €. Les desserts s’affichent entre 6 € pour le Tiramisu et 7,50 € pour la Panna Cotta. Pas de formule midi, mais menu enfant à 10 €. 

Basilic & co : pizzas de terroir et artisanales au menu

La franchise Basilic & co vient de s’installer à Tours Nord. Avec elle, ses pizzas de terroir, mettant en valeur les régions françaises. On y a évidemment fait un tour pour la chronique resto…

Vous croyez tout savoir sur la pizza, pâte fine, pâte épaisse, fond tomate ou fond crème ? Eh bien sachez qu’il y a du nouveau sur la planète pizz’ à Tours.

Le credo de Basilic and Co, qui a pris ses quartiers du côté de Monconseil il y a quelques jours seulement, c’est la pizza de terroir, de qualité et composée avec des ingrédients artisanaux français labellisés (bleu du Vercors AOP, mozzarella artisanale française, jambon sec d’Ardèche IGP, chiffonnade de jambon blanc ardéchois, tome des Bauges AOC…). Et le tout fabriqué à la demande devant le client et cuit au feu de bois.

Les régions de France à l’honneur

Laurent Bassi, le fondateur de la franchise a ouvert son premier restaurant en 2004 dans la Drôme et le premier franchisé est né à Nantes en 2014. Depuis, c’est l’explosion. Dès l’année suivante l’enseigne devient la première franchise de pizza à obtenir le label « fait maison » et Basilic and Co devrait atteindre les trente restaurants en France à la fin de cette année.

Celui de Tours est tenu par un duo de choc : Aurélien et Geoffrey, tout sourire au comptoir du restaurant. Alors, de terroir, il est effectivement beaucoup question à la carte. Une série de recettes met les régions de France et d’ailleurs à l’honneur et c’est assez rigolo de se retrouver avec une pizza bourguignonne, tajine, Iraty ou aux quatre fromages des Alpes.

Nous, on a opté pour une savoyarde, avec du Reblochon AOP et une petite fondue d’oignons maison. C’est gourmand et ça fait du bien en ces jours frisquets. La pâte est moelleuse et fondante à souhait et il y a deux tailles au choix, pour satisfaire tous les appétits.

Pour ce qui est de l’ambiance, la salle est assez petite et on sent que la franchise a soigné le décor et n’hésite pas à mettre ses valeurs en avant (protection de l’environnement, produits artisanaux, tout ça…). Service souriant et efficace et on peut se restaurer rapidement si on est pressé. Et si on l’est encore plus, il est naturellement possible de déguster ces petits morceaux de terroirs à emporter ou en livraison.

Matthieu Pays


> Basilic & co, au 42 rue Daniel Mayer, à Tours Nord. Ouvert tous les jours, midi et soir.
> De 9,90 à 11,90 € pour la pizza taille standard et de 11,90 à 14,90 € pour la taille maxi. 4,90 € pour le tiramisu café ou framboise. 10,90 € pour une salade à composer soi-même. Sur place ou à emporter. 

> Contact : sur internet ou au 02 47 44 98 19. 

La Casa Juna : voyage en Italie

Récemment installé place du Grand Marché, la Casa Juna est aux couleurs de l’Italie. Au menu, pizzas (dont certaines originales !), bruschettas, pâtes et assiettes de charcuterie. Miam !

Image9

L’équipe de la Casa Juna possède une humilité qui force le respect et qui fait plaisir à voir. Travailleurs, avec l’envie de bien faire et réussir, Julie Gourdet, Nathalie Braure et Franck Tison tiennent avec amour ce nouvel établissement, petite gourmandise au parfum italien.

Outre les bruschettas et les pâtes, la Casa Juna est spécialisée dans les pizzas, cuites au feu de bois, cuisinées avec des produits locaux via des producteurs du coin. Du fait-maison, de l’artisanal.
On pourrait citer en exemple la pizza Juna, avec sa crème fraîche, ses rillons, ses amandes effilochées et son Sainte-Maure de Touraine. Parce que oui, même si elle propose aussi des classiques, la Casa Juna se distingue avec ses créations. Notre choix s’est porté sur la Dalida, une vraie surprise. Sur un lit de mozzarella, on y retrouve de jolies tagliatelles de courgettes rajoutant une plus-value à la présentation, mais aussi de l’aneth, un petit nid de crème fraîche citronnée au centre de la pizza et… de l’espadon fumé !

Aussi original que délicieux, d’autant que la pâte (« préparée sur place également », précise le chef !) est fine et légèrement croustillante, et la garniture relativement copieuse. « Il est vrai qu’on cherche à proposer des pizzas différentes et travailler sur le volume », rapportent Julie et Franck, deux hôtes impeccables, d’une gentillesse remarquable.

Côté déco, le ristorante joue la carte des murs blancs et épurés, sur lesquels s’affiche une grande oeuvre pop colorée, signée du talentueux graffeur Kevin Le Gall. La Casa Juna, qui possède deux salles et bientôt une terrasse, donne désormais rendez-vous aux amoureux de l’Italie. Buon appetito !

A.G.

> 18 place du Grand Marché. Ouvert 7 jours sur 7. Contact : 02 47 26 75 24 ou Casa Juna sur Facebook.
> Pizzas de 11 à 13,50 €, bruschettas à 9,50 €, salades à 13 €…

Ninja Turtles 2 : Megan Fox, tortues et pizzas

Ce qui est sûr, c’est que cette suite de Ninja Turtles est un poil plus réussie (d’un côté, ce n’était pas dur). Pour le reste, seuls les fans aimeront. Et encore… RrrrZZzz…

La Belle et les bêtes.

On ne misait pas grand-chose sur cet épisode 2 des Tortues Ninja, suite à la catastrophe de 2014, enfantée par Jonathan Liebesman et produite par Michael Bay. En 2016, mister Bay reste, mais c’est au tour du quasi-inconnu Dave Green de passer à la réalisation. Le cinéaste ressuscite nos tortues fans de pizza dans une suite un poil plus sympathique que le premier opus.

Cette fois, les quatre frères doivent prendre le risque de se montrer au grand jour. En effet, leur ennemi juré Shredder s’est évadé de prison, aidé par un savant fou et de Rocksteady et Bebop, deux débilos ultra-violents. Sans compter Krang, sorte d’alien mi-cervelle mi-chewing gum recraché, décidé à dézinguer la planète. Clairement pensé comme un produit sans prise de tête, ce gros bonbon qu’est Ninja Turtles 2 va, durant près de deux longues heures, enquiller les moments d’action dans un rythme effréné.
Cela dit, emballé dans un script qu’aurait pu écrire un enfant de 3 ans sous sédatif, Ninja Turtles 2 frôle souvent le ridicule. Pour un résultat cartoonesque, s’adressant au jeune public et aux nostalgiques du dessin-animé, le film a beau caractériser correctement ses tortues et faire sourire, il cède souvent à la facilité.
Et les personnages secondaires n’aident pas. Si les mâles en rut jubileront à l’idée de voir une Megan Fox toujours sexy mais aussi utile qu’un slip dans un camp naturiste, les autres soupireront face à un Stephen Amell transparent ou des Bebop et Rocksteady prometteurs mais presque consternants.

Finalement, dans ce déluge d’effets spéciaux baveux et cette surenchère visuelle et sonore, ce blockbuster sort la tête de l’eau uniquement grâce à son humour décomplexé et sa nostalgie des années 80. Bref, un 2e épisode entre le gros divertissement esthétiquement laid et la madeleine de Proust poussive. Vivement le troisième…

> Action, de Dave Green (USA). Durée : 1 h 52. Avec Megan Fox, Stephen Amell, Brian Tee…
> NOTE : 2/5

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1yGeuHNqr1E[/youtube]

On a testé pour vous « le pire resto de Tours »

#EPJTMV Et si pour une fois nous inversions le concept en allant tester un restaurant « médiocre » voire « horrible » selon les internautes de TripAdvisor ? En l’occurrence Chez Gérard.

Le faux filet de chez Gérard a été loin d'être "horrible".
Le faux filet de chez Gérard a été loin d’être « horrible ».

« J’ai vu une blatte sur le mur. {…} Un enfant saurait faire mieux », se lâche Anyssa. « Un sandwich jambon beurre aurait été nettement meilleur », écrit Lilla. Mickaël, nostalgique du bon vieux temps, semble lui aussi déçu. « Ce n’est pas le souvenir que j’en avais, loin de là… T’as changé Gérard ! »

Sur les 224 avis du site de critiques TripAdvisor, 159 sont rangés dans les catégories « médiocre » ou « horrible ». Ce qui place le restaurant tourangeau parmi les plus mal classés de notre ville. À lire ces avis, on ne vous cache pas que ce n’est pas le premier restaurant qui nous est venu à l’esprit pour déjeuner. Pourtant, nous avons voulu vérifier par nous-même si ces critiques étaient fondées.

Pas de cafards en ligne de mire. Dans un décor un peu kitsch, une guillerette musique française nous caresse les tympans. Marcel et Josette dégustent leur purée-boudin en silence sur une petite table à l’entrée du restaurant. Ambiance sympathique. À peine installés, l’unique serveuse présente à cet horaire là nous présente la carte. Au programme : beaucoup beaucoup beaucoup (trop?) de choix. De la cuisine française, italienne et couscous sous toutes ses déclinaisons garnissent une carte dont les prix semblent exagérés. Ce sera faux-filet grillé frites pour l’un et pizza au jambon pour l’autre. Restons dans le classique.

Les assiettes arrivent. À première vue, rien de choquant. C’est même plutôt présentable. Fin du plat, rien d’anormal. Le carnivore peut néanmoins noter le manque d’harmonie flagrant de cuisson de son faux-filet. Le bout de bête est saignant par endroits et dur comme de la roche à d’autres. Passons au dessert. Tarte aux pommes et boules de glace. Deux desserts trop chers pour ce qu’ils sont (5,50 € pour la part de tarte et 6 € les 2 boules).

Et là on passe à l’addition… Les prix affichés sur la carte ne sont pas les mêmes sur le ticket de caisse… Embêtant. Le faux-filet a gonflé de 50 centimes tandis que la pizza a perdu la même somme. Au final, on s’y retrouve mais cela n’est pas très professionnel… Les critiques semblent violentes compte tenu de ce que nous avons pu déguster. À moins que Gégé ne s’en soit inspiré pour relever le niveau de son établissement qui, admettons-le, n’est pas nécessairement à déconseiller.

Antoine Boddaert et Simon Soubieux.

#WTF 5 : mariage, pizza et curé rock’n’roll

Entre un Russe qui se marie à une pizza et un curé qui pique dans la quête pour s’acheter des piercings, voilà la rubrique WTF !

> Marre du célibat… C’est ce que s’est dit un jeune Russe qui a décidé de se marier… avec une pizza. La cérémonie s’est déroulée dans une pizzeria de Tomsk. « La pizza ne va pas vous rejeter ou vous trahir, et pour parler sincèrement, je l’aime », a-t-il déclaré au Daily Star. Les autorités russes, sceptiques, ont refusé de valider officiellement l’union. Rappelons qu’en France, une certaine Erika est mariée avec la Tour Eiffel.

> C’est qu’ils ont eu une petite trouille les clients d’un hôtel huppé d’Anvers en Belgique. Quand ils ont vu débarquer un individu avec crête et tatouages, ils ont pris peur, au point d’appeler la police. Un terroriste qui rôdait dans les couloirs ? Un punk ? Un serial killer ? Non, juste Radja Nainggolan, le milieu des Diables Rouges. Ouf, le footballeur a rapidement été reconnu par la police qui ont même posé pour une photo souvenir.

> Le père Francis Michel, curé de l’Eure, a été condamné à 15 000 € d’amende pour avoir détourné plus de 100 000 € sur l’argent de la quête. Mais comment a-t-il dépensé tout cet argent ? Oh, en achetant des sacs, des bijoux, mais aussi des piercings et de la drogue. Sex, drugs & église rock’n’roll, oh yeah !

Vivement la lune de miel ! ((Photo v l a d t i m e . r u )
Vivement la lune de miel ! ((Photo v l a d t i m e . r u )

#WTF 2 : braqueurs nazes et porte-pizza

Le monde est fou. Mais si, mais si. Entre un porte pizza, des braqueurs amateurs et une station-essence qui sait ramener des clients… Suivez-nous.

– L’invention magique : le site stupidiotic.com lance le collier porte-pizza à 8 $. Il permet d’y introduire tranquilou sa part de pizza et se balader avec, tout en paraissant « plus populaire et attirant », dixit le site.

– Une station essence à Kiev (Ukraine) a lancé une action promo qui a rameuté un bon nombre de clients : en effet, le propriétaire offrait un plein à toute personne se présentant en bikini. Si une large partie de la clientèle était féminine, des messieurs n’ont pas hésité à mettre un joli maillot deux-pièces pour profiter de l’offre.

– Le footballeur Lawrence Vigouroux est arrivé en retard à son entraînement. Sanctionné d’une amende de 150 livres (200 €), il a cru drôle de payer avec des sacs remplis de centimes. Le club auquel il est prêté cette saison n’a pas beaucoup ri et l’a renvoyé dans la foulée. (il a depuis été réintégré, après ses excuses, ouf)

 – Après 120 ans sans alcool, le village britannique de Bournville vient d’autoriser de nouveau la vente de boissons alcoolisées.

– Dans l’Ohio, aux États-Unis, deux jeunes braqueurs de banque ont eu la brillante idée de poster une photo d’eux avec une partie du butin… sur Facebook. Ils ont été arrêtés et envoyés en prison.

Le Boccaccio : la renaissance italienne

On a testé Le Boccacio, un bistrot italien tout juste rouvert après neuf mois de travaux.

RESTO_PAP

Tables en chêne, étagères en acier, recettes en béton… Le Boccaccio, ou le charme à l’italienne, version remasterisée. On s’était déjà régalés, en mai 2012, dans ce bistrot judicieusement installé rue Gambetta, à l’abri de la rue Nationale. Il a bien changé. L’ancien bâti – ment qui l’abritait était vétuste, il a donc été entièrement rasé, avant que le bistrot italien ne soit reconstruit et rouvre le 1 er juin. Après neuf mois de travaux, il s’agit bien d’une renaissance. Exit le décor façon trattoria et le manque de lumière au fond de la salle. La déco est épurée, moderne et branchée.

Aux commandes, Patrick Muleau est fidèle au poste. Aussi agréable que le sont ses serveurs, disponibles pour la moindre question. Le bistrot joue toujours la carte de la simplicité et c’est un gage de qualité. « Nos produits nous viennent d’Italie et nos plats sont faits maison », explique le boss. Les cuisiniers, eux, maîtrisent leurs classiques. Entre les lasagnes, les pizzas ou encore le risotto, on a opté pour le troisième. Une seule chose à dire : benissimo ! (Ça tombe bien, on ne sait dire que ça en italien !)

Finalement, le seul bémol est l’attente entre les plats. Il faut pourtant reconnaître que les serveurs courent partout… Le resto est plein, les habitués ont retrouvé leurs repères. Aussi bien à l’intérieur, que sur la terrasse à laquelle les gourmands ne résistent pas par cette chaleur, qui rappelle l’Italie. Pour nous rafraîchir, en dessert, on jette notre dévolu sur une panna cotta aux fruits rouges… Et on fond. C’est un aller direct vers le Piémont, pour un prix plus que raisonnable. Mais le séjour est de courte durée, il faut retourner travailler. On repart le ventre plein et la tête ailleurs… Ciao !

EN BREF

RESTO_BVDANS L’ASSIETTE
En allant au Boccaccio, on était bien décidés à se régaler à l’italienne. Après une longue hésitation avec la pizza, on a opté pour un risotto champignon ricotta speck (du jambon cru pour les intimes). Et c’était aussi joliment présenté que bon. On en aurait presque redemandé. Finalement, on a comblé notre faim par une panna cotta aux fruits rouges et là encore… un délice.
L’ADDITION
Entre la formule du midi entrée/ plat ou plat/dessert à 14,20 €, on s’est laissé tenter par la deuxième. Très raisonnable pour un déjeuner entre amis.
PRATIQUE
Le Boccaccio se trouve au 9 rue Gambetta. Il y a du monde, alors on vous conseille de réserver au 02 47 05 45 22.

Une minute sur le web #19

Une fois de plus, tmv s’est décarcassé pour offrir le meilleur du pire du web…

TWITTER
INVERSION
Reversed World s’éclate à inverser des situations dans des dessins bien marrants. Bref, un monde où des donuts mangent des gens, où les moutons comptent des humains pour s’endormir et où des hommes font caca sur les voitures des pigeons (bien fait !)… @ReversedPics sur Twitter
BUZZ_TWITTER

LE TUMBLR
JOURNALISTE CHÔMEUR
On vous recommande vivement apprentichomeur.tumblr.com Tenu par une étudiante en journalisme de l’École de Tours, entre private jokes intra-école et regard sarcastique sur la profession de journaliste. On se surprend à sourire devant les images défilant à l’écran. Petit lol.

LE CHIFFRE
3
C’est, en millions, le nombre de premiers avertissements envoyés par Hadopi, depuis sa création en octobre 2010, à des internautes qui téléchargent illégalement (pas bien). Au final, il y a eu 17 décisions de justice en quatre ans…

LA VIDÉO
COURS, FORREST
CineFix fait découvrir le film culte Forrest Gump façon jeu vidéo 8-bit (comprenez, trèèès old-school avec des graphismes minimalistes). Et ça donne vraiment envie qu’un éditeur fasse une vraie adaptation sur console.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=1XAZWhFWYmI[/youtube]

BUZZ_PHOTO
Ce que vous voyez là, c’est Madonna, certes… mais en pizza ! Domenico Crolla, un Écossais d’origine italienne, est chef du restaurant Bella Napoli à Glasgow. Il prépare des pizzas à l’effigie des stars du monde entier. Et c’est assez hallucinant. instagram.com/domenicocrolla

SITE
TERRE SOUS LA MER
À quoi ressemblerait la Terre sous les eaux ? L’application World under water s’est basée sur Google street view pour donner la réponse. Aucune visée scientifique, simplement un moyen d’alerter sur le risque réel d’une montée des eaux, à cause du réchauffement climatique. À voir sur worldunderwater.org

HÉROS DESSINÉS
ENFANCE GÂCHÉE
Kermit la grenouille en serialkiller au marteau… Tigrou en repris de justice… Tous vos héros d’enfance ont été salement amochés par Dan LuVisi, qui y insuffle « le côté sombre d’Hollywood qui corrompt les acteurs et actrices ». Ah, l’innocence de la jeunesse ! danluvisiart.blogspot.fr
BUZZ_DESSIN

Une minute sur le net #7

Comme chaque semaine, tmv a dégotté les perles du Net et tout ce qui fait le buzz…

PHOTO DE LA SEMAINE
#GENRE
JJ Levine, c’est un(e) photographe qui travaille sur la thématique du transgenre. Ça donne ce type de photo où la même personne est prise en homme et en femme.
Plus sur jjlevine.ca

(Photo JJ Lévine)
(Photo JJ Lévine)

LE TUMBLR
L’ACTU SAPERLIPOPETTE
Vous êtes fan d’actualité, en revanche, vous n’aimez pas forcément regarder le JT, on vous donne une alternative avec ce tumblr où la marche du monde est vue par Tintin.
lepetitvingtetunieme.tumblr.com
LE CHIFFRE
6
C’est, en millions, le nombre d’exemplaires vendus de la PS4 (selon Sony, donc on modère un peu quand même). Pour comparer, la Xbox one aurait été vendue à 3 millions d’unités fin décembre et la Wii U de Nintendo à 5,9 millions (mais en 1 an).
LE JEU
ALIEN VS VOUS
Dans ce jeu flash vous êtes un mec blond avec des flingues et vous devez tuer des aliens. Capture the flag, en équipe, campagne solo, ce jeu de plateforme est étonnamment complexe. Et bourrin.
Jouez ICI
CANULAR
SKATE VOLANT
La vidéo a été vue plus de 11millions de fois : Tony Hawk ou encore Moby testant l’Hoverboard, le skate volant du film Retour vers le futur II, devant le fameux Doc Brown ! La toile s’est enflammée, mais ce n’était qu’un canular (un hoax, dans le jargon) orchestré par le site Funny or die. Nom de Zeus…
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=A4vE_vpkr90[/youtube]
OSCARS
SYMPA LE POURBOIRE
Edgar, un livreur de pizza, a reçu 1 000 dollars de pourboire lors de la cérémonie des Oscars à Los Angeles. Une somme récoltée pendant la soirée auprès des célébrités. « Au courant de rien », il pensait servir le personnel des coulisses, mais c’est Brad Pitt ou encore Meryl Streep qu’il a rencontrés…